N° 63 - Octobre 2013 - Électro magazine filière électrique

Le magazine de la filière électrique
N° 63 - OCTOBRE 2013
www.electromagazine.fr -
Profession installateur/ Profession fabricant
prescripteur
Arnould lance
DG Elec : convaincu
du rôle incontournable
de la domotique
magazine
sa collection d’appareillage
Espace Évolution
ISSN 1779-9899 - 9.00 €
Profession négociant
Technologie
Produits et nouveautés
Câblerie Daumesnil :
le regard tourné vers l’avenir
Appareillage de puissance :
le cœur de l’installation
électrique
LiCS de Vossloh Schwabe
pour un éclairage intelligent
SOMMAIRE
OCTOBRE 2013
16
n° 63
22
52
42
5 Editorial
43
5 Électricité de puissance : les fabricants de tableaux
prennent part au débat
6 Les actualités de la filière
6
6
7
7
8
8
9
10
10
11
Prévention : l’OPPBTP à l’assaut des risques routiers
Transition énergétique et petites entreprises
Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon : Niko ouvre…
SVDI signe une convention de partenariat avec l’AN2V
Dehn : catalogue « Protection antisurtension »
Legrand veut des veilles « zéro consommation »
Enerium 300, centrale de mesure et …
Un nouveau délégué général pour IGNES
Solution E/S IP20 orientée utilisateurs, chez Weidmüller
Rendez-vous à Nuremberg, du 26 au 28 novembre 2013.
12 DG Elec : convaincu du rôle incontournable…
14 DOLLE Électro fait confiance à HellermannTyton
34 Exigences applicables aux luminaires
et ballasts pour lampes à décharge
36 Développement durable
PEP Ecopassport : tout un programme !
38 gesis® de Wieland alimente et pilote les équipements…
40 Les parafoudres Fusadee d’Adee Electronic protègent …
42 Patural-Elec séduit par l’appareillage modulaire d’Eaton
43 TSEI installe les platines Aiphone sur le site…
Arnould lance sa collection d’appareillage…
OSRAM : combiner respect, responsabilité et …
Mersen, acteur mondial pour la performance …
Cap sur le Brésil avec Fantronic, sponsor d’Ecoelec
ABB et la basse tension : un déploiement cohérent…
44 Produits et nouveautés
44
46
47
48
49
50
51
52
53
24 La parole à…
Approche juridique : la vidéosurveillance
26 Profession négociant
26
34 Solution technique
38 Chantier
16 Profession fabricant
24
30 Appareillage de puissance :
le cœur de l’installation électrique
36
12 Profession installateur/prescripteur
16
18
19
20
22
30 Technologie
Câblerie Daumesnil : le regard tourné vers l’avenir
28 Réglementation
LiCS de Vossloh Schwabe pour un éclairage intelligent
Vacon 20 X et 100 Flow : un concentré de technologie …
Elog, le concentrateur intelligent d’Enerdis
Éclairage de sécurité : Legrand propose Kickspot…
Nextrema génération 2 : L’étanche qui fait référence !
Le nouvel onduleur Eaton 5SC offre une protection…
HellermannTyton - ShrinkPad 110 pour un rétreint …
Parafoudres Dehn, nouveautés sur le salon …
Générale d’aspiration : les packs GA « tout compris » …
54 Agenda et index
28 UTE C 18-510-3 : un guide pour la norme NF C 18-510 28 Produits électriques de contrefaçon : …
54
54
Agenda
Index des entreprises et organismes cités
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© D.R.
ÉDITO
Électricité
de puissance :
les fabricants
de tableaux prennent
part au débat
La profession des tableautiers se retrouve au cœur d’une filière dont l’environnement va rapidement évoluer dans le
contexte de la transition énergétique et avec des objectifs d’efficacité énergétique. La donne environnementale évolue vite
et nous estimons qu’il s’agit là d’une tendance porteuse. Notre savoir-faire et nos connaissances de l’électricité de
puissance se trouvent à la croisée de deux enjeux importants : le réseau intelligent, c’est-à-dire le Smart Grid en devenir,
et le bâtiment intelligent.
Le marché français compte environ 800 fabricants de tableaux, de toutes tailles et maîtrisant différents niveaux de
technicité. Ils sont cependant un certain nombre à déployer des compétences d’études afin d’intégrer et d’anticiper
l’innovation technologique, dans le but d’être force de proposition auprès des clients. Et c’est bien là que se dessine l’avenir
de notre métier : être en capacité à répondre à des cahiers des charges plus complexes, du fait d’installation à haute valeur
ajoutée mariant puissance, automatismes et communication.
Au sein du Gimelec, notre division compte une vingtaine d’acteurs qui agissent et font en sorte de valoriser la profession.
Parmi nos actions, et avec l’aide du Gimelec, nous avons mis en œuvre il y a bientôt deux ans, la marque « Resotablo ».
Afin de pouvoir se réclamer de cette marque, les tableautiers doivent répondre à une charte dont les exigences concernent
la sécurité, la qualité et les services. C’est en avançant dans cette voie que nous pourrons ensemble répondre aux enjeux
d’une installation électrique performante, évolutive et garante d’un niveau élevé de continuité de service.
Cette évolution de notre profession est doublement importante. Car certains de nos clients, de plus en plus souvent
demandeurs de compétences techniques, s’appuient dorénavant sur nos capacités d’études. Notre profession évolue
également dans un nouveau contexte normatif, avec l’entrée en vigueur début 2015 de la norme NF EN 61-439 « Ensemble
d’appareillage basse tension », engageant un peu plus encore le fabricant de tableau dans une mission de qualité.
À nous de savoir intégrer pour nos clients les innovations en matière de communication, de qualité du courant, de
régulation des charges et de performance énergétique !
Jean-Louis Prin,
Président de la division (A13)
des tableautiers au sein du Gimelec
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
À lire
> « Développez votre identité numérique ». Coup de
cœur. Ce regard croisé des générations X et Y (en la
personne des deux auteurs) sur l’e-réputation permet de
mettre à profit les réseaux numériques pour développer
son activité. Au menu : comment bien démarrer sur les
réseaux sociaux ? Comment choisir la bonne stratégie ?
Comment cibler ses clients et interlocuteurs ? L’ouvrage
permet de découvrir les rouages du web 2.0. (septembre
2013 / Gereso Edition / ISBN 978-2-35953-148-0).
> « Installations électriques des logements existants ».
L’association Promotelec vient d’éditer un additif au guide
éponyme. Ce document donne accès à une série de
questions/réponses, classées selon les 6 exigences
minimales de sécurité électrique. Ouvrage disponible via la
librairie en ligne sur le site Promotelec.com. (juin 2013 /
Promotelec).
> « Rénovation et dépannages électriques ». Destiné aux
particuliers, cet ouvrage présente un intérêt pour les futurs
électriciens et apprentis. Il permet de réviser les bases de
l’électricité et de passer en revue les principaux
dysfonctionnements potentiels d’une installation. Index
détaillé avec plus de 500 entrées. (juillet 2013 / Eyrolles /
ISBN 978-2-212-13783-5). Dans la même collection :
« Électricité : réaliser son installation » (novembre 2012).
> « La climatisation solaire ». Cet ouvrage aborde les
aspects techniques, économiques et environnementaux de
cette technologie. À découvrir : des études de cas réels, des
recommandations concrètes… (mai 2013 / Dunod / ISBN
978-2-10-058206-8).
> « Cogénération et micro-cogénération : solutions pour
améliorer l’efficacité énergétique ». Cette seconde édition
présente les différents aspects de la production simultanée
d’électricité et de chaleur. L’ouvrage explique quels sont les
critères de sélection des différents procédés et avancent
des règles d’optimisation. Il aborde également le calcul des
coûts, la gestion des réseaux électriques, les centrales
virtuelles ou encore la notion d’électromobilité. (février
2013 / Dunod / ISBN 978-2-10-058784-1).
Cerway : nouvel acteur
de la certification HQE
à l’international
Certivea et Cerqual unissent leurs
compétences pour créer Cerway. Ce
nouvel opérateur proposera une
offre globale de certification HQE à
l’international. La France a déjà
certifié plus de 230 000 opérations,
soit plus de 36 millions de m²,
notamment en Europe et au Brésil.
www.cerway.com
La création de Cerway, filiale
commune des groupes CSTB et Qualitel, marque une
nouvelle étape dans le développement international de la
certification HQE.
6
Prévention : l’OPPBTP à
l’assaut des risques routiers
La branche BTP est très exposée aux
accidents de la route, qui sont la
deuxième cause mortelle après les
chutes en hauteur. Dans ce contexte,
l’OPPBTP renforce ses actions d’accompagnement contre le risque routier.
Constat flagrant dans le BTP : les accidents routiers dus à l’omniprésence des
véhicules utilitaires légers (VUL) dans le
secteur, représentent une cause importante de décès et d’invalidité. C’est même
la première cause de décès si l’on prend
en compte les accidents survenant sur le trajet domicile-travail. Sur
l’année 2011, le secteur du BTP a déploré 18 accidents mortels (66 en
risque mission + risque trajet), 223 accidents avec invalidité, 1 888
accidents avec arrêt du travail et près de 157 000 journées de travail
perdues. Les accidents routiers apparaissent d’autant plus importants chez les professionnels de l’électricité, pour lesquels les taux de
fréquence et les taux de gravité des accidents (autres que routiers)
sont les plus faibles de la branche.
Afin de lutter activement contre ce risque, l’OPPBTP propose
diverses actions, outils et formations pour informer les conducteurs
et inciter les chefs d’entreprises à prendre en compte la prévention
routière dans leur document unique d’évaluation des risques (DUER).
Pour cela, l’OPPBTP invite à mettre en œuvre une politique de prévention du risque routier adaptée dans le but de :
- réduire les coûts liés à la survenue d’accidents,
- renégocier favorablement son contrat d’assurance automobile via
une diminution de la fréquence des sinistres,
- profiter de gains de performance indirects liés à de nouvelles pratiques d’organisation et de conduite,
- profiter de retombées positives pour l’image de l’entreprise, associée à une conduite responsable et aux compétences renforcées de
ses salariés,
- bénéficier d’un retour sur investissement généralement inférieur à
3 ans avec une diminution de 20 à 50 % du nombre d’accidents,
selon les chiffres de la Sécurité sociale.
En développant un argumentaire économique plutôt positif de la prévention, l’OPPBTP espère sensibiliser un plus grand nombre n
© D.R.
BRÈVES
Transition énergétique
et petites entreprises
Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable, a confié à
Sabine Basili (vice-présidente de la Capeb) et Ingrid Nappi-Choulet
(professeur, titulaire de la chaire Immobilier et développement
durable à l’Essec Business School), le copilotage d’un nouveau
groupe de travail sur l’organisation des petits chantiers de rénovation énergétique et sur le soutien aux petites entreprises. Ce groupe
va mener une nouvelle réflexion sur l’accompagnement des petites
entreprises face au défi de la transition énergétique.
En s’intéressant principalement au marché de la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel, notamment chez les particuliers, le groupe de travail abordera la question de la coordination
entre les différentes professions au sein de la filière bâtiment, le
thème des groupements d’entreprises et le déploiement d’outils
pédagogiques. Les premières pistes d’actions sont attendues pour
le premier semestre 2014. n
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Midi-Pyrénées LanguedocRoussillon : Niko ouvre
une 4e région
Niko s’investit dans une quatrième
région française, afin de déployer sa
solution Niko Home Control.
© D.R.
Après les régions Île-de-France, RhôneAlpes et PACA, Niko se déploie depuis le
1er juillet 2013 en Midi-Pyrénées
Languedoc-Roussillon. Le coup d’envoi
officiel a été donné les 24, 25 et 26 septembre à l’occasion d’une opération
Anthony Parent,
directeur des ventes
« commando ». Anthony Parent, direcNiko France.
teur des ventes Niko pour la France :
« Pendant trois jours, nous avons opéré dans cette nouvelle région
à un lancement officiel avec l’ensemble des forces vives de Niko
France, appuyé par l’équipe de Niko Belgique. » Quel fut le programme ? « Avec trois showrooms mobiles nous avons pu rendre
visite aux artisans, bureaux d’études et architectes, de même qu’au
travers de nos points de distribution. Distribution via laquelle nous
avons proposé une opération incitant à tester nos produits, notamment de la gamme Niko Home Control. »
En France, Niko a embauché quatre nouveaux technico-commerciaux en 2013, afin de déployer les possibilités de support technique
local, d’accompagnement, voire d’aide à la mise en service. n
SVDI signe une convention
de partenariat avec l’AN2V
Le Syndicat SVDI (1) et l’AN2V (2) participeront désormais aux travaux
menés et aux réunions organisées par chacune des parties sur le
sujet de la vidéoprotection. Dans leur volonté commune d’agir pour
la reconnaissance de la spécialité de la vidéoprotection et de ses
spécificités, Philippe Blin, président de SVDI et Dominique Legrand,
président de l’AN2V ont signé une convention de partenariat.
Les deux organisations s’engagent mutuellement à promouvoir la
certification SVDI en vidéosurveillance par Bureau Veritas
Certification, dont le comité de validation
est présidé par Dominique Legrand. De
plus, SVDI et ses membres participeront
aux Universités de la Sécurité organisées par l’AN2V, évènement dédié aux
professionnels de la vidéoprotection, qui
se déroulera les 22 et 23 octobre 2013 à
Port-Marly (Yvelines). n
www.svdi.fr
(1) SVDI regroupe les professionnels français qui fabriquent, étudient, conçoivent, installent, maintiennent et contrôlent des systèmes dans les
domaines des réseaux VDI, des Systèmes de Sécurité Incendie, de la
Détection Intrusion, du Contrôle d’Accès, de la Vidéosurveillance, de la GTB
Supervision.
(2) Association nationale des villes vidéosurveillées.
www.an2v-pixel.com
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Dehn : catalogue « Protection antisurtension »
Second semestre intense pour Dehn qui a publié, en juillet, son catalogue général « parafoudre », dans lequel figurent des solutions nouvelles qui toutes simplifient le choix des parafoudres, tout en assurant des hauts niveaux de protection.
À Neumarkt, en Bavière, Philipp Dehn, jeune et nouveau dirigeant du groupe familial, a fait l’objet d’un reportage d’un journal télévisé récent, dans lequel il faisait part de la pénurie de main-d’œuvre ressentie localement. Le groupe, présent dans 70 pays, continue de progresser en France, et annonce plusieurs événements pour ce second semestre.
Ainsi, en juillet dernier, Dehn a fait paraître l’édition 2013 de son catalogue principal « Protection antisurtension ». Cette nouvelle édition réactualise celle de 2009, sur plus de 380 pages, et présente l’ensemble
des gammes de parafoudres : ceux de couleur rouge destinés aux réseaux d’énergie, et ceux de couleur
jaune, pour les réseaux de données.
Ce catalogue se veut plus ergonomique, doté d’onglets de présélections pour accéder rapidement à l’information recherchée. Les mises à jour ont été réalisées en fonction des nouvelles normes notamment
la NF EN 62305, laquelle est accompagnée d’explications, de schémas et d’images. Le catalogue permet aussi de définir, de sélectionner le bon parafoudre en fonction de son chantier, que l’on soit électricien confirmé en tertiaire, en industrie, dans l’installation photovoltaïque, et l’on ne possède que
quelques connaissances en électricité.
Sur un tirage de 10 000 exemplaires, 2 000 sont envoyés aux clients Dehn, les autres sont remis aux distributeurs de produits Dehn ou obtenus sur demande, auprès de Dehn France. Ce catalogue est également téléchargeable sur le site de Dehn France : www.dehn.fr.
Projet RWU : Legrand veut des veilles « zéro consommation »
Legrand a initié le projet Remote Wake Up (RWU), un dispositif de réveil à distance des
équipements « en veille » grands consommateurs d’énergie. Avec plusieurs partenaires,
un premier démonstrateur vient d’être présenté en exclusivité mondiale.
Les bâtiments sont de plus en plus bardés d’équipements multimédia, domotique (volets
roulants, capteurs de mesure, détecteurs, éclairage, portails), alimentés en permanence
dans l’attente d’un ordre de réveil. Cette multiplication des « veilles » énergivores représente, à l’échelle européenne, la production de 8 tranches de centrales nucléaires par an.
Alors que se profile la RT2020, imposant le bâtiment zéro énergie, Legrand, qui propose
déjà des solutions dans le tertiaire avec ses produits Eco, cherche à diminuer la consommation des composants en veille, en la ramenant de quelques watts à quelques milliwatt. À partir du besoin de Legrand, s’est constitué le projet Remote Wake Up (RWU) rassemblant le Pôle capteurs de l’Université d’Orléans, la PME Sorec (groupe Emka),
Cisteme (centre de transfert de l’Université de Limoges), ST Microelectronics, le laboratoire XLIM (Université de Limoges), le laboratoire Ampère (Ecole Centrale de Lyon –
Université de Lyon).
Avancée mondiale
Un démonstrateur, concept unique au monde, basé sur une télécommande, vient d’être
présenté, rassemblant de façon inédite des technologies existantes. Revisitée, la télécommande envoie, sans contact (jusqu’à 15 m), une faible énergie destinée à basculer un
interrupteur, en même temps que les données. L’énergie est capturée par une antenne
qui la renvoie vers un démodulateur actionnant l’interrupteur désigné, en réveillant ainsi
le circuit d’alimentation du capteur-détecteur, du volet roulant, voire du téléviseur. Chef
de fil (CCT amont et évaluation des résultats) et utilisateur final, Legrand voit dans ce
projet, une étape dans la réduction à néant de la consommation de ses récepteurs domotiques. Plusieur entreprises et laboratoires travaillent autour du concept RWU, dont la
technologie est à valoriser dans de nombreux secteurs (utilisation d’un Smart Phone
pour envoyer données et énergie), un projet commercial de signalétique pour malvoyants
est en cours. n
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Enerium 300, centrale de mesure et de qualité de l’énergie
Les centrales de mesure Enerium
d’Enerdis sont conçues pour la gestion de
l’énergie et l’efficacité énergétique. Le dernier-né, l’Enerium 300, va plus loin : c’est
une centrale de mesure vouée à la qualimétrie, avec une classe de précision : 0,2
(selon norme CEI 61557-12).
Grâce à une navigation simple, intuitive et
personnalisable, l’Enerium 300 affiche en
temps réel les valeurs instantanées, ainsi
que les valeurs moyennes, mini ou maximales de courant, comme de puissance, et
assure leur enregistrement horodaté. Sont
proposées également 16 alarmes programmables. L’appareil autorise en outre l’analyse harmonique des grandeurs V, U, I et In,
jusqu’au rang 50 sur chaque phase.
La fonction qualimétrie (norme EN 50160) s’appuie sur des analyses statistiques, l’édition du journal des 1 024 derniers événements en tension ou en courant (creux, coupures, surtensions,
surintensités), ainsi que la capture des ondes (V, U, I, In).
L’appareil est à même de mémoriser 16 formes d’ondes. Il dispose
d’une gamme de logiciels (E.set, E.view et E.view+ ) de configuration, de diagnostic d’installation et de visualisation. La maîtrise de
la consommation passe par le système d’intelligence énergétique
fondé sur les logiciels WinThor pour la supervision et la gestion de l’énergie, et E.online
pour la collecte automatique des données des
compteurs et des capteurs de mesure, l’archivage, la structuration et le contrôle des données collectées, l’accès en temps réel aux
consommations et aux valeurs mesurées, les
analyses des consommations, enfin la diffusion automatique et ciblée par mail, des
bilans énergétiques et des dépassements de
seuils de consommation.
Au-delà de ces fonctions de centrale de
mesure, l’Enerium offre des fonctions de communication étendues et personnalisables sur
réseau Modbus RS485 et Ethernet. L’appareil
accepte également des entrées analogiques
(ensoleillement, données météorologiques,
températures…), des entrées de comptage (eau, gaz, électricité), des
entrées courant-tension (réseaux BT/HTA/HTB)… Il communique
avec le logiciel E.online de gestion des énergies ou les automates de
supervision (GTC/GTB), et délivre des sorties analogiques, des sorties impulsions ou relais d’alarme, des sorties pour automates. n
© Enerdis
La maîtrise de l’énergie… Tel est le potentiel de cet appareil de
comptage multifluides (eau, gaz, électricité…), de surveillance
des réseaux BT/HTA/HTB et de métrologie de la qualité du
réseau d’énergie.
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Un nouveau délégué général pour IGNES
« Matinales du Smart Home », qui
se déroulent tous les derniers jeudis de chaque mois, ont permis d’offrir une tribune à une centaine de
participants, acteurs de la filière, afin d’échanger sur leur vision du
Smart Home.
« Nous devons dépasser les seules logiques de nos métiers, affirmet-il, et travailler à la promotion d’une infrastructure énergétique et
numérique pour le bâtiment, fiable et sûre et capable de répondre aux
besoins croissants des personnes à tout âge de la vie. Dans ce
contexte, la sécurité électrique, l’efficacité énergétique et l’accessibilité sont nos priorités ». IGNES : http://www.ignes.fr n
Solution E/S IP20 orientée
utilisateurs, chez Weidmüller
Lancement d’une gamme complète de produits innovants conçus et
fabriqués à l’usine de Weidmüller à Detmold, en Allemagne : c’est
la solution « u-remote » destinée aux constructeurs de machines
de conditionnement, d’assemblage, comme de transport de marchandises… Disponibilité assurée d’ici la fin novembre 2013 !
Son savoir-faire en matière d’interconnexions, Weidmüller l’a mis au
service d’une solution innovante d’entrées/sorties déportées avec
indice de protection IP20. L’accent a
été mis sur la satisfaction des utilisateurs qui cherchent à gagner du
temps et de l’argent, gagner de la
place dans les armoires avec des
produits compacts, intervenir facilement en cas de panne ou de
modification d’installation, accroître
la modularité…
En fait, nous sommes ici en face d’un véritable jeu de construction
grâce à un large choix de modules d’entrées/sorties à 4, 8 ou 16
entrées.
L’appareil est composé d’un coupleur autorisant jusqu’à 64 E/S, et de
modules fonctionnels étroits de 11,5 mm de largeur.
Chacun de ces modules est constitué :
- d’une embase en forme de U, d’où son appellation « u-remote »,
fixée sur le rail assurant la continuité des connexions (lignes d’alimentation des entrées et des sorties sous 10 A, ainsi que du système, plus un bus de terrain PROFIBUS DP, PROFINET IRT,
EtherCAT, Modbus TCP, DeviceNet, EtherNet/IP ou CANopen),
- d’un module fonctionnel, car réalisant une fonction entrée ou sortie
TOR ou analogique, relais de sécurité SIL3, module de sortie à 4
relais inverseurs, connectique HE10…,
- et de la connectique amovible autorisant le précâblage.
À noter que d’autres modules fonctionnels complémentaires arriveront d’ici le mois d’avril 2014 : comptage rapide (jusqu’à 500 kHz),
module PWM pour le pilotage de moteurs… Grâce à un codage couleur intuitif de la connectique, il est possible de savoir, d’un seul
coup d’œil, ce qui est raccordé au système. Des LED (vert, jaune,
rouge) permettent enfin de visualiser l’état du module et de chaque
point de connexion.
Le paramétrage de chacun des modules s’effectue soit au travers du
coupleur (et de l’automate en amont) en passant par le Web Server
intégré, soit en local grâce à un connecteur micro-USB. n
© Weidmüller
Benoît Lavigne occupait le poste de délégué général adjoint depuis
2011. Avant d’intégrer IGNES, il a travaillé durant dix ans dans le secteur du numérique et des télécoms, notamment au MEDEF où il était
en charge de l’économie numérique et des nouvelles technologies. Il
est titulaire d’un troisième cycle en communication politique à la
Sorbonne, après des études de droit et de sciences politiques.
Par ailleurs, l’équipe des permanents d’IGNES s’agrandit avec l’arrivée de Sabah Doudou, nommée directeur des affaires publiques.
Interrogé sur les orientations qu’il souhaite donner, Benoît Lavigne
réitère la volonté du syndicat (pas moins de 60 entreprises adhérentes) de promouvoir la profession, non seulement par le développement du marché en tenant compte des enjeux sociétaux, mais
aussi à travers d’actions axées sur l’efficacité énergétique.
Ainsi, Benoît Lavigne entend bien renforcer les actions déjà engagées.
Citons, entre autres, la démarche éco-responsable d’IGNES à travers
notamment sa participation au lancement du Programme PEP
Ecopassport (voir dans ce numéro l’article dans la rubrique
« Développement durable » - Page 36 ) ; l’engagement du syndicat
dans une réflexion sur l’évolution des normes d’installation électrique
qui se traduit par de nombreux échanges avec l’ensemble des acteurs
concernés (promoteurs, installateurs, ministères) afin de déterminer
les attentes de chacun. Il rappelle également « qu’un des enjeux
majeurs pour le développement du Smart Home réside dans l’interopérabilité des solutions présentes dans le bâtiment » et les
© D.R.
Benoît Lavigne, 37 ans, a été nommé, en septembre 2013, délégué général des Industries du Génie
Numérique, Energétique et Sécuritaire. Il succède à Olivier Gainon qui a rejoint le MEDEF.
10
w w w. e l e c t ro m a g a z i n e . f r - n ° 6 3 - O c t o b re 2 0 1 3
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Rendez-vous à Nuremberg, du 26 au 28 novembre 2013.
© J-C.F
Le prochain événement phare, c’est le salon allemand de l’automatisation électrique. Il s’attend à la présence de 56 000 visiteurs professionnels, dont 550 en provenance de France, soit une croissance
du nombre de visiteurs français de +42 %… « Un très bon chiffre ! Et
nous tablons sur de nouveaux records : 1 500 exposants cette année,
contre 1 458 l’an passé… », exulte Johann Thoma, directeur général
de Mesago Messemanagement GmbH, la
société organisatrice de la manifestation :
«… dont 450 exposants internationaux (il y
en avait 429 en 2012) provenant de 40 pays.
Quatorze exposants français se sont
d’ores et déjà enregistrés, plus Schneider
Electric qui est représenté par sa filiale
allemande ». Deux tiers des visiteurs
appartiennent à des services d’études et
de développement, de la production, et de
la direction. Tous sont en quête de solutions à des problèmes concrets, mais
aussi d’informations sur les nouveaux
produits arrivant sur le marché.
Pour sa part, Sylke Schultz-Metzner, chef de département chez
Mesago, indique que, « pour la première fois, le salon occupe 13
halls d’exposition, contre 12 l’an passé. Le hall supplémentaire sera
focalisé sur le logiciel. Deux autres halls vont accueillir de nouveaux
produits : ceux de la sensorique et ceux de la technologie de commande ». Deux forums sont par ailleurs programmés, l’un organisé
par le VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau),
l’autre par le ZVEI (Zentral Verband Elektrotechnik - und
Elektronikindustrie e.V.). « Comme l’année passée, des stands collectifs sont organisés, l’un sur le thème du “Wireless in automation”
(l’automatisation sans fil) accueillant 13 exposants, l’autre sur le
thème du “traitement industriel de l’image” réunissant quant à lui 25
exposants… Voilà une occasion en or pour connaître les nouveautés.
En outre 13 exposants seront présents
sur le stand de la fédération AMA de la
sensorique [AMA : Arbeitsgemeinschaft
Messwert Aufnehmer] qui regroupe 470
membres dont 70 instituts de R&D ».
Un congrès en langue allemande est
organisé parallèlement au salon : il va
comporter 48 exposés répartis en 16
sessions, ainsi que 2 « tutoriels » (conférences « didacticielles »), une session
sur les tendances et 2 conférences plénières : des « keynotes ».
Enfin, sera décerné le « Prix de l’innovation de l’industrie de l’automatisation »
dans le but de promouvoir la relève par les jeunes ingénieurs… Une
distinction attribuée aux trois meilleurs exposés faits par des
jeunes ingénieurs de moins de 35 ans qui recevront respectivement
1 000 €, 2 000 € et 3 000 €.
Ce salon, qui se tient à Nuremberg, bénéficiera chaque jour de vols
directs, dans des conditions pratiques et abordables. À réserver sur
le portail Web www.mesago.de/en/SPS n
XX
PROFESSION
INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
DG Elec : convaincu
du rôle incontournable
de la domotique
© DG Elec
Romain Guiraud a su propulser son entreprise familiale dans l’ère de
la domotique. Un intérêt fort au départ, une première installation chez
lui, puis une solide formation. DG Elec(1) est aujourd’hui capable
d’installer des solutions domotiques simples ou complexes.
Romain Guiraud,
DG Elec
Dans la famille Guiraud, on est électricien de père en fils. L’entreprise
d’électricité créée par René Guiraud dans les années 70 servit de fondation à une nouvelle structure initiée en 1995 par son fils Didier
Guiraud. À présent, la troisième génération prend progressivement le
relais. Romain (âgé de 30 ans) et son frère Benoît (28 ans) comptent
poursuivre le développement de l’entreprise, en phase avec les nouveaux besoins du marché. Implanté dans l’Hérault, DG Elec emploie
au total 5 personnes.
Électro Magazine – Au sein de l’entreprise, la domotique est
devenue votre spécialité. Comment est-ce arrivé ?
Romain Guiraud – Cela fait 10 ans que je travaille avec mon père dans
l’entreprise. Mon frère Benoît, spécialisé dans le secteur du froid,
nous a rejoints plus récemment. Au début des années 2000, l’entreprise se concentrait sur les marchés de l’électricité et de la climatisation pour l’habitat et le petit tertiaire. Plus récemment, il y a 5 ans,
j’ai commencé à m’intéresser aux automatismes dans l’habitat. Pour
la petite histoire, c’est en regardant une série de feuilletons télévisés
dans laquelle était mise en valeur une villa dotée de nombreuses
fonctions domotiques, que s’est produit le déclic. Je me suis dit que
ce type d’installation était l’affaire de l’électricien.
Vous faites partie de la « génération Y », c’est presque un
réflexe pour vous ?
Romain Guiraud – Sans pour autant être féru d’informatique, je suis
naturellement attiré par les nouveautés technologiques et le hightech en général. C’est pourquoi je me suis senti impliqué dans cet
univers de la domotique. Mais cela n’a pas été facile car au-delà de
l’intérêt que j’ai initialement porté à la domotique, il a fallu apprendre
et développer un minimum de savoir-faire !
Justement, comment avez-vous alors procédé ?
Romain Guiraud – En 2010, j’ai fait construire ma maison avec la
volonté d’y intégrer une installation de domotique. D’entrée, cette
installation était pour moi un support de travail, d’apprentissage et de
démonstration. Un véritable laboratoire en conditions réelles d’utilisation. Via mon distributeur d’équipements Rexel, j’ai été mis en relation avec un collègue de la région de Montpellier certifié KNX. En
complément des tirages de câbles et du placement des appareillages
réalisés par mes soins, il a effectué la programmation de l’installation sur console ETS. Ce fut pour moi une première expérience. Car
avant même d’aller en formation, je voulais voir les composants et
12
comprendre un minimum la stratégie de programmation. Nous
avons alors mis en place la gestion de l’éclairage avec, en prévision,
l’installation future des automatismes de volets roulants, de gestion
de la climatisation et le lien avec une station météo…
Et après ? Vous êtes passé par la formation ?
Romain Guiraud – Oui, il y a deux ans, je me suis inscrit à une formation KNX d’une semaine. Cette première expérience d’installation
m’a vraiment aidé à tirer profit des enseignements reçus. Au terme
de cette formation, j’ai d’ailleurs obtenu la validation du module.
Aujourd’hui, comment valorisez-vous cette nouvelle
compétence ?
Romain Guiraud – À présent, je vois mon métier différemment. La
domotique représente l’installation électrique de demain, mais
cette compétence nécessite du temps pour prendre dans l’entreprise. C’est aussi un tournant stratégique. Cela implique de refondre l’image de DG Elec et de remettre à plat nos supports de communication. Afin d’être cohérent, je cherche également à rencontrer
de nouveaux interlocuteurs en phase avec nos compétences, tels
les architectes.
Six mois après la formation, je réalisais mon premier vrai chantier. Je
connaissais le client et lui ai fait visiter ma maison. Il a fallu pour cela
que je me replonge dans mes cours et que je fasse appel à quelques
conseils extérieurs afin de résoudre certains points techniques. Sur
ce projet, DG Elec a réalisé l’ensemble des lots électricité, domotique
et chauffage-climatisation. J’ai bénéficié d’appuis techniques et de
conseils sur les produits chez mon distributeur. Passer toutes ces
étapes, cela met en confiance !
Est-ce actuellement un vecteur d’affaires appréciable pour
DG Elec ?
Romain Guiraud – Soyons francs : les projets de domotique ne sont
pas très nombreux. Mais nous décrochons tout de même des chantiers et de plus, cela nous apporte des chantiers d’électricité générale. Si l’activité continue à croître sur ce créneau, nous ferons en
sorte qu’un deuxième salarié suive une formation KNX. n
Propos recueillis par Michel Laurent
(1) Eco Artisan, DG Elec est également membre du réseau Gesec.
www.electromagazine.fr - n°63 - Octobre 2013
AVIS D’INSTALLATEUR
© D.R.
XX
PROFESSION
INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
DOLLE Électro fait confiance
à HellermannTyton
© D.R.
Benjamin Dolle a besoin de solutions et de produits professionnels durables et
fiables qui facilitent son travail et lui font gagner du temps. Avec HellermannTyton,
il a découvert les colliers Robusto qui allient forte résistance mécanique et
thermique à un matériau renouvelable, et le CableScout+ qui l’accompagne toujours
dans ses installations de câbles.
Robusto, un serrage
performant pour de
multiples applications.
Benjamin Dolle,
dirigeant de DOLLE Électro créé en 2011.
CableScout+, tire-câble pour
une mise en œuvre en un temps
record.
© HellermannTyton
© HellermannTyton
Après un BTS en électricité l’ayant conduit comme apprenti chez
Hager, à Obernai, puis un passage chez Siemens, Benjamin Dolle
choisit de revenir chez son précédent employeur. Alors qu’il était
affecté au service maintenance, ce jeune Alsacien de la région de
Sélestat, dans le 67, décide de réaliser l’objectif, déjà envisagé lors
de ses études, de monter sa propre entreprise. En novembre 2011, il
créait DOLLE Électro Sarl, à Thanvillé, près de Sélestat, avec comme
zone de chalandise la vingtaine de communes avoisinantes.
Success story
Deux ans plus tard, gérant d’une entreprise en forte progression
grâce au bouche à oreille, il a pour principale activité l’installation
électrique en secteur résidentiel, collectif et tertiaire. Installer et tirer
les câbles ou réaliser une armoire électrique dans le bâtiment ou
dans l’industrie n’ont plus de secrets pour Benjamin Dolle. Avec un
carnet de commande rempli jusqu’en avril 2014, DOLLE Électro est
une jolie success story.
Travailler avec des partenaires fiables
Benjamin Dolle travaille en toute confiance avec un distributeur en
matériel électrique installé tout près de chez lui. Cette agence le soutient dans tous ses projets et lui propose régulièrement de nouveaux
produits innovants et à forte valeur ajoutée. C’est ainsi qu’il a découvert et, depuis, utilise régulièrement les colliers de serrage Robusto
et le système d’installation de câbles CableScout+ développés par
HellermannTyton.
« Mon cheval de bataille, c’est la qualité et un haut niveau d’exigence
pour les produits que j’utilise. Les quatre tailles de colliers de serrage Robusto offrent une excellente résistance aux UV, aux chocs et
une très bonne résistance mécanique. Je les utilise régulièrement
sur les chemins de câbles », souligne Benjamin Dolle.
Robusto, la démarche éco-responsable
HellermannTyton
Robusto se différencie des autres colliers de serrage à tête plate
grâce au design arrondi et innovant de leur tête avec un ou deux
cliquet(s) d’arrêt flexible(s), et le matériau servant à leur fabrication : le polyamide 11. Il s’agit une matière d’origine végétale issue
d’une plante n’entrant pas en concurrence avec les cultures alimentaires. L’utilisation de cette matière s’inscrit ainsi dans une
démarche éco-responsable.
14
Les multiples caractéristiques techniques de ces colliers de serrage
permettent leur utilisation pour de nombreuses applications de fixation et de maintien de câbles, tuyaux et autres éléments. Installés à
la main et sans outil, ces colliers possèdent une excellente tenue aux
rayons UV et résistent aux chlorures.
CableScout+ pour tirer les câbles
dans les vides de construction
Concernant CableScout+ , Benjamin Dolle déclare que ce système
d’installation lui facilite grandement le travail et lui fait gagner un
temps considérable, lorsqu’il doit, seul, sur un chantier, passer les
câbles dans les vides de constructions, souvent difficilement accessibles. En effet, CableScout+ est un outil professionnel destiné à
l’installation de câbles (tire-câbles). Son aspect multifonctionnel
permet une mise en œuvre en un temps record, même dans les
environnements contraignants. Ce produit permet également à
l’utilisateur de vérifier, d’éclairer et de récupérer un câble, à l’aide
de différents accessoires.
Nouveau : kit de Luxe CableScout+
HellermannTyton propose, depuis le mois d’août, une nouvelle
pochette 5 en 1 pour son Kit de Luxe CableScout+. Ce kit comprend
tous les éléments dont vous avez besoin pour l’installation de vos
câbles : aucune pochette additionnelle n’est nécessaire pour les
accessoires (Fouet, aimant, lampe torche LED et chaussettes).
Pratique, rapide et toujours à portée de main. n
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Roland Kuschner
© Arnould
PROFESSION FABRICANT
Arnould lance
sa collection d’appareillage
Espace Évolution
© Arnould
Une gamme innovante associant design, confort et technologie, tout en conservant les
atouts de la gamme Espace : simplicité de pose, esthétisme et prix. Une gamme à
laquelle un jury de consommateurs vient de décerner le « Trophée de la Maison ».
Service « Arnould clip-it »
Fabio Rinaldi,
directeur commercial de Groupe Arnould.
© Arnould
Avec Espace Évolution, Arnould offre
la souplesse de prescription aux
promoteurs immobiliers, la simplicité de pose en 2 références aux installateurs, la facilité de gestion et de
stockage aux distributeurs, et la
liberté de personnalisation aux
clients finals qui peuvent choisir la
plaque Déco de leur choix en quelques clics sur www.arnould.com.
« La gamme d’appareillage Espace née en 1986, est devenue leader
sur son marché. Elle cède aujourd’hui la place à la nouvelle gamme
Espace Évolution destinée au marché du résidentiel et de la promotion immobilière », nous confie Fabio Rinaldi, directeur commercial
de Groupe Arnould. « Nous avons axé cette nouvelle gamme sur le
design, le confort et les fonctions, avec l’objectif d’être le premier sur
le marché de la décoration ». D’un design élégant et simple, avec une
signature discrète sur la tranche de la plaque, d’un blanc satiné pouvant évoluer vers 23 autres finitions au catalogue, elle garantit une
réponse aux exigences du marché : RT2012, loi Handicap, NFC
15100… La gamme satisfait ainsi pleinement les attentes de la promotion immobilière.
« Nous avons bien entendu pris en compte les demandes de nos
distributeurs : réduire le nombre de références. Nous avons réussi
le challenge de proposer beaucoup plus de fonctions et de finitions,
avec beaucoup moins de références », admet Fabio Rinaldi, « nous
sommes passés d’un millier de références à environ 400 pour la
nouvelle gamme ». Cette gamme courte est proposée dans un
conditionnement adapté, de façon à minimiser l’empreinte environnementale des produits.
C’est une gamme caractérisée par sa facilité et sa liberté de pose,
et par sa capacité à équiper un chantier aux normes. « Nous avons
aussi étudié les besoins de conditionnement de nos produits et
proposons pour les plaques blanches, les prises et les interrupteurs va-et-vient, des boîtes adaptées aux grands chantiers »,
ajoute Fabio Rinaldi.
L’un des fers de lance d’Arnould est de s’appuyer sur l’innovation en
proposant toujours plus de décoration aux clients : les matières utilisées pour les finitions telles que matières plastiques colorées, à l’instar de ce qui se faisait dans l’ancienne gamme, avec en plus désormais, des matières texturées pour apporter harmonie et raffinement
aux ambiances déco, les matières exclusives comme le cuivre rotobrossé, le bronze croisé, les fibres d’argent, l’inox, le bois, le cuir... Un
choix de 12 matières emporte l’appareillage électrique vers l’univers
de la décoration intérieure.
« Notre marché est constitué essentiellement d’appareillages blancs
mis en place par nos installateurs, le client final, qui souhaite décorer son intérieur, a la possibilité de faire évoluer son appareillage et
de changer la plaque blanche », explique Fabio Rinaldi. Un sticker
portant un QR-Code et un code unique est apposé sur chaque plaque
blanche Espace Évolution standard : ce sticker est le sésame pour
accéder au site d’échange des plaques Espace Évolution et choisir
gratuitement une nouvelle finition parmi les 7 plaques de la
Collection Décors, en échange de la plaque blanche posée et installée par l’électricien. La nouvelle plaque est envoyée directement au
domicile du client. « Arnould clip-it, une innovation signée Arnould »
souligne Fabio Rinaldi.
Bien entendu, ce même client peut aussi acheter les finitions plus
haut de gamme (plaques des collections Nuances, Matières ou
Design) en s’adressant à son installateur.
16
Confort et fonctions
Cette nouvelle gamme intègre par ailleurs une multitude de nouvelles fonctions évoluées :
- un thermostat pour maîtriser la consommation énergétique ;
- le Green Switch muni d’un détecteur de sortie qui permet d’éteindre automatiquement la lumière au moment de quitter les locaux ;
- l’accessibilité aux malvoyants grâce à un contraste de couleur
manette/plaque ;
- l’affichage des consommations (eau, gaz, électricité) en temps réel ;
- la commande des volets roulants et la diffusion sonore (le confort à
portée de main) ;
- une fonction lumineuse en lithophanie permettant de distinguer
l’interrupteur dans l’obscurité ; mais aussi la prise affleurante
alliant design, hygiène et sécurité, la prise HDMI, la prise double
USB, la prise Cat.6 grad 3…
Espace Évolution rend la domotique encore plus abordable avec l’intégration (une première !) des solutions MyHOME® domotique de
Legrand, pour connaître la consommation d’énergie, gérer la lumière
et commander les volets, la diffusion sonore et les thermostats, ou
encore assurer le pilotage de scénarios…
Une gamme qui, enfin, a été
enrichie avec des fonctions
pour l’hôtellerie, comme le
lecteur de badges. n
© Arnould
Jean-Claude Festinger
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PROFESSION FABRICANT
© Osram
OSRAM : combiner respect,
responsabilité et détermination
Le 1er octobre 2012, Jean-Marc Vogel a pris la tête de la filiale française
d’Osram et du Sub-Cluster Europe Nord-Ouest pour la division Éclairage
général. Il fait un point sur cette première année en tant que président
d’Osram France.
Jean-Marc Vogel,
président d’OSRAM France.
Électro Magazine – Quel a été le point d’orgue de ces 12 derniers mois ?
Quels outils mettez-vous en œuvre pour accompagner ces
changements ?
Jean-Marc Vogel – Les objectifs demeurent identiques sur l’année :
renforcer le leadership d’Osram sur le marché français, attirer les
talents nécessaires au développement de notre activité et développer
constamment des gammes de produits et services afin de satisfaire
les besoins spécifiques de nos clients. Bien entendu, le point d’orgue
a été la mise en bourse d’Osram, opérée avec succès, qui a eu lieu le
8 juillet dernier. Le Groupe emploie près de 39 000 personnes dans le
monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 5,4 Md€ en 2012. La stratégie d’Osram repose sur une intégration verticale maîtrisée de toute
la chaîne des valeurs : des composants – y compris lampes, semiconducteurs, LED – aux ballasts électroniques en passant par des
luminaires complets, des systèmes de gestion et des solutions
d’éclairage. De ce fait, l’entreprise, en accord avec sa nouvelle signature « Light is Osram » offre à ses clients un accès aux nouvelles
technologies, en particulier la LED, ainsi qu’une valeur ajoutée adaptée aux enjeux environnementaux et économiques.
Jean-Marc Vogel – Nous assistons à une transformation de notre
métier qui nous conduit à proposer des solutions globales intégrant
souvent des produits complexes. Ainsi, nous accompagnons nos
clients installateurs et distributeurs qui sont et restent nos partenaires privilégiés pour la diffusion de nos produits, en mettant en
place des actions de formation qui leur permettent de comprendre
les évolutions de nos produits pour mieux les différencier et ainsi
d’avoir une vision à long terme de nos développements. Le rôle des
distributeurs est essentiel dans cette progression, compte tenu de la
diversité de nos gammes et du rythme auquel nous sortons de nouveaux produits.
Les principaux développements vont donc concerner la LED ?
Transformation
Transition
Conception
LED
© Osram
Tradition
Jean-Marc Vogel – Oui, les produits à base de LED représentent environ 25 % des ventes, et les investissements en recherche et développement 6,3 %. Pour autant, nous ne délaissons pas les autres
sources : rappelons que nous avons transformé notre site de production français de Molsheim afin de proposer des lampes halogènes
ECO qui répondent à une réelle demande du marché. Par ailleurs,
grâce à l’acquisition de Siteco et Traxon, nous avons pu élargir notre
offre de luminaires, notamment en LED, dans toutes les applications
de l’éclairage, qu’il s’agisse de l’intérieur ou de l’extérieur. Cette compétence nous permet d’être leader dans la création des grandes tendances concernant les changements technologiques.
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Lampes
Chip
Luminaires
Packages
Solution
Light Engines &
Contrôleurs
Opto
Semiconducteurs
Lampes &
Composants
Valeur
ajoutée et
services
À ce propos, quelles nouveautés sont en préparation ?
Jean-Marc Vogel – La « prochaine saison » va connaître un grand
nombre de nouveaux produits dans un contexte de maîtrise de l’énergie et de gestion de l’éclairage qui répond parfaitement aux exigences
de la RT2012. Osram va lancer de larges gammes de lampes LED de
substitution ainsi que de luminaires qui couvrent tous les segments
du marché : le plafonnier Arktika ou l’encastré Ledvance Area,
l’étanche Neptune LED, les downlights Luxpoint et Lunis, la borne CL
LED… Tous nos produits sont conçus dans le souci d’adapter nos
gammes et services aux besoins de nos clients. Pour y parvenir, les
facteurs-clefs sont le respect, la responsabilité et la détermination,
combinés à la passion du métier et des gens.
Et quid des systèmes de gestion ?
Jean-Marc Vogel – L’éclairage est le premier contributeur aux économies d’énergie dans un bâtiment : en y associant des systèmes de
gestion, on optimise la consommation énergétique tout en respectant
notre environnement. Ils permettent aussi de bénéficier d’un éclairage dynamique, d’architainment, qui anime autant les magasins que
les stades… Ainsi, nous proposons des solutions complètes comprenant des luminaires équipés de systèmes de gestion entièrement
automatiques, avec détection de présence et de luminosité et programmation horaire qui peuvent également être commandés à distance. La lumière représente bien plus que l’éclairage : elle renforce
le sentiment de sécurité, permet la communication, joue sur les
émotions, agit sur la santé des gens, elle est vraiment au service des
utilisateurs. Et l’avenir se tourne vers la lumière digitale qui va nous
ouvrir des voies jusque là encore inexplorées. n
Luminaires & Solutions
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Propos recueillis par Isabelle Arnaud
PROFESSION FABRICANT
© Mersen
Mersen, acteur mondial
pour la performance
des équipements électriques
Hervé Le Penven,
responsable communication
marketing de Mersen.
Mersen réalise un peu plus de la moitié de son CA avec son Pôle électrique qui propose,
en particulier, des solutions pour la performance des installations électriques de
puissance. Le fabricant présentera, au salon Energaïa, ses dernières évolutions pour
le PV, explique Hervé Le Penven, responsable communication marketing de Mersen.
Électro Magazine – Rappel d’abord, quels sont les métiers et
le positionnement actuel de Mersen ?
Hervé Le Penven – Mersen, dont le siège est à Paris, est un leader
mondial des matériaux à base de graphite et des solutions pour la
performance des équipements électriques. Le groupe est composé
d’un Pôle matériaux et d’un Pôle électrique. Ce dernier propose une
gamme de solutions électriques et de services pour moteurs et
générateurs et de solutions pour la sûreté et la performance des
installations électriques et de l’électronique de puissance. Ainsi,
Mersen est aujourd’hui n°1 pour l’offre combinée en électronique de
puissance (fusibles, refroidisseurs, bus bars), et désormais seul leader mondial indépendant disposant de la plus vaste offre de fusibles
et appareillage-fusible.
Quelles sont les gammes proposées dans le domaine de la
performance des installations électriques ?
Hervé Le Penven – Mersen propose une gamme complète de fusibles et appareillages fusibles UL/CSA et européens CEI (DIN, NF, BS).
Le groupe fabrique également des interrupteurs et sectionneurs
basse tension forte puissance. C’est la plus importante gamme forte
puissance de l’industrie.
Comment l’offre solutions et produits Mersen pour la performance électrique évolue-t-elle ?
Hervé Le Penven – Mersen propose maintenant des solutions électroniques pour la gestion de l’énergie, essentiellement pour le photovoltaïque : monitoring, interrupteurs de sécurité, boîtiers de communication de données. Dans le cadre de la haute tension, nous venons
de rationnaliser complètement notre gamme de fusibles standard
DIN. En haute tension le standard DIN est en passe de devenir vraiment mondial pour la protection électrique. Nous allons également
effectuer le même travail en ce qui concerne les fusibles standard NF.
énergétique et d’une nouvelle réglementation, accompagnées d’objectifs définis par le gouvernement.
Qu’allez-vous présenter à Energaïa ?
Hervé Le Penven – Lors d’Energaïa nous allons exposer l’ensemble
de notre programme HelioProtection® pour le PV, avec les solutions
de protection électrique – fusibles gPV jusqu’aux derniers modèles
1 500 V en taille NH, porte-fusibles USGM-HEL avec bornes à ressort,
parasurtenseurs Surge-Trap, coffrets de jonction intégrant ces composants – mais avec aussi les récents développements dans les systèmes électroniques pour la gestion de l’énergie. Nous attendons
beaucoup de notre offre GreenEye/GreenBrain pour sécuriser les
interventions sur les panneaux PV (pompiers, équipe de maintenance). Nous pouvons maintenant tester ces solutions pour le PV en
conditions réelles grâce à notre labo PV alimenté par un champ de
panneaux photovoltaïques.
La nouvelle identité Mersen qui s’est substituée à celle de
Ferraz-Shawmut pour la protection électrique, est-elle
désormais reconnue ?
Hervé Le Penven – Longue est la route pour la transition de marque
vers Mersen. La marque commence à être reconnue dans le domaine
électrique mais pas encore suffisamment. Ferraz Shawmut n’est
qu’un des aspects de la transition, essentiel toutefois, sans oublier la
transition de trois autres marques supports : Eldre pour les bus bars,
m.schneider pour tous les interrupteurs-sectionneurs avec fusibles
NH au standard DIN, R-Theta pour les refroidisseurs. Nous entrons
dans un projet de mise en place d’une image de marque sur nos produits et notre packaging qui va comprendre plusieurs étapes. Nous
allons démarrer avec les produits les plus visibles dans les équipements et chez les distributeurs. Cela va prendre plusieurs années. n
Propos recueillis par Roland Kuschner
Hervé Le Penven – Mersen sera présent au salon Energaïa, en
décembre prochain, pour la 7e édition du Salon international des énergies renouvelables qui se tient chaque année à Montpellier. Ce salon
rassemble les professionnels des EnR (solaire photovoltaïque, solaire
thermique, éco-construction, éolien, biomasse, géothermie) et les
collectivités territoriales, les concepteurs et réalisateurs de projets,
les prescripteurs (promoteurs, architectes, génie civil…) les fabricants, opérateurs, distributeurs et installateurs issus essentiellement
de France et des pays du bassin méditerranéen. Ce salon se tient
cette année au moment de la mise en place d’une nouvelle politique
Site de Mersen à SaintBonnet-de-Mure (69) et
son champ de panneaux
photovoltaïques qui
alimente le labo de test.
© Mersen
Quels seront les temps forts de cette rentrée pour Mersen,
en France ?
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19
PROFESSION FABRICANT
© J.P. Giraud
Cap sur le Brésil
avec Fantronic,
sponsor d’Ecoelec
Équipe Fantronic sur le Class40 n°10 Ecoelec.
Pour son 20e anniversaire, en 2013, la transat Jacques Vabre, une course en
double, va relier Le Havre à Itajai au Brésil. Le Class40, un voilier de course
au large, fera bon effet au Havre avec ses 26 bateaux côte à côte. Éric Darni,
52 ans, est le skipper du Class40 n°10, baptisé Ecoelec Fantronic. Parmi ses
principaux sponsors, figure la société Fantronic.
© Fantronic
Sorelec, société familiale indépendante, distributeur de composants
Le dimanche 3 novembre à 13 h 02, les quelque 90 skippers franchiélectroniques… Sorelec qui, au demeurant, sponsorise depuis longront la ligne de départ : les monocoques Imoca et Class40 s’élancetemps la voile, par exemple Arnaud Boissières dès 2003-2004 dans
ront vers Itajai, tandis que les multicoques Mod70 et Multi50 feront un
la Solitaire du Figaro… « Nous avons fêté les 20 ans de Fantronic avec
prologue qui comptera dans le classement, et devront patienter
quelques jours avant de s’élancer sur ce parcours de 5 450 milles
tout le personnel, soit 15 salariés, au cours d’une journée en mer, le
marins. Tous sont attendus à Itajai à partir de
6 septembre dernier », rappelle Éric Darni. Et Jeanfin novembre.
Jacques Beteau, qui dirige Fantronic depuis le 1er avril
2008 après avoir travaillé pendant plus de 20 ans chez
Le Class40 Ecoelec Fantronic est un bateau long de
Sorelec, nous indique que « la société, fondée en 1993,
12,19 m, large de 4,5 m, d’un tirant d’eau de 3 m,
réalise aujourd’hui, avec 15 personnes, un chiffre d’afpourvu d’une nouvelle voilure de 175 m² en fibres de
faires de 5 M€ ».
carbone ! « Le bateau a bénéficié d’un gros chantier
d’hiver, l’électronique a été entièrement révisée. Il a
Fantronic est l’un des acteurs majeurs de la ventilation
été remis à l’eau le 19 septembre à 17 heures », nous
pour l’industrie électronique en France avec la distribution de marques réputées. C’est ainsi qu’elle districonfie Éric Darni. Ce voilier de course au large lancé le
bue les ventilateurs Sunon, les plus petits du monde :
2 juin 2012 est dédié à la promotion des nouvelles
8 mm*8 mm. Elle s’est diversifiée avec succès dans le
technologies électroniques et électriques. Son prodomaine des câbles assemblés et sous-ensembles
gramme ? Couvrir les saisons 2012-2015 avec une
pour l’industrie électronique ainsi que dans les télégrande transat par an, comme la Transat Jacques
coms (filtres xDSL, brasseurs BRIC, produits propres
Vabre en 2013, la Route du Rhum en 2014, la Route du
Jean-Jacques Beteau,
pour la téléphonie, Internet, la télévision sur IP…) qui
Chocolat et la Transat Québec/Saint-Malo en 2015.
directeur général de Fantronic.
représente aujourd’hui la première activité. Forte de
La prochaine transat
son expérience avec les principaux opérateurs de téléphonie, elle a
développé une gamme de coffrets de communication innovants,
s’annonce particulièrement longue
répondant à la NF C 15 100 et destinée aux bâtiments résidentiels et
La transat Jacques Vabre est la seconde plus importante transat
tertiaires.
après la Route du Rhum. Sa préparation est à l’évidence très exiCes coffrets de communication s’articulent autour du BRIC, un concept
geante et la route sera longue pour le skipper Éric Darni et Florent
de brasseur innovant mis au point il y a 3 ans environ. Les coffrets sont
Bernard son co-skipper, issu du circuit Mini 6.50.
déclinés en différentes versions et permettent de
Éric Darni, précise « notre Class40 est sponsorisé
raccorder de 8 à 16 prises RJ45 murales suivant
par le regroupement Ecoelec constitué d’une
les cas. Ils sont vendus avec un kit d’accessoires
vingtaine de sponsors, des sociétés d’électrocomplets permettant de diffuser jusqu’à 2 ou 3
nique et d’électricité ayant une approche écolosignaux simultanés sur une même prise selon
gique, avec la volonté de véhiculer les atouts du
les configurations. Les dimensions des coffrets
développement durable. Ce grand nombre de
ont été étudiées pour pouvoir intégrer tous les
sponsors permet à tous les budgets de venir à
types de box du marché. n
bord, sachant qu’il y a encore de la place pour
accueillir de nouveaux partenaires ». La voile
constitue à l’évidence un média dynamique qui
accentue les incentives internes des entreprises,
leur permet d’emmener leurs collaborateurs à
bord, de les fédérer autour d’un skipper tout au
long de la course, ou encore d’organiser des journées en mer avec leurs clients.
© Fantronic
Jean-Claude Festinger
Fantronic, partenaire vendéen
Fantronic, cette entreprise sponsor d’Ecoelec,
appartient depuis le 1er avril 2008 au Groupe
20
Coffret de communication
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PROFESSION FABRICANT
Sébastien Meunier,
directeur du marché Performance
Énergétique pour ABB France.
Fort du lancement d’offres complémentaires et de l’arrivée de nouveaux
savoir-faire, ABB poursuit le développement de son activité basse tension
en France. Le smart building, le smart grid et la nécessité impérieuse
d’économiser l’énergie, démontrent la cohérence de l’offre aussi bien dans
l’habitat qu’au service des bâtiments tertiaires. Rencontre avec Sébastien
Meunier, directeur du marché Performance Énergétique pour ABB France.
Électro Magazine – Quelle approche avez-vous de la gestion
de l’énergie dans le bâtiment ?
Sébastien Meunier – Spécialiste de l’énergie au niveau mondial, ABB
contribue au développement des infrastructures de réseaux dans un
contexte d’énergie renouvelable et de stockage de cette énergie.
C’est pourquoi nous venons d’éditer une contribution au débat national sur la transition énergétique. Dans le cadre de cette transition,
l’intelligence du réseau, appelée plus communément « smart grid »,
prend tout son sens en lien avec les développements du « smart building ». Les deux avancées technologiques et stratégiques qui vont
aujourd’hui de paire. Cela explique aussi pourquoi ABB insiste sur
son axe de déploiement relatif à la basse tension.
Comment définissez-vous le smart building ?
Sébastien Meunier – C’est un bâtiment capable d’optimiser l’utilisation des énergies en lien avec les problématiques temps réel du
réseau de distribution et les besoins exprimés par le process et les
occupants. Ses besoins s’expriment en matière de confort, de sécurité et de maîtrise des coûts d’exploitation.
Concrètement, comment ABB se place sur marché ?
Sébastien Meunier – C’est simple : l’ensemble des produits que
nous lançons actuellement y contribue. Qu’il s’agisse du thème de la
Nouveau coffret étanche …
À Interclima+ elec (1E035) sur son stand, ABB présentera un
nouveau coffret étanche Mistral 65 pour applications résidentielles, tertiaires et industrielles. Autre nouveauté à l’honneur :
le portier vidéo modulaire ABB-Welcome M, dont l’étendue de
l’offre permet de répondre à différents besoins aussi bien dans
l’habitat individuel que collectif (respect des critères d’accessibilité aux personnes handicapées et accès Vigik).
Sébastien Rubio, responsable marketing offre résidentielle :
« Lancée à l’occasion d’Interclima + elec 2008, l’activité résidentielle d’ABB se développe rapidement depuis 5 ans et
notamment au regard du marché actuel. Nous avons
aujourd’hui une profondeur de gamme appréciable et comme
nous le prouverons sur le salon, ABB tend à étendre son catalogue au-delà du tableau électrique. Nous marquons ainsi le
développement de notre offre de confort et sécurité. »
22
sécurité dans l’habitat avec notre nouvelle gamme de portiers vidéo ou
encore de la performance énergétique
dans le tertiaire avec la gamme de disjoncteurs de puissance ouvert Emax2
capable de gérer le délestage, les évolutions tarifaires et les multicharges.
ABB vient de faire l’acquisition
de Newron System. C’est aussi
une action qui vise à déployer le
smart building ?
Sébastien Meunier – Oui, sans aucun
doute. En renforçant sa position
comme acteur sur les projets bâtiments tertiaires et industriels, ABB
participe à la structuration du marché
de la gestion active de l’énergie et de
la GTB. La récente acquisition de
Newron System est une étape importante dans le cadre du déploiement de la stratégie « building automation » du groupe. Grâce à cette acquisition, nous mettons à disposition des intégrateurs et partenaires une palette d’outils totalement
interopérables ! Les solutions ABB, associées à celles de Newron
System, permettent d’améliorer la gestion du confort et de l’énergie
des bâtiments.
© ABB
© ABB
ABB et la basse tension :
un déploiement cohérent sur les
marchés résidentiel et tertiaire
Il est actuellement beaucoup question de comptage de
l’énergie dans le bâtiment. Comment abordez-vous cette
tendance ?
Sébastien Meunier – C’est un sujet fondamental. Indépendamment
de la RT2012, le comptage constitue la base des actions à mener en
matière de contrôle de l’énergie. Cette logique est valable aussi bien
pour l’habitat que pour le tertiaire, marché pour lequel nous lançons
la nouvelle série B de compteurs. L’infrastructure de comptage sert de
base au développement de solutions d’efficacité énergétique actives.
Connaître les consommations permet de réaliser en moyenne 5 %
d’économie. Au-delà de cette première démarche, le passage à des
solutions de gestion active de l’énergie pousse les économies jusqu’à
30 % ! À cela, s’ajoute l’élévation du niveau de confort, car bénéficiant
de la même infrastructure de contrôle et de régulation. n
www.electromagazine.fr - n°63 - Octobre 2013
Propos recueillis par Michel Laurent
LA PAROLE À …
Approche juridique :
la vidéosurveillance
© D.R.
De plus en plus de dispositifs de vidéosurveillance sont installés dans les lieux
privés, professionnels ou publics, avec pour objectif la sécurisation des lieux et
des personnes, et/ou la lutte contre les incivilités. Quelles sont les règles
applicables en matière d’atteinte à la vie privée ? Parole à Maître Taransaud.
Quelles sont les formalités légales à accomplir ?
Maître Taransaud
Électro Magazine – Quelles précautions prendre lors de l’installation du dispositif ?
Me Taransaud – Si la réglementation permet l’installation de caméras à titre dissuasif ou à des fins de sécurité sur les lieux professionnels, dans les commerces, au domicile d’un particulier ou encore
dans les immeubles d’habitation, les zones qui peuvent être filmées
sont strictement définies.
Ainsi, sur un lieu de travail, des caméras ne peuvent être installées
qu’au niveau des entrées et sorties des bâtiments, y compris les
issues de secours, les voies de circulation ou encore les zones d’entrepôt de la marchandise. Le dispositif ne doit pas avoir pour objet
principal de filmer les salariés sur leur lieu de travail, sauf circonstances particulières : manipulation d’argent, salarié travaillant dans
un entrepôt...
Il est également prohibé de filmer les zones de pause des salariés,
les toilettes, vestiaires ou encore les locaux syndicaux.
Dans les immeubles collectifs d’habitation, des caméras de vidéosurveillance peuvent être installées dans les espaces communs (parking, local vélo, hall d’entrée, etc.), il faudra cependant veiller à ce que
celles-ci ne filment ni les portes d’appartement, ni les balcons des
habitants, dans un souci de respect de leur vie privée.
Il en est de même lors de l’installation d’un dispositif de vidéosurveillance au domicile d’un particulier.
Celui-ci ne pourra, en effet, servir qu’à filmer l’intérieur de la propriété (intérieur de la maison, jardin...), et en aucun cas la voie
publique, ni bien évidement les propriétés voisines.
Quelle est la responsabilité du vendeur ou de l’installateur à
ce titre ?
Me Taransaud – Par un arrêt du 25 juin 2002, la 1re Chambre Civile de
la Cour de Cassation a jugé que « il ne peut être reproché au vendeur
du matériel [de vidéo-surveillance] un manquement à son devoir de
conseil pour ne pas avoir informé [la société qui a commandé la pose
des caméras] de ce qu’une telle installation est interdite par les dispositions du Code de Travail. Le devoir de conseil du vendeur s’inscrit dans son domaine de compétence technique ».
Dès lors, la responsabilité du vendeur/installateur semble ne pas
pouvoir être recherchée sur ce point.
24
Me Taransaud – Les obligations légales incombant aux sociétés ou
particuliers clients sont diverses. Une distinction est à opérer en
fonction de la nature des zones filmées :
- si les caméras filment un lieu non ouvert au public (entrepôt,
réserve, lieux uniquement accessibles aux personnes autorisées...),
que ce dernier soit situé dans un commerce, sur un lieu de travail
ou encore dans un immeuble d’habitation, le dispositif doit faire
l’objet d’une déclaration à la Commission Nationale de
l’Informatique et des Libertés Fondamentales (CNIL), et ce pour
chaque site ou établissement équipé ;
- si les caméras filment un lieu ouvert au public, c’est-à-dire accessible à toute personne (zones de circulation ou d’entrée et de sortie
du public, hall d’entrée non sécurisé...), le dispositif doit alors préalablement être autorisé par le Préfet.
Existe-t-il un devoir d’information ou d’accord préalable visà-vis des usagers susceptibles d’être filmés ?
Me Taransaud – En toute hypothèse, les instances représentatives du
personnel dans le cadre d’une installation sur un lieu de travail
devront être informées et consultées avant toute décision d’installation d’un tel dispositif, et celui-ci devra faire l’objet, dans le cadre
d’une copropriété, d’un vote préalable lors de l’assemblée générale
des copropriétaires.
Par ailleurs, les employés et/ou le public devront être informés, de
manière claire et visible, de la présence du système de vidéo-surveillance, des coordonnées de la personne qui en est responsable, généralement le responsable de la sécurité, ainsi que de la procédure à
suivre concernant le droit d’accès aux images.
L’employeur devra également veiller à en informer chacun de ses
salariés à travers, par exemple, une note de service.
Dans le cadre de l’installation de caméras dans une propriété privée,
aucune déclaration auprès de la CNIL n’est à effectuer, ni aucune
autorisation à solliciter auprès de la Préfecture.
Toutefois, dans l’hypothèse où le particulier emploierait des salariés à domicile, à temps complet ou partiel, et où, les images
feraient l’objet d’un enregistrement, ce dernier devra alors procéder à une déclaration auprès de la CNIL. Il devra également en sa
qualité d’ « employeur particulier » informer ses salariés de la présence des caméras. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
© Câblerie Daumesnil
PROFESSION NÉGOCIANT
Câblerie Daumesnil :
le regard tourné vers l’avenir
Rendez-vous du 4 au 8 novembre à Paris Nord Villepinte, pavillon 1,
sur le stand A69 de Câblerie Daumesnil. Ce rendez-vous est important
pour cette entreprise aux liens particuliers avec ses clients du monde
entier, grossistes et distributeurs en matériels électriques.
Daumesnil : respect, confiance, équité et intégrité. L’entreprise se
prépare depuis plus d’un an à ce rendez-vous phare du BTP, en
s’adaptant aux conditions du marché et en affinant sa stratégie marketing. « Cet événement est fondamental et stimulant : il est LE rendez-vous de la profession et, pour Câblerie Daumesnil, l’occasion
d’une rencontre en face-à-face avec nos clients de France, des
DOM/TOM, de l’Afrique francophone, du Moyen-Orient, de l’Asie du
Sud-est… », commente Adrien Juif qui présente les câbles électriques voués à satisfaire les marchés porteurs aujourd’hui : l’industrie, le tertiaire. « Et bien sûr, la gamme des câbles pour courants faibles qui a pris une place importante dans notre offre, en l’occurrence, les câbles téléphoniques, coaxiaux, informatiques, vidéo ». En
somme, Câblerie Daumesnil est devenu le « one-stop shop » français
du fil et des câbles électriques, offrant à son client la possibilité de
réaliser la majorité de ses achats au même endroit.
Adrien Juif, directeur commercial France de Câblerie Daumesnil, appartient
à la jeune génération dirigeante de Câblerie Daumesnil. Diplômé d’une école
de commerce, il a travaillé dans une banque américaine avant de rejoindre
Câblerie Daumesnil voici 10 ans.
Interclima+Elec et Batimat sont réunis du 4 au 8 novembre, au sein
du parc Paris Nord Villepinte pour constituer un événement unique
par sa taille et son exhaustivité dans l’offre de solutions énergétiques.
« Un temps fort pour Câblerie Daumesnil, puisque nous y exposons
de nouveau pour la première fois depuis 10 ans ! », admet Adrien
Juif, directeur commercial France de Câblerie Daumesnil. Ce dernier, avec Aissata Diallo, directrice commerciale et Supply Chain, et
Déborah Lichentin, manager commercial France/export et responsable communication, forment un trio garant des valeurs de Câblerie
© Câblerie Daumesnil
Une stratégie résolument tournée vers l’avenir
Capture d’écran de l’e-boutique.
Câblerie Daumesnil :
une PME à taille humaine
Un chiffre d’affaires 2012 de 35 M€, dont 30 % à l’export, avec
35 salariés… Câblerie Daumesnil a encore et toujours une offre
diversifiée de plus d’un millier de références : câbles d’énergie,
câbles industriels, câbles pour courants faibles, etc. Une
gamme complétée par les câbles d’alarme souples ou rigides,
les câbles HP « rond » et « méplat », les câbles « micro » et le
cuivre nu… et les connecteurs de type serre-câbles à frapper
en deux tailles (C25, C35).
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« Nous travaillons depuis 45 ans en partenariat avec les grossistes et
les distributeurs. Nous ne vendons pas à l’utilisateur final, ni à l’installateur… Il en va de la confiance de nos clients », insiste Adrien Juif :
« à Paris Nord Villepinte, dans une atmosphère détendue et conviviale, nous prendrons le temps de faire le point sur les besoins spécifiques et les challenges auxquels ils doivent faire face, afin d’offrir
à chacun d’eux un service personnalisé qui s’inscrit dans une relation
de proximité ».
Indéniablement, Câblerie Daumesnil a des atouts chics de choc : un
stock très important en région parisienne, une grande profondeur de
gamme. Autant dire qu’elle peut tout à la fois dépanner en urgence
un client sans minimum de quantité, mais aussi satisfaire le réapprovisionnement de stock, c’est-à-dire de commandes bien plus conséquentes selon un rythme cadencé. « Notez qu’en dépannage, les
clients peuvent même venir enlever sous 2 heures les câbles dont ils
ont besoin urgemment, ou bien attendre d’être livrés à J + 1 en région
parisienne, ou, selon la nature de la commande, entre J + 3 et J + 5
en province », explicite Adrien Juif. Il insiste par ailleurs sur la proximité de Câblerie Daumesnil avec sa clientèle, sa disponibilité, sa
réactivité : « être plus proche du client pour lui apporter les meilleurs
services et les meilleurs prix, afin qu’il soit encore plus performant
sur son marché ». Une entreprise tournée vers le futur comme le
démontre sa boutique en ligne, à l’adresse http://eboutique.cableriedaumesnil.com. « Il vous est possible de passer commande très tôt
le matin, voire très tard le soir : votre commande sera servie en priorité dans la journée même », ajoute Adrien Juif. Des promotions spéciales sont aussi proposées lors de « Journées flash » à ceux qui fréquentent cette e-boutique qui peuvent bénéficier de prix spéciaux ou
de cadeaux « clins d’œil ». Autre avantage pour les clients internationaux qui surfent sur ce site marchand : ils n’ont plus à subir l’incidence du décalage horaire. n
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Jean-Claude Festinger
RÉGLEMENTATION
UTE C 18-510-3 : un guide pour la norme NF C 18-510 Ce nouveau guide UTE a été établi sur la base des prescriptions de la norme NF C 18-510 « Opérations sur les
ouvrages et installations électriques et dans un environnement électrique – Prévention du risque électrique ». Il
s’adresse aux personnels habilités à effectuer des opérations sur les installations électriques.
Le guide UTE C 18-510-3, « Prescriptions de sécurité d’ordre électrique relatives aux opérations effectuées sur les installations électriques ou dans leur environnement » traite de la prévention du
risque électrique pour les domaines de la basse tension et la haute
tension, des travaux hors tension et des travaux sous tension, des
opérations d’ordre électrique et non électrique. Il explicite les dispositions de la norme pour prendre en compte les particularités du
domaine des installations électriques.
Sont exclus du document les domaines non couverts par la norme
NF C 18-510, ainsi que les dispositions propres :
- aux installations de production d’électricité (couvertes par l’UTE
C 18-510-2) ;
Produits électriques
de contrefaçon :
une brochure
de la CEI
Si l’édition de cette brochure de 24 pages en langue
française n’est pas nouvelle, le sujet reste cependant
d’actualité. D’où l’intérêt de garder à l’esprit les
risques encourus et de rester vigilants quant aux
équipements achetés.
L’utilisation d’équipements ou de composants contrefaits peut provoquer des pertes matérielles, des blessures graves ou la mort. Et cela
sous l’entière responsabilité de l’installateur. Le ton est donné…
Il faut savoir qu’aujourd’hui, la contrefaçon des produits électriques
et électroniques occupe la deuxième place après celle des produits
pharmaceutiques. Des composants tels que les fusibles, les câbles et
les disjoncteurs et jusqu’aux équipements ménagers, aux outils professionnels et aux pièces de rechange pour l’automobile et l’aviation,
rien n’est à l’abri de la contrefaçon. Alors que l’apparence et l’emballage peuvent être très convaincants, les produits eux-mêmes ont
souvent des propriétés moindres que celles des produits normalisés
et peuvent représenter un sévère danger pour la sécurité, provoquant
des accidents et causant des décès.
Rappelons qu’un produit contrefaisant peut annuler les garanties
pour des systèmes et des installations complètes, entraînant de
graves pertes et passifs financiers. Les fabricants, les installateurs,
les prescripteurs et les employeurs peuvent être tenus directement
pour responsables des incidents et des accidents liés à des marchandises de contrefaçon…
- aux ouvrages et à leurs annexes régis par le décret 82-167 (couverts
par l’UTE C 18-510-1) ;
- aux véhicules et engins (couverts par l’UTE C 18-550).
L’employeur peut décider d’utiliser le présent document, complété
par les instructions de sécurité permanentes propres à l’entreprise,
comme carnet de prescriptions à remettre à son salarié pour répondre à la réglementation en vigueur.
Ce guide ne traite pas de toutes les dispositions que doivent prendre l’employeur, le donneur d’ordre, le chef d’établissement ou, par
délégation, le chargé d’exploitation électrique. Les éléments liés à
l’organisation du travail ou aux modes opératoires ne figurent pas
dans ce document.
M.L.
Quelques pistes pour …
identifier les produits contrefaisants :
• Vérifiez le style, l’agencement et la qualité de la documentation imprimée, de l’emballage et de l’étiquetage. L’emballage
et l’étiquetage sont parfois le signe le plus évident de quelque
chose d’anormal. Recherchez les défauts de formulation des
textes dans votre langue, les erreurs grammaticales, l’agencement bizarre, les polices d’impression inhabituelles, le
manque de logos de certification ou d’étiquettes. Vérifiez les
certificats d’essai et la documentation livrée avec les marchandises.
Une inspection visuelle externe approfondie doit également
inclure marques et logos, ainsi que les éventuelles divergences
entre les documents d’expédition et les numéros de pièces.
• Inspection visuelle externe. Est-ce que le toucher et les sensations d’un produit semblent inhabituels ? Est-ce que l’épaisseur d’un cordon semble anormale ? Est-ce que le poids ou la
forme semble étrange ? Contrôlez la qualité et l’exactitude des
logos de marque (utilisation des bibliothèques de logo) et vérifiez le soin apporté à l’exécution des numéros des pièces et
des codes de date : la lisibilité, la netteté, la clarté. Les logos
de marque déposée qui ont l’air d’être différents par rapport à
d’habitude peuvent être le signe d’une contrefaçon. Inspectez
pour déceler une preuve d’altération physique : ponçage,
surimpression, etc., (l’acétone attaque de nombreux matériaux de surimpression). Effectuez alors un essai pour vous
assurer de la permanence du marquage sur les marques commerciales inscrites à l’encre (utiliser un mélange 3/1 essence
minérale/alcool isopropylique).
Michel Laurent
28
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TECHNOLOGIE
Appareillage de puissance :
le cœur de l’installation électrique
Trop souvent dans l’ombre d’un tableau oublié, l’appareillage de puissance va sans aucun doute devenir un des
enjeux de l’efficacité énergétique. Entre smart grid et bâtiments intelligents, se joueront à ce niveau les délestages
et les enclenchements de charge optimisés. D’où l’importance de préparer et mettre à niveau le parc installé. Tout
d’horizon de l’offre…
© ABB
© ABB
ce titre, la nouvelle gamme H3 de Hager se distingue par son
embase câblée, sur laquelle vient s’embrocher le disjoncteur (partie
puissance et ses auxiliaires). À l’horizon 2015, l’offre de boîtiers
moulés devrait être en capacité de communiquer… Un thème pour
l’heure en développement.
Depuis deux ans, la série de disjoncteurs ouverts MTX rend Gewiss
visible sur ce marché. La gamme comprend des appareils fixes,
débrochables ou débrochables sur chariot pour les plus grosses
intensités nominales. Le déclencheur magnétothermique de base
peut, en option, céder la place à un déclencheur électronique. Gewiss
évolue depuis une décennie dans le monde de la protection et de la
coupure. « Si aujourd’hui nous sommes véritablement pertinents
jusqu’à 400 A d’intensité nominale, nous faisons tout pour monter en
puissance dans les années à venir », précise Philippe Desfeux, resBoîtiers moulés Tmax TX d’ABB
ponsable produits.
Si l’appareillage de coupure et de protection autour de 400 A repréFabriqués en Allemagne, les disjoncteurs ouverts NZM de Eaton sont
sente le cœur du marché des équipements de puissance, il apparaît
disponibles sous 4 tailles jusqu’à 1 600 A, et à terme jusqu’à 2 000 A.
que chaque acteur repousse ses limites en matière d’intensité nomiDe deux offres historiques actuellement proposées en parallèle
nale. Objectif : disposer d’une offre complète et cohérente, en phase
(Moeller et Cutler Hammer), naîtra en 2015 une nouvelle gamme
avec les besoins de continuité de service et communication. En effet,
fusionnée, qui bénéficiera du meilleur de chaque série. Actuellement,
le marché demande en grande partie des disjoncteurs que l’on pose
NZM existe avec déclencheur magnétothermique pour la version
et que l’on oublie aussitôt dans un contexte non critique. Pourtant, les
standard, avec déclencheur magnétique fixe (LZM) en version « bas
cahiers des charges font toutefois de plus en plus souvent référence
coût », et avec électronique embarquée (mesure de tension, courant,
à la notion de continuité de service. Cette évolution de la demande
puissance… voire harmoniques) communicante sur Canopen.
correspond aussi à des critères précis d’exploitation, de maintenance
Chez GE Industrial Solutions, la gamme de disjoncteurs boîtiers
et d’évolutivité, comme le résume très bien l’indice de service (IS)
moulés, se nomme Record Plus. Elle communique sous Modbus à
lancé il y a déjà plus d’une décennie par les fabricants réunis au sein
partir de 400 A. « Nous lançons actuellement la gamme de déclendu Gimelec.
cheurs électroniques PremEon S 3 ou 4 pôles, dotés d’une plage de
réglage thermique à partir de 0,3 fois la valeur du courant nominal, à
Boîtiers moulés : une offre très large
destination de nos disjoncteurs Record Plus jusqu’à 630 A. La protecChez Siemens, la gamme de disjoncteurs boîtiers moulés se
tion peut aussi être magnétique, instantanée sélective et sur défaut
nomme Sentron 3L. Les cinq tailles de boîtier sont chacune dispode terre temporisé avec option I2t », explique Frédéric Schekler,
nibles selon les trois pouvoirs de coupure proposés : 55, 70 ou
directeur des ventes France. Par ailleurs, le calibrateur n’est plus
100 kA sans modificationde taille de boîtier. Ces appareils embarnécessaire car le déclencheur assure lui-même cette fonction. Les
quent un déclencheur magnétothermique
prochains déclencheurs d’entrée de gamme qui
jusqu’à une intensité nominale de 630 A. « De 16
sortiront sur le marché auront eux aussi une
à 1 600 A, tous les modèles sont proposés avec
capacité à communiquer, sous Modbus et d’auune unité de contrôle électronique réglable,
tres protocoles… Pour répondre aux contraintes
explique Jean-Claude Kalb, chef produits chez
d’encombrement, GE propose à partir de 160 A
Siemens. Cette électronique embarquée perdes boîtiers rendus compacts grâce au concept
met également d’afficher la consommation
de contact à double coupure.
d’énergie directement sur le disjoncteur pour
Legrand propose pour sa part les disjoncteurs
les unités de contrôle haut de gamme. » Les
boîtiers moulés DPX3 dont la version 250 A intèunités communiquent avec leur environnement
gre en option une unité de mesure des paramèsous Profibus, sous Modbus RTU et s’ouvriront
tres électriques. L’appareil communique sous
prochainement à Profinet.
Modbus. Signal converti via un module externe
La maintenance des disjoncteurs ouverts reste trop
En 2010, la gamme de disjoncteurs boîtiers mouModbus/IP. Les autres disjoncteurs de la
souvent ignorée, notamment dans le tertiaire.
lés de Hager plafonnait à 630 A. Depuis, le fabrigamme DPX3 intégreront cette capacité à la
cant n’a eu de cesse de monter en puissance pour offrir aujourd’hui
mesure au fil de leur renouvellement. Tendance forte : la compacité.
une nouvelle gamme H3 s’épanouissant de 125 à 1 600 A ! (jusqu’à
« En matière d’optimisation de la place dans les tableaux, nos dis250 A sur rail Din). Tendance forte sur le marché : la demande de disjoncteurs boîtiers moulés DPX3 160 et 250 A existent en seulement 2
joncteurs débrochables, en lien avec la notion d’indices de service. À
tailles avec différentiel intégré et 2 tailles sans différentiel. Le gain de
30
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TECHNOLOGIE
© Hager
© Hager
© GE
importante à terme. Il s’agit par exemple de brider à
place en hauteur est de l’ordre de 15 à 25 % par rapport
2 000 A un disjoncteur de 4 000 A. D’où une plus
à la génération précédente », précise Stéphane
grande souplesse lors du dimensionnement initial de
Grenier, responsable marketing systèmes de distribul’installation.
tion tertiaire et industrie chez Legrand.
Siemens met actuellement en place une stratégie de
En cohérence avec les disjoncteurs, les jeux de barres,
traçabilité de ses appareils via QR code. Ainsi, chaque
cuivre comme aluminium, font partie de la solution de
disjoncteur (boîtier moulé ou ouvert) pourra être
répartition optimisée de Legrand, en tant que système
« flashé » par l’utilisateur ou le technicien de maintecomplet et cohérent de distribution du courant dans le
nance, pour avoir directement accès aux documentatableau : jeux de barres optimisés en aluminium cuivré
tions techniques.
étamé, kits de raccordement, répartiteurs de rangée
250 et 400 A qui évitent l’accès aux parties sous tension
En 2012, Hager s’est lancé sur le marché du disjoncBoîtier moulé Record Plus
lors du montage des appareils ou répartiteur modulaire
teur ouvert avec une nouvelle gamme H3 comprenant
de GE Industrial Solutions
jusqu’à 125A, …
3 tailles de 630 à 2 500 A. « En tant que fabricant, il est
Présente sur le marché depuis plus de 10 ans, l’offre de
préférable de proposer l’ensemble de l’offre pour des
disjoncteurs boîtiers moulés Tmax d’ABB couvre une
questions d’association et de sélectivité entre appaplage de 160 à 800 A. Il y a 2 ans, est apparue en paralreils », souligne Philippe Bloch, chef produits tertiaire
lèle une nouvelle gamme Tmax XT dotée de capacité de
France. Les disjoncteurs ouverts Hager intègrent de
mesure et de comptage d’énergie. Florent Taesch, chef
série une technologie à double coupure. Il s’agit par
de produits disjoncteurs de puissance, commente :
ailleurs d’équipements communicants sous Jbus /
Modbus et capables de mesurer courant, tension ou
« Pour l’heure, le Tmax XT est disponible pour les calipuissance.
bres 160 A ou 250 A en versions fixe ou débrochable.
L’offre va s’étoffer progressivement. » Nouveauté au
Fabriqués aux États-Unis et assemblés aux Pays-Bas
sujet du Tmax XT : les contacts auxiliaires font l’objet
les disjoncteurs ouverts IZMX sont à présent conçus en
Le système de double coupure de
d’une seule référence permettant d’assurer toutes les
totalité par Eaton. « À la commande, nos commerciaux
l’arc mis en œuvre par Hager permet
fonctions. Il suffit de modifier la position d’installation.
disposent d’un configurateur qui permet de créer l’apde maintenir des contraintes
Les nouvelles commandes motorisées, à action directe électriques élevées (Icw = Ics =Icu), et pareils répondant spécifiquement au client en fonction
et à accumulation d’énergie, nécessitent quant à elles des endurances supérieures à celles du TGBT », précise Stéphane Egros, directeur markeexigées par la norme.
une faible puissance au démarrage comme en régime
ting. En effet, les modules électroniques de compermanent.
mande, les cartes de communication, la disposition
Chez Schneider Electric la gamme Compact se décline
des broches ou encore le choix des bobines, sont entièen version NSX de 100 à 630 A et en version NS de 800
rement configurables. En complément, Eaton propose
à 3 200 A. Les disjoncteurs Compact permettent une
deux stratégies de protection contre les risques d’arcs
maintenance évolutive en exploitation, grâce à l’ajout
électriques et de continuité de service. La stratégie
d’accessoires de communication ou de déclenchement.
passive consiste à recouvrir les barres d’isolants. La
solution active prend forme avec le système de détec« Nous venons de lancer deux blocs de coupure 100 à
tion d’arc électrique Arcon. À l’aide d’une fibre optique,
630 A à haut pouvoir de coupure et permettant de tral’arc est détecté très rapidement avant qu’il ne s’amplivailler sous une tension de 400 V comme de 690 V »,
fie. Un calculateur rapide envoie ensuite un ordre à un
annonce Cyrille Payet, gérant d’offre. Il apparaît en
Disjoncteur ouvert
système de coupure sur une barre préselectionnée, et
effet que des installations électriques existantes,
de puissance H3 de Hager.
donne l’ordre de libérer un gaz neutre dans l’enceinte
nécessitant une puissance disponible supérieure, peude l’armoire. Reste ensuite à changer en quelques minutes le module
vent passer d’une tension de 400 V à 690 V sans modification du
de barre cassé. L’accident est ainsi évité, de même que l’ensemble
câblage. Ce moyen d’accroître la capacité énergétique touche aussi le
des conséquences (risques relatifs aux personnes, incendie, pertes
tertiaire, par exemple pour les besoins des ascenseurs.
d’exploitation sur une longue durée).
« L’arrivée des déclencheurs électroniques avancés permet d’affiner
Les disjoncteurs ouverts Intelliguard G de GE Industrial Solutions se
la sélectivité et d’améliorer la continuité de service tout en mesurant
présentent sous 3 formats sur une plage de 400 à 6 400 A. Lancée fin
les caractéristiques de l’énergie. Les capacités de communication
2010 en France, cette gamme bénéficie de composants électromécalocales ou distantes ouvrent par ailleurs au diagnostic, par exemple
niques et de contacts entièrement revus. « Elle offre des fonctions de
de l’usure des contacts. » Dans cette perspective, dès 2014, Schneider
Electric donnera une dimension IP native (intrinsèque au micropromesure, de protection et de surveillance de paramètres sur la base
cesseur embarqué) sur tous ses nouveaux produits intelligents.
d’accessoires communs à toute la plage d’intensités nominales »,
souligne Yorick Arlan, chef de produit composants industriels France
Disjoncteurs ouverts : ils affinent leur sélectivité
et Afrique du Nord. L’inter-verrouillage sélectif par zone assure une
sélectivité via communication point à point entre disjoncteurs. Au
De 630 à 6 300 A d’intensité nominale, les disjoncteurs ouverts
premier semestre 2014, un disjoncteur simplifié Intelliguard L (400 à
Sentron 3WL de Siemens embarquent tous une unité de contrôle
6 400 A) sera introduit sur le marché. Son atout ? Des performances
électronique capable de communiquer sous profibus, Modbus
électriques identiques avec moins de fonctionnalités annexes. De
RTU et bientôt sous Profinet. En complément, le bus CubicleBus
quoi en faire un produit dédié aux marchés à prix serrés. Autre lanpermet de réaliser des interconnexions entre modules électrocement prévu : Intelliguard T. Il s’agit là d’un disjoncteur doté d’un
niques. Un de ces modules assure la sélectivité ampèremétrique
boîtier plus compact jusqu’à 1 600 A afin de réduire l’encombrement.
des disjoncteurs. « CubicleBus a l’avantage d’améliorer la sélec« Il résulte de travaux menés au niveau des contacts et de la dissipativité lorsqu’elle est critique. Nous travaillons actuellement à
tion de chaleur. »
l’adaptation du bus sur la gamme de disjoncteurs boîtiers mouChez Legrand, l’offre de disjoncteurs ouverts monte en puissance.
lés », souligne Jean-Claude Kalb.
Depuis 2012, elle atteint 6 300 A, contre 4 000 A jusqu’alors. Legrand
Siemens dispose aussi d’un module de codage ayant la faculté de
limiter l’intensité d’un disjoncteur en attente d’une charge plus
Suite page 32
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TECHNOLOGIE
© Siemens
© Legrand
enrichit son offre sans oublier les armoires spécialepôles d’un disjoncteur ouvert lorsqu’il a déclenché
ment conçues pour recevoir les disjoncteurs DMX³
sur défaut. »
6300. Les armoires XL³ 6300 répondent aux besoins de
De 800 à 6 300 A, Schneider Electric couvre l’offre de
puissance élevée notamment pour les gros bâtiments
disjoncteurs ouverts sous 3 tailles normalisées. Plus
tertiaires.
précisément, Masterpact NT (800 à 1 600 A) correspond
En complément de son offre DMX³ (630 à 4 000 A),
à une taille relativement compacte avec un pas polaire
Legrand a étoffé sa gamme avec 8 nouvelles références
unique 70 mm pour une performance de coupure de 42
de disjoncteurs ouverts DMX³ 6300 A. Disponibles en
à 150 kA. Tandis que Masterpact NW occupe 2 tailles
Boîtier moulé DPX3 250 A
de Legrand avec unité de mesure
version fixe ou débrochable, ils assurent un pouvoir de
(800 à 4 000 A et 4 000 à 6 300 A). Quatre types d’unités
intégrée.
coupure de 100 kA et sont équipés d’une unité de protecde contrôle Micrologic enrichies de fonctions mesure,
tion. Ces unités à écran LCD ou tactile permettent les mesures coude gestion d’énergie et d’analyse de réseaux sont alloués aux différantes de l’installation ainsi que les opérations de mesure à distance en
rentes déclinaisons Masterpact.
Modbus / RS 485 par le biais d’une interface de communication.
Quelle maintenance mettre en œuvre ?
ABB présentera en avant-première lors du salon Interclima+elec la
famille de disjoncteurs ouverts Emax2. Dans un premier temps,
Si les boîtiers moulés ne demandent aucun entretien, du fait de leur
Emax2 prendre place en parallèle de l’offre Emax. Les premiers proconstruction, les disjoncteurs ouverts, nécessitent en revanche une
duits seront disponibles début 2014. « Emax2 est marqué par l’innorévision périodique. Chez Schneider Electric, les disjoncteurs boîvation au niveau de l’électronique embarquée,
tiers moulés version Compact NS (800 à 3 200 A)
explique Florent Taesch. Il dispose de fonctions de
sont toutefois ouverts à la maintenance préventive.
mesure et de comptage poussées et gère les paraSur les appareils ouverts, Siemens préconise, par
mètres de fonctions de gestion de l’énergie. Par
exemple, une visite tous les 2 ans, voire tous les
exemple, pour le délestage de charges ». L’idée
ans en ambiance corrosive ou sous atmosphère
n’est autre que d’intégrer les fonctionnalités de
polluée. Hager préconise également une révision
gestion dans le disjoncteur avec la possibilité de
tous les 2 ans sur site : vérifications mécanique
définir des scénarios relatifs aux charges priorivisuelle et test de déclenchement hors charge). Si
taires et non prioritaires. Emax2 permet également
besoin, une chambre de coupure peut être remplad’éviter les dépassements de consommation sur
cée sur site. Chez GE Industrial Solutions, une
une période, à l’aide de scénario prédictifs.
équipe de 12 personnes intervient sur les disjoncProtocoles de communication disponibles :
Disjoncteurs ouverts Sentron 3WL
teurs installés en France, dont les appareils de
de Siemens.
Modbus, Profibus, Profinet, CEI 61850. Au juste,
l’ancienne gamme Unelec. ABB développe actuelcombien de manœuvres peut endurer un disjoncteur ouvert ? « À
lement son activité de services à la fois autour des disjoncteurs
titre d’exemple pour l’Emax E1 1 600 A, Le nombre de manœuvres
ouverts et des interrupteurs sectionneurs de forte puissance (ferroen fonctionnement normal à vide est de 25 000 et en charge de
viaire). L’ensemble concerne 5 techniciens ABB et des partenaires
10 000. En revanche, il est impossible d’indiquer le nombre de
locaux sur zones géographiques spécifiques. n
manœuvres sur défaut car cela dépend de l’intensité et de la durée
du défaut électrique. Il est fortement conseillé d’inspecter les
Michel Laurent
L’offre sur la marché français (*)
Disjoncteurs « boîtiers moulés »
Disjoncteurs « ouverts »
Intensité
nominale
(A)
Pouvoir
de coupure
(kA)
Intensité
nominale
(A)
Pouvoir
de coupure
(kA)
ABB
160 à 800 A
50 à 150 kA
630 à 6 300 A
50 à 200 kA
Équipe ABB France
et partenaires locaux
EATON
65 à 1 600 A
25 à 150 kA
630 à 6 300 A
42 à 105 kA
Eaton et tableautiers
partenaires
GE INDUSTRIAL
SOLUTIONS
160 à 1 600 A
25 à 150 kA
400 à 6 400 A
50 à 150 kA
Équipe GE
GEWISS
160 à 1 600 A
16 à 120 kA
/
/
HAGER
125 à 1 600 A
18 à 70 kA
630 à 2 500 A
50 à 85 kA
Gérée par Hager
LEGRAND
160 à 1 600 A
16 à 70 kA
1 600 à 6 300 A
50 à 100 kA
n.p.
SCHNEIDER
ELECTRIC
100 à 3 200 A
45 à 150 kA
630 à 6 300 A
42 à 150 kA
n.p.
SIEMENS
16 à 1 600 A
55 à 100 kA
630 à 6 300 A
55 à 150 kA
Réception
des demandes
et orientation vers
sous-traitants
spécialisés.
Fournisseurs
(*) Liste non exhaustive.
32
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Maintenance
n.p.
SOLUTION TECHNIQUE
Exigences applicables aux luminaires
et ballasts pour lampes à décharge
Dans notre N°61, nous avons abordé les caractéristiques relatives aux lampes à décharge issues du Règlement (CE)
n° 245/2009. Ce dernier donne également les exigences applicables aux luminaires équipés de ces mêmes lampes
et des ballasts compatibles ainsi que le calendrier de leur entrée en vigueur.
Les produits concernés sont les luminaires d’éclairage général pour
lampes fluorescentes sans ballast intégré et pour lampes à décharge
à haute intensité ainsi que les ballasts associés.
Performance énergétique
des luminaires d’éclairage général
Depuis 2010, la consommation des luminaires pour lampes à
décharge à haute intensité ne doit pas dépasser la somme de la
consommation des ballasts incorporés lorsque les lampes auxquelles ils sont associés n’émettent aucune lumière et que les autres
composants (connexions réseau, capteurs, etc.) sont déconnectés. Si
ces derniers ne peuvent être déconnectés, leur puissance doit être
mesurée et déduite du résultat.
Depuis 2012, les luminaires pour lampes fluorescentes sans ballast
intégré et pour lampes à décharge à haute intensité doivent être
compatibles avec les ballasts satisfaisant aux exigences de la troisième étape (2017), sauf les luminaires dont l’indice de protection est
au moins IP4X (en 2017, cette exception sera supprimée).
Performance énergétique des ballasts
Rappelons la classification des ballasts (par le CELMA devenu
aujourd’hui « Lighting Europe » : http://www.lightingeurope.org) :
– classe B2 : ballasts magnétiques à faibles pertes,
– classe B1 : ballasts magnétiques à très faibles pertes,
– classe A3 : ballasts électroniques
– classe A2 : ballasts électroniques à pertes réduites, et A2 BAT (1)
– classe A1 et A1 BAT : ballasts électroniques gradables.
Les ballasts gradables sont classés A1 s’ils satisfont aux prescriptions suivantes :
- au réglage à 100 % de flux lumineux, le ballast satisfait au moins
aux exigences de la classe A3 ;
- au réglage à 25 % de flux lumineux, la puissance totale d’entrée est
égale ou inférieure à 50 % de la puissance au réglage à 100 % de
flux lumineux ;
- le ballast doit être capable de réduire le flux lumineux à 10 % ou
moins du flux lumineux maximum.
Le rendement du ballast (ηballast) est le rapport entre la puissance
de la lampe (sortie du ballast) et la puissance d’entrée du circuit
lampe-ballast.
Les ballasts multi-puissance doivent satisfaire aux exigences ciaprès pour chaque puissance à laquelle ils peuvent fonctionner.
• Depuis 2010 :
La classe d’efficacité énergétique minimale doit être B2 et A3 pour
les ballasts non utilisables avec un variateur, destinés aux lampes
fluorescentes (voir tableaux 17 et 18 de l’annexe III du Règlement
245/2009 : attention le tableau 17 a été modifié par le Règlement 34710). Les ballasts utilisables avec un variateur pour lampes fluorescentes reçoivent les classes d’IEE en fonction de la classe à laquelle
appartiendrait le ballast en fonctionnement à 100 % du flux lumineux : IEE A1 pour la classe A3 et A1 BAT pour la classe A2.
On entend par indice d’efficacité énergétique (IEE) un système de
classification des ballasts pour lampes fluorescentes sans ballast
intégré, en fonction de valeurs limites d’efficacité.
À la position du variateur correspondant à 25 % du flux lumineux de
la lampe en fonctionnement, la puissance à l’entrée (Pin) du circuit
lampe-ballast ne doit pas dépasser Pin < 50 % * PLassigné/ηballast.
PLassigné est la puissance assignée de la lampe et ηballast est la
limite d’efficacité énergétique de la classe d’IEE correspondante.
Valeurs minimales d’efficacité des ballasts
pour lampes à décharge à haute intensité
L’engagement de la filière
Pour les luminaires équipés de lampes fluorescentes, la France a
anticipé de plus de six ans la règlementation avec la Convention
pour la réduction des consommations d’énergie dans le tertiaire.
Engagement volontaire des signataires (1), entre autres les membres du Syndicat de l’éclairage et de la FGME, qui s’imposent
depuis juin 2010 à ne mettre sur le marché français que des luminaires fluos équipés de ballasts de classe énergétique A2 minimum, sur l’argument que chaque mètre carré rénové avec ces
produits, c’est 7 à 8 € d’économies par an et par m².
Des guides gratuits de l’ADEME et de la filière professionnelle (2)
sur la rénovation de l’éclairage (tertiaire, parties communes,
commerces) sont disponibles et téléchargeables.
Syndicat de l’éclairage : www.syndicat-eclairage.com – ADEME :
www.ademe.fr - Ministère de l’Écologie, du Développement
durable et de l’Énergie : www.developpement-durable.gouv.fr
(1) ADEME, CAPEB, FEDELEC, FGME, SERCE et Syndicat de l’éclairage.
(2) Syndicat de l’éclairage, AFE, CAPEB, FEDELEC, FFIE, FGME, FNCV,
IGNES, Récylum, SERCE, Synafel.
34
www.electromagazine.fr - n°63 - Octobre 2013
Puissance nominale (W)
ηballast %
2012
P ≤ 30
65
30 < P ≤ 75
75
75 < P ≤ 105
80
105 < P ≤ 405
85
P > 405
90
2017
P ≤ 30
78
30 < P ≤ 75
85
75 < P ≤ 105
87
105 < P ≤ 405
90
P > 405
92
SOLUTION TECHNIQUE
La consommation des ballasts pour lampe fluorescente ne doit pas
dépasser 1 W lorsque les lampes n’émettent aucune lumière dans
les conditions normales de fonctionnement (2).
• Depuis 2012
Les ballasts pour les lampes à décharge à haute intensité doivent
présenter l’efficacité décrite dans le tableau.
La consommation des ballasts (non intégrés) pour les lampes fluorescentes ne doit pas dépasser 0,5 W lorsque les lampes qu’ils alimentent n’émettent aucune lumière dans les conditions normales de
fonctionnement (2).
• À partir de 2017
Les ballasts pour lampes à décharge à haute intensité doivent présenter l’efficacité décrite dans le tableau.
Les ballasts pour les lampes fluorescentes sans ballast intégré doivent présenter l’efficacité suivante : ηballast ≥ EBbFL (efficacité base
ballast de la lampe fluorescente : relation entre la puissance assignée de la lampe (Plamp) et le rendement du ballast).
Informations devant figurer
sur les luminaires et les ballasts
Les luminaires pour lampes fluorescentes sans ballast intégré (depuis
2010) et ceux pour lampes à décharge à haute intensité dont le flux
lumineux est supérieur à 2 000 lumens doivent comporter (depuis
2012) les informations suivantes sur des sites web des fabricants en
accès libre et figurer dans le dossier de documentation technique :
- si le luminaire est mis sur le marché avec le ballast, des informations sur l’efficacité du ballast (données du fabricant du ballast) ;
- si le luminaire est mis sur le marché avec la lampe, des informations sur l’efficacité de la lampe en lm/W (données du fabricant de
la lampe) ;
- si le ballast ou la lampe ne sont pas mis sur le marché avec le luminaire, les références utilisées dans les catalogues des fabricants
doivent être fournies en ce qui concerne les types de lampes ou de
ballasts compatibles avec le luminaire (par exemple, les codes
ILCOS pour les lampes) ;
- les instructions relatives à l’entretien afin de garantir que le luminaire conserve, autant que possible, sa qualité initiale pendant toute
sa durée de vie ;
- les instructions de démontage.
En outre, les luminaires pour lampes à décharge à haute intensité
indiquent qu’ils sont conçus pour des lampes claires et/ou opalisées.
Les fabricants de ballasts communiquent les informations sur des sites
web en accès libre et sous d’autres formes qu’ils jugent appropriées
pour chacun de leurs modèles de ballast ainsi que sur les ballasts (elles
doivent figurer dans le dossier de documentation technique).
Isabelle Arnaud
(1) Best available technology : meilleure technologie existante)
(2) et lorsque les autres composants – connexions réseaux, capteurs, etc. –
sont déconnectés. Si ces derniers ne peuvent être déconnectés, leur puissance sera mesurée et déduite du résultat.
DÉVELOPPEMENT DURABLE
PEP Ecopassport :
tout un programme !
© PEP Ecopassport
L’Association PEP, à but non lucratif, a pour mission de
développer au plan international, le Programme d’écodéclaration PEP Ecopassport portant sur les équipements
électriques, électroniques et de génie climatique. Jean-Michel
Rossignol (Direction Développement Durable et Qualité,
Legrand) élu président en mai dernier, nous détaille la structure
et les actions de l’association.
Jean-Michel Rossignol,
président de l’Association PEP Ecopassport.
Électro Magazine – Quand l’Association PEP Ecopassport at-elle été créée et comment est-elle composée ?
Jean-Michel Rossignol – C’est en 2009, à l’initiative de cinq syndicats
professionnels (IGNES, Uniclima, Gimelec, Sycabel, Gifam) et d’une
vingtaine d’industriels qu’est née l’association. Elle a été rejointe
depuis par le GIL (syndicat du luminaire) en 2012 et le Syndicat de
l’éclairage en 2013. Elle est administrée par un Comité de pilotage,
constitué de 12 membres, qui élit le Bureau composé d’un président,
d’un trésorier et de trois vice-présidents et désigne un Comité technique qui assure le développement et les mises à jour des règles de
rédaction des PEP et le suivi des aspects techniques du Programme
PEP Ecopassport.
Quel est l’objectif du Programme PEP Ecopassport ?
Jean-Michel Rossignol – Le Programme PEP Ecopassport définit les
principes d’élaboration des Profils Environnementaux de Produit
(PEP). Il met à disposition des industriels l’ensemble des procédures
leur permettant de rédiger, faire vérifier et publier des PEP à l’international, conformément aux exigences de l’ISO 14025. Il permet d’utiliser des règles et des indicateurs communs, de façon à ce que les
informations concernant les impacts environnementaux, générés par
les équipements tout au long de leur cycle de vie, soient comparables
et fiables. Grâce au Programme, les fabricants sont en mesure de
fournir des données environnementales quantifiées, multicritères et
objectives sur leurs produits, établies selon des méthodes transparentes et scientifiquement validées pour éclairer le choix des clients
et des prescripteurs
Autrement dit, il définit une méthodologie de l’analyse du
cycle de vie ?
Jean-Michel Rossignol – Oui, c’est un outil qui sert à mesurer les
impacts environnementaux dès la conception des produits, avec la
même rigueur et selon des règles communes. D’une part, il incite les
fabricants à innover grâce à l’éco-conception et d’autre part, permet
aux bureaux d’études, distributeurs, installateurs, de bénéficier
d’éléments de comparaison pour répondre au mieux aux exigences
de bâtiments HQE par exemple, tout en encourageant la demande
pour les produits de moindre impact sur l’environnement.
36
Les produits dotés d’un PEP Ecopassport
sont référencés et leur fiche PEP
téléchargeable sur le site du programme :
www.pep-ecopassport.org.
Comment le Programme PEP Ecopassport s’articule-t-il ?
Jean-Michel Rossignol – Il s’appuie sur 3 niveaux de documents :
les Instructions Générales du Programme qui présentent le cadre
général de la démarche et définissent les procédures à mettre en
œuvre pour la publication d’un PEP ; un ensemble de règles valables
pour tous les produits couverts par le programme (PCR) ou applicables à une famille spécifique de produits (PSR) qui expliquent comment mesurer leur empreinte environnementale et comment la restituer sous forme de PEP ; enfin, les PEP eux-mêmes, publiés quant
à eux par les fabricants, qui informent sur la qualité environnementale des produits selon les critères objectivés définis par le
Programme PEP Ecopassport.
Sachant que le PEP est établi sur une base volontaire et
sous la responsabilité du fabricant qui le publie, comment
vous assurez-vous de la conformité aux déclarations ?
Jean-Michel Rossignol – C’est là un des rôles du Comité technique : il anime le club de vérificateurs qui interviennent sur chaque
PEP. Le vérificateur, habilité par le Programme et indépendant au
processus de réalisation du PEP, confirme par des preuves tangibles que les exigences spécifiées dans les PCR ont été satisfaites.
Cette vérification s’appuie sur la « Procédure de vérification d’un
PEP » et se matérialise par un rapport d’accompagnement. Le PEP
est valable pour une durée de 4 ans après la date de publication de
son attestation de conformité.
L’Association PEP Ecopassport est-elle une originalité
française ?
Jean-Michel Rossignol – D’autres programmes existent en Europe
mais la France a été précurseur en la matière et le Programme PEP
Ecopassport bénéficie déjà d’une notoriété internationale. Nous travaillons en étroite collaboration, via nos experts, avec les instances
normatives afin d’obtenir, à court terme, des textes de référence pour
une règlementation tant au niveau français – un décret devrait voir le
jour en 2014– qu’européen. n
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Propos recueillis par Isabelle Arnaud
CHANTIER
Siège de l’installateur Aubelec,
basé à Saint-Julien-les-Villas (10), près de Troyes,
et présent à Villemomble (93).
© D.R.
gesis® de Wieland alimente
tous les équipements
du bâti.
gesis® de Wieland alimente
et pilote les équipements
d’un bâtiment SNCF
Le système de précâblage rapide gesis® de Wieland et celui proposant un indice d’étanchéité IP66, ont été retenus
pour équiper ce bâtiment tertiaire de Saint-Denis (93). Le système de détrompage qui équipe le gesis® a permis à
l’installateur Aubelec de réaliser cette opération dans un temps record et sans erreur.
fluo T5, côté fenêtre et côté circulation, assurent l’éclairement des
bureaux, et une trame dessert les circulations », explique JeanMarie Bailly, pdg d’Aubelec.
Trois fois plus rapide à installer
« La connectique intelligente gesis® de Wieland est trois fois plus
rapide à installer qu’un câblage traditionnel, ce qui réduit d’autant le
nombre des poseurs, soit une quinzaine mobilisés par
Aubelec sur cette opération. Résultat, nous avancions
plus vite que les autres corps d’état, au point de donner
le tempo du chantier », commente Jean-Marie Bailly.
La programmation a été effectuée par Schneider
Electric. Aubelec a également installé les nourrices de
sol équipées avec une connectique SPR. Le SPR facilite
la maintenance et les évolutions du système, en permettant une déconnexion rapide des équipements.
© Aubelec
Pour le bâtiment HQE de la SNCF, en construction sur la Zac LandyPleyel Ilot-2 à Saint-Denis (93), Bouygues, entreprise générale, a préconisé l’emploi d’un système de précâblage rapide (SPR) pour l’alimentation électrique. Dans ce bâtiment R+7 de 24 000 m2, dont les
travaux ont débuté en septembre 2012, le lot courant fort et courant
faible a été attribué à la société Aubelec, basée à Saint-Julien-lesVillas, près de Troyes, et à Villemomble (93), et qui emploie 184 salariés. Toujours à la recherche de solutions innovantes,
en termes de facilité de pose et de gain de temps,
Aubelec a proposé le SPR gesis® de Wieland, avec le
concours de l’agence commerciale Ri2E intervenant au
nom de Wieland et en accord avec le promoteur CardifBNP-Paribas et Bouygues. LON (Local Operating
Network) est un réseau normalisé international
décentralisé, destiné à une immotique pour tous les
corps de métier confondus.
gesis® et RST IP66
Ri2E et Aubelec,
partenaires de longue date
Jean-Marie Bailly,
pdg d’Aubelec.
Détrompage mécanique et couleur
Le système gesis® est livré depuis l’Allemagne où il est
fabriqué. La filiale française, dans son atelier, a finalisé
les confections des nappes de SPR. Le cabinet commercial Ri2E, agissant pour Wieland, a été associé à ce
chantier. Créé en 1995, Ri2E, spécialisé en matériel
électrique, dispose de cartes connexes à Wieland (ABB
Division Pôle Foudre Soulé-Hélita, Bals, Transfo-Mary,
Prisma, Béromet, SIB-ADR, etc.), et comprend deux
directions, l’une couvre Nord-est/Île-de-France/
Centre/Normandie, l’autre, le Maghreb, depuis
Casablanca, auprès des grands comptes, des distributeurs et des installateurs. « Ri2E est composé de cinq
commerciaux aux compétences complémentaires,
intervenant très en amont des projets. Ri2E est partenaire de Bouygues et d’Aubelec, depuis plus de 20 ans »,
souligne Gérard Lecyn, directeur de Ri2E. Quant à
Aubelec, fondée en 1974 avec un statut de SCOP, elle est
dirigée, depuis 1989, par Jean-Marie Bailly, entré très
jeune dans l’entreprise, et elle intervient dans tous les
domaines de l’électricité y compris les télécoms et le
photovoltaïque (fermes solaires agricoles). n
© D.R.
Dans les étages, le câblage en nappe SPR gesis® fait
cheminer le courant fort et le bus LON. « Entrant dans
les prix, et permettant de réaliser des économies en
termes de temps de pose, Wieland a été retenue en
raison de sa solution qui propose, outre le bus LON, un
détrompage mécanique et couleur. Ce détrompage
permet de différencier et identifier sans erreur les différents circuits, celui des 3 000 luminaires gradables
qui équipent en deux trames les bureaux (dans les cirLe système de précâblage
culations, les luminaires sont non gradables), celui
rapide gesis® de Wieland équipe
des stores, et des ventilo-convecteurs (centrale de
ce bâtiment tertiaire HQE
Roland Kuschner
traitement d’air) et des capteurs utilisés pour le téléde Saint-Denis (93).
comptage de l’électricité et du chauffage. Atout supgesis® alimente et gère, via une GTB,
plémentaire, la quasi totalité des luminaires du marché intègre la
les luminaires qui intègrent
connectique Wieland. Deux trames de luminaires équipés de tubes
des détecteurs de luminosité.
38
www.electromagazine.fr - n°63 - Octobre 2013
© D.R.
Le système SPR gesis® alimente et gère, via une GTB
Schneider Electric, les luminaires qui intègrent des
détecteurs de luminosité et de présence, mais aussi
pilote les ventilo-convecteurs (centrale de traitement
d’air), assure le télécomptage de l’énergie électrique et
du chauffage, et le pilotage des stores.
L’éclairage des deux niveaux de parking est également
alimenté par le SPR gesis® de Wieland, et là, c’est le
système RST (connectique étanche IP66) qui est
employé, une exclusivité Wieland.
Les parafoudres Fusadee
d’Adee Electronic protègent
une entreprise en milieu hostile
Implantée dans les Vosges à Anould, l’entreprise
Colas Est était régulièrement victime de la foudre.
L’installation de parafoudres Fusadee de l’entreprise
Adee Electronic a permis de mettre fin aux pannes
électroniques relatives aux surtensions induites.
Le bâtiment de bureaux tout comme l’atelier étaient régulièrement
victimes de surtensions.
Spécialiste des travaux publics et de la voirie, l’entité Colas Est est en
proie aux intempéries et plus particulièrement à la foudre. Les installations électriques de l’entreprise souffrent régulièrement de surtensions ainsi induites. De fait, une ou deux fois par an, il fallait remplacer une carte électronique d’un ordinateur, de l’alarme, de la station
de lavage ou encore de la station de carburant, sans compter les désagréments liés à la perte d’exploitation temporaire.
Jusqu’alors, le site Colas à Anould (88) n’était pourvu d’aucune solution de protection foudre.
La décision a donc été prise il y a bientôt deux ans, d’équiper les
tableaux électriques ainsi que les réseaux de communication, afin de
mettre fin aux pannes régulièrement subies.
limiter correctement le niveau de surtension diffusé dans les circuits
protégés lors d’un impact foudre », explique Emmanuel Pierre, agent
Adee Electronic notamment sur le secteur Alsace Lorraine Nord.
Un installateur convaincu
Christian Ferry, gérant de la SARL Ferry et Fils (4 personnes) est
basé à Saulcy-sur-Meurthe, non loin de Saint-Dié et du site de son
client Colas. Électricien depuis 1986, Christian Ferry a rapidement
choisi d’installer les solutions de protection foudre Fusadee de chez
Adee Electronic : « J’en pose régulièrement sur des installations
domestiques et en entreprises. Le retour d’expérience est très bon.
Il m’arrive juste de parfois retourner chez mes clients pour changer
une cartouche ayant encaissé une importante surtension. Et sans
jamais déplorer plus de dégâts. C’est pour moi la preuve que le
concept Fusadee joue son rôle de protection foudre ! » n
Protection des circuits électriques
et courants faibles
Test grandeur nature !
En 2012, une maison implantée à coté du site Colas, a été victime
d’un impact de foudre qui a provoqué un incendie. En revanche, les
installations de Colas n’ont eu à subir aucune dégradation. « Après
coup, il a suffi de changer quelques cartouches sur les embases
Fusadee et c’est tout, se félicite Christian Ferry. Ce fut la preuve que
l’installation jouait son rôle de protection contre les surtensions, car
je m’étais sérieusement engagé auprès de Colas quant à l’efficacité
de la solution Fusadee ! »
Plusieurs mois après le sinistre survenu dans la maison voisine,
Colas n’a constaté aucune perte d’équipements électriques ou électroniques. « Cet épisode témoigne bien de la capacité de Fusadee à
40
Michel Laurent
© D.R.
L’entreprise Colas comprend deux bâtiments distincts : les bureaux
et l’atelier. Chaque bâtiment dispose de son propre tableau électrique. Le bâtiment de bureaux comprend un tableau de répartition
principal dans lequel l’installateur Christian Ferry a disposé un parafoudre Fusadee tétrapolaire. « Afin d’assurer une protection totale,
j’ai également implanté un dispositif de protection Fusadee pour
chaque ligne téléphonique et pour le fax. »
Six lignes téléphoniques sont ainsi protégées avec des solutions
Fusadee pour ligne de communication analogique et pour Internet
Haut Débit (Fus@dsl).
Dans l’atelier, le tableau principal ainsi que les différents tableaux
divisionnaires ont été protégés de la même façon avec des parafoudres Fusadee tétrapolaires et pour lignes téléphoniques. Une attention particulière a été portée à la station de carburants dotée d’une
liaison de communication avec un ordinateur situé dans les bâtiments. Un parafoudre Fusadee Internet Haut-Débit Fus@dsl a été
implanté à cet effet.
« Les tableaux existants ne disposaient pas toujours de la place
nécessaire pour implanter comme il se doit le parafoudre, ajoute
Christian Ferry. Dans ce cas, nous avons disposé à coté du tableau,
un kit Fusadee en coffret. Par ailleurs, nous avons pris soin de réaliser les liaisons électriques les plus courtes possibles. »
La station de carburants gérée par une
électronique en lien avec un ordinateur était un
des points sensibles de l’entreprise.
Fusadee en quelques points
Contrairement aux solutions conventionnelles (éclateurs/varistances) la solution Fusadee ne nécessite pas de mise en cascade
des protections.
• La rapidité d’écoulement des surtensions à la terre est 1 000 fois
plus rapide (réaction à la picoseconde) que les protections classiques.
• Le niveau de protection de l’électronique ne laissant passer
aucune surtension au-delà de 0,8 kV (1,5 kV pour les protections
classiques) dans le cadre d’une protection de puissance et au-delà
de 0,25 kV pour une protection téléphonique ou sur ligne ADSL.
Ainsi, en complément de leur fonction première, les parafoudres
Fusadee travaillent au quotidien et écoulent à la terre les surtensions de réseau (type harmonique de tension…).
L’efficacité de la protection est telle qu’il n’y a pas d’ « usure » des
cartes électroniques et donc aucun risque de pannes ultérieures.
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© Adee
© D.R.
© Adee
CHANTIER
CHANTIER
Patural-Elec séduit
par l’appareillage
modulaire d’Eaton
© D.R.
Près de Clermont-Ferrand, Thierry Huguet est passé
d’expert en maintenance électrique à auto-entrepreneur
en créant Patural-Elec. 24 h/24, 7 jours/7, il répond à tous
types de demande, et cela commence à se savoir. Ce qu’il
préfère, ce sont les mises aux normes d’armoires
électriques, il vient d’en réaliser une avec l’appareillage
modulaire d’Eaton.
Après 27 années passées au sein d’un grand groupe industriel du
bâtiment, comme chargé d’affaires dans le domaine de la maintenance de locaux événementiel (salles de sports, salles de concerts,
parc d’expositions), Thierry Huguet était en quête de renouvellement. Quittant son poste dans des conditions honorables, et après une période de réflexion, il décidait, il y a
presque deux ans, de devenir auto-entrepreneur en
créant Patural-Elec, basée à Lempdes, à l’est de
Clermont-Ferrand.
accepte, dans le domaine de la rénovation, que les
particuliers fournissent le matériel. C’est ainsi qu’il a
réalisé une armoire électrique en rénovation pour la
maison d’un particulier avec des produits Eaton. « Il
s’agissait de remplacer des portes fusibles par des
disjoncteurs et de rééquilibrer l’installation électrique. Je n’ai pas d’état d’âme pour réaliser l’installation ainsi, la satisfaction du client est ma priorité ».
À toute heure, week-end inclus
« Mon carnet d’adresses bien fourni et une bonne
connaissance du métier m’ont permis de trouver très
vite mon créneau, l’un de ceux où personne ne veut
aller, celui du dépannage à tous moments, tant pour
les professionnels que pour les particuliers », explique
Thierry Huguet. À toute heure, le samedi, le dimanche,
les jours fériés, il répond aux appels, en milieu industriel, auprès des commerces de bouches et autres, ou
lors de manifestations publiques : stades, foires-expo,
congrès, etc., et propose aussi ses services aux particuliers, de Moulins à Aurillac.
La protection électrique chez Eaton
© D.R.
© D.R.
« Installer des produits Eaton est nouveau pour moi qui
suis habitué aux marques traditionnelles. Je n’ai rencontré aucun problème à la pose, et les différentes couleurs des disjoncteurs en fonction de leur ampérage,
facilitent la lecture et l’identification par le client. Je
suis agréablement surpris par ces modulaires qui ont
Thierry Huguet
dirige Patural Elec, à Lempdes (63).
trouvé leurs places dans l’armoire existante. Ce sont
des produits que je réutiliserai facilement », souligne Thierry Huguet.
Eaton, inventeur du disjoncteur différentiel, a toujours accordé beauPour des interventions de courte durée
coup d’importance à la protection électrique du bâtiment et des infra« Ce type de prestations pour l’industrie ou le monde de l’événemenstructures (tableaux électrique, prises parafoudres et onduleurs), à la
tiel, coûte trop cher aux grands et moyens
gestion énergétique et au confort de vie
groupes en électricité », déclare Thierry
(domotique).
Huguet. Travaillant seul, le dépannage
Connu sur le marché du tableau électrique
représente une bonne part de son activité,
pour la fiabilité de ses produits, Eaton a
et il réserve une autre part aux particuliers,
récemment acquis Cooper et ses marques
pour des mises aux normes de maisons
phares en France, Capri pour la gestion du
lors de rachats, de préférence aux rénovacâblage (boîtes d’encastrement et connections longues et au neuf. Une maison par an
tique), Nugelec pour la sécurité incendie, et
lui suffit, estimant chronophage cette actiLuminox pour l’éclairage de sécurité.
vité. « Partir à 2 h du matin, sur un dépannage, peu nombreux sont les électriciens
Patural-Elec bientôt SARL
qui l’acceptent. J’interviens très souvent
Thierry Huguet songe à faire de son entredurant les week-ends, pour remettre en
prise une SARL. « Comme auto-entrepreroute une installation, et en présence des
Avant / Après
neur, je ne peux accéder à certains marclients ce qu’ils apprécient ». Thierry Les différentes couleurs facilitent l’identification des circuits. chés, faute de récupérer la TVA. Le statut
Huguet pose aussi des radiateurs élecd’auto-entrepreneur c’est bien pour se lancer et prendre confiance,
triques uniquement à fonte d’aluminium, et laisse PAC, climatisation
ensuite, on peut certes vivoter, mais là je sens que c’est le moment
et photovoltaïque, aux autres.
d’évoluer », explique Thierry Huguet. Pour autant, il n’envisage pas
Découverte des modulaires Eaton
Ses distributeurs en matériel électrique ont suivi Thierry Huguet
dans son nouveau défi. De par son statut d’auto-entrepreneur, il
42
d’embaucher en raison de son positionnement très particulier, idem
pour la co-traitance qui est pour lui, une affaire de rencontre. n
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Roland Kuschner
CHANTIER
TSEI installe les platines
Aiphone sur le site
Moulin Noir Extension
© J-C.F
Au cœur du quartier des Guilleraies à proximité du quartier
d’affaires de Rueil-sur-Seine, BNP Paribas Immobilier achève
l’opération Pixel : la construction de l’immeuble de bureaux à
Nanterre sur l’extension du site Moulin Noir, siège de BNP
Paribas Assurance…
Poste maître vidéo couleur IS MD à l’accueil.
© J-C.F
l’étude technique du cabinet Berim (Pantin) : ce sont 12
Un programme de 15 500 m² SHON sur 6 niveaux en
platines d’interphonie vidéo d’Aiphone qui ont été
superstructure et 2 niveaux en sous-sol, plus pépiacquises auprès du distributeur Itesa (Franconville),
nière d’entreprises… Une réalisation bénéficiant de la
ainsi qu’une vingtaine de platines audio et 3 moniteurs
certification HQE et du label BBC. L’installation du
maîtres de réception, dont un qui est positionné dans la
système de contrôle des accès des visiteurs et du perpépinière d’entreprises. Tous ces moniteurs sont racsonnel a été confiée à TSEI qui a choisi la gamme IS
cordés à la même centrale de façon à pouvoir dispatcher
d’Aiphone pour l’interphonie et la vidéophonie sur IP.
les appels. Synthèse vocale et voyant à pictogrammes
TSEI… Techniques de Sécurité pour l’Environnement
facilitent l’accessibilité, tout comme la visualisation à
Informatique est un installateur spécialiste du cougrand-angle (170° en horizontale et 100° en verticale).
rant faible, notamment du contrôle d’accès, de l’interEn outre, les postes maîtres sont multifonctions : transphonie, de la vidéosurveillance, de l’anti-intrusion, de
fert d’appel, renvoi d’appel, gestion des appels d’urla VDI dans les domaines du tertiaire, des banques,
gence (EAS), comme des appels normaux… « La mise
des centres commerciaux. Cette entreprise d’une
en œuvre ne pose pas de problème particulier à l’instaltrentaine de personnes fondée en octobre 1990, réalateur qui possède les éléments d’informatique et de
lise un chiffre d’affaires de 8,10 M€ (contre 6,90 M€ en
Hervé Nouant,
VDI », admet Hervé Nouant pour qui, « il est en outre
2011), essentiellement avec des grands groupes.
responsable Travaux.
très aisé de changer une platine audio par une platine
« TSEI s’agrandit et crée un bureau d’études interne
vidéo (sans ajout de câble), car le matériel se raccorde en RJ45 avec
de 3 personnes », nous confie Hervé Nouant, responsable Travaux
du câble catégorie 5… de loin le câblage le plus répandu dans le terqui fait essentiellement le choix de matériels ouverts, susceptibles
tiaire, ce qui est très apprécié… Notamment avec l’arrivée de la
d’être paramétrés par les techniciens en charge de l’installation,
réglementation PMR qui imposera au 1er janvier 2015 la mise en
sans avoir recours à l’assistance du constructeur.
œuvre de platines adaptées ».
L’IS d’Aiphone en interphonie
© J-C.F
« Pour l’opération Pixel, nous avons fait le choix des platines d’Aiphone… En l’occurrence le système IS de gestion centralisée de la sécurité sur IP autorisant le raccordement de la vidéosurveillance et le report de lignes
téléphoniques », poursuit Hervé Nouant : « il permet de
gérer sur la même centrale : l’interphonie vidéo extérieure, ainsi que le flux des Personnes à Mobilité Réduite
(PMR) ». Sans oublier les EAS (Espaces d’Attente
Sécurisés) qui doivent être équipés au moins d’un moyen
permettant à une personne de signaler sa présence,
notamment d’un interphone, en cas d’incendie, afin de
pouvoir entrer en contact sonore avec les équipes de
secours. Un tel équipement est accessible aux personnes handicapées. Par ailleurs, les accès extérieurs
sont munis de vidéophones conformes à l’accessibilité
qui, d’après la loi, stipule que tout signal lié au fonctionLa baie de brassage des entrées
nement d’un dispositif d’accès doit être sonore et visuel.
et des sorties dans le PC de
Le système doit permettre, à des personnes sourdes ou
sécurité regroupe la centrale
malentendantes ou à des personnes muettes, de signa- maître ISCCU qui peut recevoir
4 platines, et une centrale
ler leur présence au personnel de l’établissement, et
additionnelle susceptible
d’être informées de la prise en compte de leur appel.
de recevoir 8 platines
et postes maîtres.
Toutes ces considérations ont été prises en compte dans
Le schéma d’installation
Tous les câbles RJ45 cat. 5e provenant des platines d’entrée (entrée principale du bâtiment, entrée du parking,
entrée de la pépinière) sont regroupés dans une même
baie sur un bandeau raccordé via une jarretière RJ45 à la
centrale principale ISCCU. D’autres platines se trouvent
sur le portail séparant la pépinière de la zone des
bureaux, ainsi qu’à la sortie du parking. S’y ajoutent 15
postes audio (3 par étage) pour les appels d’urgence des
PMR réfugiées dans les espaces d’attente sécurisés du
bâtiment. « Le système autorise le raccordement de 20
platines vidéo et 20 postes maîtres, ainsi que d’une centrale appelée à gérer jusqu’à 120 platines audio ou
postes secondaires », précise Hervé Nouant. Les signaux
sont finalement retransmis via un câble cat 5e vers la platine de réception à l’accueil principal du bâtiment, le PC
de sécurité ou l’accueil de la pépinière.
Enfin, selon Hervé Nouant, « la réception a été réalisée
dans les temps et notre client est satisfait par le matériel
préconisé ». n
Jean-Claude Festinger
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© Vossloh Schwabe
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
LiCS de Vossloh
Schwabe,
pour un éclairage
intelligent
Vossloh Schwabe est un des leaders dans la fabrication de composants pour l’éclairage : alimentation, ballasts,
convertisseurs TBT, drivers pour LED, etc. Gregory Goerger, responsable distribution France, nous présente les
derniers développements de la marque et en particulier, le système de gestion LiCS.
Vossloh-Schwabe fait partie du groupe japonais Panasonic depuis
2002. Tous les sites de production sont certifiés ISO 9001 et 14001 et
sont continuellement soumis à des contrôles de qualité, tout comme
les processus de fabrication. « Notre division Vossloh Optoelectronic
fabrique également des modules LED pour des applications très
variées allant de l’électroménager à l’avionique, sans oublier les
modules LED forte puissance destinés à l’éclairage intérieur et extérieur », précise Gregory Goerger.
Des systèmes de gestion
au cœur des développements
Avec les exigences de maîtrise de l’énergie, règlementation thermique 2012, bâtiments BBC, HQE, la gestion de l’éclairage devient
une priorité dans tous les domaines : en extérieur comme en intérieur. Les bureaux ont été les premiers à mettre en œuvre des outils
de commande automatiques ; ont suivi l’industrie, les commerces et
aujourd’hui, les écoles investissent également dans des détecteurs
de présence et de lumière du jour. « Nos solutions comprennent des
produits faciles et rapides à installer, explique Gregory Goerger, la
programmation est simple sans recours à des outils supplémentaires, un seul bouton (molette) permet de faire dérouler le menu sur
écran et indique la marche suivre. Ce qui constitue un gain de temps
considérable pour les installateurs ».
« J’aime prendre l’exemple d’une école, ajoute-t-il, car on identifie
aisément les différentes zones et donc les besoins en éclairage, et
c’est un jeu d’enfants d’installer les détecteurs de présence et de
lumière du jour. » Le BUS part du tableau électrique qui parcourt
toute l’installation et permet de communiquer avec chaque luminaire, zone par zone.
couloir, etc. « À l’aide d’un simple clic, on peut attribuer un luminaire
à un groupe ou modifier l’installation », précise Gregory Goerger.
Ainsi, les détecteurs sont attribués à chaque groupe et offrent le
choix de l’une ou l’autre fonction ou les deux.
Il est possible de piloter 64 adresses en tout et de créer jusqu’à 16
groupes. « Ce type de système de gestion est destiné au petit tertiaire. Il a été conçu pour simplifier au maximum la tâche de l’installateur », ajoute Gregory Goerger.
Plusieurs fonctionnalités selon les modèles
Les modèles L et LW, outre les détections de présence et de lumière
du jour, possèdent une fonction de temporisation, avant extinction
des luminaires, qui offre une plage de réglage de 10 s à 90 min. Également disponible, la possibilité d’abaisser le flux lumineux à 20 %
par exemple pour une extinction 30 s après, ou encore de laisser en
veille à 10 %. Tous les niveaux sont réglables sur écran pour chaque
zone sur tous les luminaires, par groupe ou par luminaire.
La fonction PUSH met en œuvre un bouton-poussoir qui permet de
commander l’extinction, la variation et d’appeler un scénario programmé : par exemple, dans une salle de réunion, une séquence avec
des plafonniers à 70 % et des appliques murales à 30 %, une autre
avec les appliques à 50 %, les plafonniers à 40 % et un projecteur à
10 %, etc., le tout associé à la gradation.
Les LiCS S et LiCS XS proposent les mêmes fonctionnalités mais ne
gèrent qu’un seul groupe à la fois.
Pour aller encore plus loin dans la gestion intelligente, VosslohSchwabe annonce la sortie prochaine d’un nouveau boîtier qui, utilisé
dans le résidentiel comme système anti-intrusion, pourra simuler la
présence d’occupants. n
L’intelligence au service du confort : LiCS
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Isabelle Arnaud
© Vossloh Schwabe
LiCS est conçu pour des applications d’éclairage intérieur et allie le
confort d’un système de gestion d’éclairage avec la maîtrise d’énergie par l’utilisation sélective de la lumière. Indépendamment d’un PC,
les appareils de gestion d’éclairage permettent la configuration et le
pilotage de la lumière, à travers un système bus. Il fonctionne sous le
protocole normalisé DALI et est conforme à toutes les parties de la
norme DALI IEC 62386.
La mise en service ne nécessite pas de périphérique supplémentaire :
toutes les configurations sont effectuées directement sur l’appareil.
Pour répondre à ces exigences, LiCS dispose d’une interface utilisateur qui permet une configuration ou des modifications facilitées.
Une fois que les connexions sont réalisées, le système va adresser
chaque ballast ; l’utilisateur peut constituer des groupes, par exemple, le groupe 1 pour les luminaires des circulations, le 2 pour ceux
côté fenêtre de la salle de classe A, groupe 3 pour les appareils côté
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Vacon 20 X et 100 Flow :
un concentré de technologie
au service de l’environnement
© Vacon
Vacon décline sa gamme de variateurs pour différents types d’applications à la fois
dans l’industrie et dans le bâtiment, au service des OEM comme des installateurs. En
témoignent les modèles 20 X (0,75 à 7,5 kW) et 100 Flow (0,55 à 160 kW).
Interface amovible magnétique
Vacon 20 X : le variateur décentralisé.
Proposé sous une enveloppe au format durci IP66/Type 4X, le variateur Vacon 20 X est conçu pour se rapprocher du moteur au plus près
de l’application. Le variateur 20 X a la capacité de supporter les conditions d’ambiance difficiles et agressives pouvant survenir horsarmoire. Cette enveloppe extérieure est associée à une conception
compacte.
20 X : le convertisseur de fréquence décentralisé
En permettant une proximité de l’entraînement sans pour autant se
placer sur le moteur lui-même, Vacon assure une plus grande accessibilité pour les opérations de maintenance et évite ainsi que le moteur
ne transmette ses vibrations à l’électronique du convertisseur.
La conception décentralisée d’un entraînement permet de réaliser
d’importantes économies en matière de câblage, d’espace et d’évacuation des échauffements en armoire, lorsque l’installation ne
nécessite pas un montage en salle électrique ou dans un coffret.
L’enveloppe du convertisseur certifiée 3M6 et IEC 60068-2 résiste à
un niveau de vibration de 2 g. Le joint d’étanchéité en caoutchouc est
lui-même équipé d’un dispositif de protection par ouïe d’égalisation
de pression. Ce dispositif fait en sorte d’équilibrer la pression entre
l’intérieur du variateur et le milieu ambiant, empêchant ainsi l’usure
prématurée du joint d’étanchéité et l’apparition de condensats. En
outre, la conception du variateur est telle qu’il peut fonctionner par
des températures allant jusqu’à +40 °C.
Interrupteur de ligne intégré
Le fait de disposer d’un interrupteur de ligne intégré constitue une
solution économique à l’installation, car le variateur sert de logement
à l’interrupteur, économisant ainsi un coffret externe à montercâbler. L’option intégrée « interrupteur d’alimentation » du variateur,
permet, pendant les travaux de maintenance, de déconnecter et de
consigner en toute sécurité l’alimentation principale du variateur. Par
ailleurs, le variateur dispose de filtres CEM, mais pas de self réseau.
© Vacon
Vacon 100 Flow : adapté au
pompage et à la ventilation.
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En option, Vacon propose un panneau opérateur d’affichage de texte
amovible sur le convertisseur 20 X. Cette interface intègre une
mémoire non volatile. Grâce à une fixation magnétique, il est possible de déporter le panneau opérateur à hauteur d’homme ou sur un
pupitre.
100 Flow : dédié pompage et ventilation
Dédié au monde du bâtiment et de la gestion de l’eau, le convertisseur Vacon 100 Flow (plateforme commune avec le Vacon 100 X)
prend en charge la gestion des débits d’air (HVAC) et d’eau (eau potable et eaux usées). Il intègre 13 fonctionnalités de contrôle de pompage telles que la régulation PID une ou deux zones, la protection
hors-gel, la protection marche à sec ou encore la commande d’une
pompe jockey. En matière de fonctionnement multi-pompes, une
série de 9 programmes intégrés permet de gérer, par exemple, un
variateur unique pour plusieurs pompes, une solution multi-pompes
avec régulation complète, la surveillance de période d’utilisation et la
fréquence de démarrage des pompes… Ces fonctions peuvent être
utilisées en version « multi-ventilateurs ».
Le variateur 100 Flow est un produit livré prêt à monter avec ses filtres, sa self réseau et ses passe-câbles. Son panneau opérateur intègre des fonctions graphiques et invite à une navigation intuitive au travers d’un assistant de mise en service pour chaque type d’application
disponible. L’outil logiciel Vacon Live (fonctionne aussi avec le Vacon
20 X) permet de paramétrer, d’archiver les réglages, de visualiser les
courbes de fonctionnement de l’application, ainsi que de créer de nouvelles fonctionnalités à l’aide de blocs logiques programmables.
Soin apporté aux composants
Sur le variateur 100 Flow, Vacon a pris l’initiative d’intégrer des
condensateurs à technologie plastique. À la différence de leur équivalent électrochimique, ces composants de nouvelle génération ne
sont plus limités en matière de durée de vie. Aussi, une longue
période de stockage avant utilisation ne pose plus de contraintes de
« réveil progressif ».
Le ventilateur en charge d’évacuer les surcharges thermiques est
lui-même piloté en tension. Il peut ainsi s’adapter aux besoins précis
de refroidissement.
Tout comme sur le modèle 20 X, le variateur 100 Flow reçoit en option
la fonction de sécurité machine STO (neutralisation sûre du couple)
permettant de conserver les capacités de communication du variateur, même en cas d’arrêt d’urgence.
La capacité du 100 Flow à interconnecter des blocs fonction entre eux
et ses facultés de programmation associées à une horloge temps
réel permettent, si besoin, de s’affranchir de l’utilisation d’un automate programmable. n
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Michel Laurent
© Enerdis
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Le web-box data logger Elog.
Elog, le concentrateur
intelligent d’Enerdis
Un produit sans concurrence : le « web-box data
logger » Elog… Il combine les fonctions de monitoring, de
télérelève, d’enregistrement et de supervision de données
multi-énergies, climatiques, de process. D’où un gain de temps
colossal pour les agents, et des outils faciles à exploiter pour les
intégrateurs.
La télérelève de compteurs, capteurs, automates, l’uniformisation
des données d’origine hétérogène, l’accès universel aux données via
les Web Services, la communication et la mémorisation… Telles sont
les fonctions de cet appareil unique en son genre sur le marché,
capable de traiter des données hétérogènes, offrant des modes de
communication multiples avec des équipements de toutes marques
en vue de l’exploitation de petites installations, comme des plus
grandes et plus complexes. L’Elog… Tel est son nom ! C’est un
concentrateur intelligent, ouvert et communicant, doté d’une grande
capacité mémoire flash (8 Go) destinée à simplifier l’exploitation des
installations comportant des équipements multifonctions (compteurs, centrales de mesure, automates…) et multimarque, des données hétérogènes (nature, format, accès…), des modes de communication multiples (impulsions, RS485, Ethernet…), des fonctions d’historisation des données existantes.
Son exploitation via les réseaux Ethernet et Internet est simplifiée
grâce à la technologie des Web Services au format JSON autorisant
l’échange d’informations entre toutes les applications multi-plateformes (PC, Smartphone, tablette) via de multiples langages de programmation (Java, Java Script, C, C+ + , Python, Labview…). Le Web
autorise la configuration, la télérelève, la visualisation et l’analyse
des données au travers d’applications standards : une macro Excel
est livrée avec Elog pour la présentation des données enregistrées
sous forme de tableaux et de graphiques.
Associé au logiciel d’exploitation E.online 2 d’Enerdis doté de
fonctions avancées pour l’analyse et l’amélioration de la performance énergétique, aux compteurs d’énergie Ulys et aux centrales de mesure Enerium, Elog s’inscrit dans une solution
globale parfaitement adaptée aux domaines d’activité les
plus exigeants et répondant à toutes les problématiques
de performance énergétique.
équipements associés (même ceux de la concurrence), les équipements raccordés (centrales de mesure, compteurs, automates,
indicateurs…), la nature de l’information collectée (comptage énergétique, climatique, de process…), les modes de communication
utilisés (RS485, Ethernet, impulsions…). Elog enregistre les
valeurs des entrées impulsionnelles et des variables Modbus des
équipements raccordés sur les ports de communication : jusqu’à
50 variables enregistrées simultanément, jusqu’à 3 mois d’historique des enregistrements !
C’est enfin une solution « logger » permettant d’analyser les données via plusieurs interfaces, combiner les informations de comptage en vue de l’amélioration de la performance énergétique, tout en
réduisant les coûts d’intégration du fait de l’utilisation d’un accès
universel (les Web Services) : les équipements de l’installation sont
télérelevés automatiquement par Elog, entre toutes les 5 secondes
et toutes les 60 minutes, via 5 entrées impulsionnelles, 2 ports
RS485 Modbus et 1 port Ethernet Modbus TCP. Pour faciliter la configuration, Elog est fourni avec une librairie testée et validée de
(jusqu’à 100) drivers Modbus d’équipements des différents
constructeurs du marché.
Les applications envisagées sont multiples : gestion des énergies
et refacturation à l’aide d’un système de comptabilité analytique
(SAP, Oracle…) dans le tertiaire et l’industrie, suivi de performances énergétiques par les intégrateurs, banc didactique pour
l’enseignement. n
Jean-Claude Festinger
C’est une solution « box », source de modularité pour des
applications de supervision d’une installation complète :
Elog peut en effet être déployé en flotte sur plusieurs zones
et/ou sites géographiques distants. Il collecte localement les
informations distantes par zone technique (bâtiment, étage)
ou géographique (implantation multi-site), les fédère. Il va
aussi télérelever et centraliser en un point unique l’ensemble des données issues d’Elog distants, puis afficher en
temps réel les valeurs des variables mesurées par les équipements supervisés.
C’est aussi une solution « data » : Elog convertit les données hétérogènes issues des divers équipements d’une installation en un format homogène et universellement exploitable, quels que soient les
© Enerdis
Modularité, homogénéité, capabilité
Écran Elog.
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
© Legrand
Éclairage de sécurité :
Legrand propose
Kickspot qui se fixe
comme un « downlight »
L’idée est simple, mais il fallait la concrétiser. Legrand propose désormais une famille de blocs
d’éclairage de sécurité encastrables en faux plafond à la manière des spots type downlight. L’innovation
est déclinée afin de répondre à l’ensemble des besoins en locaux tertiaire.
Le premier bloc d’éclairage de sécurité au format circulaire qui s’encastre directement dans les faux plafonds, à l’image des luminaires
type downlight. Jusqu’alors, l’encastrement de blocs en faux plafond
nécessitait une découpe de format rectangulaire et l’utilisation d’accessoires de fixation… Cette intégration n’était alors réalisée que
dans des situations spécifiques et peu courantes.
Simple et léger, le nouveau bloc Kickspot vient donc généraliser ce
type de placement à l’ensemble des espaces pourvus de dalles en
faux plafond et autres plafonds.
Mise en œuvre rapide
À partir d’un gabarit de diamètre 152 mm, l’installateur découpe la
plaque à l’aide d’un cutter de sécurité à lame rétractable ou d’une
scie cloche adaptée. D’un poids total limité à 645 g, le bloc n’engage
pas la solidité de la plaque et ne nécessite donc pas l’ajout de renforts
mécaniques transversaux. Afin de répondre à la réglementation en
matière d’équipements disposés en faux plafond, le bloc Kickspot
dispose d’un emplacement d’accrochage pour filin de sécurité.
Et pour couronner le tout, le bloc peut se câbler au dernier moment,
grâce à la possibilité d’un précâblage. Ainsi, un bornier en attente
dans le faux plafond vient se clipper au bloc lors de sa mise en œuvre.
Trois languettes de fixation
La partie circulaire encastrée du bloc prend appui sur la plaque du
faux plafond, grâce à 3 languettes disposées et ajustées manuellement. En cas de besoin, l’installateur peut les démonter par insertion
d’un tournevis. Au total, et suivant les retours d’expérience des installateurs, le temps de mise en œuvre d’un bloc Kickspot est estimé
entre 10 et 15 minutes.
Une offre complète
Dans la famille Kickspot, Legrand propose toute l’offre nécessaire à
la réalisation d’un éclairage de sécurité tertiaire : BAES d’évacuation,
BAES d’ambiance, BAES + BAEH, BAEH, DBR (dispositif de balisage
renforcé).
Tous ces blocs sont équipés de la technologie « Sati AutoDiag » de
façon native et, couplés à la télécommande Sati AutoDiag installée
dans le tableau, permettent une surveillance complète de l’installation en un point de visualisation.
En option, en fonction des besoins du bâtiment ou de l’exploitant, il
est possible d’utiliser des blocs « Sati Adressables » ou encore une
offre de blocs sur source centrale
Blocs à faible consommation NF Environnement
Sati AutoDiag :
La surveillance de l’installation
par groupe de blocs
Rappelons que la technologie Sati AutoDiag permet à l’exploitant
de surveiller en un point de visualisation, sur un afficheur LEDs
Programme Mosaïc, l’état de son installation de blocs et d’identifier toutes les défaillances :
- bloc défectueux ou vandalisé ;
- défaut de ligne de télécommande ;
- dysfonctionnement de l’afficheur ;
- dysfonctionnement de la télécommande.
Sati AutoDiag se compose d’une télécommande qui s’installe
dans le tableau et d’un afficheur à LEDs Programme Mosaic en
format appareillage qui s’installe au plus près des yeux de l’utilisateur.
Ainsi, l’exploitant connaît en temps réel l’état de la ligne de blocs
par une simple LED verte ou rouge. Un signal sonore intervient
en cas de persistance du défaut.
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Équipé d’une technologie LED, chaque bloc ne consomme que 0,6 W
de puissance en version Eco1 Sati AutoDiag ou 0,4 W en version Eco2
Sati Adressable. Chaque bloc intègre également des batteries performantes à l’instar des blocs Eco2 équipés de batteries Ni-mH.
Option Sati Adressable : le contrôle bloc par bloc
Pour un contrôle de l’installation bloc par bloc, le système Sati
Adressable permet de centraliser en permanence l’état des blocs
adressables. L’exploitant dispose alors d’une synthèse de l’état de
son installation de blocs Eco 2 Sati Adressables.
Pour cela, l’interface disposée en tableau centralise en permanence
l’état d’un groupe de blocs pouvant aller jusqu’à 250 pièces et
jusqu’à 1 023 blocs avec l’utilisation d’un répéteur. L’ensemble se
contrôle à l’aide d’un écran tactile Mosaïc 3,5 pouces proposé au
catalogue (type de défaut, localisation, paramétrage d’alarmes…)
ou d’une supervision par logiciel également disponible dans l’offre.
Sur la base d’une telle installation, une gestion multi-sites distante
est tout à fait possible. n
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Michel Laurent
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nextrema génération 2 : L’étanche qui fait référence !
Le nouvel étanche LED TRILUX est encore plus performant et plus résistant que la génération précédente !
Doté de nombreuses améliorations, il affronte avec facilité les conditions les plus extrêmes.
Il s’adapte à tous types d’environnements : parkings, industries,
entrepôts réfrigérés, halls de stockage et même les environnements alimentaires, grâce à ses 2 vasques : méthacrylate ou polycarbonate. Son indice de protection élevé IP66 et la possibilité
d’utilisation à des températures ambiantes allant de -30 °C à
+35 °C étendent ses domaines d’applications.
Son efficacité lumineuse a augmenté d’environ 40 % pour atteindre 103 lm/W. Ce qui rend le luminaire encore plus efficace. Un
capteur de lumière du jour et de mouvement (en option) lui permet de réaliser des économies d’énergie complémentaires. Pour
exemple : si la lumière environnante est faible, le Nextrema LED 2
s’allume dès qu’il détecte une présence ; s’il n’en détecte aucune,
le luminaire passe à un niveau d’éclairement plus faible ou
s’éteint. Cette fonction permet un éclairage particulièrement
écoénergétique de zones ayant des disparités de fréquentation,
telles que des parkings couverts. Découvrez-en plus sur :
www.trilux.fr/nextrema n
ÉCLAIRAGE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Le nouvel onduleur Eaton
5SC offre une protection
économique et fiable
pour les petits serveurs
d’entreprises
Le groupe industriel diversifié Eaton lance aujourd’hui sa nouvelle
gamme d’onduleurs Eaton 5SC, sur le marché Europe Moyen
Orient & Afrique, offrant une protection électrique maximale à un
prix extrêmement compétitif. Ce nouvel onduleur est conçu pour
des applications de petites entreprises afin de fournir une énergie
fiable aussi bien sur des équipements réseaux, types serveurs
tours ou équipements de stockage (NAS), que sur des applications
de type guichets automatiques ou terminaux de point de vente.
Facile à intégrer et utiliser, cet onduleur compact intègre un écran
LCD permettant de visualiser facilement et clairement l’ensemble
des paramètres clefs liés à l’onduleur, comme sa tension d’entrée
et de sortie, la charge, l’état des batteries ainsi que l’autonomie
restante. Cela permet à l’utilisateur de vérifier le statut de son
onduleur aisément pour une tranquillité d’esprit maximale.
Ce nouvel onduleur Eaton 5SC utilise la technologie LineInteractive et fournit un signal sinusoïdal pur même en mode batterie, capable d’alimenter tous les équipements sensibles tels que
les serveurs à PFC (facteur de forme corrigé). Il est également
doté de la fonction Booster/Fader permettant de compenser la
tension sur une large plage sans sollicitation des batteries. De
plus il intègre la technologie de gestion des batteries ABM ne
rechargeant ces dernières que lorsque nécessaire, ce qui permet
d’augmenter de 50% la durée de vie des batteries.
© Eaton
Eaton 5SC est disponible de 500 VA à 1500 VA en puissance, et
fournit jusqu’à 8 prises de sorties IEC 10A pour une plus grande
flexibilité de branchement. Il inclut également un port USB, série,
un contact relai et demeure conforme HID pour une intégration
automatique sous Windows, Mac OS et Linux. De plus Eaton 5SC
est fourni en standard avec la suite logicielle Eaton Intelligent
Power (IPP) pouvant être utilisée pour un management point à
point ou à distance. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
HellermannTyton - ShrinkPad 110
pour un rétreint rapide et fiable
Bientôt les 2 nouveaux catalogues
HellermannTyton !
HellermannTyton présente sa nouvelle machine de chauffe, ShrinkPad 110, destinée au rétreint des gaines
thermorétractables jusqu’à 6 mm de diamètre et 110 mm de long.
HellermannTyton offre une solution qui vient compléter sa gamme de générateurs d’air chaud déjà
disponible.
ShrinkPad 110, est un moyen rapide et fiable pour le
rétreint des produits thermorétractables à paroi fine
avec ou sans film adhésif.
ShrinkPad 110 assure un transfert direct de la chaleur. Les composants clés sont deux tampons spéciaux chauffés et élastiques qui encapsulent le produit thermorétractable tout en transférant la chaleur
de façon très efficace et avec un minimum de perte
calorifique. Les têtes alimentées électriquement et
pneumatiquement peuvent rétreindre des produits
allant jusqu’à un diamètre de 6 mm sur une longueur maximum de 110 mm.
Par ailleurs, la machine offre une répétabilité accrue
durant l’opération de rétreint, grâce au contrôle de
température de la source de chaleur, et peut s’intégrer dans des process automatisés. Enfin, Les
réglages sont très faciles à effectuer et les tampons
sont conçus pour une très longue durée de vie.
D’un process manuel
à un process semi-automatique
© HellermannTyton
Composé d’une unité de contrôle, d’une presse de
rétreint et d’un pédalier, ShrinkPad 110 est essentiellement destiné aux câbliers et intégrateurs, pour
tous types d’industrie, qui ont besoin de rétreindre
rapidement et toujours de la même façon (excellente capabilité), en passant d’un process manuel à
un process semi-automatique. ShrinkPad 110 est
adapté aux diamètres de travail de petites tailles les
plus courants. Cet appareil simple, compact et
léger, ne nécessite que très peu de maintenance et
le SAV est assuré par HellermannTyton qui fournit
aussi tous les consommables à rétreindre. Quant à
la consommation électrique du ShrinkPad 110, elle
dépend bien évidemment du diamètre, de la longueur et du type de gaine à rétreindre. Cette solution permet de faire de réelles économies par rapport à un générateur d’air chaud électrique ou avec
alimentation gaz. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Dehn sera présent
sur le salon BatimatInterclima+Elec
(Hall 1, stand C065)
qui se déroulera
du 4 au 8 novembre
au Parc des
expositions de Paris
Nord Villepinte.
© Dehn
Parafoudres Dehn,
nouveautés sur le salon
Batimat+Interclima+Elec
Parmi les nouveautés, Dehn présentera les parafoudres à fusibles
intégrés et le parafoudre / parasurtenseur combiné pour réseaux
de données.
DEHNvenCI parafoudre Type 1 et DEHNguardCI Type 2
De nouveaux développements concernant les parafoudres à fusibles intégrés ont permis d’augmenter, pour les versions Type 1,
l’ICC (la valeur du courant de court-circuit) qui passe de 50 à
100 kA ; ce qui simplifie le choix des parafoudres car peu de personnes regardent cette donnée technique. Pour la protection des
systèmes photovoltaïques, la gamme de parafoudres Type 1 et 2
est également équipée d’un fusible intégré. C’est la tendance
actuelle du marché de proposer des parafoudres à fusible intégré
compact, afin de faciliter la tâche de l’installateur qui n’a plus
besoin de choisir une protection pour le parafoudre.
Parafoudre universel Blitzductor® XTU
Le Blitzductor® XTU est le premier à combiner parafoudre/ parasurtenseur qui adapte lui-même sa tension nominale. Il peut être
utilisé pour toute tension de 0 à 180 V CC, sa technologie innovatrice actiVsens, lui fait reconnaître automatiquement la tension
actuelle du signal et y adapte sa protection. De ce fait, il convient
à un grand nombre d’applications. En cas d’incident sous n’importe quelle tension du signal, il produit toujours une tension résiduelle minimale appropriée, et offre donc une protection maximale aux équipements et systèmes raccordés. Le planning et la
gestion du stock sont sensiblement simplifiés. Même si, dans la
phase de projet, les tensions qui seront appliquées pour la transmission des signaux ne sont pas encore connues, il est déjà possible de spécifier un parafoudre universel Blitzductor® XTU avec
technologie actiVsens dans la phase d’exécution. Un module complément sans fil à base de RFID peut également faire la maintenance préventive de ces parafoudres.
Modulaire, Blitzductor® XTU contient les composants de protection et une embase pour un montage sur rail DIN. Il intègre la surveillance brevetée LifeCheck® à base de RFID, le module complémentaire test le/les parafoudres en service dans le circuit, afin de
déceler les parafoudres surchargés et assure ainsi un fonctionnement en toute sécurité et une maintenance préventive. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
52
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
© Générale d’aspiration
Générale d’aspiration : les packs GA « tout compris »
la solution aspiration centralisée
L’aspiration centralisée s’inscrit totalement dans l’amélioration de
l’hygiène et de la santé dans l’habitat avec une dimension de
confort. D’autre part c’est un produit à forte valeur ajoutée pour
l’ensemble des acteurs.
Afin de rendre l’aspiration plus simple à proposer Générale d’aspiration a créé les packs GA « tout compris » Ils contiennent l’ensemble des éléments pour réaliser l’installation d’un système
d’aspiration centralisée Générale d’aspiration : centrale, prises,
plinthe ramasse-miettes, accessoires, kit canalisation, facilitant
ainsi le choix, le chiffrage, la pose.
Ils répondent parfaitement au besoin du résidentiel, en neuf et
rénovation.
Générale d’aspiration propose 3 systèmes complets pour toutes
les installations :
• PACK 130 : maisons de 110 à 130 m2 (ref 31082100)
• PACK 180 : maisons de 140 à 180 m2 (ref 31082101)
• PACK 260 : maisons de 210 à 260 m2 (ref 31082102)
Le pack se présente sur un box palette
avec des kits tout en un, prêt à emporter
et remplit également le rôle d’une PLV
dans les agences de nos distributeurs
c’est une présence optimisée et une aide
à la vente
Il permet de montrer et même de
démontrer le produit. l’aspiration centralisée est ainsi vue.
Les packs GA c’est la solution de confort
clé en main. n
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
AGENDA
Agenda
Interclima+elec & Batimat 2013
Du 4 au 8 novembre 2013, sur le
parc des expositions de Paris Nord
Villepinte. Changement de saison
et de lieu pour les salons du génie climatique et de
l’électricité. A présent, le regroupement simultané sur
un même parc constituera un pôle bâtiment de 3 000
exposants (dont 600 pour la partie Interclima+elec) pour
environ 400 000 visiteurs attendus.
http://www.interclimaelec.com
Journées Nationales de la Domotique
Du 15 au 29 novembre 2013, dans toute
la France. 4ème édition des JND : visites
d’installations et de show-room. Vaste
campagne de sensibilisation pédagogique associant l’ensemble des professionnels, des prescripteurs aux installateurs, qui ont fait le choix de la domotique afin de
témoigner et d’accompagner à la fois les professionnels
non initiés, et les particuliers ayant un projet de rénovation ou de construction. Tout installateur peut, en relation
avec ses clients, ouvrir les portes d’un ou plusieurs logements équipés, afin de faire découvrir les multiples
bénéfices de la domotique à des particuliers. Le site
Internet de Promotelec permet de préparer ses visites.
www.promotelec.com
Entreprises
et organismes cités
ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 30-32
INTERCLIMA+ELEC. . . . . 22, 26, 54
ABB DIVISION PÔLE FOUDRE
SOULÉ-HÉLITA . . . . . . . . . . . . . . 38
ITESA (WWW.ITESA.EU). . . . . . . 43
ADEE ELECTRONIC . . . . . . . . . . 40
ADEME. . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
Pollutec Horizons 2013
Du 3 au 6 décembre 2013 à Paris-Nord
Villepinte. Salon des éco-technologies,
de l’énergie et du développement durable. Au-delà de la reconduction des thèmes Industrie
durable et Ville durable, les organisateurs du salon
abordent le thème des interactions entre environnement
et santé. Développé sous l’angle de la demande des professionnels, ce sujet sera traité dans le cadre d’un nouveau village “Santé durable“ avec l’aide d’experts reconnus. www.pollutec.com
Fête des lumières
Du 6 au 9 décembre 2013, à Lyon. Quelques
chiffres : 1,1 million de spectateurs place des
terreaux ; 120 artistes impliqués ; 50 % du
financement sous forme de mécénat privé ; près de 70
sites investis sur toute la ville. Lyon va accueillir pour la
2ème année consécutive le “Lyon Light Festival Forum” :
3 jours et 3 nuits consacrées à la lumière pour les professionnels et les quelques 60 délégations internationales en visite à Lyon. Au programme : colloques,
visites… En 2012, 33 concepteurs et artistes lumière ont
pu rencontrer 17 villes du monde au cours de 200 rendez-vous. www.fetesdeslumieres.lyon.fr
54
LEGRAND . . . . . . . 8, 30-32, 36, 48
AFE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
LET ME REPAIR . . . . . . . . . . . . . 20
AIPHONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
LIGHTING EUROPE. . . . . . . . 34-35
AMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
LUMINOX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
AMPÈRE (ECOLE CENTRALE DE
LYON – UNIVERSITÉ DE LYON). . 8
M-SCHNEIDER . . . . . . . . . . . . . . 19
AN2V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
ARNOULD . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
MEDEF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
MERSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
ASSOCIATION PEP
ECOPASSPORT . . . . . . . . . . . . . . 36
MESAGO
MESSEMANAGEMENT GMBH . . 11
ASSOCIATION PROMOTELEC 6, 54
NEWRON SYSTEM . . . . . . . . . . . 22
AUBELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
BALS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
NUGELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
BERIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
OPPBTP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
BÉROMET . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
BODARD CONSTRUCTION
MODULAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . 20
PATURAL-ELEC . . . . . . . . . . . . . 42
BOUYGUES . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
PRISMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
CÂBLERIE DAUMESNIL. . . . . . . 26
QUALITEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 34-35
R-THETA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
CAPRI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
RÉCYLUM . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
CEI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
REXEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 54
CELMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
CERQUAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
L’événement Electrique 2013
Les 20 et 21 novembre 2013, au parc de
la Beaujoire à Nantes. Vitrine de l’offre
commerciale de Rexel, ce salon est un
espace d’information et d’échange de savoir-faire,
ouvert aux professionnels électriciens, artisans, entreprises d’installation, industriels, intégrateurs, administrations et bureaux d’études. www.rexel.fr
KNX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
CERTIVEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CERWAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CISTEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
RI2E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
SARL FERRY ET FILS. . . . . . . . . 40
SCHNEIDER ELECTRIC . . . . 30-32
SERCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
CNIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
SIB-ADR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
COLAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
SIEMENS . . . . . . . . . . . . . 14, 30-32
COOPER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
SITECO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
DEHN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 52
SOLEANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
DG ELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
SOREC (GROUPE EMKA) . . . . . . 8
DOLLE ELECTRO . . . . . . . . . . . . 14
DUNOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
EATON . . . . . . . . . . . . 30-32, 42, 50
ELDRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
ENERDIS . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 47
SORELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
ST MICROELECTRONICS . . . . . . 8
SVDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
SYCABEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
ENERGAÏA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
SYNAFEL . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
ESSEC BUSINESS SCHOOL. . . . . 6
SYNDICAT
DE L’ÉCLAIRAGE. . . . . . . 34-35, 36
EYROLLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Le magazine de la filière électrique
magazine
électro magazine - AD.Com
Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux 75010 - Paris
Edition : 5, rue de Conflans 94220 - Charenton-le-Pont
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Jean-Claude Festinger, Roland Kuschner.
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IMPRESSION :
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pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être
adressée à la publication.
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IND EX D ES ANNONCEURS
n° 63 - Octobre 2013
MECATRACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv
MERSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv
URMET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3ème de couv
ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv
ADEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
AGI-ROBUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
FANTRONIC . . . . . . . . . . . . . . . . 20
TRANSFO-MARY. . . . . . . . . . . . . 38
FEDELEC . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
TRAXON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
FERRAZ-SHAWMUT. . . . . . . . . . 19
TRILUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
FERRY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
TSEI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
FFIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
UNICLIMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
FGME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
FNCV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-35
EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
UNIVERSITÉ D’ORLÉANS . . . . . . 8
GE INDUSTRIAL
SOLUTIONS . . . . . . . . . . . . . . 30-32
UNIVERSITÉ DE LIMOGE . . . . . . 8
GÉNÉRALE D’ASPIRATION . . . . 53
VACON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
GERESO EDITION . . . . . . . . . . . . . 6
GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-32
GIFAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
GIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
GIMELEC . . . . . . . . . . . 5, 30-32, 36
UTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
VDMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
VOSSLOH OPTOELECTRONIC . . 44
VOSSLOH-SCHWABE . . . . . . . . . 44
WIELAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
HAGER . . . . . . . . . . . . . . . 14, 30-32
WEIDMÜLLER. . . . . . . . . . . . . . . 10
HELLERMANNTYTON . . . . . 14, 51
XLIM (UNIVERSITÉ DE LIMOGES) 8
IGNES . . . . . . . . . . 6, 10, 34-35, 36
ZVEI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
www.electromagazine.fr - n°63 - Octobre 2013
BALDASSARI CAVIW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
EVA LIGHTING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
FANTRONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
GENERAL CÂBLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
ID CÂBLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
LEGRAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
MECATRACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
PHILIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
RIELLO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
SYLVANIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
YOKIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35