Le Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Journal OURGES N° 1 NFO RATUIT www.lebigjournal.fr Pour ou Contre Maison de la Culture : Opposant et partisan énoncent leurs arguments sur le projet en cours P. 6 Actualités Moins d’un mois avant l’ouverture d’Avaricum. Autour du futur centre commercial mixte, ça bouge ! P. 8 Dossier Sur le front de l’économie et de l’emploi, on cherche les bonnes nouvelles et on positive pour 2015 P. 9 Sports Floriane Chevalier-Garenne Une double championne de France de cross qui vit à 100 à l'heure P. 16 ÉVÉNEMENT Serge Lepeltier Sa vie d’après P.14 Les Stentors « Des mecs authentiques » L’ancien maire de Bourges se confie sur sa nouvelle vie parisienne dédiée à la cause écologique. Un travail de lobbyiste qu’il défend et explique. Interview. P. 4 2 Le Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 L’Edito Il y en a d’ailleurs dans la majorité des journaux payants. Sans annonceurs, il n’y aurait pas de presse gratuite et sans doute plus beaucoup de presse écrite locale. Et sans lecteurs, pas d’annonceurs. Voilà, le modèle économique est simple: tout repose sur la qualité de notre travail, sur votre reconnaissance de ce travail et sur la confiance des annonceurs locaux. U n journal gratuit, 100% local et réalisé par une équipe de journalistes expérimentés, indépendants et... curieux ! Un petit mot d’ailleurs pour remercier celles et ceux qui, depuis des semaines, nous aident, nous conseillent et tout particulièrement à tous les annonceurs qui nous honorent de leur confiance pour ce premier numéro. Deux fois par mois, nous vous offrirons 40.000 exemplaires de notre journal. Nous allons « parler » de vous, de notre ville. Nous allons mettre en lumière ceux qui osent, créent et font avancer Bourges et son agglomération. Comme un pied de nez au marasme ambiant, nous faisons le choix d’investir en Berry. Chez nous. Beaucoup de beaux projets naissent et prospèrent ici. Et, parfois, nous ne les connaissons même pas. Bourges est le berceau que nous avons choisi pour donner naissance au « BIG Journal ». C’est un enfant du pays et, nous en sommes certains, il saura vous séduire par sa qualité, vous toucher par son enthousiasme et parfois vous amuser par une petite dose d’impertinence... À partir d’aujourd’hui, c’est à vous de juger. Nous serons attentifs à vos remarques et vos conseils et comme tous les jeunes, nous en suivrons certains ! Merci à tous. Et en route pour l’Aventure ! Ben PS : Ah oui, j’oubliais... « Big Journal », un horrible anglicisme de plus ? Vous l’aurez compris, il s’agit de l’acronyme de « Bourges Info Gratuit ». Et Ben, c’est mon vrai nom ? Qui sait... en tout cas Big Ben, ça sonne bien non ? Alors c’est vrai, il y a de la publicité dans le « BIG Journal ». Le BIG Journal - Bourges Info Gratuit Carré des Créateurs 11 rue Maurice Roy - CS 4031418023 Bourges Cedex 02 48 67 83 49 contact@lebigjournal.fr Edité par : SARL SALV’S & CO Capital Social de 50000 ¥ RCS Bourges 808 232 508 Directeur de la Publication : Vincent Cotier Rédactrice en Chef : Elise Escoffier Pigistes : Martine et jacky Bavouset Christian Ragot Infographiste : Florence Alexandre Photographe : Chloé Daumal Impression : Roto Centre Saran Tirage 40 000 exemplaires Le BIG Journal est distribué par Adrexo «Satisfait, pas satisfait de la distribution ? Faites le nous savoir au 02.48.50.79.02 ou par mail à : adx062@spir.fr. La manifestation de soutien aux victimes des attentats terroristes a rassemblé 4000 personnes à Bourges autour d’élus de tous bords pour un rassemblement républicain. Photographies : Jacky Bavouset Merci de nous recevoir chez vous! Vous avez en mains le premier numéro de votre nouveau journal local. Un journal d’informations, livré à domicile et disponible également dans de nombreux points de distribution C À vous la Parole e sera, dès le prochain numéro du Big journal, votre rubrique. Et oui, pas simple d’avoir une rubrique courrier des lecteurs pour un premier numéro. Vous pourrez, ici, réagir à nos articles, à l’actualité berruyère ou à un sujet national se répercutant chez nous. Vous pourrez lancer de nouveaux sujets de débat, rebondir sur un avis ou une opinion d’autres lecteurs. Nous vous offrons un espace de libre expression. Bien sûr, il faudra décliner votre identité et nous ne publierons aucun commentaire diffamant ou de nature à porter un préjudice, moral ou financier, à autrui. Vos textes seront donc les bienvenus, vos photos également et pourquoi pas vos dessins si vous le souhaitez. Soyez imaginatifs, nous serons ouverts à toute forme d’expression tant que son originalité sera adaptable aux impératifs d’une impression sur papier journal. Voilà, à vous de prendre la plume... Faites-nous parvenir vos textes, photos, dessins à : contact@lebigjournal.fr ou à l’adresse postale : Carré des Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS 40314, 18023 Bourges cedex. Déclarez votre flamme, partagez votre amour, faîtes-nous rêver ! N otre prochain numéro sera distribué quelques jours avant la Saint Valentin. Profitez-en pour déclarer votre flamme à celui ou celle que vous aimez ! Pourquoi ne pas redire à votre compagne ou compagnon à quel point il ou elle compte pour vous ? Nous vous ouvrons nos colonnes pour vos messages d’amour. Parce qu’ils nous feront chaud au cœur, à nous aussi. Envoyez vos messages avant le 30 janvier à contact@lebigjournal.fr ou à l’adresse postale : Carré des Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS 40314, 18023 Bourges cedex. 6 millions C’est le montant qui sera alloué par l’Etat afin de réaliser le projet de Maison de la Culture. C’est Pascal Blanc, maire de Bourges, qui l’a annoncé lors du dernier tchat vidéo organisé avec les Berruyers. Un montant légèrement plus élevé que prévu (5,4 millions étaient évoqués) qui vient conforter le projet et entraînera d’autres engagements. « C’est un premier pas fondamental qui m’a permis d’obtenir un premier accord verbal de financement de la part du président de la région Centre, François Bonneau, et du président du conseil général, Jean-Pierre Saulnier. » La règle veut que la région subventionne à hauteur des deux tiers de la subvention de l’Etat, et le département des deux tiers de celle de la région. Ce qui voudra dire un montant global d’environ 12,5 millions d’euros pour la maison. Reste à pouvoir les utiliser mais, pour l’instant, les arbres sont toujours là. Agglo Oubliez les cantonales, place aux départementales Le La réforme territoriale se concrétise cette année avec les premières élections départementales, remplaçantes des cantonales. Un changement qui transforme la géographie du département avec 19 cantons au lieu de 35. Pourtant, trois conseillers supplémentaires siégeront pour appliquer une autre loi : celle de la parité. Les binômes se révèlent www.lebigjournal.fr faire connaître (voir ci-contre) et les annonces devraient se multiplier dans les semaines à venir. 38 élus au lieu de 35 Pour les électeurs, le premier objectif sera donc de se situer dans ces nouveaux cantons. Le redécoupage a été effectué avec, comme base, un nombre d’habitants identique à plus ou moins 20%. Le nom du canton sera celui de sa commune principale. Infographie : G. P. A ux différentes cérémonies de vœux qui émaillent ce mois de janvier, les discussions entre politiques locaux du département étaient souvent marquées de petits apartés, souvent discrets, où les élections départementales à venir tenaient une bonne place. Pas encore d’annonces ou de noms mais des pièces qui se déplacent pour préparer un scrutin prévu les 22 et 29 mars prochains. Deux grands changements risquent de bouleverser l’hémicycle actuel. D’abord le redécoupage des cantons, une loi de mai 2013 qui vise à réduire le nombre d’élus et, par conséquent, les dépenses. Elle s’accompagne d’un nouveau mode de scrutin destiné à promouvoir la parité : les électeurs voteront cette année pour un binôme masculin-féminin, qu’il soit titulaire ou suppléant. Ce qui donne, dans le Cher, un résultat qui peut paraître paradoxal : un redécoupage pour faire des économies et, pourtant, 38 élus au lieu de 35. Le prix à payer pour qu’hommes et femmes soient également représentés dans le nouveau conseil départemental. Les premiers binômes commencent à se Journal En bref Bourges 1 : Véronique Dunoyer et JeanLuc Bailly (UMP) Alain Tanton et Anne-Lucie Clausse (UMP-UDI) Jean-Michel Guerineau (PCF) briguera un second mandat. Bourges 2 : À Bourges, on passe de 5 à 4 cantons (Bourges 1 au sudouest, Bourges 2 au nord-ouest, Bourges 3 au nord-est et Bourges 4 au sud-est). Les communes de Bourges Plus se retrouvent, elles, associés à des cantons plus ou moins étendus. Marmagne et La Chapelle Saint-Ursin seront dans le canton de Saint-Doulchard ; Plaimpied-Givaudins, Lissay-Lochy, Saint-Just, Annoix, Vorly et Arcay dans le canton de Trouy ; Morthomiers et Le Subdray dans le canton de Charost ; Berry-Bouy avec Mehun-sur-Yèvre ; Saint-Michel de Volangis avec Saint-Germain-du-Puy. Véronique Fenoll et Jacques Fleury (UMP-UDI) On attend maintenant les annonces officielles des binômes. Si de nombreux élus ont fait connaître leur intention de prendre leur propre succession, reste à savoir qui les accompagnera. Une première surprise E. E. 3 Marcelle Mercier et Eric Meseguer (UMP) Nathalie Bonnefoy et Philippe Mercier (UMP) Bourges 3 : Jean-Pierre Saulnier (PS) a annoncé son intention de briguer un nouveau mandat Wladimir d’Ormesson et Audrey di Prima (UMP) Saint-Doulchard : Yvon Beuchon (DVG) et Emmeline Ndongue Binômes connus au 18 janvier 2015 Emmeline Ndongue, ancienne joueuse des Tango, championne d’Europe, vice-championne olympique sera donc colistière d’Yvon Beuchon à Saint-Doulchard. 4 Le Interview Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 La vie d’après de Serge Lepeltier L’ancien maire de Bourges, n’a pas oublié sa ville. Il la retrouve régulièrement, comme pour ponctuer une vie parisienne rythmée par son engagement écologique. Il nous donne ainsi l’occasion d’en savoir plus sur sa nouvelle vie, celle d’un lobbyiste environnemental, un terme qu’il assume et un statut qu’il défend. Pour faire avancer une cause que l’homme politique avait déjà à cœur. Les Berruyers vous ont un peu perdu de vue depuis la fin de votre mandat. Quelle est votre nouvelle vie ? Cet intitulé est-il représentatif du travail de l’académie ? Serge Lepeltier, ancien maire de Bourges, est aujourd’hui président de l’Académie de l’Eau et de l’association professionnelle Équilibre des Énergies. Vous parliez de deux présidences, quelle est la seconde ? Celle qui me prend le plus de temps ! Je préside l’association professionnelle «Équilibre des Énergies», qui rassemble des associations du bâtiment, des syndicats professionnels et les plus grandes entreprises. C’est la fusion de trois mondes : la construction, l’énergie et les associations de consommateurs. Avec un double objectif : que l’énergie continue à permettre un développement, et même une relance, de l’économie, mais aussi d’assurer le lien entre énergie et écologie dans la lutte contre le changement climatique. Oui, le but de l’Académie et de faire connaître et partager les études et analyses livrées par les scientifiques sur la question de l’eau et du climat, notamment dans la perspective de la conférence environnementale de fin 2015, la COP21, qui se déroulera à Paris. C’est lors de ces événements que scientifiques et décideurs politiques renforcent leurs liens, afin que l’on parte véritablement des analyses, Concrètement, que faites-vous en tant des données scientifiques pour que préprendre sident ? des déci« Il faut soutenir les entreprises Actuellesions. Nos qui apportent de l’emploi et, ment, je politiques d é c i d e n t en plus, travaillent pour l’écologie » t r a v a i l l e sur la loi mais ils de transition énergétique. On a n’ont pas toujours tous les élél’impression qu’elle est adoptée, ments pour le faire. L’Académie terminée, mais pas encore ! Elle lutte également pour que l’eau soit va passer au sénat, puis en comau centre dans la question du climission et sera adoptée d’ici l’été. mat, ce qui n’est pas le cas. Je suis au cœur de sa conception. J’ai été auditionné deux fois Comment êtes-vous devenus prépar le Sénat pour faire avancer sident de cette structure ? les choses dans les domaines qui On est venu me trouver. J’ai lancé concernent Équilibre des Enerla loi sur l’eau lors de mon mandat gies. La relance de la construction de ministre de l’écologie. Cela m’a par exemple, face au problème semblé cohérent. Je travaille à ce que l’on soit cadu coût de toutes les nouvelles pables de relancer la construction réglementations environnementales, notamment pour les primosans augmentation des coûts, accédants. La mais en faisant malgré tout des construction de maison a chuté « L’énergie est le véritable progrès dans la consommation d’environ 40 000 lien entre économie d’énergie et la par an. On consiet écologie » dère que 15 à baisse d’émis20 000 de ces sion de gaz à effet de serre. Et c’est possible, si pertes sont dues à ces coûts supla réglementation est bien faite. plémentaires. N’est-ce pas, finalement, les domaines les plus difficiles à faire coïncider ? Pour moi, c’est un travail passionnant car je pense que l’énergie est le véritable lien entre économie et écologie. Il faut soutenir les entreprises qui apportent de l’emploi et, en plus, travaillent pour l’écologie. Peut-on dire que vous êtes devenu lobbyiste ? Photo : D. R. ’assure aujourd’hui la présidence de deux associations environnementales. La première est l’Académie de l’Eau, qui rassemble environ 200 scientifiques de 25 pays différents. À ce titre, j’ouvrirai d’ailleurs le 3 février, un séminaire sur l’eau et le climat intitulé : « comment se parlent scientifiques et politiques pour agir ? » qui sera clôturé par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement. Photo : D. R. J L’aménagement de trouées vertes dans la ville de Bourges reste une source de satisfaction pour l’ancien maire. Interview Photo : D. R. guer sur le plan écologique ? Le passage des bus au gaz naturel était indispensable pour l’ancien maire. Oui, d’une certaine façon. Le rencontre. Encore une fois, c’est terme est vu de façon négative, en l’exactitude des données fournies France, mais assurer le lien entre par les spécialistes, les scienles associations professionnelles tifiques, qui permet de réaliser et les politiques est important. Il ne une bonne politique. Et c’est ce s’agit pas d’un lobby d’influence qui m’a permis d’être ministre de ou de moyen, mais de transmisl’écologie. sion de données professionQue retenez-vous de cette expérience ? nelles, de manière objective. On C’était un ne peut pas moment « On ne peut pas construire c onstr uire passionde politique de politique intelligente nant. Penintelligente sans les études, les résultats dant deux sans les ans, j’étais et les conclusions de scientifiques » études, les au cœur de résultats et vrais sujets. D’autant que l’écoles conclusions de scientifiques, logie était, à l’époque, au centre de spécialistes. de la politique. Depuis 2010, c’est De quand date votre prise de conscience différent. J’ai vécu la montée en de la nécessité écologique ? puissance de la question écoloL’écologie est venue à moi de fagique. J’ai pu lancer le premier çon un peu particulière. Jeune, je plan climat avec Dominique Voyme concentrais sur l’économie. Je net, par exemple. Tout ce qui est suis d’une famille d’entrepreneurs, fait pour analyser les bâtiments, j’étais pour le travail, l’emploi, les leur classement de A à E, c’est entreprises qui fonctionnent. Je moi. Évidemment, j’aurais souhaime disais qu’il y avait d’autres té être plus longtemps au gouvergens qui se battaient pour l’envinement. C’est comme être maire. ronnement. J’avançais en poliOn a beau avoir été conseiller tique et, à l’époque où je suis municipal ou adjoint, on ne peut devenu sénateur, je suis parti faire comprendre le fonctionnement de la plongée sous-marine aux qu’en étant dans la fonction. Maldives. C’est un sport que je Justement, comment l’écologie s’estpratique depuis très longtemps, elle inscrite dans votre fonction de qui forge un lien personnel avec maire de Bourges ? la nature. C’est cette année-là Pour moi, l’essentiel était de faire qu’on a découvert à quel point les avancer les choses sur le fond. coraux étaient en danger, voire L’accomplissement le plus imporquasiment disparus dans certains tant restera le chauffage urbain, cas. J’ai réalisé que je ne pouvais qui était encore, en partie, au plus continuer en politique tout charbon. Un charbon qui venait en sachant ce qui se passait pour d’Afrique du Sud ! Nous avons ennotre environnement. J’ai décidé tièrement refait le réseau et mis en de m’engager. Je suis arrivé au place une centrale au bois. Avec Sénat, on a demandé un volonla garantie que le bois ne vienne taire pour réaliser un rapport sur pas du Canada mais d’un rayon la lutte contre le réchauffement de 100 km. On a ainsi divisé par climatique et je me suis immédiaonze les émistement prosions de gaz à posé. C’était « La Maison de la Culture effet de serre. en 1998. Un sera forcément un bâtiment an plus tard, Et puis, nous la tempête basse consommation, elle ne sommes pasde décembre pourra pas faire autrement » sés au gaz 1999 frappait naturel dans la France et les transports tout le monde s’est soudain intéurbains, on a créé la rocade verte, ressé à ces rapports. qui se termine actuellement autour de Bourges, dans un réseau Sa réalisation a été votre « école de complètement indépendant à la l’écologie » ? voiture. Et, enfin, n’oublions pas Tout ce que j’ai appris à ce moque nous avons construit le prement-là se passe aujourd’hui. mier immeuble social BBC (BâtiJe n’ai pas eu à faire évoluer les ment basse consommation) de données. On ne réalise pas, avant la région Centre. Une norme aude rédiger un de ces rapports, la jourd’hui obligatoire. qualité des personnes que l’on Comment Bourges peut-elle se distin- Le réalisé durant votre mandat ? Une chose que j’avais envisagée Il ne s’agit pas forcément d’être pour mon premier mandat, c’est précurseur, l’important, c’est de un parking souterrain, place Cufaire avancer globalement les jas. Cela aurait vraiment apporté choses. Et mettre en application un plus au fonctionnement de la les règles. Sur le sujet délicat de la ville. Mais je me suis retrouvé en Maison de la Culture par exemple : grande difficulté avec tout ce qui certains disent qu’elle consométait envimera plus sagé comme que l’an« J’aurais aimé pouvoir fouilles. On cienne. Cela agrandir le Palais d’Auron » ne pouvait n’a pas de pas donner le nombre d’années sens. Ce sera forcément un bâtique ça allait prendre ! Finalement, ment basse consommation, elle cela a fait naître l’idée d’Avaricum. ne pourra pas faire autrement ! J’aurais également aimé pouvoir Et puis, il faut continuer à travailagrandir le Palais d’Auron. Je l’ai ler sur la biodiversité, sur toutes les zones vertes. Bourges a une grande qualité dans ce domaine. Journal 5 toujours trouvé agréable mais il a besoin d’être rénové. L’idée était d’ajouter des salles, le long de l’Auron, pour en faire un véritable palais des congrès. Mais la baisse de la dotation de l’Etat a mis un coup d’arrêt à beaucoup de projets. Malgré tout, ce que le maire actuel subit aujourd’hui est considérable par rapport à ce que j’ai subi. On remet en cause le fondement même de ce que les Français veulent, des villes vivantes qui se développent. Propos recueillis par Élise Escoffier Êtes-vous encore régulièrement présent dans la ville ? Je suis la semaine sur Paris et je m’organise pour venir un weekend sur deux à Bourges. On a l’avantage d’être proche de Paris en train, cela me permet d’avoir une vraie vie personnelle dans ma ville. Une ville à taille humaine, où j’ai la chance d’habiter en plein centre-ville. À Paris, ce qui me manque, c’est la vue de la cathédrale et cette atmosphère, extrêmement liée à notre patrimoine. Bourges, pour moi, est presque une grande famille. Que regrettez-vous de ne pas avoir Photo : D. R. www.lebigjournal.fr Les marais sont les garants d’une préservation de la biodiversité. 6 Pour / Contre Journal Le Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 La nouvelle Maison de la Culture La municipalité a donc choisi de construire une nouvelle Maison de la Culture, place Séraucourt. Un projet qui divise. « On peut déjà imaginer un plateau culturel » Pour QUi ? Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture. il suffit de voir ce qui se fait, de venir. Aujourd’hui, une scène nationale, c’est ça. Photo : D. R. Comment percevez-vous les critiques faites sur ce projet ? Pourquoi soutenir ce projet ? Je pense que ce projet est en adéquation avec les contraintes du spectacle vivant et du cinéma d’aujourd’hui. Il est évident qu’en partant sur un programme nouveau, adapté à ce que l’on fait, il est plus simple de concevoir un théâtre qui, dans ses capacités d’accueil, sera efficient. Deux salles et deux cinémas, cela va permettre de proposer beaucoup de choses qu’on ne peut pas obtenir aujourd’hui. Et puis je le défends car j’ai été missionné pour ouvrir un théâtre et je compte bien tenir cet engagement. Quels sont, malgré tout, ses défauts ? Pour moi, il n’en a aucun. Je peux entendre les arguments. Je pense que les opposants ont, eux-mêmes, des arguments très différents, entre les arbres, les rapports affectifs à l’ancienne maison, son symbole historique. Les motivations et les arguments sont assez divers. On remet en cause l’architecture, on dit que ce n’est pas une maison de la culture... Je pense savoir ce que doit être une scène nationale aujourd’hui, Ce qui me choque le plus, c’est que des gens puissent se battre contre la réouverture d’un théâtre parce qu’il n’est pas dans le lieu qu’ils souhaitent. Tous les théâtres créent un vrai appel d’air à la réouverture, les gens viendront ! Cela va donner un nouvel élan. Cet argument de l’éloignement du centre-ville est incroyable : elle va être à 150 mètres. Avec le conservatoire et le Quai d’Auron, on peut déjà imaginer un plateau culturel, où l’on pourra tout faire à pied. Il y a une vraie cohérence. Et ce sera le seul théâtre de province en construction ces prochaines années. On dit que ça coûtera cher. Oui. Mais les deux-tiers du financement viendront de la Région et de l’État et cela donnera du travail aux entreprises locales. Comprenez-vous la position des opposants ? Je comprends qu’on est toujours attaché à des lieux. Mais cela fait 50 ans que les gens viennent voir des spectacles à Bourges, c’est d’ailleurs ce qui me procure un énorme plaisir à travailler ici. Ils continueront à venir ! Il y a beaucoup d’affectif en jeu et je crois qu’il faut être pragmatique. Moi, je mène ma barque et, dans 20 ans, j’aurai fait mon boulot, je serai toujours attaché à cette maison mais la personne en charge mènera le bateau. Il faut savoir passer la main. « On pouvait concevoir mieux dans l’ancien lieu » Qui ? Contre François Carré, présidentfondateur de l’association Double Coeur, Président technique honoraire de la Maison de la Culture. Pourquoi vous opposer à ce projet ? Parce que je trouve qu’il n’est pas ambitieux, qu’il ne s’adresse pas à tout le monde, n’est pas pluridisciplinaire et ne s’inscrit pas dans un véritable plan de développement de la ville. Pour moi, il y a d’autres solutions pour profiter d’un tel investissement et développer la culture. On pourra l’appeler Scène Nationale de la Maison Séraucourt mais pas Maison de la Culture. De plus, on est parti dans un projet de deux salles et cela va limiter les possibilités d’accueillir certains spectacles, notamment lyriques, symphoniques ou de comédies musicales. Il faut que la salle soit plus grande. On pouvait imaginer mieux dans l’ancien lieu, plus passant. Là, le lieu manque de visibilité. Quelles sont, malgré tout, ses qualités ? C’est sûr que ce sera beaucoup plus rationnel. Mais on aurait pu le faire dans l’ancien bâtiment, tout a été détruit, on repartait de zéro ! Quelle solution alternative proposez-vous ? Il faut quelque chose de très fort à Bourges, qu’on redevienne ce qu’on était : une capitale européenne de la culture. On doit pouvoir rêver, trouver des partenaires pour réaliser quelque chose au cœur de la ville. Je pense qu’on aurait pu refaire l’ancienne maison. Mais il y avait aussi quelque chose à réfléchir sur le haut de la rue Moyenne, qui est en train de mourir. Agrandir ici, remettre des commerces, Photo : E. E. Le Sujet installer les cinémas dans les locaux de la CMA, un showroom. Albi a créé une salle de 1 000 places avec un restaurant panoramique à son sommet. C’est ce genre de projet, un village, un centre culturel et commercial, qui devrait être soutenu. Quelles propositions pourraient modifier votre position ? Côte architecture, une salle de 1 200 places, modulable, où l’on jouerait les spectacles plusieurs fois. En termes de fonctionnement, je pense qu’une maison de la culture devrait être ouverte les dimanches et pendant les vacances, être rentabilisée par son utilisation ! Accueillir des manifestations festives, une programmation pluri-directionnelle. On a une maison, estampillée « culture », qui n’est plus un lieu de communion. Elle doit être plus ambitieuse, on est en train de faire quelque chose de traditionnel ! Il faut s’ouvrir à d’autres publics, d’autres programmations pour que la culture attire à nouveau le plus grand nombre à Bourges. 8 Le Agglo Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Avaricum : l’ouverture est proche En bref Recensement Jusqu’au 21 février prochain a lieu le recensement annuel, qui concerne 8% des communes de plus de 10 000 habitant. À bourges, ce sont donc quelques 1552 adresses choisies au hasard qui feront l’objet de comptages pour l’INSEE, dans le but de récolter toutes les informations permettant de mieux connaître la population, de mesurer l’évolution de la commune, de ses ménages, du mode et du niveau de vie des personnes vivant dans les logements concernés. Une nouveauté : la possibilité de répondre par internet. Moins d’un mois avant l’ouverture du nouveau centre commercial de cœur de ville, de nouveaux noms d’enseigne devraient bientôt être révélés. En attendant, on aménage les rues pendant que les têtes de gondole déballent leurs cartons. Nouvelle enseigne Depuis le mois dernier, les amateurs de bières ont un nouveau lieu de découverte sur Bourges, avec un spécialiste : Le Bierrichon. Derrière la façade en pan de bois de la maison de la Reine Blanche, 17 rue Gambon, c’est une cave, mais aussi un bar pour découvrir des bières locales, de Belgique ou d’ailleurs, sur place ou à emporter. Photo : E. E. Fermeture de l’Hôtel Lallemant Autour d’Avaricum, les camions de livraisons doivent contourner les travaux de voiries encore en cours. I l aura fait couler beaucoup d’encre bien avant son ouverture et promet... de continuer ainsi. En positif, espère évidement Anthony Pinon, son directeur. Les enseignes d’Avaricum ouvriront officiellement le 18 février, la date est cochée sur tous les calendriers des fashionistas. Alors, dans ces nouvelles allées au cœur de Bourges, les va-et-vient de camions chargés des marchandises croisent les ouvriers encore attelés au montage de certains extérieurs. Pour pénétrer dans les futures rues entre les différents bâtiments, il faut encore enjamber des canalisations à nu. Malgré tout, la marchandise arrive. Chez Habitat, on a commencé à s’installer la semaine der- nière. Chez Monoprix, les briques de lait arrivent sur les rayonnages. « Une ou deux enseignes auront du retard et ne seront pas prêtes à temps pour l’ouverture », concède Anthony Pinon. « Mais il ne s’agit pas des grandes marques attendues. Rien d’alarmant. » C’est entendu, même si le chantier paraît encore imposant aux yeux des passants. « Une boutique comme Monoprix s’installe en un mois », confie le directeur. Suspense, toujours. Pour l’instant, le centre commercial, qui pourra accueillir entre 30 et 35 boutiques (selon l’espace choisi par chacune), affiche un « taux de surface » de 83%. Un terme technique qui se veut positif car, selon le directeur : « la moyenne est à 65% ». Si on ignore encore le nom de ceux qui viendront rejoindre Zara, Monoprix, Habitat et New Yorker, les annonces devraient bientôt tomber. « Nous avons une très belle signature et deux belles négociations en cours. » Suspense donc, toujours. Jusqu’à l’ouverture ? Ne pas oublier la mixité Résultat, on en oublierait presque, parfois, que c’est bien un projet immobilier global qui a pris place sur le Cours Avaricum. Un projet « mixte », dans le langage des bâtisseurs, dont le premier lot d’appartements (disponibles en accession à la propriété) devrait être également livré autour du 18 février. Les bureaux, les logements sociaux et un deuxième lot d’appartements suivront. « L’objectif est que, demain, on ne parle plus d’un centre commercial mais d’un nouveau cœur de vie. Ici, on ne cherche pas à manger une partie du centre-ville, mais à lui apporter une attractivité nouvelle. » Le parking aura, en cela, un effet considérable. Et si Avaricum a permis d’offrir les surfaces nécessaires pour attirer de grandes enseignes en centre-ville, il lui reste encore, à un mois de l’ouverture, un challenge : parvenir à attirer les commerçants berruyers dans les petites surfaces encore disponibles. E. E. En attendant que soit rouvert en juin prochain le musée des arts décoratifs, victime d’une infestation de vrillettes, insecte dévoreur de bois mettant en péril les œuvres présentées, la commune redirige les visiteurs vers les autres musées de la ville : musée du Berry, musée Estève, musée des Meilleurs ouvriers de France, Muséum d’Histoire naturelle, musée de la résistance et de la déportation, et le musée du matériel militaire. Avis de recherche La disparition de Cyril, 27 ans, survenue le 26 décembre dernier, reste mystérieuse. Un avis de recherche national a été lancé par le commissariat de Bourges. Il a été vu pour la dernière fois rue Barbès. Ses papiers ont été retrouvés sur le sol le lendemain, son blouson sur le capot d’une voiture, à proximité du lieu de sa disparition. Jusqu’ici, le numéro de téléphone mis en place par le commissariat (02.48.23.77.17) n’a pas permis de lever les inquiétudes de sa famillle. Dossier www.lebigjournal.fr Le Journal 9 En 2015, de bonnes raisons d’espérer Sur le front de l’économie et de l’emploi, il est parfois difficile de discerner les bonnes nouvelles. Voir au-delà de la crise et de ses répercussions, trouver du positif dans une économie locale en pleine mutation, c’est pourtant possible. Je pense qu’il y a peu de villes moyennes en France avec autant d’atouts. Faisons un rapide tour d’horizon : une manifestation culturelle nationale, une équipe de basket professionnelle, de grandes entreprises, une proximité avec l’autoroute, un aéroport (qui pourrait vraiment servir si on en avait la volonté), des structures d’accompagnement. Il y a tout. Il ne manque que l’optimisme. » On doit le reconnaître, ce résumé de Daniel Jadeau, chargé de mission animation économique à Bourges Plus, est pour le moins éloquent. Lorsque nous avons décidé d’aller chercher des indicateurs économiques positifs, de demander aux acteurs de l’économie locale leurs « bonnes nouvelles » pour 2015, la tâche semblait ardue. Photo : CC « L’optimisme n’est pas une vertu très française et, selon certains, encore moins berrichonne. Et pourtant. Il suffit de poser la question pour trouver, derrière la crise et les moments difficiles traversés par notre pays ces dernières semaines, un vivier d’esprits battants. Des acteurs économiques bien décidés à tout faire pour nous donner, en 2015, de bonnes raisons de croire en l’avenir. Soutenir les bons artisans Prenons l’artisanat. Sacré défi de positiver dans un secteur qui a perdu 5 000 entreprises ces dernières années. « Nous vivons une période de profonde modification sociologique. C’est difficile d’être au cœur d’une révolution mais c’est aussi passionnant », analyse posément Dominique Malécot, secrétaire général de la CMA (Chambre des métiers et de l’artisanat). « Il y a toujours eu des entreprises qui disparaissent. Il faut savoir soutenir celles qui restent et celles qui se créent. Elles sont moins nombreuses mais ce sont des entreprises qui tiennent la route. » Et si la simplification administrative semble être une condition indispensable à la véritable relance du secteur, l’état d’esprit compte. « On est pris dans une spirale de pessimisme, alors qu’il y a des bons projets, des gens brillants, de vraies suite page 10 Sophie et Franck Pelé : Ils ont osé la reprise La reprise d’entreprise est un secteur en crise. Sophie et Franck ont tenu le coup. Récit de leur expérience entamée il y a huit ans. Photo : E. E. Q uand ils ont découverts cette boulangerie, près de la Place des Marronniers, Sophie et Franck ont dû faire un gros travail d’imagination. « Sur la trentaine de fonds de commerce que nous avons visité, c’était sûrement la boulangerie la moins moderne, de la moquette au mur, des lustres avec des chaînes, un fournil de 25 ans. On savait qu’il faudrait tout refaire », se souvient Sophie. Mais la jeune femme a le commerce dans le sang et voit, malgré tout, les avantages du lieu. « Un emplacement au cœur de bourges, le passage de 10 000 véhicules par jour, la place des Marronniers pour le stationnement, c’était le déclencheur. » Sophie et Franck ouvrent en 2006. Au terme d’un processus de reprise qui met leurs nerfs à rude épreuve. « C’était très compliqué et ça l’est encore aujourd’hui car, tous les trois ou quatre ans, on fait des travaux. On se heurte alors à des normes, des réglementations qui nous dépassent. » Une volonté de fer Ils sollicitent alors la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). « Quand on a la tête dans le guidon, on n’y pense pas forcément. Mais quand on a eu besoin d’eux, dès le lendemain, tout le monde à la CMA était au courant de notre problème. Et ils nous ont permis de le régler. » Lauréate du meilleur croissant du Cher et de la 2ème meilleure baguette tradition, deux concours mis en place par la CMA, la boulangerie affiche fièrement le « Viennoiserie 100% maison ». « C’est une bonne initiative qui nous a permis de regagner la confiance des clients, mise à mal par certains. » En 2014, la boulangerie de la place des Marronniers s’est offert un nouveau visage et une boutique agrandie. Là encore, un investissement pour Sophie et Franck, qu’elle estime nécessaire. « Rien n’est jamais acquis. La clientèle peut être chez moi aujourd’hui et chez mon voisin demain. À nous de travailler constamment pour maintenir le cap. » Une volonté de fer qui n’est pas sans sacrifice. « On ne peut jamais se laisser de répit. Mais, à un moment donné, c’est aussi une fierté. J’ai envie de faire quelque chose pour ma ville, à mon niveau. Qu’on se souvienne de nous. Que les gens reparlent de nos fèves Monin ou des affiches de Bourges. Ça aussi, ça compte pour nous. » 10 Le Dossier Denis Belloy, employeur à la recherche de nouveaux salariés Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Suite de la page 9 ressources. Aujourd’hui, les gens cherchent des choses qui leur ressemblent dans une société de plus en plus uniformisante, c’est dans la qualité de l’artisanat qu’ils pourront les trouver. Il faut aussi être capable de les faire revenir. » sommes à la recherche de talents mais nous formons également des jeunes. » Photo : E. E. économique, la diversité des entreprises et des compétences est de plus en plus flagrante. « L’armement, la mécanique, l’aéronautique ont apporté beaucoup de savoir-faire dans notre agglomération », rappelle Irène Félix, viceprésidente de l’Ad2t (Association Avoir l’envie d’avancer de développement du tourisme et « L’image que nous avons de nousdes territoires). « Elle a aussi des mêmes est plus négative que la réaentreprises remarquables dans lité. On a des ressources énormes. l’agroalimentaire. Mais, surtout, Si on utilisait l’énergie passée à on voit des gens qui ont envie dire qu’on est nul, on avancerait d’animer une dynamique locale, beaucoup. » l’envie de Emmanuel se prendre « On est pris dans une spirale Derrien, préen main. de pessimisme, sident de la Au niveau alors qu’il y a de bons projets » CGPME du des pépiCher (Confénières, du Carré des Créateurs, dération générale des petites et on le ressent. Et pour le toumoyennes entreprises), connaît risme, le beau projet du canal pourtant bien les difficultés du du Berry et son parcours à vélo secteur. La CGPME défend les pourra développer une nouintérêts des petits patrons auprès velle branche de notre activité. » de l’État, notamment pour obtenir la fameuse simplification admiSe pousser à la réussite nistrative. Pourtant, pas de quoi Alors, face à la crise et un monde entamer son envie d’avancer. en changement, serions-nous un « En 2015, les gens doivent compeu trop prompts à baisser les prendre qu’on a tord d’attendre bras ? « La France a une culture trop des autres. L’optimisme, c’est très cartésienne, rationnelle, de aussi un état d’esprit conquérant, prévention du risque. Beaucoup une motivation d’aller au combat. de gens sont timorés car le risque Si on se dit que ça ne va pas marfait peur. Mais c’est la base de la cher, ça ne marchera pas. Tout le réussite. L’échec fait partie de l’enmonde le sait ! » trepreneuriat », soutient Emmanuel Derrien. « Les Anglo-saxons Prendre conscience aiment ceux qui se sont plantés, de ses atouts on embauchera plus facilement À Bourges, la création d’emploi quelqu’un qui a connu l’échec. En reste d’actualité : 200 à 250 sur la France, c’est un boulet. On vit une nouvelle plateforme d’Intermarché, époque d’opportunités, il faut aller l’équivalent pour Carrefour et 150 les saisir. » pour Avaricum. D’autres ouvertures vont se succéder dans cette Dossier réalisé par E. E. année 2015. Après une longue période marquée par un pôle défense qui a uniformisé le paysage Le fondateur de Techni-Murs a créé cette entreprise artisanale en 1983 avec un seul salarié. Elle en compte aujourd’hui 270 dans quatre départements et recrute en 2015. Une réussite expliquée par des valeurs simples : l’exigence de qualité et la transmission du savoir-faire. « Sur Bourges, nous recherchons des peintres, des ravaleurs, des étancheurs et des techniciens de l’isolation par l’extérieur, soit 4 à 6 postes sur Techni-Murs 18. Nous d’une réglementation à respecter. « Elle est contraignante mais elle va dans le bon sens. Et nous ne l’avons pas attendue. Le diagnosÀ peine l’entretien commencé, tic thermique complet, qui permet Denis Belloy passe son annonce. au client de connaître le délai de « Il faut le faire savoir, nous avons son retour besoin de reinvestiscruter ». Dans « Le gouvernement n’a jamais mis sur un secteur du autant d’argent pour rénover » sement, on le faisait déjà en bâtiment en 1984. » crise, la santé de son entreprise À cette époque, Denis Belloy s’ocfait un peu figure d’exception. Sa cupe de réparer les sinistres. « On spécialisation dans le secteur de disposait d’un agrément avec plula rénovation n’est pas étrangère à sieurs compagnies d’assurances. l’affaire car, aujourd’hui, « on vend Elles nous choisissaient car elles des travaux et des prestations qui étaient certaines de ne plus rouvrir vont permettre aux gens de faire le dossier ensuite. » La stratégie des économies. » Rénover, c’est de développement est simple : avant tout isoler. Une nécessité « Tout nos conducteurs de travaux pour de nombreux propriétaires sont issus du terrain, ouvrier, chef de maisons anciennes, où les d’équipe. Ce sont des ‘‘sachants’’, pertes d’énergies sont énormes. ils ont le savoir-faire. Je ne veux « L’énergie la moins chère, c’est pas d’un gars qui dirige un autre sans connaître son métier. » celle qu’on ne dépense pas » Une démarche de qualité qui s’acEt si Denis Belloy embauche, c’est compagne d’une démarche comaussi parce que le secteur est au merciale presque militante. « Tous cœur de l’actualité. « Il y a une les gens ont intérêt à investir dans réelle volonté de la société pour ce secteur, c’est une bonne occaque le bâtiment cesse de consomsion de privilégier l’emploi local. mer. Le gouvernement n’a jamais Et il vaut mieux investir pour faire mis autant d’argent, autant d’ordes économies plutôt que d’avoir ganismes, autant de possibilités un livret A qui ne rapporte rien ! » pour rénover. C’est du jamais vu Avec un livret à 1%, on serait tenté depuis la dernière guerre. L’immod’acquiescer. bilier est bas, les taux d’intérêts sont très bas et les acquéreurs Techni-Murs 18 recrute peintres, ravaleurs, disposent d’aides pour la rénovaétancheurs et techniciens de l’isolation par l’extérieur. tion et des déductions fiscales. » Contactez l’entreprise : au 02 48 20 40 20 Un coup de pouce qui n’est pas ou sur www.techni-murs-bourges.fr anodin et s’accompagne aussi Votre avis Quels sont vos espoirs pour 2015 ? Dominique Bénédicte Isabelle Laurent Julien 61 ans Retraitée Saint-Germain du Puy 15 ans Lycéenne Bourges 63 ans Conférencière Bourges 44 ans Formateur en sécurité Bourges 24 ans Ingénieur industriel Bourges « Être avec mes enfants et mes petits-enfants qui me procurent de la joie et de l’espoir. Ce n’est pas évident de positiver aujourd’hui mais il vaut mieux. On espère qu’on avancera vers plus de tolérance, de mieux vivre, pour tout le monde. Et on attend les beaux jours, le moral sera meilleur ! » « J’espère entrer en S ! Je voudrais devenir pédiatre et, en 2015, il faut que j’atteigne ce premier objectif : la première section scientifique. Et je voudrais partir en Angleterre pour travailler mon anglais. Je suis quelqu’un de très positif alors je suis confiante ! Et je vais apprécier la vie avec mes amies. » « J’espère que les derniers événements vont nous amener tous à réagir et nous faire revenir aux vraies valeurs dans une société de consommation qui nous a dégoûté de tout. Je savoure tous les jours d’avoir des gens autours de moi, que ce soit mes proches ou des étrangers. » « La vie de tous les jours, ma ville, les gens, tout cela me donne espoir. Il faut savoir savourer les petits moments, même un simple sourire quand on traverse la rue. Je suis de nature à positiver. Et il y a toujours du positif dans le négatif, c’est à nous de le trouver et de le faire vivre. » « Personnellement, je viens de trouver du travail, je commence cette semaine ! Donc 2015 est déjà une très bonne année. Et puis, je pense que ce qui s’est passé dernièrement a choqué beaucoup de monde, cela peut nous permettre d’avancer positivement, faire bouger des choses. Je suis confiant. » Dossier www.lebigjournal.fr Le Journal 11 « Les clignotants sont au vert » Alain Brunaud, président de la CCI 18, ne manque pas de raisons de penser que 2015 sera l’année de la reprise économique, tant au plan industriel que commercial. Il nous dit pourquoi. Pas vraiment car si la crise est là, bien présente, nous sommes aussi en période de redéploiement. Les petites entreprises, en situation précaires au plan financier, sont reprises par d’autres qui grossissent. Ce sont des logiques économiques. Le plus important, c’est qu’il y ait des entreprises qui se renforcent, qui se développent, qui innovent et font preuve de dynamisme. C’est le cas dans le Cher ? Tout à fait. Les exemples ne manquent pas. Je peux citer les Établissements Monin, une entreprise au rayonnement mondial qui va doubler sa capacité de production et qui a montré son attachement à la région en soutenant la Maison de la Culture ; la banque HSBC qui, après avoir licencié il y a quelques années, a recruté soixante personnes pour son site de Fussy ; Pillivuyt, autre entreprise de renommée internationale qui emploie 230 personnes et qui est repartie sur une belle dynamique avec un nouveau patron, David Brunel, et de nouveaux actionnaires ; Mondor, qui va s’installer dans le Cher Sud pour fabriquer ses bijoux haut de gamme et créer 110 emplois ; Paragon qui vient de s’implanter aux États-Unis ; Seco-tools… D’autres moins connues mais qui témoignent ô combien de la vitalité de notre département. Je pense au lancement d’un « Drive fermier » à Bourges et à SaintAmand, soutenu par la Chambre d’agriculture ou encore à l’espace co-working qui propose un travail à distance pour les entreprises. Tout cela est bien dans l’air du temps… « L’avenir, c’est l’INSA » Quels sont les motifs d’espérer un avenir meilleur pour l’économie départementale ? Prenons l’aspect industriel. La décision du gouvernement de renforcer le pôle Défense du département (Base d’Avord, DGA, École militaire, etc. NDLR) a eu d’heureuses conséquences pour les entreprises impliquées dans l’armement, mais également pour leurs sous-traitants, également bien positionnés. Le socle est solide. En 2014, ces entreprises se sont maintenues voire développées ; certaines ayant même rencontré des problèmes de recrutement. Des problèmes qui devraient se résoudre dans les années à venir avec le projet INSA (1) (regroupement de l’Ensib, de l’école Curien de la CCI et de l’Enivl de Blois, NDLR). Bourges bénéficiera ainsi d’un véritable pôle d’enseigne- Photo : C. R. L ors de la rentrée solennelle du tribunal de commerce, le président Le Seyec a donné quelques chiffres alarmants pour 2014 : 123 liquidations judiciaires, 85 jugements de redressements judiciaires et quelque 700 salariés concernés par les dépôts de bilans. Faut-il s’alarmer ? ment supérieur, reconnu au niveau que ces deux grandes enseignes national. C’est un signe fort pour aient choisi le Cher, c’est gratile territoire qui se démarque ainfiant. Avec, à la clé, de nouveaux si de l’axe ligérien. D’autant que emplois, des camions, des chaufBourges va bientôt être labellisée feurs et de la maintenance. Parmi Campus des métiers, en techles autres aspects positifs, le pronologie Mécatronic. Avec l’IUT, jet de la Maison de la culture, soule Lycée professionnel, l’AFPI tenu à la fois par l’État, l’Europe (Centre de formation de la métalet la Région, l’agrandissement du lurgie, NDLR) et le Cetim-Certerc Prado, de la rocade témoignent ( Centre de la vitalité de de res- « Tous les acteurs économiques notre ville et sources et politiques font front commun. renforcent son et de attractivité. Une telle cohésion technoA u j o u r d ’h u i , logies, n’est pas monnaie courante. » on connaît NDLR ) , Bourges bien vous avez sur place quelque au-delà des limites de la Région 5 000 élèves, tous formés et quaCentre. En octobre, la CCI faisait lifiés, quasi assurés de trouver un stand commun avec Bourges emploi à leur sortie. Plus, le Conseil général et la ville de Vierzon lors d’un salon à Paris. Et sur l’aspect commerce ? L’objectif était d’exposer les avantages du Cher pour l’implantation L’arrivée, en février, du centre ou la reprise d’entreprises. Une Avaricum et le redéploiement du soixantaine de candidats ont fait quartier est porteur d’espoirs. part de leur envie de déménager L’enjeu est important. Outre les dans le Cher. Le Cher est un ter150 emplois créés, l’arrivée de ritoire où tous les acteurs, éconouvelles enseignes devrait ennomiques et politiques de tous traîner un bel essor commercial. bords, font front commun pour Parallèlement, tous les acteurs, réussir le pari économique. Une CCI, commerçants, architectes, telle cohésion n’est pas monnaie politiques se sont mobilisés et ont été porteurs de propositions, depuis un an, pour donner une plus grande attractivité commerciale mais aussi touristique, à l’ensemble du centre-ville. Les clignotants sont donc au vert… Franchement oui ! Le récent réajustement de l’euro, par exemple, va favoriser nos entreprises à l’exportation. D’autres réalisations témoignent aussi du dynamisme de Bourges et du Cher. Notamment la création, en 2015, des deux bases logistiques pour Intermarché et Carrefour. Alors que la tendance est plutôt à la diminution, courante. L’idée est de prouver que le Cher est une terre d’entreprise où l’on peut réussir professionnellement tout en préservant une bonne qualité de vie. Finalement, le seul point noir, c’est le bâtiment, même si le marché pourrait redécoller grâce au prêt à taux zéro et au crédit d’impôt pour la transition énergétique... À court terme, c’est effectivement le secteur le plus en difficulté. La baisse de pouvoir d’achat et des dotations de l’État ont entraîné une forte diminution des demandes, tant des particuliers que des collectivités. Le phénomène est le même pour les entreprises de travaux publics (une soixantaine d’emplois perdus en 2014 dans le Cher, NDLR). Mais à moyen terme, la révolution énergétique laisse espérer des marchés importants pour le bâtiment. Et on peut penser que les collectivités vont enfin sortir de leur frilosité… Entretien réalisé par Christian Ragot (1) INSA : Institut National des sciences appliquées. 12 Le Conso Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 On s’habille encore pour l’hiver Même si on rechigne à cette idée, les beaux jours sont encore loin. Le BIG Journal s’est donc glissé dans les rayons pour dénicher des pièces hivernales joliment soldées, entre petites marques et grandes enseignes. Comme on ne peut pas tout faire, pour cette première, on se concentre sur les pièces féminines. Histoire de donner des idées de cadeaux pour un certain 14 février... (4) Envie de combattre la grisaille ambiante ? Nous aussi ! Alors, ne faisons pas les choses à moitié, paronsnous d’un beau jaune canari, comme avec cette robe très joliment coupée, soldée chez Caroll (4) à – 60 %, soit 54 ¥. Pour relever les looks du quotidien, on oublie trop souvent un atout indispensable : le foulard. On aime les modèles originaux d’Inouïtoosh (12) qui apportent couleurs et motifs à une tenue... et surprennent une fois dépliés. On a trouvé celui-ci chez Quintessence, à 43,20 ¥ au lieu de 80. (12) (10) (7) (1) En centre-ville, chez Ikks, on craque pour ce t-shirt chiné (1) à la fois décontracté et travaillé, soldé à – 40% (57 ¥ au lieu de 95). Parfait avec un slim noir et une paire de sneakers. Ou avec un chino... … Comme ce modèle simple et efficace trouvé chez H&M (2). Une coupe qui habille toutes les silhouettes et la rend indispensable. On aime la couleur de saison de cette pièce soldée à 16,99 ¥au lieu de 24,99. Et parce qu’on est encore de grands enfants, on ne résiste pas à la petite pièce originale et fun qui twistera les looks trop sages. La chouette était l’emblème de cette saison, on l’adopte en bonnet chez Camaïeu (7) à - 50% soit 4,99 ¥. Côté chaussures, on s’est arrêté devant ce modèle Reqins trouvé Chez Clochette (8), à 89,10 ¥ au lieu de 165. Des boots qui se porteront aussi bien avec une robe courte à coupe droite qu’avec un jean slim. Presque un basic, la touche d’originalité en plus. Notre robe Caroll peut s'associer avec une pièce structurée dans un motif de saison, le carreau. On opte pour ce long manteau Daphnéa (5), trouvé en centre-ville chez Mary Pop’s. Soldé à 42,70 ¥ au lieu de 79. (5) (2) (11) (3) L'indispensable : une paire de Converse (10), ici travaillée dans un bronze métallisé. Cette paire originale, sans trop en faire, donnera une touche rock à un look classique. Chez Meunier, en centre-ville, à 63 ¥ au lieu de 90. Et dans un même esprit d’élégance rock, on aime cette veste Liu Jo (11), trouvée dans la boutique éphémère installée à côté de Geox. Une veste en jean qu’on associera à un look sobre pour mieux faire ressortir son impertinence. On pourrait compléter ce look par ces très originales sneakers No Name (3) à shopper chez Ivoire. Une pièce-forte qui relève un look sage, à ne pas combiner avec d’autres motifs ! (79 ¥ au lieu de 110) (6) C’était LA robe symbole de cette saison chez Naf-Naf (9). Un modèle à la fois habillé et moderne par sa coupe (9) patineuse sur du néoprène, aujourd’hui à 35 ¥ au lieu de 70. On l’adopte pour l’associer de manière classique ou, plus rock, avec les Converse. On n’oublie évidemment pas les accessoires. On aime le travail discret réalisé sur ce modèle Promod (6) à petit prix grâce à une belle réduction (-64 %) soit 7 ¥. On l’imagine bien avec notre robe jaune, sur le top Ikks, ou encore pour relever un col roulé. (8) Talents www.lebigjournal.fr Le Cap Mystère, voyage vers l’inconnu Ma petite tambouille étudiante Aux étudiants du centre universitaire de Bourges qui souhaitent manger pratique et équilibré sans se ruiner, le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) propose, le jeudi 29 janvier à partir de 18 heures à l’IUT, un atelier cuisine animé par une diététicienne-nutritionniste. Au cour de cet atelier, les participants mitonneront un repas dînatoire, suivi de sa dégustation, avec pour objectif de réconcilier les étudiants avec les repas de qualité. Information et inscription obligatoire au 02 48 23 80 83 ou sumppsbourges@univ-orleans.fr. E E. E. 13 En bref À 26 et 27 ans, Nathalie et Arnaud ont monté, à Bourges, leur agence de voyage en ligne. Un site où l’on ne choisit pas sa destination, mais ce qu’on aimerait voir, faire, découvrir. C’est le voyage mystère, un concept original, né de leur amour des voyages... et des surprises. Conférence de Gilles Clément Photo : Chloé Daumal la même idée. » Les deux créantre Nathalie et Arnaud, le teurs ne sont pas désarmés. Elle, concept du voyage mystère sort d’un master en management a commencé comme un jeu. du tourisme, obtenu à l’école de Pour ces deux anciens étudiants commerce de La Rochelle, lui d’un en géographie, l’envie de découmaster de géographie et d’une anvrir le monde égale celle de surnée d’alternance en management prendre l’autre : l’idée naît comme et développement durable. Elle une évidence. « On est parti en a l’expérience du tourisme dans Sardaigne, en Thaïlande, à Newplusieurs agences, il a les notions York », raconte Nathalie. « Pour de sécurité et d’environnement. New-York, elle m’a offert une « Grâce à l’école de commerce, pomme, pas besoin d’être sorcier on avait déjà un regard aguerri sur pour deviner la destination », se le monde de l’entreprise, le fait de souvient Arnaud dans un sourire. monter un business plan. » Le principe de la destination mysMalgré tout, ils viennent chertère est né, mais c’est celui du cher conseils auprès d’EGEE, départ sans préparation, sans association nationale de seniors tourisme virtuel, qui leur apparaît bénévoles, qui conseillent et fondamental. « Avant de fonder offre un réseau Cap Mystère, de contacts aux nous sommes « C’est un site, on pouvait jeunes entreprepartis un an le monter n’importe où » neurs. Ils s’insen voyage, tallent à Bourges, où Nathalie a en Asie et en Australie », se sousa famille. « Au final, c’est un site, vient Nathalie. « Et, finalement, on pouvait le monter n’importe les parties de ce voyage que j’ai où. Mais un local à Paris ou La le plus appréciées... étaient celles Rochelle, c’était trop cher. » Ici, sur lesquelles je ne savais rien. le Carré des Créateurs offrent un Je rêvais de voir la baie d’Along lieu accessible pour débuter une mais j’avais tellement lu et vu de activité, le pas est franchi : Nathachoses, notamment sur la pollulie et Arnaud se sont lancés en tion, les tâches d’huile, que mon septembre dernier. attention a été attiré par ce détail. » De retour de leur périple, le Bonnes et mauvaises concept est né : offrir le luxe d’un regard vierge, d’une vraie décousurprises verte et d’un voyage personnalisé Depuis, des touristes ont déà ceux qui veulent tenter le saut couvert Porto, Prague, Budadans l’inconnu. pest, Londres ou encore Rome. D’autres ont fait une randonnée Cap vers l’entreprise en raquettes dans le Jura, quand Un saut qu’ils effectuent euxles longs séjours ont ouvert une mêmes en lançant leur entreenveloppe contenant un billet prise. « C’était quelque chose pour la Turquie, la Jordanie, le qui me tentait, l’aventure d’entreMexique ou le Canada. Le concept prendre », confie Arnaud. « Le s’est heurté à ses premières tourisme ne paye pas forcément contraintes. « On a eu quelques bien et je ne voulais pas attendre soucis avec la poste dans certains pour que, dans un ou deux ans, pays », se remémore Nathalie. Car quelqu’un d’autre se lance avec les voyageurs choisissent généralement de connaître chaque jour leur programme grâce à des enveloppes déposées à leur hôtel. « En Jordanie, on a dû les renvoyer. Elles sont finalement arrivées le même jour que nos clients. » D’où l’idée de développer une application où chaque planning sera programmé avant le départ. Améliorer le questionnaire en ligne, l’interface du site, est aussi dans leurs projets. Tous les deux ne manquent pas d’idées et, surtout, d’envie de les réaliser. Journal Nathalie, 26 ans, et Arnaud, 27 ans, ont monté leur site de voyages sur-mesure. Cap Mystère : comment ça marche ? S ur le site, l’internaute est invité à remplir un questionnaire. « Il sera d’ailleurs bientôt remplacé par des images cliquables pour offrir une navigation plus ludique et, surtout, mettre la fourchette de budget en premier », précise Arnaud. Aujourd’hui, on choisit tout d’abord ses dates, si l’on souhaite rester en France ou partir à l’étranger, son hébergement de prédilection, ses préférences lors de vacances (lézarder sur une plage, découvrir des paysages, faire la fête, participer à un projet humanitaire, faire des treks, etc…), mais aussi les langues parlées, les vaccins à jour, l’envie ou non de dépaysement... Et bien sûr, la fourchette de budget. Autant de critères qui permettent ensuite à Nathalie et Arnaud de créer un voyage personnalisé en sollicitant leurs 50 partenaires, éparpillés dans le monde entier, afin d’obtenir les meilleurs prix pour une offre sur mesure. « En France, nous travaillons directement avec les hôtels. À l’étranger, ce sont des ‘‘receptives’’, sur place, qui créent des séjours selon nos demandes. » L’internaute obtient alors une offre de faisabilité sous 24 heures, puis un devis sous 7 jours. Plus d’infos : www.capmystere.com Invité par l’ENSA de Bourges et Erik Bullot, Gilles Clément, paysagiste, botaniste, entomologue (étude des insectes) et écrivain, répondra à la question : « Quelle part animale dans la constitution des paysages ? », jeudi 22 janvier à 17 heures, à l’amphithéâtre de l’ENSA. Son expertise dans le domaine et ses réalisations telles que le jardin du château de Blois, celui du musée du Quai Branly à Paris, ou encore le Parc André Citroën assurent la légitimité de sa participation au cycle de conférences « La cause animale » de l’école d’art. Enseignement supérieur : Portes-ouvertes Les différents établissements de formations supérieures de l’agglomération présentent en ce début d’année leurs formations. Les rendez-vous sont : CFA Bourges : 24 janvier de 8 h 30 à 12 h 30 INSA Centre-Val de Loire : 7 février de 9 h à 17 h ESTACOM Bourges : 7 février de 10 h à 17 h CFSA Hubert Curien : 7 février de 10 h à 17 h Centre universitaire : 14 février de 9 h à 17 h IES Sainte-Marie : 14 février de 9 h 30 à 17 h ENSA Bourges : 25 mars de 9 h à 21 h. 14 Le Culture Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 spectacles, musique, danse, soirées... Sébastien Lemoine des Stentors : « Nous sommes des mecs authentiques » Parmi tous ces groupes lancés sur un concept (les Prêtres, les Gentlemens, Il Divo) avec un album de reprises, les Stentors est sûrement le plus attachant. Son créateur, Sébastien Lemoine, est un artiste à part. Un ancien aviateur, chanteur d’opéra sur le tard, qui ne cachera jamais son amour de la chanson populaire. variations ! On donne à certaines chansons une vraie ampleur, à d’autres une vraie douceur. On raconte une histoire avec quatre personnalités différentes qui s’expriment et toucheront certains plus que d’autres. Quelle relation entretenez-vous avec le public ? La base de ma motivation, c’est l’échange avec le public. Si on fait une heure de dédicace à la fin de chaque concert, c’est pour eux mais c’est aussi pour nous. C’est tellement gratifiant, c’est ce qui nous motive. Après, il y a une question d’âge. Personnellement, j’ai 47 ans, j’ai été militaire onze ans, j’ai fait trois guerres, je ne suis pas arrivé dans ce milieu comme un petit jeune qui se dirige vers les projecteurs tel un papillon de nuit. On veut gagner notre vie dans ce métier mais notre motivation, c’est le public. Nous sommes des mecs authentiques. Vous avez créé le groupe des Stentors, en 2010, en rassemblant des chanteurs d’opéra pour interpréter des chansons populaires. Comment vous est venue cette idée ? Q Et comment s’est créé le groupe ? Je connaissais tout le monde, de loin, parce qu’on avait travaillé ensemble. Je m’entendais bien avec chacun et, surtout, je connaissais leur passion pour la musique, la chanson. On pense que les gens de la musique classique n’aiment pas les répertoires populaires Comment arrivez-vous à combiner ce groupe, votre carrière à l’opéra et votre famille ? D. R. uand j’étais un enfant, j’aimais Brel, Sardou, Hallyday, Aznavour... Adulte, je suis devenu aviateur dans l’armée pendant onze ans, j’ai ensuite commencé ma carrière à l’opéra et fait une première digression en interprétant des comédies musicales américaines partout dans le monde. C’est à cette occasion que l’idée m’est venue d’un spectacle où je raconterais mon histoire musicale, des airs de l’aéronavale à l’opéra. Elle a donné « Les airs du temps », un spectacle sur les amours et les désamours d’un homme à travers les yeux de Verdi, Brel, Johnny, Mozart. L’idée était de montrer qu’une histoire peut se raconter de différentes manières : lyriques, grandiloquentes, ou très simples, dépouillées, simplement avec une guitare. Cela m’a donné l’idée des Stentors, que j’ai proposée à un producteur. Les Stentors :Sébastien Lemoine (assis à gauche) et Vianney Guyonnet, barytons, et des ténors Mowgli Laps et Mathieu Sempéré. mais il y a aussi des passionnés. Chaque album a eu son thème, tout en puisant toujours dans le patrimoine français, pourquoi choisir ces chansons, parfois très anciennes ? chansons nous plaisaient et nous parlaient. Chacune était un choix personnel mais on est toujours d’accord. C’est pour cela que ça dure et que ça marche bien. On est sur la même longueur d’onde. Le public le sent aussi, je pense. invente rien mais on fait plaisir aux gens en leur faisant réécouter des chefs d’œuvres, des chansons sublimes. Il faut faire vivre ce répertoire et il nous tient à cœur de le défendre. Pour nous, chanteurs d’opéra, Qu’apportez-vous à ces chansons sur c’est plutôt une cure de jouvence ! scène ? On est plus habitués aux airs « J’ai 47 ans, j’ai été militaire onze ans, j’ai fait trois guerres, Nous sommes qui ont 200 voire des interprètes, je ne suis pas arrivé dans ce milieu comme un petit jeune 500 ans ! (rires). des gens de qui se dirige vers les projecteurs tel un papillon de nuit. » Plus sérieusescène plus que ment, l’idée était de studio ou de Pourquoi ne faire que des reprises ? de choisir des chansons qui nous plateaux de télévision. Alors, sur plaisaient. Pour le premier album, Aujourd’hui, il y a un modèle écoscène, nous sommes au meilleur on voulait rendre hommage aux nomique différent dans le monde de notre potentiel. Les Stentors, régions, quelque chose qui n’avait du disque. Les maisons prennent ce sont des voix d’opéra, épujamais été fait. Et ça nous parmoins de risques et la création rées, accompagnées d’un piano. lait car la France est notre deuest un risque. Mais de notre côté, Les gens qui aiment la voix, les xième maison. On passe la plumême si on adorerait pouvoir probelles chansons, les belles mupart de notre temps dans toutes poser des créations, le patrimoine siques sont servis. Le fait d’être ces villes, loin de chez nous. Ces est notre cheval de bataille. On quatre nous permet tellement de Je jongle ! Je suis jeune papa, j’ai un petit bout de deux mois, alors j’ai aussi envie d’être chez moi. C’est une question d’organisation. Et puis, les Stentors, c’est une parenthèse, on sait que c’est éphémère. On a aucune envie d’abandonner l’opéra, on a pas mis 10 ou 15 ans à devenir chanteur d’opéra pour laisser tomber ! Tout faire est parfois compliqué mais ça permet de chanter avec de grandes stars de l’opéra un soir, et Céline Dion ou Charles Aznavour un autre. On a beaucoup de chance mais on donne beaucoup ! Propos recueillis par E. E. Les Stentors – Palais d’Auron Dimanche 1 février à 16 heures Tarifs : de 42 à 52 ¥. Réservations : Féerique Production Cosne sur Loire : Tél 03 45 80 94 16 – 06 85 11 28 81. Et dans tous les points de ventes habituels. Le conservatoire expose le son à l’ancienne La bibliothèque du conservatoire accueille, jusqu’au 29 février, une exposition d’objets parfois chinés dans d’anciens studios d’enregistrement, témoins d’une époque qui ne connaissait pas le numérique. des musiciens, les « vrais », pour les pièces acoustiques qui ont donné naissance aux plus belles mélodies, empreintes des légers défauts, des aspérités, des imperfections qu’un diamant sur un vinyle sait restituer, et qu’un MP3 fait disparaître. C L’exposition « Capter le son, une histoire en cours », réalisée au conservatoire, réunit du matériel utilisé dans tout le processus du son, de l’enregistrement à la restitution. Des objets rassem- omposer une ritournelle simple et entraînante n’a jamais nécessité beaucoup d’instruments. Une guitare, un harmonica ou un tambourin à certaines époques, un ordinateur, une tablette, un smartphone aujourd’hui. Il suffira toujours de peu pour signer un tube. Pourtant, on comprend sans peine l’attachement blés et restaurés notamment par l’ACHDR d’Issoudun (Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique). Un voyage dans le temps, au pays de l’électro-acoustique, qui attise la curiosité des jeunes mélomanes. Une plongée dans l’envers du décor, celui des studios de groupes mythiques, tels Pink Floyd, qui ont su utiliser toutes les capacités de ces « instruments d’enregistrements » pour en faire une part importante de leur œuvre. Culture www.lebigjournal.fr Le Journal 15 agenda, animations, spectacles... Usina-Son. Avec Terres du Son Entrée : 3 ¥. Exposition - Muséum d’histoire naturelle - Jusqu’au 9 février. Photographes de nature 2014 L’exposition rassemble les 100 photos lauréates de ce concours international organisé depuis 50 ans par le Muséum d’histoire naturelle de Londres, en partenariat avec le BBC Wildlife Magazine. Depuis 25 ans, l’exposition démarre sa tournée française à Bourges. Entrée muséum : 4,10 ¥. Réduit : 2,30 ¥. Enfant : gratuit moins de 6 ans. Exposition - Bibliothèque des 4 piliers - Jusqu’au 31 janvier Typo Top ou la révolution de l’imprimerie L’exposition Typo Top invite à découvrir l’univers du livre imprimé, des techniques et outils de fabrication aux trésors typographiques. Au milieu du 15e siècle, Gutenberg révolutionne le monde en inventant l’imprimerie. Avec la technique typographique, le livre prend alors une autre dimension. À la Bibliothèque des Quatre Piliers, une exposition donne à voir des ouvrages remarquables précieusement conservés dans le fond patrimonial. Festival de cinéma – MCB Cinéma Art et Essai – Du 21 au 27 janvier Lecture – Palais Jacques-Cœur – Mardi 27 Janvier - 19 h 30 Les Cons !... Soirée lecture organisée par l’association Double Cœur. D’après la nouvelle « Le Monologue », extraite du recueil « La Femme Rompue » de Simone de Beauvoir. Proposée par la compagnie La Femme Blanche. La soirée se terminera autour de la traditionnelle galette et du verre de l’amitié. Nombre de place limité. Réservations : double.coeur.free.fr ou 02 48 70 21 10. Ballet – Palais d’Auron - Mercredi 28 janvier - 20 heures Carmen Danse Plus de 100 artistes sur scène avec le ballet et l’orchestre de l’Opéra National de Sibérie, le tout dans des décors et costumes riches et somptueux pour servir cette œuvre splendide et populaire. Entrée : de 39 à 59 ¥. Théâtre – Auditorium de la Maison de la Culture - Du 28 au 30 janvier 20 heures Germinal Un spectacle inclassable et déjanté qui construit en direct, en une heure vingt chrono, un monde à l’intérieur Le Quatu’or Laloi Le Hublot - Dimanche 25 janvier - 17 heures - Entrée : 10 ¥. Réduit : 5 ¥. de 8m2. Vierges de toute expérience – y compris du langage – trois hommes et une femme bâtissent leur Festival Télérama Ce documentaire sur le Vietnam sera projeté en présence du réalisateur Christian Verot, dans le cadre de « Connaissance du Monde » Tarifs et réservations : www.cgrcinemas.fr/bourges Concert – Le Nadir - Samedi 24 janvier - 21 heures Usina-Son on stage : Mathem and Tricks + Subdream + La Maximum Cavalery Chaque année en janvier, la soirée Usina-Son on stage est l’occasion de mettre en avant les groupes locaux issus des studios de répétition Mercredi 28 janvier : Buffet dinatoire « À Table ! » avec l’équipe après le spectacle. Entrée : de 9 à 22 ¥ Blast «Blast» est né de la rencontre entre le batteur Jean-Baptiste Geoffroy et la danseuse Hélène Rocheteau. C’est un duo d’énergie brute, une plongée dans le corps et le son, intimement liés. Tarifs : 3,50 ¥ la place avec le pass inclus dans les Télérama du 14 au 21 janvier. Horaires des séances sur www. mcbourges.com ou au 02 48 21 29 44. Vietnam, les princesses et le dragon monde en direct à partir de rien. Conférence et Performance Le Nadir - Vendredi 30 janvier 20 heures Dans le cadre du festival Télérama, le cinéma d’art et d’essai de la MCB diffusera les films Winter Sleep (Palme d’Or à Cannes), Mommy (Prix du Jury à Cannes), Ida, The Grand Budapest Hotel, Léviathan, Eastern Boys et Au Bord Du Monde. Cinéma – Cinémas CGR - Jeudi 22 janvier - 14 h 30 – 17 h 30 – 20 h 30 Théâtre musical. Les membres du quatuor ont imaginé un spectacle de théâtre musical mêlant humour et musique, saynètes et mélodies se mêlent pour imaginer l’ouverture, après de longs mois de travaux, d’un tout nouveau restaurant. Tout le monde met la main à la pâte pour les dernières installations. Le personnel s’active autour des quatre saxophones, les fait briller autant que l’argenterie et les harmonise en un accord parfait. Le patron, caricature de l’incapable qui s’ignore, supervise les opérations qui s’avèrent plus que délicates avec cette équipe de bras cassés... Un vieux cuisinier bourru, un sommelier qui ne boit pas que du petit lait et un stagiaire mou comme une figue... Il y a du pain sur la planche. Entrée : de 5 à 7 ¥ Entrée : 5 ¥ sur inscription Concert – Le Hublot - Dimanche 1er février - 17 heures Wally Sous ses vannes, dans un style bien à lui entre le stand-up et le récital chansonnier, c’est souvent l’absurdité du monde qui pointe. Wally brouille les pistes et c’est un délice d’essayer de la suivre. En musique et en humour, il dépeint nos comportements, parfois si absurdes, avec une clairvoyance qui ne peut que faire rire. Entrée : de 5 à 7 ¥ Musique – 22 d’Auron - Vendredi 30 janvier - 20 h 30 Master class de guitare avec Aymeric Silvert Lied Ballet Danse. Dans son précédent spectacle « La Jeune Fille et la mort » accueilli à Bourges, le chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique national de Tours, Thomas Lebrun s’interrogeait sur la question du romantisme dans la danse contemporaine. Avec Lied Ballet, créé au Festival d’Avignon 2014, il poursuit sa réflexion et choisit d’apposer deux termes associés, dans la conscience collective des connaisseurs, à une danse précise : le romantisme pour le lied et la danse classique pour le ballet. Il souhaite jouer sur les sources d’inspirations qui leur sont communes et les codes qu’ils induisent. Prétextes à danser, les lieds deviendront le matériau chorégraphique. Rassemblés en une seule œuvre par le compositeur David François Moreau, ils seront interprétés en direct par le baryton Benjamin Alunni. Ainsi, huit danseurs, d’âges et de maturités différents, célébreront le mouvement. Auditorium de la Maison de la Culture - Mercredi 21 et jeudi 22 janvier à 20 heures - Entrée : de 9 à 22 ¥. Répétition commentée le mercredi 21 janvier à 17 heures. Organisé par l’association Music Master Entrée : de 10 à 12 ¥ Ateliers – Le Nadir - Samedi 31 janvier - De 14 à 18 heures Atelier Initia’Son : La prod. phono indépendante Comment envisager sérieusement aujourd’hui de produire des disques quand le monde de l’industrie crie à la crise depuis 10 ans déjà et que « plus personne n’achète de disque » ? Les solutions alternatives sont pourtant multiples dans les domaines de la production, de la post-prod et de la structuration. Avec Guillaume Bernard, responsable du label « Un je ne sais qui » de Tours Exposition – Domaine de Varye Jusqu’au 25 janvier Les Têtes de L’art A l’occasion de leur exposition annuelle, les membres de l’atelier choisissent trois à quatre de leurs œuvres pour réaliser un ensemble représentatifs de l’année écoulée. Entrée libre tous les jours de 14 h 30 à 17 h 30 Soirée Jazz - Centre de Loisirs Samedi 24 janvier Organisée par l’association SaintDoulchard Autrement. Café artistique - Samedi 31 janvier - Domaine de Varye Organisé par l’association Phideas. Le Sports Journal En bref FOOTBALL Coupe de France : Les filles du B18 sorties Les féminines du Bourges 18 ont quitté la Coupe de France la tête haute en 32e de finale. Les protégées de Sandrine Jacquet qui opèrent en Division d’honneur régionale se sont inclinées avec les honneurs (0-2) face au CS Nivolas, pensionnaire de D2. Les Berruyères payèrent au prix fort une entame de match calamiteuse, encaissant les deux buts aux 2e et 4e minutes. Par la suite, Lysiane Joassard eut l’occasion de réduire le score... en vain ! Les filles du B18, qui ont beaucoup appris, sont tombées sur plus fortes qu’elles. Cross-country Tabet titré Les championnats départementaux se sont déroulés à Aubigny. Pour les principaux titres, outre Floriane ChevalierGarenne, à signaler chez les garçons la belle victoire de Yassine Tabet (ACB) devançant son camarade de club, Paul Fort. Le titre par équipes est revenu à l’US Berry avec vingt récompenses. BADMINTON Julie Ferrier s’impose aux Pays-Bas Les pensionnaires du pôle espoirs ont porté haut les couleurs du Creps de Bourges lors du Tournoi international d’Hoensbroek aux Pays-Bas. Julie Ferrier a remporté le tournoi en simple dames U17, signant au passage sa première victoire internationale. En U13, Valentin Mottet ne s’est incliné qu’en finale, après avoir vaincu le n°2 européen, l’Allemand Matthias Kicklitz, en demi-finale. National Jeunes Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Floriane Chevalier-Garenne court vers la réussite (et vite) À 23 ans, double championne de France universitaire, la sociétaire de l’ACB est en pleine progression. Elle mène de pair, avec bonheur, études et sport. C ’était il y a quelques jours, dans la boue du circuit des étangs, à Aubigny-sur-Nère. Floriane Chevalier-Garenne remportait un nouveau titre de championne du Cher de cross-country. Une anecdote dans la vie - bien remplie - de cette jeune femme de 23 ans, aujourd’hui en cinquième année de pharmacie à la faculté de Clermont. Chez les Chevalier, on a la course à pied chevillée au corps. En Sologne, ce jour-là, il y avait Ghislain, le père, 4e de l’épreuve vétérans, inamovible champion du Cher seniors pendant une décennie, le grand-père Jean, en son temps bon coureur, la petite sœur, également une bonne athlète, ou encore Sandrine, la tante, ancienne pratiquante, aujourd’hui ardente supportrice de sa nièce. Et la Maman pour veiller sur tout ce petit monde. Un palmarès déjà éloquent Floriane a grandi dans la course à pied, au sein de l’AC Bourges, depuis les rangs des benjamines. Elle frôla une première fois le titre national, chez les cadettes, sur l’hippodrome de Laval. Mais sa progression fut un instant stoppée. Après le baccalauréat, elle entreprend des études supérieures. Un passage délicat, le temps de retrouver un nouvel équilibre de vie Floriane ChevalierGarenne suit ses études de pharmacie tout en enchaînant les podiums. Photo : D. R. 16 nats d’Europe de Belgrade (25e). Championne de France universitaire, 11e du mondial en Ouganda, Floriane réapparaissait sur la scène nationale et même au-delà. Seul bémol, une 7e place aux championnats de France de cross court. Un résultat qui s’explique facilement : cette distance n’est pas la sienne. Mais l’athlète est intelligente capitalise du rythme pour espérer briller, plus tard, sur des distances plus longues. après avoir quitté le cocon familial du hameau de Gionne. Mais les qualités naturelles de Floriane lui permettent de rebondir en alliant sport et études, un vieux dilemme qui plombe trop souvent la progression des jeunes athlètes. «Je m’entraîne seule à Clermont. Autant dire que, dès que je le peux, j’aime revenir à Bourges et retrouver l’ambiance du club.» Une athlète investie Sa détermination fait la différence. La saison dernière en fut un exemple frappant. En novembre 2013, elle arrachait, à Rennes, sa qualification pour les champion- D’ailleurs, sur piste, Floriane aura beaucoup investi pour sa progression, en participant par exemple au 1 500 mètres (sixième de la finale nationale, à Reims). Autant de tests qui lui ont permis de démarrer très fort la nouvelle sai- Le second tour du National Jeunes a été un succès avec pas moins de 200 participants, au Creps. Le club de Bourges a tiré son épingle du jeu avec deux victoires pour Julie Ferrier et Auriane Mathieu et de nombreux podiums. La voici désormais engagée pleinement dans la saison de cross. Aubigny et le modeste titre départemental ne sont que le premier palier d’une route qui va la conduire, de quinze jours en quinze jours, vers les championnats régionaux d’Amboise, les inter-régionaux de Saint-Herblain et les championnats de France, aux Mureaux. Jacky Bavouset Des résultats et des objectifs CYCLISME Balland président Le comité du Cher a un nouveau président, Jacky Balland, qui va s’efforcer de remettre la discipline sur les rails. La piste reprendra ses droits, au Creps, le 31 janvier. Photo : D. R. Paris-Nice dans le Cher La course cycliste Paris-Nice sera dans le Cher prochainement. Venant de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), l’étape du 10 mars arrivera à Saint-Amand, avenue Jean-Giraudoux (en direction de la cité de l’Or). Le lendemain, la course repartira de la sous-préfecture (Cours Manuel), pour arriver à Saint-Pourçain (Allier). son. 7e au scratch des Foulées de Bourges, Floriane a gagné, avec l’équipe de France, l’Ekiden de Paris. Quelques semaines plus tard, elle renouvelait son bail de championne de France universitaire, à Dijon. Les Chevalier ont la course dans le sang. Floriane suit son grand-père, ancien coureur. Floriane était tout sourire, le 11 janvier dernier, à Aubigny, où elle venait de conquérir (très facilement) un nouveau titre départemental. Une course qui aurait pu être anecdotique si elle n’avait largement dominé Sabrina GodardMonmarteau (US Berry), une excellente spécialiste. Dans cette course ouverte aux juniors garçons, elle a bénéficié de deux « lièvres », très déterminés à faire respecter la gente masculine, Mathis Sansu et Thomas Préault : « Ils m’ont obligée à me surpasser », confie Floriane, amusée de cette opposition inattendue. « Les prochaines compétitions seront révélatrices pour moi. À Saint-Herblain, il y a quelques filles de très haut niveau. » L’occasion aussi de choisir ses disciplines. « Je vais, bien sûr, opter pour le cross long et tenter de décrocher ma sélection pour les championnats du monde. Pour la piste, j’aimerais revenir sur le steeple, que je n’ai pas eu le temps de pratiquer l’an passé. Enfin, quelques courses sur route s’intercaleront mais ce n’est pas ma préoccupation majeure. » Floriane est une jeune fille pressée et bien occupée. Entre les cours et un mitemps à l’hôpital, il faut caser l’entraînement, entre Clermont et Bourges, où elle retrouve les valeurs de son club et les compétitions. À Aubigny, la course tout juste terminée, elle montait à Paris pour participer à un stage au Portugal, avec l’équipe de France. www.lebigjournal.fr Sports / BASKET (Euroligue féminine) Le Les Tango doivent marquer les esprits Trail urbain À Bourges en juillet Alors que l’équipe coachée par Valérie Garnier reçoit, mercredi, l’équipe russe du Nadezdha Orenbourg, le Tango Bourges Basket est toujours dans les clous puisque solide leader de la Ligue féminine, qualfié en Coupe de France et quatrième de sa poule d’Euroligue après avoir remporté, en octobre, le Trophée des champions aux dépens de Montpellier. « C’est un excellent bilan », estime Pierre Fosset. « Mais il ne faut pas s’emballer non plus. Nous n’avons encore rien gagné… ». Il n’empêche, les Tango ont plutôt bien fait le job. Dans des conditions difficiles dûes aux blessures. Ainsi, Endy Miyem, ô combien essentielle dans le collectif berruyer, n’a fait son retour à la compétition que mercredi dernier à Schio, en Italie. (6 points, 1 rebond en un peu moins de quinze minutes) ; Jo Leedham a également manqué plusieurs matches et l’Américaine Danielle Adams, qui s’était si bien intégrée à sa nouvelle équipe, est out jusqu’à la fin de la saison (1). « Depuis plusieurs années, les blessures ne nous épargnent pas. Et ça continue », soupire Pierre Fosset. « La blessure de Danielle Adams est un véritable coup dur. Danielle Adams blessée Danielle Adams a été opérée par le Dr Hauke du tendon rotulien. Ce dernier a été suturé et la calcification de la rotule, à l’origine de la blessure, a été limée. Adams, actuellement en convalescence à Bourges, est arrêtée trois mois. Autant dire que sa saison est terminée. Classement actuel : 1. Fenerbahçe 17 points, 2. Salamanque 16, 3. Orenbourg 15, 4. Bourges 14, 5. Kayseri et Schio 13, 7. Torun 11, 8. Brno 9 points. Le trail est une course qui se déroule, généralement, en pleine nature et qui comporte un important dénivelé. Il existe de nombreuses variantes. Bourges en fait partie avec l’urbain trail, le 4 juillet prochain. La Jacques-Coeur sera longue de 7,5 km et l’Avaricum de 17 km. Détails sur www.bourgesurbantrail.com. Omnisports Au programme On est toujours en quête d’un joker mais on ne fera pas n’importe quoi, ni financièrement, ni sportivement. Il faudra que ce joker soit un véritable plus pour l’équipe. Si Endy (Miyem) revient rapidement à son meilleur niveau, on pourrait aussi rester ainsi. En championnat, avec neuf joueuses, cela devrait suffire mais il faut s’attendre à souffrir jusqu’au bout face à Montpellier et plus encore devant Villeneuve d’Ascq. C’est en Euroligue que le manque de rotations pourrait se payer au prix fort… » Coup de mou à Schio… Et cela s’est vu mercredi dernier à Schio. Les Italiennes avaient lâché 12 points à l’aller. Au retour, elles en reprennent 20 (79-59). « Si on rate notre reprise en Euroligue, on aura du mal à aller au Final Four », a prévenu le président. Cette défaite en Italie, avec un goal-average particulièrement défavorable, met le Bourges Basket en situation inconfortable. Il sera difficile de terminer à l’une de des deux premières places de la poule photo FIBA Les jambes de feu de Paoline Salagnac porteront-elles le Bourges Basket vers la victoire face à Orenbourg ? (2). Dans le cas contraire, les Berruyères s’offriraient un quart de finale très délicat, vraisemblablement à Ekaterinbourg ou Koursk. En Italie, Bourges a péché dans le domaine de l’agressivité défensive. « Difficile de gagner un match quand on concède près de 80 points. C’est loin de nos standards habituels », constate le coach Valérie Garnier. Même son de cloche chez Céline Dumerc : « On perd ce match en défense. Quand les Italiennes nous sont rentrées dedans, on a trop vite lâché prise. Notre capital confiance était entamé et on n’a pas trouvé l’énergie ni les ressources physiques pour inverser la tendance… ». Plus terre à terre, Pierre Fosset résume « l’équipe a tout simplement raté son match». À la décharge des Berruyères, elles enchaînaient à Schio leur troisième déplacement en une semaine après Brno (avec un retour compliqué et la perte de bagages), Arras et Schio (avec retour en bus à cause d’une grève des contrôleurs aériens en Italie, pas idéal pour la récupération). Dans ces conditions, une rotation supplémentaire aurait peutêtre permis de faire front. Et c’est là, justement, que Danielle Adams a et va beaucoup manquer. Par sa puissance physique, son adresse à deux ou à trois points et son intelligence dans le jeu. une forteresse imprenable Il faudra pourtant faire sans l’intérieure américaine contre Orenbourg. Un match décisif dans la course aux quarts de finale. Les Tango doivent absolument faire du Prado une forteresse imprenable. Mais ça ne sera pas simple puisqu’elles doivent encore recevoir les deux premiers actuels du classement, Fenerbahçe (le 4 février) et Salamanque (18 février) .En gagnant les deux matches à l’extérieur et en réussissant un sans-faute au Prado, la deuxième place de la poule et un quart de finale facile serait envisageable. Randonnées Bien préparer Bourges-Sancerre Pour préparer Bourges-Sancerre (le 15 février), plusieurs randonnées sont au programme des deux premiers dimanches de février. Le 1er, rendez-vous à Mehun, SaintAmand, Soulangis. Le 8 à Dun, Meryes-Bois, Nohant-en-Graçay, SaintLaurent. Et l’après Bourges-Sancerre c’est aussi, Châteaumeillant-Saint-Toulx Sainte-Croix. Sports équestres Nouveau président à Lignières Être au top face à l’armada russe Orenbourg, c’est du costaud. Les deux Américaines, Dewanna Bonner et Glory Johnson, bien secondées par l’Espagnole Anna Cruz, avaient fait exploser la défense bruyère à l’aller (78-68), plantant 50 points à elles trois… Pour la troupe de Valérie Garnier, le danger est ciblé. Autre menace pour les Tango, l’ailière forte Candice Dupree (ex-Kosice), championne du monde 2014 avec les États-Unis, qui a été signée par Orenbourg la semaine dernière. Dupree n’a pas joué mercredi dernier contre Salamanque (victoire d’Orenbourg, 66-50) mais pourrait débuter sous ses nouvelles couleurs au Prado. Sacrée armada ! Quoiqu’il en soit, avec six victoires pour trois défaites, une moyenne de 67,6 points marqués (69,1pour Bourges) et 58,1 concédés (63,2 par les Tango) par match, Orenbourg, qui est déjà allé gagner à Schio et à Torun (mais qui s’est aussi incliné une fois dans sa salle face à Kayseri) est dans les temps pour la qualification. Une victoire au Prado renforcerait sa position, d’autant que le calendrier à venir de l’équipe russe est plutôt favorable. Les clubs berruyers sont à nouveau aux affaires. Côté foot, pour le Bourges 18, le 24 janvier, réception d’Andrézieux ; le 31, déplacement à Gueugnon. Les championnats régionaux connaissent, eux, une longue trève. Reprise le 7 février. En rugby, le Bourges XV, toujours en course pour les play-offs de Fédérale 3, effectue un déplacement très périlleux, le 1er février, chez le leader Chartres. Enfin, en régionale, l’US Berrichonne, recevra Dammarie, également le 1er février, au stade Tavernier. Christian Ragot La société des courses de Lignières qui a organisé, l’an passé, sept réunions hippiques sur l’hippodrome, s’est donné un nouveau président en la personne d’Emmanuel Lagarde, vétérinaire de son état, qui a pris la succession des Haras nationaux sur le site du pôle du cheval et de l’âne. photo FIBA A 17 En bref Choc au Prado, mercredi soir, à 20 h30, face à l’équipe russe d’Orenbourg. Battues la semaine dernière à Schio, les Tango doivent impérativement prendre leur revanche du match aller (défaite 78-68) pour rester dans la course à la qualification pour les quarts de finale d’Euroligue. près la courte trêve de Noël, le président Fosset avait redéfini les objectifs : « la conquête d’un treizième titre de champion de France, essayer de garder la Coupe de France à Bourges et une qualification pour les quarts de finale d’Euroligue ». Journal Le match contre Orenbourg est une étape importante pour la suite du parcours des Tangos en Eurolique. 18 Le Santé Journal Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Gommer la cellulite au quotidien D iurétique et anti-oxydant , le thé vert facilite l’élimination des toxines tout en garantissant la fermeté de l’épiderme. Pour profiter de ses propriétés anti-cellulite, versez une cuillère à café de thé vert dans 25 cl d’eau frémissante. Couvrez et laissez infuser 3 à 10 minutes. Plus vous attendez, plus le thé sera amer mais plus il sera chargé en com- D. R. Contre ces maudits capitons qui empoisonnent la vie des femmes, y compris les minces, il n’y a pas de solution miracle. Mais en adoptant quelques bonnes habitudes, vous pouvez faire diminuer cette peau d’orange qui vous complexe tant. posés actifs. Filtrez. Plongez dans la tasse ¼ de cuillère à café de miel dans laquelle vous aurez versé 1 goutte d’essence de citron et ajoutez le jus de ½ citron. Buvez avant 16 heures si vous souffrez de difficultés d’endormissement. Limitez le sel vorise la rétention d’eau et donc la cellulite, surtout à l’approche des règles. Attention aux fromages fermentés, à la charcuterie, aux eaux minérales riches en sodium et aux conserves, surtout au dîner. Pour donner du goût à vos plats, préférez les fines herbes et les épices. Massez-vous Nagez palmée Tous les jours après la douche, effectuez des mouvements circulaires avec un gant de crin, en remontant de la cheville vers le haut de la cuisse, sans oublier les fesses et le ventre. Votre peau sera plus réceptive aux actifs drainants contenus dans votre produit amincissant et/ou raffermissant. Vous pouvez aussi préparer votre propre huile de massage. Dans un flacon de 30 ml, mélangez 5 ml d’huile essentielle de cyprès de Provence, 5 ml d’huile essentielle de genévrier et 20 ml d’huile végétale de calophylle. Quel que soit le type de soin utilisé, appliquezle en massant, en pétrissant, en frictionnant la peau. Cela peut être un peu douloureux au début mais ne vous découragez pas. Contre la cellulite, seule la régularité compte. Pour brûler la graisse qui encombre vos cellules, rien ne vaut les sports d’endurance, à raison de 3 séances de 45 minutes par semaine. Attention toutefois au jogging si vous souffrez d’insuffisance veineuse. Privilégiez le vélo, la marche nordique ou encore la natation. L’idéal ? Faire des longueurs avec des palmes pour décupler l’effet drainant de l’eau. D. R. M D. R. Les asthmatiques seraient davantage exposés au risque de développer une apnée du sommeil que les non-asthmatiques. Afin de vérifier le lien de cause à effet, Mihaela Teodorescu du William S. Middleton Memorial Veteran’s Hospital poissons fumés, aux œufs, aux lardons… Quant aux pousses d’épinards, elles s’accommodent très bien des agrumes, des champignons, des oignons, des noix, des petits pois, des pommes de terre... Mais qu’il s’agisse du pissenlit ou de l’épinard, n’hésitez pas à relever votre vinaigrette d’un peu de piment ou d’ail. Vite... Méningite B : le vaccin enfin remboursé ! B exsero® est le premier vaccin qui protège contre la majorité des infections invasives à méningocoque de type B.Il est commercialisé en France depuis le mois de décembre 2013. Il est désormais pris en charge à 65% pour les populations définies par les recommandations du Haut Conseil de la Santé publique (HCSP). Ces dernières définissent des critères épidémiologiques devant conduire à la vaccination de populations ciblées. Le remboursement concerne les patients n’ayant plus de rate ou souffrant d’un dysfonctionnement de cet organe. Autres Mais ces séances bien-être peuvent contribuer à chasser l’eau qui stagne dans vos cellules et explique en partie vos capitons. dans le Wisconsin (Etats-Unis) et ses collègues ont mené une étude sur 547 participants. Parmi eux 81 étaient asthmatiques. Tous ont passé plusieurs polysomnographes, des examens permettant d’étudier la qualité du sommeil. En outre, ils ont répondu à plusieurs questionnaires concernant leur état de santé général. Des salades originales et savoureuses cots verts, les lardons, les noix, la pomme, le raisin... Le goût plus prononcé du cresson, légèrement acide et poivré, fait des merveilles avec l’avocat, le céleri branche, les agrumes, le poivron, les amandes… Les deux se dégustent avec une vinaigrette à base d’huile d’olive, de citron ou de yaourt. La forte saveur du pissenlit convient mieux aux pommes de terre, aux fruits exotiques, aux Aller régulièrement au hammam ou au sauna ne vous aidera pas à perdre quelques kilos superflus. Pour cela, il faut rééquilibrer son alimentation et bouger davantage. Apnée du sommeil : l’asthme est un facteur de risque Consommé avec excès, le sel fa- Bien manger, bien vivre eilleure alliée des gourmands qui veulent garder la forme et la ligne, la salade verte n’apporte qu’une dizaine de calories pour 100 grammes. Mais derrière ce poids plume se cache une mine de fibres végétales, de caroténoïdes, de vitamines B, C et E, ainsi que des minéraux et des oligo-éléments. Il serait donc dommage de s’en priver sous prétexte que la salade, c’est toujours un peu la même chose. D’autres feuilles vertes apportent au moins autant de bénéfices tout en se révélant savoureuses. Toutefois, « en cas d’intestin irritable ou colopathie, les salades et crudités ne doivent pas être les amis du quotidien », souligne le Dr Laurence Benedetti, micronutritioniste à Paris. La mâche, avec son léger goût de noix, se marie par exemple très bien avec la betterave, le célerirave, les champignons, les hari- Transpirez populations éligibles à la prise en charge, les patients ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques, les malades présentant des déficits immunitaires innés ou induits. A noter que la vaccination à titre individuel, sans prise en charge de l’Assurance-mala- Résultat, 22 des participants asthmatiques ont subi au moins un épisode d’apnée du sommeil au cours de l’étude. Soit une incidence de 27%, contre seulement 17% parmi les non-asthmatiques. « Un asthme préexistant constitue donc un facteur de risque de développer un syndrome d’apnée obstructive du sommeil », concluent les auteurs. « De plus, cette association est largement dose dépendante. C’est-à-dire que plus l’asthme est installé depuis longtemps, plus le risque d’apnée est important. » Les réserves de sang dans le rouge L’Etablissement français du sang (EFS) lance l’alerte. Ses réserves en produits sanguins sont « actuellement très faibles ». L’EFS doit impérativement les reconstituer et compte sur une forte mobilisation. « Don de sang, maintenant c’est urgent ! » C’est par cette accroche que l’EFS alerte le grand public sur la nécessité de donner. Des collectes insuffisamment fréquentées ces derniers mois ont fait tomber les stocks à un niveau particulièrement bas. Résultat, en plus des 10 000 dons nécessaires chaque die peut être totalement ou partiellement remboursée par certains organismes complémentaires qui se sont engagés à faciliter la prévention de la méningite B. Rappelons que cette dernière est responsable de près de 80% des cas d’infections invasives à méningocoque chez le nourrisson en France. Concernant ce vaccin, Patricia Merhant-So- jour tout au long de l’année, 15 000 dons supplémentaires sont indispensables en janvier. « Cette situation est d’autant plus sensible que le mois de janvier est traditionnellement une période marquée par les épidémies saisonnières (grippes, gastro-entérites), qui empêchent un certain nombre de donneurs réguliers de venir donner leur sang » déplore l’EFS. Rappelons en outre qu’aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins. rel , présidente de l’association Petit Ange, estime que les choses ne vont pas assez vite. « Cela avance au ralenti. Et pourtant il y a des cas et des enfants décèdent de méningite B en France. Nous avons l’arme, mais elle n’est pas utilisée, alors que les Anglais eux vont vacciner. On perd un temps précieux, nous sommes vraiment à la traîne. Mais j’ai toujours bon espoir ».. www.lebigjournal.fr Jeux Sudokus Mots Fléchés Labyrinthe PROFESSIONNELS pour vos annonces nous contacter au 02 48 67 83 49 par mail : annonce@lebigjournal.fr PETITES ANNONCES Le SOLUTIONs Journal 19 20 Le Sortir Journal BOURGES Plus d’infos : mairie 02 48 57 80 00 www.ville-bourges.fr Tournoi de poker - Tous les lundis à partir de 19h30 au Pizza Plazza. Gratuit. Plus d’infos : redcactuspoker.fr Salon de l’habitat - Du vendredi 23 au lundi 26 janvier aux Rives d’Auron, pavillon d’Auron. Les professionnels de l'habitant, de la construction à la décoration, rassemblé pour faire découvrir les dernières nouveautés Ouvert vendredi, samedi et dimanche de 10h à 19h et lundi de 10h à 18h. Entrée : 3 ¥- gratuit le vendredi, le samedi matin et le lundi. Salon de l’habitat www.lachapelle-saint-ursin.fr Rifles. Organisé par le comité des fêtes, à la salle des fêtes, vendredi 24 janvier. Plus d’infos : 02.48.26.57.08. Galette des rois du tennis chapellois, samedi 25 janvier à la salle des fêtes. Plus d’infos : 09.64.48.47.02 Assemblée générale des Blés d’Or, le jeudi 30 janvier à la salle des fêtes. Plus d’infos : 02.48.26.46.88. Assemblée Générale de la Grenouille Chapelloise, association de pêche, le 15 février au centre socio-culturel. MARMAGNE Plus d’infos : mairie 02 48 26 84 01 www.marmagne.fr Fête de la Saint-Vincent, du 30 janvier au 1er février, à la salle des fêtes. PLAIMPIED-GIVAUDINS Photo : CC LA CHAPELLE SAINT-URSIN Plus d’infos : mairie 02 48 23 21 00 Plus d’infos : mairie 02 48 50 88 60 www.plaimpied-givaudins.fr Saint-Blaise - Samedi 24 janvier à la salle des fêtes. Les anciens bâtonniers, les époux Fouquet, remettront le bâton à Dominique Bernardon et à son épouse, à l’église. Une gerbe sera ensuite déposée au monument aux morts. Danses proposées par la Givaudine puis vin d’honneur suivi d’un repas avec orchestre. SAINT-DOULCHARD Plus d’infos : mairie 02 48 23 52 52 www.mairie-saintdoulchard.fr Dîner dansant, samedi 24 janvier, organisé par l’association la salamandre dolchardienne au centre socio-culturel. Rifles, vendredi 30 et samedi 31 janvier, organisé par l’association Scherzo au Centre socio-culturel. Rifles, dimanche 1er février, organisé par l’association ASLD au Centre socio-culturel. ST-MICHEL-DE-VOLANGIS Plus d’infos : mairie 02 48 69 35 74 Saint-Blaise, le dimanche 1er février au foyer rural et la mairie. TROUY Bourse aux collections les samedi 24 et dimanche 25 janvier à l’Espace Jean-Marie Truchot, organisé par Trouy Temps Libre. Mr Baschoux et Mr Fouquet, oenographilistes, seront les invités d’honneurs avec leur collection d’étiquettes de vin, champagne, bière, sirop et alcool. Contact : 02.48.50.10.00. Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015 Soirée Cabaret, le samedi 28 janvier à partir de 19 heures à l’espace Jean-Marie Truchot, organisé par la municipalité. Contact : 02.48.64.78.18. Thé dansant, le dimanche 1er février à l’espace Jean-Marie Truchot, organisé par l’UNC AFN. CINEMA On a sélectionné pour vous Semaine du 21 au 28 janvier Taken 3 Réalisateur : Olivier Megaton Avec : Liam Neeson, Forest Whitaker, Famke Janssen On n'arrête plus Liam Neeson. Après s'être frotté, deux fois de suite, à des truands libanais très énervés dans les rues sombres de grandes villes européennes, le voilà de retour au pays. Accusé à tort du meurtre de son ex-femme, il va tout faire pour protéger sa fille. Discount Réalisateur : Louis-Julien Petit Avec : Olivier Barthelemy, Corinne Masiero Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menacent leurs emplois, les employés d’un supermarché hard discount créent clandestinement leur « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être jetés… Charlie Mortdecai Réalisateur : David Koepp Avec : Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Olivia Munn Charlie Mortdecai marque le retour de Johnny Depp à la comédie avec ce rôle d'espion du dimanche comme seuls les Anglais savent les imaginer. Une sorte de Johnny English à moustache qui multiplie les maladresses avec un sens de l'humour ravageur. Tous les films et toutes les séances sur www.cgrcinemas.fr/bourges
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