Hebamme.ch Sage-femme.ch Levatrice.ch Spendrera.ch 7/ 8 2013 Congrès FSSF 2013, Thoune SHV-Kongress 2013, Thun Fast zwei Drittel aller Kinder leiden in den ersten Lebensmonaten unter Refluxbeschwerden1 Johannisbrotkernmehl: Bewiesene Wirksamkeit beim Spucken Mundmilieu α-Amylase 1,8 mg/100 g Magenmilieu pH = 4,0 160 – Casein + Johannisbrotkernmehl (Aptamil AR Komplettnahrung) Viskosität (mPa/s) 140 – 120 – 100 – 80 – Hydrolisiertes Eiweiss + Stärke 60 – 40 – 20 – 5 10 15 20 25 30 Signifikante Reduktion von Spuckepisoden3 Gesamt- Spuckepisoden in % Deutlich gesteigerte Viskosität, auch im sauren Magen2 100 – 80 – 60 – 40 – p < 0,0003 20 – 22 % Säuglingsnahrung ohne Johannisbrotkernmehl Zeit (Min.) Aptamil AR Komplettnahrung Aptamil AR bietet ein komplettes Sortiment von Anti-Reflux-Produkten, das den Bedürfnissen aller termingeborenen Säuglingen gerecht wird Bei Aufstossen und Spucken Aptamil AR Komplettnahrung Ab Geburt Nach 6 Monaten Aptamil AR Andickungsmittel Pulver, zu vermischen mit der gewohnten Milch des Babys: Muttermilch, Säuglingsmilch oder Spezialnahrung (z.B: HA-Milch) Ab Geburt Aptamil, inspiriert vom Modell der Muttermilch - garantiert durch Wissenschaft. Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während 6 Monaten. Verwendung nur unter medizinischer Aufsicht. Aptamil AR Andickungsmittel ist nicht zur ausschliesslichen Ernährung von Säuglingen geeignet. Aptamil AR ist nicht für Frühgeborene oder Säuglinge mit geringem Geburtsgewicht (< 1,8 kg) geeignet. Verwenden Sie Aptamil AR Andickungsmittel nicht mit einer bereits angedickten AR-Milch oder einer Milch gegen Verdauungsprobleme. 1 AC Nielsen, HCP Tracker 2011. 2 Danone Research Data on file. 3 Wenzl TG et al. Pediatrics. 2003; 111 : e355-9. Sommaire • Inhalt Edition 7/ 8 Congrès FSSF 2013, Thoune Ausgabe 7/ 8 SHV-Kongress 2013, Thun Actualité 2 Aktuell 28 Editorial Barbara Stocker Kalberer, Berne 5 Editorial Barbara Stocker Kalberer, Bern 31 Dossier 4 Dossier 30 «Repenser la prise en charge obstétricale: utiliser les ressources des sages-femmes» – Compte rendu du Congrès suisse des sages-femmes à Thoune Josianne Bodart Senn Mosaïque «Geburtshilfliche Versorgung neu gestalten: Das Potenzial von Hebammen nutzen» – ein Bericht über den nationalen Hebammenkongress in Thun Josianne Bodart Senn 8 Science, sécurité et lieu de naissance – Les leçons des Pays-Bas Extraits choisis et traduits par Josianne Bodart Senn Fokus 35 FamilyStart beider Basel – ein koordinierter Betreuungsservice für Familien nach der Geburt Elisabeth Kurth, Winterthur Infos sur la recherche 10 Fédération 14 Geburtsstillstand Christiane Schwarz, Schellerten (D) Sections 23 Neues aus den Fachhochschulen 39 En librairie 12 Neues aus Wissenschaft und Forschung 40 Fort- und Weiterbildung SHV 42 Verband 14 Sektionen 23 Mosaik Thème de l’édition 9/2013 Expériences faites après l’introduction des DRG Thema der Ausgabe 9/2013 Erfahrungen nach der Einführung der DRGs Parution fin août 2013 Erscheint Ende August 2013 38 111e année | 111. Jahrgang Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19 info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August Photo couverture La FSSF remercie cordialement Marisa Schwendimann, Nikola Schweiger et Cécile Schneider, participantes au Congrès FSSF à Thoune Foto Titelseite Der SHV dankt Marisa Schwendimann, Nikola Schweiger und Cécile Schneider, Teilnehmerinnen am Hebammenkongress in Thun, herzlich. Actualité Rapport européen sur la santé périnatale 2010 «Listening to Mothers III» sort de presse Il s’agit de la 3e étude nationale sur les expériences des femmes durant la grossesse et l’accouchement menée aux Etats-Unis (environ 4 millions de naissances par année). Ses résultats devraient aider à mieux comprendre et mieux accompagner la grossesse et l’accouchement tant du côté des particuliers (futures mères et mères, familles) que du côté des professionnel-le-s de la santé. Le rapport (94 pages) n’est disponible qu’en anglais. Pour la première fois, un rapport européen sur la santé périnatale intègre des données de l’Office fédéral de la statistique (OFS) et permet de comparer la situation en Suisse et dans les autres pays. Pour la plupart des indicateurs, la Suisse se situe dans la moyenne européenne. Profil des femmes qui accouchent En 2010, 1,1 % des accouchements en Suisse concernaient des femmes de moins de 20 ans. Il s’agit de la proportion de mères adolescentes la plus faible d’Europe. Dans les autres pays, celle-ci varie entre 1,4 % (Danemark, Italie et Pays-Bas) et 10,6 % (Roumanie). Les femmes de 35 ans et plus représentent 25,8 % des femmes ayant accouché en 2010 en Suisse. Cette proportion, élevée en comparaison européenne, est cependant inférieure à celle enregistrée en Irlande (27,9 %), en Espagne (29,5 %) et en Italie (34,7 %). Prise en charge médicale Le recours à la césarienne est en augmentation partout en Europe, à l’exception de la Finlande et de la Suède qui ont connu un léger recul entre 2004 et 2010. En Suisse, un tiers des accouchements se sont déroulés de cette manière en 2010. La Pologne, le Portugal, la Roumanie, l’Italie et Chypre présentent des taux encore plus élevés. La part des accouchements sans intervention obstétricale (par voie basse, sans induction, forceps ou ventouse ni épisiotomie) a été de 34,8 % en Suisse en 2010. 0,7 % des accouchements ont eu lieu à la maison, 1,5 % dans une maison de naissance et 97,8 % à l’hôpital Voir aussi: www.europeristat.com Source: Communiqué de presse OFS du 27. 5. 2013 A télécharger sur le site: www.childbirthconnection. org/article.asp?ck=10450 «Place à l’allaitement» Tel est le thème de la semaine mondiale de l’allaitement maternel qui aura lieu du 14 au 21 septembre 2013. L’objectif de la campagne est de montrer que la promotion de l’allaitement n’a rien à voir avec une idéologie mais qu’elle revêt une grande importance du point de vue de la santé publique également en Suisse. Il est donc souhaitable et même urgent d’améliorer les conditions-cadre pour l’allaitement. Fauteuils gonflables à disposition Diverses manifestations consacrées au thème «Place à l’allaitement» auront lieu durant cette semaine mondiale dans de nombreuses communes suisses. Des places publiques, des cabinets médicaux, des services de consultation ou des hôpitaux seront transformés en oasis d’allaitement temporaires à l’aide de fauteuils gonflables qui invitent à allaiter, se reposer et se détendre. Toutes les activités prévues au cours de la semaine seront publiées sur facebook (www.facebook.com/stiftungstillen). Les personnes, associations ou entreprises qui proposent un événement sont priées de l’annoncer à temps. Des fauteuils gonflables ainsi que des cartes postales sont gratuitement mis à disposition par la fondation. Sur demande, elle peut également établir des contacts avec des spécialistes pour des interviews ou des colloques. Voir aussi: www.allaiter.ch 2 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Regarder le monde de l’enfance avec des lunettes «genre» Après avoir consacré plusieurs années à la mise en évidence d’albums illustrés ouvrant les horizons des filles et des garçons, l’association «lab-elle» a décidé d’agir en amont face aux constats suivants: – la socialisation est encore largement différenciée entre filles et garçons à l’heure actuelle; – elle ne permet pas à chacune et chacun de faire des choix sans être limités par les codes sexués; – elle est responsable d’un grand nombre de différenciations entre les sexes à l’âge adulte; – les adultes n’ont pas conscience que la socialisation différenciée commence dès le berceau et qu’ils y par ticipent à leur insu. «Les filles aussi chassent les dragons» «Les garçons aussi racontent des trucs à leur peluche» Pour que ces slogans deviennent réalité, l’association lab-elle a imaginé www. aussi.ch, un site internet qui présente de manière vulgarisée les différents axes de la socialisation différenciée entre les filles et les garçons. Pour la première fois, ce site aborde une large palette de thèmes en lien avec le genre et l’enfance et regroupe les questionnements sur ces thématiques d’individus, parents, enseignants et éducateurs, qui participent souvent à cette socialisation différenciée à leur insu. Qu’il s’agisse des jouets, des livres illustrés, des vêtements, des sports, de la publicité ou de l’école, de l’accueil en crèche à l’orientation professionnelle, les portes d’entrée de www.aussi.ch sont variées. En France, 23 % des femmes enceintes ont bu de l’alcool en 2010 La consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse est déclarée par 23 % des femmes tandis qu’une consommation de trois verres ou plus en une même occasion est rapportée par 2 % des femmes. Elle est plus fréquente pour les femmes en situation sociale favorisée, plus âgées et de parité élevée. Ces données proviennent de l’Enquête nationale périnatale réalisée en 2010, auprès d’un échantillon représentatif de plus de 13 000 femmes en France métropolitaine. Les chercheurs de l’Unité Inserm 953 (Recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes et des enfants) ne mettent pas en évidence d’excès de risque de prématurité en lien avec la consommation de boissons alcoolisées telle que déclarée par les femmes, mais observent un taux d’hypotrophie un peu plus élevé pour les plus grandes consommatrices. Ils en déduisent que l’information des femmes en âge de procréer sur les dangers associés aux fortes consommations d’alcool doit être développée et que les soignants doivent susciter le dialogue sur cette question, en particulier avec les femmes les plus à risque. Source: «Consommation d’alcool pendant la grossesse et santé périnatale en France en 2010»; Marie-Josèphe Saurel-Cubizolles, Caroline Prunet, Béatrice Blondel; Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 7 mai 2013 Le Conseil fédéral adopte le projet de loi fédérale sur le dossier électronique du patient Dans le cadre de sa stratégie «Santé2020», le Conseil fédéral entend renforcer la qualité des soins. La promotion de la cybersanté (eHealth) et, en particulier, du dossier électronique du patient constitue un élément clé pour atteindre cet objectif. Un projet de loi prévoit que tout un chacun en Suisse puisse mettre ses données médicales à disposition des professionnels de la santé par le biais d’un dossier électronique. Ces données seront accessibles à tout moment et en tout lieu. Les patients bénéficieront ainsi de soins de meilleure qualité, plus sûrs et plus efficaces. En mai 2013, le Conseil fédéral a approuvé et soumis ce projet de loi au Parlement. La nouvelle loi fédérale sur le dossier électronique du patient (LDElP) règle les conditions de traitement des données médicales enregistrées électroniquement. Grâce à cet outil en ligne, les per- La nouvelle solitude des parents «auto-entrepreneurs» «La parentalité tend de plus en plus à devenir une ‹entreprise› individuelle, une entreprise dans le sens où l’investissement volontaire des individus déterminerait seul cette aventure, entreprise dans le sens où la réussite doit être au rendez-vous, avec la seule rationalité des individus. (…) Dès la naissance, les parents, même s’ils sont deux, se retrouveraient très seuls pour métaboliser les attentes, anxiétés et tâtonnements bien légitimes avec un nouveau-né. Plus tard, en cas de maladie grave, de handicap, de difficulté à l’école, de problème de comportement ou d’opposition, etc., le parent se doit de gérer par lui-même la situation, la génération précédente s’est effacée, les solidarités familiales se sont estompées.» Un phénomène relativement nouveau et d’autant plus paradoxal en ces temps de facilités de déplacement et de surinformation … La revue «Dialogue» consacre tout un dossier à ce thème en mettant l’accent sur la solitude des mères, celles des pères, l’impact des échographies, l’aventure de la procréation médicalement assistée, le choc du handicap, etc. Source: Dialogue n° 199, 1er trimestre 2013, 3-106 sonnes impliquées dans un traitement auront accès à ces informations à tout moment et en tout lieu. A noter que seuls les professionnels de la santé auxquels les patients ont attribué un droit d’accès seront habilités à consulter ces données. De leur côté, les patients pourront aussi accéder à leur dossier. Personne ne sera contraint à disposer d’un dossier électronique. Chaque patient pourra se prononcer librement sur la question. De même, les professionnels de la santé travaillant dans le domaine ambulatoire décideront de leur propre chef s’ils veulent proposer un dossier électronique à leurs patients. Source: Communiqué de presse OFSP du 29. 5. 2013 Voir aussi: Courts métrages réalisés par «eHealth Suisse» en versions allemande, française et italienne sur le site: www.e-health-suisse.ch › Mise en œuvre 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 3 Dossier «Repenser la prise en charge obstétricale: utiliser les ressources des sages-femmes» Compte rendu du Congrès suisse des sages-femmes à Thoune Le 16 mai 2013, plus de 600 sages-femmes suisses se sont retrouvées à Thoune pour débattre d’un sujet passionnant: la mise en place de services gérés par elles-mêmes. Une occasion de relater des expériences innovantes, d’échanger avec vigueur et conviction quelques arguments favorables à l’implantation en milieu hospitalier de services gérés par les sages-femmes. Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch Lena Suter (sage-femme, Hôpital de l’Isle, Berne) est partie des dilemmes que vivent les sages-femmes au quotidien: «Nous avons toutes peur d’oublier quelque chose, de ne pas reconnaître un signe essentiel et, de ce fait, d’être mises en accusation. Et, à notre tour, nous communiquons une peur certaine à la femme. Au lieu de l’observer et de l’écouter calmement, nous scrutons le moindre risque et nous l’examinons de la tête aux pieds sans vraiment prendre en compte son unique plainte, quelques brûlures d’estomac par exemple.» Ainsi, la sage-femme en arrive à se justifier même quand elle n’intervient pas: elle fait pour ne pas avoir peur… Lidije Berisha, sa collègue, a souligné qu’à force de parler de risques et de complications possibles (voire d’une éventuelle mort fœ- 4 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 tale), nous dé-sécurisons les femmes et nous les rendons de plus en plus vulnérables. Les sages-femmes comme leurs collègues obstétriciens y ont leur part de responsabilité, car les conseils donnés, les décisions ou les mesures prises ont des conséquences effectives sur la grossesse, mais aussi sur l’accouchement, le post-partum comme sur l’image de soi et l’expérience des mères et des pères. «Même si la situation n’a rien de pathologique, nous nous voyons obligées d’avoir recours à des médicaments ou de prendre d’autres mesures, bref de planifier ou de réaliser des interventions qui vont à l’encontre de nos évaluations de la situation.» Editorial Que faire pour changer de modèle? Lesley Page (voir point 1 à la page suivante) nous a emmenés autour du monde vers diverses expériences de soins dirigés par les sages-femmes et nous fait part de leurs évaluations. Elle nous montre qu’il est possible d’avoir des services gérés par les sages-femmes et qu’ils sont sûrs. «Mais, pour y arriver, il faut avoir le courage de prendre le taureau par les cornes, faire reconnaître les compétences des sagesfemmes et les mettre en œuvre dans la réalité.» Dans le cadre d’un projet pilote, Susanne Bauer (gynécologue, Essen, Allemagne) a comparé un groupe d’accouchements dans 65 hôpitaux et un groupe d’accouchements dans 134 maisons de naissance. Les résultats 1 indiquent: – un périnée intact: à 41,2 % en milieu extrahospitalier vs à 29,8 % en milieu hospitalier – un Apgar-10 min. < 7: pas de différence significative – une sortie commune pour de la mère et de l’enfant: à 94,9 % en milieu extrahospitalier vs à 94,2 % en milieu hospitalier. En milieu extrahospitalier, la prise de médicaments durant l’accouchement est nettement moindre (6,6% vs 19 %) et la position d’accouchement est beaucoup plus variée. Nicola H. Bauer (professeure en sciences des sagesfemmes, Bochum, Allemagne) a présenté le concept «Espace physiologique» tel qu’il est mis en œuvre en Allemagne depuis le Congrès de Brême de 2003. Entre 2004 et 2013, sept projets ont été initiés en Allemagne et, en 2011, un Réseau des espaces physiologiques a été créé. En décembre 2012, une brochure a été publiée en allemand 2. A ce jour, il existe – sous diverses formes et avec un historique chaque fois bien particulier – en tout quatorze espaces physiologiques qui réalisent de 700 à 2800 naissances par année. A Genève, un projet d’accompagnement global 3 a été initié à l’Hôpital universitaire. Béatrice Van der Schueren et Sophie Pernet Solliet (sages-femmes travaillant au sein d’une équipe qui compte en tout huit sages-femmes) ont mis en évidence les difficultés mais aussi les réussites de ce projet (voir point 2, page 7) qui a démarré en janvier 2011 et qui a déjà offert à quelque 200 couples un accompagnement global dès les premières semaines de grossesse jusqu’au contrôle post-partum des 6 semaines. Les oratrices ont conclu en ces termes: «Incorrigibles rêveuses, nous souhaitons vous faire part de l’hypothèse que nous avons et qui reste à démontrer: cette offre de suivi plus personnalisé, de prime abord peu rentable économiquement (moins de patientes par sage-femme) pourrait, à plus long terme, diminuer les coûts de la santé si l’on évalue tous les paramètres: moins de consultations en urgence, moins de pathologies par stress, accou- 1 oir aussi documents en allemand sur le site: V www.gkv-spitzenverband.de › krankenversicherung › Ambulante Leistungen › Geburtshaeuser 2 Elle a été annexée au numéro de mars de Sage-femme.ch 3 Voir «Un suivi global: Pour qui? Comment? Avec quels effets?» Sage-femme.ch, 3/2013, pages 9 et 10 Barbara Stocker Kalberer Présidente de la FSSF Berne Chère lectrice, cher lecteur, «C’était un des meilleurs congrès, peut-être le meilleur», dit une des très nombreuses réactions positives reçues par courriel ou lettre après le Congrès de Thoune. J’ai moi-même participé à plusieurs congrès de sages-femmes et je le pense aussi. J’en garde une excellente impression. Qu’est-ce qui a bien pu conduire à de telles réactions? Il y a d’abord Lesley Page qui m’a beaucoup touchée. Dans sa conférence d’introduction, elle a esquissé le cheminement du modèle anglais des services de maternité gérés par les sages-femmes: ce cheminement a pris pas mal de temps mais il a été finalement couronné de succès. Cet exposé m’est apparu comme rempli d’espoir, d’encouragement et d’inspiration. Les changements ne se font pas du jour au lendemain. Ils demandent patience et persévérance, mais cela en vaut la peine. Durant les tables rondes de l’après-midi, les organisatrices ont testé une nouvelle forme de dialogue. Pour cela, elles ont créé une plate-forme d’échanges entre différents acteurs du système de santé. J’ai suivi ces interventions avec intérêt et j’ai entendu toutes sortes d’opinions et de prises de position. Un réel échange a bien eu lieu. J’en suis ressortie par ticulièrement optimiste en voyant que les différents acteurs en présence manifestaient une disponibilité à dialoguer et un intérêt à collaborer avec la FSSF. Ce Congrès m’a donné du courage et de la force. Pas seulement à moi, mais – vos réactions en témoignent – à beaucoup d’autres participantes et participants. J’espère que nous pourrons transposer cet élan positif dans le quotidien. Dans ce contexte, je me réjouis de relever les défis qui m’attendent en tant que présidente de la FSSF avec un sentiment que décrit si bien Hermann Hesse: «Et, à chaque commencement, une magie nous habite qui nous protège et nous aide à vivre». Cordialement, Barbara Stocker Kalberer 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 5 Dossier chements plus physiologiques, allaitement plus efficient, diminution des dépressions post-natales et des situations de crise dans la naissance d’une famille.» Deux tables rondes sur les possibilités d’implantation de services gérés par les sages-femmes en milieu hospitalier ont retenu l’attention des participantes tout en suscitant à certains moments de vives réactions. Il est impossible de refléter fidèlement toutes les subtilités de ces débats animés. Je relève toutefois deux moments forts parmi d’autres: – Une collaboration entre médecins et sages-femmes ne marche bien que lorsqu’il y a connaissance et confiance réciproques. Mais cela prend du temps, parfois dix ans, voire davantage. (Marie-Claude Monney Hunkeler, sage-femme indépendante, Fribourg). – L a crainte vient parfois des sages-femmes ellesmêmes. Il s’agit pour elles de retrouver la confiance et de (re)prendre leur place tout en (re)définissant un vrai partenariat (Catherine Citherlet, sage-femme cadre, Hôpital du Jura, Delémont). Un autre éclairage (voir point 3, page 8) vous est donné par Viviane Luisier dans les commentaires qu’elle apporte en tant que participante à ce Congrès de Thoune. 1 Lesley Page attire l’attention sur quelques expériences internationales Josianne Bodart Senn Présidente de l’association anglaise des sages-femmes (Royal College of Midwifwes RCM) depuis 2012 et première professeure en «Science sage-femme» de GrandeBretagne, Lesley Page se souvient avec émotion de ses débuts de sage-femme dans les années 1960, de l’importance d’une compréhension du milieu et du fait que la parturiente d’alors la considérait comme une «amie». Plus récemment, la série télévisée de la BBC «Call the Midwife» a donné au grand public une excellente visibilité de la profession des sages-femmes et de leurs préoccupations concernant les réalités de la vie des femmes. Ces dernières décennies, Lesleye Page a expérimenté ellemême le fait que «toute femme a besoin d’une sagefemme» et que «parfois, certaines femmes ont besoin d’un médecin en plus». Pour elle, il faut tout tenter pour assurer une «bonne naissance» et pour restaurer l’équilibre délicat entre physiologie et psychologie. Elle rappelle des travaux du Dr Uvnes Moberg sur l’influence de l’ocytocine – que le Dr Michel Odent appelle «hormone de l’amour» – sur le tout travail de l’accouchement, puis sur l’attachement mère-enfant et sur l’allaitement. Elle mentionne les travaux qu’elle a menés avec ses collègues de la maternité Queen Charlotte à Londres dans les années 1990 sur le modèle «One-to-One Midwifery». Au Canada, Lesley Page a découvert que le métier de sage-femme était encore illégal il y a quelques années. Aujourd’hui, leur formation est exigeante. Elles sont enregistrées et travaillent comme indépendantes. Pour en arriver là, il a fallu 15-20 ans de travail des politicien-ne-s. Deux études comparatives de soins donnés par les sagesfemmes à domicile et en milieu hospitalier démontrent une réelle efficacité et une sécurité avec un niveau faible d’interventions pour les femmes accouchant à domicile. En Australie, après un sérieux retard dans la reconnaissance professionnelle, un bond en avant a pu être fait grâce au travail des politicien-ne-s. Une étude récente indique des effets bénéfiques pour un suivi en continu 6 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 par une seule sage-femme au niveau des soins primaires (McLachlan HL et al.), Une revue systématique (Donna Hartz et al.) démontre que les soins donnés par une sage-femme permettent la réduction du taux des césariennes. En Angleterre de nouveau, une étude de type méta-analyse (RCM, 2010, 17 études, plus de 20 000 participants) se concentrant sur la «valeur économique de la sagefemme» révèle aussi que les femmes préfèrent: – Etre accompagnée par une sage-femme connue, avoir un accouchement vaginal spontané, sans analgésie ou anesthésie, avec un travail prolongé, avec des moyens élevés de contrôle. – Ni amniotomie, ni ocytocine en cours de travail, ni analgésie locale, ni analgésie aux opiacés, ni accouchement vaginal instrumentalisé, ni épisiotomie. Ces femmes disent aussi que les soins donnés par les sages-femmes sont davantage enrichis («nourris») de langage, de compassion, de sensibilité et de relation. La bibliographie complète se trouve sur le site de Lesley Page: www.lesleypage.net › Schweizerischer Hebammenverband 2 L’accompagnement global au HUG: Difficultés et réussites Béatrice Van der Schueren et Sophie Pernet Solliet, sages-femmes HUG Les difficultés rencontrées sont: – L e recrutement des grossesses jeunes, qualifiées de physiologiques, dans un centre universitaire (liste des facteurs de risque très détaillée: âge maternel, BMI, antécédents, etc.). – L es exclusions du programme lors de pathologies en cours de grossesse (MAP, diabète, par exemple). Ces sorties du projet pilote sont aussi mal vécues par les femmes que par les sages-femmes. – L es relations avec les autres sages-femmes parfois tendues (plus de physiologie que les autres, charge de travail parfois différente, délégation des soins car entrée d’une patiente non prévue, etc.). –U n investissement émotionnel plus important (suivi à long terme, connaissance des patientes, foca lisation d’une patiente sur une ou des sages-femmes de l’équipe). –U ne polyvalence avec connaissance de chaque unité, un changement plusieurs fois par garde. – P as de travail en équipe, une nécessité de s’intégrer dans l’équipe de l’unité. Les réussites relevées sont: –U n renforcement des compétences «sages-femmes»: consultation prénatale, sortie du post-partum, arrêts de travail et ordonnances, sutures, consultation postpartum de 6 semaines; toutes ces prestations peuvent être effectuées directement par la sage-femme. – Une reconnaissance professionnelle de la hiérarchie et des médecins. – Une satisfaction des femmes suivies: celles-ci reviennent voir l’équipe, écrivent des lettres d’encouragement et de remerciements à la direction, reviennent même pour un deuxième suivi pour ce programme spécifique. – Une satisfaction importante des sages-femmes dans l’exercice du travail (plus humain, plus de retours positifs, très peu d’absentéisme). – Une cohésion d’équipe, des échanges et rencontres en dehors du travail. – Une «contamination» des autres sages-femmes pour renforcer les compétences spécifiques du métier. 7 Dossier 3 Un Congrès politique Viviane Luisier, sage-femme indépendante à l’Arcade des sages-femmes, Genève Pour une fois, lors de notre Congrès annuel, on a débattu d’un sujet qui concerne la majorité des femmes: comment rendre l’accouchement hospitalier plus satisfaisant pour les femmes, les sages-femmes, et probablement pour la société toute entière. S’il est vrai que l’accouchement alternatif (à domicile, ou avec sage-femme agréée, ou en maison de naissance) enchante en général les parents qui le choisissent, cela ne touche qu’une minorité de la population concernée. C’est là une limite importante, tellement importante qu’elle fait de toutes ces différentes manières d’accoucher des phénomènes marginaux. Pourtant, qui sait si ce ne sont pas ces laboratoires de la physiologie qui poussent aujourd’hui certaines sages-femmes hospitalières à mettre en question un fonctionnement hospitalier coûteux et pas toujours satisfaisant pour les femmes et les sages-femmes. aux parents, savoir quoi leur dire, pouvoir montrer en quoi la prise en charge de la maternité par les sagesfemmes est plus adaptée aux besoins des familles que la prise en charge médicale. On pourrait citer cette gynécologue d’un grand hôpital zurichois, Dre Brida von Castelberg, qui nous redit combien il est dangereux que ceux qui traitent la pathologie à longueur de journée soient aussi chargés de la physiologie, par exemple. Et ne faudrait-il pas aussi engager la discussion avec les jeunes filles, bien avant qu’elles soient enceintes? Il nous faudrait pouvoir montrer en quoi la prise en charge par les sages-femmes pourrait avoir des répercussions financières (à la baisse, pour une fois) sur les primes d’assurance et les impôts. Cela demanderait de remettre en question les DRG qui valorisent surtout les interventions médicales. Les parents, nos alliés S’il est réjouissant de constater un mouvement parmi les sages-femmes hospitalières à travers toute l’Europe, il manque encore à ce mouvement le lien avec les parents, nos alliés indispensables pour améliorer la prise en charge dans les maternités publiques. Mais les parents sont-ils actuellement nos alliés? Ils ne savent pas très bien ce que fait la sage-femme, ne voient pas en quoi la prise en charge de la sage-femme serait meilleure que celle du médecin, et même ne s’intéressent pas tellement à ce que ce soit l’un plutôt que l’autre qui s’occupe de la grossesse, l’accouchement et le post-partum, l’essentiel étant que «la mère et l’enfant aillent bien» et que le tout soit payé par l’assurance. De toute façon, les parents ont souvent peu de temps à accorder à la naissance de leur enfant, même si cela constitue un moment important de leur vie. C’est que le travail est plus que jamais dominant dans la vie des jeunes adultes: pour certains il y en a trop et pour d’autres pas assez. La tâche délicate qui incombe aux sages-femmes aujourd’hui, si elles veulent faire évoluer la prise en charge de la naissance dans les hôpitaux, est de savoir s’adresser … sans oublier les autres professionnels concernés S’il faut penser à se rapprocher des parents, il faut aussi entrer en discussion avec d’autres professionnels, avec des médecins, avec certains élus qui se posent des questions issues de leur pratique ou de leur expérience de parents. Lors de son intervention, l’élu tessinois, Paolo Beltraminelli, donnait l’impression d’avoir découvert une problématique à laquelle il n’avait jamais pensé auparavant. Il semblait décidé à entrer en discussion avec les sages-femmes, mais aussi avec d’autres travailleurs / euses de la santé, afin de repenser de fond en comble la dynamique du système sanitaire suisse. Il va falloir suivre ce politicien qui désire être conséquent … La juriste de la FSSF, Kathrin Kummer, nous l’a rappelé avec fougue à différents moments du Congrès: nous avons la loi pour nous, il faut l’utiliser. Le comité d’organisation du Congrès 2013 de la FSSF (de gauche à droite): Lea Sutter, Marianne Haueter et Lidije Berisha. 8 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 25 posters en compétition Cette année, 25 posters ont été présentés dans le cadre du Congrès des sages-femmes à Thoune. Les membres du Jury étaient: Yvonne Meyer, Sophie Eiffler, Ella Benninger, Tamara Bonc. Les prix étaient sponsorisés par la SWICA. Dans la catégorie «Etudiantes», le 1er prix d’une valeur de CHF 500.– a été attribué à Mira Ming et Tabea Rediger, sages-femmes bachelors, pour leur thèse de Bachelor présentée en 2012 à Berne (Poster n° 5) sur le sujet de «La violence domestique: comment les sages-femmes peuventelles intervenir (en allemand: «Häusliche Gewalt: Wie können Hebammen wirkungsvoll intervenieren?») Dans la catégorie «non-etudiantes», le 1er prix d’une valeur de CHF 500.– est allé à Therese Hailer (MSC Midwifery, ZHAW) pour sa recherche (Poster n° 25) «Théorie et pratique de la manœuvre de Léopold: un voyage dans le temps de 1894 à aujourd’hui» (en allemand: «Theorie und Praxis der Leopold-Handgriffe (LH). Eine Zeitreise von 1894 bis heute» La FSSF félicite chaleureusement les lauréates! Mosaïque Science, sécurité et lieu de naissance Les leçons des Pays-Bas L’anthropologue Raymond de Vries est à la fois professeur à l’Académie d’obstétrique de Maastricht (Pays-Bas) et à l’Ecole de médecine de l’université du Michigan (USA). Il est bien connu pour ses travaux sur le bien-fondé d’une prise en charge obstétricale menée par les sages-femmes. Il envisage ici les relations entre la science obstétricale et la presse qui répercute ses résultats. Extraits choisis et traduits par Josianne Bodart Senn En 2010, une équipe 1 de chercheurs de la région d’Utrecht remettaient en question le modèle des accouchements à domicile: «Aux Pays-Bas, les enfants de femmes enceintes à bas risques dont le travail débutait en soins primaires sous la supervision d’une sage-femme présentait un risque plus élevé de mort périnatale et le même risque d’admission en unité de soins néonataux intensifs en comparaison avec les enfants de femmes enceintes à hauts risques dont le travail démarrait en soins secondaires sous la supervision d’un obstétricien.» Le système de soins en vigueur aux Pays-Bas repose sur une distinction entre les soins primaires («first-line») et spécialisés («second-line»). C’est sur cet élément que les chercheurs d’Utrecht avaient ciblé leurs travaux, et non sur la sécurité des naissances à domicile en tant que telle. La presse locale en a dramatisé les résultats. A partir de cet exemple, le Prof. de Vries et S. Buitendijk détaillent les caractéristiques de la science obstétricale et le rôle clé joué par la presse. «Etrangeté» de la science des accouchements à domicile 1. L a science «prouve» aussi bien que l’accouchement à domicile est sûr, que son contraire. Les chercheurs qui démontrent la dangerosité de l’accouchement à domicile publient plus facilement leurs résultats dans la presse. Habituellement, les rédacteurs en chef rejettent les textes voulant confirmer la sécurité de l’accouchement à domicile, sous le prétexte qu’il n’apporte «Rien de nouveau». 2. T outefois, les études montrant la dangerosité de l’accouchement à domicile peuvent être critiquées sous l’argument de «Science bâclée». 3. Pour la presse grand public, la lumière faite sur la mort de bébés permet d’augmenter le nombre de ses lecteurs. 1 E vers et al: «Perinatal mortality and severe morbidity in low and high risk term pregnancies in the Netherlands: prospective cohort study», British Medical Journal, 2. 11. 2010. Comment en est-on arrivé là? 1. Toute science est genrée. Historiquement, les obs tétriciens sont surtout des hommes attirés par la technique et les solutions interventionnistes tandis que les sages-femmes sont surtout des femmes centrées sur les aspects psychosociaux et le bien-être des femmes Avec le temps, cette distinction s’attenue mais elle reste toutefois un schéma de base. Aux Pays-Bas, la science des sages-femmes («Mid wifery science») est une science relativement jeune qui a de la peine à rendre visible le modèle féminin des soins. Parmi les 2600 praticiennes, dix sagesfemmes ont un diplôme universitaire et seulement deux occupent une chaire à mi-temps. 2. Les intérêts et avis professionnels ne sont pas négligeables. Le problème vient aussi de ce que chacun-e (obstétricien ou sage-femme) «voit ce qu’il/elle connaît» et «sait ce qu’il/elle voit». Une expérience professionnelle différente détermine une connaissance et une perception divergentes. 3. Le fort taux de naissances à domicile des Pays-Bas semble être une curiosité médicale et sociologique liée à la culture et à la politique sociale. Mais, la culture n’est jamais statique et la recherche est à son tour influencée par le milieu culturel ambiant qui réagit par l’interprétation qu’il fait de ses résultats. Impact de la presse sur les esprits Enfin, le Prof. de Vries et S. Buitendijk montrent comment la presse peut entretenir la peur: «Les citoyens des sociétés occidentales ne sont pas prêts à accepter le risque, a fortiori un risque inconnu ou inattendu. La mort d’un bébé est tellement inimaginable et menaçante que, face à ce que nous savons vrai, nous préférons croire que nous avons les outils pour éliminer totalement cette éventualité quand elle surgit» Par ailleurs, ils soulignent que «Nous avons une confiance presque aveugle dans la technologie et les procédures médicales. Nous croyons que la Nature peut être faillible, tandis que la technologie peut éliminer tous les dangers, y compris ceux associés à la grossesse et à l’accouchement.» Source: Raymond De Vries; Simone E Buitendijk. Science, Safety and Place of Birth – Lessons from the Netherlands. European Obstetrics & Gynecologics Supplement, 2012, 13-17. 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 9 Infos sur la recherche Deuil maternel durant la grossesse et risque de mortinaissance: une étude nationale de cohorte en Suède Maternal Bereavement During Pregnancy and the Risk of Stillbirth: a Nationwide Cohort Study in Sweden Krisztina D. László, Tobias Svensson, Jiong Li, Carsten Obel, Mogens Vestergaard, Jørn Olsen, and Sven Cnattingius. Am J Epidemio 2013, 177 3 219–227 De plus en plus de preuves suggèrent que le stress maternel durant la grossesse peut avoir des effets sur les issues de grossesse. Dans une étude nationale suédoise incluant presque 3 millions naissances ayant eu lieu dans les années 1973-2006, il a été montré en quoi le deuil maternel durant la grossesse pouvait être associé à un risque de mortinaissance. Par des entrées individuelles dans plusieurs registres de population, les chercheurs ont obtenu des informations sur les facteurs démographiques, sur les indices de santé et de grossesse ainsi que sur les cas de décès d’un parent du premier degré. On comptait 11 071 morts fœtales (3,8 pour 1000 naissances) dans cette cohorte. Après ajustements aux autres facteurs d’influence potentiels, les enfants des mères qui avaient perdu un parent du premier degré dans l’année précédente ou durant la grossesse avaient un risque 18 % plus élevé de mortinaissance que ceux des mères non exposées (95 % d’intervalle de confiance (CI): 1.06, 1.31). Les ratios de risque correspondants étaient: 1.67 (95 % CI: 1.18, 2.36) pour la perte maternelle d’un enfant plus âgé, 2.06 (95 % CI: 1.44, 2.94) pour la perte d’un frère ou d’une sœur et 1.07 (95 % CI: 0.95, 1.21) pour la perte d’un père ou d’une mère. Que cet événement soit attendu ou non, la relation entre le deuil maternel et la mortinaissance ne varie pas et elle reste aussi la même quel que soit le moment où l’événement survient. Le décès d’un proche parent est une des sources de stress les plus sévères, et d’autres études seraient nécessaires pour savoir si des sources de stress moins sévères mais plus fréquentes peuvent aussi induire un risque de mort fœtale. Traduction: Josianne Bodart Senn In Deutsch erschienen in: Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13 Rien ne vaut le savoir d’une mère: il faut développer des recherches fondées sur les faits probants et en fonction des consommatrices de soins de maternité Mother knows best: Developing a consumer led, evidence informed, research agenda for maternity care Cheyne H. et al. Midwifery, 2013 http://dx.doi.org/10.1016/j.midw.2012.06.015 Les principes d’une pratique basée sur les faits probants et d’une implication des consommateurs/rices dans les soins de maternité sont bien établis. Toutefois, les personnes concernées sont peu sollicitées quand les faits probants le nécessiteraient vraiment, et cela en raison d’une discordance entre les recherches entreprises et les thèmes utiles pour les systèmes de santé. Ceci est particulièrement important dans les services de maternité où les priorités de financement se concentrent sur les pathologies et non sur des aspects de prise en charge importants pour la plupart des femmes. Une collaboration avec les utilisatrices des soins de maternité pour générer les questions de la future recherche permet de mieux se centrer sur les femmes. 10 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Objectif Développer un questionnaire en collaboration avec des groupes de mères, afin d’englober leurs souhaits et intérêts, de rendre les questions largement accessibles et de mieux de centrer sur ces femmes. Méthode Pour ce projet, une participation en trios phases a été mise en œuvre. A partir d’un échantillon de diverses localités écossaises, 12 groupes préexistants ont été repris. Ils comprenaient entre 8 et 20 mères chacun. Celles-ci utilisaient les services de prise en charge de la maternité et elles se sont rencontrées deux fois. Lors de la première rencontre, une discussion de groupe a identifié des thèmes et questions. Une brève revue de littérature de chacun des thèmes a été entreprise et elle a servi à rédiger un document résumant les faits probants pour faciliter la discussion durant la deuxième rencontre. A ce moment, le groupe a classé les thèmes selon leurs priorités à l’aide d’une «Nominal Group Technique» modifiée. Résultats L’analyse a identifié les thèmes clés (et les questions correspondantes) qui avaient été listés et pondérés par plusieurs groupes, selon le principe des «Top 10» (les dix meilleurs), en incluant la prise en charge anténatale et postnatale, la manière de communiquer et d’informer de même que la notion de risque. Environ 200 questions individuelles ont été posées aux femmes, par exemple: Quel est l’impact d’une l’expérience de naissance dans l’eau sur la santé physique et psychologique postnatale? Quelle est la meilleure manière pour gérer des sessions de préparation à la naissance? Quelles sont les conséquences pour une femme de ne pas se sentir écoutée durant le travail? Comment les pères peuvent-ils aider réellement leur partenaire durant les contractions et la naissance? Discussion Ce projet démontre que les femmes sont tout à fait capables d’articuler des questions de recherche quand on leur en donne l’occasion et qu’on les soutient dans ce sens de manière adéquate. Bien qu’un très large éventail de sujets et de questions ait été produit, les groupes sont arrivés à un consensus remarquable et à un accord clair sur les priorités des femmes, ce qui pourrait être repris dans le cadre d’autres recherches. Traduction: Josianne Bodart Senn In Deutsch erschienen in: Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13 Ni patient ni visiteur: une méta-synthèse sur les pères face à la grossesse, l’accouchement et les soins de maternité Not-patient and not-visitor: a metasynthesis fathers› encounters with pregnancy, birth and maternity care Mary Steen, PhD, MCGI, RM (Professor of Midwifery), Soo Downe, PhD, MSc, RM (Professor of Midwifery/Director of ReaCH), Nicola Bamford, RM, BSc Hons (Research Midwife), Leroy Edozien, FRCOG (Consultant Obstetrician and Gynaecologist) Midwifery 28 (2012) 422–431 Introduction L’engagement actif des pères dans les soins de maternité est associé à la santé à long terne et à des bénéfices sociaux pour la mère, l’enfant et la famille. Toutefois, les attentes et les expériences de soins des futurs pères et des nouveaux pères n’ont reçu jusqu’à présent que peu d’attention. Objectif Une étude qualitative devrait explorer les points de vue et les expériences des pères qui ont fait face aux soins de maternité et s’y sont impliqués. Méthodes Une recherche de textes publiés entre janvier 1999 et janvier 2010 a été lancée sur la base de stratégies prédéterminées et dans des bases de données pertinentes. En outre, les références de ces textes ont été reprises. Les critères d’inclusion comprenaient l’implication des pères durant la grossesse, l’accouchement et jusqu’à six mois après la naissance. Aucune restriction n’a été faite concernant la langue utilisée. L’analyse a été réalisée par l’intermédiaire des techniques méta-ethnographiques de Noblit & Hare (1988) modifiées par Downe et al. (2007). Synthèse Les pères se ressentent eux-mêmes comme «partenaire et parent», mais leur expérience peut se résumer en termes de «ni patient ni visiteur» (en anglais: «not-patient and not-visitor»). Ce qui les place dans un espace interstitiel indéfini, à la fois émotionnellement et physiquement, avec pour effet que beaucoup d’entre eux se sentent exclus et peureux. Conclusions Les pères ne peuvent épauler correctement leur partenaire dans leur quête d’un idéal de grossesse épanouie, de naissance heureuse et d’expérience positive de parentalité que s’ils sont eux-mêmes soutenus, intégrés et préparés aux réalités du risque et de l’incertitude de la grossesse, de l’accouchement et de la parentalité ainsi qu’à leurs rôles dans ce contexte. Traduction: Josianne Bodart Senn In Deutsch erschienen in: Hebamme.ch, Ausgabe 5/2013, Seiten 12/13 Résultats En tout, 856 papiers ont été repérés, mais 23 ont été réellement inclus. Les thèmes émergents étaient les suivants: risques et incertitude, exclusion, peur et frustration, idéal et réalité, effets du soutien et modifications apportées par l’expérience. 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 En librairie 75e anniversaire CSSR Santé pour tous et solidarité internationale Entre pratiques dominantes et alternatives A l’occasion de son 75e anniversaire, la Centrale sanitaire suisse romande (CSSR) publie un livre collectif présentant sa réflexion sur les métamorphoses du monde associatif et de la solidarité internationale des 25 dernières années. Elle dévoile d’abord les dilemmes actuels des associations de solidarité, tiraillées entre un fonctionnement militant et des exigences administratives croissantes. Ensuite, à l’aide d’une série d’études de cas portant sur différents pays du Sud, la CSSR tente d’identifier les tensions et complémentarités entre la médecine moderne et les approches traditionnelles ou communautaires. Editeur CSSR 2012, 124 p., CHF 15.– (plus frais de port: CHF. 2.–) Commande directe: info@css-romande.ch Ainsi, les sages-femmes seront particulièrement intéressées par les pratiques novatrices détaillées dans l’ouvrage: au Guatemala, les sages-femmes traditionnelles sont formées et leur utilité est reconnue; au Nicaragua, divers projets visent la maîtrise de la fertilité et de la mortalité maternelle; en Uruguay, un projet de maison de naissance participe à l’humanisation de l’hôpital public. Josianne Bodart Senn Editeur érès 2013, 224 p., € 26,– ISBN = 2-7492-3627-8 Benoît Bayle et Béatrice Asfaux Perdre un jumeau à l’aube de la vie Ce livre a été écrit par deux personnes. Benoît Bayle, psychiatre, signe la plus grande partie de ce livre. Béatrice Asfaux, philosophe, a également perdu sa sœur jumelle peu après la naissance. Le livre débute sur le récit de Béatrice Asfaux qui nous livre son témoignage puis sa façon de voir la perte d’un jumeau. Ce chapitre est, à mon goût, très philosophique et parfois difficile à suivre. Puis, Benoît Bayle enchaîne avec le portait thérapeutique d’une jeune femme qui a perdu sa jumelle à la naissance. Au travers d’échange d’emails, Eliane nous raconte son histoire, la découverte de l’existence de cette jumelle à l’adolescence et tout le parcours qu’il lui faudra faire pour faire son deuil. Tout au long de ce chapitre, Benoît Bayle analyse ces emails et nous donne quelques pistes. Dans le dernier chapitre, Benoît Bayle a choisi d’interviewer, directement cette fois, des parents ayant perdu un jumeau en cours de grossesse. Ils nous racontent l’annonce de ce décès puis le déroulement difficile du reste de la grossesse. Il revient ensuite sur les difficultés d’un tel deuil. Les diffi cultés aussi liées à la prématurité et aux interactions parentsjumeau restant par la suite et autres enfants à venir. Il illustre ses propos par plusieurs témoignages ou exemples concrets de patients. Ce livre est une bonne première approche du sujet mais je m’attendais à plus de conseils et de pistes concrètes pour aider les parents et le jumeau restant dans ce tel deuil. Carole Burdet, sage-femme Impressum Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de la rédaction | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Secrétariat FSSF, Rosenweg 25 C, case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 331 35 20, w.wettstein@hebamme.ch Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Edith de Bock-Antonier (ea), Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl), Bénédicte Michoud Bertinotti (bm), Sébastien Riquet (sr) Photos | Fotos Couverture et p. 4-8, 16, 20, 30-35. Titelseite und S. 4-8, 16, 20, 30-35. Pia Zanetti, www.fotozanetti.com Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahres abonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstr. 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch, www.kömedia.ch Impression | Druck Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstr. 1, CH-4552 Derendingen, www.vsdruck.ch Papier PlanoArt 100 gm2, sans bois, extra-blanc mat, sans acide, certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt, säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862 12 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Plus de confort pour plus de lait de façon naturelle Les nouveaux tire-lait Natural de Philips AVENT ont été développés en collaboration avec les meilleurs spécialistes de l’allaitement en prenant exemple sur la nature. Ils permettent aux mamans de tirer leur lait de façon beaucoup plus confortable ce qui favorise la lactation. Nouveau Tire-lait double électrique Natural Tire-lait électrique Natural Tire-lait manuel Natural Une position agréable et naturelle pour tirer son lait Grâce à la conception exclusive de leur pompe et entonnoir compacts, les nouveaux tire-lait Natural de Philips AVENT permettent aux mamans de s’asseoir confortablement sans avoir à se pencher en avant. Même quand la maman est assise bien droite, le lait coule directement dans le récipient. Cette position améliorée lorsqu’elles tirent leur lait offre aux mamans plus de confort et facilite la lactation de façon naturelle. Efficacité cliniquement prouvée Les tire-lait reproduisent les mouvements de succion péristaltiques naturels du nouveau-né en alternant stimulation du sein et vide. Leurs coussins de massage doux en forme de fleur ont une efficacité cliniquement prouvée sur la stimulation de la lactation en exerçant une légère pression sur le sein. La surface veloutée spéciale de ces coussins de massage innovants est particulièrement douce et plus agréable pour les seins et permet aux mamans de se détendre lorsqu’elles tirent leur lait. Des coussins séparés pour les mamans aux mamelons plus larges sont également disponibles. Tirer son lait sans difficulté Les nouveaux tire-lait sont particulièrement compacts. Le coussin s’adapte simplement de façon hermétique sur le sein ce qui permet de tirer son lait beaucoup plus facilement. Manipulation simple* Pour stimuler le flux de lait, les mamans commencent sur le mode automatique de stimulation douce et choisissent ensuite entre différents réglages d’expression du lait le rythme qu’elles trouvent le mieux adapté. * Pour les tire-lait électriques Natural 13118(CHFR)A4#1 Nous vous conseillons et vous assistons professionnellement dans l’allaitement avec nos informations et nos produits sous: www.philips.com/AVENT et directement auprès de votre interlocuteur professionnel Philips AVENT sous: www.vivosan.ch, Tel: 056 266 5656 Philips AVENT. Pour un départ optimal dans la vie. Fédération • Verband Assemblée des déléguées de la FSSF du 15 mai 2013 à Thoune En ma qualité de présidente sortante, j’ai eu le plaisir d’accueillir à Thoune 109 déléguées de 14 sections à la 121e Assemblé des déléguées (AD). Au terme de quatre années intenses et enrichissantes, j’ai pu remettre la présidence de la Fédération à Barbara Stocker Kalberer, qui me succède désormais. Les discussions et les décisions prises lors de cette assemblée ont porté sur les affaires courantes, ainsi que sur quatre propositions. 1. Rapports des groupes de travail Rapport final du groupe de travail «Indemnités de garde pour sages-femmes indépendantes (sfi)» La proposition présentée par la section de Zurich et environs à l’Assemblée des déléguées 2011 invitait la FSSF à élaborer une stratégie nationale en vue d’une indemnisation adéquate du service de garde accompli par les sfi dans le suivi de l’accouchement et du post-partum. La FSSF a donc demandé à l’Union syndicale suisse (USS) d’établir une base de calcul des indemnités de garde pour sfi. Cette base a été remise aux sections en mars 2013, accompagnée d’un descriptif du projet et d’un argumentaire. Selon l’art. 34 LAMal, seules les prestations figurant à l’art. 29 LAMal peuvent être remboursées par l’assurance; par conséquent, celle-ci n’est pas habilitée à verser des indemnités de garde en cas de maternité. Dans le cas où ni la commune ni le canton ne prennent en charge ces indemnités, la sage-femme peut les facturer à la patiente, à condition cependant qu’elle l’en ait dûment informée au préalable. La FSSF recommande donc aux sections d’entreprendre des négociations avec les cantons en vue de réglementer les indemnités de garde des sfi. Rapport intermédiaire du groupe de travail «Modules à option obligatoires pour sfi» La proposition présentée par la section Suisse centrale à l’Assemblée des déléguées 2010 chargeait la FSSF de mettre en place un groupe de travail afin de garantir que les «modules à option obligatoires pour sfi» soient introduits dans la formation et que l’indemnisation soit réglementée de façon appropriée. Le groupe de travail a constaté que la formation en Suisse alémanique diffère de celle de la Suisse romande et que les stages pratiques pour sfi sont eux aussi organisés différemment. Il y a dix-huit mois, le canton de Berne a manifesté son intention d’examiner une demande d’indemnisation de stage. La FSSF essaie maintenant de créer un précédent avec le canton de Berne, en espérant que d’autres cantons pourraient ensuite appliquer une telle règlementation. Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS Présidente | Präsidentin Barbara Stocker Kalberer, SHV Rosenweg 25 C, Postfach, 3000 Bern 23 Sections | Sektionen Aargau-Solothurn Anne Steiner annehin@web.de Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau T 062 822 81 21, M 079 455 69 29 Daniela Freiermuth-Hari danielahari@hotmail.com Solothurnerstr. 53, 4702 Oensingen T 078 625 54 43 Bas-Valais Daniela Sintado dsintado@bluewin.ch Rue de Lausanne 24, 1950 Sion T 079 471 41 60 Isabelle Mabeau imab61@hotmail.com Chemin des Mûres 27, 1926 Fully T 027 746 36 53 Beide Basel (BL/BS) Doris Strub d.strub@datacomm.ch Gartenweg 156, 4497 Rünenberg T 061 983 08 44 14 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Regina Burkhardt gina99ch@yahoo.de Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal T 061 322 33 64 Bern Marianne Haueter shv-sektionbern@bluewin.ch Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S. T 031 783 01 70 Fribourg Valentine Jaquier-Roduner v.jaquier@sage-femme.ch info@sage-femme-fribourg.ch Rte en Champ Didon 134, 1740 Neyruz T 026 477 05 76 Genève Béatrice Van der Schueren beavds@bluewin.ch ou fssf.ge@bluewin.ch 13, chemin du Signal, 1233 Bernex T 022 757 29 10, M 079 328 86 77 Oberwallis Ruth Karlen ruthkarlen@gmx.ch Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp T 027 945 15 56 Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR) Madeleine Grüninger grueninger.madeleine@bluemail.ch Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach T 071 440 18 88, M 079 238 40 78 Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG) Karien Näpflin-Defloor hebammmeundmehr@hispeed.ch Dorfhalde 40, 6033 Buchrain T 041 442 08 00, M 079 743 88 14 Schwyz Christine Fässler-Kamm christinessler@bluewin.ch Chappelihof 26, 8863 Buttikon T 055 445 21 54, M 079 733 18 48 Carmen Zimmermann-Steiger kontakt@hebamme-luzern.ch Gärtnerweg 20, 6010 Kriens T 041 320 63 06, M 079 565 05 82 Marie-Gabrielle von Weber mgvonweber@pop.agri.ch Urenmatt, 6432 Rickenbach T 041 811 13 26, M 079 516 08 59 Ticino Francesca Coppa-Dotti fsl.ti@hotmail.com Via Raslina 5, 6763 Mairengo T 091 866 11 71 Simona Pagani Scarabel fsl.ti@hotmail.com I runch da vigana 21, 6528 Camorino T 076 616 74 06 Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU) Fabienne Rime f.rime@bluemail.ch Route du Martoret 5, 1870 Monthey T 079 654 64 71 Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH) Stephanie Hochuli stephanie.hochuli@shinternet.ch Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich T 079 711 80 32 Section maisons de naissance Sektion Geburtshäuser Présidente | Präsidentin Barblina Ley barblina.ley@bluewin.ch Chemin de la Bergerie 41, 1806 St-Légier T 021 944 42 49 Rapport intermédiaire du groupe de travail «Négociations tarifaires» En 2012, l’Assemblée des déléguées a approuvé la proposition de la section Berne de reprendre les négociations tarifaires avec tarifsuisse SA au plus tard en 2014. La FSSF a ainsi mis en place un groupe de travail dont la première tâche a consisté à analyser la situation actuelle en vue de nouvelles négociations tarifaires. Les changements structurels opérés au sein des assurances-maladie confrontent la FSSF à de nouveaux défis, car il faut désormais négocier avec plusieurs «centrales d’achat». La loi préconise une seule structure tarifaire par groupe professionnel, ce qui implique de trouver un accord avec l’ensemble des groupes d’assureurs. Par ailleurs, un nouveau modèle tarifaire ne doit pas entraîner de coûts supplémentaires. La prochaine tâche du groupe de travail consiste à étudier les stratégies qui permettraient d’adapter les tarifs des sages-femmes indépendantes, inchangés depuis près de vingt ans. 2. Rapports de l’année en cours Association suisse des maisons de naissance (IGGH-CH®) L’Association suisse des maisons de naissance (IGGH-CH®) a donné des informations sur les négociations tarifaires parfois difficiles dans les secteurs ambulatoire et hospitalier, ainsi que sur l’accroissement du travail administratif qui pèse lourdement sur les maisons de naissance (MN), en particulier les petites structures. En 2012, 1335 accouchements ont eu lieu dans les 22 maisons de naissance, 127 de plus que l’année précédente. L’IGGH-CH® a pour objectif de s’engager encore davantage pour la promotion de l’accouchement naturel et la valorisation du travail des sages-femmes. Collaboration internationale Le Comité central a informé sur la réunion annuelle du Central European Region Meeting (groupe CER) de l’ICM, réunion à laquelle l’Irlande, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, la Croatie, la Slovénie, la Belgique, la Hongrie, le Luxembourg, la République tchèque et la Suisse ont participé et qui est destinée aux échanges entre les divers pays. C’est aussi l’occasion pour les participant-e-s d’obtenir des informations de l’ICM. Les thématiques d’actualité sont l’augmentation des primes des assurances responsabilité civile professionnelle et le taux élevé de césariennes. Par ailleurs, le Comité central a informé sur le projet de jumelage entre le Mali et la Suisse, projet émanant lui aussi d’une initiative de l’ICM. 3. Elections A une large majorité, Barbara Stocker Kalberer, de la section Suisse centrale, a été élue nouvelle présidente de la FSSF. Marianne Indergand-Erni, Susanne Clauss, Sabrina Schipani, Yvonne Meyer-Leu et Miriam Wille ont été confirmées dans leurs fonctions de membres du Comité central pour les quatre ans à venir. Hélas, aucune candidate de Suisse romande ou du Tessin ne s’était proposée pour faire partie du Comité central. de lancer une initiative populaire pour un congé-paternité payé, présentée elle aussi par la section Genève, a été rejetée. La proposition, présentée par la commission des sagesfemmes indépendantes de la section Berne et le cercle des sages-femmes de la section Argovie-Soleure, et qui préconisait le retrait et l’adaptation des «Recommandations sur la surveillance de la grossesse physiologique», a été rejetée; l’assemblée n’est pas entrée en matière sur la contre-proposition de scinder cette proposition en deux volets distincts. En revanche, les déléguées ont accepté la proposition de nouvelle organisation du Congrès, présentée par le Comité central. 5. Finances Les comptes 2012 clôturent avec un bénéfice de CHF 62 604.90. La différence avec la perte budgétisée de CHF 185.– s’explique par les recettes supplémentaires provenant de la formation continue et permanente, des cotisations des membres, ainsi que du parrainage et des annonces. Les comptes 2012 ont été approuvés par les déléguées, qui ont aussi approuvé le budget 2013 avec une perte de CHF 580.–. Pour les négociations tarifaires, une somme globale de CHF 50 000.– a été inscrite au budget. Dans l’ensemble, la situation financière de la FSSF peut être qualifiée de bonne. Avec le bénéfice réalisé en 2012, l’objectif d’augmenter le capital de l’organisation a pu être atteint. Par sécurité, des montants ont été provisionnés pour les projets coûteux. Le plan financier ne présente aucun déficit structurel d’ici à 2015. La comptabilité analytique a été introduite et donne des informations claires sur les dépenses et les recettes dans les différents domaines. En cas d’écart par rapport aux objectifs stratégiques, des mesures pourraient déjà être prises l’année suivante. 6. Congrès 2014 Le prochain Congrès national des sages-femmes aura lieu les 14 et 15 mai 2014 à Zurich. La section Zurich et environs a choisi le thème «Embarque avec nous vers le monde de la naissance!». Les sages-femmes zurichoises se réjouissent de vous accueillir en mai 2014. Enfin, les déléguées ont pris congé de Sophie Eifler-Menk en la remerciant pour son travail au sein du Comité central ces dernières années. Après toutes ces discussions intéressantes et ces nombreuses décisions, j’ai clos la séance de l’Assemblée des déléguées 2013 à 17 heures. Je remercie les déléguées, mes collègues du Comité central et le Secrétariat de leur engagement, ainsi que la section Berne de l’excellente organisation de cette journée. Liliane Maury Pasquier, Présidente de la FSSF jusqu’au 15 mai 2013 4. Propositions Après discussion, les déléguées se sont prononcées sur quatre propositions ordinaires. Les déléguées ont rejeté la proposition de la section Genève, qui demandait un nouveau pourcentage de répartition des cotisations entre la Fédération et les sections. La proposition 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 15 Fédération • Verband Enquête auprès des clientes des sages-femmes indépendantes 2013 Dans le cadre de la gestion de la qualité pour les sagesfemmes indépendantes, la FSSF procédera, du 1er septembre au 31 décembre 2013, à la troisième enquête auprès des clientes des sages-femmes indépendantes. Afin que le volume de réponses soit suffisant et que l’enquête soit aussi représentative que possible, la FSSF dépend de la collabo ration des sages-femmes indépendantes sélectionnées au hasard. Nous prions ces dernières de remettre les questionnaires à leurs clientes dans le délai imparti et de retourner sans attendre au secrétariat les questionnaires dont elles n’ont pas besoin. Les résultats de l’enquête seront communiqués aux sections d’ici juin 2014 au plus tard. Ella Benninger, chargée de qualité sfi Liliane Maury Pasquier et Barbara Stocker Kalberer Barbara Stocker Kalberer, nouvelle présidente de la FSSF Liliane Maury Pasquier ayant renoncé à solliciter un nouveau mandat de présidente. Barbara Stocker Kalberer a été élue pour prendre sa succession lors de l’Assemblée des déléguées de la FSSF du 15 mai 2013. Contrôles minimaux durant la grossesse Ce 15 mai, les déléguées de la FSSF ont pris congé de Liliane Maury Pasquier en sa qualité de présidente. Durant les quatre années de son mandat, celle-ci a dirigé la FSSF avec beaucoup d’engagement tant en politique professionnelle qu’à titre personnel. Par ses interventions politiques sur le taux élevé de césariennes ou pour la suppression de la participation aux coûts en cas de maternité, elle s’est investie, en tant que Conseillère aux Etats du canton de Genève, aussi pour les intérêts des sages-femmes au niveau parlementaire. Durant son mandat à la présidence, elle a en outre encouragé l’échange interdisciplinaire avec d’autres groupes professionnels, a soutenu les maisons de naissance dans les négociations tarifaires et a entretenu des liens avec l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) et d’autres acteurs importants de la politique professionnelle. L’Assemblée des déléguées a ensuite élu Barbara Stocker Kalberer à la tête de la Fédération. Celle-ci connaît la situation des sages-femmes et les conditions économiques souvent précaires qu’elles rencontrent. C’est pourquoi elle compte se battre pour rendre le rôle de la sage-femme plus visible dans le domaine de la santé: «Notre travail, qui devrait occuper une place majeure dans les soins de base et dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, perd toujours plus en importance. Nous devons, comme dans d’autres pays européens, considérer la continuité de la prise en charge des femmes durant la grossesse, l’accouchement et le postpartum dans les soins de base médicaux comme notre rôle central.». Elle entend également se battre pour les sagesfemmes employées. Le comité central, les sections et le secrétariat remercient Liliane Maury Pasquier pour son engagement sans faille au cours de ces quatre dernières années. Même si elle se retire de la présidence de la Fédération, elle demeure pour nous sages-femmes, en qualité de Conseillère aux Etats, une partenaire importante dans la politique professionnelle. Nous nous réjouissons de la collaboration à venir! Le Comité central et le secrétariat 16 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Problématique Les sages-femmes sont régulièrement confrontées à des femmes enceintes qui souhaitent bénéficier de leur suivi durant la grossesse mais ne veulent pas de certaines méthodes d’examen pour des raisons éthiques, religieuses ou autres. Le texte qui suit concerne les femmes qui ne souhaitent que le plus petit contrôle possible (ci-après: «contrôle minimal») c’est-à-dire principalement l’évaluation manuelle mais aucune prise de sang ni aucun ultrason. La question se pose dès lors de savoir si une sage-femme peut renoncer à ces moyens diagnostiques établis sans être tenue légalement responsable si la mère ou l’enfant subissent un dommage au cours de la grossesse ou de l’accouchement. Droit civil Critère de responsabilité Selon le droit des obligations, le suivi d’une femme enceinte, d’une parturiente ou d’une accouchée répond aux règles du mandat. Conformément à l’art. 398 al. 1 CO, en qualité de mandataires, les sages-femmes sont responsables envers leur cliente de la bonne et fidèle exécution du mandat. La responsabilité est, de par la loi, soumise aux mêmes règles que celle de la travailleuse dans le droit du travail. Le critère du soin nécessaire se fonde en la matière sur des facteurs objectifs. Une sage-femme satisfait à son devoir de diligence lorsque, pour l’exécution d’un mandat, elle procède selon les principes, généralement reconnus et devenus propriété commune, de la science médicale et notamment de la pratique obstétricale par les sages-femmes. En posant un diagnostic, la sage-femme a donc l’obligation d’inclure toutes les méthodes d’examen 1 qui sont généralement reconnues et uti 1 S ur son site internet, dans le domaine réservé aux membres, la FSSF met à disposition des recommandations pour la surveillance de la grossesse physiologique. lisées par d’autres praticiennes. Une sage-femme qui ne recourt pas à toutes les méthodes d’examen offertes ou ne les prescrit pas risque de se voir reprocher une erreur ou une absence de diagnostic. Une limitation de la responsabilité est-elle possible? Il est cependant possible de convenir avec la cliente d’une libération de responsabilité en cas de faute légère. C’est ce que prévoit l’art. 100, al. 1 CO. Toute libération de responsabilité en cas de faute grave est cependant exclue. C’est pourquoi, sur le plan juridique, la question se pose de savoir si un suivi de grossesse effectué principalement à l’aide de l’évaluation manuelle présente des risques tels que les méthodes de suivi de la sage-femme seraient jugées gravement négligentes en l’état actuel des connaissances. Il s’agit-là d’une question à laquelle un tribunal ne pourrait lui-même répondre. Pour un tel jugement, il ferait plutôt appel à des spécialistes médicaux, autrement dit à des gynécologues et éventuellement à d’autres sages-femmes. Dès lors, il y a, à mon avis, un risque important que le suivi de grossesse à l’aide de la simple évaluation manuelle soit jugé gravement négligent, car il reste manifestement bien en deçà de ce que la science actuelle recommande. Par conséquent, il n’est guère possible pour la cliente de libérer la sage-femme de sa responsabilité par une déclaration. Droit pénal Lorsque l’enfant à naître ou la femme enceinte, ou bien l’enfant au cours de la naissance ou la parturiente sont blessés ou tués, des questions complexes de droit pénal se posent. Protection pénale de l’enfant à naître? La première réflexion porte sur la question de savoir si le fœtus, soit l’enfant à naître, jouit lui-même d’une protection pénale. Comme on le sait, cela ne vaut que dans le cas de l’interdiction d’avorter et même pas de manière absolue. Une lésion corporelle causée à une femme enceinte et qui porte surtout atteinte au fœtus est considérée comme une lésion corporelle envers la femme. Ce n’est qu’à la naissance que le fœtus devient, au sens du droit pénal, une personne qui peut être tuée ou blessée. Voici pour le principe. Il est toutefois évident que, au cours d’une procédure, le tribunal pénal prendra toujours aussi en compte les intérêts de l’enfant à naître. Il convient d’en tenir compte dans ce qui suit. En principe, on pourrait en effet dire qu’une future mère a, sur le plan pénal, le droit de mettre elle-même sa santé en danger dès lors qu’elle a été informée de manière exhaustive par la sage-femme sur les risques liés à son comportement. Mais il est possible que les tribunaux hésitent à appliquer ces idées libérales dans le cas d’une femme enceinte dont l’enfant subit une atteinte à cause d’un suivi minimal de la sage-femme. Dans un tel cas, on admettra, de façon explicite ou non, que la femme enceinte a un certain devoir de diligence envers l’enfant à naître. Acte ou omission? Un tribunal fera la même réflexion à propos de la question de savoir si la sage-femme concernée a porté atteinte à l’enfant ou à la mère par un acte ou par une omission. Cette distinction a une grande importance sur le plan pénal, car les conditions de punissabilité répondent à des exigences différentes selon le cas. Pour les contrôle minimaux par la sage-femme, l’accent est manifestement mis sur l’omission et non sur l’acte: la sage-femme n’a pas mesuré la pression artérielle, elle n’a pas fait de contrôle d’urine ni de prise de sang. Lors d’une telle omission, la question qui se pose normalement est de savoir si la personne aurait somme toute dû agir. Dans notre situation, les tribunaux répondraient sans autre par l’affirmative. La sage-femme qui ne fait que des contrôles minimaux et accompagne la femme de cette manière durant la grossesse rend possible une telle façon de faire pour la femme enceinte, lui donne éventuellement une fausse sécurité et assume, par son comportement, une certaine responsabilité envers le fœtus comme envers la femme enceinte. Acte intentionnel ou négligence? Lorsque la sage-femme consent à ne pas entreprendre des examens essentiels, un tribunal sera tenté, dans certains cas, de lui reprocher non seulement un comportement négligent mais peut-être même un acte intentionnel. La réflexion sousjacente est alors que plus le comportement de la sage-femme est imprudent et plus il faut s’attendre à certaines atteintes; et les juges estimeront très imprudent un suivi de grossesse effectué seulement à l’aide d’une évaluation manuelle. Consentement Se pose encore la question de savoir si la femme enceinte peut consentir à une atteinte à ses biens juridiques (son corps et sa vie) lorsque cette atteinte n’est pas certaine, justement du fait qu’il s’agit de négligence. Dans un tel cas, la gravité de l’atteinte subie par la mère ou l’enfant sera déterminante pour une décision judiciaire. Si l’atteinte est grave, le tribunal partira souvent du principe qu’un consentement n’était pas possible. En revanche, si l’atteinte au bien-être de la mère ou de l’enfant est seulement légère, le tribunal tendra à admettre que la décision de la femme enceinte préinformée de consentir à une atteinte par négligence était juridiquement valable et relaxera la sage-femme. Droit public Dans la législation de nombreux cantons, les sages-femmes sont mentionnées en qualité de professionnelles du domaine de la santé et sont donc soumises à des règles particulières. La loi sur la santé publique (LSP) du canton de Berne en parle, par exemple, à l’art. 15. Conformément à l’art. 22 al. 1 LSP en relation avec l’art. 40 de la loi sur les professions médicales (LPMéd), les sages-femmes doivent exercer leur activité avec soin et conscience professionnelle. En cas de violation des devoirs professionnels ou d’autres prescriptions de santé publique, le service compétent de la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale peut prononcer à l’encontre de la sage-femme des mesures disciplinaires (art. 17 a LSP en relation avec l’art. 43 LPMéd). A titre de mesures disciplinaires possibles, le droit de santé publique du canton de Berne prévoit un avertissement, un blâme ou une amende de 20 000 francs au plus, ainsi qu’une interdiction d’exercice indépendant de la profession. Dans la pratique, la procédure disciplinaire en raison de violation des devoirs professionnels est rare et se limite principalement à de graves violations. En règle générale, une procédure disciplinaire n’est engagée que s’il y a eu d’abord une procédure pénale ou civile. Cela dit, on peut se demander si on peut encore prétendre qu’une sage-femme exerce son activité soigneusement et conscieusement, au sens de la législation sur 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 17 Fédération • Verband la santé publique, lorsqu’elle accompagne une grossesse seulement à l’aide de la simple évaluation manuelle. Puisqu’une telle façon de procéder est largement en deça de l’état actuel des connaissances scientifiques, les autorités sanitaires du canton répondront à cette question par la négative. En effet, une sage-femme qui accepte de se limiter à l’évaluation manuelle lors de la grossesse n’agit plus soigneusement et conscieusement au sens de la loi. La sage-femme doit donc compter avec des mesures disciplinaires. Celles-ci seront d’autant plus sévères que l’atteinte à la mère et à l’enfant est importante. Dans ce cas, l’argument selon lequel la femme enceinte a été informée de manière exhaustive par la sagefemme sur les dangers et les risques d’une telle solution ne sera que de peu d’utilité. En effet, la plupart des autorités sanitaires cantonales partiront, selon toute vraisemblance, du principe qu’un exercice soigneux de la profession de sagefemme demande parfois de ne pas accéder à un souhait de la femme enceinte, à savoir, dans un tel cas, qu’elle refuse d’assurer un suivi de grossesse dans ces conditions. Conclusion Sur le plan juridique, il convient de considérer un suivi de grossesse se limitant à des évaluations manuelles comme étant insuffisant au vu des connaissances scientifiques actuelles. Une sage-femme qui y consent doit s’attendre à des problèmes juridiques; selon le cas, elle peut même être accusée de négligence grave, de sorte que son assurance responsabilité civile risque de se retourner contre elle. Elle ne peut pas non plus éviter ces problèmes si elle dispose d’un consentement écrit de la future mère. Certes, grâce à un consentement énumérant les risques, elle peut prouver avoir complètement informé la femme. Mais, sur le plan pénal justement, on lui reprochera d’avoir manifestement eu connaissance elle-même des risques; dès lors, pourquoi s’estelle engagée dans ce jeu dangereux? Un tel consentement sera donc de peu d’utilité pour la sage-femme, justement du fait que, par son souhait, la future mère ne met pas seulement en danger sa propre santé mais aussi celle de l’enfant à naître et même y porte atteinte. Chaque sage-femme doit décider pour elle-même si elle entend consentir à un tel contrôle minimal. Souvent, les grossesses se dérouleront aussi sans problème. Mais, si un évènement malheureux se produit, la sage-femme se retrouvera en très mauvaise posture sur le plan juridique. L’auteure et la FSSF déconseillent donc expressément d’assumer de tels suivis. Car, dans le pire des cas, la sage-femme mettrait alors son existence professionnelle en danger. Dr Kathrin Kummer, avocate, juriste de la FSSF, Berne SHV-Delegiertenversammlung vom 15. Mai 2013 in Thun Als scheidende SHV-Präsidentin durfte ich in Thun 109 Delegierte aus 14 Sektionen zur 121. Delegierten versammlung (DV) begrüssen. Nach vier intensiven und spannenden Jahren konnte ich die Verbandsführung an meine Nachfolgerin Barbara Stocker Kalberer übergeben. Nebst den ordentlichen Geschäften wurde über vier Anträge debattiert und entschieden. 1. Berichte Arbeitsgruppen Abschlussbericht der Arbeitsgruppe Pikettentschädigung frei praktizierende Hebammen (fpH) Der von der Sektion Zürich und Umgebung eingereichte Antrag an die Delegiertenversammlung 2011 forderte den SHV auf, eine nationale Strategie zur adäquaten Entschädigung des Pikettdienstes für Geburts- und Wochenbettbetreuung durch fpH zu erarbeiten. Der SHV hat dem Schweizerischen Gewerkschaftsbund (SGB) deshalb den Auftrag erteilt, eine Berechnungsgrundlage für die Pikettentschädigung der fpH zu erstellen. Diese wurde den Sektionen im März 2013, zusammen mit einer Projektbeschreibung und einem Argumentarium, übergeben. Da die soziale Krankenversicherung gemäss Art. 34 KVG nur bezahlen darf, was an Leistungen (u.a.) in Art. 29 KVG umschrieben ist, ist sie nicht befugt, Pikettentschädigungen bei Mutterschaft zu bezahlen. Kommen weder Gemeinde noch Kanton für die Pikettentschädigung auf, so kann die Hebamme diese der Frau in Rechnung stellen. Allerdings setzt dies voraus, dass die Hebamme die Frau ausdrücklich darüber informiert. Der SHV empfiehlt seinen Sektionen deshalb, mit den Kantonen in Verhandlung zu treten, um die Pikettentschädigung der fpH zu regeln. Zwischenbericht der Arbeitsgruppe Wahlpflichtmodule bei frei praktizierenden Hebammen (fpH) Der von der Sektion Zentralschweiz eingereichte Antrag an die Delegiertenversammlung 2010 forderte den SHV auf, eine Arbeitsgruppe einzusetzen, die sicherstellt, dass sogenannte Wahlpflichtmodule bei fpH in die Ausbildung eingebaut werden und die Entschädigung angemessen geregelt wird. Die Arbeitsgruppe hat festgestellt, dass die Ausbildung in der Deutschschweiz und der Westschweiz unterschiedlich ist und auch die Praktika bei den fpH jeweils anders geregelt sind. Der Kanton Bern signalisierte vor eineinhalb Jahren Offenheit, einen Antrag bezüglich der Entschädigung von Praktika zu prüfen. Der SHV versucht nun, mit dem Kanton Bern einen Präzedenzfall zu schaffen mit der Hoffnung, dass dann andere Kantone diese Entschädigungsregelung übernehmen könnten. Zwischenbericht Arbeitsgruppe Tarifverhandlungen Die Delegiertenversammlung 2012 genehmigte den von der Sektion Bern gestellten Antrag, der die Wiederaufnahme der Tarifverhandlungen mit der tarifsuisse ag bis spätestens 2014 fordert. Der SHV setzte in der Folge eine Arbeitsgruppe ein, die in einem ersten Schritt die Ausgangslage für die Tarif verhandlungen analysierte. Die strukturellen Veränderungen bei den Krankenversicherern stellen den SHV vor zusätzliche 18 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Herausforderungen, denn zukünftig muss mit mehreren «Einkaufsgemeinschaften» verhandelt werden. Auf Grund der gesetzlichen Ausgangslage darf es pro Berufsgruppe nur eine Tarifstruktur geben, was zur Folge hat, dass man sich mit allen Versicherergruppen einig werden muss. Zudem dürfen mit einem neuen Tarifmodell keine Mehrkosten verursacht werden. Die Arbeitsgruppe prüft nun in einem nächsten Schritt, welche Strategien möglich sind, damit der seit fast 20 Jahren unveränderte Tarif der frei praktizierenden Hebammen angepasst werden kann. 2. Berichte aus dem laufenden Jahr Interessengemeinschaft der Geburtshäuser in der Schweiz (IGGH-CH®) Die Interessengemeinschaft der Geburtshäuser in der Schweiz (IGGH-CH®) berichtete über die teilweise schwierigen Tarifverhandlungen für den ambulanten und stationären Bereich und den zunehmenden administrativen Aufwand, der vor allem für Geburtshäuser (GH) mit kleinen Strukturen sehr gross ist. 2012 wurden in den 22 GH 1335 Geburten durchgeführt, 127 mehr als im Vorjahr. Die IGGH-CH® will sich zukünftig noch mehr für die Förderung der natürlichen Geburt und für die Stärkung der Hebammenarbeit einsetzen. Internationale Zusammenarbeit Der Zentralvorstand berichtete über das jährliche Treffen des Central European Region Meeting (CER-Gruppe) des ICM, in der Irland, Holland, Österreich, Grossbritannien, Deutschland, Frankreich, Kroatien, Slowenien, Belgien, Ungarn, Luxemburg, Tschechien und die Schweiz vertreten sind. Die Treffen dienen dem Austausch unter den verschiedenen Ländern. Zugleich erhalten die Anwesenden Informationen des ICM. Aktuelle Themen sind z. B. die steigenden Prämien für die Berufshaftpflichtversicherungen und die hohen Kaiserschnittraten. Der Zentralvorstand berichtete zudem über aktuellen Stand des Twinning-Projekts zwischen Mali und der Schweiz, das ebenfalls auf einer Initiative des ICM basiert. 3. Wahlen Barbara Stocker Kalberer aus der Sektion Zentralschweiz wurde mit grosser Mehrheit zur neuen SHV-Präsidentin gewählt. Marianne Indergand-Erni, Susanne Clauss, Sabrina Schipani, Yvonne Meyer-Leu und Miriam Wille wurden für weitere vier Jahre im Zentralvorstand bestätigt. Aus der Romandie bzw. dem Tessin stellte sich leider niemand für das Amt eines Zentralvorstands zur Verfügung. in zwei Anträge aufzuteilen, wurde nicht eingetreten. Die Delegierten genehmigten jedoch den Antrag des Zentralvorstandes bezüglich der neuen Kongressorganisation. 5. Finanzen Die Erfolgsrechnung 2012 schliesst mit einem Gewinn von CHF 62 604.90 ab. Die Abweichung zum budgetierten Verlust von CHF 185.– ist durch die Mehreinnahmen bei der Fort- und Weiterbildung und bei den Mitgliederbeiträgen sowie im Bereich Sponsoring und Inseratemarketing zu begründen. Die Rechnung 2012 wird von den Delegierten genehmigt. Die Delegierten genehmigten zudem das Budget 2013 mit einem Verlust von CHF 580.–. Für die Tarifverhandlungen werden insgesamt CHF 50 000.– budgetiert. Die finanzielle Lage des SHV kann insgesamt als gut bezeichnet werden. Mit dem 2012 erzielten Gewinn konnte das Ziel, das Organisationskapital aufzustocken, erreicht werden. Für aufwändige Projekte wurden sicherheitshalber Rückstellungen gemacht. Der Finanzplan zeigt bis 2015 keine strukturellen Defizite auf. Die Kostenstellenrechnung ist eingeführt und macht klare Aussagen bezüglich Aufwand und Ertrag in den verschiedenen Bereichen. Bei allfälligen Abweichungen von den strategischen Vorgaben könnten bereits auf das Folgejahr Massnahmen getroffen werden. 6. Kongress 2014 Der nächste nationale Hebammenkongress findet am 14. und 15. Mai 2014 in Zürich statt. Die Sektion Zürich und Umgebung hat das Thema «Die Welt der Geburtshilfe, komm mit auf die Reise!» gewählt. Die Zürcher Hebammen freuen sich darauf, Sie im Mai 2014 begrüssen zu dürfen. Abschliessend haben die Delegierten Sophie Eifler-Menk aus dem Zentralvorstand verabschiedet. Wir danken ihr für das Engagement in den letzten Jahren. Nach spannenden Diskussionen und vielen Entscheiden konnte ich die Delegiertenversammlung 2013 um 17 Uhr schliessen. Ich bedanke mich bei den Delegierten und bei den Kolleginnen im Zentralvorstand und bei der Geschäftsstelle für die engagierte Arbeit und bei der Sektion Bern für die gute Organisation. Liliane Maury Pasquier, SHV-Präsidentin bis 15. Mai 2013 4. Anträge Die Delegierten diskutierten und entschieden über vier ordentliche Anträge. Die Delegierten lehnten den Antrag der Sektion Genf, der eine neue Aufteilung der Mitgliederbeiträge zwischen dem Gesamtverband und den Sektionen forderte, ab. Der ebenfalls von der Sektion Genf eingereichte Antrag, eine Volksinitiative für einen bezahlten Vaterschaftsurlaub zu lancieren, wurde abgelehnt. Der von der Kommission frei praktizierender Hebammen der Sektion Bern und des Hebammenzirkels der Sektion Aargau-Solothurn eingereichte Antrag, die Empfehlungen für die Betreuung der physiologischen Schwangerschaft zurückzuziehen und zu ergänzen, wurde abgelehnt. Auf den ausserordentlichen Gegenvorschlag, diesen Antrag 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 19 Fédération • Verband Befragung von Kundinnen der frei praktizierenden Hebammen 2013 Im Rahmen des Qualitätsmanagements für frei praktizierende Hebammen (fph) führt der SHV vom 1. September bis 31. Dezember 2013 die dritte Befragung bei Kundinnen der frei praktizierenden Hebammen durch. Damit der Rücklauf gross und die Befragung möglichst aussagekräftig ist, ist der SHV auf die Mithilfe der nach dem Zufallsprinzip ausgewählten frei praktizierenden Hebammen angewiesen. Wir bitten diese, die Fragebögen fristgerecht an die Kundinnen weiterzuleiten und nicht benötigte Fragebogen umgehend an die Geschäftsstelle zu retournieren. Die Resultate der Befragung werden bis spätestens Juni 2014 den Sektionen bekanntgegeben. Ella Benninger, Qualitätsbeauftragte fpH Liliane Maury Pasquier und Barbara Stocker Kalberer Barbara Stocker Kalberer neue Präsidentin des SHV Liliane Maury Pasquier stellte sich nicht für eine weitere Amtsperiode als SHV-Präsidentin zur Verfügung. Als ihre Nachfolgerin wurde an der Delegiertenversammlung (DV) des SHV vom 15. Mai 2013 Barbara Stocker Kalberer gewählt. Minimalkontrolle während der Schwangerschaft Fragestellung Hebammen sehen sich immer wieder mit schwangeren Frauen konfrontiert, die sich zwar von ihr während der Schwangerschaft betreuen lassen möchten, jedoch aus ethischen, religiösen oder andern Gründen auf bestimmte Untersuchungsmethoden verzichten wollen. Im Folgenden geht es um diejenigen Frauen, die nur eine kleinstmögliche Kontrolle (in der Folge «Minimalkontrolle» genannt), also hauptsächlich Tastbefund und keine Blutentnahme oder keinen Ultraschall möchten. Es stellt sich dann die Frage, ob eine Hebamme auf diese etablierten Diagnosemittel verzichten kann ohne rechtlich verantwortlich zu werden, wenn Mutter oder Kind im Zusammenhang mit der Schwangerschaft oder Geburt einen Schaden erleiden. Die Delegierten des SHV verabschiedeten Liliane Maury Pasquier als ihre Präsidentin. Sie führte den SHV in ihrer vierjährigen Amtszeit mit hohem berufspolitischem und persönlichem Engagement. Mit ihren politischen Vorstössen zu den hohen Kaiserschnittraten oder der Kostenbefreiung auf allen Leistungen der Mutterschaft setzte sie sich als Ständerätin des Kantons Genf auch auf parlamentarischer Ebene für die Anliegen der Hebammen ein. Während ihrer Amtszeit förderte sie zudem den interdisziplinären Austausch mit anderen Berufsgruppen, unterstützte die Geburtshäuser bei den Tarifverhandlungen und pflegte den Kontakt mit dem Bundesamt für Gesundheit (BAG), der Konferenz der kantonalen Gesundheitsdirektorinnen und -direktoren (GDK) und weiteren berufspolitisch relevanten Akteuren. Die DVH wählte Barbara Stocker Kalberer neu an die Verbandsspitze. Sie kennt die Situation der Hebammen und weiss um ihre oft prekäre wirtschaftliche Situation. Sie will sich deshalb dafür einsetzen, dass die Rolle der Hebammen im Gesundheitswesen sichtbarer wird: «Unsere Arbeit, die in der Grundversorgung und in der Gesundheitsförderung von Mutter und Kind einen wichtigen Stellenwert haben sollte, verliert immer mehr an Bedeutung. Wir müssen, wie in anderen europäischen Ländern auch, die kontinuierliche Betreuung der Frauen während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett in der medizinischen Grundversorgung als unsere zentrale Rolle wahrnehmen.» Auch für die angestellten Hebammen will sie sich einsetzen. Der Zentralvorstand, die Sektionen und die Geschäftsstelle danken Liliane Maury Pasquier für ihr grosses Engagement in den letzten vier Jahren. Auch wenn sie sich von der Verbandsspitze zurückzieht, so bleibt sie uns Hebammen als Ständerätin weiterhin eine wichtige Partnerin in der Berufspolitik. Auf diese Zusammenarbeit freuen wir uns! Zentralvorstand und Geschäftsstelle 20 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Zivilrecht Haftungsmassstab Die Betreuung einer Schwangeren, Gebärenden oder Wöchnerin ist ein Auftrag nach Obligationenrecht. Gemäss Art. 398 Abs. 1 OR haben die Hebammen als Beauftragte für eine sorgfältige und getreue Behandlung ihrer Klientinnen einzustehen. Der Haftungsmassstab ist von Gesetzes wegen gleich demjenigen, wie er im Arbeitsrecht für die Arbeitnehmerin gilt. Das Mass der notwendigen Sorgfalt richtet sich dabei nach objektiven Faktoren. Eine Hebamme kommt ihrer Sorgfaltspflicht nach, wenn sie bei der Behandlung nach den allgemein anerkannten und zum Gemeingut gewordenen Grundsätzen der medizinischen Wissenschaft, insbesondere der Hebammenheilkunde, verfährt. Bei der Stellung einer Diagnose hat die Hebamme somit die Pflicht, alle Untersuchungsmethoden 1 einzubeziehen, die generell anerkannt sind und 1 er SHV stellt auf seiner Website im Bereich «Mitglieder» D Empfehlungen für die Betreuung der physiologischen Schwangerschaft zur Verfügung. von anderen Praktikerinnen angewendet werden. Eine Hebamme, die nicht alle gebotenen Untersuchungsmethoden anwendet oder verordnet riskiert, dass ihr eine falsche oder fehlende Diagnose angelastet werden kann. Haftungsbeschränkung möglich? Es besteht jedoch die Möglichkeit, mit der Klientin eine Haftungsbeschränkung bezüglich leichter Fahrlässigkeit zu vereinbaren. Dies sieht Art. 100 Abs. 1 OR vor. Eine Haftungs beschränkung bezüglich grober Fahrlässigkeit ist aber ausgeschlossen. Es stellt sich rechtlich daher die Frage, ob eine Schwangerschaftsbetreuung, die hauptsächlich mit Tastbefund gemacht wird, so hohe Risiken in sich birgt, dass die Betreuungsmethoden der Hebamme beim heutigen Stand des Wissens als grob fahrlässig beurteilt würden. Es handelt sich dabei um eine Frage, die ein Gericht selbst nicht beantworten kann. Es wird für diese Beurteilung viel mehr medizinische Fachleute, also Gynäkologinnen und eventuell andere Hebammen, beiziehen. Dann ist meiner Meinung nach die Gefahr gross, dass die Schwangerschaftsbetreuung mittels blossen Tastbefunds als grob fahrlässig beurteilt werden wird, weil sie doch offensichtlich massiv hinter dem zurückbleibt, was die aktuelle Wissenschaft empfiehlt. Es ist deshalb kaum möglich, dass die Klientin die Hebamme mittels einer Erklärung von der Haftung entbindet. Strafrecht Wenn das ungeborene Kind oder die Schwangere bzw. das Kind während des Geburtsvorganges oder die Gebärende verletzt oder getötet werden, stellen sich komplizierte strafrechtliche Fragen. Strafrechtlicher Schutz des ungeborenen Kindes? Die erste Überlegung betrifft die Frage, ob der Fötus, also das ungeborene Kind, selbst strafrechtlichen Schutz geniesst. Wie wir alle wissen, ist dies nur bezüglich des Abtreibungsverbotes so, dass ja auch nicht absolut gilt. Eine Körperverletzung an einer schwangeren Frau, die vor allem den Fötus schädigt, wird als Körperverletzung gegenüber der Schwangeren betrachtet. Erst mit der Geburt wird der Fötus im strafrechtlichen Sinn zum Menschen, der getötet oder verletzt werden kann. Soweit der Grundsatz. Es ist aber offensichtlich, dass ein Strafgericht in einem Verfahren die Interessen des ungeborenen Kindes immer auch mitberücksichtigen wird. Dies gilt es im Folgenden zu beachten. Prinzipiell könnte man nämlich sagen, dass eine werdende Mutter strafrechtlich das Recht hat, sich selbst gesundheitlich zu gefährden, wenn sie von der Hebamme vollumfänglich über die Gefahren ihres Verhaltens informiert worden ist. Die Gerichte dürften aber zögern, diesen liberalen Grundgedanken im Falle einer Schwangeren, deren Kind wegen einer minimalen Hebammenbetreuung Schäden davon trägt, umzusetzen. Hier wird man ausgesprochen oder unausgesprochen davon ausgehen, dass die Schwangere eine gewisse Fürsorgepflicht gegenüber dem ungeborenen Kind hat. Tun oder Unterlassen? Dieselbe Überlegung wird ein Gericht machen, wenn es um die Frage geht, ob die mitwirkende Hebamme das Kind oder die Mutter durch ein Tun oder ein Unterlassen geschädigt hat. Diese Unterscheidung ist strafrechtlich von grosser Bedeutung, stellen sich doch an die Strafbarkeit je nach dem ver- schiedene Anforderungen. Im Fall der Minimalkontrollen durch die Hebamme liegt der Fokus offensichtlich auf dem Unterlassen, nicht auf dem Tun: Die Hebamme hat den Blutdruck nicht gemessen, sie hat keine Urinkontrollen gemacht und kein Blut abgenommen. Bei einem solchem Unterlassen stellt sich normalerweise die Frage, ob die unterlassende Person überhaupt hätte handeln müssen. In unserer Konstellation dürfte dies von den Gerichten ohne weiteres bejaht werden. Die Hebamme, die nur Minimalkontrollen macht und die Frau so durch die Schwangerschaft begleitet, ermöglicht der Schwangeren erst ein solches Vorgehen, vermittelt ihr eventuell eine falsche Sicherheit und übernimmt mit ihrem Verhalten eine gewisse Verantwortung sowohl dem Fötus als auch der Schwangeren gegenüber. Vorsatz oder Fahrlässigkeit? Wenn die Hebamme aber darin einwilligt, zentrale und wichtige Untersuchungen nicht vorzunehmen, wird manches Gericht versucht sein, ihr nicht nur fahrlässiges, sondern vielleicht sogar eventualvorsätzliches Verhalten vorzuwerfen. Die Überlegung dahinter ist dann diejenige, dass mit einer bestimmten Schädigung umso eher gerechnet werden muss, je unvorsichtiger das Verhalten der Hebamme ist; und eine Schwangerschaftsbegleitung nur mit Tastbefund wird von den Gerichten wohl als recht unvorsichtig beurteilt. Einwilligung Es stellt sich noch die Frage, ob die Schwangere in die Verletzung ihrer Rechtsgüter – Leib und Leben – einwilligen kann, wenn diese Verletzung nicht sicher eintritt, eben weil sie fahrlässig ist. Dabei wird bei einer gerichtlichen Beurteilung zentral sein, wie schwer der Schaden ist, den Mutter oder Kind davongetragen haben. Bei einem schweren Schaden wird manches Gericht davon ausgehen, dass eine Einwilligung nicht möglich war. Kommt es nur zur einer leichten Schädigung im Wohlbefinden von Mutter oder Kind, wird manches Gericht davon aus gehen, dass die vorinformierte Schwangere rechtsgültig in die fahrlässigen Verletzung einwilligen konnte und die Hebamme freisprechen. Öffentliches Recht Hebammen sind in der Gesetzgebung vieler Kantone als Gesundheitsfachpersonen erwähnt und unterliegen damit speziellen Regelungen. Das Gesundheitsgesetz des Kantons Bern erwähnt sie beispielsweise in Art. 15 GesG. Gemäss Art. 22 Abs. 1 GesG in Verbindung mit Art. 40 des Gesetzes über die Medizinalberufe (MedBG) hat die Hebamme ihren Beruf sorgfältig und gewissenhaft auszuüben. Bei Verletzung der beruflichen Pflicht oder anderer gesundheitsrechtlicher Vorschriften kann die zuständige Stelle der Gesundheits- und Fürsorgedirektion Disziplinarmassnahmen gegen die Hebamme anordnen (Art. 17 a GesG in Verbindung mit Art. 43 MedBG). Mögliche Disziplinarmassnahmen etwa im Gesundheitsrecht des Kantons Bern sind eine Verwarnung, ein Verweis oder eine Busse bis zu CHF 20 000.– sowie Verbot der selbstständigen Berufsausübung. In der Praxis ist es so, das Disziplinarverfahren wegen Verletzung der beruflichen Pflichten selten sind und sich hauptsächlich auf schwere Verstösse beschränken. In der Regel erfolgt ein Disziplinarverfahren erst, wenn vorher ein Straf- oder Zivilverfahren stattgefunden hat. Man fragt sich nun also, ob man noch davon sprechen kann, dass eine Hebamme ihre 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 21 Fédération • Verband Arbeit im Sinn der öffentlichen Gesundheitsgesetzgebung sorgfältig und gewissenhaft macht, wenn sie eine Schwangerschaft rein mit Tastbefund begleitet. Angesichts der Tatsache, dass ein solches Vorgehen unter den aktuellen Stand der Wissenschaft liegt, werden Gesundheitsbehörden der Kantone diese Frage wohl mit Nein beantworten: Eine Hebamme, die sich auf eine reine Tastkontrolle während der Schwangerschaft einlässt, handelt kaum mehr sorgfältig und gewissenhaft im Sinn des Gesetzes. Die Hebamme muss entsprechend mit disziplinarischen Massnahmen rechnen. Diese werden umso härter ausfallen, je grösser der Schaden bei Mutter und Kind ist. Dabei wird das Argument wenig helfen, dass die Schwangere von der Hebamme vollumfänglich über die Gefahren und Risiken eines solchen Vorgehens informiert worden ist: Die meisten kantonalen Gesundheitsbehörden werden wahrscheinlich davon ausgehen, dass die sorgfältige Berufsausübung der Hebamme manchmal auch bedeuten kann, dass diese der Schwangeren einen Wunsch nicht erfüllt, vorliegend also, dass sie eine Schwangerschaftsbegleitung unter diesen Umständen verweigert. Diese Probleme kann sie auch nicht vermeiden, wenn sie über eine schriftliche Einwilligung der werdenden Mutter verfügt: Einerseits kann sie mit einer Einwilligung, die die Risiken aufzählt, zwar beweisen, dass sie die Frau umfassend informiert hat. Andererseits wird ihr aber gerade strafrechtlich vorgehalten werden, sie selbst habe die Risiken ja offensichtlich auch gekannt – warum hat sie sich dann auf das gefährliche Spiel eingelassen? Gerade weil die werdende Mutter mit ihrem Wunsch nicht nur die eigene Gesundheit, sondern auch jene des werdenden Kindes gefährdet und eventuell sogar verletzt, wird der Hebamme eine solche Einwilligung wenig nützen. Jede Hebamme wird selbst entscheiden, ob sie sich auf eine solche Minimalkontrolle einlässt. Häufig werden die Schwangerschaften ja auch gut enden. Wenn es aber zu einem Unglücksfall kommt, steht die Hebamme aus rechtlicher Sicht in einer sehr schlechten Position. Die Autorin und der SHV raten deshalb dringend davon ab, solche Betreuungen zu übernehmen. Die Hebamme gefährdet mit ihnen im schlimmsten Fall ihre berufliche Existenz. Fazit Eine Schwangerschaftsbetreuung nur durch Tastkontrollen ist rechtlich als Schwangerschaftsbetreuung unter dem aktuellen Stand der Wissenschaft zu betrachten. Eine Hebamme, die sich darauf einlässt, muss mit rechtlichen Problemen rechnen; je nach dem wird ihr wohl sogar Grobfahrlässigkeit vorgeworfen werden können, so dass eventuell ihre Haftpflichtversicherung auf Sie Rückgriff nimmt. Autorin: Dr. Kathrin Kummer, Juristin des SHV, Bern PR-Anzeige Der Atem – Grundlage der Gesundheit Nicht immer fühlen sich Menschen frei von körperlichen und seelischen Beeinträchtigungen. Die Atmung reagiert wie ein Seismograph auf alle Einflüsse und steht dann nicht mehr in ihrer vollen Kraft zur Verfügung. Mit Atemübungen im Liegen, Stehen oder Sitzen beeinflussen wir die Atmung positiv. Die Übungen können in Gruppenoder Einzelsitzungen gelernt werden, um sie im Alltag wirksam und selbständig einzusetzen. Die Atmung kann auch in Einzelbehandlungen verbessert werden. Die bekleideten Klienten werden zur Förderung der optimalen Atmung in Bauch- oder Rückenlage von den Atemtherapeuten mit Druckund Dehnungsgriffen im Atemrhythmus behandelt. Der Beruf der Atemtherapie und der Atempädagogik kann in einem 3-jährigen Lehrgang in teilzeitlicher Ausbildung gelernt werden. Die Ausbildung ist interessant, anspruchsvoll, umfasst 1600 Unterrichtsstunden und schliesst mit einer Diplomprüfung ab. Diese berechtigt zur Aufnahme in den Be-rufsverband SBAM und erfüllt die Qualitätskriterien zur Registrierung im Erfahrungsmedizinischen Register EMR. 22 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Institut für Atem Bewegung und Therapie Yvonne Zehnder GmbH Sekretariat Ingrid Zanettin 044 722 20 24 zanettin@ateminstitut.ch www.ateminstitut.ch Sections • Sektionen Fortbildung der Sektion Aargau/ Solothurn Gewalt und Macht in der Familie – was können wir Hebammen tun? Datum Mittwoch, 11. September 2013 Zeit 9 Uhr bis 16.15 Uhr | Ort Bürger spital, Schöngrünstr. 42, 4500 Solothurn Referentinnen und Referenten Renate Mitterhuber, Hebamme aus Wien, «Gewalt und die Auswirkungen auf Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett» | Franz Ziegler, Kinderschutz Kanton Solothurn, «Wenn Eltern zuschlagen … ist der Kinderschutz gefordert» | Lucia von Daeniken, Fachstelle «Gewaltsleistung», Solothurn, «Häusliche Gewalt geht auch uns Frauen etwas an». Bitte reserviert Euch schon heute das Datum – wir freuen uns auf Euren Besuch! Sektion Bern Vorankündigung Herbstfortbildung SHV Sektion Bern, 5. November 2013 Auditorium Ettore Rossi, Inselspital Bern Psychische Erkrankungen in der Schwangerschaft und Wochenbettzeit und deren Früherkennung Die Fortbildung thematisiert die wichtigsten psychischen Erkrankungen im Kontinuum der Schwangerschaft, der Geburt und der Wochenbettzeit. Dabei übernehmen die Hebammen eine wichtige Schlüsselstellung in der Früherkennung. Unter anderem wird das Screening der postpartalen Depression vermittelt. Zusammenarbeitsmodelle mit Experten und Fachstellen sind für den Verlauf der Erkrankung von zentraler Bedeutung und werden interdisziplinär diskutiert. Dabei werden auch die Möglichkeiten und Grenzen der Hebammenbetreuung thematisiert. Weitere Informationen folgen zu einem späteren Zeitpunkt. Nouveaux membres | N eue Mitglieder Aargau-Solothurn Neumitglieder T 062 822 81 21 Bieri Barbara, Flumenthal, 2004, Zürich Meier Daniela, Aarau, Studentin an der BFH Schreiner Olivia, Lenzburg, 2008, St. Gallen Zürcher Carmen, Solothurn, 2012, Bern Bas-Valais Nouveau membre T 079 471 41 60 Cuttat Aurélie, Sion, 2012, Genève Bern Neumitglieder T 031 333 58 73 Herzog Lena, Bern; Klisura Sarah, Ostermundigen; Schlegel Sabine, Münsingen; Stillhard Franziska, Bern; Wiederkehr Judith, Neuchâtel; Studentinnen an der BFH, Zotter Kathrin, Bern, 1994, Bern Mehr Informationen unter: www.hebammen.ch Fachgruppe frei berufliche Hebammen Sektion Zürich Fortbildung Neueinstieg in die Freiberuflichkeit Es werden die wichtigsten Informationen für die Tätigkeit als freiberufliche Hebamme vermittelt. Sie erhalten die Gelegenheit sich mit erfahrenen Hebammen, die freiberuflich arbeiten, auszutauschen und gewinnen in zentralen Themen mehr Sicherheit. Datum und Zeit 30. / 31. 10. 2013 von 8.30 – 17 Uhr 1. 11. 2013 von 8.30 – 12 Uhr | Der Besuch eines halben Tages ist möglich | Kosten von CHF 110.– bis CHF 550.– | Ort Zürich | Anmeldung Anmeldung auf der Seite der SHVSektion «Zürich und Umgebung» unter www.hebamme.ch Beide Basel BL/BS Neumitglied T 061 983 08 44 / 061 322 33 64 Bertschi Gloria, Riehen, 1975, Lima Peru Fribourg Nouveau membre T 026 477 05 76 Gumy Elise, Fribourg, 2011, Lausanne Genève Nouveaux membres T 022 757 29 10 Abdel-Karim Hana, Genève; Beuret Clémence, Genève; Brodet-Revillod Gaele, F Sallanches; Gabarrot Melodie, Genève; étudiantes à l’HES, Genève Floquet Marie-Line, Chêne-Bougeries, 1999, Lyon (F) North Solene, Nyon, étudiante à l’HESAV, Lausanne Pupulin Polly, Divonne les Bains (F), 2002, South hampton (UK) Ticino Neumitglied T 091 866 11 71 Di Marco Anny Adele, I Cantù, 2006, Pavia (I) Vaud-Neuchâtel-Jura Nouveaux membres T 079 654 64 71 Bonnefoy Fleur, Allinges (F); Trancoso Suzanna, Lausanne; étudiantes à l’HESAV, Lausanne Decollogny Carole, Yverdon-les-Bains, étudiante à l’HES, Genève Jaccard Michelle, La Chaux-de-Fonds, 1985, Besançon (F) Zentralschweiz Neumitglied T 041 442 08 00 / 041 320 63 06 Ceresola Pascale, Luzern, 2000, Luzern Detaillierte Informationen bei Rebekka Suter rs@unterdorfpraxis.ch und bei Andrea Schiess as@unterdorfpraxis.ch Zürich und Umgebung Neumitglieder T 079 711 80 32 Reinwardt Katrin, Zürich, 2008, Zürich Wernli Joy, Meilen, 1995, Luzern 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 23 PR-Anzeige Natürliches Eisen aus dem Schatz des Ayurveda Mehr Energie und Leistungskraft mit ayurvedischem Eisen-Rasayana. Dieses Eisenpräparat füllt den Eisenspeicher auf natürliche Weise schnell wieder auf. Eisen ist eines der wichtigsten Spurenelemente, die der Körper täglich braucht, um seine Funktion zu erfüllen und uns gesund zu erhalten. Es ist unter anderem wichtig für den Sauerstoff transport, die Atmung, die Zellteilung und Energiegewinnung. Viele Menschen leiden unter Eisenmangel. Sie sind müde und lustlos, die Lebensqualität sinkt zusehends. Eisenmangel ist ein weit verbreitetes Problem – vor allem bei Frauen. Die Gründe sind oft starke Menstruation, Schwangerschaft, Stillzeit und mangelhafte Eisenzufuhr durch die Nahrung. Besonders während der Schwangerschaft und der Stillzeit ist der Eisenbedarf höher als üblich. Der Körper der werdenden Mutter muss in dieser Zeit 30 – 40 % mehr Blut bilden. Eine gute Durchblutung und ausreichende Versorgung mit Sauerstoff ist für die Entwicklung des Babys überaus wichtig. Auch in der Stillzeit benötigt die junge Mutter mehr Eisen als normalerweise. Sie muss nicht nur den eigenen Eisenbedarf decken, sondern auch den des Kindes. Die empfohlene Tagesmenge Eisen liegt daher bei 30 mg. Das entspricht der doppelten Menge gegenüber Frauen, die nicht schwanger sind oder nicht stillen. Nicht immer sind schulmedizinische Behandlungen notwendig, um den «Eisenspeicher» aufzufüllen. Zur Vorbeugung empfiehlt der Ayurveda neben einer ausge wogenen und abwechslungsreichen Ernährung die Einnahme von eisenhaltigen Nahrungsergänzungsmitteln. Wer alternative Heilmethoden den schulmedizinischen bevorzugt, hat mit EisenRasayana sehr gute Erfolgsaussichten, die Mangelerscheinung zu beheben. Das ayurvedische Eisen-Rasayana ist einzigartig in seiner Wirkung. Es enthält Eisenoxid, das in einem sehr aufwändigen Verfahren hergestellt wird und vom Körper optimal aufgenommen werden kann. 24 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Im Gegensatz zu pharmazeutischen Eisenpräparaten kombiniert der Ayurveda Mineralien, wie zum Beispiel Eisen, mit verschie denen Kräutern. Die Indische Stachelbeere (Emblica officinalis) und Guduchi (Tinospora cordifolia) verbessern nach ayurved ischen Kenntnissen den Stoffwechsel und die Aufnahme des Eisens. Sie gewährleisten eine gute Verträglichkeit und Speicherung des Eisens. Ein wichtiger Faktor ist, dass Verstopfung und Magen beschwerden vermieden werden. Die Ausscheidung von Stoffwechselschlacken wird ausserdem begünstigt. Generell wird der nötige Eisenbedarf mit der Einnahme von zwei Tabletten täglich (1 Tablette enthält 7 mg Eisen) gedeckt und das Immunsystem gestärkt. Der Bedarf in der Schwangerschaft und während der Stillzeit ist jedoch deutlich höher. Ayurvedisches Eisen-Rasayana wird sorgfältig nach überlieferter Rezeptur hergestellt und ist vom BAG als Nahrungsergänzung zugelassen. Eine Packung enthält 60 Tabletten. Weitere Informationen: www.ayurvedashop.ch/eisen Verlangen Sie bitte Ihr Gratismuster Eisen-Rasayana. AyurVeda AG Dorfstrasse 71, 6377 Seelisberg, Telefon 041 820 55 44 info@veda.ch Ausbildungslehrgang Akupunktur nach traditioneller Chinesischer Medizin für Hebammen und Gynäkologen Grundkurs Akupunktur nach TCM in der Geburtshilfe gemäss den Ausbildungsrichtlinien des SHV und der SBO-TCM Anzahl Kurstage 15 (105 Unterrichtsstunden) Anwendungsgebiet: Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett Kursbeginn: 07. November 2013 Bern 19. November 2013 Winterthur Information & Anmeldung ZHONG INSTITUT Sekretariat: 031/ 792 00 68 info@zhong.ch www.zhong.ch Eisen – natürlich verträglich Eisen-Rasayana • Tabletten zur Nahrungsergänzung mit Eisen • optimale Eisen-Verfügbarkeit und sehr gut verträglich • zur Vorbeugung und Behandlung von Eisenmangel • für konstant gute Eisenwerte Infos und Gratismuster bei AyurVeda AG, Seelisberg, Tel. 041 820 55 44, www.veda.ch/eisen Hebammenorientierte Weiterbildung in 2 × 3 Tage Craniosacral Therapie und Geburtstraumatas auflösen Compositions aromathérapeutiques originales d’après les formules originales de la sage-femme et experte en aromathérapie Ingeborg Stadelmann Les Compositions aromathérapeutiques originales IS sont disponibles chez Sowohl für im Spital tätige Hebammen und Freischaffende. 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YVERDON-LES-BAINS 16-17 août 2013 maryse dewarrat Analyste Transactionnelle certifiée PTSTA-C Sage-femme indépendante et Formatrice d'Adultes toutes les infos : www.dewarrat-conseil.ch ou dès maintenant au 079/ 332 18 89 26 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Ihr lernt die wichtigsten Griffe, um in der Schwangerschaft und unter der Geburt das blockierte Becken und Ischias zu lösen und pp. im Wo-Bett die Körperstatik der Frau wieder herzustellen. Sofortige Erste Hilfe, bzw. Lösungsgriffe nach Vacuum, Zange und Sectio beim Baby werden intensiv gelernt und neue Wege das Bonding zu stärken, aufgezeigt. Die Geburtsverarbeitung von Mutter und Baby ist Kernthema. Kursort ist in Winterthur. Die Kursstunden werden teilweise bei einer Cranioausbildung anerkannt. Kursdauer: 2 × 3 Tage Total Kosten: (6Tg.) Fr. 1080.– Kursdaten: 12. – 14. Sept. und 24. – 26. Nov. 2013 Info und Anmeldung: Brigitte Meissner, Hebamme und Craniosacral Therapeutin, spezialisiert auf Geburtstraumatas, Seminarleiterin, Tel. 052 203 37 37. L’Ecole Suisse Romande d’Homéopathie Uniciste (ESRHU), agréée FMH et SSMH, donne son cours d’Homéopathie Uniciste pour les professions médicales (Médecins, dentistes, pharmaciens, vétérinaires, sages-femmes et infirmières) au CHUV / Lausanne dès le 21 septembre 2013 Renseignements, programme des cours et inscriptions : www.crh-homeopathie.ch esrhu.secretariat@crh-homeopathie.ch tél. 021 791 39 46 fax 021 791 47 38 Hebamme CH 7-13 183x131.qxp 19.06.2013 16:21 Seite 1 DidyTai ® Für Hebammen: ein Vorführtuch in Größe 6 zum Sonderpreis Pour sages-femmes: Echarpe de démonstration en taille 6 au prix réduit Das Babytragetuch mit der besonderen Webart für rundum sicheren Halt aus 100% unbehandelter kbA-Baumwolle in vielen wunderschönen Farben und Mustern. Drei Jahre Qualitätsgarantie. Keine Produktion in Billiglohnländern. 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Hebammengeleitete Geburtshilfe angebote in Spitälern einzuführen, mit der eine kontinuierliche und ganzheitliche Betreuung von Frauen während der Schwangerschaft, Geburt und Wochenbettzeit im sta tionären und im ambulanten Bereich ermöglicht wird. für das Fortpflanzungsverfahren zu verwenden, die nicht von dieser Krankheit betroffen sind. Alle anderen PID-Anwendungsmöglichkeiten bleiben weiterhin verboten. So dürfen unfruchtbare Paare, die erblich nicht vorbelastet sind, von der PID keinen Gebrauch machen. Ebenso bleibt es untersagt, einen Embryo auf spontan auftretende Krankheiten wie Trisomie 21 untersuchen zu lassen oder ein so genanntes «Retter-Baby» zur Gewebespende für kranke Geschwister auszuwählen. Mehr Informationen unter: www.bag.admin.ch › themen › medizin Depressionen in der Schweizer Bevölkerung Mehr Informationen unter: www.bernerhebamme.ch › petition Embryonen-Tests ja, «Designer-Babys» nein Erblich vorbelastete Paare, die sich für eine In-vitro-Befruchtung entscheiden, sollen die Präimplantationsdiagnostik (PID) nutzen können. Zudem soll es künftig erlaubt sein, Embryonen zu Fortpflanzungszwecken aufzubewahren. Die Neuregelung bedingt eine Änderung von Artikel 119 der Bundesverfassung über Fortpflanzungsmedizin und Gentechnologie im Humanbereich. Der Bundesrat hat den Regelungsentwurf und die dazugehörige Botschaft ans Parlament überwiesen. Paare mit einer genetischen Veranlagung aufgrund derer ihre Kinder von einer schweren Erbkrankheit betroffen sein könnten, dürfen künftig die PID in Anspruch nehmen. Sie dürfen die Em bryonen im Rahmen einer künstlichen Befruchtung auf die entsprechende Erbkrankheit hin untersuchen lassen, um anschliessend nur jene Embryonen 28 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Leichte Depressivität ist in der Schweiz weit verbreitet und aufgrund der Folge wirkungen nicht zu unterschätzen. Zu diesem Ergebnis kommt eine vom Schweizerischen Gesundheitsobservatorium und der Psychiatrie Basel-Landschaft durchgeführte Auswertung verschiedener Datenquellen. Die Untersuchung zeigt, dass Betroffene vermehrt arbeitsunfähig sind, Leistungseinbussen aufweisen und unter körperlichen Beschwerden leiden. Der Erwerbsstatus hat einen starken Zusammenhang mit dem Krankheits- und Behandlungsverlauf. Im eben erschienenen Bericht wurden internationale Forschungsergebnisse zu verschiedenen Aspekten depressiver Erkrankungen zusammengefasst und Schweizer Datenquellen analysiert. Die Auswertung zeigt: Während stärkere depressive Symptome mit rund 3 Prozent relativ selten angegeben werden, sind leichtere Symptome weit verbrei- tet. Rund 16 Prozent der Schweizerinnen und Schweizer gaben in Bevölkerungsumfragen an, unter Depressionssymptomen wie Energielosigkeit, Schlafstörungen oder Appetitverlust zu leiden. Mehr Informationen unter: www.obsan.admin.ch › Publikationen Swiss Quality Award 2013: Hebammen projekt ausgezeichnet Mitte Juni wurde der Swiss Quality Award zum fünften Mal in Folge verliehen. Vier Projektteams erhielten den Preis für herausragende Ideen zur weiteren Verbesserung der Qualität im Gesundheitswesen. Gewinnerinnen in der Kategorie «Management» zum Thema: Umfassende Geburtsbegleitung Frauen, deren Schwangerschaft ohne medizinische Besonderheiten verläuft, können sich am Gender Kantonsspital (HUG) ausschliesslich von Hebammen betreuen lassen. Ein Team von acht Hebammen begleiteten in einem Pilotprojekt die werdenden Mütter vom Beginn der Schwangerschaft bis zum Austritt aus der Wochenbettabteilung. Gemäss den Rückmeldungen verzeichnen die Patientinnen eine höhere Zufriedenheit als diejenigen, die herkömmlich betreut wurden. Der SHV gratuliert dem Projekt team «Accompagnement global de la naissances» mit Jocelyne Bonnet, Virginie Briet, Lucia Floris und Prof. Olivier Orion herzlich! Getragen wird der Swiss Quality Award von der Schweizerischen Gesellschaft für Qualitätsmanagement im Gesundheitswesen SQMH, dem Institut für Evaluative Forschung in der Medizin IEFM der Universität Bern sowie der Verbindung der Schweizer Ärztinnen und Ärzte FMH. Das Niveau der eingereichten Arbeiten war wiederum sehr hoch. Der Swiss Quality Award prämierte Projekte in den je mit 10 000 Franken dotierten Kategorien Management, Patientensicherheit, Technologie und Empowerment. Schwangerschafts Entwurf des Bundesgesetzes abbrüche 2012 über das elektronische Patientendossier Die neusten Zahlen zu den Schwangerschaftsabbrüchen in der Schweiz und der kantonalen Verteilung finden Sie auf der Website des Bundesamtes für Statistik (BFS). www.bfs.admin.ch › Themen › Gesundheit Adeline Favre kommt in Winterthur zu Ehren Nachdem im Herbst 2012 klar wurde, dass das Departement Gesundheit der ZHAW auf dem einstigen Winterthurer Sulzerareal einen neuen Standort erhält, waren die zukünftigen Nutzerinnen und Nutzer eingeladen, Namensvorschläge einzureichen. Die legendäre Hebamme aus dem Vals d’Anniviers, deren Lebensgeschichte und Engagement nicht nur für Hebammen als Vorbild dient, kommt in dabei beste Gesellschaft zu stehen: Das nach ihr benannte Gebäude kommt im Jahr 2018 auf dem nach Katharina Sulzer benannten Platz zu stehen. Sie war die starke Frau hinter den Winterthurer Industriepionieren, deren Areal von der Grösse eines Stadtteils heute u. a. zu einem Hochschulstandort umgenutzt wird. Quelle: ZHAW, Mai 2013 Impfungen gegen die saisonale Grippe 2013–2014: Empfehlungen des BAG 2013 werden die Empfehlungen leicht angepasst, da immer mehr Studien zeigen, dass Grippeimpfungen während der gesamten Schwangerschaft nicht nur sicher sind, sondern die schwangere Frau und ihr Kind vor Komplikationen schützen helfen. Die detaillierten Empfehlungen zur Grippe schutzimpfung sind unter: www.grippe.admin.ch zu finden. Der Bundesrat hat den Entwurf des Bundesgesetzes über das elektronische Patientendossier und die entsprechende Botschaft am 29. Mai 2013 ans Parlament überwiesen. Die Förderung elek tronischer Gesundheitsdienste «eHealth» und insbesondere des elektronischen Patientendossiers ist ein wesentliches Element der Strategie «Gesundheit2020» des Bundesrates. Mit dem elektronischen Patientendossier sollen die Qua lität der Behandlungsprozesse verbessert, die Patientensicherheit erhöht und die Effizienz des Gesundheitssystems gesteigert werden. Das neue Bundesgesetz über das elektronische Patientendossier (EPDG) legt die rechtlichen Voraussetzungen fest, unter denen die im elektronischen Patientendossier enthaltenen medizinischen Daten bearbeitet werden können. Einsicht in die Daten haben nur diejenigen Gesundheitsfachpersonen, die von ihren Patientinnen und Patienten die entsprechenden Zugriffsrechte erhalten haben. Über das elektronische Patientendossier können Patientinnen und Patienten zudem ihre eigenen medizinischen Daten selber konsultieren. Die Patientinnen und Patienten entscheiden selber, ob sie ein elektronisches Patientendossier wollen oder nicht. Es kann niemand dazu verpflichtet werden. Die Freiwilligkeit des Erstellens eines elektronischen Patientendossiers gilt auch für die Gesundheitsfachpersonen im ambulanten Bereich. Um die Einführung und Verbreitung des elektronischen Patientendossiers voranzutreiben, unterstützt der Bund den Aufbau und die Zertifizierung von Gemeinschaften während drei Jahren über Finanzhilfen in der Höhe von insgesamt 30 Millionen Franken. Es handelt sich bei Gemeinschaften um Zusammenschlüsse von Arztpraxen, Apotheken, Spitälern oder Spitexorganisationen. Die Finanzhilfen des Bundes sind an eine Mitfinanzierung in der gleichen Höhe durch die Kantone gebunden. Mehr Informationen unter: www.bag.admin.ch › Themen › Gesundheitspolitik Patientenverfügung: neu mit Hinweiskarte Die Verbindung der Schweizer Ärztinnen und Ärzte FMH hat eine Patientenverfügung in Kreditkartenformat konzipiert. Im Portemonnaie oder in der Brieftasche getragen, weist sie darauf hin, dass man eine Patientenverfügung ausgefüllt hat und wo diese hinterlegt worden ist. Die Patientenverfügung und die Hinweiskarte stehen elektronisch in den Sprachen Deutsch, Französisch, Italienisch und Englisch zur Verfügung. Sie lassen sich kostenlos herunterladen unter: www.fmh.ch › Services › Patientenverfügung Fachtagung Stillen 26. September 2013, Teufen Die Schweizerische Stiftung zur Förderund des Stillens lädt zu einer interdisziplinären Fachtagung nach Teufen ein. Das provisorische Programm finden Sie unter: www.stiftungstillen.ch oder im beigefügten PDF. Justine-SiegemundPreis 2012 geht an Bernerinnen Anlässlich des Deutschen Hebammenkongresses im Mai 2013 wurden Jeannine Troendle und Marisa Zumbrunn mit dem 2. Preis im Wert von 500.– Euro für ihre Arbeit «B-Streptokokken: Antibiotika versus vaginale Knoblauchtherapie» ausgezeichnet. Der SHV gratuliert herzlich! Alle drei Jahre stiftet der Hippokrates Verlag einen Preis zur Förderung wissenschaftlichen Arbeitens von Hebammenschülerinnen und -studentinnen. Eingereicht werden können alle noch nicht publizierten wissenschaftlichen Arbeiten von Hebammenschülerinnen/-studentinnen, die in den Jahren 2010 bis 2012 im Rahmen der Ausbildung entstanden sind. Mehr Informationen unter: www.thieme.de/ de/hebammenarbeit/ausbildung-justina-siegemundpreis-2217.htm de.wikipedia.org/wiki/Justine_Siegemundin 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 29 Dossier «Geburtshilfliche Versorgung neu gestalten: Das Potenzial von Hebammen nutzen» Ein Bericht über den nationalen Hebammenkongress in Thun Am 16. Mai 2013 kamen in Thun über 600 Hebammen aus der Schweiz zusammen, um über ein spannendes Thema zu diskutieren: die Einführung einer hebammengeleiteten Versorgung. Josianne Bodart Senn, Redaktorin Hebamme.ch; Übersetzung: Claudine Kallenberger und Wolfgang Wettstein Lena Suter, Hebamme an der Universitätsklinik für Frauenheilkunde in Bern, kennt das Dilemma der Hebammen in ihrem Berufsalltag: «Wir haben alle Angst, etwas zu vergessen, ein wichtiges Zeichen zu übersehen und deshalb angeklagt zu werden. Diese Angst übertragen wir auf die Frauen. Statt sie zu beobachten und uns ihre Anliegen in aller Ruhe anzuhören, klären wir das kleinste Risiko ab und untersuchen sie von Kopf bis Fuss. Dabei lassen wir ausser Acht, wenn sie sich beispielsweise über Sodbrennen beklagen.» Die Hebamme rechtfertigt sich immer, selbst wenn sie nicht interveniert: Sie handelt also aus Angst. In diesem Zusammenhang unterstrich Lidije Berisha, die ebenfalls als Hebamme an der Universitätsklinik für Frauenheilkunde arbeitet, wie stark wir Hebammen die Frauen verunsichern und sie verletzlich machen, wenn wir ständig 30 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 von Risiken und möglichen Komplikationen (evtl. sogar Totgeburt) sprechen. Die Hebammen und ihre männlichen Kollegen müssen ihre Verantwortung wahrnehmen, denn die Ratschläge, die sie erteilen, die Entscheidungen, die sie treffen, und die Massnahmen, die sie ergreifen, prägen die Schwangerschaft, die Geburt, das Wochenbett, die Selbstwahrnehmung und die Erfahrungen der Mütter und Väter. «Sogar wenn keine Pathologien vorliegen, sehen wir uns gezwungen, Medikamente zu verabreichen oder andere Massnahmen zu ergreifen. Mit anderen Worten: Wir planen und veranlassen Interventionen, die unserer Einschätzung der Situation zuwiderlaufen.» Wie können wir diese Situation ändern? Lesley Page informierte uns über verschiedene internationale Erfahrungen mit hebammengeleiteten Einrichtungen und über For- Editorial schungsergebnisse (siehe Punkt 1, Seite 32). Sie zeigte den Kongressteilnehmerinnen, dass eine hebammengeleitete Betreuung möglich und sicher ist. «Doch dafür braucht es den Mut, den Stier bei den Hörnern zu packen, die Kompetenzen der Hebammen anzuerkennen und sie in die Praxis umzusetzen.» Im Rahmen eines Pilotprojekts zum Vergleich von klinischen mit ausserklinischen Geburten im deutschen Bundesland Hessen verglich Susanne Bauer, Frauenärztin in Essen, Geburten in 65 Krankenhäusern und in 134 Geburtshäusern. Mit folgenden Erkenntnissen 1: –D amm intakt: 41,2 % in ausserklinischen Einrichtungen gegenüber 29,8 % in klinischen Einrichtungen –A pgar-Wert nach 10 Min. < 7: keinen nennenswerten Unterschied –G emeinsame Entlassung von Mutter und Kind: 94,9 % in ausserklinischen Einrichtungen gegenüber 94,2 % in klinischen Einrichtungen. Im ausserklinischen Umfeld wurden deutlich weniger Medikamente verabreicht (6,6 % bzw. 19 %), und die Va rianz der Gebärpositionen war grösser. Nicola H. Bauer, Professorin für Hebammenwissenschaft an der Hochschule für Gesundheit in Bochum, präsentierte das Konzept «Hebammenkreisssaal» das seit dem Jahr 2003 in Deutschland umgesetzt wird. Zwischen 2004 und 2013 wurden in Deutschland sieben Forschungsprojekte lanciert, im Jahr 2011 das Netzwerk Hebammenkreisssaal gegründet und im Dezember 2012 eine Broschüre zu diesem Thema veröffentlicht. 2 Bis heute entstanden in ganz Deutschland unter unterschiedlichen Voraussetzungen 14 Hebammenkreisssäle, in denen pro Jahr insgesamt 700 bis 2800 Geburten stattfinden. In der Genfer Universitätsfrauenklinik wurde im Januar 2011 ein Pilotprojekt zur integrierten Betreuung 3 lanciert, in dessen Rahmen inzwischen schon rund 200 Paare eine Begleitung bekommen haben, die von den ersten Schwangerschaftswochen bis zur Wochenbettkontrolle nach sechs Wochen reicht. Béatrice Van der Schueren und Sophie Pernet Solliet, zwei Hebammen aus einem Team von insgesamt acht, hoben die Schwierigkeiten und Erfolge des Projekts hervor (siehe Punkt 2, Seite 33). Die Rednerinnen schlossen ihr Referat mit den folgenden Worten: «Wir mögen vielleicht unverbesserliche Träumerinnen sein, doch wir möchten Ihnen unsere Hypothese näherbringen, die allerdings noch zu beweisen ist: Die persönliche Betreuung, die auf den ersten Blick wenig rentabel scheint, da jede Hebamme weniger Schwangere 1 Siehe auch dazu Dokumente unter: www.gkv-spitzenverband.de › krankenversicherung › Ambulante Leistungen › Geburtshaeuser 2 ie Broschüre wurde der Ausgabe 3-2013 der Hebamme.ch D beigelegt. Titel: Hebammenkreisssaal – Wie geht das? Das kleine abc. Herausgeberin: Deutscher Hebammen verband (DHV), Karlsruhe 3 S iehe «Un suivi global: Pour qui? Comment? Avec quels effets?» Hebamme.ch, 3/2013, Seiten 9 und 10. Barbara Stocker Kalberer Präsidentin SHV Bern Liebe Leserin, lieber Leser «Es war einer der besten Kongresse, vielleicht sogar der beste Kongress!», so lautet eine der vielen positiven Reaktionen, die nach dem Kongress in Thun in Form von Mails und Briefen eingegangen sind. Ich habe schon an einigen Hebammenkongressen teilgenommen – und mir geht es ähnlich. Der Kongress hinterliess bei mir ein sehr gutes Gefühl. Was könnte zu dieser positiven Stimmung beigetragen haben? Mich hat Lesley Page beeindruckt. Sie hat es in ihrem Eröffnungsreferat geschafft, den langen, aber schlussendlich erfolgreichen Weg der Entwicklung und Begleitung von hebammengeleiteten Geburtshilfe-Modellen in Grossbritannien zu skizzieren. Es war für mich ein sehr hoffnungsvolles, Mut machendes und inspirierendes Referat. Veränderungen geschehen nicht von heute auf morgen. Es braucht viel Geduld und Arbeit, aber es lohnt sich. Mit den Hearings am Nachmittag haben die Organisato rinnen eine neue Form des Dialogs ausprobiert. Sie haben damit eine Plattform geschaffen, auf der verschiedene Akteure im Gesundheitssystem miteinander reden. Ich bin den Gesprächen mit Interesse gefolgt und habe die verschiedenen Meinungen und Haltungen gehört. Es entstand ein richtiger Austausch. Mich stimmte dabei sehr hoffnungsvoll, dass von verschiedenen Seiten Dialogbereitschaft und Interesse an einer Zusammenarbeit mit dem SHV signalisiert wurden. Der Kongress hat Mut gemacht und Kraft gegeben. Nicht nur mir, sondern – die Reaktionen zeigen es – sehr vielen Kongressteilnehmerinnen und -teilnehmern. Ich hoffe, dass wir diese positive Stimmung mit in den Alltag nehmen können. Vor diesem Hintergrund freue ich mich auf die Herausforderungen in meinem neuen Amt als Präsidentin des SHV mit einem Gefühl, das Hermann Hesse treffend beschrieb: «Und jedem Anfang wohnt ein Zauber inne, der uns beschützt und der uns hilft, zu leben.» Herzlich, Barbara Stocker Kalberer 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 31 Dossier betreut, könnte längerfristig die Gesundheitskosten senken, sofern alle Parameter evaluiert werden: weniger Notfälle, weniger Pathologien durch Stress, mehr physiologische Geburten, bessere Voraussetzungen für das Stillen, Reduktion der postnatalen Depressionen und der Krisensituationen innerhalb der jungen Familie.» Zwei Hearings zum Thema «Welche Veränderungen / Strategien braucht es, um hebammengeleitete Geburtshilfemodelle in Kliniken zu implementieren?» waren von besonderem Interesse und führten zu lebhaften Reaktionen. Es ist unmöglich, die Details dieser Debatten genau wiederzugeben. Deshalb beschränke ich mich auf zwei Punkte: – Eine Zusammenarbeit zwischen Ärztinnen, Ärzten und Hebammen funktioniert nur dann gut, wenn man sich gegenseitig kennt und vertraut. Der Aufbau dieses Vertrauens braucht Zeit, manchmal zehn Jahre oder sogar länger, laut Marie-Claude Monney Hunkeler, frei praktizierende Hebamme, in Freiburg. – O ft kommen die Bedenken vonseiten der Hebammen. Sie müssen zuerst das Vertrauen wiedergewinnen, ihren Platz wiederfinden und eine echte Partnerschaft eingehen, wie Catherine Citherlet, Hebamme, Pflegedienstleitung, Hôpital du Jura, Delémont, vorbrachte. Weitere Eindrücke beschreibt Viviane Luisier, die am Kongress teilnahm, in ihrem Text (siehe Punkt 3, Seite 34). 1 Lesley Page berichtet von Erfahrungen im Ausland Die vollständige Bibliografie ist auf der Website von Lesley Page zu finden: www.lesleypage.net › Schweizerischer Hebammenverband Lesley Page präsidiert den britischen Hebammenverband, das Royal College of Midwives (RCM) seit 2012 und ist Grossbritanniens erste Professorin für Hebammenwissenschaft. Sie erinnert sich an ihre ersten Jahre als Hebamme um 1960 und daran, wie wichtig es ist, das ganze Umfeld der Frau zu verstehen und mit einzubeziehen. Zur damaligen Zeit betrachteten die Gebärenden die Hebammen oft als «Freundinnen». Erst vor Kurzem gab die BBC-Fernsehserie «Call the Midwife» einem breiten Publikum einen guten Einblick in den Hebammenberuf und in den Alltag der Frauen mit all ihren Ängsten und Sorgen. In den letzten Jahrzehnten festigte sich Lesley Pages Erkenntnis, dass «jede Frau eine Hebammen braucht» und dass «gewisse Frauen manchmal zusätzlich eine Ärztin oder einen Arzt benötigen». Ihrer Ansicht nach muss man alles unternehmen, um eine «gute Geburt» zu gewährleisten und das heikle Gleichgewicht zwischen Physiologie und Psychologie zu wahren. Sie verwies auf die Untersuchungen von Uvnäs Moberg zum Einfluss von Oxytocin – das Michel Odent das «Liebeshormon» nennt – auf den ganzen Geburtsvorgang sowie auf die MutterKind-Bindung und das Stillen. Ferner erwähnte sie das Modell «One-to-One-Midwifery», das sie 1990 mit ihren Kolleginnen und Kollegen der Geburtsabteilung des Queen Charlotte’s Hospital in London entwickelte. In Kanada, wo sie einige Jahre lebte, erfuhr Lesley Page, dass der Beruf der Hebamme noch vor wenigen Jahren illegal war. Heute aber durchlaufen die Hebammen eine anspruchsvolle Ausbildung. Sie werden registriert und sind freiberuflich tätig. Um so weit zu kommen, brauchte es 15 bis 20 Jahre an politischer Arbeit. Zwei vergleichende Studien zur hebammengeleiteten Betreuung zu Hause oder im Spital zeigen, wie wirksam und sicher eine solche Betreuung ist und wie wenig Interventionen bei Hausgeburten nötig sind. 32 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 In Australien wurde der Hebammenberuf erst mit grosser Verzögerung offiziell anerkannt, doch entwickelte er sich dann dank des Engagements einiger Politikerinnen und Politiker rasch. Ferner zeigt eine systematische Erhebung (Donna Hartz et al.), dass die Betreuung durch eine Hebamme die Kaiserschnittrate senkt. In England wiederum zeigte eine Untersuchung des Typs Metaanalyse zum «wirtschaftlichen Wert der Hebammenarbeit» (RCM, 2010, 17 Umfragen, über 20 000 Teilnehmerinnen), was Frauen sich wünschen: – Betreuung durch eine ihnen bekannte Hebamme, eine spontane Vaginalgeburt ohne Analgesie oder Anästhesie, eine anhaltende Wehentätigkeit und gute Kontrollmittel. – Keine Amniotomie, kein Oxytocin während der Geburt, keine lokale Analgesie oder Anästhesie mit Opioiden, kein Einsatz von Instrumenten und keinen Dammschnitt. Ausserdem empfanden diese Frauen die Betreuung durch eine Hebamme, bei der die Sprache, das Einfühlungsvermögen, die Feinfühligkeit und die zwischenmenschliche Beziehung eine stärkere Rolle spielen, als bereichernd. 2 Integrierte Betreuung in der Universitätsfrauenklinik Genf (HUG): Schwierigkeiten und Erfolge Béatrice Van der Schueren und Sophie Pernet Solliet, Hebammen HUG Die Schwierigkeiten – Rekrutierung physiologischer Schwangerschaften im Frühstadium in einem universitären Umfeld (äusserst detaillierte Liste der Risikofaktoren: Alter der werdenden Mutter, BMI, Krankheits geschichte usw.). – Teilweise gespannte Beziehungen zu den anderen Hebammen (mehr physiologische Geburten, unterschiedliche Arbeitsbelastung, Delegierung der Pflegeleistungen bei einem unerwarteten Eintritt einer Patientin usw.). – Grösseres emotionales Engagement (langfristige Betreuung, Beziehung zu den Schwangeren und werdenden Müttern, Fokussierung auf eine oder mehrere Hebammen eines Teams). – Polyvalenz, Kenntnis jeder Abteilung, häufige Wechsel pro Bereitschaftsdienst. – Keine Teamarbeit, Notwendigkeit, sich ins Team der Abteilung zu integrieren. Die Erfolge – Ausbau der Kompetenzen der Hebammen – Pränatale Konsultation, Entlassung ins Wochenbett, Arbeitsunfähigkeitszeugnisse und Verordnungen, Nähte, Postpartum-Konsultation nach sechs Wochen: All diese Leistungen können direkt von der Hebamme erbracht werden. – Anerkennung als Fachpersonen innerhalb der Hierarchie und bei den Ärztinnen und Ärzten. – Zufriedenheit der begleiteten Frauen: Sie besuchen das Team später wieder, schreiben der Direktion Er mutigungs- und Dankesbriefe und stellen sich sogar ein zweites Mal für die Auswertung dieses spezifischen Programms zur Verfügung. – Grosse Zufriedenheit der Hebammen bei der Ausübung ihres Berufs (Menschlichkeit, mehr positives Feedback, sehr wenig Abwesenheiten). – Zusammenhalt des Teams, Austausch und Begegnungen auch in der Freizeit. – Andere Hebammen werden «angesteckt» und bilden sich beruflich weiter. 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 33 Dossier 3 Ein politischer Kongress Viviane Luisier, frei praktizierende Hebamme im Hebammenkollektiv «Arcade» in Genf Für einmal befassten wir uns an unserem Jahreskongress mit einem Thema, das die meisten Frauen betrifft: Wie kann man die Spitalgeburt für die Frauen, die Hebammen und vermutlich für die Gesellschaft als Ganzes befriedigender gestalten? In der Regel begeistert die alternative Geburt (Hausgeburt, Geburt in einer Hebammenpraxis oder in einem Geburtshaus) die Eltern, die sich für sie entscheiden, doch ist dies nur ein kleiner Teil der werdenden Mütter und Väter. Eltern, unsere Verbündeten Es ist erfreulich, dass bei den Spitalhebammen in ganz Europa eine Bewegung aufkommt, allerdings fehlt dieser Bewegung den Bezug zu den Eltern, zu unseren unentbehrlichen Verbündeten im Hinblick auf eine Verbesserung der Betreuung in öffentlichen Geburtsabteilungen. Doch sind die Eltern heute tatsächlich unsere Verbündeten? Sie wissen gar nicht so genau, was eine Hebamme tut, sie können sich nicht vorstellen, weshalb eine hebammengeleitete Betreuung besser sein soll als eine arztgeleitete. Sie interessieren sich auch nicht dafür, wer sie während der Schwangerschaft, der Geburt und des Wochenbetts begleitet. Für sie zählt einzig, dass es «Kind und Mutter gut geht» und dass die Versicherung das Ganze bezahlt. Oft haben die Eltern wenig Zeit, sich mit der Geburt ihres Kindes zu befassen, auch wenn dies ein wichtiger Moment in ihrem Leben ist. Mehr denn je bestimmt die Arbeit das Leben der jungen Erwachsenen: für manche gibt es zu viel Arbeit, für andere zu wenig. Die Hebammen, die die Betreuung bei einer Spitalgeburt ausbauen möchten, sehen sich heute mit einer heiklen Aufgabe konfrontiert. Sie müssen den Eltern erklären, weshalb eine hebammengeleitete Versorgung den Bedürfnissen der Familien besser entspricht als eine ärztliche Betreuung. Man denke hier an die Aussage von Dr. Brida von Castelberg, der ehemaligen Leiterin der Frauenklinik am Triemlispital in Zürich, die uns daran erinnerte, wie riskant es ist, wenn beispielsweise jene, die den ganzen Tag hindurch pathologische Fälle behandeln, auch mit physiologischen Fällen betraut werden. Und müsste man nicht das Gespräch mit jungen Frauen suchen, lange bevor sie überhaupt schwanger werden? Wir sollten beweisen können, dass sich die hebammengeleitete Versorgung (für einmal kostensenkend) auf die Finanzen, die Versicherungsprämien und die Steuern auswirkt. Dazu müsste man die DRG hinterfragen, die vor allem die ärztlichen Interventionen honoriert. Andere Akteure nicht vergessen Nebst den Eltern sollte man auch mit anderen Berufskategorien, mit Ärzten und mit Politikerinnen und Politikern ins Gespräch kommen, die die Anliegen und Sorgen der Eltern aus ihrer Arbeit oder aus eigener Erfahrung kennen. Der Tessiner Regierungsrat Paolo Beltraminelli, Vorsteher des Departements Gesundheit und Soziales, vermittelte in seinem Referat den Eindruck, er sei auf ein Problem aufmerksam gemacht worden, das ihm gar nicht bewusst war. Erinnern wir uns, was SHV-Verbandsjuristin Kathrin Kummer uns während des Kongresses immer wieder voller Optimismus in Erinnerung rief: Das Gesetz ist auf unserer Seite, wenden wir es an! 25 Posters im Wettbewerb Dieses Jahr wurden 25 Posters am Hebammenkongress vorgestellt. Die Jury setzte sich zusammen aus: Yvonne Meyer, Sophie Eiffler, Ella Benninger, Tamara Bonc. Die Preise wurden von der SWICA Gesundheitsorganisation gesponsert. Der 1. Preis in der Kategorie «Studentinnen» im Wert von 500.– Franken ging an Mira Ming und Tabea Rediger, Hebammen BSc, für ihre Bachelor-Thesis an der BFH aus dem Jahr 2012 zum Thema «Häusliche Gewalt: Wie können Hebammen wirkungsvoll intervenieren?» (Poster Nr. 5). Der 1. Preis in der Kategorie «Nicht-Studentinnen» im Wert von 500.– ging an Therese Hailer, MSC Midwifery, an der ZHAW, für ihre Untersuchung zu «Theorie und Praxis der Leopold-Handgriffe (LH). Eine Zeitreise von 1894 bis heute» (Poster Nr. 25). Der SHV gratuliert den Gewinnerinnen herzlich! Das Organisationskomittee des SHV-Kongresses 2013 (v.l.n.r.): Lea Sutter, Marianne Haueter und Lidije Berisha. 34 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Fokus FamilyStart beider Basel – ein koordinierter Betreuungsservice für Familien nach der Geburt «Wie soll das weitergehen, wenn wir schon heute manchmal keine Hebammen finden, um Mutter und Kind nach der Spitalentlassung zuhause zu betreuen?» Das fragte sich Esther Sackmann, Fachbereichsleiterin Pflege Spezialkliniken am Universitätsspital Basel, als die Einführung der DRG-Fallkostenpauschalen vor der Tür stand und man davon ausging, dass sich der postpartale Klinikaufenthalt weiter verkürzen würde. Die frei praktizierenden Hebammen teilten diese Sorgen und wollten ihren Beitrag zur Versorgungssicherheit von Familien nach der Geburt leisten. Im September 2010 trafen sich eine Gruppe von Hebammen und bildeten, unter der Leitung von Elisabeth Kurth, die Kerngruppe des Projektes «FamilyStart». Elisabeth Kurth, Winterthur Die Projektentwicklung Die Projektentwicklung umfasste sechs Teilpakete, die wir während den verschiedenen Projektphasen kontinuierlich weiterverfolgten (Abb. 1). A. KlientInnenpartizipation Von Anfang an standen unsere Klientinnen mit ihren Familien im Zentrum unserer Arbeit. Wir gingen nicht davon aus, dass wir als Expertinnen bereits wissen, was Familien in der postpartalen Phase an Betreuung genau benötigen. Um ihre Erfahrungen und ihre Bedürfnisse zu erfassen führten wir mit Müttern und Vätern von Säuglingen sechs Fokusgruppeninterviews durch und liessen die Ergebnisse in die Projektentwicklung einfliessen. Die Bedürfniserhebung führten wir in Zusammenarbeit mit dem Institut für Hebammen der ZHAW, der Berner Fachhochschule (BFH) und der Mütter- und Väterberatung Basel-Stadt durch. B. Hebammenkoordination Um zu lernen, wie Hebammen in anderen Regionen ihre Zusammenarbeit organisieren, besuchten wir verschiedene Hebammenkooperationen, von Hebammennetzwerken bis zu Geburtshäusern. Die möglichen Organisationsformen diskutierten wir an einer Zukunftswerkstatt mit den frei praktizierenden Hebammen. Aufgrund der Diskussionsergebnisse entwarfen wir ein Kooperationsund Versorgungskonzept für die postpartale Nachsorge. Wir diskutierten den Entwurf mit frei praktizierenden Hebammen, schrieben ein Detailkonzept und führten eine Vernehmlassung durch. 38 Hebammen meldeten sich bei uns, um bei FamilyStart mitzuarbeiten. Dr. phil. Elisabeth Kurth Dozentin am Institut für Hebammen, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW) und assoziierte Mitarbeiterin am Schweizerischen Tropen- und Public Health-Institut, Basel. elisabeth.kurth@zhaw.ch www.gesundheit.zhaw.ch www.swisstph.ch C. Interprofessionelle Vernetzung Wir befragten Angehörige verschiedener Berufsgruppen innerhalb und ausserhalb des Spitals zu ihrer Sicht der postpartalen Versorgung. Sie betrachteten das Betreuungsangebot als vielfältig, doch als mangelhaft koordiniert. Ein wichtiger Partner war von Anfang die Frauenklinik des Universitätsspitals Basel. Sie lancierte ein «World Café» und einen runden Tisch für Fachpersonen der postpartalen Versorgung und finanzierte einen Teil der Bedürfnisanalyse bei Müttern und Vätern. Im kontinuierlichen Kontakt mit dem Projektteam unterstützte sie die Entwicklung eines koordinierten Versorgungskonzeptes und eines entsprechenden Finanzierungsmodells für die nahtlose Weiterbetreuung nach Spitalentlassung. Der zweite wichtige Partner ist die Mütter-und Väter beratung, die mit uns an der Stärkung der interdiszi plinären Zusammenarbeitet arbeitet. Zusätzlich luden wir Vertreterinnen und Vertreter verschiedener Profes sionen ein, im regionalen Expertenrat von FamilyStart mitzuwirken und die interprofessionelle Vernetzung zu unterstützen. 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 35 Fokus Vorgehensplan FamilyStart beider Basel (Basel-Stadt / Basel-Landschaft) Zielgruppe Mütter, Neugeborene und Familien in der postpartalen Phase Hauptziel Koordinierte, bedürfnisgerechte Betreuung für Familien nach der Geburt bei Frühentlassung Teilpakete A KlientInnen partizipation Abklärungsund Aufbauphase Planungsphase Realisierungsphase Dez. 2009 – Mai 2011 Juni – Nov. 2011 Nov. 2011 – Juni 2012 Bedürfnisse erfassen bei NutzerInnen Auswerten der BedürfnisErhebung Einbeziehen Ergebnisse der Bedürfnis-Erhebung Ziele KlientInnen bedürfnisgerecht betreuen Mikro-level: Höhere Klientenzufriedenheit B Hebammen koordination Projektteam gründen mit frei praktizierenden Hebammen Kooperationsund Konzept ausarbeiten Konzeptumsetzung operativ vorbereiten In kooperativem Modell zusammenarbeiten C Inter professionelle Vernetzung Interprofessionelle Kontakte knüpfen Schnittstellen identifizieren Managment der Schnittstellen planen KlientInnen interprofessionell koordiniert betreuen D Politische Fürsprache- Arbeit Kontakte knüpfen zu Stakeholdern in Politik und Gesundheitswesen Unterstützung von Stakeholdern und Behörden gewinnen Vereinbarungen treffen mit Stakeholdern und Behörden Kontakte zu Stakeholdern und Behörden pflegen E Finanzierung Anschub finanzierung sicher stellen Fundraising für Konzept entwicklung Nachhaltiges Finanzierungs modell erarbeiten Kostendeckende Einnahmen generieren F Begleit forschung Bedarfsanalyse bei Fachpersonen Bedürfnisanalyse bei Familien mit Neugeborenen Forschungsplan entwickeln für Begleitforschung Daten sammeln und evaluieren D. Politische Fürsprachearbeit Wir kontaktierten die für den Frühbereich Verantwort lichen in den kantonalen Gesundheitsbehörden BaselStadt und Basel-Landschaft, stellten das Projekt vor und hielten sie über den Projektfortschritt auf dem Laufenden. Unsere Anfragen für finanzielle Unterstützung durch die öffentliche Hand oder die kantonalen Lotteriefonds fanden bis zu diesem Zeitpunkt erst teilweise Gehör. E. Finanzierung Die MIttelbeschaffung für die Projektentwicklung und die Investitionskosten war ein anspruchsvolles Unterfangen. Von 13 Anträgen für finanzielle Unterstützung waren 7 erfolgreich. Die zugesprochenen Mittel deckten jedoch nur einen Teil der Projektkosten, und alle Mit wirkenden erbrachten viele Arbeitsstunden als Eigen leistung. Unverzichtbar war die Unterstützung aus den Akademie-Praxis-Partnerschaften mit dem Institut für 36 Pilotphase Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Verbesserte perinatale Gesundheitsergebnisse Meso-level: Bedürfnisgerechte Koordination der Betreuungs angebote Makro-level: Kosteneffiziente postpartale Gesundheits versorgung Klare Rollen von Hebammen und Mütter beraterinnen in Grundversorgung postpartum Hebammen der ZHAW, dem Schweizerischen Tropen- und Public Health-Institut in Basel und der Berner Fachhochschule. Sie stellten dem Projekt Know-how, personelle Ressourcen und Infrastruktur zur Verfügung. F. Begleitforschung Der erste Schritt in der Begleitforschung war die Bedarfserhebungen bei Eltern von Säuglingen und bei Fachpersonen, die in Zusammenarbeit mit der ZHAW und BFH systematisch analysiert wurden. Unter der Leitung des Schweizerischen Tropen- und Public Health-Institut ist zurzeit eine gesundheitsökonomische Studie in Gang, die den Kostenverlauf von Geburten vor und nach Einführung von FamilyStart erfasst. Um die Auswirkungen des Betreuungsmodells FamilyStart auf die Gesundheit und die Zufriedenheit der Klientinnen und ihrer Familien zu erfassen, ist beim Schweizerischen Nationalfonds (SNF) die Finanzierung einer entsprechenden Studie beantragt. Die ersten Erfahrungen der Pilotphase Am 1. November 2012 hat FamilyStart beider Basel seinen Betrieb aufgenommen und garantiert seither die Nachbetreuung für die Klientinnen der zwei Partnerkliniken, Universitätsspital und Bethesda Spital Basel. Innovativ ist das Finanzierungsmodell: Die Vergütung der Telefondienste und der Koordination der Nachbetreuung ist in Leistungsverträgen zwischen den beteiligten Geburtskliniken und dem Hebammennetzwerk FamilyStart geregelt. Für Klientinnen der zwei Partnerkliniken ist das Angebot unentgeltlich 1. Wer nimmt die FamilyStart-Leistungen in Anspruch? Der Grossteil der Schwangeren sucht sich bereits vor der Geburt eine Hebamme für die Nachsorge. Über FamilyStart erhalten jene Familien garantierten Zugang zu einer Hebamme, denen es vor der Geburt an Wissen, Information oder Energie fehlte, um sich selbst um die Nachsorge zu kümmern. Für diese Familien bildet FamilyStart ein Netz, damit nicht diejenigen durch die Maschen des so zialen Netzes fallen, welche Betreuung oft gerade besonders nötig haben. Um die Versorgung fremdsprachiger Klientinnen und ihrer Familien weiter zu verbessern, wird den FamilyStart-Hebammen für Hausbesuche ab Sommer 2013 ein telefonischer Dolmetscherdienst zur Ver fügung stehen. Was bedeutet die Mitarbeit beim FamilyStart- Netzwerk für frei praktizierende Hebammen? Mitarbeitende Hebammen treten dem Verein FamilyStart bei und verpflichten sich während der Schulferienzeit und den Feiertagen während eines gewissen Zeitraums präsent zu sein, um die Versorgungssicherheit für die Familien zu gewährleisten. Für den Betrieb der Helpline leisten sie vergütete Telefondienste, beraten telefonisch und koordinieren die Nachsorge. Die Hebammen bei FamilyStart sind somit nicht mehr Einzelkämpferinnen, sondern Teil eines Netzwerkes. Bei Krankheit können sie die Weiterbetreuung ihrer KlientInnen über die Helpline organisieren lassen. Und sie erhalten über die Helpline Klientinnen vermittelt, die wenn irgendwie möglich in ihrer Region wohnhaft sind. Was bedeutet das FamilyStart-Netzwerk für die Hebammen als Berufsgruppe? Im Gesundheitssystem erhalten frei praktizierende Hebammen einen höheren Stellenwert, wenn sie als zuverlässiger Partner für die Versorgungssicherheit von Mutter und Kind nach Spitalentlassung Verantwortung übernehmen. Im heutigen Gesundheitsmarkt haben Hebammen durch ihr Leistungsangebot Trümpfe in der Hand, die kaum eine andere Berufsgruppe bieten kann: – Kompetente Betreuung von Mutter, Kind und Familie in physischen und psychischen Anpassungsvorgängen rund um die Geburt – Medizinische Grundversorgung und Früherkennung von Gesundheitsrisiken – Hausbesuche und telefonische Beratung an 365 Tagen im Jahr 1 In Zürich erarbeitet ein Team frei praktizierender Hebammen inzwischen das Schwesterprojekt FamilyStart Zürich. Wenn sich Hebammen in Netzwerken organisieren, haben sie die Möglichkeit, koordinierte Versorgungsmodelle als starke Partner aktiv mitzugestalten. Dabei profitieren Hebammen von Partnerschaften mit Hochschulen, die Know-How in Forschung und Projektmanagement einbringen. Hand-in-Hand verstärken praktizierende Hebammen und Akademikerinnen ihr Potenzial, Versorgungsmodelle für Mutter, Kind und Familien gemeinsam mit anderen Berufsgruppen interprofessionell vernetzt und bedürfnisgerecht zu gestalten. Verdankung Wir danken allen Hebammenkooperationen, die ihr Wissen und ihre Erfahrung mit uns geteilt haben. Ein besonderer Dank gilt «Arcade Sage-Femmes» in Genf, die uns als grosses Vorbild diente. Für personelle und finanzielle Unterstützung danken wir: Institut für Hebammen, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften; Schweizerischer Hebammenverband, Sektion Beide Basel; Schweizerischer Hebammenverband, Bern; Schweizerisches Tropenund Public Health Institut, Basel; Berner Fachhochschule; Institut für Pflegewissenschaft, Universität Basel; Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing; Universitätsspital Basel; Mütter- und Väter beratung Basel-Stadt; Gesundheitsförderung BaselLandschaft; Lotteriefonds Basel-Landschaft; Marie Anna-Stiftung zur Unterstützung kranker Kinder im Raum Basel; Gesellschaft für das Gute und Gemein nützige GGG, Gesundheitsstiftung, Basel, UNICEF Schweiz, Champion-Consulting, Beirat FamilyStart, Regionaler Expertenrat, und Vorstand des Vereins FamilyStart beider Basel. Das Projektteam FamilyStart beider Basel Sandra Aeby, Magdalena Brigger, Isabel Fornaro, Nathalie Kaufmann, Susanne Rodmann, Irène Roth, Michaela Schmidt Moser, Sabine Ruch Billen, Susan Rodriguez, Silvia Zeltner und Elisabeth Kurth. as Angebot steht auch KlientInnen anderer D Kliniken offen, ist dann aber kostenpflichtig. 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 37 Mosaik Geburtsstillstand Christiane Schwarz, Schellerten (D) Vortrag von Christiane Schwarz am 2. Forum Geburtshilfe für Hebammen und Frauenärzte, 3. und 4. Mai 2012, Kongress Palais Kassel (D) zum Thema «Regelwidrige Geburten» Veranstalter: Hippokrates-Verlag in Zusammenarbeit mit dem Deutschen HebammenVerband e.V, Karlsruhe (D) Geburtsstillstand – gibt es das überhaupt? Wer sagt eigentlich, wann eine Geburt wirklich begonnen hat, wie lange eine Geburt dauert oder dauern darf und wann eine Geburt stillsteht? Und selbst wenn es so wäre: darf das oder darf das nicht sein, ist es gefährlich, und wenn ja, für wen und ab wann? Und gibt es etwas, das wir tun können, damit es gar nicht erst passiert? Können wir etwas daran ändern, wenn die Diagnose droht oder feststeht? Es scheint so, dass die Diagnose Geburtsstillstand mehr Fragen aufwirft, als dass sie Antworten bereithält. Bemerkenswert, wenn man sich vor Augen hält, dass im Jahr 2010 in Deutschland bei 63 592 gebärenden Frauen die Diagnose «protrahierte Geburt» in der Perinatalstatistik der Klinikgeburten dokumentiert wurde; die Diagnose «protrahierte Geburt / Geburtsstillstand» in der Eröffnungsperiode bei 23 596 Frauen zur sekundären Sectio führte und es in der Austreibungsperiode 11 993 Frauen waren, die aus diesem Grund einen ungeplanten Kaiserschnitt erhielten. Forschung zum Thema «Normale Geburt» ist schwierig. Das liegt insbesondere daran, dass jede Einflussnahme auf die gebärende Frau diesen Prozess verändern kann – und dazu gehört, in einem Krankenhaus zu sein, sich beobachtet zu fühlen, untersucht und «beforscht» zu werden. Wenn wir also wissen wollen, wie schnell und in welchem Rhythmus (linear? akzelerierend? Vorwärts und rückwärts?) Frauen ihre Zervix öffnen, müssen wir sie untersuchen – und haben spätestens jetzt eine Intervention ausgeübt, die die Wehen potenziell verändert. Ina May Gaskin spricht sogar von «pasmo», dem instinktiven Zurückgehen der Muttermundsweite, wenn eine Frau sich bedroht fühlt. Wie können wir also wissen, welche Geburtsdauer normal ist, welche gut ist, und welche schlecht? Die Antwort ist: wir können es nicht. Was wir definitiv wissen, ist, dass es die Diagnose «Geburtsstillstand» (obstructed labour) in vielen nicht industrialisierten Ländern gibt, und diese Komplikation Gebärenden und ihren ungeborenen Kindern grossen Schaden zufügt. In diesen Fällen sind diese Frauen oft krank, mangelernährt und werden minderjährig schwanger; ihre Körper sind noch kindlich zart, manchmal sind sie verstümmelnden Verletzungen ausgesetzt gewesen. In die- 38 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 sem Setting gibt es tatsächlich Geburtsstillstände, die unbehandelt zum intrauterinen Fruchttod, zu Uterusrupturen, zu schweren Blutungen und zu geburtshilflichen Fisteln führen. Die WHO thematisiert diese schwere Problematik, kategorisiert unter ICD O62-O66, in vielen ihrer Berichte. Die Inzidenz, also die Häufigkeit der Diagnose, wird beispielsweise für einige Teile Afrikas, in denen die geschilderten Lebensumstände für Frauen vorkommen, auf 2 bis 4% geschätzt. Ursachen für Geburtsstillstände sind hier relative Missverhältnisse zwischen kindlichem Kopf und mütterlichem Becken, aber auch Armvorfälle und andere geburtsunmögliche Lagen und Haltungen des Kindes. In den westlichen Industrienationen finden wir eine völlig andere Situation vor. Hier haben wir es in der Regel mit gesunden und ausgewachsenen Frauen zu tun. Wie häufig hier tatsächlich ein geburtsunmögliches Hindernis vorliegt, wenn die Diagnose gestellt wird, lässt sich nicht genau nachvollziehen. Es besteht jedoch der Verdacht, dass sich mit Geduld, Bewegung und geburtsfördender Unterstützung einige kindliche Köpfe durchaus noch konfigurieren und durch das mütterliche Becken bewegen würden. In der internationalen Diskussion um das Thema «normale Geburt» wird inzwischen manchmal statt von «Geburtsstillstand» von «emotionalem Stillstand» gesprochen. Eine Sectiorate in der gegenwärtigen Höhe zusammenhängend mit der Häufigkeit der Diagnose «Geburtsstillstand», lässt sich wissenschaftlich nicht rechtfertigen. Das Problem des Geburtsstillstandes hat neben der medizinisch-biologischen Dimension auch einen Zusammenhang mit forensischen, kulturellen und gesundheitspolitischen Gegebenheiten. Möglicherweise brauchen wir ein neues Verständnis von normaler Geburt, von individuellen Geburtsverläufen und von der Unterstützung des physiologischen Gebärens. Literatur Laughon K, Branch W, Beaver J, Zhang J Changes in labor patterns over 50 years. American Journal of Obstetrics & Gynecology. 2012, Vol. 206, Issue 5, p. 419.e1–419.e9 Greenberg M, et al. Are there ethnic differences in the length of labor? Am J Obstet Gynecol 2006: Vol. 195, Issue 3, p. 743–748 Kjærgaard et al. Obstetric risk indicators for labour dystocia in nulliparous women: A multi-centre cohort study. BMC Pregnancy and Childbirth. 2008 8:45 WHO Emergency Obstetric Care. E-Learning Toolkit. www.steinergraphics.com/surgical/004_11.2.html. Zugriff: 30. 4. 2012 Tsui A et al. Clinical expert-based estimation of progression of prolonged labour to stillbirth and obstetric fistula development in high-risk Sub-Saharan African countries. The Gates Institute, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. July 30, 2005 Bugg GJ, Siddiqui F, Thornton JG Oxytocin versus no treatment or delayed treatment for slow progress in the first stage of spontaneous labour. Cochrane Database of Systematic Reviews 2011, Issue 7 Lauzon L, Hodnett ED Labour assessment programs to delay admission to labour wards. Cochrane Database of Systematic Reviews. 2001, Issue 3. Neues aus den Fachhochschulen «Skills für Hebammen» – ein praxisorientiertes Lehrmittel Die Berner Fachhochschule (BFH) und die Zürcher Hochschule für Angewandte Wissen schaften (ZHAW) haben für Hebammen und weitere Fachpersonen im Gesundheitswesen mit «Skills für Hebammen» erstmalig für die Schweiz ein Lehrmittel entwickelt. Es entstand eine vierbändige Reihe mit den Themen «Schwangerschaft», «Geburt», «Neugeborenes» und «Wochenbett». Das Lehrmittel eignet sich sowohl für Studierende der Aus- und Weiterbildung als auch für Praktizierende in den unterschiedlichsten Hebammenarbeitsfeldern. Lisa Fankhauser, Mona Schwager, Paola Origlia Ikhilor, Andrea Stiefel Schwangerschaft Skills für Hebammen, Band 1 1. Auflage 2013 ca. 120 Seiten, A4-Broschur ca. CHF 30.– Unter Skills werden Fähigkeiten und Fertigkeiten verstanden, die eine Person kombiniert und situativ angepasst einsetzt und durch wiederholtes Üben zu einer Kompetenz aufbaut (Le Boterf, 1998). Jeder Band umfasst mehrere didaktisch aufbereitete Skills-Einheiten mit Vor bereitungs-, Trainings- und Vertiefungsaufträgen für die Skillstrainings. Darin sind hebammenspezifische Fähigkeiten und Fertigkeiten beschrieben, die grundlegend sind für die Tätigkeit von Hebammen, neue Erkenntnisse für den Berufsalltag aufnehmen, in der Praxis häufig vorkommen und/oder bei denen keine Fehler gemacht werden dürfen. Der Schwerpunkt liegt auf einer beziehungs- und frauenzentrierten Vorgehensweise unter Berücksichtigung von traditionellem Wissen und wissenschaftlich begründeten Vorgehensweisen. Skillstrainings mit Simulationscharakter unterstützen das Selbstvertrauen und die Kompetenz von Studierenden (Cooper et al., 2012). Für die Studierenden sind die Trainings motivierend, die Integration von Theorie und Praxis wird erleichtert und die Gelegenheit in einer sicheren Umgebung üben zu können, wird von den Studierenden geschätzt (Hope, Garside, & Prescott, 2011). Die verschiedenen Arbeitsaufträge sollen wiederholt und in unterschiedlichen Settings erprobt werden, bis der Aufbau einer Kompetenz in der realen Praxissituation mit Va riationen erfolgreich gelungen ist. Die methodischen Schritte dazu sind im Cognitive-Apprenticeship-Ansatz beschrieben (Collins, Brown, & Newman, 1990). Alle Studierenden der ZHAW und BFH üben in den Trainings und in den Praxismodulen hebammenspezifische Skills mit dem selben Lehrmittel. Dieses dient den Studierenden als Grundlage für einen nachhaltigen Lernprozess und wird laufend von den Skillstrainerinnen und Studierenden evaluiert. Das in Kooperation geführte Projekt war herausfordernd bezüglich Abgleichung und Annäherung unterschiedlicher Sichtweisen und Lehrmeinungen der beiden Studiengänge. Gleichzeitig erlebten wir Prozess und Ergebnis als grossen Mehrwert. Wir leisten damit einen Beitrag zu einer Vereinheitlichung des aktuellen Hebammenwissens und zu einem standardisierten Vorgehen in der Hebammenausbildung. Wenn ein vertiefter fachlicher Austausch zwischen den beiden Studiengängen und der Praxis gefördert wurde und wird, dann ist dies noch ein zusätzliches positives Resultat dieser Kooperation. Literatur Collins A., Brown J. S. & Newman S. E. (1990) Cognitive apprenticeship: Teaching the crafts of reading, writing, and mathematics. In L. B. Resnick (Ed.), Knowing, learning, and instruction: Essays in honor of Robert Glaser (pp. 453–494). Hillsdale, NJ: Lawrence Erlbaum Cooper S., Cant R., Porter J., Bogossian F., McKenna L., Brady L. & Fox-Young S. (2012) Simulation based learning in midwifery education: A systematic review. Women and Birth, 25(2), 64–78. doi: 10.1016/ j.wombi.2011.03.004 Le Boterf G. (1998) De la compétence à la navigation professionnelle (2e éd.). Paris: Les Editions d’Organisation Hope A., Garside J. & Prescott S. (2011) Rethinking theory and practice: Pre-registration student nurses experiences of simulation teaching and learning in the acquisition of clinical skills in preparation for practice. Nurse Education Today, 31(7), 711–715. doi: 10.1016/ j.nedt.2010.12.011 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 39 Neues aus Wissenschaft und Forschung Replik auf den Artikel: «Die geplante Hausgeburt in industrialisierten Ländern: Bürokratische Traumvorstellung vs. professionelle Verantwortlichkeit» von Arabin B., Chervenak F. A. und McCullough L. B. Birgit Arabin und Kollegen veröffentlichten in der Februarausgabe 2013 der Zeitschrift für Geburtshilfe und Neonatologie (S. 7–13) einen für Hebammen in vielerlei Hinsicht relevanten Artikel. Er entspricht weitgehend der vorgängig im American Journal of Obstetrics and Gynecology publizierten Arbeit «Planned home birth: the professional responsibility response» (Chervenak, McCullough, Brent, Levene & Arabin, 2013) und basiert zudem auf einem Vortrag von Frank A. Chervenak, den er am Europäischen Kongress für Perinatale Medizin in Paris gehalten hat (Juni 2012). Prof. Dr. Claudia König, Leitung Forschung & Entwicklung Hebammen, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW), Technikumstrasse 71, 8400 Winterthur, E-Mail: claudia.koenig@zhaw.ch, www.zhaw.ch Ausserklinische Geburt als «unverantwortliche Alternative» Die Autorinnen und Autoren vertreten die Hypothese, dass die Wahl einer ausserklinischen Geburt lediglich eine Reaktion auf die für viele Frauen unbefriedigende Versorgung in der Klinik sei. Sie stehen Haus- und Geburtshausgeburten dabei äusserst kritisch gegenüber: «Dies bedeutet jedoch nicht automatisch, dass die primär geplante ausserklinische Geburt auch aus profes sioneller und ethischer Hinsicht eine akzeptable Lösung darstellt» (Arabin et al., 2013: 9). Arabin und Kollegen gehen so weit, dass sie an Entscheidungsträger, Mediziner und Hebammen appellieren, die primäre Haus- oder Geburtshausgeburt weder zu propagieren noch wissenschaftlich zu evaluieren. Nach Ansicht der Autorenschaft müsste es viel mehr das Ziel sein, die klinische Geburtshilfe so attraktiv zu gestalten, dass sie alle Vorteile der ausserklinischen wie der klinischen Geburt auf sich vereint und somit eine Geburt ausserhalb der Spitalmauern unnötig wird. Konkret wird gefordert, «Gesundheitspolitiker zu überzeugen, grössere geburtsmedizinische Einheiten zu planen, in denen immer erfahrene Anästhesiologen und Neonatologen anwesend sind, und ggf. Hebammengeburten innerhalb der Mauern dieser Kliniken zuzulassen» (ibid. 12). Klinikgeburt versus Hausgeburt – eine aufgewärmte Debatte Die Autorinnen und Autoren bedienen sich des Stereotyps «Klinikgeburt = sicher und gut» versus «Hausgeburt = gefährlich und schlecht», wie es aus Diskussionen der 1970er Jahren bekannt ist (Fleming 1994). Viele seither realisierte Forschungsprojekte kommen zum Schluss, dass die ausserklinische Geburtshilfe für eine risikofreie 40 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Schwangerschaft eine sichere Alternative zur Klinikgeburt darstellt (z. B. für die Schweiz: Ackermann-Liebrich et al., 1996). Es gibt allerdings auch Studien, die zu einem teilweise kritischen Ergebnis kommen (z. B. van der Kooy et al., 2011). Wie die Cochrane-Metaanalyse (Olsen & Clausen, 2012) eindeutig zeigt, kann (noch) keine evidenzbasierte Entscheidungshilfe für Schwangere angeboten werden, die alle Vor- und Nachteile einer Klinikgeburt sowie einer Hausgeburt ausweist. Arabin et al. fordern dazu auf, die Studienlage unabhängig von eigenen Interessenlagen zu analysieren, lösen diese Forderung selber allerdings nicht ein. Die erwähnte Cochrane-Meta-Analyse von Olsen und Clausen ist erst seit 2012 zugänglich und wurde vielleicht deshalb von Arabin und Kollegen nicht erwähnt. Doch früher erschienene wichtige Studien zum Thema Klinik- versus Hausgeburt wie zum Beispiel Janssen et al. (2009) oder de Jonge et al. (2009) fehlen im Artikel ebenfalls ohne Erklärung. Auch wenn die Publikation von Arabin und Kollegen (2013) nicht den Anspruch erhebt, die Studienergebnisse systematisch und fachkundig aufzuarbeiten, hätte zumindest die Herangehensweise offengelegt werden müssen. Fazit Aus Hebammensicht ist die Forderung nach einer weniger invasiven klinischen Geburtshilfe unterstützungswürdig. Der Idee der vermehrten (Wieder-)Einführung der Hebammengeburtshilfe in Geburtskliniken ist durchaus etwas abzugewinnen. In Deutschland wurden mit diesem Konzept in den letzten Jahren sehr gute Erfahrungen gemacht (siehe Hebamme.ch, Ausgabe 3/2013). Auch die aktuelle Petition der Berner Sektion des SHV geht in diese Richtung (www.bernerhebamme.ch/petition). Warum dies allerdings auf Kosten der ausserklinischen Geburtshilfe geschehen soll, ist nicht nachvollziehbar. Es stellt sich die Frage, weshalb ein derart einseitiger Artikel in einer renommierten Zeitschrift publiziert wird. Es befremdet, dass aktuell die Risiken der ausserklinischen Geburten – entgegen der empirischen Evidenz – so hochgespielt werden, während die hohen Einleitungsund Sectioraten der Kliniken politisch und gesellschaftlich nach wie vor weitgehend akzeptiert werden. Um auf diese für die Sicherheit für Mutter und Kind wichtigen Fragen mehr Antworten zu erhalten, ist entgegen dem Wunsch von Arabin et al. (2013) mehr Forschung und Evaluation zwingend notwendig. Gespannt erwarten wir etwa die Resultate der von Prof. Yvonne Meyer (HES-SO) und Prof. Dr. Jessica Pehlke-Milde (ZHAW) und ihren Teams durchgeführten und vom Schweizerischen Nationalfonds (SNF) geförderten Studie, die die Entscheidungsprozesse in der ausserklinischen Geburtshilfe beleuchtet. Gesundheit Institut für Hebammen Modulare Weiterbildung Schritt für Schritt zum CAS Jedes einzelne Modul ist unabhängig von einem CAS als Weiterbildung absolvierbar. Ein Modul ergibt 5 ECTS-Punkte und ist anrechenbar an den NTE sowie an bestimmte CAS. Nachträglicher Titelerwerb NTE Erster Schritt von der Hebamme HF zur Hebamme FH Kurs «Reflektierte Praxis – Wissenschaft verstehen» Beginn: 13.9.2013 / 24.1.2014 / 27.3.2014 CAS Hebammenkompetenzen erweitern Literatur Ackermann-Liebrich U., Voegeli T., Gunter-Witt K., Kunz I., Zullig M., Schindler C. & Maurer M. (1996) Home versus hospital deliveries: follow up study of matched pairs for procedures and outcome. Zurich Study Team. (Comparative Study Research Support, Non-U S Gov’t). Bmj, 313(7068), 1313–1318 Arabin B., Chervenak F. A. & McCullough L. B. (2013) Die geplante Hausgeburt in industrialisierten Ländern: Bürokratische Traumvorstellung vs. professionelle Verantwortlichkeit. (Planned Non-Hospital Births in Industrialized Countries: Bureaucratic Dream vs. Professional Responsibility). Z Geburtshilfe Neonatol, 217(01), 7–13. doi: 10.1055/s-0032-1333215 Chervenak F. A., McCullough L. B., Brent R. L., Levene M. I. & Arabin B. (2013) Planned home birth: the professional responsibility response. American journal of obstetrics and gynecology, 208(1), 31–38 de Jonge A., van der Goes B. Y., Ravelli A. C., Amelink-Verburg M. P., Mol B. W., Nijhuis J. G. & Buitendijk S. E. (2009) Perinatal mortality and morbidity in a nationwide cohort of 529,688 low-risk planned home and hospital births. (Research Support, Non-U S Gov’t). Bjog, 116(9), 1177– 1184 Janssen P. A., Saxell L., Page L. A., Klein M. C., Liston R. M. & Lee S. K. (2009). Outcomes of planned home birth with registered midwife versus planned hospital birth with midwife or physician. (Comparative Study Research Support, Non-U S Gov’t). Cmaj, 181(6–7), 377–383 Olsen O., & Clausen J. A. (2012) Planned hospital birth versus planned home birth. (Comparative Study, Research Support, Non-U S Gov’t, Review). Cochrane Database Syst Rev, 12(9) van der Kooy J., Poeran J., de Graaf J. P., Birnie E., Denktas S., Steegers E. A. P. & Bonsel G. J. (2011) Planned Home Compare d With Planned Hospital Births in The Netherlands: Intrapartum and Early Neonatal Death in Low-Risk Pregnancies. Obstetrics & Gynecology, 118(5), 1037–1046 1010.1097/ AOG.1030b1013e3182319737. Sozial- und Methodenkompetenz für die Beratungstätigkeit Modul «Transkulturelle Kompetenzen», Beginn: 27.1.2014 Modul «Frauen- und Familiengesundheit», Beginn: 5.5.2014 Modul «Coaching / Beratung», Beginn: 17.9.2014 CAS Hebammenkompetenzen vertiefen Vertiefung von Fachwissen für die Hebammentätigkeit Modul «Geburtsbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 23.9.2013 Modul «Wochenbettbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 30.1.2014 Modul «Hebammenarbeit im Kontext von Best Practice», Beginn: 26.3.2014 Modul «Schwangerenbetreuung durch die Hebamme», Beginn: 30.6.2014 CAS Ausbilden in Gesundheitsberufen Lehren lernen für die Ausbildungstätigkeit in der Praxis Modul «Praxisausbildung 1», Beginn: 13.9.2013 Modul «Praxisausbildung 2», Beginn: 22.1.2014 Modul «Methodik / Didaktik», Beginn: 3.4.2014 Modul «Coaching / Beratung», Beginn: 17.9.2014 Ein CAS umfasst drei Module und 15 ECTS-Punkte. Auskunft Regula Hauser, MPH Leiterin Weiterbildung Institut für Hebammen regula.hauser@zhaw.ch, Telefon 058 934 64 76 Anmeldung www.gesundheit.zhaw.ch/weiterbildung Zürcher Fachhochschule 1307_03_Hebamme_WB_90x266_f_v01.indd 1 05.06.13 13:2241 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch Fort- und Weiterbildung SHV Kursorganisation Bildungsbeauftragte Deutschschweiz Marianne Luder-Jufer Huttwilstrasse 55, 4932 Lotzwil, T 062 922 15 45 m.luder@hebamme.ch Anmeldungen für SHV-Kurse schriftlich an die SHVGeschäftsstelle in Bern. Sie finden das Kursprogramm unter www.hebamme.ch Neue Weiterbildungen Herbst 2013 Nr. 12 Kulturelle Kompetenz Geburtshilfliche Betreuung von Frauen mit Migrationshintergrund Dienstag / Mittwoch, 22./23. Oktober 2013, Zürich Sie erwarten zwei interessante Weiterbildungstage mit Dr. Barbara Schildberger aus Linz. Sie setzen sich intensiv mit der Frage auseinander, wie Frauen die Schwangerschaft und Geburt abseits ihrer gewohnten sozio-kulturellen Strukturen erleben. Sie kennen frauenspezifische Aspekte der Migration und analysieren die Besonderheiten der gesundheitlichen Versorgung von Migrantinnen. Die kulturelle und ethische Heterogenität unserer Gesellschaft bedingt eine Auseinandersetzung mit der Frage, wie die Begegnung der Kulturen auf gesellschaftlicher, aber auch auf individueller Ebene gelingen kann. Marianne Luder, Bildungsbeauftragte Deutschschweiz Nr. 5 TCM & Geburtshilfe Intensivkurs, Samstag, 7. September 2013, Bern Dieser Kurs richtet sich an Teilnehmende, die über Erfahrung im Einsatz von Akupunktur und Chinesischer Medizin im Bereich von Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett verfügen. Dr. Ansgar Römer verfügt als Gynäkologe und TCM-Spezialist über ein grosses Wissen und eine lange klinische Erfahrung im Einsatz mit diesen Methoden. Sie erhalten viele Tipps und haben Gelegenheit eigene Fallbeispiele einzubringen und aufzuarbeiten. Nr. 7 Postpartale Depression und Wochenbettpsychose Freitag, 20. September 2013, Olten Die Geburt eines Kindes erfordert grosse Anpassungsleistungen von Seiten einer Frau und kann eine schwere Belastung für die Persönlichkeitsentwicklung bedeuten. In dieser Weiterbildung befassen Sie sich mit der Symptomatik von Wochenbettdepressionen und erkennen Frühwarnsysteme. Sie setzen sich mit genetischen und familiären Prädispositionen auseinander und kennen die Auswirkungen auf den Partner und die Familie sowie die Prognosen und Behandlungsmöglichkeiten. Nr. 20 Im Spannungsfeld zwischen Einlassen und Abgrenzen Donnerstag / Freitag, 21./22.November 2013, Zürich Im Arbeitsalltag der Hebamme ist eine gute physische und psychische Belastbarkeit Voraussetzung. In dieser Weiterbildung lernen Sie Ansätze kennen, wie Sie im beruflichen Spannungsfeld langfristig, authentisch, ressourcenorientiert und energieschonend agieren können. Die Teilnehmenden werden aufgefordert die eigene innere Haltung zu reflektieren, um kreative Lösungen für sich zu finden. Nr. 21 Experten-Zirkel mit Barbara Kosfeld Samstag / Sonntag, 23./24. November 2013, Zürich Dieser praxisbezogene Qualitätszirkel richtet sich an erfahrene Hebammen, die den Grundkurs THK besucht haben. In einem geschützten Rahmen wird die angeleitete Auseinandersetzung mit der täglichen Hebammenarbeit möglich. Der Themenschwerpunkt widmet sich in diesem Setting der unterinen Gesundheit. Dabei setzen Sie sich mit den zyklischen Veränderungen des Unteruskörpers und der benachbarten Organe auseinander und können unterine Beschwerden in der Schwangerschaft zuordnen und kennen Möglichkeiten auf diese positiv einzuwirken. Fortbildungsangebot 2013 Kursnummer und -themen 42 Datum / Kursort DozentIn Aku-Taping Sa, 7. 9. 2013 Bern Dr. Ansgar Römer, Facharzt Frauenheilkunde, Chinesische Medizin 5 TCM-Intensivseminar So, 8. 9. 2013 Bern Dr. Ansgar Römer, Facharzt Frauenheilkunde, Chinesische Medizin 6 Fachmodul Rückbildungsgymnastik/Beckenbodenarbeit Modul 1 Fr – So, 13. – 15. 9. 2013 Bern Marie Christine Gassmann, Hebamme, Dozentin Helene Gschwand, Hebamme, Atem therapeutin 7 Postpartale Depression und Wochenbettpsychose Fr, 20. 9. 2013 Olten Dr. Ursula Davatz, Fachärztin Psychiatrie und Psychotherapie 8 Tragetuchkurs für Hebammen Sa, 21. 9. 2013 Stansstad Astrid Küng, Patrizia Colfano, Tragtuch instruktorinnen Dolcino 9 Traditionelle Hebammenkunst Refresher Di – Do, 24. – 26. 9. 2013 Olten Barbara Kosfeld, Hebamme MSc Ausbildnerin, Unternehmensberaterin 4 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Erweitern Sie Ihr Fachwissen zum Thema Stillen und Laktation Fachjournal Stillen und Laktation Herausgeber: BSS Berufsverband Schweizerischer Stillberaterinnen IBCLC Ausgabe 1, erscheint im September 2013 Im Dialog (BSS-Nachrichten); Brennpunkt: Vegane Ernährung ; Dossier (Titelthema): Stillen und Feminismus; Rechtliche Situation der stillenden Frau in der Berufswelt ; ABM Statement Berufstätigkeit; Zwischenmenschliche Herausforderungen; Blickpunkt Praxis: BRCA1-2; Medien (Bücher, Filme); Kurz und knapp (Kurzmeldungen); Wissenschaft (Abstracts aus International Breastfeeding Journal; Links zu aktuellen Studien); Terminkalender (Fortbildungen, Kongresse ); Standpunkte (Leserbriefe). de.clipartlogo.com Abonnement: Abobestellungen: 2 Ausgaben pro Jahr CHF 35.00 BSS Berufsverband Schweizerischer Stillberaterinnen IBCLC Postfach 686, 3000 Bern 25 office@stillen.ch www.stillen.ch Erweitern Sie Ihr Fachwissen zum Thema Stillen und Laktation Geburtshilfe: Vielseitiges Weiterbildungsprogramm! Alle Informationen finden Sie auf der Website. Gerne stellen wir Ihnen die Broschüre auch per Post zu. Certificate of Advanced Studies (CAS) – Geburtsvorbereitung 16 Studientage September 2013 bis Mai 2014 – Still- und Laktationsberatung 18 Studientage August 2014 bis Mai 2015 – Sexuelle und Reproduktive Gesundheit 22 Studientage Januar bis Juni 2014 – Qualitätsmanagement im Gesundheits- und Sozialwesen 16 Studientage, November 2013 bis Februar 2014 Werden Sie Teil des BeBo® Erfolgskonzepts! BeBo® Diplom-Ausbildung zur BeckenbodenKursleiterin/zum Beckenboden-Kursleiter für Pflegepersonal, Physiotherapeutinnen, Hebammen, med. Praxisassistentinnen, Bewegungstherapeutinnen. Fachkurse Ausbildungstermine: – Pränatale Diagnostik und Reproduktionsmedizin – Begleitung werdender Eltern 8 Studientage August bis Oktober 2013 – Schwangerschaft, Geburt, Muttersein und Psyche 8 Studientage Oktober bis Dezember 2013 Aarau Teil 1+2 13./14.09.13 11./12.10.13 Zürich Zürich Teil 1+2 Teil 1+2 15./16.11.13 10./11.01.14 07./08.02.14 21./22.02.14 Teil 2 der männlichen Beckenboden: Abgeschlossene Fachkurse und Module können in verschiedenen Weiterbildungen angerechnet werden. 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September 2013 oder nach Vereinbarung eine Hebamme HF/FH Arbeitspensum 80 – 100 % Auskunft: Frau Annemarie Stricker, Bereichsleiterin Pflege +41 (0)81 851 80 15 stricker.annemarie@spital.net Bewerbung: Spital Oberengadin Herr Simon Berther, Personaldienst CH-7503 Samedan berther.simon@spital.net 2012 behandelte das Spital Wallis 40 000 Patientinnen und Patienten stationär und wies 410 000 ambulante Besuche aus. Rund 5000 Mitarbeitende stellen ihre Schaffenskraft in den Dienst unserer Patientinnen und Patienten. Das Spital Wallis sucht für das Spitalzentrum Oberwallis (SZO) zur Ergänzung des Hebammen-teams am Standort Visp eine Hebamme 80 % – 100 % Ihre Aufgaben – Gemeinsam mit den anderen Teammitgliedern sind Sie für die Sicherstellung einer fachgerechten und kundenorientierten Pflege bei rund 700 Geburten pro Jahr verantwortlich – Eigenverantwortung und aktives Mitdenken gestalten den Arbeitsalltag – Kooperative, loyale interdisziplinäre Zusammenarbeit ist selbstverständlich – Unterstützung der Lernenden während der Ausbildung Ihr Profil – Abgeschlossene Ausbildung zur dipl. Hebamme – Hohe Fach- und Sozialkompetenz – Organisationsgeschick sowie Belastbarkeit – Gute EDV-Kenntnisse Unser Angebot – Interessantes und abwechslungsreiches Aufgabengebiet – Attraktive Anstellungsbedingungen – Fort- und Weiterbildungsmöglichkeiten Stellenantritt: ab sofort oder nach Vereinbarung Nähere Auskunft erteilt Ihnen gerne Frau Arlette Imboden, Bereichsleiterin Departement Chirurgie / Frau & Kind, Tel. 027 970 32 06, arlette.imboden@hopitalvs.ch Ihre schriftliche Bewerbung richten Sie bitte bis zum 20. Juli 2013 an Spitalzentrum Oberwallis, Personalmanagement, Spitalstrasse 7, 3900 Brig oder per Mail an rekrutierung. szo@hopitalvs.ch PS: Personalwohnungen und Studios sind vorhanden. www.spital-oberengadin.ch 7/ 8 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 47 Offres d’emploi • Stellenangebote Für unsere Wochenbettstation mit 15 Betten inkl. 3 gynäkologischen Betten suchen wir per 1. November 2013 oder nach Vereinbarung mit einem Arbeitspensum von 70 % – 100 % eine Berufsbildnerin in der Praxis Das Spital Uster und seine rund 1’000 Mitarbeitenden behandeln und betreuen jährlich über 10‘000 stationäre und 40‘000 teilstationäre oder ambulante Patientinnen und Patienten. Unser Inserat richtet sich an eine initiative und innovative Hebamme FH oder Pflegefachfrau HF, welche sich für ihren Beruf engagiert und bereits über eine solide Berufserfahrung verfügt. Sie begleiten und unterstützten die Studierenden / Lernenden fachlich, kompetent und engagiert während der Ausbildung. Die Auseinandersetzung mit Neuem bereitet Ihnen Freude. Zu Ihren Aufgaben gehören: – Fachlich und pädagogisch kompetente Begleitung und Unterstützung von HF- und FH Studierenden Pflege und Hebammen in ihrer praktischen Ausbildung. Dabei arbeiten sie eng mit versierten Lehrpersonen zusammen – Pflege und Betreuung von Wöchnerinnen und deren Neugeborenen und Patientinnen im Bezugspflegesystem und im interprofessionellen Behandlungsteam, zusammen mit den Studierenden / Lernenden Wir bieten Ihnen: – Eine interessante, abwechslungsreiche Tätigkeit mit interdisziplinären Kontakten in einem engagierten, fachkompetenten Team – Selbstständiges Arbeiten – Individuelle Förderung in pädagogischen und fachlichen Kompetenzen – Anstellungsbedingungen nach kantonalen Richtlinien Wir erwarten: – Diplom Hebamme FH oder Pflegefachfrau HF / FH – Abgeschlossene Weiterbildung als Berufsbildnerin oder Bereitschaft, diese zu absolvieren – Fundierte Kenntnisse des Pflegeprozesses und Berufserfahrung im Fachbereich Wochenbett / Gynäkologie Wenn Sie sich für unseren beruflichen Nachwuchs engagieren wollen und eine verantwortungsvolle Aufgabe suchen, sollten Sie sich bewerben! Wir würden wir uns freuen, Sie kennenzulernen. Nähere Auskunft erteilt Ihnen gerne: Frau Berta Gröner, Leitung Pflege Frauenklinik, Tel. 044 911 15 95 Ihre schriftliche Bewerbung senden Sie bitte an: Spital Uster, Frau Patricia Summer Rossi, Personaldienst, Postfach, 8610 Uster Zur Erweiterung und Entlastung des Teams suche ich für meine Praxis eine freundliche und motivierte Hebamme. Hebamme 40 % in gynäkologische Praxis ab sofort oder nach Vereinbarung Hauptaufgaben - Sprechstundenassistenz mit kleinen Laboranalysen - Betreuung von Schwangeren, CTG, Beratung, Infusionen - Patientenadministration und Terminverwaltung mit vollelektronischer KG: Kern Aeskulap und Digisono Anforderungsprofil - Berufserfahrung 3–5 Jahre, mit Vorteil in gyn. Praxis, aber keine Bedingung - gute PC-Kenntnisse - Muttersprache: Deutsch. Fremdsprachen: Italienisch. - selbständiges, initiatives Arbeiten, Teamfähigkeit - Bereitschaft für Arbeitszeiten zu Randzeiten Mein Angebot - Entlöhnung nach kantonalen Ansätzen - fundierte Einführung in alle Tätigkeiten - Förderung der persönlichen Fortbildung Ich freue mich auf Ihre schriftliche Bewerbung mit Lebenslauf. Urs Bohl Facharzt FMH Gynäkologie / Geburtshilfe Belegarzt Hirslanden Klinik St. Anna, Luzern Gerliswilstrasse 16, 6020 Emmenbrücke 48 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7/ 8 2013 Ärzte ohne Grenzen sucht : Hebammen Médecins Sans Frontières cherche : Sages-femmes Anforderungen: - Mindestens 2 Jahre Berufserfahrung - Französisch oder Englischkenntnisse Exigences: - Minimum 2 ans de pratique professionnelle - Connaissance du français ou de l’anglais Mehr Information: www.msf.ch Plus d’information: www.msf.ch Bei Interesse schicken Sie ihren Lebenslauf mit Begleitbrief (auf französisch oder englisch) an: recruitment@geneva.msf.org Si vous êtes intéressé(e), merci d’envoyer votre CV et une lettre de motivation à : recruitment@geneva.msf.org Tagesseminar Stillbegleitung Profitieren Sie von der Zusammen arbeit von Medela und Omida! Unsere Fachexpertinnen bringen Ihnen das Neuste aus Forschung, Produkte und Homöopathie aus dem Bereich Stillen näher. Daten und Orte l Donnerstag, 26. September 2013 Küssnacht am Rigi, Omida AG l Mittwoch, 16. Oktober 2013 St.Gallen, Hotel Walhalla l Donnerstag, 24. Oktober 2013 Thun, Hotel Freienhof Interessiert? Nähere Infos in Bezug auf Seminarzeiten und Anmeldedetails finden Sie unter www.medela.ch oder www.omida.ch Wir freuen uns Sie demnächst in unserem Seminar begrüssen zu dürfen. l Dienstag, 12. November 2013 Olten, Kongresshotel Olten ad_omida_seminar_stillbegleitung_183x131_2013.indd 1 d Kin er Fieber, Husten, eine Erkältung oder Schmerzen beim Zahnen können Ihrem Kind ganz schön zusetzen. Homöopathische Arzneimittel für Kinder von OMIDA® sind speziell auf die Bedürfnisse der Kleinen und Kleinsten abgestimmt. Erhältlich in Drogerien und Apotheken. Lesen Sie die Packungsbeilagen. 19.06.13 12:15 Auf den richtigen Umgang kommt es an! In ihren ersten vier Lebenswochen lernen Babys das Trinken an der Mutterbrust. Danach wird deutlich, dass Babys ein Saugbedürfnis haben, das über die Nahrungsaufnahme hinausgeht. 80% aller Eltern stillen dieses Bedürfnis mit einem Nuggi. Um Zahnfehlstellungen zu vermeiden, sollte dieser verantwortungsbewusst eingesetzt werden. Der Nuggi gehört in die Obhut der Eltern und sollte Babys nur gezielt angeboten werden: Als Einschlafhilfe, bei Ruhelosigkeit oder zur Schmerzlinderung. Fachleute empfehlen zudem, Kindern den Nuggi spätestens mit 24 bis 36 Monaten abzugewöhnen. Der Nuggi – ein Multitalent! • Der Nuggi spielt für das psychische Wohlbefinden eine wichtige Rolle. Er beruhigt, entspannt, lindert Schmerzen und erleichtert das Einschlafen. • Aktuelle Studien belegen: Richtig eingesetzt hat der Nuggi keinen negativen Einfluss auf die Stilldauer. • Das Risiko des plötzlichen Kindstods (SIDS) wird durch die Nuggiverwendung reduziert. • Der Nuggi ist viel leichter abzugewöhnen als der Daumen: 50% der Daumenlutscher nuckeln auch als 7-Jährige noch. Warum Sie einen bibi Nuggi empfehlen sollten • Die Nuggispitze in der Dentalform NUK (natürlich und kiefergerecht) passt sich dem Kiefer ergonomisch an und fördert so die natürliche Entwicklung des Gaumens. • Das anatomisch geformte Schild sorgt für beste Passform. Der zentral gelegte Schwerpunkt verhindert übermässigen Druck und sorgt für optimalen Tragekomfort. • Die auf der Schildinnenseite liegenden - der Brust nachempfundenen Sensopearls verhindern Rötungen und Hautirritationen. Zusammen mit zwei Luftlöchern im Schild ermöglichen sie eine konstante Luftzirkulation. Ergonomische NUK Dentalspitze bibi Sensopearls Anatomisch geformtes Schild • 100% Swiss Made: bibi ist der einzige Schweizer Nuggi-Produzent. Durch die Nuggi-Produktion in der Manufaktur in Regensdorf bei Zürich und die permanenten Einzelkontrollen kann bibi höchste Produktqualität garantieren. • bibi feiert 75 Jahre glückliche Babys und zufriedene Eltern! Für Fachleute ist bibi der perfekte Partner: Profitieren Sie von unserem erfahrenen Expertenteam und 75 Jahren Know-how in der Entwicklung von innovativen Babyprodukten. Zahnärztin Claudia Saxer ist Mitglied unseres Expertenteams. Das sagt sie über die Nuggispitze in Dentalform: «Die Nuggispitze in Dentalform wurde von Zahnärzten entwickelt. Die Dentalform ist auch bekannt unter dem Namen NUK – „natürlich und kiefergerecht“. Die Nuggispitze wurde so geformt, dass sie sich dem kindlichen Kiefer ergonomisch anpasst. Sie bietet genügend Platz für die Zunge und übt keinen unnötigen Druck auf Kiefer und Zähne aus. Der Dental-Nuggi ist seit seiner Entwicklung sehr beliebt und verbreitet.» Dr. med. dent. Claudia Saxer ist eidg. dipl. Zahnärztin mit WBA SSO in Kinderzahnmedizin Lamprecht AG, 8105 Regensdorf, Schweiz www.bibi.ch
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