Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin ÉLECTIONS MUNICIPALES LE POINT DANS LES PRINCIPALES COMMUNES DU HAUT-DOUBS LE CAHIER SPÉCIAL en p. 16 à 32 ÉCONOMIE Industrie du luxe MARS 2014 N° 173 2,50€ LES CANDIDATS ET LEURS PROGRAMMES À Pontarlier, l’élection se jouera entre le sortant Patrick Genre, le socialiste Jean-Yves Bouveret et l’écologiste Claire Rousseau. p. 41 250 emplois en projet à Étalans L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Travail frontalier Le paradoxe de la votation suisse MOBALPA PONTARLIER 5, Rue Mervil Les Grands Planchants 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 00 MOBALPA BESANÇON Rue Ariane II Espace Valentin Nord 25480 MISEREY-SALINES Tél. 03 81 50 19 19 # Ihnk mhnm Z\aZm ]ng^ \nblbg^ ]ng fhgmZgm ]^ -))) € à 6500 € oZe^nk ]Z\aZm f^n[e^l MM<% ohnl [®g®Û\b^s ]ng ZoZgmZ`^ ]^ *))) €% ihnk mhnm Z\aZm ]ng^ \nblbg^ ]ng fhgmZgm ]^ /.)* € à 8500 € oZe^nk ]Z\aZm f^n[e^l MM<% ohnl [®g®Û\b^s ]ng ZoZgmZ`^ ]^ *+.) €% ihnk mhnm Z\aZm ]ng ^ \nblbg^ ]ng fhgmZgm ]^ 1.)* € ¨ *).)) € oZe^nk ]Z\aZm f^n[e^l MM<% ohnl [®g®Û\b^s ]ng ZoZgmZ`^ ]^ *.)) €% ihnk mhnm Z\aZm ]ng^ \nblbg^ ]ng fhgmZgm ]^ *).)* € ¨ *+.)) € oZe^nk ]Z\aZm f^n[e^l MM<% ohnl [®g®Û\b^s ]ng ZoZgmZ`^ ]^ *0.) €% ihnk mhnm Z\aZm ]ng^ \nblbg^ ]ng fhgmZgm lni®kb^nk ¨ *+.)) € oZe^nk ]Z\aZm f^n[e^l MM<% ohnl [®g®Û\b^s ]ng ZoZgmZ`^ ]^ +))) €. 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Si on se penche sur cette élection en France depuis trente ans, on fait le constat amer que la participation des électeurs à ce scrutin on ne peut plus proche de leurs préoccupations quotidiennes nʼa fait que chuter. En 1983, lʼabstention avait été dʼà peine 20,3 % au second tour des municipales en France. Depuis, le taux de participation nʼa fait que se tasser : 73,1 % au second tour en 1989, 70 % en 1995, 69 % en 2001, le même taux en 2008. Si cette tendance de fond se poursuit, le taux de participation pourrait passer sous la barre des 65 % au soir du 23 mars. Pourtant quʼy a-t-il de plus proche quʼun scrutin municipal ? Le maire sʼoccupe de la petite enfance, des écoles, de la circulation, des permis de construire, de la tranquillité publique, du cadre de vie… On peut estimer que dans une société où la notion de collectif, de vivre ensemble et de proximité tend à se relâcher, lʼindividualisme victorieux finira par avoir raison de la démocratie locale. En disant cela, on ne résout pas grand-chose. On peut aussi estimer en réfléchissant plus en profondeur sur le rôle au quotidien dʼun maire que cet élu, au fur et à mesure que les villes sont régies par des normes, des règles, des cadres administratifs et des bureaux dʼétudes, est devenu au fil des ans un technicien aseptisé dont les convictions politiques ne pèsent plus du tout sur le cours de son mandat. Lʼhyper-spécialisation de la gestion municipale sʼest accompagnée dʼune dépolitisation totale des candidats. Quʼest-ce qui oppose dans les grandes villes françaises les propositions des principaux adversaires ? Sur le fond, pas grand-chose. Alors à quoi bon se déplacer aux urnes se disent les électeurs si ensuite les grands projets ne sont dictés que pas des techniciens de haut vol qui imposent aux élus leur façon de voir les choses. Lʼabstention a grandi au fur et à mesure que les grands combats dʼidées se sont évaporés dans les volutes de la technocratie uniformisée. Mais attention, le droit de vote est un peu comme la liberté de la presse : il ne sʼuse que si lʼon ne sʼen sert pas. I Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Contact publicitaire : Anthony GLORIOD - Portable : 07 86 50 05 23 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, 13ème R.G., AP2M, M.J.C. Pontarlier, Ville de Pontarlier. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Gravilliers : le foncier commercial aussi cher que le foncier à bâtir Le Lion’s club soutient la Sapaudia erci à tous ceux qui ont savouré la soupe des chefs servie sur le stand du Lion’s Club au dernier marché de Noël de Pontarlier. Leur contribution a permis à Louis Cuenot, président du Lion’s Club de Pontarlier ToussaintLouverture de remettre un chèque de 1 000 euros à Yvan Michaud, le compagnon de Manu Claret, qui s’investit au service de la Sapaudia. La disparition brutale en mai dernier de l’ancienne championne de biathlon avait suscité beaucoup d’émotion et un bel élan de générosité dans le HautDoubs où elle avait choisi de s’établir au terme de sa carrière sportive. “On a perdu une copine, une maman, une très grande sportive. Elle nous manque beaucoup”, rappelait Fabrice Guy qui a bien connu Manu Claret pour l’avoir côtoyé M U en équipe de France de 1987 à 1999. “Après le concours des douanes, je l’ai ramené dans mes bagages et présenté à mon cousin.” En l’occurrence Yvan Michaud avec qui elle a eu deux enfants. La petite famille s’était installée aux Granges-Narboz. La championne a été victime d’une leucémie aiguë. Son salut passait par une greffe de moelle osseuse avec un donneur compatible. “Manu n’a pas eu cette chance. Personne n’était compatible dans sa famille et sur le fichier européen des donneurs”, souligne Yvan Michaud. Avec le soutien de nombreux champions régionaux, il a choisi d’agir au sein de la Sapaudia. Le but de cette association créée en Savoie consiste à “recruter” des donneurs volontaires de moelle osseuse qui viendront étoffer le fichier européen. Lequel compte plus de 4 millions d’Allemands contre seulement 200 000 Français. Et il en faut des donneurs vu la difficulté à résoudre cette complexe équation de la compatibilité de moelle osseuse. En dehors du cercle familial où l’on a une chance sur quatre de trouver un donneur compatible, la probabilité passe à une chance sur un million. En sachant aussi qu’un Européen n’est pas compatible avec un Asiatique ou un Américain. “On a pu enregistrer 20 000 nouveaux donneurs cette année”, apprécie l’ancien cycliste Alexandre Chouffe lui aussi engagé dans cette croisade. Prochain rendez-vous avec la Sapaudia le 9 juin à Pontarlier pour une grande fête multisport en présence de nombreux médaillés olympiques. I Louis Cuenot a remis un chèque de 1 000 euros à Yvan Dumont, l’ancien compagnon de Manu Claret qui milite au service du don de moelle osseuse par le biais de la Sapaudia. L Le prix de la parcelle à l’angle de la rocade et de la rue Laffly atteint 160 euros du m2. ors du dernier conseil communautaire de la C.C.L., Daniel Defrasne a fait le point sur le dossier de la zone dʼactivité des Gravilliers. Une quarantaine de candidats sʼest déjà manifestée. “Au niveau des contacts, les besoins identifiés correspondent à 19 hectares et les projets confirmés à 16 hectares. Ceux qui sont prêts à sʼinstaller représentent une surface de 8 hectares”, précise lʼélu en charge de lʼéconomie. De quoi remplir la zone du Crêt de Dale ouverte de lʼautre côté de la R.N. 57 suite aux découvertes archéologiques. Le document soumis aux élus faisait mention du prix de vente des parcelles qui sʼéchelonnent de 50 à 160 euros par m2. De quoi faire réagir Liliane Lucchesi, étonnée quʼon puisse dépasser à ce point les estimations des Domaines qui ne dépassaient pas 100 euros. À ces accusations de spéculations susceptibles de perturber tout le marché local, Patrick Genre a répondu que la plupart des terrains étaient vendus à un prix légèrement inférieur aux estimations, à lʼexception de la fameuse parcelle à 160 euros le m2. Laquelle présente la particularité dʼavoir le plus bel emplacement à lʼangle de la rocade et de la rue Henry-Laffly. Dʼautres élus de la commission économie justifient cette stratégie pour éviter que certains ne soient tentés de revendre ensuite encore plus cher. Dissuasif. I Découpage cantonal : la fronde des élus du Haut-Doubs ne vingtaine de maires et de présidents de communautés de communes du Haut-Doubs avaient fait le déplacement le mercredi 19 février à Pontarlier pour venir signifier au sous-préfet leur opposition face au projet de découpage cantonal. “On nʼest pas opposé à lʼévolution des cantons souligne Patrick Genre, maire de Pontarlier et Président de la C.C.L., mais seul le critère démographique est pris en compte dans ce découpage. Au final, cela donne une carte complètement incohérente.” Les élus ruraux dénoncent les conséquences de cette réforme encore en attente de validation. Il est prévu, par exemple, de regrouper dans le même ensemble les cantons dʼOrnans, Amancey, Montbenoît et la moitié de Levier. “Sur Pontarlier, on va superposer le canton et la communauté de communes du Larmont avec le risque quʼelle soit alors refermée sur elle-même” poursuit Patrick Genre. Se posera aussi la question de la répartition des rôles dans des cantons gérés par deux conseillers généraux, un homme et une femme. “Les délimitations ne tiennent compte ni du périmètre des circonscriptions, ni des pays, ni des bassins de vie, ni des arrondissements… Comment alors expliquer, sinon par des calculs bassement politiciens, la configuration retenue et acceptée par la majorité du Conseil général” indique dans un communiqué Annie Gennevard. La députée a informé les maires de sa circonscription de la possibilité pour eux de faire un recours auprès du Conseil dʼÉtat contre une déci- Les élus du Haut-Doubs persistent dans la critique d’un découpage sion qui est dictée essentiellement par des cantonal qu’ils estiment organisé dans le plus grand mépris de la considérations purement politiques. I cohérence des territoires ruraux. 1ER PRIX DE LA CATÉGORIE CLASSIQUE AVEC LA TISSOT T-COMPLICATION CHRONOMÈTRE t i s s o t t- C o m p l i C at i o n s q u e l e t t e r é v è l e l e s r o u a g e s d e l ' e x p e r t i s e h o r l o g è r e p r o p r e à t i s s ot pa r u n m o u v e m e n t m é c a n i q u e e x c l u s i f e t u n e g l ac e s a p h i r i n r aya b l e à d o u b l e f i n i t i o n a n t i r e f l e t. i n n ovat e u r s pa r t r a d i t i o n . t i s s o t s H o p. C o m GranGier B i j o u t e r i e - j o a i l l e r i e - H o r lo G e r i e ** 3 4 , r u e d e l a r é p u b l i q u e - p o n ta r l i e r t e l - 0 3 8 1 4 6 5 5 16 *cré at io n ** m o n t res suis ses de l égen de dep uis 18 5 3 4 L’INTERVIEW DU MOIS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 POLITIQUE Maître de conférences en sciences politique “L’action politique est de plus en plus standardisée” À moins d’un mois des élections municipales, Guillaume Gourges, universitaire bisontin spécialiste en sciences politiques, relativise le poids des clivages politiques dans les enjeux locaux. Selon lui, les élus locaux sont devenus des managers. Guillaume Gourgues : “On assiste actuellement à un retour de l’initiative citoyenne.” a Presse Pontissalienne : Le clivage idéologique gauche-droite a-t-il toujours un sens à l’occasion du débat sur les municipales ? Guillaume Gourgues : Depuis les débuts de la décentralisation, la place de la politique, de l’affrontement partisan dans la gestion des politiques publiques est loin d’être évidente. On se rend compte que de plus en plus on a affaire à des membres d’une classe politique qui agissent comme des “managers territoriaux”. Aujourd’hui les politiques urbaines sont animées par des mots d’ordre qui sont toujours les mêmes : attractivité du territoire, développement local, compétitivité, ce qui conduit toujours, quelle que soit l’étiquette politique, à conduire les mêmes politiques partout : réaménagement du centre-ville, des voies sur berges, création d’un tramway, etc. Les symboles de cette uniformisation, ce sont les aménagements réalisés autour du tramway ou encore les politiques d’aide à l’implantation des entreprises. L’action politique urbaine est de plus en plus standardisée. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on n’a jamais été autant décentralisé et que les politiques publiques se ressemblent toutes d’une ville à l’autre. On cherche beaucoup les vrais clivages politiques dans les débats, on ne les trouve pas parce qu’au fond, il y a un consensus entre tous. L L.P.P. : Un bon maire est désormais un bon manager, c’est cela ? G.G. : Dans cette logique managériale, on a des maires qui sont à la recherche des Bio express Bourguignon d’origine, Guillaume Gourgues, enseignant-chercheur de 32 ans est maître de conférence depuis 2012 à la fac de droit de Besançon. Il a consacré sa thèse de sciences politiques à la démocratie participative dans les régions françaises. En 2013, il a publié Les politiques de démocratie participative”. Il travaille actuellement sur le fonds d’archives du second conflit Lip. bonnes recettes et ces bonnes recettes ne tée en puissance de l’intercommunalité, sont ni de droite ni de gauche. Gérard Col- laquelle exige un consensus permanent. lomb à Lyon est de gauche, Alain Juppé à Dans ces instances intercommunales, il y Bordeaux est de droite, mais tous deux a une volonté d’affaiblir les clivages parseront certainement réélus car ils ont su tisans. D’ailleurs ce consensus mou rend bien souvent les intercommunalités inefrendre le centre-ville à ses habitants. ficaces. L.P.P. : Comment expliquez-vous ces similitudes ? G.G. : D’abord par la mondialisation de la L.P.P. : Quelle est la finalité pour des villes moyennes compétition urbaine, directement liée au de tenter de concurrencer ses voisines ? capitalisme. Les acteurs financiers et les G.G. : Cette concurrence féroce entre villes, grands groupes ont pénétré les villes car personne ne l’assume véritablement et elle des secteurs entiers ont été libéralisés peut aboutir à des catastrophes car tout le (l’eau, le transport public, le bâtiment, les monde ne peut pas gagner dans cette comparkings…). Les élites politiques locales pétition. Prenons l’exemple sont confrontées à de vrais problèmes dans de Grenoble très orienté sur leurs villes comme la désindustrialisation les nanotechnologies avec la “Les et ils doivent trouver d’autres sources de présence du C.E.A., avec une bonnes financement pour leur territoire. Se déga- école d’ingénieurs internagent alors, financées en partie par les pri- tionalement reconnue et un recettes vés, des standards de développement urbain tissu d’entreprises très denne sont ni qui se diffusent partout. Comme ces grands se et ici en Franche-Comté, quartiers multi-fonctionnels avec des loge- sans vraiment en débattre, de droite ments, de l’activité, où les investisseurs on déclare se spécialiser ausni de limitent ainsi les risques. Ce poids de la si dans les nanotechnologies gauche.” compétition urbaine se ressent bien sûr au prétexte de la reconverjusqu’à nos villes franc-comtoises. C’est sion de l’horlogerie. Est-ce ainsi que les élus locaux ont dû apprendre vraiment l’intérêt des villes un nouveau métier : manager, commercial, de tenter ainsi de se concurV.R.P. C’est notamment le cas pour Besan- rencer ? çon. L.P.P. : Quel regard portez-vous sur L.P.P. : La dépolitisation du débat s’accentue donc la notion de “démocratie participative” dont tous les candidats aux inexorablement ? G.G. : Il y a aussi de la part des politiques municipales se disent être les proeux-mêmes une volonté de dépolitiser les moteurs ? questions locales qui s’explique par la mon- G.G. : C’est un dispositif héri- té des luttes urbaines des années soixante-dix. Et les maires se sont mis ensuite à appliquer les conseils de quartiers à tout va en les canalisant progressivement dans des dispositifs officiels dans lesquels bien souvent hélas il ne se passe pas grand-chose. L.P.P. : L’initiative citoyenne dans les villes, c’est donc une chimère ? G.G. : On assiste actuellement à un retour de l’initiative citoyenne à travers l’Europe avec le principe de la “communauty organizing” (l’organisation communautaire), un concept inventé par l’extrême gauche américaine dans les années quarante et cinquante. L’idée est de fédérer les habitants d’un quartier pauvre autour de problèmes et de les former pour qu’ils deviennent des leaders politiques, et organiser des campagnes de revendication radicale. Il y a en ce moment une énorme expérience à Londres. Le but est d’instaurer un rapport de force avec les pouvoirs publics. En France, l’exemple-type actuel, c’est Notre-Dame-des-Landes. C’est l’endroit en Franc où l’on exprime des craintes sur la métropolisation à outrance et la compétition sauvage entre territoires urbains. Ceux qui apportent la contradiction politique, ce ne sont plus les politiques eux-mêmes, mais ce genre de groupes sociaux. Le débat politique est en train de bouger et ce, malgré la ribambelle de dispositifs de démocratie participative qu’on enfile comme des perles. I Propos recueillis par J.-F.H. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 PONTARLIER Petite enfance Quand les crèches poussent les murs La Ville de Pontarlier crée 6 places supplémentaires à la crèche Pirouette. Un effort qui ne comble pas un déficit criant. Du coup, les privés s’en mêlent : deux structures ouvriront d’ici juin. État des lieux. ébé n’a pas pointé le bout de son nez qu’il faut déjà penser à son avenir entre deux biberons à chauffer, une couche à changer. Où et par qui le faire garder ? Cette question, les parents doivent très vite se la poser notamment à Pontarlier où la Ville conseille de déposer un dossier de demande d’inscription en crèche dès le deuxième mois de grossesse. Angoissant ! Car même ren- B voyée rapidement, la pré-inscription ne garantit pas une place dans l’une des trois crèches municipales réservées aux Pontissaliens (1). “Il est clair que nous avons des listes d’attente, mais je ne peux pas vous donner de délai précis” admet Nathalie Bertin, adjointe au maire en charge du secteur de la petite enfance. Ce cas est identique aux autres villes du Doubs. Tout dépend à quelle date votre enfant naît, le turnover se réalisant uniquement lors de la rentrée scolaire. Pour répondre à une demande croissante, la municipalité a voté la création de 6 places supplémentaires à la crèche Pirouette d’ici le 15 mars. “Cela représente environ l’accueil de 12 à 15 enfants” fait remarquer l’élue. C’est encore insuffisant pour répondre à une demande supérieure au nombre de places dis- La crèche Pirouette a obtenu l’autorisation pour 6 places supplémentaires. ponibles. “Plusieurs critères rentrent en jeu observe Nathalie Bertin. Il faut d’abord avoir des mètres carrés disponibles pour créer de nouvelles places. Les 6 supplémentaires correspondent à 500 m2 en plus et la création de deux emplois. L’autre élément réside dans notre politique. Nous souhaitons garder des crèches de taille familiale. Nous ne voulons pas créer des espaces avec 80 gamins” argumente l’élue. R Crèche “Les Ouistitis”, la nouvelle venue espectivement pédiatre et médecin généraliste à Pontarlier, Malika et François Wattelier ouvriront en juin prochain une micro-crèche privée de 10 places. Elle se situera dans un espace de 125 m 2 flambant neuf au-dessus de la boulangerie Ribeirou, à lʼentrée de Pontarlier. Quatre personnes qualifiées seront embauchées. Un accueil régulier de 6 heures à 20 heures sera proposé ainsi quʼune halte-garderie. “Ce lieu sera ouvert à tous les habitants” rapporte le docteur François Wattelier qui prévoit par exemple la venue dʼun intervenant qui parlera anglais. Dʼautres activités seront proposées. I Cette proximité avec les parents permettrait de limiter les impayés (moins de 5 %). Pour le Centre communal d’action sociale de Pontarlier (C.C.A.S.), le budget total de la petite enfance s’élève à 3 055 000 euros, soit près de 60 % de son budget total. 26 employé(e)s travaillent dans les structures collectives et 24 sont assistantes maternelles. Premier privé à s’être lancé dans l’aventure en septembre dernier, la micro-crèche “Le Petit Meix” située 9 rue Gustave-Eiffel tourne à plein régime, preuve une fois encore de l’intérêt porté à ce type de structure. Elle bénéficie de 10 places. “Actuellement, nous sommes quasiment complets. Il ne reste que quelques créneaux” rapporte Carole Léchine qui assure la gestion technique et administrative. Une autre crèche dans le bâtiment “Le Millénium” ouvrira mi-mai avec une capacité de 10 places, portée elle aussi par un privé. Derrière ces créations de places, d’autres projets sont toujours dans les cartons. C’est le cas de la crèche d’entreprise esquissée par le centre hospitalier de Pontarlier et qui ne s’est pas concrétisée. Finalement, le plus dur n’est pas de trouver le prénom à son enfant, mais bien une place en crèche… I E.Ch. (1) : Le Multi-accueil Pirouette (41 places soit 19 enfants de 2 mois ½ et au plus tard jusqu’à 4 ans en accueil régulier, et 15 enfants de 2 mois ½ jusqu’à 6 ans en accueil occasionnel). La crèche Les P’tits Loups (22 places pour les enfants non scolarisés âgés de 2 mois ½ à 3 ans révolus) et la crèche Capucine (85 places pour les enfants âgés de 2 mois ½ à 4 ans). Rens. “Les Ouistitis” : contact@creche-pontarlier.fr 5&6 % 23 avenue Fontaine Argent • 3, 5, 7 et 9 rue Chopard • 25000 Besançon Bureau de vente Résidence Le Montana • 128 rue de Belfort 25000 Besançon 30, rue Denis Papin • B.P. 35 25301 PONTARLIER CEDEX - Tél. 03 81 46 71 87 www.de-giorgi.fr 5 Tél. 03 81 80 63 56 Permanence les mardi, jeudi et vendredi de 15h00 à 18h00 L’ÉVÉNEMENT FRONTALIERS : LE PARADOXE SUISSE Après résultats de la votation suisse du 9 février, les relations économiques entre nos deux pays peuvent-elles se dégrader ? G Relations transfrontalières Après la votation en Suisse Frontaliers, ça va aller ou bien ? Les Français moquent souvent les votations de leurs voisins suisses sur des sujets qui de ce côté-ci de la frontière peuvent paraître futiles. Sauf que le 9 février dernier, ce sont notamment les travailleurs frontaliers qui étaient au centre des débats. Et ils ont voté oui… outenue par l’U.D.C., cette votation visait à remettre en cause l’accord de libre circulation conclu avec l’Union européenne et à mettre en œuvre une politique plus stricte d’immigration. Il faut d’abord rappeler que l’immigration est une réalité importante en Suisse, contrairement à l’image qu’on peut parfois s’en faire en France : 23,2 % de la population résidente en Suisse est étrangère (contre 5,8 % en France). Mais ceci étant dit, malgré des commentaires souvent plus proches de la caricature que du droit, que signifie exactement le texte de cette votation ? Quelles conséquences à court ou long terme pour les étrangers vivant en Suisse ou souhaitant juste venir y travailler la journée ? Bref, égoïstement Beaucoup peut-être, ce qui d’incertitudes importe côté français, c’est de savoir si sur l’économie du Hautl’application. Doubs va en souffrir avec une éventuelle limitation du nombre de permis de travail. L’initiative a été approuvée à une faible majorité de S 50,3 % tandis que la Suisse romande et les cantons de Bâle et Zurich la rejetaient à plus de 60 %. Il est question dans le texte de limiter l’immigration et pour cela, l’État devra fixer des plafonds pour la délivrance d’autorisations aux étrangers et dans le cadre de l’asile et ce, en fonction des intérêts globaux de la Suisse et dans le respect du principe de préférence nationale. Un texte finalement flou d’après les juristes puisque ce principe finalement assimilable à des quotas ne fixe pas de nombre d’étrangers susceptibles d’être accueillis sur le sol helvète chaque année, pas plus qu’il ne le détermine pour les travailleurs frontaliers. Rien non plus sur la désignation des autorités qui devront procéder à ce savant calcul. Seule certitude, les législateurs suisses ont désormais trois années devant eux pour rendre le résultat de la votation applicable dans leur droit et l’inclure dans la Constitution du pays. Aucun des acteurs économiques et politiques G Qu’en pensent-ils ? rer les conséquences, en particulier pour les travailleurs frontaliers. Il ne faut pas être devin pour comprendre que les permis seront délivrés moins facilement quoique l’intérêt global du pays pourrait limiter la limitation ! Juridiquement en tout cas, la classe politique est face à un casse-tête et voit le pays se placer en porte-à-faux visà-vis des accords de libre circulation des personnes qui lient la Suisse à l’Union Européenne. L’ensemble des accords bilatéraux seront forcément touchés par ricochet. Les trois ans à venir seront donc déterminants de part et d’autre de la frontière. I D.A. suisses ne semble à ce jour en capacité de mesu- Les travailleurs suisses jugent leurs voisinsélus des champs G Christophe se définit comme simple ouvrier : “Je ne suis pas étonné par le résultat de la votation. Le dumping salarial dû à la présence de trop nombreux frontaliers est un problème pour les travailleurs suisses. L’autre élément qui a pu déterminer certains votes est l’attitude même de ces voisins français qui parfois exaspèrent : peu d’échanges, un air de supériorité… Certains ont aussi voté oui à cause de cela ! Alors aujourd’hui, quand je vois mon patron chercher d’abord un Suisse avant d’avoir recours à un travailleur frontalier, je trouve ça normal.” I G Frédéric, responsable dans une prestigieuse société horlogère : “À mon avis, les frontaliers ne sont pas la cible de cette votation, du moins dans les esprits romands, l’exemple genevois est significatif, eux qui connaissent une poussée de populisme n’ont pourtant pas prêté oreille aux sirènes U.D.C., ils savent mieux que personne que les frontaliers font le travail que bien des Suisses se refusent à faire. Il n’en reste pas moins que le but principal de cette initiative est de mettre un plafond à l’immigration, ceux qui veulent s’installer… et travailler, donc comme les Italiens, les Portugais et autres l’ont fait depuis longtemps. Tout ce qui fait le tissu social de la Suisse en somme. Une balle dans le pied diront certains, avec raison. Pourquoi alors avoir accepté ? La réponse est dans un ras-le-bol général des classes moyennes qui se sentent tondus et ignorés, et donc tombent dans les bras du populisme.” I G Magali travaille dans la restauration : “Je crois que les frontaliers ne sont pas véritablement visés dans la votation, sinon les cantons limitrophes auraient voté oui, ce qui n’est pas le cas… On a besoin des frontaliers, il y a un véritable manque de main-d’œuvre qualifiée. Maintenant, il y a toujours la caricature qui dit qu’ils sont arrogants et ne viennent que pour le salaire… Cela concerne une minorité de frontaliers, mais comme partout, on ne parle toujours que des 5 % de gens qui sont irrespectueux et on oublie les 95 % de gens très bien. C’est humain !” I La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 7 G Ballaigues Un patron français de l’industrie suisse “C’est économiquement une véritable erreur” Leader mondial de l’industrie dentaire, l’entreprise Dentsply Maillefer est installée à Ballaigues près de Vallorbe. À sa tête, Dominique Legros, un Français comme c’est le cas pour les deux tiers du personnel. G Économie Convention patronale Les patrons de l’industrie horlogère déplorent le résultat Beaucoup d’agriculteurs se sont inquiétés de l’impact que pouvait avoir la réforme des cantons sur l’organisation des comices. Finalement, le redécoupage ne devrait rien changer. ès le départ, la convention patronale de l’industrie horlogère suisse a fait connaître son désaccord de voir ce projet aboutir. Aujourd’hui, à leur grand ès l’annonce de cette initia- vons pas sur le marché du travail natioregret, il va falloir composer avec les tive et de la votation, il a déci- nal.” conséquences de ce vote qui laisse dé de se battre, comme Le recours à ces travailleurs n’est donc encore planer beaucoup nombre de ses homologues pas un choix qui nuit à la Suisse selon d’interrogations comme l’explique le patrons d’industrie, contre ce projet Dominique Legros mais bien au contraisecrétaire général de cette convenqui aura selon lui deux types de consé- re une obligation pour que l’économie tion, François Matile. “Ces dernières quences : à court terme d’abord mais du pays puisse fonctionner. À ces effets années, notre industrie aussi à long terme, ce qui brouille la attendus à court terme vont selon ce horlogère a connu un visibilité économique de ces décideurs patron s’ajouter des conséquences tout Une période fort développement tant bien décidés à continuer leur lobbying. aussi graves. “Un climat d’incertitude en matière “Ce choix fait par une majorité va s’installer, semant le doute sur toutes de flou d’investissements que d’électeurs suisses va d’abord aboutir les activités industrielles. Or, l’économie juridique. de formation, ce qui a rapidement à la mise en place d’un a horreur du doute, cela va nuire au François Matile est secrétaire général découlé sur un grand nouveau système de contingentement dynamisme que connaît aujourd’hui de la convention patronale de l’industrie horlogère. nombre d’embauches des travailleurs frontaliers tout com- la Suisse. C’est très paradoxal d’en et notamment un me des travailleurs venant résider ici. arriver là suite à la votation alors que recours accru aux tra- caractère historique. Normal puisque commune, des connaissances et des C’est économiquement une véritable le pays connaît un succès économique vailleurs frontaliers. l’industrie horlogère est localisée le pratiques partagées.” erreur car dans l’industrie, dentaire indéniable. Cette situation va forcéCette main-d’œuvre a long de la frontière, que nous avons Pour le responsable de la structure en ce qui nous concerne, nous avons ment semer le doute dans la tête des pour la Suisse un avec la France une culture technique qui rassemble tous les industriels besoin de spécialistes que nous ne trou- investisseurs.” I de l’horlogerie, la Suisse doit maintenant faire face à une période de flou juridique avec une votation qui va à l’encontre du principe de libre circulation et va réintroduire le principe des contingentements de frontaliers. François Matile explique : “Pour ceux déjà en place, il n’y aura aucun souci ne serait-ce que du fait de la non-rétroactivité des lois. Pour l est Français, est âgé de 35 ans et vit en Suisse mon cadre de vie est agréable à la fois tout près du eux, les quotas ne seront pas appliavec sa petite famille. Daniel Loquet n’est donc lac et des montagnes avec ses pistes de ski.” cables. Pour les autres, la votation pas un travailleur frontalier mais un immigré Est-ce que les résultats de la votation du 9 février oblige à mettre en place des quotités en terre helvétique. Une autre population visée ont changé la donne ? “Pour l’instant, je ne le reset des procédures que nous ne connaispar la votation… sens pas. Pour ma part, je suis bien en Suisse. En sons pas aujourd’hui… Tout cela en “Je vis à Neuchâtel depuis 17 ans. J’y suis arrivé plus, il faut savoir que les gens ici font la distinction tenant compte de ce que le texte de pour travailler en tant que serveur et depuis main- entre les étrangers : il y a les Français, qui ne seraitl’initiative appelle les intérêts écotenant 5 ans j’occupe un poste de torréfacteur chez ce que par la langue et le mode de vie sont proches nomiques globaux.” Nespresso à Avenches, une entreprise de 850 per- des Romands et les autres venus des Balkans et Une faille peut-être qui pourrait personnes avec pas moins de 80 nationalités différentes. d’Afrique envers qui ils sont beaucoup plus méfiants.” mettre de ne pas entraver le recours C’est évident que j’ai tout de suite trouvé ici de Il conclut : “Franchement, ceux qui comme moi sont aux travailleurs frontaliers puisque meilleures conditions salariales et de travail en géné- installés en Suisse depuis des années n’ont aucune justement, les patrons suisses en ral. Je ne fais que 8 heures par jour, ce qui est rare peur à avoir d’être expulsés. Mais bon, ils ont voté sont convaincus, il en va de l’intérêt en Suisse et surtout je gagne trois fois le salaire que comme ça en se disant que ça allait permettre de lutDaniel Loquet travaille même du pays. Ce qui est aussi vrai j’aurais en France. Il faut aussi souligner les condi- ter le contre le chômage et aussi stabiliser la lutte chez Nespresso à Avenches. de ce côté-ci de la frontière. I tions de vie et environnementales très différentes : contre la délinquance.” I Dominique Legros, directeur d’une entreprise qui emploie deux tiers de frontaliers. D D G Réaction Daniel, immigré français en Suisse I 8 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 ÉNERGIE Perte de recettes La taxe communale sur l’électricité en mode clignotant Mauvaise nouvelle pour les communes qui risquent d’être privées de tout ou partie du produit de la taxe communale sur la consommation d’électricité. L’incompréhension gagne les élus. ette taxe rapporte annuellement 397 000 euros à la Ville de Pontarlier qui perçoit 8 % des montants hors taxes de l’abonnement et de la consommation électrique des ménages. La somme reversée au budget général est la bienvenue à l’heure de la transition énergétique qui oblige les C collectivités à investir lourdement dans la rénovation thermique des bâtiments. D’où l’incompréhension et la colère des élus qui pestent contre la réforme de cette taxe. Patrick Genre s’en est fait l’écho au dernier conseil municipal. “L’article 45 de la loi de finance rectificative a été adopté en catimini le 19 décembre par 16 députés. Il impose le transfert du produit de la taxe communale sur la consommation d’électricité au profit des autorités organisatrices de distribution d’électricité.” En l’occurrence, dans le Doubs, c’est le S.Y.D.E.D. (syndicat mixte d’énergies) qui pourra sur délibération unilatérale reverser aux collectivités jus- Le risque est toujours réel pour les communes de se voir priver du produit de la taxe sur l’électricité. État civil de février 2014 NAISSANCES 31/01/14 – Henri de Sébastien JOUNIAUX, cuisinier et de Anaïs DROMBY, conseillère Pôle Emploi. 31/01/14 – Thiméo de Thibaut STALLIN, agent de sécurité et de Hélène ALABOUVETTE, assistante maternelle. 01/02/14 – Adem de Driss EL MACHHOUR, électromécanicien et de Imen MEGDICHE, commerciale. 01/02/14 – Ophélie de Franck TOURNIER, agriculteur et de Gaëlle LAISSUE, infirmière. 01/02/14 – Timéo de Arnaud DUPUIS, carrossier et de Alexandra VIENNET, horticultrice. 31/01/14 – Norah de Benjamin BASSO, sans profession et de Maud SAUNIER, assistante sociale. 02/02/14 – Romane de Cédric MAINIER, agriculteur et de Maïté NICOD, assistante de direction. 02/02/14 – Aaron de Rodrigue FARINA, gérant de bar et de Virginie LECLERC, assistante de direction. 02/02/14 – Néo de François VUILLEMIN, agriculteur et de Marie GIRARDET, assistante export. 02/02/14 – Eléa de Stéphane BARROCA, commercial et de Lucie HEDUY, opératrice de fabrication. 03/02/14 – Aude de Pierre-Alain BILLET, artisan électricien et de Sophie MOUTARD, professeur des écoles. 03/02/14 – Lana de Julien MOREL, aide mécanicien et de Sabrina COQUELIN, ouvrière. 03/02/14 – Loan de Stéphane GRANDVUILLEMIN, chauffeur livreur et de Virginie COURAULT, assistante commerciale. 03/02/14 – Mathieu de Cédric COCCO, usineur et de Alexandra BILLOTTET, employée de bureau. 04/02/14 – Calista de Yoann GUERIN, cadre et de Aurore POUPIN-GARCIA SERRANO, employée de banque. 05/02/14 – Agathe de Sébastien GRILLON, enseignant et de Stéphanie BEZ, infirmière. 05/02/14 – Laly de Nicolas MEERSCHMAN, éducateur spécialisé et de Audrey BONDUELLE, sans profession. 05/02/14 – Angelina-Marie de Philippe DOS REIS, opérateur régleur et de Maria PEDRO, sans profession. 05/02/14 – Léo de Mickaël BRÉGRAND, ingénieur biomédical et de Laetitia PERRIN, professeur des écoles. 03/02/14 – Sophie de Edwin CASARES MOJICA, concierge et de Minako HASHIMOTO, sans profession. 07/02/14 – Lola de Philippe PARROD, chef de ligne en horlogerie et de Estelle JACQUET, éducatrice petite enfance. 07/02/14 – Armand de Thomas BARBIER, agriculteur et de Bérangère MARTIN, salariée agricole. 08/02/14 – Zoé de Hugues DREZET, garagiste et de Sandra JOBARD, responsable de magasin. 09/02/14 – Clémence de Nicolas MARMET, chef de projet et de Céline LOUVET, employée logistique. 08/02/14 – Lylou de Luc SOLAVAGGIONE, micromécanicien et de Isabelle DECHAUX, horlogère. 09/02/14 – Alban de David VUILLAUME, agriculteur et de Marina MUSY, professeur des écoles. 09/02/14 – Emmy de Mathieu COLIN, électroplaste et de Elsa MAHON, vendeuse. 10/02/14 – Camille de Nicolas LEPINE, agriculteur et de Aurélie BAVEREL, adjoint administratif. 11/02/14 – Kenzo de Raphaël DORNIER, charcutier et de Cynthia PUY DE BOIS, sans profession. 10/02/14 – Amaury de Raphael BERTIN, bijoutier et de Marie POURCHET, infirmière. 11/02/14 – Léna de Ludovic MARTIN, manœuvre en bâtiment et de Emilie SIMON, assistante maternelle. 11/02/14 – Gaëlle de Steven FELIX, maçon et de Jessica TRENTIN, sans profession. 12/02/14 – Célia de Yann BROCARD, chef d’équipe et de Maryline FAIVRE, employée de banque. 12/02/14 – Chloé de Frédéric MORETTI, ingénieur et de Céline JANTET, ingénieur. 12/02/14 – Antoine de Nicolas SIMON, contrôleur qualité et de Géraldine PY, horlogère. 13/02/14 – Mehdi de El-Yacine CHABANE, électricien et de Séverine SUCH, assistante maternelle. 12/02/14 – Mayann de Alexandre DUTARD, serveur et de Lucile COURVOISIER, auxiliaire de puériculture. 14/02/14 – Jasmin de Eddy TISSERAND, menuisier et de Jennie HADDAD, monitrice éducatrice. 14/02/14 – Martin de Sylvain DROZ-BARTHOLET, ouvrier et de Marie BALOSSI, aide médico-psychologique. 13/02/14 – Marius de Rudy LECLAIR, horloger et de Elsa MOLÉ, horlogère. 14/02/14 – Aarone de Pedro OBOVA DA COSTA, horloger et de Emerance TSHITENGA, infirmière. 13/02/14 – Margo de Jean-Paul JUBIN, ouvrier et de Elodie DROZ-GREY, horlogère. 14/02/14 – Gaël de Benoit ARNAUD, dessinateur industriel et de Jessica MARTINENGHI, dessinatrice industrielle. 14/02/14 – Kenjy de François TRUTTMANN, opérateur en horlogerie et de Cindy SIEBERT, opératrice en horlogerie. 15/02/14 – Romane de Julien MULLER, chef d’atelier et de Marie DALLERY, opératrice. 15/02/14 – Semih de Alpay AYDIN, plaquiste et de Tülay KARDES, assistante de gestion. 15/02/14 – Lilou de Julien ECARNOT, pâtissier et de Silvia PENA VENTURA, vendeuse. 16/02/14 – Melisa de Cebrail OZEN, maçon et de Keziban GEDIK, sans profession. 14/02/14 – Lina de Amandine PIZZOLI, ouvrière. 16/02/14 – Loan de Fabien SCHMIDT, vendeur et de Marilène DELACROIX, monitrice éducatrice. 17/02/14 – Hugo de Gilles BOLLE-REDDAT, enseignant et de Maud WYRWAS, enseignante. 17/02/14 – Emma de Sergio NOGUEIRA, informaticien et de Patricia OTT, animatrice. 17/02/14 – Charly de Vincent PERRIN, conseiller en personnel et de Amandine FICHET, chargée de méthodes. qu’à 50 % de ce produit, ce plafonnement étant imposé par le gouvernement. Pour Pontarlier, cela signifie donc une perte de recettes supplémentaire variant entre 397 000 et 200 000 euros. “Au mieux cela correspond à 1,8 point d’impôt. Du coup, on risque de perdre 800 000 euros si l’on ajoute la réduction de la Dotation générale de Fonctionnement. Cela devient invivable !” Surtout que l’élu pontissalien annonçait ensuite une nouvelle coupe budgétaire avec la réduction de 20 % des subventions pour le Contrat Urbain de Cohésion Sociale et le Programme de Réussite Éducative. “On recevra 57 900 euros contre 72 000 euros l’an dernier” regrette Patrick Genre. L’Association des maires de France a évidemment réagi au transfert du produit de la taxe d’électricité. “Toutes les collectivités, quelle que soit leur taille, seront brutalement privées d’une ressource importante. Pour certaines la perte de cette taxe serait équivalente à la baisse de la D.G.F. (dotation générale de fonctionnement) prévue en 2014 et 2015. Des communes pour- 18/02/14 – Léa de Julien JOUANIN, magasinier et de Sabine BULABOIS, pâtissière. 18/02/14 – Paul de Patrice PETITQUEUX, enseignant et de Marie MOUGEL, enseignante. 18/02/14 – Jules de Jean PROENÇA, ouvrier et de Maryline BELOT, aide-soignante. 18/02/14 – Jérémy de Julien DONELIAN, ingénieur et de Svetlana ZITNIK, comptable. 19/02/14 – Emma de Arnaud NYDEGGER, ingénieur et de Amandine FOURNIER, préparatrice en pharmacie. 19/02/14 – Mathéo de Pierre-Alain PETETIN, planificateur horloger et de Magali DUBAT, professeur des écoles. 19/02/14 – Loïc de Cyril RAGUIN, agriculteur et de Stéphane ASSENARD, étudiante infirmière. 20/02/14 – Emile de Yohann VALLET, chauffagiste et de Vanessa BARBIER, auxiliaire de vie scolaire. 20/02/14 – Maé de Sébastien PAULIN, imprimeur et de Aurélie CUCHE, sans profession. 20/02/14 – Oscar de Chloé LAGUERRE, enseignante. 20/02/14 – Wassim de Hafid BOUDYHY, ouvrier et de Malika SBIRI, sans profession. 21/02/14 – Axelle de Cyril ROGNON, infirmier et de Valérie CUCHE, éducatrice de jeunes enfants. 21/02/14 – Soan de Cédric MASCRET, ouvrier et de Amélie BOUVERESSE, chargée de communication. 22/02/14 – Aaron de Thibault DELVOYE, employé de commerce et de Séverine LAITHIER, employée de commerce. 22/02/14 – Romane de Alexandre VIVOT, agriculteur et de Hélène VUILLE, agricultrice. 23/02/14 – Flavien de Florian MARTIN, artisan et de Lise NOCUS, aide à domicile. 23/02/14 – Keycie de Olivier DEWEIRDER, opérateur et de Audrey MAGNIN, sans profession. 24/02/14 – Kélian de David MOUGIN, contrôleur technique et de Mylène ROUSSEAU, contrôleuse qualité. 24/02/14 – Liam de Sony OGLIOTTI, maçon et de Anaïs GUIDOTTI, étudiante. 24/02/14 – Louca de Romaric BOUCARD, vendeur et de Chantal BELIN, aide à domicile. 26/02/14 – Nathan de Vincent BAUDIN, horloger et de Marie-Jésus VALENTE, agent de sécurité. La taxe rapport à Pontarlier 397 000 euros par an. raient ainsi se retrouver en situation de déséquilibre budgétaire structurel.” À l’échelle nationale, cela représente une perte de 400 millions d’euros. Les efforts de l’A.M.F. sem“Cela blent avoir été devient entendus. Le 26 février, lors de invila séance des quesvable !” tions au Gouvernement, la ministre déléguée à la décentralisation, AnneMarie Escoffier a déclaré que “le gouvernement était prêt à retravailler avec l’ensemble des élus locaux et des associations pour réviser les conditions dans lesquelles cette taxe pourra effectivement être versée aux communes.” De son côté l’association des maires de France se dit prête à déposer une proposition de loi au Parlement visant à “sanctuariser” la perception de la taxe communale sur la consommation finale d’électricité par les communes et les communautés. I F.C. 26/02/14 – Jules de Anthony ENGGIST, sans profession et de Nadège POUX, sans profession. 27/02/14 – Fatih de Hilal KARAPINAR, plaquiste et de Serpil AYKOSE, sans profession. 28/02/14 – Eléna de Stéphane BECQUET, boulanger et de Sabine PINAULT, agent de service. 26/02/14 – Izia de Malik MEKDADE, infirmier et de Armelle DAVID, infirmière. 12/02/14 – Marie-Estelle GIGON, 73 ans, retraitée commerçante, domiciliée à Damprichard (Doubs), épouse de Léon TARBY. 13/02/14 – Jean-Michel GOBLET, 50 ans, sans profession, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 13/02/14 – Marie MEULLE, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges ANDRÉ. 14/02/14 – Michel NICOD, 76 ans, retraité chauffeur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Lucie SALVI. 17/02/14 – Jacqueline TAILBUIS, 64 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Philippe GIROD. 17/02/14 – Frédéric CHAUVIN, 44 ans, agent de méthode, domicilié à Doubs (Doubs), pacsé avec Isabelle POURCHET. 19/02/14 – Marie CUINET, 91 ans, retraitée, domiciliée à Dompierre les Tilleuls (Doubs), épouse de Marc VIEILLE. 21/02/14 – Edgar PERRET-GENTIL, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Lucie GLORIOD. 22/02/14 – Renée VERMOT-DESROCHES, 83 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire. 23/02/14 – Jean MARTIN, 83 ans, retraité, domicilié à Labergement -Sainte- Marie (Doubs), époux de Yvonne LORIN. 23/02/14 – Marcelle FRACHEBOIS, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Louis GNECCHI. 23/02/14 – Maurice LAITHIER, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Thérèse JEANNIN. 23/02/14 – Françoise ROY, 55 ans, femme de ménage, domiciliée à Avoudrey (Doubs) épouse de André NELUBOW. 23/02/14 – Taous OUDJANI, 84 ans, retraitée, domiciliéé à Pontarlier (Doubs), veuve de Houcine AÏDOUD. 25/02/14 – Claude POURCHET, 81 ans, retraité, domicilié à les Fins (Doubs). 25/02/14 – Yvonne MOREL, 88 ans, retraitée, domiciliée à Sirod (Jura), veuve de Ulrich BURRI. 23/02/14 – André GUET, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Simone GOGUELY. 26/02/14 – Pierre CHIARETTA, 58 ans, régleur, domicilié à Morteau (Doubs), célibataire. MARIAGES 22/02/14 – Matthieu HILT, technicien de laboratoire et Nathalie JACQUES, technicienne de laboratoire. DÉCÈS 04/01/2014 - Fabien HANGUENOT, 40 Ans, Domicilié à Frasne. 31/01/14 – Claude GABRY, 55 ans, magasinier, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Raymonde PASTEUR. 31/01/14 – Gérard BROTTET, 59 ans, technicien en ventilation, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Sylvette MARTIN. 03/02/14 – Suzanne RAGUIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Rochejean (Doubs) épouse de Louis VAUCHY. 04/02/14 – Eric HEINRICH, 56 ans, cuisinier, domicilié à Les Fins (Doubs). 05/02/14 – Janine BERTHET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Censeau (Jura) veuve de Charles VAUCHEZ. 05/02/14 – Marie-Thérèse VOITURET, 74 ans, retraitée, domiciliée à Chenevrey (Haute-Saône) épouse de Bernard COLARD. 03/02/14 – Pierre SALMIN, 29 ans, éducateur sportif, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 05/02/14 – Paulette BOURGEOIS, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Guy PONÇOT. 10/02/14 – Emile PROST, 91 ans, retraité, domicilié à Arc-Sous-Montenot (Doubs), époux de Marie-Louise MASSON. 10/02/14 – Janine FERREUX, 77 ans, retraitée, domiciliée à Longevilles Mont d’Or (Doubs), veuve de Joseph VANNOD. 12/02/14 – Auguste GUINCHARD, 78 ans, retraité, domicilié à Rantechaux (Doubs), époux de Colette FAIVRE. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 ENSEIGNEMENT 9 Pôle hôtellerie-restauration La bûche au Pont Les futurs pâtissiers en formation au lycée professionnel ToussaintLouverture rivaliseront d’imagination le 20 mars prochain dans le cadre d’un concours parrainé par la distillerie Guy. Exercice de style. es six élèves de la section pâtisserie auront l’insigne honneur de préparer une bûche à base de liqueur de sapin. Le breuvage étant fourni par la maison Guy qui “sponsorise” là son premier concours pâtissier. “Chacun devra préparer deux verrines”, complète Daniel Bully, le chef des travaux du pôle hôtellerie-restauration. Ce concours se tiendra en présence des grands chefs du secteur. De quoi mettre davantage la pression sur les épaules des jeunes. Pour la bonne cause car ils auront à gérer toutes sortes de stress dans leurs carrières qu’on leur souhaite longue et épanouie. Plébiscité par tous les professionnels, ce C.A.P. pâtisserie est accessible uniquement aux jeunes déjà titulaires d’un C.A.P. cuisine ou service. “Une belle réussite avec des débouchés assurés”, concède Damien Péchard. Le proviseur de l’établissement ne désespère pas d’aboutir sur le projet d’ouverture d’une section Bac pro en boulangeriepâtisserie. Attendu par la profession, ce dossier a essuyé un L premier revers. Question de moyens sans doute en sachant qu’il concerne 15 boulangers et 15 pâtissiers. “Cette démarche est très fédératrice. On sait qu’on peut compter sur le soutien de la Région et du rectorat”, poursuit le proviseur qui compte bien représenter une nouvelle mouture du projet. Tous les indicateurs sont au vert. Avec son pôle hôtellerierestauration refait à neuf, le lycée professionnel dispose d’un outil de formation de premier plan. Probablement, sans équivalent en Franche-Comté. Le pôle compte aujourd’hui 120 élèves scolarisés en C.A.P. et Bac pro cuisine ou service. Soit 25 % Des de l’effectif de débouchés l’établissement. “Les nouveaux locaux assurés. nous permettront d’accueillir des groupes de 15 élèves au lieu de 12 actuellement”, précise Daniel Bully qui a mis toute son expérience dans cette rénovation. Le pôle hôtellerierestauration du lycée Toussaint-Louverture se distingue par son dynamisme et ses résultats. Ces installations confortent une dynamique de pôle de plus en plus ouverte sur l’extérieur. Les futurs cuisiniers et serveurs de Toussaint-Louverture multiplient les exercices pratiques. L’an dernier, ils ont assuré le service restauration au congrès national des Jeunes Agriculteurs qui s’était tenu à Pontarlier. Dans quelques semaines, ils seront à nouveau sur le pont pour recevoir les officiels qui participeront au congrès national des producteurs laitiers organisé à Pontarlier les 19 et 20 mars. Le 23 janvier dernier, deux élèves du lycée professionnel : Thomas Chaillou et Thomas David ont remporté à Besançon le concours de recettes “Le meilleur du mont d’or 2014”. Prometteur. I PORTES OUVERTES ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE PONTARLIER SAINT-JOSEPH 3, place Roger-Salengro 03 81 39 13 72 ECOLE maternelle et primaire Accueil périscolaire (matin et soir) Demi-pension Langues vivantes dès la maternelle LES AUGUSTINS 1, faubourg Saint-Etienne 03 81 46 49 76 PORTES OUVERTES COLLEGE 6e à 3e Classe à horaire aménagé chorale – théâtre – ateliers éducatifs option bilangue allemand / anglais Classe Européenne anglais Vendredi 14 mars 2014 de 16h30 à 19h15 *** www.ecpontarlier.fr SAINT-BENIGNE 1, rue Chanoine-Prenel 03 81 39 16 37 LYCEE PROFESSIONNEL - 3e prepa-pro *** Après la 3e LYCEE : série L/ES/S Classe à horaire aménagé Section Europe Anglais/Physique Options : musique – EPS arts plastiques - latin - italien 3 - chinois *** LV1 : anglais / allemand LV2 : allemand / anglais espagnol / italien FROMAGE Tension chez les fournisseurs Mont d’or : une saison au mauvais goût de sangles La fromagerie Badoz remporte comme l’an dernier le 27ème concours interprofessionnel du Mont d’Or où brillait par son absence la fromagerie des Fourgs en rupture de sangles. ans rester dans les annales, cette saison du mont d’or s’inscrit dans la continuité des années précédentes. “Avec la douceur de janvier, on enregistre un léger recul des ventes. Mais la saison devrait se terminer en légère croissance”, commente JeanMichel Beuque qui préside une filière dont les volumes augmentent de 2 à 3 % chaque année. La diversité des goûts et des couleurs semblait être de mise pour ce 27ème concours interprofessionnel organisé à Houtaud. “En ce qui concerne la présentation et la couleur, on passe du tout blanc au tout orangé. On a également eu pas mal de difficultés à séparer les choses sur le plan des goûts et des couleurs. On reste toujours sur un niveau d’excellence important. Le classement s’est avéré assez facile à établir”, observe Éric Notz, habituellement directeur du centre technique des fromages comtois qui avait l’honneur de diriger le jury d’un jour. Pour le tiercé gagnant, il fallait miser sur la fromagerie Philippe, la coopérative des Monts-de-Joux et la fromagerie Badoz en pole-position. “Ce trophée récompense un S travail d’équipe. Je remercie mes parents qui nous ont appris à faire les choses bien sans jamais s’en satisfaire. On en a bavé cette année. Longue vie à Badoz, longue vie à la filière mont d’or”, déclarait ravi Vincent Badoz. La bonne santé du mont d’or est à l’image des autres A.O.C. fromagères jurassiennes. “Une agriculture sur son petit nuage. C’est plutôt bon signe. On vit dans une région qui a su garder sa population agricole. La réussite est quand même liée à la notion de filière. On a beaucoup de comté et du morbier et du mont d’or qui ne demandent qu’à se développer”, rajoute Daniel Prieur qui préside aux destinées de la chambre départementale d’agriculture. Outre la relative douceur climatique observée tout l’hiver, la campagne 2013-2014 a subi des aléas inhabituels d’approvisionnement en sangles. “On n’en a jamais manqué autant depuis que je fabrique ce fromage”, indique un opérateur de la filière. Pour Michel Beuque, il s’agit d’un mauvais concours de circonstances. “L’évolution rend le tirage des sangles plus complexe. Le sanglier a du mal à intervenir sur des coupes qu’on lui refuse sur fond de sécurité. On cherche des solutions. Il y a des clarifications établir et chaque opérateur de la filière appro doit faire des efforts : propriétaires, O.N.F., exploitants et clients.” La pénurie s’est fait sentir chez tous les fournisseurs du Jura et d’ailleurs. Faute d’avoir des sangles à sa disposition, la fromagerie des Fourgs a dû suspendre sa fabrication plusieurs fois et n’a pu participer au concours interprofessionnel. Certains le déplorent et remettent en cause la solidarité entre transformateurs. Ils suggèrent aussi l’idée de proposer aux jeunes une formation de sangliers. Le métier n’est certes pas de tout repos mais peut être générateur d’emplois non délocalisables. Sous réserve qu’on leur laisse le droit et le temps de lever les sangles. I 1 : Fromagerie Badoz 2 : Les Monts-de-Joux 3 : Fromagerie Philippe 4 : Fromagerie Napiot 5 : Fromagerie des Longevilles-Mont-dʼOr Le classement : Externat / Demi-pension / Internat - BAC PRO S.E.N. (Systèmes Electroniques Numériques) PORTES OUVERTES option : ASI (alarme sécurité Incendie) option : (électrodomestique) option : TR (télécom Réseaux) - BAC PRO Sécurité - prévention Vendredi 14 mars 2014 de 17h à 20h Samedi 15 mars 2014 de 9h à 12h PORTES OUVERTES www.ecpontarlier.fr Vendredi 4 avril 2014 de 16h à 20h Samedi 5 avril 2014 de 9h à 12h Externat / Demi-pension / Internat www.ecpontarlier.fr Visite de notre nouvel internat Le jury a récompensé la fromagerie Badoz pour la deuxième année consécutive. PONTARLIER 10 PÊCHE La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 L’heure de l’ouverture Une nature préservée et aidée La Truite Pontissalienne prépare sereinement l’ouverture de la pêche qui interviendra le samedi 8 mars. Ici, la nature résiste bien mais la vigilance reste de rigueur. Tout comme les projets innovants qui permettent d’assurer la présence d’une population piscicole importante. ntarissable sur les aspects biologiques du Doubs et du lac SaintPoint, Robert Droz-Bartholet préside une association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques. Et pour lui, chacun de ses mots à son importance, d’où une attention toujours particulière portée à la qualité des eaux. “Nous avons de la chance ici de ne pas encore être touché par la mortalité piscicole comme d’autres secteurs. Mais personne n’est à l’abri !” Un discours pas alarmiste mais prudent et réaliste qu’il a tenu lors de la récente assemblée générale, la pollution faisant évidemment partie des préoccupations majeures des pêcheurs. Robert Droz-Bartholet en scientifique qu’il est, sait à quel point le milieu naturel est fragile et n’a de cesse de répéter que son loisir favori est conditionné par un état satisfaisant des eaux. Alors, il rappelle que les activités humaines ont toujours un impact non négligeable, qu’il s’agisse des phosphates que l’on trouve dans les lessives ou les nitrates utilisés en agri- I TÉMOIGNAGE culture. Chacun doit se responsabiliser, d’autant que le secteur a une influence directe sur la vie du Doubs : “Nous nous situons à proximité de la source, en amont donc notre travail ici est important pour l’aval de la rivière et pour les résurgences comme la Loue. La météo pluvieuse des derniers mois a généré un énorme passage d’eau dans le lac ce qui a permis un vériLa taille des table rinçage, un grand Robert Droz-Bartholet préside une association forte d’un millier d’adhérents. brochets en nettoyage.” Troisième lac de Fran- peu d’alevins” et la reproduction jus- table nursery dans le milieu même où brochet sachant que sur les 400 qui question. ce, Saint-Point a en effet tement il en est question cette année évolueront les truitelles, les rendant ont été pris l’an dernier, 80 % mesuvu passer en une année avec l’expérimentation des sapins de ainsi naturellement plus robustes. Une raient justement entre 50 et 60 cm. près de deux fois son Noël recyclés en frayère à poissons satisfaction pour le président qui ajou- “Certes en passant la taille minimum volume d’eau ! Un coup dans le lac : “C’est une idée qui vient te : “On commence aujourd’hui à récol- à 60 cm, pendant un an ou deux, on en de pouce de la nature de Suisse. Ces sapins récupérés après ter le fruit de nos investissements et de prendra moins mais au moins on sait qui a aussi eu son les fêtes vont être immergés à environ nos expériences.” qu’ainsi leur reproduction sera assurevers en supprimant 4 m de profondeur et vont combler le Pour le président Droz-Bartholet, lais- rée pour les années à venir et que l’on une bonne partie des manque de branchages au fond de l’eau. ser la taille des prises autorisées à reviendra très vite à un nombre de éléments nutritifs que C’est là que les poissons se reprodui- 50 cm est une erreur. “Trop de prélè- prises similaire à aujourd’hui.” Un avis les poissons trouvaient sent.” Un petit coup de pouce à Dame vements sur cette population risquent suivi par la majorité des membres présur place : “D’où aussi Nature qui vient s’ajouter à celle ini- de nous priver de poissons qui sont de sents mais qui n’a pas encore été acté une reproduction natu- tiée il y a 4 ans du côté de Malbuisson futurs géniteurs.” Une question cru- et n’est donc pas applicable à ce jour. I D.A. relle moindre et donc où une source native fait office de véri- ciale pour les amateurs de pêche au Pour une assistante de vie scolaire Le combat d’une mère pour son fils Nathalie a mis un an à déjouer les arcanes de l’administration pour obtenir l’aide d’une assistante de vie scolaire pour son fils qui souffre de dysphasie. Dans son combat pour son fils, Nathalie a obtenu le soutien de son employeur qui a accepté qu’elle aménage son emploi du temps. ntoine a six ans. Il souffre de dysphasie, un trouble dans l’apprentissage et le développement du langage. “Il a l’intelligence d’un enfant de son âge. Même si son registre lexical est restreint, qu’il a plus de difficultés à comprendre, il peut suivre une scolarité normale à condition qu’il puisse bénéficier d’une aide” remarque Nathalie, sa maman. Ce soutien, le petit garçon scolarisé en primaire dans une école du Haut-Doubs pontissalien va pouvoir enfin en bénéficier dès la rentrée des vacances d’hiver. Désormais, pendant les heures de classe, l’élève sera épaulé par une assistante de vie scolaire (A.V.S.) Pour les parents comme pour le petit garçon, c’est un soulagement. “Antoine nous demandait régulièrement quand il aurait quelqu’un pour l’aider à l’école. Il se rend compte de ses difficultés. Cela l’angoisse encore plus. Or, il a envie d’aller de l’avant.” Mais pour obtenir l’appui d’une A.V.S., cela a été un parcours du combattant pour Nathalie. Un an de démarches auprès de divers services administratifs a été nécessaire. Un an à écrire, à téléphoner, à relancer, à frapper à toutes les portes pour tenter de savoir où en était le dossier depuis la première demande d’A.V.S. déposée auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (M.D.P.H.). Sur ce chemin sinueux, Nathalie a souvent été découragée, mais pour son fils elle n’a jamais A baissé les bras, se raccrochant à des signes positifs. Le 5 décembre 2013 par exemple, la M.D.P.H. a donné son accord pour l’assistante de vie scolaire, sur la base du bilan d’Antoine transmis par le Centre du Langage. À son tour, la direction de l’Académie de Besançon a donné son accord. Puis le dossier a été basculé à Pôle Emploi, qui s’est chargé du recrutement. “J’ai rencontré une personne super qui m’a aidé à Pôle Emploi. Évidemment que je suis soulagée aujourd’hui. Mais ce qui résulte de toute cette histoire, c’est un sentiment de colère car pendant tout ce temps, on laisse un enfant dans l’angoisse. On ne tient pas compte non plus du travail de l’institutrice qui a 24 élèves en apprentissage de la lecture et qui fait tout ce qu’elle peut. Mais elle ne peut pas accorder un temps spécifique à un enfant en difficulté. Je ne sais pas où est le problème, ni pourquoi les choses mettent autant de temps à se débloquer. Ce que je déplore, c’est qu’à aucun moment on explique aux parents comment les choses vont se passer. C’est aberrant le temps qu’il faut pour obtenir un soutien. Chacun doit se débrouiller comme il peut” regrette Nathalie. Pour cette maman, la réforme des rythmes scolaires qui suscite la controverse apparaît bien secondaire tant il y aurait d’autres priorités, plus urgentes pour l’école, dans la prise en charge des enfants à problème. I T.C. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 12 PONTARLIER Départ en retraite “Ici, plus personne ne conteste le droit au travail des personnes handicapées” Après 34 ans à la direction de l’A.D.A.P.E.I., Patrick Vuittenez fait valoir ses droits à la retraite au terme d’une carrière passionnante où l’économique a toujours été au service du médico-social. Confidences. a Presse Pontissalienne : Comment appréhendez-vous ce passage à la retraite ? Patrick Vuittenez : Je ne voulais pas partir avant d’avoir mis sur les rails l’A.D.A.P.E.I. du Doubs qui fédère depuis le 1er avril 2013 les 80 établissements du département. Mis à part cela, je n’avais pas du tout envie de m’accrocher. Pour la retraite, j’ai choisi de me mettre au vert à Saffloz, petit village jurassien près de Chalain. C’est une vraie coupure. L Bourdin qui m’a proposé ce poste. L’A.D.A.P.E.I. de Pontarlier compte parmi ses membres plus d’amis que de parents. Cette particularité se retrouve aussi au niveau de ceux qui l’ont présidée depuis sa création en 1964 avec une alternance de parents d’enfants handicapés et d’amis. Je pense que cela constitue une vraie force dans le sens où cela permet peut-être de prendre plus de recul. J’y ai trouvé mon compte et cela a surtout profité à l’A.D.A.P.E.I. de Pontarlier. L.P.P. : Vous tirez un trait sur les responsabilités ? P.V. : Pas tout à fait. J’ai plus envie de m’impliquer dans la vie locale. Je vais participer aux élections municipales de Saffloz. Je conserve aussi quelques engagements associatifs notamment à E.P.P.I. “J’ai toujours fonctionné sur la confiance et le respect.” L.P.P. : En quoi l’insertion vous intéresse ? P.V. : J’ai toujours apprécié de m’investir dans l’insertion. Il y a encore beaucoup à faire dans ce secteur moins structuré que le médico-social. L.P.P. : Comment s’est passé votre recrutement à l’A.D.A.P.E.I. ? P.V. : J’ai commencé en 1979 comme directeur-adjoint à l’U.N.A.P. C’est le président de l’époque, à savoir Félix L.P.P. : Professionnellement parlant, vous avez grandi avec la structure ? P.V. : En quelque sorte. En 1983, l’A.D.A.P.E.I. a choisi de créer un siège d’association avec une direction générale qui m’a été confiée à la tête de l’U.N.A.P., du foyer Horizon et de l’Institut Médico-éducatif. Les choses ont encore évolué avec la mise en de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs. Le poste de directeur général n’existe plus à l’A.D.A.P.E.I. de Pontarlier qui est devenue une section locale. Dans cette nouvelle organisation, j’assure la responsabilité du pôle “travail et insertion professionnelle” qui réunit plus de 2 000 personnes dont 1 300 travailleurs handicapés. Les sections qui n’ont plus de personnalité juridique ont retrouvé leur mission première autour de l’animation, des parents et de la sensibilisation du public. La gestion budgétaire et administrative s’effectue maintenant au niveau de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs. L.P.P. : Vous vous êtes beaucoup investi dans ce vaste chantier. P.V. : Oui mais au même titre que les deux autres directeurs généraux et les trois présidents de l’A.D.A.P.E.I. à Besançon, Montbéliard et Pontarlier. On a procédé à deux remplacements pendant cette période en recrutant Véronique Cugini à la direction de l’U.N.A.P. et en confiant à Jean-Michel Laforge la direction du pôle “travail et insertion professionnelle.” Les passages de relais ont bien fonctionné. Cette fusion, on a pris le temps de la faire. L.P.P. : Pas trop compliqué de diriger à la fois de l’association et l’U.N.A.P. pendant trente ans ? P.V. : Non. Au contraire, j’ai toujours tenu à avoir cette double casquette opérationnelle et humaine. Je me suis toujours fait une fierté de connaître tous les travailleurs handicapés. Quand j’avais un coup de blues car cela arrive aussi, je descendais dans les ateliers et le simple fait de côtoyer ce public suffisait à redonner du sens à mon travail. L.P.P. : Vous semblez beaucoup les apprécier. P.V. : J’ai pris de vraies leçons de vie auprès des travailleurs handicapés. Ils font preuve d’un attachement au travail, d’une dignité et d’un sens du vivre ensemble tout à fait remarquable. Si la société fonctionnait avec les mêmes valeurs, on n’en serait peut-être pas là. Ces échanges vont beaucoup me manquer. L.P.P. : C’est un public qui ne triche pas ? P.V. : Ils me bluffent encore par leur spontanéité. Ils sont nature et n’ont pas à se cacher derrière ce vernis social. J’ai toujours tenu à les considérer comme des personnes à part entière. L.P.P. : La prise en charge du handicap s’estelle améliorée depuis trente ans ? P.V. : Évidemment. On constate une réelle évolution dans le renforcement des soutiens, dans la professionnalisation des équipes et dans la personnalisation des projets d’accompagnement. On réfléchit plus en parcours de vie. On prend davantage la personne handicapée dans sa globalité en lui laissant aussi une certaine liberté de choix. Après 34 ans de service, Patrick Vuittenez part en retraite avec pour seul regret de s’éloigner des personnes handicapées qui lui ont donné de si belles leçons de vie. L.P.P. : Une prise en charge à tous les âges de la vie ? P.V. : L’A.D.A.P.E.I. de Pontarlier a été l’une des premières à construire une unité de vie pour les personnes âgées. On peut encore s’améliorer dans la recherche de solutions en interne ou en partenariat avec d’autres institutions sanitaires et sociales. L’avantage aujourd’hui, c’est qu’on fonctionne plus en réseau. On peut s’appuyer sur des établissements comme l’E.H.P.A.D. ou l’unité psychiatrique du Grandvallier pour ajuster au mieux la prise en charge. qualité, environnement et santé-sécurité. L.P.P. : La valeur du travailleur handicapé estelle reconnue ? P.V. : Ces personnes ont une vraie qualification professionnelle et de solides compétences. La preuve, elles forment les saisonniers qui viennent les remplacer en été. C’est une vraie satisfaction. Le volet professionnel à l’A.D.A.P.E.I. du Doubs ne se réduit pas à la blanchisserie. Elle intègre trois cuisines centrales, cinq cafétérias, un élevage de poulet au château d’Uzel. On continue aussi à faire de la soustraitance industrielle. Les choses ont aussi changé dans ce domaine. Maintenant, on achète nous-mêmes les composants, on les assemble et on les livre au client. Cette stratégie est plus risquée. Elle nécessite d’avoir la confiance du conseil d’administration. L.P.P. : Quel rôle joue l’U.N.A.P. ? P.V. : Cette unité apporte les résultats économiques qui ont permis d’améliorer le social. Au départ, il s’agissait d’une petite blanchisserie avec une forte activité de sous-traitance industrielle. Quand F.C.I. a arrêté, il s’avérait nécessaire de trouver des solutions de diversification. La fermeture de la blanchisserie de l’hôpital en 1981 nous a finalement permis de passer du stade artisanal au stade industriel. Quelles que soient les décisions prises, j’ai toujours fonctionné sur la confiance et le L.P.P. : Avez-vous fait des mauvais choix ? respect vis-à-vis des personnes han- P.V.. : En 33 ans, j’ai parfois pris des dicapées, des familles, des adminis- mauvaises décisions. Le tout étant d’en trateurs, des clients, des fournisseurs. prendre plus de bonnes que de mauCe mode opératoire a toujours préva- vaises. Il faut parfois se mettre en diflu à Pontarlier. ficulté, en précarité pour défendre ce à quoi l’on croit. L.P.P. : Quel est le volume d’activité de cette blanchisserie ? L.P.P. : Tous les ingrédients d’une vie trépiP.V. : Elle traite 13 tonnes par jour pour dante ? 600 clients différents et notamment P.V. : Je dirais plutôt passionnante et Peugeot, les hôpitaux du secteur et les très riche sur le plan relationnel. J’ai établissements du groupe Accor dans été particulièrement touché par les petits gestes, les petits cadeaux des le Doubs. Rappelons travailleurs handicapés. Ils ont passé que l’objectif n’est pas la croissance à deux “J’ai parfois parfois un temps fou pour confectionner ces objets offerts pour mon départ chiffres mais de fourpris des en retraite. nir du travail à l’ensemble des tramauvaises L.P.P. : Quel est votre sentiment sur la pervailleurs handicapés. décisions.” ception du handicap ? On intervient dans le P.V. : Elle a bien évolué sur Pontarlier. cadre d’une mission On a bien travaillé dans ce sens avec médico-sociale avec des la création de la commission “loisirs, contraintes éconocultures, sports.” Ce groupe intègre miques. On doit être des bénévoles de la vie civile qui orgacompétitif. Comme on nisent des sorties, des concerts, des ne peut pas faire des manifestations… Et cela permet aux gains de productivité handicapés de s’ouvrir sur la société sur le personnel, on civile. Aujourd’hui, plus personne à joue sur le volume, Pontarlier ne conteste le droit au tral’outil de travail et la vail des handicapés. Dans leur équiqualité des prestations. libre de vie, le travail, c’est capital. Pour ce faire, on disQuand des clients viennent visiter nos pose d’un service cominstallations, j’avais l’habitude de leur mercial avec 5 perdire qu’ici, ils ne sont pas dans une sonnes. L’outil de blanchisserie mais dans un établissetravail est ultra-perment médico-social et c’est cela qui a formant. C’est l’une des du sens. I rares blanchisserie triPropos recueillis par F.C. plement certifiées en PONTARLIER ET ENVIRONS HAUT-DOUBS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 13 Un lourd tribut Sur les traces des poilus du Haut-Doubs Le Pays du Haut-Doubs va s’engager dans la réalisation d’un album mémorial qui permettra de redécouvrir l’histoire des poilus du Haut-Doubs. Appel aux familles. ue reste-il de la Grande Guerre ? Quelques lointains souvenirs mais avant tout des patronymes gravés sur les monuments aux morts. Ces noms de famille ne nous sont pas étrangers car ils ont souvent perduré au fil des générations. “Les discours du 11 novembre ne se font plus sur le registre de l’émotion. Il n’y a plus personne pour raconter l’histoire de ces soldats. Leurs descendants directs sont pour la plupart décédés et leurs petits-enfants sont aujourd’hui dans la force de l’âge. Cet oubli est encore plus accentué chez nous du fait de l’éloignement vis-à-vis des zones de combat”, explique Philippe Pichot du Pays du Haut-Doubs. L’association cogitait depuis quelques mois sur un projet autour du centenaire de la Grande Guerre mais dans une déclinaison Haut-Doubs. “Cette célébration sera un rendez-vous important sur le plan mémoriel. Il y aura beaucoup de manifestations. On souhaitait réaliser quelque chose qui soit à la fois visible, pertinent et original.” En Q 1914, le Haut-Doubs forestier comptait 38 000 habitants dont 8 000 ont été mobilisés pour défendre la nation. 1 650 ne reviendront jamais. “Cela représente 4,3 % de la population du Haut-Doubs alors que ce taux atteint 3,27 % au niveau du Doubs et de 3 % en moyenne nationale.” Comment expliquer cette surmortalité ? La raison principale réside dans le caractère campagnard et l’importance de la classe paysanne sur le Haut-Doubs. “Il y avait peu d’affectés spéciaux issus des classes ouvrières et qui ont été maintenus dans les usines d’armement pour l’effort de guerre. Du 1 650 ne coup, la paysannereviendront rie locale a été largement mobilisée jamais. dans l’infanterie où les taux de pertes étaient les plus élevés.” En se référant à la moyenne nationale, c’est finalement 500 morts supplémentaires versés par les familles du Haut-Doubs. Les monuments aux morts sont les seuls témoins de ce carnage où périrent 1,3 million de soldats français. Ici à La Chaux. Raison de plus pour justifier ce Doubs. On fera des focus sur les projet qui prendra la forme d’un lieux où ils étaient mobilisés beau livre. “Les élus des cinq com- sachant qu’ils étaient généralemunautés de communes ont don- ment regroupés dans les mêmes né un avis favorable. Il ne s’agit unités régionales. Ils ont participas de réécrire la grande Histoi- pé à une quinzaine de grandes re mais de s’intéresser plus par- batailles.” ticulièrement aux poilus du Haut- Pour mener à bien cette collecte d’informations, Philippe Pichot partie de leur histoire. On peut va exploiter toutes les sources aujourd’hui surpasser le mutisiconographiques disponibles : me du choc de cette boucherie”, archives familiales, communales, conclut le pilote du projet en lanmilitaires. Il compte illustrer le çant un appel aux familles pour propos avec des photos d’époque recueillir toutes sortes de docuet d’aujourd’hui. “On souhaite ments d’époque. F.C. aussi rendre aux familles une Pour vos foires et salons HW KDçV GÐDFFXHLO Bâche 2x1m Impression Quadri Œillets tous les 50 cm 65€ H.T Consultez-nous pour tout autre demande : www.groupe-publipresse.com Anthony GLORIOD 07 86 500 523 1, rue de la Brasserie - BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex 14 PONTARLIER COMMERCE La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 NT RECRUTEME Vers un ensemble de 8 670 mètres carrés Extension accordée à Leclerc Sur le papier, le projet d’extension du magasin Leclerc à Houtaud est ambitieux. S’il se concrétise, il propulsera l’ensemble en tête du classement des plus grandes surfaces commerciales du bassin pontissalien. e 11 février, la commission départementale d’aménagement commercial a donné son feu vert au projet d’extension de l’hypermarché Leclerc à Houtaud. L’opération consiste à augmenter de 3 861 m2 l’ensemble commercial actuel. Dans le détail, 1 462 m2 de cette nouvelle surface seront affectés à l’extension du magasin même, 719 m2 iront à l’augmentation de la galerie marchande. Les 1 680 m2 restant sont dédiés à la création de deux magasins spécialisés, l’un dans l’équipement de la maison et l’autre dans la culture et les loisirs. Après extension, la surface totale de vente de cet ensemble sera de 8 670 mètres carrés. Pour l’instant, la direction du magasin L n’annonce pas de calendrier de travaux tant que les délais de recours, toujours possibles dans ce genre de dossier, ne sont pas purgés. En revanche sur le papier, le magasin Leclerc change de dimension avec ce projet pour prendre le visage d’un hypermarché nouvelle génération. “En tout état de cause, au-delà du potentiel économique, il y a un aspect sécuritaire et réglementaire qui nous encourage à nous engager dans cet investissement. Le bâtiment a une trentaine d’années, il est obsolète. Nous avons besoin de nous mettre à la page, tant pour nos collaborateurs que pour nos clients. L’agrandissement est justifié aussi par la volonté d’améliorer le confort d’achat” indique la direction de La direction veut transformer l’hypermarc hé pour en faire un magasin nouvelle génération. AGRICULTURE Dans le cadre de notre développement NOUS RECHERCHONS une COLLABORATRICE D’AGENCE avec expérience dans le domaine de l’assurance Pour assurer le suivi et la gestion d’un portefeuille SANTE, DOMMAGE. Vous êtes rigoureuse, méthodique. Merci de nous envoyer votre candidature à A l’attention de messieurs BRISEBARD et AMADRY AGENCE SWISSLIFE - 1 rue Colin 25300 PONTARLIER Leclerc. Avec 8 670 mètres carrés au total, cette enseigne est virtuellement la plus grande surface de vente du bassin pontissalien. Ce projet renforce encore la densité commerciale de ce territoire. Les statistiques établies par le service économique de la communauté de communes du Larmont sont éloquentes. Si l’on ajoute l’autorisation d’extension de 500 m2 accordée à Lidl par la C.D.A.C. de février, la surface cumulée de vente des hypermarchés et des supermarchés du secteur va atteindre 31 594 m2 ! “Ainsi, la moyenne des grandes surfaces alimentaires sur le territoire de la C.C.L. (26 500 habitants) est de 1 192 m2 pour 1 000 habitants” précise le service économique de la communauté de communes. Des résultats bien supérieurs aux données nationales et départementales. En France, la moyenne est d’environ 304 m2 pour 1 000 habitants et de 372 m2 pour 1 000 habitants dans le Doubs. “C’est la preuve que le marché n’est pas encore à saturation sur la région de Pontarlier qui est atypique. L’outil commercial y est très développé et vivant. Nous sommes dans une situation comparable au secteur d’Annemasse” conclut la direction de Leclerc. Elle pourrait annoncer un calendrier de travaux à la fin de l’année. I T.C. ‘ ‘ L’Humeur O n raille souvent, au nom de la sainte horreur envers le millefeuille administratif que tout le monde dénonce sans jamais s’y attaquer, le bien-fondé des “Pays”. Il y a non loin de chez nous le Pays Horloger, et ici le Pays du HautDoubs. Ces “espaces de projets” sans vrai pouvoir, sans vrai budget et sans vrais résultats, créés par les lois Pasqua sur l’aménagement du territoire en 1995, n’ont jamais vraiment convaincu. Un petit tour sur le site Internet du Pays du Haut-Doubs ne peut que renforcer ce sentiment d’inachevé. Cliquons dans la rubrique censée résumer les toutes dernières productions du Pays du Haut-Doubs : “Actualités du Haut-Doubs”. Et qu’y découvre-t-on ? D’abord un agenda quelque peu… périmé avec “Le Montagnon” de juillet 2013 et la lettre de l’office de tourisme de Métabief d’octobre 2011… Ensuite un tableau sur le taux de chômage 2011 en Franche-Comté et plus bas la lettre d’information du Pays datant de… mars 2009… Un article prometteur sur l’atlas des parcs d’activités du Haut-Doubs aboutit à… une page vide. Comment voulez-vous réconcilier le citoyen internaute avec l’idée déjà assez fumeuse du Pays avec une pareille vitrine ? G Une semaine laitière Les producteurs laitiers en congrès à Pontarlier La Fédération Nationale des Producteurs Laitiers (F.N.P.L.) a choisi la capitale du Haut-Doubs pour organiser du 19 au 20 mars son 70ème congrès axé sur les enjeux agricoles en Europe. écidément, Pontarlier plaît beaucoup au monde agricole. Après les Jeunes Agriculteurs l’an dernier, c’est au tour des producteurs laitiers de s’inviter à la ville à la campagne comme on a l’habitude de qualifier la cité pontissalienne. “C’est le quatrième congrès national qu’on accueille à l’espace Pourny. L’agriculture est un levier d’aménagement du territoire. On en a besoin au quotidien. Ces congrès servent à assurer la promotion de la ville et du HautDoubs”, confie le maire Patrick Genre. Une chance en effet d’accueillir 300 producteurs venus de toute la France. L’opportunité de “leur montrer qu’il y a un avenir agricole dans notre territoire”, s’empresse d’ajouter Philippe Monnet, le président de la F.D.S.E.A. du Doubs. La F.N.P.L. étant une émanation de la F.N.S.E.A. Ceci expliquant cela. Ce congrès n’est pas anodin. La France reste le second producteur de lait européen. Cette filiè- D re représente 250 000 emplois induits et génère 3,4 milliards d’euros de solde positif dans le commerce extérieur. “C’est 25 milliards de litres de lait avec 67 000 producteurs. Ils étaient 385 000 en 1983”, explique Martial Marguet, le président des producteurs laitiers du Doubs. Le taux de restructuration national avoisine 20 % contre 47 % dans le Doubs où l’on dénombre encore 2 600 exploitations. Ces très bons résultats témoignent d’une belle dynamique collective engagée notamment autour des filières A.O.C. Ce 70ème “Le lait congrès s’inscrit dans cru, on le cadre des enjeux y tient.” européens. Des producteurs suisses, allemands, italiens seront présents à Pontarlier. Pour Martial Marguet, un prétexte tout trouvé de rappeler que dans le Doubs, la filière lait se construit au fil du temps et en bonne harmonie entre les laits A.O.C. et standard. “On ration.” Philippe Monnet sourecherche un prix du lait certes haite exprimer tout mais on prend davantage en l’attachement des producteurs compte le revenu que génère cet- de lait A.O.C. à leurs spécificite production laitière en terme tés. “Le lait cru, on y tient et on d’emplois et d’impact dans ne voudrait pas qu’il passe à la l’aménagement du paysage.” trappe.” Et le président de la Parallèlement à ce congrès se F.D.S.E.A. du Doubs de soulitiendra la semaine laitière plus gner toutes les difficultés de prédestinée au grand public avec server l’affinage du comté sur des interventions auprès de sco- planche en bois, le chauffage du laires. Pas si stupide que cela, lait en cuve en cuivre avec le même au pays du comté. “On a durcissement des réglementaparfois l’impression qu’ici tout tions européennes. “On parlera le monde connaît les vaches ce aussi de la montbéliarde qui qui n’est pas forcément vrai s’exporte dans le monde entier.” quand on se déplace avec du Difficile aussi de ne pas évoquer public dans les fermes.” la fin des quotas laitiers en 2015. Face aux atteintes environne- “On se désole de cette disparimentales commises récemment tion”, explique Martial Marguet par des agriculteurs peu scru- en soulignant qu’en 2030, “on puleux, Philippe Monnet et Mar- sera moins de 30 000 productial Marguet ne masquent pas teurs laitiers en France.” I leur colère. Sophie Boillin qui est déléguée des régions à la “En 2030, on sera moins de F.N.P.L. apprécie tout particu30 000 producteurs laitiers lièrement la qualité des échanges avec Pontarlier. “Ce congrès est en France”, estime Martial très fédérateur au niveau orgaMarguet qui préside la nisation. C’est du gagnantgagnant pour la ville et la FédéF.D.P.L. du Doubs. AUDI VW LPP173:Mise en page 1 3/03/14 16:54 Page 1 Venez découvrir notre nouvel Espace Occasion lors des PORTES OUVERTES - Samedi 15 et Dimanche 16 MARS Espace 3000 Pontarlier 25 rue de la Libération - Pontarlier - Tél. 03 81 39 17 13 - www.espace3000.fr Location longue durée sur 48 mois. 48 loyers de 399 €. Offre valable sur 2 véhicules disponibles en concession cde 2573 et 2574 Modèle: Nouvelle Audi A3 3 portes 1.6 TDI 105 ch BVM6 Ambiente en location longue durée sur 48 mois et pour 80 000 km maximum, hors assurances facultatives. 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G Les 23 et 30 mars Difficultés à boucler les listes Municipales 2014 : la nouvelle donne Parité et scrutin de liste obligatoires pour les communes entre 1 000 et 3 500 habitants, ras-le-bol de certains élus… Il n’est pas toujours facile de constituer des listes dans les petites communes du Haut-Doubs. a démarre tout doucement” avoue la sous-préfecture de Pontarlier. Au 19 février, ils n’étaient pas plus d’une petite douzaine à être venus à la permanence ouverte par les services préfectoraux, déposer leur liste en vue des élections municipales des 23 et 30 mars prochains. Une semaine plus tard, le préfet annonçait que 322 communes du Doubs étaient toujours sans candidats. C’est dire le peu d’engouement que ce scrutin suscite pour l’instant ou, probablement, les grandes difficultés auxquelles sont confrontées les têtes de liste pour rassembler autour de leur candidature suffisamment de co-listiers. À la complexité d’appliquer la parité se greffe aussi la lassitude ressentie dans le propos de bon nombre de maires qui se retirent de la vie municipale. Ces élections municipales sont marquées par deux grandes innovations. Les électeurs de toutes les communes de plus de 1 000 habitants éliront pour la première fois leurs conseillers municipaux selon le même mode de scrutin. Ce mode de scrutin de liste, qui impose le respect du principe de parité, était jusqu’alors réservé aux seules communes de plus de 3 500 habitants. Cette modification concerne 92 communes pour le Doubs. Dans notre secteur, des “Ç communes comme Doubs, La Cluse-etMijoux, Jougne, Les Fourgs ou Gilley sont concernées. Deuxième nouveauté : les électeurs désigneront à l’aide d’un même bulletin de vote leurs conseillers municipaux et les conseillers communautaires (les élus des communautés de communes). “Cette réforme est destinée à conférer une véritable légitimité démocratique aux communautés de communes” indique la préfecture du Doubs. Autre innovation cette année : les candidats des communes de moins de 1 000 habitants (502 des 594 communes du Doubs compOn doit tent moins de 1 000 s’attendre habitants) doivent déclaà un grand rer leur candidature en renouvelle- sous-préfecture, ce qui n’était pas le cas aupament. ravant où tout le monde pouvait se déclarer, même le jour du scrutin. Le dépôt des candidatures était possible jusqu’au 6 mars à 18 heures. Pour notre arrondissement, la sous-préfecture a aménagé une permanence dans les locaux de l’Auberge de jeunesse de Pontarlier. Du côté des maires sortants, on doit s’attendre cette année à un renou- vellement. Dans plusieurs communes, beaucoup ont décidé de ne pas se représenter. C’est le cas à Mouthe, à Malbuisson, à Houtaud, à Levier, aux Granges-Narboz, ou à Sainte-Colombe. Parfois, c’est un adjoint issu de la majorité sortante qui prend le flambeau. Mais le principal écueil pour bon nombre de petites communes est bien de bou- cler une liste. Même à Pontarlier, les trois candidats en lice ont eu des difficultés à réunir autour d’eux les 32 colistiers. Mais à quelques jours du premier tour, ils sont en ordre de bataille, chacun dans sa ligne politique. Patrick Genre, le maire sortant, présente une liste sans surprise, ce qui vaut aussi pour son programme qui s’inscrit dans la continuité du travail effectué jusque- là. Il a néanmoins la sérénité du candidat qui a déjà endossé le costume du vainqueur face à une opposition de gauche divisée depuis que les Verts emmenés par Claire Rousseau ont choisi de faire cavalier seul, misant tout sur la transition énergétique et les transports. Jean-Yves Bouveret, le candidat P.S. a cependant toute latitude pour critiquer le pouvoir en place et sa politique tout en apportant une série de propositions. Là ou Patrick Genre privilégie le développement économique, lui prône l’urgence d’accentuer une politique du logement susceptible de rendre son attractivité à la capitale du Haut-Doubs qui a perdu 700 habitants en six ans. I J.-F.H. Patrick Genre semble avoir déjà endossé le costume du vainqueur face à une gauche divisée depuis que les Verts ont décidé de faire cavalier seul. DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 17 Liste Pontarlier Écologie Les Verts en ordre de marche ontarlier Écologie” affiche sans complexe sa dualité. Claire Rousseau, la jeune tête de liste présente son programme avec Gérard Voinnet qui lui apporte une expérience complémentaire. Les deux qui font la paire déclarent ne pas avoir eu de problème pour trouver des co-listiers. “Des gens impliqués, apprécie Claire Rousseau. Près de la moitié de la liste s’investit dans la campagne. On sent une bonne collaboration.” La méthode des Verts se distingue des deux autres listes en ce sens où elle est plus axée sur les idées, les grands principes, que les projets concrets. “On milite pour l’environnement global en le déclinant à travers différentes thématiques : se loger, se déplacer, travailler, se soigner, se cultiver.” Les verts pontissaliens estiment que ce n’est pas encore le moment de proposer des solutions techniques mais pour fixer les orientations, la volonté. “Ce n’est qu’ensuite qu’on proposera des solutions.” “P 1 La transition énergétique C’est logiquement l’une des priorités de Pontarlier Écologie qui propose de mettre progressivement en place un programme où la Ville jouerait un rôle pilote en optimisant son patrimoine et en favorisant le développement des sources de production énergétique dont elle dispose. “On réduirait le coût des fluides et on augmenterait les produits de la Ville.” Sur les solutions à trouver, les Verts renvoient la balle du côté des techniciens et des spécialistes en énergie solaire, éolienne, hydro-électrique. “On veut d’abord engager une politique volontariste dans le domaine des énergies. On n’est pas là pour fixer un pourcentage de réduction des fluides”, indique Gérard Voinnet. La transition énergétique, c’est l’affaire de tous. Les candidats verts comptent s’engager sur cette voie en se basant sur la démocratie participative. C’està-dire ouvrir un vrai débat public sur ces enjeux et affiner les actions à mener au fil des rencontres. “C’est l’économie solidaire. Avec cette politique-là, on reprend la main. On sollicite la population et on devient une cité à énergie positive d’ici 20 à 30 ans.” 2 Les transports Le tout automobile, très peu pour les Verts qui misent davantage sur le développement des modes de transports collectifs comme le bus ou le train et l’amélioration des conditions de déplacement pour les piétons et les cyclistes. “On propose d’abord de réaliser un diagnostic fin pour comprendre les besoins et ensuite proposer des solutions adéquates”, explique Claire Rousseau. Les Verts estiment par exemple utile de rendre plus attractif le réseau de bus pontissalien et notamment le transport à la demande Ticto qui mérite peut-être plus de flexibilité dans ses plages horaires voire dans son rayon d’action susceptible de déborder des limites communales. “Si l’on constate que la demande Ticto est telle qu’on pourrait mettre en place une ligne régulière, alors on ira dans ce sens mais non l’inverse”, indique Gérard Voinnet. La liste Pontarlier Écologie a forcément une idée sur la manière de gérer le problème des bouchons aux heures de pointe des frontaliers. “Sur ce dossier, la mairie n’a pas forcément com- pétence pour agir et on sait que le contournement de Pontarlier est actuellement dans une impasse financière.” Personne ne pourra les contredire sur le sujet. Les Verts préconisent de mener une réflexion sur un schéma de transport et de développer là aussi les solutions existantes avec les lignes de train frontalières, les bus et le covoiturage. À Pontarlier même, il convient de limiter les déplacements de l’automobile, de réduire l’empreinte carbone, de rendre plus propre les transports. Les Verts comme la gauche ne comprennent toujours pas l’absence de pistes cyclables au centre-ville. 3 L’urbanisme Fini le sectarisme urbain et place à l’intégration. “On doit repenser les relations et raisonner quartier plutôt que zone industrielle et pavillonnaire”, observe Claire Rousseau. Et Pontarlier peut tout à fait s’engager dans cette logique avec le quartier Saint-Pierre. “C’est un beau projet à travailler. Il faut d’abord se garder du label “écoquartier” qui est aujourd’hui complètement dévoyé.” Partant du constat qu’ils ne sont ni urbanistes, ni architectes, les candidats verts considèrent que leur rôle consiste à fixer le cadre, les objectifs, les idées directives qui seront prises en compte par les professionnels pour soumettre des propositions d’aménagement. “On privilégierait sur ce nouveau quartier la mixité sociale et intergénérationnelle, la réduction des déplacements avec des commerces et des services. On peut également instaurer une démarche patrimoniale avec la volonté de préserver le bâtiment des abattoirs dont l’architecture particulière témoignage à sa manière de l’histoire de Pontarlier. Quand tous ces éléments sont fixés, il reste à lancer un concours d’architecture”, propose Gérard Voinnet. Les Verts n’apprécient guère l’évolution architecturale de la ville qui aurait tendance à se standardiser. “Pontarlier est soi-disant une cité de caractère mais cela ne se voit plus trop. On supprime les arbres, on installe du mobilier en fer dans la Grande rue. On préférerait développer l’image d’une ville de moyenne montagne qui a le souci de valoriser ses richesses et son héritage”, précise Claire Rousseau. La mixité guide les Verts dans leur vision de la ville. Plutôt que des foyers-logements pour les personnes âgées construits en périphérie, ils suggèrent des appartements adaptés dans les immeubles existants. “On milite pour développer toutes les formes d’habitat partagé. Les lotissements, il faut arrêter. Face à la chute de population, Pontarlier a perdu 700 habitants en 6 ans, ne jouons pas sur l’attractivité fiscale, mais faisons la différence en proposant des services publics qu’on ne retrouve pas à la campagne”, note Gérard Voinnet. 4 La vie associative, culturelle, sociale et la santé “Pontarlier Écologie” défend le bienfondé de la santé environnementale. “En faisant en sorte de diminuer l’impact de nos actions, on travaille pour la santé des gens”, résume Claire Rousseau. Sur le plan social, la Ville n’est pas épargnée par la pauvreté, d’où l’importance de préserver une offre de services à destination des publics les plus en précarité. Les Verts sont assez “On veut faire en sorte que Pontarlier ne soit pas une belle inhibée ou une belle paralysée”, explique Claire Rousseau, la tête de liste de Pontarlier Écologie, entourée de ses co-listiers. Frais de campagne idèles à leur volonté de ne pas gaspiller les ressources plus qu’il n’en faut, les Verts ne se montrent pas trop dispendieux. Ils investiront seulement 4 000 euros dans cette campagne. Pour l’essentiel, de l’argent dépensé dans les supports graphiques et la réalisation d’une vidéo de campagne. F critiques sur la politique culturelle renouer le dialogue avec les clubs et les défendue sous les municipalités Gen- associations. Plus personne ne se parre. “La Ville propose surtout beaucoup le. La solution au problème passe par d’animations au centre-ville pour atti- des structures de concertation.” rer des gens chez les commerçants. Le Claire Rousseau et Gérard Voinnet personnel du musée s’investit mais on déplorent le peu de moyens accordés ne met pas assez en valeur les collec- au musée pour acquérir de nouvelles tions. Idem au château de Joux”, note œuvres. “Actuellement, l’essentiel des Gérard Voinnet. Le projet de média- acquisitions est le fait des Amis du l’associant au patrimoine naturel. Cela thèque fait l’unanimité entre les trois musée.” Ils dénoncent aussi la super- nous permettrait d’attirer un public listes. La différence se mesure dans le position d’une fête de l’absinthe et les toute l’année. Bien sûr cela demande contenu. Les Verts espèrent qu’elle Absinthiades. Une incohérence. Tou- des investissements mais c’est peut-être abritera entre autres une salle de spec- jours au sujet du musée, ils regrettent plus pertinent pour le Haut-Doubs que tacle intermédiaire entre le théâtre qu’on ne valorise pas assez le patri- d’investir dans des équipements comdu Lavoir et le théâtre Blier. “Il faut moine archéologique. “On a là quelque me les canons à neige de Métabief qui aussi remettre en selle les offices muni- chose d’exceptionnel. On devrait l’utiliser tournent seulement quelques mois dans cipaux des sports et de la culture pour comme un atout touristique en l’année.” Les 33 noms de la liste Europe Écologie Les Verts 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Claire Rousseau infirmière Gérard Voinnet responsable de formation en retraite Cécile Houdelot travailleuse sociale en retraite Xavier Moyse vendeuse Pascale Delacroix retraitée Antoine Iniko professeur des écoles Aude Marmorat acheteur industriel Jacques Louvrier fonctionnaire territorial en retraite Laura Bigot monitrice éducatrice David Scheuber opérateur logistique en horlogerie Catherine Bessouiket professeur des écoles Mathieu Aubry enseignant Françoise Rabolin enseignante Gaston Jouffroy psycho-sociologue Évelyne Querry traductrice François Mandil employé de commerce Rachel Anguenot cadre infirmier 26 ans 66 ans 60 ans 44 ans 55 ans 29 ans 32 ans 71 ans 29 ans 24 ans 50 ans 29 ans 50 ans 82 ans 52 ans 34 ans 40 ans 18 Firas ben Abdallah enseignant 19 Nicole Berthiaux retraitée 20 Aurélien Berthaut enseignant 21 Myriam Billey contrôleur à la Poste 22 Francis Vallet médecin 23 Maryline Brun enseignante 24 François Chauvin journaliste 25 Charlotte Marion assistante commerciale 26 Thierry Billey pompier 27 Doris Vetter coiffeur 28 Sébastien de Oliveira libraire 29 Denise de Cristoforo aide-soignante 30 Thomas Pecclet agent de tri à la Poste 31 Évelyne Morcrette retraitée 32 Emmanuel de Benedictis menuisier 33 Myriam Cuinet fonctionnaire retraitée 42 ans 82 ans 35 ans 50 ans 55 ans 57 ans 50 ans 29 ans 55 ans 36 ans 33 ans 50 ans 26 ans 65 ans 42 ans 62 ans 18 DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Osons Pontarlier autrement “Le logement sera la priorité de nos priorités” résentée le 15 février dernier, la liste “Pontarlier Autrement” est une liste de rassemblement de la gauche pontissalienne. “Une liste issue de la diversité” explique Jean-Yves Bouveret qui repart pour la seconde fois à la conquête de la mairie de Pontarlier. Sur les 33 colistiers, seule une dizaine était déjà de la fête en 2008. “Ce n’est pas une liste de témoignages mais une liste construite pour diriger la Ville.” Jean-Yves Bouveret et celles et ceux qui l’accompagnent dans ces élections parient sur l’audace avec comme slogan de campagne “Osons Pontarlier autrement.” Ils font du logement un objectif prioritaire, un facteur d’attractivité qui leur semble aujour- P Financement Frais de campagne n est la seule liste à avoir fait le choix d’un local de campagne. Un choix à 3 500 euros” rappelle Jean-Yves Bouveret en se demandant où se retrouvent les candidats des autres listes pour préparer la campagne. Le budget de la liste de gauche restera dans la limite des frais de campagne qui sont plafonnés à 25 000 euros dans une ville comme Pontarlier. “On a contracté un prêt pour rembourser cette somme avec l’objectif de dépasser la barre des 5,5 % qui donne droit au remboursement à hauteur de 47 % des frais de campagne.” “O d’hui moribond. Sur le plan économique, ils prônent une politique plus large que la simple gestion patrimoniale du foncier. Il reste encore beaucoup à faire pour fluidifier les déplacements en ville et, plutôt qu’un utopique contournement de Pontarlier, ils proposent une traversée de ville agrémentée de quelques passages souterrains. Des actions devront être entreprises pour réduire encore la précarité, l’isolement, la prise en charge des anciens. Programme. 1-Le logement C’est le chantier prioritaire à mener aux yeux de Jean-Yves Bouveret qui dresse un constat assez critique de la situation. “Selon l’I.N.S.E.E., on dénombre plus de 600 logements vacants à Pontarlier. Beaucoup sont vétustes. Le prix moyen des loyers varie de 8 à 11 euros le m2 contre 6 euros le m2 dans les autres villes de la même strate. Cette pression se répercute sur le turnover observé au niveau des logements publics qui est de l’ordre de 6 % alors que la moyenne départementale avoisine les 13 %. C’est révélateur d’un manque de logements accessibles. Assez paradoxalement, Pontarlier a perdu 780 habitants et c’est toujours aussi difficile de se loger. On en est là, car la municipalité n’a pas mis en place une politique du logement. Patrick Genre ne se sent pas concerné et laisse plutôt la main aux promoteurs privés.” Face à cette crise du logement, le candidat P.S. propose de mettre en place un Plan Local de l’Habitat qui consiste à établir un diagnostic avant d’aboutir au lancement d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat. “La derniè- re O.P.A.H. sur Pontarlier remonte à Yves Lagier. Ce dispositif incite les propriétaires à rénover leur logement. Il faut préciser qu’un plan local de l’habitat se fait obligatoirement à l’échelle intercommunale.” Jean-Yves Bouveret souhaite également s’engager sur de nouvelles opérations immobilières à réaliser à l’intérieur du bâti existant dans une logique de densification. “Quitte à démolir de vieux bâtiments pour refaire du neuf. On investira aussi dans des lotissements communaux en associant du pavillonnaire et du collectif.” Cette panoplie devrait permettre de répondre aux attentes des pontissaliens qui souhaitent vivre et travailler dans leur ville ainsi qu’à celles de cadres parfois réticents à venir s’installer dans la capitale du Haut-Doubs en raison des coûts de l’immobilier. Sur le projet de rénovation du quartier Saint-Pierre le candidat de gauche l’approuve d’autant plus “qu’on l’avait déjà proposé il y a 13 ans.” La politique de logement se décline aussi auprès des aînés avec plusieurs projets de type foyer logement répartis dans différents quartiers de façon à éviter le déracinement. 2- L’économie Pour Jean-Yves Bouveret, le développement économique sur Pontarlier ne doit pas se résumer à une démarche patrimoniale qui consiste uniquement à mettre à disposition du terrain aux entreprises. “C’est la stratégie de la municipalité actuelle. On doit aller beaucoup plus loin dans l’accompagnement en investissant dans un service d’accueil au niveau intercommunal” explique le candidat qui, cyclable” justifie Jean-Yves Bouveret. Il propose de lancer un plan de déplacement urbain pour définir des circulations suivant les modes de déplacements et de matérialiser le tout. Ce n’est pas utile, selon lui, de créer de nouvelles places de parking. “Il y en a assez. On investira plutôt dans une meilleure signalisation de l’offre existante.” Le candidat souhaite également développer le réseau de bus à l’échelle intercommunale. S’il n’apprécie pas franchement la forme du réaménagement de la Grande Rue, trop minérale à son goût, il n’a pas l’intention de tout casser. “On pourrait améliorer la situation en faisant de la Grande Rue une zone de rencontre où les piétons seraient prioritaires avec l’idée de décourager les automobilistes.” Difficile de parler de déplacements sans évoquer le serpent de mer du contournement de Pontarlier. Pour Jean-Yves Bouveret les choses sont claires. “Cette déviation ne se fera jamais. J’estime que ce n’est même pas responsable pour un élu de se projeter sur une éventuelle réalisation dans les 30 ans à venir ! On demande que les études se fassent sur l’axe actuel. On propose d’enterrer la R.N.57 sur certains points de Pontarlier. Cela nous semble beaucoup plus réaliste” explique l’élu plus que jamais oppo3- Les déplacements sé à l’idée d’un giratoire au niveau du La question des mobilités reste toujours pont des Granges. un sujet de débat récurrent qui refait surface à chaque campagne. Pour la lis- 4 - Le vivre ensemble et la te “Osons Pontarlier autrement”, il faut cohésion sociale repenser les déplacements intra-muros en privilégiant les modes doux. “Le plan La liste de gauche souhaite promouvoir de circulation actuel remonte à 1995 avec une politique d’inclusion. “On veut mettre l’hérésie d’un centre-ville sans piste en place des antennes du C.C.A.S. dans sans le savoir, rejoint Patrick Genre sur ce sujet. Cet accompagnement pourrait aussi prendre la forme d’investissements dans des bâtiments cédés ensuite aux entrepreneurs sous la forme d’une location-vente. “Quand les élus de la majorité se réjouissent du remplissage des zones, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit surtout de transferts sans réelles créations d’emplois” souligne la tête de liste encore surprise qu’on ait pu aménager une autre zone d’activité à seulement quelques kilomètres de Pontarlier. “Cela démontre aussi que la C.C.L. n’est pas forcément la bonne échelle de développement économique. On devrait raisonner en terme de bassin d’emploi et se positionner au centre d’un triangle reliant Besançon, Lausanne et Neuchâtel.” JeanYves Bouveret estime aussi que la Ville pourrait s’engager avec d’autres partenaires pour essayer de récupérer les dividendes de l’activité suisse. Une réflexion très à la mode aussi du côté de Besançon où l’on aimerait attirer les services après-vente des grandes marques horlogères. La gauche prône toujours la défense du commerce au centre-ville et dans les quartiers proches en facilitant par exemple la création de petits îlots de magasins. DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 19 Jean-Yves Bouveret entourés de ses co-listiers. 1 2 3 4 5 6 7 les quartiers” explique Karine Grosjean qui suggère également d’utiliser l’outil Agenda 22 pour améliorer l’accueil des personnes en situation de handicap. Sans nier la qualité du travail effectuée par le C.C.A.S., elle entend développer une politique sociale pour tous les âges de la vie. La création de places supplémentaires en crèche pour la petite enfance est un exemple. Elle prône l’adhésion de la ville au réseau Amis des enfants et la poursuite des animations à destination des familles. “Il faut considérer que la réforme des rythmes scolaires est une chance pour les enfants. Nous devons nous engager dans un programme d’éducation territorial ambitieux. On sent également une grande souffrance au niveau des collégiens. Il serait utile de créer pour eux une structure d’accueil et d’écoute.” Les solidarités se déclinent à destination des aînés ou encore des personnes en situation de précarité énergétique voire financière. La Ville peut jouer un rôle dans ce sens. Point sensible : la sécurité. “On préfère parler de tranquillité. Plutôt que la vidéoprotection on privilégie la médiation avec des intervenants sur le terrain qui mèneront des actions de prévention. Les caméras, quoi qu’on en dise, cela coûte cher et on ne fait que déplacer le problème ailleurs.” 5- La transition énergétique La dernière priorité s’articule autour des enjeux énergétiques. “On cible en premier lieu des actions allant dans le sens de la baisse des consommations et la chasse au gaspillage” explique Gérard Guinot en charge de ces questions. En second lieu, il conviendra d’étudier toutes les possibilités de produire de l’énergie renouvelable : photovoltaïque, micro-centrale, méthanisation pour valoriser les boues. Le troisième volet se concentre sur le recyclage. “La rénovation du quartier Saint-Pierre doit intégrer une chaufferie bois qui pourrait être alimentée par des déchets forestiers.” 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Les 33 noms de la liste Osons Pontarlier autrement Jean-Yves Bouveret Ingénieur territorial 55 ans Grosjean Karine Metteur en scène, comédienne 39 ans Debrand Claude Retraité technicien logistique 62 ans Lucchesi Liliane Enseignante 60 ans Brunet Thierry Enseignant et collaborateur dʼélu 51 ans Fulbat-Guyon Séverine Chef de service éducation spécialisée 37 ans Oudet Michel Cadre technique O.N.F. 54 ans Richard Sophie technicienne dʼinformation médicale 46 ans Guinot Gérard Ingénieur qualité en retraite 66 ans Marguier Mauricette enseignante en retraite 68 ans Melet Dominique Agent SNCF en retraite 59 ans Ozturk Filiz commercial produits pharmaceutiques 35 ans Boyaddjan Pierre 58 ans Médecin. Chef dʼunité en gynécologie-obstétrique Thomas Annie Enseignante en retraite 62 ans David Eric Infirmier psychiatrique 49 ans Terekeme Nergiz vendeuse en prêt à porter 21 ans 17 Hintzy Pascal Enseignant en retraite 18 Monteil Geneviève Agent de lycée 19 Fernandez Manuel ouvrier de production 20 Séjournan Manon ouvrière frontalière en horlogerie 21 Erdas Ahmet commerçant 22 Martin Christiane assistante de vie 23 Brughera Claude ouvrier de production 24 Dedic Mirsana couturière 25 Bazu Didier juriste 26 Bonnevaux Arlette institutrice en retraite 27 Carrez Jean-Marie technicien informatique 28 Dubois Florence assistante maternelle 29 Jacquin Ronan étudiant 30 Bourgeois Valérie médecin généraliste 31 Fraschina Georges retraité des ateliers municipaux 32 Petit Véronique Inspectrice des finances publiques 33 Mourot Serge Cadre du bâtiment en retraite PONTARLIER Appartement de 65 m² entièrement rénové. Poêle à granules, baignoire balneo. Nombreuses dépendances. 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Voici les points essentiels de son programme électoral qu’il défend avec les personnes qui l’accompagnent sur sa liste. i l'électorat pontissalien lui renouvelle sa confiance, Patrick Genre et ses colistiers auront à réaliser un programme qui ne contient pas moins de 120 actions nouvelles ou engagées sous le mandat qui s’achève. L'équipe du maire sortant a pour ambition de faire de Pontarlier “une ville ancrée dans le XXIème siècle.” Pour cela, elle a choisi de s'investir en faveur du développement économique, dans l'amélioration du bien-vivre des Pontissaliens. Autres priorités, l'optimisation des infrastructures et le souci d'une gestion saine et responsable des affaires communales. Ces quatre orientations seront mises en œuvre avec le souci permanent du développement durable et de la transparence. Patrick Genre prévoit même de rendre des comptes chaque année en présentant à la population un tableau de bord des actions engagées, réalisées, à venir. Le candidat inscrit également son programme dans la complémentarité avec la communauté de communes du Larmont qui devra plus que jamais se mobiliser pour défendre son territoire. “Pontarlier doit jouer un rôle majeur dans cette dynamique compte tenu des évolutions très marquées du paysage administratif. Nous aurons besoin d'être solidaires.” S 1 L'économie Le soutien à l'économie passe par la mise en chantier de la zone des Gravilliers et de celle du Crêt-du-Dale qui lui fait face. “Une quarantaine d'entreprises s'est manifestée. Le Crêtde-Dale affiche déjà complet” explique Patrick Genre. Il est prévu de construire un pôle logement pour héberger des salariés venus de l'extérieur. En partenariat avec les chambres consulaires, le candidat Genre veut développer un guichet unique pour faciliter les démarches des entreprises. “Ce service existe déjà mais à l’état embryonnaire.” L’économie suppose aussi de travailler sur l’attractivité de la ville en la dotant d'équipements et de services adéquats. “On maintiendra notre politique d'investissement à hauteur de 27 millions d'euros sur le mandat. Ces investissements sont aussi des commandes à réaliser par les acteurs économiques.” Patrick Genre ne compte pas aller à la pêche aux entrepreneurs susceptibles de s'installer à Pontarlier. Du moins, pas seul, car la ville n'en n’a pas les moyens, mais avec les organismes et les collectivités dont c'est la mission. L'économie, il ne faut pas l'oublier, repose aussi sur le commerce surdimensionné à Pontarlier, conséquence de l’activité frontalière. Les élus concernés auront à poursuivre le travail déjà mené entre les diverses associations commerçantes du centre-ville et de la périphérie. “Au niveau des animations, on veut également créer des passerelles entre la rue de la République et le GrandCours. Il nous semble pertinent de proposer des navettes entre les GrandsPlanchants et le centre-ville.” Le parking du Petit-Cours sera recouvert d'une toiture, ceci dans l'idée d'avoir une halle pour accueillir marché, manifestations culturelles en cas de mauvais temps. Avec une quinzaine d'exploitations sur son territoire, la commune de Pontarlier abrite encore une belle activité agricole. D'où l'idée de créer une commission dédiée rassemblant les élus et agriculteurs histoire de mieux les impliquer dans l'évolution de l'urbanisme et dans le futur schéma de cohérence territoriale (S.C.O.T.). Si la priorité réside bien sûr dans le développement de l'emploi sur Pontarlier rien n'interdit de provoquer des moments d'échanges entre des chefs d'entreprise français et suisses. 2 Le bien-vivre Cette thématique rassemble les actions en lien avec la vie quotidienne, sociale, scolaire et associative. Une politique des solidarités qui s'appuie d'abord sur le maintien de l'enveloppe financière accordée au C.C.A.S. et aux associations partenaires. La question de la petite enfance est centrale dans ce Haut- Patrick Genre entouré de ses colistiers. “On maintiendra notre politique d'investissement à hauteur de 27 millions d'euros sur le mandat.” Doubs en plein boom démographique d'où l'idée d'investir dans une trentaine de places de crèches supplémentaires sur Pontarlier et de développer un réseau de micro-crèches à l'échelle de la C.C.L. Face au vieillissement de la population, le candidat finalisera le projet du foyer logement à construire au quartier SaintPierre. Le bien-vivre se décline avec l'accessibilité. “On va poursuivre le travail engagé sous le précédent mandat avec la mise aux normes des bâtiments municipaux. On aidera aussi les commerçants à se mettre aux normes en continuant les actions facilitant le déplacement des personnes à mobilité réduite.” Le maire candidat entend aussi prolonger le réseau de pistes cyclables existant. Pas partout mais sur les axes pénétrants de la ville avec des parkings relais permettant de garer son vélo avant de rejoindre le cœur de la ville à pied. La ville reste fidèle au réseau de bus en privilégiant désormais le transport à la demande Ticto. “On n'ira pas plus loin car cela signifierait de mettre en place une taxe pour le transport. On préfère adapter le réseau existant.” En matière d'éducation, le grand chantier de la rentrée s'articulera autour de Les 33 noms de la liste Pontarlier passionnément 1 Patrick Genre cadre à la Poste 2 Marie-Claude Masson enseignante en retraite 3 René Emili commerçant en retraite 4 Bénédicte Herard enseignante 5 Bertrand Guinchard chef dʼentreprise 6 Sylvie Laithier 7 Christian Pourny officier des sapeurs-pompiers en retraite 8 Isabelle Narduzzi ancienne employée de banque 9 Daniel Defrasne chef dʼentreprise en retraite 10 Brigitte Cortot responsable ressource humaines 11 Gaston Droz-Vincent retraité 12 Fabienne Vieille-Petit comptable 13 Jacques Prince retraité police nationale 14 Isabelle Maya responsable technique et enseignante 15 Philippe Besson enseignant 16 Geneviève Rousseaux formatrice 17 Romuald Vivot chargé de communication 18 Sandrine Charron enseignante 52 ans 66 ans 69ans 46 ans 37 ans 60 ans 66 ans 53 ans 67 ans 55 ans 66 ans 53 ans 66 ans 33 ans 47 ans 63 ans 33 ans 47 ans 19 Jean-Marc Grosjean agent contractuel fonction territoriale 20 Nadine Courti assistante de gestion 21 Xavier Garcia technicien ONF 22 Anne-Lise Ballyet agent de développement local 23 Pierre Simon chargé dʼétude au sénat 24 Danielle Thiebaud-Fonck retraité 25 Philippe Jacquemet chef dʼentreprise 26 Nathalie Besson ssistante logistique EDF 27 Pierre Hazelart responsable ressources humaines 28 Béatrice Gaulard directrice dans lʼhabitat social 29 Maxime Guyonnet agent commercial frontalier 30 Odile Sauge directrice enseignement catholique 31 Nicolas Fontaine manager de vente 32 Marie-Claude Oudot notaire 33 Armand Rota retraité 31 ans 52 ans 24 ans 31 ans 34 ans 61 ans 45 ans 52 ans 40 ans 49 ans 22 ans 54 ans 28 ans 39 ans 63 ans la réforme des rythmes scolaires. Pontarlier a opté pour le samedi travaillé et la mise en place d'un Projet éducatif du Territoire. Ce dispositif fera la part belle aux activités d'éveil en s'appuyant le plus possible sur les associations et les clubs. “On va entamer une réflexion générale sur la restauration municipale et scolaire. L'idée étant, par exemple, de favoriser les circuits courts dans les approvisionnements avec des producteurs locaux. Dès la prochaine rentrée, on dédoublera l'accueil des scolaires et on intégrera des temps d'occupation pour ceux qui attendront.” Patrick Genre ne conçoit pas le bienvivre de la cité sans le soutien fort de la Ville au tissu associatif. Des partenariats à conforter pour offrir des animations toute l'année aux habitants en faisant, par exemple, du Grand-Cours une place forte où l'on se retrouverait pour des spectacles, des concerts. Le thème de la sécurité se traduira par un renforcement des moyens coercitifs et de prévention. Le plan stratégique intègre l'installation d'une quinzaine de caméras de vidéo-protection à des endroits stratégiques. Sur le plan de l'urbanisme, le maire et son équipe projettent de créer 300 nouveaux logements et un lotissement communal. “On va embellir les entrées de ville et renforcer les liens avec les bailleurs sociaux. L'objectif est d'arriver à avoir 22 % de logements sociaux contre 20 % actuellement.” Après les épinettes, un nouveau quartier de type éco-quartier verra le jour à Pontarlier autour de l’Îlot Saint-Pierre qui englobe notamment les anciens abattoirs, le centre technique municipal et l’ancienne caserne des pompiers. 3 Le développement durable C'est le fil rouge qui se déclinera dans toutes les actions et projets de la liste “Pontarlier passionnément”. De quoi continuer le travail déjà entrepris dans le cadre de l'Agenda 21. Création de la micro-centrale hydroélectrique à la Fauconnière. Chaque rénovation de bâtiment communal s'inscrit dans l'amélioration des performances énergétiques des bâtiments. “On va développer le réseau de chaleur qui alimentera plusieurs quartiers. Au niveau de la ville, on s'est fixé comme objectif de réduire de 5 % la consommation d'eau, d'électricité. On projette de construire un appartement témoin qui abritera tous les équipements allant dans le sens des économies d’énergie, du maintien à domicile le plus longtemps possible.” Repère Frais de campagne a campagne de la liste Pontarlier Passionnément devrait coûter entre 17 000 et 20 000 euros dont 80 % en frais d’imprimerie et de distribution. L 4 Les infrastructures Patrick Genre et son équipe veulent maintenir le cap des réalisations en investissant 27 millions d’euros au cours du mandat à venir. “On est dans la continuité malgré des contraintes budgétaires plus fortes.” Les projets ne manquent pas : rénovation du théâtre Blier et de l’Espace Pourny, création du parc sportif Pourny, mise en place d’un terrain synthétique multi-activités. Deux nouveaux plateaux multisports verront le jour dans les quartiers. Le site de l’ancienne piscine des Forges sera transformé en aire de loisirs agrémentée de jeux, de bancs… 5 La gestion saine et durable Fidèle à sa gestion en bon père de famille, le maire sortant tient toujours à stabiliser le fonctionnement au niveau de la gestion budgétaire. La fiscalité ne sera pas supérieure à l’inflation. “On va stabiliser l’emprunt à 2 millions d’euros en moyenne par an pour que l’endettement par habitant reste inférieur à 900 euros par habitant.” Autre proposition, la mise en place d’un tableau de bord comprenant une quinzaine d’indicateurs qui sera consultable par la population. “Cet outil permettra d’avoir une vision annuelle des projets. Les élus doivent rendre des comptes et fournir des explications.” 6 La défense des intérêts de la ville et de la C.C.L. De par sa taille, Pontarlier continuera à jouer un rôle moteur au sein de la C.C.L., “dans le respect des autres communes” souligne le candidat. Des projets intercommunaux vont se concrétiser au cours du prochain mandat : piscine, médiathèque, chambre funéraire. Patrick Genre souhaite également que Pontarlier s’implique activement au niveau de la C.C.L. voire du Pays du Haut-Doubs pour peser dans la défense du territoire. Idem avec les grands dossiers récurrents de la R.N. 57 et du maintien des dessertes ferroviaires. “On veut faire aboutir avant fin 2014 des propositions concrètes de travaux qui amélioreront les choses au niveau de la R.N. 57. Idem avec le fer. On défendra le T.G.V. à Frasne et il faut que la Région confirme ses engagements sur les T.E.R. régionaux et frontaliers.” DOSSIER Houtaud La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 21 Les Granges-Narboz Raphaël Charmier Jean François Ligier Des cordons de la bourse aux commandes communales Le lieutenant prend du galon ! Après 18 ans passés à gérer les finances d’Houtaud aux côtés de Gérard Rognon, cet ancien cadre bancaire va conduire la seule et unique liste présentée sur cette commune de 995 habitants. Le maire sortant Bernard Cuinet ayant décidé de ne pas repartir, c’est Raphaël Charmier, le premier adjoint, qui conduit une liste renouvelée pour moitié. Un mandat de mise à niveau. L l passe la main en toute confiance. Gérard Rognon ne briguera pas un quatrième mandat. “J’ai toujours la motivation de la vie publique mais je ne voulais pas faire 25 ans à la tête de la commune d’autant plus que je savais qu’il y avait hostasiens, on la connaît seulement un relais possible au sein de l’équipe” depuis un mois.” Du coup, le candiexplique celui qui figure sur la liste dat avait constitué sa liste en essayant pilotée par Jean-François Ligier. Les de respecter le principe de la parité. deux hommes ont appris à se connaître Neuf nouveaux se lancent dans la après trois mandats à œuvrer de course aux municipales et la gent concert au service d’Houtaud. Cadre féminine aura droit à six représenbancaire, Jean-François Ligier s’est tantes contre quatre actuellement. logiquement vu confier la gestion des Autre critère pris en compte dans finances communales. “Le nerf de la cette composition d’équipe : le souci guerre” sourit le jeune retraité. Il fut d’associer le tissu associatif et que aussi le premier président de la com- tous les quartiers du village soient munauté de communes du Larmont. représentés. La méthode Ligier “J’ai toujours été un fervent partisan s’inscrira dans les fondamentaux de l’intercommunalité en ayant le sou- financiers qu’il suit depuis trois manci que la ruralité soit bien représen- dats. à savoir se mettre au niveau tée.” La tête de liste s’était organisée de la commune moyenne de réfédans une configuration de scrutin de rence. “Je veux essayer d’être au plus liste car Houtaud était susceptible de près de cette référence.” Il y a forcédépasser le millier d’habitants. “La ment une notion de continuité dans population de référence à savoir 995 ce passage de relais. Pas d’effet de I a population des Granges-Narboz est passée de 627 à près de 1 000 habitants entre 1999 et aujourd’hui. Comme souvent dans le Haut-Doubs, les élus n’ont pas vu venir la vague frontalière. Eux qui pensaient qu’il faudrait une bonne quinzaine d’années pour remplir les zones constructibles qu’ils avaient libérées dans cette perspective ont vite été rattrapés par les événements. Le village des Granges-Narboz est même cité en exemple dans cette fièvre constructive, pas forcément en bien. “Après cette période galopante, on a envie de faire une pause, de souffler un peu. C’est le moment d’en profiter pour mettre à niveau les infrastructures. On a la chance d’avoir un captage d’eau qui couvre les besoins” observe Raphaël Charmier. à 42 ans, cet employé du Conseil général se sent prêt à poser sa candidature à la mairie des Granges-Narboz. Six autres élus rempilent également dont une femme. Elles seront six au final à s’engager dans ce nouveau mandat. L’équipe qui prendra les commandes aura à travailler sur plusieurs dossiers importants. Elle devra choisir entre la rénovation des classes ou partir sur la construction d’une nouvelle école qui fonctionne en R.P.I. avec Sainte-Colombe. “Il y aura aussi à régler la question des rythmes scolaires. C’est délicat, la L’équipe de François Ligier. manche, mais une gestion basée sur un développement raisonné de la commune. “On n’ouvrira pas les vannes du P.L.U.” Le candidat ne veut surtout pas qu’Houtaud devienne un village dortoir de la première couronne pontissalienne. Il veut fédérer le tissu associatif, développer du lien social, étudier la faisabilité d’une crèche, d’une maison des seniors. “On va poursuivre les travaux de réhabilitation de la traversée du village et finir le tronçon de l’ovalepoint de l’école jusqu’à l’aérodrome en accord avec les commerçants et le Conseil général.” Figure aussi au programme la réalisation du chemin piétonnier jusqu’à Pontarlier où il conviendra de trouver une solution pour sécuriser la traversée de la rocade. commune n’a pas forcément les locaux, le personnel et les ressources.” Autre chantier à poursuivre : celui de la traversée du village avec un plateau ralentisseur à installer aux Granges-l’église. Il faut encore aménager les accès au prochain lotissement privé de 20 parcelles qui reste à construire. De quoi rassurer l’ancien maire Bernard Cuinet qui peut se retirer avec le sentiment de laisser les clefs de la maison entre de bonnes mains. “C’était trop compliqué à mon sens d’avoir été maire et de rester conseiller.” L’élu quitte ses fonctions pour plusieurs raisons : la complexité à gérer la charge de travail et un “C’est tout emploi assez prenant. Il éprouve aussi de la lassijuste si on tude par rapport à ne nous l’administration. “On ne prenait pas nous a pas ménagés avec le problème des construcpour des tions en zone humide. C’est tout juste si on ne nous pretruands” nait pas pour des truands” explique l’élu qui ne semble pas avoir digéré ce traitement. Mis à part cette épine, il ne regrette absolument pas d’être passé par la case maire. “C’est une super expérience. On comprend pourquoi les choses n’avancent pas aussi vite.” Bowling, Terrains de foot indoor, Badminton et Squash ! RT E V U O RS U O J 7 SUR 7 Zumba et Stages le 15 mars 2014 Concert le 6 mars 2014 Thé dansant le 30 mars 2014 Tournois d’entreprise Se renseigner au 03 81 46 92 30 www.lekomplex.com | 03 81 46 92 30 Le Pub Brasserie Au Bureau vous accueille tous les midis avec un menu du jour varié ! 3 rue Hélène Boucher 25300 PONTARLIER infos@lekomplex.com 22 DOSSIER DOSSIER La Presse Bisontine n° 173 - Mars 2014 G La Cluse-et-Mijoux G Chaffois Yves Louvrier Malgré le contexte, il repart Le maire sortant estime que tout est fait aujourd’hui pour dissuader les gens de s’engager dans la vie municipale. L’obligation de respecter la parité est un élément qui complique, selon lui, la vie démocratique ves Louvrier a longtemps hésité à se représenter. Le maire sortant de La Cluse-et-Mijoux a pris sa décision le 10 janvier, se sentant le devoir d’assumer le bilan du mandat qui s’achève. “Nous avons fait des investissements ces six dernières années dans la salle des fêtes par exemple, et les vestiaires de foot. Je ne veux pas me défiler de cette responsabilité” déclare Yves Louvrier. À 50 ans, il repart donc malgré un contexte qui, selon lui, est fait pour décourager les maires. “En six ans, j’ai eu le pouvoir des emmerdes. Quant au pouvoir de décision, il est faible” résume l’élu avec le ton franc qu’on lui connaît. Cet élu de proximité déplore d’avoir à assumer des décisions qui viennent d’en haut comme par exemple, la réforme des rythmes scolaires décidée par “Le pouvoir l’État. Dans son application, cette réforme est des une usine à gaz pour les emmerdes.” communes, coûteuse qui plus est. “À La Cluse-etMijoux, elle génère cinq points d’impôts supplémentaires. Après cela, ce sont les mêmes personnes qui demandent aux maires de faire des économies” peste Yves Lou- Y Yves Louvrier estime que le pouvoir des maires est de plus en plus réduit. vrier qui était prêt à jeter l’éponge. La réforme du scrutin qui impose la parité dans les communes de plus de 1 000 habitants est un des éléments qui l’a fait hésiter à se présenter. “Nous sommes 1 250 dans notre village. On ne nous laisse pas le choix. Mais quelle galère de faire une liste ! Je suis encore motivé, mais il faudra changer les règles du jeu car la prochaine fois, personne ne voudra se présenter. Les maires sont de moins en moins libres. Si l’idée à terme est de faire disparaître les communes, alors c’est réussi.” L’élu estime que l’obligation de respecter la parité est un frein à la démocratie. “Avant, il y avait deux ou trois listes à La Cluse-et-Mijoux, et les gens pouvaient panacher. Là, je viens de boucler ma liste et ça n’a pas été simple. Je ne suis pas certain qu’il y en aura une deuxième.” I Un nouveau mandat Raymond Perrin remet le couvert ! L’ancien chef d’entreprise pose sa candidature pour un second mandat qu’il souhaite inscrire dans la continuité des actions engagées depuis 6 ans. ranc du collier, pas rancunier, Raymond Perrin a pour lui l’expérience professionnelle et associative puisqu’il fut dirigeant de plusieurs clubs, qui lui permet de surmonter les obstacles tout en gardant le goût des autres et de la chose publique. “Mes trois adjoints et deux conseillers repartent avec moi” annonce l’élu qui a composé comme beaucoup sa liste dans le souci d’être représentatif de sa commune qui compte environ 600 habitants. Pas nostalgique, ni du genre à se plaindre, le maire sortant de Chaffois sait apprécier l’instant présent. “Il y a toujours quelque chose à faire. être maire, ce n’est pas mal. Bien sûr, on ne s’emballe pas forcément à gérer les affaires courantes. Il ne faut pas toujours plaindre les maires.” Déjà que les candidats ne se bousculent pas au portillon. Si Raymond Perrin se plaît dans cette fonction, c’est qu’elle n’est pas si éloignée de ses compétences passées. “être chef d’entreprise, cela m’a beaucoup aidé. Je n’ai pas eu trop de difficultés à trouver des volontaires pour figurer sur la liste. J’ai même sollicité des jeunes mamans dont l’avis nous sera utile en pleine réforme des rythmes scolaires.” Le mandat qui s’achève sera marqué par le vote du P.L.U. F À 71 ans, Raymond Perrin repart en campagne. lors de la dernière séance du conseil le 7 mars. Un dossier complexe et qui a suscité de vives réactions. Raymond Perrin reconnaît aussi que la fonction de maire représente selon lui pratiquement un travail à plein temps. à l’inverse de beaucoup d’autres élus, il est plutôt satisfait de l’accompagnement et de la vitesse à laquelle avancent les projets. “Pour moi qui sors du privé, je suis étonné de la réactivité des administrations. Je n’ai vraiment pas à me plaindre de cela. Le plus gros problème, c’est qu’on touche de moins en moins d’aides.” I DOSSIER G Vuillecin La Presse Bisontine n° 173 - Mars 2014 23 Dominique Jeannier Il rempile, suivi par dix conseillers sortants G Dommartin Jean-Claude Espern Prêt pour un quatrième mandat À 66 ans, le maire sortant est disposé à donner de son temps à la collectivité six années de plus. ean-Claude Espern, le maire sortant de Dommartin se sent d’attaque pour donner de son temps six ans de plus à la collectivité. Il est prêt à briguer un quatrième mandat, le deuxième en tant que maire. “Nous sommes six du conseil à repartir. Personnellement, j’aime ce village. Être élu est une saine occupation” précise le maire âgé de 66 ans. Dans ce village de 650 habitants, les administrés éliront 15 per“La sonnes. S’il a choisi de démocratie se représenter, Monsieur Espern ne dit pas qu’il à 200 %.” sera maire. Par sagesse, il attendra que le verdict des urnes soit rendu. L’important pour lui est que puisse s’exprimer la démocratie dans cette période électorale. Pour cela, l’élu a sa propre méthode. “Il y a une liste ouverte en mairie. Nous avons distribué à tous les administrés un courrier pour inviter celles et ceux qui veulent s’investir pour J Dominique Jeannier était prêt à céder sa place à la tête de la liste es élus de Vuillecin sont attachés à la vie communale. Si le maire sortant Dominique Jeannier a annoncé qu’il avait le cœur à s’engager dans un nouveau mandat, il n’est pas le seul à vouloir se représenter. “J’ai la chance de me représenter avec dix personnes de l’actuelle équipe qui sont prêtes à vouloir poursuivre le travail. C’est une preuve de bonne ambiance et de fidélité” s’enthousiasme Dominique Jeannier qui était disposé à ne pas prendre la tête de liste. “J’avais L proposé que quelqu’un d’autre prenne ma place. Finalement, tout le monde a souhaité que je sois tête de liste. Je l’avoue, on ne m’a pas poussé. Comme je sens que je suis soutenu, j’ai envie de poursuivre le travail commencé. Si je suis élu, ce sera mon troisième mandat.” Parmi les chantiers que Dominique Jeannier veut mener avec son équipe de 14 conseillers et adjoints, il y a la modernisation du centre du village. “Je veux aussi continuer à soutenir les associations.” I Jean-Claude Espern entouré de ses colistiers. la commune, à s’inscrire. Je ne passerai pas un coup de fil pour composer une liste. Je souhaite que les gens viennent d’eux-mêmes. Nous sommes dans un processus démocratique à 200 % !” Jean-Claude Espern ne désespère pas que le quorum soit réuni d’ici le 6 mars, date limite pour déposer les listes. Ensuite, l’élection passera. “Ce sont les conseillers municipaux qui décideront qui sera maire, et qui seront les adjoints.” I 24 DOSSIER DOSSIER Doubs La Presse Bisontine n° 173 - Mars 2014 Vers un second mandat Les autres communes La Rivière-Drugeon Régis Marceau veut verrouiller les dépenses “C ontinuer ce qui a été entrepris lors du mandat précédent en tenant compte des gros investissements que nous avons effectué.” À 57 ans, le maire de Doubs brigue un second mandat. Il se présente avec une équipe renouvelée à 50 %. lors que des candidats ont finalisé leur liste à la dernière minute, Régis Marceau a réussi le tour de force de boucler la sienne il y a deux mois. À 57 ans, le maire de Doubs part pour un second mandat entouré d’une équipe renouvelée à 50 %. Parmi les nouveautés, outre le scrutin de liste qui s’applique désormais dans cette commune, il y a le nombre de conseillers qui passe de 19 à 23, conséquence de l’évolution de la démographie (+ 9 % en six ans). “La parité, c’est une chose remarque Régis Marceau. Mais la difficulté lorsqu’on monte une liste est de veiller à la diversité. Il faut des personnes d’âges différents, de sensibilités différentes, issues de milieux socio-professionnels variés et originaires de tous les quartiers du village.” Le candidat est parvenu à réunir tous ces critères dans la composition de son équipe apolitique. Le maire sortant s’inscrit déjà dans une perspective d’avenir. Son programme pour Doubs tourne autour de quelques grandes thématiques. Il entend mini“Le métier de miser les frais de fonctionnement ainsi que la fiscalité et souhaite faire progresser encore la maire démographie. “Je veux verrouiller les dépenses” insiste Régis Marceau, précisant que le manest passionnant.” dat à venir sera celui de la “continuité” s’il est élu. Accompagner l’initiative d’entreprise et conserver le patrimoine sont deux autres thèmes de son programme. Le candidat repart avec enthousiasme. “Le métier de maire est passionnant. Je suis originaire de Doubs, j’aime ce village, j’ai envie de m’y consacrer.” À l’heure où nous bouclions cette édition, la liste de Régis Marceau était la seule déclarée dans cette commune. A Dompierre-les-Tilleuls l’heure où le maire sortant Jean Patoz répond à nos questions, 5 jours avant la date butoir de dépôt des candidatures, personne ne s’était manifesté non pas seulement pour lui succéder mais tout simplement pour être conseiller ! Zéro candidat ! “Je suis inquiet de cette situation” confie-t-il. “Pourtant, j’ai prévenu la population depuis longtemps. J’avais même affirmé dès 2008 que ce serait mon troisième et dernier mandat.” Ce que dit la loi en pareil cas : jusqu’à présent, dans les communes de moins de 1 000 habitants, les électeurs se rendaient aux urnes même si aucun postulant n’était en lice. Ils pouvaient alors inscrire les noms qu’ils voulaient sur des morceaux de papier. C’est ainsi que des habitants se sont retrouvés premier magistrat sans avoir rien À Régis Marceau ne manquera pas non plus d’attention à l’égard de la communauté de communes s’il est élu. C’est ainsi que Christian Vallet entend mener un second mandat de maire si les électeurs en décident ainsi. 6 des conseillers sortants se représentent à ses côtés. demandé ! Mais la réforme du 17 mai 2013 impose désormais dès le premier tour une déclaration de candidature à la préfecture ou à la souspréfecture. On ne peut donc plus être élu si l'on n’est pas officiellement candidat. Or, si aucun candidat ne se présente, l’élection ne peut, avoir lieu et le conseil municipal, chargé d’élire le maire et ses adjoints, est impossible à constituer. Selon l’article L. 2 121-35 du Code général des collectivités territoriales, il est alors institué par arrêté du préfet une “délégation spéciale” qui remplit les fonctions de conseil municipal et gère la commune jusqu’à ce que des élections partielles soient organisées dans un délai maximal de trois mois. Et si le désintérêt général persiste, le représentant de l’État propose de rattacher la commune à une commune voisine. DOSSIER Le Saugeais Arçon ncertitude dans la commune pour savoir qui succédera à Bernard Laithier qui passera la main dans quelques semaines. Plusieurs des membres du conseil seront à nouveau candidat sur une liste ouverte qui comporte 19 noms pour occuper les 15 sièges à pourvoir. C’est Alain Girardet qui figure en tête de cette liste et briguera s’il a la confiance des électeurs la fonction de maire. I Gilley as de révolution dans le Saugeais où Gilbert Marguet, maire depuis 1985, se représente. “Ce sera avec une nouvelle équipe, la moitié exactement, d’autant que nous passons de 15 à 19 élus.” Avec pour objectif de continuer à développer la commune comme il a toujours eu à cœur de le faire depuis qu’il en est le premier magistrat. P La Presse Bisontine n° 173 - Mars 2014 25 Oye-et-Pallet La liste incomplète Michel Faivre, repart - presque - par obligation Le maire sortant aurait volontiers cédé sa place. Mais à Oye-et-Pallet, comme dans beaucoup de communes, on ne se presse pas au portillon pour s’engager dans la vie municipale. ichel Faivre, le maire d’Oye-et-Pallet, se sent presque obligé de se représenter, malgré un emploi du temps professionnel quasiment incompatible avec celui de premier magistrat. Il aurait volontiers cédé sa place à quelqu’un d’autre. Pour cela, il aurait fallu qu’elle intéresse un de ses concitoyens. Or, à quelques jours du dépôt de liste, il manque encore 7 noms pour atteindre le nombre réglementaire de 15 et ainsi boucler la liste d’Oyeet-Pallet. “Pour l’instant, il y a huit inscrits” observe Michel Faivre qui précise que cinq élus du conseil municipal sortant repartent. La liste ouverte est affichée en mairie. On ne se presse pas beaucoup au portillon pour venir la compléter. M Cette année, Michel Faivre a eu quelques difficultés à composer une liste. Le maire a donc pris son bâton de pèlerin pour décider ses administrés à s’engager. “J’ai téléphoné à plusieurs personnes. Je ne sais pas pourquoi les gens ne veulent pas se présenter. Cer- tains me répondent qu’ils sont expliquer la situation. La comdéjà bénévoles ailleurs. Peut-être mune fonctionnerait trop bien ont-ils aussi une appréhension” selon lui. Alors, à quoi bon chandit-il. ger une équipe qui gagne ? “Chez Pour finir, Michel Faivre avan- nous, tout se décide de façon colce un argument inattendu pour légiale. Il n’y a pas d’opposition. Les gens croient que la commune fonctionne toute seule. Mais ce n’est pas le cas” remarque le maire sortant. Selon lui, si douze personnes s’inscrivent sur la liste, ce sera déjà pas mal. POUR VENDRE VOTRE OR, ADRESSEZ-VOUS À DES PROFESSIONNELS. 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Finalement, le maire sortant renonce à se présenter pour diverses raisons. “Il y a plusieurs choses : une accumulation de fatigue, et puis j’ai 64 ans, ce qui signifie que dans six ans j’en aurai 70. Je veux tenir compte maintenant de ma vie de famille” confie Albert Jeannin ajoutant que son opposition au scrutin de liste a achevé de la convaincre d’arrêter. L’élu passe donc la main. C’est son premier adjoint, Guy Magnin-Feysot, qui lui succède à la tête d’une liste remaniée de 19 personnes parmi lesquels il y a huit anciens élus. “La moyenne d’âge de notre équipe est de 49 ans” annonce le nouveau candidat âgé de 57 ans. La transition entre les deux hommes s’est faite naturellement. “Cela fait 13 ans que je travaille aux côtés d’Albert Jeannin. Il a décidé de ne pas se présenter. Il y avait donc une certaine logique à ce que je sois candidat” poursuit-il. Une seconde liste est en préparation à Levier à l’initiative de Bernard Jeannin que nous ne sommes pas parvenus à joindre. En revanche, Guy Magnin-Feysot affirme “Une certaine avoir tenté en vain de convaincre ce candidat de le logique” rejoindre sur sa liste. Un signe d’ouverture qui faisait écho à l’histoire. En effet, en 2001, alors qu’il conduisait lui-même une liste, Guy Magnin-Feysot s’était rapproché d’Albert Jeannin pour faire équipe. “Notre liste représente toutes les tendances. C’est dans cet espritlà que nous avons proposé à Bernard Jeannin de nous rejoindre.” Ce dernier a décliné l’invitation. Fin mars, lors du premier tour des élections, les habitants de Levier devraient donc avoir à choisir À Levier, les électeurs devraient avoir le choix entre deux listes. entre deux listes. Y our l’instant, je ne vois pas d’autre liste”, indique en vieux briscard Michel Morel dont on voit mal comment il ne pourrait pas connaître l’existence d’une seconde liste sur sa commune. Surtout que son adversaire Denis PoixDaude ne masquait pas plus que cela ses intentions de repartir. La lassitude du pouvoir ne semble pas affecter le maire actuel, trop heureux de rester aux affaires comme neuf de ses actuels adjoints et conseillers municipaux. “Je suis motivé pour repartir. J’attendrai un peu pour prendre ma retraite et je ne me sens pas du tout usé à l’idée d’entamer un cinquième mandat. Beaucoup de maires m’ont également sollicité pour continuer à gérer la communauté de communes”, explique Michel Morel qui se déclare “P Frasne enthousiasmé par les enjeux de demain. Il apprécie tout particulièrement l’ambiance qui a régné au cours de ce mandat qu’il juge très constructif. Il cite en exemple le projet du nouveau groupe scolaire qui abritera aussi le périscolaire, la cantine et une salle de sport. “Un investissement à 3,5 millions d’euros. Quand les classes seront recentrées dans le nouveau bâtiment, il est prévu de transformer l’une des écoles en bibliothèque-médiathèque. L’autre contiendra des locaux associatifs.” D’autres projets pourraient voir le jour au cours du prochain mandat. Michel Morel évoque notamment une nouvelle zone commerciale. “On recherche du terrain pour accueillir quatre ou cinq petits commerces.” Le président de communauté de com- Philippe Alpy “Vivons Frasne” dans la continuité Philippe Alpy, maire sortant, est candidat à sa succession avec une équipe construite autour de 7 conseillers sortants et de nouvelles arrivées. Plusieurs challenges sont établis : l’emploi et le bien-vivre. Dans les autres communes… Sombacour près 43 années à siéger au conseil municipal dont trois mandats de maire, André Saillard a décidé de ranger son écharpe tricolore. C’est son adjointe, Maryse Jeannin qui souhaite reprendre le flambeau : “L’équipe est en grande partie renouvelée et notre liste qui est ouver- A te est encore à compléter” confie l’intéressée. “Après la réalisation du groupe scolaire, il nous faut désormais réfléchir à la réhabilitation des anciennes écoles. La construction de la nouvelle caserne des pompiers du Val d’Usiers est un autre projet pour le mandat à venir.” Bians-les-Usiers aire depuis 2001, Marie-Thérèse Girard ne briguera pas un nouveau mandat. “Je souhaite prendre plus de temps avec ma famille.” Si son premier adjoint André Salomon sera bien M candidat pour siéger dans le futur conseil municipal, il ne souhaite pas tirer de plans sur la comète, confiant que ce sera à ces nouveaux élus de choisir le moment venu le premier magistrat du village. Goux-les-Usiers es deux tiers des conseillers sortants suivent Éric Bourgeois, maire depuis 2008, pour convaincre à nouveaux les électeurs. “Nous souhaitons continuer à entretenir et développer la commune en respectant bien L sûr les très nombreuses normes qu’on nous impose. Beaucoup des projets à venir seront intercommunaux. La future caserne des pompiers du Val d’Usiers par exemple. Il nous faudra aussi continuer les travaux d’assainissement.” Boujailles lus de la moitié des conseillers sortants poursuivent sur la liste de Gérard Paulin, maire depuis 2008. “Des lotissements sont en cours de construction et d’autres vont encore se faire. Il nous faudra aussi rénover la salle des fêtes, continuer à P entretenir la voirie et aménager les espaces publics comme la place de l’église et celle de la fontaine. Trouver des solutions pour faire ralentir les automobilistes aux entrées de village est également l’une de nos préoccupations.” L’équipe “Vivons Frasne” conduite par le maire sortant Philippe Alpy. l se doutait qu’un mandat ne serait pas suffisant pour mener toutes les actions. Six années à la tête de la mairie de Frasne ne l’auront pas fait mentir. Comme il l’avait laissé pressentir, Philippe Alpy est candidat à un second mandat dans cette commune de 1 857 habitants qu’il veut développer. Celui qui a ferraillé pour maintenir les navettes ferroviaires en gare de Frasne a confectionné, avec sa nouvelle équipe, une locomotive pour faire du village un espace moderne “à taille humaine.” Sept de ses anciens colistiers montent dans le wagon des municipales. 12 autres nouveaux en font de même. La moyenne d’âge de l’équipe avoisine les 46 ans. Les premiers objectifs iront vers l’emploi “en confortant notamment l’emploi de proximité, l’emploi social (création d’une résidence pour l’autis- I me…), et en donnant à la gare un rôle de générateur tout en adjoignant de la restauration et de l’hôtellerie” dit Philippe Alpy. L’équipe veut promouvoir l’arrivée de la fibre optique nécessaire au développement économique, favoriser les transports dits en mode doux. “Surtout, il faut reconquérir le centre du village et ne plus s’étendre à tout-va” explique le candidat. Concernant “La fibre les impôts, il se montre clair. “Je me optique.” garderai d’annoncer un gel des impôts d’autant que les transferts de charges sont de plus en plus importants.” À l’heure où nous bouclions ces lignes, nous n’avions pas connaissance d’une seconde liste. DOSSIER La Presse Bisontine n° 173 - Mars 2014 27 G Métabief Liste renouvelée à 80 % Poix-Daude Jamais deux sans trois pour Gérard Dèque munes qu’il est aspire également à sa reconduction, ravi des défis à relever. “On a réalisé le bâtiment de la Seigne, la nouvelle salle socio-culturelle de Labergement. On vient de voter pour la salle sportive et la maison des seniors à Métabief sans oublier la maison de santé qui verra le jour sur le terrain de la S.N.C.F. aux Hôpitaux-Neufs. On n’aura pas trop intérêt à se louper au niveau du S.C.O.T. qui va déterminer l’aménagement du pays du Haut-Doubs sur les 30 ans à venir.” Denis Poix-Daude qui fut le seul de sa liste à être élu en 2008 ne souhaite jouer ni de la critique ni de l’étalage d’intentions. “On n’a pas eu de problème pour boucler une liste bien représentative de la population avec des agriculteurs, des frontaliers, des artisans, des commerciaux, des entrepreneurs. On veut proposer une alternative aux habitants.” Un autre conseiller a rejoint cette liste qui intègre également la suppléante du conseiller général Jean-Marie Saillard. Pas de projets précis mais des grands principes. Denis Poix-Daude préconise une meilleure maîtrise du foncier. Il voudrait par exemple trouver les leviers pour renouer avec la dynamique hôtelière qui existait à Jougne. “Avec tous les investissements sur la station, c’est le moment où jamais de lancer une réflexion autour de l’hébergement touristique sans faire de l’ingérence.” I À 56 ans, le maire actuel a composé sans grande difficulté sa liste de quinze conseillers municipaux dont onze feront leur début sur la scène politique communale. Pas d’opposition en vue. es élections ne se préparent pas à la va-vite. C’est du moins le sentiment de Gérard Dèque qui peaufine son projet depuis des mois. “Je n’ai pas eu trop de soucis pour constituer la liste car je m’y suis pris bien en amont” confie le maire qui a pris sa décision depuis trois ans. Après deux mandats aux commandes de Métabief, il n’éprouve aucune lassitude de s’engager pour six ans supplémentaires. “J’ai encore des choses à faire avec la volonté de faire aboutir les promesses. La vie publique me passionne toujours autant. En y réfléchissant, ce n’est même pas évident de savoir pourquoi on y va comme ça.” Si certains attendent le dernier moment pour s’afficher, lui prône la stratégie inverse. Sa liste a été déposée le 25 février en Sous-préfecture. De l’ancienne équipe, seulement quatre personnes figurent sur la liste aux côtés des petits nouveaux de tous les âges, de tous les bords politiques, de tous les secteurs d’activi- L té. “C’est une liste qui a les moyens d’agir à Métabief. Je suis vraiment content. On va faire du bon boulot.” Sa moyenne d’âge varie aux alentours de 3540 ans, à peu près celle des habitants de la commune. Gérard Dèque apprécie le scrutin de liste dans le sens où il oblige les candidats à formuler leurs projets. Pas avare de communication, il enverra aux habitants profession de foi, bilan et projet avant d’ajuster le tir face aux éventuelles critiques par une réunion publique. “Ce bilan, à mon sens, je le dois aux gens qui m’avaient fait confiance en 2008.” Le visage de Métabief a bien évolué aux cours du dernier mandat. Effet frontalier oblige, la commune a grossi, s’est rajeunie. Le gros projet communal, à savoir le bâtiment qui abritera la maison de vie, le périscolaire, la cantine, la médiathèque et le cabinet médical est en passe de devenir réalité. “C’est bien parti. On en est au concours d’architecte.” Gérard Dèque prêt à rempiler pour un nouveau mandat. Mais tout n’a pas été mené à terme. L’équipe communale avait, par exemple, prévu beaucoup de travaux d’urbanisme. Encore faut-il que les finances suivent. “Pas question d’exploser le budget” observe l’élu. Il ajoute : “On souhaite ajuster la fiscalité à l’évolution du coût de la vie. Si l’état réduit trop ses aides, on diminuera la voilure.” L’autre souci récurrent à gérer sur la station est le casse-tête des parkings en période hivernale. “C’est un problème complexe. On travaille sur ce dossier avec le souci de préserver des terres agricoles. On ne pouvait pas engager des aménagements sans savoir quelle forme prendrait le projet d’enneigement artificiel.” Deux mandats, pour certains c’est déjà beaucoup. Pour Gérard Dèque, c’est de l’expérience des rouages et des leviers administratifs à faire valoir. Son poste de directeur de centre de vacances à Métabief s’ajuste assez bien avec les contraintes d’un maire d’une commune de plus de 1 000 habitants qui se doit d’être disponible et réactif. “Je sais que je pourrai compter sur mes adjoints et mes conseillers” estime celui qui sait aussi jouer de la délégation. I Secteur Mont d’Or G Les Longevilles-Mont-d’Or près avoir été adjoint, Claude JacqueminVerguet est devenu maire en 2008 et il espère bien le rester à l’issue du prochain scrutin. “Ma liste est complète et largement renouvelée” explique-t-il. “Je souhaite poursuivre car cette fonction est vraiment très intéressante et je reste motivé pour rendre service et prendre le temps d’écouter mes concitoyens.” Parmi les dossiers à venir, le candidat évoque la sécurisation de la traversée du village, la restauration du patrimoine pastoral à terminer, tout comme la rénovation de l’église, l’aide au développement des entreprises locales “et la révision du P.L.U. pour faciliter le déplacement de la fromagerie.” I A G Chapelle-des-Bois années qu’il est élu dont 19 en tant que maire, Pierre Bourgeois ne sera plus candidat. Quelques-uns se sont déjà manifestés pour siéger au conseil municipal. “Mais pas encore de prétendant au fauteuil de maire.” I 37 G Rochejean % de la future équipe sera constituée de nouveaux conseillers autour du maire sortant Lionel Chevassus qui a décidé de se représenter à l’issue de ce premier mandat. “Il reste beaucoup de travail à faire notamment en ce qui concerne le périscolaire, les aires de jeux, les bâtiments… Il faudra aussi réviser le P.L.U. Mais ce sera au futur conseil de définir les priorités dans les nouveaux projets.” I 80 28 DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Mouthe Après deux mandats Élisabeth Rampant tire sa révérence Fidèle à ses engagements, Élisabeth Rampant ne briguera pas un troisième mandat. C’est Daniel Perrin, haut fonctionnaire en retraite qui pourrait lui succéder e ne me représente pas comme je l’avais annoncé. Je ne partirais pas pour un troisième mandat. Je pense qu’un conseil municipal doit se renouveler. Pour moi, être maire n’est pas un métier” explique sans regret celle qui avait succédé à Jean Sauvonnet en 2001. élisabeth Rampant s’en va le cœur léger avec la satisfaction d’avoir vécu une expérience épanouissante à la tête de la commune de Mouthe. “C’est une école de la vie où l’on a beaucoup à apprendre dans des domaines très variés. Je ne ressens aucune lassitude mais je ne voulais pas faire le mandat de trop.” Après deux mandats, elle reconnaît que la fonction est prenante et implique beaucoup d’énergie. à l’heure du bilan, elle estime s’être beaucoup investie avec ses conseillers dans le social et l’urbanisme. “Il reste encore beaucoup à faire d’où l’idée d’apporter des idées nouvelles.” Voici venu le temps pour elle de profiter davantage de la vie de famille. “Dans une commune de la taille de Mouthe, le poste de maire vous mobilise en moyenne 3 à 4 heures par jour.” De son expérience d’élue locale, elle déplore le manque de soutien des administrations. Conseiller “Avant, on était mieux accompagné. Ce n’est pas agricole toujours facile de tout maîtriser au niveau des réglementations et des lois. On n’est pas tous de Nicolas juristes de formation. Cela devient plus compliSarkozy. qué de joindre les services. On perd du temps et de l’énergie. Mais ce ne sont pas les contraintes qui me font partir.” Élisabeth Rampant continuera de s’impliquer dans la vie associative. C’est Daniel Perrin qui conduit la liste ouverte sur Mouthe. Ce haut fonctionnaire, ingénieur général du génie rural des eaux et des forêts a occupé des fonctions à haut niveau de responsabilité dans des services ou organismes rattachés au ministère de l’Agriculture. Il a été nommé, en 2011, conseiller agricole de Nicolas Sarkozy. “Je suis aujourd’hui dégagé d’une lourde activité professionnelle. Je peux désormais mettre mes compétences au service de la commune” explique celui qui vient depuis 28 ans régulièrement séjourner à Mouthe où il possède une résidence secondaire. “Mes grands-parents tenaient une exploitation agricole dans un village proche de Mouthe” confie cet homme qui entre sur la scène politique locale. Il s’est toujours intéressé au développement économique, social et culturel du secteur. “J “Pour moi, être maire n’est pas un métier”, justifie Élisabeth Rampant qui se retire sans regret. Labergement-Sainte-Marie Qui pour succéder Le maire sortant ayant choisi de ne pas se représenter, se posait la question d’une tête de liste. La réponse n’était toujours pas trouvée à deux jours de la fin des déclarations. oit-on s’attendre à une grosse surprise à LabergementSainte-Marie ? Le mystère persiste. Bien malin qui pourrait apporter des éclairages. Après 25 ans au conseil dont un mandat de maire, Claude Page a pris la décision de privilégier sa vie personnelle. “Il faut être raisonnable. Personne n’est irremplaçable” indique le maire sortant. Branle-bas de combat pour lui trouver un remplaçant. Chacun a fait jouer de son réseau de connaissances. Certains candidats ont décliné l’offre. D’autres sont toujours dans l’expectative de décisions qui ne relèvent pas de leur bon vouloir pour se prononcer. “Plus cela va moins, moins c’est certain. Constituer une liste même dans une commune de 1 200 habitants, cela tient de l’exploit, même à Labergement”, “D’un seul indique un élu local. Poids de la charge, manque coup, on de vocation, de disponibilité, casse-tête de la paridevient té, l’affaire s’annonce parDieu le ticulièrement compliquée dans cette commune plumaire.” tôt tranquille. Peut-être trop d’ailleurs pour susciter des envies d’engagement, de changer l’ordre des choses. Cela n’est pas encore la Bérézina au bord du lac de Remoray. Sur les 15 noms, il en à Claude Page ? D Après 25 ans d’engagement au service de LabergementSainte-Marie, Claude Page veut prendre plus de temps pour lui et sa famille. manque tout au plus deux ou trois pour boucler la liste. “Quand on sollicite les gens à la dernière minute, ils peuvent avoir légitimement l’impression d’être pris pour des bouche-trous”, poursuit l’élu. Seule certitude donc, le départ du maire sortant. “L’expérience de maire restera un souvenir extrêmement passionnant. Il faut aimer sa commune et avoir l’idée permanente de l’intérêt général.” Entre le poste d’adjoint qu’il a occupé de 1995 à 2008 et la fonction suprême, Claude Page note une différence majeure. “D’un seul coup, on devient “Dieu le maire”. Si c’était à refaire, je le referais. Ce n’est pas du tout une déception.” Il admet que ce n’est pas toujours facile d’aller annoncer des mauvaises nouvelles. Il faut aussi prendre l’habitude d’avoir le portable toujours à côté de soi. La prochaine équipe municipale aura à se pencher sur plusieurs dossiers : la révision du P.L.U. et probablement la construction d’une nouvelle mairie plus vaste et fonctionnelle. Claude Page se réjouit d’avoir vu aboutir des dossiers compliqués comme la nouvelle zone d’activité où se trouve la future fromagerie. Quinze ans de négociations pour en arriver là. L’ouverture de la halte ferroviaire qui accompagne la mise en place des lignes ferroviaires est aussi porteuse de belles promesses. Avant de tirer sa révérence, Claude Page retient aussi la réalisation du beau complexe intercommunal d’animation. Malbuisson Claude Mignon ne se représente pas Claude Lietta prend la tête de liste ela fait plusieurs mois maintenant que Claude Mignon, le maire sortant de Malbuisson, a annoncé qu’il ne se représenterait pas. L’élu estime avoir atteint l’âge audelà duquel il faut songer à “passer le flambeau. Je vais vers 74 ans” relève-t-il. Son successeur pourrait se trouver au sein de l’actuel conseil. Des C conseillers sortants travaillent en ce moment à la constitution d’une liste qui est sur le point d’être bouclée. À sa tête, on trouve Claude Lietta, un élu de 56 ans qui occupe pour quelques jours encore la fonction d’adjoint. “Cinq voire six personnes désirent repartir” précise l’intéressé qui est peut-être le futur maire de Malbuisson. DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 29 Les Fourgs Patrice Brachotte candidat Montperreux Deux listes pour une élection Moins motivé, Philippe Aymonier n’a pas souhaité briguer un troisième mandat. Sa décision a suscité les convoitises. Les électeurs auront à choisir entre deux listes. i le passage au scrutin de liste dans les communes de plus de 1 000 habitants est un frein à la pluralité des listes du fait des difficultés rencontrées par les candidats pour monter une équipe paritaire, cela semble moins vrai aux Fourgs. Dans cette commune, les électeurs auront normalement à choisir entre deux listes : celle de Patrice Brochotte d’un côté, réunie sous la bannière “Les Fourgs notre histoire, notre avenir”, et de l’autre, une équipe qui se structure, mais qui pour l’instant ne souhaite pas communiquer tant qu’elle n’est pas tout à fait au point. L’émergence de ces groupes va nourrir le débat démocratique aux Fourgs, au terme duquel le successeur de Philippe Aymonier sera élu. Le maire sortant a décidé en effet de ne pas briguer de troisième mandat. Il se met donc en retrait de la vie “Créer de municipale se disant “moins nouvelles motivé.” Mais d’autres le sont au sein même de choses.” l’actuel conseil puisque c’est là qu’ont germé les deux listes en préparation. Patrice Brachotte, adjoint au maire, boucle la sienne, non sans peine. Cet homme de 47 ans, qui achève son premier mandat, ne cache pas son intérêt pour la fonction de premier magistrat. “Ce qui Le maire sortant rend son écharpe François Petite prend la tête de liste Montperreux, JeanPaul Bonnet a décidé de ne pas briguer un second mandat de maire. Il n’abandonne pas pour autant la vie municipale. “Je suis candidat mais pour être simple conseiller” dit-il. Dans ce village, ils sont dix élus prêts à s’engager de nouveau sur les 15 qui siègent à l’assemblée communale. Parmi eux, il y a François Petite qui a pris la tête de liste, encouragé dans cette voie par Jean-Paul Bonnet. À 72 ans, Monsieur Petite est animé par l’envie de poursuivre l’action municipale enga- À S gée avec ses colistiers. “Ma motivation est d’être au service de la population. La municipalité est une aventure qui a beaucoup d’aspects intéressants d’autant qu’il y a dans ce conseil une bonne ambiance de travail” précise François Petite qui ne redoute pas les responsabilités. Mais chaque chose en son temps. Le candidat laisse la place au débat démocratique. Les électeurs de Montperreux se déplaceront aux urnes fin mars pour voter. Ensuite, ce sont les conseillers municipaux qui désigneront le maire. Les Hôpitaux-Vieux La fonction le passionne Il y aura deux listes dans la commune la plus haute du Doubs. m’intéresse, c’est de pouvoir suivre les dossiers en cours et de créer de nouvelles choses. Je crois en une dynamique du village. Je m’engage pour assurer une forme de continuité” dit-il. S’il est élu, il veut aussi défendre les intérêts des Fourgs au sein de la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs. “Je crois fermement en la puissance de la communauté de communes. J’étais déjà délégué, et je continuerai à y siéger, car des dossiers importants qui nous concernent sont discutés dans cette collectivité” complète Patrice Brachotte. Contactée par nos soins, l’autre liste n’a rien dit de ses intentions. À l’heure où nous bouclions cette édition, la tête de liste venait d’ailleurs de changer. Initialement, il s’agissait d’une femme issue de l’actuel conseil. Finalement, elle devait céder sa place à un homme au nom de la parité. Louis Poix brigue un deuxième mandat ouis Poix a pris goût à la ne bien. Nous avons réalisé des vie municipale. Maire des projets comme le stade de la Hôpitaux-Vieux depuis Seigne. Il reste du travail, c’est 2008, un village de 450 habi- pour cette raison que je repars” tants, il se présente pour un précise Louis Poix. Il se présecond mandat. Sa motivation sente donc, entraînant dans son est intacte. “C’est très intéres- sillon près de la moitié du conseil sant. Notre commune fonction- sortant composé de 11 élus. 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Trois membres de l’équipe municipale actuelle ont rejoint “la dissidence”. i Jean-Marie Roussel n’en fait pas tout un foin, il ne cache pas son désappointement suite au départ de trois “anciens” colistiers vers la concurrence. “Ils auraient au moins pu me prévenir d’autant qu’ils n’ont jamais voté contre les projets décidés S dans ce mandat” lâche le maire, candidat à sa succession. L’étonnement passé, Jean-Marie Roussel a rebondi. Sa liste “Agir ensemble pour Étalans” est bouclée. “J’ai cherché à monter une équipe qui répond à trois critères : la disponibilité, la compétence, la com- plémentarité” dit-il. Âgé de 59 ans, il sera retraité l’année prochaine. Une situation qui, dit-il, lui permettra de s’engager davantage dans cette mission s’il venait à être élu. Son programme s’articule autour de quelques axes forts. Le premier est l’emploi. “Nous avons le projet d’accueillir 250 nouveaux emplois au cœur du village (lire en page 41 en économie). C’est un vrai challenge. Il est de notre devoir de repenser le flux de circulation et la création de nouvelles habitations.” Bien sûr, les ressources financières liées à la venue de ces 250 emplois permettraient à la commune de penser sereinement l’avenir. Les autres projets à mener concernent la réfection de la station d’épuration, de la salle des fêtes. “La situation financière permet d’être serein” rapporte le maire sortant qui veut également développer la démocratie participative. Ce constat n’est pas partagé par la liste “Ensemble pour étalans” conduite par Jean-Claude Bulle (60 ans). Responsable commercial dans une coopérative, il a composé une liste de huit hommes et sept femmes. La moyenne d’âge est de 42 ans. Il veut justement faire un bilan “des ressources financières de la commune, maîtrisé le développement, remettre de la propreté dans les rues, revoir l’extinction des lampadaires la nuit qui crée un climat d’insécurité” annonce le candidat. Jeanclaude Bulle pointe aussi du doigt les difficultés liées à l’accès à la santé. Les nouveaux habitants n’ont pas la possibilité d’être soignés au village. Son équipe étudiera également l’implantation de la future usine. I L’équipe conduite par Jean-Claude Bulle. L’équipe conduite par Jean-Marie Roussel, le maire sortant. En bref… Valdahon, Vercel, Orchamps-Vennes, Nods, Flangebouche G Vercel G Orchamps-Vennes G Nods Albert Grosperrin a l’énergie pour un troisième mandat Thierry Vernier a de la concurrence Fredy Borremans cède sa place 68 ans, le maire sortant Albert Grosperrin repart pour un troisième mandat avec une liste renouvelée à 50 % composée de huit hommes et sept femmes. La moyenne d’âge est de 48 ans. “J’ai toujours le même dynamisme pour assurer le développement de ma commune dans laquelle je suis né” dit-il. Depuis 12 ans, il n’a pas changé le taux d’imposition. 90 % de son programme a été tenu. Citons la rénovation de l’école élémentaire, l’implantation d’entreprises, la réfection du cours d’eau, le foncier, la rénovation du centre. L’équipe souhaite “aménager le développement avec la création de logements à la sortie du village (direction Avoudrey) sur un terrain de 2,5 hectares, y adjoindre une maison pour seniors valides, agrandir l’unité de vie (24 lits), lancer la seconde tranche de la zone commerciale, favoriser la transition énergétique des bâtiments communaux et réfléchir à l’installation d’une caméra de vidéosurveillance au centre du village.” Il n’y a pas de seconde liste déclarée. I Orchamps-Vennes, deux listes sont déclarées. La preNods, le maire Fredy Borremans ne se représente pas mière est menée par le maire sortant Thierry Vernier. à après “31 ans de bons et loyaux services” s’amuse-t-il. à 44 ans cet enseignant repart avec une équipe composée 70 ans, il a effectué 4 mandats de maire. Il ne souhaite de 10 hommes et de 9 femmes. La moyenne d’âge est de 28 ans. pas repartir pour un nouvel exercice et préfère “laisser la plaFace à lui, il retrouvera Marie-Pierre Cuenot, ancienne conseillè- ce aux jeunes.” Pendant ses mandats, le groupe scolaire, le périre municipale, qui mène la liste “Orchamps-Vennes autrement”. I scolaire et la maison de santé, ont été créés notamment. Une liste ouverte se prépare à l’heure où nous bouclons cette édition. Trois conseillers repartent. Le nom de la tête de liste n’est pas G L’Hôpital-du-Grosbois encore connu. I À À À Jean-Claude Grenier dans la continuité G Flangebouche Thérèse Gury repart Jean-Claude Grenier, maire de L’Hôpital-du-Grosbois, brigue un troisième mandat. Sa liste est composée de dix hommes et Maire de Flangebouche, Thérèse Gury est candidate à un nouveau mandat de maire dans cette commune de 635 habitants. I de cinq femmes. Il n’y a pas de seconde liste. I G Valdahon Le choix entre deux Gérard Limat conduit la liste “Valdahon au cœur de l’action” dans la continuité de la politique menée par son prédécesseur. Une liste d’opposition (divers droite) menée par Michaël Billerey compte jouer les trouble-fête malgré un départ tardif. ix mois qu’ils planchent sur leur programme. “Nous sommes sereins” lâche Gérard Limat, tête de liste “Valdahon au cœur de l’action”. L’équipe - 14 femmes et 15 hommes - s’inscrit dans la continuité de la précédente équipe avec 11 anciens colistiers qui repartent. “C’est une liste d’union, sans étiquette, composée de personnes de toutes les classes d’âge” rappelle le candidat. Peu de révolution dans les postes à responsabilité : les anciens adjoints sont, ou plutôt seront, reconduits dans leur poste ou retrouveront d’autres délégations. Dans son programme, la liste Limat S promet de la suite dans les idées. Concer- le lien social et s’appuiera sur la vidéonant l’urbanisme, elle maîtrisera com- protection (en cours d’installation) tout me elle a pu le faire le foncier. 250 per- en développant un comité local de sécu- te actuelle (environ 6 millions d’euros) mis de construire ont été délivrés en 6 rité. Elle renforcera les équipements et ne pas augmenter les taxes.” Pour ans. Prochaine étape : la création du sportifs (vestiaire pour le rugby). l’urbanisme, l’équipe veut “préempter quartier Vallon Saint-Michel (direction - Valdahon Autrement (Divers droite). uniquement dans certains cas pour des Étray) avec 194 maisons. Absente en 2008, une opposition éti- emplacements particuliers.” Il est - ausEn terme de rénovation urbaine, l’équipe quetée “Divers droite” est conduite par si - question de “réhabiliter la Chapelle prévoit de la réfection de la chapelle Michaël Billerey âgé de 44 ans. En seu- Brachotte, en l’aménageant en espace Brachotte, la création d’une maison de lement quelques semaines, la liste “Val- culturel (chapelle) et en salles pour les santé, l’étude d’une nouvelle salle poly- dahon Autrement” (à l’heure où nous associations socio-culturelles (presbyvalente. Elle aménagera l’étang de la bouclions ces lignes, la photo liste “Val- tère).” Pour la santé, la liste souhaite Lièze, créera des aires de jeux dans les dahon Autrement” n’était pas réalisée) créer “un pôle santé situé sur la zone différents quartiers. Côté sécurité, elle est parvenue à se structurer. Moyen- en “Pougie” à proximité du laboratoiprévoit l’embauche d’un animateur qui ne d’âge : 47 ans. Elle propose de pas- re d’analyse, du cabinet de radiologie, ira aux contacts des jeunes pour renouer ser de 6 à 5 adjoints, “maîtriser la det- de l’ostéopathe, étiopathe, du cabinet L’équipe “Valdahon au cœur de l’action” menée par Gérard Limat, adjoint sortant. dentaire… Elle pourra accueillir, généralistes et spécialistes…” Côté sécurité, “Valdahon Autrement” promet des solutions moins coûteuses que la vidéoprotection comme la mise en place du système des “voisins vigilants” et la sensibilisation par des séances de formation aux bons “comportements”. En terme de lien social, “il faut une pause afin que les nouvelles populations s’insèrent davantage dans la ville et que le lien social se recrée” tout en nouant des relations avec les militaires. I DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 31 Pays Horloger Morteau Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr Annie Genevard prête pour un troisième mandat Dix-neuf des actuels co-listiers d’Annie Genevard repartent derrière elle pour le scrutin du 23 mars. Dix nouvelles têtes font leur apparition. Son programme tient en quatre thèmes prioritaires. Liste de Annie Genevard 1 Annie Genevard Députée-maire sortant 2 Cédric Bole Cadre acheteur frontalier 3 Dragana Vojinovic Éducatrice jeunes enfants 4 Jean-Marie Binétruy Président de la communauté de communes 5 Laetitia Renaud Responsable logistique frontalière 6 Pierre Vaufrey Déclarant en douane 7 Jacqueline Cuenot-Stalder Conseillère gestion patrimoine 8 Daniel Gaume Commercial bâtiment 9 Patricia Roussel-Galle Retraitée 10 Thierry Bournel-Bosson Cadre automation frontalier 11 Danielle Roussel-Galle Commerçante 12 Charles Rième Comptable 13 Cathy Hatot Employée de bureau 14 René Mougin Agriculteur 15 Laure Boiteux Architecte-urbaniste frontalière 16 Marcel Devillers Maçon 17 Dominique Cairey-Remonnay Retraitée 18 David Huot-Marchand Enseignant 19 Camille Lambert Étudiante 20 Jacques Raspaolo Retraité 21 Mireille Lutique Commerçante-artisan 22 Philippe Grosperrin Responsable de production frontalier 23 Irina Guillot Avocate 24 Martial Bournel-Bosson Étudiant 25 Caroline Vuillemez Commerciale banque 26 Miguel Bounne Retraité 27 Anne Buliard Fabricant horlogerie 28 Damien Chopard-Lallier Artisan 29 Fanny Bouveresse Contrôleur financier frontalier 57 ans 35 ans 45 ans 41 ans 61 ans 38 ans 58 ans 60 ans 54 ans 57 ans 42 ans 41 ans 57 ans 30 ans 59 ans 68 ans 33 ans 26 ans 62 ans 49 ans 34 ans 41 ans 20 ans 36 ans 72 ans 48 ans 50 ans 32 ans a moyenne d’âge est de 43 ans. Il y a les élus déjà expérimentés, à l’image de Pierre Vaufrey, Daniel Gaume ou encore JeanMarie Binétruy. Et il y a les petits nouveaux comme Cédric Bole (35 ans), Jacqueline Cuenot-Stalder (38 ans) ou Charles Rième (42 ans). C’est donc une équipe renouvelée à un tiers qu’Annie Genevard a rassemblé autour de son nom pour tenter d’enchaîner son troisième mandat à la tête de Morteau. En cas de réélection, la députée-maire sera entourée de huit adjoints (à parité, dans l’ordre de la liste). Le programme de l’équipe Genevard pour le prochain mandat tient en quatre grands domaines. Le cadre de vie et le logement d’abord avec notamment une question cruciale, celle du stationnement. Consciente que les Je pars travaux du centrepour faire ville ont restreint le nombre de places, mes Annie Genevard mandats s’engage à “refaire jusqu’au des parkings, en bas de ville sur les terbout.” rains de la gare, par exemple sur le site de l’ancienne patinoire et derrière le champ de foire.” La candidate promet également “une requalification des trois entrées de ville pour les rendre L plus accueillantes.” Toujours sur ce volet, un éco-quartier sera réalisé dans le secteur de la gare, des petits collectifs à haute performance environnementale. “Et nous nous apprêtons à faire des acquisitions foncières au groupe Bourbon dans le quartier du Tremplin pour y réaliser là aussi un éco-quartier.” L’économie est la deuxième priorité d’Annie Genevard. Avec notamment le soutien au projet de modernisation de l’usine Bourbon (ex-Fabi) qui s’étendra en hauteur. “Pour le commerce local, nous mettrons en place un comité local pour accompagner la mutation du commerce de proximité.” Les quelques “friches” présentes dans la Grande rue relèvent selon elle d’une responsabilité collective. “Pour que les commerces vivent, il faut les fréquenter. Chaque citoyen doit le mesurer” dit-elle. Les services à la population constituent le troisième volet de son programme. “Il y aura l’ouverture d’une seconde crèche rue Leclerc avec une priorité donnée aux entreprises locales.” Pour les personnes âgées, l’équipe Genevard prévoit un programme de lutte contre l’isolement. La nouvelle caserne des pompiers fait également partie des projets du mandat. Le sport, la culture et la vie associative constituent la quatrième partie du programme. Une zone de loisirs sera aménagée dans le quartier du stade avec un terrain multisport. Équipement attendu de tous : une sal- Retraite - Épargne - Placement - Prévoyance - Auto Moto - Habitation - Loisirs - Commerce - Entreprise COMPLÉMENTAIRE SANTÉ Artisans · Commerçants · Salariés à p a rt i r d e 18 € t Sans délai d’attente adhésion sans limites d’âge TARIF t Garantie viagère immédiate jeune salarié quelque soit votre état de santé CONTRAT SPÉCIAL FRONTALIER Nombreuses formules possibles t Hospitalisation en France et en Suisse p a rt i r d e t Forfait optique progressif à t Forfait prothèse dentaire € + Bonus fidélité t Tiers payant pharmacie t Tarif réduit pour les familles Tarif Jeune t Gratuité à partir du 3e enfant 66 Assurance dépendance « SUISSE AUTONOMIE » Assurance obsèques « SUISSE OBSÈQUES » Voir conditions et souscription en agence 25 bis, Grande rue - ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 52 56 mail : christian.jouillerot.ag@swisslife.fr le des fêtes digne de ce nom sera construite, “soit dans l’ancienne halle Sernam, soit plus près du stade. On y adjoindra une salle de répétition pour les groupes musicaux.” Sur le plan fiscal, Annie Genevard promet de “ne pas augmenter le taux des impôts aussi longtemps qu’on le pourra.” Elle promet également “une consultation de la population sur des questions comme l’eau ou le commerce.” La question du cumul des mandats qui se posera à elle en 2017 quand la loi s’appliquera, elle l’élude par une pirouette : “Je pars pour faire mes mandats jusqu’au bout. Personne ne peut dire ce qui se passera en 2017, j’espère bien que la majorité changera et dans ce cas, nous prendrions des dispositions pour terminer nos mandats.” En guise de réponse à la gauche, elle dit seulement : “C’est effarant de voir le nombre de députés de gauche qui se présentent à ces municipales…” La réponse de la bergère au berger. J.-F.H. L’équipe Genevard presque au complet. 32 DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Pays Horloger Morteau Claude Faivre, le cœur à gauche Après un vote en interne, c’est donc Claude Faivre qui conduira la liste de la gauche aux municipales de Morteau. Pour tenter de faire mieux que les 37 % obtenus en 2008 par la liste Henri Leiser. est un vieux briscard de la gauche locale qui s’apprête à défier Annie Genevard le 23 mars prochain. Claude Faivre n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà fait partie du conseil municipal par le passé. Il en a démissionné en 2002 pour des raisons professionnelles. Cette fois, adoubé par ses pairs, il est bien décidé à en découdre avec Annie Genevard pour tenter de prouver que les choses ne sont peut-être pas forcément immuables à Morteau. Claude Faivre (troisième en partant de la gauche Malgré ses affinités avec les thèses de l’extrême gauche anticapitaliste, c’est une liste “divers pale, plaide Claude Faivre. mettra en place. “Il ne faut pas l’hôtel de ville. En plus, il y a gauche” que conduit l’homme Contrairement à de nombreuses que ces activités deviennent un moins de places de parking, ce âgé de 66 ans, ex-directeur du villes en France, à Morteau il obstacle financier aux familles qui n’arrangera pas les affaires centre d’orientation du Haut- n’y a aucune modulation des modestes.” du commerce local.” Claude Doubs. “Cette liste n’est pas une tarifs en fonction du revenu des Le candidat de la gauche sou- Faivre estime également que coalition de partis de gauche, familles. Ici, le tarif est de haite également aborder la ques- “l’environnement n’est pas une d’ailleurs il n’y a pas de logos 7,10 euros par repas, c’est très tion de l’eau sur Morteau. Si le préoccupation de l’actuelle munisur nos documents de campagne. cher. À Pontarlier par exemple, contrat avec Gaz et Eaux a été cipalité avec des stations Mais c’est une liste de rassem- le prix varie de 2,30 à 5,30 euros reconduit en fin d’année der- d’épuration qui ne fonctionnent blement citoyen de gens qui ont selon le revenu des familles.” nière, il estime impératif de pas de façon optimale.” une sensibilité de gauche” pré- Dans le même esprit, Claude devoir “moduler les tarifs en Sur le volet urbanisme, la liste cise la tête de liste. Faivre regrette que dans le cadre fonction de la consommation.” “Le cœur à gauche” émet l’idée Quelle est la traduction de ces de la réforme des rythmes sco- En matière de gestion finan- d’utiliser systématiquement les fameuses valeurs de gauche laires, la municipalité de Mor- cière, il dénonce “les travaux terrains communaux pour “faidans le programme ? “Je prends teau s’apprête à faire payer les inutiles, coûteux et mal fagotés re du logement locatif de qualil’exemple de la cantine munici- activités périscolaires qu’elle qui ont été réalisés autour de té à loyer modéré, contrairement C’ au premier plan) avec une partie de ses co-listiers. à la municipalité actuelle qui vend ses terrains à des promoteurs privés qui en font des logements de standing”, allusion aux récents programmes réalisés à la Baigne-aux-Oiseaux. Selon Claude Faivre, “Morteau devient de plus en plus difficile à vivre pour les gens modestes.” En matière de culture, les candidats de gauche souhaitent notamment apporter des réponses à une catégorie qu’elles disent un peu délaissée, celle des 16-18 ans pour qui “nous devrons leur faciliter les loisirs.” Faire basculer la ville à gauche, Claude Faivre veut y croire. “Les choses ont déjà été beaucoup plus serrées dans l’histoire”, allusion à l’élection de 2001 où le candidat Jean-Marie Wakenhut avait réalisé 46,18 % des voix face à Jean-Marie Binétruy. Pour la tête de liste, “je ne pense pas qu’il y ait de malédiction divine contre la gauche à Morteau” dit-il dans un sourire. “Morteau a évolué…” ajoute le candidat comme pour se motiver encore un peu plus. J.-F.H. La liste Claude Faivre 1 Claude Faivre Retraité 2 Catherine Rawyler Employée en horlogerie 3 Lylian Ortiz Aide-soignant 4 Christine Roule Enseignante 5 Alain Fabre Retraité 6 Élisabete Rodrigues Auxiliaire de santé 7 Henri Leiser Retraité 8 Semra Polat Logisticienne 9 Marc Karbiche Retraité 10 Dominique Cali Formatrice en insertion professionnelle 11 Philippe Grosso Électromécanicien 12 Marcelle Lucas Retraitée 13 Patrice Bassetti Gestionnaire de stock 14 Sylvie Boivin Factrice 15 Jean Berçot Retraité 16 Brigitte Olivain Assistante administrative 17 Philippe Roy Enseignant 18 Élisa Vardanega Visiteuse 19 Gilles Bolard Agent S.N.C.F. 20 Justyna Sur Retraitée 21 Gilles Bono Pilote de gestion technique immobilière 22 Lucie Lamy Auxiliaire de vie 23 Michel Vivot Enseignant 24 Martine Kalina Retraitée 25 Christophe Guerrin Ouvrier 26 Véronique Lafrej Horlogère 27 Murat Görgülü Technicien conception horloger 28 Maria Matias Secrétaire 29 Jacques Fleury Économe 66 ans 44 ans 29 ans 45 ans 65 ans 38 ans 67 ans 31 ans 64 ans 60 ans 47 ans 71 ans 49 ans 51 ans 70 ans 54 ans 41 ans 25 ans 40 ans 64 ans 61 ans 30 ans 60 ans 59 ans 35 ans 49 ans 33 ans 44 ans 58 ans PONTARLIER - Espace pourny Virgo music offices de tourisme morteau et Réseau LECLERC GEANT SUPER U ticketnet.fr RENSEIGNEMENTS 06 80 70 77 78 MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 JOUGNE 360 000 euros SAINT-ANTOINE 33 Fin de croisade pour Jean-Marc Chapuis La commune rachète 100 hectares de forêt “Le jour du jugement, c’est un ouf de soulagement” Le syndicat mixte du Mont d’Or se sépare de la forêt Güdel du nom de son ancien propriétaire suisse. Une bonne opération pour Jougne qui devra investir pour exploiter cette forêt difficile d’accès au pied du Mont d’Or. Après avoir longtemps bataillé et obtenu gain de cause dans son droit à enregistrer les séances du conseil municipal, le premier adjoint de Saint-Antoine ne se représente pas. Bilan de mandat. vec cette acquisition, de forêt, 20 hectares d’éboulis justifiaient l’opération aux yeux Jougne qui possédait et 13 hectares de pâturages ser- du maire. “Ce domaine jouxdéjà 875 hectares de forêt vant de pistes de ski en hiver”, tait la forêt communale et il soumise rentre dans le pelo- précise Jean-François Veillet. abritait aussi une des sources ton de tête des plus grosses Ce domaine a aussi une cer- d’eau qui alimente la populacommunes forestières du dépar- taine valeur environnementa- tion. Pour nous, c’est une belle tement. Ce qui n’est pas pour le puisqu’on y trouve des arrê- opération. On développe notre déplaire au maire Michel Morel tés de biotope et des zones patrimoine et on soulage le synet à son quatrième adjoint Jean- protégées. “Il est soumis au dicat mixte d’une mission qui François Veillet qui est aussi régime forestier depuis 2005. n’était pas la sienne. Chacun l’agent O.N.F. en charge de Ce qui signifie qu’il y a eu très y trouve son compte.” A titre gérer cette ressource. “On a peu d’interventions pendant d’information, les ventes forestoujours eu une politique favocinq ans si ce tières rapportent en moyenne rable à la forêt. Le bois qui sern’est la sortie 160 000 euros de recettes brutes Au pied des des chablis et les auxquelles il faut soustraire vira à la construction de la nouvelle école proviendra du falaises du coupes liées à la 55 % en charges d’exploitation patrimoine communal”, note Mont d’Or. sécurisation des et de gestion. “Vu les pentes où le maire qui fait des pieds et pistes.” Un sont plantés nos résineux, on des mains depuis bientôt dix accord de prin- privilégie la vente de bois en ans pour récupérer ce massif cipe a été conclu bord de route. Ce qui nous coûqui avait été vendu au syndien 2011 entre le te forcément plus cher.” cat mixte du Mont d’Or en syndicat mixte De par sa situation assez pro2000. “Je ne pense pas que ce et Jougne qui a tégée au pied de la falaise, la soit au syndicat mixte de gérer déboursé forêt Güdel a été épargnée par de la forêt”, estime d’ailleurs 360 000 euros la tempête de 1999. “Avant de l’élu. dans pouvoir vraiment l’exploiter, on Ce massif de 97 hectares s’étend l’acquisition de devra investir dans la création au pied des falaises du Mont ce bien. d’accès”, conclut Jean-François d’Or. “Il comprend 64 hectares Deux raisons Veillet. I A a Presse Pontissalienne : Quel est votre sentiment L.P.P. : L’ambiance devait être compliquée au conseil ? à l’issue de cette expérience ? J.-M.C. : On est entré dans un bras de fer sans Jean-Marc Chapuis : D’abord la frustration de ne aucune porte de sortie ni d’un côté ni de l’autre. pas avoir pu m’exprimer, de ne pas pouvoir Je reconnais que ce n’est pas évident alors de faire passer des idées. C’est peut-être le plus participer aux séances quand on passe son difficile à accepter. J’ai aussi un sentiment temps à se regarder en chien de faïence. d’amertume, et le soulagement d’avoir été reconnu dans mon droit. L.P.P. : La justice vous a conforté dans vos droits ? J.-M.C. : Le jour du jugement, c’est un ouf de souL.P.P. : Pourquoi teniez-vous tant à enregistrer les séances lagement car la défense avait quand même demandé 3 000 euros de dommages et intérêts. du conseil municipal ? J.-M.C. : À mon sens, l’enregistrement c’est d’abord J’avais demandé 500 euros pour obtenir finaun moyen de communication destiné aux perlement 200 euros qui ont été donsonnes qui ne peuvent pas assister aux séances nés à l’association des Amis du du conseil. J’ai remarqué qu’il y avait plus de “La Rouge Bief de Saint-Antoine. tenue dans l’assemblée. Pendant deux ans, j’ai frustration L.P.P. : La politique locale est terminée enregistré avec l’appareil posé sur la table sans que personne ne s’en plaigne et d’un seul coup de ne pas pour vous ? on m’a demandé de ne plus enregistrer. J.-M.C. : Je retiendrai qu’il ne faut avoir pu surtout pas aller dans une équipe qui se monte hâtivement sans L.P.P. : Et vous avez refusé de plier à ces injonctions… m’exprique les gens se connaissent. Ces J.-M.C. : Effectivement. Je décide alors de dépo- mer.” ser une requête au Tribunal Administratif. La engagements se préparent un an pression vient de partout pour que j’arrête avant les élections. Je ne me reprél’affaire mais j’irai au bout par respect vis-àsenterai pas. Je continue à vis des gens qui ont voté pour moi. Quand vous m’investir dans des groupes de vous sentez bafoué dans vos droits, vous avez réflexion comme le collectif citoyen envie de vous défendre. Le conseil avait quand Mouthe-Mont d’or où l’on débat même pris une délibération pour interdire de façon constructive sur des l’enregistrement alors que c’est légal à partir enjeux de société. I Propos recueillis par F.C. du moment où cela ne trouble pas l’ordre public. L TICKETS E R STAURANT Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 34 MOUTHE - RÉGION DES LACS MOUTHE La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Médecine douce Elle soigne les racines du mal Ostéopathe animalier installé à Mouthe, Claire Guyon intervient depuis un an chez les éleveurs bovins et équins pour soigner boiteries, problèmes de chaleurs, soucis digestifs… Convaincant. omme chez les humains, l’ostéopathie a aussi ses inconditionnels dans les cheptels laitiers du HautDoubs et du Haut-Jura. Ces praticiens comme le reconnaît Claire Guyon perpétuent de façon peut-être plus rigoureuse et formalisée une méthode de soins jadis utilisée par les rebouteux. C Sauf que cette corporation ne compte plus guère d’initiés. Quelques anciens pratiquent encore. Leur savoir disparaîtra probablement quand ils tireront leur révérence. “Le grand principe de l’ostéopathie consiste à remettre le corps dans une unité en essayant d’identifier la cause du dysfonctionnement.” Souvent sollicitée pour les boiteries, la jeune ostéopathe rappelle qu’elle peut aussi soigner d’autres pathologies. LES HÔPITAUX-VIEUX Versée dans l’équitation, Claire Guyon a toujours voulu exercer dans la médecine douce. Pour apprendre ce métier non reconnu en France, elle a dû s’expatrier en Suisse et en Angleterre. En tout trois ans d’étude. “Au départ, je pensais me limiter aux chevaux”, explique celle qui va très vite constater l’intérêt d’élargir son champ d’action aux bêtes à cornes. “Les bovins représentent aujourd’hui 70 % de l’activité, les chevaux 20 % et pour le reste, j’interviens essentiellement sur des chiens de traîneaux.” La jeune ostéopathe a tenté d’ouvrir un cabinet de consultation sur Mouthe. Elle a vite arrêté car la multitude des odeurs perturbait plutôt qu’elle ne tranquillisait les bêtes.Tout le contraire d’une médecine basée sur un environnement serein. “Les bêtes sont très réceptives à l’ostéopathie car on cherche d’abord à capter leur confiance et on n’intervient jamais directement sur le mal.” La réussite d’un ostéopathe humain ou animalier, c’est d’abord une question de notoriété. Claire Guyon est encore en phase de décollage si l’on peut dire. “Pour l’instant, beaucoup m’appellent pour des boiteries mais je peux Après avoir identifié les points de douleur, Claire Guyon manipule tout en douceur la bête souffrante. aussi soigner des problèmes cha- l’acquisition de solides connais- qui elle mène des études assez leur ou de digestion.” L’ostéopathe sances anatomiques. À chaque poussées sur les chaleurs par travaille avant tout au toucher intervention, Claire Guyon pro- exemple. et n’a aucun pouvoir de pres- cède à l’auscultation de l’animal L’ostéopathie est dans l’air du cription. “On préconise au “client” en posant les mains sur son temps. Les propriétaires d’intervenir le plus tôt possible sacrum. Le geste permet de déter- d’animaux n’y sont pas insenpour gagner en efficacité”, pour- miner le diagnostic et d’identifier sibles. “On utilise moins de traisuit celle qui travaille en bonne la source du mal. “Généralement, tements antibiotiques et ces praentente avec le corps vétérinai- une seule séance suffit.” Claire tiques vont dans le sens du re. Une façon de reconnaître ses Guyon se déplace aujourd’hui de bien-être animal. On revient à ce limites et d’éviter peut-être des Baume-les-Dames à Saint-Lau- qui se faisait autrefois”, confie erreurs préjudiciables. rent-en-Grandvaux. Elle a ses Julien Letoublon, éleveur à N’est pas ostéopathe qui veut. entrées privilégiées chez des pro- Mouthe qui fait lui aussi confianCette profession implique ducteurs laitiers de Mouthe avec ce à Claire Guyon. I EN BREF Une boulangerie originale L’instant bio à l’heure des tartines Pour Joseph Da Silva, être boulanger bio n’est pas une accroche marketing ou un effet de mode. C’est un choix déterminé par conviction personnelle, une façon de voir la vie et la nourriture en particulier qu’il applique en famille comme au travail. nstallé depuis bientôt un an sur le site de la Seigne aux Hôpitaux-Vieux, ce haut-saônois d’origine n’a pas fait le choix des aliments biologiques par hasard. “La naissance de mes enfants a été un véritable déclencheur” confie-t-il, devenant de fait plus soucieux de l’avenir de la planète et donc de la qualité de vie de sa petite famille. “Cette conviction et cette éthique, on les retrouve aujourd’hui dans ma boulangerie installée aux Hôpitaux-Vieux. Un parti pris, qui là aussi, répond à un choix de vie avant tout.” Des pains variés et qui se mangent en entier ! Dès l’entrée dans l’établissement baptisé “L’heure des tartines”, l’atmosphère est saine, l’ambiance apaisée. On sent que le boulanger apprécie ses clients qui le lui rendent bien en adhérant à son choix de ne travailler qu’en bio. “Ici, on ne trompe pas les gens, tout est clair quant aux produits et à la chaîne de production. Celui qui I achète son pain ou des tartes, tartines, meringues, pains d’épices sait que nous ne travaillons qu'à partir de matières premières certifiées biologiques et nos produits sont eux-mêmes contrôlés afin d'obtenir la labellisation biologique par l'agence Écocert.” Mieux encore, Joseph Da Silva privilégie les filières courtes et ne se contente pas de recevoir une marchandise labellisée. Il va lui-même rencontrer ses fournisseurs. “Par exemple, une “Meilleure partie de la farine vient de qualité Lavans-Vuillanutritionnel- fans où je trouve également le.” fromage et charcuterie.” Il tient également à une totale transparence sur la partie économique de son travail. Son pain est à peine Joseph Da Silva propose une grande variété de pains, pâtisseries et viennoiseries. Solidarité Samedi 8 mars a lieu la collecte nationale des Restos du Cœur. Des bénévoles se tiendront devant chaque entrée des supermarchés du HautDoubs (Pontarlier et Morteau) et solliciteront la générosité des clients. L’antenne de Morteau met en garde. L’année dernière, le jour de cette collecte, deux groupes d’individus qui arrêtaient les voitures au rond-point du lycée à Morteau et à Villers-le-Lac ont été signalés à la gendarmerie. Ils prétendaient collecter des fonds pour les Restos du Cœur en dehors des grandes surfaces. C’est interdit ! Si pareil phénomène se reproduisait, “ne donnez surtout pas d'argent et appelez immédiatement la gendarmerie ainsi que les Restos du Cœur de Morteau (03 81 67 46 69)” rappelle un bénévole. Entreprise plus cher certes, “mais il est aussi mangé à 100 %.” Et il enchaîne par une comparaison. “Vous achetez ici ou là, pendant 5 jours, une baguette à 1 euro dont vous jetterez même une partie alors qu’ici, un pain d’un kilo vous coûtera 4,60 euros… et vous le mangerez en entier sur la semaine !” Question diversité, il n’a rien à envier à personne. “J’ai douze sortes de pains en magasin et aussi une grande variété de viennoiseries.” Sa différence est juste dans une autre façon de travailler, et donc de faire son métier. Plus de travail ou plutôt, plus d’attention et de préparation. Notamment quand il est question de préparer sa pâte en autolyse. “C’est une méthode qui permet d’obtenir une meilleure qualité nutritionnelle et qui donne un pain plus facilement assimilable pour le consommateur.” Le tout est obtenu avec un levain naturel. Sans oublier une cuisson dans un four à bois en chaleur directe. “La chaleur résiduelle nous permet d’ailleurs de chauffer la partie habitation de la maison” conclut Joseph Da Silva confirmant, s’il en était besoin, que le bio est pour lui un mode de vie qu’il a choisi de partager grâce à son métier de boulanger. I Le bus de la création d’entreprise repart sur les routes de Franche-Comté du 11 mars au 7 juin dans le cadre du dispositif Créaffaire. Cette opération de sensibilisation à la création d’entreprise permet aux porteurs de projets, créateurs ou repreneurs de recevoir l’information près de chez eux. Renseignements : www.bgefc.org PUBLI-INFORMATION Myotte-Duquet : Le neuf ET la rénovation Le constructeur bois de Fournets-Luisans se positionne désormais sur le marché de la rénovation. Avec une des marques de fenêtres les plus réputées en Europe : Internorm, dont Myotte-Duquet est le nouveau distributeur exclusif pour le Haut-Doubs. a réputation de l’entreprise Myotte-Duquet dépasse désormais largement les frontières du HautDoubs. Cette entreprise familiale spécialisée dans la construction de maisons ossature bois à haute performance énergétique réalise la plupart de ses chantiers en Franche-Com- L té mais elle est connue depuis quelques années dans la région du lac Léman, le secteur d’Annecy et même les Alpes où elle réalise régulièrement des chantiers. C’est aujourd’hui dans le secteur de la rénovation que Myotte-Duquet se positionne. “Nous avons une équipe 25390 Fournets-Luisans • Tél. +33 (0)3 81 43 56 51 entièrement dédiée à la rénovation, indique Grégory Myotte-Duquet, le cogérant de l’entreprise. Grâce à la coopérative qu’on a lancée avec une dizaine d’artisans du secteur, nous sommes capables de réaliser la rénovation complète d’une maison. En interne, nos compétences concernent essentiellement le www.myotteduquet.com DISTRIBUTEUR EXCLUSIF pour le HAUT-DOUBS. *n° 1 en EUROPE. Myotte-Duquet distribue et installe des fenêtres Internorm, le haut de gamme fabriqué en Autriche. changement de fenêtres, de portes, la de la fenêtre haut de gamme. “Nous pose de volets roulants, de portes de posons des fenêtres P.V.C.-alu et Boisgarage et, ce qui est parfois le plus impor- alu. Pour ces deux modèles haut de gamtant pour une maison ancienne, me, et c’est une des particularités l’isolation par l’extérieur. Mais contrai- d’Internorm, un isolant est présent sous rement à ce que peut proposer un faça- le capotage alu, ce qui permet d’obtenir dier classique avec du polystyrène cré- une valeur globale thermique exceppis ne permettant pas au mur ancien tionnelle. La performance thermique de “respirer”, nous privilégions les solu- est un des éléments-clés qui permettent tions isolation + bardage rapporté per- de redonner à une maison une valeur mettant de ménager une ventipatrimoniale et du confort au lation naturelle derrière le barquotidien” ajoute Grégory dage, ce dernier pouvant être Une couche Myotte-Duquet. en bois bien sûr mais également d’isolant entre L’entreprise Myotte-Duquet en composite, en ciment ou en est présente depuis plus de le bois et l’alu. trente ans sur le marché de la pierre pour des solutions sans entretien. D’ici le mois de mai, construction bois. Elle compnous ouvrirons sur notre site de Four- te aujourd’hui 25 salariés, dont un nets-Luisans un magasin pilote Inter- bureau d’études qui est en mesure norm dédié aux produits de rénovation de proposer la solution la plus adapet d’isolation” détaille le responsable. tée à votre projet de rénovation afin Pour l’installation des fenêtres, la mai- d’optimiser votre habitation sur le plan son Myotte-Duquet est depuis quelque thermique. Pour tout projet de rénotemps le distributeur officiel de la vation, faites appel à la compétence marque Internorm, une des références d’une équipe de professionnels. N’hésitez européennes en la matière. Internorm pas, l’entreprise Myotte-Duquet maîest une marque autrichienne fondée en trise aussi bien le neuf que la réno1931, elle est devenue leader européen vation. I s e o h S s e L … 64 RUE DE LA RÉPUBLIQUE s PONTARLIER 36 FRASNE - LEVIER DÉSERVILLERS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Le Verneau souterrain Un spéléologue lance un projet de via ferrata souterraine Passionné de spéléologie, Alain Bulle est en train de dégager un passage qui permettra d’accéder au réseau du Verneau. Une fois l’endroit déblayé, il souhaite l’aménager en via ferrata souterraine pour permettre à des groupes accompagnés d’aller découvrir la salle de la “Comtédrale.” n peu avant d’arriver à Déservillers, on aperçoit le bosquet depuis la route départementale qui vient de Levier. Ces arbres plantés au milieu d’une pâture dissimulent la Baume-des-Crêtes, un gouffre majeur par lequel les spéléologues de l’Europe entière accèdent au réseau du Verneau et à ses 36 kilomètres de galeries. Passionné lui-même par cette discipline pour être licencié du Groupe Clostrophile du Plateau U de Montrond-le-Château (C.G.P.M.), Alain Bulle connaît bien cet endroit. À deux pas de la Baume-des-Crêtes, à l’orée du petit bois, il s’est lancé avec quelques autres dans un curieux chantier. Les spéléologues ont entrepris de dégager une cheminée obstruée depuis l’ère glaciaire, convaincus que ce passage les mènera tout droit au réseau du Verneau. L’équipe a déjà progressé de 14 mètres sous terre. “Il m’a fallu cinq ans pour localiser ce nouvel accès. Cela fait deux ans que nous l’ouvrons Alain Bulle est le porteur d’un projet touristique original. FRASNE Nouveau site internet pour votre radio : www.villagesfm.com 99.8 / 105.1 / 107.4 CHRONIQUES LES ÉMISSIONS, MOMENT LES TITRES DU LIENS PLUS DE 4000 LITÉ TOUTE L’ACTUA Les visiteurs chemineraient jusqu’à la salle de la “Comtédrale” avec un accompagnateur. petit à petit” indique Alain Bul- paliers, jusqu’à la grande salle le persuadé qu’il atteindra bien- située à 110 mètres de profontôt la galerie par laquelle les deur. Cette cavité qui offre un spéléologues cheminent, par paysage géologique spectaculaire “avec ses coulées stalagmitiques remarquables” mesure environ 60 mètres de long, 40 mètres de haut et 45 mètres de large. Alain Bulle a baptisé le lieu “La Comtédrale.” “Cette salle est située dans le sous-sol d’un territoire où s’est fabriqué le premier gruyère dans un cadre coopératif” justifie le spéléologue qui est aussi le propriétaire du terrain en question. Le quadragénaire s’est lancé dans cette opération de déblaiement dans un but précis. Son objectif à terme est d’aménager cet accès pour permettre à un public averti de venir découvrir la “Comtédrale” en compagnie il mènera à la même salle. d’un accompagnateur diplômé. L’intérêt pour Alain Bulle est “J’envisage de créer une sorte de de créer une animation tourisvia ferrata souterraine, avec une tique originale et de sensibililigne de vie, des échelles afin que ser le public à l’environnement. les gens puissent déambuler en “À mon sens, il est important toute sécurité. Nous sommes dans que les gens découvrent le milieu de la roche en place, il n’y a donc souterrain et sa beauté pour aucun risque d’éboulement” pour- qu’ils mesurent l’importance suit Alain Bulle. Il s’agit bien qu’il y a à protéger d’équiper un passage et en aucun l'environnement et les dolines cas d’installer, à l’excès, un ascen- qui sont encore trop souvent remseur ouvert à tous les néophytes blayées.” pour leur permettre de descendre Alain Bulle continue de déblayer au fond de la Baume-des-Crêtes, le passage. Il espère qu’il sera ce que redoutent déjà des spé- percé pour le 7 juin, jour léologues soucieux de préserver d’ouverture du 6ème congrès ce site naturel. Franc-Comtois de Spéléologie Cet accès réglementé sera com- qui se déroulera à l’Isle-sur-leplémentaire de celui de la Bau- Doubs sur le thème de la topome-des-Crêtes réservé à des spé- graphie. Le passage pourrait cialistes de la discipline, mais être aménagé en 2015. I Le trophée Jean-Paul Jeunet Le salon du bon goût L’association la Courte Échelle organise les 22 et 23 mars à la salle des fêtes de Frasne son premier salon de la gastronomie, des vins et des arts en présence des grandes toques régionales et des champions jurassiens. ean-Louis Donier, le président l’association finance également chaque de la Courte Échelle, a tou- année un repas à l’unité de vie de Frasjours apprécié les réjouissances ne. du ventre surtout quand elles Pour ce nouveau rendez-vous, c’est la riment avec finesse et authen- Croix Rouge qui aura droit aux larticité. Lui-même s’était essayé dans gesses des organisateurs. Sous réserl’élevage d’escargots. À son initiative ve, bien sûr que l’opération dégage aussi, la création en 2006 de la Cour- quelques subsides. Le choix de la gaste Échelle. “On organise des événe- tronomie ? Un thème dans l’air du ments pour collecter des fonds et les temps et surtout une passion de Jeanreverser à des causes humanitaires.” Louis Donier. Samedi matin, les élèves Son plus beau coup : le marché de Noël des écoles hôtelières de de Frasne qui attire des milliers de Lausanne, Poligny et visiteurs à la salle des fêtes. La Cour- En Pontarlier participeront te Échelle participe également à au trophée Jean-Paul l’organisation des concerts les Mar- présence Jeunet. Le chef arboisien chands de Bonheur, un groupe d’Ornans des chefs sera d’ailleurs président qui reprend les succès des Compagnons du jury qui comptera de la chanson. Les bénéfices profitent comtois dans ses rangs d’autres aux greffés du rein, au service pédia- étoilés. chefs comtois étoilés et trique de l’hôpital de Pontarlier ou quelques grands noms encore à l’école des chiens guides du sport comme Jason d’aveugles. “On n’est pas fixé sur une Lamy-Chappuis. Les cancause particulière. On essaie seulement didats auront à préparer de garder l’argent sur le secteur”, des amuse-gueules à base explique Jean-Louis Donier dont de comté et une recette J d’escargot au Pont. Les chefs régionaux feront état de leur savoir-faire l’après-midi lors de démonstrations culinaires de haute volée. Dimanche matin, on passe au grand Prix de la Ville de Frasne avec un concours de pâtisserie. En lice, d’autres sections pâtissières en provenance des lycées professionnels de Pontarlier, Vesoul et du centre de formation de la Roche du Trésor à Orchamps-Vennes. Du beau monde dans le jury puisqu’il sera présidé par le maître chocolatier Claude Hirsinger et comptera dans ses rangs Vincent Gauthier-Manuel, porte-drapeau de l’équipe de France handisport à Sotchi. Un salon des vins et des stands de spécialités régionales en provenance de toute la France agrémenteront ce rendez-vous placé sous le signe du bon goût. “On attend une quarantaine d’exposants”, annonce l’organisateur en signalant aussi la présence d’un espace d’exposition artistique et d’artisanat. I “Un hommage sera rendu samedi après-midi à Jean-Paul Jeunet”, souligne Jean-Louis Donier qui préside l’association organisatrice, à savoir La Courte Échelle. FRASNE - LEVIER La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 FRASNE-DRUGEON 37 Un groupe de travail est constitué Rendre hommage aux soldats de 14-18 En cette année de centenaire de la Grande Guerre, un groupe de bénévoles s’est mis en place sur le territoire de la communauté de communes Frasne-Drugeon avec pour objectif de rendre hommage aux poilus. Un travail de longue haleine qui aboutira notamment sur une exposition et pourquoi pas à un livre. “P lusieurs personnes dans le secteur s’intéressent au patrimoine et à l’histoire locale” explique Michel Renaud qui a donc pris l’initiative de mettre en commun et en valeur les recherches sur l’histoire locale, le patrimoine et la généalogie en fédérant toutes les personnes intéressées par ces thèmes. “L’objectif est de recueillir les témoignages anciens et actuels au bénéfice des générations futures” poursuit-il. La réunion des collectionneurs de documents écrits, sonores, visuels et d’objets divers, et de toutes les personnes sensibles au patrimoine en général a permis de créer un groupe de recherche au sein de l’association culturelle de La Rivière-Drugeon. “Nous avons des réunions de travail régulières. L’objectif est de faire connaître ensuite ce travail lors de l’organisation de conférences, Une fiche détaillée retrace le parcours du soldat Arthur Renaud comme c’est le cas pour les autres enfants du pays. d’expositions, de sorties culturelles et pourquoi pas de le retranscrire par écrit” explique Michel Renaud. L’objectif principal de ce groupe de travail est de mettre en avant le courage des soldats de ce secteur du Haut-Doubs qui sont morts pour la France. Une fiche détaillée, fruit de minutieuses recherches, sera rédigée pour chacun d’entre eux. Voici par exemple ce qui sera écrit pour le soldat Arthur Renaud. “Né le 17 mars 1881 à Frasne, fils de Louis Joseph Renaud, cultivateur, et de Marie Eugénie Adèle Fumey, cultivatrice. Il était célibataire et lui-même cultivateur avant d’être enrôlé au 60ème Régiment d’Infanterie. Arthur est mort le 13 janvier 1915 à Cuffies (Aisne) lors de la bataille de Crouy : “Tué à l’ennemi” alors qu’il avait 33 ans. Un décès transcrit sur les registres de l’état civil de Frasne le 9 décembre 1918 avec la mention “Mort pour la France”. Inhu- Le groupe de travail a réussi à retrouver de nombreux documents qui seront présentés au public en fin d’année. mé au Carré militaire du cimetière de Frasne, il a été décoré de la Croix de guerUne re et de la médaille notice militaire.” Ces notices indivipour duelles viendront chaque éclairer la grande histoire pour rappeler soldat que derrière un local conflit mondial, ce sont les enfants des villages de France qui sont tombés au combat. Ces fragments de souvenirs vont permettre aux générations actuelles de ne pas l’oublier et de ne pas les oublier. I Lycée LaSalle Levier Formations aux métiers du cheval, de l’élevage, de l’agriculture et de l’environnement 4e - 3e EA PORTES OUVERTES option équitation CAPA és soigneur d’équid STAV de GT et BAC TECHNO 2 option équitation BAC PRO CGEA 32,1738%&20 élevage VEND 14 MAHRS DE 16H À 19 SAM 15 MARS DE 9H À 16H BAC PRO CGEH hippique BTSA ACSE 1, Place Cretin 25270 Levier lycee-lasalle-levier.org 03 81 89 58 58 38 VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Vie du camp 550 militaires sur le départ En phase de projection, le 13ème Régiment du Génie de Valdahon se rendra au Liban en mars, au Mali en juin ou encore en Polynésie. D’autres militaires ont déjà quitté le camp pour la Guyane où ils lutteront contre les orpailleurs. Les opérations extérieures vont se succéder pour le régiment du génie. a vie dans un camp militaire n’a rien de monotone. Elle est rythmée. Ce sera le cas cette année à celui de Valdahon qui entre dans ce que les soldats nomment une “phase de projection”, comme cela fut le cas en 2012. Mais avant de rejoindre le terrain, ils doivent s’entraîner, durement parfois. “La vie d’un régiment est rythmée par un cycle de 5 temps équivalent à 5 fois 4 mois, explique un sous-officier. Il y a une mise en condition avant projection, puis la projection, la remise en condition, la préparation opérationnelle au niveau de la section et enfin la préparation opérationnelle au niveau de l’unité.” Ce cycle se répète. Ainsi, 550 militaires basés à Valdahon vont quitter le camp. Certains l’ont déjà fait en début d’année. Une quarantaine d’entre eux s’est envolée pour la NouvelleCalédonie et pour la Guyane afin de lutter contre les orpailleurs. Leur mission s’étend sur 4 mois. Une centaine de soldats appartenant L CULTURE Tradition Folklore Comtois réhabilite 530 chansons populaires comtoises L’association a compilé sur un D.V.D. les chansons comtoises jadis retranscrites sur papier par l’abbé Garneret et Charles Culot. Les mélodies sont facilement consultables. Ce soldat de Valdahon semble pointer du doigt le chemin à suivre à ses camarades du 13ème R.G. en majorité à la 3ème compagnie de combat a été projetée au Tchad, puis en Martinique. D’autres militaires préparent leur paquetage. Ainsi une section de la 22ème compagnie d’appui, une section de la 3ème compagnie de combat, ainsi que quelques individuels partiront de leur côté au Liban en mars, pour une période de 6 mois. “La 2ème compagnie de combat sera projetée au Mali en juin pour un mandat de 4 mois. Trente sapeurs de la 22ème compagnie d’appui partiront en mission en Polynésie à partir de “Aussi en juillet. Ils ne revienAfghanistan dront qu’en octobre” et Sénégal.” rapporte l’officier de communication. Des départs individuels se dérouleront en Afghanistan, à Djibouti, au Sénégal. Ainsi va la vie d’un régiment… I PORTES OUVERTES Samedi 15 Mars 2014 9h/18h Maison Familiale Rurale - VERCEL - 03.81.56.39.40 lissement - Visite de l’Etabdiverses s ion sit po et ex - Pot d’accueil La Maison Familiale (MFR) de VERCEL propose des formations dès 14 ans, par alternance et par Apprentissage ou en formation professionnelle pour adultes : - 4ème et 3ème de lʼEnseignement agricole (à partir de 14 ans) - DIMA : dispositif dʼinitiation aux métiers par Alternance(préapprentissage) Pôle orientation Pôle formations agricoles - CAPA production agricole et utilisation du matériel, - BAC PRO conduite et gestion des exploitations agricoles, - TA : Technicien Agricole - DIMA : dispositif dʼinitiation aux métiers par Alternance Pôle sécurité (préapprentissage) (à partir de 15 ans) - CAP agent de sécurité, - BP ATPS agent technique de prévention et de sécurité, Le D.V.D. qui compile les 530 chansons comtoises. est un travail de titan réalisé par l’association folklore comtois, basée à Nancray qui est parvenue à compiler sur un D.V.D. les chansons éditées par l’abbé Jean Garneret et Charles Culot. Publiées en 1971 et 1972 en trois volumes, les chansons populaires comtoises sont - aujourd’hui - épuisées sous leur forme papier. L’association a choisi de rééditer une partie de ce patrimoine sur un autre support : le numérique afin de Soit au total faciliter la navigation et surtout près de 530 l’écoute des mélodies. “Ceci n’est pas une édition revue et corrigée chansons. mais une simple réédition” précise l’association. Aucune correction n’a été apportée au texte des chansons, que C’ ce soit en français ou en patois. On retrouve complaintes, chants des métiers, de fêtes, d’amour, pastorales, soit au total près de 530 chansons. Grâce au D.V.D., on peut tourner les pages du livre et écouter les mélodies. Des bandes de lecture audio permettent d’écouter les partitions qui accompagnent les textes. Une critique : peu de chansons sont accompagnées de paroles. I “Chansons populaires comtoises” édition numérique. Jean Garneret - Charles Culot. Commander : Éditions Folklore comtois, Musée des Maisons Comtoises, Tel : 03 81 55 87 60. Prix : 18 euros - Autres formations continues : SSIAP1, 2 et 3 prévention incendie, ASP prévention malveillance, agent conducteur de chiens de sécurité….. VALDAHON - VERCEL ÉDUCATION La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 EN BREF Les élus dénoncent une inégalité Cambriolages Rythmes scolaires : Une délibération a été prise par le S.I.V.O.S. pour que l’école publique de Vercel ne passe pas à 4,5 jours d’école par semaine. Huit maires du Plateau évoquent une “inégalité” puisque l’école du Sacré-Cœur, privée, reste à 4 jours. Actuellement, 165 enfants sont inscrits dans le publique, 196 dans le privé. lbert Grosperrin, maire de Vercel et président du Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire (S.I.V.O.S.), jette un pavé dans la mare. Lui et sept autres maires du Plateau (1) ont délibéré le 19 février pour ne pas appliquer, à la rentrée prochaine, la réforme des rythmes scolaires pourtant obligatoire. L’élu a fait part de ce choix au Préfet et à l’Inspecteur d’Académie. Si le président rappelle que cette décision ne va pas à l’encontre “de l’enseignement privé” (N.D.L.R. : il fut directeur des Maisons familiales rurales), il juge “inégal” que le public ait reçu l’injonction de passer à un rythme de 4,5 jours par semaine avec école le mercredi matin alors que le privé, pourtant sous contrat avec l’État, n’y est pas obligé. A Vercel n’appliquera pas la réforme L’école privée du Sacré-Cœur à Vercel peut rester à 4 jours par semaine à l’inverse du public qui menace de ne pas appliquer la réforme. Comme les autres élus de son territoire, il craint un départ des élèves vers le privé. Ils sont d’autant plus inquiets que Vercel a investi 1,27 million dans la réfection et l’agrandissement de l’école élémentaire du village inaugurée en septembre dernier. “Actuellement tout 80 % des se passe très bien et il y a parents des même un certain équilienfants du bre entre privé et public dans la répartition des privé veulent élèves rapporte le maire de Vercel. Nous avons rester à 4 d’excellentes relations. jours D’ailleurs, les réunions de rentrée se font avec tous les professeurs, du public et du privé réunis. Cette 39 année c’était à l’école publique, à la ren- Avant de prendre une décision, le Sacrétrée prochaine ce sera à l’école du Sacré- Cœur a réalisé une enquête auprès des Cœur” explique-t-il. parents d’élèves. Elle a révélé que 80 % Actuellement, 165 élèves fréquentent le d’entre eux voulaient rester à 4 jours public, 196 le privé. 80 jeunes vercelois d’école. “Si nous avions posé la même sont inscrits dans le privé. Pour chaque question aux parents du public, la réponse élève, la commune attribue une sub- aurait été identique ! Alors pourquoi vention (égale à celle versée aux enfants s’évertuer à vouloir appliquer une réforme scolarisés dans le public). Ainsi, Vercel refusée par les enseignants, les élus et débourse 38 000 euros par an pour les les parents ?” demande le S.I.V.O.S. élèves inscrits dans le privé. Pourrait- L’ultimatum est lancé. Réponse en elle à l’avenir annuler cette aide ? “On septembre prochain. I E.Ch. peut mettre sur la table cet argument mais on ne le souhaite pas. On ne com(1) : Les communes du S.I.V.O.S. : prend pas cette inégalité car le privé est Adam-les-Vercel, Belmont, Bremonaussi sous contrat avec l’État” reprend dans, Chaux-les-Passavant, Eysson, Albert Grosperrin. L’école privée que Épenouse, Orsans, Vercel. nous avons tenté de joindre n’a pas pu répondre dans les délais. Après une période d’accalmie faisant suite à une série d’interpellations, une nouvelle série de cambriolages a touché Valdahon. Le ou les auteurs s’en sont pris à la boulangerie située Grande Rue dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 février puis à un salon de coiffure voisin. La gendarmerie est saisie du dossier. Sports Le conseil municipal de Valdahon a validé la création d’un terrain de football synthétique longtemps réclamé par l’A.S. Plateau. C’est une bonne nouvelle pour le club. Culture Vendredi 28 mars, la navette culturelle gratuite permettra aux Valdahonais de se rendre à un cinéconcert à Besançon. à 20 heures, ils assisteront au spectacle “Les aventures extraordinaires de Mr West au pays des bolcheviks” au Théâtre Musical de Besançon. Départ à 19 heures devant la Maison des Services. Durée : 1 h 15. 40 ÉCONOMIE COMMERCES on off Le ChifFre La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Chaque mois, retrouvez dans La Presse Pontissalienne l’actualité des commerces : ouvertures, fermetures, transferts… I I Pontarlier centre-ville Sport Aventure. Rue Sainte-Anne. 300 m2 ouverture le 12 mars. Articles de sport, outdoor, trail, montagne Mars : ouverture du centre commercial des Grands Bois Le dernier ensemble commercial de la place pontissalienne s’étend sur près de 4 500 m2 et comprend 6 enseignes. Intersport : 2 100 m2. Article de sport. Chausséa : 1 100 m2. Chaussures, maroquinerie C et A : 1 300 m2. Équipement de la personne, textile homme, femme, enfant Tape à l’œil : 280 m2. Habit enfant Jennyfer : 290 m2. Textile femme, enfant Norauto : 800 m2. Pièces automobiles Le nouveau centre commercial des Grands Bois aux Grands-Planchants. ÉCONOMIE 3,6 C’ est en degrés, la moyenne des températures enregistrées en février à Pontarlier. C’est 3 degrés de plus que la moyenne à cette période (0,6°C). Preuve de cet hiver extrêmement doux : 11 jours de “petites gelées” ont été enregistrés contre 22 en moyenne. Il n’y a eu aucune température inférieure à - 5°C. Doux, février a été fort en précipitation avec 152 mm au lieu de 106, soit 18 jours de précipitations (10 normalement en moyenne) et 8 jours avec neige sans couvrir toutefois le sol. G Aide La B.G.E. lance un dispositif à l’innovation sociale L’entrepreneur désireux de créer un projet technologique obtient des réponses. Pour celui qui veut se lancer dans l’innovation sociale, c’est plus compliqué. La B.G.E. Franche-Comté crée un dispositif. out est parti d’un constat par an en Franche-Comté dont simple. À la B.G.E. de une partie à Pontarlier. Force est Franche-Comté basée à d’admettre que des outils manBesançon et qui dispose quent, notamment pour ceux déved’une antenne rue Claude-Chap- loppant des projets innovants pe à Besançon, on accompagne “socialement”. “9 demandes sur depuis 33 ans les projets de créa- 10 d’aide sont des projets tradition d’entreprise. Environ 700 tionnels. De temps en temps, des futurs chefs d’entreprise sont aidés projets innovants socialement T Les salariés de la B.G.E. veulent aider les porteurs de projets innovants socialement. apparaissent, explique André Aurière, directeur de la B.G.E. Dans ce cas, il n’y a pas de structure comme peut exister l’incubateur à Besançon pour les soutenir.” Avec l’appui de ses services, la B.G.E. a publié un guide méthodologique fruit de quatre ans d’expérience qu’elle va distribuer aux autres B.G.E. de France. “Ce ne sera pas une nouvelle usine à gaz” promet le directeur. Un exemple de projet accompagné : le Café des Pratiques, un espace de convivialité, de jeux et de fabrication à Besançon ou encore “mosaïque emploi”, un cabinet associatif de recrutement luttant contre les discriminations vécues par les demandeurs d’emploi des zones urbaines sensibles à Besançon. La B.G.E. croit dur comme fer que l’innovation sociale est un enjeu de développement territorial. I Renseignements au 03 81 38 39 24 ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 41 ÉTALANS Un sous-traitant du luxe veut s’implanter Une usine et 250 emplois bientôt au centre du village Une société spécialisée dans le luxe projette d’installer au cœur du village une usine avec 250 emplois à la clé. Le conseil municipal a donné son accord après avoir rencontré les dirigeants. L’entreprise, discrète, cherchait un lieu “authentique” qui ne soit pas une zone industrielle. talans : sa gare, son école, son église, sa fruitière… et bientôt son usine de 250 salariés ! À l’heure où ferment des sites de production en France, l’annonce fait un effet incroyable dans cette bourgade de 1 068 habitants qui possède déjà l’équivalent de 400 emplois répartis entre la zone artisanale de la Croix de Pierre (130 emplois), le centreville avec l’établissement de santé (130 postes) et les commerces. Dans le contexte actuel, accueillir un site industriel est une aubaine pour la commune. Mais un tel projet engendre aussi des tracas en terme de nuisances pour la collectivité. Du coup, le maire Jean-Marie Roussel, a organisé un conseil municipal extraordinaire le 29 janvier dernier où il a convié les dirigeants de l’entreprise à venir présenter leur projet. Les entrepreneurs ont évoqué leur volonté “d’intégrer leur projet au milieu rural en créant un espace modulable en plusieurs étapes.” Le parking pourrait se situer sous le bâtiment afin de diminuer l’impact visuel des enrobés et É des véhicules. lent se fondre dans le village en Invité à se prononcer sur ce pro- toute discrétion” commente Jeanjet d’implantation, le conseil Marie Roussel, le premier magismunicipal a validé cette pre- trat. mière étape (10 voix “pour” et 3 La mairie a proposé un terrain abstentions lors du vote). Cet- de 1,5 hectare pas très loin de te réunion fait suite à de nom- l’école. Mais le lieu breuses rencontres et pré-études d’implantation de l’usine n’est engagées depuis plusieurs mois pas encore définitif. En revanche, entre les deux parties et la cel- la société a révélé ses intentions. lule économique de la commu- Elle annonce la création de 250 nauté de communes du Pays de emplois d’ici 5 ans dont 80 pour Pierrefontaine-Vercel. Un leit- commencer. motiv cependant : respecter une Cette nouvelle manufacture lui extrême confidentialité. permettrait de dissocier les traLa société en question, sous- vaux qu’elle réalise pour diffétraitante pour de grands groupes rents donneurs d’ordres du luxe, de luxe, est déjà implantée sur notamment dans le secteur de le secteur. Elle n’a la maroquinerie. En pleine pas souhaité expansion, elle emploie environ Lieu s’exprimer. “Si la 500 salariés et promet encore à commune d’Étalans d’atteindre la barre des 800 a été choisie par les employés sur ses différents sites définir. dirigeants, c’est par- d’ici 2016. Cette entreprise figuce qu’ils veulent un rera alors parmi les groupes cadre environne- industriels les plus importants mental de qualité, à du Haut-Doubs. À suivre. I E.Ch. proximité des axes routiers et ferroviaires, et qui n’est L’entreprise emploiera dans pas en zone artisaun premier temps 80 pernale ou industrielle. Au contraire, ils veusonnes et 250 d’ici 5 ans. z e g na rieurs é Amexté vos Préparez les beaux jours Prestibois construit vos projets A Besançon E R U S E SUR M A Pontarlier 22 rue Denis Papin 10 bis rue de la Combe du Puits Tél. 03 81 39 79 90 25480 ÉCOLE-VALENTIN Tél. 03 81 88 30 48 l prestibois@wanadoo.fr prestibois25hd@prestibois.com Découvrez nos constructions sur : www.prestibois.com 42 ÉCONOMIE SALAISONS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 Les effets de l’I.G.P. La Montbéliard sur les talons de la Morteau La protection de la saucisse de Montbéliard a conforté sa production dont les volumes se rapprochent de ceux de la grande sœur mortuacienne. edouter que son jeune fils tombe malade, que la crèche demande de reconduire au s. Le laboratoire L’effet I.G.P. qui s’était traduit par une progression de 25 % des tonnages de saucisses de Montbéliard en 2012 a connu un petit coup de mou l’an dernier. La faute à qui ? à quoi ? Tout simplement à la météo très clémente depuis l’automne. “La vente de ces produits est très liée à la météo. La douceur des températures a pénalisé la consommation”, observe Richard Paget, président de la société Jean-Louis Amiotte. Les données de volume pour 2012 étaient de 4 900 tonnes pour la Morteau et 4 200 tonnes pour la Montbéliard. Au total, cela représentait une évolution annuelle de 18 % contre 0,7 % en 2013 où seule la Montbéliard gagne 200 tonnes. Plusieurs raisons expliquent malgré tout cette dynamique positive. La démarche I.G.P. sur la Montbéliard, même si elle a été officialisée en juin 2013, a permis notamment un rapatriement du tonnage sur la zone historique. “Les salaisonniers ont également ajusté leur production existante au cahier des charges de l’I.G.P.”, ajoute Richard Paget. Il se produisait également beaucoup plus d’imitations de Montbéliard hors de la région que R d’imitations de Morteau, ce qui participe aussi à la forte croissance des volumes. Michel Delacroix, le président de l’association Morteau-Montbéliard ou A2M estime que la Montbéliard a d’autres atouts. Son format plus adapté à des rations individuelles, son prix légèrement inférieur à celle de la Morteau. “Elle entre plus facilement dans des recettes en lien avec la restauration hors foyer. C’est une saucisse bien sympathique. Elle se cuit vite et se déguste aussi bien en potée, à la poêle ou au grill.” La différence de prix entre les deux saucisses repose un processus de fabrication plus économique pour la Montbéliard. Longtemps pointées du doigt, les relations entre les producteurs et les transformateurs se sont Le nettement améliorées. rapatriement Les uns et les autres du tonnage. ont œuvré ensemble dans ce parcours du combattant de l’I.G.P. Montbéliard. “Si on était resté sur l’I.G.P. Morteau, on aurait été moins obligé de se sortir les tripes. L’I.G.P. Montbéliard a généré des difficultés supplé- “C’est une saucisse bien sympathique. Elle se cuit vite et se déguste aussi bien en potée, à la poêle ou au grill”, explique Michel Delacroix qui préside l’association MorteauMontbéliard. mentaires et on a été contraint de travailler collectivement. On a engagé depuis quelques mois une réflexion stratégique d’avenir avec le support d’un cabinet d’étude. Après l’I.G.P., il s’agit de rester mobilisé sur d’autres objectifs”, se félicite Michel Delacroix. Les transformateurs se prêtent au jeu de constituer une vraie filière. “On est sur des échanges constructifs. On travaille pour que les gains soient intéressants et profitables à tout le monde”, confirme Richard Paget qui rappelle que la filière comté a pris son temps porcs.” avant d’afficher une si belle cohésion. Se pose aussi la question de soutenir La jeune filière Morteau-Montbéliard un élevage qui a perdu 20 000 places s’est fixé un objectif de croissance de en 10 ans. L’interprofession a lancé 3 % par an. La question des approvi- une campagne de sensibilisation auprès sionnements reste fondamentale. Les des jeunes et des prescripteurs. “Il faut producteurs doivent garantir la matiè- au moins ne plus perdre de porcheries, re première aux salaisonniers. “C’est conserver les emplacements et éviter le boulot de l’amont. On a engagé des les polémiques inhérentes à chaque discussions avec les producteurs lai- nouveau projet. On peut bien gagner tiers en vue d’instaurer une solidarité sa vie dans le cochon à condition d’être entre les deux filières sur les volumes très pointu techniquement.” I F.C. de petit-lait qui serviront à nourrir les 44 AGRICULTURE BOUJAILLES La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 L’hommage du village Auréole, star des montbéliardes Toute la communauté villageoise a rendu un vibrant hommage à Joël Mouget et sa vache Auréole revenue du salon de Paris avec trois médailles. Historique. Auréole est montée trois fois sur la plus haute marche du podium à Paris où était sélectionnée une quarantaine de vaches montbéliardes (photo Catherine Cœurdevey). Joël Mouget n’ayant pas pu se déplacer à Paris, c’est Marine Maillet qui a présenté la championne sur le ring parisien (photo Catherine Cœurdevey). a salle des fêtes a fait salle comble ce samedi 1er mars pour fêter cet événement unique en son genre. “Jusqu’à présent, Boujailles était célèbre pour son église monumentale à deux clochers, sa sœur rebouteuse plus que centenaire. On peut ajouter désormais Auréole”, explique Gérard Paulin, le maire de Boujailles. Pour sa première participation au salon de Paris, la vache de Joël Mouget n’a pas fait le voyage pour rien. Elle revient avec trois trophées : première place en “5ème lactation et plus”, meilleure laitière et prix de championnat adulte. “De mémoire d’éleveur, personne ne se souvient d’un tel triplé à Paris”, précise Richard Ielsch, le président du comice du canton de Levier en soulignant qu’Auréole “n’est quand même pas une inconnue des concours, elle a fini par exemple championne adulte du comice et seconde de Swiss expo.” Après deux inscriptions qui n’ont pas abouti au voyage parisien, Auréole a finalement été retenue parmi les dix sélectionnées comtoises. La troisième sera la bonne pour cette montbéliarde qui produit annuellement 11 500 L Instant poignant d’émotion quand Joël et son épouse Véronique reçoivent les cadeaux offerts par la profession et la communauté villageoise. litres de lait, ce qui en fait déjà une référence sur le plan des performances laitières. Sur le ring parisien, C’est Marine Maillet qui a fait défiler la belle devant les juges. Si les Boujaillons e Boujaillonnes étaient si nombreux à ce rendez-vous, c’est d’abord pour saluer le travail de Joël Mouget. Cet éleveur passionné a repris l’exploitation de son père en 1982. Depuis, il n’a eu de cesse d’améliorer sa sélection. “On est passé à l’insémination artificielle puis on a inscrit tout le cheptel au contrôle laitier”, détaille celui qui n’a pas encore adopté la reproduction sexée et la génomique. En Elle produit revanche, il peut resituer sans erreur toute annuellela généalogie de la triple ment 11 500 médaillée en remontant litres de lait. à quatre générations. Avant Auréole, une autre vache de Joël Mouget, Soyeuse, avait été sélectionnée pour Paris. “Auréole est une vache exceptionnelle dans sa conformité. À neuf ans, elle est enco- re en très bon état. Je souhaite à tout éleveur de participer un jour au concours général de la race.” Au-delà de la satisfaction personnelle et de la reconnaissance de tout l’élevage montbéliard, Joël Mouget suppose que sa championne fera probablement l’objet de prélèvements d’embryons. “On fera peut-être une plus-value sur la vente de sa progéniture.” I F.C. Auréole est revenue de Paris avec trophées : première place en “5ème lactation et plus”, meilleure laitière et prix de championnat adulte. É ® IT CE AL ER QU TE ENT M AR EVI OM CH D CE C LA EN ÉR ÉF PR Accueil - Ecoute - Conseil Préférez la différence faites-nous confiance ! Crèmerie Marcel Petite Centre-Ville Pontarlier Linge de maison Boucherie charcuterie traiteur Centre-Ville Pontarlier L’Immobilier Pontissalien Métabief Assurances &financement sur mesure Équage Centre-Ville Pontarlier Centre-Ville Pontarlier Optique Gresset Optic 2000 Centre-Ville Pontarlier L’Immobilier Pontissalien Robes de mariée et accessoires Ecrin de Femme Centre-Ville Pontarlier PAP Huguenin Centre-Ville Pontarlier Fleuriste Le Jardin de Juliette Jougne Simplement chocolat Centre-Ville Pontarlier Audition Santé Morel Prêt-à-porter Centre-Ville Pontarlier Parfumerie Anne-Charlotte Centre-Ville Pontarlier Centre-Ville Pontarlier Centre-Ville Pontarlier Centre-Ville Pontarlier Au Fournil du Larmont Fémina Bonnet Traiteur Luminaires Germain La Douceur en Couleur Boulangerie pâtisserie Lingerie Coiffure & esthétique Centre-Ville Pontarlier Lingerie À Fleur de Peau Centre-Ville Pontarlier Néferti’tif Centre-Ville Pontarlier Boulangerie pâtisserie Au Fournil du Lac Oye et Pallet e s i m e r ité ! m i x o r é p e t d s é l e n n a sio s 4 e f o 1 r p 0 2 19 à é t i l a www.qualitecommerce.fr u Q e t r a h C a L • Accueillir avec amabilité et courtoisie • Recevoir dans un magasin propre et agréable • Écouter et conseiller en véritable professionnel • Présenter une vitrine originale et attrayante • Assurer un accueil téléphonique de qualité • Afficher et respecter les horaires d'ouverture • Accepter les réclamations Communication CCI duDoubs - 02/2013 LA PAGE DU FRONTALIER 46 COOPÉRATION La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 FORMATION Ce n’est pas une nouvelle usine à gaz Quand la Région et le canton de Neuchâtel Les deux institutions, française et suisse, ont noué des collaborations autour de la mobilité, de la formation, du tourisme. Elles font preuve de pragmatisme. Un exemple : la réouverture de la halte ferroviaire des Verrières. se serrent la main contraintes techniques” rapportent les protagonistes. Pour le Val-de-Travers, une réflexion sur la mise en place de navettes ferroviaires articulées avec une offre de bus permettant une desserte fine des entreprises a été actée. Des fonds importants (non chiffrés pour l’instant) sont réservés en France et en Suisse pour servir cette volonté commune. Laurent Kurth précise toutefois les pistes à mener dans un avenir proche. “S’agissant aurent Kurth, Conseiller d’État du du canton de Neuchâtel, nous avons évoqué canton de Neuchâtel, est un amou- des améliorations sur le tracé routier trareux du cyclisme. Ça tombe bien, la versant la ville du Locle (voies de bus en site Région Franche-Comté roule à ses dédié), le projet de réouvercôtés. Et ce n’est pas le nouveau contexte ture de la halte ferroviaire “Des franco-suisse créé par l’adoption de l’initiative des Verrières et les défis de “Contre l’Immigration de masse” - d’ailleurs capacité, de cadence et millions de largement rejetée par les cantons Romands d’équipement de sécurité, voifrancs seront dont Neuchâtel - qui risque de mettre des re d’infrastructure, sur la réservés” bâtons dans les roues de ces deux institu- ligne La Chaux-de-Fonds – Morteau - Besançon” rapporte tions qui souhaitent davantage coopérer. Réunis à l’Hôtel de Région à Besançon (le le Conseiller d’État. Si aucun 20 février), Laurent Kurth et Marie-Guite montant n’a été évoqué, “le Dufay, Présidente du Conseil régional, ont Gouvernement neuchâtelois évoqué lors d’une séance de travail de nou- prévoit, sur la base d’une prevelles pistes en matière de développement. mière décision de principe qui doit encore être partagée Petit florilège. Du côté des transports, en matière de mobi- avec le Parlement, de réserlité, un renforcement de la ligne des horlo- ver quelques millions de gers, axe stratégique reliant Besançon à francs suisses les prochaines Neuchâtel, a été confirmé “et ce malgré les années à ces améliorations L VAL-DE-TRAVERS routières et ferroviaires” promet Laurent Kurth. Côté français, il y a une demande d’inscription au futur contrat de projet ÉtatRégion de 12 millions d’euros environ. La formation est aussi au programme. “Ce domaine particulier de coopération fera l’objet d’une attention renouvelée” dit MarieGuite Dufay. Les groupes de travail en place seront redynamisés. D’ores et déjà, et compte tenu d’une problématique commune sur l’attractivité et la valorisation des métiers de l’industrie, notamment auprès des jeunes, il a été décidé de “croiser les initiatives et les actions portées de part et d’autre lors de manifestations telles que la Semaine de l’industrie et le dispositif ValMetech.” Le développement culturel et touristique fait aussi l’objet de discussions. Des sujets complémentaires tels que les échanges culturels, l’environnement et le tourisme transfrontalier ont également été abordés. Un itinéraire sportif transfrontalier pour les cyclistes et les coureurs devrait voir le jour d’ici la fin 2014. Une question encore : comment dynamiser la C.T.J. ? Il est proposé de redéfinir d’ici fin 2014 un projet stratégique pour la Conférence Transjurassienne. L’objectif est de la positionner en complémentarité des aires de coopérations locales existantes afin de la rendre plus visible et de mieux faire vivre les relations transfrontalières. I Projet Dubimpulse L’Europe au chevet du site Dubied Afin de trouver une solution pour redonner vie à l’ancien site industriel Dubied, les autorités communales du Val-de-Travers ont fait appel à l’Europe entière. Plus particulièrement aux jeunes architectes de tout le continent via un concours original qui a finalement porté ses fruits. e concours d’architecture Europan a permis d’interroger l’Europe entière sur l’avenir du site de Couvet” se plaît à répéter Christian Mermet, conseiller communal en charge du développement territorial. “Pour répondre à nos exigences, les architectes devaient mettre en avant la mesure du temps à prendre et ses effets, les intégrer dans une analyse responsable et inventive des rythmes urbains” commente Pierre-Alain Dupraz, président du jury. “Il est aussi nécessaire d’évaluer et “L d’apprécier ce qui existe, et de penser au devenir dans un programme ouvert, intégrant différentes échelles de temps, par exemple, les différents rythmes des modes de vie, du jour et de la nuit, des saisons et ceux des générations “Une qui se suivent.” L’appel à projets a rivière permis de collecter redonnée 40 réponses autour à la ville” de la réhabilitation du site dont l’une des caractéristiques principales est de Pas facile de réaménager un site qui s’étend sur 600 mètres en bord de rivière. Le projet retenu a convaincu car il respecte l’histoire industrielle du site. s’étendre sur environ 600 mètres en bordure de la rivière l’Areuse qui sera justement la colonne vertébrale du projet retenu. Innovant et respectueux de l’histoire, le projet lauréat “Dubimpulse” cherche à hiérarchiser et à clarifier les différents espaces publics et d’habitation. Le jury a apprécié le côté attractif et adapté à notre époque, l’intégration des besoins actuels et futurs des différents propriétaires, dans une logique de continuité historique et la mise en valeur du patrimoine architectural. Ce projet novateur est défendu par de jeunes lausannois dont Manuel Barthassat. “C’est une vision utopique avec un développement pas à pas” résume-t-il. Le projet retenu prend le cours d’eau comme fil conducteur de la zone Dubied. Le long de celleci, des espaces publics vont être créés pour connecter les différents pôles mis en place. Chacun des pôles comprend des activités différentes, primordiales pour la redynamisation du site, de nouvelles connexions lient ces activités au centre-ville de Couvet. Différents programmes seront mis en place dans les bâtiments sélectionnés pour être conservés, et une nappe de nouvelles constructions va permettre l’installation de bureaux et d’ateliers. “L’idée générale est de réorganiser le site en s’adaptant aux besoins et aux attentes des futurs investisseurs.” La démarche retenue se veut par ailleurs évolutive avec le vœu très clair de rendre le site accessible aux habitants qui pourront s’y balader en toute tranquillité, passant d’une rive à l’autre de l’Areuse. Avec une rivière qui est “redonnée à la ville”, cette proposition fabrique une nouvelle image forte du site, elle crée un nouveau Dubied tout en laissant des traces historiques. I Intéressés par l’horlogerie Quand les jeunes suisses se tournent vers l’horlogerie Un temps boudé par une génération, l’apprentissage des métiers de l’horlogerie connaît une nette progression chez nos voisins suisses. Un renouveau qui permet de combler les départs en retraite. orloger plutôt que banquier… À en croire les derniers chiffres publiés par la Convention patronale suisse (1), devenir horloger fait à nouveau rêver les jeunes suisses alors que le métier était encore boudé par les précédentes générations, traumatisées par la crise horlogère. “En 1984 (première année de relevé des données) seules 137 personnes décrochaient leur formation horlogère et microtechnique. En 2013, on en compte 385, soit pratiquement trois fois plus” rapporte la Convention patronale horlogère suisse. Dans la foulée de ventes exceptionnelles, l’horlogerie forme dans ses écoles de Bienne, Genève, Granges, Le Locle, Le Sentier, Porrentruy et Saint-Imier, un nombre record de jeunes âgés d’au moins “3 200 15 ans (sortie de l’école obligatoire). postes à À l’heure où la Franche-Comté n’est toujours pas parvenue à créer des modules pourvoir d’apprentissage transversaux avec le d’ici 2016.” pays voisin, ce dernier pourrait-il devenir autonome en matière de formation ? 385 jeunes formés en 2013, cela reste peu par rapport aux besoins des entreprises horlogères suisses. D’ici 2016, elles auront besoin de 3 200 personnes supplémentaires. “L’étude que nous avons réalisée nous montre que la formation arrive toutefois à couvrir les départs en retraite” commente Romain Galeuchet pour la Convention patronale. Pour les apprentis en formation continue au G.R.E.T.A. du Haut-Doubs, pas de crainte à avoir, les sociétés sont - toujours - à la recherche de profils. La part des apprentis ayant signé un contrat en entreprise continue de progresser. 177 jeunes apprendront leur métier en entreprise, contre 260 à plein-temps à l’école des métiers. “Il est impératif que cette proportion continue de progresser, en d’autres mots que les entreprises formatrices continuent à former massivement des apprentis” conclut un membre de la Convention. Les garde-temps n’ont pas fini faire tourner les têtes. I (1) : La Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (C.P.) est l'organisation des employeurs de l’industrie horlogère et microtechnique. Elle regroupe près de 400 entreprises occupant plus de 48 000 travailleurs. H 385 jeunes suisses ont été formés au métier d’horloger en 2013. C’est trois plus qu’il y a 30 ans. INFORMATIONS FEVRIER 2014 Votation du 9 février 2014 Trois initiatives étaient proposées au vote des citoyens suisses le 9 février. Parmi ces 3 initiatives, l’une concernait directement les travailleurs frontaliers, celle sur la modification de la politique d’immigration de la Suisse. L’UDC, parti populiste suisse, a proposé l’initiative suivante visant à modifier la constitution suisse. Elle souhaite limiter l'immigration et demande à cet effet que l'état fixe des plafonds pour les autorisations délivrées dans le domaine des étrangers et dans celui de l'asile en fonction des "intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect de la préférence nationale". Cette initiative a été approuvée à une faible majorité de 50.3 %, avec une différence de 19516 de voix, avec un taux de participation de près de 56%. Il est cependant à noter que l’ensemble de la suisse romande a voté à près de 60 % contre cette initiative, ainsi que les cantons de Bâle Ville, Zürich et Zoug. L’initiative n’indique pas le nombre limite par année de travailleurs étrangers, de frontaliers ou de demander d’asile. Elle n’indique pas non plus qui sera en charge de déterminer ces limites. Le gouvernement suisse a maintenant 3 ans pour mettre en place cette nouvelle disposition de la constitution. Il s’est engagé a travailler immédiatement sur le sujet et a proposer dès juin de cette année un projet de loi au parlement pour que celui-ci puisse débuter son travail législatif fin 2014. Quelle sont les conséquences ? Il est encore difficile de déterminer quelles conséquences auront ce changement de politique sur l’immigration de la Suisse pour l’instant. Il est cependant certain que cette nouvelle politique va à l’encontre de l’accord sur la libre circulation des personnes signé entre la Suisse et l’UE. La dénonciation de l’ALCP entrainera, par le système de la guillotine, la dénonciation de l’ensemble des accords bilatéraux signés entre la Suisse et l’UE. Ceci aura des conséquences administratives et économiques extrêmement importantes pour la Suisse. Le Président de la confédération suisse Mr Burkhalter a annoncé qu’il engageait immédia- Valérie Pagnot, Juriste tement des discussions et des négociations avec les autorités européennes pour maintenir les relations politiques mais surtout économiques entre les 2 parties. Durant la phase de 3 ans, l'ALCP et tous les autres accords bilatéraux continuent de s'appliquer jusqu'à l'entrée en vigueur éventuelle d'un nouveau cadre juridique. Donc aucune contrainte pour obtenir un permis frontalier d’ici là ne sera appliquée. L’UE dit "regretter le résultat de cette votation qui va l’encontre de la libre circulation des personnes entre l’UE et la Suisse". L'Union, indique ce communiqué, examinera dès lors "les implications de cette initiative sur l'ensemble des relations" entre les Vingt-Huit et Berne. Les 2 autres initiatives concernaient pour la 1ère, la politique du rail suisse, elle a été approuvée largement à prés de 62%, la seconde concernait elle le déremboursement de l’IVG par le système LAMAL de base, elle a été balayé avec un taux de refus de 70 % des voix. Pour adhérer, poser des questions à nos jursites, contacter un bureau, retrouvez-nous sur : www.amicale-frontaliers.org Complémentaire Santé et Prévoyance Votre contrat complémentaire à partir de 20.69€ par mois s é t ô c s o v à s r u o j u o T Votre devis sur : www.mutuelle-lafrontaliere.fr JOUGNE 03 81 49 67 99 PONTARLIER 03 81 46 45 47 MORTEAU 03 81 67 00 88 MAICHE 03 81 64 12 24 48 Agenda CINÉMA La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 CLAUDE BERTIN-DENIS “Les gens ont un rapport particulier à l’affiche de cinéma” Le président du Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma de Pontarlier (C.R.I.C.) a déjà passé plus 15 000 heures à inventorier les archives cédées à l’association par la Cinémathèque Suisse. Son but : mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel. a Presse Pontissalienne : Pour le passionné de cinéma que vous êtes, comment avez-vous réagi lorsque vous avez réceptionné les archives de la Cinémathèque Suisse ? Claude Bertin-Denis : C’est plus que jubilatoire ! C’est le rêve qui se réalise alors qu’on ne l’imaginait pas. À chaque carton c’est une découverte, c’est du plaisir, même si son contenu n’est pas toujours intéressant. Il y a tout un cinéma que je ne connaissais pas, et en particulier, le cinéma suisse. L L.P.P. : Par quel hasard avez-vous hérité de cette manne documentaire de la Cinémathèque Suisse ? C.B-D. : Je collabore depuis 12 ans avec la Cinémathèque Suisse. J’aide à faire du tri et de l’identification sur le cinéma des années 30 aux années 80, une période que je connais bien. Je me suis lié d’amitié avec André Chevailler conservateur de la Cinémathèque. Cela m’a permis d’être informé du déménagement de cet organisme dans ses nouveaux locaux. Comme la Cinémathèque avait trop de documents, elle a souhaité se séparer de ce qu’elle possédait en surnuméraire. Je me suis proposé pour récupérer ce stock et l’installer à Pontarlier dans l’idée de créer le centre de ressources iconographiques. J’ai convaincu la mairie de Pontarlier de m’aider dans ce projet et je me suis rapproché des Amis du Musée. Créé en 2011, le C.R.I.C. est une émanation de cette association. Aujourd’hui, je remercie les élus de m’avoir permis de répondre aussi rapidement à l’offre suisse. L.P.P. : Quelle est l’importance de cette collection ? C.B-D. : Au départ cela portait sur 50 tonnes. Finalement j’en ai récupéré 170 ! 80 tonnes ont déjà été transférées à Pontarlier. Le reste est encore en Suisse. L.P.P. : Les quantités sont énormes. Comment faites-vous le tri ? C.B-D. : La méthode de tri consiste à prendre tous les renseignements sur une affiche comme le nom du metteur en scène, les acteurs, le réalisateur, l’illustrateur etc. Certaines affiches ont été dessinées par de grands artistes qui venaient de la peinture ou de la B.D. En France, par exemple, les affichistes célèbres sont corses. Jean Mascii faisait des affiches flamboyantes. Candi avait lui aussi son propre style. Ferracci a réinventé l’affiche. Ces archives sont un véritable patrimoine qui commence dans les années 30 pour les photos et qui couvre la période des années 50 aux années 2000 pour les affiches. Il faut tout répertorier. Ensuite, on estime les quantités de documents “La Région à garder par film. Ce que nous ne conservons pas, n’a rien nous le vendons lors des compris expositions importantes que nous organisons au film.” (1 euro l’affiche n.d.l.r.). J’ai déjà consacré à ce travail d’archivage entre 15 000 et 20 000 heures. J’y passe 9 à 10 heures par jour, dimanche compris. J’ai besoin encore de huit années pour arriver au bout de ce projet. Le chantier est énorme, mais c’est un passage obligé pour valoriser cette collection. Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … L.P.P. : Ces archives venues de Suisse ont-elles un intérêt particulier ? C.B-D. : L’avantage que la Suisse a sur la France dans le domaine du cinéma, est que les affiches sont dans les trois langues parlées dans ce pays : le français, l’allemand, l’italien. On trouve également des affiches en anglais. Je précise que jusque dans les années 80, les affiches étaient personnalisées en fonction du pays où le film était diffusé. Ainsi, pour un même film, on trouvait des visuels différents voire diamétralement opposés. En Italie, il y avait très souvent de belles filles sur les affiches. Ce document est un reflet de la culture du pays. le de King Kong. Des affiches du cinéma muet telles que celles de certains films de Georges Méliès (Le voyage dans la lune 1902) trouvent preneur à 40 000 euros. L’affiche du film Pulp Fiction se vend entre 200 et 300 euros aux enchères. Cependant ce marché est très fluctuant. Il s’est déstructuré avec Internet. Des choses qui se vendaient à un prix élevé, car on pensait qu’elles étaient rares, ont perdu de la valeur. D’autres L.P.P. : Entre votre collection personnelle de en ont pris. 60 000 affiches et de 10 000 photos, et les archives de la cinémathèque suisse, peut-on L.P.P. : À l’heure du numérique l’affiche de film dire que se trouve désormais à Pontarlier un n’est-elle pas menacée de disparition ? des plus importants centres de ressources ico- C.B-D. : C’est un fait, dans les cinémas, nographiques pour le cinéma de France ? les panneaux numériques remplacent C.B-D. : Ce qui est certain, c’est qu’une les affiches qui ont perdu de leur intéfois achevé ce travail de tri, nous aurons rêt. Dans les années 90, l’affiche est à Pontarlier un patrimoine nationale- devenue moins intéressante dans sa ment reconnu. Je n’ai évidemment pas présentation. C’est la période où nous la puissance de la Cinémathèque Fran- sommes passés des illustrations aux çaise, mais nous pouvons rivaliser, par infographies. La photo, plus froide, a exemple, avec la cinémathèque de Tou- remplacé le dessin. L’affiche a donc perlouse. L’avantage que nous avons ici, du de sa dimension artistique. c’est que nous gardons tous les films mineurs.Ainsi, lorsque le village de Pont- L.P.P. : Peut-on imaginer que dans le cadre du gibaud (Puy-de-Dôme) a organisé une C.R.I.C. soit créé, un jour à Pontarlier, un lieu rétrospective autour de l’acteur Henri d’exposition dédié au cinéma ? Vidal, j’ai prêté 35 affiches des films de C.B-D. :C’est mon souhait. Je trouve souVidal et la photo de son enterrement à vent une oreille attentive auprès de Pontgibaud. La cinémathèque de Tou- l’adjoint à la culture puisque la mairie louse ne pouvait en proposer que 8. a l’envie de créer un pôle cinéma à Pontarlier. Mais hélas, un tel projet nécesL.P.P. :Y a-t-il un marché des affiches de films ? site de trouver un lieu à rénover et de C.B-D. : Certaines se vendent plus de l’argent. Dans la période actuelle ce 100 000 euros comme l’affiche origina- n’est pas simple. Mais l’idée serait bien de fonder un hall d’exposition permanent à côté du C.R.I.C. Au regard des documents dont nous disposons, il y a de quoi couvrir des années d’exposition. Pour l’instant tout le travail engagé n’a pas coûté d’argent à la ville, à l’exception du prêt de salles. Le cinéma est le reflet du XXème siècle. Le 7ème Art dit beaucoup de chose sur notre société et son évolution. C’est tout l’intérêt de cette collection qui sert déjà de support à beaucoup d’expositions et qui permet d’accompagner des manifestations culturelles, sportives… L.P.P. : La Ville de Pontarlier voit donc un intérêt à jouer la carte du cinéma. Ce n’est plus le cas de la Région Franche-Comté qui a supprimé il y a un an le fonds d’aide régional à la production audiovisuelle et cinéma. Ce dispositif a été remplacé par un autre, moins ambitieux. Qu’en pensez-vous ? C.B-D. : Le vrai problème est que l’entité régionale n’assume rien. La suppression de ce fonds est une bêtise car en voulant faire une économie financière mineure (335 000 euros en 2012 n.d.l.r.), le Conseil régional a privé la FrancheComté de tournages. Elle n’a rien compris au film ! C’est une aberration. Cela n’a pas été réfléchi et surtout cette mesure a été prise sans concertation. Ce fonds est remplacé par une aide au courtmétrage qui n’a pas de résonance. Je voudrais que l’on m’explique comment la Franche-Comté va gagner en visibilité avec ce nouveau dispositif destiné Recevez chez vous Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros 1 numéro GR ATUIT au lieu de 60€ 52 €50 3 numéros GRATUITS les 24 numéros Ou abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr Rende z-Vous La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 49 Concert C’est le printemps à l’Harmonie ! Pour ce rendez-vous coutumier organisé le 22 mars à l’Espace Pourny, l’Harmonie Municipale se déhanche avant d’éclore de mille sons. En première partie : concert de l’ensemble Anches double nationalité. Cette formation regroupe plus de quarante instrumentistes de Pontarlier, Besançon et Yverdon-les-Bains. En seconde partie, place au grand orchestre d’harmonie sous la direction de Patrick érard et Jean-Luc Kury. Avec au programme des œuvres de Piet Swerts, Philippe Sparke ou encore Georges Gerschwin, ce concert printanier s’annonce musicalement coloré, lumineux et joyeux. Claude Bertin-Denis, président du C.R.I.C. estime à 8 ans le temps qu’il lui faut encore pour trier les affiches de cinéma. à soutenir le court-métrage ? Des régions ont fait d’autres choix. Rhône-Alpes par exemple a fait du pôle cinéma un levier tant pour son économie que pour son image. Elle participe à beaucoup de productions. La Bourgogne chemine également dans ce sens. Pour moi, toute cette affaire est la preuve d’un manque de vision globale de la part de la Région. Mais il est toujours possible de revenir en arrière et de reconfigurer le dispositif d’aide au cinéma. C’est une question de volonté politique et de culture de la part d’un Conseil régional qui a presque tout misé sur le Fonds régional d’art contemporain (F.R.A.C.) L.P.P. : Le cinéma est-il véritablement un outil de promotion pour une région ? C.B-D. : Le cinéma est un outil de promotion extraordinaire ! La FrancheComté est connue dans le monde entier grâce au cinéma. Il y a un terreau cinématographique à Pontarlier, à Vesoul, à Belfort. Des Canadiens sont venus tourner un film sur le Canada dans le Haut-Doubs ! La Région a cassé cette dynamique. re sur Jean-François Stévenin. Il y aura 72 affiches, des photos des films dans lesquels il a tourné. Le film “le passemontagne” sera projeté au cinéma l’Olympia le 14 mars à 16 heures et à 21 heures en présence de Jean-François Stèvenin. Il sera reçu également à la mairie. L.P.P. : L’affiche de film peut apporter un éclairage différent à une exposition. À quelles manifestations allez-vous contribuer cette année ? C.B-D. : Nous allons participer à l’exposition sur la libération de Pontarlier. J’ai beaucoup de documents sur ce thème que l’on peut imaginer présenter dans les écoles. En octobre prochain, dans le cadre des Absinthiades, nous évoquerons la guerre de 14/18. J’ajoute encore, que pour fêter les 110 ans de la naissance de Jean Gabin nous allons faire une exposition. L.P.P. :Vous prêtez facilement vos affiches pour des expositions diverses et pas seulement en France. C’est rare pour un collectionneur ? C.B-D. : Je suis là pour montrer les choses. Je prête mes affiches, même si parfois il y a des petits accidents. Pour moi cetL.P.P. : Le 14 mars, les Amis du Musée et le te démarche est importante car j’ai pu C.R.I.C. vont rendre hommage à l’acteur et réa- observer que les gens avaient un raplisateur franc-comtois Jean-François Stévenin. port particulier avec une affiche de cinéQu’avez-vous prévu ? ma. Elle suscite toujours chez une perC.B-D. : Nous allons lui rendre homma- sonne une émotion. En 2013, j’ai participé ge en présentant les affiches de ses films. des affiches pour 23 manifestations. I Personne, en dehors de nous, peut monPropos recueillis ter une exposition d’une telle envergupar T.C. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX Concert Harmonie Municipale - Samedi 22 mars à 20 h 30 Espace Pourny - Entrée libre Théâtre La passion Marie Tudor Une reine, une femme, déchirée entre l’amour et la haine, le pardon et la vengeance, la fidélité et la trahison. Le drame passionnel de Victor Hugo est joué au théâtre Blier jeudi 20 mars dans le cadre des “Scènes du Haut-Doubs”. Ce drame historique en trois actes écrit par Victor Hugo met en scène en 1553, Marie Tudor, reine catholique d’Angleterre qui poursuit une relation amoureuse avec Fabiano Fabiani, un séduisant aventurier, en dépit des admonestations des nobles de la cour. Dès lors inévitable, la chute de Fabiano, ce favori honni de tous, est souhaitée par Simon Renard, le légat de Charles Quint, roi d'Espagne, et son futur époux. À la fin, Marie Tudor découvre avec horreur que les pouvoirs d’une reine ne sont rien devant les nécessités et les violences de l’État… Marie Tudor - Jeudi 20 mars à 20 h 30 - Théâtre Bernard-Blier à Pontarlier De 8 à 20 euros - Renseignements au : 03 81 38 81 51 Cinéma Le cinéma d’animation fait son festival Avec 9 séances scolaires, 12 séances tout public, 1 spectacle de marionnettes et 12 représentations de théâtre d’ombre, ce festival qui en est à sa sixième édition prend une vraie place dans le paysage culturel du Haut-Doubs. Organisé par le ciné-club Jacques-Becker, il s’étalera sur toute une semaine. Le cinéma d’animation semble être une forme d’art que l’on croit réservée aux enfants. Mais pas que… promet le comité de programmation qui a préparé ce festival autour de Patrick Colle, le président du ciné-club. À compter de cette année, ce festival organisé tous les deux ans prend de l’ampleur et inaugure un nouveau tempo, il devient un rendez-vous annuel. Pour fêter les dix ans du lancement de ce festival, les organisateurs ont invité deux réalisateurs de renom dans le domaine, les Français Pierre-Luc Granjon et Jean-François Laguionie. Un programme encore plus riche cette année. Festival du cinéma d’animation - Du 24 au 30 mars Théâtre Blier à Pontarlier - Renseignements au 03 81 69 12 63 ou sur www.ccjb.fr Théâtre Les dossiers de l’impro Un spectacle original est programmé samedi 29 mars à 20 h 30 au théâtre du Lavoir à Pontarlier : les dossiers de l’impro. Ce spectacle est proposé par la compagnie “Ouijesaismemeque” en collaboration avec la section B.T.S. Tourisme de la Maison familiale de Pontarlier. Une occasion unique de retrouver l’ambiance survoltée de la célèbre émission de télévision des années soixante-dix “Les dossiers de l’écran”. Un spectacle d’improvisation théâtrale, c’est toujours un moment de bonheur au cours duquel des histoires éphémères et captivantes sont jouées à partir des thèmes proposés par le public. Le théâtre d’improvisation est une technique de jeu dramatique utilisant l’improvisation théâtrale qui consiste en la création d’un spectacle ou d’une performance sur l’instant, sans répétitions de la part des comédiens, ce qui n’exclut pas un travail régulier lors d’entraînements pour affûter son corps et son esprit… Les dossiers de l’impro - Samedi 29 mars à 20 h 30 Théâtre du Lavoir à Pontarlier - Renseignements au 03 81 39 17 04 1 an (12 numéros) = 27,50€ Exposition au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit Jean Carmet, 20 ans déjà 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits Nom ....................................................................................................... Prénom .................................................................................................. N°/Rue .................................................................................................. Code ......................... Ville ....................................................................... Téléphone ................................. Email .................................................... En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Les Amis du musée de Pontarlier ont souhaité rendre hommage à l’acteur disparu en 1994 à travers une exposition d’affiches anciennes de cinéma puisées dans le fonds du centre de ressources iconographiques pour le cinéma. L’exposition a lieu du 15 mars au 27 avril dans le hall de l’Hôtel de ville de Pontarlier. C’est à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de cet acteur aux registres multiples, truculent et bon vivant, que les Amis du musée ont souhaité monter cette expo. La carrière de cet acteur est riche, il est apparu dans plus de deux cents films. Plusieurs fois nommé et lauréat des César, il a reçu également un César d’honneur en 1994 des mains de Gérard Depardieu, son ami. Lui, le vrai rabelaisien a souvent incarné dans ses films le “beauf franchouillard” inquiétant ou cocasse, selon les films. Exposition Jean Carmet - Du 15 mars au 27 avril Hall de l’Hôtel de ville de Pontarlier - Entrée libre 50 AGENDA La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 PHOTOGRAPHIE Une expo en noir et blanc L’atelier club photo de la M.J.C. des Capucins de Pontarlier organise son exposition annuelle du 21 au 23 mars à l’Annexe des Annonciades. Thème de l’année : “Noir et blanc”. est un peu à un retour aux sources de la photographie que convie le club photo de la M.J.C. de Pontarlier. Cette année, les membres du club ont travaillé sur le “Noir et blanc”, le thème de la simplicité, mais pas de la facilité. Le temps d’un week-end, oubliez les couleurs, et venez voir la vie en noir et blanc. Ils sont une bonne vingtaine à avoir travaillé toute l’année autour des deux animateurs du club, Emmanuel Hoffner et Marc Kaluzny et c’est le résultat de ces séances de travail du lundi soir qu’ils offriront au regard des visiteurs le temps d’un week-end. “Nous nous réunissons le lundi soir à la M.J.C. pour des cours et des conseils et ensuite, chacun de son côté travaille sur le thème. On a retenu pour chaque photographe les trois plus belles photos. Au total, une soixantaine de photos seront exposées” résume Emmanuel Hoffner. Les années précédentes, les photographes amateurs du club avaient organisé des expositions sur le thème de l’eau, des reflets ou du patrimoine du Haut-Doubs. Là, le thème du noir et blanc leur ouvre tous les champs des possibles en laissant libre cours à leur imagination et leur talent. Le noir et blanc aurait pu s’éteindre doucement avec la raréfaction de l’argentique, mais au contraire le numérique lui donne une nouvelle vie. La photographie en noir et blanc a toujours ses fervents ama- C’ Retour aux sources pour cette exposition du club photo. teurs. Si cette technique n’a rien perdu de son charme, c’est en raison de son considérable potentiel graphique et de sa faculté à traduire une atmosphère et une ambiance. Le noir et blanc permet aussi de manipuler l’image en laboratoire beaucoup plus facilement que la couleur. Inévitablement, quand on prive certaines scènes de leurs couleurs, elles ont beaucoup moins d’impact, il faut donc trouver les éléments qui constitueront la force de l’image, son graphisme, ses lignes… L’Annexe des Annonciades sera décorée pour l’occasion “à l’ancienne” avec du matériel ancien, vieux appareils photos et agrandisseurs. La grand-mère d’un des membres du club a prêté ses collections de photos des années vingt et trente pour donner une touche encore plus “vintage” à cette exposition annuelle. L’exposition sera ouverte du vendredi 21 mars au dimanche 23 mars de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures, et jusqu’à 18 heures le dimanche. I Exposition “Noir et blanc” Du 21 au 23 mars Annexe des Annonciades à Pontarlier Entrée libre Renseignements au 03 81 39 02 09 LE PORTRAIT GOUX-LES-USIERS La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014 51 Polytechnicien Ravi Viswanathan, un citoyen du monde et du Val d’Usiers Il passe la moitié de sa vie dans les avions, partage son existence entre Singapour et la Russie et vient régulièrement se ressourcer dans le Haut-Doubs terroir de sa petite enfance. L’ habit ne fait pas le moine et encore moins quand Ravi Viswanathan vient se mettre au vert dans la maison de famille située à Goux-les-Usiers. Ce gestionnaire de fonds qui investit aujourd’hui dans des pays émergents ne s’embarrasse pas des convenances professionnelles quand il est en vacances. La simplicité est de rigueur. Seuls deux portables à portée de main laissent supposer qu’il garde un œil sur les affaires. Vigilance, vigilance. Sans tomber dans la confidence, il se dévoile assez librement et ne cherche pas à s’épandre plus que cela sur ses talents. Son parcours sort pourtant des sentiers battus. Né à Pondichéry en 1962, Ravi Viswanathan arrive à Pontarlier alors qu’il a tout juste quelques mois. Son père enseignant vient de prendre un poste de français au lycée de la Gare. “On a vécu ici plusieurs années”, se souvient celui qui aura quand même le temps de nouer d’indéfectibles liens d’amitiés avec quelques camarades d’école. La famille Viswanathan a plutôt la bougeotte. Elle multiplie ensuite les séjours dans les colonies. Pour Ravi, une enfance très voyageuse rythmée au gré des mutations de son père à Alger, au Sénégal ou encore à Djibouti. “On a pris l’habitude de bouger depuis tout petit.” Pour autant, l’étape pontissalienne a semble-t-il marqué les esprits dans cette famille qui conservera un pied-à-terre dans le Haut-Doubs. Côté études, Ravi Viswanathan fait dans l’excellence et ne tient surtout pas à s’en vanter. Il avoue avoir suivi une formation très scientifique sans s’éterniser. Sauf qu’il a fait Polytechnique avant d’enchaîner à l’École Nationale Supérieure des Techniques Avancées. Préparant un D.E.A. de mathématiques, il effectue un stage axé sur les probabilités dans la banque Indosuez qui le recrute dans la foulée. Son destin professionnel se fige alors dans la finance. Toujours attaché au Haut-Doubs de son enfance, Ravi Viswanathan revient se ressourcer plusieurs fois par an à l’ombre des sapins jurassiens. Bio express Né en 1962 à Pondichéry en Inde Formation : olytechnique, E.N.S.T.A. Profession : gestionnaire de fonds Vit à Singapour Marié, un enfant Passion : la B.D. et les spécialités gourmandes du Haut-Doubs En 1990, cap sur Londres où il est nommé directeur de recherche au Mitsubishi Finance International. L’esprit d’entreprise le titille déjà. Juste le temps de comprendre les rouages du métier et le voilà qu’il se lance avec quelques amis dans la création d’une banque à savoir Crédit Agricole Lazard Financial Products. Il rééditera l’expérience en 2000 en fondant à Singapour la boutique de produits structurés Nexgen qui sera racheté en 2011 par Natixis. “Le plus compliqué, c’est surtout de faire une banque rentable avec des clients corrects”, sourit l’homme d’affaire qui vit à Singapour depuis une quinzaine d’années. Le choc des cultures et des températures avec le Haut-Doubs où Ravi Viswanathan revient cinq à six fois par an seul ou avec femme et enfant pour se ressourcer. “On profite de la fraîcheur estivale”, apprécie celui qui passe la moitié de son temps dans les avions. Autre habitude, il s’organise toujours pour venir honorer son droit de vote aux présidentielles, législatives et dans la mesure du possible aux municipales à Goux-les-Usiers. Chaque séjour sous les sapins est mar- qué par la tournée des amis et la remise à niveau des stocks de comté, saucisses de Morteau et autres spécialités gouleyantes locales. Ces mises au vert sont aussi l’occasion de faire quelques emplettes littéraires sous la forme de B.D., autre passion de Ravi Viswanathan. “On doit en avoir quelques milliers dans la maison de Goux-les-Usiers.” Quand on lui demande qu’est-ce qui le surprend le plus quand il débarque de Singapour, il s’étonne toujours de voir à quel point les gens ont l’air si déprimés sous nos contrées… I F.C. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX 1 an (12 numéros) = 27,50€ au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit Recevez chez vous la Presse Pontissalienne Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … 1 numéro GR ATUI T au lieu de 60€ 52 €50 les 24 numéros 3 numéros GRATUITS 2 ans (24 numéros) = 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits Nom ................................................................ Prénom ........................................................... N°/Rue ........................................................... Code ......................... Ville ................................ 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