LeBigJournal

Le
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Journal
OURGES
N° 1
NFO
RATUIT
www.lebigjournal.fr
Pour ou Contre
Maison de la Culture :
Opposant et partisan énoncent
leurs arguments sur le projet
en cours
P. 6
Actualités
Moins d’un mois avant
l’ouverture d’Avaricum. Autour
du futur centre commercial
mixte, ça bouge !
P. 8
Dossier
Sur le front de l’économie
et de l’emploi, on cherche
les bonnes nouvelles
et on positive pour 2015
P. 9
Sports
Floriane Chevalier-Garenne
Une double championne
de France de cross qui vit
à 100 à l'heure
P. 16
ÉVÉNEMENT
Serge
Lepeltier
Sa vie d’après
P.14
Les Stentors
« Des mecs authentiques »
L’ancien maire de Bourges se confie sur sa nouvelle vie parisienne dédiée à la cause écologique. Un travail
de lobbyiste qu’il défend et explique. Interview.
P. 4
2
Le
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
L’Edito
Il y en a d’ailleurs dans la majorité des journaux payants.
Sans annonceurs, il n’y aurait pas de presse gratuite et
sans doute plus beaucoup de
presse écrite locale.
Et sans lecteurs, pas d’annonceurs. Voilà, le modèle économique est simple: tout repose
sur la qualité de notre travail,
sur votre reconnaissance de
ce travail et sur la confiance
des annonceurs locaux.
U
n journal gratuit, 100%
local et réalisé par une
équipe de journalistes expérimentés, indépendants et...
curieux !
Un petit mot d’ailleurs pour
remercier celles et ceux qui,
depuis des semaines, nous
aident, nous conseillent et tout
particulièrement à tous les annonceurs qui nous honorent
de leur confiance pour ce premier numéro.
Deux fois par mois, nous vous
offrirons 40.000 exemplaires
de notre journal.
Nous allons « parler » de vous,
de notre ville. Nous allons
mettre en lumière ceux qui
osent, créent et font avancer
Bourges et son agglomération.
Comme un pied de nez au marasme ambiant, nous faisons
le choix d’investir en Berry.
Chez nous. Beaucoup de
beaux projets naissent et prospèrent ici. Et, parfois, nous ne
les connaissons même pas.
Bourges est le berceau que
nous avons choisi pour donner naissance au « BIG Journal ». C’est un enfant du pays
et, nous en sommes certains,
il saura vous séduire par sa
qualité, vous toucher par son
enthousiasme et parfois vous
amuser par une petite dose
d’impertinence...
À partir d’aujourd’hui, c’est à
vous de juger.
Nous serons attentifs à vos
remarques et vos conseils et
comme tous les jeunes, nous
en suivrons certains !
Merci à tous.
Et en route pour l’Aventure !
Ben
PS : Ah oui, j’oubliais...
« Big Journal », un horrible
anglicisme de plus ?
Vous l’aurez compris, il s’agit de
l’acronyme de « Bourges Info
Gratuit ».
Et Ben, c’est mon vrai nom ?
Qui sait... en tout cas Big Ben, ça
sonne bien non ?
Alors c’est vrai, il y a de la publicité dans le « BIG Journal ».
Le BIG Journal - Bourges Info Gratuit
Carré des Créateurs
11 rue Maurice Roy - CS 4031418023 Bourges Cedex
02 48 67 83 49
contact@lebigjournal.fr
Edité par : SARL SALV’S & CO
Capital Social de 50000 ¥
RCS Bourges 808 232 508
Directeur de la Publication :
Vincent Cotier
Rédactrice en Chef : Elise Escoffier
Pigistes : Martine et jacky Bavouset
Christian Ragot
Infographiste : Florence Alexandre
Photographe : Chloé Daumal
Impression : Roto Centre Saran
Tirage 40 000 exemplaires
Le BIG Journal est distribué par Adrexo
«Satisfait, pas satisfait de la distribution ?
Faites le nous savoir au 02.48.50.79.02 ou par mail à : adx062@spir.fr.
La manifestation de
soutien aux victimes des
attentats terroristes a
rassemblé 4000 personnes
à Bourges autour d’élus
de tous bords pour
un rassemblement
républicain.
Photographies : Jacky Bavouset
Merci de nous recevoir
chez vous!
Vous avez en mains le
premier numéro de votre
nouveau journal local.
Un journal d’informations,
livré à domicile
et disponible également
dans de nombreux points
de distribution
C
À vous la Parole
e sera, dès le prochain
numéro du Big journal, votre
rubrique. Et oui, pas simple d’avoir
une rubrique courrier des lecteurs
pour un premier numéro.
Vous pourrez, ici, réagir à nos
articles, à l’actualité berruyère ou
à un sujet national se répercutant
chez nous. Vous pourrez lancer
de nouveaux sujets de débat,
rebondir sur un avis ou une opinion d’autres lecteurs. Nous vous
offrons un espace de libre expression.
Bien sûr, il faudra décliner votre
identité et nous ne publierons
aucun commentaire diffamant ou
de nature à porter un préjudice,
moral ou financier, à autrui.
Vos textes seront donc les bienvenus, vos photos également et
pourquoi pas vos dessins si vous
le souhaitez. Soyez imaginatifs,
nous serons ouverts à toute forme
d’expression tant que son originalité sera adaptable aux impératifs
d’une impression sur papier journal.
Voilà, à vous de prendre la plume...
Faites-nous parvenir vos textes,
photos, dessins à :
contact@lebigjournal.fr
ou
à
l’adresse postale : Carré des
Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS
40314, 18023 Bourges cedex.
Déclarez votre flamme, partagez votre amour,
faîtes-nous rêver !
N
otre prochain numéro sera
distribué quelques jours avant
la Saint Valentin.
Profitez-en pour déclarer votre
flamme à celui ou celle que vous
aimez ! Pourquoi ne pas redire à
votre compagne ou compagnon à
quel point il ou elle compte pour
vous ?
Nous vous ouvrons nos colonnes
pour vos messages d’amour.
Parce qu’ils nous feront chaud au
cœur, à nous aussi.
Envoyez vos messages avant le 30
janvier à contact@lebigjournal.fr
ou à l’adresse postale : Carré des
Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS
40314, 18023 Bourges cedex.
6 millions
C’est le montant qui sera alloué
par l’Etat afin de réaliser le
projet de Maison de la Culture.
C’est Pascal Blanc, maire de
Bourges, qui l’a annoncé lors
du dernier tchat vidéo organisé
avec les Berruyers. Un montant
légèrement plus élevé que
prévu (5,4 millions étaient
évoqués) qui vient conforter
le projet et entraînera d’autres
engagements.
« C’est un premier pas
fondamental qui m’a permis
d’obtenir un premier accord
verbal de financement de la
part du président de la région
Centre, François Bonneau,
et du président du conseil
général, Jean-Pierre Saulnier. »
La règle veut que la région
subventionne à hauteur des
deux tiers de la subvention de
l’Etat, et le département des
deux tiers de celle de la région.
Ce qui voudra dire un montant
global d’environ 12,5 millions
d’euros pour la maison.
Reste à pouvoir les utiliser
mais, pour l’instant, les arbres
sont toujours là.
Agglo
Oubliez les cantonales, place aux départementales
Le
La réforme territoriale
se concrétise
cette année avec
les premières élections
départementales,
remplaçantes
des cantonales.
Un changement qui
transforme la géographie
du département avec
19 cantons au lieu de 35.
Pourtant, trois conseillers
supplémentaires
siégeront pour appliquer
une autre loi :
celle de la parité.
Les binômes
se révèlent
www.lebigjournal.fr
faire connaître (voir ci-contre) et
les annonces devraient se multiplier dans les semaines à venir.
38 élus au lieu de 35
Pour les électeurs, le premier
objectif sera donc de se situer
dans ces nouveaux cantons. Le
redécoupage a été effectué avec,
comme base, un nombre d’habitants identique à plus ou moins
20%. Le nom du canton sera celui
de sa commune principale.
Infographie : G. P.
A
ux différentes cérémonies
de vœux qui émaillent ce
mois de janvier, les discussions entre politiques locaux du
département étaient souvent marquées de petits apartés, souvent
discrets, où les élections départementales à venir tenaient une
bonne place.
Pas encore d’annonces ou de
noms mais des pièces qui se
déplacent pour préparer un scrutin
prévu les 22 et 29 mars prochains.
Deux
grands
changements
risquent de bouleverser l’hémicycle actuel.
D’abord le redécoupage des cantons, une loi de mai 2013 qui vise
à réduire le nombre d’élus et, par
conséquent, les dépenses.
Elle s’accompagne d’un nouveau
mode de scrutin destiné à promouvoir la parité : les électeurs
voteront cette année pour un binôme masculin-féminin, qu’il soit
titulaire ou suppléant.
Ce qui donne, dans le Cher,
un résultat qui peut paraître
paradoxal : un redécoupage pour
faire des économies et, pourtant,
38 élus au lieu de 35.
Le prix à payer pour qu’hommes
et femmes soient également
représentés dans le nouveau
conseil départemental. Les premiers binômes commencent à se
Journal
En bref
Bourges 1 :
Véronique Dunoyer et JeanLuc Bailly (UMP)
Alain Tanton et Anne-Lucie
Clausse (UMP-UDI)
Jean-Michel Guerineau (PCF)
briguera un second mandat.
Bourges 2 :
À Bourges, on passe de 5 à 4
cantons (Bourges 1 au sudouest, Bourges 2 au nord-ouest,
Bourges 3 au nord-est et Bourges
4 au sud-est). Les communes de
Bourges Plus se retrouvent, elles,
associés à des cantons plus ou
moins étendus. Marmagne et La
Chapelle Saint-Ursin seront dans
le canton de Saint-Doulchard ;
Plaimpied-Givaudins, Lissay-Lochy, Saint-Just, Annoix, Vorly et
Arcay dans le canton de Trouy ;
Morthomiers et Le Subdray dans
le canton de Charost ; Berry-Bouy
avec Mehun-sur-Yèvre ; Saint-Michel de Volangis avec Saint-Germain-du-Puy.
Véronique Fenoll et Jacques
Fleury (UMP-UDI)
On attend maintenant les annonces officielles des binômes.
Si de nombreux élus ont fait
connaître leur intention de prendre
leur propre succession, reste à savoir qui les accompagnera.
Une première surprise
E. E.
3
Marcelle Mercier et Eric
Meseguer (UMP)
Nathalie Bonnefoy et Philippe
Mercier (UMP)
Bourges 3 :
Jean-Pierre Saulnier (PS) a
annoncé son intention de
briguer un nouveau mandat
Wladimir d’Ormesson et
Audrey di Prima (UMP)
Saint-Doulchard :
Yvon Beuchon (DVG) et
Emmeline Ndongue
Binômes connus au 18 janvier 2015
Emmeline Ndongue,
ancienne joueuse des Tango,
championne d’Europe,
vice-championne olympique
sera donc colistière d’Yvon
Beuchon à Saint-Doulchard.
4
Le
Interview
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
La vie d’après de Serge Lepeltier
L’ancien maire
de Bourges, n’a pas
oublié sa ville. Il la
retrouve régulièrement,
comme pour ponctuer
une vie parisienne
rythmée par
son engagement
écologique. Il nous
donne ainsi l’occasion
d’en savoir plus
sur sa nouvelle vie,
celle d’un lobbyiste
environnemental,
un terme qu’il assume
et un statut qu’il défend.
Pour faire avancer
une cause que l’homme
politique avait déjà
à cœur.
Les Berruyers vous ont un peu perdu
de vue depuis la fin de votre mandat.
Quelle est votre nouvelle vie ?
Cet intitulé est-il représentatif du travail de l’académie ?
Serge Lepeltier, ancien maire de Bourges, est aujourd’hui président de l’Académie de l’Eau et de l’association professionnelle Équilibre des Énergies.
Vous parliez de deux présidences,
quelle est la seconde ?
Celle qui me prend le plus de
temps ! Je préside l’association
professionnelle «Équilibre des
Énergies», qui rassemble des
associations du bâtiment, des
syndicats professionnels et les
plus grandes entreprises. C’est
la fusion de trois mondes : la
construction, l’énergie et les associations de consommateurs. Avec
un double objectif : que l’énergie
continue à permettre un développement, et même une relance, de
l’économie, mais aussi d’assurer
le lien entre énergie et écologie
dans la lutte contre le changement climatique.
Oui, le but de l’Académie et de faire
connaître et partager les études et
analyses livrées par les scientifiques sur la question de l’eau et du
climat, notamment dans la perspective de la conférence environnementale de fin 2015, la COP21,
qui se déroulera à Paris. C’est lors
de ces événements que scientifiques et décideurs politiques
renforcent leurs liens, afin que l’on
parte véritablement des analyses,
Concrètement, que faites-vous en tant
des données scientifiques pour
que
préprendre
sident ?
des déci« Il faut soutenir les entreprises
Actuellesions. Nos
qui apportent de l’emploi et,
ment,
je
politiques
d é c i d e n t en plus, travaillent pour l’écologie » t r a v a i l l e
sur la loi
mais
ils
de transition énergétique. On a
n’ont pas toujours tous les élél’impression qu’elle est adoptée,
ments pour le faire. L’Académie
terminée, mais pas encore ! Elle
lutte également pour que l’eau soit
va passer au sénat, puis en comau centre dans la question du climission et sera adoptée d’ici l’été.
mat, ce qui n’est pas le cas.
Je suis au cœur de sa conception. J’ai été auditionné deux fois
Comment êtes-vous devenus prépar le Sénat pour faire avancer
sident de cette structure ?
les choses dans les domaines qui
On est venu me trouver. J’ai lancé
concernent Équilibre des Enerla loi sur l’eau lors de mon mandat
gies. La relance de la construction
de ministre de l’écologie. Cela m’a
par exemple, face au problème
semblé cohérent.
Je travaille à ce que l’on soit cadu coût de toutes les nouvelles
pables de relancer la construction
réglementations environnementales, notamment pour les primosans augmentation des coûts,
accédants.
La
mais en faisant
malgré tout des
construction de
maison a chuté « L’énergie est le véritable progrès dans la
consommation
d’environ 40 000
lien entre économie
d’énergie et la
par an. On consiet écologie »
dère que 15 à
baisse d’émis20 000 de ces
sion de gaz à
effet de serre. Et c’est possible, si
pertes sont dues à ces coûts supla réglementation est bien faite.
plémentaires.
N’est-ce pas, finalement, les domaines
les plus difficiles à faire coïncider ?
Pour moi, c’est un travail passionnant car je pense que l’énergie est
le véritable lien entre économie et
écologie.
Il faut soutenir les entreprises qui
apportent de l’emploi et, en plus,
travaillent pour l’écologie.
Peut-on dire que vous êtes devenu
lobbyiste ?
Photo : D. R.
’assure aujourd’hui la présidence de deux associations
environnementales. La première
est l’Académie de l’Eau, qui rassemble environ 200 scientifiques
de 25 pays différents. À ce titre,
j’ouvrirai d’ailleurs le 3 février, un
séminaire sur l’eau et le climat
intitulé : « comment se parlent
scientifiques et politiques pour
agir ? » qui sera clôturé par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement.
Photo : D. R.
J
L’aménagement de trouées vertes dans la ville de Bourges reste une source de satisfaction pour l’ancien maire.
Interview
Photo : D. R.
guer sur le plan écologique ?
Le passage des bus au gaz naturel était indispensable pour l’ancien maire.
Oui, d’une certaine façon. Le
rencontre. Encore une fois, c’est
terme est vu de façon négative, en
l’exactitude des données fournies
France, mais assurer le lien entre
par les spécialistes, les scienles associations professionnelles
tifiques, qui permet de réaliser
et les politiques est important. Il ne
une bonne politique. Et c’est ce
s’agit pas d’un lobby d’influence
qui m’a permis d’être ministre de
ou de moyen, mais de transmisl’écologie.
sion de données professionQue retenez-vous de cette expérience ?
nelles, de manière objective. On
C’était un
ne peut pas
moment
« On ne peut pas construire
c onstr uire
passionde politique
de politique intelligente
nant. Penintelligente
sans les études, les résultats
dant deux
sans
les
ans, j’étais
et
les
conclusions
de
scientifiques
»
études, les
au cœur de
résultats et
vrais sujets. D’autant que l’écoles conclusions de scientifiques,
logie était, à l’époque, au centre
de spécialistes.
de la politique. Depuis 2010, c’est
De quand date votre prise de conscience
différent. J’ai vécu la montée en
de la nécessité écologique ?
puissance de la question écoloL’écologie est venue à moi de fagique. J’ai pu lancer le premier
çon un peu particulière. Jeune, je
plan climat avec Dominique Voyme concentrais sur l’économie. Je
net, par exemple. Tout ce qui est
suis d’une famille d’entrepreneurs,
fait pour analyser les bâtiments,
j’étais pour le travail, l’emploi, les
leur classement de A à E, c’est
entreprises qui fonctionnent. Je
moi. Évidemment, j’aurais souhaime disais qu’il y avait d’autres
té être plus longtemps au gouvergens qui se battaient pour l’envinement. C’est comme être maire.
ronnement. J’avançais en poliOn a beau avoir été conseiller
tique et, à l’époque où je suis
municipal ou adjoint, on ne peut
devenu sénateur, je suis parti faire
comprendre le fonctionnement
de la plongée sous-marine aux
qu’en étant dans la fonction.
Maldives. C’est un sport que je
Justement, comment l’écologie s’estpratique depuis très longtemps,
elle inscrite dans votre fonction de
qui forge un lien personnel avec
maire de Bourges ?
la nature. C’est cette année-là
Pour moi, l’essentiel était de faire
qu’on a découvert à quel point les
avancer les choses sur le fond.
coraux étaient en danger, voire
L’accomplissement le plus imporquasiment disparus dans certains
tant restera le chauffage urbain,
cas. J’ai réalisé que je ne pouvais
qui était encore, en partie, au
plus continuer en politique tout
charbon. Un charbon qui venait
en sachant ce qui se passait pour
d’Afrique du Sud ! Nous avons ennotre environnement. J’ai décidé
tièrement refait le réseau et mis en
de m’engager. Je suis arrivé au
place une centrale au bois. Avec
Sénat, on a demandé un volonla garantie que le bois ne vienne
taire pour réaliser un rapport sur
pas du Canada mais d’un rayon
la lutte contre le réchauffement
de 100 km. On a ainsi divisé par
climatique et je me suis immédiaonze les émistement
prosions de gaz à
posé. C’était
« La Maison de la Culture
effet de serre.
en 1998. Un
sera
forcément
un
bâtiment
an plus tard,
Et puis, nous
la
tempête basse consommation, elle ne sommes pasde décembre pourra pas faire autrement » sés au gaz
1999 frappait
naturel
dans
la France et
les transports
tout le monde s’est soudain intéurbains, on a créé la rocade verte,
ressé à ces rapports.
qui se termine actuellement autour de Bourges, dans un réseau
Sa réalisation a été votre « école de
complètement indépendant à la
l’écologie » ?
voiture. Et, enfin, n’oublions pas
Tout ce que j’ai appris à ce moque nous avons construit le prement-là se passe aujourd’hui.
mier immeuble social BBC (BâtiJe n’ai pas eu à faire évoluer les
ment basse consommation) de
données. On ne réalise pas, avant
la région Centre. Une norme aude rédiger un de ces rapports, la
jourd’hui obligatoire.
qualité des personnes que l’on
Comment Bourges peut-elle se distin-
Le
réalisé durant votre mandat ?
Une chose que j’avais envisagée
Il ne s’agit pas forcément d’être
pour mon premier mandat, c’est
précurseur, l’important, c’est de
un parking souterrain, place Cufaire avancer globalement les
jas. Cela aurait vraiment apporté
choses. Et mettre en application
un plus au fonctionnement de la
les règles. Sur le sujet délicat de la
ville. Mais je me suis retrouvé en
Maison de la Culture par exemple :
grande difficulté avec tout ce qui
certains disent qu’elle consométait
envimera
plus
sagé comme
que
l’an« J’aurais aimé pouvoir
fouilles. On
cienne. Cela
agrandir le Palais d’Auron »
ne pouvait
n’a pas de
pas donner le nombre d’années
sens. Ce sera forcément un bâtique ça allait prendre ! Finalement,
ment basse consommation, elle
cela a fait naître l’idée d’Avaricum.
ne pourra pas faire autrement !
J’aurais également aimé pouvoir
Et puis, il faut continuer à travailagrandir le Palais d’Auron. Je l’ai
ler sur la biodiversité, sur toutes
les zones vertes. Bourges a une
grande qualité dans ce domaine.
Journal
5
toujours trouvé agréable mais
il a besoin d’être rénové. L’idée
était d’ajouter des salles, le long
de l’Auron, pour en faire un véritable palais des congrès. Mais
la baisse de la dotation de l’Etat
a mis un coup d’arrêt à beaucoup
de projets. Malgré tout, ce que
le maire actuel subit aujourd’hui
est considérable par rapport à
ce que j’ai subi. On remet en
cause le fondement même de
ce que les Français veulent, des
villes vivantes qui se développent.
Propos recueillis
par Élise Escoffier
Êtes-vous encore régulièrement présent dans la ville ?
Je suis la semaine sur Paris et je
m’organise pour venir un weekend sur deux à Bourges. On a
l’avantage d’être proche de Paris
en train, cela me permet d’avoir
une vraie vie personnelle dans ma
ville. Une ville à taille humaine, où
j’ai la chance d’habiter en plein
centre-ville. À Paris, ce qui me
manque, c’est la vue de la cathédrale et cette atmosphère, extrêmement liée à notre patrimoine.
Bourges, pour moi, est presque
une grande famille.
Que regrettez-vous de ne pas avoir
Photo : D. R.
www.lebigjournal.fr
Les marais sont les garants d’une préservation de la biodiversité.
6
Pour / Contre
Journal
Le
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
La nouvelle Maison de la Culture
La municipalité a donc choisi de construire une nouvelle
Maison de la Culture, place Séraucourt. Un projet qui divise.
« On peut déjà imaginer
un plateau culturel »
Pour
QUi ?
Olivier Atlan, directeur
de la Maison de la Culture.
il suffit de voir ce qui se fait, de venir. Aujourd’hui, une scène nationale, c’est ça.
Photo : D. R.
Comment percevez-vous les critiques faites sur
ce projet ?
Pourquoi soutenir ce projet ?
Je pense que ce projet est en adéquation
avec les contraintes du spectacle vivant
et du cinéma d’aujourd’hui. Il est évident
qu’en partant sur un programme nouveau,
adapté à ce que l’on fait, il est plus simple
de concevoir un théâtre qui, dans ses capacités d’accueil, sera efficient. Deux salles et
deux cinémas, cela va permettre de proposer beaucoup de choses qu’on ne peut pas
obtenir aujourd’hui. Et puis je le défends
car j’ai été missionné pour ouvrir un théâtre
et je compte bien tenir cet engagement.
Quels sont, malgré tout, ses défauts ?
Pour moi, il n’en a aucun. Je peux entendre
les arguments. Je pense que les opposants
ont, eux-mêmes, des arguments très différents, entre les arbres, les rapports affectifs à l’ancienne maison, son symbole historique. Les motivations et les arguments
sont assez divers. On remet en cause l’architecture, on dit que ce n’est pas une maison de la culture... Je pense savoir ce que
doit être une scène nationale aujourd’hui,
Ce qui me choque le plus, c’est que des
gens puissent se battre contre la réouverture d’un théâtre parce qu’il n’est pas dans
le lieu qu’ils souhaitent. Tous les théâtres
créent un vrai appel d’air à la réouverture,
les gens viendront ! Cela va donner un nouvel élan. Cet argument de l’éloignement
du centre-ville est incroyable : elle va être
à 150 mètres. Avec le conservatoire et le
Quai d’Auron, on peut déjà imaginer un
plateau culturel, où l’on pourra tout faire à
pied. Il y a une vraie cohérence. Et ce sera
le seul théâtre de province en construction
ces prochaines années. On dit que ça coûtera cher. Oui. Mais les deux-tiers du financement viendront de la Région et de l’État
et cela donnera du travail aux entreprises
locales.
Comprenez-vous la position des opposants ?
Je comprends qu’on est toujours attaché à des lieux. Mais cela fait 50 ans que
les gens viennent voir des spectacles à
Bourges, c’est d’ailleurs ce qui me procure
un énorme plaisir à travailler ici. Ils continueront à venir ! Il y a beaucoup d’affectif
en jeu et je crois qu’il faut être pragmatique.
Moi, je mène ma barque et, dans 20 ans,
j’aurai fait mon boulot, je serai toujours
attaché à cette maison mais la personne
en charge mènera le bateau. Il faut savoir
passer la main.
« On pouvait concevoir mieux
dans l’ancien lieu »
Qui ?
Contre
François Carré, présidentfondateur de l’association
Double Coeur, Président
technique honoraire
de la Maison de la Culture.
Pourquoi vous opposer à ce projet ?
Parce que je trouve qu’il n’est pas ambitieux, qu’il ne s’adresse pas à tout le
monde, n’est pas pluridisciplinaire et ne
s’inscrit pas dans un véritable plan de
développement de la ville. Pour moi, il y
a d’autres solutions pour profiter d’un tel
investissement et développer la culture.
On pourra l’appeler Scène Nationale de la
Maison Séraucourt mais pas Maison de la
Culture. De plus, on est parti dans un projet de deux salles et cela va limiter les possibilités d’accueillir certains spectacles,
notamment lyriques, symphoniques ou
de comédies musicales. Il faut que la salle
soit plus grande. On pouvait imaginer
mieux dans l’ancien lieu, plus passant. Là,
le lieu manque de visibilité.
Quelles sont, malgré tout, ses qualités ?
C’est sûr que ce sera beaucoup plus
rationnel. Mais on aurait pu le faire dans
l’ancien bâtiment, tout a été détruit, on
repartait de zéro !
Quelle solution alternative proposez-vous ?
Il faut quelque chose de très fort à
Bourges, qu’on redevienne ce qu’on était :
une capitale européenne de la culture. On
doit pouvoir rêver, trouver des partenaires
pour réaliser quelque chose au cœur de
la ville. Je pense qu’on aurait pu refaire
l’ancienne maison. Mais il y avait aussi
quelque chose à réfléchir sur le haut de
la rue Moyenne, qui est en train de mourir. Agrandir ici, remettre des commerces,
Photo : E. E.
Le Sujet
installer les cinémas dans les locaux de la
CMA, un showroom. Albi a créé une salle
de 1 000 places avec un restaurant panoramique à son sommet. C’est ce genre
de projet, un village, un centre culturel et
commercial, qui devrait être soutenu.
Quelles propositions pourraient modifier votre
position ?
Côte
architecture,
une
salle
de
1 200 places, modulable, où l’on jouerait
les spectacles plusieurs fois. En termes
de fonctionnement, je pense qu’une maison de la culture devrait être ouverte les
dimanches et pendant les vacances, être
rentabilisée par son utilisation ! Accueillir des manifestations festives, une programmation pluri-directionnelle. On a une
maison, estampillée « culture », qui n’est
plus un lieu de communion. Elle doit être
plus ambitieuse, on est en train de faire
quelque chose de traditionnel ! Il faut
s’ouvrir à d’autres publics, d’autres programmations pour que la culture attire à
nouveau le plus grand nombre à Bourges.
8
Le
Agglo
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Avaricum : l’ouverture est proche
En bref
Recensement
Jusqu’au 21 février prochain
a lieu le recensement
annuel, qui concerne 8%
des communes de plus de
10 000 habitant. À bourges,
ce sont donc quelques
1552 adresses choisies au
hasard qui feront l’objet de
comptages pour l’INSEE, dans
le but de récolter toutes les
informations permettant de
mieux connaître la population,
de mesurer l’évolution de la
commune, de ses ménages,
du mode et du niveau de vie
des personnes vivant dans
les logements concernés. Une
nouveauté : la possibilité de
répondre par internet.
Moins d’un mois avant l’ouverture du nouveau centre commercial de cœur de ville,
de nouveaux noms d’enseigne devraient bientôt être révélés. En attendant, on aménage
les rues pendant que les têtes de gondole déballent leurs cartons.
Nouvelle enseigne
Depuis le mois dernier, les
amateurs de bières ont un
nouveau lieu de découverte
sur Bourges, avec un
spécialiste : Le Bierrichon.
Derrière la façade en pan de
bois de la maison de la Reine
Blanche, 17 rue Gambon,
c’est une cave, mais aussi
un bar pour découvrir des
bières locales, de Belgique
ou d’ailleurs, sur place ou à
emporter.
Photo : E. E.
Fermeture de l’Hôtel
Lallemant
Autour d’Avaricum, les camions de livraisons doivent contourner les travaux de voiries encore en cours.
I
l aura fait couler beaucoup
d’encre bien avant son ouverture et promet... de continuer
ainsi. En positif, espère évidement
Anthony Pinon, son directeur. Les
enseignes d’Avaricum ouvriront
officiellement le 18 février, la date
est cochée sur tous les calendriers des fashionistas. Alors,
dans ces nouvelles allées au cœur
de Bourges, les va-et-vient de
camions chargés des marchandises croisent les ouvriers encore
attelés au montage de certains
extérieurs. Pour pénétrer dans les
futures rues entre les différents
bâtiments, il faut encore enjamber
des canalisations à nu.
Malgré tout, la marchandise arrive. Chez Habitat, on a commencé à s’installer la semaine der-
nière. Chez Monoprix, les briques
de lait arrivent sur les rayonnages.
« Une ou deux enseignes auront
du retard et ne seront pas prêtes à
temps pour l’ouverture », concède
Anthony Pinon. « Mais il ne s’agit
pas des grandes marques attendues. Rien d’alarmant. » C’est entendu, même si le chantier paraît
encore imposant aux yeux des
passants. « Une boutique comme
Monoprix s’installe en un mois »,
confie le directeur.
Suspense, toujours.
Pour l’instant, le centre commercial, qui pourra accueillir entre
30 et 35 boutiques (selon l’espace choisi par chacune), affiche
un « taux de surface » de 83%.
Un terme technique qui se veut
positif car, selon le directeur :
« la moyenne est à 65% ». Si on
ignore encore le nom de ceux qui
viendront rejoindre Zara, Monoprix, Habitat et New Yorker, les
annonces devraient bientôt tomber. « Nous avons une très belle
signature et deux belles négociations en cours. » Suspense donc,
toujours. Jusqu’à l’ouverture ?
Ne pas oublier la mixité
Résultat, on en oublierait presque,
parfois, que c’est bien un projet
immobilier global qui a pris place
sur le Cours Avaricum. Un projet
« mixte », dans le langage des
bâtisseurs, dont le premier lot
d’appartements (disponibles en
accession à la propriété) devrait
être également livré autour du
18 février.
Les bureaux, les logements sociaux et un deuxième lot d’appartements suivront. « L’objectif est
que, demain, on ne parle plus
d’un centre commercial mais d’un
nouveau cœur de vie. Ici, on ne
cherche pas à manger une partie
du centre-ville, mais à lui apporter
une attractivité nouvelle. » Le parking aura, en cela, un effet considérable. Et si Avaricum a permis
d’offrir les surfaces nécessaires
pour attirer de grandes enseignes
en centre-ville, il lui reste encore,
à un mois de l’ouverture, un challenge : parvenir à attirer les commerçants berruyers dans les petites surfaces encore disponibles.
E. E.
En attendant que soit rouvert
en juin prochain le musée
des arts décoratifs, victime
d’une infestation de vrillettes,
insecte dévoreur de bois
mettant en péril les œuvres
présentées, la commune
redirige les visiteurs vers les
autres musées de la ville :
musée du Berry, musée
Estève, musée des Meilleurs
ouvriers de France, Muséum
d’Histoire naturelle, musée
de la résistance et de la
déportation, et le musée du
matériel militaire.
Avis de recherche
La disparition de Cyril, 27 ans,
survenue le 26 décembre
dernier, reste mystérieuse. Un
avis de recherche national a
été lancé par le commissariat
de Bourges. Il a été vu pour
la dernière fois rue Barbès.
Ses papiers ont été retrouvés
sur le sol le lendemain, son
blouson sur le capot d’une
voiture, à proximité du lieu
de sa disparition. Jusqu’ici,
le numéro de téléphone mis
en place par le commissariat
(02.48.23.77.17) n’a pas permis
de lever les inquiétudes de sa
famillle.
Dossier
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
9
En 2015, de bonnes raisons d’espérer
Sur le front
de l’économie
et de l’emploi,
il est parfois difficile
de discerner
les bonnes nouvelles.
Voir au-delà
de la crise et de
ses répercussions,
trouver du positif
dans une économie
locale en pleine
mutation, c’est
pourtant possible.
Je pense qu’il y a peu de villes
moyennes en France avec
autant d’atouts. Faisons un rapide
tour d’horizon : une manifestation
culturelle nationale, une équipe
de basket professionnelle, de
grandes entreprises, une proximité
avec l’autoroute, un aéroport (qui
pourrait vraiment servir si on en
avait la volonté), des structures
d’accompagnement. Il y a tout.
Il ne manque que l’optimisme. »
On doit le reconnaître, ce résumé
de Daniel Jadeau, chargé de
mission animation économique à
Bourges Plus, est pour le moins
éloquent. Lorsque nous avons
décidé d’aller chercher des
indicateurs économiques positifs,
de demander aux acteurs de
l’économie locale leurs « bonnes
nouvelles » pour 2015, la tâche
semblait ardue.
Photo : CC
«
L’optimisme n’est pas une vertu
très française et, selon certains,
encore moins berrichonne. Et
pourtant. Il suffit de poser la question pour trouver, derrière la crise
et les moments difficiles traversés par notre pays ces dernières
semaines, un vivier d’esprits battants. Des acteurs économiques
bien décidés à tout faire pour
nous donner, en 2015, de bonnes
raisons de croire en l’avenir.
Soutenir les bons artisans
Prenons l’artisanat. Sacré défi de
positiver dans un secteur qui a
perdu 5 000 entreprises ces dernières années. « Nous vivons une
période de profonde modification
sociologique. C’est difficile d’être
au cœur d’une révolution mais
c’est aussi passionnant », analyse posément Dominique Malécot, secrétaire général de la CMA
(Chambre des métiers et de l’artisanat). « Il y a toujours eu des entreprises qui disparaissent. Il faut
savoir soutenir celles qui restent
et celles qui se créent. Elles sont
moins nombreuses mais ce sont
des entreprises qui tiennent la
route. »
Et si la simplification administrative semble être une condition indispensable à la véritable
relance du secteur, l’état d’esprit
compte. « On est pris dans une
spirale de pessimisme, alors qu’il
y a des bons projets, des gens
brillants, de vraies
suite page 10
Sophie et Franck Pelé : Ils ont osé la reprise
La reprise d’entreprise
est un secteur en crise.
Sophie et Franck ont tenu
le coup. Récit de leur
expérience entamée
il y a huit ans.
Photo : E. E.
Q
uand ils ont découverts cette
boulangerie, près de la Place des
Marronniers, Sophie et Franck ont
dû faire un gros travail d’imagination.
« Sur la trentaine de fonds de
commerce que nous avons visité,
c’était sûrement la boulangerie la
moins moderne, de la moquette au
mur, des lustres avec des chaînes,
un fournil de 25 ans. On savait qu’il
faudrait tout refaire », se souvient
Sophie.
Mais la jeune femme a le commerce
dans le sang et voit, malgré tout, les
avantages du lieu. « Un emplacement
au cœur de bourges, le passage de
10 000 véhicules par jour, la place des
Marronniers pour le stationnement,
c’était le déclencheur. » Sophie et
Franck ouvrent en 2006. Au terme
d’un processus de reprise qui met
leurs nerfs à rude épreuve. « C’était
très compliqué et ça l’est encore
aujourd’hui car, tous les trois ou
quatre ans, on fait des travaux.
On se heurte alors à des normes,
des réglementations qui nous
dépassent. »
Une volonté de fer
Ils sollicitent alors la Chambre des
Métiers et de l’Artisanat (CMA).
« Quand on a la tête dans le guidon,
on n’y pense pas forcément. Mais
quand on a eu besoin d’eux, dès le
lendemain, tout le monde à la CMA
était au courant de notre problème. Et
ils nous ont permis de le régler. »
Lauréate du meilleur croissant du
Cher et de la 2ème meilleure baguette
tradition, deux concours mis en place
par la CMA, la boulangerie affiche
fièrement le « Viennoiserie 100%
maison ». « C’est une bonne initiative qui nous a permis de regagner la
confiance des clients, mise à mal par
certains. »
En 2014, la boulangerie de la place
des Marronniers s’est offert un nouveau visage et une boutique agrandie.
Là encore, un investissement pour
Sophie et Franck, qu’elle estime nécessaire. « Rien n’est jamais acquis.
La clientèle peut être chez moi aujourd’hui et chez mon voisin demain.
À nous de travailler constamment
pour maintenir le cap. » Une volonté
de fer qui n’est pas sans sacrifice.
« On ne peut jamais se laisser de répit.
Mais, à un moment donné, c’est aussi
une fierté. J’ai envie de faire quelque
chose pour ma ville, à mon niveau.
Qu’on se souvienne de nous. Que les
gens reparlent de nos fèves Monin ou
des affiches de Bourges. Ça aussi, ça
compte pour nous. »
10
Le
Dossier
Denis Belloy, employeur
à la recherche de nouveaux salariés
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Suite de la page 9
ressources. Aujourd’hui, les gens
cherchent des choses qui leur ressemblent dans une société de plus
en plus uniformisante, c’est dans
la qualité de l’artisanat qu’ils pourront les trouver. Il faut aussi être
capable de les faire revenir. »
sommes à la recherche de talents
mais nous formons également
des jeunes. »
Photo : E. E.
économique, la diversité des entreprises et des compétences est
de plus en plus flagrante. « L’armement, la mécanique, l’aéronautique ont apporté beaucoup de
savoir-faire dans notre agglomération », rappelle Irène Félix, viceprésidente de l’Ad2t (Association
Avoir l’envie d’avancer
de développement du tourisme et
« L’image que nous avons de nousdes territoires). « Elle a aussi des
mêmes est plus négative que la réaentreprises remarquables dans
lité. On a des ressources énormes.
l’agroalimentaire. Mais, surtout,
Si on utilisait l’énergie passée à
on voit des gens qui ont envie
dire qu’on est nul, on avancerait
d’animer une dynamique locale,
beaucoup. »
l’envie de
Emmanuel
se prendre
«
On
est
pris
dans
une
spirale
Derrien, préen
main.
de
pessimisme,
sident de la
Au niveau
alors
qu’il
y
a
de
bons
projets »
CGPME
du
des pépiCher (Confénières, du Carré des Créateurs,
dération générale des petites et
on le ressent. Et pour le toumoyennes entreprises), connaît
risme, le beau projet du canal
pourtant bien les difficultés du
du Berry et son parcours à vélo
secteur. La CGPME défend les
pourra développer une nouintérêts des petits patrons auprès
velle branche de notre activité. »
de l’État, notamment pour obtenir
la fameuse simplification admiSe pousser à la réussite
nistrative. Pourtant, pas de quoi
Alors, face à la crise et un monde
entamer son envie d’avancer.
en changement, serions-nous un
« En 2015, les gens doivent compeu trop prompts à baisser les
prendre qu’on a tord d’attendre
bras ? « La France a une culture
trop des autres. L’optimisme, c’est
très cartésienne, rationnelle, de
aussi un état d’esprit conquérant,
prévention du risque. Beaucoup
une motivation d’aller au combat.
de gens sont timorés car le risque
Si on se dit que ça ne va pas marfait peur. Mais c’est la base de la
cher, ça ne marchera pas. Tout le
réussite. L’échec fait partie de l’enmonde le sait ! »
trepreneuriat », soutient Emmanuel Derrien. « Les Anglo-saxons
Prendre conscience
aiment ceux qui se sont plantés,
de ses atouts
on embauchera plus facilement
À Bourges, la création d’emploi
quelqu’un qui a connu l’échec. En
reste d’actualité : 200 à 250 sur la
France, c’est un boulet. On vit une
nouvelle plateforme d’Intermarché,
époque d’opportunités, il faut aller
l’équivalent pour Carrefour et 150
les saisir. »
pour Avaricum. D’autres ouvertures vont se succéder dans cette
Dossier réalisé par E. E.
année 2015. Après une longue
période marquée par un pôle défense qui a uniformisé le paysage
Le fondateur
de Techni-Murs
a créé cette entreprise
artisanale en 1983
avec un seul salarié.
Elle en compte
aujourd’hui 270 dans
quatre départements
et recrute en 2015.
Une réussite expliquée
par des valeurs simples :
l’exigence de qualité
et la transmission
du savoir-faire.
« Sur Bourges, nous recherchons
des peintres, des ravaleurs, des
étancheurs et des techniciens de
l’isolation par l’extérieur, soit 4 à 6
postes sur Techni-Murs 18. Nous
d’une réglementation à respecter.
« Elle est contraignante mais elle
va dans le bon sens. Et nous ne
l’avons pas attendue. Le diagnosÀ peine l’entretien commencé,
tic thermique complet, qui permet
Denis Belloy passe son annonce.
au client de connaître le délai de
« Il faut le faire savoir, nous avons
son
retour
besoin de reinvestiscruter ». Dans « Le gouvernement n’a jamais mis sur
un secteur du
autant d’argent pour rénover » sement, on le
faisait déjà en
bâtiment
en
1984. »
crise, la santé de son entreprise
À cette époque, Denis Belloy s’ocfait un peu figure d’exception. Sa
cupe de réparer les sinistres. « On
spécialisation dans le secteur de
disposait d’un agrément avec plula rénovation n’est pas étrangère à
sieurs compagnies d’assurances.
l’affaire car, aujourd’hui, « on vend
Elles nous choisissaient car elles
des travaux et des prestations qui
étaient certaines de ne plus rouvrir
vont permettre aux gens de faire
le dossier ensuite. » La stratégie
des économies. » Rénover, c’est
de développement est simple :
avant tout isoler. Une nécessité
« Tout nos conducteurs de travaux
pour de nombreux propriétaires
sont issus du terrain, ouvrier, chef
de maisons anciennes, où les
d’équipe. Ce sont des ‘‘sachants’’,
pertes d’énergies sont énormes.
ils ont le savoir-faire. Je ne veux
« L’énergie la moins chère, c’est pas d’un gars qui dirige un autre
sans connaître son métier. »
celle qu’on ne dépense pas »
Une démarche de qualité qui s’acEt si Denis Belloy embauche, c’est
compagne d’une démarche comaussi parce que le secteur est au
merciale presque militante. « Tous
cœur de l’actualité. « Il y a une
les gens ont intérêt à investir dans
réelle volonté de la société pour
ce secteur, c’est une bonne occaque le bâtiment cesse de consomsion de privilégier l’emploi local.
mer. Le gouvernement n’a jamais
Et il vaut mieux investir pour faire
mis autant d’argent, autant d’ordes économies plutôt que d’avoir
ganismes, autant de possibilités
un livret A qui ne rapporte rien ! »
pour rénover. C’est du jamais vu
Avec un livret à 1%, on serait tenté
depuis la dernière guerre. L’immod’acquiescer.
bilier est bas, les taux d’intérêts
sont très bas et les acquéreurs
Techni-Murs 18 recrute peintres, ravaleurs,
disposent d’aides pour la rénovaétancheurs et techniciens de l’isolation par
l’extérieur.
tion et des déductions fiscales. »
Contactez l’entreprise : au 02 48 20 40 20
Un coup de pouce qui n’est pas
ou sur www.techni-murs-bourges.fr
anodin et s’accompagne aussi
Votre avis
Quels sont vos espoirs pour 2015 ?
Dominique
Bénédicte
Isabelle
Laurent
Julien
61 ans
Retraitée
Saint-Germain du Puy
15 ans
Lycéenne
Bourges
63 ans
Conférencière
Bourges
44 ans
Formateur en sécurité
Bourges
24 ans
Ingénieur industriel
Bourges
« Être avec mes enfants et mes petits-enfants qui me procurent de
la joie et de l’espoir. Ce n’est pas
évident de positiver aujourd’hui
mais il vaut mieux. On espère
qu’on avancera vers plus de tolérance, de mieux vivre, pour tout
le monde. Et on attend les beaux
jours, le moral sera meilleur ! »
« J’espère entrer en S ! Je voudrais
devenir pédiatre et, en 2015, il faut
que j’atteigne ce premier objectif :
la première section scientifique.
Et je voudrais partir en Angleterre
pour travailler mon anglais. Je suis
quelqu’un de très positif alors je
suis confiante ! Et je vais apprécier
la vie avec mes amies. »
« J’espère que les derniers événements vont nous amener tous
à réagir et nous faire revenir aux
vraies valeurs dans une société
de consommation qui nous a dégoûté de tout. Je savoure tous les
jours d’avoir des gens autours de
moi, que ce soit mes proches ou
des étrangers. »
« La vie de tous les jours, ma ville,
les gens, tout cela me donne
espoir. Il faut savoir savourer les
petits moments, même un simple
sourire quand on traverse la rue.
Je suis de nature à positiver. Et il y
a toujours du positif dans le négatif, c’est à nous de le trouver et de
le faire vivre. »
« Personnellement, je viens de
trouver du travail, je commence
cette semaine ! Donc 2015 est déjà
une très bonne année. Et puis, je
pense que ce qui s’est passé dernièrement a choqué beaucoup de
monde, cela peut nous permettre
d’avancer positivement, faire bouger des choses. Je suis confiant. »
Dossier
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
11
« Les clignotants sont au vert »
Alain Brunaud, président de la CCI 18,
ne manque pas de raisons de penser
que 2015 sera l’année de la reprise
économique, tant au plan industriel
que commercial. Il nous dit pourquoi.
Pas vraiment car si la crise est
là, bien présente, nous sommes
aussi en période de redéploiement. Les petites entreprises, en
situation précaires au plan financier, sont reprises par d’autres qui
grossissent. Ce sont des logiques
économiques. Le plus important,
c’est qu’il y ait des entreprises qui
se renforcent, qui se développent,
qui innovent et font preuve de dynamisme.
C’est le cas dans le Cher ?
Tout à fait. Les exemples ne
manquent pas. Je peux citer les
Établissements Monin, une entreprise au rayonnement mondial
qui va doubler sa capacité de
production et qui a montré son
attachement à la région en soutenant la Maison de la Culture ;
la banque HSBC qui, après avoir
licencié il y a quelques années, a
recruté soixante personnes pour
son site de Fussy ; Pillivuyt, autre
entreprise de renommée internationale qui emploie 230 personnes et qui est repartie sur une
belle dynamique avec un nouveau
patron, David Brunel, et de nouveaux actionnaires ; Mondor, qui
va s’installer dans le Cher Sud
pour fabriquer ses bijoux haut
de gamme et créer 110 emplois ;
Paragon qui vient de s’implanter aux États-Unis ; Seco-tools…
D’autres moins connues mais
qui témoignent ô combien de la
vitalité de notre département. Je
pense au lancement d’un « Drive
fermier » à Bourges et à SaintAmand, soutenu par la Chambre
d’agriculture ou encore à l’espace
co-working qui propose un travail
à distance pour les entreprises.
Tout cela est bien dans l’air du
temps…
« L’avenir, c’est l’INSA »
Quels sont les motifs d’espérer un
avenir meilleur pour l’économie
départementale ?
Prenons l’aspect industriel. La
décision du gouvernement de renforcer le pôle Défense du département (Base d’Avord, DGA, École
militaire, etc. NDLR) a eu d’heureuses conséquences pour les entreprises impliquées dans l’armement, mais également pour leurs
sous-traitants, également bien
positionnés. Le socle est solide.
En 2014, ces entreprises se sont
maintenues voire développées ;
certaines ayant même rencontré
des problèmes de recrutement.
Des problèmes qui devraient se
résoudre dans les années à venir
avec le projet INSA (1) (regroupement de l’Ensib, de l’école Curien
de la CCI et de l’Enivl de Blois,
NDLR). Bourges bénéficiera ainsi
d’un véritable pôle d’enseigne-
Photo : C. R.
L
ors de la rentrée solennelle du tribunal de commerce, le président
Le Seyec a donné quelques chiffres
alarmants pour 2014 : 123 liquidations
judiciaires, 85 jugements de redressements judiciaires et quelque 700
salariés concernés par les dépôts de
bilans. Faut-il s’alarmer ?
ment supérieur, reconnu au niveau
que ces deux grandes enseignes
national. C’est un signe fort pour
aient choisi le Cher, c’est gratile territoire qui se démarque ainfiant. Avec, à la clé, de nouveaux
si de l’axe ligérien. D’autant que
emplois, des camions, des chaufBourges va bientôt être labellisée
feurs et de la maintenance. Parmi
Campus des métiers, en techles autres aspects positifs, le pronologie Mécatronic. Avec l’IUT,
jet de la Maison de la culture, soule Lycée professionnel, l’AFPI
tenu à la fois par l’État, l’Europe
(Centre de formation de la métalet la Région, l’agrandissement du
lurgie, NDLR) et le Cetim-Certerc
Prado, de la rocade témoignent
( Centre
de la vitalité de
de res- « Tous les acteurs économiques notre ville et
sources et politiques font front commun. renforcent son
et
de
attractivité.
Une telle cohésion
technoA u j o u r d ’h u i ,
logies,
n’est pas monnaie courante. » on connaît
NDLR ) ,
Bourges bien
vous avez sur place quelque
au-delà des limites de la Région
5 000 élèves, tous formés et quaCentre. En octobre, la CCI faisait
lifiés, quasi assurés de trouver un
stand commun avec Bourges
emploi à leur sortie.
Plus, le Conseil général et la ville
de Vierzon lors d’un salon à Paris.
Et sur l’aspect commerce ?
L’objectif était d’exposer les avantages du Cher pour l’implantation
L’arrivée, en février, du centre
ou la reprise d’entreprises. Une
Avaricum et le redéploiement du
soixantaine de candidats ont fait
quartier est porteur d’espoirs.
part de leur envie de déménager
L’enjeu est important. Outre les
dans le Cher. Le Cher est un ter150 emplois créés, l’arrivée de
ritoire où tous les acteurs, éconouvelles enseignes devrait ennomiques et politiques de tous
traîner un bel essor commercial.
bords, font front commun pour
Parallèlement, tous les acteurs,
réussir le pari économique. Une
CCI, commerçants, architectes,
telle cohésion n’est pas monnaie
politiques se sont mobilisés et
ont été porteurs de propositions,
depuis un an, pour donner une
plus grande attractivité commerciale mais aussi touristique, à l’ensemble du centre-ville.
Les clignotants sont donc au vert…
Franchement oui ! Le récent réajustement de l’euro, par exemple,
va favoriser nos entreprises à l’exportation. D’autres réalisations témoignent aussi du dynamisme de
Bourges et du Cher. Notamment
la création, en 2015, des deux
bases logistiques pour Intermarché et Carrefour. Alors que la tendance est plutôt à la diminution,
courante. L’idée est de prouver
que le Cher est une terre d’entreprise où l’on peut réussir professionnellement tout en préservant
une bonne qualité de vie.
Finalement, le seul point noir, c’est le
bâtiment, même si le marché pourrait
redécoller grâce au prêt à taux zéro
et au crédit d’impôt pour la transition
énergétique...
À court terme, c’est effectivement
le secteur le plus en difficulté.
La baisse de pouvoir d’achat et
des dotations de l’État ont entraîné une forte diminution des
demandes, tant des particuliers
que des collectivités. Le phénomène est le même pour les entreprises de travaux publics (une
soixantaine d’emplois perdus en
2014 dans le Cher, NDLR). Mais à
moyen terme, la révolution énergétique laisse espérer des marchés importants pour le bâtiment.
Et on peut penser que les collectivités vont enfin sortir de leur frilosité…
Entretien réalisé
par Christian Ragot
(1) INSA : Institut National des sciences
appliquées.
12
Le
Conso
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
On s’habille encore pour l’hiver
Même si on rechigne à cette idée, les beaux
jours sont encore loin. Le BIG Journal s’est
donc glissé dans les rayons pour dénicher
des pièces hivernales joliment soldées,
entre petites marques et grandes enseignes.
Comme on ne peut pas tout faire,
pour cette première, on se concentre
sur les pièces féminines. Histoire de donner
des idées de cadeaux pour un certain
14 février...
(4)
Envie de
combattre
la grisaille
ambiante ?
Nous aussi !
Alors, ne faisons
pas les choses à
moitié, paronsnous d’un beau
jaune canari, comme avec cette
robe très joliment coupée, soldée
chez Caroll (4) à – 60 %, soit 54 ¥.
Pour relever les looks du quotidien,
on oublie trop souvent un atout
indispensable : le foulard. On aime
les modèles originaux d’Inouïtoosh
(12) qui apportent couleurs et
motifs à une tenue... et surprennent
une fois dépliés. On a trouvé celui-ci
chez Quintessence, à 43,20 ¥ au
lieu de 80.
(12)
(10)
(7)
(1)
En centre-ville, chez Ikks, on craque
pour ce t-shirt chiné (1) à la fois décontracté et travaillé, soldé à – 40%
(57 ¥ au lieu de 95). Parfait avec un
slim noir et une paire de sneakers.
Ou avec un chino...
… Comme
ce modèle
simple et
efficace
trouvé chez
H&M (2).
Une coupe
qui habille
toutes les
silhouettes et
la rend indispensable. On
aime la couleur de saison
de cette
pièce soldée
à 16,99 ¥au
lieu de 24,99.
Et parce
qu’on
est
encore
de grands
enfants,
on ne résiste pas à la petite pièce
originale et fun qui twistera les
looks trop sages. La chouette était
l’emblème de cette saison, on l’adopte
en bonnet chez Camaïeu (7) à - 50%
soit 4,99 ¥.
Côté chaussures, on s’est arrêté devant
ce modèle Reqins trouvé Chez Clochette
(8), à 89,10 ¥ au lieu de 165. Des boots
qui se porteront aussi bien avec une
robe courte à coupe droite qu’avec un
jean slim. Presque un basic, la touche
d’originalité en plus.
Notre robe Caroll peut
s'associer avec une pièce
structurée dans un motif de
saison, le carreau. On opte pour ce long manteau
Daphnéa (5), trouvé en centre-ville chez Mary Pop’s.
Soldé à 42,70 ¥ au lieu de 79.
(5)
(2)
(11)
(3)
L'indispensable : une paire de
Converse (10), ici travaillée dans
un bronze métallisé. Cette paire
originale, sans trop en faire, donnera
une touche rock à un look classique.
Chez Meunier, en centre-ville, à 63 ¥
au lieu de 90.
Et dans un même esprit
d’élégance rock, on aime
cette veste Liu Jo (11),
trouvée dans la boutique
éphémère installée à
côté de Geox. Une veste
en jean qu’on associera
à un look sobre pour
mieux faire ressortir son
impertinence.
On pourrait compléter ce look par ces
très originales sneakers No Name (3) à
shopper chez Ivoire. Une pièce-forte
qui relève un look sage, à ne pas
combiner avec d’autres motifs !
(79 ¥ au lieu de 110)
(6)
C’était
LA robe symbole de cette
saison chez Naf-Naf (9).
Un modèle à la fois habillé
et moderne
par sa coupe
(9)
patineuse sur
du néoprène,
aujourd’hui à
35 ¥ au lieu de
70. On l’adopte
pour l’associer
de manière
classique ou,
plus rock, avec
les Converse.
On n’oublie évidemment pas les
accessoires. On aime le travail
discret réalisé sur ce modèle
Promod (6) à petit prix grâce à
une belle réduction (-64 %) soit
7 ¥. On l’imagine bien avec notre
robe jaune, sur le top Ikks, ou
encore pour relever un col roulé.
(8)
Talents
www.lebigjournal.fr
Le
Cap Mystère, voyage vers l’inconnu
Ma petite tambouille
étudiante
Aux étudiants du centre
universitaire de Bourges qui
souhaitent manger pratique
et équilibré sans se ruiner,
le service universitaire de
médecine préventive et
de promotion de la santé
(SUMPPS) propose, le
jeudi 29 janvier à partir de
18 heures à l’IUT, un atelier
cuisine animé par une
diététicienne-nutritionniste.
Au cour de cet atelier, les
participants mitonneront
un repas dînatoire, suivi de
sa dégustation, avec pour
objectif de réconcilier les
étudiants avec les repas
de qualité. Information et
inscription obligatoire au
02 48 23 80 83 ou sumppsbourges@univ-orleans.fr.
E
E. E.
13
En bref
À 26 et 27 ans, Nathalie et Arnaud
ont monté, à Bourges, leur agence
de voyage en ligne. Un site où l’on ne choisit
pas sa destination, mais ce qu’on aimerait
voir, faire, découvrir. C’est le voyage mystère,
un concept original, né de leur amour
des voyages... et des surprises.
Conférence
de Gilles Clément
Photo : Chloé Daumal
la même idée. » Les deux créantre Nathalie et Arnaud, le
teurs ne sont pas désarmés. Elle,
concept du voyage mystère
sort d’un master en management
a commencé comme un jeu.
du tourisme, obtenu à l’école de
Pour ces deux anciens étudiants
commerce de La Rochelle, lui d’un
en géographie, l’envie de découmaster de géographie et d’une anvrir le monde égale celle de surnée d’alternance en management
prendre l’autre : l’idée naît comme
et développement durable. Elle
une évidence. « On est parti en
a l’expérience du tourisme dans
Sardaigne, en Thaïlande, à Newplusieurs agences, il a les notions
York », raconte Nathalie. « Pour
de sécurité et d’environnement.
New-York, elle m’a offert une
« Grâce à l’école de commerce,
pomme, pas besoin d’être sorcier
on avait déjà un regard aguerri sur
pour deviner la destination », se
le monde de l’entreprise, le fait de
souvient Arnaud dans un sourire.
monter un business plan. »
Le principe de la destination mysMalgré tout, ils viennent chertère est né, mais c’est celui du
cher conseils auprès d’EGEE,
départ sans préparation, sans
association nationale de seniors
tourisme virtuel, qui leur apparaît
bénévoles, qui conseillent et
fondamental. « Avant de fonder
offre un réseau
Cap Mystère,
de contacts aux
nous sommes
« C’est un site, on pouvait
jeunes entreprepartis un an
le monter n’importe où »
neurs. Ils s’insen
voyage,
tallent à Bourges, où Nathalie a
en Asie et en Australie », se sousa famille. « Au final, c’est un site,
vient Nathalie. « Et, finalement,
on pouvait le monter n’importe
les parties de ce voyage que j’ai
où. Mais un local à Paris ou La
le plus appréciées... étaient celles
Rochelle, c’était trop cher. » Ici,
sur lesquelles je ne savais rien.
le Carré des Créateurs offrent un
Je rêvais de voir la baie d’Along
lieu accessible pour débuter une
mais j’avais tellement lu et vu de
activité, le pas est franchi : Nathachoses, notamment sur la pollulie et Arnaud se sont lancés en
tion, les tâches d’huile, que mon
septembre dernier.
attention a été attiré par ce détail. » De retour de leur périple, le
Bonnes et mauvaises
concept est né : offrir le luxe d’un
regard vierge, d’une vraie décousurprises
verte et d’un voyage personnalisé
Depuis, des touristes ont déà ceux qui veulent tenter le saut
couvert Porto, Prague, Budadans l’inconnu.
pest, Londres ou encore Rome.
D’autres ont fait une randonnée
Cap vers l’entreprise
en raquettes dans le Jura, quand
Un saut qu’ils effectuent euxles longs séjours ont ouvert une
mêmes en lançant leur entreenveloppe contenant un billet
prise. « C’était quelque chose
pour la Turquie, la Jordanie, le
qui me tentait, l’aventure d’entreMexique ou le Canada. Le concept
prendre », confie Arnaud. « Le
s’est heurté à ses premières
tourisme ne paye pas forcément
contraintes. « On a eu quelques
bien et je ne voulais pas attendre
soucis avec la poste dans certains
pour que, dans un ou deux ans,
pays », se remémore Nathalie. Car
quelqu’un d’autre se lance avec
les voyageurs choisissent généralement de connaître chaque
jour leur programme grâce à des
enveloppes déposées à leur hôtel.
« En Jordanie, on a dû les renvoyer. Elles sont finalement
arrivées le même jour que nos
clients. » D’où l’idée de développer une application où chaque
planning sera programmé avant
le départ. Améliorer le questionnaire en ligne, l’interface du site,
est aussi dans leurs projets. Tous
les deux ne manquent pas d’idées
et, surtout, d’envie de les réaliser.
Journal
Nathalie, 26 ans, et Arnaud, 27 ans, ont monté leur site de voyages sur-mesure.
Cap Mystère : comment ça marche ?
S
ur le site, l’internaute est invité à remplir un questionnaire. « Il sera d’ailleurs bientôt remplacé par des images
cliquables pour offrir une navigation plus ludique et, surtout,
mettre la fourchette de budget en premier », précise Arnaud.
Aujourd’hui, on choisit tout d’abord ses dates, si l’on souhaite
rester en France ou partir à l’étranger, son hébergement de prédilection, ses préférences lors de vacances (lézarder sur une
plage, découvrir des paysages, faire la fête, participer à un projet
humanitaire, faire des treks, etc…), mais aussi les langues parlées, les vaccins à jour, l’envie ou non de dépaysement... Et bien
sûr, la fourchette de budget. Autant de critères qui permettent
ensuite à Nathalie et Arnaud de créer un voyage personnalisé
en sollicitant leurs 50 partenaires, éparpillés dans le monde entier, afin d’obtenir les meilleurs prix pour une offre sur mesure.
« En France, nous travaillons directement avec les hôtels. À l’étranger, ce sont des ‘‘receptives’’, sur
place, qui créent des séjours selon nos demandes. »
L’internaute obtient alors une offre de faisabilité sous 24 heures,
puis un devis sous 7 jours. Plus d’infos : www.capmystere.com
Invité par l’ENSA de Bourges
et Erik Bullot, Gilles Clément,
paysagiste, botaniste,
entomologue (étude des
insectes) et écrivain, répondra
à la question : « Quelle part
animale dans la constitution
des paysages ? », jeudi
22 janvier à 17 heures, à
l’amphithéâtre de l’ENSA. Son
expertise dans le domaine et
ses réalisations telles que le
jardin du château de Blois,
celui du musée du Quai Branly
à Paris, ou encore le Parc
André Citroën assurent la
légitimité de sa participation
au cycle de conférences « La
cause animale » de l’école
d’art.
Enseignement supérieur :
Portes-ouvertes
Les différents établissements
de formations supérieures de
l’agglomération présentent
en ce début d’année leurs
formations. Les rendez-vous
sont :
CFA Bourges : 24 janvier de
8 h 30 à 12 h 30
INSA Centre-Val de Loire :
7 février de 9 h à 17 h
ESTACOM Bourges : 7 février
de 10 h à 17 h
CFSA Hubert Curien : 7 février
de 10 h à 17 h
Centre universitaire : 14 février
de 9 h à 17 h
IES Sainte-Marie : 14 février de
9 h 30 à 17 h
ENSA Bourges : 25 mars de
9 h à 21 h.
14
Le
Culture
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
spectacles, musique, danse, soirées...
Sébastien Lemoine des Stentors :
« Nous sommes des mecs authentiques »
Parmi tous ces groupes
lancés sur un concept (les
Prêtres, les Gentlemens,
Il Divo) avec un album
de reprises, les Stentors
est sûrement le plus
attachant. Son créateur,
Sébastien Lemoine,
est un artiste à part.
Un ancien aviateur, chanteur
d’opéra sur le tard, qui ne
cachera jamais son amour
de la chanson populaire.
variations ! On donne à certaines
chansons une vraie ampleur, à
d’autres une vraie douceur. On
raconte une histoire avec quatre
personnalités différentes qui s’expriment et toucheront certains
plus que d’autres.
Quelle relation entretenez-vous avec le
public ?
La base de ma motivation, c’est
l’échange avec le public. Si on
fait une heure de dédicace à la
fin de chaque concert, c’est pour
eux mais c’est aussi pour nous.
C’est tellement gratifiant, c’est
ce qui nous motive. Après, il y a
une question d’âge. Personnellement, j’ai 47 ans, j’ai été militaire
onze ans, j’ai fait trois guerres, je
ne suis pas arrivé dans ce milieu
comme un petit jeune qui se dirige
vers les projecteurs tel un papillon
de nuit. On veut gagner notre vie
dans ce métier mais notre motivation, c’est le public. Nous sommes
des mecs authentiques.
Vous avez créé le groupe des Stentors,
en 2010, en rassemblant des chanteurs d’opéra pour interpréter des
chansons populaires. Comment vous
est venue cette idée ?
Q
Et comment s’est créé le groupe ?
Je connaissais tout le monde, de
loin, parce qu’on avait travaillé ensemble. Je m’entendais bien avec
chacun et, surtout, je connaissais
leur passion pour la musique, la
chanson. On pense que les gens
de la musique classique n’aiment
pas les répertoires populaires
Comment arrivez-vous à combiner ce
groupe, votre carrière à l’opéra et votre
famille ?
D. R.
uand j’étais un enfant, j’aimais
Brel, Sardou, Hallyday, Aznavour... Adulte, je suis devenu aviateur dans l’armée pendant onze
ans, j’ai ensuite commencé ma
carrière à l’opéra et fait une première digression en interprétant
des comédies musicales américaines partout dans le monde.
C’est à cette occasion que l’idée
m’est venue d’un spectacle où je
raconterais mon histoire musicale,
des airs de l’aéronavale à l’opéra.
Elle a donné « Les airs du temps »,
un spectacle sur les amours et les
désamours d’un homme à travers
les yeux de Verdi, Brel, Johnny,
Mozart. L’idée était de montrer
qu’une histoire peut se raconter
de différentes manières : lyriques,
grandiloquentes, ou très simples,
dépouillées, simplement avec une
guitare. Cela m’a donné l’idée des
Stentors, que j’ai proposée à un
producteur.
Les Stentors :Sébastien Lemoine (assis à gauche) et Vianney Guyonnet, barytons, et des ténors Mowgli Laps et Mathieu Sempéré.
mais il y a aussi des passionnés.
Chaque album a eu son thème, tout en
puisant toujours dans le patrimoine
français, pourquoi choisir ces chansons, parfois très anciennes ?
chansons nous plaisaient et nous
parlaient. Chacune était un choix
personnel mais on est toujours
d’accord. C’est pour cela que ça
dure et que ça marche bien. On
est sur la même longueur d’onde.
Le public le sent aussi, je pense.
invente rien mais on fait plaisir aux
gens en leur faisant réécouter des
chefs d’œuvres, des chansons
sublimes. Il faut faire vivre ce répertoire et il nous tient à cœur de
le défendre.
Pour nous, chanteurs d’opéra,
Qu’apportez-vous à ces chansons sur
c’est plutôt une cure de jouvence !
scène ?
On est plus habitués aux airs « J’ai 47 ans, j’ai été militaire onze ans, j’ai fait trois guerres, Nous sommes
qui ont 200 voire
des interprètes,
je ne suis pas arrivé dans ce milieu comme un petit jeune
500 ans ! (rires).
des gens de
qui se dirige vers les projecteurs tel un papillon de nuit. »
Plus sérieusescène plus que
ment, l’idée était
de studio ou de
Pourquoi ne faire que des reprises ?
de choisir des chansons qui nous
plateaux de télévision. Alors, sur
plaisaient. Pour le premier album,
Aujourd’hui, il y a un modèle écoscène, nous sommes au meilleur
on voulait rendre hommage aux
nomique différent dans le monde
de notre potentiel. Les Stentors,
régions, quelque chose qui n’avait
du disque. Les maisons prennent
ce sont des voix d’opéra, épujamais été fait. Et ça nous parmoins de risques et la création
rées, accompagnées d’un piano.
lait car la France est notre deuest un risque. Mais de notre côté,
Les gens qui aiment la voix, les
xième maison. On passe la plumême si on adorerait pouvoir probelles chansons, les belles mupart de notre temps dans toutes
poser des créations, le patrimoine
siques sont servis. Le fait d’être
ces villes, loin de chez nous. Ces
est notre cheval de bataille. On
quatre nous permet tellement de
Je jongle ! Je suis jeune papa, j’ai
un petit bout de deux mois, alors
j’ai aussi envie d’être chez moi.
C’est une question d’organisation.
Et puis, les Stentors, c’est une parenthèse, on sait que c’est éphémère. On a aucune envie d’abandonner l’opéra, on a pas mis 10 ou
15 ans à devenir chanteur d’opéra
pour laisser tomber ! Tout faire est
parfois compliqué mais ça permet
de chanter avec de grandes stars
de l’opéra un soir, et Céline Dion
ou Charles Aznavour un autre. On
a beaucoup de chance mais on
donne beaucoup !
Propos recueillis par E. E.
Les Stentors – Palais d’Auron
Dimanche 1 février à 16 heures
Tarifs : de 42 à 52 ¥.
Réservations : Féerique Production
Cosne sur Loire : Tél 03 45 80 94 16
– 06 85 11 28 81. Et dans tous les
points de ventes habituels.
Le conservatoire expose le son à l’ancienne
La bibliothèque du conservatoire accueille,
jusqu’au 29 février, une exposition d’objets
parfois chinés dans d’anciens studios
d’enregistrement, témoins d’une époque
qui ne connaissait pas le numérique.
des musiciens, les « vrais », pour
les pièces acoustiques qui ont
donné naissance aux plus belles
mélodies, empreintes des légers
défauts, des aspérités, des imperfections qu’un diamant sur un
vinyle sait restituer, et qu’un MP3
fait disparaître.
C
L’exposition « Capter le son, une
histoire en cours », réalisée au
conservatoire, réunit du matériel utilisé dans tout le processus
du son, de l’enregistrement à la
restitution. Des objets rassem-
omposer
une
ritournelle
simple et entraînante n’a jamais nécessité beaucoup d’instruments. Une guitare, un harmonica ou un tambourin à certaines
époques, un ordinateur, une tablette, un smartphone aujourd’hui.
Il suffira toujours de peu pour
signer un tube. Pourtant, on comprend sans peine l’attachement
blés et restaurés notamment par
l’ACHDR d’Issoudun (Association
du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique). Un voyage
dans le temps, au pays de l’électro-acoustique, qui attise la curiosité des jeunes mélomanes. Une
plongée dans l’envers du décor,
celui des studios de groupes mythiques, tels Pink Floyd, qui ont su
utiliser toutes les capacités de ces
« instruments d’enregistrements »
pour en faire une part importante
de leur œuvre.
Culture
www.lebigjournal.fr
Le
Journal
15
agenda, animations, spectacles...
Usina-Son. Avec Terres du Son
Entrée : 3 ¥.
Exposition - Muséum d’histoire
naturelle - Jusqu’au 9 février.
Photographes de nature 2014
L’exposition rassemble les
100 photos lauréates de ce concours
international organisé depuis 50 ans
par le Muséum d’histoire naturelle de
Londres, en partenariat avec le BBC
Wildlife Magazine. Depuis 25 ans,
l’exposition démarre sa tournée
française à Bourges.
Entrée muséum : 4,10 ¥. Réduit :
2,30 ¥. Enfant : gratuit moins de 6 ans.
Exposition - Bibliothèque des
4 piliers - Jusqu’au 31 janvier
Typo Top ou la révolution
de l’imprimerie
L’exposition Typo Top invite
à découvrir l’univers du livre
imprimé, des techniques et
outils de fabrication aux trésors
typographiques. Au milieu du 15e
siècle, Gutenberg révolutionne le
monde en inventant l’imprimerie.
Avec la technique typographique,
le livre prend alors une autre
dimension. À la Bibliothèque des
Quatre Piliers, une exposition donne
à voir des ouvrages remarquables
précieusement conservés dans le
fond patrimonial.
Festival de cinéma – MCB
Cinéma Art et Essai – Du 21 au
27 janvier
Lecture – Palais Jacques-Cœur –
Mardi 27 Janvier - 19 h 30
Les Cons !...
Soirée lecture organisée par
l’association Double Cœur. D’après la
nouvelle « Le Monologue », extraite
du recueil « La Femme Rompue » de
Simone de Beauvoir. Proposée par la
compagnie La Femme Blanche.
La soirée se terminera autour de la
traditionnelle galette et du verre de
l’amitié.
Nombre de place limité. Réservations :
double.coeur.free.fr ou 02 48 70 21 10.
Ballet – Palais d’Auron - Mercredi
28 janvier - 20 heures
Carmen Danse
Plus de 100 artistes sur scène avec
le ballet et l’orchestre de l’Opéra
National de Sibérie, le tout dans
des décors et costumes riches et
somptueux pour servir cette œuvre
splendide et populaire.
Entrée : de 39 à 59 ¥.
Théâtre – Auditorium de la Maison
de la Culture - Du 28 au 30 janvier 20 heures
Germinal
Un spectacle inclassable et déjanté
qui construit en direct, en une heure
vingt chrono, un monde à l’intérieur
Le Quatu’or Laloi
Le Hublot - Dimanche 25 janvier - 17 heures - Entrée : 10 ¥. Réduit : 5 ¥.
de 8m2. Vierges de toute expérience
– y compris du langage – trois
hommes et une femme bâtissent leur
Festival Télérama
Ce documentaire sur le Vietnam sera
projeté en présence du réalisateur
Christian Verot, dans le cadre de
« Connaissance du Monde »
Tarifs et réservations :
www.cgrcinemas.fr/bourges
Concert – Le Nadir - Samedi
24 janvier - 21 heures
Usina-Son on stage : Mathem
and Tricks + Subdream +
La Maximum Cavalery
Chaque année en janvier, la soirée
Usina-Son on stage est l’occasion de
mettre en avant les groupes locaux
issus des studios de répétition
Mercredi 28 janvier : Buffet dinatoire
« À Table ! » avec l’équipe après le
spectacle. Entrée : de 9 à 22 ¥
Blast
«Blast» est né de la rencontre entre
le batteur Jean-Baptiste Geoffroy et
la danseuse Hélène Rocheteau. C’est
un duo d’énergie brute, une plongée
dans le corps et le son, intimement
liés.
Tarifs : 3,50 ¥ la place avec le pass
inclus dans les Télérama du 14 au 21
janvier. Horaires des séances sur www.
mcbourges.com ou
au 02 48 21 29 44.
Vietnam, les princesses
et le dragon
monde en direct à partir de rien.
Conférence et Performance
Le Nadir - Vendredi 30 janvier 20 heures
Dans le cadre du festival Télérama,
le cinéma d’art et d’essai de la MCB
diffusera les films Winter Sleep
(Palme d’Or à Cannes), Mommy (Prix
du Jury à Cannes), Ida, The Grand
Budapest Hotel, Léviathan, Eastern
Boys et Au Bord Du Monde.
Cinéma – Cinémas CGR - Jeudi
22 janvier - 14 h 30 – 17 h 30 –
20 h 30
Théâtre musical.
Les membres du quatuor ont imaginé un spectacle de théâtre musical mêlant humour et musique,
saynètes et mélodies se mêlent pour imaginer l’ouverture, après de longs mois de travaux, d’un tout
nouveau restaurant. Tout le monde met la main à la pâte pour les dernières installations. Le personnel
s’active autour des quatre saxophones, les fait briller autant que l’argenterie et les harmonise en un
accord parfait.
Le patron, caricature de l’incapable qui s’ignore, supervise les opérations qui s’avèrent plus que délicates
avec cette équipe de bras cassés... Un vieux cuisinier bourru, un sommelier qui ne boit pas que du petit
lait et un stagiaire mou comme une figue... Il y a du pain sur la planche.
Entrée : de 5 à 7 ¥
Entrée : 5 ¥ sur inscription
Concert – Le Hublot - Dimanche
1er février - 17 heures
Wally
Sous ses vannes, dans un style
bien à lui entre le stand-up et le
récital chansonnier, c’est souvent
l’absurdité du monde qui pointe.
Wally brouille les pistes et c’est un
délice d’essayer de la suivre. En
musique et en humour, il dépeint nos
comportements, parfois si absurdes,
avec une clairvoyance qui ne peut
que faire rire.
Entrée : de 5 à 7 ¥
Musique – 22 d’Auron - Vendredi
30 janvier - 20 h 30
Master class de guitare
avec Aymeric Silvert
Lied Ballet
Danse.
Dans son précédent spectacle
« La Jeune Fille et la mort »
accueilli à Bourges, le
chorégraphe et directeur
du Centre chorégraphique
national de Tours, Thomas
Lebrun s’interrogeait sur la
question du romantisme dans
la danse contemporaine. Avec
Lied Ballet, créé au Festival
d’Avignon 2014, il poursuit sa
réflexion et choisit d’apposer
deux termes associés, dans
la conscience collective des
connaisseurs, à une danse
précise : le romantisme pour le
lied et la danse classique pour
le ballet. Il souhaite jouer sur les
sources d’inspirations qui leur
sont communes et les codes
qu’ils induisent. Prétextes à
danser, les lieds deviendront le
matériau chorégraphique.
Rassemblés en une seule
œuvre par le compositeur
David François Moreau, ils
seront interprétés en direct par
le baryton Benjamin Alunni.
Ainsi, huit danseurs, d’âges
et de maturités différents,
célébreront le mouvement.
Auditorium de la Maison de la
Culture - Mercredi 21 et jeudi
22 janvier à 20 heures - Entrée : de
9 à 22 ¥. Répétition commentée le
mercredi 21 janvier à 17 heures.
Organisé par l’association Music
Master
Entrée : de 10 à 12 ¥
Ateliers – Le Nadir - Samedi
31 janvier - De 14 à 18 heures
Atelier Initia’Son : La prod.
phono indépendante
Comment envisager sérieusement
aujourd’hui de produire des disques
quand le monde de l’industrie crie à
la crise depuis 10 ans déjà et que «
plus personne n’achète de disque » ?
Les solutions alternatives sont
pourtant multiples dans les domaines
de la production, de la post-prod et
de la structuration. Avec Guillaume
Bernard, responsable du label « Un je
ne sais qui » de Tours
Exposition – Domaine de Varye Jusqu’au 25 janvier
Les Têtes de L’art
A l’occasion de leur exposition
annuelle, les membres de l’atelier
choisissent trois à quatre de leurs
œuvres pour réaliser un ensemble
représentatifs de l’année écoulée.
Entrée libre tous les jours de 14 h 30 à
17 h 30
Soirée Jazz - Centre de Loisirs Samedi 24 janvier
Organisée par l’association SaintDoulchard Autrement.
Café artistique - Samedi
31 janvier - Domaine de Varye
Organisé par l’association Phideas.
Le
Sports
Journal
En bref
FOOTBALL
Coupe de France :
Les filles du B18 sorties
Les féminines du Bourges 18 ont quitté
la Coupe de France la tête haute en 32e
de finale. Les protégées de Sandrine
Jacquet qui opèrent en Division d’honneur régionale se sont inclinées avec
les honneurs (0-2) face au CS Nivolas,
pensionnaire de D2. Les Berruyères
payèrent au prix fort une entame de
match calamiteuse, encaissant les
deux buts aux 2e et 4e minutes. Par la
suite, Lysiane Joassard eut l’occasion
de réduire le score... en vain ! Les filles
du B18, qui ont beaucoup appris, sont
tombées sur plus fortes qu’elles.
Cross-country
Tabet titré
Les championnats départementaux se
sont déroulés à Aubigny. Pour les principaux titres, outre Floriane ChevalierGarenne, à signaler chez les garçons
la belle victoire de Yassine Tabet (ACB)
devançant son camarade de club, Paul
Fort. Le titre par équipes est revenu à
l’US Berry avec vingt récompenses.
BADMINTON
Julie Ferrier s’impose
aux Pays-Bas
Les pensionnaires du pôle espoirs ont
porté haut les couleurs du Creps de
Bourges lors du Tournoi international
d’Hoensbroek aux Pays-Bas. Julie
Ferrier a remporté le tournoi en simple
dames U17, signant au passage sa
première victoire internationale. En
U13, Valentin Mottet ne s’est incliné
qu’en finale, après avoir vaincu le n°2
européen, l’Allemand Matthias Kicklitz,
en demi-finale.
National Jeunes
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Floriane Chevalier-Garenne
court vers la réussite (et vite)
À 23 ans, double
championne de France
universitaire,
la sociétaire de l’ACB
est en pleine
progression. Elle mène
de pair, avec bonheur,
études et sport.
C
’était il y a quelques jours,
dans la boue du circuit des
étangs, à Aubigny-sur-Nère.
Floriane Chevalier-Garenne remportait un nouveau titre de championne du Cher de cross-country.
Une anecdote dans la vie - bien
remplie - de cette jeune femme de
23 ans, aujourd’hui en cinquième
année de pharmacie à la faculté de
Clermont.
Chez les Chevalier, on a la course
à pied chevillée au corps. En Sologne, ce jour-là, il y avait Ghislain,
le père, 4e de l’épreuve vétérans,
inamovible champion du Cher
seniors pendant une décennie, le
grand-père Jean, en son temps
bon coureur, la petite sœur, également une bonne athlète, ou encore Sandrine, la tante, ancienne
pratiquante, aujourd’hui ardente
supportrice de sa nièce. Et la Maman pour veiller sur tout ce petit
monde.
Un palmarès déjà éloquent
Floriane a grandi dans la course
à pied, au sein de l’AC Bourges,
depuis les rangs des benjamines.
Elle frôla une première fois le titre
national, chez les cadettes, sur
l’hippodrome de Laval. Mais sa
progression fut un instant stoppée.
Après le baccalauréat, elle entreprend des études supérieures. Un
passage délicat, le temps de retrouver un nouvel équilibre de vie
Floriane
ChevalierGarenne suit
ses études de
pharmacie tout
en enchaînant
les podiums.
Photo : D. R.
16
nats d’Europe de Belgrade (25e).
Championne de France universitaire, 11e du mondial en Ouganda, Floriane réapparaissait sur la
scène nationale et même au-delà. Seul bémol, une 7e place aux
championnats de France de cross
court. Un résultat qui s’explique
facilement : cette distance n’est
pas la sienne. Mais l’athlète est
intelligente capitalise du rythme
pour espérer briller, plus tard, sur
des distances plus longues.
après avoir quitté le cocon familial
du hameau de Gionne. Mais les
qualités naturelles de Floriane lui
permettent de rebondir en alliant
sport et études, un vieux dilemme
qui plombe trop souvent la progression des jeunes athlètes. «Je
m’entraîne seule à Clermont. Autant dire que, dès que je le peux,
j’aime revenir à Bourges et retrouver l’ambiance du club.»
Une athlète investie
Sa détermination fait la différence. La saison dernière en fut un
exemple frappant. En novembre
2013, elle arrachait, à Rennes, sa
qualification pour les champion-
D’ailleurs, sur piste, Floriane aura
beaucoup investi pour sa progression, en participant par exemple
au 1 500 mètres (sixième de la
finale nationale, à Reims). Autant
de tests qui lui ont permis de
démarrer très fort la nouvelle sai-
Le second tour du National Jeunes
a été un succès avec pas moins de
200 participants, au Creps. Le club
de Bourges a tiré son épingle du jeu
avec deux victoires pour Julie Ferrier
et Auriane Mathieu et de nombreux
podiums.
La voici désormais engagée pleinement dans la saison de cross.
Aubigny et le modeste titre départemental ne sont que le premier palier d’une route qui va la conduire,
de quinze jours en quinze jours,
vers les championnats régionaux
d’Amboise, les inter-régionaux de
Saint-Herblain et les championnats de France, aux Mureaux.
Jacky Bavouset
Des résultats et des objectifs
CYCLISME
Balland président
Le comité du Cher a un nouveau président, Jacky Balland, qui va s’efforcer
de remettre la discipline sur les rails. La
piste reprendra ses droits, au Creps, le
31 janvier.
Photo : D. R.
Paris-Nice dans le Cher
La course cycliste Paris-Nice sera
dans le Cher prochainement. Venant
de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), l’étape
du 10 mars arrivera à Saint-Amand,
avenue Jean-Giraudoux (en direction de
la cité de l’Or). Le lendemain, la course
repartira de la sous-préfecture (Cours
Manuel), pour arriver à Saint-Pourçain
(Allier).
son. 7e au scratch des Foulées de
Bourges, Floriane a gagné, avec
l’équipe de France, l’Ekiden de Paris. Quelques semaines plus tard,
elle renouvelait son bail de championne de France universitaire, à
Dijon.
Les Chevalier ont la course dans le sang. Floriane suit son grand-père, ancien coureur.
Floriane était tout sourire, le 11 janvier dernier, à Aubigny, où elle venait de
conquérir (très facilement) un nouveau titre départemental. Une course qui
aurait pu être anecdotique si elle n’avait largement dominé Sabrina GodardMonmarteau (US Berry), une excellente spécialiste. Dans cette course ouverte
aux juniors garçons, elle a bénéficié de deux « lièvres », très déterminés à faire
respecter la gente masculine, Mathis Sansu et Thomas Préault : « Ils m’ont obligée à me surpasser », confie Floriane, amusée de cette opposition inattendue.
« Les prochaines compétitions seront révélatrices pour moi. À Saint-Herblain, il y
a quelques filles de très haut niveau. » L’occasion aussi de choisir ses disciplines.
« Je vais, bien sûr, opter pour le cross long et tenter de décrocher ma sélection
pour les championnats du monde. Pour la piste, j’aimerais revenir sur le steeple,
que je n’ai pas eu le temps de pratiquer l’an passé. Enfin, quelques courses sur
route s’intercaleront mais ce n’est pas ma préoccupation majeure. »
Floriane est une jeune fille pressée et bien occupée. Entre les cours et un mitemps à l’hôpital, il faut caser l’entraînement, entre Clermont et Bourges, où elle
retrouve les valeurs de son club et les compétitions. À Aubigny, la course tout
juste terminée, elle montait à Paris pour participer à un stage au Portugal, avec
l’équipe de France.
www.lebigjournal.fr
Sports / BASKET (Euroligue féminine)
Le
Les Tango doivent marquer les esprits
Trail urbain
À Bourges en juillet
Alors que l’équipe coachée par
Valérie Garnier reçoit, mercredi, l’équipe russe du Nadezdha
Orenbourg, le Tango Bourges
Basket est toujours dans les clous
puisque solide leader de la Ligue
féminine, qualfié en Coupe de
France et quatrième de sa poule
d’Euroligue après avoir remporté,
en octobre, le Trophée des champions aux dépens de Montpellier.
« C’est un excellent bilan », estime
Pierre Fosset. « Mais il ne faut pas
s’emballer non plus. Nous n’avons
encore rien gagné… ».
Il n’empêche, les Tango ont plutôt
bien fait le job. Dans des conditions difficiles dûes aux blessures.
Ainsi, Endy Miyem, ô combien essentielle dans le collectif berruyer,
n’a fait son retour à la compétition
que mercredi dernier à Schio, en
Italie. (6 points, 1 rebond en un
peu moins de quinze minutes) ;
Jo Leedham a également manqué
plusieurs matches et l’Américaine
Danielle Adams, qui s’était si bien
intégrée à sa nouvelle équipe, est
out jusqu’à la fin de la saison (1).
« Depuis plusieurs années, les
blessures ne nous épargnent pas.
Et ça continue », soupire Pierre
Fosset. « La blessure de Danielle
Adams est un véritable coup dur.
Danielle Adams blessée
Danielle Adams a été opérée
par le Dr Hauke du tendon
rotulien. Ce dernier a été suturé
et la calcification de la rotule,
à l’origine de la blessure, a été
limée. Adams, actuellement en
convalescence à Bourges, est
arrêtée trois mois. Autant dire
que sa saison est terminée.
Classement actuel : 1. Fenerbahçe 17 points, 2. Salamanque
16, 3. Orenbourg 15, 4. Bourges
14, 5. Kayseri et Schio 13, 7.
Torun 11, 8. Brno 9 points.
Le trail est une course qui se déroule,
généralement, en pleine nature et
qui comporte un important dénivelé.
Il existe de nombreuses variantes.
Bourges en fait partie avec l’urbain trail,
le 4 juillet prochain. La Jacques-Coeur
sera longue de 7,5 km et l’Avaricum de
17 km.
Détails sur www.bourgesurbantrail.com.
Omnisports
Au programme
On est toujours en quête d’un joker mais on ne fera pas n’importe
quoi, ni financièrement, ni sportivement. Il faudra que ce joker soit
un véritable plus pour l’équipe. Si
Endy (Miyem) revient rapidement
à son meilleur niveau, on pourrait
aussi rester ainsi. En championnat, avec neuf joueuses, cela devrait suffire mais il faut s’attendre
à souffrir jusqu’au bout face à
Montpellier et plus encore devant
Villeneuve d’Ascq. C’est en Euroligue que le manque de rotations
pourrait se payer au prix fort… »
Coup de mou à Schio…
Et cela s’est vu mercredi dernier à
Schio. Les Italiennes avaient lâché
12 points à l’aller. Au retour, elles
en reprennent 20 (79-59). « Si on
rate notre reprise en Euroligue,
on aura du mal à aller au Final
Four », a prévenu le président.
Cette défaite en Italie, avec un
goal-average particulièrement défavorable, met le Bourges Basket
en situation inconfortable. Il sera
difficile de terminer à l’une de des
deux premières places de la poule
photo FIBA
Les jambes de feu
de Paoline Salagnac
porteront-elles
le Bourges Basket
vers la victoire face
à Orenbourg ?
(2). Dans le cas contraire, les
Berruyères s’offriraient un quart
de finale très délicat, vraisemblablement à Ekaterinbourg ou
Koursk.
En Italie, Bourges a péché dans
le domaine de l’agressivité défensive. « Difficile de gagner un
match quand on concède près
de 80 points. C’est loin de nos
standards habituels », constate
le coach Valérie Garnier. Même
son de cloche chez Céline Dumerc : « On perd ce match en
défense. Quand les Italiennes
nous sont rentrées dedans, on
a trop vite lâché prise. Notre
capital confiance était entamé et
on n’a pas trouvé l’énergie ni les
ressources physiques pour inverser la tendance… ». Plus terre
à terre, Pierre Fosset résume
« l’équipe a tout simplement raté
son match». À la décharge des
Berruyères, elles enchaînaient
à Schio leur troisième déplacement en une semaine après
Brno (avec un retour compliqué
et la perte de bagages), Arras et
Schio (avec retour en bus à cause
d’une grève des contrôleurs aériens
en Italie, pas idéal pour la récupération). Dans ces conditions, une rotation supplémentaire aurait peutêtre permis de faire front. Et c’est
là, justement, que Danielle Adams
a et va beaucoup manquer. Par sa
puissance physique, son adresse à
deux ou à trois points et son intelligence dans le jeu.
une forteresse imprenable
Il faudra pourtant faire sans l’intérieure américaine contre Orenbourg. Un match décisif dans la
course aux quarts de finale. Les
Tango doivent absolument faire
du Prado une forteresse imprenable. Mais ça ne sera pas simple
puisqu’elles doivent encore recevoir
les deux premiers actuels du classement, Fenerbahçe (le 4 février) et
Salamanque (18 février) .En gagnant
les deux matches à l’extérieur et en
réussissant un sans-faute au Prado,
la deuxième place de la poule et un
quart de finale facile serait envisageable.
Randonnées
Bien préparer
Bourges-Sancerre
Pour préparer Bourges-Sancerre (le
15 février), plusieurs randonnées sont
au programme des deux premiers
dimanches de février.
Le 1er, rendez-vous à Mehun, SaintAmand, Soulangis. Le 8 à Dun, Meryes-Bois, Nohant-en-Graçay, SaintLaurent. Et l’après Bourges-Sancerre
c’est aussi, Châteaumeillant-Saint-Toulx
Sainte-Croix.
Sports
équestres
Nouveau président
à Lignières
Être au top face à l’armada russe
Orenbourg, c’est du costaud. Les deux Américaines,
Dewanna Bonner et Glory Johnson, bien secondées
par l’Espagnole Anna Cruz, avaient fait exploser la
défense bruyère à l’aller (78-68), plantant 50 points
à elles trois… Pour la troupe de Valérie Garnier, le
danger est ciblé.
Autre menace pour les Tango, l’ailière forte Candice
Dupree (ex-Kosice), championne du monde 2014
avec les États-Unis, qui a été signée par Orenbourg
la semaine dernière. Dupree n’a pas joué mercredi
dernier contre Salamanque (victoire d’Orenbourg,
66-50) mais pourrait débuter sous ses nouvelles
couleurs au Prado. Sacrée armada !
Quoiqu’il en soit, avec six victoires pour trois défaites, une moyenne de 67,6 points marqués (69,1pour
Bourges) et 58,1 concédés (63,2 par les Tango) par
match, Orenbourg, qui est déjà allé gagner à Schio
et à Torun (mais qui s’est aussi incliné une fois dans
sa salle face à Kayseri) est dans les temps pour la
qualification. Une victoire au Prado renforcerait sa
position, d’autant que le calendrier à venir de l’équipe
russe est plutôt favorable.
Les clubs berruyers sont à nouveau aux
affaires. Côté foot, pour le Bourges 18,
le 24 janvier, réception d’Andrézieux ;
le 31, déplacement à Gueugnon. Les
championnats régionaux connaissent,
eux, une longue trève. Reprise le 7
février.
En rugby, le Bourges XV, toujours en
course pour les play-offs de Fédérale 3,
effectue un déplacement très périlleux,
le 1er février, chez le leader Chartres.
Enfin, en régionale, l’US Berrichonne,
recevra Dammarie, également
le 1er février, au stade Tavernier.
Christian Ragot
La société des courses de Lignières qui
a organisé, l’an passé, sept réunions
hippiques sur l’hippodrome, s’est donné
un nouveau président en la personne
d’Emmanuel Lagarde, vétérinaire de son
état, qui a pris la succession des Haras
nationaux sur le site du pôle du cheval
et de l’âne.
photo FIBA
A
17
En bref
Choc au Prado,
mercredi soir, à 20 h30,
face à l’équipe russe
d’Orenbourg. Battues
la semaine dernière
à Schio, les Tango
doivent impérativement
prendre leur revanche
du match aller (défaite
78-68) pour rester
dans la course
à la qualification
pour les quarts de finale
d’Euroligue.
près la courte trêve de
Noël, le président Fosset
avait redéfini les objectifs :
« la conquête d’un treizième titre
de champion de France, essayer
de garder la Coupe de France à
Bourges et une qualification pour
les quarts de finale d’Euroligue ».
Journal
Le match contre Orenbourg est une étape importante pour la
suite du parcours des Tangos en Eurolique.
18
Le
Santé
Journal
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Gommer la cellulite au quotidien
D
iurétique et anti-oxydant , le
thé vert facilite l’élimination
des toxines tout en garantissant la
fermeté de l’épiderme.
Pour profiter de ses propriétés
anti-cellulite, versez une cuillère à
café de thé vert dans 25 cl d’eau
frémissante. Couvrez et laissez
infuser 3 à 10 minutes. Plus vous
attendez, plus le thé sera amer
mais plus il sera chargé en com-
D. R.
Contre ces maudits
capitons qui
empoisonnent la vie
des femmes, y compris
les minces, il n’y a pas
de solution miracle. Mais
en adoptant quelques
bonnes habitudes,
vous pouvez faire
diminuer cette peau
d’orange qui vous
complexe tant.
posés actifs. Filtrez. Plongez dans
la tasse ¼ de cuillère à café de
miel dans laquelle vous aurez versé 1 goutte d’essence de citron et
ajoutez le jus de ½ citron. Buvez
avant 16 heures si vous souffrez
de difficultés d’endormissement.
Limitez le sel
vorise la rétention d’eau et donc la
cellulite, surtout à l’approche des
règles. Attention aux fromages
fermentés, à la charcuterie, aux
eaux minérales riches en sodium
et aux conserves, surtout au dîner. Pour donner du goût à vos
plats, préférez les fines herbes et
les épices.
Massez-vous
Nagez palmée
Tous les jours après la douche,
effectuez des mouvements circulaires avec un gant de crin, en
remontant de la cheville vers le
haut de la cuisse, sans oublier
les fesses et le ventre. Votre peau
sera plus réceptive aux actifs drainants contenus dans votre produit
amincissant et/ou raffermissant.
Vous pouvez aussi préparer votre
propre huile de massage. Dans un
flacon de 30 ml, mélangez 5 ml
d’huile essentielle de cyprès de
Provence, 5 ml d’huile essentielle
de genévrier et 20 ml d’huile végétale de calophylle. Quel que soit
le type de soin utilisé, appliquezle en massant, en pétrissant, en
frictionnant la peau. Cela peut
être un peu douloureux au début
mais ne vous découragez pas.
Contre la cellulite, seule la régularité compte.
Pour brûler la graisse qui encombre vos cellules, rien ne vaut
les sports d’endurance, à raison
de 3 séances de 45 minutes par
semaine. Attention toutefois au
jogging si vous souffrez d’insuffisance veineuse. Privilégiez le vélo,
la marche nordique ou encore la
natation. L’idéal ? Faire des longueurs avec des palmes pour
décupler l’effet drainant de l’eau.
D. R.
M
D. R.
Les asthmatiques seraient davantage
exposés au risque de développer une
apnée du sommeil que les non-asthmatiques. Afin de vérifier le lien de cause à
effet, Mihaela Teodorescu du William S.
Middleton Memorial Veteran’s Hospital
poissons fumés, aux œufs, aux
lardons…
Quant aux pousses d’épinards,
elles s’accommodent très bien
des agrumes, des champignons,
des oignons, des noix, des petits
pois, des pommes de terre... Mais
qu’il s’agisse du pissenlit ou de
l’épinard, n’hésitez pas à relever
votre vinaigrette d’un peu de piment ou d’ail.
Vite... Méningite B : le vaccin enfin remboursé !
B
exsero® est le premier vaccin qui protège
contre la majorité des infections invasives
à méningocoque de type B.Il est commercialisé en France depuis le mois de décembre
2013.
Il est désormais pris en charge à 65%
pour les populations définies par les
recommandations du Haut Conseil de la
Santé publique (HCSP). Ces dernières définissent des critères épidémiologiques devant
conduire à la vaccination de populations
ciblées. Le remboursement concerne les patients n’ayant plus de rate ou souffrant d’un
dysfonctionnement de cet organe. Autres
Mais ces séances bien-être
peuvent contribuer à chasser
l’eau qui stagne dans vos cellules
et explique en partie vos capitons.
dans le Wisconsin (Etats-Unis) et ses
collègues ont mené une étude sur 547
participants. Parmi eux 81 étaient asthmatiques. Tous ont passé plusieurs polysomnographes, des examens permettant
d’étudier la qualité du sommeil. En outre,
ils ont répondu à plusieurs questionnaires
concernant leur état de santé général.
Des salades originales
et savoureuses
cots verts, les lardons, les noix, la
pomme, le raisin...
Le goût plus prononcé du cresson, légèrement acide et poivré,
fait des merveilles avec l’avocat,
le céleri branche, les agrumes, le
poivron, les amandes… Les deux
se dégustent avec une vinaigrette
à base d’huile d’olive, de citron ou
de yaourt. La forte saveur du pissenlit convient mieux aux pommes
de terre, aux fruits exotiques, aux
Aller régulièrement au hammam
ou au sauna ne vous aidera pas à
perdre quelques kilos superflus.
Pour cela, il faut rééquilibrer son
alimentation et bouger davantage.
Apnée du sommeil :
l’asthme est un facteur de risque
Consommé avec excès, le sel fa-
Bien manger, bien vivre
eilleure alliée des gourmands
qui veulent garder la forme et
la ligne, la salade verte n’apporte
qu’une dizaine de calories pour
100 grammes.
Mais derrière ce poids plume se
cache une mine de fibres végétales, de caroténoïdes, de vitamines B, C et E, ainsi que des
minéraux et des oligo-éléments.
Il serait donc dommage de s’en
priver sous prétexte que la salade, c’est toujours un peu la
même chose. D’autres feuilles
vertes apportent au moins autant
de bénéfices tout en se révélant
savoureuses. Toutefois, « en cas
d’intestin irritable ou colopathie,
les salades et crudités ne doivent
pas être les amis du quotidien »,
souligne le Dr Laurence Benedetti, micronutritioniste à Paris.
La mâche, avec son léger goût de
noix, se marie par exemple très
bien avec la betterave, le célerirave, les champignons, les hari-
Transpirez
populations éligibles à la prise en charge,
les patients ayant subi une greffe de cellules
souches hématopoïétiques, les malades présentant des déficits immunitaires innés ou
induits.
A noter que la vaccination à titre individuel,
sans prise en charge de l’Assurance-mala-
Résultat, 22 des participants asthmatiques ont subi au moins un épisode
d’apnée du sommeil au cours de l’étude.
Soit une incidence de 27%, contre seulement 17% parmi les non-asthmatiques. «
Un asthme préexistant constitue donc un
facteur de risque de développer un syndrome d’apnée obstructive du sommeil »,
concluent les auteurs. « De plus, cette association est largement dose dépendante.
C’est-à-dire que plus l’asthme est installé
depuis longtemps, plus le risque d’apnée
est important. »
Les réserves de sang dans le rouge
L’Etablissement français du sang (EFS)
lance l’alerte. Ses réserves en produits sanguins sont « actuellement très
faibles ». L’EFS doit impérativement
les reconstituer et compte sur une forte
mobilisation. « Don de sang, maintenant
c’est urgent ! » C’est par cette accroche
que l’EFS alerte le grand public sur la
nécessité de donner. Des collectes insuffisamment fréquentées ces derniers mois
ont fait tomber les stocks à un niveau
particulièrement bas. Résultat, en plus
des 10 000 dons nécessaires chaque
die peut être totalement ou partiellement
remboursée par certains organismes complémentaires qui se sont engagés à faciliter
la prévention de la méningite B. Rappelons
que cette dernière est responsable de près
de 80% des cas d’infections invasives
à méningocoque chez le nourrisson en
France.
Concernant ce vaccin, Patricia Merhant-So-
jour tout au long de l’année, 15 000 dons
supplémentaires sont indispensables
en janvier. « Cette situation est d’autant
plus sensible que le mois de janvier est
traditionnellement une période marquée
par les épidémies saisonnières (grippes,
gastro-entérites), qui empêchent un certain nombre de donneurs réguliers de
venir donner leur sang » déplore l’EFS.
Rappelons en outre qu’aucun traitement
ni médicament de synthèse ne peuvent
encore se substituer aux produits sanguins.
rel , présidente de l’association Petit Ange,
estime que les choses ne vont pas assez
vite. « Cela avance au ralenti. Et pourtant
il y a des cas et des enfants décèdent de
méningite B en France. Nous avons l’arme,
mais elle n’est pas utilisée, alors que les
Anglais eux vont vacciner. On perd un temps
précieux, nous sommes vraiment à la traîne.
Mais j’ai toujours bon espoir »..
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PETITES ANNONCES
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19
20
Le
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Rifles. Organisé par le comité
des fêtes, à la salle des fêtes,
vendredi 24 janvier. Plus d’infos :
02.48.26.57.08.
Galette des rois du tennis
chapellois, samedi 25 janvier à la
salle des fêtes.
Plus d’infos : 09.64.48.47.02
Assemblée générale des Blés
d’Or, le jeudi 30 janvier à la salle des
fêtes. Plus d’infos : 02.48.26.46.88.
Assemblée Générale de la
Grenouille Chapelloise, association
de pêche, le 15 février au centre
socio-culturel.
MARMAGNE
Plus d’infos : mairie 02 48 26 84 01
www.marmagne.fr
Fête de la Saint-Vincent, du 30
janvier au 1er février, à la salle des
fêtes.
PLAIMPIED-GIVAUDINS
Photo : CC
LA CHAPELLE SAINT-URSIN
Plus d’infos : mairie 02 48 23 21 00
Plus d’infos : mairie 02 48 50 88 60
www.plaimpied-givaudins.fr
Saint-Blaise - Samedi 24 janvier
à la salle des fêtes. Les anciens
bâtonniers, les époux Fouquet,
remettront le bâton à Dominique
Bernardon et à son épouse, à
l’église. Une gerbe sera ensuite
déposée au monument aux morts.
Danses proposées par la Givaudine
puis vin d’honneur suivi d’un repas
avec orchestre.
SAINT-DOULCHARD
Plus d’infos : mairie 02 48 23 52 52
www.mairie-saintdoulchard.fr
Dîner dansant, samedi 24
janvier, organisé par l’association la
salamandre dolchardienne au centre
socio-culturel.
Rifles, vendredi 30 et samedi 31
janvier, organisé par l’association
Scherzo au Centre socio-culturel.
Rifles, dimanche 1er février,
organisé par l’association ASLD au
Centre socio-culturel.
ST-MICHEL-DE-VOLANGIS
Plus d’infos : mairie 02 48 69 35 74
Saint-Blaise, le dimanche 1er
février au foyer rural et la mairie.
TROUY
Bourse aux collections les
samedi 24 et dimanche 25 janvier
à l’Espace Jean-Marie Truchot,
organisé par Trouy Temps Libre.
Mr Baschoux et Mr Fouquet,
oenographilistes, seront les invités
d’honneurs avec leur collection
d’étiquettes de vin, champagne,
bière, sirop et alcool.
Contact : 02.48.50.10.00.
Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015
Soirée Cabaret, le samedi
28 janvier à partir de 19 heures
à l’espace Jean-Marie Truchot,
organisé par la municipalité.
Contact : 02.48.64.78.18.
Thé dansant, le dimanche 1er
février à l’espace Jean-Marie
Truchot, organisé par l’UNC AFN.
CINEMA
On a sélectionné pour vous
Semaine du 21 au 28 janvier
Taken 3
Réalisateur : Olivier Megaton
Avec : Liam Neeson, Forest Whitaker, Famke Janssen
On n'arrête plus Liam Neeson. Après s'être frotté, deux
fois de suite, à des truands libanais très énervés dans
les rues sombres de grandes villes européennes, le
voilà de retour au pays. Accusé à tort du meurtre de
son ex-femme, il va tout faire pour protéger sa fille.
Discount
Réalisateur : Louis-Julien Petit
Avec : Olivier Barthelemy, Corinne Masiero
Pour lutter contre la mise en place de caisses
automatiques qui menacent leurs emplois, les
employés d’un supermarché hard discount créent
clandestinement leur « Discount alternatif », en
récupérant des produits qui auraient dû être jetés…
Charlie Mortdecai
Réalisateur : David Koepp
Avec : Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Olivia Munn
Charlie Mortdecai marque le retour de Johnny Depp
à la comédie avec ce rôle d'espion du dimanche
comme seuls les Anglais savent les imaginer. Une
sorte de Johnny English à moustache qui multiplie les
maladresses avec un sens de l'humour ravageur.
Tous les films et toutes les séances sur www.cgrcinemas.fr/bourges