Journées européennes du patrimoine 2014 13 – 14 | septembre les cantons romands vous invitent à table ! de la truelle à la fourchette 1 Journées européennes du patrimoine 13 – 14 | septembre 2014 | 21e édition à table de la truelle à la fourchette page 2 message des conservateurs romands page 5 éditorial cantonal page 7 éditorial NIKE page 8 agenda et carte des sites romands page 12 programme des visites en Suisse romande page 13 Berne (Jura bernois) page 19 Fribourg page 25 Genève page 47 Jura page 53 Neuchâtel page 61 Valais page 71 Vaud page 86 informations générales 2 message des conservateurs romands à table ! de la truelle à la fourchette Si ce thème alléchant évoque immédiatement les arts de la table et de la gastronomie, sa présence au centre des Journées européennes du patrimoine 2014 mérite d’être nuancée aussi bien que contextualisée, pour dissiper toute confusion possible. En effet, à l’heure de la valorisation et de la protection du patrimoine immatériel, soit des traditions vivantes héritées de nos ancêtres, il est vrai qu’un tel sujet a indéniablement sa place comme patrimoine culturel à part entière. Cependant, la direction adoptée par la manifestation des JEP, depuis plus de 20 ans maintenant, prône 2014 | éditorial des conservateurs romands | 3 avant tout une présentation du patrimoine sous sa forme bâtie. L’accès au patrimoine d’ordinaire inaccessible et la mise en valeur du travail de conservation des monuments demeurent les objectifs prioritaires des JEP en terre romande. C’est dans cet esprit que les programmes - donnant l’eau à la bouche - ont été concoctés, avec le concours indispensable des propriétaires et des professionnels du domaine. Les 13 et 14 septembre prochains, autour de la table et de ses arts, les visiteurs pourront donc découvrir des monuments en lien avec une activité qui occupe une place prépondérante dans la vie des hommes, la rythmant quotidiennement de manière rituelle. Auberges, réfectoires, hospices, restaurants, bistrots, pensions et hôtels, pour n’en citer que quelques-uns, furent de tous temps des lieux de rencontre, où les échanges étaient favorisés par le repas en commun. Leur mobilier, leur décor et la vaisselle utilisée témoignent de l’évolution des goûts, mais aussi de la même et indéniable nécessité. Avant de délecter nos papilles gustatives, les matières premières destinées à être mangées et bues sont cultivées, récoltées, conservées, et les animaux sont soignés et élevés. Toutes sortes de constructions témoignent de ce cycle nécessaire et vital : des caves aux distilleries, des greniers aux moulins, des écuries aux abattoirs, en passant par les fours, les laiteries, les brasseries, les huileries, les cabanes de pêcheurs, les salines, les silos à grains et les entrepôts. De l’artisanat à l’industrie alimentaire, l’éventail est large et diffère selon les régions. En effet, les particularités régionales, d’une vie campagnarde ou urbaine, diversifient et enrichissent le patrimoine. De la traditionnelle visite guidée à la démonstration artisanale, de la cuisine au jardin, l’édition 2014 des Journées européennes du patrimoine s’annonce riche en événements, découvertes et rencontres qui permettront de faire de cette 21e édition une grande fête du patrimoine pour les petits et les grands ! Les conservateurs du patrimoine des cantons romands 5 éditorial du canton de Vaud Les Journées européennes du patrimoine constituent année après année l’occasion unique et exceptionnelle de visiter des monuments et des sites historiques habituellement inaccessibles au public et de contempler, avec un autre regard, des lieux connus de notre patrimoine. Cette 21e édition permettra de découvrir le patrimoine bâti lié à la nourriture, qu’il s’agisse de lieux de production, de fabrication, de stockage, ou encore de consommation. Fours à pain modestes ou palaces Belle Époque, caves à vin souterraines ou jardins potagers en plein air, patrimoine du Moyen-Áge ou du 20e siècle, une fois encore, de nombreux spécialistes et passionnés vous ouvriront ces portes afin de partager avec vous leurs connaissances et leur sens du goût. Traditionnellement, ces Journées sont également l’occasion de lever le voile sur des travaux de restauration, comme ce sera le cas cette année au château de Grandson où vous pourrez également déguster un grand repas médiéval. La Section monuments et sites organise et coordonne les Journées européennes du patrimoine pour le canton de Vaud et vous souhaite la bienvenue, se réjouissant de vous convier à goûter aux plaisirs du patrimoine. Pascal Broulis Conseiller d’État, chef du Département des finances, des relations extérieures et du patrimoine 7 éditorial NIKE Centre national d’information sur le patrimoine culturel Le proverbe dit : « On est ce qu’on mange ». Tout ce qui arrivait et arrive sur notre table fait partie intégrante de notre identité. L’édition 2014 des Journées du patrimoine fournit l’occasion de regarder de plus près les rapports existant entre culture et cuisine, et de s’en régaler. Nous verrons clairement qu’alimentation et culture sont un enrichissement pour notre vie quotidienne. Manger et boire sont des besoins fondamentaux qui marquent fortement notre culture de tous les jours et ce, depuis toujours. Les recettes, par exemple, nous racontent des histoires sur nos ancêtres, sur les progrès de la technique ou encore sur l’influence exercée par les pays étrangers. La culture des denrées alimentaires a engendré des paysages spécifiques, et les lieux où l’on cuisine et on mange ont constamment évolué entre l’âtre primitif et la salle à manger d’aujourd’hui. Enfin, et ce n’est pas rien, la table est aussi le lieu où on échange des opinions et où on se réunit, où on fête, on se dispute et on vit, depuis toujours. Nous vous invitons à explorer la manière dont les aliments ont marqué l’environnement de l’homme et ont été marqués par lui. Du café historique à l’auberge médiévale, de la place du marché aux voies commerciales, autour des greniers à blé ou à sel, des domaines viticoles, des moulins, des réceptions officielles et des cantines d’ouvrier : vivez l’histoire au plus près, jouissez du patrimoine culturel de la Suisse de tous vos sens. Un projet national d’une telle envergure ne peut être réalisé qu’avec le soutien de partenaires, la Section patrimoine culturel et monuments historiques de l’Office fédéral de la culture (OFC) et l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH). En 2014, nous avons également pour partenaires la Fédération des architectes suisses (FAS), Franke Technique de Cuisine SA, la Semaine du goût, la Société d’histoire de l’art en Suisse (SHAS), ICOMOS Suisse, la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), l’Association suisse de conservation et restauration (SCR) et la Commission suisse pour l‘UNESCO. Le programme des manifestations en Suisse figure dans la brochure nationale qui peut être commandée gratuitement auprès du Centre NIKE ou sur le site www.venezvisiter.ch. Le Centre NIKE tient à remercier toutes les personnes qui s’engagent avec ferveur sur le terrain et qui contribuent à la réussite de la manifestation. Il souhaite également à ses fidèles visiteurs de belles découvertes et un « bon appétit » ! Dr. Cordula Kessler Paula Borer Directrice du Centre NIKE Responsable des JEP NIKE Kohlenweg 12 Case postale 111 3097 Liebefeld +41 (0)31 336 71 11, info@nike-kulturerbe.ch 8 | agenda | 13 et 14 septembre 2014 13 et 14 septembre 2014 | agenda | 9 Porrentruy lieuvisite Delémont 1 2 3 Bellelay Le Boéchet Tavannes Bellelay Tavannes Tavannes lieuvisite 1Fribourg Tafers 3 Estavayer-le-Lac 4Vallon 5 Bulle Couvet Vallon Môtiers Grandson Estavayer-le-Lac Corcelles-près-Payerne 1 Fribourg Moudon Bulle Lausanne Mont-sur-Rolle Morges Prangins Vevey Rossinière Rivaz Veytaux Nyon Pregny-Chambésy Petit-Saconnex Genève Roche Mollens (Aminona) Erschmatt Hermance Meinier Lens (Flanthey) Jussy Cologny Sion Martigny Carouge Genève 2 Genève 3Genève 4Genève 5Genève 6Genève 7Genève 8Genève 9Carouge 10Carouge 11Genève 12 Pregny-Chambésy 13 Petit-Saconnex 14 Meinier 15 Cologny 16Hermance 17 Hermance 18Genève 19 Jussy 20 Sur le lac p. 14 p. 16 p. 17 agenda – canton de Fribourg Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem À la table du Seigneur ! L’église restaurée Sur les traces des anciennes auberges Autour de la table romaine, au Musée Visites gourmandes en ville lieuvisite Tafers Les Rasses 2 Cernier agenda – canton de Berne (Jura bernois) Hôtel de l’Ours Hôtel de la Gare Le train des horlogers p. 20 p. 21 p. 22 p. 22 p. 23 agenda – canton de Genève Auberges, cabarets et vieux bistrots genevois p. 26 Les fouilles archéologiques de l’esplanade Saint-Antoine p. 27 Coup de feu dans les cuisines de la Maison Tavel ! p. 28 Conférences à la Maison Tavel p. 29 En cuisine, Mesdemoiselles ! L’ancienne école ménagère p. 30 Les anciens abattoirs en l’Île p. 31 La restauration de La Console au Jardin botanique p. 32 L’ancienne École de chimie restaurée p. 33 Le festin du Musée de Carouge p. 34 La Place du Marché de Carouge p. 35 Un complexe horticole à Beaulieu p. 36 Á la table des Rothschild, les serres de Pregny p. 37 Le domaine et le Marché à la ferme de Budé p. 38 La Ferme de la Touvière p. 39 Le domaine viticole de la Vigne Blanche p. 40 Du sauvage au domestique, promenade le long de l’Hermance p. 41 La Fondation Brocher à Hermance p. 42 Le Musée Ariana se met à table p. 43 Du sanglier à la broche dans les Bois de Jussy p. 44 Causerie sur la pêche du Léman à bord de la Neptune p. 45 10 | agenda | 13 et 14 septembre 2014 13 et 14 septembre 2014 | agenda | 11 lieuvisite 1Porrentruy 2 3 4 L’Inter La grande salle de l’Inter Patrimoine ouvert Avec le train des horlogers à l’Espace Paysan Horloger Porrentruy Delémont Le Boéchet lieuvisite 1 Môtiers et Cernier 2Môtiers 3Môtiers 4Môtiers 5Môtiers 6 Môtiers 7Môtiers 8Couvet 1 lieuvisite agenda – canton de Vaud p. 48 1 p. 49 2 p. 50 p. 51 agenda – canton de Neuchâtel Par Monts et par Vaux 14 clins d’œil patrimoniaux Á la table du prieur Une nourriture spirituelle Des carottes de bois Maison Rousseau De l’absinthe à la Fée verte « Service compris » lieuvisite Sion 2 Sion 3Sion 4 Lens (Flanthey) 5 Lens 6 Mollens (Aminona) 7 Martigny 8Martigny 9Erschmatt agenda – canton du Jura p. 54 p. 55 p. 56 p. 57 p. 57 p. 58 p. 59 p. 59 agenda – canton du Valais De la guérite au Cube sensoriel Maison de la Diète Musées d’histoire, d’art et de la nature De l’auberge à la Maison des Cornalins Greniers, raccards et patrimoine bâti Musée du remuage de Colombire Cave romaine Moulin Semblanet Über Roggen p. 62 p. 63 p. 64 p. 65 p. 65 p. 66 p. 67 p. 68 p. 69 Veytaux Veytaux 3 Vevey 4 Rivaz 5 Lausanne 6 Lausanne 7 Mont-sur-Rolle 8 Nyon 9 Morges 10 Prangins 11 Nyon, Prangins et Lausanne 12 Grandson 13 Les Rasses 14 Autour de Moudon 15 Corcelles-près-Payerne 16 Rossinière 17Roche Hôtel Masson, un hôtel historique Châtaigneraie communale Siège de Nestlé, visibilité et transparence Lavaux Vinorama, une architecture mimétique Beau-Rivage Palace, décors et coulisses Gare CFF, manger et voyager Abbaye de Mont, domaine vigneron Cabanes de pêcheurs, un patrimoine fragile Cabanes de pêcheurs Potager et curiosités culinaires du 18e siècle Arts de la table Le château Le Grand Hôtel, la Belle Époque à table Greniers et fours à pain Un domaine paysan Mont-Dessous, tradition et innovation Ancienne saline, de la saumure à la salière p. 72 p. 72 p. 73 p. 47 p. 75 p. 75 p. 76 p. 77 p. 77 p. 78 p. 79 p. 80 p. 81 p. 82 p. 83 p. 84 p. 85 13 à table ! canton de Berne ( Jura bernois ) 13 et 14 septembre 2014 Entrée de l'Hôtel de l'Ours à Bellelay 14 | canton de Berne | 13 et 14 septembre 2014 1 BELLELAY, HÔTEL DE L’OURS quand dimanche 14, de 10h à 17h où Auberge visites commentées à 11h et 15h organisation Service des monuments historiques du canton de Berne en collaboration avec les propriétaires de l’Hôtel de l’Ours et Swiss Historic Hotels Ancienne auberge de l’abbaye de Bellelay, l’Hôtel de l’Ours a été construit en 1698 par l’abbé Frédéric de Staal. Le bâtiment est un remarquable édifice maçonné sur plan rectangulaire et coiffé d’une imposante toiture. La porte d’entrée principale est remarquable au niveau de la taille des éléments décoratifs en pierre calcaire. L’intérieur de l’hôtel conserve de magnifiques sols en pierre de taille, des serrures d’une exceptionnelle qualité et de nombreuses boiseries du 18e siècle. Une visite de la charpente va vous permettre de saisir le travail des charpentiers de l’époque. L’Hôtel de l’Ours est le plus important exemple d’architecture hôtelière de la fin du 17e siècle de l’arc jurassien. Il est encore de nos jours en fonction et vient de subir d’importantes restaurations au niveau du restaurant, de la salle à manger et des chambres. Lors de ces interventions, les propriétaires ont tenté de conserver le maximum de substances anciennes, afin de redonner à l’ensemble son état d’origine. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Berne | 15 En regard des travaux effectués et de la substance encore en place, l’Hôtel de l’Ours a reçu le label Swiss Historic Hotels. Cette distinction sera inaugurée lors d’une manifestation particulière le dimanche matin. L’Hôtel de l’Ours se trouve au centre d’un complexe baroque religieux de première importance pour l’histoire de l’ancien Évêché de Bâle. À deux pas de l’hôtel se trouve l’ancienne abbaye de Bellelay, dont le tricentenaire est fêté en 2014, l’ancien cloître, des jardins en terrasse et une ancienne ferme également de la fin du 18e siècle. Tout ce patrimoine sera accessible au public lors des Journées européennes du patrimoine. Malgré le passage des troupes françaises, qui à la fin du 18e siècle ont saccagé une grande partie des bâtiments et divers propriétaires, qui au cours du 19e siècle n’ont guère eu plus de respect des lieux, le site de Bellelay reste un important témoin de l’architecture religieuse du 18e siècle. Inauguration 10h L’Hôtel de l’Ours rejoint le cercle des hôtels historiques labellisés Swiss Historic Hotels. Pour fêter dignement cette reconnaissance, les propriétaires auront le plaisir d’inviter le public à partager le verre de l’amitié. À boire et à manger Les visiteurs peuvent se restaurer à l’hôtel dès 10h et jusqu’à la fermeture de l’établissement. Il est également possible de déguster le fromage Tête de Moine AOP au Domaine de Bellelay (situé dans l’ancienne ferme de l’abbatiale à 100 m de l’Hôtel de l’Ours) et de visiter le musée, consacré à la fabrication de ce fromage, et la fromagerie historique. Concert 17h Abbatiale de Bellelay, concert création d’Antoine Auberson autour de Monteverdi, avec l’Ensemble Vocal d’Erguël, Le Grand Eustache, La Sestina (www.bellelay.ch) 16 | canton de Berne | 13 et 14 septembre 2014 2 TAVANNES, HÔTEL DE LA GARE quand samedi 13 où rue de la Gare 4 visites commentées à 11h et 15h15 par Claude Jeandupeux organisation Service des monuments historiques du canton de Berne en collaboration avec Patrimoine bernois, groupe régional du Jura bernois L’Hôtel de la Gare est construit vers 1910 pour accueillir la clientèle qui se rendait à la Tavannes Watch & Co qui vers 1900 était la plus importante fabrique horlogère de Suisse. La construction s’inspire du Heimatstil au niveau de la toiture et du traitement rustique (pierre de taille) du socle. Le pignon en façade éclaire une cage d’escalier de très grande qualité. De nombreux décors art nouveau (ferronnerie, carrelages) sont encore en place et l’intérieur conserve l’entier de ses boiseries et de ses sols (parquets et carrelages). L’Hôtel de la Gare est un très intéressant représentant de l’hôtellerie du début du 20e siècle lié au développement économique du Jura bernois. Le train des horlogers Il est possible de rejoindre la manifestation du Boéchet (canton du Jura) en empruntant le train des horlogers (voir manifestation suivante). 13 et 14 septembre 2014 | canton de Berne | 17 3 LE TRAIN DES HORLOGERS quand samedi 13 où Tavannes, gare CJ visites parcours en train de Tavannes (Jura bernois) à Le Boéchet (canton du Jura) organisation Service des monuments historiques du canton de Berne et Office de la culture Porrentruy, en collaboration avec les CJ et La Traction Le train des horlogers, automotrice et voiture pilote des années 1953, permet de revivre le quotidien des horlogers et de la population qui empruntaient ce train pour se rendre à La Chauxde-Fonds ou à Tavannes. Banquettes en bois et voiture-salon pour un voyage inoubliable à travers le paysage jurassien. Le train permet de relier la manifestation jurassienne qui se déroule dans le hameau Le Boéchet. Horaire dép. de Glovelier à 8h50 - arr. à Tavannes à 10h55 dép. de Tavannes à 12h24 - arr. au Boéchet à 13h45 dép. du Boéchet à 15h42 - arr. à Glovelier à 17h00 possibilité de se restaurer à bord du train Prix carte journalière ou demi-jour (train historique et réseau des CJ) dès Frs 26.- par personne Renseignements et réservation promotion@les-cj.ch tel. : 032 952 42 90 ; réservation recommandée jusqu’au 8 septembre (www.les-cj.ch) 19 à table ! canton de Fribourg 13 et 14 septembre 2014 Fribourg, Planche-Supérieure 3, Commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, peintures murales du couloir du premier étage (1699-1700) 20 | canton de Fribourg | 13 et 14 septembre 2014 1 LES HOSPITALIERS DE SAINT-JEAN DE JÉRUSALEM À FRIBOURG quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 12h et de 14h à 17h où Fribourg, Planche-Supérieure 3 et 9 accès TPF ligne 4, arrêt église Saint-Jean visites commentées en français et en allemand par des collaborateurs du Service des biens culturels, les deux jours à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h. Pas de visite de l’église le dimanche matin organisation Service des biens culturels informations animation par la Compagnie des Tours avec échoppe et taverne médiévale ; petite restauration atelier pour enfants sur le thème des odeurs et saveurs ainsi que des épices utilisées en pharmacopée médiévale Témoins de la présence à Fribourg des Hospitaliers de Saint-Jean depuis 1229, la commanderie et l’église homonymes ouvrent leurs portes au public qui pourra y découvrir l’histoire de cet ordre monastique puis militaire, destiné à l’origine à accueillir les pèlerins en Terre Sainte. Reconstruite entre 1302 et 1306 à son emplacement actuel sur un terrain offert aux hospitaliers en 1259 par le gouvernement de Fribourg à condition qu’ils y érigent un couvent, un cimetière et un hospice, la commanderie des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem dévoilera pour l’occasion tous les décors et aménagements qu’elle renferme, et dont la réhabilitation s’est achevée en 2012 : peintures murales du début du 16 e 13 et 14 septembre 2014 | canton de Fribourg | 21 siècle dues au commandeur Pierre d’Englisberg, décor d’architecture de 1700 dans les couloirs et autres éléments peints ou sculptés. Le 20e siècle n’est pas en reste à la commanderie, puisque le pavillon des officiers de la caserne voisine de la Planche et ses aménagements des années 1939-42 ont également été restaurés au rez-dechaussée de la bâtisse. Propriété de l’État depuis 1825, la commanderie abrite désormais le Service des biens culturels. Des visites commentées de l’église Saint-Jean sont également proposées. Érigée entre 1259 et 1264, celle-ci renferme de nombreuses œuvres d’art parmi lesquelles, dans le chœur, la pierre tombale au portrait du commandeur Pierre d’Englisberg par l’atelier du sculpteur Hans Gieng, vers 1545. 2 À LA TABLE DU SEIGNEUR ! L’ÉGLISE DE TAVEL RESTAURÉE wann Samstag 13. von 10.30 bis 12.30 Uhr und von 13.30 bis 16.30 Uhr, Sonntag 14. von 13.30 bis 16.30 Uhr wo Tafers, Kirchweg 3, Pfarrkirche St. Martin bus TPF 123 und 181 ab Bahnhof Freiburg ; bus TPF au départ de la gare de Fribourg, lignes 123 et 181 führungen in deutscher Sprache durch François Guex, Amt für Kulturgüter, Samstag 13. um 11.30, Sonntag 14. um 13.30 Uhr; um 15.30 Uhr zweisprachig commentées en français par François Guex, Service des biens culturels, samedi 13 à 10h30 et dimanche 14 à 14h30 ; bilingue à 15h30 organisation Amt für Kulturgüter und Pfarrei St. Martin Tafers Die Pfarrkirche St. Martin war einst das kirchliche Zentrum eines weitläufigen Gebiets zwischen Freiburg und der Grenze zu Bern und damit bedeutender als eine einfache Dorfkirche. Unter Bewahrung des mittelalterlichen Chors mit dem eindrücklichen achteckigen Turm wurde sie 1787 erbaut. Im Turmchor ist ein bedeutendes Ensemble spätgotischer Schlusssteine von Hans Gieng erhalten; eindrücklich ist das Kruzifix von Hans Geiler neben weitern qualitätvollen Skulpturen des 15., 16. und 17. Jh. Gottfried Locher hat die malerische Ausstattung besorgt, wobei das „ Abendmahl “ über dem Altar, passend zum Thema des Denkmaltags, an die grundlegende Feier in jedem Kirchenbau erinnert. Vollständige Innenrestaurierung abgeschlossen 2014. L’église Saint-Martin de Tavel était jadis le centre d’une vaste paroisse couvrant un territoire compris entre Fribourg et Berne. Son rang dépassait donc celui d’une modeste église de village. La construction de 1787 a conservé le chevet médiéval et son impressionnant clocher octogonal. L’ancien chœur est orné de magnifiques clefs de voûte figuratives, œuvres du sculpteur Hans Gieng. Parmi les autres œuvres de qualité, on notera plus particulièrement le grand crucifix de Hans Geiler de 1520-30, tandis que le décor peint du 18e siècle est de la main de Gottfried Locher. En phase avec le thème annuel de ces Journées du patrimoine, la Sainte-Cène à la voûte du chœur rappelle la cérémonie fondamentale célébrée encore régulièrement dans chaque église. La restauration complète de l’intérieur a été achevée en 2014. 22 | canton de Fribourg | 13 et 14 septembre 2014 3 SUR LES TRACES DES ANCIENNES AUBERGES D’ESTAVAYER-LE-LAC quand samedi 13 et dimanche 14, à 9h30, 11h, 14h et 15h30 où rendez-vous sous le couvert de la Grenette, rue de l’Hôtel-de-Ville 9 visites balades commentées par Daniel de Raemy, du Service des biens culturels, durée 1h organisation Service des biens culturels Lors de cette promenade en vieille-ville d’Estavayer-le-Lac, le visiteur découvrira des auberges disparues ou encore existantes, à l’enseigne de l’ « Ancre » ou du « Chat rôti » dans les faubourgs populaires du bord du lac, du « Cerf », ou encore de « La Rattaz » (la Souris) dans la Grand-Rue ! La visite se terminera dans l’ancienne salle à manger de l’auberge « Gardian », sur la place SaintClaude, qui eut l’honneur d’accueillir en grande pompe l’ambassadeur du roi d’Espagne en 1567. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Fribourg | 23 4 AUTOUR DE LA TABLE ROMAINE AU MUSÉE DE VALLON quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où Musée Romain Vallon, Carignan 6, 1565 Vallon accès TPF, lignes 550 et 552 visites visites guidées les deux jours à 10h, 11h, 12h, 13h30 et 16h ; à 14h30 avec la participation de Jean-Charles Simon sur le thème « Table romaine » organisation Musée Romain Vallon, tél. 026 667 97 97, contact@museevallon.ch Comment se tenait-on à table à l’époque romaine ? Mangeait-on assis ou couché, avec des services ou avec les mains ? À quoi ressemblaient la vaisselle et les meubles, quels étaient les divertissements et les règles de bienséance observées pendant les repas ? Explications et parcours en images à travers la présentation des arts de la table, des us et coutumes et des bonnes manières de nos ancêtres les Romains. 5 VISITES GOURMANDES EN VILLE DE BULLE quand samedi 13 et dimanche 14 à 10h et 14h où centre historique de Bulle visites visites commentées du circuit historique «Bulle à parcourir» par des guides du patrimoine (gratuit), avec dégustation de spécialités de la bénichon (payant) durée env. 1h30, parcours de 2km les visites ont lieu par tous les temps (nombreux abris tout au long du parcours) rendez-vous au Musée gruérien, rue de la Condémine 25, à 5 min à pied de la gare. Possibilité de se garer au parking Bulle-Centre organisation Musée gruérien (www.musee-gruerien.ch) Savez-vous que le marché de Bulle est une tradition qui remonte au 12e siècle ? Qu’au 18e siècle la « route du fromage » reliait Bulle à Lyon ? Que l’Hôtel Moderne de 1906, est le premier et unique palace fribourgeois ? Aux siècles passés, la ville était en outre un important centre régional pour le commerce du blé et du bétail. L’existence de la cité est attestée dès le 9 e siècle. Elle est au Moyen Âge le siège de l’église principale d’une vaste région et appartient alors à l’évêque de Lausanne qui y fait construire le château et les remparts ; au 16e siècle, les Bullois deviennent sujets de Fribourg suite à l’occupation du Pays de Vaud par Berne en 1536. Au début du 18e siècle, la ville comptait 1'000 habitants ; on en dénombre aujourd’hui 20’000, après la fusion de 2006 avec La Tour-de-Trême. À Bulle, Cité des goûts et terroirs, vous aurez l’occasion de découvrir la tradition de la bénichon, et de déguster des produits phares de la région : gruyère, vacherin, moutarde de bénichon, cuchaule et poires à botzi (en collaboration avec les Produits du Terroir du Pays de Fribourg). Vous accéderez à des lieux insolites et méconnus : le réfectoire de l’Institut Sainte-Croix, ancienne école secondaire des filles jusqu’en 1986, le café-restaurant « Le Fribourgeois » avec son orchestrion ou encore le bâtiment des Halles reconstruit après le grand incendie de 1805. informations www.traditions-fribourgeoises.ch www.la-gruyere.ch/circuit www.terroir-fribourg.ch 25 à table ! canton de Genève 13 et 14 septembre 2014 Un goûter chez la famille Duchêne à Onex 26 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 1 AUBERGES, CABARETS ET VIEUX BISTROTS GENEVOIS quand samedi 13 et dimanche 14, à 9h30 et 15h, durée 1h30 où Genève, place du Bourg-de-Four, rendez-vous devant la fontaine, promenade itinérante de la Vieille-Ville à la place Neuve visites sous la conduite d’Isabelle Brunier, historienne à l’Inventaire des monuments d’art et d’histoire, Office du patrimoine et des sites, DALE informations promenade réservée aux bons marcheurs Du Bourg-de-Four à la place Neuve, cette promenade permettra d’évoquer aussi bien les auberges du Moyen Âge que les bistrots « branchés » du 21e siècle, en passant par quelques étapes gourmandes. De la Clémence au kiosque des Bastions, de La Coquille au Lyrique, nous parlerons d’enseignes, de décor et de mobilier, de recettes et de traditions culinaires, oubliées ou remises au goût du jour. Que servait-on aux voyageurs dans les anciens logis ? Quels étaient les menus des banquets officiels offerts aux ambassadeurs étrangers par nos autorités, à la Maison de Ville ou parfois même à l’ombre des frondaisons, sur la Treille ? Nous dégusterons avec eux, virtuellement, « pâtés de chapons, cardons et chicorées blanches, tartes de crème ou de nèfles » et bien d’autres plats raffinés ! Où donc les mélomanes genevois se rafraîchissentils avant ou après les concerts du 18e siècle à nos jours ? Que buvait-on dans ces tavernes et autres buvettes ? 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 27 L’offre en boissons diverses s’est progressivement étoffée. Au simple vin du pays communément proposé dès l’époque médiévale, se sont par la suite ajoutés la bière, le café, les liqueurs et « rossolis », suscitant interdictions et réglementations. Quant aux mets, la provenance des produits et des épices, la manière de les conserver et de les apprêter, les habitudes alimentaires de nos prédécesseurs seront brièvement décrites, à défaut de pouvoir y goûter ! Ce parcours dans l’espace et le temps sera l’occasion de raconter ces lieux et ces moments de convivialité, et de perpétuer une fois de plus « la légende des cafés ». 2 LES FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES DE L’ESPLANADE SAINT-ANTOINE quand samedi 13, à 13h, 14h, 15h et 16h, dimanche 14, à 11h, 13h, 14h, 15h et 16h où Genève, promenade de Saint-Antoine – angle rue Théodore-De-Bèze - rue des Chaudronniers, rendezvous devant les grilles du chantier visites sous la conduite d’Evelyne Broillet-Ramjoué, Gionata Consagra, Anne de Weck et Michelle Joguin Regelin, archéologues au Service cantonal d’archéologie, Office du patrimoine et des sites, DALE informations 50 personnes maximum par visite - distribution de tickets dès 12h30 le samedi et dès 10h30 le dimanche Le public est invité à la visite du chantier, initié en mai 2012 par le Service cantonal d’archéologie sur l’esplanade Saint-Antoine. Les investigations archéologiques ont permis la découverte d’un premier bastion fortifié, érigé en 1537 et connu sous le nom de « Mottet de Saint-Laurent ». C’est au sein de cette fortification qu’ont été reconnus les vestiges d’une résidence gallo-romaine du 1er siècle apr. J.-C. Une nécropole du Bas-Empire s’installe ensuite aux environs des bâtiments antiques laissés à l’abandon. Cette aire d’inhumations, située hors les murs de la cité, voit aux 6e-7e siècles l’installation de l’église funéraire de Saint-Laurent entourée de son cimetière. Le bâtiment religieux, incomplètement conservé, garde les traces de nombreuses tombes et connaît plusieurs réfections avant d’être détruit au 16e siècle par l’avancée des remparts bastionnés sur le flanc Est de la ville. Dans le cadre des Journées du patrimoine, les visiteurs sont également conviés à venir découvrir les objets liés aux plaisirs de la table romaine et médiévale trouvés sur les fouilles en cours : amphores à huile d’olive et à sauce de poissons, récipients et vaisselles d’origine locale ou méditerranéenne, petits objets en os ou en métal, coquilles d’huîtres ou restes de boucherie sont autant de témoins des arts de la table à l’époque gallo-romaine. Le mobilier utilitaire de l’époque mérovingienne, bien que moins riche et provenant des tombes, est caractérisé par quelques ustensiles accompagnant les défunts dans leur dernière demeure. 28 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 3 COUP DE FEU DANS LES CUISINES DE LA MAISON TAVEL ! quand samedi 13 et dimanche 14, à 14h et 16h visite de la cuisine, à 13h et 15h préparation d’une soupe aux légumes du 18e siècle où Genève, Maison Tavel, rue du Puits-Saint-Pierre 6 visites cuisine de la Maison Tavel, sous la conduite d’Alexandre Fiette, conservateur atelier « soupe aux légumes » par Karin Rivollet, médiatrice culturelle informations les visites de la cuisine sont destinées en priorité aux familles, 25 personnes maximum la préparation d’une soupe aux légumes du 18e siècle est un atelier qui se tiendra dans la cour de la Maison Tavel. Réservé aux enfants de 4 à 12 ans, 20 enfants maximum distribution de tickets dès l’ouverture du musée, à 11h Les plaisirs de la table doivent beaucoup à la maîtrise du feu. La conduite de la cuisson reste un de ces secrets bien défendu de l’art culinaire. Aujourd’hui, l’électricité nous a distancés de ce contact avec la flamme jadis présente dans toutes les cuisines. La Maison Tavel, inscrite comme bien culturel d'importance nationale, est la plus ancienne habitation conservée à Genève. Devenue musée historique de la Ville en 1986 après une restauration exemplaire, elle offre à ses visiteurs la possibilité de découvrir l’aménagement de la cuisine qui y était en service au 18e siècle. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 29 À l’occasion des Journées du patrimoine, celle-ci vous est ouverte : venez en famille découvrir l’évolution des techniques mises au point par nos aïeux pour cuire leurs aliments. Du foyer ouvert d’une cheminée aux fourneaux de fonte, les manières de faire, les récipients et les instruments ont beaucoup changé. Même dans la plus grande simplicité, l’ingéniosité était présente : comment cuire une tarte sans four, disposer d’eau chaude en permanence, mijoter sans surveiller, contrôler l’intensité du feu ou encore faire couver les braises pour économiser le combustible. En parallèle à cette visite, les enfants pourront participer à un atelier de préparation de soupe aux légumes de jadis, plat quotidien dont l’importance nutritive était majeure. 4 CONFÉRENCES À LA MAISON TAVEL quand samedi 13, de 17h à 21h où Genève, rue du Puits-Saint-Pierre 6, dans les soussols de la Maison Tavel informations de 16h30 à 21h, dans la cour de la Maison Tavel, boissons, petite restauration et soupe du 18e siècle préparée par les enfants durant les ateliers de l’après-midi « Approvisionner une ville aux 18e et 19e siècles, le cas de Genève » 17h Dominique Zumkeller, historien économiste Du point de vue de l’historien, « l’agriculture de proximité » n’est pas une invention récente, mais une réalité qui a prévalu jusqu’au 19e siècle finissant. La difficulté et la cherté des transports ainsi que le cloisonnement des marchés en sont les principales causes. La région genevoise aux 18e et 19e siècles est un bon exemple des liens qui se tissent entre une ville riche et « sa » campagne. Nous tenterons ainsi de comprendre les enjeux de l’approvisionnement des centres urbains avant le 20e siècle. « La République est servie ! Les arts de la table à Genève » 18h15 Cyril Duval, historien de l’art Dîners mondains, déjeuners d’affaires ou repas de famille, à l’intérieur ou à l’ombre des arbres, notre société s’installe à table aussi bien pour manger que pour socialiser, conclure, célébrer ou exprimer son appartenance sociale. Qu’en est-il en particulier dans les élites genevoises du 19e au 20e siècle ? Entre porcelaine et argenterie, un voyage dans le temps pour découvrir à quelle sauce on mangeait dans la République. « Une nourriture abondante, saine et à bon marché, les enjeux de la sécurité alimentaire du 16e au 19e siècle » 19h30 Marco Cichinni, historien, maître assistant à l’Université de Genève Dès la fin du Moyen Âge en Europe, l’approvisionnement des villes est une préoccupation primordiale des pouvoirs urbains. Non seulement la quantité, mais aussi la qualité et le prix des denrées sont au cœur des dispositions de sécurité alimentaire. Pour quels motifs, par quels moyens et avec quels effets les sociétés urbaines ont-elles cherché à conjurer les peurs alimentaires qui les menaçaient ? 30 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 5 EN CUISINE, MESDEMOISELLES ! L’ANCIENNE ÉCOLE MÉNAGÈRE quand samedi 13 et dimanche 14, à 15h30 où Genève, rue Rousseau 8, École de Commerce Nicolas-Bouvier, annexe de Lissignol visites sous la conduite de Charles Magnin, historien de l'éducation, professeur honoraire à l'Université de Genève et David Ripoll, historien de l’art à la Conservation du patrimoine architectural de la Ville de Genève, CPA Éduquer les filles, leur apprendre les travaux domestiques et le catéchisme, leur inculquer des principes de vertu, en faire de bonnes épouses et mères, voici des préoccupations dont la première formulation apparaît déjà à la fin du 14e siècle en France, dans le Livre pour l’enseignement de ses filles. La moralité, la bienséance, la bonne tenue du foyer, l’ordre, la propreté ; cinq cents ans plus tard, à Genève, l’éducation domestique et morale des jeunes filles après leur scolarité primaire est toujours d’actualité. La création d’une école ménagère en 1897 serat-elle la solution pour relever le défi ? D’abord réparties dans divers locaux aux quatre coins de la Ville, les élèves bénéficiaires de cet enseignement seront finalement rassemblées dans un nouveau bâtiment réalisé dans le quartier populaire de Saint-Gervais, alors en pleine mutation. L'œuvre de l’architecte Etienne Poncy est inaugurée en 1901. Elle s’aligne le long de la rue Lissignol, alors que l’entrée principale se situe sur le côté latéral, rue Rousseau. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 31 Les locaux sont clairs, bien aérés et le mobilier scolaire des plus modernes. Au-dessus des salles de classe, au niveau de l’attique, sont regroupés une cuisine, une salle à manger, deux ateliers de confection, une lingerie, une salle de repassage, une buanderie et un séchoir. En 1912, devenue trop petite pour un succès toujours croissant, l’école est agrandie et flanquée d’une aile s’étirant sur la rue Rousseau. De quoi combler ces demoiselles ? C’est en tout cas le vœu du magistrat Georges Favon qui, lors de l’inauguration de 1901, les souhaitait non seulement heureuses, mais également « bonnes » et « excellentes mères de famille ». Tout un programme que les visiteurs des Journées du patrimoine et les étudiants de l’École de Commerce qui occupent aujourd’hui le bâtiment sont invités à (re)découvrir ! 6 LES ANCIENS ABATTOIRS EN L’ÎLE quand samedi 13, à 10h, 14h et 15h30 où Genève, place de l’Île (Halles de l’Île) visites sous la conduite de Philippe Beuchat, Conseiller en conservation du patrimoine architectural de la Ville de Genève et Nicolas Foëx, architecte, Conservation du patrimoine architectural de la Ville de Genève, CPA informations exposition de photographies d’archives dans le hall de la Brasserie des Halles de l’Île vitrine et choix de livres en lien avec le patrimoine à la librairie Archigraphy Les Halles de l’Île constituent un des exemples les plus significatifs des édifices développés au 19e siècle dans la perspective de l’amélioration de l’hygiène en ville de Genève. Décidée avant la démolition des fortifications, la construction de nouveaux abattoirs en l’Île s’inscrit dans un processus d’éloignement de cet équipement des quartiers habités, passant successivement de Longemalle à l’Île, puis de cette dernière à la Jonction pour terminer enfin à proximité de la gare des marchandises de la Praille. Les établissements d’abattage du bétail ont marqué le paysage de la plupart des grandes villes des pays industrialisés et des vestiges de ces bâtiments ont été maintenus. À Genève, les Halles de l’Île représentent le seul témoin de cette activité, les autres établissements ayant été démolis. Le marché couvert, seconde affectation des Halles de l’Île, constitua l’opportunité de prolonger la vie d’une construction qu’il fallut assez rapidement reconvertir suite au transfert du centre d’abattage à la Jonction. L’édifice se prêta relativement bien à sa nouvelle vocation et fut relié aux rives du Rhône par deux passerelles identiques. Celle qui enjambait le bras droit du fleuve a disparu, ce qui explique en partie, le destin perturbé qui a caractérisé la pointe aval de l’Île suite à la démolition de l’ancien quartier populaire de Saint-Gervais auquel cet équipement était notamment destiné. Devenues lieu d’activités culturelles au début des années 1980, les Halles de l’Île ont vu leur brasserie étendue à l’ensemble de l’aile sud, en 2009. 32 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 7 LA RESTAURATION DE LA CONSOLE AU JARDIN BOTANIQUE quand samedi 13 et dimanche 14, à 11h et 14h30 où Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève, rue de Lausanne 192 TPG, lignes 1, 11, 25 et 28, arrêt Jardin botanique, puis 5 min à pied le long de la rue de Lausanne visites sous la conduite de Frank Herbert, Christine Georges et Guillaume Boussemart, Architech SA et Catherine Courtiau, historienne de l’art La Console est implantée entre la rue de Lausanne et le lac, sur une partie du domaine de l’Ariana légué en 1891 par Gustave Revilliod à la Ville de Genève. Destiné à la conservation des herbiers, le bâtiment a été construit en 1904 par l’architecte genevois Henri Juvet et le jardin aménagé par l’architecte-paysagiste Jules Allemand, en remplacement du Jardin botanique des Bastions, créé en 1817 par Augustin-Pyramus de Candolle. Les herbiers étaient classés dans des armoires en bois qui rythmaient huit travées transversales donnant sur une longue galerie médiane ajourée d’une grande verrière. La toiture plate était à l’origine couronnée d’une balustrade et de deux belvédères italianisants qui ont disparu dans les années 1950. Côté lac, le bâtiment a été agrandi en 1912 par l’adjonction d’une annexe de trois travées, surélevée de deux étages en 1924. La restauration en cours a dû relever un grand nombre de défis pour adapter le bâtiment aux exigences actuelles tout en préservant sa subs- 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 33 tance et ses qualités spatiales. Le maintien de l’atrium central, tout en garantissant la sécurité des personnes et de la collection en cas d’incendie, la création d’un accès aux personnes à mobilité réduite sans dénaturer la cage d’escalier, l’isolation du bâtiment sans en modifier l’aspect extérieur sont autant de contraintes qu’il a fallu intégrer au programme. Les locaux d’archives ont été aménagés au rez inférieur, les espaces communs (bibliothèque, laboratoire) au rez supérieur tandis que les 1er et 2e étages accueillent une trentaine de places de travail. Ces aménagements ont pris soin de conserver la transparence d’origine et la mémoire des rangées d’armoires en sapin qui abritaient les herbiers. 8 L’ANCIENNE ÉCOLE DE CHIMIE RESTAURÉE quand samedi 13, à 15h et dimanche 14, à 11h et 15h où Genève, boulevard des Philosophes 22 visites sous la conduite de Marc Brunn, brunn+butty architectes, Eric-James Favre-Bulle, Atelier SaintDismas conservation-restauration et Emmanuelle Zem Rohner, peintre en décor du patrimoine L' École de chimie est inaugurée en 1879, une réalisation des architectes Henri Bourrit et Jacques Simmler qui s’étaient rencontrés dans l’atelier de l’architecte et professeur allemand Gottfried Semper à Zürich ; associés depuis 1869, ils ont à leur actif l’École des arts industriels à Genève et le château El-Masr à Cologny. En prévision de la construction de l’École de chimie, ils mènent une étude approfondie de bâtiments similaires en Europe, particulièrement en Allemagne. Sur cette base, ils mettent au point des dispositifs ingénieux qui en font un bâtiment-modèle, notamment pour la pédagogie, la ventilation naturelle (d’où la grande cheminée en brique rouge amputée en partie dans les années 1950), l’éclairage naturel et artificiel et les divers réseaux des fluides. Derrière ses belles façades d’inspiration néo-renaissance, elle abrite des salles de cours, des auditoires, des laboratoires pourvus de magnifiques aménagements et des espaces de circulation aux décors somptueux. En 1937, Arnold Hoechel surélève l’aile sud pour installer des laboratoires. Dans les années 1980, la chimie quitte son palais jugé obsolète pour rejoindre de nouveaux locaux et c’est la faculté des Lettres de l’Université de Genève qui s’y installe. Les aménagements intérieurs et les décors sont en grande partie détruits au cours du 20e siècle, puis partiellement incendiés en 2008. L’État entreprend alors une rénovation complète qui est aujourd’hui à bout touchant. Elle intègre les exigences modernes d’économies d’énergie et de sécurité et vise la restauration-restitution des décors peints, ainsi que la mise en valeur des qualités du bâtiment et du square adjacent qui seront présentés par leurs auteurs. 34 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 9 LE FESTIN DU MUSÉE DE CAROUGE quand samedi 13, de 14h à 18h où Carouge, Musée de Carouge, place de Sardaigne 2 visites et animations 14h et 16h30 visite guidée de l’exposition sous la conduite de Philippe Lüscher, conservateur 15h « la tarte aux pruneaux revisitée d’Annick », performance culinaire sous la conduite d’Annick Jeanmairet, cuisinière et animatrice 19h au Café du Marché de Carouge, le chef Thierry Minguez s’inspire de recettes anciennes et propose un Pot-au-feu de bœuf aux saveurs et légumes d’antan suivi d’un moelleux au chocolat, prix Frs 45.(boissons non comprises). Sur réservation auprès du Musée avant le 3 septembre (+41 22 342 33 83) organisation en collaboration avec le Musée de Carouge L’exposition temporaire du Musée de Carouge, intitulée « Repas de fête, balade historique et gourmande », aborde un événement très convivial, le repas de fête, qui accompagne et marque des moments particuliers du calendrier, certaines solennités religieuses ou encore des anniversaires personnels ou historiques. L’exposition propose une balade gourmande sur ce thème et une plongée dans un monde de saveurs, tout en abordant l’évolution des formes de sociabilité liées au repas. Les menus anciens, imprimés ou manuscrits, constituent le fil rouge d’une section importante de l’exposition. Une collection de menus permet de suivre l’histoire d’une famille genevoise, au gré des fêtes de baptême, de com- 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 35 munion, de mariage ou encore d’anniversaire. Imperceptiblement, nous voyons les habitudes culinaires changer ou s’adapter aux circonstances particulières du moment, en particulier à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. D’autres menus nous plongent dans l’univers des grands hôtels de la région, ou éclairent les fêtes organisées dans certains cercles privés attachés au bien-vivre, en particulier au travers de repas très soignés, comme au Cercle du Léopard à Carouge ou dans les sociétés d’étudiants à Genève. Parallèlement, douze illustrateurs invités et deux plasticiennes complètent la présentation et proposent leur regard contemporain et décalé sur le thème du repas de fête au travers de créations personnelles et inédites. 10 LA PLACE DU MARCHÉ DE CAROUGE quand samedi 13, à 10h et 13h où Carouge, place du Marché, rendez-vous devant l’église Sainte-Croix visites sous la conduite de Dominique Zumkeller, historien économiste Il est des lieux emblématiques et la place du Marché, à Carouge, se hisse à cette situation enviée. Rien pourtant ne laissait supposer un tel destin, mais les circonstances historiques seront telles que le « programme » architectural de Carouge ne sera jamais achevé et dès la Restauration, la cité sarde se recentre sur la place du Marché. Entre temps elle a été arborisée, trente-deux platanes « sur deux rangées » sont plantés en 1808 puis, en 1823, sont installées cent vingt-deux bornes reliées par des barres de fer ; sa fonction commerciale s’affirme. Le chaland n’est pas oublié puisqu’en 1828 on dispose dix bancs, que l’on voit encore. Il convient de relever que la place du Marché devient vraiment centrale en 1827, lorsque l’église s’ouvre enfin sur elle, au lieu de l’actuelle place de Sardaigne. Mais c’est Jean-Daniel Blavignac qui lui donne son aspect actuel en 1867, lorsqu’il édifie l’une des quatre fontaines monumentales dont se dote Carouge. Les toilettes publiques, encore en fonction, sont installées en 1917 et remplacent un édicule construit en 1891. Suite à la mise en service d’un transformateur électrique souterrain, les platanes de 1808 seront partiellement atteints dans leur verdoyance légendaire. Après quelques tentatives malheureuses, c’est en 2000 que la municipalité réaménage la place avec de nouveaux platanes, des jeunes arbres de quelque vingt-cinq ans d’âge, qui très progressivement s’épanouissent. Lieu d’échanges, lieu de convivialité, la place du Marché est également un lieu spontané de rencontre, toutes générations confondues. Elle est l’image concentrée du charme de Carouge. 36 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 11 UN COMPLEXE HORTICOLE À BEAULIEU quand dimanche 14, à 11h et 15h, durée 1h15 où Genève, espace horticole du parc Beaulieu, rendezvous à la rue Baulacre 3 visites sous la conduite de plusieurs membres du Collectif Beaulieu organisation en collaboration avec le Collectif Beaulieu Le parc Beaulieu abrite un patrimoine naturel et architectural remarquable, avec sa maison de maître et ses jardins dessinés au 18e siècle. Il est renommé pour ses cèdres du Liban - les plus anciens d’Europe continentale - et sa vue dégagée sur la chaîne du Mont-Blanc. Au cœur du parc se trouve aussi un complexe horticole composé de bâtiments et de serres bâtis dans les années 1940, où sont aujourd’hui cultivés des jardins collectifs. Depuis le déménagement du Service des Espaces Verts de la Ville de Genève en 2008, un collectif d’associations oeuvre pour créer de la vie autour de cet espace et le mettre à disposition de tous les Genevois, leur objectif étant d’encourager les relations entre les citadins et la nature, et de promouvoir l’agriculture de proximité. Les membres du Collectif vous feront découvrir cet espace par une visite à plusieurs voix : ils vous raconteront l’histoire de Beaulieu depuis plus de trois siècles, avec l’art du jardin et du paysage au 18e siècle et son activité horticole. Ils exposeront aussi les projets présents, et à venir, menés dans 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 37 le respect de l’histoire et du patrimoine du parc, à travers le travail des Artichauts : production de plantons de fleurs et de légumes locaux favorisant la biodiversité, cueillette de légumes en libre accès ; porte-graines du projet « semence de pays », destiné à conserver in situ et à mettre à disposition un patrimoine de semences locales, mais aussi les ruchers ou encore le poulailler. 12 À LA TABLE DES ROTHSCHILD, LES SERRES DE PREGNY quand samedi 13, à 9h30, 11h30, 14h30 et 16h30 où Pregny-Chambésy, route de Pregny 35 TPG lignes Z et V, arrêt Pregny-Village visites sous la conduite de Pierre Matille, chef de cultures et ses collaborateurs informations 30 personnes maximum par visite, distribution de tickets dès 9h pour les visites du matin et dès 14h pour les visites de l’après-midi organisation en collaboration avec les Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève L’ensemble architectural des serres de Pregny était le cadre de production horticole exclusivement consacré à garnir la table des Rothschild du Château de Pregny. Construit dès 1860 par Sir Joseph Paxton, célèbre jardinier et architecte anglais, cet ensemble suivra de peu celui de Mentmore en Angleterre, et celui de Ferrières près de Paris, lieux d’exception pour les cousins Rothschild qui rivalisaient d’ingéniosité afin d’obtenir les fruits les plus extraordinaires en toutes saisons. Restaurées en 1994-95, ces serres font aujourd’hui partie des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève. Elles constituent un ensemble unique de bâtiments de verre qui s’inscrit dans la grande tradition de l’art des jardins. S’étendant sur 2’500m2, une quinzaine de serres de culture et d’agrément convergent vers un long couloir vitré dont le sol est constitué de panneaux de fonte ajourés de rosaces orientales. La visite sera axée sur les serres-vergers où sont encore cultivées quelques anciennes variétés de pêches, de raisins de table et de figues qui constituent les réminiscences de ce patrimoine génétique légué par la tradition de la famille Rothschild. Ce retour aux arômes oubliés de notre mémoire sera suivi d’une dégustation. 38 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 13 LE DOMAINE ET LE MARCHÉ À LA FERME DE BUDÉ quand samedi 13, à 10h, 14h et 16h où Petit-Saconnex, ferme de Budé, chemin Moïse-Duboule 2 TPG, ligne 3, arrêt Petit-Saconnex visites sous la conduite de Sacha Riondel, exploitant, Pierre-André Marti, architecte et Yves Peçon, architecte-conservateur au Service des monuments et des sites, DALE informations marché à la ferme et buvette de l’Association des habitants du Petit-Saconnex et des Genêts de 10h à 18h Érigé par les Turrettini dès 1720, le domaine de Budé possède encore la plupart des éléments qui caractérisent une campagne genevoise du 18e siècle : une somptueuse maison de maître dans le style classique, face au lac et au Mont-Blanc, des dépendances, ici dans une enceinte désaxée par rapport à la maison principale, et surtout un grand domaine agricole. L’ensemble entre dans la famille de Budé par héritage en 1793 et en ressort 150 ans plus tard, en 1955, lors de sa vente à l’État de Genève. En 1957, un plan de lotissement est adopté ; il conduit à la réalisation par le bureau Addor de l’ensemble résidentiel de Budé sur la moitié Est de la propriété, et à la création d’un parc public. L’activité agricole ne disparaît cependant pas totalement du domaine. Jean Marti, fermier de la famille de Budé, continue à cultiver fruits et légumes sur 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 39 les terres proches des dépendances et ouvre un marché à la ferme. Il ne reste aujourd’hui plus qu’un demi-hectare de jardin situé en plein cœur d’un quartier résidentiel. De grands immeubles et deux écoles surplombent carottes, patates et tomates; ce lieu unique est un trait d’union entre la ville et la campagne, un jardin urbain qui sert à nourrir la population de son quartier. Depuis 2009, de jeunes exploitants ont repris le marché à la ferme qui se tient dans la grange partiellement reconstruite en 1967 suite à un incendie. Ils privilégient les produits de la région genevoise issus de l’agriculture biologique et souhaitent diversifier leur production en cultivant fruits et petits fruits. Ils projettent de rénover la maison des saisonniers afin de monter une école à la ferme, un lieu de sensibilisation à l’agriculture, à l’alimentation et à l’écologie. 14 LA FERME DE LA TOUVIÈRE quand dimanche 14, à 11h et 15h où Meinier, Domaine de la Touvière, route de Carred’Aval 10 TPG, ligne A, arrêt Carre-d’Amont, puis 5 min à pied visites sous la conduite de Alexis Corthay, propriétaire et agriculteur à la Touvière et Caroline Jeanneret, exploitante et membre de l’association Terre Fertile informations marché à la ferme et buvette de 10h à 17h Dans le cadre d’une économie globalisée, l’agriculture peine à trouver sa place et plus encore dans un contexte de proximité urbaine. Pression sur les terrains, sur le patrimoine bâti, vie chère, pression sur les prix agricoles par l’ouverture des marchés. Cependant, la ville proche peut aussi représenter un atout pour lui permettre de valoriser sa production dans le respect de ses coûts. La Ferme de la Touvière, par sa situation géographique privilégiée aux portes de Genève, tente de concilier différentes approches liées à la production, à la biodiversité, au respect de l’environnement, à la conservation du patrimoine, tout en offrant un cadre propice à la convivialité et à l’échange. Située au cœur de la rive gauche, elle se trouve en bordure des deux zones marécageuses de Rouëlbeau et de Sionnet, réhabilitées il y a une dizaine d’années, et pour lesquelles elle s’est impliquée dans le cadre de la renaturation de la Haute Seymaz. Elle s’inscrit dans un site agricole attesté par les cadastres dès 1730. Les maisons d’habitation et les bâtiments agricoles rassemblés autour d’une cour centrale ont été agrandis, modernisés et restaurés depuis le 18e siècle. Le passage à la culture bio et biodynamique, l’expérience d’une agriculture contractuelle développée dans le cadre de TourneRêve, regroupant aujourd’hui une quinzaine de producteurs et l’accueil tous les deux ans du Festival Amadeus, font de ce site un lieu propice à la rencontre. Une nouvelle équipe de jeunes producteurs a repris les rênes de l’exploitation et entend la faire évoluer dans le même état d’esprit social et solidaire, afin de produire une agriculture attentive aux problèmes environnementaux, productrice de nourriture saine dans la transparence de ses coûts. 40 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 15 LE DOMAINE VITICOLE DE LA VIGNE BLANCHE quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h et 15h où Cologny, route de Vandoeuvres 13 TPG lignes 1 et 9 arrêt Gradelle, lignes A et 22, arrêt Le Fort visites sous la conduite d’Yves Bischofberger, flâneur à mi-temps et de Sarah Meylan Favre, viticultrice et œnologue Le Domaine de la Vigne Blanche, dont le coeur s’étend de part et d’autre de l’anguleux chemin Lefort à Cologny, fait aujourd’hui figure de tête de pont de la pénétrante de verdure de la rive gauche vers l’épicentre du Grand-Genève. Situé à proximité d’un point-clef de la voie romaine sudlémanique menant, via Thonon, jusqu’à Martigny, il sera, jusqu’en 1536, la première terre sise hors les Franchises de la Ville dont le Nant de Trainant et son vallon ombragé signifiaient la limite. Cette situation particulière explique la précocité de sa constitution en domaine agricole et d’agrément. Cette vocation n’ira que s’affirmant dès les 17e et 18e siècles, avec pour résultat un bâti complexe et remarquable, des jardins profonds, ainsi que des formations paysagères témoins intemporels de l’évolution séculaire de l’endroit. C’est dans ce cadre exceptionnel, un domaine lové à la naissance du coteau de Cologny offrant des vues insoupçonnées sur la Rade d’une part et sur l’arrière-pays et le Mont-Salève de l’autre, que dans les années 1940 s’installe Jean Meylan, fermier, dont l’activité est purement agricole. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 41 Ce n’est qu’au début des années 1970 que Roger, son fils, plante la première vigne du domaine. En 2002, ce dernier est rejoint par sa fille Sarah Meylan Favre, viticultrice et œnologue. Ensemble, sur plus de 7 hectares de vignes répartis sur quatre parcelles, ils produisent dix-neuf vins blancs, rosés et rouges de très haute qualité qu’ils offrent à la dégustation et à la vente dans une ambiance intime et discrète, si propice aux délices de la table et du palais. 16 DU SAUVAGE AU DOMESTIQUE, PROMENADE LE LONG DE L’HERMANCE quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h et 14h, durée 2h où Hermance, rendez-vous à l’école d’Hermance, chemin des Glerrets 14, promenade le long de l’Hermance TPG, ligne E, arrêt Hermance, puis 10 min à pied visites sous la conduite de Pauline Verdan et Elena Fiamozzi, animatrices Pro Natura Genève informations l’animation est maintenue en cas de pluie, chaussures de marche recommandées organisation en collaboration avec Pro Natura Genève Savez-vous que bon nombre de plantes sauvages de nos régions sont comestibles ? Que nos plantes alimentaires domestiquées étaient jadis sauvages elles aussi ? Qu’elles ont besoin de la proximité d’une nature intacte pour pouvoir se développer harmonieusement ? Venez découvrir en famille, lors d’une promenade au bord de la rivière l’Hermance, les merveilles gustatives que nous offre la nature. Les animateurs de Pro Natura Genève vous guideront avec plaisir dans la découverte et la dégustation de plantes sauvages comestibles. Cette petite excursion rurale se poursuivra par la visite d’un verger haute-tige, un milieu typique où les espèces domestiques comme sauvages cohabitent et s’entraident. Les vergers hautes-tiges, emblématiques du paysage genevois, ont pourtant failli disparaître de la région. Un programme de restauration a été mis en œuvre par Pro Natura Genève pour préserver ces riches éléments du patrimoine rural traditionnel. Du point de vue écologique, ils fonctionnent comme refuge et comme habitat pour la faune : insectes, chevêches d’Athéna, huppes fasciées, micromammifères, chauves-souris, etc. Le but du programme est de promouvoir le rôle des vergers traditionnels et de favoriser leur maintien et leur extension dans le canton de Genève. Parallèlement à une vaste action de plantation, Pro Natura Genève propose un programme de sensibilisation à la thématique dans les écoles avoisinantes afin d’éveiller l’intérêt des élèves à la nature qui leur est proche. 42 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 17 LA FONDATION BROCHER À HERMANCE quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 13h et 15h, marché de 10h à 17h où Hermance, route d’Hermance 471 TPG, ligne E, arrêt Triaz visites sous la conduite de Natalie Rilliet, historienne de l’art, Stéphane Agazzi et Carlos Hans-Moëvi, A & HM architectes Sàrl, Cécile Caldwell, directrice de la Fondation, Roland Pellet et Philippe Pellet, collaborateurs à la Fondation informations petit marché des jeunes producteurs de la région et stand de pâtisseries des Dames d’Hermance dans le jardin de la Fondation organisation en collaboration avec la Fondation Brocher C’est en 1884 qu’Émile Reverdin réalise cette maison et sa dépendance pour Georges Ponselle. La maison de maître évoque un « chalet normand » avec le jeu de la brique, des colombages apparents et une toiture mansardée en ardoise. La propriété est acquise par la baronne de Blonay-Meleniewska en 1908. Dans le jardin, elle fait construire une gloriette, un hangar à bateaux, une orangerie, un bûcher et un garage. L’ensemble de ces réalisations est confié à deux architectes de Thonon-les-Bains, Louis Moynat et Jean Monico. À la même époque, les abords de la maison principale sont réaménagés, la campagne prend des allures de jardin d’agrément et plusieurs éléments 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 43 préfabriqués en ciment, telles que jardinières, colonnes et pergola viennent ponctuer les chemins traversant le parc. À la fin des années 1950, cette vaste propriété est rachetée par Jacques et Lucette Brocher. Dix ans plus tard, ils entreprennent de faire de leur maison un lieu d’accueil pour les chercheurs, un moyen de promouvoir la science et de conserver leur propriété. Dans cette perspective, une fondation est créée en 1982, laquelle est propriétaire du domaine depuis 1999. Afin de permettre à la Fondation d’accueillir des chercheurs en résidence, d’importants travaux de réhabilitation et de restauration de la maison de maître, des dépendances et du parc sont entrepris entre 1999 et 2010. La Fondation Brocher s’adresse aux scientifiques dont les études portent sur les implications éthiques, légales et sociales du développement de la recherche médicale et des biotechnologies. 18 LE MUSÉE ARIANA SE MET À TABLE quand dimanche 14, de 10h à 18h où Genève, Musée Ariana, avenue de la Paix 10 Venez découvrir la diversité et la richesse des services en faïence et en porcelaine des 18e et 19e siècles. Us et coutumes se reflètent dans les arts de la table dont l’esthétique évolue au gré du temps. Trois thématiques seront abordées : Orient-Occident : influence de la porcelaine chinoise sur les arts de la table en Europe 10h, 11h30 et 15h30 (durée 30 min) sous la conduite d’Anne-Claire Schumacher, conservatrice Le service à la française, de nouveaux usages 10h30, 12h et 14h30 (durée 30 min) sous la conduite de Stanislas Anthonioz, collaborateur scientifique La table bourgeoise au 19e siècle 11h, 14h et 15h (durée 30 min) sous la conduite d’Ana Quintero, collaboratrice scientifique Atelier enfants et familles de 10h à 12h30 et de 13h30 à 16h animé par Laurence Leroy, médiatrice culturelle et Hélène de Ryckel, responsable de la médiation culturelle À l’aide de différents services et accessoires, venez dresser votre table selon votre humeur et votre imagination. Cet atelier est organisé en partenariat avec les brocantes La Renfile du Centre Social Protestant. Les musées entre céramique et verre de 16h à 18h présentation du nouveau dépliant et verrée Six musées entre Lausanne et Genève ont choisi de mettre en lumière un patrimoine qui leur est commun : la céramique et le verre. Le Musée de Carouge, la Fondation Baur, le Musée Ariana, le Musée historique et des porcelaines à Nyon, le Musée national suisse – Château de Prangins et le mudac à Lausanne proposent chacun des activités en lien avec les arts de la table. Ils célèbrent leur collaboration au Musée Ariana. 44 | canton de Genève | 13 et 14 septembre 2014 19 DU SANGLIER À LA BROCHE DANS LES BOIS DE JUSSY quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h30 et 14h30 pour une balade en forêt, durée 2h ; à 12h, sanglier à la broche où Jussy, chemin des Grand-Bois 71, rendez-vous à la maison de la Forêt TPG ligne C, arrêt Jussy-Meurets, puis 20 min à pied visites et organisation sous la conduite de Patrik Fouvy, inspecteur cantonal des forêts et des collaborateurs de la direction générale de la nature et du paysage, DGNP-DETA et des membres de la Société Mycologique de Genève informations chaussures de marche recommandées, le repas n’est pas rattaché aux visites, son prix est de Frs 10.-, Frs 5.- pour les enfants, boissons et desserts non compris Le sanglier sera à l’honneur dans les Bois de Jussy. Issu des forêts genevoises et cuisiné sur place, il sera un délicieux prétexte pour (re) découvrir la vie foisonnante de cette forêt genevoise, la plus grande du canton. Terre de l’Évêque jusqu’à la Réforme, puis propriété de la seigneurie de Genève, elle fut remise en 1668 à l’Hôpital général qui l’exploita pour son bois de feu. Peu rentable, la forêt fut vendue par lots en 1856 à des particuliers avant que l’État de Genève n’en rachète la plupart en 1955. La Ferme des Grands Bois, à l’origine une maison forte construite en 1725 pour abriter trois gardeforestiers dont la tâche consistait à exploiter et surveiller, reste le point névralgique vers lequel quatre allées, créées à la même époque, convergent. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Genève | 45 La balade en forêt donnera l’occasion d’observer son exploitation et les très beaux espaces de nature mis à la disposition de la population : une démonstration de coupe, un débardage à cheval, la carpière, l’observation de la faune et de la flore seront autant d’étapes ponctuant le parcours. Mais au fait, que nous offre la forêt à mettre sur la table ? Graines, feuilles, roseaux, quenouilles, jeunes pousses de fougère, intérieurs d’écorce, mais surtout… champignons, si difficiles à différencier, si toxiques en cas d’erreur, mais si savoureux ! La Société Mycologique de Genève, qui a pour but de promouvoir l’étude des champignons, de les respecter, de les protéger et d’assurer la sécurité alimentaire lors de leur consommation, accompagnera le public pour répondre à ses questions. 20 CAUSERIE SUR LA PÊCHE DU LÉMAN À BORD DE LA NEPTUNE quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 13h et 15h, durée env. 1h30 où Genève, Pâquis, embarcadère des Mouettes, quai n°8 (devant l’hôtel Kempinski) croisières sous la conduite des pilotes de la barque et de Gottlieb Dandliker, inspecteur cantonal de la Faune, DGNP informations 50 personnes au maximum sont admises à bord organisation avec la collaboration de la Fondation Neptune et de la Direction Générale de la Nature et du paysage, DGNP-DETA Construite en 1904, elle fête cette année ses 110 ans, La Neptune était vouée à assurer le transport des matériaux de construction du Bouveret à Genève. Si elle n’a jamais assumé la fonction de bateau de pêche, elle sera cependant une plateforme privilégiée pour évoquer les poissons du lac Léman ainsi que les oiseaux qui les accompagnent. Or, qui dit poissons dit pêche, une pratique aussi vieille que l’homme qui, pour se nourrir ou pour le plaisir, continue de s’y consacrer. Elle est miraculeuse dans l’un des passages de la bible, ce qui nous offre la chance de détenir le tout premier paysage réaliste de l’histoire de l’art : la célèbre « Pêche miraculeuse », conservée au Musée d’art et d’histoire, où Jésus, peint par Konrad Witz en 1444, est représenté dans les eaux de la Rade. À Genève de nos jours, ce sont dix-neuf pêcheurs professionnels qui déploient toujours leurs filets et leurs nasses, sortant bon an mal an presque une centaine de tonnes de poissons pour notre plus grand plaisir gustatif. À cela s’ajoutent plus de deux mille amateurs en quête de détente ou d’un modeste repas qui s’adonnent à la pêche. Mais pas question d’agir dans l’ignorance ! La pêche est réglementée afin de préserver le patrimoine lacustre. Permis, brevets, périodes de pêche, taille minimale de capture des espèces, limitation des engins de capture, observation de l’évolution et de la reproduction des populations, rien n’est laissé au hasard par la Direction Générale de la Nature et du Paysage qui, au cours de la croisière, aura l’occasion de renseigner le public sur ce passionnant univers et ses actions pour assurer une pêche durable. Vous avez dit pêcheurs d’eau douce ? 47 à table ! canton du Jura 13 et 14 septembre 2014 Porrentruy, grande salle de l'Inter 48 | canton du Jura | 13 et 14 septembre 2014 1 PORRENTRUY, L’INTER quand samedi 13, de 9h à 17h où Porrentruy, bâtiment de l’Inter, Allée des Soupirs 15 visites commentées à 9h, 10h, 11h, 14h, 15h et 16h organisation Office cantonal de la culture, Municipalité de Porrentruy, en collaboration avec les autres partenaires de la réhabilitation de l’Inter Les Journées européennes du patrimoine offrent une occasion privilégiée de voir les travaux de réhabilitation en cours dans le bâtiment de l’Inter, fleuron de l’architecture de la Belle Époque et enjeu culturel majeur pour Porrentruy et sa région. Au cours des visites commentées, les participants pourront se remémorer la riche histoire de l’Inter au cours du 20e siècle, apprécier la qualité patrimoniale du monument, prendre connaissance des travaux en cours et imaginer le superbe outil culturel que sera l’Inter au terme des travaux. Le Grand Hôtel International a été construit entre 1905 et 1907 sur les plans de l’architecte Wasem au moment où Porrentruy connaît un important développement économique et urbanistique. La monumentalité architecturale et le confort affichés par l’établissement illustrent le haut niveau des ambitions commerciales qui seront cependant vite déçues par la crise économique et l’approche de la guerre. Mis en faillite, l’Inter est racheté en 1912 par la l’Association populaire catholique, plus tard Société de l’Inter. Tout au 13 et 14 septembre 2014 | canton du Jura | 49 long du 20e siècle, la grande salle de l’Inter fut le théâtre d’événements artistiques et culturels de tous ordres et un lieu incontournable de la sociabilité et de la convivialité locales. À la suite de la mise en liquidation de la Société de l’Inter, le bâtiment est racheté par la Municipalité de Porrentruy en 2002 pour lequel elle établit un projet de réhabilitation. L’exécution des travaux est cependant repoussée, essentiellement pour des raisons financières. À la faveur d’un don privé de deux millions de francs, le projet est remanié et réactualisé par les bureaux d’architecture Leschot et Rais. Retardés encore une fois pour des raisons de procédure judiciaire, les travaux peuvent enfin commencer en 2013. Ils visent à doter Porrentruy et l’Ajoie d’un lieu ambitieux d’échanges, de cultures et de spectacles. C’est ce magnifique pari en cours de réalisation que les visiteurs auront l’occasion de découvrir dans le cadre des visites commentées par les différents porteurs du projet et intervenants sur le chantier. 2 PORRENTRUY, LA GRANDE SALLE DE L’INTER quand samedi 13, de 9h à 17h où Porrentruy, bâtiment de l’Inter, Allée des Soupirs 15 visites commentées à 9h, 10h, 11h, 14h, 15h et 16h organisation Office cantonal de la culture, Municipalité de Porrentruy, en collaboration avec les autres partenaires de la réhabilitation de l’Inter Monument dans le monument, la grande salle de l’Inter se présente comme un condensé de l’Art Nouveau. Par son histoire, elle participe de la mémoire collective des Bruntrutains dont elle a jalonné l’expérience artistique, culturelle et sociale depuis son inauguration en 1907 jusqu’à sa fermeture en 2009. Les différentes interventions qu’a connues la salle au cours du 20e siècle, plus ou moins valorisantes, ont laissé bien visibles les motifs décoratifs typiques de l’ornementation de la Belle Époque (guirlandes, trophées, mascarons, etc.). Ce qu’on avait oublié, c’est que les murs de la salle et les éléments structurant de l’espace, comme l’arc de scène ou la galerie, étaient rehaussés à l’origine d’une riche polychromie dont les vestiges ont été mis au jour par l’atelier de conservation et restauration AReA. Les parois présentent sous la galerie un décor de motifs floraux au pochoir, de tonalité ocre, peint sur un fond mauve assez soutenu. Les éléments décoratifs de la partie supérieure (garde-corps de la galerie, chapiteaux des pilastres, etc.) apparaissent dans des tonalités ocre, avec des rehauts de bronzine sur certains éléments du décor. Un autre décor de peintures au pochoir, constitué de motifs géométriques et floraux, court à l’arrière de la galerie. Tous ces éléments décoratifs, par leur diversité et leur finesse d’exécution, concourent à faire de la salle de l’Inter une œuvre d’art totale, qui se présente aux visiteurs dans les circonstances rares de sa restauration. 50 | canton du Jura | 13 et 14 septembre 2014 3 DELÉMONT, PATRIMOINE OUVERT quand samedi 13, de 10h 18h où Delémont, vieille ville, rendez-vous au pavillon d’information, Place de la Liberté 1 (sous les arcades de l’Hôtel de ville) visites libres et commentées en continu organisation Jeune Chambre Internationale de Delémont information contact et renseignements complémentaires : info.jced@gmail.com et www.vpo.jci-delemont.ch Après le succès de l’édition 2012 de l’événement « Ville portes ouvertes », la Jeune Chambre Internationale de Delémont organise une nouvelle édition. Le but de la manifestation est de faire découvrir aux visiteurs l’envers du décor de la vieille ville de Delémont en y ouvrant un maximum de portes, afin de braquer les projecteurs sur des lieux qui ne sont d’ordinaire pas accessibles au public. Les participants auront l’occasion de déceler les trésors du patrimoine culturel delémontain à travers les âges, que ce soit dans les pierres chargées d’histoire ou dans des réalisations architecturales contemporaines. Ruelles, cours intérieures, caves, appartements cossus ou plus modestes permettent de découvrir Delémont autrement et de prendre conscience que le patrimoine bâti ne se limite pas aux seules façades des maisons. Les espaces intérieurs, les locaux dévolus à des activités artisanales aujourd’hui disparues, les combles aux remar- 13 et 14 septembre 2014 | canton du Jura | 51 quables charpentes, sans parler des poêles ou des objets mobiliers, donnent aux bâtiments leur véritable substance historique. En plus de la découverte patrimoniale de la vieille ville, les visiteurs pourront pousser les portes des échoppes, restaurants et curiosités de ce lieu chargé d’histoire. 4 LE BOÉCHET, AVEC LE TRAIN DES HORLOGERS À L’ESPACE PAYSAN HORLOGER quand samedi 13 où sur place à l’Espace Paysan Horloger du Boéchet, commune des Bois (JU) ou en prenant le train des horlogers selon l’horaire suivant : dép. de Glovelier à 8h50 - arr. à Tavannes à 10h55 dép. de Tavannes à 12h24 - arr. au Boéchet à 13h45 dép. du Boéchet à 15h42 - arr. à Glovelier à 17h00 possibilité de se restaurer à bord du train organisation Office de la culture du canton du Jura et Service des monuments historiques du canton de Berne, en collaboration avec les Chemins de fer du Jura, La Traction et l’Espace Paysan Horloger informations contact et renseignements complémentaires à propos de l’Espace Paysan Horloger : info@paysan-horloger.ch et www.paysan-horloger.ch renseignements complémentaires concernant le voyage en train : www.les-cj.ch prix pour le trajet dans le train des horlogers : carte journalière ou demi-jour (train historique et réseau des CJ) dès Frs 26.- par personne réservation : promotion@les-cj.ch. ou 032 952 42 90 (réservation recommandée jusqu’au 8 septembre) L’itinéraire du train permet de revivre le quotidien des horlogers et d’apprécier le paysage jurassien en reliant Glovelier au Boéchet en passant par Tavannes. Possibilité de se restaurer dans le train, ou lors des arrêts à Tavannes ou au Boéchet. Dans cette dernière localité, visite libre entre 14h et 15h30 de l’Espace Paysan Horloger qui présente les étapes du développement horloger depuis le défrichage jusqu’à l’industrialisation des montagnes jurassiennes. L’Espace Paysan Horloger, qui regroupe un restaurant, un hôtel et un musée, s’est donné pour tâche de recueillir les témoignages des enfants des derniers paysans horlogers avant que cette mémoire disparaisse. Il rassemble quantité d’objets et de documents qui illustrent l’importance historique de l’horlogerie pour les Franches-Montagnes, comme l’atteste cette statistique : sur les 1450 habitants que comptait le village des Bois en 1900, il y avait 600 horlogers. 53 à table ! canton de Neuchâtel 13 et 14 septembre 2014 Dessin de Ch.-E. Calame (vers 1850) 54 | canton de Neuchâtel | 13 et 14 septembre 2014 1 MÔTIERS ET CERNIER, PAR MONTS ET PAR VAUX quand samedi 13 et dimanche 14 où village de Môtiers et site d’Evologia à Cernier visites et animations voir www.bicentenaire2014.ch organisation Communes de Val-de-Travers et de Val-de-Ruz Les 12, 13 et 14 septembre, le canton de Neuchâtel célèbre le bicentenaire de son entrée dans la Confédération suisse. Les communes de Val-de-Travers et de Valde-Ruz vont accueillir le temps d’un week-end un riche programme d’activités susceptibles d’évoquer la vie quotidienne en 1814. Se loger, se nourrir, travailler, se déplacer, éduquer les plus jeunes et prendre soin des plus fragiles sont des tâches immuables, mais comment étaient-elles envisagées en 1814 ? Quelle est l’ampleur des changements intervenus en 200 ans ? Quelles sont les valeurs qui ont traversé ces deux siècles ? Depuis le printemps, les enfants des écoles ont semé, arrosé, soigné et finalement récolté les fruits et légumes qui composaient les repas de leurs ancêtres de 1814. Ils présenteront le résultat de leurs travaux lors de grands marchés à l’ancienne, aux côtés des artisans et des commerçants dont les produits évoqueront également l’évolution survenue au cours des siècles. Représentations théâtrales, expositions, démonstrations, animations musicales, projections de films, etc. contribueront au caractère festif de la manifestation, sans oublier le clou de la soirée 13 et 14 septembre 2014 | canton de Neuchâtel | 55 du samedi, un spectacle pyro-mélodique qui se tiendra en même temps à Môtiers et à Cernier. Ces festivités coïncidant avec le rendez-vous annuel des Journées européennes du patrimoine, l’Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie proposera quelques éclairages sur le patrimoine bâti du village de Môtiers, une dimension essentielle de la vie quotidienne, en 1814 comme en 2014. 2 MÔTIERS, 14 CLINS D’ŒIL PATRIMONIAUX quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 16h où Môtiers, Grand-Rue 14 animations balade-découverte du village (libre, à l’aide d’un dépliant) accueil et organisation Musée régional du Val-de-Travers et Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie Fermé pour cause de rénovation, le Musée régional du Val-de-Travers s’associe à l’Office du patrimoine et de l’archéologie pour participer aux festivités du Bicentenaire et évoquer le patrimoine de Môtiers. Il rappellera la richesse et la diversité de ses collections et ne manquera pas de présenter son architecture, ses choix muséographiques et ses projets d’avenir. Quel aspect le village présentait-il aux visiteurs de 1814 ? La Fête des fontaines existait-elle ? Évoquait-on encore la figure de Rousseau ? Les petites têtes de la maison des Mascarons narguaient-elles déjà les passants ? Un dépliant invitera les amateurs de patrimoine à lever le nez, à fureter entre les stands et à poser - en 14 postes, 1814-2014 oblige - un regard renouvelé sur l’architecture et l’histoire môtisannes. 56 | canton de Neuchâtel | 13 et 14 septembre 2014 3 MÔTIERS, À LA TABLE DU PRIEUR quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 16h où Môtiers, temple visites visite libre visites archéologiques et architecturales, à 11h, 13h et 15h (30 min) accueil et organisation Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie Le village de Môtiers est l’un des plus anciens du canton et l’un des mieux préservés ; il s’est développé autour du monastère bénédictin qui lui a donné son nom, dérivé de monasterium. Les recherches archéologiques menées par étapes depuis près de vingt ans ont montré que le prieuré a connu au cours de ses 1500 ans d’histoire de nombreuses phases de construction et reconstruction et qu’il a compté jusqu’à trois lieux de culte parallèles. Il en reste l’ancienne église prieurale Saint-Pierre, désaffectée à la Réforme, et le temple protestant, au Moyen Âge église Notre-Dame destinée à accueillir les paroissiens du Val-de-Travers. En ce week-end de célébration du Bicentenaire, les visites commentées du temple permettront de rappeler que le territoire neuchâtelois, s’il est suisse depuis 200 ans, s’est constitué bien plus anciennement par la fédération au cours du Moyen Âge de plusieurs domaines royaux et seigneuries féodales et que le Val-de-Travers constitue un exemple particulièrement éclairant de cette évolution. Celle-ci sera retracée au travers 13 et 14 septembre 2014 | canton de Neuchâtel | 57 de l’histoire architecturale des monastères neuchâtelois, ainsi que de la restitution des origines historiques des territoires qui les environnent. Elle montrera également les exceptionnelles qualités architecturales du temple de Môtiers, reconstruit au 15e siècle, puis remanié au 17e siècle. 4 MÔTIERS, UNE NOURRITURE SPIRITUELLE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 16h où Môtiers, temple activités parcours spirituel libre mini-concerts d’orgue, à 10h, 12h, 14h et 16h (20 min) organisation Paroisse du Val-de-Travers En complément des visites historiques et archéologiques, la paroisse du Val-de-Travers propose un parcours spirituel que chacun peut suivre librement à l’intérieur du temple. À différents moments de la journée, des mini-concerts thématiques entraîneront les amateurs d’orgue à la découverte des musiques française, italienne, allemande et suisse. 5 MÔTIERS, DES CAROTTES DE BOIS quand dimanche 14, à 10h30, 11h30, 13h30, 14h30 et 15h30 où Môtiers, temple activités visites commentées accueil et organisation Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie Fondé en 1973 dans le cadre des fouilles autoroutières de la baie d’Auvernier, le laboratoire de dendrochronologie ne s’est pas uniquement concentré sur la datation des vestiges en bois issus des villages lacustres, mais s’est également intéressé à l’archéologie du bâti. La dendrochronologie est une méthode de datation basée sur l’analyse des cernes de croissance des arbres. En minimalisant au maximum l’impact destructeur des prélèvements, des carottes de bois sont extraites des parties de bâtiments à dater. Leur analyse permet ensuite de corroborer ou de préciser les découvertes des historiens et des archéologues. À Môtiers, plusieurs charpentes ont été datées par dendrochronologie : le Prieuré de Vautravers (1512), l’Hôtel des Six Communes (1525), la maison d'Ivernois (1686), la ferme Vaucher (1780), etc. 58 | canton de Neuchâtel | 13 et 14 septembre 2014 6 MÔTIERS, MAISON ROUSSEAU quand samedi 13 et dimanche 14, de 13h30 à 17h où Môtiers, rue Jean-Jacques Rousseau 2 visites et animations visites libres, gratuité du musée accueil et organisation Musée Rousseau De juillet 1762 à septembre 1765, Jean-Jacques Rousseau vit à Môtiers dans un modeste logis qu’il loue à Madame Boy de la Tour. Dans cette maison qui remonte à la fin du 15e siècle, l’écrivain et sa compagne Thérèse disposent de trois pièces et d’une alcôve au premier étage. Malgré quelques aménagements, le confort y est limité, 13 et 14 septembre 2014 | canton de Neuchâtel | 59 ses habitants souffrant notamment du froid. Une porte dérobée permet à Rousseau d’échapper aux importuns. Dans la partie subsistante de cet appartement, aujourd’hui reconverti en musée, une exposition évoque l’exil du célèbre écrivain et le Val-de-Travers qu’il découvre alors. Au moyen d’estampes, d’objets et d’écrits sont rappelés son œuvre, sa passion pour la botanique, son court séjour à l’Ile de Saint-Pierre, les nombreux visiteurs attirés par sa présence, ainsi que son destin post mortem et l’actualité de ses interrogations. Depuis 1956, l’Association Jean-Jacques Rousseau contribue à l’enrichissement de la collection de manuscrits de Neuchâtel et maintient vivante la mémoire de Rousseau dans la région, grâce notamment au musée inauguré en 1969 et remodelé en 2012. 7 MÔTIERS, DE L’ABSINTHE À LA FÉE VERTE quand samedi 13, de 10h à 18h et dimanche 14, de 10h à 17h où Môtiers, Grand-Rue 10 visites et animations accès gratuit au jardin des plantes et à la cuisine de démonstration pour découvrir l’utilisation de l’élixir et des plantes dans la gastronomie d’hier et d’aujourd’hui accès payant au musée accueil et organisation Maison de l’Absinthe Ouverte en juin 2014, la Maison de l’Absinthe est dédiée à l’histoire de cette boisson, à la période mythique de la clandestinité et à ses récentes évolutions. Au 19e siècle, le Val-de-Travers ne produisait pas que de la boisson apéritive, mais également une quantité importante de plantes médicinales. Cette culture et ce commerce ont eu un impact notoire sur le paysage de la vallée et faisait vivre quelques 120 familles. 8 COUVET, « SERVICE COMPRIS » quand dimanche 14, à 18h où Couvet, rue Pierre-Dubied 2A, cinéma Colisée activités projection du film « Service compris » (Frs 13.- adulte et Frs 10.- enfant, étudiant et chômeur) organisation Cinéma Colisée (www.cinecouvet.ch) et First Hand Films (www.firsthandfilms.com) Pour les aubergistes, les habitués et les clients de passage, les bistrots et cafés sont plus que de simples lieux publics, ils représentent comme un foyer ouvert à tous. Dans ce film, le réalisateur Eric Bergkraut nous invite à un voyage aux confins de la Suisse, en des lieux qui paraissent encore résister à la globalisation et à la standardisation de notre époque. 61 à table ! canton du Valais 13 et 14 septembre 2014 Le Cube Varone, Sion 62 | canton du Valais | 13 et 14 septembre 2014 1 SION, DE LA GUÉRITE AU CUBE SENSORIEL quand dimanche 14, à 10h45 où rendez-vous à 10h au départ du bisse de Clavau (route Sion-Grimisuat; en raison d'un petit parking, il est préférable de venir à pied depuis le quartier de Platta) ou à 10h45 directement au Cube visite commentée par Pascal Varone, architecte (45 min) informations apéritif offert ; possibilité de se restaurer (sur réservation au 079 566 95 63 ou lecube@varone.ch) organisation Musée valaisan de la vigne et du vin Suspendu entre ciel et vignes, un cube insolite. L’ancienne guérite de vigne délabrée, dont on a détourné l’affectation initiale, fut transformée en espace de dégustation sensorielle par « Philippe Varone Vins S.A. » et l’architecte Pascal Varone. Le thème de la guérite, petite remise agricole, n’est pas courant pour un architecte tant il est vrai qu’il relève plutôt des constructions vernaculaires. Très vite, la surface restreinte de l’objet (3x3m) conduit à concentrer l’activité au niveau inférieur avec la création d’une petite cuisine desservant une généreuse terrasse partiellement couverte par une treille. Le haut n’étant plus dévolu qu’à un petit sanitaire et un dépôt. Restait à profiter de la sobriété formelle de l’existant et à renforcer ses qualités architectoniques ; ce fut fait par l’entremise d’une légère surélévation et par une couverture fuyante à un pan soulignant son effet de petite tour. Et la peau de métal s’imposa comme 13 et 14 septembre 2014 | canton du Valais | 63 l’expression de la nouvelle vie et de la séparation du monde agricole. L’acier Corten l’emporta pour son aspect brut, aux couleurs chatoyantes, allant du brun profond à l’orange vif au gré des saisons. Ainsi, la guérite, devenue prisme, s’est présentée à son nouveau public qui se l’est appropriée en la rebaptisant du nom de « Cube » qu’elle porte désormais non sans une certaine fierté. 2 SION, MAISON DE LA DIÈTE quand samedi 13 et dimanche 14 , de 10h à 12h et de 14h à 17h où Maison de la Diète, rue du Vieux-Collège 1 visites en continu, sous la conduite de Françoise Vannotti, archiviste de la bourgeoisie de Sion (30 min) organisation Bourgeoisie de Sion La construction de ce bâtiment fut entreprise à l’initiative de l’évêque Adrien V de Riedmatten en 1699. Deux ans plus tard, à la mort du prélat, son frère, le bailli Petermann, acheva la réalisation de cette demeure familiale. Les deux fils de ce dernier la cédèrent à leur dizain, celui de Conches, qui en fit le pied à terre sédunois de ses députés lorsqu’ils venaient siéger à la Diète. Dès 1743, pourtant, le bâtiment revint en mains privées, celles de Marie de Montheys, petite-fille de Petermann, épouse de l’ancien châtelain et sénateur de Sion, Joseph-Barthelémy de Kalbermatten. Par miracle, ce bâtiment échappa au grand incendie de Sion en 1788. Au 19e siècle, on envisagea d’en faire un musée « moderne » et d’y installer bibliothèque et médailler cantonal. Le projet n’aboutit pas et le bâtiment était bien dégradé lorsqu’un antiquaire racheta deux étages pour les transformer en galerie d’art : son enseigne donna à l’édifice le nom de Maison de la Diète. Entre 1978 et 1982, la Bourgeoisie de Sion acquit les caves, le rez-de-chaussée et le premier étage qu’elle fit restaurer. Le troisième étage vient d’être transformé en un lieu de réception privilégié. À l’ouest, la porte d’entrée en plein cintre est encadrée de tuf et surmontée d’un fronton brisé à l’instar de l’Hôtel de ville, non loin, qui en « lança la mode » à Sion. Souvent décrit comme un petit « palais florentin », ce bâtiment appartient à un groupe d’édifices qui a marqué le passage du gothique au baroque, par un court flash d’inspiration renaissante. 64 | canton du Valais | 13 et 14 septembre 2014 3 SION, MUSÉES D’HISTOIRE, D’ART ET DE LA NATURE Valère, un bourg médiéval pas comme les autres… samedi 13 et dimanche 14, à 13h, 14h, 15h, 16h et 17h rendez-vous devant le Musée d’histoire (Valère) visites commentées par les guides du Musée (1h) atelier familles (enfants dès 6 ans), samedi 13 et dimanche 14, de 13h à 17h : départs du Musée d’histoire toutes les 30 min, sous la conduite des médiatrices (1h) Bourg fortifié médiéval, Valère possède encore une citerne à eau et un rare moulin à bras, qui permettaient au site, habité par les chanoines, de vivre en autarcie si nécessaire. Ils cultivaient céréales, vignes et plantes potagères sur les terrasses. Valère fonctionnait comme un véritable village au cœur de la ville de Sion. Milch-Lait-Latte samedi 13 et dimanche 14, portes ouvertes de 11h à 18h et visites guidées à 11h (fr) et 12h (all) Musée d’art, place de la Majorie visites commentées par Céline Eidenbenz, directrice, et Muriel Eschmann Richon, collaboratrice scientifique (40 min) atelier tout public « nature morte » avec un photographe professionnel, dimanche 14, à 14h Dialogue entre des peintures de l’École de Savièse et des œuvres d’art contemporain, l’exposition suscite une réflexion sur cet aliment qui est perçu de façon très différente selon les cultures et qui est représenté, voire détourné, par divers artistes. 13 et 14 septembre 2014 | canton du Valais | 65 À la rencontre des abeilles sauvages samedi 13 et dimanche 14, à 15h rendez-vous devant le Musée de la nature, rue des châteaux 12 visites sous la conduite de Sonja Gerber, biologiste (1h30) informations pour toutes les visites et organisation générale : groupes limités, inscriptions sur place. Service de la culture, Musées cantonaux (www. musees-valais.ch) Sur les collines de Valère, partez à la rencontre de quelques-unes des 600 espèces d’abeilles sauvages présentes en Suisse. 4 LENS (FLANTHEY), DE L’AUBERGE À LA MAISON DES CORNALINS quand samedi 13 et dimanche 14, portes ouvertes de 10h30 à 21h et visites guidées samedi 13, à 11h et dimanche 14, à 17h où Château de Vaas, chemin Tsaretton 46 visites et dégustations sous la conduite de Pierre-Paul Nanchen, Claude Parvex (sa) et Catherine Antille (di) (2h) ; la dégustation de cornalins est payante (Frs 10.-) organisation Association Château de Vaas Les magnifiques caves voûtées et les peintures extérieures témoignent de la fonction d’auberge ou de débit de vin jouée par ce bâtiment exceptionnel. Bien qu’il semble remonter déjà au 13e siècle, ses dimensions actuelles, ainsi que ses scènes à l’iconographie rurale, datent de la fin du 16e siècle. Depuis peu, il a retrouvé une vie viticole grâce à l’aménagement de la Maison des Cornalins, un tout nouvel espace à découvrir ! 5 LENS, GRENIERS, RACCARDS ET PATRIMOINE BÂTI quand samedi 13, de 14h à 20h et dimanche 14, de 10h à 16h, portes ouvertes du Musée « Le Grand Lens »; balades samedi 13, à 14h30 et 16h30 et dimanche 14, à 10h30 et 14h30 où Musée « Le Grand Lens » et village balades dans le village commentées par Catherine Antille Emery, guide du patrimoine et des membres du comité de l’association organisatrice (1h) ; départ du Musée ; apéritif offert film « Lens hier » de Georgie Lamon, projeté samedi 13, à 20h sur la place du village ou aux Caves du prieuré en cas de mauvais temps (35 min) organisation Association des Amis du patrimoine de Lens Lens vous fera découvrir son patrimoine bâti, témoin préservé de la vie rurale valaisanne. 66 | canton du Valais | 13 et 14 septembre 2014 6 MOLLENS (AMINONA), MUSÉE DU REMUAGE DE COLOMBIRE quand samedi 13 et dimanche 14, fabrication du fromage à 10h ; visites guidées à 13h30 et 15h où hameau de Colombire, accès en voiture possible depuis le parking de la télécabine d’Aminona ; à pied : faire le bisse du Tsittoret visites sous la conduite des guides du musée (1h30 pour la fabrication du fromage et 1h15 pour la visite) informations samedi 13 et dimanche 14, brunch copieux à 11h30 (sur réservation au 079 220 35 94 ; Frs 24.- enfants jusqu’à 12 ans et Frs 42.- adultes) organisation Association du hameau de Colombire Le hameau de Colombire est avant tout un projet de sauvegarde du patrimoine bâti. En effet, plusieurs mayens traditionnels, menacés de destruction dans une zone à bâtir, ont été démontés et remontés dans un esprit de sauvegarde. L’aménagement « artificiel » de mayens sur un site d’alpage orienta le concept muséologique et muséographique vers la thématique du remuage ou de l’exploitation verticale du sol. La société valaisanne a été pendant longtemps une société agro-pastorale qui produisait tout ce dont elle avait besoin et vivait en autarcie pour des raisons topographiques. Les trois secteurs de l’agriculture 13 et 14 septembre 2014 | canton du Valais | 67 étaient l’élevage et l’agriculture laitière qui en découlait, la culture des céréales et pommes de terre, et la viticulture. Comme les terrains aux alentours des villages ne suffisaient pas à nourrir hommes et bêtes, et que la plaine du Rhône a longtemps été inhabitable car marécageuse, il a fallu exploiter d’autres terrains, s’étendant de la plaine au sommet des monts. Voilà qui explique que les déplacements saisonniers du bétail et des hommes se sont avérés absolument nécessaires. On a mis pleinement à profit les ressources offertes par le terrain. Du point de vue historique, nous savons par les découvertes archéologiques que ce type d’exploitation du terrain a dû se mettre en place au cours du 1er millénaire av. J.-C. Quant à sa disparition, la société en a porté les germes dès l’arrivée du train en Valais en 1860 qui entraîna de profonds bouleversements. La société se transforme progressivement, l’industrie arrive en Valais, l’ouvrier apparaît et ce système d’exploitation disparaît dans les années 1950. Cela semble pourtant d’un autre temps… 7 MARTIGNY, CAVE ROMAINE quand samedi 13, de 10h30 à 12h30 et de 16h à 18h, dimanche 14, de 10h30 à 12h30 où rendez-vous à la Promenade archéologique, rue d’Oche (entre la patinoire et le temple protestant) visites en continu par les membres de la Fondation Pro Octoduro ; les visites seront suivies d’une dégustation de vin « romain » (30 min) organisation Fondation Pro Octoduro La cave romaine de Martigny a été découverte en 1981 dans le cadre des travaux de couverture de la patinoire municipale de Martigny. La cave faisait partie d’une maison (domus) de l’insula 2, située au centre de la capitale du Valais romain. L’appareil extrêmement soigné de ses murs est caractéristique des constructions du troisième quart du 1er siècle de notre ère à Martigny: pour monter leurs parements, on a employé presqu’exclusivement des boulets et galets en granite de la Dranse, souvent en les taillant pour obtenir une face plane. L’effet en est particulièrement intéressant et diffère des autres maçonneries conservées de l’ancienne capitale du Valais. À la fin du 1er siècle, pour des raisons inconnues, la cave fut désaffectée. Avant d’être complètement remblayée, elle a été vidée de tout ce qu’elle contenait et ses ouvertures (portes et soupiraux) furent bouchées. Ses maçonneries sont dans un état de conservation exceptionnel. Les empreintes laissées dans la maçonnerie par des éléments constructifs en bois (poutres, montants, seuil et linteau de la porte, etc.) ont permis la restitution de son volume et de son apparence antique. On n’a retrouvé aucune installation, aucun objet ne témoignant de son utilisation ; peut-être y conservait-on du vin. Même si cela ne peut pas être prouvé, rien n’empêche donc de considérer cette cave comme le plus vieux « carnotzet » du Valais. On y a installé une réplique en bois d’un débit de boisson, construite sur le modèle de deux meubles représentés sur des reliefs en pierre, l’un découvert à Til-Châtel et conservé au Musée archéologique de Dijon, l’autre mis au jour et présenté à Augsbourg en Bavière. Un tel meuble n’avait évidemment pas sa place dans une cave de l’époque, mais plutôt dans une des innombrables boutiques qui s’ouvraient le long des rues de la ville antique. 68 | canton du Valais | 13 et 14 septembre 2014 8 MARTIGNY, MOULIN SEMBLANET quand samedi 13 et dimanche 14, portes ouvertes de 10h30 à 23h ; visites guidées à 11h, 16h et 18h ; fabrication du pain samedi 13 en début d’après-midi où Moulin de Semblanet, rue des Moulins 11 visites sous la conduite des guides du moulin (1h) organisation Fondation Moulin de Semblanet Situé au coeur du quartier du Bourg de Martigny, l’ensemble du moulin Semblanet, du nom de la famille qui l’exploitait à l’origine, remonte au 19e siècle. Il se compose d’un moulin proprement dit, ainsi que d’une maison d’habitation et d’une grange. Le moulin est situé sur la meunière dite « des Artifices » ou « muneressa », qui fournissait à l’époque l’énergie nécessaire au fonctionnement des forges, tanneries et autres moulins. Elle prend elle-même sa source dans la Drance, près du Mont des Ecottaux. L’eau, indispensable au fonctionnement, permet d’actionner quatre roues à godets à l’extérieur, qui entraînent la mise en marche ingénieuse de toutes les installations du moulin, plus ou moins complexes, jusqu’aux machines de la boulangerie. Aujourd’hui encore, le moulin vit au son de ses roues et de ses meules, grâce à un système de production s’échelonnant sur Septembre 13. und 14. - 2014 | Kanton Wallis | 69 trois niveaux, reliés par un réseau de poulies, de transmissions et de courroies. Une fois la farine pétrifiée, celle-ci servira à la fabrication du pain dans le four à gueulard jouxtant ces divers aménagements. Les bâtiments et installations ont été entièrement restaurés dans les années 1990 par la Fondation créée par l’ancienne propriétaire des lieux Mme Marie-Thérèse Zanoli, dernière descendante de la famille Semblanet, dans le but de sauvegarder son héritage familial et ce précieux témoignage du savoir-faire du passé. En tant que témoin représentatif et de valeur d’un ensemble plurifonctionnel du 19e siècle, le moulin Semblanet a été classé comme monument historique dans les années 1990. La visite actuelle, agrémentée de la fabrication du pain, permet donc de découvrir l’un des plus anciens moulins de type industriel encore en fonctionnement en Suisse Romande. 9 ERSCHMATT, ÜBER ROGGEN wenn Sonntag 14. um 11 und 14 Uhr wo Treffpunkt jeweils Bushaltestelle Erschmatt Dorf führungen durch Roni Vonmoos-Schaub, Leiter Sortengarten Erschmatt (1.30-2 St.) organisation Erlebniswelt Roggen Erschmatt, Sortengarten « Pünktlich um 12 Uhr nimmt Johanna das aufgetischte Weissbrot, segnet es auf der Rückseite mit einem Kreuz und hält für kurze Zeit inne, um dann zusammen mit ihrem Mann Jakob das alltägliche Tischgebet zu rezitieren. Brot könne noch so hart sein - erzählt uns Johanna am Mittagstisch - noch nie im Leben habe sie aber ein Stück davon weggeworfen. Zu sehr habe sie der einfache Alltag im Bergdorf geprägt. Weissbrot nannte man in Erschmatt früher das Sonntagsbrot. Es sei zusammen mit der Post einmal wöchentlich mit Maultieren von Leuk her gesäumt worden. Die 50 Centimes, die im Dorfladen für ein Kilo Weissbrot verlangt wurden, konnten sich nicht alle leisten. Weissbrot war eine Frage des Status. Die ärmeren Familien gaben sich mit dem altbekannten Roggenbrot zufrieden, das zweimal jährlich gebacken wurde. » Wir zeigen Ihnen Filmausschnitte, die mit dem Roggen und der Ernährung im Zusammenhang stehen. Diese Filme sind in den letzten Jahren entstanden und sollen im gespräch mit den Leuten aufzeigen, wie sie früher gelebt haben, was sie gegessen und gearbeitet haben und was sie beschäftigt hat. Ein Stück Tradition wird so spürbar. Wir spazieren mit Ihnen durch das Dorf und zeigen Ihnen die Stationen, die zum Anbau und zur Verarbeitung des Roggens gehören : Stadel, Spycher, Felder, Mühle, Backstube, Backofen. So erfahren Sie viel über die Tradition des Roggens und des Roggenbrotes. Sie erleben, wie viel Arbeit hinter einem Roggenbrot steckt. 71 à table ! canton de Vaud 13 et 14 septembre 2014 Hôtel Masson, affiche publicitaire 72 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 1 VEYTAUX , HÔTEL MASSON UN HÔTEL HISTORIQUE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où rue Bonivard 5 CFF arrêt Veytaux, puis 5 min à pied voiture : parking à la rue du They et vers le collège visites libres, avec la présence de Timetravelling en costumes organisation en collaboration avec les propriétaires et les Archives Hôtelières Suisses, www.hotelmasson.ch Construit par le vigneron Jean François Masson entre 1829 et 1832, l’édifice est transformé en pension dans les années 1850 et agrandi pour héberger les nombreux touristes attirés par le château de Chillon, à l’instar du célèbre historien français Jules Michelet. Membre de Swiss Historic Hotels, cet hôtel familial a su garder son charme avec ses parquets en chêne, ses escaliers en granit, ses meubles anciens, sa salle à manger de 1911, dont même le monte-plats a été conservé. Maison vigneronne « Les Platanes » rue Bonivard 7 Construite en 1837 par Charles Louis Masson, cette maison « jumelle » de l’Hôtel Masson abrite encore un pressoir et des caves voûtées où étaient stockés les fûts. Le verger et le potager, recensés « jardin historique » par l'ICOMOS, font l'objet d'une patiente et méticuleuse réhabilitation. Visites libres des caves et du jardin. Exposition du sculpteur danois Anders Boisen sur le thème de la vigne et du vin. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 73 2 VEYTAUX, CHÂTAIGNERAIE COMMUNALE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où rendez-vous à la cour du collège, rue du They 1 accès : identique à celui de l’Hôtel Masson navette du collège à la châtaigneraie visites départ à chaque heure, de 10h à 16h bonnes chaussures recommandées organisation en collaboration avec la commune et le Groupement Chablaisien des Propriétaires de Châtaigneraies Intégrée au Parc naturel régional Gruyère Paysd’Enhaut, la châtaigneraie communale de Veytaux constitue un patrimoine paysager rare, revalorisé depuis une dizaine d’années. Mis en culture il y a plusieurs siècles, le châtaignier était apprécié pour son fruit, source alimentaire alors importante, et pour son bois. Une visite didactique est proposée sous la conduite du responsable des Espaces verts, du garde forestier et de Clotilde Rigaud. 3 VEVEY, SIÈGE DE NESTLÉ VISIBILITÉ ET TRANSPARENCE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où avenue Nestlé 55, en Bergère CFF arrêt Vevey, puis 10 min à pied ou bus 201, 212, 213, arrêt Bergère voiture : parking Nestlé ; suivre la signalisation visites libres et guidées, sous la conduite des historiens de l’art Patrick Moser, Noémie Arnold et Déborah Chevalier organisation en collaboration avec Nestlé SA Fleuron de l’architecture suisse contemporaine, le siège de Nestlé est l’ouvrage de l’architecte Jean Tschumi. Achevé en 1960, il fait l’objet d’une extension en 1977 réalisée par les architectes Burckhardt et Brugger, qui double sa capacité. À la fin des années 1990, le bureau lausannois Richter et Dahl Rocha rénove en profondeur le bâtiment originel pour y apporter des améliorations fonctionnelles et techniques, tout en respectant fidèlement les principes directeurs de son concepteur : ouverture, transparence et pureté esthétique. Le visiteur aura la possibilité de découvrir, selon un parcours défini, l’ensemble des bâtiments du site, qui ouvre exceptionnellement ses portes au public. Alimentarium quai Perdonnet 25 samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 18h, entrée libre Le musée de l’Alimentarium, ancien siège de Nestlé, propose animations et visites autour de son exposition « Détox, croyances autour de la nutrition ». samedi 13, à 15h ; dimanche 14, à 11h et 15h (gratuit) Visites guidées de l’exposition temporaire samedi 13 et dimanche 14, de 14h à 16h (gratuit) Dégustations de la nourriture de l’extrême (aliments pour sportifs et astronautes) dimanche 14, de 10h30 à 15h Brunch au musée, payant, sur inscription www.alimentarium.ch 74 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 4 RIVAZ, LAVAUX VINORAMA ARCHITECTURE MIMÉTIQUE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où route du Lac 2 CFF arrêt Rivaz, puis 8 min à pied voiture : parking de Lavaux Vinorama visites libres et guidées, sous la conduite de l’architecte Sandra Maccagnan et de l’artiste Daniel Schlaepfer visites guidées : samedi 13, à 15h et 16h ; dimanche 14, à 10h et 11h informations www.lavaux-vinorama.ch une petite dégustation de Chasselas sera offerte sur présentation de cette brochure organisation Fédération des Architectes Suisses et Lavaux Vinorama Inauguré en 2010 et récompensé par le Prix suisse d’architecture en 2013, le Vinorama est un lieu dédié à la promotion de Lavaux et de ses vins, dont plus de 260 sont présentés sur place. D’un aspect à la fois brut et travaillé par la main de l’homme, cette construction réalisée par le bureau Fournier Maccagnan s’insère comme un bloc de rochers au pied du vignoble. Une œuvre de l’artiste vaudois Daniel Schlaepfer orne l’une des façades. L’intérieur alterne ambiance intimiste, qui rappelle celle des caveaux, et escaliers en dérobade évoquant l’exiguïté des chemins de vignes. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 75 Cully et Grandvaux : « Lavaux Passion » samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 18h accueil place d’Armes à Cully entrée payante, www.lavauxpassion.ch La manifestation « Lavaux Passion » propose pour la première fois cette année de découvrir les secrets du vignoble en terrasses inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Outre les dégustations de vins proposées sur les sites de Cully et de Grandvaux, visites guidées, présentations des métiers de la vigne et diverses activités sont organisées par l’association Lavaux Patrimoine mondial pour petits et grands. 5 LAUSANNE, BEAU-RIVAGE PALACE DÉCORS ET COULISSES quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 14h et 15h30 où place du Port 17-19, entrée au nord M2, arrêt Ouchy ; bus 2, arrêt Beau-Rivage visites guidées, par un collaborateur du Beau-Rivage Palace et un historien de l’art Unil groupes de max. 15 pers., sur inscription dès le 1er septembre à patrimoine@lausanne.ch organisation Ville de Lausanne, déléguée à la protection du patrimoine, et Beau-Rivage Palace Remarquable exemple d’architecture hôtelière et de décors Belle Époque, le Beau-Rivage Palace est constitué d’un premier bâtiment (1861), auquel est accolé par une rotonde (1908) un second édifice de style néobaroque. Lauréat du prix ICOMOS 1999 de l’hôtel historique suisse, il relève le double défi de la conservation de sa valeur patrimoniale et du renouvellement des conditions d’accueil. 6 LAUSANNE, GARE CFF MANGER ET VOYAGER quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 11h, 14h30 et 15h30 où place de la Gare 3, côté Poste M2, arrêt Gare ; bus 1, 3, 21 visites guidées, avec le bureau Mondada, Frigerio, Blanc architectes, et Gilles Prod’hom, historien de l’architecture organisation Ville de Lausanne, déléguée à la protection du patrimoine, et CFF Le bâtiment des voyageurs de la gare de Lausanne a été édifié suite à un concours de façade lancé en 1908. Le Buffet 1ère classe présente encore un remarquable décor : peintures, menuiseries, etc. Lors des travaux de réfection de la gare réalisés entre 1992 et 1996, un restaurant pour les collaborateurs a été aménagé dans le pavillon Est ; il permet de découvrir une fine charpente métallique et offre une vue inédite sur la grande marquise des quais. 76 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 7 MONT-SUR-ROLLE, ABBAYE DE MONT DOMAINE VIGNERON quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où route de l’Etraz 3 CFF, arrêt Rolle, puis gare nord, bus ligne 721 dir. Allaman, arrêt Mont-sur-Rolle, Jeune Suisse voiture : parking à côté visites guidées, par un historien de l’art Unil organisation Ville de Lausanne, déléguée à la protection du patrimoine, et Service des parcs et domaines Vers la fin du 16e siècle, une maison vigneronne est édifiée sur les terres ayant appartenu aux moines de l’abbaye de Bonmont. S’y trouvait précédemment un hôpital, ancien hospice pour les pauvres. Le plan cadastral de 1684 révèle une silhouette caractérisée par une tourelle et de hauts épis de faîtage. Confisqué par l’État lors de la révolution vaudoise en 1798, le domaine est mis aux enchères en 1802 ; la Ville de Lausanne l’acquiert alors pour le compte de la Bourse des pauvres. Avec ses 13,5 hectares, l’Abbaye de Mont, dont le nom rappelle le couvent cistercien de Bonmont, est le plus grand domaine viticole lausannois. De part et d’autre d’une vaste cour, la « maison des pressoirs » fait face au « bâtiment des écuries » qui remonte à 1757. Entre 1913 et 1915, l'ensemble est transformé par l’architecte rollois Eugène Simon. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 77 Outre un parcours qui permettra de comprendre comment était exploité traditionnellement un domaine viticole, la visite du pressoir et des caves fera découvrir des structures du 16e siècle. Dégustation des vins de la Ville de Lausanne proposée par le Service des parcs et domaines (gratuit) Village de Mont-sur-Rolle un document illustré sera disponible sur place pour partir à la découverte du village et de ses principaux bâtiments Dégustations proposées par des vignerons du village (gratuites) domaine du Vieux Toit, rue de Mont-le-Grand 29 domaine de Roliebot, rue de l’Etraz 2 Haute-Cour, ch. du Stand 11 domaine de Germany, route de Germany 7 8 quand dimanche 14, à 10h et 13h où rendez-vous au musée du Léman, quai LouisBonnard 8 CFF arrêt Nyon, puis 15 min à pied visites guidées, par Caroline Demierre, guide du patrimoine sur inscription, max. 20 pers. par groupe, 022 361 09 49 info@museeduleman.ch organisation Musée du Léman avec les pêcheurs Deli et Valmir Osmankaq à Rive (Nyon) quand dimanche 14, à 11h et 13h où Fondation Bolle, rue Louis-de-Savoie 73-75, puis petit train touristique jusqu’à Tolochenaz CFF arrêt Morges, puis 5 min à pied visites guidées, par Georges Caille, président du comité d’organisation de l’exposition, puis visite de la cabane du pêcheur par Manu Torrent. Max. 50 pers. par groupe. Sur inscription, info@fondationbolle.ch organisation Fondation Bolle avec le pêcheur Manu Torrent Les cabanes de pêcheurs font partie du patrimoine et du paysage lémanique. À l’heure où l’aménagement des rives et l’accès au lac font l’objet de vives discussions, il est temps de porter le regard sur ces constructions en voie de disparition, mais indispensables à la pratique d’un métier en lien direct avec le Léman. Expo Fondation Bolle samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h, entrée libre Exposition : « Cabanes de pêcheurs du Léman » www.fondationbolle.ch NYON, CABANES DE PÊCHEURS UN PATRIMOINE FRAGILE Musée du Léman samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h, entrée libre dimanche 14, journée spéciale 60 e anniversaire : « Pêche au Léman, entre les mailles », à 12h dégustation de soupe de poisson (gratuite), conférences, exposition, animations pour enfants et adultes www.museeduleman.ch 9 MORGES, CABANES DE PÊCHEURS Dégustation (gratuite) des produits de Manu Torrent et vente 78 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 10 PRANGINS, POTAGER ET CURIOSITÉS CULINAIRES DU 18e SIÈCLE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où Musée national suisse – Château de Prangins, av. du Général Guiguer CFF arrêt Gland ou Nyon, puis bus TPN lignes 805 et 817, arrêt Prangins village ou poste visites libres et guidées, par les conservateurs ou médiateurs culturels du musée organisation par le Musée national suisse – Château de Prangins, avec le Café du Château, www.nationalmuseum.ch En 1723, Louis Guiguer, banquier suisse installé à Paris, achète la seigneurie de Prangins et acquiert ainsi le titre de baron. Entre 1729 et 1732, avant même de construire le château actuel, il aménage un jardin potager afin de nourrir les ouvriers du chantier. Après une initiation aux arts de la table et aux multiples facettes de l’art de recevoir sous l’Ancien Régime (p.79), les visiteurs pourront découvrir les richesses de l’historique jardin potager des barons Guiguer. Chervis, panais, topinambours et autres légumes cultivés au château seront servis au potager. Apprêtés par le cuisinier du Café du Château, ils s’offriront à une dégustation commentée par Bernard Messerli, conservateur des jardins. Des notions de culture – horticole et historique – seront abordées. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 79 Curiosités maraîchères des Lumières samedi 13 et dimanche 14, à 11h30 et 15h (env. 45 min) Éclairages potagers et démonstration / dégustation culinaire autour des légumes oubliés Au Café du Château samedi 13 et dimanche 14 Midi : plat du jour avec légumes du potager (Frs 19.-) Dès 15h : goûter à l’ancienne : croûte dorée, compotée de pomme et glace vanille (Frs 15.-) 11 NYON, PRANGINS ET LAUSANNE ARTS DE LA TABLE quand samedi 13 et dimanche 14, horaires selon les musées où musée historique et des porcelaines, château de Nyon musée national suisse – château de Prangins, av. du Général Guiguer mudac, pl. de la Cathédrale 6 visites libres et guidées, entrée gratuite organisation par les musées Six musées entre Lausanne et Genève ont choisi de mettre en lumière un patrimoine qui leur est commun : la céramique et le verre. Le Musée de Carouge, la Fondation Baur, le Musée Ariana, le Musée historique et des porcelaines à Nyon, le Musée national suisse – Château de Prangins et le mudac à Lausanne proposent chacun des activités en lien avec les arts de la table. Ils célèbrent leur collaboration au Musée Ariana le dimanche 14 septembre de 16h à 18h. Musée historique et des porcelaines, Nyon samedi 13, à 14h et 16h ; dimanche 14, à 11h et 15h gare CFF, puis 5 min à pied Promenade guidée dans l’univers de la table au 18e siècle, au gré des collections de porcelaines anciennes et dégustation gourmande (gratuite) www.chateaudenyon.ch Musée national suisse – Château de Prangins samedi 13 et dimanche 14, à 10h30 et 14h CFF arrêt Gland ou Nyon, puis bus TPN lignes 805 et 817, arrêt Prangins village ou poste Visite guidée : « Á table ! » suivie d’une dégustation (gratuite) de boissons du 18e siècle www.nationalmuseum.ch mudac, musée de design et d’arts appliqués contemporains, Lausanne dimanche 14, dès 15h métro M2 et bus 6, 7, 16 ou 66 arrêt Bessières À 15h : visite commentée autour d’une célébration contemporaine du cristal taillé De 16h à 18h : atelier de création verrière pour les familles, chez Anne Londez. Max. 6 pers., inscription nécessaire au 021 315 25 30 jusqu’au 12 septembre à 17h, www.mudac.ch 80 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 12 LE CHÂTEAU DE GRANDSON quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où place du Château CFF arrêt Yverdon, puis car postal 630 dir. GorgierSt-Aubin, arrêt Grandson, place du Château voiture : parking places du Château et de la Gare visites visites guidées : samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h, sous la conduite des architectes mandataires Christophe Amsler et Dominique Montavon, et de l’archéologue Anna Pedrucci organisation en collaboration avec la commune, le Château de Grandson, l’office du tourisme et Archéotech Situé au bord du lac de Neuchâtel, le château de Grandson est classé monument historique d’importance nationale. Attesté pour la première fois au début du 12e siècle, l’édifice médiéval prend l’essentiel de sa forme actuelle au temps d’Othon 1er à la fin du 13e siècle. Il subit de nombreuses transformations au cours des siècles, notamment sous la famille de Blonay, il y a cent ans. Débutés en 2012, d’importants travaux de conservation ont été entrepris pour sécuriser et assainir l’édifice. Des fouilles archéologiques ont permis de mieux comprendre les diverses étapes de construction. L’intérieur a également fait l’objet de travaux pour améliorer l’accueil des visiteurs et étendre les surfaces muséales. Le visiteur aura l’occasion de découvrir ces espaces nouvellement restaurés en compagnie des spécialistes. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 81 « In Vino Veritas, le vin au Moyen Âge » samedi 13 et dimanche 14 Visites libres du musée et de son exposition temporaire samedi 13, à 10h30, 15h30 et 16h30 Visites guidées par Jean-Jacques Gudel, commissaire Atelier de cuisine médiévale « La main à la pâte » Maison des Terroirs, rue Haute 13 samedi 13, à 10h et 13h30, par Laura Rod-McKillop, traiteur et animatrice sur inscription, culture@grandson.ch, avant le 8 septembre (places limitées, prix coûtant) Repas « Tout au vin » dimanche 14, à 12h, au château inscription sur www.chateau-grandson.ch (places limitées, payant) Les XVIIIèmes d’Yverdon et Région samedi 13, de 10h à 24h : journée dédiée au 18e siècle www.yverdonlesbainsregion.ch/fr/les-18emes 13 LES RASSES, LE GRAND HÔTEL LA BELLE ÉPOQUE À TABLE quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h où Grand Hôtel, route des Alpes 25 train Yverdon-Sainte-Croix, arrêt Sainte-Croix, puis bus dir. Bullet, arrêt Grand Hôtel voiture : parking de l’hôtel visites guidées, par les étudiants de l’Enseignement Architecture et Patrimoine de l’Université de Lausanne organisation en collaboration avec la direction de l’hôtel et l’Unil Entre la fin du 19e siècle et la Première Guerre mondiale, les infrastructures touristiques se développent en Suisse à un rythme soutenu. Création de nouvelles routes et construction de lignes de chemin de fer facilitent l’accès à des endroits jusqu’alors retirés, dans les Préalpes, les Alpes et le Jura. Attirés en altitude par les bienfaits attribués au « bon air », les touristes répondent présents. Si la saison n’était d’abord qu’estivale, elle s’étend alors à l’hiver, parallèlement au développement des premiers sports de neige : patinage, bobsleigh ou luge et ski. De nombreux hôtels sont ainsi construits en montagne pour accueillir une clientèle tentée par ces expériences neuves. À 1’100 m d’altitude, le Grand Hôtel des Rasses est un témoin de cette histoire. Voulu et pensé par l’entrepreneur Édouard Baierlé, le Grand Hôtel fait suite à la construction de la ligne de chemin de fer reliant Yverdon à Sainte-Croix (1893). Assez simple et classique, l’édifice de 1898 voit sa capacité d’accueil doublée en 1913, par la construction d’un second corps de bâtiment, d’inspiration plus néobaroque. Témoin de la Belle Époque, il offre à ses hôtes une montagne confortable et un panorama spectaculaire. Parmi les nombreux défis que ses promoteurs ont dû relever, on compte l’approvisionnement en eau et le chauffage, absolument nécessaire à cette altitude. Cinéma Royal av. de la Gare 2, Sainte-Croix vendredi 12 à 20h30 (en présence du réalisateur) et samedi 13 à 18h30 Film « Service compris », d’Eric Bergkraut, sur des bistrots en Suisse (payant), www.cinemaroyal.ch. 82 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 14 AUTOUR DE MOUDON, GRENIERS ET FOURS À PAIN quand samedi 13 et dimanche 14, à 10h10, 12h40 et 15h10 où rendez-vous devant l’ancien grenier bernois, place Saint-Etienne 5, Moudon CFF arrêt Moudon, puis 5 min à pied voiture : parking près de la gare, puis 5 min à pied visites guidées, par un historien des monuments, tour en bus de 2h30. Max. 40 pers. Inscriptions auprès de RétroBus, CP 5250, 1002 Lausanne, ou à info@retrobus.ch, du 25 août au 12 septembre à 12h organisation en collaboration avec les communes, les associations des vieux fours et l’Association RétroBus Longtemps base de l’alimentation, le blé a nécessité la construction de bâtiments spécifiques pour sa conservation ou sa transformation, tels les greniers et fours à pain. Considéré par les Bernois sous l’Ancien Régime comme un « grenier à blé », le Pays de Vaud en recèle encore un grand nombre bien que souvent méconnus, voire menacés. Du grand « magasin à blé » de 1777 construit en dur sur cinq étages à Moudon pour servir de réserve extraordinaire, aux petits greniers en bois privés et mobiles – à l’instar de celui de Boulens (1469) – les formes sont variées. Privés ou collectifs, les fours à pain étaient eux aussi nombreux. Progressivement tombés en désuétude dans le courant du 20e siècle, ceux qui fonctionnent encore ont fait l’objet de restaurations récentes, souvent dues à des associations de bénévoles. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 83 Le four de Chapelle-sur-Moudon (1796) sera mis en fonction par l’Association du vieux four à pain. Le four de Poliez-le-Grand (19e siècle) sera mis en fonction par l’Association du Vieux-Four de Poliez-le-Grand. Produits de boulangerie à vendre. Musée Eugène Burnand rue du Château 48 dimanche 14, à 17h30 (payant) Lecture : « À table avec Rabelais et quelques autres » par François Debluë www.eugene-burnand.ch Office du tourisme de Moudon samedi 13, à 9h, 11h, 13h, 15h et 17h (payant) Bus Découvertes au départ de la gare CFF Renseignements au 021 905 88 66 15 CORCELLES-PRÈS-PAYERNE UN DOMAINE PAYSAN quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où Moulin Dessous Tour, route de Sous-Tour 30 train Payerne-Fribourg, arrêt Corcelles sud ou Cousset, puis 15 min à pied voiture : parking sur place visites libres et guidées, par Heinz Schuler, architecte et propriétaire, et Daniel Pillonel, spécialiste en architecture rurale organisation en collaboration avec le propriétaire et l’association des Paysannes vaudoises Construit par Auguste Rapin, ce domaine paysan est mentionné au cadastre depuis 1855. Il comprenait une habitation, un moulin à grains avec un battoir, une huilerie, un ancien four devenu lavoir et un rural qui cumulait les fonctions d’étable, de boiton et de séchoir à tabac. Malgré des modernisations régulières durant le 20 e siècle pour continuer à remplir son rôle utilitaire, ce domaine a conservé de nombreux équipements d’origine, que l’on peut voir encore exceptionnellement en place. Le battoir a cessé de fonctionner en 1972, la concession pour utiliser l’eau de l’Arbogne via un canal de dérivation s’est close en 1980 et l’huilerie a rendu ses dernières gouttes en 1985, mais le propriétaire actuel œuvre à changer tout cela. Après la rénovation du logement, l’huilerie a été remise en fonction en 2006 et une « nouvelle » batteuse à cylindre de 1863 en provenance de Maracon sera inaugurée à cette occasion. Animations Démonstrations de l’huilerie et de battage à l’ancienne avec la batteuse fixe et la batteuse roulante, traction avec de vieux tracteurs, exposition sur les céréales et les moissons. Pour les enfants , fabrication de pain. Goûter et déguster L’association des Paysannes vaudoises proposera des produits régionaux à la vente. 84 | canton de Vaud | 13 et 14 septembre 2014 16 ROSSINIÈRE, MONT-DESSOUS TRADITION ET INNOVATION quand samedi 13 et dimanche 14, de 12h30 à 17h où domaine de Mont-Dessous, ch. du Mont 7 MOB, arrêt Rossinière voiture : parking au village ; suivre la signalisation bus au départ de l’Hôtel de Ville jusqu’au début du sentier de randonnée compter ensuite env. 25 min à pied en montée ; chaussures de marche recommandées visites guidées, par Denyse Raymond, historienne des monuments, Christian Sieber, architecte, Christian Jaggi, chevrier, et un/e herboriste organisation en collaboration avec la propriétaire, la commune et la protection civile régionale Dominant Rossinière, un bâtiment unique : Antoine Rössli le reconstruit vers 1857 en s’inspirant de son Entlebuch natal. La maison, où une famille paysanne pouvait vivre toute l’année presque en autarcie, se complète du chalet d’alpage du Mont-Dessus, 300 m plus haut. Issu de l’économie alpestre traditionnelle, le domaine a su s’adapter aux évolutions récentes. La maison a fait l’objet entre 2005 et 2009 d’une restauration dans le respect de la tradition : tavillons, adaptation de la galerie couverte, four à pain d’origine, creux du feu, borne et divers éléments de menuiserie-charpente sont concernés. Les eaux usées sont traitées biologiquement selon un nouveau procédé et le bâtiment est chauffé au moyen de plaquettes de bois. 13 et 14 septembre 2014 | canton de Vaud | 85 Depuis 2000, le domaine est labellisé Bio Bourgeon et s’est réorienté sur une double production, la culture de plantes aromatiques et médicinales sur des jardins en terrasses ainsi que la fabrication de fromages de chèvre. Dégustation de sirops fabriqués sur place. Possibilité d’acheter les produits du domaine. www.jardindesmonts.ch 17 ROCHE, ANCIENNE SALINE DE LA SAUMURE À LA SALIÈRE quand samedi 13 et dimanche 14, de 10h à 17h où ancienne saline, bâtiment de l’Administration communale, Les Saulniers bus TPC, ligne 111 Aigle-Villeneuve, arrêt Roche Salines voiture : parking dans la cour du Collège des Salines visites guidées, par Pierre-Yves Pièce, guide du patrimoine, à 10h et 14h (histoire), et par André Gremion, ancien syndic de Roche, à 11h et 15h (rénovation) organisation Association Cum Grano Salis avec la commune, le Musée cantonal de géologie et le Triage forestier d’Aigle-Salins Sous la conduite du célèbre directeur des Mines et Salines du 18 e siècle Alber t de Haller, découvrez comment l’on transmutait la saumure en pépites d’or blanc ! Admirez le seul bassin de flottage encore existant du Pays de Vaud, suivez le travail épuisant des « mouilleurs » sur les gigantesques « bâtiments de graduation », explorez un grenier à sel, initiez-vous au perçage de tuyaux de saumoduc et assistez à l’apparition des cristaux de sel, avant de pénétrer au sein d’une authentique saline du 16 e siècle. Vous pourrez y contempler les formes et les couleurs incroyables des sels du monde entier, et vous laisser fasciner par une conteuse en robe à crinoline qui vous enchantera avec des histoires pleines de sel ! « Déjeuner du saunier » et « marché de l’or blanc » vous permettront ensuite de déguster saucissons de dahu et divers délices au sel. Animations samedi 13 et dimanche 14, à 14h et 16h, avec Sandrina Cirafici, présidente de l’Association Cum Grano Salis « Contes de l’Or Blanc » et présentation de l’exposition « Sels du monde » samedi 13 et dimanche 14, de 12h à 14h, sur réservation (payant), 024 463 44 26, info@sentierdusel.ch Déjeuner du saunier avec salaisons, ballons à la fleur de sel à cuire au four à pain et vin de Roche. samedi 13 et dimanche 14 Marché artisanal de l’or blanc, www.sentierdusel.ch 86 | informations générales | 13 et 14 septembre 2014 remerciements avec l’active participation des professionnels et des associations du patrimoine, des propriétaires et habitants de bâtiments privés, des guides de monuments inscrits au programme ainsi que des collectivités et des entreprises suivantes : ECA Depuis plus de 200 ans, les Établissements cantonaux d’assurance (ECA) sont attachés à la sauvegarde du patrimoine bâti. Ils en sont d’autant plus conscients que leur mission publique de sécurité consiste à protéger et assurer ce patrimoine contre l’incendie et les forces de la nature. Les ECA contribuent ainsi à la préservation d’un témoignage historique et architectural pour les générations futures. Loterie Romande La Loterie Romande remplit une mission d’utilité publique, puisque 100% de ses bénéfices sont distribués à des institutions à buts non lucratifs. Elle soutient ainsi des projets culturels ou patrimoniaux, au même titre que les domaines de l’action sociale, de la santé, de la recherche, de l’éducation, de l’environnement et du sport. jep 2014 13 et 14 septembre 2014 | informations générales | 87 canton de Berne (Jura bernois) Pat Lerch et Adolf Saurer et le team de l’Hôtel de l’Ours La Traction, Montfaucon Alain Christinaz, Péry Et toutes les personnes qui contribuent au succès de la manifestation dans le Jura bernois canton de Fribourg La paroisse de Saint-Jean à Fribourg La paroisse de Saint-Martin à Tavel M. et Mme Rouge, propriétaires de l’ancienne auberge Gardian à Estavayer-le-Lac La Ville de Bulle La Banque cantonale de Fribourg La Gruyère Tourisme La Société de développement de Bulle et environs Les Produits du Terroir du Pays de Fribourg Le café Le Fribourgeois à Bulle canton de Genève Association pour une cité sans obstacle, HAU Association des habitants du Petit-Saconnex et des Genêts Atelier de conservation-restauration, Saint-Dismas et Emmanuelle Zem Rohner, peintre en décor du patrimoine Bibliothèque de Genève, Centre d’iconographie genevoise Brocantes La Renfile du Centre Social Protestant Bureaux d’architectes : Architech SA, brunn+butty architectes Café Papon, Café du Marché à Carouge, Café Restaurant du Parc des Bastions, le Lyrique, Brasserie des Halles de l’Île, Traiteur André Vidonne Collectif Beaulieu Communes de Carouge, Cologny, Hermance, Jussy, Meinier, Pregny-Chambésy Conservatoire et Jardins botaniques de la Ville de Genève et les collaborateurs des Serres de Pregny Dames d’Hermance et jeunes producteurs d’Hermance Direction générale de la nature et du paysage, DGNP-DETA, Direction des espaces naturels et Direction de la biodiversité, Service de la faune et de la pêche École de Commerce Nicolas-Bouvier, annexe de Lissignol Ferme de la Touvière et Association Terre Fertile Fondation Brocher à Hermance Fondation Neptune Inventaire des monuments d’art et d’histoire, OPS-DALE La Maison Tavel Le domaine de la Vigne Blanche Librairie Archigraphy Les photographes Fred Hatt, Lightmotif – Blatt, Kathlijne Reijse et Thierry Wenger Marché à la ferme de Budé Musée Ariana Musée de Carouge Musée du Léman, centre de documentation Pro Natura Genève Sécurité civile de Genève (DIM), Service de la protection civile et Service d’Incendie et de Secours, l’Office PCI et PCB Service cantonal d’archéologie, OPS-DALE Société Mycologique de Genève L’Université de Genève, Division des bâtiments et de la logistique canton du Jura Municipalité de Porrentruy Leschot Architecture Sàrl, Porrentruy Atelier de restauration AReA, Amalita Bruthus, Porrentruy Jeune Chambre Internationale de Delémont Chemins de fer du Jura La Traction Espace paysan horloger, Le Boéchet canton de Neuchâtel Laurence Vaucher, Môtiers Jean-Samuel Bucher, La Côte-aux-Fées Roland Kaehr, Neuchâtel Yann Klauser, Môtiers Patrick Schlüter, Couvet Cinéma Colisée, Couvet Commune de Val-de-Ruz Commune de Val-de-Travers First Hand Films, Zurich Maison de l’Absinthe Musée régional du Val-de-Travers Musée Rousseau Paroisse du Val-de-Travers canton du Valais Association des Amis du patrimoine de Lens Association du Château de Vaas Association du Hameau de Colombire Bourgeoisie de Sion Erlebniswelt Roggen Erschmatt Fondation Pro Octoduro Moulin Semblanet Musée valaisan de la vigne et du vin Service de la culture, Musées cantonaux canton de Vaud Les propriétaires des bâtiments ou des sites visités qui accueillent généreusement les visiteurs Les musées pour leurs nombreuses animations spéciales et gratuites Les spécialistes de la construction, de la restauration, les architectes et les historiens qui partagent leurs connaissances Les associations ou fondations à vocation culturelle ou de sauvegarde qui se mobilisent pour le patrimoine Les communes et la protection civile qui assurent sécurité et accès Les offices du tourisme du canton de Vaud qui soutiennent la manifestation 88 | informations générales | 13 et 14 septembre 2014 crédits photographiques et illustrations adresses et responsables du programme couvertures / p. 1- 2 - 3 - 4 La maison des Cornalins au Château de Vaas (Lens-Flanthey), © Ceux d’en face, Genève [ NIKE ] p.6 Jeanmaire & Michel AG, Bern [ Berne ( Jura bernois ) ] p.12 - 1 3 - 1 4 - 1 5 Jura bernois Tourisme, Lerchdesign p.16 Service des monuments historiques du canton de Berne p.17 Alexandre de Pover [ Fribourg ] p.18 - 19 Pierre Pantly / p.20 - 21 - 22 - p.23 Service des biens culturels / p.22 Musée Romain Vallon [ Genève ] p.25 Jacques Duchêne / p.26 Martin Widmer / p.27 SCA, Gionata Consagra / p.28 Gérard Pétremand/ centre multimédia, Département de la Culture et du Sport / p.29 Collection privée, © Lightmotif-Blatt / p.30 BGE, Centre d’iconographie genevoise / p.31 - 35 - 36 - 37 - 40 - 42 - 44 Ceux d’en face, Genève / p.32 architech SA / p.33 BGE, Centre d’iconographie genevoise / p.34 Aurélien Bergot / p.38 Lightmotif – Blatt / p.39 Kathelijne REIJSE / p.41 Pro Natura Luzern / p.43 Musée Ariana, Nicole Loeffel / p.45 Collection Musée du Léman [ Jura ] p.46 - 47 - p.48 - p.49 Office de la culture, Porrentruy, © Darrin Vanselow / p.50 Ville de Delémont / p.51 Chemins de fer du Jura [ Neuchâtel ] p.52 - 53 Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, © Stefano Iori / p.54 Extrait du plan J.-J. Berthoud, © Claudine Glauser, Musée régional du Val-de-Travers / p.55 - p.56 Office du patrimoine et de l’archéologie / p.57 P. Gassmann, Laténium / p.58 CIG / p.59 Guillaume Perret / p.59 First Hand Films [ Valais ] p.60 - 61 Sacha Bittel / p.62 Pascal Varone / p.63 Denis Emery, Photo-genic / p.64 Musées cantonaux du Valais, Sion, © Heinz Preisig / p.65 Ceux d’en face, Genève / p.65 Catherine Antille Emery / p.66 Hameau de Colombire / p.67 Document Archéologie cantonale, Martigny, © François Wiblé / p.68 Moulin Semblanet / p.69 Erlebniswelt Roggen Erschmatt [ Vaud ] p.70 - 71 Archives privées d’Anne-Marie Sèvegrand / p.72 - 74 - 75 - 76 - 77 - 78 - 81 - 82 - 83 - 84 Monuments et Sites, Etat de Vaud / p.73 Nestlé SA / p.75 Beau-Rivage Palace / p.79 Musée historique de Nyon / p.80 Association de châteaux vaudois (ACV) p.85 Association Cum Grano Salis canton de Berne (Jura bernois) responsables, René Koelliker et Barbara Frutiger Service des monuments historiques Münstergasse 32 – 3011 Berne T +41 31 633 40 30 canton de Fribourg responsable, Anne-Catherine Page Service des biens culturels Planche-Supérieure 3 – 1700 Fribourg T +41 26 305 12 87 canton de Genève responsables, Babina Chaillot Calame et Suzanne Kathari Office du patrimoine et des sites David-Dufour 5 – 1211 Genève 8 tél. +41 22 546 61 08 Conservation du patrimoine architectural de la Ville de Genève rue du Stand 3 – 1204 Genève T +41 22 418 82 50 canton du Jura responsable, Marcel Berthold Office de la culture case postale 64 – 2900 Porrentruy 2 T +41 32 420 84 00 canton de Neuchâtel responsables, Florence Hippenmeyer et Claire Piguet Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie Tivoli 1 – 2000 Neuchâtel T +41 32 889 69 09 canton du Valais (coordination romande) responsables, Laura Bottiglieri et Benoît Coppey Service des bâtiments, monuments et archéologie Place du Midi 18 – 1951 Sion T +41 27 606 38 00 canton de Vaud design : Ceux d’en face, Genève impression : SRO Kundig S.A. Genève papier : Olin Smooth hight white / FSC mix tirage : 37’000 ex. / juillet 2014 responsables, Ariane Devanthéry, Béatrice Lovis et Dominique Rouge Magnin Service Immeubles, Patrimoine et Logistique Place de la Riponne 10 – 1014 Lausanne T +41 21 316 73 36/37 Les Journées européennes du patrimoine 2014 et l’Association romande pour la promotion du patrimoine bénéficient également du soutien de La Fondation Edmond Adolphe de Rothschild Swisscom Banque cantonale de Fribourg
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