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SKIKDA
Peine capitale contre une femme et son complice
pour homicide et mutilation de son ex-mari
P 24
ÉLIMINATOIRES CAN-2017/
ALGÉRIE-ÉTHIOPIE,
DEMAIN À BLIDA (20H30)
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Jeudi 24 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3676 - 12e année
Les Verts pour
un autre pas vers
la qualif.
P 11
BENGHEBRIT AVERTIT :
«Des brouilleurs
de communications
contre la triche au Bac»
Dans un entretien accordé
à l’APS, la ministre de
l’Éducation nationale, Nouria
Benghebrit, a évoqué hier
plusieurs questions relevant
de son secteur. Le Bac,
les programmes 2G, la
déperdition scolaire, les
départs en retraite anticipés,
ainsi que le concours de
recrutement de 28 000
enseignants ont été, en effet,
les principaux points soulevés.
Lire en page 3
L’examen
le 30 avril
Nouria Benghebrit, ministre
de l’Éducation nationale
P3
LAKSACI EST REVENU SUR LA QUESTION À L’APN
Vers l’augmentation
de l’allocation
touristique
L’Argentier du pays est revenu hier sur un sujet
dont le débat remonte au moins aux cinq
dernières années.
P4
l LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT
D’ARGENT
Les agents
immobiliers,
le maillon faible
l INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Mohamed Laksaci, gouverneur
de la Banque d’Algérie,
P2
Biotechnologie, un
pactole à capter P 4
Phs : DR
l RECRUTEMENT D’ENSEIGNANTS
2
ACTUALITÉ
Jeudi 24 mars 2016
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT
Les intervenants dans
le marché de
l’immobilier,
particulièrement les
agents immobiliers,
seraient le maillon
faible de la chaîne de
lutte contre le
blanchiment d’argent.
C’est du moins le
constat dressé par les
intervenants, lors
d’une journée d’étude
organisée hier, à
Alger, par le site
spécialisé dans
l’immobilier
“Lkeria.com”.
rganisée sous le
thème “Le Rôle des
métiers de l’immobilier dans la lutte anti-blanchiment de capitaux et financement du terrorisme”, la rencontre a eu pour objectif de
vulgariser le dispositif législatif régissant ce domaine et
sensibiliser les professionnels
de l’immobilier, quant au
rôle et devoir qui leur est
dévolu par la loi. Elle a été
animée par Lotfi Ramdani,
fondateur du site Lkeria.
Cet ancien inspecteur de
la Banque d’Algérie a relevé
que "l’immobilier est un secteur propice aux actes de corruption et de blanchiment
d’argent par excellence, d’où
le rôle très important des
agents immobiliers dans la
lutte contre ce phénomène,
étant assujettis à la déclaration de soupçon, et ce, en collaboration avec les notaires,
O
Ph : DR
Les agents immobiliers,
le maillon faible
les banques, la Cellule de
traitement du renseignement
financier (CTRF), placée
sous la tutelle du ministère
des Finances, ainsi que la justice". Il a exposé, à ce titre,
certaines dispositions des lois
régissant ce domaine (loi 0501 du 6 février 2005 et décret
exécutif 06-05 du 9 janvier
2006), en citant le caractère
obligatoire de déclaration de
tous soupçons liés aux transactions immobilières, sans
pour autant que cela n’engage des poursuites d’une quelconque nature, si la déclaration s’avère infondée. Il a fait
part, par contre, des risques
encourus par les agents
immobiliers en cas de non
déclaration, à savoir, des
sanctions disciplinaires, des
amendes allant jusqu’à 10
millions de DA, ainsi que des
poursuites judiciaires.
Les professionnels assujettis doivent également former
leur personnel et filtrer leur
clientèle en se basant sur la
liste des terroristes établie par
les Nations unis, a-t-il ajouté.
Sur ce point, Lkeria.com a
développé pour un système
de recherche qui vérifie
directement dans la liste des
Nations unies le nom de la
personne et affiche des informations sur le présumé terroriste,
le
cas
échéant.
Cependant, la réalité est totalement différente. Selon
Ramdani, si les banques et
Algérie Poste transmettent à
la CTRF respectivement un
peu plus de 100 et entre 200
et 300 déclarations de soupçon par année, les agents
immobiliers n’en transmettent aucune.
C’est dire que "cette situation inquiétante fait de ces
intervenants le maillon faible
de la chaîne de lutte contre ce
fléau", a-il souligné. Et de
poursuivre que cette passivité
n’est pas du tout sans risque
sur l’agent immobilier puisqu’elle altère l’image et la
notoriété de son activité et
elle le prédispose à des sanctions et autres poursuites.
Plus grave encore, elle détruit
l’économie nationale, en faisant flamber les prix et injectant des fonds colossaux provenant de trafics et d’activités
illicites dans le circuit légal,
sans création de richesses ni
d’emplois. Le conférencier a
rappelé, par ailleurs, que
cette situation conjuguée au
retard dans notre dispositif
législatif, pour ce qui est du
blanchiment d’argent et du
financement du terrorisme a
fait que notre pays était resté
sur la liste noire du Groupe
d’action financière (GAFI),
un organisme intergouvernemental créé en 1989 par les
ministres de ses États
membres, ayant pour objectifs l’élaboration des normes
et la promotion de l’efficace
application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de
lutte contre le blanchiment
de capitaux, le financement
du terrorisme et les autres
menaces pour l’intégrité du
système financier international.
Ce n’est qu’en 2015, après
l’amendement de la loi 0501, que l’Algérie a été retirée
de cette liste. Ce regroupement a vu essentiellement la
participation des agents
immobiliers, ainsi que des
représentants de la CTRF, de
la corporation des notaires et
des établissements financiers,
ainsi que des promoteurs
immobiliers. Le ministère de
l’Habitat
directement
concerné a, toutefois, brillé
par son absence.
Les présents, à leur tête le
président de la Fédération
des agences immobilières
Abdelhakkim Aouidat, ont
soulevé l’obligation d’assainir
le marché de l’immobilier des
non professionnels, d’assurer
des formations aux acteurs et
de mettre en place un système de télé-déclaration informatisée, notamment pour
ceux exerçant en dehors de la
capitale.
Lyes Azizi
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
OUARGLA
Un terroriste
recherché arrêté
n terroriste a été arrêté hier, à
Ouargla, par les services de sécurité, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
"Dans le cadre de la lutte antiterroriste,
un terroriste recherché par les services
de sécurité a été arrêté à l'aube hier, à
Ouargla, (4e Région militaire)", précise
la même source. Par ailleurs, et dans le
cadre de la lutte contre la criminalité
organisée, "trois contrebandiers ont été
appréhendés, deux véhicules tout-terrain et 3 200 litres de carburant ont été
saisis à In Guezzam, (6e Région militaire), ajoute-t-on. En outre, et à Tlemcen,
(2e Région militaire), treize immigrants
clandestins ont été arrêtés", rapporte
encore le MDN.
U
BOUIRA
Trois casemates
détruites près de
Zbarbar
ans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces de l’ANP ont encore
asséné un coup dur aux dernières
poches de sanguinaires activant sur le
territoire de la wilaya de Bouira. En
effet, selon des sources sécuritaires
locales, les militaires ont découvert
avant-hier, à travers une opération de
ratissage, qui se poursuivait depuis plusieurs jours, dans les denses forêts
situées entre les deux régions Lakhdaria
et Bordj-Akhris, au nord-ouest de
Bouira, trois casemates qui servaient de
caches aux terroristes. Lesdites caches
ont été détruites après être fouillées par
les éléments de l’Armée nationale populaire. Ces derniers qui continuent de
mettre la pression et de pourchasser les
groupuscules de sanguinaires, encore en
activité dans la wilaya de Bouira, n’ont
pas l’intention de reculer jusqu’à leur
total anéantissement. Rappelons, enfin,
que plusieurs opérations de ratissages
sont enclenchées dans plusieurs régions
de la wilaya par les nombreux détachements de l’ANP implantés à Bouira.
Cependant, aucune autre information
fiable n’est encore disponible pour
l’heure.
O. S.
D
PLUSIEURS RESPONSABLES EUROPÉENS Y FONT RÉFÉRENCE DE PLUS EN PLUS OUVERTEMENT
Bruxelles ouvre la voie à une intervention en Libye
Europe a été frappée, avant-hier,
en
son
cœur
politique,
Bruxelles, la capitale belge, par
deux attentats sanglants. Des attentats qui
ont ciblé son aéroport international et une
des stations de son métro
-deux lieux,
tout ce qu’il y a de plus public- que Daech
s’est empressé de revendiquer. Et qui ont
été précédés par une série d’événements
qui se sont produits, pour l’un d’entre
eux, à Bruxelles même, et pour les autres
dans la région maghrébo-sahélienne. Des
évènements qui ont pour particularité de
ramener, tous, à la nébuleuse djihadiste. À
Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique)
et à Daech, pour être précis. Dans un jeu
de rôle où, à l’évidence, rien n’est laissé au
hasard, mais où tout est parfaitement programmé, ces deux organisations-phares
de la nébuleuse terroriste ont, en effet,
revendiqué tous les évènements en question. Des revendications qui -est-ce fortuit
?- apportent de l’eau au moulin des chancelleries occidentales dans leurs «croisades», pas du tout innocentes, au vu des
visées géostratégiques qui les sous-tendent, contre «le péril vert» qui menacerait,
dans leurs quiétude et valeurs, leurs sociétés et peuples ; un péril qu’incarnent,
comme par hasard, la nébuleuse djihadiste et ses organisations-phares susmention-
L’
nées. De là, la conviction de nombre d’observateurs de la scène arabo-sahélienne
que la succession des faits sanglants que
connaissent, depuis quelques mois, cette
aire géo-civilisationnelle et une partie du
Vieux Continent, ne relève d’aucun
hasard. Mais s’inscrit plutôt dans un
agenda, dont la finalité dernière est la
reconfiguration de la carte politique de
l’aire arabo-sahélienne précitée.
Et l’objectif visé, à une échéance rapprochée, l’intervention en Libye. Une
intervention qui est dans l’air depuis la
suspecte, parce que brusque, apparition, à
la fin de l’année 2014, de Daech en Libye.
Et qui est revendiquée, avec une insistance croissante, par les pays occidentaux,
depuis l’attentat, en janvier 2015, contre
l’hebdomadaire satirique
«Charlie
Hebdo» et, surtout, depuis ceux qui ont
frappé, au mois de novembre de la même
année, la capitale française. Nul doute
que cette revendication (d’une intervention en Libye) va se faire plus pressante
après les derniers attentats qui viennent
d’ensanglanter la capitale belge et européenne. Surtout auprès des pays du voisinage libyen. Et plus particulièrement
auprès de l’Algérie et de la Tunisie qui, de
tous ces pays, semblent les plus résolus
dans leur opposition au bellicisme occi-
dental à propos de la Libye. Une opposition basée sur leur refus principiel de
toute ingérence étrangère dans les affaires
internes des pays et sur leur conviction,
tout aussi principielle, que les conflits et
les crises, surtout d’ordre interne, se
règlent avant tout politiquement. Des
données qui confortent l’analyse développée par nombre d’observateurs de la
scène maghrébo-sahélienne et l’opinion
qui tend à s’élargir parmi les citoyens des
pays de cette région, que tous ces évènements participent d’un double objectif: de
pression sur les États opposés à l’approche occidentale de lutte contre le terrorisme et, partant, à l’intervention en
Libye, pour certains de ces évènements; et
de conditionnement de l’opinion
publique européenne dans la perspective
de l’amener à cautionner cette intervention et toutes les actions en préparation
dans le cadre de la supposée lutte en question, pour les autres. C’est, à coup sûr,
dans la première catégorie que s’inscrivent les attaques, revendiquées par Aqmi,
menées, depuis le début de la présente
année, contre des sites touristiques au
Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, un hôtel
de Bamako abritant le siège de la Mission
militaire de l’Union européenne au Mali,
un site gazier du Sud de l’Algérie, et celle
d’envergure, revendiquée par Daech,
contre la ville tunisienne, frontalière de la
Libye, de Ben-Guerdane : les pays le plus
visés par ces pressions étant l’Algérie et la
Tunisie qui, comme souligné ci-dessus,
s’opposent le plus résolument à toute
intervention militaire occidentale en
Libye. Et dans la seconde, que s’inscrit
l’arrestation surmédiatisée, quelques jours
seulement avant les derniers faits de
Bruxelles, de Salah Abdessalam, un Belge
d’origine marocaine, présenté comme
étant le cerveau des sanglants -ils ont fait
officiellement 183 morts et quelque 400
blessés- attentats qui ont ébranlé la capitale française, en novembre 2015. Mais,
également, toutes les déclarations des responsables européens, ressassées à l’envi à
chaque attentat, sur «la gravité de la
menace que fait peser sur l’Europe la présence, à seulement trois cent kilomètres
de sa rive sud, des djihadistes de Daech».
Clairement décodées, celles-ci apparaissent pour ce qu’elles sont réellement: une
préparation de l’opinion publique européenne à accepter une intervention militaire en Libye; à l’évidence, décidée
depuis quelque temps déjà; pour certains
observateurs, depuis que la présence de
Daech a été signalée en Libye…
Mourad Bendris
ACTUALITÉ
Jeudi 24 mars 2016
3
BENGHEBRIT AVERTIT :
«Des brouilleurs de communications contre
la triche au bac»
n ce qui concerne le
concours de recrutement reporté à maintes
reprises, la ministre a annoncé
à cet égard qu’il aura finalement lieu le 30 avril prochain,
et les résultats seront donnés
le 12 mai, ce qui permettra,
selon elle, aux candidats retenus de passer le test oral les 8
et 9 juin, alors que les résultats
définitifs
seront
rendus
publics le 30 juin. Elle a expliqué que le report de cette
épreuve a été dicté par des
considérations
objectives,
notamment
organisationnelles, nécessitant la sensibilisation des inspecteurs et des
responsables des ressources
humaines au niveau local.
«Nous avons choisi la date du
samedi 30 avril pour ne pas
perturber la scolarité des
élèves», a-t-elle souligné, ajoutant que le test oral interviendra bien après le déroulement
des examens nationaux. Selon
Benghebrit, cette opération
lourde de part le nombre de
plus de 28 000 postes ouverts,
et par ricochet le nombre de
candidatures nécessite une
maîtrise du calendrier, afin de
permettre aussi à la Fonction
publique de nous accompagner dans cette opération. En
outre, elle a fait savoir que les
spécialités ont été élargies,
cette année, à 28 nouvelles
filières, à l'instar des sciences
politiques, des sciences de la
communication, du droit, de
l'économie et de certaines spécialités scientifiques. Toutefois, les candidats retenus suivront des formations cycliques
dès le mois de juillet, et le
ministère a déjà pris option
pour un portail électronique
de formation à distance.
«Nous allons compenser le
manque pédagogique par un
encadrement de qualité, l'accompagnement et la prise en
charge à travers les inspections», a-t-elle expliqué, insistant sur le recrutement des
diplômes des Écoles normales
supérieures des enseignants
(ENS). Le recrutement de
qualité demeure celui des
diplômes des ENS, d'ailleurs,
les équipes du ministère travaillent d'arrache-pied avec
ceux du ministère de l'Enseignement supérieur pour la
mise en place d'une cartographie par besoin, par wilaya et
par cycle, a indiqué la
ministre, en insistant sur les
principes de l'équité dans cette
opération.
E
de chacun. Ils doivent assumer
leur responsabilité. Je leur
conseille,
cependant,
d'y
renonce, sachant que la loi ne
leur permet pas une intégration
directe car la Fonction
publique a l'obligation d'équité,
a-t-elle souligné. Relevant que
cette catégorie d'enseignants a
eu l'occasion, au cours des
deux dernières années, de passer le concours, elle a considéré
qu'un contractuel ne peut pas
avoir un double avantage, c'est
la loi, assurant qu'aucune personne n'avait été lésée.
Ph : DR
Dans un entretien accordé à
l’APS, la ministre de
l’Éducation nationale,
Nouria Benghebrit, a
évoqué hier plusieurs
questions relevant de son
secteur. Le Bac, les
programmes 2G, la
déperdition scolaire, les
départs en retraite,
anticipés, et aussi le
concours de recrutement de
28 000 enseignants ont
été, en effet, les principaux
points soulevés.
Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale
96 % DES DEMANDES DE
RETRAITE SONT DES
DÉPARTS ANTICIPÉS
Le nombre des départs à la
retraite anticipée des enseignants a atteint un taux de
96% du nombre total (des
départs à la retraite) pour l'année 2016, a indiqué par ailleurs
Nouria Benghebrit. Selon la
ministre, les raisons de ce phénomène sont à chercher dans
l'amélioration des conditions
financières des enseignants,
suite à l'augmentation des
salaires, intervenue depuis
2010. Tout en exprimant son
regret devant cette flambée de
départs de compétences ayant
un niveau d'expérience sur le
plan éducatif et pédagogique,
elle a relevé que «nous ne pouvons pas les empêcher de partir, dans la mesure où la loi le
permet». La réglementation en
vigueur autorise les enseignants hommes à faire valoir
leurs droits à la retraite anticipée après 20 ans de cotisations
et 50 ans d'âge, et 15 ans de
cotisations et 45 d'âge pour les
femmes, a-t-elle expliqué. Évoquant le problème des enseignants contractuels qui menacent de recourir à une démission collective et le boycott du
concours du 30 avril, Benghebrit a appelé à la responsabilité
SYSTÈME DE
REMÉDIATION POUR
LUTTER CONTRE LA
DÉPERDITION
La ministre a fait savoir,
dans un autre cadre d’idées,
qu'un groupe de travail, composé
d'experts
algériens,
décortique actuellement des
millions de copies des examens de la 5e, du BEM et du
Bac, afin d'élaborer une grille
d'analyse permettant de déceler les failles (ou les erreurs à
répétition) chez les élèves.
Selon la responsable, qui
répondait à une question relative au nombre important de
doublants, le groupe en question rendra les résultats de son
travail en mai prochain, ce qui
permettra de donner à l'enseignant la solution pour parer à
certaines faiblesses récurrentes des élèves. «C'est un
travail énorme qui se fait, car
il nous faut un protocole,
comme cela se fait à travers le
monde. Cette analyse mettra à
la disposition de l'enseignant
la clé pour remédier aux
points faibles de ses élèves. Si
des erreurs de syntaxe, de
grammaire ou autres se répètent, l'enseignant est dans
l'obligation de diriger ses
efforts dans ce sens, a-t-elle
insisté. Dans ces sens, elle a
ajouté que seul le système de
remédiation est à même de
réduire le taux de déperdition
scolaire qui pourra donner
une seconde chance aux
enfants scolarisés.
Ania N. C.
FRAUDE AVEC LES MOYENS DE COMMUNICATION
Le recours aux brouilleurs n'est pas écarté
a ministre de l'Éducation nationale, Nouria Benghebrit, n'a pas écarté le recours aux dernières technologies comme les brouilleurs des moyens de télécommunications pour contrer
les tentatives de triche lors de l'examen du Baccalauréat. «Tous les moyens technologiques, dont les
brouilleurs des moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d'enfreindre la
réglementation et de tricher lors de l'examen du Baccalauréat, a indiqué, hier, la ministre. Elle a
expliqué également qu'une opération de sensibilisation, forte et rigoureuse, en direction des parents
et des candidats, sera menée afin d'interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui
mobilise plusieurs secteurs. Dans ce sens, elle a rappelé que la dernière convention signée avec la
Direction nationale de la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale est venue formaliser une
coopération de longue date, citant notamment, le transport des sujets par avions militaires. Benghebrit a précisé que son département dispose, actuellement, de moyens d'identification et d'indices lui
permettant d'intensifier la surveillance et le contrôle dans certains établissements, par rapport à
d'autres. À travers une étude, nous pouvons avoir des indices qui nous montrent les établissements,
les filières ou groupes qu'il faut contrôler davantage, a-t-elle souligné.
A.N.C
L
INSUFFISANCES RÉNALES
Plus de 10 000 patients en attente d’une greffe
a greffe rénale en Algérie accuse un
retard très important, en raison de
l’insuffisance des dons. Attendre
encore et toujours. Le quotidien d’un
insuffisant en Algérie se résume à une
attente, prolongée, interminable.
Au cours des dix dernières années, le
nombre de malades a triplé, passant de 3
000 cas à plus de 10 000 personnes inscrites sur liste d’attente. Ainsi, le président
de la Société algérienne de néphrologie, le
professeur Tahar Rayan, a tiré, hier, la sonnette d’alarme quant à l’urgence de mettre
en pratique le dispositif permettant le prélèvement d’organes sur des cadavres, afin
de venir à la rescousse des 10 0000 insuffisants rénaux qui attendent d’être greffés.
Intervenant, hier, sur les ondes de la
Radio algérienne, le professeur qui a fait
savoir qu’environ 1,5 million d’Algériens à
souffrir de diverses pathologies rénales, a
fait état d’un cruel et «énorme déficit» de
reins à greffer, faute de donneurs. Le professeur Tahar Rayan, qui est aussi chef du
service de néphrologie du CHU NaffissaHamoud (ex-Parnet), a signalé, à cette
occasion que depuis 1986, date à laquelle a
été effectuée, au CHU de Constantine, la
première greffe rénale, seulement 1 600
opérations ont pu être réalisées par les établissements hospitaliers nationaux maîtrisant la technique de transplantation, dont
265 l’ont été durant l’année 2015, par suite
d'un don effectué par un parent. «Certes, le
chiffre a augmenté de 70% par rapport à
2014, mais il est toujours insignifiant com-
L
parativement au nombre de malades», a-t-il
dit. «On programme des journées de sensibilisation pour adapter notre société au
don d’organes à partir d’une personne
décédée», a encore précisé l’hôte de la
Radio, qui regrette que dans 90% des cas
les familles des défunts refusent l’idée de
don d’organes.
Dressant, ainsi, un sombre tableau
quant à la prise en charge médicale de ces
patients, le Pr Tahar Rayan a affirmé, en
termes plus clairs, qu’au rythme actuel de
prise en charge, qui ne dépasse pas les 265
cas par an, «il nous faudrait 60 ans pour
éponger le nombre de patients qui attendent, sans oublier que le nombre d’insuffisants rénaux ne cesse de progresser
chaque année.
Il n’a pas manqué de relever la difficulté de se procurer des organes à greffer par
le refus des familles de personnes décédées
à consentir à un prélèvement sur leur
cadavre, bien que, indique-t-il, la législation algérienne, tout autant que la religion
musulmane, qui le considère avec bienveillance, autorisent cette pratique. Pour
Tahar Rayan, «il s’agit d’une question culturelle» qui est à vulgariser, sans cesse, par
des actions de sensibilisation de longue
haleine à travers tout le territoire. Pour
illustrer l’extrême détresse des personnes
en attente d’un don de rein, le professeur
Rayan signale que, chaque année, vient s’y
ajouter une centaine d’enfants espérant
une transplantation de ce précieux organe.
S’agissant des enfants souffrant d’une
insuffisance rénale, l’intervenant a mis en
garde contre les risques de l’hémodialyse
sur cette catégorie. En effet, celle-ci qui
affecte leur croissance engendre d’énormes
dégâts sur leur futur. Ainsi, affirmant que
chaque année plus de 100 enfants ont
besoin d’une transplantation rénale, il a
lancé un appel aux parents pour sauver
leurs progénitures. Néanmoins, il a regretté
que dans la majorité des cas, c’est la mère
qui se porte volontaire pour sauver son
enfant, appelant, ainsi, à changer les mentalités, vu que le donneur peut vivre avec
un seul rein.
«Quand l’insuffisance rénale touche les
enfants c’est un vrai drame. La prévention
c’est de détecter cette maladie dès le jeune
âge pour l’éviter par une simple intervention ou même des mesures hygiéno-diététiques», a-t-il rassuré.
Concernant la base de données de donneurs d’organes, l’hôte de la Radio algérienne a indiqué que c’est à l'Agence nationale de greffe d'organes de constituer la
liste de donneurs et de receveurs. Cependant, il a regretté que celle-ci ne soit toujours pas «officialisée». Dans ce sillage, il a
appelé à la mise à jour de la liste pour
déterminer les besoins de l’Algérie en
matière de dons d’organes. Par ailleurs, il a
appelé à développer la transplantation
rénale ABO Incompatible (groupes sanguins incompatibles entre donneur et receveur, ndlr) en Algérie, et ce, afin de «trouver d’autres sources de donneurs».
Lamia Boufassa
4
ACTUALITÉ
Jeudi 24 mars 2016
LAKSACI EST REVENU SUR LA QUESTION À L’APN
Vers l’augmentation
de l’allocation touristique
Le gouverneur de la Banque
d’Algérie, Mohamed
Laksaci, a indiqué, hier, à
l’APN, qu’il compte procéder
prochainement à la révision
en hausse de la marge
bénéficiaire des bureaux de
change. Cette mesure
permettra, selon lui, de
booster et relancer cette
activité qui souffre
d’attractivité, eu égard au
marché parallèle qui
supplante le circuit formel.
E
Ph : DR
n effet, après deux jours
de débat houleux à
l’Assemblée populaire
nationale, avec, en prime, la
remise au goût du jour de la
lancinante question de l’inexistence des bureaux de change, à
travers le pays, lorsqu’encore
cette activité est remise en
cause par la prééminence des
marchés parallèles de devises.
Ceci, de surcroît, au moment
où la monnaie nationale est en
proie à la fluctuation des marchés internationaux, et les spéculations des cambistes qui
sévissent sur les places de change informel. En effet, Laksaci a
indiqué lors de cette séance
parlementaire consacrée aux
réponses aux critiques émises
par les parlementaires, que le
Conseil de la monnaie et du
crédit a édicté, le 6 mars dernier, un nouveau dispositif de
loi permettant de définir avec
précision la nature et le rôle qui
échoient aux bureaux de change. Ce nouveau texte de loi permettra aussi d’élargir le change
manuel aux opérateurs de l’informel, comme il explicite les
personnes morales ou physiques qui sont susceptibles de
postuler à la création de
bureaux dédiés à cette activité,
au demeurant, souffrant d’un
manque de rentabilité de
l’ordre de 1%. Cette nouvelle
loi a en quelque sorte un objectif à double tranchant. Et pour
cause, selon les explications
fournies par l’Argentier du
pays, au-delà de créer une certaine attractivité pour cette
activité, en allant vers l’aug-
cadre bancaire se montre plus
que jamais sceptique à l’idée de
relancer une activité qui souffre
de rentabilité.
Mohamed Laksaci, gouverneur
de la Banque d'Algérie
mentation du taux des bénéfices revenant aux opérateurs, il
est visé, par cette mesure,
d’amener les cambistes à intégrer la sphère économique
parallèle. Cela étant dit, à
l’heure actuelle, tout le monde
sait que les marchés monétaires
illicites, comme ceux du Square Port-Saïd d’Alger, ou encore
ceux installés à l’Est et à
l’Ouest du pays, sont convoités
de tous, de par l’intérêt qu’ils
rapportent, aussi bien aux marchands qu’aux clients euxmêmes. Le premier responsable à la tête de la Banquemère a précisé que cette instruction, portant sur la hausse
de la marge revenant aux
bureaux de change, sera
publiée aussitôt que la nouvelle
disposition
serait
rendue
publique dans le Journal officiel. Sans préciser ni la date, ni
encore le taux à valoriser pour
créer cette attractivité tant désirée au niveau des agences de
changes, Laksaci a, tout aussi,
dressé un constat peu reluisant
de l’état des lieux. À l’heure
actuelle, seulement six bureaux
destinés aux opérations de
change sont disponibles au
niveau national, ce qui est de
loin bien en deça des besoins
réels en la matière. Et pour
cause, le même responsable
s’en défend et insiste comme
pour dire que la BA a bien rempli sa mission. À ce titre, il a
précisé que sur les 46 agréments accordés au profit des
bénéficiaires, 13 bureaux se
sont retirés et ont demandé de
cesser l’activité, alors que 27
autres ont été annulés, en raison de la création des bureaux
par les bénéficiaires dûment
agréés à cet effet. Cependant,
ces nouvelles mesures, même
appliquées d’ailleurs, ne sont
pas une fin en soi, dès que fautil encore amener les détenteurs
de fonds à privilégier ces
bureaux formels, aux places illicites qui présentent plus ou
moins de marges intéressantes.
Une fois le règlement est mis
en place et les bureaux de
change installés, ce qui est,
pour Laksaci, «un nouveau dispositif qui améliorera l’activité», que sera le niveau de
l’offre?», s’est interrogé Laksaci, tout en déplorant cette
même offre qui fait défaut.
Pour lui, il y a un placement
faible en matière de l’offre de la
devise émise, notamment par
les non résidents. Un fait qui a
pour cause, a-t-il expliqué, la
faiblesse du secteur touristique.
À ce titre, la même question
d’ailleurs se pose pour les
citoyens nationaux désireux
d’effectuer des opérations de
change monétaires, qui, souvent, font appel aux cambistes.
Revenant aux agréments retirés
ou dont les bénéficiaires ont
décidé eux-mêmes d’arrêter
cette activité, Laksaci a posé la
problématique de savoir sur le
sort à réserver à ces mêmes
autorisations. Du coup, le haut
ALLOCATION TOURISTIQUE : LAKSACI ÉMET
DES RÉSERVES
L’Argentier du pays est
revenu également sur un sujet
dont le débat remonte au
moins aux cinq dernières
années. Il s’agit de l’allocation
touristique qui revient de droit
à tout citoyen désireux d’effectuer un voyage à l’étranger. On
le sait tous, la dotation touristique dont bénéficie le citoyen
algérien est en dessous de ce
qui est en cours chez les pays
voisins. Elle est de l’ordre de la
modique somme de 15 000
DA, annuels. Le débat donc,
qui revient à l’APN, pose à
nouveau la possibilité de revoir
à la hausse ce montant. À ce
titre, Laksaci qui a essuyé de
vives critiques, avant-hier
mardi, ne s’est pas montré réticent le lendemain, à l’idée
notamment d’aller au-delà du
plafond du montant de cette
allocation, sachant que c’est à
la BA que revient la prérogative d’en fixer le montant maximal. Mais, il a émis des réserves
quant à cette disposition qui
concerne, en plus du touriste
national, les personnes voulant
se rendre à l’étranger pour
soins en cause de maladie, et
les étudiants résidents. «Quant
au droit de change des personnes qui voudront voyager,
étudier ou se soigner à l’étranger, cela fait partie des dispositions de convertibilité courantes du dinar, du moins pour
tous les pays membres du FMI,
conformément aux engagements de l’Algérie», dira-t-il
sans donner de précisions, à
même de laisser filer une certaine volonté confirmant la
hausse de cette allocution.
Laksaci, tout de même,
indique, que la BA peut décider de manière «exclusive» à
augmenter le montant au
profit des personnes de
«bonne foi», notamment les
personnes voyageant pour
des raisons de santé.
Farid Guellil
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Biotechnologie, un pactole à capter
’Algérie tente se placer dans le panthéon des quatre ou cinq pays se
taillant la part du lion du marché
de l’industrie pharmaceutique, basée sur la
biotechnologie. La Banque mondiale a
injecté ce qui avoisine 130 milliards de dollars pour financer cette industrie, et l’Algérie espère capter au moins 10 à 15 milliards à l’horizon 2025-2030, en vue d’être
le représentant de la région africaine et du
Moyen-Orient, comme l’est Singapour
pour l’Asie, et l’Irlande, pour l’Europe.
C’est, en gros, l’objectif de la rencontre
organisée, ce mercredi à l’hôtel Hilton, par
le Conseil des hommes d’affaires algéroaméricain et l'association PhRMA (Pharmaceutical Research and Manufacturers of
America), dans le cadre du Forum algéroaméricain, et placée sous la houlette du
ministère de la Santé, de la Population et
de la Réforme hospitalière (MSPRH). La
manifestation s’inscrit dans la foulée des
discussions entamées en 2011 en vue
d’établir un partenariat dans le cadre de
l’industrie pharmaceutique devant lier la
partie algérienne, représentée par le
MSPRH, et la partie américaine, en le
Forum algéro-américain. La mise en place
L
d’un cadre juridique est la condition sine
qua non pour que les options de développement de cette industrie soient à la hauteur des attentes des deux parties contractantes, algérienne et américaine. La création de l’Association PhRMA, présidée par
Noureddine Loutichène, a été le fer de
lance de cette tentative de bâtir des ponts à
l’international, en matière de développement de l’industrie pharmaceutique. L’objectif est de matérialiser le projet en cours
de peaufinage à l’horizon 2020, et ce, bien
que Ismaeil Chikoune, président du
Conseil des hommes d’affaires algéro-américain, repousse cette échéance vers 2030,
pour éviter, semble-t-il, les effets d’annonce. Au préalable, des mesures doivent être
initiées, dont l’harmonisation réglementaire, déjà rapportée, entre l’Association précitée et le ministère concerné, à travers
notamment la Loi sur la santé et la création de l’Agence du médicament. La mise
en place des commissions d’experts cliniciens, des règles d’évaluation du prix de
l’enregistrement (les molécules biologiques et les entités chimiques), ainsi que
la pharmaco-vigilance et la requalification
des ressources humaines. Ce sont là les
facteurs déterminants de la réussite recherchée. La feuille de route entre 2017 et
2020 se décline en deux grands axes, à
savoir la mise en œuvre de la réglementation en biopharmaceutique, et celle relative
aux études précliniques phase I et II, et
investir en recherche clinique. En 2018,
l’accent sera mis sur l’élaboration d’un
rapport d’évaluation de la fabrication des
matières premières (état des lieux des
capacités biologiques). À la date ultimatum, fixée en 2020, il sera procédé à l’accompagnement des centres académiques
pré-requis phases I, II et III, et le lancement de partenariats avec les centres de
référence internationale en études phase I
et II. À titre d’information, un accord de
partenariat a été conclu entre Cialfarm
filiale du groupe ETRHB Haddad et le leader américain Variant Medical Systems. La
cérémonie y afférente aura lieu, ce jeudi 24
mars 2016, à 8h30 à l’hôtel Sheraton
(Club des Pins), et elle sera rehaussée par
la présence du ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière,
Abdelmalek Boudiaf, de la Chef de Mission à l’ambassade des US, Ana Escrogima. C’est déjà un pas!
Zaid Zoheir
LICENCES D'IMPORTATION
DE VÉHICULES
Plus de 80
demandes déposées
lus de 80 demandes ont été déposées durant l'opération de dépôt
des dossiers pour bénéficier des
contingents quantitatifs à l'importation des véhicules fixé à 152 000 unités pour l'année 2016, a indiqué le président du secrétariat du Comité interministériel chargé des délivrances des
licences d'importation et d'exportation
Saïd Djellab. "Nous avons reçu plus
de 80 demandes. Mais ce n'est pas
tous les opérateurs qui répondent aux
critères exigés par la réglementation",
a déclaré à l'APS Djellab en marge des
débats du Forum de chefs d'entreprise
(FCE). Il s'agit à titre d'exemple d'opérateurs n'ayant pas d'agrément, ceux
qui font le multimarque ou encore des
agents agréés. "Nous travaillerons uniquement avec les concessionnaires qui
sont agréés par le ministère de l’Industrie", a-t-il insisté. Interrogé sur la
probabilité de revoir à la hausse le
contingent véhicules fixé fin janvier à
152 000 unités pour l'année 2016,
Djellab était formel: "la question n'est
pas posée du tout. Les 152 000 unités
seront réparties durant la semaine prochaine", a-t-il encore indiqué ajoutant
que la périodicité de la licence s'étalera
sur une durée de six mois qui peut être
prolongée. "Si le concessionnaire n'arrivera pas à importer tout le quota qui
lui a été attribué durant cette période,
il pourra demander une prolongation
de la validité, il faut qu'on reste
souple", a-t-il rassuré. Lors des débats
du FCE, Djellab qui est également
directeur du Suivi des accords bilatéraux et DG du Commerce extérieur
par intérim au ministère du Commerce, a fait savoir que le comité interministériel entamera dès cette semaine
l'examen des demandes des concessionnaires. "Le comité chargé des délivrances de licences n'a pas chômé.
Nous avons travaillé durant les deux
derniers mois sur la répartition des
quotas des contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE, du ciment et
du rond à béton (...). Dans les prochains jours nous examinerons les
dossiers des concessionnaires", a-t-il
tenu à préciser. Le comité, poursuit-il,
respectera les délais réglementaires
fixés à deux mois à partir de la date de
clôture de l'opération du dépôt des
dossiers (3 février 2016). "Nous rendrons public les résultats vers fin mars
ou début avril", a affirmé le même responsable. Le quota des importations
des véhicules sera attribué à ces
concessionnaires en fonction de ce que
représentait, en pourcentage, la part
qu'ils avaient l'habitude d'importer par
rapport aux importations globales
annuelles des véhicules. Le contingent
des véhicules concerne ceux destinés
au transport de dix personnes ou plus
(chauffeur inclus), les véhicules de
tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le
transport des personnes, (y compris
les voitures de type "break" et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises. Les engins tels que les camions
et tracteurs que certains professionnels importent pour leur propre fonctionnement de leur entreprise, ne sont
pas concernés par le dispositif des
licences. La facture d'importation des
véhicules a reculé à 306,77 millions de
dollars (usd) durant les deux premiers
mois de 2016 contre 730 millions usd
durant la même période en 2015, soit
une baisse de près de 58%. Le volume
importé a reculé de 63% avec 21 380
véhicules importés en janvier et février
derniers contre 57 696 unités sur les
deux premiers mois de l'année précédente, selon les données provisoires du
Centre national des statistiques des
Douanes (CNIS). Par ailleurs, Djellab
a fait savoir que le ministère est en
train d'identifier une nouvelle liste de
produits, objets de requête des entreprises, afin de les soumettre aux
licences d'importation dans le but de
sauvegarder la production nationale.
P
--
ACTUALITÉ
Jeudi 24 mars 2016
5
STATION DE DESSALEMENT D’EAU DE FOUKA (TIPASA)
L'Algérienne des
eaux (ADE) a
engagé des
négociations avec la
direction de la
Station de
dessalement d'eau
de mer de Fouka
(Tipasa), en vue de
porter sa capacité
de production à
200 000 m3
d'eau/j, contre 120
000 m3
actuellement, a-t-on
appris du directeur
de l’hydraulique de
la wilaya.
opération est inscrite
au titre des dispositions visant à faire face
à une "possibilité de stress
hydrique", eu égard au manque
de pluies, enregistré durant
cette saison à travers le pays, a
indiqué Ramdane Kerbadj à
l’APS, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. Ces dispositions ont été prises par le
ministre des Ressources en Eau
et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, en perspective
d’un "éventuel stress hydrique"
pouvant survenir, au vu de la
"réduction du niveau des barrages Boukerdane (Tipasa) et
Bouroumi
d’El-Affroune
(Blida), au même titre que
d’autres barrages du pays,
affectés par le manque de
chutes de pluie", avait souligné
le ministre. À ce titre, l’importance stratégique de la station
de Fouka a été soulignée par le
ministre qui a rappelé que la
structure a été inscrite au titre
des projets structurants du secteur, visant à assurer une alimentation H/24 en eau potable
de 58 communes de l’ouest
d’Alger et de 18 autres de Tipasa. Qualifiant le projet de relèvement de la capacité de production de la station de Fouka
de "grand défi", le ministre a
ajouté qu’il fait, aussi, "partie
des priorités des autorités
publiques dans les wilayas d’Alger et de Tipasa". La station de
Fouka est entrée en service en
2011, au titre d’un investissement privé d’un coût de 180
millions de dinars. Sa durée
d’exploitation, par son promoteur, est fixée à 25 ans.
L'
UNE MESURE
D'URGENCE POUR UN
RELÈVEMENT DE
L'ORDRE DE 20 000 M3/J
Selon le directeur de l’hydraulique, un accord a été signé
entre l'Algérienne des eaux
(ADE) et la direction de la station de dessalement de Fouka
(en tant que cliente de l’ADE),
en vue du relèvement, "en guise
de procédure d’urgence", de sa
capacité de production de 120
000 à 140 000 m3 d’eau/j, soit
une hausse de 20 000 m3/j. Il a
souligné que cette mesure vise à
pallier le déficit enregistré au
niveau du barrage Boukerdane,
à l’Ouest de Tipasa, dont le
niveau n’a pas dépassé, cette
année, les 25,5 millions de m3
d’eau, contrairement aux
années précédentes, où son
taux de remplissage dépassait
les 30 millions de m3 d’eau.
Kerbadj a estimé que le niveau
actuel du barrage (25,5 millions) est faible, d’autant plus
que sa capacité de mobilisation
est de plus de 105 millions de
m3 d’eau, et qu’il assure l’alimentation en eau potable de 10
communes de Tipasa. "La station de dessalement d’eau de
mer de Fouka dispose de tous
les équipements et moyens susceptibles de lui garantir la réalisation de cet objectif (hausse de
production de 20 0000 m3)", a
assuré Kerbadj, dans un entretien avec l'APS, dans lequel il a
affirmé que les deux parties
(ADE et station de Fouka) sont
parvenues à un "accord de principe" stipulant un relèvement
de la capacité de production de
la station à 200 000 m3 d’eau/j.
Il a signalé le lancement, à cet
effet, d’une étude globale relative au volet financier du projet.
Cet étude porte, entre autres,
sur les "équipements techniques nécessités, les travaux de
génie civil, les conduites de
transfert d’eau, ect.", a t-il
expliqué. Pour ce responsable,
un relèvement de la capacité de
production de la station de
Fouka à 200 000 m3 d’eau/j
"peut aisément couvrir le déficit
enregistré", tout en assurant la
Ph : DR
Une importance stratégique, selon Nouri
"poursuite de l'alimentation,
H/24, de 58 communes de
l’ouest d’Alger et de 18 autres
de Tipasa". La station de
Fouka assure, actuellement, un
volume quotidien de plus de
115 000 m3 d’eau, dont 70 000
m3 affectés à la wilaya de Tipasa, est-il signalé.
LES EAUX
SOUTERRAINES :
L'AUTRE AXE DE LA
STRATÉGIE DU SECTEUR
L'ADE de Tipasa compte
plus de 100 000 abonnés
approvisionnés H/24 en eau
potable, avec des moyennes
fluctuant entre 50 à 100%, estil signalé à la direction du secteur. Un effort est, cependant,
consenti en vue de l’amélioration des prestations fournies
aux populations de la région
ouest de Tipasa, où l’alimentation en eau potable accuse une
"grande instabilité", a observé
Kerbadj.
Cet effort est particulièrement consenti, a-t-il ajouté, en
perspective de la prochaine saison estivale, durant laquelle la
wilaya enregistre des "pics" en
matière de consommation
d’eau potable, en raison du
flux considérable de touristes,
a-t-il expliqué. Selon une situation arrêtée à mars courant, le
volume d’eau global (barrages,
puits, eau dessalée), mobilisé
au niveau de la wilaya de Tipasa, est de plus de 226.000 m3/j,
une quantité jugée "suffisante",
selon Kerbadj, pour "atténuer
la crainte quand au risque lié à
un stress hydrique". Il a fait
part parmi les mesures initiées,
en vue de pallier à un quelconque risque, de "l'exploration de nouvelles sources d'eau
souterraines, et la réalisation
de nouveaux forages d'eau",
signalant le lancement, dernièrement, de la réalisation de 30
puits, susceptibles de mobiliser, à terme , 30 000 m3
d'eau/j, afin de pallier au déficit
accusé par le barrage Bouroumi. La direction des ressources
en eau de la wilaya œuvre, en
parallèle, à l'exploration de
"sources d'eau dans les zones
montagneuses", au vu du
caractère rural et agricole de la
région, tout en consacrant,
également, des efforts en
matière de lutte contre les
fuites d'eau, la rationalisation
de la gestion de l'eau, et la lutte
contre le vol d'eau et les raccordements illicites. Outre le barrage Boukerdane, assurant
l'AEP au profit de 10 communes du Centre et Ouest de
la région, la wilaya de Tipasa
est, également, approvisionnée,
à partir de 13 puits, d’une
capacité de production quotidienne, estimée à plus de 100
000 m3, auxquels s’ajoutent les
70 000 m3/j assurés par la Station de dessalement d’eau de
mer de Fouka. Un volume
d'eau jugé "suffisant" pour
"faire face à un éventuel stress
hydrique", a estimé Ramdane
Kerbadj.
TIZI OUZOU
Un potentiel d'eaux superficielles
en quête de mobilisation
a wilaya de Tizi Ouzou dispose
d'un
"important"
potentiel
hydrique évalué à 808,070 millions
de m3/an d'eaux superficielles, qui, en
attendant d'être mobilisées et rationnalisées, finissent versées dans la mer, selon
la direction locale des Ressources en eau.
L'écoulement des oueds représente
une ressource hydrique assez importante.
Mais en l’absence d’infrastructures
hydrauliques pour la mobilisation de ces
eaux superficielles, ce sont 808 070 000
m3 d’eau provenant des pluies et de la
fonte des neiges qui s’écoulent, annuellement, vers la mer, selon cette même
direction. Actuellement, sur un volume
d’eaux superficielles, évalué à 1 milliard
de m3 d'eau ruisselant à travers le territoire de la wilaya, le volume total mobilisé par les barrages en exploitation (Taksebt, Aïn-Zaouia, Draâ-el-Mizan, Djebla,
et Tizi-Gheniff) et les 83 retenues collinaires n’est que de 191,930 millions de
m3, a-t-on observé. La plus importante
de ces infrastructures est le barrage de
Taksebt, mis en eau en 2001, et qui dispose d’une capacité de stockage de 180
millions m3. Suivent les barrages de Djebla (3 millions de m3), de Draa-el-Mizan
(1,5 million de m3), d’Aïn-Zaouïa (1,4
millions de m3), et de Tizi-Gheniff (530
000 m3). Les 83 retenues collinaires de la
wilaya permettent la mobilisation d’un
volume global de 4,5 millions de m3, rappelle-t-on. Selon Rachid Hameg, directeur local des ressources en eau, la capacité de mobilisation des eaux superficielles de la wilaya peut être portée à 450
millions de m3 par la réalisation des barrages qui sont en cours de construction, à
savoir celui de Souk n'Tlata (98 millions
L
de m3/an), en instance de réalisation,
dont celui de Sidi-Khelifa (21,4 millions
de m3), ou en cours d’étude, à savoir le
barrage de Bounachi (30,5 millions de
m3) et de Zaouïa (43,6 millions de m3).
En outre, une ancienne étude réalisée par
la direction locale des ressources en eau
fait état de six sites potentiels de barrages
qui sont Imdoussene à Kahra (Fréha),
Tamda (Ouaguenoune), Aït-Issael à AïtKhellili (Mekla), Thala-Athmane, et Ilssanene (Oued-Fali). L'importance de la
réalisation des projets en instance, ou en
cours d'étude, pour augmenter la capacité
de stockage d'eau dans la wilaya, a été
remise sur le tapis de manière insistante
par les autorités locales suite au manque
de pluie qui caractérise cette hiver. Cela a
induit une baisse drastique du volume
d’eau emmagasiné par le barrage de Taksebt qui a atteint un "seuil critique" de
45% de taux de remplissage en février
dernier, avant de remonter, à 58% durant
ce mois de mars, avec l’arrivée de fortes
précipitations, selon le directeur de l’unité de Tizi Ouzou de l’Algérienne des eaux
(ADE) Amar Berzouk. Face à l’assèchement, à la fin de l’été des forages réalisés
sur les oueds de la wilaya et les besoins
sans cesse croissants liés à l’évolution
démographique, "la satisfaction des
besoins en eau (potable, irrigation et
industrie) passe inévitablement par la
mobilisation des eaux superficielles et la
réalisation de grands transferts", a-t-il
expliqué.
PLUS DE 120 SOURCES
IMPORTANTES RECENSÉES À
TRAVERS LA WILAYA
La direction des ressources en eau a
recensé 121 sources importantes à travers la wilaya, d'un potentiel total estimé à 16 millions de m3, situées, pour la
majorité, sur le flanc nord de la chaîne
du Djurdjura. Selon des géologues, le
relief de cette montagne (fracturé et
dénivelé) permet à l’eau de s’infiltrer
rapidement et en profondeur dans le
sol. L'eau s'engouffre dans les innombrables cavités et circule à travers des
galeries souterraines pour rejaillir dans
un autre endroit après avoir parcouru,
parfois, des milliers de mètres sous
terre. Parmi ces sources, figurent celles
d'Aincer-Amokrane dans la commune
d’Iferhounene, derdar ( Ath-Ziki), Tinzert (Boghni), El-Hammam (Aït-Boumahdi),
Aidloul
à
Timeghras
(Ouacifs), Tala-Ouguelid (Mechtras),
Oualsous, Ammane-Melloulen et Zerroud (Aït-Ouabane).
Sur ces 121 sources, une trentaine a
été captée pour alimenter en eau
potable des villages de la wilaya. Selon
la direction des ressources en eau, le
volume d'eau global mobilisé, à partir
de ces sources, est de 4,36 millions m3.
Le volume d'eau emmagasiné par le barrage de Taksebt a augmenté, atteignant
près de 59% de sa capacité de stockage,
à la faveur des précipitations enregistrées depuis le début mars, selon
Hameg, qui a précisé que ce taux va
progressivement
augmenter
pour
atteindre 60, voire 70% d'ici la fin du
mois. Avec un volume de 106 millions
m3 emmagasiné par le barrage de Taksebt, la wilaya de Tizi Ouzou assurera
son alimentation en eau potable jusqu'à
l'hiver prochain, a-t-il rassuré.
Jeudi 24 mars 2016
7
RÉGIONAL
AFFAIRE DE VIOL ET SÉQUESTRATION D'UNE JEUNE ESPAGNOLE À BOUMERDÈS
5 ans de prison ferme pour les 2 accusés
U ne peine de 5 ans de prison ferme a été prononcée, hier, par le tribunal criminel de Boumerdès à l’encontre de 2 jeunes accusés de viol et de séquestration d'une
jeune fille de nationalité espagnole, dans la localité de Heuraoua. Les faits de cette affaire remontent au 02 octobre 2015, aux environs de quatre heures du matin ,
lorsque une patrouille policière a aperçu , dans l'une des ruelles de la localité citée , située à l'est d'Alger, un jeune homme de 20 ans environ tenant un sabre à la
main , en compagnie d'une jeune fille, très inquiète et agitée . A la vue des policiers, le suspect jeta son arme blanche et prit la fuite, mais il a été aussitôt rattrapé. Il
s’agit de S.A habitant dans la même localité. La fille en question, N.K .M, de mère espagnole a avoué alors aux services de sécurité qu''elle était hébergée dans la
maison d'un ami prénommé Soheib, en attendant de préparer son passeport pour rejoindre sa mère en Espagne, après que son père de nationalité algérienne l'eut abandonnée ''. Et c'est dans cette maison qu'elle fut violée, en ce début d'octobre dernier, par le nommé S.A et l'un de ses complices, un certain Z..R, avant que ces deux
mis en cause ne la violent encore durant des heures , dans une cabane située hors de la ville, a raconté la victime .Toujours selon l'acte de renvoi , les deux mis en
cause ont décidé ensuite de l'emmener dans un autre coin , mais ils ont été repérés et arrêtés . Les 2 accusés âgés de 20 ans ont été condamnés à 5 ans de prison chacun,
alors que 2 frères mis en cause de cette affaire ont été acquittés par la même instance judiciaire.
B. K.
BOUIRA
AÏN-TÉMOUCHENT
ADE
Ph : DR
La gestion intégrée des
ressources en eau et les
orientation du SNAT en débat
Organisée par la direction des ressources en eau de la wilaya d’Aïn- Témouchent, en étroite
collaboration avec l’ONG « Défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de
l’environnement », la célébration de la Journée mondiale de l’eau 2016, qui a pour thème
fédérateur « L’Eau et le Travail », a eu pour cadre la splendide et pittoresque bibliothèque
Malek-Benabi, sise boulevard 1er Mai à Aïn-Témouchent.
Etaient conviés à ce grand rendez-vous annuel les membres de l’exécutif de wilaya, les chefs de
daïra, les élus de l’APN, du Sénat et des collectivités locales, les représentants des organismes
et agences locaux, les bureaux d’hygiène communaux, les universitaires et des invités concernés
par des expositions en rapport avec les activités de l’eau et de l’environnement.
Suite en page 9
ADRAR
Saisie de près de 320 tonnes de denrées alimentaires
à Timiaouine
es forces de l’ANP opérationnelles dans la région de Bordj
Badji-Mokhtar viennent de saisir
318 tonnes de denrées alimentaires
diverses au sud de Timiaouine, dans le
courant de la matinée de mardi dernier.
Cette importante saisie a été faite lors de
L
l’interception d’une caravane composée
de 21 véhicules entre camions, semiremorques et véhicules tout-terrain qui
se dirigeait vers la localité de Hassi El
Khalil située en territoire malien. Une
enquête a été ouverte par la gendarmerie territorialement compétente pour
remonter à la tête de ce réseau de
contrebande. La réussite de cette opération démontre, une fois de plus, le degré
de vigilance acquis sur le terrain par les
forces de l’ANP ayant pour mission la
protection du territoire national de toute
intrusion.
M. A.
8 personnes
d’une même
famille atteintes
de brucellose
à Bordj Akhris
oins de trois mois après
avoir été signalée dans la
région de Taghzout, au Nord est
de Bouira, revoilà la maladie de
la brucellose qui réaparaît sur le
territoire de la wilaya de Bouira.
Cette fois-ci les victimes, dont le
nombre a atteint huit personnes,
habitent au village Krichat relevant de la commune de Bordj
Akhris au Sud de la wilaya de
Bouira. Selon des sources médicales les victimes ont consommé
du lait cru avant de sentir un
malaise.
Transférées au début de cette
semaine vers les urgences de
l’EPH de Sour El-Ghozlane, les
huit personnes ont été admises
au service des urgences, avant
d’être transférées au service de
médecine générale. Après des
analyses effectuées sur place les
malades ont été contrôlés positifs
au virus de la brucellose transmis
par une vache malade. Les
mêmes sources précisent que
sept malades parmi les huit ont
quitté l’enceinte hospitalière et
poursuivent leur traitement
contre ce virus chez eux. Il
importe de souligner que durant
l’été écoulé, quelque temps seulement après la découverte de
cette maladie dans la région de
Taghzout et Haizer, les services
des deux directions de la santé et
de l’agriculteur ont lancé des
campagnes de sensibilisation à
travers plusieurs coins de la
wilaya de Bouira.
Plusieurs vaches malades ont été
abattues par les mêmes services.
Cependant, même si le cas des
huit personnes atteintes de ce
virus dans la région de Bordj
Akhris peut être un cas isolé, les
services concernés comme le
bureau d’hygiène communal, les
services de l’agriculture et de la
santé de la région de Sour ElGhozlane doivent agir sans délais
afin de localiser le foyer et éradiquer cette épidémie qui risque de
se propager vers d’autres
citoyens.
O. S.
M
8
RÉGIONS
Jeudi 24 mars 2016
CHLEF
BOUMERDÈS
BÂTIMENT
Recherche main-d’œuvre
désespérément
Le secteur du bâtiment et
celui de l’agriculture
peinent à trouver des
travailleurs à leurs
chantiers pour les uns et à
leurs exploitations
agricoles pour les autres.
’est du moins le
constat fait par les
plus hautes autorités
de la wilaya ; lors d’une séance tenue au siège de l’APW.
Cette carence n’arrête pas de
s’accentuer depuis quelques
années au point où la demande en la matière se fait de
plus en plus criarde et surtout
touche de nombreux secteurs
d’activités. Un problème surréaliste dans un pays où les
jeunes disent souffrir du chômage. Pour le secteur du
bâtiment et des travaux
publics
et
hydraulique
(BTPH) nombreux sont les
entrepreneurs qui ont formulé des demandes auprès de
ces organismes et qui n'ont
pas encore été satisfaits, selon
des sources de l'Agence
nationale
de
l'emploi
(ANEM) qui assure la mission d'intermédiation entre
les entreprises et les demandeurs d'emploi. Les besoins
en emplois qualifiés, et de
moins qualifiés dans le
BTPH, ne cessent d'augmenter surtout avec le lancement
des nouveaux chantiers de
logements. Les promoteurs
ont à plusieurs reprises alerté
les pouvoirs publics concernant le manque crucial de
maçons, de plâtriers, de
plombiers, de ferrailleurs de
coffreurs et autres. De l’avis
de nombreux entrepreneurs
«le secteur de la formation
professionnelle est tenu de
former cette main-d'œuvre
qualifiée dans l'immédiat, si
on veut résorber partielle-
ANSEJ
343 projets crées
et 450 dossiers
transmis en
justice en 2015
e dispositif ANSEJ
n’est pas touché par
l’austérité » a déclaré
le directeur de l’agence locale,
lors d’une conférence de presse
portant sur le bilan de cette institution étatique d'emploi. Il a
ajouté que le travail se poursuit
sans aucun changement puisque
le traitement des dossiers se fait
normalement en précisant que
l’opération d’aide pour la réalisation des projets au profit des
jeunes obéit aux critères préalablement exigés.
Depuis sa création l’ANSEJ de
Boumerdés a réalisé plus de 7
000 microentreprises au profit
des jeunes et cela dans plusieurs
domaines d’activités. Si un grand
nombre de jeunes entrepreneurs
ont réussi tant bien que mal à
concrétiser leurs projets en respectant les modalités de remboursement des crédits, d’autres
par contre n’ont pas respecté la
procédure et l’engagement pris
avec l’ANSEJ. Cet état de fait, a
engendré des poursuites judiciaires contre les défaillants a-ton indiqué. Ainsi près de 450
dossiers ont été déposés devant la
justice durant l’année 2015, a
déclaré le responsable local de
l’ANSEJ en précisant que 400
jeunes sont poursuivis pour le
retard dans le remboursement et
50 autres pour vente du matériel
acquis sans l’exploiter.
Le directeur n’a pas omis de préciser que les étapes de concrétisation du projet sont minutieusement menées sur le terrain par les
agents de l’ANSEJ en apportant
assistance et orientation aux
jeunes bénificiaires. Néanmoins
les jeunes astés en justice ont
délibérément agi à l’encontre des
dispositions dira-t-il. Concernant
le respect de la règle relative à
l’attribution des 20% des projets
aux jeunes , le directeur répondra
que 118 projets y ont été attribués durant l’année 2015. Ce
même commis a ajouté que ce
dispositif d'aide aux jeunes
implanté dans la wilaya de Boumerdés a comptabilisé une
somme de 7 727 projets financés
dans la région depuis sa création
dans les domaines de l’agriculture et de la pêche, l'artisanat, le
BTPH, l'industrie et la maintenance, les professions libérales et
les services.
Pour l’année 2015, il a été réalisé
343 projets touchant à différents
domaines entre autres, l’industrie
et la maintenance avec 116
microentreprises, le BTPH avec
91 projets et 27 pour l’artisanat.
En dépit de la vocation agricole
de la wilaya, le nombre de projets
crées reste en deçà avec seulement 17 projets. Cette situation
est due au problème foncier, et
les jeunes demandeurs de projets
ne disposent pas d’actes de propriété, a justifié le conférencier.
B.Khider
«L
Phs : DR
C
ment le chômage et permettre au BTPH de se développer». Il est vrai qu’aujourd’hui « dénicher » un maçon
ou un plombier pour effectuer des travaux à la maison
nécessite temps et patience
même si les prestations fournies sont gracieusement
rémunérées. « Les jeunes
aujourd’hui préfèrent des
emplois moins pénibles et,
malgré qu’ils soient moins
rémunérateurs, ils optent
pour des postes de sécurité au
niveau des entreprises ou des
administrations » nous a
confié un gérant d’une grande entreprise en charge de
réalisation d’un important
programme de logements.
Mais cet avis n’est pas partagé par de nombreux jeunes et
se « disent prêts à rejoindre
les centres de formations
pour se spécialiser dans le
secteur du bâtiment et par la
suite pouvoir bosser pour ces
entrepreneurs de peu qu’ils
soient d’une part assurés
auprès de la Cnas et d’autre
part rémunérés en fonction
de leurs efforts consentis ».
Cependant si le problème
d’assurance devra être réglé
définitivement avec, notamment l’application à partir du
31 mars 2016 de la Loi qui
fait obligation à tout employé
de déclarer son salarié à la
Cnas sous peine de poursuite
judiciaire, allant jusqu’à l’emprisonnement en sus d’amende allant de 10 à 20 millions
de centimes, celui de la
rémunération resté poser .
Bien entendu chaque salarié
a droit à un SMIG (Salaire
Minimum Interprofessionnel
Garanti), mais ce dernier
demeure insuffisant pour les
jeunes travailleurs. Quant au
secteur agricole, le même
phénomène est observé. À
titre d’exemple en cette
période de récolte de la
pomme de terre, les producteurs ont recours à défaut
d’une main-d’œuvre masculine à celle de la main-d’œuvre
féminine, notamment celle
issue du monde rurale pour
récolter leur production.
Généralement elles sont
payées à 100 DA le cageot de
20 kilos. Une journée de travail peut facilement leur rapporter entre 3 000 et 4 000
Dinars. Mais de ce travail, les
jeunes n’en veulent pas apparemment, car ils le trouvent
assez pénible. Sur ce sujet, il
faut noter que nos parents et
grands-parents ne rechignaient devant aucun travail,
tout en l’accomplissant avec
dévouement et abnégation.
Cependant, il faut souligner
qu’il n’y a pas que le BTPH
ou l’agriculture qui manquent cruellement d’ouvriers
chez nous. De nombreux
autres secteurs souffrent le
martyr pour trouver des gens
qui peuvent ou veulent travailler ! Mais comment estce possible ? Un octogénaire
nous dira « Le chômage
n’existe pas dans notre pays.
Il y a surtout de la fainéantise. Les jeunes d’aujourd’hui
veulent gagner de l’argent
sans travailler. Ils veulent
tous devenir patrons et
demander des crédits à l’ANSEJ. La terre, c’est devenu
humiliant pour eux de la travailler. Nous courons un
grand danger si cette mentalité se perpétue », avertit notre
interlocuteur.
Bencherki Otsmane
ENVIRONNEMENT
L’eau contée aux élèves
ans le cadre de la célébration de la Journée
mondiale de l'eau,( 22
Mars) l'agence du bassin hydrographique Cheliff-Zahrez a organisé, en collaboration avec les
directions de l’éducation, un
concours de dessin dans trois
wilayas : Chlef, Aïn Defla et
Relizane. Ce concours est destiné aux élèves de collèges et
lycées, et cela pour leur inculquer, la préservation et l'économie de l'eau. Parallèlement à ce
concours, des dépliants sont mis
à la disposition du public et particulièrement des élèves, sur lesquels différentes
questions ayant un lien avec l’eau sont
abordées. Il y a eu également des sorties
éducatives vers les infrastructures de
l’eau à l’image du barrage de Sidi
Yagoub, la station d’épuration de Chlef
ou la station de dessalement d’eau de
mer. Il faut souligner que la wilaya de
Chlef qui a connu dans un passé récent
un réel problème d’approvisionnement
d’eau potable pour ses populations a «
gagné » la bataille de l’eau et ce, grâce à
D
la SDEM de Mainis de Ténès qui produit actuellement environ 200 000 m3/j
d’eau potable. Aujourd’hui l’eau est disponible à travers toutes les communes
de la wilaya à l’exception de Bréra et
Béni-Haoua qui dispose de leur propre
unité de dessalement. Toutefois malgré
la disponibilité de cette substance vitale,
les pouvoirs publics recommandent d’en
faire un bon usage et d’éviter le gaspillage. En effet de simples gestes du quotidien peuvent faire des économies d’eau
comme exemple, faire réparer les fuites
sur les canalisations ou sur les robinets
et chasse d’eau. Un robinet qui
goutte, c’est 100 litres d’eau
perdus chaque jour et une chasse d’eau, c’est 1000 litres d’eau.
Il en est de même pour se raser,
se laver les mains ou se brosser
les dents où il est conseillé de
fermer le robinet. Autant de
gestes pour préserver cette eau
si précieuse et que faut-il le
reconnaître, n’est pas « vendue»
à son juste prix. À titre de rappel, depuis 1992 date à laquelle
l'Organisation des Nations
Unies a décidé d’instituer une
journée dédiée à l’eau et ce, le 22 mars.
Chaque année un thème est retenu pour
célébrer cette journée et pour celle de
2016, c’est : L’eau et l'emploi. Ce thème
a été retenu du fait qu’on estime,
aujourd’hui que de nombreux secteurs
qui font travailler les populations ont un
lien avec celui de l’eau. Le rôle que joue
cette dernière dans la création et le soutien d'emplois de qualité n’est plus à
démontrer. D’où la nécessité de sa préservation.
B. O.
RÉGIONS
Jeudi 24 mars 2016
9
Suite de la page 7
… La bibliothèque, avec un
perron vaste et haut de plusieurs marches et une vaste
esplanade à l’extérieur, a permis à plus de 30 exposants
d’occuper cet espace pour
exposer du matériel lourd dans
le domaine de l’eau, les équipements d’irrigation, de panneaux solaires, de pompes
solaires, de pièces spéciales (
robinetteries vannes coudes,
ventouses …) des canaux et kit
d’aspersion, des appareils de
mesure spécifiques à l’eau. Le
public a été attiré par les expositions de l’ADE, la SEOR,
Bénisaf Water Company,
l’ONA, le CTH, ANRH,
Solec- énergie renouvelable, de
l’agence des bassins Oranie
Chatt Echergui, des ressources
en eau, de l’environnement et
d’autres entreprises venues étaler leurs produits en vue de
contracter des contrats avec
des promoteurs et entrepreneurs du domaine de l’eau et
de l’environnement. Les autorités de la wilaya, accompagnées du directeur des ressources en eau et du président
de l’ONG ainsi que d’autres
invités de marque se sont attardées devant les nouvelles techniques présentées par les exposants, venus assez nombreux
cette fois-ci. La veille, deux
visites guidées ont été organisées par l’ADE d’Aïn-Témouchent et l’ONG et qui avaient
pour but de visiter le barrage
Hammam Boughrara (Tlemcen) et la prise Tafna (AïnTolba). Ont profité desdites
visites des cadres de la wilaya
et des stagiaires de la formation
professionnelle option traitement des eaux. De prime
abord, le directeur des ressources en eaux a souhaité la
bienvenue à toute l’assistance
et déclaré l’ouverture du séminaire. Le wali a, dans sa brève
allocution mis en exergue les
grands moyens alloués par
l’État au secteur des ressources
en eaux ces dernières décennies marqués par de grands
chantiers dans le domaine de la
mobilisation des ressources en
eau, la rénovation et l’extension des réseaux d’eau potable,
des adductions d’eau, de
construction de nouveaux
ouvrages de stockage d’eau, de
mise en place de nouvelles stations d’épuration des eaux
usées et des taux encourageants réalisés dans le domaine
des branchements particuliers
à l’eau potable et l’assainissement, ainsi que l’amélioration
de la distribution d’eau qui a
connu une nette amélioration
ces trois dernières années. Pratiquement toutes les communes sont alimentées en H24
par l’ADE et toutes les communes sont prises en charge
dans le domaine de l’assainissement et l’épuration par
l’ONA. Dans son intervention,
le président de l’ONG a lu la
lettre du séminaire. Il a abordé
la problématique relative « aux
nécessités économiques et exigences écologiques ». Ce point,
dit-il, a été débattu au Colloque international sur le développement durable (19-20
décembre 2012). Dans ce
cadre, note-t-il, il cite le professeur Nadjat AROUA (PhD)
qui a présenté un riche travail
de réflexion. Il s’agit « de procéder à une lecture critique du
Phs : DR
AÏN TÉMOUCHENT
schéma national d’aménagement du territoire récemment
approuvé (SNAT 2030) et de
vérifier la cohérence de ses
orientations sur les plans de
l’approche
et de
choix
stratégiques avec les
principes
de développement
durable, de gestion intégrée
des ressources en eau et
d’adaptation au nouveau
contexte climatique».
À ce titre, la réflexion se
propose «d’exiger le respect des
seuils d’exploitation et du bon
usage des ressources en eau et
en sol, ainsi qu'une répartition
équilibrée de la population à
travers le territoire afin d'éviter
l’exaspération des risques liés à
l’eau difficiles et très coûteux à
gérer après coup, notamment
en situation de changement climatique ». La répartition équilibrée de la population à travers
le territoire, comme le conçoit
le Professeur Nadjat Aroua
suscite des questions non des
moindres. Aussi, dans ce
contexte précis, la question qui
se pose avec grand intérêt est :
Qui doit suivre l’autre ? Est-ce
le plan national de l’eau
(PNE), à l’horizon 2025 ou
bien le schéma national d’aménagement du territoire SNAT)
à l’horizon 2030 ? Effectivement, la question est de taille
et s’impose d’elle-même, elle
ouvre le débat et suscite une
grande réflexion. Alors laissons
les spécialistes aménagistes,
urbanistes et hydrauliciens se
prononcer. Mais une chose est
certaine, il est préférable
d’élargir l’étude du PNE à
l’horizon 2030 pour exprimer
les mêmes besoins que ceux du
SNAT aux mêmes horizons
décennaux de planification. La
seconde thématique, présentée
par le professeur Abdelmalek
Bekkouche, de l’université
Abou-Bakr- Belkaid, a trait aux
systèmes appliqués aux ressources en eau- Cas du bassin
de Hammam Boughrara. Selon
lui il s’agit en effet d’un axe de
recherche important dans le
traitement des problèmes de
l’eau, un travail assez pointu
qu’il entend initier en collaboration avec certains pays africains et qui sera piloté par des
experts allemands. Selon lui, il
s’agit d’une nouvelle approche,
voire une nouvelle philosophie
pour la prise en charge des problèmes complexes. L’autre
conférence qui a suscité un
intérêt particulier est celle présentée par Abderrahmane
Zoheiri, responsable de la station de dessalement d’eau de
mer Benisaf Water Company.
La thématique a trait à l’apport
de la station de dessalement
d’eau de mer durant la période
de stress hydrique 2015-2016.
Effectivement la station qui
débite 200 mille mètres cubes
d’eau par jour a sauvé la wilaya
d’Aïn-Témouchent pendant la
période du stress hydrique. La
distribution de l’eau n’a pas été
affectée et les gens recevaient
de l’eau en H24 sans interruption. L’autre thème qui a suscité une attention particulière est
celui des changements climatiques, présenté par A.Bouzid
et T. Slimane de l’Institut
national hydrométéorologique
d’Oran. En effet, ce sujet est
d’actualité à l’échelle planétaire et il est aussi cyclique. Ceci
a permis aux conférenciers
d’user des statistiques hydrométéorologiques qu’il dispose
sur
plusieurs
décennies.
L’échauffement de la terre par
effet de serre, la montée de
l’eau au niveau de plusieurs
mers du globe, les inondations
cycliques et les grands cataclysmes dans le monde. Le
représentant de l’BH Oran
s’est intéressé dans son exposé
à l’agriculture et les points
d’eau en exploitation dans la
wilaya d’Aïn Témouchent. La
surexploitation des nappes, le
fonçage illicite de points d’eau
(forages et puits), la pollution
des aquifères et des oueds sont
les principaux points développés par l’orateur. Sur ce plan
précis, il est demandé le
concours des responsables du
secteur de l’agriculture et des
chambres professionnelles. Le
représentant de l’ADE a abordé la thématique de la préservation des ressources en eaux.
Selon lui les efforts doivent se
poursuivent dans le domaine
de la lutte contre les fuites
d’eau, la déperdition de l’eau
dans les adductions de transport, le vol de l’eau par des
piquages illicites et la lutte
contre le gaspillage de l’eau par
tous les moyens légaux. Quant
au représentant de la direction
des ressources en eau, en l’occurrence M. Abdelmoumène,
il a abordé le thème relatif à
l’épuration des eaux usées et
les textes réglementaires portant types de cultures à irriguer
et paramètres physico- chimiques et bactériologiques
définissant une eau usée épurée à utiliser dans l’irrigation
des cultures céréalières et arboricoles notamment. Enfin, des
élèves et stagiaires qui ont bien
répondu aux questions posées
lors des précédentes visites guidées ont été distingués par
l’ONG et les autres partenaires
de la direction des ressources
en eau.
Boualem Belhadri
BLIDA
CADRE DE VIE
Ralentisseurs + pluies = inondations
’est une équation qui se
confirme partout et à
chaque fois qu’il pleut. Un
cercle vicieux dans lequel
nous nous retrouvons depuis
fort longtemps et duquel nous
ne pouvons sortir.
D’un côté, il y a tellement de
chauffards qu’il faut placer
des ralentisseurs chaque 100
m, aussi bien au niveau des
ruelles que des grands boulevards. D’un autre, les avaloirs
étant toujours oubliés, les
voies de dégagement de l’eau
de ruissellement étant rarement pensées, dès qu’il pleut,
c’est l’inondation assurée.
Toutes les eaux tombant du
ciel, censées être un bienfait, deviennent
source de désagréments et d’angoisse à
cause de ces imperfections qui, souvent,
ont été payées par le Trésor public comme
étant des travaux déjà réalisés. Nous
aurions peut-être cru à une erreur si la
même situation ne se répétait pas toujours
et partout, nous aurions pu excuser un
relâchement dans le suivi des travaux, mais
là nous ne pouvons parler que de gabegie,
de laisser-aller, de vol et de détournement
de deniers publics. En effet, comment imaginer une étude pour le revêtement ou
pour la réhabilitation des routes ou pour de
C
nouvelles voies, sans que les avaloirs et les
dégagements des eaux pluviales ne soient
programmés, sinon le bureau d’études
n’en serait pas un et c’est grave. Plus grave
encore, si l’étude comporte la réalisation
d’avaloirs et de dégagements sans que cela
soit suivi d’effets sur le terrain et, surtout,
si ces travaux ont été facturés.Il faut dire
que le doute persiste car il est aussi inconcevable que des travaux cités dans le cahier
des charges, ayant fait l’objet d’un devis
quantitatif et estimatif, soit délaissés
comme cela, sans que personne ne s’en
aperçoive. Il faudrait au moins que les responsables concernés s’investissent plus
dans le respect de toutes les
clauses des marchés qu’ils ont
à charge de gérer.
En plus, les élus locaux ont
une grande part de responsabilité dans ce qui arrive à
leurs administrés, puisqu’ils
auraient dû réparer les avaloirs détériorés, les nettoyer et
les rendre opérationnel puis,
surtout, de veiller aussi à ne
réceptionner que les ouvrages
terminés en bonne et due
forme.
Dans plusieurs cités, nous
avons pu voir des rues coupées, inondées, pleines d’immondices et mélangées aux
égouts qui débordent et
déversent leur contenu noir et nauséabond. C’est peut-être toujours la même
rengaine que nous répétons, mais nous
devons tous rappeler aux responsables,
élus ou de l’administration, leurs devoirs
envers le citoyen et leur pays. Nous
n’avons pas eu beaucoup de pluie cette
année et c’est juste ces jours-ci qu’une certaine quantité est tombée, ce qui aurait dû
plutôt nous réjouir sans ces défaillances.
Ceci sans parler des inondations de nombreuses maisons dont personne n’entend
parler.
Hadj Mansour
SP RTIF
Jeudi 24 mars 2016
11
TOTTENHAM
Opéré du genou, Bentaleb indisponible six semaines
L
e milieu international algérien de Tottenham (Premier league anglaise de football) Nabil Bentaleb, opéré mardi, du genou gauche,
devra s'éloigner des terrains pendants six semaines, a annoncé le club londonien sur son site officiel. Bentaleb s'est blessé, lors d'une
rencontre de championnat des moins de 21 ans (U21) ayant opposée son équipe Tottenham face à Leicester City, vendredi dernier. Forfait pour la double confrontation de l'équipe nationale face à l'Ethiopie, les 25 et 29 mars, comptant pour les qualifications de la Coupe
d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon, Bentaleb a été remplacé par Adlene Guedioura (Watford/Angleterre). Bentaleb compte cette
saison deux titularisations seulement avec les "Spurs", qui pointent à la 2e place au classement du championnat, à cinq longueurs du leader Leicester City.
ÉLIMINATOIRES CAN-2017/ALGÉRIE-ETHIOPIE, DEMAIN À BLIDA (20H30)
Phs : DR
Les Verts pour un autre
pas vers la qualification
La sélection algérienne renoue avec l’ambiance de son public, quatre mois après sa
dernière sortie officielle, soldée par une éclatante victoire face à la Tanzanie au stade
Mustapha-Tchaker de Blida, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde.
ette fois, les Verts attaquent les
qualifications de la CAN-2017.
Premiers de leur groupe, ils
espèrent profiter de la double confrontation contre l’Ethiopie pour valider prématurément leur qualification pour la
phase finale prévue au Gabon. La mission ne devrait pas être difficile face au
dauphin l’Ethiopie. Le rapport de force
entre les deux antagonistes penche largement en faveur des protégés de l’entraîneur français, Christian Gourcuff.
Mieux, l’équipe algérienne vient de se
renforcer par deux valeurs sûres qui
honorent pour l’occasion, leur première
convocation avec le ‘’Club Algérie’’. Il
s’agit de Yassine Benzia, l’un des espoirs
C
du football français, lorsqu’il portait les
couleurs des bleuets, et Sofiane Hanni,
le meilleur buteur du championnat de la
Belgique.
Deux renforts de taille pour le secteur
offensif où les places sont devenues tout
simplement très chères. C’est dire
qu’avec un effectif aussi riche en quantité et en qualité, le coach national trouvera certainement toutes les peines du
monde pour composer son onze de
départ. En revanche, les choix en défense sont limités.
Déjà, la charnière centrale constitue
depuis un bon bout de temps un véritable casse tête chinois pour le sélectionneur national. Idem pour le flanc droit
où son occupant, Mehdi Zeffane,
manque sensiblement de compétition,
vu qu’il est rarement utilisé au sein de
son club français, Rennes. Seul le flanc
gauche donne de l’assurance avec la présence de l’excellent Fawzi Ghoulam qui
est en train de réussir une très belle saison avec son club Naples, dauphin de la
Série A italienne.Toujours est-il que
l’Ethiopie est loin d’être ce foudre de
guerre que l’on devra appréhender pour
autant, même si dans leurs déclarations,
mardi, en zone mixte, les joueurs de
l’équipe nationale étaient unanimes à
mettre en garde contre tout excès de
confiance.
Hakim S.
IL EST PRÊT À ACCEPTER LES CHOIX
DU SÉLECTIONNEUR
Benzia émerveillé
par le centre de
Sidi Moussa
assine Benzia, l’attaquant de
Lille OSC, fait ses premiers pas
avec la sélection algérienne, après
avoir honoré sa première convocation. Beaucoup de choses ont été
dites d’ailleurs à propos des motivations ayant été derrière sa décision de
changer sa nationalité sportive, en
optant pour la sélection algérienne.
Certains ont fait le lien entre les
mésaventures de Yassine Benzema et
Samir Nasri avec la sélection de
France et la décision de l’ex-joueur
de France, mais l’intéressé a nié
complètement que sa décision a été
prise par rapport, justement à l’expérience des deux joueurs cités avec les
bleus.«Je n’ai pas pris en considération ce qui s’est passé pour Benzema
et Nasri avec l’équipe de France dans
ma décision d’opter pour l’Algérie.
Ça fait déjà un bon bout de temps
que j’ai choisi l’Algérie, j’attendais
seulement le moment opportun pour
annoncer ma décision», a expliqué le
néo-international algérien. Par
ailleurs, et sur ses ambitions avec les
Verts, Benzia s’est dit être à la disposition du sélectionneur national. «à
qui revient le dernier mot à propos de
ma titularisation ou non», a-t-il dit,
ce mardi, en zone mixte avant la
deuxième séance d’entraîneur de la
sélection algérienne dans le cadre de
son stage entamé, hier, à Sidi Moussa en vue de la double confrontation
contre l’Ethiopie (25 et 29 mars)
pour le compte des éliminatoires de
la CAN-2017. Enfin, le joueur n’a
pas caché sa satisfaction quant aux
conditions dans lesquelles, il travaille
avec la sélection algérienne, lui, qui a
mis pour la première fois ses pieds
dans le centre technique de Sidi
Moussa, quartier général des Verts.»
«Je suis fier d’être là, et tout le monde
m’a bien accueilli. Tout se passe bien
pour le moment. Je viens ici en pleine
forme, sans blessure. Je suis à la disposition du coach. C’est lui qui fera
ses choix. S’il me fait jouer, je me
donnerai à 100%. Dans le cas
contraire, l’équipe passe avant tout »,
dira le jeune Benzia, émerveillé par le
CTN de Sidi Moussa.« C’est un très
beau centre avec de bonnes installations. On m’en avait déjà parlé.
Toutes les conditions sont réunies
pour bien travailler.Tout est bénéfique pour l’équipe », précise le jeune
attaquant de Lille.
H. S.
Y
12
SPORTS
Jeudi 24 mars 2016
L 1 MOBILIS (23E J)
Le MOB pour conforter sa place
de dauphin
Le MO Béjaïa tentera de
conforter sa place de dauphin en accueillant le RC
Relizane, alors que l'ES
Sétif, pas loin de la zone
rouge, devra l'emporter à
domicile face à l'ASM
Oran, à l'occasion de la
suite et fin de la 23e journée du championnat de
Ligue 1 Mobilis de football, prévue vendredi et
samedi.
e MO Béjaïa (2e, 347
pts), auteur d'une retentissante qualification en
Ligue des champions d'Afrique
aux dépens des Tunisiens du
Club Africain (aller 1-0, retour
2-0) espère consolider sa
deuxième place à l'occasion de
la réception du RC Relizane
(14e, 23 ps). Cette rencontre
entre deux équipes aux objectifs
diamétralement opposés, devrait
revenir aux "Crabes" qui commencent à retrouver des couleurs après un passage à vide. En
revanche, une autre défaite du
RC Relizane pourrait être préjudiciable pour l'équipe de
l'Ouest, qui lutte pour son maintien en Ligue 1. De son côté,
l'ES Setif, auréolée de sa qualification au 3e tour de la Ligue des
champions d'Afrique, aura à
cœur de confirmer en championnat face aux Asémistes,
sérieusement menacés par la
relégation. Battue lors de la dernière journée par l'USM Blida
(2-1), la formation sétifienne est
appelée ainsi à réagir, au risque
de sombrer à nouveau dans le
START
Vendredi 25 mars (18h00):
Constantine : CS Constantine - JS Saoura
Samedi 26 mars (18h00)
Oran : MC Oran - USM
Blida (huis clos)
Béjaia : MO Béjaia - RC
Relizane
(huis clos)
Sétif : ES Sétif - ASM Oran
Ph : DR
doute. L'ASMO (15e, 18 pts),
devra impérativement puiser
dans ses ressources pour tenter
de revenir avec un résultat probant de Setif dans l'optique du
maintien. La JS Saoura (4e, 33
pts) espère pour sa part un faux
pas du MOB pour lui ravir la
deuxième place, mais cela passe-
Classement
Pts
1). USM Alger 51
2). MO Béjaïa
34
--). DRB Tadjenanet 34
4). JS Saoura
33
5). CR Belouizdad 32
--). USM El-Harrach 32
--). NA Hussein-Dey 32
8). MC Alger
31
9). MC Oran
30
10). JS Kabylie
29
11). ES Sétif
28
12). CS Constantine 27
13). USM Blida 26
14). RC Relizane 23
15). ASM Oran 18
16). RC Arbaâ
16
ra d'abord par une victoire sur le
terrain du CS Constantine, qualifié au prochain tour de la
Coupe de la Confédération
(CAF). MOB et JSS vont ainsi
se livrer un duel à distance pour
la deuxième place, au moment
où le solide leader l'USM Alger,
vainqueur samedi dernier lors
Zamalek -MOB à huis-clos
our le prochain tour de
la Ligue des champions,
les Crabes se déplaceront en Egypte pour jouer face
au représentant de ce pays, le
Zamalek Sporting Club en l’occurrence. Un club qui n’est plus
à présenter, et dont le match
aller se jouera en égypte entre le
8, 9 ou le 10 avril (Le mois prochain) et celui du retour aura
lieu bien entendu à Béjaïa.
On nous dit aussi que cette
rencontre aller aura lieu à huisclos et ce sera au stade du Caire,
vu la situation qui prévaut
actuellement dans le pays des
Pharaons. Ce qui reste une
opportunité pour les Béjaouis,
P
afin de revenir avec un bon
résultat avant le match retour,
bien que le Zamalek SC n’est
plus à présenter. Toutefois et
avant le déplacement de l’équipe vers l’Egypte, elle aura une
autre rencontre à disputer pour
le compte du championnat (24è
journée) et ce sera face à l’ASMO. Un autre mal-classé et la
rencontre est programmée pour
le 02 avril au stade Bouakeul
d’Oran à 16 h. Signalons que le
retour du Malien Sidibé Soumaila qui était suspendu face au
Club Africain pour la simple raison qu’il avait reçu deux cartons
jaunes, le milieu récupérateur
Malien, a donc purgé son match
DRB TADJENANET
J
23
22
23
22
23
23
23
23
22
23
22
22
22
22
22
23.
du derby algérois face au CR
Belouizdad (2-0), n'est qu'à un
pas d'un 7e titre. Enfin, le MC
Oran (9e, 30 pts) aura à cœur de
se hisser à la première partie du
tableau en accueillant l'USM
Blida (13e, 26 pts) dans un duel
qui sera certainement âprement
disputé.
DEUXIEME TOUR DE LA LDC
MEMO..MEMO…
Déjà joué :
USM Alger - CR Belouizdad
2-0
JS Kabylie - MC Alger
2-1
RC Arbaâ - USM Harrach
3-1
NA Hussein Dey - DRB
Tadjenanet 2-2
a sélection olympique algérienne de football affrontera, vendredi à Séoul, son homologue coréenne au stade Munhak d'Inheon (20h00 locales
12h00 algériennes) en match
amical de préparation en vue du
tournoi des Jeux Olympiques
Rio-2016 (5-21 août). Il s'agit
de la première sortie en déplacement pour les joueurs du
sélectionneur
Pierre-André
Schürmann depuis la dernière
Coupe d'Afrique des nations
CAN-2015 disputée au Sénégal. En février dernier, les
coéquipiers de Zineddine
Ferhat ont accueilli en amical la
sélection palestinienne au stade
du 5-Juillet d'Alger (défaite 10). Pour cette sortie face au
vice-champion
d'Asie, les
Olympiques algériens vont certainement se donner à fond
pour convaincre le coach national, qui compte mettre à profit
les deux rendez-vous amicaux
face à la Corée du Sud pour
régler les automatismes, à cinq
mois du rendez-vous brésilien.
D'aucuns estiment que les Algériens seront face à un véritable
test révélateur devant une sélection confirmée dont la qualité
des joueurs n'est plus à discuter.
"Nous allons mettre à profit ces
deux matchs pour corriger nos
erreurs, notamment après la
défaite face à la Palestine (1-0)
et surtout tirer le maximum
d'enseignements en vue du
tournoi olympique", a indiqué
le défenseur Houari Ferhani (JS
Kabylie). En vue de ces deux
rendez-vous, le sélectionneur de
l'équipe nationale, le Suisse
Pierre-André Schürmann a
retenu 24 joueurs, dont six
seniors : Hocine Benayada
(USM Alger), Hicham Nekkache (CR Belouizdad), Amir
Sayoud (DRB Tadjenanet), Belkheiter
Mokhtar
(MCE
Eulma), Lyes Seddiki (NA
Hussein Dey) et Mohamed
Amine Abid (MC Alger). En
revanche, l'équipe olympique
est privée des services du milieu
défensif du MC Alger (Ligue
1/Algérie), Oussama Chita, gravement touché au genou et forfait pour les JO-2016. Les Algériens disputeront un second test
face à la Corée du Sud le lundi
28 mars au stade de Goyang,
dans la banlieue nord de Séoul,
à 19h00 locale (11h00 algérienne).L'Algérie avait composté
son billet pour les JO-2016 en
décembre dernier, en atteignant
la finale de la CAN-2015, perdue face au Nigeria (2-1) De
son côté, la sélection de la
Corée du Sud s'est qualifiée
pour le rendez-vous de Rio en
disputant la finale de la Coupe
d'Asie de la catégorie, jouée au
Qatar et perdue face au Japon
(3-2). Les deux sélections
seront fixées sur leurs adversaires aux JO-2016, le 14 avril
prochain, à l'occasion du tirage
au sort prévu au stade Maracana de Rio de Janeiro.
L
L
Le Difaâ revoit à la hausse
ses ambitions
e DRB Tadjenanet, encouragé par son parcours positif pour
son premier exercice en Ligue 1 algérienne de football, a revu
ses ambitions à la hausse et vise désormais une place qualificative
à une compétition internationale la saison prochaine, indique mercredi son président Tahar Graich. "Nos ambitions ont grandi au fil
des journées. Notre classement actuel avant sept matchs de la fin,
nous motive à revoir à la hausse nos ambitions. Nous visons désormais une participation internationale la saison à venir", a déclaré
Graich à l'APS. Le DRBT, auteur de deux accessions de suite au
cours des deux précédentes saisons pour se retrouver pour la première fois de son histoire parmi l'élite algérienne, constitue l'attraction de l'édition actuelle du championnat de Ligue 1. Les hommes
de l'entraîneur Lyamine Bougherara partagent la deuxième place
au classement avec le MO Béjaia, même si ce dernier a un match
en moins qu'il livrera samedi à domicile contre le RC Relizane
dans le cadre de la mise à jour de la 23e journée. "Tout Tadjenanet
rêve d'une première participation internationale dès la saison à
venir. On aimerait bien prendre part à la Ligue des champions, la
coupe de la CAF ou la coupe arabe, dont on dit qu'elle sera bientôt
relancée", a ajouté le premier responsable du DRBT. Convaincu
des bienfaits de la stabilité de l'encadrement technique, Graich a
fait savoir, en outre, qu'il a d'ores et déjà commencé les discussions
avec l'entraîneur Bougherara, à la barre technique du club depuis
trois ans, pour prolonger son contrat.
L
automatique et sera d’aplomb
pour le match aller des 8è de
finale de la LDC où il sera d’un
grand atout pour l’équipe face à
l’un des ogres du Continent
africain, le Zamalek en l’occurrence. Ce dernier reste un dur
morceau avec douze titre de
champion de son pays, vingtquatre fois vainqueur de la
coupe d’égypte, quinze fois
sacrés champions de la Ligue du
Caire et une fois champion de la
LDC arabe, cinq fois vainqueur
de la LDC et une super coupe
d’Afrique. Notons aussi qu’en
ce qui concerne le championnat
local de ligue 1 égyptienne, il est
composé de 18 clubs. Il a déjà
bouclé sa 22è journée et ou l’adversaire du MOB pour le prochain tour (8è de finale) est
actuellement dauphin avec 41
points derrière le leader le Ahly
du Caire qui a 47 points.
Le club a remporté douze
victoires, contre deux nuls et
cinq défaites, avec un match en
moins. Il a inscrit 31 buts (5ème
meilleure attaque) et a encaissé
17 buts (3ème meilleure défense). Ce club a gagné son dernier
match, le 06 Mars passé face à
Arabe Contractors sur le score
de deux buts à zéro et à domicile. Zamalek jouera son prochain
match le 04 Avril 2016 face à El
Ismailia. ça reste donc un adversaire coriace et pour preuve,
malgré qu’il joue à huis clos, il
avait éliminé le club Camerounais, l’Union de Douala, d’où le
match aller joué le 13 Mars
passé avec une victoire sur le
score d’un but à zéro pour le
club Egyptien (0/1) avant que ce
dernier ne remporte le match
retour le samedi passé sur le
score de deux buts à zéro.
M. R.
CRITIQUÉ, JALOUSÉ
CORÉE DU SUD-ALGERIE
Test
révélateur
pour les
Olympiques
algériens
13
Guardiola doit toujours en faire plus que les
autres pour convaincre
Contre la Juventus, Pep Guardiola a
passé 75 minutes aux enfers. On a
alors entendu de tout sur lui, son
football et ses idées grotesques. Il a
fallu quatre buts pour faire taire
provisoirement les ricaneurs. Mais
pourquoi les victoires comme les
défaites du coach espagnol sont-elles
toujours jugées avec tant de mépris et
de jalousie ? Explications
mythologiques.
l n’avait pourtant rien fait d’autre que de
révéler le rapt d’Egine par Zeus à son
père. Qu’aurions-nous fait à sa place ?
Nous serions-nous tu ? Il y a dans la mythologie grecque un épisode qui peut nous dire
des choses intéressantes sur l’étrange malédiction qui poursuit Pep Guardiola à chacune de ses apparitions. C’est l’histoire de
Sisyphe. Écoutons-là. Zeus, mécontent de la
dénonciation de Sisyphe à Asopos (le père
d’Egine), lui avait envoyé le génie de la Mort
pour l’emporter. Mais au lieu de se laisser
faire et d’accepter son sort, il enjoint secrètement à sa femme de ne pas lui rendre les
hommages funèbres. Ainsi, quand il arriva
face à Hadès, le dieu des Enfers, celui-ci ne
parvenant pas à l’emporter tout à fait, entendit le rusé Sisyphe se plaindre de l’impiété de
son épouse. Il obtint donc du dieu, indigné, la
permission de revenir sur terre pour la châtier. Or, une fois revenu auprès des siens,
Sisyphe n’en fit évidemment rien et, d’un
éclat de rire, célébra sa victoire sur Hadès. Il
avait trompé la mort. Zeus le foudroya aussitôt et, pour prix de son insolence, le condamna à pousser pour toujours un rocher à
contre-pente. Pour l’éternité on le verrait
ainsi descendre, puis remonter, puis redescendre, puis remonter. Fatal orgueil. Aux
grands hommes, le football reconnaissant, si
les Grecs avaient leurs contes, leurs dieux et
leurs panthéons pour se raconter le mystère
de l’existence humaine, ses injustices et ses
absurdités, nous avons à notre tour inventé
des héros mythologiques à la portée de notre
quotidien. Ils jouent le mercredi en Europe et
le week-end, dans tous nos stades. Ils poussent un ballon sous les yeux passionnés de
foules, qui ont confié à leur art et à leur ruse
le soin de les faire vibrer.
Si nos héros habitent nos conversations,
c’est qu’ils partagent avec ceux des Anciens la
même lourde responsabilité, celle d’avoir
confié à quelques-uns le soin d’accélérer
notre rythme cardiaque, de nous rendre tout
à coup irascibles, inquiets ou perturbés pour
un motif aussi futile qu’un ballon qui s’obstinait à ne pas vouloir entrer dans les filets
adverses. Ils accordaient à nos existences normales le privilège provisoire et délicieux de
l’héroïsme à peu de frais. Aussi, le jour où
l’un d’entre eux tromperait notre vigilance et
aurait le malheur d’être plus rusé que tous les
autres, nous n’hésiterions pas à le foudroyer à
notre tour. En bouleversant le football des
années 2010, en démontrant qu’on pouvait
jouer et gagner, s’amuser et séduire à la fois,
il avait trompé la vigilance des divinités qui
gouvernaient jusqu’ici toutes nos opinions. Il
avait trompé la défaite. Il avait négligé la victoire. Pep devait payer.
Gérard Houllier - ce Zeus à lunettes - en haut
de la pyramide du football français, on nous
avait si obstinément répété qu’il valait mieux
abandonner nos rêves de football, si par malheur on mesurait moins d’un mètre quatre
vingt, que 83% des buts étaient marqués
après maximum cinq passes et que la
meilleure attaque c’était toujours la défense,
qu’on avait fini par se rendre complice du
rapt affectif en quoi avait consisté l’éradication systématique de tous nos rêves d’enfants.
I
GUARDIOLA, CET IMPOSTEUR
On raconte ainsi qu’un accord secret
empêcherait Guardiola d’emporter avec lui
Alaba, Kimmich ou Coman à City. On écoute attentivement et on en vient même parfois
à trouver légitime cette curieuse interdiction
(pourquoi est-il le seul entraîneur à qui sont
imposées de telles contraintes de recrutement?). Il n’y avait d’ailleurs plus aucun
mérite, ajoute-t-on, à choisir un club aussi
argenté que Manchester City pour prochaine
étape (peut-être aurait-il dû choisir Auxerre
pour s’attirer les faveurs des Pharisiens), à
n’avoir jamais été éliminé d’aucun quart de
finale de Champions League de sa vie (c’était
au Barça puis au Bayern, osaient-ils, que
l’imposteur devait ses succès). L’absurdité
n’ayant pas de limites, elle aime ponctuer ces
remarques édifiantes de quelques commentaires esthétiques condamnant le style de jeu
"trop téléphoné" (sans jamais nous expliquer
en quoi il consistait), et rendant gloire à la
stratégie turinoise "si intelligente" (quand elle
s’était contenté de se replier et de sortir en
contre, sans jamais réaliser plus de quatre
passes successives). Ce n’était plus de goût
dont il s’agissait, mais bien de ressentiment.
PLE PROCÈS GUARDIOLA
Souvenons-nous de ce qu’on contemplait
il y a dix ans, juste avant Pep. Lors d’une finale de Coupe du Monde 2006, on admirait la
France repliée autour de ses géants ThuramGallas-Makelele-Vieira daignant de temps à
autres céder le ballon au plus célèbre compagnon de nos longues années de béton, Zinédine Zidane. À la fin de cette saison maudite,
on s’était résolus à remettre le Ballon d’Or à
Fabio Cannavaro, admirant chez lui, la mort
dans l’âme, le défenseur moderne, le brillant
destructeur qui manquait encore à la France.
On avait intériorisé si profondément cette
antonymie simpliste entre le résultat et le jeu
(c’était le jeu du football "moderne" répétions-nous alors), qu’on était prêts à tous les
renoncements pourvu qu’un soir on éprouvât
à notre tour le bonheur, au bout de la tension
et de l’ennui, de soulever quelque laiton.
Seule la victoire était belle, nous étions-nous
convaincus, oubliant pour toujours les préceptes de nos pères fondateurs : José Arribas,
Jean Snella et Albert Batteux. Ces hommes
enfouis dans notre passé avaient fait Nantes
(l’amour de la passe), Reims (l’éloge du beau
jeu) et tout le football français (et la dévotion
pour le milieu de terrain). Comme nous, Pep
avait eu Platini pour idole de jeunesse, et avait
su se montrer digne de cet héritage. Mais
nous, qu’avions-nous fait de cette tradition ?
Pas grand chose. Depuis 1989 et l’arrivée de
LE TRIOMPHE DE ZEUS
En contredisant frontalement cette école
qui s’auto-proclamait "moderne" et "pragmatique" (tout en prônant des préceptes frustres
et conservateurs), Pep Guardiola avait ressuscité le goût raffiné pour un football qu’on
croyait à jamais disparu. Pep était descendu
aux enfers et, en faisant confiance à l’intelligence plutôt qu’à la force pour tromper la
vigilance de la mort, révéla l’imposture des
prêtres qui régnaient sur nos préjugés. Voilà
pourquoi pour eux, Pep sera toujours coupable. Aujourd’hui encore, les censeurs en
veulent au "petit jeu" (c’est le traditionnel
reproche adressé successivement au Reims
de Batteux, aux tergiversations de Kopa, au
Nantes d’Arribas, Suaudeau ou Denoueix,
aux Bleus d’Hidalgo, au PSG de Blanc, l’OM
de Bielsa, au Gym de Puel, au Rayo de
Jemez, à l’ESTAC de Furlan...). Ils en veulent aussi au Bayern, au Barça et à tous ceux
qui, comme Pep, préfèrent l’intelligence à la
force, l’esquive au duel, la passe au contact, le
football des Anciens à celui des Modernes.
Au moment de les laisser vaquer à leur ressentiment et d’entamer la seconde mi-temps
contre la Juve, Guardiola a collé sa joue
contre la pierre, et à la tête de toute une tradition oubliée, a entamé une nouvelle ascension (sans défenseur central de métier, avec
deux ailiers français de moins d’un mètre
quatre-vingt, Ribéry et Coman, en multipliant les passes et la circulation de ballon
avec Thiago). On vit tout à coup se dessiner
sur son visage un curieux sourire de satisfaction. Le héros ne regrettait rien. Pis encore. Il
renchérissait. C’était la morale de cette histoire : Sisyphe était un homme heureux.
ATTRIBUTION DE LA COUPE DU MONDE 2006 À L'ALLEMAGNE
La FIFA ouvre une enquête
a commission d'éthique
de la FIFA a annoncé
mardi, avoir ouvert une
enquête sur les conditions d'attribution de la Coupe du
monde 2006 à l'Allemagne.
Cette enquête vise notamment
Wolfgang Niersbach, ancien
président de la Fédération allemande de football ainsi que
Franz Beckenbauer, en qualité
de président du Comité de candidature puis d'organisation du
Mondial 2006.
La justice interne de la FIFA
a annoncé, mardi, avoir ouvert
une enquête sur les conditions
d'attribution de la Coupe du
monde de football 2006 à l'Allemagne, visant, notamment
Franz Beckenbauer. Le "Kaiser" Franz Beckenbauer est au
centre de l'enquête en tant que
président du Comité de candidature puis d'organisation du
Mondial 2006. La commission
d'éthique de la FIFA s'intéresse
également à Wolfgang Niersbach, ancien président de la Fédération allemande de football
(DFB). L'enquête ouverte par
la chambre d'instruction de la
commission d'éthique de la
FIFA cible aussi Helmut Sandrock et Horst Schmidt, tous
L
deux en tant qu'ancien secrétaire général de la DFB ainsi que
Theo Zwanziger, ex-président
de la DFB et l'ancien directeur
financier de la Fédération allemande, Stefan Hans. Beckenbauer et Zwanziger sont soupçonnés de corruption, pour
avoir reçu "des paiements et des
contrats indus en échange d'un
avantage dans le processus de
sélection pour le Mondial
2006", précise le communiqué
de la commission d'éthique.
Niersbach, qui siège toujours
au comité exécutif de la FIFA,
est lui soupçonné de "ne pas
avoir dénoncé une violation du
code d'éthique". Début mars, le
cabinet d'avocats Freshfields,
dans un rapport mandaté par la
Fédération allemande de football, avait indiqué qu'aucune
preuve d'un achat de voix par
l'Allemagne pour organiser le
Mondial 2006 n'avait été trouvée mais qu'un tel mécanisme
de corruption ne pouvait être
écarté.
UN VERSEMENT
OPAQUE DE 6,7
MILLIONS D'EUROS
"Nous n'avons pas trouvé de
preuve d'achat de votes mais
nous ne pouvons l'exclure",
avait expliqué le cabinet engagé
pour enquêter sur un versement
opaque de 6,7 millions d'euros."
"Mais nous avons pu constater un possible changement du
comportement dans le vote et
qui a pu concerner des représentants asiatiques du comité
exécutif de la FIFA", avait
encore relevé le représentant du
cabinet d'avocat, Christian
Duve, devant la presse. L'hebdomadaire Der Spiegel avait
jeté un pavé dans la mare, fin
octobre en avançant que l'Allemagne aurait utilisé un fonds
secret de 10 millions de Francs
suisses (6,7 millions d'euros)
pour acheter des voix et obtenir
l'organisation du Mondial
2006.
Ce fonds aurait été alimenté,
à la demande de Franz Beckenbauer, par l'ancien patron
d'Adidas, le défunt Robert
Louis-Dreyfus, peu avant l'été
2000, période à laquelle s'est
faite l'attribution de la Coupe
du monde à l'Allemagne, d'une
courte marge (12 voix contre
11), aux dépens de l'Afrique du
Sud.
SPORTS
Jeudi 24 mars 2016
CAMEROUN
MERCATO
Pourquoi les Lions ne sont plus
indomptables ?
Manchester United
fait le forcing pour
Aubameyang
Ph : DR
14
Longtemps fers de lance du football africain, les Lions ne font plus peur à grand monde.
Aujourd'hui 61e nation mondiale, le Cameroun, qui faisait partie du gratin mondial il y a
encore 15 ans, ne semble pas pouvoir croquer un avenir radieux. À cause d'une
organisation dirigeante qui ne bouge pas.
l fut un temps où le
Cameroun faisait peur,
où rencontrer les Lions
était quasiment synonyme de
défaite. Où le pays africain
faisait jeu égal avec les mastodontes européens et sudaméricains. Il fut même un
temps où la sélection faisait
partie des huit meilleures
équipes du monde. Mais ce
temps appartient au passé. Et
rien ne dit aujourd’hui qu’on
le reverra un jour. Car depuis
1990 et un quart de finale de
Coupe du monde avec la
bande de Roger Milla, le
Cameroun a connu bien plus
de mauvais passages que de
bonnes périodes. Au point
qu’il se retrouve aujourd’hui
au fond du gouffre, en
témoigne cette vilaine 61e
place mondiale au classement FIFA, la pire position
de son histoire. À l’échelle
continentale, ce n’est guère
mieux : les Lions pointent au
dixième rang. Ils avaient
pourtant relevé la tête après
une première descente aux
enfers entre 1993 et 2000, en
remportant deux CAN (2000
et 2002) et les JO (2000).
Mais à partir de 2009, des
résultats sportifs médiocres
ont démontré ce que beaucoup ne voulaient pas voir :
les Lions autrefois indomptables sont malades.
I
« PERSONNE N'A ANALYSÉ NOTRE SUCCÈS
AU MONDIAL 1990 »
Forcément, ce déclin s’explique. D’abord par un
immobilisme de la part des
membres de la Fédération,
au pouvoir depuis de très
longues années. « On n’a pas
progressé au niveau structurel, affirme Patrick Mboma,
troisième meilleur buteur de
l’histoire de la sélection, qu’il
a fréquentée de 1995 à 2004.
C'est une forme de mafia.
Pour garder leur pouvoir, les
mêmes individus restent en
place au détriment des personnes compétentes. » L’an-
cien attaquant est rejoint làdessus par Joseph-Antoine
Bell, qui a évolué avec le
maillot vert entre 1976 et
1994 et qui a donc participé
à l’épopée des Lions en 1990:
« Il n’y a jamais eu de responsable pour analyser le
succès au Mondial et définir
un réel programme pour rester au sommet. » « Les footballeurs sont très loin du
pouvoir, enchaîne Thomas
Libiih, son ex-partenaire.
Elle est là, la clé. » En
d’autres termes, les deux
retraités réclament du mouvement en haut, comme
Patrick Suffo, vainqueur des
JO 2000 et de la CAN 2002 :
« Il faut une révolution totale
et des mesures radicales,
c’est-à-dire changer toutes
les personnes qui sont au
pouvoir et redonner le football au footballeur. C’était
déjà mon discours il y a deux
ans et absolument rien n’a
changé au sommet. »
CORRUPTION & INFRASTRUCTURES
VÉTUSTES
Il faut croire que les places
y sont chères. La raison ?
L’argent. Sans donner de
noms ni expliquer précisément les stratagèmes financiers, de nombreuses voix
dénoncent une corruption
omniprésente. Celle de Suffo
en fait partie : « La majorité
des dirigeants sont là pour
garnir leur propre poche. Ils
ont surfé sur nos victoires
pour garnir leur compte en
banque. » Un avis partagé
par Bell : « Les responsables
sont tellement obnubilés par
leur profit personnel qu’ils
vont justifier les mauvais
résultats actuels par des
excuses bidons. Ils ne sont
pas bêtes, ne vous inquiétez
pas. Mais vous le savez, le
cerveau et l’intelligence ne
garantissent pas le bien. Ils
savent réfléchir, mais uniquement pour maintenir leur
profit financier. » Or, si les
billets vont se glisser dans
certains porte-monnaie déjà
bien garnis, c’est le terrain
qui en pâtit. Ainsi, à écouter
ceux qui ont fait découvrir le
football camerounais au reste
du monde, aucun investissement n’est réalisé au service
des infrastructures. « Il n’y a
aucune dépense, note Suffo.
Moi, j’ai toujours joué dans
le même stade, toujours
connu le même centre d’entraînement. Alors que toutes
les autres équipes africaines
progressent... »
PRIMES OUBLIÉES &
NUITS DANS LE BUS
Par ailleurs, les anciens ne
sont pas les seuls à s’offusquer de la situation. Chaque
année, énormément de
joueurs, qui évoluent en
Europe pour la plupart, refusent de répondre favorablement à une convocation, prétextant blessure ou fatigue.
Et ça ne date pas d’hier,
selon Bell : « Lauren, qui
jouait pour Arsenal, on lui a
volé sa prime en 2002. Voilà
pourquoi il n’est jamais revenu en sélection. Et on a préféré se mettre à dos le joueur
alors que celui qui a volé l’argent, dont je tairais le nom,
n’a jamais eu aucun problème. Pour Assou-Ekotto,
Matip ou Eto’o, c’est pareil :
ils sont passés pour des
voyous alors qu’ils ont eu le
courage de dénoncer une
organisation qui n’est pas
acceptable.
» Contre
l’Afrique du Sud ce mercredi, Song, Moukandjo, Choupo-Moting ont eux aussi
déclaré « forfait » . Pas une
surprise pour Mboma, qui
s’étrangle en évoquant les
conditions de travail : « Les
dirigeants préparent une
compétition internationale
comme s'ils préparaient un
départ en week-end. Il y a
trop d'improvisation. On
cherche des hôtels et on
prend les billets d'avion au
dernier moment. On gère
encore les primes avec du
cash. Il n'y a aucune progression. On a toujours les
mêmes travers, avec les
mêmes grèves des joueurs.
C'est grave. » Bell, qui avait
mené la grève en 1990 pour
une histoire de primes, corrobore : « Les dirigeants n’ont
toujours pas compris que si
on voyage pendant une nuit
entière, on sera fatigués... »
Autant de raisons qui justifient les soucis sportifs des
Lions.
TALENT ABSENT &
MAUVAIS RÉSULTATS
Des soucis que Mboma
interprète également par un
autre argument : le manque
de talent. « Avant, au sein de
la même formation, on avait
Song, Foé, Kalla, Geremi,
Lauren, Eto'o… Le Cameroun ne peut pas toujours
avoir des générations aussi
bonnes. D’ailleurs, dans un
récent sondage, six joueurs
de notre génération composent le onze type de l’histoire
camerounaise » , estime-t-il.
Avant de relativiser : « On ne
peut pas dire que la génération actuelle va si mal. » Pas
vraiment d’accord, Bell
dégaine : « Apres avoir été 5e
mondial, le Cameroun se
contente de la 60e, et les dirigeants vous disent que tout
va bien. Les joueurs de haut
niveau, on les a.
Le problème, c’est que les
résultats ne tiennent pas
qu'aux pieds des footballeurs.
» Suffo y va également de son
commentaire : « On n'a plus
aucune influence sur le continent. Avant, quand tu venais
jouer au Cameroun, tu ne
savais même pas si tu allais
avoir l’occasion de cadrer
une frappe. » Et de conclure:
« Ceux qui nous dirigent doivent montrer des signes de
patriotisme envers le pays.
S’il n’y en a pas, comment
pouvez-vous attendre des
signes de patriotisme de la
part des joueurs ? »
anchester United a entamé des
négociations avec l'entourage de
Pierre-Emerick Aubameyang selon The
Daily Mirror. L'attaquant gabonais, qui
a donné son accord au Real Madrid
d'après les médias espagnols, est cependant loin quitter le Borussia Dortmund.
Manchester United est manifestement impatient de tirer un trait sur cette
saison et de passer à la prochaine. Si la
question du prochain entraîneur des
Red Devils n'est pas encore réglée, cela
n'empêche pas les dirigeants mancuniens de travailler d'ores et déjà sur le
recrutement du prochain mercato.
Notamment en attaque. Le nom de Zlatan Ibrahimovic, qui arrive en fin de
contrat au PSG, a déjà été évoqué. Mais
d'après The Daily Mirror, la priorité de
MU dans ce secteur se nomme PierreEmerick Aubameyang.
Le tabloïd britannique affirme que
des représentants mancuniens ont eu
des "discussions secrètes" avec les représentants de l'ancien Stéphanois. Et ajoute que Manchester United est prêt à faire
d'Aubameyang la superstar de l'équipe,
et l'un des joueurs africains les plus réputés de l'histoire, pour le convaincre de
rejoindre Old Trafford l'été prochain.
Pour l'arracher à Dortmund, MU est
disposé à faire une offre de plus de 60
millions de livres (76 millions d'euros)
selon le média britannique.
M
UN PRIX DE DÉPART
À 100 MILLIONS D'EUROS ?
Si Aubameyang est réellement l'objectif numéro un de Manchester United,
le club anglais a des raisons de s'y
prendre dès maintenant. Il est peut-être
même déjà trop tard. C'est en tout cas ce
que le quotidien As laissait entendre il y
a une dizaine de jours. D'après le média
madrilène, il y aurait déjà un accord
entre le Real Madrid et PEA, qui serait
particulièrement désiré par l'entraîneur
merengue dans la capitale espagnole.
Pour le Real comme pour Manchester
United, le plus dur reste cependant à
venir : faire plier Dortmund. Le Borussia
n'a pas l'intention de céder Aubameyang, 26 ans, et auteur de 35 buts en
40 matches toutes compétitions confondues. As affirme ainsi que les dirigeants
du club allemand ne discuteront pas à
moins de 100 millions d'euros. De quoi
refroidir les ardeurs de la Maison
Blanche et des Red Devils ? L'avenir le
dira…
LE SUCCESSEUR DE DAVID DE
GEA DÉJÀ CIBLÉ ?
Alors que David De Gea semble
déterminé à quitter Manchester United
en fin de saison, les Red Devils auraient
fait de Samir Handanovic leur priorité.
Mais le Slovène est aussi pisté par Pep
Guardiola, le futur coach de Manchester… City. Sixième de Premier League à
un point des places européennes, Manchester United peine dans le jeu. Pour
gagner des matches, les Red Devils s‘en
remettent régulièrement à leur gardien
espagnol, David De Gea. Mais le portier
de la Roja souhaiterait quitter le Nord de
l’Angleterre cet été. Et c’est donc le nom
de Samir Handanovic qui reviendrait
désormais avec insistance pour garder
les buts de Manchester United la saison
prochaine comme l’annonce The Daily
Express. Actuel cinquième de Serie A
avec l’Inter Milan, le gardien de 31 ans,
sous contrat jusqu’en 2019, pourrait être
intéressé par un départ cet été. Surtout si
le club lombard n’arriverait pas à se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions. Avec 140 matches pour les Nerrazzuri depuis 2012 - après un passage à
Udinese - Handanovic a notamment été
désigné deux fois gardien de l’année de
série A en 2011 et 2013.
MONDE
Jeudi 24 mars 2016
LIBYE
TUNISIE
La crise aggravée par un troisième
gouvernement
Le rejet par les deux autorités rivales
dirigeant la Libye d’un troisième
gouvernement soutenu par l’ONU
aggrave une situation déjà
chaotique dans un pays où croît de
jour en jour la menace jihadiste à
300 km de l’Europe, selon des
experts.
e gouvernement «d’union nationale»,
prévu par un accord parrainé par
l’ONU, était censé mettre fin au
conflit qui oppose deux «gouvernements»
riaux siégeant l’un à Tripoli et l’autre dans
l’Est, en reconstituant un pouvoir central.
Or, ce gouvernement d’union, qui s’est
autoproclamé, a réussi à les mettre d’accord... mais contre lui ! «La naissance de ce
gouvernement et de cette façon ne fait
qu’aggraver la crise politique (...), engendrer de nouveaux conflits et déstabiliser
davantage» la Libye, explique à l’AFP
Mohamed Eljarh, expert libyen au Centre
Rafic Hariri pour le Moyen-Orient, à
Washington. Si l’ONU et la communauté
internationale espèrent faire en sorte que le
gouvernement d’union siège à Tripoli,
«cette orientation comporte des risques
(...), ne serait-ce que du point de vue légal»,
ajoute-t-il. En vertu d’un accord signé en
décembre 2015 au Maroc, un conseil présidentiel composé de neuf membres de factions rivales, a été créé pour proposer ce
gouvernement d’union. Pour être officiellement investi, ce gouvernement conduit par
le Premier ministre désigné Fayez al-Sarraj
devait obtenir un vote de confiance du Parlement reconnu par la communauté internationale, basé à Tobrouk, avant de s’installer à Tripoli, la capitale. Mais le conseil
a proclamé le 12 mars, depuis l’étranger,
40 combattants
d’Al-Qaïda tués dans
la frappe américaine
l-Qaïda dans la Péninsule arabique
(Aqpa) a perdu au moins 40 de ses
combattants dans la frappe américaine
menée dans le sud-est du Yémen, a-t-on
appris mercredi, de sources tribale et gouvernementale. Au moins 40 combattants
d’Al-Qaïda ont été tués et 25 autres blessés
dans la frappe aérienne, qui a visé mardi,
un camp d’entraînement à Hajr, à l’ouest
de Moukalla, ville contrôlée par le réseau
extrémiste depuis avril 2015, a déclaré à
l’AFP une source gouvernementale locale.
Une source tribale a confirmé à l’AFP ce
bilan, précisant que les morts et les blessés
étaient de nouvelles recrues qu’Al-Qaïda
formait dans le camp. D’autres combattants, qui se trouvaient dans le camps, ont
réchappé à la frappe, a ajouté cette source
tribale. Redoutant de nouveaux bombardements, les partisans d’Al-Qaïda ont évacué des bâtiments publics qu’ils occupaient
à Moukalla, et ont déployé cinq véhicules
militaires autour de l’hôpital où ont été
admis les blessés de la frappe américaine.
Le Pentagone avait annoncé dans la nuit,
qu’une frappe américaine avait fait des
dizaines de morts dans un camp utilisé par
plus de 70 combattants, sans préciser la
localisation du site. Notre premier bilan est
que des dizaines de combattants d’Aqpa
ont été supprimés du champ de bataille,
avait indiqué son porte-parole Peter Cook.
Des sources yéménites avaient dans un
premier temps attribué la frappe aérienne à
la coalition militaire arabe qui, menée par
l’Arabie saoudite, opère depuis près d’un
an au Yémen en soutien au gouvernement
reconnu internationalement dans sa guerre
contre les rebelles chiites Houthis pro-iraniens.
A
L’état
d’urgence
prolongé de
trois mois
n policier tunisien monte la
garde sur la plage de l’Impérial Merhaba à Port Al-Kantaoui,
près de Sousse, le 29 juin 2015.
Les autorités tunisiennes ont décidé, mardi 22 mars, de prolonger
de trois mois l’état d’urgence dans
le pays. Cette mesure était en
vigueur depuis l’attentat-suicide
contre un autobus de la garde présidentielle, le 24 novembre 2015,
dans la capitale de Tunis. L’état
d’urgence, déjà prolongé pour
une durée d’un mois en février,
permet aux autorités d’interdire
les grèves et les réunions « de
nature à provoquer ou à entretenir le désordre , de fermer provisoirement » salles de spectacle et
débits de boissons « ainsi que de
prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des
publications de toute nature ».
U
Phs : DR
L
YÉMEN
15
l’entrée dans ses fonctions du gouvernement d’union de 18 ministres en se basant
sur un simple communiqué de soutien
d’une centaine de parlementaires (sur 198)
et sans le vote de confiance requis.
RISQUE SÉCURITAIRE
Avec un Premier ministre basé entre la
Tunisie et le Maroc et des ministres dispersés dans différentes régions de Libye, le
pouvoir d’action d’un tel gouvernement
semble bien limité, soulignent les experts.
«La question la plus importante» est de
savoir si dans cette configuration, ce gouvernement est «capable de fonctionner»,
relève Mattia Toaldo, expert au centre de
réflexion European Council on Foreign
Relations. «Le gouvernement d’union aura
besoin de l’aide des différents acteurs
libyens et sa légitimité demeurera faible
tant qu’il n’y a pas eu de vote au parlement», ajoute-t-il. Dans sa déclaration
annonçant l’entrée en fonction du gouvernement d’union, le conseil présidentiel a
appelé à «mettre en place les modalités de
passation des pouvoirs de manière pacifique et organisée». Le conseil présidentiel
annonce depuis Tunis que le gouvernement s’installera bientôt à Tripoli, mais
sans expliquer comment, alors que la capitale est contrôlée par des milices armées
qui s’opposent à lui. Il «ne pourra pas s’installer à Tripoli tant que les principaux
groupes armés ne lui ont pas prêté allégeance», tranche M. Eljarh. «La communauté internationale devrait être prête à lui
fournir une protection militaire si besoin
est. Est-elle capable d’intervenir si (le gouvernement Sarraj) le lui demandait?», s’interroge l’expert. Cette hypothétique installation présente «un risque sécuritaire
majeur susceptible de provoquer des
affrontements entre les groupes armés pour
ou contre ce gouvernement».
MAILLON FAIBLE
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi
en 2011, la Libye est déchirée par les violences entre factions armées, une instabilité
dont profite le groupe Etat islamique (EI)
pour étendre son influence.
Ce dernier s’est installé dans la ville
côtière de Syrte pour y former des combattants. Les pays voisins du Maghreb comme
la Tunisie et l’Algérie redoutent d’être
déstabilisés à leur tour. Le chaos en Libye
profite aussi aux trafiquants d’êtres
humains et des milliers de migrants tentent
de rejoindre l’Europe depuis ses côtes.
Pour contrer les jihadistes, la communauté internationale met tous ses espoirs
dans le gouvernement d’union qui serait
susceptible de demander une intervention
militaire. «Si la communauté internationale
ne peut faire en sorte qu’il ait le contrôle
des finances, d’une armée nationale forte et
légitimée au regard du peuple, ce gouvernement est voué à devenir la plus faible des
trois autorités en lice pour le pouvoir», souligne toutefois Michael N. Nayebi-Oskoui,
spécialiste en stratégie géopolitique basé à
Austin (Texas). Et d’enfoncer le clou: «On
est très loin de voir un gouvernement central et fort» en Libye.
ESSOR D’UNE MOUVANCE
DJIHADISTE
La décision intervient alors que
la Tunisie a été frappée le 7 mars
par un attentat contre des installations militaires de Ben Guerdane,
ville de 60 000 habitants, dans le
Sud-Est, proche de la Libye. Treize soldats et sept civils ainsi que
49 assaillants ont été tués lors de
l’attaque, non revendiquée, mais
attribuée à l’organisation terroriste Etat islamique (EI). La Tunisie
est confrontée à l’essor d’une
mouvance djihadiste depuis la
révolution de 2011 qui a chassé
l’ex-président Ben Ali du pouvoir.
Plusieurs milliers de ressortissants
tunisiens feraient partie des rangs
des branches de l’organisation
État islamique en Syrie, en Irak
mais aussi en Libye voisine. La
situation s’est dégradée en 2015
avec trois attentats d’ampleur :
celui du musée du Bardo en mars,
à Sousse en juin, et celui de Tunis
en novembre. Les trois attaques
avaient fait 72 morts au total,
dont 59 touristes étrangers.
SYRIE
Les forces de Bachar el-Assad aux portes
de Palmyre
epuis sa prise de
contrôle en mai
2015, le groupe État
islamique y a détruit de
nombreux trésors archéologiques comme le célèbre arc
de triomphe.
L’Observatoire syrien des
Droits de l’homme (OSDH)
rapporte que les troupes du
régime syrien, appuyées par
l’aviation russe, se trouvaient
mercredi, à l’entrée de la
ville antique de Palmyre
qu’elles veulent reprendre au
groupe extrémiste État islamique (EI). «Les forces du
régime sont désormais à
deux kilomètres du côté sud
de la ville et à 5 kilomètres
du côté ouest», a indiqué à
l’Agence
France-Presse
Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, qui dispose
d’un large réseau de sources
à travers la Syrie.
D
UNE BATAILLE
CAPITALE
D’après l’OSDH, l’armée
«a avancé après avoir pris la
colline d’al-Hiyal située du
côté sud-ouest et qui surplombe Palmyre», tombée
aux mains des djihadistes de
l’EI il y a près d’un an.
Appuyée par l’aviation russe,
l’armée a débuté le 7 mars
une bataille pour reprendre
la ville inscrite par l’Unesco
au patrimoine de l’humanité
et prise par l’EI en mai 2015.
Depuis sa prise de contrôle,
le groupe extrémiste y a
détruit de nombreux trésors
archéologiques comme le
célèbre arc de triomphe, les
temples de Bêl et de Baalshamin ou encore des tours
funéraires symboles de l’essor de cette ville dans les premiers siècles après JésusChrist.
Cette bataille est capitale
pour le régime, car une prise
de la zone de Palmyre lui
permettrait de reprendre le
désert syrien et de parvenir
plus à l’est à la frontière avec
l’Irak, contrôlée par les djihadistes.
En perdant la ‘badiya’ (le
désert) s’étendant entre Palmyre et la frontière irakienne, soit une superficie de 30
000 km2, l’EI verrait le territoire syrien qu’il contrôle,
reculer à 30 % contre 40 %
actuellement, selon les
estimations de l’OSDH.
16
MONDE
Jeudi 24 mars 2016
BRÉSIL
Rousseff, menacée par une destitution,
dénonce un «coup d’Etat»
La présidente
brésilienne, Dilma
Rousseff, a dénoncé
mardi avec force à
Brasilia, une tentative
de «coup d’Etat» de
l’opposition en plein
débats à l’Assemblée
sur la procédure de
destitution qui la
menace.
«J’
Ph : DR
ai la conscience
tranquille
de
n’avoir commis
aucun crime», «je ne démissionnerai jamais», a clamé la
dirigeante de gauche, lors
d’une allocution au palais
présidentiel, après s’être
réunie avec des juristes partageant son point de vue. Une
commission spéciale de 65
députés chargée de rendre un
premier avis examine, depuis
vendredi à marche forcée,
une demande de destitution
de l’opposition contre Mme
Rousseff, dont la coalition
parlementaire se délite dangereusement. L’opposition
de droite accuse la présidente
d’avoir maquillé les comptes
de l’Etat en 2014 pour minimiser l’ampleur des déficits
publics et favoriser sa réélection. Elle se serait ainsi rendue coupable d’un «crime de
responsabilité» administrative
prévu par la Constitution.
Cette demande ne repose
sur «aucune base juridique», a
riposté Mme Rousseff, rappelant que «nous vivons sous
un régime présidentiel où la
destitution ne peut être votée
qu’en cas de responsabilité
clairement démontrée». Or si
les maquillages des comptes
ont bien été dénoncés par le
Tribunal des comptes de
l’impeachment est approuvé,
nous serons prêts pour aider
à élaborer un programme
d’urgence» d’un gouvernement de transition, a assuré
M. Neves, président du Parti
social-démocrate brésilien
(PSDB, centre-droit) et rival
malheureux de Mme Rousseff au second tour de la présidentielle de 2014.
l’Union (TCU) fédérale du
Brésil, les preuves d’une
implication directe de la présidente sont beaucoup moins
évidentes. «Je ne vais pas
mâcher mes mots», a ajouté
Mme Rousseff: «Ce qui est
en train de se passer, c’est un
coup d’Etat contre la démocratie».
«IL FAUT ÊTRE
PRUDENT»
Le président du Sénat,
Renan Calheiros, allié centriste de la présidente, a également mis en garde: «L’impeachment est une chose
normale à condition qu’il y
ait un crime caractérisé,
sinon ce n’est pas un
impeachment, ça porte un
autre nom...»
«C’est pourquoi il faut être
prudent», a-t-il déclaré, après
s’être réuni avec l’ex-président Luiz Inacio Lula da
Silva qui fait du lobbying à
Brasilia pour tenter de sauver
le mandat de son héritière
politique. La présidente est
embourbée depuis sa réélection dans une crise politique
aiguë, empoisonnée par les
incessantes révélations du
scandale
de
corruption
Petrobras éclaboussant sa
majorité, alors que le Brésil
est plongé dans une récession. Les événements se sont
accélérés récemment. Trois
millions de Brésiliens ont
réclamé son départ le 13
mars lors de manifestations
d’ampleur historique.
Et le grand parti centriste
PMDB, incontournable allié
parlementaire de la coalition
au pouvoir, lui-même touché
au plus haut niveau par le
scandale Petrobras, menace
de claquer la porte du gouvernement dès la semaine
prochaine.
Le patron du PMDB, le
vice-président,
Michel
Temer, qui assumerait le
pouvoir jusqu’aux élections
de 2018 en cas de destitution
de Mme Rousseff, demeure
étrangement muet et invisible. Le chef de l’opposition,
Aecio Neves, a, en revanche,
annoncé avoir partagé avec
lui «une discussion républicaine» lundi à Sao Paulo. «Si
MAJORITÉ PEAU DE
CHAGRIN
Selon le quotidien O’Globo mardi, la gauche au pouvoir a calculé que le nombre
de députés fidèles à la présidence a chuté de 240-250 il y
a une dizaine de jours à un
seuil critique d’un «peu plus»
de 172 sur un total de 513.
Or la présidente a besoin
d’au moins 171 députés (un
tiers) contre sa destitution
pour éviter sa mise en accusation devant le Sénat, qui
aurait le dernier mot sur sa
destitution.
Sa cote de popularité stagne à un plancher historiquement bas de 10%. Selon un
récent sondage Datafolha,
68% des Brésiliens souhaitent son départ. Acculée,
Dilma Rousseff avait nommé
la semaine dernière son prédécesseur Lula chef de cabinet de son gouvernement
(quasi Premier ministre),
comptant sur le talent politique de son mentor pour
inverser la dynamique.
Mais la justice a paralysé
cette nomination, y voyant
une manœuvre pour le faire
échapper à la menace d’un
placement en détention par
le juge fédéral Sergio Moro,
en charge du dossier Petrobras, qui a rendue publique
l’écoute judiciaire d’une
conversation entre Mme
Rousseff et Lula renforçant
ces soupçons.
TURQUIE
10 membres présumés de l’EI arrêtés
es forces de sécurité turques ont
interpellé, mardi à la frontière
syrienne, dix membres présumés
du groupe Etat islamique, dont un
kamikaze bardé d’explosifs, trois jours
après un attentat suicide fatal à quatre
touristes étrangers à Istanbul.
Selon une déclaration du bureau du
gouverneur, ces individus, de nationalité
étrangère, ont été arrêtés dans la province de Gaziantep (sud) alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement sur le sol
turc. Deux d’entre eux ont été blessés
lors d’un échange de coups de feu avec
l’armée turque, a-t-il ajouté. Trois
autres hommes ont réussi à prendre la
fuite. L’un des hommes interpellés portait une ceinture d’explosifs prête à être
utilisée, a précisé le bureau du gouverneur. L’agence de presse Dogan a diffusé des photos des dix hommes,
accroupis et les mains derrière la tête
devant des barbelés, et du dispositif
explosif saisi. La police a, par ailleurs,
interpellé mardi trois autres jihadistes
présumés à Istanbul, soit un Turc, un
Irakien et un Syrien, a rapporté l’agence
de presse gouvernementale Anatolie.
Ces arrestations surviennent alors
que la police a lancé une chasse à l’homme pour retrouver trois Turcs qui, selon
les médias, auraient reçu pour ordre de
L
l’EI de commettre des attentats dans des
lieux publics très fréquentés, notamment à Istanbul. Samedi matin, un
kamikaze s’est fait exploser dans la
célèbre avenue piétonne et commerçante Istiklal, au cœur d’Istanbul, tuant
quatre étrangers - trois Israéliens, dont
deux avec la double nationalité américaine, et un Iranien - et blessant 39
autres personnes. Les autorités ont
identifié ce kamikaze comme Mehmet
Öztürk, présenté comme lié à l’EI.
BANGLADESH
Des heurts font
11 morts en
marge des
élections locales
u moins 11 personnes ont été
tuées depuis mardi dans des
violences en marge d’élections
locales au Bangladesh, sept ayant
été touchées par des tirs des
forces de sécurité, a indiqué mercredi la police. Le Bangladesh est
en proie aux violences depuis les
élections législatives de 2014 boycottées par l’opposition, les
experts estimant que la paralysie
de la scène politique a entrainé
une radicalisation d’une partie de
la population. Les principaux
heurts ont éclaté dans la ville
côtière de Mathbnaria (sud) où
des milliers de sympathisants du
parti au pouvoir ont attaqué la
police et les garde-frontières qui
transportaient les urnes dans des
bâtiments du gouvernement. Sur
ordre d’un magistrat, les policiers
ont tiré sur des milliers de personnes incontrôlables qui nous
ont attaqués à coup de machettes,
de pierres et de bâtons, a dit
Walid Hossain, chef de la police
du district à l’AFP. Trois ont été
tuées sur le coup et deux lors de
leur transport à l’hôpital, a-t-il
ajouté. Les victimes sont des partisans de l’Awami League (AL),
au pouvoir, qui ont attaqué la
police car ils craignaient apparemment la défaite du parti au niveau
local, a dit un autre responsable
policier. Les forces de sécurité ont
tué deux autres personnes dans la
ville de Sabrang (sud-est) où les
partisans d’un candidat dissident
de l’Awami League ont essayé de
s’emparer des urnes aux mains
des forces paramilitaires, a dit le
chef de la police locale, Kabir
Hossain, à l’AFP. Quatre autres
ont été tuées dans d’autres
endroits du pays où l’on votait
mardi pour l’élection de plus de
6.000 conseils locaux. Ce vote
doit se tenir en six phases sur
quatre mois. Le parti d’opposition, le Bangladesh National Party
(BNP), estime que pratiquement
tous les bureaux de vote ont été
touchés par des actes de violence
et des fraudes, en particulier le
bourrage d’urne par des partisans
du pouvoir. Il s’agit d’un nouvelle
épisode d’élections grotesques, a
dit un porte-parole du parti,
Ruhul Kabir Rizvi, à l’AFP.
A
NIGER
Le président Mahamadou Issoufou réélu avec
92,49% % des voix
e chef d’Etat nigérien sortant
,Mahamadou Issoufou, 64 ans, a
été réélu avec 92,49% des voix lors
du second tour de la présidentielle de
dimanche, un scrutin boycotté par l’opposition, a annoncé mardi la Commission électorale indépendante. Son adversaire, l’opposant Hama Amadou, 66 ans,
en détention depuis novembre et qui a
été évacué de sa prison vers un hôpital
parisien le 16 mars, a recueilli 7,51% des
suffrages. Le taux de participation, principal enjeu du scrutin en raison du boycott, a atteint 59,79%, contre 66,8% au
premier tour, selon la Céni.
La Coalition de l’opposition pour
l’Alternance (COPA 2016), avait annon-
L
cé, avant la proclamation des résultats,
qu’elle ne les reconnaîtrait pas. Selon
elle, la participation a été très faible, estimée à 11,05%.
La COPA s’est félicité du succès de
son mot d’ordre de boycott en dénonçant le bourrage d’urnes. Le pouvoir a
balayé les critiques estimant que les élections avaient été transparentes et crédibles, accusant l’opposition de ne pas
vouloir admettre une défaite annoncée.
Le président Issoufou débute son deuxième mandat à la tête de ce pays ouest-africain de 18 millions d’habitants parmi les
plus pauvres du monde, dans une
ambiance politique tendue. De source
proche du pouvoir et de l’opposition, des
négociations ont commencé entre les
deux camps pour sortir de cette crise
politique dans ce pays qui a connu de
nombreux coups d’Etat. M. Issoufou
avait raté de peu la victoire dès le premier
tour, en recueillant 48,43%, contre
17,73% à M. Amadou, qui avait fait
campagne depuis sa cellule. Hama Amadou est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants qui empoisonne le climat
politique nigérien depuis deux ans.
L’opposant affirme qu’il s’agit d’un montage politique destiné à l’empêcher d’être
élu président.
Le pouvoir, lui, parle de dossier de
droit commun et d’indépendance de la
justice.
MONDE
Jeudi 24 mars 2016
17
PRIMAIRES AMÉRICAINES
Bien que Sanders et Cruz se
soient imposés dans l’Utah,
les deux favoris dans la
course à la primaire ont
remporté de nombreux
délégués dans l’Arizona.
Donald Trump et Hillary
Clinton ont remporté, mardi,
les primaires républicaine et
démocrate dans l’Arizona,
dans l’ouest des États-Unis,
confortant leur avance en
nombre de délégués en vue
des conventions d’investiture
de juillet.
ans l’Utah, Bernie Sanders a largement battu Hillary Clinton
lors des consultations présidentielles démocrates, selon les projections
des chaînes américaines, sa première
victoire depuis deux semaines.
Le milliardaire républicain a facilement battu le sénateur du Texas Ted
Cruz et le gouverneur de l’Ohio, John
Kasich, dans l’Arizona, un État frontalier du Mexique où son discours antiimmigration a rencontré un fort écho. Il
y remporte la totalité des 58 délégués en
jeu, selon la règle en vigueur dans cet
État. Des résultats très partiels donnaient au milliardaire plus de 46 % des
voix.
D
«BESOIN D’UNE
COMMANDANTE EN CHEF QUI
AIT DU LEADERSHIP»
La démocrate Hillary Clinton a remporté, selon des résultats partiels, plus
de 60 % des voix contre le sénateur du
Vermont Bernie Sanders, ce qui lui permettra d’augmenter encore son avance
en nombre de délégués, bien qu’ils
soient ici répartis à la proportionnelle,
contrairement aux républicains. Se félicitant de sa victoire lors d’un meeting à
Ph : DR
Clinton et Trump confortent leur avance
malgré des défaites
Seattle, dans le nord-ouest du pays, elle
a attaqué les candidats républicains
après leurs réactions aux attentats de
Bruxelles. Donald Trump a évoqué le
retour à la torture, tandis que Ted Cruz
a suggéré que la police patrouille les
quartiers à majorité musulmane.
«Nous avons besoin d’une commandante en chef qui ait du leadership, qui
soit forte, intelligente et avant tout
stable pour répondre aux menaces. La
dernière chose dont nous ayons besoin,
mes amis, est un dirigeant qui exploite
les peurs», a lancé Hillary Clinton. «Ce
que Donald Trump, Ted Cruz et
d’autres proposent est non seulement
une erreur, mais c’est dangereux. Cela
ne renforcera pas notre sécurité.»
DONALD TRUMP, LARGEMENT
EN TÊTE
Après les attentats de Paris et de
Californie l’an dernier, Donald Trump
avait proposé d’interdire aux musulmans d’entrer aux États-Unis. Il a persisté mardi après les attentats de
Bruxelles en appelant sur NBC à «fermer nos frontières jusqu’à ce qu’on
comprenne ce qu’il se passe». Il a aussi
argué que le recours à la torture pour
faire parler Salah Abdeslam, l’un des
auteurs présumés des attentats de Paris
qui a été arrêté vendredi à Bruxelles,
aurait peut-être permis de déjouer les
attentats de mardi.
Donald Trump domine la course
avec 741 délégués contre 421 pour Ted
Cruz et 145 pour John Kasich, selon
l’estimation de la chaîne d’informations
CNN. Mais l’objectif étant d’accumuler
des délégués afin d’atteindre la barre de
1 237 requise pour gagner l’investiture,
la seule victoire de Donald Trump dans
l’Arizona lui assurait d’augmenter son
avance. S’il terminait les primaires en
tête mais sans atteindre 1 237, les délégués voteront à la convention pour élire
le candidat qui portera les couleurs du
parti à la présidentielle de novembre.
Le sénateur du Texas Ted Cruz a
facilement battu Donald Trump aux
«caucus» de l’Utah, l’un des deux Etats
en jeu, mardi dans la course des primaires présidentielles républicaines,
selon les projections des chaînes NBC et
CNN.
LA VICTOIRE ATTENDUE DE
SANDERS DANS L’UTAH
Le succès de Bernie Sanders lui permettra de compenser partiellement la
victoire nette d’Hillary Clinton plus tôt
dans la soirée à la primaire de l’Arizona,
un État plus riche en délégués où elle a
obtenu environ 60 % des voix, selon des
résultats partiels. Les résultats des «caucus» démocrates (réunions d’électeurs)
de l’Idaho étaient encore attendus. Là
encore le sénateur Sanders devrait très
largement l’emporter, selon des résultats partiels, bien que les chaînes n’aient
pas encore déclaré de vainqueur.
Ces victoires étaient attendues : aux
primaires de 2008, Barack Obama avait
infligé une défaite cinglante à Hillary
Clinton dans l’Idaho, et elle n’y a pas
fait campagne cette année. Mais Utah et
Idaho ne mettaient en jeu que 56 délégués, alors que l’Arizona en avait 75 à
lui seul.
Les délégués seront répartis à la proportionnelle entre Hillary Clinton et
Bernie Sanders, selon leurs scores. En
cas de forte majorité, Bernie Sanders
pourrait récupérer au total plus de délégués que sa rivale pour cette journée de
consultations.
DES «CAUCUS» DÉMOCRATES
DANS TROIS ÉTATS SAMEDI
Le sénateur du Vermont devra maintenir ce niveau de performance dans le
reste des primaires qui se tiendront jusqu’en juin pour espérer rattraper la
favorite de l’investiture démocrate, très
en avance. Avant mardi, elle avait remporté 1 174 délégués contre 850 pour
Bernie Sanders. À cela s’ajoute l’appui
de près de 500 «super délégués» proClinton, des responsables et élus du
parti démocrate qui prendront part au
vote à la convention d’investiture de
Philadelphie, en juillet. La barre à
atteindre est de 2 383.
Samedi, l’Alaska, Hawaï et l’État de
Washington organisent des «caucus»
démocrates (réunions d’électeurs), un
format où la participation est généralement moindre que lors d’une primaire
classique, ce qui favorise les militants
plus actifs comme ceux de Bernie Sanders.
Après Cuba, Obama se rend en Argentine
es Argentins réclament
au président de reconnaître la complicité des
États-Unis avec la junte militaire qui a fait disparaître des milliers d’opposants. 40 ans après
le coup d’État, après sa visite
historique à Cuba, le président
américain Barack Obama est
arrivé mercredi en Argentine,
pour marquer son soutien au
gouvernement réformateur et
rendre hommage aux victimes
de la dictature militaire (19761983). La date de la visite de
Barack Obama a soulevé une
polémique à Buenos Aires,
alors que le pays commémore le
début, il y a 40 ans, d’une sanglante dictature, mais l’acceptation
d’une
revendication
ancienne - la levée du secretdéfense sur des archives de l’armée et de la CIA - semble avoir
désamorcé les tensions. Un
geste réclamé par le président
argentin Mauricio Macri, et
aussi par les Mères et GrandsMères de la place de Mai, symboles de la lutte contre la dictature. À l’époque de la guerre
froide entre les États-Unis et
l’Union soviétique, Washington
D
avait appuyé les dictatures militaires
d’Amérique
latine,
notamment la junte argentine,
au nom de la lutte contre le
communisme.
Des cérémonies de commémoration Dans une lettre d’un
Prix Nobel de la paix à un
autre, l’Argentin Adolfo Pérez
Esquivel a demandé à Barack
Obama de reconnaître la complicité des États-Unis avec la
junte militaire qui a fait régner
la terreur en faisant disparaître
des milliers d’opposants. Dans
ce cas, a-t-il ajouté, «tu seras le
bienvenu». «En 1976, alors que
tu avais 14 ans, nous commencions la période la plus tragique
de notre histoire», a écrit Adolfo Pérez Esquivel, «avec le
financement, l’endoctrinement
et la coordination des ÉtatsUnis». Jeudi matin, le président
américain se rendra au parc de
la Mémoire, où les noms de
milliers de victimes de la dictature sont gravés dans la pierre.
Il quittera la capitale de l’Argentine jeudi à la mi-journée, à
l’heure où les cortèges se mettront en marche pour rallier la
place de Mai, pour les cérémo-
nies des 40 ans du coup d’État
de 1976.
OBAMA, L’HÉRITIER
«D’UNE LIGNÉE DÉMOCRATE»
Pour le secrétaire argentin
aux Droits de l’homme, Claudio Avruj, «l’implication des
États-Unis ne fait pas de
doute». Ce membre du gouvernement du président Mauricio
Macri note «qu’il y a ensuite eu
un changement important avec
Jimmy Carter», arrivé au pouvoir en 1977. Le secrétaire
général de la Conférence épiscopale argentine, Carlos Malfa,
a laissé entendre ce week-end
qu’une ouverture des archives
de l’Église sur la dictature
argentine était également
proche. «Mettre de l’ordre dans
ces archives prend du temps»,
a-t-il dit. L’annonce sera faite
du Vatican, peut-être cette
semaine.
Pour l’historienne Ema
Cibotti, Barack Obama est l’héritier «d’une lignée démocrate»,
et il faut faire la distinction avec
les républicains comme Gerald
Ford (1974-1977) ou Ronald
Reagan (à partir de 1981), plus
proches des militaires. Mercredi, le président américain rencontrera son homologue Mauricio Macri, ancien maire de
centre-droit de Buenos Aires,
au pouvoir depuis trois mois,
dont il encourage les réformes
économiques.
LE TEMPS DE LA RÉCONCILIATION
À Buenos Aires, Barack
Obama et les États-Unis ont
désormais un interlocuteur bien
disposé à leur égard, après 12
ans de gouvernance des présidents de gauche Nestor et Cristina Kirchner, en rupture avec
Washington. Et dont la politique économique protectionniste irritait les marchés. Les
Kirchner accusaient les ÉtatsUnis d’être coresponsables de
la crise économique de 2001,
après les politiques économiques ultra-libérales menées
par le gouvernement du président Carlos Menem.
Comme à Cuba, l’heure est
à la réconciliation. Mauricio
Macri veut renforcer la relation
bilatérale avec les États-Unis et
attirer des investissements américains en Argentine, qui a éliminé ces derniers mois le
contrôle des changes, les restrictions aux importations et
permet aux entreprises étrangères de rapatrier leurs bénéfices. Le vieux conflit sur la
dette datant de la crise économique de 2001 est même en
voie de règlement.
À la faveur de l’élection de
Mauricio Macri, Washington
compte pour sa part étendre
son influence en Argentine,
troisième économie d’Amérique latine, dans une région où
les gouvernements hostiles aux
États-Unis sont en perte de
vitesse.
À Cuba, Barack Obama a
appelé le Congrès américain,
dominé par les républicains, à
lever l’embargo contre La
Havane, en vigueur depuis
1962, «un poids pour le peuple
cubain» et «un poids pour les
Américains qui veulent travailler et investir à Cuba». «Je
suis venu ici enterrer le dernier
vestige de la Guerre froide dans
les Amériques», a souligné le
président américain.
CULTURE
Jeudi 24 mars 2016
ÉCRITURE DE L’HISTOIRE
LECTURE PUBLIQUE
Le mouvement national et la guerre
de Libération nationale au centre
des débats à Oran
Un concours
inter
bibliothèques
à Médéa
Les difficultés rencontrés par
les chercheurs dans l'écriture
de l'histoire du mouvement
national et la guerre de
Libération nationale ont été
au centre des débats, lors
d'une rencontre, mardi à
Oran, organisée au Centre
de recherche en
anthropologie sociale et
culturelle (CRASC).
rois
chercheurs
du
CRASC, Ouanassa Siari
Tengour, Amar Mohand
Amer et Sadek Benkada ont
dressé, lors de cette rencontre
sur "l’état des lieux de la
recherche sur le mouvement
national et la guerre de Libération nationale", un état des lieux
basé sur plusieurs axes, notamment les difficultés rencontrés
par les chercheurs en histoire
dans l’accomplissement de leur
travail.
Fouad Soufi, chercheur au CRASC et modérateur des débats, a focalisé sa
présentation sur la confusion
entre l’écriture des mémoires et
l’écriture de l’histoire, soulignant que les auteurs de
mémoires sont plus "compilateurs qu’historiens", car leurs
travaux "ne répondent pas aux
exigences de l’écriture de l’histoire, qui est une discipline académique obéissant à des critères
draconiens d’objectivité et de
vérités historiques, notamment
en ce qui concerne les sources,
T
Ph : DR
18
les archives et les témoignages
oraux."
Dans ce contexte,
Mme. Siari Tengour a souligné,
dans son intervention, la difficulté du chercheur à entreprendre des recherches sur des
thématiques qui lui sont
proches, car touchant sa région
ou sa famille, entre autres, tout
en soulignant que l’histoire de la
guerre de libération nationale et du mouvement national en
général- est dynamique. "Cette
histoire n’est ni figée, ni statique
et la recherche n’est jamais terminée, car les analyses changent
et s’enrichissent. La recherche
n’est intéressante que si elle
revisite les événements sous des
angles différents", a-t-elle indiqué, ajoutant que solliciter la
mémoire des moudjahidine, en
l’absence d’archives, "peut combler un vide et c’est une voie
ouverte aux chercheurs, quoi
que cela peut poser des problèmes car les souvenirs, même
pour ceux qui ont été acteurs
dans certains événements peuvent, avec le temps, subir des
modifications ou à la partialité
pour favoriser tel ou tel événement ou tel ou tel personnage."
Prenant comme exemple les
événements du 8 mai 1945,
Ouanassa Siari Tengour a affirmé que "tout n’a pas encore été
dit sur cet événement et les
chercheurs peuvent avoir accès
à une foule d’informations, et
ce, en interrogeant plusieurs éléments comme les archives
locales et étrangères, la presse
de l’époque, la mémoire sociale
et individuelle", entre autres.
Dans ce cadre précis, Amar
Mohand Amer a fait part, quant
à lui, de toute la difficulté rencontrée par les chercheurs pour
déterminer, par exemple, les
organigrammes des Wilayas historiques et des zones, pour
aboutir à l’organigramme du
1er novembre 1954, tout en
soulignant également que "les
porteurs de mémoires se sont
imposés aux historiens."
"Il
faut connaître tous les acteurs
de la guerre de Libération nationale de 1954 à 1962, ainsi que
tous les acteurs de l’Organisation Spéciale (OS), car, à part
ses dirigeants, les autres acteurs
ne sont pas connus", a-t-il indiqué. Et de souligner : "il est très
compliqué pour les historiens
d’effectuer un travail cohérent
sans archives et avec seulement
des témoignages. Il faut aller
vers l’histoire locale". Pour sa
part, Sadek Benkada s’est intéressé au récit autobiographique
comme "fixateur de la mémoire". Dans ce cadre, il a expliqué
que le rapport entre histoire et
mémoire "est omniprésent" et il
existe une profusion de récits
autobiographiques que l’intervenant a classé par catégories,
notamment la mémoire de la
guerre de libération nationale,
les mémoires des wilayas, les
mémoires carcérales, ceux de la
fédération de France du FLN et
la zone autonome d’Alger. Dans
ce contexte, Benkada a répertorié tous les ouvrages consacrés à
la guerre de libération nationale
par wilaya, au niveau national,
par métier (la santé, par
exemple) et les mémoires de
prison, et en a donné plusieurs
exemples, notamment les
oeuvres de Yacef Saâdi, Ali
Haroun, Mohamed Harbi, le
docteur Benzerdjeb, le docteur
Tami Medjebeur, ainsi que
beaucoup d’autres.
THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE
La pièce "Anâib el mohtaram"
chaleureusement accueillie
a pièce "Anâib el mohtaram" (l'illustre élu), présentée en générale, lundi
soir au théâtre régional de
Constantine (TRC), a été chaleureusement accueillie par un
public nombreux.
Mise en
scène par Karim Boudechiche,
d'après un texte de l'écrivain
martyr, Ahmed Rédha Houhou,
et montée par le TRC, la pièce
a plongé l'assistance, à travers
une succession de scènes, dans
les années 1940 pour raconter
l'histoire de l'élu Abdelmounaïm et l'enseignant Zaârour.
Homme influent, et responsable
redouté, Abdelmounaïm, dont
le rôle a été confié au comédien
Rabie Ouadjaout, est un "fin
affairiste" à la recherche d'un
associé pour conclure une autre
affaire scrabreuse. L'élu prévoit
la réappropriation du parc automobile neuf de sa commune,
mais pour cela il a besoin d'un
prête-nom, gentil et docile qui
se contente d'apposer sa signature sur des documents qu'il ne
prend même pas la peine de lire.
Avec Suzanne, sa partenaire
dans les affaires, l'élu jette son
dévolu sur Zaârour, un enseignant qui vient de perdre son
travail et scelle avec lui un partenariat. Zaârour, campé par
Adel Hamlaoui, content dans
un premier temps de son nou-
L
veau poste de travail qui ne
nécessite pas beaucoup d'efforts, commence à douter des
intentions du respectable élu,
mais une "opération séduction"
de Suzanne fait vite rentrer les
choses dans l'ordre. Le responsable exploite à fond les préoccupations des citoyens et se fait
payer, à travers son associé
Zaârour, des services, censé les
rendre aux gens qui l’ont élu.
Les événements s’enchaînent,
Zâarour se découvre du talent
pour les "transactions douteuses", solidifie sa position de
jour en jour, mais est toujours
hanté par des valeurs qui
constituaient autrefois sa riches-
se. Entre un passé lointain et un
présent qui renvoie à ce passé,
les douze comédiens qui se sont
succédé sur scène ont traqué les
tares de la société, fustigé l'opportunisme en tout genre et
stigmatisé "une presse mercenaire" et "imagé" tout au long
de la pièce la corruption qui
gangrène les sociétés.
Le rideau tombe quand Zaârour "chasse" Abdelmounaïm,
remplace Suzanne par Germaine et trouve dans Ourfi, son
collègue d’autrefois, l’idéal prêt
nom pour élargir le domaine de
ses affaires. A l’issue du spectacle, le metteur en scène a
indiqué que la pièce "Anâib el
mohtaram" reflète des situations
et des comportements que l'on
observe dans beaucoup de
sociétés. Il a ajouté que la pièce
a réuni trois générations de
comédiens de théâtre, précisant
que l'interaction avec les spectateurs a donné à l’œuvre "une
autre dimension". Inscrite dans
le cadre du programme du
département Théâtre de la
manifestation "Constantine,
capitale 2015 de la culture
arabe", cette pièce sera présentée mardi et mercredi sur les
planches du TRC, avant d’assurer dix-huit (18) autres représentations
dans
plusieurs
wilayas.
MUSIQUE
L'association " Ouachah El
Andalous" primée à Mostaganem
association "Ouachah El Andalous" de
Mostaganem a décroché la première
place de la cinquième édition des cadets
de la musique andalouse qui a pris fin, mardi
soir, à la maison de culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem. Les deuxième et troisième places ont été remportées respectivement
par les associations "El ziria El Andalousia" de
Meliana (Aïn-Defla) et " El Alwan El Andalous"
d'Alger. Cette manifestation a été marquée par le
L'
passage de plusieurs associations et troupes versées dans les genres "Sanâa", "Gharnati" et
"Malouf", devant un jury exigeant et un public
fin connaisseur. La cérémonie de clôture de ce
rendez-vous artistique a été marquée notamment
par la présentation de chants andalous interprétés avec art par l'association "Ibn Baja" de Mostaganem, lauréate de la 4ème édition (2015) de
cette manifestation, qui a enthousiasmé le public
formé de familles et de mélomanes.
es groupes de jeunes lecteurs ont réussi à passer le
cap de la première étape d'un
concours inter bibliothèques,
lancé le 16 février dernier à
Médéa, dans le cadre de la
manifestation littéraire "Rapprocher la bibliothèque de l'élève", initiée par la direction locale de la culture, a-t-on appris
mardi auprès de cette direction.
Les cinq groupes assurés d’une
participation à la seconde phase
de la compétition, qui débutera
le 17 Mai prochain, représentent les communes respectives
de Berrouaghia, Beni-Slimane,
Tablat, Chahbounia et SidiNaamane, a indiqué la même
source. La compétition, qui se
déroule entre des groupes
d’élèves, composés chacun de
six participants, issus de communes différentes, a porté sur
des sujets de langue arabe, de
mathématique, d’histoire-géographie et d’éducation islamique, a-t-on expliqué. Quatre
autres
groupes
devront
rejoindre, d’ici le 12 avril prochain, la liste des demi-finalistes
connus, à ce jour, pour tenter
de décrocher une place la finale
qui aura lieu le 16 mai, à la maison de la culture Hassan-ElHassani de Médéa. La manifestation "Rapprocher la bibliothèque de l’élève" offre, pour
rappel, l'opportunité aux élèves
de renouer le contact avec les
espaces de lecture, délaissés au
profit d'autres lieux et moyens
de distraction, outre le fait
qu’elle incite, selon les organisateurs, le jeune lectorat à
retrouver le reflexe de la lecture.
D
"LECTURE EN FÊTE" À JIJEL
Plusieurs
troupes
théâtrales
pour animer la
manifestation
lusieurs troupes théâtrales
se produiront à Jijel dans le
cadre de la manifestation "lecture en fête" dont le coup d’envoi a été donné depuis la maison de la culture Omar Oussedik, a-t-on constaté mardi. Ces
troupes, venues d’Oum El
Bouaghi, Mascara, Bejaia, Souk
Ahras, Skikda, Tizi Ouzou,
Mila et de Constantine, présenteront à leur public, des jeunes
enfants notamment, des pièces
théâtrales de divertissement.
Les comédiens de Mascara ont
été les premiers à se produire
sur les planches de la grande
salle suscitant un vif intérêt
auprès des jeunes spectateurs
pour la pièce "Alla Foulla".
Divers ateliers ont été mis en
place dans le cadre de cette édition de "lecture en fête" où la
calligraphie arabe, le dessin et
les jeux de Scrabble auront
droit de cité. Cette manifestation qui se déplacera dans les
communes de la wilaya, sera
clôturée le 31 mars prochain
par la remise de prix aux lauréats de divers concours.
P
CULTURE
Jeudi 24 mars 2016
CINÉMA
CASTING
«Batman v Superman» : un choc qui
fait pschitt !
Jake Gyllenhaal
raconte son
audition ratée
pour Le Seigneur
des Anneaux
Zack Snyder, le réalisateur de
"Man of Steel", offre un ennemi de
taille à Superman dans un
nouveau blockbuster superhéroïque qui, malgré son cast, se
regarde trop le nombril pour
convaincre. Explications.
est le blockbuster le plus attendu du printemps. Celui qui
marque la rencontre au sommet
entre les deux superhéros emblématiques
de DC Comics.
En dépit d'un casting de luxe, ce Batman v Superman signé Zack Snyder est
loin d'atteindre les sommets de la trilogie
de Dark Knight de Chris Nolan. Les raisons ?
Phs : DR
PARCE QUE ÇA MANQUE
SÉRIEUSEMENT D'HUMOUR
Noir, c’est noir chez Zack Snyder : à
peine deux micro-touches d’humour dans
ce Batman vs Superman. Mais beaucoup
d’introspection en carton : le héros à la
cape rouge se demande encore si notre
monde vaut la peine d’être sauvé et Bruce
veut éradiquer chaque menace pour évacuer le trauma de la mort de papa et
maman contre laquelle il n’a rien pu faire.
Dans le bas-monde du cinéaste, tout est
ainsi : grave, sérieux, sombre, douloureux.
Et ce, jusqu'à la lassitude et un fort sentiment de déjà vu. Avec son Dark Knight,
Christopher Nolan avait déjà opté pour le
côté obscur de la force ... mais en mieux.
Le manque de recul, la complaisance et
l’absence de second degré sont ici d’autant plus risibles qu’au final, il n’est question que d’un combat de coqs entre un
alien en slip et un schizo se prenant pour
une chauve-souris. À l’heure où le public
plébiscite l’humour de Deadpool, Antman ou Les gardiens de la galaxie, on est
en droit de se questionner sur la pertinence du parti pris de Zack Snyder.
PARCE QUE LES ACTEURS SONT
SOUS-EXPLOITÉS
Wonder Woman était attendue
comme le messie par les amoureux du
genre. Mais Gal Gadot n’est rien de plus
qu’un accessoire de mode.
Exception faite d'un petit coup de lasso
et d’épée dans la séquence finale contre le
gros vilain monstre du film, l’actrice se
contente de parader dans des robes ultrasexy.
Tout le monde n’est heureusement pas
logé à la même enseigne : la nervosité et le
phrasé mitraillette de Jesse Eisenberg vont
comme un gant à Lex Luthor, super
méchant sérieusement ravagé.
Il est, avec les clins d’œil aux futurs
autres membres de La Ligue des Justiciers, la vraie bonne idée du blockbuster.
Et quid alors de Ben Affleck que les fans
attendaient au tournant après Daredevil ?
Jamais ridicule, l’acteur fait oublier son
douloureux passif super-héroïque ...
Enfin, autant que possible dans une production qui cantonne ses personnages à la
castagne et aux cascades.
ENCHÈRES
Le premier disque des Beatles vendu
près de 100 000 euros
a maison Omega Auctions a mis en vente le
22 mars, l'enregistrement qui a finalement
convaincu George Martin de
produire le groupe anglais.
Le lot s'est envolé à 77 500
livres.
L'enregistrement qui a
lancé la carrière des Beatles a
été vendu aux enchères pour
77 500 livres (98 000 euros)
mardi, à Warrington (nordest de l'Angleterre), a annoncé la maison d'enchères
Omega Auctions.
«Nous sommes vraiment
contents», a déclaré à l'AFP
un porte-parole d'Omega
Auctions, estimant que le
prix tiré de cet enregistrement soulignait son «importance historique». La maison
d'enchères, prudente, avait
annoncé au départ espérer en
tirer 10 000 livres. Le disque,
gravé au début de l'année
1962, comporte deux titres
des Beatles, Hello little girl et
‘Till there was you.
Devenu aujourd'hui une
authentique pièce de collection, cet enregistrement
aurait, notamment convaincu
George Martin de produire
les Fabulous Four.
«Le caractère unique de ce
eter Jackson m'a dit que j'étais le
pire acteur qu'il a jamais vu", en
rigole encore l'acteur sur le plateau de
Jimmy Fallon. Jake Gyllenhaal peut le
confirmer comme quasiment tout le
reste des acteurs hollywoodiens : une
carrière se construit non seulement sur
les rôles que l'on décroche, mais aussi
sur ceux que l'on laisse échapper. Et
comme beaucoup, l'acteur garde encore en mémoire quelques échecs douloureux. Et le plus spectaculaire d'entre
eux, qu'il a évoqué sur le plateau de
l'émission de Jimmy Fallon, concerne
sans nul doute un rôle qui aurait à coup
sûr bouleversé sa carrière : Frodon dans
la saga Le Seigneur des anneaux. Un
rôle qu'il pensait taillé pour lui ("Vous
n’avez pas vu mes pieds !", plaisante-til au sujet des petons poilus des héros
de Tolkien) mais qui a donné lieu à
l'audition la plus ratée de sa carrière,
sur laquelle il est revenu dans le détail.
"Je suis allé aux auditions, c'était une
audition qui avait beaucoup d'indications scéniques. On n'avait quasiment
aucun dialogue. C'était la scène où Frodon devait trouver l'anneau. Je devais
ouvrir quelque chose avec l'anneau à
l'intérieur. Mais je me souviens ne pas
l'avoir fait comme il fallait, parce que
j'avais aucune ligne de dialogue pour
m'aider. J'ai ouvert le truc et pris l'anneau comme si c'était quelque chose de
banal. Et je me souviens de la tête de
Peter Jackson qui n'en revenait pas.
Après, j'ai eu une autre scène avec des
lignes de dialogue à réciter ; sauf que
cette fois-ci je n'ai pas pris d'accent
anglais, alors que les Hobbits devaient
avoir un accent britannique. Il [Jackson] est venu me voir pour me dire :
'Tu es le pire acteur que j'ai jamais vu!
Personne ne t'a dit que tu devais avoir
un accent ?'. J'ai répondu que non et il
m'a dit : 'Vire tes agents !'" Si Jake Gyllenhaal est donc passé en beauté à côté
de ce qui aurait sans doute été le rôle de
sa vie, ce n'est pas le seul film qui lui a
échappé à cause d'auditions ratées.
Face à Jimmy Fallon, l'acteur détaille
également son casting malheureux
pour un film d'un autre calibre, Eh
mec, elle est où ma caisse ? : "J'avais
choisi de chuinter la lettre S pour toutes
mes répliques, tout en restant hyper
sérieux. J'étais tellement excité que je
suis sorti en disant au mec assis à côté
de moi, que j'avais eu le rôle. Quand je
suis revenu, on m'a dit : 'Vous pourriez
la refaire sans accent s'il vous plaît ?'".
Jake Gyllenhaal n'a heureusement pas
eu trop à se plaindre de ces échecs par
la suite. Remarqué pour ses nombreuses performances extrêmes ces dernières années, l'acteur sera à l'affiche de
Démolition de Jean-Marc Vallée le 6
avril prochain en salles.
"P
C'
PARCE QUE LE SCÉNARIO EST
FAMÉLIQUE
Les fans du genre ne pouvaient que se
lécher les babines à l’idée d’une rencontre
entre Superman, Batman et Wonder
Woman. Mais le scénario est à l’opposé
des attentes : anémique. Bruce Wayne,
dont les potes sont morts pendant la
bataille finale de Man of Steel, est en
pétard contre le Kryptonien : selon lui, sa
superpuissance a déjà et pourrait à nouveau causer du tort aux humains. Résultat
: la chauve-souris veut la peau de Clark
Kent qui, de son côté, trouve l’homme en
noir trop faillible pour redresser Gotham.
Voilà pour l’histoire qui, hélas, ne volera guère plus haut : aucun enjeu, aucune
émotion malgré quelques tentatives.
Impossible ainsi d’être touché par le
dénouement du film, qui se voulant tragique, est décrédibilisé par les projets DC
Comics annoncés, notamment Justice
League, équivalent des Avengers dans
lequel Batman, Wonder Woman et
Superman se battront à nouveau main
dans la main.
19
L
disque est renforcé par l'écriture de Brian Epstein sur
l'étiquette», a expliqué dans
un communiqué d'Omega
Auctions l'historien spécialiste des Beatles Mark Lewi-
sohn, pour qui, il s'agit de
«l'un des plus rares enregistrements des Beatles». Ce
premier disque des Beatles a
été mis en enchères, deux
semaines après la mort de
George Martin, le producteur historique du groupe de
Liverpool.
Omega Auctions a indiqué
avoir reçu des enchères des
quatre coins du monde, mais
que c'est un collectionneur de
Manchester, présent, dans la
salle, qui a finalement emporté le lot.
DAVID BOWIE
Une rue de Londres pourrait bientôt porter son nom
ambeth, une municipalité de la capitale anglaise, a proposé à la famille de
l'artiste, disparu il y a deux mois, de
rebaptiser l'une de ses artères ou de ses places
pour honorer sa mémoire. Après la constellation d'Aladdin Sane, le David Bowie Day,
officialisé le 20 janvier par le maire de New
York, c'est au tour de la municipalité de
Lambeth à Londres de vouloir rendre hommage à l'artiste. Un peu plus de deux mois
après le décès du chanteur, le conseil municipal londonien est en discussion avec la
famille de David Bowie. Il souhaite rebaptiser l'une de ses rues ou de ses places en l'hon-
L
neur du chanteur. Éplorés par le décès de
l'homme aux mille visages, survenu le 10 janvier dernier, les citoyens du bourg londonien
ont été les premiers à honorer la mémoire de
la star en réalisant sur un mur à Brixton une
large fresque à l'effigie d'Aladdin Sane.
Transformée en lieu de pèlerinage, la rue est
aujourd'hui un musée à ciel ouvert où viennent se recueillir les fans avant d'y déposer
des messages, des fleurs et des offrandes
dédiés à l'artiste disparu. Selon Lib Peck, le
chef du conseil municipal de Lambeth, «les
résidents de Lambeth ont été submergés par
l'émotion. On peut s'en rendre compte,
notamment au travers du nombre de fleurs,
de messages et de gens venus voir ce mur,
afin de rendre hommage à ce «Brixton Boy».
Si le conseil de la ville s'est engagé à protéger l'œuvre éphémère, ce dernier a également fait savoir qu'il pensait prochainement
à renommer l'une de ses rues au nom de
David Bowie. Il aurait, notamment dit examiner toute idée de mémorial permanent,
comme une statue ou une place, près de la
rue du mur repeint à l'effigie d'Aladdin Sane.
Et ce, si la famille de la star disparue lui donnait son accord. «Nous devons respecter cela
et être patient», a précisé Lib Peck.
20
JEUX
Jeudi 24 mars 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°939
Mots fléchés n°939
HORIZONTALEMENT
1 - Cession - 2 - Talent - Héritage collectif - 3 Franchit le cap - Tantale - Course de cycles - 4 Administré - Moitié de huit - Dans la mêlée - 5 - De
la consistance du sable - 6 - Pieu - Bouille - 7 Clameur - Fin de participe - Romains - 8 Anonyme - Meule - Regimba - 9 - Il se laisse duper
facilement - Têtes de canards - 10 - Font surface Sbires d’Hitler - 11 - Indique le lieu - Punaises
d’eau - 12 - Éprouve - Propager.
VERTICALEMENT
1 - Phobies des espaces vides - 2 - Blessé - Ancienne mesure de longueur - Arrivé en criant - 3 Raboteuse - Parole d’enfant - 4 - En peine - En l’air
- Effacé - 5 - N’est plus brouillon - Agent de liaison
- Coin chaud - 6 - Ont donc été suivies - Dans le
temps - 7 - Pronom - Sonde - Éculée - 8 - Baie nippone - Cérium - Sur une borne - Samarium - 9 Fait le hère - Décryptées - 10 - Foule - Faire des tas
de choses.
Mots masqués n°939
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Elle fait le commerce d'objets d'occasion (11 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs fois
AMENDE - ARMEE ARRETE - BERGE BOURDE - BOURG CHANT - CLAIRE CLERGE - DEGOUT DENSE - DIETE - ECRAN
- ESSOR - EVENT FOULE - FRANC FRONDE - GALET GRAND - GRAS GROGNE - HAINE HONTE - HOUPPE IMPUR - INTRUS - ISSUE
- JARGON - JEUNE LARVE - LIGNE - LIVRE MEUTE - MORNE MOROSE - NAVET NORD - NOUGAT ORALE - OURLET ORVET - PÄLE - PONT PRISE - RAID - RENTE RONDE - SERPE - SOIN SORTIE - TOISE TRAITE - TROUPE URAETE - USANT USURE - VERBE - VESTE
- VISITE.
MOTS CROISÉS N° 938
1. Achalandée - 2. Présages - 3.
Pi - Si - Ripe - 4. Esse - E.V- Av 5. Terrifia - 6. Is - Vif - Ise - 7. Aï
- Âpre - 8. Sas - Ire - Nt - 9. A.M
- Éteinte - 10. Narre - Naît - 11.
T.N.T - Mue - EE - 12. Étal Usure VERTICALEMENT :
1. Appétissante - 2. Crises Amant - 3. Hé - Sr - As - R.T.A 4. Asservi - Er - 5. Lai - II - Item
- 6. Ag - Effaré - UU - 7. Nervi Peines - 8. Dsi - Air - Na ! - 9. Pa
- Sentier - 10. Élevée - Tétée.
MOTS FLÉCHES N° 938
HORIZONTALEMENT :
Versatiles - Repère - Me Réside - O.P - Ice - Mûre - Cals Tarir - El - Arias - Orées - Égée Es - Sa - Cr - Murènes - Sures Te - Entée - Tués.
VERTICALEMENT :
Gère - Aérer - Résilles - St Aspics - Mue - Aède - Assuré Âtre - Tr - Are - Ie - Maie - Est Il - Ouragan - Emprise - Été Usé - Er - Esses.
MOTS MASQUÉS N°938
GRIVÈLERIE
TURF
21
Jeudi 24 mars 2016
Les courses
e ndirect
HIPPODROME : EMIR ABDELKADER * ZEMMOURI *
JEUDI 24 MARS 2016 - PRIX : ATILA - TRT ATTELÉ
QUARTÉ - QUINTÉ - QUADRIO “B” DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2 600 M - DÉPART : 15H30
La première série en piste
L’hippodrome Émir Abdelkader de
Zemmouri nous propose ce jeudi
24 mars ce prix Atila trot attelé,
ouvert pour chevaux de trois ans
et plus trotteurs français, avec un
recul de 25 mètres par tranche de
190 000 DA cumulé en gains et
places depuis le mois de juillet
passé. Il faut dire que la majorité
des éléments classiques ici
présents auront le désavantage
d’effectuer leur course d’entrée
après plus de deux mois de
repos, ce qui ne va pas leur
faciliter la tâche, car il n’est
jamais évident de rendre 50
mètres.
LES PARTANTS AU
CRIBLE:
PROPRIÉTAIRES
N°
CHEVAUX
DRIVERS
DIST
ENTRAÎNEURS
AEK.MERIRMI
01
PAVOTE DE CEBE
SA.FEKHARDJI
2625
PROPRIÉTAIRE
H.SALMI/N.DAAS
02
RAYON D’AVRIL
S.FILIR
2625
PROPRIÉTAIRE
L.MEZIANI
03
TOUNDARA PERRINE
S.MEZIANI
2625
S.MEZIANI
BAZINE
04
SIRENA DES CHARMES
AL.BENDJEKIDEL
2625
R.FEKHARDJI
Y. MEZIANI
05
VANDA DE NGANDA
Y.MEZIANI
2625
PROPRIÉTAIRE
HAMIANE
06
VITE FAIT
M.BENCHOUK
2625
PROPRIÉTAIRE
BENDJEKIDEL
07
TAMALOU VERT
N.HADDOUCHE
2650
PROPRIÉTAIRE
CHABANE
08
VIPSOS DE GUEZ
A.BENHABRIA
2650
MS.CHABANE
O. MEZIANI
09
TAIGA DE CIVRAC
N.MEZIANI`
2650
S.MEZIANI
M.BECHAIRIA
10
PAUL
A.SAHRAOUI
2650
PROPRIÉTAIRE
AB. AMMARI
11
AMICALEMENT NOTRE
SM.MEZIANI
2650
S.SAHRAOUI
SOCIANDO COLMI
SA.FOUZER
2675
L.LAMARI
URSICATH ROYAL
C.SAFSAF
2675
C.SAFSAF
M. LAMARI.A.LARREK 12
B. SAFSAF
13
1-PAVOT DU CEBE : Il n’a
pas la tâche facile en pareille
compagnie. À revoir.
encore confirmé. À revoir.
2-RAYON D’AVRIL : Ses
deux derniers tentatives plaident
largement en sa faveur. Méfiance
il peut surprendre.
7- TAMALOU VERT : Il a
gagné deux courses sur ce mettinge d’hiver, peut être que sa
forme persiste, on ne peut le
négliger.
3-TOUNDRA PERRINE :
Le parcours va beaucoup lui plaire, elle sera bien dans une longue.
8-VIPSOS DE GUEZ : Il
aime bien courir après un bon
repos. Outsider lointain.
4-SIRENA DES CHARMES :
Outsider très lointain.
9-TAIGA DE CIVRAC : Elle
fait partie des pretendants à la
victoire.
10- PAUL : Il n’est plus à présenter sur sa forme il peut même
gagner.
5-VANDA DE N’GANDA :
Tâche difficile.
6-VITE FAIT : Il n’a pas
11-AMICALEMENT
NOTRE : Tâche délicate.
12-SOCIANDO COLMI : IL
aura ici, à confirmer statut de
champion.
13-URSICATH ROYAL :
Désormis, il vient de gagner sa
place dans la cour des grands.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
13- URSICATH ROYAL 9- TAIGA DE CIVRAC
7- TAMALOU VERT
10-PAUL 12- SOCIANDO COLMI
LES CHANCES :
2- RAYON D’AVRIL 3- TOUNDRA PERRINE
22
TÉLÉVISION
Sélection du weekend
Jeudi 24 mars 2016
20H50 SÉRIE
20H55 SÉRIE
V E N D R E D I
J E U D I
The Affair - Trahisons intimes
Réalisé par : Anna Boden Ryan Fleck
Acteurs : Joshua Jackson (Cole Lockhart) Dominic West (Noah
Solloway) Ruth Wilson (Alison Bailey) Maura Tierney (Helen
Solloway) Josh Stamberg (Max) Richard Schiff (Jon Gottlief)
Julia Goldani Telles (Whitney Solloway)
La passion est toujours très forte entre Noah et Alison même si
l'écrivain soupçonne la jeune femme de lui cacher des secrets.
Whitney débarque au chalet sans s'annoncer et provoque une crise
violente. Noah rencontre Max qui lui fait une offre aussi inattendue
que généreuse. Alison démarre son travail d'assistante personnelle
d'Yvonne. Cette dernière se montre rapidement très indiscrète.
20H50 SÉRIE
Scorpion - La grande évasion
Section de recherches Sous influence
Réalisé par : Jean-Marc Thérin
Acteurs : Xavier Deluc (Martin Bernier)
Chrystelle Labaude (Nadia Angeli)
Franck Sémonin (Lucas Auriol) Manon
Azem (Sara Cazanova) Pierre
Cassignard (Stanislas Meyer)
Un homme est retrouvé mort près de son
garage. Il a été roué de coups. En arrivant
sur la scène de crime, Sara devient livide :
elle avait eu une liaison avec la victime,
Stanislas Meyer, qui la harcelait depuis leur
rupture. Elle s'était confiée la veille à
Lucas, qui était allé le voir pour le
dissuader de continuer. Tous deux se
retrouvent rapidement obligés d'en parler à
Martin.
Réalisé par : Mel
Damski
Acteurs : Elyes
Gabel (Walter
O'Brien)
Katharine
McPhee (Paige
Dineen) Alana De
La Garza
(Adriana Molina)
Eddie Kaye
Thomas (Toby
Curtis) Jadyn
Wong (Happy
Quinn)
Sur
le
point
d'avouer son amour à Megan, Sylvester est convoqué pour une
mission. Un indic a été assassiné en détention, au moment où il
découvrait que les membres d'un gang comptaient tuer trois
juges. Mais personne ne sait lesquels. L'équipe est chargée de
décoder le code secret du gang, et Sylvester est envoyé en
prison sous couverture. Mais sur place, ce dernier ne tarde pas
à se faire des ennemis.
20H45 MAGAZINE
Des paroles et des actes
Présenté par :
David Pujadas
Le journaliste reçoit
J e a n - L u c
Mélenchon. A 64
ans,
l'ancien
professeur
de
français
et
journaliste, devenu
député européen,
est candidat à l'élection présidentielle de 2017.
L'homme politique de gauche a rejeté le principe
des primaires, s'est désolidarisé du Front de
gauche, et a créé un mouvement citoyen pour
agir collectivement, sans affiliation obligée à un
parti politique. Il veut rassembler les citoyens via
une nouvelle plateforme : jlm2017.fr. Pour
convaincre, Jean-Luc Mélenchon a aussi lancé
une émission web intitulée « Pas vu à la télé ».
Son programme sera décortiqué par François
Lenglet et Nathalie Saint-Cricq notamment, et un
débat contradictoire l'opposera à une autre
personnalité politique.
21H10 TÉLÉFILM
Deux flics sur les docks - Visa pour l'enfer
Réalisé par : Edwin Baily
Acteurs : Jean-Marc Barr (Faraday) Bruno Solo (Winckler) Mata Gabin
(Lucie Dardenne) Liza Manili (Julie Fabian) Emmanuel Salinger (Bazza
Swaty)
Le corps d'un médecin urgentiste est retrouvé en bord de mer. Il a été
achevé d'une balle dans la nuque, ce qui rappelle les méthodes du milieu.
Or, rien ne semble relier ce fils de bonne famille à la pègre. Les policiers
découvrent qu'une mystérieuse jeune femme habitait avec son bébé chez
la victime, mais elle semble avoir disparu. De son côté, Winckler, qui
connaît des tensions avec Fabian, tente d'approcher la mafia russe.
20H55 MAGAZINE
20H55 SÉRIE
Bones - Frères de
sang (1/2)
Réalisé par : Randy Zisk
Acteurs : Emily Deschanel
(Temperance «Bones»
Brennan) David Boreanaz
(Seeley Booth) John Boyd
(James Aubrey) Kim Raver
(Grace Miller) Patricia Belcher
(Caroline Julian)
Six mois après avoir quitté leurs
fonctions, Booth et Brennan ont
changé de vie. Alors que le
premier est devenu instructeur
au FBI, la seconde se consacre
à l'écriture. Pendant ce temps, à
l'Institut Jefferson, l'équipe
enquête sur le squelette d'un
homme retrouvé dans un
véhicule
carbonisé.
Elle
découvre que le numéro de série
du pistolet que portait la victime
correspond à celui de... Booth.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Quand les hommes nous font rire
Présenté par : Yves Lecoq Chantal Ladesou
Après avoir rendu hommage aux femmes, Yves Lecoq et Chantal Ladesou réunissent les stars de l'humour au masculin, toutes générations confondues. Des
sketches cultes aux performances plus récentes de la nouvelle scène française...
cette soirée est l'occasion de revoir de grands moments de télévision ainsi que de
découvrir raretés et révélations du moment. Au programme : Guy Bedos « Chagrin
fiscal », Coluche « La Publicité », Chevallier et Laspalès « Les Femmes », Patrick
Timsit « Les Vacances à Koumac », Roland Magdane « J'aime pas voyager », Olivier de Benoist « Chérie, je t'aime »…
20H35 FOOTBALL
Match de préparation
à l'Euro 2016
Pays-Bas / France
L'heure tourne
pour les Bleus
qui débuteront
l'Euro 2016 le 10
juin prochain
contre
la
Roumanie. Le
sélectionneur
D i d i e r
Deschamps
compte sur ce match amical contre les Pays-Bas
pour tester notamment le secteur défensif. Blaise
Matuidi, Paul Pogba, Hugo Lloris et les
Tricolores affrontent en effet une sélection
batave réputée pour son jeu offensif. Les
Néerlandais, qui n'ont pas réussi à se qualifier
pour l'Euro, comptent notamment sur Memphis
Depay ou Klaas-Jan Huntelaar pour décrocher
une victoire de prestige ce soir face à la France.
De côté des Bleus, l'affaire du chantage à la
sextape a rebattu le jeu chez les attaquants.
André-Pierre Gignac, Hatem Ben Arfa ou encore
Alexandre Lacazette ont une carte à jouer.
21H00 FILM
A la poursuite de demain
Réalisé par : Brad Bird
Acteurs : George Clooney (Frank Walker) Britt Robertson (Casey Newton) Hugh
Laurie (David Nix) Kathryn Hahn (Ursula) Raffey Cassidy (Athena)
En 1964, le jeune Frank propose son jetpack à la foire aux inventions technologiques
de New York. Méprisé par David Nix, initiateur du concours, il attire l'attention de la jolie
Athena. En la suivant, il se retrouve dans une étrange cité, régie par une technologie
avancée. De nos jours, Casey Newton, une adolescente rebelle, se retrouve au
commissariat après un acte de vandalisme. C'est là qu'elle trouve une étrange broche,
qui, au moindre contact, la transporte dans un univers futuriste.
Directeur de la publication-gérant :
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Rédaction :
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Jeudi 24 mars 2016
23
FAUT Y CROIRE !
El Ghazi en France
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la
Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, effectuera à partir de demain jeudi une visite de travail
de deux jours en France. Cette visite s'inscrit
dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-française en matière de travail,
d'emploi et de sécurité sociale et ce, en application du nouveau cadre de partenariat stratégique 2013-2017, signé entre l'Algérie et la
France lors de la réunion de haut niveau présidée par les chefs d'Etat des deux pays à Alger,
en décembre 2012. Lors de cette visite, M. El
Ghazi aura un entretien avec la ministre française des Affaires sociales, de la Santé et des
Droits des femmes, au cours duquel seront notamment abordés les points relatifs à la sécurité sociale et à l'emploi.
«Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à
l’étranger sont faibles actuellement»
Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, à l’APN
- À 130 minables euros, tu défonces vraiment là des portes
ouvertes, mon vieux !
Accidents de la route: 5 morts
et 43 blessés en 24 heures
Cinq personnes ont trouvé la mort et 43
autres ont été blessées dans neuf accidents de
la circulation enregistrés au cours des dernières 24 heures au niveau national, selon un
bilan établi mercredi par la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la
wilaya de M'sila, avec deux morts et huit
blessés dans deux accidents survenus sur la
route nationale RN70, le premier au niveau
de la commune Aïn El Melh, et le second au
niveau de la commune Ben Srour, relève la
même source.
Football : la FAF impose le "passeport
du joueur"
«Tous les moyens technologiques, dont les brouilleurs des
moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d'enfreindre la réglementation et de tricher lors de l'examen du
baccalauréat»
Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation
- Il restera toujours la complaisance des surveillants,
Madame…et ce n’est pas là une simple vue de l’esprit, loin
s’en faut
La photo du sensas
La Fédération algérienne de football a indiqué mercredi que "tout joueur doit disposer
d’un passeport qui récapitulera sa carrière depuis l’âge de 12 à 23 ans", conformément aux
"dispositions du règlement FIFA portant statut et transfert du joueur et les règlements
généraux de la FAF". Les dispositions réglementaires de la saison 2016-2017 publiées sur
le site officiel de la FAF précisent qu'une indemnité de formation sera payée par le club qui
reçoit un joueur de moins de 23 ans, signant son premier contrat professionnel. Le montant
de cette indemnité est fixé à 200.000 DA. Elle est répartie proportionnellement entre les
clubs formateurs du joueur sur la base de son passeport sportif. Une autre indemnité est
prescrite également, sous le nom de "Indemnité de solidarité". "Chaque fois qu’un joueur
professionnel est transféré avant l’échéance de son contrat, une indemnité de solidarité sera
payée par le club qui reçoit le joueur. Elle est fixée à cinq pour cent (5%) du montant du
contrat", souligne encore la première structure footballistique nationale.
Turquie: La Haye évacue son consulat
à Istanbul en raison de menaces terroristes
Les Pays-Bas ont évacué et fermé hier
matin leur consulat général à Istanbul à la
suite de "menaces terroristes", a annoncé le
ministère des Affaires étrangères dans un
communiqué."Le ministre a décidé de fermer
le consulat momentanément et par précaution, à la suite de possibles menaces terroristes", a indiqué le ministère dans un communiqué. "La sécurité de nos employés et des
visiteurs du consulat est notre priorité", a
affirmé le ministre Bert Koenders, cité dans le
communiqué. Au moment de l'évacuation, le consul et environ 40 employés étaient présents
dans le bâtiment, et ils continuent, autant que possible, de travailler depuis d'autres bâtiments, a ajouté le ministère. "Sur la nature de la menace et les informations (qui justifient
cette décision) nous ne pouvons faire de déclarations, pour des raisons évidentes", a ajouté
M. Koenders. Par ailleurs, le ministre "conseille aux Néerlandais présents dans la plus grande ville de Turquie d'éviter les alentours du consulat général", a ajouté le ministère. Istanbul
a été la cible d'un attentat-suicide samedi qui a tué au moins quatre touristes étrangers et fait
une trentaine de blessés sur une célèbre avenue touristique du centre-ville. Les autorités
turques avaient mis en cause le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI, Daech)
dans cet attentat, le dernier en date d'une série d'attaques meurtrières qui ont placé la
Turquie en état d'alerte maximale.
Algéro-france : Stéphane Le Foll
aujourd’hui à Alger
Sans matricule
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la forêt, porteparole du gouvernement, effectue une visite aujourd’hui à Alger a indiqué, hier, un communiqué de l’Ambassade de France à Alger. Il s’agit de son sixième déplacement en Algérie
depuis sa prise de fonction en mai 2012. Stéphane Le Foll rencontrera au cours de son
séjour plusieurs personnalités gouvernementales, parmi lesquelles son homologue, Sid
Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Il sera
par ailleurs reçu en audience par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Neuf mois après
la visite de travail et d’amitié du président de la République, dans la continuité des nombreuses visites officielles françaises en Algérie et à quelques semaines du Comité
Intergouvernemental de Haut niveau - qui sera conjointement présidé à Alger par les
Premiers ministres français et algérien -, le déplacement de Stéphane Le Foll mettra à nouveau à l’honneur la densité des liens entre la France et l’Algérie ajoute la même source.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Jeudi 24 mars 2016
16°C / 6°C
Jeudi 14 djoumad el thani 1437
Dans la journée : averses
Vent : 16 km/h
Humidité : 71 %
Dans la nuit : naugeux
Vent : 6 km/h
Humidité : 80%
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
LG ELECTRONICS LANCE SON V10
À la conquête du marché algérien
des Smartphones
Après avoir renouvellé
complètement son staff
dirigeant de sa filiale algérienne, LG Electronic annonce un retour en force en
Algérie avec une nouvelle
restructuration de l’entreprise
ainsi que des réarrangements Exécutifs en interne.
Mobilis
accompagne
une opération de
mariage collectif
à Djanet
M
obilis, reconduit son accompagnement du mouvement associatif en direction des associations
d'aide aux personnes démunies, en
soutenant une opération de mariage
collectif qui se déroulera le jeudi 24
mars 2016 au profit de 33 couples de
jeunes de Djanet, wilaya d’Illizi. Le
parrainage de cette nouvelle action
de mécénat initiée par l’association
«
», va réunir les citoyens de la ville de Djanet,
autour d’un événement humanitaire
au profit de 66 jeunes nécessiteux,
sélectionnés après enquêtes sociales,
et ce dans le but de les aider à convoler
en justes noces. Ainsi, à travers cette
noble action, Mobilis, confirme son
investissement dans le champ humanitaire vis-à-vis des populations défavorisées. Une entreprise qui tend, avec
bienveillance, sa main a tous les Algériens issus de tous les horizons et de
toutes les couches sociales.
nouvelles caractéristiques distinctives,
citons le double écran, les deux caméras frontales et le mode vidéo- manuel,
le LG V10 a réussi à se démarquer de
la concurrence. Le tout emballé dans
un design qui utilise l'acier inoxydable
et silicone de haute qualité pour faire
du V10 l’un des rares Smartphones à
passer des tests de choc réalisés par un
tiers indépendant. Repoussant toujours
les limites de l'innovation de Smartphones, LG introduit un second écran
encastré au-dessus de la principale dalle
QHD IPS Quantum de 5,7 sur le V10.
Fonctionnant indépendamment, le
deuxième écran peut rester en marche
pour améliorer la productivité du V10
sans impacter l’autonomie de la batterie. Il est ainsi possible de personnaliser
les données affichées comme pour voir
la météo, l’heure, la date ou le niveau de
la batterie lorsque l'écran principal est
éteint. Même lorsque la dalle principale
est en marche, le second écran permet
également d’afficher des raccourcis vers
vos applications préférées pour les lancer plus rapidement. De plus, lorsque
vous regardez un film ou vous jouez un
jeu, le second écran vous avertira discrètement sans occuper la zone d’affichage quand vous recevez un appel ou
un message. Ainsi, vous pouvez mettre
en pause ce que vous faites pour répondre. Le représentant en Algérie du
géant sud-coréen de l’électroménager
ne se contente pas uniquement d’importer et de vendre en l’état des produits de
LG Electronics, mais dans la stratégie
expansionniste, la nouvelle équipe dirigeante de LG Algérie compte lancer
des activités industrielles et semi-industrielles pour la fabrication de plusieurs
produits de LG en Algérie. Rappelant
que LG Algérie fabrique déjà des téléviseurs LG en Algérie avec la société
Bomare.
Hacène Nait Amara
INITIATION À L’UNIVERS DES TECHNOLOGIES
Un groupe de Scouts musulmans algériens
rend visite à Ooredoo
O
oredoo a accueilli
au niveau de son
siège central sis à Ouled
Fayet à Alger, le mardi
22 mars 2016, le groupe «
Ennachat », de la section
de Bachdjarrah des Scouts
musulmans
algériens,
composé d’une quinzaine
de membres. Les jeunes
scouts, accompagnés de
leurs encadreurs, ont visité
les espaces de travail des
employés, notamment l’Espace de vente Ooredoo, le
Centre d’appels et l’incubateur destiné aux start-ups technologiques. Cette visite
a également permis aux scouts de se familiariser avec les TIC, en découvrant de
manière ludique et instructive l’univers de la programmation des robots et ce à
travers un atelier d’initiation à la robotique, organisé au niveau de l’incubateur
Ooredoo. Par cette initiative, Ooredoo confirme sa dimension citoyenne et son
ouverture à la société tout en exprimant sa volonté de faire découvrir les dernières
technologies aux jeunes algériens.
Vendredi 15
djoumad el thani
Sobh : 05h17
Chourouk : 06h44
SKIKDA
Peine capitale
contre une femme
et son complice
pour homicide et
mutilation de son
ex-mari
L
Phs : DR
L
a firme sud-coréenne nourrit
ainsi de nouvelles ambitions en
Algérie, voire un nouvel horizon commercial. Pour l’année 2016,
LG Electroniques compte annoncer
de nouveaux produits premiums pour
faire profiter les consommateurs algériens des dernières expériences technologiques du label Coréen. Parmi ces
produits figure le Smartphone V10. Au
cours d’une soirée conviviale, organisée
lundi à l’hôtel Sheraton d’Alger, la nouvelle équipe dirigeante de LG Algérie
a eu le plaisir de présenter à la presse
nationale son nouveau bijou avec lequel
elle compte batailler pour s’adjuger de
nouvelles parts de marché dans le segment des Smartphones en Algérie. Le
V10 est doté de capacités multimédia
jamais vu auparavant dans un appareil
mobile. La première génération de la série V, le LG V10 a été conçu pour fournir une expérience multimédia riche en
termes de consommation et de création
pour les consommateurs avertis des réseaux sociaux d'aujourd'hui. Grâce à ses
Dohr : 12h54
Assar : 16h24
Maghreb : 19h07
Îcha : 20h26
e tribunal criminel près la
Cour de justice de Skikda a
prononcé, mardi dans la soirée, la
peine capitale contre une femme
(49 ans) et son complice (58 ans)
pour constitution d’une association de malfaiteurs et homicide
volontaire accompagné de torture
et actes sauvages avec préméditation à l’encontre de l’ex-mari de
la femme. Le tribunal a relaxé le
troisième co-accusé B.A (58 ans)
poursuivi dans la même affaire.
Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au mois de novembre 2012
lorsque la victime B.K (53 ans) a
disparu dans des conditions obscures alors que son ex-épouse
B.N et ses trois enfants prétendaient qu’il était parti travailler
dans le Sud du pays.
Devant l’impossibilité de le
joindre et constatant son absence
aux obsèques de son frère et au
succès de sa fille au baccalauréat
2013, les proches de la victime
ont signalé, en juillet 2013, sa
disparition à la police et ont fait
part de leur suspicion à l’égard
de son ex-épouse avec qui il avait
un différend constant par rapport
à l'appartement qu'elle occupe,
lui réclamant de le libérer car il
comptait se remarier. Après une
enquête approfondie, la mise en
cause a fini par avouer les faits
du meurtre perpétré au domicile
familial en novembre 2012 avec la
complicité de son amant B.S et de
B.A avec qui elle avait contracté
un mariage coutumier (Orfi) en
2010 après son divorce. La prévenue s’est ensuite rétractée et avait
nié tout lien avec le meurtre ainsi
que sa présence au domicile le
jour du crime.
Les enquêteurs ont réussi, en dépit de la négation des faits par les
accusés, à découvrir le cadavre de
la victime enterré sous le bassin de
la douche du domicile en question
découpé en neuf morceaux avec
des coups sur la tête et des coups
de poignard au ventre et au dos.
Au cours du procès, la femme a
nié tout lien avec le meurtre et a
soutenu que son amant l’avait menacé de tuer son fils si elle venait à
le dénoncer.
Chaque accusé a nié les faits rejetant la responsabilité sur l'autre.
Le parquet qui a souligné le caractère «horrible et prémédité»
de l’assassinat de la victime qui a
reçu 7 coups de marteau à l’avant
de la tête et deux autres sur la partie postérieure du crâne ainsi que
12 coups de poignards au ventre
et au dos avant d’être découpé
et enterré au domicile, a requis
la peine capitale contre les trois
accusés.