Aquitaine Février 2015_Mise en page 1

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Courrier des Régions
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SOMMAIRE :
. Le Courrier des Régions
(pages 3, 4, 5, 13, et 18 )
Citiz Bordeaux & Koolicar se rapprochent pour
créer une offre d’autopartage qui couvrira tout le
territoire de la CUB
Désormais, un membre de Koolicar ou de Citiz à Bordeaux pourra
bénéficier des deux services d’autopartage, sur simple demande
auprès de son opérateur. Le badge d’adhérent permettra de réserver
et louer les véhicules proposés dans les deux services.
Koolicar est un site de location de véhicules entre particuliers en libreservice sans échange de clés, grâce à un petit boitier, la KoolBox, installé
dans la voiture des propriétaires. Une vingtaine de véhicules sont
disponibles à Bègles et Bordeaux, et une cinquantaine sont prévus au
premier trimestre 2015.
. L’Actualité de l’Entreprise
(pages 5, 6, 9, 11, 12, 17, 20, 24 )
. Le Courrier de l’International
(pages 7, 8, 10, 25 et 26 )
. Culture, Expositions ( page 23 )
. Le Courrier de L’Innovation
(pages 20 et 22)
Citiz, 1er réseau coopératif d'autopartage en France, propose à Bordeaux 55 véhicules en location libre-service
répartis dans 27 stations à Bordeaux et 4 villes de la 1ère couronne.
Un badge unique pour accéder aux 2 services
Ce rapprochement entre les 2 sociétés est une réelle avancée dans le monde de l'autopartage. Une seule
inscription, un seul badge et l’accès à plus de véhicules dans la région de Bordeaux avec une offre qui à terme
couvrira le centre-ville et les zone péri-urbaines.
« Nos abonnés, en dehors de Bordeaux notamment, voudraient avoir une station à moins de 200m de chez eux, ce qui
n’est pas possible partout. Avec ce rapprochement, les abonnés Citiz Bordeaux pourront avoir accès au véhicule de
leur voisin puisque Koolicar propose des véhicules de personnes privées», déclare Nicolas Guenro, Directeur Général
de Citiz Bordeaux.
Stéphane Savouré, fondateur de Koolicar, précise que «avec ce partenariat, les adhérents Koolicar vont avoir accès
à plus de véhicules, encore plus disponibles et aussi mieux répartis dans l’ensemble du territoire et notamment dans le
centre-ville où les véhicules Citiz ont des places de stationnement réservées».
A propos de Koolicar
Fondée par Stéphane Savouré en 2011, Koolicar propose un système innovant : les locataires ont accès au véhicule
des propriétaires sans échange de clés et sans signature de contrat fastidieuse. Afin d’assurer la sérénité et la sécurité
des propriétaires comme des locataires, la communauté regroupe des membres de confiance rigoureusement
sélectionnés par Koolicar. L’assurance et l’assistance sont prises en charge par le partenaire MAIF. Koolicar propose
une réelle alternative à l’usage strictement privé d’un véhicule, permettant aux usagers de faciliter leur mobilité à moindres
coûts et aux propriétaires de réduire les frais liés à leur voiture. Après Bègles, Bordeaux, Cannes, Versailles,
Maisons-Laffitte, Vincennes, Dijon et Niort, le service s’ouvre progressivement dans de nombreuses villes de France.
Cette initiative ambitieuse et écologique a reçu le soutien des pouvoirs publics en étant lauréate du programme des
Investissements d'Avenir, soutenu par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie).
www.koolicar.com
A propos de Citiz
Le réseau CITIZ a été créé en 2001 sous le nom de France Autopartage. Il regroupe une quinzaine de services locaux
pour plus de 800 voitures accessibles en libre-service 24h/7j sur 80 communes en France. Les abonnés de nos services
ont ainsi accès à l’ensemble du territoire avec le même badge. Les voitures de la flotte Citiz sont polyvalentes : citadines,
routières, utilitaires ; elles offrent à nos abonnés une alternative crédible à la voiture individuelle en complément des
modes doux (marche, vélo, transport collectif) : plus de 80% de nos abonnés n’ont plus de véhicules personnels. Notre
service d’autopartage est à la fois pratique et économique pour l’abonné et durable pour la collectivité : 1 Citiz remplace
9 véhicules individuels sur la chaussée et fait baisser l’usage de la voiture de 41%, selon une récente étude ADEME.
www.citiz.coop
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 3
Le
Courrier des Régions
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QBE s’implante dans le Sud-Ouest
Pour mieux accompagner ses clients et partenaires courtiers, QBE ouvre une nouvelle délégation régionale : la
Direction Grand Sud-Ouest. Cette nouvelle implantation sera basée à Bordeaux, sous la responsabilité de
Sandrine Helleux qui bénéficie d’une expérience de près de 20 ans dans le Sud-Ouest et d’une parfaite
connaissance des courtiers et des entreprises de la région.
Déjà présent à Paris, Lyon, Strasbourg et Nantes, cette ouverture permet à QBE de renforcer son ancrage régional
sur le territoire. Expert des ETI et PME depuis près de 20 ans, QBE propose un accompagnement personnalisé et des
solutions d’assurance sur mesure. Cette ouverture s’inscrit dans une démarche de renforcement de sa stratégie de
proximité et de qualité de services auprès des entreprises et des courtiers.
Elle vient également conforter la stratégie de développement auprès des ETI et PME dans un contexte où ces entreprises
sont confrontées à de nouveaux enjeux mais aussi à de nouveaux risques liés à l’évolution de l’environnement
économique, la mondialisation, les nouvelles technologies…Pour accompagner la gestion des risques de ses clients
actuels et futurs, QBE s’est d’ailleurs engagé dans le développement d’approches innovantes.
Renaud de Pressigny, Directeur Général de QBE France, déclare : « La création de la Direction Grand Sud-Ouest
témoigne de notre volonté d’accompagner les ETI et PME au plus près de leurs besoins, et d’offrir à nos clients,
via nos partenaires courtiers, une palette élargie de solutions de gestion et couverture de leurs risques.»
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LE COURRIER DE L’ENTREPISE
Groupe PETIT, SARL à capital variable
7 rue Jean Mermoz, 31860 Labarthe sur Leze
claude.petit@groupepetit.com
Directeur de la publication
Claude PETIT
Tél. : 06.23.75.44.68
Rédacteur en chef
Claude PETIT
Rédaction, Réalisation : Groupe PETIT
7 rue Jean Mermoz, 31860 Labarthe sur Leze
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Commission paritaire en cours
Dépôt légal : à parution
ISSN : 2260-9504
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Date et signature :
Edition Aquitaine Février 2015 N° 35
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 4
Le
Courrier des Régions
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Bordeaux : Ville de départ de
l’expédition
« Race for Water Odyssey »
Une course contre la montre pour préserver les océans de la pollution plastique.
Largage des amarres le 15 mars de Bordeaux !
Initiée par la fondation Race For Water, basée à Lausanne en Suisse, la « Race For Water Odyssey » (R4WO)
partira le 15 mars 2015 de Bordeaux. Cette expédition unique a pour objectif de réaliser le premier état des lieux
global de la pollution des océans par les plastiques en se rendant sur les plages des îles situées dans les 5
vortex de déchets. Spécialement concernés par les politiques environnementales, les élus, la presse, les
entrepreneurs et le grand public bordelais seront conviés du 11 au 15 mars à la Maison écocitoyenne, avec le
soutien de la ville de Bordeaux, pour apprécier les enjeux capitaux de cette mission.
On estime que plus de 260000 millions de tonnes de plastique polluent actuellement les océans. Ces déchets
s’accumulent au sein d’immenses tourbillons d’eau créés par les courants marins, de gigantesques amas de détritus
appelés « gyres » ou « vortex » de déchets. Cinq gyres sont recensés aujourd’hui mais seulement un, celui du Pacifique
nord, est activement étudié. L’expédition permettra, pour la première fois, de récolter et d’analyser des données
systématiques et comparables sur l’ensemble des 5 gyres de la planète.
Durant près de 300 jours, le trimaran ultra performant « MOD70 Race for Water » et son équipage étudieront les
plages des îles situées dans ces vortex. La R4WO pourra compter sur l’expertise d’institutions prestigieuses
telles que les Universités de Duke et de l’Etat d’Oregon, ainsi que de la section Marine de l’Union Internationale
pour la Conservation de la Nature (UICN).
Enfin, des techniques innovantes, telles que des drones aériens, seront utilisées, dans l’optique de faire avancer la
recherche scientifique dans ce domaine. En parallèle, les équipes iront à la rencontre des populations locales afin de
réunir des informations sur leurs solutions pour mitiger la pollution plastique de leur littoral. Marins, pêcheurs, autorités,
ONGs locales, les témoignages de l’ensemble des acteurs locaux seront pris en compte.
Marco Simeoni, président de la fondation Race for Water et brillant entrepreneur suisse, se consacre désormais
entièrement à l’expédition et passera neuf mois à bord :
« L’eau, et sa préservation, est une thématique qui me tient à cœur depuis de nombreuses années. Après avoir créé la
fondation Race for Water, je me suis dit qu’il fallait absolument passer à l’action face à ce désastre que représente la
pollution plastique de nos océans. Afin de pouvoir imaginer des solutions, il faut au préalable bien comprendre le
problème. De là est née la « R4WO ». [ ... ] L’objectif de cette mission exceptionnelle étant d’étudier les 5 vortex
de plastique afin de trouver des solutions adaptées. »
R4WO : un coup de projecteur sur la pollution marine et ses enjeux cruciaux
En parallèle, l’objectif du tour du monde sera de sensibiliser les industries, les législateurs et le grand public aux enjeux
capitaux de la préservation des océans. Symboliquement tout d’abord, la rapidité du bateau ambassadeur incarnant
l’urgence de la situation. Puis, de manière concrète avec des conférences (la première au siège de l’ONU à New York),
des activités pédagogiques et des workshops dans les escales qui ponctueront le tour du monde : New York, Hawaii,
Valparaiso, Tokyo, Shanghai, Le Cap et Rio de Janeiro, etc. L’expédition travaille activement à fédérer une communauté
de « Water Guardians », composée de personnalités œuvrant activement pour la cause.
La R4WO constitue la première partie d’un vaste projet d’identification de besoins et de développement de
solutions pour préserver les eaux du globe. Dans un deuxième temps, des solutions durables de collecte des
déchets flottants dans les océans seront mises en place. Toujours en collaboration avec les populations locales
et avec les différents partenaires de la fondation. Développer des techniques viables de valorisation des détritus
constitue l’objectif majeur de cette seconde phase.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 5
L’Actualité
de l’Entreprise
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Le New York Times investit
dans internet
De plus en plus de ses lecteurs abandonnent la version
papier du journal au profit des supports numériques et
le célèbre quotidien new-yorkais n'a pas lésiné sur ses
investissements pour améliorer ses versions en ligne.
Le NYT comptait 910 000 abonnés à sa version numérique fin 2014, une augmentation de 150 000 sur un an, et il espère passer la barre du million dans le courant de
l'année 2015.
Mark Thompson, le président et directeur général de Time Co., s'est dit encouragé par
le nombre croissant d'abonnés à la version numérique du journal. Il a précisé que le
groupe allait poursuivre ses investissements pour continuer à améliorer sa version en
ligne.
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Toutefois, au cours du dernier trimestre 2014, le New York Times a aussi dû faire face à
des coûts croissants relatifs aux indemnités versées à ses personnels licenciés, le journal
étant en pleine réorganisation de sa rédaction. Pour le dernier trimestre 2014, le quotidien
a rapporté un bénéfice de 34,8 millions de dollars, à comparer aux 65 millions de dollars
pour la même période en 2013.
Pour l'année 2014 complète, les profits ont baissé de moitié, à 33,3 millions de dollars.
Ses revenus ont eux légèrement augmenté à 1,59 milliard de dollars (+0,7%). En octobre,
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«bientôt nommer de nouveaux directeurs dans ses divisions marketing et production
numérique».
Le
Courrier de l’International
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Apple investira 2 milliards dans un
centre de données en Arizona
«Nous sommes fiers de continuer à investir aux États-Unis grâce
à un nouveau centre de données en Arizona, qui servira de centre
de commande pour nos réseaux mondiaux», a déclaré Apple dans
un communiqué envoyé par courriel à l'AFP.
Il précise qu'il s'agit d'un de ses plus gros investissements à ce jour, et que le site fonctionnera avec
«une énergie à 100% renouvelable», fournie par une nouvelle centrale électrique solaire qui sera construite à
proximité.
Le centre de données sera construit là où un ancien sous-traitant de la marque à la pomme, GT Advanced Technologies
(GTAT), avait prévu d'installer un site de production de saphir destiné exclusivement aux écrans des appareils
électroniques d'Apple.
Ce projet était tombé à l'eau à la suite du dépôt de bilan l'an dernier de GTAT, qui avait à l'époque accusé Apple de lui
imposer des conditions contractuelles «abusives et pesantes».
Apple avait finalement décidé de ne pas utiliser de saphir pour l'écran de son dernier iPhone 6, mais compte s'en servir
pour sa montre connectée annoncée pour avril.
«Apple est une entreprise que nous voulions voir venir en Arizona, auparavant avec une tierce partie», a commenté le
gouverneur de cet Etat, Doug Ducey. «Maintenant, Apple investit lui-même dans notre État».
M. Ducey a précisé qu'Apple s'était engagé à opérer le centre de données pour 30 ans, et qu'il allait y employer environ
150 personnes, en plus de centaines d'emplois nécessaires à sa construction.
Dopé par des ventes record d'iPhone au quatrième trimestre 2014, Apple vient d'annoncer un bénéfice net
trimestriel historique de 18 milliards de dollars, inédit pour une entreprise dans le monde quel que soit son
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Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 7
Le
Courrier de l’International
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Le dollar fort, un casse-tête pour
les multinationales américaines
De Google à Ford, les multinationales américaines sont pénalisées
par la force du dollar qui rogne leurs ventes à l'export, érode leurs
marges et grignote leurs bénéfices.
«Le dollar fort nuit à la croissance des entreprises américaines», résume Chad Moutray, économiste du lobby
industriel National Association of Manufacturers. «Les exportations américaines sont plus chères et l'incertitude
sur l'avenir augmente», renchérit Howard Silverblatt, analyste chez Standard & Poor's. La croissance des
exportations américaines a ralenti en fin d'année, à 2,8%.
La liste des victimes du billet vert ressemble à un Who's Who des fleurons économiques du pays: de l'agroalimentaire
aux technologies en passant par la pharmacie et les produits de grande consommation, aucun secteur ne semble
épargné. Selon le cabinet FireApps, la réévaluation du dollar va amputer de 12 milliards de dollars les revenus des
entreprises américaines en fin d'année. Si à court terme, les contrats d'assurance sur les fluctuations des devises
contractés par certaines sociétés comme Google permettent de limiter les dégâts, le manque à gagner devrait s'amplifier
dans les prochains mois, selon les analystes.
Le dollar s'est considérablement apprécié depuis juin face aux autres grandes devises, bénéficiant de la vigueur de
l'économie américaine et des anticipations d'une remontée des taux d'intérêt aux États-Unis. Face à l'euro, il s'échange
ainsi à des niveaux inédits depuis 2003.
À chaque fois, l'analyse est la même: si le dollar est trop haut, les produits américains sont moins compétitifs et plus
difficiles à vendre à l'étranger. Procter & Gamble, le fabricant des rasoirs Gilette, estime que la force du dollar va réduire
son chiffre d'affaires annuel de 5% et son bénéfice de 12%, soit au moins 1,4 milliard de dollars. Idem chez KimberlyClark, le fabricant des couches-culottes Huggies et des mouchoirs en papier Kleenex, dont les revenus devraient reculer
de 3 à 6% cette année à cause du dollar fort. L'une des entreprises les plus exposées est le groupe agrochimique
Dupont, qui réalise 60% de ses ventes à l'étranger. Le raffermissement du billet vert va amputer ses bénéfices de 60
cents par action cette année.
Tout bon pour L'Oréal, Airbus
Les effets négatifs du dollar fort sont invoqués, à des degrés divers, par McDonald's, IBM, Microsoft, Pfizer ou
Facebook. Même Apple n'est pas immunisé. La marque à la pomme, qui évoque «clairement un vent contraire»,
a dû augmenter ses prix en Russie devant l'écroulement du rouble face au dollar.
La force du dollar laisse les multinationales américaines face à un choix cornélien: relever leurs prix à l'export au risque
de laisser filer leurs clients vers la concurrence ou ne pas bouger et accuser le coup dans leur bilan, avec des marges
et des bénéfices en baisse. Quality Float Works, qui fabrique des capteurs pour réservoirs et réalise un tiers de ses
ventes à l'étranger, a dû baisser ses tarifs de 20% pour rester compétitif face à ses concurrents asiatiques. Le groupe
a reporté des embauches. Dans certains cas, la vigueur du dollar s'apparente à une double peine comme chez
Caterpillar, dont la demande de gros engins est à la fois affectée par les reports de projets occasionnés par la chute des
prix du pétrole, et le taux de change qui augmente le prix de son catalogue. Pour d'autres, comme le spécialiste des
OGM Monsanto, ce sont tout simplement les économies réalisées avec le pétrole bon marché qui s'envolent.
En face, les compagnies étrangères concurrentes se frottent les mains.
Le quatrième trimestre «sera bon» grâce à la force du dollar, se réjouit par exemple Jean-Paul Agon, le PDG de
L'Oréal. Un euro plus faible favorise crèmes, mascaras et rouges à lèvres du groupe français, au détriment de
ses rivaux américains comme Estée Lauder.
Tout comme un tassement de la monnaie européenne rend plus abordables les prix des grosses cylindrées
allemandes. L'avionneur Airbus devrait aussi se trouver favoriser face à son concurrent américain Boeing.
Le yen faible favorise, lui, Toyota, Honda ou Nissan contre General Motors, Ford et FCA US (ex Chrysler)
puisqu'ils peuvent se permettre des promotions sans trop de risques de détériorer leurs marges.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 8
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 9
Le
Courrier de l’International
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Les métaux industriels pénalisés par
une économie mondiale morose
Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange
ont continué de chuter dans un contexte économique morose, plombés
également par la chute des prix du pétrole et un dollar fort.
Les prix des métaux de base ont souffert du contexte économique terne en Europe, où la situation politique en
Grèce continue notamment de susciter des inquiétudes. Par ailleurs, les chiffres de l'inflation en Chine, pointant
vers un essoufflement de la deuxième économie mondiale ont également contrarié les investisseurs.
La hausse des prix à la consommation en Chine, principale jauge de l'inflation, est tombée à 2,0 % en 2014, bien en
deçà du plafond d'environ 3,5 % fixé par le gouvernement, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS) chinois.
Le marché des métaux est très sensible à l'évolution de l'économie chinoise, la Chine étant de loin le premier
consommateur mondial de ces matières premières.
La force du dollar a également gêné les cours des métaux de base. «Depuis que le dollar est dans sa tendance
haussière, qui a commencé à la fin avril 2014, les gains du dollar se sont traduits par une chute d'environ 14 % des prix
des métaux industriels, à l'exception de l'aluminium et du zinc,» notaient les analystes de Macquarie.
Un billet vert plus robuste pèse sur les matières premières libellées en dollar, comme les métaux de base, en
les rendant plus coûteuses pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le cuivre plombé par un excédent d'offre
Les cours du cuivre ont atteint leur plus bas niveau depuis le 8 juin 2010 s'approchant du seuil psychologique des 6000
dollars. «Une large hausse des stocks de cuivre dans les entrepôts du LME a contribué à décourager les investisseurs,»
soulignaient les analystes de Standard Bank.
Même si plus de la moitié de la hausse des inventaires du LME (5700 tonnes sur 8225 tonnes) venait des stocks
d'Anvers, en Belgique, et non d'Asie, le principal consommateur de métaux industriels au monde,
soulignait-on chez Standard Bank.
Le pétrole leste l'aluminium
La baisse des cours du pétrole, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin a affecté l'ensemble du
spectre des matières premières, à l'exception des matières premières alimentaires, selon plusieurs analystes.
La dégringolade de l'or noir a d'ailleurs particulièrement pesé sur les prix de l'aluminium, un métal dont la production est
très gourmande en énergie, car elle pourrait se traduire par une augmentation de l'offre.
«L'aluminium est particulièrement sensible à la chute des prix du pétrole et du charbon, et l'appétit des investisseurs
pour le métal a diminué, car une hausse de la production va affaiblir les fondamentaux du marché», ont noté les analystes
de Unicredit.
Les prix de l'aluminium sont tombés à leur plus bas niveau depuis le 25 mai, à 1773 dollars la tonne. De leur
côté, les cours du zinc et du plomb tentaient de se stabiliser, mais demeuraient sous pression.
Le nickel continue de grimper
Les cours du nickel ont grimpé à leur plus haut niveau depuis la fin décembre, à 15 677 dollars la tonne. Les analystes
estiment que l'offre de ce métal devrait se resserrer, et tablent sur une hausse des prix pour 2015. L'embargo sur les
exportations de minerai brut de nickel en Indonésie (premier exportateur de minerai de nickel en 2013 et fournisseur
majeur de la Chine), ont poussé certains producteurs chinois de fonte de nickel à fermer leurs usines.
«L'offre de nickel chinois se resserre et cela devrait avoir un impact sur le marché du nickel raffiné», ont noté
les analystes d'Unicredit.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 10
L’Actualité
de l’Entreprise
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AT&T affiche une perte de 3,98
milliards $ US au 4e trimestre
Le géant américain des télécommunications AT&T a affiché une
perte de 3,98 milliards $ US pour son quatrième trimestre,
après avoir fait état d'un bénéfice pour la même période un an
plus tôt.
La perte par action de la société de Dallas s'est chiffrée à 77 cents US. Le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments
non récurrents, s'est établi à 55 cents US par action.
Les résultats d'AT&T sont conformes aux attentes des analystes. Ceux-ci visaient en moyenne un bénéfice ajusté de 55
cents US par action, selon les prévisions recueillies par Zacks Investment Research.
La perte nette était attribuable à une série de frais non récurrents, qui comprenaient une perte sur ses régimes de
retraite.
Le deuxième plus grand fournisseur de services sans fil aux États-Unis a fait état d'un ajout net de 1,9 million d'abonnés
sans fil au plus récent trimestre, soit deux fois plus qu'à la même période un an plus tôt.
Les revenus d'AT&T se sont chiffrés à 34,44 milliards $ US au quatrième trimestre, ce qui a surpassé les attentes
de Wall Street. Les analystes prévoyaient un chiffre d'affaires de 34,26 milliards $, selon Zacks.
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Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 11
L’Actualité
de l’Entreprise
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Petrobras: le scandale de corruption
entraîne la chute de sa PDG
La présidente du géant pétrolier brésilien Petrobras, Graças
Foster, et l'ensemble de sa direction ont démissionné, emportés
par l'onde de choc de l'énorme scandale de corruption aux
ramifications politiques qui ébranle le groupe étatique.
La plus grande entreprise brésilienne a officialisé ce que l'ensemble de la presse brésilienne donnait pour
acquis, à la suite de rumeurs insistantes confortées par une réunion à Brasilia entre Mme Foster et la présidente
Dilma Rousseff. La présidence brésilienne n'a pas commenté l'annonce du géant pétrolier. Mais celle-ci implique
implicitement que la présidente de gauche Dilma Rousseff s'est finalement résolue à sacrifier Mme Foster, une
proche qu'elle avait nommée en février 2012 à la présidence de Petrobras et dont elle avait refusé à deux reprises
sa démission depuis le début du scandale.
L'affaire a explosé à l'automne dernier, en pleine campagne électorale, au fil d'une enquête sur un vaste réseau
de blanchiment d'argent dont de nombreuses ramifications ont convergé vers la plus grande entreprise du
Brésil.
La police a découvert l'existence d'un système institutionnalisé de corruption au sein de Petrobras, dont certains hauts
responsables recevaient des pots-de-vin des plus grandes entreprises de construction du Brésil, en échange de
l'attribution de marchés tels que la construction de raffineries. Certains hauts responsables de Petrobras aujourd'hui en
prison se sont enrichis personnellement. Mais une partie importante des pots-de-vin étaient reversés à des
parlementaires de partis de la coalition au pouvoir ainsi qu'au Parti des travailleurs (PT) qui dirige le pays depuis 2003.
Trente-neuf personnes, entrepreneurs et ex-directeurs de la compagnie pétrolière sont à ce jour poursuivis. Sans compter
les politiques, dont le nombre exact et les identités sont toujours couverts par le secret de l'enquête. Le parquet fédéral
estime à ce jour le montant des sommes détournées à 4 milliards de dollars ces dix dernières années.
Graça Foster, une ingénieure chimiste ayant fait toute sa carrière chez Petrobras, réputée pour sa force de travail
et sa probité, n'est pas soupçonnée par les enquêteurs d'implication dans les malversations au sein de
Petrobras, qui se sont produites pour l'essentiel avant sa présidence.
Position intenable
Mais la position de cette femme à poigne, nommée par Dilma Rousseff pour remettre de l'ordre dans Petrobras,
était devenue de plus en plus intenable au fil des semaines.
Petrobras, détenue majoritairement par l'État brésilien mais cotée à la Bourse de Sao Paulo et à celle de New York, a
d'abord dû reporter fin 2014 à deux reprises la publication de ses résultats du troisième trimestre 2014, que son auditeur
externe refusait de valider faute d'estimation par le groupe pétrolier de l'impact du scandale sur la valeur réelle de ses
actifs.
Petrobras s'est résolu à publier le 28 janvier ses résultats du 3e trimestre, non seulement en berne, mais encore une
fois non-audités, et toujours sans fournir d'estimation de ses pertes liées à la corruption pourtant très attendue par les
marchés.
Ajoutant à la confusion, Petrobras a indiqué le même jour avoir identifié 34 milliards de dollars de surcoûts
dans 31 projets passés au crible par la justice, tout en avouant ne pas être en mesure de chiffrer la part de ce
montant liée à la corruption.
Les conséquences du scandale sont multiples et catastrophiques pour Petrobras. Les agences Moody's et Fitch
ont abaissé ces derniers jours la note de Petrobras, dont l'action a chuté depuis le mois de décembre de 66,7%,
soit une perte de capitalisation boursière d'environ 70 milliards d'euros.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 12
L’Actualité
de l’Entreprise
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Nokia hausse ses profits de 80%
L'équipementier télécoms finlandais Nokia a annoncé une forte
augmentation de son bénéfice net en 2014, grâce à des éléments
exceptionnels et une hausse importante au quatrième trimestre.
Le bénéfice net annuel a plus que quintuplé, à 1,163 milliard d'euros. Ce résultat était dopé par un bénéfice
fiscal de 1,408 milliards d'euros, lié essentiellement aux activités en Allemagne et en Finlande. Le bénéfice
opérationnel, lui, a été divisé par trois, à 170 millions d'euros et le chiffre d'affaires a stagné à 12,732 milliards
d'euros (+0,2%) en 2014. «2014 était une année de réinvention tandis que nous attendons que 2015 soit une
année d'exécution», a indiqué le PDG du groupe Rajeev Suri dans un communiqué.
Nokia, l'ancien numéro un des téléphones portables, essaye de se réorienter après la vente de sa division des téléphones
à Microsoft. Le groupe entend promouvoir le développement des systèmes de géolocalisation, des licences et l'innovation
dans les technologies mobiles. M. Suri voit «le pouvoir du nouveau Nokia» dans des résultats du quatrième trimestre,
où le groupe a vu son bénéfice net croître de 80% à 326 millions d'euros et le chiffre d'affaires augmenter de 9%, à
3,802 milliards d'euros.
Les ventes dans les activités de réseaux de communication (Nokia Networks) représentent près de 90% de l'activité.
Elles sont en hausse de 8% à 3,365 milliards d'euros au quatrième trimestre, mais se sont contractées de 1% sur
l'ensemble de l'année 2014.
En 2014, les ventes de Nokia ont augmenté le plus en Amérique du Nord (+16%), tandis que dans les marchés les plus
importants elles ont reculé: de 1% en Europe et de 2% en Asie-Pacifique.
Pour 2015, Nokia maintient ses objectifs de marge opérationnelle, relevés en novembre. La compagnie vise une
marge opérationnelle entre 8% et 11%. La nouvelle tablette de Nokia, N1, est en vente en Chine depuis début
2015, a obtenu un accueil «remarquablement favorable». Le groupe n'a cependant pas communiqué de chiffres
de ventes.
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Le bénéfice de Facebook surpasse
les attentes
Le réseau social en ligne américain Facebook a annoncé avoir presque
doublé son bénéfice net à 2,9 milliards de dollars l'an dernier, tandis que
son nombre d'utilisateurs et les revenus tirés de la publicité mobile
continuent d'augmenter.
Le chiffre d'affaires a bondi de 58% à 12,5 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année.
Facebook a vu sa croissance légèrement ralentir au dernier trimestre, avec un bénéfice net en hausse de 34% à
696 millions et des revenus en hausse de «seulement» 49% à 3,9 milliards de dollars, un niveau qui reste légèrement
meilleur que les 3,8 milliards attendus.
La part du mobile dans les recettes publicitaires, très surveillée par les investisseurs, a en particulier continué
de grimper sur les trois derniers mois de l'année à 69%, contre 66% au trimestre précédent.
Le nombre d'utilisateurs atteignait pour sa part 1,39 milliard fin décembre contre 1,35 milliard trois mois plus tôt. La part
de ceux qui se connectent tous les jours, censée mesurer l'intérêt suscité par le réseau, est stable comparé au trimestre
précédent, à 64%.
Le bénéfice net trimestriel par action, généralement la référence à Wall Street, ressort à 54 cents, mieux que le
consensus de 48 cents.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 14
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 15
L’Actualité
de l’Entreprise
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Volkswagen dépasse les 10
millions de véhicules vendus
À la veille de l'ouverture du salon de Detroit, le groupe automobile
allemand a accaparé l'attention en révélant avoir écoulé l'année
dernière 10,14 millions de véhicules (+4,2%) dans le monde, un
record qui avait jusqu'alors échappé à tous les constructeurs.
Les deux grands rivaux de Volkswagen pour la distinction symbolique de premier groupe automobile mondial,
le japonais Toyota, tenant du titre, et l'américain General Motors, n'ont toutefois pas encore révélé leurs ventes
de l'année passée.
Le match devrait être extrêmement serré puisque Toyota, leader en 2013 avec 9,98 millions d'unités, tablait aux dernières
nouvelles sur 10,22 millions pour 2014. GM, de son côté, a vendu 9,7 millions de voitures en 2013, à quasi-égalité avec
VW, et n'a pas donné d'objectifs pour 2014, mais sa PDG Mary Barra a indiqué jeudi que l'entreprise venait de réaliser
sa meilleure année en Chine, devenue son premier marché.
Lors des neuf premiers mois, l'avantage était revenu à Volkswagen: 7,65 millions contre 7,61 à Toyota. GM n'a
pas publié de bilan trimestriel de ventes. «Notre groupe a doublé ses livraisons de véhicules en dix ans», s'est félicité
le directeur des ventes du groupe Volkswagen Christian Klingler, en saluant une «performance formidable» obtenue
dans des «conditions de marché très difficiles».
Gamme peu adaptée
En effet, si Volkswagen a vu ses ventes croître de 5,1% en Europe, à 3,95 millions d'unités, et de 11,3% en Asie,
à 4,06 millions, le groupe allemand a subi des revers en Amérique du Sud (796 000 unités, -19,8%), la faute en
particulier à un effondrement conjoncturel du marché brésilien. Mais il n'a guère brillé non plus en Amérique
du Nord, où 892 000 véhicules ont été livrés, une progression de seulement 0,2% pénalisée par les États-Unis,
où l'entreprise est tombée sous les 600 000 unités (-2%).
Cette contre-performance, dans un marché ayant pourtant crû de 5,8%, est due au naufrage de la marque Volkswagen,
qui a perdu 10% pour atteindre 367 000 unités. Audi, marque «premium» du groupe et donc génératrice de plus grosses
marges, a quant à elle affiché une belle santé avec 182 000 voitures vendues (+14%). Le décrochage de Volkswagen,
selon des experts, sanctionne une gamme peu adaptée aux goûts des Américains, à nouveau friands de VUS depuis la
reprise de l'économie et la baisse spectaculaire du prix de l'essence.
«VW n'a pas encore une gamme suffisante pour répondre totalement à la demande locale. L'essentiel de la gamme
proposée est représenté par des berlines dont les ventes ont crû moins vite en 2014», remarque Josselin Chabert, du
cabinet PwC. «Les consommateurs américains zappent (...) Si l'on n'a pas le bon produit sur ce marché-là, la
concurrence ne se fait pas attendre et les places sont prises assez rapidement», renchérit Méissa Tall, consultant chez
Kurt Salmon.
Pour Karl Brauer, expert du Kelley Blue Book, Volkswagen paie aussi le fait d'avoir privilégié la Chine aux États-Unis
ces dernières années. Mais vu les volumes respectifs de ces marchés, la situation nord-américaine «n'est pas un gros
problème» pour le groupe selon lui.
Lors d'une rencontre avec la presse à Detroit, le patron du groupe Volkswagen, Martin Winterkorn, a reconnu
les «difficultés» rencontrées par la marque, mais promis qu'elle allait «repartir à l'attaque».
Il a révélé le projet de «plus grande offensive des VUS dans l'histoire de notre marque», en évoquant la production
dès l'année prochaine d'un nouveau VUS de taille moyenne dans la récente usine de Chattanooga (Tennessee, sud).
Il a aussi mentionné une version allongée du petit VUS Tiguan pour 2017 et la mise en place à Chattanooga d'un
centre de développement pour mieux anticiper à l'avenir les besoins du marché américain. «Nous sommes en
train de remettre la marque Volkswagen sur les rails», a juré M. Winterkorn.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 16
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 17
L’Actualité de l’Entreprise
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DAHER-SOCATA a livré 51 TBM
900 en 2014
Lancement commercial réussi pour le nouveau TBM
900
2014 a été la meilleure année pour l’avion d’affaires à turbopropulseur pour les prises de commandes et sa
deuxième meilleure année pour les livraisons.
DAHER-SOCATA a annoncé la livraison de 51 nouveaux TBM 900 en 2014, ce qui représente une augmentation
de 27% par rapport aux livraisons 2013 de TBM 850.
Avec 64 prises de commandes en 2014, c’est la meilleure année du programme pour les ventes et la deuxième meilleure
année pour les livraisons depuis le lancement du programme d’avion à turbopropulseur TBM en 1990.
Le marché des avions d'occasion a également été très actif. Au total, en additionnant les ventes de TBM
d’occasion et de TBM 900 neufs, DAHER-SOCATA a enregistré environ 150 transactions au cours de l'année
écoulée.
Cette activité accrue a suivi l'introduction en mars 2014 du DAHER-SOCATA TBM 900 — le dernier-né de sa famille
d'avions à turbopropulseur, incorporant de nombreuses améliorations comme une optimisation aérodynamique de la
cellule, une hélice cinq pales en matériaux composites avec un nouveau cône, des capots moteur redessinés pour
permettre une meilleure circulation des flux d'air autour du moteur, l'amélioration de l'interface homme-machine, un
système électrique plus puissant et un confort des passagers accru.
« 2014 est l'une des meilleures années dans l'histoire du programme TBM, dynamisée par le lancement du TBM 900
qui a généré de nouvelles ventes. » a déclaré Stephane Mayer, Président et Directeur-Général de DAHER-SOCATA.
« Le bien-fondé de notre décision de développer le TBM 900 a été confirmé par les nombreuses louanges des clients
et des médias qui l’ont décrit comme étant « un avion remarquable ». C’est un succès pour les équipes de DAHERSOCATA et notre réseau mondial, et je suis heureux d’y contribuer. »
La majorité des TBM 900 produits en 2014 ont été achetés par des clients du marché des États-Unis et du Canada
(78%), tandis qu’une part importante des nouveaux clients provient d'autres régions du monde où l’aviation est
importante. L’Amérique du Sud représente ainsi 10% des ventes, principalement au Brésil, l'Europe 8% et l’AsiePacifique les 4% restants.
« Cet impressionnant succès commercial récompense aujourd’hui d’un programme de développement qui s’est étalé
sur plus de 3 ans et qui a fait du TBM 900, le summum de l’avion à turbopropulseur à grande vitesse.» a déclaré Nicolas
Chabbert, directeur de la BU Avions de DAHER-SOCATA « Je tiens à remercier tous les clients qui ont choisi le TBM
900, comme ceux qui ont acheté un TBM d’occasion. Je salue aussi nos équipes, partenaires et membres du réseau
mondial de DAHER-SOCATA pour leur engagement constant à satisfaire les clients TBM.» a-t-il ajouté.
Les livraisons de TBM 900 en 2014 portent le nombre total de TBM livrés à un client à 713 unités, une flotte
mondiale qui a accumulé plus de 1,2 million d'heures de vol au 15 janvier dernier.
A propos du TBM 900 - www.tbm.aero - www.daher.com
Le TBM 900 est le membre le plus récent de la famille d’avions d’affaires à turbopropulseur TBM de DAHER. Il offre des
performances élevées – une vitesse de croisière maximale de 330 noeuds (611 km/h) – une distance maximale
franchissable de 1 730 NM (3200 km) et une consommation de carburant modérée – 140 l/h en croisière économique.
Des performances qui résultent de travaux d’optimisation aérodynamique et d’améliorations techniques. Sa distance
franchissable, sa capacité d’emport, de même que sa capacité d'atterrir sur de petits aéroports, sont quelques-unes des
caractéristiques préférées de ses opérateurs.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 18
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Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 19
L’Actualité
de l’Entreprise
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Boeing: prévisions mitigées pour
2015
L'avionneur américain Boeing a nettement dépassé les attentes en
2014, année marquée par la meilleure performance commerciale de
son histoire, mais a livré mercredi des prévisions mitigées pour 2015.
Comme son grand rival européen Airbus, le constructeur aéronautique profite de la forte demande pour les
avions de ligne dans un contexte de hausse du trafic passager qui encourage les compagnies aériennes à
renouveler leur flotte.
Boeing vise un objectif de 94,5 à 96,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2015 et un bénéfice par action hors
éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, compris entre 8,20 et 8,40 dollars. Les analystes espèrent,
eux, des recettes aux alentours de 93,25 milliards de dollars et un bénéfice par action de 8,64 dollars en moyenne.
L'avionneur se veut beaucoup plus optimiste en termes de livraisons, point crucial scruté par les marchés car c'est à la
livraison que les avionneurs sont généralement payés par leurs clients.
Il espère livrer entre 750 et 755 appareils civils commerciaux, soit de 27 à 32 de plus que l'an dernier (723) et plus d'une
centaine comparé à 2013 (648). En 2014, le groupe de Chicago a battu nettement Airbus (629), qui l'a devancé en
revanche en termes de commandes (1.456 contre 1.432). Il recueille ainsi les fruits de la montée en puissance du «787»
Dreamliner, son avion nouvelle génération construit avec une forte proportion de matériaux composites et entré en
service en 2011.
Pour répondre aux demandes des compagnies aériennes clientes, Boeing a augmenté le rythme de production des
avions de la famille 737 et du programme 787. Dix appareils 787 par mois sortent désormais de ses usines, contre 7
auparavant. Il produit 42 737 par mois, contre 38 précédemment. «En 2015, nous allons continuer à renforcer notre
leadership sur le marché des avions commerciaux tout en renforçant et en repositionnant nos activités dans les domaines
de la défense, de l'espace et de la sécurité», souligne le PDG Jim McNerney.
Effet dollar ?
Boeing peut se reposer sur un carnet de commandes record (5.789, soit plus de sept années de production) au
moment où les marchés redoutent que la chute des prix du pétrole affecte l'intérêt pour les avions économes
en carburant, locomotives des commandes. En 2014, l'avionneur a gagné 5,44 milliards de dollars, soit un bond
de 18,8% sur un an.
Sur le quatrième trimestre, le profit s'élève à 1,46 milliard de dollars, en hausse de 19% sur un an. Dans les deux cas,
le bénéfice par action ajusté, référence à Wall Street, est supérieur aux attentes, à respectivement 8,60 dollars et 2,31
dollars, contre 8,38 et 2,11 dollars espérés en moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires annuel est de 90,76
milliards de dollars (en hausse de 5% sur un an), tandis que les recettes trimestrielles s'élèvent à 24,46 milliards de
dollars (+3% sur un an).
La division aviation civile continue à compenser la mauvaise passe que traverse le militaire.
Ses revenus annuels ont bondi de 13% sur un an à 59,9 milliards de dollars et de 15% à 16,83 milliards de dollars lors
des trois derniers mois. La division espace et défense a vu ses recettes diminuer de 7% sur un an à 30,8 milliards de
dollars, et de 14% sur le quatrième trimestre à 7,58 milliards de dollars. Elle pâtit des coupes budgétaires de
gouvernements et surtout de la baisse des dépenses du Pentagone, son principal client.
Pour contenir le déclin de l'activité, Boeing veut réduire les coûts pour près de 2 milliards de dollars et alléger
les effectifs. L'avionneur américain n'a pas évoqué un éventuel impact négatif sur ses performances de la cherté
du dollar, monnaie dans laquelle il vend ses appareils. Le dollar fort renchérit normalement le coût des avions.
De Caterpillar à Apple, de nombreux groupes américains ont mis en garde ces derniers jours contre les
conséquences négatives du raffermissement du billet vert sur leurs revenus 2015.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 20
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Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 21
L’Actualité
de l’Entreprise
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Alibaba chute à Wall Street
La croissance du géant chinois de la vente sur internet Alibaba
n'est pas assez explosive aux yeux de Wall Street et son titre
était chahuté alors que ses dirigeants tentaient de contrer les
accusations de fraude récemment lancées par Pékin.
Le groupe a certes affiché des ventes en hausse de 40% sur un an au cours du troisième trimestre de son
exercice décalé se terminant fin décembre, à 4,22 milliards de dollars. Mais c'est moins que les 52% de
croissance enregistrée au trimestre précédent et que les 4,45 milliards de dollars attendus par les analystes.
Sanction immédiate de la Bourse de New York: le titre d'Alibaba, qui avait fait une entrée fracassante à Wall Street en
septembre en levant un montant record de 25 milliards de dollars, s'effondrait de 10,60% à 88,01 dollars.
L'action avait déjà perdu plus de 4% après un rapport d'un important organisme gouvernemental chinois
reprochant notamment à Alibaba de permettre des «illégalités» sur ses plateformes de vente.
Le vice-président du groupe Joe Tsai a tenté lors d'une conférence téléphonique avec les analystes de dégonfler ces
accusations.
La méthodologie «arbitraire» utilisée dans un précédent rapport reprochant à Alibaba d'avoir le plus fort taux
de contrefaçons parmi 6 entreprises spécialisées dans le cybercommerce et le fait de rendre public un
«soi-disant Livre blanc» relayant une réunion entre les dirigeants d'Alibaba et cet organisme en juillet «est
tellement injuste que nous avons pris la décision extraordinaire de préparer une plainte formelle», a-t-il
indiqué.
«Bien évidemment, ce genre de situation n'aide pas», a-t-il ajouté.
Risque politique
La prise de position ferme d'Alibaba face au gouvernement chinois présente de fait «un risque politique qu'il
ne faut pas négliger», a commenté Gregori Volokhine, gestionnaire de portefeuille à Meeschaert Financial
Services.
Un autre facteur ayant déclenché selon lui la réaction négative des investisseurs est «l'augmentation des dépenses pour
attirer plus de clients sur leur plateforme mobile». «Tenter d'élargir sa base coûte de l'argent.»
L'emblématique fondateur du site, Jack Ma, avait fait part le 23 janvier lors d'une intervention au forum économique
mondial de Davos de sa volonté de mondialiser son entreprise afin d'atteindre les deux milliards d'utilisateurs.
Le nombre d'utilisateurs actifs sur les sites d'Alibaba est déjà monté en 2014 de 45% à 334 millions. Parmi eux, 265
millions ont effectué des achats sur mobile, un chiffre presque doublé en un an.
En Chine, de loin le principal marché d'Alibaba, 42% des transactions se font via des appareils portables, contre
seulement 20 fin 2013.
Dans ce pays, le volume d'affaires - unité de mesure dans le secteur de la distribution - a par ailleurs augmenté de 49%.
Cela n'a pas empêché le bénéfice net d'Alibaba de reculer de 28% sur un an, à 964 millions de dollars.
Cette baisse est selon le groupe principalement le fruit d'une augmentation des dépenses destinées à rémunérer
les salariés, à une charge exceptionnelle liée aux frais du remboursement anticipé d'un emprunt de 8 milliards
de dollars auprès de banques et à une hausse de ses impôts sur les bénéfices.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 22
L’Actualité
de l’Entreprise
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Staples acquiert Office Depot pour
6,3 milliards US
Le distributeur américain d'articles de bureau Staples va acquérir son
concurrent américain Office Depot, valorisé 6,3 milliards de dollars.
Les deux groupes ont trouvé un accord selon lequel Staples va proposer aux actionnaires d'Office Depot 7,25
dollars en numéraire et 0,2188 actions Staples par titre d'Office Depot, valorisant chacune des actions à
11 dollars.
Les deux groupes combinés généreraient un chiffre d'affaires annuel d'environ 39 milliards de dollars.
«Staples a entamé les discussions pour acquérir Office Depot en septembre 2014. L'accord a été unanimement approuvé
par les conseils d'administration des deux compagnies», selon le communiqué.
Leur fusion, qui crée un mastodonte dans le secteur, était notamment réclamée par le fonds activiste Starboard
Value, qui détient environ 6% de Staples et 10% d'Office Depot et estime que leur rapprochement va accroitre
leur marge d'exploitation (EBITDA) en réduisant les coûts.
«Staples espère dégager au moins un milliard de dollars de synergies de coût par an d'ici trois années pleines», selon
le communiqué. Staples précise que ces synergies se feront en réduisant les postes dans le coeur de métier,
l'administration, et dans l'optimisation du réseau de magasins, notamment.
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Intel se renforce dans la maison
connectée
Le géant américain des semi-conducteurs Intel espère renforcer sa
position sur le marché de la maison connectée avec le rachat de son
petit concurrent allemand Lantiq.
L'opération devrait être bouclée dans les trois mois, selon un communiqué commun des deux groupes, qui ne
divulguent pas ses modalités financières.
Lantiq, basé à Munich, est spécialisé dans les composants pour les réseaux à haut débit et les réseaux domestiques.
D'après son site internet, il compte parmi ses investisseurs le fonds Golden Gate Capital et l'opérateur de télécoms
allemand Deutsche Telekom (via sa société d'investissement T-Venture).
Intel explique que l'acquisition va notamment lui permettre de renforcer son offre de routeurs intelligents pour des réseaux
de différentes technologies (DSL, LTE, fibre optique) ainsi que ceux utilisés par les objets connectés, un créneau en
plein essor.
«D'ici 2018, nous tablons sur plus de 800 millions de foyers connectés au haut débit dans le monde», a
commenté Kirk Skaugen, un responsable d'Intel cité dans le communiqué. L'alliance entre les technologies
d'Intel et de Lantiq devrait selon lui «permettre aux consommateurs de profiter d'une maison plus intelligente
et connectée».
Intel, qui a bâti sa renommée sur ses puces pour PC, mais a raté le virage du mobile, tente actuellement de
trouver d'autres débouchés pour ses composants. Les objets connectés sont l'une des priorités affichées par
son directeur général, Brian Krzanich.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 23
Le
Courrier de l’International
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La zone euro doit faire face à la
déflation
Aidée par la baisse de l'euro et du pétrole, la zone euro va un peu mieux
que prévu, mais elle est désormais en déflation, rendant plus que jamais
nécessaire l'action de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon les prévisions d'hiver de la Commission européenne, la croissance des 19 pays de l'Union monétaire
devrait être de 1,3% en 2015 et de 1,9% en 2016. Bruxelles tablait à l'automne sur 1,1% et 1,7%.
Dans le même temps, les prix devraient reculer de 0,1% en moyenne sur l'année, avant de repartir à la hausse (+1,3%)
en 2016. Phénomène caractérisé par une baisse des prix sur une période prolongée, la déflation entraîne des risques
pour la croissance en pesant à la fois sur les salaires et la consommation, un scénario noir auquel l'exécutif européen
ne croit pas vraiment.
Consciente des risques pesant sur la zone euro, la BCE a lancé en début d'année un programme massif de rachats de
dette publique et privée, à hauteur de 60 milliards d'euros chaque mois à partir de mars et jusqu'à fin septembre 2016
au moins. Un geste sans précédent qui a éclairci le ciel de la zone euro, a souligné la Commission. D'autant que,
parallèlement, les prix du pétrole se sont effondrés, apportant un ballon d'oxygène aux ménages et aux entreprises, et
l'euro s'est nettement déprécié, favorisant les exportations. Sans ces développements, «la situation économique se
serait détériorée depuis l'automne», date des dernières prévisions économiques de la Commission.
De manière générale, c'est la consommation qui continue de tirer la croissance, et dans une moindre mesure
les exportations. L'investissement reste en revanche insuffisant. La Commission européenne a lancé un vaste
plan d'investissement destiné à mobiliser 315 milliards d'euros pour les investissements, mais ses effets ne
devraient pas se traduire avant 2016.
Situation contrastée
La situation reste très contrastée selon les pays. Après une croissance de seulement 0,4% en 2014, la France
devrait voir sa situation s'améliorer avec une progression de son PIB de 1,0% cette année (contre 0,7% prévu à
l'automne), puis 1,8% en 2016 (contre 1,5% prévu précédemment). En récession en 2014, l'Italie devrait avoir du
mal à émerger: la Commission table sur une croissance de 0,6% cette année, puis de 1,3% l'an prochain.
Première économie de la zone euro, l'Allemagne devrait continuer de jouer son rôle de moteur avec une
croissance prévue de 1,5% et de 2% l'an prochain. En novembre, Bruxelles se montrait moins optimiste et tablait
sur 1,1% cette année, puis 1,8% en 2016.
L'Irlande devrait caracoler en tête des pays de la zone euro avec une croissance de 3,5% cette année, puis de 3,6%
l'an prochain. Chypre, en récession en 2014, devrait redémarrer avec une hausse du PIB de 0,4% cette année puis de
1,6% l'an prochain. Les deux pays ont été violemment touchés par la crise de la dette et ont dû bénéficier d'un programme
d'assistance financière, notamment pour soutenir leurs banques. La Grèce doit confirmer son rétablissement avec 2,5%
cette année puis 3,6% en 2016.
Malgré ces signaux positifs, «il y a toujours beaucoup de travail à faire pour que cela se concrétise au niveau de
l'emploi, qui reste une réalité insaisissable pour des millions d'Européens», a estimé le commissaire aux Affaires
économiques, Pierre Moscovici. Les créations d'emplois se sont accélérées, mais le chômage reste à un niveau élevé,
à 11,2% cette année, selon la Commission qui le voit passer sous la barre des 11% en 2016. Mais le taux reste
au-dessus de 20% en Espagne et plus encore en Grèce.
Fidèle à sa ligne, la Commission européenne invite les États à ne pas relâcher leurs efforts en matière de
réduction des déficits et de réformes. «Nous devons accélérer le rythme des réformes pour conforter la reprise
et s'assurer que cela se traduise par de l'argent dans les poches des citoyens», a estimé le vice-président de la
Commission responsable de l'Euro, Valdis Dombrovskis.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 24
Le
Courrier de l’International
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Le taux de chômage chute à 5,6 %
aux États-Unis
Le taux de chômage a encore reculé en décembre aux États-Unis,
tombant à son plus bas niveau depuis juin 2008 (5,6 %) et concluant un
très grand cru 2014 en termes de créations d'emplois.
Selon les chiffres publiés par le département américain du Travail, l'année 2014 est la meilleure depuis 15 ans
en termes de nouvelles embauches. L'économie a créé 2,952 millions d'emplois l'année dernière contre 3,177
millions lors du boom de l'internet et des industries technologiques en 1999. «Ce solide rapport sur l'emploi
conclut une année forte pour le marché du travail américain, qui a franchi des étapes importantes en 2014», a
affirmé le président des conseillers économiques de la Maison-Blanche, Jason Furman, dans un communiqué
soulignant que le taux de chômage a décru au rythme le plus rapide en trente ans.
En décembre, l'économie a créé 252 000 emplois, davantage que ne l'escomptaient les analystes qui misaient sur 245
000 nouvelles embauches. En outre, les chiffres du mois de novembre, qui déjà avaient atteint un plus haut en trois
ans, ont été révisés en hausse à 353 000. En moyenne, l'économie américaine a créé 246 000 emplois par mois l'année
dernière contre 194.000 en 2013.
Cette vitalité des embauches en décembre a fait glisser le taux de chômage de deux dixièmes de point à 5,6 %. Ce
niveau s'approche du taux de plein emploi que la Réserve fédérale (Fed) estime à entre 5,2 % et 5,5 %. Sur un an, le
taux de chômage a reculé de 1,1 point de pourcentage, le nombre de chômeurs tombant en décembre à 8,7 millions.
Mais ce nouveau déclin est aussi le résultat d'une baisse du taux de participation au marché du travail, qui a glissé à
62,7 % --un plus bas en 35 ans-- contre 62,9 % le mois précédent.
Cette tendance, qui s'explique notamment par le vieillissement de la population active et l'abandon de la
recherche d'un emploi par des chômeurs découragés, devrait encore accélérer mécaniquement la baisse du
taux de chômage en 2015, notaient les analystes.
«Le vieillissement de la population active pourrait aider au déclin du taux de chômage à 5 %, et peut-être plus bas, d'ici
la fin de l'année 2015», a affirmé Sal Guatieri de BMO Capital Markets. Mais le nombre d'employés à temps partiel faute
de trouver mieux reste élevé à 6,8 millions.
Ombre au tableau: les salaires
L'ombre au tableau de ce rapport optimiste réside dans l'évolution des salaires. Contre toute attente, le salaire
horaire moyen a reculé en décembre -0,2 %. Le chiffre du mois de novembre a en outre été révisé en baisse à
+0,2 %, alors qu'on avait cru percevoir un frémissement de hausse des rémunérations à 0,4 %. Sur un an, le
salaire horaire moyen n'a progressé que de 1,7 % alors que l'inflation, selon l'indice CPI sur douze mois, a
augmenté de 1,3 %.
«Ce déclin du salaire horaire est l'aspect décevant de ce rapport. Alors que le marché du travail se tend, les
employeurs parviennent encore à retarder les hausses de salaire», a commenté Joël Naroff, économiste
indépendant.
La Réserve fédérale (Fed) qui a loué les progrès du marché de l'emploi, dans les minutes de la dernière réunion de son
Comité monétaire, a toutefois bien marqué sa volonté de patienter avant une première hausse des taux d'intérêt.
Celle-ci est attendue par les marchés au printemps. La Fed voudrait voir l'inflation remonter au niveau de 2 % annuel,
mais a signalé ne pas discerner «de signe clair d'une accélération des hausses de salaire».
Vu la chute des prix de l'énergie, les économistes guettent en effet une remontée de l'inflation à travers une
hausse des salaires, certains emplois devenant difficiles à pourvoir sans augmentation de la rémunération.
«Si l'activité continue de s'améliorer à ce rythme, la Fed pourrait ne pas pouvoir attendre une croissance des salaires et
relever ses taux dès mars», affirmait Paul Dales de Capital Economics.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 25
Le
Courrier de l’International
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Standard & Poors écope d'une
amende de 1,37 milliards
L'agence Standard & Poor's a accepté de payer une amende de
1,37 milliard de dollars aux autorités américaines pour avoir
trompé les investisseurs sur la qualité des crédits immobiliers
«subprimes» à l'origine de la crise financière.
Cet accord, signé avec le département de la Justice américain et dix-neuf États, est accompagné d'un autre
arrangement à l'amiable avec un fonds de pension de Californie, Calpers, à qui S&P va verser 125 millions de
dollars pour les mêmes raisons.
S&P souligne que dans l'accord, qui met fin aux poursuites engagées contre l'agence de notation en 2013, il n'y a aucune
trace qu'elle ait violé la loi. En conséquence, l'agence n'a pas plaidé coupable. Dans le détail, S&P va verser 687,5
millions de dollars au DOJ et 687,5 millions de dollars aux États et au District de Columbia qui comprend la capitale
fédérale Washington.
L'État fédéral avait porté plainte en février 2013 contre S&P, l'accusant d'avoir surévalué la solidité des titres de dettes
émis entre 2004 et 2007 comprenant des «subprimes», ces produits financiers adossés à des prêts hypothécaires qui
ont fait vaciller le système financier en 2008-2009. Près d'une vingtaine d'Etats s'étaient associés à cette action contre
l'agence de notation, qui clamait son innocence et affirmait être sanctionnée pour avoir privé les États-Unis de leur
«triple A» à l'été 2011. «Toutes les parties (...) ont estimé qu'il fallait trouver un arrangement pour éviter de longs délais,
des incertitudes et éviter les inconvénients attachés à une procédure longue et coûteuse», explique S&P, qui est la
première des trois grandes agences de notation à être inquiétée pour son rôle dans la crise financière. Les investisseurs
se reposent sur les agences de notation, censées évaluer la qualité d'un produit financier et les risques d'insolvabilité
d'un emprunteur, pour acheter ou investir dans un actif. Elles vont du Triple «A», la meilleure possible, à «C» ou «D»,
deux notes qui indiquent qu'un emprunteur présente de forts risques de ne pas pouvoir honorer ses échéances. Une
enquête est en cours aux États-Unis contre une autre grande agence de notation, Moody's Investors Service.
S&P a déjà été sanctionnée il y a une dizaine de jours par trois régulateurs américains, dont le gendarme boursier
américain (SEC), pour son évaluation déficiente de titres de dettes émis en 2011 et comprenant des prêts
immobiliers commerciaux. En sus d'une pénalité totale de 77 millions de dollars, l'agence ne pourra plus évaluer
pendant un an les titres de dette émis dans le créneau lucratif de l'immobilier commercial aux États-Unis.
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Portugal: 20% des maisons vendues
à des étrangers
Le marché immobilier du Portugal continue à susciter les convoitises
des acheteurs étrangers, même si les visas «gold», dispositif phare mis
à mal par un scandale de corruption, ont perdu de leur éclat.
Plus d'un logement sur cinq a été vendu à des étrangers en 2014, soit 23 000 maisons et appartements, en
premier lieu aux Britanniques, suivis des Chinois et Français, selon un bilan provisoire fourni à l'AFP par
l'Association des agents immobiliers du Portugal.
«La progression du marché immobilier a atteint entre 9 et 15% en 2014. S'il n'y avait pas eu la débâcle de Banco Espirito
Santo et l'affaire des visas 'gold', on aurait atteint 25%», estime son président Luis Lima. Douceur du climat, niveau de
vie moins cher, prix immobiliers au plus bas et l'exonération fiscale accordée depuis 2013 aux retraités européens sur
leurs pensions ont été autant d'arguments pour s'exiler ou investir au Portugal. «On assiste à une petite baisse de la
demande des Chinois depuis le scandale des visas en novembre, mais le nombre de Français qui s'installent au Portugal
explose», commente Miguel Poisson, directeur général du réseau immobilier ERA au Portugal.
Le Portugal a détrôné le Maroc comme point de chute préféré des retraités français. Les prix ont chuté de 30%
depuis la crise en 2010, une aubaine dont profitent autant les retraités européens que les investisseurs chinois
ou brésiliens.
Le Courrier de L’ Entreprise - Février 2015 - page 26
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