■ 19e ÉDITION DU SILA ILA Tapis rouge e pour l’histoire ire LIRE L’ARTICLE DE FAYÇAL MÉTAOUI OUI EN PAGE 16 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 28 octobre 2014 ÉDITION DU CENTRE N°7313 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com LES ISLAMISTES SANCTIONNÉS La Tunisie montre la voie PHOTO : DR LIRE LES ARTICLES DE MOURAD SELLAMI (CORRESPONDANT À TUNIS), HACEN OUALI ET ALI BOUKHLEF EN PAGES 2, 3 ET 4 ET LE COMMENTAIRE DE HASSAN MOALI EN PAGE 24 VICTIMES DU TERRORISME ILS DÉNONCENT UNE TV FERMÉE Les experts se penchent sur les dommages collatéraux LES JOURNALISTES DE L’ENTV INDIGNÉS ■ Un symposium africain sur les victimes du terrorisme se tient depuis hier à Alger. De nombreux experts du continent et des représentants de la société civile prennent part à cette rencontre. LIRE L’ARTICLE DE S. TLEMÇANI EN PAGE 6 ● «A l’heure où l’Algérie s’apprête à l’expérience de l’ouverture, nous nous interrogeons sur l’avenir de l’ENTV qui vit dans un contexte difficile», lance le syndicat dans un communiqué rendu public hier. LIRE L’ARTICLE DE H. OUALI EN PAGE 5 VICTIMES DES ESSAIS NUCLÉAIRES DE REGGANE «LE MINISTRE FRANÇAIS DE LA DÉFENSE FUIT SES RESPONSABILITÉS» LIRE L’ARTICLE DE RABAH BELDJENNA EN PAGE 6 Liberté, Le Quotidien d’Oran et El Watan à 20 DA à partir du jeudi 30 octobre 2014 ■ A partir du jeudi 30 octobre, les quotidiens Liberté, Le Quotidien d’Oran et El Watan verront leur prix majoré de cinq (05) dinars et coûteront donc 20 dinars. Cette mesure n’a pas été prise de gaieté de cœur, elle est aussi nécessaire à notre survie qu’à la liberté d’expression auxquelles notre lectorat est farouchement attaché. Les ressources actuelles jusque-là générées par la vente et la publicité — nos seules entrées financières — ne nous permettent plus de maintenir le niveau que nos fidèles lecteurs sont en droit d’exiger de nous. Les salaires et les coûts d’impression et de diffusion ont connu une hausse constante dans un contexte de crise générale de la presse écrite. A cette donnée objective s’ajoutent les retombées d’une politique restrictive des pouvoirs publics, spécialement en matière d’accès à la publicité publique et institutionnelle, monopole de l’ANEP, une agence gouvernementale qui n’obéit pas aux lois du marché. Nos lecteurs doivent savoir aussi que depuis 1996, les prix des journaux sont toujours restés stables et que l’unique augmentation a eu lieu en novembre 2011, la hausse n’ayant, à cette date, pas dépassé les 5 DA. Au-delà de la compréhension, nous demandons à nos lecteurs de garder confiance en leurs journaux, lesquels s’engagent à rendre leurs contenus encore plus attractifs. Alger, le 26 octobre 2014 Liberté, Le Quotidien d’Oran et El Watan El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 2 L’ÉVÉNEMENT NOUVEAU PAYSAGE POLITIQUE Un rapprochement entre Ennahdha et Nidaa Tounes est-il inévitable ? ● La composition fortement bipolaire de la nouvelle Chambre des représentants du peuple en Tunisie pousse les observateurs à s’interroger sur les possibilités de gouverner ce pays. Pour certains observateurs, une éventuelle complaisance avec les islamistes risquerait d’avoir des conséquences sur l’harmonie de Nidaa Tounes Tunis De notre correspondant vec un Parlement, dominé à hauteur de ses trois quarts par Ennahdha et Nidaa Tounes, et dont le quatrième quart est une mosaïque de petites formations, l’obtention d’une forte majorité parlementaire est nécessaire mais elle n’est pas facile à obtenir. «La stabilité politique est une condition nécessaire pour aborder la marche vers le redressement socioéconomique», n’ont cessé de recommander les institutions internationales. Les élections sont certes un passage obligé pour parvenir à cette stabilité. Mais, le système politique adopté facilite l’émiettement des structures et rend les coalitions très volatiles, à l’image de ce qui a été vécu lors des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC). «Ennahdha a défendu avec obstination les candidatures libres au Parlement, dans le cadre de la loi électorale», a rappelé le doyen Fadhel Moussa, ex-membre de l’ANC. Nidaa Tounes a gagné près de 40% des sièges de la Chambre des représentants du peuple, alors qu’Ennahdha est à près de 30%, ce qui rendrait envisageable une coalition entre les deux partis. A première vue, l’axe Nidaa Tounes-Ennahdha peut bénéficier du soutien de plus des deux-tiers des membres du Parlement. Mais, «il ne faut pas oublier que le soutien populaire à Nidaa Tounes trouve son origine dans son antagonisme avec Ennahdha», avertit Néji Jalloul, dirigeant de Nidaa Tounes. «Le président Béji Caïd Essebsi et plusieurs membres de la direction du parti, avaient régulièrement insisté sur l’opposition ‘‘éternelle’’ entre Nidaa et Ennahdha», poursuit-il. «Une éventuelle complaisance avec les islamistes risque d’avoir des consé- A PHOTO : D. R. quences sur l’harmonie au sein du parti», souligne l’universitaire. «C’est une ligne rouge à ne pas traverser», conclut-il. Face à l’impossibilité d’une telle coalition, souhaitée de vive voix par les pays occidentaux, que reste-t-il à Béji comme alternative ? LES ISLAMISTES D’ENNAHDHA DEUXIÈMES, SELON LEUR PORTE-PAROLE Le parti islamiste tunisien Ennahdha est arrivé en deuxième position aux élections législatives de dimanche, selon ses premières estimations, a annoncé hier à l’AFP son porteparole, plaçant le mouvement séculier Nidaa Tounes en tête. «Nous avons des estimations qui ne sont pas encore définitives. Ils (Nidaa Tounes, ndlr) sont en avance de plus ou moins une douzaine de sièges. Nous aurions environ 70 sièges et eux 80» sur les 217 à pourvoir, a déclaré Zied Laadhari. Ces chiffres sont basés sur des données d’observateurs d’Ennahdha présents au dépouillement dans les bureaux de vote, «mais ce n’est pas complet», a-t- il précisé. Les deux partis étaient les grands favoris du scrutin. Le chef de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, avait dès dimanche soir déclaré disposer d’«indicateurs positifs» plaçant son parti «en tête». Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, avait pour sa part affirmé, dans la nuit, que «quel que soit le premier, Nidaa ou Ennahdha, l’essentiel est que la Tunisie a besoin d’un gouvernement de coalition nationale, d’une politique consensuelle». «C’est cette politique qui a sauvé la Tunisie de ce que traversent les autres pays du Printemps arabe», R. I. avait-il ajouté. COMPÉTENCE ET COALITION Lors de la dernière interview de sa campagne électorale, donnée vendredi dernier sur Nessma TV, le président de Nidaa Tounes a laissé entendre que son parti «peut envisager d’attribuer la présidence du gouvernement à une personnalité indépendante». Une telle formule pourrait éviter deux contrariétés à Nidaa Tounes, selon les observateurs. D’une part, le pays traverse une grave crise économique et sociale. Il vaudrait donc mieux éviter de s’exposer. D’autre part, ce gouvernement pourrait bénéficier du soutien de la majorité des partis politiques sans qu’ils n’en fassent partie ; Nidaa esquive ainsi la problématique d’alliance avec Ennahdha, contestée par ses bases militantes, toujours selon les observateurs. Il est toutefois utile de rappeler que la campagne électorale pour les élections présidentielles commence le 1er novembre. Béji Caïd Essebsi est candidat. Il est également le président du parti qui va désigner le chef du gouvernement. Béji bénéficie toutefois de deux mois pour former ce gouvernement. Va-t-il renvoyer l’échéance à l’après-23 novembre, date du scrutin présidentiel ? Mourad Sellami HAMADI REDISSI. Politologue tunisien «Je ne voudrais pas prendre la place de Béji Caïd Essebsi» Entretien réalisé par Mourad Sellami Pour le politologue Hamadi Redissi, la composition du nouveau Parlement en Tunisie est très complexe. Le professeur Redissi ne souhaite pas être à la place de Béji Caïd Essebsi, sorti pourtant victorieux des élections législatives, pour former une majorité gouvernementale et trouver une issue à ce casse-tête. Quel sera l’impact de la bipolarisation sur les perspectives politiques ? Les résultats des élections ont confirmé la bipolarisation entre Ennahdha et Nidaa Tounes, déjà perçue de longue date dans le paysage politique en Tunisie. Une telle situation n’aurait pas causé de soucis, si c’était dans une démocratie stable comme la Grande-Bretagne. Mais, étant la précarité des équilibres en Tunisie, le mieux serait de proposer un gouvernement d’intérêt national, afin que Nidaa Tounes évite également les suspicions de larges franges parmi ses membres en cas d’une coalition avec Ennahdha. Or, les réserves de certains partis, par rapport à une éventuelle coexistence dans le même gouvernement qu’Ennahdha, rendent difficile cette alternative. C’est trop complexe et je ne voudrais pas être à la place de Béji Caïd Essebsi à ce moment-là. Y aura-t-il un nouvel épisode de gouvernement de technocrates ? Absolument pas. La situation, issue des législatives de dimanche dernier, ouvre sur une législature de cinq ans, où un programme socioéconomique est envisagé pour être appliqué. Ce n’est nullement comme les périodes transitoires. Donc, je pense qu’il est exclu de recourir de nouveau à cette formule. La victoire de Nidaa Tounes est-elle une sanction électorale contre Ennahdha ou le résultat d’un savoir-faire particulier de Béji Caïd Essebsi ? C’est un mélange de plusieurs facteurs à la fois. D’une part, il ne faut pas ignorer que l’avan- cement des élections législatives par rapport aux présidentielles a poussé Béji Caïd Essebsi à jouer toutes ses cartes lors du scrutin législatif. Le président de Nidaa Tounes sait, pertinemment, qu’un éventuel échec de son parti aux législatives compromettrait sérieusement ses propres chances aux présidentielles. D’où la bataille acharnée, livrée par Béji, à la tête des listes électorales de son parti. Le désir d’écarter Béji de la vie politique, par Ennahdha, a transcendé le vieux dirigeant. D’autre part, la gouvernance catastrophique des gouvernements de la troïka a été derrière une sanction populaire contre Ennahdha via l’arbitrage des urnes, lors du premier vote qui s’est proposé. Les islamistes d’Ennahdha ont été donc piégés à leur propre jeu. M. S. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 3 L’ÉVÉNEMENT ENNAHDHA BATTU AUX LÉGISLATIVES EN TUNISIE L’islam politique sanctionné par les urnes Tunis De notre correspondant éji Caïd Essebsi et Nidaa Tounes sont parvenus à détrôner Rached Ghannouchi et le parti islamiste Ennahdha de l’avantgarde du paysage politique en Tunisie, lors des élections législatives d’avanthier, remportées haut la main par le parti de Béji, qui a obtenu autour de 85 sièges, alors qu’Ennahdha ne parviendrait pas à dépasser les 70 élus, selon les résultats partiels annoncés hier par l’Instance de surveillance des élections (ISIE). Les élections législatives du 26 octobre ont consacré la bipolarisation, déjà annoncée, de la scène politique, entre les sociaux-démocrates de Nidaa Tounes et les islamistes d’Ennahdha, qui ont obtenu, à eux seuls, les troisquarts des 217 sièges du nouveau Parlement. Le parti de Béji Caïd Essebsi dépasse toutefois celui de Rached Ghannouchi d’une quinzaine de sièges au moins. L’Union populaire libre du milliardaire Slim Riahi est troisième avec 17 sièges, alors que le Front populaire de la figure emblématique de l’opposition, Hamma Hammami, arrive en 4e position avec 12 sièges. Le parti des cols blancs, Afek Tounes, création de l’après-Ben Ali, arrive en cinquième place avec neuf sièges, alors que les autres partis n’ont obtenu PHOTO : D. R. B Explosion de joie au siège du parti de Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes, après l’annonce des résultats des législatives que des miettes. Parmi ces partis, ignorés par les électeurs, il y a le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki, Ettakattol du président de l’Assemblée nationale constituante, Tayar Al Mahabba de Hachemi Hamedi, Mustapha Ben Jaâfar et le parti Al Joumhouri de l’opposant Ahmed Néjib Chebbi. Ces quatre partis, dont les présidents sont candidats aux élections présidentielles, ont obtenu moins de 2% des suffrages et très peu de sièges. C’est dire l’étendue des dégâts causés par ce scrutin. FIN D’UN RÈGNE En conséquence des résultats médiocres de Tayar Al Mahabba, Hachemi Hamedi a annoncé, depuis Londres, le retrait de sa candidature aux présidentielles. Chebbi, Marzouki et Ben Jaâfar en feront-ils de même ? Alors que les islamistes croyaient prendre le pouvoir pour une longue échéance, le premier examen électoral leur a été fatal. Pourtant, leur concurrent, Nidaa Tounes, ne s’est pas présenté dans son meilleur élément. En effet, il s’agit d’un nouveau parti, dont la cohésion est encore faible en raison de la multitude de ses composantes. Béji Caïd Essebsi a réuni des adeptes de Bourguiba, des syndicalistes, des gauchistes et des indépendants au sein de ce mouvement. Le choix des listes électorales a créé des tensions au sein de cette formation et plusieurs observateurs ont suspecté une implosion prochaine. C’était sans compter sur la capacité de BCE à souder son parti autour de sa personnalité et ses slogans d’attachement à la patrie, son drapeau et ses institutions. Nidaa Tounes a fait du rétablissement de la sécurité et de l’autorité de l’Etat son cheval de bataille, dans une Tunisie où les citoyens ont soif de stabilité. En face, Ennahdha perdait continuellement de sa notoriété en raison des échecs enregistrés pendant la gouvernance de la troïka. L’islam politique n’est pas parvenu à satisfaire les attentes des citoyens qui ont dégagé Ben Ali pour l’obtention de meilleures conditions de subsistance, notamment dans l’arrière-pays. En face, Béji Caïd Essebsi se réclame de l’héritage de Bourguiba, le père fondateur de l’Etat tunisien. Entre Ghannouchi qui demande une nouvelle chance, et Bourguiba qui a fait ses preuves, les Tunisiens ont choisi. L’avenir ne se présente toutefois pas sous les meilleurs auspices pour Nidaa Tounes. La situation socioéconomique est très difficile. Mourad Sellami El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 4 L’ÉVÉNEMENT RÉACTIONS PROCESSUS DÉMOCRATIQUE EN TUNISIE PR L’Algérie se dit «satisfaite» remier pays étranger à s’impliquer dans le processus démocratique en Tunisie, l’Algérie a été également le premier pays à avoir réagi au déroulement des élections chez son voisin de l’Est. Dans un communiqué signé par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benal-Cherif, l’Algérie «se réjouit du bon déroulement des élections législatives en Tunisie et du climat de sérénité et d’apaisement qui les a caractérisées». Elle «tient à féliciter le peuple et le gouvernement tunisiens pour la bonne tenue de ce scrutin qui constitue une étape décisive dans le processus de consolidation des institutions démocratiques et de l’Etat de droit», ajoute encore le document qui précise que «ce nouveau succès n’aurait pu se réaliser sans la sagesse, la clairvoyance et la persévérance de toutes les forces politiques en présence». Cette réaction algérienne n’est pas fortuite. Frileuse dès qu’il s’agit de se «mêler» de la politique intérieure d’un pays voisin, l’Algérie a fini par mettre son nez dans le processus démocratique en cours en Tunisie. Sans s’ingérer directement dans la cuisine interne qui se préparait à Tunis, Alger a tenté de rapprocher les positions des partis politiques, largement séparés sur le plan idéologique. Ainsi, Abdelaziz Bouteflika est sorti plusieurs fois de sa conva- africains qualifient de «démocratique et pacifique» le scrutin PHOTO : D. R. P ■ Des observateurs L’Algérie a toujours accompagné la Tunisie dans son processus démocratique lescence pour recevoir, séparément, Rached Ghennouchi, leader du parti islamiste Ennahdha et Béji Caïd Essebsi, chef de Nidaa Tounes et ancien Premier ministre. Après chacune des audiences, les responsables tunisiens évoquent des visites de «courtoisie». Et en l’absence quasi-totale d’une communication officielle en Algérie, c’est de Tunis que sortaient des bribes d’informations sur ces conciliabules qui se tenaient en secret. On y apprend, entre autres, que ces rencontres ne sont pas que protocolaires. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fini, lui aussi, par avouer que «l’Algérie aide» les Tunisiens dans leur quête d’une solution politique à la crise qui secouait leur pays. Mais, insiste-t-il, «c’est aux Tunisiens de trouver une solution à leur pays». Cette neutralité algérienne a pourtant failli être mise à mal. En septembre, Abdelaziz Bouteflika reçoit, seul, Rached Ghennouchi. Ce dernier affirme que l’entrevue n’a rien de politique. «La rencontre est programmée depuis longtemps. Je suis juste venu féliciter le Président pour sa réélection», déclare le chef islamiste à la presse. Mais à quelques jours du scrutin législatif de dimanche, Caïd Essebsi a exprimé ses réserves. «L’Algérie ne doit pas favoriser un parti par rapport à un autre», a-t-il dit dans une interview accordée au journal algérien El Khabar. Message entendu ? «L’Algérie s’engage (…) à continuer à apporter son plein soutien à la Tunisie soeur, décidément engagée sur la voie de la stabilité et de la prospérité», a déclaré, hier, Benali-Cherif, dans ce qui semble être une réponse aux inquiétudes d’une partie de la classe politique tunisienne. Ali Boukhlef LOUISA DRIS-AÏT HAMADOUCHE. Professeur à la faculté de sciences politiques «L’expérience tunisienne dédiabolise la notion de changement» Pour l’universitaire, «les acteurs de la transition en Tunisie ont retenu les leçons des erreurs commises lors de l’ouverture démocratique en Algérie». «Aujourd’hui, c’est à l’Algérie d’apprendre de l’expérience tunisienne», préconise-t-elle. Propos recueillis par Hacen Ouali Quel commentaire vous inspire ce nouveau cap que vient de franchir la Tunisie dans le processus démocratique ? Une élection qui se déroule dans des conditions de transparence, de compétitivité et d’équité comme celle-ci est, quel que soit son résultat, une élection remarquable. Le processus de démocratisation de la Tunisie se construit comme un édifice, pierre par pierre. L’Assemblée constituante, la Constitution, un régime parlementaire et, maintenant, des élections législatives sont des étapes cruciales. La Tunisie est en train de donner une leçon au Maghreb, au Monde arabe et à tous ceux qui croient à l’incompatibilité de cette région avec la démocratie. Bien entendu, le processus de consolidation sera encore long. Il faudra éradiquer le système de rente artificielle mis en place par le clan Ben Ali ; relancer l’appareil économique qui souffre autant des mouvements sociaux que du ralentissement économique en Europe ; investir dans le développement des régions intérieures et frontalières… L’un des plus grands défis à venir sera aussi d’éviter de tomber dans un discours politique sécuritaire qui permet tous les amalgames et excuse tous les dépassements. Contrairement aux autres pays qui ont connu des insurrections, la Tunisie fait exception en réussissant sa révolution. A quoi cela est-il dû, selon vous ? L’effondrement du régime Ben Ali n’a pas causé celui de l’Etat. Les institutions, même gangrenées par la corruption et le népotisme, ont résisté et garanti la pérennité de ce qui fait un Etat viable. Deuxièmement, l’autoritarisme policier du régime précédent avait quand même toléré des espaces où les acteurs sociaux, syndicaux, intellectuels ont activé. Ce sont eux qui ont conduit à la chute de Ben Ali et ils constituent aujourd’hui une partie des acteurs politiques et partisans. Troisièmement, l’existence d’une opposition «historique» qui n’a jamais accepté de compromis avec le régime contribue à créer un cadre référentiel important qui permet de ne pas démarrer de zéro. Enfin, l’insurrection dont vous parlez est restée pacifique en raison de l’absence de dynamique de radicalisation. Et si la répression est restée limitée, c’est parce que les détenteurs de l’usage de la violence légitime (l’institution militaire en l’occurrence) ont refusé une politisation suicidaire. Quel impact aura ce mouvement démocratique sur la Maghreb, dont la construction est bloquée ? A court terme, certainement aucun. Un impact est possible si l’ensemble des régimes en place évoluent vers des processus de démocratisation. Car il n’y a aucun exemple, dans l’histoire des blocs régionaux, de cas d’intégration régionale entre des régimes non démocratiques. L’Algérie, voisin immédiat de la Tunisie, n’arrive pas à briser l’enfermement dans lequel l’a maintenu le système politique mis en place depuis l’indépendance. Quelles sont les leçons que l’Algérie doit tirer de l’expérience tunisienne ? Les acteurs de la transition en Tunisie ont retenu les leçons des erreurs commises lors de l’ouverture démocratique en Algérie. Ils les ont évitées et ont donc franchi un cap que l’Algérie n’a toujours pas atteint. Aujourd’hui, c’est à l’Algérie d’apprendre de l’expérience tunisienne. Celle-ci est extrêmement intéressante. Elle contribue à dédiaboliser la notion de changement, à concrétiser un modèle de transition et à réhabiliter le statut du politique. Elle montre que la Constituante peut effectivement représenter une option de sortie de crise. Elle prouve que le consensus se construit par le débat, la négociation et les compromis et qu’il ne se décrète pas par une autorité hiérarchiquement supérieure. Elle montre que la polarisation idéologique n’empêche pas les arbitrages pacifiques des différends. En un mot, elle montre que la démocratisation est possible au Maghreb. H. O. La mission d’observation électorale de la diaspora africaine en Europe a estimé, hier, que le scrutin législatif du 26 octobre en Tunisie, a répondu dans son ensemble aux normes internationales d’élection sécurisée, libre, transparente et démocratique. «Ces élections ont été inclusives, démocratiques, pacifiques, apaisées, justes, crédibles, libres, transparentes, sécurisées et ouvertes», a jugé Gombo Olivier Adoux, le chargé des opérations électorales, lors d’un point de presse tenu hier, au Palais des congrès à Tunis, soulignant que la mission d’observation accorde à cette élection son quitus de crédibilité. Il a ajouté que la mission appelle tous les partis et groupes politiques ayant pris part à ces élections à accepter le verdict des urnes. Le chargé des opérations électorales a rendu hommage à l’Etat et au peuple tunisien pour avoir pris son destin entre ses mains. Evoquant quelques insuffisances enregistrées par les observateurs de la mission le jour du scrutin, M. Adoux a cité «le retard accusé dans l’ouverture de certains bureaux de vote, l’absence de la grande majorité des délégués de certains partis politiques et candidats indépendants dans les bureaux de vote et la mauvaise interprétation dans certains endroits des règles de vote autant par des agents de bureaux de vote que par les électeurs». Pour sa part, le chef de la mission, Jean Kouadjaman Amoikon a indiqué que le compte rendu des observateurs internationaux de la mission dont le nombre s’élève à une cinquantaine fera l’objet d’un rapport général, qui sera porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale. Le taux de participation aux élections législatives dans l’ensemble des circonscriptions électorales en Tunisie a atteint 61,8% à la fermeture des bureaux de vote, selon le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar. Quant au taux de participation dans les six circonscriptions électorales à l’étranger, il a frôlé le seuil de 29%, taux qui n’est pas encore définitif. 1329 listes de partis, de coalitions et indépendantes étaient en lice pour 217 sièges de parlementaires à pourvoir. Elles se répartissent entre 33 circonscriptions électorales, dont 27 en Tunisie territoriale et 6 à l’étranger. Les premières sont créditées de 199 sièges au total. Selon le code électoral tunisien, l’opération de dépouillement aura lieu publiquement en présence des observateurs et représentants des listes des candidats en lice. Les résultats préliminaires des élections, qui ont pris fin dimanche à 18h, seront annoncés dans les trois jours qui suivent le dépouillement par l’ISIE. Cette dernière est habilitée, selon le code électoral, à annuler les résultats dans un bureau ou circonscription électorale dans le cas de dépassements. APS ■ Le peuple tunisien a franchi un «cap historique», selon Paris La France a estimé lundi que les Tunisiens avaient «franchi un cap historique» en votant pour élire leur Parlement et qu’ils offraient la preuve que la démocratie était possible dans le Monde arabe. «Près de quatre ans après la révolution tunisienne, les Tunisiens se sont rendus aux urnes pour ce scrutin décisif qui inaugure la mise en place des institutions pérennes et démocratiques de la IIe République tunisienne. La France s’en réjouit», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. «En confirmant leur attachement à la démocratie, les Tunisiens ont franchi dimanche un cap historique. Ils offrent la preuve que la démocratie est possible sur tous les continents et dans toutes les cultures», a-t-il ajouté. La Tunisie attendait hier les résultats officiels des législatives, alors que le grand parti séculier Nidaa Tounes annonçait être en tête face aux islamistes d’Ennahdha à l’issue de ce scrutin-clé pour le berceau du Printemps arabe. AFP El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 5 L’ACTUALITÉ CONFÉRENCE NATIONALE DU CONSENSUS ILS DÉNONCENT UNE TÉLÉVISION FERMÉE ET DÉCONNECTÉE Le FFS poursuit les consultations Les journalistes de l’ENTV indignés L PHOTO : D. R. L e Front des forces socialistes (FFS) a entamé, hier, son deuxième round de consultation en vue de la tenue de la conférence nationale du consensus. Le plus vieux parti de l’opposition refuse d’abdiquer. Il a décidé, en dépit des critiques qu’il a subies, d’aller jusqu’au bout de son initiative. Pour cette deuxième semaine, l’instance présidentielle du FFS a choisi d’aborder la série de consultation avec la patronne du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, alors que les journées d’aujourd’hui et de demain seront réservées à d’autres formations politiques notamment le Mouvement populaire algérien, le Front du changement et le Front El Moustakbal. Mais à partir de jeudi et jusqu’à samedi, le FFS changera de cap et donnera la parole à d’autres acteurs politiques, plus particulièrement aux syndicats (Cnapest, Unpef et le Snapap) et aussi à la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Face au PT, l’instance présidentielle du parti a défendu son projet et a rappelé que le FFS n’est qu’un facilitateur et de ce fait, il a sa propre vision de sortie de crise, comme toutes les autres formations politiques. «L’idée d’aller vers une conférence du consensus est dictée par la gravité de la Mohamed Bebbou, premier secrétaire du FFS situation du pays. Nous avons décidé d’écouter tout le monde. Il n’y a pas de virulence envers quiconque parce que nous sommes dans une démarche de consensus», a expliqué M. Nebbou, premier secrétaire du FFS. Les deux partis ont échangé leur point de vue par rapport à la situation économique, sociale, politique, et sécuritaire qui prévaut dans le pays. La délégation du FFS a rassuré les responsables du PT quant à la neutralité et la transparence qui caractériseront la conférence du consensus. «Nous avons rappelé le cadre de cette conférence qui est sans préalable, participa- tif, transparent et sans ordre du jour. Il y aura deux phases. Une première au cours de laquelle chaque participant va venir avec sa proposition de sortie de crise par rapport à la situation du pays», a affirmé M. Nebbou. Contacté par nos soins pour avoir le bilan de la première semaine, M. Nebbou juge prématuré de faire, aujourd’hui, un bilan de la première semaine, mais estime que certains objectifs fixés ont été atteints. «Nous étions conscients à l’entame de cette action que nous serions confrontés à certaines réticences. Les critiques des uns et des autres n’influeront nullement sur le devenir de notre initiative. Nous allons continuer à rencontrer des partis, des personnalités, des syndicats et d’autres membres de la classe politique et de la société civile, selon notre calendrier», soutient M. Nebbou. Le FFS, selon son premier secrétaire, est ouvert à toutes les critiques, mais M. Nebbou se dit déçu par «les propos déplacés» de certains acteurs politiques. «Nous sommes un parti politique ayant une histoire et un parcours connus de tous. Nous ne sommes pas des donneurs de leçons, mais certains se permettent de nous juger et de nous insulter… c’est décevant», déplore M. Nebbou. Nabila Amir BALISES PAR ALI BAHMANE L’Algérie aura-t-elle sa transition ? L e Printemps arabe a donné au moins un fruit, c’est la Tunisie, pays qui entre de plain-pied dans la transition démocratique avec d’immenses atouts de réussite... Si elle a été pionnière dans les soulèvements démocratiques, en Octobre 1988 notamment, l’Algérie, elle, a raté sa première transition, au début des années 1990. Elle risque encore une fois de passer à côté de celle que propose le projet élaboré par le sommet de l’opposition de juin dernier. Comme le pouvoir l’a rejeté dans le fond et sur la forme, la CNLTD s’est tournée vers la classe politique et la société en vue de susciter un courant d’opinion favorable au projet et faire pression sur le régime. Mais la bataille est loin d’être gagnée car, en plus de l’hostilité frontale des autorités, se dresse au sein même de l’opposition un énorme écueil : la course au leadership, maladie infantile du multipartisme. L’histoire témoigne que tant d’occasions de rassemblement démocratique ont été ratées car des partis ont voulu soit prendre la tête coûte que coûte, soit faire cavalier seul. Ce sont généralement des partis conduits par des leaders charismatiques, tirant leur légitimité soit du Mouvement national ou de la Guerre de Libération, soit des luttes frontales contre les autorités avec leur lot d’assassinats, d’emprisonnements, de harcèlements, etc. Les régimes en place ont toujours encouragé les ambitions partisanes en solo, sachant qu’elles conduisent inévitablement à des divisions et des éclatements au sein de l’opposition. Est-ce le cas de la dernière initiative du FFS pour une conférence du «consensus national» ? Le parti a-t-il été «manipulé» par le pouvoir pour casser l’idée de «transition politique» qui lui fait peur car elle le dépouille de toute légitimité ? Beaucoup l’ont dit clairement. Mais certains ne pensent pas que le plus vieux parti politique de l’opposition en soit réduit aujourd’hui, alors même qu’il engrange plus d’un demi-siècle de luttes politiques dans l’opposition, à renier son âme et s’arrimer à un pouvoir qu’il a combattu frontalement. Il adhère plutôt à l’idée de la singularité qui a toujours caractérisé le FFS, trait de caractère que son fondateur Aït Ahmed a accentué tout au long de son combat militant. Parce qu’il se considère comme le précurseur et le creuset de l’opposition politique de l’Algérie indépendante, le FFS ne se voit pas dans les seconds rôles. Tout au contraire, il pense qu’il est destiné à ne jouer qu’un rôle moteur. Mais est-il conscient qu’à force d’accentuer le trait de la singularité, il prend le risque de casser la dynamique de l’opposition mise en œuvre patiemment par la CNLTD ? Malgré sa fragilité, celle-ci est la dernière chance pour l’Algérie de voir surgir enfin d’autres alternatives politiques au système qui phagocyte le pays depuis plus de cinquante ans, semant ruine et désolation. La Tunisie n’est pas plus mûre que l’Algérie, mais elle est devenue une référence. Et les Algériens gagneraient à s’en inspirer. es journalistes de l’Unique brisent le silence et veulent déverrouiller une ENTV totalement sclérosée. En saisissant la journée du 28 octobre, anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Télévision algérienne, la section syndicale des journalistes de la Télévision algérienne s’élève contre la chaîne anachronique. «A l’heure où l’Algérie s’apprête à s’engager dans l’expérience de l’ouverture, nous nous interrogeons sur l’avenir de l’ENTV qui vit une situation difficile», se demande le syndicat dans un communiqué au vitriol rendu public hier. Les journalistes décrivent une télévision «recroquevillée sur elle-même alors que le champ médiatique audiovisuel connaît une ouverture sur la société». Ils dénoncent également «le flou et la duplicité dans le traitement des grandes questions posées sur la scène nationale, ce qui est contraire aux exigences du service public». C’est un appel explicite à l’ouverture de la télévision nationale à toutes les sensibilités politiques et sociales. Les journalistes, muselés, n’en peuvent plus de la chape de plomb qui paralyse une télévision dont l’écran est aux couleurs nord-coréennes. Ils réprouvent «la mainmise d’un appareil bureaucratique sur la travail d’information de terrain qui est son rôle» et «l’absence d’une vision sérieuse en mesure de définir les grands objectifs pour l’avenir de la Télévision algérienne et la marginalisation des compétences au profit d’une infime minorité qui accapare les rares projets existants». Les journalistes de la section syndicale, Les journalistes, visiblement exaspérés par muselés, n’en une situation intenable, évoquent également «l’abpeuvent plus de sence de cadres juridique la chape de plomb et législatif réglementant qui paralyse une la gestion des cinq chaînes qui constituent l’ENTV télévision dont alourdit l’entreprise-mère l’écran est aux depuis des années et rencouleurs nordforce la centralisation de la décision et de la gestion». coréennes. Face à cette description sombre, la télévision nationale, qui fait office d’instrument de propagande entre les mains du pouvoir politique, les journalistes se disent interpellés par «leur conscience professionnelle» et rappellent le destin funeste réservé à la presse écrite publique. Pour sauver ce qui reste de l’ENTV et lui éviter le même sort, le syndicat des journalistes appelle «toutes le bonnes volontés pour faire réussir l’expérience audiovisuelle publique et privée en mettant en place un encadrement juridique clair et des mécanismes transparents pour organiser la profession selon des standards internationaux comme ceux appliqués au Japon, en Grande-Bretagne et en Suisse». Les journalistes disent vouloir rendre à la télévision sa mission de service public en affirmant que «le rôle de la presse publique est central et doit être au service de l’intérêt général du pays». En filigrane, ils ne veulent pas d’une télévision au seul service du pouvoir politique, qui squatte l’écran de l’inique Unique. Il est vrai que depuis sa création, la Télévision algérienne a été le bras médiatique des pouvoirs successifs. Hormis la parenthèse démocratique du début des années 1990, le boulevard des Martyrs a été inaccessible aux voix critiques. Certains journalistes contraints à l’exil font les beaux jours des chaînes étrangères ; d’autres sont mis sur le carreau et confinés au silence, laissant place à une médiocrité qui fait fuir les téléspectateurs. Ainsi, les journalistes révèlent le clair et l’obscur d’une télévision totalement déconnectée. Leur cri de colère réduit à néant le discours aussi suffisant que trompeur du ministre de la Communication, Hamid Grine. Hacen Ouali El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 6 L’ACTUALITÉ OUVERTURE À ALGER D’UN SYMPOSIUM AFRICAIN SUR LES VICTIMES DU TERRORISME Les experts se penchent sur les dommages collatéraux du terrorisme ● Lors de cette rencontre, il est question de donner une voix, un visage et un nom à tous ceux qui subissent en silence les affres du terrorisme et de trouver les moyens de les protéger ● Les travaux de ce symposium, qui se tiennent à huis clos, s’achèveront aujourd’hui avec des recommandations. enus des pays frappés par le terrorisme, de nombreux experts du continent africain et représentants de la société civile prennent part depuis hier, à Alger, aux travaux d’un symposium africain consacré, exclusivement, aux victimes des actes terroristes. Organisée au Centre africain d’étude et de lutte contre le terrorisme (Caert) par l’Union africaine, cette rencontre de deux jours permettra de mettre l’accent sur «l’importance de la prise en charge» des victimes du terrorisme mais aussi sur les initiatives nationales visant à «délégitimer» la propagande des groupes terroristes et à «rejeter» la violence commise contre les Etats et les communautés. Lors de son allocution d’ouverture, le directeur général du Caert, Francesco Madeira, s’est attardé sur «les conséquences des actes terroristes sur les populations» qui, a-t-il souligné, «n’ont pas fait l’objet d’une attention particulière sur le continent africain». L’orateur a rappelé que durant des décennies, différentes régions d’Afrique (Ouest, Est, Centre et Sahel) ont enregistré «une recrudescence des activités et attaques terroristes qui ont porté gravement atteinte aux équilibres intertribaux, à la cohésion sociale, au développement et PHOTO : APS V Symposium sur les victimes du terrorisme au Centre africain d’études et de recherche contre le terrorisme (Caert) à Alger à la consolidation de la paix». Pour M. Madeira, la population civile, première victime des actes terroristes, se retrouve privée de son droit à la vie, alors qu’elle vit dans une situation de précarité avancée. «Ce sont les civils qui se retrouvent la cible des tirs d’armes à feu, de l’explosion des bombes, des prises d’otage et enlèvements. Pour les terroristes, il n’y a aucun lieu sacré. Ils détruisent aussi bien les mosquées que les églises, les marchés, les écoles ou les universités, les centres commerciaux... Les femmes et les enfants subissent des violences sexuelles et sont vendus comme une marchandise en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs», a-t-il noté. A travers ce symposium, at-il ajouté, il est question «de donner un visage, une voix et un nom à toutes les victimes du terrorisme, pour montrer que chaque vie a son importance et que celles-ci ne doivent pas garder le silence». M. Madeira a parlé aussi des victimes qui prennent part au symposium, dont «les souffrances ne les ont pas poussés à oublier». «Les terroristes n’ont pas réussi à convaincre le monde de leur cause. Celle-ci est inacceptable. Les victimes somaliennes doivent pouvoir s’exprimer sur la violence qu’elles subissent. A partir de cette tribune, nous exigeons que tous les otages soient immédiatement libérés et que les auteurs de ces rapts payent pour les actes qu’ils ont commis» a-t-il déclaré, insistant sur «la nécessité de la mise en place de systèmes nationaux d’aide et d’assistance aux victimes afin qu’elles puissent reprendre une vie normale». A la fin de son intervention, l’orateur a rappelé les efforts déployés par les Etats en matière de lutte contre le terrorisme, citant l’expérience de l’Algérie, qu’il a saluée en soulignant «le rôle important» qu’elle a joué dans la lutte contre le terrorisme «A l’heure où personne ne croyait quelle était la magnitude de la menace à laquelle l’Afrique était confrontée, durant les années 1990, l’Algérie avait déjà la vision claire de ce qui allait se passer», a conclu M. Madeira. Au programme de ces deux journées, de nombreuses communications traiteront du cadre international pour le soutien et l’assistance aux victimes, des initiatives, pratiques et modèles nationaux de soutien aux victimes, de l’expérience des victimes et de leurs associations, des défis et opportunités ainsi que du CONFÉRENCE RÉGIONALE DE L’ÉDUCATION VICTIMES DES ESSAIS NUCLÉAIRES DE REGGANE Un nouveau mode de gouvernance dès novembre Sétif De notre envoyé spécial L a majorité des 16 wilayas de l’Est accusent un retard dans la réalisation des nouveaux établissements scolaires à la rentrée 2014-2015. C’est l’une des nombreuses insuffisances constatées par la conférence régionale des wilayas de l’Est, qui a clôturé ses travaux hier matin à l’Institut national de formation des fonctionnaires de l’éducation nationale (INFFEN) El Khansa, à Sétif, qui s’est dressé pour objectif l’«Evaluation-bilan de la rentrée scolaire et perspectives de travail». En effet, selon Messeguem Nedjadi, inspecteur général au ministère de l’Education nationale, ces retards ont causé plusieurs poches de sureffectifs dans la région, notamment dans la wilaya de Sétif. «On a dû recourir à des établissements annexes. Ce qui constitue une contrainte sur les plans pédagogique et de gestion», a-t-il dit. Et d’ajouter : «30% des élèves de terminale sont des redoublants récupérés grâce à l’instruction de Madame la ministre. Avec ces retards, on n’a pas de capacité d’accueil suffisante.» Il tient pour responsables de ces retards les directions des équipements publics, sous la direction des walis, et se contente d’affirmer que «globalement, la rentrée s’est faite normalement puisque les cours sont donnés». L’inspecteur général a souligné le retard mis dans la distribution des 3000 DA de prime causé, selon lui, par la grève des intendants. Un retard dans la distribution des manuels scolaires a aussi été relevé. Outre les insuffisances du sec- teur, la conférence régionale, inaugurée par Nouria Bengherbit, ministre de l’Education nationale, avec la participation de l’ensemble des directeurs de l’éducation, des directeurs et inspecteurs centraux du ministère de tutelle, s’est choisi comme axe de travail «La professionnalisation des personnels». En outre, selon M. Nedjadi, l’évaluation de la réforme de l’éducation a constitué l’élément accessoire de la rencontre. Il s’est agi, selon lui, de la mise en place d’un plan d’action sur les éléments retenus lors de la conférence nationale qui s’est tenue en juillet 2014. Parmi ces éléments : la formation des formateurs, la gouvernance, la communication et la gestion des ressources humaines. Cela passera par la mise en place de trois leviers identifiés lors de cette évaluation : la refonte pédagogique (forme de régulation de la pédagogie), la professionnalisation de l’ensemble des éléments du secteur (directeurs, enseignants…) et un nouveau modèle de gou- vernance. Tout cela sera introduit, selon notre l’orateur, à partir de novembre 2014. Il est à signaler que les ateliers, où toutes ces mesures ont été prises, étaient interdits d’accès. Par ailleurs, les programmes des 1re et 2e années primaires ainsi que la 1re année moyenne seront réformés. «Il faudra revoir les manuels pour l’année prochaine et la façon de les présenter. L’opération va durer toute l’année scolaire», a-t-il annoncé. Le manuel unique sera aussi au programme. Il s’agira de deux livres pour les 1re et 2e années primaires, le premier pour les matières scientifiques et le second pour les langues et les matières sociales. Concernant la charte de déontologie annoncée dimanche dernier par Mme Benghebrit, M. Nedjadi dira que l’école doit devenir un espace d’égalité. «La règle de droit doit devenir l’élément de partage de l’ensemble des intervenants et partenaires dans un établissement scolaire», a-t-il conclu. Sami Methni Le ministère recommande une ligne à suivre Tandis que la grève des intendants se poursuit, M. Nedjadi, inspecteur général au ministère de l’Education nationale, a évoqué la ligne à suivre par les contestataires pour se faire entendre : «La ministre a déjà affirmé que leurs revendications étaient légitimes. Le dialogue continue pour ramener les contestataires à communiquer sincèrement leurs demandes afin qu’elles soient prises en charge. Il y a une diversité de parties qui interfèrent dans ces demandes. Madame la ministre ne peut pas écouter à chaque fois une partie. Il faut qu’il y en ait une seule pour être considérée.» rôle des victimes et des associations de victimes dans la prévention du terrorisme et de l’extrémisme violent. Les thèmes choisis pour le symposium permettront, indiquent les organisateurs, de mettre en évidence l’impact du terrorisme sur les individus, les familles et les collectivités et de promouvoir le rôle et la contribution des associations de victimes et des organisations de la société civile dans la prévention du terrorisme ainsi que dans l’application de la loi, dans l’accès des victimes à la justice et leur participation aux procédures pénales. Les conférenciers se pencheront aussi sur le rôle des médias dans le traitement de l’impact humanitaire du terrorisme, ainsi que l’intérêt accordé aux souffrances des victimes et à la nature criminelle des attaques afin d’éliminer la sympathie avec les auteurs ou leur glorification. Malheureusement, les organisateurs africains ne semblent pas très convaincus de ce rôle important que pourrait jouer la presse. Celle-ci a été, tout simplement, interdite d’accéder aux travaux qui se tiennent à huis clos. Une conférence de presse est prévue aujourd’hui pour annoncer le contenu des recommandations. Salima Tlemçani «Le ministère français de la Défense fuit ses responsabilités» L es victimes des essais nucléaires français de Reggane (Algérie) s’opposent aux dernières modalités de fonctionnement du Comité d’indemnisation, qui passe sous la tutelle du ministère français de la Santé. Un nouveau décret relatif à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français a été publié au JO français le 17 septembre 2014. La principale mesure qu’il édicte concerne les modalités de fonctionnement du Comité d’indemnisation, qui devient une autorité administrative indépendante du ministère de la Défense et passe sous la responsabilité du ministre de la Santé, qui présidera les séances de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires. Ce qui n’est pas du goût de la Coordination des victimes des essais nucléaires de Reggane, qui dénonce «une fuite en avant» du ministère de la Défense français. «Ce transfert au ministère de la Santé est une fuite en avant du ministère français de la Défense concernant notre indemnisation», estime le coordinateur des victimes de ces essais nucléaires, Mohamed Mohamedi. Auparavant, les victimes des essais de Reggane avaient qualifié de «discrimination» le fait que la commission en charge de leurs dossiers ait refusé le traitement d’un certain nombre de dossiers examinés sur les 268 soumis à la commission. La commission en question avait justifié alors son rejet en s’appuyant sur la loi française n°2-2010 du 5 juillet 2010 et la loi 653-2010 du 11 juin 2010, lesquelles avaient défini les catégories de personnes ouvrant droit au statut de victime et donc éligibles à l’indemnisation. Selon ces deux textes, seules les personnes qui ont eu une présence permanente sur les lieux des essais jusqu’à 1967, date de la fin des essais nucléaires français dans le Sahara algérien, ont droit à l’indemnisation. «Ils veulent nous faire faire encore des expertises pour déterminer celui est victime et celui qui ne l’est est pas, mais nous refusons, car ce que nous voulons c’est un suivi médical des victimes», ajoute notre interlocuteur, qui s’est déplacé hier à la rédaction. Pour M. Mohamedi, outre ces 268 dossiers déposés au bureau des anciens combattants, il y aurait encore beaucoup d’autres victimes qui ne sont pas inscrites. R. Beldjenna El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 7 ÉCONOMIE PROJET DE LOI DE FINANCES 2015 76 amendements proposés Des dispositions passées D sous silence ● Le projet de loi de finances pour 2015 compte un certain nombre d’articles qui pourraient susciter l’intérêt dans la mesure où ils touchent à des secteurs aussi sensibles que celui des télécoms et des hydrocarbures. L e projet de loi de finances pour 2015 devrait être adoptée par l’Assemblée populaire nationale demain. Mis à part quelques points de détails qui devraient touchés par des amendements, aucun changement notable n’est attendu. Pourtant et au-delà dispositions ayant suscité le débat à l’hémicycle et liées notamment aux équilibres budgétaires, ainsi qu’au avantages et exonérations fiscales, dont bénéficient les investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers, le projet de loi de finances pour 2015 compte au titre des dispositions diverses un certains nombre d’articles qui pourraient susciter l’intérêt dans la mesure où ils touchent à l’activité des opérateurs dans des secteurs aussi sensibles que celui des télécoms et des hydrocarbures. Ainsi et dans ce dernier considéré hautement stratégique, le PLF 2015 apporte certaines clarifications et élargie le champ des avantages fiscaux et qu’il aurait été pertinent de clarifier avant le lancement du 4e appel d’offres dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures lequel s’est soldé par l’attribution de 4 périmètres sur 31. Le PLF 2015 par le truchement des articles 94 et 95 amendent une nouvelle fois la loi sur les hydrocarbures. Des amendements motivés par la nécessité d’un côté de la clarifier la définition des hydrocarbures non conventionnels bénéficiant d’un régime fiscal préférentiel et qui met fin aux diverses interprétations qui pourraient être faites par les compagnies étrangères à ce propos et qui ne reflètent en aucun cas l’esprit de la loi. D’un autre côté, les amendements apportés, notamment dans le cadre de l’article 95 ont pour objectif de faire bénéficier de mesures fiscales incitatives les compagnies pétrolières qui recourent aux techniques de récupération tertiaire des hydrocarbures, et ceux afin d’inciter les compagnie à utiliser ces techniques plus coûteuses, mais qui contribuent à améliorer les taux de récupération, notamment dans les gisements matures. D’autres correctifs touchent d’autre part la loi d’août 2000 sur la poste et les télécommunications via l’introduction de pas moins de sept amendements, dans l’objectif d’instaurer un régime de sanctions en direction des opérateurs du secteur qui ne respecteraient pas la législation en vigueur. La nécessité d’introduire des sanctions intermédiaires et notamment pécuniaires envers les opérateurs ne respectant pas la réglementation permettrait ainsi à l’autorité de régulation et à l’autorité en charge de la concurrence de sévir, sans pour autant aller aux solutions extrêmes se reflétant dans le retrait partiel ou définitif des licences d’exploitation. LES CONTRIBUABLES ÉTRANGERS SOUS LA LOUPE Enfin le projet de loi de finances pour 2015 introduit une disposition assez étonnante pour un pays ayant instauré un contrôle stricte et dont la place financière n’est pas reconnue pour son attractivité. En effet, l’article 78 du PLF 2015 introduit l’obligation à toutes les sociétés et organismes financiers de la place (banques, compagnie d’assurances, fonds de placements… ect) de transmettre à la direction générale des impôts les données et informations concernant les contribuables des Etats ayant conclu avec l’Algérie des accords d’échange de renseignement à des fins fiscales. Une disposition justifiée selon l’exposé des motifs par l’impossibilité pour l’administration fiscale algérienne actuellement d’exploiter ce genre d’information au-delà de ses ALGÉRIE TELECOM propres besoins, vu que l’usage de ces dehors en-dehors du cadre de conventions fiscales internationales est non autorisé. Ainsi, cette disposition a été introduite afin de permettre à l’Algérie d’honorer ses engagements. Il faudrait néanmoins signaler que cette nouvelle disposition n’est que le fruit du lancement aux Etats-Unis du Foreign Account Tax Compliance Act (Facta) en tré en vigueur au mis de juillet dernier, et qui oblige tout pays ayant un accord d’échange d’information fiscal avec les EtatsUnis de transmettre des données fiscales concernant les ressortissants américains voulant échapper au fisc, sous couvert de pénalités et de sanctions. Bien loin d’être un paradis fiscal, l’Algérie a introduit les nouvelles dispositions dans le cadre d’une mise à niveau, non seulement avec la législation américaine, mais aussi avec les normes OCDE en matière de fraude fiscale, et ce, dans l’attente d’une certaine réciprocité en matière de renseignement fiscal. Il faut dire cependant qu’en ce qui concerne le renseignement financier l’Algérie est membre du Gafi et de groupe Egmont, lui permettant l’accès aux données. Melissa Roumadi ’intenses tractations sont menées depuis dimanche entre parlementaires et représentant du gouvernement, au sein de la commission des finances te du budget de l’Assemblée populaire nationale. Les députés ont introduit pas moins de 76 amendements au projet de loi de finances pour l’exercice 2015, dont une partie risque fort de passer à la trappe. Il en d’ailleurs ainsi pour une part des amendement introduits par les députés des du Parti des travailleurs, de l’Alliance de l’Algérie verte, du FJD et du FLN en ce qui concerne l’ensemble des incitations fiscales accordées aux investisseurs du secteur industriel et hydrocarbures. Si la majorité des parlementaires ont tenu à conditionner ces avantages par un résultat et un impact en terme de croissance et de regain de l’activité économique, il leur a été signifié que les avantages fiscaux accordés jusqu’à aujourd’hui ont contribué à la croissance économique, la hausse du PIB et la baisse du chômage au cours de la dernière décennie. Au titre des amendements qui pourraient toucher directement le quotidien des citoyens , les parlementaires tablent sur une baisse du prix du timbre du passeport, dont le principe serait acquis , si ce n’est un différend sur le montant de la baisse. Ainsi et si le gouvernement souhaite maintenir un prix du timbre à plus de 8000 DA au lieu des 10 000 DA prévus initialement, les députés tableraient sur un timbre à 4 000 DA. D’autres amendements se penchent sur la question de l’abrogation de l’article 87 bis dans la mesure où les députés réfutent l’idée selon laquelle le SNMG devrait être défini par le biais d’un nouveau texte règlementaire, et préfèreraient plutôt que la définition du SNMG soit inscrite dans le code du travail comme englobant le salaire de base et l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP). Les parlementaires ont également proposé d’introduire un mécanisme d’aide au rapatriement des ressortissants algériens résidant à l’étranger. Amendement rejeté par la commission des finances et du budget de l’APN qui propose toutefois l’institution d’une commission pour se pencher sur la question. Enfin certains amendements proposent l’introduction de certains avantages au profit des parlementaires tels que la prise en compte de l’ensemble des années de travail dan le calcul des retraites des députés, ainsi que l’élargissement au députés des avantages liés au crédits immobiliers accordés aux personnes occupant des fonctions supérieures de l’Etat. M. R. INNOVATION INDUSTRIELLE Ericsson pour moderniser le réseau Un projet de décret en préparation ’équipementier de télécommunications sué- d’affaires et de fournir de multiples offres de a journée d’étude algéro- de l’industrie «à l’adoption de moyens et de formation. LTélécom dois Ericsson a été sélectionné par Algérie services et répondre à de nouvelles opportuni- L allemande consacrée, hier d’une approche sectorielle Pour remédier à ce retard du pour la modernisation de son réseau tés avec un temps plus rapide sur le marché.» à la résidence Djenane El Mi- au lieu d’une approche trans- selon les experts interrogés haut débit, a annoncé hier un communiqué de l’entreprise dont le siège social est basé à Stockholm. Ericsson qui était en concurrence avec Nokia, Alcatel-Lucent, Huawei et ZTE n’a pas fourni le montant de la transaction. Selon les termes de l’accord, Ericsson va consolider l’infrastructure existante à l’aide de sa gamme de routeurs de services intelligents SSR 8000, composante clé de la 4ème génération de réseaux IP, ainsi que les applications BNG. La plate-forme SSR 8000 d’Ericsson permettra à Algérie Télécom de « répondre de façon compétitive à la demande croissante pour la connectivité haut débit des particuliers et va offrir des services sécurisés à haute vitesse de réseau privé virtuel (VPN) pour ses clients professionnels », d’après la firme suédoise. Une fois modernisé, le réseau d’Algérie Télécom pourrait « offrir des services triple play à valeur ajoutée avec IPTV et la vidéo sur demande », a relevé le communiqué. En outre, la plate-forme SSR 8000 va permettre à l’opérateur public de « mettre en œuvre de nouveaux modèles « Cette nouvelle infrastructure fournira la fiabilité, l’évolutivité, les performances et la flexibilité afin de nous permettre d’offrir de meilleurs choix aux clients particuliers et professionnels », a commenté Mohamed Sebaa, directeur général adjoint de l’opérateur algérien. Pour sa part, Anders Lindblad, Directeur de la Business Unit Cloud et IP d’Ericsson, a relevé que cet « accord est le résultat de la relation solide que nous avons mise en place avec l’Algérie Télécom au cours des années et une forte preuve de la capacité d’Ericsson à fournir des réseaux IP convergents pour le haut débit fixe avec la SSR 8000.» Présent dans 180 pays, Ericsson emploie plus de 100 000 personnes. Le chiffre d’affaires de la firme suédoise en 2013 était 34,9 milliards de dollars. Lancée par Algérie Telecom en avril dernier, le service 4G LTE sans fil est accessible depuis un mois aux clients résidentiels, après avoir concerné seulement les entreprises. Le projet de déploiement de la 4G LTE prévoit deux millions d’accès au très haut débit d’ici 2016. H. L. MISE AU POINT M. Karim Cherif, P-DG du groupe Eden et vice-président de l’actuel bureau exécutif du Forum des chefs d’entreprises (FCE), tient à apporter une correction à l’article de presse paru le 18 octobre dernier sous le titre « Issad Rebrab se lancera-t-il dans la course » et motionnant un information erronée quant à une éventuelle démission de M. Karim Cherif du FCE. Nous tenons à porter à votre connaissance qu’il n’a jamais été question d’une quelconque démission de M. Karim Chérif du FCE. Il semblerait qu’une confusion avec la fin de son mandat de président de la fédération nationale des hôteliers algériens, soit à l’origine de cette rumeur qui pourrait donner lieu à toutes les interprétations. thak, à Alger, à l’innovation industrielle et technologique a permis encore une fois de mesurer le peu de progrès enregistré en Algérie dans ce domaine. Notre pays qui a d’ailleurs été classé à la 123e sur 143 pays évalués en 2014 par l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) dans sa 7e édition peine à baliser le terrain pour permettre aux différents talents de s’exprimer et de faire progresser concrètement l’innovation industrielle. Le bilan établit par les différents intervenants qu’ils soient institutionnels ou hommes d’affaires, confirme que les progrès dans le domaine de l’innovation, un des moteurs du développement économique, restent bien en deçà des attentes. La stagnation observée depuis une vingtaine d’années est due essentiellement, selon M Mohamed Hannache, chef de la division innovation au ministère versale qui mette tous les acteurs en contact et facilité les échanges et les innovations.» Pour d’autres experts s’exprimant en marge du séminaire, la démarche adoptée dans le cadre d’une ébauche d’un système national d’innovation (SNI) ne favorise aucunement l’innovation et aurait plutôt tendance à inhiber les initiatives dans les entreprises publiques qui peinent à prendre de risques, alors que les PME privées sont handicapées pour leur part par le manque « à des facteurs politiques et financiers», le ministère de l’industrie planche actuellement sur un programme d’aide à l’innovation qui pourrait passer par un projet de décret exécutif et la création d’une agence nationale dédiée à l’innovation pour tenter de baliser notamment le terrain juridique et donner aux entreprises les repères nécessaires pour s’émanciper et prendre les risques nécessaires. L’aspect du financement est aussi étudié. Zhor Hadjam El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 8 ALGER INFO CHEMINS DE WILAYA 121, 122 ET 149 Les travaux d’élargissement inachevés PHOTO : M. SALIM ● Ces projets ont nécessité une enveloppe budgétaire de 100 milliards de dinars. Dédoublement de la route inachevé L es travaux d’élargissement de trois chemins de wilaya, à savoir les CW 121, 122 et 149 à l’est de la capitale butent sur de multiples problèmes. Ces trois grands projets ont été lancés initialement pour permettre le désengorgement de toute cette partie de l’Algérois qui connaît une grande congestion. Le CW 121 relie la commune de Aïn Taya à celle de Khemis El Khechna dans la wilaya de Boumerdès, en passant par la commune de Rouiba. Le CW 122 relie la commune de Heuraoua à celle d’Ouled Moussa, en passant par Braïdia et Aïn Kahla. Le CW 149 relie la commune de Bordj El Bahri à celle de Hamadi en passant par les localités de Ben Zerga et de Harraga. Une fois achevés, les dédoublements de ces chemins de wilaya pourraient, entre autres, servir de pénétrantes entre les pôles urbains de l’est d’Alger et ceux de la wilaya limitrophe de Boumerdès. Outre cette caractéristique, ces routes, une fois élargies, absorberont l’incessant flux de voitures, notamment durant les saisons estivales, où des milliers d’automobilistes convergent tous vers les sites de baignade se trouvant sur le littoral est de la capitale. Le CW 121 passe par la commune de Rouiba et les localités de Sbaâte, Chebacheb et Mouatsa pour aboutir à Khemis El Khechna dans la wilaya de Boumerdès. A l’entrée de la ville de Aïn Taya, le doublement s’arrête net. Des poteaux électriques ponctuent par leur présence impromptue le reste du tronçon et qui attend son parachèvement. En attendant que les travaux puissent avancer, les marchands informels se sont installés durablement de part et d’autre de la route, lui INSTANTANÉ conférant des allures de marché à ciel ouvert. Outre l’arrêt des travaux, le dédoublement de la route n’a servi pratiquement à rien, puisque le tronçon foisonne de ralentisseurs qui ont été installés même sur un sommet d’une côte au lieudit «Les pins», ou encore sous des passerelles, au lieudit Haouch Ramel et au lotissement les Pins devant une école primaire. S’agissant du CW 149, les travaux de dédoublement se sont également arrêtés au lieudit Douar Ben Ziane. Prévu pour aboutir à Qahouet Chergui, le dédoublement de cette route s’est arrêté au niveau d’un pont qui traverse un oued. Au-delà de ce pont, la route reprend à deux sens seulement avec beaucoup de rétrécissements. Signalons qu’une nouvelle route a été construite à partir du CW 149. Elle contourne les localités de Ben Zerga et de Harraga, pour aboutir directement dans la localité de Dergana du côté sud. Cependant, les travaux connaissent les mêmes difficultés et les mêmes lenteurs. A quelques centaines de mètres de la ville de Dergana, les travaux se sont arrêtés. En dépit de la non-ouverture officielle de la route, les automobilistes empruntent cette route inachevée. Quant au CW 122, les travaux d’élargissement s’arrêtent dans quelques endroits où les habitations débordent sur la route. K. Saci M. Tchoubane Ces biens immeubles qui pleurent leur peine C es dernières années, les pouvoirs publics s’escriment tant bien que mal à réhabiliter les anciens immeubles haussmanniens de la capitale, principalement le cœur palpitant de la ville, le long des rues Larbi Ben M’hidi, Didouche Mourad, Ahmed Chaïb (ex-Tanger) et autres boulevards Zighout Youcef et Amirouche. Des échafaudages sont installés ici et là pour donner un new look aux façades des immeubles centenaires. Des entreprises s’attellent, elles aussi, à prêter main forte à cette opération de ravalement en recourant au traitement par hydrosablage (décapage par pression de jets) des piliers des arcades de l’ex-boulevard de la République. Bien fasse à la cité d’El Djazaïr qui peine à retrouver sa blancheur immaculée. A l’opposé, d’autres biens immeubles des quartiers moins huppés sont dans un piteux état, notamment les parties communes affectées à l’usage de l’ensemble des copropriétaires. Le «je m’en foutisme» est maître des lieux. Du terrain à usage de parking ou de jardin jusqu’à la terrasse squattée, en passant par la porte d’entrée, le vestibule, la cour et les voies d’accès, la conciergerie – si cette dernière existe encore – et la rampe d’escalier, le constat est on ne peut plus amer. Les ouvrages d’intérêt général à usage commun de nos immeubles, dont certains sont des chefs-d’œuvre architecturaux, ont fini par craquer. La main de l’homme a eu raison de ces bâtiments, surtout depuis le début des années 1980 lorsque l’Etat a décidé de se décharger de la gestion des biens immeubles (v/décret n°83-666 du 12 novembre 1983), avant de fixer les règles relatives à la copropriété et la gestion des immeubles collectifs, dont l’article 14 énonce clairement que «l’administration et la gestion d’un immeuble ou d’un ensemble immobilier en copropriété sont assurées par la collectivité des copropriétaires et/ou occupants». En matière d’harmonie et d’entretien de l’immeuble, l’article 16 précise que «l’assemblée (de l’immeuble) est responsable des dommages causés aux copropriétaires et/ou occupants ou aux tiers par le défaut d’entretien des parties communes». Mais on est loin de la citation de l’écrivain grec Pausanias : «La loi doit avoir autorité sur les hommes, et non les hommes sur la loi». Le geste «destructor» a fini par s’installer dans la durée dans notre cité rurbanisée, rangée par ailleurs dans les villes les plus inhospitalières. On cultive toujours cette paresse, celle d’attendre l’intervention des pouvoirs publics pour nous assister dans la réhabilitation de notre propre bien immeuble. Le sevrage d’assistanat n’est pas encore, sommesnous tenus de dire, consommé, même si on voit ces derniers temps des copropriétaires d’immeubles faire appel à des entrepreneurs pour rafistoler des balcons après que des pans ont lâché sur la tête des passants. SAOULA LE PROJET DE L’ÉVITEMENT BIENTÔT LIVRÉ L ancé en grande pompe et annoncé par le ministre des Travaux publics de l’époque Amar Ghoul, le projet d’évitement de la commune de Saoula sera bientôt livré. Ce projet touchant plusieurs communes, à savoir Draria, Khraïcia, Baba Hassen, Saoula et Birkhadem, a, depuis son lancement en 2012, connu d’immenses retards. Selon le premier responsable de la commune de Saoula, Azem Mahmoud, la cause principale est la lenteur des procédures d’expropriation des propriétaires de terrains agricoles situés sur le tracé. «Aujourd’hui, cette contrainte étant levée, les travaux vont bon train, explique-t-il. Il sera normalement réceptionné à l’aube de l’année prochaine». Pour rappel, ce projet consiste en la réalisation d’un nouveau chemin reliant les 5 communes déjà citées, en commençant par Draria et s’achèvera au centre-ville de Birkhadem. Cet évitement a pour but de diminuer le trafic sur les centre- villes de ces communes et d’alléger la circulation de et vers Birkhadem. Asma Bersali BLOCAGE AUX BUREAUX DE POSTE ALGÉRIE POSTE RASSURE D epuis quelques jours, plusieurs bureaux de poste dans la capitale connaissent un rush. Ces flots d’usagers forment des chaînes interminables. Jusque-là, rien d’anormal. Sauf que ces longues files durent de longues heures avant que les citoyens puissent retirer leur argent. «Cela fait des heures que nous sommes là et jusqu’à maintenant je n’arrive pas à retirer mon salaire. Si ce n’est pas une panne de réseau, c’est un manque de liquidités. Et ce dernier argument est très répandu ces derniers jours. C’est la 2e fois que l’on me dit qu’il y a un manque d’argent», fulmine un usager de la poste du 1er Mai. Contacté à ce sujet, Nadjim Hekiktene, chargé de la communication à Algérie Poste, récuse tout déficit de fonds au niveau des bureaux de poste de la capitale et assure que l’acheminement des fonds vers ces bureaux se fait dans de bonnes conditions. Aucun cas similaire n’a été rapporté par les responsables des trois directions régionales d’Alger, même durant la rentrée sociale. A. B. ÉCOLE PRIMAIRE AHMED BOUTOUTOU À BAB EZZOUAR SCOLARITÉ PERTURBÉE A près la décision imprévisible de transférer les élèves de l’école primaire du 18 Février vers l’école voisine Ahmed Boutoutou, à Bab Ezzouar, à cause de la réalisation de quelques salles de classe, les élèves des deux écoles pâtissent en conséquence des conditions défavorables d’une scolarité sereine. En premier lieu, le système antipédagogique de la double vacation due au nombre important d’élèves que doit recevoir cette petite infrastructure éducative. Les élèves sont ainsi contraints d’entamer la semaine avec un «maximum» de cours condensés uniquement les après-midis. Les parents, quant à eux, vivent au quotidien l’angoisse des entrées et sorties en dehors de l’établissement scolaire avec tous les dangers qui guettent leurs enfants. Le secrétaire général de la direction de l’éducation d’Alger-Est n’a pas trouvé mieux que de déclarer avec aplomb en septembre dernier que «les travaux de réalisation restants seront achevés dans trois mois», c’est-à-dire à la fin du premier trimestre. Une échéance donnée aux élèves transférés qui rejoindront leur école d’origine. Ainsi, l’emploi du temps de la double vacation cessera à l’école Ahmed Boutoutou, ce qui permettra aux élèves de se «reposer». R. A. I. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MARDI 28 OCTOBRE 2014 Fadjr……..… 05:34 Chorouk.....…. 07:06 Dohr………… 13:20 Asser……….. 15:33 Maghreb….. 17:57 Îcha……....... 19:21 El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 8 CONSTANTINE INFO REPORT DE LA SESSION DE L’APW MISE À NIVEAU DU VIEUX BÂTI EN PERSPECTIVE DE 2015 Prévue pour le 29 de ce mois, la session ordinaire de l’APW a du être reportée au 5 novembre prochain sur demande du wali, semble-t-il. Le président de l’APW, Abdelghani Yaïche, nous a confirmé le report en le justifiant par un problème «dans quelques dossiers qui doivent être finalisés pour les discuter amplement lors de la session», a-t-il dit. N. Benouar De la réhabilitation au simple ravalement de façades Dans de précédentes éditions, nous avons annoncé l’ouverture des stations de service de Aïn Smara et celle de la cité Boussouf en juillet puis en octobre, selon des déclarations des responsables du secteur de l’énergie et des mines. Mais pour des raisons qui restent à éclaircir, ce n’est pas le cas. Cette situation n’est pas sans effet sur l’approvisionnement des automobilistes en plus d’autres dégâts collatéraux, notamment sur la fluidité de la circulation à la zone industrielle Palma. Le directeur de l’énergie et des mines, Ahmed Bouzidi, impute cette situation à Naftal et explique que « Pour la station de Aïn Smara, son inauguration s’effectuera le 1er novembre, celle de Boussouf pour la fin de l’année quant aux stations du Chalet des pins, elles ont été programmées pour février 2015. Les retards enregistrés incombent à NAFTAL, l’entreprise chargée de ces réalisations». N. B. DU THÉÂTRE À GOGO POUR LES ENFANTS Durant la semaine de vacances scolaires du mois de novembre, les enfants seront au rendezvous avec la 15ème édition du festival national de théâtre pour enfants. L’évènement qui sera abrité par la maison de jeunes de la cité Filali du 1er au 3 novembre, marqué par la participation de troupes venues de 15 wilayas, verra la présentation de seize pièces, en raison de trois représentations le matin, à partir de 10h et trois autres l’après-midi à compter R. C. de 14h. ● Précisions de la présidente de la commission de l’UNFA La présidente de la commission de wilaya de l’union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Assia Benmhidi, a tenu à préciser que les personnes citées dans l’article paru sur notre édition du dimanche 26 octobre sous le titre: Conflit à l’UNFA- le procés n’est pas terminé - «ne font plus partie de l’organisation et n’ont plus la qualité de militantes de l’UNFA depuis 2011». Une affirmation soutenue par la composante de la délégation constantinoise ayant pris part au dernier congrès de l’UNFA tenu à Alger début 2014. L es travaux de réhabilitation d’une partie de l’ancien patrimoine immobilier de la ville de Constantine, inscrits dans le cadre du programme d’accompagnement des projets en cours de réalisation, en perspective de la manifestation 2015, risquent de prendre un sérieux retard sur les prévisions. Pire, l’opération de réhabilitation d’un total de 343 immeubles anciens risque de se transformer en une simple opération de …ravalement de façades. Ni plus ni moins. Initialement prévue pour fin 2014, la finalisation des travaux de réhabilitation des vieilles bâtisses concernées prendra certainement beaucoup plus de temps à cause notamment des lourdeurs bureaucratiques. Certaines sources proches du dossier évoquent à cet effet, le mois de février voire mars pour que la rénovation des immeubles concernés soit achevée. Le problème réside, selon notre source, dans l’octroi tardif des ordres de services (ODS) et la signature des marchés par les entreprises étrangères retenues. «Les entreprises étrangères chargées de la réhabilitation ne signeront le marché que cette semaine. PHOTO: EL WATAN DES STATIONS DE SERVICES TOUJOURS FERMÉES ● Les travaux risquent de connaître de sérieux retards à cause des lourdeurs bureaucratiques. Les entreprises ont reçu les ODS cinq mois après le lancement des chantiers Elles viennent également de recevoir les ODS. Ces entreprises ont entamé les travaux par anticipation pour ne pas trop perdre de temps car la procédure réglementaire aurait pris beaucoup plus de temps, mais malgré cela les travaux n’ont pas beaucoup avancé», nous dit-on. En effet, en dépit de ce prétendu gain de temps les travaux piétinent, car les entreprises étrangères engagées dans ce processus de relooking attendent depuis plusieurs semaines que le financement nécessaire à l’importation de matériaux spécifiques et de main d’œuvre qualifiée soit enfin débloqué. Entamés au mois d’août 2014, les travaux relatifs à la mise à niveau du vieux bâti de Constantine devaient durer environ six mois et cibler l’étanchéité des terrasses, la réfection des vieilles toitures, la réfection des cages d’escaliers et le ravalement des façades. Or, avec le retard enregistré dans la signature des marchés et l’octroi des ODS, l’ambitieux programme de réhabilitation de ces immeubles pourrait être revu à la baisse et se transformer en un simple ravalement de façade. «Les travaux ont pris un mauvais départ. Les choses ont été faites tardivement, dans la précipitation. Ces projets constituent une chance inespérée pour Constantine d’acquérir de nouvelles infrastructures et des immeubles rénovés, mais il aurait fallu engager ce grand chantier dans les temps pour que tout soit exécuté correctement loin de tout bricolage dicté par les retards importants enregistrés sur les prévisions», déplore une source proche de la wilaya. Malheureusement, au regard des lenteurs et des retards qui caractérisent la plupart des projets inscrits dans le cadre des préparatifs pour le rendez-vous de 2015, l’irrespect des délais de réalisation est devenue une marque déposée caractérisant le méga chantier portant le sceau de 2015. Lydia Rahmani CONFORTEMENT DE LA RUE CHITOUR AMAR Des errements qui durent depuis huit ans L es péripéties du projet de la réhabilitation de la rue Chitour Amar risquent de prendre les allures d’un long feuilleton. Pour preuve, cette opération remonte déjà au mois de février 2006, date à laquelle la commune avait décidé l’évacuation de l’ancienne station de taxis pour, soit disant, réaliser un mur de soutènement pour cette artère, située juste derrière la clôture du square Bachir Bennacer. Mais le projet sera finalement abandonné, faute de financement, selon une source de la commune de Constantine. Pourtant l’APC avait bien l’intention de mettre un terme au dangereux phénomène de glissement de terrain, qui risque de provoquer l’effondrement du mur surplombant l’avenue Zaâbane, et dont les effets seraient dus, selon des spécialistes, aux infiltrations des eaux souterraines à partir du square Bachir Bennacer, situé dans les allées Benboulaïd. Les effets de celles-ci ont même affecté toute la partie qui s’étend jusqu’à l’unité de la Protection civile, dont la clôture connaît depuis des années de sérieuses déformations. En 2008, soit deux ans après, le projet est resté à l’état d’hibernation au moment où des citoyens faisaient le pied de grue chaque jour pour dénicher des taxis «sans domicile fixe». Devant l’insistance du syndicat des chauffeurs de taxis et ses multiples réclamations, la commune décidera enfin de céder. La rue Chitour Amar sera encore rouverte au début de l’année 2009 pour servir de station aux taxis desservant les cités des banlieues nord et nordest de la ville. Une mesure bien accueillie par les citoyens, mais elle sera de courte durée. Moins d’une année après, la commune décidera encore une fois de revoir le dossier de la station de la rue Chitour Amar, après la dégradation de l’état du mur. «En 2011, un début d’affaissement près des escaliers situés à proximité du centre culturel Ibn Badis (exUP), vient confirmer que la situation devient plus inquiétante d’où la décision de fermer cette rue à la circulation», nous confie un cadre de la commune qui explique que la municipalité n’a pas voulu revivre l’expérience du boulevard Zighoud Youcef, survenue quelques années plutôt et qui a été le théâ- tre d’un important affaissement juste à coté du siège de l’APW, mais qui ne causera pas heureusement de dégâts. Depuis la fermeture de la rue Chitour, trop de tergiversations ont marqué ce projet, dont on a annoncé à plusieurs reprises son entame, mais qui ne sera jamais lancé. «Bien qu’une première enveloppe de six milliards de centimes a été dégagée, la commune a toujours trouvé des difficultés pour bien aborder cette opération», affirment des sources de la municipalité. En voulant savoir plus sur ce sujet, nous avons trouvé d’énormes difficultés pour avoir l’information au niveau de l’APC de Constantine, surtout que la question intéresse les Constantinois, désireux de connaître ce qui se trame dans «les coulisses de la mairie». Le problème concerne aussi bien les chauffeurs de taxis privés d’une station qui rendait aussi des services aux citoyens. Néanmoins, un black out total semble être imposé par le P/APC, qui refuse obstinément d’être plus communicatif avec la presse, qui, en somme, ne fait que son travail pour informer les citoyens. S. Arslan E-science ou l’enseignement à distance L a création du Réseau maghrébin de laboratoires à distance (2012-2015), dans le cadre du projet e-science, appuiera «la modernisation de l’enseignement supérieur des sciences technologiques», a estimé lundi à Constantine la vicerecteur de l’université Constantine-1, Farida Hobar. S’exprimant en marge des travaux de la 1ère journée nationale sur «L’enseignement à distance des travaux pratiques», Mme Hobar a précisé à l’APS que le projet soutiendra «les cours dispensés de manière traditionnelle» et «permettra de former un grand nombre d’étudiants». Elle a ajouté, à ce propos, que le projet E-science «apportera une réponse dans le domaine de l’ingénierie» et «contribuera à l’évolution des sciences technologiques en prenant en compte les attentes du monde du travail». Trois modules relatifs à l’électronique analogique, aux fonctions principales de l’électronique et à l’optoélectronique ont été retenus pour le projet e-science à l’université Constantine-1, a fait savoir la même responsable. Le projet comporte la mise en ligne de cours accessibles à distance, des travaux dirigés (TD) et des travaux pratiques (TP) destinés aux étudiants en licence et en master en électronique, a-t-on noté au cours de cette rencontre. Des cours de mise à niveau pour les techniciens supérieurs et les ingénieurs des filières électroniques sont également inclus dans ce projet, a-t-on également relevé. Au cours de cette première journée nationale sur l’enseignement à distance des travaux pratiques, organisée au campus numérique de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), les participants, venus de plusieurs universités du pays, ont présenté un projet portant «développement d’une plateforme matérielle générique pour les télétravaux pratiques». Des projets d’implémentation et d’enseignement en ligne des cours d’informatique, et de développement d’un e-TP sur les amplificateurs opérationnels, les diodes électroluminescentes et les oscillateurs analogiques, ont également été présentés. Le projet e-science, d’une durée de trois ans, élaboré en coordination avec l’université Bordeaux-1 (France), associe seize (16) partenaires universitaires et industriels de pays maghrébins et européens. Après le passage obligé des évaluations, les réseaux de laboratoires créés seront intégrés dans les formations déjà habilitées par les ministères de l’Enseignement supérieur des pays participants à ce projet, «en respectant le programme pédagogique établi», a-t-on indiqué. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 8 ORAN INFO ENERGIES RENOUVELABLES Ouverture de la 5ème édition du salon international ERA ● La 5ème édition du salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (Era 2014) a été inaugurée, hier, au Centre des conventions d’Oran, pour une durée de 3 jours. U ne centaine d’exposants dont une bonne moitié représentant des entreprises et organismes nationaux, prennent part à cet événement. Cette année, le pavillon français est, également, présent en force avec notamment la visite en Algérie, entre le 26 et le 28 octobre, d’une délégation de 17 sociétés françaises toutes membre des pôles de compétitivité et spécialisées dans le domaine des énergies renouvelables. Un déplacement organisé par UBIFrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises. Cette mission, attendue au salon, vient en appui au 9 entreprises qui exposent officiellement à l’Era. «De manière générale, indique-t-on à ce sujet, l’objectif des tous les participants français est de rencontrer les acteurs algériens, clients et partenaires (clusters, entreprises, centres de recherches, etc.) afin de comprendre le plan de développement des énergies renouvelables en Algérie, de présenter leurs activités et de collaborer activement au côté des entreprises algériennes qui le souhaitent». Le partenariat est également mis en avant par la Pologne qui participe avec son ambassade. «La facilitation des procédures administratives et les échanges de savoir-faire entre les deux pays» sont les principaux points soulevés par les représentants du stand. Est également remarquable la participation chypriote, un pays où les produits solaires sont bien développés car entamés dès le début des années 1980. Six entreprises proposent des produits originaux comme les chauffe-eau solaires et les réservoirs de stockage. La fabrication et l’installation des panneaux solaires photovoltaïques est une industrie qui intéresse beaucoup de nationaux, notamment privés. Le groupe Condor s’est doté d’une filiale d’une capacité de 50 MW par an à Bordj Bou Arreridj et vise le marché de l’exportation. L’usine qui produit des panneaux utili- sant la technologie du Silicium emploie 200 personnes. «Nous avons un taux d’intégration de 20% et nos produits ne sont pas destinés aux particuliers mais aux centrales solaires», explique le représentant du stand d’une usine similaire à Tlemcen. Sur le registre de l’environnement, l’Etat, par le biais de son ministère de l’Aménagement du territoire, a créé un Centre national des technologies de production plus propre pour inciter les opérateurs économiques à minimiser l’impact environnemental de leurs activités. Cet organisme initie des actions de formation au profit des délégués environnementaux recrutés à l’intérieur des entreprises et commence à se doter de représentations régionales avec celles de Bordj Bou Arreridj, Djelfa et Batna. Un grand travail pour la sauvegarde l’environnement est également effectué par l’ONA, l’office de l’assainissement (voir encadré et entretien). Djamel Benachour AMAR CHOUIKH. Directeur de l’Exploitation au sein de l’ONA «Nous avons un projet de recherche avec un partenaire hollandais» Directeur de l’exploitation au sein de cet organisme, Amar Chouikh, développe, dans cet entretien, les projets en cours pris en charge par l’ONA, le partenariat de recherche avec une université hollandaise (Wageningen) pour une réutilisation plus poussée des eaux épurées dans le domaine de l’agriculture et les ambitions affichées pour l’horizon 2025-2030. Propos recueillis par Djamel Benachour L’ONA réalise et gère les stations d’épuration. Elle commence à réutiliser l’eau dans le domaine de l’agriculture mais sous quelles conditions? Il faut d’abord souligner que dans un premier temps, on ne réalise pas de stations d’épuration pour économiser l’eau, ce n’est pas l’objectif. C’est surtout pour préserver l’environnement et la ressource hydrique. Accessoirement, s’il y a un périmètre irrigué ou un manque d’eau quelque part, on peut utiliser cette eau à des fins agricoles, urbaines, municipales ou même industrielles, pourquoi pas. Il y a plusieurs débouchées. Maintenant pour le cas précis de l’agriculture, il faut garder en tête le fait que, depuis janvier 2012, il y a eu deux arrêtés ministériels qui ont défini, pour le premier, les paramètres physiques et microbiologiques des eaux épurées et leurs valeurs limites sur lesquels on se base pour autoriser cette pratique de réutilisation de cette ressource non conventionnelle, et le second a fixé les types de cultures qu’on peut irriguer avec les eaux épurées. Avant, il y avait des normes OMS (organisation mondiale de la santé) qu’on appliquait. Il faut savoir que c’est interdit d’utiliser les eaux usées épurées pour tout ce qui est maraichage. C’est permis pour quelques plantes industrielles, la lisière. Et, c’est autorisé d’irriguer exclusivement l’arboriculture: oliviers, agrumes, palmiers dattiers, etc. Nous sommes producteurs de cette eau mais la réglementation exige qu’il y ait un concessionnaire qui la reçoit et c’est lui qui devrait se charger de sa distribution au profit des fellahs ou autres utilisateurs. Cependant, pour le moment, cet intermédiaire n’existe pas et il faut gérer la situation telle qu’elle. S’il y a une demande ponctuelle et locale quelque part, nous jouons ce rôle de concessionnaire pour ne pas refuser la demande. Nous devons donc, nous-mêmes, nous assurer de la bonne qualité de l’eau qu’on distribue. Cela exige un contrôle plus rigou- reux et oblige le fellah demandeur à s’engager avec nous sur son utilisation. Y a-t-il des exemples concrets pour illustrer cette démarche ? Nous avons un projet pilote qui fonctionne très bien sur la plaine de Hennaya à Tlemcen. Toute l’eau produite par la STEP de Tlemcen est cédée à L’ONID (office national d’irrigation et du drainage) qui joue donc le rôle de concessionnaire. Il a un réservoir de stockage muni d’un système de canalisations pour la distribution vers un périmètre irrigué occupé par plusieurs fellahs spécialisés dans l’arboriculture, particulièrement les agrumes. Le projet est très bien géré, nous sommes très satisfaits des résultats et nous attendons maintenant qu’il se généralise. Un plan d’action a été arrêté avec l’ONID pour voir la position des stations d’épuration (implantées à travers tout le territoire national) par rapport aux périmètres irrigués que gère cet office. Ce sera des opérations stratégiques de grande envergure. Ce travail a été fait avec les experts des deux organismes qui ont effectué des sorties sur le terrain, vérifié si la station peut irriguer ou pas, étudié les coûts, etc. Tout le travail en amont a été fait. Maintenant nous attendons les arrêtés de concession, ce n’est plus qu’une question de temps. En attendant que fait-on de cette eau épurée ? En attendant l’eau épurée est déversée dans le milieu récepteur prévu à cet effet. Les normes de traitement existent, c’est un peu différent de l’eau qui est réutilisée pour l’irrigation. L’ONA a également investi dans la recherche pour étudier la possibilité d’irriguer même les produits maraichers. Où en est-on aujourd’hui? Il est certain que dans les zones arides et semi-arides du grand Sahara algérien, la question de la ressource en eau, sa sauvegarde et ses usages constituent un enjeu majeur. Amar Chouikh Depuis des millénaires, les sociétés vivant dans ces zones vulnérables ont dû construire des savoirs et développer des techniques adaptées tel que les systèmes d’irrigation par les foggaras qui sont des systèmes de canalisations souterraines construites pour alimenter les jardins dans les palmeraies, lorsqu’il n’est pas possible de creuser des puits et les «ghouts» qui sont des excavations de plusieurs mètres de diamètre creusées, il y a plusieurs siècles, par les hommes pour permettre l’alimentation directe des palmiers en eau depuis la nappe phréatique. Face à la croissance démographique et aux besoins alimentaires, la pression sur la ressource en eau est de plus en plus grande et révèle de nouvelles tensions qu’il est urgent d’étudier. En vue de réfléchir aux enjeux futurs liés à l’eau en zone aride et semi-aride et de proposer des actions relevant du développement durable, il est essentiel de s’appuyer sur l’héritage et les expériences acquises par les sociétés vivant dans ces milieux par la prise en compte des savoirs développés par les populations locales à l’exemple d’El Oued et Ouargla, mais, aussi, sur le transfert du savoir-faire technologique acquis de par le monde à l’image des Pays-Bas. La question de l’eau occupe, ainsi, une part de plus en plus importante dans l’aide et la coopération internationale. Dans cette aide et cette coopération internationale, il est à distinguer entre une coo- pération institutionnalisée, appelé G2G, et une coopération scientifique et technique portée par des instituts de recherche et de développement publics et privés. C’est dans ce dernier contexte que nous avons initié un projet dans le cadre de la coopération avec la Hollande, un projet dénommé «Wawaria». C’est un autre projet pilote de recherche, cette fois, avec l’université Wageningen, des entreprises des Pays Bas, l’INRA de Touggourt et l’ONA. Les partenaires hollandais ont fourni, en plus du savoir-faire et la formation des équipes sur site, une station de traitement tertiaire à membrane et un système d’irrigation intelligent. Les eaux usées épurées par la station d’épuration de Ouargla seront traités encore une fois dans un troisième étage pour rendre cette eau plus pure, et essayer de se rapprocher le plus possible de l’eau originelle. Il y a lieu de préciser que les eaux de la nappe de Ouargla sont caractérisées par une salinité importante, et c’est pour cela que seules quelques plantes résistent à de telles conditions. En plus, il faut tenir compte du fait qu’il y a des germes pathogènes qui subsistent après une première étape d’épuration. L’unité de filtration à membrane que nos amis hollandais ont fournie, est déjà opérationnelle. Trois types de plantes maraichères ont été expérimentées: concombres, tomates et patates qui ont été irriguées avec trois qualités d’eau: l’eau épurée de la station de l’ONA, l’eau de la ville et, enfin, l’eau filtrée au troisième degré par l’unité destinée à la recherche, pour pouvoir comparer les résultats des analyses des plantes, de l’eau et des sols . L’INRA de Touggourt, signataire de la convention, a été un partenaire de taille, il a pris en charge la sélection et la fourniture des plantes ainsi que les analyses des sols. Les analyses de l’eau ont été assurées par les laboratoires de l’ONA et celui de l’ADE. Le périmètre a été délimité, protégé. Les trois réservoirs pour les trois types d’eau fournis par le partenaire hollandais ont été montés et remplis. Les autres équipements (systèmes d’irrigation, gouttes à gouttes) également fournis par un autre partenaire hollandais ont été installés par les équipes de l’ONA qui ont aménagé les 9 serres (3 pour chaque type d’eau) pour se prémunir contre le givre et le vent de sable. La restitution de ce projet de recherche a été effectuée en mai 2014, en présence de son excellence l’ambassadeur des Pays-Bas à Alger, M. Frans BIJVOLET. D. B. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 8 SUD INFO IN SALAH HASSI MESSAOUD Inauguration de l’International Training Center ● Une création algéro-anglaise entre TSP et KCA Deutag. L PARTENARIAT GAGNANTGAGNANT La création de l’International Training Center est le fruit d’un partenariat entre KCA Deutag, une entreprise anglaise de renommée que les invités présents à l’inauguration ont eu le droit de découvrir. PHOTO : DR e centre de formation «International Training Center», conjointement créé par la compagnie anglaise KCA Deutag et l’entreprise algérienne Team Source Petroleum, par abréviation TSP, a été officiellement inauguré samedi, à Hassi Messaoud, avec le lancement des différentes formations requises par l’activité d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures au sud de l’Algérie. Rehaussée par la présence de son Excellence l’ambassadeur d’Angleterre en Algérie, M. Andrew Noble, l’inauguration de l’International Training Center a vu la présence de plusieurs entreprises du secteur des hydrocarbures intéressées par ce centre qui recèle un grand potentiel de formations, toutes catégories confondues, dont profiteront les entreprises installées dans le champ pétrolier de Hassi Messaoud ainsi que les différentes zones de production de la région qui veulent offrir à leurs employés de nouvelles compétences dans le secteur des hydrocarbures, en faisant appel à d’autres centres de formation installés à l’étranger. Après l’allocution de bienvenue de Mme Fatima Zohra Amiar, propriétaire de TSP, l’ambassadeur d’Angleterre en Algérie a tenu à exprimer l’intention du Royaume-Uni «de promouvoir les relations entre l’Angleterre et l’Algérie en apportant le soutien nécessaire de son pays à l’Algérie, notamment en matière de formation et l’acquisition des nouvelles technologies dans tous les domaines.» Inauguration de l’International Training Center, en présence de l’ambassadeur anglais Andrew Noble mondiale dans le forage offshore et onshore et dans l’engineering et la construction d’appareils de forage, et Team Source Petroluem (TSP), entreprise privée algérienne qui s’est chargée, quant à elle, de la mise en exécution de cette idée en offrant les infrastructures et les compétences humaines ayant pour la plupart forgé leur savoir-faire dans le secteur des hydrocarbures du pays. Mme Fatima Zohra Amiar expliquera d’ailleurs que «ce centre d’entraînement permettra de proposer aux entreprises du secteur une panoplie de formations spécialisées et qualifiantes touchant exactement au cœur du métier et aux besoins en formation de sorte à produire un impact positif sur l’efficacité et l’efficience de leurs employés». La promotrice ne manquera pas de souligner l’apport des autorités de la wilaya, à leur tête le wali de Ouargla, qui a contribué activement à la réalisation de ce centre. Un segment de l’activité de l’International Trai- ning Center est dédié aux filières liées au forage de l’université Kasdi Merbah de Ouargla, en mettant à la disposition des jeunes étudiants une formation aussi bien pratique que variée sur des normes réelles, ce qui les préparera au mieux à prétendre à assumer leur poste d’encadrement dans les entreprises du secteur des hydrocarbures. Ce centre, comptant plus de 60 chambres, une salle de conférences, 7 blocs de classes, une aire de détente, des espaces de travail et toutes les commodités d’hébergement et de restauration, offre donc la possibilité d’une formation de haut niveau à Hassi Messaoud et dans plusieurs domaines de l’exploration et du forage pétrolier, notamment plusieurs niveaux du Well Control, les formations de foreur, de superviseur forage, les formations en HSE (santé, sécurité et environnement), les manutentions sécurisées, les stages dédiés aux gestes qui sauvent, la lutte contre les incendies pétroliers... Une panoplie SIMULATEUR DE FORAGE, 13e AU MONDE L’événement phare de l’inauguration de l’International Training Center se trouve être la mise à la disposition des employés du secteur d’un simulateur des différentes opérations de forage, le DrillSim 600 Advanced Rig Rraining Technologie, proposant non seulement la formation de Well construction fluids (WCF) que doit subir obligatoirement l’encadrement de l’activité forage à travers le monde, mais il offre également, entre autres, la possibilité de diagnostiquer avec les données enregistrées sur un puits de forage toutes les anomalies pertinentes, permettant ainsi d’intervenir en amont pour prévenir d’éventuelles catastrophes qui sont malheureusement nombreuses et peuvent survenir facilement et de façon inattendue suite à des négligences ou oublis dans l’exercice du métier très dangereux du forage pétrolier en Algérie, à savoir les arrivées de gaz et de fluides de forage. Ce simulateur, 13e au monde, fabriqué par KCA Deutag, est doté des dernières technologies dans le domaine de la formation pratique sur des normes réelles. Avec un siège pilote, il dénombre plusieurs écrans géants de sorte à simuler parfaitement la cabine du chef de poste d’un appareil de forage, connue aussi dans le domaine du forage par son appellation anglaise «The dog house». Existant aussi dans son format portable d’environ 30 sur 40 centimètres et d’une épaisseur de 15 centimètres, ce simulateur facilitera la dispense de différentes formations sur de nombreux chantiers de forage en Algérie. Une aubaine pour l’encadrement forage ne pouvant aisément quitter son poste. Ali Mohamed OUARGLA Grande affluence au Village des loisirs PHOTO : DR U ne semaine après son inauguration, le Village des loisirs de Ouargla connaît une affluence record des familles à l’affût d’espaces de détente. Tous les jours de la semaine, de 17h à 23h, des familles entières se déplacent au parc botanique de la ville de Ouargla qui abrite pour un mois entier des activités de loisirs destinées aux familles et aux enfants. Les espaces de cinéma 7D et 9D enregistrent des flux inégalés, de longues files d’attente qui n’en finissent pas, mais le plaisir de la découverte semble valoir largement le détour à voir le nombre de familles à l’extérieur du chapiteau. Les sourires, les commentaires, l’attente patiente de la séance à venir, tout plaide pour un beau spectacle. L’autre attraction massive est sans doute le toboggan d’escalade, où les essais de franchir la montagne se multiplient donnant lieu à de belles ascensions et où les filles excellent. Elles sont en effet de plus en plus nombreuses à vouloir Le Village des loisirs de Ouargla attire la grande foule s’adonner à ces grimpettes à couper le souffle tentant de se surpasser pour découvrir un plaisir nouveau qui va malheureusement leur manquer sous peu. La patinoire reste elle aussi l’attraction la plus convoitée par les teenagers qui y trouvent toutes les belles sensations du patinage avec de vrais patins. Dotés d’un équipement de protection et devant un public qui apprécie de plus en plus le spectacle de ces jeunes qui découvrent le patinage dans un bel espace avec un jeu de lumière magnifiquement coloré, les patineurs de Ouargla s’y plantent et s’essaient, mais il faut leur reconnaître le mérite d’essayer vraiment et d’y mettre tout le cœur et la volonté devant des spectateurs heureux. Heureux, c’est le maître-mot de cette belle panoplie d’activités familiales à laquelle s’ajoutent le karting, le bowling, les circuits de rollers, ceux de cyclisme ou de motocycles ainsi que des toboggans de différentes formes et couleurs pour jeunes et petits. Des activités qui se sont naturellement greffées à l’immense parc de Ouargla qui y trouve toute sa vocation et sa raison d’être. Pourvu que ça dure. L’assoiffement des familles est tel que la ville entière semblait s’être déplacée à El Khafdji le weekend dernier, où une file ininterrompue de voitures était visible du rond-point de Jalco. Des centaines d’enfants s’amusaient partout dans le parc dans une ambiance conviviale que l’on ne connaissait pas à Ouargla. Enfin, grand chapeau au service d’ordre et à la police qui encadrent brillamment ce village où les familles arrivent à trouver de la distraction saine en toute sécurité. Houria Alioua Lancement prochain d’une cimenterie et d’une briqueterie de réalisation d’une unité Ld’uneesdetravaux conditionnement du ciment et briqueterie ont été lancés dans la commune d’In Salah, a annoncé l’Entreprise de production des matériaux de construction (EPMC) de Tamanrasset. Retenus dans le cadre du développement de la base de production de l’entreprise, ces investissements contribueront à assurer l’approvisionnement en matières premières destinées à satisfaire la demande croissante induite par les nombreux projets de développement dans cette wilaya de l’extrême Sud du pays, a précisé le directeur général de l’entreprise, Farid Benyekkène. Dotée d’un financement de 1,7 milliard DA, la future briqueterie, qui disposera d’une capacité théorique de 120 000 tonnes/an, sera opérationnelle avant la fin du premier semestre de 2015, a-t-il précisé. M. Benyekkène a fait savoir aussi qu’une enveloppe de 350 millions DA a été consacrée à la concrétisation de la nouvelle unité de conditionnement du ciment, d’une capacité de 380 tonnes/ jour et dont l’entrée en service est prévue en février prochain. Une fois opérationnels, ces investissements généreront un total de 150 emplois directs et 200 autres indirects, au profit notamment de la main-d’œuvre locale, a-til souligné. D’autres investissements relevant de l’EPMC sont attendus dans la wilaya, à l’instar d’une usine à Tamanrasset de charpente métallique d’une capacité de 2500 tonnes/an (extensible à 4000 tonnes/an), en plus de deux concasseurs, à In Salah et Tamanrasset (180 tonnes d’agrégats chacune) et deux unités de production de béton armé (Tamanrasset et In Salah), selon la même source. De nouveaux équipements et matériels, véhicules, engins, machines, ont été acquis, pour un investissement global de 1,5 milliard DA, afin d’améliorer les capacités de production de l’entreprise, a ajouté M. Benyekkène. Les effectifs à l’EPMC ont été augmentés, avec l’acquisition de ces nouveaux équipements, à 800 travailleurs, sachant qu’ils devront ensuite s’accroître à 1000 travailleurs avant la fin de l’année en cours et à 1300 travailleurs au premier semestre de 2015, a-t-il poursuivi. Dans l’objectif d’améliorer les aptitudes professionnelles de 400 travailleurs de l’entreprise, au moins 80 d’entre eux ont déjà bénéficié de cycles de formation au niveau des Centres de formation professionnelle et d’apprentissage CFPA implantés à Tamanrasset et In Salah. APS EL WATAN RECRUTE des collaborateurs à Ouargla, Hassi Messaoud, Touggourt, Illizi, El Ménéa et In Salah. Conditions : bonne maîtrise du français et des techniques de rédaction. Envoyez vos CV à l’adresse suivante : elwatan.ouargla@gmail.com El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 9 RÉGION CENTRE BOUFARIK BLIDA élèves Le virage de la mort fait 40 par classe de nombreuses victimes O fficiellement, les classes préparatoires dans les écoles primaires ne doivent pas recevoir plus de 25 élèves. Mais la réalité est pourtant autre. A Blida, certaines classes contiennent une quarantaine d’élèves, comme c’est le cas de l’établissement Larbi Tbessi. Les parents d’élèves ne cessent de crier leur colère, mais ne trouvent pas encore une oreille attentive. «Officiellement, on nous dit que nos enfants sont bien pris en charge pour ce qui est du préscolaire. Mais sur le terrain, nos enfants ont du mal à s’initier aux activités scolaires vu la surcharge des classes», dénoncent des parents d’élèves mécontents. Dans l’école en question, le directeur a préféré fusionner deux classes en une seule, et ce, au détriment de la santé de l’institutrice (malade chronique) et de la qualité de l’enseignement et l’éducation des petits élèves. M. B. ● Sur ce tronçon autoroutier, on a dénombré plusieurs décès ces dernières années. S L’université Blida 1 favorise les masters L PHOTO : EL WATAN ur le versant droit de la ville de Boufarik, à 500 m de la base aérienne sur l’autoroute reliant Alger à Blida, il ne passe pas un jour sans qu’un accident de la circulation ne soit signalé. La raison est simple : un virage digne de porter le nom macabre de «virage de la mort» est emprunté quotidiennement par plusieurs personnes. Beaucoup d’écoliers, de collégiens, de lycéens, de personnes âgées ont trouvé la mort en traversant ce tronçon autoroutier, soit pour se rendre à leur établissement scolaire, au travail ou faire des emplettes, car le marché hebdomadaire (lundi) de Boufarik se trouve juste à côté. La majorité des victimes habitent à Haouch Errabie, Haouch El Kharoub, aux Deux fermes. Les habitants de ces fermes qui veulent se rendre à Boufarik doivent traverser l’autoroute. Au lieu de faire chaque matin 2 à 3 km pour arriver à l’heure dans les lieux de savoir, les élèves des trois paliers préfèrent raccourcir les distances en traversant l’autoroute (les deux voies). Lorsque l’on sait qu’une voiture, la moins rapide, roule à 90 km/h, on imagine le danger auquel sont soumises ces personnes. «Ces dernières années, il y a eu plus d’une quinzaine de victimes de ces accidents, notamment mon frère. Dieu merci, il n’est pas mort, il l’a échappé belle», témoigne une enseignante les larmes aux yeux, rien qu’au souvenir de cette tragédie. Les autorités locales, elles, ont l’air moins concernées. Par contre, elles crieront à la manipulation si les citoyens se révoltent pour crier leur désarroi ou bloquent l’autoroute pour faire entendre leur voix à qui de droit. C’est ce qu’ont fait les habitants d’une La construction d’une passerelle sur cet axe routier est plus qu’urgente bourgade après la mort d’une jeune fille il y a une dizaine de jours. La victime a été fauchée par un automobiliste tôt le matin. Elle voulait traverser l’autoroute pour aller à l’école. Hélas, quelque part, en cette journée automnale et très ensoleillée, la faucheuse la guettait au tronçon de la mort. Malheureusement, elle n’est ni la première ni la dernière. Si les autorités anticipaient les événement, elles auraient dû penser à construire une passerelle dès le premier accident qui a coûté la vie à un écolier. Ainsi, ce virage ne porterait plus ce nom lugubre. T. Bouhamidi AGRICULTURE À LAGHOUAT PHOTO : M. SALIM Les jeunes agriculteurs réclament le fonds d’aide Malgré leur bonne volonté, les jeunes agriculteurs sont confrontés au manque de moyens P ourquoi s’acharner contre nous alors que nous voulons travailler et développer le secteur agricole dans notre région ?» s’interrogent avec amertume plusieurs jeunes qui ont bénéficié d’une concession dans le cadre de la mise en valeur des terres du Sud, mais qui manquent de moyens pour avancer. Ils sont quelque 75 jeunes bénéficiaires. Mais ils viennent d’apprendre, après plusieurs années d’attente, que les fonds du programme spécial Grand Sud ont été «mystérieusement» retirés par l’Etat. Ce qui remet en cause leur investis- sement et leurs projets vont être compromis définitivement. «Toute notre volonté s’est heurtée à l’absence de ces aides. Ces dernières sont bloquées depuis 2005. Il y a une dizaine d’années, nous avions bénéficié de ces terres sur lesquelles nous avions programmé d’im- portantes activités agricoles au bénéfice de la commune et ses environs», expliquentils. Pour tenter de résoudre leur problème, ils ont frappé à toutes les portes, sollicité les autorités locales et même le wali de Laghouat, en vain. «Il y a deux ans, le wali de Laghouat soutenait que l’arrêt des travaux de mise en valeur était dû au fait que ces périmètres étaient sous enquête judiciaire. Ce qui se révéla plus tard être une affabulation, dont les desseins sont inconnus, car l’argument du détournement par les bénéficiaires a été démenti par la justice ellemême», ajoutent-ils. Récemment, ces jeunes investisseurs ont adressé une lettre de réclamation au chef de l’Etat et au Premier ministre, sollicitant leur intervention et l’ouverture d’une enquête sur ce qu’ils qualifient de «détournement de leurs biens par l’administration». Taleb Badreddine ’université Blida 1 (Saâd Dahleb) a beaucoup favorisé les masters pour cette rentrée universitaire. Ainsi, le nombre de formations en master dépasse les formations débouchant à une licence (81 spécialités master contre 63 spécialités licence). Selon le professeur Sid Ahmed Snoussi, vice-recteur chargé de la pédagogie au sein de cette université. Une circulaire émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique appelle à favoriser les formations en master vu la forte demande des étudiants qui aspirent à continuer leurs études une fois le diplôme de licence en poche. «Le recteur de l’université Blida 1 nous a instruit également à développer les masters. Pour l’année universitaire 2014/2015, notre université a introduit sept nouvelles spécialités qui seront enseignées en master. Elles concernent l’architecture et les sciences de la vie et de la nature. Nous avons même donné la chance aux détenteurs des diplômes classiques (licence, DEUA) à s’inscrire dans une formation master». M. B. Une «victime» de l’OPGI se plaint A près avoir déposé son dossier de logement LSP auprès de l’OPGI de Blida il y a plus de six ans, un citoyen de Boufarik a vu son dossier, quelques mois après, accepté par cet office. On lui a même délivré, le 18 février 2008, une autorisation de versement de la première tranche (500 000 DA). Chose qui a été faite et le postulant a eu son reçu de versement. Il devait bénéficier d’un logement LSP (programme 320/220) dans la commune de Bouarfa. Mais le comble, c’est que ce même postulant a été destinataire, plus de deux ans après, d’un courrier de l’OPGI de Blida lui demandant de récupérer son argent versé sous prétexte que son dossier n’a pas été accepté par la commission de daïra de Boufarik ! A ce jour, son problème est toujours en instance. «Mettre plus de deux ans pour m’annoncer que mon dossier n’a pas été accepté, il y a du louche dans tout cela ! J’ai beau écrire aux administrations concernées, mais rien !» se désole Achour Fethi, qui se dit victime de la «non-transparence» de l’OPGI de Blida. Par ailleurs, un programme de construction de plus de 200 logements à Ouled Yaïch (LPA) traîne depuis trois ans. Les postulants s’inquiètent du sort de leur dossier. La confection de la liste des bénéficiaires est toujours renvoyée aux calendes grecques. Un «flou» entourant ce projet, dont les logements devaient être disponibles il y a plus d’une année ! M. Benzerga BUREAU DE OUARGLA Pour toutes vos annonces publicitaires Avenue de la Palestine, immeuble Abdessmed, Ouargla. Tél. : 029.76.86.86. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 9 RÉGION EST TLS CONTACT ANNABA KHENCHELA Démantèlement d’un réseau de trafic de dossiers de visa L es lycéens des communes de M’sara et Chelia, relevant de la daïra de Bouhmama, qui poursuivent leurs études aux lycées de Bouhmama ont bloqué lundi les deux chemins reliant leurs communes à celle de Bouhmama engendrant une perturbation dans la circulation routière. Les jeunes protestataires ont dénoncé les conditions de la scolarisation notamment le transport scolaire qui n’a pas trouvé de solution à la mesure de la demande de ces lycéens. «Il faut se lever tôt pour avoir une place dans le bus. Dans l’intérieur, il est impossible de respirer vu le grand nombre d’élèves qui l’empruntent. A la sortie du lycée on est obligés d’attendre des heures pour l’arrivée du bus.» nous a affirmé un lycéen. Le problème du transport scolaire se pose avec acuité dans ces communes et inquiète aussi les parents d’élèves qui ont peur que cette situation ne dure jusqu’a la saison hivernale avec ses risques. «Depuis la rentrée des classes, on n’a pas cessé de réclamer des bus pour transporter nos enfants, mais, à chaque fois, les autorités concernées font la sourde oreille.» regrette un parent d’élève. Notons que c’est le deuxième mouvement de protestation des lycéens de M’sara après celui du 08 octobre dernier et suite auquel le P/APC de M’sara, avait pris l’engagement de régler ce problème dans les plus brefs délais. Kaltoum Rabia ● Les présumés trafiquants vendaient de faux documents au prx de 7 000 DA la pièce. PHOTO: D.R. L e procureur de la République près le tribunal correctionnel de Annaba a ordonné avant-hier tard dans l’après midi la mise sous mandat de dépôt de B.L., 35 ans et CH.A., 44 ans tandis que B.B., 30 ans a été mis sous contrôle judiciaire, avons-nous appris de sources sécuritaires. Ils sont accusés, chacun en ce qui le concerne, d’association de malfaiteurs et faux et usage de faux sur documents officiels. Selon les éléments de l’enquête, menée par les éléments de la brigade de recherches et d’investigations, relevant du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Annaba, les mis en cause animent un réseau de trafic de dossiers de visa à la demande des candidats qui peinent d’avoir tous les documents nécessaires. Le dépôt s’effectue au niveau de TLS Contact Annaba, en charge du traitement des dossiers des demandeurs de visas au profit du consulat général de France à Annaba. Agissant sur informations portant sur l’existence d’un trafic de dossiers de visa, la brigade de recherches de la gendarmerie locale a ouvert une enquête. De fil en aiguille, les gendarmes ont réussi à localiser un jeune demandeur B.B., qui s’apprêtait à déposer son dossier devant le siège de TLS Contact. Interpellé, il a été conduit aux locaux de la gendarmerie pour vérifier son dossier auprès de l’administration locale. Une opération qui a permis de confirmer que sa fiche familiale en français et son attestation d’affiliation à la CNAS sont falsifiées. Interrogé, il a révélé aux enquêteurs l’identité de celui qui lui a fourni ces deux faux papiers administratifs, en contrepartie de 7.000 DA la pièce. Identifié, B.L., est originaire d’El-Bouni. La filature engagée à son encontre a permis son arrestation au centre ville de Annaba, à bord d’un véhicule utilitaire, un Citroën Berlingo. La fouille de son véhicule a révélé un équipement Les trois accusés et leur arsenal informatique informatique et des dossiers de candidats. Il s’agit d’une unité centrale de micro-ordinateur, un disque dur, des documents officiels, des photocopies de passeports, cartes d’identité et permis de conduire appartenant à des tiers. A la faveur d’un mandat de perquisition, d’autres documents officiels falsifiés ont été saisis dans son domicile. Auditionné, il a avoué être le complice de Ch.A., un commerçant de pièces détachés pour véhicules qui lui fournit les attestations de travail et les fiches de paie. A son tour, il a été arrêté et présenté au même titre que ses complices à la justice. Actuelle- JIJEL La RN 43 coupée à la circulation à Sidi Abdelaziz D es citoyens excédés par l’accumulation des dépôts d’ordures dans une décharge sauvage sur les bords de l’Oued El Kébir, dans la localité côtière de Ladjnah, à Sidi-Abdelaziz, à l’est de la wilaya de Jijel, ont investi, tôt le matin de ce lundi, la RN 43, bloquant la circulation dans les deux sens. De nombreux voyageurs se sont retrouvés coincés dans cette localité toute la matinée, avant l’arrivée des responsables locaux qui ont tenté d’ouvrir un dialogue avec les protestataires. Face à l’intransigeance de ces derniers, des éléments de la gendarmerie nationale ont été contraints d’intervenir pour rétablir la circulation, vers dix heures du matin. Rappelant que la pollution provoquée par cette décharge, dont le problème est soulevé depuis un certain temps, est la principale cause de cette sortie sur la route des habitants. Avant cet épisode, des banderoles de dénonciation de cette situation ont même été suspendues sur la passerelle traversant la route du village pour attirer l’attention des autorités concernées. Un responsable local a indiqué que la solution à ce problème passe impérativement par la concrétisation du projet intercommunal d’un centre d’enfouissement technique, inscrit pour la réalisation dans la commune de Chekfa. Adam S. Un policier grièvement blessé par une bande de délinquants U n policier a été transporté peu après minuit par ses collègues,la nuit du dimanche à la lundi, au service des urgences médicochirurgicales de l’EPH Mohamed Seddik Ben Yahia, après avoir été blessé par une bande de délinquants, à la cité Berkouka, à la périphérie de la ville de Jijel. Repérés par une patrouille de police qui faisait une ronde dans le quartier, les quatre individus, composant cette bande, munis de chiens et d’armes blanches, se sont attaqués aux policiers qui tentaient de les arrêter, avant de prendre la fuite. La victime a été grièvement touchée à la tête et au niveau des pieds ce qui lui a valu la pose de plusieurs points de suture. Identifiés, les membres de cette bande de malfaiteurs sont activement recherchés par les services de sécurité. Selon d’autres sources, des affrontements auraient même opposés deux groupes rivaux dans cette cité avant l’arrivée des policiers. A. S. ment l’enquête a pris une autre tournure où les enquêteurs soupçonnent des dossiers falsifiés qui seraient l’œuvre de ce réseau de trafiquants, ayant été déposés au niveau de TLS Contact les dernières semaines. En avril 2010, suite à une plainte déposée par le consulat générale de France, la même brigade de recherche avait mis hors d’état de nuire un important réseau de 20 trafiquants de dossiers de visa Schengen. Ils ont été condamnés à la prison ferme pour escroquerie et faux et usage de faux sur des documents d’état civil et bancaires. M- F. Gaidi ALI HAROUN ET NILS ANDERSON À BATNA Ali Haroun et Nils Anderson, qui s’apprêtent à donner une conférence autour du livre de Hafid Keramane, «la pacification», le 6 novembre prochain, au centre culturel algérien de Paris, étaient hier les invités des premières journées ouvertes sur l’histoire de l’émigration, organisées par l’université Hadj Lakhdar de Batna. Deux interventions qui ont résumé les fameuses manifestations d’octobre 1961. Le premier, a relaté les démarches de la fédération FLN de France qui ont présidé à la préparation de la manifestation du 17 octobre 1961, alors que le deuxième s’est concentré sur la solidarité et la sympathie du peuple français. «Que les témoins de l’histoire s’expriment en évitant de parler en leur nom personnel» car, a-t-il insisté, la révolution n’appartient pas aux individus mais à la collectivité. Le deuxième, pour sa part, a insisté sur la solidarité du peuple français à travers la position prise par les appelés et qui ont payé le prix de leur insoumission. Il citera l’un d’eux qui était condamné à mort et qui a adressé une lettre à son père en lui écrivant «Pardonne ma position, elle est bien réfléchie et si je ne l’avais pas prise, je n’aurais jamais eu le courage de te regarder dans les yeux à mon retour d’Algérie». Notons que l’auditorium de l’université était plein et les présents étaient attentifs aux deux allocutions. Lounes Gribissa Les lycéens de M’sara et Chelia bloquent la route 1 kg de kif saisi à El Mahmel L es éléments de la gendarmerie nationale ont procédé au cours des dernières 24 heures dans la commune de El Mahmel (7 km du chef-lieu de wilaya de Khenchela) à l’arrestation de deux trafiquants de drogue et à la saisie d’environ 1 kg de kif traité, a-ton appris auprès du groupement de la gendarmerie., Les deux individus arrêtés ont été déférés devant le parquet pour trafic de drogue. Mohamed Taïbi BORDJ BOU ARRÉRIDJ L’université paralysée par un mouvement de grève L es étudiants de l’université Bachir Ibrahimi, de Bordj Bou Arréridj, ont déclenché, hier, une grève pour réclamer le transport universitaire. «Depuis plusieurs années, les étudiants des communes voisines de Bordj Bou Arreridj réclamaient plus de transport universitaire. Mais à chaque rentrée, c’est le même scénario», dira Guessabi Abdenasser, le représentant de l’UGEL. Dans un communiqué dont nous avons une copie, les étudiants réclament plus de bus et dénoncent les agressions dont plusieurs d’entre eux ont été victimes. A. B. TÉBESSA Les chômeurs de Ferkane protestent U ne dizaine de jeunes chômeurs de la localité de Ferkane, observent depuis dimanche un mouvement de protestation devant le siège de l’entreprise nationale de prospection (Enp), située à la sortie de la ville, pour réclamer de l’emploi et l’équité des chances. Par cette action les protestataires qui n’ont pas trouvé, selon eux, d’autre moyen pour obliger les autorités locales à satisfaire leur doléance, dénoncent la marginalisation dont souffrent les jeunes de cette localité déshéritée, située en extrême sud de Tébessa. Ils se disent également victimes d’exclusion de toutes opportunités de recrutement notamment par les entreprises pétrolières qui opèrent dans la région. Ces jeunes chômeurs qui sont déterminés à aller jusqu’au bout, menacent d’entrer d’ici là en grève de la faim si leur revendication n’est pas prise en considération. Lakehal Samir El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 9 RÉGION OUEST TIARET ANSEJ 1062 dossiers financés depuis janvier à Oran Des lycéens assiègent une APC ● Des lycéens ont organisé un sit-in, avant-hier, devant le siège de l’APC, pour manifester leur colère. Ils ont dénoncé notamment les conditions d’hébergement et de transport, et ont réclamé une meilleure prise en charge. A vec quelque 1062 dossiers financés depuis janvier, l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) d’Oran a validé 2330 dossiers, a indiqué un responsable à l’agence. Grâce à ce dispositif d’accompagnement et d’orientation des porteurs de projets, l’agence mise désormais sur la création d’emplois en encourageant les jeunes dans les secteurs jusque là délaissés, à l’exemple de l’aquaculture, la pêche, le BTPH, l’environnement. Les responsables ont dû geler, provisoirement, d’autres secteurs dont la boulangerie, les pâtisserie, le transport et la location d’engins afin de garantir une stabilité entre l’offre et la demande. Une suspension temporaire qui relancera d’autres créneaux futurs et permettra de répondre aux besoins du marché. En effet, plus de 3000 emplois ont été crées dans le cadre de ce dispositif. L’agence mise ainsi sur l’emploi durable à travers la mise en place d’une cartographie des métiers. Une banque de données permettant d’identifier les besoins. Pour concrétiser ce projet, l’antenne d’Oran a saisi les 26 communes de la wilaya pour lui communiquer ces informations en vue de l’élaboration de cette cartographie. La nouvelle formule d’encouragement consiste, selon la même source, à venir en aide aux porteurs de projets et à développer des activités ciblées. F. A. PHOTO : DR INDUSTRIE MILITAIRE Des lycéens en colère P lusieurs dizaines de lycéens de l’établissement Didouche Mourad de la commune de Zmalet Emir Abdelkader, 156 kilomètres à l’est de Tiaret, ont observé un sit-in pacifique avant-hier devant le siège de l’APC en signe de protestation contre les conditions d’hébergement et de transport. Les élèves de cet nouvel établissement scolaire disent ne pas comprendre pourquoi la cantine reste jusqu’à l’heure dépourvue d’équipements de cuisine et font part des conséquences que génère l’incapacité des responsables communaux à mettre à leur disposition plus de deux bus pour ceux et celles qui habitent dans les zones rurales de cette localité steppique. Aux retards accusés pour être à l’heure dans les classes jusqu’au retour à leurs domiciles, trop souvent avec des conséquences sur leur sécurité, les protestataires n’ont eu que de vagues promesses au moment où, à la direction de l’Education, aucun communiqué n’est venu atténuer les appréhensions bien qu’il est loisible de le souligner, le transport scolaire reste du ressort de la collectivité. En l’absence d’un responsable attitré au service programmation et suivi à l’académie, on a tenté de joindre le directeur mais celui-ci ne répond point aux appels. C’est dire la communication qu’il voudrait voir instaurer dans une institution qui englobe plus de 200000 élèves et près de 20000 travailleurs. A. Fawzi SIDI BEL ABBÈS L’université se dote d’un centre dédié à l’histoire U n centre de documentation spécialisé dans l’histoire de l’Algérie ouvrira ses portes, dès le premier novembre prochain, à l’université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès. S’intégrant dans une optique de diversification et de consolidation des espaces d’études et de recherches universitaires, l’édifice est doté d’un intéressant fonds documentaire comprenant une variété d’ouvrages, manuels et autres publications traitant des multiples événements et péripéties qui ont marqué l’histoire de l’Algérie depuis les temps les plus reculés jusqu’au déclenchement de la lutte armée et le recouvrement de la souveraineté nationale. Selon une source proche du rectorat, le centre de documentation est appelé à devenir un véritable lieu de prédilection tant pour les étudiants que pour les chercheurs universitaires qui auront toute latitude de puiser les données et références de base nécessaires à leurs travaux (doctorat, thèses, prospections, etc.). Le centre de documentation, a-t-on appris, devrait disposer prochainement d’un abonnement à la bibliothèque numérique nouvellement lancée par l’agence «Algérie Télécom». Ladite bibliothèque, rappelle-t-on, est dotée d’un fonds documentaire dépassant les 65000 ouvrages traitant précisément de divers domaines de la connaissance et du savoir. Il est utile de signaler que l’université Djillali Liabès qui constitue de troisième pôle universitaire de l’Ouest du pays, après ceux d’Oran et Tlemcen, compte jusqu’alors un effectif de plus de 30000 étudiants répartis entre 08 facultés. M. Habchi MOSTAGANEM Deux dealers et un pharmacien derrière les barreaux L e procureur près le tribunal de Mostaganem vient d’ordonner de mettre derrière les barreaux trois dealers parmi lesquels un pharmacien, poursuivis pour possession et vente de comprimés psychotropes, selon le chargé de la cellule de communication près la sureté de wilaya de Mostaganem. Les faits de cette affaire remontent à la fin de semaine lorsque les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant de la police judiciaire de Mostaganem, ont reçu des renseignements fournis par les résidents de la cité populaire du 5 juillet, à l’entrée nord du chef-lieu de Mostaganem, faisant état d’un individu commercialisant des comprimés hallucinogènes de marque Parkidel, ajoute notre interlocuteur. C’est suite à des investigations des enquêteurs chargés du dossier, que ces derniers ont mis la main sur un dealer répondant aux initiales K.M., 58 ans, de la ville de Mos- taganem dit «le robot». Le suspect a été arrêté au niveau de la nouvelle gare routière de la ville en possession 480 comprimés psychotropes. Lors de l’interrogatoire, ce dealer n’a pas tardé à dévoiler ses acolytes dont un pharmacien, installé à Merdjat Sidi Abed, relevant de la daïra d’Oued Rhiou, wilaya de Relizane. Après extension des compétences, les policiers ont fini par arrêter le principal fournisseur K.A, âgé de 50 ans. A. Taoui Des infrastructures inaugurées P oursuivant sa visite entamée dimanche dans trois wilayas de l’Ouest du pays, le général des corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, accompagné du chef de la 2ème région miliaire, le général-major Bey Saïd, a réuni les officiers supérieurs de la région ainsi que différents chefs des unités de l’ANP, avant-hier après midi, à Oran. Auparavant, durant la même matinée, il était à Tiaret et Sidi Bel Abbès où il a procédé à l’inauguration de deux unités de fabrications industrielles, spécialisées dans la construction de véhicules utilitaires et des équipements de surveillance et de communication au profit du secteur militaire. A Oran, le chef d’état-major a procédé à l’inauguration d’un établissement hôtelier et d’assistante médicale. Sur place, le chef d’état-major de l’ANP a eu un aperçu sur le fonctionnement et la composition technique de cette structure hôtelière située à Aïn El Beida, à proximité de l’hôpital régional universitaire militaire Mohamed Amir. Cet établissement hôtelier, qui dispose de 80 chambres dont une dizaine médicalisées et deux suites, est réservé aux familles des malades ou aux convalescents en déplacement à Oran. Tegguer Kaddour MAGHNIA Projet d’un studio de formation et de création artistique S ur proposition du dramaturge professionnel Abdou Elaïdi vivant à Grenoble, l’APC de Maghnia vient de donner son accord pour la création d’un studio de formation et de création artistique. «J’ai rêvé de cet atelier de théâtre à Maghnia, ville où moi-même en 1974, j’ai pris le chemin des arts de la scène avec de jeunes comédiens. Nous avons crée en 1975 «Eloumnia», une pièce de théâtre sélectionnée pour le Festival du théâtre de Mostaganem dont le succès nous a permis de sillonner toute l’Algérie», confesse M. Elaïdi qui continuera son parcours artistique en France en 1983, en tant que comédien et metteur en scène. «Aujourd’hui, avec une expérience de 40ans, j’ai décidé de me consacrer à l’installation de ce studio de création et de formation artistique. Mon objectif est de former une troupe professionnelle de théâtre, maîtrisant les formes artistiques, le travail d’acteur, la mise en scène, la scénographie et les éclairages», précise-t-il. Le dramaturge qui désire ainsi rendre hommage à sa ville, après avoir réalisé le même projet en France et au Maroc, se dit heureux que l’APC de Maghnia ait accepté ce projet: «Question infrastructures, la ville dispose d’un beau centre culturel et les comédiens amateurs n’en manquent pas, c’est superbe!» Abdou Elaïdi a, à son actif, une quarantaine de pièces, en tant que comédien et metteur en scène professionnel, dont «Les champs de couscous ne donnent plus de blé», «Ce qu’il était beau ton pays Djamila» et «Assemblée des femmes», entre autres. Chahreddine B. EL WATAN Cherche un correcteur ou une correctrice résidant à Oran. Envoyer votre CV à clahdiri@elwatan.com VENDS APPARTEMENT (F3, 77 M 2 1 ER ÉTAGE) Très bien situé au centre-ville de Béchar. Tél : 06 61 63 97 56. VENDS LOCAL AVEC SOUS-SOL 6 rue des pommiers (Mdina Djedida) Oran. Tél : 06 61 63 97 56. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 11 FRANCE-ACTU Des paroles pour se réapproprier la mémoire ● L’idée est aussi simple qu’efficace. Sur le lieu d’une exposition, qui met en lumière des pages sinistres de la guerre de libération algérienne, versant français, plusieurs visiteurs prennent la parole. ● Cela donne un documentaire : La guerre et nous. Lyon De notre correspondant délicat à aborder. Un sentiment de méconnaissance reste prégnant dans la population, voire une impression de censure, alors même que le travail des historiens a produit un socle de connaissances communes qui pourrait être un bon étayage pour un débat apaisé». Selon elle, «nous sommes à un moment-clé où il faut assumer la responsabilité d’un ‘‘devoir de mémoire’’ à l’égard des générations futures afin d’éviter des cristallisations irréversibles». Le documentaire prouve que «les énergies constructives, la volonté d’apaisement sont bien présentes dans la société française, mais elles ont peu l’occasion de s’exprimer. Les médias s’intéressent plus généralement aux événements négatifs qu’à ce discret travail de compréhension mutuelle et de dépassement». Le film est plutôt diffusé dans un circuit éducatif, associatif et c’est le travail de fond de l’association «Grand ensemble» que de construire ces relais et ces réseaux qui permettent à ces films de rencontrer un public. A ppelés, militants FLN, descendants de l’immigration algérienne, rapatriés, harkis... Beaucoup sont pris sur le vif par la caméra de Béatrice Dubell. Ils paraissent étonnés, déclarent qu’ils n’ont rien à dire, mais parlent et racontent des choses qu’ils n’auraient jamais énoncées avant cette invitation à s’exprimer. D’autres sont volubiles. Cela fait longtemps qu’ils voulaient sortir ce qu’ils avaient sur le cœur et ils ne s’en privent aucunement. «Le tournage s’est très bien passé», nous explique la réalisatrice de La guerre et nous, qui sortira le 4 novembre à Lyon, et que nous avons pu voir en avant-première. «Nous avons été surpris par la capacité des gens à s’exprimer. La grande difficulté tient au montage du projet. Comme ce type de démarche ne raccorde pas avec l’industrie audiovisuelle ou cinématographique, on travaille avec de tout petits moyens et il faut beaucoup de ténacité, d’engagement professionnel pour faire aboutir un projet comme celui-ci. Ce film a été tourné en 2012 et le montage n’a pu être réalisé qu’en 2014». Heureusement, en tout cas, que ce film existe à présent dans une grande ville de France comme Lyon, très concernée par la guerre d’Algérie. La diversité des récits reflète l’état des mémoires et des représentations de cette guerre, en 2012, pour les cinquante ans de la fin de la tragédie. Entre 1955 et 1962, Lyon avait été le théâtre d’une guerre clandestine menée par les organisations nationalistes FLN et MNA et de tortures dans les commissariats et autres lieux militaires. Le tribunal militaire de Lyon, juridiction d’exception, siège à Montluc, lieu symbole de la résistance française au nazisme. 112 condamnations à mort de militants indépendantistes sont prononcées. Onze Algériens sont guillotinés, alors que 22, au total, sont exécutés en France pendant la guerre. De nombreux Lyonnais font partie des réseaux de soutien aux militants algériens. Béatrice Dubell leur avait consacré son précédent film documentaire, très émouvant, intitulé El bir. «CETTE GUERRE DIVISA PROFONDÉMENT LES FRANÇAIS » Il est intéressant de revenir sur cette histoire et ces parcours d’engagement, alors que la région lyonnaise, et par extension la région Rhône-Alpes, est l’une des plus peuplées aujourd’hui en France de résidents d’origine algérienne. Bien sûr, certains intervenants posent la question du silence, pensant qu’il ne faut pas rouvrir les plaies. Il s’ensuit de beaux échanges contradictoires qu’a captés Beatrice Dubell. Pour la réalisatrice, il est important d’en parler : «Cette guerre divisa profondément les Français et c’est un sujet qui est encore UNE PLATEFORME INTERNET «Après El Bir et La guerre et nous, nous travaillons actuellement avec un groupe de chercheurs en sciences humaines, à la mise en place d’une plateforme internet, consacrée à l’histoire et aux mémoires de la guerre d’indépendance algérienne, afin à la fois de diffuser les connaissances et de faire entendre de nouveaux récits mémoriels. Nous faisons aussi un gros travail en milieu scolaire, avec des ateliers ‘‘Mémoires vives’’, qui permettent à des lycéens de rencontrer et de filmer des témoins», précise enfin Béatrice Dubell. Walid Mebarek * En savoir plus sur www.grandensemble. fr. La guerre et nous sera vu en avantpremière, le 4 novembre à 19h30 à Lyon, au CIFA St Denis -77, grande rue de la CroixRousse 69004 Lyon. Métro C, arrêt Hénon ou Croix-Rousse. Tél : 04 78 39 81 51. www. grandensemble.fr DEUX OUVRAGES PUBLIÉS EN FRANCE LEUR RENDENT HOMMAGE Les ingénieurs et enseignants européens de l’Algérie indépendante Paris De notre correspondant L es éditions Karthala viennent d’éditer en France deux ouvrages socio-historiques importants sur les premiers cadres algériens qui ont lancé le tout jeune Etat indépendant qu’était l’Algérie en juillet 1962. Les deux livres intitulés Les ingénieurs en Algérie dans les années 1960 et Instituteurs et enseignants en Algérie 1945-1975 sont le fruit d’un travail de recherche approfondi et collectif de plusieurs sociologues et chercheurs en histoire et en sociologie. Le premier est coécrit par Mohamed Benguerna et Aïssa Kadri. Ce dernier a dirigé la conception collective du deuxième ouvrage. Les auteurs apportent des éclairages inédits sur la période charnière post-indépendance. Ils se sont intéressés à une catégorie sociale particulière qui a permis le maintien du fonctionnement des différents services et institutions étatiques sensibles, après le départ massif des cadres français. Les témoignages livrés dans le premier livre racontent les premiers jours d’indépendance où un groupe d’ingénieurs (quelques très rares jeunes Algériens — comme Abdenour Keramane, responsable de l’exEGA (devenue Sonelgaz), des pieds-noirs, qui avaient choisi de rester en Algérie, des Français métropolitains pro-FLN) vont faire démarrer les centrales électriques, gérer et maintenir les infrastructures aéroportuaires, les routes, les barrages et les entreprises stratégiques de l’Algérie indépendante. On y trouve l’his- toire fascinante de René Vella, dit Ould Elblad (Enfant du pays, ndlr). Grâce à ses compétences et sa volonté, la centrale électrique d’Alger-Port a continué à fournir de l’électricité à une grande partie du pays. D’autres jeunes ingénieurs algéro-français ont tout fait pour maintenir la jeune Algérie libre debout : Michel Ray s’est chargé de la remise à niveau des infrastructures aéroportuaires, Hubert Roux de faire la maintenance et la réorganisation des grands ouvrages hydrauliques, Joël Maurice de construire de nouveaux barrages, etc. Quant au deuxième ouvrage, il retrace et analyse les parcours de plusieurs enseignants et instituteurs «européens» qui sont restés en Algérie après l’indépendance. Ils étaient plus de 12 000 à être solidaires avec les enseignants algériens dans le démarrage de l’école, de l’université et des institutions de formation. Certains ont même été les premiers walis et chefs de daïra, comme Audouard Pierre, sous-préfet à Collo, Mas Roger, sous-préfet à Aïn Témouchent, Ripoll Pierre, préfet à Tiaret, et Albert Victori, nommé préfet à Batna. Quant à André Mandouze, qui prendra la direction de l’université d’Alger, son discours de rentrée universitaire apparaît en perspective comme un programme toujours d’actualité pour la fondation d’une université autonome et critique. De son côté, Pierre Bourdieu, épaulé par un certain Abdelmalek Sayad, crée le premier Centre algérien de recherche et de documentation en sciences sociales (Cerdess). Samir Ghezlaoui KAMEL MEZITI. Enseignant et écrivain Un symbole d’islamophobie et de «discrimination d’Etat» «On m’a déclaré incompatible avec la laïcité et réduit mon statut à mon appartenance religieuse», a déclaré d’emblée Kamel Meziti, enseignant et écrivain, lors d’une conférence de presse tenue mercredi dernier à Paris, au siège du Mouvement contre le racisme et pour l’Amitié entre les peuples (MRAP). Paris / De notre correspondant I nformée des engagements personnels contre l’islamophobie de M. Meziti et de son appartenance à la communauté musulmane, une fonctionnaire de l’Education, inspectrice à l’académie de Nantes, aurait orienté l’évaluation professionnelle du concerné autour de ses croyances confessionnelles. Cette attitude est punie par la loi, puisqu’elle viole l’article L. 1132-1 du code français du travail qui condamne ce genre de discriminations dans le recrutement. Depuis plusieurs mois, ce professeur d’anglais au lycée Montesquieu, dans la ville du Mans, lutte pour sa «dignité». Soutenu dans sa démarche par le MRAP et la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui ont qualifié cette affaire de «gravement discriminatoire», il veut «mettre l’Etat français devant ses responsabilités de faire respecter sa devise : ‘‘Liberté, égalité fraternité, ainsi que la laïcité’’ ». Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat de l’université Paris Sorbonne, Kamel Meziti a été recruté en 2000 en tant qu’enseignant contractuel d’anglais. En 2013, il est professeur certifié stagiaire. Pour son année scolaire 2013/2014 au lycée Montesquieu, le proviseur et le tuteur de son stage expriment leur satisfaction quant à son travail et préconisent sa titularisation. Entre-temps, en septembre 2013, Kamel Meziti, qui a suivi un deuxième cursus en histoire, a publié un livre intitulé Dictionnaire de l’islamophobie. Cet ouvrage semble avoir été mal perçu par l’inspectrice en question. Il subira trois inspections, toutes dans le même sens et avec le même ton : le 16 octobre 2013, le 31 mars 2014 et le 26 mai 2014. Durant sa première inspection, l’inspectrice va jusqu’à lui poser des questions d’ordre privé, voire carrément intime. «J’ai fait des recherches sur vous, vous savez monsieur Meziti, il y en a des choses sur vous, il suffit d’aller sur internet», lui déclare-t-elle quand il cherchait à comprendre la relation entre les questions et son éventuel recrutement. Elle récidive en lui demandant ce qu’il pensait de la laïcité. A la fin de l’entretien, l’inspectrice lui lance à la figure : «Ouf, me voilà rassurée ! Car il faut être vigilant, j’ai déjà dû virer un professeur pédophile !» Kamel Meziti se plaint auprès de sa hiérarchie qui le signifie à l’académie de Nantes. Le 7 juillet 2014, il s’est vu refuser son admission au certificat d’aptitude au professorat du second degré, violant ainsi la réglementation en vigueur, en écartant l’avis du chef d’établissement et du professeur tuteur préconisant plutôt la titularisation. Après maintes interpellations et réclamations vaines des hautes autorités françaises, y compris l’Elysée, Kamel Meziti a décidé de médiatiser son affaire. En plus du MRAP et de la LDH, qui portent désormais son combat, un appel à soutien, signé déjà par plusieurs personnalités publiques, a été lancé par Me Megherbi, militant du MRAP et avocat de la victime de cette «discrimination d’Etat». S. G. PHOTO : D. R. SOIXANTIÈME ANNIVERSAIRE DU DÉCLENCHEMENT DE LA RÉVOLUTION 14 GROUPE IVAL 15 Nouveau distributeur de Fiat Professional TEST DRIVE Audi A6 : restylage et puissance El Watan AUTO Mardi 28 octobre 2014 - Supplément hebdomadaire email : automobile@elwatan.com - elwatanauto@yahoo.fr VW NOUVELLE PASSAT Des prestations dignes des familiales des marques premium P résentée au dernier Mondial de l’automobile de Paris, la 8e génération de la VW Passat vient de faire l’objet d’un essai dynamique. Produite à pas moins de 22 millions d’exemplaires depuis 1973, la Passat est le deuxième modèle le plus vendu par Volkswagen après la Golf, avec jusqu’à 1,1 million d’exemplaires produits par an. Modèle le plus populaire du groupe, la nouvelle Passat marque une rupture avec un poids à vide allégé de 85 kg et une consommation jusqu’à 20% plus faible. De plus, elle sera disponible pour la première fois avec une motorisation hybride rechargeable. Elle inaugure un moteur diesel 2-litres TDI biturbo de 240 ch, fait inédit sur ce segment, ainsi que des technologies embarquées révolutionnaires comme le freinage d’urgence en ville avec détection des piétons, le Trailer Assist, assistant de conduite en embouteillage et système Emergency Assist. La nouvelle Passat est la première Volkswagen à disposer de l’Active Info Display et d’un affichage tête haute. Bâtie à partir de la plateforme modulaire transversale MQB, cette nouvelle Passat se distingue par d’élégantes proportions. Une carrosserie à peine plus courte (- 2 mm) mais plus basse (- 14 mm), des porte-à-faux réduits, des surfaces vitrées moins hautes et une calandre étirée accentuant visuellement sa largeur. «Sans rien perdre de ses qualités fonctionnelles, la Passat a sensiblement gagné en charisme, en exclusivité et en dynamisme», peut-on lite sur la brochure du constructeur. Son design extérieur allie «une clarté élégante des lignes et une impression de puissance accentuée». Un design «résolument contemporain plutôt que branché, expressif mais jamais quelconque. Un design dont chaque ligne est dessinée avec soin. Un design qui marquera son époque», poursuit le communiqué du groupe de Wolfsburg. Ses phares à LED de conception nouvelle (de série à partir de la finition «Highline») et ses feux arrière à LED de série lui confèrent une signature lumineuse inimitable, y compris la nuit. De l’intérieur, cette nouvelle venue sur le segment des berlines affiche de nombreux choix nouveaux en matière de design, comme le bandeau horizontal marquant avec des buses d’aération sur toute la largeur et des technologies comme l’Active Info Display (instruments numériques interactifs), l’affichage tête haute ou l’éclairage d’ambiance sous la forme d’un filet très fin. «Une allure plus avant-gardiste et exclusive que jamais». Nadir Kerri Suite en page 14 14 EVENEMENT ESSAI El Watan Autos - Mardi 28 octobre 2014 VW NOUVELLE PASSAT Des prestations dignes des familiales des marques premium D 8e édition innove avec une pléiade de propulseurs. Une dizaine de moteurs entre TSI et TDI, turbo à injection directe couvrent une gamme de puissance de 120 ch à 280 ch. Toutes les motorisations sont nouvelles à bord de la Passat. La consommation des moteurs et les émissions de CO2 ont pu être réduites jusqu’à 20% dans le meilleur des cas. Toutes les versions sont dotées d’un système Start-Stop avec mode récupération d’énergie. Chaque moteur peut être associé à une boîte à double embrayage DSG en option (même de série pour les motorisations haut de gamme). La gamme des moteurs à essence ou TSI débute par le 125 ch, alors que le TSI de 150 ch dispose de la coupure des cylindres active. Il se distingue par une consommation de 4,9 l/100 km, soit 1,3 l/100 km de moins à modèle équivalent sur la génération précédente. Les autres moteurs développent respectivement 180 ch, 220 ch et 280 ch. Côté moteur diesel ou TDi, VW vient d’inaugurer le TDI high-tech 240 ch, soit le plus puissant turbodiesel quatre cylindres à injection directe (TDI) jamais construit par Volkswagen. Ce nouveau moteur 2,0 l biturbo de 240 ch consomme seulement 5,3 l/100 km. «Avec ce moteur, la version berline atteint la vitesse maximale de 240 km/h (238 km/h dans le cas de la Passat SW)». En raison de son couple maximal élevé de 500 Nm, cette Passat de 240 ch est dotée de série de la transmission intégrale 4 Motions PEUGEOT 308 SW GT GROUPE IVAL Essai d’un véhicule toujours en test C ’est au niveau du parking du Musée de l’Aventure Peugeot, à Sochaux (France), que nous avons pu, en compagnie d’un groupe de journalistes algériens spécialisés dans l’automobile, tester pour quelques kilomètres seulement la nouvelle Peugeot 308 SW dans sa version GT. Une féline puissante et séduisante qui devra faire face aux redoutables allemandes. Et c’est le chef de projet 308 himself, Philippe Lamy, qui s’est fait le plaisir de nous prêter les clefs de ce nouveau bolide, toujours équipé d’un ordinateur de calcul pour les tests pour un tour de piste… ou de parking. «C’est un bolide puissant, dynamique et bien racé», dira-t-il, tout en précisant que ces tests, qui s’étendront sur plusieurs centaines de kilomètres, permettront d’apporter «les derniers ajustements et les derniers réglages pour valider une commercialisation annoncée pour janvier prochain». Possédant un look racé et sportif, la Peugeot 308 SW GT se mesurera désormais et de plein fouet aux modèles germaniques leaders de ce segment. Au niveau de sa face avant, le client aura droit à une calandre avec de larges écopes d’air, des projecteurs LED, la griffe GT qui est mentionnée aussi sur les ailes avant, avec des jantes 18 pouces et des diffuseurs arrière qui lui confèrent une allure dynamique. De l’intérieur, le look sportif est plus que visible. Une assise sportive, des sièges en cuir de couleur noire, barré de rayures rouges. Le tableau de bord accueille lui aussi des surpiqûres rouges. Pour son lancement, l’équipe Marketing Peugeot a opté pour une nouvelle teinte, le Bleu Magnetic, «qui rappelle le bleu historique des voitures de compétition française», dira notre vis-à-vis. A bord de la 308 SW GT, c’est un plaisir de rouler avec ce bolide et de «goûter» aux sonorités du moteur qui changent dès que vous appuyez sur la touche «Sport». Le look sportif de la Peugeot 308 GT se distingue par une livrée exclusive Bleu Magnétic, des jantes de 18 pouces et un châssis abaissé de 7 mm à l’avant et de 10 mm à l’arrière. Outre les badges GT apposés sur la calandre, le hayon et sur les ailes avant, la 308 GT arbore un bouclier au dessin plus viril qui se singularise par deux entrées d’air supplémentaires. et d’une boîte DSG 7 vitesses. Le client retrouvera aussi des moteurs diesel TDI de 150 ch consommant seulement 4,1 l/100 km. Les turbo-diesel supérieurs développent 190 ch et 240 ch. Comme sa devancière, la Passat nouvelle génération sera proposée en trois niveaux de finition : Trendline, Comfortline et Highline. Lors de notre périple d’essai, la nouvelle Passat s’est avérée efficace et facile à conduire avec l’option amortissement piloté qui équipait nos voitures d’essai incluant aussi un choix possible entre différents modes de conduite. Le diesel 2.0 TDI biturbo que nous avons pu tester également s’avère puissant et ses performances se rapprochent de celles des gros bolides. Enfin, cette nouvelle Passat qui sera dévoilée sans aucun doute en Algérie au prochain Salon de l’automobile d’Alger en 2015 n’aura aucun souci pour conserver sa place de leader sur son segment, du moment que, vu ses prestations et ses qualités, elle n’aura aucun concurrent de poids face à elle. Nadir Kerri Côté m o teur, on annonce 180 ch pour la Peugeot 308 GT en diesel blue Hdi. Cette motorisation est d’ailleurs associée à la nouvelle boîte automatique à six rapports. Pour la version à essence, on annonce 205 ch pour la Peugeot 308 GT. L’offre essence qui culminait jusqu’alors avec le 1.6 THP de 155 ch revendique désormais 205 ch. Il s’agit toujours d’un 1.6 THP cette fois issu de la Peugeot 208 GTI. Pierre Foret, directeur général de Peugeot Algérie, a affiché lors d’un point de presse son intention de se lancer dans l’aventure SW et d’introduire ce bolide lors du prochain Salon de l’automobile d’Alger. «Nous allons pousser la réflexion un peu plus loin et voir si nous pouvons nous lancer dans cette aventure du break en Algérie. Parfois, il faut susciter l’envie et créer la demande», dira le patron de Peugeot Algérie. Nadir Kerri (Dans notre prochaine édition : immersion dans l’univers Peugeot) Nouveau distributeur de Fiat Professional PHOTOS: D. R. Suite de la page 13 e nouveaux systèmes d’aide à la conduite, de confort et d’infodivertissement font leur apparition comme le Front Assist, avec freinage d’urgence en ville et détection des piétons, l’Emergency Assist (immobilisation du véhicule en cas d’urgence), le Trailer Assist (manœuvres assistées avec remorque) et l’assistant de conduite en embouteillage, des premières mondiales dans le monde de l’automobile. Il faudrait ajouter à tout cela le combiné d’instrumentation digitale de 12,3 pouces, semblable à celui du nouvel Audi TT, introduit sur la nouvelle Passat mais réservé au haut de gamme, de même que les projecteurs directionnels à LED. La planche de bord est aussi sobre que soigneusement finie. Les aérateurs intégrés dans une planche de bord, mimant la calandre, rehaussent le standing, à l’image de l’horloge trônant en son centre. Les sièges Confort avec appui lombaire réglable ajoutent à l’impression de confort. Les places arrière sont plus spacieuses et le volume de coffre progresse de 27 litres dans la berline et 47 litres dans le break, pour atteindre, respectivement, 586 litres et 650 litres. Côté moteur, la nouvelle Passat dans sa Ival Algerie est de nouveau le distributeur algérien de Fiat Professional. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, ce partenariat fait suite à un contrat signé entre Ival et le constructeur italien. «Le constructeur transalpin Fiat Professional compte se redéployer solidement en Algérie avec son ancien distributeur local qui connaît assez bien le marché algérien», est-il indiqué sur le communiqué du groupe Ival qui précise que le groupe Ival va œuvrer à répondre efficacement aux attentes des professionnels à travers une écoute attentive et une offre de véhicules diversifiés. Le réseau national de l’entreprise sera basé sur plusieurs wilayas pivots. EVENEMENT 15 El Watan Autos - Mardi 28 octobre 2014 TEST DRIVE Audi A6 : restylage et puissance Dresden (Allemagne) De notre envoyé spécial C ’est à Dresden, petite ville riche en histoire, en culture, avec ses différents palais et monuments, située à l’est de la capitale allemande que nous avons pu découvrir les nouveautés apportées à la marque Audi. Le A6 et le S6 l’illustrent parfaitement. Une chose est sûre, Audi A6 a fait l’objet d’une refonte en profondeur, mais d’une génération à l’autre le design de cette berline évolue mais ne change pas. Mise à l’épreuve à l’occasion des essais presse internationaux organisés le 23 octobre dernier, ce spectaculaire bond en avant qualitatif nous est apparu comme une évidence. Avec ses optiques aux fins traits de diodes et ses moteurs augmentant de puissance, la famille A6 (quattro, berline, break avant, et la S6) se peaufine. Pour les spécialistes en automobile et les ingénieurs avec lesquels nous nous sommes entretenus, l’Audi A6 est depuis toujours un modèle à part chez Audi. La dernière innovation chez ce constructeur allemand ne déroge pas à la règle, avec en plus cette touche d’exclusivité et de charme qui la rend unique. Le A6 avec plusieurs modèles a été complètement amélioré. SIMPLES RETOUCHES La gamme couronnée de succès de la classe «affaires» a été perfectionnée. Audi a revu la famille A6 dans de nombreux domaines. De nouvelles motorisations, de nouvelles boîtes de vitesse et de nouveaux phares, ainsi qu’un nouveau système d’infodivertissement rendent la berline et l’Avant encore plus efficientes, performantes, séduisantes et excellentes. De même, le modèle polyvalent A6 allroquattro ainsi que les modèles sportifs S6, S6 Avant et RS 6 Avant sauront convaincre par de nombreus- es nouveautés. Des lignes saillantes, des droites horizontales marquées et des surfaces athlétiques tendues – le style des modèles A6 associe précision et élégance sportive. A l’occasion de cette évolution de modèle, les détails stylistiques ont encore été affinés avec précaution. Par exemple, au niveau de la calandre Singleframe, des phares, des prises d’air, des pare-chocs, des bas de caisse latéraux, des feux arrière et des sorties d’échappement lui donnent une allure sportive. En option, Audi livre les véhicules avec des phares à DEL ou à faisceau matriciel à DEL, combinés à des clignotants dynamiques. Grâce à sa conception mixte intelligente, la carrosserie est tout à la fois rigide et sûre. De nombreux composants en aluminium et en acier trempé sur presse forment la colonne vertébrale d’un concept de construction allégée logique. La nouvelle A6 1.8 TFSI ne pèse à vide (sans conducteur) que 1535 kilogrammes. Le confort d’amortissement est royal et le niveau de bruit dans l’habitacle est extrêmement faible. L’allure sportive de l’extérieur se retrouve dans l’habitacle spacieux : tous les détails témoignent du niveau de qualité sans compromis que le conducteur Audi connaît. Des coloris élégants et des matériaux soigneusement recherchés mettent en évidence l’atmosphère noble. Les nouvelles options Audi design selection dans les coloris d’intérieur gris silex (modèles A6) et rouge Arras (S6) s’adressent aux clients particulièrement exigeants, a confirmé un cadre de la marque présent à l’occasion de ces essais. Par ailleurs, les sièges avant sont pourvus en option de fonctions de ventilation et de massage, et leur commande est simple. Le système de commande MMI Radio et le climatiseur confort automatique sont montés de série. Pour ce qui est de l’Audi A6 Avant, le coffre à bagages offre un volume compris entre 565 et 1680 litres et de nombreux détails pratiques. En option, un hayon à ouverture automatique avec commande par capteurs et un cache-bagages électrique rendent le chargement encore plus aisé. En matière d’infodivertissement également, les nouveaux modèles A6 ont une longueur d’avance sur la concurrence, la palette d’équipements s’étendant jusqu’au MMI Navigation plus avec MMI touch. Le système de navigation haut de gamme associé à un écran de huit pouces qui se déploie électriquement fait appel maintenant à une nouvelle plateforme technique qui utilise le processeur graphique rapide Tegra 30 du partenaire Audi Nvidia. Le module complémentaire Audi connect transmet des données via le standard de transmission rapide LTE et importe des services en ligne sur mesure dans le véhicule, dont de nouvelles applications de diffusion médias. L’offre de systèmes d’assistance à la conduite possède également de nombreux attraits, le fin du fin étant la régulation automatique de la distance de sécurité. L’OFFRE DE MOTEURS Pour mouvoir les A6 et A6 Avant, la nouvelle offre de moteurs comprend trois organes propulseurs TFSI de 140 kW (190 ch) à 245 kW (333 ch) et cinq TDI dont la plage de puissances s’étend de 110 kW (150 ch) à 240 kW (326 ch). Tous les moteurs respectent les valeurs limites de la norme antipollution Euro 6 et leurs émissions de CO2 ont été réduites jusqu’à 22%. Les moteurs à essence et diesel les plus efficients portent chez Audi le badge «ultra». Dans la nouvelle Audi A6 allro quattro, la gamme qui sera commercialisée en Algérie probablement au début du mois de mars de l’année prochaine, qui repose sur l’A6 Avant, la carrosserie est rehaussée et des habillages en acier inoxydable encapsulent les parties avant et arrière vers le bas. Le style confère au véhicule une allure robuste et masculine. Les lamelles de la calandre Singleframe sont disposées de manière verticale. L’offre de moteurs comprend quatre V6 d’une cylindrée de trois litres, à savoir le 3.0 TFSI et son homologue 3.0 TDI disponible en trois puissances. Dans ces véhicules, la suspension pneumatique adaptative air suspension est montée de série. LE MARCHÉ ALGÉRIEN, DÉBUT MARS 2015 La livraison de la nouvelle famille Audi A6 qui a débuté au début d’automne en Allemagne sera commercialisée en Algérie ainsi que dans d’autres pays du Maghreb au début de mois de mars prochain, a-t-on précisé. La berline, pourvue du moteur 1.8 TFSI, est proposée en Allemagne au prix de base de 38 400 euros, tandis que le prix d’entrée de gamme de l’A6 Avant 1.8 TFSI est fixé à 40 900 euros et celui de l’A6 allro et quattro 3.0 TDI à 56 650 euros. Le tarif affiche un prix de 75 400 euros pour l’Audi S6 et 109 200 euros pour l’Audi RS 6 Avant. Amar Fedjkhi El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 16 C U LT U R E 19e SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER Tapis rouge pour l’histoire ● Le 19e Salon international du livre d’Alger (SILA) célébrera à sa manière le 60e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale. PHOTO : H. LYÈS / ARCHIVES N ovembre à la loupe de l’histoire» sera l’un des rendezvous les plus importants du 19e Salon international du livre d’Alger (SILA), prévu du 30 octobre au 8 novembre 2014 au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex). La rencontre est prévue le samedi 1er novembre, jour de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale à la salle des conférences située au pavillon central. «L’organisation de cette rencontre se fera sous forme de plateaux dans lesquels interviendront des universitaires en panels. Le premier plateau, par exemple, apportera des éléments de réponse à la question : pourquoi le 1er novembre ? Nous allons donc essayer de remonter aux origines du 1er Novembre. Quels étaient les cheminements de pensée et d’action qui ont conduit au 1er Novembre», a précisé Slimane Hachi, responsable au commissariat du SILA. Ce premier panel sera constitué de Omar Carlier, Abdelmadjid Merdaci et Mohamed El Korso. «Le deuxième panel s’intéressera au retentissement dans le monde du 1er Novembre. Je peux citer, par exemple, la conférence de Bandung en 1955. Le troisième panel sera axé sur la solidarité internationale avec l’Algérie en combat. Des pays comme l’ex-URSS, la Chine, l’Inde se sont solidarisés avec le peuple algérien. Le troisième panel évoquera ce qu’a provoqué la 1er Novembre auprès de la puissance coloniale, c’est-à-dire la répression», a soutenu Slimane Hachi. Les débats seront animés, Le Salon international du livre dans sa 18e édition tenue en 2013 à Alger entre autres, par Luo Lin (Chine), James House (Grande-Bretagne), Claire Mauss-Copeaux (France), Khaled Kchir (Tunisie), Benjamin Brower (Etats-Unis), Damien Carron (Suisse), Mohand Amer Amar, Malika El Korso et Fouad Soufi (Algérie). «Comment décoloniser l’Histoire ?» est un autre débat intéressant prévu le 3 novembre à 10h, à la salle Ali Maâchi au Palais des Expositions. Reda Malek, Zahir Ihaddaden et Amar Belkhodja interviendront autour de l’ouvrage à deux textes de Mohand Chérif Sahli, Décoloniser l’Histoire, introduction à l’Histoire du Maghreb et Le message de Yougourtha, paru aux éditions Quipos à Alger. Le même jour et dans la même salle, Azzeddine Mihoubi évoquera La langue arabe dans les maquis de la Révolution. Il sera entouré de, entre autres, Mohamed Seghir Bellalam, Mohamed El Bey et Lamine Bechichi. Le jeudi 30 octobre, le stand Panaf’ (pour Festival culturel panafricain) abritera un débat sur les éditeurs qui ont soutenu la lutte d’indépendance du peuple algérien, en présence de Samah Idriss du Liban, Rachid Khatab d’Algérie et Nils Anderson de Suisse. Le débat sera modéré par Ali Haroun. Autour de Omar Chaâlal, Salima Sahraoui Bouaziz, Sadek Hadjres et Dominique Wallon (France) discuteront dans le même espace de «la bataille de l’écrit pendant la Révolution algérienne». L’esplanade du Palais des Expositions sera le théâtre d’une animation intitulée «J+60» avec un recueillement à la mémoire des martyrs et un lâcher de 60 ballons, le samedi 1er novembre. Au pavillon G, les visiteurs du SILA pourront découvrir une exposition des planches des albums sur L’Histoire de l’Algérie de Benattou Masmoudi et de l’album Emir Abdelkader de Defali et Azzoug Begag. Le 19e SILA rendra hommage à l’historien algérien Abou El Kassem Saâdallah le 4 novembre à la salle des conférences, en présence de Abdallah Boudjela, Ahmed Saâdallah, Djamel Yahiaoui et Nacer-Eddine Saïdouni. Durant la même journée, d’autres hommages seront rendus au poète palestinien Samih El Kacem, au romancier colombien Gabriel Garcia Marquez, à l’écrivain français Emmanuel Roblès, et au journaliste et militant anticolonialiste français Jean Louis Hurst. «Annik Hurst, la fille de Jean Louis, sera là pour évoquer son père, celui qui a écrit Le déserteur sous le nom d’emprunt de Maurienne (en 1960, Ndlr). Ce livre sera réédité à Alger par les éditions Inas de Boussad Ouadi. Nous rendrons aussi un hommage à Emmanuel Roblès à l’occasion du centenaire de sa naissance. Roblès était un grand ami de l’Algérie. Deux auteurs colombiens viendront évoquer l’œuvre de Marquez, grand nom de la littérature mondiale», a précisé Youcef Sayah, en charge du volet «hommages» au SILA. Fayçal Métaoui COMPAGNIE NACÉRA BELAZA 2e édition de «Temps dansé 2014» ● La deuxième édition de la manifestation «Temps dansé 2014» se déroulera, du 27 octobre au 6 novembre, au niveau des cinq antennes de l’Institut français d’Algérie, à savoir Alger, Constantine, Oran, Annaba et Tlemcen. C et événement artistique et culturel est proposé par l’Institut français d’Algérie sous la direction artistique de la compagnie Nacera Belaza. Celle-ci a choisi de programmer cinq soli proposés par des compagnies internationales de danse contemporaine. Un point de presse a été animé, hier matin, à l’Institut français d’Alger, conjointement par Alexis Andres, conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français d’Algérie et la chorégraphe algérienne Nacéra Belaza. Les animateurs ont présenté toutes les dimensions de l’esprit du Temps Dansé 2014. D’emblée, le conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français d’Algérie a rappelé que la démarche du Temps Dansé repose sur cette conviction que la danse contemporaine est un secteur artistique à développer en Algérie. «Nous vons souhaité en tant qu’Institut français de nous associer à la compagnie de Nacéra Belaza pour proposer au public algérien une programmation riche et exigeante de danse contemporaine», dit-il. De son côté, Nacéra Belaza a soutenu que la danse contemporaine est présente en Algérie, mais qu’il fallait créer un temps de danse qui soit suffisamment important et fédérateur à la fois. «Le programme que nous allons présenter est des plus complets, réparti entre spectacles, formations et rencontres avec le public. J’ai souhaité à travers cette édition mettre en valeur l’expérience du solo, celle de l’interprète seul sur le plateau. Le solo est à mes yeux une forme d’autoportrait comme il en existe souvent dans les autres arts. Le cheminement intense du danseur seul sur le plateau résonne sans aucun doute au cœur de l’intime de chaque spectateur qui fait la démarche de venir au théâtre pour faire l’expérience d’une nouvelle aventure en lui-même. Car, bien souvent, ce qui se produit sur le plateau n’est que le reflet trouble de ce qui se produit en soi.» La chorégraphe a ajouté que la demande sans cesse croissante des danseurs dans certaines wilayas du pays a donné lieu à un projet inter- médiaire de formation qui pourrait avoir lieu au printemps prochain. Un événement qui permettrait de maintenir un suivi et une dynamique sur toute l’année. Cette année, à la différence de 2013, un jeune réalisateur aura la mission de réaliser un film documentaire d’une trentaine de minutes sur ce que peut être ce «Temps Dansé» sur deux semaines dans cinq wilayas, à savoir, Alger, Constantine, Annaba, Oran et Tlemcen. Perfectionniste, Nacéra Belaza a émis le souhait d’être entourée, pour la troisième édition, par des sociologues pour essayer, justement, d’aborder la place du corps. «J’aimerais étoffer le débat avec un angle de vue qui permettrait d’enrichir ce travail autour de l’art chorégraphique. Il faut cesser de s’interposer entre le spectateur et l’œuvre», argue-t-elle. Le programme en question qui sera présenté se compose de cinq univers artistiques différents, dont «Voyage Des Poussières» du hip-hop algérien Ahmed Khemis, en passant par des mouvements circulaires avec la pièce américaine Not About Everything de Daniel Linehan. Un solo sur la quête d’idendité «Maa Labyrinthe» de Souleymane Koné, du Burkina Faso. La compagnie Nacéra Belaza présentera un solo intitulé «La traversée». Nacima Chabani PARUTION Ils ont trahi notre combat ! De Zoulikha Bekaddour aux éditions Koukou, novembre 2014 Par A. Tahri C ’est un cri du cœur, un cri de révolte que ce livre de Zoulikha Bekaddour, moudjahida, paru aux éditions Koukou, qui, à travers un récit autobiographique, retrace les différentes étapes de son combat. Zoulikha a essayé de ne pas trahir la vérité sans fioritures et sans en rajouter. «Plus qu’un récit, ce livre est un réquisitoire contre celles et ceux qui, sans état d’âme, n’entendent ni le langage du cœur ni celui de la raison», écrit-elle dans ce livre, agrémenté d’un «poème de prison» de Zhor Zerrari et introduit par son amie Khaoula Taleb Ibrahimi, professeur de sciences du langage à l’université d’Alger. Cet ouvrage de près de 250 pages se lit d’un trait, truffé de faits méconnus et parfois croustillants. De la prise de conscience, pendant sa jeunesse à Tiaret où elle est née en 1934 à son engagement politique alors qu’elle était encore lycéenne, Zoulikha nous conte ses militances au sein de l’Ugema à l’université d’Alger où elle entamait sa propédeutique en lettres en 1955. C’est là qu’elle fit la connaissance d’illustres hommes comme Amara Rachid, André Mandouze, Maurice Audin et bien d’autres. L’auteur évoque la grève des étudiants le 19 Mai 1956, sa clandestinité à Oran et son arrestation avec Jacqueline Orengo, qui deviendra l’épouse de Ali Tadjer, responsable des SMA. Le 17 novembre 1956, Zoulikha est incarcérée au lendemain de l’arrestation d’El Hadj Benalla à la prison centrale d’Oran. Elle est condamnée en mars 1957 avec Eveline. Elle écope de 10 ans de privation de droits civiques et est assignée plus tard à résidence surveillée. Zoulikha est expulsée à Versailles en 1960 et exilée à Tunis. Là, le GPRA la délègue en tant que missionnaire à Budapest et à Baghdad. A l’indépendance, après moult pérégrinations dans l’ouest du pays, elle exerce en qualité de conservatrice en chef à la bibliothèque universitaire. Mais elle est inexplicablement «remerciée» en 1986 par le ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque. Elle considère cette décision injuste et arbitraire. Zoulikha confesse qu’àprès les rêves de lendemains qui chantent l’Algérie a été «desillusionnée» avec le fiasco de l’arabisation et l’espoir brisé d’Octobre 1988. Déjà au début de son témoignage, Zoulikha avait donné le ton : «Je n’ai aucun penchant pour les poncifs, mais je ne peux m’empêcher de dénoncer la mascarade du dictateur austère en mal d’identité qui a usurpé les noms de deux saints d’Oran et de Tlemcen.» D’autres amabilités de ce genre sont contenues dans ce livre, par ailleurs bien illustré par des photos d’époque, parfois inédites, de Nacima Hablal, de Benalla, du Dr Nekache, du colonel Lotfi... A lire, curieux ne pas s’abstenir. Le livre est disponible au SILA. H. T. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Recommandation avec force et insistance 2.Arbre épineux. Contraire à la raison 3.Petite quantité de liquide. Blason. Personne 4.Poisson. Tinterait 5. Breuvage divin. Matrice 6.Marque la surprise. Anneau de mousse. Virtuose. Annonce la matière 7.Gai luron. Religion. Chrome 8.Grivoise. Salut romain. Traite avec égards 9. Molybdène. Te laisses aller à la rêverie. Récipient de terre 10. Homme mandaté. Sol caillouteux. Premier impair. Prend sur bloc 11.Possessif. Administrent. Tuer 12.Mis à sec. Matériel de travail. Sur une borne 13.Tsiganes. Monnaies de l'Iran 14.Saint de la Manche. Petit saint. Sottise. Note 15.Soudé. Créature. Enlève l'eau. VERTICALEMENT : 1.A lire de droite comme de gauche. Colle 2.Coup de soles. Mécanisme de défense psychique 3.Diminuée. Astate 4.Collège en initiales. Remorquer un navire. Epais 5.Fit passer sur le billard. Fatigue 6.C'est nickel. Tranche de temps. Ondée 7.Infante d'Espagne. Bord de mer. Poisson 8.Traumatismes. Lac du Soudan. Précède le pas 9. Tartempion. Coud une plaie 10.Métal symbolique. Issu. Termine une prière. Voiture 11.Intercalâmes. Travers 12. Squelette. Cours courts. Caduques 13.Jeunes filles. Partie de voiture 14.Fait tort. Chicaner sur des riens. Ville de fouilles 15.Peuple. Temps très long. Quinze sur 15 1 N° 254 9 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 1 2 7 4 1 4 3 8 N° 3954 Définition du mot encadré 5 6 VII 7 VIII 8 IX 5 6 7 1 11 6 5 12 13 10 5 9 13 9 15 4 15 5 13 4 12 5 13 10 13 10 15 12 15 4 5 14 4 12 8 10 10 2 10 15 9 15 5 16 13 10 17 4 5 13 10 4 15 12 15 13 12 5 12 1 4 13 1 14 4 14 5 10 14 15 10 4 12 14 5 4 9 13 14 10 V 6 10 12 13 VERTICALEMENT : 1.HYDRATATION. TAN 2.OA. EGO. BANANE 3.MNEMONIQUES. LOT 4.OK. BBA. UNISSON 5.LEVAIN. EIRE 6. OEIL. CASSA. RE 7.ELEIS. SIROTER 8.APRETE. LOTERIES 9.TAGE. REIN. PERLE 10.ISE. CESSE. AL 11.OSSUAIRE. ARIDES 12.NO. NI. DIANE 13.SINISTRE. EGO. SI 14.TIRENT. EULER 15.FETERA. SASSIONS. 1 2 3 9 1 8 3 1 8 qui enfreint la loi plante ombellifère 14 15 14 3 7 1 9 4 6 5 8 2 4 6 5 7 8 2 1 9 3 7 3 9 4 5 8 6 2 1 pièce de harnais changement brusque 8 2 6 3 9 1 4 5 7 1 5 4 6 2 7 8 3 9 I- CREMATIONS. II- RAPETASSEE. III- ADIRE PC. IV- PI - ELYTRE. V- ACE - IN. VI- HA - ASES UR. VII- ULVE - INO. VIII- TIERCELETS. IXESSE - EU - ES. X- RE - ESSEULE. VERTICALEMENT 1- CRAPAHUTER. 2- RADICALISE. 3- EPI - VES. 4MERE - AEREE. 5- ATELES. 6- TA - EPEES. 7- ISATIS LUE. 8- OS - RN - IE. 9- NEPE - UNTEL. 10- SEC CROSSE. Fléchés Express incroyable petite prairie services secrets lettres de cour N° 3954 support de quartiers paresseux collé dos au mur épaisseur cube 12 2 10 10 réellement 15 13 qui résiste à la pression contenus essentiels mot pour remercier 10 13 10 10 9 17 10 avant le pas 5 8 drogue 1 18 16 10 D 10 lentilles bâtardes élément de soutien chambre anglaise lustre 13 clair 10 9 8 2 1 3 5 7 6 4 paresseux de nature 4 14 6 1 8 2 7 3 9 4 5 chrétien chez nous défunt depuis peu 7 10 5 9 3 8 1 4 2 7 6 SOLUTION N° 3953 HORIZONTALEMENT légèrement humide 12 15 2 4 7 5 8 9 3 1 8 1- Déclarations d’un témoin. 2- Galvanisée. 3- Se dit d’un membre mal formé - Crack. 4- Pouffé - Principes odorants. 5Têtes nucléaires - Genre de musique. 6- Vont avec les autres Extirpes. 7- Soit - Platine - Eclat de rire. 8- Rentables. 9- Vilain dépôt - Ce qui est distribué en abondance. 10- Rival - Feuilleté. vieille note 11 6 7 10 mortifications prénom allemand 4 15 9 4 5 10 Solution Sudoku précédent 2 13 8 VERTICALEMENT 15 10 16 7 14 9 1 6 I- Elucide. II- Ecarte - Privatif. III- Gaz de malotru - Sur la Tille - Pas des masses. IV- Dialecte de mistral - Quatre, romain Tranche de pain. V- Formule banale. VI- Symbole chimique Ancien camp médiéval - Capone pour les intimes. VII - Grand plat en terre - Tracas. VIII- Ville d’Algérie (Les…) - Métal symbolique. IX- Chef d’œuvre - Possessif - Indubitable. X Fut en vogue jadis - Une contre seth. 11 8 10 5 HORIZONTALEMENT 1 13 4 X 9 Qui manque d'éducation. 4 3 V En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 3 2 VI 7 2 N°3954 Par M. IRATNI IV 5 2 1 Mots Croisés 10 11 12 13 14 15 4 9 9 9 II 6 5 8 III 6 5 8 7 3 5 7 6 2 7 4 5 I 4 4 4 1 6 REGLE DU JEU 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT : 1.HOMOLOGATIONS 2.YANKEE. PASSOIRE 3.VIERGES 4. REMBALLEE. UNITE 5.OBI. ET. SAISIR 6.TENANCIER. TRA 7.AGI. AS. ECRIRE 8.TOQUES. LIEE. ENS 9.UNISSONS. TA 10.OBEIRAIT. SAIE 11.NASSE. REPERAGES 12.DORE. INOUI 13.TALON. TIRADE. LO 14.ANON. REELLE. SEN 15.NET. VERSE. SOIRS. Sudoku 2 N° 3954 aussi 13 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : conduit côtier REVECHE - CHARLOTTE LE BON SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : EXECUTION / PREFEREE / PEU / ORALE / RC / LAIE / NITRO / MANGE / UN / HETAIRES / NI / ERSES / ETON / OTEE / ANION / IL / FRETIN / EVE / SURS. VERTICALEMENT : EXPERIMENTALE / ERUCTATION / ACE / RNA / NIFE / UFOLOGIE / OR / STERA / ERRONES / IRAIT / EST / TU / POELE / USEE / IR / NEE / AN / SEINS. volcan actif futur officier unité de vitesse Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 21 L’ÉPOQUE RADIO NATIONALE CHAÎNE II ON VOUS LE DIT Les jongleurs de Bordj Menaïel en exhibition à Béjaïa La position des retraités de l’ANP de Blida ●●● L’appel lancé par le coordinateur de Constantine de l’Organisation nationale des retraités de l’ANP quant à l’organisation d’un rassemblement des anciens de l’Armée nationale populaire devant le siège de la présidence de la République, le 1er novembre prochain, ne fait pas l’unanimité. Et pour cause, le bureau régional de Blida de l’Organisation nationale des retraités de l’ANP ainsi que l’ensemble de ses membres «s’opposent énergiquement à cet appel». «Le bureau régional de l’Organisation nationale des retraités de l’ANP de Blida considère que le 1er novembre étant une date symbolique de la glorieuse Révolution algérienne, ne peut être une journée de protestation, et ce, quel que soit le motif affiché», liton dans un communiqué du bureau régional de Blida de l’ONR/ANP. ● La longévité de l’émission hebdomadaire est liée à sa proximité avec les habitants des zones enclavées. L ’émission «Portrait de mon village» qu’anime Saïd Fréha à la Chaîne II de la Radio nationale fête son 30e anniversaire, après trois décennies au service du citoyen dans plusieurs localités de la Kabylie, et ce, avant de s’étendre même vers toutes les autres wilayas du pays. Cette émission hebdomadaire s’articule beaucoup sur un riche travail de proximité et de mémoire que réalise l’animateur lors de ses sorties à la rencontre des villageois, parfois enclavés et dépourvus de toutes les conditions élémentaires d’une vie descente. Saïd a d’ailleurs tendu son micro à toutes les couches de la société qui font part de leur calvaire aux pouvoirs publics. Il a réalisé plusieurs reportages avec les populations de ces régions déshéritées à qui il a servi de porte-voix pour interpeller les responsables concernés qui ont souvent fini par agir pour régler beaucoup de problèmes Le service de chirurgie de Blida vient de se voir décerner la distinction de «Meilleure communication scientifique», lors du 116e Congrès français de chirurgie, qui s’est déroulé à Paris. Ce congrès, événement incontournable en chirurgie viscérale et digestive, a vu la participation de près de 2000 chirurgiens, 26 sociétés savantes avec 459 communications sélectionnées, 2 rapports de synthèse et 106 posters. La communication de Blida, présentée par le Dr El-Mokretar Faouzi, était relative au traitement de l’infarctus intestinal par thrombolyse (liquéfaction du caillot) à l’instar de la thrombolyse dans l’infarctus du cœur ou du cerveau (AVC). Cette innovation thérapeutique prometteuse apporte une réelle avancée dans la prise en charge de cette grave affection, dans la mesure où elle sauve l’intestin et donc la vie du patient, particulièrement dans les infarctus massifs. Elle est surtout innovante dans les infarctus d’origine artérielle lorsqu’ils sont diagnostiqués précocement. Installation d’un nouveau procureur général à Médéa Dans le cadre d’un mouvement partiel de magistrats décidé par le président de la République, la cour de Médéa a été touchée par ces nouvelles affectations avec l’installation, jeudi, d’un nouveau procureur général, en l’occurrence Othmane Moussa, en remplacement de Abdelkader Farès, muté à la cour de Saïda. Cette cérémonie d’installation a été présidée par un représentant du ministre de la Justice et garde des Sceaux, en l’occurrence Mokhtar Sidhoum, d’un président de chambre à la Cour suprême d’Alger, et en présence de Boudjemaâ Zaïdi, président de la cour de Médéa. L’après-midi de la même journée a été réservé à la cérémonie d’installation du nouveau président du tribunal administratif de Médéa, en l’occurrence Saâd Chemloul Mohamed. Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 - élémentaires, tels que l’eau, l’état des routes, l’électricité dans les régions rurales et reculées du pays. Il aborde également plusieurs aspects socioculturels des localités de l’Algérie profonde, comme les us et coutumes de chaque région en recueillant les témoignages de personnes âgées et d’anciens moudjahidine. Par ailleurs, le 22 octobre dernier, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, Saïd Fréha a été honoré à la Chaîne Le groupe Hayat présente 3 nouveaux produits Plus de sept quintaux de kif traité saisis P lus de sept quintaux de kif traité ont été saisis par les services de la Gendarmerie nationale relevant des wilayas de Tlemcen et de Biskra, a indiqué, hier, le commandement de la Gendarmerie nationale dans un communiqué. A Tlemcen, il a été procédé à la saisie de 7 quintaux et 30 kg grâce au numéro vert 10.55. En effet, suite à un appel d’un citoyen, pour signaler qu’un véhicule de tourisme venait de prendre feu sur la route reliant Aïn Fetah, au village Sidi Ali Ben Zemmoura de la même commune, les gendarmes ont découvert à son bord 7 quintaux et 30 kg de kif traité, précise la même source. A Biskra, les gendarmes de la brigade de Chetma ont interpellé, suite à un mandat de perquisition, une personne et saisi dans son domicile, au centreville de la localité, 4 kg et demi de kif traité. Toujours dans le cadre de la lutte contre la criminalité et de la contrebande, les services de la gendarmerie ont saisi 15 720 litres de carburant, dans les wilayas de Tlemcen, El Oued, ainsi qu’aux frontières Est, abandonnés par les contrebandiers. Les gardes-frontières de Boukanoune et Sidi Boudjnane (Tlemcen) ont récupéré lors de patrouilles à proximité de la bande frontalière un véhicule de marque Mercedes, 70 cartouches de cigarettes étrangères et 10 920 litres de carburant. A El Oued, les gardesfrontières de Taleb Larbi (El Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : admin@elwatan.com PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 Oued) ont récupéré lors d’une patrouille près de la bande frontalière 3000 litres de carburant. Pour ce qui est des frontières Est, les gardes-frontières de Sidi Salah (Souk Ahras), Bordj Boulares (El Taref) ont récupéré lors de patrouilles à la bande frontalière 94 chèvres, 10 quintaux de son et 1800 litres de carburant. Concernant l’immigration clandestine, les gendarmes de la brigade d’In Amenas (Illizi), à un barrage permanent dressé sur la route reliant Ouargla à Illizi, ont immobilisé 2 véhicules de marque Toyata Yaris et Hyundai Accent, conduits par 2 Algériens, ayant à leur bord 9 ressortissants syriens en situation régulière, qui se dirigeaient vers Debdeb. Les gardes-frontières ont appréhendé également lors d’une patrouille à proximité de la bande frontalière un citoyen qui tentait de franchir illégalement le tracé frontalier pour regagner le territoire libyen. Les gardes-frontières de Debdeb ont en outre interpellé 4 immigrants clandestins à bord d’un véhicule de marque Toyota. A Alger, un nouveau-né de sexe masculin, enveloppé dans un morceau de tissu, a été découvert abandonné devant l’usine de marbre en bordure de la route entre Sidi Moussa et Baraki. Il a été pris en charge par les services de l’hôpital de Nefissa Hamoud (Hussein Dey), a conclu le communiqué de la Gendarmerie nationale. ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 II. Il est utile de noter que Saïd Fréha avait animé, pendant une bonne période l’émission «Portrait de mon village», avec Saïd Abbes, Hamid Bousbassi. Il a aussi beaucoup travaillé sous la réalisation d’Arezki Mellal. Hafid Azzouzi COMMUNIQUÉ CRIMINALITÉ Le service de chirurgie honoré ●●● El Watan - Le Quotidien Indépendant PHOTO : D. R. Les jeunes jongleurs de l’école de Bordj Menaïel dirigée par Farid Rachid se produiront aujourd’hui à Béjaïa, à l’occasion des Journées théâtrales organisées dans cette ville. Les jeunes jongleurs se produiront sur un bateau lors d’une croisière programmée par les organisateurs. Les jeunes élèves de Farid Rachid se sont déplacés à Béjaïa grâce à la gracieuse contribution de M. Achaïbou, directeur général de la Socothyd (Bordj Menaïel). Les jeunes jongleurs sont souvent invités par les organisateurs de manifestations sportives à travers tout le territoire. Cette association de jeunes jongleurs de Bordj Menaïel mérite toute l’aide et l’attention des autorités locales, ainsi que des ministères des Sports et de la Jeunesse. «Portrait de mon village» souffle sa 30e bougie Le groupe Hayat, connu pour sa marque de détergents «Test», a présenté, samedi, à l’hôtel Sofitel, trois nouvelles marques. Il s’agit de couches bébé «Bebem», de couches pour adultes «Evony» et «Familia» pour la catégorie du papier. Le directeur de la Sarl Hayat AlgérieTolga Yazgan souligne que «l’économie de l’Algérie se développe, nous constatons une croissance considérable de consommation des couches bébé, de papier hygiénique et de produits d’entretien ménager. Dans le segment économique, nous observons une croissance très importante. A court terme, notre objectif est de devenir leaders de ce segment. Nous avons consacré une chaîne de distribution spécifique à ce segment pour mieux nous focaliser sur ces types produits». La réunion a débuté par la présentation de la marque «Bebem», une marque qui promet d’acquérir un grand succès sur le segment économique par sa qualité et son prix compétitif. Idem pour la marque «Evony», qui pénètre ambitieusement le marché des couches adultes en Algérie, dont la demande croissante est loin d’être négligeable. Pour «Familia», ce produit sera lancé sur le marché dans quelques mois et annonce, dès lors, son ambition de réussite grâce à son caractère novateur par rapport aux autres produits de la même catégorie, présents sur le marché. Rappelons que le groupe Hayat est présent sur 5 continents et 101 pays, dont l’Algérie. Il est détenteur de la marque de détergent «Test» et celle des couches bébé Bimbies. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 22 SPORTS ILS ONT OFFERT SON PREMIER TITRE AFRICAIN À L’ESS Que sont devenus les champions d’Afrique de 1988 ? PHOTO : D. R. Q La glorieuse équipe de l’ES Sétif qui a offert à l’Entente son premier titre africain de GB, a effectué deux passages dans le staff technique de l’ESS, où il était en charge des gardiens. Il est en marge du football lui qui a gagné, deux années plus tard, la coupe d’Afrique des nations 1990 avec l’équipe nationale. Sa doublure, Faycal Kessai, s’est éloigné du football. C’est le cas de nombreux autres joueurs de cette génération, à l’image du défenseur Djamel Nabti qui a donné la préférence au commerce, tout comme son coéquipier Kamel Adjes qui, après avoir longtemps entraîné les catégories jeunes, a donné une autre orientation à sa carrière. Le roc Ammar Bernaoui, installé à Lyon, a rejoint le staff dirigeant de l’ESS aux côtés de son camarade Abdelhakim Serrar avec qui il a joué à El Kef (Tunisie), mais n’est pas demeuré très longtemps au sein du club qu’il a quitté, dit-on, faute de rémunération en rapport avec la qualité du travail accompli. Abdelkrim Serrar est le joueur de la génération 1988 qui a le mieux «réussi» son après-carrière ; il a été tour à tour dirigeant au sein de la section volley ball avant d’accéder aux fonctions de président de l’ESS qui, sous sa direction, a remporté plusieurs titres et acquis une notoriété qui a dépassé les frontières algériennes. Actuellement, il est en marge du football après avoir quitté l’USMBA. Beaucoup sont convaincus qu’il reviendra à la tête de l’ESS dans les années, voire les mois à venir. L’élégant Malik Zorgane, actuellement coach de l’USM Sétif (Interrégions) n’a pas eu le destin que lui prédisaient tous ceux qui appréciaient son talent de footballeur. Après quelques passages au sein de l’ESS comme membre du staff technique, il a dirigé la sélection nationale cadette, il cumule les fonctions de coach de l’USMS et de sélectionneur des jeunes talents à l’Est, aux côtés de Khelifa Belhouchet, ex-joueur du MCEE, du MCA et de la JSMB. Adjissa Nouredine (Nacir) tient un commerce à Sétif (café). Il a fait une brève apparition (un mois) au sein du staff dirigeant de l’Entente en 2005, avant de s’éloigner définitivement du milieu. Actuellement, il fait face à quelques soucis de santé. Boulehdjilat Dhia Eddine (Djihad), conseiller formé à l’ISTS, est le directeur sportif de l’ESS après avoir dirigé l’USMS, le SAS et l’AB Merouana. Ammar Doudou, habitant El Ouricia (banlieue de Sétif), a entraîné plusieurs équipes de la région. Lui aussi s’occupe de son commerce. Raïs Bouzid, retraité de l’ENPC, n’a plus de contact avec le football. Il s’en est éloigné après son passage à l’ESS. Rahmani Abder razak (Rezzouk) est l’entraîneur du SA Sétif, club qui a enfanté plusieurs chouhada, a dirigé plusieurs équipes de la wilaya de Sétif avant d’aller poser ses valises du côté de Bou Saâda, Ouargla, Khemis El Khechna. Les frères Bendjaballah, Abderrahim (Aantouri) et Derradji ont grandement contribué aux performances de l’ESS de l’époque. Abderrahim a tenté et réussi une carrière en France après le sacre de 1988. Il a évolué durant plusieurs années au sein d’un club de second rang en France (amateur) où il réside toujours. Son aîné, Derradji, s’occupe de son commerce (magasin d’articles de sports) à Sétif. Mustapha Gherib, auteur d’un but extraordinaire (un retourné) en demi-finale contre El Ahly du Caire, dont le gardien était Shoubeir, est aujourd’hui gardien du stade de la cité des 500 Logements. Détenteur d’un diplôme d’entraîneur, il n’a pas trouvé grâce aux yeux de ceux qui dirigent le club actuellement, même pour s’occuper des petites catégories. Il a un enfant handicapé à 100%. Rouai Badredine, qui faisait partie de l’effectif champion d’Afrique, s’est définitivement éloigné du football après cette période dorée et s’occupe actuellement de son commerce. Yazid Ouahib et Salim Oussaci AKRAM DJAHNIT. Attaquant de l’Entente «Le plus dur reste à faire» Discret en dehors du périmètre vert, le métronome ententiste, auteur d’une époustouflante prestation ponctuée d’un beau but, parle du premier et du deuxième acte de cette 18e édition de la Ligue des Champions d’Afrique. Ne pensez-vous pas que vous êtes passés à côté d’un succès ? Certes, l’équipe pouvait prétendre à un meilleur résultat. On ne doit pas non plus occulter dans quelles conditions l’équipe a évolué. Il n’est pas donné au premier venu de réaliser un tel résultat dans cet environnement hostile. Une fois de plus, vous n’arrivez pas à gérer votre avance ? L’équipe qui a encaissé un but litigieux à quelques secondes de la fin de la première mi-temps, a trouvé les ressources pour inscrire un second but et installer le doute dans le camp du Vita Club, qui n’est pas facile à jouer aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses bases. On aurait aimé revenir au bercail avec un succès, qui était à notre portée. Mais les circonstances ont fait que la partie se termine sur un score de parité. Que pensez-vous de ce score de 2 buts partout ? C’est un score piège ! On doit non seulement s’en méfier, mais l’oublier pour aborder le match retour avec un autre état d’esprit. Si certains considèrent que le coup est joué, ils se trompent lourdement car le plus dur reste à faire. Que retenez-vous de la PHOTO : D. R. ue sont devenus les joueurs de l’ES Sétif qui a remporté la coupe d’Afrique des clubs champions en battant 4-0, en match retour, Iwanmanyou (Nigeria), le 9 octobre 1988 au stade du 17 Juin de Constantine ? 26 ans se sont écoulés depuis ce premier sacre continental de l’ESS. L’homme qui dirigeait cette équipe, qui évoluait à l’époque en division nationale 2, faut-il le rappeler, Mokhtar Arribi, s’est éteint une année après ce succès sur la scène continentale. Il était l’âme de cette équipe et du football sétifien, qu’il a servi tout comme la glorieuse équipe du FLN dont il avait fait partie comme coach. Son adjoint de l’époque, Abdelkrim Khalfa, vit toujours à Sétif mais en marge du football. Après une brillante carrière d’attaquant qui l’a mené, successivement de l’USM Sétif à l’ES Sétif en passant par le CR Belouizdad, il a secondé Mokhtar Arribi lors de l’épopée de 1988. Il a ensuite dirigé l’ESS, l’USMS, le CABBA, l’USM Annaba et l’US Biskra avant de prendre ses distances avec le football. L’ancien gardien de but Antar Osmani, détenteur du diplôme confrontation de Kinshasa ? Je n’oublierais pas de sitôt les milliers de fans du Vita Club en jaune et noir. En plus de la tenue, les supporters congolais n’ont pas, 90 minutes durant, cessé de transcender leur équipe. Le soutien de ses supporters a permis au Vita Club de revenir au score. J’espère que nos milliers de fans feront de même, samedi prochain, car on aura une nouvelle fois besoin de leur incommensurable appui. K. Beniaiche AFRIQUE DU SUD Le capitaine Senzo Meyiwa tué L e capitaine de l’équipe d’Afrique du Sud de football, Senzo Meyiwa, a trouvé la mort dimanche dans une fusillade à son domicile de Vosloorus, un township à 20 km au sud de Johannesburg. Les circonstances de la fusillade dans laquelle Senzo Meyiwa, 27 ans, a trouvé la mort, ne sont pas encore connues. Mais d’après certains médias, Senzo Meyiwa se trouvait chez des amis lorsqu’un inconnu a fait irruption, réclamant les téléphones portables avant d’ouvrir le feu. Le décès de Senzo Meyiwa a été confirmé par son club, les Orlando Pirates, pour lequel il avait joué samedi à Soweto. Depuis qu’il avait été promu gardien n°1 et capitaine de la sélection, Senzo Meyiwa avait conduit les Bafana Bafana à la victoire devant le Soudan et la RDC, et aux matchs nuls face au Nigeria et au Congo sans encaisser le moindre but. AFP El Watan - Mardi 28 octobre 2014 - 23 SPORTS LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (FINALE RETOUR) L’Entente prépare sa finale à Sidi Moussa a page de la première manche de la finale de la LDC est tournée. Les Ententistes qui ont posé pied sur le tarmac de l’aéroport Haouari Boumediène hier à 5h, entrent de plain pied dans la deuxième phase, qui s’annonce rude. Après avoir contraint les protégés de Florent Ibenge au partage des points, les Noir et Blanc ont quitté le sol congolais à 22h20. Fatigués par la bataille livrée à Tata Raphaël, n’offrant aucune commodité pour abriter une finale de la LDC, les Sétifiens, qui avaient besoin d’un sommeil réparateur, tombent rapidement dans les bras de Morphée. Les sept heures de voyage se passent bien, dans un silence de cathédrale. A leur descente d’avion, les camarades de ce lutin de Djahnit — qui mérite un clin d’œil du sélectionneur national — prennent place dans le bus de l’équipe PHOTO : APS L De retour de Kinshasa, les Sétifiens s'attèlent à préparer la manche retour nationale. Ils mettent le cap sur le centre de Sidi Moussa, mis à leur disposition par la Fédération algérienne de football. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le staff technique ententiste, n’oubliant pas les efforts consentis par les joueurs, compte consacrer les premières 48 heures du stage à la régénération. «Les joueurs, qui ont cravaché dur pour tenir en respect un adversaire soutenu par un public qui tout entrepris pour nous faire craquer, doivent souffler un peu. Le nouveau microcycle ne débutera qu’après un repos actif de deux jours (lundi et mardi). Notre travail sera axé sur les spécificités du match retour. En plus du travail, nous allons beaucoup parler avec les joueurs qui ont tourné la page du match aller», souligne le préparateur physique, Farès Belkheir. Abondant dans le même sens, l’entraîneur en chef donne les grandes lignes de la feuille de route de la dernière étape : «Devant l’indisponibilité du terrain du centre de Sidi Moussa, on doit en principe s’entraîner une fois par jour à Blida. On a en outre programmé un travail spécifique pour chaque compartiment. Le visionnage des matchs TP Mazembé- Vita Club et CSS-Vita Club est au menu.» Interrogé sur l’état de santé des troupes, le médecin de la formation sétifienne, le docteur Karri, rassure : «Contraint de céder sa place, Ziaya ne souffre que d’une légère contusion. Belaiméri, qui a été remis dans le bain par le staff technique, se sent bien.» Pour permettre à son équipe de bien préparer le difficile match retour dans le calme, la direction de l’Entente a opté pour le huis clos. En plus du point presse de mercredi, l’occasion pour présenter le maillot de la finale, les journalistes n’assisteront qu’à une seule séance. Notons par ailleurs que la délégation du Vita Club qui doit faire Kinshasa-Istanbul-Alger, est attendue jeudi. Soit 48 heures avant le grand show de la 18e édition de la LDC. Kamel Beniaiche LFP Haddad devant la CD Le vice-président de l’USM Alger, Rebouh Haddad, a été auditionné hier par la commission de discipline (CD) de la Ligue de football professionnel (LFP) suite à sa conduite à la fin de la rencontre USMA-NAHD (0-0) et ses déclarations jugées «inacceptables et inadmissibles» par l’instance qui dirige le football professionnel. En l’absence du président de la CD de la LFP, Hamid Haddadj, qui se trouve au Qatar (tournoi des U17), ce sont deux membres de la CD qui ont reçu le dirigeant usmiste. Nul doute que l’étude de cette affaire sera reportée jusqu’au retour de Hamid Haddadj. Pour rappel, les officiels de match (arbitres directeur et délégué) ont indiqué dans leur rapport respectif que «Rebouh Haddad a accusé l’arbitre et le président de la CFA, Khellil Hammoum, de corrompus». Affaire à suivre. Y. O. CFA Séminaire des évaluateurs Plus de 40 évaluateurs de la Commission fédérale des arbitres (CFA) étaient en séminaire les 26 et 27 octobre à Zéralda. Les séminaristes ont pris connaissance des dernières recommandations formulées dans ce domaine par les responsables de l’arbitrage, et ce, au même titre que les arbitres. Tous les évaluateurs avaient le grade d’international ou de fédéral. Le séminaire a été ouvert par Khelil Hammoum. Rachid Medjiba et Rachid Belhaoua étaient les conférenciers. Les principaux chapitres abordés ont traité de la loi 11 et 12 (pénalty et hors jeu). D’autres séminaires du genre seront prochainement organisés au profit des évaluateurs de la Division nationale amateur (DNA) et de la Ligue interrégions (LIRF). Y. O. MONDIAL DE LA CAF ADRESSE UNE SÉVÈRE MISE EN GARDE À LA FAF HANDBALL 2017 (U21) Fédération algérienne de parties algériennes sont tenues de l’OPOW de Blida n’a rien à voir leurs obligations dans ce domaine. L’Algérie organisera (FAF) a publié hier, régler au mieux des intérêts de puisqu’il relève des prérogatives Le vase a débordé à l’occasion L afootball sur son site, la «mise en garde l’équipe nationale et du football exclusives de la Fédération et de de la rencontre Algérie-Malawi, sévère» qu’a prononcé contre elle la Confédération africaine de football (CAF) «suite à la mauvaise organisation (par l’OPOW de Blida, dixit le communiqué de la FAF) qui a caractérisé le match Algérie-Malawi, marqué par l’envahissement du terrain à plusieurs reprises par des supporters, ce qui a entraîné momentanément l’arrêt de la rencontre, ainsi que les envahissements de la pelouse à la fin du match». Cet épisode alimente le chapitre de la guéguerre que se livrent la wilaya de Blida et la FAF. Tout ce qui est contenu dans la correspondance de la CAF est avéré et que les deux algérien. Il est inadmissible qu’en pleine période de lutte contre la violence dans les stades, de tels faits puissent se produire dans un stade qui abrite un match international officiel. Les responsabilités des uns et des autres doivent être situées clairement afin d’éviter que les Verts soient les victimes d’un conflit qui n’a pas de nom. Sur un autre plan, il y a lieu de mettre l’accent sur les carences avérées et renouvelées en matière d’organisation du travail et de la mission des journalistes (algériens et étrangers) accrédités pour la couverture des rencontres internationales à Blida. Dans ce chapitre, A VENDRE MATÉRIEL D’ORIGINE CEE SOUS EMBALLAGE SYSTÈME INCLINOMÉTRIQUE : Sonde inclinométrique + ou - 30° métrique bi-axiale servo accélérométrique ; câble inclinométrique de 50 m ; Datalogger portable Archimède inclinométrique 2MB ; Software INCI2, Windows ; fausse torpille 50m de câble ; poulie pour bloquer le câble. TUBES INCLINOMÉTRIQUES EN ALUMINIUM DIAMÈTRE 54 MM : Tube en aluminium longueur 3 m (130U) diamètre ext. 58 mm ; Manchon en alu longueur 300 mm pour tube (120 U) ; Bouchons en PVC (10 U) ; Tête de protection inclinométrique (10 U) ; Kit pour 100 m de tube en alu. (rivets, colle, ruban adhésif) (04 U) Tél./Fax : 021 441 772 - 021 443 335 Email : info@scte-dz.com sa division médias. Rares ont été les fois où les journalistes ont pu travailler normalement et convenablement au stade Mustapha Tchaker. Plus d’une fois, des confrères ont déploré les conditions lamentables dans lesquelles ils accomplissent leur mission au niveau de ce stade, où l’anarchie est toujours de mise dans ce domaine. Nonobstant l’inobservation répétée des règles d’usage en matière de conférence de presse d’aprèsmatch, sans parler de l’anarchie qui a presque toujours régné en mixed zone, les organisateurs de la FAF ont très rarement rempli Opposition Perdu le 23.10.2014 à Bordj El Bahri Alger - RC portant mention : Amara Omar ETHPB Adr : 188, rue N. Bordj El Bahri, Alger RC n°16/00 - 482 3524A05 - Carte fiscale - Carnet de chèque BEA Boumerdès portant mention : SARL BTP Hydro Gaz Ikhlas - Carnet de chèques CCP - Carnet de chèques BEA Boumerdès portant mention Amara Omar Nous déclinons toute responsabilité quant à leur utilisation frauduleuse. Une déclaration de perte a été déposée le 23.10.2014 à la Sûreté urbaine de Bordj El Bahri, Alger. jouée le 15 octobre dernier à Blida. L’équipe nationale a élu domicile à Blida depuis 2008 sans que la Fédération ne se soucie des conditions de travail des journalistes. Les victoires et les qualifications obtenues par les Verts ont toujours masqué les graves manquements aux conditions de travail des journalistes. Espérons seulement que la sonnette d’alarme tirée par la CAF réveillera tous ceux qui ont une once de responsabilité dans l’organisation d’événements aussi importants que les matchs de l’équipe nationale. Yazid Ouahib le tournoi Après la demande de l’Algérie, la Fédération internationale de handball (IHF) a attribué l’organisation du 21e Championnat du monde juniors garçons de l’édition 2017. Le président de la Fédération algérienne d’athlétisme, Saïd Bouamra, s’est réjoui que l’Algérie ait la confiance du conseil de l’instance internationale d’organiser pour la première fois le Mondial. «C’est une immense réhabilitation du handball algérien sur le plan international. Cela permettra de donner une autre dimension à la pratique du handball algérien, notamment chez la catégorie jeune. Il y aura impact sur tous les plans.» En attendant la date officielle du Mondial des U21, ainsi que les lieux de compétition et d’hébergement, une commission d’inspection de l’IHF sera prochainement à Alger. C. B. AVIS DE VENTE • Four tunnel au gaz pour céramique d’une longueur de 20 ml (bon état). • Ligne de sérigraphie céramique 06 couleurs d’une longueur de plus de 30 ml (bon état). __________________________ Prendre contact avec M. B. Ahmed Algérie : + 213 661 20 08 00 + 213 560 98 64 92 Clinique d’ophtalmologie RECRUTE Médecin ophtalmologue à plein temps Envoyer CV à : clinopht@hotmail.com LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 28 octobre 2014 COMMENTAIRE Le printemps a donné un bourgeon en Tunisie Par Hassan Moali L BÉJAÏA Sit-in pour la prise en charge des réfugiés subsahariens ● Des citoyens ont observé un sit-in, hier, devant la wilaya en signe de solidarité avec les réfugiés de guerre subsahariens et pour demander aux pouvoirs publics de les prendre en charge. L rienne des droits de l’homme (LDDH), du Comité de solidarité avec les travailleurs de Béjaïa, du MDS et du Comité des étudiants et enseignants de l’université de Béjaïa, qui avaient lancé l’appel au sit-in sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Des banderoles et des pancartes dénonçant la «Discrimination raciale» avec d’autres qui appellent à la «Prise en charge effective par l’Etat des réfugiés de guerre subsahariens» ont été brandies par les manifestants. a société civile n’est pas insensible à ce qu’endurent, dans les rues d’Algérie, les réfugiés de guerre subsahariens, contrairement aux pouvoirs publics qui semblent ne pas faire de la question une priorité. Hier à Béjaïa, des citoyens ont observé un sit-in devant la wilaya en signe de solidarité avec les réfugiés de guerre subsahariens et pour demander aux pouvoirs publics de les prendre en charge. L’action est l’initiative conjointe de la Ligue algé- «Non au mutisme des pouvoirs publics», «Pour un statut digne des réfugiés de guerre», «Prise en charge des réfugiés, responsabilité de qui ?», sont, entre autres, les slogans repris par les manifestants, qui étaient plusieurs dizaines. Hocine Boumadjane, responsable du Centre de documentation en droits de l’homme de Béjaïa, préconise que «l’Etat intervienne pour mettre fin aux souffrances de ces réfugiés, surtout avec l’approche de la saison froide, en mettant à leur disposition des centres viables et convenables». Il avance le chiffre approximatif de 2000 réfugiés présents rien que sur le territoire de la wilaya de Béjaïa. En effet, des centaines de Subsahariens de différentes nationalités vivent depuis maintenant plusieurs mois à Béjaïa, complètement livrés à eux-mêmes, dans des camps de fortune qu’ils ont eux-mêmes improvisés, avec comme seule ressource la générosité des citoyens. M. H. Khodja BRÉSIL réseaux sociaux, qui a radicalisé le clivage gauche-droite dans le géant émergent d'Amérique latine. Dilma Rousseff, 66 ans, a tout de même perdu beaucoup de terrain par rapport à sa première élection en 2010, dans l'euphorie finissante du miracle socioéconomique de la présidence de son mentor Luiz Inacio Lula de Silva. Elle avait alors gagné haut la main avec 56,05% des voix contre le candidat du PSDB de l'époque José Serra (43,95%). Le PT, au pouvoir depuis 12 ans, avait luimême perdu 18 sièges le 5 octobre lors des législatives. L'ex-guerillera va donc devoir maintenant s'atteler à réconcilier un pays divisé, donner des gages sur l'économie et la corruption. Elle semble avoir immédiatement tiré les leçons du scrutin, en promettant d'être «une bien meilleure Présidente». R. I. PHOTO : DR DILMA ROUSSEFF RÉÉLUE ■ Malgré tout, fidèles à 12 ans de conquêtes sociales historiques de la gauche, les Brésiliens ont réélu la présidente Dilma Rousseff, candidate du Parti des travailleurs (PT), avec 51,64% des voix contre 48,36% pour son adversaire de centre-droit Aecio Neves, du Parti social-démocrate brésilien (PSDB). La victoire intervient au terme d'une campagne à couteaux tirés, émaillée d'attaques personnelles amplifiées par les POINT ZÉRO Entreprise cherche chef d'entreprise Par Chawki Amari C ause vacance de pouvoir et dans un souci de rendement, la SARL RADP, registre du commerce n°05.07.1962, sise à Alger, Algérie, lance dans l'intérêt des familles un appel d’offres national et international pour la fourniture du lot suivant : Un (1) président de la République, bon état, peu servi, taille moyenne, de préférence sans moustache et sans barbe. Le candidat doit avoir le niveau universitaire et avoir lu au moins cent (100) livres dans sa vie. Il doit avoir moins de 60 ans et posséder des enfants pour pouvoir se projeter dans le futur et penser aux générations à venir. Le candidat à ce poste devra n’être d’aucune origine particulière afin d’éviter qu’il ne ramène ses cousins au gouvernement ou à la tête d’institutions. Il doit pouvoir se déplacer, parler au téléphone, faire des discours à son peuple une fois par an et répondre aux questions des journalistes au moins une fois tous les 10 ans. A ce titre, le candidat devra fournir un certificat de scolarité ainsi qu'un dossier médical complet signé par un organisme indépendant qui n’a aucun lien avec une quelconque institution militaire. Le candidat doit, par ailleurs, être patriote et démocrate tout en étant convaincu qu’il ne sert à rien de frapper les citoyens ou d’insulter les gouvernants et mettre en prison tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Le candidat doit, par ailleurs, ne pas avoir été impliqué dans des affaires de justice, ne pas avoir été drabki ni participé à un orchestre et avoir des frères qui ont déjà un travail et n'aspirent pas à de hautes fonctions. Enfin, le candidat doit s’engager à ne jamais apparaître à la télévision en pyjama ; toute autre tenue sera autorisée. Veuillez envoyer vos demandes accompagnées d'un CV complet et d’une photo (récente, de face, de près et en couleurs) au département du renseignement et de la sécurité, Dély Ibrahim, Alger. PS : toute demande incomplète sera rejetée. es Tunisiens viennent de négocier admirablement un virage dans la construction de la démocratie et la consolidation des acquis de leur révolution. Il nous faut saluer ce sursaut politique et cette prise de conscience populaire que la Tunisie est suffisamment vaste pour accueillir ses enfants, tous ses enfants, dans leurs différences politiques et idéologiques. Ce 26 octobre restera pour la postérité un marqueur de l’évolution politique de ce pays voisin. Beaucoup craignaient que cette démocratie balbutiante en Tunisie ne tourne au vinaigre à la faveur de ce deuxième scrutin législatif pluraliste. Ils pensaient que le mouvement Ennahdha, qui a écrasé la vie institutionnelle depuis la chute de Ben Ali, pouvait être tenté par un coup de force si jamais les urnes ne lui souriaient pas. Mais c’était compter sans la perspicacité et le sens de la mesure des responsables d’Ennhadha et de tous les autres partis pour qui le sauvetage de la Tunisie est au-dessus de tous les enjeux et de tous les ego. Le mouvement de Rached Ghannouchi, arrivé en deuxième position derrière Nidaa Tounes de Caïd Essebsi a sportivement reconnu sa défaite et appelé à une coalition nationale pour remettre définitivement la Tunisie sur les rails. C’est une belle leçon d’alternance au pouvoir que les Tunisiens viennent de nous administrer. N’ayant pas vraiment réussi à amorcer un décollage économique, dans un contexte sécuritaire pas très facile faut-il le reconnaître, Ennahdha a été logiquement «puni» par le suffrage populaire. Le peuple tunisien a décidé, souverainement et sans trituration des résultats, de faire confiance au parti du vieux briscard Caïd Essebsi, comme cela se passe dans les vieilles démocraties. Au final, il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu dans cette élection législative. C’est toute la Tunisie qui a gagné en offrant au monde l’image d’un pays stable, serein, qui découvre (et pratique) rapidement les vertus de la liberté, de la démocratie et du respect du choix du peuple. C’est cela, la moralité à tirer de cet examen de passage d’un pays qui a émergé du Printemps arabe et qui vient de réussir à déjouer les pronostics alarmistes de certains irréductibles imprécateurs. En Tunisie, le printemps commence à donner des bourgeons démocratiques que le peuple et la classe politique ont greffés depuis trois années. Et il ne sera que plus beau au fur et à mesure que l’architecture institutionnelle se mettra en place, en attendant de charpenter les acquis de la révolution par l’élection d’un président de la République au suffrage universel. Le dictateur déchu sera alors bien mort et son bilan juste le mauvais souvenir d’une Tunisie d’un autre temps. Ironie du sort, vue d’Algérie, la Tunisie paraît aujourd’hui un modèle de transition et d’alternance au pouvoir à suivre, et un laboratoire d’incubation de la démocratie que l’Algérie a cessé d’être depuis des dizaines d’années. Nos voisins ont prouvé que le changement de régime ne signifie pas forcément le chaos comme en Libye, en Egypte et en Syrie. L’exception tunisienne est un cas d’école. Abdelaziz Bouteflika, qui était un fervent admirateur du régime policier de Ben Ali, devrait se sentir dépaysé… météo Aujourd’hui Demain 12° 26° ALGER 11° 26° 15° 26° ORAN 15° 27° 8° 22° CONSTANTINE 14° 29° OUARGLA 8° 22° 14° 30°
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