Congrès FSSF 2013, Thoune SHV

Hebamme.ch
Sage-femme.ch
Levatrice.ch
Spendrera.ch
7/ 8 2013
Congrès FSSF 2013, Thoune
SHV-Kongress 2013, Thun
Fast zwei Drittel aller Kinder leiden in den ersten
Lebensmonaten unter Refluxbeschwerden1
Johannisbrotkernmehl: Bewiesene Wirksamkeit beim Spucken
Mundmilieu
α-Amylase
1,8 mg/100 g
Magenmilieu
pH = 4,0
160 –
Casein +
Johannisbrotkernmehl
(Aptamil AR
Komplettnahrung)
Viskosität (mPa/s)
140 –
120 –
100 –
80 –
Hydrolisiertes
Eiweiss +
Stärke
60 –
40 –
20 –
5
10
15
20
25
30
Signifikante Reduktion von Spuckepisoden3
Gesamt- Spuckepisoden in %
Deutlich gesteigerte Viskosität, auch im sauren Magen2
100 –
80 –
60 –
40 –
p < 0,0003
20 –
22 %
Säuglingsnahrung ohne
Johannisbrotkernmehl
Zeit (Min.)
Aptamil AR
Komplettnahrung
Aptamil AR bietet ein komplettes Sortiment von Anti-Reflux-Produkten,
das den Bedürfnissen aller termingeborenen Säuglingen gerecht wird
Bei
Aufstossen
und Spucken
Aptamil AR Komplettnahrung
Ab Geburt
Nach 6 Monaten
Aptamil AR Andickungsmittel
Pulver, zu vermischen mit der gewohnten Milch des Babys:
Muttermilch, Säuglingsmilch oder Spezialnahrung (z.B: HA-Milch)
Ab Geburt
Aptamil,
inspiriert vom Modell der Muttermilch - garantiert durch Wissenschaft.
Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während 6 Monaten.
Verwendung nur unter medizinischer Aufsicht. Aptamil AR Andickungsmittel ist nicht zur ausschliesslichen Ernährung von Säuglingen geeignet. Aptamil AR ist nicht für Frühgeborene
oder Säuglinge mit geringem Geburtsgewicht (< 1,8 kg) geeignet. Verwenden Sie Aptamil AR Andickungsmittel nicht mit einer bereits angedickten AR-Milch oder einer Milch gegen
Verdauungsprobleme.
1 AC Nielsen, HCP Tracker 2011. 2 Danone Research Data on file. 3 Wenzl TG et al. Pediatrics. 2003; 111 : e355-9.
Sommaire • Inhalt
Edition 7/ 8
Congrès FSSF 2013, Thoune
Ausgabe 7/ 8
SHV-Kongress 2013, Thun
Actualité
2
Aktuell
28
Editorial Barbara Stocker Kalberer, Berne
5 Editorial Barbara Stocker Kalberer, Bern
31
Dossier
4 Dossier
30 «Repenser la prise en charge obstétricale:
utiliser les ressources des sages-femmes» –
Compte rendu du Congrès suisse des sages-femmes
à Thoune Josianne Bodart Senn
Mosaïque
«Geburtshilfliche Versorgung neu gestalten:
Das Potenzial von Hebammen nutzen» – ein Bericht
über den nationalen Hebammenkongress in Thun Josianne Bodart Senn
8 Science, sécurité et lieu de naissance – Les leçons
des Pays-Bas Extraits choisis et traduits par Josianne Bodart Senn
Fokus
35
FamilyStart beider Basel – ein koordinierter
Betreuungsservice für Familien nach der Geburt Elisabeth Kurth, Winterthur
Infos sur la recherche
10
Fédération
14
Geburtsstillstand Christiane Schwarz, Schellerten (D)
Sections
23
Neues aus den Fachhochschulen
39
En librairie
12
Neues aus Wissenschaft und Forschung
40
Fort- und Weiterbildung SHV
42
Verband
14
Sektionen
23
Mosaik
Thème de l’édition 9/2013
Expériences faites après l’introduction des DRG
Thema der Ausgabe 9/2013
Erfahrungen nach der Einführung der DRGs
Parution fin août 2013
Erscheint Ende August 2013
38
111e année | 111. Jahrgang
Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19
info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag
bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération
suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra
da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal
im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August
Photo couverture La FSSF remercie cordialement Marisa Schwendimann, Nikola Schweiger et Cécile Schneider,
participantes au Congrès FSSF à Thoune Foto Titelseite Der SHV dankt Marisa Schwendimann, Nikola Schweiger und
Cécile Schneider, Teilnehmerinnen am Hebammenkongress in Thun, herzlich.
Actualité
Rapport européen
sur la santé
périnatale 2010
«Listening to Mothers III» sort de presse
Il s’agit de la 3e étude nationale sur les
expériences des femmes durant la grossesse et l’accouchement menée aux
Etats-Unis (environ 4 millions de naissances par année). Ses résultats devraient aider à mieux comprendre et
mieux accompagner la grossesse et l’accouchement tant du côté des particuliers (futures mères et mères, familles)
que du côté des professionnel-le-s de la
santé. Le rapport (94 pages) n’est disponible qu’en anglais.
Pour la première fois, un rapport
européen sur la santé périnatale intègre
des données de l’Office fédéral de la
statistique (OFS) et permet de comparer
la situation en Suisse et dans les autres
pays. Pour la plupart des indi­cateurs,
la Suisse se situe dans la moyenne européenne.
Profil des femmes qui accouchent
En 2010, 1,1 % des accouchements en
Suisse concernaient des femmes de
moins de 20 ans. Il s’agit de la proportion
de mères adolescentes la plus faible
d’Europe. Dans les autres pays, celle-ci
varie entre 1,4 % (Danemark, Italie et
Pays-Bas) et 10,6 % (Roumanie).
Les femmes de 35 ans et plus représentent 25,8 % des femmes ayant accouché
en 2010 en Suisse. Cette proportion,
élevée en comparaison européenne, est
cependant inférieure à celle enregistrée
en Irlande (27,9 %), en Espagne (29,5 %)
et en Italie (34,7 %).
Prise en charge médicale
Le recours à la césarienne est en augmentation partout en Europe, à l’exception de la Finlande et de la Suède qui ont
connu un léger recul entre 2004 et 2010.
En Suisse, un tiers des accouchements se
sont déroulés de cette manière en 2010.
La Pologne, le Portugal, la Roumanie, l’Italie et Chypre présentent des taux encore
plus élevés.
La part des accouchements sans intervention obstétricale (par voie basse, sans
induction, forceps ou ventouse ni épisiotomie) a été de 34,8 % en Suisse en 2010.
0,7 % des accouchements ont eu lieu à la
maison, 1,5 % dans une maison de naissance et 97,8 % à l’hôpital
Voir aussi: www.europeristat.com
Source: Communiqué de presse OFS du 27. 5. 2013
A télécharger sur le site: www.childbirthconnection.
org/article.asp?ck=10450
«Place à l’allaitement»
Tel est le thème de la semaine mondiale
de l’allaitement maternel qui aura lieu
du 14 au 21 septembre 2013. L’objectif
de la campagne est de montrer que
la promotion de l’allaitement n’a rien
à voir avec une idéologie mais qu’elle
revêt une grande importance du point
de vue de la santé publique également
en Suisse. Il est donc souhaitable et
même urgent d’améliorer les conditions-cadre pour l’allaitement.
Fauteuils gonflables à disposition
Diverses manifestations consacrées au
thème «Place à l’allaitement» auront
lieu durant cette semaine mondiale dans
de nombreuses communes suisses. Des
places publiques, des cabinets médicaux, des services de consultation ou des
hôpitaux seront transformés en oasis
d’allaitement temporaires à l’aide de
fauteuils gonflables qui invitent à allaiter, se reposer et se détendre.
Toutes les activités prévues au cours de
la semaine seront publiées sur facebook
(www.facebook.com/stiftungstillen).
Les personnes, associations ou entreprises qui proposent un événement sont
priées de l’annoncer à temps.
Des fauteuils gonflables ainsi que des
cartes postales sont gratuitement mis
à disposition par la fondation. Sur demande, elle peut également établir des
contacts avec des spécialistes pour des
interviews ou des colloques.
Voir aussi: www.allaiter.ch
2
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Regarder le monde
de l’enfance avec
des lunettes «genre»
Après avoir consacré plusieurs années à
la mise en évidence d’albums illustrés
ouvrant les horizons des filles et des garçons, l’association «lab-elle» a décidé
d’agir en amont face aux constats suivants:
– la socialisation est encore largement
différenciée entre filles et garçons
à l’heure actuelle;
– elle ne permet pas à chacune et
chacun de faire des choix sans être
limités par les codes sexués;
– elle est responsable d’un grand
nombre de différenciations entre
les sexes à l’âge adulte;
– les adultes n’ont pas conscience que
la socialisation différenciée commence dès le berceau et qu’ils y par­
ticipent à leur insu.
«Les filles aussi chassent les dragons»
«Les garçons aussi racontent des trucs
à leur peluche»
Pour que ces slogans deviennent réalité,
l’association lab-elle a imaginé www.
aussi.ch, un site internet qui présente de
manière vulgarisée les différents axes
de la socialisation différenciée entre les
filles et les garçons.
Pour la première fois, ce site aborde une
large palette de thèmes en lien avec le
genre et l’enfance et regroupe les questionnements sur ces thématiques d’individus, parents, enseignants et éducateurs, qui participent souvent à cette
socialisation différenciée à leur insu.
Qu’il s’agisse des jouets, des livres illustrés, des vêtements, des sports, de la publicité ou de l’école, de l’accueil en crèche
à l’orientation professionnelle, les portes
d’entrée de www.aussi.ch sont variées.
En France, 23 %
des femmes
enceintes ont bu
de l’alcool en 2010
La consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse est déclarée
par 23 % des femmes tandis qu’une
consommation de trois verres ou plus en
une même occasion est rapportée par
2 % des femmes. Elle est plus fréquente
pour les femmes en situation sociale favorisée, plus âgées et de parité élevée.
Ces données proviennent de l’Enquête
nationale périnatale réalisée en 2010,
auprès d’un échantillon représentatif de
plus de 13 000 femmes en France métropolitaine.
Les chercheurs de l’Unité Inserm 953
(Recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes et des enfants) ne mettent pas en évidence d’excès de risque de prématurité en lien avec
la consommation de boissons alcoolisées
telle que déclarée par les femmes, mais
observent un taux d’hypotrophie un peu
plus élevé pour les plus grandes consommatrices. Ils en déduisent que l’information des femmes en âge de procréer sur
les dangers associés aux fortes consommations d’alcool doit être développée et
que les soignants doivent susciter le dialogue sur cette question, en particulier
avec les femmes les plus à risque.
Source: «Consommation d’alcool pendant la grossesse
et santé périnatale en France en 2010»; Marie-Josèphe
Saurel-Cubizolles, Caroline Prunet, Béatrice Blondel;
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’Institut
de veille sanitaire du 7 mai 2013
Le Conseil fédéral adopte le projet de loi
fédérale sur le dossier électronique du patient
Dans le cadre de sa stratégie «Santé2020»,
le Conseil fédéral entend renforcer la qualité des soins. La promotion de la cybersanté (eHealth) et, en particulier, du dossier électronique du patient constitue un
élément clé pour atteindre cet objectif.
Un projet de loi prévoit que tout un chacun en Suisse puisse mettre ses données
médicales à disposition des professionnels de la santé par le biais d’un dossier
électronique. Ces données seront accessibles à tout moment et en tout lieu. Les
patients bénéficieront ainsi de soins de
meilleure qualité, plus sûrs et plus efficaces. En mai 2013, le Conseil fédéral a
approuvé et soumis ce projet de loi au
Parlement.
La nouvelle loi fédérale sur le dossier
électronique du patient (LDElP) règle les
conditions de traitement des données
médicales enregistrées électroniquement. Grâce à cet outil en ligne, les per-
La nouvelle solitude
des parents
«auto-entre­preneurs»
«La parentalité tend de plus en plus à devenir une ‹entreprise› individuelle, une
entreprise dans le sens où l’investissement volontaire des individus déterminerait seul cette aventure, entreprise
dans le sens où la réussite doit être au
rendez-vous, avec la seule rationalité
des individus. (…) Dès la naissance, les
parents, même s’ils sont deux, se retrouveraient très seuls pour métaboliser les
attentes, anxiétés et tâtonnements bien
légitimes avec un nouveau-né. Plus tard,
en cas de maladie grave, de handicap, de
difficulté à l’école, de problème de comportement ou d’opposition, etc., le parent
se doit de gérer par lui-même la situation,
la génération précédente s’est effacée,
les solidarités familiales se sont estompées.» Un phénomène relativement nouveau et d’autant plus paradoxal en ces
temps de facilités de déplacement et de
surinformation …
La revue «Dialogue» consacre tout un
dossier à ce thème en mettant l’accent
sur la solitude des mères, celles des pères,
l’impact des échographies, l’aventure de
la procréation médicalement assistée, le
choc du handicap, etc.
Source: Dialogue n° 199, 1er trimestre 2013, 3-106
sonnes impliquées dans un traitement
auront accès à ces informations à tout
moment et en tout lieu. A noter que
seuls les professionnels de la santé auxquels les patients ont attribué un droit
d’accès seront habilités à consulter ces
données. De leur côté, les patients pourront aussi accéder à leur dossier.
Personne ne sera contraint à disposer
d’un dossier électronique. Chaque patient pourra se prononcer librement sur
la question. De même, les professionnels
de la santé travaillant dans le domaine
ambulatoire décideront de leur propre
chef s’ils veulent proposer un dossier
électronique à leurs patients.
Source: Communiqué de presse OFSP du 29. 5. 2013
Voir aussi: Courts métrages réalisés par «eHealth
Suisse» en versions allemande, française et
italienne sur le site: www.e-health-suisse.ch ›
Mise en œuvre
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
3
Dossier
«Repenser la prise en charge
obstétricale: utiliser les ressources
des sages-femmes»
Compte rendu du Congrès suisse des sages-femmes à Thoune
Le 16 mai 2013, plus de 600 sages-femmes suisses se sont retrouvées à Thoune pour
débattre d’un sujet passionnant: la mise en place de services gérés par elles-mêmes.
Une occasion de relater des expériences innovantes, d’échanger avec vigueur et
conviction quelques arguments favorables à l’implantation en milieu hospitalier de
services gérés par les sages-femmes.
Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch
Lena Suter (sage-femme, Hôpital de l’Isle, Berne) est partie des dilemmes que vivent les sages-femmes au quotidien: «Nous avons toutes peur d’oublier quelque chose,
de ne pas reconnaître un signe essentiel et, de ce fait,
d’être mises en accusation. Et, à notre tour, nous communiquons une peur certaine à la femme. Au lieu de l’observer et de l’écouter calmement, nous scrutons le moindre
risque et nous l’examinons de la tête aux pieds sans vraiment prendre en compte son unique plainte, quelques
brûlures d’estomac par exemple.» Ainsi, la sage-femme
en arrive à se justifier même quand elle n’intervient pas:
elle fait pour ne pas avoir peur… Lidije Berisha, sa collègue, a souligné qu’à force de parler de risques et de
complications possibles (voire d’une éventuelle mort fœ-
4
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
tale), nous dé-sécurisons les femmes et nous les rendons
de plus en plus vulnérables. Les sages-femmes comme
leurs collègues obstétriciens y ont leur part de responsabilité, car les conseils donnés, les décisions ou les mesures prises ont des conséquences effectives sur la grossesse, mais aussi sur l’accouchement, le post-partum
comme sur l’image de soi et l’expérience des mères et
des pères. «Même si la situation n’a rien de pathologique,
nous nous voyons obligées d’avoir recours à des médicaments ou de prendre d’autres mesures, bref de planifier
ou de réaliser des interventions qui vont à l’encontre de
nos évaluations de la situation.»
Editorial
Que faire pour changer de modèle? Lesley Page (voir
point 1 à la page suivante) nous a emmenés autour du
monde vers diverses expériences de soins dirigés par les
sages-femmes et nous fait part de leurs évaluations. Elle
nous montre qu’il est possible d’avoir des services gérés
par les sages-femmes et qu’ils sont sûrs. «Mais, pour y
arriver, il faut avoir le courage de prendre le taureau par
les cornes, faire reconnaître les compétences des sagesfemmes et les mettre en œuvre dans la réalité.»
Dans le cadre d’un projet pilote, Susanne Bauer (gynécologue, Essen, Allemagne) a comparé un groupe d’accouchements dans 65 hôpitaux et un groupe d’accouchements dans 134 maisons de naissance. Les résultats 1
indiquent:
– un périnée intact: à 41,2 % en milieu extrahospitalier
vs à 29,8 % en milieu hospitalier
– un Apgar-10 min. < 7: pas de différence significative
– une sortie commune pour de la mère et de l’enfant:
à 94,9 % en milieu extrahospitalier vs à 94,2 % en
milieu hospitalier.
En milieu extrahospitalier, la prise de médicaments durant l’accouchement est nettement moindre (6,6% vs
19 %) et la position d’accouchement est beaucoup plus
variée.
Nicola H. Bauer (professeure en sciences des sagesfemmes, Bochum, Allemagne) a présenté le concept
«Espace physiologique» tel qu’il est mis en œuvre en
Allemagne depuis le Congrès de Brême de 2003. Entre
2004 et 2013, sept projets ont été initiés en Allemagne
et, en 2011, un Réseau des espaces physiologiques a été
créé. En décembre 2012, une brochure a été publiée en
allemand 2. A ce jour, il existe – sous diverses formes et
avec un historique chaque fois bien particulier – en tout
quatorze espaces physiologiques qui réalisent de 700 à
2800 naissances par année.
A Genève, un projet d’accompagnement global 3 a été initié à l’Hôpital universitaire. Béatrice Van der Schueren et
Sophie Pernet Solliet (sages-femmes travaillant au sein
d’une équipe qui compte en tout huit sages-femmes) ont
mis en évidence les difficultés mais aussi les réussites de
ce projet (voir point 2, page 7) qui a démarré en janvier
2011 et qui a déjà offert à quelque 200 couples un accompagnement global dès les premières semaines de
grossesse jusqu’au contrôle post-partum des 6 semaines.
Les oratrices ont conclu en ces termes: «Incorrigibles rêveuses, nous souhaitons vous faire part de l’hypothèse
que nous avons et qui reste à démontrer: cette offre de
suivi plus personnalisé, de prime abord peu rentable économiquement (moins de patientes par sage-femme)
pourrait, à plus long terme, diminuer les coûts de la santé
si l’on évalue tous les paramètres: moins de consultations en urgence, moins de pathologies par stress, accou-
1
oir aussi documents en allemand sur le site:
V
www.gkv-spitzenverband.de › krankenversicherung ›
Ambulante Leistungen › Geburtshaeuser
2
Elle a été annexée au numéro de mars de Sage-femme.ch
3
Voir «Un suivi global: Pour qui? Comment? Avec quels effets?»
Sage-femme.ch, 3/2013, pages 9 et 10
Barbara Stocker Kalberer
Présidente de la FSSF
Berne
Chère lectrice, cher lecteur,
«C’était un des meilleurs congrès, peut-être le meilleur»,
dit une des très nombreuses réactions positives reçues par
courriel ou lettre après le Congrès de Thoune. J’ai moi-même
participé à plusieurs congrès de sages-femmes et je le pense
aussi. J’en garde une excellente impression. Qu’est-ce qui
a bien pu conduire à de telles réactions? Il y a d’abord Lesley
Page qui m’a beaucoup touchée. Dans sa conférence d’introduction, elle a esquissé le cheminement du modèle anglais
des services de maternité gérés par les sages-femmes: ce cheminement a pris pas mal de temps mais il a été finalement
couronné de succès. Cet exposé m’est apparu comme rempli
d’espoir, d’encouragement et d’inspiration. Les changements
ne se font pas du jour au lendemain. Ils demandent patience
et persévérance, mais cela en vaut la peine.
Durant les tables rondes de l’après-midi, les organisatrices
ont testé une nouvelle forme de dialogue. Pour cela, elles ont
créé une plate-forme d’échanges entre différents acteurs
du système de santé. J’ai suivi ces interventions avec intérêt
et j’ai entendu toutes sortes d’opinions et de prises de position. Un réel échange a bien eu lieu. J’en suis ressortie par­
ticulièrement optimiste en voyant que les différents acteurs
en présence manifestaient une disponibilité à dialoguer et
un intérêt à collaborer avec la FSSF.
Ce Congrès m’a donné du courage et de la force. Pas seulement à moi, mais – vos réactions en témoignent – à beaucoup d’autres participantes et participants. J’espère que
nous pourrons transposer cet élan positif dans le quotidien.
Dans ce contexte, je me réjouis de relever les défis qui m’attendent en tant que présidente de la FSSF avec un sentiment
que décrit si bien Hermann Hesse: «Et, à chaque commencement, une magie nous habite qui nous protège et nous aide
à vivre».
Cordialement, Barbara Stocker Kalberer
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
5
Dossier
chements plus physiologiques, allaitement plus efficient,
diminution des dépressions post-natales et des situations de crise dans la naissance d’une famille.»
Deux tables rondes sur les possibilités d’implantation de
services gérés par les sages-femmes en milieu hospitalier
ont retenu l’attention des participantes tout en suscitant
à certains moments de vives réactions. Il est impossible
de refléter fidèlement toutes les subtilités de ces débats
animés. Je relève toutefois deux moments forts parmi
d’autres:
– Une collaboration entre médecins et sages-femmes
ne marche bien que lorsqu’il y a connaissance et
confiance réciproques. Mais cela prend du temps, parfois dix ans, voire davantage. (Marie-Claude Monney
Hunkeler, sage-femme indépendante, Fribourg).
– L a crainte vient parfois des sages-femmes ellesmêmes. Il s’agit pour elles de retrouver la confiance et
de (re)prendre leur place tout en (re)définissant un vrai
partenariat (Catherine Citherlet, sage-femme cadre,
Hôpital du Jura, Delémont).
Un autre éclairage (voir point 3, page 8) vous est donné
par Viviane Luisier dans les commentaires qu’elle apporte en tant que participante à ce Congrès de Thoune.
1 Lesley Page attire l’attention sur quelques expériences
internationales
Josianne Bodart Senn
Présidente de l’association anglaise des sages-femmes
(Royal College of Midwifwes RCM) depuis 2012 et première professeure en «Science sage-femme» de GrandeBretagne, Lesley Page se souvient avec émotion de ses
débuts de sage-femme dans les années 1960, de l’importance d’une compréhension du milieu et du fait que la
parturiente d’alors la considérait comme une «amie».
Plus récemment, la série télévisée de la BBC «Call the
Midwife» a donné au grand public une excellente visibilité de la profession des sages-femmes et de leurs préoccupations concernant les réalités de la vie des femmes.
Ces dernières décennies, Lesleye Page a expérimenté ellemême le fait que «toute femme a besoin d’une sagefemme» et que «parfois, certaines femmes ont besoin
d’un médecin en plus». Pour elle, il faut tout tenter pour
assurer une «bonne naissance» et pour restaurer l’équilibre délicat entre physiologie et psychologie. Elle rappelle
des travaux du Dr Uvnes Moberg sur l’influence de l’ocytocine – que le Dr Michel Odent appelle «hormone de
l’amour» – sur le tout travail de l’accouchement, puis sur
l’attachement mère-enfant et sur l’allaitement. Elle mentionne les travaux qu’elle a menés avec ses collègues de la
maternité Queen Charlotte à Londres dans les années
1990 sur le modèle «One-to-One Midwifery».
Au Canada, Lesley Page a découvert que le métier de
sage-femme était encore illégal il y a quelques années.
Aujourd’hui, leur formation est exigeante. Elles sont enregistrées et travaillent comme indépendantes. Pour en
arriver là, il a fallu 15-20 ans de travail des politicien-ne-s.
Deux études comparatives de soins donnés par les sagesfemmes à domicile et en milieu hospitalier démontrent
une réelle efficacité et une sécurité avec un niveau faible
d’interventions pour les femmes accouchant à domicile.
En Australie, après un sérieux retard dans la reconnaissance professionnelle, un bond en avant a pu être fait
grâce au travail des politicien-ne-s. Une étude récente
indique des effets bénéfiques pour un suivi en continu
6
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
par une seule sage-femme au niveau des soins primaires
(McLachlan HL et al.), Une revue systématique (Donna
Hartz et al.) démontre que les soins donnés par une
sage-femme permettent la réduction du taux des césariennes.
En Angleterre de nouveau, une étude de type méta-analyse (RCM, 2010, 17 études, plus de 20 000 participants)
se concentrant sur la «valeur économique de la sagefemme» révèle aussi que les femmes préfèrent:
– Etre accompagnée par une sage-femme connue, avoir
un accouchement vaginal spontané, sans analgésie ou
anesthésie, avec un travail prolongé, avec des moyens
élevés de contrôle.
– Ni amniotomie, ni ocytocine en cours de travail, ni
analgésie locale, ni analgésie aux opiacés, ni accouchement vaginal instrumentalisé, ni épisiotomie.
Ces femmes disent aussi que les soins donnés par les
sages-femmes sont davantage enrichis («nourris») de
langage, de compassion, de sensibilité et de relation.
La bibliographie complète se trouve sur le site de Lesley Page:
www.lesleypage.net › Schweizerischer Hebammenverband
2 L’accompagnement global au HUG: Difficultés et réussites
Béatrice Van der Schueren et Sophie Pernet Solliet, sages-femmes HUG
Les difficultés rencontrées sont:
– L e recrutement des grossesses jeunes, qualifiées
de physiologiques, dans un centre universitaire
(liste des facteurs de risque très détaillée: âge maternel, BMI, antécédents, etc.).
– L es exclusions du programme lors de pathologies
en cours de grossesse (MAP, diabète, par exemple).
Ces sorties du projet pilote sont aussi mal vécues par
les femmes que par les sages-femmes.
– L es relations avec les autres sages-femmes parfois
tendues (plus de physiologie que les autres, charge
de travail parfois différente, délégation des soins car
entrée d’une patiente non prévue, etc.).
–U
n investissement émotionnel plus important
(suivi à long terme, connaissance des patientes, foca­
lisation d’une patiente sur une ou des sages-femmes
de l’équipe).
–U
ne polyvalence avec connaissance de chaque unité,
un changement plusieurs fois par garde.
– P as de travail en équipe, une nécessité de s’intégrer
dans l’équipe de l’unité.
Les réussites relevées sont:
–U
n renforcement des compétences «sages-femmes»:
consultation prénatale, sortie du post-partum, arrêts
de travail et ordonnances, sutures, consultation postpartum de 6 semaines; toutes ces prestations peuvent
être effectuées directement par la sage-femme.
– Une reconnaissance professionnelle de la hiérarchie
et des médecins.
– Une satisfaction des femmes suivies: celles-ci reviennent voir l’équipe, écrivent des lettres d’encouragement et de remerciements à la direction, reviennent
même pour un deuxième suivi pour ce programme
spécifique.
– Une satisfaction importante des sages-femmes dans
l’exercice du travail (plus humain, plus de retours
positifs, très peu d’absentéisme).
– Une cohésion d’équipe, des échanges et rencontres
en dehors du travail.
– Une «contamination» des autres sages-femmes pour
renforcer les compétences spécifiques du métier.
7
Dossier
3 Un Congrès politique
Viviane Luisier, sage-femme indépendante à l’Arcade des sages-femmes, Genève
Pour une fois, lors de notre Congrès annuel, on a débattu
d’un sujet qui concerne la majorité des femmes: comment rendre l’accouchement hospitalier plus satisfaisant
pour les femmes, les sages-femmes, et probablement
pour la société toute entière. S’il est vrai que l’accouchement alternatif (à domicile, ou avec sage-femme agréée,
ou en maison de naissance) enchante en général les parents qui le choisissent, cela ne touche qu’une minorité
de la population concernée. C’est là une limite importante, tellement importante qu’elle fait de toutes ces différentes manières d’accoucher des phénomènes marginaux. Pourtant, qui sait si ce ne sont pas ces laboratoires
de la physiologie qui poussent aujourd’hui certaines
sages-femmes hospitalières à mettre en question un
fonctionnement hospitalier coûteux et pas toujours satisfaisant pour les femmes et les sages-femmes.
aux parents, savoir quoi leur dire, pouvoir montrer en
quoi la prise en charge de la maternité par les sagesfemmes est plus adaptée aux besoins des familles que la
prise en charge médicale. On pourrait citer cette gynécologue d’un grand hôpital zurichois, Dre Brida von Castelberg, qui nous redit combien il est dangereux que ceux
qui traitent la pathologie à longueur de journée soient
aussi chargés de la physiologie, par exemple. Et ne faudrait-il pas aussi engager la discussion avec les jeunes
filles, bien avant qu’elles soient enceintes? Il nous faudrait pouvoir montrer en quoi la prise en charge par les
sages-femmes pourrait avoir des répercussions financières (à la baisse, pour une fois) sur les primes d’assurance et les impôts. Cela demanderait de remettre en
question les DRG qui valorisent surtout les interventions
médicales.
Les parents, nos alliés
S’il est réjouissant de constater un mouvement parmi
les sages-femmes hospitalières à travers toute l’Europe,
il manque encore à ce mouvement le lien avec les parents, nos alliés indispensables pour améliorer la prise en
charge dans les maternités publiques. Mais les parents
sont-ils actuellement nos alliés? Ils ne savent pas très
bien ce que fait la sage-femme, ne voient pas en quoi la
prise en charge de la sage-femme serait meilleure que
celle du médecin, et même ne s’intéressent pas tellement à ce que ce soit l’un plutôt que l’autre qui s’occupe
de la grossesse, l’accouchement et le post-partum, l’essentiel étant que «la mère et l’enfant aillent bien» et que
le tout soit payé par l’assurance. De toute façon, les parents ont souvent peu de temps à accorder à la naissance de leur enfant, même si cela constitue un moment
important de leur vie. C’est que le travail est plus que jamais dominant dans la vie des jeunes adultes: pour certains il y en a trop et pour d’autres pas assez.
La tâche délicate qui incombe aux sages-femmes aujourd’hui, si elles veulent faire évoluer la prise en charge
de la naissance dans les hôpitaux, est de savoir s’adresser
… sans oublier les autres professionnels concernés
S’il faut penser à se rapprocher des parents, il faut aussi
entrer en discussion avec d’autres professionnels, avec
des médecins, avec certains élus qui se posent des questions issues de leur pratique ou de leur expérience de parents. Lors de son intervention, l’élu tessinois, Paolo Beltraminelli, donnait l’impression d’avoir découvert une
problématique à laquelle il n’avait jamais pensé auparavant. Il semblait décidé à entrer en discussion avec les
sages-femmes, mais aussi avec d’autres travailleurs /
euses de la santé, afin de repenser de fond en comble la
dynamique du système sanitaire suisse. Il va falloir suivre
ce politicien qui désire être conséquent … La juriste de la
FSSF, Kathrin Kummer, nous l’a rappelé avec fougue à différents moments du Congrès: nous avons la loi pour
nous, il faut l’utiliser.
Le comité d’organisation du Congrès 2013 de la FSSF (de gauche
à droite): Lea Sutter, Marianne Haueter et Lidije Berisha.
8
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
25 posters en compétition
Cette année, 25 posters ont été présentés dans le cadre
du Congrès des sages-femmes à Thoune. Les membres
du Jury étaient: Yvonne Meyer, Sophie Eiffler, Ella Benninger,
Tamara Bonc. Les prix étaient sponsorisés par la SWICA.
Dans la catégorie «Etudiantes», le 1er prix d’une valeur de
CHF 500.– a été attribué à Mira Ming et Tabea Rediger,
sages-femmes bachelors, pour leur thèse de Bachelor présentée en 2012 à Berne (Poster n° 5) sur le sujet de «La violence domestique: comment les sages-femmes peuventelles intervenir (en allemand: «Häusliche Gewalt:
Wie können Hebammen wirkungsvoll intervenieren?»)
Dans la catégorie «non-etudiantes», le 1er prix d’une valeur
de CHF 500.– est allé à Therese Hailer (MSC Midwifery,
ZHAW) pour sa recherche (Poster n° 25) «Théorie et pratique
de la manœuvre de Léopold: un voyage dans le temps de
1894 à aujourd’hui» (en allemand: «Theorie und Praxis der
Leopold-Handgriffe (LH). Eine Zeitreise von 1894 bis heute»
La FSSF félicite chaleureusement les lauréates!
Mosaïque
Science, sécurité et lieu de naissance
Les leçons des Pays-Bas
L’anthropologue Raymond de Vries est à la fois professeur à l’Académie d’obstétrique de
Maastricht (Pays-Bas) et à l’Ecole de médecine de l’université du Michigan (USA). Il est bien
connu pour ses travaux sur le bien-fondé d’une prise en charge obstétricale menée par
les sages-femmes. Il envisage ici les relations entre la science obstétricale et la presse qui
répercute ses résultats.
Extraits choisis et traduits par Josianne Bodart Senn
En 2010, une équipe 1 de chercheurs de la région d’Utrecht
remettaient en question le modèle des accouchements
à domicile: «Aux Pays-Bas, les enfants de femmes enceintes à bas risques dont le travail débutait en soins primaires sous la supervision d’une sage-femme présentait
un risque plus élevé de mort périnatale et le même risque
d’admission en unité de soins néonataux intensifs en
comparaison avec les enfants de femmes enceintes à
hauts risques dont le travail démarrait en soins secondaires sous la supervision d’un obstétricien.» Le système de soins en vigueur aux Pays-Bas repose sur une
distinction entre les soins primaires («first-line») et spécialisés («second-line»). C’est sur cet élément que les
chercheurs d’Utrecht avaient ciblé leurs travaux, et non
sur la sécurité des naissances à domicile en tant que
telle. La presse locale en a dramatisé les résultats. A partir de cet exemple, le Prof. de Vries et S. Buitendijk détaillent les caractéristiques de la science obstétricale et
le rôle clé joué par la presse.
«Etrangeté» de la science des accouchements à domicile
1. L a science «prouve» aussi bien que l’accouchement
à domicile est sûr, que son contraire. Les chercheurs
qui démontrent la dangerosité de l’accouchement
à domicile publient plus facilement leurs résultats
dans la presse. Habituellement, les rédacteurs en chef
rejettent les textes voulant confirmer la sécurité de
l’accouchement à domicile, sous le prétexte qu’il n’apporte «Rien de nouveau».
2. T outefois, les études montrant la dangerosité de
l’accouchement à domicile peuvent être critiquées
sous l’argument de «Science bâclée».
3. Pour la presse grand public, la lumière faite sur
la mort de bébés permet d’augmenter le nombre de
ses lecteurs.
1
E vers et al: «Perinatal mortality and severe
morbidity in low and high risk term pregnancies in the Netherlands: prospective
cohort study», British Medical Journal,
2. 11. 2010.
Comment en est-on arrivé là?
1. Toute science est genrée. Historiquement, les obs­
tétriciens sont surtout des hommes attirés par la
technique et les solutions interventionnistes tandis
que les sages-femmes sont surtout des femmes
centrées sur les aspects psychosociaux et le bien-être
des femmes Avec le temps, cette distinction s’attenue mais elle reste toutefois un schéma de base.
Aux Pays-Bas, la science des sages-femmes («Mid­
wifery science») est une science relativement jeune
qui a de la peine à rendre visible le modèle féminin
des soins. Parmi les 2600 praticiennes, dix sagesfemmes ont un diplôme universitaire et seulement
deux occupent une chaire à mi-temps.
2. Les intérêts et avis professionnels ne sont pas négligeables. Le problème vient aussi de ce que chacun-e
(obstétricien ou sage-femme) «voit ce qu’il/elle
connaît» et «sait ce qu’il/elle voit». Une expérience
professionnelle différente détermine une connaissance et une perception divergentes.
3. Le fort taux de naissances à domicile des Pays-Bas
semble être une curiosité médicale et sociologique
liée à la culture et à la politique sociale.
Mais, la culture n’est jamais statique et la recherche
est à son tour influencée par le milieu culturel
ambiant qui réagit par l’interprétation qu’il fait de
ses résultats.
Impact de la presse sur les esprits
Enfin, le Prof. de Vries et S. Buitendijk montrent comment
la presse peut entretenir la peur: «Les citoyens des sociétés occidentales ne sont pas prêts à accepter le risque, a
fortiori un risque inconnu ou inattendu. La mort d’un
bébé est tellement inimaginable et menaçante que, face
à ce que nous savons vrai, nous préférons croire que nous
avons les outils pour éliminer totalement cette éventualité quand elle surgit» Par ailleurs, ils soulignent que
«Nous avons une confiance presque aveugle dans la technologie et les procédures médicales. Nous croyons que la
Nature peut être faillible, tandis que la technologie peut
éliminer tous les dangers, y compris ceux associés à la
grossesse et à l’accouchement.»
Source: Raymond De Vries; Simone E Buitendijk. Science, Safety and
Place of Birth – Lessons from the Netherlands. European Obstetrics &
Gynecologics Supplement, 2012, 13-17.
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
9
Infos sur la recherche
Deuil maternel durant la grossesse et risque de
mortinaissance: une étude nationale de cohorte en Suède
Maternal Bereavement During Pregnancy and the Risk of Stillbirth: a Nationwide Cohort Study
in Sweden
Krisztina D. László, Tobias Svensson, Jiong Li, Carsten Obel, Mogens Vestergaard, Jørn Olsen, and Sven Cnattingius. Am J Epidemio 2013, 177 3 219–227
De plus en plus de preuves suggèrent que le stress maternel durant la grossesse peut avoir des effets sur les issues
de grossesse. Dans une étude nationale suédoise incluant
presque 3 millions naissances ayant eu lieu dans les années 1973-2006, il a été montré en quoi le deuil maternel
durant la grossesse pouvait être associé à un risque de
mortinaissance. Par des entrées individuelles dans plusieurs registres de population, les chercheurs ont obtenu
des informations sur les facteurs démographiques, sur
les indices de santé et de grossesse ainsi que sur les cas
de décès d’un parent du premier degré.
On comptait 11 071 morts fœtales (3,8 pour 1000 naissances) dans cette cohorte. Après ajustements aux autres
facteurs d’influence potentiels, les enfants des mères qui
avaient perdu un parent du premier degré dans l’année
précédente ou durant la grossesse avaient un risque 18 %
plus élevé de mortinaissance que ceux des mères non exposées (95 % d’intervalle de confiance (CI): 1.06, 1.31).
Les ratios de risque correspondants étaient: 1.67 (95 % CI:
1.18, 2.36) pour la perte maternelle d’un enfant plus âgé,
2.06 (95 % CI: 1.44, 2.94) pour la perte d’un frère ou d’une
sœur et 1.07 (95 % CI: 0.95, 1.21) pour la perte d’un père
ou d’une mère. Que cet événement soit attendu ou non,
la relation entre le deuil maternel et la mortinaissance ne
varie pas et elle reste aussi la même quel que soit le moment où l’événement survient.
Le décès d’un proche parent est une des sources de stress
les plus sévères, et d’autres études seraient nécessaires
pour savoir si des sources de stress moins sévères mais
plus fréquentes peuvent aussi induire un risque de mort
fœtale.
Traduction: Josianne Bodart Senn
In Deutsch erschienen in:
Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13
Rien ne vaut le savoir d’une mère: il faut développer
des recherches fondées sur les faits probants et en fonction
des consommatrices de soins de maternité
Mother knows best: Developing a consumer led, evidence informed, research agenda for
maternity care
Cheyne H. et al. Midwifery, 2013 http://dx.doi.org/10.1016/j.midw.2012.06.015
Les principes d’une pratique basée sur les faits probants
et d’une implication des consommateurs/rices dans les
soins de maternité sont bien établis. Toutefois, les personnes concernées sont peu sollicitées quand les faits
probants le nécessiteraient vraiment, et cela en raison
d’une discordance entre les recherches entreprises et les
thèmes utiles pour les systèmes de santé. Ceci est particulièrement important dans les services de maternité où
les priorités de financement se concentrent sur les pathologies et non sur des aspects de prise en charge importants pour la plupart des femmes. Une collaboration
avec les utilisatrices des soins de maternité pour générer
les questions de la future recherche permet de mieux se
centrer sur les femmes.
10
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Objectif
Développer un questionnaire en collaboration avec des
groupes de mères, afin d’englober leurs souhaits et intérêts, de rendre les questions largement accessibles et de
mieux de centrer sur ces femmes.
Méthode
Pour ce projet, une participation en trios phases a été mise
en œuvre. A partir d’un échantillon de diverses localités
écossaises, 12 groupes préexistants ont été repris. Ils comprenaient entre 8 et 20 mères chacun. Celles-ci utilisaient
les services de prise en charge de la maternité et elles se
sont rencontrées deux fois. Lors de la première rencontre,
une discussion de groupe a identifié des thèmes et questions. Une brève revue de littérature de chacun des thèmes
a été entreprise et elle a servi à rédiger un document résumant les faits probants pour faciliter la discussion durant
la deuxième rencontre. A ce moment, le groupe a classé les
thèmes selon leurs priorités à l’aide d’une «Nominal Group
Technique» modifiée.
Résultats
L’analyse a identifié les thèmes clés (et les questions correspondantes) qui avaient été listés et pondérés par plusieurs groupes, selon le principe des «Top 10» (les dix
meilleurs), en incluant la prise en charge anténatale et
postnatale, la manière de communiquer et d’informer
de même que la notion de risque. Environ 200 questions
individuelles ont été posées aux femmes, par exemple:
Quel est l’impact d’une l’expérience de naissance dans
l’eau sur la santé physique et psychologique postnatale?
Quelle est la meilleure manière pour gérer des sessions de
préparation à la naissance? Quelles sont les conséquences
pour une femme de ne pas se sentir écoutée durant le travail? Comment les pères peuvent-ils aider réellement leur
partenaire durant les contractions et la naissance?
Discussion
Ce projet démontre que les femmes sont tout à fait capables d’articuler des questions de recherche quand on
leur en donne l’occasion et qu’on les soutient dans ce
sens de manière adéquate. Bien qu’un très large éventail
de sujets et de questions ait été produit, les groupes sont
arrivés à un consensus remarquable et à un accord clair
sur les priorités des femmes, ce qui pourrait être repris
dans le cadre d’autres recherches.
Traduction: Josianne Bodart Senn
In Deutsch erschienen in:
Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13
Ni patient ni visiteur: une méta-synthèse sur les pères
face à la grossesse, l’accouchement et les soins de maternité
Not-patient and not-visitor: a metasynthesis fathers› encounters with pregnancy, birth and
maternity care
Mary Steen, PhD, MCGI, RM (Professor of Midwifery), Soo Downe, PhD, MSc, RM (Professor of Midwifery/Director of ReaCH), Nicola Bamford,
RM, BSc Hons (Research Midwife), Leroy Edozien, FRCOG (Consultant Obstetrician and Gynaecologist) Midwifery 28 (2012) 422–431
Introduction
L’engagement actif des pères dans les soins de maternité
est associé à la santé à long terne et à des bénéfices sociaux pour la mère, l’enfant et la famille. Toutefois, les
attentes et les expériences de soins des futurs pères et
des nouveaux pères n’ont reçu jusqu’à présent que peu
d’attention.
Objectif
Une étude qualitative devrait explorer les points de vue
et les expériences des pères qui ont fait face aux soins de
maternité et s’y sont impliqués.
Méthodes
Une recherche de textes publiés entre janvier 1999 et
janvier 2010 a été lancée sur la base de stratégies prédéterminées et dans des bases de données pertinentes.
En outre, les références de ces textes ont été reprises.
Les critères d’inclusion comprenaient l’implication des
pères durant la grossesse, l’accouchement et jusqu’à six
mois après la naissance. Aucune restriction n’a été faite
concernant la langue utilisée. L’analyse a été réalisée par
l’intermédiaire des techniques méta-ethnographiques
de Noblit & Hare (1988) modifiées par Downe et al.
(2007).
Synthèse
Les pères se ressentent eux-mêmes comme «partenaire
et parent», mais leur expérience peut se résumer en
termes de «ni patient ni visiteur» (en anglais: «not-patient
and not-visitor»). Ce qui les place dans un espace interstitiel indéfini, à la fois émotionnellement et physiquement,
avec pour effet que beaucoup d’entre eux se sentent exclus et peureux.
Conclusions
Les pères ne peuvent épauler correctement leur partenaire dans leur quête d’un idéal de grossesse épanouie,
de naissance heureuse et d’expérience positive de parentalité que s’ils sont eux-mêmes soutenus, intégrés et
préparés aux réalités du risque et de l’incertitude de la
grossesse, de l’accouchement et de la parentalité ainsi
qu’à leurs rôles dans ce contexte.
Traduction: Josianne Bodart Senn
In Deutsch erschienen in:
Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13
Résultats
En tout, 856 papiers ont été repérés, mais 23 ont été
réellement inclus. Les thèmes émergents étaient les suivants: risques et incertitude, exclusion, peur et frustration, idéal et réalité, effets du soutien et modifications
apportées par l’expérience.
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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En librairie
75e anniversaire CSSR
Santé pour tous et solidarité
internationale
Entre pratiques dominantes et alternatives
A l’occasion de son 75e anniversaire, la Centrale sanitaire
suisse romande (CSSR) publie un livre collectif présentant
sa réflexion sur les métamorphoses du monde associatif et
de la solidarité internationale des 25 dernières années. Elle
dévoile d’abord les dilemmes actuels des associations de solidarité, tiraillées entre un fonctionnement militant et des exigences administratives croissantes. Ensuite, à l’aide d’une
série d’études de cas portant sur différents pays du Sud, la
CSSR tente d’identifier les tensions et complémentarités
entre la médecine moderne et les approches traditionnelles
ou communautaires.
Editeur CSSR
2012, 124 p., CHF 15.–
(plus frais de port: CHF. 2.–)
Commande directe:
info@css-romande.ch
Ainsi, les sages-femmes seront particulièrement intéressées
par les pratiques novatrices détaillées dans l’ouvrage: au
Guatemala, les sages-femmes traditionnelles sont formées
et leur utilité est reconnue; au Nicaragua, divers projets
visent la maîtrise de la fertilité et de la mortalité maternelle;
en Uruguay, un projet de maison de naissance participe à
l’humanisation de l’hôpital public.
Josianne Bodart Senn
Editeur érès
2013, 224 p., € 26,–
ISBN = 2-7492-3627-8
Benoît Bayle et Béatrice Asfaux
Perdre un jumeau à l’aube
de la vie
Ce livre a été écrit par deux personnes. Benoît Bayle, psychiatre, signe la plus grande partie de ce livre. Béatrice Asfaux,
philosophe, a également perdu sa sœur jumelle peu après la
naissance.
Le livre débute sur le récit de Béatrice Asfaux qui nous livre
son témoignage puis sa façon de voir la perte d’un jumeau.
Ce chapitre est, à mon goût, très philosophique et parfois difficile à suivre.
Puis, Benoît Bayle enchaîne avec le portait thérapeutique
d’une jeune femme qui a perdu sa jumelle à la naissance. Au
travers d’échange d’emails, Eliane nous raconte son histoire,
la découverte de l’existence de cette jumelle à l’adolescence
et tout le parcours qu’il lui faudra faire pour faire son deuil.
Tout au long de ce chapitre, Benoît Bayle analyse ces emails
et nous donne quelques pistes.
Dans le dernier chapitre, Benoît Bayle a choisi d’interviewer,
directement cette fois, des parents ayant perdu un jumeau
en cours de grossesse. Ils nous racontent l’annonce de ce
décès puis le déroulement difficile du reste de la grossesse.
Il revient ensuite sur les difficultés d’un tel deuil. Les diffi­
cultés aussi liées à la prématurité et aux interactions parentsjumeau restant par la suite et autres enfants à venir. Il illustre
ses propos par plusieurs témoignages ou exemples concrets
de patients.
Ce livre est une bonne première approche du sujet mais je
m’attendais à plus de conseils et de pistes concrètes pour aider les parents et le jumeau restant dans ce tel deuil.
Carole Burdet, sage-femme
Impressum
Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de
la rédaction | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Secrétariat FSSF, Rosenweg 25 C, case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 331 35 20, w.wettstein@hebamme.ch Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Edith de Bock-Antonier (ea), Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl), Bénédicte Michoud Bertinotti (bm), Sébastien Riquet (sr) Photos | Fotos Couverture et p. 4-8, 16, 20, 30-35. Titelseite und S. 4-8, 16, 20, 30-35. Pia Zanetti, www.fotozanetti.com Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahres­
abonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est
pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das
Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG,
Geltenwilenstr. 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch, www.kömedia.ch Impression | Druck Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstr. 1, CH-4552 Derendingen, www.vsdruck.ch Papier PlanoArt 100 gm2, sans bois, extra-blanc mat, sans acide, certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt, säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862
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Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
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Fédération • Verband
Assemblée des déléguées
de la FSSF du 15 mai 2013 à Thoune
En ma qualité de présidente sortante, j’ai eu le plaisir
d’accueillir à Thoune 109 déléguées de 14 sections à la 121e
Assemblé des déléguées (AD). Au terme de quatre années
intenses et enrichissantes, j’ai pu remettre la présidence
de la Fédération à Barbara Stocker Kalberer, qui me succède
désormais. Les discussions et les décisions prises lors de
cette assemblée ont porté sur les affaires courantes, ainsi
que sur quatre propositions.
1. Rapports des groupes de travail
Rapport final du groupe de travail «Indemnités de garde
pour sages-femmes indépendantes (sfi)»
La proposition présentée par la section de Zurich et environs
à l’Assemblée des déléguées 2011 invitait la FSSF à élaborer
une stratégie nationale en vue d’une indemnisation adéquate
du service de garde accompli par les sfi dans le suivi de l’accouchement et du post-partum. La FSSF a donc demandé à l’Union
syndicale suisse (USS) d’établir une base de calcul des indemnités de garde pour sfi. Cette base a été remise aux sections
en mars 2013, accompagnée d’un descriptif du projet et d’un
argumentaire.
Selon l’art. 34 LAMal, seules les prestations figurant à l’art. 29
LAMal peuvent être remboursées par l’assurance; par conséquent, celle-ci n’est pas habilitée à verser des indemnités de
garde en cas de maternité. Dans le cas où ni la commune ni le
canton ne prennent en charge ces indemnités, la sage-femme
peut les facturer à la patiente, à condition cependant qu’elle
l’en ait dûment informée au préalable. La FSSF recommande
donc aux sections d’entreprendre des négociations avec les
cantons en vue de réglementer les indemnités de garde des
sfi.
Rapport intermédiaire du groupe de travail «Modules à option obligatoires pour sfi»
La proposition présentée par la section Suisse centrale à l’Assemblée des déléguées 2010 chargeait la FSSF de mettre en
place un groupe de travail afin de garantir que les «modules à
option obligatoires pour sfi» soient introduits dans la formation et que l’indemnisation soit réglementée de façon appropriée. Le groupe de travail a constaté que la formation en
Suisse alémanique diffère de celle de la Suisse romande et que
les stages pratiques pour sfi sont eux aussi organisés différemment. Il y a dix-huit mois, le canton de Berne a manifesté
son intention d’examiner une demande d’indemnisation de
stage. La FSSF essaie maintenant de créer un précédent avec
le canton de Berne, en espérant que d’autres cantons pourraient ensuite appliquer une telle règlementation.
Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS
Présidente | Präsidentin
Barbara Stocker Kalberer, SHV
Rosenweg 25 C, Postfach,
3000 Bern 23
Sections | Sektionen
Aargau-Solothurn
Anne Steiner
annehin@web.de
Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau
T 062 822 81 21, M 079 455 69 29
Daniela Freiermuth-Hari
danielahari@hotmail.com
Solothurnerstr. 53, 4702 Oensingen
T 078 625 54 43
Bas-Valais
Daniela Sintado
dsintado@bluewin.ch
Rue de Lausanne 24, 1950 Sion
T 079 471 41 60
Isabelle Mabeau
imab61@hotmail.com
Chemin des Mûres 27, 1926 Fully
T 027 746 36 53
Beide Basel (BL/BS)
Doris Strub
d.strub@datacomm.ch
Gartenweg 156, 4497 Rünenberg
T 061 983 08 44
14
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Regina Burkhardt
gina99ch@yahoo.de
Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal
T 061 322 33 64
Bern
Marianne Haueter
shv-sektionbern@bluewin.ch
Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S.
T 031 783 01 70
Fribourg
Valentine Jaquier-Roduner
v.jaquier@sage-femme.ch
info@sage-femme-fribourg.ch
Rte en Champ Didon 134, 1740 Neyruz
T 026 477 05 76
Genève
Béatrice Van der Schueren
beavds@bluewin.ch ou
fssf.ge@bluewin.ch
13, chemin du Signal, 1233 Bernex
T 022 757 29 10, M 079 328 86 77
Oberwallis
Ruth Karlen
ruthkarlen@gmx.ch
Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp
T 027 945 15 56
Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR)
Madeleine Grüninger
grueninger.madeleine@bluemail.ch
Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach
T 071 440 18 88, M 079 238 40 78
Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG)
Karien Näpflin-Defloor
hebammmeundmehr@hispeed.ch
Dorfhalde 40, 6033 Buchrain
T 041 442 08 00, M 079 743 88 14
Schwyz
Christine Fässler-Kamm
christinessler@bluewin.ch
Chappelihof 26, 8863 Buttikon
T 055 445 21 54, M 079 733 18 48
Carmen Zimmermann-Steiger
kontakt@hebamme-luzern.ch
Gärtnerweg 20, 6010 Kriens
T 041 320 63 06, M 079 565 05 82
Marie-Gabrielle von Weber
mgvonweber@pop.agri.ch
Urenmatt, 6432 Rickenbach
T 041 811 13 26, M 079 516 08 59
Ticino
Francesca Coppa-Dotti
fsl.ti@hotmail.com
Via Raslina 5, 6763 Mairengo
T 091 866 11 71
Simona Pagani Scarabel
fsl.ti@hotmail.com
I runch da vigana 21, 6528 Camorino
T 076 616 74 06
Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU)
Fabienne Rime
f.rime@bluemail.ch
Route du Martoret 5, 1870 Monthey
T 079 654 64 71
Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH)
Stephanie Hochuli
stephanie.hochuli@shinternet.ch
Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich
T 079 711 80 32
Section maisons de naissance
Sektion Geburtshäuser
Présidente | Präsidentin
Barblina Ley
barblina.ley@bluewin.ch
Chemin de la Bergerie 41, 1806 St-Légier
T 021 944 42 49
Rapport intermédiaire du groupe de travail «Négociations tarifaires»
En 2012, l’Assemblée des déléguées a approuvé la proposition
de la section Berne de reprendre les négociations tarifaires
avec tarifsuisse SA au plus tard en 2014. La FSSF a ainsi mis en
place un groupe de travail dont la première tâche a consisté
à analyser la situation actuelle en vue de nouvelles négociations tarifaires. Les changements structurels opérés au sein
des assurances-maladie confrontent la FSSF à de nouveaux
défis, car il faut désormais négocier avec plusieurs «centrales
d’achat». La loi préconise une seule structure tarifaire par
groupe professionnel, ce qui implique de trouver un accord
avec l’ensemble des groupes d’assureurs. Par ailleurs, un nouveau modèle tarifaire ne doit pas entraîner de coûts supplémentaires. La prochaine tâche du groupe de travail consiste à
étudier les stratégies qui permettraient d’adapter les tarifs
des sages-femmes indépendantes, inchangés depuis près de
vingt ans.
2. Rapports de l’année en cours
Association suisse des maisons de naissance (IGGH-CH®)
L’Association suisse des maisons de naissance (IGGH-CH®) a
donné des informations sur les négociations tarifaires parfois
difficiles dans les secteurs ambulatoire et hospitalier, ainsi
que sur l’accroissement du travail administratif qui pèse lourdement sur les maisons de naissance (MN), en particulier les
petites structures. En 2012, 1335 accouchements ont eu lieu
dans les 22 maisons de naissance, 127 de plus que l’année
précédente. L’IGGH-CH® a pour objectif de s’engager encore
davantage pour la promotion de l’accouchement naturel et la
valorisation du travail des sages-femmes.
Collaboration internationale
Le Comité central a informé sur la réunion annuelle du Central
European Region Meeting (groupe CER) de l’ICM, réunion à laquelle l’Irlande, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grande-Bretagne,
l’Allemagne, la France, la Croatie, la Slovénie, la Belgique, la
Hongrie, le Luxembourg, la République tchèque et la Suisse
ont participé et qui est destinée aux échanges entre les divers pays. C’est aussi l’occasion pour les participant-e-s d’obtenir des informations de l’ICM. Les thématiques d’actualité
sont l’augmentation des primes des assurances responsabilité civile professionnelle et le taux élevé de césariennes. Par
ailleurs, le Comité central a informé sur le projet de jumelage
entre le Mali et la Suisse, projet émanant lui aussi d’une initiative de l’ICM.
3. Elections
A une large majorité, Barbara Stocker Kalberer, de la section
Suisse centrale, a été élue nouvelle présidente de la FSSF.
Marianne Indergand-Erni, Susanne Clauss, Sabrina Schipani,
Yvonne Meyer-Leu et Miriam Wille ont été confirmées dans
leurs fonctions de membres du Comité central pour les quatre
ans à venir. Hélas, aucune candidate de Suisse romande ou
du Tessin ne s’était proposée pour faire partie du Comité
central.
de lancer une initiative populaire pour un congé-paternité
payé, présentée elle aussi par la section Genève, a été rejetée.
La proposition, présentée par la commission des sagesfemmes indépendantes de la section Berne et le cercle des
sages-femmes de la section Argovie-Soleure, et qui préconisait le retrait et l’adaptation des «Recommandations sur la
surveillance de la grossesse physiologique», a été rejetée; l’assemblée n’est pas entrée en matière sur la contre-proposition
de scinder cette proposition en deux volets distincts. En revanche, les déléguées ont accepté la proposition de nouvelle
organisation du Congrès, présentée par le Comité central.
5. Finances
Les comptes 2012 clôturent avec un bénéfice de CHF 62 604.90.
La différence avec la perte budgétisée de CHF 185.– s’explique
par les recettes supplémentaires provenant de la formation
continue et permanente, des cotisations des membres, ainsi
que du parrainage et des annonces. Les comptes 2012 ont été
approuvés par les déléguées, qui ont aussi approuvé le budget
2013 avec une perte de CHF 580.–. Pour les négociations tarifaires, une somme globale de CHF 50 000.– a été inscrite au
budget.
Dans l’ensemble, la situation financière de la FSSF peut être
qualifiée de bonne. Avec le bénéfice réalisé en 2012, l’objectif d’augmenter le capital de l’organisation a pu être atteint.
Par sécurité, des montants ont été provisionnés pour les projets coûteux. Le plan financier ne présente aucun déficit
structurel d’ici à 2015. La comptabilité analytique a été introduite et donne des informations claires sur les dépenses
et les recettes dans les différents domaines. En cas d’écart
par rapport aux objectifs stratégiques, des mesures pourraient déjà être prises l’année suivante.
6. Congrès 2014
Le prochain Congrès national des sages-femmes aura lieu
les 14 et 15 mai 2014 à Zurich. La section Zurich et environs
a choisi le thème «Embarque avec nous vers le monde de la
naissance!». Les sages-femmes zurichoises se réjouissent de
vous accueillir en mai 2014.
Enfin, les déléguées ont pris congé de Sophie Eifler-Menk en
la remerciant pour son travail au sein du Comité central ces
dernières années.
Après toutes ces discussions intéressantes et ces nombreuses
décisions, j’ai clos la séance de l’Assemblée des déléguées
2013 à 17 heures. Je remercie les déléguées, mes collègues du
Comité central et le Secrétariat de leur engagement, ainsi
que la section Berne de l’excellente organisation de cette
journée.
Liliane Maury Pasquier, Présidente de la FSSF
jusqu’au 15 mai 2013
4. Propositions
Après discussion, les déléguées se sont prononcées sur quatre
propositions ordinaires.
Les déléguées ont rejeté la proposition de la section Genève,
qui demandait un nouveau pourcentage de répartition des
cotisations entre la Fédération et les sections. La proposition
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
15
Fédération • Verband
Enquête auprès des clientes
des sages-femmes indépendantes
2013
Dans le cadre de la gestion de la qualité pour les sagesfemmes indépendantes, la FSSF procédera, du 1er septembre
au 31 décembre 2013, à la troisième enquête auprès des
clientes des sages-femmes indépendantes. Afin que le volume de réponses soit suffisant et que l’enquête soit aussi
représentative que possible, la FSSF dépend de la collabo­
ration des sages-femmes indépendantes sélectionnées au
hasard. Nous prions ces dernières de remettre les questionnaires à leurs clientes dans le délai imparti et de retourner
sans attendre au secrétariat les questionnaires dont elles
n’ont pas besoin. Les résultats de l’enquête seront communiqués aux sections d’ici juin 2014 au plus tard.
Ella Benninger, chargée de qualité sfi
Liliane Maury Pasquier et Barbara Stocker Kalberer
Barbara Stocker Kalberer,
nouvelle présidente de la FSSF
Liliane Maury Pasquier ayant renoncé à solliciter un nouveau mandat de présidente. Barbara Stocker Kalberer
a été élue pour prendre sa succession lors de l’Assemblée
des déléguées de la FSSF du 15 mai 2013.
Contrôles minimaux durant
la grossesse
Ce 15 mai, les déléguées de la FSSF ont pris congé de Liliane
Maury Pasquier en sa qualité de présidente. Durant les
quatre années de son mandat, celle-ci a dirigé la FSSF avec
beaucoup d’engagement tant en politique professionnelle
qu’à titre personnel. Par ses interventions politiques sur le
taux élevé de césariennes ou pour la suppression de la participation aux coûts en cas de maternité, elle s’est investie, en
tant que Conseillère aux Etats du canton de Genève, aussi
pour les intérêts des sages-femmes au niveau parlementaire. Durant son mandat à la présidence, elle a en outre encouragé l’échange interdisciplinaire avec d’autres groupes
professionnels, a soutenu les maisons de naissance dans les
négociations tarifaires et a entretenu des liens avec l’Office
fédéral de la santé publique (OFSP), la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) et d’autres
acteurs importants de la politique professionnelle.
L’Assemblée des déléguées a ensuite élu Barbara Stocker Kalberer à la tête de la Fédération. Celle-ci connaît la situation
des sages-femmes et les conditions économiques souvent
précaires qu’elles rencontrent. C’est pourquoi elle compte se
battre pour rendre le rôle de la sage-femme plus visible dans
le domaine de la santé: «Notre travail, qui devrait occuper
une place majeure dans les soins de base et dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, perd toujours plus
en importance. Nous devons, comme dans d’autres pays
européens, considérer la continuité de la prise en charge
des femmes durant la grossesse, l’accouchement et le postpartum dans les soins de base médicaux comme notre rôle
central.». Elle entend également se battre pour les sagesfemmes employées.
Le comité central, les sections et le secrétariat remercient
Liliane Maury Pasquier pour son engagement sans faille
au cours de ces quatre dernières années. Même si elle se retire
de la présidence de la Fédération, elle demeure pour nous
sages-femmes, en qualité de Conseillère aux Etats, une partenaire importante dans la politique professionnelle. Nous nous
réjouissons de la collaboration à venir!
Le Comité central et le secrétariat
16
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Problématique
Les sages-femmes sont régulièrement confrontées à des
femmes enceintes qui souhaitent bénéficier de leur suivi durant la grossesse mais ne veulent pas de certaines méthodes
d’examen pour des raisons éthiques, religieuses ou autres.
Le texte qui suit concerne les femmes qui ne souhaitent que
le plus petit contrôle possible (ci-après: «contrôle minimal»)
c’est-à-dire principalement l’évaluation manuelle mais aucune prise de sang ni aucun ultrason. La question se pose dès
lors de savoir si une sage-femme peut renoncer à ces moyens
diagnostiques établis sans être tenue légalement responsable si la mère ou l’enfant subissent un dommage au cours
de la grossesse ou de l’accouchement.
Droit civil
Critère de responsabilité
Selon le droit des obligations, le suivi d’une femme enceinte,
d’une parturiente ou d’une accouchée répond aux règles du
mandat. Conformément à l’art. 398 al. 1 CO, en qualité de
mandataires, les sages-femmes sont responsables envers
leur cliente de la bonne et fidèle exécution du mandat. La
responsabilité est, de par la loi, soumise aux mêmes règles
que celle de la travailleuse dans le droit du travail. Le critère
du soin nécessaire se fonde en la matière sur des facteurs
objectifs. Une sage-femme satisfait à son devoir de diligence
lorsque, pour l’exécution d’un mandat, elle procède selon les
principes, généralement reconnus et devenus propriété commune, de la science médicale et notamment de la pratique
obstétricale par les sages-femmes. En posant un diagnostic,
la sage-femme a donc l’obligation d’inclure toutes les méthodes d’examen 1 qui sont généralement reconnues et uti­
1
S ur son site internet, dans le domaine réservé aux membres,
la FSSF met à disposition des recommandations pour la surveillance
de la grossesse physiologique.
lisées par d’autres praticiennes. Une sage-femme qui ne recourt pas à toutes les méthodes d’examen offertes ou ne les
prescrit pas risque de se voir reprocher une erreur ou une
absence de diagnostic.
Une limitation de la responsabilité est-elle possible?
Il est cependant possible de convenir avec la cliente d’une
libération de responsabilité en cas de faute légère. C’est ce
que prévoit l’art. 100, al. 1 CO. Toute libération de responsabilité en cas de faute grave est cependant exclue. C’est pourquoi, sur le plan juridique, la question se pose de savoir si un
suivi de grossesse effectué principalement à l’aide de l’évaluation manuelle présente des risques tels que les méthodes
de suivi de la sage-femme seraient jugées gravement négligentes en l’état actuel des connaissances. Il s’agit-là d’une
question à laquelle un tribunal ne pourrait lui-même répondre. Pour un tel jugement, il ferait plutôt appel à des
spécialistes médicaux, autrement dit à des gynécologues
et éventuellement à d’autres sages-femmes. Dès lors, il y a,
à mon avis, un risque important que le suivi de grossesse à
l’aide de la simple évaluation manuelle soit jugé gravement
négligent, car il reste manifestement bien en deçà de ce que
la science actuelle recommande. Par conséquent, il n’est
guère possible pour la cliente de libérer la sage-femme de sa
responsabilité par une déclaration.
Droit pénal
Lorsque l’enfant à naître ou la femme enceinte, ou bien l’enfant au cours de la naissance ou la parturiente sont blessés
ou tués, des questions complexes de droit pénal se posent.
Protection pénale de l’enfant à naître?
La première réflexion porte sur la question de savoir si le fœtus, soit l’enfant à naître, jouit lui-même d’une protection
pénale. Comme on le sait, cela ne vaut que dans le cas de
l’interdiction d’avorter et même pas de manière absolue.
Une lésion corporelle causée à une femme enceinte et qui
porte surtout atteinte au fœtus est considérée comme une
lésion corporelle envers la femme. Ce n’est qu’à la naissance
que le fœtus devient, au sens du droit pénal, une personne
qui peut être tuée ou blessée. Voici pour le principe. Il est
toutefois évident que, au cours d’une procédure, le tribunal
pénal prendra toujours aussi en compte les intérêts de l’enfant à naître. Il convient d’en tenir compte dans ce qui suit.
En principe, on pourrait en effet dire qu’une future mère a,
sur le plan pénal, le droit de mettre elle-même sa santé en
danger dès lors qu’elle a été informée de manière exhaustive
par la sage-femme sur les risques liés à son comportement.
Mais il est possible que les tribunaux hésitent à appliquer
ces idées libérales dans le cas d’une femme enceinte dont
l’enfant subit une atteinte à cause d’un suivi minimal de la
sage-femme. Dans un tel cas, on admettra, de façon explicite ou non, que la femme enceinte a un certain devoir de
diligence envers l’enfant à naître.
Acte ou omission?
Un tribunal fera la même réflexion à propos de la question de
savoir si la sage-femme concernée a porté atteinte à l’enfant
ou à la mère par un acte ou par une omission. Cette distinction a une grande importance sur le plan pénal, car les conditions de punissabilité répondent à des exigences différentes
selon le cas. Pour les contrôle minimaux par la sage-femme,
l’accent est manifestement mis sur l’omission et non sur
l’acte: la sage-femme n’a pas mesuré la pression artérielle,
elle n’a pas fait de contrôle d’urine ni de prise de sang. Lors
d’une telle omission, la question qui se pose normalement
est de savoir si la personne aurait somme toute dû agir. Dans
notre situation, les tribunaux répondraient sans autre par
l’affirmative. La sage-femme qui ne fait que des contrôles
minimaux et accompagne la femme de cette manière durant
la grossesse rend possible une telle façon de faire pour la
femme enceinte, lui donne éventuellement une fausse sécurité et assume, par son comportement, une certaine responsabilité envers le fœtus comme envers la femme enceinte.
Acte intentionnel ou négligence?
Lorsque la sage-femme consent à ne pas entreprendre des
examens essentiels, un tribunal sera tenté, dans certains cas,
de lui reprocher non seulement un comportement négligent
mais peut-être même un acte intentionnel. La réflexion sousjacente est alors que plus le comportement de la sage-femme
est imprudent et plus il faut s’attendre à certaines atteintes;
et les juges estimeront très imprudent un suivi de grossesse
effectué seulement à l’aide d’une évaluation manuelle.
Consentement
Se pose encore la question de savoir si la femme enceinte peut
consentir à une atteinte à ses biens juridiques (son corps et
sa vie) lorsque cette atteinte n’est pas certaine, justement du
fait qu’il s’agit de négligence. Dans un tel cas, la gravité de
l’atteinte subie par la mère ou l’enfant sera déterminante
pour une décision judiciaire. Si l’atteinte est grave, le tribunal
partira souvent du principe qu’un consentement n’était pas
possible. En revanche, si l’atteinte au bien-être de la mère ou
de l’enfant est seulement légère, le tribunal tendra à admettre
que la décision de la femme enceinte préinformée de consentir à une atteinte par négligence était juridiquement valable
et relaxera la sage-femme.
Droit public
Dans la législation de nombreux cantons, les sages-femmes
sont mentionnées en qualité de professionnelles du domaine
de la santé et sont donc soumises à des règles particulières.
La loi sur la santé publique (LSP) du canton de Berne en parle,
par exemple, à l’art. 15. Conformément à l’art. 22 al. 1 LSP en
relation avec l’art. 40 de la loi sur les professions médicales
(LPMéd), les sages-femmes doivent exercer leur activité avec
soin et conscience professionnelle. En cas de violation des
devoirs professionnels ou d’autres prescriptions de santé
publique, le service compétent de la Direction de la santé
publique et de la prévoyance sociale peut prononcer à l’encontre de la sage-femme des mesures disciplinaires (art. 17 a
LSP en relation avec l’art. 43 LPMéd). A titre de mesures disciplinaires possibles, le droit de santé publique du canton de
Berne prévoit un avertissement, un blâme ou une amende
de 20 000 francs au plus, ainsi qu’une interdiction d’exercice
indépendant de la profession.
Dans la pratique, la procédure disciplinaire en raison de violation des devoirs professionnels est rare et se limite principalement à de graves violations. En règle générale, une procédure
disciplinaire n’est engagée que s’il y a eu d’abord une procédure pénale ou civile. Cela dit, on peut se demander si on peut
encore prétendre qu’une sage-femme exerce son activité soigneusement et conscieusement, au sens de la législation sur
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
17
Fédération • Verband
la santé publique, lorsqu’elle accompagne une grossesse seulement à l’aide de la simple évaluation manuelle. Puisqu’une
telle façon de procéder est largement en deça de l’état actuel
des connaissances scientifiques, les autorités sanitaires du
canton répondront à cette question par la négative. En effet,
une sage-femme qui accepte de se limiter à l’évaluation manuelle lors de la grossesse n’agit plus soigneusement et
conscieusement au sens de la loi. La sage-femme doit donc
compter avec des mesures disciplinaires. Celles-ci seront
d’autant plus sévères que l’atteinte à la mère et à l’enfant est
importante. Dans ce cas, l’argument selon lequel la femme
enceinte a été informée de manière exhaustive par la sagefemme sur les dangers et les risques d’une telle solution ne
sera que de peu d’utilité. En effet, la plupart des autorités sanitaires cantonales partiront, selon toute vraisemblance, du
principe qu’un exercice soigneux de la profession de sagefemme demande parfois de ne pas accéder à un souhait de la
femme enceinte, à savoir, dans un tel cas, qu’elle refuse d’assurer un suivi de grossesse dans ces conditions.
Conclusion
Sur le plan juridique, il convient de considérer un suivi de
grossesse se limitant à des évaluations manuelles comme
étant insuffisant au vu des connaissances scientifiques actuelles. Une sage-femme qui y consent doit s’attendre à des
problèmes juridiques; selon le cas, elle peut même être accusée de négligence grave, de sorte que son assurance responsabilité civile risque de se retourner contre elle.
Elle ne peut pas non plus éviter ces problèmes si elle dispose
d’un consentement écrit de la future mère. Certes, grâce à
un consentement énumérant les risques, elle peut prouver
avoir complètement informé la femme. Mais, sur le plan pénal justement, on lui reprochera d’avoir manifestement eu
connaissance elle-même des risques; dès lors, pourquoi s’estelle engagée dans ce jeu dangereux? Un tel consentement
sera donc de peu d’utilité pour la sage-femme, justement du
fait que, par son souhait, la future mère ne met pas seulement en danger sa propre santé mais aussi celle de l’enfant à
naître et même y porte atteinte.
Chaque sage-femme doit décider pour elle-même si elle entend consentir à un tel contrôle minimal. Souvent, les grossesses se dérouleront aussi sans problème. Mais, si un évènement malheureux se produit, la sage-femme se retrouvera
en très mauvaise posture sur le plan juridique. L’auteure et la
FSSF déconseillent donc expressément d’assumer de tels suivis. Car, dans le pire des cas, la sage-femme mettrait alors
son existence professionnelle en danger.
Dr Kathrin Kummer, avocate, juriste de la FSSF, Berne
SHV-Delegiertenversammlung
vom 15. Mai 2013 in Thun
Als scheidende SHV-Präsidentin durfte ich in Thun
109 Delegierte aus 14 Sektionen zur 121. Delegierten­
versammlung (DV) begrüssen. Nach vier intensiven
und spannenden Jahren konnte ich die Verbandsführung
an meine Nachfolgerin Barbara Stocker Kalberer übergeben. Nebst den ordentlichen Geschäften wurde über
vier Anträge debattiert und entschieden.
1. Berichte Arbeitsgruppen
Abschlussbericht der Arbeitsgruppe Pikettentschädigung
frei praktizierende Hebammen (fpH)
Der von der Sektion Zürich und Umgebung eingereichte Antrag an die Delegiertenversammlung 2011 forderte den SHV
auf, eine nationale Strategie zur adäquaten Entschädigung
des Pikettdienstes für Geburts- und Wochenbettbetreuung
durch fpH zu erarbeiten. Der SHV hat dem Schweizerischen
Gewerkschaftsbund (SGB) deshalb den Auftrag erteilt, eine
Berechnungsgrundlage für die Pikettentschädigung der fpH
zu erstellen. Diese wurde den Sektionen im März 2013, zusammen mit einer Projektbeschreibung und einem Argumentarium, übergeben.
Da die soziale Krankenversicherung gemäss Art. 34 KVG nur
bezahlen darf, was an Leistungen (u.a.) in Art. 29 KVG umschrieben ist, ist sie nicht befugt, Pikettentschädigungen bei
Mutterschaft zu bezahlen. Kommen weder Gemeinde noch
Kanton für die Pikettentschädigung auf, so kann die Hebamme diese der Frau in Rechnung stellen. Allerdings setzt
dies voraus, dass die Hebamme die Frau ausdrücklich darüber
informiert. Der SHV empfiehlt seinen Sektionen deshalb, mit
den Kantonen in Verhandlung zu treten, um die Pikettentschädigung der fpH zu regeln.
Zwischenbericht der Arbeitsgruppe Wahlpflichtmodule
bei frei praktizierenden Hebammen (fpH)
Der von der Sektion Zentralschweiz eingereichte Antrag an
die Delegiertenversammlung 2010 forderte den SHV auf,
eine Arbeitsgruppe einzusetzen, die sicherstellt, dass sogenannte Wahlpflichtmodule bei fpH in die Ausbildung eingebaut werden und die Entschädigung angemessen geregelt
wird. Die Arbeitsgruppe hat festgestellt, dass die Ausbildung
in der Deutschschweiz und der Westschweiz unterschiedlich
ist und auch die Praktika bei den fpH jeweils anders geregelt
sind. Der Kanton Bern signalisierte vor eineinhalb Jahren Offenheit, einen Antrag bezüglich der Entschädigung von Praktika zu prüfen. Der SHV versucht nun, mit dem Kanton Bern
einen Präzedenzfall zu schaffen mit der Hoffnung, dass dann
andere Kantone diese Entschädigungsregelung übernehmen
könnten.
Zwischenbericht Arbeitsgruppe Tarifverhandlungen
Die Delegiertenversammlung 2012 genehmigte den von der
Sektion Bern gestellten Antrag, der die Wiederaufnahme der
Tarifverhandlungen mit der tarifsuisse ag bis spätestens 2014
fordert. Der SHV setzte in der Folge eine Arbeitsgruppe ein,
die in einem ersten Schritt die Ausgangslage für die Tarif­
verhandlungen analysierte. Die strukturellen Veränderungen
bei den Krankenversicherern stellen den SHV vor zusätzliche
18
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Herausforderungen, denn zukünftig muss mit mehreren «Einkaufsgemeinschaften» verhandelt werden. Auf Grund der
gesetzlichen Ausgangslage darf es pro Berufsgruppe nur eine
Tarifstruktur geben, was zur Folge hat, dass man sich mit
allen Versicherergruppen einig werden muss. Zudem dürfen
mit einem neuen Tarifmodell keine Mehrkosten verursacht
werden. Die Arbeitsgruppe prüft nun in einem nächsten
Schritt, welche Strategien möglich sind, damit der seit fast 20
Jahren unveränderte Tarif der frei praktizierenden Hebammen angepasst werden kann.
2. Berichte aus dem laufenden Jahr
Interessengemeinschaft der Geburtshäuser in der Schweiz (IGGH-CH®)
Die Interessengemeinschaft der Geburtshäuser in der Schweiz
(IGGH-CH®) berichtete über die teilweise schwierigen Tarifverhandlungen für den ambulanten und stationären Bereich
und den zunehmenden administrativen Aufwand, der vor allem für Geburtshäuser (GH) mit kleinen Strukturen sehr gross
ist. 2012 wurden in den 22 GH 1335 Geburten durchgeführt,
127 mehr als im Vorjahr. Die IGGH-CH® will sich zukünftig
noch mehr für die Förderung der natürlichen Geburt und für
die Stärkung der Hebammenarbeit einsetzen.
Internationale Zusammenarbeit
Der Zentralvorstand berichtete über das jährliche Treffen des
Central European Region Meeting (CER-Gruppe) des ICM, in
der Irland, Holland, Österreich, Grossbritannien, Deutschland,
Frankreich, Kroatien, Slowenien, Belgien, Ungarn, Luxemburg,
Tschechien und die Schweiz vertreten sind. Die Treffen dienen
dem Austausch unter den verschiedenen Ländern. Zugleich
erhalten die Anwesenden Informationen des ICM. Aktuelle
Themen sind z. B. die steigenden Prämien für die Berufshaftpflichtversicherungen und die hohen Kaiserschnittraten. Der
Zentralvorstand berichtete zudem über aktuellen Stand des
Twinning-Projekts zwischen Mali und der Schweiz, das ebenfalls auf einer Initiative des ICM basiert.
3. Wahlen
Barbara Stocker Kalberer aus der Sektion Zentralschweiz
wurde mit grosser Mehrheit zur neuen SHV-Präsidentin gewählt. Marianne Indergand-Erni, Susanne Clauss, Sabrina
Schipani, Yvonne Meyer-Leu und Miriam Wille wurden für
weitere vier Jahre im Zentralvorstand bestätigt. Aus der Romandie bzw. dem Tessin stellte sich leider niemand für das
Amt eines Zentralvorstands zur Verfügung.
in zwei Anträge aufzuteilen, wurde nicht eingetreten. Die
Delegierten genehmigten jedoch den Antrag des Zentralvorstandes bezüglich der neuen Kongressorganisation.
5. Finanzen
Die Erfolgsrechnung 2012 schliesst mit einem Gewinn von
CHF 62 604.90 ab. Die Abweichung zum budgetierten Verlust
von CHF 185.– ist durch die Mehreinnahmen bei der Fort- und
Weiterbildung und bei den Mitgliederbeiträgen sowie im
Bereich Sponsoring und Inseratemarketing zu begründen.
Die Rechnung 2012 wird von den Delegierten genehmigt.
Die Delegierten genehmigten zudem das Budget 2013 mit
einem Verlust von CHF 580.–. Für die Tarifverhandlungen
werden insgesamt CHF 50 000.– budgetiert.
Die finanzielle Lage des SHV kann insgesamt als gut bezeichnet werden. Mit dem 2012 erzielten Gewinn konnte das Ziel,
das Organisationskapital aufzustocken, erreicht werden. Für
aufwändige Projekte wurden sicherheitshalber Rückstellungen gemacht. Der Finanzplan zeigt bis 2015 keine strukturellen Defizite auf. Die Kostenstellenrechnung ist eingeführt und
macht klare Aussagen bezüglich Aufwand und Ertrag in den
verschiedenen Bereichen. Bei allfälligen Abweichungen von
den strategischen Vorgaben könnten bereits auf das Folgejahr
Massnahmen getroffen werden.
6. Kongress 2014
Der nächste nationale Hebammenkongress findet am 14. und
15. Mai 2014 in Zürich statt. Die Sektion Zürich und Umgebung hat das Thema «Die Welt der Geburtshilfe, komm mit
auf die Reise!» gewählt. Die Zürcher Hebammen freuen sich
darauf, Sie im Mai 2014 begrüssen zu dürfen.
Abschliessend haben die Delegierten Sophie Eifler-Menk aus
dem Zentralvorstand verabschiedet. Wir danken ihr für das
Engagement in den letzten Jahren.
Nach spannenden Diskussionen und vielen Entscheiden
konnte ich die Delegiertenversammlung 2013 um 17 Uhr
schliessen. Ich bedanke mich bei den Delegierten und bei den
Kolleginnen im Zentralvorstand und bei der Geschäftsstelle
für die engagierte Arbeit und bei der Sektion Bern für die gute
Organisation.
Liliane Maury Pasquier, SHV-Präsidentin bis 15. Mai 2013
4. Anträge
Die Delegierten diskutierten und entschieden über vier ordentliche Anträge.
Die Delegierten lehnten den Antrag der Sektion Genf, der
eine neue Aufteilung der Mitgliederbeiträge zwischen dem
Gesamtverband und den Sektionen forderte, ab. Der ebenfalls von der Sektion Genf eingereichte Antrag, eine Volksinitiative für einen bezahlten Vaterschaftsurlaub zu lancieren,
wurde abgelehnt. Der von der Kommission frei praktizierender Hebammen der Sektion Bern und des Hebammenzirkels
der Sektion Aargau-Solothurn eingereichte Antrag, die Empfehlungen für die Betreuung der physiologischen Schwangerschaft zurückzuziehen und zu ergänzen, wurde abgelehnt.
Auf den ausserordentlichen Gegenvorschlag, diesen Antrag
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
19
Fédération • Verband
Befragung von Kundinnen der frei
praktizierenden Hebammen 2013
Im Rahmen des Qualitätsmanagements für frei praktizierende Hebammen (fph) führt der SHV vom 1. September bis
31. Dezember 2013 die dritte Befragung bei Kundinnen der
frei praktizierenden Hebammen durch. Damit der Rücklauf
gross und die Befragung möglichst aussagekräftig ist, ist der
SHV auf die Mithilfe der nach dem Zufallsprinzip ausgewählten frei praktizierenden Hebammen angewiesen. Wir bitten
diese, die Fragebögen fristgerecht an die Kundinnen weiterzuleiten und nicht benötigte Fragebogen umgehend an die
Geschäftsstelle zu retournieren. Die Resultate der Befragung
werden bis spätestens Juni 2014 den Sektionen bekanntgegeben.
Ella Benninger, Qualitätsbeauftragte fpH
Liliane Maury Pasquier und Barbara Stocker Kalberer
Barbara Stocker Kalberer neue
Präsidentin des SHV
Liliane Maury Pasquier stellte sich nicht für eine weitere
Amtsperiode als SHV-Präsidentin zur Verfügung.
Als ihre Nachfolgerin wurde an der Delegiertenversammlung
(DV) des SHV vom 15. Mai 2013 Barbara Stocker Kalberer
gewählt.
Minimalkontrolle während
der Schwangerschaft
Fragestellung
Hebammen sehen sich immer wieder mit schwangeren
Frauen konfrontiert, die sich zwar von ihr während der
Schwangerschaft betreuen lassen möchten, jedoch aus ethischen, religiösen oder andern Gründen auf bestimmte Untersuchungsmethoden verzichten wollen. Im Folgenden geht es
um diejenigen Frauen, die nur eine kleinstmögliche Kontrolle
(in der Folge «Minimalkontrolle» genannt), also hauptsächlich
Tastbefund und keine Blutentnahme oder keinen Ultraschall
möchten. Es stellt sich dann die Frage, ob eine Hebamme
auf diese etablierten Diagnosemittel verzichten kann ohne
rechtlich verantwortlich zu werden, wenn Mutter oder Kind
im Zusammenhang mit der Schwangerschaft oder Geburt einen Schaden erleiden.
Die Delegierten des SHV verabschiedeten Liliane Maury
Pasquier als ihre Präsidentin. Sie führte den SHV in ihrer vierjährigen Amtszeit mit hohem berufspolitischem und persönlichem Engagement. Mit ihren politischen Vorstössen zu den
hohen Kaiserschnittraten oder der Kostenbefreiung auf allen
Leistungen der Mutterschaft setzte sie sich als Ständerätin
des Kantons Genf auch auf parlamentarischer Ebene für die
Anliegen der Hebammen ein. Während ihrer Amtszeit förderte sie zudem den interdisziplinären Austausch mit anderen Berufsgruppen, unterstützte die Geburtshäuser bei den
Tarifverhandlungen und pflegte den Kontakt mit dem Bundesamt für Gesundheit (BAG), der Konferenz der kantonalen
Gesundheitsdirektorinnen und -direktoren (GDK) und weiteren berufspolitisch relevanten Akteuren.
Die DVH wählte Barbara Stocker Kalberer neu an die Verbandsspitze. Sie kennt die Situation der Hebammen und weiss um
ihre oft prekäre wirtschaftliche Situation. Sie will sich deshalb
dafür einsetzen, dass die Rolle der Hebammen im Gesundheitswesen sichtbarer wird: «Unsere Arbeit, die in der Grundversorgung und in der Gesundheitsförderung von Mutter und
Kind einen wichtigen Stellenwert haben sollte, verliert immer
mehr an Bedeutung. Wir müssen, wie in anderen europäischen Ländern auch, die kontinuierliche Betreuung der Frauen
während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett in der
medizinischen Grundversorgung als unsere zentrale Rolle
wahrnehmen.» Auch für die angestellten Hebammen will sie
sich einsetzen.
Der Zentralvorstand, die Sektionen und die Geschäftsstelle
danken Liliane Maury Pasquier für ihr grosses Engagement
in den letzten vier Jahren. Auch wenn sie sich von der Verbandsspitze zurückzieht, so bleibt sie uns Hebammen als
Ständerätin weiterhin eine wichtige Partnerin in der Berufspolitik. Auf diese Zusammenarbeit freuen wir uns!
Zentralvorstand und Geschäftsstelle
20
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Zivilrecht
Haftungsmassstab
Die Betreuung einer Schwangeren, Gebärenden oder Wöchnerin ist ein Auftrag nach Obligationenrecht. Gemäss Art. 398
Abs. 1 OR haben die Hebammen als Beauftragte für eine sorgfältige und getreue Behandlung ihrer Klientinnen einzustehen. Der Haftungsmassstab ist von Gesetzes wegen gleich
demjenigen, wie er im Arbeitsrecht für die Arbeitnehmerin
gilt. Das Mass der notwendigen Sorgfalt richtet sich dabei
nach objektiven Faktoren. Eine Hebamme kommt ihrer Sorgfaltspflicht nach, wenn sie bei der Behandlung nach den allgemein anerkannten und zum Gemeingut gewordenen Grundsätzen der medizinischen Wissenschaft, insbesondere der
Hebammenheilkunde, verfährt. Bei der Stellung einer Diagnose hat die Hebamme somit die Pflicht, alle Untersuchungsmethoden 1 einzubeziehen, die generell anerkannt sind und
1
er SHV stellt auf seiner Website im Bereich «Mitglieder»
D
Empfehlungen für die Betreuung der physiologischen Schwangerschaft zur Verfügung.
von anderen Praktikerinnen angewendet werden. Eine Hebamme, die nicht alle gebotenen Untersuchungsmethoden
anwendet oder verordnet riskiert, dass ihr eine falsche oder
fehlende Diagnose angelastet werden kann.
Haftungsbeschränkung möglich?
Es besteht jedoch die Möglichkeit, mit der Klientin eine
Haftungsbeschränkung bezüglich leichter Fahrlässigkeit zu
vereinbaren. Dies sieht Art. 100 Abs. 1 OR vor. Eine Haftungs­
beschränkung bezüglich grober Fahrlässigkeit ist aber ausgeschlossen. Es stellt sich rechtlich daher die Frage, ob eine
Schwangerschaftsbetreuung, die hauptsächlich mit Tastbefund gemacht wird, so hohe Risiken in sich birgt, dass die Betreuungsmethoden der Hebamme beim heutigen Stand des
Wissens als grob fahrlässig beurteilt würden. Es handelt sich
dabei um eine Frage, die ein Gericht selbst nicht beantworten kann. Es wird für diese Beurteilung viel mehr medizinische Fachleute, also Gynäkologinnen und eventuell andere
Hebammen, beiziehen. Dann ist meiner Meinung nach die
Gefahr gross, dass die Schwangerschaftsbetreuung mittels
blossen Tastbefunds als grob fahrlässig beurteilt werden
wird, weil sie doch offensichtlich massiv hinter dem zurückbleibt, was die aktuelle Wissenschaft empfiehlt. Es ist deshalb kaum möglich, dass die Klientin die Hebamme mittels
einer Erklärung von der Haftung entbindet.
Strafrecht
Wenn das ungeborene Kind oder die Schwangere bzw. das
Kind während des Geburtsvorganges oder die Gebärende
verletzt oder getötet werden, stellen sich komplizierte strafrechtliche Fragen.
Strafrechtlicher Schutz des ungeborenen Kindes?
Die erste Überlegung betrifft die Frage, ob der Fötus, also das
ungeborene Kind, selbst strafrechtlichen Schutz geniesst.
Wie wir alle wissen, ist dies nur bezüglich des Abtreibungsverbotes so, dass ja auch nicht absolut gilt. Eine Körperverletzung an einer schwangeren Frau, die vor allem den Fötus
schädigt, wird als Körperverletzung gegenüber der Schwangeren betrachtet. Erst mit der Geburt wird der Fötus im strafrechtlichen Sinn zum Menschen, der getötet oder verletzt
werden kann. Soweit der Grundsatz. Es ist aber offensichtlich, dass ein Strafgericht in einem Verfahren die Interessen
des ungeborenen Kindes immer auch mitberücksichtigen
wird. Dies gilt es im Folgenden zu beachten. Prinzipiell könnte
man nämlich sagen, dass eine werdende Mutter strafrechtlich das Recht hat, sich selbst gesundheitlich zu gefährden,
wenn sie von der Hebamme vollumfänglich über die Gefahren ihres Verhaltens informiert worden ist. Die Gerichte
dürften aber zögern, diesen liberalen Grundgedanken im
Falle einer Schwangeren, deren Kind wegen einer minimalen
Hebammenbetreuung Schäden davon trägt, umzusetzen.
Hier wird man ausgesprochen oder unausgesprochen davon
ausgehen, dass die Schwangere eine gewisse Fürsorgepflicht
gegenüber dem ungeborenen Kind hat.
Tun oder Unterlassen?
Dieselbe Überlegung wird ein Gericht machen, wenn es um
die Frage geht, ob die mitwirkende Hebamme das Kind oder
die Mutter durch ein Tun oder ein Unterlassen geschädigt hat.
Diese Unterscheidung ist strafrechtlich von grosser Bedeutung, stellen sich doch an die Strafbarkeit je nach dem ver-
schiedene Anforderungen. Im Fall der Minimalkontrollen
durch die Hebamme liegt der Fokus offensichtlich auf dem
Unterlassen, nicht auf dem Tun: Die Hebamme hat den Blutdruck nicht gemessen, sie hat keine Urinkontrollen gemacht
und kein Blut abgenommen. Bei einem solchem Unterlassen
stellt sich normalerweise die Frage, ob die unterlassende Person überhaupt hätte handeln müssen. In unserer Konstellation dürfte dies von den Gerichten ohne weiteres bejaht werden. Die Hebamme, die nur Minimalkontrollen macht und die
Frau so durch die Schwangerschaft begleitet, ermöglicht der
Schwangeren erst ein solches Vorgehen, vermittelt ihr eventuell eine falsche Sicherheit und übernimmt mit ihrem Verhalten eine gewisse Verantwortung sowohl dem Fötus als
auch der Schwangeren gegenüber.
Vorsatz oder Fahrlässigkeit?
Wenn die Hebamme aber darin einwilligt, zentrale und wichtige Untersuchungen nicht vorzunehmen, wird manches
Gericht versucht sein, ihr nicht nur fahrlässiges, sondern vielleicht sogar eventualvorsätzliches Verhalten vorzuwerfen.
Die Überlegung dahinter ist dann diejenige, dass mit einer
bestimmten Schädigung umso eher gerechnet werden muss,
je unvorsichtiger das Verhalten der Hebamme ist; und eine
Schwangerschaftsbegleitung nur mit Tastbefund wird von
den Gerichten wohl als recht unvorsichtig beurteilt.
Einwilligung
Es stellt sich noch die Frage, ob die Schwangere in die Verletzung ihrer Rechtsgüter – Leib und Leben – einwilligen kann,
wenn diese Verletzung nicht sicher eintritt, eben weil sie
fahrlässig ist. Dabei wird bei einer gerichtlichen Beurteilung
zentral sein, wie schwer der Schaden ist, den Mutter oder
Kind davongetragen haben. Bei einem schweren Schaden
wird manches Gericht davon ausgehen, dass eine Einwilligung nicht möglich war. Kommt es nur zur einer leichten
Schädigung im Wohlbefinden von Mutter oder Kind, wird
manches Gericht davon aus gehen, dass die vorinformierte
Schwangere rechtsgültig in die fahrlässigen Verletzung einwilligen konnte und die Hebamme freisprechen.
Öffentliches Recht
Hebammen sind in der Gesetzgebung vieler Kantone als Gesundheitsfachpersonen erwähnt und unterliegen damit
speziellen Regelungen. Das Gesundheitsgesetz des Kantons
Bern erwähnt sie beispielsweise in Art. 15 GesG. Gemäss
Art. 22 Abs. 1 GesG in Verbindung mit Art. 40 des Gesetzes
über die Medizinalberufe (MedBG) hat die Hebamme ihren
Beruf sorgfältig und gewissenhaft auszuüben. Bei Verletzung der beruflichen Pflicht oder anderer gesundheitsrechtlicher Vorschriften kann die zuständige Stelle der Gesundheits- und Fürsorgedirektion Disziplinarmassnahmen gegen
die Hebamme anordnen (Art. 17 a GesG in Verbindung mit
Art. 43 MedBG). Mögliche Disziplinarmassnahmen etwa im
Gesundheitsrecht des Kantons Bern sind eine Verwarnung,
ein Verweis oder eine Busse bis zu CHF 20 000.– sowie Verbot der selbstständigen Berufsausübung.
In der Praxis ist es so, das Disziplinarverfahren wegen Verletzung der beruflichen Pflichten selten sind und sich hauptsächlich auf schwere Verstösse beschränken. In der Regel erfolgt ein Disziplinarverfahren erst, wenn vorher ein Straf- oder
Zivilverfahren stattgefunden hat. Man fragt sich nun also,
ob man noch davon sprechen kann, dass eine Hebamme ihre
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
21
Fédération • Verband
Arbeit im Sinn der öffentlichen Gesundheitsgesetzgebung
sorgfältig und gewissenhaft macht, wenn sie eine Schwangerschaft rein mit Tastbefund begleitet. Angesichts der Tatsache, dass ein solches Vorgehen unter den aktuellen Stand
der Wissenschaft liegt, werden Gesundheitsbehörden der
Kantone diese Frage wohl mit Nein beantworten: Eine Hebamme, die sich auf eine reine Tastkontrolle während der
Schwangerschaft einlässt, handelt kaum mehr sorgfältig und
gewissenhaft im Sinn des Gesetzes. Die Hebamme muss entsprechend mit disziplinarischen Massnahmen rechnen. Diese
werden umso härter ausfallen, je grösser der Schaden bei
Mutter und Kind ist. Dabei wird das Argument wenig helfen,
dass die Schwangere von der Hebamme vollumfänglich über
die Gefahren und Risiken eines solchen Vorgehens informiert
worden ist: Die meisten kantonalen Gesundheitsbehörden
werden wahrscheinlich davon ausgehen, dass die sorgfältige
Berufsausübung der Hebamme manchmal auch bedeuten
kann, dass diese der Schwangeren einen Wunsch nicht erfüllt, vorliegend also, dass sie eine Schwangerschaftsbegleitung unter diesen Umständen verweigert.
Diese Probleme kann sie auch nicht vermeiden, wenn sie über
eine schriftliche Einwilligung der werdenden Mutter verfügt:
Einerseits kann sie mit einer Einwilligung, die die Risiken aufzählt, zwar beweisen, dass sie die Frau umfassend informiert
hat. Andererseits wird ihr aber gerade strafrechtlich vorgehalten werden, sie selbst habe die Risiken ja offensichtlich
auch gekannt – warum hat sie sich dann auf das gefährliche
Spiel eingelassen? Gerade weil die werdende Mutter mit ihrem Wunsch nicht nur die eigene Gesundheit, sondern auch
jene des werdenden Kindes gefährdet und eventuell sogar
verletzt, wird der Hebamme eine solche Einwilligung wenig
nützen.
Jede Hebamme wird selbst entscheiden, ob sie sich auf eine
solche Minimalkontrolle einlässt. Häufig werden die Schwangerschaften ja auch gut enden. Wenn es aber zu einem Unglücksfall kommt, steht die Hebamme aus rechtlicher Sicht in
einer sehr schlechten Position. Die Autorin und der SHV raten
deshalb dringend davon ab, solche Betreuungen zu übernehmen. Die Hebamme gefährdet mit ihnen im schlimmsten Fall
ihre berufliche Existenz.
Fazit
Eine Schwangerschaftsbetreuung nur durch Tastkontrollen
ist rechtlich als Schwangerschaftsbetreuung unter dem aktuellen Stand der Wissenschaft zu betrachten. Eine Hebamme,
die sich darauf einlässt, muss mit rechtlichen Problemen rechnen; je nach dem wird ihr wohl sogar Grobfahrlässigkeit vorgeworfen werden können, so dass eventuell ihre Haftpflichtversicherung auf Sie Rückgriff nimmt.
Autorin: Dr. Kathrin Kummer, Juristin des SHV, Bern
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22
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
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Sections • Sektionen
Fortbildung
der Sektion Aargau/
Solothurn
Gewalt und Macht in der Familie – was können wir Hebammen tun?
Datum Mittwoch, 11. September 2013
Zeit 9 Uhr bis 16.15 Uhr | Ort Bürger­
spital, Schöngrünstr. 42, 4500 Solothurn
Referentinnen und Referenten Renate
Mitterhuber, Hebamme aus Wien,
«Gewalt und die Auswirkungen auf
Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett» | Franz Ziegler, Kinderschutz Kanton Solothurn, «Wenn Eltern zuschlagen
… ist der Kinderschutz gefordert» | Lucia
von Daeniken, Fachstelle «Gewaltsleistung», Solothurn, «Häusliche Gewalt
geht auch uns Frauen etwas an».
Bitte reserviert Euch schon heute das
Datum – wir freuen uns auf Euren Besuch!
Sektion Bern
Vorankündigung Herbstfortbildung
SHV Sektion Bern, 5. November 2013
Auditorium Ettore Rossi, Inselspital
Bern
Psychische Erkrankungen in der
Schwangerschaft und Wochenbettzeit
und deren Früherkennung
Die Fortbildung thematisiert die wichtigsten psychischen Erkrankungen im
Kontinuum der Schwangerschaft, der
Geburt und der Wochenbettzeit. Dabei
übernehmen die Hebammen eine wichtige Schlüsselstellung in der Früherkennung. Unter anderem wird das Screening
der postpartalen Depression vermittelt.
Zusammenarbeitsmodelle mit Experten
und Fachstellen sind für den Verlauf der
Erkrankung von zentraler Bedeutung
und werden interdisziplinär diskutiert.
Dabei werden auch die Möglichkeiten
und Grenzen der Hebammenbetreuung
thematisiert.
Weitere Informationen folgen zu einem späteren
Zeitpunkt.
Nouveaux membres | N eue Mitglieder
Aargau-Solothurn
Neumitglieder
T 062 822 81 21
Bieri Barbara, Flumenthal, 2004, Zürich
Meier Daniela, Aarau, Studentin an der BFH
Schreiner Olivia, Lenzburg, 2008, St. Gallen
Zürcher Carmen, Solothurn, 2012, Bern
Bas-Valais
Nouveau membre
T 079 471 41 60
Cuttat Aurélie, Sion, 2012, Genève
Bern
Neumitglieder
T 031 333 58 73
Herzog Lena, Bern; Klisura Sarah, Ostermundigen;
Schlegel Sabine, Münsingen; Stillhard Franziska, Bern;
Wiederkehr Judith, Neuchâtel; Studentinnen an der
BFH, Zotter Kathrin, Bern, 1994, Bern
Mehr Informationen unter: www.hebammen.ch
Fachgruppe frei­
berufliche Hebammen
Sektion Zürich
Fortbildung
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Es werden die wichtigsten Informationen
für die Tätigkeit als freiberufliche Hebamme vermittelt. Sie erhalten die Gelegenheit sich mit erfahrenen Hebammen,
die freiberuflich arbeiten, auszutauschen
und gewinnen in zentralen Themen mehr
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Datum und Zeit 30. / 31. 10. 2013 von
8.30 – 17 Uhr 1. 11. 2013 von 8.30 – 12 Uhr | Der Besuch eines halben Tages
ist möglich | Kosten von CHF 110.– bis
CHF 550.– | Ort Zürich | Anmeldung
Anmeldung auf der Seite der SHVSektion «Zürich und Umgebung» unter
www.hebamme.ch
Beide Basel BL/BS
Neumitglied
T 061 983 08 44 / 061 322 33 64
Bertschi Gloria, Riehen, 1975, Lima Peru
Fribourg
Nouveau membre
T 026 477 05 76
Gumy Elise, Fribourg, 2011, Lausanne
Genève
Nouveaux membres
T 022 757 29 10
Abdel-Karim Hana, Genève; Beuret Clémence, Genève;
Brodet-Revillod Gaele, F Sallanches; Gabarrot Melodie,
Genève; étudiantes à l’HES, Genève
Floquet Marie-Line, Chêne-Bougeries, 1999, Lyon (F)
North Solene, Nyon, étudiante à l’HESAV, Lausanne
Pupulin Polly, Divonne les Bains (F), 2002, South­
hampton (UK)
Ticino
Neumitglied
T 091 866 11 71
Di Marco Anny Adele, I Cantù, 2006, Pavia (I)
Vaud-Neuchâtel-Jura
Nouveaux membres
T 079 654 64 71
Bonnefoy Fleur, Allinges (F); Trancoso Suzanna,
Lausanne; étudiantes à l’HESAV, Lausanne
Decollogny Carole, Yverdon-les-Bains, étudiante à
l’HES, Genève
Jaccard Michelle, La Chaux-de-Fonds, 1985, Besançon (F)
Zentralschweiz
Neumitglied
T 041 442 08 00 / 041 320 63 06
Ceresola Pascale, Luzern, 2000, Luzern
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as@unterdorfpraxis.ch
Zürich und Umgebung
Neumitglieder
T 079 711 80 32
Reinwardt Katrin, Zürich, 2008, Zürich
Wernli Joy, Meilen, 1995, Luzern
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
23
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Natürliches Eisen aus
dem Schatz des Ayurveda
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Eisen ist eines der wichtigsten Spurenelemente, die der Körper
täglich braucht, um seine Funktion zu erfüllen und uns gesund
zu erhalten. Es ist unter anderem wichtig für den Sauerstoff­
transport, die Atmung, die Zellteilung und Energiegewinnung.
Viele Menschen leiden unter Eisenmangel. Sie sind müde und
lustlos, die Lebensqualität sinkt zusehends. Eisenmangel ist
ein weit verbreitetes Problem – vor allem bei Frauen. Die Gründe
sind oft starke Menstruation, Schwangerschaft, Stillzeit und
mangelhafte Eisenzufuhr durch die Nahrung.
Besonders während der Schwangerschaft und der Stillzeit ist
der Eisenbedarf höher als üblich. Der Körper der werdenden
Mutter muss in dieser Zeit 30 – 40 % mehr Blut bilden. Eine gute
Durch­blutung und ausreichende Versorgung mit Sauerstoff ist
für die Entwicklung des Babys überaus wichtig.
Auch in der Stillzeit benötigt die junge Mutter mehr Eisen als
normalerweise. Sie muss nicht nur den eigenen Eisenbedarf
decken, sondern auch den des Kindes. Die empfohlene Tagesmenge Eisen liegt daher bei 30 mg. Das entspricht der doppelten
Menge gegenüber Frauen, die nicht schwanger sind oder nicht
stillen. Nicht immer sind schulmedizinische Behandlungen
notwendig, um den «Eisenspeicher» aufzufüllen.
Zur Vorbeugung empfiehlt der Ayurveda neben einer ausge­
wogenen und abwechslungsreichen Ernährung die Einnahme
von eisenhaltigen Nahrungsergänzungsmitteln. Wer alternative
Heilmethoden den schulmedizinischen bevorzugt, hat mit EisenRasayana sehr gute Erfolgsaussichten, die Mangelerscheinung
zu beheben.
Das ayurvedische Eisen-Rasayana ist einzigartig in seiner
Wirkung. Es enthält Eisenoxid, das in einem sehr aufwändigen
Verfahren hergestellt wird und vom Körper optimal aufgenommen werden kann.
24
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Im Gegensatz zu pharmazeutischen Eisenpräparaten kombiniert
der Ayurveda Mineralien, wie zum Beispiel Eisen, mit verschie­
denen Kräutern. Die Indische Stachelbeere (Emblica officinalis)
und Guduchi (Tinospora cordifolia) verbessern nach ayurve­d ischen
Kenntnissen den Stoffwechsel und die Aufnahme des Eisens.
Sie gewährleisten eine gute Verträglichkeit und Speicherung des
Eisens. Ein wichtiger Faktor ist, dass Verstopfung und Magen­
beschwerden vermieden werden. Die Ausscheidung von Stoffwechselschlacken wird ausserdem begünstigt.
Generell wird der nötige Eisenbedarf mit der Einnahme von
zwei Tabletten täglich (1 Tablette enthält 7 mg Eisen) gedeckt und
das Immunsystem gestärkt. Der Bedarf in der Schwangerschaft
und während der Stillzeit ist jedoch deutlich höher. Ayurvedisches
Eisen-Rasayana wird sorgfältig nach überlieferter Rezeptur
her­gestellt und ist vom BAG als Nahrungsergänzung zugelassen.
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Aktuell
SHV-Sektion Bern
lanciert Petition
Anlässlich des Kongresses des SHV in
Thun im Mai 2013 lancierte die SHV-Sektion Bern eine Petition für die Einführung der hebammengeleiteten Geburtshilfe in Schweizer Spitälern.
Mit der Petition werden Gesundheits­
direktionen und Spitalleitungen aller
Kantone aufgefordert:
1. Hebammengeleitete Geburtshilfe­
angebote in Spitälern einzuführen,
die sich an gesunde Frauen mit einem
geringen Risiko für Komplikationen
richten, in der die fachliche Betreuung der Frauen und Familien sowie
die organisatorische Leitung unter
der Verantwortung von Hebammen
liegen.
2. Hebammengeleitete Geburtshilfe­
angebote in Spitälern einzuführen,
mit der eine kontinuierliche und
ganzheitliche Betreuung von Frauen
während der Schwangerschaft,
Geburt und Wochenbettzeit im sta­
tionären und im ambulanten Bereich
ermöglicht wird.
für das Fortpflanzungsverfahren zu verwenden, die nicht von dieser Krankheit
betroffen sind. Alle anderen PID-Anwendungsmöglichkeiten bleiben weiterhin
verboten. So dürfen unfruchtbare Paare,
die erblich nicht vorbelastet sind, von der
PID keinen Gebrauch machen. Ebenso
bleibt es untersagt, einen Embryo auf
spontan auftretende Krankheiten wie
Trisomie 21 untersuchen zu lassen oder
ein so genanntes «Retter-Baby» zur Gewebespende für kranke Geschwister
auszuwählen.
Mehr Informationen unter: www.bag.admin.ch ›
themen › medizin
Depressionen in der
Schweizer Bevölkerung
Mehr Informationen unter:
www.bernerhebamme.ch › petition
Embryonen-Tests ja,
«Designer-Babys» nein
Erblich vorbelastete Paare, die sich für
eine In-vitro-Befruchtung entscheiden,
sollen die Präimplantationsdiagnostik
(PID) nutzen können. Zudem soll es künftig erlaubt sein, Embryonen zu Fortpflanzungszwecken aufzubewahren. Die
Neuregelung bedingt eine Änderung von
Artikel 119 der Bundesverfassung über
Fortpflanzungsmedizin und Gentechnologie im Humanbereich. Der Bundesrat
hat den Regelungsentwurf und die dazugehörige Botschaft ans Parlament überwiesen.
Paare mit einer genetischen Veranlagung aufgrund derer ihre Kinder von
einer schweren Erbkrankheit betroffen
sein könnten, dürfen künftig die PID in
Anspruch nehmen. Sie dürfen die Em­
bryonen im Rahmen einer künstlichen
Befruchtung auf die entsprechende
Erbkrankheit hin untersuchen lassen,
um anschliessend nur jene Embryonen
28
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Leichte Depressivität ist in der Schweiz
weit verbreitet und aufgrund der Fol­ge­
wirkungen nicht zu unterschätzen. Zu diesem Ergebnis kommt eine vom Schweizerischen Gesundheitsobservatorium und
der Psychiatrie Basel-Landschaft durchgeführte Auswertung verschiedener Datenquellen. Die Untersuchung zeigt, dass
Betroffene vermehrt arbeitsunfähig sind,
Leistungseinbussen aufweisen und unter
körperlichen Beschwerden leiden. Der Erwerbsstatus hat einen starken Zusammenhang mit dem Krankheits- und Behandlungsverlauf.
Im eben erschienenen Bericht wurden
internationale Forschungsergebnisse zu
verschiedenen Aspekten depressiver
Erkrankungen zu­sammengefasst und
Schweizer Datenquellen analysiert. Die
Auswertung zeigt: Während stärkere
depressive Symptome mit rund 3 Prozent relativ selten angegeben werden,
sind leichtere Symptome weit verbrei-
tet. Rund 16 Prozent der Schweizerinnen
und Schweizer gaben in Bevölkerungsumfragen an, unter Depressionssymptomen wie Energielosigkeit, Schlafstörungen oder Appetitverlust zu leiden.
Mehr Informationen unter: www.obsan.admin.ch ›
Publikationen
Swiss Quality Award
2013: Hebammen­
projekt ausgezeichnet
Mitte Juni wurde der Swiss Quality Award
zum fünften Mal in Folge verliehen. Vier
Projektteams erhielten den Preis für herausragende Ideen zur weiteren Verbesserung der Qualität im Gesundheitswesen.
Gewinnerinnen in der Kategorie
«Management» zum Thema:
Umfassende Geburtsbegleitung
Frauen, deren Schwangerschaft ohne
medizinische Besonderheiten verläuft,
können sich am Gender Kantonsspital
(HUG) ausschliesslich von Hebammen
betreuen lassen. Ein Team von acht Hebammen begleiteten in einem Pilotprojekt die werdenden Mütter vom Beginn
der Schwangerschaft bis zum Austritt
aus der Wochenbettabteilung. Gemäss
den Rückmeldungen verzeichnen die
Patientinnen eine höhere Zufriedenheit
als diejenigen, die herkömmlich betreut
wurden. Der SHV gratuliert dem Projekt­
team «Accompagnement global de la
nais­sances» mit Jocelyne Bonnet, Virginie Briet, Lucia Floris und Prof. Olivier
Orion herzlich!
Getragen wird der Swiss Quality Award
von der Schweizerischen Gesellschaft für
Qualitätsmanagement im Gesundheitswesen SQMH, dem Institut für Evaluative Forschung in der Medizin IEFM der
Universität Bern sowie der Verbindung
der Schweizer Ärztinnen und Ärzte FMH.
Das Niveau der eingereichten Arbeiten
war wiederum sehr hoch. Der Swiss Quality Award prämierte Projekte in den je
mit 10 000 Franken dotierten Kategorien
Management, Patientensicherheit, Technologie und Empowerment.
Schwangerschafts­ Entwurf des Bundesgesetzes
abbrüche 2012
über das elektronische Patientendossier
Die neusten Zahlen zu den
Schwangerschaftsabbrüchen in
der Schweiz und der kantonalen
Verteilung finden Sie auf
der Website des Bundesamtes
für Statistik (BFS).
www.bfs.admin.ch › Themen ›
Gesundheit
Adeline Favre kommt
in Winterthur zu Ehren
Nachdem im Herbst 2012 klar wurde,
dass das Departement Gesundheit der
ZHAW auf dem einstigen Winterthurer
Sulzerareal einen neuen Standort erhält,
waren die zukünftigen Nutzerinnen und
Nutzer eingeladen, Namensvorschläge
einzureichen. Die legendäre Hebamme
aus dem Vals d’Anniviers, deren Lebensgeschichte und Engagement nicht nur
für Hebammen als Vorbild dient, kommt
in dabei beste Gesellschaft zu stehen:
Das nach ihr benannte Gebäude kommt
im Jahr 2018 auf dem nach Katharina
Sulzer benannten Platz zu stehen. Sie
war die starke Frau hinter den Winterthurer Industriepionieren, deren Areal
von der Grösse eines Stadtteils heute
u. a. zu einem Hochschulstandort umgenutzt wird.
Quelle: ZHAW, Mai 2013
Impfungen gegen
die saisonale Grippe
2013–2014:
Empfehlungen des BAG
2013 werden die Empfehlungen leicht
angepasst, da immer mehr Studien zeigen, dass Grippeimpfungen während der
gesamten Schwangerschaft nicht nur sicher sind, sondern die schwangere Frau
und ihr Kind vor Komplikationen schützen helfen.
Die detaillierten Empfehlungen zur Grippe­
schutzimpfung sind unter: www.grippe.admin.ch
zu finden.
Der Bundesrat hat den Entwurf des
Bundesgesetzes über das elektronische
Pa­tientendossier und die entsprechende
Botschaft am 29. Mai 2013 ans Parlament überwiesen. Die Förderung elek­
tronischer Gesundheitsdienste «eHealth»
und insbesondere des elektronischen Patientendossiers ist ein wesentliches Element der Strategie «Gesundheit2020»
des Bundesrates. Mit dem elektronischen Patientendossier sollen die Qua­
lität der Behandlungsprozesse verbessert, die Patientensicherheit erhöht und
die Effizienz des Gesundheitssystems
gesteigert werden.
Das neue Bundesgesetz über das elektronische Patientendossier (EPDG) legt die
rechtlichen Voraussetzungen fest, unter
denen die im elektronischen Patientendossier enthaltenen medizinischen Daten
bearbeitet werden können. Einsicht in
die Daten haben nur diejenigen Gesundheitsfachpersonen, die von ihren Patientinnen und Patienten die entsprechenden Zugriffsrechte erhalten haben.
Über das elektronische Patientendossier
können Patientinnen und Patienten zudem ihre eigenen medizinischen Daten
selber konsultieren.
Die Patientinnen und Patienten entscheiden selber, ob sie ein elektronisches Patientendossier wollen oder nicht. Es kann
niemand dazu verpflichtet werden. Die
Freiwilligkeit des Erstellens eines elektronischen Patientendossiers gilt auch für
die Gesundheitsfachpersonen im ambulanten Bereich.
Um die Einführung und Verbreitung des
elektronischen Patientendossiers voranzutreiben, unterstützt der Bund den
Aufbau und die Zertifizierung von Gemeinschaften während drei Jahren über
Finanzhilfen in der Höhe von insgesamt
30 Millionen Franken. Es handelt sich
bei Gemeinschaften um Zusammenschlüsse von Arztpraxen, Apotheken,
Spitälern oder Spitexorganisationen. Die
Finanzhilfen des Bundes sind an eine
Mitfinanzierung in der gleichen Höhe
durch die Kantone gebunden.
Mehr Informationen unter: www.bag.admin.ch ›
Themen › Gesundheitspolitik
Patientenverfügung:
neu mit Hinweiskarte
Die Verbindung der Schweizer Ärztinnen
und Ärzte FMH hat eine Patientenverfügung in Kreditkartenformat konzipiert.
Im Portemonnaie oder in der Brieftasche
getragen, weist sie darauf hin, dass man
eine Patientenverfügung ausgefüllt hat
und wo diese hinterlegt worden ist. Die
Patientenverfügung und die Hinweiskarte stehen elektronisch in den Sprachen Deutsch, Französisch, Italienisch
und Englisch zur Verfügung. Sie lassen
sich kostenlos herunterladen unter:
www.fmh.ch › Services › Patientenverfügung
Fachtagung Stillen
26. September 2013, Teufen
Die Schweizerische Stiftung zur Förderund des Stillens lädt zu einer interdisziplinären Fachtagung nach Teufen ein.
Das provisorische Programm finden Sie unter:
www.stiftungstillen.ch oder im beigefügten PDF.
Justine-SiegemundPreis 2012
geht an Bernerinnen
Anlässlich des Deutschen Hebammenkongresses im Mai 2013 wurden Jeannine
Troendle und Marisa Zumbrunn mit dem
2. Preis im Wert von 500.– Euro für ihre
Arbeit «B-Streptokokken: Antibiotika versus vaginale Knoblauchtherapie» ausgezeichnet. Der SHV gratuliert herzlich!
Alle drei Jahre stiftet der Hippokrates
Verlag einen Preis zur Förderung wissenschaftlichen Arbeitens von Hebammenschülerinnen und -studentinnen. Eingereicht werden können alle noch nicht
publizierten wissenschaftlichen Arbeiten von Hebammenschülerinnen/-studentinnen, die in den Jahren 2010 bis
2012 im Rahmen der Ausbildung entstanden sind.
Mehr Informationen unter: www.thieme.de/
de/hebammenarbeit/ausbildung-justina-siegemundpreis-2217.htm
de.wikipedia.org/wiki/Justine_Siegemundin
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
29
Dossier
«Geburtshilfliche Versorgung
neu gestalten: Das Potenzial von
Hebammen nutzen»
Ein Bericht über den nationalen Hebammenkongress in Thun
Am 16. Mai 2013 kamen in Thun über 600 Hebammen aus der Schweiz zusammen, um über
ein spannendes Thema zu diskutieren: die Einführung einer hebammengeleiteten Versorgung.
Josianne Bodart Senn, Redaktorin Hebamme.ch; Übersetzung: Claudine Kallenberger und Wolfgang Wettstein
Lena Suter, Hebamme an der Universitätsklinik für Frauenheilkunde in Bern, kennt das Dilemma der Hebammen in
ihrem Berufsalltag: «Wir haben alle Angst, etwas zu vergessen, ein wichtiges Zeichen zu übersehen und deshalb
angeklagt zu werden. Diese Angst übertragen wir auf die
Frauen. Statt sie zu beobachten und uns ihre Anliegen in
aller Ruhe anzuhören, klären wir das kleinste Risiko ab
und untersuchen sie von Kopf bis Fuss. Dabei lassen wir
ausser Acht, wenn sie sich beispielsweise über Sodbrennen beklagen.»
Die Hebamme rechtfertigt sich immer, selbst wenn sie
nicht interveniert: Sie handelt also aus Angst. In diesem
Zusammenhang unterstrich Lidije Berisha, die ebenfalls
als Hebamme an der Universitätsklinik für Frauenheilkunde arbeitet, wie stark wir Hebammen die Frauen verunsichern und sie verletzlich machen, wenn wir ständig
30
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
von Risiken und möglichen Komplikationen (evtl. sogar
Totgeburt) sprechen. Die Hebammen und ihre männlichen Kollegen müssen ihre Verantwortung wahrnehmen,
denn die Ratschläge, die sie erteilen, die Entscheidungen,
die sie treffen, und die Massnahmen, die sie ergreifen,
prägen die Schwangerschaft, die Geburt, das Wochenbett, die Selbstwahrnehmung und die Erfahrungen der
Mütter und Väter. «Sogar wenn keine Pathologien vorliegen, sehen wir uns gezwungen, Medikamente zu verabreichen oder andere Massnahmen zu ergreifen. Mit anderen Worten: Wir planen und veranlassen Interventionen,
die unserer Einschätzung der Situation zuwiderlaufen.»
Wie können wir diese Situation ändern? Lesley Page informierte uns über verschiedene internationale Erfahrungen
mit hebammengeleiteten Einrichtungen und über For-
Editorial
schungsergebnisse (siehe Punkt 1, Seite 32). Sie zeigte den
Kongressteilnehmerinnen, dass eine hebammengeleitete
Betreuung möglich und sicher ist. «Doch dafür braucht
es den Mut, den Stier bei den Hörnern zu packen, die
Kompetenzen der Hebammen anzuerkennen und sie in
die Praxis umzusetzen.»
Im Rahmen eines Pilotprojekts zum Vergleich von klinischen mit ausserklinischen Geburten im deutschen Bundesland Hessen verglich Susanne Bauer, Frauenärztin in
Essen, Geburten in 65 Krankenhäusern und in 134 Geburtshäusern. Mit folgenden Erkenntnissen 1:
–D
amm intakt: 41,2 % in ausserklinischen Einrichtungen gegenüber 29,8 % in klinischen Einrichtungen
–A
pgar-Wert nach 10 Min. < 7: keinen nennenswerten
Unterschied
–G
emeinsame Entlassung von Mutter und Kind:
94,9 % in ausserklinischen Einrichtungen gegenüber
94,2 % in klinischen Einrichtungen.
Im ausserklinischen Umfeld wurden deutlich weniger
Medikamente verabreicht (6,6 % bzw. 19 %), und die Va­
rianz der Gebärpositionen war grösser.
Nicola H. Bauer, Professorin für Hebammenwissenschaft
an der Hochschule für Gesundheit in Bochum, präsentierte das Konzept «Hebammenkreisssaal» das seit dem
Jahr 2003 in Deutschland umgesetzt wird. Zwischen
2004 und 2013 wurden in Deutschland sieben Forschungsprojekte lanciert, im Jahr 2011 das Netzwerk
Hebammenkreisssaal gegründet und im Dezember 2012
eine Broschüre zu diesem Thema veröffentlicht. 2 Bis
heute entstanden in ganz Deutschland unter unterschiedlichen Voraussetzungen 14 Hebammenkreisssäle,
in denen pro Jahr insgesamt 700 bis 2800 Geburten
stattfinden.
In der Genfer Universitätsfrauenklinik wurde im Januar
2011 ein Pilotprojekt zur integrierten Betreuung 3 lanciert, in dessen Rahmen inzwischen schon rund 200
Paare eine Begleitung bekommen haben, die von den ersten Schwangerschaftswochen bis zur Wochenbettkontrolle nach sechs Wochen reicht. Béatrice Van der Schueren
und Sophie Pernet Solliet, zwei Hebammen aus einem
Team von insgesamt acht, hoben die Schwierigkeiten
und Erfolge des Projekts hervor (siehe Punkt 2, Seite 33).
Die Rednerinnen schlossen ihr Referat mit den folgenden
Worten: «Wir mögen vielleicht unverbesserliche Träumerinnen sein, doch wir möchten Ihnen unsere Hypothese
näherbringen, die allerdings noch zu beweisen ist: Die
persönliche Betreuung, die auf den ersten Blick wenig
rentabel scheint, da jede Hebamme weniger Schwangere
1
Siehe auch dazu Dokumente unter:
www.gkv-spitzenverband.de › krankenversicherung ›
Ambulante Leistungen › Geburtshaeuser
2
ie Broschüre wurde der Ausgabe 3-2013 der Hebamme.ch
D
beigelegt. Titel: Hebammenkreisssaal – Wie geht das?
Das kleine abc. Herausgeberin: Deutscher Hebammen­
verband (DHV), Karlsruhe
3
S iehe «Un suivi global: Pour qui? Comment? Avec quels
effets?» Hebamme.ch, 3/2013, Seiten 9 und 10.
Barbara Stocker Kalberer
Präsidentin SHV
Bern
Liebe Leserin, lieber Leser
«Es war einer der besten Kongresse, vielleicht sogar der beste
Kongress!», so lautet eine der vielen positiven Reaktionen,
die nach dem Kongress in Thun in Form von Mails und Briefen eingegangen sind. Ich habe schon an einigen Hebammenkongressen teilgenommen – und mir geht es ähnlich.
Der Kongress hinterliess bei mir ein sehr gutes Gefühl. Was
könnte zu dieser positiven Stimmung beigetragen haben?
Mich hat Lesley Page beeindruckt. Sie hat es in ihrem Eröffnungsreferat geschafft, den langen, aber schlussendlich
erfolgreichen Weg der Entwicklung und Begleitung von
hebammengeleiteten Geburtshilfe-Modellen in Grossbritannien zu skizzieren. Es war für mich ein sehr hoffnungsvolles,
Mut machendes und inspirierendes Referat. Veränderungen
geschehen nicht von heute auf morgen. Es braucht viel
Geduld und Arbeit, aber es lohnt sich.
Mit den Hearings am Nachmittag haben die Organisato­
rinnen eine neue Form des Dialogs ausprobiert. Sie haben
damit eine Plattform geschaffen, auf der verschiedene
Akteure im Gesundheitssystem miteinander reden. Ich bin
den Gesprächen mit Interesse gefolgt und habe die verschiedenen Meinungen und Haltungen gehört. Es entstand ein
richtiger Austausch. Mich stimmte dabei sehr hoffnungsvoll, dass von verschiedenen Seiten Dialogbereitschaft und
Interesse an einer Zusammenarbeit mit dem SHV signalisiert wurden.
Der Kongress hat Mut gemacht und Kraft gegeben. Nicht
nur mir, sondern – die Reaktionen zeigen es – sehr vielen
Kongressteilnehmerinnen und -teilnehmern. Ich hoffe,
dass wir diese positive Stimmung mit in den Alltag nehmen
können. Vor diesem Hintergrund freue ich mich auf die
Herausforderungen in meinem neuen Amt als Präsidentin
des SHV mit einem Gefühl, das Hermann Hesse treffend
beschrieb: «Und jedem Anfang wohnt ein Zauber inne,
der uns beschützt und der uns hilft, zu leben.»
Herzlich, Barbara Stocker Kalberer
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
31
Dossier
betreut, könnte längerfristig die Gesundheitskosten senken, sofern alle Parameter evaluiert werden: weniger
Notfälle, weniger Pathologien durch Stress, mehr physiologische Geburten, bessere Voraussetzungen für das Stillen, Reduktion der postnatalen Depressionen und der
Krisensituationen innerhalb der jungen Familie.»
Zwei Hearings zum Thema «Welche Veränderungen /
Strategien braucht es, um hebammengeleitete Geburtshilfemodelle in Kliniken zu implementieren?» waren von
besonderem Interesse und führten zu lebhaften Reaktionen. Es ist unmöglich, die Details dieser Debatten genau
wiederzugeben. Deshalb beschränke ich mich auf zwei
Punkte:
– Eine Zusammenarbeit zwischen Ärztinnen, Ärzten
und Hebammen funktioniert nur dann gut, wenn man
sich gegenseitig kennt und vertraut. Der Aufbau
dieses Vertrauens braucht Zeit, manchmal zehn Jahre
oder sogar länger, laut Marie-Claude Monney Hunkeler, frei praktizierende Hebamme, in Freiburg.
– O ft kommen die Bedenken vonseiten der Hebammen.
Sie müssen zuerst das Vertrauen wiedergewinnen,
ihren Platz wiederfinden und eine echte Partnerschaft
eingehen, wie Catherine Citherlet, Hebamme, Pflegedienstleitung, Hôpital du Jura, Delémont, vorbrachte.
Weitere Eindrücke beschreibt Viviane Luisier, die am Kongress teilnahm, in ihrem Text (siehe Punkt 3, Seite 34).
1 Lesley Page berichtet von Erfahrungen im Ausland
Die vollständige Bibliografie ist auf der Website von Lesley Page zu finden: www.lesleypage.net › Schweizerischer Hebammenverband
Lesley Page präsidiert den britischen Hebammenverband, das Royal College of Midwives (RCM) seit 2012 und
ist Grossbritanniens erste Professorin für Hebammenwissenschaft. Sie erinnert sich an ihre ersten Jahre als
Hebamme um 1960 und daran, wie wichtig es ist, das
ganze Umfeld der Frau zu verstehen und mit einzubeziehen. Zur damaligen Zeit betrachteten die Gebärenden die
Hebammen oft als «Freundinnen». Erst vor Kurzem gab
die BBC-Fernsehserie «Call the Midwife» einem breiten
Publikum einen guten Einblick in den Hebammenberuf
und in den Alltag der Frauen mit all ihren Ängsten und
Sorgen.
In den letzten Jahrzehnten festigte sich Lesley Pages Erkenntnis, dass «jede Frau eine Hebammen braucht» und
dass «gewisse Frauen manchmal zusätzlich eine Ärztin
oder einen Arzt benötigen». Ihrer Ansicht nach muss
man alles unternehmen, um eine «gute Geburt» zu gewährleisten und das heikle Gleichgewicht zwischen Physiologie und Psychologie zu wahren. Sie verwies auf die
Untersuchungen von Uvnäs Moberg zum Einfluss von
Oxytocin – das Michel Odent das «Liebeshormon» nennt
– auf den ganzen Geburtsvorgang sowie auf die MutterKind-Bindung und das Stillen. Ferner erwähnte sie das
Modell «One-to-One-Midwifery», das sie 1990 mit ihren
Kolleginnen und Kollegen der Geburtsabteilung des
Queen Charlotte’s Hospital in London entwickelte.
In Kanada, wo sie einige Jahre lebte, erfuhr Lesley Page,
dass der Beruf der Hebamme noch vor wenigen Jahren
illegal war. Heute aber durchlaufen die Hebammen eine
anspruchsvolle Ausbildung. Sie werden registriert und
sind freiberuflich tätig. Um so weit zu kommen, brauchte
es 15 bis 20 Jahre an politischer Arbeit. Zwei vergleichende Studien zur hebammengeleiteten Betreuung zu
Hause oder im Spital zeigen, wie wirksam und
sicher eine solche Betreuung ist und wie wenig Interventionen bei Hausgeburten nötig sind.
32
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
In Australien wurde der Hebammenberuf erst mit grosser
Verzögerung offiziell anerkannt, doch entwickelte er sich
dann dank des Engagements einiger Politikerinnen und
Politiker rasch. Ferner zeigt eine systematische Erhebung
(Donna Hartz et al.), dass die Betreuung durch eine Hebamme die Kaiserschnittrate senkt.
In England wiederum zeigte eine Untersuchung des Typs
Metaanalyse zum «wirtschaftlichen Wert der Hebammenarbeit» (RCM, 2010, 17 Umfragen, über 20 000 Teilnehmerinnen), was Frauen sich wünschen:
– Betreuung durch eine ihnen bekannte Hebamme, eine
spontane Vaginalgeburt ohne Analgesie oder Anästhesie, eine anhaltende Wehentätigkeit und gute Kontrollmittel.
– Keine Amniotomie, kein Oxytocin während der Geburt,
keine lokale Analgesie oder Anästhesie mit Opioiden,
kein Einsatz von Instrumenten und keinen Dammschnitt.
Ausserdem empfanden diese Frauen die Betreuung
durch eine Hebamme, bei der die Sprache, das Einfühlungsvermögen, die Feinfühligkeit und die zwischenmenschliche Beziehung eine stärkere Rolle spielen, als
bereichernd.
2 Integrierte Betreuung in der Universitätsfrauenklinik
Genf (HUG): Schwierigkeiten und Erfolge
Béatrice Van der Schueren und Sophie Pernet Solliet, Hebammen HUG
Die Schwierigkeiten
– Rekrutierung physiologischer Schwangerschaften
im Frühstadium in einem universitären Umfeld
(äusserst detaillierte Liste der Risikofaktoren:
Alter der werdenden Mutter, BMI, Krankheits­
geschichte usw.).
– Teilweise gespannte Beziehungen zu den anderen
Hebammen (mehr physiologische Geburten,
unterschiedliche Arbeitsbelastung, Delegierung
der Pflegeleistungen bei einem unerwarteten
Eintritt einer Patientin usw.).
– Grösseres emotionales Engagement (langfristige
Betreuung, Beziehung zu den Schwangeren und
werdenden Müttern, Fokussierung auf eine oder
mehrere Hebammen eines Teams).
– Polyvalenz, Kenntnis jeder Abteilung, häufige
Wechsel pro Bereitschaftsdienst.
– Keine Teamarbeit, Notwendigkeit, sich ins Team
der Abteilung zu integrieren.
Die Erfolge
– Ausbau der Kompetenzen der Hebammen – Pränatale
Konsultation, Entlassung ins Wochenbett, Arbeitsunfähigkeitszeugnisse und Verordnungen, Nähte, Postpartum-Konsultation nach sechs Wochen: All diese
Leistungen können direkt von der Hebamme erbracht
werden.
– Anerkennung als Fachpersonen innerhalb der Hierarchie und bei den Ärztinnen und Ärzten.
– Zufriedenheit der begleiteten Frauen: Sie besuchen
das Team später wieder, schreiben der Direktion Er­
mutigungs- und Dankesbriefe und stellen sich sogar
ein zweites Mal für die Auswertung dieses spezifischen
Programms zur Verfügung.
– Grosse Zufriedenheit der Hebammen bei der Ausübung ihres Berufs (Menschlichkeit, mehr positives
Feedback, sehr wenig Abwesenheiten).
– Zusammenhalt des Teams, Austausch und Begegnungen auch in der Freizeit.
– Andere Hebammen werden «angesteckt» und bilden
sich beruflich weiter.
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
33
Dossier
3 Ein politischer Kongress
Viviane Luisier, frei praktizierende Hebamme im Hebammenkollektiv «Arcade» in Genf
Für einmal befassten wir uns an unserem Jahreskongress
mit einem Thema, das die meisten Frauen betrifft: Wie
kann man die Spitalgeburt für die Frauen, die Hebammen
und vermutlich für die Gesellschaft als Ganzes befriedigender gestalten? In der Regel begeistert die alternative
Geburt (Hausgeburt, Geburt in einer Hebammenpraxis
oder in einem Geburtshaus) die Eltern, die sich für sie entscheiden, doch ist dies nur ein kleiner Teil der werdenden
Mütter und Väter.
Eltern, unsere Verbündeten
Es ist erfreulich, dass bei den Spitalhebammen in ganz
Europa eine Bewegung aufkommt, allerdings fehlt dieser
Bewegung den Bezug zu den Eltern, zu unseren unentbehrlichen Verbündeten im Hinblick auf eine Verbesserung der Betreuung in öffentlichen Geburtsabteilungen.
Doch sind die Eltern heute tatsächlich unsere Verbündeten? Sie wissen gar nicht so genau, was eine Hebamme
tut, sie können sich nicht vorstellen, weshalb eine hebammengeleitete Betreuung besser sein soll als eine arztgeleitete. Sie interessieren sich auch nicht dafür, wer sie
während der Schwangerschaft, der Geburt und des Wochenbetts begleitet. Für sie zählt einzig, dass es «Kind
und Mutter gut geht» und dass die Versicherung das
Ganze bezahlt. Oft haben die Eltern wenig Zeit, sich mit
der Geburt ihres Kindes zu befassen, auch wenn dies ein
wichtiger Moment in ihrem Leben ist. Mehr denn je bestimmt die Arbeit das Leben der jungen Erwachsenen: für
manche gibt es zu viel Arbeit, für andere zu wenig.
Die Hebammen, die die Betreuung bei einer Spitalgeburt
ausbauen möchten, sehen sich heute mit einer heiklen
Aufgabe konfrontiert. Sie müssen den Eltern erklären,
weshalb eine hebammengeleitete Versorgung den Bedürfnissen der Familien besser entspricht als eine ärztliche
Betreuung. Man denke hier an die Aussage von Dr. Brida
von Castelberg, der ehemaligen Leiterin der Frauenklinik
am Triemlispital in Zürich, die uns daran erinnerte, wie
riskant es ist, wenn beispielsweise jene, die den ganzen
Tag hindurch pathologische Fälle behandeln, auch mit
physiologischen Fällen betraut werden. Und müsste man
nicht das Gespräch mit jungen Frauen suchen, lange bevor sie überhaupt schwanger werden? Wir sollten beweisen können, dass sich die hebammengeleitete Versorgung (für einmal kostensenkend) auf die Finanzen, die
Versicherungsprämien und die Steuern auswirkt. Dazu
müsste man die DRG hinterfragen, die vor allem die ärztlichen Interventionen honoriert.
Andere Akteure nicht vergessen
Nebst den Eltern sollte man auch mit anderen Berufskategorien, mit Ärzten und mit Politikerinnen und Politikern ins Gespräch kommen, die die Anliegen und Sorgen
der Eltern aus ihrer Arbeit oder aus eigener Erfahrung
kennen. Der Tessiner Regierungsrat Paolo Beltraminelli,
Vorsteher des Departements Gesundheit und Soziales,
vermittelte in seinem Referat den Eindruck, er sei auf ein
Problem aufmerksam gemacht worden, das ihm gar
nicht bewusst war. Erinnern wir uns, was SHV-Verbandsjuristin Kathrin Kummer uns während des Kongresses
immer wieder voller Optimismus in Erinnerung rief: Das
Gesetz ist auf unserer Seite, wenden wir es an!
25 Posters im Wettbewerb
Dieses Jahr wurden 25 Posters am Hebammenkongress
vorgestellt. Die Jury setzte sich zusammen aus: Yvonne
Meyer, Sophie Eiffler, Ella Benninger, Tamara Bonc.
Die Preise wurden von der SWICA Gesundheitsorganisation
gesponsert.
Der 1. Preis in der Kategorie «Studentinnen» im Wert
von 500.– Franken ging an Mira Ming und Tabea Rediger,
Hebammen BSc, für ihre Bachelor-Thesis an der BFH aus
dem Jahr 2012 zum Thema «Häusliche Gewalt: Wie können
Hebammen wirkungsvoll intervenieren?» (Poster Nr. 5).
Der 1. Preis in der Kategorie «Nicht-Studentinnen» im Wert
von 500.– ging an Therese Hailer, MSC Midwifery, an der
ZHAW, für ihre Untersuchung zu «Theorie und Praxis der
Leopold-Handgriffe (LH). Eine Zeitreise von 1894 bis heute»
(Poster Nr. 25).
Der SHV gratuliert den Gewinnerinnen herzlich!
Das Organisationskomittee des SHV-Kongresses 2013 (v.l.n.r.):
Lea Sutter, Marianne Haueter und Lidije Berisha.
34
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Fokus
FamilyStart beider Basel –
ein koordinierter Betreuungsservice
für Familien nach der Geburt
«Wie soll das weitergehen, wenn wir schon heute manchmal keine Hebammen finden,
um Mutter und Kind nach der Spitalentlassung zuhause zu betreuen?» Das fragte sich
Esther Sackmann, Fachbereichsleiterin Pflege Spezialkliniken am Universitätsspital Basel,
als die Einführung der DRG-Fallkostenpauschalen vor der Tür stand und man davon ausging,
dass sich der postpartale Klinikaufenthalt weiter verkürzen würde.
Die frei praktizierenden Hebammen teilten diese Sorgen und wollten ihren Beitrag zur
Versorgungssicherheit von Familien nach der Geburt leisten. Im September 2010 trafen sich
eine Gruppe von Hebammen und bildeten, unter der Leitung von Elisabeth Kurth, die Kerngruppe des Projektes «FamilyStart».
Elisabeth Kurth, Winterthur
Die Projektentwicklung
Die Projektentwicklung umfasste sechs Teilpakete, die
wir während den verschiedenen Projektphasen kontinuierlich weiterverfolgten (Abb. 1).
A. KlientInnenpartizipation
Von Anfang an standen unsere Klientinnen mit ihren
Familien im Zentrum unserer Arbeit. Wir gingen nicht
davon aus, dass wir als Expertinnen bereits wissen, was
Familien in der postpartalen Phase an Betreuung genau
benötigen. Um ihre Erfahrungen und ihre Bedürfnisse zu
erfassen führten wir mit Müttern und Vätern von Säuglingen sechs Fokusgruppeninterviews durch und liessen
die Ergebnisse in die Projektentwicklung einfliessen. Die
Bedürfniserhebung führten wir in Zusammenarbeit mit
dem Institut für Hebammen der ZHAW, der Berner Fachhochschule (BFH) und der Mütter- und Väterberatung
Basel-Stadt durch.
B. Hebammenkoordination
Um zu lernen, wie Hebammen in anderen Regionen ihre
Zusammenarbeit organisieren, besuchten wir verschiedene Hebammenkooperationen, von Hebammennetzwerken bis zu Geburtshäusern. Die möglichen Organisationsformen diskutierten wir an einer Zukunftswerkstatt
mit den frei praktizierenden Hebammen. Aufgrund der
Diskussionsergebnisse entwarfen wir ein Kooperationsund Versorgungskonzept für die postpartale Nachsorge.
Wir diskutierten den Entwurf mit frei praktizierenden
Hebammen, schrieben ein Detailkonzept und führten
eine Vernehmlassung durch. 38 Hebammen meldeten
sich bei uns, um bei FamilyStart mitzuarbeiten.
Dr. phil. Elisabeth Kurth
Dozentin am Institut für Hebammen,
Zürcher Hochschule für Angewandte
Wissenschaften (ZHAW) und assoziierte
Mitarbeiterin am Schweizerischen
Tropen- und Public Health-Institut, Basel.
elisabeth.kurth@zhaw.ch
www.gesundheit.zhaw.ch
www.swisstph.ch
C. Interprofessionelle Vernetzung
Wir befragten Angehörige verschiedener Berufsgruppen
innerhalb und ausserhalb des Spitals zu ihrer Sicht der
postpartalen Versorgung. Sie betrachteten das Betreuungsangebot als vielfältig, doch als mangelhaft koordiniert. Ein wichtiger Partner war von Anfang die Frauenklinik des Universitätsspitals Basel. Sie lancierte ein
«World Café» und einen runden Tisch für Fachpersonen
der postpartalen Versorgung und finanzierte einen Teil
der Bedürfnisanalyse bei Müttern und Vätern. Im kontinuierlichen Kontakt mit dem Projektteam unterstützte
sie die Entwicklung eines koordinierten Versorgungskonzeptes und eines entsprechenden Finanzierungs­modells
für die nahtlose Weiterbetreuung nach Spitalentlassung.
Der zweite wichtige Partner ist die Mütter-und Väter­
beratung, die mit uns an der Stärkung der interdiszi­
plinären Zusammenarbeitet arbeitet. Zusätzlich luden
wir Vertreterinnen und Vertreter verschiedener Profes­
sionen ein, im regionalen Expertenrat von FamilyStart
mitzuwirken und die interprofessionelle Vernetzung zu
unterstützen.
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
35
Fokus
Vorgehensplan FamilyStart beider Basel (Basel-Stadt / Basel-Landschaft)
Zielgruppe Mütter, Neugeborene und Familien in der postpartalen Phase
Hauptziel Koordinierte, bedürfnisgerechte Betreuung für Familien nach der Geburt bei Frühentlassung
Teilpakete
A KlientInnen­
partizipation
Abklärungsund Aufbauphase
Planungsphase
Realisierungsphase
Dez. 2009 – Mai 2011
Juni – Nov. 2011 Nov. 2011 – Juni 2012
Bedürfnisse
erfassen
bei NutzerInnen
Auswerten
der BedürfnisErhebung
Einbeziehen
Ergebnisse der Bedürfnis-Erhebung
Ziele
KlientInnen
bedürfnis­gerecht
betreuen
Mikro-level: Höhere Klientenzufriedenheit
B Hebammen­
koordination
Projektteam
gründen mit
frei praktizierenden Hebammen
Kooperationsund Konzept ausarbeiten
Konzeptumsetzung operativ vorbereiten
In kooperativem
Modell zusammenarbeiten
C Inter­
professionelle
Vernetzung
Interprofessionelle
Kontakte knüpfen
Schnittstellen
identifizieren
Managment
der Schnittstellen
planen
KlientInnen
interprofessionell­
koordiniert
betreuen
D Politische Fürsprache- Arbeit
Kontakte knüpfen
zu Stakeholdern
in Politik und
Gesundheitswesen
Unterstützung
von Stakeholdern
und Behörden
gewinnen
Vereinbarungen
treffen mit
Stakeholdern und
Behörden
Kontakte zu
Stakeholdern und
Behörden pflegen
E Finanzierung
Anschub­
finanzierung sicher
stellen
Fundraising für
Konzept­
entwicklung
Nachhaltiges
Finanzierungs­
modell erarbeiten
Kostendeckende
Einnahmen generieren
F Begleit­
forschung
Bedarfsanalyse
bei Fachpersonen
Bedürfnisanalyse
bei Familien mit
Neugeborenen
Forschungsplan
entwickeln für
Begleitforschung
Daten sammeln
und evaluieren
D. Politische Fürsprachearbeit
Wir kontaktierten die für den Frühbereich Verantwort­
lichen in den kantonalen Gesundheitsbehörden BaselStadt und Basel-Landschaft, stellten das Projekt vor und
hielten sie über den Projektfortschritt auf dem Laufenden. Unsere Anfragen für finanzielle Unterstützung
durch die öffentliche Hand oder die kantonalen Lotteriefonds fanden bis zu diesem Zeitpunkt erst teilweise Gehör.
E. Finanzierung
Die MIttelbeschaffung für die Projektentwicklung und
die Investitionskosten war ein anspruchsvolles Unterfangen. Von 13 Anträgen für finanzielle Unterstützung
waren 7 erfolgreich. Die zugesprochenen Mittel deckten
jedoch nur einen Teil der Projektkosten, und alle Mit­
wirkenden erbrachten viele Arbeitsstunden als Eigen­
leistung. Unverzichtbar war die Unterstützung aus den
Akademie-Praxis-Partnerschaften mit dem Institut für
36
Pilotphase
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Verbesserte
perinatale Gesundheitsergebnisse
Meso-level: Bedürfnisgerechte
Koordination
der Betreuungs­
angebote
Makro-level: Kosteneffiziente
postpartale
Gesundheits­
versorgung
Klare Rollen
von Hebammen
und Mütter­
beraterinnen in
Grund­versorgung
postpartum
Hebammen der ZHAW, dem Schweizerischen Tropen- und
Public Health-Institut in Basel und der Berner Fachhochschule. Sie stellten dem Projekt Know-how, personelle
Ressourcen und Infrastruktur zur Verfügung.
F. Begleitforschung
Der erste Schritt in der Begleitforschung war die Bedarfserhebungen bei Eltern von Säuglingen und bei Fachpersonen, die in Zusammenarbeit mit der ZHAW und BFH
systematisch analysiert wurden. Unter der Leitung des
Schweizerischen Tropen- und Public Health-Institut ist
zurzeit eine gesundheitsökonomische Studie in Gang, die
den Kostenverlauf von Geburten vor und nach Einführung von FamilyStart erfasst. Um die Auswirkungen des
Betreuungsmodells FamilyStart auf die Gesundheit und
die Zufriedenheit der Klientinnen und ihrer Familien zu
erfassen, ist beim Schweizerischen Nationalfonds (SNF)
die Finanzierung einer entsprechenden Studie beantragt.
Die ersten Erfahrungen der Pilotphase
Am 1. November 2012 hat FamilyStart beider Basel seinen
Betrieb aufgenommen und garantiert seither die Nachbetreuung für die Klientinnen der zwei Partnerkliniken,
Universitätsspital und Bethesda Spital Basel.
Innovativ ist das Finanzierungsmodell: Die Vergütung der
Telefondienste und der Koordination der Nachbetreuung
ist in Leistungsverträgen zwischen den beteiligten Geburtskliniken und dem Hebammennetzwerk FamilyStart
geregelt. Für Klientinnen der zwei Partnerkliniken ist das
Angebot unentgeltlich 1.
Wer nimmt die FamilyStart-Leistungen in Anspruch?
Der Grossteil der Schwangeren sucht sich bereits vor der
Geburt eine Hebamme für die Nachsorge. Über FamilyStart erhalten jene Familien garantierten Zugang zu einer
Hebamme, denen es vor der Geburt an Wissen, Information oder Energie fehlte, um sich selbst um die Nachsorge
zu kümmern. Für diese Familien bildet FamilyStart ein
Netz, damit nicht diejenigen durch die Maschen des so­
zialen Netzes fallen, welche Betreuung oft gerade besonders nötig haben. Um die Versorgung fremdsprachiger
Klientinnen und ihrer Familien weiter zu verbessern, wird
den FamilyStart-Hebammen für Hausbesuche ab Sommer 2013 ein telefonischer Dolmetscherdienst zur Ver­
fügung stehen.
Was bedeutet die Mitarbeit beim FamilyStart- Netzwerk für frei praktizierende Hebammen?
Mitarbeitende Hebammen treten dem Verein FamilyStart
bei und verpflichten sich während der Schulferienzeit
und den Feiertagen während eines gewissen Zeitraums
präsent zu sein, um die Versorgungssicherheit für die Familien zu gewährleisten. Für den Betrieb der Helpline
leisten sie vergütete Telefondienste, beraten telefonisch
und koordinieren die Nachsorge. Die Hebammen bei FamilyStart sind somit nicht mehr Einzelkämpferinnen,
sondern Teil eines Netzwerkes. Bei Krankheit können sie
die Weiterbetreuung ihrer KlientInnen über die Helpline
organisieren lassen. Und sie erhalten über die Helpline
Klientinnen vermittelt, die wenn irgendwie möglich in ihrer Region wohnhaft sind.
Was bedeutet das FamilyStart-Netzwerk für die Hebammen als Berufsgruppe?
Im Gesundheitssystem erhalten frei praktizierende Hebammen einen höheren Stellenwert, wenn sie als zuverlässiger Partner für die Versorgungssicherheit von Mutter
und Kind nach Spitalentlassung Verantwortung übernehmen. Im heutigen Gesundheitsmarkt haben Hebammen durch ihr Leistungsangebot Trümpfe in der Hand,
die kaum eine andere Berufsgruppe bieten kann:
– Kompetente Betreuung von Mutter, Kind und Familie
in physischen und psychischen Anpassungsvorgängen
rund um die Geburt
– Medizinische Grundversorgung und Früherkennung
von Gesundheitsrisiken
– Hausbesuche und telefonische Beratung an 365 Tagen
im Jahr
1
In Zürich erarbeitet ein Team frei praktizierender Hebammen inzwischen das Schwesterprojekt FamilyStart Zürich. Wenn sich Hebammen in Netzwerken organisieren,
haben sie die Möglichkeit, koordinierte Versorgungsmodelle als starke Partner aktiv mitzugestalten. Dabei profitieren Hebammen von Partnerschaften mit Hochschulen,
die Know-How in Forschung und Projektmanagement
einbringen. Hand-in-Hand verstärken praktizierende Hebammen und Akademikerinnen ihr Potenzial, Versorgungsmodelle für Mutter, Kind und Familien gemeinsam mit
anderen Berufsgruppen interprofessionell vernetzt und
bedürfnisgerecht zu gestalten.
Verdankung
Wir danken allen Hebammenkooperationen, die ihr Wissen und ihre Erfahrung mit uns geteilt haben. Ein besonderer Dank gilt «Arcade Sage-Femmes» in Genf, die uns
als grosses Vorbild diente.
Für personelle und finanzielle
Unterstützung danken wir:
Institut für Hebammen, Zürcher Hochschule für
Angewandte Wissenschaften; Schweizerischer Hebammenverband, Sektion Beide Basel; Schweizerischer
Hebammenverband, Bern; Schweizerisches Tropenund Public Health Institut, Basel; Berner Fachhochschule; Institut für Pflegewissenschaft, Universität
Basel; Sigma Theta Tau International Honor Society of
Nursing; Universitätsspital Basel; Mütter- und Väter­
beratung Basel-Stadt; Gesundheitsförderung BaselLandschaft; Lotteriefonds Basel-Landschaft; Marie
Anna-Stiftung zur Unterstützung kranker Kinder im
Raum Basel; Gesellschaft für das Gute und Gemein­
nützige GGG, Gesundheitsstiftung, Basel, UNICEF
Schweiz, Champion-Consulting, Beirat FamilyStart,
Regionaler Expertenrat, und Vorstand des Vereins
FamilyStart beider Basel.
Das Projektteam FamilyStart beider Basel
Sandra Aeby, Magdalena Brigger, Isabel Fornaro,
Nathalie Kaufmann, Susanne Rodmann, Irène Roth,
Michaela Schmidt Moser, Sabine Ruch Billen,
Susan Rodriguez, Silvia Zeltner und Elisabeth Kurth.
as Angebot steht auch KlientInnen anderer
D
Kliniken offen, ist dann aber kostenpflichtig.
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
37
Mosaik
Geburtsstillstand
Christiane Schwarz, Schellerten (D)
Vortrag von Christiane Schwarz
am 2. Forum Geburtshilfe für Hebammen
und Frauenärzte, 3. und 4. Mai 2012,
Kongress Palais Kassel (D) zum Thema
«Regelwidrige Geburten»
Veranstalter: Hippokrates-Verlag
in Zusammenarbeit mit dem Deutschen
HebammenVerband e.V, Karlsruhe (D)
Geburtsstillstand – gibt es das überhaupt? Wer sagt eigentlich, wann eine Geburt wirklich begonnen hat, wie
lange eine Geburt dauert oder dauern darf und wann eine
Geburt stillsteht? Und selbst wenn es so wäre: darf das
oder darf das nicht sein, ist es gefährlich, und wenn ja, für
wen und ab wann? Und gibt es etwas, das wir tun können,
damit es gar nicht erst passiert? Können wir etwas daran
ändern, wenn die Diagnose droht oder feststeht?
Es scheint so, dass die Diagnose Geburtsstillstand mehr
Fragen aufwirft, als dass sie Antworten bereithält. Bemerkenswert, wenn man sich vor Augen hält, dass im Jahr
2010 in Deutschland bei 63 592 gebärenden Frauen die
Diagnose «protrahierte Geburt» in der Perinatalstatistik
der Klinikgeburten dokumentiert wurde; die Diagnose
«protrahierte Geburt / Geburtsstillstand» in der Eröffnungsperiode bei 23 596 Frauen zur sekundären Sectio
führte und es in der Austreibungsperiode 11 993 Frauen
waren, die aus diesem Grund einen ungeplanten Kaiserschnitt erhielten.
Forschung zum Thema «Normale Geburt» ist schwierig.
Das liegt insbesondere daran, dass jede Einflussnahme auf
die gebärende Frau diesen Prozess verändern kann – und
dazu gehört, in einem Krankenhaus zu sein, sich beobachtet zu fühlen, untersucht und «beforscht» zu werden.
Wenn wir also wissen wollen, wie schnell und in welchem Rhythmus (linear? akzelerierend? Vorwärts und
rückwärts?) Frauen ihre Zervix öffnen, müssen wir sie
untersuchen – und haben spätestens jetzt eine Intervention ausgeübt, die die Wehen potenziell verändert. Ina
May Gaskin spricht sogar von «pasmo», dem instinktiven
Zurückgehen der Muttermundsweite, wenn eine Frau
sich bedroht fühlt. Wie können wir also wissen, welche
Geburtsdauer normal ist, welche gut ist, und welche
schlecht? Die Antwort ist: wir können es nicht.
Was wir definitiv wissen, ist, dass es die Diagnose «Geburtsstillstand» (obstructed labour) in vielen nicht industrialisierten Ländern gibt, und diese Komplikation Gebärenden und ihren ungeborenen Kindern grossen Schaden
zufügt. In diesen Fällen sind diese Frauen oft krank, mangelernährt und werden minderjährig schwanger; ihre
Körper sind noch kindlich zart, manchmal sind sie verstümmelnden Verletzungen ausgesetzt gewesen. In die-
38
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
sem Setting gibt es tatsächlich Geburtsstillstände, die
unbehandelt zum intrauterinen Fruchttod, zu Uterusrupturen, zu schweren Blutungen und zu geburtshilflichen
Fisteln führen. Die WHO thematisiert diese schwere Problematik, kategorisiert unter ICD O62-O66, in vielen ihrer
Berichte. Die Inzidenz, also die Häufigkeit der Diagnose,
wird beispielsweise für einige Teile Afrikas, in denen die
geschilderten Lebensumstände für Frauen vorkommen,
auf 2 bis 4% geschätzt. Ursachen für Geburtsstillstände
sind hier relative Missverhältnisse zwischen kindlichem
Kopf und mütterlichem Becken, aber auch Armvorfälle
und andere geburtsunmögliche Lagen und Haltungen
des Kindes.
In den westlichen Industrienationen finden wir eine völlig andere Situation vor. Hier haben wir es in der Regel mit
gesunden und ausgewachsenen Frauen zu tun. Wie häufig hier tatsächlich ein geburtsunmögliches Hindernis
vorliegt, wenn die Diagnose gestellt wird, lässt sich nicht
genau nachvollziehen. Es besteht jedoch der Verdacht,
dass sich mit Geduld, Bewegung und geburtsfördender
Unterstützung einige kindliche Köpfe durchaus noch
konfigurieren und durch das mütterliche Becken bewegen würden.
In der internationalen Diskussion um das Thema «normale
Geburt» wird inzwischen manchmal statt von «Geburtsstillstand» von «emotionalem Stillstand» gesprochen.
Eine Sectiorate in der gegenwärtigen Höhe zusammenhängend mit der Häufigkeit der Diagnose «Geburtsstillstand», lässt sich wissenschaftlich nicht rechtfertigen.
Das Problem des Geburtsstillstandes hat neben der medizinisch-biologischen Dimension auch einen Zusammenhang mit forensischen, kulturellen und gesundheitspolitischen Gegebenheiten. Möglicherweise brauchen
wir ein neues Verständnis von normaler Geburt, von individuellen Geburtsverläufen und von der Unterstützung
des physiologischen Gebärens.
Literatur
Laughon K, Branch W, Beaver J, Zhang J Changes in labor
patterns over 50 years. American Journal of Obstetrics & Gynecology. 2012, Vol. 206, Issue 5, p. 419.e1–419.e9 Greenberg M, et al.
Are there ethnic differences in the length of labor? Am J Obstet
Gynecol 2006: Vol. 195, Issue 3, p. 743–748 Kjærgaard et al.
Obstetric risk indicators for labour dystocia in nulliparous women:
A multi-centre cohort study. BMC Pregnancy and Childbirth.
2008 8:45 WHO Emergency Obstetric Care. E-Learning Toolkit.
www.steinergraphics.com/surgical/004_11.2.html. Zugriff:
30. 4. 2012 Tsui A et al. Clinical expert-based estimation
of progression of prolonged labour to stillbirth and obstetric
fistula development in high-risk Sub-Saharan African countries.
The Gates Institute, Johns Hopkins Bloomberg School of Public
Health. July 30, 2005 Bugg GJ, Siddiqui F, Thornton JG Oxy­tocin
versus no treatment or delayed treatment for slow progress
in the first stage of spontaneous labour. Cochrane Database of
Systematic Reviews 2011, Issue 7 Lauzon L, Hodnett ED Labour
assessment programs to delay admission to labour wards.
Cochrane Database of Systematic Reviews. 2001, Issue 3.
Neues aus den Fachhochschulen
«Skills für Hebammen» –
ein praxisorientiertes Lehrmittel
Die Berner Fachhochschule (BFH) und die Zürcher Hochschule für Angewandte Wissen­
schaften (ZHAW) haben für Hebammen und weitere Fachpersonen im Gesundheitswesen
mit «Skills für Hebammen» erstmalig für die Schweiz ein Lehrmittel entwickelt. Es entstand
eine vierbändige Reihe mit den Themen «Schwangerschaft», «Geburt», «Neugeborenes»
und «Wochenbett». Das Lehrmittel eignet sich sowohl für Studierende der Aus- und Weiterbildung als auch für Praktizierende in den unterschiedlichsten Hebammenarbeitsfeldern.
Lisa Fankhauser, Mona Schwager, Paola Origlia Ikhilor, Andrea Stiefel
Schwangerschaft
Skills für Hebammen, Band 1
1. Auflage 2013
ca. 120 Seiten, A4-Broschur
ca. CHF 30.–
Unter Skills werden Fähigkeiten und Fertigkeiten verstanden, die eine Person kombiniert und situativ angepasst
einsetzt und durch wiederholtes Üben zu einer Kompetenz aufbaut (Le Boterf, 1998). Jeder Band umfasst mehrere didaktisch aufbereitete Skills-Einheiten mit Vor­
bereitungs-, Trainings- und Vertiefungsaufträgen für die
Skillstrainings. Darin sind hebammenspezifische Fähigkeiten und Fertigkeiten beschrieben, die grundlegend
sind für die Tätigkeit von Hebammen, neue Erkenntnisse
für den Berufsalltag aufnehmen, in der Praxis häufig
vorkommen und/oder bei denen keine Fehler gemacht
werden dürfen. Der Schwerpunkt liegt auf einer beziehungs- und frauenzentrierten Vorgehensweise unter Berücksichtigung von traditionellem Wissen und wissenschaftlich begründeten Vorgehensweisen.
Skillstrainings mit Simulationscharakter unterstützen das
Selbstvertrauen und die Kompetenz von Studierenden
(Cooper et al., 2012). Für die Studierenden sind die Trainings motivierend, die Integration von Theorie und Praxis
wird erleichtert und die Gelegenheit in einer sicheren
Umgebung üben zu können, wird von den Studierenden
geschätzt (Hope, Garside, & Prescott, 2011). Die verschiedenen Arbeitsaufträge sollen wiederholt und in unterschiedlichen Settings erprobt werden, bis der Aufbau
einer Kompetenz in der realen Praxissituation mit Va­
riationen erfolgreich gelungen ist. Die methodischen
Schritte dazu sind im Cognitive-Apprenticeship-Ansatz
beschrieben (Collins, Brown, & Newman, 1990).
Alle Studierenden der ZHAW und BFH üben in den Trainings und in den Praxismodulen hebammenspezifische
Skills mit dem selben Lehrmittel. Dieses dient den Studierenden als Grundlage für einen nachhaltigen Lernprozess
und wird laufend von den Skillstrainerinnen und Studierenden evaluiert. Das in Kooperation geführte Projekt war
herausfordernd bezüglich Abgleichung und Annäherung
unterschiedlicher Sichtweisen und Lehrmeinungen der
beiden Studiengänge. Gleichzeitig erlebten wir Prozess
und Ergebnis als grossen Mehrwert. Wir leisten damit einen Beitrag zu einer Vereinheitlichung des aktuellen Hebammenwissens und zu einem standardisierten Vorgehen
in der Hebammenausbildung. Wenn ein vertiefter fachlicher Austausch zwischen den beiden Studiengängen und
der Praxis gefördert wurde und wird, dann ist dies noch
ein zusätzliches positives Resultat dieser Kooperation.
Literatur
Collins A., Brown J. S. & Newman S. E. (1990) Cognitive
apprenticeship: Teaching the crafts of reading, writing, and
mathematics. In L. B. Resnick (Ed.), Knowing, learning, and
instruction: Essays in honor of Robert Glaser (pp. 453–494).
Hillsdale, NJ: Lawrence Erlbaum Cooper S., Cant R., Porter J.,
Bogossian F., McKenna L., Brady L. & Fox-Young S. (2012)
Simulation based learning in midwifery education: A systematic review. Women and Birth, 25(2), 64–78. doi: 10.1016/
j.wombi.2011.03.004 Le Boterf G. (1998) De la compétence
à la navigation professionnelle (2e éd.). Paris: Les Editions
d’Organisation Hope A., Garside J. & Prescott S. (2011)
Rethinking theory and practice: Pre-registration student
nurses experiences of simulation teaching and learning in
the acquisition of clinical skills in preparation for practice.
Nurse Education Today, 31(7), 711–715. doi: 10.1016/
j.nedt.2010.12.011
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
39
Neues aus Wissenschaft und Forschung
Replik auf den Artikel:
«Die geplante Hausgeburt in industrialisierten
Ländern: Bürokratische Traum­vorstellung vs.
professionelle Verantwortlichkeit» von Arabin B.,
Chervenak F. A. und McCullough L. B.
Birgit Arabin und Kollegen veröffentlichten in der Februarausgabe 2013 der Zeitschrift für
Geburtshilfe und Neo­natologie (S. 7–13) einen für Hebammen in vielerlei Hinsicht relevanten
Artikel. Er entspricht weitgehend der vorgängig im American Journal of Obstetrics and Gynecology
publizierten Arbeit «Planned home birth: the professional responsibility response» (Chervenak,
McCullough, Brent, Levene & Arabin, 2013) und basiert zudem auf einem Vortrag von Frank A.
Chervenak, den er am Europäischen Kongress für Perinatale Medizin in Paris gehalten hat
(Juni 2012).
Prof. Dr. Claudia König, Leitung Forschung & Entwicklung Hebammen, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW),
Technikumstrasse 71, 8400 Winterthur, E-Mail: claudia.koenig@zhaw.ch, www.zhaw.ch
Ausserklinische Geburt als «unverantwortliche Alternative»
Die Autorinnen und Autoren vertreten die Hypothese,
dass die Wahl einer ausserklinischen Geburt lediglich
eine Reaktion auf die für viele Frauen unbefriedigende
Versorgung in der Klinik sei. Sie stehen Haus- und Geburtshausgeburten dabei äusserst kritisch gegenüber:
«Dies bedeutet jedoch nicht automatisch, dass die primär geplante ausserklinische Geburt auch aus profes­
sioneller und ethischer Hinsicht eine akzeptable Lösung
darstellt» (Arabin et al., 2013: 9). Arabin und Kollegen gehen so weit, dass sie an Entscheidungsträger, Mediziner
und Hebammen appellieren, die primäre Haus- oder Geburtshausgeburt weder zu propagieren noch wissenschaftlich zu evaluieren.
Nach Ansicht der Autorenschaft müsste es viel mehr das
Ziel sein, die klinische Geburtshilfe so attraktiv zu gestalten, dass sie alle Vorteile der ausserklinischen wie der klinischen Geburt auf sich vereint und somit eine Geburt
ausserhalb der Spitalmauern unnötig wird. Konkret wird
gefordert, «Gesundheitspolitiker zu überzeugen, grössere
geburtsmedizinische Einheiten zu planen, in denen immer
erfahrene Anästhesiologen und Neonatologen anwesend
sind, und ggf. Hebammengeburten innerhalb der Mauern dieser Kliniken zuzulassen» (ibid. 12).
Klinikgeburt versus Hausgeburt – eine aufgewärmte
Debatte
Die Autorinnen und Autoren bedienen sich des Stereotyps «Klinikgeburt = sicher und gut» versus «Hausgeburt
= gefährlich und schlecht», wie es aus Diskussionen der
1970er Jahren bekannt ist (Fleming 1994). Viele seither
realisierte Forschungsprojekte kommen zum Schluss,
dass die ausserklinische Geburtshilfe für eine risikofreie
40
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Schwangerschaft eine sichere Alternative zur Klinikgeburt darstellt (z. B. für die Schweiz: Ackermann-Liebrich
et al., 1996). Es gibt allerdings auch Studien, die zu einem
teilweise kritischen Ergebnis kommen (z. B. van der Kooy
et al., 2011). Wie die Cochrane-Metaanalyse (Olsen &
Clausen, 2012) eindeutig zeigt, kann (noch) keine evidenzbasierte Entscheidungshilfe für Schwangere angeboten
werden, die alle Vor- und Nachteile einer Klinikgeburt sowie einer Hausgeburt ausweist.
Arabin et al. fordern dazu auf, die Studienlage unabhängig von eigenen Interessenlagen zu analysieren, lösen
diese Forderung selber allerdings nicht ein. Die erwähnte
Cochrane-Meta-Analyse von Olsen und Clausen ist erst
seit 2012 zugänglich und wurde vielleicht deshalb von
Arabin und Kollegen nicht erwähnt. Doch früher erschienene wichtige Studien zum Thema Klinik- versus Hausgeburt wie zum Beispiel Janssen et al. (2009) oder de Jonge
et al. (2009) fehlen im Artikel ebenfalls ohne Erklärung.
Auch wenn die Publikation von Arabin und Kollegen
(2013) nicht den Anspruch erhebt, die Studienergebnisse
systematisch und fachkundig aufzuarbeiten, hätte zumindest die Herangehensweise offengelegt werden
müssen.
Fazit
Aus Hebammensicht ist die Forderung nach einer weniger invasiven klinischen Geburtshilfe unterstützungswürdig. Der Idee der vermehrten (Wieder-)Einführung
der Hebammengeburtshilfe in Geburtskliniken ist durchaus etwas abzugewinnen. In Deutschland wurden mit
diesem Konzept in den letzten Jahren sehr gute Erfahrungen gemacht (siehe Hebamme.ch, Ausgabe 3/2013).
Auch die aktuelle Petition der Berner Sektion des SHV
geht in diese Richtung (www.bernerhebamme.ch/petition). Warum dies allerdings auf Kosten der ausserklinischen Geburtshilfe geschehen soll, ist nicht nachvollziehbar.
Es stellt sich die Frage, weshalb ein derart einseitiger
Artikel in einer renommierten Zeitschrift publiziert wird.
Es befremdet, dass aktuell die Risiken der ausserklinischen Geburten – entgegen der empirischen Evidenz – so
hochgespielt werden, während die hohen Einleitungsund Sectioraten der Kliniken politisch und gesellschaftlich nach wie vor weitgehend akzeptiert werden.
Um auf diese für die Sicherheit für Mutter und Kind wichtigen Fragen mehr Antworten zu erhalten, ist entgegen
dem Wunsch von Arabin et al. (2013) mehr Forschung
und Evaluation zwingend notwendig. Gespannt erwarten wir etwa die Resultate der von Prof. Yvonne Meyer
(HES-SO) und Prof. Dr. Jessica Pehlke-Milde (ZHAW) und
ihren Teams durchgeführten und vom Schweizerischen
Nationalfonds (SNF) geförderten Studie, die die Entscheidungsprozesse in der ausserklinischen Geburtshilfe beleuchtet.
Gesundheit
Institut für
Hebammen
Modulare Weiterbildung
Schritt für Schritt zum CAS
Jedes einzelne Modul ist unabhängig von einem CAS als Weiterbildung
absolvierbar. Ein Modul ergibt 5 ECTS-Punkte und ist anrechenbar an
den NTE sowie an bestimmte CAS.
Nachträglicher Titelerwerb NTE
Erster Schritt von der Hebamme HF zur Hebamme FH
Kurs «Reflektierte Praxis – Wissenschaft verstehen»
Beginn: 13.9.2013 / 24.1.2014 / 27.3.2014
CAS Hebammenkompetenzen erweitern
Literatur
Ackermann-Liebrich U., Voegeli T., Gunter-Witt K., Kunz I.,
Zullig M., Schindler C. & Maurer M. (1996) Home versus
hospital deliveries: follow up study of matched pairs for
procedures and outcome. Zurich Study Team. (Comparative
Study Research Support, Non-U S Gov’t). Bmj, 313(7068),
1313–1318 Arabin B., Chervenak F. A. & McCullough L. B.
(2013) Die geplante Hausgeburt in industrialisierten
Ländern: Bürokratische Traumvorstellung vs. professionelle
Verantwortlichkeit. (Planned Non-Hospital Births in Industrialized Countries: Bureaucratic Dream vs. Professional Responsibility). Z Geburtshilfe Neonatol, 217(01), 7–13. doi:
10.1055/s-0032-1333215 Chervenak F. A., McCullough L. B.,
Brent R. L., Levene M. I. & Arabin B. (2013) Planned home
birth: the professional responsibility response. American
journal of obstetrics and gynecology, 208(1), 31–38 de Jonge A., van der Goes B. Y., Ravelli A. C., Amelink-Verburg M. P., Mol B. W., Nijhuis J. G. & Buitendijk S. E. (2009)
Perinatal mortality and morbidity in a nationwide cohort
of 529,688 low-risk planned home and hospital births.
(Research Support, Non-U S Gov’t). Bjog, 116(9), 1177–
1184 Janssen P. A., Saxell L., Page L. A., Klein M. C.,
Liston R. M. & Lee S. K. (2009). Outcomes of planned home
birth with registered midwife versus planned hospital birth
with midwife or physician. (Comparative Study Research
Support, Non-U S Gov’t). Cmaj, 181(6–7), 377–383 Olsen O., & Clausen J. A. (2012) Planned hospital birth versus
planned home birth. (Comparative Study, Research Support,
Non-U S Gov’t, Review). Cochrane Database Syst Rev, 12(9)
van der Kooy J., Poeran J., de Graaf J. P., Birnie E., Denktas S.,
Steegers E. A. P. & Bonsel G. J. (2011) Planned Home
Compar­e d With Planned Hospital Births in The Netherlands:
Intrapartum and Early Neonatal Death in Low-Risk Pregnancies. Obstetrics & Gynecology, 118(5), 1037–1046 1010.1097/
AOG.1030b1013e3182319737.
Sozial- und Methodenkompetenz für die Beratungstätigkeit
Modul «Transkulturelle Kompetenzen», Beginn: 27.1.2014
Modul «Frauen- und Familiengesundheit», Beginn: 5.5.2014
Modul «Coaching / Beratung», Beginn: 17.9.2014
CAS Hebammenkompetenzen vertiefen
Vertiefung von Fachwissen für die Hebammentätigkeit
Modul «Geburtsbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 23.9.2013
Modul «Wochenbettbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 30.1.2014
Modul «Hebammenarbeit im Kontext von Best Practice», Beginn: 26.3.2014
Modul «Schwangerenbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 30.6.2014
CAS Ausbilden in Gesundheitsberufen
Lehren lernen für die Ausbildungstätigkeit in der Praxis
Modul «Praxisausbildung 1», Beginn: 13.9.2013
Modul «Praxisausbildung 2», Beginn: 22.1.2014
Modul «Methodik / Didaktik», Beginn: 3.4.2014
Modul «Coaching / Beratung», Beginn: 17.9.2014
Ein CAS umfasst drei Module und 15 ECTS-Punkte.
Auskunft
Regula Hauser, MPH
Leiterin Weiterbildung Institut für Hebammen
regula.hauser@zhaw.ch, Telefon 058 934 64 76
Anmeldung
www.gesundheit.zhaw.ch/weiterbildung
Zürcher Fachhochschule
1307_03_Hebamme_WB_90x266_f_v01.indd 1
05.06.13 13:2241
7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
Fort- und Weiterbildung SHV
Kursorganisation
Bildungsbeauftragte Deutschschweiz
Marianne Luder-Jufer
Huttwilstrasse 55, 4932 Lotzwil, T 062 922 15 45
m.luder@hebamme.ch
Anmeldungen für SHV-Kurse schriftlich an die SHVGeschäftsstelle in Bern. Sie finden das Kursprogramm
unter www.hebamme.ch
Neue Weiterbildungen
Herbst 2013
Nr. 12 Kulturelle Kompetenz
Geburtshilfliche Betreuung von Frauen mit Migrationshintergrund
Dienstag / Mittwoch, 22./23. Oktober 2013, Zürich
Sie erwarten zwei interessante Weiterbildungstage mit
Dr. Barbara Schildberger aus Linz. Sie setzen sich intensiv
mit der Frage auseinander, wie Frauen die Schwangerschaft und Geburt abseits ihrer gewohnten sozio-kulturellen Strukturen erleben. Sie kennen frauenspezifische
Aspekte der Migration und analysieren die Besonderheiten der gesundheitlichen Versorgung von Migrantinnen.
Die kulturelle und ethische Heterogenität unserer Gesellschaft bedingt eine Auseinandersetzung mit der Frage,
wie die Begegnung der Kulturen auf gesellschaftlicher,
aber auch auf individueller Ebene gelingen kann.
Marianne Luder, Bildungsbeauftragte Deutschschweiz
Nr. 5 TCM & Geburtshilfe
Intensivkurs, Samstag, 7. September 2013, Bern
Dieser Kurs richtet sich an Teilnehmende, die über Erfahrung im Einsatz von Akupunktur und Chinesischer Medizin
im Bereich von Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett verfügen. Dr. Ansgar Römer verfügt als Gynäkologe
und TCM-Spezialist über ein grosses Wissen und eine
lange klinische Erfahrung im Einsatz mit diesen Methoden. Sie erhalten viele Tipps und haben Gelegenheit eigene Fallbeispiele einzubringen und aufzuarbeiten.
Nr. 7 Postpartale Depression und Wochenbettpsychose
Freitag, 20. September 2013, Olten
Die Geburt eines Kindes erfordert grosse Anpassungsleistungen von Seiten einer Frau und kann eine schwere
Belastung für die Persönlichkeitsentwicklung bedeuten.
In dieser Weiterbildung befassen Sie sich mit der Symptomatik von Wochenbettdepressionen und erkennen
Frühwarnsysteme. Sie setzen sich mit genetischen und
familiären Prädispositionen auseinander und kennen die
Auswirkungen auf den Partner und die Familie sowie die
Prognosen und Behandlungsmöglichkeiten.
Nr. 20 Im Spannungsfeld zwischen Einlassen und Abgrenzen
Donnerstag / Freitag, 21./22.November 2013, Zürich
Im Arbeitsalltag der Hebamme ist eine gute physische und
psychische Belastbarkeit Voraussetzung. In dieser Weiterbildung lernen Sie Ansätze kennen, wie Sie im beruflichen
Spannungsfeld langfristig, authentisch, ressourcenorientiert und energieschonend agieren können. Die Teilnehmenden werden aufgefordert die eigene innere Haltung
zu reflektieren, um kreative Lösungen für sich zu finden.
Nr. 21 Experten-Zirkel mit Barbara Kosfeld
Samstag / Sonntag, 23./24. November 2013, Zürich
Dieser praxisbezogene Qualitätszirkel richtet sich an erfahrene Hebammen, die den Grundkurs THK besucht haben. In einem geschützten Rahmen wird die angeleitete
Auseinandersetzung mit der täglichen Hebammenarbeit möglich. Der Themenschwerpunkt widmet sich in
diesem Setting der unterinen Gesundheit. Dabei setzen
Sie sich mit den zyklischen Veränderungen des Unteruskörpers und der benachbarten Organe auseinander und
können unterine Beschwerden in der Schwangerschaft
zuordnen und kennen Möglichkeiten auf diese positiv
einzuwirken.
Fortbildungsangebot 2013
Kursnummer und -themen
42
Datum / Kursort
DozentIn
Aku-Taping
Sa, 7. 9. 2013
Bern
Dr. Ansgar Römer, Facharzt Frauenheilkunde,
Chinesische Medizin
5
TCM-Intensivseminar
So, 8. 9. 2013
Bern
Dr. Ansgar Römer, Facharzt Frauenheilkunde,
Chinesische Medizin
6
Fachmodul Rückbildungs­gymnastik/Beckenbodenarbeit
Modul 1
Fr – So, 13. – 15. 9. 2013
Bern
Marie Christine Gassmann, Hebamme,
Dozentin
Helene Gschwand, Hebamme, Atem­
therapeutin
7
Postpartale Depression und
Wochenbettpsychose
Fr, 20. 9. 2013
Olten
Dr. Ursula Davatz, Fachärztin Psychiatrie und
Psychotherapie
8
Tragetuchkurs für Hebammen
Sa, 21. 9. 2013
Stansstad
Astrid Küng, Patrizia Colfano, Tragtuch­
instruktorinnen Dolcino
9
Traditionelle Hebammenkunst
Refresher
Di – Do, 24. – 26. 9. 2013
Olten
Barbara Kosfeld, Hebamme MSc
Ausbildnerin, Unternehmensberaterin
4
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013
Erweitern Sie Ihr Fachwissen zum Thema Stillen und Laktation
Fachjournal Stillen und Laktation
Herausgeber: BSS Berufsverband Schweizerischer Stillberaterinnen IBCLC
Ausgabe 1, erscheint im September 2013
Im Dialog (BSS-Nachrichten); Brennpunkt: Vegane Ernährung ; Dossier
(Titelthema): Stillen und Feminismus; Rechtliche Situation der stillenden Frau
in der Berufswelt ; ABM Statement Berufstätigkeit; Zwischenmenschliche Herausforderungen; Blickpunkt Praxis: BRCA1-2; Medien (Bücher, Filme); Kurz
und knapp (Kurzmeldungen); Wissenschaft (Abstracts aus International Breastfeeding Journal; Links zu aktuellen Studien); Terminkalender (Fortbildungen,
Kongresse ); Standpunkte (Leserbriefe).
de.clipartlogo.com
Abonnement:
Abobestellungen:
2 Ausgaben pro Jahr CHF 35.00
BSS Berufsverband Schweizerischer Stillberaterinnen IBCLC
Postfach 686, 3000 Bern 25
office@stillen.ch
www.stillen.ch
Erweitern Sie Ihr Fachwissen zum Thema Stillen und Laktation
Geburtshilfe: Vielseitiges
Weiterbildungsprogramm!
Alle Informationen finden Sie auf der Website. Gerne stellen
wir Ihnen die Broschüre auch per Post zu.
Certificate of Advanced Studies (CAS)
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16 Studientage September 2013 bis Mai 2014
– Still- und Laktationsberatung
18 Studientage August 2014 bis Mai 2015
– Sexuelle und Reproduktive Gesundheit
22 Studientage Januar bis Juni 2014
– Qualitätsmanagement im Gesundheits- und Sozialwesen
16 Studientage, November 2013 bis Februar 2014
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für Pflegepersonal, Physiotherapeutinnen, Hebammen,
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– Pränatale Diagnostik und Reproduktionsmedizin –
Begleitung werdender Eltern
8 Studientage August bis Oktober 2013
– Schwangerschaft, Geburt, Muttersein und Psyche
8 Studientage Oktober bis Dezember 2013
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Teil 1+2
13./14.09.13
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Teil 1+2
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10./11.01.14
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wenn sie aufrecht sitzt, kann die Milch direkt in den Behälter fließen. Diese verbesserte Haltung beim Abpumpen
sorgt für mehr Komfort und damit auch für mehr Milch auf natürliche Weise.
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Die Milchpumpen ahmen durch Kombination von Brustkompression und sanftem Vakuum das natürliche
peristaltische Saugverhalten des Säuglings nach. Ihre weichen, blütenförmigen Massagekissen mit klinisch
erwiesener Wirksamkeit übt zur Stimulation des Milchflusses leichten Druck auf die Brust aus. Dank der
speziellen, samtweichen Oberfläche fühlt sich dieses innovative Massagekissen auf der Brust besonders sanft
und jetzt noch angenehmer an und trägt damit zur Entspannung der Mütter beim Abpumpen bei. Seperates
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umschließen, wodurch das Abpumpen deutlich erleichtert wird.
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Institution, welche 9 Spitalstandorte sowie das Zentralinstitut
umfasst.
Das Oberengadin ist eine bekannte
Tourismusdestination mit hoher
Lebensqualität. Das Spital Oberengadin
ist für die akutmedizinische Versorgung
der Region zuständig. In unserer
Gebärabteilung kommen jährlich
ca. 200 Kinder zur Welt.
Wir suchen per 1. September 2013
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Arbeitspensum 80 – 100 %
Auskunft:
Frau Annemarie Stricker,
Bereichsleiterin Pflege
+41 (0)81 851 80 15
stricker.annemarie@spital.net
Bewerbung:
Spital Oberengadin
Herr Simon Berther, Personaldienst
CH-7503 Samedan
berther.simon@spital.net
2012 behandelte das Spital Wallis 40 000 Patientinnen und
Patienten stationär und wies 410 000 ambulante Besuche aus.
Rund 5000 Mitarbeitende stellen ihre Schaffenskraft in den
Dienst unserer Patientinnen und Patienten.
Das Spital Wallis sucht für das Spitalzentrum Oberwallis
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für die Sicherstellung einer fachgerechten und kundenorientierten Pflege bei rund 700 Geburten pro Jahr verantwortlich
– Eigenverantwortung und aktives Mitdenken gestalten
den Arbeitsalltag
– Kooperative, loyale interdisziplinäre Zusammenarbeit ist
selbstverständlich
– Unterstützung der Lernenden während der Ausbildung
Ihr Profil
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– Hohe Fach- und Sozialkompetenz
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Unser Angebot
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Nähere Auskunft erteilt Ihnen gerne
Frau Arlette Imboden, Bereichsleiterin
Departement Chirurgie / Frau & Kind, Tel. 027 970 32 06,
arlette.imboden@hopitalvs.ch
Ihre schriftliche Bewerbung richten Sie bitte bis zum
20. Juli 2013 an Spitalzentrum Oberwallis, Personalmanagement, Spitalstrasse 7, 3900 Brig oder per Mail an
rekrutierung. szo@hopitalvs.ch
PS: Personalwohnungen und Studios
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7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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mit einem Arbeitspensum von 70 % – 100 % eine
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und bereits über eine solide Berufserfahrung verfügt. Sie begleiten und unterstützten die Studierenden / Lernenden fachlich, kompetent
und engagiert während der Ausbildung. Die Auseinandersetzung mit Neuem bereitet Ihnen Freude.
Zu Ihren Aufgaben gehören:
– Fachlich und pädagogisch kompetente Begleitung und Unterstützung von HF- und FH Studierenden Pflege und Hebammen in ihrer
praktischen Ausbildung. Dabei arbeiten sie eng mit versierten Lehrpersonen zusammen
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interprofessionellen Behandlungsteam, zusammen mit den Studierenden / Lernenden
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– Selbstständiges Arbeiten
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Wir erwarten:
– Diplom Hebamme FH oder Pflegefachfrau HF / FH
– Abgeschlossene Weiterbildung als Berufsbildnerin oder Bereitschaft, diese zu absolvieren
– Fundierte Kenntnisse des Pflegeprozesses und Berufserfahrung im Fachbereich Wochenbett / Gynäkologie
Wenn Sie sich für unseren beruflichen Nachwuchs engagieren wollen und eine verantwortungsvolle Aufgabe suchen, sollten Sie sich
bewerben! Wir würden wir uns freuen, Sie kennenzulernen.
Nähere Auskunft erteilt Ihnen gerne:
Frau Berta Gröner, Leitung Pflege Frauenklinik, Tel. 044 911 15 95
Ihre schriftliche Bewerbung senden Sie bitte an:
Spital Uster, Frau Patricia Summer Rossi, Personaldienst, Postfach, 8610 Uster
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für meine Praxis eine freundliche und motivierte Hebamme.
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in gynäkologische Praxis
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- Betreuung von Schwangeren, CTG, Beratung, Infusionen
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vollelektronischer KG: Kern Aeskulap und Digisono
Anforderungsprofil
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aber keine Bedingung
- gute PC-Kenntnisse
- Muttersprache: Deutsch. Fremdsprachen: Italienisch.
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- Bereitschaft für Arbeitszeiten zu Randzeiten
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Urs Bohl
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Belegarzt Hirslanden Klinik St. Anna, Luzern
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Auf den richtigen
Umgang kommt es an!
In ihren ersten vier Lebenswochen lernen Babys das Trinken an der Mutterbrust. Danach wird deutlich, dass
Babys ein Saugbedürfnis haben, das über die Nahrungsaufnahme hinausgeht. 80% aller Eltern stillen dieses
Bedürfnis mit einem Nuggi. Um Zahnfehlstellungen zu vermeiden, sollte dieser verantwortungsbewusst
eingesetzt werden. Der Nuggi gehört in die Obhut der Eltern und sollte Babys nur gezielt angeboten werden:
Als Einschlafhilfe, bei Ruhelosigkeit oder zur Schmerzlinderung. Fachleute empfehlen zudem, Kindern den
Nuggi spätestens mit 24 bis 36 Monaten abzugewöhnen.
Der Nuggi – ein Multitalent!
• Der Nuggi spielt für das psychische Wohlbefinden eine wichtige Rolle. Er beruhigt, entspannt, lindert Schmerzen
und erleichtert das Einschlafen.
• Aktuelle Studien belegen: Richtig eingesetzt hat der Nuggi keinen negativen Einfluss auf die Stilldauer.
• Das Risiko des plötzlichen Kindstods (SIDS) wird durch die Nuggiverwendung reduziert.
• Der Nuggi ist viel leichter abzugewöhnen als der Daumen: 50% der Daumenlutscher nuckeln
auch als 7-Jährige noch.
Warum Sie einen bibi Nuggi empfehlen sollten
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passt sich dem Kiefer ergonomisch an und fördert so die natürliche
Entwicklung des Gaumens.
• Das anatomisch geformte Schild sorgt für beste Passform.
Der zentral gelegte Schwerpunkt verhindert übermässigen Druck
und sorgt für optimalen Tragekomfort.
• Die auf der Schildinnenseite liegenden - der Brust nachempfundenen Sensopearls verhindern Rötungen und Hautirritationen. Zusammen
mit zwei Luftlöchern im Schild ermöglichen sie eine konstante
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Manufaktur in Regensdorf bei Zürich und die permanenten Einzelkontrollen kann bibi höchste
Produktqualität garantieren.
• bibi feiert 75 Jahre glückliche Babys und zufriedene Eltern! Für Fachleute ist bibi der perfekte Partner: Profitieren Sie
von unserem erfahrenen Expertenteam und 75 Jahren Know-how in der Entwicklung von innovativen Babyprodukten.
Zahnärztin Claudia Saxer ist Mitglied unseres Expertenteams. Das sagt sie über die Nuggispitze in Dentalform:
«Die Nuggispitze in Dentalform wurde von Zahnärzten entwickelt. Die Dentalform ist auch bekannt
unter dem Namen NUK – „natürlich und kiefergerecht“. Die Nuggispitze wurde so geformt, dass sie
sich dem kindlichen Kiefer ergonomisch anpasst. Sie bietet genügend Platz für die Zunge und übt
keinen unnötigen Druck auf Kiefer und Zähne aus. Der Dental-Nuggi ist seit seiner Entwicklung
sehr beliebt und verbreitet.»
Dr. med. dent. Claudia Saxer ist eidg. dipl. Zahnärztin mit WBA SSO in Kinderzahnmedizin
Lamprecht AG, 8105 Regensdorf, Schweiz
www.bibi.ch