■ SUPERCOUPE D’ALGÉRIE MCA 1 - USMA 0 Belle entame de saison pour le Doyen LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 10 août 2014 LIRE L’ARTICLE EN PAGE 23 ÉDITION DU CENTRE N°7247 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com EN QUÊTE D’UN CONSENSUS POUVOIR-OPPOSITION Le FFS invite au dialogue ■ La direction du FFS invite pouvoir et opposition à se mettre autour de la table afin de dialoguer sur les solutions à la crise du système politique, plus que jamais suranné ■ Mohamed Nebboun est le nouveau premier secrétaire national du FFS, en remplacement d’Ahmed Betatache. FIÈVRE APHTEUSE LE SYNDICAT DES VÉTÉRINAIRES ACCUSE ● Alors que le ministère de l’Agriculture tente de minimiser les dégâts, le Syndicat national des vétérinaires, lui, pointe du doigt la responsabilité des pouvoirs publics qui auraient pu épargner au pays, et aux éleveurs en particulier, la catastrophe qui avance à grands pas. LIRE L’ARTICLE DE H. LAMRIBEN ET L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR NABILA AMIR EN PAGE 2 NOUVEAUX RAIDS ISRAÉLIENS LA CRISE HUMANITAIRE S’AGGRAVE À GHAZA LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANT À GHAZA FARÈS CHAHINE EN PAGE 10 PHOTO : H. LYES/ARCHIVES «différent et inclusif». «Il est important de souligner que le consensus national que le FFS veut contribuer à instaurer ne se substitue pas et ne constitue en aucun cas une démarche similaire aux initiatives des partis de l’opposition ou bien à celle du pouvoir», précise Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle du FFS. (Suite page 3) Nadjia Bouaricha LA CHAÎNE FERMÉE DEPUIS 5 MOIS LE DG D’AL ATLAS TV DÉNONCE «L’ARBITRAIRE» ■ Hichem Bouallouche, directeur général de la chaîne Al Atlas TV, interdite d’émission depuis plus de cinq mois, interpelle les autorités sur la situation des journalistes et techniciens réduits au chômage. LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 3 c’est l’été VACANCES VERSION CONSTANTINOISE Pèlerinage au pont Salah Bey En pages 11, 12, 13, 14 et 15 PUBLICITÉ L e Front des forces socialistes (FFS) a tenu, hier, une session de son conseil national consacrée, entre autres points, à l’explication de la démarche consensuelle qu’il entreprend pour sortir le pays du statu quo. Devant la multitude d’initiatives pour le changement démocratique, le plus vieux parti de l’opposition tient à faire sortir du lot son projet, qu’il juge El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 2 L’ACTUALITÉ PRÈS D’UN MILLIER DE VACHES ET DE TAURILLONS ABATTUS 18 wilayas touchées par la fièvre aphteuse PHOTO : D. R. L a propagation de l’épidémie de fièvre aphteuse se poursuit à travers le territoire national. Virale et extrêmement contagieuse, la maladie a touché jusqu’à hier 18 wilayas, particulièrement de l’est et du centre du pays, depuis son apparition le 25 juillet, a révélé Karim Boughalem, directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Les wilayas plus touchées sont Sétif, Bouira, Béjaïa, Tizi Ouzou et Bordj Bou Arréridj. Le premier foyer de fièvre aphteuse a été enregistré dans la daïra de Bir El Arch (Sétif) suite à l’introduction frauduleuse de bovins d’engraissement de Tunisie, opération effectuée par des maquignons. Deux semaines plus tard, 192 foyers contaminés ont été enregistrés sur un ensemble de 200 000 exploitations agricoles et 964 vaches et taurillons touchés par cette maladie, très dangereuse pour les ruminants, ont été abattus. Au ministère de l’Agriculture, on se veut rassurants. «Ces chiffres ne sont pas catastrophiques», a assuré Karim Boughalem lors d’une conférence de presse organisée au siège du ministère de tutelle. Depuis sa détection, le gouvernement a mis en place une batterie de mesures : mise sous séquestre des exploitations, interdiction de déplacement des animaux, fermeture des marchés aux bestiaux à l’échelle nationale et vaccination des foyers infectés. «Ces mesures sont temporaires. Elles seront levées dès que la maladie sera maîtrisée», a expliqué le secrétaire Pour éviter la propagation de la fièvre aphteuse, il est recommandé de ne pas déplacer le cheptel ni de fréquenter les marchés aux bestiaux général du ministère, Fodhil Feroukhi. Clôturée le 30 mars dernier, la campagne annuelle de vaccination a touché 850 000 bovins en plus des quelque 757 000 bêtes vaccinées par les services vétérinaires depuis l’apparition en Tunisie de cette maladie, en mai dernier. Les deux programmes de vaccination ont touché 75 à 80% du cheptel bovin, soit 1,6 million de bêtes. Les services vétérinaires attendent l’arrivée, cette semaine, de 900 000 doses de vaccin importé pour élargir l’opération à tout le cheptel bovin. Pour éviter la propagation de la maladie et la mortalité des bêtes, le ministère exige des éleveurs de ne pas déplacer leurs animaux sauf vers l’abattoir le plus proche, de ne pas fréquenter les marchés aux bestiaux, de ne pas introduire de nouvelles bêtes dans leurs exploitations et d’appliquer systématiquement de la chaux vive à l’entrée des exploitations. La tutelle demande aux maquignons d’interdire l’entrée de personnes étrangères dans leurs exploitations. Elle a mobilisé près de 10 000 vétérinaires pour contrôler les élevages afin de prendre les mesures nécessaires. Après avoir dénoncé l’attitude jugée irresponsable de certains maquignons et éleveurs attirés par «l’appât du gain», les deux responsables ont lancé un appel en direction de tous les intervenants afin d’appliquer strictement ces mesures et d’informer les services vétérinaires les plus proches de toute apparition de cas suspect. «La maladie aurait pu être cantonnée à Bir El Arch, à Sétif, si les éleveurs avaient procédé aux déclarations nécessaires», a précisé le directeur des services vétérinaires. Les éleveurs dont le cheptel est touché seront indemnisés à hauteur de 80% du prix réel des bêtes abattues, à condition qu’ils les aient déclarées. Le reste (20%), le sera après abattage et vente de la viande, au demeurant comestible et sans danger pour la consommation. Interrogé par ailleurs sur l’impact de cette maladie sur la production de lait et la qualité de la viande, Fodhil Ferroukhi a affirmé que la production de lait cru risque de baisser en raison de l’abattage d’un certain nombre de vaches laitières. Cependant, cette épidémie n’aura, selon lui, aucune incidence ni sur la qualité ni sur le prix H. L. de la viande rouge. AKALI SAÏDA. Secrétaire générale du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires «Les pouvoirs publics auraient pu éviter à notre pays cette catastrophe» Propos recueillis par Nabila Amir En trois semaines, la fièvre aphteuse s’est propagée pour atteindre plusieurs wilayas du pays, notamment de l’Est et du Centre. Le ministère de l’Agriculture parle aujourd’hui de la maîtrise de la situation. Partagez-vous ce point de vue et où en est la situation ? Nous ne partageons pas cet avis et, pour l’heure, nous ne pouvons pas faire un point de la situation. Pourquoi ? Parce que tout simplement nous continuons à enregistrer de nouveaux foyers de fièvre aphteuse. Nous avons enregistré, pas plus tard qu’hier, un nouveau foyer qui s’est déclaré dans la capitale, qui n’est pourtant pas une région d’élevage. Le subdivisionnaire agricole de Staouéli l’a déclaré hier. Cela est-il dû à la défaillance du dispositif mis en place ? Cela est dû à un ensemble d’éléments, entre autres le non-respect des mesures prises par le ministère de l’Agriculture. Les pouvoirs publics doivent savoir que pour prendre en charge ou limiter la propagation de la fièvre aphteuse, il faut l’implication de l’ensemble des partenaires, de la police à la gendarmerie en passant par les maquignons et les médecins vétérinaires. La gendarmerie aurait dû être associée à ce travail afin de contrôler, au niveau des autoroutes, la provenance du cheptel. Hier, le marché aux bestiaux de Boudouaou était ouvert, et ce, en dépit de l’instruction du ministère de tutelle portant sur la fermeture de tous les marchés jusqu’à l’éradication de la maladie. Les vétérinaires de Tizi Ouzou, mobilisés depuis la déclaration de cette épidémie, ont tenté vendredi de joindre les autorités pour leur faire part de certaines difficultés, en vain. Est-il normal que, en pareille crise, les autorités concernées abandonnent le terrain laissant le vétérinaire livré à lui-même ? Est-il normal que pour l’enfouissement d’une carcasse de bête, le vétérinaire se retrouve seul ou à frapper aux portes pour réclamer de l’aide ? Le problème de la fièvre aphteuse n’est pas du ressort uniquement du vétérinaire, mais de tout le monde, car il s’agit de l’intérêt national et de l’économie du pays. Peut-on comprendre par là que les autorités n’ont pas mesuré l’ampleur des dégâts que peut engendrer cette maladie ? Les pouvoirs publics auraient pu éviter à notre pays cette catastrophe, s’ils avaient pris plus de précaution lorsque des foyers de cette maladie ont été signalés en Tunisie. Nos services vétérinaires ont notifié un premier foyer de fièvre aphteuse sur le territoire le 27 juillet dernier ; il concerne un élevage de bovins localisé au nord du pays. L’origine du foyer est liée à l’introduction illégale d’animaux en provenance de Tunisie, où la maladie s’est répandue depuis avril dernier. Certes, l’Algérie était en alerte et a même lancé une campagne de vaccination, mais le ministère a levé l’instruction en juin dernier, ce qu’il n’aurait pas dû faire. Aujourd’hui, nous avons des difficultés à mener à bien notre mission. Il faut savoir que les campagnes de vaccination sont prises en charge par les praticiens privés. Ces derniers ont été associés pour pallier le manque qui existe en la matière. Mais le problème qui se pose est le contrôle de la situation qui est du ressort exclusif du vétérinaire fonctionnaire. Qu’en est-il du dépistage ? Faute de moyens, le vétérinaire fonctionnaire a perdu du terrain. Les autorités sont au courant de ce problème. Vous avez justement fait part de vos inquiétudes en cette période d’épidémie quant aux conditions de travail des vétérinaires… Vous savez, il est très grave qu’en cette période d’épidémie, nous manquions du produit le plus élémentaire, à savoir le désinfectant approprié. C’est insensé ! Nul n’ignore que la fièvre aphteuse est un virus que l’on peut transmettre via nos chaussures. Il est vrai que pour endiguer la progression de la maladie, les éleveurs doivent s’abstenir de l’achat d’animaux, de laisser leurs bêtes sur place, de signaler les cas suspectés de fièvre aphteuse et aussi de procéder à des opérations de chaulage pour la désinfection. Mais actuellement, les produits de désinfection font défaut. Le ministère de tutelle demande aux vétérinaires de terrain d’être solidaires et de se mobiliser pour la circonstance, mais il oublie de mettre à leur disposition en quantité suffisante des kits complets, c’est-à-dire une tenue complète à usage unique, gants, cache-bottes... Ces vétérinaires ont aussi besoin de moyens de locomotion adéquats et non pas des véhicules ne transportant que deux personnes avec, bien sûr, suffisamment de carburant sans oublier les pulvérisateurs de désinfectant. Avec ce manque de moyens, qu’en est-il alors du stockage de la viande consommable ? Avons-nous suffisamment de chambres froides ? Non, ça c’est un autre problème. Nous n’avons pas assez de chambres froides et nous avons attiré l’attention des pouvoirs publics sur cette question. Nos abattoirs ne sont pas dotés de suffisamment de chambres froides et nous avons aussi un manque d’incinérateurs pour brûler les produits saisis et les aliments contaminés. L’inquiétude des maquignons contraints d’égorger les bêtes malades est justifiée. C’est à l’Etat d’intervenir pour trouver une solution afin de mettre un holà à la spéculation. La fièvre aphteuse a donc révélé les défaillances des pouvoirs publics… Effectivement, cette maladie a mis a nu les lacunes des pouvoirs publics. Le problème, à notre sens, n’est pas politique, il est stratégique. Il est beaucoup plus d’ordre structurel. Dans tous les pays du monde, il y a des procédures bien enregistrées concernant tous les types d’épidémie, notamment la fièvre aphteuse, la rage… Dès que les premiers signes apparaissent, le problème est canalisé. Chez nous, faute de procédure, chaque partie travaille avec les moyens du bord et selon son expérience. Le Syndicat des vétérinaires a sollicité une entrevue avec le ministre de l’Agriculture, mais ses représentants nous ont orientés vers son secrétaire général, auquel nous avons exposé les défaillances de nos services. N. A. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 3 L’ACTUALITÉ EN QUÊTE D’UN CONSENSUS POUVOIR-OPPOSITION Le FFS invite au dialogue E voquant dans une conférence les modèles de consensus dans le monde et le cas de l’Algérie, M. Cherifi a expliqué que la démarche entreprise par ceux regroupés dans la CNLTD «recherche un large consensus autour d’une plateforme de transition en vue de créer un rapport de force contre le pouvoir permettant un changement radical du système» ; quant à ceux regroupés en pôle, «ils souhaitent également la plus large adhésion à leur programme pour une réforme progressive de ce système». Le pouvoir, quant à lui, vise à «réunir un consensus autour de son projet de révision constitutionnelle». Qu’en est-il du FFS ? M. Cherifi explique que «toutes ces initiatives sont construites unilatéralement : d’un côté l’opposition rejetant le système, de l’autre le pouvoir faisant peu de cas de l’opposition. Alors que le consensus national, tel que recommandé par le 5e congrès du FFS, est inclusif de tous les acteurs du pouvoir et de l’opposition ainsi que de la société civile». Le conférencier estime que le consensus national tel que pensé par le FFS n’est pas «défini à l’avance par l’un ou l’autre de ces acteurs à travers une plateforme ou un programme, mais sera construit par l’ensemble des parties, dans un cadre neutre transparent permettant à chaque acteur, du système et de l’opposition, d’avancer ses propositions pour une meilleure gouvernance du pays sur les plans politique, économique, social, culturel et environnemental». La conférence du consensus national qu’appelle le FFS de ses vœux offrirait, dit-il, un cadre approprié à ces acteurs afin de présenter leurs projets respectifs et de découvrir de possibles convergences et un large consensus sur des questions d’intérêt national. et de consensus de par le monde, le membre de l’instance présidentielle, qui est aussi expert auprès des Nations unies, fait remarquer que l’initiative du FFS pour la construction d’un consensus national est une première dans les annales politiques. «De tout temps et en tout lieu, une telle approche restait du ressort des gouvernements qui l’utilisaient pour élargir leur base de pouvoir», indique M. Cherifi avant de souligner que c’est la raison pour laquelle une telle démarche n’est pas toujours bien accueillie. «La recherche d’un consensus dans le contexte politique national est une tâche complexe et risquée car sujette à critique par tous ceux qui pourraient y voir une menace pour leur position au sein du pouvoir ou dans l’opposition», estime le conférencier, en notant que ceux qui connaissent le FFS savent que «nous ne sommes pas des amateurs». Il explique que la participation du vieux parti de l’opposition à la fois à la conférence de la CNLTD et aux consultations initiées par le pouvoir autour de la révision constitutionnelle obéit à un seul et même objectif, qui est de «montrer l’intérêt que nous portons aux positions des uns et des autres ainsi que notre capacité unique à parler à tous, en toute confiance et sans préjugé, et de ce fait à même de les concilier dans le cadre de la reconstruction nationale en facilitant les échanges et la médiation entre tous». Ceci et de regretter que les incertitudes liées à la conjoncture politique actuelle «ne permettent pas d’identifier le ou les acteurs au sein du régime en mesure d’engager le système dans la reconstruction du consensus national». Une situation qui pousse le parti à opter pour la prudence, «afin de le préserver des risques d’échec et des critiques que notre initiative pourrait Ahmed Betatache avec Mohamed Nebbou (à droite), nouveau premier secrétaire du FFS susciter du côté du pouvoir comme de l’opposition», considère Mohand Amokrane Cherifi. «NOUS NE SOMMES PAS DES AMATEURS» Cette prudence recommande de s’accrocher «à son autonomie tout en engageant toutes les parties dans toutes les étapes du processus consensuel afin que la conférence soit celle de tous les acteurs rassemblés et non celle du FFS», indique le même conférencier. Un rôle de facilitateur de dialogue pour le FFS, qui tient à mener à terme son initiative pour la tenue d’une conférence nationale du consensus. S’inspirant des modèles qui ont réussi ailleurs, M. Cherifi estime que les participants auront un statut identique qu’ils soient du pouvoir, de l’opposition ou de la société civile. «Lorsqu’il y a volonté du pouvoir de contribuer au consensus, il faudrait par avance connaître jusqu’où il peut aller», note-t-il. Même si le processus risque d’être très long, Ali Laksri, également membre de l’instance présidentielle, estime qu’au FFS, «nous sommes convaincus que toutes les composantes de la société n’attendent que la volonté politique des différentes parties, pouvoir et opposition, pour s’impliquer et s’engager dans la concrétisation et la réussite de la conférence nationale de consensus». «Dès l’annonce du FFS d’organiser une conférence nationale de consensus, d’autres initiatives ont été lancées dans la précipitation, ce qui n’a pas empêché notre parti de répondre à l’invitation de la CNLTD et de la Présidence, ce qui est cohérent avec notre ligne politique et notre démarche. Le parti s’est fixé comme objectif la recherche et l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties protagonistes en vue d’atteindre les objectifs de la résolution du 5e congrès du parti», affirme M. Laskri, en assurant ne rien avoir cédé sur la ligne politique du parti. N. Bouaricha MOHAMED NEBBOU REMPLACE AHMED BETATACHE L’instance présidentielle du FFS a procédé hier, en session ordinaire du conseil national, à la nomination d’un nouveau premier secrétaire pour le parti. Ainsi, Mohamed Nebbou a été désigné en remplacement d’Ahmed Betatache. Né à Alger et âgé de 53 ans, Mohamed Nebbou est député du parti pour la wilaya d’Alger ; il est aussi membre du secrétariat national sortant, au sein duquel il a été secrétaire national chargé du suivi des fédérations. Une mission qu’il a assumée auprès des différents secrétariats successifs depuis plusieurs années. Mohamed Nebbou était cadre supérieur dans les assurances avant ses mandats électifs. N. B. CINQ MOIS APRÈS LA DISPARITION D’AL ATLAS TV DES ÉCRANS Le DG de la chaîne privée dénonce «l’arbitraire et la hogra» Hichem Bouallouche, directeur général de la chaîne Al Atlas TV, interdite d’émission depuis plus de cinq mois, dénonce «l’arbitraire» dont il a fait l’objet et interpelle les autorités sur la situation des journalistes et techniciens réduits au chômage. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il reconnaît que «les chaînes privées travaillent sans cadre légal, sous le règne de l’informel et de l’anarchie», précisant toutefois que «ce système est très commode pour que le fait du prince ne puisse souffrir aucune contestation ’légale’». Entretien réalisé par Salima Tlemçani Cela fait cinq mois que la chaîne Al Atlas TV n’émet plus en raison des poursuites judiciaires dont elle fait l’objet. Que vous reproche-t-on au juste et où en est l’enquête? Effectivement. Que nous reproche-t-on ? Eh bien, aussi absurde que cela puisse paraître, rien du tout ! Aucun motif justifiant la fermeture de la chaîne et la confiscation de notre matériel ne nous a été donné par les «enquêteurs». Jusqu’à présent, nous ne savons pas pourquoi. Plus grave, les studios qui, faut-il le rappeler, n’appartiennent pas à la chaîne, ont été mis sous scellés et le matériel s’y trouvant saisi sans aucun motif. La fermeture de la chaîne est totalement arbitraire, d’autant qu’elle ne respecte aucune procédure judiciaire. Il faut également souligner que ceux qui ont ordonné cette opération sont intervenus auprès des autorités jordaniennes pour qu’elles fassent pression sur le diffuseur satellite afin qu’il ne retransmette plus nos émissions. Aucune raison juridique classique n’est en mesure d’expliquer la mise en œuvre de tels moyens pour fermer une chaîne de télévision. Il est manifeste que, dans cette affaire, la justice est prise en otage pour exécuter les ordres de l’autorité politique, laquelle avait pour objectif unique de faire taire la chaîne par tous les moyens. C’est un acte qui prouve que nous vivons dans une démocratie de façade, qui ne respecte pas les libertés individuelles et collectives. Nous vivons clairement sous un régime dictatorial. Quel est l’impact d’une telle décision ? Le préjudice matériel et moral est immense. Sur le plan matériel, tout l’argent et surtout toute l’énergie dépensés pour ce projet ont été réduits à néant. Mais c’est sur le plan moral que la situation est inacceptable. Car ce sont tout de même plus de quarante journalistes et techniciens qui se retrouvent au chômage, déstabilisés et choqués face à tant d’arbitraire et de hogra. Quelle image voulez-vous que ces jeunes aient de leur avenir ? C’est une catastrophe, une injustice insupportable et cela nous conforte dans l’idée que nous avions raison de donner la parole librement sur notre antenne, sans aucune censure, à tous ceux qui dénonçaient courageusement les maux qui gangrènent notre société et les turpitudes du pouvoir qui nous dirige. C’est cela, la vraie raison de la fermeture d’Atlas TV. Pensez-vous avoir fait les frais de la situation d’«anarchie» dans laquelle exercent les chaînes de TV privées en Algérie, ou plutôt fait l’objet d’une censure politique ? Les deux. L’anarchie étant l’outil privilégié du pouvoir pour gouverner par l’arbitraire. Dans notre cas, c’est notre liberté de ton, c’est notre ouverture à tout ce qui se passe dans la société, c’est la parole donnée à ceux que le pouvoir voudrait faire taire qui ont provoqué la fermeture de notre chaîne. C’est donc bien une censure politique. Je tiens à souligner que notre chaîne couvrait toutes les activités gouvernementales, à la demande des responsables, et que notre plateau était ouvert également aux représentants du pouvoir. Il s’agit donc bien d’une censure politique. Et comme toutes les institutions et instances de régulation de l’audiovisuel sont, jusqu’à aujourd’hui, inexistantes, toutes les chaînes privées travaillent sans cadre légal. C’est le règne de l’informel, c’est l’anarchie, très commode pour que le fait du prince puisse ne souffrir aucune contestation «légale». Est-il vrai que la décision d’arrêter la chaîne était liée au passage de Merani, l’ancien diri- geant du parti dissous ? Je ne crois pas du tout à cela. Si M. Merani avait tenu des propos diffamatoires envers des gens du pouvoir ou d’autres, le pouvoir aurait pu déclencher une procédure judiciaire en diffamation contre lui et contre le directeur de la publication. Cela n’a pas été le cas. La référence à son appartenance passée au parti dissous est totalement absurde. Preuve en est que le pouvoir lui-même invite certains d’entre eux, aujourd’hui, pour discuter de la révision constitutionnelle. C’est une manœuvre dilatoire pour cacher les vraies raisons que je vous ai exposées, à savoir la nature même de notre chaîne de télévision, une chaîne libre et indépendante, qui avait pour ambition de jouer pleinement son rôle de médiateur entre la société et les institutions qui la dirigent. Pourquoi, selon vous, seule Al Atlas TV a été poursuivie et pas les autres chaînes qui, pourtant, exercent de la même manière ? Je pense que c’est aux autorités qu’il faut poser cette question. Pour nous, il est clair que le pouvoir s’acharne contre nous pour des raisons purement politiques, qui n’ont rien à voir avec l’organisation informelle actuelle du champ audiovisuel. Ce que je peux vous dire, c’est que notre chaîne voulait faire de l’information de manière indépendante et qu’à ce titre, elle rendait compte autant des activités gouvernementales que de celles de l’opposition et de la société civile. Il est par conséquent clair que nous ne pouvons pas être un service de propagande du pouvoir ou de toute autre organisation. S. T. PHOTO : D. R. Suite de la page 1 Revenant sur les modèles de transition El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 4 L’ACTUALITÉ LES ENQUÊTEURS FRANÇAIS DÉCLARENT «INEXPLOITABLE» UNE DES DEUX BOÎTES NOIRES Les premières conclusions et des questions PHOTO : D. R. L es experts français affirment que l’une des deux boîtes noires n’a pu être décryptée en raison d’un dysfonctionnement non lié au crash. Une telle affirmation suppose que l’enregistreur de voix était en panne, alors qu’aucun commandant de bord ne peut prendre son envol si cet appareil ne fonctionne pas. Les experts du Bureau d’expertises et analyses (BEA), auquel a été confiée l’enquête technique sur le crash du vol AH5017 reliant Ouagadougou à Alger, n’ont finalement pas pu décrypter la plus importante des deux boîtes noires, la CVR, qui contient l’enregistrement phonique du cockpit (Cockpit Voice Recorder). Les enquêteurs se sont limités à l’exploitation de certains paramètres de vol issus du Flight Data Recorder (FDR) «pour restituer une première image de la trajectoire de l’avion», précisant que «d’autres paramètres doivent encore faire l’objet de validation et des calculs complémentaires devront être effectués en utilisant un modèle de comportement et de performance de l’avion et de ses moteurs pour préciser le scénario de l’événement, notamment en ce qui concerne la fin du vol». Lors de la conférence de presse animée jeudi dernier, le responsable du BEA a clairement indiqué que la bande magnétique de l’enregistreur phonique CVR, qui était endommagée, «a pu être remise en état et lue». Malheureusement, a-t-il souligné, «les enregistrements qu’elle contenait se révèlent inexploitables, en raison, vraisemblablement, d’un défaut de fonctionnement de l’enregistreur sans lien avec les dommages résultant de l’accident». Une affirmation importante qui sous-entend clairement qu’une défaillance technique a pu mettre hors service l’enregistreur des conversations dans le cockpit. Ceci constituerait une grave anomalie dans la mesure où un tel dysfonctionnement ne permet pas à l’avion de voler. «Les boutons de mise en marche de cet appareil (CVR, ndlr) sont parmi les premiers que le commandant de bord actionne pour un essai. En cas de dysfonctionnement, l’appareil reste cloué au sol. Il ne peut pas avoir l’autorisation de voler. Comment a-t-il pu décoller sans CVR ? Il est très difficile de croire à une telle anomalie», explique un ancien commandant de bord, ayant déjà assuré, durant des années, des vols Rémy Jouty (directeur du BEA) et N’Fally Cissé (responsables de l’enquête du crash du vol d’Air Algérie) vers la région subsaharienne. Notre interlocuteur se dit «sceptique» quant à une telle erreur «parce qu’aucun pilote au monde ne peut prendre la responsabilité de voler avec une telle défaillance». Selon lui, «les boîtes noires sont faites pour conserver les données du vol et les conversations, même dans les conditions les plus extrêmes. Comment se fait-il que le BEA déclare la bande inexploitable ?» En effet, le communiqué du BEA précise que «des réflexions se poursuivent pour tenter de trouver un moyen d’en extraire quelques informations». Cependant, il laisse croire que les chances d’arriver à un résultat restent minimes. «Il n’est pas possible de présager du résultat de cette démarche. L’absence de données exploitables sur le CVR à ce jour rend prioritaire la collecte de toutes les données sur les communications que l’équipage a pu établir avec des organismes au sol ou avec d’autres avions.» CHUTE BRUTALE DE L’APPAREIL Une démarche que nos interlocuteurs trouvent «étonnante». «Lorsqu’il y a un crash, la première des mesures à prendre est justement de recueillir tous les enregistrements des communications entre les cockpits des avions qui volaient dans la zone et les tours de contrôle. Pourquoi ne l’avoir pas fait tout de suite ? Les données risquent d’être effacées», révèlent nos sources. En tout état de cause, le bureau français d’enquête a fait état d’une première reconstitution du vol depuis son décollage de Ouagadougou jusqu’à son crash à Gossi, au nord du Mali. «La trajectoire de l’avion telle qu’elle a pu être restituée à partir des paramètres de vol enregistrés sur le FDR, superposée avec une image satellite des masses orageuses présentes le jour de l’accident, fait apparaître une montée et un début de croisière normal, avec des changements de route modérés, typiques d’une stratégie d’évitement des développements orageux. L’avion décolle de Ouagadougou à 1h15. Il monte et atteint le niveau de vol 310 à 1h37. Au niveau de vol 310, l’avion s’établit en croisière à une vitesse d’environ 280 kts. Environ deux minutes après le début de la croisière, tout ACCIDENTS DE LA ROUTE 22 morts et 43 blessés durant les dernières 48 heures D urant les dernières 48 heures, 22 personnes sont décédées et 43 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus dans plusieurs wilayas, selon un bilan arrêté hier matin par les services de la Protection civile. L’accident le plus grave a été enregistré dans la wilaya de Naâma, où trois personnes sont décédées et une autre blessée suite à une collision entre un véhicule et un camion, survenue sur la RN6 dans la commune de Naâma, précise la même source. En outre, les agents de la Protection civile ont procédé à l’extinction de 37 incendies de forêt, 26 feux de maquis et 18 de végétation agricole qui ont ravagé 287 hectares de forêt, 147 hectares de maquis ainsi que 6166 arbres fruitiers, 40 palmiers et 4800 bottes de foin. Les unités de la Protection civile poursuivent leur lutte contre plusieurs incendies de forêt qui se sont déclarés dans les wilayas de Tissemsilt, Bouira, Souk Ahras et Tlemcen, note la même source. Par ailleurs, sept décès par noyade ont été également enregistrés, dont trois sur les plages et quatre dans des réserves d’eau. R. S. en restant au niveau 310, la vitesse diminue progressivement. L’appareil se met progressivement à descendre et la vitesse continue de diminuer jusqu’à 160 kts environ.» En clair, les experts français expliquent le crash par une chute brutale de l’appareil au moment où il tentait de contourner un immense cumulonim- bus, c’est-à-dire un vaste orage. Après avoir décollé de Ouagadougou, il a gagné normalement son altitude et sa vitesse de croisière avant de se mettre à louvoyer. Le commandant de bord dévie et prend de l’altitude pour éviter une cellule orageuse. Mais la situation se complique. L’appareil commence alors à perdre de la vitesse puis de l’altitude avec de forts changements dans le taux de roulis et l’assiette. A 1h45, l’avion est à 9500 mètres d’altitude et à 650 km/h. Il tente peu après un virage à gauche et décroche pour tomber. La vitesse descendante est importante. A 1h47min15s, dernier point enregistré : le vol n’est plus qu’à 490 mètres d’altitude et à 740 km/h. Une seconde plus tard, il s’est écrasé. Le directeur du BEA, Rémy Jouty, note cependant : «Il faut maintenant que les équipes d’enquêteurs travaillent, notamment avec les hommes du constructeur McDonell-Douglas, pour simuler le comportement de l’avion.» Il se garde de toute conclusion, privilégiant la piste «d’un accident lié aux conditions météo», écartant totalement «la désintégration de l’appareil en vol». Les premières conclusions du BEA n’ont malheureusement pas réussi à expliquer les circonstances de ce crash. Salima Tlemçani El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 5 L’ACTUALITÉ CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE CHÔMAGE (CNAC) Une affaire de détournement qui devient un véritable feuilleton ● Les scandales et les crimes économiques se multiplient, mais l’action de la justice reste timide. I l y a une justice à deux vitesses et une autre à toute vitesse.» Cette formule émise par un avocat algérien pour décrire le mal profond de la justice algérienne se confirme encore une fois. Et ce sont souvent les dénonciateurs des faussaires et des auteurs de détournement de deniers publics qui en paient les frais. L’affaire des magistrats faussaires révélée par Benyoucef Mellouk n’est que la partie visible de l’iceberg. Les scandales et les crimes économiques se multiplient mais l’action de la justice reste timide. Parmi ces scandales hors normes, il y a celui qui a ébranlé, en 2007, la direction régionale ouest de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) de Sidi Bel Abbès. Un feuilleton qui a connu des développements rocambolesques. C’est une question de mauvaise gestion, confirmée par les enquêtes des services de sécurité qui se sont soldées, comme par miracle, par des condamnations symboliques pour seulement deux accusés. L’affaire restera dans les annales. Non seulement pour la gravité des faits relevés, mais aussi à cause de la succession des événements dans cette histoire digne d’un film de fiction. L’affaire remonte à 2007, lorsque DjamelEddine Zaghouani, alors chef de mission d’inspection au sein de la CNAC, a été chargé d’enquêter sur des dépassements supposés dans la gestion au niveau de la direction régionale de Sidi Bel Abbès. Une mission délicate qui a abouti à d’importantes révélations concernant les anomalies dans la gestion. Un véritable crime économique. productive pour lui. La plainte déposée contre M. Zaghouani mène vers des résultats qui ne cadrent pas avec ses objectifs. UN RAPPORT DE 105 PAGES ET UN FAUX CONTRE-RAPPORT L’envoyé du directeur général de la CNAC a, effectivement, accompli sa mission. Il a rédigé un volumineux rapport. «J’ai fait un rapport de 105 pages que j’ai remis à la direction. Le rapport, sur lequel j’ai travaillé minutieusement, relève des anomalies de gestion, notamment au niveau des agences CNAC de Aïn Témouchent et Saïda. D’importantes sommes d’argent ont été dépensées avec de faux justificatifs», déclare M. Zaghouani, contacté pour avoir plus de détails sur cette question. Une déclaration confirmée par les documents de la police et de la justice obtenus par El Watan. Le plus anecdotique dans cette affaire réside dans la réaction du directeur général de la CNAC, Taleb Ahmed Chawki. C’était lui le demandeur de cette enquête. Pourtant, il ne se gêne pas pour diligenter une nouvelle commission ad hoc qui établit, le 22 mai 2007, un contre-rapport. Les conclusions de ce dernier contredisent totalement celles contenues dans le document de Djamel-Eddine Zaghouani. Fort de son rapport, Taleb Ahmed Chawki dépose plainte contre son subalterne pour diffamation. Une démarche qui s’avère contre- FALSIFICATION DE SIGNATURES ET FAITS CONFIRMÉS PAR LA POLICE L’enquête menée par la police révèle la véracité des conclusions du rapport de Djamel-Eddine Zaghouani. Elle contredit, en revanche, celles contenues dans le contre-rapport de ladite commission ad hoc. Pis encore, l’expertise de la police scientifique, faite en janvier 2010, sur les signatures contenues dans le fameux contre-rapport révèle encore l’usage de fausses signatures. Les individus supposés être les auteurs de ce document avouent, devant les enquêteurs, comme le confirment les procès-verbaux dont nous avons obtenu des copies, qu’ils n’ont pas effectué les enquêtes citées dans ce contre-rapport et n’ont pas signé le document en question. Pourquoi produire un faux document ? A quelle fin ? L’on ne le sait pas. Ce n’est pas l’unique anomalie. Les PV de la police judiciaire confirment aussi les dilapidations de deniers publics au niveau des agences en question, surtout en ce qui concerne l’attribution de marchés sans respect du code des marchés publics (à Aïn Témouchent) et la fausse déclaration de fourniture d’une importante quantité de matériaux de construction à un petit centre de formation professionnelle (à Saïda). Retournement de situation. Constatant que les faits dénoncés par Djamel-Eddine Zaghouani sont confirmés, la direction de la CNAC décide alors de se constituer partie civile. D’abord, la représentante de la direction régionale a été chargée d’entreprendre cette action. Mais, par la suite, le directeur général de la CNAC a décidé de se porter lui-même partie civile dans cette affaire. Revirement inexplicable. «Je voudrais juste poser une question aux responsables du ministère de la Justice qui étaient au courant de cette affaire. Je voudrais leur dire : y a-t-il un texte de loi qui permet l’utilisation de fausses déclarations et de faux documents devant la justice ? A quoi sert la brigade scientifique ?», s’interroge Djamel-Eddine Zaghouani. LA DIRECTION DE LA CNAC INJOIGNABLE L’affaire a été jugée en 2012 en première et en deuxième instances à Sidi Bel Abbès. Mais seulement deux personnes, ayant de surcroît reconnu avoir fait de fausses déclarations, ont été condamnées à payer 50 000 DA d’amende. «Le procureur de la République a fait appel. L’affaire est maintenant au niveau de la Cour suprême», explique M. Zaghouani. Nous avons voulu prendre attache avec la direction de la CNAC pour avoir son avis sur la question, en vain. Les responsables de cette direction étaient injoignables pendant plusieurs jours. Madjid Makedhi FRAUDE MASSIVE AU BAC À EL KALA Marches de protestation quotidiennes L es parents des candidats recalés au bac et exclus pour 5 ans de cet examen ont marché jeudi, vendredi et samedi derniers dans les rues d’El Kala. Jeudi, ils ont parcouru, dans les deux sens, le boulevard de la cité FLN, devant les passants et les automobilistes surpris par ce genre de manifestation qu’ils n’ont pas vue depuis plus de 20 ans. Vendredi, ils ont quitté les hauteurs pour se rendre au centre-ville, passant devant la daïra et l’APC. Samedi, ils ont observé un sit-in au carrefour de la gare routière, qui marque l’entrée d’El Kala. Aujourd’hui, ils comptent se rendre au chef-lieu pour une marche dans la rue principale d’El Tarf. Ces manifestations drainent de plus en plus de monde et suscitent, en plus de la curiosité, de la sympathie, même si l’opinion publique reste intransigeante et pour une application stricte et exemplaire de la loi pour les tricheurs et les fonctionnaires impliqués dans la fraude massive lors des épreuves du bac au lycée 19 Mai 1956 d’El Kala. Banderoles déployées, avec des mots d’ordre forts qui traduisent la détresse et la colère contenue devant le suspense entretenu par le ministère de l’Education nationale, les parents des candidats ont battu le Marche de protestation des parents d’élèves à El Kala PHOTO : EL WATAN pavé, demandant à être informés sur le sort réservé à leurs enfants recalés et exclus du bac pour fraude collective (voir El Watan des 4, 8, 15 et 24 juillet 2014). La commission d’enquête dépêchée par la ministre de l’Education nationale, qui a reçu une délégation de parents d’élèves le 6 juillet, a quitté El Tarf le 17 juillet et n’a plus donné signe de vie depuis. Face au silence sidéral d’Alger, les rumeurs vont bon train. Slim Sadki Exclusives Tours Pour vos vacances d’été solidariteit/Solidarité ECHO/DZA/BUD/2014/91001 SAHUC177 Nous vous proposons les séjours suivants Pour ses projets humanitaires dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, OXFAM RECRUTE combiné Lisbonne / Algarve du 18 au 28 août 2014 UN(E) COORDINATEUR(TRICE) DE PROGRAMME HUMANITAIRE PORTUGAL Places limitées. _______________________ Pour toutes inscriptions et informations, Veuillez consulter l’offre plus en détail sur notre site internet : www.oxfamsol.be ou bien sur : www.emploipartner.com veuillez nous contacter au Tél. : 021 59.14.40 & 021 59.14.36 Email : infos-exclusivestours@gmail.com Adresse : cité des PTT, n°65, Hydra, Alger L’agence de voyages et de tourisme INSIA TOURS vous propose un séjour au Portugal 12 jours/11 nuitées Du 28.08 au 08.09 Hébergement 3 nuitées dans un hôtel 3* à Lisbonne Hébergement 7 nuitées dans un hôtel 3* dans l’Algarve Visite de la ville de Lisbonne. 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Les sanctions américaines ne concernent pas l’arrêt des projets communs entre les sociétés russes et américaines, mais visent à priver Rosneft de financements en dollars et d’accès aux dernières techniques. «Aujourd’hui, le moteur du succès commercial, c’est une coopération internationale efficace», a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, au patron de Rosneft, Igor Setchine, et au président d’ExxonMobilRussie, Glenn Waller, lors d’une vidéoconférence réalisée depuis sa résidence sur la mer Noire. «Les entreprises, notamment les sociétés russes et étrangères, réalisent tout à fait que, malgré certaines difficultés politiques actuelles, le pragmatisme et le sens commun prévalent et que nous sommes satisfaits d’entendre cela», a-t-il ajouté. ExxonMobil a acheminé une plateforme de Norvège pour creuser le premier puits russe en mer de Kara. ● En glissement annuel, le pétrole algérien a gagné tout de même 1,73 dollar entre 2013 et 2014. L a valeur du pétrole algérien a reculé en juillet, pénalisé par une forte baisse de la demande en pétrole léger sur le marché européen. Le Sahara blend a perdu 5,92 dollars entre juin et juillet, passant ainsi de 112,66 dollars en juin à 106,74 dollars en juillet dernier. Selon les dernières statistiques publiées vendredi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), la valeur du pétrole algérien et celle du brent poursuivent une évolution parallèle. Le brent valait en juin 111,66 dollars en moyenne. La valeur du baril de brent de la mer du Nord a chuté, en juillet, à 106,64 dollars, perdant ainsi 5,02 dollars en seulement un mois. L’évolution de la valeur du Sahara blend et celle du brent sont donc presque identiques à la même période de référence. En glissement annuel, le pétrole algérien a gagné tout de même 1,73 dollar entre 2013 et 2014. Le baril de Sahara blend valait 109,57 dollars en moyenne durant la moitié de l’année en cours, contre 107,84 dollars durant la même période de l’année écoulée, lit-on dans le rapport mensuel de juillet de l’OPEP. Le brent a également gagné 1,08 dollar en 2014 comparativement à 2013, puisque le PHOTO : D. R. Le bénéfice net du géant pétrolier brésilien Petrobras a enregistré une chute de 20% au deuxième trimestre malgré une hausse du chiffre d’affaires réalisé et de la production de pétrole et de gaz. Le bénéfice net de Petrobras est tombé à 4,96 milliards de reais (2,23 milliards de dollars ou 1,66 milliard d’euros) contre 6,20 milliards au deuxième trimestre de 2013, a indiqué un communiqué du groupe pétrolier contrôlé par l’Etat brésilien. Le résultat du deuxième trimestre est largement inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur une progression du bénéfice net au cours de cette période. Petrobras, qui avait déjà enregistré une baisse de 30% de son résultat net au premier trimestre 2014, a expliqué ce nouveau recul des bénéfices notamment par une augmentation de la fiscalité. L’Ebitda a diminué de 10,2% au deuxième trimestre à 16,25 milliards de reais. Le chiffre d’affaires trimestriel a néanmoins progressé de 12% pour s’élever à 82,30 milliards de reais. Petrobras a également enregistré une hausse de 2,7% de sa production de pétrole et de gaz au deuxième trimestre, atteignant 2,38 millions de barils/jour. En deux mois, le pétrole algérien, dit léger, a perdu près de 6 dollars en valeur marchande coût d’un baril est passé de 107,51 dollars en moyenne durant les sept premiers mois de 2013 à 108,59 dollars à la même période de l’année en cours. Les cours du pétrole étaient pénalisés en juillet par une faible demande mondiale. Le mois de juillet a été marqué également par le ralentissement de la cadence des raffineries. Cependant, les tensions géopolitiques prévalant en Europe de l’Est, en Irak et en Libye ravivent les craintes. Les cours ont bondi également dans la foulée des appréhensions sur la sécurité des approvisionnements. En tout cas, l’OPEP annonce avoir augmenté sa production en juillet en dépit de la violence qui sévit en Irak et en Libye. La production de l’Organisation a augmenté de 170 000 barils par jour (bpj) en juil- let à 29,91 millions bpj, soutenue par une hausse de l’offre en provenance de la Libye et de l’Arabie saoudite. Par ailleurs, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a estimé que la demande mondiale en brut devrait croître légèrement moins vite en 2014 que précédemment estimé. Dans son rapport mensuel, l’OPEP, qui pompe environ un tiers du brut mondial, laisse toutefois inchangée sa prévision de hausse de la demande en 2015, soit 1,21 million de barils par jour (mbj) par rapport à 2014. Pour l’année en cours, l’OPEP table désormais sur une hausse de la demande de 1,10 mbj, contre 1,13 mbj estimés au début de l’été. Cette légère révision à la baisse est attribuée par l’OPEP à la performance (économique) moins bonne qu’attendu au deuxième trimestre de cette année des pays riches de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). L’OPEP a estimé, en juillet, que les pays de l’OCDE connaîtront en 2015 une croissance de leur demande de brut pour la première fois depuis 2010, tout en soulignant que la hausse restera portée avant tout par les pays émergents et par la Chine. Ali Titouche SONELGAZ Les capacités de production en augmentation D e nouveaux moyens de production d’électricité de type turbine à gaz d’une puissance totale de 562 mégawatts (MW), dont 150 MW en turbine mobile, viennent d’être mis en service dans plusieurs wilayas, selon un communiqué de la Société algérienne de production de l’électricité (SPE), filiale de Sonelgaz, citée par l’APS. Ces nouvelles capacités entrent dans le cadre du plan d’investissement à court terme mis en place par Sonelgaz pour améliorer les performances des ouvrages en vue de satisfaire la demande estivale qui connaît, chaque année, des pics de consommation pouvant atteindre 12 500 MW. Les nouvelles capacités concernent notamment les centrales de Labreg (dans la wilaya de Khenchela) et de Aïn Djasser (wilaya de Batna) ayant bénéficié respectivement de deux groupes turbines à gaz (TG) d’une puissance unitaire de 140 MW et 132 MW. Quant aux moyens de production turbine à gaz mobile, ils ont été installés dans les wilayas d’Alger et de Tipasa, a indiqué la filiale de Sonelgaz, qui précise par ailleurs que quatre groupes de TG mobiles d’une capacité de 100 MW ont été mis en service dans les centrales de Baraki (50 MW) et d’El Hamma (50 MW) dans la wilaya d’Alger. La centrale d’Ahmar El Aïn (Tipasa) a, quant elle, été renforcée par un apport supplémentaire de 50 MW après la mise en service de deux groupes de TG mobiles, poursuit-on de même source. «La mise en service de ces moyens de production supplémentaires a permis de renforcer la puissance installée du parc de production algérien et de satisfaire la demande croissante durant la période estivale dans de meilleures conditions de continuité et de qualité de service», a assuré SPE. Le P-DG du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, avait annoncé en février dernier la mise en place d’un plan d’urgence pour résoudre le problème des coupures d’électricité durant l’été 2014. Pour faire face à la forte demande enregistrée à chaque période de grande chaleur, Sonelgaz table sur une capacité supplémentaire de 3,786 MW dont 3,446 MW provenant du réseau interconnecté du nord, 397 MW du réseau In Salah-Adrar-Timimoun et 651 MW assurés par les réseaux isolés du sud. Ces capacités additionnelles devraient réduire sensiblement la pression sur les moyens de production, assurer aux populations une alimentation régulière et, surtout, éviter les perturbations enregistrées durant l’été 2012, rappelle-t-on. Il est à noter que le réseau de distribution d’électricité a été renforcé cet été. Le programme de Sonelgaz prévoit l’installation de plus de 7000 nouveaux postes transformateurs dans le cadre d’un plan d’urgence pour améliorer la qualité de la distribution durant l’été. Le plan englobe également la réalisation de 170 ouvrages, 80 lignes haute tension (HT) ainsi que 90 postes HT pour renforcer le réseau de transport. Ces nouvelles infrastructures sont destinées essentiellement à renforcer le réseau national dont les capacités de production seront augmentées de 2400 MW sur le réseau interconnecté du nord du pays et 200 MW au sud. Z. H. DÉCÈS La famille Khemissa de Kouba a la douleur de faire part du décès de la moudjahida KHEMISSA SAFIA Vve DU CHAHID KHEMISSA AHCÈNE Et vous remercie de vous associer à sa profonde affliction et vous informe que la veillée du 3e jour aura lieu aujourd’hui, en son domicile sis avenue des Frères Abdessalem , à Kouba. Que Dieu accueille la défunte en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 7 ALGER INFO DES JEUNES ONT TENTÉ DE SQUATTER LES APPARTEMENTS VIDÉS PLUS D’UNE SEMAINE APRÈS L’AÏD Des familles de La Casbah exclues de l’opération de relogement L’ACTIVITÉ COMMERCIALE TOUJOURS PERTURBÉE ● Quelque 160 familles de La Casbah ont été relogées ● Des familles, dont certaines détiennent des actes, A ont été exclues de la dernière campagne de relogement. PHOTO : D. R. P lusieurs familles habitant des immeubles menaçant ruine à La Basse Casbah ont été exclues de l’opération de relogement décidée à la suite du dernier séisme par les services de la wilaya. Au 7 bis, rue des Frères Ouslimani, cinq familles sont restées chez elles, alors que leurs voisins du même immeuble classé rouge ont été relogés. «Une dizaine de familles, dont certaines occupaient des terrasses ou n’avaient même pas d’acte, ont pu être relogées vendredi, alors que les vrais propriétaires ont été exclus. Sur quels critères cette opération a-t-elle été décidée ? Nous habitons sous la menace d’un effondrement imminent, d’autant plus que les escaliers, déjà chancelants et étayés avec des madriers, ont été fragilisés lors du déménagement. Fautil qu’il y ait mort d’homme pour que les gens décident de nous prendre en charge ?», s’interroge Hakim Amari dont le père, aujourd’hui décédé, avait acquis, «en bonne et due forme» leur appartement à la fin de la Seconde Guerre mondiale. M. Amari assure avoir déposé plusieurs dossiers du social à l’APC de La Casbah. En vain. «J’ai des récépissés de mes dossiers déposés depuis plus de 15 ans au service social de l’APC. Je suis marié et suis en location. Ma mère, ancienne moudjahida, subit aussi le même sort. Pourquoi nous exclut-on, alors que d’autres qui ne disposent pas d’acte et sont venus tout récemment dans le quartier ont-ils été relogés ?», s’indigne-t-il. Il était accompagné d’une voisine, Mme Djerir, elle aussi exclue avec sa famille de l’opération qui a bénéficié à quelque 160 familles de La Casbah. Plus grave, des délinquants ont pris d’assaut l’immeuble de la rue Ouslimani Des immeubles menaçant ruine sont toujours occupés par des familles pour occuper les appartements vidés et même forcer ceux toujours occupées. Il a fallu l’intervention de la police pour éloigner les squatteurs. «En plus de la peur de l’effondrement de notre immeuble ou de ce qui en reste, des jeunes drogués, connus de la police, veulent squatter les logis», signale Mme Djerir. Le président de l’APC affirme ne pas avoir les coudées franches pour prendre en charge les citoyens qui dénoncent leur exclusion d’une opération décidée à la hâte par les services de la wilaya. «Je suis à bout de nerfs. Le maire est sans prérogatives. Je ne peux rien promettre aux gens. Je suis juste un bouclier», relève, dépité, le président de l’APC, Rachid Ibadioune. A la wilaya, c’est le silence radio. Les familles comptent déposer des ACTEL ALGER-CENTRE recours et souhaitent une prise en charge de leurs revendications : les reloger et protéger la vie des leurs. Plus de 630 familles occupant des Immeubles menaçant ruine (IMR) de six communes du centre-ville d’Alger ont commencé à être relogées depuis vendredi matin à la cité des 1032 Logements d’Ouled Mendil (Douéra). Cette opération, la dernière pour le mois d’août, s’inscrit dans le cadre de la distribution progressive des 25 000 logements sociaux locatifs aux familles issues des sites précaires qui reprendra «début septembre», a indiqué à l’APS le directeur de wilaya du logement, Smaïl Loumi. Les 632 familles qui ont bénéficié de ce recasement sont issues de 69 IMR des communes de Bologhine (194 fa- milles), La Casbah (159 familles), Bab El Oued (141 familles), Oued Koreiche (57 familles), Kouba (53), Belouizdad (15) et Alger-Centre (13 familles), selon un communiqué de la wilaya. «Il s’agit de la quatrième et dernière opération de relogement réalisée dans le cadre du programme de recasement d’urgence des familles occupant les IMR décidé à la suite du séisme du 1er août dernier», a expliqué M. Loumi. La distribution progressive de 25 000 logements sociaux locatifs aux familles issues des sites précaires de la wilaya d’Alger, dont 5800 ont été remis à leurs bénéficiaires depuis fin juin à ce jour, reprendra «début septembre», a-t-il assuré. Nadir Iddir INSTANTANÉ DES ABONNÉS FURIEUX Profession : scribe public Les clients d’Algérie Télécom s’indignent contre le mauvais service des Actel. C’est le cas d’un abonné d’Alger-Centre qui s’est vu «débiter» d’une journée d’abonnement. «J’avais un abonnement Internet qui devait expirer le 9 août 2014, et les services d’Algérie Télécom ont interrompu ma connexion 24 heures avant la date prévue. Je me suis présenté, le vendredi 8 au matin à l’agence d’AT de la Grande Poste, pour demander des explications et on m’a répondu que c’était le système qui régulait ces questions. En plus, étant un abonné par semestre, je bénéficiais d’un mois supplémentaire gratuit et qu’en somme je n’avais pas à me plaindre de quoi que ce soit. Que je sache, le mois supplémentaire qui m’est accordé n’est pas une faveur», raconte le client qui n’a pas pu faire entendre raison aux agents d’AT. L’abonné s’étonne du procédé de l’entreprise. «Ce n’est pas parce qu’on m’accorde un mois gratuit qu’on ne doit pas respecter les délais d’expiration. Je précise que ce n’est pas la première fois que je suis confronté à ce type d’aléa, et suis certain que nombreux sont les abonnés d’Algérie Télécom à avoir vécu cette expérience», relève-t-il. R. A. I. Dans les rues d’Alger, autour de certaines institutions publiques, il est une vocation qui a toujours pignon sur rue et dont on parle peu, voire très peu. Une prestation qui, depuis des lustres, vole au secours des petites gens. Plus, elle prend de l’ampleur pour venir en aide aux vieux, vieilles et ceux qui, nécessité administrative ou sociale oblige, ne maîtrisent pas l’écrit. Le scribe ou le copiste, appelé communément «écrivain public» installe son «cabinet» à ciel ouvert et tente de tirer quelques dividendes de sa compétence. A l’image des revendeurs d’anciennes cartes postales du vieil Alger, des bouquinistes et des philatélistes, les écrivains publics, ces acteurs sociaux qui constituent le trait d’union entre l’administré et l’administration, occupent certains lieux publics. Ils investissent tôt le matin des endroits attitrés pour rédiger des correspondances pour ceux et celles auxquels l’écrit (dans la langue de Voltaire et celle d’El Jahîdh) fait défaut. Une dizaine d’écrivains publics sont installés du côté de l’avenue du 1er Novembre, sur le parvis de la CNAS. Ils sont là à pianoter sur le clavier de leur machine mécanographique Olivetti pour écrire tous types de textes à caractère privé, administratif ou professionnel. Faisant preuve d’écoute et d’empathie, ces acteurs sociaux qui n’ont ni statut Par M. Tchoubane professionnel, et ne sont pas regroupés dans une corporation, proposent un large éventail de services rédactionnels aux particuliers (courrier administratif, document personnel…). La durée de la prestation peut osciller entre une demi-heure et une heure, moyennant une prestation de 500 à 600 dinars, voire plus. C’est selon l’effort fourni que suggère la complexité de l’objet à traiter. Bien qu’ils assurent un service public, ces scribes qui répondent à une demande d’aide à l’écriture pour les «nécessiteux», exercent un métier non reconnu. Il y a quelques années, l’administration postale fermait les yeux sur l’activité de ces écrivains publics qui exerçaient de manière informelle au sein-même de ses agences. Depuis, ils ont été priés de débarrasser le plancher des locaux d’Algérie Poste. Cela ne les empêche pas de continuer à mettre leur valeur ajoutée au service du public. Aux abords des Chèques postaux de la place des Martyrs ou à l’entrée du bureau de poste de Bab El Oued, ils sont omniprésents. Un parasol, un tabouret en guise de table, un stylo et le tour est joué pour satisfaire la demande (chèques et mandats à remplir, lettres à rédiger…) des particuliers. Si les écrivains publics font de l’écrit une source de gain salvatrice, la clientèle, elle, ne trouve pas moins son compte dans un métier en résurgence. lger peine à revenir à la «normale», plus d’une semaine après la fête de l’Aïd El Fitr, puisque de nombreux commerces restent toujours fermés. Si ce n’est pour des congés annuels, c’est en raison du retard dans la reprise du travail. La tension concernant le pain et le lait s’est relativement atténuée, mais le manque demeure perceptible dans bien des quartiers. Au centre d’Alger, des habitants se lèvent très tôt le matin pour s’approvisionner. Les clients ne font plus confiance aux commerçants qui ne prennent pas la peine d’annoncer leurs congés à l’avance. «La plupart d’entre eux affichent ‘‘fermé pour un mois’’ le jour même de leur départ, ils mettent le citoyen devant le fait accompli et narguent les lois de la République» s’indigne un habitant. Alger, qui connaît une certaine affluence de visiteurs en cette période de vacances, ne cesse de décevoir. Les restaurateurs imposent leur diktat en proposant un menu restreint, contrairement aux jours ordinaires. «Ils nous font manger ce qu’ils veulent, ils savent que nous n’avons pas le choix», indique notre interlocuteur. A midi et aux environs de vingt heures, la plupart des restaurants sont pleins à craquer, a-t-on constaté. Un visiteur rencontré au boulevard Amirouche a exprimé son étonnement quant à la fermeture de la quasi-totalité des fast-foods. Si le transport des voyageurs n’est pas grandement touché par ces perturbations, l’on ne peut qu’en féliciter l’ETUSA qui continue d’assurer le travail, avec des horaires adaptés à cette période estivale. En fait, l’on apprend que de nombreux conducteurs de bus privés ont, à leur tour, pris leur congé annuel, juste à la fin du mois de Ramadhan. Les autorités publiques n’ayant pour souci d’assurer que la continuité du service durant les deux jours de l’Aïd, semblent oublier d’imposer un planning pour la saison estivale. Certes, la grande affluence se concentre plutôt au niveau des sites balnéaires pris d’assaut par les vacanciers, mais cela ne justifie pas les fermetures anarchiques ayant pour conséquence de prendre le citoyen en otage. Djamel G. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs DIMANCHE 10 AOÛT 2014 Fadjr……..… 04:18 Chorouk..... 06:02 Dohr………… 13:32 Asser……….. 16:39 Maghreb….. 19:44 Îcha……....... 21:17 El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 7 CONSTANTINE INFO ENTRETIEN YACINE GHEDIRI. Directeur des services Agricoles de Constantine « Les maquignons ne déclarent pas leurs bêtes malades » Quelle est la situation à Constantine depuis la réapparition de la fièvre aphteuse ? Les foyers de la fièvre aphteuse sont épars pratiquement sur tout le territoire de la wilaya. On a signalé des cas à Chaâbet Rsas et Boudraâ Salah, et d’autres à Ouled Djabloune et Seraoui dans la commune de Aïn Abid. Hamma Bouziane compte deux foyers situés à Berkeli et Bekira. Les communes d’Ibn Ziad et El Khroub sont aussi touchées par la maladie. Il faut savoir qu’il s’agit des agriculteurs qui font l’engraissement et l’élevage laitier. A ce jour, 57 têtes de bovins ont fait l’objet d’abattage sanitaire, ils sont 9 éleveurs touchés par ce fléau. La situation s’est améliorée par rapport à la fin du mois de juillet, on gère mieux, et le monde rural est suffisamment sensibilisé, maintenant c’est l’éleveur qui se rapproche de nos services pour signaler des cas. Quelle sont les mesures prises pour lutter contre la propagation rapide de cette maladie ? L’abattage sanitaire, qui est en cours, et la désinfection. Il faut tout incinérer, tout ce qui est laitier doit faire l’objet d’incinération. Aussi, le chaulage à outrance, il faut chauler l’intérieur et tout au tour de l’établissement parce la chaux vive élimine le virus. En plus des dispositions de séquestration et d’isolement. C’est pourquoi tous les animaux à l’intérieur du foyer ainsi que les nouvelles introductions ne doivent pas quitter les lieux. Une chose est sure, l’éleveur est briefé dans ce sens par nos services vétérinaires qui interviennent sur le terrain et se chargent du travail de sensibilisation. Il suffit que l’éleveur nous informe pour que nous envoyions nos vétérinaires pour s’occuper de l’ensemble des mesures à entreprendre jusqu’à l’extinction du foyer. L’éleveur qui se charge de payer les frais qui ne lui reviennent pas PHOTO : EL WATAN Propos recueillis par O.-S. Merrouche chers. La vaccination s’entame à partir du 2ème trimestre de l’année, pourquoi attendre avril pour lancer une opération préventive capable d’immuniser nos bêtes contre moult virus ? C’est un programme national de prophylaxie. On commence à vacciner à partir du mois de mars. La période n’est pas courte. Cette année, elle est exceptionnelle parce qu’il y’a eu des introductions frauduleuses de cheptels bovins depuis la Tunisie. Il y’a des gens sans scrupule et irresponsables qui introduisent des animaux infectés sur le territoire national. Sans la vaccination, ça aurait pu être l’hécatombe. Grâce à cette opération nous avons contrecarré la maladie et le cheptel est donc protégé. Ce qui est actuellement contaminé, c’est le cheptel qui a MANIFESTATION DE LA CULTURE ARABE : LES CHAUFFEURS DE TAXIS SONT AUSSI CONCERNÉS INSTANTANÉ L’Etat ne doit pas négliger les chauffeurs de taxis, car ils vont jouer un rôle primordial durant la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015. Ce sont-là les propos de Ali Bouadi, président de la fédération des chauffeurs de taxis, affilée à l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Ce responsable a insisté sur le fait que les hautes instances doivent les aider, étant donné qu’ils sont les premières personnes qui seront en contact avec les touristes. «Il faut bien représenter Constantine sur tous les plans, c’est pourquoi nous avons saisi les ministères concernés par cette manifestation, à travers l’UGCAA au niveau d’Alger, dans le but de nous accorder un crédit pour acheter un véhicule neuf et l’habiller de manière présentable et qui reflète l’aspect traditionnel de Constantine.» a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier nous a expliqué que ce problème touche tous les chauffeurs de taxi au niveau de toute la wilaya de Constantine. «Le problème est sérieux et nous aimerons bien que les autorités prennent nos propositions au sérieux, car c’est l’image de Constantine et des Constantinois qui est en jeu. Ça va être ridicule et honteux de se déplacer dans un vieux véhicule des années 1990 et qui se trouve dans un état déplorable», a-t-il insisté. Y. S. Benbadis se retourne dans sa tombe Par Nouri Nesrouche L a manifestation de solidarité avec Ghaza, organisée samedi par l’association du quartier «El Djezzarine» est louable à plus d’un titre d’autant que les palestiniens et les ghazaouis, en particulier, ont besoin du moindre témoignage de solidarité par ces temps de barbarie israélienne. Tout aurait été parfait, n’était le contenu du texte d’invitation adressé à la presse, truffé de contre-vérités historiques et de haine déplacée. En effet, dans le texte en question, les organisateurs présentent la manifestation comme étant «une commémoration du 80e anniversaire de la révolte des habitants de Constantine contre les juifs». Le texte précise qu’il s’agit bien des évènements survenus en août 1934. Or, l’Histoire, notamment celle écrite sous la plume de Cheikh Abdelhamid Benbadis, ignore tout de cette prétendue révolte des constantinois contre les juifs. Les affrontements éclatées entre le 3 et le 5 août 1934, ont eu lieu dans un autre contexte et jusqu’à cette date tragique, juifs et musulmans vivaient dans la fraternité et le respect mutuel. Pour la précision, ces juifs qui représentaient à l’époque environ 20% de la population locale, étaient des constantinois et non pas des étrangers ; ils vivaient là depuis 3000 ans et n’avaient pas d’autre pays. A cette époque la haine du juif était le fait de certains européens et non pas des musulmans. Il y avait même un jourral français qui portait le nom «L’anti juif». Il a suffi d’un incident banal pour allumer le feu. Un juif provoque un groupe de musulmans dans la cour de la mosquée Sidi Lakhdar et la situation bascule, faisant beaucoup de victimes des deux côtés. Le seul vainqueur dans ces joutes, c’est bien l’antisémitisme qui s’exprimait notamment chez Emile Morinaud, maire de Constantine, et qui intoxiquait les relations entre les deux communautés à petites doses. D’ailleurs, le lendemain, l’imam Benbadis, et le rabbin de Constantine avaient travaillé ensemble pour éteindre la Fitna. Au stade de la pépinière, sur lequel est érigé aujourd’hui le stade Hamlaoui, le Dr Bendjelloul et l’imam Benbadis avaient organisé un rassemblement pour appeler au calme. L’imam avait même publié un témoignage dans sa revue Chihab, rappelle l’historien Abdelmadjid Merdaci. Les faits historiques et le contexte de ces évènements sont à l’antipode des mots utilisés par l’association d’El Djezzarine. Et d’ailleurs, ce n’est pas la première ni la dernière fois que cette insupportable manipulation de l’histoire et de la religion est à l’œuvre de part et d’autre, souligne encore Merdaci. Soutenir Ghaza est un devoir, mais c’est contreproductif de tromper les populations. échappé à la vaccination et qui était en contact avec des animaux malades. Il faut savoir que la fièvre aphteuse a été déclarée en premier chez les commerçants qui achètent des veaux d’engraissement. Ceux qui font le marché à bestiaux. Ces maquignons n’ont pas déclaré, ils avaient peur que leur marchandise fasse l’objet d’abatage sanitaire Certains éleveurs ignorent le lancement de la compagne de vaccination, quelle est votre plan de communication ? Avant de lancer n’importe quelle compagne de vaccination, il y’a un travail de proximité qui se fait via les services vétérinaires, la chambre de l’agriculture de la DSA, l’union nationale des paysans Algériens et les associations. Tout le monde est mis au courant, personne ne peut nier que les services officiels ne font pas de la vulgarisation quant à cette opération. Tout le monde connait les dates exactes des campagnes. Les éleveurs qui font de la production laitière savent très bien la date exacte de la campagne, ils adhérent au programme et c’est eux qui se rapprochent du vétérinaire pour bénéficier de l’opération. Par contre, ceux qui font la tournée des marchés à bestiaux pour la commercialisation du cheptel (la vache laitière et d’engraissement), ceux-ci ne cherchent pas après le vaccin, ce qui a engendré l’affectation de nos bêtes La vaccination est-elle gratuite ? La vaccination est prise en charge entièrement par le trésor public, que ça soit l’achat du vaccin ou l’acte qui est exécuté par le vétérinaire tout comme le suivi sanitaire. L’éleveur ne paye jamais l’opération de prophylaxie sanitaire quel que soit le nombre de bête à vacciner. Qui s’occupe de l’exécution du programme de vaccination? L’opération est prise en charge par les vétérinaires officiels et les vétérinaires praticiens privés, mandatés par la DSA et rémunérés par l’Etat, précisément sur le fond de la promotion zoosanitaire du ministère de l’Agriculture. O.-S. M. DIRECTION DU TRANSPORT DES CHAUFFEURS DÉNONCENT L’ABUS ADMINISTRATIF L e manque de communication, le non respect des lois administratives, les promesses non tenues, ainsi que l’abus et les décisions non fondées de la part de la direction du transport, tous ces problèmes ont été soulevés par des propriétaires de bus, assurant la ligne Collo-Constantine, apprend-on auprès de Saïd Tabet le représentant des propriétaires des bus en question. Selon lui, cette situation dure depuis longtemps, mais la goutte qui a fait déborder le vase, c’était le 2 février dernier quand ils ont tenté de contacter le directeur du transport pour discuter les horaires des voyages. «Avant, nous étions seulement quatre chauffeurs, et nous étions contraints de travailler de manières anarchiques, qui ne répond pas aux réglementations. Avec l’augmentation du nombre des chauffeurs (actuellement 11 chauffeurs), nous avons demandé au directeur de régler notre situation et organiser les horaires du départ selon l’ancienneté des propriétaires. Par exemple, chaque un quart d’heure démarre un bus, alors le plus anciens prend la route un peu tôt ainsi de suite», a-t-il déclaré. Le directeur du transport leur a promis de solutionner ce problème dans les délais les plus brefs en instruisant le chef de service concerné de les prendre en charge, selon toujours les dires de notre interlocuteur, mais depuis ce jour là rien n’a été changé et le directeur en question refuse de les recevoir, même durant les jours de réception. «Pourquoi ce refus de communiquer ? Il y a une réglementation qui nous offre l’opportunité de choisir les horaires de départ, alors pour quoi ne pas la respecter ? L’abus existe même dans le chois des horaires ? C’est terrible, nous ne pouvons même pas réclamer les droits les plus banales», se demande notre interlocuteur. À ce propos, nous avons tenté de contacter le directeur du transport dans le but d’écouter sa version concernant les dénonciations des chauffeurs en question, mais en vain. Yousra Salem El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 7 RÉGION OUEST NAAMA ORAN Haï Khemisti 2 privé de réseau d’assainissement Aïn Ouarka, une station thermale à visiter L es habitants de Haï Khemisti 2 réclament un réseau d’assainissement. L’absence d’un réseau d’assainissement à Haï Khemisti 2 continue de poser problème dans ce quartier de 1 500 habitants. Depuis 20 ans, les habitants ne cessent d‘interpeller les autorités locales pour mettre fin à leur calvaire mais en vain. En effet, toutes les promesses données n’ont pas été respectées selon les habitants de ce quartier d’Oran Est. D’autre part, les habitants de quartier s’interrogent comment, à l’heure où Oran ambitionne de devenir une métropole méditerranéenne, certaines agglomérations utilisent encore les fosses septiques. Le recours aux fosses septiques, en l’absence d’un tel réseau d’évacuation des eaux usées, indispensable à une vie normale, représente une menace pour la santé des habitants et une source de maladies, estime-t-ils. Les eaux des fosses septiques peuvent infiltrer facilement le réseau d’alimentation en eau potable et engendrer une véritable catastrophe. Il y a lieu également de rappeler les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces égouts à ciel ouvert. Se sentant en danger, les riverains ont tiré la sonnette d’alarme et rappelé les différentes pathologies qu’ils peuvent contracter des mares d’eau usées. En plus des maladies infectieuses et autres allergiques, ils énumèrent les nuisances occasionnées à l’environnement. Du côté de la direction des services de l’hydraulique, on apprend que le projet sera lancé dans les prochains jours. Trois entreprises nationales ont été retenues suite à un avis d’appel d’offres lancé dernièrement. Les travaux évalués à 30 milliards de centimes devront cibler tout le quartier, soit les lots 18, 19 et 20 selon la direction des services de l’hydraulique. En attendant le lancement de ce projet, les habitants de Haï Khémisti 2 sont toujours dans le désarroi. F. A. ● La station enregistre au quotidien des dizaines de visiteurs, particulièrement en été, en quête de cure et d’évasion dans ce site. Pour ermettre de répondre aux exigences des clients et l’amélioration de la qualité des services, une enveloppe budgétaire assez consistante a été récemment mobilisée. S ituée sur le territoire de la commune d’Asla, à 110 km de la ville de Naâma et à quelque 60 kilomètres d’Aïn Sefra, la station thermale d’Aïn Ouarka offre un paysage féérique. Cette zone humide géothermique, classée au titre de la convention Ramsar, est une cuvette enserrée entre d’importantes falaises et montagnes dont certaines culminent à 1672 mètres. Outre le thermalisme, le site est également réputé pour l’exploitation traditionnelle du sel gemme. Le relief, particulièrement façonné par les activités tectoniques de type jurassien, affiche un paysage exceptionnel où, au fil du temps, un étang, produit par des écoulements d’eaux, complète le décor et abrite quelques anatidés (palmipèdes) migrateurs qui, finalement se sont sédentarisés. Pour la grande satisfaction des curistes, une dizaine de chalets sont à louer mais aussi une auberge, d’une cinquantaine de lits, accueille des familles de passage. Non loin, un autre établissement thermal, destiné aux moudjahidine, a été renforcé par une aire comportant une douzaine d’appartements de deux chambres et des structures annexes de restauration. Le thermalisme ne concerne pas comme par le passé les personnes du troisième âge, mais actuellement toutes les tranches d’âge affluent densément, y compris les enfants. On enregistre au quotidien une foultitude de visiteurs, particulièrement en été, en quête de cure et d’évasion dans ce milieu extrêmement rare. Pour permettre de répondre autant aux exigences des clients que pour l’amélioration de la qualité des services, une enveloppe budgétaire assez consistante a été récemment mobilisée pour la réhabilitation et la rénovation des bains, l’un pour hommes et l’autre pour femmes. Il est à noter par ailleurs que pour améliorer le cadre de vie des populations locales, il y a eu la réalisation de plusieurs réseaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement ainsi que le renforcement de l’éclairage public et la mise en service d’une station de traitement des eaux usées. D. Smaili AÏN TÉMOUCHENT Portrait d’un vendeur de thé mercantile à l’agréable, souriant, laissant luire une dent en métal blanc, il lève très haut la théière et laisser couler le thé en un seul trait dans le gobelet jusqu’à ce que la mousse «Erreza» émerge sur la surface. De cette manière, il chouchoute ses clients qui le sollicitent même au niveau des terrasses des cafés et des salons de thé ayant pignon sur rue dans la ville de Sidi Saïd. «Que les gérants des cafétérias ne se fâchent pas. Je vends le thé bien soigné à un prix très compétitif», dit-il d’un ton moqueur. Très sympathique et dynamique, il plaise et s’amuse avec ses clients qui le provoquent «intelligemment» pour leur parler avec un accent Gourari où les consonnes «S» et «Dh» se prononcent respectivement «Ch» et «Z». «Il nous parle des us et coutumes de sa région. Son chuchotement nous fait rire», déclarent d’autres jeunes qui prenaient un bain de fraîcheur au pied de leur un immeuble. Après avoir effectué deux ou trois tournées, il revient à son bercail, la tête tranquille d’avoir accompli son travail. «Je m’estime très heureux quand je trouve mes clients très satisfaits et avec eux, je partage quelques moments agréables d’amusement. Peu importe pour moi la recette, l’essentiel je mange du halal», ne cessait de répéter chaque journée. O. Salem L es circoncisions seront interrompues durant ce mois d’août. La direction de la Santé vient de mettre en garde les associations et les comités de quartier pour toute action allant contrairement au dispositif mis en place par les spécialistes de la Santé. Cette mesure a été prise momentanément pour sécuriser la vie des enfants et éviter d’éventuelles complications pouvant survenir, a expliqué la responsable de la communication à la direction de la Santé. Les responsables du secteur lancent ainsi un appel à tous les parents ainsi qu’au mouvement associatif afin d’éviter ces interventions en cette période synonyme de fortes chaleurs. Ceci peut engendrer, selon la responsable, d’énormes complications, notamment des cas d’hémorragie. Ce mois coïncide également avec la période des congés des chirurgiens, seuls habilités à effectuer de telles interventions. Ainsi et pour éviter tout acte pratiqué en dehors des structures sanitaires lequel mettra en danger la vie des enfants, la direction de la Santé a demandé aux parents de reporter ces interventions au mois de septembre et de s’inscrire auprès des associations ou des comités de quartier. Ces derniers doivent se rapprocher du service concerné auprès de la direction de la Santé en vue de lui remettre la liste des enfants devant être circoncis. Les parents doivent être également être munis de bilans sanguins. Les spécialistes de la Santé avaient toujours dénoncé les circoncisions pratiquées en dehors des structures sanitaires. Plusieurs complications ont été signalées au service de la chirurgie infantile de l’hôpital d’Oran après des admissions d’enfants circoncis à l’extérieur des enceintes hospitalières. Les hémophiles sont les premiers à subir les conséquences de tels actes anarchiques. Ceuxci ont nécessité des interventions plus ou moins importantes dans le but d’éviter le pire à des enfants en bas âge. Devant cet état de fait, un appel de sensibilisation a été lancé par la direction de la Santé pour que ces interventions soient pratiquées uniquement par des chirurgiens et dans des hôpitaux. Les parents doivent ainsi consulter les médecins dans le cadre de ces interventions, le tout dans le but d’éviter l’irréparable. F. A. OÙ S SOR OR TIR T IR À OR AN ? PHOTO : DR À chaque période estivale dans la ville d’Aïn Témouchent, B. Mohamed, la quarantaine révolue, au faciès d’un enfant du grand Sud, fait son apparition dans la ville de Sidi Saïd. Spécialisé dans la préparation et la vente du thé sahraoui, B .Mohammed, avec son air nonchalant propre aux gens du Sud, déambule dans les rues et places publiques pour proposer sa «potion magique» dont continuent de raffoler les Témouchentois. En cette période de l’année, la consommation du thé devient très excessive chez la population de cette wilaya de l’Ouest du pays et s’intronise comme la boisson de distraction et de divertissement chez la plupart des habitants. B. Mohamed prépare minutieusement le thé dans sa petite maison, il remplit sa théière et la place dans un sac pour au moins conserver quelques calories. Dans l’autre main, il tient un autre sac contenant des gobelets blancs en plastique qu’il tend à ses clients qui se sont habitués à cet enfant du Gourara qui n’hésite pas à taquiner ses clients qui, manifestement, semblent apprécier ses petites blagues. «Nous aimons le thé sahraoui, il est dense et concentré. Il est bien fait. Nous le sirotons lentement pour bien apprécier sa saveur», témoignent ces jeunes apparemment des étudiants. Si Mohamed joint l’utilité Les circoncisions déconseillées en été Mohammed, le vendeur de thé ◗ CINÉMATHÈQUE : 15 et 18h00, projections de deux long métrages algériens «La citadelle» de Mohamed Chouikh et «Harragas Bleues» de Moussa Haddad. ◗ LES ANDALOUSES : 20h, soirée de musique moderne animée par la formation musicale «El Otmania». T. K. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 8 RÉGION EST L’OPGI POINTÉ DU DOIGT À GUELMA BISKRA Bordj Ennous a soif Catastrophe sanitaire à la cité Emir Abdelkader L es habitants de Bordj Ennous, localité agropastorale de la commune d’El Hadjeb, située 15 km au sud-ouest de Biskra, ont bloqué, hier matin, la circulation routière sur la RN46 pour protester contre l’absence d’eau potable dans leur village et interpeller les autorités locales sur cette situation «intenable en ces temps de grandes chaleurs», se plaignent-ils. A noter que ce n’est pas la première fois que ces protestataires, pour la plupart d’humbles fellahs ayant en charge des familles nombreuses, ont recours à ce genre de procédés pour signifier leur mécontentement quant à la détérioration de la distribution de l’eau à Bordj Ennous «souffrant de soif chronique en dépit des promesses des responsables locaux de prendre en charge cet épineux problème», selon eux. Evitant la confrontation avec les manifestants, les gendarmes, territorialement compétents, sont intervenus pour sécuriser les lieux et diriger les usagers de la route stoppés de part et d’autre de ce barrage improvisé, vers des déviations. Après que des responsables de la commune d’El Hadjeb eurent pris langue avec les auteurs de cet énième trouble à l’ordre public, causé par une crise hydrique, la route a été rouverte, vers dix heures, au trafic routier. H. Moussaoui ● Le discours officiel ne semble pas changer une situation qui perdure, en dépit des nombreux barrages, dont certains ont dépassé leur taux de remplissage théorique. L Découverte macabre à J’nen Benyaakoub PHOTO: EL WATAN ’office de promotion et de gestion immobilières (OPGI) une grosse part de responsabilité dans une catastrophe sanitaire qui prévaut à la cité Emir Abdelkader de la ville de Guelma. Trois de ses locaux jumelés, situés au rez-de-chaussée d’un bâtiment des 80 logements sociaux participatifs, sur la place Bayâa Rassou Sadek, à l’entrée sud de l’agglomération, route de Souk Ahras, sont depuis plusieurs semaines, inondés par les eaux usées nauséabondes, où sont entreposée les archives de l’ex-Entreprise de Distribution des Matériaux de Construction (E.DI.M.CO). Trois locaux où prolifèrent des rats et serpents et autres insectes nuisibles rampants et volants. Un calvaire quotidien vécu par les habitants de cet immeuble, contraints de calfeutrer portes et fenêtres en cette période de grandes chaleurs. «Nous avons saisi par écrit l’OPGI de Guelma. Nous les avons sollicité de vive voix pour prendre en charge cette catastrophe sanitaire, d’autant que les locaux leurs appartiennent. A la fin du mois de ramadan, une équipe d’entretien est venue faire un constat des lieux. La catastrophe était telle que les agents ne sont plus revenus.» nous déclarent des habitants de l’immeuble. En effet, sur les lieux jeudi passé, la Les travaux de réfection des réseaux traînent toujours porte d’entrée du local en question, bloquée uniquement par un parpaing, est ouverte par notre guide, laissant s’échapper une odeur de cadavre en putréfaction et de moisi. D’emblée, les rats apparaissent à nos yeux, sur les rayonnages des archives. De gros blocs de dossiers marinent dans l’eau noirâtre et poisseuse. Le directeur par intérim de l’OPGI de Guelma, avoue que l’office a une part de responsabilité dans cette situation et s’explique : «L’OPGI a prêté il y a quelques années, en 2008 si ma mémoire est bonne, ce local au liquidateur de l’EDIMCO. Un prêt notifié par un PV. Nous avons mis en demeure il y a quelques jours ce liquidateur pour évacuer les lieux, d’autant que les locaux font l’objet d’un appel d’offre de vente.» Notre interlocuteur souligne aussi qu’un huissier de justice a été mandaté par l’OPGI pour faire le constat des lieux notamment pour les archives. Selon lui, «les archives sont un gros problème, pour accéder à la réparation des colonnes des conduites d’égouts, nous devons les déplacer». Le responsable du contentieux, nous confirme pour sa part qu’une plainte en référé a été déposée auprès du parquet de Guelma. Ainsi, en attendant que la machine administrative de l’OPGI réajuste les priorités dans cette affaire qui est d’ordre sanitaire avant toute chose, les responsables de cet office, cherchent des excuses, face aux habitants. Sinon comment expliquer, ce retard dans l’intervention qui nécessite au moins le pompage des eaux, la dératisation et désinsectisation des lieux. Karim SKIKDA. AIDS-ALGERIE’ EN CAMPAGNE U En finir avec les tabous n groupe de jeunes de l’association nationale Aids-Algérie, s’active depuis plusieurs jours déjà à sillonner les plages de Skikda pour sensibiliser les jeunes quant à l’importance de la prévention contre les risques du Sida. Lors d’un passage à nos bureaux, des membres dirigeants de l’association ont tenu à revenir sur les visées de leur action, qu’ils ont déjà menée à travers une vingtaine de wilayas du pays. «Durant la saison estivale, nous optons généralement pour les villes côtières pour être plus proches des populations cibles.» explique un des jeunes cadres en précisant que les populations sexuellement actives, constituées essentiellement de jeunes, restent les plus concernées dans l’approche globale d’Aids-Algérie. Quant aux remarques qu’ils ont eu à relever de leur expérience, ils jugent que «les jeunes parlent plus facilement du Sida […] nous avons aussi relevé que les gens, dans leur globalité, gardent à ce jour des idées fausses de ce mal, surtout en ce qui concerne le mode de sa transmission. A travers ces actions que nous menons, nous cherchons, à travers l’implication de nos jeunes membres, qui sont des animateurs pluridisciplinaires, à casser le tabou que suscite, généralement ce mal dans notre pays». Revenant aux nombre de cas relevés en Algérie, les membres d’AidsAlgérie estiment qu’il serait plus important que le cumul de 1600 cas, officiellement cités. Pour la wilaya de Skikda, ils parlent d’un cumul de 7 cas dont 5 séropositifs. K. O. PLAGES DE ANNABA A Les estivants dans l’insécurite Annaba, la saison estivale 2014 ne ressemble en rien aux précedentes. Les touristes, venus passer leurs vacances dans la désormais ex coquette, ne sont pas en sécurité. En dépit de la mort d’un jeune estivant, déchiqueté par l’hélice d’une embarcation artisanale près de la plage la Caroube, de nombreuses barques occupent toujours la majorité du sable de cette plage empêchant les estivants de s’y installer, avons-nous constaté sur place. Et gare à celui qui enfreint l’ordre établi par les propriétaires de ces embarcations qui écument les lieux sachant que la majorité est clandestine, c’est-à-dire non inscrite au fichier de la station maritime des garde-côtes de Annaba. Il se voit lynché par les propriétaires de ces barques sous les regards impuissants des membres de la gendarmerie qui font semblant, par leur va et vient de sécuriser les lieux. Bien qu’ils soient présents à longueur de la journée, ils ne dissuadent plus les maitres des lieux. «Le comportement à la limite de la correction sinon vulgaire de ces énergumènes, venus d’une autre ère, en dit long sur la passivité des services de sécurité en charge de protéger les vacanciers ayant choisi Annaba pour passer leurs vacances. Et si sur le sable l’espace est occupé par ces gens, dans l’eau c’est une autre espèce de prédateurs qui dérangent en toute impunité les jeunes filles et autres dames» déplore au côté de ses trois jeunes filles, un père de famille originaire de Constantine. En effet, sans aucun respect, parfois avec arrogance, ils abordent à bord de leur embarcation, hélice tournant, la gent féminine leur imposant d’y monter. Les parents de cette dernière s’exposent à tous les risques lorsqu’ils interviennent pour mettre fin à ce qui semble être une agression. Situation similaire, à un détail près, dans toutes les autres plages dont les victimes sont les touristes extra muros. Quant aux autochtones, ils préfèrent passer leurs vacances dans d’autres villes côtières, sinon en Tunisie, pour éviter un gâchis certain, encouragé par l’impunité garantie des services de sécurité en charge de protéger les estivants dans les plages de Annaba. M.-F. G. L e corps sans vie d’un individu de sexe masculin, a été découvert, hier matin, au quartier de J’nen Benyaakoub de la ville de Biskra par des habitants, a-t-on appris de sources concordantes. Décharné et presque à l’état de squelette méconnaissable, le cadavre a été déposé à la morgue de l’hôpital Hakim Saâdane pour les besoins d’une autopsie. Les agents de la police scientifique ont ouvert une enquête afin de déterminer l’identité du mort et élucider les causes et les circonstances de son décès. J’nen Benyaâkoub est ainsi dénommé car c’était dans un passé récent une immense palmeraie luxuriante que le béton a phagocyté. Il y reste néanmoins, derrières les villas cossues et les constructions en finition, de petits ilots de verdures aux palmiers desséchés constituants autant de recoins, de repères et de caches pour toute sorte d’individus mal intentionnés. H. M. SERDJ EL GHOUL (SÉTIF) Un secteur sanitaire défaillant L es habitants du village Laâbabsa, dans la commune de Serdj El Ghoul, éprouvent toutes les peines du monde pour se faire soigner. En effet, le déficit en infrastructures sanitaires accentue la souffrance des malades. Pour une seringue jetable, et une simple injection, il faut se déplacer jusqu’au chef-lieu de commune ou bien au village Timadouine, situés loin de leur douar, ou encore vers Babor, distante de plus de 20 km, en cas d’accouchement ou de complications. L’absence d’une ambulance pour l’évacuation des malades représente l’autre problème pour les habitants, tout comme l’absence de moyens de transport. Mis à part quelques chauffeurs clandestins assurant des courses à des prix élevés, le transport en commun est quasi inexistant. L’état déplorable du réseau routier décourage le plus téméraire parmi les transporteurs. «En plus de l’isolement, nous sommes livrés au dénuement et à l’oubli des responsables qui ne s’intéressent qu’aux grands centres urbains. Les bourgs comme Laâbassa sont laissés pour compte», déplorent les habitants Benabdallah A. Bilan alarmant des accidents de la route S elon un bilan de la protection civile de la wilaya de Sétif, plus de 282 accidents ont été enregistrés durant le mois de juillet, occasionnant 24 morts et 355 blessés soit 11 à 12 accidents/jour. Une augmentation de 9,73% par rapport au mois de juillet 2013 en nombre d’accidents est à déplorer, 7,90% en ce qui concerne les blessés et tenez-vous bien : 166,66% d’augmentation pour les décès qui étaient au nombre de 9 l’année passée à le même période et de 11 durant le mois de juin 2014. De leur coté, les services de la sureté nationale de Sétif ont procédé durant le mois écoulé à la verbalisation de 2079 chauffards, le retrait de 655 permis de conduire (520 pour une durée de 3 mois et 135 pour 6 mois), 60 mises en fourrière et l’immobilisation temporaire de 61 véhicules représentant un danger public. Leïla Benani El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 8 TAMANRASSET INFO LA CANICULE À L’ORIGINE DE PLUSIEURS DÉCÈS À TIDIKELT IN MGUEL LE PARC DE L’APC ATTAQUÉ PAR UN GROUPE ARMÉ Les habitants lancent un SOS au gouvernement L es habitants de la région de Tidikelt, qui comprend trois communes, à savoir In Salah, In Ghar et Fougaret Ezzoua, distantes respectivement de 700, 760 et 750 km du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset, ont battu le pavé, samedi dernier, pour tirer la sonnette d’alarme quant aux désagréments qu’ils subissent quotidiennement à cause de la canicule qui s’est abattue sur leurs localités. La chaleur a atteint des pics au-delà du supportable. Les habitants de cette partie du Sud ont exprimé leur ras-le-bol et sonné le tocsin face au calvaire qu’ils subissent en raison des rudes conditions climatiques. Dans un rapport adressé au Premier ministre, dont nous détenons une copie, ils ont énuméré un chapelet de difficultés rencontrées depuis le début de la période estivale. Contrairement aux températures annoncées officiellement dans le but d’éviter de déclarer Tidikelt comme zone sinistrée, conformément à la réglementation en vigueur, la région enregistre des pics de chaleur dépassant les 54 °C à l’ombre. En dépit des efforts consentis par les autorités locales, les habitants qui vivent dans un pandémonium terrestre vivent des journées infernales entrecoupées par une série de problèmes qui en résultent. «En moyenne, Tidikelt enregistre trois à quatre décès par jour à cause de cette canicule qui est aussi à l’ori- PHOTO : D. R. L Les habitants de Tidikelt demandent aux pouvoirs publics d’honorer leurs engagements gine de plusieurs catastrophes dont, entre autres, les feux de palmeraies. Cela, sans parler de l’asphyxie et de la paralysie qui affectent profondément les services publics dans ces localités. Présentement, les récurrentes pannes des pompes de carburant ou encore celles qui alimentent les habitations en eau potable sont devenues légion. A cela s’ajoute le dysfonctionnement des transformateurs électriques ainsi que des équipements de climatisation qui ne supportent plus cette chaleur caniculaire» se lamentent les habitants qui se sont rassemblés devant le siège de la daïra d’In Salah sous l’ombre clémente de quelques palmiers séculaires. Allant plus loin, les manifestants ont lié la fuite des cadres, notamment de médecins spécialistes, à ce problème climatique qui laisse le citoyen se noyer sous une spirale d’écueils. Dans leur missive, ils réclament que cette région soit déclarée officiellement zone sinistrée en cette période durant laquelle on exige également de décréter la consommation gratuite de l’énergie électrique. «Il faut aussi envisager une opération d’équipement de toutes les habitations en climatiseurs et réétudier, d’une façon mieux adaptée aux spécificités climatiques de la région, le réseau de distribution d’électricité», lit-on dans la correspondance. Avant de conclure, les rédac- teurs en appellent au chef du gouvernement pour «honorer les engagements faits solennellement quant à l’amélioration du bien-être du citoyen algérien dans le cadre du programme du président de la République.» Joint par téléphone, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Tamanrasset, Bensenouci Amar, affirme de son côté qu’aucun décès n’a été relevé par ses services pour cause de canicule. «C’est vrai que Tidikelt est l’une des régions les plus chaudes au monde en cette période estivale, mais, je pense que le chiffre faisant état de trois à quatre décès par jour est un peu exagéré», a-t-il précisé. Ravah Ighil GRAVES DÉPASSEMENTS À L’APC DE TAMANRASSET Les Touareg exigent une commission d’enquête D es dizaines de personnes ont procédé, la semaine dernière, à la fermeture du siège de l’APC en signe de protestation contre le «laxisme des autorités locales» et «les engagements non honorés des hauts responsables du pays» quant au règlement de leurs problèmes les plus élémentaires, à savoir celui du logement et de la situation complexe du foncier. La patience a atteint son point de non retour, à l’idée de penser que c’est la loi du plus fort qui règne dans cette collectivité de plus de 100 000 âmes. «Aucun respect de la propriété : chacun construit à sa guise en accaparant illégalement une parcelle de terrain», s’indignentils. Déterminés à faire valoir leur plateforme de revendications, les protestataires ont scandé à tue-tête le laisser-aller des autorités locales en proclamant le départ des élus qui ne font que chauffer le trône. «On les a élus pour régler nos problèmes et non pas pour nous tourner le dos», s’écrient-ils. Les habitants mécontents interpellent le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, et le pressent d’intervenir pour enquêter sur ce qui «se trame dans les coulisses de cette commune à laquelle des sommes d’argent astronomiques ont été allouées sans pour autant parvenir aux résultats escomptés. Nous exigeons une commission d’enquête dans cette assemblée de corrompus, d’hypocrites et de menteurs, notamment en ce qui concerne les dossiers relatifs à l’attribution des lots de terrain et aux aides à la résorption de l’habitat précaire. Ce qui se passe sous le toit de cette mairie est un micmac à n’y rien comprendre. Ces élus ne cherchent qu’à régler leurs affaires et leurs intérêts et non pas pour honorer les engagements pour lesquels ils sont mandatés. Le peuple, deux ans après les élections municipales, s’enlise dans une myriade de problèmes pendant que ces irresponsables se sucrent avec l’argent du contribuable», lance un protestataire, d’un ton frisant la grossièreté. Et de poursuivre : «50 lots de terrain destinés aux postulants ayant retiré leur dossier de demande de logement social auprès de la daïra ont été attribués sous la table au quartier d’Assoro. Nul besoin de parler des lots attribués à titre de complaisance à des femmes étrangères à la région connues pour leurs mœurs légères et leur pratique du plus vieux métier au monde. Beaucoup de dépassements ont été relevés dans cette APC qui est pour beaucoup dans l’arrêt de la locomotive de développement de cette municipalité. Les routes sont défoncées et les ordures envahissent le chef-lieu. La commune est dépourvue de toutes les commodités nécessaires pour une vie décente. Où sont passés les milliards accordés dans le cadre du programme du Président ? Qu’en est-il des promesses de Sellal ?» Les manifestants en appellent aux autorités compétentes pour procéder à «la dissolution de l’actuelle APC avant que la situation ne prenne des allures encore plus graves. Nous n’allons pas nous taire devant ces mercantiles inspirés par l’appât du gain facile.» Pour avoir la version de l’administration locale, nous avons essayé de joindre le P/APC, en vain. Le pire, c’est qu’aucun élu n’est venu ne serait-ce que pour tenter de contenir ce brasier. Ce qui en dit long sur la nature de la communication administrationadministrés dans cette commune promise à mille et un scandales. R. I. e parc automobile de l’APC d’In Mguel, à 130 km du chef-lieu de daïra de Tamanrasset, a été attaqué, récemment, par un groupe armé, a-t-on appris d’un responsable élu. Les malfrats, dont le nombre n’a pas été déterminé, ont pris le gardien en faction à partie avant de le ligoter. Selon notre source, les assaillants avaient minutieusement planifié leur coup et réussi à repartir avec le véhicule de l’APC, de marque Toyota Station. Une enquête a été ouverte pour connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire. Le phénomène du vol de grosses cylindrées a, faut-il le signaler par ailleurs, pris de l’ampleur dans cette wilaya frontalière si l’on regarde le nombre d’affaires traitées en moins de dix jours. Le dernier vol en date, rappelons-le, a été perpétré récemment à la direction de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya qui a été attaquée par trois malfaiteurs. Saisissant l’absence du gardien qui serait parti dans les magasins environnants pour acheter de quoi manger pour la rupture du jeûne, les voleurs avaient fait irruption dans le parc automobile de l’établissement avant de s’éclipser avec une Toyota Hilux. Le même scénario s’était produit au parc régional de l’Office national de tourisme qui s’est vu délester de deux Toyota Station que la délégation de Tamanrasset avait récemment acquises dans le cadre de l’opération de renouvellement de son parc roulant. R. I. LA SÛRETÉ DE WILAYA LIVRE SON BILAN ARRESTATION DE 39 CRIMINELS EN JUILLET différents services de la sûreté de wilaya (SW) de Ljuillet,esTamanrasset ont traité et élucidé, au cours du mois de 40 affaires délictueuses dans lesquelles sont impliquées 39 personnes, a indiqué un communiqué émanant de cette institution. Parmi les affaires liées au trafic de stupéfiants, une douzaine d’affaires impliquant 18 individus a été traitée. Une quantité de 2407,5 g de kif traité, 217,7 g de bango et 178 comprimés de psychotropes a été ainsi saisie, précise-t-on dans le communiqué. Pour la même période, les policiers de cette wilaya aux 50 nationalités ont également traité dix affaires de contrebande qui s’étaient soldées par la saisie de 4725 litres de carburant, 18000 kg de blé dur, 7080 kg de pommes de terre, 900 kg de ciment, 4 véhicules 4x4 et 2 motocyclettes. Pour ce qui est de la sécurité publique, on a dénombré 10 délits routiers et 96 contraventions ont été dressées dont 54 ont nécessité un retrait de permis de conduire. Durant le mois dernier, 8 accidents ayant fait 7 blessés et 1 mort ont été enregistrés. La police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement a, quant à elle, traité 10 affaires, dont 8 relatives aux constructions illicites. R. I. SEMAINE DE L’ARTISANAT SAHARIEN LA CULTURE DE L’AHAGGAR S’INVITE À TIPASA de la Chambre de l’artisanat et des métiers Al’initiative (CAM) de Tamanrasset, le chef-lieu de wilaya de Tipasa abrite, depuis jeudi, la Semaine de l’artisanat saharien. Plusieurs tentes de vélum ont été ainsi dressées dans cette ville côtière où sont exposés des objets artisanaux témoignant de la culture millénaire de l’Ahaggar. Une trentaine d’artisans venus des différentes contrées touareg ont pris part à cet événement qui s’inscrit dans «la perspective de commercialiser la production artisanale du Sud est de créer une dynamique de compétition à l’effet d’améliorer la qualité des produits étalés», a souligné le directeur de la CAM, Saïdani Mourad. Les artisans auront ainsi l’occasion de faire découvrir aux Nordistes les potentialités touristiques dont jouit Tamanrasset à travers l’organisation des ateliers vifs suivis de plusieurs animations musicales et des sonorités ancestrales tel que le tindé. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 9 JIJEL INFO LES PROCÉDURES D’EXPROPRIATION BLOQUENT LA RÉALISATION D’UN LYCÉE Le projet de réalisation d’un lycée au centre ville d’El Milia butte sur des difficultés d’expropriation du terrain. L’opération inscrite depuis plusieurs années pour soulager les deux autres établissements d’enseignement secondaire de la surcharge des classes est finalisée sur le plan de l’étude et de la réalisation, selon des sources de la direction des équipements publics (DEP). Or, pour lancer le projet tant attendu, qui fait nourrir certaines rumeurs sur sa réalisation ou non sur le terrain qui lui a été désigné, les procédures d’expropriation sont encore en cours. Le lancement des travaux est tributaire de la fin de cette opération. A noter que le lycée en question est d’une capacité de 1000 places A. S. pédagogiques. UNE PREMIÈRE TRANCHE -DE 650 M AU FRONT DE MER AMÉNAGEMENT URBAIN À EL MILIA Des habitants dénoncent la lenteur des travaux L a première tranche des travaux de protection et d’aménagement du rivage du boulevard jouxtant le front de mer nord (cité des martyrs Assous) à Jijel, concernera un linéaire de 650 mètres. C’est ce qu’on peut lire dans l’appel d’offres qui vient d’être lancé par voie de presse. On rappellera que ce front de mer, tombe depuis quelques temps en décrépitude alors qu’une portion de cette belle esplanade a carrément cédé sous son propre poids, rendant ses abords dangereux. L’aménagement de ce front de mer nord, permettra à l’avenir de diviser l’affluence qui se canalise maintenant essentiellement sur le rivage Kotama, un peu plus à l’est dans la ville de Jijel. Fodil S. ● Des malfaçons sont constatées, notamment dans la pose des conduites d’assainissement et d’AEP. L’ENSEIGNEMENT DE TAMAZIGHT EN LIGNE DE MIRE UN CADAVRE NON IDENTIFIÉ REPÊCHÉ DU RHUMEL L ’enseignement de tamazight dans la wilaya de Jijel pourrait être intégré d’ici une à deux années, a souhaité le secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, lors d’un point de presse tenu au Cem Mohamed Djennas d’El Aouana, avant l’ouverture du camp d’été, national pédagogique et ludique destiné aux meilleurs élèves de la langue amazighe. Le SG du HCA a précisé que la priorité sera donnée à la région de Ziama Mansouriah où subsiste encore une population berbérophone bien que l’objectif est d’introduire l’enseignement de tamazight à travers les 48 wilayas du pays. Ce premier camp regroupe 110 élèves et collégiens issus de 11 wilayas où tamazight est enseigné. F. S. Le cadavre d’un homme, dont l’âge et l’identité n’ont pas encore été déterminés, a été repêché, vendredi, vers 19h, de l’Oued El Kébir (le Rhumel), dans la ville d’El Milia. Alertés, les services de la gendarmerie nationale et de la protection civile se sont déplacés sur les lieux où ils ont procédé à l’évacuation du cadavre, en état de décomposition, à la morgue de l’EPH Bachir Mentouri. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances du A. S. décès de cet homme. SELMA Deux jeunes âgés de 22 et 33 ans ont péri jeudi matin dans un accident de la route survenu sur la RN43 au niveau d’oued Seghir sur la corniche qui sépare El Aouana de Ziama Mansouriah. Selon des indications, le véhicule à bord duquel se trouvaient les deux victimes, de marque Citroën, a dérapé avant de plonger dans le vide et s’écraser sur des rochers en contrebas de la route. Les secours de la protection civile ont eu recours à deux embarcations et une grue pour pouvoir extraire les corps inertes des deux victimes et remonter la carcasse Siradj D. du véhicule. UN SANGLIER TUE UN CHASSEUR À CHAHNA Un homme qui pratiquait la chasse dans la nuit de mardi à mercredi derniers dans une forêt au sud de Chahna (23 km à vol d’oiseau au sudest de Jijel), a été mortellement blessé suite à une attaque d’un sanglier. Ce dernier, dans sa fuite, a foncé sur la victime après avoir été touché par des coups de feu tirés par d’autres chasseurs. Evacué vers l’hôpital Saïd Medjdoub de Taher, la victime n’a pu F. S. survivre à ses blessures. UN SALON POUR LE MICROCRÉDIT Le musée Kotama de Jijel accueillera à partir de ce dimanche un salon dédié aux micro-entreprises. Cette manifestation organisée par la direction locale de l’agence nationale du microcrédit (Angem), se poursuivra durant trois jours, soit jusqu’au F. S. 11 août. PHOTO: D.R. DEUX MORTS DANS LE DÉRAPAGE D’UNE VOITURE Les habitants souffrent d’un cadre de vie déplorable D ans une lettre adressée aux responsables locaux de la ville d’El Milia, et dont une copie nous a été remise, des citoyens se sont élevés contre la qualité des travaux d’amélioration urbaine qui concernent leur quartier. Les auteurs de cette requête, habitant le boulevard du nord et la rue Gherbi Salah, ont tenu à dénoncer des malfaçons constatées dans les travaux, notamment dans la pose des conduites d’assainissement et d’AEP. L’autre point de mécontentement qui a soulevé l’ire des signataires de la dite requête concerne le réseau d’évacuation des eaux pluviales, qui n’a pas été pris en charge dans les travaux en cours. Le non raccordement des conduites du réseau d’assainissement est également un problème qui a été soulevé par les concernés. Après avoir dénoncé le non respect des normes dans la réalisation des travaux, les signataires ont aussi mis en cause le rythme lent de ce projet qui n’arrive pas à prendre fin. Selon un habitant des quartiers concernés, des représentants de l’APC, et aprés réception de cette requête, se sont déplacés sur les lieux pour pendre note des défaillances soulevées. «Jusqu’à maintenant on attend la suite du constat fait pour remédier à ce problème», indique-t-il. Pour rappel, le boulevard du nord, et après avoir bénéficié d’un projet d’amélioration d’assainissement, a sombré, depuis plusieurs mois, dans une totale anarchie. Les travaux lancés ont davantage compliqué la situation dans ce quartier du centre de la ville d’El Milia, devenu, il faut l’avouer, infranchissable. Adam S. EL AOUANA Aftis, un village touristique sans réseau d’assainissement L ’afflux, souvent démesuré, des estivants dans la célèbre localité côtière des Aftis cache mal les vrais problèmes de ce petit village aux atouts naturels indéniables. Si les vacanciers affluent par dizaines de milliers à chaque saison estivale dans cette partie de la corniche, les plus basiques infrastructures sont encore inexistantes dans cette localité. C’est le cas du réseau d’assagissement qui fait cruellement défaut dans ce village ou tout se jette dans la nature. Les eaux d’assainissements sont cependant recueillies dans deux fosses sceptiques, qui ne suffisent pas à recevoir tous les rejets durant la saison estivale. Pour faire face à cette contrainte majeure dans la gestion de ce problème, qui risque de porter atteinte à l’environnement et la santé du citoyen, deux camions cureurs sont utilisés chaque fois que ces fosses débordent. Ce problème se pose, notamment durant la période d’été lors du grand afflux des vacanciers. Selon un responsable local, le reste de la saison est loin de soulever ce problème. Même si ces deux fosses suffisent pour contenir les rejets des eaux d’assainissement des 300 familles de cette localité durant le reste de la saison, Aftis est un joli village à vocation touristique qui nécessite de disposer d’un réseau d’assainissement. Les services concernés sont interpellés pour trouver une solution à cette situation. A. S. LES HABITANTS PRENNENT EN CHARGE L’OUVERTURE D’UNE ROUTE F ace à l’état d’isolement dans lequel ils vivent depuis la dégradation des conditions sécuritaires au milieu des années 1990, des habitants de Selma Ben Ziada ont pris en main l’ouverture d’une route pour désenclaver leur commune. Après avoir vainement attendu que les autorités concernées interviennent pour briser cet isolement, des citoyens se sont portés volontaires pour ouvrir la route en question. Leur effort a porté sur l’ouverture d’un long tronçon de 32 km reliant la localité de Taza au chef lieu de la commune en passant par les monts Guerrouche. Si elle a été rouverte, la route en question demeure encore dans un état quasi-impraticable. Par ailleurs, les usagers de cette voie doivent faire tout un détour pour franchir ce tronçon. Pour faciliter le déplacement des habitants, l’on envisage, selon un responsable communal, de réaliser une autre voie de contournement, sauf que ce projet doit d’abord obtenir l’aval des services des forets. Il faut rappeler que ces derniers sont omniprésents pour opposer leur refus à toute opération empiétant sur leur espace, fut elle un projet d’utilité publique. En attendant que cette commune, l’une des plus isolées de la wilaya de Jijel, bénéficie d’opération de désenclavement, les habitants continuent de broyer du noir à chaque fois qu’ils envisagent de se déplacer. Pour le faire, ils sont contraints de faire un long périple par Texena avant d’atterrir à El Ouana, la daïra dont ils dépendent administrativement. Une autre route reliant la commune de Selma à Taza sur une vingtaine de kilomètres est également fermée pour les mêmes raisons. Une étude, qui est en voie d’achèvement, a été lancée pour lui consacrer une opération de réhabilitation. La réalisation de ce projet est pour le moment le seul salut de la population pour mettre un terme à ces pénibles conditions d’isolement. A. S. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 9 KABYLIE INFO FESTIVAL DE THÉÂTRE AMATEUR À BÉJAÏA Tifra rend hommage à Ahmed Hamou ● Ce festival ambitionne de faire connaître les troupes du théâtre amateur, de donner sa chance au théâtre, de le faire aimer aux jeunes générations, et de susciter des vocations. PHOTO :D. R. L ’association culturelle Thathrara dans la commune de Tifra a organisé du 20 au 25 juillet passé, la deuxième édition de son festival de théâtre amateur, au centre culturelle Hami Arezki. Dédié à la mémoire du chantre de la chanson humoristique kabyle Ahmed Hamou, ce festival a permis à des dizaines d’artistes amateurs de la commune et d’autres communes de la willaya de se rencontrer et d’échanger leurs connaissances artistiques. Pas moins de cinq troupes théâtrales se sont succédées sur les planches et ont présenté des spectacles théâtraux de leur propre production qui ont, pour la plupart, laissé bonne impression. Les troupes Asurif de Seddouk, Talwit d’Akfadou, Agraw de Chemini … se sont données à cœur joie, au grand bonheur du public juvénile qui a fréquenté quotidiennement le festival. «Autant par la diversité des troupes que par les spectacles présentés, on peut dire que le 4e art est tenu en haute estime par le mouvement associatif. On remarque chez les associations une réelle volonté de valoriser cet art» nous déclare Miche Abderezzak, comédien et animateur de ces journées théâtrales. Le monologue exécuté magistralement par Boussaad, ex-co- Le défunt chanteur Ahmed Hamou médien de la troupe Lawhama, a été particulièrement apprécié. De la revendication identitaire aux tracasseries administratives en passant par les menus aléas quotidiens des citoyens, divers thèmes ont été revisités lors de ce festival par les comédiens, apportant ainsi leurs empreintes fraîches à ces thèmes récurrents et inépuisables. En marge de ces spectacles de théâtre, une émission de radio consacrée à Ahmed Hamou a été produite sur place. Réalisée par Karim Cheikh, cette émission transmise sur les ondes de la Radio Soummam, s’est penchée notamment sur le par- cours artistique du défunt chanteur qui a égayé par ses chansons désopilantes mais combien édifiantes, toute une génération de mélomanes. En guise de clôture à cette manifestation, un gala qui a duré plus de quatre heures a été animé par des artistes locaux. Les Khoudir Oulkadi, Bouaoune Rachid, Salim Moula, Lounès Kaci, Mohand Akli Habhab, Airedj Mourad se sont relayés sur scène et ont interprété pour certains des chansons de leur cru et pour d’autres celles des grands noms de la chanson kabyle. «En dépit du manque flagrant de moyens, et de la fatigue, on est là de 21 heures jusqu’à 1 heure du matin et veiller à ce que tout se passe bien, on a fait de cette deuxième édition un grand moment de rencontre et de partage» indique Aliouat Halim, le président de l’association organisatrice. Ce festival ambitionne de faire connaître les troupes du théâtre amateur, de donner sa chance au théâtre, de le faire aimer aux jeunes générations, et de susciter des vocations. Grandes ambitions pour une jeune association. Pour la survie de cette manifestation, un soutien efficace de la part des autorités, et de quelques sponsors est indispensable. Boualem B. MOSQUÉE SIDI EL MOUHOUB Les travaux de réfection au ralenti L es fidèles de la mosquée Sidi el Mouhoub se sont résignés à accomplir leurs prières durant tout le mois de ramadhan sous un chapiteau installé sur le parvis de l’édifice. Le sinistre qui a emporté une grande partie du toit et de la charpente de la coupole n’est à ce jour pas endigué. Pour rappel, deux incendies, qui se sont succédés dans un court intervalle et ont eu pour origine un court circuit électrique, avaient ravagé cette partie du bâtiment. Il a été promptement procédé à la réfection de la toiture après le premier feu mais la vieille charpente n’avait pas été remplacée ; ce qui laisse supposer aux riverains que cette façon de faire s’est soldé par le deuxième sinistre. Les travaux sont à l’arrêt, se plaint l’association Citadelle. Son président, Sid Ahmed Idjraoui, craint un gros retard, car une arrivée de grosses averses risque d’endommager tout le reste. «Notre mosquée ne risque-t-elle pas de subir le même sort que celui de l’ancien tribunal ?», interpelle-t-il, rappelant ainsi l’abandon qui frappe l’ancien palais de justice, après l’effondrement de toute une aile. L’association Citadelle, qui gère les affaires de la mosquée, déplore qu’on ait fait passer l’accessoire avant l’essentiel, autrement dit, installer des fenêtres en menuiserie aluminium «or que les anciennes en bois étaient encore solides». R. Oussada ADEKAR 166 ha hectares ravagés par le feu T reize départs de feu ont été enregistrés, depuis le début de cette saison, dans le territoire dépendant de la circonscription des forêts d’Adekar. La superficie touchée est estimée pour le moment à quelque 166 hectares, dont cinq hectares de forêts et 161 hectares de pacages, parcours et terrains privés. Si la fréquence des incendies est observée notamment dans la commune d’Adekar, le gros des dégâts est enregistré, par contre, dans la commune de Béni-Ksila, où pas moins de 90 hectares de différentes essences sont partis en fumée. Les oliviers, qui bénéficient pourtant de quelques soins et de quelques travaux d’entretien, n’ont pas échappé, eux aussi, à la furie des flammes, un demi hectare en est réduit en cendres, nous signalet-on. Cette saison a été particulièrement pénible pour la région, comparativement à la saison passée où l’on n’a enregistré que deux hectares de forêts incendiés. À signaler que pour permettre aux soldats du feu d’avoir de l’eau à leur portée, les forestiers d’Adekar ont réalisé, dans le cadre de leur programme de prévention et de lutte contre les incendies, cinq grands bassins d’eau disséminés à divers endroits de la circonscription. B. B. PÊCHE REVOILÀ LE POISSON LIÈVRE ! e poisson lièvre qui a fait parler de lui ces derniers mois sur les côtes Lalgériennes revient au devant de la scène à Béjaïa où il est réapparu le 5 août dernier, du côté de Boulimat, sur la côte ouest bougiote. Impropre à la consommation, ce lagocephalus sceleratus a déjà fait objet d’un «warning» émis par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Dans un communiqué publié sur sa page facebook, l’association pour la défense et l’information du consommateur (ADIC) alerte, «à titre préventif», sur les risques de consommation de ce poisson toxique. «(…) Le Centre Hospitalo-universitaire de Béjaïa, lance un appel à toute la population de Béjaïa ainsi qu’à tous les estivants qui séjournent dans notre wilaya, (pour) être vigilant quant à l’interdiction de la consommation de cette espèce impropre à la consommation, voire mortel dans certains cas» écrit ADIC. L’appel «déconseille fortement au citoyen» de consommer ce poisson, «car ses glandes génitales et ses œufs comportent des neurotoxines capables de nuire à leur santé». K. M. CHU UNE DEUXIÈME PROMOTION DE MÉDECINS INTERNES e Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ldernier de Béjaïa a entrepris à partir du 3 août la formation médicale d’une promotion de 99 médecins de différentes spécialités, issus de la faculté de médecine de l’université Abderrahmane Mira, a indiqué le CHU via un communiqué. Dans le même document, la direction du CHU assure que «tous les moyens humains et matériels sont mobilisés par la Direction du CHU et l’ensemble des services d’hospitalisation notamment les lieux concernés par les stages». Il est précisé que les 99 internes suivront des stages d’une année avec une rotation trimestrielle, et qu’ils sont répartis sur 16 spécialités médicales de la manière suivante : 25 en gynécologie, 24 en pédiatrie, 6 en orthopédie, 8 en chirurgie générale, 3 en pneumo-phtisiologie, 5 en médecine interne, 4 en UMC (urgences médicochirurgicales), 7 en neurochirurgie, 3 en maladies infectieuses, tandis que les spécialités réanimation, néphrologie, hémodialyse, ORL (nez, gorge, oreille), médecine maxillo-faciale, cardiologie et psychiatrie ont reçu chacune deux stagiaires. A rappeler enfin qu’il s’agit de la deuxième promotion de médecins que livre la faculté de médecine de l’université de Béjaïa, opérationnelle depuis 2007, après celle de 77 médecins de différentes spécialités en juin dernier. M. H. Khodja El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 10 I N T E R N AT I O N A L E NOUVEAUX RAIDS ISRAÉLIENS La crise humanitaire s’aggrave à Ghaza ● Jamais depuis 1948, un exode forcé aussi massif de la population palestinienne n’a été signalé, à la différence que cette fois, personne n’a franchi la frontière. PHOTO : D. R. E n l’absence d’une solution négociée, dans ce qui ressemble, désormais, à une guerre d’usure entre les factions palestiniennes armées et Israël, cinq Palestiniens sont tombés au deuxième jour ayant suivi un cessez-le-feu de 72 heures qui a expiré vendredi à 8h. Deux cousins de la famille Al Msadar ont été tués par une roquette tirée à partir d’un drone israélien, qui ne rate presque jamais sa cible, alors qu’ils circulaient à motocyclette dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza. Les trois autres victimes ont été retirées des décombres de la mosquée Al Qassam, dans le camp de refugiés de Nousseirat, non loin de Maghazi. Des avions de chasse de type F16 ont bombardé trois mosquées dans la seule matinée d’hier. Deux dans le camp de Nousseirat, sur la côte ghazaouie, et un dans le quartier Ezzeitoun, au sud-est de la ville de Ghaza. Dans ce qui semble être une campagne planifiée contre les lieux de culte, près de 70 mosquées ont été rasées par la machine de guerre israélienne depuis le début de l’opération militaire baptisée Bordure protectrice. Après le retrait des forces israéliennes terrestres et leur redéploiement à l’intérieur du territoire israélien, dans la nuit de lundi à mardi, les bombardements et les destructions sont devenus moins intensifs. Depuis vendredi matin, c’est surtout l’aviation israélienne qui se charge d’attaquer. Les frappes sont moins fréquentes et moins fortes qu’avant, ce qui explique le nombre relativement peu élevé de victimes palestiniennes tombées quotidiennement. Avant l’annonce de la trêve de trois jours, plus de 100 Palestiniens tombaient par jour sous les bombardements effectués non seulement par l’aviation mais aussi par l’artillerie et la marine de guerre. De son côté, la résistance palestinienne se contente de tirer seulement quelques dizaines de roquettes quotidiennement au lieu de plusieurs centaines comme auparavant. Les brigades Ezzedine El Qassam, branche armée du Hamas, avaient prévenu Israël qu’elles lui imposeraient une guerre d’usure qu’il ne pourra pas supporter, au cas où il ne répond pas positivement aux revendications présentées par la délégation palestinienne qui se trouve au Caire. En effet, bien que les roquettes palestiniennes soient moins nombreuses à tomber en territoire israélien, Encore d’autres victimes du cycle infernal de bombardements intensifs israéliens sur Ghaza la vie reste paralysée dans l’Etat hébreu, où les gens vivent dans les abris depuis le début des hostilités. L’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, a été fermé vendredi, pour la deuxième fois depuis le début de cette guerre sanglante. Pour la population palestinienne de Ghaza, l’actuelle agression s’est avérée beaucoup plus sanglante que tout ce qu’a entrepris l’armée israélienne dans l’étroite bande côtière auparavant. L’opération Plomb durci, lancée en décembre 2008 avait duré trois semaines avec moins de 1500 morts et 5000 blessés. Piliers de fumée de novembre 2012 s’est soldée par la mort de moins de 200 Palestiniens, tandis que l’actuelle agression, dont c’est la 5e semaine consécutive, a fauché près de 2000 vies de citoyens, en majorité des civils, et causé des dégâts matériels considérables, surtout dans le domaine de l’habitat. Près de 30 000 maisons palestiniennes ont été directement bombardées ou ont subi des dommages collatéraux, qui les ont rendues inhabitables. De ce fait, près de 300 000 citoyens sont aujourd’hui sans domicile. Jamais depuis 1948, un exode forcé aussi massif de la population palestinienne n’a été signalé, à la différence que cette fois personne n’a franchi la frontière. Il s’agit d’un déplacement de la population à l’intérieur de son territoire. UNE CRISE HUMANITAIRE À PLUSIEURS FACETTES Avec des localités et des quartiers entiers rasés et rayés de la carte et un nombre toujours croissant de réfugiés, la bande de Ghaza mérite aujourd’hui sa dénomination de zone sinistrée. Les responsables de l’UNRWA, l’agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens, qui accueille dans ses écoles la grande majorité des réfugiés de cette guerre, ainsi que les responsables du ministère palestinien de la Santé ne cessent, depuis plusieurs jours, d’attirer l’attention du monde entier sur la nécessité vitale de faire parvenir des aides humanitaires internationales à toutes ces victimes d’une guerre qu’ils n’ont pas voulue. Avec plus de 50 personnes par classe, des conditions d’hébergement inadéquates et hygiéniques déplorables vu le manque d’eau potable, des rations alimentaires insuffisantes, l’apparition de maladies contagieuses, cutanées, du système digestif, du système respiratoire et même des cas de méningite, la crise humanitaire peut faire encore plus de dégâts que les attaques féroces de l’armée israélienne. L’UNRWA, et les initiatives locales ne peuvent subvenir aux besoins de ce grand nombre de citoyens. Il suffit de visiter une de ces écoles pour se rendre compte de l’ampleur du drame que vivent les Ghazaouis. Leur situation a changé en un temps record. Après avoir perdu leur habitation, généralement le fruit de toute une vie de travail, même s’ils avaient eu la chance de s’en sortir tous vivants, ils se retrouvent à demander l’aumône. Chose difficile à concevoir par la plupart, dont la dignité a été égratignée. «J’ai perdu non seulement ma maison, mais aussi mon petit camion qui nous permettait de vivre dignement avec mes 7 enfants. Le plus âgé de mes fils a 22 ans, il est encore étudiant à l’université. Aujourd’hui, je suis sans abri et surtout sans revenus... Je ne sais pas ce que je vais faire après la fin de cette sale guerre», nous a dit en soupirant Abou Omar, réfugié de Chedjaiya, rencontré dans une école de l’UNRWA, dans le quartier Ennasr, à l’ouest de Ghaza. Chedjaiya est ce quartier de l’est de la ville de Ghaza, dont des pâtés entiers ont été rasés et plus de 150 citoyens ont été tués en une seule nuit. Des cas comme celui d’Abou Omar se comptent malheureusement par milliers à Ghaza aujourd’hui. La crise humanitaire qui frappe l’enclave palestinienne ne se limite pas aux seuls réfugiés. Le manque terrible de courant électrique s’est répercuté sur d’autres secteurs stratégiques, en particulier ceux de l’hydraulique et de la santé. La population de la bande de Ghaza dans son ensemble a soif aujourd’hui. L’eau potable est devenue un luxe difficile à obtenir. Les stations de pompage des eaux usées sont à l’arrêt dans certaines régions. Des mares d’eaux usées commencent à se former dans certains quartiers. Des épidémies de toutes sortes peuvent apparaître à tout moment. Avec des hôpitaux dépassés par le grand nombre de blessés, manquant de médicaments et de matériel médical, le système de santé palestinien ne pourra jamais faire face à autant de défis. Cette situation chaotique ne prendra fin qu’avec une aide internationale adéquate et l’arrêt de la campagne militaire israélienne, dont l’un des objectifs, était justement de punir collectivement une population qui ne fait que revendiquer son droit à la vie. F. Chahine MANIFESTATIONS DE SOUTIEN EN FRANCE «Tuer des enfants, c’est ce que j’aime» Paris De notre bureau Paris, malgré un mois d’août morne, A plusieurs centaines de personnes ont pris part à la marche de soutien qui s’est ébranlée de la place Denfert-Rochereau pour aller jusqu’aux Invalides, avec pour mots d’ordre l’«arrêt de l’agression israélienne» et la «levée du blocus illégal et criminel de Ghaza». La manifestation s’est déroulée sous un important dispositif de sécurité. Le gouvernement de Manuel Valls craint toujours des débordements, comme ceux qui ont émaillé le rassemblement non autorisé de Barbès, trois semaines auparavant. A l’instar des précédents rassemblements, les participants ont scandé les mêmes slogans hostiles à Israël. Ils ont qualifié ce pays d’«Etat voyou, terroriste et génocidaire». A l’appel de nombreuses associations de défense des droits de l’homme et de partis politiques, comme le Parti communiste français (PCF), les marcheurs ont crié haut et fort leur désapprobation vis-à-vis des «meurtres» que commet chaque jour Israël, qui se considère comme un «Etat démocratique», selon Abderrahmane, un jeune étudiant tunisien coiffé d’un keffieh palestinien, «histoire de montrer que la Palestine existe et existera toujours», selon lui. «TUER DES ENFANTS, C’EST CE QUE J’AIME» D’autres participants arboraient des accoutrements arabes et moyen-orientaux, soulevant des pancartes accusant l’Etat hébreu. On pouvait lire, entre autres, «Enfant de Ghaza, enfant de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine», «Tuer des enfants, c’est tout ce que j’aime», ou encore «Aider Ghaza, c’est boycotter Israël». Et pour montrer que ce sont les peuples du monde entier qui sont contre l’Etat d’Israël et qui soutiennent la Palestine et Ghaza, de nombreuses filles ont arboré des pancartes sur lesquelles elles s’identifient : «Je suis Wissal de Turquie», «Je suis Sarah du Canada», «Je suis Samar de France», les joues colorées avec les couleurs du drapeau palestinien. D’autres protestataires criaient également : «Ghaza, Ghaza, Paris est avec toi», «Boycottez CocaCola et McDonald», «Pas besoin d’être musulman pour soutenir la Palestine». Ils s’en sont ensuite pris au Parti socialiste français (PS) et à l’Union pour la majorité populaire (UMP), les qualifiant de partis «sionistes», tandis que le président Hollande est à leurs yeux un parfait «complice» de tout ce qui se passe. Dans un tract, le Parti ouvrier indépendant (POI) a dénoncé l’hypocrisie de tous les «grands» de ce monde qui ont appelé, selon lui, les «belligérants à la raison», traitant le peuple palestinien écrasé sous les bombes comme un agresseur portant la responsabilité du massacre qu’il subit. MANIFESTATIONS À LYON, MARSEILLE ET LILLE Des messages venant des territoires occupés ont été lus, notamment celui de l’archevêque de Jérusalem, qui a remercié tous les participants pour leur soutien à la cause palestinienne : «Nous avons une grande estime pour vous et pour votre solidarité. Nous sommes un peuple uni. Chrétiens et musulmans luttons ensemble pour un Etat palestinien», a dit l’archevêque, qui a ajouté qu’«Israël vise à nous mettre à genoux, mais Jérusalem restera palestinienne et notre cause est la cause du droit.» A Marseille, près d’un millier de personnes ont pris part à la manifestation de soutien en faveur de Ghaza. Celle-ci a débuté par un rassemblement devant le Vieux-Port, avant de prendre le chemin de la Cannebière. Idem à Lyon, Bordeaux et Lille, où des rassemblements ont eu lieu, même si l’affluence a quelque peu faibli du fait de la période estivale. Yacine Farah >Le Festival international des danses populaires de Sidi Bel Abbès s’est ouvert jeudi . L’invitée d’honneur de cette édition est la troupe palestinienne Diar Rakess. > Le Festival international de la musique diwane a été étrenné, vendredi soir, au théâtre de verdure Saïd Mekbel (Bois des Arcades, Riadh El Feth), avec comme tête d’affiche : Kezih Jones. > Marion Cotillard, l’actrice française oscarisée pour «La Môme», nous parle de ses rôles, projets, ses rêves, ses passions notamment de musique. > Mister You, le rappeur francomarocain, a rendu hommage au peuple palestinien et au regretté Cheb Hasni au Festival de Timgad, à Batna c’est l’été VACANCES VERSION CONSTANTINOISE P lus, il est devenu le point névralgique, un lieu es qualité en matière embouteillages et où il est difficile de circuler. Une difficulté accentuée par les cortèges de mariage qui s’y engouffrent en klaxonnant à tue-tête, les femmes poussant des youyous et les convives prenant des photos «inédites» avec pour toile de fond les haubans du pont. En fait, l’engouement pour cet ouvrage est tel qu’il prend carrément l’allure d’un pèlerinage pour les Constantinois et même pour des citoyens venus des wilayas limitrophes. Il est vrai que dans une ville où les lieux de loisirs et de détente sont inexis- Le Tout Constantine se découvre un nouveau hobby : une balade sur le… Transrhumel ! A peine inauguré le 26 juillet dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le huitième pont de la ville du Vieux Rocher constitue, depuis ce jour, l’attraction de l’été. Photo : El Watan PÈLERINAGE AU PONT SALAH BEY tants, les Constantinois n’ont guère l’embarras du choix pour changer d’air ou de décor. Tout nouveau tout beau, le pont géant attire et captive les riverains, curieux de découvrir de visu cet ouvrage colossal, dont l’étude et la réalisation ont été confiées au groupement brésilien Andrade-Gutierrez pour un montant de 18,7 milliards de dinars. Ce pont géant fascine également de par sa longueur de 1100 m, et une largeur de plus 27 m. Il relie la place de l’ONU à la route de Batna, avant d’atteindre prochainement le plateau de Mansourah. (Suite en page 12) Lydia Rahmani Timgad C’EST L’ÉTÉ La troupe libanaise Caracalla a créé, dans la nuit de jeudi à vendredi, les plus belles scènes de fête au cours de la sixième soirée de cette 36e édition du Festival international de Timgad, placée sous le signe de la solidarité avec le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 12 INDE VACANCES VERSION CONSTANTINOISE Des agents «font le singe» pour effrayer les primates errants es macaques maraudent dans les jardins d’un quartier huppé de New Delhi. Soudain, le groupe prend peur et se disperse, repoussé par un homme poussant des cris de bête. «On commence par un ‘‘ah ! ah ! ah !’’ grave pour faire croire aux singes qu’un langur agressif approche», explique à l’AFP Mahendra Goswami. Le langur est un primate à longue queue, ennemi héréditaire des macaques rhésus. Mahendra poursuit avec un «ouh ! ouh ! ouh !» censé reproduire la plainte d’un singe effrayé qui recule devant le danger. «Et pour finir un ‘‘ouah ! ouah !’’, un cri d’attaque. Le mélange des trois oblige les singes à se mettre à l’abri», assuret-il. Le gouvernement indien a recruté ces «hommes-singes» pour chasser les macaques en quête de nourriture qui hantent les abords de bâtiments officiels de la capitale, agressant les passants et dégradant l’environnement. Une quarantaine d’hommes doués pour l’imitation animale font ainsi le guet près du Parlement et d’autres institutions. «Divers efforts sont entrepris pour répondre à la menace des singes et des chiens à l’intérieur et autour du Parlement», justifie le ministre du Développement urbain, Venkaiah Naidu. Les riches habitants de New Delhi ont longtemps fait appel à des dresseurs de langurs pour tenir les macaques éloignés de leur résidence. Mais le gouvernement a interdit cette pratique l’an dernier en jugeant illégal le maintien en captivité de singes dans un pays où ils sont révérés. Les hommessinges sont néanmoins autorisés à utiliser des lance-pierres et des bâtons contre les macaques. AFP Pèlerinage au pont Salah Bey D dr grande affluence de la part des citoyens et où la plupart des mariés se rendaient pour prendre des clichés au niveau de la stèle », estime un retraité, subjugué lui aussi par la beauté de l’ouvrage. Suite de la page 11 I l est majestueux. Nous nous y sommes rendus en famille le lendemain de son inauguration. Nous avons d’ailleurs stationné un long moment sur le côté pour prendre des photos avec nos enfants ; d’ailleurs nous n’étions pas les seuls à le faire, il y avait de nombreux autres citoyens qui s’étaient arrêtés, comme nous, pour immortaliser la magie de ce moment », raconte une quinquagénaire, résidant dans le quartier de Sidi Mabrouk. Outre sa conception architecturale, son conjoint a apprécié, quant à lui, la baptisation de l’ouvrage au nom de Salah Bey, l’un des plus célèbres beys de Constantine. IL « VEILLERA » SUR SIDI RACHED Considéré comme le « bey des beys » par la population de l’antique Cirta, Salah Bey a, en effet, marqué de son empreinte la capitale du Beylik de l’Est durant sa gouvernance qui dura 21 ans. Une période faste au cours de laquelle il avait entrepris d’importants travaux d’urbanisme au niveau de la ville, en construisant notamment des médersas et en restaurant le pont romain d’El Kantara. Trois siècles après sa mort, en 1792, Salah Bey va cette fois-ci contribuer à préserver le plus que centenaire pont de Sidi Rached, inauguré en 1912 et qui a déjà fait l’objet de plusieurs fermetures pour des travaux de confortement approfondis consécutivement aux glissements de terrain qui ont affecté sa culée ouest. Le pont Salah Bey va donc, désormais, atténuer la circulation automobile qui pèse de tout son poids sur celui de Sidi Rached. « Grâce au Transrhumel, la fermeture du pont de Sidi Rached n’affectera pas trop la circulation au niveau du centreville, même si les files de voitures des curieux et les cortèges nuptiaux génèrent pas mal de bouchons. Mais avec le temps je pense que l’attrait de la nouveauté va commencer à s’estomper et le pont géant sera moins pris d’assaut comme cela a été le cas pour le tronçon de Massinissa qui a, lui aussi, connu une UN PONT REMPLACE UN AUTRE Il est vrai qu’à Constantine, le vide engendré par l’absence de lieux de détente et de loisirs, pousse les citoyens à jeter leur dévolu sur n’importe quoi, l’essentiel pour eux c’est de trouver un passe temps compensatoire d’une aridité chronique en matière de hobbies. Comme cela fut le cas avec le tronçon routier de Massinissa, reliant la zone industrielle Palma à l’embranchement principal de la cité Zouaghi en allant vers l’aéroport international Boudiaf. Il est l’un des principaux points de jonction entre la commune de Constantine, l’aéroport, la route de Batna et la nouvelle ville Ali Mendjeli. Après avoir été «squatté» pendant des années, ce tronçon, inauguré par le président Bouteflika en juillet 2000, n’a plus la cote à présent, depuis longtemps déjà, alors qu’il constituait au début un passage obligé, notamment pour les jeunes mariés qui s’y rendaient pour immortaliser des instants de bonheur au pied de la stèle inaugurale représentant un morceau de pont. Et c’est ainsi, qu’un pont remplace un autre à Constantine, appelée ville aux 8 ponts désormais, et dont un pan entier de son histoire est viscéralement lié à ces ouvrages devenus au fil du temps l’ultime recours des Constantinois en quête de dépaysement. A Constantine, en effet, trouver quoi faire en été, c’est vraiment toute une histoire. «En été, c’est vraiment la mort lente dans cette ville où il n’y a pas de mer, de piscines, de parc d’attraction ou animalier, donc les familles ne trouvent nulle part ou aller pour prendre un bol d’air frais. Le quotidien des Constantinois est tellement creux que beaucoup de citoyens vont flâner dans certaines grandes surfaces de la ville (près de la cité Boussouf ou à la nouvelle ville Ali Mendjeli) pour faire du shopping ou simplement pour tuer le temps et combler leurs journées. C’est pour cela que le Transrhumel est devenu une véritable attraction pour la population locale, mais aussi pour les habitants des wilayas environnantes qui ne sont guère mieux lotis que nous», nous confie, dépitée, une enseignante à l’université Constantine 1. Lydia Rahmani Festival international de Timgad Le charme de Mister You envoûte le public es cris envoûtants, venus du royaume de Saba, se sont levés, D déchirant l’obscurité sous le ciel sombre de la ville de Timgad. Selamnesh Badume’s Band a jeté un sort au public du festival de Timgad. Une voix qui transperce, des cuivres qui inspirent, une guitare électrique au son pénétrant et plus que tout, des rythmes ancestraux qui fusionnent aux sonorités contemporaines, subtil mélange d’airs mystiques et de modernité. Des rythmes presque invocateurs qui ont transporté la danseuse du groupe dans un lieu où seuls ceux qui s’abandonnent à l’inconscience sont admis. Elle était en transe, totalement habitée par l’esprit de sa reine antique ; l’esprit d’une femme sublime dont la beauté a traversé les siècles et les époques et dont la magie tentatrice n’a pas manqué de séduire un public toujours plus surprenant. En effet, très réactive au moindre geste, à la moindre variation vocale, l’audience a été totalement immergée dans l’ancien monde. Et quoi de plus adéquat que la cité romaine de Thmugadi pour cela. Souad Asla a, quant à elle, assuré le show, jeudi passé, lors de la 6e soirée du festival de Timgad. Elle était toute vêtue de blanc, tel un ange du gnawi, pour symboliser la paix à laquelle elle aspire, surtout en ces temps où les Ghazaouis meurent quotidiennement. Elle a interprété Salam en ouverture du bal, puis la chanson Zaouali à laquelle tout le public, bien qu’il fut en petit nombre, a totalement adhéré. Vint ensuite le temps de l’engagement avec son titre Marchandise. «Je suis engagée pour les causes auxquelles ma sensibilité humaine est touchée», nous a-t-elle déclaré. Arrivée à la chanson Baba Mimoune, l’âme gnawie s’est répandue sur scène. Sur les rythmes hérités du royaume des Soudane, elle aussi est entrée en transe. Souad Asla, au nom sucré, est bel et bien l’héritière du gnawi. Hassna El Becharia, en grande artiste, ne s’est pas trompée en transmettant le flambeau à un talent et un esprit purs. Sinon les spectateurs de cette soirée, jeunes pour la plupart, étaient venus écouter le rappeur, chantre de l’union du grand Maghreb version Numidie, Karim El Gang, venu de Souk Ahras : «Qu’attend-on pour unir les peuples du grand Maghreb ? Ces peuples qui partagent la même langue, la même religion et la même histoire peuvent réaliser tous les voeux», souhaite-t-il. Tout autant que lui, l’autre vedette du rap, Mister You, a également enflammé la scène. Solidarité, générosité et fraternité, trois mots qui décriront bien l’ambiance qu’il a créée en cette 7e soirée du festival. Une vraie ambiance de jeunesse a plané dans les gradins du théâtre. Plus de cinq mille spectateurs, pour la plupart des jeunes, se sont hâtés pour prendre les meilleures places afin d’être le plus près possible de la star de la soirée, Mister You. Le jeune rappeur franco-marocain, connu aussi en France pour ses démêlés avec la justice, a mis le public dans un état de complète frénésie. Dès son entrée sur scène, la tête entourée d’un keffieh en hommage au peuple palestinien, il reprend un titre du regretté Cheb Hasni, puis a enchaîné avec ses succès A toi et Emmène-moi. Son titre engagé United, qui parle de l’unité de l’Afrique du Nord, a conquis un public demandeur. Une fausse note dans la programmation a, par ailleurs, marqué la soirée : Nordine Allane, chanteur de chaâbi, s’est présenté devant un parterre surchauffé par les rythmes et qui en demandait davantage : «J’ai eu des difficultés à accrocher un public surchauffé», a-t-il avoué à El Watan. D’ailleurs, une partie du public a quitté les gradins lors de son passage. Les organisateurs gagneraient à mieux concevoir la programmation et tenir compte de ce genre de musique qui nécessite un minimum de calme. Notre artiste aurait préféré être programmé dans une salle qui capterait les adeptes du chaâbi. «Le public venu à Timgad cherche l’ambiance et bien que le chaâbi n’en manque pas, ça m’a été difficile de le retenir.» Sami Methni et Hanae Benflis El Bayadh C’EST L’ÉTÉ Quelque 1978 postes d’emploi ont été créés durant le premier semestre de l’année en cours au profit des jeunes à travers l’ensemble des communes de la wilaya d’El Bayadh, a-t-on appris auprès des responsables du secteur de l’emploi. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 13 FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE DIWANE D’ALGER Keziah Jones ouvre le bal Le coup d’envoi de la 7e édition du Festival international de musique diwane a été donné, vendredi soir, au théâtre de verdure Saïd Mekbel (Bois des Arcades, Riadh El Feth, avec une tête d’affiche de choix, Kezih Jones. ment, il offre une impro musicale des plus envoûtantes. Le troisième musicien, le guitariste algérien Nadjib Guamoura, rejoint le groupe dans une parfaite symbiose. Des répliques entre la basse et les deux guitares électriques sont à l’honneur. L’artiste s’adresse régulièrement à la foule avec ce mélange de langue française approximative et un anglais parfait. Il Photo : D. R C ’est dans un théâtre archicomble, sous une température des plus élevées, que la soirée a été étrennée par l’association Diwan Sidi Blel de Mascara. Cette dernière a, rappelons-le, décroché le premier prix du festival national du diwan de Béchar. Créée en 1998, l’association en question a pour objectif de préserver et d’encourager la musique gnawie. Plusieurs tableaux musicaux et de danse ont été proposés. Place ensuite, en deuxième partie, au prince nigérian du blufunk et du ska, Keziah Jones. Après une polémique des plus nourries durant deux jours sur l’annulation de son concert en Algérie, le chanteur s’est finalement produit comme convenu, au grand bonheur de ses fans, mais pas avec ses propres musiciens. Il a fait appel, pour les besoins de ce concert, à d’excellents musiciens algériens. Keziah Jones est un habitué de la scène algérienne. Il s’est, en effet, déjà produit l’année dernière lors de la tenue de la 9e édition du Dimajazz à Constantine. Cet artiste d’exception a enflammé la scène durant une heure de temps. C’est au bout de trois quarts d’heure de retard que l’artiste fait son entrée sur scène sous des applaudissements nourris. Une partie du public se lève pour saluer et accueillir cet invité de marque. Vêtu tout de noir, jean et t-shirt, sa tête est recouverte d’un chapeau de paille couleur miel. L’Anglo-Nigérian est détendu et souriant à la fois. Il se tortille sur la scène en saluant au micro son public. Il s’approche du bassiste algérien Abdelkrim Mechâar pour lui donner le la. Ce dernier se livre à un instrumental avec un acharnement inoui. Keziah Jones invite le public à taper des mains. Une grappe humaine se rapproche de son idole, en se rapprochant du bas de la scène. Au fur et à mesure que les minutes s’égrènent, le monde se fait plus grossissant. Keziah Jones s’empare de sa guitare électrique et la pose sur une malle métallique. Concentré sur son instru- lance d’ailleurs avec une énergie débordante : «Bonsoir Alger. Je suis heureux de me produire une deuxième fois en Algérie !» Changement de bassiste, le virtuose Lotfi Medjouba donne un large aperçu de son talent en suivant dans la rythmique ses deux autres comparses. Keziah Jones entame son répertoire par Kpafuca, un titre de Black Orpheus, avant d’enchaîner sur Rythmes Is Love, Beautiful Emilie, My kinda Girl, Blufunk Is Alive et l’incontournable All Along The Wachtower, célèbre chanson écrite en 1967 par Bob Dylan, mais rendue célèbre par la reprise de Jimi Hendrix. La voix s’élève en octave, les instruments sont nerveux et la rythmique est des plus denses. Keziah Jones invite les musiciens de l’association Sidi Blel de Mascara à monter sur scène pour une fusion des plus délicieuses. Alors que le spectacle bat son plein, une coupure de courant intervient. Bien que ce désagrément soit intervenu à trois minutes de la fin du spectacle, Keziah Jones descend de la scène pour saluer son public. Un public qui ne manquera pas d’immortaliser quelques clichés avec ce bluesman cosmopolite ayant créé son propre genre : le blufunk. Nacima Chabani FESTIVAL DES DANSES POPULAIRES DE SIDI BEL ABBÈS L’ensemble cubain de Conjunto artistico Maraguán subjugue édition du Festival international Ljeudi,desa 10endanses populaires s’est ouverte début de soirée, au théâtre de e verdure Saïm Lakhdar de la ville Sidi Bel Abbès. Invitée d’honneur de cette édition qui se poursuivra jusqu’au 11 août, la troupe palestinienne Diar Rakess a été chaleureusement accueillie lors de la cérémonie d’ouverture par les organisateurs qui ont octroyé une aide financière, au nom du festival, aux victimes de Ghaza. La cérémonie d’ouverture avait été précédée, la veille mercredi, par un défilé des troupes participantes qui ont sillonné les artères principales de la ville de Sidi Bel Abbès. Outre la Palestine et l’Algérie, les autres troupes invitées représentent l’Egypte, le Sénégal, la Roumanie, la Tchéquie, la Turquie, la Tunisie, la Serbie, le Kazakhstan, et Cuba, selon la chargée de la communication du festival. Clôturant vers 1h la première soirée du festival, l’ensemble Conjunto artistico Maraguán, compagnie emblématique de Cuba, a charmé le public par sa prestation chorégraphique rythmée et son style très particulier et sensuel. Fondée en 1981, cette troupe connue et reconnue dans le monde entier, est composée d’un groupe d’étudiants et de professeurs de l’Université de Camagüey. «Maraguán fait valoir la richesse du patrimoine cubain, mêlant chants et danses populaires», souligne le chef de la délégation cubaine. La paysannerie au pays de la salsa a, d’ailleurs, constitué la trame chorégraphique de ce spectacle entamé sur un rythme assez soutenu et cadencé, qui emporte rapidement le public, sur fond de bongos et de guiro, deux instruments de musique de percussion répandus dans l’Etat insulaire de Cuba. La troupe a, selon l’un de ses membres, remporté ces dernières années de nombreux prix dans plusieurs festivals internationaux de danse organisés en République dominicaine, au Mexique, en France, en Slovénie et en Suisse. Placée sous le slogan «Harmonie et cohésion entre les cultures du monde», cette édition accueille neuf troupes locales représentant les wilayas de Batna, Constantine, Tamanrasset, Illizi, Bouira, Aïn Témouchent, Tlemcen, Mostaganem et Relizane, ainsi qu’une douzaine d’associations culturelles de Sidi Bel Abbès. Contrairement aux précédentes éditions, la durée de cette édition a été réduite à quatre jours seulement, selon les organisteurs. Le festival de Sidi Bel Abbès qui, depuis quelques années, a du mal à se positionner parmi les événements artistiques les plus attendus de l’été en Algérie et ne cesse de faire l’objet de critiques, souvent fondées, de la part d’artistes locaux. «Continuer à organiser des festivals complètement financés par l’argent public, sans aucune stratégie de développement de l’activité touristique et de surcroît dans une cité en proie à une insalubrité chronique, relève d’une absence de vision à long terme. C’est toute la préparation et l’organisation du festival qui sont à repenser aujourd’hui», ont estimé des artistes locaux à la clôture de cette première soirée. M. Abdelkrim Bio-express C’EST L’ÉTÉ Marion Cotillard, 39 ans, est la plus bankable et célèbre des actrices françaises à Hollywood. Elle est la récipiendaire de l’Oscar de la meilleure actrice, en 2008, pour son saisissant rôle dans «La Môme». Depuis, elle tourne avec Tim Burton, Ridley Scott, Michael Mann, Woody Allen, Christopher Nolan, Steven Soderbergh, Jacques Audiard, James Gray, les Frères Dardenne… El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 14 MARION COTILLARD. ACTRICE Photo : D. R. «Miriam, la petite fille berbère, l’inspiration de ma vie» Entretien réalisé par K. Smaïl Est-ce que les rôles que vous incarnez ont un impact sur votre vie ? Oui, c’est sûr ! Je pense que quand vous découvrez quelque chose qui était inconnu avant, vous apprenez et acquérez une expérience. Et vous comprenez d’une certaine manière quelqu’un que vous n’avez pas connu. Cela ouvre votre esprit. Votre cœur, bien sûr ! Alors, rôle après rôle, j’apprends un petit peu sur les êtres humains. Je veux aller aussi loin que je peux dans un rôle. Je ne sais pas comment expliquer exactement cette ouverture. Mais quand vous allez profondément à l’intérieur de vous-même, explorant différentes personnes, cela ouvre des portes de votre for intérieur. Mais des fois, spécialement avec La Vie en rose, quand j’ai terminé le tournage du film, je voulais me «nettoyer» de vieilles histoires. Vous savez, des choses que vous gardez en vous. Et dont vous n’avez jamais pu vous débarrasser. Parce que vous ne savez pas comment. Parce que c’en est trop. Parce que vous n’avez pas le courage. Allez au plus profond d’un rôle ouvre vraiment, des fois, disons-le, au courage d’affronter les choses. Je ne le fais pas. Mais cela arrive. C’est une bonne chose. Je ne choisis pas un rôle en disant : fantastique, cela va être une sorte de thérapie. Ambitionnez-vous d’être dirigée par de grands réalisateurs, notamment Martin Scorsese ? Depuis le début de ma carrière, j’ai des désirs de travailler Elle a dit ‘‘ J’apprends un peu sur les êtres humains avec des gens. Mais quand je rencontre quelqu’un, bien sûr que j’ai envie de faire un film avec un jour. Mais la relation en général, c’est de parler de cinéma (lors d’un festival). Mais avec James Gray qui vous a dirigée dans The Immigrant… Je vais faire un parallèle avec James Gray. Il avait déjà rencontré mon copain (l’acteur et réalisateur Guillaume Canet). Ils sont devenus amis. Je suis une grande admiratrice du travail de James Gray. Quand je l’ai rencontré, je n’osais pas le lui demander (rire). Vous savez, étape par étape…Mais, jamais dans mon esprit je me suis dit : «Oh mon Dieu, je vais tout faire pour travailler avec lui.» Parce que je n’ai jamais été dans ce genre de séduction depuis le début de ma carrière. Cela n’a jamais fait partie de mon système. Quand je dois rencontrer un réalisateur, je préfère passer le test de casting. Et montrer ce que je peux faire. Quand j’ai rencontré James Gray, nous sommes devenus amis. Je pense que plus vous êtes proche du réalisateur, pour moi c’est un peu bizarre. Je n’ai jamais imaginé travailler avec James (Gray) parce qu’il était mon ami. Et puis, j’ai été très surprise, bien sûr, par la joie de la proposition (de film) de James (Gray). C’était une telle surprise ! Quand vous allez à l’école, vous avez vos enseignants. Un enseignant est un enseignant. Et vous rencontrez votre instituteur avec ses enfants au marché. Alors, vous découvrez : «Oh mon Dieu, cette personne a une vie !» La relation que j’ai avec Martin Scorsese est juste celle de deux personnes qui aiment le cinéma et qui en parlent. Et c’est tout ! Voilà. Tourner aux Etats-Unis, un rêve… Je n’ai pas pensé que ce rêve allait se réaliser, tourner aux Etats-Unis. Je ne savais pas que cela était possible. Alors, j’ai été bénie par ce qui est arrivé (rire). Je voulais devenir une actrice. Je voulais explorer un très vaste monde. Je me souviens que quand j’étais petite, mon premier souhait était de tout découvrir. Mais je n’ai jamais pensé apprendre, un jour, au-delà de ma culture. Et c’est quelque chose dont je suis tellement reconnaissante avec beaucoup d’amour. Et puis l’Oscar. Une reconnaissance de vos pairs… Vous savez, un jour, avant la nuit des Oscars, j’ai été choisie par les réalisateurs Michael Mann et aussi Rob Marshall pour tourner dans leurs films. Alors, j’ai senti que le film (La Môme) a vraiment changé ma carrière. Mais à chaque fois c’est une nouvelle surprise. Je n’ai jamais pensé avoir cette chance. Et puis, la plus belle reconnaissance est comme celle de quelqu’un tel que James Gray qui a écrit un film pour moi. L’Oscar, c’est comme la cerise sur le gâteau. C’est le réalisateur Olivier Dahan (La Môme) qui a été assez fou de penser que je pouvais jouer cela. Il a eu raison. Quand j’ai lu le script, j’ai appelé mon agent en demandant : «Quel rôle suis-je supposée incarner ? Où cela s’arrête pour moi ?». Alors, il a répondu : «Non, non ! Il veut que tu fasses le rôle en entier.» Aussi, je n’ai pas dit tout fort que c’était possible parce que cela était fou (rire). Et j’ai pensé sur le coup que cela serait une fascinante expérience. Oui, la reconnaissance continue de marcher avec de remarquables gens. Etes-vous tentée de passer derrière la caméra ? J’aurais aimé diriger des acteurs. Je ne sais pas si je suis apte à le faire. Parce que c’est un métier très difficile. Mais peut-être un jour. J’ai un projet. Il faut trouver le temps pour écrire. C’est l’histoire inspirée d’une nomade, une petite fille berbère que j’ai rencontrée à Merzouga (Maroc). Son prénom est Miriam. Et elle a eu un immense impact sur ma vie, mon imagination et mon inspiration. Quel effet cela vous a-t-il fait quand David Bowie vous sollicite pour le clip de Next Day aux côtés de Gary Oldman ? J’ai reçu un e-mail. Le titre était mon nom et le sien. Je croyais que c’était un blague. David Bowie me demandait si j’étais disponible pour sauter dans un avion trois jours plus tard à destination de Los Angeles (USA) pour tourner la vidéo de Next Day. J’avais déjà réservé mon vol. C’était une merveilleuse expérience. Je suis une grande fan de David Bowie. Il est l’un des plus grands chanteurs, musiciens, artistes de tous les temps. C’était un rêve. Et être dans quelque chose que David Bowie a lui-même écrit, je ne pouvais y croire. Je n’arrive pas à réaliser cela. Cela s’est passé tellement vite. Je suis retournée à Paris. Et je me suis dit : «Que c’est passé ?»(rire). Et vous êtes aussi bassiste… Ah ! Oui, oui, ben c’est la musique (rire). Cela fait partie de ma vie. K. S. CINÉMA C’EST L’ÉTÉ Dans «Les recettes du bonheur», comédie sucrée de Lasse Hallström, coproduite par Steven Spielberg et Oprah Winfrey, la cuisine incarne à la fois le choc des cultures et un pont entre les peuples. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 15 CASTING NOTRE CHOIX USA Dans le grand bazar des super-héros 20:30 APPALOOSA (Film) PHOTOS : D. R. Dans le grand bazar des superhéros qui se bousculent l’été au box-office, les Ninja Turtles débarquent dans les salles américaines en jouant sur le créneau de l’humour potache. Iron Man, Batman, Captain America, «Spiderman... «On adore ces super-héros sérieux, mais il y a de la place pour des anti-héros un peu plus légers, un peu plus loufoques», a estimé lors d’une conférence de presse Jonathan Liebesman, réalisateur de cette énième adaptation au grand écran des héros de bande dessinée reptiles et mutants. Le cinéaste sud-africain a souligné que Les gardiens de la galaxie, comédie de sciencefiction sortie la semaine dernière aux Etats-Unis (le 13 août en France), qui met en scène une bande de superhéros aliens, «a eu de super recettes et nous allons faire de même.» Ce film Marvel/Disney a généré 94 millions de dollars lors de son week-end d’ouverture aux Etats-Unis, le troisième meilleur lancement de l’année. Ninja Turtles, produit par Michael Bay, le père de la série des Transformers, sort pour sa part vendredi aux Etats-Unis (le 15 octobre en France), et joue aussi sur le registre des antisuper-héros de BD. «Le but, c’est juste d’être amusant, ça n’a aucune autre prétention», a promis M. Liebesman lors de la conférence de presse, aux côtés de deux des acteurs du film, Megan Fox et Will Arnett. Ce film d’action loufoque ressuscite les quatre reptiles masqués créés en 1983 par les dessinateurs de BD, Kevin Eastman et Peter Laird. Lorsque la ville de New York est menacée par une bande de criminels, le «Foot Clan», mené par le monstrueux «Shredder», les quatre frères reptiles à la force surhumaine et aux prénoms d’artistes de la Renaissance (Donatello, Raphael, Michelangelo et Leonardo), veulent bloquer leur sinistre dessein, aidés par la journaliste April O’Neil (Megan Fox) et son caméraman prétendant Vernon (Will Arnett). Black Storm, un film de fiction climatique hautement technologique PRIME-TIME 20:50 Série 20:30 Film 21:15 Série 19:55 Film FBI WHITE COLLAR APPALOOSA HARIM SULTAN TAXI 2 L’association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu’il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s’échappe d’une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l’agent du FBI Peter Burke l’arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d’autres criminels... Au Nouveau-Mexique, en pleine conquête de l’Ouest, la petite ville minière d’Appaloosa vit sous la domination du tout-puissant Randall Bragg et de ses hommes, qui n’ont pas hésité à éliminer le shérif. Pour mettre fin au règne de la terreur, la communauté fait appel au marshal Virgil Cole et à son adjoint, Everett Hitch, réputés pour avoir ramené la paix et la justice dans des villes où plus aucune loi n’avait cours. Harim Sultan est le feuilleton événement turc relatant l’histoire du Sultan Soliman, qui en rupture avec les traditions épousa l’une des filles de son harem, sa favorite, Houyem. Harim Sultan, le feuilleton qui a transporté les téléspectateurs de par le monde dans un voyage unique au cœur de l’histoire, à travers les conquêtes militaires, les intrigues de palais, les luttes de pouvoir, les rivalités de harem mais aussi les histoires d’amour. Lily s’est enfin décidée à présenter Daniel à sa famille et notamment à son père, le général Bertineau. Hélas, une femme a l’idée saugrenue d’accoucher dans le taxi de Daniel, ce qui met le jeune homme en retard et Lily en colère. Daniel parvient toutefois à conquérir son quasibeau-père en le conduisant le plus rapidement possible à l’aéroport, où l’attend un ministre japonais. 19:45 Film 19:45 Film 20:00 Sport 19:50 Magazine R.I.F UN JOUR SANS FIN MONACO / LORIENT CAPITAL Sur la route des vacances, la femme de Stéphane Monnereau, capitaine de police à la P.J. parisienne, disparaît. Les indices semblent indiquer qu’il n’est peut-être pas étranger à cette disparition. Pour éviter d’être placé en garde à vue, Stéphane prend la fuite avec son fils. Désormais, il devra assumer seul sa double mission : se disculper aux yeux des enquêteurs et découvrir ce qui est vraiment arrivé à sa femme. Phil Connors enrage. Comme tous les ans, parce qu’il présente la météo sur une chaîne de télévision de Pittsburgh, il doit se rendre à Punxsutawney pour une fête locale, le «Groundhog Day», qui célèbre tous les 2 février la fin de l’hibernation des marmottes. Un cameraman, Larry, et une belle productrice, Rita, l’accompagnent. Une tempête de neige les empêche de rentrer le soir même. Furieux, Phil se couche tôt. Le lendemain… Pour la reprise de la Ligue 1, les Monégasques de Dimitar Berbatov, dauphins des Parisiens, remettent les crampons contre Lorient, 8e au terme du dernier exercice. Les deux clubs ont changé d’entraîneur à l’intersaison. Sur le Rocher, Claudio Ranieri s’est effacé devant Leonardo Jardim, en provenance du Sporting Portugal, tandis que les Merlus ont tourné la page Christian Gourcuff, leur coach historique qui prendra en charge la sélection algérienne… Produits locaux, marques régionales : le bon filon de l’été. Tous les produits qui fleurent bon le local ont le vent en poupe • Parc d’attractions : ils vous font tourner la tête. Dans les Landes ou à la frontière francoallemande, tout est bon pour attirer les familles dans les parcs animaliers et parcs à thème • Eau de coco : une « noix » qui vaut de l’or. Black Storm, film catastrophe climatique et technologique, emmène le spectateur au cœur de violentes tornades sous les regards croisés d’une galerie de personnages pris au piège de la tempête. Le long-métrage distribué par Warner Bros., qui sort vendredi aux Etats-Unis (le 13 août en France), se passe dans une petite ville fictive, Silverton, où vont se croiser un père proviseur et ses deux fils adolescents, une équipe de «chasseurs de tornades» qui réalise un documentaire, et deux têtes brûlées en quête d’un quart d’heure de célébrité sur Youtube. L’une des originalités du film est la mise en abyme alors que presque tous les personnages filment la catastrophe de leur point de vue, que ce soit avec une caméra professionnelle ou un petit smartphone. Certains personnages continuent à filmer obsessionnellement les tornades pendant que des gens sont en danger autour d’eux et Black Storm montre ainsi les travers d’une société qui devient obsédée par les images au détriment des humains. D’un budget de 50 millions de dollars, le film a été tourné à Pontiac, dans le Michigan (nord des EtatsUnis), dans une région ravagée par la crise économique où l’état de délabrement peut faire croire «qu’une tornade est vraiment passée par là», remarque Jon Reep, l’un des deux casse-cou, lors d’une table ronde avec la presse. Le duo et les documentaristes incarnent les véritables «storm chasers» aux Etats-Unis qui filment les tempêtes retransmises sur des chaînes comme Discovery ou Weather Channel pour un public qui aime se faire peur. AFP El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Concours 2.Liquide gras. Lac de Lombardie. Pronom vague 3.Astate. Fuyants Boue 4. Attachâmes. Harmonies d'ensemble 5.Plein d'ardeur. Durillons 6.A des points noirs. Composé astringent. Un chouia 7.Que dalle! Attendre longtemps au même endroit. Amas 8.Grande école. C'est-à-dire. Eau à écumer 9.Note. Beaucoup. Monnaie unique 10.Punir avec rigueur. Mouches 11.Dresses. Mouettes 12.Pronom. Tressa. Note. A fleur de peau 13.Fanée. Qui reflète la joie 14.Chère. Nomma 15. Nuance. Inséré directement sur l’axe. Rappel flatteur. VERTICALEMENT : 1.De façon très cordiale 2. Instrument. Bénéfice 3.Conjonction. Poètes. Six, romain. Fils d'Apollon 4.Ville d'Algérie. Gentil 5.Prend tel ou tel aspect. De la moitié nord du globe terrestre 6.Lieu de retraite. Cube 7.Vil. Ville des Philippines. Aires de lancement 8.Troublera. Tradition 9.Cheveu. Groupe masculin. Note de rêve. Lettre grecque 10.Née. Copier. Article de Barcelone 11.Chef d'œuvre. Carré de campagne. Regimber 12.Débutant. Brames. Chiffres romains 13.Chance de gagner. Fatiguerait 14.Se mouiller. Aspect. Bien à conserver 15.Petites entêtées. Entre deux options. Etoile des toiles. Quinze sur 15 1 N° 188 8 Tout Codé N° 3888 Définition du mot encadré 3 2 3 12 15 3 12 3 9 10 10 15 10 2 17 16 9 3 2 2 14 10 14 9 Q 9 8 12 13 2 12 15 15 2 2 15 12 17 9 2 17 15 15 2 2 15 14 12 13 11 14 9 12 P 10 1 V 6 VI 3 4 5 6 7 8 9 10 VII 7 VIII 8 IX 9 X HORIZONTALEMENT 10 I- Redit sommairement. II - Autochtones. III - Coupelle de labo - Récipients pour animaux domestiques. IV Courroux - Berné - Queue de souris. V - Bout de blanc Dans - Apparence . VI - Hors limites - Terre ceinte Symbole chimique. VII - Soit - Pleurnicher . VIII - D’après - Possessif . IX - Portion du tube digestif. X - Passe tout près - Légumineuse 11 12 13 14 VERTICALEMENT 15 VERTICALEMENT : 1.PREHISTOIRE. TOC 2.RECLAMATIONS. RH 3. EL. MG. IE. STERNE 4.LAS. OGRESSE. DER 5.ITEM. RAS. IRA. RI 6. MIT. EUS. RG. RU 7.IVOIRE. CONES. SS 8.NINAS. RADON. FEE 9.AT. PU. ELUS. NS 10.IENISSEI. SMART 11.OIL. EMAIL 12.EXIGU. LOBER 13.RA. RESIDENCES 14.REVUES. ME. IONS 15.MISERE. FANION. 6 2 5 Solution 7 3 1 1 9 7 1 6 3 3 7 5 4 5 14 2 6 2 3 confirmation diplomatique cités grecques 5 4 2 9 1 7 6 3 8 7 9 6 8 5 3 1 4 2 8 1 3 6 2 4 9 7 5 4 3 8 2 7 6 5 9 1 2 5 7 1 3 9 4 8 6 9 6 1 5 4 8 7 2 3 6 7 9 3 8 5 2 1 4 vanta les mérites de habitude prise 1 8 4 7 6 2 3 5 9 3 2 5 4 9 1 8 6 7 1- Ruiner . 2 - Stupéfaite . 3 - Estimé - Fleur. 4 - Devant un prince - Pronom - Gamin. 5 - Tête de piaf - Contestent . 6 Gouffre - Mesure céleste - Agent de liaison . 7 - Enveloppes de graines. 8 - On la couvre de titres - Remonte à . 9 - Economiser excessivement - Fin de verbe. 10 - Annonce la matière - Tranquilles. SOLUTION N° 3887 HORIZONTALEMENT I- PLENITUDES. II - RECULEMENT. III - OGRE - NETTE . IV - LIVRES - ER . V - IF - ALIENES . VI - FER - LO - ITE . VII - ER - CENTRER. VIII REPOS - NI. IX - ERIN - DODUE . X - SEL CASE. VERTICALEMENT 1- PROLIFERER. 2 - LEGIFERER. 3 ECRU - PIS. 4 NUERA - CONE. 5 IL - ELLES. 6 -TENSION. 7-UME - TROC. 8 - DETENIR-DA. 9 - ENTRETENUS. 10 - STE - SERIEE. Fléchés Express éteinte magicienne pudibond attaches N° 3888 avant Lanka correspondance 8 9 9 17 10 12 10 5 3 9 2 10 10 2 13 5 14 9 3 2 10 16 2 2 3 1 2 2 3 5 9 2 12 17 2 2 19 2 3 9 2 10 2 5 9 3 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : atrocité dès potronminet scelle une alliance croc chanson à succès figure géométrique maire dénué de jugement soudards divine nounou qualifie un vent personnel passé sous silence futur glacier 15 5 15 2 2 IV En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 6 N°3888 Par M. IRATNI 2 1 7 7 18 5 Mots Croisés 5 8 11 11 12 4 N° 3888 10 11 12 13 14 15 4 Qui manifeste de l'amitié. 1 9 II Sudoku précédent 4 8 III 4 9 7 3 1 2 8 6 1 4 5 6 5 I 9 9 4 2 REGLE DU JEU Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. PRELIMINAIRES 2.RELATIVITE. RI 3.EC. SETON. NOIRES 4.HLM. IASI. GAVE 5.IAGO. ERS. SOU. UR 6.SM. GRUE. PSI. REE 7.TAIRAS. RUELLES 8.OTEES. CA. OS 9.II. RODE. ABIMA 10.ROSSIGNOLS. EDEN 11.ENTER. ENUMERE 12.SE. ARS. SAM. NIO 13.RD. RANCON 14.ORNER. SENTI. EN 15.CHERISSES. LISSE. Sudoku 2 grains de beauté 2 17 10 fou pacte poignée 9 la part de l’Etat appris quantité introduites par la bouche LICE - MARTIN SCORSESE SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : ACARIATRE / CRIMINEL / POELE / TAU / UN / RU / TE / OTE / IRAIS / UNE / RECLAMENT / MAT / IN / RELIEE / FA / NOMS / PIN / ATTESTEES / SS / ECULE. VERTICALEMENT : ACCOUTREMENTS / ARENE / CALOTS / GRIL / ULTIME / IMERINA / ESSE / SAI / UREMIE / TC / TNT / EN / PEU / CREATION / FIEL / ELUES / TRANSE. apparu aperçu bien calé sur son séant Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 21 L’ÉPOQUE AFRIQUE TRANSPORT AÉRIEN ON VOUS LE DIT La sécheresse et les conflits menacent de famine 14 millions de personnes Etihad au secours d’Alitalia Arrestation d’un sorcier à Blida Les éléments de la sûreté urbaine de Blida, relevant du troisième arrondissement, ont arrêté une personne accusée de sorcellerie. Appréhendée à un barrage situé au centre-ville, au niveau du boulevard Mokhtar Kritli, et alertés par son allure douteuse, les policiers n’ont pas hésité un instant pour fouiller son véhicule. Ainsi, ils ont découvert, dans le coffre de la voiture, des objets utilisés en sorcellerie. Il s’agit notamment d’un livret dédié à la sorcellerie, des serrures et des clés, des manuscrits, des brochures, des photos et autres matériaux destinés à la pratique de l’ensorcellement. Le suspect portait une bombe lacrymogène, une chaîne métallique, une matraque en bois et une torche. Arrêté, l’accusé a été présenté au procureur de la République. Trois troupes folkloriques venues de Serbie, du Khazakhstan et de Roumanie, jeudi dernier, attendent toujours de récupérer leurs bagages et leurs costumes traditionnels égarés au niveau de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Participant au Festival international des danses populaires de Sidi Bel Abbès (du 7 au 11 août), les artistes de ces troupes ont pris part à la traditionnelle parade vêtus d’une tenue de tous les jours. Situation peu commode pour des troupes venues de pays lointains pour se produire en Algérie et qui renseigne, une fois de plus, sur la gestion incohérente des bagages au niveau des terminaux de l’aéroport d’Alger. Selon l’un des organisateurs du festival, les bagages de deux délégations étrangères n’ont pu être récupérés qu’hier, en attendant de retrouver ceux de la troisième troupe. Tragique accident à Mouzaïa Deux jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, originaires de la ville de Mouzaïa, ont trouvé la mort dans un tragique accident de la circulation survenu jeudi soir. L’accident, qui a eu lieu à 22h10 au niveau de l’entrée du lieu-dit Hay Zedri, sur la RN4, entre les localités de Mouzaïa et La Chiffa, serait dû à un excès de vitesse. Ce terrible accident a provoqué l’émoi et endeuillé la population de Mouzaïa, car les deux victimes sont issues de familles connues, les Chaoui et les Rebbouh. Les pompiers qui se sont déplacés sur les lieux du drame ont eu toutes les peines à dégager les corps de la carcasse, tant le choc a été violent. Une foule nombreuse a accompagné les deux jeunes garçons à leur dernière demeure, juste après la prière du vendredi. Une enquête a été ouverte par les services concernés pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident. Des enfants victimes d’un accident à Médéa Un grave accident s’est produit vendredi matin, à 7h 53, sur la RN1, à quelques encablures de la ville de Médéa, au lieu dit «Daoura zarga» faisant 24 blessés. On ne déplore, pour l’instant, aucun mort mais le degré de gravité des blessures varie d’un cas à un autre, allant du traumatisme crânien aux cassures de membres. Il s’agit d’un bus transportant des enfants qui se dirigeait vers le littoral et qui s’est renversé sur le bas-côté gauche de la chaussée. Le chauffeur aurait perdu la maîtrise de son bus après la défection des freins. Il roulait sur une route en lacet sur une pente abrupte. Le chauffeur a eu, heureusement, le bon réflexe en évitant de justesse le ravin du côté droit profond de plusieurs mètres, sinon la catastrophe aurait été plus dramatique. Les blessés, dont la plupart sont des enfants, ont été évacués vers les urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa. Du fun et de l’animation de Fanta Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 - A près de longs mois de pourparlers, les compagnies aériennes Etihad Airways et Alitalia ont conclu une alliance prévoyant l’entrée de l’entreprise émiratie dans le capital de l’italienne, permettant à l’une d’asseoir sa position en Europe et à l’autre d’échapper à une très probable faillite. L’accord, précédé de tumultueuses tractations et sur lequel le doute a plané jusqu’au dernier moment, a été signé à Rome par les patrons des deux groupes, James Hogan pour Etihad et Gabriele Del Torchio pour Alitalia. «Nous avons réussi, au bout d’un an de travail, tant de fatigue et tant de nuits», a déclaré M. del Torchio. «C’est un moment très important. Mon objectif était de mettre Alitalia en sécurité», a-t-il souligné, expliquant devant la presse que ses premiers contacts avec Abou Dhabi remontaient à il y a tout juste un an. «Avec une bonne capitalisation et un bon plan stratégique, nous sommes confiants dans le fait que la compagnie peut être remise sur pied et repositionnée une nouvelle fois comme compagnie globale de premier choix», a estimé M. Hogan. Etihad «croit en Alitalia, une grande marque avec un énorme potentiel». «Avec le luxe, la culture, la mode, la compagnie la plus sexy d’Europe devrait être Alitalia», a-t-il ajouté. L’accord prévoit un investissement total de 1,758 milliard d’euros en plusieurs tranches, ont précisé les deux groupes dans un communiqué. Etihad va investir 560 millions d’euros pour devenir le principal actionnaire d’Alitalia, à hauteur de 49% du capital, tandis que d’autres actionnaires verseront 300 millions d’euros. L’accord comprend également 598 millions d’euros de restructurations de dette ainsi que 300 millions de nouveaux prêts de la part de banques italiennes. «La compagnie recapitalisée sera désormais à même d’investir dans un large plan stratégique, qui prévoit de nouveaux trajets long-courriers depuis Rome et Milan, une marque revivifiée et un accent plus marqué sur la promotion du tourisme et du commerce italiens», selon le communiqué. «Alitalia : l’accord avec Etihad est signé. Les faits parlent d’eux-mêmes. L’Italie sait attirer le grand capital. Poursuivons le travail», s’est félicité le ministre italien des Transports Maurizio Lupi sur Twitter. Graziano Delrio, le bras droit du Premier ministre Matteo Renzi, a fait part du «grand plaisir» du gouvernement à l’annonce de ces «noces» tant attendues. Depuis des semaines, le ministre Lupi avait averti qu’Alitalia, lourdement déficitaire et très endettée, n’avait que «deux options : le plan de relance d’Etihad ou l’abîme». Une faillite d’Alitalia aurait été désastreuse pour l’Italie, à la fois en termes d’emploi (la compagnie compte 12800 employés) et d’image, alors que Rome a déjà subi un revers avec l’annonce d’une rechute du pays dans la récession au deuxième AFP trimestre. VIRUS EBOLA L’UE offre 8 millions d’euros pour lutter contre l’épidémie F Le mois d’août s’annonce animé avec Fanta. Pour la première fois, Fanta Algérie organise Fanta Arena, un événement estival destiné spécialement aux jeunes estivants. Du 10 au 31 août, les adolescents algériens et leurs familles auront tout le loisir de s’amuser, de jouer ou de goûter Fanta Orange dans les nombreux espaces qui seront installés dans huit wilayas, sous le slogan «Fanta hablatek». Emboîtant le pas au Fanta Festival et après le succès qu’ont connu ses trois éditions, Fanta revient avec des nouveautés. Un programme haut en couleur, riche en animations et spécialement conçu pour les jeunes ados marquera cette première édition. Fanta Arena, c’est une plateforme de 800 mètres carrés avec différents espaces aménagés, qui sillonnera huit villes du pays : Oran, Aïn Témouchent, Béjaïa, Skikda, Annaba, Tipasa, Alger et Tizi Ouzou et apportera bonheur et amusement ! El Watan - Le Quotidien Indépendant PHOTOS : D. R. Bagages et costumes de troupes folkloriques égarés à l’aéroport d’Alger ace à la propagation de la fièvre d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la Commission européenne a annoncé, vendredi, le déblocage de 8 millions d’euros supplémentaires pour contenir l’épidémie. Cette nouvelle aide porte à 11,9 millions d’euros l’effort déployé depuis le début de l’année par la Commission pour lutter contre ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de décréter comme «une urgence de santé publique mondiale». Parallèlement, l’UE va installer «dans les prochains jours» un laboratoire mobile, vraisemblablement en Sierra Leone, pour réaliser des tests de dépistage du virus. «Sauver des vies et fournir davantage d’assistance à l’Afrique de l’Ouest est plus que jamais une priorité urgente», a affirmé le commissaire Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : admin@elwatan.com PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 chargé du Développement, Andris Piebalgs. Les fonds alloués transiteront par l’OMS, qui fournit des équipements et des conseils et coordonne la surveillance épidémiologique, ainsi que par Médecins sans frontières (MSF), la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. L’épidémie d’Ebola, qui a fait près de 1 000 morts depuis le début de l’année sur plus de 1 700 cas présumés, est «la plus importante et la plus sévère» en quatre décennies, a souligné, vendredi devant la presse, le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. AFP ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 La sécheresse et les multiples conflits qui secouent l’Afrique de l’Est menacent 14 millions de personnes de famine, trois ans après une sécheresse dévastatrice dans la région, a annoncé vendredi l’ONU. «La situation est très préoccupante», a déclaré Matthew Conway, porteparole pour le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Afrique de l’Est. «Il existe des similitudes dans la situation actuelle avec ce qui a mené à la crise de 2011», a-t-il précisé, ajoutant que l’ONU avait besoin de lever 1,94 milliard d’euros d’aide. Selon les derniers chiffres publiés par l’OCHA, le 5 août, quelque 2,7 millions de personnes en Ethiopie et 1,3 million au Kenya, pour la plupart des réfugiés somaliens, nécessitent une aide urgente en approvisionnements. Au Soudan, cinq millions de personnes sont menacées de disette, tandis qu’au Soudan du Sud 3,5 millions sont déjà au bord de la famine. Quelque 120 000 personnes se trouvent également en situation de précarité alimentaire à Djibouti et des dizaines de milliers au Burundi, au Rwanda et en Ouganda. Les 14,4 millions de personnes que l’ONU a classées en situation de précarité alimentaire sont disséminées sur neuf nations. Les travailleurs humanitaires du Soudan du Sud affirment depuis plusieurs semaines que le pays risque de basculer dans la famine si les combats se poursuivaient. Le mois dernier, l’ONU a, par ailleurs, averti que la Somalie, en proie au chaos et à la guerre depuis 1991, était susceptible de retomber dans une grave situation de famine. L’organisation non gouvernementale Oxfam indique aussi que le manque et l’insuffisance de pluviométrie, les conflits et la sécheresse ont contribué à la précarité alimentaire dans la zone orientale de l’Afrique. «Il est impératif que nous tirions les leçons de 2011», a déclaré à l’AFP le directeur régional d’Oxfam, Fran Equiza. «Une intervention précoce pourrait sauver des milliers de vies et d’empêcher des millions d’autres de basculer dans la famine», a-t-il ajouté. Les conditions sont toutefois encore loin de celles de la famine de 2011, durant laquelle plus de 250 000 personnes étaient mortes en Somalie, dont la moitié étaient des enfants. AFP Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 23 SPORTS ÉQUIPE NATIONALE SUPERCOUPE D’ALGÉRIE. USMA 0 - MCA 1 Gourcuff, une réputation d’ouverture Belle entame de saison pour le Doyen T echnicien très respecté après ses vingt-cinq années passées sur le banc de Lorient, où il a su forger une identité de jeu reconnue, Christian Gourcuff est aussi apprécié en France pour la façon dont il se comporte avec les journalistes. Même s’il apparaît souvent mal à l’aise et crispé en conférence de presse, un exercice qu’il n’affectionne que très peu, il a toujours tenu à organiser ses séances d’entraînement en public. A Lorient, les seuls huis clos mis en place l’ont été lors de la saison 2011-2012, quand il craignait une relégation finalement évitée. Mais le Breton avait vite repris ses habitudes, et s’entretenait quotidiennement avec la poignée de journalistes qui suivait l’actualité de son club. Quand il parle, ce n’est jamais pour dire autre chose que ce qu’il pense, et cette franchise peut régulièrement en faire l’acteur majeur, malgré lui, de polémiques. La saison dernière, il s’était ainsi retrouvé au cœur d’une controverse avec Laurent Blanc, car il avait expliqué dans une interview que l’entraîneur du PSG n’était, à ses yeux, pas vraiment entraîneur, car il ne dirigeait pas les séances. Agacé par l’emballement né de propos qu’il a assumés, il s’était alors montré cassant devant des caméras, et avait froidement critiqué le traitement médiatique de l’affaire. Il peut ainsi montrer un double visage : disponible et ouvert avec les journalistes qu’il fréquente depuis longtemps, méfiant et tout en retenue avec ceux qu’il ne connaît pas. En Algérie, il devra aussi composer avec un environnement journalistique beaucoup plus chaud qu’à Lorient, où la tranquillité dans le travail était son grand luxe. Mais l’année dernière, il n’avait pas hésité à provoquer une tempête en critiquant son président, avec qui il était en désaccord, dans les médias. Preuve qu’il sait aussi s’en servir. Gerald Munoz Stade Mustapha Tchaker (Blida) Arbitres : Abid-Charef, Hammou et Bitam But : Aouedj 81’ (MCA) Averts. : Azzi (MCA) USMA : Zemmamouche, Meftah, Boudebouda (Benmoussa 86’), Khoualed, Chafaï, Koudri, Bouchema, Feham (Orinel 79’), Ferhat, Andria, Nadji (Nsombo 74’) Entr. : Velud MCA : Chaouchi, Zeghdane, Hachoud, Berchiche, Azzi, Hendou, Karaoui, Mbingui (Chitta 90’+3), Gourmi, Djallit (Sylla 66’), Aouedj (Gherbi 83’) Entr. : Charef M algré la canicule, l’USMA et le MCA ont livré un match de haute facture, surtout qu’il s’agit du premier de la saison. Les Vert et Rouge l’ont emporté, mettant un terme à une série de 22 matches sans défaite des Rouge et Noir. Le Mouloudia d’Alger a eu la possession du ballon, mais l’équipe progresse peu vers le camp usmiste. S aïd Amara a décidé de tirer sa révérence et de mettre un terme à ses fonctions officielles au niveau de la Ligue régionale de football de Saïda qu’il a dirigée au cours des dernières années. Il a annoncé sa décision lors de la réunion du Bureau fédéral qui s’est tenu vendredi à Sidi Moussa. Au nom des membres du BF, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua a «salué l’engagement et la contribution de Saïd Amara au profit du football algérien et de la jeunesse tout au long de sa vie. Il a été et restera un exemple pour tous. Nous respectons sa décision», a souligné le premier responsable du football algérien. Pour rappel, Saïd Amara reste, à 81 ans, un témoin privilégié de l’histoire du football algérien qu’il a servi tout au long de sa vie. Il est né à Saïda le 11 mars 1933. Ses débuts de footballeur remontent à 1951 sous les couleurs du club de sa ville. En 1953, il est allé rejoindre Sidi Bel Abbès où il est resté trois saisons (1953-1956). En 1956, il part à Strasbourg (France) une saison avant de poser son sac à Béziers (19571960). En 1960, il rejoint l’équipe du FLN. Au lendemain de l’indépendance, il retourne en France et signe aux Girondins de Bordeaux où il joue jusqu’en 1964. Il rentre ensuite en Algérie et signe au profit du MC Saïda (1964-1968). Il met un terme à sa carrière de footballeur en 1971 alors qu’il était entraîneur-joueur à la JSM Tiaret. Par la suite, il a occupé plusieurs fonctions techniques au sein de la fédération, entre autres sélectionneur, directeur technique national et membre du bureau fédéral. C’est un monument du football algérien qui tire s’en va. Y. O. NAISSANCE Un joli poupon prénommé DANIA est venu égayer le foyer Mazari-Djaout. En cet heureux événement, les familles Mazari et Djaout souhaitent une longue et heureuse vie à Dania, un prompt rétablissement à la maman et adressent leurs chaleureuses félicitations au papa. PHOTO : D. R. Néanmoins, cela n’empêche pas le MCA de bénéficier d’une première action signée Aouedj (6’). Les Mouloudéens, plus entreprenants, ont failli trouver le chemin des filets, mais l’intervention de Hachoud in extremis prive Djallit d’une belle opportunité de scorer (21’). Il faut attendre la 23’ pour voir la première occasion dangereuse pour les Usmistes. Nadji, de la tête, trouve la transversale de Chaouchi. A partir de la demi-heure de jeu, les Usmistes commencent à se montrer dangereux, avec deux tentatives de suite d’Andria (34’). Le scénario ne change pas en deuxième période. Les Mouloudéens s’en vont titiller la défense usmiste. L’USMA ré- siste jusqu’à la 81’. Gourmi s’engouffre sur le côté gauche et met un centre au deuxième poteau. Aouedj surgit et reprend le cuir, sans contrôle, pour le placer dans la lucarne de Zemmamouche. Le match se termine sur ce score d’un but à zéro et le Mouloudia décroche la Supercoupe de la saison 2013-2014. Anis B. SAISON 2014/2015 Le BF confie les compétitions de jeunes aux ligues régionales BUREAU FÉDÉRAL Saïd Amara tire sa révérence Le Mouloudia affiche ses ambitions pour la saison 2014-2015 L e Bureau fédéral, réuni vendredi au Centre technique national à Sidi Moussa sous la présidence de Mohamed Raouraoua, a consacré une grande partie de la réunion aux compétitions de jeunes. Après concertation avec les Ligues, LFP, LNFA, LIRF et ligues régionales, il a été décidé qu’à partir de la saison 2014-2015 les compétitions de jeunes seront confiées aux ligues régionales. Ainsi, à partir du début de la prochaine saison, les championnats de jeunes U17, U18 et U20 seront placés sous la coupe des ligues régionales. Celles-ci ont été chargées de prendre toutes les dispositions afin que toutes les rencontres des catégories concernées soient dirigées par des trios d’arbitres issus de ces structures. Les ligues régionales vont être confrontées au problème du manque d’effectifs en arbitres. Cette décision traduit l’échec de la politique suivie en la matière depuis des années. Les jeunes catégories ont beaucoup souffert de l’incohérence des systèmes de compétition mis en place et revus tous les deux, trois ans. Cette orientation a montré ses limites sur le triple plan technique, organisationnel et financier. La nouvelle version corrigée du système de compétition qui entrera en vigueur dès cet automne offrira l’avantage de mettre en lumière les compétitions de jeunes et surtout de permettre aux différents staffs techniques des petites catégories de pouvoir superviser et mieux suivre l’évolution des jeunes à travers toute l’étendue du territoire où sont implantées les huit ligues régionales sur les neuf qui existent actuellement. Cette nouvelle orientation nécessitera bien sûr la mise à la disposition des ligues régionales d’énormes moyens financiers pour rétribuer les arbitres qui officieront les matchs de ces petites catégories. Ainsi, il a été décidé que chaque club des Ligues 1 et 2 versera à la ligue régionale 300 000 DA par catégorie. La Ligue nationale amateur (LNFA) s’acquittera de 150 000 DA par club et catégorie tandis que la Ligue interrégions (LIRF) versera 100 000 DA par club et catégorie. Les compétitions de jeunes s’étaleront sur trois phases. La première sera celle des groupes constitués de 8 à 10 clubs. La seconde phase sera celle du play-off par région, qui dégagera les deux finalistes de la ligue. La troisième et dernière phase sera consacrée aux finales nationales. Au cours de cette réunion, le bureau fédéral a entendu le rapport présenté par le nouveau patron de l’arbitrage, Khellil Hamoum, qui a rendu compte du déroulement du dernier stage organisé au profit des arbitres d’élite et de la préparation matérielle de la nouvelle saison. Au cours du débat qui a suivi l’intervention du président de la Commission fédérale des arbitres (CFA), un membre du bureau fédéral a demandé la parole et au moment où il commençait à commenter les premières actions et décisions de Khellili Hamoum, le président de la fédération est intervenu pour lui demander d’arrêter de parler de ce que fait Khellil Hamoum «qui vient juste de prendre ses fonctions et qu’il faut juger sur ses actes et pas ses intentions», indique une gorge profonde présente dans la salle. Stoppé dans son élan, le membre du bureau fédéral n’a pas tardé à plier bagages et quitter la réunion. La saison s’annonce chaude dans le domaine de l’arbitrage qui reste plus que jamais livré aux appétits voraces de ceux qui en ont fait un juteux fonds de commerce de l’intérieur et de l’extérieur de l’édifice. Yazid Ouahib El Watan - Dimanche 10 août 2014 - 23 SPORTS OUEST BOULES BOUAFIA MOHAMED AMINE. TRIPLE CHAMPION DU MONDE DE POWER LIFTING RCBOR La volonté et l’ambition Ayant tracé comme objectif l’accession en Ligue deux professionnelle, les dirigeants de l’équipe du RCBOR ne manquent pas d’ambitions certes, mais comme chaque saison, ils sont confrontés au problème financier, car le nerf de la guerre fait à chaque fois défaut. Et comme tout le monde le sait, un tel objectif, à savoir l’accession, demande d’énormes moyens financiers ainsi que des efforts conjugués de tout un chacun, que ce soit dirigeants, joueurs, supporters et autorités locales. Il est temps que les pouvoirs publics portent leur soutien financier à ce club pour le propulser vers l’antichambre de l’élite nationale. A. T. Le Rapid s’incline face aux Hamraoua Tournoi régional en octobre L PHOTO : DR «Mon objectif, être champion du monde» L’athlète en Power Lifting Bouafia Mohamed Amine, triple champion du monde, a décroché son troisième titre le 8 juin dernier en Afrique du Sud avec un total de 945 points. Il a supplanté ses adversaires favoris des pays de USA, Canada, Afrique du Sud, Finlande et de France. De retour à son domicile familial à Aïn Témouchent, il a livré un entretien en exclusivité au journal El Watan. «J’ai repris les entrainements pour préparer le championnat d’Afrique qu’abritera la ville de Bejaia en octobre 2014. Puis je participerai à la coupe de France. En ce qui concerne la coupe du monde qui se déroulera en 2015 en Finlande, je ferai tout mon possible pour réaliser un autre exploit. Mon objectif est de remporter un titre de champion du monde pour la quatrième fois dans ma catégorie». Au sujet de la précédente édition en Afrique du Sud, il a déclaré que le niveau technique était très haut. La course au titre était rudement disputée. L’équipe d’Algérie était représentée par cinq athlètes : trois séniors dont Bouafia, un autre athlète cadet et un cinquième de la catégorie des vétérans. «Je tiens à cette occasion à remercier la Fédération algérienne de Power Lifting et Body Building, mon club recruteur JS Saoura et mon sponsor ENAFOR qui m’ont aidé à la réalisation de cet exploit», lança gaiement Bouafia Med Amine. O. S. RCR La ligue témouchentoise entrera en compétition avec ses 60 triplettes (180 joueurs) L a ligue de boules de la wilaya d’Aïn Témouchent est lancée dans la préparation du tournoi régional de boules qui sera organisée dans la wilaya d’Aïn Témouchent les 5 et 6 octobre prochain. Ainsi entre 250 à 300 triplettes, soit entre 750 et 900 joueurs des 11 wilayas de l’Ouest Algérien seront attendus, a déclaré hier samedi Mr Sabbar Saïd, président de cette ligue. Au sujet du choix de terrain, les membres de la ligue n’ont pas encore tranché entre les deux boulodromes de place de la bibliothèque principale d’Aïn Témouchent et l’autre dans la localité de Bouzedjar. La ligue témouchentoise entrera en compétition avec ses 60 triplettes (180 joueurs) qui représenteront les clubs d’Aïn Témouchent, Ameria, Bénisaf, Ouled Kihel, Hamam Bouhadjar, Aoubellil et Tamazoura. Il est regrettable qu’Aïn Témouchent ne dispose pas de boulodromes homologués aux normes internationales pour abriter de pareilles compétitions officielles de haut niveau et développer ce sport au niveau de la wilaya d’Aïn Témouchent. «Nous avons émis des demandes au président de l’APC d’Aïn Témouchent pour nous attribuer un terrain au niveau du jardin public qui connait actuellement des opérations d’aménagement. Nous attendons les promesses d’autres responsables dans les autres communes». O. Salem ORAN - STADE HABIB BOUAKEUL Un lifting avant la reprise du championnat national L e stade municipal «Habib Bouakeul» vient de bénéficier d’une opération de lifting de restauration en prévision de la reprise du championnat national de football. Les travaux portent sur le ravalement des façades et des gradins, l’acquisition du matériel d’entretien de la pelouse, remise à niveau des différents accès au stade ainsi que l’installation des supports pour les cameras audiovisuels. Les opérations ont été entamées cette semaine pour une durée de 20 jours. Une délégation d’élus et de responsables administratifs, conduite par le P/APC, Mr Nourredine Boukhatem, a fait une visite de l’enceinte sportive pour un état des lieux. Une tranche de 50 millions de dinars a été dégagée pour lancer le premier lot des travaux attendant la réalisation de l’étude de modernisation du stade pour un montant estimé à 250 millions de DA. T. K. CRT La liste sera arrêtée à 22 joueurs E n effet, 150 joueurs de football ont été essayés par le duo d’entraineurs Bencheriet Noreddine et Bouterfes Mohamed du CRT. Seulement 20 joueurs ont été retenus actuellement. Il reste deux autres joueurs qui seront recrutés prochainement pour arrêter officiellement la liste d’entame du championnat inter-régions, édition 2014, à déposer le dossier d’engagement avant le 15 août prochain, a déclaré en ce weekend au journal Mr Benzama Ahmed, président du conseil de sport amateur (CSA) de la commune d’Aïn Témouchent. Ces joueurs retenus sont issus des clubs des villes de Béchar, Bethioua, Sfisef, Mostaganem, Aïn Defla et des Témouchentois de l’olympique Sidi Ben Adda et du Zidoria. Ils sont payés pour deux mois et leur rémunération évolue en fonction des résultats. Il a rappelé que l’objectif assigné est l’accession en nationale deux amateurs. Pour cela, la direction du club a préféré ne pas boucler la liste des joueurs dans son intention de renforcer le club durant la période du mercato. Les entraînements ont débuté samedi dernier (2 août) au stade Embarek Boucif qui nécessite des travaux de réhabilitation. En outre, un stage bloqué est envisageable au sein du complexe Oucief Omar si et seulement si la direction de la jeunesse et des sports (DJS) le prendra en charge, selon notre source. O. S. ’équipe des Lions de la Mina, le Rapid de Relizane en l’occurrence, a disputé hier son troisième match amical de pré-saison face à la formation des Hamaraoua, une équipe de la division une, au stade Ahmed Zabana d’Oran où elle s’est inclinée pour la deuxième fois sur le score de cinq but à deux. Cette rencontre s’annonçait comme un bon test pour les poulains du coach Benyelles Abdelkrim qui enchaînent les joutes amicales ces derniers temps pour gagner en compétitivité à quelques jours seulement du lancement de la nouvelle saison. Une rencontre qui a permis au staff technique de voir de près l’évolution du travail et de la préparation qui va bon train, et l’entraineur de constater la différence entre la première rencontre face au SA Mohammadia et la seconde face au GC Mascara, ce qui va lui permettre de dresser un premier bilan sur le niveau du groupe avant l’entame du championnat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rencontre de préparation a attiré les foules des deux côtés, puisque les supporters ont fait le déplacement en masse. La chaleur de ces derniers jours n’a pas eu raison des fans qui se sont déplacés à Mostaganem pour suivre le match de près pour voir l’équipe type qui va représenter le Rapid de Relizane la saison prochaine. Les Relizanais étaient plus volontaires et plus réalistes, selon le coach Benyelles. «Les joueurs se sont donnés à fond en faisant preuve d’un engagement physique à la limite de la correction sauf que le compartiment défensif a déçu, car c’est un véritable gâchis de voir des défenseurs fragiles sur le porteur du ballon. La satisfaction c’est le milieu de terrain, et à un degré moindre, l’attaque». Beaucoup de travail attend le coach Benyelles Abdelkrim en ce qui concerne l’axe défensif qui reste le point noir. Le coach Benyelles a donné deux jours de repos à ses joueurs après le match face aux Hamaraoua. A. Taoui WAM Bâtir une grande équipe À présent que le club poursuit sa préparation d’intersaison, les dirigeants du Widad de Mostaganem ne tiennent pas à faire les choses à moitié puisque leur intention est de monter une grande équipe très représentative de la ville et la région de Mimosa, histoire de lui donner une autre dimension. Dans cette optique, les dirigeants actuels se sont mis au travail pour réussir l’énorme opération de recrutement, en entrant en contact avec des joueurs de valeur pour un objectif bien défini, celui d’accéder au palier supérieur. Conscients du challenge à jouer, les dirigeants de l’équipe travaillent inlassablement afin de mettre tous les atouts de leur côté, pour réaliser une bonne saison et répondre ainsi aux attentes de leurs supporters. Par ailleurs, dans un autre registre, la liste définitive des joueurs retenus par le staff technique vient d’être chamboulée une nouvelle fois. En effet, quatre joueurs annoncés au Widad, en l’occurrence Berrah, Touaoula, Khouidmi et Guenoun, ont en fin de compte changé d’avis. Le premier joueur cité a, paraît-il, signé avec l’OMA et le deuxième avec le SAM. Quant aux deux autres, ils n’ont pas donné signe de vie pour des raisons encore inconnues. Quatre nouveaux joueurs sont venus les suppléer, dont Driss- Bacha, un arrière gauche dont ce n’est qu’un retour, Meguenni Bachir, un attaquant de la catégorie des jeunes de l’ESS et Benkehil, l’avant-centre de l’ASRB Rahouia. A. T. IRB AIN HADAR Beaucoup de problèmes L ’IRBHA, le club de football de la daïra mère Aïn Hadjar, évoluant en R1, vient d’accéder en inter-ligues durant cette saison écoulée pour entamer, dès cette saison sportive, une nouvelle aventure. L’accession s’est faite dans l’indifférence des responsables de la wilaya, hormis le P/APC d’Aïn El Hadjar qui nous a prêté aide, assistance et encouragements. «Nous avons été terriblement déçus par les autres», dira Gasbaoui Mohamed, président du club. Avec de petits moyens, le club a obtenu de grands résultats. En l’absence de stade, les entraînements et matchs officiels se font au stade Braci à Saïda, une navette embarrassante et contraignante. «Certes, l’ancien stade est en rénovation mais il doit être homologué avec toutes les commodités. Nous avons besoin de 5000 places minimum (gradins et pourtour) pour drainer le grand public, l’entourage sécurisé et de l’espace pour les vestiaires», dira notre interlocuteur. «L’association compte près de 300 athlètes dont 150 pour toutes catégories de football et le reste pour l’athlétisme, karaté. Nous allons évoluer dans un groupe de 16 équipes et contraints d’effectuer des déplacements à travers des villes très éloignées telles qu’Alger, Ouargla, Aïn Oussara, Chlef et tant d’autres. L’octroi d’un bus pour notre équipe serait le bienvenu, une manière d’encourager les efforts déployés pour le développement du sport dans la wilaya», dira le président et d’ajouter : «Pour cette saison 2014/2015, on a eu une subvention de 2 milliards de centimes, nous avons payé 1 milliard de dettes et nous ne pouvons vivoter avec le peu d’argent qui nous reste.» Sid Ahmed météo ALGER 25° 36° ORAN 23° 34° 22° CONSTANTINE 39° OUARGLA 27° 42° LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 10 août 2014 COMMENTAIRE LE TOURISME FAIT VIVRE PRÈS DE 20% DE LA POPULATION Les étrangers non résidents Mourir ou en Tunisie soumis à une taxe disparaître Par Mohammed Larbi L L PHOTO : H. LYES premier trimestre, soit une augmentation de 7,1%, selon les statistiques publiées en avril par le ministère du Tourisme. Ce chiffre reste cependant inférieur de 10% au niveau de 2010, année de référence pour le secteur. Depuis que la révolution du Jasmin a eu lieu, une époque agitée a fait chuter les réservations. Le tourisme fait vivre près de 2 millions de Tunisiens, soit près de 20% de la population. Le tourisme tunisien peine à retrouver son ■ Une secousse tellurique de magnitude 4 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée, hier à 11h19, dans la wilaya d'Alger, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a été localisé à 22 km au nord-est de Bologhine, précise la même source. (APS) de l'économie, le tourisme, avec sept millions de visiteurs en 2010, représentait avant la révolution quelque 7% du PIB et 400 000 emplois. Dans un contexte de baisse des entrées globales, le marché émetteur algérien reste une valeur sûre pour la Tunisie, profitant de la lourdeur et des limites du secteur du tourisme algérien qui n’a pas su ou pas pu trouver l’indispensable nouveau souffle. Kamel Benelkadi ÉGYPTE SÉISME À ALGER Secousse tellurique de 4 degrés r ythme de croisière. La ministre de tutelle, Amel Karboul, a déclaré que les prévisions, pour l'actuelle saison, tablent sur 6,4 millions de touristes, sous réserve que les conditions sociales, économiques et sécuritaires soient favorables. Malheureusement, les attaques terroristes au mont Chaâmbi, intervenues au cœur de l'été, font peser de sérieuses menaces sur la saison touristique 2014. Secteur-clé LA BRANCHE POLITIQUE DU HAMAS DISSOUTE L a plus haute cour administrative d'Egypte a prononcé, hier, la dissolution du Parti liberté et justice (PLJ), la branche politique de la confrérie des Frères musulmans, déclarée «organisation terroriste» en 2013 après la destitution par l'armée du Président issu de ses rangs, Mohamed Morsi. Avant l'éviction et l'arrestation de M. Morsi, le PLJ avait remporté toutes les élections depuis sa création en 2011, au lendemain de la révolte populaire ayant chassé du pouvoir Hosni Moubarak. Depuis, le nouveau régime réprime dans un bain de sang les Frères musulmans. La Cour administrative suprême a «dissous le Parti liberté et justice parce qu'il a violé la loi qui régit la vie des partis politiques», lit-on dans l'arrêt de la haute juridiction. Selon les médias gouvernementaux, cette décision de justice est finale et non susceptible d'appel. Après que des millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue pour réclamer son départ, M. Morsi a été déposé et arrêté le 3 juillet 2013 par le chef de l'armée, le général Abdelfettah Al Sissi, un an après sa victoire à la première élection présidentielle démocratique d'Egypte. Un mois après, le nouveau pouvoir dirigé de facto par le général Al Sissi (devenu maréchal) s'est lancé dans une impitoyable répression de toute manifestation pro-Morsi. Depuis, policiers et soldats ont tué 1400 manifestants pro-Morsi et emprisonné plus de 15 000 Frères musulmans ou sympathisants. La quasi-totalité des cadres de la confrérie islamiste et du PLJ sont emprisonnés et jugés – à l'instar de M. Morsi – dans divers procès pour lesquels ils encourent la peine de mort. Et, comme le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, des centaines de militants islamistes ont été condamnés à la peine capitale dans des procès de masse expéditifs, dénoncés notamment par l'ONU. AFP POINT ZÉRO L'effrayant silence de la boîte noire P aris. Temps froid et gris, un été morose. Une conférence de presse se tient dans un local de la capitale française, à quelques jets des Invalides. Objet : le vol Air Algérie AH5017. Quelques journalistes traînent à la recherche d'un scoop. Il n'y en aura pas, mais le premier verdict du crash tombe : malgré les analystes, les experts et l'enquête poussée, l'accident de l'avion d'Air Algérie ne livrera pas tous ses secrets. Si l'une des deux boites noires qui contient les données techniques a bien fourni des indications sur le vol, l'autre boîte noire, intacte, celle qui enregistre les conversations entre pilotes et personnel naviguant, est restée muette. Rien n'a été enregistré, comme si l'équipage discutait, se donnait ordres et consignes sans que rien ne soit gravé. Le BEA n'est pas la Banque extérieure d'Algérie qui, elle, a d'autres crashs à régler, mais le sérieux Bureau des enquêtes et analyses, s'avoue pour l'instant vaincu. En cause, la culture orale : tout se dit mais rien ne s'enregistre, les paroles s'envolent et rien n'est écrit. L'équipage est pourtant espagnol, mais l'avion est sous drapeau algérien et ne peut ne pas rappeler cette omerta en vigueur au pays. Quand l'Algérie fera son crash, dans quelques années selon la Banque centrale qui s'alarme déjà de la baisse des prix et de la production pétrolière, il ne restera aucune trace écrite sur les responsabilités de chacun. Dans le silence des élites, des institutions et des boîtes noires, devant le mutisme du Président qui dure depuis deux ans, les circulaires de Sellal auront l'allure d'une blague administrative. Qui a fait quoi ? Qui était responsable de quoi ? Personne, tous les ordres auront été donnés oralement, par téléphone ou de vive voix, sans qu'aucune trace ne soit conservée. Dans cinq ans, on accusera Dieu, le ciel, les bikinis des filles, le Qatar, les orages ou l'Amérique d'avoir ruiné le pays. a guerre israélienne contre les Palestiniens de Ghaza n’a pas échappé à la manipulation et aux approches réductrices la transformant en face-à-face Israël-Hamas. Ou encore un Israël exerçant son droit légitime. Eh oui, on en est encore là après bien des guerres, des dizaines, voire des centaines de résolutions et des années de négociations menées sur la base de données historiques aussi précises que l’occupation israélienne et le droit des Palestiniens à un Etat indépendant. Le problème, aujourd’hui, est la négation de ce droit à travers un faisceau de complicités, allant jusqu’à absoudre Israël de ses crimes. L’enjeu est bien là car, encore une fois, il consiste à s’opposer à la satisfaction des droits nationaux du peuple palestinien. Plus clairement et comme il l’a fait en donnant, en 2006, ses voix au mouvement Hamas que l’on savait opposé au processus des négociations mais pas à la paix, le peuple palestinien refusait tout simplement la disparition même sur ses propres terres. Il refusait de renier ses combats et ses acquis pour redevenir un simple matricule auprès d’organisations humanitaires. Tout a été entrepris en ce sens, comme le révèle la longue liste israélienne de produits, activités et espaces interdits aux Palestiniens. A ceux-là l’état de ni guerre ni paix, ou encore l’alternance d’agressions israéliennes et de trêves, jamais de paix durable. Ce qui explique l’échec des tractations menées dernièrement au Caire et rejetées dans le fond par la délégation palestinienne, préférant un règlement durable à une nouvelle trêve. Qui y gagne, qui perd ? La réponse relève de l’évidence. Israël entend demeurer maître d’un jeu qui consiste – pour lui bien entendu – à réécrire jusqu’aux résolutions des Nations unies reconnaissant le droit des Palestiniens à un Etat dans le cadre de frontières sûres et reconnues internationalement, alors qu’Israël repousse sans cesse les siennes et viole celles des autres. Voilà pourquoi la guerre israélienne contre Ghaza est sciemment ramenée à des batailles liées à des questions qui n’ont absolument rien à voir avec la nature même du conflit palestinien. Mais autant dire que cette nouvelle guerre de Ghaza ressemble à toutes les précédentes. Il s’agit bien d’une question d’existence, une lutte à laquelle les Palestiniens refusent de renoncer. Le faire c’est mourir ; s’y opposer c’est aussi s’exposer à la mort, mais sans jamais disparaître. Toute la politique israélienne s’inscrit dans cette perspective contrariée par les Palestiniens, malgré une tragique parenthèse des Nations unies lorsque, pendant trois décennies, elles avaient nié jusqu’à l’existence du peuple palestinien, le conflit du Proche-Orient devenant une question de réfugiés comme l’atteste la résolution 242 du Conseil de sécurité de 1967. Que n’a-t-il fallu de luttes pour rétablir la vérité qu’Israël et ses alliés s’acharnent encore une fois à vouloir dénaturer, malgré un discours de paix. Cela suppose préalablement une paix durable. La veut-on vraiment ? Par Chawki Amari PUBLICITÉ es étrangers non résidents en Tunisie sont désormais soumis au paiement d'une taxe au moment de quitter le territoire, comme le stipule l'article 36 de la loi de finances complémentaire pour 2014, adoptée récemment par l'Assemblé nationale constituante tunisienne (ANC). En effet, selon cet article, les étrangers non résidents en Tunisie devront payer une taxe de 30 dinars tunisiens (1 euro = environ 2 dinars) pour quitter le territoire, rapportait hier la presse locale. Les Tunisiens résidants à l'étranger ne sont pas concer nés par cette nouvelle mesure, alors que les citoyens tunisiens résidant dans leur pays devront s'acquitter du timbre fiscal de 60 dinars pour quitter le pays. La Tunisie tire l'essentiel de ses revenus du tourisme et a vu ses recettes touristiques en dinars augmenter de 2,1% au premier trimestre 2014 par rapport à la même période de 2013. Le nombre de touristes est également passé à 988 767 au
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