LUTTE CONTRE LE TERRORISME Deux terroristes abattus et deux pistolets mitrailleurs récupérés à Bouira P 24 ADAM OUNAS PERSISTE ET SIGNE : «Ma décision ne sera pas prise avant septembre 2017» P 11 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mercredi 2 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3657 - 12e année ENDETTEMENT EXTÉRIEUR Ph : DR L’incontournable option ? NPM : siège du FMI Lire en page 4 LIK YA CH'RIK ! l SAHRAOUI BENALLAL, DG DE L’ONILEV, AU «COURRIER D’ALGÉRIE» : «Mieux vaut gérer une situation de surproduction qu’une pénurie…» P2 l FRAUDE AUX EXAMENS Nouria Benghebrit déterminée à sévir Et voilà que le débat sur le recours de l’Algérie à l’endettement extérieur refait à nouveau surface. Ce qui n’était, il y a quelques mois, qu’une option à présager face à la crise entre autres solutions possibles, devient de plus en plus ce qui soit d’apparence aujourd’hui, une nécessité, imposée visiblement, au-delà du fait de l’amenuisement de la ressource publique, par le besoin de financer les investissements engagés par les grandes firmes nationales. P4 Les goûts et les couleurs ? Ça peut se discuter… Par Hafidh A. Settar A vant-hier, sur les plateaux d’une chaîne privée, Amar Ghoul -encore lui, eh oui- est apparu tiré sur son trente et un. Et pour cause. Et la cause n’était pas moins de se dédouaner, pèle-mêle, d’un copinage devenu encombrant avec le capitaine d’une équipe qui faisait trop «la casse» -comme on dit dans le jargon du foot ; ce qui lui a valu du reste un carton rouge à vie- mais aussi de quelques sombres affaires scabreuses tout en usant de brosse dernière génération dans l’optique de revenir dans les bonnes grâces du qui vous savez. Mais là n’est pas le sujet. Fallait-il surtout bien se présenter et bien s’habiller. Et là est le sujet ! Revêtu d’un costard impeccable- et d’un sourire toujours carnassier- avec un veston bleu, une chemise d’un blanc immaculé et une cravate rouge, Amar Ghoul, ministre, ultra -nationaliste- par vocation de la République, arborait les couleurs de l’emblème français. Pas de mal dans le fond quand on sait que les goûts et les couleurs ça ne se discute pas… mais là, quand même, ça se discute ne serait-ce qu’un peu ! H. A. S. 2 RE T N E N TI E ACTUALITÉ Mercredi 2 mars 2016 SAHRAOUI BENALLAL, DG DE L’ONILEV, AU COURRIER D’ALGÉRIE : «Mieux vaut gérer une situation de surproduction qu’une pénurie…» Sahraoui Benallal, directeur général de l’ONILEV (Office national interprofessionnel des légumes et viandes) est catégorique : la contractualisation des relations entre les différents intervenants dans la filière agricole est seule à même d’assurer un développement régulier et serein de celle-ci. Dans l’entretien qu’il nous a accordé hier, il nous détaille ses arguments, et nous parle des missions assignées à l’Office qu’il dirige. - Dernièrement, le ministre a parlé d’une révision du SYRPALAC. Sur quoi portera cette révision. Et, question subsidiaire, a-t-elle été décidée sur la base de failles ayant été décelées ou du fait du développement constaté, ces dernières années, du secteur agricole et de l’augmentation de la production qui en a découlé? - Avant de vous répondre, je voudrais faire l’historique de ce dispositif pour mieux faire com- Ph : DR Le Courrier d’Algérie : -Le premier contact, que nous avons eu avec vous, avait porté sur le problème soulevé dans certaines wilayas par des agriculteurs qui s’en sont plaints du stockage de la pomme de terre : y a-t-il un problème de stockage de ce produit à l’échelle nationale? Sahraoui Benallal : -Le problème de stockage ne se pose pas. Le problème qui s’est posé était de savoir comment stocker le surplus de production enregistré. Les agriculteurs avaient demandé à accroître les quantités de pomme de terre à stocker, arrêtées lors de la réunion du Comité interprofessionnel ministériel (CIM), tenue en décembre dernier. Fixées à 40 000 tonnes, ces quantités ont été portées à 60 000 tonnes lors de la réunion tenue en début janvier, par le même Organisme. Je tiens à vous informer que les 40 000 tonnes arrêtées en premier ont déjà été stockées, alors que les 20 000 tonnes sont en cours de l’être. Il faut trouver des aires de stockage et définir les conditions dans lesquelles ces quantités supplémentaires arrêtées le seront. Il faut savoir que le stockage se fait dans des infrastructures qui n’appartiennent pas en propre à l’ONILEV, mais à des opérateurs aussi bien publics que privés, avec lesquels il est lié par des contrats. Et que le stockage, qui se fait dans le cadre du SYRPALAC (Système de régulation des produits agricoles de large consommation), ne concerne que les agriculteurs qui y ont adhéré sur la base, là aussi, de contrats. te industrielle… prendre aux lecteurs ses missions et ses objectifs. SYRPALAC a été mis en place dans une conjoncture difficile pour notre économie, du fait de la crise qui avait, alors, affecté l’économie mondiale. C’était en 2008. L’État n’est pas resté les bras croisés. L’objectif premier est de protéger les intérêts, et du producteur et du consommateur. Et ce, par le développement du stockage de tout surplus de production ; l’objectif étant de rassurer les agriculteurs, quant à l’existence d’un débouché sûr à leur production. Bien mieux, pour inciter les agriculteurs à y adhérer, les pouvoirs publics se sont engagés à prendre en charge les frais de stockage, et ce, par l’octroi de primes (de stockage) par kilogramme et par mois stocké. Les résultats ne se sont pas faits attendre confirmant l’efficience de ce système. Dont les protagonistes initiaux, outre les producteurs, ont été les DSA (Direction des services agricoles) des différentes wilayas et la SGP-PRODAL (Société de gestion des participations Productions animales»), une entreprise publique économique disposant, en propre, de moyens de stockage, qui, elle, dans certains cas, achète directement aux agriculteurs leur production ; l’ONILEV n’ayant été créé qu’en 2009, et n’est devenu, effectivement, opérationnel qu’en 2013. Et l’un des objectifs initiaux était d’assurer un approvisionnement régulier du marché durant les périodes de soudure. - Et, à ce propos, quelles sont les missions de votre Office? - L’ONILEV est chargé de la régulation du marché par le stockage du surplus de production. Et ce, sur la base de conventions avec des opérateurs publics et privés disposant d’infrastructures en la matière ; les opérateurs publics ayant, surtout, la charge de constituer les stocks de sécurité. Une charge dont ils s’acquittent par des achats directs, à des prix réfé- rentiels déterminés après étude, auprès des agriculteurs. Pour en revenir aux résultats précités, il faut savoir que la production de la pomme de terre, qui était de l’ordre de 1,5 million de tonnes en 2007, avoisine, aujourd’hui, les 5 millions de tonnes. - Une augmentation qui a été obtenue grâce au SYRPALAC ? - Bien sûr. SYRPALAC a débarrassé les agriculteurs qui y ont souscrit du souci, naguère récurrent, de trouver un débouché à leurs productions. - Ils sont nombreux les agriculteurs qui y souscrivent… -Grâce à l’action conjuguée de toutes les parties concernées, leur nombre est en constante progression. - Pour rester avec la pomme de terre, on parle d’une forte production de saison. Votre Office s’estil préparé à y faire face ? - L’ONILEV est prêt à faire face à toutes les éventualités. Surtout qu’il n’agit pas seul, mais en concertation avec tous les intervenants dans le secteur : ministère, organismes, instituts techniques, agriculteurs et leurs représentants. Le développement du secteur agricole ne peut provenir que de la concertation permanente entre tous ceux qui y interviennent. - Je voudrais revenir sur la révision annoncée du SYRPALAC. Qu’est-ce qui la motive ? - SYRPALAC a atteint un de ses objectifs essentiels : l’augmentation de la production, à savoir. Et, partant, la disponibilité quasi permanente sur les étals des marchés de tous les produits agricoles. Présentement, nous sommes en train de planter onze mois sur douze et de récolter douze mois sur douze. C’est un fait que, honnêtement, nul ne peut nier. Une situation, entre autres, qui impose la révision de SYRPALAC pour mieux l’y adapter. Et là, je dois vous dire que je préfère, de loin, gérer une situation de surproduction qu’une situation de pénurie. Mais je dois reconnaître que des problèmes demeurent en aval. Tel celui de la commercialisation. Dont la résolution appelle l’intervention d’autres secteurs, entre autres, les départements du Commerce, des Finances, de l’Intérieur et de l’Industrie... - Surtout que la spéculation sur certains produits demeure toujours… - …cela ne relève pas de notre compétence. Nous nous occupons de l’augmentation de la production et du stockage de son surplus… Pour en revenir aux solutions aux problèmes de surproduction, la transformation en est une. Surtout que de nouvelles régions du pays sont devenues des régions de production agricole. Comme c’est le cas des Hauts-Plateaux et du Sud, et même du Grand-Sud. Des données qui ont quasiment rendu caduques les notions de «production de saison, d’arrière-saison…». Je vous l’ai dit : nous plantons onze mois sur douze et nous récoltons douze mois sur douze… - Quels sont les autres produits sur lesquels votre Office intervient ? - La semence de la pomme de terre, la tomate, l’oignon, l’ail, les viandes blanche et rouge… - Pour la tomate, on a parlé, ces derniers jours, de grosses quantités qui ont été jetées par les agriculteurs d’une wilaya du Sud, et ce, faute de débouchés… -…Non, il n’y a pas eu de tomates jetées, mais plutôt effondrement des prix. Et, là, je voudrais apporter deux précisions concernant ce problème : c’était une production précoce, et il semble que c’était de la tomate destinée à la consommation et non pas à la transformation ; la seule variété qui peut l’être (transformée) est la toma- - L’ONILEV a-t-il le même type de contrats avec les producteurs de tomate que ceux qu’il passe avec ceux de pomme de terre? - Non. Il ne faut pas confondre. Il y a un programme spécial qui concerne la seule tomate industrielle. Nous signons des conventions avec des conserveries. Dont le nombre est en progression constante. De 16 en 2013, il est aujourd’hui de 20 conserveries avec lesquelles l’ONILEV est lié par contrat. Surtout que la production de cette variété de tomate est également en augmentation constante. Avant 2013, elle était de moins de 200 000 tonnes, en 2013, elle est montée à 330 000 tonnes, en 2014, à plus de 400 000 tonnes et, l’année dernière, à plus de 600 000 tonnes. Une production qui a été obtenue dans nombre de wilayas du pays, dont celles du Sud. - Et pour les autres légumes ? - L’ONILEV est toujours présent sur le terrain pour en réguler le marché. En 2013, l’Office est intervenu pour faire face à la surproduction enregistrée cette année. Nous avons alors stocké, au grand bonheur des producteurs, un peu plus de 110 000 tonnes… - Qu’en est-il des viandes ? - Les choses sont déjà rodées avec les producteurs de viande blanche. Et le sera sous peu avec ceux de viande rouge. Nous seront grandement aidés dans notre tâche par la mise en service prochaine des trois grands abattoirs en cours de réalisation dans les Hauts-Plateaux. - Un mot pour conclure… - Avant cela, je voudrais dire que l’exportation peut être une solution au surplus de production. Les agriculteurs de la wilaya d’El-Oued, avec l’exportation en direction de certains États du Golfe et de l’Espagne de certaines quantités de pomme de terre, ont montré la voie. Pour conclure, je tiens à réaffirmer, pour mieux en souligner les vertus, que les résultats obtenus par l’ONILEV sont le fruit d’une concertation suivie avec tous les intervenants dans le secteur agricole. Mais également de la contractualisation de toutes nos relations avec eux. Deux éléments qui sont les vecteurs de l’action des autorités nationales en charge du secteur agricole. Et qui lui ont permis de réaliser les progrès indéniables qu’il est en train d’accomplir depuis quelques années. Une dernière chose, si vous permettez. Je suis convaincu qu’un meilleur développement du secteur sera obtenu avec la création de coopératives, au niveau de chaque filière de production et entre les intervenants dans chacune d’elles. Entretien réalisé par Mourad Bendris ACTUALITÉ SESSION DE PRINTEMPS DU PARLEMENT, AUJOURD’HUI COMMERCE EXTÉRIEUR La nouvelle Constitution en vedette Baisse des prix à l’importation en 2015 Tahar Khaoua, ministre chargé des Relations avec le Parlement a signalé, qu’outre le reliquat des projets de loi qui n’ont pu être examinés durant la session précédente, les députés vont avoir à examiner et à adopter divers autres textes soumis par le gouvernement ou bien découlant de la nouvelle Constitution. La session du printemps du Parlement algérien avec ses deux chambres (Conseil de la nation et APN), s’ouvrira aujourd’hui. l est à rappeler que le projet de révision de la Constitution a été adopté à main levée le 7 février 2016 à la majorité par les membres des deux chambres réunies du Parlement en session extraordinaire. Le président de la République dispose d’un délai de 30 jours avant sa promulgation. Sans en préciser la date, Khaoua a indiqué que la signature de cette dernière devra intervenir incessamment. Le ministre a déclaré qu’une fois la Constitution sera promulguée, le Parlement I Mercredi 2 mars 2016 devra automatiquement déposer ses projets de loi pour qu’ils aient l’adéquation et la cohérence avec les nouvelles mesures introduites dans cette nouvelle Constitution. Certains projets de loi sont déjà au niveau des commissions spécialisées de l'APN, en attendant de les soumettre à examen et vote de la chambre basse du Parlement puis au Conseil de la nation. Dans un premier temps, sept (7) lois seront déposées découlant de la session précédente, et aussi celles qui ont été examinées par le gouvernement. Le premier projet de loi modifiant et complétant la loi 05-06 du 23 août 2015 relative à la lutte contre la contrebande. Le deuxième porte sur le règlement budgétaire pour 2013. Le troisième modifie et complète l’ordonnance 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal. Le quatrième concerne l’utilisation de l’empreinte génétique dans la procédure judiciaire et l’identification des personnes. Le cinquième concerne la loi portant organisation de la profession de commissaire-priseur. Le 6ème projet concerne la loi relative à la promotion de l’investissement. Le 7ème et dernier projet concerne la loi relative à la normalisation. D’autre part, les projets de loi susceptibles d’être déposés concernent les projets de la loi d’orientation sur la promotion de la moyenne et petite entreprise. Le projet de la loi relative au système national de métrologie. Le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’état-civil. Le projet de loi relatif au code des douanes. Le projet de loi relatif à la Santé. Le projet de loi relatif à l’activité publicitaire. Le projet de loi relatif au sondage d’opinion. Le projet de loi relatif aux règles générales de prévention du risque d’incendie. Lors du Conseil des ministres qu'il avait présidé en janvier dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait instruit le gouvernement à s'atteler avec le concours du Parlement à préparer et faire adopter les lois qui découleront de la révision constitutionnelle. Il s'agit entre autres de la loi fixant l'organisation et le fonctionnement des deux chambres du Parlement et leurs relations avec le gouvernement, la loi électorale, la loi sur les associations, et celle relative à la saisine du Conseil constitutionnel. Le ministre a révélé que dans l'esprit de la conformité avec la Constitution, d'autres commissions mixtes seront installées prochainement pour élaborer les projets de loi relatifs au règlement intérieur du Parlement et à l'article 51 de la Constitution limitant l'accès aux hautes fonctions pour les binationaux, Khaoua a affirmé que le Gouvernement aura à s'atteler avec diligence et avec le concours du Parlement à préparer et faire adopter les lois qui découleront de cette révision constitutionnelle. L'ordre du jour de cette nouvelle session parlementaire sera arrêté lors de la réunion des bureaux des deux chambres du Parlement et du représentant du gouvernement. Cette réunion interviendra conformément aux dispositions de l'article 16 de la loi organique no 99-02 fixant l'organisation et la mission de l'APN et du Conseil de la nation ainsi que leurs relations avec le gouvernement. Khaoua a précisé que cette session de printemps est la dernière conformément à la loi organique en vigueur régissant les relations entre le gouvernement et le Parlement, laquelle sera amendée lors de cette session en vue de son adaptation aux nouveaux amendements constitutionnels. L'amendement de ladite loi concernera l'activité de l'institution législative qui opérera désormais en une seule session au lieu de deux, selon l'article 118 de la Constitution amendée. En effet, l'article 118 stipule que le Parlement siège en une session ordinaire par an, d'une durée minimale de dix mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre. Lazreg Aounallah LOI SUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE L’acte de signalement préservé ors de la «Rencontre internationale sur les mécanismes du signalement», organisée, hier, à l’hôtel El-Djazaïr à Alger, par le ministère de la Solidarité nationale de la Famille et de la Condition de la femme, en collaboration avec l’UNICEF Algérie, les participants sont revenus sur la consolidation de l’acte de signaler les abus contre les enfants dans l’arsenal juridique algérien mis en place, dont le dernier en date celui du 15 juillet 2015, la loi 12-15 relative à «la protection de l’enfant, en lui assurant un environnement serein, loin de la violence, de l’exploitation et de l’abandon». Ainsi, dans la perspective de s’étaler sur ces mécanismes, de nombreux spécialistes ont pris part à la Rrencontre. À cet effet, des membres de la Commission nationale pour la protection et le bien-être de l’enfant, des associations nationales, des magistrats, des spécialistes en médecine légale, des chefs d’établissement d’éducation spécialisée, des représentants du commandement de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale, ainsi que le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en Algérie et des experts ont été tous unanimes à la nécessité de sensibiliser les Algériens, quant à l’importance de signaler les abus, tout en assurant que dorénavant la Législation algérienne assure la protection de ces derniers, même dans la mesure où c’est une fausse alerte. Dans son allocution d’ouvertu- L re des travaux, la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, a rappelé que les efforts de l’État pour la mise en place d’un dispositif de signalement ne datent pas d’aujourd’hui. «Nous avons lancé, depuis le 6 avril 2015, le projet de dispositif de signalement des actes de violence à l'égard des enfants», a indiqué la ministre, qui assure que ce dispositif qui implique les secteurs et les associations concernés «a pour objectif de promouvoir la communication et la coordination entre ces parties, et de dénoncer le mauvais traitement à l'égard des enfants victimes de violence». Aussi, elle dira que l’adoption de la loi 12-15, relative à «la protection de l’enfant», s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par l’État pour la consolidation du jargon juridique en Algérie. «L’État ne ménagera aucun effort pour la protection de nos enfants et de notre société», a en outre assuré la ministre. De surcroît, la ministre a précisé qu'il «y a beaucoup d'enfants maltraités et délaissés, et qui souffrent en silence», ajoutant que le renforcement du dispositif de signalisation est un des moyens de consolidation de la mise en œuvre de la loi sur la protection de l'enfance. Ce dispositif «permettra d'attirer l'attention sur une situation de violence, par des mécanismes qui seront mobilisés pour cet objectif, notamment à travers le numéro vert 15-27 du ministère de la Solidarité nationale», a-t-elle ajouté. Mme Meslem a souligné, en outre, que les différentes formes de violence, recensées à l'égard des enfants, ne sont pas propres à la société algérienne, ajoutant que le silence «est un acte de complicité». Par ailleurs, elle a souligné que «les parents sont responsables en premier lieu de la protection de leurs enfants contre toute forme de violence, et que les associations sont interpellées pour s'impliquer davantage aux côtés des parents et des pouvoirs publics pour l'application des mesures relatives à la protection des enfants». Pour sa part, Mme Kheira Messaoudène, commissaire divisionnaire, chargée du Bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile, à la Direction de la police judiciaire, a indiqué qu’une «implication impose l’inculcation de la culture de signalisation de ces crimes, commis contre les enfants sans défense, et ce, par des campagnes de sensibilisation dans les milieux familial et scolaire». Elle se félicitera que la loi de protection de l’enfance protège les «gens qui signalent ces crimes, même dans la mesure où l’alerte soit fausse». Selon elle, la loi encourage, en créant l’institution nationale pour la protection et promotion des droits des enfants, à procéder à l’acte de signaler des crimes. Aussi, elle dira que les services de sécurité déploient tous les moyens de communication dans cette optique. Lamia Boufassa 3 es importations de l'Algérie sont-elles en chute libre ? En effet, en dépit de la hausse du volume des produits importés, la majorité des prix moyens à l'importation des produits achetés par l'Algérie ont baissé durant l’année 2015 comparativement à 2014, dont essentiellement ceux des matières premières alimentaires et du ciment. Ce qui, en d'autres termes, favoriserait bien la réduction de la facture des importations. Aussi, il est à noter que les prix de nombreux produits alimentaires de première nécessité ont baissé en 2015 dans les marchés mondiaux, ce qui se répercute positivement sur la facture d’importation algérienne. Ainsi, selon une note d'analyse du ministère du Commerce relative aux importations du pays, reprise par l’APS, les prix à l'importation ont connu des baisses significatives. En chiffres, cette baisse s'explique par le recul des prix à l'importation des poudres de lait (-42%), suivies des sucres roux et blanc (-18%), des viandes (-15%), des différentes huiles (entre -3% et -22%), des céréales, semoule et farine (-3,7%). Ainsi, le prix moyen à l'importation de la poudre de lait a baissé à 2 775 dollars/tonne en 2015 (contre 4 817 dollars en 2014). Le prix d'achat du blé tendre a reculé à 239 dollars/tonne (contre près de 292 dollars/t), tandis que le maïs a baissé à 197 dollars/t (contre 237 dollars). Par contre, le prix à l'importation du blé dur a augmenté à 444 dollars/t (contre 396 dollars/t). Le prix d'achat moyen du sucre roux est passé à 346 dollars/t (contre 423 dollars/t), alors que le sucre blanc a diminué à 503 dollars/t (contre 614 dollars). Les prix de cinq variétés d'huiles brutes ont également enregistré des baisses: l'huile de palme a diminué à 705 dollars/t (contre 903 dollars), l'huile de soja à 746 dollars/t (contre 906 dollars), l'huile de tournesol à 853 dollars/t (contre 887 dollars) et l'huile de coco à 1 285 dollars/t (contre 1 324 dollars). Les prix d'autres huiles alimentaires brutes ont, cependant, augmenté de 93% à 4 512 dollars/t (contre près de 2 340 dollars). Concernant la répartition détaillée des importations par opérateur économique pour les produits alimentaires de large consommation et le ciment, il est relevé qu'en 2015, les deux offices de régulation, l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) et l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), ont dominé les importations de poudre de lait et des blés respectivement. Ainsi, l'Onil a importé 189 910 tonnes de poudre de lait destinées à la transformation (53% des quantités globales importées), tandis que les 47% restants ont été répartis entre 13 principaux importateurs privés par le ministère du Commerce aborde également les prix à l'importation du ciment. Par ailleurs, il est constaté que le prix moyen de ce produit de construction a enregistré des baisses oscillant entre -3% et -20% selon les catégories de ciment. En ce qui concerne les importations de fruits frais, constituées essentiellement de 4 produits, elles se sont chiffrées à près de 284 millions de dollars: 181 millions de dollars pour les bananes, 99,5 millions de dollars pour les pommes, de 1,8 million de dollars pour le raisin frais et 1,6 million de dollars pour le citron. Quant à la facture des principaux fruits secs, elle s'est établie à plus de 144 millions de dollars: 62 millions de dollars d'arachides, 41 millions de dollars d'amandes, 25 millions de dollars de raisins secs, de 10,5 millions de dollars de pruneaux secs et 6,1 millions de dollars d'abricots secs. Par ailleurs, l'Algérie a importé pour près de 16 millions de dollars de légumes frais dont 15,7 millions de dollars d'ail et 40 350 dollars d'oignon. Notons enfin que plusieurs importateurs et fabricants algériens imputent cette continuelle baisse des prix à l’importation à la dévaluation continue du dinar algérien. Lamia B. L 4 ACTUALITÉ Mercredi 2 mars 2016 FRAUDE AUX EXAMENS ALGÉRIE-USA Benghebrit déterminée à sévir La 4 Session-Tifa, le 11 mars, à Washington Il est certain que le phénomène de fraude aux examens notamment au Baccalauréat ne laisse pas le département de Benghebrit indifférent. Conscient de la gravité de cette pratique qui met la crédibilité des examens en péril, le ministère de l’Éducation nationale a donc décidé de prendre la situation en main à travers la sensibilisation comme premier plan et la sanction comme second plan. application de ces mesures commencera selon la ministre du secteur, Nouria Benghebrit, à travers le lancement prochain d’une compagne de sensibilisation sur ce phénomène de fraude. La responsable a annoncé, lundi, à Relizane dans une émission sur les ondes de la radio de Reliza- L’ ne, au terme de sa visite dans la wilaya, que son département ministériel est en phase de préparation d’une campagne nationale ciblant les élèves et les parents pour les sensibiliser sur la lutte contre le phénomène de la fraude aux examens, devenue de plus en plus fréquent dans les établissements scolaires. Benghebrit a affirmé, à ce propos, qu’en dépit des méthodes et technologies sophistiquées utilisées dans la fraude, le secteur de l’Éducation est déterminé à combattre ce phénomène. «L'élève qui introduit un téléphone portable dans une salle d’examen a l’intention de frauder », a-t-elle estimé mettant en garde que «la peine sera lourde et affectera la vie de l’élève. La ministre avait déclaré auparavant, que toute tentative de triche à l’examen de baccalauréat expose son auteur à une sanction allant jusqu’à exclusion allant jusqu’à cinq ans au lieu de trois pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres. Pour éviter donc de revivre le scénario des années précédentes où des classes entières d’exa- men avaient recouru à l’utilisation de téléphones portables connectés à internet mais aussi d’autres moyens beaucoup plus sophistiqués, le ministère a décidé d’employer tous les moyens nécessaires. Cela ne concernera pas seulement les élèves mais aussi, faut-il le noter, les candidats au concours de recrutements qui aura lieu à la fin de ce mois de mars. Le président du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Meziane Meriane, avait pour sa part observé que pour réussir à bien cette mission de lutte contre la fraude serait d’aller vers la prévention avant la sanction. Il avait estimé que le ministère devrait renforcer les campagnes de sensibilisations des candidats mais aussi des surveillants afin de les dissuader de ne pas recourir à la triche et réussir avec leurs propres moyens. Dans un autre cadre d’idées, Nouria Benghebrit a indiqué à Relizane que le taux d'établissement de la carte d’identité biométrique pour les candidats aux examens du Baccalauréat a dépassé les 94 % au niveau national, saluant le rôle des walis dans la réussite et l’avancement de cette opération inscrite dans le cadre de la numérisation du secteur et du service public. En ce qui concerne, d’autre part, le concours de recrutement d’enseignants, Benghebrit a fait savoir dimanche dernier que son département procédera à un travail de sélection des meilleurs et les candidats seront confrontés à une rude concurrence. Pour la ministre, la qualité d’un système éducatif dépend de la qualité de son encadrement, c’est dans cette optique que le secteur de l’éducation doit veiller à un recrutement qui permettra de sélectionner les meilleurs. À rappeler que ce concours était prévu pour la fin du mois de février, mais il a été finalement reporté pour ce mois de mars. Les postes pédagogiques ne sont toujours pas définis en attendant la réponse définitive de la fonction publique. Le concours sera pour la première fois depuis des années écrit et oral. Ania Nait Chalal ENDETTEMENT EXTÉRIEUR L’incontournable option ? t voila que le débat sur le recours de l’Algérie à l’endettement extérieur refait à nouveau surface. Ce qui n’était, il y’a quelques mois, qu’une option à présager face à la crise entre autres solutions possibles, devient de plus en plus ce qui soit d’apparence aujourd’hui, une nécessité, imposée visiblement, au-delà du fait de l’amenuisement de la ressource publique, par le besoin de financer les investissements engagés par les grandes firmes nationales. La dernière déclaration en date qui laisse croire à une telle option vient du ministre de l’Énergie, Salah Khebri, lequel, intervenant avant-hier sur les ondes de la Radio nationale a évoqué la possibilité pour Sonatrach de recourir aux financements étrangers à même de couvrir ses investissements. Pour le ministre, cette démarche, du reste «courante» chez les grandes compagnies pétrolières, pourrait être une voie de recours possible. Même s’il a souligné qu’en parallèle à ce choix, l’entreprise nationale pourrait s’appuyer également sur le partenariat. Le jour même, le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a fait savoir depuis Hassi Messaoud, wilaya d’Ouargla, que l’entreprise qu’il dirige depuis mai 2015 se projette vers une reprise de la production pétrolière après une dizaine d’années de décrochement. Un objet réalisable à la lumière des investissements, «mineurs» soient-ils, mais qui permettront selon lui d’optimiser les ressources en matière de pétrole et de gaz tout en misant sur la réduction des coûts de production. Des déclarations qui renseignent, on ne peut plus clair, que les pouvoirs publics ont l’intention de recourir au marché monétaire international dans le but de financer les projets inscrits à l’horizon 2030 et qui, somme toute, visent l’augmentation du niveau de la production. En dépit donc du recul des ressources financières à l’aune des cours pétroliers à l’échelle internationale, Khebri affirme que E «nous n’avons pas le choix» et de justifier cet impératif dans la mesure où il y’a obligation d’augmenter les capacités de production en vue de satisfaire la demande locale en matière d’énergie qui va crescendo. En effet, en quinze ans, la consommation énergétique s’est multipliée presque par deux. Elle passe de 30 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2000 à 58 millions de TEP en 2015, a souligné le ministre. L’envergure des projets annoncés justifie-t-elle pour autant le recours à l’endettement extérieur ? Si le gouvernement a tendance à aller vers cette direction, il n’en est pas de même de l’avis des experts et acteurs nationaux issus du domaine. D’où justement le débat qui enfle à l’heure actuelle. Entre le besoin de recourir aux financements extérieurs comme moyen d’augmenter la production à même de satisfaire la demande nationale et incertitude qui plane sur les marchés pétroliers, le dilemme quant au choix à prendre se pose avec acuité. Ceci, d’autant plus que ce n’est pas uniquement Sonatrach qui prévoit cette voie de recours. Il est bon de rappeler que même le groupe Sonelgaz n’exclut pas cette possibilité. à la mi-février dernier, le premier responsable de cette entreprise, Nourreddine Bouterfa, a exprimé un besoin «pressant» de faire appel aux créanciers internationaux pour le lancement «rapide» des projets devant être réalisés dans les délais requis, soit en 2018. Il a fait savoir que Sonelgaz a besoin de lever sur le marché international 1100 milliards de DA (environ 10 milliards de dollars), rien que ça. S’il est tout à fait normal pour un responsable d’une entreprise publique de formuler aux pouvoirs publics les besoins nécessaires aux investissements, il n’en demeure pas moins que la décision de recourir à l’endettement extérieur comme question stratégique par essence, relève exclusivement du pouvoir politique. Or, jusque là, hormis le gouvernement qui s’est exprimé à ce sujet via le Pre- mier ministre, Abdelmalek Sellal, le dilemme reste entier quant à prendre cette piste ou la laisser définitivement, dès lors que les spécialistes de l’économie et de la finance ne cessent de mettre en garde contre l’impact d’une telle décision sur l’avenir du pays. En effet, Sellal qui a réuni les walis en fin août 2015, a affirmé que «dans le cas où nous serions obligés de recourir au marché financier international, et je ne pense pas qu’on le sera, le pays aura de fortes chances de bénéficier d’un prêt auprès du FMI (Fonds monétaire international)». Ceci, en arguant que l’Algérie est à l’aise, dès lors, a-t-il rappelé que 5 milliards de dollars ont été prêtés -une année auparavant- à cette institution monétaire. S’exprimant, hier, à ce sujet, sur le site d’information «TSA (Tout sur l’Algérie)», l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj-Nacer, a soutenu que choisir une telle piste nécessiterait l’implication des techniciens, des politiques et des sécuritaires et de les «faire réfléchir» sur cette question. Et au même économiste d’expliquer que «les techniques financières sont illimitées» comme pour dire qu’il y’a bien d’autres alternatives. Il en veut comme preuve, le recours à la syndication bancaire, aux divers emprunts obligataires, à l’épargne publique et le Trésor public comme ultime recours, a-t-il fait savoir. Enfin, il est tout aussi bon de souligner que même le ministre du Commerce, Bekhti Belaib, n’a pas exclut cette possibilité. à la mi-octobre 2015, il a révélé que l’Algérie pourrait contracter un prêt bancaire auprès de la Chine. En attendant la réaction des autorités compétentes, devant intervenir pour mettre la lumière sur les zones d’ombre qui entourent cette question, il est fort à parier que la polémique se poursuivra pour faire alimenter davantage le discours politique, au moment où les analyses des personnalités au fait du domaine battent d’emblée le plein. Farid Guellil e a 4e Session de discussions sur l'Accordcadre pour le commerce et l'investissement (Tifa) se tiendra le 11 mars en cours à Washington entre l’Algérie et les États-Unis. L’amélioration du climat des affaires en Algérie figurera parmi les principaux sujets qui seront discutés lors de cette session. Selon l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, l'Algérie sera représentée, lors de cette réunion, par plusieurs responsables, relevant du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de l'Industrie et des Mines et du Commerce, tandis que les États-Unis seront représentés par des responsables du Bureau du représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui est la branche exécutive du gouvernement fédéral américain, en charge de la politique commerciale aux niveaux bilatéral et multilatéral. Ces discussions sur l'AccordTifa, signé en 2001, vont permettre à l'Algérie de faire le point sur les échanges commerciaux bilatéraux qui se sont réduits du fait de la baisse des importations américaines en gaz et en pétrole algériens, précise l'ambassadeur. Dans un contexte d'autosuffisance des ÉtatsUnis en énergie, notamment en gaz, il est opportun, pour nous, d'encourager les échanges dans d'autres secteurs hors hydrocarbures, en aidant à placer les produits algériens sur le marché américain, indique-t-il. À ce titre, il estime qu'il est impératif pour l'Algérie de profiter de tous les dispositifs américains encourageant l'accès des produits étrangers aux États-Unis, tel le Système généralisé des préférences qui favorise les pays en développement, en leur accordant unilatéralement un traitement tarifaire préférentiel pour placer leurs produits sur le marché américain. Il est question, selon l'ambassadeur, de demander, lors de cette session, le renouvellement du dispositif de ce système dont a bénéficié l'Algérie, en 2004, mais qui n'a jamais été utilisé jusqu'à maintenant. Le renouvellement de ce dispositif en faveur de l'Algérie nécessite, toutefois, l'approbation du Congrès américain pour qu'il devienne effectif. L'accent sera également mis, lors de cette rencontre, sur la question de l'accession de l'Algérie à l'OMC, qui négocie, dans ce cadre, un accord bilatéral avec les États-Unis. Bouguerra note, à ce propos, que la partie américaine est satisfaite des réponses apportées par l'Algérie aux questions américaines, relatives à la protection de la propriété intellectuelle. Les États-Unis apprécient les efforts du gouvernement pour renforcer la protection intellectuelle, et se disent, aussi, prêts à collaborer avec l'Algérie dans ce domaine, relève-t-il. Il est attendu que les États-Unis réitèrent, lors de cette rencontre du 11 mars, leur engagement à soutenir et à accompagner l'Algérie dans son processus d'accession à l'OMC. La conclusion d'accords bilatéraux avec les grandes puissances économiques, comme les États-Unis et l'Union européenne, donnerait un coup de pouce à l'Algérie pour accéder à ce temple de négociations commerciales multilatérales, explique-t-on. Par ailleurs, l'amélioration du climat des affaires en Algérie figurera parmi les principaux sujets qui seront discutés lors de cette 4e session. Concernant la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie, l'ambassadeur d'Algérie indique que les Américains comprennent, aujourd'hui, que cette règle ne constitue plus l'obstacle qu'ils redoutaient car les mesures qui existent, en parallèle, sur le foncier, l'énergie, les taxes et les possibilités de financement local sont attractives aux IDE. Ces mesures permettent également aux investisseurs étrangers d'assurer la responsabilité managériale des projets, rappelle l'ambassadeur qui affirme que l'Algérie, soucieuse d'améliorer son climat des affaires, ne ferme pas la porte à la poursuite des discussions sur ce sujet. Il constate, à ce sujet, que l'incompréhension qui a entouré quelques cas d'interdiction de transfert des dividendes pour des entreprises étrangères, pour des cas de fraude, a été le résultat d'écrits de la presse américaine qui tend à généraliser cette mesure sur l'ensemble des IDE en Algérie, et à pointer du doigt le climat des affaires. A. N. C. et APS L -- ACTUALITÉ Mercredi 2 mars 2016 ZONES INDUSTRIELLES PROTECTION CIVILE Priorité au secteur mécanique Les activités liées à la mécanique, dont l'automobile essentiellement, seront considérées comme prioritaires dans l'affectation du foncier des zones industrielles qui seront ouvertes prochainement, a affirmé,avant-hier, un haut responsable auprès du ministère de l'Industrie et des Mines. L vient dans l'industrie naissante du montage de tramways, a-t-il précisé tout en admettant qu'il reste du chemin à parcourir pour développer efficacement le secteur de la sous-traitance, notamment à travers la formation. Présent à cette rencontre, le directeur de la région Maghreb pour le groupe spécialisé dans les statistiques automobile GIPA, M. Quentin le Hetet, a considéré que le marché algérien du service après-vente et de la pièce de rechange avait un bel avenir devant lui. A ce propos, il a indiqué que l'automobiliste algérien parcourt 20 000 kms par an, soit 62% de plus comparativement aux automobilistes d'un grand nombre de pays développés dont le Royaume-Uni où l'automobiliste moyen ne dépasse pas les 12 000 km annuelle- ment. Cela s'explique essentiellement par la densité et la performance des transports publics (métro, transport ferroviaire...) dans les pays développés, se traduisant par un recours relativement moins fréquent aux véhicules particuliers. "Cette propension à conduire beaucoup (en Algérie) a pour effet d'user plus rapidement les composants des voitures. Ce qui représente une opportunité pour la filière des services après-vente et de la pièce de rechange", selon M. le Hetet qui a observé que 52% du parc automobile algérien a plus de 10 ans d'âge. Lors de son intervention, le vice-président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), M. Mourad Oulmi, a tiré la sonnette d'alarme sur la propaga- tion des pièces de rechange contrefaites en Algérie et les préjudices multiformes engendrés. Selon lui, les concessionnaires automobiles prennent en charge 20% des véhicules en matière de service après-vente et de pièces de rechange, alors que le reste du parc national est quasi-alimenté par les vendeurs de pièces contrefaites. Il a alors appelé les importateurs des pièces de rechange authentiques à s'organiser pour éviter que le marché ne soit davantage submergé des pièces contrefaites, tout en mettant en garde que si aucune action de ce genre n'était prise, l'AC2A va agir. Le 10ème salon Equip Auto accueille 350 entreprises dont 80% sont des sociétés étrangères représentant une vingtaine de pays. «TUNISIA HEALTH EXPO» Une occasion pour promouvoir l'industrie pharmaceutique algérienne , selon Boudiaf e ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a indiqué mardi à Tunis que la participation algérienne à la 4eme édition du Salon du secteur de la santé "TUNISIA Health Expo", prévu du 2 au 5 mars, serait une occasion pour "promouvoir" l'industrie pharmaceutique algérienne (médica- L ments et équipements médicaux). "L'Algérie ambitionne de s'ériger en pôle de l'industrie pharmaceutique au niveau continental, vu les moyens humains et matériels dont elle dispose pour réaliser cet objectif", a précisé le ministre dans une déclaration à l'APS, soulignant sa volonté de "renforcer le partenariat avec la Tunisie et d'œuvrer à BATAILLE RANGÉE ENTRE ÉTUDIANTS À BOUIRA Plusieurs blessés à l’université Mohand-Oulhadj près avoir paralysé, deux jours durant, le département des sciences humaines, à l'université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, le syndicat estudiantin de l’Union générale des étudiants libres, UGEL, a tenté au cours de la matinée d’hier d’élargir sa grève à d’autres départements, afin de pousser les responsables de l’administration à prendre en charge ses doléances. Des doléances énumérées dans une plateforme de revendications, adressée aux mêmes responsables depuis quelques jours. Seulement, les étudiants du département de la langue et culture amazighes, qui sont en pleine période d’examen, ont refusé la démarche des syndicalistes de l’UGEL, et se sont rendus dans leurs salles de classe le plus normalement. Les représentants de ce mouvement estudiantin ont, selon des sources locales, tenté d’empêcher leurs camarades de rejoindre leur département. C’est en ce moment que des altercations verbales ont éclaté entre les belligérants, le ton n’arrêtait pas de monter ce qui a conduit à une bagarre générale. La bagarre s’est soldée par des blessés, dont trois grièvement. L’intervention de quelques responsables et étudiants a ramené le calme, mais la situation de l’atmosphère demeure tendue, au moment où nous rédigeons ses lignes. Rappelons que le mouvement estudiantin de l’UGEL indique à travers sa plateforme de revendications que, dans certaines facultés, les étudiants n’ont, jusqu’à présent, pas pu obtenir leurs attestations de réussite, et dénoncent l’absence de plusieurs commodités au sein de l’enceinte universitaire. Ce syndicat promet d'autres actions plus "musclées", si ses doléances ne sont pas prises en charge, dans les meilleurs délais. Omar Soualah A Six hélicoptères en service avant la fin de l'année 2016 a protection civile mettra en service six hélicoptères d'ici la fin de l'année en cours dans le cadre du secours aérien, a indiqué, hier à Alger, le directeur de la communication de ce corps, le colonel Achour Farouk. En marge de la cérémonie de sorties de promotion d'agents de la Protection civile, le colonel Achour a déclaré à l'APS que "six hélicoptères entreront en service avant la fin de l'année en cours après l'accomplissement des formations requises aux équipes de secours entre pilotes, techniciens et secouristes au nombre de cinquante". Selon le colonel Achour, ces hélicoptères apporteront un "plus qualitatif" sur tout le territoire national aux opérations d'interventions des agents de la Protection civile. Il a également souligné qu'une "réflexion sérieuse" est engagée pour l'introduction de drones dans les interventions, précisant que la Protection civile s'atèle à "suivre le développement dans les pays les plus avancés par l'acquisition du matériel sophistiqué"."Il y a effectivement un projet pour l'utilisation des drones dans les opérations d'intervention et de reconnaissance", a-t-il affirmé. Par ailleurs, M. Achour a noté que le concours de recrutement des agents dans différentes catégories aura lieu durant l'exercice 2016 2017,"conformément aux besoins du corps et en application au programme tracé pour poursuivre la couverture opérationnelle sur tout le territoire national, sachant que des infrastructures ont été réceptionnés et d'autres le seront bientôt".Il a assuré qu'il était "nécessaire de préparer les moyens humains à même d'assurer la protection des biens et des personnes", soulignant, dans ce sens, que le nombre des effectifs, actuellement à hauteur de 60 000 "atteindra le nombre de 70 000 à l'horizon 2018". Des effectifs qui renforceront les rangs de ce corps conformément à la carte des risques étant donné que chaque région a ses spécificités, a-t-il relevé. Par ailleurs, le colonel Achour a estimé que la célébration de la Journée internationale de la protection civile constitue une occasion de "faire le point sur les réalisations et faire le bilan depuis l'année dernière", faisant savoir que les éléments de la Protection civile ont procédé à plus de 900 000 interventions durant l'année 2015, ce qui montre, a-t-il dit, le "travail colossal" effectué à cet effet. Le bilan élaboré fait ressortir une hausse de 27% d'interventions durant l'année 2015 par rapport à 2014, dont 45% pour le secours des personnes dans des accidents domestiques et 3 000 interventions quotidiennes dont 145 concernent les accidents de la route. L Ph : DR a priorité à accorder aux opérateurs de cette filière industrielle profitera aussi bien aux entreprises faisant du montage qu'aux sous-traitants, a précisé le directeur de la promotion de l'investissement de ce ministère, M. Amar Agadir, lors d'une conférence organisée en marge du 10ème Salon international de l'après-vente et des services pour véhicules "Equip Auto", qui se tient du 29 février au 3 mars au Palais des expositions (Pins maritimes). Selon lui, il s'agit d'une démarche qui s'inscrit dans le cadre des actions visant à encourager l'investissement, tout particulièrement dans le secteur automobile. De son côté, le directeur général de la Bourse de la sous-traitance, M. Aziouz Laïb, a fait savoir que l'Algérie comptait actuellement une centaine de sous-traitants capables d'accompagner le développement de l'industrie automobile et mécanique. Parmi ces entreprises de soustraitance, une dizaine inter- 5 la réalisation de la complémentarité entre les deux pays dans le secteur de la santé". M. Boudiaf a indiqué d’œuvrer pour trouver les mécanismes à même de faciliter la commercialisation et le transport des produits médicaux fabriqués en Algérie vers les autres pays y compris la Tunisie, en insistant sur "le principe de réciprocité". Ce salon, qui verra la participation de plus de 40 exposants, permettra aux investisseurs algériens d'établir des contacts avec leurs homologues tunisiens et de promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale, a-t-il dit. Il constituera "une opportunité pour les producteurs algériens de promouvoir leurs produits et de les faire connaître auprès des autres exposants et aux visiteurs", a-t-il ajouté. M. Boudiaf discutera avec son homologue tunisien, Saïd Aïdi sur les différentes expériences algériennes notamment en matière de réformes du secteur de la santé. "Ces réformes sont des indicateurs positifs, car toutes nos initiatives sont favorbalement accueillies par les professionnels du secteur de la santé", at-il précisé. Lors de son séjour en Tunisie, M. Boudiaf visitera le centre national pour la promotion de la transplantation d'organes (CNPTO) et le centre de greffe de la moelle osseuse, outre l'inauguration avec son homologue tunisien du Salon "TUNISIA Health Expo", et ce avant l'ouverture de "la journée de l'Algérie" au sein du même salon. Mercredi 2 mars 2016 7 RÉGIONAL BÉCHAR Saisie de deux détecteurs de métaux au sud de Timiaouine Le communiqué de la direction régionale de la douane algérienne à Béchar en date du 1er mars 2016 fait état de saisie de deux détecteurs de métaux et du matériel nécessaire à la prospection de l’or lors, d’une opération combinée entre les forces de l’ANP, les GGF et la douane sur la ligne frontalière avec le Mali. Cela s’est passé le 28 février 2016 à 14 heures au PK 64 à l’est de la commune de Timiaouine. Le matériel de prospection de l’or a été découvert caché au milieu de broussailles. Un PV pour infraction douanière a été dressé contre X pour importation de matériel par voie de contrebande et l’amende encourue a été fixée à 4 000 000, 00 DA. M. A. CHLEF BOUMERDÈS ACCIDENTS DOMESTIQUES Ph : DR La maison de tous les dangers Dans la wilaya de Chlef , les accidents domestiques ont causé la mort de 61 personnes au cours de l’année 2015, un chiffre qui avoisine presque celui des accidents de la route, a-t-on appris de la cellule de communication de la Protection civile. Les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés. Selon le capitaine Messaâdia de la Protection civile, ses services ont effectué plus de 20.000 interventions pour des accidents domestiques, durant l’année écoulée. Suite en page 8 LA POLICE SENSIBILISE SUR LES FLÉAUX SOCIAUX 60 anciens membres des Scouts musulmans en formation ace aux fléaux sociaux qui prennent de l’ampleur dans la société, la police de Boumerdès a lancé une série de formations au profit d’anciens membres des ‘’ Scouts musulmans’ ’Il s’agit d’une formation au profit de 60 anciens membres du mouvement des ‘’Scouts musulmans issus de différents groupes de la wilaya. Cette formation ntre dans le cadre des campagnes de sensibilisation qui se poursuivent dans les trois cycles scolaires. Elles visent à les prévenir des dangers liés aux fléaux de la drogue, de la cybercriminalité ainsi que la sensibilisation sur les accidents de la route. Trois sujets ont été retenus pour cette formation a indiqué un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Le premier sujet porte sur les accidents de la route. Le sujet qui est d’actualité vise à lutter contre cette hécatombe routière. Le deuxième sujet traite le fléau lié à la drogue qui ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment dans le milieu de la jeunesse. Et enfin le dernier thème proposé dans la formation traite de la cybercriminalité. Dans ce cadre, des conseils y sont préconisés pour prévenir les jeunes de la dérive de l’utilisation de l’Internet entre les réseaux sociaux. Cette formation qui est initiée dans le programme de la direction générale de la Sûreté nationale en collaboration avec les anciens du mouvement national des Scouts musulmans. L’objectif est d’instaurer un programme global d ‘une culture sécuritaire en formant des intermédiaires capables de transmettre les messages de lutte contre les multiples fléaux sociaux qui gangrènent la société et cela, en sensibilisant les citoyens, en particuliers les écoliers, les collégiens et les lycéens sur toutes les formes de criminalité, a précisé le même communiqué. B. K. F BÉJAÏA Clôture de la 19ème foire de l’Olive d'Akbou a 19ème Foire de l'olive d'Akbou, à 80 km à l'ouest de Béjaïa, a été clôturée lundi, après cinq jours d'animation, par la remise de diplômes aux meilleurs exposants et producteurs et la promesse de relever le défi de la qualité, notamment celui de la labellisation. L'objectif est revenu comme un leitmotiv et inscrit en gras dans la série de recommandations (une quinzaine) retenues au terme de cette manifestation, qui a regroupé prés de 130 exposants, issus de 11 wilayas. “Nombreux sont ceux qui affirment que le moment était venu de passer à une étape supérieure, celle de la L labellisation" de l'olive locale, notera Arezki Iskounène, président de l'Association des oléiculteurs de la wilaya. Il est convaincu que d’ores et déjà la région de Seddouk et Beni-Maouche, avec une production de plus de 4 millions de litres cette année, est tout indiquée pour endosser le projet."En plus du niveau de sa production et de l'étendue des vergers, possèdant ses propres variétés, l'Azeradj, réputé assurant la qualité et le rendement qui font d’elle une région voire un terroir singulier", a-t-il. M. Iskounène a affirmé que les oléiculteurs de la région, déjà bien organisés, étaient susceptibles d'aider à la mise en place d'un label, d'autant qu’elle bénéficie déjà de l’expérience de la figue, dont la labellisation, avec des experts de l'Union Européenne, est imminente. A l'évidence, avec une production record de près de 21 millions de litres au cours de cette saison et qui succède à une autre aussi riche (20 millions de litres en 2015), en contradiction avec la règle saisonnière qui veut qu'à une bonne récolte succède une moins bonne, la wilaya a tous les atouts pour aller dans cette perspective. L'aide publique aux agriculteurs est "patente, bien que d'aucuns espèrent la réhabilitation du Fonds national d'aide à l'oléiculture". Les techniques de cueillette sallant en s'améliorant et se rapprochent davantage de la notion de collecte, le stockage et la trituration, mieux maîtrisés, avec un potentiel de plus de 400 huileries modernes, une meilleure organisation de professionnels sont autant d’arguments qui soutiennent cette ambition.L'organisation de la foire d'Akbou, par-delà son aspect commercial et festif, a donné aux participants l’occasion de faire le point et d’examiner de façon concertée la voie à suivre. 8 RÉGIONS Mercredi 2 mars 2016 BOUIRA RETARD DANS LA DISTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX Suite de la page 7 …Pourtant, les accidents de la vie courante ne sont pas une fatalité. Ainsi dans la perspective de réduire le nombre d’accidents domestiques, et à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Protection civile (le 1er mars), la direction de la Protection civile a lancé à partir du mardi 1er mars et ce, pendant une semaine, une campagne de sensibilisation, au profit des élèves des trois cycles éducatifs de la wilaya. Cette campagne préventive ciblera également des centres de formation et des maisons de jeunes de la région. Il faut dire que si les plus jeunes sont les premières victimes des accidents domestiques, les personnes âgées ne sont pas à l'abri d'une mauvaise chute... Selon le capitaine Messaàdia «la maison est un vrai champ de mines pour ceux qui habitent. Bien sûr, plus de la moitié des accidents de la vie courante touchant les enfants de moins de 16 ans surviennent à l'intérieur du foyer. Selon notre interlocuteur, les lieux à risque pour les enfants de moins d’un an, surviennent davantage dans la cuisine, la chambre et la salle de bain. Quant aux accidents touchant les enfants de 1 à 4 ans, ils ont le plus souvent lieu dans la cuisine et la salle de séjour. L’âge augmentant, ces accidents diminuent et surviennent de plus en plus à l’extérieur de la maison. Toutefois précise le Capitaine Messaàdia «La plupart des accidents qui surviennent dans la cuisine sont dus à la maladresse et au non respect des règles simples de sécurité. Les enfants sont particulièrement exposés surtout au cours de la petite enfance (entre 1 et 5 ans) et à l'entrée dans l'adolescence (de 10 à 14 ans)» et de recommander. Tout d'abord, ne laissez jamais un enfant de moins de 5 ans seul dans la cuisine, faire attention aux objets tranchants, les appareils électriques, et surtout ne pas mettre à la portées des enfants les produits ménagers (eau de javel, détergents, etc…) ou des médicaments. Et pourtant, quelques précautions simples permettent d'éviter un drame. Mieux vaut prévenir que guérir ! dit-on. Cependant, conscients que le risque «zéro» n’existe pas et que fatalement des accidents peuvent survenir à tout moment la Protection civile recommande à être plus vigilants et attentifs et surtout connaître les premiers secours apportés aux victimes. Toujours selon le capitaine de la Protection civile «de nombreuses vies pourraient être épargnées si une personne dans l’entourage de la victime connaissait les gestes d’urgence, mais malheureusement à Chlef moins de 1% de nos concitoyens sont formées chaque année aux premiers secours, un nombre dérisoire qui ne milite pas en faveur de la réduction des décès». D’où dirat-il cette initiative de la Protection civile «d’ancrer la culture préventive contre tous le dangers et faire apprendre aux jeunes les rudiments des premiers secours». À noter enfin, que l’ensemble des unités de la Protection civile de la wilaya de Chlef participent à cette campagne de sensibilisation à laquelle les sapeurs pompiers sont conviés à donner des informations utiles sur les accidents domestiques. Bencherki Otsmane Le wali rassure En marge de la visite de la ministre de la Poste et Technologie de l’information et la communication Imène Houda Feraoun, avant-hier dans la wilaya de Bouira, le premier magistrat de la wilaya Nacer Masakri, avait tenu à rassurer les demandeurs de logements sociaux qui ne cessent de descendre dans la Rue et organisent des mouvements de protestation pour dénoncer le retard qu’accusent les pouvoirs publics dans les opérations de distribution. oncernant le quota des 250 logements dont avait bénéficié la commune de Bouira, dont la livraison tarde à voire le jour, Nacer Masakri dira qu’il comprend parfaitement le mécontentement des demandeurs de logements et leur impatience, mais les services concernés ne peuvent pas livrés des logements qui ne sont pas encore achevés. L’ensemble des logements ne sont pas encore achevés, il reste encore l’alimentation en gaz naturel, en eau potable et en électricité et même des réseaux d’assainissement donc ses habitations ne peuvent pas être livrés dans cet état, enchaîna le wali de Bouira. L’orateur dira encore «nous avons reçu des instructions fermes de la part du ministère de l'Habitat et nous devons les respecter». Nacer Masakri, regrette aussi le fait qu’une poignée de personnes organisent «des mouvements de protestations (des sit-in) chaque mardi, devant le siège de la wilaya pour exiger des logements». Le premier magistrat de la wilaya à tenu à informer C Phs : DR CHLEF l'opinion publique que l'association dite des demandeurs de logements de Bouira " n'a aucune représentativité" auprès de ses services et d’enchaîner ‘’Je suis également très étonné de lire dans la presse que l'association des demandeurs de logements de Bouira, manifeste. De quelle représentativité jouit-elle ? Aucune !", martela-t’il. Le wali précisera encore que ces membres, sont issus du quartier des 1 100-logements uniquement. Le wali, évoquera le fait qu'à travers plusieurs communes sises dans différentes région de la wilaya de Bouira, les listes des bénéficiaires de logements sociaux ont rendues publique, car selon lui, les logements étaient finis à 100%. Sur la vague de contestation qui a suivi l'affichage de ces listes, notamment dans les municipalités Raouraoua, à El Khabouzia et Ath Laaziz le premier responsable de la wilaya de Bouira, précisera que «Les commissions de recours font leur travail et tout citoyen qui s'estime lésé, n'a qu'à formuler son recours dans les délais. Nous n'avons rien à cacher et encore moins vouloir être injustes avec nos concitoyens». Le cas des bénéfi- ciaires des logements de type F2 au quartier 135 logements dans la commune de Sour El Ghozlane au sud de la wilaya, qui ont interpellé les responsables concernés à plusieurs reprises dans le but qu’ils soient relogés dans des appartements plus spacieux comme leur a été promis depuis huit ans déjà, le chef de l’exécutif de la wilaya de Bouira appel les concernés à faire preuve de patience et de raison. L’orateur dira «Nous avons des cas plus graves et plus urgents à traiter. Il existe des familles qui n'ont même pas un toit pour se loger et de poursuivre, nous allons étudier leur requëte le moment opportun». Concernant l’épineux problème de la cité Aïnouche H’djila communément connue la cité évolutif, le wali avoua que le dossier est très complexe, car selon lui, la plus part des résidents n’ont pas signé les désistements sur leurs propriétés. Nacer Masakra dira encore «Au niveau de cette cité, nous avons énormément de dossiers à traiter et les habitants ne nous aident pas vraiment». Omar Soualah BOUMERDÈS SENSIBILISATION SUR L’AUTISME Pour une meilleure prise en charge des enfants autistes ? ne journée de sensibilisation sur la maladie de l’autisme a été organisée, hier, au niveau de la wilaya de Boumerdés. Cette maladie qui ne cesse de prendre de l’ampleur, tant au niveau local que national, puisque de nombreux enfants y sont de plus en plus touchés a relevé l’Association ‘’MARAM’’ initiatrice de ce lieu à orienter les parents d’enfants atteints de cette maladie en les conseillant de les faire ausculter chez des spécialistes. Malgré l’ampleur de cette maladie qui touche de plus en plus d’enfants, un manque flagrant en matière d’études scientifiques sur l’ampleur du phénomène et ses répercussions sur la société, a révélé un responsable de l’association en ajoutant, que des infrastructures qui visent à sensibiliser U les parents et également les autorités concernées, afin de prendre en charge cette frange d’enfants atteints de ces troubles de l’autisme. Le travail de l’association consiste en premier lieu à accueillir les autistes au niveau de la wilaya. Seulement 600 enfants atteints des troubles autistiques qui sont pris en charge, ce qui est très insuffisant, a constaté le docteur Arab, pédopsychiatre en précisant que pas moins de 05 nouveaux cas y sont recensés chaque semaine dans la wilaya. Face au déficit constaté quant à une véritable prise en charge des personnes autistes, des Associations de parents et des Pro- fessionnels tentent avec les moyens de bord à accompagner les autistes et leurs familles, avec une prise en charge éducative des sujets autistes sachant que ces derniers disposent d’un potentiel unique et synergique. L’objectif reste la sensibilisation sur l’importance de la collaboration des parents avec les thérapeutes pour la prise en charge des enfants autistes en vue de leur donner toutes les chances pour une insertion sociale réussie. À cette occasion, les parents, les membres de l’association ainsi que les spécialistes n’ont pas omis de réclamer une meilleure prise en charge des enfants atteints de cette pathologie afin d’assurer leur intégration sociale et scolaire. B. Khider RÉGIONS Mercredi 2 mars 2016 9 AÏN-TÉMOUCHENT ENVIRONNEMENT Les souscripteurs de 64 LSP dans la tourmente L'incivisme sévit toujours le long du rail « C’est lamentable de voir une telle situation perdurer depuis 2007, année de démarrage du projet de 64 logements sociaux participatifs (LSP), dans la commune de Sidi Ben Adda », disent un groupe de souscripteurs se disant las, outrés et désappointés à force d’attendre sans voir le bout de l’impasse à laquelle ils sont confrontés. onçu pour être réalisés dans un délai de 18 mois, le projet en question a subi un arrêt de travaux de deux années, une période durant laquelle le chantier était quasiment abandonné et sous l’effet des aléas divers des dégradations ont causé des préjudices aux logements non achevés. C’est à partir du 2e trimestre de l’année 2010 que les travaux ont repris, mais sans grande cadence qui vise à les achever dans un délai appréciable comme pensaient les promesses données aux souscripteurs par différentes parties en rapport avec le dit projet. Présentement ce que les concernés ignorent mal- C Ph : DR SIDI-BEN ADDA heureusement est l’opacité qui entour ce projet et les problèmes restés insolubles malheureusement. « Combien de responsables sont venus visiter ce projet depuis 2007, combien de maires sont passés et combien de souscripteurs qui sont morts sans voir le projet de leurs rêves se réaliser et sans pouvoir l’occuper et en jouir à leur guise, se demande un autre groupe de souscripteurs. Lors de sa dernière tournée qu’il a effectuée dans la commune de Sidi Ben Adda, le wali d’Aïn Témouchent, Hamou Ahmed Touhami, a pris connaissance du problème de ce projet. Il semblerait qu’il existe réelle- ment de sérieux problèmes générés par des malfaçons au niveau des poteaux et des poutres. Selon les discussions auxquelles on était présent sur site, on parlait d’une opération de chemisage des poteaux pour les renforcer et puissent supporter les efforts des étages supérieurs. Cette question a fait l’objet de sérieuses discussions en présence du wali et il était question que le promoteur OPGI de la wilaya d’Aïn Témouchent prenne les travaux en charge. Cependant ce dernier avait laissé entendre que les souscripteurs devaient verser un supplément de l’ordre de 3 millions de dinars pour l’en- semble des logements. Comment ont vu les souscripteurs concernant cette proposition ? Et selon les uns quelle est la part de responsabilité de ceux, habilités à faire le suivi et le contrôle du projet de bout en bout ? Voilà une question qui n’a pas été abordée lors des discussions avec le wali. Le souscripteur est-il le mouton de sacrifice ? Pour l’heure, le taux physique a atteint 80%. Il manque des travaux de finitions et quelques malfaçons à régler. Toute la question est là. Les souscripteurs attendent la main des autorités pour venir à leur aide. Boualem Belhadri a fait trois ans au moins, la question de réaliser des clôtures, de part et d’autre, de la ligne de chemin de fer qui traverse de bout en bout la ville d’Aïn-Témouchent, avait suscité un intérêt et pour les élus locaux et pour les responsables des chemins de fer, mais à un degré moindre. Un grand tapage a été manifesté par des riverains à l’issue d’une mort cruelle d’une personne âgée, lors du passage du train à hauteur des habitations précaires. Ce débat d’une extrême gravité devait aboutir à une solution qui projetait l’inscription d’une opération portant aménagement à proximité du tronçon de chemin de fer sur une longueur d’environ 1,5 km. Ce projet n’a pas vu le jour et est parti avec les élus initiateurs qui ont terminé leur mandat. Après des voix se sont élevées, ici et là en disant que l’aménagement en question est du ressort des chemins de fer. Ne pouvant pas dégager une enveloppe importante et constatant qu’elle travaillait à perte sur la ligne Oran- Aïn Témouchent- Oran, la direction des chemins de fer considérait que cela n’était pas de son ressort. Ces jours-ci la direction générale qui a reçu des rapports accablants en rapport avec la situation de dégradation du train au moment de son passage au niveau de la nouvelle ville et le quartier contigu à la cité « BARAKA ». Des jeunes lancent des pierres, d’autres empruntent la voie ferrée la traversant pour joindre les autres cités et d’autres encore s’amusent à faire des raccourcis en la longeant. Ceci dit, il est aussi question des usagers de la route, piétons et automobilistes qui ne respectent pas les panneaux de signalisations au droit des 05 passages à niveau non gardés, dont 04 gardés et 01 illicite. Le problème perdure et durant les week-ends le phénomène prend des proportions intolérables. Que faut-il faire à présent ? Faut-il laisser les choses prendre d’autres dimensions encore déplorables pour agir ? Les idées creusées il y a plus de trois ans reviennent à la charge et construire des murs tout le long du rail sur au moins 1,5 km est l’autre leitmotiv que l’on répète sans pour autant dire qui doit les prendre en charge et sur quel budget. B. B. Ç MILA L'amélioration de l'AEP à partir du barrage de Beni-Haroun, une priorité selon le ministre amélioration de l'alimentation des communes de la wilaya de Mila en eau potable, à partir du barrage de Beni-Haroun, est "l’une des priorités du secteur", a affirmé , avanthier, à Mila le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelouahab Nouri. Le ministre a fait part, au cours d'un point de presse organisé en marge de sa visite de travail à Mila, de son "insatisfaction" devant la situation actuelle en matière de fourniture d’eau potable (AEP). Il a annoncé, à ce propos, le lancement "très prochain" du projet de réhabilitation, pour 3 milliards de dinars, de la conduite principale alimentant la galerie n°1 desservant 10 communes du centre de la wilaya. M. Nouri L' a également appelé à mobiliser les eaux souterraines pour résorber l'actuel déficit en AEP des régions rurales et montagneuses de la wilaya. Le ministre s'est rendu, dans le cadre de sa visite de travail à Mila, au lieu-dit El Mekhaoudh, à l'entrée du chef-lieu de wilaya, où s’étaient produits plusieurs glissements de terrain qui ont causé des dommages à la conduite principale d’alimentation d’eau potable provenant du barrage de Beni-Haroun. Un ouvrage qui a fait l'objet d'une visite d'inspection du ministre qui a reçu des explications sur le rayonnement de ce barrage géant, le plus important du pays, qui emmagasine à l'heure actuelle un milliard de m3, et qui alimente plusieurs wilayas. Le directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Arezki Barraki, a présenté à cette occasion un exposé sur l’état d’exécution du projet des grands transferts du barrage de Beni-Haroun vers les wilayas d’Oum El Bouaghi, de Batna et de Khenchela. Il a notamment, relevé que la mise en service de ce transfert, dans sa totalité, aura lieu le 1er juillet prochain après l'entrée en phase opérationnelle des deux stations de pompage d’Oued Seggane (Mila) et d'Aïn Kercha (Oum El Bouaghi) et du bassin hydraulique d’Ouled Hamla (Oum El Bouaghi). Au Nord de la wilaya de Mila, M. Nouri a inspecté le projet de la station d’épuration des eaux usées (STEP) des deux communes d’Aïn Beïda Harriche et de Ferdjioua. Le projet s'inscrit dans le cadre d’une opération portant sur la réalisation de cinq STEP destinées à protéger le barrage de Beni- Haroun. Le ministre a insisté, in situ, sur le respect des délais de réalisation de ces équipements pour préserver les eaux de ce barrage contre la pollution. Lors de la visite de la maison de l’environnement de Mila, le ministre a suivi deux exposés, le premier sur les activités de l’entreprise Mila-net, chargée de la collecte des déchets, et le second sur le projet d’une plage artificielle sur les rives du barrage de BeniHarroun. M. Nouri devait clôturer sa visite par l'inspection de deux unités de recyclage de pneumatiques, à Télaghma, et de matière plastique, à Chelghoum-Laïd. SP RTIF Mercredi 2 mars 2016 11 DOPAGE Aucun cas positif depuis le début de 2016 a commission médicale de la Fédération algérienne de football (FAF) n'a décelé aucun cas positif sur l'ensemble des 387 contrôles effectués depuis le début de l’année 2016, a indiqué l'instance fédérale, lundi, sur son site. L'année 2015 a été entachée par quatre cas positifs : Youcef Belaïli (USM Alger), Rafik Bousaïd (RC Arbaâ), Noufel Ghessiri (JSM Skikda/Ligue 2), et Kheireddine Merzougui (MC Alger), tous suspendus pour quatre ans. Par ailleurs, une journée médicosportive sera organisée à Sidi Moussa le 12 avril prochain, ayant pour thème "recommandations sur l'examen cardiologique des acteurs du football" et "la prévention des blessures musculo-ligamentaires", ajoute la FAF. Des journées de formations de contrôle de dopage, seront organisées les 21, 22 et 23 avril, regroupant 60 médecins, dans le but de couvrir l'ensemble du territoire et de renforcer la lutte contre le dopage. L ADAM OUNAS PERSISTE ET SIGNE : «Ma décision ne sera pas prise avant septembre 2017» Alors que la presse française l’annonce en grande pompe très proche des Verts, Adam Ounas, le milieu offensif de Bordeaux, n’est pas pour autant prêt à mettre un terme au suspense. l a d’ailleurs vite réagi à tout le bruit courant sur son avenir international, lui porte actuellement les couleurs de la sélection de France des moins de 19 ans. Ainsi, Ounas a affirmé, lundi, au site de L’Équipe qu’il n’a pas encore décidé pour quelle sélection, il jouera. Il ne compte pas «changer de position jusqu’à septembre 2017», a-t-il confié. Il souhaite pour le moment progresser et «faire ses preuves», au sein de son club les Girondins de Bordeaux. Le site électronique confirme par ailleurs que le jeune joueur franco-algérien et son père ont rencontré des dirigeants de la FAF, au mois de janvier écoulé. À cette époque là, le joueur aurait donné son accord pour porter le maillot national. D’ailleurs, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, s’est empressé pour l’annoncer au cours de la conférence de presse qu’il avait animée durant le même mois de janvier. Une sortie médiatique suivie quelques jours plus tard par un démenti d’un joueur. Il y a un peu plus d’une semaine, Ounas est revenu au devant de la scène en affirmant qu’il allait se donner une année pour trancher sur son avenir international, et qu’en attendant, il comptait honorer les convocations qu’il recevrait de la part du sélectionneur de ‘’bleuets’’. Mais la récente décision de Yassine Benzia, l’attaquant de Lille OSC, lui aussi qui était dans la même situation qu’Ounas, mais qui a tranché en faveur des Fennecs, a remis sur le tapis les spéculations autour du Bordelais. Même la presse française s’en est mêlée, affirmant avec presque certitude que la France allait perdre une autre pépite en faveur de l’Algérie. Finalement, rien de cela n’est encore officielle, et le feuilleton Ounas ne devra pas connaître pour bientôt son épilogue. Hakim S. E.N. A Khedaïria rappelé en sélection L es internationaux algériens, Aïssa Mandi, Ryad Boudebouz et Yacine Brahimi, ont été choisis dans le onze type de la semaine des joueurs africains évoluant en Europe, qu'établit le site spécialisé ''Star Africa''. Mandi a été également désigné ''star de la semaine'' après s'être illustré, lors de la victoire de son équipe Reims face à Bordeaux (4-1) dans le cadre de la 28e journée du championnat de Ligue 1 française de football. Le défenseur central et capitaine rémois a inscrit pour l'occasion son troisième but de la saison et délivré une passe décisive. Son coéquipier en équipe nationale, Boudebouz, s'est lui aussi distingué en contribuant à la victoire de son équipe française Montpellier face à Lille OSC (3-0). Le meneur de jeu de 26 ans a réussi dans cette partie sa huitième passe décisive en Ligue 1 cette saison. Pour sa part, Brahimi a renoué avec les filets, lors de la victoire de son équipe, le FC Porto sur le terrain de Belenenses (2-1) en match comptant pour la 24e journée du championnat de première division portugaise. Avant cela, le milieu offensif algérien qui a porté à cinq, son capital but, est resté muet pendant deux mois et demi. L I e gardien de but de l'ES Sétif, Sofiane Khedaïria, a été rappelé en sélection nationale des joueurs locaux (A') qui a entamé lundi, un stage de préparation de trois jours au niveau du Centre technique de la Fédération algérienne de football (FAF) à Sidi Moussa (Alger). Khedaïria, qui a participé au premier regroupement de l'année 2016 effectué en début du mois passé, avait été écarté de la liste initiale de 25 éléments retenus par le sélectionneur national Christian Gourcuff, pour des ''raisons disciplinaires'', a appris l'APS auprès de la FAF. Mais le technicien français est revenu sur sa décision après un entretien téléphonique avec l'entraîneur du portier à l'ESS, le Suisse Alain Geiger, précise la même source. Khedairia n'a repris sa place de titulaire au sein de son club que Mandi, Boudebouz et Brahimi dans l'équipe type des Africains d'Europe lors de la précédente journée du championnat de Ligue 1 face à la JS Saoura, qui a vu son équipe l'emporter sur le score de 3 à 0. Outre, Khedairia, trois autres portiers participent au stage qui sera clôturé mercredi, à savoir, Azzedine Doukha (JS Kabylie), Malik Asselah (CR Belouizdad), et Kheireddine Boussouf (NA Hussein Dey). Ce dernier honore pour l'occasion, sa première convocation en équipe nationale. FOOTBALL/JO-2016 (PRÉPARATION) Les U-23 le 20 mars à Séoul a sélection algérienne de football des moins de 23 ans (U-23) se déplacera, le dimanche 20 mars à Séoul, en vue de sa double confrontation en amical face à la Corée du Sud, les 25 et 28 mars, en prévision des Jeux Olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro, a annoncé lundi, la Fédération algérienne de football . Ces deux rencontres amicales s'inscrivent dans le cadre du calendrier de la Fédération internationale de football (FIFA). Le tirage au sort du tournoi de football des JO-2016 aura lieu le 14 avril prochain, à Rio de Janeiro. Le sélectionneur national, le Suisse Pierre André Schurmann, et son adjoint Abdelhafid Tasfaout seront présents à cette occasion, souligne l'instance fédérale. La sélection olympique algérienne de football avait composté son billet pour les JO-2016 en décembre dernier, en atteignant la finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 disputée au Sénégal (28 novembre-12 décembre), perdue face au Nigeria (2-1). L'Algérie enregistre son retour sur le plan olympique après 36 ans d'absence, soit depuis les JO-1980 disputés à Moscou (Russie). L SPORTS DÉCANTATION DANS LE HAUT DU CLASSEMENT DE LA LIGUE 2 L’OM, l’USMBA et le CAB mettent un pied en Ligue 1 u train où vont les choses, le suspense ne devrait pas trop durer à propos des trois heureux promus en Ligue 1 cette saison, après que l’O Médéa, l’USM BelAbbès et le CA Batna aient fait un grand pas vers l’accession. La 21e journée du championnat, déroulée le week-end passé, a permis ainsi de voir plus clair au sujet de la course à l’accession parmi l’élite, et ce à neuf journées du tomber de rideau de la compétition. En effet, pas moins de sept points séparent désormais le troisième au classement, le CAB, du quatrième, le PAC, alors que le leader, l’OM en dispose de dix.Une décantation qui rassure le trio de tête, qui, sauf surprise, rejoindra la cour des grands dès la saison à venir. En d’autres termes, l’OM, l’USMBA et le CAB ont déjà mis un pied en Ligue 1 en attendant la confirmation. Ce serait une première pour l’OM qui a échoué dans les derniers mètres de la course pour rejoindre l’élite lors des deux précédents essais, alors que l’USMBA continue à faire l’ascenseur. Les Vert et Rouge de la ‘’Mekerra’’ étaient relégués en Ligue 2 l’exercice dernier, après seulement une saison passée dans le premier palier. Quant au CAB, il reviendrait en Ligue 1 après deux saisons passées au purgatoire. Dans l’affaire, les deux grands perdants ne sont autres que l’ASO Chlef et le MC ElEulma, deux formations ayan perdu la saison passée leur place parmi l’élite et qui misaient énormément sur un retour rapide dans la cour des grands.Il faut dire qu’à un certain moment de la compétition on voyait bien les Chélifiens et les Eulmis disputer l’accession, mais depuis le début de la phase retour ils ont fait de surplace. Résultat des courses : le trio de tête en a profité pour prendre son envol. A présent que la compétition s’apprête à amorcer son dernier virage, il sera vraiment difficile pour ces deux équipes de revenir dans la course pour l’accession. Hakim S. A Mercredi 2 mars 2016 AMATEURS Des "mesures sévères", voire "radicales", seront prises à l'encontre des "fauteurs de troubles, qui n'ont pas lieu d'exister dans le football algérien", a assuré lundi à Alger le président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), Ali Malek, en réponse à des actes de violence relevés dernièrement lors de certains matchs de ladite division. « es autorités compétentes n'hésiteront pas à sanctionner sévèrement les fauteurs de troubles qui salissent l'image du football algérien en se rendant coupables d'actes de violence", a affirmé Malek à l'APS en marge de l'assemblée générale ordinaire de la LNFA. A 11 journées de la fin du championnat national amateur, les points valent leur pesant d'or, aussi bien pour les clubs qui visent l'accession que pour ceux qui cherchent à éviter la relégation. Et puisque la fin justifie les moyens, certains d'entre eux n'hésitent pas à recourir à des manœuvres extra sportives, voire à des actes de violence extrême pour engranger les points nécessaires à la réalisation de leurs objectifs. Pas plus tard que samedi, le match entre la lanterne rouge, la JSM Chéraga et le leader, le NARB Réghaïa, disputé au stade de Zéralda pour le compte de la 19e journée du championnat national amateur (Groupe Centre) a été arrêté avant terme suite à des incidents qui ont fait plusieurs blessés. Des faits regrettables que le président de la LNFA a condamné fermement pendant l'assemblée générale ordinaire de l'instance, espérant pouvoir travailler main dans la main avec toutes les bonnes volontés pour "en finir avec le football de la terreur", tel qu'il l'a lui-même qualifié. "Les clubs qui veulent des résultats n'ont qu'à se préparer en conséquence pour atteindre leurs objectifs dans la légalité et le respect des lois. Non pas en martyrisant autrui et en salissant l'image de notre football", a encore regretté Malek. Le premier respon- L L e technicien Kamel Bouhellal est devenu le nouvel entraîneur du MCE Eulma (Ligue 2 algérienne de football) en remplacement de Kamel Mouassa, dont le contrat a été résilié à l'amiable, a appris l'APS lundi auprès du président du club, Samir Bourdim. "Bouhellal vient de s'engager avec nous jusqu'à la fin de la saison, avec option de renouvellement en cas de bons résultats. Il aura comme objectif d'assurer le maintien", a indiqué le patron de la formation du "Babiya". La direction du club et Kamel Mouassa ont décidé de mettre fin à leur collaboration à l'amiable en raison des derniers mauvais résultats concédés par le club des Hauts-Plateaux. Lors des huit derniers matchs en championnat, le MCEE n'a réussi à récolter que six points, occupant la 10e place avec 26 points, loin derrière la troisième place occupée par le CA Batna (38 pts), synonyme d'accession parmi l'élite. Bouhellal, qui est le troisième entraîneur à diriger l'équipe cette saison après Noureddine Saâdi et Kamel Mouassa, "entame ses fonctions lundi à 17h00 à l'occasion de la séance de reprise", a souligné Bourdim. Engagé lors de la précédente édition de la Ligue des champions d'Afrique, le MCEE s'est fait éliminer à la phase des poules dans un groupe où figurait l'USM Alger, l'ES Sétif, et Merrikh du Soudan. L sable de la LNFA a tenu à préciser que "le fait qu'un club investisse beaucoup de temps et d'argent pour atteindre un objectif défini, ne lui donne pas le droit de recourir à la violence pour rectifier le tir s'il n'arrive pas à l'atteindre dans les règles". "L'échec est difficile à accepter, surtout pour les personnes qui ont beaucoup investi de leur temps et de leur argent. Mais les gens doivent apprendre à rester fair-play, quel que soit le résultat, car le football n'est qu'un sport. Donc, même si échec il y a, ce ne sera jamais la fin du monde", a tenu à rappeler le président de la LNFA. Malek a conclu en affirmant qu'il faut "commencer par assainir le football national", en le débarrassant de tous les "aspects négatifs" qui le salissent actuellement pour pouvoir "aller de l'avant". Le président de la LNFA n'a pas dévoilé la nature exacte des sanctions qui peuvent être prises à l'encontre des clubs ou personnes réfractaires, se contentant de "garantir" que les autorités compétentes "ne mettront pas de gants" pour faire le nécessaire. «Je postulerai peut-être pour un nouveau mandat» e président de la Ligue nationale de football amateur, Ali Malek, dont le mandat expire après les Jeux Olympiques 2016 de Rio (5-2 août), sera "peut-être candidat" à sa propre succession, a appris l'APS lundi auprès de l'intéressé. "Je n'ai pas encore pris de décision définitive, mais je postulerai peut-être pour un nouveau mandat" a indiqué Malek en marge de l'assemblée générale ordinaire de la LNFA, tenue lundi à Alger, assurant que "l'envie" de continuer à servir le football national "est toujours là". Interrogé sur l'éventualité de le voir occuper d'autres fonctions dans le cas où il ne parviendrait pas à briguer un nouveau mandat à la tête de la LNFA, notamment, au niveau de la commission centrale d'arbitrage, Malek a répondu par la négative."Personne ne m'a proposé de diriger la commission centrale d'arbitrage. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi, puisque le poste est déjà occupé" a rétorqué le premier responsable de la LNFA. Malek est allé plus loin en affirmant qu'actuellement "Khelil Hammoum fait du très bon travail à la tête de la commission centrale d'arbitrage" ajoutant que personnellement «je suis très favorable à ce qu'il reste", surtout que la "stabilité" au niveau des structures "est importante" pour assurer une "continuité, et une efficacité" dans les travaux à accomplir. Ali Malek (63 ans), ancien président de la Ligue nationale de football de 2006 à 2009, a été élu à la tête de la LNFA le 30 juin 2011. L 21 millions de dinars supplémentaires pour couvrir les dépenses a Ligue nationale de football amateur (LNFA) aura besoin d'un supplément financier de 21 millions de dinars pour pouvoir assumer la totalité de ses dépenses en 2016, a annoncé lundi à Alger, le président de cette instance, Ali Malek. "Le budget prévisionnel est d'environ 62 millions de dinars, alors que nos dépenses devraient s'élever à environ 83 millions de dinars, soit une différence d'environ 21 millions de dinars" a précisé Malek lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO) de la LNFA, tenue lundi à l'Hôtel Plaza (Alger). Le premier responsable de la Kamel Bouhellal nouvel entraîneur LNFA s'est néanmoins dit "optimiste". Son instance étant capable, selon lui, de réunir ses fonds dans les temps, pour assumer convenablement les dépenses à venir. Lors de cette AGO, les 44 membres présents parmi les 61 composant cette instance, ont adopté à l'unanimité, et à main levée, les bilans moral et financier de 2015. D'autre part, l'assemblée générale a procédé à l'installation d'une commission des candidatures pour recueillir les dossiers des nouveaux postulants à la présidence de la LNFA. Ali Malek a proposé des présidents de clubs représentant les trois groupes du championnat natio- nal amateur, à savoir : le groupe "centre" avec Abderrahmane Djadoun (IB Khemis Khechna), le groupe "ouest" avec Tayeb Chenoun (CRB Ben Badis) et le groupe "est" avec Morchid Zakaria (NRB Touggourt). Une commission des recours a été également installée à la fin de l'AGO et elle comporte les présidents du RCB Oued Rhiou, Ahmed Messaoudi, celui de l'IB Lakhdaria Brahim Goura et celui de HAMRA Annaba, Tahar Salmi. La date de l'assemblée générale élective n'a pas encore été fixée. Mais elle se tiendra après les Jeux Olympiques de Rio (Brésil). FAF Renforcement des mesures d'encadrement des matchs a Fédération algérienne de football a appelé la Ligue de football professionnel à renforcer les mesures d'encadrement des matchs et ne tolérer aucune forme de violence dans les stades ou négligence susceptible de compromettre le bon déroulement des championnats. Cette décision a été prise lors de la réunion du Bureau fédéral, tenue lundi au centre technique national de Sidi Moussa (Alger) sous la présidence de Mohamed Raouraoua, président de la FAF. Pour conforter davantage le système d’encadrement des rencontres, il a été décidé de créer un panel de commissaires aux matchs dont le profil et le niveau doit répondre aux exigences de la compétition, précise la même source. A cet effet, un programme de recrutement et de formation sera mis en œuvre par la FAF avant la prochaine saison sportive pour le football professionnel et amateur. "Un appel est lancé en direction de tous les acteurs du football national joueurs, dirigeants, officiels, journalistes sportif et supporters à l’effet de participer à l'éveil de l'esprit sportif et du fairplay et promouvoir les valeurs nobles du football qui sont la saine compétition, le respect et la solidarité.", souligne le communiqué de la FAF. L 13 FIFA MCEE Ali Malek met en garde contre la violence Phs : DR 12 L'élection d'Infantino, une victoire pour les États-Unis Si Gianni Infantino a passé la barre magique des 103 voix pour être élu président de la FIFA vendredi dernier, c'est grâce à l'Europe, à l'Amérique du Sud et un peu à l'Afrique. Mais aussi et surtout par la grâce des Caraïbes. Autrement dit, les EtatsUnis. Voici comment les Américains, privés du Mondial 2022 mais qui ont provoqué le scandale que l'on sait, ont eu ce qu'ils voulaient. e plus surprenant est peut-être qu’on ait été surpris à ce point, Gianni Infantino le premier, lorsque Issa Hayatou annonça que, dès le second tour de scrutin, le chauve le plus célèbre du football mondial avait reçu l’aval de la majorité des 205 fédérations ayant participé au vote, le Koweït et l’Indonésie s’étant vu refuser le droit de se joindre à la fête dans des circonstances pour le moins bizarres (*). Le secrétaire-général de l’UEFA était censé n’être qu’un bouchetrou pour sa confédération en l’absence forcée de Michel Platini, certainement pas le mur sur lequel est venu s’écraser le rouleau-compresseur que pilotait le Bahreïni Cheikh Salman. Ce dernier, soutenu – en principe – par les fédérations africaines et asiatiques, avait la voie libre devant lui. Au lieu de quoi… Vu les circonstances, le score de 115 à 88 en faveur de l’avocat italo-suisse (seuls quatre des partisans de Prince Ali étant demeurés fidèles au Jordanien entre les deux tours, les sept alliés de Jérôme Champagne l’ayant tous déserté) était plus qu’un camouflet pour Salman. Une humiliation, dont il aura beaucoup de mal à se remettre, bien qu’il conserve son poste de président de la Confédération asiatique (AFC) et devrait, s’il le désire, intégrer le "Conseil" (FIFA Council) qui remplacera bientôt un Comité Exécutif dont personne ne portera le deuil. L UN CAMOUFLET POUR LE CHEIKH SALMAN D’évidence, les consignes de vote n’avaient pas été respectées par tous. Mais comment expliquer que des fédérations qui voient en l’UEFA le symbole de l’écrasement du football par l’Europe aient pu choisir l’homme qui, Platini absent, est peut-être le symbole le plus fort de la Confédération de la Ligue des Champions ? Car ne vous détrompez pas : la victoire d’Infantino n’est pas "une victoire de l’Europe" – ou "une victoire de Platini" par allié interposé, comme si la grande "famille du football" avait voulu signaler son soutien au martyr d’un complot ourdi par Dieu qui sait contre son chevalier blanc. Cette thèse n’a d’ailleurs cours que dans quelques chapelles du microcosme français. Ailleurs, elle n’est pas abordée. Elle est d’abord une défaite de Cheikh Salman. J’ai eu l’occasion de dire ici même ce que je pensais de cet administrateur qui avait laissé tomber ses propres joueurs lorsque ceuxci avaient été victimes de la répression du "printemps arabe" au Bahrein en février 2011. De nombreuses autres allégations, de corruption, de manipulation de votes, entre autres, ont également troublé son image, au point qu’il était devenu inéligible au yeux de certains. Salman au pouvoir à Zürich, ou ailleurs, c’était l’assurance d’avoir les médias à ses trousses pour toute la durée de son mandat. URGENT : FIFA CHERCHE SPONSORS C’était aussi l’assurance d’effrayer encore un peu plus les sponsors, lesquels ne se bousculent pas vraiment à la porte de la FIFA en ce moment, puisque celle-ci en cherche toujours une vingtaine, et que le déficit de l’organisation pour l’année 2015 a été de presque 100 millions d'euros. Le contexte économique de la FIFA est jugé "critique" par Suketu Patel, membre de la Commission d’Audit et de Conformité de l’instance, "le pire depuis vingt ans". Infantino peut être présenté comme le champion d’une "nouvelle ère"; mais il représente d’abord une forme de continuité de l’institution. Après tout, qui fut le premier à aller chercher l’homme de loi pour en faire un homme de ballon ? Sepp Blatter, grâce à qui Infantino, né à quelques kilomètres du village de "la blatte", intégra l’effectif du CIES de Neuchatel. J’ajouterai une autre raison, qui n’est pas des plus glorieuses pour ceux qui s'en satisfont : "Pas question d’avoir un Arabe à la tête de la FIFA", avaient affirmé en privé certaines figures du football africain, en particulier. Une fois dans l’isoloir, ils ont pris garde à ce que ce ne soit pas le cas. Il est exact qu’Infantino a mené une campagne des plus efficaces, comme on pouvait s’y attendre de la part d’un client de la société de communication VERO, celle-là même qui avait habillé la stratégie de la candidature Qatar 2022. Promettre des millions de subventions aux fédérations et proposer une Coupe du Monde à quarante équipes n’aura pas nui à sa cause, même s’il est difficile de comprendre le bienfondé de ces propositions au delà de l’attrait qu’elles peuvent avoir pour l’électorat. Les moyens ne lui manquaient pas non plus pour faire passer son "message". L’UEFA n’avait pas mégoté : 500 000 euros de budget, c’est plus de dix fois ce que Jérôme Champagne a dépensé, lui qui a financé sa campagne de sa propre poche. Celui que tout le monde appelle "Gianni" peut se montrer charmeur, argumente avec lucidité et compétence dans cinq langues, en comprend sans doute une demi-douzaine d’autres. Mais tout cela n’explique toujours pas comment une FIFA qui aurait réélu Sepp Blatter par acclamation s’il s’était représenté a pu choisir un aparatchik que les maux du football non-européen ne semblaient pas préoccuper plus que cela avant que le destin frappe à sa porte. Hayatou et ses sbires; mais ce sont les Caraïbes qui ont fait la différence, autrement dit les Etats-Unis. En échange de quoi ? GULATI, L'HOMME QUI TIRE LES FICELLES Peut-être que l’homme qui connait la vraie réponse à ces interrogations est celui qu’on vit parcourir les travées du Congrès Extraordinaire de la FIFA comme une souris de sacristie, à pas menus mais rapides : Sunil Gulati, le M. Soccer des Etats-Unis, président de leur fédération depuis 2006, membre du Comité Exécutif de la FIFA depuis 2013, qui vota en faveur de Prince Ali au premier tour, mais avec l’objectif d’ouvrir la voie à Infantino au second. C’est Gulati qui s’en alla parler à tous les supporters du prince jordanien entre les deux tours de scrutin. Et quand l’Amérique vous parle, on écoute. Gulati parla, Gulati fut écouté, particulièrement de ses collègues de la Concacaf, dont beaucoup avaient choisi Ali – et quatre ou cinq Champagne. Le revirement fut total. Des trente-quatre voix que Salman pouvait espérer récupérer, seules trois se portèrent sur lui. C’est sur l’intervention directe, et avouée, du dirigeant qui avait orchestré la campagne des Etats-Unis pour l’organisation du Mondial de 2022 que Gianni Infantino a passé la barre magique des 103 voix. Les Européens l’ont soutenu, cela va de soi. L’Amérique latine aussi, un peu par défaut, quelques Africains, malgré la pression exercée par LE MONDIAL 2026 DÉJÀ DANS LA POCHE DES AMÉRICAINS ? Comme Sepp Blatter l’a dit et répété, si le nom du Qatar n’était pas sorti de l’enveloppe le 2 décembre 2010, le "système" sur lequel il avait veillé avec tant de complaisance aurait perduré. Les votants de cette date charnière sont quasiment tous hors-jeu aujourd’hui, leurs réputations en lambeaux. De nouvelles arrestations sont imminentes, tout le monde en est convaincu. Une théorie en vogue aujourd’hui voudrait même qu’il n’ait pas encore été procédé à ces arrestations parce que "les Américains" (qui étaient présents à Zürich) ont eu ce qu’ils voulaient. Et auront ce qu’ils voudront. C’est-à-dire la Coupe du Monde. Laquelle ? Gulati, patelin, a admis qu’il avait parlé de celle de 2026 à son ami Gianni avant le scrutin. Ce dernier a nié tout arrangement entre complices, mais pas que le sujet ait été abordé. La FIFA d’aujourd’hui ressemble décidément beaucoup à celle d’hier. Celle de demain ? (*) La FIFA, en contrevenance de ses statuts selon les Koweïtiens, avait décidé d’écarter ces deux fédérations pour des motifs d’ingérence politique dans les affaires de ces deux fédérations. Cheikh Salman perdit deux voix dans l’affaire. SÉRIE A La Fiorentina et Naples se quittent sur un nul (1-1) attu à Turin puis tenu en échec contre Milan, Naples a encore perdu deux points dans la course au titre lundi soir contre la Fiorentina (1-1). Les Napolitains avaient pourtant su répondre après l'ouverture du score d'Alonso (6e) grâce au 25e but d'Higuain (7e). Mais ils n'ont jamais réussi à prendre l'avantage. Les voilà relégués à trois points de la Juve. La Viola reste elle 4e. Le choc de la Serie A, entre le deuxième et le quatrième du championnat d'Italie, n'a pas donné de vainqueur. La Fiorentina et Naples se sont séparés sur un nul (1-1) au stade Artemio Franchi, à l'occasion du dernier match de la 27e journée de Serie A lundi soir. Ce score de parité, plutôt logique, ne fait les affaires d'aucune des deux formations. Les Napolitains lâchent du terrain à la Juventus et pointent désormais à trois longueurs du leader. Quant à la Viola, elle manque l'opportunité de chiper la troisième place du classement à la Roma et doit se contenter de revenir à la hauteur de la Louve avec 53 points. A cinq unités de son adversaire du soir. Tout s'est finalement joué dans les toutes premières minutes de la rencontre. Marcos Alonso a d'abord repris victorieusement de la tête le ballon sur corner (1-0, 6e). Avant de manquer un dégagement dans la minute suivante. Ce qui a permis à Higuain d'inscrire son 25e but de la saison en Serie A (1-1, 7e). Apportant ainsi la meilleure réponse possible à son président qui l'a accusé dans la presse de trainer un kilo superflu. Dans ce match à forte intensité, les deux équipes ont eu ensuite, à tour de rôle, les opportunités pour faire la décision mais n'y sont pas parvenus. La Fiorentina, supérieure en première période, a touché par deux fois les montants. Par l'intermédiaire de Kalinic (32e) et de Tello (39e). Le Napoli, bien meilleur après la pause, s'est lui heurté à un très bon Tatarusanu. Le portier roumain a réussi une extraordinaire double parade face à Callejon et Higuain (58e) avant de sauver son camp sur une tentative d'Insigne (90e+2). A défaut de placer la Viola sur le podium, il lui permet de poursuivre sa série de sept matches sans défaite en Serie A. B 14 SPORTS Mercredi 2 mars 2016 DERRIÈRE VARDY ET MAHREZ Leicester a aussi un quatuor de choc Leader surprise de Premier League, Leicester ne se repose pas seulement sur les buts de Jamie Vardy et Riyad Mahrez, mais bien sur des notions collectives pures et simples. Voici quatre autres joueurs qui contribuent eux aussi à faire briller les "Foxes" cette saison à leur manière. qui tacle le plus au sein de l'arrière-garde des "Foxes". Avec 51 tacles effectués depuis le début de la saison (en 21 matches), il est 8e dans ce classement honorifique. Son ratio de réussite est correct : 43%. Joueur propre, Fuchs, arrivé en provenance de Schalke l'été dernier commet peu de fautes : 23 depuis le début de la saison. Son excellent pied gauche permet également à Leicester de pratiquer son jeu direct avec plus d'aisance. Peu mis en défaut dans son couloir, il apporte une véritable sérénité après des blessures venues perturber son début d'exercice. es semaines passent en Premier League et Leicester résiste. Leader du championnat depuis la 23e journée, le club dirigé par Claudio Ranieri continue d'étonner OutreManche et se rapproche petit à petit de son premier titre de champion d'Angleterre. La réception de West Bromwich Albion, qui se fera pour la première fois de la saison sans NGolo Kanté dans l'entrejeu, mardi, sera un nouveau test pour une équipe qui a opté pour le "match après match." Privés des buts de son duo référent Jamie Vardy - Riyad Mahrez, qui pèse 42 buts cette saison, les "Foxes" s'en sont remis à Leonardo Ulloa pour venir à bout de Norwich le week-end dernier (1-0). Un succès sur le fil qui a remis en avant les performances collectives de l'équipe de Ranieri, qui brille grâce à un bloc-équipe discipliné tactiquement et qui a trouvé la formule en attaque en misant sur du jeu "simple". Un bloc, plus à l'aise sans ballon (41% de possession de balle en moyenne), capable de se projeter rapidement dans le camp adverse avec du jeu direct. Avec cette façon de jouer, Leicester réussit des prouesses tactiques chaque week-end. La méthode Ranieri a permis à quatre joueurs, titulaires, de se distinguer dans un registre particulier. Sans que l'apport soit aussi gargantuesque que le duo Vardy-Mahrez, ces hommes de devoir ont apporté un vrai plus à cette équipe. MARC ALBRIGHTON Titulaire au sein de l'entrejeu de Leicester, Marc Albrighton est un homme discret et très efficace. Joueur mobile, très actif, il apporte son intelligence et de la vitesse à un milieu de terrain bien huilé. Souvent blessé depuis sa saison révélation avec Aston Villa en 2010/2011, l'ailier gauche a retrouvé ses jambes et son impact laissés en chemin. Il s'est particulièrement distingué avec son nombre de passes décisives cette saison : 6. Un chiffre qui le place dans le top 10 des meilleurs passeurs cette saison. Depuis décembre pourtant, c'est la panne sèche chez Albrighton. S'il a compensé cette baisse de régime avec des bonnes prestations, il a pris du retard sur son coéquipier Riyad Mahez, qui avait lui terminé l'année civile avec 7 passes décisives. La fin de saison peut lui être profitable. Mais Leicester a réellement besoin d'Albrighton. Phs : DR L KASPER SCHMEICHEL Septième défense de Premier League cette saison (29 buts encaissés en 27 matches), Leicester est une équipe globalement solide, mais qui encaisse un peu plus d'un but par match. Malgré cette statistique, Kasper Schmeichel est parvenu à réaliser neuf clean sheets cette saison. Septième de ce classement honorifique, il n'est malgré tout qu'à trois clean sheets de Petr Cech, le recordman cette saison en la matière (12 à son actif). Depuis le mois de janvier, Leicester et Schmeichel ont franchi un cap en réussissant cinq clean sheets en huit rencontres de championnat. Tottenham en a réussi deux, Arsenal quatre et Manchester City trois (avec un match en retard). Indispensable dans la cage, excellent sur sa ligne et en face-à-face, Schmeichel est un dernier rempart plus que fiable. Sa prestation face à Arsenal il y a deux semaines, malgré la défaite (21), en est la preuve. ROBERT HUTH Dix années après ses débuts avec Chelsea et sa participation à la Coupe du monde 2006 avec l'Allemagne, Robert Huth retrouve la lumière des projecteurs. Devenu un pilier défensif de Leicester, après des passages plus discrets à Middlesbrough et Stoke City, le joueur de 31 ans apporte ses qualités physiques à son équipe : taille et engagement. Avec trois buts inscrits en 26 matches, Huth est le deuxième défenseur le plus prolifique face au but en Premier League. Seul Scott Dann (Crystal Palace) est plus efficace (5 buts) que lui cette saison. S'il n'a marqué son premier but que le 13 janvier dernier, il a choisi ses matches : un face à Tottenham à White Hart Lane et deux inscrits sur la pelouse de Manchester City (1-3). Deux candidats directs pour le titre. CHRISTIAN FUCHS Indiscutable dans le couloir gauche, Christian Fuchs a également un apport considérable sur la bonne saison des hommes de Claudio Ranieri. Le capitaine de l'équipe d'Autriche est le joueur KANTÉ, AUBAMEYANG, PROLONGER ÖZIL Le plan d'Arsenal pour la saison prochaine a presse anglaise dévoile le plan d'Arsène Wenger et d'Arsenal pour améliorer la compétitivité des Gunners l'an prochain. Ils pourraient investir près de 100 millions d'euros sur le marché des transferts avec deux cibles prioritaires : N'Golo Kanté et Pierre-Emerick Aubameyang. La saison commence à tourner au vinaigre. Comme chaque année. Entre une aventure en Ligue des champions qui risque de tourner court après la défaite face à Barcelone en 8e de finale aller (0-2) et un titre en Premier League qui s'échappe (Leicester est à 5 points), Arsenal risque de finir bredouille ce nouvel exercice. Les Gunners ont besoin de se muscler cet été pour ce qui risque d'être la dernière saison de Wenger à Londres. The Telegraph dévoile leur plan à 150 millions d'euros. 1. Prolonger Sanchez et Özil C'est la priorité des priorités. Arsenal souhaite offrir des contrats en or massif à ses deux meilleurs atouts offensifs, Alexis Sanchez et surtout Mesut Özil L ho, qui vient de prolonger de deux ans au Sporting Portugal, seraient les deux autres pistes suivies par Arsenal. pour dissuader la concurrence alors que le Barça fait du pied à l'international allemand et que Chelsea a un œil sur le Chilien. Les deux hommes devraient se voir proposer des contrats à 12,5 millions d'euros annuels. 2. ALLÉGER L'EFFECTIF Pour investir massivement et profiter de l'enveloppe de 50 millions d'euros supplémentaires des nouveaux droits TV, Arsenal va se séparer de plusieurs éléments historiques. The Telegraph précise que Kieran Gibbs, Mathieu Debuchy, Mathieu Flamini, Mikel Arteta et Tomas Rosicky ne seront pas conservés cet été. 3. RECRUTER UN MILIEU DE TERRAIN Arsenal cherche à renforcer son entrejeu. Les Gunners auraient trois cibles pour cet été. En tête de liste figure N'Golo Kanté, le milieu de Leicester. Excellent avec les Foxes depuis le début de saison, l'ancien Caennais a tapé dans l'œil de Wenger. Victor Wanyama, le milieu de Southampton, et William Carval- 4. UNE POINTURE OFFENSIVE LONGTEMPS Arsène Wenger et Arsenal ont cherché un remplaçant à Olivier Giroud l'été dernier, en vain. Cette fois, ils semblent prêts à franchir le pas et casser leur tirelire. Le buteur de Watford, Odion Ighalo (15 buts en Premier League), est sur leur tablette mais c'est bien PierreEmerick Aubameyang qui reste leur cible prioritaire. Le dossier n'est pas simple. D'abord parce que l'ancien Stéphanois ne cesse de répéter qu'il rêve de jouer au Real Madrid. Ensuite parce que Manchester United est déjà sur la piste du buteur de Dortmund et semble prêt à lâcher 90 millions d'euros pour convaincre le club allemand. Arsenal va devoir exposer des arguments convaincants avec beaucoup de zéros sur le chèque. LIGA Michel se dit prêt à entraîner le Real Madrid ! ichel, l'entraîneur de l'OM, n'a pas masqué son désir de rejoindre le banc du Real Madrid. Alors même que ses résultats restent décevants à l'OM, il ne doute pas de ses capacités. Hervé Renard avait joué au même jeu dangereux. Avant un match contre l'OM, celui qui occupait alors le banc de Lille n'avait pas caché son ambition de rejoindre Marseille en avouant que le LOSC n'était qu'un tremplin. Des déclarations très mal perçues à Lille et, quelques semaines plus tard, Renard était débarqué. Cette fois, c'est au tour de Michel de se laisser aller à des déclarations remplies d'ambitions personnelles. Dans une interview accordée à la radio Onda Cero, le coach de l'OM, ancien milieu offensif droit emblématique du Real Madrid entre 1982 et 1996, n'a pas masqué son désir de rejoindre, un jour, le banc madrilène : "Je veux rester prudent, mais je pense en être capable", a confié le coach de l'actuel 13e de Ligue 1. "Je vois d'autres collègues passer (ndlr : sur le banc du Real) et je me sens prêt. Mon désir, c'est que le Real gagne beaucoup de matches (…). Schuster a déjà entraîné le Real Madrid, donc qui sait ?" Un timing qui pose question Qui sait, effectivement. Sauf que le timing pose question alors que l'OM, tout juste éliminé de Ligue Europa la semaine dernière, est empêtré dans une saison qui ne correspond pas du tout à ses ambitions. Le podium est déjà loin et Marseille a aujourd'hui très peu de chances de jouer la Ligue des champions l'an prochain. S'il veut la disputer, Michel a en effet tout intérêt à rejoindre Madrid. Encore faut-il que le Real veuille de lui. M MONDE Mercredi 2 mars 2016 15 LIBYE Timide retour à la normale à Sabrata La vie a repris timidement dans la cité libyenne de Sabrata, passé le choc de l’occupation pendant quelques heures du centre-ville par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) qui en ont été chassés au prix de violents combats. Phs : DR Cinq jours après un raid américain qui avait détruit un camp de l’EI dans une banlieue de Sabrata, faisant 50 morts et tuant probablement un de ses chefs, quelque 200 jihadistes avaient réussi, le 24 février, à prendre le contrôle du QG des forces de sécurité et de bâtiments de la ville à la faveur d’une attaque nocturne. Cette première manifestation publique de l’EI dans la cité côtière située à 70 km à l’ouest de Tripoli et les combats entre miliciens et jihadistes qui avaient continué dans ses environs ont poussé les habitants à se terrer chez eux pendant quatre jours. Mais dimanche, au lendemain de l’annonce de la «victoire» des milices, la plupart des marchés ont rouvert leurs portes, de même que les magasins, même si les clients se font encore rares. Quoique encore timide, la circulation a repris mais les établissements scolaires resteront fermés jusqu’à une «normalisation totale de la situation», selon les autorités locales. Les banques devraient rouvrir cette semaine. «C’était un choc pour tout le monde. marché des légumes. «Nous sommes heureux du rétablissement de la sécurité et avec l’aide de Dieu ils ne reviendront plus», ajoute-il. Le maire de la ville, Hussein al-Daoudi a appelé lundi tous les habitants à «faire en sorte que la vie reprenne normalement en ouvrant magasins, boulangeries et sociétés». Les jihadistes étaient dans des maisons à la périphérie de la ville et soudain ils sont apparus dans le centre de Sabrata pour proclamer leur émirat», raconte à l’AFP Mohammad, un commandant d’une milice locale ayant participé aux combats. «Mais nous les avons vaincus et chassés et la vie commence à reprendre son cours normal», poursuit-il en assurant que l’EI «n’a aucune base populaire ici». «TERRIFIÉS» La ville de Sabrata est sous contrôle de milices membres de la coalition de Fajr Libya qui s’est emparée en août 2014 de Tripoli, puis de régions de l’ouest du pays. Fajr Libya a ensuite ins- tallé une autorité parallèle -gouvernement et Parlement- à Tripoli poussant les autorités reconnues par la communauté internationale à s’exiler dans l’est du pays. Depuis la chute en 2011 du régime du dictateur Mouammar Kadhafi, chassé du pouvoir après une révolte qui a duré huit mois, le pays est livré aux milices formés d’anciens rebelles. Le chaos en Libye a favorisé la montée en puissance de l’EI qui occupe la ville de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, et cherche à étendre son influence. A Sabrata, les habitants sont encore sous le choc de l’attaque jihadiste. «Nous étions terrifiés. Nous avions peur pour nos petits et nos familles», dit Oussama al-Jedi, un habitant, rencontré au SYRIE L’ONU livre de l’aide humanitaire es équipes de l’ONU ont livré, lundi, de l’aide à l’une des villes assiégées de Syrie, pour la première fois depuis le début de la trêve entre régime et rebelles, généralement respectée malgré quelques accusations de violation. «Jusqu’à maintenant, je peux vous dire que la cessation des hostilités tient, même si nous avons observé quelques incidents», a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à la presse à Genève. Le groupe de travail international (task force) chargé de surveiller l’application du cessez-le-feu s’est réuni dans la journée à Genève pour évaluer la situation. Mettant à profit cette trêve sans précédent, qui exclut les groupes jihadistes, l’ONU a annoncé qu’elle allait porter assistance dans les prochains jours à 154.000 personnes vivant dans des localités assiégées par les divers belligérants. Selon le Croissant-Rouge syrien, un convoi chargé de produits de nettoyage, de savons et de couvertures fournis par l’ONU est entré à Mouadamiyat al-Cham, ville rebelle située au sud-ouest de Damas et encerclée par l’armée. L’ONU avait déjà envoyé des aides à deux reprises vers Mouadamiyat al-Cham en février, ainsi que vers d’autres localités assiégées. L BOMBARDEMENTS ET TIRS LIMITÉS «Plus de 450.000 personnes sont prises au piège dans des villes et villages de Syrie, et parfois depuis des années», a déclaré le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein. «La nourriture, les médicaments et d’autres produits d’aide d’urgence sont bloqués de façon répétée. Des milliers de personnes risquent de mourir de faim», selon lui. Des bombardements et des tirs limités ont été signalés lundi malgré l’accord de cessation des hostilités, qui concerne les zones de combat entre le régime et les rebelles. Ces derniers sont marginalisés par la montée en puissance des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et du Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. Les jihadistes, qui contrôlent plus de la moitié du territoire syrien, ne sont pas inclus dans l’accord de trêve initié par les Russes, qui appuient le régime, et par les Américains, qui soutiennent les rebelles du régime, de la Russie ou de la coalition internationale dirigée par Washington. Mais l’application de la trêve est compliquée par le fait qu’Al-Nosra est allié avec des groupes rebelles dans plusieurs régions. Selon une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des rebelles ont tiré des roquettes sur la partie tenue par le gouvernement de la ville d’Alep (nord), et des avions russes ont bombardé le sud de Hama (centre) où les rebelles sont majoritaires. Moscou a fait état de sept violations du cessez-le-feu. Mais le cessez-lefeu «est dans l’ensemble observé sur le territoire syrien», a déclaré le responsable du Centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie. L’opposition syrienne a fait état de quatre violations. VERS DE NOUVELLES DISCUSSIONS INTERSYRIENNES Sur le plan militaire, de hauts responsables du Pentagone ont discuté lundi par vidéoconférence avec leurs homologues du ministère russe de la Défense de la sécurité des opérations aériennes des deux grandes puissances au-dessus de la Syrie, a indiqué le Pentagone. Ces discussions ont lieu depuis que les Etats-Unis et la Russie ont décidé en octobre dernier d’échanger régulièrement des informations sur leurs vols dans le ciel syrien, afin d’éviter toute collision ou tout incident armé entre leurs appareils. Par ailleurs, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a déclaré que les Etats-Unis utilisent «des outils informatiques» dans leur lutte contre l’EI en Irak et en Syrie. Il s’agit «d’affaiblir la capacité du groupe Etat islamique à opérer et à communiquer sur le champ de bataille virtuel», a dit M. Carter à la presse. La trêve, si elle tient, devrait ouvrir la voie à une relance des discussions intersyriennes, annoncée par l’émissaire de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura pour le 7 mars à Genève. Dans les grandes villes syriennes, les habitants ont recommencé depuis le début de la trêve à mener une vie plus normale. Et les «casques blancs», la défense civile des régions rebelles, profitent eux aussi de ce moment de répit. «Depuis deux jours, nous n’avons vu arriver aucun blessé par balle, aucune victime d’un bombardement, nous n’avons reçu que des malades ‘normaux’», a déclaré Hamza al-Khatib, directeur d’un hôpital à Soukkari, quartier rebelle du sud d’Alep. Déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques réclamant des réformes, le conflit a dégénéré en une guerre civile qui a fait plus de 270.000 morts et des millions de réfugiés et de personnes déplacées. «PAS PEUR DE MOURIR» A l’entrée de la ville comme à sa périphérie de nombreux points de contrôle ont été installés, tenus par des miliciens en habit militaire ou civil. Les combattants jihadistes avaient profité du fait que les miliciens et les forces de sécurité relevant de Fajr Libya pourchassaient leurs camarades dans les environs de la ville pour occuper le centre le 24 février. Des responsables avaient parlé de «cellules dormantes» qui avaient été activées. «La bataille a été dure. Nous avons combattu Kadhafi et d’autres mais cette bataille était complètement différente. Les jihadistes étaient acharnés», souligne le commandant Mohammad. «Ils n’avaient pas peur de mourir et nous non plus (...). Nous avons capturé certains et tué d’autres. Le reste doivent se cacher dans des maisons mais nous les pourchasserons», ajoute-il confiant. Une quarantaine de miliciens qui ont reçu l’appui de forces venues d’autres régions, ont péri dans les combats. Il n’y a pas de bilan côté jihadiste. Avec les combats et la lutte pour le pouvoir, une solution politique reste difficile, alors que l’ONU tente de mettre en place un gouvernement d’union nationale capable de faire face aux jihadistes. Pour résumer, un habitant de Sabrata qui a voulu rester anonyme affirme: «ce à quoi nous assistons n’est que la conséquence des dissensions politiques. Les hommes politiques en sont les principaux responsables. C’est eux qui ont ouvert la voie aux extrémistes». IRAK Des kamikazes attaquent un QG de l'armée uatre kamikazes du groupe jihadiste Etat islamique (EI) ont réussi à s'infiltrer dans un QG de l'armée à l'ouest de Bagdad, où ils ont fait détoner leurs ceintures explosives tuant un général et cinq autres militaires, selon des responsables mardi. L'attaque a eu lieu tard lundi soir dans la région de Haditha dans la province occidentale d'Al-Anbar. Elle a causé la mort du général de brigade Ali Abboud, du lieutenant-colonel Farhan Ibrahim et de quatre autres militaires, selon ces responsables de l'armée et la police. L'un des kamikazes a fait détoner sa ceinture d'explosifs à l'intérieur du bureau du général Abboud tandis que les trois autres se sont fait exploser à d'autres endroits du QG, a affirmé à l'AFP le général Ali Ibrahim Daaboun. Sept soldats ont été blessés dans l'attentat, a-t-il ajouté. Le colonel Farouk al-Joughaifi, chef de la police à Haditha, a affirmé que l'attaque s'était produite près d'un important barrage hydraulique de la zone et que les kamikazes étaient vêtus de tenues militaires. L'EI a mené en juin 2014 une offensive fulgurante qui lui a permis de s'emparer de vastes pans de territoire irakien, dont d'importantes zones d'Al-Anbar, mais le groupe jihadiste est sur la défensive dans cette province depuis plusieurs mois. Q 16 MONDE Mercredi 2 mars 2016 LUTTE CONTRE L'EI INDONÉSIE Les États-Unis utilisent des armes informatiques Une fête d'anniversaire pas du goût de la police de la charia Pour lutter contre le groupe terroriste, les Américains ont affirmé, lundi, avoir recours à des armes informatiques pour les isoler virtuellement. es Américains utilisent des armes informatiques dans leur guerre contre le groupe État islamique en Irak et en Syrie, a déclaré lundi le secrétaire à la Défense Ashton Carter. "Nous utilisons des outils informatiques pour affaiblir la capacité du groupe État islamique à opérer et communiquer sur le champ de bataille virtuel", a dit Ashton Carter lors d'une conférence de presse au Pentagone. "Il s'agit de leur faire perdre confiance dans leurs réseaux, de surcharger leurs réseaux pour qu'ils ne puissent pas fonctionner, et faire toutes ces choses qui interrompent leur capacité à commander leurs forces, et à contrôler leur population et leur économie", a expliqué Ashton Carter. Phs : DR L "ISOLER L'ÉTAT ISLAMIQUE" Le chef d'état-major interarmées Joseph Dunford, aux côtés du secrétaire à la Défense, a fait le parallèle entre assiéger l'EI physiquement dans ses places fortes de Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie), et l'assiéger dans le cyberespace. "Nous essayons à la fois physiquement et virtuellement d'isoler le groupe État islamique", a-t-il expliqué. Mais les deux responsables se sont refusés à détailler davantage les cyberopérations de l'armée américaine. "Nous ne voulons pas" que les djihadistes "soient capables de faire la diffé- ix-huit personnes parmi lesquelles six hommes surpris en train de consommer de l'alcool à une fête d'anniversaire ont été sanctionnées à coups de bâtons par la police de la charia à Aceh, unique province d'Indonésie à appliquer la loi islamique. Un homme encapuchonné a frappé un à un les "condamnés" conduits sur une tribune érigée à côté d'une mosquée à Banda Aceh, la capitale de cette province à la pointe nord de l'île de Sumatra, sous les acclamations d'un large public assistant à la scène. Les six jeunes hommes ont reçu chacun 40 coups de bâton de rotin dans le dos après avoir été surpris en train de boire de l'alcool lors d'une fête d'anniversaire en décembre dernier dans une chambre d'hôtel. Une femme de 19 ans et un homme de 21 ans ont été frappés eux à huit reprises pour avoir passé du temps ensemble, au mépris de la loi islamique interdisant les rencontres entre couples non mariés. Les autorités n'ont pas précisé pour quelles infractions les autres sanctionnés -- tous des hommes -- ont reçu des coups de bâton en public. Outre, la consommation d'alcool et les relations entre hommes et femmes non mariés, les relations sexuelles entre personnes de même sexe et les jeux d'argent y sont également interdits. Aceh est la seule province du pays musulman le plus peuplé au monde autorisée à appliquer la loi islamique. Elle avait commencé après s'être vu accorder un statut d'autonomie en 2001 par le gouvernement central à Jakarta, en vue de mettre fin à plusieurs décennies de rébellion séparatiste. D rence" entre les perturbations liées aux cyberarmes américaines et les perturbations qui n'ont rien à voir, a expliqué le général Dunford. La confidentialité est d'autant plus importante que ces cyberarmes sont "nouvelles", "surprenantes", et "utilisables" face à d'autres adversaires que l'EI, a souligné de son côté Ashton Carter. Le secrétaire américain à la Défense n'a pas précisé quels étaient ces adversaires. 6 000 SOLDATS SPÉCIALISÉS Mais les responsables américains de la Défense n'ont cessé de mettre en garde ces dernières années sur les capacités des Russes et des Chinois en matière de guerre des réseaux, sans oublier celles des Iraniens et des NordCoréens. Les États-Unis sont en train de constituer une force d'environ 6 000 soldats spécialisés dans la guerre informatique, placés pour l'instant sous l'autorité de l'amiral Michael Rogers, le patron de la NSA, la puissante agence de renseignement chargée de l'espionnage électronique. Ce "cybercommandement" de l'armée américaine, regroupant 133 unités de combat, doit être capable de mener à la fois des opérations de défense des réseaux et ordinateurs américains, et d'attaque sur des machines adverses. Le Pentagone est resté jusqu'à maintenant très discret sur les activités de ces cybercombattants, mais l'administration prévoit d'augmenter de 15 % l'enveloppe de la guerre informatique dans le budget de la Défense 2017, à 6,7 milliards de dollars, soit un peu plus de 1 % du budget total de la Défense américaine. PRIMAIRE RÉPUBLICAINE Les trois responsables de l'irrésistible ascension de Donald Trump l'heure du "Super Tuesday" qui pourrait voir le milliardaire-populiste creuser l'écart, le Parti républicain se révèle être le 1er des fautifs de ce gâchis. Le 20 février, une bonne douzaine de gouverneurs républicains se retrouvent à l'heure du breakfast, à l'hôtel Willard, à Washington. Le but de la rencontre : arrêter Donald Trump avant que ce candidat dérangeant ne soit devenu intouchable à force d'accumuler les succès populaires dans les primaires. Paul LePage, gouverneur du Maine, fut le premier à manifester son « extrême frustration » devant la médiocre qualité de la campagne 2016 de son parti. Et il exhorta ses collègues à signer une lettre ouverte au peuple américain pour dénoncer les méthodes et les idées de Donald Trump qui risquent de diviser profondément le pays. Évidemment, personne n'en fit rien et l'appel du gouverneur du Maine resta lettre morte. Trois jours plus tard, le milliardaire de l'immobilier emportait haut la main, en Caroline du Sud, sa troisième primaire sur les quatre qui ont déjà été disputées. Dans la foulée, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, personnalité de À poids, qui avait été lui-même candidat jusqu'à la primaire du New Hampshire, se ralliait à Donald Trump. Il était suivi de très près par… Paul LePage, l'homme qui, à l'hôtel Willard, avait appelé ses collègues à faire appel au peuple américain pour empêcher l'irrésistible ascension du candidat populiste. DÉMISSION MORALE DE CERTAINES ÉLITES Cet opportunisme n'est pas vraiment une surprise aux États-Unis comme ailleurs. Mais il est révélateur de la démission morale de certaines élites devant l'incapacité dans laquelle se trouve cette année le Parti républicain de se trouver un candidat crédible. Alors qu'après huit ans d'une présidence démocrate peu performante, hésitante et de plus en plus impopulaire il avait toutes les chances de gagner la présidentielle. Le Grand Old Party est, en effet, le premier responsable de l'échec qui se profile. Lui qui, depuis une dizaine d'années, s'est laissé aller à écouter des sirènes populistes, comme celles du Tea Party. Lui dont les actions au Congrès ont consisté, dès qu'il l'a pu, non pas comme autrefois à guerroyer avec le président pour promouvoir ses idées, mais à menacer le gouvernement d'assécher ses budgets. Au risque de voir la machine administrative américaine s'arrêter de fonctionner. Lui qui, encore aujourd'hui, menace de paralyser le fonctionnement de la Cour suprême en refusant par avance le remplacement d'un juge disparu. Lui enfin qui, plus généralement, continue à instiller dans l'esprit des électeurs la méfiance à l'égard du pouvoir, du moment qu'il est fédéral. En paraissant oublier que, ce pouvoir-là, le Parti républicain en est largement partie prenante. EFFET DÉVASTATEUR DU SYNDROME DYNASTIQUE La deuxième raison du succès rapide de Trump aux primaires, il faut peut-être la chercher dans l'effet dévastateur qu'a pu avoir sur l'électeur américain ce qu'on pourrait appeler le syndrome dynastique. L'idée d'avoir à arbitrer en novembre un duel entre une Clinton et un Bush a manifestement été un formidable repoussoir dès le début de cette campagne. Le fait que Jeb Bush, candidat manifeste d'une bonne partie des responsables républicains, n'a jamais réussi à percer ni dans les sondages ni dans les premiers votes est révélateur d'un rejet populaire. Les Américains ne voulaient pas d'un troisième Bush à la MaisonBlanche. Car ce n'est pas d'avoir manqué de soutien financier qui l'a perdu. Au contraire, c'est lui, puisqu'il était le candidat naturel de l'establishment, que les financiers ont aidé à travers les fonds spécialisés, les PAC. On estime que Jeb aura ainsi dépensé autour de 120 millions de dollars en pure perte. Le désamour dont Hillary Clinton a été la victime au début des primaires procède en partie du même rejet, même si l'ancienne première dame semble l'avoir conjuré en remportant une éclatante victoire en Caroline du Sud. PLUS, IL EST CRITIQUÉ, PLUS, IL PLAÎT À DES ÉLECTEURS FRUSTRÉS Le troisième responsable de la chevauchée jusqu'à présent victorieuse de Donald Trump, c'est paradoxalement un acteur de la vie politique qui ne l'a pas épargné, la presse. À force de critiquer ses excès, de monter en boucle ses outrances de langage, d'accentuer le côté téléréalité à paillettes de ses mee- tings, les médias, et en particulier les télévisions, ont fait du milliardaire-candidat une star de la campagne présidentielle. Un traitement qui s'est avéré gagnant pour lui sur plusieurs plans : D'abord, parce que plus il était critiqué, voire moqué, plus il plaisait à des électeurs frustrés à qui il a pu promettre n'importe quoi. Et jusqu'à faire payer par le Mexique un mur infranchissable qui empêcherait les Mexicains de passer aux États-Unis. Ensuite, parce ce tam-tam médiatique lui a évité de financer des campagnes de spots télévisés, des affiches, des publicités dans les journaux. Puisqu'on parlait de lui sans qu'il ait à débourser un dollar. Du coup, il est en tête des candidats républicains sans avoir trop écorné sa fortune personnelle, puisqu'il est aussi le seul des candidats à pouvoir se vanter de financer sa campagne sans rien demander à personne. Un incident, une affaire, un homme providentiel peuvent-ils encore arrêter Donald Trump ? George Will cite dans un éditorial du Washington Post ce mot du général Douglas MacArthur. « Les désastres s'expliquent toujours par deux mots : too late. » Trop tard. MONDE Mercredi 2 mars 2016 17 ÉGYPTE Coup de chaussure au Parlement Dimanche, un député a frappé d'un coup de chaussure son collègue pour le punir d'avoir reçu à son domicile l'ambassadeur d'Israël en Égypte. e peuple égyptien a appris avec vingt-quatre heures de retard l'incident parlementaire du 28 février. Dimanche matin, le député d'Alexandrie, Kamel Ahmed, a frappé d'un coup de chaussure son collègue Tewfik Okacha pour le punir d'avoir reçu à son domicile l'ambassadeur d'Israël en Égypte, Haim Koren. L'affaire aura des suites. Lundi, nombre de journaux ont consacré leur «une» à cet affront spectaculaire. «Le retour du langage de la chaussure», ironise le quotidien indépendant Al Masry Al Youm. «Le dialogue des chaussures au Parlement», titre le journal gouvernemental Al-Akhbar. D'autres commentaires reprennent le thème de la « normalisation» avec Israël, Al Wafd écrit : «La chaussure est la sanction de la normalisation.» En revanche, certains caricaturistes ont choisi d'en rire. Celui du quotidien à grand tirage Al Masry Al Youm Phs : DR L publie un dessin du Parlement avec une pancarte «Les chaussures sont interdites». Les députés sont condamnés à entrer dans l'hémicycle avec leurs chaussettes. L'Égypte est le premier pays à avoir signé la paix avec Israël, mais la question de la normalisation continue de diviser les esprits. La sympathie d'une centaine de parlementaires envers le député Kamel Ahmed l'atteste. Le crime de Tewfik Okacha, commentateur politique à Faraeen TV, est d'avoir invité à dîner le mercredi 24 février l'ambassa- deur d'Israël. Le lendemain, un communiqué de l'ambassade déclare que « les deux parties se sont mises d'accord pour poursuivre la coopération»… «L'entretien a été très réussi »… De son côté, Okacha déclare à Al Masry Al Youm : «Nous nous sommes mis d'accord pour qu'Israël ait un rôle décisif dans la question du barrage d'Éthiopie sur le Nil.» Okacha n'est pas qualifié pour mener un tel dialogue. À la fin du week-end égyptien, Ahmed Kamel exprime le ressentiment de certains milieux politiques en MIGRATIONS Une crise «mondiale» selon John Kerry a crise des réfugiés en Europe est "mondiale", a estimé le secrétaire d'Etat américain tandis que la tension monte à la frontière entre la Grèce et la Macédoine où des centaines de migrants ont tenté de forcer la barrière de barbelés. Plus de 7 000 migrants et réfugiés restaient bloqués au poste grec d'Idomeni après des restrictions imposées par plusieurs pays, dont la Macédoine, sur le nombre des personnes autorisées à entrer sur leurs territoires, un sujet qui divise l'Union européenne. Alors que dimanche la Macédoine n'avait laissé quasiment aucun migrant traverser, lundi à l'aube 300 Irakiens et Syriens ont finalement pu traverser le poste-frontière. À la mi-journée, plusieurs centaines de migrants, dont des femmes et des enfants, ont tenté de passer en force la frontière, repoussant un cordon policier grec et enfonçant une partie de la barrière de barbelés avant d'être repoussés à coups de gaz lacrymogènes. Selon MSF, le nombre actuel de migrants à Idomeni est quatre fois plus élevé que la capacité des deux camps installés près du poste-frontière et de nombreuses personnes doivent dormir dans les champs. La Macédoine est le premier pays sur la route des Balkans, empruntée par les migrants qui arrivent sur les îles grecques en provenance des côtes turques et veulent rejoindre les pays de l'Europe centrale et du Nord. "Les États-Unis considèrent que la crise des réfugiés est mondiale (...) Ce n'est pas un défi régional (...) C'est un L test pour nous tous", a déclaré le chef de la diplomatie américaine John Kerry, lundi, à Washington. La veille, la chancelière allemande Angela Merkel avait estimé que l'Union européenne ne pouvait pas laisser la Grèce "plonger dans le chaos" face à l'afflux migratoire. Après l'Autriche, premier pays à avoir imposé des quotas, la Croatie, la Slovénie, membres de l'UE, ainsi que la Macédoine et la Serbie ont décidé à leur tour la semaine dernière de limiter le nombre de migrants autorisés sur leurs territoires, provoquant des protestations d'Athènes. À Genève, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a dénoncé le "discours de haine" de certains dirigeants, déplorant que les migrants, déjà traumatisés par les "atrocités" commises dans leur pays, doivent en outre affronter, à leur arrivée en Europe, une "xénophobie" croissante. La Grèce estime qu'entre 50 000 et 70 000 personnes risquaient d'être bloquées dans le pays en mars contre 22.000 actuellement. DES HEURTS DANS LE NORD DE LA FRANCE Et le président macédonien a averti que la route des Balkans serait totalement fermée quand "l'Autriche aura atteint son plafond" de demandeurs d'asile, fixé à 37 500 cette année. Le chiffre s'élève actuellement à "environ 12 000" et le flux progresse désormais lentement, selon le ministère autrichien de l'Intérieur. Réagissant aux critiques de la chancelière allemande qui avait dénoncé la décision "unilatérale" de l'Autriche, la ministre autrichienne de l'Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, a affirmé que Vienne n'avait "de leçon à recevoir de personne". Elle a rappelé que c'est l'Allemagne qui, sans l'afficher, a commencé dès décembre à filtrer les migrants à sa frontière autrichienne. Alors que les dissensions s'exacerbent au sein de l'UE, Mina Andreeva, porteparole de la Commission européenne, a annoncé lundi qu'"un plan d'urgence était en train d'être élaborer pour aider la Grèce" ainsi que d'autres pays de l'Europe de l'ouest "afin de prévenir une éventuelle crise humanitaire". A Athènes, une réunion extraordinaire a eu lieu lundi entre le ministère de l'Intérieur et l'Union des mairies du pays (Kede) pour gérer le problème d'infrastructures d'accueil. Deux camps d'accueil ont récemment été inaugurés en Grèce continentale, d'une capacité de 2.000 personnes chacun actuellement. D'anciens sites olympiques à Hellinikon, banlieue sud d'Athènes, ont également été mis à la disposition de migrants. En France, les autorités ont entamé lundi, la destruction d'une partie du plus grand camp de migrants du pays, la "jungle" de Calais (nord) qui compte, selon les sources, entre 3 700 et 7.000 personnes désireuses de se rendre en Grande-Bretagne. Des heurts ont éclaté entre migrants et militants radicaux, et forces de l'ordre qui, cibles de projectiles, ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogène. Trois militants, ainsi qu'un jeune migrant ont été interpellés, et cinq policiers ont été legèrement blessés, selon les autorités locales. Anticipant cette évacuation, la Belgique voisine avait rétabli ses contrôles à sa frontière il y a une semaine. Depuis, elle a refoulé 619 migrants vers la France. frappant Okacha avec sa chaussure. Les deux députés sont expulsés de l'hémicycle, et seront soumis tous les deux à des comités disciplinaires. Okacha devra aussi s'expliquer devant un conseil spécial sur ses déclarations, considérées comme «une insulte au Parlement, au peuple et à la sécurité nationale ». Le sujet du barrage construit par l'Éthiopie étant lié à la sécurité nationale. Ces démarches prendront du temps. Dans l'intervalle, la majeure partie des parlementaires réclame le renvoi des deux hommes, chacun ayant causé du tort à l'image de la nouvelle Chambre des députés. Cela plonge le Parlement dans une impasse, son règlement intérieur étant en cours d'élaboration. Autre conséquence, plus grave : Tewfik Okacha a aussitôt riposté à Faraeen TV en accusant certains de ses détracteurs – dont les députés Moustapha Bakri, Saad Hassassine et Ahmed Abou Hachim – d'être condamnés dans plusieurs procès du Code pénal. Il assure avoir des preuves, et se demande comment ils ont pu faire admettre leurs candidatures aux législatives. Tewfik Okacha affirme qu'il poursuivra ses rencontres avec l'ambassadeur d'Israël, «quoi qu'il arrive…». Un nouveau coup de chaussure en perspective ? TUNISIE Quatre jihadistes présumés abattus uatre jihadistes présumés ont été tués lors d'une opération menée par les forces de sécurité dans le centre de la Tunisie, pays en proie à une recrudescence d'attaques jihadistes, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur. Des unités spéciales de la Garde nationale (gendarmerie, ndlr) chargées de la lutte contre le terrorisme ont abattu dans la nuit (de lundi à mardi) quatre terroristes dans la région d'Aïn Jaffel, a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère, Yasser Messbah. Dans un communiqué, le ministère a annoncé la fin de cette opération vers 12H00 (11H00 GMT) et la saisie d'une kalachnikov, d'une grande quantité de détonateurs (...) et de munitions, ainsi que d'une grenade artisanale et des téléphones portables. Près de cette région, un jihadiste présumé a été tué le 22 février lors d'un échange de tirs avec l'armée sur le mont Mghilla, voisin du mont Chaambi qui est considéré comme la principale base arrière du maquis jihadiste, à la frontière algérienne. Trois autres jihadistes présumés ont été abattus début février lors d'une opération antiterroriste dans la zone montagneuse de Tounine, près de la ville de Gabès (sud). Depuis 2011, la Tunisie fait face à un essor de la mouvance jihadiste dont les attaques ont coûté la vie à des dizaines de policiers, de militaires et de touristes. Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) mais les trois attentats majeurs qui ont tué en 2015 un total de 72 personnes, dont 59 touristes étrangers, ont été revendiqués par le groupe Etat islamique (EI). Plus de 5.500 Tunisiens, en majorité âgés de 18 à 35 ans, ont rejoint des organisations jihadistes à l'étranger, notamment en Syrie, en Irak et en Libye, selon le groupe de travail de l'ONU sur l'utilisation de mercenaires. Ce nombre est l'un des plus élevés parmi ceux qui voyagent pour rejoindre les conflits. Q 18 CULTURE Mercredi 2 mars 2016 SPECTACLE ALGÉRO-FRANCO-ALLEMAND CONSTANTINE 2015 «Yadra !» s’invite à Oran Skikda et Naâma ouvrent leur semaine culturelle par une mosaïque colorée et rythmée Le spectacle algéro-françaisallemand "yadra" s’est joué, lundi soir au théâtre Abdelkader-Alloula d’Oran, à guichet fermé, dans une salle comble composée en grande majorité de jeunes. Sous le slogan "Le dialogue interculturel comme préalable à la citoyenneté méditerranéenne", la représentation est plus qu’un spectacle. adra», est un mouvement, l’expression d’un contact et d’un échange entre la jeunesse de trois pays, l’Algérie, la France et l’Allemagne, ayant un objectif commun. En effet, trente jeunes artistes, journalistes, étudiants, travailleurs sociaux des trois pays se sont rencontrés par le biais des associations "Une terre culturelle" de Marseille (France), "Istijmam" d’Oran (Algérie) et "Bapop" de Berlin (Allemagne) pour "confronter leur histoire commune et favoriser sa compréhension, pour réfléchir dans une intelligence partagée et sereine à un avenir commun", indiquent les organisateurs du spectacle, soulignant que l’objectif est de travailler ensemble à la mise en place d’outils concrets, innovants et créatifs pour favoriser les échanges entre les trois pays. "Yadra" est un spectacle pluridisciplinaire où la vidéo accompagne les participants sur scène où des personnages fictifs ou réels témoignent de leur expérience de l’Autre, de l’Ailleurs et de l’interculturel. Les personnages jouent avec les mots et les Y Ph : DR « sons des trois langues respectives, mais également avec les idées et les expériences communes, livrant des réflexions sur l’histoire, la société et la politique avec un humour tantôt caustique, tantôt bon enfant. Dans une mise en scène très novatrice, les acteurs algériens, français et allemands s’expriment autour d’un lieu commun mais insolite : des toilettes publiques, considérées comme une "zone libre" où chaque acteur raconte sa vie en arabe, en français et en allemand, donnant lieu à des situations drôles et angoissantes à la fois, mais exprimant tout de même des liens entre les jeunes de trois nationalités différentes. Ces liens parfois improbables mais réels, ne serait-ce que du point de vue de l’histoire commune entre algériens et français et entre allemands et français et où l’improvisation est reine, mais efficace. L’idée du spectacle est venue du tra- vail de réconciliation entrepris par la France et l’Allemagne après la seconde guerre mondiale et symbolisé par l’Office Franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ). "Ce travail constitue à nos yeux une source d’inspiration pour se souvenir et construire un avenir partagé entre les jeunesses franco-algériennes. Nous sommes convaincus que l’efficacité d’un rapprochement interculturel entre les jeunes permettra, comme peut en témoigner l’OFAJ, de bâtir un dialogue réciproque et équitable et, par conséquent, une citoyenneté euro-méditerranéenne", ajoutent les organisateurs. our l’année 2016, les objectifs des organisateurs est de s’appuyer sur le spectacle comme un outil pour multiplier les débats entre et au sein des sociétés concernées et de récolter le plus grand nombre de témoignages possibles. MUSIQUE Hindi Zahra ovationnée pour son premier spectacle à Alger es mélomanes algérois étaient invités lundi soir à découvrir sur scène l’univers musical empreint d’énergie, d’émotions et d’influences diverses de la chanteuse franco-marocaine Hindi Zahra qui se produisait pour la première fois en Algérie. Organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), ce premier spectacle de Hindi Zahra, qui a attiré un public averti et très nombreux, s’est déroulé à guichets fermés, tous les billets ayant été vendus plusieurs jours auparavant. Sur scène la voix soul de la chanteuse qui véhicule toutes les émotions de ses textes se pose sur un univers musical à la croisée des chemins entre le jazz, le reggae, le rock et la folk, en plus d’influences rythmiques ou de sonorités maghrébine, africaine, touareg et latino. Le programme choisi par Hindi Zahra pour cette soirée est essentiellement issu de ses albums "Hindi Zahra" (2009) et "Handmade" (2010) avec des titres comme "Beautiful tango", "Try" ou encore "Imik Si L ne mosaïque colorée et rythmée, représentative du patrimoine des régions de Skikda et de Naâma, est proposée aux Constantinois dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe". Le programme artistique mis au point par les représentants de la wilaya côtière de Skikda a permis, dès jeudi soir, au public de la salle Ahmed-Bey de se délecter, dans une ambiance chaleureuse, de morceaux de musique choisis, comme entrée en matière, les complaintes mystiques de la troupe de chants Aïssaoua de la ville de Collo. Le groupe colliote dont les rythmes aussi entraînants qu’envoûtants, ont plongé les spectateurs dans une atmosphère fervente et sereine, a gratifié l’assistance de moments musicaux enchanteurs, tout en spiritualité. L’assistance, conviée ensuite à un savoureux voyage musical sur les sentiers des plus belles noubas de la musique arabo-andalouse, a pu apprécier le talent de chanteurs, parmi lesquels Ahmed Chekat et Kamel Daghane, qui ont exécuté des noubas "Raml Maya" et "Zidane", arrachant des flots d’ovations d’un public connaisseur. La troupe ‘‘Club 21’’ de musique moderne, conduite par Aïssa Ramdane, a pris le relais pour présenter un bouquet varié de chants modernes auxquels le jeune public répondait par des pas de danse. De la ville des ksours, la troupe Nadjmawa, sous la houlette de Mohamed-Redha Bouguern, a ravi l’assistance avec ses chansons puisées du Gnawa. Cet ensemble a vite fait d’embarquer la salle Ahmed-Bey dans un agréable périple au confins du Sahara, à travers des morceaux choisis dont quelques uns sont repris en chœur par le public que le Guembri et les percussions ont fait frissonner de plaisir. Le groupe "Jil Al Ghad", avec ses huit membres conduits par Kamel Boutaraâ, a assuré la deuxième partie de la soirée concoctée par les artistes de la wilaya de Naâma en présentant un programme varié de chansons modernes qui ont réussi à créer une belle ambiance. La semaine culturelle des wilayas de Skikda et de Naâma, organisée par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), se poursuivra jusqu’à dimanche avec des expositions dédiées à l’histoire, à l’archéologie, à l’art culinaire, en plus de représentations théâtrales pour les adultes et les enfants, ainsi que des spectacles folkloriques. U Mik". En plus de sa voix exceptionnelle, l’artiste qui chante si bien en anglais, en français, en tamazight qu’en arabe dialectal, séduit également le public par son jeu de scène fait de danses discrètes oscillants entre des pas folk, orientaux ou berbères et la "jedba" donnant au spectateur l’impression d’être en transe, transportée par sa musique et ses textes. La chanteuse accompagnée de ses musiciens (guitare, basse, batterie percussions, claviers et cuivres) a également présenté quelques titres de son dernier né "Homeland" sorti en 2015 dont "Any Story", "Un jour" et "Dream". Dans ce nouvel opus, la chanteuse qui dit avoir "replongé dans sa culture marocaine et ses origines touareg" a introduit des sonorités franchement inspirées de l’Assouf du groupe mythique "Tinariwen" avec un habillage plus rock que blues ainsi qu’un petit clin d’úil à la musique gnawa avec de discrets tintements de karkabou. Fan de cette voix de diva de jazz et de soul music, le public de la salle Ibn-Zay- doun a eu le plaisir de découvrir sur scène une "artiste universelle" aussi proche de certaines icônes du rock que de la culture et de la musique maghrébine. Chanteuse, plasticienne et actrice, Hindi Zahra qui est née dans une famille de musiciens et de mélomanes, a sorti son premier album en France en 2009, avant de recevoir deux fois le prix du meilleur album de musique du monde lors des "victoires de la musique" en 2011 et 2016. INFRASTRUCTURES CULTURELLES Mihoubi annonce la création, à Khenchela, d’une antenne de l’Office national de gestion des biens culturels ne antenne de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (OGEBC) sera créée à Khenchela, a annoncé, lundi, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, au cours d’une visite d’inspection dans cette wilaya. La décision a été prise par le ministre sur le site des vestiges numides de Kasr El Kahina, dans la commune de Baghaï, où les ruines, a indiqué le ministre, "doivent être valorisées" par l’OGEBC qui aura pour mission de les entretenir et de les préserver. Des fouilles archéologiques sur plusieurs sites historiques de la wilaya de Khenchela figureront sur l’agenda 2016 du ministère de la Culture, a encore affirmé M. Mihoubi, ajoutant que des équipes spécialisées seront dépêchées dans la région pour "mieux connaître ces vestiges, les valoriser culturellement et touristiquement et éventuellement les classer". Dans une intervention sur les ondes de la radio locale de Khenchela, le ministre de la Culture a invité les chercheurs activant dans le domaine archéologique à s’intéresser à "toutes les phases historiques de l’Algérie" et à "ne pas focaliser sur la période romaine". Il a aussi estimé qu’il était "temps de recourir aux nouvelles techniques en matière de recherches archéologiques". Les associations culturelles doivent, a-t-il également considéré, exploiter les structures du secteur de la culture et proposer des "programmes utiles" afin de bénéficier du soutien moral et matériel de son département. Le ministre a insisté sur le fait que les administrations du secteur de la culture "n’ont pas vocation de produire de la culture mais de mettre en place les conditions nécessaires à son rayonnement". Mihoubi a inspecté, au cours de sa tournée, plusieurs équipements culturels dont la bibliothèque d’El-Hamma qui, a-t-il insisté, doit être "exploitée davantage en consentant plus d’efforts en vue d’impliquer les établissements scolaires. Le ministre a également lancé, symboliquement, les travaux de réalisation d’un laboratoire pour la promotion et la préservation du patrimoine culturel. U CULTURE Mercredi 2 mars 2016 19 AVANT SPOTLIGHT Dix films qui ont fait du journaliste un héros La figure du reporter est au centre du film de Tom McCarthy, Oscar du meilleur film 2016. Bien avant lui, d'autres cinéastes se sont emparés du métier pour raconter leurs histoires. Passage en revue, de Network à Zodiac, en passant par Les Hommes du président ou Mille milliards de dollars. n bras de chemise, pantalons larges, et cernes sous les yeux, les protagonistes de Spotlight sont loin des clichés du Hollywood clinquant. Ces journalistes - incarnés par Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Bryan d'Arcy James - ont pourtant réussi à convaincre l'Académie du cinéma américaine. Dimanche 28 février, les Oscars ont décerné le prix du meilleur film au longmétrage de Tom McCarthy, qui plonge le spectateur dans les coulisses de l'enquête du Boston Globe ayant conduit à la révélation du scandale de pédophilie au sein de l'église catholique américaine. Un travail journalistique de longue haleine récompensé en 2003 par le prestigieux prix Pulitzer. Mettre en scène des journalistes au cinéma n'est pas une première pour autant. Bien avant Tom McCarthy, d'autres réalisateurs se sont intéressés à cette figure intrigante, accro au travail et au scoop. Retour en arrière, avec 10 films ayant consacré le journalisme à l'écran. est licencié après une baisse sensible de son audience. Désespéré, il donne alors rendez-vous à ses téléspectateurs pour leur annoncer son intention de se suicider en direct. Il se rétracte pourtant à la dernière minute, mais son taux d'écoute a déjà grimpé en flèche. Diana Christensen (Faye Dunaway), responsable des programmes, profite de l'occasion pour faire licencier le directeur de l'information Max Schumacher et mettre le journal de Howard Beale sous sa coupe afin de le transformer en une superproduction à grand spectacle. LA DAME DU VENDREDI, DE HOWARD HAWKS (1940) Reporter brillante, Hildy Johnson décide de changer de vie et d'épouser Bruce Baldwin, un modeste agent en assurance. Mais son ancien époux et employeur, Walter Burns (Cary Grant) ne compte pas l'abandonner si facilement. Pour tenter de la garder près de lui, il lui demande de couvrir les dernières heures d'Earl Williams, un homme condamné à mort et dont le journal espère obtenir la grâce, espérant faire renaître chez elle la flamme du journalisme. L'HOMME DE LA RUE, DE FRANK CAPRA (1941) À la suite du rachat de son journal par un riche homme d'affaires, Ann Mitchell voit sa rubrique supprimée, car le rédacteur en chef et le nouveau propriétaire la considèrent trop romantique et pas assez sensationnelle. Pour se venger de son licenciement, elle décide alors d'écrire un Phs : DR E ultime article dans lequel elle prétend avoir reçu une lettre d'un certain John Doe, affirmant vouloir se suicider le soir de Noël depuis le toit de l'Hôtel de Ville. Dès la parution de l'article, tout le monde s'intéresse à cet homme mystérieux et Ann Mitchell convainc son rédacteur en chef de la réembaucher pour continuer à écrire son histoire. LA FEMME DE L'ANNÉE, DE GEORGE STEVENS (1942) Employés dans le même journal, Tess Harding (Katharine Hepburn), brillante chroniqueuse à la rubrique International, et Sam Craig (Spencer Tracy), reporter vedette du service des sports, ne cessent de s'envoyer des piques par éditoriaux interposés. Sommés par leurs rédacteurs en chef de mettre un terme à leurs querelles, ils finissent par faire connaissance. Tout les oppose et pourtant, ils se marient au grand étonnement de leurs amis. Commencent alors les difficultés. DEUX HOMMES DANS MANHATTAN, DE JEAN-PIERRE MELVILLE (1959) À New York, un délégué français s'est volatilisé à l'ONU. Un journaliste, Moreau (Jean-Pierre Melville), et un photographe alcoolique, Delmas (Pierre Grasset), tentent à tout prix de le retrouver. Trois photos de femmes les mettent sur une première piste. Mais après leur avoir rendu visite, l'une d'entre elle tente de se suicider. Moreau et Delmas obtiennent alors ses aveux: le délégué est chez elle, mort d'une crise cardiaque. Sur ordre de son patron, Moreau veut étouffer l'affaire. Delmas pense au contraire se faire de l'argent en vendant des photos à la presse à scandale. SPÉCIALE PREMIÈRE, DE BILLY WILDER (1974) Walter Burns, rédacteur en chef d'un quotidien de Chicago, toujours à l'affût des derniers scoops, envoie son meilleur reporter, Hildy, couvrir la pendaison de Earl Williams, un condamné à mort. Mais Hildy souhaite quitter le métier et annonce sa démission. Alors que Earl Williams parvient à s'évader, il fait irruption dans la salle de presse où Hildy se trouve seul. Comprenant le parti que peut tirer son journal de cette situation, il se décide à rappeler son rédacteur en chef. LES HOMMES DU PRÉSIDENT, D'ALAN J. PAKULA (1976) Spotlight a maintes fois été comparé à ce film culte d'Alan J. Pakula. Le cinéaste y met en scène l'enquête qui mena à la révélation du scandale du Watergate. Présenté initialement comme un simple fait divers, l'arrestation de cinq hommes dans l'immeuble du Watergate, en 1972, intrigue deux journalistes du Washington Post, Carl Bernstein (Dustin Hoffman) et Bob Woodward (Robert Redford), qui se décident à pousser plus loin leur travail d'investigation. Leur enquête commune mit en lumière les malversations du président Richard Nixon et le poussa finalement à la démission. NETWORK: MAIN BASSE SUR LA TÉLÉVISION, DE SIDNEY LUMET (1976) Howard Beale (Peter Finch), présentateur du journal télévisé de la chaîne UBS, Et l'Oscar de la plus grosse déception revient à... Sylvester Stallone a vedette de Creed, l'héritage de Rocky Balboa, était le favori des critiques et du public pour repartir avec l'Oscar du meilleur second rôle. Las… c'est Mark Rylance pour Le Pont des espions qui l'a emporté. Gros K.O. pour Sylvester Stallone aux Oscars 2016. Malgré une performance remarquée dans Creed, l'héritage de Rocky Balboa, le comédien est reparti les mains vides de la 88e cérémonie des Academy awards, dimanche, à Los Angeles. La statuette du meilleur second rôle que cinéphiles et journalistes lui considéraient comme acquise revient finalement au Britannique Mark Rylance, taupe soviétique imperturbable dans Le Pont des espions, de Steven Spielberg. En salle de presse et en coulisses, la victoire de Mark Rylance a été accueillie par des murmures surpris. Nombreux estimaient que les Oscars qui adorent les comeback sauteraient sur la chance unique de récompenser Sylvester Stallone. Ce dernier n'avait plus été nommé depuis le premier Rocky en 1977. Un Oscar aurait été une vraie consécra- L tion pour le comédien de 69 ans qui a accumulé les films mineurs avant de retrouver le succès avec Creed. LA DÉCLARATION D'AMOUR DE SCHWARZENEGGER Hélas, le film Creed est sorti trop tard en salles pour attirer l'attention de l'influent syndicat des acteurs qui ne lui aura accordé aucune nomination, et dont le palmarès est, neuf fois sur dix, annonciateur de celui des Oscars. Toutefois, le film de Ryan Coogler a remporté des récompenses intermédiaires précieuses comme le Golden Globe et le Critics choice awards du meilleur second rôle. Cette défaite en a indigné plus d'un, à commencer par le fidèle Arnold Schwarzenegger. L'interprète de Terminator et ancien gouverneur de Californie a posté une vidéo sur Twitter dans laquelle il rappelle à son ami Stallone: «Sly, souviens-toi, peu importe ce qu'ils disent: pour moi tu es le meilleur… Tu es le gagnant!». Tout n'est pas perdu pour Sylvester Stallone, une suite à Creed est en préparation. L'occasion d'une seconde chance, peut-être? ABSENCE DE MALICE, DE SYDNEY POLLACK (1981) Megan Carter, journaliste du Miami Standard, mène une enquête sur l'assassinat d'un leader syndical. D'après une information du FBI, elle publie un article mettant en cause Mike Gallagher, le fils d'un trafiquant d'alcool. L'homme est pourtant innocent et, compromis par son nom diffusé dans les médias, il est contraint de «collaborer» avec le FBI. Flairant le scoop, Megan Starter poursuit son histoire en écrivant des articles sensationnels, jusqu'à ce que le scandale éclate. MILLE MILLIARDS DE DOLLARS, DE HENRI VERNEUIL (1981) Paul Kerjean (Patrick Dewaere), journaliste «grand reporter» tout feu tout flamme, reçoit un coup de téléphone anonyme qui accuse l'industriel Jacques BenoîtLambert d'avoir reçu un pot-de-vin pour céder à une société multinationale une usine française. L'enquête de Kerjean confirme cette accusation. Il publie un article retentissant sur l'affaire et un scandale éclate. Le lendemain, on retrouve le cadavre de Jacques BenoîtLambert qui semble s'être tiré une balle dans la tête. Kerjean approfondit alors ses recherches et découvre qu'une organisation secrète est impliquée dans l'affaire. Sa vie est elle-même en danger. Après l'excellent thriller conspirationniste I comme Icare inspiré de l'assassinat de JFK, avec Yves Montand, Henri Verneuil s'attaque au thriller journalistique. Critique des multinationales et de la mondialisation, son film est magistralement servi par Patrick Dewaere, aussi éblouissant que convaincant. L'ANNÉE DE TOUS LES DANGERS, DE PETER WEIR (1983) Correspondant australien, Guy Hamilton (Mel Gibson) débarque en Indonésie en 1965 et rejoint le petit cercle des expatriés déjà sur place, dont fait partie Jill Bryant (Sigourney Weaver), une Anglaise travaillant à l'ambassade de son pays dont il tombe rapidement amoureux. Un jour, elle reçoit un message codé annonçant un coup d'État imminent dans le pays. Guy se saisit alors de cette révélation, qui pourrait être le plus gros scoop de sa carrière, contre la volonté de Jill. ZODIAC, DE DAVID FINCHER (2007) Le 4 juillet 1969, soir de la fête de l'Indépendance aux États-Unis, deux jeunes se font tirer dessus en Californie. Un homme, qui se présente sous le pseudonyme de Zodiac, contacte de lui-même les services de police locaux ainsi que le San Francisco Chronicle, l'un des plus importants journaux de la région, et annonce avoir commis ce crime. Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal), dessinateur du journal, tente de déchiffrer un message codé livré par celui qui se présente comme le tueur. Avec l'un de ses collègues, journaliste spécialisé dans les affaires criminelles (Robert Downey Jr.), ils poussent alors l'enquête plus loin afin de découvrir sa véritable identité. En parallèle, l'inspecteur chargé de l'enquête, David Toschi (Mark Ruffalo), fait son possible pour mettre fin à la série et recouper toutes les informations. JEUX Mercredi 2 mars 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°920 21 Mots fléchés n°920 HORIZONTALEMENT 1 - Haletante - 2 - Viscère - Conjectures - 3 - Iridium - Tantale - Embobinées - 4 - Colle - Conifère S’exprime avec des plumes colorées - 5 - Morceau de croûte - Bousculés de nos jours - Curie - 6 - Possessif - Herbages - 7 - Le septième oblige à monter - Condamnas - 8 - Sort le temps d’un choix - Se dilate la rate - 9 - Titane - Délicat - 10 - Fin de participe - Va à l’aventure - Scandium - 11 - Divinité de l’Amour - Repas - 12 - Rebelle - Pour tirer droit. VERTICALEMENT 1 - Qui ne réfléchit pas avant d’agir - 2 - Ouvert à la circulation - Débile mental - 3 - Conjonction Pronom - En carton - Son état d’esprit est limité 4 - Fait sauter - Suivent la théorie - Double voyelle - Noté dans l’hypothèse - 5 - Paresseux - Avant midi - 6 - En lice - Innovateur - 7 - Carré sur le terrain - Poignardée - 8 - Unit - Coup foiré - Consonne double - 9 - Paris - À réformer - 10 - Pierres de touche - Abus. Mots masqués n°920 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui pousse avec abondance (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AFFABLE - AIMANT AMPOULE - BAIE BOOM - BARBON - CARTEL - CORNAC COURSE - DAIS - DEBIT - DOUTE - ELAN EMEUTE - EMPRISE FORMER - FRAISE FRONT - GANG GARÇON - GRAND HAIE - HAINE - HOULE IMPUR - INEDIT INVITE - JALON - JARGON - JOUR - LAIE LARVE - LOURD MALIN - MANIERE MOULE - NERVEUSE NORD - NOTICE OMBRE - OSIER - PAIRE - PERMISE - POSE REBUT - REMISE RELEVE - SCENE SERPE - STERILE TORT - TOURTE TROUPE - USURIER UTILITE - VAIN - VALSE - VOUTE . MOTS CROISÉS N° 919 1. Colporteur - 2. Oseille - Rê - 3. Ni - EE - Sc - 4. Sens - Atèle - 5. Ère - Amenés - 6. Unie - Sus - 7. Roter - Mûri - 8. Aire - Bar - 9. Tsé - Mères - 10. Ie - Paré - Al 11. Vain - Nia - 12. Nauséabond. VERTICALEMENT : 1. Consécration - 2. Osier - Oise 3. Lé - Neutre - Vu - 4. Pies - Née - Pas - 5. Olé ! - Air - Maie - 6. Rl - Âme - Berna - 7. Testé - Mare 8. Censure - Nô - 9. Ur - Leur Sain - 10. Récessif - Lad. MOTS FLÉCHES N° 919 HORIZONTALEMENT : Reclus - Uni - Nolise - Um - Têtu - Essai - Gamin - Ont - Na - Ir Once - Tentes - Es - Esse - Têts Sévère - Boa - UU - Nés - Libellule - Sème - Émeus. VERTICALEMENT : Renégats - Olé ! - Cota - Essaim - Illuminé - Be - Ui - Tri - Vue Essen - Éteule - Es - Oser - LM Au - Son - Ténue - Nuances - Élu - Limités - Usés. MOTS MASQUÉS N°919 BONDIEUSERIE 22 Mercredi 2 mars 2016 Sélection du jour TÉLÉVISION 20H55 Grey's Anatomy - Tempête de sentiments 20H45 Nos femmes Réalisé par : Kevin McKidd Acteurs : Ellen Pompeo (Meredith Grey) Patrick Dempsey (Derek Shepherd) Jesse Williams (Jackson Avery) Chandra Wilson (Miranda Bailey) James Pickens Jr (Richard Webber) Meredith a pris une décision importante qui rend sa vie privée et professionnelle chaotique. Callie et Arizona doivent faire un choix déterminant pour leur avenir. Bailey et Alex se disputent au sujet du poste laissé vacant par Cristina au sein du comité de direction de l'hôpital. Richard adopte un comportement inhabituel. Amelia est stupéfaite lorsqu'elle découvre le secret de Maggie Pierce. 20H50 Maison à vendre 20H50 A perdre la raison Présenté par : Stéphane Plaza Emmanuelle Rivassoux Sophie Ferjani Ahmed, 48 ans, Véronique, 50 ans, et leurs cinq enfants rêvent de quitter leur maison de Vitry-sur-Seine, dans le Val-deMarne, pour s'installer au bord de la mer, en Charente-Maritime, où le père de famille travaille depuis plus d'un an. Malgré une cinquantaine de visites, la demeure n'a toujours pas trouvé preneur. Stéphane Plaza tente de comprendre pourquoi et fait appel à Sophie Ferjani pour revoir la décoration. Ghislaine, 58 ans, et Guy, 60 ans, vivent à Egly, dans l'Essonne. Ce couple de bikers souhaite vendre sa maison pour couler une retraite paisible dans l'Aveyron. Emmanuelle Rivassoux imagine de nouveaux aménagements pour déclencher le coup de cœur chez d'éventuels acheteurs. Parviendront-ils à vendre leur bien au prix espéré ? Réalisé par : Joachim Lafosse Acteurs : Niels Arestrup (André Pinget) Tahar Rahim (Mounir) Emilie Dequenne (Murielle) Stéphane Bissot (Françoise) Mounia Raoui (Fatima Pinget) Fils adoptif d'André, un médecin aisé, Mounir veut épouser la jeune Murielle. Elle accepte. Le couple s'installe chez André et ce dernier les accompagne en voyage de noces. Mounir arrête même les études pour travailler dans son cabinet. Murielle tombe enceinte une fois, puis une autre. André se réjouit de leur bonheur et le couple profite largement de sa générosité, mais il semble de plus en plus présent. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Présenté par : Guy Lagache Comme tous les ans, le Parc des expositions de la porte de Versailles se transforme en ferme géante à l'occasion du Salon de l'agriculture. Jean-Michel, jeune éleveur de vaches limousines, veut tenter sa chance à la grande vente aux enchères pour mettre en avant la qualité de sa viande. Son objectif : fournir les plus grandes tables du pays. Stéphanie, quant à elle, est une citadine reconvertie en fromagère dans le Loir-et-Cher. Elle espère décrocher la médaille d'or du Grand Concours général pour faire décoller ses ventes. A 19 ans, Quentin apprend le métier de boucher. Ses professeurs l'encouragent à devenir le meilleur apprenti de France. Réalisé par : Frédéric Berthe Acteurs : Clémentine Célarié (Paule Lebowitz) Caroline Anglade (Irène Lebowitz) Michel Jonasz (Georges Warnier) Cécile Rebboah (Naddia Benesch) Nicolas Grandhomme (David Moncey) Paule, brillante avocate de 50 ans, a consacré sa vie au cabinet qu'elle a créé avec son ex-mari, Simon Lebowitz. Sa vie bascule le jour où elle découvre que Simon s'est secrètement remarié avec Irène, une associée de 20 ans sa cadette, qu'elle a elle-même recrutée. Lorsque Simon meurt brutalement d'une crise cardiaque, Paule et Irène se retrouvent inéluctablement liées pour diriger le cabinet Lebowitz. Deux rivales de taille. Une compétition acharnée pour honorer leur part d'héritage. Saint-Etienne (L1) / Paris-SG (L1) Dans un stade Geoffroy-Guichard, paré de l'ambiance des grands soirs, les Verts vont tenter de faire chuter l'ogre parisien pour continuer leur chemin dans cette compétition qui leur tient à coeur. Les Stéphanois comptent notamment sur l'attaquant norvégien Alexander Soderlünd arrivé cet hiver en provenance de Rosenborg pour s'imposer ce soir. Mais la tâche s'annonce toutefois rude face à Zlatan Ibrahimovic et les siens intraitables cette saison. Les joueurs de Laurent Blanc ont éliminé l'ASSE en huitième de finale de la coupe de la Ligue et s'avanceront sur la pelouse avec un ascendant psychologique. Mais le temps d'un match de coupe l'exploit reste possible pour les Foréziens. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 20H50 En quête d'actualité - Salon de l'agriculture : au coeur de la plus grande ferme de France 21H25 Lebowitz contre Lebowitz - Tout l'amour que j'ai pour toi 20h55 Coupe de France 4 Acteurs : Richard Berry (Max) Daniel Auteuil (Paul) Thierry Lhermitte (Simon) Pauline Lefèvre (Estelle) Mireille Perrier (Karine) Paul, Max et Simon sont les meilleurs amis du monde. Le rhumatologue, le radiologue et le patron d'un salon de coiffure se retrouvent chaque semaine chez Max pour une rituelle soirée poker, entre hommes. Tout bascule quand Simon débarque effondré et leur annonce qu'il a tué Estelle, sa jeune compagne, au cours d'une dispute. Alors que ses amis lui conseillent de se rendre à la police, Simon leur demande de lui fournir un alibi. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 20H50 Marvel : Les agents du S.H.I.E.L.D. - La cité perdue Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Bill Gierhart Acteurs : Clark Gregg (Phil Coulson) Ming-Na Wen (Melinda May) Chloe Bennet (Skye) Brett Dalton (Grant Ward) Nick Blood (Lance Hunter) Afin d'activer l'Obélisque et ainsi découvrir une arme redoutable, les hommes d'Hydra doivent l'activer dans un temple situé dans la cité extra-terrestre. Mais ils n'ont pas encore découvert l'emplacement de cette dernière, ce qui donne une longueur d'avance au Shield. Coulson et son équipe se rendent sur les lieux afin de prévenir la catastrophe. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : redaction_courrier@yahoo.fr redactioncourrier@gmail.com COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Mercredi 2 mars 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Parlement : ouverture, aujourd’hui de la session de printemps du Parlement «L’Algérie continuera à apporter son appui à l’action pour le règlement juste et définitif du conflit du Sahara occidental à travers un référendum d’autodétermination libre et régulier» Ramtane Lamamra, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, à Genève - Clair, net et précis ! La session de printemps des deux chambres du Parlement s'ouvrira aujourd’hui. La cérémonie d'ouverture débutera au siège de l'APN à 10.00h puis au siège du Conseil de la nation à 11.00h. L'ouverture de la session de printemps du Parlement intervient conformément aux dispositions de l'article 118 de la Constitution et de l'article 5 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de l'APN et du Conseil de la nation, et régissant les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le gouvernement. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, présidera à l'issue de l'ouverture de la session, une réunion conjointe des bureaux des deux chambres du Parlement en présence d'un représentant du gouvernement, consacrée à l'élaboration de l'ordre du jour de la session de printemps. Journée du 8 mars : la fleur de la SNTF pour les femmes Une gratuité sur les voyages effectués au cours de la journée du 8 mars sur tous les trains de banlieue sera consentie aux femmes par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). En plus de la distribution de roses aux femmes voyageuses dans les gares et à bord des trains, la commémoration de la Journée internationale de la femme, sera célébrée à travers une offre spécifique destinée aux femmes par une gratuité sur les voyages effectués ce jour, couvrant tous les trains de banlieue au niveau du réseau ferroviaire national. Pour bénéficier de cet avantage, l'entreprise qui souhaite marquer cet événement par un geste commercial spécifique, recommande ainsi à ses clientes de se rapprocher des guichets des gares des banlieues concernées pour la délivrance d'un titre de transport gratuit. La journée du 8 mars constitue "une occasion idoine pour encourager la femme à emprunter davantage le train, en tant qu'outil de transport efficace et pratique en termes de sécurité et confort", a souligné l'entreprise dans ce contexte. À travers cette offre spéciale destinée exclusivement aux femmes, la SNTF exprime de nouveau son engagement, en tant qu'entreprise citoyenne au service de la mobilité, via le train qui jouit d'atouts indéniables pour la collectivité. «Mon choix ne sera pas fait avant septembre 2017» Adam Ounas, milieu offensif Franco-Algérien de Bordeaux - Juste le temps que l Coq te ferme la basse cour… c’est ok et comme on sait à l’avance que tu finiras par rejoindre l’EN, choix par défaut, stp épargne nous les traditionnels salamalecs sur ton degré d’algérianité ! Football féminin : séminaire en collaboration avec le Paris SG à alger Un séminaire sur le football féminin est organisé depuis lundi à Alger par la Ligue du football féminin en collaboration avec le club français du Paris SG (section féminine). Ce séminaire, qui s'étalera jusqu'à aujourd’hui, aborde plusieurs thèmes liés à l’administration, à l'entraînement technique et à la médecine dans le domaine du football féminin. Par ailleurs, la Ligue du football féminin a organisé son assemblée générale ordinaire le 10 février dernier, où les bilans moral et financier de l’exercice 2015 ont été adoptés. La sélection nationale féminine a abordé sa dernière ligne droite dans la préparation de la double confrontation face à l'Ethiopie dans le cadre du 1er tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2016 au Cameroun. Les joueuses de l'entraîneur Azzedine Chih joueront le match aller dimanche prochain au stade Omar-Hamadi d'Alger (16h00) alors que la seconde manche est prévue le samedi 26 mars à Addis-Abeba. Oman : 18 personnes périssent dans un accident de la route Au moins 18 personnes, dont des étrangers, ont trouvé la mort mardi dans un accident de la route dans le sultanat d'Oman lorsqu'un bus est entré en collision avec un camion et une voiture, a rapporté l'agence de presse omanaise ONA. L'accident a eu lieu à l'aube à un rond-point sur la route reliant Fahud et Ibri, dans l'ouest du pays, a indiqué ONA, faisant également état de 14 blessés. Selon les autorités locales, l'autobus à destination de Dubaï était parti lundi à 15h30 de Salalah avec 28 passagers à bord. «Le football brésilien se repose sur ses lauriers» Kaka - Le repos du guerrier, quoi ! «Il a acheté plus de voix que le cheikh Salman» Maurizio Zamparini, président de Palerme, à propos du nouveau président de la Fifa, Gianni Infantino - Ciao, Gianni, les emmm…commencent ! Le virus Zika peut également être à l'origine du syndrome neurologique Guillain-Barré Le virus Zika, qui sévit en Amérique du Sud, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, peut également être à l'origine d'un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré, révèle une étude publiée mardi dans la revue médicale britannique The Lancet. Il s'agit de "la première démonstration d'un lien entre le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré", souligne le professeur Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur à Paris, qui a coordonné l'étude. L'étude a été réalisée à partir de données recueillies en Polynésie française, où une épidémie Zika, entre octobre 2013 et avril 2014, a touché les deux-tiers de la population. La maladie provoque, dans 20 à 30% des cas une défaillance respiratoire et, dans les pays riches, environ 5% de décès. Ce syndrome neurologique rare est observé à la suite d'autres infections virales (grippe, dengue, virus du Nil occidental...) mais également de façon non négligeable, à la suite d'une infection bactérienne (Campylobacter). Avec plus de 1,5 million de cas au Brésil, et plusieurs milliers ailleurs, dont déjà plus de 40.000 cas en Colombie, les chercheurs mettent en garde sur les risques de voir les capacités de soins intensifs dépassées, en particulier en dehors des cités urbaines. Toutefois dans la grande majorité des cas, l'infection par le virus Zika, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement curatif, est bénigne. Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), pouvant entraîner à la fois une paralysie des membres et une atteinte respiratoire, a été diagnostiqué chez 42 patients, dont 16 sont passés en réanimation pour avoir une assistance respiratoire. Aucun n'est mort. "Le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré a été estimé à 2,4 pour 10.000 infections par le virus Zika", note le Pr Fontanet. Les chercheurs estiment avoir écarté un rôle de la dengue dans la survenue de ces atteintes neurologiques. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Mercredi 2 mars 2016 20°C / 9°C Mercredi 22 djoumad el oual 1437 Dohr : 13h00 Assar : 16h14 Maghreb : 18h47 Îcha : 20h05 Dans la journée : ensoleillé Vent : 21 km/h Humidité : 51 % Dans la nuit : dégagé Vent : 10 km/h Humidité : 70 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN LIBYE AFFAIRE KAMEL DAOUD-ZRAOUI A’HAMADACHE Les choix difficiles de l’Algérie, selon le DG de l’Inseg 6 mois requis, verdict le 8 mars L É Ph : DR La situation en Libye, son origine, son développement et surtout ses répercussions ont été décortiqués par le docteur Lyes Boukraâ, directeur général de l’Institut national des études de stratégie globale (Inesg), invité hier au forum du quotidien E’Chaâb. vitant le concept de ‘scénario catastrophe’ M. Boukraâ a considéré le conflit en Libye, ayant toutes les prémices d’une guerre, d’extrêmement dangereux non seulement pour ce pays mais aussi pour tous ceux de la région. Les derniers développements en date, à savoir, le refus d’approbation du gouvernement par le parlement de Tobrouk et les bombardements américains viennent le confirmer, a-t-il soutenu avec pertinence. Il l’a même classé dans une liste de conflits complexes qualifiés de transnationaux, touchant à plusieurs groupes de populations et couvrant de larges espaces géopolitiques. Des conflits très difficiles à gérer et surtout à résoudre dans la mesure où ils portent en eux-même les éléments de leur reproduction. Parmi ceux-ci il a cité, dans la région arabe/nord Afrique, le conflit yémeno-saoudien, égypto-soudanais (corne de l’Afrique), syro-libanojordanien et irako-iranien. Pour le directeur de l’Inesg, la paix en Libye ne servirait pas les intérêts des parties concernées de près ou de loin par le conflit, d’où leurs manœuvres pour le faire perdurer davantage, allant même vers une guerre à la syrienne. Les puissances occidentales cherchent le pétrole libyen, l’Égypte utilise ce conflit pour maintenir son nouveau régime, l’Arabie saoudite en fait usage pour asseoir sa politique de prix sur le marché pétrolier et sa dominance dans le duel régional sunnite-chiite, le Maroc serait pour une guerre pour détourner l’attention Lyes Boukraâ, DG de l’INSEG internationale de la cause sahraouie, le Soudan y trouverait un intérêt en manipulant les groupes islamistes armés, la Tunisie qui serait contre ne pèse guère sur l’échiquier politique international étant dépendante des aides occidentales, a-t-il poursuivi. Dans ce contexte, l’Algérie se trouve être le seul pays s’opposant clairement à la guerre en Libye et appelant à une solution politique mais elle ne peut pas, à elle seule, renverser la vapeur. Plus grave encore, cette position fait encourir des risques réels pour le pays, le débordement du conflit vers le territoire algérien non seulement à cause de la porosité de nos frontières et des flux migratoires donnant lieu à tous types de trafic mais aussi par les questions sensibles des mouvements touareg et des berbères, qui pourraientt être utilisés par plusieurs parties. Cela s’avèrerait plus contraignant si l’on sait que notre pays est en quête de stabilité et d’unité en vue d’une relance économique, a-t-il souligné. Pour ce politologue, à ce conflit régional s’impose une solution régionale et pourrait trouver, dans un premier temps, un appui à sa position au sein de l’Union maghrébine si la question du Sahara occidental serait réglée. D’autres alliances et pactes avec des parties ayant les mêmes intérêts que l’Algérie lui seraient également des appuis précieux dans sa quête vers la paix régionale, renforçant celle obtenue au niveau national. L’orateur a déclaré qu’aujourd’hui l’Algérie ne peut plus rester en marge des évènements et doit par conséquent s’intégrer dans l’ordre international, sauf que la question qui se pose est pour quel camp opter? L’alliance occidentale qui serait contradictoire avec les fondements de la société algérienne ayant mené l’une des plus dures guerres contre un pilier de ce même occident. La Russie vis-à-vis de laquelle l’Algérie a pris ses distances depuis les années 90 et voudrait ne plus être taxée d’appartenance au bloc est. En dernier lieu la position chinoise basée sur l’expansion des intérêts économiques, qui serait fatale sur le plan sécuritaire pour notre pays. L’invité de la chaîne 1 a insisté sur le fait d’avoir une réponse claire à cette question, notamment en dépassant son passé. Il préconise, dans ce cadre, un débat national, engageant notamment les élites pour décider des actions à mener aussi bien à l’échelle national qu’internationale. Il y va de la préservation de la sécurité nationale et, par là même, de la pérennité de l’État-nation, a-t-il conclu. Lyes Azizi RAMTANE LAMAMRA A GENÈVE : Jeudi 23 djoumad el oual Sobh : 05h50 Chourouk : 07h16 e tribunal d’Oran a décidé de la date du 8 mars prochain pour rendre son verdict dans l’affaire de «menace de mort» contre l’écrivain et journaliste Kamel Daoud. Le procès s’est déroulé en l'absence de la victime, représentée par son avocat Abderrazak Fodil, et en présence de l’accusé Zraoui A’hamadache qui a nié l’accusation portée contre lui, à savoir la menace de mort, tout en soutenant qu’il a agi en tant que citoyen et membre de la ligue internationale des oulémas musulmans, «sollicitant les pouvoirs publics à exercer l’application de la peine (El Hadd) sur l’écrivain Kamel Daoud, en application de la chariâa pour ce qui concerne l’atteinte aux valeurs de l'Islam». Son appel, adressé aux pouvoirs publics, a été fait «suite aux propos contenus dans un roman de l’écrivain Kamel Daoud et ses déclarations précédentes à une chaîne de télévision française», a-t-il ajouté. Il a estimé que les propos du romancier «affectent les sentiments des musulmans et les valeurs fondamentales de la nation algérienne, telle que l’identité et la langue arabe», tout en signalant qu’il a, à son tour, déposé plainte contre l’auteur au niveau d’un tribunal à Alger suite aux déclarations de Kamel Daoud à la chaîne française. De son côté, l’avocat de la victime a estimé que l’appel lancé par A’hamadache sur son compte personnel de Facebook et ses déclarations lors d’une émission diffusée par une chaîne privée algérienne est «une incitation claire pour tuer l’écrivain», qualifiant ceci de «menace de mort» selon les lois du code pénal. L’avocat de Kamel Daoud a requis l’application de la loi afin de «réhabiliter la victime» et un dinar symbolique.Le procureur a demandé, à l’issue de son réquisitoire, six mois de prison ferme et 50.000 DA d'amende à l'encontre de l’accusé. LUTTE CONTRE LE TERRORISME Deux terroristes abattus et deux pistolets L’Algérie continuera à apporter mitrailleurs récupérés à Bouira son appui pour un règlement juste eux terroristes ont été abattus et deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov D et une quantité de munitions récupérés, mardi à Bouira, par un détachement nationale populaire (ANP), indique le ministère de la Défense nationale et définitif au Sahara occidenta dedansl'Armée un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de L’ Algérie continuera à apporter son appui à l’action pour le règlement «juste et définitif» du conflit du Sahara occidental à travers un référendum d’autodétermination «libre et régulier», a réaffirmé mardi à Genève le ministre d’état, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Mon pays continuera à ne ménager aucun effort pour apporter son appui à l’action du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel, l’ambassadeur Christopher Ross, pour un règlement juste et définitif de ce conflit à travers un référendum d’autodétermination libre et régulier», a-t-il précisé dans son intervention au Segment de haut niveau de la 31e session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Le ministre d’état a fait remarquer que par ce «déni du droit», dont souffre le peuple du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, le processus d’autodétermination est contrarié depuis 1975, date de l’occupation par le Maroc de ce territoire déclaré non-autonome par les Nations unies. «Les tentatives visant à tenir en échec la volonté de la communauté internationale ne doivent pas nous détourner de l’objectif impératif d’une solution conforme à la légalité internationale», a-t-il tenu à avertir, saluant la mission dépêchée, l’année passée, par le Haut commissaire aux droits de l’Homme dans le territoire sahraoui qu’il a qualifiée de «signal positif». l'Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Bouira (1ère Région militaire) a abattu deux terroristes, hier à 11h00, suite à une opération de fouille et de ratissage menée près d'El Kadiria», note le communiqué. «L'opération, qui est toujours en cours, s'est soldée par la récupération de deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, une quantité de munitions, une paire de jumelles et un téléphone portable», précise la même source. ORAN L Un élève du cycle moyen tué par son camarade à hai Nedjma e service des urgences médico-chirurgicales du CHU d’Oran a accueilli, hier, un collégien de 15 ans présentant de graves blessures au ventre, a indiqué le chargé de communication de cet établissement hospitalier. L’élève, qui a succombé à ses blessures, aurait reçu des coups de couteau au niveau de l’abdomen de la part d'un camarade, a-t-on indiqué. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête sur les tenants et aboutissants de ce drame.
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