son nom est en Passe de deVenir une exPression PoPulaire abdelkader fedlaoui, le grand footballeur asnami, se Confie au Chélif : Kaddour bouzeghaia, la légende vivante du Chélif «Nous jouions pour les couleurs de l’équipe sans contrepartie...» Page 22 semaine du 10 au 16 décembre 2014 - n° 53 - prix 20 da Page 14 manifesTaTions de déCembre 1960 issn : 2352-9695 sid ahmed benali : «Le soulèvement des populations n’était pas spontané» Page 8 «Les contrées du Sud sont absolument à visiter» Zoubir bessaiah : «Mes souvenirs du 11 décembre » retards dans les Projets déVeloPPement de la Commune elle initie une oPération d’embellissement de la Ville m. amar ameur à ProPos du jumelage Chlef-tamanrasset : Page 3 Le waLi recadre Les éLus de chLef Page 9 Page 2 l’association ness el Khir se réapproprie Ténès Page 7 ils ont été arrêtés Par les PoliCiers aPrès inVestigations des voleurs de cuivre et des escrocs sous les verrous Page 7 les frères miloudi le rePrésentent dans leur show-room de hay meddahi Visite du ministre des transPorts à Chlef Ghoul définit la vocation de la région centre-ouest Page 4 salim haini «el akoul», le gargantua d’aïn defla, se Confie à notre journal : «Je veux battre le record du monde du plus gros mangeur» Page 15 abderrahmane ChaouChe, Chanteur de Chaabi : «Il faut favoriser un climat culturel dans nos cités» Page 18 Condor se déploie à Chlef Page 13 le sujet fait l’objet de débats Passionnés Quand la CriminaliTé se propaGe dans les milieux juvéniles Page 17 2 ACtueLLes Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 retards dans les Projets de déveloPPement de la Commune Le wali recadre les élus de Chlef Ce sont quinze projets de développement de la commune de Chlef qui ont été passés au peigne fin par le wali de Chlef au cours d’une tournée qu’il a effectuée jeudi dernier dans cette circonscription. M. Boucetta a relevé les incohérences et autres approximations dans la conduite du développement local, appelant les responsables à être plus précis dans leurs démarches. C’ est un véritable parcours du combattant. Et ce n’est pas du fait du nombre de projets devant être inspectés, mais à cause de l’incohérence et du manque de précision que l’on perçoit au niveau de la présentation des projets ainsi que de l’absence d’efficacité qui règne au niveau des chantiers. En effet, il n’y a pas un seul projet qui donne l’impression d’une réelle maitrise de la situation, ce que le wali n’a pas manqué de souligner. Le premier magistrat de la wilaya a estimé qu’il y a un manque de visibilité et qu’il faut y remédier par la mise en place d’un tableau de bord comprenant tous les projets de développement de la commune avec indication des institutions responsables de leur réalisation. Une fois terminé, le tableau sera présenté à la population qui saura alors à qui s’adresser en cas de problème. Il est vrai que certains projets, à l’image de la bibliothèque de Chorfa, donnent la nette impression qu’ils sont purement et simplement abandonnés. Au niveau du chantier du marché couvert de Hay El Houria, le wali n’a pas manqué de rappeler aux responsables de la commune de Chlef qu’ils ne doivent pas oublier la réhabilitation du stade Mohamed Sahli (électricité, vestiaires, douches et tartan). Le second chantier inspecté est la réhabilitation du réseau d’assainissement de Hay Chérif dont le montant est de près de 52 millions DA et dont les travaux ont démarré le 20 novembre 2014 avec des délais de réalisation de 6 mois. Au niveau du projet d’amélioration urbaine de Hay Zmala, le wali, n’a pas approuvé la démarche préconisée et a demandé à l’APC d’engager un programme d’amélioration urbaine pour tous les réseaux avec les montants estimatifs. Il dira à ce propos que «la population a raison, les voies sont impraticables. Lorsque vous avez de l’argent, faites un bon programme, terminezle et lorsque vous aurez besoin d’argent, on vous en donnera. C’est comme çà qu’on pourra terminer le travail.» Le rond-point de la honte Au quartier El Hamadia, la situation est pire, la rue est impraticable, pleine de trous et de nids de poules qu’il est difficile d’esquiver. Les travaux d’assainissement ont démarré le 10 novembre 2014 avec des délais de réalisation de 3 mois et pour un montant de 22 651 434 DA. Une proposition d’amélioration urbaine pour l’année 2015 portant sur la voirie (3 km), le réseau d’assainissement (2, 200km), l’alimentation en eau potable (5, 550 km), l’aménagement extérieur (25 200 m²) et l’éclairage extérieur (2, 300 km) pour un montant total des travaux de 156 millions DA est affichée en direction des autorités locales. Le chantier suivant est celui du rond-point en cours de réalisation en face de l’hôpital de Chorfa. C’est un chantier qui dure en lenteur au grand dam des riverains. Les travaux qui ont démarré en octobre n’ont pas l’air de vouloir finir. La chaussée qui a été éventrée en son milieu n’a pas été remise en l’état. Sur 6 regards, 3 ont été fermés, mais n’ont pas été remis en l’état. Ils surplombent la chaussée qui constitue le seul passage pour Chorfa et constituent un danger permanent pour les véhicules. Les 3 autres regards ont été laissés ouverts avec des protubérances en fer rond et constituent également un danger permanent pour les véhicules et même pour les personnes qui traversent la voie. Le revêtement du rond-point a été effectué à peine 3 jours avant la visite d’inspection des autorités locales. On peut parler de déliquescence et d’absence de déontologie au niveau de ce chantier qui a pris en otage la population entière de Chorfa. Ce corridor de 400 à 500 mètres est devenu un véritable cauchemar pour les usagers qui sont obligés de l’emprunter. Que dire alors pour les malades qui se rendent à l’hôpital mère-enfant et pour lesquels il n’y a aucun autre itinéraire ? Le projet suivant concerne la voie devant relier le centre de formation administrative et l’hopital à la nouvelle ville de Chorfa sur 1 km 100. Ce projet peine à être mis sur rails du fait de l’opposition des propriétaires expropriés. Réhabilitation de la zone d’activités d’Ouled Mohamed La bibliothèque qui est le chantier suivant donne une illusion d’abandon. Le carrelage est à refaire, la porte d’entrée doit être délocalisée et la fiche technique ne donne pas d’informations concernant le démarrage des travaux ni les arrêts qu’a connus le chantier. Les délais des travaux sont bien indiqués mais il n’est pas possible de les situer dans le temps. Nous savons également su que la première opération a eu lieu par adjudication (23 802 083,96 DA) et les trois suivantes par convention. La première pour achèvement de travaux pour un montant de 7 232 734,08 DA (opération résiliée), la deuxième pour achèvement de travaux pour un montant de 4 281 643,08 DA et enfin la troisième pour un reste à réaliser d’un montant à engager de 5 471 424,00 DA. La délégation est passée ensuite à Chorfa, zone 5 et 6, pour inspecter des projets de réseaux d’alimentation en eau potable (Hay Zitoune, Chorfa zone 5 sud-ouest, et Chorfa zone 6 sud-ouest) et d’assainissement (Hay Daim Ellah). La délégation a ensuite inspecté l’aménagement de l’oued Chélif, qui est suivi par le projet d’un siège pour la direction de l’éducation à Hay Bensouna. La wali a donné des instructions afin que tous les détenteurs de lots les clôturent afin d’éviter de nouvelles décharges sur la voie publique. La délégation a inspecté ensuite le projet de lycée à Hay Charra, puis le siège de la direction des Travaux Publics à Hay Radar et enfin le projet de réhabilitation de 510 logements à Hay Zebboudj. A ce niveau, le wali a demandé au directeur de l’Administration Locale de voir ce qu’il reste comme argent et réhabiliter ce qui peut l’être. Pour la réhabilitation du centre-ville, il faudra une seule façade, a-t-il exigé. Au niveau de la zone d’activités d’Ouled Mohamed qui n’a jamais eu de réseau d’assainissement, il a exigé qu’elle soit viabilisée totalement. Il ajoutera qu’il faut avoir une vision globale et penser aux grands projets structurants de la ville, quitte à faire appel à un bureau d’études A. Cherifi Crise au sein de l’aPC de Chlef Le bureau régional du RCD appelle les élus à reprendre le travail D ans un communiqué diffusé le 7 décembre dernier et dont nous détenons une copie, le bureau régional RCD de Chlef appelle les élus de la commune de Chlef à se mettre au travail « dans l’intérêt primordial de leur collectivité ». Se disant « très attentif à la situation alarmante dans laquelle se trouve le chef-lieu de wilaya depuis le mois de septembre dernier consécutivement à la division qui règne au sein de l’assemblée populaire communale de Chlef», l’instance locale du rassemblement pour la culture et la démo- cratie tient à tient à attirer l’attention des élus concernés de se mettre au travail dans l’intérêt primordial de leur collectivité et de la mission dont ils sont investis.» Le communiqué ajoute que «la dégradation du cadre de vie des citoyens au niveau de Chlef» ne laisse pas indifférent le parti et l’interpelle pour lancer un appel pressant aux autorités concernées de lancer les opérations déjà inscrites afin de donner à la ville de Chlef une image digne d’un cheflieu de wilaya à l’instar des autres grandes agglomérations du pays.» Rappelant que l’assemblée populaire communale n’a ni le pouvoir de bloquer les opérations inscrites ni la qualité de gérer les affaires communales en dehors de l’exécutif communal, le communiqué souligne que le comportement de certains des élus démontre leur insouciance pour la chose publique et leur indifférence à l’égard des citoyens. «Il y a lieu de rappeler que des projets financés sur concours de l’État demeurent gelés consécutivement à l’incompatibilité d’humeur qui règne au sein de l’A.P.C de Chlef», notent par ailleurs les rédacteurs du document, ajoutant qu’à ce titre, aucune délibération de l’assemblée populaire communale n’est exigée pour lancer des opérations déjà inscrites. «Ces pratiques qui font loi au niveau de certaines communes démontrent le manque de compétence de certains élus incapables d’accomplir leurs missions à l’égard de la population, situation accentuée par la faiblesse de l’encadrement de l’administration communale», est-il écrit en conclusion par le président du bureau régional, en l’occurrence M. Hocine Boughari. numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 3 AcTuelles m. amar ameur à propos Du jumelage chlef-tamanrasset : «Les contrées du Sud sont absolument à visiter» M. Amar Ameur, président de l’APW de Chlef, est revenu sur l’initiative de jumelage des wilayas de Chlef et Tamanrasset, en nous indiquant que les perspectives de cette opération ont été paraphées à Tamanrasset entre le 30 novembre et 5 décembre écoulés. L a délégation de la wilaya de Chlef comprenait, entre autres, son président, M. Amar Ameur, le président de l’APC de Beni Haoua, deux viceprésidents, 3 représentants communaux de Chlef et un représentant de la direction de la Jeunesse et des Sports. C’est sur invitation du président de l’APW de Tamanrasset que la délégation chélifienne conduite par M. Ameur s’est rendue à Tamanrasset où un chaleureux accueil lui a été réservé. Les élus et cadres chélifiens, de l’avis de M. Ameur, ont été agréablement surpris par le développement des projets promotionnels dans cette région du sud du pays, notamment dans le domaine hydraulique, touristique et sanitaire. Ils ont ainsi été fortement impressionnés par la réalisation du mégaprojet d’approvi- sionnement en eau potable de la wilaya qui aura coûté trois millions de dollars. L’eau coule désormais dans les robinets des foyers familiaux ; l’Etat promettant une meilleure qualité de ce liquide avec la mise en place progressive d’une station de déminéralisation. La visite des sites touristiques, tels que l’Assekrem ou le tombeau de Tin Hinan, la célèbre reine targuie, et tout autant le constat de visu des merveilles artisanales traditionnelles du Sud ou la délectation de morceaux choisis des instrument musicaux ancestraux de l’Imzad révélant toute une histoire du terroir, n’ont fait qu’enchanter davantage les membres de la délégation chélifienne qui ne s’attendaient absolument pas à tant de merveilles de cette contrée du Sud vraiment fascinante. Cela en dépit, observe M. Ameur, du constat de certaines situations de dénuement nécessitant des efforts et les soutiens publics pour s’en dégager et accroitre les chances de l’avenir de cette région qui promet beaucoup par ses multiples atouts à davantage valoriser. A terme, le jumelage de 10 communes… Des accords ont été paraphés à l’occasion de la visite de la délégation chélifienne à Tamanrasset et ont porté sur des échanges entre l’APC de Beni Haoua et d’Ablessa (commune située à 110 km de Tamanrasset), des jeunes des deux communes étant appelés à effectuer des visites touristiques durant le printemps et l’été. Ces échanges sont au fait multisectoriels et concernent la culture, l’éducation, l’université, les loisirs, les sports… Durant leur visite à Tamanrasset, les délégués chélifiens ont rencontré le vénérable Amenokal Idabir, le sage guide spirituel qui, à l’instar d’autres représentants de divers secteurs de Tamanrasset, a été invité à se rendre à Chlef. L’APW de Chlef comptant pour ce faire parvenir au jumelage de 10 communes des deux wilayas venant s’ajouter à celui de leurs chefs-lieux. Le président de l’APW de Chlef n’a pas omis d’observer que sa délégation a rendu une visite de courtoisie au wali de Tamanrasset qui n’est autre que l’ex-wali de Chlef, M. Mahmoud Djemaa, qui a offert un diner en leur honneur. Clôturant ses propos sur cette visite effectuée à Tamanrasset, le président de l’APW de Chlef s’est féli- cité des échanges intersectoriels et contacts fructueux établis et a tenu à rappeler que les contrées du Sud sont absolument à visiter pour se rendre à l’évidence des merveilles qu’elles recèlent et qui n’ont rien à voir avec ces fausses images d’Epinal. Tout comme il est convaincu que les jeunes du Sud, en venant prendre contact avec les régions du Nord, en visitant notamment les verdoyantes contrées maritimes du littoral algérien dont les responsables des localités se devraient de développer une dynamique d’inter-échanges réciproques allant dans ce sens,seraient tout autant enchantés de découvrir et jouir légitimement des splendeurs de leur vaste et immense pays aux multiples atouts encore inexploités. Mohamed Ghriss Des citoyens De tamanrasset commentent l’accorD De jumelage entre leur wilaya et chlef : «Il faut traduire les bonnes intentions par des actes concrets» Q uestionnés à propos de l’accord de jumelage qui vient d’être signé entre Chlef et Tamanrasset, des citoyens de cette dernière wilaya ont bien voulu nous donner leurs impressions. Insistant particulièrement sur la multiplication de ce genre d’initiatives, nos interlocuteurs ont souhaité que ces accords se traduisent par des actes concrets et, en particulier, l’organisation de circuits touristiques au profit des citoyens désirant visiter et séjourner quelque temps dans l’une ou l’autre wilaya. M. Ahmed Taguedda, directeur d’Immidir Voyages, une agence touristique qui va bientôt boucler ses 25 années d’activité, se dit ravi de l’initiative. «Nous sommes prêts à contribuer à notre façon au développement des échanges entre notre wilaya et Chlef par l’organisation de circuits touristiques, à des prix étudiés, aux gens de Chlef qui veulent connaître Tamanrasset et ses richesses », ex- plique-t-il, ajoutant que «cet accord de jumelage est une opportunité à saisir par les professionnels du tourisme des deux wilayas.» Ce natif d’In Salah qui réside depuis plus de 20 ans à Tamanrasset a développé plusieurs offres touristiques, notamment l’organisation de circuits dans les parcs nationaux de l’Ahaggar et le tassili de l’Immidir, vastes territoires couvrant des centaines de milliers de km² qui recèlent d’incroyables richesses naturelles. «Mes collègues et moi sommes disposés à prendre en charge les citoyens de Chlef en leur offrant des séjours à la carte et en fonction de leurs moyens», ditil non sans rappeler que la demande en matière de séjours dans le nord s’exprime de façon exponentielle chaque été. M. Taguedda qui affirme connaître la région côtière de Chlef souhaite voir se développer ses capacités d’accueil : «A défaut de structures d’accueil hôtelières, il faut que les autorités locales de Chlef nous proposent au moins des campings familiaux sur la côte.» Enfin, cet opérateur touristique souhaite vivement l’ouverture de liaisons aériennes directes entre Tam et Chlef, «ce qui n’existe pas malheureusement aujourd’hui», commente-t-il. Employé dans le secteur de la santé, Lamine Takouba, également de Tamanrasset, souhaite voir les échanges se développer entre le nord et le sud : «Il faut créer des liaisons aériennes et terrestres entre les deux wilayas et offrir des opportunités aux gens du sud pour qu’ils puissent passer d’agréables séjours sur la côte de Chlef ». Il estime que la signature de cet accord vient à point nommé parce que, avoue-t-il, «la majorité des agences de voyages et de tourisme de Tamanrasset sont pratiquement à l’arrêt faute de touristes.» Haoua Haddadi est cadre de la Jeunesse activant à Tazerouk, petite localité située au nord-est de Ta- Ahmed TAgueddA, direcTeur de l’Agence immidir VoyAges manrasset. Elle se dit favorable à ce genre d’initiative qui intervient juste après la signature d’un accord similaire signé entre Tamanrasset et Batna. «L’idée est bonne en soi, elle permet aux jeunes surtout de mieux connaitre leur pays. Toutefois, il y a lieu de créer des comités permanent de coordination et de suivi pour que ces accords de jumelage ne restent pas de simples bouts de papiers.» Cette éducatrice pense que les comités de coordina- tion et de suivi sont à même de proposer des programmes d’échanges, que ce soit pour les jeunes (colonies de vacances, camps de vacances…) ou les séniors (campings familiaux entre autres) et ce, en coordination avec les autorités, les opérateurs touristiques et les associations. «Il ne suffit pas de signer des documents, il faut traduire ces bonnes volontés par des actes concrets», conclut-elle. Propos recueillis par Ab. Kader 4 AcTueLLeS Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 Visite du ministre des transPorts à Chlef Ghoul définit la vocation de la région centre-ouest Lancement de l’étude et la mise en place d’un tramway à Chlef, étude de faisabilité d’un téléphérique à Ténès, extension du port de Ténès, lancement d’une voie ferrée entre Ténès et Chlef outre une autoroute, création de régies de transport, ce sont les principaux sujets abordés par le ministre lors de sa visite à Chlef. L ments. «Vous avez constaté que durant ces dernières années et grâce à l’acquisition de nouveaux équipements, le chiffre d’affaire du port de Ténès a été multiplié par trois. C’est la preuve qu’avec l’agrandissement du port et l’acquisition d’équipements modernes, le port pourra avoir une vocation nationale. Il pourra non seulement accueillir les navires nouvellement acquis par la CNAN mais également transporter des marchandises vers l’étranger. Le port de Ténès doit avoir sa part dans le transport des marchandises à travers ces nouveaux équipements», expliquera le ministre. e ministre des transports, M. Amar Ghoul, a effectué le 2 décembre dernier une visite d’inspection et de travail à Chlef. Reçu par le wali de Chlef, M. Abou Essedik Boussetta, à l’aéroport Belkaid, la délégation ministérielle a eu à passer au peigne fin trois importants projets relevant du secteur des transports. Le premier est la gare routière de type «A» en cours de réalisation à la sortie ouest de la ville de Chlef. M. Amar Ghoul a demandé une étude visant à faire de cette gare un pôle de regroupement et de distribution pour tous les types de transports, autocars, taxis et trains et un point de jonction pour le tramway. D’où la nécessité d’une rallonge budgétaire sur le budget initial qui lui est consacré. Le ministre a également demandé une étude portant sur la mise en place d’un tramway à Chlef en coordination avec la ligne moderne de chemin de fer et a insisté pour quez l’étude prenne en compte les agglomérations existantes ainsi que leurs perspectives de développement, les pôles universitaires ou les grands édifices sociaux, tels que les hôpitaux. Téléphérique, tramway et régies de transport communales Dédoublement de la voie ferrée Oued Sly - Yellel Le dédoublement de la voie ferrée entre Oued Sly et Yellel, dans la wilaya de Relizane, a été le second projet inspecté par la délégation ministérielle. Que ce soit pour le transport de marchandises ou de voyageurs, toutes les lignes programmées de Chlef vers l’ouest du pays (Oran et Tlemcen), ou vers la capitale, seront des lignes modernes à double voie, électrifiées et avec une vitesse allant de 160 à 220 km/h. Le ministre a déclaré que toutes les nuisances (passages à niveau) doivent être à terme supprimées, ce qui nous implique au niveau national, la suppression de 1 256 passages à niveaux. Il revient aux autorités locales de choisir le tracé qui convient le mieux à la ligne ferroviaire rapide, moderne et électrifiée à partir du port de Ténès vers Chlef. C’est un projet important qui va accompagner le développement du port et donner des perspectives économiques importantes à la région tout en dégageant la pression qui existe actuellement durant l’été sur les routes reliant Chlef à Ténès. Le troisième projet inspecté est l’aéroport Abou Bakr Belkaid. Le ministre a déclaré que l’aéroport est un acquis pour la wilaya mais, dès le départ, ses structures auraient dû être extensibles et modulables pour faire face à toutes les situations. Les capacités dépendent de l’organisation et il faut rentabiliser l’existant, a ajouté le ministre qui considère que le chiffre avancé de 40 000 passagers par an est négligeable. L’aéroport comprend une tour de contrôle, une piste d’atterrissage principale, 3 voies de roulement et 4 parkings. La nécessaire extension du port de Ténès Le projet inspecté est le port de Ténès. C’est une infrastructure qui dispose d’une darse de 17 ha, d’un brise-lame de 420 ml, d’une jetée Est de 420 ml et d’une jetée Ouest de 820 ml. L’entreprise de gestion portuaire de Ténès, filiale de l’entreprise portuaire de Ténès, est chargée de la gestion et l’exploitation des ports et abris de pèche de Ténès, Béni Haoua, El Marsa et Sidi Abderrahmane qui disposent de 8 ha de plan d’eau et 7,7 ha de terre-pleins, 1536 ml de quais d’une capacité de d’accueil de 260 unités, Passerelle de la gare d’aïn defla Les piétons en danger L es piétons qui empruntent la passerelle métallique se trouvant à côté de la gare ferroviaire d’Ain Defla sont exposés en permanence au danger : un énorme trou se trouve en plein milieu de cette passerelle qui peut non seulement « avaler » un enfant distrait mais aussi des adultes s’ils n’y prêtent pas attention dans l’obscurité de la nuit. Les habitants limitrophes ont tenté de reboucher ce trou mais, hélas, après quelques semaines, la cavité s’est rouverte suite à la désintégration, par endroit, de la chape de béton. Plus grave, on peut observer sous cette passerelle des tas d’immondices qui s’accu- mulent au fil des jours et ce, en raison de l’incivisme des uns et de l’inconscience des autres. Peut-on comprendre qu’il est difficile pour venir d’un trou en plein milieu d’une passerelle métallique, qui plus est fortement sollicitée par la population d’e plusieurs quartiers du chef-lieu de wilaya ? Pourtant, ces jours-ci, on constate que les services de l’APC d’ Aïn Defla et ceux des autres collectivités locales ont engagé des travaux de réfection et de nettoyage un partout à travers la ville. Alors, pourquoi ne pas vérifier et réparer cette passerelle si utile à la population ? Djilali Deghrar d’une flottille de pêche constituée de 174 unités et de 300 plaisanciers. Les restrictions et contraintes rencontrés pour les marchandises en transit sont dues au fait qu’il n’y a qu’une seule voie (RN 19) reliant Ténès à Chlef. Concernant les navires, il est à noter la faible profondeur (7 à 9 mètres avec le dragage) et l’insuffisance de quais. Le ministre a fait remarquer que les investissements projetés n’auront aucun sens si le port ne procède pas à son extension. «Il ne faut pas que l’autoroute et le rail arrivent à Ténès et que le port demeure en l’état», devait dire le ministre. L’extension envisagée, qu’elle se fasse par l’est, l’ouest ou le nord du port doit donner à ce dernier un tirant d’eau de 12 mètres, afin qu’il puisse réceptionner tous les types de navires et donc de contribuer au désengorgement du port d’Alger. S’adressant à la presse, le ministre dit avoir donné des instructions aux responsables du port pour accélérer les études concernant l’agrandissement de ses capacités de réception et la modernisation de ses équipe- Le ministre a évoqué les parkings et les 11 agences de transport communales qui vont renforcer les localités concernées et consolider l’organisation de la circulation routière. «Nous avons demandé aux responsables l’échelle locale et nationale la prise en charge, en coordination avec tous les types de transport, de cette fonction pour d’une part, atténuer la pression existant actuellement sur le secteur et d’autres parts, prendre en compte le parc roulant existant. Elle doit enfin s’inscrire dans une gestion moderne de l’espace des transports», dirat-il. Evoquant le téléphérique, M. Ghoul que des orientations et des instructions ont été données pour l’inscription d’une opération portant sur l’étude de faisabilité pour l’inscription d’un projet de transport par télécabines ou téléphérique pour la ville de Ténès pour atténuer la pression du transport durant la période estivale et également donner à la ville de Ténès un cachet touristique et balnéaire». Enfin, le ministre abordera l’organisation du trafic à travers la diversification et la coordination des moyens de transport en disant ceci : «En parlons de Chlef, nous avons dit que nous travaillons pour qu’il y ait, à l’avenir, une coordination entre le transport par taxi, le transport urbain intercommunal par bus et par car, le transport par voie ferrée par le train rapide, le transport urbain par téléphérique à Ténès ou par le tramway à Chlef. Il faut donc qu’il y ait une coordination et les autorités locales doivent y souscrire, au niveau des communes, par l’organisation de leurs problèmes internes». A. Cherifi Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 ActueLLeS 5 ModErnisation Et ExtEnsion du résEau fErroviairE Dédoublement de la ligne Oued Sly-Yellel Dans le cadre de la politique adoptée par l’Agence nationale d’étude et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), consistant à moderniser et élargir le réseau ferroviaire, un nouveau projet vient d’être lancé consistant en la réalisation d’une ligne double voie reliant la municipalité d’Oued Sly à celle de Yellel (wilaya de Relizane). Cette ligne double voie sera mise en place au niveau de la ligne principale Alger-Oran. Elle est d’une longueur de 93 km. L es travaux de réalisation dudit projet sont lancés sous la conduite d’une entreprise indienne appelée Rea Ircon International Limited. Il est à rappeler qu’il s’agit d’une entreprise très expérimentée du fait qu’elle a eu à réaliser un nombre important de projets similaires dans plusieurs pays. Sa renommée n’est plus à présenter étant donné que l’entreprise est omniprésente dans les trois continents européen, africain et asiatique. Le bureau national de contrôle et de surveillance des travaux est chargé de la supervision de tous les travaux en question. Il assure d’ores et déjà une meilleure supervision et garantit une cadence de travail infiniment acceptable. Il veille à ce qu’il n’y ait aucune forme de tricherie pouvant entacher desdits travaux. Y prennent part aussi, les fameux Studi International et Egis Rail. Pour le premier, il s’agit d’un bureau d’étude Tunisien d’ingénieurs indépendants. Il cumule plusieurs années d’expérience dans ce domaine. Des années durant lesquelles il a pu s’imposer et défier tous les concurrents. Quant au deuxième, c’est un concepteur français spécialisé dans l’ingénierie ferroviaire. Il rassemble toutes les compétences du transport ferroviaire : réseau classique, grande vitesse, train de banlieue, pôles multimodaux, fret voyageurs des heures entières. Donc, cette nouvelle ligne profitera aux usagers du transport ferroviaire qui n’auront plus à subir les désagréments d’un retard contraignant. Réalisation d’une nouvelle gare ferroviaire, gares, plates-formes, chantier rail-route. Ce concepteur, venu de France, mettra certainement toute son expérience et tout son savoir-faire au service du bon déroulement de ce projet. Il est à admettre que l’expérience des entreprises susmentionnées est mondialement reconnue. Travaillant en collaboration depuis presque une décennie, elles ont réalisé d’innombrables projets de haute qualité. Elles utilisent une technologie de pointe lors de l’accomplissement des différents travaux. En attEndant la réalisation d’un CaC à ChlEf Le cri de détresse des cancéreux L a situation des personnes atteintes de cancer n’est guère reluisante au niveau de la wilaya de Chlef. En effet, de nombreux témoignages sont édifiants sur les insuffisances criardes en matière de prise en charge de ces malades. En principe, les malades de la wilaya de Chlef sont pris en charge par les hôpitaux d’Alger ou le centre anti-cancer (CAC) de Blida. Mais dans la réalité, les choses se passent autrement. Si, pour des séances de chimiothérapie, il faut user de connaissances pour se faire traiter, il en est autrement pour la radiothérapie : le malade ne peut même pas avoir de rendezvous ! Les raisons invoqués par ces établissements spécialisés sont les pannes des machines ou la forte demande de malades. D’où l’inquiétude et le désarroi des patients Chélifiens qui savent pertinemment qu’à défaut d’une réelle prise en charge de leur problème de santé, leurs jours sont comptés. Il faut souligner que le nouvel hôpital de 240 lits de Hay Bensouna, à Chlef, a ouvert un service d’oncologie. Sur les 800 malades cancéreux répertoriés au niveau de la wilaya de Chlef et qui suivaient auparavant des séances de chimiothérapie au niveau du CAC de Blida, 250 sont pris en charge aujourd’hui par ce nouvel service. Mais en ce qui concerne la radiothérapie, il faut attendre l’achèvement des travaux du CAC de Chlef, confiés à un groupe étranger. Par ailleurs, en raison de la progression fulgurante de cette pathologie, il est prévu dans un proche avenir la mise en place d’un registre du cancer ou registre des tumeurs. Il sera un outil d’étude épidémiologique ou éco-épidémologique rassemblant des données sur l’occurrence spatiale et temporelle d’un type spécifique de cancer ou de l’ensemble des cancers détectés par les praticiens. Bencherki Otsmane Les projets déjà réalisés en Tunisie et en France, à titre d’exemple, nous renseignent tant sur la précision et la méticulosité dont font montre ces entreprises au cours de l’achèvement de leurs tâches. Par ailleurs, avec la finalisation de ce projet, le trafic ferroviaire, connaissant une densité remarquable en ces derniers temps, sera plus réglementé notamment dans cette ligne où des trains doivent obligatoirement observer des haltes pour éviter d’éventuelles collisions. Ce sont des haltes qui font perdre aux L’actuel projet comprend aussi la réalisation d’une gare ferroviaire répondant aux normes de transport ferroviaire en vigueur. Cette gare sera équipée d’un certain nombre d’appareils ultra-modernes destinés au contrôle et à la vérification des bagages pour parer à tout type de trafic ou de transit de marchandises interdites. Il sera disponible aux voyageurs désireux de se déplacer vers Oran ou Alger, pour ne citer que ces deux destinations phares, de prendre leurs trains à partir d’Oued Sly. Les billets se vendront au niveau de trois guichets qui seront réservés à cet effet. Certaines personnes, interrogées à Oued Sly, affirment que ce projet permettra d’animer la vie sociale au niveau local. Elles manifestent clairement aussi leur joie et espèrent que les autorités continuent de soutenir les projets de développement au sein de leur commune. Farouk Afounas 6 Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 AcTUELLEs elle initie une opération d’embellissement de la ville L’association Ness El Khir se réapproprie Ténès «Changer la ville à coups de pinceaux», c’est le slogan choisi par la célèbre association Ness El Khir de Ténès qui entend redonner des couleurs à une cité touristique dont l’image est ternie par le manque d’entretien et de maintenance des équipements publics. S’inspirant du «street art» qui a fait des émules un peu partout à travers le monde, l’association ténésienne veut impliquer les citoyens dans l’opération qu’elle compte lancer ce 20 décembre au niveau de la cité des 100 logements situés à la sortie ouest de Ténès. N « ess El Khir» innove en s’attaquant cette fois-ci à la tristesse et la grisaille qui caractérisent nos villes. Ville balnéaire, attirant chaque année des millions de touristes, Ténès, la ville trois fois millénaire ne paie pas de mine l’hiver venu. L’animation se fait rare et la cité replonge dans un silence angoissant qui rappelle que le chemin est long pour en faire un centre économique névralgique. C’est l’une des raisons qui ont poussé Ness El Khir à redonner vie à la ville et, pourquoi pas, attirer des touristes même en hiver. La secrétaire générale de l’association, Nesrine Chamma, croit dur comme fer que le pari n’est pas impossible pour peu que la population et les élus adhèrent à la démarche. «Nous voulons donner un aspect plus avenant à notre ville, il faut qu’elle respire la quiétude et la joie de vivre, il faut rompre avec la monotonie mortelle qui l’envahit dès le départ des derniers estivants», explique-telle, ajoutant que l’idée proposée par son association fait son chemin. De fait, et quand bien même ne roulerait-il pas sur l’or, un jeune entrepreneur natif de la ville s’est proposé de prendre en charge l’ensemble des frais liés à l’opération initiée par Ness El Khir. Cette dernière consiste à peindre et «donner des couleurs» aux escaliers de la ville. Et ce n’est pas tant la beauté de la fresque ou des dessins qui importe mais l’engouement que cette opération peut entrainer chez les jeunes et moins jeunes. D’autres opérations sont inscrites d’ailleurs qui visent l’embellissement de tous les endroits quelque peu négligés de la ville, y compris les accès aux sites historiques et touristiques de Ténès. Melle Chamma est convaincue que l’adhésion des gens de Ténès sera à la hauteur de ses espérances ; ces derniers n’ayant jamais refusé d’aider son association. Notre interlocutrice rappelle que Ness El Khir a lancé plusieurs opérations depuis sa création, la plus médiatisée est celle consistant à distribuer des couffins de victuailles aux familles nécessiteuses durant le ramadhan, la distribution d’habits neufs lors des fêtes de l’aïd et à la veille de la rentrée scolaire aux enfants pauvres, l’organisation de visites aux malades dans les hôpitaux et la participation active à l’animation des journées nationales et internationales, comme la journée des handicapés, la journée de l’enfance, outre l’assistance aux personnes vivant des conditions difficiles. A. L. ils ont été arrêtés par les poliCiers après investigations Des voleurs de cuivre et des escrocs sous les verrous L e brigade de recherche et d’investigations (BRI) relevant de la sûreté nationale de la wilaya de Chlef a réussi à mettre hors d’état de nuire une bande de malfrats constituée de deux individus âgés entre 25 et 35 ans, spécialisés dans le vol de câbles en cuivre qu’ils transféraient à Alger pour la revente. Leur arrestation a eu lieu sur la base d’une information faisant état d’un chauffeur d’un camion poids lourds immatriculé à Boumerdes spécialisé dans le vol de câbles de cuivre. Les éléments de la brigade mirent en place une souricière et procédèrent au contrôle du camion, au niveau du point de contrôle ouest de la ville de Chlef aux environs de 23 heures. Ils découvrirent 56 quintaux de cuivre dissimulés avec soin derrière des cageots en plastique à l’intérieur du camion. Arrêté, il fut présenté au procureur de la république près le tribunal de Chlef qui l’écroua pour constitution de bande de malfaiteurs, vol de câbles de cuivre et détérioration préméditée de biens publics. Par ailleurs, les éléments de la sixième sûreté urbaine ont réussi à mettre hors d’état de nuire une bande de criminels composée de 3 individus âgés entre 26 et 35 ans provenant d’Ain Defla et spécialisés dans l’escroquerie et l’abus de confiance. Ils se présentaient à leurs victimes comme étant des commerçants de gros, prenaient de grosses quantités de marchandises sans contrepartie et s’évanouissaient dans la nature. L’arrestation de la bande s’est effectuée suite à une plainte qui a été déposée par une de leurs victimes, originaire de Batna, qui s’était fait subtiliser une marchandise composée de bidons d’huile d’une valeur de 2000 000 DA. Les investigations menées permirent aux éléments de la 6ème sureté urbaine de découvrir le cerveau de l’affaire, le sieur A.H., 32 ans, un habitué des chèques sans provision, et procéder à son arrestation. La perquisition du domicile de l’intéressé à El Attaf, après l’extension de la compétence territoriale, a permis aux enquêteurs de récupérer 26 barils d’une valeur de 2 000 000 DA. Les deux autres membres de la bande, en l’occurrence B.B.H., 26 ans et O.K.A., 35 ans, ont été également arrêtés. Présentés devant le procureur de la république près le tribunal de Chlef, ils ont été placés en détention provisoire pour constitution de bande de malfaiteurs, abus de confiance et vol caractérisé. A. Cherifi Collège des Frères Zaher djebbar de boukadir Un modèle d’établissement scolaire L e collège des frères Zaher Djebbar est situé à l’entrée nord de la ville de Boukadir, chef-lieu de commune situé à quelques kilomètres à l’ouest de Chlef. Cet établissement a été construit en 1984 sur une superficie de 16 000 m² répartis comme suit : 23 classes pédagogiques, deux ateliers, deux laboratoires et six bureaux administratifs. Il abrite un effectif de 610 élèves, 32 professeurs, 4 agents administratifs et 19 travailleurs recrutés dans le cadre du pré-emploi. Le collège est réputé à travers la wilaya de Chlef pour le fort taux de réussite qu’il réalise depuis plusieurs an- nées. En effet, ce taux a atteint les 83% durant trois années successives. L’on s’attend cette année à dépasser ce taux à la suite de la nomination d’un nouveau directeur, en l’occurrence M. Mohamed Houari, un éducateur connu pour son sens de la discipline et de l’organisation outre son acharnement et son dévouement au travail. Beaucoup pensent en effet que le taux de réussite aux différents examens et notamment pour le passage au cycle secondaire pourrait dépasser les 90% pour l’année 2015. Houria Zourgane Numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 7 ACTueLLes Journée monDiale Du climat Dangers sur la planète Terre Le 8 décembre est célébré à travers le monde, la journée mondiale du Climat. Cette journée devra être mise à profit pour nous prendre conscience du danger qui plane sur notre planète et par conséquent sur l’existence même de l’espèce humaine sur la Terre. S i le changement climatique est perceptible sur notre vie quotidienne, notamment à travers les épisodes pluvieux avec ses inondations catastrophiques (celles de 2001 et 2011 dans la wilaya de Chlef) ou encore de sécheresse fatales pour l’agriculture (celle de l’année passée), il apparait urgent pour les «grands» de ce monde de se concerter pour atténuer de peu les causes de ce réchauffement climatique. Chez nous, le réchauffement climatique s’est caractérisé ces dernières années par des périodes de sécheresses qui s’étalent sur de longs mois et des épisodes limités de pluie entrainant des inondations avec leur lot de dégâts humains et matériels. Selon de nombreux scientifiques, le réchauffement global en cours induit par les activités humaines, pourrait atteindre 1,1° à 6,4° Celsius d’ici à 2100. Ces quelques degrés de température de plus, pourront apparaitre pour certains de nos concitoyens, sans conséquence pour la planète alors qu’une élévation de température de cette grandeur va entrainer des bouleversements en chaine. Primo : une élévation du niveau de la mer, due principalement au réchauffement des océans le tout associé à la fonte des glaciers continentaux qui demeurent avant tout un indicateur du réchauffement planétaire. A ce sujet, des données issues de plus de 30 glaciers répartis sur 9 chaine de montagnes du Service Mondial de Suivi des Glaciers (World Glacier Monitoring Service – WGMS) publiées par le Programme des Nations unis pour l’Environnement (PNUE) en 2008, confirment qu’un certain nombre de glaciers continentaux poursuivent leur retrait quasigénéralisé. Secundo, ce réchauffement climatique entrainera une amplification des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment les tempêtes, les ouragans, les cyclones, les inondations les canicules ou les sécheresses. Tercio, parmi les risques encourus figurent, les bouleversements des conditions de vie, pour les populations exposés à ces aléas climatiques. Enfin les scientifiques redoutent un chamboulement écologique aussi bien pour la faune que la flore qui devront s’adapter rapidement au risque de disparaitre à jamais. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si l’on peut inverser la tendance ? Oui, disent les scientifiques pour peu que tout le monde s’y mette. Pour relever le défi, nos scientifiques nous proposent de s’attaquer aux causes et limiter les conséquences. Selon les scienti- Développement agricole Le FNDA sous-exploité à Chlef L a production agricole dans la wilaya de Chlef a connu ces dernières années un essor remarquable, à la faveur de divers programmes d’investissement soutenus par les fonds mis en place par l’Etat pour développer le secteur agricole. Parmi ces derniers figure celui du fonds national de développement de l’investissement agricole (FNDA) qui a contribué au soutien, durant les dix dernières années, de plusieurs filières agricoles, notamment l’élevage bovin et ovin, la céréaliculture, l’arboricul- ture, la plasticulture et l’irrigation agricole, a indiqué le directeur des services agricoles de Chlef, M. Mokhtar Mohamed Belaid. Toutefois, ce fonds doté d’une enveloppe de 75 milliards de dinars n’a été que partiellement consommé, soit à hauteur de 20% seulement, indique notre source. Devant cette situation, M. Aboubakr Essedik Boucetta, wali de Chlef, a instruit le directeur des services agricoles d’y remédier, notamment en organisant des rencontres avec les principaux concernés en l’occurrence les agriculteurs. C’est ainsi que jeudi dernier le directeur des services agricoles a entamé sa première sortie réservée dans un premier temps à la commune d’Abou-ElHassan pour y rencontrer les agriculteurs, dans le cadre d’un programme de sensibilisation et d’informations sur le (FNDA). Cette opération devra toucher dans un avenir très proche, l’ensemble des 35 communes que compte la wilaya de Chlef a-t-on appris de la direction des services agricoles. B. Otsmane fiques la cause principale du réchauffement de notre planète est le rejet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre surtout de CO². Il faut savoir que nous vivons sur Terre comme dans une serre, et notre atmosphère joue un rôle de vitre. Les gaz dits à effet de serre», les GES, captent et retiennent la chaleur. Grâce à eux, la température de notre Terre est douillette, en moyenne 15°C. Sans eux, il ferait un froid invivable, – 18°C. Les climatologues ont fait remarquer que depuis 150 ans environ, la concentration des gaz à effet de serre dans notre atmosphère a augmenté d’une manière inquiétante. Ces GES retiennent donc plus la chaleur. Résultat, la température moyenne globale de notre planète s’élève (+ 0,74°C depuis 1850). C’est ce phénomène qui entraîne un bouleversement du climat. Il faut savoir que la durée de vie du C0² dans l’atmosphère est d’environ 100 ans, et les scientifiques estiment qu’il serait d’autant plus difficile de le limiter que les mesures seront prises avec retard. Pour cela, et heureusement, les grands industriels se sont déjà engagés en améliorant leurs processus de fabrication pour faire des économies d’énergie et réduire le poids des matières premières et des emballages. Quant à nous simples citoyens nous pouvons également contribuer de notre part, à la préservation de sa planète. Il nous suffirait d’adopter les bons réflexes, comme éviter le gaspillage et réduire notre consommation d’énergie, concevoir nos maisons avec des matières isolantes, afin de faire des économies sur l’énergie tout en s’équipant d’appareils économes. Et c’est à ce prixlà que nous pourrons contribuer à la sauvegarde de notre planète. Bencherki Otsmane el marsa Des peines de prison prononcée à l’encontre des émeutiers Le tribunal de première instance de Ténès a condamné la semaine passée deux personnes impliquées dans les émeutes qui ont secoué la ville côtière d’El Marsa respectivement à six mois de prison ferme assorti d’une amende de 20.000 DA et de deux mois avec sursis assorti de la même amende au second. Une troisième personne a été acquittée. Cette affaire est intervenue suite à la visite effectuée par le wali dans cette daïra pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement deux jours auparavant. Le wali constata qu’en dépit d’une enveloppe de 16 milliards allouée à cette commune côtière pour mener différents projets qui devraient permettre une amélioration des conditions de vie des habitants, les élus n’ont entamé aucun projet. Désirant sans doute que la population locale sache ce qui se trame dans les couloirs de cette APC, et emttant les élus devant leurs responsabilités, le wali invita au cours à une réunion restreinte quelques citoyens pour leur faire entendre de la bouche du maire que 14 opérations inscrites depuis 2013, représentant un montant de 16 milliards de centimes, ne sont pas toujours pas lancées. Il n’en fallu pas beaucoup pour que les habitants demandent à leur manière, des comptes à leurs élus en procédant carrément à la fermeture du siège de la mairie. Bencherki Otsmane siDi-akkacha Les sangliers se font nombreux et menaçants L es citoyens du bourg de «Flitta» distant d’une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la commune de SidiAkkacha s’inquiètent de la prolifération des sangliers dont certains n’hésitent pas à investir les alentours des habitations à la recherche de nourriture. Les habitants nous ont affirmé que la forêt qui ceinture leurs habitations pullule de ces bêtes qui se déplacent parfois hordes de quatre à six détruisant tout sur leur passage et n’épargnant aucune culture. Il est utile de rappeler qu’une femelle met bas entre douze à quinze marcassins par portée, à raison de deux portées par année, et qu’un sanglier adulte pèse entre 180 kg et 200 kg ; il avale une ration de 30 kg de nourriture par jour, d’où les ravages qu’ils causent à l’agriculture sur laquelle ces voraces opèrent de véritables razzias en toute quiétude . Un agriculteur habitant de ce bourg nous affirme qu’il lui arrive de se retrouver nez à nez avec un sanglier aux portes de la maison. «Je ne peux rien faire sinon de me précipiter à l’intérieur de ma demeure pour m’y réfugier quoique je suis détenteur d’un fusil de chasse mais je n’ai pas le droit de m’en servir.» Il faut noter que la chasse d’une manière générale est suspendue et les rares battues sont sévèrement contrôlées et programmées par les pouvoirs publics. Et même si des dérogations sont délivrées, encore faut-il trouver sur le marché les munitions qui demeurent interdites de vente. Là, c’est le système de la débrouille et gare à celui qui se fera épingler par les services de sécurité. Cette situation a fait que le mammifère a tellement proliféré que les autorités de wilaya étaient contraintes de délivrer de temps à autre des autorisations des battues afin de limiter la nuisance de l’animal qui devient de plus en plus envahissant. La dernière battue remonte à plus d’une dizaine d’années. Quant au produit de cette chasse, dont la consommation de la viande est jugé illicite pour le croyant musulman, certains chasseurs n’y voient pas d’inconvénients qu’il soit vendu aux expatriés de différentes nationalités activant dans les différents projets. Et là, il faut également que les vétérinaires algériens soient formés à la pathologie porcine pour pouvoir établir un certificat sanitaire afin que la consommation de la viande porcine ne représente aucun danger pour les consommateurs potentiels. Bencherki Otsmane 8 numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 Commémoration manifestations De Décembre 1960 «Le souLèvement des popuLations n’était pas spontané» Par ali Dahoumane C’est ce que nous a assuré feu Sid Ahmed Bénali, plus connu sous le sobriquet « Sid Ahmed Radiola », lors d’un entretien qu’il nous a accordé en décembre 2006. La rencontre s’est déroulée dans la salle des fêtes «Algerian Prestige» d’Aïn Benian, que le défunt avait entièrement décorée de ses mains. Sid Ahmed Benali est l’un des principaux organisateurs du soulèvement populaire de décembre 1960. A 77 ans, l’homme gardait toute sa lucidité et sa fougue, malgré les séquelles physiques qu’il a gardées des tortures que lui ont fait subir les parachutistes de Bigeard et les Brigades de la Mort (les BCRS). L’ histoire de cet ancien ouvrier ébéniste qui, par un de ces hasards de l’Histoire, s’est retrouvé, dans les années cinquante, à la tête d’une immense fortune, est intéressante à plus d’un titre ; elle renseigne surtout sur les longs préparatifs, dont il est le principal financier, qui ont conduit à l’éclatement, quasi-simultané à travers le pays, des manifestations populaires de décembre 1960. Tout a commencé durant la seconde guerre mondiale lorsque, encore jeune apprenti chez Salvano, un riche ébéniste blidéen connu pour sa brutalité envers ses employés indigènes, Sid Ahmed Benali reçut de son patron un mémorable coup de pied au derrière. « C’était à un moment où j’étais en train de nettoyer ses W.C, et ce Salvano, qui ne ratait d’ailleurs jamais l’occasion de me brutaliser, m’a fait sentir ce jour là toute l’humiliation que nous subissons de la part des colons ». Du coup, les choses deviennent plus claires pour Sid Ahmed qui versa carrément dans les activités nationalistes clandestines de l’après guerre, sous la conduite de Yahyaoui « Papa », un vieux militant du PPA MTLD, des activités auxquelles il s’était déjà initié à son adhésion, deux ans plus tôt, à la section des Scouts Musulmans Algériens, sous la férule de Tayeb Abou Al Hassan et Hassan Al Hassani. Après 4 ans chez Salvano puis 2 autres chez les ébénistes Boukri et Mahieddine, il s’installera à son compte dans le petit magasin familial situé près de l’ancien tribunal. Les affaires marchaient mal, Benali eut alors l’idée de se lancer dans l’électroménager. Le commerce se développa si fort qu’il dut, pour son extension, acquérir un magasin de 300 m2 à la rue du Bey, une artère commerçante en plein centre-ville. En 1954, il arrachera l’exclusivité de la représentation des produits Radiola à Blida, ville à partir de laquelle il desservira en postes radio tout le Sahara central. «radiola» au service de la révolution «Cette activité va faciliter énormément mes activités clandestines et, outre l’argent que je gagnais- il m’arrivait de réaliser un chiffre d’affaire de 120 millions d’anciens francs par mois – je fournissais tout ce que me demandaient les responsables de la Révolution», nous explique Sid Ahmed. Ses revenus très confortables vont lui permettre dès lors de jouer un rôle de premier plan dans sa ville, en finançant nombre d’opérations permanentes, sur le plan social notamment, en Feu sid ahmed ben ali dit «radiola» venant en aide aux militants incarcérés et à leurs familles, et ponctuelles, comme l’achat de divers matériels et équipements pour les besoins des maquisards de la wilaya 4. Ses activités, qu’il serait fastidieux d’énumérer, lui vaudront plusieurs séjours dans les camps de torture. Il sera supplicié pendant 25 jours à la savonnerie Tiar, sur la route de Chréa, où Bigeard en personne et ses paras se chargeaient de la triste besogne. Dès sa libération, sa famille l’enverra à l’hôpital Mustapha pour y être soigné des séquelles de la torture. Trois mois plus tard, il sera arrêté par «les brigades de la mort» du camp d’aviation de Blida où il séjourna 45 jours. Présenté ensuite au tribunal, il sera condamné à 6 mois de prison ferme. Il purge sa peine mais sera aussitôt transféré au camp de Haouch Chnou, où il resta 8 jours, puis à celui de Tefeschoune, aujourd’hui Khemisti-Ville. Il le quittera fin 1959, mais il sera astreint à résidence à Blida durant 3 mois. C’est à cette période qu’il est contacté par Taleb Hocine, boucher de son état, qui l’informa d’un rendez-vous de la plus haute importance avec Si Khaled, lieutenant de la zone 2 de la wilaya 4. Ce dernier lui souligne la gravité de la situation, la faiblesse des maquis et la nécessité d’une reprise urgente de l’action révolutionnaire Aussitôt, Benali prendra langue avec tous les militants politiques libérés en 1958 pour recréer les réseaux démantelés. les ronéos de leveilley Quelques jours plus tard, Si Khaled contacte Benali pour une mis- sion délicate : trouver une personne sûre pour l’envoyer à Tunis y remettre deux lettres de Si Mohamed, l’une au GPRA, l’autre à Abdelhafid Boussouf. Le choix se portera sur Yahya Benomar qui, après un long périple, reviendra avec un message demandant à Si Mohamed de remettre de l’ordre dans la zone d’Alger, baptisée zone 6, laquelle dépendra désormais de la wilaya 4. Yahya Benomar se déplacera une seconde fois à Tunis porteur d’un message de Djilali Bounaama au GPRA, message où le chef de la wilaya dit attendre des instructions pour parer d’urgence à la situation qui ne cesse de se dégrader à travers tout le territoire. « La réponse ne tarda pas à venir, et là, une réunion de crise s’est tenue dans ma maison (qui servait en même temps de PC refuge, le PC de la wilaya étant installé pas très loin, dans la ferme Naïmi). Y ont assisté Bounaama Djilali, Mustapha Naïmi, Si Khaled, Benyoucef Boumehdi, mon épouse et moi-même. Si Khaled m’ayant confié la délicate mission d’acheter coûte que coûte des ronéos, j’ai pris contact avec Rabah Ouezzane, coiffeur au quartier Leveilley, à qui j’ai demandé de me procurer ces machines par n’importe quel moyen : achat, vol, meutre au besoin mais il me les faut en urgence ». 8 jours plus tard, Rabah Ouezzane informa Benali qu’un individu (en fait, un voleur) disposait de 3 machines, deux Rotary neuves sous emballage et une Gestetner d’occasion, et qu’il exigeait 500 000 AF pour chacune. Accompagné de Yahya Benomar, Sid Ahmed se rendit à Leveilley dans sa voiture, une Citroën ID 19, prendre livraison des trois machines. Au retour, à l’entrée de Boufarik, un half-track barrait la route. Des soldats lui demandèrent d’ouvrir le coffre. « Je le fis sans broncher. En voyant la Gestetner, qui était de couleur cuivre, le soldat me demanda ce que c’était. J’ai répondu que c’est une machine à sous. Alors, sans vérifier, il me dit de déguerpir. Arrivé à Blida, j’ai déposé dans ma villa deux machines et la troisième dans mon dépôt». les 500 rames de papier Les ronéos sont cachées dans une pièce secrète dans l’immense entrepôt d’appareils électroménagers. Une autre tâche, plus difficile encore, sera confiée à Sid Ahmed Benali : trouver des rames de papier, un produit sous haute surveillance qu’il achètera auprès d’une papeterie à Hussein Dey. « J’étais propriétaire de la maison de disques « El Kawakib » et j’ai prétexté de la confection de catalogues pour mes disques. J’ai dit qu’il me fallait 250 rames ; le directeur a tiqué, mais je l’ai convaincu que c’était vital pour mon activité ». Finalement, il réussira le coup et, 15 jours plus tard, il revint à Hussein Dey pour acheter la même quantité, prétextant cette fois qu’une grande quantité de papier a été mal imprimée. Nouveau succès ; Il fallait cependant trouver une machine à écrire en caractères arabes, introuvable, celles en caractères latins étaient en vente libre. Il se rappellera alors qu’en accompagnant Abderrahmane Aziz à la sta- tion radio installée à l’époque à la Salle Pierre Bordes, aujourd’hui Ibn Khaldoun, il avait vu Rahab Tahar en utiliser une. Il contacta alors Laïd, le directeur, et lui soumit le projet de taper une lettre que lui avait remis auparavant Si Khaled. Au départ indécis le directeur profita de l’absence de Rahab pour dactylographier sur stencils quatre exemplaires le texte accompagnant ladite lettre «C’est dans mon entrepôt, derrière une cloison élevée pour la circonstance, que furent tirés les tracts en arabe par les frères Yahyaoui et Bouamra. Les tracts en français le furent, eux, dans ma villa, par Benyoucef Boumehdi, Mustapha Naïmi, Si Khaled, ma femme et moi-même. En ce qui concerne les expéditions, Mustapha et Mohamed Naïmi en étaient chargés avec leurs propres réseaux. Commence alors le tirage de l’appel au soulèvement populaire dans l’imprimerie clandestine installée dans l’entrepôt de Blida. « Yahyaoui et Benomar s’étaient chargés du tirage des tracts en arabe, Boumehdi, Mustapha Naïmi, Si Khaled, ma femme et moi des tracts en français. Mustapha et Mohamed Naïmi étaient chargés des expéditions par le biais de leur réseau. l’affaire du sahara Une autre mission est confiée à Benali par le colonel Bounaama Djilali, le commandant de la wilaya 4 : s’assurer de l’engagement des habitants de Ghardaïa envers la révolution, la propagande française faisant croire que ces derniers appuyaient le projet de République du Sahara. Benali passera 3 jours à Ghardaïa avec deux anciens détenus originaires de cette ville qu’il a connus en prison, Mohamed Terichine et Rechoum Younes. Le rapport qu’il adressera à Si Mohamed est positif : le M’zab est pour l’indépendance de l’Algérie. Il fallait donc acheminer des tracts dans cette région. Zaza Mohamed et Achour, deux transporteurs qui se rendaient souvent le sud, se sont chargés du transport des documents, réceptionnés à leur arrivée par le trois compères. Et c’est ainsi, grâce à ces préparatifs secrets, qu’éclatèrent, en décembre, dans différentes villes d’Algérie, des manifestations dont l’ampleur surprendra le gouvernement français et frappera l’opinion internationale. «Ces manifestations n’étaient pas spontanées, elles ont été longuement préparés par le FLN. Il fallait seulement saisir l’occasion propice pour les déclencher», conclut M. Benali. Ali Laïb numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 commémoration 9 SouvenirS deS événementS de décembre 1960 Par Zoubir bessaiah L'auteur de ce texte, en l'occurrence Zoubir Bessaiah, qui relate des faits réels, est né le 20 mars 1947 à Alger-centre. Il est issu d'une modeste famille dont le père dénommé Laaredj est originaire de Chlef. Sa mère, Mina Kachef, originaire de Chlef également, était une femme incomparable, admirée par l'ensemble de ses voisin(e)s, tant pour son courage que pour ses qualités et compétences culinaires ; c’était un vrai cordon bleu, et derrière chacun de ses doigts se cachait une spécialité. Ainé de quatre frères et cinq sœurs, Zoubir qui est revenu, à l’âge adulte, vivre dans la ville d’où sont originaires ses parents pour s’y est installer avec sa famille, a grandi donc, dans la capitale du pays, entre Ruisseau, Vieux Kouba, la rue de la Marine et enfin Belcourt, dans l’allée des Muriers. T rès actif dans le quartier "El Aqiba", il était employé dans une huilerie (HSA) située au sein du port d'Alger, ce qui lui valut le surnom de Ali E'Zit, donné par ses compagnons de l’époque, de dignes serviteurs de la cause nationale dénommés Tefaha, Souidi, Aïssat, Youcef l'aveugle, Ahmed Bouda, Driss, Brehmet etc., tous décédés. Voici son témoignage. S e remémorer la période de la fameuse grève des huit jours s’avère assez difficile, surtout à un certain âge. Mais il me reste encore quelques images d’un passé historique que j'essaie de reconstituer : celles relatives à cette semaine de grève hors du commun, comme pour les manifestations qui précédèrent, quelles fussent pro-coloniales (initiées par les Pieds noirs) ou pro-Algériennes (dirigées par des nationalistes). Concernant les événements de décembre 1960, j'étais encore adolescent, à la veille de fêter mon quatorzième printemps. D'ailleurs, je me préparais à passer mon examen du CEP. J’habitais avec mes parents à la Cité de la Consolation, (avenue Malakoff) en plein centre de Bab El Oued, sur le front de mer, entre le Prado Plage "Padovani", (actuelle piscine El Kettani) et le stade Marcel Cerdan, (actuel stade Ferhani). Dès l'annonce de la grève, toute notre communauté musulmane se mobilisa, grands et petits conformément aux mots d’ordre du FLN. Nous nous sommes tous enfermés dans nos maisons, pratiquement tout était fermé : magasins, boulangeries, boucheries, marchés, petits ateliers d'artisans. De même que les usines, les écoles et le port qui était complètement déserté et inexploitable du fait qu'il employait une main-d'œuvre majoritairement de souche autochtone. Il y régnait un silence de cimetière, mais cela ne dura pas longtemps malheureusement. C’était juste un petit intermède parce que, brusquement, une cohorte de forces armées composées de parachutistes, zouaves et gardes mobiles débarquèrent dans notre cité, envahissant tout le quartier. Sautant de leurs gros camions GMC, ils ont commencé par arracher les rideaux des magasins fermés pour aller ensuite défoncer les portes des demeures des musulmans et embarquer hommes et enfants scolarisés, seules les femmes, les enfants en bas âges et les vieillards étaient épargnés bien qu'ils aient quand même été rudement malmenés avec une haine et une férocité intolérables. Les hommes ont été ficelés les uns derrière les autres avec les cordes qui servaient à nos mères de séchoirs à linges avant d’être embarqués comme des bêtes dans les camions à destination des différends stades de la Capitale. Les nôtres, furent emmenés au stade Marcel Cerdan (actuel Ferhani) juste à côté de notre cité où ils ont été rassemblés afin d’opérer un triage et les affecter, par la suite, à leur lieux respectifs de travail pour les adultes et les écoles pour les enfants. Mon frère Omar, mon cadet d'une année seulement, et moi, avions eu la chance de fuir ce jour-là avant l'arrivée de la soldatesque coloniale pour aller nous réfugier derrière les rochers, juste à proximité de ce fameux stade, au lieudit "Le Rocher carré", à Rmilet l'oued. Notre retraite ne dura pas longtemps et sachant que nous allions nous faire repérer, nous avions donc décidé de nous rendre à la Casbah pour rejoindre et rallier les manifestants : on ne pouvait absolument pas retourner à la maison sans risquer de se faire pincer. Aussi, notre objectif était d'aller à Bab Ej'did (Haute Casbah) qui, avec Belcourt, étaient les principaux points chauds du moment dans la capitale. Et en ces circonstances particulières-là, une question se posait à nous : comment faire pour y parvenir à éviter tous les barrages militaires ? La cité était entièrement cernée par les forces coloniales et d'importants barrages des bérets rouges y étaient implantés aux entrées et sorties du quartier européen, et ce, surtout pour la sécurité de ses habitants pieds noirs. Le plus important barrage était implanté au niveau du Padovani (à côté de l'actuelle piscine El Kettani, sur l'Avenue Malakoff), le second à la place Bab El Oued, au-dessus du marché Nelson et un autre à la Bacetta sans évoquer tant d'autres encore. L'essentiel pour nous était de parvenir à passer, coûte que coûte, entre ces filets tendus avec une de ces peurs qu’il nous fallait absolument surpasser. Et nous parvînmes à la surpasser cette peur avec notre ferme résolution de rejoindre la Casbah, en passant notamment par les hauteurs de Bab El Oued, points les moins gardés du fait que la totalité de ses résidents étaient des pieds noirs. Nous remontâmes donc jusqu'à l'usine à tabac «Job», pour traverser ensuite le jardin Marengo et enfin franchir un dernier obstacle avant de rejoindre, avec quelques petites astuces, bien sûr, la basse Casbah ou "Zoudj Ayoune". Cela n’a pas été facile, mais nous avons tout de même réussi cette première étape. Il nous restait la seconde qui ne s’annonçait pas de tout repos, particulièrement pour celle ou celui qui est étranger à ces lieux : parce qu'il n'y avait tout simplement pas d'accès ruelles ou chemins d’emprunt -pour parvenir à rejoindre la Casbah. Les principaux passages, entre autres Sidi Abderrahmane, la Rampe Vallée, la Mosquée Katchaoua, la Rue de la Lyre ou Soustara étant, alors, tous inaccessibles, entièrement bouclés par les barbelés et infestés de parachutistes et de soldats du 9ème Zouave, sans parler des gardes mobiles, des agents de la DST en civil ou policiers aux abords des quartiers pieds noirs. En définitive, il ne nous restait que le passage menant de la basse à la haute Casbah, ce qui représentait pour nous un jeu d'enfants, connaissant à fond les moindres petits recoins, le plus dur étant déjà derrière nous. Il ne nous restait plus qu'à passer par les impasses du Marabout Sidi H'lal, en circulant par quelques «douerettes» (maisons mauresques). Cela fait, nous avons rejoint ensuite de l'autre côté une autre impasse qui mène à la rue Randon ou "Djama'e lihoud" (actuelle rue Amar Ali) en remontant les escaliers du côté du cinéma Nedjma et le tour était joué ! Nous avions finalement pu rejoindre Bab Ejdid dans la haute Casbah et avions ainsi participé à la manifestation qui s'y déroulait, en reprenant à tue-tête les slogans anticoloniaux de la population algérienne et en faisant fi des menaces de l'hélicoptère qui faisait du sur place au-dessus de nos têtes en tirant un coup de feu de temps à autre. Notre aventure s'est répétée durant toute la période de la grève des huit jours. Après ces évènement, j'ai dû mettre plus de trois mois pour rejoindre mon école, et dieu merci, passant mon examen du CEP, j'ai réussi à l’avoir sans pour cela obtenir l’attestation, le staff de l'école me l'ayant refusée pour la simple raison que j'avais observé la grève et que je m’étais trop absenté par la suite. A cette époque, j'allais à l'école Rochambeau et dans la rue éponyme, il y avait un dépôt désaffecté où s'entassaient les restes de cartouches déjà utilisées et abandonnées là. Il se trouve que tous les enfants des environs s'y rendaient fréquemment pour ramasser ces balles utilisées pour en faire des pendentifs servant de chaînes ou de colliers. Ensuite il s'est avéré que parmi ce tas de balles inusitées, il y en avait qui étaient explosives -ce que nous ignorions- lesquelles ont malheureusement occasionné des blessures graves à certains enfants, comme nous l'ont signifié, par la suite, lors de leur visite à l'école, les agents des services de la DST. Ces derniers sont passés dans toutes les classes, demandant à tous les élèves de vider leurs poches et leurs cartables sur les tables et de leur remettre toutes les balles en notre possession. C’est là qu'ils ont découvert en ma possession d’une trentaine de restes de balles et ils m'ont alors demandé ce que je voulais en faire ? J'avais répondu que comme tous les autres enfants j’en faisais des pendentifs, ce qui fut confirmé par certains de nos voisins pieds noirs qui ont bien voulu me défendre. Malgré cela, j'ai dû finir ma scolarité dans un centre de rééducation à Benchicao, près de Berrouaghia dans l’ex-département de Médéa, en ayant eu la possibilité, néanmoins, d’entreprendre des études jusqu'en 4ème année moderne. Ensuite, après avoir quitté ce centre, j'ai poursuivi mes études jusqu'à un certain niveau d’études supérieures… Sans que j’aie eu jamais à regretter la scolarité empêchée d’un élève dont le souvenir de son exaltante aventure enfantine durant ces grands évènements reste toujours présent à l’esprit en dépit du passage du temps. Z. B. 10 Numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 CArNet Anniversaire En cette journée spéciale du 11 Décembre notre très chere Condoléances fête son anniversaire. Son époux Karim, ses enfants Mehdi et les jumeaux Younès et Walid lui souhaitent plein de bonnes choses, de belles surprises, de joyeux événements, bref beaucoup de bonheur ! Dr K. Benmouhoub et sa famille présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille Benouarab suite au décès de leur père et grand-père Benouarab, survenu à Chlef, à l’âge de 93 ans. Condoléances décès Amina Arfa épouse Hamidi Djilali Deghrar s’associe avec la famille du défunt, à la douleur et la perte de : Rédha Mouaissi. Djilali Deghrar s’associe avec la famille du défunt, à la douleur et la perte de : Si Abdelkader Mahrez. Profondément attristés par le décès du jeune Redha, ses voisins et ses amis présentent à la famille Mouaissi leurs sincères condoléances. Rédha, par le passé, fut un jeune simple mais combien apprécié. Ses voisins, ses amis et toute la famille prient Dieu de l’envelopper de sa miséricorde et de l’accueillir dans son vaste paradis. A Allah nous appartenons et à lui nous retournons. Tes amis, tes voisins, ta famille… Très affectés par cette disparition, ses voisins et sa famille présentent à la famille Mahrez leurs sincères condoléances. Abdelkader, par le passé, un homme simple mais combien estimé. Au niveau du cimetière, c’était très émouvant.Ses voisins, ses amis et sa famille prient Dieu de l’envelopper de sa miséricorde et de l’accueillir dans son vaste paradis. A Allah nous appartenons et à lui nous retournons. Tes enfants, ta famille, tes voisins, tes amis et tes petits fils. RépubLique ALgéRieNNe DémoCRAtique et popuLAiRe WiLAyA De bouiRA DiReCtioN De LA JeuNesse et Des spoRts seRviCe Des iNvestissemeNts et De L'equipemeNt N° immAtRiCuLAtioN fisCALe : 099010015034539 RépubLique ALgéRieNNe DémoCRAtique et popuLAiRe WiLAyA De tiARet DAiRe De RAHouiA CommuNe De gueRtoufA CoDe fisCAL : 098414225118723 Avis d'Appel d'Offre NAtiONAl Ouvert N°01 La direction de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Bouira lance un avis d'appel d'offre national pour la réalisation de l'opération : aménagement et revêtement d'un terrain de football en gazon synthétique, drainage, vestiaires et terrassement à Bir Ghbalou. Les entreprises intéressées par cet avis sont appelées à retirer les cahiers des charges auprès de la Direction de la Jeunesse et des Sports «Service des Investissements et de l'Equipement», sise à 120 logements Bouira. Les offres doivent être obligatoirement accompagnées des pièces réglementaires suivantes dûment légalisées : I. Offre technique : 1-Déclaration à souscrire 2-Déclaration de probité. 3-Cahier des charges (offre technique) signé et cacheté, chaque page doit être paraphée. 4-Certificat de qualification et de classification 5-Copie du registre de commerce. 6-Casier judiciaire original. 7-Attestation de mise à jour CNASAT actualisée. S- Attestation de mise à jour CASNOS actualisée. 9-Attestation de mise à jour CACOBATH actualisée. 10-Extrait de rôle de moins de 03 Mois. 11-Références professionnelles, 12-Récépissé de dépôt de comptes sociaux pour les sociétés. 13-Liste des moyens humains visés par la CNAS, et liste des moyens matériels avec justification "carte grise et facture d'achat". 14-Les trois derniers bilans financiers. 15-Les attestations fiscales et parafiscales. 16-Attestation de solvabilité bancaire. II. Offre financière : -Lettre de soumission. -Cahiers des charges (offres financière) signé et cacheté, chaque page doit être paraphée. -Devis estimatif et quantitatif. -Bordereau des prix unitaires. La date de dépôt des offres est fixée à «15» Quinze Jours à compter de la première publication du présent avis dans les quotidiens nationaux, et à 10h, toute offre incomplète ou parvenue après ce délai est purement rejetée. L'ouverture publique des offres techniques et financières aura lieu le dernier jour correspondant à la date de dépôt des offres à 10h 30mn Les offres doivent être remises dans une enveloppe fermée et anonyme portant la mention : « SOUMISSION A NE PAS OUVRIR » Aménagement et revêtement d'un terrain de football en gazon synthétique, drainage, vestiaires et terrassement à Bir Ghbalou Et adressée à la : Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Bouira, Service des Investissements & Equipements « Cité 120 logements Bouira » Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée de cent vingt «120» jours, à compter de la date des dépôts des offres. Le Chélif N° 53 : Du 10/12/2014 au 16/12/2014 Anep N° : 161592 Avis d’AttributiON prOvisOire Conformément aux dispositions de l’article 46 alinéa 2 du décret présidentiel N°10/236 modifié et complété portant réglementation des marchés publics, le président de l’assemblée populaire communale de GUERTOUFA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participés à l'avis d'appel d'offres national restreint publié dans les quotidiens nationaux «EL WASSAT» le 29/10/2014 et «LE CHELIF» le 29/10/2014 . Après étude et examen des offres par la commission d'évaluation des offres, les opérations sont attribuées provisoirement aux entreprises suivantes : intitulé de l'opération désignation de l'entreprise Montant en ttC (dA) délais points Critères Code fiscal de choix Rénovation du réseau d'Aep RAmLi à guertoufa AbDeLKADeR Centre 23.905.119.42 7mois 62.57 moins Disant 198148340 095120 Adduction d'Aep à partir de sARL HAuts guertoufa centre pLAteAuX à la localité de gouichi Habib 12.380.608.89 5 mois 67 moins Disant 099814159 009514 Suivant les articles 114 et 125 du décret présidentiel N°10/236 du 07/10/2010 modifié et complété portant réglementation des marchés publics : Tout soumissionnaire qui conteste le choix opéré par le service contractant dans le cadre de l'avis d'appel d'offres , peut introduire un recours dans les dix (10) jours à compter de la première publication de l'avis d'attribution provisoire du marché, dans le bulletin officiel des marchés de l'opérateur public ou la presse, auprès de la commission des marchés publics concernée. Pour les autres soumissionnaires intéressés, sont invités de se rapprocher auprès du service contractant au plus tard trois (3) jours à compter du premier jour de la publication de l'attribution provisoire du marché à prendre connaissance des résultats détaillés de l'évaluation de leurs offres technjai financières. Le Chélif N° 53 : Du 10/12/2014 au 16/12/2014 Anep N° : 160603 numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 11 réACTiOns eLLes font suite aux décLarations du président de La commission empLoi-formation de La cci chLef Précisions de la CACOBATPH sur l’indemnité intempéries-chômage En réaction aux informations erronées relevées dans l’interview réalisée par votre journal avec M. BELAICHE Mohamed, président de la commission emploi et formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Chélif (CCI), parue dans le numéro 52 du 3 décembre 2014 à la page9, nous souhaiterions user de notre droit de réponse et apporter des éclaircissements aux élémentscontrouvés figurant dans cet article, présentés à tort comme «des problèmes rencontrés avec la CACOBATPH». E n effet, la lecture des propos recueillis au sujet de la CACOBATPH et les allégations proférées sur les délais de déclaration de l’arrêt de chantier par suite d’intempérie «24 heures» et sur l’obligation de payer les services de la météo pour avoir cette déclaration, appelle de notre part les précisions suivantes afin de lever toute équivoque et éclairer vos lecteurs. L’indemnité de chômage-intempéries pour les travailleurs des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique, est un droit indemnisé par notre Caisse conformément aux dispositions de l’ordonnance n° 97- 01 du 11 Janvier 1997. L’ordonnance 97-01 instituant l’indemnité de chômage-Intempéries et fixant les conditions et les modalités de son attribution, prévoit que les employeurs dont les chantiers sont exposés à des conditions atmosphériques rendant l’accomplissement du travail effectivement impossible ou dangereux pour la santé et la sécurité des travailleurs, doivent interrompre les chantiers, tout en continuant à assurer l’indemnisation de leurs salariés temporairement privés d’emploi.L’indemnité de chômageintempéries est payée aux travailleurs par l’organisme employeur dans les mêmes conditions de lieu et de temps que le salaire normal, sans que cela n’excède un maximum de huit (8) heures par jour ouvrable et trois quarts (3/4) du salaire ou de la rémunération horaire perçus par le travailleur à la veille de l’arrêt du travail, lorsque toutes les conditions exigibles sont remplies par le bénéficiaire. En cas d’intempéries, l’arrêt du travail est décidé par l’employeur ou par son représentant et ce, après consultation du/ou des représentants des travailleurs et du maître de l’œuvre lorsque les travaux sont exécutés pour le compte d’une administration publique ou d’une collectivité locale. -Une déclaration d’arrêt de travail, signée par l’em- ployeur ou par son représentant et par des représentants des travailleurs, est adressée à la Caisse dans les quarante-huit (48) heures qui suivent l’arrêt du travail ; non pas «24 heures» comme il a été déclaré. -L’avis de reprise de travail, pour l’ensemble ou une partie du personnel, est adressé à la Caisse dans un délai n’excédant pas les quinze (15) jours suivant la reprise. Toutefois, le délai de 48 heures n’est pas opposable à l’entreprise, lorsque cette dernière apporte les arguments nécessaires pour justifier le non-respect de ce délai et le bulletin météorologique nepeut en aucun cas être exigé pour le dépôt de ces déclarations, sachant que les déclarations peuvent être déposées ou envoyées par fax, voie postale ou tous autres moyens mises à la disposition des entreprises par la Caisse. La CACOBATPH rembourse aux entreprises les indemnités versées à leur personnel ainsi que lescharges fiscales et parafiscales «quote-part employeur» décomptées sur l’indemnité chômage intempéries, exclusivement sur la base des déclarations formulées par l’employeur après contrôle de conformité, aux conditions suivantes : -L’interruption de travail provoquée par l’intempérie se prolonge après la première journée ouvrable qui, elle, est à la charge de l’employeur ; -Etre à jour de ses cotisations au moment de l’arrêt de chantier et ce, par rapport à la campagne précédente ; -Compléter le dossier d’indemnisation par le dépôt des bordereaux de paiement ainsi que les bordereaux nominatifs des travailleurs bénéficiaires et l’ensemble des documents originels (déclaration d’arrêt de travail et avis de reprise de chantier), dans un délai de trois (03) mois au plus tard, après la réouverture du chantier. Enfin, dans le cadre du plan de développement dans lequel s’est inscrite la CACOBATPH et aprèsle succès de la solution de télé-déclaration des cotisations lancée officiellement le 11 décembre 2012 et généralisée sur l’ensemble des Agences en date du 29 juin 2013, la Caisse poursuit son œuvre de modernisation, notamment la facilitation des procédures de déclaration par le lancementprochainement de la télé-déclaration du chômage-intempéries, à partir du même portail «TASRIHATCOM», offrant par ce lien, une valeur ajoutée incontestable aux relations entre la Caisse, les entreprises adhérentes et leurs salariésJe vous demande donc, de bien vouloir publier la présente mise au point dans votre prochaine édition et vous prie d’agréer, M. le directeur, mes salutations distinguées. Le directeur régional Le doyen de La facuLté de génie civiL et d'architecture nous écrit : «La porte du dialogue constructif est toujours ouverte» Suite à l'article intitulé : "Des étudiants du pôle universitaire d'Ouled Fares en grève", la direction de la faculté de Génie Civil et d'Architecture (FGCA) tient à rétablir la vérité sur les propos diffamatoires et sans fondements ci-dessous : 1- "Ces étudiants diplômés de la faculté (FGCA)" : La faculté (FGCA) souligne que ces étudiants sont juste en troisième année architecture et ils ne sont pas encore diplômés de licence en Architecture, ils n'ont même pas démarré les cours de la 3ème année Architecture. 2- "L'attitude irresponsable et le laisseraller des responsables, que ces derniers refusent d'ouvrir les postes de master dans la spécialité" : Sur ce point, je précise bien que le master est ouvert au sein de notre faculté par arrêté ministériel qui fixe le nombre de postes ouverts dans cette formation. Actuellement, la faculté a pris en charge l'inscription de 190 étudiants de la 1ère pro- motion durant l'année universitaire 2013/2014 ainsi que les 246 étudiants de la promotion suivante 2014/2015. A cet effet, je défie quiconque s'il reste un seul étudiant porteur du diplôme de licence en architecture et qui se trouve actuellement sans inscription en master. Comme je précise que le master sera ouvert l'année prochaine (2015/2016) et que tous les étudiants lauréats bénéficieront d'une inscription en master en Architecture. 3- "Les étudiants contestent l'ouverture de la spécialité sciences de la terre" : Le domaine des sciences de la terre et de l'Univers est une spécialité qui diffère totalement avec l'architecture. Cette spécia- lité n'est pas destinée pour les étudiants en architecture. Elle reçoit les nouveaux bacheliers dès la première année selon leurs fiches de vœux et je ne vois pas pourquoi des étudiants contestent l'ouverture d'une spécialité qui n'est pas la leur. 4- "La spécialité manque d'encadreurs alors que les conditions pour les études ne sont pas réunies" : Bien que je sois d'accord avec les contestataires sur ce point, on ne doit pas oublier que la faculté a fourni des efforts considérables pour combler ce vide et cela par le renforcement du recrutement et l'établissement de conventions avec d'autres universités. A cet effet, pendant la prochaine rentrée universitaire, la faculté va ouvrir 150 postes en master en architecture et va prendre en charge les autres lauréats par une orientation vers d'autres universités à l'échelle nationale. 5- "Les réunions tenues avec les responsables n'ont pas abouti à des résultats" : Mais ces réunions ne se sont jamais terminées et la porte du dialogue constructif est toujours ouverte. Enfin, je demande aux étudiants de bien songer à leurs intérêts, d'être sages et de retourner vers les ateliers et les salles de classes afin d'achever leur formation en licence et de pouvoir poursuivre l'année prochaine leur formation en master. Le Doyen 12 NatioN Numéro53 du 10 au 16 décembre 2014 Gestion des structures Publiques de santé 25milliardsdedettesépongées Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf, a annoncé, ce lundi, à Tipasa, que «toutes les dettes des établissements de la santé publique seront épongées.» le ministre a également indiqué qu’une dérogation exceptionnelle sera accordée aux agents du secteur pour le passage d’un grade à un autre. S elon le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, les structures publiques de santé totalisent sont redevables d’une dette de près de 25 milliards de dinars, dont la quasi-majorité des est détenue par la Pharmacie centrale algérienne. M. Boudiaf a précisé que 622 établissements au plan national sont concernés par cette mesure qui fait partie du plan d’action adopté en 2013, dit aussi «feuille de route» dont l’objectif est le «rétablissement» d’un secteur malade de sa désorganisation et des réformes successives qu’il a subies. La décision du ministère fait partie des mesures urgentes à appliquer impérativement pour reprendre en main la gestion des structures de santé pour un rendu optimal. M. Boudiaf a expliqué, lors de sa visite à Tipasa, que les responsables de son département ont été instruits des mesures et décisions à prendre dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de santé efficiente visant, outre l’amélioration de la gestion des hôpitaux et, partant, la «réhabilitation» de l’image ternie des structures de santé publique, une meilleure prise en charge des patients, de quelque origine qu’ils soient et quelle que soit leur maladie. En plus de la décision d’effacer les dettes des établissements de santé, le ministre a précisé que l’Etat est disposé à rendre plus efficace les prestations de santé, expliquant que des mesures importantes ont été prises pour l’amélioration de l’environnement hospitalier. Plus explicite, il a affirmé que la disponibilité des médicaments et la dotation des établissements en équipements médicaux font partie de ses préoccupations essentielles en tant que gestionnaire du secteur. Pour ce qui est de l’approvisionnement régulier des établissements de santé publique en médicaments et consommables, le ministre estime que le problème est inhérent, selon ses propos, à «la mauvaise gestion des stocks» au niveau des hôpitaux ou bien dans la planification de l’achat et de la distribution des médicaments. Pour enfoncer le clou, le ministre a même sug- géré que le pays se suffit dans certains types de médicaments, ajoutant que des laboratoires pharmaceutiques activant en Algérie peuvent prévoir dès l’année prochaine des opérations d’exportation de médicaments. L’exportation concernera, évidemment, l’excédent de médicaments par rapport aux besoins nationaux. A propos de gestion, et pour permettre aux établissements de santé de mieux anticiper sur leurs besoins, le ministre de la santé a fait savoir que les budgets de fonctionnement seront débloqués dès la première semaine de l’année prochaine. Pour le ministre, c’est une opération «réalisable», puisque les budgets de l’année 2014 ont été débloqués avant le 15 janvier, une performance jamais réalisée par le secteur. DesCESendiabétologie, gynécologieetoncologie Abordant l’épineuse question de la lutte contre le cancer, le ministre estime que le problème de traitement par chimiothérapie ne se pose plus avec acuité grâce à la prise en charge des malades à travers les 92 services existants à l’échelle nationale. Il a également fait savoir que le plan de réalisation de 19 centres anti-cancer d’ici à 2019 est en marche, précisant que le centre d’Annaba entrera en fonction prochainement ainsi que trois autres centres, à savoir ceux de Tlemcen, Laghouat et Sidi Bel Abbes qui seront livrés au premier semestre 2015. Le ministre a ajouté par ailleurs que les opérations de réhabilitation des centres d’Oran, Alger, Blida et Constantine connaissent un taux d’achèvement très avancé. A propos de la nouvelle loi sanitaire, il a révélé que la mouture de projet loi a été déposée dimanche dernier au niveau du secrétariat général du Premier ministère en attendant son adoption par le conseil des ministres et l’assemblée nationale. M. Boudiaf a annoncé ce qu’il considère comme une «bonne nouvelle» pour les 289.000 fonctionnaires du secteur de la santé. Il a affirmé devant les responsables de la wilaya de Tipasa et la presse que le Premier ministre, m. Abdelmalek Sellal, a octroyé une «dérogation exceptionnelle» permettant la promotion et le passage d’un grade à un autre dans tous les corps du secteur de la santé, en l’occurrence, pour les praticiens, les paramédicaux, les techniciens et le personnel d’administration. La dérogation concerne l’ensemble des fonctionnaires répondant aux conditions de passage d’examens et de concours internes. Parmi ces conditions, l’ancienneté accumulée dans le même grade qui varie entre 5 et 7 ans selon le corps. Le ministre a fait savoir aussi que son Prévention des inondations et crues des oueds Unsystèmed’alertedèslafin del’annéeprochaine U n système de prévision et d'alerte des crues des oueds sera opérationnel en décembre 2015 dans tout le territoire national afin de protéger les villes des inondations, a affirmé ce lundi, à Alger, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Le ministre a ajouté qu’il a été engagé, dans le cadre de la coopération avec l'Union européenne, une étude portant sur "l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre les inondations, qui sera achevée en juillet 2015", avec pour objectif de "maîtriser la problématique des inondations". Actuellement, des solutions de protection des villes contre les inondations, sont en place dans plusieurs wilayas, telle Batna où un tunnel pour la déviation des eaux a été réalisé, ainsi que l'aménagement et la couverture de plusieurs oueds à l'intérieure de la ville. Pour protéger la ville de Ghardaïa des crues de oued M'zab, trois barrages érecteurs, à savoir, Labiadh, Boubrik et Himer, sur les principaux affluents de l'Oued M'zab ont été construits de même que l'aménagement et le reprofilage de l'oued, tandis qu'un ouvrage similaire a été construit à Sidi Bel Abbes, où un canal de déviation en amont de la ville est opérationnel. A Alger, la réalisation du collecteur Oued M'kacel (sur les hauteurs de Bab El Oued), ainsi que l'aménagement de Oued El Harrach, font partie aussi des projets lancés par les pouvoirs publics qui ont engagé "des moyens financiers importants", pour la réalisation d'ouvrages hydrauliques de protection, ainsi que l'entretien et le curage des oueds pour la protection des villes contre les inondations, a encore souligné le ministre. A propos de l'aménagement de Oued El Harrach, dont le taux d'avancement a atteint 52%, M. Necib affirme que le projet prévoit d'ici fin 2015 la dépollution de ses eaux et la création de plusieurs structures de loisirs comme les piscines, les stades et des pistes cyclables, pour un coût global avoisinant 38 milliards de DA. Il a annoncé que les tra- vaux d'aménagement des 18 km de l'oued dans sa partie située dans la wilaya d'Alger et confiés au groupement d'entreprise Cosider-Daewoo sont en cours tandis que les travaux sur les 22 km situés dans la wilaya de Blida, jusqu'à sa source à Hammam Melouane, seront entamés dans le prochain quinquennat. M. Necib a assuré qu'un accord a été trouvé avec la Wilaya d'Alger pour le relogement des habitants des deux rives de l'Oued. S'agissant de la gestion de ces espaces après leur réception le ministre a affirmé qu'un établissement public sera créé pour assurer la gestion technique et technologique. L.C. / Agence département, dans le cadre de la politique de mise à niveau des compétences de ses fonctionnaires, va rouvrir les stages de formation continue avec possibilité d’octroi de bourses à l’étranger pour les praticiens. Enfin, M. Boudiaf a affirmé que des stages pour l’obtention de certificat d’études spécialisées seront lancés dès l’année prochaine. Ces stages concernent en priorité les spécialités de diabétologie, gynécologie obstétrique, oncologie et les urgences médico-chirurgicales. L. C. Nouvelles mesures enfaveurdes candidats auBac2015 Le ministère de l'Education nationale a rappelé lundi dans une note adressée aux directeurs de wilayas, les mesures adoptées en faveur des candidats au baccalauréat, session juin 2015, en vue d'assurer "le bon déroulement" de cet examen. Selon le document du ministère, les candidats pourront choisir entre deux sujets dans toutes les matières où ils seront examinés et bénéficieront d'une demi-heure additionnelle pour procéder à une lecture attentive des questions. Les candidats sont appelés à bien répartir leurs révisions pour éviter le surmenage et la pression, ajoute le document qui rappelle que le baccalauréat est un examen qui se prépare tout au long de l'année. Le Bac blanc est prévu à partir du 24 mai 2014, selon la même source qui précise que les directeurs de l'éducation ont toute la latitude de modifier les dates de déroulement de ces épreuves en concertation avec les directeurs des établissements en tenant compte des contraintes et des spécificités de chaque wilaya. Le document évoque en outre "l'impact du travail en groupe ou en séances encadrées et surveillés" des élèves. Il précise enfin qu'il sera tenu compte de l'effort de l'élève à travers sa fiche d'évaluation continue qui permettra d'améliorer sa moyenne de réussite au baccalauréat. Numéro 53 du10au16décembre2014 REPORTAGE PROMOTIONNEL 13 lesfrèresMiloudilereprésententdansleurshow-rooMdehayMeddahi Condor se déploie à Chlef Un nouveau show-room Condor a été inauguré officiellement ce samedi, à Hay Meddahi, à proximité de la nouvelle mosquée de cet important quartier résidentiel de la ville de Chlef. Géré par les frères Benmiloud, dit Miloudi, cet important espace commercial propose toute la gamme des produits du groupe industriel Condor qui entend déployer son réseau de concessionnaires et représentants à travers tout le territoire national. D es produits électroménagers aux smartphones et ordinateurs dernier cri doté des technologies de pointe en passant par les téléviseurs de dernière génération, le show-room ouvert par les frères Miloudi offre pratiquement aux visiteurs un large panorama de la production Condor. Spécialisée depuis les années 1990 dans l’électroménager, la famille Benmiloud, plus connue sous le nom de Miloudi, qui possède deux grands magasins à Chlef, s’enorgueillit de ce nouvel acquis qui, le moins que l’on puisse dire, conforte sa position de leader sur le marché local. L’objectif avoué est en effet de renforcer une assise commerciale acquise grâce aux efforts soutenus de leur père, Si Ahmed Benmiloud, un sexagénaire qui s’est fait connaître comme l’un des opérateurs les plus expérimentés dans le commerce de l’électroménager. Fort d’une longue expérience, Si Ahmed et ses enfants sont confiants quant à l’opportunité de cet investissement, sachant que le groupe Condor offre, en plus de produits de qualité supérieure, un service après-vente des plus performants en Algérie. De fait, nous dit Mohamed Benmiloud, le gérant du show-room, tous les produits proposés à la vente bénéficient de la garantie du fabricant. Il précise que les ateliers de maintenance existent à Chlef qui s’occupent et des appareils de chauffage et de climatisation, et des réfrigérateurs, cuisinières et autres plaques chauffantes et de cuisson. De même, précise-t-il, tous les produits de téléphonie et informatique sont couverts par la garantie. Mieux, tout appareil et quel que soit sa nature qui peut s’avérer défectueux ou présentant un quelconque défaut ou vice de fabrication -ce qui arrive rarementest immédiatement remplacé au client quand le délai n’excède pas les 24h. Au-delà, c’est le service de garantie qui prend le relais. Notre interlocuteur souligne que, quel que soit le cas, le client est toujours gagnant car, assure-t-il, la garantie n’est pas un vain mot chez Condor. MohaMed benMiloud «Miloudi», gérant dushowrooM Un contrat de 5 ans Le choix de Condor comme partenaire est motivé par deux raisons essentielles, explique Mohamed Benmiloud : la fiabilité des produits, leur disponibilité et le fait que ce producteur national fabrique une large gamme de produits électroménagers, électroniques et informatiques. Et pour un professionnel, travailler avec un seul fournisseur présente de multiples avantages : approvisionnements réguliers, maintenance et pièces de rechange assurés, garantie et crédit-fournisseur, en somme, c’est éviter les nombreux soucis au quotidien qui empoisonnent l’activité. Le plus important est qu’il faut se placer sur le marché en choisissant le meilleur partenaire, relève M. Benmiloud, qui nous apprend que le contrat conclu avec le groupe Condor court sur cinq années renouvelables. Ce choix est également motivé par la réintroduction du crédit à la consommation, une décision gouvernementale qui vient à point nommé puisqu’elle favorise uniquement les producteurs nationaux. C’est un atout supplémentaire que compte exploiter nos interlocuteurs qui rappellent que la superficie de leur nouveau magasin s’étend sur plus de 200 m², soit une surface qui permet d’exposer pratiquement tous les produits de leur fournisseur exclusif. Prévoyants, les frères Miloudi ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. La famille est en train de réaliser une unité de montage et de fabrication de produits électroménagers à Le choix de Condor comme partenaire est motivé par la fiabilité de ses produits et de leur disponibilité Chlef, précisément dans le quartier El Moussalaha, à la sortie sud de la ville. Selon Mohamed et son père, les travaux de réalisation ont atteint le taux appréciable de 40%. L’achèvement du projet est prévu pour l’année 2015. A l’occasion, les Miloudi promettent plein de surprises aux Chélifois. Alors attendons pour voir. Ab. Kader 14 numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 les gens Son noM eSt en PASSe de deveniR une exPReSSion PoPuLAiRe Kaddour bouzeghaia, la légende vivante du chélif Jeune adolescent, j’entendais souvent des gens de mon entourage répéter à l’envi cette expression : «Mais tu te prends pour qui, toi ? Tu te crois Kaddour Bouzeghaia ?» J’avoue que je ne comprenais pas ce que cela voulait, tout au plus je pensais qu’il s’agit d’un personnage légendaire qui savait tout faire ou qui faisait tout à la fois. C ertes, Bouzeghaia, nous connaissions. C’est cette petite localité à mi-chemin entre Chlef et Ténès, que tout ceux qui empruntent la RN 19 connaissent parfaitement pour ses cafés décrépis, ses commerces modestes et les virages en fer à cheval qui la surplombent. Mais qui était ce Kaddour ? C’est un prénom très répandu dans la région et chaque famille peut en compter un. C’est le diminutif d’Abdelkader. Mais, au fil du temps, on a commencé à comprendre que ce personnage existe réellement, que Kaddour Bouzeghaia habite la paisible localité éponyme et que c’est sa passion du football qui a fait sa renommée à travers toute la wilaya de Chlef et ses régions avoisinantes. L’expression « Kaddour Bouzghaia » a réussi à se propager comme une trainée de poudre jusqu’à ce qu’elle devienne courante et synonyme de quelqu’un qui se croit tout faire et tout savoir. Le qualificatif « Kaddour Bouzeghaia » est attribué à tout ce qui se prend pour quelqu’un qui veut tout faire. L’origine de l’expression vient de ce que faisait Kaddour au sein de l’équipe de football de son village. En effet, Kaddour Bouzeghaia a été un joueur essentiel au sein de l’équipe de Bouzghaia qui évoluait dans le championnat de wilaya dans les années soixante dix et qui croisait le fer avec toutes les équipes du même palier, que ce soit dans la wilaya de Chlef ou dans les wilayas voisines. De par son comportement étrange, il a pu attirer l’attention de tous ceux qui l’ont côtoyé de Ténès à Sendjas et de Dahra, dans l’extrême ouest, à Djendel à l’est de la wilaya (Djendel était rattachée administrativement à Chlef avant le découpage de 1984). Dans son équipe, Kaddour était l’homme à tout faire : c’était lui qui formait l’équipe, lui le capitaine, le dirigeant, et sur le terrain, il est le maestro par excellence, il botte les coups francs, les corners, les remises en jeu et les pénalties (tirs au but), il pratiquait une hégémonie sur ses coéquipiers et personne n’osait commenter ses décisions. La génération des années quatre vingt dix connait parfaitement l’expression et ce qu’elle signifie mais je doute fort qu’elle en connaisse l’origine pour des raisons diverses. A titre d’exemple, l’équipe de Bouzghaia n’est plus en exercice depuis une belle lurette ou dans le meilleur des cas, elle évolue dans les divisions inférieures. Kaddour n’a pas donné de signe de vie depuis longtemps. Pour mettre en exergue ce phénomène, nous avons jugé utile de lui rendre visite pour deux raisons : en premier, transporter les amis de Kaddour dans un passé récent et leur faire revivre les bons moments qu’ils ont vécus à ses côtés sur les terrains de football de la wilaya, les aventures et les anecdotes, en second, donner aux jeunes générations qui en ont entendu seulement parler de lui l’occasion de le connaitre par le biais de notre journal. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Kaddour Dahmane n’était pas seulement un footballeur mais aussi un enseignant et directeur d’établissement scolaire par la suite. Actuellement, il est en retraite depuis l’année 1999. Etant directeur chargé de la gestion de tout un secteur, il recrutait même les enseignants. Dans le domaine sportif, Kaddour n’est plus à présenter, son comportement fait de lui l’homme admiré, il est encensé là où il passe. Kaddour dit avoir connu des footballeurs et des dirigeants durant son parcours footballistique, des gens avec lesquels il entretient de bonnes relations à ce jour et sur lesquels il peut compter énormément. Il faisait le spectacle et si les gens l’ont aimé, c’était grâce au sens de l’humour dont il jouissait. Dans un sondage effectué dans la rue, notre question était la suivante : «Qu’entendez-vous entendez par Kaddour Bouzeghaia » ? Les jeunes de vingt à trente ans pensent qu’il s’agit d’une expression attribuée à quelqu’un qui se croit capable de tout faire ; un septuagénaire pense avoir affaire à un bandit, d’autres pensent qu’il s’agit d’une expression pour parler d’un sait-tout-faire. Mais ce qui est sûr, c’est que tout le monde connait l’expression. Un ami à Kaddour que nous avons rencontré lors de notre visite dans la commune de Bouzgehaia raconte cette histoire : des jeunes suivaient un match de Chelsea à Londres lorsque, à un certain moment, ils ont remarqué un joueur qui exécutait toutes les fautes sifflées par l’arbitre. L’un d’eux s’est écrié : «Il se prend pour Kaddour Bouzeghaia celui-là? » Un spectateur qui était dans les gradins les a entendus, il s’est levé et s’est dirigé vers eux et sa surprise a été grande quand ils lui ont dit qu’ils étaient tous originaires de la ville de Sendjas. Il semble que l’expression « Kaddour Bouzeghaia » a dépassé la personne, et Dahmane Kaddour, le sexagénaire, vit paisiblement auprès de ses enfants, tous instruits et qui tiennent beaucoup de leur père. Pour l’anecdote, le plus jeune est l’actuel président de l’équipe de football à Bouzghaia. Kaddour avec qui nous avons discuté un bon moment dit qu’il condamne la violence dans les stades et incite à la pratique du sport pour le plaisir. Abdelkader Ham Pub loue immeuble à usage commercial ou administratif à chlef Particulier loue immeuble en plein centre-ville de Chlef, dans un quartier d’affaires, rue du 1er novembre, à proximité de la direction des Moudjahidine, du showroom LG, de l’agence bancaire AGB et de la résidence du secrétaire général de la wilaya. Bâtie sur une superficie de 213 m² en R + 2 + terasse, la bâtisse dispose d’un garage au sous-sol pouvant abriter 10 véhicules et d’un hall convenant à une salle de réception ou d’exposition. 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Ahurissant. Il mange toutes ces quantités sans éprouver le moindre trouble ou malaise. Alors, pour satisfaire notre curiosité et celle des spectateurs, nous avons posé quelques questions à Salim Haini le boulimique. Le Chélif : Pouvez-vous nous dire comment êtes-vous devenu un gros mangeur ? Salim Haini : Je suis né le 10 juin 1985 à Bouzaréah (Alger) et j’habite actuellement à Ain Defla. Je suis l’ainé de mes cinq frères. Je suis marié et j’ai deux enfants. Tout avait commencé, lorsque j’avais 19 ans, c’était pendant la nuit du 27ème jour du ramadhan. Mon oncle m’avait chargé ainsi que ses enfants de faire le guet dans sa pépinière. Ce soir là, c’était mon tour. J’ai pris mon diner. Je me tenais adossé à un arbre lorsque quatre individus ont surgi des buissons et m’ont demandé l’hospitalité. Je les ai invités, nous avons mangé ensemble. Nous avons discuté sur des sujets anodins, on a parlé de tout et de rien. Ensuite, ils ont pris congé de moi. Avant de partir, l’un d’eux s’est retourné pour me dire ceci : «Nous sommes et serons toujours à vos côtés». Ils se sont évanouis dans la nature. C’étaient des individus ordinaires, comme nos voisins sauf que ceux là, je ne les ai jamais vus auparavant. Ils étaient aimables et très souriants. Après la fête de l’Aïd Seghir, j’ai commencé à ressentir cette envie de manger, c’était un besoin irrésistible et démesuré. Je mangeais tout mais avec des quantités incroyables. Ensuite, c’était au tour des objets qui se trouvaient sous la main et sans parler de la nourriture normale telle que 30 à 40 kg de pomme de terre, 20 à 30 kg de carottes, 40 à 60 œufs durs, un carré de salade (une camionnette pleine de salade) et environ 100 baguettes de pain, 30 à 40 poulets, sans parler des œufs durs. Au début, j’étais angoissé, perplexe et étonné devant ce qu’il m’arrivait. Ce qui me rendait encore plus désorienté et perdu, c’est que je ne pouvais pas y faire face financièrement. Certains amis avaient peut être compris la situation. Ils me payaient des repas de temps à autres, d’autres n’en croyaient pas leurs yeux, on faisait des paris, c’était toujours moi qui gagnais. J’avais aussi d’autres amis qui possédaient des champs de patates, d’oignons, de salades ou de carottes. Ils me laissaient me rassasier dans leurs champs. Je ne comprenais pas du tout ce qui pouvait m’arriver mais mon souci principal était de trouver toujours quelque chose à mettre sous la dent. J’étais désemparé, et même inquiet, mais ce qui importait pour moi, c’était de trouver comment assouvir mes exigences nutritionnelles. Ensuite, en Comment s’effectue le déclic ? Il y a un changement, comme je vous l’ai dit, je commence à me maitriser. Lorsque je suis chez moi, je mange comme mes frères, et lorsque je suis au spectacle, je me transforme en Salim El Akoul ! Cela vient tout seul, je fais un petit effort et tout s’enclenche ! l’absence de nourriture, je commençais à grignoter des néons, des ampoules, des clous, du papier, des liasses de journaux, de la graisse et même de la sciure. Cela avait duré combien de temps ? Cela avait duré pendant au moins trois longues années, ensuite je commençais à me maitriser lentement en ne mangeant que lorsque j’avais vraiment faim. Donc, je ressentais une certaine cohérence, un équilibre dans mon organisme. Les radiographies et les visites médicales que j’ai subies entretemps n’ont rien montré de suspect. Les toubibs sont satisfaits des résultats mais ils demeurent stupéfaits et angoissés par ce phénomène, ils m’ont posé beaucoup de questions. Les résultats n’ont rien montré de suspect, tout était normal. Ils m’ont invité à passer des radios et des consultations tous les 3 mois gratuitement. Psychologiquement, j’étais comme libéré de ce fardeau qui était pénible et douloureux. Et, c’est à ce moment précis que la réputation d’un grand « mangeur » avait déjà fait son petit chemin et a même dépassé les frontières de notre wilaya. L’émission «Rahala» est venue me filmer. Après, ce fut l’émission «Ouyoune» avec Karima Abbad. Bien d’autres ont suivi comme celle d’Al Djazira «El Hassad El Magharibi» avec Abdelkader Ayad, Al Arabia avec Mohamed Dahou, MBC «Fi El Esboue» avec Rafik Bakhouche, France 24, Discovery (Italie) avec 3 journalistes Italiens, Reuter international, «Saraha Raha» avec Bouchra Okbi, «Djazair Show» avec Sofiane Dani, émission «El Moufid» avec Cheb Yazid, «El F’hama» avec Salim Alek, Canal Algérie «Bonjour l’Algérie» lors de l’émission «Sabahiète» et enfin Chourouk TV avec Salim Alek. D’autres émissions ont suivi, de même que des spectacles en Tunisie ou au Maroc qui ont invité notre gargantua, Un concours avec d’autres rivaux du «Grand Sbitar» (Tunisie) à Marrakech, l’émission «Kawn Eddounia» (qui parle des curiosités dans le monde). Dans tout cela, comment votre famille vit cette fiction ? Le plus normalement du monde, à la maison je mange comme mes frères, j’avais ma part comme eux et je me sentais bien. Ma famille trouvait cela normal du fait que je n’avais rien et que je n’avais aucun problème de santé. Il y a quand même un début, voire un repère à tout cela ? Moi-même je ne comprenais pas ce qui pouvait vraiment m’arriver. La seule chose qui m’avait paru un peu douteuse, c’était les 4 personnes avec lesquelles j’ai partagé mon repas avec eux la nuit du 27ème jour du ramadhan. C’est d’ailleurs le seul lien avec ce qu’il m’est arrivé, sinon je ne vois absolument rien qui donnerait une autre explication à cela. Je me retrouve dans cette nouvelle situation, elle m’a apporté beaucoup de satisfactions sur tous les plans. Cette situation m’a également permis de connaitre des gens dans le cinéma, des comédiens, des sportifs, des chanteurs, et chanteuses, du beau monde quoi. Donc, vous ne ressentez aucun malaise et aucune gêne en prenant toutes ces quantités de nourritures ? Absolument rien, si comme j’avais pris un repas normal. Je ne ressens aucune autre sensation. Certains disent que c’est l’œuvre des djinns, d’autres estiment que c’est une des maladies du siècle. Le mot de la fin ou si vous voulez un message à transmettre? Personnellement, je ne ressens rien du tout ni sur le plan mental ni sur le plan physique. Mais pour l’instant, je suis bien, mon ambition est de gagner le titre mondial de plus gros mangeur sur Terre. Je veux absolument battre ce record qui est actuellement détenu par un Japonais Kiobatchi qui avait mangé un mouton ! Ma situation professionnelle est à déplorer, je vis de mes exhibitions mais qui peuvent un jour s’arrêter. Je souhaite obtenir un travail permanent qui va me permettre de subvenir réellement aux besoins de ma famille au cas où. Propos recueillis par Djilali Deghrar Le cri de coLère d’un citoyen : Qu’attendons-nous pour améliorer notre quotidien ? N ous avons jugé utile de reproduire la lettre d’un lecteur qui s’indigne de l’état de dégradation de notre environnement et qui souhaite que les gens prennent conscience que leur situation socio-culturelle est des plus moroses. Pour lui, il faut fouetter les consciences et arriver coûte que coûte à agir sur notre vécu pour l’améliorer constamment. «En partant, les colons français nous abandonné un patrimoine que nous n’avons malheureusement pas pu garder intact, soit par ignorance, soit par indiscipline, soit par bêtise. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur les constructions individuelles encore visibles pour constater les dégâts. Ces villas étaient les joyaux de notre village, elles étaient entourées de grilles en fer forgé et de roses, elles étaient bien peintes et possédaient des entrées magnifiques. Ils nous ont laissé des rues paisibles et ombragées, bordées de grands arbres avec de l’eau qui coulaient sur les trottoirs. Ils nous ont laissé peu de choses, c’est vrai, mais à leur départ, nous n’avions pas su les garder en l’état. Finalement, c’est nous les perdants car à voir notre village en 2014, avec de la saleté partout, malgré tous les efforts des responsables de la commune d’y remédier et tous les moyens mis à notre disposition par l’Etat pour rendre notre quotidien meilleur, on est pris d’une colère sourde, difficile à contenir. Tout le monde se dit croyant, tout le monde s’accorde à dire que la propreté fait partie de notre religion. On nous enseigne cela dans les écoles et les mosquées qui sont pleines à craquer les vendredis. Il y a des gens qui se disent « Ouled Bled » qui nous le rappellent avec constance et qui s’offusquent de l’état de dégradation de notre milieu environnemental, mais, dans la pratique, personne ne respecte ce qu’il dit. Une fois hors de chez eux, les gens perdent leur sérénité et deviennent des êtres inqualifiables. Qu’attendons-nous pour améliorer notre quotidien qui est devenu si morose ? Que faire pour que notre village ressemble à ce qu’il était en 1962 ? Est-ce que les gens sont heureux d’y vivre ? Que faisons-nous en dehors du travail dans notre village ? Deux solutions : c’est soit se cloîtrer chez soi en at- tendant le lendemain, soit errer dans les rues ou s’assoir dans les cafés. Il n’y a aucun moyen de distractions pour les adultes, les enfants, les femmes, les filles, pour tout le monde. C’est à croire que nous avons dépassé le stade de la jeunesse et c’est la mort qui nous attend. Et puis, même les petits enfants s’ennuient à mourir. Il y a quelques infrastructures pour eux pour se distraire mais ils sont très peu par rapport à leur nombre. Dans le passé, nous n’avions pas besoin que l’Etat intervienne pour nous créer des espaces pour jouer, on le faisait nous-même. On avait la nature, les bois, les jardins... On avait les terrains nus partout dans le village. Chaque quartier avait son petit stade ou les bambins jouaient du matin au soir. L’oued, les puits et les séguias étaient nos piscines .On avait pas besoin de se déplacer à Ténès ou à Mostaganem pour aller prendre un bain et se rafraîchir. On ne s’ennuyait jamais dans notre village, Imaginez qu’on avait même un cinéma. Mais aujourd’hui, il ne reste rien de tout ça. Dommage.» Abdelkarim Ghezali 16 numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 Détente MotSfléchéS Mots croisés HORIZONTALEMENT 1 - Forficule 2 - Squameuse 3 - Assemblée à une autre - Cannibale imaginaire 4 - Verbale - Vague 5 - Particulièrement court - Me préparerai à monter 6 - Presque riche - Palmipèdes migrateurs 7 - Claquée - Largeur de papier 8 - Gens du Nord - Biographie 9 - Bien à vous - Marteau de couvreur 10- Grisas - Personnage VERTICALEMENT Soduku A - Qui fait perdre beaucoup de valeur B - Nettoyai - Partie d'adresse C - Glaneuse D - Firmament - Ensemble de grains E - Femmes mises en groupe - Etat autour de Salt Lake City F - Cri de passe - Assembla deux grelins G - Palpables - Sinistres initiales H - Cité sur la Bresle - Corrompt I - Variété d'un même composé - Guide pour la mine J - Frivole - Cycle des bois K - Concilier L - Couverte de corindon Citations «N'oublions jamais qu'il existe quatre choses dans la vie qu'on ne pourra pas rattraper : la pierre après l'avoir lancée, le mot après l'avoir dit, l'occasion après l'avoir perdue et le temps après qu'il soit passé.» «Le mérite appartient à celui qui commence, même si le suivant fait mieux.» (Proverbes arabes) SolutionSdeSjeux Numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 17 CoNTRIbuTIoN LE SujET FAIT L’oBjET DE DÉBATS PASSIoNNÉS QuAND LA CRImINALITé sE PRoPAgE DANs LEs mILIEux juvéNILEs Par Farouk Afounas* Force est d’admettre que la criminalité, en l’absence d’une répression ferme, va crescendo et présage un devenir ténébreux pour la nation entière. De jeunes garçons souffrant de problèmes familiaux, d’échec scolaire et de chômage n’hésitent point à emprunter le chemin de la délinquance pour devenir des malfrats puis des criminels bravant toutes les lois de la morale et celles de la République pour porter atteinte à l’ordre public. I l n’est de secret pour personne que la criminalité suit toujours sa courbe ascendante et inquiète réellement les spécialistes qui n’arrêtent de pointer du doigt un appareil judiciaire faillant à bon nombre de ses missions. Des spécialistes qui mettent en garde contre la montée en puissance d’une multitude de bandes de criminels dont l’objectif consiste à s’emparer d’un maximum de biens et à imposer leur diktat où qu’ils aillent. Ils imputent aussi cet état de fait aux parents qui, d’après leurs estimations, ne surveillent nullement leurs enfants et ne se soucient guère de leurs agissements. En d’autres termes, une fois que le cursus scolaire s’achève prématurément, certains parents déclinent toute responsabilité vis-à-vis de leurs enfants. On sait pertinemment que beaucoup d’adolescents, sans occupation précise, n’optent que pour une seule et unique voie qui est celle de la délinquance. Poussés par des bandits qui s’approchent d’eux et leur décrivent mensongèrement une vie meilleure, ces adolescents finissent par faire leurs baptêmes de feu dans ce monde innommable. Tout de suite après, ils se mettent à cambrioler des maisons, piller des magasins, agresser des passants et les délester de leurs biens. Pour être en mesure d’accomplir leurs forfaits sans être contraints d’éprouver des crises d’angoisse, les jeunes délinquants tiennent à consommer de la drogue existant sous différentes formes et ayant de graves effets d’hallucination. C’est, pour eux, un stimulant nerveux indispensable leur permettant d’être en état de courage sans égal. Agissant le plus souvent sous l’effet des substances psychotropes, ces jeunes criminels ne se rendent absolument pas compte de la gravité extrême de leurs actes. Asséner des coups mortels à quelqu’un est pour eux un acte tout à fait ordinaire. Ils sévissent continuellement et sans relâche et se considèrent imbattables. Ainsi, ils ne manquent plus de faire de la vie sociale du commun des Algériens un véritable enfer. Ces Algériens endurent un calvaire des plus intenables et ne sa- vent plus à quel saint se vouer. Ils se voient astreints d’être perpétuellement vigilants. Ils se cloitrent chez eux dès les premières heures du soir et ne pensent presque plus à ressortir même si c’est pour une urgence. Ils verrouillent leurs portes et prennent toutes les précautions nécessaires pour être à l’abri de l’agressivité maladive de ces jeunes criminels. D’où surgissent ces criminels ? Selon des sources bien informées, il existe bel et bien des réseaux, dont les ramifications s’étendent sur plusieurs régions du pays, qui sont spécialisés dans l’enrôlement de jeunes garçons dans les rangs des différents gangs dont ils tirent les ficelles. Les jeunes garçons recrutés sont vite formés et initiés aux principes sur lesquels se fonde l’activité criminelle. Ils apprennent d’horribles choses ayant rapport avec l’accomplissement de divers forfaits. De plus, ils sont sommés d’obéir aveuglément aux injonctions de ceux qui tiennent les rênes des gangs auxquels ils appartiennent. La Le Chélif, hebdomadaire régional d’informations de proximité édité à Chlef LE CHÉLIF est publié par «Les Presses du Chélif», eurl - Zone différée Bt F n 10 - Chlef 02 000 règle d’or pour cette catégorie d’humains est de ne jamais passer à l’acte sans prendre une dose suffisante de drogue. Au cours de la décennie écoulée, les crimes se sont multipliés à une très grande vitesse. Des crimes odieux commis à l’égard des personnes innocentes étaient signalés çà et là. Aujourd’hui, le quotidien des Algériens est largement marqué par un nombre impressionnant de délits et crimes très choquants de par leur horreur ainsi que par leur atrocité. Cette situation est favorisée par l’insécurité qui se manifeste de plus en plus. Beaucoup de personnes sont devenues vulnérables et ne peuvent plus se défendre devant des criminels puissants et armés jusqu’aux dents. De simples citoyens ne peuvent malheureusement rien faire contre des bandes bien organisées agissant du jour comme de nuit sans être inquiétées par qui que ce soit. La passivité des services de sécurité est à déplorer avec insistance. Selon des témoignages, certains agents de sécurité assistent à des scènes d’agression sans intervenir pour libérer les victimes des griefs Directeur de la publication : Ali Laïb Rédaction : M. Aït Djida, M. Boudia, A. Chérifi, M. Ghriss, Larbi H., B. Kamel, B. Kiouar, A. Laïb, M. Nakkab, L. Med Abdelkrim, A. Zighem de leurs agresseurs. Par ailleurs, il y a des journaux nationaux qui accordent à des faits divers dangereux une grande importance et les mettent à leurs Unes. Ils tâchent d’en informer les lecteurs régulièrement on ne sait pour quelle raison. Ces lecteurs, dès qu’ils jettent le premier coup d’œil, sont frappés par de mauvaises nouvelles qui ne font que faire régner la terreur et l’incertitude dans leurs esprits. De longs articles sont consacrés aux cambriolages, agressions, vols par effraction, viols, crimes, etc. Ce qui fait que les lecteurs s’habituent à ces ignobles méfaits. N’est-ce pas une forme de banalisation de l’acte criminel ? Cela ne va-t-il pas conduire à véhiculer une idée consistant à ne voir aucun mal en ces méfaits et qu’il n’est pas tout à fait grave d’en commettre un ou plusieurs ? Les criminels sont-ils sévèrement châtiés ? Il est difficile voire impossible d’occulter le fait que beaucoup de RC : n 02/00-0906487 B12 NIF : 001202090648712 Cpte bancaire : CPA Agence Chlef : 1234000018913-44 Publicité : Pour votre publicité, s’adresser à l’ANEP, 1 avenue Pasteur, Alger Tél : 021 71 16 64 - 021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 - 021 73 99 19 criminels échappent à la justice, n’écopent d’aucune peine et ne répondent à aucun de leurs actes devant la justice. Une fois les délits ou les crimes commis, leurs auteurs prennent la poudre d’escampette et disparaissent à jamais même s’ils ne quittent pas le territoire national. Grâce à la complicité de certains, ils peuvent commencer une nouvelle vie loin de tout soupçon et de toute poursuite judiciaire. Il existe même des fugitifs qui changent d’identité et mènent une quiète vie. Pour ceux qui sont capturés et mis derrière les verrous, ils sont écroués conformément à un mandat de dépôt. Ils doivent passer un peu de temps dans le cadre d’une détention préventive avant d’être traduits devant la justice. Ensuite, des peines, jugées ordinaires, sont prononcées contre eux. Une fois ces peines purgées, les condamnés retrouvent leur liberté et renouent avec leurs actes ignominieux comme si de rien n’était. Ils deviennent même encore plus dangereux qu’ils ne l’étaient auparavant. A partir de là, nous sommes en droit de nous inquiéter et de poser des questions concernant le caractère dissuasif des peines prononcées. Des peines qui sont, de l’avis de tous, clémentes et ne peuvent en aucun cas dissuader les criminels. De plus, les conditions de vie dans les centres carcéraux en Algérie sont très bonnes. Il y a tout ce qui est nécessaire à une vie digne. Bref, les prisonniers n’y manquent de rien. Les citoyens, notamment ceux ayant payé un lourd tribut à l’activité criminelle, clament à tue-tête la sévérité et l’intransigeance dans le traitement des affaires criminelles. Ils exigent une répression sévère contre ces fauteurs de troubles. Ils veulent que justice soit rendue à toute personne déclarée victime d’un acte criminel. Cela ne pourra se concrétiser que si les instances judiciaires redoublent de fermeté et ne font preuve d’aucune forme de flexibilité ou de clémence. Le châtiment doit être d’une sévérité inouïe. A. F. Enseignant Tél : 06 62 35 46 98 05 54 75 34 73 Fax : 027 77 83 28 Fax bureau d’Alger 021 38 75 13 E-mail : lechelif@gmail.com Impression : SIA Alger 18 Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 CuLture abderrahMane chaouche, chanteur de chaabi : «Il faut favoriser un climat culturel dans nos cités» Abderrahmane Chaouche, dit Abdou, est né à Chlef en 1996. Passionné tôt par le genre chaabi, c'est à 10 ans qu'il chanta devant le public chélifien sa première chanson andalouse et ce, lors de son intégration à l'ensemble andalou, "El Fen El Assil", qu'il quitta par la suite pour passer quelque temps au conservatoire de musique El Hachemi Guerrouabi de Chlef avant de se retrouver dans l'association culturelle "Les Amis du Centre Larbi Tebessi", présidée par Mohamed Hemaidi Zorgui. Et c'est dans le groupe de son frère Tahar, mélomane, titulaire d'un master en économie, qu'il continue à exercer sa passion artistique. Mais à lui la parole pour de plus amples informations. Le Chélif: Tout d'abord, sur quel instrument tu joues et aurais-tu appris des notions de solfège? Abderrahmane Chaouche : oui je joue sur l'instrument de prédilection du chaabi et de l’andalou, c’est à dire la mandoline, de même que je maitrise le violon. Quant au solfège, j’ai appris les notions de base lors de mon passage au conservatoire de musique local «El Hachemi Guerroubi.» J'ai été aidé en cela par l'exemple de mon grand frère Tahar, finaliste du festival andalou d'Alger de 2011. C'est pour vous dire que dans mon milieu familial, je n'ai jamais été empêché pour poursuivre mon penchant pour la musique populaire algérienne, mon père étant lui-même un grand fan du chaâbi, vouant une grande vénération aux maîtres du genre. Et c'est en l'accompagnant fréquemment aux diverses soirées de galas organisées au fil du temps à Chlef ou ailleurs, que mon intérêt a commencé à s'éveiller pour la «qacida» andalouse et la chanson chaabie. Et inutile de vous ajouter que mon frère aîné a fait le conservatoire pour vous souligner que j'évolue dans un cadre familial ayant de fortes attaches avec l'art et la culture, d’une manière générale. Te souviens-tu de ta première chanson interprétée et devant quel public ? Ma première chanson était une reprise du terroir andalou s'intitulant "Afala Tasqini". Je l'ai chantée devant le public chélifien mais, par la suite, j'ai eu à chanter beaucoup le genre chaabi devant les publics, entre autres, de Relizane, Mostaganem, Mascara, Batna, etc., et ce à la faveur du déplacement de notre groupe musical dans le cadre des échanges inter-wilayas sous l'égide de la direction de la Culture de la wilaya de Chlef. Votre groupe a aussi animé divers galas artistiques comme vous êtes passés à radio- Chlef, peut-on avoir une idée des membres qui le composent? Grâce à mon groupe, je suis passé également à la télévision nationale TV A3 et Canal Algérie en 2011 et éloquemment maitrisée et, au chant juste, caractérisé par une sobriété prometteuse". Et comment parviens-tu, d'une manière générale, à concilier études et pratique de ta passion musicale ? J’accomplis cela le plus normalement du monde, en accordant bien sur le temps nécessaire, selon les exigences du moment, tantôt aux nécessites immédiates des études tantôt à celles inhérentes à la pratique musicale et culturelle, d'une manière générale. Je m'organise de façon à ce que chaque discipline ait sa part judicieuse de temps consacré afin qu'aucune d'elles ne vienne empiéter sur l'autre. As-tu des projets pour l'avenir immédiat ? Bien évidemment, cela consiste en la réalisation d'un album sur lequel je travaille activement et que j'espère voir se concrétiser au premier trimestre de 2015. Comme je souhaite que notre association culturelle puisse marquer davantage de son empreinte le paysage culturel et artistique régional et pourquoi pas national inchallah! 2012. De même qu'on a assuré des soirées artistiques dans les cités universitaires d'étudiantes et d'étudiants à Hay Salam et Ouled Farès, notre label étant apprécié au vu de notre répertoire assez riche qui reprend les grands maitres tels Ammar Zahi, El Hadj Guerrouabi, Kamel Messaoudi, etc. Avec notre savoir-faire dans le genre chaabi classique mais aussi moderne, on a été sollicités maintes fois pour prendre également part à diverses festivités commémoratives dans la région ou à des festivals nationaux. Notamment ceux de musique andalouse d'Alger et de Mostaganem lors duquel, sur 200 concurrents, on s'est retrouvés parmi les 30 formations retenues pour le sacre final qu'on n'a pas décroché mais ce n'est que partie remise sachant que notre jeune groupe, qui s'impose relativement malgré le manque de moyens, promet de concrétiser de meilleures performances à l'avenir. C'est à quoi tendent avec obstination ses sept membres suivants : Tahar Chaouche (responsable du groupe), Sofiane Benrenou (Synthétiseur), Abderrahmane Chaouch (violon et vocaliste), B. Zakia (violon et vocaliste), Hamza Abaci (banjo), Lahmar Ahmed (derbouka) Madjid (tar), Ahmed Haddad (bendir)… Lors du 7è festival culturel national de la chanson chaabie d'Alger en 2012, tu as été le plus jeune conçurent d'après ce qu'a rapporté le journal El Watan. Effectivement, j'étais alors âgé de 15 ans (j'en ai maintenant 18) et j'avais interprété alors laqacida "Ya qadi nas el ghram" au courant de la deuxième soirée de ce septième festival culturel national de la chanson chaâbie qui se déroula à l'Espace Fadéla Dziria, à l'Institut national supérieur de la musique (INSM) d'Alger. Des observateurs aguerris, tels que Abdelkader Bendaamache, considérèrent "ma voix A propos, votre association culturelle ne se limite pas seulement à la discipline musicale, semble-t-il? Notre association les "Amis du Centre Larbi Tebessi" a effectivement des activités culturelles polyvalentes et se distingue notamment par son apport culturel et éducatif dans la lutte, entre autres, contre l'oisiveté, les maux sociaux tels que la consommation déplorable des stupéfiants, etc. Nous avons, à cet effet, organisé des manifestations artistiques sensibilisatrices contre ce fléau, galas où à côté de la musique, nous avons présenté également une pièce théâtrale sur le sujet. A mon humble avis, la pratique culturelle et artistique contribue dans une très grande mesure à endiguer le poison de la consommation des psychotropes et de la drogue qui tue à petit feu nombre de jeunes paumés qui ont besoin d'être aidés par les instances culturelles du pays. Maison de la culture de chlef La fête pour les handicapés A l’occasion de la journée mondiale des handicapées et des personnes aux besoins spécifiques qui correspond au 3 décembre de chaque année, l’association « Ghaïth essihem lilfen » de Chlef a organisé, en collaboration avec le groupe d’entraide «Ennia Essafia», une fête en l’honneur de cette catégorie de citoyens. La cérémonie qui a eu lieu au niveau de la maison de la culture de Chlef a attiré un grand nombre d’handicapés a été animée par le groupe «Toxic crow» de musique «hip hop». L’assistance a eu également droit, outre la danse et la musique, à un spectacle de magie animé par le prestidigitateur Brahim Sekkal qui a ébloui les présents par ses tours de passe-passe. Signalons aussi la bonne prestation des troupes musicales et folkloriques participantes qui ont enflammé la salle et terminé leur tour de chant, de danse et de musique sous les ovations nourries du public. A la fin de cette journée mémorable, des cadeaux et des distinctions ont été distribuées aux participants qui ont émis le vœu de voir se renouveler ce genre d’initiatives. Redouane Madaoui Alors qu'avez-vous à dire à l'adresse des responsables de ces institutions pour clore? Si j'ai un message à communiquer aux responsables de nos institutions culturelles et éducatives c'est bien celui de tout entreprendre pour favoriser un climat culturel diversifié au sein des quartiers des villes et villages afin de favoriser l'émergence d'un cadre de vie environnemental sain, loin de l'image inquiétante de nos jours où l'on voit, hélas, des jeunes livrés à euxmêmes en l'absence évidemment de structures et d'instance culturelles et sportives d’accueil, suffisantes et adéquates. Aussi, le rôle des associations culturelles et éducatives, dans ce contexte, parait plus que jamais d'une extrême nécessité, et c'est pourquoi on espère ardemment que les autorités concernées puissent nous venir concrètement en aide, pour contribuer de manière efficace à l’évolution positive du cadre de vie citoyen. Pour notre part, on est disposés à tout moment pour participer à des actions d'envergure ou tout simplement animer des festivités ou galas artistiques, notamment dans la salle «El Djamel» fréquemment vide tout au long de l'année et qui ne demande qu'à être exploitée notamment durant les fêtes scolaires, festivals régionaux d’encouragements des jeunes talents, etc. On verra alors combien l'engouement chez les jeunes résultant de la multiplication de telles initiatives en collaboration avec l'ensemble des parties concernées, est à même de contribuer efficacement à l'assainissement de l'environnement socioculturel. Permettez pour finir de rapporter, pour la circonstance, la citation d'un illustre homme de culture dont je ne me rappelle pas le nom mais dont les propos restent gravés dans les mémoires: "Donnez-moi un théâtre (ou favorisez les conditions d’un cadre artistique adéquat) et je vous donnerai un peuple puissant !"... Propos recueillis par Mohamed Ghriss. numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 lEcturE 19 Terre de feu eT de lumière Ou lE rOman dE l'algériE à travErS l'hiStOirE Il s'agit d'un compendium de l'histoire de l'Algérie, écrit, dans une centaine de pages, avec un style romanesque pour rendre la lecture attrayante et efficiente. De l'antiquité à l'indépendance, en passant par le temps des Aguellid, des conquêtes phéniciennes, romaines, vandales, Puniques, à l'arrivée des Arabes et l'instauration des dynasties musulmanes, de la régence d'Alger et son dernier Dey, de la colonisation française et l'insurrection d'Abdelkader, jusqu'à la guerre de libération… Des pages ouvertes sur le passé, pleines et profondes, de feu et de lumière, ravivent la mémoire, ressourcent l'esprit, renforcent l'identité… Par rachid EzzianE Quatrième Episode iv - Ouvrons une parenthèse Ouvrons une fenêtre, et essayons de voir, de comprendre cette Algérie Berbère, rebelle, qu’on appelait la Numidie. Et pourquoi a-telle été toujours convoitée ? La première réponse est toute simple. La Numidie, dit un proverbe romain, est le grenier de Rome. Dans l’Algérie de cette époque, deux atouts la rendaient toujours sous les feux de la convoitise : la terre fertile et l’abondance de l’eau. Donc abondance du blé ; donc abondance de pain. Et c’est ce qui manquait le plus aux romains, le pain. Et ce ne sont pas, disent les historiens, les romains qui apprirent aux berbères l’art de l’agriculture. Le blé, disait-on, était tellement moissonné en quantité considérable que le berbère n’en fit pas seulement du pain avec. Un autre plat, à base de semoule de blé, agrémenta la table Algérienne Amazighe. Le couscous, qui n’a d’ailleurs était connu qu’au Maghreb, était un plat consistant, qui pouvait se manger avec de multitudes de garnitures pour le rendre plus nutritif et succulent, comme le lait, le bouillon, le miel, les légumes, l’huile d’olive ou le sucre…etc. La culture du blé et de l’orge s’étendait sur toutes les hautes plaines, allant de Sitifis (Sétif) jusqu’à Tihert (Tiaret). Les moissons apportaient cent quintaux à l’hectare. Et quatre cents tiges pouvaient sortir d’un seul et même grain, en plus du poids et de la qualité. Et tout cela, juste avec l’araire et la paire de bœufs ou d’ânes. Ils cultivaient aussi de la vesce pour la nourriture du bétail. Et tout autour de leurs maisons et jardins, ils plantaient des arbres fruitiers : figuiers, grenadiers, amandiers, cognassiers, noyers, vignes et oliviers. Nos ancêtres berbères avaient planté l’olivier et la vigne avant l’arrivée des romains. Ajoutons à cela l’élevage des animaux : ovins, bovins, et volailles, sans oublier la race des bœufs de Guelma. En plus des animaux sauvages, fauves et bêtes féroces, qu’ils vendaient aux romains pour le cirque et les combats de gladiateurs. N’en déplaise à tous ceux qui croient que notre passé n’était que guerres et combats ; voici ce que disent les historiens sur les exportations effectuées par les ports de la l’Algérie de ces temps-là : «L’Afrique (comprenez ici, la Numidie, c’est-à-dire l’Algérie) n’exportait guère que des matières premières de luxe. Du bois de Thuga couleur de vin et de miel, dont les belles coupes noueuses servaient à tailler des tables de prix, des pierres précieuses et des produits pharmaceutiques. Les romains, qui exploitaient peu les carrières de marbre, faisaient venir à grands frais une partie de leur marbre de Numidie, des carrières de Filfila, à l’est de Skikda.» Et voici ce qu’a laissé, écrit sur un parchemin, un paysan berbère, de ce temps, nommé Makthar : «Je suis né d’une famille de paysans pauvre ; mon père ne possédait ni maison, ni terre. Depuis mon enfance, j’ai travaillé dans les champs. Je n’ai fais que ça. J’étais toujours le premier à moissonner ma terre. Et quand passaient les moissonneurs qui allaient se louer du côté de Cirta, la capitale, ou dans les plaines dominées par la montagne Jupiter, je partais avec eux. Et durant douze ans, j’ai moissonné pour les autres, sous la chaleur des étés. Après, j’ai commandé une équipe de moissonneurs dans les champs des Numides. Par la force de mon travail, j’ai acheté une maison et un domaine. Aujourd’hui, je vis dans l’aisance. J’étais appelé à siéger au sénat de ma ville. Et d’un petit paysan, je suis devenu maître de domaine, avec tous les honneurs.» Cet exemple nous instruit sur la possibilité de l’enrichissement, par le travail et le labeur, dans la «Berbérie heureuse», de l’époque des Aguellid. Tout ça fut confirmé, quinze siècles après, quand Abdelkader, assiégé par Bugeaud, lui écrivit ; je cite : «Vous incendiez, vous ravagez nos récoltes, vous pillez nos silos. Mais que signifie pour nous la perte de la plaine de Ghris, dont vous n’avez même pas ravagé la vingtième partie. Quand nous en possédons tant d’autres ? Le sol que vous nous prenez n’est qu’une goutte d’eau puisée dans la mer… Est-ce que le flot cesse de soulever, d’enfler ses vagues, quand un oiseau l’effleure ? Telle est l’image de votre passage en Afrique.» C’est dire toute la richesse que décelait ce pays, qui avait rendu les envahisseurs ensorcelés, voir subjugués de son abondance. v - les insurrections berbères et le déclin de rome «Si la civilisation romaine conquit, en apparence, les cités du pays plat, elle ne mordit même pas sur les îlots montagneux du Maghreb», avait écrit Charles André Julien. Dans toutes les régions montagneuses, des Aurès au Rif Marocain, les romains ne purent même pas, et tout au long des siècles, à parvenir à construire une fortification ou installation de garnison, sans qu’elles ne soient attaquées ou assiégées. Et les habitants de ces rudes contrées surent garder leurs us et coutumes intactes. Notamment la langue. Du haut des montagnes, les farouches Amazighs attendaient le moment propice pour donner le coup de grâce. En 238 A.P / J-C, Rome décida d’annexer carrément l’Afrique à l’empire. Mais cette décision attisa encore plus la rébellion. Les soldats romains s’emparèrent du pouvoir pour mettre fin à ces insurrections, et pacifier une fois pour tout le pays Numide. Et la guerre se propagea à un rythme des plus fous. Les armées romaines s’entretuaient entre elles pour des bagatelles de lot de terrain ou autre commandement. Et puis c’est carrément la crise qui s’installa en long et en large. Dans tous les sens : politique, économique, sociale…etc. L’or devint rare, la nourriture et les moyens pour équiper les armées aussi. Rome vécut durant plus de deux siècles dans cette crise chronique, de 238 à 400. Tous les empereurs qui se succédèrent ne purent rien faire. De 270 à 275, régna un certain Aurélu. De 284 à 337, un certain Dioclétien. Et de 305 à 337, un Constantin (à qui on donna le nom de Constantine à la place de Cirta). Aucun de ces empereurs ne put enrayer ou endiguer la décadence de Rome et la folie des ses armées. En 253, éclata une rébellion dans toute la Numidie, y compris en Maurétanie Césarienne. Suivant de près ce qui se passait entre romains, les hommes des montagnes gagnaient les plaines à la poursuite des romains et des berbères romanisés. En 289, une autre rébellion, cette fois-ci, dans la Kabylie, et qui s’étendit après, jusqu’en Hodna. Entre temps, l’Afrique berbère se convertissait au Christianisme. Et de cette Afrique-là, naquirent de grands hommes. Nous devons considérer ces hommes comme partie intégrante Saint auguStin de notre passé et de notre histoire. Il y a Saint Augustin, appelé aussi Augustin Juba 1 d’Hippone (Annaba aujourd’hui), né à Thagaste (Souk-Ahras aujourd’hui) le 13 novembre 354 A/P J-C d’un père Algérien berbère et d’une mère berbère chrétienne, Monique. Philosophe, écrivain et théologien chrétien de renommée mondiale. Il a été évêque d’Hippone durant plusieurs années. Mais plus que tout, il a été l’un des quatre pères de l’Eglise latine. Ses idées avaient donné naissance à un système de pensée philosophique appelé l’Augustinisme. Et arriva le temps de la faillite. Ni le Christianisme, ni l’Eglise ne purent rien faire. Gangrené de partout, l’empire faiblissait de jour en jour, devient, comme on le dira dix siècles après pour l’empire Ottoman, l’homme malade. La Numidie tenait son destin entre ses mains, en cette année 410, quand s’écroula, comme un tas de bois, l’empire romain. vi - a l’horizon, un autre envahisseur, les vandales Genséric, le redoutable chef des vandales, peuple Germain, après avoir enlevé Séville et Cartagena, en Espagne, le voilà qui se prépare à conquérir l’Afrique du nord, en ce début de l’an 425 A.P J-C. Mais comme à l’accoutumée, les nôtres, vaillants guerriers, s’interposèrent à cette conquête ; et les premiers affrontements entre Vandales et Berbères eurent lieu en Maurétanie Tingitane, c'est-à-dire à l’ouest de la Numidie (aux frontières Algéro-Marocaine.) En 428, meurent Genséric, son frère hérita du commandement des armées vandales. Ce dernier, en voyant les troupes vandales repoussées par les Amazighs, décida de regrouper toutes ses armées à Tarifa, en Espagne, pour une nouvelle organisation, et enfin reprendre la conquête de plus belle. En mai 429, le nouveau Genséric, frère du premier, ordonna à ses armées de franchir le détroit de Gibraltar (qui ne s’appelait pas encore Gibraltar, mais les colonnes d’Hercule), et de se diriger vers Ad Fraters (Ghazaouet). Quatre-vingt mille vandales débarquèrent sur les plages de Ghazaouet, dont plus de quinze mille soldats. Il est à signaler que les vandales se déplaçaient en communauté, avec femmes, enfants, et di- verses populations escortées par des soldats ; pour pouvoir s’installer aussitôt que les terres seront conquises. Les vandales avaient une exécrable réputation ; ils étaient sans foi, ni loi. Ils détruisaient tout sur leur passage. Culture, forêts, massacre de population, incendie des moissons…etc. (d’où le mot vandalisme.) Rome, qui était devenue, comme nous l’avions cité plus haut, comme un homme malade, ne pouvait rien faire contre ces vandales exterminateurs. C’est durant cette période que mourut le grand philosophe Saint Augustin, exactement, en 430. Il était évêque de l’église d’Hippone (Annaba). Il ne restait à Rome que de faire appel aux autres romains d’orient, les Byzantins. En 431, une armée unie essaya de repousser les vandales de Genséric, mais en vain. Parcelle après parcelle, les vandales s’installaient en terre de Numidie. Et sur chaque terre conquise, Genséric plaçait le peuple qui le suivait. Les nobles Numidiens furent expropriés de leurs domaines et distribués aux nouveaux arrivants. Les historiens de l’époque parlent de reconversion de ces nobles en esclaves. Le roi vandale dépouillait les autochtones de la moindre parcelle de terre fertile, fût-elle de quelques mètres carrés. Autant les nôtres étaient réduits à la misère, autant ils n’acceptèrent pas la vassalité, et s’enfuirent dans les djebels et les massifs à la recherche de leur liberté. Le 2 juin 455, Genséric envahit l’Italie et gagne Rome qui, durant plus de deux mois, la saccagea de fond en comble. La Rome Byzantine, de l’autre côté, tout à fait à l’est, de la Syrie à l’Egypte, décida de donner un grand coup dans la fourmilière vandale. On mobilisa plus de mille vaisseaux de guerre et plus de cent mille hommes. On parla alors du grand «naval» de 468. Mais par une ruse diabolique, Genséric le vandale put mettre, en une seule nuit, hors d’état de nuire toute la flotte Byzantine. (Remarquez qu’on ne parle plus de romains, mais de byzantins). Le dernier empereur romain, à vrai dire, sans empire, était Romulus Auguste, et qui fut renversé en 476. Et Constantinople reprit les insignes du pouvoir. A suivre 20 high tech numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 Yotaphone 2 l’idée géniale du smartphone à deux écrans Le deuxième smartphone du fabricant russe Yota est l’un des appareils les plus rafraichissants de l’année, grâce à son deuxième écran à encre électronique. Si le premier Yotaphone manquait clairement de charme, mais pas d’idées, le second Yotaphone 2 change la donne. L’appareil intègre un écran AMOLED 5 pouces Full HD au recto, et un 4,7 pouces à encore électronique E Ink (540 x 960 pixels) au verso. Les possibilités sont énormes, mais le smartphone offre-t-il des performances suffisantes pour les exploiter ? Nous l’avons eu en avant-première, et l’avons déjà testé. design astucieux et soigné Des selfies avec le capteur arrière ! Rien à voir avec le premier Yotaphone et ses allures de bâtiment soviétique, le nouveau modèle affiche des lignes subtiles et harmonieuses. Sa coque courbée et ses bords arrondis lui offrent une très bonne prise en main. A l’arrière, la coque du Yotaphone 2 adopte la même couleur que l’encre électronique. L’écran E Ink fusionne ainsi très bien avec l’appareil. Les deux écrans sont couverts d’un revêtement Gorilla Glass 3, qui devrait donc limiter la casse et les rayures. Seul bémol : le choix d’intégrer les trois boutons de contrôle d’Android dans la barre virtuelle du système, alors qu’il avait de la place pour les sortir de l’écran. L’une des astuces les plus profitables du second écran à l’arrière, c’est la possibilité de faire des selfies de bonne qualité avec le vrai capteur photo 8 mégapixels du smartphone, en oubliant le petit 2 mégapixels en façade. La prévisualisation fonctionne très bien sur l’encre électronique, de quoi bien cadrer sa photo, et même gérer les éventuels contre-jour sans problème. Le Yotaphone 2 est d’ailleurs plutôt bon en photos. Les aplats sont très lisses, les détails bien conservés, la balance des blancs correcte. Même en basse luminosité, le bruit se fait très discret, les détails restent. C’est globalement une bonne surprise, même si l’appareil n’est pas le plus rapide à déclencher, et que le mode HDR sature trop les couleurs. En vidéo, les détails se perdent un peu dans l’encodage, mais la qualité générale est plutôt maîtrisée. le second écran très bien exploité Cet écran E Ink de 4,7 pouces est assez bluffant. Il est d’abord capable de remplacer totalement l’écran AMOLED de l’appareil (lui-aussi d’excellente qualité) pour afficher toute l’interface d’Android. Mais il est surtout fait pour être exploité par la suite logicielle de Yota : afficher des images pour décorer l’appareil, mais aussi de nombreuses pages de widgets entièrement personnalisables, et ses notifications. L’idée consiste à avoir un écran toujours allumé, pour vérifier ses messages, son emploi du temps, etc. Le déblocage des deux écrans se fait en fonction de l’accéléromètre du smartphone, et ça fonctionne très bien : l’écran qui n'est pas utilisé se bloque automatiquement. puissance et fluidité au rendez-vous Armé d’une plateforme Snapdragon 800 (compatible 4G), avec 2 Go de mémoire vive, 32 Go de capacité de stockage interne (sans lecteur de carte mémoire !), et un système Android 4.4.3 dans sa version la plus originale, le Yotaphone 2 se comporte très bien. Fluide et réactif en toutes circonstances, il est aussi prêt pour les jeux vidéo en 3D, sans s’essouffler. Il offre l’expérience d’un smartphone haut de gamme sans avoir à rougir devant les grands du secteur. Sur l’écran à encre électronique, à 10 images par seconde, la réactivité et la fluidité ne sont plus vraiment au rendez-vous, mais tout reste utilisable (même le clavier tactile). gain d’autonomie énorme Parfait pour lire des livres, ses messages, ou même des pages Web. Cet écran à encre électronique consomme de l’énergie uniquement quand son image change. Dans un test extrême, nous avons constaté que l’économie d’énergie est bien là : dans la même lecture d’une vidéo Youtube, le Yotaphone aura tenu 3 heures 45 minutes sur l’écran AMOLED, et 8 heures 20 minutes sur l’écran E Ink. Le gain est énorme, sachant que cet écran était alors à son pic de consommation d’énergie, car la vidéo lui imposait son taux de rafraichissement maximal (environ 10 images par seconde, selon nos tests). Certes, l’écran n’est donc pas fait pour la vidéo, mais le gain d’autonomie est bien présent, et sera décuplé pour la lecture d’un livre ou la consultation de ses notifications (moins de rafraichissements). Le fabricant annonce jusqu’à 106 heures ! page animée par a. arfa autonomie générale un peu trop moyenne C’est plutôt du côté de l’autonomie que ça coince. L’appareil intègre une batterie de 2500 mAh qui ne fait pas de miracle. Rien de très grave pour autant, l’appareil tient quand même presque 24 heures en appel (écran éteint), et plus de 10 heures en surf Web 4G. Son endurance chute toutefois rapidement quand on l’utilise plus sérieusement : moins de 5 heures dans notre nouveau test, c’est peu. Il faudra donc bien tirer parti de l’écran à encre électronique pour faire de longues journées avec son Yotaphone 2, au risque de devoir le recharger en fin de journée. L’appareil reçoit encore beaucoup de petites mises à jour système, et il y a fort à parier que l’autonomie s’améliore dans les mois à venir. Le Yotaphone 2 nous a donc beaucoup enthousiasmés. Il offre une réelle innovation très bien exploi- tée. C’est une excellente nouvelle pour le monde des smartphones, qui ne peut que s’inspirer d’une telle bonne idée. Deux ombres au tableau : le prix de l’appareil, trop élevé par rapport aus tarifs habituels des smartphones (mais pas si choquant par rapport à son aboutissement technique), et son autonomie un peu trop moyenne, selon nous. numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 21 CouRRiER LETTRE ouVERTE à MonSiEuR LE wALi DE MoSTAgAnEM P ermettez-moi de venir très respectueusement solliciter un moment votre attention, sur le cas échéant suivant : étant célibataire, j'avais constitué un dossier pour bénéficier d'un logement social promotionnel (LSP) auprès de l'agence foncière de Sidi Ali. Cette dernière l'avait accepté puisqu’il était en bonne et due forme, cela remonte au mois d'octobre 2007. En 2010, on me convoqua pour le paiement, ce qui fut fait après plusieurs avertissements. Je signale qu'entretemps je m'étais mariée fin 2008. L'année suivante, la totalité des redevances du logement fut réglée, aussi je devenais propriétaire à part entière de mon logis. Quatre ans plus après, c'est-à-dire en avril 2014, l'agence foncière de Mostaganem, suite à un coup de fil insolite, me signifia qu'une décision d'annulation de l'octroi de l'attribution du logement a été éta- blie et ce, en se basant sur le fait que mon mari possède un chalet à Chlef. Je tiens à préciser que l'acquisition de cette baraque entrait dans le cadre du recasement des sinistrés du tremblement de terre de 1980 et qui tendent actuellement à être totalement éradiqués vu l'état avancé de leur délabrement et impact désastreux sur la santé des occupants et ce suite à une décision du gouvernement. Par ailleurs, ce logis en préfabriqué est occupé par l'ex-femme de mon mari, aujourd'hui atteinte d'une scoliose en plaques et cohabitant avec ses trois enfants adultes mariés. Conséquemment à cette mesure, le chef de la daïra a convoqué une tierce personne pour reprendre mon logement (LSP). Suite à cette démarche, j'ai naturellement entrepris les pourvois nécessaires, et en me présentant au siège de la CNL (Caisse Na- tionale de Logement), on me précisa par écrit que mon recours devrait être accompagné d'arguments valables. Aussi, je me suis rendue auprès de la daïra afin de retirer une attestation prouvant que j'avais remis un dossier d'octroi du logis LSP à titre de célibataire et qui a été acquis effectivement avant mon mariage. Mais, malgré maintes démarches, le chef de daïra refusa de me délivrer ce document. Inutile de rappeler que ce dossier est toujours auprès des services de la daïra de Sidi Lakhdar. Aussi, compte tenu de cette situation absurde, je vous prie, Monsieur le wali, de considérer avec l'esprit de justesse et de bonne équité qui vous caractérise, ce qu'on nous a créé comme impasse : en effet, ce qui en découlera fatalement, c'est ce risque de me faire retrouver moi, mon époux et mes enfants sans foyer familial suite à une injuste mesure coercitive qui voudrait qu'on cohabite tous, de façon aberrante, avec l'exépouse de mon mari et ses enfants mariés dans la baraque tombant en ruines et dans la ville de Chlef avec, par-dessus le marché, l'éloignement considérable de nos postes de travail de là où nous résidons !!! Restant confiants en l'intérêt que vous témoignez pour les préoccupations citoyennes et les problèmes ardus auxquels ils font face, nous sollicitons votre bienveillante intervention afin que cette situation qui n'avait pas lieu d'être, puisse rentrer dans l'ordre logique des choses. Veuillez agréer, Monsieur le premier responsable de la wilaya de Mostaganem, l'expression courtoise de mes salutations distinguées et le témoignage de mon profond respect. Mme Boukbir Houtia, Sidi Lakhdar, wilaya de Mostaganem Des mises en demeure de la Sonelgaz… 35 ans après le séisme ! T rente-cinq ans après le tremblement de terre de la wilaya d’El Asnam, les habitants de Hay Radar de Chlef ont été surpris par les mises en demeures faites par l’entreprise Sonelgaz au sujet des clôtures entourant les chalets établies sur les conduites de gaz. Et sachant que ces clôtures ont été édifiées par l’ex-DNC en collaboration avec l’APC de Chlef, nous nous demandons légitimement qu’est-ce qui a motivé les gestionnaires de cette entreprise pour nous faire porter le chapeau à nous, humbles résidants, de la construction de ces clôtures qui se sont faites sur ces conduites de gaz ? Entreprendre de pareilles initiatives et décisions à l’expéditive sans concertations aucune et sans au préalable se renseigner sur ce qui a été fait en amont pour s’en prendre aux effets constatables en aval, cela témoigne, on ne peut mieux, d’une certaine volonté de céder à la facilité plutôt que de chercher à comprendre le pourquoi des choses ? Le préjudice moral causé aux citoyens avec cette «sortie» insolite, 35 ans après le séisme, parait extrêmement bizarre. Beaucoup de citoyens se demandent d’ailleurs qui sont les responsables qui se cachent derrière cette décision de mise en demeure et pour quels motifs exactement ? Sachant que les résidants de Hay Radar n’ont rien à voir avec la construction des clôtures des chalets par l’ex- DNC et l’APC pour le répéter encore une fois, en espérant que les hauts responsables de la Sonelgaz puissent se pencher sur cette troublante question ( ?) Car il ne sied guère, dans les usages et convenances sociales, de venir comme ça -35 ans après s’il vous plait- exiger sans crier gare à d’humbles citoyens de chalets tombant en ruine de débourser 25 000 DA (vingt-cinq mille dinars) comme pour les pénaliser pour des irrégularités brusquement constatées dont ils ne sont en rien responsables !!! P / le comité de quartier de Hay Radar Djillali Zourgane et Ali Hattab A nos lecteurs cherche cette page est la vôtre Mokrane Ahmed dit Bennaceur Amis lecteurs, cet espace vous est réservé. N’hésitez à nous envoyer vos suggestions, remarques et points de vue sur l’actualité de votre région mais également sur tous les sujets qui vous tiennent à coeur. correspondants dans les wilayas de : Chlef, Aïn Defla, Relizane et Tissemsilt Envoyez CV Pour vos annonces, n’hésitez pas à nous contacter au : 0554 75 34 73 et au 0662 35 46 98 ou par fax au : 021 38 75 13 ainsi que par e-mail : lechelif@gmail.com par Email : lechelif@gmail.com 22 Numéro 53 du 10 au 16 décembre 2014 SportS AbdelkAder FedlAoui, le légendAire FootbAlleur AsnAmi, se conFie Au chéliF : «Nous jouions pour les couleurs de l’équipe sans contrepartie...» Nous avons rencontré Abdelkader Fedlaoui, l’ancienne gloire du football algérien, dans son modeste café situé rue Ibn Rochd, à Chlef. Peu disert, il a consenti à nous parler de son parcours sportif qu’il a entamé à l’âge de 14 ans dans le club de la Marsa (Mers El Kébir), village situé sur la corniche oranaise, à quelques kilomètres à l’ouest d’Oran. C’était durant la saison 19511952. C’est son oncle maternel Bouhadji qui était gardien de but dans l’équipe des séniors que Fedlaoui a été intégré comme junior. B battue par 4 buts à 3. C’était un moment inoubliable. rillant footballeur, il se fait remarquer dès son jeune âge par plusieurs sélectionneurs et dirigeants qui appréciaient, outre ses dribbles et ses feintes mortelles, sa vivacité, son audace et, surtout, son sens de l’anticipation. Intégrant par la suite l’équipe du GS Orléansville aux côtés de grands joueurs dont il n’eut rien à envier, Adelkader Fedlaoui sera ce numéro 7 indomptable, ce virevoltant ailier capable de transpercer avec une incroyable aisance les défenses adverses. Redouté de tous les gardiens de but et des défenseurs des grandes équipes de cette époque, Fedlaoui deviendra véritablement la star incontestée du football algérien. Il s’affirmera sans peine dans l’ASO postindépendance dont il sera le pivot central pendant plusieurs saisons. M. Fedlaoui, voulez-vous vous faire connaître à nos jeunes lecteurs ? Abdelkader Fedlaoui : Volontiers. Je m’appelle Abdelkader Fedlaoui, je suis né le 8 janvier 1937 à Mers El Kébir, près d’Oran. Je suis en retraite depuis plusieurs années déjà et je passe le plus clair de mon temps entre mes amis et les amoureux du football dans mon café situé rue Ibn Rochd, à Chlef. Comment avez-vous débuté votre carrière footballistique et dans quelles circonstances ? Comme tous les jeunes Algériens de mon époque et je suppose que cela n’a pas changé depuis. J’étais très porté sur le ballon, et dans mon quartier, les parties de foot s’enchainaient chaque jour que dieu fait. Jusqu’au jour où, grâce à mon oncle Bouhadji, qui était gardien de but dans l’équipe de Mers El Kébir –on disait El Marsa- m’a fait admettre dans la catégorie junior. J’y ai passé une saison et j’ai pu m’affirmer sur la pelouse, mes encadreurs me faisaient toujours confiance et m’encourageaient à aller de l’avant. Malgré le fait que la composante de l’équipe était majoritairement d’origine européenne, mon entraineur comptait beaucoup sur moi. La saison d’après, j’ai rejoint l’équipe de Oued Fodda qui s’appelait à l’époque l’OCBOF, je ne me rappelle plus du nom de notre entraineur, mais je peux dire que j’ai été remarqué durant cette période de ma carrière et par les dirigeants et par les supporters. Le club ayant fait faillite, nous avons décidé, Miloud Belabès -il est décédé dernièrementet moi, d’intégrer la prestigieuse équipe du GS Orléansville en 1954. Nous jouions sur la pelouse du stade de la Ferme, l’actuel stade Maamar Sahli, sous la houlette de Tomposki, qui était d’origine polonaise, et de Jacques Stelle. C’était entre 1960-1962. J’endossais toujours le numéro 7, c’est un Quels sont vos meilleurs souvenirs de cette époque ? Quels ont été aussi vos pires déceptions ? Des souvenirs, j’en ai plein, une édition de votre journal ne suffirait pas pour les rapporter. J’ai marqué beaucoup de buts durant ma carrière, je ne sais plus combien. L’un des meilleurs souvenirs que je garde de l’ASO a été de battre le WO Rouiba sur la pelouse du stade Maamar Sahli par le score sans appel de 3 buts à 0. J’ai réussi à inscrire deux buts, le premier par une «tête plongeante», le second sur corner ; j’ai été à l’origine du troisième but grâce à une passe décisive à mon coéquipier Henni, qui était en même temps entraineur. La plus mauvais souvenir a été cette méchante blessure au genou qui m’a écarté des terrains deux mois durant. poste dans lequel je donne mes pleins moyens. A l’indépendance, nous avons tous rejoint l’ASO. A cette époque, nous avions pour coach feu Lakhdar Addad ; c’est lui qui m’a permis de m’imposer et ce, malgré la présence du joueur Baldo qui évoluait dans le même poste que moi. J’ai quitté l’ASO pour rejoindre le Widad de Boufarik dans lequel j’ai évolué durant la saison 1964-1965 sous la coupe de l’entraineur Saïd Saïd qui fut, dans le temps, joueur au sein du Mouloudia d’Alger. La saison suivante, je suis retourné à l’ASO où j’ai connu plusieurs dirigeants et entraineurs tels que Henni, Medjaher, Maazouz. J’ai joué au sein de l’ASO jusqu’à ce que j’ai décidé de mettre fin à ma carrière de joueur en 1971. Mais le football coulait dans mes veines et je n’ai pu me résoudre à quitter les terrains de foot puisque, dès la saison suivante, j’ai endossé le rôle d’entraineur. J’ai drivé pendant deux ans le NR Bocca Sahnoun qui venait de naître. En ce temps, c’était Charef le photographe qui présidait aux destinées de ce jeune club sportif. Par la suite, j’ai eu à prendre en charge des équipes au niveau de la wilaya de Chlef telles que les équipes du WRACH, l’OFLA, l’Hydraulique, les PTT, l’ESF, la Wilaya et nombre d’autres clubs. Après cela, je me suis complètement retiré du monde du football pour me consacrer à la gestion de mon café, celui dans lequel nous sommes assis aujourd’hui. Quels sont les joueurs qui vous ont le plus impressionné ? En Algérie, c’est bien Hacène Lalmas, il y a aussi Meziani qui jouait à l’OMSE (St Eugène-Alger), Karamani de la JSK et, évidemment, Pelé, la perle noire du football brésilien que je considère comme une véritable légende à ce jour. D’ailleurs, j’ai une photo avec lui qui a été prise en 1965 à Oran. Quand est-ce que vous avez reçu votre première prime de match et quel a été son montant ? Nous n’avions pas de prime de signature ou d’engagement à l’époque, on jouait pour le plaisir et les couleurs de l’équipe. On avait uniquement une prime de match de 50 DA et si on gagne, cette prime était doublée, soit 100 DA par joueur. Quels ont été vos exploits sportifs les plus marquants ? Ma première grande satisfaction a été de décrocher la première place au championnat de 1965 où notre équipe a pu surclasser des équipes comme le WA Boufarik, l’OM Ruisseau (Alger), l’USM Blida, le SKAF Khemis Miliana… J’ai ressenti cette même joie en 1963 lorsque j’ai été sélectionné en équipe nationale où j’ai évolué pendant deux saisons sous la conduite de Smaïl Khabatou et où j’avais comme coéquipiers Lalmas et Nassou, le gardien de but légendaire de l’équipe nationale, Meziani et Sikki… Nous avons joué un match à Tripoli contre l’équipe nationale de Libye que nous avons Avez-vous un conseil à donner aux jeunes footballeurs ? Que les jeunes sachent que seul l’effort peut mener au succès. Il faut que les jeunes s’entrainent d’arrache-pied, avec rigueur et discipline, en se conformant aux directives de leurs encadreurs. Il ne faut surtout pas abandonner ses études car on peut, grâce à une bonne gestion du temps, concilier les deux activités. Selon vous, y-at-il une différence notable entre le football d’aujourd’hui et celui que vous pratiquiez dans le temps ? Je suis dans le regret de dire que le joueur algérien perçoit actuellement des sommes faramineuses pour ne pas dire utopiques alors que son rendement sur le terrain est des plus contestés. De notre temps, nous jouions pour les couleurs de l’équipe sans aucune contrepartie et sans les moyens d’aujourd’hui. Un dernier mot pour conclure ? Je souhaite que la situation de l’ASO s’améliore et que le club retrouve ses marques le plus tôt possible. Je souhaite également que le club soit le réceptacle de tous les jeunes talents de la région. En ce qui concerne le journal Le Chélif, mon vœu le plus cher est qu’il puisse poursuivre son chemin. Ce journal est en train d’accomplir un travail admirable en direction des citoyens en portant à leur connaissance des faits et événements qu’ils ignorent, en même temps qu’il fait sortir de l’anonymat des personnalités qui ont marqué de leurs empreintes la région. A l’occasion de votre premier anniversaire, permettez-moi de vous féliciter et de vous souhaiter longue vie. Propos recueillis par Menouer Aït Saada numéro 53 Du 10 au 16 décembre 2014 23 sports 32ème De finale De la cOupe D’algérie le Crboa affrontera l’usMa Le Chabab Erriadi Ouled Ben Abdelkader (CRBOA) qui joue le bas du tableau en division régionale 2, ligue de Blida, s’est qualifié pour la première fois aux trente deuxième de finale de la coupe d’Algérie après avoir éliminé au dernier tour l’équipe de l’ USMM Hadjout, pensionnaire de la ligue 2 Mobilis. L e CRBOA affrontera l’USM Alger sur la pelouse du stade Mohamed Boumezrag de Chlef, le 13 du mois en cours. Tout le monde à Ouled Ben Abdelkader voit en cette qualification historique un exploit, et affronter une équipe comme l’USMA, n’est qu’un honneur pour tous, dirigeants, staff technique, joueurs et supporteurs affirme M. Djilali Maameri, président du club. La création du CRBOA remonte à l’année 1977. Les faibles moyens financiers jouent en défaveur de l’équipe, vu le maigre budget qui lui est alloué par l’APC d’Ouled Ben Abdelkader. Et si ce n’était la contribution financière de certains sympathisants, le club aurait pu couler depuis longtemps. Le président du club lance un appel aux autorités locales pour qu’elles viennent en aide à l’équipe qui n’a cessé d’évoluer en donnant satisfaction à toute une population. «Nous sommes sans entraineur à une se- maine d’un grand rendez-vous de notre histoire,» souligne le président du CRBOA qui ajoute que «ce n’est pas le potentiel humain qui fait défaut car l’équipe renferme des éléments pétris de qualités, tous formés au sein de l’équipe, tous y ont fait leurs classes, je vois que c’est le moment le plus importun pour que ces jeunes soient pris en charge.» A toutes ces lacunes, financières notamment, s’ajoute le problème du stade qui est en chantier depuis le mois d’août. «Il nous pénalise davantage dans la mesure où nous jouons tous nos matchs en déplacement», indique M. Mammeri en précisant que ses protégés sont obligés de se déplacer au stade de Chlef pour préparer le match de coupe à partir de la semaine prochaine. Tous les joueurs de l’équipe sans exception attendent impatiemment cette confrontation contre l’USM Alger. Ils disent avoir une envie folle de jouer ce match. Abdelkader Ham Djilali MaaMeri, présiDent Du club ils Ont Dit : Walid Mechlouf, joueur : Miloud zouini, joueur : «C’est un honneur pour moi de jouer contre une équipe d’une telle envergure, je vais faire de mon mieux pour laisser au moins une bonne impression, nos supporteurs ont confiance en nous, nous allons essayer d’être à la hauteur de cette confiance mise en nous. Pour notre match contre l’USMA, nous n’avons rien à perdre, nous allons jouer pour le plaisir, ce qui nous intéresse, c’est le championnat, notre classement n’est pas réconfortant, mais nous allons nous racheter.» «C’est un très grand plaisir pour moi d’affronter l’équipe de l’USMA. Pour nous, l’objectif est largement atteint, arriver à ce stade de la compétition nous fait plaisir, l’USM Alger n’est plus à présenter, nous devons nous estimer heureux d’avoir notre part de médiatisation, tous les médias seront braqués sur nous, c’est vraiment un plaisir. Je dédie cet exploit à tous les habitants d’Ouled Ben Abdelkader et en particulier les anciens joueurs du CRBOA.» Abdelkader Ham acaDéMie Des vétérans Du scD une association pour la promotion du football à aïn defla M. Chérif Mezaini, est président de l’association des footballeurs vétérans du club SCD d’Aïn Defla. L’ancien joueur qui a préféré se consacrer à la formation des jeunes à travers une association qu’il a créée avec plusieurs de ses amis. M. Chérif Mezaini, le président de l’association appelée «Académie des vétérans du SCD» était un ancien avant centre de métier (1975-1990), il est secondé dans cette association par plusieurs de ses amis et anciens coéquipiers, à l’image, entre autres, de MM. Ahmed Kouache, manager général et ancien libéro pendant la période (1980-2004), M’hamed Kastali, encadreur et milieu de terrain, Abdelkader Kerfi Ketib, encadreur, ancien stoppeur, Moussa Bougréa, encadreur, milieu de terrain offensif, Abdelkader Mekhaneg, gardien de but, Taieb Nekar, défenseur, M’hamed Bessekri, professeur d’éducation physique, Abdelkader Zerargui, milieu défensif, Fatah Tabouche, entraineur 1er degré). Selo M. Mezaini, c’est le manque de structures de formation qui ont motivé la création de l’association des vétérans du SDC et, en second, le nombre croissant et important de jeunes entre 7 à 10 ans qui désirent s’initier au sport. D’un commun accord avec les anciens footballeurs du SCD, il est arrivé à mettre sur pied cette association, espérant qu’elle puisse se développer et amorcer son décollage à travers une idée simple : former des jeunes footballeurs et les mettre ensuite à la disposition des associations et clubs sportifs. Pour ce faire, l’association a entamé Chérif Mezaini, abdelkader kouaChe et M'haMed kastali un travail de prospection avec l’aide des professeurs d’EPS au niveau de tous les établissements scolaires. Ainsi, au niveau de chaque école, il a été dressé une liste de jeunes enfants voulant pratiquer le football ainsi que d’autres sports. Bien entendu, ne sont choisis dans chaque discipline que ceux qui disposent de prédispositions et aptitudes sérieuses. La seconde étape sera de confier ces jeunes sportifs à des encadreurs qui auront à les entrainer et les suivre pendant plusieurs saisons. D’autres jeunes, après le passage de certaines épreuves sportives seront orientés vers des disciplines telles que le handball, le basketball, le volleyball ou l’athlétisme. Le jeune sera pris en charge depuis ses premiers pas dans l’association avec un suivi scolaire. «La pâte existe, les encadreurs aussi, donc toutes les spécialités se- ront honorées. Notre rôle est de faciliter l’éclosion et l’épanouissement de ces jeunes », explique M. Mezaini. un effectif de 200 jeunes talents A propos des moyens dont dispose l’association et la stratégie planifiée, M. Chérif Mezaini avoue que les moyens font actuellement défaut en ajoutant toutefois qu’il croit en ce qu’il fait et que ces moyens seront réunis. «Nous possédons, pour l’instant, ce qui est vraiment nécessaire pour avancer, à savoir les hommes et la détermination », ajoute-t-il. Notre interlocuteur estime par ailleurs avoir sa propre stratégie qui consiste à planifier étape par étape. L’association, indique M. Mezaini a reçu «le strict néces- saire» de la part de l’APC, l’aAPW et la direction de la Jeunesse et des Sports pour démarrer et entamer les débuts de cette aventure. «Nous espérons qu’elle sera bonne et pleine de bonnes choses», souligne notre interlocuteur qui nous apprend qu’un effectif de 200 jeunes qui possèdent des penchants et des aptitudes pour le football a été déjà sélectionné. Pour le formateur, cela n’est qu’un début, lui qui dit avoir axé sa stratégie sur la formation ; cette dernière devant être encouragée non seulement prise en charge par les anciens sportifs mais aussi encouragée par les autorités locales. L’initiative n’a pas été sans rencontrer des difficultés. Parmi elles, le manque flagrant de stades, ce qui oblige les formateurs à dispenser une seule séance d’entrainement et de formation chaque vendredi matin. La nécessité de disposer de plusieurs aires s’impose, vu du nombre important de jeunes. On pense à ce propos utiliser les terrains et stades des établissements scolaires après acquiescement des autorités concernées. Le formateur indique qu’il y a aussi un manque flagrant de matériel pédagogique. Enfin, l’association, par le biais de son président, lance un appel aux parents en les rassurant que leurs enfants sont entre de bonnes mains, et qu’ils n’hésitent pas à les confier à l’association pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. M. Mezaini remercie au passage l’APC, l’APW et la DJS qui ont compris, dès le départ, le rôle que s’est assigné l’académie des vétérans. Djilali Deghrar Le CHiffre de LA semAiNe 4 millions C’est le nombre de Britanniques (dont 500 000 enfants) qui ne mangent pas à leur faim. Ce chiffre est rapporté par une commission parlementaire du Royaume uni. Le CHéLif /AN i Petit journal deviendra grand Dejà !!! Une année est déjà consommée pour mes amis et non moins centurions de la plume qui viennent de brûler allègrement la première bougie depuis la naissance du Chélif. Q uel courage et surtout avec quelle tenacité mélée de cette insolence propre aux chevaliers de l’information ont-ils fait pour surmonter tant de difficultés, mangé du lion enragé, escaladé et devalé tant d’escaliers de l’administration, attendus vainement une aide qui fut hypothétique de pseudo faux amis, passé des centaines d’heures face aux ordinateurs pour donner vie à un journal. Même pas le temps de respirer à la parution d’un numéro que l’équipe rédactionnelle se retrempe illico presto dans la bataille pour la confection du numéro suivant. Un numéro chasse l’autre, c’est la règle dans la presse écrite et c’est ce commandement qui guide chaque instant le quotidien des journalistes. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai rencontré recemment à Chlef celui qui a conçu cette publication et lui a impulsé une personnalité propre à cette wilaya dont deux séismes de- vastateurs ont inscrit son nom au panthéon des villes martyres. Chlef, dont beaucoup d’habitants souhaiteraient un changement de toponymie par pure retour identitaire à El Asnam, a une chance inouie de bénéficier d’un pareil support communicationnel. Percutant, professionnelet mettant en valeur l’information de proximité comme seule sait le faire une presse véritable régionale. Cette qualité ne fait pas pourtant du journal Le Chélif une affaire juteuse. Au contraire, les centurions qui s’échinent à livrer vaille que vaille un numéro par semaine aux lecteurs, le font tous les jours en baignant le maillot de sueur, engagement d’un serment journalistique inoculé dans les veines de tous ceux et toutes celles qui se lancent dans cette fabuleuse aventure. De chétifs bancaires chétifs, mais la tête pleine des succès d’hier et de demain. C’est cela la presse écrite, la fierté de décliner le droit à l’information pour tous. Et puis, par un incroyable des hasards, le Chélif va fêter sa prem i è r e année de naissance un onze décembre, date anniversaire d’un prestigieux moment d’histoire de l’Algérie. Quelle aubaine ! Une date à immortaliser. On est certain de ne plus jamais oublier qu’est né un jour de décembre un petit journal qui deviendra grand. Bonne chance les gars ! Dahmane Chenouf, ancien journaliste à El Moudjahid Le Chélif, la voix des Humbles F élicitations à notre hebdomadaire de proximité «Le Chélif» pour le bouclage de sa première année malgré les difficultés et obstacles rencontrés mais qu’il a su dépasser grâce au management et maitrise de son directeur Ali LAIB dont on ne louera jamais assez l’esprit de générosité et d’intérêt pour la région, de même que nos félicitations vont également à l’ensemble des membres de l’équipe rédactionnelle, sans exception aucune, qui ont collaboré de près ou de loin au lancement et à la continuité du journal. Comme il sied de ne pas omettre les illustres personnalités qui ont assisté la publication, telles que MM. Abdelkader Klouch, Nacer Saa- dadou, Abdelkader Meraini, Lakehal Lekehal, Mohamed Hamouni, Boudjalthia Djazouli, ou encore M. Abdelhamid pour son apport déterminant ainsi que le Mokrane Aït Djida, ce docteur d’Etat en linguistique qui a sacrifié de son précieux temps d’enseignement universitaire au profit de la notoriété du journal et bien d’autres encore qu’on ne pourra jamais tous citer ici : ces honorables citoyens qui n’ont jamais cessé de soutenir et d’encourager Le Chélif , particulièrement dans les moments difficiles car sachant très bien que c’est leur journal qu’ils défendent. Le résultat est là, «Le Chélif», journal de bonne facture n’a absolument rien à envier aux autres publications nationales. Et beaucoup se sont rendu compte à présent, passé le temps des ragots, que «Le Chélif» n’a pas de parti-pris idéologique et qu’il s’affirme tout à fait comme indépendant. Et s’il a une tendance, celle-ci est noble : elle est porteuse de «la Voix des Humbles !» Bon anniversaire et meilleurs souhaits pour le prochain rendez–vous sous des auspices nettement plus favorables, Inchallah ! Au nom de citoyens de Chlef, de résidents et d’étudiants chélifiens à Alger, Oran et en France, Belgique, Canada via le Net et Facebook. Me Mohamed El Bachir Bennegueouch nous écrit L e premier anniversaire de la création de notre hebdomadaire régional «Le Chélif» constitue à mes yeux une joie pour tous ses nombreux lecteurs. Je tiens à saluer à travers cet événement tout mon plaisir que j’ai à lire régulièrement votre journal. Les thèmes choisis et développés par votre hebdomadaire dans chaque numéro ne me laissent pas indifférent à ses contenus tellement d’actualité et riches qui englobent toutes les informations de la région en par- ticulier. Cette capacité d’informer dans le temps les lecteurs de leur région prouve sans ambigüité la maturité et le professionnalisme de l’équipe de rédaction «Le Chélif» malgré les difficultés matérielles que vous rencontrez présentement en l’absence de toute ressource publicitaire. Mais cela ne vous a pas empêché d’être toujours présent dans les étalages des buralistes, au bonheur de vos lecteurs. Cette vitalité débordante d’être à l’écoute des citoyens de toute une région marque le dynamisme qui anime toute l’équipe de la rédaction de votre journal en vue de faire parvenir l’information à ses lecteurs. A ce titre, je tiens à souhaiter une longue vie pour notre hebdomadaire et une bonne continuation pour l’ensemble de l’équipe de la rédaction «Le Chélif». Me Bennegueouch Mohamed El Bachir Avocat à Chlef Erratum Nous avons par mégarde attribué l’article publié en page une dans notre numéro 52 à Me Abdelkader Klouch alors que son auteur est son frère Kouider Klouch dit Laïd. L’auteur nous pardonnera cette étourderie. Chronique du temps qui passe Normal, ya kho Mais qu’est-ce qui fait croire aux Algériens qu’habiter un quartier chic (il n’en existe plus dans le pays, à l’exception de quelques ilots d’immeubles difficilement préservés), posséder une voiture neuve (qu’importe la marque, l’important est qu’elle soit de couleur blanche), porter des vêtements griffés (même si c’est du toc chinois), manger tous les jours de la viande (de préférence du foie et des abats), connaitre l’officier de police ou de gendarmerie du coin ou le chef de service de telle ou telle institution étatique, c’est, de leur point de vue, être au-dessus de la masse des petites gens qui peuplent nos villes délabrées et nos cités décrépies ? Absolument tout, à commencer par ce que les philosophes appellent dans leur jargon «l’idéologie dominante», qui se décline en une somme de pratiques sociales que la morale réprouve mais que les Algériens nouveaux, jeunes et vieux d’ailleurs et peu importe leurs origines, trouvent tout à fait ordinaires depuis ces deux dernières décennies. «Normal ya kho», vous diront-ils s’il vous arrive de vous étonner que, de nos jours, il est plus que permis de graisser la patte d’un fonctionnaire, soudoyer un banquier, falsifier toute sorte de documents y compris les diplômes, tricher avec les Impôts, pirater l’énergie électrique ou se connecter illégalement sur le réseau de distribution d’eau potable… C’est de la «ch’tara», vous dira-t-on, et celui qui ne s’y applique pas finira misérable à leurs yeux. Et quand l’Etat décide de sévir, ce qui, même si ce n’est pas trop souvent, arrive parfois, c’est le recours systématique au pot de vin, fidèle compagnon de la «maârifa», par le biais duquel ils essaient de se soustraire à la sanction. «Normal, yak ho», parce que la subite richesse -donc mal acquise- de toutes ces gens qui s’exhibent sans retenue avec l’ostentation du parvenu devrait bien servir à quelque chose. Si elle ne sert pas à élever leurs esprits, la masse d’argent qu’ils ont frauduleusement amassé finira toujours par les plomber. L. C.
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