PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

La crise impose
son découpage
l NOUVELLE CARTE DE L’ALGÉRIE
Par Naoufel Brahimi El Mili (P. 7)
Télescopages
J'ai écouté M. Ali Haddad à la
télévision. Pour bien suivre ce qu'il dit,
il faut aller sur sa propre chaîne qui
couvre en détail ses moindres gestes.
Une parenthèse pour rappeler que votre
serviteur, qui aura le plus écrit et milité
pour l'ouverture du champ audiovisuel,
est en pleine déroute. Entre les chaînes
qui font l'apologie de mouvements
interdits par la loi, celles qui s'amusent
à filmer tous les pneus brûlés du pays,
créant une immense pagaille sur les
routes où l'on vient beaucoup plus pour
se voir à la télé et, enfin, celles qui
braquent en permanence leurs caméras
sur leurs boss, il y a de quoi vous faire
regretter l'époque bénie de l'Unique !
Alors, à la prochaine reprise de notre
supplément numérique, attendez-vous
à lire des éditoriaux réclamant la ...
fermeture du champ audiovisuel ! Parce
qu'il n'y a pas que les écrans
monopolisés par les proprios et les
réclames pour les jacqueries sur les
départementales poussiéreuses. Le
plus grave est que ce n'est plus Al
Jazeera qui risque d'allumer la mèche
d'un printemps islamiste ici. Une
certaine chaîne joue très bien ce rôle ...
Et en attendant un Conseil supérieur de
l'audiovisuel nommé désir, espérons
que Daesh ne pensera pas à lancer une
chaîne algérienne car on ne sait plus
qui contrôle qui !
Et, pour revenir à M. Haddad,
espérons aussi que ce n'est pas comme
ça qu'il voit l'ouverture du ciel algérien.
Parce que là, les Boeing, acquis sur les
marchés douteux, ne disparaîtront pas
au moindre zapping !
farahmadaure@gmail.com
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l RETOUR SUR LA
RÉUNION DE L’ISC
Photo :DR
Le Bonjour du «Soir»
9 000
Le syndicat
L’opposition
personnes
dénonce un
passe à
«coup de force» vivent avec le
VIH en Algérie
l’acte
de Ghoul
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l SIDA
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Photo : Samir Sid
l CHANGEMENT À LA TÊTE
DE L’ENTREPRISE NASHCO
Photos :DR
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Ghardaïa, In Salah :
duel au soleil
l CONTRIBUTION
JEUDI 5 FÉVRIER 2015 - 15 RABIE AL THANI 1436 - N° 7399 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
GOURCUFF
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
J’arrive un peu à la
traîne mais il n’est
jamais trop tard pour
médire. Je veux parler
de Gourcuff, l’entraîneur
malheureux.
Décidément, les entraî neurs étrangers n’ont
pas de pot avec notre
E N d i a l n a . L’ é q u i p e
porte-drapeau du wan toutrisme s’arrange tou jours pour gagner pour
ses dirigeants et perdre
pour ses entraîneurs.
C’est la loi du genre en
usage dans notre pays.
Cette fois-ci, Gourcuff
semble échapper à la
catastrophe, Raouraoua
lui «renouvelant sa
confiance».
L’ é l i m i n a t i o n d e l a
CAN a été un coup dur,
ya kho, faut bien dégo ter le bouc émissaire.
Mais c’est quoi la pro chaine étape ? Quand il
n’y aura plus de bouc
émissaire, peut-être dai gnera-t-on voir les vrais
problèmes ?
A. T.
arrisetouffan@yahoo.fr
Drôle de dépistage précoce
Soirperiscoop@yahoo.fr
Jeudi 5 février 2015 - Page 3
Les femmes âgées de plus de 40 ans ayant été invitées par la
CNAS à effectuer une mammographie dans le cadre du dépistage
précoce du cancer du sein ont eu une bien désagréable surprise.
Les plus chanceuses ont obtenu un rendez-vous à l’horizon
2016 alors que les autres devront patienter jusqu’à
2017 pour pouvoir passer le fameux examen.
Un autre grand
hôtel pour Alger
Pas très loin de la nouvelle
Grande Mosquée d’Alger qui
est en construction, un
homme d’affaires a lancé le
projet d’un hôtel haut standing. On ignore pour le
moment le label international
que prendra cet établissement, qui
bénéficie d’un
emplacement
de choix dans
la capitale.
La quête
de Lehbiri
Goulot d’étranglement
La Protection civile entend
rendre hommage à sa manière au
regretté René Vautier. Ce jeudi, la
sortie de promotion 2015 des officiers et agents
de
la
Protection
civile sera
baptisée
au nom du
célèbre réalisateur engagé et ami de la
Révolution
algérienne.
Plusieurs responsables régionaux de l’ENPI
(ex-EPLF) ne cachent plus leur colère après que
le DG de cette entreprise a décidé de les
«dépouiller» de leurs prérogatives de signer
des avenants de contrat, sous prétexte de
contrôle. D’autant qu’en centralisant
tout à son niveau et en mettant un
retard de plusieurs mois pour
signer, ce sont les projets, dont
ces responsables sont comptables, qui tardent à se concrétiser.
«Le DG aurait pu mettre en
place un contrôle souple et efficace
a posteriori, afin de s’assurer de la
conformité de ces avenants», explique l’un
des concernés.
Un jour, un sondage
OUI
NON
Pensez-vous
que la justice
devrait
interdire la
grève des
syndicats de
l’éducation
prévue les 10 et
11 février ?
Sans opinion
Pensez-vous que la FAF devrait renouveler sa
confiance à l’entraîneur national ?
Oui :
68,05 %
Résultat sondage
Non :
25,79 %
S ommaire
ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES
Sans opinion :
6,16 %
Retrouvez ce samedi le n°159 de Soirmagazine
manies et rituels d’auteurs : «Jamais sans ma tasse de thé !»
La plume est leur compagne de tous les jours. Ils sont écrivains, romanciers ou
essayistes et cultivent des petites manies qui sont bien à eux.
Trois romanciers se sont prêtés à notre jeu de questions-réponses...
L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE
«Quand je peins, j’aime bien me retrouver seule. Une présence
me dérangerait»
C’est dans sa petite chambre d’un petit appartement du centre-ville d’Alger, qu’elle partage
avec ses dix frères et sœurs et sa mère, que Djahida nous a ouvert son cœur.
C’est là qu’elle puise sa source d’inspiration. Le port lui fait face, la mer s’offre à elle.
Elle nous dévoile dans cet entretien ses manies, ses manières de créer ses œuvres...
C’EST MA VIE
La rançon du mépris
Liza est un diamant aux couleurs vermeil que la vie a eu
l’audacieuse idée de donner à un vieux couple de
paysans montagnards vivant les affres de la pauvreté.
Venue sur le tard fermer la liste d’une longue fratrie
moins nantie qu’elle sur la ligne de la beauté, elle
braque sur elle tous les regards.
VOYAGE CULINAIRE
Tikerbabine, un plat de mes origines
Nous allons partir dans les hautes montagnes du Djurdjura pour une virée
hivernale dans un petit village kabyle où nous allons découvrir et apprécier
un plat traditionnel ancestral qui revigore les sens.
IL A REÇU HIER
LES AMBASSADEURS
D’ESPAGNE ET D’ITALIE
Haddad mise sur
des partenariats
productifs en Algérie
Le président du Forum des chefs
d’entreprises (FCE), Ali Haddad, qui a
reçu hier les ambassadeurs d’Italie et
d’Espagne, a appelé les entreprises
de ces deux pays à lancer des partenariats productifs en Algérie. Les
contraintes administratives pour les
entreprises espagnoles et italiennes
existent mais ne sont pas insurmontables, assurent leurs ambassadeurs.
Cherif Bennaceur – Alger (Le Soir) - Hôte
dimanche dernier de l’ambassadeur de France,
Bernard Emié, et de l’ambassadrice des EtatsUnis, Mme Joan A. Polaschika, le président du
Forum des chefs d’entreprises (FCE) Ali Haddad
a poursuivi hier sa mission de diplomate économique en recevant successivement l’ambassadeur d’Italie et l’ambassadeur d’Espagne. Voulues
booster davantage la coopération économique
entre les deux pays, les deux rencontres ont été
l’occasion pour le président du FCE d’appeler les
entreprises italiennes et espagnoles à s’engager
dans des partenariats productifs. Confortant les
propos de l’ambassadeur d’Italie, Michele
Giacomelli, favorable à l’association du savoirfaire italien avec les capacités algériennes dans
plusieurs secteurs d’activités, le président du FCE
invitera ainsi les entreprises italiennes à s’implanter localement, des filières de partenariat à développer en commun étant déjà ciblées.
En ce sens, Ali Haddad qui citera notamment
les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire
et de l’agro-industrie, évoquera la possibilité de
«créer quatre à cinq grands pôles industriels» à
même, selon lui, de «drainer» d’autres investissements. «Nous voulons passer du stade d’importateur à celui de producteur», dira-t-il. Une dynamique qui devra être consolidée par l’organisation
d’«importantes» missions d’affaires selon l’ambassadeur italien, Michele Giacomelli. Des partenariats productifs, la colocalisation et le transfert
de savoir-faire et d’expertise sont également
opportuns et possibles entre les entreprises algériennes et espagnoles. C’est ce dont il a été question lors de la rencontre entre Ali Haddad et l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Alejandro
Polanco, qui assurera de la volonté des entreprises de son pays de développer des partenariats effectifs, au-delà de la simple coopération
commerciale. Potentiels notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, le tourisme, le BTPH et
les transports, des partenariats qui pourront être
explicités, affinés et lancés grâce aux missions
d’affaires qui seront organisées durant les prochains mois. Notons qu’une mission d’hommes
d’affaires algériens en Espagne sera organisée
prochainement par le FCE, en vue de mettre en
contact les opérateurs des deux pays.
En outre, la tenue d’une réunion de la commission mixte algéro-espagnole, attendue durant le
semestre en cours, devrait également stimuler le
partenariat. Cela étant, le développement du partenariat économique algéro-italien ou algéroespagnol pâtit encore de contraintes administratives et notablement la règle 49-51 régissant l’investissement étranger. C’est ce que les deux
ambassadeurs ont clairement affiché. Tout en
considérant certes que cette règle «a été décidée
par le gouvernement algérien. Nous la respectons», l’ambassadeur Michele Giacomelli assurera toutefois que «les entreprises italiennes doivent
s’adapter». «Ce n’est pas un choix», relève l’ambassadeur d’Italie qui observe que «pour certaines petites et moyennes entreprises familiales,
la règle peut être un frein, un élément de blocage». Une contrainte néanmoins surmontable,
dans la mesure où «elle peut être contournée» à
travers le pacte d’actionnariat, selon le diplomate
italien. Abondant dans le même sens, l’ambassadeur d’Espagne, Alejandro Polanco, qui saluera
«l’hospitalité» dont font preuve les entreprises et
institutions algériennes pour leurs homologues
espagnoles, reconnaît néanmoins qu’ «il y a des
complexités» administratives tant en Espagne
qu’en Algérie. «Il y a des contraintes», dira le
diplomate espagnol qui précise néanmoins que
des efforts sont déployés pour trouver des «solutions», «alléger» l’impact de ces difficultés.
C. B.
Actualité
«Nous sommes maintenant
à l’épreuve de la réussite»
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
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BÉJI CAÏD ESSEBSI, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNE :
Le nouveau Président tunisien, en visite officielle
dans notre pays hier et aujourd’hui, sa première à
l’étranger, met en avant l’impérative coopération
bilatérale avec l’Algérie, deux pays liés par un
«même sort».
M. Kebci - Alger (Le Soir) S’il affirmera «la très bonne
coopération entre les deux pays
sur le plan sécuritaire à cause du
terrorisme», Béji Caïd Essebsi,
qui intervenait, hier, dans deux
quotidiens nationaux qui l’ont
interviewé, reconnaîtra, néanmoins qu’il n’en est pas de
même sur le plan économique.
En raison, expliquera-t-il, «d’une
grave crise économique», que
ce soit en Europe, aux EtatsUnis ou dans les autres pays.
«Et ce n’est pas pendant les
grandes crises que les relations
se développent», ajoutera-t-il,
reconnaissant, au passage, l’appui de l’Algérie à son pays dans
la lutte contre le terrorisme.
Mais pour le nouvel homme
fort de Carthage, le souci économique est intimement lié à la
problématique sécuritaire. «On
ne peut pas envisager de coopération ni même d’investissement
extérieur sans, d’abord, régler le
problème sécuritaire et, aussi,
garantir la stabilité dans le
pays», dira-t-il. Surtout que les
deux pays partagent une longue
bande frontalière, une dimension humaine commune. D’où,
avouera-t-il, le «sort commun»
qui lie les deux pays.
Récusant le concept de printemps arabe, une «invention
occidentale» selon lui, Béji Caïd
Essebsi regrettera la volteface
des membres du G8 qui, lors de
leur réunion de Deauville, ont
promis une aide de 25 milliards
de dollars pour la concrétisation
du plan de développement économique et social étalé sur cinq
ans, présenté à l’occasion. Mais
les résultats des élections de
l’Assemblée nationale constituante, avec la majorité revenue
à l’autre camp, ont fait capoter
cette promesse. Ceci, en sus du
fait que l’Europe, elle-même, est
entrée en crise, ne pouvant donc
faire des «largesses ailleurs». Et
de préciser que le vieux continent s’est ravisé après le succès
de la démarche démocratique,
mais, soulignera-t-il, «jusqu’à
maintenant, je n’ai pas vu grandchose». Et au Président tunisien
de faire montre de «prudence»
vis-à-vis de la transition démocratique que plus d’un observateur considère comme étant
«l’exemple» de par le monde
arabe. Car pour lui, le début du
printemps tunisien n’est pas
encore confirmé même si des
pas en avant ont été «effectués»
avec des élections législatives et
présidentielles très «correctes»
et tout à fait «démocratiques»,
une Assemblée nationale constitutive qui a adopté une
Constitution qui a changé les
attributions des structures du
pouvoir exécutif et du pouvoir
législatif avec un régime semiprésidentiel mais principalement
parlementaire, l’essentiel du
pouvoir exécutif étant entre les
mains du président du gouvernement et des attributions du
président de la République bien
fixées,... Ce qui fait que, «actuellement, ceux qui exercent le
pouvoir doivent rendre des
comptes. Ils sont contrôlés, ce
qui n’existait pas avant», dira-t-il.
Et cette exception tunisienne,
Caïd Essebsi l’expliquera par le
fait que, dès le début de l’indé-
Photos : DR.
Le Soir
d’Algérie
Béji Caïd Essebsi.
pendance, sous le leadership de
Habib Bourguiba, la Tunisie a
pris deux décisions stratégiques :
la généralisation en 1959 de l’enseignement, la promulgation du
code du statut personnel qui a
libéré la femme tunisienne devenue quasi l’égale de l’homme,
surtout dans le paysage politique, social et culturel.
«Ce sont les deux grands
leviers qui ont fait que la Tunisie
réussisse», dira-t-il, mettant le
doigt sur le troisième «ingrédient
d’un régime démocratique», «la
classe moyenne, très large dans
le pays».
Ne reste à ses yeux que le
quatrième ingrédient où la
Tunisie est peu ou pas du tout
performante
:
l’économie,
convaincu que «pour réussir la
démarche démocratique, il faut
qu’il y ait un minimum de bienêtre». Et sur ce plan-là, le
tableau de bord est peu reluisant
: 620 000 chômeurs pour un petit
pays comme la Tunisie, des
chiffres importants de pauvreté,
plusieurs régions marginalisées
et qui ne font pas partie du grand
circuit économique,... Ce pourquoi les Tunisiens se sont révoltés, pas, ironisera Essebci,
«pour avoir quatre femmes ou
parce qu’on n’en a qu’une, ou
pour aller faire la prière ailleurs.
C’est principalement pour la
liberté d’expression, la dignité et
l’amélioration des conditions
sociales». Essebci s’interrogera
quant au pouvoir de «remporter
une victoire dans ce domaine-là
et répondre aux attentes légitimes des régions et du peuple
tunisien.» C’est ça, la question.
Nous sommes maintenant à
l’épreuve de la réussite (...).
Nous sommes sur le point de
réussir. Mais je dois dire que
nous n’avons pas complètement
réussi. Nous sommes toutefois
sur la bonne voie».
Par ailleurs, même s’il soutient être pour tourner la page du
passé, le nouveau Président de
la Tunisie exclut toute amnistie
pour ceux qui ont volé ou subtilisé et commis des actes répréhensibles. Il invitera la justice
transitoire à assurer des garanties à ceux qui ont souffert de
l’ancienne ère et leur restituer
leurs droits, loin de tout rendement de comptes.
Quant à l’ancien président
Ben-Ali, Essebci dira que «s’il
venait à exprimer son vœu de
revenir au pays, il n’aurait qu’à
passer d’abord par la justice qui
s’occupe de son affaire ».
M. K.
«Nous avons besoin de gaz,
d’où notre passage ici»
LE PRÉSIDENT BÉNINOIS, THOMAS BONI YAYI, À ORAN :
Poursuivant, hier, sa visite d’Etat
en Algérie qui l’a mené à Oran au
niveau des installations du complexe
de liquéfaction de gaz naturel
GNL3Z, implanté dans la zone industrielle d'Arzew, accompagné du
ministre de l’Energie et des Mines, M.
Youcef Yousfi, le Président béninois,
Thomas Boni Yayi, a qualifié sa rencontre avec le Président Bouteflika
d’audience historique.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Dans
une allocution adressée à la presse à l’issue
de sa visite, le président du Bénin a fait l’éloge du parcours du président Bouteflika et son
rôle majeur. «Il faut rappeler qu’il a mené
depuis le début de sa carrière au profit de
l’Algérie, pour le Bénin, pour l’Afrique, mais
encore, dit-il, pour le monde, un rôle important». Plus loin, le président du Bénin a souhaité une bonne santé pour le président
Algérien : «Nous voulons formuler au président, à sa famille, au gouvernement et au
peuple algérien, tous nos vœux. 2015 sera
une année de santé solide de leur président
et de prospérité pour tout algérien.» Ce
séjour en Algérie s’est soldé, dira le président
du Benin, par plusieurs décisions qui permet-
Thomas Boni Yayi.
tent de jeter les bases d’un nouveau départ.
«Le ministre des Affaires étrangères du Bénin
reviendra à la tête d’une forte délégation pour
renforcer le dialogue politique entre les ministères des Affaires étrangères et renforcer
cette coopération maritime, lancer une ligne
aérienne entre nos deux pays…», dit-il.
Pour le chef d’Etat du Bénin, l’énergie détermine le développement et la prospérité d’un
pays, de ce fait dit-il, «le secteur de l’énergie
a à sa tête en Algérie un homme que je respecte beaucoup et il ne va jamais me quitter,
parce que le rêve du Bénin est absolument
celui de nourrir celui des Béninois c'est-à-dire
avoir de l’énergie abondante et moins chere
pour pouvoir tourner les secteurs productifs».
Les turbines de gaz existent au Bénin mais ne
tournent pas, précise le président béninois,
«mais nous avons besoin de gaz d’où notre
passage ici. Ce que j’ai vu là est impressionnant. Donc, nous voulons renforcer notre partenariat dans le secteur de l’énergie, une mission reviendra pour en discuter. Le but étant
de transporter du gaz liquéfié, qui sera importé sous forme de butane pour permettre à
mes chers compatriotes du Bénin d’obtenir du
butane vraiment abordable».
Le Président béninois, Thomas Boni Yayi,
a évoqué la nécessité d’avoir une vision
régionale, précisant que l’Afrique doit parler
avec l’Afrique, commercer et investir en
Afrique, avec le Maghreb également.
Lors de cette visite d’Etat, la question de
la sécurité a bien évidemment été évoquée
«un défi que nous devons relever. Nous
avons discuté de Boko Haram, l’occasion
pour moi de bénéficier de l’expérience de
l’Algérie, là, j’ai beaucoup appris comment
organiser l’union sacrée ou absolument éradiquer le terrorisme qui guette le monde
entier.» D’autres détails en relation avec la
question sécuritaire ont été abordés mais ne
peuvent bien évidement pas être divulgués, a
conclu le président du Bénin.
A. B.
La crise impose son découpage
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
NOUVELLE CARTE DE L’ALGÉRIE
Entre autres mesures d'urgence décidées au cours du
Conseil des ministres restreint du 27 janvier dernier
consacré «au développement dans le Sud et les HautsPlateaux», en réalité pour faire face à la situation de crise
dans le seul Sud, un nouveau découpage administratif.
En fait, un semblant de nouveau découpage qui ne prévoit que de nouvelles wilayas déléguées, onze au total,
pour la région sud. Des wilayas déléguées à l'image de
celles existantes actuellement à Alger, une sorte de superdaïras, pas plus.
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, expliquait, lundi
dernier, en marge de la cérémonie
de clôture de la session d'automne
du Parlement, que le gouvernement prévoit un échéancier sur
trois ans pour un nouveau découpage : d'abord la région sud en
2015, puis les Hauts-Plateaux en
2016 et, enfin la région du nord du
pays en 2017.
Pourtant, il y a moins d'une
année, lors d'une campagne électorale inédite, pour une présidentielle qui ne l'était pas moins, il était
question d'un nouveau découpage
administratif digne de ce nom pour
fin 2014, début 2015 au plus tard.
Le représentant personnel du
«bon candidat» d'alors, le même
Abdelmalek Sellal, faisait de ce
dossier sur le nouveau découpage
l'un des thèmes-clés de la cam-
pagne électorale de Abdelaziz
Bouteflika. Au même titre que «la
stabilité», «la révision de la
Constitution», «le passage du flambeau aux jeunes générations», «la
relance de l'industrie et de l'agriculture» pour ne citer que ceux-là. Il
était vraiment question de créer de
nouvelles wilayas sur tout le territoire national pour adapter le pays
aux nouvelles donnes démographiques, économiques et administratives. De grands pôles urbains
comme
Bou-Saâda,
Barika,
Menea, Aïn Sefra, Touggourt, El
Eulma, Djanet, Aïn Oussera,
Akbou, El Khroub, In Salah, et bien
d'autres encore étaient destinés à
être érigés au rang de wilayas.
Sellal l'avait d'ailleurs publiquement déclaré dans certaines de
ces villes au cours de la campagne
électorale de 2014 et même avant,
lors de sa grande tournée de 2013
à travers tout le pays. Le ministère
de l'Intérieur avait lui-même finalisé
un projet dans ce sens qui n'attendait que l'approbation des Conseils
du gouvernement et des ministres
avant sa présentation devant le
Parlement. De son côté, le secrétaire général du FLN avait anticipé
ce découpage en procédant à la
création
de
nouvelles
Mouhafadhas, c'est-à-dire les
structures de base du parti au
niveau de la wilaya.
Qu'est-ce qui a motivé ce recul
spectaculaire du gouvernement
alors, sur une question qui, au
même titre que la révision de la
Constitution prévue elle aussi pour
2014, constituait un engagement
de
campagne
ferme
de
Bouteflika ? Eh bien, c'est simple :
la crise économique! La chute libre
des prix des hydrocarbures, qui a
surpris le pays depuis le deuxième
semestre de 2014 et qui perdure,
aura vite fait de chambouler brutalement toutes les priorités de
Bouteflika. La gigantesque manne
financière de début 2014 et qui permettait toutes «les fantaisies» au
point de se permettre un quatrième
mandat qui a surpis dans le monde
entier, commence à fondre comme
neige au soleil. Un peu comme de
nombreux projets du Plan quinquennal 2015-2019, comme les
tramways ou l'autoroute des HautsPlateaux, remis aux calendes
grecques, les recrutements gelés
dans la Fonction publique, ce nouveau découpage administratif est
mis sous le coude. Car, s'il est
réellement une nécessité, un nouveau découpage, avec de vraies
wilayas, ne peut se réaliser sans
un effort financier considérable. De
nouvelles wilayas, ce sont en effet
de nouvelles structures à bâtir, de
5
nouvelles entités administratives à
créer, de pléthoriques recrutements dans la Fonction publique,
des dotations budgétaires supplémentaires à engager, des nouvelles élections locales et législatives anticipées à organiser, etc.
D'où ce choix de simples
wilayas déléguées, concédé en
plus sous la pression de la contestation en cours dans le sud du
pays.
K. A.
Le syndicat dénonce un «coup de force» de Ghoul
Le département des transports
réussira-t-il à «imposer» sa
démarche au sein de l’entreprise
Nashco/Spa, après avoir essuyé un
cuisant échec au sein de l’entreprise Sogral ? «Ces personnes doivent savoir que nous refusons tout
diktat ou politique du fait accompli
et de nous voir imposer des personnes étrangères à l’entreprise»,
avertit le SG du syndicat de l’entreprise Nashco.
Abder Bettache - Alger - (Le Soir) - Se
dirige-t-on vers un bras de fer entre le syndicat de l’entreprise Nashco et le ministère
des Transports ? L’hypothèse n’est pas à
exclure au vu du contenu de la sortie
publique des représentants des travailleurs
de cette entreprise publique spécialisée
dans la consignation des navires de ligne,
tramping ainsi que des passagers.
En effet, dans un communiqué rendu
public et portant la signature du secrétaire
général du syndicat d’entreprise, il a été indiqué que les représentants des travailleurs
«dénoncent avec véhémence les pratiques
de mépris et d’exclusion exercées par certaines parties intéressées afin de déstabiliser et casser notre société». En d’autres
termes, il s’agit, selon la même source, de la
tentative de «limogeage et de parachutage
de personnes par une tutelle sous influence
(ministère des Transports, Gestramar et
Cnan Group) sans concertation ni avis des
partenaires sociaux, à la tête de notre entreprise et dont le seul CV ou mérite sont celui
de militer au sein d’un parti politique».
En termes plus clairs, le SG du syndicat
d’entreprise a pointé du doigt Amar Ghoul, le
ministre des Transports, qui «veut nommer
un militant de son parti (TAJ) à la tête de
l’entreprise Nashco». Une démarche qu’il
avait initiée en direction de l’entreprise
Sogral mais qui avait échoué suite à une
forte mobilisation des travailleurs, du syndicat d’entreprise mais aussi la solidarité de
toutes les entreprises du secteur des transports affiliées à l’UGTA.
Au sujet de Nashco, les représentants
des travailleurs estiment que «ces pratiques
condamnables et vicieuses n’ont d’autre but
que de casser Nashco et de se servir des
Photo : DR
CHANGEMENT À LA TÊTE DE L’ENTREPRISE NASHCO
intérêts partisans». «Ces pratiques nous
rappellent le triste épisode de l’affaire
Sogral, où les artisans de ses pratiques ont
profité de la maladie de son directeur général pour imposer un de leurs candidats –
Amar Ghoul.
partisan», lit-on dans le communiqué. Et
d’ajouter : «Ces personnes doivent savoir
que nous refusons tout diktat ou politique du
fait accompli et de voir nous imposer des
personnes étrangères à l’entreprise (…) et
que nous considérons que toute décision
imposée sans concertation est considérée
nulle et non avenue et nous userons en collaboration avec l’ensemble des acteurs du
secteur du transport maritime pour faire
échouer ce plan».
Pour rappel, en janvier 2014, les syndicalistes du secteur des transports avaient
observé un imposant sit-in devant le siège
de la SGP en charge du portefeuille, sis à
Hussein Dey. Leur revendication :
«Dénoncer le forcing initié par le premier
responsable du département des transports
pour «imposer un cadre de son parti à la tête
de l’entreprise Sogral.»
Une action qui n’a pas tardé à donner
ses résultats puisque le département des
transports avait fait marche arrière et a
renoncé à sa démarche «d’imposer» un
nouveau directeur à la tête de l’entreprise
Sogral.
A. B.
L’opposition passe à l’acte
RETOUR SUR LA RÉUNION DE L’ISC
L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition ne se
contentera pas finalement de rassemblements contre l’exploration du gaz non-conventionnel, prévus le 24 février, dans les 48
wilayas du pays. Un congrès restreint est également prévu pour
aller vers des décisions de fond.
Mehdi Mehenni – Alger (Le heures, une marche dans les 48
Soir) - Contacté hier, le président wilayas du pays a été décidée
de Jil Jadid, Soufiane Djilali, est pour le 24 février 2015, tel que larrevenu sur la réunion de ce mardi, gement rapporté par la presse.
de l’Instance de concertation et de Soufiane Djilali explique d’abord
suivi
(ICS),
issue
de
la qu’il s’agit de rassemblements et
Coordination nationale pour les non pas de marches. Cette action
libertés et la transition démocra- de protestation, explique-t-il, s’instique (CLTD). A la faveur de cette crit exclusivement dans une
réunion qui a duré plus de quatre démarche de refus de toute exploi-
tation du gaz de schiste sur le sol
algérien. Le choix de la date du 24
février est, aux yeux du président
de Jil Jadid, symbolique et commémorative. Elle coïncide, en
effet, avec le 44e anniversaire de la
nationalisation des hydrocarbures.
«Le pouvoir a démontré qu’il ne
veut rien changer à sa démarche.
Il refuse d’écouter les gens du Sud
et il pousse la situation, à travers
son comportement, vers le pourrissement. Le pouvoir est en train de
mettre en danger l’unité du pays»,
argumente-t-il.
Tous les dossiers
seront ouverts
Les rassemblements du 24
février contre l’exploration du gaz
non-conventionnel ne seront finalement qu’une première étape.
Soufiane Djilali fait savoir qu’un
congrès restreint sera prochainement tenu pour mettre en place
une véritable stratégie de lutte.
«Une réunion de quelques heures
s’avère insuffisante. Nous allons
tenir un conclave sur deux jours
pleins. Nous allons ouvrir tous les
dossiers d’importance stratégique
du pays», précise-t-il. Estimant
que tous les symptômes sont là et
attestent de la fin d’un régime,
Soufiane Djilali juge plus que
jamais urgent de prendre au
sérieux la situation actuelle du
pays, et aller au fond des choses.
«Il ne s’agit plus de prendre des
positions ponctuelles, mais d’aller
vers des décisions de fond.
Nous sommes dans une situation de fin de règne et nous ne
voulons pas être surpris par un
effondrement brutal», conclut-il.
M. M.
Photo : DR
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
6
9 000 personnes vivent avec le VIH en Algérie
Le nombre de personnes vivant avec le VIH et officiellement dépistées ne dépasse pas les 9 000 sur les 25 000
estimées en Algérie. Cependant, une majorité d’entre elles
ignore, aujourd’hui, leur maladie et n’accède donc pas aux
services de soins, de suivi et de prise en charge nécessaires, indique l’association AnisS de lutte contre les
IST/sida et de promotion de la santé.
Cette révélation a été faite par
l’association dans un communiqué
rendu public au terme des travaux
d’un séminaire-atelier à Annaba
sur l’accès universel des personnes vivant avec le VIH/sida à la
prise en charge globale.
Organisé par l’association
AnisS avec le partenariat du
Centre de référence de prise en
charge des IST/sida de Annaba, le
séminaire a vu la participation des
spécialistes du Centre de référence. L’atelier a été animé par le Dr
Eric Goemaere, coordinateur
régional au niveau de l’Unité médicale de Médecins sans frontières
en Afrique du Sud (Samu), jouissant d’une grande expertise dans
ce domaine. Cette rencontre
scientifique a réuni des équipes
médicales et des médiateurs associatifs. Elle a permis de rappeler
les orientations du plan stratégique
national 2013-2015 en vue du renforcement de l’accès universel à la
prise en charge. Elle a également
abordé les différentes approches
permettant l’extension des services de dépistage, de soins et
d’aide à l’observance déjà fournis
et leur adaptation aux groupes les
plus exposés dans le cadre du
continuum de prévention et de
soins.
Le modèle de décentralisation
mis en œuvre par Médecins sans
frontières dans différentes régions
du monde a été également présenté et discuté lors de ce séminaire.
Selon
Nacereddine
Merzoug, président d’AnisS :
«Nous nous inscrivons en droite
ligne des orientations du plan stratégique national sur le sida et de
l’objectif 90-90-90 de l’Onusida.
La même source a ajouté :
«Pour que 90% des malades
soient justement dépistés et pris
en charge convenablement en
Algérie d’ici 2020, il est nécessaire
de rapprocher et d’adapter les services fournis aux groupes exposés
à travers un partenariat des
Centres de référence avec les
associations engagées.»
Le communiqué d’AnisS estime
toutefois que «l’Algérie, un des
premiers pays de la région à avoir
instauré la gratuité de la trithérapie
pour les malades dès 1998, a
consenti des moyens considérables en vue d’aboutir à un accès
universel des personnes vivant
avec le VIH/sida à la prise en charge. Dans cette optique, l’association mentionne que l’Algérie comptera d’ici la fin 2015 17 centres de
référence de prise en charge des
IST/sida, répartis à travers l’ensemble des régions du pays, ainsi
Photo : D. R.
SIDA
Beaucoup de gens atteints du VIH ignorent leur maladie, faute de soins.
que six pôles de référence pour
l’élimination de la transmission de
la mère à l’enfant. AnisS explique
qu’en matière de VIH/sida, «les
stratégies nationales et les recommandations internationales militent
pour un accès universel au dépistage et aux soins». L’atelier pour
l’accès universel à la prise en
charge entre dans le cadre d’un
projet de renforcement de la
réponse au VIH/sida en Algérie
mené par AnisS avec l’appui du
Centre de référence de prise en
charge des IST/sida et de l’organisation Médecins sans frontières
(MSF).
A. Bouacha
Plus de 20 nouveaux centres d’accélérateurs
de radiothérapie à fin 2015
TRAITEMENT DU CANCER EN ALGÉRIE
Etape cruciale dans le processus du
traitement contre le cancer, la radiothérapie demeure l’un des points noirs,
aussi bien pour les malades que pour
les hôpitaux. Etant un investissement
«trop lourd», l’Etat a même placé cette
question de la disponibilité de centres
d’accélérateurs de radiothérapie au
cœur du plan national contre le cancer.
D’ailleurs, en l’espace de deux années,
l’Algérie a même doublé le nombre
d’accélérateurs de radiothérapie.
Salah Benreguia –Alger (Le Soir) A fin
2014, 14 accélérateurs sont opérationnels,
alors que l’Algérie n’en possédait que 7 en
2013. Mieux, soutient le directeur des ser-
vices de santé au ministère de la Santé, de
la Population et de la Réforme hospitalière,
ce nombre atteindra les 35 avant la fin de
l'année 2015, avec la réception de 4 nouveaux centres anti-cancer. S’exprimant, hier,
sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio
nationale, et ce, à l’occasion de la Journée
mondiale de la lutte contre le cancer, M.
Mohamed El Hadj, a également indiqué
qu’«avec la réception des centres anti-cancer qui possèdent des accélérateurs de
radiothérapie, cette histoire de rendez-vous
lointains ne sera qu’un mauvais souvenir».
«Notre plan prend en charge l’ensemble du
territoire» afin qu’il n’y ait pas de «disparités
dans la prise en charge des malades», soutient ce cadre. D’ailleurs, poursuit-il, «un
suivi très rigoureux aussi bien de la part du
ministre que des cadres du ministère pour
l’ouverture de ces centres» est régulièrement constaté. La même source a annoncé,
dans ce sens, la réception de deux nouveaux accélérateurs à Blida, prévue avant le
mois d'avril.
D’ailleurs, l’objectif visé par le ministère
de la Santé est que le délai normatif moyen
national pour un rendez-vous en radiothérapie ne dépasse pas un mois. Et c’est pour
cela que des accords de partenariat stratégiques ont été signés avec des partenaires
étrangers, notamment avec l'américain
Varian qui va fournir au moins la moitié des
accélérateurs nouveaux. L’autre sujet abordé par l’invité de la rédaction est la prise en
charge des malades soignés par des
centres privés. Proposant pratiquement les
mêmes services publics (radiothérapie et
chimiothérapie), les centres anti-cancer privés commencent à se multiplier. Si leurs
prestations viennent, à coup sûr, «soulager»
les malades, les coûts des soins demeurent
trop chers. D’où la question d’un éventuel
remboursement par les pouvoirs publics.
Sur ce point, le représentant du ministère de
la Santé qui n’écarte pas la possibilité de
remboursement, étant même préconisée
par le rapport du Pr Zitouni, s’est contenté
toutefois d’indiquer qu’il est en cours d’étude
au niveau des ministères de la Santé et du
Travail.
S. B.
Une maladie lourde et un parcours pénible
CANCER
Rym Nasri - Alger - (Le Soir) A partir du moment où le cancer
est découvert, le malade est
confronté
à
de
pénibles
démarches : prises de rendezvous, consultations, séances de
chimiothérapie, chirurgie pour certains types de cancers et enfin
séances de radiothérapie. Une
véritable course contre la montre,
évolution rapide de la pathologie
oblige.
La radiothérapie est souvent
l’étape la plus complexe. C’est la
hantise des cancéreux. Décrocher
un rendez-vous proche pour ces
séances relève de l’exploit. Les
rendez-vous sont très éloignés,
voire renvoyés à plus d’une année,
parfois reportés ou carrément
annulés. Une réalité amère due au
manque de centres de radiothérapie. Souvent à l’arrêt, les sept
centres de radiothérapie existants
en Algérie ont été dernièrement
renforcés par deux nouveaux
centres, un à Sétif et un autre à
Batna.
Pourtant, ils demeurent insuffisants face au nombre croissant
des cas de cancer. Faute de radiothérapie, de nombreuses femmes
atteintes de cancer du sein ont fini
par subir une ablation. D’autres
cas sont décédés des mois avant
le jour de leur rendez-vous.
Au célèbre CPMC (CentrePierre-Marie Curie) à Alger, la salle
d’attente du service radiothérapie
ne désemplit jamais. Hier encore,
les lieux étaient noirs de monde.
Tous les sièges sont occupés. Les
patients attendent avec impatience
leur tour. Les signes de fatigue
sont visibles sur leurs visages.
L’atmosphère est pesante. Ils se
scrutent des yeux. Tous silencieux,
rares sont ceux qui osent entamer
La prise en charge est souvent décriée par les malades.
une discussion. La fatidique maladie est souvent l’incontournable
sujet. «J’ai un cancer au visage
suite à un accident. Je suis tombé
et me suis cogné le visage.
Une blessure qui s’est transformée en cancer», raconte Mohand
à un sexagénaire assis à côté de
dixième séance de radiothérapie
et j’ai hâte d’en finir. J’habite à
Ighzer Amokrane, dans la wilaya
de Béjaïa, et je suis hébergé chez
la famille ici à Alger», dit-il, visiblement gêné par son long séjour.
Enveloppée dans sa longue
djellaba noire et son foulard à
fleurs, laissant découvrir un soupçon de frange teinte au henné,
Taous attend silencieusement son
tour. Assises à ses côtés, ses deux
accompagnatrices tentent de la
détendre un peu. Ayant souffert
d’un cancer du sein, cette quinquagénaire a subi une ablation.
«Nous venons de Tizi-Ouzou et
nous accompagnons notre cousine pour ses séances de radiothérapie», dira l’une de ses accompagnatrices. Les yeux hagards,
Taous laisse deviner sa lassitude.
Torturée et épuisée par sa maladie
durant longtemps, cette mère de
famille n’a qu’un seul souhait.
«En finir vite avec ce traitement
pour rentrer chez moi et m’occuper
de mes deux filles», dit-elle.
Ry. N.
Photo : D. R.
Le cancer est une maladie lourde à porter. Outre les
répercussions de la maladie sur la santé, les séquelles
psychologiques ont aussi leur poids. Quant au parcours
du cancéreux, il est un véritable périple.
lui. Un voisin qui semble plutôt
réservé et qui ne fait qu’acquiescer
avec la tête. «Heureusement que
mon médecin l’a vite diagnostiqué», ajoute-t-il.
Après un long et lourd traitement, Mohand atterrit au service
de radiothérapie. «Je suis à ma
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
BHL, Sarkozy, islamistes :
les liaisons pernicieuses
7
CE MONDE QUI BOUGE
MORT POUR LA FRANÇAFRIQUE
M
ort pour la Françafrique (1)
est un livre qui plonge le lecteur dans cette face cachée
de la guerre en Libye où se
croisent des réseaux islamistes, une
boîte de sécurité militaire privée française (Secopex) travaillant en Libye pour
le compte de Blackwater, cette gigantesque boîte privée de sécurité agissant
en Irak, en Afghanistan et là où il y a
des conflits pour le compte du Pentagone et des services secrets américains.
Une face cachée où il est question de
Bernard-Henri Lévy, Nicolas Sarkozy et
de leurs rapports avec les islamistes
libyens. Certes, ceux qui suivent l’actualité libyenne le savent, mais l’assassinat de Pierre Marziali, ex-para et
patron de la Secopex, à Benghazi en
mars 2011, assassinat revendiqué par
la «brigade du 17 Février, branche
armée des Frères musulmans libyens
dont le numéro deux est l’islamiste
Mustafa al-Sagesly, ami personnel de
BHL, donne un éclairage supplémentaire et inédit au conflit libyen.
Dans le livre Mort pour la Françafrique, Robert Dulas (ami et associé de
Pierre Marziali), barbouze ayant roulé
sa bosse en Afrique de l’Ouest et au
Sahel, qui a été partie prenante dans la
crise ivoirienne avant de quitter Abidjan
de manière rocambolesque
pour
échapper à un assassinat, laisse
entendre que Pierre Marziali a été exécuté parce qu’il serait allé trop loin. L’expara gênait-il le travail de cette équipe
de la DGSE présente en Libye aux
côtés des insurgés libyens et de cette
«mini-armée clandestine» française
déployée par Paris dans l’Est libyen et
dont certains activaient au centre de
commandement des rebelles libyens de
Zuwaytinah (Benghazi) mais prenaient
part aussi aux opérations militaires au
sol, tandis que d’autres formaient et
encadraient les opposants libyens à
Kadhafi ? Les auteurs du livre, en tout
cas, fondent leurs affirmations sur la
base de documents exclusifs et de
témoignages inédits. Quant à l’enquête
diligentée par le parquet de Carcassone
sur la mort de l’ex-para, elle s’est vite
heurtée au «secret défense» !
Tels que décrits par Bernard-Henri
Lévy (BHL) dans son livre La guerre
sans l’aimer (ed.Grasset. 2011), les
chefs de la «révolution libyenne» font
figure de héros de légende, comme se
plaisait à les montrer une certaine littérature nostalgique d’un passé colonial
mythique, mais des héros revisités,
remis en selle pour remplir la fonction
assignée par les tenants de l’ingérence
humanitaire et démocratique. Parmi ces
«héros», Mustafa al-Sagesly, cité cidessus, aujourd’hui l’un des dirigeants
du PJC (Parti de la justice et de la
reconstruction, islamiste) dont la
branche armée Fadjr Libya contrôle Tripoli, et que BHL présentera ainsi que
d’autres opposants libyens comme
Mustapha Abdeljalil (l’ex-président du
Conseil de transition libyen) à Nicolas
Sarkozy au printemps 2011. Al-Sagesly
et ses amis de «la brigade du 17
Février» étaient alors soutenus par le
Qatar et médiatisés par Al-Jazeera.
BHL n’a pas caché à ses amis islamistes libyens qu’il était juif et que «la
sécurité d’Israël et sa cause étaient
pour lui non négociables» (page 320 du
livre). Lors d’une rencontre organisée
par le Crif (Conseil de représentation
des institutions juives de France) n’a-t-il
pas déclaré que «c’est en tant que juif»
qu’il avait «Participé à l’aventure politique en Libye» (Le Figaro du
20/11/2011) ! Toujours à propos du
conflit libyen, BHL a affirmé à la journaliste Marina Ladous, co-auteure du
livre: «Moi, je ne suis pas d’accord avec
cette idée qu’on nous répète jusqu’à la
nausée du chaos, d’une Libye qui serait
dans un état pire que sous Kadhafi. Ce
n’est pas vrai ça, c’est un raisonnement
de défaitiste.» Tiens donc !
Par ailleurs – mais ce n’est pas dans
Mort pour la Françafrique – BHL
connaît si bien Abdelhakim Benhadj,
l’ex-djihadiste membre d’Al Qaïda,
aujourd’hui gouverneur militaire de Tri-
d’honneur. Traitement radical du foncier
afin de démocratiser les prête-noms,
nouveau groupe social. Création de
quatre grands pôles de zones industrielles : à l’Est, à l’Ouest au Nord et surtout au Sud. Ce Sud tumultueux, tenu à
l’écart de la distribution de la rente avec
de graves incidents, notamment à Ghardaïa et à In Salah. Plusieurs morts plus
tard, le problème n’est pas résolu. Monsieur le président… du FCE apporte
enfin son remède. Le secteur privé peut
investir et développer cette région en
créant des emplois à condition d’avoir
les mains libres. Oui le patronat algérien
promet de réussir là où l’Etat a échoué.
Doit-on en conclure que le FCE est un
agrégat d’entrepreneurs schumpetériens
? Pas du tout. Nous assistons à la mainmise progressive d’une oligarchie sur
l’économie nationale. Ici n’est pas le lieu
de relayer les rumeurs faisant état de
nominations de ministres par le président du FCE. Constatons cependant un
changement radical. Avant, pour faire
des affaires, l’appui du politique, voire du
militaire était indispensable. Maintenant,
c’est l’inverse. Le monde des affaires
finance des élections, fait élire des politiques avec un bon retour sur investissement. Le renversement de ce rapport de
force confirme l’émergence d’une oligarchie, et ce, dans un contexte de double
opacité : politique et économique.
L’Algérie n’est pas le seul pays à
connaître ce phénomène. La Russie de
Boris Eltsine en était un exemple fort
illustratif. Vladimir Poutine y a mis un
terme. Cuba est aussi assujettie à cette
menace. A La Havane, deux frères se
sont succédé à la présidence. Cependant, Raoul Castro tient sa légitimité non
pas du lien du sang mais comme compagnon d’armes. Il faisait partie des
deux cents «barbus» qui ont descendu
la Sierra Maestria pour chasser Fulgencio Batista du pouvoir. Raoul Castro dirige le pays depuis 2006, date à laquelle
son frère Fidel a jugé que son état de
santé ne lui permettait pas d’assumer
cette lourde tâche. Pour rappel, Fidel
Castro a toujours été soigné dans son
pays. La principale mission de Raoul
Castro est de prévenir l’apparition de
toute oligarchie ou groupe social menaçant la cohésion nationale. D’une manière pragmatique, le Président cubain limite le pillage en plafonnant à cinq ans
maximum tout poste de responsabilité
politique, économique ou militaire. Ces
responsables ont le temps de s’enrichir
mais pas assez pour constituer une oligarchie. Bien sûr, Cuba n’est pas le pays
de lait et de miel, son économie est
pauvre mais assure une redistribution à
minima.
Revenons à l’Algérie, pays riche
mais non prospère. Le Sud n’est riche
que par son sous-sol. La population se
sent délaissée. Les frontières sont
tumultueuses. Oui, le Sud est le ventre
mou de l’Algérie. Cette région riche que
Par Hassane Zerrouky
poli, qu’il l’a même proposé pour occuper le poste de ministre de l’Intérieur !
C’est ce même Benhadj, ami par
ailleurs du Tunisien Rached Ghanouchi,
que BHL s’apprêtait à rencontrer à
Tunis en novembre dernier avant que
les Tunisiens ne lui disent «dégage» !
H. Z.
Ghardaïa, In Salah : duel au soleil
tout instant, il se passe quelque
chose. Telle était la réclame
d’une grande enseigne commerciale parisienne. C’est encore
plus vrai sur cette planète, village mondialisé. Terrorisme, un roi saoudien
meurt, l’Algérie en deuil, la Coupe
d’Afrique des nations, le nouveau pouvoir grec élu démocratiquement qui
renégocie sa dette en menaçant l’euro,
voire l’Union européenne. Les événements se succèdent et influent peu ou
prou sur notre destin sinon notre quotidien. Le monde bouge. L’Algérie aussi,
indépendamment des mouvements
mesurés sur l’échelle de Richter. Pour
ma part, j’essaye de me tenir informé
notamment, pour des raisons conjoncturelles, en regardant le journal télévisé
sur une chaîne algérienne. Ouverture
des informations du 20 heures : Ali Haddad, président du FCE, reçoit le ministre
des Industries et des Mines. Ou bien l’inverse ? Tout comme les délégations
algériennes à l’étranger dirigées protocolairement par le Premier ministre mais
opérationnellement par Citizen Haddad.
Toujours est-il que le ton du «patron des
patrons» se veut être celui de la puissance invitante. Il semble donner la
feuille de route au gouvernement, de
quoi occuper le prochain et hypothétique
Conseil des ministres. Ouverture de l’espace aérien, question de soulager un
grand nombre de passagers algériens,
ceux qui ne passent pas par le salon
A
(1) Mort pour la Françafrique.
Robert Dulas, Marina Ladous, Jean
Philippe Leclerc. Ed. Stock. 2014.
Par Naoufel Brahimi El Mili
la France n’a pu conserver malgré son
insistance lors des négociations d’Evian.
Est-ce un hasard que l’oligarchie algérienne veuille prendre en charge cet
immense territoire ? Amar Saâdani,
secrétaire général du FLN, plaide pour
un rôle accru du secteur privé dans cette
région alors que la doctrine de l’ex-parti
unique a toujours été loin de tout libéralisme effréné. Selon ce secrétaire général, la France a donné l’indépendance à
l’Algérie. Cette France généreuse a
aussi donné des titres de séjour.
N. B. E. M.
Le Soir
d’Algérie
Régions
Jeudi 5 février 2015 - PAGe
Les habitants de Ouadhia menacent
de fermer la RN5
BOUIRA
C’est du moins ce qui ressort
d’une lettre adressée récemment
au chef de daïra de Bouira. C’est
que les habitants qui sont restés
pacifiques jusque-là commencent
à comprendre que le seul salut
pour leur village est la sortie dans
la rue, en recourant à la fermeture de la RN5 pour que les responsables de la commune, de la
daïra et même ceux de la wilaya
daignent leur tendre l’oreille et les
écouter.
Sinon comment expliquer par
exemple cette lenteur, pour ne
pas dire cet abandon dont est vic-
time le village, surtout pour certains projets considérés comme
primordiaux. L’assainissement,
qui relève de la santé publique, a
été entamé en 2011 avec une
tranche, puis laissé à l’abandon.
Un projet qui a été bâclé puis
abandonné par l’entreprise, juste
au moment où les habitants commençaient à alerter les pouvoirs
publics sur certaines manières de
faire qui ne cadraient pas avec
les
règles
techniquement
admises.
L’autre
problème
concerne l’ouverture d’une piste
reliant le centre du village à la
seule école primaire, sur une distance de 500 mètres sans que les
responsables moraux ne fassent
le moindre effort pour le réaliser
alors que la demande a été intro-
duite par les habitants depuis
août 2013. Le gaz naturel dont
ont bénéficié les villages les plus
reculés des communes, n’a pas
été réalisé pour ce village du
Les villageois d'Ouled-Ghilasse
crient leur colère
RELIZANE
Le douar d'Ouled-Ghilasse, dépendant de la commune de Semmar dont il est distant d'environ 30
km, demeure oublié et semble ne pas avoir son
droit au développement.
En effet, ce douar, qui compte plus de six cents habitants,
prend naissance en bordure du
chemin communal et s'étend
vers d'autres douars et communes. Les citoyens de ce
bourg souffrent chaque jour du
manque de toutes les commodités nécessaires tels l'approvisionnement en eau potable, le
revêtement des routes ainsi
que le transport public. Les
habitants rencontrés sur place
disent : «Nous sommes oubliés
dans ce douar, les élus qui
nous ont promis monts et merveilles lors de la précédente
campagne électorale n'osent
même pas nous rendre visite
ou du moins nous recevoir dans
leurs bureaux, même nos
doléances sont restées lettre
morte alors qu'elles devaient
être transmises aux autorités
de wilaya.» «On demande
l'aménagement de ce douar»,
ajouteront-ils.
A signaler que plusieurs de
leurs doléances ont été
adressées au président de
l’Assemblée communale de
ladite commune susmentionnée.
A. Rahmane
Lafarge inaugure un centre
de distribution
M'SILA
Dans le cadre d'une nouvelle
stratégie commerciale, Lafarge
Algérie a inauguré hier un centre
de distribution de ciment situé
dans la zone industrielle de M'sila.
Ainsi, l'usine enregistre son 44e client
installé sur un terrain de 14 000 m2 doté de
moyens modernes et répondant à des exigences strictes en matière de santé et de
sécurité, deux thèmes portant le slogan
«zéro accident» par l'application des dix
règles fondamentales de sécurité qui
consistent au respect du code de la route à
l’intérieur du centre, aussi bien par les piétons que pour les conducteurs, le port du
casque, des lunettes et du gilet, en plus de
la tenue de travail offerte par la firme est
obligatoire. Ce centre permet le rapprochement des matériaux de construction des
utilisateurs et garantir sa disponibilité à des
prix stables, loin de toutes formes de spé-
culation ; comme il permet la création de 20
postes d'emploi directs pour les jeunes de
la région et 50 postes d'emploi indirects.
A savoir que Lafarge de M'sila a une
capacité de production de 5,3 millions de
tonnes/an, pouvant satisfaire la demande
du citoyen avec 1200 kg/habitant. La
wilaya de M'sila occupe la 3e place de
consommation à l’échelle nationale, selon
le manager de distribution.
A. Laïdi
Photo : DR
Les habitants du village Ouadhia, relevant de la commune de Bouira, situé sur le flanc ouest de la RN5, au
nord-ouest de Bouira et à la lisère de la forêt Errich,
menacent de sortir à tout moment dans la rue en fermant la RN5.
Au moment où les services
sociaux s’investissent pleinement
en multipliant les actions à l’encontre des personnes en détresse,
curieusement, on constate que
lors de la période hivernale, la mendicité prend de l’ampleur.
C’est le retour de ces professionnels
de la manche qui, malheureusement,
usent de tous les subterfuges pour leurrer
les citoyens.
Si le phénomène de la mendicité est
plutôt toléré, on comprend mal l’absence
des responsables de l’enfance, qui ne
réagissent pas devant l’exploitation des
enfants et parfois des nourrissons livrés à
la rue.
Mais qui sont, donc, ces femmes en
bonne santé et plutôt jeunes, qui exposent
ces petits enfants à tous les dangers,
(froid, maladie et autres), en les couchant
à même le sol. Non il y a là bel et bien un
délit qui est puni par la loi : non-assistance
à personne en danger.
Ces femmes attirées par le gain facile
doivent être identifiées et poursuivies par
la loi. Tout le monde sait que ces enfants
font l’objet d’une traite ; il y a quelques
années, les services de sécurité ont pu
chef-lieu de wilaya. Enfin, les
infrastructures pour la jeunesse,
comme le stade, la Maison de
jeunes, n’ont jamais existé.
Cela, outre le problème du
transport scolaire pour les
dizaines de collégiens qui poursuivent leurs études au chef-lieu
de wilaya.
En somme, autant de problèmes soulevés par les habitants de ce village qui compte
plus de 600 âmes, et qui dépend
du chef-lieu de wilaya.
Les habitants de ce village, qui
se sont comportés jusque-là avec
civisme, peuvent à tout moment
exploser de colère et là, ni les
notables du village, ni personne
d’autre ne pourra les arrêter, ni
surtout, prévoir leur réaction.
Y. Y.
GUELMA
Après les fortes pluies,
le taux de remplissage
du barrage
de Bouhamdane est
passé de 37 % à 60,5 %
Le taux de remplissage du barrage de
Bouhamdane, dans la région touristique de
Hammam Debagh, est passé de 37 % à
60,5 %, après les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la région de
Guelma. Selon le premier responsable de cette
structure, la réserve d’eau s’élève en ce début
du mois de février à 111 millions de m3.
L’apport des dernières précipitations pour ce
barrage a été évalué à environ 53 millions de
m3. Selon la station météorologique de
Belkhier, la pluviométrie dans la région de
Guelma s'est établie au mois de janvier dernier
à plus 120 m3, précisant que des précipitations
importantes sont annoncées dans les prochains jours.
D'une capacité de stockage évaluée en
moyenne à 190 millions de m3, le barrage de
Bouhamdane, qui se trouve à une vingtaine de
kilomètres de Guelma, a été mis en service en
1985. Il sert principalement à l'irrigation et l'alimentation en eau potable. 35 à 45 millions de
m3 d'eau de cet ouvrage sont utilisés annuellement pour l'irrigation des terres agricoles, et
environ 10 millions de m3 sont destinés à l'approvisionnement en eau potable.
Noureddine Guergour
Mendicité, la traite des enfants
TLEMCEN
8
récupérer un enfant de 5 ans, exploité par
une mendiante qui n’était pas sa mère.
Depuis le début de l’hiver, les services
de la DAS sillonnent les rues de Tlemcen,
même pendant la nuit pour secourir les
gens en détresse, la plupart des personnes qui sont dans un besoin urgent
bénéficient de l’aide des services sociaux.
Ces fausses mendiantes arrivent de bon
matin pour s’installer au niveau de la grande artère de la ville, c’est un véritable
réseau organisé.
On peut citer le cas de ces deux
femmes, dont l’âge varie entre 30 et 40
ans qui, quotidiennement arrivent tous
les matins à Bab-Sidi-Boumediène. Dès
qu’elles descendent du bus, elles changent de look et se débarrassent de leur
maquillage pour entamer leur journée de
travail.
Certes, il est difficile d’éradiquer ce
fléau qu’est la mendicité, mais les pouvoirs publics peuvent intervenir pour que
cesse cette exploitation des enfants.
Dans une wilaya voisine, la traque aux
faux mendiants a permis l’arrestation de
plusieurs personnes. A rappeler que le
Sénégal, un pays pauvre, a interdit la
mendicité depuis plus de 5 ans.
M. Zenasni
Faits divers
Le Soir
d’Algérie
424 kg de kif
saisis par
la douane
SIDI-BEL-ABBÈS
Les narcotrafiquants en provenance probablement des frontières
avec le Maroc transitent immanquablement par Sidi-Bel-Abbès
pour rejoindre d’autres destinations
afin d’écouler leur substance nocive. Mais, malheureusement pour
eux, la police, la gendarmerie et la
douane conjuguent leurs efforts
pour endiguer ce commerce prohibé et neutraliser les trafiquants
sans foi ni loi, les parias de la
société. Dans la journée de mardi
dernier, les services de douane ont,
au cours de deux opérations, intercepté 424 kg de kif et arrêté deux
narcotrafiquants. La première opération s’est déroulée alors que les
services de douane patrouillaient
sur l’autoroute Est-Ouest et avaient
à l’œil les routes de wilaya que
pouvaient emprunter les narcotrafiquants s’ils sentaient le danger.
Les éléments de douane ont
suspecté un véhicule léger sur le
tronçon routier entre les routes de
wilaya n°16 et 05 reliant la daïra de
Benbadis (SBA) à Aïn Nekrouf
(Tlemcen). Sommé de s’arrêter, le
conducteur a pris la fuite tentant de
semer les douaniers. Mais après
une course-poursuite très mouvementée, le véhicule de genre
Peugeot 406 a été immobilisé et le
chauffeur répondant aux initiales
de B.K., 36 ans, a été arrêté. La
fouille du véhicule a révélé la présence de 415 kg de kif traité destiné à la commercialisation.
Dans la même journée, ces
mêmes services ont intercepté au
niveau de l’échangeur de l’autoroute Est-Ouest situé entre Benbadis
et Hassi-Zahana un véhicule de
genre Toyota immatriculé à Djelfa
en provenance de Tlemcen transportant 8 kg 700 g de kif traité. Le
conducteur répondant aux initiales
de R. I. âgé de 31 ans a été arrêté.
Les deux narcotrafiquants
seront déférés incessamment
devant le procureur de la
République de Benbadis.
Au total, entre la police et la
douane, ce sont 10 quintaux et près
de 452 kg de kif traité qui ont été
saisis au cours de la semaine en
cours.
A. M.
Jeudi 5 février 2015 - PAge
9
Baisse sensible de la criminalité en 2014
SÉTIF
Le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya
de Sétif vient de faire son bilan pour l’année 2014 lors d’un
point de presse animé, lundi, par le colonel Chettab Nacir,
commandant du groupement territorial de Sétif.
A cet effet, les gendarmes ont
comptabilisé 151 crimes et 1 484
délits de droit commun durant l’année dernière, mettant en cause 1971
individus. Un chiffre en baisse par
rapport à l’année 2013 où le nombre
d’affaires était de 1 674 et les personnes impliquées étaient de 2 233.
Cette criminalité est dominée en premier lieu par les homicides volontaires, les coups et blessures volontaires à l’aide d’armes blanches et
les kidnappings et qui représentent,
à eux seuls, 802 affaires, impliquant
1 171 personnes. Le bilan de la
Gendarmerie nationale a indiqué
que sur les 1 971 individus impliqués
dans ces affaires de crimes et délits,
4% sont de sexe féminin. La tranche
d’âge comprise entre 18 et 28 ans
représente 39% des individus impliqués, suivie de celle entre 29 et 40
ans avec 34%. Aussi, 59% de ces
délinquants exercent des activités
libres ou sont sans emploi, alors que
les travailleurs représentent 30% de
l’ensemble des concernés par ces
affaires criminelles et délictuelles
Au volet trafic et vente de drogue,
150 affaires ont été traitées, 283 personnes ont été arrêtées et la saisie
de plus de 725 kg de résine de cannabis et 12 941 comprimés psychotropes. Les affaires de contrebande
ont, quant à elles, enregistré 32
affaires impliquant 40 personnes et
plus de trois millions de dinars de
marchandises saisies comme les
produits pharmaceutiques, les produits pyrotechniques, véhicules,
bombes lacrymogènes et corail.
Concernant les affaires de falsification touchant particulièrement les
véhicules, la Gendarmerie nationale
a réussi à saisir cinq véhicules, et à
interpeller neuf individus.
En ce qui concerne les accidents
de la route, 805 accidents ont été
enregistrés sur le réseau routier de
la wilaya, qui est constitué de 75 km
d’autoroute, 635 km de route nationale, de 689 km de route de wilaya
et 2 833 km de route communale. Ce
dense réseau routier comporte plusieurs points noirs, et lors duquel
1 537 personnes ont été blessées et
153 décédées, enregistrant une
faible diminution par rapport à l’année précédente où le nombre de
morts a été de 157 personnes et
1975 blessées.
Selon le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale,
les causes directes de ces accidents
de la route sont dues essentiellement
à l’excès de vitesse qui vient en première position dans 364 cas, des
dépassements dangereux (100),
manœuvres dangereuses (42), nonrespect de la distance de sécurité
(54) et, enfin, l’implication de piétons
(41). Pour la Gendarmerie nationale,
le plus grand nombre d’accidents routiers survient généralement sur les
routes de wilaya entre 15h et minuit
et les personnes âgées entre 18 et 29
ans en sont les plus exposées.
Imed Sellami
Poste ont désigné un autre responsable momentanément et l'agence a
ouvert ses guichets aux usagers
dans des conditions normales.
Pour rappel, le secteur de la
poste dans la wilaya d'Oum-ElBouaghi a été déjà frappé par une
autre affaire aussi bizarre que cette
dernière, lorsque des employés indélicats se sont emparés d'une forte
somme d'argent estimée à plus de 12
milliards de centimes lors d'un transfert de fonds.
Moussa C.
Le receveur principal et son frère sous les verrous
ILS SONT ACCUSÉS DU CAMBRIOLAGE DE LA POSTE DE AÏN BEIDA
De sources concordantes, nous avons appris que les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Aïn
Beida ont arrêté le receveur principal de l'agence postale
ainsi que son frère employé dans la même poste.
Cette arrestation à titre conservatoire s'est faite avant-hier suite au
détournement d'une somme d'argent
estimée à 6,8 millions DA disparue
en ce début de semaine dans des
conditions ambiguës, comme cela a
été rapporté dans notre édition de
lundi dernier. Les limiers chargés de
l’enquête, qui ont découvert la disparition de cette somme d'argent sans
aucune effraction ni au niveau des
portes, ni de l'armoire métallique, ont
d'abord entendu tout le personnel de
cette agence et l’enquête suit toujours son cours.
Par des mesures conservatoires,
les enquêteurs ont arrêté le receveur
principal et son frère sujets de forts
doutes après le cambriolage de la
poste qui s'est produit sans signes de
violence, ce qui a poussé les policiers à une hypothèse de présomption à partir du moment où ces deux
personnes sont les seules qui détiennent les clefs de l'agence et sont les
premiers à rejoindre les bureaux.
FAUTE DE CERTIFICAT SANITAIRE
Saisie de plus d’un quintal
de viande de poulet à Médéa
Les services de la protection du consommateur et de la répression des
fraudes de la Direction du commerce de Médéa ont eu à saisir plus de 111,15
kg de viande blanche (de poulet) chez quatre bouchers dans le chef-lieu de la
wilaya. L'infraction consistait en l'absence du certificat sanitaire de cette marchandise destinée évidemment à la vente. Cette dernière d'une valeur de
30 010,50 DA a été aussitôt retirée des étals de ces commerçants en délit et
diligentée vers l'établissement hospitalier Mohamed-Boudiaf de la ville de
Médéa après le constat de sa validité à la consommation. Des procès-verbaux
d'infraction ont été établis par les instances habilitées de la Direction du commerce à l'encontre des bouchers et du propriétaire de l’abattoir.
M. L.
MOSTAGANEM
Un saisonnier en agriculture
tue un sourd-muet
Avant-hier, un mineur de 17 ans, qui activait dans un domaine
agricole en qualité de ramasseur de pommes de terre, a asséné plusieurs coups de pioche sur la tête d’un autre saisonnier au douar de
Khoudam, relevant de la localité de Sirat, pour une raison non encore
élucidée par la gendarmerie.
Atteinte grièvement d’un traumatisme crânien et d’une hémorragie, la victime est décédée au cours de son transfert aux UMC.
Le présumé meurtrier a été incarcéré, hier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Mostaganem.
A. B.
En attendant les résultats de l’enquête, les responsables d’Algérie
Découverte d’un corps sans vie dans un véhicule
OUM-EL-BOUAGHI
Selon la cellule de communication de la
Protection civile de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi,
nous avons appris que les éléments de l'unité principale de la Protection civile ont intervenu avant-hier
aux environs de midi pour transférer le corps sans vie
d’un homme âgé 55 ans.
Le quinquagénaire, répondant aux initiales de M.
S., a été transféré vers l'EPH Ibn-Sina où les méde-
cins urgentistes n'ont fait que constater son décès.
Suite à cela, les services de la police ont ouvert
une enquête pour élucider les causes de la mort. Le
corps du défunt a été ensuite acheminé vers la ville
de Aïn Beida, sa ville natale, où il a été enterré en fin
de journée par une foule nombreuse qui l'a accompagné en sa dernière demeure.
M. C.
Agression à l’arme blanche
du maire par un administré
MILIANA
Mardi dernier, un administré de la ville de Miliana,
demeurant au quartier Korkah, a tenté à l’aide d’un couteau de porter atteinte à l’intégrité physique du maire de
la ville, à l’intérieur même de son bureau.
En effet, selon les informations
recueillies à la mairie même,
l’agresseur est arrivé dès l’ouverture
des bureaux pour exiger une aide
pour la réhabilitation de son domicile. Le chef de service étant occupé
ailleurs, l’individu a alors grimpé les
escaliers menant au bureau du
maire où il a fait irruption et a
demandé au maire de l’accompagner sur le champ pour constater la
précarité de son habitat, sis au quartier Korkah au nord-ouest de la ville.
Selon les informations que nous
avons obtenues, le maire répond à
l’intrus qu’il avait rendez-vous
ailleurs et qu’il était sur le point de
partir, tout en lui promettant qu’il
enverrait un de ses représentants
pour s’enquérir de la situation et que
s’il y a urgence, des dispositions
seraient prises.
L’intrus ne l’entendait pas ainsi,
aussi, en présence de plusieurs personnes et agents qui se trouvaient
sur les lieux, il sort son couteau et
menace le maire. «C’est maintenant
que tu dois m’accompagner pas une
autre fois» lui dit-il.
Le maire, gardant tout son sangfroid, fait semblant d’accepter d’accompagner l’homme mais lui
demande d’abord de ranger son
arme. Rassuré, l’agresseur obtempère et remet le couteau dans sa
poche. C’est le moment que choisirent les agents présents pour maîtriser l’individu et fermer les portes.
Une fois l’agresseur maîtrisé, les
éléments de la Sûreté de daïra sont
intervenus pour l’arrêter et le mettre
en garde à vue.
L’examen de la situation de l’individu a fait ressortir que sa mère, qui
vit avec lui, propriétaire du domicile,
figurait déjà sur la liste des bénéficiaires de l’aide exigée, ce qui laisse
penser qu’il voulait bénéficier d’une
autre aide à son compte pour le
même habitat. On notera qu’il est
âgé de 55 ans, marié et père de
3 enfants.
Déféré au parquet de Miliana,
hier, il a été entendu par le procureur de la République. Retenant
contre l’individu, l’outrage à l’institution qui est la commune, au magistrat, agression à l’arme blanche, il a
été placé en détention provisoire et
incarcéré.
Karim O.
Cycle de formation
sur le secourisme
SÛRETÉ DE WILAYA DE NAÂMA
La Sûreté de wilaya de Naâma a organisé, avec la collaboration de
la Protection civile, un cycle de formation sur le secourisme au profit
des agents de police.
Cette session, qui sera étalée sur trois semaines, porte éventuellement sur des exercices théoriques et pratiques de premiers secours, et
permettra aux agents de l’ordre d’acquérir et de connaître les premiers
gestes de soins et de secours en cas d’accidents corporels (soit de la
route, domestiques ou des catastrophes naturelles). Notons que la formation sera sanctionnée par un concours de sélection qui sera supervisé par la Protection civile.
B. Henine
Culture
Le Soir
d’Algérie
Onze auteurs algériens y participent
RENTRÉE LITTÉRAIRE DU MALI
Plusieurs écrivains algériens participeront à la Rentrée littéraire du
Mali du 24 au 27 février à Bamako.
Placé sous le signe «Osons réinventer l’avenir», cet événement prestigieux fait partie des traditions culturelles les plus ancrées dans le pays.
algré l’instabilité politique au
Mali et l’état de guerre qu’il traverse depuis 2012, la Rentrée
littéraire a toujours été au rendez-vous.
Comme chaque année, plusieurs universités, lycées et collèges de Bamako
accueilleront une cinquantaine d’écrivains africains et européens pour
débattre de thématiques variées, tant
littéraires que sociales et politiques.
Parmi eux, onze auteurs algériens
prendront part aux tables rondes,
cafés littéraires et séances-dédicaces
qui rythmeront les quatre journées de
cet événement.
La conférence inaugurale qui aura
lieu au Musée national et abordera le
thème «Oser réinventer l’avenir» verra
la participation d’Alice Cherki, psychanalyste et spécialiste de Franz Fanon
avec qui elle a longtemps travaillé en
Algérie ; elle partagera la parole avec
la romancière camerounaise Léonora
Miano, l’écrivain et éditeur kényan
Firoze Manji et l’écrivain français JeanNoël Pancrazi. Mme Cherki participera
également à une rencontre dédiée à
M
côtés de l’écrivain sénégalais Felwine
Sarr, la Malienne Keltoum Sennhauser
et le Congolais Rodrigue Eyema.
Samir Toumi, auteur du récit à succès
Alger, le cri, participera à un débat portant sur les insurrections tunisienne et
burkinabée sous le titre «Quand
l’Afrique change l’Afrique», y interviendront également l’écrivain togolais
Sami Tchak, le Tunisien Yamen Manaï
et l’économiste burkinabé Elise-Ouattara Coulibaly. Quant à la jeune auteure Randa El Kolli, elle animera deux
tables rondes, l’une portant sur les
ous le thème «La poésie, un éloge
pour l’être humain», l’association
culturelle Safia-Ketou de Aïn-Séfra
a organisé à l’occasion du 26e anniversaire de la disparition tragique de Safia
Ketou une journée commémorative sur
cette personnalité, journaliste et romancière. Ainsi, un programme très riche a
été concocté par l’association, où plusieurs poètes de différentes régions du
pays ont pris part à cette manifestation,
notamment le D. Khelifi Bachir de l’université de Mascara, le D. Tahraoui Yassine de Tlemcen (Pr au centre universitaire
de Naâma), les poètes Mohamed Abbès
et Djillali Bénaguida d’El-Bayadh, ainsi
que des écrivains et poètes locaux, à
l’exemple de Abdelkader M’Séguem,
Abdelkader Grari, Abdelkader Difallah et
Toufik Benkacimi. L’occasion a été aussi
de récompenser les meilleures poésies
et nouvelles organisées par l’association
uniquement pour les jeunes écrivains et
poètes, où trois prix ont été décernés
aux lauréats : le premier prix a été arraché par le jeune poète Difalah Cheikh, le
deuxième par la jeune Bouadi Zoulikha
et le troisième prix par le jeune Mérine.
Née le 15 novembre 1944, Safia
Ketou, alias Zohra Rabhi, poétesse et
romancière, journaliste et écrivaine,
nous a quittés tragiquement le 29 janvier
1989. Après qu’elle a enseigné de 1962
à 1969 à Aïn-Sefra, Safia s’est rendue à
Alger, et occupa un poste au ministère
S
écritures féminines et l’émancipation
de la femme africaine et l’autre sur
l’engagement de l’écrivain dans la
défense des libertés. La Toile aura
aussi sa part des débats à l’occasion
d’une rencontre autour du thème «Internet : uniformisation ou émancipation
des esprits ?» avec la bédéiste algérienne Rym Mokhtari, le syndicaliste
sénégalais Ibrahima Sarr et l’écrivain
malien Mohomodou Houssouba.
L’Algérie sera également présente
avec son cinéma lors d’une évocation
de Kateb Yacine qui prévoit la projection du documentaire Kateb Yacine,
l’amour et la révolution de Kamel
Dahane, présenté par la nouvelliste et
auteure de théâtre Hajar Bali et le producteur Djaber Debzi.
Par ailleurs, plusieurs ateliers se tiendront tout au long de la manifestation
dont un consacré aux structures et au
financement du livre et animé par
Rachid Hadj Nacer, responsable du
département «livre» au ministère de la
Culture. Les auteurs participants interviendront également dans 20 lycées
de la capitale et y animeront des
séances de dédicaces. La rentrée littéraire malienne 2015 s’achèvera au
Grand Hôtel de Bamako avec la remise des prix Ahmed-Baba, MassaMakan-Diabaté, prix du premier roman
et celui du meilleur manuscrit.
Sarah H.
«La poésie, un éloge pour l’être humain»
Samedi 7 février à 15h : Programme spécial
«Chanson du Chenoua», avec Aamer Azghal,
Ali Ibrihine et Bilal Aanou.
Jusqu’au 14 février : Exposition d’arts
plastiques «La vie quotidienne» de
Abdelkader Belhaimer.
LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,
PLACE KENNEDY, ALGER)
Samedi 7 février à 14h30 : Yamilé Ghebalou
signera ses ouvrages Les yeux lumineux
(poésie), Demeures du bleu (poésie), Libres
circulations des imaginaires (nouvelles), parus
aux Éditions Hibr.
MUSÉE NATIONAL DES BEAUX- ARTS
(EL-HAMMA, ALGER)
Samedi 7 février à 14h 30 : L’association
culturelle «Nawafedh Thakafia» organise une
conférence intitulée «Soufisme et référent
religieux en Algérie» présentée par le
chercheur spécialiste en soufisme et
journaliste Saïd Djabelkheir et le docteur en
soufisme Mohamed Benbrika et animée par le
docteur en arts dramatiques Habib Boukhelifa.
COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA)
Franz Fanon et sa réflexion sur l’Algérie et l’Afrique. Le chroniqueur et écrivain Chawki Amari débattra de l’identité, la culture et la communauté lors
d’une table ronde à l’Université des
lettres et sciences humaines de Bamako, à laquelle prendront également
part le romancier tunisien Yamen
Manai, le poète et nouvelliste nigérien
Adamou Idé et l’essayiste française
Annie Ferret. L’écriture en temps de
crise sera le thème d’un café littéraire
à l’Institut français du Mali, dans lequel
interviendra Nouredine Saâdi aux
COMMÉMORATION DU 26e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION
DE SAFIA KETOU À AÏN-SEFRA
ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE
DES FRÈRES-OUKID, SQUARE
PORT-SAÏD, ALGER)
Jusqu'à la fin du mois de février :
Exposition collective de photographies
«Chawari3 10x10».
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 13 février (sauf le 8 février)
projection du film Harraga Blues de Moussa
Haddad, à raison de 4 séances par jour : 14h,
16h,18h et 20h. Sauf le 12 février, à 14h et 20h
et le 13 février à 16h et 20h.
Photos : D.R.
Par Kader Bakou
Ici, on noie les Algériens est
un film documentaire réalisé par
Yasmine Adi et projeté en 2011,
en avant-première, à la salle ElMouggar, à Alger, en présence de
la réalisatrice franco-algérienne.
Le long-métrage retrace les évènements du 17 Octobre 1961,
lorsque des Algériens ont manifesté dans les rues de Paris à
l’appel du Front de libération
nationale (FLN) contre le couvrefeu qui leur avait été imposé. La
manifestation est
pacifique,
mais les participants à la marche
vont subir une féroce répression qui se soldera pas des milliers d’arrestations et un grand
nombre de morts et de blessés,
dont certains ont été jetés dans
les eaux glaciales de la Seine. En
solidarité avec les Algériens, des
jeunes Français ont écrit à la
peinture sur les bords de la Seine
: «Ici, on noie les Algériens.»
Le documentaire de Yasmine
Adi est un mélange d’archives
souvent inédites de séquences
vidéo, de photos et de témoignages de personnes présentes
à l’époque des faits.
La réalisatrice montre aussi
les réactions et les commentaires des médias officiels français sur cet événement. Le commentaire de la télévision insiste
sur le fait que la manifestation
avait commencé à l’heure où les
Parisiens sortent le soir pour
aller au cinéma. Le but de toute
propagande, surtout en temps
de guerre, est de «charger» au
maximum l’adversaire ou l’ennemi. Ainsi, selon la propagande
française, le «crime» du FLN est
plus grand, car il avait gâché la
soirée des Parisiens en les
empêchant d’aller au cinéma. Si
la propagande française a utilisé
cet argument, c’est parce que la
culture et les loisirs (dont les
sorties cinéma) jouent un grand
rôle dans la vie des Parisiens et
des Français.
Il y a quelques jours, des
Français voulait voir le film
L’Oranais à l’affiche dans une
salle algéroise. A 18h, le rideau
de la salle était à demi-baissé.
C’était «la fin de travail». Ces
Français, qui se croyaient peutêtre à Paris, sont repartis sans
voir le film de Lyes Salem. Dire
que jadis, à Alger, les séances
soirées dans les salles de cinéma commençaient à 21h !
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
10
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
LE COUP DE BILL’ART
DU SOIR
Ici, on ferme
le cinéma
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
GALERIE BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE
SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BENAKNOUN, ALGER)
Du 7 au 28 février : Exposition de l’artiste
Mustapha Adane. Vernissage le 7 février de
16h à 20h.
de l’Enseignement supérieur. A partir de
1973, elle opta pour une autre carrière :
critique d’art et journalisme et fit ses premiers pas à l’APS (Algérie Presse Service). Elle est l’auteure de plusieurs
œuvres entre autres, Amie Cithare
(1979) et La planète mauve (1983) éditées par les éditions Naaman (Canada),
et d’une pièce théâtrale tournée à
l’époque à la RTA intitulée Asma. Elle
était membre de l’Union des écrivains
algériens. Safia Kettou a chanté l’enfant
et la nature, la tendresse et les arts. Elle
a célébré la paix, la liberté, la mère et la
terre. Elle a dénoncé la misère, l’injustice, l’exploitation et le racisme. Elle a
composé pour les cinq continents parce
qu’elle espérait qu’un jour la guerre disparaîtra, que la justice sociale sera un
fait concret et que la fraternité aura le
dernier mot. Dans son recueil de poésie
Amie-Cithare, Safia se fait tout à la fois
interprète et sœur par la plume et par la
pensée de ces peuples, qu’ils soient chilien, palestinien, libanais ou autres, que
l’oppression et l’injustice sont maintenues dans une condition de sous-humanité. Tortures physiques et morales des
prisonniers ; angoisses éprouvées dans
les recoins les plus repoussants des
bidonvilles ; fierté de la mère du martyr ;
cris agonisants arrachés par le napalm et
les bombes incendiaires sont autant de
souffrances présentés par l’auteure.
Un autre recueil, La planète mauve et
autres nouvelles, présenté par l’éditeur
comme le premier écrivain algérien à
avoir écrit des récits de science-fiction.
AÏN-TÉMOUCHENT
L’ensemble des nouvelles est conçu
comme une structure ambivalente : le
vécu et le fantastique tels Symphotérapie
; la lune en flamme ; Vika : reporter spatial ou encore la femme abstraite. Dans
ces deux parties, c’est la lutte éternelle
entre le bien et le mal ; le passé et le présent ; la beauté et la laideur. Elle repose
éternellement au côté de sa consoeur
Isabelle Eberhardt au cimetière SidiBoudjemaâ de Aïn-Sefra ; et reste éternelle dans les cœurs des safraouis qui
ont fait de Safia une association à caractère culturelle, défendant, protégeant et
conservant le patrimoine de la région.
B. Henine
Ouverture du Festival des marionnettes
Le Petit théâtre de la wilaya de Aïn-Témouchent a abrité,
hier, l'ouverture de la 8e édition du Festival des marionnettes
auquel ont participé sept wilayas du pays avec 64 représentations et spectacles dont 9 en compétitions officielles et 7 spectacles pour les troupes théâtrales locales de la wilaya hôte. La
cérémonie d'ouverture a été donnée en présence du wali intérimaire et des autorités civiles et militaires. Le premier spectacle fut l'œuvre de la troupe théâtrale Kateb-Yacine de SidiBel-Abbès qui présenta la pièce intitulée Le lapereau et le
loup. La manifestation devrait durer jusqu'au 7 février courant.
SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)
Vendredi 6 février à 17h : Concerts de
Naima Dziria et de Samy Zeryeb.
BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIRMENTOURI (5, RUE BACHIR- MENTOURI,
ALGER)
Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et
Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec
la maison d’édition Synopsis, organise une
exposition de livres.
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER
(ALGER-CENTRE)
Jeudi 5 février à 19h30 : Concert du groupe
Mother. Florent Salel (basse), Hamza
Bourezg (guitare), Seddik Bourezg (flûte,
trompette, saxophone, percussions, chœurs),
Aboubaker Miloudi (drums, percussions),
Fethi Takhi (clavier), Ahmed Zeroual (violon),
Yves Grangaud (manager et musicien),
Xandra Alkema dite Mother (chant). Le
concert est complet, inscription sur liste
d'attente à l'adresse :
En marge de ce festival, il sera organisé plusieurs ateliers
artistiques et culturels encadrés par des hommes de théâtre.
Cinq prix seront décernés lors de ce festival récompensant la
meilleure représentation, la meilleure réalisation, le meilleur
texte et le premier prix concernera celui qui saura mieux faire
bouger les marionnettes et enfin le prix du jury. Le commissaire du festival dira que «les représentations hors compétition
seront présentées dans les localités et les villages éloignés
pour faire apprécier ce genre de spectacles au monde rural».
S. B.
musiquemother.alger@if-algerie.com
SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH
EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER)
Samedi 7 février à 19h : Concert du
groupe Mother. Prix du billet : 400 DA
CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA
Samedi 7 février à 14h : Le café littéraire de
Béjaïa organise une rencontre avec les
poètes Sabine Challal, Saeeda Otmane Tolba
et Lazhari Labter, au Théâtre régional de
Béjaïa.
AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE
(21, BD DES MARTYRS, ALGER)
Jeudi 5 février à 19h : Concert de musique
classique. Christian Leotta interprète Ludwig
van Beethoven. Entrée sur invitation à
récupérer à l’Institut culturel italien d’Alger ou
à l’auditorium de la Radio algérienne.
GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE
DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
Jusqu’au 7 février : Exposition de peinture
de l’artiste Abderrahmane Azougli.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO (3,
RUE FRANKLIN-D. ROOSEVELT, ALGER)
Jusqu’au mois de mars : Exposition
«Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection
de Tonia Marek).
ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE
POUR ENFANTS KIDZLAND
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CD DE LA LFP
Cavalli convoqué
pour audition,
le président de l'ABM
suspendu 2 mois
L'entraîneur français du MC Oran
Jean-Michel Cavalli est convoqué pour
audition par la Ligue de football professionnel (LFP) suite à ses déclarations
dans la presse, tandis que le président
de l'AB Merouana est suspendu 2 mois
dont un avec sursis et une amende de
80 000 DA. Selon la même source, le
président de l'AB Merouana Midoun
Ramdane a été «signalé» lors de la
rencontre de son équipe contre l'US
Chaouia (0-0) de la 18 e journée de
Ligue 2 professionnel disputée vendredi
dernier. D'autre part, l'entraîneur adjoint
de l'US Chaouia Adlène Badri qui avait
été refoulé lors de la même rencontre a
écopé d'un mois de suspension ferme
et une amende de 30 000 DA. La commission de discipline a infligé, par
ailleurs, quatre matchs de suspension
dont deux avec sursis et une amende
de 20 000 DA au joueur de la JSM
Béjaïa Saïghi Abderrahmane, exclu lors
du match de son équipe face au CA
Bordj Bou-Arréridj de la 18e journée de
L2. Le CRB Aïn Fekroun et l'USMM
Hadjout ont été sanctionnés d'une
amende de 50 000 DA pour leur «arrivée tardive» au stade pour le match
entre eux prévu au stade de Hadjout.
Le MC Alger, le RC Arbaâ et l'USM ElHarrach devront s'acquitter respectivement d'une amende de 30 000 DA et 50
000 DA pour «utilisation de produits
pyrotechniques» et «mauvaise organisation». Enfin, la LFP a laissé le dossier de la rencontre CR BelouizdadUSM Alger (2-1) de la 18e journée de
L1 ouvert pour complément d'information en cours, tandis que l'entraîneur
adjoint du CRB Maroc Noureddine,
refoulé lors de la même rencontre a été
suspendu un match plus une amende
de 30 000 DA.
SUPERCOUPE D'AFRIQUE :
ES SÉTIF-AHLY DU CAIRE (ÉGYPTE)
Les Sétifiens
à Sidi Moussa à partir
du 18 février
L'ES Sétif entamera, le 18 février en
cours, un stage bloqué au Centre technique de Sidi Moussa (Alger) en vue de
son match face à Al-Ahly d'Egypte en
finale de la Supercoupe d'Afrique le 21
du même mois au stade MustaphaTchaker de Blida, a appris l'APS hier
auprès du club ententiste. Ce stage
sera précédé d’un regroupement au
niveau de l'école des sports olympiques
d'El-Baz (Sétif) à partir du 16 février,
juste après le match que livrera l'Aigle
noir à domicile face à la JS Saoura
pour le compte de la 20 e journée du
championnat local, ajoute la même
source. L'ESS, détentrice de la Ligue
des champions africaine, a prévu une
première séance d'entraînement au
stade Tchaker le 19, soit au lendemain
de son arrivée à Alger. C'est la deuxième fois que l'Entente se prépare au
Centre technique de Sidi-Moussa, une
infrastructure gérée par la Fédération
algérienne de football (FAF) et réservée
habituellement aux équipes nationales.
En novembre dernier, et avant la finale
retour de la Ligue des champions de
l'actuel dauphin du championnat de
Ligue 1 face à Vita Club (RD Congo), la
FAF avait invité ce club à préparer son
rendez-vous capital au niveau dudit
Centre.
Al-Ahly d'Egypte, détenteur de la
Coupe de la Confédération, reste sur
une défaite concédée face à Ennpi (10) mardi dans le cadre du championnat
local. Il est attendu à Alger, trois jours
avant la finale.
Sports
Favorable au leader
FOOTBALL
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
11
LIGUE 1 MOBILIS (19e JOURNÉE)
l La 19e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, prévue vendredi et samedi, sera
favorable au leader du championnat qui accueille l’ASMO et
devrait profiter du déplacement de son dauphin l’ESS à
Alger pour creuser l’écart. Les
Sétifiens, accrochés à domicile
par le MCEE lors de la 18e journée, se déplaceront à Alger
pour affronter le NAHD, une
équipe menacée par la relégation.
Le MCA, qui enregistre un
bon début de la phase retour,
fera un long voyage à Béchar
pour affronter la JS Saoura et
tenter de maintenir la même
dynamique pour quitter le bas du
classement. L’ASO Chlef-JSK ne
manquera pas d’importance
puisque la victoire est importante
pour les deux formations. Par
ailleurs, les deux rencontres programmées
samedi
entre
l’USMBA-CRB et le MCO-USMH
sont celle de la confirmation pour
les gars de Bel-Abbès après le
succès acquis en déplacement
face à la JSK et celle du rachat
pour le MCO vaincu par le RCA
samedi dernier.
NAHD-ESS
Une rencontre à six points
Le NAHD, classé 14 e et
désormais menacé par la relégation, ne devrait pas rater l’occasion d’accueillir l’ESS pour
essayer de s’éloigner de la zone
rouge au moment où les
Sétifiens qui visent le titre du
Championnat ne se laisseront
pas faire sur le tartan du stade
20-Août d’Alger. C’est dire que
chaque formation visera les trois
points de la rencontre.
USMA-RCA
Pour le rachat
L’USM Alger, qui a perdu son
entraîneur après sa défaite dans
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
le derby algérois face au CRB,
devrait se racheter dans son
antre à l’occasion de la venue du
RCA, une formation qui altèrne
le bon et le moins bon. Pour rappel, la formation de Soustara n’a
réussi que deux points au cours
des cinq derniers matches !
JSS-MCA
Le Mouloudia amoindri à Béchar
Euphorique après sa dernière
victoire face au NAHD, le MC
Alger, en déplacement à Béchar,
sera amoindri par l’absence de
l’attaquant Djallit et du défenseur
Zeghdane, tous les deux blessés. Du côté de la JSS, qui reste
sur des résultats en dents de
scie, elle ne devrait pas rater sa
sortie à domicile pour éviter de
sombrer davantage. Le staff
technique de la Saoura devra par
ailleurs récupérer tous ses blessés.
effectif comparativement à celui
qui a joué samedi alors l’ASO,
qui a ramené un point de Béjaïa,
ne jure que par la victoire.
Ahmed A.
ASO-JSK
Gare au perdant !
Ni la JSK, encore moins
l’ASO ne devraient perdre cette
rencontre. Les deux formations,
classées respectivement 10 e
avec 22 points et 16 e avec 18
points, sont plus que menacées.
Quatre points seulement séparent les deux équipes. Le coach
de la JSK, qui reste sur deux
défaites et un nul en trois
matches, devrait effectuer des
changements au sein de son
MC EL-EULMA
Start
Vendredi 6 février
A Alger O.-Hamadi : USMA-RC Arbaâ
A Alger 20-Août-55 : NA Hussein Dey-ES Sétif
A Béchar : JS Saoura-MC Alger
A Chlef : ASO-JS Kabylie
A El-Eulma : MCEE-CSC
À Béjaïa : MOB-ASM Oran
*Toutes les rencontres sont programmées à 16h sauf JSS- MCA prévue
à 15h.
Samedi 7 février (16h)
A Sidi Bel-Abbès : USMBA-CR Belouizdad
A Oran A.-Zabana : MCO-USM Harrach
Le leader sous la menace
LIGUE 2 MOBILIS (19e JOURNÉE)
l La 19e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis, prévue ce week-end, s'annonce à
l'avantage du RC Relizane qui,
en accueillant l'USMM Hadjout,
modeste 14e du classement, se
verra offrir une sérieuse chance
de revenir à hauteur du leader
blidéen, surtout que ce dernier
sera probablement soumis à
rude épreuve par le CRBAF, à Aïn
Fekroun.
Le déplacement de l'USMB
chez l'actuel 3 e du classement
est, en effet, loin de s'annoncer
de tout repos, ce dont devrait profiter son poursuivant direct, le
RCR, surtout qu'en plus d'avoir
affaire à un adversaire «prenable», il bénéficiera de l'avantage du terrain et du soutien du
public. Cependant, un nul à Aïn
Fekroun suffirait à l'USMB pour
rester seule en tête du classement, car disposant déjà de trois
longueurs d'avance sur son dauphin. D'autres matchs, notamment, MCS-OM, USC-ABS, ASK-
CAB et WAT-CABBA s'annoncent
tout aussi palpitants que les
chocs de tête de classement, car
revêtant ou bien le cachet derby,
ou opposant des équipes de
milieu de tableau, dont le niveau
se rapproche. L'ESM Koléa,
actuel avant-dernier du classement, lui, sera engagé dans un
«match à six points» face à la lanterne rouge, l'AB Merouana. En
cas de succès, le club de la
Mitidja pourrait réussir une très
bonne opération au classement,
passant même devant l'USMM
Hadjout, si ce dernier venait à
perdre à Relizane. De chaudes
oppositions, aussi bien dans le
haut que dans le bas du tableau,
que la JSM Béjaïa et le DRB
Tadjenanet suivront à distance,
car le match devant les opposer
n'aura lieu que le lendemain.
Malgré la difficulté de la tâche
face à l'actuel 3e du classement,
les Béjaouis vont probablement
essayer de profiter de l'avantage
du terrain et du soutien du public
pour renouer avec la victoire pour
se relancer dans la course à l'accession. La JSMB, solide leader
de la Ligue 2 en début de saison
a enregistré un passage à vide au
cours des dernières journées qui
l'a reléguée à la 9e place, avec dix
points de retard sur l'USM Blida.
Start
Vendredi 6 février (15h)
A Oum El-Bouaghi : US Chaouia-A. Bou-Saâda
A Saïda : MCS-O. Médéa
Au Khroub : ASK-CA Batna
A Relizane : RCR-USMM Hadjout
A Aïn M’lila : CRB Aïn Fekroun-USM Blida
A Tlemcen : WAT-CA Bordj Bou-Arréridj
A Koléa : ESMK-AB Merouana
Samedi 7 février (16h)
A Béjaïa : JSMB-DRB Tadjenanet
Méfiance …
méfiance …
En recevant ce vendredi en
match avancé de la 19e journée
du championnat professionnel
Mobilis de Ligue I, les Vert et
Rouge après l’excellente prestation le week-end dernier face
à l’entente et avec beaucoup
de regrets espèrent refaire la
même prestation face aux
Sanafir, très aigris après leur
dernière défaite face à ElHarrach. Les camarades de
Hemami sont condamnés à
sortir le grand jeu et à glaner
les trois points de la victoire
quand on sait que la deuxième
moitié du groupe entièrement
concernée par la relégation et
que même le futur champion
reste, jusqu’à aujourd’hui, dans
les cordes de plusieurs
équipes. Une seule chose
risque de fausser les débats si
dame nature se met de la partie en arrosant encore une fois
le paysage d’un manteau blanc
et qui risque de remettre en
cause la tenue de cette rencontre. La préparation se poursuit, néanmoins avec le même
sérieux, très suivie par les
nombreux supporters toujours
présents et qui demandent au
groupe de se mobiliser, de
jouer avec fougue et détermination et de sauver l’équipe du
purgatoire et de la descente
aux enfers. La balle est dans le
camp aussi bien des dirigeants,
du staff technique que des
joueurs qui doivent impérativement se surpasser et assurer
une victoire qui apportera plus
de confort en attendant les prochaines semaines. De son
côté, le club de Cirta ne viendra pas à El-Eulma en touriste
et risque de poser des problèmes aux locaux, d’où la plus
grande prudence à adopter lors
de ce choc très important pour
l’un comme pour l’autre. Belle
affiche
au
complexe
Messaoud-Zeghar ce vendredi
si le temps le permet.
Mostefa Djafar
Sports
Le Soir
d’Algérie
12
«La Coupe d’Algérie est un objectif»
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
FOOTBALL
l Coincé au milieu du tableau, le CSC semble avoir renoncé à la
course au titre, surtout après la courte défaite à El-Harrach. C’est
en tout cas le sentiment du coach constantinois, Rachid Belhout
qui estime que l’objectif le plus accessible reste la coupe d’Algérie
même si en huitième de finale, l’adversaire sera de taille puisqu’il
s’agit de la JSK, un spécialiste de l’épreuve. Point de situation
avec un entraîneur qui a beaucoup de convictions.
Le Soir d’Algérie : Comment
jugez-vous le parcours du CSC
depuis votre arrivée ?
Rachid Belhout : Disons que
l’équipe a altéré le bon et le moins
bon. A mon arrivée, on a réalisé
d’excellentes rencontres puis il y a
eu ces défaites contre l’ESS, la
JSK et l’USMH.
Etes-vous satisfait de ce parcours ?
Je ne peux pas dire que je suis
satisfait même si l’équipe essaye
de pratiquer un beau football, mais
le problème c’est que je n’ai pas
assez d’attaquants.
Pourtant, vous avez recruté
le Mauritanien Moulay lors du
mercato d’hiver.
Oui, mais il joue sur l’aile et ce
n’est pas un attaquant de pointe.
On a également recruté le jeune
ESS-ESMK avancé au mardi 10 février
COUPE D’ALGÉRIE SENIORS HOMMES (8es DE FINALE)
La commission fédérale d’organisation de la Coupe d’Algérie a communiqué, mardi soir, le programme des matches comptant pour les huitièmes de finale de l’épreuve populaire. Un tour qui devait se tenir intégralement durant le week-end du 20 au 21 février 2015.
Aussi, sur les huit rencontres de ce round, cinq se joueront le vendredi 20 février (CRBAF-RCA, USMA-ASO, ASMO- USC, JSK-CSC, et
NRA-CAK), deux le samedi 21 février (NAHD-DRBT et MCO-MOB)
alors que le huitième rendez-vous (ESS-ESMK) aura lieu le mardi 10
février. Ce changement est dicté par les engagements des Sétifiens en
Supercoupe d’Afrique, compétition qu’ils vont disputer le 21 février à
Blida contre le Ahly du Caire. Il y a lieu de signaler que le match JSKCSC se jouera le 20 février dans un stade encore à déterminer mais
sans la présence du public. Le club kabyle devant voir la sanction du
huis clos que lui a infligée la LFP au lendemain de la tragique disparition de son buteur camerounais, Albert Ebossé, le… 23 février.
B. M.
Otmane qui est un milieu de terrain. Mais cela ne correspond pas
à ce que je cherchais.
Finalement, vous n’avez pas
obtenu ce que vous souhaitiez...
Non, et sur ce point, je suis
catégorique. J’aurai bien voulu
avoir un attaquant de pointe.
Vous avez tout de même
Boulemdaïs et Messaâdia.
Oui, mais je ne peux pas compter que sur Boulemdaïs. Quant à
Messaâdia, il avait bien débuté et
il était en pleine forme. Ensuite, il
s’est blessé à l’épaule et quand il
est revenu, l’équipe tournait bien.
Donc, il m’était difficile de le titulariser au détriment de joueurs qui
donnaient satisfaction.
Finalement, quel est votre
objectif pour le reste du championnat ?
Mon objectif à moi, c’est de terminer à la meilleure place possible.
Est-ce que le CSC peut jouer
le titre ?
Non. Il ne faut pas se mentir ou
cacher la vérité. Bien sûr, à la lecture de mes propos, certains diront
que je ne suis pas ambitieux.
Et qu’est-ce que vous pourriez leur répondre ?
Les ambitions doivent toujours
être mesurées. Si on n’avait pas
perdu à domicile contre l’ESS et
fait au moins match nul face à la
JSK, là on aurait pu rêver, mais
après ces deux défaites, il fallait
être réaliste.
Vous n’êtes qu’à six points
du leader et avec la victoire à
trois points.
Oui, mais encore faut-il enchaîner les victoires et comme on a un
calendrier difficile, ce n’est pas évident. Mais en football, on ne sait
jamais, tout est possible.
Maintenant, il s’agit de faire du
mieux possible sans se mettre une
pression inutile.
En Coupe d’Algérie, vous
allez retrouver la JSK avec
laquelle vous aviez remporté le
trophée.
Un match de coupe a cette particularité que tout le monde peut
battre tout le monde. Le CRB a
bien été sorti par Tadjenanet.
Affronter la JSK, c’est toujours un match «spécial» pour
vous ?
Oui, compte tenu de ce que j’ai
vécu avec cette équipe que je
connais bien.
C’est un avantage de bien
connaître l’adversaire ?
Non, ce n’est pas parce qu’on
connaît une équipe qu’on peut la
battre facilement. Et puis, depuis
mon passage à la JSK, il ne reste
plus que deux joueurs, Ziti et Rial.
La Coupe, c’est un objectif ?
Oui. D’ailleurs, on a joué deux
fois avec Bel-Abbès et on a gagné.
Cela veut dire que le CSC a un
esprit coupe. C’est le rêve de toute
la ville de Constantine de remporter ce trophée populaire. Si cela se
fait avec moi, tant mieux.
Photo : DR
RACHID BELHOUT (ENTRAÎNEUR DU CSC) :
Et vous êtes un spécialiste
puisque vous avez mené
l’USMA en finale, gagné une
avec la JSK, et remporté une
autre en Tunisie avec Bedja.
Et j’ai aussi remporté trois
coupes de province en Belgique.
Mais je tiens à dire que si j’ai
perdu la finale avec l’USMA, c’est
parce que la moitié des titulaires
n’était pas là dont Bilal Dziri qui
avait été cédé à un club du Qatar.
A propos de l’USMA, on
annonce l’arrivée d’Otto Pfister.
Vous le connaissez ?
Oui, je je connais puisque je l’ai
battu par trois buts à zéro lorsqu’il
était à la tête d’El Merrikh du
Soudan et que je dirigeais l’ES
Sétif.
Propos recueillis par
Hassan Boukacem
Après la polémique,
place au jeu ?
GUINÉE ÉQUATORIALE-GHANA, CE SOIR (20H) À BATA
l Le Ghana part largement
favori ce soir (20h) en demifinale de la CAN-2015 contre la
Guinée équatoriale, une rencontre qui aura du mal à faire
oublier la grosse polémique
sur l'arbitrage du quart de
finale entre le pays-hôte et la
Tunisie.
L'affaire est loin d'être terminée puisqu'après avoir
suspendu six mois le
Mauricien
Seechurn
Rajindraparsad, coupable
d'avoir sifflé un penalty imaginaire pour le Nzalang
Nacional en quarts (2-1 a.p.),
la Confédération africaine de
football a donné jusqu'à jeudi
minuit à la Tunisie pour présenter ses excuses après
ses accusations de tricherie.
Dans le cas contraire, elle
pourrait être exclue de la
prochaine Coupe d'Afrique
en 2017. Le dénouement de
ce match sera donc forcément dans les esprits, jeudi à
Malabo, et les moindres faits
et gestes de l'arbitre gabonais Eric Otogo scrutés de
très près. Mais les discours
officiels ont été bien rodés
des deux côtés : ce qui s'est
passé samedi n'est qu'un fait
de jeu. «On ne pense pas à
tout ça. Tout ce qui nous
importe c'est le terrain. On
espère que tout se passera
bien avec les arbitres. On n'a
pas de craintes», a expliqué
la star ghanéenne Andre
Ayew. «Peut-être qu'il n'y
avait pas penalty, mais bon,
cela arrive tous les weekends dans les meilleurs
championnats du monde, en
Espagne, en Angleterre», a
de son côté affirmé le héros
local Javier Balboa, auteur
du doublé face aux
Tunisiens.
L'incertitude Gyan
Sur le papier en tout cas, il
n'y a pas de débat possible :
le Ghana ne doit faire qu'une
bouchée d'une nation classée à la 118e place du classement Fifa et dont certains
joueurs évoluent en équipes
réserves en Espagne,
d'autres à Hong Kong, en
Inde, à Gibraltar ou dans le
modeste championnat national, menés par un sélectionneur, l'Argentin Estéban
Becker, nommé seulement
11 jours avant le match d'ouverture. Le Ghana c'est un
autre monde. Quadruple lauréats de l'épreuve, en demifinale pour la 5e fois d'affilée
et présents lors des trois dernières Coupes du monde,
les Black Stars en imposent
sur le continent.
Après des débuts poussifs, ils sont petit à petit montés en puissance pour s'extirper
d'un
groupe
C
extrêmement relevé où figuraient des cadors tels que
l'Algérie, le Sénégal et
l'Afrique du Sud, avant de
dominer aisément la Guinée
(3-0) en quart de finale. Pour
Andre Ayew, présent lors de
la désillusion de la finale de
2010 remportée par l'Egypte
(1-0), le contenu est toutefois
assez secondaire. «Bien
jouer ce n'est pas important,
le plus important c'est de
gagner, a-t-il déclaré. A
chaque match on progresse.
Mais ce qui m'importe c'est
d'être en finale». La seule
incertitude
chez
les
Ghanéens concerne l'état de
forme du capitaine Asamoah
Gyan, touché à la hanche en
fin de rencontre face au Syli
National.
Mais peu importe pour la
Guinée
équatoriale.
Repêché in extremis à la minovembre après le refus du
Maroc d'organiser le tournoi
pour cause de virus Ebola, le
pays a déjà réussi son pari
en accédant pour la première fois au dernier carré...
alors qu'il avait été exclu des
qualifications pour avoir aligné un joueur non qualifié.
«C'est l'histoire de David
contre Goliath. Des puissants n'ont pas pu nous
battre. On va voir où se termine le rêve. On est déjà
content avec notre parcours
mais on en veut plus maintenant. On souhaite écrire l'histoire», peut ainsi fanfaronner
Estéban Becker.
Sports
Le Soir
d’Algérie
La CAF suspend
l’arbitre mauricien
et exige des
excuses de la FTF
l Après les incidents qui ont émaillé la
rencontre Tunisie-Guinée équatoriale
comptant pour les quarts de finale de la
CAN-2015, jouée le 31 janvier, la commission des arbitres de la Confédération africaine de football (CAF) a tenu une réunion
exceptionnelle mardi 3 février, à Bata, en
Guinée équatoriale, «pour examiner les
performances de l’arbitre de la rencontre
Seechurn Rajindraparsad».
La commission des arbitres, qui a
jugé «très faible la performance de cet
arbitre durant la rencontre, dont notamment une incapacité inadmissible à
maintenir le calme et sévir correctement
afin de garantir le contrôle des acteurs
du match en question», a décidé de
mettre fin à la mission de l’arbitre
Seechurn Rajindraparsad pour la CAN2015, de le suspendre une durée de six
mois pour mauvaise performance en
plus de le retirer de la liste d’élite A des
arbitres de la CAF.
Des excuses de la Tunisie
ou disqualification pour la CAN-2017 ?
Selon le communiqué de la CAF, le
jury disciplinaire, qui a examiné tous les
incidents et les rapports des différents
officiels relatifs au même match,
«notamment l’envahissement du terrain
après le coup de sifflet final des joueurs
et remplaçants de l’équipe tunisienne
insultant l’arbitre de la rencontre et
essayant de l’agresser physiquement, et
du comportement regrettable du président de la Fédération tunisienne de
football, M. Wadi Jeri, entrant sur l’aire
de jeu et critiquant vivement l’arbitre
ainsi que la CAF, et d’actes de vandalisme de certains joueurs tunisiens cassant une porte dans la zone des vestiaires ainsi qu’un réfrigérateur», exige
de la Fédération tunisienne de football
le remboursement des coûts de réparation des dégâts causés par les
Tunisiens au stade de Bata assorti
d’une amende de 50 000 USD, «pour le
comportement insolent, agressif et inacceptable des joueurs de l’équipe nationale de Tunisie ainsi que des officiels
tunisiens lors du match susmentionné».
La Commission de discipline de la
CAF exige aussi de la FTF «d’envoyer à
la CAF, avant le 5 février à minuit, une
lettre d’excuses en rapport avec les insinuations de partialité et de manque
d’éthique à l’encontre de la CAF et de
ses officiels, ou à défaut de présenter
des preuves irréfutables et tangibles
pour étayer les propos injurieux de la
FTF». Au cas où la Fédération tunisienne, qui s’est réunie hier après-midi à
Tunis, n’adresserait pas cette lettre
d’excuses ou les preuves requises à
temps, le jury disciplinaire suggérera au
Comité exécutif de la CAF de prendre
des sanctions additionnelles, dont la
possibilité de refuser la participation de
l’équipe nationale de la Tunisie à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique
des nations, CAN-2017.
Pour rappel, la rencontre TunisieGuinée équatoriale comptant pour les
quarts de finale de la CAN-2015 qui
s’est terminée sur un score de 2-1 avec
la qualification du pays hôte pour le dernier carré, a soulevé l’indignation et la
contestation des Tunisiens qui reprochaient à l’arbitre «d’avoir favorisé la
Guinée équatoriale» en lui accordant un
penalty litigieux dans le temps additionnel et un coup-franc douteux qui ont
permis aux Equato-Guinéens d’arracher
la qualification… La suite on la connaît
avec des scènes de violence qui ont
nécessité l’intervention des services de
police.
Ahmed A.
FOOTBALL
13
Les cinq prochaines étapes
des Verts en 2015
LE PREMIER STAGE AURA LIEU EN MARS À DOHA (QATAR)
l Le sélectionneur des
Verts, le Français Christian
Gourcuff s’affaire déjà à dresser
son bilan technique de la CAN2015. Le temps de décompresser pendant quelques jours
auprès des siens, en France, le
technicien breton saura mieux
apprécier les choses qui ont
marché en Guinée équatoriale,
et celles qui ont freiné l’élan
des coéquipiers de Bougherra.
Puis, s’élancera dans sa
réflexion prospective en vue
des prochaines échéances internationales qui attendent son
team.
L’année 2015 a mal démarré,
certes. Mais la déception d’une
CAN, mi-figue, mi-raisin, oubliée,
le staff de la sélection algérienne
se doit de plancher sur ce qu’il
reste à accomplir dans le chantier de construction, et de reconstruction, de cette jeune équipe
appelée à faire trembler ses
adversaires et frémir ses fans.
Dès mars prochain, les camarades de Taïder enclencheront
leur plan préparatoire en vue de
la CAN-2017 dont le pays organisateur de la phase finale sera
connu le 8 avril prochain au
Caire. L’Algérie, le Gabon, mais
aussi l’Egypte et le Ghana postulent pour abriter la 31e édition. Le
dossier algérien a peu de chance
d’aboutir, à en croire des affirmations recueillies auprès des
membres du CE de la CAF.
En tout état de cause, retenue
ou pas pour abriter la CAN-2017,
l’Algérie doit engager officiellement sa sélection durant les éliminatoires de cette épreuve qui
commenceront durant la semaine
du 8 au 16 juin 2015. C’est, en
effet, à ces dates que les Verts
se lanceront dans la compétition
officielle. Cette seconde date Fifa
de l’an 2015 interviendra trois
mois après la première prévue
du 23 au 31 mars où les sélectionnés de Gourcuff prendront
part à un tournoi au Qatar. L’EN
disputera deux joutes, la premiè-
re le 26 mars contre la sélection
de cet émirat du Golfe alors que
la seconde aura lieu le 30 mars,
toujours à Doha, contre Oman.
Deux sélections bas de gamme
qui permettront, toutefois, à
Gourcuff d’opérer les castings
d’usage pour les nouvelles têtes
appelées à garnir les rangs des
Verts. Reste à savoir quelles
seraient les étapes que ces derniers vont franchir inévitablement
au cours des quatre dernières
dates Fifa de cette année.
Apparemment, après le déroulement des deux journées (entre le
8 et le 16 juin) consacrées aux
qualifications pour la CAN-2017,
le calendrier international prévoit
Photo : DR
INCIDENTS DU MATCH TUNISIEGUINÉE ÉQUATORIALE
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
une date Fifa entre fin août (31)
et début septembre (8) puis une
nouvelle date en octobre (5 au
13) et enfin une dernière semaine en novembre (9 au 17).
Comme il est prévu le lancement,
par la CAF, du premier des trois
tours éliminatoires pour la Coupe
du monde 2018 durant la période
du 5 au 13 octobre, il est une
certitude que la CAF choisira la
troisième date Fifa de l’année (31
août au 8 septembre) pour la
tenue des troisième et quatrième
journées des qualifications pour
la CAN-2015. Comme il est probable d’organiser durant la cinquième date Fifa en 2015 (9 au
17 novembre, ndlr) le second
tour préliminaire du Mondial
russe. La suite des qualifications
devra reprendre dès la première
date Fifa de l’an 2016 programmée du 21 au 29 mars. Dans cet
«encombrement calendaire»
pendant l’année en cours, il est
possible que l’EN, certainement
dispensée des tours préliminaires du Mondial-2018, dispute
des rencontres internationales
amicales. Tout sera, en tout cas,
plus clair le jour du tirage au sort
de ces qualifications pour la
CAN-2017 dont la date n’a pas
été communiquée. Contrairement
à celui (le tirage au sort, ndlr) de
la CM de Russie prévu le 25
juillet à Saint-Pétersbourg.
B. M.
Quand Gourcuff évoque les décalages !
QUELQUES AVEUX «INTÉRESSANTS» DU SÉLECTIONNEUR
Lors de sa conférence/bilan, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a usé et
abusé du terme «décalage». Un lapsus révélateur de la fausse route empruntée par le
technicien français. Sans aucun doute,
Gourcuff sera appelé à revoir sa copie. Les
«décalages» constatés vont-ils le dissuader à
poursuivre son projet, celui d’offrir un style de
jeu aux Verts ?
Le joueur de cru : un souffre-douleur
Le premier constat de l’ex-entraîneur des
Merlus se situe au niveau du mental du
joueur local. Désormais, à en croire Gourcuff,
il est quasi certain que lesdits joueurs locaux
n’ont plus leur place en sélection. «Je pense
qu'il y a un décalage de niveau entre les
jeunes qui évoluent dans le championnat
algérien et ceux qui jouent à l'étranger», clair,
net et précis.
Une mentalité à revoir
Le second décalage relevé par Gourcuff
concerne la maturité au sein de son groupe.
L’incident provoqué par le duo SoudaniDjabou a failli déstabiliser le groupe durant
cette CAN. «Je l’aime bien Abdelmoumen,
mais il est en décalage complet par rapport à
l’exigence demandée. Un match de football
dure 90 minutes», a souligné le Français.
Et des projets à redéfinir
Le troisième et dernier décalage touche le
volet stabilité et formation. L’Algérie semble
en décalage entier avec les autres nations de
football qui ont un projet à longue terme. Des
projets qui deviennent une nécessité. «Il faut
de la stabilité pour la formation. Or, en
Algérie, il n’y a pas de stabilité. Il faut investir
dans le temps, si vous n’investissez pas dans
le temps, vous ne pouvez pas avoir de formation et cela se passe au niveau des clubs. Si
vous n’avez pas de stabilité dans les clubs,
vous ne pouvez avoir ni de formation ni de
projet», a-t-il précisé.
Le sélectionneur national a énuméré ces
décalages durant sa sortie de mardi face à la
presse. Des aveux qui en disent long sur la
nouvelle approche qui sera adoptée par
Gourcuff.
A. Andaloussi
Le vice-président de la FMF
soutient Kasperczak
l Le premier vice-président de
la Fédération malienne de football
(FMF), Boukary Sidibé, a exprimé
son souhait de maintenir l'actuel
sélectionneur des Aigles du Mali,
Henry Kasperzack, malgré l'élimination de l'équipe au premier tour de
la CAN-2015.
Terminant ex-æquo avec la
Guinée avec 3 points et un goalaverage parfait entre les deux
équipes, le Mali est sorti de la
compétition après un tirage au
sort qui a souri aux Guinéens.
«Je ne suis pas pour, qu’après
chaque CAN, de virer le sélectionneur national. Si je dois voter
MALI
pour le maintien de Kasperzack,
je voterai pour lui parce qu’il a fait
un travail extraordinaire. Mais, la
décision ne m’appartient pas. Je
pense que le Comité exécutif de
la fédération examinera ce dossier très bientôt», a indiqué le responsable fédéral chargé de l’équipe nationale, au journal malien
l’Indépendant Sports. L'actuel
président du Stade de Bamako
estime que la question de garder
où limoger l'actuel entraîneur du
Mali devrait être longuement
débattu au niveau du Comité exécutif de la Fédération malienne de
football, lors de sa réunion prévue
dans les jours à venir. «Il est très
difficile de parler aujourd’hui de
l’avenir de Kasperzack, mais, en
ce qui me concerne, je lui renouvellerai toute ma confiance», a
expliqué Sidibé, tout en assurant
qu'il faudrait corriger, avec lui, les
insuffisances enregistrées lors
des matchs joués et la préparation. «La chose dont je suis
convaincu, changer le sélectionneur national après chaque CAN,
c'est une mauvaise décision.
Dans le passé, nous avons eu à
remercier des entraîneurs qui
nous ont amenés en demi-finales
de la CAN», a-t-il ajouté.
Selon le vice-président de la
FMF, le contrat de Kasperzack
stipule qu'il continuerait sa mission si le résultat était satisfaisant. «Maintenant, quelqu’un qui
a été éliminé par un tirage au
sort, est-ce qu’on peut dire que
son résultat est mauvais avec
trois matches nuls? Je ne pense
pas. Au contraire, donnons-nous
les moyens de les renforcer», a
souligné Boukary Sidibé,
concluant que la décision finale
ne lui appartient pas à lui tout
seul, mais, s'il doit voter, il est
partant pour le maintien de l'actuel sélectionneur.
Le Soir
magfemme03@yahoo.fr
d’Algérie
Jeudi 5 février 2015 - PAGE 15
Le
magazine de la femme
Les changements
du corps post-ménopause
Page animée par Hayet Ben
PHOTOS : DR
SANTÉ
Avec l'âge, le corps des femmes se
modifie. En tête, évolution de la
pilosité, prise de poids, épiderme
fragile, jambes lourdes. Des conseils
pour traverser cette période en pleine
forme, et en toute beauté !
Changement post-ménopause :
modification de la pilosité
Au moment de la ménopause, le
système pileux évolue : quantité,
épaisseur et vitesse de croissance
des cheveux diminuent. De la même
manière, les poils se font plus rares,
notamment au niveau des aisselles,
des bras et des jambes. Les sourcils
repoussent moins vite et moins
nombreux, eux aussi. De plus, tous
ces poils, comme les cheveux,
commencent à blanchir. Enfin,
bizarrement, de nouveaux poils
peuvent apparaître à des endroits
inattendus du corps : mieux vaut alors
consulter plutôt que d'essayer de les
retirer seule.
Prise de poids
C'est souvent la raison pour laquelle
la ménopause est vécue comme une
période difficile par bon nombre de
femmes : certains symptômes
physiques causés par les
modifications hormonales sont
pénibles… C'est la cas de la prise de
poids, située surtout au niveau de la
taille, du ventre et des jambes. Le
corps a tendance à se «masculiniser».
Pour y faire face, essayez au
maximum d'entretenir vos formes
grâce à une alimentation adaptée et
des exercices (même doux) réguliers.
Dessèchement de l'épiderme
Comme pour le visage, les cellules
cutanées se modifient. Cela entraîne
une fragilité nouvelle de l'épiderme :
Trucs et astuces
Enlever une tache de feutre sur les
tissus de coton colorés
Tamponnez la tache de feutre avec
un linge imbibé d'eau savonneuse.
La tache diluée, tamponnez avec un
linge imbibé d'alcool à 90°. Rincez
et lavez. Ou frottez la tache de
feutre avec un linge imbibé de lait tiède ou du jus d'un citron. Rincez, lavez.
Enlever une tache de feutre sur la laine
Tamponnez la tache de feutre avec un linge imbibé du jus d'un citron.
Recommencez l'opération, jusqu'à disparition totale de la tache, quand la
zone tachée sera sèche.
Tache de feutre sur du synthétique
Tamponnez la tache de feutre avec un linge imbibé d'eau vinaigrée (sauf sur
l'acétate). Lavez. Rincez.
Parmentier végétarien
4 pommes de terre, 1 poireau, 3 carottes, 2 branches de céleri,
champignons, 2 oignons, 1 gousse d'ail, 2 c. à s. d'huile d'olive
Eplucher les carottes, le
céleri, les champignons,
les oignons et l'ail.
Passer l'ensemble au
mixeur. Préchauffez le
four à 220°C. Couper
les pommes de terre et
les poireaux, et les faire
cuire à la vapeur
pendant 20 minutes.
Ecraser les pommes de
terre et les poireaux
jusqu'à obtenir une
purée. Mettre les
cuillères à soupe d'huile dans une poêle et faire cuire les légumes mixés
pendant 10 minutes. Mettre les légumes puis la purée dans un plat à gratin.
Enfourner 35 minutes à 220 degrés.
sur le corps, la peau se fait plus
sensible mais aussi plus sèche. En
parallèle de son manque de fermeté
dû à l'âge, cette modification n'est pas
forcément facile à vivre… Usez et
abusez de laits corporels aux textures
riches qui fondent sur l'épiderme pour
lui apporter les éléments qui lui font
défaut. Matin et soir après la toilette,
et votre peau sera douce, plus souple.
Attention, jambes lourdes !
Due à la prise de poids, à une
sédentarité accrue, à la
déshydratation générale de
l'organisme ou encore à des œdèmes
(au niveau des chevilles), le syndrome
des jambes lourdes peut marquer la
période de la ménopause. Évitez de
rester longtemps dans la même
position, debout ou assise. Le soir,
positionnez vos jambes pieds en l'air
(sur votre canapé, au moyen d'une
surélévation dans votre lit…), enfin
relancez la microcirculation à l'aide de
produits spécifiques (à base de
camphre, de menthol…) : à appliquer
chaque soir en massage, du pied vers
le genou.
Petits moelleux
au chocolat
150 g de chocolat noir, 12 carrés de chocolat noir, 80 g de
beurre, 90 g de sucre en poudre, 2 c. à s. rases de farine, 4
œufs, sucre glace
Préchauffez le
four th.8
(240°C). Faites
fondre le
beurre et le
chocolat (sauf
les 12 carrés)
au bain-marie.
Lissez bien le
mélange en
fouettant.
Fouettez les
œufs et le
sucre. Ajoutez
la farine puis
le chocolat
fondu en
remuant sans
arrêt. Beurrez
6 petits moules
individuels.
Remplissez-les
à moitié de
pâte et posez
au centre deux carrés de chocolat. Répartissez le reste de pâte
dans les moules et enfournez. Faites cuire 10 min et servez dès la
sortie du four, légèrement poudrés de sucre glace.
Prendre la température dans la bouche
est une méthode plus pratique pour les tout-petits
FAUX : Elle ne convient pas aux enfants car elle demande leur coopération. Pour que
la mesure soit la plus correcte possible, cette méthode exige que la bouche reste
fermée plusieurs minutes et que l’enfant garde le thermomètre sous la langue, sans
bouger.
Cette méthode ne convient pas aux bébés.
PARENTS
Savoir encourager votre enfant
Nous intervenons régulièrement quand quelque
chose ne va pas ou nous dérange, mais quand
l’enfant s’améliore, nous oublions parfois de le
souligner. L’enfant est très sensible à notre opinion,
de même qu’à celle de ses professeurs et de ses
amis. S’il sent que nous reconnaissons ses efforts,
cela l’encouragera à poursuivre dans la bonne voie.
Et attention quand nous avons un reproche à lui faire!
Ne pas dire : «Tu coupes toujours la parole.» Les
«jamais» et les «toujours» sont parfois blessants. La
veille, l’enfant peut avoir attendu son tour pour parler.
Il se dira :
«Pourquoi
faire des
efforts pour
m’améliorer ?
Maman ne les
remarque
même pas.» Il
est important
de renforcer les comportements positifs, même s’ils
ne sont pas fréquents. Ça finit par être payant.
Argile verte : un soin miraculeux
pour la santé
Que ce soit en masque ou en
cataplasme, l'argile verte est un
produit miraculeux aussi bien pour
calmer les douleurs, les
courbatures que pour blanchir les
dents, soigner les boutons sur le
visage ou le corps, ou améliorer la
qualité de la peau ou des cheveux.
L'argile pour soulager la sinusite
Appliquez pendant 1/2 heure sur
les arcades sourcilières des
compresses d'argile (de l'argile
dans un mouchoir soit en papier
soit en tissu). Restez bien au
chaud. Renouvelez l'opération 3
fois par jour. L'argile est utilisée
pour soulager la douleur
provoquée par les sinus et non pas
pour guérir. Il faut donc consulter
un médecin et suivre sa
prescription.
L'argile verte pour la peau
Non seulement l'argile fait fuir
l'argile verte sur les zones irritées
et infectées. Laissez sécher.
Rincez. Puis passez un quart de
citron sur le bouton.
L'argile pour nettoyer et blanchir les
dents
Pour avoir les dents blanches et
saines on utilise l'argile verte
comme dentifrice ! On trempe la
microbes et bactéries, absorbe et
régule l'excès de sébum, régénère
les tissus fragilisés par l'âge, mais
en plus c'est un cicatrisant
efficace.
L'argile pour soigner les boutons
infectés
A l'aide d'un pinceau, appliquez
brosse à dents dans une pâte
d'argile verte, additionnée d'eau.
On frotte. On rince. Les dents
deviennent blanches et l'haleine
fraîche.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Son nom
---------------Son prénom
Sa
passion
Son
fief
Rictus
---------------Secs
---------------Ciblée
Branche
---------------Président
de l’USMH
Voyelle
double
---------------Mesure
---------------Huilés
Voyelle
double
---------------Essentiel
---------------Ternira
Lettres de
Koléa
---------------Plis
---------------Acérées
Siffle
---------------Dans le jus
---------------Plis
Rigole (inv)
---------------Abri
Tas
---------------Loupes
---------------Commandes
Indurations
---------------Fleurs
Joyeux
---------------Diplôme
---------------Tellement
Partis
---------------Préposition
---------------Pronom
Baudets
---------------Pur
---------------Obstiné
Assoiffés
---------------Concept
Son
pays
Mesures
---------------Coiffure
Fabriques
---------------Tellement
Article
---------------Rassemblera
Germanium
---------------Capitale
Peuple
---------------Rusé
Calcium
---------------Alternative
(inv)
Espèce
---------------Capitale
Concepts
---------------Brome
---------------Haut
Fin de série
---------------Refus
Promenade
---------------Religieux
(ph)
Restrictif
---------------Coûté
---------------Dans la
nausée
Tellure
---------------Période
---------------Jovial
Dépôt
---------------Avares
---------------Platine
ENUMÉRATION
Bloqua
---------------Planète
---------------Américium
Préposition
---------------Espagnol
Glissa
---------------Solidaire
Montagne
---------------Auberge
Son
sport
L ET T R E S D E : Latium (Lazio)
Ces colonnes abritent les noms
de douze larves adultes.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Larve vertébrée»
L
A
T
I
U
M
1
2
3
4
5
O
E
D
O
P
O
R
A
I
L
U
E
T
A
R
D
T
N
P
L
S
T
V
E
G
A
S
G
A
O
S’y est
illustré
I N M O U C H
E N A L A B E
U O D E B A R
C
N
O
I
U I L L E G R
P E L L I U O
N L I B E L L
F
O
U
R
M
I
L
E
N
U
N
O
T
E
N
N
A
H
E
L
1- ANGUILLE
5- HANNETON
9- GASTROPODE
2- GRENOUILLE
6- FOURMI-LION
10- OURSIN
3- PAPILLON
7- CRABE
11- MOUCHE
4- LIBELLULE
8- DOUVE
12- BALANE
6
1- PAYS
2- VILLE
3- GILFE
7
4- VILLE
8
9
5- EMPEREUR
10
11
6- VILLE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
DEPRAVES-HOSTILE
EPIE-INA-US-O-ON
NIE-REGLEE-BU-GT
SS-PE-ALN-MARRER
I-POTAGE-MA-TIRA
FORMOSE-CESSES-V
IT-PRE-CORSES-TE
CAGES-VA-LES-CAAGIR-CONCIS-SU-V
TES-FAUCON-LE-NO
IS-DA-ERS-TORT-C
O-KO-TEE-GOBERAI
NEUTRES-COM-II-F
-PREUX-BAMBIN-GE
CADET-HAMMAM-FAR
OTES-DA-PES-PERE
NAS-SERRER-BUTER
VI-ENVIER-TE-AS-
E-UT-IRE-DIMES-L
RETAPAI-HERON-MI
STELES-RIVAL-RAT
AO-OS-DAVIS-MERTIEN-RIVES-PUNIS
ILS-VENIR-TARD-A
OE-DIVAN-MIRE-RV
N-AERER-MUET-FIA
SONNER-SIEN-BIEN
-RETRAITES-BENNE
MOTS FLÉCHÉS
-JANAKOVIC-COACH
DAME-USINERA-MOASE-TM-LA-ARDEUR
NE-MAINS-ACTES-C
I-VENTE-SILOS-SA
EVINCE----EN-PUR
LAVEE-----R-LAIB
DIRE-R-----MARSA
ANE-VEULE-MIME-A
RE-VALSE-SITE-CK-LA-IE-HELE-COA
OMERTA-PATE-TOUR
-USAI-CRIE-HETRE
FRANCOSERBE-SETS
LETTRES DE
LIEUX SAINTS
------PALESTINE
----THABOR------BETHLEEM---------JESUS----------SALADIN---SAINTSEPULCRE
---VATICAN----------NAZARETH---ASCENSION---
MOT RESTANT = TETARD
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Cassées
---------------Recrute
Chance
---------------Piégées
Religieux
---------------Liaison
---------------Parti
Latine (inv)
---------------Bernée
---------------Gestes
Bulletin
---------------Pronom
---------------Erbium
Exagération
---------------Punition
Sensible
---------------Orgie
Couche
---------------Semoule
Sociétés
---------------Net
Tellure
---------------Hordes
Professeur
---------------Préposition
Crack
---------------Ternies
Arsenic
---------------Nazis
Compagnie
---------------Entrées
Désire
---------------Oublié
Possessif
---------------Posé
---------------Dans la tige
Indiens
---------------Coupée
---------------Prénom
Pays
---------------Vaincue
Commencée
---------------Gérai
---------------Via
Volcan
---------------Cobalt
Volumes
---------------Dégoût
Distance
---------------Article
---------------Modèle
Aigri
---------------Stock
Béryllium
---------------Dinar
Pouffé
---------------Branché
Pluvieux
---------------Ventres
Farces
---------------Peuple
Aperçues
---------------Eprouvent
---------------Mesures
Lettres de
Houston
Célébré
---------------Interjection
---------------Exiguë
Sommets
---------------Peuples
Refus
---------------Avant la
matière
Possessif
---------------Lentille
Exténuée
---------------Brousse
---------------Musique
Honneur
---------------Support
Arsenic
---------------Neuf à
Rome
Métro
---------------Radium
Ile
---------------Colère
Cravate
anglaise
---------------Molybdène
Titre
---------------Surveillée
---------------Héritage
(ph)
Diplôme
---------------Titre
---------------Peuple
Gaines
---------------Aluminium
Sans avis
---------------Erreurs
Greffées
---------------Doubla
Jeudi 5 février 2015 - PAGE
Préposition
---------------Valeurs
---------------Note
Oiseaux
---------------Renonce
Décodés
---------------Affirmée
---------------Machine
Tuméfaction
---------------Gauche
Titres
---------------Raisons
---------------Rejeté
Moment
---------------Grecque
Jour
---------------Douleur
Par Tayeb Bouamar
Artère
---------------Larme
Tableau
---------------Gallium
---------------Nouveau
(inv)
Ex-coach
du CRB
---------------Dans la
peine
Lettres de
Dresde
---------------Ravies
Bavarde
---------------Divague
Entourée
---------------Pronom
---------------Peuple
Fin de
soirée
---------------Douceur
Relevée
---------------Infinies
Monument
à Rome
Foot à
Madrid
Cœur
tendre
Voyelle
double
---------------Cache
---------------Assagi
Bibliothèque
---------------Pronom
Poète grec
Cérium
---------------Privatif
---------------Institut
Conjonction
---------------Nord
marocain
Rongé
---------------Institut
Pays
---------------Orné
Astate
---------------Jockers
---------------Rejetée
19
Relit
---------------Virils
Dans le sol
---------------Dévêtue
---------------Géniteur
Article
---------------Tenais pour
responsable
Dans la
rosée
---------------Européennes
Ecartées
---------------Néodyme
Têtue
---------------Lithium
Publicité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 5 février 2015 - PAge
SOIR DE LA FORMATION
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20
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recherche opérationnelle + formations :
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RH + stage en navigation web + expérience,
cherche emploi à Alger et environs.
Tél.: 0550 360 046
NS
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JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche
emploi comme agent de sécurité.
Tél.: 0552 82 21 16 NS
–––––––––––––––
Père de famille cherche emploi comme
chauffeur, sect. privé ou étatique.
Tél.: 0792 58 41 69 NS
–––––––––––––––
Père de famille cherche emploi comme chef de
parc ou mécanicien, permis de conduire toutes
catégories, exp. de plus de 30 ans.
Tél.: 0558 70 48 37 NS
–––––––––––––––
Condoléances
L’ensemble du personnel de la société de promotion
immobilière «SOPRI EL BNAI» profondément attristés par la nouvelle du décès de Mme KHINOUCHE
Yamina, maman de leur directeur général, M. KHINOUCHE Saad Eddine lui présentent ainsi qu’à
toute sa famille leurs sincères condoléances.
Que Dieu l’accueille
en Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.»
Anep-205 628 - Le Soir d’Algérie du 05/02/2014
Edité par la SARL
LE SOIR D’ALGERIE
SIÈGE :
DIRECTIONRÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai
- Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES FONDATEURS :
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Fouad BOUGHANEM
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DE LA PUBLICATION :
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DE LA RÉDACTION
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2e étage,
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Tél./fax : (024) 79 40 72
Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr
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Centre : S.I.A Alger
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DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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Cela fait deux ans, le
5 février 2013, que nous
quittait à jamais notre
cher et regretté père
Chemmi Kaddour
Ses enfants demandent à tous ceux qui l’ont
connu et aimé d’avoir une pieuse pensée
à sa mémoire. Repose en paix, cher père.
F139394
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Pensée à la mémoire
de notre chère et regrettée
Mme Izri née Makri
Djedjiga
Douloureux, triste et
tragique que fut le jour
du 5 février 2013 où tu nous as quittés à
jamais, laissant un vide incommensurable que rien ne pourra combler.
Ni le temps qui s'écoule ni les larmes
versées ne pourront apaiser notre douleur.
Tu demeureras présente dans nos
cœurs et nos pensées.
En cette circonstance de compassion
(2 ans déjà), tes parents, tes filles
(Yannelle, et Jasmine) grandissent
comme des princesses, sont entre de
bonnes mains familiales, ta famille et
tous ceux qui t'ont connue, côtoyée,
aimée et pleurée prient Dieu le Tout-
Puissant de t'accorder Sa Sainte
Miséricorde et de t’accueillir en Son
Vaste Paradis.
Repose en paix, chère Djedjiga avec
notre amour éternel.
Ta famille Makri d'Aït-Atelli et Izri
de Tala-Amara et ton oncle Mokrane
inconsolable depuis ton départ et qui a
été ton confident et protecteur en ton
vivant.
F117941/B13
Ta sœur, cousine Djura.
––––––––––––––––––––
Cela fait un an que tu
nous as quittés, cher
Djaffar
Depuis ce jour fatidique de ton décès, nous
n'avons cessé de prier
Dieu pour continuer de
vivre sans toi.
La douleur est toujours présente malgré le temps qui passe et c'est avec beaucoup de peine que nous t'avons vu partir.
Tu manques à ta mère, ta femme, ton
fils qui ne peuvent t'oublier.
Tes beaux souvenirs habitent nos
pensées, qui ne consolent ton absence.
Que tous ceux qui t'ont connu et aimé
(ta famille Labou, ta femme, ton fils, tes
oncles Makri) aient une pieuse pensée
pour ta mémoire et prient Dieu ToutPuissant pour t'accueillir en Son Vaste
Paradis.
F119451/B13
Djura.
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faites répéter celui qui vous parle. Vous ne
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La grippe incurable
LES CHOSES DE LA VIE
PANORAMA
e sors d'un hôpital
pareil à tous les
autres. Mes yeux,
éblouis par la lumière
de midi et les reflets
virevoltants des bagnoles rutilantes qui animent un ballet
tourbillonnant dans les artères
de Bab-El-Oued, sont encore
imprégnés par les images de
ces malades à bout de souffle,
sillonnant le long couloir blanc,
une bouteille d'eau à la main. Ils
doivent
beaucoup
boire,
prendre deux à trois yaourts et
marcher afin d'éliminer les
petits restes — infimes, disent
les infirmières — de la matière
radioactive qui leur a été injectée avant la séance de scintigraphie. Alors que je sors rassuré, heureux de revoir mon
Bab-El-Oued chéri où j'ai vécu
deux années de bonheur, —
tout à fait en haut du boulevard
Colonel Lotfi, juste sous le
garage Denis — je pense à ceux
qui vont quitter l'hôpital avec de
mauvaises nouvelles, à ceux
qui doutent encore, à ceux qui
souffrent et je me dis que nous
ne connaissons pas notre bonheur, que nous ne savons pas
apprécier ces dons précieux
que sont la bonne santé, la vue,
l'ouïe, le déplacement sans l'aide d'un fauteuil roulant... Nous
cherchons toujours notre bonheur dans ce que nous n'avons
pas ! Et tant que nous penserons ainsi, nous ne serons
jamais heureux parce que nous
continuerons à ignorer tout le
bien que nous possédons pour
courir derrière des chimères. Je
pense à ces malades que j'ai
laissés derrière moi et qui n'ont
pas reçu les mêmes assurances, à ces vieillards appuyés
sur l'épaule d'un parent, le teint
J
Le Soir sur Internet :
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E-mail :
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livide, les yeux scrutant ceux
du radiologue, l'oreille attentive
aux chuchotements du professeur... Je pense à cet émigré qui
trouve que tout est sale et
désorganisé et que «là-bas», on
passe la nuit dans une belle
chambre la veille d'une scintigraphie, et que et que... Alors,
pourquoi tu viens te faire traiter
ici ? Puisque tu pars dans deux
jours, diffère ta séance et tu
l'auras, ta belle chambre, la propreté et l'organisation parfaite !
Non content de nous insulter, il
crie à qui veut l'entendre, que
cette unité de médecine
nucléaire est un don de madame Chirac ! Gifler un malade
dans les locaux d'un hôpital, je
crois que ça mène au tribunal,
c'est sûr ! Je me retiens, change de sujet... Et me voilà dans la
fraîcheur de cette fin de matinée, revigoré, prêt à courir dans
les rues, à déclamer un beau
poème en hommage à tous ces
médecins, toutes ces blouses
blanches qui sauvent quotidiennement des vies et soulagent des douleurs aux quatre
coins du pays. Et c'est à eux
que je dis merci !
Mais ma joie est de courte
durée. Car, dans le Bab-El-Oued
que j'ai laissé, il n'y avait pas
autant de misère. Et, au fur et à
mesure que je descends vers le
centre-ville, je croise des SDF
abandonnés à leur sort. Encore
une ! Encore une dame entre
deux âges, jetée sur un trottoir
trempé, grelottante dans le
froid qui balaye cette artère
ouverte aux quatre vents. Une
Syrienne ? Non, une malheureuse d'ici. Divorcée et renvoyée de chez elle... Et là-bas,
sous un immeuble étincelant,
un vieillard, sale et éreinté, couché sur un carton, arrive avec
grande peine à sortir une main
décharnée de sous la couverture crasseuse qui l'enveloppe.
Dans son regard, toute la misè-
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
hlaalam@gmail.com
@hakimlaalam
re du monde. L'aumône ? Qui
s'en soucie encore dans cette
foule trop pressée, trop stressée... Il y a toujours quelque
chose de plus important à faire.
Je t'arrête, non, le plus important c'est de redescendre sur
terre et de laisser tomber les
affaires et les rendez-vous,
pour que tu puisses encore te
sentir être humain, pour que
ton cœur puisse à nouveau
battre au diapason de l'humanité! Plus loin, un autre bâtiment,
d’autres
vieux,
d’autres
femmes, avec ou sans bébés.
Là-bas, une fête, des klaxons,
une mariée dans sa riche toilette. Le baroud. La chaleur familiale. Les promesses d'amour,
de fidélité... Ils auront beaucoup d'enfants et vivront heureux. Jamais tu ne l'auras ce
bonheur quand tes yeux ne
voient pas ces débris humains
largués par le train de la vie sur
les trottoirs de la honte! Ils
sont là, à deux pas de cette
salle aux lambris dorés, aux
riches tapisseries et aux
lumières festives, à quelques
mètres de cette piste où les
corps s'agitent dans une danse
frénétique. La vie se livre en
spectacle insolite pour qui sait
la regarder : des hommes et des
femmes se délestent de
sommes énormes pour enrichir
l'orchestre et les bijoux de ces
dames feraient le bonheur de
Mme
Benhabilès
et
son
Croissant-Rouge. Et dehors, la
faim, la soif, la saleté, la maladie, le désespoir !
L'indifférence est notre
reine.
Elle
gouverne
en
monarque absolue et, contre
elle, il n'y a pas d'opposition, ni
de cris de colère, ni de manifestations
publiques.
L'indifférence commence chez
les responsables qui n'ont plus
de cœur. Vous leur parlez de
solidarité, de justice et d'égalité, ils sortent leurs graphiques
et vous montrent les chiffres,
les kilomètres de routes, le
nombre de logements... Puis,
après avoir démontré qu'ils
s'intéressent au sort du peuple,
ils reviennent à leurs palaces,
leurs voyages à l’étranger, les
somptueuses demeures à
Paris,
les
comptes,
les
chèques, le dollar et tant
d’autres joyeusetés qui nous
transportent à des années
lumières de ces vieux aux
mains tendues. L'indifférence
est aussi la marque de notre
nouvelle société, toute heureuse de découvrir les manèges
pour adultes et y faire du pousse-pousse en voitures neuves,
quand elle ne se rue pas sur les
rayons surchargés de produits
d'importation, de nos supermarchés... Mais vivre, est-ce
seulement cela?
L'indifférence vous tue à
petit feu. Ce n'est pas sophistiqué, quelque chose qui n'arrive
qu'aux autres. Si vous passez
sans broncher devant l'une de
ces épaves humaines, ditesvous bien que vous êtes atteint
de cette grippe incurable. Car,
si l'on peut traiter les grippes
portées par les oiseaux, les
porcs, les vaches et j'en passe,
rien ne peut soigner cette maladie si cruellement humaine. Le
principal symptôme de ce mal
est qu'il brouille vos yeux à
chaque fois que vous croisez
ces femmes et ces hommes
sans foyer et sans espoir !
Vous ne réalisez pas que la
cupidité a conquis votre cœur
pour vous éloigner de votre
société et de ses problèmes.
Vite, un coup de fil à quelqu'un
d'important. Un terrain. Un projet. Deux projets. L'appétit vient
en mangeant. Monter une opération d'importation. Spéculer
dans l'immobilier. Espérer recevoir une usine privatisée. Rien
de positif pour le pays. Rien de
rien. L'appétit des chapardeurs
Par Maâmar FARAH
farahmadaure@gmail.com
du bien public ne s'arrête
jamais. Et leur demander de se
sentir solidaires avec ces paumés est presque un crime de
lèse-majesté ! Rivés sur l'argent, cette «saleté du basmonde», comme on dit chez
nous, cette pourriture qui
assèche les cœurs, leurs yeux
sont incapables de voir la misère qui les entoure ; ils sont
aveuglés par l’avidité depuis
bien longtemps. Leurs oreilles
sont bouchées; elles ne peuvent entendre les gémissements, les pleurs de ces
Algériens écrabouillés par le
bulldozer de l'ultralibéralisme !
Il fait nuit. Je sors d'un restaurant
bien
chaud,
rue
Didouche. Sous les lampadaires, je vois un ou deux SDF
enveloppés dans une vieille
couette. Ce soir, ils sont heureux. Peut-être que ce sont les
seuls à avoir bien accueilli l'élimination des Verts. Fini le boucan nocturne. Ils vont pouvoir
dormir
tranquillement
en
contemplant le ciel étoilé de
cette rare nuit sans pluie.
Encore une chance... Un double
bonheur !
M. F.
L’école qui prépare à la mort
dès l’enfance !
Justice. Ghoul pourrait être entendu. Pour une fois, je
souhaite vraiment que monsieur soit …
… entendu !
Juste une question aux gardiens du temple : l’ONU qui
vient de nous adresser une sévère mise au point sur la
piètre qualité de notre école et de l’enseignement qui y est
dispensé, c’est encore un coup fourré de la main de
l’étranger ? En l’occurrence, des étrangers, avec un S
puisque l’ONU, c’est toute une flopée de pays. Je demande
ça gentiment, parce que si vous me dites que c’est la mimine de l’étranger, le dossier est classé, et on passe à autre
chose : le foot, le hand, les regards d’égouts qui débordent
sans autorisation de l’APC ou encore l’inconscience des
chats de gouttière qui poussent l’outrecuidance jusqu’à ne
pas se présenter au recensement des fourrières municipales. Par contre, si les gardiens du temple admettent que
la main de l’étranger n’a rien à voir dans cette affaire, alors
on peut discuter un brin sérieusement. Et revenir par
exemple à cette sentence prononcée par la ministre des
écoles : «Les programmes doivent être revus en profondeur.» Une phrase passée presque inaperçue, ou du moins
vite entendue, encore plus vite oubliée. Ma fille, élève au
CEM, révise juste à côté. Education islamique. Et là, en
l’écoutant ânonner des énormités sur les procédures
légales et conformes à la Charia pour se purifier, pour
s’élever dans les meilleures conditions vers Dieu, je
manque m’étrangler. Mais qu’est-ce que tu viens angoisser
ma fille avec l’élévation propre vers Dieu et donc la mort.
A une gamine de 11 ans qui rêve de vie et de plénitude sur
terre, d’abord ? Je serais à la place de l’ONU, et je lirais de
tels programmes, ce n’est pas une simple mise en garde
que j’enverrais à l’Algérie. C’est un ultimatum pour un
retour immédiat sur terre. C’est les warnings allumés plein
tubes pour attirer l’attention sur ce «jardinage» massif en
faveur des prochaines moissons islamistes et terroristes.
Mon enfant, je l’envoie à l’apprentissage de la vie, pas à
celui du k’fen, de la purification de son corps des pensées
sataniques et autres joyeusetés que l’éducation nationale
algérienne, en son état actuel, exige d’elle qu’elle apprenne par cœur et qu’elle recrache ensuite, sous peine de voir
sa moyenne dégringoler, fût-elle bonne dans les matières
scientifiques. A 80 ans, si Dieu prête longue vie à ma fille,
et si elle le souhaite souverainement — car elle a aussi le
droit de ne pas le souhaiter — elle pourra s’interroger ou
pas sur la meilleure manière de s’élever vers Dieu ou vers
une quelconque autre divinité qu’elle aura choisie de son
plein gré consentant d’adorer. En attendant, pour elle,
parce qu’elle est trop jeune pour le faire, je fume du thé et
je reste éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.