L ’ Vol. 5, NO 2 Décembre 2014 DANS CE NUMÉRO 3 Bulletin du CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel Le comité environnemental Lancement du programme Alliance 4 Le réseau local de services se mobilise pour prévenir la négligence Gaëlle Quantin, organisatrice communautaire envers les enfants Nouveau logo pour le CII 6 Camp de vacances 2014 9 Ma passion hors CSSS 10 Mini salon IAB 14 Réalisations des directions PROCHAINE DATE DE TOMBÉE 9 janvier PARUTION 5 février « Il faut tout un réseau pour aider un enfant », tel est le leitmotiv du programme-cadre montréalais en négligence, Alliance, officiellement lancé sur notre territoire le jeudi 2 octobre. Nul besoin d’en convaincre notre réseau de services qui s’est fortement mobilisé en cette journée de lancement ! En effet, nombreux sont les organismes du territoire (commissions scolaires, garderies, CPE, centres éducatifs communautaires, organismes communautaires…) à avoir répondu présents à l’invitation du CSSS de SaintLéonard et Saint-Michel et du Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire. Mario Gagnon, directeur famille-enfance jeunesse et santé publique, Julie Lamarre, responsable régionale de l’implantation du programme Alliance, et Luc Houle, chef de service au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire, ont souhaité la bienvenue à tous en soulignant toute l’importance de travailler ensemble pour le bien-être des enfants. Angela Mancini, coordonnatrice famille-enfancejeunesse et santé publique et responsable du comité local d’implantation Alliance, a amorcé la rencontre en présentant les deux principaux objectifs du programme : donner aux enfants de 0 à 11 ans une réponse optimale à leurs besoins par l’entremise de leurs parents et de la communauté ainsi qu’augmenter les facteurs de protection et diminuer les facteurs de risque. Par la suite, Claire-Marie Dionne et Leila Ghattas, coordonnatrices professionnelles au CSSS et agentes multiplicatrices pour Alliance, ont quant à elles proposé de mieux saisir la problématique de la négligence dans toute sa complexité. Se présentant sous la forme de carences ou de lacunes dans la satisfaction des besoins fondamentaux de l’enfant, celle-ci peut en effet se manifester de diverses façons, de la négligence émotionnelle à la négligence physique. Les deux intervenantes ont insisté sur l’importance d’en comprendre les multiples facettes afin de mieux intervenir. Elles ont ensuite invité les participants, regroupés par tables, à échanger sur les situations de négligence auxquelles ils sont confrontés dans leur pratique quotidienne ainsi qu’à réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer le travail partenarial. Enfin, Angela Mancini et Claude Doyon, coordonnateur au développement des communautés et santé publique, ont soumis à l’assemblée une proposition pour une structure d’implantation à deux niveaux sur le territoire. En effet, dans un parti-pris pour l’action rapide selon les besoins émergents du terrain, l’implication du réseau de services est souhaitée dans un comité de gouvernance ainsi que Suite page suivante Lancement du programme Alliance dans un groupe d’action. Le premier sera composé de personnes ayant un pouvoir de décision dans leurs structures respectives afin d’entériner les propositions soumises par le second groupe formé, quant à lui, d’intervenants terrain. La proposition ayant été accueillie plutôt favorablement, ces deux instances sont en cours de constitution et devraient commencer leurs travaux dès le mois de décembre. (suite) Cette journée de lancement a été appréciée non seulement pour la qualité des présentations, mais aussi pour avoir donné l’occasion aux différents acteurs d’échanger autour d’une préoccupation commune : le bien-être des enfants. Des nouvelles du comité environnemental A vez-vous remarqué les messages Le saviez-vous ? diffusés sur les écrans de toutes les installations du CSSS ? C’est le comité environnemental qui est à l’origine de cette initiative afin de sensibiliser le personnel et la population au respect de l’environnement ! Nous réaliserons également des capsules environnement dans les prochaines parutions de L’Objectif ! Nous vous invitons à les lire, elles vous aideront à Le comité environnemental prendre conscience qu’un petit geste peut faire toute la différence ! À l’avant : Abdou Lat Fam, chef d’administration de programmes, DSPPA, Jacques Ste-Croix, chef de services hygiène, salubrité et lingerie, DSFTI, et Dre Julie Ganon, DSP. À l’arrière : Michel Chénier, chef de service installations matérielles, DSFTI, Kathleen Lapointe, agente d’information, équipe des communications, DG, Louise Lavallée, technicienne en administration à l’approvisionnement, DSFTI, Alexandre East, technicien en relations de travail, DRH, Nathalie Bergeron, chef du service alimentaire, DH, Jean Aubut, coordonnateur services techniques, et David Faucher, agent administratif, DSFTI. Absents de la photo : Daniel Beauchemin, mécanicien d’entretien, et Claude Doyon, coordonnateur au développement des communautés et santé publique, DFEJSP Monique Corriveau, adjointe à la direction, Direction de l’hébergement Deuxième édition de R r u o j n êve d’u Q ui n’a pas souhaité un jour voir se réaliser un rêve pour son plus grand bonheur ! L’année dernière, un résident par centre d’hébergement avait savouré son Rêve d’un jour permettant ainsi la concrétisation d’une sortie au salon de beauté, la dégustation d’un repas en famille au restaurant et la possibilité de prendre un petit rouge au souper pendant un mois. De retour pour une deuxième année, l’activité a été améliorée. Désormais, ce sont deux résidents par installation qui pourront réaliser leur rêve. Le nom des gagnants sera dévoilé lors des repas Noël en famille en décembre. Nous partagerons le rêve des gagnants avec vous en 2015 ! MERCI à la Fondation du CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel de s’impliquer financièrement dans la réalisation de ce projet ! 2 Réflexion sur une question éthique Guylaine Lalime, directrice de la qualité, représentante pour le CECO N otre établissement a obtenu plus d’une dizaine de fiches éthiques de la part du CSSS de la Pointe-de-l’Île. Ces fiches sont le résultat de réflexions menées au sein du comité d’éthique de cet établissement et touchent, pour la plupart, des situations éthiques que l’on retrouve dans notre quotidien également. Même si les modalités de fonctionnement diffèrent d’un comité d’éthique à l’autre, le comité d’éthique clinique et organisationnelle de notre établissement (CECO) souhaite vous transmettre ces informations parce que nous croyons qu’elles constituent des outils supplémentaires et riches pouvant éclairer certains aspects éthiques et juridiques en lien avec la pratique. Toutefois, nous nous ferons un devoir de prendre connaissance de chacune d’elles lors de nos rencontres et de vous les transmettre par la suite. À sa rencontre du 22 octobre, les membres du CECO ont lu la fiche intitulée « Arrêt de traitement – Maladie dégénérative ». Je vous invite donc, au nom des membres du CECO, à prendre connaissance de cette fiche déposée dans l’intranet sous l’onglet Qualité et sécurité/Comité d’éthique clinique et organisationnelle/Fiches éthiques (autres établissements). Les membres du CECO : Anja Juul, DFEJSP, Marie-Ève Bouthillier, éthicienne, Guylaine Lalime, DQ, Alain Fredet, DSPPA, Julie Brès, DSGSSA, et Michel Marchildon, DH. Absents de la photo : Pierre Pineau, DFEJSP, Alain Coulombe, DH, et Louise Plamondon, DSGSSA Journée provinciale en hygiène et salubrité soulignée dans notre CSSS Denis Thibault, chef de secteur hygiène et salubrité par intérim, buanderie et lingerie, Direction des services financiers, techniques et informationnels C ’est la deuxième fois que des activités s’organisaient dans notre CSSS pour souligner la Journée provinciale en hygiène et salubrité. En octobre, nous avons tenu des kiosques dans les trois centres d’hébergement afin de sensibiliser le personnel à l’importance du travail de l’équipe hygiène et salubrité au sein de notre organisation. Nous trouvions important de profiter de cette occasion pour faire connaître notre rôle dans le maintien de la qualité de vie des résidents ainsi que notre implication dans la prévention des infections. Nous voulions également que nos collègues sachent que, pour bien remplir notre mandat, un travail de collaboration avec toutes les directions est essentiel. Plusieurs d’entre vous sont venus visiter nos kiosques et ont posé des questions fort pertinentes. Nous tenons à remercier les 120 personnes qui ont rempli notre questionnaire de sensibilisation et à féliciter les 45 gagnants des prix de participation. Merci et à l’année prochaine ! Quelques membres de l’équipe hygiène et salubrité du Centre d’hébergement de Saint-Michel 3 Le saviez-vous ? L’Initiative des amis des bébés, c’est aussi pour les employées ! Alexandra Smillovich, assistante au supérieur immédiat, Direction famille-enfance-jeunesse et santé publique U n témoignage d’Edwige Blaise, infirmière clinicienne à la Direction famille-enfancejeunesse et santé publique. leur horaire afin de permettre le maintien de l’allaitement maternel. J’ai contacté la Direction des ressources humaines et il a été décidé que je combinerais mes pauses avec mon heure de repas afin d’avoir plus de temps. « Je suis revenue au travail en juin dernier. Ma fille, Alexia, avait alors 10 mois. J’ai eu la chance de lui trouver une place à la garderie qui est située dans le centre commercial à deux pas du CLSC de Saint-Michel. Cela me permettait d’aller l’allaiter sur l’heure du dîner. J’étais contente, car je trouvais que cela facilitait son intégration à la garderie puisque la séparation était moins longue. Cela a vraiment fait toute la différence ! Maintenant, je n’ai plus le stress d’arriver en retard au travail. Lorsque je vais à la garderie, si Alexia n’a pas terminé de manger, je peux me permettre d’attendre. Cela permet de respecter son rythme et de mieux répondre à ses besoins. Elle a maintenant 15 mois et nous apprécions toutes les deux ce moment ensemble. Elle est tout sourire lorsque j’arrive et lorsqu’elle a terminé, elle retourne jouer avec ses amis en me faisant des bye bye de la main. » Par contre, cela me causait beaucoup de stress, car je devais combiner l’allaitement d’Alexia et mon dîner dans une heure. Je finissais par manger très rapidement afin de ne pas être en retard. C’était aussi dérangeant pour Alexia, car elle devait parfois arrêter son dîner pour que je puisse l’allaiter. Extrait de la politique en allaitement maternel du CSSS : Le CSSS met en place des conditions favorables pour permettre l’initiation, le maintien et la poursuite de l’allaitement pour les membres du personnel qui souhaitent allaiter leurs enfants. Un jour, une collègue m’a parlé de la politique en allaitement maternel du CSSS et de la clause qui spécifie que les employées, qui allaitent lors de leur retour au travail, peuvent faire un arrangement à La condition numéro 1 de l’agrément IAB demande que les établissements se dotent d’une politique en allaitement maternel et la diffusent à tout leur personnel. Vous pouvez consulter la politique dans l’intranet à l’onglet Mon CSSS/Politiques et procédures/Direction famille-enfancejeunesse et santé publique Nouveau logo pour le CII Marie-France Michaud, ASI, Direction famille-enfance-jeunesse et santé publique, déléguée aux communications du CECII Nouveau calendrier V oici le logo que vous avez choisi pour représenter le Conseil des infirmières et infirmiers de notre CSSS. Merci à tous ceux qui ont participé au concours, vous avez été nombreux ! Félicitations à Chana Wittenberg, infirmière de proximité et du PQDCS, DFEJSP, qui est la gagnante du certificat-cadeau de 25 $. 4 En raison de la situation budgétaire actuelle, le CECII doit diminuer ses rencontres. Voici donc le nouveau calendrier de rencontres : • Vendredi 19 décembre 2014 • Vendredi 27 février 2015 • Vendredi 24 avril 2015 • Mardi 12 mai 2015 (assemblée générale annuelle) • Vendredi 12 juin 2015 Nous vous attendons ! La Semaine de la sécurité des usagers Dominique Gélinas, technicienne en administration, Direction de la qualité D u 27 au 31 octobre, une tournée dans les cinq sites a été effectuée afin de sensibiliser le personnel relativement aux divers enjeux concernant la sécurité des usagers. Plus de 280 employés ont participé à l’activité en tournant la roue des couleurs qui s’arrêtait sur une question concernant la sécurité des usagers à laquelle ils devaient répondre. Le tirage de quatre cartes de crédit prépayées de 35 $ a eu lieu le jeudi 6 novembre. Les gagnants sont : Debora Munoz, ASI du 2e Nord au Centre d’hébergement des Quatre-Temps, Geneviève Giguère, PAB au Centre d’hébergement de Saint-Michel, Sabrina Rioux, technicienne en travail social pivot du SPPA au CLSC de Saint-Léonard, et Murielle Masin, infirmière 0-5 ans à la DFEJSP au CLSC de Saint-Michel. Félicitations ! Nous tenons à remercier l’ensemble des employés rencontrés pour leur excellente participation ! Ce fut un réel plaisir de les voir tous participer en grand nombre et avec autant d’enthousiasme. C’est donc avec joie que nous vous donnons rendez-vous à l’automne 2015 ! Liette Lemieux, agente administrative, DSGSSA, Sandra Bachar, adjointe à la direction, DQ, Jocelyn Rivest et Lucie Gagnon, agents administratifs, DSGSSA Une activité qui sort de l’ordinaire au Centre de jour Lucie Grenier, de l’organisme Le temps d’une pause service de répit L es murs du grand salon du Centre d’hébergement des QuatreTemps ont résonné de sons bien étranges le 5 novembre. Une quinzaine de personnes ont participé à un atelier de yoga par le rire, organisé par Le temps d’une pause service de répit, pour souligner la Semaine des proches aidants. De ce nombre, dix sont des proches aidants d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer encore à domicile. Les bienfaits du rire sont indiscutables et quoi de mieux pour soulager le stress ! Les participants ont pu expérimenter divers types de rire, des exercices de respiration, de vocalise, de relaxation et des mouvements simples pour bouger leur corps. Antoine Laforest, du Club de rire de Montréal, a réussi d’une main de maître à faire participer tout le monde. De grands HA ! HI ! GRRR ! ont envahi le grand salon. À la fin de l’atelier, tous ont admis se sentir détendus et plus sereins. Des témoignages éloquents ont été entendus : « Je ne pensais pas que j’oserais faire ces choses », « Je me sens bien », « J’ai fait des exercices sans m’en rendre compte, ça m’a fait du bien, merci ». Avec un tel succès et des bienfaits évidents pour les proches aidants, il est possible que l’expérience soit reprise. Le temps d’une pause service de répit est un organisme à but non lucratif qui offre du répit aux proches aidants au moyen de journées d’activités pour les personnes atteintes de déficits cognitifs modérés à sévères. Avec un ratio d’un intervenant pour trois personnes, le service consiste en des activités de stimulation, des exercices physiques, des loisirs et représente une occasion de socialiser pour ces personnes souvent très isolées. Pour le proche aidant, c’est une journée complète de liberté et de temps pour soi bien nécessaire. Peut-être que vous ne le savez pas, mais Le temps d’une pause partage des locaux au centre de jour du Centre d’hébergement des Quatre-Temps depuis novembre 2002. Pour plus d’information, communiquez avec moi au poste 2165. 5 Camp de vacances 2014 Monique Corriveau, adjointe à la direction, Direction de l’hébergement C et automne, 20 résidents de nos trois centres d’hébergement ont pu profiter d’une sortie fort agréable ! En effet, ils ont pris la route pour se rendre à Wenworth-Nord dans la région touristique des Laurentides. Au cœur d’un superbe décor naturel entouré de lacs et de forêt, le groupe a pu bénéficier de quatre jours dans une ambiance de vacances. Les résidents étaient accompagnés d’une infirmière, de préposés aux bénéficiaires, d’une éducatrice spécialisée et de techniciens en loisirs. La veille du retour, ils ont eu droit à une soirée western à laquelle les chefs d’unité du Centre d’hébergement de Saint-Michel ont assisté en compagnie du directeur adjoint de l’hébergement. C’est au son de la guitare grattée par Emmanuel Raulet, préposé aux bénéficiaires au Centre d’hébergement des Quatre-Temps, que les vacanciers ont entonné des chants dans un climat de fête. Encore cette année, ce fut une belle réussite ! Cocktail d’huîtres Soirée bénéfice de la Fondation du CSSS L e cocktail d’huîtres de la Fondation du CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel s’est tenu le 30 octobre sous la présidence d’honneur de M. Michel Trudel de la Cité du cinéma. À cette occasion, M. Trudel s’est vu remettre une plaque hommage soulignant son implication de longue date au sein de la Fondation. Quelque 170 personnes ont participé à l’activité, dont des résidents des trois centres d’hébergement et des membres de leur famille. Le directeur général, Denis Blanchard, plusieurs gestionnaires ainsi que des bénévoles étaient également présents. Plusieurs amateurs d’huîtres ont profité de la présence d’un ouvreur professionnel, Marc Bardier, pour déguster ces délicieux coquillages ! Le Trio de Tony Commodari a enchanté les convives tout au long de la soirée avec sa musique entraînante. Un encan silencieux s’est aussi déroulé mettant en vente des toiles, des billets de hockey et de spectacles pour un bénéfice de 1 400 $. Pour leur part, les petites douceurs du directeur général et le moitié-moitié ont rapporté 1 145 $. Cette soirée fut animée avec brio par Nicole Lavoie, thérapeute en réadaptation physique au Centre d’hébergement de Saint-Michel. Au total, la soirée bénéfice a permis d’amasser près de 10 000 $, montant qui servira à des activités avec les résidents des centres d’hébergement et à des projets en CLSC auprès de la clientèle qui reçoit des services sur le territoire du CSSS. La prochaine activité de financement de la Fondation sera le spectacle Vive la vie 3 et se tiendra le 17 avril. Retenez cette date, les détails suivront ! 6 Le marché ambulant de Saint-Léonard reçoit le prix Jean-Pierre Bélanger de l’ASPQ Monique Deslongchamps, conseillère cadre en communication D ans la parution de juin 2014 de L’Objectif, Pierre Pineau, organisateur communautaire, nous faisait connaître les réalisations du Marché ambulant de Saint-Léonard, auprès duquel il collabore avec la Concertation en sécurité alimentaire de SaintLéonard et particulièrement avec la Table Ronde de Saint-Léonard. Ce projet vient de recevoir une belle reconnaissance : le Prix Jean-Pierre Bélanger, de l’Association pour la santé publique du Québec. Ce prix récompense annuellement un projet pour son excellence et son innovation en promotion de la santé et a pour objectif de faire rayonner les initiatives de promotion de la santé inspirantes qui font une différence dans la vie des Québécois. Revenons sur le projet comme tel qui vise à joindre les familles et les aînés près de leur milieu de vie et à leur rendre accessible, physiquement et économiquement, une alimentation plus saine. Le projet a aussi un volet d’animation d’activités et d’éducation populaire pour sensibiliser les personnes à améliorer la qualité de leur alimentation, notamment par la consommation de fruits et de légumes frais. Des retombées positives Entre juin 2013 et juin 2014, plus de 210 points de vente ont été tenus aux cinq points de chute dans Saint-Léonard. L’équipe a aussi participé à cinq fêtes communautaires dans des écoles ou dans des parcs. Dans ce cadre, près de 3 000 personnes ont utilisé les services du marché ambulant pour acheter des fruits et des légumes frais à prix modique. Le chiffre d’affaires pour cette période a été de plus de 31 000 $. Devant ces résultats, on peut avancer que les retombées concrètes sur la clientèle visée sont : • Des fruits et des légumes frais plus accessibles pour les personnes à mobilité réduite (aînés, mères de famille nombreuse, personnes handicapées, etc.); • Une meilleure alimentation pour les personnes visées et, à moyen terme, une meilleure santé et la bonification des habitudes alimentaires; De plus, de juillet 2013 à juin 2014, 75 animations éducatives ont été réalisées pour des jeunes de 5 à 12 ans dans les services de garde de trois écoles primaires. Ces activités ont joint plus de 1 400 jeunes qui ont maintenant une meilleure connaissance des fruits et des légumes. On observe dorénavant de plus en plus d’enfants qui viennent régulièrement s’acheter eux-mêmes des fruits après la fin des classes - ce qui est mieux que des bonbons au dépanneur ! - ou qui amènent leurs parents vers le véhicule du marché mobile. Un atelier pour des jeunes mères portant sur les fruits et les légumes et le développement du goût chez l’enfant a aussi été donné, ainsi que cinq animations liées au jardinage urbain. Ce sont autant de citoyens qui ont été sensibilisés de façon concrète aux bienfaits et aux plaisirs des fruits et des légumes frais. Voilà en bref ce qui justifie la reconnaissance de l’ASPQ pour cette initiative de promotion de la santé visant à renforcer les aptitudes et les capacités des individus d’une collectivité ainsi qu’à mettre en place des mesures qui modifient leur situation environnementale et économique afin de favoriser leur santé. Bravo à toutes les personnes qui ont contribué à ce succès ! • Pour les nouveaux arrivants, une meilleure connaissance des produits locaux, de leur valeur nutritive et des façons de les apprêter; • Un bon voisinage par la création de liens sociaux et de solidarité; • L’implication de citoyens à chaque point de chute permettant ainsi leur sensibilisation sur les enjeux de l’insécurité alimentaire et sur l’importance de la participation citoyenne. 7 Magasin-Partage de Noël Collecte pour Saint-Léonard et Saint-Michel À mettre à votre agenda ! Dîner spaghetti organisé par Mon Resto Saint-Michel C ette année encore, le Magasin-Partage de Noël offrira une épicerie à bas prix et des cadeaux à 400 familles du quartier de Saint-Michel. Pour aider à financer cet événement, Mon Resto Saint-Michel organise un dîner spaghetti où vous pourrez goûter à la succulente sauce concoctée par l’organisme pour seulement 12 $ ! Venez en grand nombre ! Comment contribuer ? • Donnez des denrées non périssables • Offrez un jouet ou un livre D éposez vos victuailles et vos cadeaux emballés dans les boîtes prévues à cette fin dans chaque installation du 21 novembre au 11 décembre. Pour les cadeaux, on vous demande : 1. de les emballer; Date : Jeudi 11 décembre Heure : 11 h 30 à 15 h Lieu : Centre de loisirs René-Goupil, 4121, 42e rue Achetez votre billet dès aujourd’hui auprès de : France Deshaies, poste 5402 Karine Leduc, poste 5333 2. d’inscrire le groupe d’âge auquel ils s’adressent; 3. d’inscrire si c’est pour un garçon ou une fille. Vos dons monétaires sont également bienvenus ! Pour connaître les modalités pour le quartier de Saint-Michel, communiquez avec Karine Leducq, poste 5333; pour Saint-Léonard, le contact est Pierre Pineau, poste 5334. Notez que pour les dons de plus de 20 $, un reçu aux fins d’impôt sera remis. Ces gestes de générosité et de solidarité permettront aux MagasinsPartage de Saint-Michel et de Saint-Léonard d’offrir un Noël dans le respect et la dignité aux familles démunies du territoire. Bénévoles recherchés L ’équipe de direction du CSSS appuie le Magasin-Partage et encourage l’implication bénévole dans ce projet de solidarité au sein de la communauté. Si vous désirez vous impliquer bénévolement au moment du Magasin-Partage, vous êtes grandement attendus le 17 décembre à Saint-Léonard à et Saint-Michel ! 8 Vous êtes disponible en matinée, dans l’après-midi ou en soirée ? Vous aimeriez être commis, caissière, emballeur ou encore accueillir les familles ? Vous avez une voiture et vous voulez composez un tandem avec un collègue pour le transport ? Le Magasin-Partage vous offre toutes ces possibilités. Voyez auprès de votre supérieur immédiat la possibilité d’aménager votre horaire s’il y a lieu ! Pour vous inscrire comme bénévole avant le 5 décembre : Maryse Fedele, poste 5310 Ma passion hors CSSS, c’est… la fabrication de crèches de Noël ! Kathleen Lapointe, agente d’information Une entrevue avec Diane Lajoie, préposée aux bénéficiaires au Centre d’hébergement des Quatre-Temps K.L. : Quand avez-vous confectionné votre première crèche ? D.L. : En 2001, lorsque le centre d’hébergement est déménagé sur le boulevard Saint-Michel. À la suite de ce déménagement, on ne trouvait plus la crèche utilisée comme décoration dans le temps de fêtes. Étant donné que je travaillais un peu le bois, j’ai proposé d’en faire une. L’année suivante, on m’a demandé d’en réaliser deux autres, une pour le 3e nord et une autre pour le 3e sud. Cela me fait tellement chaud au cœur de voir des étincelles dans les yeux des résidents année après année devant mes crèches ! K.L. : Vos crèches sont vraiment belles. J’imagine que vous avez reçu quelques commandes ? D.L. : Effectivement, mais je ne peux me permettre de toutes les offrir, c’est pourquoi je demande un montant afin de couvrir les frais du matériel. J’en ai fabriqué sept en 2012. Chaque automne, je me lance dans la production. Compte tenu du nombre de commandes que je reçois habituellement, j’en ai déjà une dizaine en chantier qu’il ne me reste qu’à personnaliser. Chacune d’elle est unique. Lorsqu’on m’en commande une, je cherche toujours à ajouter une petite touche particulière qui rendra la crèche spéciale aux yeux de l’acheteur. K.L. : Combien de temps prend la confection d’une crèche ? D.L. : Entre 60 et 70 heures. J’adore ce passe-temps, cela me permet de relaxer et de décrocher. Aussi, la fabrication de crèches est une façon pour moi de perpétuer, d’une certaine manière, la vraie signification de la fête de Noël. Je me dis que lorsqu’un enfant verra une de mes crèches au pied du sapin, il réalisera peut-être, le temps d’un instant, que Noël n’est pas juste une fête commerciale, mais une fête où l’on célèbre le don, le partage ainsi que la naissance de Jésus. K.L. : Je crois que vous en avez réalisé une, en 2010, afin de contribuer financièrement à l’acquisition de Paro ? D.L. : Effectivement, Paro, cet animal de compagnie arrivé dans notre CSSS à l’automne 2010, fut l’élément déclencheur de ce projet de création d’une crèche de Noël. J’ai toujours eu comme souci le bienêtre des résidents et leur qualité de vie, alors quand j’ai vu les yeux des résidents s’illuminer au contact de Paro, l’idée m’est venue de contribuer à l’acquisition de ce blanchon en réalisant une crèche et en organisant un tirage afin d’amasser des fonds. K.L. : Et votre projet a fonctionné ? D.L. : Oui ! La crèche fut exposée dans le hall d’entrée du centre et la vente des billets fut facilitée par la merveilleuse complicité d’une résidente, Mme Mathieu, et la collaboration des réceptionnistes ainsi que de Céline Lacroix, éducatrice spécialisée, et d’Édith Tremblay, technicienne en loisirs. Un montant de 907 $ a été amassé et versé à la Fondation du CSSS. K.L. : C’est une belle initiative ! Je vous souhaite de joyeuses fêtes ! CONFÉRENCE MIDI sur les médias sociaux L’impact sur votre vie professionnelle ! Informer vos « amis » de certaines facettes de votre vie privée peut être pertinent, mais qu’arrive-t-il si votre clientèle prend connaissance de ces informations ? Au cours de cette conférence midi organisée par le comité éthique clinique et organisationnelle, Mme Marie-Ève Bouthillier, éthicienne, nous entretiendra des enjeux éthiques autour de cette question. Nous vous invitons en grand nombre à participer à cet échange dynamique et à vous familiariser avec cette nouvelle réalité ! h ! c n lu re t o ise v Confirmez votre présence auprès de Sandra Bachar au poste 2144 avant le 12 décembre. u q z e e ort tion r p Notez que cette conférence aura également lieu au CLSC de Saint-Michel le mercredi 21 janvier 2015. Ap crip Ins Mercredi 17 décembre, de 12 h à 13 h au CLSC de Saint-Léonard, salles 151-152 9 S Des nouvelles du Conseil avez-vous ce qu’est un comité de pairs ? C’est un regroupement de deux à quatre personnes, issues de la même profession, représentant les différentes missions ou les différentes installations de l’établissement, qui décident, sur une base volontaire, de travailler ensemble à élaborer des stratégies ou des outils visant à améliorer la qualité de la pratique professionnelle, pour eux-mêmes et pour leurs pairs. Les comités de pairs relèvent du comité exécutif du conseil multidisciplinaire (CECM). En collaboration avec le CECM, ces comités font le choix des sujets à traiter et des moyens à mettre en place pour Les objectifs poursuivis par la mise sur pied d’un comité de pairs • Apprécier et améliorer la qualité de la pratique professionnelle de l’ensemble des membres d’une même profession. • Apprécier et améliorer la qualité des soins et des services dispensés aux usagers par les membres de cette profession. • Formuler des recommandations au CECM concernant l’ensemble des membres du conseil multidisciplinaire. • Définir des mécanismes de promotion de la qualité de la pratique professionnelle. • Identifier des besoins précis de formation continue. • Identifier des problèmes propres aux membres de la profession et déterminer les solutions possibles en vue de corriger la situation. • Favoriser les échanges entre les professionnels. multidisciplinaire actualiser leur mandat. La durée des rencontres, leur fréquence et l’échéancier sont préalablement discutés avec le CECM. Nous profitons de cette tribune pour vous inviter à former des comités de pairs dans votre discipline. À cet effet, un document clair et concis a été élaboré afin de guider et de soutenir les personnes intéressées. Vous pouvez consulter cet outil de travail dans l’intranet sous l’onglet Directions/Soins infirmiers et pratiques professionnelles/ Instances professionnelles/CECM/Comité des pairs. N’hésitez pas à communiquer avec un des membres du CECM pour obtenir davantage de précision. D’autre part, nous remercions Luc Beauregard, qui a terminé son mandat, pour son implication au cours de la dernière année, et souhaitons la bienvenue à Guy Jolicoeur qui a accepté de se joindre à notre équipe. Afin de nous assurer de pouvoir communiquer avec l’ensemble des membres du CM, nous vous demandons de vérifier si votre nom figure sur notre liste d’envoi. Les membres inscrits devraient avoir reçu quelques communications depuis septembre 2014. Dans le cas contraire, ainsi que pour les nouveaux employés, vous êtes invités à communiquer avec Charlène Gagnon, au poste 2185, ou par courriel à conseilmulti. exécutif.SLSM@ssss.gouv.qc.ca. De plus, nous vous encourageons à nous soumettre tout article d’intérêt que nous diffuserons à l’ensemble des membres du CM. En terminant, les membres du comité exécutif du conseil multidisciplinaire vous souhaitent de passer un joyeux temps des fêtes et de profiter pleinement des moments passés auprès de vos proches. Le premier Mini salon de l’allaitement : un succès ! Francis Gagnon, organisateur communautaire L e 1er octobre, notre CSSS organisait, pour la première année, un mini salon de l’allaitement et une halte-allaitement spéciale à l’occasion de la Semaine mondiale de l’allaitement. Kiosques d’information, conférence sur la nutrition, atelier sur l’importance du toucher pour le bébé étaient au programme. Près d’une centaine de personnes y ont participé ! Parmi elles, des employés et beaucoup de famille ! Le tout s’est déroulé dans une ambiance conviviale. La population a pu s’informer auprès des différents kiosques sur des sujets tels que les services offerts par le CSSS à la femme enceinte et aux jeunes mères et pères, le rôle du père pour soutenir l’allaitement, l’alimentation de la femme enceinte et qui allaite, l’importance du toucher pour la relation parent-bébé, ainsi que sur les tire-lait. Également, la Joujouthèque Saint-Michel faisait la démonstration de porte-bébé et Nourri-Source présentait le soutien offert par l’organisme au moyen du jumelage des mères à des marraines d’allaitement. Les participants ont pu assister à une conférence sur la nutrition, ainsi qu’à un atelier animé par une éducatrice qui a été l’occasion pour les parents d’expérimenter combien le toucher est important pour établir une relation affective avec leur enfant. Même un quiz et des prix de présence avaient été organisés ! Le saviez-vous ? Près de 100 % des bébés de notre territoire sont allaités à leur naissance. 10 Comité organisateur : Pina Iuliani, infirmière, Alexandra Smillovich, infirmière clinicienne, Daniela Badéa, chef d’administration de programmes, Angela Mancini, coordonnatrice par intérim à la DFEJSP. Absents de la photo : Francis Gagnon, organisateur communautaire, DFEJSP, et Monique Deslongchamps, conseillère cadre en communication, DG La reconnaissance dans la pratique quotidienne de la Direction des services aux personnes en perte d’autonomie L ors de ma tournée en juin dernier, j’ai consulté les membres du personnel de ma direction pour connaître leurs idées concernant l’actualisation de la charte des ressources humaines adoptée par le CSSS il y a deux ans. Par la suite, le comité qualité, sécurité et optimisation des ressources a recensé les activités de reconnaissance qui s’exercent à la DSPPA. À partir de cette liste, avec mes gestionnaires, nous avons convenu d’écrire un énoncé pour appuyer la pratique concrète de la reconnaissance au quotidien. Les membres du comité ont accueilli très favorablement cet énoncé ! Dans les semaines du 3 et du 10 novembre, celui-ci a été présenté à l’ensemble du personnel de la direction. La plupart des personnes présentes ont formulé le souhait de relever le défi de la reconnaissance dans leur pratique quotidienne tel que décrit dans l’énoncé. Je tiens à souligner l’investissement des gestionnaires de la DSPPA qui donnent l’exemple au quotidien par différentes marques de reconnaissance. Je remercie aussi les membres du comité qualité, sécurité et optimisation des ressources pour leur contribution dans le cadre du développement de cet énoncé. ÉNONCÉ DE RECONNAISSANCE Reconnaître, est une question d’attitude, d’humanité, d’ouverture, de considération, de courtoisie et de disponibilité. Dire bonjour, s’informer, s’intéresser et respecter l’autre n’en sont que quelques démonstrations. Reconnaître, c’est tout un éventail de gestes simples qui se posent au quotidien. Tous les jours, quelqu’un fait une action qui mérite d’être reconnue. À chaque occasion, un remerciement, un sourire, des félicitations, un coup de téléphone ou un courriel constituent une marque de reconnaissance. Reconnaître, c’est renforcer l’estime de soi et du travail bien fait et ce, en identifiant clairement auprès de la personne concernée les raisons de son succès. Pour cela, les gestionnaires se doivent d’être présents et à l’affût des activités du personnel. Par ricochet, nous ne serons que mieux informés des savoirs et du leadership de nos intervenants dans les dossiers importants. On ne doit pas économiser notre enthousiasme lorsqu’un intervenant accomplit quelque chose de significatif, fait un bon coup, a une bonne idée. Nous devons, en tant que gestionnaires, nommer les réussites afin d’entraîner une contamination positive dans l’équipe. Notre présence, notre soutien, notre écoute et notre disponibilité permettent de reconnaître notre personnel. Reconnaître, c’est être pleinement conscient de l’engagement, des compétences, de la somme et de la qualité du travail du personnel de la DSPPA. Reconnaître, c’est avoir du plaisir ensemble en travaillant et dans le cadre d’activités moins formelles, en célébrant un anniversaire, en soulignant un départ à la retraite, en organisant un repas communautaire ou un 5 à 7. Reconnaître, ce n’est pas toujours un geste structuré, c’est souvent dans la spontanéité que l’on touche le plus le cœur des gens. Lorsque le cœur est touché, une influence positive s’exerce tout en installant des outils pour une meilleure gestion et une meilleure collaboration. Le mot du Sondage sur les besoins de formation Congrès de l’OIIAQ 2014 a compilation des résultats obtenus à la suite du sondage sur les besoins de formation des infirmières auxiliaires a été remise à Lina Spagnuolo, directrice des soins infirmiers et des pratiques professionnelles, et à Carole Dagenais, conseillère cadre en soins infirmiers. Les principaux intérêts des membres concernent le RCR et les interventions en cas d’étouffement, l’apprentissage de langues étrangères, les soins palliatifs, les soins de plaies, la rédaction des notes au dossier, le cathétérisme et la pharmacothérapie. Certaines activités de formation sont déjà en cours au sein du CSSS, comme le RCR et la manœuvre de Heimlich. Les résultats seront aussi présentés à JeanFrançois Trudel, directeur des ressources humaines, lors de notre prochaine rencontre exécutive. Les membres de l’exécutif du CIIA 2013-2014 ont eu le privilège d’assister au Congrès de l’OIIAQ qui s’est déroulé à Lévis en juin. Le thème du congrès était S’outiller pour mieux intervenir. Parmi les conférences présentées, mentionnons celles sur la santé psychologique au travail, la gestion des personnalités difficiles, la gestion de l’agressivité (donnée par un formateur OMEGA) et la douleur chronique, ce fut très intéressant. Nous vous invitons à consulter le numéro d’automne 2014 de la revue Santé Québec pour la rétrospective des principaux événements. L Prochaine rencontre Mercredi 10 décembre, CLSC de Saint-Michel, salle 401. Nous vous souhaitons de joyeuses Fêtes ! 11 Pour mieux c Le Jarry-Deuxième, c’est beaucoup plus qu’un café bistro ! Francis Gagnon, organisateur communautaire J arry-Deuxième est un sympathique café bistro situé au 2590, rue Jarry Est, en face du Cirque du Soleil. Peut-être y êtes-vous déjà allé pour prendre un café ou dîner avec des collègues ! Mais saviez-vous que Jarry Deuxième, c’est beaucoup plus qu’un Café Bistro ? L’Objectif vous propose une entrevue avec Annabelle Petit, coordonnatrice des communications et du développement pour l’organisme Parrainage civique les Marronniers, porteur de ce projet en économie sociale. F.G. : Qu’est-ce que l’organisme Parrainage civique les Marronniers ? Quel est son lien avec Jarry-Deuxième Café Bistro ? A.P. : Le Parrainage civique les Marronniers vise à favoriser l’intégration des personnes adultes ayant une déficience intellectuelle (DI). Pour ce faire, l’organisme utilise deux moyens. Il concrétise des jumelages entre des citoyens et des personnes vivant avec une DI et il offre des stages au Jarry-Deuxième Café Bistro qui a pignon sur rue dans Saint-Michel depuis avril 2013. Ce dernier est donc un projet du Parrainage civique les Marronniers. F.G. : De quelle façon Jarry-Deuxième favorise-t-il l’intégration de personnes ayant une DI ? A.P. : Le Café Bistro offre des stages en cuisine et en service à la clientèle aux personnes de 18 à 35 ans ayant une DI. Elles sont référées par des écoles spécialisées, le CSSS, le CRDI-TED de Montréal, des organismes communautaires ou elles viennent par elles-mêmes. Ce stage les met dans de réelles situations de travail : interaction directe avec le client, service aux tables, préparation des repas, hygiène et salubrité, etc. Cela leur permet d’apprendre à vivre leur différence comme une normalité, à développer leurs compétences, à « ouvrir leurs ailes », donc à se sentir plus en confiance. À chaque fois qu’un nouveau client entre au Jarry Deuxième, c’est un réel pas qui est fait pour lutter contre les préjugés envers les personnes qui vivent avec une DI et bâtir une société plus inclusive. traiteur et nous livrons des buffets, chauds ou froids, des canapés et des boîtes à lunch. Ce service existe depuis août 2014. Nous proposons des plats créatifs que nous pouvons modifier selon les préférences du client. C’est un service « clé en main » et les prix sont abordables. De plus, nos stagiaires peuvent rester pour servir, si le client le désire. Si vous souhaitez en connaître davantage sur les services de Jarry-Deuxième Café Bistro et les menus proposés, vous trouverez de plus amples informations à : http://www.bistrojarry2e.com F.G. : À l’approche du temps des fêtes, ces informations peuvent être intéressantes pour nos lectrices et lecteurs ! Merci pour cette entrevue ! F.G. : Je crois aussi que Jarry-Deuxième offre son espace pour des activités de la communauté. A.P. : Le Jarry-Deuxième, sous réservation, peut rendre disponible le restaurant, et même offrir ses services de traiteur, pour organiser des lac-à-l’épaule, des rencontres de travail, des assemblées, des fêtes, des formations, des 5 à 7, etc. F.G. : Vous offrez un service de traiteur. C’est nouveau ? A.P. : Nous reconnaissons être situés dans un endroit pas idéalement accessible. C’est pourquoi nous offrons un service de 12 Le saviez-vous ? En une année, le projet a déjà été reconnu, d’une part, pour son impact social avec le prix Solidaire Empowerment de Centraide et, d’autre part, pour ses qualités entrepreneuriales par le Concours québécois en entrepreneuriat, en tant que meilleure entreprise régionale en économie sociale. Bravo ! x connaître nos partenaires ! L’Objectif publie cette chronique qui, au fil des parutions, permettra au personnel du CSSS de mieux connaître ses partenaires. Mains utiles Une entrevue avec Manoucheka Céleste, fondatrice Karine Mathieu, organisatrice communautaire M anoucheka Céleste, une passionnée de couture, a fondé Mains Utiles, une jeune entreprise d’économie sociale à Saint-Léonard ayant pour mission de venir en aide aux femmes immigrantes vivant dans des conditions d’isolement et de vulnérabilité et d’améliorer leur qualité de vie. Cet organisme conceptualise, produit et vend des articles de couture en vue de créer des emplois et de favoriser ainsi l’intégration et la réinsertion sociale des femmes. K.M. : Comment votre intérêt pour la couture est-il venu vous donner l’idée de fonder l’organisme Mains Utiles ? M.C. : D’abord, aider les autres a toujours été un souci pour moi. Toute jeune, dans mon pays d’origine, Haïti, je cousais. Ma tante, qui est couturière de profession, me laissait utiliser sa machine à coudre avant le début de sa journée de travail, donc je devais me lever très tôt pour pouvoir coudre ! Je fabriquais des vêtements pour ma famille et des petites robes pour mes amies. À l’âge de 28 ans, j’ai immigré au Québec. J’ai alors rapidement constaté les nombreuses difficultés d’intégration vécues par les femmes immigrantes, particulièrement celles qui ne sont pas sur le marché du travail. Éprouvée et un peu égarée, je me suis tournée vers ma passion de jeunesse : la couture. J’ai donc entrepris des études en design de mode au Collège LaSalle de Montréal. C’est au cours de ma formation qu’est née l’idée de mettre ce que j’ai appris au service des autres, particulièrement au service des femmes immigrantes. C’est pourquoi j’ai voulu créer un organisme où les femmes immigrantes peuvent socialiser et se familiariser à la société d’accueil tout en apprenant la couture. K.M. : Quelles sont ces femmes qui participent aux activités de Mains Utiles ? M.C. : Les femmes qui fréquentent Mains Utiles sont des femmes immigrantes de diverses origines. Chacune d’elle a son histoire unique, mais un certain nombre de caractéristiques communes peuvent les décrire : difficultés en recherche d’emploi, faible scolarité, réseau social non présent ou restreint, conditions d’isolement, difficultés conjugales et familiales, insécurité alimentaire, difficultés d’intégration, méconnaissance des ressources d’aide disponibles et du système de santé. Ces femmes sont en grande partie des mères de famille et certaines d’entre elles, des chefs de famille monoparentale. PSSSIIIITTT !!! Pour ceux et celles qui souhaiteraient encourager l’organisme par l’achat d’articles, notez que je dispose de quelques exemplaires à mon bureau au CLSC de Saint-Michel. Vous pouvez me joindre au poste 5330. K.M. : Comment se déroulent les formations de couture ? M.C. : Les sessions se déroulent sur une période de 15 semaines. Chaque session permet à un groupe de 10 à 12 femmes d’apprendre à utiliser des machines à coudre industrielles et domestiques, de connaître les techniques de coupe et d’assemblage et de comprendre les exigences de qualité dans la production d’articles destinés à la vente commerciale. En plus d’apprendre les techniques de base en couture, les femmes y voient l’occasion de sortir de la maison, de rencontrer d’autres femmes et de développer de belles relations. K.M. : L’organisme offre-t-il d’autres services à ces femmes ? M.C. : Les femmes n’apprennent pas seulement à coudre. Elles bénéficient aussi d’un service d’écoute et de motivation. Elles participent à des séances d’information avec des professionnels de divers milieux. On y traite, par exemple, d’estime de soi et l’on y apprend à mieux connaître la société d’accueil ainsi que les divers services d’aide dans la communauté. K.M. : La population a-t-elle la chance de mettre la main sur un article conçu par les participantes ? M.C. : Les « spécialités » de Mains Utiles sont les sacs fourretout, les tabliers parents-enfants et les ingénieux sacs pour transporter des plats de nourriture. Tout est fait sur place, le montage, la coupe et l’assemblage, et la plupart des pièces sont uniques. Ces articles sont en vente dans notre atelier, du lundi au vendredi, entre 9 h et midi. Les recettes financent directement les activités de l’organisme. K.M. : Ce sont d’excellentes idéescadeaux pour Noël ! Merci Manoucheka pour l’entrevue. M.C. : J’en profite pour communiquer nos coordonnées : 4881, rue Jarry Est, SaintLéonard, 514 993-9128, mainsutiles@hotmail. com. J’invite également les gens à consulter notre compte Facebook pour mieux nous connaître. 13 Réalisations des directions Lors de la fête de reconnaissance, quelques réalisations, petites et grandes, de chaque direction ont été mentionnées. En voici quelques-unes. Nous vous invitons à consulter l’ensemble de celles-ci dans la section Bons coups des directions de la page d’accueil de l’intranet. Le saviez-vous … B Direction famille-enfancejeunesse et santé publique S ON L e Marché ambulant de Saint-Léonard, auquel collabore l’équipe d’organisation communautaire, a reçu récemment le Prix Jean-Pierre Bélanger, de l’Association pour la santé publique du Québec, pour son excellence et son innovation en promotion de la santé. Félicitations à toutes les personnes impliquées dans ce projet qui vise à rendre plus accessible une alimentation saine par la consommation de fruits et de légumes frais à prix modique ! L’équipe Di-TED-DP utilise des iPads pour réaliser des vidéos feedback et permettre ainsi aux parents d’améliorer leurs capacités parentales. L’offre de service Parents Éclairés a été élargie aux enfants 0-7 ans du programme DI-TED-DP de la Direction famille-enfancejeunesse et santé publique. Ces rencontres d’information sont aussi offertes aux familles du programme de stimulation précoce. Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles Direction des services généraux et services spécifiques aux adultes D epuis 2009, le guichet d’accès pour la clientèle orpheline a trouvé un médecin à 3 379 patients vulnérables et à 1 314 patients non vulnérables. Quel travail de taille ! Cela vaut la peine d’y référer tout client qui n’a pas de médecin de famille ! L’équipe des maladies chroniques a rencontré durant l’année 251 usagers différents qui présentaient un diabète, une haute tension artérielle ou une maladie pulmonaire obstructive chronique. Bravo à l’équipe pour son dynamisme ! Le SIV, vous connaissez ? Non, ce n’est pas une maladie ! C’est la nouvelle équipe de suivi d’intensité variable en santé mentale. Grâce à ce service, les personnes atteintes d’un trouble de santé mentale reçoivent un suivi intensif dans leur milieu, visant ainsi la réintégration sociale. Quel bel ajout de services ! L ’étroite collaboration entre la prévention et le contrôle des infections et le service d’hygiène et salubrité a permis d’atteindre 100 % de conformité aux normes de l’Agrément en 2013. Ce travail d’équipe permet également de maîtriser rapidement les situations d’éclosion en centre d’hébergement. Bravo pour cette belle initiative de la Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles et de la Direction des services financiers, techniques et informationnels ! 14 Direction de la qualité L a démarche de planification de la visite d’agrément du CSSS a conduit à l’obtention de l’agrément pour quatre ans. Bravo à l’ensemble du personnel pour les efforts déployés ! Notre CSSS est un des premiers à développer un document de référence sur le CONCEPT DE L’AUTONOMIE PROFESSIONNELLE. Une idée audacieuse et un mandat stimulant pour la Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles ! Lors de la mise en place de la première Semaine de la sécurité des patients, en octobre 2013, une tournée des installations a permis de joindre environ 400 employés afin de les sensibiliser aux principaux risques de la clientèle et de les outiller pour les prévenir. Cette activité se tient maintenant chaque année. L’amélioration de la section de la Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles dans le site intranet permet de repérer plus facilement l’information recherchée. De plus, l’ajout de liens rapides sur la page d’accueil facilite l’accès, par exemple, aux instances professionnelles, aux éclosions et aux outils cliniques. Nous sommes fières de notre section, allez la visiter ! Un bulletin interne sur la sécurité des patients est réalisé quatre fois par année par la Direction de la qualité, en collaboration avec la Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles et la Direction des services financiers, techniques et informationnels. Grâce à cet outil d’information, l’ensemble du personnel est sensibilisé à l’importance de déclarer les incidents et les accidents. Direction des services financiers, techniques et informationnels Direction des services aux personnes en perte d’autonomie L L Le service informatique et des télécommunications a aménagé un poste de travail pour une personne non voyante. Un défi stimulant que l’équipe a relevé avec brio ! La qualité des services offerts aux clients de l’unité transitoire de récupération fonctionnelle est améliorée grâce au déménagement dans un endroit mieux adapté aux besoins de réadaptation de la clientèle. Un changement bénéfique tant pour la clientèle que pour le personnel ! e service d’hygiène et salubrité a produit un outil promotionnel sur les services d’hygiène et de salubrité et tenu, pour une deuxième année, une journée de reconnaissance à l’occasion de la Journée en hygiène et salubrité de l’Association provinciale hygiène et salubrité en santé. Une équipe proactive qui va de l’avant ! En matière de sécurité, de nombreuses capsules de formation ont permis à 1 217 employés d’être formés sur les mesures d’urgence depuis le mois de mai. Tout un exploit ! Direction de l’hébergement U n programme clinique cadre novateur en soins de longue durée a été implanté. Novateur, parce qu’il est axé sur la prévention, la gestion de la qualité et le développement des compétences des infirmières, des préposés aux bénéficiaires et des membres de l’équipe interdisciplinaire. Le service alimentaire a servi 629 514 repas au cours de la dernière année et les menus ont été révisés en collaboration avec les comités des résidents. Les programmes de loisirs sont des sources de stimulation et de défis plutôt que de simples activités pour passer le temps. Ce sont 37 432 heures d’activités ludiques et thérapeutiques qui ont été réalisées auprès des résidents et qui ont contribué à améliorer leur qualité de vie. Bravo à tous les employés, aux familles et aux bénévoles qui s’impliquent ! Direction des services professionnels - Pharmacie L a vérification contenant-contenu est maintenant effectuée par les assistants techniques en pharmacie, ce qui leur confère plus de responsabilités et permet aux pharmaciens de consacrer plus de temps aux tâches cliniques. Un changement bénéfique pour les résidents ! Le bilan comparatif des médicaments se poursuit au Centre d’hébergement des Quatre-Saisons et commencera bientôt au Centre d’hébergement de Saint-Michel. Grâce à ce travail, les risques d’erreur liés à la médication diminueront ! es compétences des auxiliaires en santé et services sociaux sont rehaussées grâce à une formation sur la délégation d’actes aux non professionnels offerte par une des ASI de la direction. Quelle belle initiative ! Un groupe de résolution de problèmes en réadaptation a permis d’améliorer l’organisation du local des aides techniques du CLSC de Saint-Léonard. Bravo à ceux et celles qui ont contribué à trouver ces solutions ! Direction des ressources humaines L e nombre de périodes d’affichage des postes a été réduit, passant de plus de vingt à six par année. Toute une amélioration pour l’équipe de dotation ! Beaucoup d’informations utiles pour les employés et les gestionnaires sont maintenant facilement accessibles grâce à l’optimisation continue de l’onglet des Ressources humaines dans l’intranet et à la mise à jour des offres d’emploi réellement disponibles dans le site Internet. Grâce au programme de références internes, la Direction des ressources humaines a rencontré 77 personnes qui avaient été référées par des employés. Parmi celles-ci, 39 ont été recrutées. Une belle intitiative ! Direction générale L e premier mini salon de l’allaitement a attiré près de 100 personnes. Ce fut un plaisir pour l’équipe des communications de contribuer à ce succès ! Le site Internet du CSSS a été complètement renouvelé de façon à diffuser une information plus dynamique sur les services offerts. Grâce à ce changement en profondeur, la population a maintenant accès à un site plus convivial, facile à consulter ! L’achalandage du site intranet se maintient à quelque 19 000 visites par mois. Une nette croissance par rapport à 2010 grâce au développement réalisé par les contributrices de chaque direction ! 15 Gagnants des Prix reconnaissance 2013-2014 ! P our la sixième année, nous avons procédé à la remise des Prix reconnaissance lors de la fête de reconnaissance du personnel. Ceux-ci ont été décernés à un collègue qui se démarque et aux équipes dont le projet a ajouté une valeur supplémentaire à la qualité des services à la clientèle. Le CSSS est fier de l’engagement et du dévouement de son personnel et tient à féliciter tous les lauréats ! Pour plus d’information sur les projets, visitez la page d’accueil notre intranet ! Prix individuels BIEN-ÊTRE PERSONNALITÉ Collègue qui se démarque par ses gestes et ses actions qui font une différence dans le bien-être de la clientèle, interne ou externe, ou de ses collègues de travail. Collègue qui se démarque par son ouverture d’esprit, ses habiletés relationnelles et son savoir-être et qui s’adapte aux différentes situations permettant d’améliorer l’offre de service. CLAIRE-MARIE DIONNE, MARJOLAINE LEBLANC, psychoéducatrice, Direction familleenfance- jeunesse et santé publique préposée aux bénéficiaires, Direction de l’hébergement Projets d’équipe QUALITÉ DES SERVICES À LA CLIENTÈLE Projet qui améliore la qualité des services offerts à la clientèle interne ou externe. VALORISATION DES RÔLES ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EN SOINS D’ASSISTANCE Réalisé par Nathalie Bergeron, chef du service alimentaire, MarieThérèse Charron, Line Désorcy, Josée Gagnon, Sylvie-Anne Phaneuf, Renzo Moya et Jean Poussier, préposés aux bénéficiaires, Alain Coulombe, chef d’unité, Hélène Deaudelin, travailleuse sociale, Michel Levesque, directeur, Hélène Morin, assistante au supérieur immédiat, Manon Paquin, coordonnatrice développement clinique, Direction de l’hébergement, Monique Deslongchamps, conseillère cadre en communication, Direction générale, et Marise Dion, infirmière clinicienne consultante. INNOVATION Projet qui, par son caractère novateur, a permis d’apporter une valeur supplémentaire à la qualité des services pour la clientèle, tant interne qu’externe, ou qui a permis de consolider des services déjà en place. L’ESPACE PARENTS Réalisé par Anne-Laurie Beaubrun, France Desgagné, infirmières cliniciennes, Claude Doyon, coordonnateur au développement des communautés et santé publique, Judith Fabien, travailleuse sociale, Francis Gagnon, organisateur communautaire, Leila Ghattas, travailleuse sociale, et Angela Mancini, chef de l’administration de programmes, Direction famille-enfance-jeunesse et santé publique, ainsi que Nancy Boisvert, conseillère cadre, Direction des soins infirmiers et des pratiques professionnelles.
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