La crise impose son découpage l NOUVELLE CARTE DE L’ALGÉRIE Par Naoufel Brahimi El Mili (P. 7) Télescopages J'ai écouté M. Ali Haddad à la télévision. Pour bien suivre ce qu'il dit, il faut aller sur sa propre chaîne qui couvre en détail ses moindres gestes. Une parenthèse pour rappeler que votre serviteur, qui aura le plus écrit et milité pour l'ouverture du champ audiovisuel, est en pleine déroute. Entre les chaînes qui font l'apologie de mouvements interdits par la loi, celles qui s'amusent à filmer tous les pneus brûlés du pays, créant une immense pagaille sur les routes où l'on vient beaucoup plus pour se voir à la télé et, enfin, celles qui braquent en permanence leurs caméras sur leurs boss, il y a de quoi vous faire regretter l'époque bénie de l'Unique ! Alors, à la prochaine reprise de notre supplément numérique, attendez-vous à lire des éditoriaux réclamant la ... fermeture du champ audiovisuel ! Parce qu'il n'y a pas que les écrans monopolisés par les proprios et les réclames pour les jacqueries sur les départementales poussiéreuses. Le plus grave est que ce n'est plus Al Jazeera qui risque d'allumer la mèche d'un printemps islamiste ici. Une certaine chaîne joue très bien ce rôle ... Et en attendant un Conseil supérieur de l'audiovisuel nommé désir, espérons que Daesh ne pensera pas à lancer une chaîne algérienne car on ne sait plus qui contrôle qui ! Et, pour revenir à M. Haddad, espérons aussi que ce n'est pas comme ça qu'il voit l'ouverture du ciel algérien. Parce que là, les Boeing, acquis sur les marchés douteux, ne disparaîtront pas au moindre zapping ! farahmadaure@gmail.com PAGE 5 l RETOUR SUR LA RÉUNION DE L’ISC Photo :DR Le Bonjour du «Soir» 9 000 Le syndicat L’opposition personnes dénonce un passe à «coup de force» vivent avec le VIH en Algérie l’acte de Ghoul PAGE 5 l SIDA PAGE 6 PAGE 5 Photo : Samir Sid l CHANGEMENT À LA TÊTE DE L’ENTREPRISE NASHCO Photos :DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Ghardaïa, In Salah : duel au soleil l CONTRIBUTION JEUDI 5 FÉVRIER 2015 - 15 RABIE AL THANI 1436 - N° 7399 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP GOURCUFF DIGOUTAGE Par Arris Touffan J’arrive un peu à la traîne mais il n’est jamais trop tard pour médire. Je veux parler de Gourcuff, l’entraîneur malheureux. Décidément, les entraî neurs étrangers n’ont pas de pot avec notre E N d i a l n a . L’ é q u i p e porte-drapeau du wan toutrisme s’arrange tou jours pour gagner pour ses dirigeants et perdre pour ses entraîneurs. C’est la loi du genre en usage dans notre pays. Cette fois-ci, Gourcuff semble échapper à la catastrophe, Raouraoua lui «renouvelant sa confiance». L’ é l i m i n a t i o n d e l a CAN a été un coup dur, ya kho, faut bien dégo ter le bouc émissaire. Mais c’est quoi la pro chaine étape ? Quand il n’y aura plus de bouc émissaire, peut-être dai gnera-t-on voir les vrais problèmes ? A. T. arrisetouffan@yahoo.fr Drôle de dépistage précoce Soirperiscoop@yahoo.fr Jeudi 5 février 2015 - Page 3 Les femmes âgées de plus de 40 ans ayant été invitées par la CNAS à effectuer une mammographie dans le cadre du dépistage précoce du cancer du sein ont eu une bien désagréable surprise. Les plus chanceuses ont obtenu un rendez-vous à l’horizon 2016 alors que les autres devront patienter jusqu’à 2017 pour pouvoir passer le fameux examen. Un autre grand hôtel pour Alger Pas très loin de la nouvelle Grande Mosquée d’Alger qui est en construction, un homme d’affaires a lancé le projet d’un hôtel haut standing. On ignore pour le moment le label international que prendra cet établissement, qui bénéficie d’un emplacement de choix dans la capitale. La quête de Lehbiri Goulot d’étranglement La Protection civile entend rendre hommage à sa manière au regretté René Vautier. Ce jeudi, la sortie de promotion 2015 des officiers et agents de la Protection civile sera baptisée au nom du célèbre réalisateur engagé et ami de la Révolution algérienne. Plusieurs responsables régionaux de l’ENPI (ex-EPLF) ne cachent plus leur colère après que le DG de cette entreprise a décidé de les «dépouiller» de leurs prérogatives de signer des avenants de contrat, sous prétexte de contrôle. D’autant qu’en centralisant tout à son niveau et en mettant un retard de plusieurs mois pour signer, ce sont les projets, dont ces responsables sont comptables, qui tardent à se concrétiser. «Le DG aurait pu mettre en place un contrôle souple et efficace a posteriori, afin de s’assurer de la conformité de ces avenants», explique l’un des concernés. Un jour, un sondage OUI NON Pensez-vous que la justice devrait interdire la grève des syndicats de l’éducation prévue les 10 et 11 février ? Sans opinion Pensez-vous que la FAF devrait renouveler sa confiance à l’entraîneur national ? Oui : 68,05 % Résultat sondage Non : 25,79 % S ommaire ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES Sans opinion : 6,16 % Retrouvez ce samedi le n°159 de Soirmagazine manies et rituels d’auteurs : «Jamais sans ma tasse de thé !» La plume est leur compagne de tous les jours. Ils sont écrivains, romanciers ou essayistes et cultivent des petites manies qui sont bien à eux. Trois romanciers se sont prêtés à notre jeu de questions-réponses... L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE «Quand je peins, j’aime bien me retrouver seule. Une présence me dérangerait» C’est dans sa petite chambre d’un petit appartement du centre-ville d’Alger, qu’elle partage avec ses dix frères et sœurs et sa mère, que Djahida nous a ouvert son cœur. C’est là qu’elle puise sa source d’inspiration. Le port lui fait face, la mer s’offre à elle. Elle nous dévoile dans cet entretien ses manies, ses manières de créer ses œuvres... C’EST MA VIE La rançon du mépris Liza est un diamant aux couleurs vermeil que la vie a eu l’audacieuse idée de donner à un vieux couple de paysans montagnards vivant les affres de la pauvreté. Venue sur le tard fermer la liste d’une longue fratrie moins nantie qu’elle sur la ligne de la beauté, elle braque sur elle tous les regards. VOYAGE CULINAIRE Tikerbabine, un plat de mes origines Nous allons partir dans les hautes montagnes du Djurdjura pour une virée hivernale dans un petit village kabyle où nous allons découvrir et apprécier un plat traditionnel ancestral qui revigore les sens. IL A REÇU HIER LES AMBASSADEURS D’ESPAGNE ET D’ITALIE Haddad mise sur des partenariats productifs en Algérie Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, qui a reçu hier les ambassadeurs d’Italie et d’Espagne, a appelé les entreprises de ces deux pays à lancer des partenariats productifs en Algérie. Les contraintes administratives pour les entreprises espagnoles et italiennes existent mais ne sont pas insurmontables, assurent leurs ambassadeurs. Cherif Bennaceur – Alger (Le Soir) - Hôte dimanche dernier de l’ambassadeur de France, Bernard Emié, et de l’ambassadrice des EtatsUnis, Mme Joan A. Polaschika, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) Ali Haddad a poursuivi hier sa mission de diplomate économique en recevant successivement l’ambassadeur d’Italie et l’ambassadeur d’Espagne. Voulues booster davantage la coopération économique entre les deux pays, les deux rencontres ont été l’occasion pour le président du FCE d’appeler les entreprises italiennes et espagnoles à s’engager dans des partenariats productifs. Confortant les propos de l’ambassadeur d’Italie, Michele Giacomelli, favorable à l’association du savoirfaire italien avec les capacités algériennes dans plusieurs secteurs d’activités, le président du FCE invitera ainsi les entreprises italiennes à s’implanter localement, des filières de partenariat à développer en commun étant déjà ciblées. En ce sens, Ali Haddad qui citera notamment les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie, évoquera la possibilité de «créer quatre à cinq grands pôles industriels» à même, selon lui, de «drainer» d’autres investissements. «Nous voulons passer du stade d’importateur à celui de producteur», dira-t-il. Une dynamique qui devra être consolidée par l’organisation d’«importantes» missions d’affaires selon l’ambassadeur italien, Michele Giacomelli. Des partenariats productifs, la colocalisation et le transfert de savoir-faire et d’expertise sont également opportuns et possibles entre les entreprises algériennes et espagnoles. C’est ce dont il a été question lors de la rencontre entre Ali Haddad et l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Alejandro Polanco, qui assurera de la volonté des entreprises de son pays de développer des partenariats effectifs, au-delà de la simple coopération commerciale. Potentiels notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, le tourisme, le BTPH et les transports, des partenariats qui pourront être explicités, affinés et lancés grâce aux missions d’affaires qui seront organisées durant les prochains mois. Notons qu’une mission d’hommes d’affaires algériens en Espagne sera organisée prochainement par le FCE, en vue de mettre en contact les opérateurs des deux pays. En outre, la tenue d’une réunion de la commission mixte algéro-espagnole, attendue durant le semestre en cours, devrait également stimuler le partenariat. Cela étant, le développement du partenariat économique algéro-italien ou algéroespagnol pâtit encore de contraintes administratives et notablement la règle 49-51 régissant l’investissement étranger. C’est ce que les deux ambassadeurs ont clairement affiché. Tout en considérant certes que cette règle «a été décidée par le gouvernement algérien. Nous la respectons», l’ambassadeur Michele Giacomelli assurera toutefois que «les entreprises italiennes doivent s’adapter». «Ce n’est pas un choix», relève l’ambassadeur d’Italie qui observe que «pour certaines petites et moyennes entreprises familiales, la règle peut être un frein, un élément de blocage». Une contrainte néanmoins surmontable, dans la mesure où «elle peut être contournée» à travers le pacte d’actionnariat, selon le diplomate italien. Abondant dans le même sens, l’ambassadeur d’Espagne, Alejandro Polanco, qui saluera «l’hospitalité» dont font preuve les entreprises et institutions algériennes pour leurs homologues espagnoles, reconnaît néanmoins qu’ «il y a des complexités» administratives tant en Espagne qu’en Algérie. «Il y a des contraintes», dira le diplomate espagnol qui précise néanmoins que des efforts sont déployés pour trouver des «solutions», «alléger» l’impact de ces difficultés. C. B. Actualité «Nous sommes maintenant à l’épreuve de la réussite» Jeudi 5 février 2015 - PAGE 4 BÉJI CAÏD ESSEBSI, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNE : Le nouveau Président tunisien, en visite officielle dans notre pays hier et aujourd’hui, sa première à l’étranger, met en avant l’impérative coopération bilatérale avec l’Algérie, deux pays liés par un «même sort». M. Kebci - Alger (Le Soir) S’il affirmera «la très bonne coopération entre les deux pays sur le plan sécuritaire à cause du terrorisme», Béji Caïd Essebsi, qui intervenait, hier, dans deux quotidiens nationaux qui l’ont interviewé, reconnaîtra, néanmoins qu’il n’en est pas de même sur le plan économique. En raison, expliquera-t-il, «d’une grave crise économique», que ce soit en Europe, aux EtatsUnis ou dans les autres pays. «Et ce n’est pas pendant les grandes crises que les relations se développent», ajoutera-t-il, reconnaissant, au passage, l’appui de l’Algérie à son pays dans la lutte contre le terrorisme. Mais pour le nouvel homme fort de Carthage, le souci économique est intimement lié à la problématique sécuritaire. «On ne peut pas envisager de coopération ni même d’investissement extérieur sans, d’abord, régler le problème sécuritaire et, aussi, garantir la stabilité dans le pays», dira-t-il. Surtout que les deux pays partagent une longue bande frontalière, une dimension humaine commune. D’où, avouera-t-il, le «sort commun» qui lie les deux pays. Récusant le concept de printemps arabe, une «invention occidentale» selon lui, Béji Caïd Essebsi regrettera la volteface des membres du G8 qui, lors de leur réunion de Deauville, ont promis une aide de 25 milliards de dollars pour la concrétisation du plan de développement économique et social étalé sur cinq ans, présenté à l’occasion. Mais les résultats des élections de l’Assemblée nationale constituante, avec la majorité revenue à l’autre camp, ont fait capoter cette promesse. Ceci, en sus du fait que l’Europe, elle-même, est entrée en crise, ne pouvant donc faire des «largesses ailleurs». Et de préciser que le vieux continent s’est ravisé après le succès de la démarche démocratique, mais, soulignera-t-il, «jusqu’à maintenant, je n’ai pas vu grandchose». Et au Président tunisien de faire montre de «prudence» vis-à-vis de la transition démocratique que plus d’un observateur considère comme étant «l’exemple» de par le monde arabe. Car pour lui, le début du printemps tunisien n’est pas encore confirmé même si des pas en avant ont été «effectués» avec des élections législatives et présidentielles très «correctes» et tout à fait «démocratiques», une Assemblée nationale constitutive qui a adopté une Constitution qui a changé les attributions des structures du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif avec un régime semiprésidentiel mais principalement parlementaire, l’essentiel du pouvoir exécutif étant entre les mains du président du gouvernement et des attributions du président de la République bien fixées,... Ce qui fait que, «actuellement, ceux qui exercent le pouvoir doivent rendre des comptes. Ils sont contrôlés, ce qui n’existait pas avant», dira-t-il. Et cette exception tunisienne, Caïd Essebsi l’expliquera par le fait que, dès le début de l’indé- Photos : DR. Le Soir d’Algérie Béji Caïd Essebsi. pendance, sous le leadership de Habib Bourguiba, la Tunisie a pris deux décisions stratégiques : la généralisation en 1959 de l’enseignement, la promulgation du code du statut personnel qui a libéré la femme tunisienne devenue quasi l’égale de l’homme, surtout dans le paysage politique, social et culturel. «Ce sont les deux grands leviers qui ont fait que la Tunisie réussisse», dira-t-il, mettant le doigt sur le troisième «ingrédient d’un régime démocratique», «la classe moyenne, très large dans le pays». Ne reste à ses yeux que le quatrième ingrédient où la Tunisie est peu ou pas du tout performante : l’économie, convaincu que «pour réussir la démarche démocratique, il faut qu’il y ait un minimum de bienêtre». Et sur ce plan-là, le tableau de bord est peu reluisant : 620 000 chômeurs pour un petit pays comme la Tunisie, des chiffres importants de pauvreté, plusieurs régions marginalisées et qui ne font pas partie du grand circuit économique,... Ce pourquoi les Tunisiens se sont révoltés, pas, ironisera Essebci, «pour avoir quatre femmes ou parce qu’on n’en a qu’une, ou pour aller faire la prière ailleurs. C’est principalement pour la liberté d’expression, la dignité et l’amélioration des conditions sociales». Essebci s’interrogera quant au pouvoir de «remporter une victoire dans ce domaine-là et répondre aux attentes légitimes des régions et du peuple tunisien.» C’est ça, la question. Nous sommes maintenant à l’épreuve de la réussite (...). Nous sommes sur le point de réussir. Mais je dois dire que nous n’avons pas complètement réussi. Nous sommes toutefois sur la bonne voie». Par ailleurs, même s’il soutient être pour tourner la page du passé, le nouveau Président de la Tunisie exclut toute amnistie pour ceux qui ont volé ou subtilisé et commis des actes répréhensibles. Il invitera la justice transitoire à assurer des garanties à ceux qui ont souffert de l’ancienne ère et leur restituer leurs droits, loin de tout rendement de comptes. Quant à l’ancien président Ben-Ali, Essebci dira que «s’il venait à exprimer son vœu de revenir au pays, il n’aurait qu’à passer d’abord par la justice qui s’occupe de son affaire ». M. K. «Nous avons besoin de gaz, d’où notre passage ici» LE PRÉSIDENT BÉNINOIS, THOMAS BONI YAYI, À ORAN : Poursuivant, hier, sa visite d’Etat en Algérie qui l’a mené à Oran au niveau des installations du complexe de liquéfaction de gaz naturel GNL3Z, implanté dans la zone industrielle d'Arzew, accompagné du ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, le Président béninois, Thomas Boni Yayi, a qualifié sa rencontre avec le Président Bouteflika d’audience historique. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Dans une allocution adressée à la presse à l’issue de sa visite, le président du Bénin a fait l’éloge du parcours du président Bouteflika et son rôle majeur. «Il faut rappeler qu’il a mené depuis le début de sa carrière au profit de l’Algérie, pour le Bénin, pour l’Afrique, mais encore, dit-il, pour le monde, un rôle important». Plus loin, le président du Bénin a souhaité une bonne santé pour le président Algérien : «Nous voulons formuler au président, à sa famille, au gouvernement et au peuple algérien, tous nos vœux. 2015 sera une année de santé solide de leur président et de prospérité pour tout algérien.» Ce séjour en Algérie s’est soldé, dira le président du Benin, par plusieurs décisions qui permet- Thomas Boni Yayi. tent de jeter les bases d’un nouveau départ. «Le ministre des Affaires étrangères du Bénin reviendra à la tête d’une forte délégation pour renforcer le dialogue politique entre les ministères des Affaires étrangères et renforcer cette coopération maritime, lancer une ligne aérienne entre nos deux pays…», dit-il. Pour le chef d’Etat du Bénin, l’énergie détermine le développement et la prospérité d’un pays, de ce fait dit-il, «le secteur de l’énergie a à sa tête en Algérie un homme que je respecte beaucoup et il ne va jamais me quitter, parce que le rêve du Bénin est absolument celui de nourrir celui des Béninois c'est-à-dire avoir de l’énergie abondante et moins chere pour pouvoir tourner les secteurs productifs». Les turbines de gaz existent au Bénin mais ne tournent pas, précise le président béninois, «mais nous avons besoin de gaz d’où notre passage ici. Ce que j’ai vu là est impressionnant. Donc, nous voulons renforcer notre partenariat dans le secteur de l’énergie, une mission reviendra pour en discuter. Le but étant de transporter du gaz liquéfié, qui sera importé sous forme de butane pour permettre à mes chers compatriotes du Bénin d’obtenir du butane vraiment abordable». Le Président béninois, Thomas Boni Yayi, a évoqué la nécessité d’avoir une vision régionale, précisant que l’Afrique doit parler avec l’Afrique, commercer et investir en Afrique, avec le Maghreb également. Lors de cette visite d’Etat, la question de la sécurité a bien évidemment été évoquée «un défi que nous devons relever. Nous avons discuté de Boko Haram, l’occasion pour moi de bénéficier de l’expérience de l’Algérie, là, j’ai beaucoup appris comment organiser l’union sacrée ou absolument éradiquer le terrorisme qui guette le monde entier.» D’autres détails en relation avec la question sécuritaire ont été abordés mais ne peuvent bien évidement pas être divulgués, a conclu le président du Bénin. A. B. La crise impose son découpage Jeudi 5 février 2015 - PAGE NOUVELLE CARTE DE L’ALGÉRIE Entre autres mesures d'urgence décidées au cours du Conseil des ministres restreint du 27 janvier dernier consacré «au développement dans le Sud et les HautsPlateaux», en réalité pour faire face à la situation de crise dans le seul Sud, un nouveau découpage administratif. En fait, un semblant de nouveau découpage qui ne prévoit que de nouvelles wilayas déléguées, onze au total, pour la région sud. Des wilayas déléguées à l'image de celles existantes actuellement à Alger, une sorte de superdaïras, pas plus. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, expliquait, lundi dernier, en marge de la cérémonie de clôture de la session d'automne du Parlement, que le gouvernement prévoit un échéancier sur trois ans pour un nouveau découpage : d'abord la région sud en 2015, puis les Hauts-Plateaux en 2016 et, enfin la région du nord du pays en 2017. Pourtant, il y a moins d'une année, lors d'une campagne électorale inédite, pour une présidentielle qui ne l'était pas moins, il était question d'un nouveau découpage administratif digne de ce nom pour fin 2014, début 2015 au plus tard. Le représentant personnel du «bon candidat» d'alors, le même Abdelmalek Sellal, faisait de ce dossier sur le nouveau découpage l'un des thèmes-clés de la cam- pagne électorale de Abdelaziz Bouteflika. Au même titre que «la stabilité», «la révision de la Constitution», «le passage du flambeau aux jeunes générations», «la relance de l'industrie et de l'agriculture» pour ne citer que ceux-là. Il était vraiment question de créer de nouvelles wilayas sur tout le territoire national pour adapter le pays aux nouvelles donnes démographiques, économiques et administratives. De grands pôles urbains comme Bou-Saâda, Barika, Menea, Aïn Sefra, Touggourt, El Eulma, Djanet, Aïn Oussera, Akbou, El Khroub, In Salah, et bien d'autres encore étaient destinés à être érigés au rang de wilayas. Sellal l'avait d'ailleurs publiquement déclaré dans certaines de ces villes au cours de la campagne électorale de 2014 et même avant, lors de sa grande tournée de 2013 à travers tout le pays. Le ministère de l'Intérieur avait lui-même finalisé un projet dans ce sens qui n'attendait que l'approbation des Conseils du gouvernement et des ministres avant sa présentation devant le Parlement. De son côté, le secrétaire général du FLN avait anticipé ce découpage en procédant à la création de nouvelles Mouhafadhas, c'est-à-dire les structures de base du parti au niveau de la wilaya. Qu'est-ce qui a motivé ce recul spectaculaire du gouvernement alors, sur une question qui, au même titre que la révision de la Constitution prévue elle aussi pour 2014, constituait un engagement de campagne ferme de Bouteflika ? Eh bien, c'est simple : la crise économique! La chute libre des prix des hydrocarbures, qui a surpris le pays depuis le deuxième semestre de 2014 et qui perdure, aura vite fait de chambouler brutalement toutes les priorités de Bouteflika. La gigantesque manne financière de début 2014 et qui permettait toutes «les fantaisies» au point de se permettre un quatrième mandat qui a surpis dans le monde entier, commence à fondre comme neige au soleil. Un peu comme de nombreux projets du Plan quinquennal 2015-2019, comme les tramways ou l'autoroute des HautsPlateaux, remis aux calendes grecques, les recrutements gelés dans la Fonction publique, ce nouveau découpage administratif est mis sous le coude. Car, s'il est réellement une nécessité, un nouveau découpage, avec de vraies wilayas, ne peut se réaliser sans un effort financier considérable. De nouvelles wilayas, ce sont en effet de nouvelles structures à bâtir, de 5 nouvelles entités administratives à créer, de pléthoriques recrutements dans la Fonction publique, des dotations budgétaires supplémentaires à engager, des nouvelles élections locales et législatives anticipées à organiser, etc. D'où ce choix de simples wilayas déléguées, concédé en plus sous la pression de la contestation en cours dans le sud du pays. K. A. Le syndicat dénonce un «coup de force» de Ghoul Le département des transports réussira-t-il à «imposer» sa démarche au sein de l’entreprise Nashco/Spa, après avoir essuyé un cuisant échec au sein de l’entreprise Sogral ? «Ces personnes doivent savoir que nous refusons tout diktat ou politique du fait accompli et de nous voir imposer des personnes étrangères à l’entreprise», avertit le SG du syndicat de l’entreprise Nashco. Abder Bettache - Alger - (Le Soir) - Se dirige-t-on vers un bras de fer entre le syndicat de l’entreprise Nashco et le ministère des Transports ? L’hypothèse n’est pas à exclure au vu du contenu de la sortie publique des représentants des travailleurs de cette entreprise publique spécialisée dans la consignation des navires de ligne, tramping ainsi que des passagers. En effet, dans un communiqué rendu public et portant la signature du secrétaire général du syndicat d’entreprise, il a été indiqué que les représentants des travailleurs «dénoncent avec véhémence les pratiques de mépris et d’exclusion exercées par certaines parties intéressées afin de déstabiliser et casser notre société». En d’autres termes, il s’agit, selon la même source, de la tentative de «limogeage et de parachutage de personnes par une tutelle sous influence (ministère des Transports, Gestramar et Cnan Group) sans concertation ni avis des partenaires sociaux, à la tête de notre entreprise et dont le seul CV ou mérite sont celui de militer au sein d’un parti politique». En termes plus clairs, le SG du syndicat d’entreprise a pointé du doigt Amar Ghoul, le ministre des Transports, qui «veut nommer un militant de son parti (TAJ) à la tête de l’entreprise Nashco». Une démarche qu’il avait initiée en direction de l’entreprise Sogral mais qui avait échoué suite à une forte mobilisation des travailleurs, du syndicat d’entreprise mais aussi la solidarité de toutes les entreprises du secteur des transports affiliées à l’UGTA. Au sujet de Nashco, les représentants des travailleurs estiment que «ces pratiques condamnables et vicieuses n’ont d’autre but que de casser Nashco et de se servir des Photo : DR CHANGEMENT À LA TÊTE DE L’ENTREPRISE NASHCO intérêts partisans». «Ces pratiques nous rappellent le triste épisode de l’affaire Sogral, où les artisans de ses pratiques ont profité de la maladie de son directeur général pour imposer un de leurs candidats – Amar Ghoul. partisan», lit-on dans le communiqué. Et d’ajouter : «Ces personnes doivent savoir que nous refusons tout diktat ou politique du fait accompli et de voir nous imposer des personnes étrangères à l’entreprise (…) et que nous considérons que toute décision imposée sans concertation est considérée nulle et non avenue et nous userons en collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur du transport maritime pour faire échouer ce plan». Pour rappel, en janvier 2014, les syndicalistes du secteur des transports avaient observé un imposant sit-in devant le siège de la SGP en charge du portefeuille, sis à Hussein Dey. Leur revendication : «Dénoncer le forcing initié par le premier responsable du département des transports pour «imposer un cadre de son parti à la tête de l’entreprise Sogral.» Une action qui n’a pas tardé à donner ses résultats puisque le département des transports avait fait marche arrière et a renoncé à sa démarche «d’imposer» un nouveau directeur à la tête de l’entreprise Sogral. A. B. L’opposition passe à l’acte RETOUR SUR LA RÉUNION DE L’ISC L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition ne se contentera pas finalement de rassemblements contre l’exploration du gaz non-conventionnel, prévus le 24 février, dans les 48 wilayas du pays. Un congrès restreint est également prévu pour aller vers des décisions de fond. Mehdi Mehenni – Alger (Le heures, une marche dans les 48 Soir) - Contacté hier, le président wilayas du pays a été décidée de Jil Jadid, Soufiane Djilali, est pour le 24 février 2015, tel que larrevenu sur la réunion de ce mardi, gement rapporté par la presse. de l’Instance de concertation et de Soufiane Djilali explique d’abord suivi (ICS), issue de la qu’il s’agit de rassemblements et Coordination nationale pour les non pas de marches. Cette action libertés et la transition démocra- de protestation, explique-t-il, s’instique (CLTD). A la faveur de cette crit exclusivement dans une réunion qui a duré plus de quatre démarche de refus de toute exploi- tation du gaz de schiste sur le sol algérien. Le choix de la date du 24 février est, aux yeux du président de Jil Jadid, symbolique et commémorative. Elle coïncide, en effet, avec le 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. «Le pouvoir a démontré qu’il ne veut rien changer à sa démarche. Il refuse d’écouter les gens du Sud et il pousse la situation, à travers son comportement, vers le pourrissement. Le pouvoir est en train de mettre en danger l’unité du pays», argumente-t-il. Tous les dossiers seront ouverts Les rassemblements du 24 février contre l’exploration du gaz non-conventionnel ne seront finalement qu’une première étape. Soufiane Djilali fait savoir qu’un congrès restreint sera prochainement tenu pour mettre en place une véritable stratégie de lutte. «Une réunion de quelques heures s’avère insuffisante. Nous allons tenir un conclave sur deux jours pleins. Nous allons ouvrir tous les dossiers d’importance stratégique du pays», précise-t-il. Estimant que tous les symptômes sont là et attestent de la fin d’un régime, Soufiane Djilali juge plus que jamais urgent de prendre au sérieux la situation actuelle du pays, et aller au fond des choses. «Il ne s’agit plus de prendre des positions ponctuelles, mais d’aller vers des décisions de fond. Nous sommes dans une situation de fin de règne et nous ne voulons pas être surpris par un effondrement brutal», conclut-il. M. M. Photo : DR Actualité Le Soir d’Algérie Actualité Le Soir d’Algérie Jeudi 5 février 2015 - PAGE 6 9 000 personnes vivent avec le VIH en Algérie Le nombre de personnes vivant avec le VIH et officiellement dépistées ne dépasse pas les 9 000 sur les 25 000 estimées en Algérie. Cependant, une majorité d’entre elles ignore, aujourd’hui, leur maladie et n’accède donc pas aux services de soins, de suivi et de prise en charge nécessaires, indique l’association AnisS de lutte contre les IST/sida et de promotion de la santé. Cette révélation a été faite par l’association dans un communiqué rendu public au terme des travaux d’un séminaire-atelier à Annaba sur l’accès universel des personnes vivant avec le VIH/sida à la prise en charge globale. Organisé par l’association AnisS avec le partenariat du Centre de référence de prise en charge des IST/sida de Annaba, le séminaire a vu la participation des spécialistes du Centre de référence. L’atelier a été animé par le Dr Eric Goemaere, coordinateur régional au niveau de l’Unité médicale de Médecins sans frontières en Afrique du Sud (Samu), jouissant d’une grande expertise dans ce domaine. Cette rencontre scientifique a réuni des équipes médicales et des médiateurs associatifs. Elle a permis de rappeler les orientations du plan stratégique national 2013-2015 en vue du renforcement de l’accès universel à la prise en charge. Elle a également abordé les différentes approches permettant l’extension des services de dépistage, de soins et d’aide à l’observance déjà fournis et leur adaptation aux groupes les plus exposés dans le cadre du continuum de prévention et de soins. Le modèle de décentralisation mis en œuvre par Médecins sans frontières dans différentes régions du monde a été également présenté et discuté lors de ce séminaire. Selon Nacereddine Merzoug, président d’AnisS : «Nous nous inscrivons en droite ligne des orientations du plan stratégique national sur le sida et de l’objectif 90-90-90 de l’Onusida. La même source a ajouté : «Pour que 90% des malades soient justement dépistés et pris en charge convenablement en Algérie d’ici 2020, il est nécessaire de rapprocher et d’adapter les services fournis aux groupes exposés à travers un partenariat des Centres de référence avec les associations engagées.» Le communiqué d’AnisS estime toutefois que «l’Algérie, un des premiers pays de la région à avoir instauré la gratuité de la trithérapie pour les malades dès 1998, a consenti des moyens considérables en vue d’aboutir à un accès universel des personnes vivant avec le VIH/sida à la prise en charge. Dans cette optique, l’association mentionne que l’Algérie comptera d’ici la fin 2015 17 centres de référence de prise en charge des IST/sida, répartis à travers l’ensemble des régions du pays, ainsi Photo : D. R. SIDA Beaucoup de gens atteints du VIH ignorent leur maladie, faute de soins. que six pôles de référence pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant. AnisS explique qu’en matière de VIH/sida, «les stratégies nationales et les recommandations internationales militent pour un accès universel au dépistage et aux soins». L’atelier pour l’accès universel à la prise en charge entre dans le cadre d’un projet de renforcement de la réponse au VIH/sida en Algérie mené par AnisS avec l’appui du Centre de référence de prise en charge des IST/sida et de l’organisation Médecins sans frontières (MSF). A. Bouacha Plus de 20 nouveaux centres d’accélérateurs de radiothérapie à fin 2015 TRAITEMENT DU CANCER EN ALGÉRIE Etape cruciale dans le processus du traitement contre le cancer, la radiothérapie demeure l’un des points noirs, aussi bien pour les malades que pour les hôpitaux. Etant un investissement «trop lourd», l’Etat a même placé cette question de la disponibilité de centres d’accélérateurs de radiothérapie au cœur du plan national contre le cancer. D’ailleurs, en l’espace de deux années, l’Algérie a même doublé le nombre d’accélérateurs de radiothérapie. Salah Benreguia –Alger (Le Soir) A fin 2014, 14 accélérateurs sont opérationnels, alors que l’Algérie n’en possédait que 7 en 2013. Mieux, soutient le directeur des ser- vices de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ce nombre atteindra les 35 avant la fin de l'année 2015, avec la réception de 4 nouveaux centres anti-cancer. S’exprimant, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale, et ce, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer, M. Mohamed El Hadj, a également indiqué qu’«avec la réception des centres anti-cancer qui possèdent des accélérateurs de radiothérapie, cette histoire de rendez-vous lointains ne sera qu’un mauvais souvenir». «Notre plan prend en charge l’ensemble du territoire» afin qu’il n’y ait pas de «disparités dans la prise en charge des malades», soutient ce cadre. D’ailleurs, poursuit-il, «un suivi très rigoureux aussi bien de la part du ministre que des cadres du ministère pour l’ouverture de ces centres» est régulièrement constaté. La même source a annoncé, dans ce sens, la réception de deux nouveaux accélérateurs à Blida, prévue avant le mois d'avril. D’ailleurs, l’objectif visé par le ministère de la Santé est que le délai normatif moyen national pour un rendez-vous en radiothérapie ne dépasse pas un mois. Et c’est pour cela que des accords de partenariat stratégiques ont été signés avec des partenaires étrangers, notamment avec l'américain Varian qui va fournir au moins la moitié des accélérateurs nouveaux. L’autre sujet abordé par l’invité de la rédaction est la prise en charge des malades soignés par des centres privés. Proposant pratiquement les mêmes services publics (radiothérapie et chimiothérapie), les centres anti-cancer privés commencent à se multiplier. Si leurs prestations viennent, à coup sûr, «soulager» les malades, les coûts des soins demeurent trop chers. D’où la question d’un éventuel remboursement par les pouvoirs publics. Sur ce point, le représentant du ministère de la Santé qui n’écarte pas la possibilité de remboursement, étant même préconisée par le rapport du Pr Zitouni, s’est contenté toutefois d’indiquer qu’il est en cours d’étude au niveau des ministères de la Santé et du Travail. S. B. Une maladie lourde et un parcours pénible CANCER Rym Nasri - Alger - (Le Soir) A partir du moment où le cancer est découvert, le malade est confronté à de pénibles démarches : prises de rendezvous, consultations, séances de chimiothérapie, chirurgie pour certains types de cancers et enfin séances de radiothérapie. Une véritable course contre la montre, évolution rapide de la pathologie oblige. La radiothérapie est souvent l’étape la plus complexe. C’est la hantise des cancéreux. Décrocher un rendez-vous proche pour ces séances relève de l’exploit. Les rendez-vous sont très éloignés, voire renvoyés à plus d’une année, parfois reportés ou carrément annulés. Une réalité amère due au manque de centres de radiothérapie. Souvent à l’arrêt, les sept centres de radiothérapie existants en Algérie ont été dernièrement renforcés par deux nouveaux centres, un à Sétif et un autre à Batna. Pourtant, ils demeurent insuffisants face au nombre croissant des cas de cancer. Faute de radiothérapie, de nombreuses femmes atteintes de cancer du sein ont fini par subir une ablation. D’autres cas sont décédés des mois avant le jour de leur rendez-vous. Au célèbre CPMC (CentrePierre-Marie Curie) à Alger, la salle d’attente du service radiothérapie ne désemplit jamais. Hier encore, les lieux étaient noirs de monde. Tous les sièges sont occupés. Les patients attendent avec impatience leur tour. Les signes de fatigue sont visibles sur leurs visages. L’atmosphère est pesante. Ils se scrutent des yeux. Tous silencieux, rares sont ceux qui osent entamer La prise en charge est souvent décriée par les malades. une discussion. La fatidique maladie est souvent l’incontournable sujet. «J’ai un cancer au visage suite à un accident. Je suis tombé et me suis cogné le visage. Une blessure qui s’est transformée en cancer», raconte Mohand à un sexagénaire assis à côté de dixième séance de radiothérapie et j’ai hâte d’en finir. J’habite à Ighzer Amokrane, dans la wilaya de Béjaïa, et je suis hébergé chez la famille ici à Alger», dit-il, visiblement gêné par son long séjour. Enveloppée dans sa longue djellaba noire et son foulard à fleurs, laissant découvrir un soupçon de frange teinte au henné, Taous attend silencieusement son tour. Assises à ses côtés, ses deux accompagnatrices tentent de la détendre un peu. Ayant souffert d’un cancer du sein, cette quinquagénaire a subi une ablation. «Nous venons de Tizi-Ouzou et nous accompagnons notre cousine pour ses séances de radiothérapie», dira l’une de ses accompagnatrices. Les yeux hagards, Taous laisse deviner sa lassitude. Torturée et épuisée par sa maladie durant longtemps, cette mère de famille n’a qu’un seul souhait. «En finir vite avec ce traitement pour rentrer chez moi et m’occuper de mes deux filles», dit-elle. Ry. N. Photo : D. R. Le cancer est une maladie lourde à porter. Outre les répercussions de la maladie sur la santé, les séquelles psychologiques ont aussi leur poids. Quant au parcours du cancéreux, il est un véritable périple. lui. Un voisin qui semble plutôt réservé et qui ne fait qu’acquiescer avec la tête. «Heureusement que mon médecin l’a vite diagnostiqué», ajoute-t-il. Après un long et lourd traitement, Mohand atterrit au service de radiothérapie. «Je suis à ma Le Soir d’Algérie Actualité Jeudi 5 février 2015 - PAGE BHL, Sarkozy, islamistes : les liaisons pernicieuses 7 CE MONDE QUI BOUGE MORT POUR LA FRANÇAFRIQUE M ort pour la Françafrique (1) est un livre qui plonge le lecteur dans cette face cachée de la guerre en Libye où se croisent des réseaux islamistes, une boîte de sécurité militaire privée française (Secopex) travaillant en Libye pour le compte de Blackwater, cette gigantesque boîte privée de sécurité agissant en Irak, en Afghanistan et là où il y a des conflits pour le compte du Pentagone et des services secrets américains. Une face cachée où il est question de Bernard-Henri Lévy, Nicolas Sarkozy et de leurs rapports avec les islamistes libyens. Certes, ceux qui suivent l’actualité libyenne le savent, mais l’assassinat de Pierre Marziali, ex-para et patron de la Secopex, à Benghazi en mars 2011, assassinat revendiqué par la «brigade du 17 Février, branche armée des Frères musulmans libyens dont le numéro deux est l’islamiste Mustafa al-Sagesly, ami personnel de BHL, donne un éclairage supplémentaire et inédit au conflit libyen. Dans le livre Mort pour la Françafrique, Robert Dulas (ami et associé de Pierre Marziali), barbouze ayant roulé sa bosse en Afrique de l’Ouest et au Sahel, qui a été partie prenante dans la crise ivoirienne avant de quitter Abidjan de manière rocambolesque pour échapper à un assassinat, laisse entendre que Pierre Marziali a été exécuté parce qu’il serait allé trop loin. L’expara gênait-il le travail de cette équipe de la DGSE présente en Libye aux côtés des insurgés libyens et de cette «mini-armée clandestine» française déployée par Paris dans l’Est libyen et dont certains activaient au centre de commandement des rebelles libyens de Zuwaytinah (Benghazi) mais prenaient part aussi aux opérations militaires au sol, tandis que d’autres formaient et encadraient les opposants libyens à Kadhafi ? Les auteurs du livre, en tout cas, fondent leurs affirmations sur la base de documents exclusifs et de témoignages inédits. Quant à l’enquête diligentée par le parquet de Carcassone sur la mort de l’ex-para, elle s’est vite heurtée au «secret défense» ! Tels que décrits par Bernard-Henri Lévy (BHL) dans son livre La guerre sans l’aimer (ed.Grasset. 2011), les chefs de la «révolution libyenne» font figure de héros de légende, comme se plaisait à les montrer une certaine littérature nostalgique d’un passé colonial mythique, mais des héros revisités, remis en selle pour remplir la fonction assignée par les tenants de l’ingérence humanitaire et démocratique. Parmi ces «héros», Mustafa al-Sagesly, cité cidessus, aujourd’hui l’un des dirigeants du PJC (Parti de la justice et de la reconstruction, islamiste) dont la branche armée Fadjr Libya contrôle Tripoli, et que BHL présentera ainsi que d’autres opposants libyens comme Mustapha Abdeljalil (l’ex-président du Conseil de transition libyen) à Nicolas Sarkozy au printemps 2011. Al-Sagesly et ses amis de «la brigade du 17 Février» étaient alors soutenus par le Qatar et médiatisés par Al-Jazeera. BHL n’a pas caché à ses amis islamistes libyens qu’il était juif et que «la sécurité d’Israël et sa cause étaient pour lui non négociables» (page 320 du livre). Lors d’une rencontre organisée par le Crif (Conseil de représentation des institutions juives de France) n’a-t-il pas déclaré que «c’est en tant que juif» qu’il avait «Participé à l’aventure politique en Libye» (Le Figaro du 20/11/2011) ! Toujours à propos du conflit libyen, BHL a affirmé à la journaliste Marina Ladous, co-auteure du livre: «Moi, je ne suis pas d’accord avec cette idée qu’on nous répète jusqu’à la nausée du chaos, d’une Libye qui serait dans un état pire que sous Kadhafi. Ce n’est pas vrai ça, c’est un raisonnement de défaitiste.» Tiens donc ! Par ailleurs – mais ce n’est pas dans Mort pour la Françafrique – BHL connaît si bien Abdelhakim Benhadj, l’ex-djihadiste membre d’Al Qaïda, aujourd’hui gouverneur militaire de Tri- d’honneur. Traitement radical du foncier afin de démocratiser les prête-noms, nouveau groupe social. Création de quatre grands pôles de zones industrielles : à l’Est, à l’Ouest au Nord et surtout au Sud. Ce Sud tumultueux, tenu à l’écart de la distribution de la rente avec de graves incidents, notamment à Ghardaïa et à In Salah. Plusieurs morts plus tard, le problème n’est pas résolu. Monsieur le président… du FCE apporte enfin son remède. Le secteur privé peut investir et développer cette région en créant des emplois à condition d’avoir les mains libres. Oui le patronat algérien promet de réussir là où l’Etat a échoué. Doit-on en conclure que le FCE est un agrégat d’entrepreneurs schumpetériens ? Pas du tout. Nous assistons à la mainmise progressive d’une oligarchie sur l’économie nationale. Ici n’est pas le lieu de relayer les rumeurs faisant état de nominations de ministres par le président du FCE. Constatons cependant un changement radical. Avant, pour faire des affaires, l’appui du politique, voire du militaire était indispensable. Maintenant, c’est l’inverse. Le monde des affaires finance des élections, fait élire des politiques avec un bon retour sur investissement. Le renversement de ce rapport de force confirme l’émergence d’une oligarchie, et ce, dans un contexte de double opacité : politique et économique. L’Algérie n’est pas le seul pays à connaître ce phénomène. La Russie de Boris Eltsine en était un exemple fort illustratif. Vladimir Poutine y a mis un terme. Cuba est aussi assujettie à cette menace. A La Havane, deux frères se sont succédé à la présidence. Cependant, Raoul Castro tient sa légitimité non pas du lien du sang mais comme compagnon d’armes. Il faisait partie des deux cents «barbus» qui ont descendu la Sierra Maestria pour chasser Fulgencio Batista du pouvoir. Raoul Castro dirige le pays depuis 2006, date à laquelle son frère Fidel a jugé que son état de santé ne lui permettait pas d’assumer cette lourde tâche. Pour rappel, Fidel Castro a toujours été soigné dans son pays. La principale mission de Raoul Castro est de prévenir l’apparition de toute oligarchie ou groupe social menaçant la cohésion nationale. D’une manière pragmatique, le Président cubain limite le pillage en plafonnant à cinq ans maximum tout poste de responsabilité politique, économique ou militaire. Ces responsables ont le temps de s’enrichir mais pas assez pour constituer une oligarchie. Bien sûr, Cuba n’est pas le pays de lait et de miel, son économie est pauvre mais assure une redistribution à minima. Revenons à l’Algérie, pays riche mais non prospère. Le Sud n’est riche que par son sous-sol. La population se sent délaissée. Les frontières sont tumultueuses. Oui, le Sud est le ventre mou de l’Algérie. Cette région riche que Par Hassane Zerrouky poli, qu’il l’a même proposé pour occuper le poste de ministre de l’Intérieur ! C’est ce même Benhadj, ami par ailleurs du Tunisien Rached Ghanouchi, que BHL s’apprêtait à rencontrer à Tunis en novembre dernier avant que les Tunisiens ne lui disent «dégage» ! H. Z. Ghardaïa, In Salah : duel au soleil tout instant, il se passe quelque chose. Telle était la réclame d’une grande enseigne commerciale parisienne. C’est encore plus vrai sur cette planète, village mondialisé. Terrorisme, un roi saoudien meurt, l’Algérie en deuil, la Coupe d’Afrique des nations, le nouveau pouvoir grec élu démocratiquement qui renégocie sa dette en menaçant l’euro, voire l’Union européenne. Les événements se succèdent et influent peu ou prou sur notre destin sinon notre quotidien. Le monde bouge. L’Algérie aussi, indépendamment des mouvements mesurés sur l’échelle de Richter. Pour ma part, j’essaye de me tenir informé notamment, pour des raisons conjoncturelles, en regardant le journal télévisé sur une chaîne algérienne. Ouverture des informations du 20 heures : Ali Haddad, président du FCE, reçoit le ministre des Industries et des Mines. Ou bien l’inverse ? Tout comme les délégations algériennes à l’étranger dirigées protocolairement par le Premier ministre mais opérationnellement par Citizen Haddad. Toujours est-il que le ton du «patron des patrons» se veut être celui de la puissance invitante. Il semble donner la feuille de route au gouvernement, de quoi occuper le prochain et hypothétique Conseil des ministres. Ouverture de l’espace aérien, question de soulager un grand nombre de passagers algériens, ceux qui ne passent pas par le salon A (1) Mort pour la Françafrique. Robert Dulas, Marina Ladous, Jean Philippe Leclerc. Ed. Stock. 2014. Par Naoufel Brahimi El Mili la France n’a pu conserver malgré son insistance lors des négociations d’Evian. Est-ce un hasard que l’oligarchie algérienne veuille prendre en charge cet immense territoire ? Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, plaide pour un rôle accru du secteur privé dans cette région alors que la doctrine de l’ex-parti unique a toujours été loin de tout libéralisme effréné. Selon ce secrétaire général, la France a donné l’indépendance à l’Algérie. Cette France généreuse a aussi donné des titres de séjour. N. B. E. M. Le Soir d’Algérie Régions Jeudi 5 février 2015 - PAGe Les habitants de Ouadhia menacent de fermer la RN5 BOUIRA C’est du moins ce qui ressort d’une lettre adressée récemment au chef de daïra de Bouira. C’est que les habitants qui sont restés pacifiques jusque-là commencent à comprendre que le seul salut pour leur village est la sortie dans la rue, en recourant à la fermeture de la RN5 pour que les responsables de la commune, de la daïra et même ceux de la wilaya daignent leur tendre l’oreille et les écouter. Sinon comment expliquer par exemple cette lenteur, pour ne pas dire cet abandon dont est vic- time le village, surtout pour certains projets considérés comme primordiaux. L’assainissement, qui relève de la santé publique, a été entamé en 2011 avec une tranche, puis laissé à l’abandon. Un projet qui a été bâclé puis abandonné par l’entreprise, juste au moment où les habitants commençaient à alerter les pouvoirs publics sur certaines manières de faire qui ne cadraient pas avec les règles techniquement admises. L’autre problème concerne l’ouverture d’une piste reliant le centre du village à la seule école primaire, sur une distance de 500 mètres sans que les responsables moraux ne fassent le moindre effort pour le réaliser alors que la demande a été intro- duite par les habitants depuis août 2013. Le gaz naturel dont ont bénéficié les villages les plus reculés des communes, n’a pas été réalisé pour ce village du Les villageois d'Ouled-Ghilasse crient leur colère RELIZANE Le douar d'Ouled-Ghilasse, dépendant de la commune de Semmar dont il est distant d'environ 30 km, demeure oublié et semble ne pas avoir son droit au développement. En effet, ce douar, qui compte plus de six cents habitants, prend naissance en bordure du chemin communal et s'étend vers d'autres douars et communes. Les citoyens de ce bourg souffrent chaque jour du manque de toutes les commodités nécessaires tels l'approvisionnement en eau potable, le revêtement des routes ainsi que le transport public. Les habitants rencontrés sur place disent : «Nous sommes oubliés dans ce douar, les élus qui nous ont promis monts et merveilles lors de la précédente campagne électorale n'osent même pas nous rendre visite ou du moins nous recevoir dans leurs bureaux, même nos doléances sont restées lettre morte alors qu'elles devaient être transmises aux autorités de wilaya.» «On demande l'aménagement de ce douar», ajouteront-ils. A signaler que plusieurs de leurs doléances ont été adressées au président de l’Assemblée communale de ladite commune susmentionnée. A. Rahmane Lafarge inaugure un centre de distribution M'SILA Dans le cadre d'une nouvelle stratégie commerciale, Lafarge Algérie a inauguré hier un centre de distribution de ciment situé dans la zone industrielle de M'sila. Ainsi, l'usine enregistre son 44e client installé sur un terrain de 14 000 m2 doté de moyens modernes et répondant à des exigences strictes en matière de santé et de sécurité, deux thèmes portant le slogan «zéro accident» par l'application des dix règles fondamentales de sécurité qui consistent au respect du code de la route à l’intérieur du centre, aussi bien par les piétons que pour les conducteurs, le port du casque, des lunettes et du gilet, en plus de la tenue de travail offerte par la firme est obligatoire. Ce centre permet le rapprochement des matériaux de construction des utilisateurs et garantir sa disponibilité à des prix stables, loin de toutes formes de spé- culation ; comme il permet la création de 20 postes d'emploi directs pour les jeunes de la région et 50 postes d'emploi indirects. A savoir que Lafarge de M'sila a une capacité de production de 5,3 millions de tonnes/an, pouvant satisfaire la demande du citoyen avec 1200 kg/habitant. La wilaya de M'sila occupe la 3e place de consommation à l’échelle nationale, selon le manager de distribution. A. Laïdi Photo : DR Les habitants du village Ouadhia, relevant de la commune de Bouira, situé sur le flanc ouest de la RN5, au nord-ouest de Bouira et à la lisère de la forêt Errich, menacent de sortir à tout moment dans la rue en fermant la RN5. Au moment où les services sociaux s’investissent pleinement en multipliant les actions à l’encontre des personnes en détresse, curieusement, on constate que lors de la période hivernale, la mendicité prend de l’ampleur. C’est le retour de ces professionnels de la manche qui, malheureusement, usent de tous les subterfuges pour leurrer les citoyens. Si le phénomène de la mendicité est plutôt toléré, on comprend mal l’absence des responsables de l’enfance, qui ne réagissent pas devant l’exploitation des enfants et parfois des nourrissons livrés à la rue. Mais qui sont, donc, ces femmes en bonne santé et plutôt jeunes, qui exposent ces petits enfants à tous les dangers, (froid, maladie et autres), en les couchant à même le sol. Non il y a là bel et bien un délit qui est puni par la loi : non-assistance à personne en danger. Ces femmes attirées par le gain facile doivent être identifiées et poursuivies par la loi. Tout le monde sait que ces enfants font l’objet d’une traite ; il y a quelques années, les services de sécurité ont pu chef-lieu de wilaya. Enfin, les infrastructures pour la jeunesse, comme le stade, la Maison de jeunes, n’ont jamais existé. Cela, outre le problème du transport scolaire pour les dizaines de collégiens qui poursuivent leurs études au chef-lieu de wilaya. En somme, autant de problèmes soulevés par les habitants de ce village qui compte plus de 600 âmes, et qui dépend du chef-lieu de wilaya. Les habitants de ce village, qui se sont comportés jusque-là avec civisme, peuvent à tout moment exploser de colère et là, ni les notables du village, ni personne d’autre ne pourra les arrêter, ni surtout, prévoir leur réaction. Y. Y. GUELMA Après les fortes pluies, le taux de remplissage du barrage de Bouhamdane est passé de 37 % à 60,5 % Le taux de remplissage du barrage de Bouhamdane, dans la région touristique de Hammam Debagh, est passé de 37 % à 60,5 %, après les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la région de Guelma. Selon le premier responsable de cette structure, la réserve d’eau s’élève en ce début du mois de février à 111 millions de m3. L’apport des dernières précipitations pour ce barrage a été évalué à environ 53 millions de m3. Selon la station météorologique de Belkhier, la pluviométrie dans la région de Guelma s'est établie au mois de janvier dernier à plus 120 m3, précisant que des précipitations importantes sont annoncées dans les prochains jours. D'une capacité de stockage évaluée en moyenne à 190 millions de m3, le barrage de Bouhamdane, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de Guelma, a été mis en service en 1985. Il sert principalement à l'irrigation et l'alimentation en eau potable. 35 à 45 millions de m3 d'eau de cet ouvrage sont utilisés annuellement pour l'irrigation des terres agricoles, et environ 10 millions de m3 sont destinés à l'approvisionnement en eau potable. Noureddine Guergour Mendicité, la traite des enfants TLEMCEN 8 récupérer un enfant de 5 ans, exploité par une mendiante qui n’était pas sa mère. Depuis le début de l’hiver, les services de la DAS sillonnent les rues de Tlemcen, même pendant la nuit pour secourir les gens en détresse, la plupart des personnes qui sont dans un besoin urgent bénéficient de l’aide des services sociaux. Ces fausses mendiantes arrivent de bon matin pour s’installer au niveau de la grande artère de la ville, c’est un véritable réseau organisé. On peut citer le cas de ces deux femmes, dont l’âge varie entre 30 et 40 ans qui, quotidiennement arrivent tous les matins à Bab-Sidi-Boumediène. Dès qu’elles descendent du bus, elles changent de look et se débarrassent de leur maquillage pour entamer leur journée de travail. Certes, il est difficile d’éradiquer ce fléau qu’est la mendicité, mais les pouvoirs publics peuvent intervenir pour que cesse cette exploitation des enfants. Dans une wilaya voisine, la traque aux faux mendiants a permis l’arrestation de plusieurs personnes. A rappeler que le Sénégal, un pays pauvre, a interdit la mendicité depuis plus de 5 ans. M. Zenasni Faits divers Le Soir d’Algérie 424 kg de kif saisis par la douane SIDI-BEL-ABBÈS Les narcotrafiquants en provenance probablement des frontières avec le Maroc transitent immanquablement par Sidi-Bel-Abbès pour rejoindre d’autres destinations afin d’écouler leur substance nocive. Mais, malheureusement pour eux, la police, la gendarmerie et la douane conjuguent leurs efforts pour endiguer ce commerce prohibé et neutraliser les trafiquants sans foi ni loi, les parias de la société. Dans la journée de mardi dernier, les services de douane ont, au cours de deux opérations, intercepté 424 kg de kif et arrêté deux narcotrafiquants. La première opération s’est déroulée alors que les services de douane patrouillaient sur l’autoroute Est-Ouest et avaient à l’œil les routes de wilaya que pouvaient emprunter les narcotrafiquants s’ils sentaient le danger. Les éléments de douane ont suspecté un véhicule léger sur le tronçon routier entre les routes de wilaya n°16 et 05 reliant la daïra de Benbadis (SBA) à Aïn Nekrouf (Tlemcen). Sommé de s’arrêter, le conducteur a pris la fuite tentant de semer les douaniers. Mais après une course-poursuite très mouvementée, le véhicule de genre Peugeot 406 a été immobilisé et le chauffeur répondant aux initiales de B.K., 36 ans, a été arrêté. La fouille du véhicule a révélé la présence de 415 kg de kif traité destiné à la commercialisation. Dans la même journée, ces mêmes services ont intercepté au niveau de l’échangeur de l’autoroute Est-Ouest situé entre Benbadis et Hassi-Zahana un véhicule de genre Toyota immatriculé à Djelfa en provenance de Tlemcen transportant 8 kg 700 g de kif traité. Le conducteur répondant aux initiales de R. I. âgé de 31 ans a été arrêté. Les deux narcotrafiquants seront déférés incessamment devant le procureur de la République de Benbadis. Au total, entre la police et la douane, ce sont 10 quintaux et près de 452 kg de kif traité qui ont été saisis au cours de la semaine en cours. A. M. Jeudi 5 février 2015 - PAge 9 Baisse sensible de la criminalité en 2014 SÉTIF Le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif vient de faire son bilan pour l’année 2014 lors d’un point de presse animé, lundi, par le colonel Chettab Nacir, commandant du groupement territorial de Sétif. A cet effet, les gendarmes ont comptabilisé 151 crimes et 1 484 délits de droit commun durant l’année dernière, mettant en cause 1971 individus. Un chiffre en baisse par rapport à l’année 2013 où le nombre d’affaires était de 1 674 et les personnes impliquées étaient de 2 233. Cette criminalité est dominée en premier lieu par les homicides volontaires, les coups et blessures volontaires à l’aide d’armes blanches et les kidnappings et qui représentent, à eux seuls, 802 affaires, impliquant 1 171 personnes. Le bilan de la Gendarmerie nationale a indiqué que sur les 1 971 individus impliqués dans ces affaires de crimes et délits, 4% sont de sexe féminin. La tranche d’âge comprise entre 18 et 28 ans représente 39% des individus impliqués, suivie de celle entre 29 et 40 ans avec 34%. Aussi, 59% de ces délinquants exercent des activités libres ou sont sans emploi, alors que les travailleurs représentent 30% de l’ensemble des concernés par ces affaires criminelles et délictuelles Au volet trafic et vente de drogue, 150 affaires ont été traitées, 283 personnes ont été arrêtées et la saisie de plus de 725 kg de résine de cannabis et 12 941 comprimés psychotropes. Les affaires de contrebande ont, quant à elles, enregistré 32 affaires impliquant 40 personnes et plus de trois millions de dinars de marchandises saisies comme les produits pharmaceutiques, les produits pyrotechniques, véhicules, bombes lacrymogènes et corail. Concernant les affaires de falsification touchant particulièrement les véhicules, la Gendarmerie nationale a réussi à saisir cinq véhicules, et à interpeller neuf individus. En ce qui concerne les accidents de la route, 805 accidents ont été enregistrés sur le réseau routier de la wilaya, qui est constitué de 75 km d’autoroute, 635 km de route nationale, de 689 km de route de wilaya et 2 833 km de route communale. Ce dense réseau routier comporte plusieurs points noirs, et lors duquel 1 537 personnes ont été blessées et 153 décédées, enregistrant une faible diminution par rapport à l’année précédente où le nombre de morts a été de 157 personnes et 1975 blessées. Selon le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale, les causes directes de ces accidents de la route sont dues essentiellement à l’excès de vitesse qui vient en première position dans 364 cas, des dépassements dangereux (100), manœuvres dangereuses (42), nonrespect de la distance de sécurité (54) et, enfin, l’implication de piétons (41). Pour la Gendarmerie nationale, le plus grand nombre d’accidents routiers survient généralement sur les routes de wilaya entre 15h et minuit et les personnes âgées entre 18 et 29 ans en sont les plus exposées. Imed Sellami Poste ont désigné un autre responsable momentanément et l'agence a ouvert ses guichets aux usagers dans des conditions normales. Pour rappel, le secteur de la poste dans la wilaya d'Oum-ElBouaghi a été déjà frappé par une autre affaire aussi bizarre que cette dernière, lorsque des employés indélicats se sont emparés d'une forte somme d'argent estimée à plus de 12 milliards de centimes lors d'un transfert de fonds. Moussa C. Le receveur principal et son frère sous les verrous ILS SONT ACCUSÉS DU CAMBRIOLAGE DE LA POSTE DE AÏN BEIDA De sources concordantes, nous avons appris que les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Aïn Beida ont arrêté le receveur principal de l'agence postale ainsi que son frère employé dans la même poste. Cette arrestation à titre conservatoire s'est faite avant-hier suite au détournement d'une somme d'argent estimée à 6,8 millions DA disparue en ce début de semaine dans des conditions ambiguës, comme cela a été rapporté dans notre édition de lundi dernier. Les limiers chargés de l’enquête, qui ont découvert la disparition de cette somme d'argent sans aucune effraction ni au niveau des portes, ni de l'armoire métallique, ont d'abord entendu tout le personnel de cette agence et l’enquête suit toujours son cours. Par des mesures conservatoires, les enquêteurs ont arrêté le receveur principal et son frère sujets de forts doutes après le cambriolage de la poste qui s'est produit sans signes de violence, ce qui a poussé les policiers à une hypothèse de présomption à partir du moment où ces deux personnes sont les seules qui détiennent les clefs de l'agence et sont les premiers à rejoindre les bureaux. FAUTE DE CERTIFICAT SANITAIRE Saisie de plus d’un quintal de viande de poulet à Médéa Les services de la protection du consommateur et de la répression des fraudes de la Direction du commerce de Médéa ont eu à saisir plus de 111,15 kg de viande blanche (de poulet) chez quatre bouchers dans le chef-lieu de la wilaya. L'infraction consistait en l'absence du certificat sanitaire de cette marchandise destinée évidemment à la vente. Cette dernière d'une valeur de 30 010,50 DA a été aussitôt retirée des étals de ces commerçants en délit et diligentée vers l'établissement hospitalier Mohamed-Boudiaf de la ville de Médéa après le constat de sa validité à la consommation. Des procès-verbaux d'infraction ont été établis par les instances habilitées de la Direction du commerce à l'encontre des bouchers et du propriétaire de l’abattoir. M. L. MOSTAGANEM Un saisonnier en agriculture tue un sourd-muet Avant-hier, un mineur de 17 ans, qui activait dans un domaine agricole en qualité de ramasseur de pommes de terre, a asséné plusieurs coups de pioche sur la tête d’un autre saisonnier au douar de Khoudam, relevant de la localité de Sirat, pour une raison non encore élucidée par la gendarmerie. Atteinte grièvement d’un traumatisme crânien et d’une hémorragie, la victime est décédée au cours de son transfert aux UMC. Le présumé meurtrier a été incarcéré, hier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Mostaganem. A. B. En attendant les résultats de l’enquête, les responsables d’Algérie Découverte d’un corps sans vie dans un véhicule OUM-EL-BOUAGHI Selon la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de l'unité principale de la Protection civile ont intervenu avant-hier aux environs de midi pour transférer le corps sans vie d’un homme âgé 55 ans. Le quinquagénaire, répondant aux initiales de M. S., a été transféré vers l'EPH Ibn-Sina où les méde- cins urgentistes n'ont fait que constater son décès. Suite à cela, les services de la police ont ouvert une enquête pour élucider les causes de la mort. Le corps du défunt a été ensuite acheminé vers la ville de Aïn Beida, sa ville natale, où il a été enterré en fin de journée par une foule nombreuse qui l'a accompagné en sa dernière demeure. M. C. Agression à l’arme blanche du maire par un administré MILIANA Mardi dernier, un administré de la ville de Miliana, demeurant au quartier Korkah, a tenté à l’aide d’un couteau de porter atteinte à l’intégrité physique du maire de la ville, à l’intérieur même de son bureau. En effet, selon les informations recueillies à la mairie même, l’agresseur est arrivé dès l’ouverture des bureaux pour exiger une aide pour la réhabilitation de son domicile. Le chef de service étant occupé ailleurs, l’individu a alors grimpé les escaliers menant au bureau du maire où il a fait irruption et a demandé au maire de l’accompagner sur le champ pour constater la précarité de son habitat, sis au quartier Korkah au nord-ouest de la ville. Selon les informations que nous avons obtenues, le maire répond à l’intrus qu’il avait rendez-vous ailleurs et qu’il était sur le point de partir, tout en lui promettant qu’il enverrait un de ses représentants pour s’enquérir de la situation et que s’il y a urgence, des dispositions seraient prises. L’intrus ne l’entendait pas ainsi, aussi, en présence de plusieurs personnes et agents qui se trouvaient sur les lieux, il sort son couteau et menace le maire. «C’est maintenant que tu dois m’accompagner pas une autre fois» lui dit-il. Le maire, gardant tout son sangfroid, fait semblant d’accepter d’accompagner l’homme mais lui demande d’abord de ranger son arme. Rassuré, l’agresseur obtempère et remet le couteau dans sa poche. C’est le moment que choisirent les agents présents pour maîtriser l’individu et fermer les portes. Une fois l’agresseur maîtrisé, les éléments de la Sûreté de daïra sont intervenus pour l’arrêter et le mettre en garde à vue. L’examen de la situation de l’individu a fait ressortir que sa mère, qui vit avec lui, propriétaire du domicile, figurait déjà sur la liste des bénéficiaires de l’aide exigée, ce qui laisse penser qu’il voulait bénéficier d’une autre aide à son compte pour le même habitat. On notera qu’il est âgé de 55 ans, marié et père de 3 enfants. Déféré au parquet de Miliana, hier, il a été entendu par le procureur de la République. Retenant contre l’individu, l’outrage à l’institution qui est la commune, au magistrat, agression à l’arme blanche, il a été placé en détention provisoire et incarcéré. Karim O. Cycle de formation sur le secourisme SÛRETÉ DE WILAYA DE NAÂMA La Sûreté de wilaya de Naâma a organisé, avec la collaboration de la Protection civile, un cycle de formation sur le secourisme au profit des agents de police. Cette session, qui sera étalée sur trois semaines, porte éventuellement sur des exercices théoriques et pratiques de premiers secours, et permettra aux agents de l’ordre d’acquérir et de connaître les premiers gestes de soins et de secours en cas d’accidents corporels (soit de la route, domestiques ou des catastrophes naturelles). Notons que la formation sera sanctionnée par un concours de sélection qui sera supervisé par la Protection civile. B. Henine Culture Le Soir d’Algérie Onze auteurs algériens y participent RENTRÉE LITTÉRAIRE DU MALI Plusieurs écrivains algériens participeront à la Rentrée littéraire du Mali du 24 au 27 février à Bamako. Placé sous le signe «Osons réinventer l’avenir», cet événement prestigieux fait partie des traditions culturelles les plus ancrées dans le pays. algré l’instabilité politique au Mali et l’état de guerre qu’il traverse depuis 2012, la Rentrée littéraire a toujours été au rendez-vous. Comme chaque année, plusieurs universités, lycées et collèges de Bamako accueilleront une cinquantaine d’écrivains africains et européens pour débattre de thématiques variées, tant littéraires que sociales et politiques. Parmi eux, onze auteurs algériens prendront part aux tables rondes, cafés littéraires et séances-dédicaces qui rythmeront les quatre journées de cet événement. La conférence inaugurale qui aura lieu au Musée national et abordera le thème «Oser réinventer l’avenir» verra la participation d’Alice Cherki, psychanalyste et spécialiste de Franz Fanon avec qui elle a longtemps travaillé en Algérie ; elle partagera la parole avec la romancière camerounaise Léonora Miano, l’écrivain et éditeur kényan Firoze Manji et l’écrivain français JeanNoël Pancrazi. Mme Cherki participera également à une rencontre dédiée à M côtés de l’écrivain sénégalais Felwine Sarr, la Malienne Keltoum Sennhauser et le Congolais Rodrigue Eyema. Samir Toumi, auteur du récit à succès Alger, le cri, participera à un débat portant sur les insurrections tunisienne et burkinabée sous le titre «Quand l’Afrique change l’Afrique», y interviendront également l’écrivain togolais Sami Tchak, le Tunisien Yamen Manaï et l’économiste burkinabé Elise-Ouattara Coulibaly. Quant à la jeune auteure Randa El Kolli, elle animera deux tables rondes, l’une portant sur les ous le thème «La poésie, un éloge pour l’être humain», l’association culturelle Safia-Ketou de Aïn-Séfra a organisé à l’occasion du 26e anniversaire de la disparition tragique de Safia Ketou une journée commémorative sur cette personnalité, journaliste et romancière. Ainsi, un programme très riche a été concocté par l’association, où plusieurs poètes de différentes régions du pays ont pris part à cette manifestation, notamment le D. Khelifi Bachir de l’université de Mascara, le D. Tahraoui Yassine de Tlemcen (Pr au centre universitaire de Naâma), les poètes Mohamed Abbès et Djillali Bénaguida d’El-Bayadh, ainsi que des écrivains et poètes locaux, à l’exemple de Abdelkader M’Séguem, Abdelkader Grari, Abdelkader Difallah et Toufik Benkacimi. L’occasion a été aussi de récompenser les meilleures poésies et nouvelles organisées par l’association uniquement pour les jeunes écrivains et poètes, où trois prix ont été décernés aux lauréats : le premier prix a été arraché par le jeune poète Difalah Cheikh, le deuxième par la jeune Bouadi Zoulikha et le troisième prix par le jeune Mérine. Née le 15 novembre 1944, Safia Ketou, alias Zohra Rabhi, poétesse et romancière, journaliste et écrivaine, nous a quittés tragiquement le 29 janvier 1989. Après qu’elle a enseigné de 1962 à 1969 à Aïn-Sefra, Safia s’est rendue à Alger, et occupa un poste au ministère S écritures féminines et l’émancipation de la femme africaine et l’autre sur l’engagement de l’écrivain dans la défense des libertés. La Toile aura aussi sa part des débats à l’occasion d’une rencontre autour du thème «Internet : uniformisation ou émancipation des esprits ?» avec la bédéiste algérienne Rym Mokhtari, le syndicaliste sénégalais Ibrahima Sarr et l’écrivain malien Mohomodou Houssouba. L’Algérie sera également présente avec son cinéma lors d’une évocation de Kateb Yacine qui prévoit la projection du documentaire Kateb Yacine, l’amour et la révolution de Kamel Dahane, présenté par la nouvelliste et auteure de théâtre Hajar Bali et le producteur Djaber Debzi. Par ailleurs, plusieurs ateliers se tiendront tout au long de la manifestation dont un consacré aux structures et au financement du livre et animé par Rachid Hadj Nacer, responsable du département «livre» au ministère de la Culture. Les auteurs participants interviendront également dans 20 lycées de la capitale et y animeront des séances de dédicaces. La rentrée littéraire malienne 2015 s’achèvera au Grand Hôtel de Bamako avec la remise des prix Ahmed-Baba, MassaMakan-Diabaté, prix du premier roman et celui du meilleur manuscrit. Sarah H. «La poésie, un éloge pour l’être humain» Samedi 7 février à 15h : Programme spécial «Chanson du Chenoua», avec Aamer Azghal, Ali Ibrihine et Bilal Aanou. Jusqu’au 14 février : Exposition d’arts plastiques «La vie quotidienne» de Abdelkader Belhaimer. LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER) Samedi 7 février à 14h30 : Yamilé Ghebalou signera ses ouvrages Les yeux lumineux (poésie), Demeures du bleu (poésie), Libres circulations des imaginaires (nouvelles), parus aux Éditions Hibr. MUSÉE NATIONAL DES BEAUX- ARTS (EL-HAMMA, ALGER) Samedi 7 février à 14h 30 : L’association culturelle «Nawafedh Thakafia» organise une conférence intitulée «Soufisme et référent religieux en Algérie» présentée par le chercheur spécialiste en soufisme et journaliste Saïd Djabelkheir et le docteur en soufisme Mohamed Benbrika et animée par le docteur en arts dramatiques Habib Boukhelifa. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA) Franz Fanon et sa réflexion sur l’Algérie et l’Afrique. Le chroniqueur et écrivain Chawki Amari débattra de l’identité, la culture et la communauté lors d’une table ronde à l’Université des lettres et sciences humaines de Bamako, à laquelle prendront également part le romancier tunisien Yamen Manai, le poète et nouvelliste nigérien Adamou Idé et l’essayiste française Annie Ferret. L’écriture en temps de crise sera le thème d’un café littéraire à l’Institut français du Mali, dans lequel interviendra Nouredine Saâdi aux COMMÉMORATION DU 26e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE SAFIA KETOU À AÏN-SEFRA ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE DES FRÈRES-OUKID, SQUARE PORT-SAÏD, ALGER) Jusqu'à la fin du mois de février : Exposition collective de photographies «Chawari3 10x10». SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 13 février (sauf le 8 février) projection du film Harraga Blues de Moussa Haddad, à raison de 4 séances par jour : 14h, 16h,18h et 20h. Sauf le 12 février, à 14h et 20h et le 13 février à 16h et 20h. Photos : D.R. Par Kader Bakou Ici, on noie les Algériens est un film documentaire réalisé par Yasmine Adi et projeté en 2011, en avant-première, à la salle ElMouggar, à Alger, en présence de la réalisatrice franco-algérienne. Le long-métrage retrace les évènements du 17 Octobre 1961, lorsque des Algériens ont manifesté dans les rues de Paris à l’appel du Front de libération nationale (FLN) contre le couvrefeu qui leur avait été imposé. La manifestation est pacifique, mais les participants à la marche vont subir une féroce répression qui se soldera pas des milliers d’arrestations et un grand nombre de morts et de blessés, dont certains ont été jetés dans les eaux glaciales de la Seine. En solidarité avec les Algériens, des jeunes Français ont écrit à la peinture sur les bords de la Seine : «Ici, on noie les Algériens.» Le documentaire de Yasmine Adi est un mélange d’archives souvent inédites de séquences vidéo, de photos et de témoignages de personnes présentes à l’époque des faits. La réalisatrice montre aussi les réactions et les commentaires des médias officiels français sur cet événement. Le commentaire de la télévision insiste sur le fait que la manifestation avait commencé à l’heure où les Parisiens sortent le soir pour aller au cinéma. Le but de toute propagande, surtout en temps de guerre, est de «charger» au maximum l’adversaire ou l’ennemi. Ainsi, selon la propagande française, le «crime» du FLN est plus grand, car il avait gâché la soirée des Parisiens en les empêchant d’aller au cinéma. Si la propagande française a utilisé cet argument, c’est parce que la culture et les loisirs (dont les sorties cinéma) jouent un grand rôle dans la vie des Parisiens et des Français. Il y a quelques jours, des Français voulait voir le film L’Oranais à l’affiche dans une salle algéroise. A 18h, le rideau de la salle était à demi-baissé. C’était «la fin de travail». Ces Français, qui se croyaient peutêtre à Paris, sont repartis sans voir le film de Lyes Salem. Dire que jadis, à Alger, les séances soirées dans les salles de cinéma commençaient à 21h ! K. B. bakoukader@yahoo.fr 10 lesoirculture@lesoirdalgerie.com LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Ici, on ferme le cinéma Jeudi 5 février 2015 - PAGE GALERIE BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BENAKNOUN, ALGER) Du 7 au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane. Vernissage le 7 février de 16h à 20h. de l’Enseignement supérieur. A partir de 1973, elle opta pour une autre carrière : critique d’art et journalisme et fit ses premiers pas à l’APS (Algérie Presse Service). Elle est l’auteure de plusieurs œuvres entre autres, Amie Cithare (1979) et La planète mauve (1983) éditées par les éditions Naaman (Canada), et d’une pièce théâtrale tournée à l’époque à la RTA intitulée Asma. Elle était membre de l’Union des écrivains algériens. Safia Kettou a chanté l’enfant et la nature, la tendresse et les arts. Elle a célébré la paix, la liberté, la mère et la terre. Elle a dénoncé la misère, l’injustice, l’exploitation et le racisme. Elle a composé pour les cinq continents parce qu’elle espérait qu’un jour la guerre disparaîtra, que la justice sociale sera un fait concret et que la fraternité aura le dernier mot. Dans son recueil de poésie Amie-Cithare, Safia se fait tout à la fois interprète et sœur par la plume et par la pensée de ces peuples, qu’ils soient chilien, palestinien, libanais ou autres, que l’oppression et l’injustice sont maintenues dans une condition de sous-humanité. Tortures physiques et morales des prisonniers ; angoisses éprouvées dans les recoins les plus repoussants des bidonvilles ; fierté de la mère du martyr ; cris agonisants arrachés par le napalm et les bombes incendiaires sont autant de souffrances présentés par l’auteure. Un autre recueil, La planète mauve et autres nouvelles, présenté par l’éditeur comme le premier écrivain algérien à avoir écrit des récits de science-fiction. AÏN-TÉMOUCHENT L’ensemble des nouvelles est conçu comme une structure ambivalente : le vécu et le fantastique tels Symphotérapie ; la lune en flamme ; Vika : reporter spatial ou encore la femme abstraite. Dans ces deux parties, c’est la lutte éternelle entre le bien et le mal ; le passé et le présent ; la beauté et la laideur. Elle repose éternellement au côté de sa consoeur Isabelle Eberhardt au cimetière SidiBoudjemaâ de Aïn-Sefra ; et reste éternelle dans les cœurs des safraouis qui ont fait de Safia une association à caractère culturelle, défendant, protégeant et conservant le patrimoine de la région. B. Henine Ouverture du Festival des marionnettes Le Petit théâtre de la wilaya de Aïn-Témouchent a abrité, hier, l'ouverture de la 8e édition du Festival des marionnettes auquel ont participé sept wilayas du pays avec 64 représentations et spectacles dont 9 en compétitions officielles et 7 spectacles pour les troupes théâtrales locales de la wilaya hôte. La cérémonie d'ouverture a été donnée en présence du wali intérimaire et des autorités civiles et militaires. Le premier spectacle fut l'œuvre de la troupe théâtrale Kateb-Yacine de SidiBel-Abbès qui présenta la pièce intitulée Le lapereau et le loup. La manifestation devrait durer jusqu'au 7 février courant. SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 6 février à 17h : Concerts de Naima Dziria et de Samy Zeryeb. BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIRMENTOURI (5, RUE BACHIR- MENTOURI, ALGER) Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec la maison d’édition Synopsis, organise une exposition de livres. INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Jeudi 5 février à 19h30 : Concert du groupe Mother. Florent Salel (basse), Hamza Bourezg (guitare), Seddik Bourezg (flûte, trompette, saxophone, percussions, chœurs), Aboubaker Miloudi (drums, percussions), Fethi Takhi (clavier), Ahmed Zeroual (violon), Yves Grangaud (manager et musicien), Xandra Alkema dite Mother (chant). Le concert est complet, inscription sur liste d'attente à l'adresse : En marge de ce festival, il sera organisé plusieurs ateliers artistiques et culturels encadrés par des hommes de théâtre. Cinq prix seront décernés lors de ce festival récompensant la meilleure représentation, la meilleure réalisation, le meilleur texte et le premier prix concernera celui qui saura mieux faire bouger les marionnettes et enfin le prix du jury. Le commissaire du festival dira que «les représentations hors compétition seront présentées dans les localités et les villages éloignés pour faire apprécier ce genre de spectacles au monde rural». S. B. musiquemother.alger@if-algerie.com SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER) Samedi 7 février à 19h : Concert du groupe Mother. Prix du billet : 400 DA CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 7 février à 14h : Le café littéraire de Béjaïa organise une rencontre avec les poètes Sabine Challal, Saeeda Otmane Tolba et Lazhari Labter, au Théâtre régional de Béjaïa. AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE (21, BD DES MARTYRS, ALGER) Jeudi 5 février à 19h : Concert de musique classique. Christian Leotta interprète Ludwig van Beethoven. Entrée sur invitation à récupérer à l’Institut culturel italien d’Alger ou à l’auditorium de la Radio algérienne. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 7 février : Exposition de peinture de l’artiste Abderrahmane Azougli. MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN-D. ROOSEVELT, ALGER) Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection de Tonia Marek). ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. MUSÉE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 28 février : 6e Festival international d'art contemporain. INSTITUT CULTUREL ITALIEN Cours de langue italienne, inscriptions ouvertes : session janvier, février, mars 2015. Pour toute information : Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91 CD DE LA LFP Cavalli convoqué pour audition, le président de l'ABM suspendu 2 mois L'entraîneur français du MC Oran Jean-Michel Cavalli est convoqué pour audition par la Ligue de football professionnel (LFP) suite à ses déclarations dans la presse, tandis que le président de l'AB Merouana est suspendu 2 mois dont un avec sursis et une amende de 80 000 DA. Selon la même source, le président de l'AB Merouana Midoun Ramdane a été «signalé» lors de la rencontre de son équipe contre l'US Chaouia (0-0) de la 18 e journée de Ligue 2 professionnel disputée vendredi dernier. D'autre part, l'entraîneur adjoint de l'US Chaouia Adlène Badri qui avait été refoulé lors de la même rencontre a écopé d'un mois de suspension ferme et une amende de 30 000 DA. La commission de discipline a infligé, par ailleurs, quatre matchs de suspension dont deux avec sursis et une amende de 20 000 DA au joueur de la JSM Béjaïa Saïghi Abderrahmane, exclu lors du match de son équipe face au CA Bordj Bou-Arréridj de la 18e journée de L2. Le CRB Aïn Fekroun et l'USMM Hadjout ont été sanctionnés d'une amende de 50 000 DA pour leur «arrivée tardive» au stade pour le match entre eux prévu au stade de Hadjout. Le MC Alger, le RC Arbaâ et l'USM ElHarrach devront s'acquitter respectivement d'une amende de 30 000 DA et 50 000 DA pour «utilisation de produits pyrotechniques» et «mauvaise organisation». Enfin, la LFP a laissé le dossier de la rencontre CR BelouizdadUSM Alger (2-1) de la 18e journée de L1 ouvert pour complément d'information en cours, tandis que l'entraîneur adjoint du CRB Maroc Noureddine, refoulé lors de la même rencontre a été suspendu un match plus une amende de 30 000 DA. SUPERCOUPE D'AFRIQUE : ES SÉTIF-AHLY DU CAIRE (ÉGYPTE) Les Sétifiens à Sidi Moussa à partir du 18 février L'ES Sétif entamera, le 18 février en cours, un stage bloqué au Centre technique de Sidi Moussa (Alger) en vue de son match face à Al-Ahly d'Egypte en finale de la Supercoupe d'Afrique le 21 du même mois au stade MustaphaTchaker de Blida, a appris l'APS hier auprès du club ententiste. Ce stage sera précédé d’un regroupement au niveau de l'école des sports olympiques d'El-Baz (Sétif) à partir du 16 février, juste après le match que livrera l'Aigle noir à domicile face à la JS Saoura pour le compte de la 20 e journée du championnat local, ajoute la même source. L'ESS, détentrice de la Ligue des champions africaine, a prévu une première séance d'entraînement au stade Tchaker le 19, soit au lendemain de son arrivée à Alger. C'est la deuxième fois que l'Entente se prépare au Centre technique de Sidi-Moussa, une infrastructure gérée par la Fédération algérienne de football (FAF) et réservée habituellement aux équipes nationales. En novembre dernier, et avant la finale retour de la Ligue des champions de l'actuel dauphin du championnat de Ligue 1 face à Vita Club (RD Congo), la FAF avait invité ce club à préparer son rendez-vous capital au niveau dudit Centre. Al-Ahly d'Egypte, détenteur de la Coupe de la Confédération, reste sur une défaite concédée face à Ennpi (10) mardi dans le cadre du championnat local. Il est attendu à Alger, trois jours avant la finale. Sports Favorable au leader FOOTBALL Jeudi 5 février 2015 - PAGE 11 LIGUE 1 MOBILIS (19e JOURNÉE) l La 19e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, prévue vendredi et samedi, sera favorable au leader du championnat qui accueille l’ASMO et devrait profiter du déplacement de son dauphin l’ESS à Alger pour creuser l’écart. Les Sétifiens, accrochés à domicile par le MCEE lors de la 18e journée, se déplaceront à Alger pour affronter le NAHD, une équipe menacée par la relégation. Le MCA, qui enregistre un bon début de la phase retour, fera un long voyage à Béchar pour affronter la JS Saoura et tenter de maintenir la même dynamique pour quitter le bas du classement. L’ASO Chlef-JSK ne manquera pas d’importance puisque la victoire est importante pour les deux formations. Par ailleurs, les deux rencontres programmées samedi entre l’USMBA-CRB et le MCO-USMH sont celle de la confirmation pour les gars de Bel-Abbès après le succès acquis en déplacement face à la JSK et celle du rachat pour le MCO vaincu par le RCA samedi dernier. NAHD-ESS Une rencontre à six points Le NAHD, classé 14 e et désormais menacé par la relégation, ne devrait pas rater l’occasion d’accueillir l’ESS pour essayer de s’éloigner de la zone rouge au moment où les Sétifiens qui visent le titre du Championnat ne se laisseront pas faire sur le tartan du stade 20-Août d’Alger. C’est dire que chaque formation visera les trois points de la rencontre. USMA-RCA Pour le rachat L’USM Alger, qui a perdu son entraîneur après sa défaite dans Photo : DR Le Soir d’Algérie le derby algérois face au CRB, devrait se racheter dans son antre à l’occasion de la venue du RCA, une formation qui altèrne le bon et le moins bon. Pour rappel, la formation de Soustara n’a réussi que deux points au cours des cinq derniers matches ! JSS-MCA Le Mouloudia amoindri à Béchar Euphorique après sa dernière victoire face au NAHD, le MC Alger, en déplacement à Béchar, sera amoindri par l’absence de l’attaquant Djallit et du défenseur Zeghdane, tous les deux blessés. Du côté de la JSS, qui reste sur des résultats en dents de scie, elle ne devrait pas rater sa sortie à domicile pour éviter de sombrer davantage. Le staff technique de la Saoura devra par ailleurs récupérer tous ses blessés. effectif comparativement à celui qui a joué samedi alors l’ASO, qui a ramené un point de Béjaïa, ne jure que par la victoire. Ahmed A. ASO-JSK Gare au perdant ! Ni la JSK, encore moins l’ASO ne devraient perdre cette rencontre. Les deux formations, classées respectivement 10 e avec 22 points et 16 e avec 18 points, sont plus que menacées. Quatre points seulement séparent les deux équipes. Le coach de la JSK, qui reste sur deux défaites et un nul en trois matches, devrait effectuer des changements au sein de son MC EL-EULMA Start Vendredi 6 février A Alger O.-Hamadi : USMA-RC Arbaâ A Alger 20-Août-55 : NA Hussein Dey-ES Sétif A Béchar : JS Saoura-MC Alger A Chlef : ASO-JS Kabylie A El-Eulma : MCEE-CSC À Béjaïa : MOB-ASM Oran *Toutes les rencontres sont programmées à 16h sauf JSS- MCA prévue à 15h. Samedi 7 février (16h) A Sidi Bel-Abbès : USMBA-CR Belouizdad A Oran A.-Zabana : MCO-USM Harrach Le leader sous la menace LIGUE 2 MOBILIS (19e JOURNÉE) l La 19e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis, prévue ce week-end, s'annonce à l'avantage du RC Relizane qui, en accueillant l'USMM Hadjout, modeste 14e du classement, se verra offrir une sérieuse chance de revenir à hauteur du leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par le CRBAF, à Aïn Fekroun. Le déplacement de l'USMB chez l'actuel 3 e du classement est, en effet, loin de s'annoncer de tout repos, ce dont devrait profiter son poursuivant direct, le RCR, surtout qu'en plus d'avoir affaire à un adversaire «prenable», il bénéficiera de l'avantage du terrain et du soutien du public. Cependant, un nul à Aïn Fekroun suffirait à l'USMB pour rester seule en tête du classement, car disposant déjà de trois longueurs d'avance sur son dauphin. D'autres matchs, notamment, MCS-OM, USC-ABS, ASK- CAB et WAT-CABBA s'annoncent tout aussi palpitants que les chocs de tête de classement, car revêtant ou bien le cachet derby, ou opposant des équipes de milieu de tableau, dont le niveau se rapproche. L'ESM Koléa, actuel avant-dernier du classement, lui, sera engagé dans un «match à six points» face à la lanterne rouge, l'AB Merouana. En cas de succès, le club de la Mitidja pourrait réussir une très bonne opération au classement, passant même devant l'USMM Hadjout, si ce dernier venait à perdre à Relizane. De chaudes oppositions, aussi bien dans le haut que dans le bas du tableau, que la JSM Béjaïa et le DRB Tadjenanet suivront à distance, car le match devant les opposer n'aura lieu que le lendemain. Malgré la difficulté de la tâche face à l'actuel 3e du classement, les Béjaouis vont probablement essayer de profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public pour renouer avec la victoire pour se relancer dans la course à l'accession. La JSMB, solide leader de la Ligue 2 en début de saison a enregistré un passage à vide au cours des dernières journées qui l'a reléguée à la 9e place, avec dix points de retard sur l'USM Blida. Start Vendredi 6 février (15h) A Oum El-Bouaghi : US Chaouia-A. Bou-Saâda A Saïda : MCS-O. Médéa Au Khroub : ASK-CA Batna A Relizane : RCR-USMM Hadjout A Aïn M’lila : CRB Aïn Fekroun-USM Blida A Tlemcen : WAT-CA Bordj Bou-Arréridj A Koléa : ESMK-AB Merouana Samedi 7 février (16h) A Béjaïa : JSMB-DRB Tadjenanet Méfiance … méfiance … En recevant ce vendredi en match avancé de la 19e journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue I, les Vert et Rouge après l’excellente prestation le week-end dernier face à l’entente et avec beaucoup de regrets espèrent refaire la même prestation face aux Sanafir, très aigris après leur dernière défaite face à ElHarrach. Les camarades de Hemami sont condamnés à sortir le grand jeu et à glaner les trois points de la victoire quand on sait que la deuxième moitié du groupe entièrement concernée par la relégation et que même le futur champion reste, jusqu’à aujourd’hui, dans les cordes de plusieurs équipes. Une seule chose risque de fausser les débats si dame nature se met de la partie en arrosant encore une fois le paysage d’un manteau blanc et qui risque de remettre en cause la tenue de cette rencontre. La préparation se poursuit, néanmoins avec le même sérieux, très suivie par les nombreux supporters toujours présents et qui demandent au groupe de se mobiliser, de jouer avec fougue et détermination et de sauver l’équipe du purgatoire et de la descente aux enfers. La balle est dans le camp aussi bien des dirigeants, du staff technique que des joueurs qui doivent impérativement se surpasser et assurer une victoire qui apportera plus de confort en attendant les prochaines semaines. De son côté, le club de Cirta ne viendra pas à El-Eulma en touriste et risque de poser des problèmes aux locaux, d’où la plus grande prudence à adopter lors de ce choc très important pour l’un comme pour l’autre. Belle affiche au complexe Messaoud-Zeghar ce vendredi si le temps le permet. Mostefa Djafar Sports Le Soir d’Algérie 12 «La Coupe d’Algérie est un objectif» Jeudi 5 février 2015 - PAGE FOOTBALL l Coincé au milieu du tableau, le CSC semble avoir renoncé à la course au titre, surtout après la courte défaite à El-Harrach. C’est en tout cas le sentiment du coach constantinois, Rachid Belhout qui estime que l’objectif le plus accessible reste la coupe d’Algérie même si en huitième de finale, l’adversaire sera de taille puisqu’il s’agit de la JSK, un spécialiste de l’épreuve. Point de situation avec un entraîneur qui a beaucoup de convictions. Le Soir d’Algérie : Comment jugez-vous le parcours du CSC depuis votre arrivée ? Rachid Belhout : Disons que l’équipe a altéré le bon et le moins bon. A mon arrivée, on a réalisé d’excellentes rencontres puis il y a eu ces défaites contre l’ESS, la JSK et l’USMH. Etes-vous satisfait de ce parcours ? Je ne peux pas dire que je suis satisfait même si l’équipe essaye de pratiquer un beau football, mais le problème c’est que je n’ai pas assez d’attaquants. Pourtant, vous avez recruté le Mauritanien Moulay lors du mercato d’hiver. Oui, mais il joue sur l’aile et ce n’est pas un attaquant de pointe. On a également recruté le jeune ESS-ESMK avancé au mardi 10 février COUPE D’ALGÉRIE SENIORS HOMMES (8es DE FINALE) La commission fédérale d’organisation de la Coupe d’Algérie a communiqué, mardi soir, le programme des matches comptant pour les huitièmes de finale de l’épreuve populaire. Un tour qui devait se tenir intégralement durant le week-end du 20 au 21 février 2015. Aussi, sur les huit rencontres de ce round, cinq se joueront le vendredi 20 février (CRBAF-RCA, USMA-ASO, ASMO- USC, JSK-CSC, et NRA-CAK), deux le samedi 21 février (NAHD-DRBT et MCO-MOB) alors que le huitième rendez-vous (ESS-ESMK) aura lieu le mardi 10 février. Ce changement est dicté par les engagements des Sétifiens en Supercoupe d’Afrique, compétition qu’ils vont disputer le 21 février à Blida contre le Ahly du Caire. Il y a lieu de signaler que le match JSKCSC se jouera le 20 février dans un stade encore à déterminer mais sans la présence du public. Le club kabyle devant voir la sanction du huis clos que lui a infligée la LFP au lendemain de la tragique disparition de son buteur camerounais, Albert Ebossé, le… 23 février. B. M. Otmane qui est un milieu de terrain. Mais cela ne correspond pas à ce que je cherchais. Finalement, vous n’avez pas obtenu ce que vous souhaitiez... Non, et sur ce point, je suis catégorique. J’aurai bien voulu avoir un attaquant de pointe. Vous avez tout de même Boulemdaïs et Messaâdia. Oui, mais je ne peux pas compter que sur Boulemdaïs. Quant à Messaâdia, il avait bien débuté et il était en pleine forme. Ensuite, il s’est blessé à l’épaule et quand il est revenu, l’équipe tournait bien. Donc, il m’était difficile de le titulariser au détriment de joueurs qui donnaient satisfaction. Finalement, quel est votre objectif pour le reste du championnat ? Mon objectif à moi, c’est de terminer à la meilleure place possible. Est-ce que le CSC peut jouer le titre ? Non. Il ne faut pas se mentir ou cacher la vérité. Bien sûr, à la lecture de mes propos, certains diront que je ne suis pas ambitieux. Et qu’est-ce que vous pourriez leur répondre ? Les ambitions doivent toujours être mesurées. Si on n’avait pas perdu à domicile contre l’ESS et fait au moins match nul face à la JSK, là on aurait pu rêver, mais après ces deux défaites, il fallait être réaliste. Vous n’êtes qu’à six points du leader et avec la victoire à trois points. Oui, mais encore faut-il enchaîner les victoires et comme on a un calendrier difficile, ce n’est pas évident. Mais en football, on ne sait jamais, tout est possible. Maintenant, il s’agit de faire du mieux possible sans se mettre une pression inutile. En Coupe d’Algérie, vous allez retrouver la JSK avec laquelle vous aviez remporté le trophée. Un match de coupe a cette particularité que tout le monde peut battre tout le monde. Le CRB a bien été sorti par Tadjenanet. Affronter la JSK, c’est toujours un match «spécial» pour vous ? Oui, compte tenu de ce que j’ai vécu avec cette équipe que je connais bien. C’est un avantage de bien connaître l’adversaire ? Non, ce n’est pas parce qu’on connaît une équipe qu’on peut la battre facilement. Et puis, depuis mon passage à la JSK, il ne reste plus que deux joueurs, Ziti et Rial. La Coupe, c’est un objectif ? Oui. D’ailleurs, on a joué deux fois avec Bel-Abbès et on a gagné. Cela veut dire que le CSC a un esprit coupe. C’est le rêve de toute la ville de Constantine de remporter ce trophée populaire. Si cela se fait avec moi, tant mieux. Photo : DR RACHID BELHOUT (ENTRAÎNEUR DU CSC) : Et vous êtes un spécialiste puisque vous avez mené l’USMA en finale, gagné une avec la JSK, et remporté une autre en Tunisie avec Bedja. Et j’ai aussi remporté trois coupes de province en Belgique. Mais je tiens à dire que si j’ai perdu la finale avec l’USMA, c’est parce que la moitié des titulaires n’était pas là dont Bilal Dziri qui avait été cédé à un club du Qatar. A propos de l’USMA, on annonce l’arrivée d’Otto Pfister. Vous le connaissez ? Oui, je je connais puisque je l’ai battu par trois buts à zéro lorsqu’il était à la tête d’El Merrikh du Soudan et que je dirigeais l’ES Sétif. Propos recueillis par Hassan Boukacem Après la polémique, place au jeu ? GUINÉE ÉQUATORIALE-GHANA, CE SOIR (20H) À BATA l Le Ghana part largement favori ce soir (20h) en demifinale de la CAN-2015 contre la Guinée équatoriale, une rencontre qui aura du mal à faire oublier la grosse polémique sur l'arbitrage du quart de finale entre le pays-hôte et la Tunisie. L'affaire est loin d'être terminée puisqu'après avoir suspendu six mois le Mauricien Seechurn Rajindraparsad, coupable d'avoir sifflé un penalty imaginaire pour le Nzalang Nacional en quarts (2-1 a.p.), la Confédération africaine de football a donné jusqu'à jeudi minuit à la Tunisie pour présenter ses excuses après ses accusations de tricherie. Dans le cas contraire, elle pourrait être exclue de la prochaine Coupe d'Afrique en 2017. Le dénouement de ce match sera donc forcément dans les esprits, jeudi à Malabo, et les moindres faits et gestes de l'arbitre gabonais Eric Otogo scrutés de très près. Mais les discours officiels ont été bien rodés des deux côtés : ce qui s'est passé samedi n'est qu'un fait de jeu. «On ne pense pas à tout ça. Tout ce qui nous importe c'est le terrain. On espère que tout se passera bien avec les arbitres. On n'a pas de craintes», a expliqué la star ghanéenne Andre Ayew. «Peut-être qu'il n'y avait pas penalty, mais bon, cela arrive tous les weekends dans les meilleurs championnats du monde, en Espagne, en Angleterre», a de son côté affirmé le héros local Javier Balboa, auteur du doublé face aux Tunisiens. L'incertitude Gyan Sur le papier en tout cas, il n'y a pas de débat possible : le Ghana ne doit faire qu'une bouchée d'une nation classée à la 118e place du classement Fifa et dont certains joueurs évoluent en équipes réserves en Espagne, d'autres à Hong Kong, en Inde, à Gibraltar ou dans le modeste championnat national, menés par un sélectionneur, l'Argentin Estéban Becker, nommé seulement 11 jours avant le match d'ouverture. Le Ghana c'est un autre monde. Quadruple lauréats de l'épreuve, en demifinale pour la 5e fois d'affilée et présents lors des trois dernières Coupes du monde, les Black Stars en imposent sur le continent. Après des débuts poussifs, ils sont petit à petit montés en puissance pour s'extirper d'un groupe C extrêmement relevé où figuraient des cadors tels que l'Algérie, le Sénégal et l'Afrique du Sud, avant de dominer aisément la Guinée (3-0) en quart de finale. Pour Andre Ayew, présent lors de la désillusion de la finale de 2010 remportée par l'Egypte (1-0), le contenu est toutefois assez secondaire. «Bien jouer ce n'est pas important, le plus important c'est de gagner, a-t-il déclaré. A chaque match on progresse. Mais ce qui m'importe c'est d'être en finale». La seule incertitude chez les Ghanéens concerne l'état de forme du capitaine Asamoah Gyan, touché à la hanche en fin de rencontre face au Syli National. Mais peu importe pour la Guinée équatoriale. Repêché in extremis à la minovembre après le refus du Maroc d'organiser le tournoi pour cause de virus Ebola, le pays a déjà réussi son pari en accédant pour la première fois au dernier carré... alors qu'il avait été exclu des qualifications pour avoir aligné un joueur non qualifié. «C'est l'histoire de David contre Goliath. Des puissants n'ont pas pu nous battre. On va voir où se termine le rêve. On est déjà content avec notre parcours mais on en veut plus maintenant. On souhaite écrire l'histoire», peut ainsi fanfaronner Estéban Becker. Sports Le Soir d’Algérie La CAF suspend l’arbitre mauricien et exige des excuses de la FTF l Après les incidents qui ont émaillé la rencontre Tunisie-Guinée équatoriale comptant pour les quarts de finale de la CAN-2015, jouée le 31 janvier, la commission des arbitres de la Confédération africaine de football (CAF) a tenu une réunion exceptionnelle mardi 3 février, à Bata, en Guinée équatoriale, «pour examiner les performances de l’arbitre de la rencontre Seechurn Rajindraparsad». La commission des arbitres, qui a jugé «très faible la performance de cet arbitre durant la rencontre, dont notamment une incapacité inadmissible à maintenir le calme et sévir correctement afin de garantir le contrôle des acteurs du match en question», a décidé de mettre fin à la mission de l’arbitre Seechurn Rajindraparsad pour la CAN2015, de le suspendre une durée de six mois pour mauvaise performance en plus de le retirer de la liste d’élite A des arbitres de la CAF. Des excuses de la Tunisie ou disqualification pour la CAN-2017 ? Selon le communiqué de la CAF, le jury disciplinaire, qui a examiné tous les incidents et les rapports des différents officiels relatifs au même match, «notamment l’envahissement du terrain après le coup de sifflet final des joueurs et remplaçants de l’équipe tunisienne insultant l’arbitre de la rencontre et essayant de l’agresser physiquement, et du comportement regrettable du président de la Fédération tunisienne de football, M. Wadi Jeri, entrant sur l’aire de jeu et critiquant vivement l’arbitre ainsi que la CAF, et d’actes de vandalisme de certains joueurs tunisiens cassant une porte dans la zone des vestiaires ainsi qu’un réfrigérateur», exige de la Fédération tunisienne de football le remboursement des coûts de réparation des dégâts causés par les Tunisiens au stade de Bata assorti d’une amende de 50 000 USD, «pour le comportement insolent, agressif et inacceptable des joueurs de l’équipe nationale de Tunisie ainsi que des officiels tunisiens lors du match susmentionné». La Commission de discipline de la CAF exige aussi de la FTF «d’envoyer à la CAF, avant le 5 février à minuit, une lettre d’excuses en rapport avec les insinuations de partialité et de manque d’éthique à l’encontre de la CAF et de ses officiels, ou à défaut de présenter des preuves irréfutables et tangibles pour étayer les propos injurieux de la FTF». Au cas où la Fédération tunisienne, qui s’est réunie hier après-midi à Tunis, n’adresserait pas cette lettre d’excuses ou les preuves requises à temps, le jury disciplinaire suggérera au Comité exécutif de la CAF de prendre des sanctions additionnelles, dont la possibilité de refuser la participation de l’équipe nationale de la Tunisie à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations, CAN-2017. Pour rappel, la rencontre TunisieGuinée équatoriale comptant pour les quarts de finale de la CAN-2015 qui s’est terminée sur un score de 2-1 avec la qualification du pays hôte pour le dernier carré, a soulevé l’indignation et la contestation des Tunisiens qui reprochaient à l’arbitre «d’avoir favorisé la Guinée équatoriale» en lui accordant un penalty litigieux dans le temps additionnel et un coup-franc douteux qui ont permis aux Equato-Guinéens d’arracher la qualification… La suite on la connaît avec des scènes de violence qui ont nécessité l’intervention des services de police. Ahmed A. FOOTBALL 13 Les cinq prochaines étapes des Verts en 2015 LE PREMIER STAGE AURA LIEU EN MARS À DOHA (QATAR) l Le sélectionneur des Verts, le Français Christian Gourcuff s’affaire déjà à dresser son bilan technique de la CAN2015. Le temps de décompresser pendant quelques jours auprès des siens, en France, le technicien breton saura mieux apprécier les choses qui ont marché en Guinée équatoriale, et celles qui ont freiné l’élan des coéquipiers de Bougherra. Puis, s’élancera dans sa réflexion prospective en vue des prochaines échéances internationales qui attendent son team. L’année 2015 a mal démarré, certes. Mais la déception d’une CAN, mi-figue, mi-raisin, oubliée, le staff de la sélection algérienne se doit de plancher sur ce qu’il reste à accomplir dans le chantier de construction, et de reconstruction, de cette jeune équipe appelée à faire trembler ses adversaires et frémir ses fans. Dès mars prochain, les camarades de Taïder enclencheront leur plan préparatoire en vue de la CAN-2017 dont le pays organisateur de la phase finale sera connu le 8 avril prochain au Caire. L’Algérie, le Gabon, mais aussi l’Egypte et le Ghana postulent pour abriter la 31e édition. Le dossier algérien a peu de chance d’aboutir, à en croire des affirmations recueillies auprès des membres du CE de la CAF. En tout état de cause, retenue ou pas pour abriter la CAN-2017, l’Algérie doit engager officiellement sa sélection durant les éliminatoires de cette épreuve qui commenceront durant la semaine du 8 au 16 juin 2015. C’est, en effet, à ces dates que les Verts se lanceront dans la compétition officielle. Cette seconde date Fifa de l’an 2015 interviendra trois mois après la première prévue du 23 au 31 mars où les sélectionnés de Gourcuff prendront part à un tournoi au Qatar. L’EN disputera deux joutes, la premiè- re le 26 mars contre la sélection de cet émirat du Golfe alors que la seconde aura lieu le 30 mars, toujours à Doha, contre Oman. Deux sélections bas de gamme qui permettront, toutefois, à Gourcuff d’opérer les castings d’usage pour les nouvelles têtes appelées à garnir les rangs des Verts. Reste à savoir quelles seraient les étapes que ces derniers vont franchir inévitablement au cours des quatre dernières dates Fifa de cette année. Apparemment, après le déroulement des deux journées (entre le 8 et le 16 juin) consacrées aux qualifications pour la CAN-2017, le calendrier international prévoit Photo : DR INCIDENTS DU MATCH TUNISIEGUINÉE ÉQUATORIALE Jeudi 5 février 2015 - PAGE une date Fifa entre fin août (31) et début septembre (8) puis une nouvelle date en octobre (5 au 13) et enfin une dernière semaine en novembre (9 au 17). Comme il est prévu le lancement, par la CAF, du premier des trois tours éliminatoires pour la Coupe du monde 2018 durant la période du 5 au 13 octobre, il est une certitude que la CAF choisira la troisième date Fifa de l’année (31 août au 8 septembre) pour la tenue des troisième et quatrième journées des qualifications pour la CAN-2015. Comme il est probable d’organiser durant la cinquième date Fifa en 2015 (9 au 17 novembre, ndlr) le second tour préliminaire du Mondial russe. La suite des qualifications devra reprendre dès la première date Fifa de l’an 2016 programmée du 21 au 29 mars. Dans cet «encombrement calendaire» pendant l’année en cours, il est possible que l’EN, certainement dispensée des tours préliminaires du Mondial-2018, dispute des rencontres internationales amicales. Tout sera, en tout cas, plus clair le jour du tirage au sort de ces qualifications pour la CAN-2017 dont la date n’a pas été communiquée. Contrairement à celui (le tirage au sort, ndlr) de la CM de Russie prévu le 25 juillet à Saint-Pétersbourg. B. M. Quand Gourcuff évoque les décalages ! QUELQUES AVEUX «INTÉRESSANTS» DU SÉLECTIONNEUR Lors de sa conférence/bilan, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a usé et abusé du terme «décalage». Un lapsus révélateur de la fausse route empruntée par le technicien français. Sans aucun doute, Gourcuff sera appelé à revoir sa copie. Les «décalages» constatés vont-ils le dissuader à poursuivre son projet, celui d’offrir un style de jeu aux Verts ? Le joueur de cru : un souffre-douleur Le premier constat de l’ex-entraîneur des Merlus se situe au niveau du mental du joueur local. Désormais, à en croire Gourcuff, il est quasi certain que lesdits joueurs locaux n’ont plus leur place en sélection. «Je pense qu'il y a un décalage de niveau entre les jeunes qui évoluent dans le championnat algérien et ceux qui jouent à l'étranger», clair, net et précis. Une mentalité à revoir Le second décalage relevé par Gourcuff concerne la maturité au sein de son groupe. L’incident provoqué par le duo SoudaniDjabou a failli déstabiliser le groupe durant cette CAN. «Je l’aime bien Abdelmoumen, mais il est en décalage complet par rapport à l’exigence demandée. Un match de football dure 90 minutes», a souligné le Français. Et des projets à redéfinir Le troisième et dernier décalage touche le volet stabilité et formation. L’Algérie semble en décalage entier avec les autres nations de football qui ont un projet à longue terme. Des projets qui deviennent une nécessité. «Il faut de la stabilité pour la formation. Or, en Algérie, il n’y a pas de stabilité. Il faut investir dans le temps, si vous n’investissez pas dans le temps, vous ne pouvez pas avoir de formation et cela se passe au niveau des clubs. Si vous n’avez pas de stabilité dans les clubs, vous ne pouvez avoir ni de formation ni de projet», a-t-il précisé. Le sélectionneur national a énuméré ces décalages durant sa sortie de mardi face à la presse. Des aveux qui en disent long sur la nouvelle approche qui sera adoptée par Gourcuff. A. Andaloussi Le vice-président de la FMF soutient Kasperczak l Le premier vice-président de la Fédération malienne de football (FMF), Boukary Sidibé, a exprimé son souhait de maintenir l'actuel sélectionneur des Aigles du Mali, Henry Kasperzack, malgré l'élimination de l'équipe au premier tour de la CAN-2015. Terminant ex-æquo avec la Guinée avec 3 points et un goalaverage parfait entre les deux équipes, le Mali est sorti de la compétition après un tirage au sort qui a souri aux Guinéens. «Je ne suis pas pour, qu’après chaque CAN, de virer le sélectionneur national. Si je dois voter MALI pour le maintien de Kasperzack, je voterai pour lui parce qu’il a fait un travail extraordinaire. Mais, la décision ne m’appartient pas. Je pense que le Comité exécutif de la fédération examinera ce dossier très bientôt», a indiqué le responsable fédéral chargé de l’équipe nationale, au journal malien l’Indépendant Sports. L'actuel président du Stade de Bamako estime que la question de garder où limoger l'actuel entraîneur du Mali devrait être longuement débattu au niveau du Comité exécutif de la Fédération malienne de football, lors de sa réunion prévue dans les jours à venir. «Il est très difficile de parler aujourd’hui de l’avenir de Kasperzack, mais, en ce qui me concerne, je lui renouvellerai toute ma confiance», a expliqué Sidibé, tout en assurant qu'il faudrait corriger, avec lui, les insuffisances enregistrées lors des matchs joués et la préparation. «La chose dont je suis convaincu, changer le sélectionneur national après chaque CAN, c'est une mauvaise décision. Dans le passé, nous avons eu à remercier des entraîneurs qui nous ont amenés en demi-finales de la CAN», a-t-il ajouté. Selon le vice-président de la FMF, le contrat de Kasperzack stipule qu'il continuerait sa mission si le résultat était satisfaisant. «Maintenant, quelqu’un qui a été éliminé par un tirage au sort, est-ce qu’on peut dire que son résultat est mauvais avec trois matches nuls? Je ne pense pas. Au contraire, donnons-nous les moyens de les renforcer», a souligné Boukary Sidibé, concluant que la décision finale ne lui appartient pas à lui tout seul, mais, s'il doit voter, il est partant pour le maintien de l'actuel sélectionneur. Le Soir magfemme03@yahoo.fr d’Algérie Jeudi 5 février 2015 - PAGE 15 Le magazine de la femme Les changements du corps post-ménopause Page animée par Hayet Ben PHOTOS : DR SANTÉ Avec l'âge, le corps des femmes se modifie. En tête, évolution de la pilosité, prise de poids, épiderme fragile, jambes lourdes. Des conseils pour traverser cette période en pleine forme, et en toute beauté ! Changement post-ménopause : modification de la pilosité Au moment de la ménopause, le système pileux évolue : quantité, épaisseur et vitesse de croissance des cheveux diminuent. De la même manière, les poils se font plus rares, notamment au niveau des aisselles, des bras et des jambes. Les sourcils repoussent moins vite et moins nombreux, eux aussi. De plus, tous ces poils, comme les cheveux, commencent à blanchir. Enfin, bizarrement, de nouveaux poils peuvent apparaître à des endroits inattendus du corps : mieux vaut alors consulter plutôt que d'essayer de les retirer seule. Prise de poids C'est souvent la raison pour laquelle la ménopause est vécue comme une période difficile par bon nombre de femmes : certains symptômes physiques causés par les modifications hormonales sont pénibles… C'est la cas de la prise de poids, située surtout au niveau de la taille, du ventre et des jambes. Le corps a tendance à se «masculiniser». Pour y faire face, essayez au maximum d'entretenir vos formes grâce à une alimentation adaptée et des exercices (même doux) réguliers. Dessèchement de l'épiderme Comme pour le visage, les cellules cutanées se modifient. Cela entraîne une fragilité nouvelle de l'épiderme : Trucs et astuces Enlever une tache de feutre sur les tissus de coton colorés Tamponnez la tache de feutre avec un linge imbibé d'eau savonneuse. La tache diluée, tamponnez avec un linge imbibé d'alcool à 90°. Rincez et lavez. Ou frottez la tache de feutre avec un linge imbibé de lait tiède ou du jus d'un citron. Rincez, lavez. Enlever une tache de feutre sur la laine Tamponnez la tache de feutre avec un linge imbibé du jus d'un citron. Recommencez l'opération, jusqu'à disparition totale de la tache, quand la zone tachée sera sèche. Tache de feutre sur du synthétique Tamponnez la tache de feutre avec un linge imbibé d'eau vinaigrée (sauf sur l'acétate). Lavez. Rincez. Parmentier végétarien 4 pommes de terre, 1 poireau, 3 carottes, 2 branches de céleri, champignons, 2 oignons, 1 gousse d'ail, 2 c. à s. d'huile d'olive Eplucher les carottes, le céleri, les champignons, les oignons et l'ail. Passer l'ensemble au mixeur. Préchauffez le four à 220°C. Couper les pommes de terre et les poireaux, et les faire cuire à la vapeur pendant 20 minutes. Ecraser les pommes de terre et les poireaux jusqu'à obtenir une purée. Mettre les cuillères à soupe d'huile dans une poêle et faire cuire les légumes mixés pendant 10 minutes. Mettre les légumes puis la purée dans un plat à gratin. Enfourner 35 minutes à 220 degrés. sur le corps, la peau se fait plus sensible mais aussi plus sèche. En parallèle de son manque de fermeté dû à l'âge, cette modification n'est pas forcément facile à vivre… Usez et abusez de laits corporels aux textures riches qui fondent sur l'épiderme pour lui apporter les éléments qui lui font défaut. Matin et soir après la toilette, et votre peau sera douce, plus souple. Attention, jambes lourdes ! Due à la prise de poids, à une sédentarité accrue, à la déshydratation générale de l'organisme ou encore à des œdèmes (au niveau des chevilles), le syndrome des jambes lourdes peut marquer la période de la ménopause. Évitez de rester longtemps dans la même position, debout ou assise. Le soir, positionnez vos jambes pieds en l'air (sur votre canapé, au moyen d'une surélévation dans votre lit…), enfin relancez la microcirculation à l'aide de produits spécifiques (à base de camphre, de menthol…) : à appliquer chaque soir en massage, du pied vers le genou. Petits moelleux au chocolat 150 g de chocolat noir, 12 carrés de chocolat noir, 80 g de beurre, 90 g de sucre en poudre, 2 c. à s. rases de farine, 4 œufs, sucre glace Préchauffez le four th.8 (240°C). Faites fondre le beurre et le chocolat (sauf les 12 carrés) au bain-marie. Lissez bien le mélange en fouettant. Fouettez les œufs et le sucre. Ajoutez la farine puis le chocolat fondu en remuant sans arrêt. Beurrez 6 petits moules individuels. Remplissez-les à moitié de pâte et posez au centre deux carrés de chocolat. Répartissez le reste de pâte dans les moules et enfournez. Faites cuire 10 min et servez dès la sortie du four, légèrement poudrés de sucre glace. Prendre la température dans la bouche est une méthode plus pratique pour les tout-petits FAUX : Elle ne convient pas aux enfants car elle demande leur coopération. Pour que la mesure soit la plus correcte possible, cette méthode exige que la bouche reste fermée plusieurs minutes et que l’enfant garde le thermomètre sous la langue, sans bouger. Cette méthode ne convient pas aux bébés. PARENTS Savoir encourager votre enfant Nous intervenons régulièrement quand quelque chose ne va pas ou nous dérange, mais quand l’enfant s’améliore, nous oublions parfois de le souligner. L’enfant est très sensible à notre opinion, de même qu’à celle de ses professeurs et de ses amis. S’il sent que nous reconnaissons ses efforts, cela l’encouragera à poursuivre dans la bonne voie. Et attention quand nous avons un reproche à lui faire! Ne pas dire : «Tu coupes toujours la parole.» Les «jamais» et les «toujours» sont parfois blessants. La veille, l’enfant peut avoir attendu son tour pour parler. Il se dira : «Pourquoi faire des efforts pour m’améliorer ? Maman ne les remarque même pas.» Il est important de renforcer les comportements positifs, même s’ils ne sont pas fréquents. Ça finit par être payant. Argile verte : un soin miraculeux pour la santé Que ce soit en masque ou en cataplasme, l'argile verte est un produit miraculeux aussi bien pour calmer les douleurs, les courbatures que pour blanchir les dents, soigner les boutons sur le visage ou le corps, ou améliorer la qualité de la peau ou des cheveux. L'argile pour soulager la sinusite Appliquez pendant 1/2 heure sur les arcades sourcilières des compresses d'argile (de l'argile dans un mouchoir soit en papier soit en tissu). Restez bien au chaud. Renouvelez l'opération 3 fois par jour. L'argile est utilisée pour soulager la douleur provoquée par les sinus et non pas pour guérir. Il faut donc consulter un médecin et suivre sa prescription. L'argile verte pour la peau Non seulement l'argile fait fuir l'argile verte sur les zones irritées et infectées. Laissez sécher. Rincez. Puis passez un quart de citron sur le bouton. L'argile pour nettoyer et blanchir les dents Pour avoir les dents blanches et saines on utilise l'argile verte comme dentifrice ! On trempe la microbes et bactéries, absorbe et régule l'excès de sébum, régénère les tissus fragilisés par l'âge, mais en plus c'est un cicatrisant efficace. L'argile pour soigner les boutons infectés A l'aide d'un pinceau, appliquez brosse à dents dans une pâte d'argile verte, additionnée d'eau. On frotte. On rince. Les dents deviennent blanches et l'haleine fraîche. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 5 février 2015 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son nom ---------------Son prénom Sa passion Son fief Rictus ---------------Secs ---------------Ciblée Branche ---------------Président de l’USMH Voyelle double ---------------Mesure ---------------Huilés Voyelle double ---------------Essentiel ---------------Ternira Lettres de Koléa ---------------Plis ---------------Acérées Siffle ---------------Dans le jus ---------------Plis Rigole (inv) ---------------Abri Tas ---------------Loupes ---------------Commandes Indurations ---------------Fleurs Joyeux ---------------Diplôme ---------------Tellement Partis ---------------Préposition ---------------Pronom Baudets ---------------Pur ---------------Obstiné Assoiffés ---------------Concept Son pays Mesures ---------------Coiffure Fabriques ---------------Tellement Article ---------------Rassemblera Germanium ---------------Capitale Peuple ---------------Rusé Calcium ---------------Alternative (inv) Espèce ---------------Capitale Concepts ---------------Brome ---------------Haut Fin de série ---------------Refus Promenade ---------------Religieux (ph) Restrictif ---------------Coûté ---------------Dans la nausée Tellure ---------------Période ---------------Jovial Dépôt ---------------Avares ---------------Platine ENUMÉRATION Bloqua ---------------Planète ---------------Américium Préposition ---------------Espagnol Glissa ---------------Solidaire Montagne ---------------Auberge Son sport L ET T R E S D E : Latium (Lazio) Ces colonnes abritent les noms de douze larves adultes. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Larve vertébrée» L A T I U M 1 2 3 4 5 O E D O P O R A I L U E T A R D T N P L S T V E G A S G A O S’y est illustré I N M O U C H E N A L A B E U O D E B A R C N O I U I L L E G R P E L L I U O N L I B E L L F O U R M I L E N U N O T E N N A H E L 1- ANGUILLE 5- HANNETON 9- GASTROPODE 2- GRENOUILLE 6- FOURMI-LION 10- OURSIN 3- PAPILLON 7- CRABE 11- MOUCHE 4- LIBELLULE 8- DOUVE 12- BALANE 6 1- PAYS 2- VILLE 3- GILFE 7 4- VILLE 8 9 5- EMPEREUR 10 11 6- VILLE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DEPRAVES-HOSTILE EPIE-INA-US-O-ON NIE-REGLEE-BU-GT SS-PE-ALN-MARRER I-POTAGE-MA-TIRA FORMOSE-CESSES-V IT-PRE-CORSES-TE CAGES-VA-LES-CAAGIR-CONCIS-SU-V TES-FAUCON-LE-NO IS-DA-ERS-TORT-C O-KO-TEE-GOBERAI NEUTRES-COM-II-F -PREUX-BAMBIN-GE CADET-HAMMAM-FAR OTES-DA-PES-PERE NAS-SERRER-BUTER VI-ENVIER-TE-AS- E-UT-IRE-DIMES-L RETAPAI-HERON-MI STELES-RIVAL-RAT AO-OS-DAVIS-MERTIEN-RIVES-PUNIS ILS-VENIR-TARD-A OE-DIVAN-MIRE-RV N-AERER-MUET-FIA SONNER-SIEN-BIEN -RETRAITES-BENNE MOTS FLÉCHÉS -JANAKOVIC-COACH DAME-USINERA-MOASE-TM-LA-ARDEUR NE-MAINS-ACTES-C I-VENTE-SILOS-SA EVINCE----EN-PUR LAVEE-----R-LAIB DIRE-R-----MARSA ANE-VEULE-MIME-A RE-VALSE-SITE-CK-LA-IE-HELE-COA OMERTA-PATE-TOUR -USAI-CRIE-HETRE FRANCOSERBE-SETS LETTRES DE LIEUX SAINTS ------PALESTINE ----THABOR------BETHLEEM---------JESUS----------SALADIN---SAINTSEPULCRE ---VATICAN----------NAZARETH---ASCENSION--- MOT RESTANT = TETARD MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Cassées ---------------Recrute Chance ---------------Piégées Religieux ---------------Liaison ---------------Parti Latine (inv) ---------------Bernée ---------------Gestes Bulletin ---------------Pronom ---------------Erbium Exagération ---------------Punition Sensible ---------------Orgie Couche ---------------Semoule Sociétés ---------------Net Tellure ---------------Hordes Professeur ---------------Préposition Crack ---------------Ternies Arsenic ---------------Nazis Compagnie ---------------Entrées Désire ---------------Oublié Possessif ---------------Posé ---------------Dans la tige Indiens ---------------Coupée ---------------Prénom Pays ---------------Vaincue Commencée ---------------Gérai ---------------Via Volcan ---------------Cobalt Volumes ---------------Dégoût Distance ---------------Article ---------------Modèle Aigri ---------------Stock Béryllium ---------------Dinar Pouffé ---------------Branché Pluvieux ---------------Ventres Farces ---------------Peuple Aperçues ---------------Eprouvent ---------------Mesures Lettres de Houston Célébré ---------------Interjection ---------------Exiguë Sommets ---------------Peuples Refus ---------------Avant la matière Possessif ---------------Lentille Exténuée ---------------Brousse ---------------Musique Honneur ---------------Support Arsenic ---------------Neuf à Rome Métro ---------------Radium Ile ---------------Colère Cravate anglaise ---------------Molybdène Titre ---------------Surveillée ---------------Héritage (ph) Diplôme ---------------Titre ---------------Peuple Gaines ---------------Aluminium Sans avis ---------------Erreurs Greffées ---------------Doubla Jeudi 5 février 2015 - PAGE Préposition ---------------Valeurs ---------------Note Oiseaux ---------------Renonce Décodés ---------------Affirmée ---------------Machine Tuméfaction ---------------Gauche Titres ---------------Raisons ---------------Rejeté Moment ---------------Grecque Jour ---------------Douleur Par Tayeb Bouamar Artère ---------------Larme Tableau ---------------Gallium ---------------Nouveau (inv) Ex-coach du CRB ---------------Dans la peine Lettres de Dresde ---------------Ravies Bavarde ---------------Divague Entourée ---------------Pronom ---------------Peuple Fin de soirée ---------------Douceur Relevée ---------------Infinies Monument à Rome Foot à Madrid Cœur tendre Voyelle double ---------------Cache ---------------Assagi Bibliothèque ---------------Pronom Poète grec Cérium ---------------Privatif ---------------Institut Conjonction ---------------Nord marocain Rongé ---------------Institut Pays ---------------Orné Astate ---------------Jockers ---------------Rejetée 19 Relit ---------------Virils Dans le sol ---------------Dévêtue ---------------Géniteur Article ---------------Tenais pour responsable Dans la rosée ---------------Européennes Ecartées ---------------Néodyme Têtue ---------------Lithium Publicité Le Soir d’Algérie Jeudi 5 février 2015 - PAge SOIR DE LA FORMATION ImA, AVec tArIfS IntéreSSAntS et horAIreS Au choIx, forme en vidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs, micros, électronique, smartphones et tablettes), installation et administration des réseaux, configurations routeurs. 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Tél.: 0558 70 48 37 NS ––––––––––––––– Condoléances L’ensemble du personnel de la société de promotion immobilière «SOPRI EL BNAI» profondément attristés par la nouvelle du décès de Mme KHINOUCHE Yamina, maman de leur directeur général, M. KHINOUCHE Saad Eddine lui présentent ainsi qu’à toute sa famille leurs sincères condoléances. Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Anep-205 628 - Le Soir d’Algérie du 05/02/2014 Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTIONRÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS ––––––––––––––– Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture (Alger). - 0550 45 82 26 F139469 ––––––––––––––– Cherche emploi comme chauffeur-démarcheur avec mon véhicule, 607. Tél.: 0550 130 601 F139379 ––––––––––––––– Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion des entreprises, management pour certification ISO, cherche poste stable. Appeler le 0557 91 65 48 NS ––––––––––––––– JH, 26 ans, ayant master en physique des matériaux, cherche emploi dans l’industrie ou autre. Tél.: 0669 28 85 93 - Libre pour tout déplacement. F143741/B4 ––––––––––––––– JH ,sérieux et désireux de se stabiliser dans un emploi correspondant à ses spécialités, cherche travail dans SP ou SN, diplômes et qualités : ingénieur d’affaires, TS en informatique de gestion, maintenance informatique, axe Alger-Boumerdès. Tél.: 0551 34 50 24 ––––––––––––––– CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 84 48 00 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél./Fax : 026 12 87 04 Tél. : 026 12 87 01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél.Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : lesoirbouira@hotmail.co m BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ Homme, 38 ans, père de famille, 10 ans d’exp., cherche emploi comme chauffeurdémarcheur. Tél.: 0773 45 16 26 ––––––––––––––– Projeteur chevronné, polyvalent, architecture et génie civil, à la retraite, cherche emploi, bureau ou domicile. Tél.: 0552 69 94 74 ––––––––––––––– JH, 29 ans, licencié en anglais, cherche emploi. Tél.: 0698 76 67 02 ––––––––––––––– JH, 27 ans, TS en travaux publics et bât., opt. métreur-vérificateur, 2 ans d’exp., cherche emploi dans le dom. Tél.: 0798 80 39 72 ––––––––––––––– JH, 31 ans, métreur-vérificateur, 5 ans d’exp., cherche emploi dans le dom. Tél.: 0551 954 620 ––––––––––––––– Mutuelle générale de l’Habitat et de l’Urbanisme 3 et 24 rue Layachi Yahia-Brossette Hussein-Dey - Alger Recrute dans l’immédiat pour son Complexe de cure thermale de Hammam Soukhna Un (e) kinésithérapeute Exigences : - Diplôme dans la filière - Expérience dans le domaine - Sens de l’organisation - Disponibilité. Habitant de préférence la commune de Hammam Soukhna, El Eulma ou Sétif. Les candidats (e) intéressés (e) par cet avis de recrutement doivent se présenter à la direction du complexe MGHU Hammam Soukhna munis d’un CV et d’une lettre de motivation. La Direction générale MGHU 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie Jeudi 5 février 2015 - PAGE LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vends F3, 70 m2, 380 u. et F2, 60 m2, 330 u., en semi-fini, avec séparation et menuiserie en aluminium, le projet se trouve à 1 km de la ville de Tigzirt, en venant de Tizi-Ouzou. Tél.: 0556 77 24 48 F119455/B13 –––––––––––––––––––– Vds F2, 58 m2, 2e étage, centre-ville, TiziOuzou. Tél.: 0663 23 40 81 F119464/B13 –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing de types F3, F4, F5 dans une résidence gardée à Chéraga. Intermédiaire s’abstenir. Tél.: 0559 122 101 F091 –––––––––––––––––––– Ag. vd F4, 5e ét., Les Vergers, Birkhadem, sup. 100 m2. - 0771 210 441 F139461 –––––––––––––––––––– Prom. imm. vend des logts F2, F3, F4 promotionnels, standing, dans une promotion à Aghribs, daïra d’Azeffoun, début travaux mois de mars. Tél.: 026 20 28 68 - 026 20 27 45 F119448/B13 –––––––––––––––––––– Eurl Promotion Immobilière vend appartements F2, F3, F4, F5 à Tizi-Ouzou et à Tigzirt-surMer, av ec crédit bancaire au taux bonifié 1 % d’intérêt. Tél.: 0552 28 22 13 - 0550 97 85 25 F119451/B13 –––––––––––––––––––– Ag. v. F5, 130 m2, 3e étage, S-Hamdine. 0772 94 46 54 F139463 –––––––––––––––––––– Vends appartement en Espagne. 0541 65 83 89 F139397 –––––––––––––––––––– LOCATIONS –––––––––––––––––––– Ag., loc. F3 120 m2, Carnot, El-Biar, crèche + NECROLOGIE PENSÉES –––––––––––––––––––– Cela fait deux ans, le 5 février 2013, que nous quittait à jamais notre cher et regretté père Chemmi Kaddour Ses enfants demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix, cher père. F139394 –––––––––––––––––––– Pensée à la mémoire de notre chère et regrettée Mme Izri née Makri Djedjiga Douloureux, triste et tragique que fut le jour du 5 février 2013 où tu nous as quittés à jamais, laissant un vide incommensurable que rien ne pourra combler. Ni le temps qui s'écoule ni les larmes versées ne pourront apaiser notre douleur. Tu demeureras présente dans nos cœurs et nos pensées. En cette circonstance de compassion (2 ans déjà), tes parents, tes filles (Yannelle, et Jasmine) grandissent comme des princesses, sont entre de bonnes mains familiales, ta famille et tous ceux qui t'ont connue, côtoyée, aimée et pleurée prient Dieu le Tout- Puissant de t'accorder Sa Sainte Miséricorde et de t’accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en paix, chère Djedjiga avec notre amour éternel. Ta famille Makri d'Aït-Atelli et Izri de Tala-Amara et ton oncle Mokrane inconsolable depuis ton départ et qui a été ton confident et protecteur en ton vivant. F117941/B13 Ta sœur, cousine Djura. –––––––––––––––––––– Cela fait un an que tu nous as quittés, cher Djaffar Depuis ce jour fatidique de ton décès, nous n'avons cessé de prier Dieu pour continuer de vivre sans toi. La douleur est toujours présente malgré le temps qui passe et c'est avec beaucoup de peine que nous t'avons vu partir. Tu manques à ta mère, ta femme, ton fils qui ne peuvent t'oublier. Tes beaux souvenirs habitent nos pensées, qui ne consolent ton absence. Que tous ceux qui t'ont connu et aimé (ta famille Labou, ta femme, ton fils, tes oncles Makri) aient une pieuse pensée pour ta mémoire et prient Dieu ToutPuissant pour t'accueillir en Son Vaste Paradis. F119451/B13 Djura. –––––––––––––––––––– AVIS APPEL AU DON –––––––––––––––– F139485 –––––––––––––––– Vous entendez, mais vous ne comprenez pas. Vous augmentez le son de la télévision. Vous faites répéter celui qui vous parle. Vous ne comprenez pas bien dans le bruit - Vous avez sûrement un problème d’audition. - Chez AuDIOLEF, test gratuit de l’audition à vous ou à votre enfant s’il n’entend pas bien. - Pour RDV, téléphonez ou envoyez un sms au 0661 10 35 23 si vous habitez Batna, Médéa ou Mascara. F000300/B10 –––––––––––––––– Etablissement Ouamar Control vd des appareils antivol pour véhicules : appareils sans fil, à distance illimitée, avec téléphone mobile, arrêt et démarrage. 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Ils doivent beaucoup boire, prendre deux à trois yaourts et marcher afin d'éliminer les petits restes — infimes, disent les infirmières — de la matière radioactive qui leur a été injectée avant la séance de scintigraphie. Alors que je sors rassuré, heureux de revoir mon Bab-El-Oued chéri où j'ai vécu deux années de bonheur, — tout à fait en haut du boulevard Colonel Lotfi, juste sous le garage Denis — je pense à ceux qui vont quitter l'hôpital avec de mauvaises nouvelles, à ceux qui doutent encore, à ceux qui souffrent et je me dis que nous ne connaissons pas notre bonheur, que nous ne savons pas apprécier ces dons précieux que sont la bonne santé, la vue, l'ouïe, le déplacement sans l'aide d'un fauteuil roulant... Nous cherchons toujours notre bonheur dans ce que nous n'avons pas ! Et tant que nous penserons ainsi, nous ne serons jamais heureux parce que nous continuerons à ignorer tout le bien que nous possédons pour courir derrière des chimères. Je pense à ces malades que j'ai laissés derrière moi et qui n'ont pas reçu les mêmes assurances, à ces vieillards appuyés sur l'épaule d'un parent, le teint J Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : info@lesoirdalgerie.com livide, les yeux scrutant ceux du radiologue, l'oreille attentive aux chuchotements du professeur... Je pense à cet émigré qui trouve que tout est sale et désorganisé et que «là-bas», on passe la nuit dans une belle chambre la veille d'une scintigraphie, et que et que... Alors, pourquoi tu viens te faire traiter ici ? Puisque tu pars dans deux jours, diffère ta séance et tu l'auras, ta belle chambre, la propreté et l'organisation parfaite ! Non content de nous insulter, il crie à qui veut l'entendre, que cette unité de médecine nucléaire est un don de madame Chirac ! Gifler un malade dans les locaux d'un hôpital, je crois que ça mène au tribunal, c'est sûr ! Je me retiens, change de sujet... Et me voilà dans la fraîcheur de cette fin de matinée, revigoré, prêt à courir dans les rues, à déclamer un beau poème en hommage à tous ces médecins, toutes ces blouses blanches qui sauvent quotidiennement des vies et soulagent des douleurs aux quatre coins du pays. Et c'est à eux que je dis merci ! Mais ma joie est de courte durée. Car, dans le Bab-El-Oued que j'ai laissé, il n'y avait pas autant de misère. Et, au fur et à mesure que je descends vers le centre-ville, je croise des SDF abandonnés à leur sort. Encore une ! Encore une dame entre deux âges, jetée sur un trottoir trempé, grelottante dans le froid qui balaye cette artère ouverte aux quatre vents. Une Syrienne ? Non, une malheureuse d'ici. Divorcée et renvoyée de chez elle... Et là-bas, sous un immeuble étincelant, un vieillard, sale et éreinté, couché sur un carton, arrive avec grande peine à sortir une main décharnée de sous la couverture crasseuse qui l'enveloppe. Dans son regard, toute la misè- POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam hlaalam@gmail.com @hakimlaalam re du monde. L'aumône ? Qui s'en soucie encore dans cette foule trop pressée, trop stressée... Il y a toujours quelque chose de plus important à faire. Je t'arrête, non, le plus important c'est de redescendre sur terre et de laisser tomber les affaires et les rendez-vous, pour que tu puisses encore te sentir être humain, pour que ton cœur puisse à nouveau battre au diapason de l'humanité! Plus loin, un autre bâtiment, d’autres vieux, d’autres femmes, avec ou sans bébés. Là-bas, une fête, des klaxons, une mariée dans sa riche toilette. Le baroud. La chaleur familiale. Les promesses d'amour, de fidélité... Ils auront beaucoup d'enfants et vivront heureux. Jamais tu ne l'auras ce bonheur quand tes yeux ne voient pas ces débris humains largués par le train de la vie sur les trottoirs de la honte! Ils sont là, à deux pas de cette salle aux lambris dorés, aux riches tapisseries et aux lumières festives, à quelques mètres de cette piste où les corps s'agitent dans une danse frénétique. La vie se livre en spectacle insolite pour qui sait la regarder : des hommes et des femmes se délestent de sommes énormes pour enrichir l'orchestre et les bijoux de ces dames feraient le bonheur de Mme Benhabilès et son Croissant-Rouge. Et dehors, la faim, la soif, la saleté, la maladie, le désespoir ! L'indifférence est notre reine. Elle gouverne en monarque absolue et, contre elle, il n'y a pas d'opposition, ni de cris de colère, ni de manifestations publiques. L'indifférence commence chez les responsables qui n'ont plus de cœur. Vous leur parlez de solidarité, de justice et d'égalité, ils sortent leurs graphiques et vous montrent les chiffres, les kilomètres de routes, le nombre de logements... Puis, après avoir démontré qu'ils s'intéressent au sort du peuple, ils reviennent à leurs palaces, leurs voyages à l’étranger, les somptueuses demeures à Paris, les comptes, les chèques, le dollar et tant d’autres joyeusetés qui nous transportent à des années lumières de ces vieux aux mains tendues. L'indifférence est aussi la marque de notre nouvelle société, toute heureuse de découvrir les manèges pour adultes et y faire du pousse-pousse en voitures neuves, quand elle ne se rue pas sur les rayons surchargés de produits d'importation, de nos supermarchés... Mais vivre, est-ce seulement cela? L'indifférence vous tue à petit feu. Ce n'est pas sophistiqué, quelque chose qui n'arrive qu'aux autres. Si vous passez sans broncher devant l'une de ces épaves humaines, ditesvous bien que vous êtes atteint de cette grippe incurable. Car, si l'on peut traiter les grippes portées par les oiseaux, les porcs, les vaches et j'en passe, rien ne peut soigner cette maladie si cruellement humaine. Le principal symptôme de ce mal est qu'il brouille vos yeux à chaque fois que vous croisez ces femmes et ces hommes sans foyer et sans espoir ! Vous ne réalisez pas que la cupidité a conquis votre cœur pour vous éloigner de votre société et de ses problèmes. Vite, un coup de fil à quelqu'un d'important. Un terrain. Un projet. Deux projets. L'appétit vient en mangeant. Monter une opération d'importation. Spéculer dans l'immobilier. Espérer recevoir une usine privatisée. Rien de positif pour le pays. Rien de rien. L'appétit des chapardeurs Par Maâmar FARAH farahmadaure@gmail.com du bien public ne s'arrête jamais. Et leur demander de se sentir solidaires avec ces paumés est presque un crime de lèse-majesté ! Rivés sur l'argent, cette «saleté du basmonde», comme on dit chez nous, cette pourriture qui assèche les cœurs, leurs yeux sont incapables de voir la misère qui les entoure ; ils sont aveuglés par l’avidité depuis bien longtemps. Leurs oreilles sont bouchées; elles ne peuvent entendre les gémissements, les pleurs de ces Algériens écrabouillés par le bulldozer de l'ultralibéralisme ! Il fait nuit. Je sors d'un restaurant bien chaud, rue Didouche. Sous les lampadaires, je vois un ou deux SDF enveloppés dans une vieille couette. Ce soir, ils sont heureux. Peut-être que ce sont les seuls à avoir bien accueilli l'élimination des Verts. Fini le boucan nocturne. Ils vont pouvoir dormir tranquillement en contemplant le ciel étoilé de cette rare nuit sans pluie. Encore une chance... Un double bonheur ! M. F. L’école qui prépare à la mort dès l’enfance ! Justice. Ghoul pourrait être entendu. Pour une fois, je souhaite vraiment que monsieur soit … … entendu ! Juste une question aux gardiens du temple : l’ONU qui vient de nous adresser une sévère mise au point sur la piètre qualité de notre école et de l’enseignement qui y est dispensé, c’est encore un coup fourré de la main de l’étranger ? En l’occurrence, des étrangers, avec un S puisque l’ONU, c’est toute une flopée de pays. Je demande ça gentiment, parce que si vous me dites que c’est la mimine de l’étranger, le dossier est classé, et on passe à autre chose : le foot, le hand, les regards d’égouts qui débordent sans autorisation de l’APC ou encore l’inconscience des chats de gouttière qui poussent l’outrecuidance jusqu’à ne pas se présenter au recensement des fourrières municipales. Par contre, si les gardiens du temple admettent que la main de l’étranger n’a rien à voir dans cette affaire, alors on peut discuter un brin sérieusement. Et revenir par exemple à cette sentence prononcée par la ministre des écoles : «Les programmes doivent être revus en profondeur.» Une phrase passée presque inaperçue, ou du moins vite entendue, encore plus vite oubliée. Ma fille, élève au CEM, révise juste à côté. Education islamique. Et là, en l’écoutant ânonner des énormités sur les procédures légales et conformes à la Charia pour se purifier, pour s’élever dans les meilleures conditions vers Dieu, je manque m’étrangler. Mais qu’est-ce que tu viens angoisser ma fille avec l’élévation propre vers Dieu et donc la mort. A une gamine de 11 ans qui rêve de vie et de plénitude sur terre, d’abord ? Je serais à la place de l’ONU, et je lirais de tels programmes, ce n’est pas une simple mise en garde que j’enverrais à l’Algérie. C’est un ultimatum pour un retour immédiat sur terre. C’est les warnings allumés plein tubes pour attirer l’attention sur ce «jardinage» massif en faveur des prochaines moissons islamistes et terroristes. Mon enfant, je l’envoie à l’apprentissage de la vie, pas à celui du k’fen, de la purification de son corps des pensées sataniques et autres joyeusetés que l’éducation nationale algérienne, en son état actuel, exige d’elle qu’elle apprenne par cœur et qu’elle recrache ensuite, sous peine de voir sa moyenne dégringoler, fût-elle bonne dans les matières scientifiques. A 80 ans, si Dieu prête longue vie à ma fille, et si elle le souhaite souverainement — car elle a aussi le droit de ne pas le souhaiter — elle pourra s’interroger ou pas sur la meilleure manière de s’élever vers Dieu ou vers une quelconque autre divinité qu’elle aura choisie de son plein gré consentant d’adorer. En attendant, pour elle, parce qu’elle est trop jeune pour le faire, je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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