Info Media Basket Saison 2014-2015 29 octobre 2014 BASKETBALL Olympic: comment remplacer Jonathan Kazadi? > 15 AMITIÉ Dévoyée par les réseaux sociaux > 23 La vie sans Jonathan Kazadi BASKETBALL • Fribourg Olympic a perdu son meneur et capitaine, qui sera absent jusqu’à la fin de la saison. Comment le remplacer? Petar Aleksic y a bien sûr déjà pensé. Voici son plan. PIERRE SALINAS «Jo, c’est mon capitaine, ce qui n’est pas rien. Si, en mars dernier, nous lui avons proposé un nouveau contrat de trois ans, c’est parce que nous voulions construire notre équipe autour de lui. C’est notre leader, mon relais sur le terrain. Il n’a que 23 ans mais déjà beaucoup d’expérience. Cet été, lors de la victoire de la Suisse face à la Russie, Brian Savoy (l’arrière fribourgeois d’Union Neuchâtel, ndlr) avait livré un excellent match. Je ne devrais pas le dire, mais qui était sur le terrain lors des trois dernières minutes, lorsqu’il fallait conserver le résultat? Oui, j’ai envoyé Jo. Parce qu’il sait comment faire pour gagner. Jo est un joueur d’échecs: il contrôle le tempo et connaît mes systèmes mieux que personne.» Fin de tirade. Petar Aleksic parle de Jonathan Kazadi au présent. Preuve que pour l’entraîneur d’Olympic, l’absence longue durée de son meneur de jeu, qui souffre de tendinites chroniques aux genoux et qui doit se faire opérer aujourd’hui, n’est qu’une parenthèse. «Je ne le laisse pas partir de gaieté de cœur, reprend Aleksic, mais mon rôle est aussi de protéger mes joueurs. Ses douleurs l’ennuyaient tellement qu’il en perdait sa concentration. Jo a décidé de faire une croix sur sa saison. Je le regrette, car jamais il n’avait été aussi fort qu’aujourd’hui. Mais je préfère voir un Kazadi épanoui qu’un Kazadi qui fait la grimace.» Une lacune au rebond Considéré comme le meilleur Suisse à son poste, le Bernois va laisser un trou béant, trou que ses dirigeants ont choisi de partiellement combler en engageant… un intérieur (lire ci-dessous). Un choix mûrement réfléchi mais qui a fait débat. «Une de nos lacunes, c’est le rebond. Avec Robbie Sihota, j’espère que nous allons pouvoir mieux contrôler ce En l’absence de Jonathan Kazadi, c’est l’Américain James Smith (ici avec son entraîneur Petar Aleksic) qui aura les clés de la maison Olympic. ALAIN WICHT secteur», plaide Aleksic. «Nous avons suffisamment de joueurs capables de se décaler», ajoute Alain Dénervaud, chef technique d’Olympic. postes 2, 3 et 4? Sans doute pourrait-il donner un coup de main à la mène aussi. Par effet dominos, Arnaud Cotture et Marko Mladjan se retrouveraient non plus à l’intérieur mais à l’aile, en position 3, la place qui, de par leur taille et leur mobilité, doit être la leur s’ils entendent un jour intégrer un championnat européen PETAR ALEKSIC plus relevé que la ligue A helvétique. «Il faudra du Amis lecteurs, pour com- temps pour mettre tout ça en prendre les quelques lignes qui place, mais c’est aussi une soluvont suivre, mieux vaut être au tion d’avenir», précise Aleksic, fait du jargon propre au basket- qui pense déjà à la saison proball. Vous voici prévenus. En ma- chaine, où seuls trois et non plus tière de polyvalence, Slobodan quatre étrangers seront autorisés. Miljanic est un exemple à suivre. A plus court terme, les alterN’est-il pas capable d’évoluer aux natives sont toutes trouvées: «C’est notre leader, mon relais sur le terrain» À QUI LE CAPITANAT? Jonathan Kazadi n’était pas que le meneur d’Olympic. Il en était aussi le capitaine. Joueur sans histoires, intelligent – presque cérébral –, poli avec les sponsors, toujours aimable avec les supporters et plutôt à l’aise face aux médias, le Bernois de 23 ans endossait son rôle à merveille. Qui le fera en son absence? Hier en début d’après-midi, Petar Aleksic disait ne pas encore avoir fait son choix. Aidons-le un peu. Si, pour l’entraîneur fribourgeois, un capitaine doit d’abord être un bon (beau?) parleur, alors il nommera Slobodan Miljanic, qui a toujours la bouche ouverte. Le Monténégrin motive, conseille, invective. Il «chambre» aussi. Sa rage et son exigence sont communicatives. Si, plus que la parole, Aleksic entend promouvoir un joueur du cru, un exemple pour les appentis basketteurs qui espèrent un jour intégrer la première équipe, l’option Arnaud Cotture est la seule valable. Cotture est originaire du Valais mais, comme Kazadi, a été formé à l’Académie. Depuis un an, le jeune homme gravit les échelons quatre à quatre, mais a-t-il déjà le charisme et même la légitimité pour tirer ses coéquipiers vers le haut? De charisme, parlons-en. Nemanja Calasan n’en manque pas. Doyen du vestiaire, l’intérieur de bientôt 29 ans est un des interlocuteurs privilégiés du coach. A l’entraînement comme en match. Miljanic, Cotture ou Calasan: faites vos jeux! PS James Smith (12 points, 4 assists et 3 rebonds de moyenne) se voit propulser meneur No 1, et Branislav Kostic No 2. Mais l’arrière américain est-il l’homme de la situation? Et Kostic, Bâlois de 20 ans qui fait les beaux jours de l’Académie, en ligue B, a-t-il déjà le format au-dessus? Assez de talent offensif «Personnellement, je trouve que Smith livre la marchandise: il perd peu de ballons, distille bien quelques assists et défend très correctement, lance Dénervaud. Il faut savoir ce qu’on attend de lui. Les mêmes statistiques que la saison passée au Portugal, où il avait tous les tickets shoot qu’il désirait? Ce n’est pas mon avis. Nous avons suffisamment de talent offensif pour ne pas avoir besoin d’un gars qui marque 20 points tous les soirs.» Quant à Kostic, c’est un excellent manieur de balle qui n’aura aucun mal à la monter proprement. «Il n’a pas peur de se frotter aux plus gros que lui et n’hésite pas à prendre ses responsabilités, analyse Aleksic. Le seul problème que je vois, c’est sa relative petite taille (1 m 80).» Pour un meneur, Kazadi, lui, était grand (1 m 91). Snif. I COUPE DE SUISSE, CE SOIR Seizièmes de finale: Opfikon (1LR) - Fribourg Olympic 20 h 30 Saint-Prex (2LR) - Villars (LNB) 20 h 30 ROBBIE SIHOTA «Je suis un rebondeur agressif» Il est arrivé à Fribourg lundi après midi, en droite ligne de Calgary. Le soir même, Robbie Sihota (2 m 01, 105 kg, PHOTO ALAIN WICHT) s’entraînait avec ses nouveaux coéquipiers, malgré sept heures de décalage horaire dans les jambes, qu’il a par ailleurs solides. Rebelote le lendemain, et même plutôt deux fois qu’une. «La première semaine est toujours difficile. Il y a la fatigue liée au voyage mais aussi les systèmes à assimiler. Je débarque mais mes premières impressions sont bonnes: le club me semble très professionnel et les gars sont sympathiques», relève le Canadien de 27 ans, qu’Olympic a engagé pour ses qualités de rebondeur avant tout (12,3 prises de moyenne la saison passée). «C’est ça, je suis un rebondeur agressif, mais qui aime shooter aussi», acquiesce-t-il. Formé à l’Université de Calgary, «l’une des quatre ou cinq meilleures du pays», Sihota a déjà passablement bourlingué. En Chine, au Luxembourg et aux Pays-Bas, où il a disputé les trois derniers exercices. La Suisse? «Jamais je n’y avais mis les pieds. Mais je me suis renseigné auprès d’amis canadiens qui jouent ou ont joué à Boncourt, Stephen Sir et Daniel Ferguson. Les deux m’en ont parlé en bien.» Robbie Sihota n’a pas disputé le moindre match officiel depuis le mois d’avril. Pe- tar Aleksic devrait le lancer dans le bain dès ce soir, à Opfikon, en 16es de finale de la Coupe de Suisse. Pour peu que le joueur soit en règle, ce qui n’était pas le cas hier. PS BASKETBALL COUPE DE SUISSE Martigny tente de rejouer «mission impossible» Mal partis en championnat de LNB, les Octoduriens accueillent Union Neuchâtel pour la Coupe ce soir (20 heures). Ed Gregg ne vit pas dans l’illusion. Le président et entraîneur du BBC Martigny uses ses baskets depuis si longtemps sur les parquets qu’il évite de parler de qualification lorsque l’interlocuteur évoque le match de Coupe qui opposera son équipe à Union Neuchâtel ce soir. Le coup d’envoi est fixé à 20 heures à la salle du Midi. Sous un panneau, le colocataire valaisan du dernier rang de LNB, à l’opposé, le deuxième de classe de LNA. Dans un camp aucun élément au passeport étranger, sous la banière adverse, des joueurs venus de plusieurs horizons de la planète du ballon orange. «Nous savons que c’est pratiquement impossible de réussir quelque chose, lance Gregg. Mais dans tous les sports, la motivation se puise aussi dans l’envie de montrer à un adversaire supérieur que l’on peut se projeter à sa hauteur sur certains mouvements ou sur certains gestes. L’envie de montrer ce que nous pouvons faire, voilà l’un des meilleurs moteurs que nous pouvons trouver pour disputer ce genre de rencontres. Faire un bon résultat sans parler de franchir le tour sera déjà l’un des facteurs qui jugera notre performance.» En attente d’un étranger Ed Gregg occupe le siège présidentiel et le banc technique du BBC Martigny. CLERC La philosophie positive se nourrit d’années de pratique que les contingences présentes du club martignerain mettent sérieusement à l’épreuve. Après sept rencontres de championnat, la formation octodurienne n’affiche qu’un seul succès au compteur contre six revers. Elle possède la différence de paniers la plus défavorable de la ligue cadette. «La différence se marque surtout au niveau de la taille. Elle s’exprime moins intensément au niveau de la technique. Par rap- port à notre quotidien en championnat, la pression sera moins grande dans la tête des joueurs, nettement moins grande.» Le dirigeant aux multiples casquettes techniques et administratives ne s’affole pas face au début de saison hésitant de son groupe. «Nous restons dans l’attente de l’arrivée d’un renfort étranger. Quelque chose devrait se conclure dans un avenir proche.» L’intervalle de décision est-il sufisamment réduit que ce nouveau visage annoncé serait à découvrir ce soir déjà? «Non, même si l’entraîneur attend avec impatience cet apport extérieur qui peut avoir un impact incroyable au niveau de la LNB. Cela dit, nous aurions pu gagner quelques matchs de plus. L’absence d’un joueur étranger n’explique pas tous les revers depuis la première journée.» Le responsable martignerain se garde bien de dévoiler le moin- BASKETBALL Nyon reçoit Monthey (LNA) en 8e de la Coupe de Suisse. «Une superbe opportunité» Ce soir (20h30 au Rocher), le BBC Nyon affronte Monthey en 8e definaledelaCoupedeSuisse. Un match de gala entre les pensionnaires de LNB et ceux de LNA. «Pas une priorité, mais une superbe opportunité de se jauger, de voir si on mérite aussi de figurer dans le top 4 de LNB», renchérit Julie Le Bris. La coach nyonnaise vise davantage le match de championnat, ce samedi, contre Villars. Le «gros duel» de la semaine. A tel pointquesesprotégésonteuleur jour de repos mardi, pour être sur le parquet jeudi et vendredi afin de préparer au mieux la partie contre les Fribourgeois. Julie Le Bris le sait: pour rebondir, il faudra une semaine parfaite. ARCH. SF Le club du Rocher ne va cependant pas brader cette rencontre de coupe. Au contraire. Quatre jours après la défaite contre Swiss Central, ce duel face aux Bas-Valaisans permet aux Nyonnais de se «remettreàl’endroit». «Unemanière de pouvoir reconcerner tout le monde», appuie Julie Le Bris. Après deux semaines aux entraînements variables et inconstants (en raison des vacances et des disponibilités de la salle), le BBC Nyon a retrouvé un rythme detravailnormal.LesVaudoisont également retrouvé l’étendue de leur potentiel (Srdjan Zivkovic, malade, avait fait l’impasse sur le déplacement samedi à Lucerne). «Contre Monthey, on va jouer la gagne, comme chaque fois. On n’a pas envie d’être ridicules, et on veut retrouver notre collectif.» FLOS dre profil. «C’est pour bientôt», conclut-il sur ce sujet d’espoir. Victime d’une fracture d’un doigt dès la deuxième journée de la saison, Blaise Meynet ne sera pas encore opérationnel. Son absence à la distribution devrait se terminer dans un intervalle rapproché. David Schmitter manquera le rendez-vous de ces seizièmes de finale de Coupe pour raisons professionnelles. La deuxième formation valaisanne engagée dans ce tour de coupe, le BBC Monthey, se déplacera au Rocher pour affronter Nyon Basket. Coup d’envoi à 20h30. Cette affiche inverse les rôles en faveur du représentant cantonal. Même si les Nyonnais FOOTBALL voyagent dans une position plus confortable que celle des Octoduriens, ils occupent le quatrième rang de LNB, le favori sera bien valaisan pour cette La FIFA «soutient inconditi nellement» les autorités rus confrontation. SF pour l’organisation de la Cou du monde 2018 et s’oppose à éventuel boycott du Mond motivé par la crise ukrainienn annoncé son président Jose Blatter. «Nous faisons confia au pays, nous faisons confianc ses autorités», a déclaré le pr dent de la FIFA, lors d’une cé monie à Moscou qui dévoilai logo officiel de la compétiti «Le boycott n’a jamais rien app té de positif (...). Le football p aider non seulement à unifier Russie, mais également à mon au monde entier qu’il est plus que n’importe quel mouvem de protestation», a encore lan Joseph Blatter. SI FIFA: un soutien inconditionnel Basketball Deux Boncourtois sur la touche Page 25 ■ BASKETBALL COUPE DE SUISSE Boncourt: la victoire mais deux coups durs ៑ Baden - Boncourt 43-101 (21-48) Boncourt: Voiblet (6 points/5 fautes), Vertel (15/1), Herrmann (15/0), Dos Santos (35/4), Jérôme Bieri (6/2), Grédy (10/1), Petignat (2/2), Engondo (2/1), N’Diaye (10/0). Notes: salle Berufsbildung. Arbitres: MM. Sani et Perrone. Boncourt est privé de Jenkins, Morris (blessés) et Sir (au repos). Boncourt marque 2 paniers à 3 points (Grédy, Bieri). L e BC Boncourt s’est tranquillement qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de Suise en écrasant Baden 101-43 hier soir en Argovie. Il connaîtra son prochain adversaire lundi prochain, jour du tirage au sort, dans les bureaux de Swissbasketball. Quatre semaines au minimum pour Jenkins et Morris Sans trois joueurs étrangers, les hommes d’Antoine Petitjean ont fait preuve d’une belle rigueur. «On a été sérieux durant tout le match», confirme le coach assistant Nicolas Pérot. «Le plus important, c’est qu’on a respecté notre adversaire durant 40 minutes. De plus, il n’y a pas eu de blessé. Par les temps qui courent, c’est plutôt bien.» Oui, car c’est bien là que le bât... blesse actuellement. Le match de championnat de LNA de samedi dernier face au BBC Monthey a laissé deux Boncourtois sur le flanc. Sortis en cours de partie il y a quatre jours, tant le meneur américain Brandon Jenkins que son compatriote, l’intérieur Brian Morris, seront indisponibles pour une période estimée à quatre semaines au minimum. Le premier s’est fracturé un métacarpe à une main et le second a été victime d’une grosse entorse à une cheville. La Ligue nationale indique que le BC Boncourt scrute actuellement le marché pour trouver des remplaçants à ses deux joueurs infortunés. Il semble par ailleurs acquis que le groupe d’Antoine Petitjean se rendra samedi à Lugano (5e journée de LNA) avec seulement deux étrangers. FD 46 SPORTS Drafté en 25e position par les Rockets, Clint Capela (ici avec le commissaire de la NBA Adam Silver, à g.) va probablement devoir se battre pour gagner sa place dans la grande ligue. CLINT CAPELA DEVRA SE MONTRER PATIENT BASKETBALL Le Genevois, drafté en juin par les Houston Rockets, devrait faire un passage par la DLeague, l’antichambre de la NBA. Auraitil mieux fait de rester en Europe? e Staples Center, lieu de rencontre des stars hollywoodiennes de la Cité des Anges, aurait été un cadre de rêve pour une première en NBA. Mais Clint Capela, sauf surprise de dernière minute, ne jouera pas contre les Los Angeles Lakers (match dans la nuit de mercredi à jeudi). Gêné par une blessure à l’aine depuis la victoire héroïque de la Suisse contre la Russie cet été, il n’a pas disputé le moindre match de présaison avec les Houston Rockets ces dernières semaines. L En DLeague Plus inquiétant: son entraîneur, Kevin McHale, a laissé entendre dans la presse locale que le rookie de 20 ans pourrait disputer une bonne partie de la saison avec l’équipe des Vipers en D-League (plus connue comme l’antichambre de la NBA). «C’est ce qui pourrait lui arriver de pire», lâche sans hésitation Randoald Dessarzin, actuel coach du BBC Lausanne (LNB). «Je ne dis pas que cette ligue est un mouroir, mais presque. On y trouve vraiment de tout.» Pour l’ancien entraîneur de Dijon en Pro A française, il est clairement préférable d’aller jouer dans une équipe européenne de premier plan que de se griller en D-League, «où tout est moins structuré». Un constat qui contraste avec les déclarations de McHale dans le Houston Chronicle, il y a quelques jours. «Cette année en D-League va permettre à Capela de faire d’énormes progrès. Ça va être fantastique.» L’enthousiasme de l’ancienne star Cleveland fête le retour du roi IDOLE C’est incontestablement l’attraction de ce début de saison. Lebron James, considéré par beau coup comme le meilleur basketteur du monde, est de retour dans l’Ohio, sur ses terres. Son départ à Miami, annoncé en direct sur un plateau de télévision, avait fait de lui l’un des sportifs les plus détestés des Etats Unis en 2010. Son retour inattendu l’a transformé en héros. Oubliés, les maillots brûlés en pleine ville de Cle veland, ils étaient 20 000 à venir l’acclamer pour son premier entraî nement public. Après avoir remporté deux titres avec Miami (2012 et 2013), Lebron James va donc tenter de ramener le trophée à Cleveland, Une mission qu’il n’avait pas réussi à mener à bien pendant les sept pre mières années de sa carrière. Pour se faire, «l’élu» a convaincu Kevin Love, la star de Minnesota, de l’accompa gner dans son nouveau défi. ● S. V. des Boston Celtics ne convainc absolument pas Dessarzin: «C’est décevant. Par cette décision, il montre qu’il ne fait pas confiance à ce qui se fait en Europe.» «Je comprends son choix» Si la situation peut changer très vite, Clint Capela va probablement devoir se battre pour arracher chaque minute de jeu dans la grande ligue cette année. De ce fait, peut-on penser que le Suisse s’est un peu trop précipité pour tenter l’aventure aux Etats-Unis? «Non. Je comprends tout à fait son choix. De toute façon, avec ce contrat, il a un label NBA qu’il peut négocier.» Drafté en 25e position par les Rockets, le Genevois devra se montrer patient, et développer encore son formidable potentiel athlétique pour se frotter aux gros gabarits de la meilleure ligue du monde. ● SIMON VUILLE simon.vuille@lematin.ch Jason DeCrow/AP LE MATIN MERCREDI 29 OCTOBRE 2014 29 octobre 2014 06:15; Act: 29.10.2014 08:13 NBA San Antonio s'impose à l'arraché Les San Antonio Spurs, champions NBA en titre, ont débuté la saison 201415 du Championnat nordaméricain de basketball (NBA) par une victoire difficile devant Dallas 101 à 100, mardi. Quatre mois après le cinquième sacre de leur histoire, les Spurs sont encore l'équipe à battre malgré l'impressionnante campagne de recrutement réalisée cet été par Cleveland qui s'est notamment offert la star de la NBA, LeBron James. Les Spurs sont repartis avec l'effectif qui a dominé la saison 2013-14, avec 62 succès en phase régulière et une finale NBA remportée quatre victoires à une face au double champion sortant, le Miami Heat de LeBron James. Pour le premier de leurs 82 matches de saison régulière, Tim Duncan, Tony Parker et leurs coéquipiers retrouvaient leurs voisins de Dallas, l'équipe qui leur a posé le plus de problèmes en play-offs au printemps dernier avec une qualification arrachée 4 victoires à 3 au 1er tour. Les Mavericks les ont encore contrariés, passant en tête à 55 secondes de la fin du match (100-98), avant que Parker n'offre la victoire aux Spurs sur un panier à trois points. Le meneur français des Spurs a été le meilleur réalisateur de son équipe avec 23 points, bien épaulés par ses collègues du vieillissant «Big Three», Tim Duncan (14 pts) et Manu Ginobili (20 pts). Houston s'impose Houston s'est aisément imposé 108-90 au Staples Center face aux Lakers lors de l'ouverture de la saison. Blessé, Clint Capela ne figurait pas sur la feuille de match des Texans. Le grand retour aux affaires de Kobe Bryant n'a pas été un retour gagnant. Au sein d'une équipe qui aura de la peine de se qualifier pour les play-off, Bryant a marqué 19 points. Ce match a été terni par la blessure de Julius Randle, le rookie des Lakers. No 7 de la dernière draft. Randle s'est cassé la jambe lors d'un choc dans le dernier quarter. James Harden, avec ses 32 points, et Dwight Howard, qui a capté 11 rebonds, ont mené Houston à la victoire. Auparavant dans le derby texan, San Antonio a gagné 101-100 à Dallas grâce notamment aux 23 points de Tony Parker. (afp) GIORNALEdelPOPOLO + MERCOLEDÌ 29 OTTOBRE 2014 basket Cosa ne è stato della società momò dopo il fallimento? Le nuove radici della SAV per un futuro più sereno PAGINA A CURA DI Paolo Galli Guardi il calendario della Coppa Svizzera di basket e, un po’ a sorpresa, scopri che tra le squadre (ancora) in lizza vi è anche la SAV Vacallo. La società momò da una parte sta scontando il secondo dei tre anni di purgatorio imposti dalla Lega Basket, dall’altra è comunque ammessa alle competizioni proposte dalla federazione svizzera, quindi da Swiss Basketball. La Coppa Svizzera rientra tra queste ultime. Ma cosa ne è stato della SAV? L’avevamo in fondo lasciata al drammatico epilogo del 15 febbraio 2013, quando l’amministratore unico Marco Driutti decise di ritirare la squadra dal massimo campionato. La SA oggi non esiste più; e le persone legate a quella vicenda (i vari Lentini, Driutti appunto e Barattolo) non fanno parte dei piani presenti e futuri della società momò. Esiste la polisportiva, con le sue varie sezioni; una delle quali, appunto quella della pallacanestro, fa riferimento al coordinatore Luca Zannoni. Lo stesso Zannoni ci ha spiegato come le ambizioni della SAV siano oggi legate alla concretezza, a un presente fatto di debiti da saldare e di progetti da condurre con il passo lungo quanto la gamba: «I nostri primi obiettivi sono: ripianare la situazione finanziaria, e far giocare i nostri ragazzi al livello che compete Coach Michele Sera tiene a rapporto i suoi ragazzi. È la nuova SAV, coordinata da Luca Zannoni (sotto). (foto Scolari) loro». Senza voli pindarici. Un piano studiato su 4-5 anni. munque, lo spirito SAV di questo sebuon basket, provando così a metteLa parola d’ordine? «Armonia. remo i nostri passi per chiedere alla condo team». Del primo fanno parre in difficoltà i nostri avversari», ci Siamo ripartiti da questo concetto, Lega di condonarci un anno dei 3 di te, oltre ai giovanissimi, anche due spiega Michele Sera. all’interno della nostra sezione e penalizzazione. In modo da poter elementi che hanno fatto in tempo Giunto alla SAV undici anni fa, rispetto all’ambiente esterno, manvivere - nel caso riuscissimo a qualia vivere l’atmosfera della prima il triestino non si è più mosso. «Ho tenendo un atteggiamento rilassato, ficarci - la Prima Lega sin dalla prossquadra quella... vera, quella ricca subito sentito una forte sintonia con quello che da sempre contraddistinsima stagione». La SAV spera che la e dall’amministrazione sciagurata. la mia terra d’origine. A Vacallo argue la SAV Vacallo». SAV che, sin Lega le riconosca gli sforzi effettuati Parliamo di Varivai un po’ per caso, grazie a una dalla sua nascita, nell’appianare la situazione sco Ponti e Alesconoscenza, in un momento in cui ha stretto un patfinanziaria, in particolare sandro Veglio. stavo proprio per cercare una simile to d’acciaio con il proprio nei confronti delle I gialloverdi tornano Allenatore, Miesperienza all’estero. Pianificammo paese di Vacallo. varie istituzioni che gestichele Sera, vero e lo sviluppo del settore giovanile, «La popolazione scono il basket in Svizzera. a respirare l’aria del basket proprio tuttofare che allora contava una sessantina di Vacallo – spieQuel che è certo è che che conta grazie alla Coppa tecnico del club. di ragazzi. Da allora siamo cresciuga sempre Zanquanto avvenuto ha lasciaSvizzera. L’accesso L’a t t e n z i o n e ti sino ad avere una squadra in ogni noni – si è sempre to una ferita aperta. «Abdel popolo vacalcategoria. Della prima nidiata con riconosciuta in biamo pagato un elevato alla Prima Lega gli è invece lese nei confronti cui mi trovai a lavorare, facevano questa società prezzo anche dal punto ancora precluso. Il riferimento della prima squa- parte anche gli stessi Ponti e Veglio, di vista dell’immagine. polisportiva, che dra è rimasta che oggi ritrovo nella squadra di da sempre è atOra cerchiamo di porvi oggi è la SAM Massagno. alta. «In trasferta Seconda Lega. Squadra che lavora tiva a livello sorimedio. Per questo siaad Arth Goldau, con un approccio professionale, con ciale. I vacallesi mo ripartiti con un grupper il primo turgrandissimo impegno. Essendo una in qualche modo po ristretto ma compatto, no di Coppa, ci ha accompagnato squadra comunque piuttosto giovasi sentono coinvolti nella vita della coinvolgendo piccoli ma un bus con una quarantina di spetne, stiamo affrontando un doppio SAV». E ciò nonostante i due fallifondamentali sostenitori. tatori». Ci si aspetta un tifo caldo discorso, da un lato quello tattico, menti, uno dopo l’altro, nel giro di In questo senso, si sono anche per il turno successivo, quello dall’altro quello della formazione». tredici anni, vissuti dal club. attivate anche le massime in arrivo questo weekend, quando Zannoni riconosce un modello «Sono 180 tra ragazzi e ragazze i autorità politiche del paea Chiasso si presenterà l’ambizioda imitare, in Ticino, «quello deltesserati della SAV, dal minibasket se, oltre che le altre sezioni so Küsnacht-Erlenbach, squadra di la SAM Massagno. Come noi è una alle due squadre di Seconda Lega, della polisportiva». Cosa potrà imLNB nella quale giocano l’ex Trésopolisportiva. È un riferimento per il una formata da giovani, per lo più pedire un terzo fallimento? «Stiamo re Quidome e Yuanta Holland (ex futuro. Futuro nel quale vogliamo usciti dalla U19, e l’altra che noi pensando innanzitutto a un aggiorBoncourt, Monthey, Nyon e Olymcontinuare a inserire i giovani usciti chiamiamo “Vintage”, composta namento degli statuti. Non si parla pic). «Per noi sarà un’ottima occadalle nostre Under in prima squada vecchie glorie. Si era pensato di di nuove SA, né di ambizioni fuori sione per capire quale sia davvero dra». Un futuro che conta su un conridurle a una sola squadra, ma ci è misura». La SAV non può permetil nostro livello. L’obiettivo è fare del dono da parte della Lega. «Presto fapiaciuta l’idea di portare avanti, cotersi altre scottature. il giovane leader Alessandro è tra i pochi ad aver giocato in LN il sindaco il commento Squadra-Paese Come definire la SAV Vacallo? Abbiamo pensato al concetto di squadra-paese. Una squadra che vive in simbiosi con il paese nel quale è cresciuta, un paese che è d’altronde fiero del suo frutto sportivo più nobile. Una nobiltà che non una, ma addirittura due gestioni hanno però messo a dura prova, illudendola – viziandola anche – e poi infangandola, stritolandola. L’era Mettel, dapprima, e poi l’era Driutti – il volto era il suo, anche se forse non è stato il primo colpevole del secondo patatrac gialloverde – Ere (parafrasandro Venditi, sigh) di sogni di coppe e di campioni. Ere di sogni poi infranti. Diabolico è stato l’errore di non imparare nulla dalla prima lezione: la SAV ci è ripassata, è andata nuovamente a sbattere la testa contro il muro, con superficialità rara, con una gestione, una volta di più, scriteriata. Quando la fiducia cieca si mischia all’ambizione, un po’ come con il gioco d’azzardo. La SAV non è riuscita a smettere di puntare, pur sapendo che il banco vince sempre, e che avrebbe vinto anche stavolta. Ma Vacallo non è un’eccezione, lo sappiamo bene. Forse anche per questo, i “nuovi” dirigenti si mantengono cauti, consci di potersi trovare in futuro nuovamente tentati di giocare con il fuoco. Perché è così che funziona la macchina sportiva ticinese: le tentazioni sono all’ordine del giorno. La SAV per questo prova ora a darsi una nuova struttura, ancorandola ancora di più, se possibile, alla realtà circostante. Si pensa a una nuova palestra – a Vacallo – e a nuovi statuti per la polisportiva. Non si parla di nuove SA. Intanto prosegue il lavoro del settore giovanile, che passa attraverso una dozzina di squadre e squadrette, tra ragazzi e ragazze – grazie alla collaborazione con il Riva –, sino alla “prima”, formata da giovani della zona, non per questo poco ambiziosa, e alla “seconda”, detta “Vintage”, composta da vecchie glorie. Si spera quindi nel condono (di un anno) da parte della Lega, si spera di tornare presto a giocare in Prima divisione, magari già il prossimo anno, in modo da offrire ai giovani un punto di riferimento, una sorta di traguardo intermedio per poi magari, comunque, spiccare il volo. Con lo stemma di una SAV sana sulla valigia. Coppa Svizzera, i sedicesimi Settimana dedicata ai sedicesimi di finale di Coppa Svizzera, con tre ticinesi impegnate. Match facili stasera per Lugano e SAM Massagno. Le informazioni più interessanti riguardano gli spogliatoi. I bianconeri – attesi dal Mutschellen, squadra argoviese di Prima Lega regionale – lasceranno a riposo Magnani e Pantic, mentre tra gli stranieri l’unico incerto è Ballard (infiammazione a un ginocchio). Nella SAM Massagno, ospite dal canto suo del Grasshopper di Zurigo (Prima Lega nazionale) ha deciso di concedere un turno di riposo a Thomas e a capitan Andjelkovic. La SAV Vacallo sarà impegnata invece domenica alle 15.30 al Palapenz contro gli ambiziosi Wallabies di Küsnacht-Erlenbach (LNB), nelle cui fila militano Quidome e Holland. La SAV ha passato il primo turno grazie al netto 85-48 all’Arth Goldau. Rizza parla anche del nuovo spazio sportivo Veglio, da una SAV... all’altra «È stato un fallimento sociale» Alessandro Veglio, così come il compagno Vasco Ponti, è passato dal grande basket della SAV di LNA all’attuale Seconda Lega. Ora sono loro i leader, i giocatori più esperti della prima squadra momò. Alessandro, classe 1991, spiega: «Ho sempre vissuto a Vacallo. È stato quindi piuttosto naturale iniziare a giocare a basket nella SAV. Avevo 5-6 anni, in piena era Mettel. Mi sono però concesso una pausa proprio nell’annata del fallimento, andando a studiare in Australia. Poi mi sono trasferito a Friborgo, e quindi di nuovo in Ticino, dove ora frequento i corsi di economia della Supsi. Mi sono arrivate anche le proposte di SAM e Lugano, ma piuttosto che giocare altrove in Prima Lega, ho preferito riprendere da dove avevo lasciato, quindi dalla SAV in Seconda Lega. Anche perché il progetto qui è interessante. All’inizio di quest’anno, ne ho parlato con Vasco; ci siamo un Abbiamo scritto altrove del forte legame tra Vacallo e la SAV. A confermarlo, anche le parole del sindaco vacallese, Marco Rizza: «Sì, la polisportiva da sempre contribuisce a tenere compatta la comunità del paese, e quindi anche le sue stesse autorità politiche. Le istituzioni, dal canto loro, hanno sempre aiutato la SAV, finanziariamente ma soprattutto mettendo a disposizione le infrastrutture per la pratica degli sport, ma anche per l’organizzazione di manifestazioni e di feste», essenziali nella raccolta dei fondi. «Anche individualmente, ci sentiamo tutti molto coinvolti nella vita della polisportiva. Io faccio parte del gruppo che si occupa di risollevare le sorti della sezione basket, ma poi anche lo stesso presidente della SAV (Marcello Livio, ndr) è attivo politicamente. Direi che tutti quelli che attualmente lavorano per il Municipio sono nati, cresciuti o ancora militano nella polisportiva». A proposito di infrastrutture, si lavora alacremente alla creazione di un nuovo «spazio sportivo coperto», legato alla nuova casa anziani. «Una casa anziani che possa creare intergenerazionalità. Intendiamo inserire «Avevo messo da parte le ambizioni legate al basket, ma ora le ho ritrovate. Qui il progetto è interessante. Nella vecchia SAV ebbi modo di giocare con grandi esempi». Alessandro Veglio, 23 anni. (Scolari) po’ confrontati sul da farsi, e abbiamo appunto deciso di rimanere qui». Per un attimo Alessandro aveva messo da parte le ambizioni legate al basket, dandosi al tennis (R5/R6), di cui è anche maestro. Ora le ha ritrovate: «Sono sempre stato uno competitivo, punto sempre in alto: ho quindi ritrovato in fretta le motivazioni, anche grazie all’ambiente. La SAV è il cuore di Vacallo». Un cuore ferito dopo il recente disastro finanziario. Lui comunque ha ottimi ricordi delle esperienze vissute prima di esso. «Ricordo come ci fosse grande serietà, e professionismo. Giocare allora richiedeva un impegno enorme, addirittura più grande quasi rispetto a quello richiesto dallo studio. Ma mi allenavo tra grandi giocatori, grandi esempi. Fu una grande opportunità per un giovane come me». questi nuovi spazi sportivi coperti all’interno del sedime della casa anziani, spazi coperti che sarebbero quindi a disposizione del basket, così come delle altre discipline. L’idea sarebbe di destinare la caffetteria della casa anziani anche agli utenti sportivi. Stiamo insomma ripensando l’attuale centro sportivo, che per il calcio è diventato troppo piccolo rispetto alle richieste della federazione. Lunedì se ne parlerà anche in consiglio comunale, ma se tutto dovesse andare secondo i tempi stabiliti, allora potremmo parlare di realizzazione del progetto nel giro di tre o quattro anni». Come possono pensare le autorità cittadine di muoversi per evitare nuovi fallimenti? «Ho sempre ritenuto il fallimento della prima squadra della SAV come un fallimento sociale, oltre che sportivo. Si sono salvate le squadre giovanili, naturalmente meno onerose. Ma i giovani nel frattempo, così come la comunità, hanno perso un riferimento. Con il senno di poi, sì, forse avremmo potuto operare maggiori controlli. Bisognerebbe essere più vicini, più puntuali anche, e cercare con maggiore attenzione la percezione delle cose». PALLE DA BASKET Penalizzati dalla carenza di squadre universitarie di Dario ‘Mec’ Bernasconi Una delle maggiori problematiche che affligge le nostre società di basket di Lna, ma non solo, è la carenza di facoltà universitarie in Ticino. Infatti tutte le società hanno un settore giovanile di grande importanza, con oltre un centinaio di ragazze e ragazzi attivi nelle diverse under e nei settori del minibasket. Le squadre di A, Sam, Lugano, Riva, e Bellinzona, hanno un’attività molto sviluppata, con mediamente una quindicina di squadre ognuna, senza dimenticare che vi sono altre società che operano molto bene nel settore. Purtroppo succede che, una volta arrivati ai 18-19 anni, inizia la fuga che va in due direzioni. La prima è quella dell’abbandono del basket perché vengono a mancare gli stimoli, vengono privilegiate altre scelte di vita o l’attività lavorativa non permette ai ragazzi di assentarsi il sa- bato per le trasferte o gli orari degli allenamenti in settimana coincidono con il lavoro o con corsi di perfezionamento. Altri lasciano perché “delusi” dai loro coach che li tengono troppo in panchina o altro ancora. In questi casi, un maggior interesse delle società verso l’ambito privato del giocatore a volte permette un sano discorso costruttivo con i datori di lavoro. Dove invece le società sono impotenti è quando chi gioca sceglie la strada universitaria o un periodo di studio all’estero, solitamente legato al consolidamento della conoscenza delle lingue. In questi casi, si diceva, i club, che hanno investito per lo sviluppo delle capacità di un giocatore o di una giocatrice, si trovano con niente in mano e nell’impossibilità di avere queste persone proprio nel momento del bisogno. Perché è un dato di fatto che tutte le nostre squadre soffrano per un ricambio di pedine valide che sia costante. Arrivato il momento d’inserire le nuove leve nel contesto della prima squadra, ecco che nessuno resta a disposizione. Nessuna colpa a chi sceglie la via universitaria, sia chiaro, anche perché di basket in Svizzera nessuno si costruisce un futuro, ma per i club che hanno fatto bene il loro lavoro, ecco che si trovano con un pugno di mosche. La cosa è molto differente per le squadre della Svizzera romanda o tedesca perché, non solo i loro giocatori hanno lo sbocco nelle università vicine, ma beneficiano anche dei ticinesi che arrivano in queste città a studiare. È un prezzo che il Ticino paga in maniera evidente e che lo costringe sempre ad arrangiarsi con i mezzi che ha. Se a questo ci mettiamo l’ostracismo federale con certe regole che impediscono agli svizzeri cresciuti all’estero di poter essere tesserati normalmente, appare chiaro che di questo passo si continuerà solo a farci del male.
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