natürlich nah de la terre à la table Rapport de gestion 2013 avec rapport sur le développement durable Tables des matières L’année 2013 en bref Plan directeur de fenaco Organes fenaco est au service de l’agriculture Un printemps humide, un bel été et un résultat réjouissant Marques et activité commerciale Rapport de gestion Segment Agro Segment Denrées alimentaires Segment Commerce de détail Segment Energie Segment Divers LANDI – Services – Régions Unités de prestations de services Gouvernance d’entreprise Données sur l’évaluation des risques et la Compliance Rapport sur le développement durable 3 4 6 7 9 11 13 21 27 30 31 35 42 47 55 59 Rapport financier maison-mère Bilan Compte de profits et pertes Annexe aux comptes annuels Commentaires sur les comptes annuels Emploi du bénéfice au bilan Rapport de l’organe de révision Comptes consolidés Bilan Compte de profits et pertes Flux de fonds Tableau des fonds propres Comparaison sur cinq ans Annexe aux comptes consolidés Les sociétés de fenaco Rapport du réviseur Impressum Adresses 76 78 79 80 82 83 84 86 87 88 90 91 104 107 108 109 Photo de couverture: Traveco Transports SA | Rentsch Nadine | conductrice de véhicules lourds | 1ère année d’apprentissage Exercice Comptes consolidés fenaco (en mio CHF) Chiffre d’affaires net Bénéfice brut Prestations de service et produits annexes Résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) Amortissements Résultat consolidé 2 2013 2012 2011 2010 2009 6 029.0 1 198.9 128.3 5 680.6 1 177.7 123.0 5 550.8 1 177.0 123.2 5 449.2 1 157.0 122.7 5 402.4 1 122.6 118.6 242.7 – 133.1 51.0 240.4 –131.1 60.6 255.4 –127.0 61.4 248.7 –121.7 61.8 246.3 –124.9 56.3 L’année 2013 en bref Chiffre d’affaires en mio CHF Commerce de détail 1738 (28.9 %) Industrie alimentaire 1327 (22.0 %) Energie 1142 (18.9 %) Agro 1792 (29.7 %) Divers 31 (0.5 %) Malgré un premier semestre marqué par des conditions climatiques difficiles, fenaco société coopérative a continué à croître en 2013. Le chiffre d’affaires a augmenté dans les quatre domaines d’activité stratégiques. Au total, il a progressé de 6.1% pour atteindre CHF 6.029 milliards. L’augmentation de chiffre d’affaires de près de CHF 350 millions s’explique à hauteur de CHF 30 millions par des effets de consolidation et à raison de CHF 120 millions par les prix des matières premières plus élevés que fenaco a versé à ses membres, les agriculteurs suisses, sous la forme de prix d’achat en hausse pour les fruits, les légumes et les pommes de terre ainsi que pour le bétail de boucherie et les œufs. Le bénéfice brut a légèrement augmenté, à CHF 1.199 milliard (+1.8%) et s’est ainsi inscrit dans le sillage des résultats des années précédentes. Pour maintenir le bénéfice brut à ce niveau, il a une nouvelle fois été nécessaire d’augmenter les quantités écoulées et les prestations en travail. En comparaison avec l’exercice précédent, 196 nouveaux postes de travail ont été créés. Le nombre de collaborateurs a augmenté de 2.2% pour atteindre 9130 unités. Le chiffre d’affaires réalisé par le domaine d’activité stratégique «Agro» a progressé de 11.2% à CHF 1.792 milliard. Cette progression résulte principalement des bons résultats des branches Céréales, oléagineux, matières fourragères ainsi que du commerce de bétail. A cause de la forte concurrence qui prévaut au sein du commerce de détail, les hausses de prix des matières premières n’ont été que partiellement répercutées sur les clients. C’est la raison pour laquelle les marges ont continué à baisser dans le domaine d’activité stratégique «Denrées alimentaires», surtout en ce qui concerne les fruits, les légumes, les pommes de terre ain- si que la viande et les produits surgelés. Le chiffre d’affaires du domaine d’activité stratégique «Denrées alimentaires» a malgré tout progressé de 3.3% pour atteindre CHF 1.327 milliard. Dans le domaine d’activité stratégique «Commerce de détail», les magasins LANDI et Volg ainsi que les shops de stations-service ont enregistré une nouvelle progression, tant en termes de chiffre d’affaires que de résultats. Globalement, le chiffre d’affaires réalisé par fenaco dans le commerce de détail a augmenté de 4.1% à CHF 1.738 milliard. Le domaine d’activité stratégique «Energie» avec les stations-service AGROLA, les ventes de combustible et les pellets de bois a enregistré une progression supérieure à celle du marché, soit de 4.9 % à CHF 1.142 milliard. Le résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) a augmenté de 1% et s’est élevé à CHF 242.7 millions, malgré une contraction de la marge brute. Les mesures prises dans le but d’améliorer encore l’efficacité du groupe d’entreprises et la gestion ciblée des coûts ont permis d’augmenter le résultat d’exploitation de 8.9 %, à CHF 103.2 millions (contre CHF 94.8 millions l’année précédente). Suite à une hausse des corrections de valeur, le résultat d’entreprise s’est élevé à CHF 51.0 millions, en baisse par rapport à l’exercice précédent (CHF 60.6 millions). Au 31 décembre 2013, 240 coopérativesmembres (LANDI) regroupant 44 515 membres (agriculteurs) faisaient partie de fenaco. Le Conseil d’administration de fenaco proposera à l’assemblée des délégués qui se déroulera le 25 juin 2014 de continuer à rémunérer les parts sociales des LANDI membres à hauteur de 6 % (CHF 8.0 millions). 3 Plan directeur de fenaco Caves Volg SA | Bertolini Philippe | technologue en viticulture | caviste | 2ème année d’apprentissage 1. Principes directeurs La pérennité d’une agriculture saine et performante est essentielle en Suisse, pays fortement industrialisé. L’agriculture contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et contribue au maintien et à l’entretien de notre cadre de vie. La base d’une agriculture suisse performante est une production rationnelle, durable et orientée vers les marchés. 2. But fenaco soutient, en commun accord avec les LANDI, les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises. 3. Prestations sur le marché 3.1. Dans le secteur des intrants agricoles Nous approvisionnons l’agriculture avec un assortiment global en: – moyens de production – biens de consommation – services en tous genres. L’obtention de positions fortes dans les marchés permet d’offrir aux agriculteurs et à d’autres intéressés un assortiment adapté d’articles de grande qualité, disponible en continu, dans les délais et à des prix avantageux. 4 3.2. Dans le secteur des produits issus de l’agriculture En tant que partenaire commercial loyal, nous assurons la distribution de produits issus de l’agriculture à travers un réseau performant et adapté aux besoins du marché pour l’ensemble des clients. Nous acquérons les produits agricoles de manière ciblée, nous les conservons et les transformons en produits semi-finis ou finis. Nous développons des infrastructures de distribution pour augmenter à la fois les possibilités de production et d’écoulement ainsi que la satisfaction de la clientèle. 3.3. Dans le secteur des biens de consommation Nous approvisionnons la population, principalement celle des régions rurales, en biens de consommation (Food et Nonfood, carburants et combustibles). Grâce à un marketing professionnel et une logistique performante, nous offrons à nos clients un assortiment conforme aux besoins du marché. 4. Collaborateurs et principes de conduite Nous utilisons des règles de collaboration claires et nous vivons nos principes de conduite du personnel. Nous créons ainsi une ambiance privilégiant la confiance mutuelle et le partenariat ainsi que la reconnaissance du travail accompli. Nous dirigeons en fixant des objectifs et nous déléguons des tâches, des compétences et des responsabilités. Notre style de conduite se base sur le partenariat, nous sommes orientés vers les solutions et nous nous adaptons aux diverses situations. Nous offrons des conditions d’engagement concurrentielles, adaptées aux conditions de travail des différentes branches dans lesquelles nous sommes actifs. Nous faisons progresser nos collaborateurs individuellement et nous leur permettons d’intervenir de façon active. 6. Principes d’organisation 5. Gestion des ressources financières 7. Principes de l’entreprise Nous générons suffisamment de ressources pour garantir le développement à long terme de notre entreprise en tenant compte d’un taux d’autofinancement adéquat. Nous veillons à engager les moyens qui sont à notre disposition de manière rationnelle, de sorte que le capital de notre société soit suffisamment rémunéré. Nous sommes appréciables, fiables et intègres. Pour générer les meilleures prestations, nos unités d’organisation sont décentralisées et flexibles. Elles travaillent le marché de manière indépendante et avec une grande responsabilité individuelle. Nous tirons profit de manière conséquente de toutes les synergies au sein du groupe et utilisons les ressources de manière ciblée. Nous formons, organisons et gérons nos sociétés filles et nos secteurs internes selon des principes identiques. Halag Chemie SA | Ammann Nadine | employée de commerce | 2ème année d’apprentissage 8. Principes d’information Nous informons de manière claire et franche, en temps opportun, à l’interne et à l’externe. «Nous organisons nos activités commerciales de façon durable sous des aspects économiques, sociaux et écologiques». (Stratégie d’entreprise fenaco du 5 avril 2013) 5 Organes (état au 31 décembre 2013) Conseil d’administration Direction Président Marschall Lienhard, agriculteur, Neuenegg BE Keller Martin, Dr, président Beyer Werner Feuz Urs Hirsig Ferdinand Mollet Heinz Sommer Josef Vice-présidents Mahrer Simon, agent fiduciaire, Möhlin AG Parmelin Guy, agriculteur, Bursins VD Membres Amrhyn Viktor, gérant, Buttisholz LU Arpagaus Lucas, agriculteur, Zignau GR Bernhard Andreas, agriculteur, Alchenstorf BE Brunner Oskar, agriculteur, Bettwil AG Cuennet Benoît, agriculteur, Formangueires FR Geiser Pierre-André, agriculteur, Tavannes BE Haldimann Paul, gérant, Boll BE Jaccoud Christian, agriculteur, Froideville VD Keller Guido, agriculteur, Lucerne/Littau LU Nydegger Ulrich, agriculteur, Cornaux NE Monhart Walter, agriculteur, Schlatt TG Müller Leo, avocat et notaire, Ruswil LU Probst Hans, agriculteur, Laupersdorf SO Scheck Karl Peter, gérant, Wängi TG Strebel Daniel, gérant, Waltenschwil AG Division LANDI Josef Sommer Division Agro Heinz Mollet Région Plateau central Christian Ochsenbein Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Heinz Mollet Organe de révision Ernst & Young AG Région Suisse centrale Josef Sommer Département Production végétale Werner Kuert Département Immeubles / Technique / Environnement Josef Sommer Région Suisse orientale Daniel Bischof Département Technique agricole Dominique Romanens Division Finances / Services Werner Beyer Département Finances Werner Beyer Département Informatique / Logistique Daniel Zurlinden Division Développement de l'entreprise Martin Keller (Président) Département Communication / Développement / Personnel Martin Keller Département Produits du sol Martin Keller Division Industrie alimentaire Urs Feuz Département Convenience Urs Feuz Département Viande Reto Sutter Département Boissons Urs Feuz Division Commerce de détail / Energie Ferdinand Hirsig Département Magasins Volg / Shops Ferdinand Hirsig Département Magasins LANDI Heinz Wälti Département Energie Daniel Bischof Direction 6 Région Suisse romande Dominique Romanens Direction élargie Bischof Daniel Kuert Werner Ochsenbein Christian, Dr Romanens Dominique Sutter Reto Wälti Heinz Zurlinden Daniel Direction élargie fenaco est au service de l’agriculture fenaco soutient – en commun accord avec les LANDI – les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises, comme le stipulent le plan directeur et la stratégie d’entreprise du groupe fenaco-LANDI. En amont des exploitations agricoles, nous proposons les agents de production agricoles de base indispensables à la production végétale, tels que les semences et les plants ainsi que les engrais et les produits de protection des plantes. A cela s’ajoutent un conseil professionnel, des essais variétaux ainsi que de nombreuses autres prestations de premier ordre. A eux seuls, les agents de production agricoles ne permettent pas aux producteurs de réaliser les rendements escomptés. Pour y parvenir, les agriculteurs doivent tout d’abord cultiver leurs champs, puis procéder au semis et entretenir les cultures jusqu’à la récolte. Dans ces domaines également, fenaco est parfaitement en mesure de soutenir les agriculteurs, en leur proposant des tracteurs performants, des machines agricoles modernes ainsi que toute une gamme de carburants et d’additifs nécessaires au fonctionnement de ces derniers. Outre la production végétale, nous sommes également solidement implantés dans le secteur de la production animale. Je pense ici, pour ne citer que quelques exemples parmi d’autres, au programme d’élevage «UFA 2000», à notre implication dans le domaine de la production d’aliments composés, aux compétences dont nous disposons dans le domaine technique ainsi qu’au rôle d’Anicom dans le commerce de bétail. Dans les domaines où cela se révèle nécessaire et judicieux, nous sommes également en mesure d’épauler les agriculteurs pour le financement des bâtiments servant à la détention de bétail de rente, via la société caisse de cautionnement UFA. Les exploitations agricoles sont au cœur de notre action Les entreprises dont nous disposons dans les secteurs situés en aval des exploitations agricoles sont tout aussi importantes que celles situées en amont que je viens d’évoquer plus Lienhard Marschall haut. Elles contribuent en effet à ce que les produits agricoles suisses puissent être transformés et commercialisés avec succès. Dans ce domaine également, à travers ses secteurs et ses sociétés-filles, fenaco est un partenaire solide et fiable pour l’agriculture. Ces dernières années, nous avons investi des sommes considérables pour rénover nos infrastructures, tant au niveau de la prise en charge, du conditionnement, de la transformation que de la logistique. Dans le Département Produits du sol (fruits, légumes, pommes de terre) en particulier, nous avons mis en place, au cours des cinq dernières années, des infrastructures très performantes. Les producteurs et les acheteurs en bénéficient dans la même mesure. Ces investissements nous permettent d’être extrêmement performants. Dans ce secteur également, je suis certain que nous finirons par convaincre l’ensemble de nos partenaires commerciaux. En ce qui concerne les céréales et les oléagineux, le système de commercialisation coopératif est un succès, que ce soit pour les producteurs, pour les distributeurs ou pour les clients. Dans le domaine de la production animale, Anicom joue un rôle charnière entre les producteurs et les abattoirs. Cette fonction en fait un acteur important en aval des exploitations agricoles. Les entreprises de transforma7 Traveco Transports SA | Bracher Dominic | mécatronicien d’automobiles | 4ème année d’apprentissage 8 tion carnée dont nous disposons à travers Ernst Sutter SA revêtent également une importance centrale pour le secteur animal: elles abattent, désossent et mettent en valeur près de 14 % de la production carnée suisse. De la terre à la table Le groupe fenaco-LANDI est la seule entreprise qui soit en mesure de documenter de façon aussi précise la traçabilité de ses produits, depuis le semis jusqu’au produit prêt à être consommé, que ce soit dans ses propres entreprises commerciales ou au sein de ses unités de production, de transformation et de vente. fenaco exerce son activité commerciale via ses points de vente Volg, TopShop et LANDI. En tant qu’entreprise propriété des agriculteurs suisses, fenaco peut ainsi se féliciter d’être présente avec son propre «étal» dans les régions rurales, à l’intersection entre le producteur et le consommateur. Un immense merci à nos collaborateurs Au cours de ses 21 ans d’existence, les résultats de fenaco ont constamment progressé. Ce succès est le fruit d’une adaptation permanente des structures et d’un esprit d’innovation marqué. Je suis toutefois conscient que ce renouvellement des structures implique de disposer de collaboratrices et de collaborateurs motivés, comme c’est le cas pour le groupe fenaco-LANDI. A ce titre, j’aimerais profiter de ces quelques lignes pour vous remercier très cordialement, chers collaborateurs et collaboratrices. Quelle que soit l’entreprise au sein de laquelle vous travaillez et quelle que soit la tâche que vous y accomplissez, en faisant preuve d’un engagement hors du commun, vous contribuez en effet pour beaucoup au succès de notre entreprise. Lienhard Marschall Président du Conseil d’administration Un printemps humide, un bel été et un résultat réjouissant L’environnement économique au sein duquel fenaco Société coopérative a évolué au cours de l’exercice 2013 est resté relativement stable. Les marchés financiers ont été gagnés par un regain d’optimisme qui s’est notamment traduit par une hausse des cours des actions. Sur les marchés internationaux, les prix des matières premières agricoles telles que le maïs, le blé et le colza ont chuté suite aux prévisions de récolte nettement meilleures que prévues. Les prix ont donc suivi une courbe inverse à celle de l’exercice précédent, où la tendance était à la hausse. Les prix des engrais azotés et potassiques ont également baissé au cours de l’exercice 2013. Après avoir reculé en début d’année, le prix du pétrole s’est rétabli progressivement. Le tourisme d’achats et la pression sur les prix auxquels le commerce suisse de détail est soumis ont perduré. La forte concurrence qui prévaut au sein du commerce de détail et de la restauration affecte également les fournisseurs et elle s’est poursuivie en 2013. Dans le segment Non-Food, le commerce en ligne a nettement progressé au détriment du commerce stationnaire. Dans le segment Food, le commerce en ligne reste pour l’instant assez marginal malgré des taux de croissance respectables enregistrés jusqu’ici. En Suisse, le climat de consommation a été plutôt positif. Le marché intérieur a également évolué favorablement – notamment grâce à l’arrivée de nouveaux habitants dans notre pays. La légère croissance économique qui en découle a été accompagnée d’une inflation quasi nulle. Le premier semestre de l’année a été marqué par un faible ensoleillement ainsi que par un temps froid et humide. Cette météo défavorable a eu un impact négatif sur les ventes de certains produits que nous commercialisons, comme les boissons, les glaces, la viande destinée aux grillades et l’assortiment Maison et Jardin. Le mauvais temps qui a prévalu au printemps a été suivi par un superbe été marqué par des températures constamment élevées et beaucoup de soleil. L’été favorable a permis Martin Keller de compenser, dans une large mesure, le retard enregistré pendant le premier semestre. Les produits suisses sont très demandés L’agriculture a été confrontée à deux tendances contradictoires: alors que les marchés ont évolué favorablement, l`opinion des agriculteurs vis-à-vis de la politique agricole se révèle être négative. Suite à l’évolution des structures agricoles et aux conditions météorologiques extrêmement défavorables qui ont prévalu au printemps, la demande élevée en produits suisses a fait face à une offre restreinte. Cette situation a eu un impact positif sur les prix à la production, aussi bien pour le lait, le bétail de boucherie, les pommes de terre, les légumes de garde, les fruits à noyau et à pépins que pour les œufs. Le marché indigène étant étroitement lié aux marchés internationaux, nous avons enregistré des prix légèrement inférieurs pour les céréales panifiables et les oléagineux. Du fait du recul de la production indigène, les prix des céréales fourragères sont toutefois restés stables. Croissance de chiffre d’affaires réjouissante pour fenaco En tant que partenaire commercial de ses membres, les agricultrices et les agriculteurs suisses, fenaco est active dans l’ensemble de la chaîne de valeur ajoutée. Son résultat annuel 9 Suttero Gossau | Brunner Benjamin | agent d’exploitation | 1ère année d’apprentis sage 10 consolidé 2013 reflète les tendances évoquées plus haut: alors que nous sommes à nouveau parvenus à augmenter notre chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation n’a que très légèrement progressé, dans un contexte marqué par une marge brute en baisse. Les mesures destinées à favoriser une efficacité accrue ainsi que la gestion conséquente des coûts nous ont permis de réaliser un résultat d’exploitation supérieur au budget et plus élevé que l’année précédente. Comme les prix plus élevés des matières premières n’ont pu être que partiellement répercutés sur nos clients, les marges du domaine d’activité stratégique (DAS) «Industrie alimentaire» ont baissé, à l’image de ce qui s’est passé l’année dernière. Cette baisse est plus marquée en ce qui concerne les fruits, les légumes, les pommes de terre ainsi que la viande et les produits surgelés. Dans le même temps, les résultats du groupe des vins et du commerce d’œufs ont évolué favorablement. Au sein du DAS «Agro», nous avons également ressenti la pression croissante exercée sur les marges. Grâce à un rapport prix-prestations favorable, nous sommes parvenus à consolider nos parts de marché. Cette progression est essentiellement le fait de nos marques agricoles fortes que sont UFA, Melior, Landor, Semences UFA, Claas ainsi que des céréales et des oléagineux. Au sein du DAS «Commerce de détail», les magasins LANDI et Volg ainsi que les shops de stations-service ont à nouveau progressé sur nos marchés de niche, tant en termes de chiffre d’affaires que de résultats. A travers les stations-service AGROLA, le commerce de diesel et les pellets de bois, le DAS «Energie» s’est lui aussi distingué par une progression supérieure à celle du marché. Je remercie tous les collaborateurs de fenaco de l’engagement important dont ils ont fait preuve au cours de l’année commerciale écoulée. C’est en effet le cumul de leurs efforts qui fait le succès de notre coopérative. Innovant, durable et compétent Comme le démontre le présent rapport d’activité dès la page 13, nous avons continué à promouvoir les trois thèmes qui revêtent une importance prépondérante à nos yeux, à savoir l’innovation, le développement durable et la compétence internationale. Au cours de l’exercice 2014, nous allons également appliquer de manière ciblée la stratégie d’entreprise que nous avons remaniée en 2013 et continuer à développer la coopérative fenaco sur la voie du succès en sa qualité d’entreprise agricole des agriculteurs suisses. Dr Martin Keller Président de la Direction Marques et activité commerciale La zone d’activité de fenaco, répartie en quatre régions, et les points de vente du groupe fenaco-LANDI Principaux domaines d’activité • Production, importation et commercialisation d’agents de production pour l’agriculture • Prise en charge et stockage des produits issus de l’agriculture ainsi que mise en valeur et commercialisation de ces derniers • Commerce de céréales et d’oléagineux ainsi que de carburants et de combustibles sous la marque Agrola • Chaînes de commerces de détail LANDI, Volg, frisch-nah-günstig, TopShop et Visavis Marques de produits d’entreprise et marques de produits stratégiques Département Animaux / Aliments fourragers / Céréales Département Production végétale Département Technique agricole Département Informatique / Logistique Département Produits du sol Département Convenience Département Viande ® ® Département Boissons Département Magasins de village / Shops Département Magasins LANDI Département Energie 11 Caves Volg SA | Bolliger Zoe | viti cultrice | 1ère année d’apprentis sage 12 Rapport d’activité Segment Agro Branche Production végétale Des conditions météorologiques capricieuses D’un point de vue purement statistique, l’année 2013 a été dans la norme pour ce qui est des précipitations, des températures et de l’ensoleillement. C’est plutôt la répartition des précipitations qui a fait de 2013 une année particulière, pesant ainsi sur l’évolution des affaires au sein du département Production végétale. Un hiver qui n’en finissait pas, un printemps très court vers la mi-avril précédant l’arrivée d’importantes précipitations: il n’en fallait pas plus pour que le printemps 2013 soit le moins ensoleillé de ces 30 dernières années. Les semis de printemps sont intervenus avec beaucoup de retard. Globalement, quelles que soient les cultures, un retard de végétation de l’ordre de 2 à 3 semaines a été constaté. Suite au passage à un temps doux et ensoleillé à partir du mois de juin, les tempêtes et orages de grêles localement très importants et répétés qui ont sévi dans plusieurs régions de Suisse ont provoqué de gros dégâts dans les vignes, les arbres fruitiers et les abricots, principalement en Suisse romande. Ce climat n’a pas été favorable à certaines cultures comme les céréales et les betteraves ou encore le maïs et les rendements ainsi que la qualité s’en sont ressenti. Le retour à un temps doux et humide a compliqué la récolte des betteraves et les semis des céréales d’automne se sont faits dans des conditions difficiles. Semences UFA innove Après une décennie de croissance, la surface de prairies temporaires a reculé pour la première fois de 3000 ha en 2013. Semences UFA a réussi à compenser cette diminution par de bonnes ventes de mélanges d’engrais verts ainsi que par une saison de sursemis favorable. Ces derniers ont été rendus nécessaires par les énormes dégâts causés par les campagnols dans certaines régions. Les mélanges légumineuses/graminées bio ont connu un essor considérable en raison de la demande émanant de bon nombre de nouvelles grandes exploitations en reconversion. En ce qui concerne les semences de céréales, les ventes de blé d’hiver de classe «Top» ont été importantes. La qualité protéique et boulangère influence toujours davantage le choix variétal. Les ventes de semences de blé fourrager ont malheureusement une nouvelle fois régressé. Dans le cadre d’un projet commun réalisé en partenariat avec Syngenta et Swisssem, Semences UFA a lancé la production pilote de semence d’orge hybride. Dans la filière des semences, le moratoire sur l’utilisation des produits de traitement à base de néonicotinoïdes a été une source de soucis majeurs. L’interdiction s’applique pour une durée de deux ans et est entrée en vigueur le 1er décembre. Semences UFA «Espaces verts» a bouclé l’exercice 2013 en augmentant son chiffre d’affaires, en dépit de conditions météorologiques défavorables. Des parts de marché supplémentaires ont été acquises dans le secteur des installations sportives. Les LANDI ont contribué à l’évolution positive des ventes. Les ventes de gazon en rouleaux ont enregistré une forte progression. En collaboration avec LANDI Suisse SA, des éléments de gazon en rouleaux ont été livrés pour la première fois à des clients non professionnels. Dans le secteur «Hobby», les ventes de fleurs et de semences de légumes sont restées stables par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires pour les oignons à planter et les semences destinées aux maraîchers professionnels a progressé. Dans le domaine des fleurs sauvages, le leadership de Semences UFA a pu être encore renforcé. Au centre semencier de Winterthour, des investissements importants ont été consentis dans l’acquisition d’un mélangeur très performant pour les semences de fleurs sauvages. En ce qui concerne les auxiliaires, la production et la technique d’épandage ont été optimisées. Le nouveau système d’épandage de tricho13 LANDI La Côte SA | Dépraz Fabienne | gestionnaire du commerce de détail | 2ème année d’apprentis sage grammes contre la pyrale du maïs à l’aide de «multicoptères» télécommandés a fait ses preuves dans la pratique, dans le cadre des essais à grande échelle qui ont été menés en Suisse et en Allemagne. Semences UFA dispose par ailleurs d’un nouveau logo depuis 2013. Ce dernier a rencontré un écho favorable sur le marché. Afin d’améliorer encore les équipements dont elle dispose et d’être ainsi prête à affronter les défis à venir, LANDOR a investi dans de nouvelles bandes de transport sur son site d’Auhafen près de Muttenz. Ces dernières permettent d’augmenter les capacités d’acheminement et de déchargement des péniches rhénanes en provenance de Rotterdam. Les agriculteurs bénéficient de la baisse du prix des engrais fenaco Protection des plantes intègre l’intensification écologique dans ses conseils Les prix des engrais minéraux ont baissé en 2013. Cette baisse s’explique par l’accroissement des capacités de production découlant de la construction de nouvelles usines et par l’abaissement des coûts énergétiques dans divers pays producteurs. Les agriculteurs suisses bénéficient ainsi de prix attrayants pour leurs commandes d’avant-saison. LANDOR et AGROline, les entreprises de fenaco actives dans le commerce d’engrais, ont réussi à progresser légèrement en termes de volume. Les résultats satisfaisants qui en ont découlé sont d’autant plus appréciables que l’année 2013 fut difficile du point de vue de la fumure et que la concurrence reste vive sur ce marché. En Suisse, les ventes d’engrais minéraux se sont élevées à environ 235 000 t, soit 6 % de moins que l’année précédente. La diminution régulière des surfaces cultivées, la tendance à l’extensification et les quantités toujours plus élevées d’engrais «recyclés» expliquent cette diminution. 14 Dans les grandes cultures, la pression due aux maladies et aux insectes a été, dans l’ensemble, plutôt faible. Dans la vigne, la pression oïdium a été relativement forte tout au long de la période de végétation. Le botrytis a trouvé les conditions propices à son développement à partir de l’été. Tous les cépages ont été touchés à des degrés divers et ont nécessité un tri minutieux lors des vendanges. Les ventes de fongicides sont plutôt restées stables, alors que celles d’insecticides ont passablement diminué. Les anti-limaces ont progressé en raison du temps humide qui a prévalu tout au long du printemps. Vu le temps peu propice de cet automne, peu d’applications herbicides ont été réalisées sur les céréales. Globalement, le chiffre d’affaires phytosanitaire réalisé par fenaco Protection des plantes est resté quasiment stable. Dans le cadre de la nouvelle politique agricole PA 2014 – 17, le programme d’intensification éco- logique aura un impact sur les activités du secteur commercial de la protection des plantes. La gestion des problèmes techniques dans les cultures, les attentes du marché et des producteurs requièrent des compétences de plus en plus pointues. Notre équipe de conseillers technico-commerciaux en production végétale organise la mise en place de plateformes de démonstration et soutient les nombreuses visites d’essai organisées par les LANDI. Le secteur commercial protection des plantes renforce sa présence dans diverses manifestations professionnelles (Agrovina, Swissexpo, Tier und Technik). Un nouveau système de conditions a été approuvé par la Société suisse des gérants LANDI en prévision de l’introduction d’une nouvelle solution informatique. Un outil de gestion électronique des stocks est en phase pilote à la centrale de distribution de Moudon. Branche Céréales, oléagineux, matières premières La culture indigène de céréales fourragères a continué à régresser Un nouveau recul des surfaces cultivées ainsi qu’un printemps froid et humide ont occasionné des rendements plus faibles dans les céréales. En ce qui concerne les céréales fourragères, le taux d’auto-approvisionnement est descendu en dessous de la barre des 50 %. Le groupe de secteurs commerciaux Céréales, oléagineux et matières premières (GOF) a battu un nouveau record en commercialisant plus de 1.5 million de tonnes de matières premières. Le GOF a accru ses parts de marché, principalement dans le domaine des protéines fourragères et des fourrages grossiers. Après une phase de mise en place intensive, les premiers arrivages de tourteau de soja de la région du Danube (Soja du Danube) ont constitué une étape importante au sein de la chaîne de valeur ajoutée et font office de référence pour les futures acquisitions de protéagineux. fenaco a acheté une parcelle constructible comprenant des silos à Auhafen près de Bâle dans le but d’avoir un accès direct au Rhin et de disposer de ses propres installations de transbordement à cet effet, non seulement pour les engrais, mais également, à l’avenir, pour les céréales, les oléagineux et les matières premières. La demande accrue a permis d’augmenter les emblavures de colza HOLL. Le groupe fenacoLANDI a en outre créé la plate-forme «Cercle Bio», qui atteste son engagement dans le segment du bio, un secteur en plein essor. Dans la commercialisation des céréales panifiables, l’estimation du taux de protéine au niveau des centres collecteurs va s’imposer. À l’avenir, les centres collecteurs «Maxi» auront un nouveau rôle à jouer dans la gestion de l’offre. UFA SA | Annaheim Fabienne | meunière, alimentation animale | 2ème année d’apprentissage 15 Volg Brütten | Cardoso Andreia | assistante du commerce de détail | 1ère année d’apprentissage 16 10 ans de qualité Biblis pour les aliments UFA En 2013, UFA SA a fêté les dix ans de «Biblis». Juste avant les fêtes du jubilé, une cinquième ligne de production est venue compléter l’usine d’aliment la plus moderne d’Europe. Cet investissement de CHF 5 millions a permis d’accroître la capacité de l’usine de 55 000 t, ce qui s’est avéré d’autant plus nécessaire en raison des actions lancées dans le cadre du jubilé. Sans cet accroissement des capacités, UFA SA ne serait pas parvenue à produire dans les délais les quantités supplémentaires commandées par les producteurs. La hausse du prix du lait et les rendements inférieurs en fourrages grossiers se sont soldés par une augmentation des commandes d’aliments composés. Dans le secteur porcin, le léger recul enregistré au niveau de la production s’est traduit par des prix de viande nettement plus élevés, suscitant ainsi un regain d’optimisme au sein de la filière. Le marché de la volaille a quant à lui poursuivi sur sa lancée et progressé, tant en ce qui concerne les œufs que la viande. D’une manière générale, les tendances évoquées plus haut ont eu un impact favorable sur les volumes d’aliments commercialisés. Les usines d’UFA SA ont dès lors tourné à pleine capacité, raison pour laquelle les installations de l’usine de Puidoux ont également été complétées par une seconde ligne de meunerie à deux niveaux et un dispositif de chargement pour le vrac. Assurer un approvisionnement suffisant en protéines est un défi permanent pour fenaco. Pour y parvenir, fenaco achète du tourteau de soja de la marque «ProForest». Ce soja produit de manière durable est exempt d’OGM. Fin 2013, UFA est même allée encore plus loin en faveur du label CNf de Coop en faisant certifier son usine d’aliments de Sursee. L’objectif consistait à garantir la traçabilité de l’aliment destiné aux poules pondeuses et à base de soja du Danube. A Sursee, la fabrique de poudre de lait pour les veaux a été rénovée après presque 50 ans d’activité. Cette remise à niveau technique lui permet de satisfaire aux nouveaux critères en matière d’efficacité énergétique. La fabrique de poudre de lait a repris ses activités en fin d’année. Les nouvelles conditions d’achat imposées par les abattoirs impliquent un engraissement des veaux plus intensif. Pour produire la qualité requise, les engraisseurs doivent donc utiliser davantage de poudre de lait. En élevage, la tendance à l’intensification se poursuit également: les veaux qui ont consommé davantage de lait et de concentrés durant la phase juvénile affichent des performances ultérieures supérieures. Lors de l’exposition «Suisse Tier», UFA a été récompensée par le prix de l’innovation pour son nouveau concept d’élevage «UFA Junior Support» (UJS). Contexte favorable pour Meliofeed SA Le poste de président de la Direction de Meliofeed SA a été repourvu dans le courant de l’année 2013. La transition s’est déroulée sans problème. A cette occasion, l’équipe dirigeante a été renforcée par plusieurs personnes ayant fait leurs preuves. Globalement, 2013 a été une bonne année pour Meliofeed SA. Dans les secteurs des spécialités et des aliments pour bétail laitier en particulier, les objectifs fixés ont même été dépassés. De nombreux produits et prestations innovants ont été introduits sur le marché en 2013. Lors de «Suisse Tier», Meliofeed SA a reçu le prix de l’innovation pour son «smartbeef», un nouvel instrument de travail et de calcul à l’attention des engraisseurs bovins. Pour Meliofeed SA, l’obtention de ce prix fut l’un des moments forts de l’année. Le nouveau «Corporate Design» a été introduit avec succès. Le nouveau site Internet est quant à lui très apprécié. 17 AMW | Diem Alain | polygraphe | 4ème année d’apprentis sage Les aliments Mélior pour petits animaux ont été intégrés à Biomill SA L’intégration des aliments Mélior pour petits animaux à Biomill SA est devenue effective en 2013. Les postes vacants ont été repourvus et l’assortiment destiné aux animaux de compagnie a été épuré. Biomill SA a la chance de pouvoir s’appuyer sur une équipe performante qui lui permet de prospecter efficacement le marché et d’atteindre les objectifs fixés. En 2013, les chiffres budgétés n’ont malheureusement pas encore pu être totalement atteints. Norbrook, en particulier, ont progressé. Ce groupe de produits revêt une importance croissante pour ufamed, ce qui l’a incitée à acquérir les droits de distribution pour toute une série de préparations innovantes de cette entreprise pour les années à venir. L’augmentation du chiffre d’affaires ainsi que les autres mesures d’optimisation des coûts mises en oeuvre par ufamed ont contribué à l’accroissement du résultat d’exploitation, qui a bondi de près de 7 % par rapport à l’exercice précédent. Branche Commerce d’animaux Année réjouissante pour ufamed SA En 2013, ufamed SA a une nouvelle fois enregistré de bons résultats dans la vente de médicaments vétérinaires. Ce marché est pourtant soumis à une concurrence acharnée. Malgré la pression plus élevée qui pèse sur les prix, ufamed SA est parvenue à augmenter son chiffre d’affaires de 2.7 %. Cette progression est supérieure à celle du marché, où la croissance moyenne s’est limitée à 1%. Bien que le chiffre d’affaires lié aux pré-mix médicamenteux se soit légèrement tassé, la tendance négative constatée ces dernières années s’est ralentie au cours de l’exercice 2013. Les ventes des produits destinés aux petits animaux et les préparations pour les traitements vétérinaires individuels ont très bien évolué. Les ventes de la gamme de génériques 18 Une période plus favorable pour les producteurs porcins Anicom SA est parvenue à commercialiser exactement 9003 animaux de plus qu’en 2012. Le marché des porcs de boucherie a connu une embellie après plusieurs années difficiles. Au cours du premier semestre, la production a baissé d’environ 3% par rapport à l’exercice précédent en raison du faible chiffre d’affaires. Cette constellation de marché favorable a permis aux producteurs porcins de réaliser des prix nettement supérieurs et à Anicom d’augmenter de plus de 86 millions le chiffre d’affaires réalisé dans ce secteur. Anicom SA est parvenue à consolider ses parts de marché, tant en ce qui concerne les porcs de boucherie que le bétail d’étal. Dans le sillage de la nouvelle Ordonnance sur la protection des animaux, les valeurs de référence concernant la couleur de la viande ainsi que l’âge des veaux ont été redéfinies. Elles constituent de nouveaux critères de qualité. En ce qui concerne les veaux d’engraissement, la détention «SRPA» devient un critère toujours plus important. Le secteur de la logistique a été réorganisé en 2013 de façon à ce que les nombreux défis découlant de transports respectueux des animaux restent économiquement supportables pour Anicom. La concentration des quatre sites de préparation des commandes sur les deux sites de Zollikofen et Wil ainsi que le transfert de la logistique de Tuttwil à Hagenbuch en Suisse orientale font partie des mesures qui ont été prises pour répondre au défi évoqué plus haut. En 2013, divers travaux préalables au projet de télématique des véhicules ont débuté. L’introduction de la télématique devrait intervenir à la mi-2014 et permettre à Anicom de devenir encore plus efficace dans le traitement des données, via la transmission directe des données des bons de livraison au système de facturation. Dans le secteur porcin, les discussions liées aux taxes pour le pesage et les frais administratifs ont mobilisé des capacités importantes. Suisseporcs et l’Association suisse des marchands de porcs ont convenu que la taxe incombant aux producteurs serait limitée à Fr. 1.dès le 1er avril 2014. LANDI ArcJura SA | Delbruyère Benjamin | gestionnaire du commerce Pour Univo SA, l’exercice 2013 fut l’un des de détail | plus difficiles de son existence. Bien que le 3ème année chiffre d’affaires ait été quasi identique à celui d’apprentisréalisé en 2012, Univo n’est pas parvenue à at- sage L’engraissement de veaux revêt une importance centrale teindre les objectifs qu’elle s’était fixé en termes de marge. Cette situation s’explique par des coûts de production plus élevés, une modification des exigences liées à la protection des animaux, l’adaptation des systèmes de paiement chez les acheteurs et par les problèmes sanitaires résultant de la grippe bovine, qui continue de se propager. En raison de son rôle de soupape de régulation pour la production carnée et laitière, l’engraissement des veaux revêt une importance centrale pour les agriculteurs suisses. Branche Technique agricole Augmentation des parts de marché des tracteurs Claas L’importation des tracteurs «Claas», une marque de renommée mondiale, a permis à Serco Landtechnik SA de franchir une étape supplémentaire importante. Alors que Claas fait depuis très longtemps partie des leaders du marché en ce qui concerne les machines de récolte, les tracteurs de la marque font pour la première fois partie du «top 5» des nouvelles immatriculations de tracteurs en Suisse. Bien 19 Laboratoires UFAG SA | Ehrler Rahel | laborantine, chimie | 1ère année d’apprentis sage 20 que le marché global se soit contracté de 11% avec 2’386 nouveaux tracteurs immatriculés, 181 tracteurs Claas ont été vendus en Suisse, soit 35 unités de plus qu’en 2012. En Suisse, la part de marché des tracteurs Claas est ainsi passée à presque 8%. Depuis mars 2013, Serco Landtechnik SA est chargée de la distribution et de l’entretien des marques «Orkel» et «Tanco», pour la Suisse. En élargissant son portefeuille de marques, Serco Landtechnik SA a encore consolidé sa position de leader dans le domaine de la commercialisation des machines de récolte. «Tanco» est un fabricant irlandais spécialisé dans l’enrubannage des balles. Sur ce marché, «Tanco» dispose de la plus vaste gamme mondiale. Orkel est un fabriquant norvégien de presses à maïs. Le secteur d’activité UMATEC et ses sept succursales ainsi que Hans Kunz Landtechnik SA sont actives dans le commerce de détail en technique agricole. Ces entreprises ont poursuivi les processus de consolidation auxquels elles sont soumises en leur qualité de centre de compétence Claas. Un an et demi après avoir été intégrée en tant que société-fille, Hans Kunz Landtechnik SA a permis à fenaco Technique agricole d’accroître notablement ses parts de marché en Suisse centrale. Le secteur d’activités Handel LTZ a importé et commercialisé avec succès des films d’enrubannage, des filets à balles rondes ainsi que des ficelles de balles provenant de divers fabricants. Au cours de l’exercice 2013, fenaco Equipements a mené à bien plusieurs projets de construction et de transformation de centres collecteurs, notamment pour des clients tels que LANDI La Côte SA à Bussy (VD), LANDI Seeland SA à Aarberg (BE), Läderach Agro à Marthalen (ZH) et GVS Schaffhausen à Gächlingen (SH). L’introduction du nouveau logiciel CAD pour la construction d’installations et l’architecture doit permettre au secteur Engineering de se développer. Ce nouveau logiciel aide fenaco Equipements à accroître encore ses compétences en tant qu’entreprise générale. Segment Denrées alimentaires Branche Fruits, légumes, œufs Nouveaux centres de prestations à Perroy et à Bätterkinden Le présent rapport d’activité fournit un aperçu des activités de fenaco dans le domaine des fruits et des légumes ainsi que dans celui des pommes de terre de table, de transformation et des semenceaux au sein du Département Produits du sol. Les entreprises Steffen-Ris SA et Union Fruits SA font également partie de ce département. Avec une récolte de 1644 t de cerises, la campagne 2013 a été inférieure à la moyenne, pour la deuxième année consécutive. La demande en cerises suisses reste soutenue. Le seg- ment «Premium» en particulier offre encore des opportunités de croissance. La nouvelle infrastructure d’Utzenstorf pour les fruits à noyaux a fait ses preuves. Elle permet un triage optique de qualité ainsi qu’un processus automatisé de mise en barquettes des cerises. Avec un volume de 3331 t, la récolte des pruneaux suisses a été bonne et a nettement dépassé les prévisions. La récolte différée a permis de disposer de pruneaux indigènes d’excellente qualité jusqu’à la mi-octobre. Malgré une météo pluvieuse durant la saison principale, la récolte de fraises a encore augmenté (+ 200 t), atteignant un nouveau record de 6995 t au total, qui succède à celui réalisé en 2012. En ce qui concerne les framboises, la récolte a été légèrement supérieure à celle de 21 LANDI Ouest Neuchâtelois SA | Faverger Cynthia | gestionnaire du commerce de détail | 1ère année d’apprentis sage 22 l’année précédente et s’est élevée à 1219 t. Les cueillettes de myrtilles se sont soldées par une récolte de 308 t. Celles de groseilles et de mûres se sont élevées à 308 t respectivement à 395 t. A la fin novembre, l’état des stocks de poires avoisinait 7100 t, ce qui était inférieur à la moyenne. La récolte des pommes s’est poursuivie jusqu’en novembre. La «cuvée» 2013 se caractérise par des fruits plutôt petits, avec un calibre inférieur à la moyenne. L’état des stocks, qui s’élève à 60 000 t de pommes indigènes, devrait permettre de couvrir la demande jusqu’à la prochaine récolte, pour tous les types de pommes et tous les segments de prix. En étroite collaboration avec une délégation de producteurs issus des régions de production, la Catégorie Fruits à pépins a élaboré et introduit des conditions de prise en charge de portée nationale pour la récolte 2013. Après une période de transformation et de construction d’une année, le centre de prestations de Perroy est entré en fonction à la fin du printemps. Ce centre de prestations est désormais équipé d’une technologie ultra-moderne. Les carottes indigènes issues de la récolte 2012 ont été vendues rapidement. La phase d’importation a donc duré plus longtemps. Il y a eu suffisamment d’oignons jusqu’à la nouvelle récolte. L’hiver interminable a différé la saison des légumes frais et de garde de plus de deux semaines. Sur le marché des légumes frais, les fortes précipitations qui ont prévalu durant toute la saison ont eu des répercussions très importantes sur la production. Pour bon nombre de légumes, les quantités étaient déficitaires. Il a dès lors fallu à nouveau attribuer des contingents d’importation. A fin novembre 2013, les stocks indigènes étaient les suivants: carottes 39790 t, oignons 19 745 t, céleri 6200 t, choux rouges et blancs 6300 t. Suivant les légumes, les stocks étaient inférieurs de 10 à 20 % à ceux de 2012. Les pommes de terre ont elles aussi souffert des mauvaises conditions météorologiques. A la fin novembre, le niveau des stocks de pommes de terre de consommation s’élevait ainsi à seulement 57 000 t (contre 73 000 t en 2012). Malgré un approvisionnement tendu et des récoltes de bonne qualité, l’évolution du marché a été décevante. A partir du mois de septembre, suite à une adjudication, nous avons enregistré une perte substantielle des volumes que nous écoulons auprès de l’un de nos clients stratégiques. Après deux ans de travaux d’agrandissement, le centre de prestations «fresh & cool» de Bätterkinden a été inauguré le 16 août. Ce centre permet de laver, trier et emballer 50 000 t de pommes de terre, carottes et oignons par année. A la fin novembre, le relevé des stocks indiquait un tonnage de 84 000 t (104 000 t en 2012) de pommes de terre de transformation. Les quantités à acheter pour couvrir les besoins dans le segment des frites et des chips ont été acquises aux Pays-Bas, en France et en Belgique. La nouvelle halle de stockage «Lady Claire» d’une capacité de 6000 t a été inaugurée en 2013 à Herzogenbuchsee. Elle remplace l’entrepôt vétuste situé dans la zone de la gare à Herzogenbuchsee et, cette année, ce- lui de Thörigen. En ce qui concerne les plantons de pommes de terre, les rendements ont été nettement inférieurs à la moyenne pluriannuelle. La bonne qualité et les faibles attaques de virus font par contre partie des points positifs. Les quantités qui faisaient défaut sur le marché indigène ont pu être importées. Pour la campagne 2014, l’approvisionnement en plants est assuré. Développement positif pour l’industrie alimentaire La forte hausse de chiffre d’affaires enregistrée au cours du second semestre a permis à deux secteurs sur trois de dépasser le chiffre d’affaires par rapport à 2012. Ce faisant, les entreprises intégrées au Département Convenience sont majoritairement parvenues à atteindre les objectifs fixés pour 2013. Dans le secteur Produits surgelés et Convenience à l’état frais (frigemo), les résultats commerciaux 2013 ont été marqués par la faible récolte de pommes de terre résultant de conditions météorologiques très défavorables. L’offre restreinte s’est traduite par une hausse du prix des matières premières. Ces coûts supplémentaires n’ont pas pu être répercutés sur les prix à la vente. Ils ont eu par conséquent un impact négatif sur le bénéfice d’exploitation. La pression exercée sur les prix reste élevée, que ce soit dans le segment de marché Foodservice (Alimentation hors du domicile) ou dans celui du commerce de détail. Bien qu’elle ait développé plusieurs produits innovants et acquis de nouveaux clients, frigemo n’est tout juste pas parvenue à atteindre le chiffre d’affaires réalisé en 2012. Le lancement de salades prêtes à la consommation destinées à Volg Konsumwaren SA ainsi que la forte croissance enregistrée dans le segment des snacks font partie des succès réalisés au cours de l’exercice 2013. La plupart des projets d’investissement avalisés ces dernières années ont pu être menés à bien en 2013. Le dernier grand projet d’investissement en date porte sur la construction d’une station d’épuration à Cressier. Cette dernière sera opérationnelle en 2015. Les ventes réalisées par le secteur «distribution fine» ont été supérieures à celles de l’année précédente. Cette progression est le résultat d’une soumission remportée auprès d’un grand client au niveau national et de la bonne tenue des ventes auprès de plusieurs clients clés. L’acquisition de clients individuels a également eu un impact favorable sur les résultats. L’assortiment «fruits et légumes frais» a bénéficié de prix légèrement supérieurs. Les volumes écoulés sont également en hausse. Dans le domaine des produits surgelés, les résultats du groupe frigemo sont restés stables. Le chiffre d’affaires des glaces a en revanche légèrement régressé, dans le sillage de la météo défavorable qui a sévi au cours du premier semestre. Tous les autres groupes de produits ont évolué favorablement, tant en termes de volume que de chiffre d’affaires. UFA SA | Hörler Roland | meunier, alimentation animale | 2ème année d’apprentissage 23 Boulangerie LANDI Zola SA | Emmenegger André | boulangerpâtissier | 2ème année d’apprentissage 24 Le chiffre d’affaires du secteur «commerce d’œufs» a été supérieur à celui de 2012 et aux attentes. Les ventes d’œufs suisses ont été particulièrement bonnes. Cette conjoncture favorable a permis à de nombreux producteurs de se lancer dans l’élevage de poules pondeuses, dans le cadre d’un partenariat commercial avec EiCO. L’augmentation des ventes d’œufs indigènes s’explique par l’afflux de nouveaux habitants et par le fait que les œufs sont toujours plus appréciés. Les consommateurs considèrent en effet les œufs comme une denrée alimentaire de haute valeur et relativement bon marché. EiCO est parvenue à toucher un nouveau groupe cible en lançant des petits emballages à deux unités pour ses œufs durs de pique-nique teints. Ce nouvel emballage contient un condiment à saupoudrer «Aromat». Ces œufs sont vendus dans les magasins Convenience. Dans les villes et les agglomérations, Eiermaa approvisionne les ménages privés en œufs frais, dans le cadre d’un système d’abonnement. Après de nombreuses années de stagnation, Eiermaa a acquis de nombreux nouveaux clients en 2013. taires à répétition qui ont affecté les pays voisins ont pour effet d’insécuriser les consommateurs et expliquent en grande partie cette tendance. Les consommateurs attachent de plus en plus d’importance au développement durable et à la qualité, soit à des critères auxquels la production suisse satisfait totalement. Sur le marché suisse, la tendance aux produits régionaux est toujours plus marquée. L’accroissement de la demande qui en résulte fait face à une production indigène en baisse. Simple, rapide et confortable, tels sont les mots d’ordre d’un marché Convenience en pleine expansion. Ernst Sutter SA a répondu à ce changement des habitudes de consommation en lançant plusieurs produits innovants. La gamme «Good Time», avec son concept de «réussite garantie» permettant de réussir facilement la préparation de toutes les viandes, est sans doute l’exemple le plus parlant en termes d’innovation. Ernst Sutter SA continue à se focaliser principalement sur le marché allemand pour ses exportations. Les quelque 12 000 emballages de jambon fumé campagnard appenzellois vendus en Pologne en 2013 méritent toutefois également d’être cités parmi les succès à l’exportation. Branche Viande Branche Boissons Innover pour répondre aux changements des habitudes de consommation En 2013, les prix d’approvisionnement plus élevés, surtout pour la viande de porc, se sont soldés par une concurrence accrue. Il s’en est suivi une forte pression sur les marges, les prix plus élevés des matières premières n’ayant pas pu être entièrement répercutés sur les clients. Malgré ce contexte défavorable et un approvisionnement assez tendu pour la viande suisse, Ernst Sutter SA est parvenue à augmenter son chiffre d’affaires de CHF 585 millions à CHF 624 millions de francs (+ 6.7 %), et à préserver ses parts de marché. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à privilégier la viande indigène dans le cadre de leurs achats. Les scandales alimen- Nouvelle installation de mise en canettes pour la bière RAMSEIER Suisse SA a vécu un exercice 2013 riche en événements et en succès. Malgré un printemps très humide, un été tardif et un marché des boissons toujours en proie à une forte concurrence, les budgets ont été atteints. Le chiffre d’affaires brut s’est élevé à CHF 162 millions. En 2013, les exportations de concentrés de jus de fruits ont une nouvelle fois représenté une part importante du chiffre d’affaires réalisé par RAMSEIER. La marque RAMSEIER est parvenue à accroître son chiffre d’affaires alors que celui des marques SINALCO et ELMER est resté stable dans le segment des boissons sucrées. Les ventes réalisées par ces marques au25 RAMSEIER Suisse SA | Isenegger Rafael | technologue en denrées alimentaires | 3ème année d‘apprentis sage 26 près des sociétés-sœurs LANDI et Volg sont elles aussi réjouissantes. Les volumes transformés en 2013 par les quatre cidreries internes de Hitzkirch, Sursee, Kiesen et Oberaach se sont élevées à 31 500 t (contre 34 000 t en 2012), ce qui en fait une année moyenne. Les fruits à cidre récoltés étaient de très bonne qualité. En automne, plusieurs nouveaux concepts ont été lancés sous la marque RAMSEIER. Le segment des jus de pommes a été enrichi par la ligne de produits «Haute tige». Une autre nouveauté RAMSEIER pur jus de pommes (pur jus dans les rayons réfrigérés) a également été lancée en 2013. RAMSEIER Cidre de pommes nonfiltré est une boisson bien connue désormais disponible en canettes. La nouvelle plate-forme logistique de RAMSEIER Suisse SA de Sursee est opérationnelle depuis le mois d’octobre. La construction de cette plate-forme de 5540 m2 a nécessité quelque 300 000 vis et 950 tonnes d’acier. Le dispositif entièrement automatisé d’entrée et de sortie des palettes constitue le cœur de cette plateforme capable d’abriter 16 444 palettes. Ce nouveau dispositif a permis de professionnaliser les processus de livraison, de réduire les trajets en camion et de contribuer à une meilleure durabilité écologique. Les perspectives d’avenir sont bonnes pour RAMSEIER Suisse SA. L’entrée en fonction d’une nouvelle installation pour la mise en canettes de la bière est prévue pour l’été 2014. Les nouveautés lancées par les marques vont de pair avec une extension du réseau de distri- bution visant à renforcer la position commerciale de RAMSEIER Suisse SA. Les rendements ont fluctué selon les régions La consommation de vin baisse depuis de nombreuses années. Cette tendance s’est poursuivie au cours de l’année écoulée comme le démontrent les statistiques d’importation, qui font état d’un recul de 5.5 millions de litres par rapport à l’année précédente. Les mesures de désengorgement du marché que la Confédération avait mises en place en faveur des vins suisses sont entrées en vigueur juste avant une récolte 2013 déficitaire. Cette dernière s’est même avérée être la plus faible de ces 30 dernières années. Selon les cantons et les variétés de raisin, les rendements ont parfois baissé de 75 % par rapport à une année normale. Dans ce contexte commercial difficile, les Caves Garnier SA sont parvenues à réaliser un bon résultat. En 2013, les Caves Garnier SA ont fêté leurs 150 ans d’existence avec la ferme intention de promouvoir les valeurs du vin et plus particulièrement celles des vins suisses auprès de leurs clients. En Suisse alémanique également, les quantités vendangées ont fortement fluctué selon les cantons. Alors que les viticulteurs du canton de Schaffhouse ont réalisé de bons rendements, les quantités récoltées par leurs collègues grisons sont les plus faibles jamais enregistrées depuis 1985. La météo capricieuse du printemps, ainsi que les conditions météorologiques très variables lors de la floraison explique cette situation. La qualité du raisin vendangé en 2013 s’est en revanche avérée excellente dans tous les cantons. Les Caves Volg SA ont ouvert à la LANDI Marly le premier site DIVINO de Suisse romande. Dans un marché en constante régression, l’extension des sites DIVINO en Suisse romande et en Suisse alémanique contribuera indéniablement à dynamiser les ventes de vins. L’objectif annuel du club œnologique Divo consistait en une présence plus efficace et plus visible. Cet objectif a été atteint par le biais d’une multitude de mesures de communications. Le Club Divo s’appuie sur la devise «le meilleur du vigneron, livré dans votre cave». Cette devise s’applique à tous les domaines d’activité, de l’envoi de courriels aux dégustations en passant par les livraisons à domicile. La communication par courriels a rencontré un écho très favorable. Les clients ont également beaucoup apprécié pouvoir acheter des vins et se faire conseiller sur place. Les concepts innovants lancés par le Club Divo en 2014 lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité. fenaco Informatique | Horvath Yvan | informaticien | 2ème année d’apprentissage Segment Commerce de détail Branche Maison et Jardin 2400 scooters commercialisés en six mois En raison des conditions météorologiques difficiles, LANDI Suisse SA a connu un exercice 2013 très particulier. Aucune saison ne s’est déroulée normalement. Malgré les caprices de la météo, après un printemps humide qui a perduré jusqu’en juin, les LANDI sont parvenues à gagner des parts de marché supplémentaires et à accroître encore les volumes écoulés dans leurs gammes de produits traditionnels, notamment grâce aux offres à prix bas permanents. Au cours de l’année sous rapport, les stratégies et les concepts clairs que les LANDI appliquent depuis de nombreuses années et de manière ciblée, ont une nouvelle fois fait leurs preuves. Le chiffre d’affaires réalisé dans le commerce de détail a ainsi bondi de 6.3 % pour atteindre CHF 1.265 milliard. Les marges ont progressé dans le sillage de l’augmentation du chiffre d’affaires. Cette performance est le résultat d’un travail particulièrement sérieux et efficace au quotidien, à tous les niveaux. Le lancement réussi 27 Suttero Gossau | Kellenberger Peter | technologue en denrées alimentaires | 1ère année d‘apprentissage 28 des trois scooters de la marque «Tell» a été un des événements marquants de l’exercice 2013. 2400 scooters ont été vendus pendant les premiers six mois de commercialisation. Jusqu’à la fin décembre, plus de 2200 de ces scooters ont ainsi été mis en circulation. Le succès rencontré a permis à LANDI de disposer d’une part de marché à deux chiffres dans ce secteur et de se hisser, dès la première année de commercialisation, au quatrième rang du marché suisse. La vente d’habits de moto, de gants et de casques est venue s’y ajouter. Au cours de cette année marquée par une météo capricieuse, d’autres catégories de l’assortiment ont également vu leur chiffre d’affaires progresser. Dans le secteur des terreaux de jardin, le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 3.7% par rapport à l’année précédente. Les ventes de bières Farmer ont quant à elles progressé de 4.2 %. Alors que le chiffre d’affaires lié aux aliments pour chiens a bondi de 12.9 % (humide) respectivement de 17.1% (snacks), les ventes d’aliments pour chats ont enregistré une hausse de 11.6 %, respectivement de 24.7 %. Les ventes de bois de feu ont, elles aussi, fortement progressé. Par rapport à l’exercice précédent, les volumes de bois de feu en stères ont bondi de 21.1%. La progression enregistrée par les pellets de bois est même de 25.4 %. Acquérir des marchandises sur les marchés internationaux devient toujours plus complexe. Sans planification précise des objectifs commerciaux et réservation préalable des marchandises, il est très difficile de réussir durablement sur le marché. Branche Biens de consommation L’évolution favorable se poursuit Dans le commerce de détail, le groupe Volg a augmenté son chiffre d’affaires de 3.5 %, à CHF 1.406 milliard. Le groupe de commerce de détail spécialisé dans les magasins de village et les petites surfaces a réalisé cette augmentation de chiffre d’affaires à travers 930 points de vente (contre 916 en 2012). En tant que principal canal d’écoulement du groupe, les 559 magasins Volg (année précédente 553) ont réalisé un chiffre d’affaires de CHF 1.086 milliard, soit une progression de 2.0 %. Le chiffre d’affaires moyen d’un magasin Volg s’est élevé à CHF 1.94 million. Volg a également poursuivi son expansion en Suisse romande (Haut-Valais et Suisse romande): dans cette région, un seizième magasin Volg de la Suisse romande a été inauguré, à Unterbäch. Les 294 détaillants indépendants (année précédente 293) présents sous le nom «frisch-nahgünstig» en Suisse alémanique, sous la marque «visavis» dans le Haut-Valais et en Suisse romande ainsi que sous le logo «Mini-Marché» dans le Jura ont réalisé un chiffre d’affaires de CHF 116 millions. La croissance enregistrée s’élève ainsi à 1.8 %. Les TopShops jouxtant les stations-service AGROLA ont également enregistré une forte progression: le chiffre d’affaires des quelque 77 TopShops approvisionnés (année précédente 70) a en effet augmenté de 13.3 % pour atteindre CHF 204 millions. Le chiffre d’affaires que Volg Konsumwaren SA réalise en tant que grossiste a progressé de 3.9% en terme nominal, à CHF 830.4 millions. L’assortiment de Volg s’est renchéri de 0.4 %, principalement en raison de l’augmentation des prix des produits laitiers et carnés ainsi que de ceux des légumes et des fruits. Outre la motivation manifestée par les collaborateurs, la progression du chiffre d’affaires est également le fruit des investissements consentis dans les infrastructures. En automne 2012, l’achèvement des travaux d’agrandissement des locaux administratifs et logistiques de la centrale de distribution de Winterthour a permis à Volg de devenir encore plus performante. La seconde plate-forme de distribution de boissons installée à Hägendorf dans le canton de Soleure est opérationnelle depuis le mois d’avril. Cette nouvelle solution s’imposait en raison du succès rencontré dans le domaine des boissons et de la forte augmentation des volumes commercialisés. Hä- 29 Umatec Zollikofen | Leu Roman | mécanicien sur machines agricoles | 2ème année d’apprentis sage gendorf est également un site logistique très important pour l’entreprise Traveco Transports SA, une entreprise appartenant à fenaco. L’implan- Segment Energie Les ventes de pellets et de diesel rencontrent un grand succès La fusion intervenue à la mi-2012 entre les combustibles et carburants liquides de la marque AGROLA et les combustibles solides de la marque «fenaco pellets de bois» a déjà eu des effets positifs sur l’exercice 2013. La conjugaison des compétences de haut niveau résultant de cette collaboration a permis au département Energie de continuer à professionnaliser ses activités dans le domaine des achats et de la commercialisation. L’exercice 2013 a été un succès. Les ventes se sont stabilisées à un bon niveau, tant pour les supports énergétiques liquides que solides. AGROLA a encore accru ses parts de marché pour les combustibles et carburants liquides (essence, diesel et mazout de chauffage). Les ventes de diesel sous la marque AGROLA ont également bien performé, tant dans les stations-services qu’en ce qui concerne les livraisons aux particuliers. La stratégie suivie depuis de nombreuses années pour le 30 tation sur le site de Hägendorf a donc permis de développer de nombreuses synergies. diesel a une nouvelle fois fait ses preuves. Les actions sur le diesel, le réseau de stations-services «AdBlue», l’assurance qualité ainsi que l’optimisation continue des processus d’achats ont largement contribué à ce succès. L’ouverture de plusieurs magasins LANDI durant l’exercice 2013 a permis d’optimiser encore le réseau de stations-services et d’en faire bénéficier les clients. Le commerce de mazout de chauffage s’est également distingué par des ventes réjouissantes. Le fait d’avoir averti les clients suffisamment tôt des conséquences de l’augmentation de la redevance sur le CO 2 intervenant au 1 er janvier 2014 a permis de répartir sur plusieurs mois l’avalanche de commandes prévue pour la fin de l’année. A la grande satisfaction des clients, les craintes de goulets d’étranglement au niveau de la logistique se sont révélées infondées. Les ventes de fenaco pellets de bois ont évolué positivement grâce à un marché en pleine expansion pour ce combustible, à un hiver long et froid ainsi qu’à un net accroissement des parts de marché. Les capacités logistiques ont été augmentées dans le sillage de l’augmentation des volumes écoulés. Au cours des deux années à venir, fenaco pellets de bois va continuer à investir dans l’extension de la production, des capacités de stockage et de la logistique, en collaboration avec ses partenaires stratégiques. Le photovoltaïque avant tout Le secteur Nouvelles énergies a été récemment créé au sein du Département Energie. Le cahier des charges de ce nouveau secteur consiste à trouver des alternatives à long terme au pétrole et à les commercialiser. Durant l’an- née sous rapport, l’accent a été mis sur la construction d’installations photovoltaïques. La pénétration sur ce marché est en bonne voie, tout comme la collaboration partenariale avec l’agriculture qui en découle. Les conditions de marché actuelles ont été mises à profit pour regrouper les achats de courant électrique des secteurs et des sociétés-filles intéressés de fenaco pour s’approvisionner à long terme sur le marché libre. Les économies réalisées ont permis de renforcer la compétitivité de fenaco. Le secteur Nouvelles énergies est convaincu que la voie qu’il a choisie lui permettra d’aider durablement et efficacement le groupe fenaco-LANDI à aborder la nouvelle ère des énergies renouvelables qu’il a ouvert. LANDI Suisse SA | Jaberg Sven | employé de commerce | 1ère année d’apprentissage Divers Halag Chemie SA continue sur sa lancée En optant pour une stratégie ciblée et en se focalisant clairement sur son activité commerciale, Halag Chemie SA est parvenue à réaliser un résultat réjouissant. L’augmentation du chiffre d’affaires de 5.3 % a permis à Halag Chemie SA d’augmenter ses parts de marché. Cette progression résulte d’une croissance solide dans les secteurs de base que sont l’industrie des boissons, la transformation du lait et de la viande ainsi que la restauration et l’agriculture. Dans le domaine opérationnel, la stabilité des conditions d’achat et des prix de vente a permis de travailler avec des marges prévisibles 31 UFA SA | Ferreira Machado | Joao Marcelo | opérateur de machines automatisées | 2ème année d’apprentissage 32 sur les produits. Les demandes en conseils et en prestations ont par contre tendance à augmenter, ce qui s’avère onéreux. Pour répondre aux attentes croissantes de la clientèle, le secteur Halag Services a embauché du personnel supplémentaire et a été réorganisé. La stratégie consistant à intégrer l’entreprise à un réseau international doit permettre à Halag Chemie SA de relever les défis posés par le marché et la globalisation. Cette mise en réseau repose principalement sur une collaboration avec des comités tels que l’EHEDG (European Hygienic Engineering & Design Group), la coopération avec des entreprises actives au niveau international dans la construction d’installations ainsi que sur une collaboration partenariale avec Realco SA, une entreprise belge spécialisée et novatrice dans le nettoyage à l’aide de produits à base d’enzymes. La mise en conformité avec le nouveau système global d’étiquetage GHS décidée par le législateur sera un des principaux défis auquel Halag Chemie SA sera confronté au cours de l’exercice commercial 2014. Ce système international et ses nouveaux symboles pour les matières dangereuses visent une appréciation standardisée des dangers ainsi qu’une classification des produits chimiques. Le système GHS est déjà applicable en Europe et en Suisse et sera introduit progressivement d’ici à 2015 pour les matières et les mélanges. Utilisation appropriée de la télématique Les objectifs 2013 fixés par la nouvelle Direction de Traveco Transports SA et ses cadres étaient particulièrement ambitieux. Ils consistaient notamment à consolider les nouvelles structures organisationnelles et à réaliser plusieurs projets dans les domaines de l’informatique, du personnel, de l’administration ainsi que dans la formation des chauffeurs et de l’écologie. Offrir les meilleures prestations possibles dans le domaine des transports constitue un défi im- portant à une époque où le temps passé dans les bouchons augmente régulièrement, où le nombre insuffisant de chauffeurs devient un problème chronique et où les exigences des clients et les restrictions légales augmentent constamment. Le chiffre d’affaires de Traveco Transports SA a malgré tout évolué favorablement (+ 6 %). Simultanément Traveco a réduit ses coûts, notamment à travers la création d’une bourse de transport interne. En 2013, Traveco a transporté près de 2.97 millions de tonnes de marchandises (année précédente 2.73 millions de tonnes) et parcouru 19.44 millions de km. Par rapport à l’exercice précédent, les distances parcourues ont diminué de 196 500 km, malgré la distribution de volumes supplémentaires. L’effectif en personnel a légèrement augmenté pour atteindre 580 collaborateurs dont 18 apprentis. L’attention s’est à nouveau focalisée sur le respect des normes de sécurité et de qualité. Il s’agit d’assurer durablement la santé et la sécurité des collaborateurs. L’exercice 2013 a été caractérisé par plusieurs événements marquants: intégration de la flotte de transport et du dépôt de Weinfelden précédemment gérés par l’entreprise sœur frigemo; transfert, de la route au rail, des transports effectués depuis Härkingen à destination de la Suisse romande; lancement de la télématique dans le cadre des tournées et introduction d’une nouvelle solution ERP sur tous les sites. En 2013, Traveco a acheté 32 nouveaux camions. Ces véhicules appartiennent tous à la classe d’émissions CO2 la plus favorable, à savoir la norme Euro 6. La poursuite du transfert de certains transports de la route au rail, l’utilisation ciblée de la télématique (impact positif sur le comportement de conduite, sur la planification des trajets et, partant, sur la consommation de carburant) ainsi que le renouvellement régulier du parc véhicules avec des camions répondant aux exigences les plus strictes en matière d’émissions sont autant d’efforts consentis en faveur du développement durable. 33 Hans Kunz Landtechnik SA | Nöthiger Lukas | mécanicien sur machines agricoles | 1ère année d‘apprentis sage 34 Année du renouveau Pour les Laboratoires UFAG SA, l’exercice 2013 a été marqué par deux grands projets réalisés à Sursee, à savoir la rénovation et l’agrandissement du laboratoire Sud ainsi que la construction de la nouvelle tour d’atomisation, qui est entrée en fonction dans le courant de l’année. La logistique pour le compte de tiers et le laboratoire installés au 3ème étage sont opérationnels depuis 2013. Les travaux de transformation des étages inférieurs et du laboratoire ont également débuté. Le marché des analyses des denrées alimentaires est très difficile et soumis à une concurrence de plus en plus rude de la part des prestataires étrangers. Plusieurs mesures importantes ont été prises pour optimiser la structure des coûts et les processus. L’achat de matériel d’exploitation a été adapté aux exigences actuelles et à la taille de l’entreprise. Les analyses non rentables ont été abandonnées. De même, les analyses peu fréquentes sont effectuées en collaboration avec des par- tenaires externes qualifiés. Une fois le redimensionnement du portefeuille de prestations terminé, des centres de compétences ont été créés dans les laboratoires. Le personnel, le parc d’appareils et les procédures de contrôle ont été coordonnés. Dans la même optique, les processus destinés à favoriser un traitement rationnel ont été renforcés en recourant à des «lignes de production». Un bon niveau de rentabilité implique un degré d’utilisation élevé. La fonction «Business Development» a été créée pour travailler l’acquisition de nouveaux clients. Les mesures précitées ont eu une répercussion favorable sur les résultats. Dans le domaine de l’analyse des denrées alimentaires, le chiffre d’affaires s’est accru de 7% par rapport à l’exercice précédent. Après avoir reculé en 2012, le secteur des analyses pharmaceutiques a bondi de 14 % au cours de l’exercice 2013, atteignant à nouveau les niveaux de 2011. L’exercice 2013 a également été favorable au secteur du séchage par atomisation. Malgré les travaux de construction, le chiffre d’affaires a augmenté de 18 %. LANDI – Services – Régions Division LANDI La Division LANDI est responsable de la conduite et des résultats des régions fenaco, soit les LANDI SA à majorité fenaco, les secteurs de prestations de services LANDI Fiduciaire, le Service des Immeubles, Energie et Environnement ainsi que la Sécurité au travail. Les structures LANDI ont continué à évoluer en 2013, conformément aux prévisions. Le nombre de LANDI exerçant une activité commerciale est ainsi passé de 227 à 218. Le chiffre d’affaires moyen par LANDI a augmenté pour atteindre CHF 17 millions. 72 % du chiffre d’affaires total est réalisé par 65 LANDI. Le nombre de collaborateurs engagés par les LANDI membres s’est élevé à 6143, en hausse de 2.1%. Cette augmentation du nombre de collaborateurs s’explique principalement par les changements qui affectent le commerce de détail. Les petites LANDI sont régulièrement remplacées par des sites modernes et accueillants, avec stations-service AGROLA et TopShop intégrés. Les LANDI sont un employeur de premier plan en zone rurale. Elles permettent à de nombreux jeunes de se former dans des métiers variés. En 2013, les LANDI ont à nouveau connu une activité intense marquée par les aléas météorologiques. Grâce aux prestations de qualité offertes par les LANDI, la mission de soutenir les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises a été parfaitement remplie. Les activités de commerce de détail ont une nouvelle fois enregistré un développement très satisfaisant malgré un printemps très tardif. Le commerce des combustibles et des carburants a largement profité des conditions climatiques propices à la vente. Le succès économique du groupe fenacoLANDI est basé sur le partenariat. Dans cette optique, les séances «Dialogue-LANDI» et les assemblées régionales sont des plates-formes de communication et d’échange très bien fréquentées. Elles favorisent des relations de confiance entre les LANDI et les secteurs commerciaux et sociétés-filles. La nouvelle prime de collaboration qui verra le jour en 2014 récompensera mieux les LANDI qui travaillent étroitement avec fenaco. Les ajustements apportés à ce niveau ont été approuvés en fin d’année par la Société suisse des gérants LANDI ainsi que par les instances concernées de fenaco. Les LANDI peuvent adresser leurs questions en matière de stratégie et de conduite aux quatre Directions régionales de fenaco. Idéalement, chaque LANDI devrait organiser une journée stratégique tous les deux ou trois ans. Dans cette optique, plusieurs LANDI ont organisé un séminaire stratégique en 2013, avec le Meliofeed SA | Kaderli Tamara | employée de commerce | 3ème année d’apprentissage 35 Volg Uster | Hamiti Ali | gestionnaire du commerce de détail | 3ème année d’apprentissage 36 soutien de LANDI Fiduciaire. En plus de cela, les membres de Conseils d’administration de LANDI ont abordé le sujet des activités décisionnelles et de contrôle, dans le cadre d’un cours de deux jours. Les régions Sous la houlette de LANDI Fiduciaire, la région Suisse romande poursuit une saine réflexion sur les structures coopératives qui doivent être adaptées en fonction de l’évolution des marchés et des besoins des agriculteurs afin de garantir le succès économique à l’avenir. Le Service des Immeubles a parfaitement assuré la gestion des infrastructures existantes et apporté son concours dans la planification de nouvelles constructions à Yverdon, Bulle, Lonay, et Payerne. De plus, les importants travaux d’agrandissement et de rénovation des bâtiments de Léman Fruits à Perroy ont été achevés avec succès en mai 2013. La région Plateau central a oeuvré intensivement au renouvellement des structures des LANDI. La LANDI Laupen et la LANDI Neuenegg-Thörishaus ont ainsi décidé de fusionner pour donner naissance à la LANDI Bern-West. La LANDI Rüeggisberg a quant à elle choisi d'aborder l’avenir sous la bannière de la LANDI Thun. La LANDI ArcJura SA a ouvert à Alle un site LANDI complet avec magasin LANDI, TopShop ainsi qu’une station-service AGROLA. La taille des LANDI augmente et le marché devient de plus en plus exigeant. Il en résulte des attentes toujours plus élevées envers les équipes dirigeantes. L’assemblée régionale du mois de janvier a été remaniée pour la première fois et s’est muée en un séminaire d’une journée à l’attention des présidents et des Conseils d’administration. Ce séminaire permet aux participants de poser davantage de questions aux membres de la Direction, d’aborder de façon approfondie les stratégies décidées et de discuter entre eux des défis auxquels les dirigeants des LANDI sont confrontés. Le séminaire de formation continue organisé récem- ment constitue une première. Il permet aux présidents des Conseils d’administration et à leurs collègues de consolider et d’étoffer leurs compétences décisionnelles. A la région Suisse centrale, la «Waldstättertagung», un séminaire de deux jours, s’est déroulée à Engelberg, en présence des décideurs issus de toutes les LANDI ayant une activité commerciale. Lors de ce séminaire, les conséquences de PA 2014 – 17 sur l’agriculture productive ont été évoquées en présence de 114 participants issus des LANDI et de fenaco, d’intervenants externes proches du monde agricole, d’associations de défense des consommateurs et de responsables économiques. En plus, des workshops consacrés au thème «Atteindre des objectifs en tenant compte du facteur humain», ont permis de débattre des opportunités et des risques liés à une implication du groupe fenaco-LANDI dans le secteur des énergies renouvelables. En 2013, le processus structurel auquel est soumise la région Suisse centrale a été marqué par des jalons importants. Les LANDI d’Obwald et de Nidwald ont ainsi décidé de fusionner leurs activités dès 2015. Les LANDI Sursee et Michelsamt fusionneront également en 2014 et aborderont l’avenir en commun. Les magasins LANDI de plus petite taille qui ne sont plus rentables cesseront progressivement leur activité au profit de sites répondant aux attentes du marché. Cela a notamment été le cas dans l’Urnerland alors qu’un tel projet est en préparation dans le Rottal. En 2013, la région Suisse orientale a fourmillé d’événements intéressants, parmi lesquels l’«Ostschweizertagung», qui a été organisé pour la troisième fois et qui s’est déroulée en janvier à la Chartreuse d’Ittingen. Le domaine d’activité stratégique Agro constituait un des sujets importants de la journée. Des présentations instructives ayant pour thème les «défis liés à la commercialisation des céréales» ou les «importations parallèles», suivis d’un débat, ont enrichi cette journée. Les deux workshops traitant les sujets «atteindre les objectifs en tenant compte 37 Atelier Umatec | Pochon Julien | mécanicien sur machines agricoles | 2ème année d’apprentis sage 38 du facteur humain » et «les nouvelles énergies» ont été l’occasion d’échanges intenses ainsi que de réflexions philosophiques et constructives. Au cours de l’exercice 2013, trois sites LANDI attrayants ont été inaugurés ou ont réouverts après des travaux: à Eglisau, les membres sont particulièrement fiers de l’extension de leur site LANDI qui s’étend désormais sur une surface totale de 2000 m2 et qui dispose de sa propre installation photovoltaïque. Après les travaux de rénovation, la LANDI est désormais capable de produire son propre courant électrique. Le nouveau magasin LANDI de Mönchaltdorf a été inauguré à la fin octobre. Le nouveau site englobe un magasin LANDI, un TopShop, une plate-forme commerciale Agro pour les agriculteurs, une station AGROLA avec station de lavage ainsi qu’une boulangerie occupant deux étages. Début décembre, la LANDI Landquart a réouvert ses portes après dix mois de travaux. Avec ses 3500 m2 de surface de vente, il s’agit du plus grand magasin LANDI de Suisse. En plus de cela, la LANDI Landquart abrite également une plate-forme Agro. Plusieurs LANDI de la région Suisse orientale ont fêté leur anniversaire au cours de l’année sous rapport. Les LANDI Maur, Thurland, Wasserschloss et Weinland ont été créées il y a 100, 125 ou 130 ans. Ces anniversaires sont l’occasion d’effectuer une rétrospective sur plusieurs décennies de succès. Il en est clairement ressorti que pour réussir à long terme, une LANDI avait besoin d’une certaine constance au niveau de son Conseil d’administration et de collaborateurs parfaitement formés. Un conseil compétent est primordial Grâce à leur professionnalisme, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire contribuent de façon déterminante au développement du groupe fenaco-LANDI. Au cours de l’exercice 2013, plusieurs LANDI ont à nouveau été épaulées par des conseillers de LANDI Fiduciaire dans le cadre des changements structurels auxquels elles sont confrontées (p.ex. lors de fusions, coopérations, projets d’investissement et de désinvestissement ou lors de réflexions stratégiques). Le controlling LANDI a soutenu activement les LANDI dans le cadre du processus Objectif-Effectif-Objectif et les a aidées à introduire et à appliquer divers instruments de conduite et de controlling. Les chiffres-clés les plus importants pour la conduite des domaines d’activités stratégiques sont évalués, analysés et communiqués tous les mois. En étroite collaboration avec «Bison FLG», LANDI Informatique et Organisation a largement contribué au développement, à l’introduction et à l’enseignement des solutions informatiques. Dans le domaine de la formation et de la formation continue LANDI, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire ont partagé leur savoir-faire technique et leurs connaissances du secteur. La coordination s’est déroulée de manière conjointe dans le cadre de l’offensive de formation «LANDI competent». LANDI Révision a procédé, en collaboration avec Ernst & Young, aux vérifications et aux analyses des comptes annuels des LANDI, conformément à ce qui est prévu par les statuts et par la loi. Les comptes sont révisés, analysés et communiqués selon des standards uniformes. Dans la même optique, LANDI Fiduciaire conseille les LANDI de manière compétente pour toutes les questions de comptabilité, de bouclement et de fiscalité. En plus de cela, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire s’impliquent activement au sein de diverses plates-formes de communication et de différents projets du groupe fenacoLANDI. LANDI competent – coordonne la formation et la formation continue des LANDI «Coopération et indépendance». C’est sous cette devise que LANDI competent, le coordinateur en matière de formation et de formation continue, a étudié, dès l’été 2013, les potentiels de synergie existant au sein des sept secteurs de formation du groupe fenacoLANDI. LANDI Competent a directement mis en pratique les enseignements tirés de cette analyse en proposant de nouveaux thèmes. A tous les niveaux, les collaborateurs LANDI disposent ainsi de formations répondant à des standards de qualité élevés. Elles sont adaptées à leurs besoins, efficaces et satisfont aux dernières connaissances en la matière. Les offensives de formation «LANDI Forum», «Volg Academy», «LANDI Arena» et «Energie» font partie de l’offre interne de fenaco en la matière. Ces formations aident les collaborateurs LANDI à prospecter les marchés de façon plus systématique et plus rentable. A travers les formations qu’ils proposent, les secteurs de prestations de services fenaco competent, LANDI Fiduciaire et fenaco Sécurité du travail favorisent l’échange de connaissances entre les secteurs. En 2014, l’offre attrayante proposée par l’ensemble des secteurs de formation de fenaco à l’attention des cadres et des collaborateurs LANDI a été regroupée et envoyée aux responsables LANDI, sous la forme d’un document commun. LANDI Arena est une unité de prestations de service de la Division Agro et du Département Produits du sol. En cette qualité, elle conçoit et met en œuvre des méthodes et des instruments qui permettent aux LANDI et aux entreprises de fenaco de travailler de manière efficace dans le domaine d’activité stratégique AGRO. Dans le commerce agricole, les LANDI s’appuient sur des solutions informatiques modernes pour planifier leurs activités. Ces outils sont constamment optimisés par LANDI Arena, qui forme les LANDI à les utiliser correctement. Les secteurs et les sociétés-filles de la Division Agro veillent à ce que toutes les LANDI disposent d’une palette de formations adaptée à leur situation et à leurs besoins. Outre des compétences techniques de haut niveau, ces formations permettent également aux collaborateurs exerçant des fonctions dirigeantes fenaco Nutrition des plantes | Pulver Oliver | employé de commerce | 1ère année d’apprentissage 39 LANDI Seeland SA | Jutzeler Alexandra | assistante du commerce de détail | 2ème année d’apprentissage 40 quotidiennes. Le Conseil d’administration et la Direction de fenaco disposent ainsi d’un ensemble d’outils qui permet l’application d’une coordination au sein du groupe corporatif de coopératives. Ces compétences issues de différents secteurs spécialisés et déléguées à la Direction du groupe apportent à ce dernier de véritables avantages économiques. Les chiffres-clés précités, relatifs aux années 2008 à 2012, reflètent l’ensemble du groupe corporatif. Ils donnent une image fidèle de l’évolution du patrimoine, de la situation financière et des résultats du groupe fenaco-LANDI à des fins statistiques. Ces chiffres consolidés comprennent pour chaque exercice les comptes annuels du groupe fenaco, composés de la maison-mère fenaco et de toutes les sociétés-filles (établis sur la base des recommandations relatives à la présentation des comptes Swiss GAAP RPC) et tous les comptes annuels des coopératives membres de fenaco, avec ou sans activité commerciale, et de leurs sociétés de participations dont elles détiennent une majorité en capital (sur la base des valeurs économiques déterminées lors des révisions de LANDI Fiduciaire). Ces chiffres-clés ne font pas l’objet du rapport financier figurant dans le rapport de gestion vérifié par Ernst & Young. d’acquérir de nouvelles compétences méthodiques et sociales. LANDI Arena épaule les sociétés-filles dans le cadre des cours qu’elles organisent et coordonne l’offre dans ce domaine. En 2013, la participation des collaborateurs LANDI aux formations organisées par LANDI Arena a représenté l’équivalent de 1500 jours de cours. Chiffres-clés consolidés du groupe corporatif d’entreprises fenaco-LANDI fenaco forme avec les coopératives membres (LANDI) une fédération de coopératives au sens de l’article 921 du Code des obligations (groupe corporatif). Les LANDI qui ont une participation dans la maison-mère fenaco, d’une part, et les sociétés-filles de fenaco, d’autre part, collaborent étroitement en tant que groupe corporatif d’entreprises. Ce sont certes des sociétés juridiquement indépendantes, mais elles sont soumises à la coordination de la maison-mère. Cette coordination est rendue possible par le fait que les délégués exercent leur contrôle de membres au sein de fenaco tout en accordant au Conseil d’administration et à la Direction de fenaco certains pouvoirs de direction dans les statuts et les affaires Chiffres-clés consolidés du groupe corporatif fenaco-LANDI 2012 er 1 janvier au 31 décembre (en millions de francs ou en %) Chiffre d’affaires net Bénéfice brut Frais de personnel EBITDA Immobilisations corporelles Fonds propres en % de, de la somme du bilan 2012 6551 1559 883 342 301 40.2 2011 6419 1547 865 360 315 39.8 2010 6273 1528 842 352 335 40.0 2009 6287 1482 811 354 285 39.9 2008 6636 1437 791 344 242 37.1 41 Traveco Transports SA | Rentsch Nadine | conductrice de véhicules lourds | 1ère année d’apprentis sage 42 Unités de prestations de services Le système de formation dual est un facteur de succès Au cours de l'exercice 2013, 9130 collaborateurs en moyenne (année précédente 8934) ont travaillé pour fenaco. Ces collaborateurs sont placés sous la responsabilité du Service du personnel. En termes d’unités de personnel, le nombre d’emplois a une nouvelle fois légèrement progressé à 7671 (contre 7552 l’année précédente). 487 apprenants (contre 480 l’année précédente), exerçant 15 métiers différents, font également partie de cet effectif en personnel. fenaco accorde beaucoup d’importance à l’encouragement de la relève. Actuellement, en collaboration avec les LANDI membres, fenaco forme plus de 900 apprentis dans divers métiers. A cette occasion, fenaco mise sur le système de formation dual. Alors que le nombre de collaborateurs a augmenté de près de 30 % les dernières dix années, l’effectif en apprentis a pour sa part augmenté de 80%. Une fois leur formation terminée, fenaco engage bon nombre de ces apprentis. En 2014, les salaires de départ des jeunes ayant achevé leur formation s’élevait à CHF 3800 après un apprentissage de deux ans, à CHF 3900 après un apprentissage de trois ans et à CHF 4000 après un apprentissage de quatre ans. Actuellement, 487 apprentis, soit 313 jeunes femmes et 174 jeunes hommes suivent une formation au sein de fenaco maison-mère et des sociétés-filles. Le spectre de formation est large: 299 jeunes apprennent le métier de gestionnaire de commerce du détail, 93 celui d’employée/employé de commerce, 31 celui de technicien et de mécanicien, alors que 29 jeunes apprennent un métier lié aux denrées alimentaires ou aux analyses en laboratoire et que 18 apprentis désirent exercer le métier de logisticien. 17 apprentis apprennent enfin le métier de chauffeur, dont 2 sont de jeunes femmes. Outre les apprentis engagés au sein de fenaco, Volg-Academy et LANDI-Forum forment quelque 400 apprentis supplémentaires, principalement au sein des LANDI membres et dans les métiers de la vente. Intensification de la formation des cadres et encouragement de la relève Les cadres de fenaco exercent leur mandat en fixant des objectifs et en déléguant des tâches, en faisant preuve de compétence et de responsabilité, tout en étant axés sur la recherche de solutions, sur la situation et le partenariat. A cette occasion, ils sont épaulés par le secteur fenaco competent. Les formations «competent führen», «Conduite du personnel», «coach» et «AutoCoach», qui ont été complétées l’année dernière par le cursus «focus competent führen», en sont les éléments centraux. Au total, 1312 journées de formation collaborateurs ont été organisées (nombre de collaborateurs participants par nombre de jours de cours organisés), soit une hausse de 19% par rapport à la même période de l’année précédente. 383 cadres ont suivi une formation, soit 24% de plus qu’en 2012. Toutes les formations de cadre proposées ont été plus fréquentées. Les cours en langue française ont même enregistré un taux de fréquentation en hausse de 38 %. Par rapport à l’année précédente, les coûts directs occasionnés par les formations de cadre n’ont augmenté que de 3 % seulement, grâce à une gestion des coûts ciblée et à d’autres mesures prises pour optimiser la présence des intervenants. fenaco a soutenu les domaines d’activités stratégiques en proposant d’autres formations sur demande, en organisant des workshops sur l’évolution de l’entreprise et en octroyant un appui technique. Dès le printemps 2013, l’offre a été complétée par la formation de cadres à l’attention des LANDI membres. Dans le but d’assurer la relève, fenaco competent a travaillé en étroite collaboration avec le secteur Personnel à la création d’un programme à l’attention des stagiaires, au renforcement de la collaboration avec des instituts de recherche et de formation ainsi qu’à l’amélioration de la qualité du soutien à la formation continue, à travers des procédures uniformisées. En termes d’effectif en personnel, l’équipe fenaco competent a été renforcée par l’arrivée d’un nouveau collaborateur. Elle compte désormais cinq personnes (3.85 ETP) et bénéficie de la collaboration de cadres internes. Outre leurs activités quotidiennes, le président de la Direction, les membres de la Direction et de nombreux collaborateurs ont participé à 87 jours de formation et effectué le travail préparatoire nécessaire à cet effet. Suttero Gossau | Eqimaj Gramoz | technologue en denrées alimentaires | 1ère année d’apprentissage Communication claire et transparente fenaco privilégie une communication claire, ouverte et à bon escient. Cette communication est essentiellement assurée par le secteur Communication fenaco-LANDI (CfL). La professionnalisation du travail en matière de communication, le soutien aux Départements en matière de communication dans le cadre des changements auxquels ils sont confrontés ainsi que le renforcement de la communication interne au sein de l’ensemble du groupe ont élargi l’éventail des mandats de ce secteur. Au cours de l’exercice 2013, ce fut à nouveau le cas. Concrètement, le magazine à l’attention des collaborateurs, le «fenaco Info», a été étoffé à 48 pages. Ce magazine paraissant deux fois par an a été complété à partir du mois de juin par un site d’information interactif qui totalise actuellement 4000 accès quotidien. L’informa43 Suttero Gossau | Eqimaj Gramoz | technologue en denrées alimentaires | 1ère année d’apprentis sage 44 tion aux agriculteurs via les médias «Revue UFA» et «LANDI Contact» s’est faite par la publication de 1128 pages magazine, de jusqu’à cent news hebdomadaires sur le site Internet ufarevue.ch, par la newsletter hebdomadaire adressée à près de 9000 abonnés et à travers six séminaires techniques sur Internet (webinaires) bien fréquentés. Outre de nombreuses sociétés-filles de fenaco, l’agence de publicité AMW a également soutenu de manière efficace et rentable 70 LANDI membres, dans le domaine de la publicité. Ces activités ont permis à AMW de réaliser un produit total de plus de CHF 1.2 million. fenaco Conseil Internet (FiB) a entretenu les sites Internet de quelque 100 LANDI, tout en formant les responsables sur place et en leur octroyant un support régulier. En plus de cela, fenaco Conseil Internet a géré les sites internet fenaco.com et landi.ch, qui ont accueilli plus de 10 millions de visiteurs en 2013, ainsi que les applications LANDI-météo, qui sont téléchargées par 1.1 million utilisateurs de Smartphones et de tablettes électroniques. Pour être en mesure d’accomplir les tâches mentionnées plus haut et les mandats supplémentaires qui lui sont confiés, l’effectif en personnel du secteur CfL a été étoffé en 2013. En fin d’année, CfL comptait 24 collaborateurs (représentant 18.40 ETP) et formait quatre apprentis. Certification réussie pour le Service-Desk IT Le secteur fenaco Informatique gère les deux centres de calcul nationaux des sites de Winterthour et Sursee. La quasi-totalité des serveurs de fenaco sont hébergés auprès d’un de ces deux centres de calcul. Dans ce domaine, les besoins augmentent continuellement. Dans le but d’y répondre, des investissements importants ont été consentis dans l’extension du hardware. En plus de cela, une nouvelle installation de refroidissement économe en énergie est entrée en fonction à Winterthour. Outre la large gamme de services proposés, fenaco Informatique a également pour mandat de gérer une centrale chargée de répondre à toutes les demandes de renseignements en matière d’informatique. Travailler avec le principe du «Single-Point-of-Contact» offre de nombreux avantages lors du traitement des mandats et des demandes de renseignements, soit ce qu’il est convenu d’appeler les «incidents»: à savoir une excellente accessibilité, la documentation et la surveillance des incidents ainsi que la résolution rapide des demandes, grâce à une banque de connaissances centralisée. En 2013, plus de 25 000 demandes ont ainsi été traitées, dont 18 000 par e-mail et 7000 par téléphone. Les demandes de renseignements les plus fréquentes concernent les postes de PC individuels ou les applications ERP. La qualité et l’orientation-client de ce service-desk sont contrôlées périodiquement par une entreprise externe, comme ce fut à nouveau le cas en 2013. Lors de ce contrôle, l’équipe en charge du service-desk a obtenu d’excellentes notes de la part de l’entreprise de certification. Les projets liés à l’introduction de la solution ERP «Bison-Process» ainsi que le passage de très nombreuses LANDI à l’infrastructure centrale ont constitué d’autres événements marquants de l’activité de fenaco Informatique. Le concept axé sur la gestion centralisée de l’ensemble des applications LANDI a fait ses preuves, selon fenaco Informatique. Ce concept devrait dès lors être encore développé en 2014. Mise en place du concept de premier secours En 2013, 130 collaborateurs ont été formés aux premiers secours dans le cadre d’un cours de 10 jours. Ce faisant, le concept de premier secours est entièrement opérationnel au sein de fenaco. Le renouvellement de la certification de la solution pour le groupe d’entreprises du secteur agricole s’est déroulée avec succès. A cette 45 fin, tous les documents ont dû être réactualisés. De même, les analyses de risque de l’ensemble des domaines d’activité ont été réévaluées. Le contrôle de la CFST (Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail) interviendra en 2014. L’efficience énergétique: un facteur de compétitivité Le secteur énergétique est en mutation. La stratégie énergétique 2050 définie par la Confédération constitue un défi supplémentaire. A l’avenir, l’efficience énergétique va devenir un facteur de compétitivité important pour les grands consommateurs d’énergie. C’est la raison pour laquelle le secteur Energie et environnement s’est principalement préoccupé, en 2013, des mesures d’efficience énergétique, des économies de CO2 et de l’utilisation des énergies renouvelables. 46 fenaco s’est par ailleurs engagée en faveur de l’optimisation de la consommation énergétique des exploitations agricoles en lançant en 2013 un partenariat stratégique avec la plate-forme énergétique «AgroCleanTech». fenaco a ainsi contribué à l’application du projet d’encouragement «Récupération de la chaleur résiduelle dans la réfrigération du lait». Lors du salon «Suisse Tier» à Lucerne, le secteur Energie et Environnement s’est fortement impliqué dans la réalisation du show spécial «L’énergie à la ferme» visant à promouvoir le savoir-faire en matière d’efficience énergétique dans l’agriculture. De nombreuses questions concernant l’environnement et le développement durable ont par ailleurs été étudiées et traitées. Ce travail a déjà débouché sur plusieurs résultats concrets tels le rapport sur le développement durable de fenaco actuellement en cours d’élaboration, les efforts destinés à limiter le gaspillage des denrées alimentaires dans les entreprises de fenaco ainsi que la participation au sein du groupe de travail ad hoc de l’Office fédéral de l’agriculture. Gouvernance d’entreprise CO Code Suisse Code fenaco (Conseil d’administration) Documents de base (Conseil d’administration) Mise en œuvre, Mesures, Monitoring DIR/RI/Info CA Contrôles: SCR Politique de risque SCI Compliance Cadre du Coso, Fil conducteur SCI Politique de compliance Document pour la mise en œuvre Rapport à la Direction et au Conseil d'administration Contrôles du système Contrôles financiers Pour fenaco en tant qu’organisation d’entraide sous forme de coopérative, de nombreuses questions sur le sujet de la gouvernance d’entreprise se posent d’une façon différente de celles d’une entreprise cotée en bourse. En raison de la structure démocratique à plusieurs paliers, il est impossible de faire prévaloir des intérêts individuels particuliers. Les coopératives membres (LANDI) possèdent, outre les droits patrimoniaux, des droits de participation importants – ce qui est la caractéristique déterminante d’une organisation d’entraide. Des plates-formes d’information correspondantes créent les conditions requises pour une collaboration efficace. Il a été en particulier tenu compte de cet état de fait dans l’élaboration des instruments de surveillance de l’entreprise. Structure de la société fenaco forme avec les coopératives membres (LANDI) une fédération de coopératives («groupe corporatif d’entreprises») au sens de l’art. 921 CO. Les sociétés filles sont constituées sous forme de sociétés anonymes. Les sociétés incluses dans le périmètre de consolidation financier présenté dans les états financiers en page 75, figurent aux pages 104 à 106 de ce rapport de gestion. Les modifications du Contrôles de conformité Dans le cadre de la Corporate Governance, le Conseil d’administration de fenaco veille à la mise en place d’un système de gestion des risques (Risk Management) adapté à l’entreprise ainsi que d’un système de contrôle interne (SCI) et prend les mesures nécessaires pour que les normes applicables soient respectées (corporate compliance). périmètre de consolidation sont indiquées aux pages 80 et 104 à 106. Peuvent acquérir la qualité de membre de fenaco les coopératives (LANDI) et autres personnes morales poursuivant un but identique ou semblable à celui de fenaco. Le Conseil d’administration de fenaco décide de l’admission. Les membres de fenaco sont représentés à raison d’un délégué par membre à l’assemblée des délégués. Le délégué doit être membre d’un sociétaire. Le 31.12.2013, fenaco comptait 240 membres avec 2693 voix de délégués. Structure du capital fenaco émet au profit des sociétaires des parts sociales d’une valeur nominale de CHF 100.–. Le Conseil d’administration de fenaco fixe le nombre de parts qu’un nouveau membre doit souscrire. Ce qui est déterminant, c’est son importance économique; toutefois, dix parts sociales au moins doivent être souscrites. Les parts sociales servent en même temps d’attestation de la qualité de membre. Le capital de parts sociales est en possession des 240 membres de fenaco. Les modifications du capital de parts sociales en 2013 figurent aux pages 81 et 88. Aucun membre ne détient plus de 5 % des parts sociales. 47 LANDI Graubünden SA | Kohler Manuela | gestionnaire du commerce de détail | 3ème année d’apprentissage 48 Un remboursement des parts sociales n’est possible que lors de la démission du membre ou de la liquidation de fenaco. Tout membre qui démissionne a droit au remboursement de ses parts sociales. Il n’a droit à aucune autre prétention. Les créances réciproques échues sont compensées. Le remboursement des parts sociales est en principe effectué à la valeur nominale. Si le bilan de fenaco présente une perte au moment du remboursement, le montant de ce dernier est réduit au prorata de la part de déficit. Le remboursement a lieu trois ans après la démission. Tant que la qualité de membre demeure, il est possible de souscrire d’autres parts sociales. C’est l’assemblée des délégués qui décide des modalités. Conseil d’administration Les administrateurs sont élus pour une période de quatre ans par l’assemblée des délégués; ils sont rééligibles deux fois. De même, le pré- LANDI LANDI LANDI sident et les deux vice-présidents du Conseil d’administration sont rééligibles deux fois à cette fonction. Tous les membres du Conseil d’administration se retirent à la fin de l’exercice durant lequel ils ont atteint l’âge de 65 ans. Les administrateurs sont proposés régionalement pour l’élection par les coopératives membres (LANDI). Le Conseil d’administration est composé actuellement de 18 membres (p. 6). La majorité des membres du Conseil d’administration ainsi que son président doivent être des agriculteurs; en outre, sont représentés au Conseil d’administration des présidents de coopératives membres (LANDI), des gérants de coopératives membres (LANDI) et des spécialistes externes indépendants. Une connaissance de l’activité commerciale et un rapport personnel avec la base sont ainsi assurés. La période administrative en cours prend fin en juin 2014. Les tâches fondamentales du Conseil d’administration sont basées sur les statuts et les dispositions légales en vigueur. Le Conseil d’administration peut constituer des comités pour préparer et exécuter certaines décisions ou LANDI LANDI LANDI SA SA Capital social CHF 133 mio. Maison-mère fenaco Capital-actions CHF 317 mio. SA SA SA SA L’entreprise commerciale et industrielle fenaco, respectivement le groupe fenaco-LANDI, est organisée de la manière suivante: elle est placée sous la responsabilité directe de ses membres, les LANDI et leurs membres, les agriculteurs suisses. 49 LANDI La Côte SA | Sartor Deborah | employée de commerce | 1ère année d’apprentis sage pour surveiller des affaires. Il règle leurs compétences et veille à faire rapport à tous les autres membres du Conseil d’administration. Conformément à un règlement d’organisation, le Conseil d’administration a délégué la gestion des affaires à la direction de fenaco. Ce règlement régit la répartition des compétences sur tous les points essentiels tels que les finances, les stratégies de l’entreprise, la gestion du personnel et l’organisation. Le droit de représen- Les organes de fenaco LANDI LANDI LANDI LANDI Assemblée des délégués Assemblée régionale Conseil d'administration Comité régional Direction de fenaco L’assemblée des délégués décide des statuts, de la composition du Conseil d’administration, des comptes annuels et de l’affectation du bénéfice. fenaco est organisée sous la forme coopérative. Les LANDI membres mettent à disposition les délégués. En tant qu’organe suprême, l’assemblée des délégués élit le Conseil d’administration. C’est le Conseil d’administration qui choisit les membres et qui est chargé de la surveillance générale de la Direction de fenaco. Les Comités régionaux et les assemblées régionales sont en fait des organes consultatifs. 50 tation de fenaco envers des tiers est régi par l’inscription au registre du commerce. Seule une signature collective peut être attribuée. Les tâches de la révision interne sont définies par les normes IIA. La révision interne coordonne en particulier les instruments de surveillance appliqués. La direction fait chaque mois un rapport écrit au Conseil d’administration avec des indices sur l’évolution du moment et l’informe oralement sur l’état des affaires. Il existe des systèmes de planification et d’objectifs bien développés axés sur les évolutions à court et à moyen terme, un système d’informations financières sur toute la fédération et une gestion des risques efficace. Le système de surveillance de l’entreprise est constamment complété et adapté. Le président du Conseil d’administration prend part aux réunions de la direction, sans droit de vote. Organe de révision L’organe de révision externe du groupe est une société de révision reconnue qui remplit les exigences légales. Son mandat est de un an; il est rééligible. Le mandat de révision pour fenaco est exercé depuis 1993 par la société Ernst & Young SA. L’auditeur responsable du mandat, le Prof. Dr. Thomas Nösberger, est entré en fonction en 2009. Le président du Conseil d’administration avec le président de la direction et le directeur du département de finances entretiennent un contact régulier avec l’organe de révision et le responsable de la révision interne. Sont en particulier discutés les grands projets et l’évolution des affaires. De plus, le travail de vérification et l’indépendance sont régulièrement contrôlés. Les résultats de la vérification sont analysés en faisant appel à l’organe de révision et à celui de la révision interne lors de réunions du Conseil d’administration. Direction La direction est responsable de la conduite des affaires, dans le cadre du plan directeur, du règlement d’organisation par le Conseil d’administration et de la stratégie d’entreprise. L’organisation de la direction peut être consultée en page 6. Le président de la direction organise la conduite de l’entreprise, préside les séances de la direction convoquées régulièrement et a le droit de donner des instructions. Les membres de la direction lui sont subordonnés. Il assure la liaison avec le Conseil d’administration. Les membres de la direction qui exercent leur activité en tant que directeur d’une région assurent le contact avec le président du comité régional respectif. Droits de participation Les droits de participation constituent l’un des piliers et une condition sine qua non du fonc- tionnement d’une organisation d’entraide. En conséquence, les droits de participation sont multiples et plus importants que dans une société anonyme. Ils sont exercés lors des assemblées de délégués, des assemblées régionales, des dialogues LANDI-fenaco, des assemblées des sociétés de présidents et de gérants ainsi que dans les groupes de travail spécialisés. L’assemblée des délégués est l’organe de décision suprême de fenaco. Les membres sont représentés à raison d’un délégué par société à l’assemblée des délégués. Les délégués doivent être membres des sociétaires. Les membres du Conseil d’administration prennent part à l’assemblée des délégués sans droit de vote. Chaque délégué a au moins une voix. Des voix supplémentaires sont attribuées au délégué proportionnellement à l’activité commerciale définie comme étant la somme des achats et des ventes réalisés chaque année entre le sociétaire et fenaco. Chaque million de francs entamé au-dessus du premier million donne droit à une voix supplémentaire. Aucun membre ne détient plus de 5% des droits de vote. Dans l’exercice du droit de vote, un membre peut se faire représenter par le délégué d’un autre membre, mais aucun délégué ainsi mandaté ne peut représenter plus de deux membres. L’assemblée des délégués prend ses décisions à la majorité absolue des voix exprimées. Les voix non valables et les abstentions ne sont pas comptées. TRAVECO Transports SA | Tschumi Jonas | conducteur de véhicules lourds | 3ème année d’apprentissage 51 LANDI Suisse SA | Steiner Carina | employée de commerce | 2ème année d’apprentissage 52 Lors d’élections, le premier tour de scrutin se fait à la majorité absolue des voix exprimées et les tours suivants à la majorité relative. En cas d’égalité de voix, le candidat est tiré au sort. Les décisions et les élections se font à main levée, sauf si un tiers des délégués exige le vote à bulletin secret ou si le Conseil d’administration le décide. Les propositions des sociétaires pour la mise à l’ordre du jour d’objets de discussion doivent être transmises au Conseil d’administration au plus tard 40 jours avant la date de l’assemblée, ceci par écrit et en signalant les motifs. La date de l’assemblée ordinaire des délégués doit être annoncée au moins quatre mois à l’avance. L’assemblée des délégués ne peut prendre de décisions que sur les objets figurant à l’ordre du jour. Des sociétaires qui représentent un dixième au moins des voix de l’assemblée peuvent réclamer la convocation d’une assemblée extraordinaire des délégués en le faisant par écrit et en mentionnant le motif. Cette dernière doit être convoquée dans les deux mois suivant l’arrivée de la demande auprès du Conseil d’administration. En tant que commission de consultation pour les affaires importantes de politique du groupe, les comités régionaux assurent une liaison étroite entre les membres et l’administration de fenaco. Les comités régionaux organisent des assemblées régionales, afin d’informer les membres dans les régions respectives, de préparer l’assemblée des délégués et agissent comme conseiller pour les affaires futures. En principe, les présidents et les gérants des sociétés membres assistent à ces assemblées. Grâce à leurs groupes de travail orientés marché et service, les assemblées nationales et régionales des gérants fonctionnent comme une plateforme importante de gestion et de communication pour le groupe corporatif d’entreprises. Politique d’information Les principes de la politique d’information figurent dans le plan directeur de fenaco à la page 4. Au printemps ont lieu quatre assemblées régionales (informations sur l’activité commerciale/résultats financiers; réception de suggestions/propositions de promotion de l’activité commerciale régionale) et en juin l’assemblée ordinaire des délégués. Le rapport de gestion est publié 20 jours au plus tard avant l’assemblée des délégués. D’autres assemblées régionales ont lieu en hiver. Les coopératives membres (LANDI) sont en outre informées toutes les semaines par médias électroniques et médias imprimés au sujet des activités commerciales. Les membres de LANDI sont tenus informés sur les thèmes actuels grâce à la «Revue UFA» ainsi que par le magazine «LANDI-Contact» destiné aux membres. 53 LANDI BippGäuThal SA | Wyss Fabienne | gestionnaire du commerce de détail | 3ème année d’apprentissage 54 Données sur l'évaluation des risques et la Compliance t r le C on Respect des règles internes et externes (compliance) Gestion du risque (GR) inis t ra t io n Gestion par la Direction groupe fenaco Autocontrôle Rév is Controlling Gruppe Systèmes d’avertissement précoces Systèmes de sécurité et de qualité S ur v Gestion des risques La politique des risques de fenaco décrit les principes de base, les règles et les méthodes de la gestion des risques qui ont été approuvés par le Conseil d'administration et la Direction. Le but de la politique des risques est une application uniforme et consistante, de ces principes, règles et méthodes au sein du groupe d’entreprises. La communication de la politique en matière des risques aux secteurs et sociétés filles se fait par la direction, dans le cadre de plateformes institutionnalisées. Le concept de la gestion des risques Le point central du concept de gestion des risques est le processus annuel de gestion des risques. Le processus se déroule en trois étapes: s i o n i n t e r ne Cette rosace permet de visualiser le système de gestion et de surveillance d’entreprise responsable mise en place au sein de fenaco. La gestion du risque en est un des éléments centraux. seil d ’adm Rév i i o n e x t er ne s Ge pa ion Système de contrôle interne (SCI) e i l la n ce e x t e r n e Démarrage du processus de la gestion des risques Chaque département du groupe fenaco a déterminé un responsable de la gestion des risques. Ces responsables forment le «groupe de travail de la gestion des risques du groupe fenaco» et coordonnent les activités au sein du groupe. Ils établissent chaque année un document de travail concernant l’évaluation des risques dans les secteurs et les sociétés filles. Ce document est soumit à la direction qui en discute et qui l’approuve. La direction s’occupe de la mise en application des principes d’évaluation des risques. Gestion des risques dans les secteurs et les sociétés-filles Les secteurs et les sociétés-filles saisissent et évaluent les risques, définissent les mesures adéquates pour la maîtrise de ces risques et en surveillent l’application. Les résultats de l’évaluation des risques sont documentés dans un rapport des risques, qui sert à évaluer et à distinguer les risques majeurs des secteurs et des sociétés filles. 55 Volg Detailhandels SA | Sutter Ladina | employée de commerce | 3ème année d‘apprentis sage Rapport Le groupe de travail «gestion des risques du groupe fenaco» résume les résultats de l’évaluation des secteurs et des sociétés filles dans un rapport des risques à l’attention de la direction et du conseil d’administration. Les risques majeurs sont thématisés dans les séances de la direction et du conseil d’administration. tives au respect des règles internes et externes. Sur la base de la politique en matière de Compliance, la direction a entériné un code de conduite. Ce dernier s’applique aux principes d’entreprise définis dans le plan directeur : fiabilité, prévisibilité, intégrité et définit comment appliquer ces principes de direction au niveau des collaborateurs, des partenaires commerciaux, des autorités et des collectivités publiques. Politique en matière de Compliance Politique de fenaco sur les risques Conseil d’administration Mise en oeuvre de la Compliance La documentation, l’exécution, le contrôle et le développement de la Compliance sont du ressort des responsables des secteurs et des sociétés-filles, avec le soutien du service de Compliance central de fenaco. Le Conseil d’administration a la responsabilité générale de la gestion du risque à fenaco Concept de gestion du risque La Direction veille à la mise en œuvre et à l’application Direction Concept directeur concernant la gestion du risque 56 Secteurs et sociétés-filles Les SSF (secteurs et sociétés filles) ont la responsabilité principale de la mise en œuvre et de l’application. Soutien à travers le groupe de travail fenaco-RM La base de la politique en matière de Compliance dans le groupe fenaco est le «code fenaco» (Organisation et contrôle des organes de direction dans la coopérative d‘entraide), approuvé par le conseil d’administration. La politique en matière de Compliance définit les divers principes, règles et méthodes autorisées rela- Aperçu du système de gestion du risque appliqué au sein de fenaco avec les trois niveaux de responsabilité présentés au sein de la pyramide ainsi que les composantes correspondantes du système de gestion du risque : politique du risque, concept de gestion du risque et concept directeur de gestion du risque. Chez fenaco, la gestion du risque est appuyée et suivie par le groupe de travail Gestion du risque fenaco. Pour assurer l’application du code de conduite, des formations sont proposées aux cadres des secteurs et des sociétés-filles par le service de Compliance. L’enseignement est effectué par des collaborateurs cadres compétents, en tenant compte des spécificités et des besoins des branches respectives et des lieux de travail. Les collaborateurs sont encouragés à rapporter de possibles infractions ou violations en matière de Compliance auprès de leurs supérieurs. Si un collaborateur désire se confier à un service neutre, sur une base confidentielle, il peut s’adresser au Service du personnel de fenaco. Une procédure standardisée est en place qui règlemente ce type de communications. Les collaborateurs qui rapportent de possibles infractions n’ont pas à craindre de sanctions ni d’autres inconvénients. LANDI Suisse SA | van der Heemst David | logisticien | 1ère année d’apprentissage Présentation du rapport Le groupe de travail «gestion des risques fenaco» établit un rapport annuel sur les activités et les constatations à l’attention de la direction et du conseil d’administration. Ce rapport est présenté et discuté durant les séances de direction et du conseil d’administration. 57 LANDI Suisse SA | Van der Heemst David | logisticien | 1ère année d’apprentissage 58 Rapport sur le développement durable 59 Les sept thèmes de fenaco sur le développement durable Il y a un an, nous avions annoncé que nous allions montrer, en toute transparence, notre parcours concernant la durabilité. C’est chose faite, avec cette nouvelle édition de notre Rapport en matière de développement durable. Des jalons sur notre chemin Etablir un rapport sur le développement durable selon les standards du GRI (Global Reporting Initiative) est un vrai défi, surtout pour fenaco, un groupe coopératif qui dénombre 80 Secteurs et Sociétés filles aux structures complexes et aux activités diversifiées. Nous avons décidé de rédiger notre rapport dès à présent en conformité avec les lignes directrices internationales GRI version 4.0. La collaboration et le consensus interne sur nos réflexions sont plus importants à nos yeux que des réussites rapides et des rapports étendus. L’année 2013 a été placée sous le signe de la définition de nos thèmes-clé en matière de durabilité. Dans un processus collaboratif et consultatif, nous avons répertorié les sept thèmes fondamentaux qui revêtent une grande importance pour nous dans le secteur du développement durable: contexte du marché, société, responsabilité entrepreneuriale, collaborateurs, sols et alimentation, mobilité, énergie et climat. Ces sujets nous tiennent particulièrement à cœur et sont au centre des attentions de fenaco, depuis sa création. Ces sujets sont au centre de nos futures ambitions. Par des pictogrammes avec des commentaires résumés et des explications plus détaillées, nous vous faisons découvrir ces thèmes plus avant. Votre opinion nous importe En addition aux thèmes principaux, le dialogue avec vous et avec les autres parties prenantes nous tient à cœur. Ici aussi, nous recherchons le dialogue «de l’intérieur vers l’extérieur» avec les parties concernées. Les agriculteurs, les coopératives LANDI et nos collaborateurs sont particulièrement importants à nos yeux. Dans ce contexte, nous avons effectué un sondage au sein de ces trois groupes au début de 2014. Fidèles à notre maxime («nous sommes proches 60 Martin Keller de nos clients») les attentes de ces derniers nous intéressent particulièrement. Finalement nous prévoyons de dialoguer avec d’autres groupes d’acteurs non moins importants: les fournisseurs, l’Etat et les collectivités. Des consultations internes et un travail de Bachelor externe nous ont indiqué comment attribuer la priorité aux divers groupes individuels. Nos défis en 2013 Dans un contexte de marché toujours aussi tendu, les thèmes suivants ont occupé le devant de la scène en matière de développement durable: • Renouvellement de la convention des objectifs CO2 avec la Confédération, en tenant compte de l’ensemble des entreprises faisant partie du groupe fenaco • Etablissement, formation et application d’un code de conduite relatif à la Compliance • Approfondissement et activités pour réduire le gaspillage alimentaire (Food Waste). • Développement minutieux d’un Programme de Stagiaires/Trainees et d’apprentis. C’est à ces derniers que nous dédions la nouvelle présentation imagée figurant dans ce rapport de gestion. Perspectives 2014 à 2015 Les dialogues des parties prenantes seront au centre de nos efforts concernant la durabilité. Nous allons également définir les premiers indicateurs de performance concrets et les publier. La présentation de notre rapport de gestion est restée inchangée depuis des années, tandis que les attentes et les exigences en matière d’information, pour leur part, ont évolué en permanence. C’est pourquoi nous prévoyons de «relooker» complètement notre rapport de gestion 2014, de le développer au niveau graphique et d’adapter les contenus, pour mettre en place de nouvelles normes. Nous tenons à publier un rapport intégré de l’ensemble des activités coopératives, avec, pour objectif, d’informer de manière équilibrée sur les performances et les résultats commerciaux, écologiques et sociaux de notre groupe. Dr. Martin Keller Président de la direction La voie sur le développement durable Indicateurs GRI Stratégie Objectifs annuels Schéma GRI élément 1 – 6 Bottom up Elaboration au sein de l’équipe de projet à l’attention de la Direction respectivement de l’organe de pilotage • Elaboration de la méthodologie GRI • Identification des points forts thématiques • Sélection des groupes-cibles • Dialogue avec les groupes-cibles • Définition des indicateurs de performances • Collecte de données/présentation • Méthode/approche de gestion • Formation et sensibilisation Inclure le processus GRI dans le circuit des responsabilités de fenaco Le processus formel de la présentation du rapport GRI reçoit un large soutien chez fenaco Rapport sur le développement durable Top down Instruction des membres de la Direction des sociétés-filles et des secteurs à l'attention des cadres et des détenteurs de fonction-clé • Répartition des indicateurs sur les USC/SSF • Intégration dans les objectifs annuels des USC • Equilibre des objectifs économiquesécologiques-sociétaux • Lancement des activités durables correspondantes • Participation des détenteurs de fonction-clé • Comparaison objectif-effectif-objectif • Contrôle de résultat, correction • Rapport et communication par l’inclusion et la participation de tous les Secteurs et des Sociétés filles à l’équipe de projets. L’organisation de projets permet d’assurer le contact direct avec la direction, par le biais des comités directeurs. Dû à la taille et à 61 l’envergure de fenaco, ce processus prend néanmoins un peu plus longtemps que prévu, entre autres parce que cette occasion est souvent saisie pour faire participer les concernés dans les processus de communication. fenaco introduira à l’avenir les nouveaux objectifs et indicateurs sur la durabilité à travers les outils directeurs que sont la «Stratégie d’entreprise» et les «Buts annuels» (Top down). fenaco n’a pas besoin pour cela de créer de nouvelles structures et de nouveaux outils pour s’adapter, ni de procéder à des changements importants au niveau des démarches et des processus. Dialogue avec les acteurs concernés Les dialogues avec les acteurs concernés (Stakeholders) sont un élément central de la méthodologie GRI et sont classiquement utilisés lors d’une conversation claire et bien structurée, mais aussi indirectement, par des questionnaires écrits ou des sondages par téléphone. Plus d’informations sur les dialogues avec les parties prenantes concernées sous la rubrique «gouvernance d’entreprise responsable», page 64 Les sept principaux thèmes en matière de développement durable Dans le processus participatif incluant les entreprises de fenaco, les «nuées de sujets» diffuses du rapport sur le développement durable de l’an dernier ont pris des formes plus concrètes. Plus d’une centaine de sujets individuels ont été rapportés, évalués, triés par priorités et sélectionnés. Grâce à une méthode d’évaluation statistique expressément développée dans ce but, basée sur la fréquence d’occurrence, la réduction des thèmes et le tri, nous avons pu trouver un consensus et concentrer les thèmes en sept points essentiels en matière de développement durable: (voir page 63). 62 Survol des prestations et indicateurs Pour la définition des indicateurs GRI, fenaco devra tout d’abord disposer de la récapitulation des activités en matière de développement durable mises en œuvre jusqu’ici. En 2014, une récapitulation des prestations durables des dernières 10 années et celles qui sont planifiées jusqu’à fin 2015 seront présentées. C’est sur cette base et sur celle des résultats des dialogues des acteurs impliqués qu’aura lieu la définition des indicateurs et des valeurs-cibles dans les processus propres à fenaco, en partant de la base. Dû à nos engagements envers la Confédération (convention d’objectifs CO2 2008 – 2012 et 2013 – 2017), les premiers indicateurs pour l’année de l’exercice 2013 ont été fixés provisoirement. Plus d’informations sur les indicateurs sous la rubrique «Energie & climat», Page 69. Notre bilan après un an de méthodologie GRI La systématique GRI et le traitement des thèmes principaux ont entraîné un «ordonnancement et une prise de conscience» dans le domaine complexe du développement durable. Les défis actuels dans les affaires courantes peuvent être assignés, dans un contexte global de durabilité, par exemple au thème du gaspillage alimentaire (Food Waste), de la biodiversité, du nouveau rôle de l’agriculteur comme «énergiculteur» etc. Tous sont en train de prendre conscience que de nombreuses activités, voire pratiquement toutes, sont en relation avec le développement durable (actions favorables ou délétères). Un autre effet de ces sept thèmes principaux de fenaco est l’engagement de la haute direction à fournir des preuves des prestations dans ces domaines, correspondant à nos exigences futures. Les sept thèmes principaux de fenaco fenaco, en tant que groupe d’entreprises actives à large échelle dans le commerce agricole et la production alimentaire, est directement concernée par les thèmes globaux de la durabilité mais aussi directement impliquée, par le principe de causalité, puisqu’elle génère elle-même des impacts commerciaux, écologiques et sociaux. Contexte du marché Nous renforçons continuellement notre position sur le marché avec des produits alimentaires suisses innovateurs. nous • «de la terre à la table» entendons • Toute la chaîne de valeur ajoutée par là • Une agriculture compétitive • Organisée en coopératives • Utiles pour les membres et les propriétaires • Proches de nos clients et de leurs besoins • Coopération en partenariat avec les fournisseurs et les clients • Utilisation ciblée des ressources et exploitation de nos potentiels Notre ambition Toutes les activités dans le contexte du marché se trouvent dans le chapitre «Rapport de gestion», page 13. Société Nous nous engageons pour des structures économiques régionales concurrentielles et un approvisionnement approprié dans les régions rurales. Nous • «Natürlich nah» entendons • Approvisionnement de base dans par là les campagnes • Postes de travail et perspectives d’avenir dans les régions à caractère rural en Suisse • Liens avec les agriculteurs et les paysannes et proximité avec les consommateurs • Perception positive de la population urbaine • Besoins modifiés en raison de l’évolution démographique • Engagement en faveur de la philosophie coopérative Notre ambition fenaco en tant qu’employeur fenaco emploie actuellement 9200 collaborateurs et forme en plus près de 500 apprentis. Conjointement avec ses LANDI membres, fenaco fournit des postes de travail à plus de 13 000 personnes et à plus de 900 apprentis. Le groupe fenaco-LANDI contribue de manière importante au développement économique en tant qu’employeur dans les régions rurales. Le commerce de détail Volg et LANDI emploie presque la moitié des collaborateurs du groupe fenaco-LANDI. Des magasins de village attrayants, implantés dans toutes les régions rurales, tissent et renforcent les liens entre les habitants. Dans les points de vente régionaux, les valeurs principales sont les bonnes relations clientèle, par les contacts directs et la proximité émotionnelle (le service au client). La nature des coopératives fenaco s’engage activement au sein de la communauté d‘intérêts des entreprises coopératives (IGG). L’association IGG vise à la promotion interdisciplinaire et scientifique du système coopératif, en tenant compte de toutes les parties prenantes. En particulier, la recherche et l’enseignement devraient être soutenus à l’Institut de droit des affaires de l’Université de Lucerne. D’autres coopératives nationales comme La Mobilière, la Banque Raiffeisen, Mobility Car Sharing, Coop, Coopératives d’habitation suisses, Migros (MGB), ReKa, Suisa, ont également adhéré à l’IGG. fenaco est convaincue que le système coopératif est, par définition, mieux adapté pour promouvoir le développement durable d’une entreprise, en tout cas mieux qu’une société anonyme cotée en bourse, où les affaires sont souvent orientées vers le profit à court terme pour leurs actionnaires. Au-delà de leurs activités d’entreprises centrales, les coopératives ont une valeur pour la société et pour ses membres, difficilement définissable avec les chiffres clés. 63 Projet pilote: établissement du rapport de gestion coopératif intégré Un des souhaits de fenaco est de tenir compte des particularités de la forme juridique de la coopérative également dans l’établissement du rapport de gestion. C’est pour cette raison qu’elle désire instituer, à l’avenir, un «Reporting intégral » qui prendra en considération les trois dimensions du développement durable en tant que domaines d’activité fenaco à pied d’égalité et rendra compte des résultats. Ce rapport de gestion 2013 devrait donc être le dernier sous sa forme habituelle. Le rapport financier, une forme particulière d’établissement de rapport pour les coopératives, de même que le rapport en matière de développement durable, seront rassemblés dans le rapport de gestion dès 2014. fenaco lancera un projet dans ce sens, vers mi-2014, avec le soutien de l’organe de révision Ernst & Young et d’experts externes. Génération AUJOURD ‘HUI Economie Ecologie Génération DEMAIN Société «De nombreuses entreprises suisses ont reconnu la nécessité d’intégrer les aspects du développement durable dans leurs activités. De ce fait, de plus en plus d’entreprises établissent un rapport qui ne tient pas seulement compte de leurs performances financières mais aussi des aspects socio-écologiques et de leur développement» (citation Ernst & Young, étude de 2013 «Etablissement de rapports en matière de développement durable des plus grandes entreprises suisses») 64 Gouvernance d’entreprise responsable Nous soulignons notre attachement à une direction d’entreprise et à des activités transparentes et responsables. Nous • Collaboration coopérative entendons • Indépendance par là • Commerce fiable et prévisible • En conformité avec les lois • Approvisionnement et commerce équitable • Standards volontaires • Information transparente et proactive • Dialogue avec les groupes concernés • Code de conduite & lignes directrices Notre ambition Gouvernance d‘entreprise Le plan directeur et les valeurs de fenaco sont traditionnellement bien développés et fortement ancrés dans la culture de l’entreprise. Avec sa forme juridique de coopérative, son objectif de soutenir les agriculteurs suisses dans le développement économique de leurs entreprises et la concentration des activités dans les régions rurales, fenaco est bien placée et remplit toutes les conditions pour une gestion d’entreprise responsable, tournée vers le développement durable. Plus d’information à ce sujet sous chapitre «Indications pour l’évaluation des risques et la Compliance», page 55. Dialogue avec les acteurs concernés (Stakeholder-Dialogue) L’objectif de ce dialogue est de chercher à établir quelle est l’opinion des acteurs impliqués sur les activités de développement durable de fenaco, comment ces activités sont perçues, pour quels thèmes il y a conformité ou rejet et quelles activités communes ou idées seraient réalisables à l’avenir. Au moyen d’une méthode ressemblant à celle qui a consisté à dégager les thèmes principaux, les plus importants acteurs pour fenaco et pour ses entreprises ont été sélectionnés et triés par priorités. Les résultats d’un travail de Bachelor effectué pour fenaco a contribué à clarifier la systématique et a apporté un deuxiè- me éclairage dans ce domaine. Les dialogues des acteurs concernés ne représentent pas une action unique mais seront réalisés régulièrement, à l’avenir. Pour 2014, des dialogues initiaux se tiendront dans un «cercle restreint», dans l’entourage de fenaco. Au cours des années suivantes, les dialogues se poursuivront avec d’autres cercles de clients importants, des partenaires d’affaires et d’autres acteurs économiques et publiques. Au moyen d’un grand questionnaire en ligne externe, effectué en février 2014 par un institut de sondages d’opinions et portant sur les 7 thèmes principaux, une enquête a été menée pour établir les rôles de fenaco en matière de durabilité. Les groupes suivants ont été sondés: • env. 1300 agriculteurs actifs (participation 14 %) • env 200 gérants de coopératives LANDI (participation 47 %) • env. 200 cadres supérieurs de fenaco (participation 73 %) • env. 450 collaborateurs de fenaco avec une adresse PC individuelle (participation 55 %) • env. 500 collaborateurs fenaco sans PC (participation 39 %) Tous les groupes ciblés ont été choisis selon le principe aléatoire en tenant compte des rapports de représentation comme région linguistique D/F, taille de l’entreprise, nombre de collaborateurs, sexe, etc. Les résultats n’étaient pas encore connus au moment de l’impression de ce rapport de gestion. Collaborateurs LANDI Agriculteurs Les trois groupes-cibles du sondage 2014. Collaborateurs Nous sommes un employeur orienté vers l’avenir, ouvert et attractif pour des collaborateurs ambitieux. Nous • Organisation en réseau avec commuentendons nication ouverte et respectueuse par là • Culture de conduite orientée sur les valeurs, le partenariat, les solutions et adaptée aux situations • Collaboration entrepreneuriale et possibilités d’interactions • Nos colaborateurs sont reconnus, acceptés et en sécurité • Encouragement de nos compétences de conduite par des programmes de formation complémentaire interne avec nos propres cadres • Sécurité du travail et protection de la santé • Conditions d’engagement correctes, équitables et concurrentielles Notre ambition Des places de travail attrayantes fenaco considère que la promotion des cadres est une clef de succès dans un marché où les prix sont sous pression et la concurrence est rude. Le potentiel de gestionnaires clientèle motivés ou d’une équipe de production efficace n’est souvent pas reconnu à sa juste valeur. fenaco propose aux collaborateurs qui font preuve d’ambition des opportunités de développement captivantes, comme le démontre l’exemple des secteurs spécialisés Agro et Produits alimentaires: Dans le Secteur production végétale et alimentation animale, après la formation de base d’agriculteur ou d’exploitant agricole, la filière de formation propose une progression vers l’agro-commerçant ES, l’agro-technicien ES, le maître agriculteur ou l’ingénieur agronome HS ou HES. On retrouve les agro-vendeurs et les logisticiens dans pratiquement toutes les LANDI et tous les Secteurs (UFA, semences UFA, Landor) qui acheminent des marchandises dans les deux sens, depuis et vers les agriculteurs. L’industrie alimentaire de fenaco offre un champ d’activités polyvalent et vaste. Relevons, entre autres, les secteurs contrôles de qualité, laboratoire, gestion de la qualité, cer65 66 tifications, droit et exigences légales des denrées alimentaires, développement de produits, responsables de production et de technologie, qui engagent du personnel hautement qualifié. Chaque branche, que ce soit celle des produits surgelés ou des produits frais, de la viande ou des boissons, offre une variété d’opportunités de travail qualifié et des conditions attrayantes dans les technologies de transformation. Environ 60 ingénieurs de produits alimentaires travaillent dans l’industrie alimentaire, dont des ingénieurs de la branche agronomie et sciences de l’environnement. Prévention santé au travail Les mesures de prévention santé au travail sont continuellement développées avec une approche proactive. fenaco offre actuellement à tous ses collaborateurs de plus de 50 ans un chèque-test de santé gratuit. Volg Konsumwaren AG a fixé un objectif de santé individuel avec les collaborateurs, dans sa convention. En sus, un projet-pilote a démarré chez deux sociétés filles, utilisant un outil de prévention en matière de santé. Le thème Prévention santé au travail est abordé dans le rapport de situation dès la page 13. Soutien aux collaborateurs et aux cadres Le groupe fenaco-LANDI dispose de sept secteurs de formation interne autonomes. Ce sont l’Académie Volg, le Forum LANDI, LANDI Arena, le secteur de formation Energie, la Sécurité au travail, LANDI Fiduciaire et fenaco competent. Depuis 2013, les offres et la teneur des secteurs de formation sont établis en concertation et en coordination avec «LANDI competent». Avec la maxime «coopération et indépendance», LANDI competent propose aux collaborateurs des LANDI des cours efficaces, répondant spécifiquement aux besoins. Ils transmettent les connaissances les plus récentes, alliées à de hauts standards de qualité. fenaco est en train d’élaborer un concept de soutien ciblé aux collaborateurs et un programme pour les diplômés et les stagiaires. Un programme de Stagiaires/Trainees poursuit l’objectif d’offrir à des jeunes employés qualifiés l’opportunité de trouver leur place dans les secteurs commerciaux chez LANDI ou d’accéder au monde professionnel par des stages techniques, axés sur des projets. Pour plus d’informations sur ce thème, voir le chapitre Instruments pour la réussite du démarchage de marché, page 35. LANDI competent – coordonne la formation continue et le perfectionnement des LANDI, page 39. Le système éducatif dual, un facteur de succès, page 42. Extension de la formation des cadres et encouragement de la relève, page 43. Collaboration avec les partenaires sociaux fenaco entretient de bonnes relations avec les partenaires sociaux, notamment les Syndicats UNIA et SYNA et a renouvelé avec eux en 2012 la convention collective de travail, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 et valable pour 3 ans. Information transparente des collaborateurs L’information ouverte et transparente aux collaborateurs s’est développée en 2013, aboutissant à un magazine d’information de 48 pages à parution biannuelle, largement distribué à tous les collaborateurs et retraités, ainsi qu’un portail d’infos sur l’intranet de fenaco, avec des nouvelles du jour et des informations pertinentes sur l’évolution et les activités du groupe et des entreprises. Sols et alimentation Nous encourageons le développement de l’agriculture et nous nous engageons pour un paysage cultivé, la diversité biologique et la sécurité alimentaire. Nous • Consils/Encadrement sur place entendons • Compétence de formation et dans par là les domaines spécialisés • Coopération dans la recherche • Variétés et produits innovants • Labels reconnus et standards • Certifications de qualité • Projets d’avenir • Utilisation efficiente des ressources pour la production • Compétence internationale Notre ambition Agroforst biodiversité captage de carbone brise-vent diversification des productions lutte contre l’érosion activité biologique des sols épuration des polluants matière organique rétentions d’eau pompe à nutriments Le projet "Agroforst" associe les plantations d'arbres à haute tige avec des sous-cultures telles que les céréales, les baies et les légumes. Projet-pilote «Agroforst» Le terme «Agroforst» (ou agriculture agroforestière) désigne un mode d’exploitation des terres agricoles associant les plantations d’arbres avec les cultures ou les pâturages. En Suisse, depuis quelques années, certains agriculteurs innovateurs ont reconverti leurs surfaces agricoles à Agroforst. Ils combinent des vergers à hautes tiges avec l’implantation de cultures telles que céréales, arbustes à baies ou légumes. Cette technique est encore relativement peu connue, en Suisse, qui ne compte qu’une douzaine environ de champs expérimentaux de modeste taille. La société-fille de fenaco frigemo à Cressier a lancé, conjointement avec les partenaires de projet Unilever-Knorr, Agridea et l’agriculteur David Steinmann de Cressier a initié un projet innovateur sur une parcelle de 1.5 ha. Avec la plantation de 54 arbres à haute tige en plein milieu des champs (cerisiers sauvages, cerises de table et cerises à distiller, pommiers et poi- riers) sous lesquels prospèrent des cultures des champs telles que légumineuses fourragères, colza et céréales. L’idée qui sous-tend Agroforst est de combiner les éléments arbres et cultures, de manière à profiter de leurs synergies positives, sans pertes de rendement notables des cultures sous-jacentes. L’arbre est en compétition avec les sous-cultures pour les nutriments. Par conséquent, il s’enracine plus profondément, protégeant les sols de l’érosion et améliorant la captation de l’eau ainsi que la fertilité du sol, à long terme. En complément aux sous-cultures, des fruits et ultérieurement, le bois des arbres peuvent être récoltés et exploités. Un atout supplémentaire est que des subsides peuvent être perçus grâce aux arbres. L’installation pilote est contrôlée et analysée scientifiquement par Agridea, qui fait ainsi une contribution importante pour l’innovation dans l’agriculture. Notre engagement contre le gaspillage alimentaire (Food Waste) fenaco participe activement au groupe de travail Food Waste de l’OFAG, entre autres à un groupe de travail qui tente de trouver des solutions au gaspillage alimentaire, conjointement avec des organisations d’aide comme «Table couvre-toi», «Schweizer Tafel» et Caritas. En tant que représentante de toute la chaîne alimentaire et d’élément de liaison entre le champ à la table («de la terre à la table»), fenaco est prédestinée à contribuer à des solutions constructives, avec la participation du commerce de détail, de l’Union Suisse des Paysans, de l’OGG (Société d’économie et d’utilité publique du canton de Berne), des associations des branches FIAL et SWISSCOFEL, et des institutions déjà citées plus haut. De toutes nouvelles pistes peuvent être explorées en remettant en cause les façons de penser qui ont prévalu jusqu’ici. Souvent, le recyclage le plus «avantageux» est celui de l’alimentation animale (engraisseurs de porcs) ou le chemin vers l’installation à biogaz. Des projets-pilote chez frigemo ont montré qu’avec une charge de travail supplémentaire tout à fait ac67 ceptable de tri et d’emballages spéciaux, il est possible de revaloriser des produits dans la chaîne de l’alimentation humaine, en faisant des dons aux organisations qui viennent en aide aux démunis. Avec un surcoût de seulement 200 francs, des produits de pommes de terre surgelés, avec de minimes défauts optiques, peuvent être emballés et donnés gratuitement, représentant une valeur effective d’environ CHF 4000.--. Diverses sociétés-filles de fenaco, dont Volg, frigemo, Ramseier etc., font déjà partie de ces donateurs fiables et fidèles. Travail de Master sur le thème du gaspillage alimentaire (Food Waste) Un étudiant du HAFL Zollikofen accomplit actuellement sur mandat de fenaco un travail de mémoire pour son Master, intitulé « Pertes alimentaires du champ au chariot ». Il en calcule les coûts, établit les mesures d’évitement et leur impact sur la base de l’exemple de la chaîne de valeur ajoutée de la pomme de terre. Le but de ce travail est de développer un outil à l’aide duquel les acteurs pourront connaître les pertes alimentaires, le long de la chaîne de plus-value et chiffrer les coûts directs et indirects liés à ce gaspillage. Cet outil devrait faciliter les décisions liées à la gestion alimentaire. Les acteurs sont encouragés à participer aux débats qui sont en cours actuellement. Il est également envisageable que des mesures adéquates puissent être appliquées sur place, après les révélations des résultats, pour éviter les pertes de produits alimentaires. Dans le cadre de ce travail de recherche, les questions suivantes sont examinées: • A combien se chiffrent les coûts générés par les pertes d’aliments? • Comment ces coûts sont-ils couverts/pris en charge? • Quelles possibilités d’éviter les pertes alimentaires existent le long de la chaîne de plus-value? • Quelle est l’utilité d’éviter les pertes alimentaires dans les diverses étapes de la chaîne de plus-value? • Quelle est l’utilité de l’application de mesures au niveau de l’évitement des coûts du gaspillage alimentaire et l’utilité pour les décideurs? Pour maintenir la relation avec la pratique, l’étudiant du programme Master a accompagné les Secteurs fenaco suivants, le long de la chaîne de valorisation, dans des stages pratiques de courte durée: Culture • Producteur de p.d.t. de consommation • Producteur de p.d.t. de transformation • Producteur de légumes • Producteur de blé • Batteur de céréales salarié Production Stockage et logistique • frigemo production, • Volg Konsumwaren SA, Cressier Winterthour • Steffen Ris SA, Utzensdorf • frigemo Produktion, Zollikofen • Centre collecteur GOF • Ramseier Suisse SA, Sursee • Obsthalle Sursee Commerce de détail • Volg Detailhandels SA, Winterthour • Magasin Volg, Gunzgen (ZH) Les résultats du travail de Master seront connus dès mi-2014 et feront l’objet d’analyses plus approfondies 68 Energie et climat Nous utilisons l’énergie avec efficience; nous réduisons les émissions de CO2 et promouvons l’usage et la diffusion des énergies renouvelables. Nous • Fixation d’objectifs CO2 volontaires entendons • Mesures d’efficience énergétique par là • Les investissements sont évalués par rapport à leur pertinence énergétique et à des critères de coûts de l’énergie • Utilisation d’énergies renouvelables dans l’agriculture • Technologies innovantes • Propres équipes de compétences • Collaboration avec les autorités et la recherche Notre ambition Emissions CO2 directes, période 2008 – 2012 (G4-EN15) Les 15 plus grands Secteurs et Sociétés filles qui génèrent au-delà de 80 % des émissions CO2 de combustibles ont conclu pour la période 2008 à 2012 une nouvelle convention d’objectifs CO2 avec la Confédération. Les autres sites observaient auparavant leur consommation d’énergie fossile directe et calculaient les équivalents CO2 dans un Reporting d’énergie interne. Dans ce contexte, seuls 90 % de tous les Secteurs et des Sociétés filles y étaient représentés, ce qui ne correspond plus à l’ensemble des critères des nouvelles limites du système concernant l’établissement du rapport sur le développement durable dès 2013. Malgré cela, les valeurs indices CO2 ci-après sont présentées, pour la période 2008 – 2012, pour donner un ordre de grandeur des émissions de gaz à effet de serre précédentes de fenaco. Trajectoire de réduction des émissions CO2 pour combustibles, 2013 à 2020 (G4-EN19) Pour la nouvelle période 2013 – 2020 et les objectifs de réduction CO2, des nouvelles valeurs limite ont été fixées et la participation des Secteurs et Sociétés filles concernés a été ajustée pour correspondre exactement au champ d’application du rapport comptable et du développement durable. Toutes les entreprises de fenaco avec un taux de participation de > 50 % sont inclues dans la nouvelle convention d‘objectifs globaux. Dans son ordonnance sur le CO2, l’Office fédéral de Environnement (OFEV) limite les émissions des combustibles à un total de 285 523 t CO2-eq pour la période de 2013 – 2020. La feuille de route pour la diminution des carburants est illustrée dans le schéma suivant (voir tableau page 70). Gestion de l’énergie applicable aux nouveaux investissements Un important instrument de gestion et de réduction de consommation d’énergie de fenaco est la procédure qui s’applique aux nouveaux Emissions CO2 directes, période 2008 – 2012 [Tonnes CO2-eq] 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 Carburants 2008 Combustibles 2009 2010 2011 2012 69 Trajectoire de diminution des émissions CO2 des combustibles, période 2013 – 2020 [Tonnes CO2-eq] 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Réduction –15 % investissements. Jusqu’en 2009, les investissements étaient considérés uniquement sous l’angle de la rentabilité, d’où la variante la plus économique, qui remplissait les critères voulus, était choisie en premier. Nous savons maintenant, tout particulièrement grâce aux paramètres d’efficience énergétique, que l’investissement le moins onéreux n’est pas toujours celui dont la technologie est la plus économe en énergie. Un outil de calcul idoine, développé chez fenaco, permet de calculer les coûts de l’énergie sur le cycle de vie complet de d’une installation (en règle générale, 20 à 40 ans) pour un investissement donné. On inclut également dans les calculs pour la période d’utilisation, la hausse des prix de l’énergie prévisible. Après une phase-test de 2 ans, fenaco a rendu obligatoire le calcul LEK pour le processus des investissements LEK-pertinents pour les bâtiments et les installations, dès 2013. Un simple graphique montre clairement la part des coûts liée à l’investissement (jaune), et celle liée à l’énergie, pour le cycle de vie complet de l’installation (vert). On remarque ainsi aisément, bien souvent, qu’un investissement supplémentaire modeste dans des technologies efficaces et innovantes entraîne dans son sillage une baisse des coûts de l’énergie significative. Cet outil permet à fenaco de prévoir et d’atteindre à long terme les nouveaux objectifs l’efficacité visés. 70 Cet exemple illustre deux variantes d’une installation de récupération de chaleur par rapport à une installation existante. Un faible investissement dans une pompe à chaleur (jaune) permet une réduction globale des coûts de 22 % et une réduction d’émissions correspondante, comparée à la situation actuelle. Plus d’informations sur le thème «Energie et climat» voir «Efficience d’énergie en tant que facteur de compétitivité, page 46. Coûts totaux sur la durée de vie [KCHF] 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 Variante 1 Variante 2 Variante 3 Ecart par rapport à la variante le plus chère: – Variante 2: – 8 % – Variante 3: – 22 % Coûts d’investissement Coûts de l’énergie Coûts CO2 Mobilité Nous réduisons les retombées sur l’environnement dues aux transports et à la mobilité professionelle, là où c’est économique Nous • Optimisation des transports entendons • Maintien de la part du transport par là par le rail • Entretien des infrastructures ferroviaires propres • Outils modernes pour la gestion des transports. • Fixation de buts volontaires • Réduction de l’énergie utilisée par quantité transportée • Eco-standards pour l’achat de véhicules • Conduite économe (Eco-Drive) • Réduction du trafic professionnel par le recours aux outils modernes de communication Notre ambition Mesures pour diminuer l’impact écologique des produits et des services (G4-EN27) Transport par train dans des conditionscadres difficiles fenaco exploite sa propre flotte avec Traveco Transport SA, qui sillonne les routes avec environ 300 gros véhicules utilitaires. Des transports plus volumineux tels que des céréales, des matières premières fourragères, des engrais et diverses autres matières agricoles sont transportées par voie ferrée, là où cela s’avère possible. Grâce à une convention d’objectifs CO2 volontaire avec la fondation centime climatique, pour la période de 2008 à 2012, les subventions reçues ont contribué en grande partie à entretenir l’infrastructure ferroviaire du Evolution du mode de transport 2008 – 2012 [millions de tonnes] 900 600 300 0 2008 2009 Transport par la route Transport par le rail 2010 2011 2012 fret (transbordement, rails, aiguillages) sur les propres sites de fenaco et à maintenir l’acheminement par le rail. La possibilité de transporter d’autres marchandises non accompagnées, avec des nouvelles destinations, est étudiée en permanence, en combinant la route et le rail. Pour Traveco, le temps de chargement/déchargement par les opérateurs ferroviaires est le facteur qui limite le développement et l’extension du transport des marchandises par le train. Conserver la part actuelle de 12 % pour le transport marchandises par le rail est donc déjà un défi en soi. Technique télématique de pointe pour la gestion de la flotte Après l’avoir testée chez Traveco Transporte SA, fenaco a décidé d’appliquer à son propre parc de poids-lourds la gestion par dispositifs télématiques soutenu par GPS. Cette technologie sert à la gestion des véhicules, au moyen de la carte routière digitale, de l’enregistrement des informations sur les trajets, de l’information sur l’entretien du véhicule et sur le comportement de conduite autoroutière du chauffeur ainsi que par la saisie des horaires. Les avantages évidents sont une économie de carburant de l’ordre de 5 %, un effet positif sur l’entretien et les contrôles du véhicule et une meilleure gestion du temps de travail, des pauses et du repos des chauffeurs. L’utilisation de cette technologie de pointe est assortie d’une formation des chauffeurs en conduite «Eco-Drive», soutenue par l’appui des donnéestélématiques. Renouvellement du parc de véhicules par les technologies les plus avancées Les nouveaux investissements en véhicules utilitaires lourds se font de manière consistante en privilégiant la catégorie la plus «propre» disponible sur le marché. Actuellement, ce sont les véhicules classés en catégorie Euro 6 pour les émissions de gaz d’échappement. Plus d’information sur le thème «Mobilité» sous «Utilisation rigoureuse de la télématique», page 33. 71 fenaco est membre, initiatrice ou appuie des initiatives dans le domaine du développement durable En plus des affiliations et des initiatives déjà existantes (voir rapport de gestion 2012, page 60) d’autres initiatives encore ont été menées à bien durant l’année de l’exercice (la liste indique les principales, sans être exhaustive): • Membre du groupe de travail «Economie verte» de l‘OFEV, de 2012 à 2013 • Groupe de travail de l’OFEV sur le thème Food Waste «Collaboration avec des institutions d’entraide à but non lucratif», dès 2013 • Collaboration avec «Table, couvre-toi», 2013 • Travail de Master «Food waste, analyse de la chaîne de flux de marchandises fenaco» 2012 – 2014 • Membre de l‘association «Patrimoine culinaire suisse», depuis 2013 • Mise en place d’une culture-pilote «Agroforst» avec 54 arbres fruitiers haute tige à Cressier (NE), en 2013 • LEK, calcul des coûts de l’énergie sur le cycle de vie complet d’une installation pour les nouveaux investissements, dès 2013 Paramètres importants du rapport du rapport de durabilité fenaco 2013. Paramètres du rapport Période sous revue Année civile, du 1er janvier au 31 décembre Publication du dernier rapport Profil d’entreprise dès 2012 Première version complète dès 2014 Périodicité Annuellement dès 2013 Interlocuteur Contenu spécialisé GRI: fenaco Energie et Environnement Urs Vollmer (urs.vollmer@fenaco.com) Anita Schwegler (anita.schwegler@fenaco.com) Rédaction: fenaco Service d'informations Hans Peter Kurzen (hanspeter.kurzen@fenaco.com) Traduction: Isabella Heim (isabella.heim@fenaco.com) Limites du rapport La dimension du rapport comprend les mêmes limites et les mêmes cercles de consolidation que le rapport de gestion. Il comporte, sur pages 104 – 106, les branches, les secteurs, les sociétés-filles et les LANDI propriétés de fenaco dont la participation majoritaire dépasse les 50%. Restrictions aux limites du rapport Ne sont pas comprises dans le rapport, toutes les coopératives LANDI indépendantes ainsi que les participations fenaco inférieures à 50%. Attestation du rapport par des tiers externes 2012: 2014: dès 2016: 72 Explication du profil de l’entreprise et données méthodologiques sous forme d’une déclaration propre. Premier rapport complet sans attestation externe Attestation par un tiers externe prévue GRI-Content-Index Version 4.0 Indications générales Standard No G4-1 G4-2 G4-3 G4-4 G4-5 G4-6 G4-7 G4-8 G4-9 G4-10 G4-11 G4-12 G4-13 G4-14 G4-15 G4-16 G4-17 G4-18 G4-19 G4-20 G4-21 G4-22 G4-23 G4-24 G4-25 G4-26 G4-27 G4-28 G4-29 G4-30 G4-31 G4-32 G4-33 G4-34 G4-35 G4-36 G4-37 Stratégie et analyse Prise de position du décideur définitif Description des principales conséquences, risques et opportunités Profil d‘organisation Nom de l‘organisation Principales marques, produits et services Siège principal de l‘organisation Pays avec sites d’exploitation opératifs Rapports de propriété et forme juridique Marchés servis et ventilation géographique Taille de l’organisation effectuant le rapport Collaborateurs et conditions d‘engagement Conventions collectives pour les collaborateurs Chaîne de fournisseurs de l’organisation (supply chain) Modifications significatives de la taille, la structure ou les rapports de propriété Prise en considération du taux de prévoyance et du principe de prévoyance Soutien aux principes de durabilité externes ou d‘initiatives Affiliations à des associations d‘intérêts économiques (nationaux/internationaux) Principaux aspects / thèmes et limites établis Structure de l’organisation / comptes annuels consolidés Procédure pour fixer les contenus des rapports et leurs limites Aspects majeurs / thèmes pour le contenu du rapport Délimitation des thèmes au sein de l‘organisation Délimitation des thèmes à l’extérieur de l‘organisation Déclarations révisées dans les domaines durables précédents Changements principaux de l’étendue et des limites de l’établissement des rapports Implication des groupes-cible Groupes pertinents intéressés et intégrés Bases pour l’établissement et le choix des groupes-cible Approches pour impliquer les groupes cibles Thèmes importants du dialogue avec les groupes-cible Profil du rapport Période d’établissement du rapport Publication du dernier rapport Cycle du rapport Point de contact pour les questions sur le contenu du rapport Index GRI et niveau de conformité Procédure concernant la vérification externe du rapport Principes directeurs (Gouvernance) Organigramme de direction de l’organisation Processus pour accorder des procurations aux dirigeants et aux collaborateurs Responsabilité pour les sujets économiques, écologiques et sociétaux Procédure de consultation entre groupes-cible et l’organe de contrôle suprême Pages 56 – 57 Pages 59 – 63 Page 109 Page 11 Page 109 Encore ouvert Pages 43 – 49 Page 11 Page 3 Pages 3 + 59 Page 62 Pages 11, 13 – 42 Pages 13 – 42 Pages 51 – 53 Page 68 En préparation Pages 6 + 43 Pages 58 – 59 Pages 59 – 67 Page 60 Page 60 Aucune Aucune Pages 60 – 61 Page 59 Page 60 Page 60 Page Page Page Page Page Page 68 68 68 68 61 68 Page 6 Pages 45 – 48 Page 53 en préparation G4-38 Composition de l’organe de contrôle supérieur et comité/s G4-39 Séparation entre les organes de contrôle et les fonctions de gestion des affaires Pages 45 – 48 Pages 45 – 48 G4-40 Définition de la procédure de nomination des conseils d’administration G4-41 Procédure pour éviter les conflits d’intérêt G4-42 Rôle des organes de direction pour définir les stratégies et les lignes directrices Page 45 Pages 45 – 48 Pages 53 Suite à la page 74 73 Suite de la page 73 No G4-43 G4-44 Principes directeurs (Gouvernance) Mesures pour améliorer les connaissances collectives sur le développement durable Contrôles des performances des organes de direction dans le secteur développement durable Page 38 en préparation G4-45 Rôle des organes de direction lors de l’établissement des effets en matière de durabilité en préparation G4-46 G4-47 G4-48 Vérification de l’efficacité de la gestion des risques Pages 51 – 53 Intervalles entre les contrôles des effets en matière de durabilité en préparation Position suprême/comité pour le contrôle formel du rapport en matière de développement durable en préparation G4-49 G4-50 G4-51 G4-52 G4-53 G4-54 Processus pour communiquer des demandes critiques à l’organe de contrôle suprême Type et nombre total des demandes critiques communiquées Rapport sur la politique de remboursement des organes de direction Détermination des remboursements, procédure pour la détermination indépendante Prise en compte des avis des groupes-cible sur le remboursement Rapport des collaborateurs les mieux payés avec le niveau médian de tous les employés Rémunération annuelle % d’augmentation de la plus haute rémunération par rapport au niveau médian de tous les employés Ethique et intégrité Valeurs, principes, codes de conduite et normes (Codex) Procédures internes et externes quant au comportement éthique et conforme aux lois Procédure de signalement de comportements possiblement non conformes ou en infraction avec la loi Divulgation de l’approche de gestion (DMA Disclosure on Management Approach) G4-55 G4-56 G4-57 G4-58 G4-DMA Raisonnement des aspects principaux (points forts thématiques) Indicateurs de performances (provisoire) G4-EN15 Emissions directes de gaz à effet de serre (SCOPE 1) G4-EN19 Réduction des émissions de gaz à effet de serre G4-EN27 Etendue des mesures de diminution des effets écologiques de produits et de services (G4-EN27) en en en en en en préparation préparation préparation préparation préparation préparation en préparation Pages 52 – 53 en préparation en préparation en préparation Page 65 Pages 65 – 66 Page 67 Fenaco soutient la protection du climat par des mesures volontaires qui réduisent les émissions CO2. Et à l’avenir, fenaco veut attacher de l’importance à l’efficacité énergétique améliorée. L’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) et Energie et Environnement vont valider et soutenir ces thèmes. 74 Comptes annuels 75 Rapport financier maison-mère Bilan Bilan maison-mère fenaco au 31 décembre avant emploi du bénéfice au bilan (en milliers de francs) 2013 2012 723 462 41 000 19 680 75 877 35 915 15 332 68 179 136 557 119 426 3 778 98 417 42 726 2 780 102 677 50 074 144 921 155 531 147 195 13 965 135 061 7 962 161 160 143 023 1 936 1 911 445 297 420 353 317 460 15 639 190 051 30 130 2 709 325 191 2 070 166 156 36 999 2 220 Total immobilisations financières 555 989 532 636 Immobilisations corporelles – Immeubles – Installations en construction – Mobilier/installations d’exploitation – Véhicules Immobilisations incorporelles 324 431 23 365 42 340 4 795 5 233 314 862 12 152 37 376 6 039 8 132 400 164 378 561 956 153 911 197 1 401 450 1 331 550 Actif Liquidités Créances résultant de ventes et de prestations – envers des tiers – envers des sociétés du groupe – envers des entreprises proches 1* Total créances résultant de ventes et de prestations Autres créances à court terme – envers des tiers – envers des sociétés du groupe – envers des entreprises proches 2* Total autres créances à court terme Stocks de marchandises – Stocks libres – Stocks obligatoires 3* Total stocks de marchandises Comptes de régularisation actifs Total actifs circulants Immobilisations financières – Participations – Prêts envers des tiers – Prêts envers des sociétés du groupe – Prêts envers des entreprises proches – Autres immobilisations financières Total immobilisations corporelles et incorporelles Total actifs immobilisés Total de l’actif 76 * Détails voir explications page 76 4* 5* Bilan maison-mère fenaco au 31 décembre avant emploi du bénéfice au bilan (en milliers de francs) 2013 2012 Dettes résultant d’achats et de prestations – envers des tiers – envers des sociétés du groupe – envers des entreprises proches 102 277 5 595 38 308 97 875 8 135 30 766 Total dettes résultant d’achats et de prestations 146 180 136 776 106 515 73 819 14 900 167 248 68 511 78 580 70 836 3 400 180 438 68 134 430 993 401 388 15 121 15 678 0 330 366 743 1 263 33 714 42 397 2 000 975 361 743 610 29 425 35 406 444 447 430 159 59 898 51 568 1 096 639 1 035 569 132 735 27 000 131 300 128 997 26 000 127 300 Bénéfice au bilan – report de l’exercice précédent – bénéfice de l’exercice 944 12 832 934 12 750 Total du bénéfice au bilan 13 776 13 684 304 811 295 981 1 401 450 1 331 550 Passif Autres dettes à court terme – envers des sociétés du groupe – envers des entreprises proches – effets à payer stocks obligatoires – envers des banques – autres dettes à court terme 6* Total autres dettes à court terme Comptes de régularisation passifs 7* Dettes à long terme – envers des sociétés du groupe – envers des entreprises proches – envers des banques – envers des institutions de prévoyance du personnel – obligations – autres dettes à long terme 8* Total dettes à long terme Provisions 7* Total fonds étrangers Parts sociales Réserve générale Réserves libres Total fonds propres Total du passif * Détails voir explications pages 76 et 77 9* 10* 10* 77 Compte de profits et pertes Compte de profits et pertes maison-mère fenaco du 1er janvier au 31 décembre (en milliers de francs) 2013 2012 1 284 807 – 1 111 666 1 208 928 – 1 041 605 173 141 167 323 182 700 28 886 175 409 29 483 384 727 372 215 123 637 13 647 15 997 41 679 54 304 16 503 122 450 10 844 14 570 44 194 47 737 17 999 Total des charges 265 767 257 794 Résultat d’exploitation avant amortissements et impôts 118 960 114 421 – 65 171 – 62 291 53 789 52 130 Produits Chiffre d’affaires net résultant des ventes Charges de matières et de marchandises 11* 11* Bénéfice brut Prestations de services et produits annexes Produits financiers 12* 13* Total des produits Charges Charges de personnel Charges de location Entretien et réparations Charges d’exploitation Charges de gestion Charges financières Amortissements 14* 15* 16* 17* 18* 19* Résultat d’entreprise avant impôts Pertes provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés Bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés Autres charges extraordinaires Autres produits extraordinaires Impôts 20* 20* 20* 20* – 281 10 109 – 74 205 24 822 – 1 402 – 770 4 108 – 44 063 2 970 – 1 625 Résultat de l’exercice 21* 12 832 12 750 * Détails voir explications pages 77 et 78 78 Annexe aux comptes annuels Annexe aux comptes annuels de la maison-mère fenaco au 31 décembre (en milliers de francs) Cautionnements et garanties en faveur de tiers 2013 2012 5 666 – 2 930 21 534 5 295 10 216 18 304 19 569 – 8 582 1 634 8 925 185 106 182 627 124 958 156 170 178 668 117 772 1 310 839 1 042 219 1 280 538 925 497 1 263 1 263 610 610 22* Cautions, patronages, cessions de créances – en faveur de tiers et d’entreprises proches (coopératives membres, centres collecteurs de céréales et participations mises en équivalence) – dont montant engagé envers la Direction générale des douanes envers des banques – en faveur des sociétés du groupe – dont montant engagé envers la Direction générale des douanes et des fournisseurs envers des banques Montant global des actifs gagés et cédés pour engagements propres Immeubles valeur au bilan des immeubles gagés valeur nominale des cédules hypothécaires dont montant engagé Valeurs d’assurance-incendie des immobilisations corporelles 23* Immeubles Biens mobiliers (divers sociétés du groupe inclus) Engagements envers des institutions de prévoyance dont à long terme 24* * Détails voir explications page 78 79 Commentaires sur les comptes annuels Principes de l’établissement des comptes L’établissement des comptes de la maison-mère fenaco a été effectué conformément aux dispositions légales et aux systèmes de règlementation en vigueur. La maison-mère tient, au sens large, le rôle de «banque» pour les sociétés filles, les participations et les entreprises proches. Le besoin de fonds des sociétés du groupe et des coopératives membres a augmenté par rapport à l’année précédente. Principes et règles d’évaluation générales Les principes généraux d’évaluation suivants ont été observés: – Principe de la valeur la plus basse: Évaluation au maximum au prix d’acquisition/prix de revient, respectivement au minimum aux valeurs du jour ou de réapprovisionnement si inférieures. – Principe de réalisation: Les bénéfices ne sont comptabilisés qu’une fois réalisés. – Principe d’imparité: Les pertes sont comptabilisées dès qu’elles sont connues. – Principe de la valeur d’acquisition: Évaluation des immobilisations au prix d’acquisition/prix de revient au moment de l’achat/de la construction (en considérant les amortissements et ajustements de valeur appropriés). – Principe de prudence: La constitution de réserves latentes par des amortissements, ajustements de valeur et provisions dans une plus large mesure qu’économiquement nécessaire. – Opérations de couverture: Dans le cas des opérations de couverture, une imputation des profits et pertes des affaires de base et des opérations de couverture est effectuée, qui influe sur le résultat. Si, dans l’exercice annuel, la somme des dissolutions devait dépasser celles des réserves latentes nouvellement constituées, l’amélioration du bénéfice annuel qui en résulterait serait indiquée dans l’annexe. Commentaires relatifs au bilan 1 Créances résultant de ventes et de prestations La notion de sociétés du groupe concerne les sociétés affiliées, dont fenaco détient la majorité du capital ou des droits de vote. La dénomination «entreprises proches» englobe d’une part, les membres de fenaco et d’autre part, les sociétés dans lesquelles fenaco détient une participation de 20 % à 50 %. 2 Autres créances à court terme Cette position englobe les postes à caractère de crédit, dont les opérations en compte courant et les prêts remboursables à court terme. La rubrique créances envers les tiers comprend notamment des avoirs envers les organisations apparentées, des avoirs CO 2, des avoirs envers des organismes sociaux de 80 l’état, des avoirs d’impôts préalables envers l’administration fiscale fédérale et des avoirs de primes envers des assurances. 3 Stocks de marchandises L’augmentation de la valeur des stocks libres est provoquée par l’extension des stocks de pellets de bois. La valeur augmentée du stockage obligatoire est due à la réévaluation des céréales par la coopérative reservesuisse, Berne. 4 Immobilisations financières Dans le répertoire, on trouve nouvellement: Agro-Center Malters AG , Malters. Dans les sociétés suivantes on note des changements dans les rapports de participation: Anicom AG , Bern, LANDI Aarau West AG , Kölliken, LANDI ArcJura SA , Alle, LANDI BippGäuThal AG , Oberbipp, LANDI Chablais-Lavaux SA , Collombey-Muraz, LANDI Jungfrau AG , Interlaken, LANDI La Côte SA, Eysins, LANDI Moléson SA, Bulle, LANDI Nidwalden AG , Stans, LANDI Nord vaudois – Venoge SA , Orbe, LANDI Quest Neuchâtelois SA , Môtier, LANDI Payerne SA , Payerne, LANDI REBA AG , Therwil, LANDI Region Langnau AG , Lauperswil, LANDI Sarine SA , Grolley, LANDI Seeland AG , Ins, LANDI Zola AG , IllnauEffretikon. Rubrique du bilan «Prêts envers des sociétés du groupe»: Pour chaque société du groupe, le financement respecte le principe d’optimisation de la rentabilité et celui de la concordance des échéances. Sous la rubrique «Immobilisations financières» figurent dès lors les montants des prêts à moyen et long terme mis à disposition des sociétés. Le besoin net de liquidités des sociétés du groupe (prêts à l’actif et au passif, à court et à long terme) est inférieur à celui de l’année précédente. 5 Immobilisations corporelles et incorporelles Les actifs utilisés dans le cadre d’un contrat de leasing financier sont considérés au niveau du bilan comme appartenant à la société. L’augmentation des actifs immobilisés est due aux investissements dans le cadre de la planification à moyen terme. La rubrique «Immobilisations incorporelles» regroupe les droits de marques, les droits d’utilisation de logiciels et les logiciels acquis. 6 Autres dettes à court terme Les engagements envers les banques consistent en des comptes courants en blanc et en avances fixes, qui arrivent à échéance à moins d’un an. Le besoin de fonds augmenté par comparaison avec l’exercice précédent est dû essentiellement à un besoin plus élevé de fonds des sociétés du groupe et des entreprises proches. La rubrique «Autres dettes à court terme» englobe les comptes de dépôts, les dettes envers des organisations étatiques (Administration fédérale des contributions, Administration cantonale et communale des impôts, Caisse AVS ) ainsi que les dettes envers les organisations proches. 7 Compte de régularisation passifs/Provisions Dans les comptes de régularisation passifs et dans les provisions figurent les factures de fournisseurs impayées et obligations qui engendreront une sortie de fonds dans un avenir prévisible. 8 Dettes à long terme Cette rubrique comprend les crédits hypothécaires et les avances fixes à long terme, dont la durée dépasse une année. Nos institutions de prévoyance mettent à disposition de fenaco de manière passagère leurs liquidités dans le cadre des prescriptions légales. 9 Parts sociales Les parts sociales sont détenues par 240 membres de fenaco. De nouvelles souscriptions pour environ CHF 4 207 500 et des remboursements nets pour environ CHF 469 500 (sorties, liquidations et restructurations dans le cadre de l’harmonisation des parts sociales) ont généré une augmentation du capital social de CHF 3 738 000. Toujours dans le cadre de l’harmonisation des parts sociales, la possibilité est offerte aux coopératives membres de fenaco, qui détiennent une part de capital social nettement au-dessus de la moyenne, de diminuer le nombre de parts sociales à hauteur du nombre de parts sociales nouvellement souscrites par d’autres coopératives. 10 Réserve générale / Réserves libres Ces positions ont été augmentées par une attribution de CHF 5,0 millions, décidée par l’assemblée des délégués du 18 juin 2013. Commentaires relatifs au compte de profits et pertes 11 Chiffre d’affaires net résultant des ventes et Charges de matières et de marchandises Le chiffre d’affaires réalisé par la maison-mère se divise comme suit selon les secteurs principaux (en milliers de CHF ): 2013 2012 Plants de pommes de terre, semences, graines 82 920 79 380 Engrais, produits phytosanitaires 192 712 194 993 Céréales, oléagineux et matières fourragères 720 296 652 256 Produits du sol 205 687 204 283 Articles «Maison & Jardin» 9 373 8 488 Combustibles et carburants 38 704 36 062 Technique agricole/Equipements 35 115 33 466 Chiffre d’affaires global 1 284 807 1 208 928 Les affaires de production, transformation et commercialisation entre la maison-mère et les entreprises affiliées sont constamment optimisées. C’est pourquoi il y a des décalages et le développement du chiffre d’affaires ne peut être valablement estimé que dans les états financiers consolidés du groupe fenaco. A ce sujet, il faut se référer aux commentaires et au développement du chiffre d’affaires net résultant des ventes présentées dans les comptes consolidés. 12 Prestations de services et produits annexes Sous cette position figurent en plus de la refacturation de prestations d’entreposage, de transport, de transformation et d’administration aux sociétés filles, aux sociétés en participation et aux autres clients, des indemnités pour stocks obligatoires ainsi que des loyers. Les services et produits annexes présentent une augmentation attribuable aux revenus des loyers plus élevés. 13 Produits financiers Les produits financiers se composent des intérêts, des produits des participations, ainsi que des gains de changes sur monnaies étrangères. La diminution de ces produits est due principalement à des pertes de produits d’intérêts et à des pertes suite à des taux d’échange plus élevés. 14 Charges de personnel Cette position comprend les salaires et traitements ainsi que la part de l’employeur pour l’AVS , l’AC , l’AI , l’APG , les allocations familiales, les caisses de pension et les assurances pertes de gain en cas de maladie. L’augmentation des charges du personnel est provoquée par l’augmentation des salaires et la remise de chèques REKA avec avantages aux collaborateurs et aux retraités. 15 Charges de location Ce poste comprend les loyers pour des bureaux et des bâtiments d’exploitation. L’augmentation est avant tout due aux loyers tiers supplémentaires pour des bâtiments administratifs. 16 Entretien et réparations Cette rubrique englobe les frais d’entretien et de réparations relatifs aux immeubles, au mobilier, aux installations ainsi qu’aux véhicules. De même, les coûts occasionnés par le dépannage de problèmes informatiques des PC (hardware, software, applications Office) et la maintenance des ordinateurs sont indiqués dans cette rubrique. 17 Charges d’exploitation Il s’agit, entre autre, des charges de consommation d’énergie, fret, frais de matériel d’exploitation et d’emballage. La diminution est liée à la baisse des frais pour l’énergie et aux économies sur les taxes d’utilisation des emballages. 18 Charges de gestion Les éléments essentiels de cette rubrique sont les charges de publicité, matériel de bureau, primes d’assurances, coûts informatiques, émoluments, taxes et frais d’administration. Les frais en relation avec les solutions du nouveau système de gestion des marchandises du groupe fenaco-LANDI (charges de projet, organisation et informatique) ont augmenté par rapport à l’année précédente. 81 19 Amortissements Cette rubrique se compose d’amortissements sur les actifs corporels et incorporels. Les amortissements effectués sont largement supérieurs à ceux économiquement nécessaires. Commentaires relatifs à l’annexe aux comptes annuels 22 Engagements conditionnels Les cautionnements en faveur de sociétés tierces englobent essentiellement les prestations de cautionnement consentis en relation avec le leasing de machines agricoles. Pour le cautionnement en faveur de la direction générale des douanes, une assurance a été souscrite. 20 Pertes et bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés /Produits et charges extraordinaires Les bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés proviennent principalement de la vente de bâtiments qui ne sont plus nécessaires. Alors que les produits extraordinaires découlent principalement de la réévaluation des créances et de la dissolution de provisions, les charges sont générées par des provisions nouvellement constituées et des corrections de valeurs. 23 Valeurs d’assurance-incendie des immobilisations corporelles Les valeurs d’assurance incendie des immeubles sont inclues dans les installations de bâtiment. Pour ce qui est des valeurs des actifs immobilisés, les valeurs d’assurances des sociétés filles qui sont affiliées à la police d’assurance du groupe sont également inclues. 21 Résultat de l’exercice Le résultat de l’exercice peut être qualifié de satisfaisant. Il sera proposé à l’Assemblée des délégués de verser un intérêt approprié sur les parts sociales, en plus d’une attribution aux réserves. 24 Engagements envers des institutions de prévoyance Voir commentaire sous point 8. Emploi du bénéfice au bilan En date du 9 mai 2014, l’administration a décidé de proposer à l’assemblée des délégués la réparti tion suivante du bénéfice au bilan: (en milliers de francs) Report de l’exercice précédent Bénéfice de l’exercice Bénéfice au bilan Attribution à la réserve générale Attribution aux réserves libres Intérêts sur parts sociales 6 % Report à nouveau 82 944 12 832 13 776 – 1 000 – 4 000 – 7 964 812 Berne, le 9 mai 2014 Au nom de l’administration Le président Les vice-présidents L. Marschall S. Mahrer, G. Parmelin Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels A l’assemblée des délégués de fenaco société coopérative, Berne En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de fenaco société coopérative comprenant le bilan, le compte de profits et pertes et l’annexe (pages 72 à 78) du rapport de gestion pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013. Responsabilité de l’administration La responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales et aux statuts, incombe à l’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, l’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates. Responsabilité de l’organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS ). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne re- latif à l’établissement des comptes annuels, pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit. Opinion d’audit Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013 sont conformes à la loi suisse et aux statuts. Rapport sur d’autres dispositions légales Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR ) et d’indépendance (art. 906 CO en liaison avec l’art. 728 CO ) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance. Conformément à l’art. 906 CO en liaison avec l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes annuels, défini selon les prescriptions de l’administration. En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéfice au bilan est conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis. Berne, le 9 mai 2014 Ernst & Young SA Thomas Nösberger Florian Baumgartner Expert-réviseur agrée Expert-réviseur agrée (Réviseur responsable) 83 Comptes consolidés Bilan Bilan consolidé au 31 décembre (en milliers de francs) 2013 2012 19 037 423 185 68 152 711 784 21 820 13 082 393 141 67 107 688 848 18 973 1 243 978 1 181 151 118 673 56 228 134 667 48 762 174 901 183 429 1 509 945 19 760 1 453 594 26 994 Total actifs immobilisés 1 704 606 1 664 017 Total de l’actif 2 948 584 2 845 168 Actif Liquidités Créances résultant de ventes et de prestations Autres créances Stocks de marchandises Comptes de régularisation actifs 1* 2* 3* 4* Total actifs circulants Prêts et autres créances à long terme Participations 5* 6* Total immobilisations financières Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles * Détails voir explications pages 93 à 96 84 7* 8* Bilan consolidé au 31 décembre (en milliers de francs) 2013 2012 338 983 462 469 43 723 36 997 62 002 345 099 429 692 44 288 40 140 63 609 944 174 922 828 211 068 33 714 261 361 257 605 201 838 29 425 255 218 244 090 763 748 730 571 1 707 922 1 653 399 132 735 – 16 086 1 006 385 50 966 128 997 – 13 723 952 671 60 624 1 174 000 1 128 569 66 662 63 200 Total fonds propres (Parts minoritaires incluses) 1 240 662 1 191 769 Total du passif 2 948 584 2 845 168 Passif Dettes financières Dettes résultant d’achats et de prestations Autres dettes Provisions à court terme Comptes de régularisation passifs 9* 10* 12* Total fonds étrangers à court terme Hypothèques Emprunts obligataires Autres dettes financières Provisions à long terme 11* 11* 11* 12* Total fonds étrangers à long terme Total fonds étrangers Parts sociales Parts sociales détenues en mains propres Bénéfice au bilan Résultat consolidé 13* 13* 13* 13* Total fonds propres (Parts minoritaires exclues) Part des minoritaires 13* * Détails voir explications pages 96 à 98 85 Compte de profits et pertes Compte de profits et pertes consolidé du 1er janvier au 31 décembre (en milliers de francs) 2013 2012 6 028 950 – 4 830 075 5 680 620 – 4 502 875 1 198 875 1 177 745 128 349 123 002 1 327 224 1 300 747 645 565 439 007 632 214 428 126 1 084 572 1 060 340 Résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts 242 652 240 407 Produits financiers 18* Charges financières 18* Parts des résultats des sociétés mises en équivalence Rendements provenant de la réserve de contribution de l'employeur 11 945 – 17 964 3 145 5 534 14 198 – 19 339 3 007 3 310 Résultat d’exploitation avant amortissements et impôts 245 312 241 583 – 133 070 – 538 – 8 528 – 131 139 1 321 – 16 994 103 176 94 771 – 71 745 22 477 – 2 942 – 45 303 13 742 – 2 586 50 966 60 624 Produits Chiffre d’affaires net résultant des ventes Charges de matières et de marchandises 14* Bénéfice brut Prestations de services et produits annexes 15* Total produits d’exploitation Charges Charges de personnel Autres charges d’exploitation 16* 17* Total charges Amortissements Provisions Impôts 19* 20* Résultat d’exploitation Charges extraordinaires et charges hors exploitation Produits extraordinaires et produits hors exploitation Parts des minoritaires au résultat Résultat consolidé * Détails voir explications pages 98 et 99 86 21* 22* Flux de fonds Tableau de flux de fonds consolidé du 1er janvier au 31 décembre (en milliers de francs) Fonds: Liquidités 2013 2012 50 966 133 070 5 104 0 10 253 55 016 – 3 145 887 – 19 127 759 233 783 – 24 207 – 22 919 – 3 967 25 633 60 624 131 139 2 253 – 2 512 4 008 29 425 – 3 007 795 – 5 369 2 757 220 113 – 29 564 18 055 – 4 038 10 767 – 2 593 205 730 3 577 218 910 – 34 394 10 – 5 605 – 199 055 – 220 3 586 27 188 2 964 – 205 526 – 49 559 4 517 – 340 – 204 394 – 4 172 283 10 950 – 6 230 – 248 945 32 908 – 19 362 – 405 0 – 480 – 6 910 5 751 5 955 55 628 – 13 526 – 559 1 382 – 4 715 – 6 823 31 387 1 352 13 082 19 037 11 730 13 082 Flux financiers provenant de l’activité d’exploitation Résultat consolidé Amortissements Pertes sur dépréciations d’actifs Suppression de dépréciations d’actifs Variation des provisions Autres postes du PP sans influence sur les liquidités Quote-part du résultat des participations mises en équivalence Distributions de dividendes des participations mises en équivalence Bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés Pertes provenant de l’aliénation d’actifs immobilisés Cash-flow Variation des créances résultant de livraisons et prestations Variation des stocks Variation des autres créances et comptes de régularisation d’actifs Variation des dettes résultant de livraisons et prestations Variation des autres dettes à court terme et comptes de régularisation passif (sans dettes financières à court terme) Total des flux financiers provenant de l’activité d’exploitation Flux financiers provenant de l’activité d’investissement Obtention de prêts Remboursement de prêts Investissements en participations Investissements en immobilisations corporelles Investissements en immobilisations incorporelles Produit sur aliénation de participations Produit sur aliénation d’immobilisations corporelles Modification du périmètre de consolidation 24* Total des flux financiers provenant de l’activité d’investissement Flux financiers provenant de l’activité de financement Augmentation des engagements financiers (incl. à court terme) Diminution des engagements financiers (incl. à court terme) Dividendes aux minoritaires Augmentation des parts sociales Remboursement des parts sociales Intérêts sur parts sociales Total flux financiers provenant de l’activité de financement Total des variations de liquidités Liquidités en début d’année Liquidités en fin d’année * Détails voir explications en page 100 87 Tableau des fonds propres Tableau des fonds propres consolidés (en milliers de CHF) Fonds propres au 1er janvier 2012 Versement de la maison-mère – Intérêts sur parts sociales – Transformation de la prime de collaboration fenaco en capital social Dividendes des filiales versés à des tiers Report au bénéfice au bilan Modification du périmètre de consolidation Modification du capital social – Remboursement de parts sociales – Emission nouvelles parts sociales Parts des minoritaires au résultat Résultat d’entreprise consolidé Propres Parts LANDI Bénéfice au bilan 125 163 – 8 474 898 102 687 4 212 – 2 294 53 882 – 4 715 4 337 – 2 955 Etat au 31 décembre 2012 128 997 – 13 723 952 671 Fonds propres au 1er janvier 2013 128 997 – 13 723 952 671 Versement de la maison-mère – Intérêts sur parts sociales – Transformation de la prime de collaboration fenaco en capital social Dividendes des filiales versés à des tiers Report au bénéfice au bilan Modification du périmètre de consolidation Modification du capital social – Remboursement de parts sociales – Emission nouvelles parts sociales Parts des minoritaires au résultat Résultat d’entreprise consolidé Etat au 31 décembre 2013 88 Parts sociales 830 4 208 – 2 353 52 884 – 480 10 – 10 132 735 – 16 086 1 006 385 Résultat de l’entreprise Fonds propres totaux minorités exclues Parts minoritaires Fonds propres totaux minorités incluses 61 392 1 076 183 61 294 1 137 477 – 7 510 – 6 823 – 53 882 1 918 0 0 0 – 6 823 – 559 – 121 1 918 – 559 0 – 121 60 624 – 4 715 1 382 0 60 624 60 624 1 128 569 63 200 1 191 769 60 624 1 128 569 63 200 1 191 769 – 7 740 – 6 910 – 52 884 1 855 0 0 0 50 966 – 480 0 0 50 966 50 966 1 174 000 2 586 – 4 715 1 382 2 586 60 624 – 6 910 – 405 925 2 942 66 662 1 855 – 405 0 925 – 480 0 2 942 50 966 1 240 662 89 Comparaison sur cinq ans Chiffres consolidés du 1er janvier au 31 décembre (mio CHF) 2013 6 029.0 1 198.9 128.3 2012 5 680.6 1 177.7 123.0 2011 5 550.8 1 177.0 123.2 2010 5 449.2 1 157.0 122.7 2009 5 402.4 1 122.6 118.6 645.6 6.0 632.2 5.1 619.1 5.5 600.7 10.9 576.0 10.3 245.3 – 133.1 241.6 – 131.1 252.3 – 127.0 240.0 – 121.7 240.9 –124.9 Résultat net après impôts en % des fonds propres (Parts minoritaires exclues) 51.0 4.4 60.6 5.5 61.4 5.9 61.8 6.2 56.3 6.0 Investissements en immobilisations corporelles Autofinancement des investissements par le cashflow qui résulte du compte des flux de fonds, en % 199.1 204.4 214.7 221.8 176.9 117.4 107.7 111.3 110.5 135.2 Actifs circulants Actifs immobilisés en % du total du bilan 1 244.0 1 704.6 57.8 1 181.2 1 664.0 58.5 1 167.5 1 561.1 57.2 1 079.5 1 500.7 58.2 1 041.4 1 385.7 57.1 Fonds étrangers Fonds propres et parts minoritaires en % du total du bilan 1 707.9 1 240.7 42.1 1 653.4 1 191.8 41.9 1 591.2 1 137.5 41.7 1 494.0 1 086.1 42.1 1 409.9 1 017.1 41.9 299.8 258.3 305.5 277.9 342.3 24.1 21.9 26.2 25.8 32.9 Chiffre d’affaires net résultant des ventes Bénéfice brut Prestations de services et produits annexes Charges de personnel Charges financières (net) Résultat d’exploitation avant amortissements et impôts Amortissements Actifs circulants nets (Actifs circulants moins fonds étrangers à court terme) en % des actifs circulants 90 Annexe aux comptes consolidés Principes d’établissement des comptes consolidés Les états financiers consolidés du groupe fenaco se basent sur le cadre réglementaire présenté par les Swiss GAAP RPC remaniés. Généralités Les comptes annuels consolidés du groupe fenaco ont pour objectif de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats du groupe. La clôture des comptes des sociétés filles a été établie d’après les règles de présentation et d’évaluation du groupe qui correspondent aux Suisse GAAP RPC. Les relations intragroupes (créances, engagements, charges, produits) sont éliminées; il en est de même des marges bénéficiaires sur marchandises. Le terme «personnes proches» désigne essentiellement les sociétés membres de fenaco. Les principes de base concernant la collaboration entre les sociétés membres et fenaco sont contenus dans les statuts de fenaco, où il est stipulé entre autre: – fenaco a pour but de soutenir ses membres par des mesures propres à renforcer la réalisation des tâches qui leur incombent; – les prestations de fenaco envers ses sociétaires doivent correspondre à un rapport prix/prestation avantageux. Le terme «personnes proches» comprend également les participations évaluées d’après la méthode de la mise en équivalence (Equity Méthode) ainsi que les fondations de prévoyance professionnelle de fenaco. Des informations supplémentaires sur les transactions avec les personnes proches sont commentées dans la note 23. Principes de consolidation Périmètre de consolidation Les comptes consolidés comprennent les comptes annuels de la maison-mère ainsi que toutes les sociétés dans lesquelles fenaco détient directement ou indirectement la majorité des actions ou des droits de vote. Quelques sociétés inactives ou non matérielles ne sont pas consolidées. Les participations détenues entre 20 % et 50 %, ainsi que les entreprises sous contrôle conjoint, sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence (Equity Méthode). De ce fait, la part proportionnelle à la fortune nette est présentée au bilan sous «Participations» et la part au résultat de l’exercice figure séparément dans le compte de profits et pertes. Les participations inférieures à 20 %, ainsi que les sociétés non significatives, sont portées au bilan sous la rubrique «Participations» à leur valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de valeur nécessaires. Les changements dans le périmètre de consolidation sont présentés dans la partie «Les société de fenaco» aux pages 104 à 106. Intégration globale Les comptes annuels des sociétés consolidées sont enregistrés selon la méthode de l’intégration globale. Les actifs et passifs ainsi que les charges et produits sont intégrés à 100 %. La part des actionnaires minoritaires à la fortune et au résultat de l’exercice est présentée séparément. Consolidation du capital Pour la première consolidation du groupe fenaco au 1er janvier 1993, les actifs et passifs des sociétés consolidées ont été évalués selon les principes du groupe et compensés avec les valeurs comptables des participations. Le différentiel présenté dans les états financiers a été reclassé, au 31 décembre 2006, des réserves de consolidation dans les bénéfices au bilan conformément aux nouvelles directives Swiss GAAP RPC. Lors de la première consolidation d’une entité, ses actifs et ses passifs sont réévalués et présentés selon les principes du groupe. Les fonds propres de l’entité nouvellement acquise sont évalués au coût d’acquisition à la date de la reprise (méthode d’acquisition). Une différence activée comme «Goodwill» sera amortie sur la durée d’utilisation probable. Les différences de consolidation passives sont comptabilisées comme «Badwill» et dissoutes sur la durée d’utilisation estimée. La détermination de la part des minoritaires est effectuée selon la «Méthode de réévaluation». Conversion des devises La conversion des comptes annuels en monnaie étrangère se fait selon la méthode du cours de clôture. Nous avons renoncé à la présentation de la réconciliation des différences de change en raison de leur immatérialité. Principes d’évaluation Généralités Le principe de l’évaluation individuelle des actifs et passifs est appliqué. Les actifs sont évalués au coût d’acquisition ou au coût de revient, les passifs sont évalués au coût historique. Liquidités Les liquidités sont portées au bilan à leur valeur nominale; les monnaies étrangères sont converties aux cours de clôture. Créances résultant de ventes et de prestations Ces créances sont portées au bilan à leur valeur nominale, sous déduction des provisions nécessaires. Celles en monnaies étrangères sont converties aux cours de clôture. 91 Ducroire Le ducroire sert à la couverture des risques d’insolvabilité des débiteurs. Pour les créances envers les tiers, une différenciation est faite lors du calcul du ducroire entre les provisions individuelles et les provisions forfaitaires. Les provisions individuelles sont constituées pour les créances notoirement risquées. Le montant de la provision est calculé sur la base du risque. Marchandises négociables au détail (marchandises aux points de vente) Evaluation au prix de vente des points de vente moins marge brute sous déduction de la TVA. Pour la couverture des risques génériques, une provision forfaitaire est définie. Dans ce cas, le schéma suivant est utilisé: Prêts et autres créances à long terme Les «Prêts et autres créances à long terme» sont présentés à leur valeur nominale, déduction faite des corrections de valeur nécessaires. Valeur nominale CHF Total des créances envers des tiers (après déduction des créances individuelles) – créances non échues x – jusqu’à 90 jours x – jusqu’à 180 jours x – jusqu’à 360 jours x – plus de 360 jours x Total du ducroire (forfaitaire) % 0 2 10 20 50 Ducroire CHF x x x x x x En principe, les conditions de paiement sont fixées à 30 jours. Pour les exceptions liées à la branche, il s’ensuit un calcul proportionnel du ducroire. Pour les créances envers les entreprises proches, des provisions individuelles sont constituées en fonction des risques existants. En règle générale, il s’agit de risques apparaissant auprès de coopératives membres dont la situation est connue dans le cadre de projets de restructuration ou de risques plus élevés résultant de manque de liquidités, de surinvestissement ou d’une capacité bénéficiaire insuffisante. Stocks de marchandises Les marchandises sont évaluées au prix de revient sous déduction des escomptes ou au coût complet de production, conformément à Swiss GAAP RPC 17 (Stocks). Les incidences d’une valeur de marché éventuellement plus basse sont prises en considération. Les articles ayant une rotation de stocks insuffisante font l’objet d’abattements. Le stock obligatoire est évalué au prix de base. Les escomptes (en terme de réduction du prix suite à un paiement rapide) sont comptabilisés comme diminution des charges de matières. A titre indicatif, nous relevons ci-après les principes d’évaluation significatifs: Matières premières et marchandises négociables (moyens de production agricole comme céréales, oléagineux, fourrages, engrais, semences, pommes de terre, fruits et légumes, articles maison et jardin, combustibles et carburants, technique agricole, etc.) Evaluation au prix de revient, respectivement à la valeur de marché si elle est plus basse. Fabrication propre (produits à base de pommes de terre, boissons, viandes et produits carnés, aliments mélangés, etc.) Evaluation aux coûts complets de fabrication. 92 Emballages Evaluation des emballages en prêt avec une réduction importante pour perte de valeur. Il existe des provisions appropriées pour les engagements de reprise d’emballages. Participations Les titres qui sont détenus pour des raisons de politique d’entreprise, ainsi que les titres non cotés à caractère d’investissement, sont enregistrés sous «Participations» à leur valeur d’acquisition après déduction des provisions nécessaires. Immobilisations corporelles Les immobilisations sont évaluées à leur valeur d’acquisition, diminuée des amortissements linéaires, calculés sur la durée d’exploitation. Les terrains ne font pas l’objet d’amortissements. En règle générale, les amortissements sont calculés selon les durées d’utilisation suivantes: Bâtiments 25 – 40 ans Immeubles en droit de superficie Durée du droit Installations, aménagements 5 – 20 ans Machines, moyens de production, outils et appareils 4 – 10 ans Informatique 3 – 5 ans Mobilier de bureau 5 – 10 ans Voitures 3 – 5 ans Camions 5 – 10 ans Les nouveaux entrepôts et centres de production sont amortis sur une durée de vie de 30 ans. La rubrique installations et aménagements comprend diverses installations dans les immeubles, qui ont des durées d’utilisation différentes (ex: téléphonie 5 ans, technique du bâtiment 15 ans, ascenseurs 20 ans). Les immobilisations corporelles ne présentent pas d’intérêts activés. Leasing Sont considérées comme immobilisations corporelles en propriété celles utilisées dans le cadre d’un contrat de leasing financier. Le prix d’acquisition ou la valeur du marché de l’objet en leasing, ainsi que la valeur escomptée des paiements futurs du leasing sont déterminés au début du contrat. La valeur la plus basse des deux est portée au bilan. Durant les périodes suivantes, l’actif est amorti selon des critères économiques. La valeur future totale des versements de leasing apparaît au passif. Les annuités de leasing ont été réparties entre amortissements et charges d’intérêts. Les amortissements sont comptabilisés en diminution des dettes de leasing au passif du bilan et les in- térêts portés en charges sous la rubrique «Charges financières». Le leasing d’exploitation n’est pas porté au bilan. Les frais de leasing sont débités sous «Autres charges d’exploitation». Les engagements découlant de leasing d’exploitation ne pouvant pas être résiliés dans l’année sont présentés au point 28 de l’annexe. Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles telles que «Goodwill» payé lors de l’acquisition d’une participation ou droits d’utilisation payés, sont activées et amorties en règle générale sur la durée d’utilisation estimée (Goodwill 5 ans, logiciels et autres droits d’utilisation 5–10 ans). Dépréciation A la date de clôture, s’il existe des signes que la valeur comptable de l’actif dépasse sa valeur réalisable, un test sur la valorisation des actifs (principalement les actifs corporels et les actifs immatériels) est effectué. Si la valeur comptable d’un actif est supérieure au maximum entre la valeur nette de marché et la valeur d’utilité celle-ci doit être dépréciée. Fonds étrangers Les dettes figurent au bilan à leur valeur nominale. Des provisions appropriées sont constituées pour couvrir les engagements probables découlant du passé et dont le montant et/ou l’échéance ne sont pas connus, mais estimables. Elles sont subdivisées en fonction de leurs échéances, soit à court ou à long terme. Le taux d’impôt forfaitaire utilisé pour déterminer la charge fiscale latente sur les plus-values découlant des différences entres les valeurs consolidées et les valeurs statutaires s’élève à 21%. Des impôts latents liés à des différences temporaires sont activés. Les avoirs d’impôt sur les pertes reportées ne sont pas activés, par souci de prudence. Instruments financiers dérivés Les instruments financiers dérivés sont utilisés uniquement à des fins de couvertures de transactions économiquement justifiées. Leur évaluation à la clôture se base principalement sur des cours actuels. Lors d'une comptabilisation sans impact sur le compte de résultat, l'évaluation s'effectue selon les mêmes principes que le sous-jacent. Commentaires sur le bilan consolidé 1 Liquidités Cette position se présente comme suit (en milliers de CHF): Caisses Comptes postaux Avoirs bancaires à vue Total 2013 2 690 838 15 509 19 037 2012 2 783 550 9 749 13 082 Parmi les caisses figurent pour environ CHF 0.8 million (année précédente CHF 0.8 millions) de fonds de caisse des points de vente. Parmi les avoirs bancaires à vue figurent CHF 5.4 millions (année précédente CHF 7.3 millions) de paiements en transit. 2 Créances résultant de ventes et de prestations Le montant présenté comprend (en milliers de CHF): 2013 2012 Créances envers des tiers 359 050 335 979 Déduction du ducroire – 16 510 – 15 650 Créances envers des coopératives membres (LANDI) 79 185 72 552 Déduction du ducroire – 2 800 – 2 900 Créances envers des participations mises en équivalence 3 916 2 895 Créances envers des participations non consolidées 344 265 Total 423 185 393 141 Le ducroire inscrit de CHF 19.3 millions (année précédente de CHF 18.6 millions) sert à la couverture des risques de solvabilité sur les créances envers des tiers et envers les LANDI. Les règles de calcul du ducroire sont expliquées dans les principes d’évaluation. 3 Autres créances Le montant présenté comprend (en milliers de CHF): Autres créances à court terme Moins correction de valeur Autres créances à court terme envers des coopératives membres (LANDI) Moins correction de valeur Autres créances à court terme envers des participations mises en équivalence Total 2013 34 925 – 2 626 2012 33 945 – 2 841 31754 – 4 500 38 619 – 5 500 8 599 68 152 2 884 67 107 Les corrections de valeur qui se montent à CHF 7.1 millions (année précédente à CHF 8.3 millions) servent à couvrir les risques de solvabilité des autres créances envers les tiers et les LANDI à court terme. 93 4 Stocks de marchandises Les stocks de marchandises se répartissent de la manière suivante (en milliers de CHF): 2013 % 2012 % Stocks obligatoires 28 359 4.0 25 508 3.7 Stocks libres 683 425 96.0 663 340 96.3 Total 711 784 100.0 688 848 100.0 Les stocks obligatoires se répartissent de la manière suivante (en milliers de CHF): 2013 % 2012 % Céréales et matières fourragères 12 131 42.8 5 994 23.5 Engrais 5 166 18.2 5 329 20.9 Combustibles et carburants 11 062 39.0 14 185 55.6 Total stocks obligatoires 28 359 100.0 25 508 100.0 La ventilation des stocks libres par secteurs d’activité se présente comme suit (en milliers de CHF): 2013 % Segment agricole Branche production végétale 61 621 9.0 Branche céréales, oléagineux et matières fourragères 148 000 21.7 Branche commerce d’animaux 6 803 1.0 Branche technique agricole et équipements 30 055 4.4 Total segment agricole 246 479 36.1 2012 % 60 521 149 149 7 983 25 733 243 386 9.1 22.5 1.2 3.9 36.7 Segment industrie alimentaire Branche légumes, fruits et œufs Branche viandes Branche boissons Total segment industrie alimentaire 82 289 45 189 89 188 216 666 12.0 6.6 13.1 31.7 76 347 41 986 98 847 217 180 11.5 6.3 14.9 32.7 Segment commerce de détail Branche maison et jardin Branche Volg Total segment commerce de détail 114 487 61 685 176 172 16.8 9.0 25.8 102 358 58 986 161 344 15.4 8.9 24.3 Segment énergie 21 452 3.1 14 615 2.2 Matériel d’emballages et divers 22 241 3.3 26 366 4.0 415 683 425 0.1 100.0 449 663 340 0.1 100.0 Emballages Total stocks libres Les stocks libres se répartissent pour CHF 128.1 millions en matières premières et produits auxiliaires (année précédente CHF 129.0 millions), pour CHF 66.5 millions en produits semi-finis (année précédente CHF 74.6 millions), pour CHF 70.2 millions en produits finis (année précédente CHF 67.3 millions) ainsi qu’en produits commercialisables pour CHF 418.7 millions (année précédente CHF 392.4 millions). Une correction de valeur de CHF 0.5 million a été comptabilisée durant cet exercice sur les différents groupes de produits (année précédente CHF 0.7 million). Des avances aux fournisseurs pour un montant de CHF 5.9 millions (année précédente CHF 2.5 millions) sont comprises dans les stocks des branches céréales, oléagineux et matières fourragères, technique agricole/équipements et boissons. Les avances reçues de la part des clients s'élèvent à CHF 2.1 millions (année précédente CHF 2.3 millions) et concernent principalement la branche technique agricole/équipements. 5 Prêts et autres créances à long terme Cette position comprend les postes suivants (en milliers de CHF): 2013 Prêts envers des tiers 33 325 Moins correction de valeur – 6 199 Créances envers des coopératives membres (LANDI) 1 130 Créances envers des participations mises en équivalence 285 528 Moins correction de valeur – 248 568 Actifs provenant de la réserve de contribution de l’employeur 52 622 Impôts latents sur le résultat 835 Total 118 673 6 Participations A savoir (en milliers de CHF): 2012 19 858 – 7 083 1 140 327 730 – 258 750 51 006 766 134 667 L’augmentation des prêts envers les participations mises en équivalence, ainsi que la correction de valeur correspondante sont dues principalement à l’accroissement du prêt à Bison Suisse AG, suite au développement du logiciel informatique. 94 Valeur proportionnelle des participations mises en équivalence Participations non consolidées Titres de participation Total 2013 2012 51 872 780 3 576 56 228 44 895 780 3 087 48 762 7 Immobilisations corporelles Le détail de la rubrique est présenté en milliers de CHF: Valeur d’acquisition Etat au 1er janvier 2012 Investissements Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2012 Constructions Immeubles en cours 1 561 946 99 440 44 274 63 508 2 450 0 90 851 – 110 975 – 16 758 0 1 682 763 51 973 Install. techn., machines et mobiliers 1 231 870 79 234 248 19 902 – 40 612 1 290 642 Véhicules 196 979 17 378 47 222 – 15 271 199 355 Total 3 090 235 204 394 2 745 0 – 72 641 3 224 733 Etat au 1er janvier 2013 Investissements Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2013 1 682 763 51 931 29 40 926 – 21 384 1 754 265 51 973 42 337 0 – 55 158 0 39 152 1 290 642 89 063 11 14 069 – 62 891 1 330 894 199 355 15 724 0 163 – 13 296 201 946 3 224 733 199 055 40 0 – 97 571 3 326 257 Corrections de valeur Etat au 1er janvier 2012 Amortissements ordinaires Amortissements extraordinaires Suppression de dépréciation d’actifs Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2012 703 598 36 630 451 – 2 512 0 –2 – 12 205 725 960 0 0 0 0 0 0 0 0 903 316 66 162 2 0 64 104 – 39 399 930 249 109 937 19 181 0 0 18 – 102 – 14 104 114 930 1 716 851 121 973 453 – 2 512 82 0 – 65 708 1 771 139 Etat au 1er janvier 2013 Amortissements ordinaires Amortissements extraordinaires Suppression de dépréciation d’actifs Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2013 725 960 38 161 385 0 0 – 18 – 15 136 749 352 0 0 0 0 0 0 0 0 930 249 68 234 4 383 0 11 28 – 58 886 944 019 114 930 19 301 0 0 0 – 10 – 11 280 122 941 1 771 139 125 696 4 768 0 11 0 – 85 302 1 816 312 858 348 956 803 1 004 913 0 99 440 51 973 39 152 0 328 554 360 393 386 875 370 87 042 84 425 79 005 0 1 373 384 1 453 594 1 509 945 370 Valeur nette au 1er janvier 2012 Valeur nette au 31 déc. 2012 Valeur nette au 31 déc. 2013* * dont leasing financier La rubrique «immeubles» est constituée de terrains non bâtis pour CHF 31.0 millions (année précédente CHF 33.1 millions) et de terrains et constructions pour CHF 973.9 millions (année précédente CHF 923.7 millions). Les constructions en cours comprennent CHF 11.1 millions d’acomptes pour installations. Durant l’exercice sous revue, des immobilisations corporelles ont été acquises, pour un montant de CHF 2.1 millions et vendues pour un montant de CHF 0.5 millions, auprès de sociétés proches. Les transactions ont été effectuées à la valeur de marché. Suite à des modifications dans le mode et la durée d’utilisation, ainsi qu’à des adaptations aux conditions actuelles du marché, des corrections de valeurs pour environ CHF 4.8 millions (année précédente CHF 0.5 millions) ont été enregistrées en tant qu’amortissements extraordinaires. Les amortissements extraordinaires sont principalement dus au durcissement des conditions du marché, liées à des exigences techiques plus sévères, dans les secteurs légumes, fruits et œufs. 95 8 Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles se répartissent comme suit (en milliers de CHF): Goodwill Logiciels Patentes Valeur d’acquisition Etat au 1er janvier 2012 Investissements Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2012 29 334 3 184 0 0 0 32 518 49 890 4 172 0 0 0 54 062 Etat au 1er janvier 2013 Investissements Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2013 32 518 103 0 0 0 32 621 Amortissements cumulés Etat au 1er janvier 2012 Amortissements ordinaires Amortissements extraordinaires Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2012 Etat au 1er janvier 2013 Amortissements ordinaires Amortissements extraordinaires Variation du périmètre de consolidation Transferts Sorties Etat au 31 décembre 2013 Valeur nette au 1er janvier 2012 Valeur nette au 31 déc. 2012 Valeur nette au 31 déc. 2013 20 000 0 0 0 0 20 000 Autres valeurs immatérielles 25 725 0 0 0 0 25 725 Total 124 949 7 356 0 0 0 132 305 54 062 0 0 0 0 54 062 20 000 0 0 0 0 20 000 25 725 220 0 0 0 25 945 132 305 323 0 0 0 132 628 24 403 1 723 1 800 0 0 0 27 926 31 126 3 925 0 0 0 0 35 051 18 828 1 172 0 0 0 0 20 000 21 241 1 093 0 0 0 0 22 334 95 598 7 913 1 800 0 0 0 105 311 27 926 1 338 336 0 0 0 29 600 35 051 4 744 0 0 0 0 39 795 20 000 0 0 0 0 0 20 000 22 334 1 139 0 0 0 0 23 473 105 311 7 221 336 0 0 0 112 868 4 931 4 592 3 021 18 764 19 011 14 267 1 172 0 0 4 484 3 391 2 472 29 351 26 994 19 760 La colonne Goodwill comprend CHF 0.9 millions de goodwill lié à des sociétés mises en équivalence. Les autres installations immatérielles concernent essentiellement le portefeuille client. Les amortissements extraordinaires sont liés à des restructuration, dans les secteurs légumes, fruits et œufs. 9 Dettes financières Les dettes financières à court terme sont composées de (en milliers de CHF): 2013 2012 Comptes courants bancaires 176 775 195 360 Effets à payer sur stocks obligatoires 27 876 19 506 Dettes financières à court terme envers des coopératives membres (LANDI) 71 424 66 537 Dettes financières à court terme envers des participations mises en équivalence 2 823 4 549 Dettes financières à court terme envers des participations non consolidées 0 188 Autres dettes financières à court terme envers des tiers 59 742 58 959 Total 338 640 345 099 96 Les comptes courants bancaires sont composés principalement de crédits obtenus en blanc et d’avances à terme fixe, lesquelles sont échues dans un délai d’une année. 10 Dettes résultant d’achats et de prestations Le montant présenté se compose comme suit (en milliers de CHF): 2013 2012 Dettes envers les tiers 416 069 393 860 Dettes à court terme envers des coopératives membres (LANDI) 27 185 30 064 Dettes à court terme envers des participations mises en équivalence 16 508 4 924 Dettes à court terme envers des participations non consolidées 2 707 844 Total 462 469 429 692 11 Dettes à long terme Les dettes à long terme sont composées de (en milliers de CHF): 2013 Hypothèques 211 068 Obligations de caisses (taux d’intérêts de 1.25 % à 2.25 %) 33 714 Autres dettes financières à court terme envers des coopératives membres (LANDI) 228 Autres dettes à court terme envers des participations mises en équivalence 330 Autres dettes financières à court terme envers des participations non consolidées 652 Fonds de structure 688 Autres engagements financiers envers des tiers 259 463 Total 506 143 2012 201 838 Parmi les autres dettes financières envers des tiers de CHF 259.5 millions (année précédente de CHF 252.5 millions) sont compris CHF 1.3 million (année précédente CHF 0.6 million) dus à des institutions de prévoyance du personnel et CHF 201.7 millions (année précédente CHF 201.0 millions) reviennent aux avances à terme fixe des banques. Le fonds de structure découle en majeure partie de l’abandon des intérêts sur les parts sociales des coopératives de fenaco région orientale durant les années 1986 à 1988. Les capitaux de ce fonds sont destinés à l’amélioration des structures dans le secteur coopératif de cette région. Le tableau ci-après donne un aperçu des échéances des engagements financiers à long terme. A cet égard, l’aspect économique est prépondérant pour la classification d’une dette parmi les fonds étrangers envers des tiers à long terme. Il n’est donc pas tenu compte des possibilités juridiques d’une dénonciation à court terme de chaque engagement (en milliers de CHF). 29 425 Obligations de caisses 1 250 15 041 28 325 58 950 49 527 46 175 0 0 9 972 12 755 4 111 6 876 Autres engagements envers des tiers et des proches 58 563 58 000 38 218 30 660 30 000 45 000 11 800 211 068 0 33 714 920 261 361 Hypothèques 770 575 642 754 252 477 486 481 Remboursable 2014 2015 2016 2017 2018 échu après le 31. déc. 2018 Total 12 Provisions Les provisions sont destinées à couvrir les risques de pertes et engagements existants. Voici la récapitulation des postes (en milliers de CHF): Provisions pour impôts Etat au 1er janvier 2012 177 688 Constitution 7 958 Utilisation 0 Transfert 0 Dissolution 0 Variation du périmètre de consolidation 316 Etat au 31 décembre 2012 185 962 Dont provisions à court terme 0 Provisions pour engagements de prévoyance 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructuration 676 20 – 22 0 – 595 0 79 31 Autres provisions 101 487 25 831 – 22 096 0 – 7 088 55 98 189 40 109 Total 279 851 33 809 – 22 118 0 – 7 683 371 284 230 40 140 Etat au 1er janvier 2013 185 962 Constitution 11 Utilisation 0 Transfert 0 Dissolution – 291 Variation du périmètre de consolidation 22 Etat au 31 décembre 2013 185 704 Dont provisions à court terme 0 0 1 913 0 0 0 65 1 978 654 79 865 0 0 – 17 0 927 896 98 189 37 268 – 25 247 0 – 4 270 53 105 993 35 447 284 230 40 057 – 25 247 0 – 4 578 140 294 602 36 997 Total provisions La rubrique «provisions pour impôts» comprend les provisions pour impôts latents. La rubrique «Autres provisions» comprend entre autre des provisions pour vacances et heures supplémentaires pour CHF 20.5 millions (année précédente CHF 20.3 millions), des provisions pour le compte d’épargne vacances pour CHF 17.2 millions (année précédente CHF 16.4 millions), des provisions pour des cadeaux d’ancienneté pour CHF 16.2 millions (année 97 précédente: CHF 15.0 millions), ainsi que des provisions pour emballages en prêt d’un montant de CHF 15.3 millions (année précédente CHF 16.2 millions). De plus, il existe des provisions pour pertes de change non réalisées pour CHF 0.9 millions, des prestations de garanties pour CHF 1.3 millions et des risques liés à des cautionnements pour CHF 9.9 millions. Le calcul actuariel de la provision pour cadeaux d’ancienneté a été effectué en utilisant un taux d’escompte de 3.5 %. Les autres provisions n’ont pas été escomptées. 13 Fonds propres et part des minoritaires L’évolution des fonds propres et des parts minoritaires est présentée dans le tableau des fonds propres aux pages 88/89. La rubrique «Parts sociales» correspond au capital social de fenaco. Ce dernier est composé de 1 327 352 parts, ayant une valeur nominale de CHF 100. Le nombre de parts détenues par LANDI s’élève à 160 855 (année précédente 137 231) pour une valeur totale de CHF 16085500 (année précédente CHF 13 723100). Ces dernières figurent dans le tableau des fonds propres sous une rubrique séparée. Dans les rapports annuels statutaires des sociétés consolidées figurent des réserves non distribuables, légales et statutaires à hauteur de CHF 80.1 millions. Explications et commentaires sur le compte de profits et pertes consolidé 14 Chiffre d’affaires net résultant des ventes Il se décompose comme suit selon les secteurs principaux (en milliers de CHF): 2013 Segment agricole – Branche production végétale 318 398 – Branche céréales, oléagineux et matières fourragères 957 702 – Branche commerce d’animaux 442 287 – Branche technique agricole et équipements 73 455 Total segment agricole 1 791 842 % 2012 % 5.3 15.9 7.3 1.2 29.7 296 110 868 769 376 676 69 786 1 611 341 5.2 15.3 6.6 1.2 28.3 Segment industrie alimentaire – Branche légumes, fruits et œufs – Branche viandes – Branche boissons Total segment industrie alimentaire 583 582 558 623 184 410 1 326 615 9.7 9.3 3.0 22.0 563 576 526 445 194 833 1 284 854 9.9 9.3 3.4 22.6 Segment commerce de détail – Branche maison et jardin – Branche Volg Total segment commerce de détail 763 656 974 102 1 737 758 12.7 16.2 28.9 726 622 942 997 1 669 619 12.8 16.6 29.4 Total segment énergie 1 141 509 18.9 1 088 267 19.2 Total segment divers Chiffre d’affaires global 31 226 6 028 950 0.5 100.0 26 539 5 680 620 0.5 100.0 Cette ventilation du chiffre d’affaires montre la palette étendue des activités du groupe fenaco. 29.7% du chiffre d’affaires total (année précédente 28.3%) soit environ à CHF 1792 millions (année précédente CHF 1611 millions) ont été réalisés avec les produits agricoles auxiliaires, céréales, oléagineux, aliments pour animaux, commerce d’animaux et technique agricole/construction d’installations. La prise en charge de produits de l’agriculture ainsi que la fabrication et la commercialisation de produits alimentaires représentent CHF 1327 millions (année précédente CHF 1285 millions). Les produits de consommation courante Volg représentent les ventes au détail des propres points de vente ainsi que les livraisons à des magasins tenus par les coopératives et par des tiers. La branche maison et jardin contient les chiffres d’affaires des propres magasins LANDI ainsi que les livraisons aux magasins LANDI des sociétés coopératives. Le groupe fenaco réalise l’essentiel de ses revenus sur le marché national. 98 15 Prestations de services et produits annexes Voici le détail des principales positions (en milliers de CHF): 2013 2012 Produits des services de prise en charge de céréales, séchoirs à herbe, fabrication de farine de pommes de terre 8 789 9 072 Indemnités pour mise à disposition de main-d’œuvre (ateliers, mandats d’embouteillage, laboratoire, etc.) 30 577 28 793 Indemnités pour stocks obligatoires 815 5 217 Loyers 16 922 11 328 Honoraires pour prestations de conseil 19 854 18 102 Services liés au parc de véhicules 27 589 27 420 Autres prestations et produits annexes 23 803 23 070 Total 128 349 123 002 16 Charges de personnel Les charges de personnel comprennent (en millers de CHF): 2013 2012 Salaires et traitements 550 667 538 914 Charges sociales 88 446 87 183 Autres charges de personnel 6 452 6 117 Total 645 565 632 214 L’augmentation de la charge salariale du groupe est imputable à la négociation des salaires 2013, à des effectifs plus importants dans quelques sociétés ainsi qu'à l'intégration de nouvelles sociétés dans le périmètre de consolidation. 17 Autres charges d’exploitation Cette position comprend l’ensemble des charges d’exploitation, ainsi que les frais d’administration, de vente et de publicité. 18 Produits et charges financiers Les produits financiers comprennent les produits d’intérêts sur les liquidités, les créances et prêts (intérêts de retard compris), produits de participations non consolidées et titres, produits de commissions d’intermédiaires dans le cadre de crédits et placements à terme ainsi que des gains de change lors de transactions en devises, ajustement de cours des positions en monnaies étrangères. Les charges financières se composent de charges d’intérêts, incluant les charges annexes telles que les commissions des crédits, frais bancaires, frais postaux, commissions de garantie, etc. Sont aussi comprises dans les charges financières les pertes de change liées à des transactions en devises, les ajustement de cours des positions en monnaies étrangères. 19 Amortissements Il s’agit des amortissements opérés sur (en milliers de CHF): 2013 2012 Immobilisations financières 153 1 253 Immeubles 38 161 36 630 Installations techn., machines, mobiliers 68 234 66 162 Véhicules 19 301 19 181 Immobilisations incorporelles 7 221 7 913 Total 133 070 131 139 20 Impôts Cette rubrique comprend (en milliers de CHF): 2013 Impôts sur le bénéfice 8 875 Variation des impôts latents – 347 Total 8 528 2012 9 305 7 689 16 994 21 Charges extraordinaires et hors exploitation Comme positions principales, il y a lieu de relever (en milliers de CHF): 2013 2012 Charges extraordinaires – Pertes sur aliénation d’immobilisations 759 2 757 – Amortissements extraordinaires sur les immobilisations corporelles et les valeurs incorporelles 5 104 2 253 – Diverses charges extraordinaires 65 854 40 255 Charges hors exploitation – Diverses charges hors exploitation 28 38 Total 71 745 45 303 22 Produits extraordinaires et hors exploitation A savoir (en milliers de CHF): 2013 2012 Produits extraordinaires – Bénéfices sur aliénation d’actifs immobilisés 19 127 5 369 – Suppression de dépréciation d’actifs 0 2 512 – Divers produits extraordinaires 3 290 5 770 Produits hors exploitation – Divers produits hors exploitation 60 91 Total 22 477 13 742 23 Transactions avec les parties liées (en milliers de CHF): 2013 Chiffre d’affaires net résultant des ventes 1 882 962 Charges de matières et de marchandises 197 278 Prestations de services et produits annexes 16 097 Charges de personnel 578 Autres charges d’exploitation 41 225 Produits financiers 7 930 Charges financières 1 200 Part des résultats des sociétés mises en équivalence 3 145 Charges extraordinaires et charges hors exploitation 49 000 Produits extraordinaires et produits hors exploitation 353 2012 1 797 509 238 489 12 667 634 38 978 8 185 1 136 3 007 30 000 0 Les transactions avec les personnes et sociétés proches s’effectuent aux valeurs de marché. Le chiffre d’affaires net résultant des ventes concerne essentiellement la livraison de moyens de production, de marchandises consommables, d’articles de maison et jardin, d’essence et de mazout aux coopératives membres (LANDI). Les coopératives membres perçoivent une prime de collaboration de 0.5 % à 0.75 %. 99 Les prestations de services et produits annexes concernent principalement les travaux refacturés et prestations de conseil apportés aux coopératives membres. Hormis les parts, les coopératives membres ont droit à un compte courant pour les marchandises. Si le solde est actif, fenaco a octroyé un intérêt de 0.75 %. Dans le cas d’une créance, le taux d’intérêt s’élève à 3 %. Les coûts pour l'introduction et l'exploitation du progiciel de gestion intégré de la société Bison Schweiz AG sont compris dans les autres charges d’exploitation. La charge extraordinaire concerne un ajustement de valeur du prêt vis-à-vis de Bison Schweiz AG. La capacité de remboursement n’étant pas assurée, le prêt octroyé a été amorti immédiatement. Commentaires relatifs au flux de fonds consolidé 24 Modification du périmètre de consolidation La modification du périmètre de consolidation entraîne une variation du fonds de roulement de CHF 3.0 millions (en milliers de CHF): 100 Variation 2012 Actifs circulants Actifs immobilisés Total actifs Fonds étrangers à court terme Fonds étrangers à long terme Total Fonds étrangers Parts de tiers Total passifs Variation brute du périmètre de consolidation Variation des liquidités Variation nette du périmètre de consolidation Modification des taux de participations Variation totale 2012 Entrée 624 9 579 10 203 1 011 4 615 5 626 – 3 461 2 165 8 038 – 25 8 013 – 91 7 922 Sortie 0 0 0 0 0 0 – 3 345 – 3 345 3 345 0 3 345 – 1 653 1 692 Variation 624 9 579 10 203 1 011 4 615 5 626 – 116 5 510 4 693 – 25 4 668 1 562 6 230 Variation 2013 Actifs circulants Actifs immobilisés Total actifs Fonds étrangers à court terme Fonds étrangers à long terme Total Fonds étrangers Parts de tiers Total passifs Variation brute du périmètre de consolidation Variation des liquidités Variation nette du périmètre de consolidation Modification des taux de participations Variation totale 2013 9 240 152 9 392 7 610 258 7 868 360 8 228 1 164 – 3 277 – 2 113 – 406 – 2 519 0 0 0 0 0 0 – 572 – 572 572 0 572 – 127 445 9 240 152 9 392 7 610 258 7 868 932 8 800 592 – 3 277 – 2 685 – 279 – 2 964 Autres commentaires 25 Cautionnements, engagements de garantie et nantissements en faveur de tiers Il s’agit des engagements conditionnels suivants (en milliers de CHF): 2013 Engagement Crédit Cautionnements maximum utilisé – en faveur d’entreprises proches (coopératives membres de fenaco et participations mises en équivalence) 1 734 0 – en faveur de tiers 18 527 13 142 Total 20 261 13 142 2012 Engagement maximum Crédit utilisé 11 600 29 182 40 782 6 614 20 499 27 113 Les cautionnements en faveur de tiers comprennent, pour une part significative, des cautionnements en faveur de paysans donnés aux banques par «UFA Bürgschaftsgenossenschaft». Les crédits cautionnés doivent être remboursés d’ici 3 à 10 ans. Les cautionnements en faveur de sociétés proches englobent les cautionnements, non actionnés, en faveur de Bison Suisse SA donnés aux banques par la maison-mère. Pour les cautions actionnées, une provision a été constituée. 26 Actifs mis en gage pour engagements propres (en milliers de CHF): 2013 2012 Immobilisations et installations en construction (selon bilan consolidé) 586 794 506 790 Total des cédules hypothécaires (nom.) 659 988 651 224 Dont en possession propre – 260 810 – 259 830 En nantissement, nominal 399 178 391 394 Engagés: Hypothèques auprès des diverses banques 220 849 208 128 Engagés: Dettes envers des institutions de prévoyance professionnelle 1 263 610 Engagés: Dettes sollicitées envers les tiers 4 214 2 450 Les autres engagements concernent des contrats de livraison d'œufs du groupe frigemo avec leurs producteurs, ainsi qu'un contrat de livraison de raisin des Caves Garnier SA. Par ailleurs, cette rubrique comporte des engagements de reprise d'actions de diverses sociétés ainsi qu’un engagement conditionnel de paiement. fenaco conclut des contrats long terme avec des fournisseurs pour le prélèvement de matières premières. Les quantités contractuelles oscillent dans le cadre des quantités nécessaires à l’exploitation. Hormis les engagements mentionnés ci-dessus, il existe d’autres engagements qui n’ont pas l’obligation d’être présentés, étant donné qu’il s’agit d’engagements court terme (< 12 mois) ou pouvant être résiliés dans les 12 mois. 27 Autres engagements hors au bilan A savoir les engagements suivants (en milliers de CHF): 2013 2012 Locations fixes / droits de superficie 197 885 203 780 Autres engagements hors bilan 234 613 236 856 Total 432 498 440 636 28 Engagements de leasing A Leasing financier (en milliers de CHF) La valeur des objets en leasing financier apparaît dans les immobilisations (commentaire 7) 2013 2012 Dettes provenant de leasing financier – Dettes à court terme * 142 139 – Dettes à long terme 228 370 Total 370 509 Les engagements présentés sous «Locations fixes / droits de superficie» concernent la rémunération due pour les contrats de locations et de droits de constructions sur toute la durée du contrat, ainsi que les engagements d’affectation de silos. En raison de durées prolongées, les montants des droits de superficie sont élevés. Les charges annuelles actuelles de location et droits de superficie se montent à CHF 34.5 millions (année précédente CHF 32.3 millions). La rubrique autres engagements hors bilan comprend des engagements envers Reservesuisse et Carbura pour des stocks obligatoires d'un montant de CHF 143.4 millions. Ce montant deviendrait exigible lors d'une éventuelle résiliation des conventions relatives aux stocks obligatoires. Dans cette éventualité, ces stocks pourront être réévalués et vendus librement dans le cadre de l'activité ordinaire. * Échéance dans un délai d’une année Ne figurent au bilan que les contrats de leasing dépassant, sur la durée totale, la valeur de CHF 100 000. B Leasing d’exploitation Les engagements de leasing sont les suivants (en milliers de CHF): Échéance 2013 2013 0 2014 79 2015 60 et après 64 Total 203 2012 90 51 50 50 241 101 29 Instruments dérivés (en milliers de CHF): Valeur Valeur de contr- remplaceactuelle ment positive Intérêts – Options (OTC) – SWAPs Devises – Options (OTC) – Opérations à terme Valeur de remplacement négative 80 000 89 800 0 82 28 43 149 492 0 208 0 1 361 fenaco utilise les instruments dérivés pour se couvrir des risques sur intérêts et devises. Afin de couvrir le risque de taux de financement des actifs circulants, des produits dérivés sur taux sont conclus. Dans le souci de couverture du risque de change, les achats de marchandise à terme sont couverts par des contrats à terme et des options sur devises. Concernant les opérations de couverture, pour lesquelles les conditions des opérations de base et de couverture sont essentiellement les mêmes, celles-ci sont évaluées selon les mêmes principes que le sous-jacent. Etant donné qu’il s’agit de futurs cashflows, aucune activation n’a lieu. Pour les autres instruments dérivés, des provisions pour un montant de CHF 0.9 millions ont été enregis- trées. L'année précédente, des provisions pour CHF 0.7 millions et des actifs transitoires pour CHF 0.2 millions avaient été enregistrés. 30 Prévoyance professionnelle Tous les plans de prévoyance du groupe fenaco sont des plans à primauté de cotisations. Les valeurs patrimoniales de ces plans sont détenues auprès d’institutions de prévoyance juridiquement indépendantes (fondations). Le financement de tous les plans sociaux a lieu par des contributions des employeurs et des employés. Les contributions des employeurs sont comptabilisées à charge du compte d’exploitation de l’exercice. Les collaborateurs du groupe fenaco sont assurés contre les risques d’invalidité, de mort ainsi que pour la retraite. Participants: A l’exception des collaborateurs qui n’atteignent pas le minimum LPP (CHF 21 060), tous les collaborateurs du groupe fenaco sont affiliés auprès d’une institution de prévoyance. Le cercle des assurés se compose de la manière suivante: 2013 2012 Nombre d’assurés 7 254 7 177 Nombre de bénéficiaires 1 816 1 736 Les réserves sur les contributions de l’employeur ont évolué comme suit (en milliers de CHF): Institution Valeur Renonce- Autre réEscompte Valeur au Valeur au de prénominale ment à évaluation bilan au bilan au voyance l’utilisation 31.12.13 31.12.12 Constitution de réserve de cotisation Fonds patronal 4 950 58 495 0 0 – 5 873 52 622 51 006 Dissolution de réserve de cotisation 8 897 L’avantage économique / l’obligation économique par rapport aux institutions de prévoyance ont évolué de la façon suivante (en milliers de CHF): Institutions de Sur-/sous Part Variation par Cotisations Charges de prévoyance prévoyance couverture économique rapport à l’année de incluses dans les précédente l'employeur charges de personnel 31.12.2013 31.12.2013 31.12.2012 2013 2012 Institutions de prévoyance sans excédent de couverture/découvert 36 132 36 132 35 427 Institutions de prévoyance avec excédent de couverture 4 853 0 0 0 2 370 2 370 2 281 Total 4 853 0 0 0 38 502 38 502 37 708 Parmi les diverses institutions de prévoyance sans excédent de couverture/découvert figure une fondation collective, régie par le principe de solidarité, qui ne peut fournir les informations basées sur les contrats d’affiliation individuels. Le degré de couverture de cette fondation collective est de 104.2%. Cette caisse de pension compte 153 affiliés. Les dettes envers les institutions de prévoyance s’élèvent à CHF 2.8 millions (année précédente CHF 6.4 millions). 102 31 Valeur d’assurance incendie des immobilisations corporelles Elles s’inscrivent pour (en milliers de CHF): 2013 2012 Immeubles 2 318 000 2 290 000 Autres immobilisations corporelles* 1 337 000 1 269 000 * sans la valeur d’assurance des véhicules 32 Informations concernant l'évaluation des risques Le système de gestion des risques du groupe fenaco se compose d'une politique de risque et d'un concept de gestion du risque. Politique de risque La politique de risque fenaco décrit les principes, règles et méthodes de gestion des risques fenaco adoptés par le conseil d'administration et la direction du groupe fenaco. Le but de cette politique de risque est d'uniformiser et de rendre consistante dans l'ensemble du groupe l'applica tion de ces principes, règles et méthodes. La communication de la politique de risque fenaco aux secteurs et filiales du groupe s'effectue par la direction au moyen de plateformes institutionnalisées. Concept de gestion des risques Le point central du concept de gestion des risques est le processus annuel de gestion des risques. Ce dernier se subdivise en trois étapes: Début du processus de gestion des risques Chaque département du groupe fenaco a désigné un responsable de la gestion des risques. Ces responsables constituent «le groupe de travail gestion des risques fenaco» et coordonnent les activités au sein du groupe fenaco. Des papiers de travail liés à l'évaluation des risques sont établis annuellement au sein des domaines et filiales, qui sont ensuite discutés et adoptés par la direction. Cette dernière les met en application. Gestion des risques au sein des domaines et filiales Les secteurs et filiales déterminent et évaluent les risques, définissent les mesures nécessaires et s'assurent de leur mise en application. Les résultats de l'évaluation des risques sont documentés dans les rapports de risques. L'accent est porté sur les risques essentiels des secteurs et filiales. Rapport de gestion des risques Le «groupe de travail gestion des risques fenaco» résume les résultats de l'évalutation des risques des secteurs et filiales dans un rapport de gestion des risques, qu'il adresse à la direction et à l'administration. Les risques principaux sont abordés lors de séances de direction et d'administration. 33 Evénements postérieurs à la date de bouclement La direction a approuvé des investissements pour les années 2009 à 2013 pour un montant de l’ordre de CHF 193 millions, qui font partie des budgets approuvés et des planifications à moyen terme et n’influenceront les comptes du groupe qu’à partir de 2014. Aucun autre événement significatif postérieur à la date de bouclement n’est intervenu jusqu’à l’approbation des comptes par le conseil d’administration, le 9 mai 2014. 103 Les sociétés de fenaco (Etat 31 décembre 2013) Nom de la société Siège Quota de participation en % du capital Capital nominal (en milliers de francs) 2013 2013 2012 2012 Consolidée k = globale e = equity n = non consolidée 2013 2012 Maison-mère fenaco avec succursales à Puidoux Sursee et Winterthour Bern Segment agricole Branche production végétale Agroline AG Fertag AG Landor AG Fertag-France SA Interore S.A. Semag, Saat- und Pflanzgut AG Roggwil Muttenz Muttenz 1, 2 Pompey (F) 1 Wavre (B) Lyssach Branche céréales, oléagineux et matières fourragères Biomill SA Herzogenbuchsee Meliofeed AG Herzogenbuchsee Läderach Agro AG Henggart Mühle Steinmaur AG Steinmaur Ofina AG Winterthur UFA AG Herzogenbuchsee ufamed AG Sursee Branche commerce d’animaux Anicom AG Univo SA Bern Chésopelloz Branche Technique agricole/Equipements Serco Landtechnik AG Oberbipp Hans Kunz Landtechnik AG Reiden 70.0 100.0 100.0 60.4 40.0 23.2 70.0 100.0 100.0 30.2 40.0 23.2 500 200 2 000 96 250 100 500 200 2 000 96 250 100 k k k k e e k k k e e e 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 83.2 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 83.2 100.0 1 000 5 000 250 200 300 8 000 900 1 000 5 000 250 200 300 8 000 900 k k k k k k k k k k k k k k 75.4 70.0 75.7 70.0 2 000 1 000 2 000 1 000 k k k k 100.0 70.0 100.0 70.0 3 500 190 3 500 190 k k k k 100.0 100.0 88.0 88.0 100.0 88.0 35.0 100.0 100.0 88.0 88.0 100.0 88.0 35.0 2 900 250 1 200 380 500 100 300 2 900 250 1 200 380 500 100 300 k k k k k k e k k k k k k e Segment industrie alimentaire Branche légumes, fruits et œufs Frigemo AG Frunoba AG Steffen-Ris Holding AG Steffen Ris AG Union Fruits SA platforM services AG SGG Waser AG 104 Bern Basel Utzenstorf Utzenstorf Charrat Utzenstorf Schlieren Nom de la société Branche viandes Ernst Sutter AG Gastro-Metzg AG Michel Comestibles AG Sulai AG Suttero GmbH Centravo AG Kühlhaus Neuhof AG Schlachtbetrieb St.Gallen AG Branche boissons Caves Garnier SA Divo SA Mineralquellen Elm AG Ramseier Aachtal AG Ramseier Suisse AG VOLG Weinkellereien AG Cave Belmur SA Cave de Noé SA Cave du Sarment SA Cave Duprée SA Cave Valcombe SA DiVino AG Wein AG Siège Quota de participation en % du capital Capital nominal (en milliers de francs) 2013 2013 2012 2012 Consolidée k = globale e = equity n = non consolidée 2013 2012 Gossau SG Regensdorf 3 Unterseen Churwalden 1 Konstanz (D) Zürich Gossau SG Gossau SG 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 22.4 36.4 44.8 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 22.4 36.4 43.9 20 000 20 000 200 200 750 750 1 000 1 000 25 25 2 400 2 400 550 550 9 000 9 000 k k k k k e e e k k k k k e e e Bern Penthalaz Elm Amriswil Oberkirch Winterthur Perroy Puidoux Puidoux Perroy Saillon Hallau Winterthur 100.0 100.0 100.0 72.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 72.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 1 800 1 800 300 300 100 100 800 800 10 000 10 000 5 000 5 000 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 k k k k k k n n n n n n n k k k k k k n n n n n n n 70.0 75.0 83.1 85.2 76.3 93.4 90.8 100.0 66.8 88.4 76.4 69.7 69.8 80.4 88.3 77.2 71.0 72.2 89.5 67.0 90.5 35.0 43.3 50.0 75.9 83.0 85.2 75.7 93.4 90.8 100.0 67.1 88.6 84.3 69.0 69.4 84.1 88.3 76.5 70.9 87.1 89.5 67.3 91.2 35.0 43.3 e k k k k k k k k k k k k k k k k k k k k e e e k k k k k k k k k k k k k k k k k k k k e e Segment commerce de détail Branche maison et jardin Agro-Center Malters AG LANDI Aarau West AG LANDI ArcJura SA LANDI BippGäuThal AG LANDI Chablais-Lavaux SA LANDI Graubünden AG LANDI Jungfrau AG LANDI Küssnacht AG LANDI La Côte SA LANDI Moléson SA LANDI Nidwalden AG LANDI Nord vaudois – Venoge SA LANDI Ouest neuchâtelois SA LANDI Payerne SA LANDI REBA AG LANDI Region Huttwil AG LANDI Region Langnau AG LANDI Sarine SA Landi Schweiz AG LANDI Seeland AG Landi Zola AG GVS LANDI AG Landi Oberthurgau AG 4 Malters Kölliken Alle Oberbipp Collombey-Muraz Landquart Interlaken Küssnacht Eysins Bulle Stans Orbe Môtiers Payerne Aesch Huttwil Rüderswil Grolley Dotzigen Ins Illnau-Effretikon Schaffhausen Roggwil 7 200 1 500 4 000 200 2 000 2 800 800 1 000 3 000 1 000 600 3 000 1 500 1 000 400 1 500 1 300 1 000 5 000 6 000 4 000 6 000 3 000 4 200 1 500 4 000 200 2 000 2 800 800 1 000 3 000 1 000 600 3 000 1 500 1 000 400 1 500 1 300 1 000 5 000 6 000 4 000 6 000 3 000 105 Nom de la société Branche Volg Visavis Marketing AG Volg Detailhandels AG Volg Konsumwaren AG Primo Marketing AG Siège Winterthur Winterthur Winterthur Winterthur Quota de participation en % du capital Capital nominal (en milliers de francs) 2013 2013 2012 100.0 100.0 95.4 100.0 100.0 100.0 95.4 100.0 90.0 45.0 30.0 90.0 45.0 30.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 76.3 86.4 100.0 100.0 29.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 2012 350 350 12 000 12 000 20 000 20 000 100 100 Consolidée k = globale e = equity n = non consolidée 2013 2012 k k k n k k k n 2 000 300 1 650 k e e k e e 200 200 1 000 1 000 200 200 1 000 1 000 100 100 500 500 100 1 500 1 500 500 500 15 440 15 440 100 100 6 000 1 962 1 962 505 505 k k k k k k k k k k e k k k k k k Segment énergie Branche combustibles et carburants Agrola AG Winterthur Tanklager Herblingertal AG Schaffhausen Tanklager Rothenburg AG Rothenburg 2 000 300 1 650 Segment Divers AGRO DATA AG Winterthur Halag Chemie AG Aadorf Landesprodukte AG Malters Malters LANDI Klettgau AG Beringen Thomas Menzi AG Arbaz TRAVECO Transporte AG Winterthur TTH Fully SA 5 Fully UFA-Bürgschaftsgenossenschaft Sursee UFAG Laboratorien AG Sursee Volg Finanz und Immobilien AG Winterthur BEBAG Bioenergie Bätterkinden AG Bätterkinden Bellevue-Bau AG 6 Winterthur Bison Holding AG Neuenkirch Le Journal Agri S.A.R.L. Lausanne Roldag, Romanshorner Lagerhaus und Dienstleistungs AG Romanshorn 1) 2) 3) 4) 106 Capital nominal en 1 000 Euro Entrée au 30 juin 2013 Clôture consolidée au 31 octobre 2013 Au 21 novembre 2013, le capital a été augmenté et libéré par fenaco, dans le cadre de la fusion prévue au 1er janvier 2014, avec LANDI Pilatus Genossenschaft 48.6 20.6 86.4 100.0 100.0 29.0 40.0 48.6 20.6 20.3 20.3 1 900 5) Entrée au 11 juin 2013 6) Sortie au 30 juin 2013 1 900 e e k k k e e e e e e Rapport de l’organe de révision sur les comptes consolidés A l’Assemblée des délégués de la fenaco société coopérative, Berne En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la fenaco société coopérative comprenant le bilan, la compte de profits et pertes, le flux de fonds, les fonds propres et l’annexe (pages 84 à 106) du rapport de gestion pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013. Responsabilité de l’administration La responsabilité de l’établissement des comptes consolidés, en conformité avec les Swiss GAAP RPC et les dispositions légales incombe à l’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes consolidés afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, l’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates. Responsabilité de l’organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes consolidés. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes consolidés puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes consolidés, pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celuici. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes consolidés dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit. Opinion d’audit Selon notre appréciation, les comptes consolidés pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats, en conformité avec les Swiss GAAP RPC et sont conformes à la loi suisse. Rapport sur d’autres dispositions légales et statutaires Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 906 CO en liaison avec l’art. 728 CO) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance. Conformément à l’art. 906 CO en liaison avec l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes consolidés, défini selon les prescriptions de l’administration. Nous recommandons d’approuver les comptes consolidés qui vous sont soumis. Berne, le 9 mai 2014 Ernst & Young SA Thomas Nösberger Florian Baumgartner Expert-réviseur agrée Expert-réviseur agrée (Réviseur responsable) 107 Impressum Impressum A propos des photos Les affirmations contenues dans le présent rapport et qui ne se baseraient pas sur des données historiques doivent être considérées comme étant des promesses sans garantie. Elles comportent des risques et des facteurs d’incertitude qui sont incontrôlables pour l’entreprise et pour lesquels cette dernière n’est pas en mesure d’endosser la responsabilité. Dans le cadre du présent rapport de gestion, 35 apprentis travaillant dans 15 métiers différents ont été photographiés. En 2013, fenaco Société coopérative a formé 487 apprentis, dont 313 jeunes femmes et 174 jeunes hommes. Le spectre de formation est large: 299 jeunes apprennent le métier de gestionnaire de commerce de détail, 93 celui d’employée/employé de commerce, 31 celui de technicien et de mécanicien alors que 29 jeunes apprennent un métier lié aux denrées alimentaires ou aux analyses en laboratoire et 18 apprentis désirent exercer le métier de logisticien. 15 apprentis et 2 apprenties apprennent enfin le métier de chauffeur. Outre les apprentis engagés au sein de fenaco, Volg-Academy et LANDI-Forum forment quelque 450 apprentis supplémentaires, principalement dans les métiers de la vente. Dans ce rapport, certains termes sont utilisés uniquement au masculin ou au féminin, pour des motifs de simplification. Nous prions les lecteurs de n’y voir aucune volonté discriminatoire de notre part. Ce rapport annuel est disponible en allemand et en français. Editeur fenaco société coopérative, Erlachstrasse 5, 3001 Berne Concept et rédaction fenaco Infostelle, Hans Peter Kurzen, Berne Traductions fenaco Agro-Traductions, Cyril de Poret Prepress AMW, Agentur für Marketing und Werbung, Winterthour, Claudie Rossi, Stephan Rüegg Impression Heiz, Print-Lösungen, Illnau Editions 3000 exemplaires en allemand, 800 exemplaires en français 108 Photos Michael H. Sinn, www.sinnart.com Adresses Siège principal Sièges régionaux fenaco société coopérative Erlachstrasse 5 Case postale 3001 Berne Tél. +41 (0)58 434 00 00 Fax +41 (0)58 434 00 10 info@fenaco.com www.fenaco.com Suisse romande fenaco Route de Chardonne 2 Case postale 144 1070 Puidoux Tél. +41 (0)58 433 70 00 Fax +41 (0)58 433 70 10 region.suisseromande@fenaco.com Plateau central fenaco Erlachstrasse 5 Case postale 3001 Berne Tél. +41 (0)58 434 00 00 Fax +41 (0)58 434 00 10 region.mittelland@fenaco.com Suisse centrale fenaco Obstfeldstrasse 1 Case postale 6210 Sursee Tél. +41 (0)58 434 40 00 Fax +41 (0)58 434 40 10 region.zentralschweiz@fenaco.com Suisse orientale fenaco Theaterstrasse 15a Postfach 344 8401 Winterthour Tél. +41 (0)58 433 50 00 Fax +41 (0)58 433 50 10 region.ostschweiz@fenaco.com 109
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