www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz Ghozali met en garde le pouvoir Kahina/Algérie News Le changement aura lieu dans le désordre L’ancien Chef de gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, a déclaré hier que le changement en Algérie aura lieu dans le désordre. > Lire page 4 Il tire sur tous les héros Yacef fait-il sa révolution ? A la veille de la Journée de la victoire, Yacef Saâdi s'est distingué par une offensive sans précédent contre une icône de la guerre de la Libération, Larbi Ben M'hidi. Une situation qui fait encore une fois appel à la réécriture de l'Histoire au moment où le pays vit un vide mémoriel. > Pages 2 et 3 Textiles La CTO en grève La grève des travailleurs de l’Entreprise algérienne textile industrielle et technique (EATIT) se poursuit, amorçant son sixième jour. > Page 4 Corps communs Un sit-in devant le CHU Les corps communs et les professionnels de la santé affiliés à l’UGTA tiendront, demain, un sit-in national devant le CHU Mustapha Pacha à Alger. > Page 5 Accident de la circulation 9 morts à Hassi Neuf personnes sont décédées et treize autres blessées, dimanche soir, dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion semi-remorque. > Page 4 Les fantômes d'El Mouradia U N E F I C T I O N P O L I T I Q U E D E H A M I D A AYA C H I 23 - Martinez et Maurice dans l’ascenseur > Page 2 Libye 5 militaires tués à Benghazi Au moins cinq militaires ont été tués et dix autres blessés dans l'explosion d'une voiture piégée près d'une académie militaire à Benghazi. > Page 17 Quotidien national - Mardi 18 mars 2014 - N°1767 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 2 > A L A U N E Le s fantômes d'El Mouradia Il tire sur tous les héros UNE FICTION POLITIQUE DE HAMIDA AYACHI 23- Martinez et Maurice dans l’ascenseur Le lendemain, par pur hasard, Martinez rencontrera son collègue Maurice, travaillant pour le quotidien Libération, dans l’ascenseur de l’hôtel Saint-Georges, tout heureux de l’évènement, en raison de cette amitié liant les deux hommes depuis de très longues années… Martinez se rappelle toujours comment leur relation s’était confortée de manière extraordinaire et très fraternelle, depuis que Maurice lui avait signifié que ses parents devaient quitter l’Algérie au milieu de la décennie soixante, du siècle dernier, soit quelques années après l’indépendance, insistant sur le fait qu’ils étaient tous deux sympathisants de la question algérienne, dans la mesure où son géniteur avait adhéré au Parti communiste algérien (PCA) bien avant de rejoindre les rangs du FLN, près de Khemis-Miliana, devenant, plus tard, journaliste à Alger-Républicain, et ce, jusqu’à ce qu’il soit emprisonné en juin 1965, après le coup d’Etat du colonel Houari Boumédiène contre le président Ahmed Ben Bella… Donc, dans ces lieux où il fut incarcéré, sa cellule était mitoyenne de celle où créchait le militant et poète communiste Bachir Hadj Ali ; et tous les deux avaient eu droit à leur lot de torture sauvage des mains de Hamza, tortionnaire terrible surnommé « le rouget »… Martinez se rappelle également très bien de cet autre jour où il eut à rencontrer le père de son ami Maurice, à la veille de la célébration de la parution de ses Mémoires éditées par une maison d’éditions française, occasion ayant permis aux deux hommes d’évoquer longuement l’Algérie, ce dont le géniteur de Maurice profitera justement pour parler dans le détail, parfois ennuyeux, des premières années d’indépendance du pays, et comment ces frères, se faisant alors la guerre pour la conquête du pouvoir, avaient transformé le pays en un vrai cauchemar et comment, eux-mêmes, s’étaient-ils retrouvés dans cette impasse, voyant leurs derniers espoirs partir en fumée devant le renoncement à une Algérie plurielle (multiraciale) et moderniste, à cause notamment de l’émergence de cette tendance hégémoniste, symbolisée par Ahmed Ben Bella et dont le colonel Boumédiène érigera les fondements… Et dès le retour des parents de Maurice en France, ils ne cessèrent, durant une très longue période, de se sentir étrangers à ce pays, gagnés par une forte émotion issue du désespoir et une grande peine qui les éprouvait… dans la mesure où ils ne pouvaient ou ne voulaient évoquer le moindre souvenir, les faisant revivre a postériori leur présence dans ce pays durant de longues décennies. Cependant, les évènements du 5 Octobre 1988 devaient les résigner de nouveau à reconsidérer leur distanciation par rapport à ce pays, succombant à un profond sentiment de nostalgie pour ce pays… étant entendu que le déclenchement de ces évènements avait provoqué un choc profond qui a réveillé au fond d’euxmêmes la misère qui y sommeillait… D’après ce qu’il avait raconté, l’autre fois, à son ami Martinez, sa propre mère, profondément éprouvée par ces sombres années-là, avait pleuré les larmes de son corps, surtout que l’information qui lui parvenait émanait des militaires de l’ANP, en sa qualité d’héritière de l’ALN, institution au sein de laquelle, elle et son mari avaient fait leur classe et fourbi leurs armes, qui ont tiré sur les enfants manifestant leur dépit et leur colère envers le régime en place… En son for intérieur, et devant cette tristesse qui gagnait son mari, elle n’avait cessé de s’interroger : « Est-ce cela possible ?! Est-ce cela possible ?! » Dès lors que l’Algérie s’était engagée sur la voie de la démocratie, elle fut subitement envahie par un sentiment d’espoir qui grandissait chaque jour en elle, la décidant finalement à y rendre visite, en compagnie de son époux, après qu’ils eurent vécu, la mort dans l’âme, toutes ces années, loin du pays aimé, à leurs anciens voisins et amis d’enfance… Ce furent pour elle des jours mémorables, dans la mesure où l’occasion leur fut donnée de rendre visite à leur ancien camarade Mustapha Belgaïd, chez lui, au Boulevard Mohamed V, à Alger… Ils furent également très heureux d’être reçus à la Maison de la presse par leur ancien collègue et ami Abdelhamid Benzine, dans les bureaux mêmes d’Alger- Républicain qui avait repris du service, étant de nouveau réédité… Leur joie était incomparable, immense, alors qu’ils se trouvaient au milieu de cette myriade de jeunes journalistes gauchistes, activant dans AlgerRépublicain, dans ses deux versions : en arabe et en français… Ce jour-là, ils ne cessèrent, ne serait-ce un instant, d’interroger leurs anciens collègues au sujet de cette jeune expérience démocratique et la perspective du maintien de cette cadence d’affirmation comme vraie alternative politique future… Leur ancien collègue de travail et de militantisme, l’écrivain et directeur d’Alger-Républicain suscitait en eux un sentiment de profonde joie, le voyant armé d’une volonté de fer pour croire à la naissance d’une nouvelle Algérie, celle-là même pour laquelle ils avaient milité, tout en espérant la concrétisation de l’objectif pour lequel ils s’étaient tant dépensés… Maurice avoue que son propre père était empli de joie jusqu’à l’extase, comblé du plaisir d’apprendre de la bouche même de son ancien compagnon, Constantinois de culture arabo-judaïque, qu’il était sur le point d’éditer ses Mémoires sur la période coloniale, projet longtemps resté en l’état, attendant son heure dans les tiroirs, ne ressuscitant que grâce à la perspicacité de leur ami Pierre-Jean LevolLociani, dès lors que celui-ci avait réussi à convaincre William Sportis de reprendre cet ouvrage et de le publier sous forme de livre-entretien… Aussi, quelle joie a-t-il suscitée ce titre, une fois publié, dans la vie de William Sporis, lui qui devait quitter précipitamment l’Algérie dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier, dès lors que sa vie était en danger… La parution du titre eut un effet également positif sur la vie de la majorité de ses collègues et amis d’enfance, tous gagnés par le troisième âge, ou atteints par la maladie, quittant à jamais ce bas-monde, l’un après l’autre… A l’intérieur de l’ascenseur se trouvait un homme dont le teint du visage laissait croire qu’il était d’origine asiatique. Il était en compagnie d’une blonde aux yeux verts, les lèvres rougeoyantes et très saillantes, en haut d’un menton en ancre. Maurice les considéra un moment, et ce fut la jeune femme qui lui sourit, en guise de réflexe, bien avant que celle-ci ne décida à l’accoster en anglais ; alors que l’homme, qui était en sa compagnie, ne prononcera pas le moindre mot ni même esquissa un sourire d’usage, son visage restant inexpressif afin de probablement marquer la fin du contact engagé entre Maurice et Martinez… Mais, à peine l’ascenseur ayant marqué un temps d’arrêt au rez-de-chaussée, que Maurice invita son ami Martinez à prendre un pot à la terrasse de l’hôtel Saint-Georges… Martinez trouva l’invitation courtoise, assez conviviale, une bonne initiative, en somme, surtout que le temps était printanier, paré d’un soleil aux relents de fils dorés, fougueux et très flatteurs, de cette manière qui nous rend si imposants pour les combattre… Une fiction politique de Hamida Ayachi Traduction de Slemnia Bendaoud Saâdi s’approprie la révolution ! A la vitesse avec laquelle Saâdi « tire » sur les héros de la révolution, il finira par remettre en cause la contribution de tout le monde pour la libération du pays. A pparemment, Yacef Saâdi n’a pas la moindre intention de cesser ses attaques contre tous les symboles de la glorieuse révolution de Novembre 1954, vivants soient-ils ou morts. La multiplication des déclarations de ce « moudjahid » incite à poser des questions sur la véracité de ses dires, lorsque l’on sait que lui-même est accusé par l’ennemi d’hier d’avoir collaboré avec la France durant la guerre. Et comment ne pas se douter, quand, en revenant aux témoignages d’un des grands tortionnaires français, le général Paul Aussaresses, dans son livre « services spéciaux, Algérie 1955-1957 », publié en 2001, l’on trouvera que Yacef Saâdi est le principal responsable dans la découverte de la maison qui servait de cache à Ali La Pointe et ses compagnons de combat. Selon Aussaresses, mort en décembre 2013 à l’âge de 95 ans, la fin d’Ali La Pointe, le héros de la Bataille d'Alger, un certain 8 octobre 1957 a été facilitée par Yacef Saâdi arrêté auparavant, soit le 24 septembre de la même année. Ce dernier, témoigne le tortionnaire de Larbi Ben M’hidi dans la page 194 de son ouvrage, « parla spontanément » et « révéla notamment l’adresse de Ali la Pointe qui se cachait dans une maison fortifiée de La Casbah», ajoutant que la popularité d’Ali « l’agaçait ». « Saâdi était jaloux de la popularité de Ali La Pointe et l’aurait dénoncé sans même avoir été soumis à la torture», avait écrit le commandant O. Celui qui prétend être le premier et dernier responsable de la zone autonome d’Alger,-puisqu’il est connu que Ben M’hidi, membre du CCE (Comité de coordination et d’exécution) était le premier homme à avoir organisé cette zone- revient donc cette semaine pour… faire parler de lui ! Il déclare dans un entretien à un confrère arabophone que « Larbi Ben M’hidi n’aurait jamais tiré la moindre balle durant toute sa vie ». Difficile de croire à de telles déclarations sur l’une des icones de la guerre de Libération nationale. Un homme qui a épaté même le colonisateur par son patriotisme, son engagement pour la révolution et son intelligence. Ben M’hidi était à l’avant-garde des préparatifs de la lutte armée bien avant 1954 en compagnie des Boudiaf, Didouche, Bitat et Benboulaïd, avant que Krim Belkacem ne les rejoigne et derrière lui, toute une armée déjà prête en Kabylie. A la vitesse avec laquelle Saâdi « tire » sur les héros de la révolution, il finira par remettre en cause la contribution de tout le monde pour la libération du pays, pour enfin, se faire l’image de celui, grâce à qui, l’Algérie a eu son indépendance. Demain, il pourrait venir raconter que c’est lui qui aurait signé les accords d’Evian et non pas Krim ! Hier encore, le même « exresponsable » de la ZAA, estimait que « Ourida Meddad se serait suicidée pour préserver son honneur contre les tortionnaires paras qui voulaient la violer ». Pourtant, il est connu que cette militante a résisté aux tortures des Français qui finiront par la défenestrer à l’école Sarrouy de Soustara le 29 août 1959 à 23h00, alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans. En somme, Yacef Saâdi est en train de réécrire l’histoire qu’il veut, faute d’autres témoignages qui viendraient le contredire. Alors que son image à lui, n’est pas tout à fait saine, à en croire les déclarations de Paul Aussaresses dans « Services spéciaux. Algérie 1955-1957 ». Aïssa Moussi Mohamed Abbès, historien L’historien Mohamed Abbès pense que l’écriture de l’histoire n’est pas une affaire d’une seule personne, mais de toutes les composantes de la société qui doivent s’y mettre, en particulier les historiens. Il n’a pas hésité à qualifier de «dérives» les dernières déclarations de Yacef Saâdi. Algérie News : En Algérie, existet-il des lois dans notre Constitution qui protègent nos symboles historiques et nos moudjahidine, comme c’est le cas dans d’autres pays ? ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 « Nous vivons Mohamed Abbès : je pense qu’un article a été introduit dans la dernière Constitution afin de protéger nos symboles et nos personnalités historiques, mais, à vrai dire, j’ignore si une loi a été rendue publique dans ce sens. Mais dans tous les cas, tous les pays du monde veillent sur la sécurité de leurs symboles historiques. Mais chez nous, on ne donne pas malheureusement de l’importance à nos symboles. Comment qualifiez-vous la dernière sortie de Yacef Saâdi, contre le grand martyr, Ben M’hidi, à qui il reproche de n’avoir tiré aucune balle de toute son existence contre l’ennemi français, sachant que ce même Saâdi a accusé récemment la grande moudjahida, Zohra-Drif Bitat d'avoir « donné » Ali La Pointe aux paras ? Avant de répondre à votre question, je vous demande à qui vont servir toutes ces graves accusations? Dans tous les cas, ce ne sera pas la famille révolutionnaire, mais je vous dirais que ce genre de propos arrange beaucoup plus ses ennemis qui lui reprochent de n’avoir mené qu’une seule opération durant toute la révolution. Ce monsieur a perdu la tête, il ne sait plus de quoi il parle. C’est grave d’accuser Ben M’hidi, l’un de nos grands symboles historiques. Il est bien de savoir que ce grand martyr a été un grand instructeur militaire non pas dans la Wilaya V historique, mais il a participé même à la > A L A U N E 3 LE LIEN Nadir Bacha Et diffamer l’histoire ! Réécriture de l’Histoire Règlements de compte ou débat franc ? Le débat sur l’histoire contemporaine de l’Algérie ne cesse de prendre des dérives qui s’apparentent à des règlements de compte. F aute d’une réelle volonté du pouvoir à faire connaître la vraie histoire de l’Algérie, c’est à travers des déclarations, souvent sous forme d’accusations que les citoyens, notamment les jeunes, découvrent que tel n’est pas un héros, untel est un traître. Le débat sur l’histoire contemporaine de l’Algérie ne cesse de prendre des dérives qui s’apparentent à des règlements de compte. Peu de gens accordent désormais du crédit à tout ce qui se dit à travers les interviews que donnent de soi-disant acteurs de la révolution aux titres de la presse nationale. Parfois, c’est complètement un personnage qui sort de l’anonymat pour tirer sur de véritables héros reconnus même chez l’ennemi d’hier. L’un des derniers et non pas le dernier épisode de ce feuilleton, est la sortie d’un certain Mohamed Bousmaha, ancien commandant de la Zone autonome d’Alger, qui reprochait à Krim Belkacem, Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda d’avoir fui leur responsabilité au niveau de ladite zone à la fin des années 1950. Ces trois responsables du Comité de coordination et d’exécution (CCE) qui sont pourtant partis en Tunisie « en raison de leurs obligations politiques », comme le reconnaît le même Bousmaha, sont donc, à ses yeux, des fuyards, alors que leur engagement pour la libération du pays remonte à bien des années avant le déclenchement de la lutte armée. L’exemple de ce « témoignage controversé » n’est que l’échantillon de dizaines d’autres diatribes qui ont fait couler beaucoup d’encre et provoqué un débat parfois violent dans les milieux intellectuels. L’on se souvient des mémoires de Ali Kafi en 2002, qui déclencheront une polémique sans précédent. L’ancien président du Haut Comité d’Etat (HCE) avait écrit que Abane Ramdane entretenait des relations avec l’ennemi. Comprendre que Abane était un traître. Les réactions fusaient de partout. Ces derniers jours, c’est Yacef Saâdi qui s’offre les « unes » de certains quotidiens en faisant parler de lui par l’attaque. L’ex-chef de l’historique de la ZAA s’en prend à Zohra Drif Bitat, puis à Larbi Ben M’hidi avant d’en arriver à Ourida Meddad. La première aurait vendu Ali la Pointe aux paras, le second n’aurait jamais tiré la moindre balle dans sa vie, alors que la troisième se serait suicidée. En tout état de cause, les interventions des uns et des autres dans un sujet qui reste tabou chez les Algériens, ne contribuent pas à la réécriture de l’histoire. Réécriture qui paraît indispensable à la conjoncture actuelle, où le concept de la réconciliation devait s’étendre jusqu’à la révolution et la période post-indépendance. Il n’y a pas de guerre sans erreur. Mais, la meilleure est celle qui les reconnaît plus tard. Des assassinats ont eu lieu durant la guerre de Libération nationale, d’autres sous le règne du président Houari Boumédiène. Les Algériens nés après 1962 n’ont-ils pas le droit de savoir qui a assassiné Abane au Maroc en décembre 1957 ? Mohamed Khider en 1967 en Espagne ou Krim Belkacem en 1970 en Allemagne ? C’est là, les vraies questions dont les réponses contribueront à réconcilier les Algériens avec leur histoire et concevoir un avenir commun. En parallèle aux déclarations d’« acteurs », le travail des historiens demeure insignifiant. Les recherches ne sont plus orientées dans le sens de la vérité et l’université qui est censée produire des vérités, est reléguée par le pouvoir politique qui rétrécit même les libertés de pensée. Un pouvoir qui contrôle tout écrit qui pourrait lui porter atteinte car, « l’indépendance confisquée et détournée » par un clan continue d’être sur les lèvres. D’où la peur d’être démasqué. Doit-t-on faire sortir la revendication de la réécriture de l’histoire à la place publique, pour que les intellectuels s’y mettent ? Le pouvoir doit comprendre, en tout cas, que tôt au tard l’histoire finira par s’écrire d’elle-même. Cette dernière n’oublie jamais ses hommes bien que l’homme peut oublier l’histoire ! A. M. historien une contre-révolution » formation de l’armée marocaine notamment dans la région du Rif. Ben M’hidi a participé dans l’attaque du 1er Novembre, il fut un grand politique, et un militaire rusé, alors que Yacef Saâdi, « Tab Djenanou », est en train de tirer sur tout ce qui bouge. Mais comment expliquez-vous ces critiques acerbes contre nos îcones ? Ces critiques ne sont pas un fait nouveau. Celles-ci, sont malheureusement devenues une logique du pouvoir et non de l’Etat. C’est la politique de deux poids, deux mesures, qui est menée aujourd’hui par le régime en place. L’objectif, est, bien sûr, de diviser pour mieux régner, une chose qui lui permet de préserver ses privilèges. La politique de diviser pour régner, et semer la zizanie dans la population s’est « amplifiée » depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir. En somme, l’équation c’est que notre révolution a été grande, mais cette révolution a engendré une contre-révolution à grande échelle. Mais ne pensez-vous pas que toute cette polémique, qui coïncide avec la célébration du jour de la victoire du 19 Mars 1962, n’est qu’une manœuvre à des fins électoralistes ? Je ne pense pas, car ce n’est pas sa première sortie. Ce monsieur croit que l’histoire de l’Algérie, c’est lui. Et son livre en trois tomes, résume toute notre histoire, c’est faux, c’est une prétention maladive. L’histoire nous appartient à nous tous, et non seulement à une personne, ou à un seul clan. L’histoire doit-être rédigée par tous les acteurs concernés, et non seulement par une personne. La réécriture authentique de notre histoire, qui est devenue un mal nécessaire, pourrait-elle provoquer un dérapage ? La réécriture de notre histoire est plus qu’une nécessité. Nous devons avoir notre propre version, et surtout ne pas se limiter à la version donnée par les Français. Certes, je vous dirais que des efforts sont consentis et des recherALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 ches sont toujours en cours, mais nous déplorons en tant qu’historiens et chercheurs le non-soutien des autorités concernées. L’Etat veut instrumentaliser l’histoire à des fins politiques, au lieu d’encourager les historiens à mener leurs recherches, car l’écriture de l’histoire est un processus indispensable. Nous déplorons l’existence de cette politique du révisionnisme, ainsi que la défaillance des autorités concernées dans la réécriture de notre histoire. Mais je vous précise une chose : nul ne peut ni ne doit dénaturer notre histoire. Il faut donc encourager et laisser les historiens faire leur travail de recherche. Entretien réalisé par Yahia Maouchi C’était dans les années quatrevingt, au siège de l’hebdomadaire Algérie Actualité, en pleine séance de bouclage. Un homme patientait stoïquement dans la salle d’attente, dans le but de dire deux mots au rédacteur en chef. La semaine d’avant, le journal avait traité une partie de l’histoire de la guerre d’Algérie dans son volet Fédération de France, dans le développement de laquelle un de nos journalistes – qui avait, au demeurant, fait de l’excellent travail – se serait trompé sur la date exacte d’un évènement, à Paris, entre deux responsables de l’organisation ; et le citoyen venu demander audience était arrivé expressément, en autobus, pour « corriger » le tir, preuve à l’appui. Le rédacteur en chef prend note pour une mise au point, quand bien même la « maladresse » rapportée n’eût pas une incidence importante sur la crédibilité du texte. « Le moindre écart sur l’histoire rapportée par un journal porte un grand tort à l’écriture de l’histoire et à la crédibilité du journal aussi », avait dit le visiteur en quittant la rédaction ; c’était Abou el-Kassem Saâdellah, le grand historien, disparu il y a quelques mois. Ça se passait, donc, il y a une trentaine d’années, durant le règne du parti unique et de la sécurité militaire. Ce qui ne veut absolument pas dire que l’histoire enseignée aux enfants dans le cadre de l’« école fondamentale » fût absoute de toute contestation remettant en cause le contenu des programmes. Les manuels scolaires étaient – et le sont, malheureusement, d’ailleurs toujours - le produit et la propriété de la classe politique qui contrôlait le discours officiel, de même, pour les journaux, appartenant à l’Etat, se comptant sur les doigts d’une main. Aujourd’hui, depuis la Constitution de février 1989, inaugurant le pluralisme politique et la liberté de la presse et d’édition, les paradigmes d’approche de l’histoire, dans notre pays, rentrent dans la vie courante comme les tubes de l’été ou les nouveaux vocables à la mode. N’importe quel ressortissant, du jour au lendemain, s’improvise ou veut s’imposer en historien, pis, historiographe, par le simple tour de passe d’une publication dans un journal, un livre ou grâce à un passage à la télévision. Yacef Saâdi, pour ne citer que celui-ci, et qui s’est enrichi comme Crésus depuis l’Indépendance, en ne foutant pratiquement rien, décide de qui est traître et qui est héros. Dans un livre, Aussaresse l’a désigné comme l’indigène qui a vendu Ali la Pointe (Ali Amar) aux parachutistes, parce qu’il serait devenu jaloux de l’aura du jeune homme de Miliana, héros de la rue des Abderrames, avec Hassiba Benbouali, Mohamed Bouahamidi et P’tit Omar. Tandis que Yacef, après avoir accusé de trahison des combattantes, se met tout de suite après à donner des versions personnelles, fort dévalorisantes sur la personne d’un martyr comme Larbi Ben M’hidi. Dont il est idiot de rappeler ici la gloire. Quoi qu’il en soit, les sorties médiatiques et éditoriales de ce maquereau de la révolution et de l’histoire pourraient en être bénéfiques, dans le sens où les législateurs s’attelleraient, pour leur part, à proposer un projet de loi qui consisterait, entre autres, à présenter devant le juge des gens qui disent, comme lui, n’importe quoi, juste pour le plaisir d’une tentative de gloriole individuelle, sur bien des points, fort contestables. 4 > A L A U N E Ghozali met en garde le pouvoir « Le changement aura lieu dans le désordre » L’ancien Chef de gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, a déclaré hier que le changement en Algérie aura lieu dans le désordre. S’ menter le retour d’Ouyahia et de Belkhadem aux affaires de l’Etat. « Je ne peux pas commenter une telle mascarade. C’est une pièce théâtrale, où chacun est appelé à jouer son rôle. C'est du théâtre, le gentil, le méchant... Le vrai pouvoir n'est pas apparent. Il s'agit d'un casting (nationaliste, islamiste, trotskyste...). En réponse à une question sur le mouvement Barakat, Ghozali, a indiqué: « j’ai beaucoup d’estime pour ces jeunes qui manifestent contre le quatrième mandat, ils insistent sur leur démarche pacifique. C'est criminel de les empêcher de manifester. Bien qu'eux-mêmes tombent dans le piège du quatrième mandat. Ils doivent élargir leurs champs de revendications. Maintenant, qui me dit d'où viennent ces mouvements de rue ? Des acteurs d'Octobre 88 disent que c'est de l'intérieur du pouvoir. Parfois des forces étrangères, comme ce fut le cas de Mossadegh en Iran ». Selon lui, le changement qui vient de la rue, n’est vraiment pas le bon. Le véritable changement doit venir de soi-même. Abordant le sujet de corruption, Ghozali a indiqué que le kilomètre Kahina/Algérie News exprimant au Forum de Liberté sur de nombreuses questions de l’actualité brûlante, Ghozali a saisi, dit-il, l’occasion pour alerter le pouvoir sur les risques fâcheux qui pourraient découler de l’inertie et de l’entêtement de s’éterniser au pouvoir. « En ces moments peu glorieux pour notre pays, j’alerte l’opinion et met solennellement en garde le pouvoir, car à force de refuser le changement dans l’ordre, nous aurons le changement dans le désordre, c'est-à-dire le pire des changements », a-t-il souligné précisant qu’il vient s’acquitter d’un devoir de vérité bien qu’il soit interdit d’activités politiques. « Je n'entends rien demander à personne, ni aujourd’hui, ni demain. Je ne suis pas candidat. On joue depuis des mois, voire des années, de la santé d'un homme pour se jouer de tout un peuple, sans craindre de donner au monde l'Algérie en spectacle, pour s'apprêter à une nouvelle présidentielle préfabriquée ». L’obsession de la pérennisation, le non respect des lois, la confiscation permanente de la légitimité, l’exclusion de la société dans la vie de la nation, en toute irresponsabilité ne sont, explique l’ancien patron de la Sonatrach, que des pantalonnades répétées qui font craindre à un aboutissement funeste. Et d’ajouter qu’on « se trompe lourdement en croyant qu'on peut faire marcher la société en la bernant et en lui assignant des ordres, quand on se croit malin d’enfreindre ses propres lois, quand on pense pouvoir agir sans jamais rendre des comptes, indéfiniment et sans frais». «Le pouvoir se rapproche inéluctablement de l'implosion et nous entraîne dans son sillage vers le chaos. L’heure de vérité viendra quand il n’y aura plus d’argent à jeter par les fenêtres. Plus dure alors sera la chute, du propre fait du pouvoir, le pire est hélas devant nous », a averti l’ancien Chef de gouvernement. Le conférencier s’est interrogé sur cet inexplicable attachement au pouvoir alors que la majorité du peuple est formée par la jeunesse. Après avoir estimé que la polémique née sur le quatrième mandat est un faux débat qui éloigne les véritables préoccupations, Ghozali a qualifié la candidature de Bouteflika d’une énième fumisterie. « Je ne suis pas là pour tirer sur l’ambulance. Je suis le premier à avoir récusé les 1er, 2e et 3e mandats, le Président m'a d'ailleurs accusé d' « ennemi du peuple ». Bien naïf celui qui croit à des garanties dans ces élections, c'est antinomique avec la nature du pouvoir, estime Ghozali. « C’est le système qui désigne « l’heureux élu ». Et celui qui décide n’est pas sur la place publique, il décide via des intermédiaires. Qui vous dit que c’est Bouteflika qui sera le Président ? L’important n’est pas qui est le candidat agréé, mais de savoir est-ce qu’on pourra changer ce système», a-t-il indiqué. Répondant aux questions des journalistes, Sid-Ahmed Ghozali, a été loquace dans ses réponses. Abordant les événements de Ghardaïa, Ghozali estime que la raison principale est la gestion de l'économie nationale. Boumédiène avait raison de veiller à l'équilibre régional alors que la crise s’est produite dans le Sud. Lors de la marche de 2001 des Arouch, il y a eu 300 000 marcheurs de la Kabylie vers Alger, le régime avait accusé la main de l'étranger ». Puis, le Président est parti à Ghardaïa et Tamanrasset pour leur dire « Vous êtes les vrais berbères ». Le Président a divisé les Algériens, a-t-il déclaré, estimant que « la démocratie ne se décide pas, c’est une accumulation. Je ne demande pas au pouvoir de partir, mais la vie des nations est rythmée par des négociations entre la société et le pouvoir politique. Or le peuple est coupé du pouvoir, et ce dernier lui dénie son rôle. On peut envisager de mener le système de meilleure manière. Commençons d’abord par appliquer la loi, laisser une place à la société et instaurer le principe de la responsabilité. Un système qui refuse de rendre des comptes ne peut que produire de mauvaises décisions. Jamais une loi ne peut être rétroactive dans les droits élémentaires, la loi sur les partis est une violation. Celui qui peut changer devra être un président élu légitimement ». L’ex-Chef du gouvernement, a au départ refusé de com- Textiles L d’autoroute coûte 4 à 5 fois plus qu’ailleurs ! En plus, l’autoroute avant d’être terminée se détériore déjà, ce qui implique donc des travaux de refections . Les fondations s’écroulent car on l’a construite à la hâte, pour l’effet d’annonce. Un comptable du temps de Boumédiène a été tué pour 10 millions de centimes… Et là, on parle d’affaire Sonatrach avec 280 millions de dollars, avec en plus un haut responsable. Où est passée cette fortune ? Le conférencier a indiqué que depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, plus de 800 milliards de dollars ont été engloutis, alors qu’à l’époque de Boumédiène, une somme de 75 milliards de dollars a été déboursée en 17 ans. Le Front démocratique n’a donné aucune consigne de vote, a dit Ghozali arguant que le suffrage en Algérie, est un non-événement. « La décision a été déjà prise, donc, je ne vois pas à quoi sert d’aller voter.» Mohammed Zerrouki Accident de la circulation 9 morts à HassiMessaoud La CTO en grève a grève des travailleurs de l’Entreprise algérienne textile industrielle et technique (EATIT) se poursuit, amorçant son sixième jour sans que les responsables ne manifestent une volonté d’intervenir pour remédier à la situation. Ce mouvement a touché trois wilayas où l’entreprise mère dispose de succursales. Cette action de protestation a été décidée suite au retard dans le versement des salaires, a-t-on indiqué. « Nous réclamons notre salaire du mois de février » a déclaré un membre du syndicat de la cotonnière de Tizi Ouzou, ajoutant que les responsables ont promis de régler la situation avant la fin de la semaine, mais rien n’a été fait jusqu’à présent. La source a relevé que cette grève survient «Je n'entends rien demander à personne, ni aujourd’hui, ni demain. Je ne suis pas candidat.» après l’accumulation des problèmes, revendiquant l’augmentation de salaire. « Plusieurs employés ont des contrats à durée determinée à travers la formule CTA. Nous voulons une pérennisation d’un CDD à un CDI et l’augmentation du salaire qui est dérisoire. Le salaire de base des travailleurs ne dépasse pas les 13 000 dinars ». L’Armée nationale populaire (ANP) a investi dans le secteur économique, pour satisfaire ses propres besoins , mais également ceux du marché national. Elle est présente sur la scène économique nationale à travers cinq entreprises : le Groupement de promotion de l’industrie mécanique (GPIM) dont le siège se trouve à Constantine, l’Etablissement d’habillement et couchage ALGERIE NEWS (EHC) à Alger, l’Etablissement de développement de l’industrie de véhicule (Ediv/Tiaret) et l’Entreprise des réalisations industrielles de Seriana (l’Eris) et L’Entreprise algérienne textile industrielle et technique (EATIT), dont le siège se situe à Alger. Elle compte sept entreprises à Batna, Béjaïa, Draa Ben Khedda (Tizi Ouzou), Tlemcen (Sebdou), Souk-Ahras et M’sila. L’Entreprise algérienne textile industrielle et technique par actions, dont le capital est détenu à 60 % relevant du ministère de la Défense, et à 40 % par la Société de gestion des participations des industries de transformation. Cette entreprise produit les tenues des établissements militaires et autres corps constitués. Khalil M. K. Mardi 18 mars 2014 Neuf personnes sont décédées et treize autres sont blessées, dimanche soir, dans une collision entre un bus de transport de voyageurs assurant la liaison Illizi-Ouargla et un camion semiremorque près de Hassi-Messaoud dans la wilaya de Ouargla, selon un bilan des services de la Protection civile. L’accident a eu lieu à 60 km de HassiMessaoud sur la route menant vers Illizi selon la même source. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital de HassiMessaoud, alors que les éléments de la Protection civile sont restés in situ pour porter aide et assistance aux autres passagers. K. M-K. 6 > A C T U Après les Mini Trucs Des véhicules particuliers chez Dongfeng La Compagnie automobile Dongfeng, deuxième plus grand groupe automobile en Chine est passée à une étape supérieure. A près le franc succès que ces petites camionnettes « Mini Trucs » ont rencontré, la compagnie annonce à l’occasion du Salon International de l’automobile d’Alger qui se poursuit jusqu’au 22 mars, la commercialisation de véhicules touristiques. En effet, les Mini Trucs ont été bien commercialisés notamment auprès des jeunes de l’Ansej et Angem. À présent la compagnie Dongfeng dispose d’une gamme complète des véhicules utilitaires, mais aussi particuliers tels que Dongfeng Fengsheng, Dongfeng Yingyi et Dongfeng Xiaokang. Lors d’une conférence de presse organisée, mercredi dernier, au niveau de son stand au SIAA, le directeur général de la société d’outre-mer relevant de la Compagne automobile Dongfeng, Pan Chengzheng, a présenté la situation générale de la compagnie, il a décrit la stratégie du développement de la compagnie à l'étranger et exposé les bonnes perspectives de la compagnie dans le futur en Algérie. Un concessionnaire local de Dongfeng en Algérie a donné la parole Dongfeng et envisagé les futures perspectives du marché. Lors de la cérémonie d'ouverture, Dongfeng a également tenu une cérémonie du premier lancement des nouveaux produits Dongfeng Fengshen H30 Cross en Algérie et en Afrique. Parmi les véhicules exposés de la compagnie automobile chinoise; H30 Cross, S30, Joyear X5, Joyear XL, Glory, Mini-véhi- cule Dongfeng DFSK C37, la série K et la série V. Les modèles d'exposition couvrent berline, berline à hayon, SUV, VGM, mini voitures, mini-bus et d'autres produits. Ces produits ont été visés et développés en fonc- tion des conditions du marché local avec la technologie de pointe et l’équipement raisonnable. Cela reflète parfaitement les caractéristiques des produits de la marque Dongfeng : la diversification, le confort de conduite et la fiabilité des performances. On fournit aux utilisateurs locaux des produits et des services de sécurité, de haute qualité et de bon rapport qualité-prix. Hasna Zobiri Première voiture commercialisée avec crédit KIV démontre sa force K IV, concessionnaire de véhicule utilitaire, d’engins de travaux publics participe pour la quatrième année consécutive au Salon international de l’automobile d’Alger. Lors de cette édition de la SIAA, Kiv expose pour la première un nouveau modèle de la gamme BYD. Il représente également une grande marque de véhicules, il s’agit du MG. Durant cette 17e édition du SIAA, KIV met en avant un véhicule en particulier de marque MG, la nouveauté c’est que la voiture en question est télécommandée, en plus commercialisé avec facilité de paiement. « MG la légende anglaise et BYD le pionnier de la voiture électrique KIV suit une politique de développement en continu, nous n’avons pas choisi des ventes en masse mais plutôt de qualité, car l’automobiliste algérien n’est plus ce qu’il était auparavant », indique Mme Malika Samer, chargée de la communication au niveau de KIV. Concernant la livraison et service après-vente, poursuit-elle, KIV a pu satisfaire les doléances et exigences de sa clientèle. « Des prix concurrentiels avec même la possibilité de facilité de paiement. Nous couvrons l’essentiel du territoire national avec 9 succursales et 26 agents agréés. Pour chaque wilaya un service après-vente (ce qui veut dire un atelier d’entretien et magasin de pièce de rechange) », précise-t-elle. S’agissant de la marque BYD, leader mondial dans le domaine des batteries et parmi les premiers dans le monde des véhicules électriques, vise à développer des voitures offrants à la fois une parfaite fiabilité, un véritable plaisir de conduire et un design attrayant. BYD a également pris une position très claire en matière de protection de l’environnement avec zéro émission de gaz. Dans ce cadre, BYD a rencontré un franc succès de son bus électrique en Europe. La marque a, donc suite à cette réussite, procéder à la signature d’un contrat avec le Groupe Bulmineral pour créer une société joint-venture 50/50 nommé Auto Group Motors pour produire des autobus électrique en Europe. Son monospace E6 à zéro émission de gaz a également rencontré un franc succès à Londres. H. Z ALGERIE NEWS Zotye de Cima-Motors Deux au prix d’une! L e concessionnaire multimarque, Cima Motors organise, à l’occasion du Salon international de l’automobile d’Alger une méga-tombola qui a débuté hier et se poursuit jusqu’à la fin du salon. Cette Méga-tombola concerne les deux véhicules Zotye que ce soit la nouvelle Zotye 100 ou encore le nouveau SUV Zotye Nomad T200. Le principe est très simple, chaque personne qui achète l’une des deux voitures précédemment citées pourra participer à cette tombola pour gagner carrément une deuxième. La participation sera d’ailleurs sûrement très tentante vu le prix déjà très abordable pour lequel sont cédées ces deux voitures. Le prix de la nouvelle Z100 est de 749 000 DA TTC, alors que le Mardi 18 mars 2014 nouveau SUV Nomad est cédé à 999 000 DA TTC. Ainsi, pour concourir à la Méga-tombola Cima Motors le client doit payer sa voiture cash c'est-à-dire verser la totalité du montant avec une livraison immédiate. Le tirage au sort s’effectuera chaque jour à 17h30 au niveau du pavillon U en présence d’un huissier de justice. A noter que les deux véhicules pour lesquels la Tombola est organisée, avec à la clef une seconde voiture, sont dotés d’une panoplie d’équipement tel que l’ABS, le double airbag, verrouillage centralisé avec plip, vitres électrique avant et arrière, climatisation, rétroviseur extérieur à réglage électrique, direction assistée et gentes en alliage. H. Z. > C A P I T A L CRASH BOOM Nissan et Daimler ont abouti à un accord sur la création d'une coentreprise à 50-50, au Mexique, pour produire de futurs modèles de leurs marques respectives « Infiniti » et « Mercedes-Benz ». Les deux constructeurs ont signé un protocole d'accord, le mois dernier, pour créer cette co-entreprise, a dit la source, qui a requis l'anonymat, car le projet reste confidentiel. Des sources avaient déclaré à Reuters, la semaine dernière, que le projet prévoyait la construction par Nissan de la prochaine génération de la Mercedes GLA et d'un tout nouveau modèle d'Infiniti sur le site d'Aguascalientes. Mercedes, Nissan et Renault ont déjà noué des accords de partage de moteurs, de sites de production et d'architectures de petits modèles de voitures et d'utilitaires dans le cadre de l'alliance scellée en 2010. 7 CHIFFRE Honda va rappeler près de 900 000 véhicules de la gamme Odyssey en raison de problèmes sur le circuit d'alimentation en carburant qui pose un risque d'incendie pour ces minivans familiaux, indique l'administration américaine de la sécurité routière (NHTSA). Un document enregistré, le 13 mars, par la NHTSA précise que les voitures de la gamme Odyssey, construites en Alabama entre 2005 et 2010, présentent des risques de fuite dans le système de pompage du carburant, augmentant le risque d'incendie accidentel. La mesure de rappel concerne 886 815 véhicules. Compte tenu du nombre, Honda a précisé que le remplacement définitif des pièces défectueuses ne pourrait être fait avant l'été. En attendant, des pièces détachées provisoires seront installées sur les véhicules concernés. 12 Aux 20 laboratoires de contrôle et de protection du consommateur, déjà existant dans le pays, viendront s'ajouter 12 autres, d'ici fin 2014. Sécurité minière Un nouveau guide mis en ligne Certification du marché financier La Cosob retient 26 candidats La commission d’organisation et de surveillance des opérations en bourse vient de retenir 26 candidats ayant réussi l’examen de certification de professionnels du marché financier. L es candidats sont issus de différentes banques et caisses d’assurances, entre autres, la Caar, Caat, Badr, BDL, BNA,BEA, BNP Paribas et Cnep. Rappelons que l’examen s’est déroulé, le 09 mars dernier, au siège de l’IEDF Koléa. La certification professionnelle consiste à s’assurer que les personnes chargées d’exercer une activité soumise à agrément ou habilitation par la Cosob disposent de connaissances minimales requises par la réglementation, et ce, quel que soit le niveau de diplôme obtenu au préalable. Pour cela, les candidats ont dû passer l’examen de certification organisé par la Cosob et l’IEDF. Celui-ci s’est déroulé en une séance continue de trois (03) heures. L’examen a porté sur cinquante (50) questions à choix multiple et des explications couvrant tout le programme de la formation, se basant essentiellement sur les thèmes constituant le corps des métiers liés au marché financier. Le score minimum pour la certification a été fixé à 60% de réponses correctes. Une attestation de certification est délivrée au candidat. En cas d’échec, le candidat peut repasser l’examen à la session suivante, en s’acquittant des frais de réinscription et d’examen fixés à 50 000 DA, à la charge du candidat ou de l’organisme dont il relève. Notons également que, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement, visant à redynamiser le marché financier, une formation pour la certification de professionnels du marché a été lancée le 26 octobre 2013, en présence du secrétaire général du ministère des Finances, du président de la Cosob, du président de l’ABEF et du prési- dent de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance. Cette formation a permis aux apprenants d’acquérir les connaissances minimales de l'environnement réglementaire, déontologique et technique, dont doivent justifier les professionnels d’activités de marché. A travers cette certification, qui répond à l’objectif réglementaire relatif à l’exigence d’une formation sur le commerce et la gestion des valeurs mobilières, la Cosob vise à renforcer la protection des intérêts des clients et garantir la compétence des professionnels de marché. La formation, qui a duré quatre (04) mois, s’est déroulée sous forme alternée de trois (03) jours par semaine. Elle a été assurée par des professionnels algériens et complétée par des spécialistes étrangers. Fatiha Amalou-Aïd ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 L’ Agence nationale de géologie et contrôle minier (ANGCM) vient de mettre en ligne le guide de sécurité minière, intitulé « guide de sécurité minière des exploitations à ciel ouvert ». Ce guide, qui ne se substitue pas aux lois, règlements ou normes en vigueur, est la traduction simplifiée et pédagogique d'un ensemble de dispositifs de sécurité minière que les acteurs d'une exploitation minière à ciel ouvert doivent suivre et exécuter pour une meilleure assurance contre les accidents de travail. Il ne peut être considéré comme complet et définitif. L’objectif du guide étant d’attirer l’attention sur les principaux risques encourus dans une exploitation minière à ciel ouvert et sur les mesures les plus importantes à entreprendre en matière de prévention. Il s’agit notamment de contribuer à éliminer les risques par la création d’un milieu de travail sain et sécurisé et venir en aide aux opérateurs miniers, dans le respect des règles de sécurité et la mise en place d’un plan de gestion de risque. Le non-respect des consignes de sécurité expose les contrevenants à des sanctions administratives, nonobstant les poursuites judiciaires, précise l’ANGCM. Parmi ces consignes, par exemple, pour la foration, le guide exige qu’il faut préparer un accès et une plate-forme de travail adéquats pour exécuter les travaux de foration, vérifier l’état des engins avant la foration, réaliser la foration par un mineur qualifié, assisté d’un aide-foreur, et interdire les interventions sur les organes en mouvement de l’appareil en marche. Pour les explosifs, l’ANGCM conseille de ne transporter les explosifs que dans un véhicule spécialement aménagé à cet effet, de ne pas transporter les détonateurs et l’explosif dans le même véhicule, de ne manipuler les explosifs que sous la supervision d’un boute-feu possédant un permis de tir valide et de n’exécuter que les plans de tirs approuvés par le service des mines (DEM). > C O U P S D E P R O J E C T E U R 9 En hausse ILS ONT OSÉ LE DIRE > Abderrezak Mokri Le président du MSP ne mâche plus ses mots en ces temps de bataille électorale. Il a déclaré que « L’État est devenu une commission électorale à la faveur de Bouteflika. » En baisse > Youcef Yousfi «L’État prendra tous ses engagements en matière de sécurité et de développement économique. » Brahim Boulahia Ali Benouari «Je ne rejetterais pas de proposition de poste, mais je ne vais pas accepter un poste de Premier ministre si le système n'est pas changé. J’ai été éjecté de la course parce que je dérange ». Abdelaziz Rahabi «La désignation d’Ouyahia et Belkhadem veut faire croire que l’État est derrière le Président». Le monde de l’insolite En tentant de calmer les esprits surexcités après la boutade de Sellal, Brahim Boulahia, membre du Comité central au FLN n’a fait qu’aggraver les choses en déclarant que : « Sellal est amazigh, il a voulu plaisanter avec moi et n’avait point l’intention d’humilier les Chaouis. » Sauvetage en pleine avalanche > Davis LaMair est devenu le héros de son frère Edwin. Alors que les deux frères et un troisième ami faisaient du ski hors-piste, une avalanche a emporté Edwin. Davis a tout fait pour le sortir de ce piège neigeux. C'est une virée montagnarde qui aurait pu virer aux drames. Trois hommes étaient partis faire du ski hors-piste aux Etats-Unis. N'apercevant plus son frère, un des trois hommes a remarqué une petite tâche à la surface de la poudreuse. Cette petite tâche était en réalité la tête du fameux frère. Ce dernier avait été emporté sur plusieurs mètres par une petite avalanche et était resté coincé sous des mètres de neige. Tayeb Belaïz Une collision avec un dauphin Il semble en ce qui concerne les événements de Gharadaïa, les pouvoirs publics sont restés au stade du discours. Comme de coutume, l’actuel ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a promis que l’Etat fera tout pour instaurer la paix. > Un surfeur australien a été blessé lundi dans une rare collision avec un dauphin alors qu'il prenait une vague. Le jeune homme, âgé de 27 ans, se trouvait sur son bodyboard à Bawley Point, à environ 250 kilomètres au sud de Sydney. Il était sur une vague, un dauphin a surgi et l'a heurté dans la région pelvienne. L'impact a été suffisamment violent pour déchirer la combinaison du patient. La victime est parvenue à regagner seule la plage avant d'être héliportée vers un hôpital de Sydney. Quant au dauphin, son sort n'était pas connu. Moussa Touati Gravement handicapé, mais il chante merveilleusement Atteint d'amyotrophie spinale qui se traduit par une atrophie musculaire, Van Bernard est passionné par le chant. Avec l'aide de son professeur de musique, le garçonnet interprète le titre Ho Hey des Lumineers. Une vidéo très touchante. Il chante les paroles et arrive à émouvoir l'assemblée présente ainsi que tous les internautes. Le candidat à la présidentielle Moussa Touati a fustigé, hier, le mouvement « Barakat !» qui appelle à tourner le dos à la présidentielle. Ces manifestations serviraient un agenda étranger, visant à déstabiliser le pays », a-t-il déclaré. ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 dclg é A n a l y s e s & aa e D é c r y p t a g e s La rédaction d'Algérie News propose une nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au décryptage de l'actualité qui nous concerne et qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutes celles qui veulent y contribuer à travers des articles ou des propositions. Vos contributions seront les bienvenues. Contact : ayachinews@yahoo.fr Quelle démocratie pour quel Printemps arabe ? Par Benaïcha Mohamed El-Amine Après des décennies marquées par l’immobilisme, le paysage politique du monde arabe a été profondément bouleversé en 2011. Révoltes et révolutions se sont succédé (Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, Yémen, etc.), soulignant la volonté des peuples à prendre leur destin politique en main. > Suite pages 12 - 13 COMMENTAIRE Où va l’Algérie ? Par Djoghlal Djemaâ Mohamed Boudiaf, historique de la révolution algérienne et président du Haut-Comité d’Etat, s’est souvent et longuement interrogé sur le devenir de son pays face à son développement politique, et, aujourd’hui, tous les Algériens font de même; quelle que soit leur option électorale ou leur opinion politique, au moment où, au plus haut sommet de l’Etat, la discrimination de la population sert de programme politique à un ex-Premier ministre. Pourtant, à quelques jours de l’anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962, et à quelques mois de celui du déclenchement du 1er Novembre 1954, n’estil pas du devoir des dirigeants politiques, toutes tendances culturelles, sociales ou régions confondues, d’oeuvrer pour limiter le vide mémoriel des jeunes Algériens plus attirés par les sirènes de Coca-Cola que par les Mustapha Ben Boulaïd, Larbi Ben M’Hidi et tous les autres pères-fondateurs de ce pays ? N’est-il pas urgent pour les responsables politiques, de toutes les institutions et à tous les échelons, d’enseigner et de rappeler les sacrifices du peuple et des combattants qui ont soulevé l’admiration de personnalités internationales et de transmet une peuples épris de pensée raciste à justice, tout en travers une permettant aux plaisanterie de Algériens de devenir des citoyens ? N’est-il mauvais goût, pas urgent de montrer indigne d’un dirigeant, aux jeunes la place amplifiant, du primordiale qui doit coup, le projet être celle de la d’éclatement politique (republica) au lieu de continuer à national. les diriger dangereusement vers la boulitique (boutiqua) qui cause des ravages sociaux dangereux à l’unité du pays ? Pendant que les médias néo-coloniaux se déchaînent avec des commentaires vengeurs du style « des morts à Ghardaïa, suite aux batailles entre les Arabes et les Mozabites berbères », un exPremier ministre transmet une pensée raciste à travers une plaisanterie de mauvais goût, indigne d’un dirigeant, amplifiant, du coup, le projet d’éclatement national. Mais est-ce une plaisanterie ou une provocation volontaire visant à faire fauter les « Chaouis » afin de déstabiliser Ali Benflis ? Plaisanter grassement sur les habitants d’une région, qui ont chèrement payé la résurrection du pays, et sur leurs descendants, qui ont maintenu, au mépris de leur vie, le pays debout, en se mobilisant dans les services de sécurité face à l’hydre intégriste, est-ce l’unique sujet de campagne électorale : « diviser pour régner » ? Les manipulations étrangères ne suffisentelles pas au malheur des Algériens ? Monsieur l’ex-Premier ministre, une lecture ou relecture de cet ouvrage [1] vous rappellera l’actualité brûlante du sujet et des lieux traités ainsi que vos cours de sciences politiques, afin d’éviter dorènavant « les gaffes » durant votre campagne électorale. Où va l’Algérie monsieur l’ex-Premier ministre ? D. D. Un exPremier ministre ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 11 12 a a e Décryptage dclg é A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s Quelle démocratie pour quel Printemps arabe ? L es premières semaines de l’année 2011 ont marqué un changement historique au sein du monde arabe. Les soulèvements des populations arabes se sont propagés de la Tunisie à l’Egypte, puis ont provoqué dans toute la région un mouvement prônant la liberté et la sortie du joug autoritaire. L’histoire de la démocratie se trouve ainsi étoffée d’une nouvelle page qui consacre l’avènement des aspirations des peuples pour la prise en main de leur destin collectif. Les perspectives nouvelles déclenchées par les récents changements en Egypte et en Tunisie, résultant d’un soulèvement populaire, présentent manifestement des caractéristiques inédites. A tout événement majeur et bouleversant, il est besoin d’en accueillir la radicale nouveauté. Les récents événements ont marqué un tournant historique pour la démocratie arabe, non seulement par les changements substantiels apportés dans les appareils politiques, mais aussi par le processus même qui a conduit à cet ébranlement, en particulier, le rôle éminemment nouveau et fondamental que la jeunesse a endossé, comme véritable protagoniste du changement, le rôle vital qu’auront joué le niveau d’éducation des populations concernées, l’accès aux nouvelles technologies de la communication et de l’information, le statut de la femme, particulièrement en Tunisie, d’où ces mouvements sont partis. La liberté des peuples arabes ne semble plus inaccessible comme pouvaient le laisser entendre certains Occidentaux, comme, d’ailleurs, les chefs d’Etat dictateurs au pouvoir dans la plupart des pays arabes. L’ire se faisait tellement grande au sein de la population qu’elle a agi comme une bombe à retardement qui a explosé pour déboucher sur une révolution, durant laquelle les peuples ont exposé clairement des revendications relativement similaires dans tous les pays concernés. Les populations réclament plus de libertés individuelles, la démocratie et le respect des droits de l’homme. Ces revendications marquent l'exigence de rompre avec le passé dans une volonté spontanée et affirmée de s’affranchir. Un idéal commun a émergé au sein de la population, majoritairement jeune, comme si la dictature avait exacerbée un besoin intense de liberté. Les mentalités étaient prêtes. Il reste maintenant à demeurer vigilant pour que cette liberté tant souhaitée devienne une réalité dans les politiques publiques. Le peuple arabe a porté fièrement et héroïquement cette révolution. Cela doit déboucher, aujourd’hui, sur une nouvelle conception de l’exercice du pouvoir et à la mise en place de contre-pouvoir, piliers de la démocratie. Le peuple doit librement faire le choix de ses dirigeants, puis éviter les dérives pour ne pas perdre les acquis de la révolution. Il est nécessaire pour cela de former au plus vite une société civile forte et organisée, capable de s’ériger en contre-pouvoir pour freiner les égarements éventuels des décideurs politiques. L’histoire et la réalité nous enseignent que les pays les plus libres sont des pays qui ont accepté la démocratie comme théorie d’exercice du pouvoir d’Etat. Les pays libres sont parmi les plus riches de la planète. Les pays arabes n’ont, donc, rien à perdre en tentant l’aventure. Le développement de la liberté ne pourra se faire que dans un contexte démocratique. Ainsi, la démocratie en gestation dans les pays arabes post-révolution est à soutenir parce que, si l’on définit la démocratie comme le pouvoir exercé par le peuple, à la lumière des revendications, on a le sentiment que le peuple est mûr pour s’arroger cette DINAR ALGÉRIEN Pourquoi parallèle à Par Abderrahmane Mebtoul Créé en 1964, le dinar algérien coté, jusqu’en 1973, 1 dinar po franc, et par rapport au dollar, dinar pour 5 dollars. D mission. Cela se perçoit clairement à travers la dénonciation de la transmission héréditaire de l’exercice du pouvoir comme au Yemen, le plébiscite d’une démocratisation de la monarchie comme au Maroc, etc.. Toutefois, la démocratie souhaitée par le peuple arabe doit veiller à se prémunir des influences extérieures négatives. Il faut, certes, s’inspirer des modèles existants mais il convient de les adapter à la réalité sociologique, politique et économique. Il faudra aussi rester vigilant face aux propositions de soutien « des grandes démocraties » qui ne sont jamais désintéressées, puisqu’elles défendent leurs intérêts. Cette démocratie devra mettre, comme il se doit, l’individu au cœur de l’action sociale et lui donner la possibilité de s’exprimer. Nous pouvons tirer une grande leçon de l’ébullition des derniers mois dans les sociétés arabes : celle du besoin de la liberté. La liberté est intimement attachée à l’homme et sa préservation peut justifier les combats les plus déterminés, même s’ils peuvent mener à la mort. Cet élan du peuple arabe devrait aider d’autres peuples opprimés à oser dire non, à oser dire aux dictateurs : « Dégage ! » le slogan de la jeunesse révolutionnaire. La pérennité de la liberté dans les sociétés arabes dépendra de la capacité des peuples à mettre en place des institutions fortes, capables de la consolider, car, comme disait Montesquieu, « ce ne sont pas les hommes, ce sont les institutions qui assurent le règne de la liberté et des bonnes mœurs dans les États » La nature de la révolution arabe Dans cette perspective, nous devons nous interroger sur la nature et la finalité de la révolution arabe. La réponse détermine les nouveaux équilibres dans la région et, consécutivement, le statut et le rôle nouveau du monde arabe. Trois réponses sont possibles. La première réponse consiste, tout juste, à prendre acte de la succession politique : le pouvoir passe d’un groupe dirigeant à un autre qui se prévaut d’une légitimité démocratique et qui se propose d’assainir les distorsions, les injustices et de préserver les acquis. La succession a le mérite de faire prévaloir la volonté de la majorité, d’instituer l’alternance et les règles de l’ordre démocratique jusqu’aux prochaines élections. Cette acception ignore la portée historique de la révolution ; La deuxième réponse donne à la révolution toute sa portée. La révolution change la ALGERIE NEWS structure sociale et politique : elle rompt avec le passé et pose, à la base de l’ordre constitutionnel, des principes estimés supérieurs. Quels principes ? Les leçons de l’histoire étant claires, les principes révolutionnaires procèdent : ou bien d’une idéologie dogmatique, spéculative ou religieuse, à l’instar de la révolution russe ou de la révolution iranienne ; dans cette acception, la finalité de la révolution est d’instituer un dogmatisme, soit le communisme, l’islam ou toute autre idéologie. L’idéologie prévaut sur les principes universels, le dogme prévaut sur la liberté. L’homme renonce à la liberté au profit d’un idéal estimé supérieur, le triomphe d’une idéologie ; Ou bien les principes révolutionnaires procèdent de la philosophie de l’universel, à l’instar des révolutions de la modernité qui posent l’homme au centre de l’ordre social et politique, l’homme maître de son destin. L’homme est alors la source de la loi, à l’exclusion de toute autorité transcendante : il pose la loi et la modifie en fonction de son expérience, de son jugement et de sa raison. C’est la troisième réponse. Dans cette acception, la liberté prévaut sur le dogme. A ce titre, les partis d’inspiration islamique qui prétendent reconstruire la société sont tenus d’endosser deux grands principes : la liberté de l’homme et le caractère absolu des valeurs universelles. C’est à ce prix que la société arabe démocratique est rendue possible. C’est à ce prix qu’elle pourra ouvrir la voie à la relance de la civilisation de l’islam. La relance de la civilisation de l’islam n’est concevable que dans le respect de la liberté et des valeurs universelles : cette double finalité représente l’espérance commune des peuples arabes. La société arabe démocratique est certes confusément attendue par les peuples arabes, mais elle est surtout attendue par l’ensemble des sociétés modernes dans le monde. La nécessité de la révolution qui concilie islam et liberté ne fait de doute pour personne, à l’intérieur et à l’extérieur du monde arabe, mais aucun peuple arabe, à ce jour, ne l’a réalisée. Cette révolution a trouvé en Tunisie ses penseurs et ses précurseurs mais non encore ses fondateurs. La perception internationale de la transition démocratique est guidée par l’attente – peut-être la conviction – que la Tunisie doit l’assumer, dans toute la mesure où l’avènement de la société arabe démocratique est plus qu’un aggiornamento, plus qu’une question arabe : elle représente une exigence de civilisation qui ne doit être ni retardée ni frustrée. Mardi 18 mars 2014 epuis 1974, la valeur du dinar a été vant l’évolution d’un panier de 14 avec une dépréciation entre 198 4,82 à 12,191 (cours USD/DZD=15 d’une seconde dépréciation de 22%, en 1991. Avec la cessation de paiement, e suite au rééchelonnement et aux conditionnalité par le FMI, il y a eu une nouvelle dévaluation 40% par rapport au dollar américain, su 1995/1996, d’une convertibilité commerciale Pourquoi la valeur du dinar est-elle si insignif dinars pour un euro et 77 dinars pour un dolla cours du Forex1, en date du 15 mars 2014, cours comparaison, par exemple, avec le dinar tunisien 1,57 pour un dollar, ou avec la monnaie marocai à 8,05 pour un dollar ? Sur le marché parallèle, ment aux pays voisins où l’écart est faible, en A réseaux parallèles, avec un écart qui est passé de 1 euro, fin 2013, à plus de 155 DA un euro, en fé 2014, les devises se vendent et s’achètent sur la p que sans aucune intervention bancaire. I-La valeur du dinar, fonction de confiance et d’une économie productive Actuellement, un débat est en cours con réévaluation et la convertibilité totale du dina d’autres, sur la dévaluation du dinar qui serait L’économie algérienne étant une économie fond ment rentière, cela contredit les lois élémentaire nomie où toute dévaluation en principe devrait les exportations. En Algérie, le dérapage du dinar l’effet contraire, montrant que le blocage est d’o mique. A l’inverse, toute réévaluation et converti grale entraînerait une fuite massive de L’économie du pays étant dépendante des hydro 98% pour les exportations et 70/75% d’impota les besoins des ménages et des entreprises publiq vées avec un taux d’intégration ne dépassant pas réévaluation de la monnaie générerait inévitable tension inflationniste tirant à la hausse des im par la consommation interne, propulsée, elle l’amélioration d’un pouvoir d’achat fictif, puisq dant à 70% de la rente des hydrocarbures. Pou experts, la convertibilité totale est possible ave tance des réserves de change algériennes (192 m dollars sans les 173 tonnes de réserves d’or), au 2014, et permettrait de réduire le marché p redonner confiance en la monnaie. De manière étant conscient que les investisseurs, tant étra locaux, se méfient d’une monnaie administrée s faible, il faut être prudent, d’où le besoin d’un passion. La valeur réelle de la monnaie n’est qu’u moyen d'échange (les tribus d’Australie utilisaie res de sel comme monnaie d’échange). Nous som sés successivement de la monnaie métallique aux banque, puis aux chèques et ensuite à la monnaie que. Thésauriser ne crée pas de valeur. C'est le l'innovation continue, s'adaptant à ce monde d plus interdépendant, turbulent et en perpétuel b ment qui est source de richesse d'une nation. La la monnaie dépend de la confiance en le deveni nomie et de la politique, de la production et de tivité, comme nous l’ont montré les analyses des de l’économie sur « la valeur ». En fait, l’essenc situation réside dans les dysfonctionnements de tes structures de l’Etat, du fait de l’interventionni sif de l’Etat qui fausse les règles du marché, ce qu les ménages et opérateurs à contourner les lois e ments. Ainsi, lorsque les autorités publiques tax lité excessive) et réglementent à outrance ou en Décryptage 13 N ET ÉCHANGE MONÉTAIRE i le dinar est-il coté au marché à 155 DA l’euro ? n était our 1 ,1 é fixée suimonnaies, 86/1990 de 150%) suivi l’ordre de en 1994, et és imposées de plus de uivie, dès du dinar.. fiante, 108 ar, selon le officiel, en n qui se cote ine, qui est , contraireAlgérie, les 140 DA un évrier/mars place publi- la ncernant la ar et, pour surévalué. damentalees de l’écodynamiser ar a produit ordre systéibilité intécapitaux. ocarbures à ations pour ques et pris 15%, une ement une mportations aussi, par que dépenur d’autres ec l‘impormilliards de 1er janvier parallèle et e générale, angers que stable mais débat sans un signe, un ent les barmmes pasux billets de e électronitravail par de plus en bouleversea valeur de ir de l’écola producs classiques ce de cette es différenisme excesui contraint et les règlexent (fiscan déclarant illégales les activités du libre marché, il biaise les relations normales entre acheteurs et vendeurs. En réaction, les acheteurs et les vendeurs cherchent naturellement les moyens de contourner les embûches imposées par les gouvernements. Lorsqu’un gouvernement veut imposer des règles et des lois qui ne correspondent pas à l’état réel de la société, cette dernière enfante ses propres lois lui permettant de fonctionner. Le fondement d’un contrat doit reposer sur la confiance. Au niveau de la sphère informelle existe des contrats informels plus crédibles que ceux de l’Etat, car reposant sur la confiance entre l’offreur et le demandeur. Qu’on visite l’Algérie profonde et on verra des milliers de contrats établis par des notables crédibles au niveau de différentes régions du pays, en présence de témoins. Devant le fait accompli, l’Etat officiel a souvent régularisé ces contrats (notamment dans le domaine du foncier et de l’immobilier). L’Etat doit se cantonner dans son rôle de régulateur stratégique et non fausser les règles de la libre concurrence. Dans les pays à économie administrée, on délivre des autorisations (comme, autrefois, en Algérie les licences d’importation, que certains nostalgiques voudraient rétablir) qui permettent à ceux qui ont des relations de les vendre mais au cours du marché, s’alignant sur le cours du marché parallèle donnant à ces personnes qui ont des relations, donc des rentes, sans contrepartie productive. Le marché parallèle de devises n’échappe pas à ces règles générales, avec la cotation administrative du dinar. On a vu par le passé que lorsque le cours du dollar baissait et le cours de l’euro haussait, la Banque d’Algérie dévaluait pour des raisons politiques, à la fois, le dinar par rapport tant au dollar que de l’euro alors que le dinar, dans une véritable économie de marché, devrait s’apprécier par rapport au dollar. Pourquoi cet artifice comptable ? La raison essentielle est qu’en dévaluant le dinar par rapport au dollar, nous aurons une augmentation artificielle de la fiscalité des hydrocarbures, qui fluctuent en fonction des cours, entre 60/70% du total, fondement d’une économie rentière. Car les recettes des hydrocarbures sont reconverties en dinars, passant, par exemple, de 70 à 77 DA un dollar ; idem pour les importations libellées en monnaie étrangère, les taxes douanières se calculant sur la partie en dinars, cette dévaluation accélérant l’inflation intérieure. Tout cela voile l’importance du déficit budgétaire, donc, l’efficacité réelle du budget de l’Etat à travers la dépense publique, et gonfle artificiellement le fonds de régulation des recettes calculé en dinar. L'inflation étant la résultante, cela renforce la défiance visà-vis du dinar où le cours officiel administré se trouve déconnecté par rapport au cours du marché parallèle traduisantt le cours du marché. II- Les six raisons de la dévaluation du dinar sur le marché parallèle Il existe en Algérie depuis plusieurs décennies des distorsions entre le taux de change officiel du dinar et celui sur le marché parallèle. Le square Port-Saïd, à Alger, certaines places à l’Est et à l’Ouest sont considérées comme des banques parallèles à ciel ouvert, fonctionnant comme une bourse où le cours évolue de jour en jour, selon l’offre et la demande et les cotations au niveau mondial du dollar et de l’euro. Ce marché noir joue comme un assouplisseur d’un contrôle de change trop rigide. Bien que les données soient souvent contradictoires, certaines sources estiment à environ, entre deux et trois milliards de dollars, les montants échangés annuellement sur le marché parallèle algérien entre 2009/2012. Le montant est extrêmement faible en comparaison avec les sorties de devises. Pour preuve, en 2013, plus de 55 milliards de dollars de biens, auxquels il faut ajouter 12 milliards de dollars de services, donc, un total de 67 milliards, ont quitté le pays. Je recense six raisons essentielles de cet important écart entre les cours officiel et du marché parallèle. Premièrement, l’écart s’explique par la diminution de l’offre, du fait que la crise mondiale, combinée au décès de nombreux retraités algériens, a largement épongé l’épargne de l’émigration. Cette baisse de l’offre en devises a été contre-balancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne, localement et à l’étranger, qui fait transiter irrégulièrement ou régulièrement des devises en Algérie. La reconvention de l’argent de la corruption, jouant sur la distorsion du taux de change en référence à l’officiel (vous me facturez 120/130 au lieu de 100, avec la complicité des fournisseurs, opérations plus faciles et plus rapides dans le commerce), montre clairement que le marché parallèle de devises est bien plus important que l’épargne de l’émigration, permettant des achats immobiliers qui expliquent la flambée des prix, notamment dans les grandes agglomérations, et ce, même en zone semi-urbaine. Ces montants fonctionnant comme des vases communicants entre l’étranger et l’Algérie, renforcent l’offre. Il existe donc un lien dialectique entre ces sorties de devises dues à des surfacturations et l’offre, sinon cette dernière serait fortement réduite, et le cours sur le marché parallèle de devises serait plus élevé, jouant paradoxalement comme amortisseur pour la chute du dinar sur le marché parallèle. Deuxièmement, la demande provient de simples citoyens qui voyagent : touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises dérisoire. Mais ce sont les agences de voyages qui, à défaut de bénéficier du droit au change, recourent aux devises du marché noir, étant importatrices de services. Majoritairement, elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique, comme en Turquie, au Maroc ou en Tunisie. Troisièmement, la forte demande provient de la sphère informelle qui contrôle 40% de la masse monétaire en circulation (avec une concentration au profit d’une minorité rentière) et 65% des segments de différents marchés ; fruits/légumes, viande rouge /blanche-poisson, et, à travers l’importation en utilisant de petits revendeurs, le textile/cuir. Car, il existe une intermédiation financière informelle loin des circuits étatiques. Au niveau de cette sphère qui est le produit de la bureaucratie, tout se traite en cash favorisant des liens dialectiques avec certains segments rentiers du pouvoir et donc la corruption. L’union nationale des commerçants algériens estime l’évasion fiscale due à cette sphère d’environ 3 milliards de dollars par an. Quatrièmement, l’écart s’explique par le passage du Remdoc au Crédoc, crédit documentaire (expliquant les mesures d’assouplissement), en 2013, ce qui a largement pénalisé les petites et moyennes entreprises représentant plus de 90% du tissu industriel en déclin (5% du PIB). Le Crédoc n’a pas permis de juguler, comme cela était prévu, la hausse des importations mais a renforcé les tendances des monopoles importateurs, où, selon l’officiel, 83% du tissu économique global est constitué du commerce et de petits services à faible valeur ajoutée. Nombreuses sont les PME/PMI, lesquelles, pour éviter les ruptures d’approvisionnement, ont dû recourir au marché parallèle de devises. Le gouvernement a, certes, relevé à 4 millions de dinars (cours officiel 1 euro pour environ 100 DA) la possibilité du recours au paiement libre pour les importations urgentes de matières premières ou de pièces de rechange, mais cela reste insuffisant. Cinquièmement, beaucoup d’opérateurs étrangers utilisent le marché parallèle pour le transfert de devises, puisque chaque Algérien a droit à 7 200 euros par voyage transféré, utilisant leurs employés algériens pour augmenter le montant. Sixièmement, l’écart s’explique par le niveau d’inflation. Au plan strictement économique, la monnaie constitue avant tout un rapport social en fonction du niveau de développement économique et social, traduisant la confiance ou non entre l’Etat et le citoyen, le niveau de confiance et sa détérioration suivant le niveau d’inflation dont le taux réel est plus élevé que l’officiel, une analyse objective de l’inflation supposant de saisir les liens dialectiques entre le développement, la répartition du revenu et du modèle de consommation par couche sociale. Celui qui perçoit 200 euros par mois n’a pas la même perception de l’inflation que celui qui perçoit 30 000 euros. La non-proportionnalité entre la dépense publique programmée à 500 milliards de dollars entre 2004-2013 (aucun bilan physico-financier à ce jour) et le faible impact, le taux de croissance moyen n’ayant pas dépassé 3% (il aurait dû dépasser les 10%) est source d’inflation et explique la détérioration de la cotation du dinar (déséquilibre offre/demande qu'on supplée par une importation massive) sur le marché libre par rapport ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 aux devises que la Banque d’Algérie soutient artificiellement grâce aux recettes d’hydrocarbures. Le versement de salaires sans contrepartie productive accroit l’inflation et l’importation, du fait que l’Algérie a une capacité productive très faible. Pour se prémunir contre l’inflation, et, donc, la détérioration du dinar, l’Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l’immobilier ou l’or, mais une partie de l’épargne est placée dans les devises. De nombreux Algériens profitent en effet de la crise de l'immobilier, notamment en Espagne, pour acquérir appartements et villas dans la péninsule ibérique, en France et certains aux USA et en Amérique latine sans compter les paradis fiscaux. C’est un choix de sécurité dans un pays où l’évolution des prix pétroliers est décisive. S’il n’y avait pas de pétrole et de gaz, et les réserves de change, l’euro s’échangerait à 300 ou 400 DA. C’est grâce aux réserves de change que le taux de change officiel fluctue en 2012/2014, entre 105/110 DA l’euro. Face à l’incertitude politique, et la psychose créée par les scandales financiers, beaucoup de responsables vendent leurs biens pour acheter d’autres à l’étranger. Egalement, beaucoup de ménages se mettent dans la perspective d’une chute des revenus pétroliers, et vu les fluctuations erratiques des cours d’or, à la baisse depuis 2013, achètent les devises sur le marché informel. En résumé, tout cela renvoie à la faiblesse d’un tissu productif local, la rente des hydrocarbures donnant une cotation officielle artificielle. Selon un rapport de l’OCDE, la productivité du travail en Algérie est une des plus faibles dans le bassin méditerranéen. Les subventions et la distorsion du taux de change entre le cours officiel et celui du marché parallèle avec les pays voisins sont les explications fondamentales des surfacturations en Algérie, où après 50 ans d’indépendance politique, on observe que 98% des exportations sont constituées des hydrocarbures et 70% des importations sont destinées aux ménages et entreprises publiques et privées, le taux d’intégration ne dépassant pas 15%. En programmant une dépense publique inégalée depuis l'indépendance, avec des surcoûts exorbitants comme l'a montré le rapport de la Banque mondiale consacré aux infrastructures (entre 25/30%), en gelant les mécanismes de contrôle dont la Cour des comptes qui dépend de la présidence de la République, en créant des institutions dépendantes de l’exécutif se télescopant, le contrôle le plus efficace étant la démocratisation de la société et l’Etat de droit, et avec l’écart entre le cours officiel et le cours du marché parallèle, il fallait s’attendre à une flambée des importations et à des délits d’initié. Cette distorsion avec les cotations des monnaies de pays voisins explique également les fuites de produits hors des frontières. Les mesures administratives ne peuvent qu’être ponctuelles, sinon, il faudrait une armée de contrôleurs. La solution réside en une nouvelle gouvernance, de nouveaux mécanismes de régulation conditionnant la dynamisation de la production locale dans des segments à valeur ajoutée au sein de filières internationalisées. Cela passe par des entreprises performantes (coût-qualité), étant à l’ère de la mondialisation nécessitant de s'insérer dans de grands ensembles, dont les espaces euro-africain et euro-méditerranéen sont les espaces naturels de l'Algérie grâce à un co-partenariat gagnant/gagnant (balance devises partagée, accumulation de transfert technologique et managérial local), la ressource humaine étant le pivot essentiel de la coopération. Ce sont les conditions pour améliorer la cotation du dinar, les taxes douanières et les subventions étant transitoires, avec un cahier des charges précis pour les bénéficiaires de cette rente. Un bilan des avantages et des résultats des bénéficiaires des différentes agences d'investissement (exonération TVA- taux d’intérêt bonifiés) devient urgent afin d'éviter de dépenser sans compter pour une paix sociale fictive grâce, toujours, à une rente des hydrocarbures éphémère, laquelle, si elle est bien utilisée, devient une bénédiction mais, mal utilisée, elle est, par contre, une malédiction, source de corruption et de gaspillage. Rappelons-nous le syndrome hollandais. C'est que l’Algérie est en transition depuis 1986, ni économie de marché ni économie administrée, expliquant les difficultés de régulation politique, sociale, économique et financière, et, par là, la transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, fonction elle-même d’une transition énergétique dans le cadre d’avantages comparatifs mondiaux. é 14 dclg a a e Kiosque international A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s MOYEN ORIENT ET MONDE Les tombes de l’antique Palmyre, proie des pilleurs Par L’Orient et le Jour Le plus beau site de Syrie, l'antique Palmyre, porte des stigmates de récents combats, mais ce sont surtout ses magnifiques tombes qui ont été la proie des pilleurs. S ituée à 210 km au nordest de Damas, la « perle du désert », inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, conserve toute sa beauté bien que le temple de Baal ait subi quelques flétrissures en raison des échanges d'artillerie entre l'armée et les rebelles. « Les groupes armés se sont installés en février 2013 dans l'immense palmeraie au sud de Palmyre et ont occupé le site jusqu'à ce que l'armée les en chasse en septembre de la même année », explique à l'AFP Mohammad el-Assad, 44 ans, fonctionnaire au service des Antiquités. « À partir des vergers où ils se trouvaient, ils tiraient sur la ville et certains obus ont endommagé par endroits le temple situé au milieu », ajoute-t-il. Le mur oriental du temple hellénistique de Baal, l'édifice le plus imposant de la cité, est marqué par plusieurs taches blanchâtres, là où la pierre a été griffée par des éclats d'obus. Un tir de mortier a endommagé l'une des ouvertures, ainsi que le linteau reposant sur huit colonnes à fûts cannelés. Le mur d'enceinte a souffert en plu- sieurs endroits. Trois piliers de la colonnade au sud du temple ont été démembrés, leurs chapiteaux corinthiens gisant à terre. Mais les autres monuments n'ont pas été touchés par les combats. « Découpées à la tronçonneuse » D'après M. Assad, des rebelles ont mis à sac la maison des missions archéologiques jouxtant le temple, mais le plus grave a été le pillage des merveilleuses tombes. À l'ouest de la cité, dans la Vallée des tombes, la nécropole s'étend sur un kilomètre. C'est là que les riches Palmyréniens avaient construit une série de monuments funéraires somptueusement décorés. Au Musée de Palmyre, le directeur Khalil al-Hariri montre trois stèles calcaires et des parties de sarcophages sculptées en hautrelief de personnages et d'enfants. « Elles avaient été découpées à la tronçonneuse. Nous les avons récupérées il y a deux jours, dans le sous-sol d'une maison », explique-t-il. Combien de tombes ont été pillées ? Il n'en sait rien. « Il y a environ 500 tombes, dont seulement 200 ont été fouillées par les archéologues. C'est dans celles qui ne l'étaient pas que les pilleurs ont fait leur sale besogne », dit-il. Son seul point de repère, c'est le butin retrouvé. « Depuis que l'armée a repris le contrôle de la région, j'ai récupéré 130 pièces, mais je suis incapable de dire à combien de tombes elles appartenaient car les voleurs ont pris soin de les refermer. » Outre les sarcophages, il y a des bustes de défunts en costume gréco-romain et des décorations murales de style palmyrénien. Dans le discours officiel, ce sont les « hommes armés » ou « les terroristes » qui ont voulu délester le pays « en vendant à vil prix notre culture et nos racines ». En réalité, et M. Hariri le reconnaît à demi-mot, certains habitants ont profité du désordre pour mettre la main sur des pièces, d'autant qu'ils en connaissent la valeur. « Subitement plus rien » « La police les a retrouvées ici, dans les maisons, les vergers, ainsi que dans le reste du pays. Quinze ont même été découvertes à l'aéroport de Beyrouth, prêtes à s'envoler vers l'étranger », selon lui. L'ONU a pressé les belligérants de protéger « le riche patrimoine culturel mis en lambeaux » par trois ans de guerre. Devant « le pillage systématique » des sites archéologiques, elle a recommandé aux professionnels du commerce de l'art et aux douanes « de se méfier des objets d'art syriens susceptibles d'avoir été volés ». Fayçal al-Cherif, chef de la municipalité, n'a plus vu un touriste depuis septembre 2011, soit six mois après le début de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad. « Il y en avait 250 000 par an, puis subitement plus rien. Sur les 85 000 habitants, 5 000 travaillaient dans l'hôtellerie, la restauration, possédaient des magasins, organisaient des balades dans le désert sous la tente, servaient de chauffeur ou de guide », déplore cet homme de 57 ans. Les 16 établissements de la ville ont tous fermé. Quant au Zénobia, l'hôtel de légende construit dans les années 1920 par une aventurière française et situé dans le site archéologique, il a été pillé et à moitié brûlé. « J'espère que la tourmente se terminera et que les touristes reviendront bientôt », soupire-til. Audiences TV Puissant, «The Voice» perd quelques voix Par Le Parisien P our cette quatrième et dernière soirée de battles, « The Voice » a attiré 6,7 millions de fidèles et placé TF1 largement en tête des audiences du samedi soir. Le jeu rassemble 100 000 personnes de moins que la semaine passée, mais affiche une part d'audience équivalente (31,3 % de pda). En deux semaines, l'émission en baisse constante a perdu 400 000 fans et près de 3,1 millions depuis son lancement record le 12 janvier (9,8 millions et 40,5 % de pda). France 2 et « Les années bonheur » de Patrick Sébastien résistent plutôt bien en séduisant 3,4 millions de téléspectateurs pour une part de marché de 15,6 %. Avec « Hawaï 5:0 », M6 devance de peu France 3. La série américaine a intéressé 2,8 millions ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 de personnes (11,8 % de pda) tandis que sur la Trois, « Belinda et moi », un téléfilm avec Line Renaud et Alexandre Styker, a diverti 2,6 millions de téléspectateurs, soit 11,1 % des Français devant leur poste.Dans l'après midi, le dernier match du XV de France du Tournois des 6 nations, perdu face à l'Irlande 20 à 22, a écrasé la concurrence avec pas moins de 5,4 millions de supporters et une part de marché de 32,5 %. Un bon score dont a bénéficié le JT de Laurent Delahousse, suivi par 5,4 millions de téléspectateurs, soit 24,7 % de pda, quatre points d'écart seulement avec le journal de Claire Chazal sur TF1, regardé par 6,2 millions de personnes (28,7 % de pda). En semaine, c'est près de 10 points qui séparent les journaux de Gilles Bouleau et de David Pujadas. Kiosque international aa e dclg é A n a l y s e s & 15 D é c r y p t a g e s Lundi 17 mars, seuls les véhicules aux immatriculations impaires pourront circuler à Paris Par Denis Sergent La Croix faire preuve de souplesse » en cas d’éventuels retards des salariés. Pour la première fois depuis 1997, le gouvernement a décidé de mettre en place la circulation alternée à Paris et la petite couronne lundi 17 mars à partir de 5 h 30. Quels sont les contrôles mis en place ? Les contrôles seront probablement difficiles à effectuer. Mais toute infraction est passible d’une contravention de 2e classe (amende de 22, 35 ou 75 ?), assortie d’une mesure d’immobilisation du véhicule et éventuellement d’une mise en fourrière. Le gouvernement a annoncé que près de 700 policiers seront mobilisés sur une soixantaine de sites pour opérer de nombreux contrôles mobiles en ville. L undi 17 mars, seuls les véhicules aux numéros d’immatriculation impairs pourront circuler. le lendemain, le mardi 18, ce sera au tour des immatriculations paires d’être autorisées. Outre Paris intra-muros, vingt-deux communes des départements de la petite couronne – Hauts-deSeine, Val-de-Marne et SeineSaint-Denis – sont concernées. Les modalités du dispositif avaient déjà été précisées dans un arrêté interpréfectoral du 27 octobre 2011 « relatif à la procédure d’information et d’alerte du public en cas de pointe de pollution atmosphérique en région d'Ile-de-France ». Quels types véhicules concernés ? La circulation alternée concerne les voitures particulières et les deux-roues (scooters et motos immatriculés). La circula- La mesure est-elle efficace ? tion des poids lourds de plus de 3,5 tonnes est quant à elle interdite quel que soit le jour. Quelles sont les dérogations ? Pour les particuliers, les véhicules dits « vertueux » ne sont pas concernés?: les véhicules électriques, hybrides, fonctionnant au gaz… De plus les conducteurs transportant en covoiturage au moins deux passagers sont autorisés à rouler. Pour les professionnels, la liste des exceptions est longue?: les véhicules d’incendie et de secours, de transports liés à la santé, de handicapés, de médicaments, de transport funéraire, les taxis, véhicules d’auto-école, de dépannage, de déménagement, de nettoiement, de transports de fonds ou encore les camions frigorifiques… Enfin, certaines professions sont autorisées à utiliser leur véhicule personnel pour se rendre à leur travail?: c’est le cas des conducteurs de bus ou de métro, de même que les représentants de commerce et les journalistes. Sont également exclus les camionnettes et utilitaires de moins de 3,5 tonnes et les véhicules immatriculés à l’étranger. Quelles sont les mesures pour les transports en coommun ? Les transports en commun seront gratuits dans la zone concernée. Dimanche 16 mars, le ministre de l’écologie Philippe Martin a appelé sur Europe 1 les « employeurs publics et privés à Le ministre a rappelé que l’unique expérience de circulation alternée tentée à Paris en 1997, avait « donné des résultats ». Elle aurait permis de réduire à l’époque les déplacements automobiles de 20 % à Paris et de 8 % en banlieue. Le président de l’UMP, JeanFrançois Copé, s’est pour sa part demandé dimanche si la mise en place de la circulation alternée n’était pas « une mesure qui relève de la communication (…) Est-ce que cela va avoir quelque effet sur un pic de pollution dont on voit bien que cela va bien audelà du nombre de voitures qui roulent?? », a poursuivi M. Copé, invité du « Grand rendez-vous » Europe1/LeMonde/i > TELE. D. S. LE COMMENCEMENT D’UN ÂGE D’OR POUR LE COURT Les lauréats de Regard sur le court métrage au Saguenay sont dévoilés L e restaurant L’entrée est l’hôte, comme de coutume, de la remise des prix de Regard sur le court métrage au Saguenay, qui a débuté mercredi avec son traditionnel volet régional avant de s’ouvrir officiellement jeudi soir en présence de Robert Lepage, venu présenter Thomas en première mondiale. D’un éclectisme bien pensé, le jury de la 18e édition était composé du directeur photo Michel La Veaux (Le démantèlement), du créateur Claude Robinson, du designer graphique Frédéric Metz, du cinéaste d’animation Franck Dion (Edmond était un âne), et de la programmatrice du volet court métrage du Festival international du film de Toronto, Magali Simard, également commissaire pour le programme Short Cuts Canada. Entre débats passionnés et compromis d’usage, les jurés ont accouché d’un beau palmarès. Michel La Veaux, en particulier, ne tarissait pas d’éloges. « Créer de belles images, c’est devenu très facile. Créer de bonnes images, c’est plus difficile. Et ce qui l’est encore davantage, c’est arriver à créer des images qui sont justes », a-t-il souligné en évoquant ensuite la qualité de celles du film The Mass of Men, de Gabriel Gauchet, gagnant du Grand Prix international. À l’issue du brunch de clôture, la nouvelle présidente de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC), Monique Simard, s’est attiré les applaudissements de la foule en y allant d’une ode sentie au court métrage. « Grâce à sa facilité de diffusion à l’ère des nouvelles technologies numériques, le court métrage entre dans un âge d’or, j’en suis convaincue, a-telle déclaré. Il faut prendre ça à bras-le-corps et foncer ! » Des paroles qui font écho à celles prononcées par Laurence Reymond, programmatrice à Cannes pour La Quinzaine des réalisateurs, volet court métrage, lors d’un 5 à 7. « La cuvée québécoise en court métrage est particulièrement impressionnante cette année », indiquait-elle alors. ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 Chaleureux, pas guindé pour deux sous mais très professionnel néanmoins, Regard sur le court métrage au Saguenay peut se targuer de favoriser les échanges entre les différents intervenants de l’industrie du court dont certains n’avaient encore jamais mis les pieds en nos terres, comme Seigo Tono, le directeur du Short Shorts Film Festival Asia, à qui Regard a offert une carte blanche. « C’est mon premier séjour au Québec, mais j’ai eu le coup de foudre pour son cinéma il y a longtemps déjà. Alors que j’étudiais aux États-Unis, j’avais vu Jésus de Montréal, de Denys Arcand, dans un festival. C’est l’une de mes expériences cinématographiques marquantes », a-t-il confié lors d’un souper, s’émerveillant devant la qualité de la programmation. Un cru faste en effet que celui de cette année, et des salles combles pour en profiter, encore là, comme d’habitude. Cela étant, rien n’est jamais acquis, comme le rappelait le président de l’événement, Ian Gailer, sur la route de Jonquière au soir de l’ouverture. « On doit se montrer imaginatifs. On fonctionne beaucoup par troc avec les différentes entreprises de la région. Si bien qu’on arrive chaque année, non sans efforts renouvelés, à transcender un budget modeste par rapport à ce qui est accompli. » Si la nécessité est mère de l’invention, elle a engendré à Saguenay une progéniture fort débrouillarde. 16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E Ukraine Italie L’UE veut envoyer un message fort à la Russie La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a assuré lundi que l'UE allait envoyer « le message le plus fort possible » à la Russie en décidant d'imposer des sanctions tout en réaffirmant que les Européens ne souhaitent pas d'escalade avec Moscou. N Les gens Mahmoud Abbas tendre sur des sanctions "ciblées" visant des responsables russes ou ukrainiens pro-russes sous la forme de restrictions de visas et de gels d'avoirs. La liste de ces personnalités s'annonce "restreinte", a indiqué le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, en arrivant à Bruxelles. La liste devrait notamment inclure des responsables de Crimée soutenant le rattachement de la pro- vince à la Russie et ayant participer à l'organisation du référendum. « Il faut faire preuve de beaucoup de fermeté et en même temps trouver les voies du dialogue et ne pas aller vers l'escalade », a déclaré le ministre français Laurent Fabius, à l'instar de plusieurs de ses collègues. Mme Ashton a appelé « de nouveau la Russie à entamer le dialogue avec les autorités ukrainiennes Pendant le discours du Japon L'ambassadeur nordcoréen quitte le Conseil L Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exhorté le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui devait rencontrer lundi le président Barack Obama à œuvrer pour réduire les énormes différends avec Israël alors que les pourparlers de paix se trouvent à un « tournant ». « Le secrétaire d'Etat a remercié le président Abbas pour son leadership et son partenariat durant les derniers mois et l'a encouragé à prendre des décisions difficiles qui seront nécessaires dans les semaines à venir», a déclaré un responsable du département d'Etat, selon lequel M. Kerry a eu des entretiens « francs et productifs » avec M. Abbas. e représentant nordcoréen auprès de l'ONU à Genève, Se Pyong So, a quitté lundi les débats sur les crimes commis dans son pays au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève alors que la parole était au Japon. Ma jeune soeur a été enlevée au Japon en 1978 lorsqu'elle avait une petite fille de 2 ans et un fils de 1 an. Elle a demandé désespérément à être renvoyée au Japon, déclarait M. Shigeo Lizuka, représentant de l'Association des Familles des victimes kidnappées en Corée du Nord, lors du temps de parole réservé au Japon lors des débats au Conseil. L'ambassadeur nord-coréen a alors d'abord déposé une motion d'ordre et interrompu le discours de Lizuka. Il a souhaité savoir si les débats portaient toujours sur le rapport et si M. Shigeo Lizuka était bien un représentant du gouvernement du Japon ou pas. Le président du Conseil, Baudelaire Ndong Ella, a expliqué que chaque délégation a le droit d'accréditer une personne, et a redonné la parole à M. Shigeo Lizuka. L'ambassadeur nord-coréen s'est alors levé en silence et a quitté la salle, suivi d'une dizaine de photographes, a constaté une journaliste de l'AFP. Cet incident intervient alors que les parents de Megumi Yokota, une Japonaise kidnappée en 1977 par la Corée du Nord et déclarée morte par le régime de Pyongyang, ont rencontré pour la première fois leur petite-fille la semaine dernière et se sont dits lundi encore persuadés que leur fille est vivante. La Corée du Nord a reconnu en 2002 avoir enlevé treize Japonais dans les décennies 1970-1980 et indiqué que huit d'entre eux étaient décédés, dont Megumi Yokota qui avait été capturée alors qu'elle n'avait que 13 ans. Les parents de Megumi Yokota, un des cas les plus médiatisés, ont passé cinq jours (du 10 au 14 mars) avec leur petite-fille nommée Kim Eun-Gyong, ALGERIE NEWS aujourd'hui âgée de 26 ans, son époux et son bébé, dans la capitale mongole Oulan-Bator, a précisé le ministère japonais des Affaires étrangères, sans donner plus de détails. Le Conseil des droits de l'homme débat lundi du rapport publié le 17 février par une commission d'enquête de l'ONU qui dénonce les multiples crimes commis par le régime nord-coréen. Il s'insurge aussi contre les enlèvements d'étrangers. Le rapport estime à plus de 200 000, y compris des enfants le nombre de de disparitions, qu'il s'agisse de Sud-coréens partis au nord, de personnes d'origine coréenne venue du Japon mais aussi des Japonais et des Chinois. Mardi 18 mars 2014 Allemagne Le gouvernement allemand envisage de durcir les conditions dans lesquelles un fraudeur au fisc peut échapper à des poursuites pénales en cas d'auto-dénonciation, après la condamnation du président du Bayern Munich Ueli Hoeness, selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) de dimanche. « Ensemble, avec les gouvernements régionaux, nous voulons encore durcir les conditions accordant une immunité pénale », a déclaré M. Schäuble dans le FAS. « Nous voulons augmenter la période sur laquelle une personne doit fournir tous les documents nécessaires (pour calculer le montant de la fraude fiscale) en cas d'autodénonciation », a-t-il expliqué. Sur le fil « ous essayons d'envoyer le message le plus fort possible à la Russie » afin qu'elle « comprenne combien la situation est sérieuse » au lendemain du « soi-disant » référendum en Crimée, a déclaré Mme Ashton avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles. Les ministres devraient s'en- et à engager la désescalade le plus rapidement possible ». « Nous ne constatons pas cela" pour le moment, a-t-elle précisé. Asselborn a souligné que la Russie allait « souffrir» car son action en Crimée entraînait « une dévaluation du rouble », « un isolement au Conseil de sécurité » de l'ONU et « même des critiques de ses partenaires comme le Kazakhstan ou l'Arménie ». « On a peur de la Russie maintenant et, lorsqu'on a peur, les investissements reculent et l'économie en souffre », selon lui. Mais, a ajouté le ministre luxembourgeois, la « Realpolitik » oblige les Européens à tenir compte des résultats du référendum, à l'issue duquel 96,6% des votants se sont prononcés pour un rattachement à la Russie. Le ministre britannique William Hague a souligné que les Européens excluaient toute implication militaire: "nous n'envisageons pas d'options militaires; il n'est pas question d'une Guerre de Crimée". R. I. Le groupe russe Rosneft devrait faire indirectement son entrée au capital du fabricant italien de pneus Pirelli, aux termes d'un accord-cadre rendu public lundi par ses actionnaires italiens. L'accord valorise le titre Pirelli à 12 euros par titre, selon un communiqué commun des sociétés italiennes actionnaires Unicredit, Intesa Sanpaolo et Nuove Partecipazioni. Celle-ci détenaient avec le fonds Clessidra 26,19% de Pirelli via la société Lauro Sessantuno/Camfin au 8 janvier 2014, selon le site internet de Pirelli. Rosneft prendra 50% d'un nouveau véhicule d'investissement qui détiendra désormais cette part. Les autres 50% seront répartis entre Nuove Partecipazioni (80%), Unicredit (10%) et Intesa Sanpaolo (10%). Clessidra n'y participera pas. Japon Les parents de Megumi Yokota, une Japonaise kidnappée en 1977 par la Corée du Nord et déclarée morte par le régime de Pyongyang, ont rencontré pour la première fois leur petite-fille la semaine dernière et se sont dits lundi encore persuadés que leur fille est vivante. Elle ressemble à Megumi jeune, a déclaré son père lors d'une conférence de presse près de Tokyo. Nous continuons de croire que Megumi vit toujours, a affirmé le couple Yokota pour qui le plus dur a été de se rencontrer en se demandant pourquoi Megumi, elle, n'était pas là. NASA Une observation récente de la voûte céleste par la NASA a probablement mis fin au mythe de la "planète X" dans le système solaire. Son existence hypothétique avait été avancée depuis deux siècles pour expliquer certaines anomalies astronomiques. Cette recherche n'a pas non plus permis de trouver une étoile soeur du soleil, baptisée Némésis, qui aurait été située près du système solaire. Selon certaines hypothèses, Némésis aurait pu modifier épisodiquement la trajectoire de comètes et d'astéroïdes. > N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B 17 Attentat à la voiture piégée en Libye 5 militaires tués à Benghazi Au moins cinq militaires ont été tués et dix autres blessés dans l'explosion d'une voiture piégée près d'une académie militaire à Benghazi, dans l'est libyen, a-t-on appris de sources militaire et hospitalière. S elon le Centre médical de Benghazi, cinq cadavres sont arrivés à l'hôpital, ainsi qu'un nombre indéterminé de restes humains, et plus de dix blessés. Une source militaire a précisé qu'une voiture piégée qui était garée devant une académie de l'armée a explosé à la sortie de militaires qui venaient d'assister à une cérémonie de présentation de nouveaux promus de l'armée libyenne. La région orientale de la Libye et en particulier Benghazi, bastion de la révolution qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kadhafi, est depuis le théâtre d'une vague d'assassinats visant des policiers et des militaires. Le 22 décembre, un attentat suicide à la voiture piégée visant un poste de sécurité à 50 km de Benghazi, faisant 13 morts. Les autorités n'ont jusqu'ici pas réussi à identifier les auteurs de ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées. La situation politique du pays est en outre très instable. Le Premier ministre Ali Zeidan a été limogé après un vote de défiance du Parlement le 12 mars, ce qu'il a qualifié de décision illégale, dénonçant une falsification du vote et une manoeuvre. Depuis l'entrée en fonction de Zeïdan en novembre 2012, son gouvernement et le Congrès s'accusent mutuellement des difficultés. Peu après l'éviction de Zeïdan, le ministre de la Défense Abdallah al-Theni a été chargé par le CGN d'assurer l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau chef du gouvernement, dans un délai de deux semaines. Les Américains interviennent Les forces spéciales de la marine américaine ont pris le contrôle du pétrolier transportant du brut acheté illégalement aux rebelles libyens qui occupent les terminaux pétroliers de l'est, a annoncé lundi le Pentagone. Personne n'a été blessé lorsque les forces américaines, à la demande à la fois des gouvernements libyen et chypriote, ont abordé et pris le contrôle du pétrolier Morning Glory, un navire qui avait été capturé un peu plus tôt ce mois-ci par trois Libyens armés, a déclaré dans un communiqué le responsable du service de presse du Pentagone, l'amiral John Kirby. L'opération a été approuvée par le président Barack Obama et a eu lieu peu après 02H00 GMT lundi, dans les eaux internationales au sud-est de Chypre, précise le communiqué. Le Morning Glory transporte une cargaison de pétrole qui appartient à la compagnie d'Etat lybienne Compagnie pétrolière nationale. Le navire et sa cargaison avaient été obtenus illégalement dans le port d'al-Sedra, ajoute le Pentagone. Le navire, piloté par un équipage de la marine américaine, va bientôt être acheminé vers un port de Libye. Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, les groupes rebelles séparatistes se sont emparés des principaux sites pétrogaziers dans le sud et le nord de la Libye, pour appuyer des revendications autonomistes et une meilleure répartition des revenus tirés des exportations d’hydrocarbures. Hormis le sérieux coup porté à l’autorité et à la crédibilité du Tunisie Trois terroristes abattus à Jendouba T rois terroristes ont été tués et trois policiers blessés suite à des affrontements survenus, lundi à l'aube, à la cité El-Aziz dans la ville de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie), entre les agents de la Garde nationale et des terroristes, ont indiqué des témoins oculaires. L'un des témoins a affirmé que les forces de l'ordre ont utilisé des hauts-parleurs dans une tentative de convaincre les terroristes, réfugiés dans une maison située à la cité El-Aziz (Jendouba-nord), de se rendre. Une source sécuritaire avait indiqué, auparavant, que de violents affrontements ont eu lieu, lundi, à l'aube, à la cité Aziz entre les membres de l'Unité d'élite relevant de la Garde nationale et des terroristes. D'après la même source ces confrontations se poursuivent encore. La maison autour de laquelle se déroulent ces affrontements est située dans une rue ouvrant directement sur l'Oued Medjerda, selon des témoins oculaires. Ceux-ci (témoins) ont indiqué que l'un des agents de sécurité a été grièvement blessé et que l'ambulance « n'a pas pu entrer sur les lieux pour le transporter, du fait de l'intensité des affrontements ». Selon les sources de l'agence TAP, une patrouille de sécurité avait arrêté, la nuit dernière, un taxi qui transportait 4 « salafistes », se dirigeant vers Souk El Jomâa, localité qui abrite « un groupe connu sous l'appellation cellule de Souk Jomâa ». Pendant ce temps, le Chef de gouvernement provisoire, Mehdi Jomâa est en visite officielle en Arabie Saoudite en provenance des Emirats Arabes Unis (EAU), deuxième étape de sa visite aux pays du Golf qui devra le conduire aussi au Bahreïn, au Koweït et au Qatar. Le Chef de gouvernement a été accueilli à l'aéroport de la base aérienne de Riyadh, par le prince Mokrane Ben Abdallah ben Abdelaziz Al-Saoud, deuxième vice-président du conseil des ministres, conseiller et émissaire spécial du serviteur des deux saintes mosquées, le prince Fahd Ben Mokrane et le prince Torki Ben Abdallah Ben Abdelaziz, vice prince de la région de Riyadh. Au cours de cette visite, Mehdi Jomâa devra rencontrer le ministre des affaires étrangères le prince Saoud Al-fayçal et le prince Mokrane Ben Abdelaziz. Le chef du gouvernement préside une délégation, composée du ministre des affaires étrangères Mongi Hamdi, du ministre de l'économie et des finances Hakim Ben Hammouda et de la présidente de l'UTICA Wided Bouchamaoui ainsi que plusieurs hommes d'affaires. Ces derniers devront aussi rencontrer leur homologues et nombres de responsables saoudiens. La visite vise à impulser le rythme de la coopération économique et des investissements saoudiens en Tunisie. ALGERIE NEWS Mardi 18 mars 2014 gouvernement central de Tripoli, ce blocus a gravement amputé le budget de l’Etat libyen. Selon le ministre du Pétrole par intérim, Omar Chakmak, l’arrêt des exportations a causé un déficit de 8 milliards de dollars pour le seul deuxième semestre 2013. Un manque à gagner qui s'est poursuivi jusqu'au premier trimestre de 2014, « où le taux de recettes réalisé conformément aux dispositions du budget présenté en janvier a atteint 16%, ainsi qu'en février », a-t-il ajouté. Quatrième producteur africain de pétrole (1,6 million de barils) avant la révolution, la production de la Libye avait retrouvé en 2012, un niveau de 1,5 million b/j avant de chuter à moins de 200 000 b/j après la fermeture des terminaux pétroliers dans l'Est du pays par des groupes armés séparatistes. Face à cette situation, le président du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité législative et politique en Libye, Nouri Abushamein, a accordé un délai de deux semaines aux groupes armés séparatistes qui ferment les ports pétroliers pour lever le blocus, précisant vouloir laisser l'opportunité aux médiations d'aboutir. Dans cette optique, le président du CGN avait décidé lundi dernier, de la formation d'une force militaire chargée de « libérer » les principaux terminaux pétroliers à l'Est de la Libye. Synthèse Y. R. Mauritanie-Côte d'Ivoire Signature de 5 accords de coopération L a séance de travail qu'ont tenue, les délégations mauritanienne et ivoirienne a été clôturée dans la soirée. Cinq accords de coopération portant sur différents domaines ont été signés à cette occasion. Les accords ont été signées, du côté mauritanien, par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Ahmed Ould Teguedi et le ministre du Développement rural, ministre des Pêches et de l'Economie maritime par intérim, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar et du côté ivoirien par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby et le ministre des Ressources animales et maritimes ,Kobenan Kouassi Adjoumani. Ces accords portent sur la création d'une grande commission mixte de coopération, la coopération entre les deux ministères, la libre circulation des biens, des personnes et des services, l'accord en matière de Pêche et d'aquaculture et l'accord cadre de coopération bilatérale. Les deux pays ont également décidé de convoquer la première session de la grande commission mixte de coopération en 2015 à Abidjan. Les deux ministres sont en outre convenus de mettre en place un comité bipartite de suivi des recommandations de la grande commission mixte de coopération, chargé de procéder à l'évaluation et à l'opérationnalité, à mi-parcours, de leur mise en oeuvre. Ils ont en aussi décidé d'impliquer étroitement le secteur privé des deux pays par l'organisation d'un forum économique, afin de permettre une coopération plus efficaceet mutuellement bénéfique aux deux peuples. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération s'est dit heureux de signer ces accords qui vont renforcer, a-t-il dit, la coopération entre les deux pays, liés par l'histoire, la fraternité et l'amitié. 18 > S P O R T S Les gens Lionel Messi Ligue des champions Le PSG et le Barça accèdent aux quarts Le Paris Saint-Germain et Barcelone se sont logiquement qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions mercredi suivant la voie ouverte par le Bayern Munich et l'Atletico Madrid la veille. L es Parisiens, dans une configuration remaniée, se sont à nouveau imposés (2-1) face aux Allemands du Bayer Leverkusen grâce à des buts de Marquinhos (13e) et Lavezzi (53e). Le Barça, à la peine en championnat face au Real Madrid et à l'Atletico, l'a emporté sur le même score grâce à un but victorieux de Daniel Alves dans les arrêts de jeu. Les Parisiens, qui étaient quasiment assurés de leur destin après la nette victoire (4-0) obtenue au match aller en Allemagne se sont laissé surprendre dans les premières minutes de jeu: Sam ouvrait la marque dès la 6e pour le Bayer. Bien que l'enjeu fut réduit au strict minimum, les deux équipes ont quand même disputé un bon match et les Allemands auraient pu sans doute obtenir le nul. Sirigu a arrêté un penalty du capitaine allemand Rolfes à la 28e minute et a à nouveau sauvé sur sa ligne à la 66e. Barcelone avait également en main les clés de la qualification après être allé s'imposer 2-0 sur la pelouse de Manchester City. Les Catalans ont assuré le strict minimum au Camp Nou avec l'inévitable Lionel Messi, auteur de son huitième but en cinq matches en Ligue des champions cette saison, grâce à un ballon piqué à la conclusion d'une action confuse à la 67e minute. Les Citizens, privés de leur entraîneur Manuel Pellegrini uspendu pour des critiques contre l'arbitre suédois du match aller, ont beaucoup tenté pour sauver l'honneur.City se montrait plusieurs fois dangereux par Edin Dzeko et Pablo Zabaleta qui manquait une belle occasion sur une reprise du gauche (55e) avant d'écoper d'un deuxième carton jaune et d'être expulsé à dix minutes du terme. Vincent Kompany égalisait sur un corner de James Milner à la 89e, mais Daniel Alves arrachait la victoire dans le temps additionnel. R. S. Ils ont confirmé leurs performances Le Bayern et l'Atletico en quarts A rsenal et le Milan AC n'ont pas fait de miracles face au Bayern Munich et à l'Atletico Madrid qui ont confirmé mardi soir l'avantage qu'ils avaient pris en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions et joueront donc le tour suivant. Les Londoniens, qui s'étaient inclinés 2-0 chez eux il y a trois semaines, ont montré leurs limites face aux champions d'Europe en titre avec un match nul 1-1 à l'Allianz Arena. Alors qu'ils auraient dû jeter toutes leurs forces dans la bataille pour espérer inverser le cours des événements, ils ont subi la domination allemande durant une grande partie de la rencontre. Résultat : les Bavarois ont ouvert le score à la 55e minute grâce à un but de Bastian Schweinsteiger, complètement oublié par la défense anglaise sur un centre de Franck Ribéry. Les joueurs d'Arsène Wenger ont répliqué dans la foulée, par l'intermédiaire de Lukas Podolski qui a décoché une frappe dans un angle très fermé (57e), mais le handicap était devenu ALGERIE NEWS beaucoup trop lourd. La balance aurait pu pencher encore davantage du côté de Munich si Thomas Müller n'avait pas manqué un penalty sifflé pour une faute de Laurent Koscielny sur Arjen Robben dans le temps additionnel. Le milieu de terrain Mesut Özil, qui n'avait rien pu faire lors du match aller, à une nouvelle fois assisté en spectateur à la démonstration du Bayern et a même dû céder sa place à la mi-temps. Il y a un an, Franck Ribéry et consorts avaient déjà éliminé Arsenal au même stade de la compétition avant de filer vers le titre. Le Milan, qui devait effacer un handicap d'un but après sa défaite à l'aller, a essuyé un deuxième revers qui a cette fois-ci viré à la correction (4-1). Les Italiens ont reçu un premier coup de massue à la troisième minute - un but de Diego Costa - puis trois autres - des réalisations d'Arda Turan (40e), Raul Garcia (71e) et Diego Costa, encore lui (85e) -. Kaka a inscrit le seul but du Milan à la 27e minute. L'Atletico n'avait pas atteint les quarts de finale depuis 1997, lorsque l'actuel entraîneur du club, Diego Simeone, était encore sur le terrain. (Iain Rogers et Brian Homewood; Simon Carraud pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief) Mardi 18 mars 2014 Lionel Messi est devenu dimanche le meilleur buteur de l'histoire du FC Barcelone en inscrivant un triplé lors de l'écrasante victoire des Catalans sur Osasuna en Liga espagnole (70). Avec 371 buts inscrits avec le maillot blaugrana - en comptant les matches amicaux -, l'Argentin efface des tablettes le précédent record détenu par Paulino Alcantara, qui en avait marqué 369 entre 1912 et 1927. Au Camp Nou, il a ouvert le score à la 18e minute de jeu, puis à de nouveau marqué deux fois en deuxième période, avant de déclarer sa flamme au club, qui ne traverse pas la période la plus faste de son histoire récente. « Aussi longtemps que les gens voudront de moi ici, je resterai. Mon ambition est de prendre un jour ma retraite avec le maillot de Barcelone », a-t-il dit à la presse après la rencontre. Le succès contre Osasuna permet aux Catalans d'oublier deux défaites en peu de temps en championnat, mais il débouche sur un statu quo au classement, puisque le Real et l'Atletico Madrid ont également gagné au cours du week-end. Le Real, vainqueur à Malaga (1-0), compte 70 points, l'Atletico, qui a battu à domicile l'Espanyol Barcelone 1-0, en totalise 67, et le Barça 66. Mais le club catalan aura le weekend prochain une occasion idéale de rattraper une partie de son retard avec un Clasico sur la pelouse du Real. Premier League Liverpool s'impose face à Manchester United Les chocs de la 30e journée de Premier League se sont soldés par une victoire de Liverpool sur les terres de Manchester United (3-0) et une autre d'Arsenal chez son voisin londonien de Tottenham (1-0). A Old Trafford, les Reds se sont imposés grâce à deux penalties de Steven Gerrard - qui en a manqué un troisième - et au 25e but de la saison de l'Uruguayen Luis Suarez en championnat. « Je crois que nous avons montré aujourd'hui que nous étions vraiment candidats au titre, et nous allons nous battre pour ça jusqu'à la fin », a prévenu Steven Gerrard à l'issue du match. Les Gunners d'Arsenal se sont quant à eux contentés d'un but inscrit à la 72e seconde de jeu par Tomas Rosicky, d'une frappe spectaculaire qui a fini dans la lucarne du gardien français Hugo Lloris. La messe est encore loin d'être dite en Angleterre puisque le leader, Chelsea, a perdu 10 à Aston Villa et n'a que quatre points d'avance sur Liverpool et Arsenal qui ont, en outre, disputé un match de moins. > M E D I A N E T Cyberattaque Les sites de l’Otan visés Plusieurs sites internet de l'Otan ont été visés samedi par une cyberattaque, a dit l'Alliance, une action semble-t-il liée à la crise ukrainienne. U n groupe se nommant « cyber berkut » affirme que l'attaque a été menée par des « patriotes ukrainiens » mécontents de l'ingérence de l'Otan dans leur pays. La revendication, figurant sur le site www.cyber-berkut.org, n'a pu être vérifiée dans l'immédiat. La berkout est le nom de la police antiémeute ukrainienne, aujourd'hui dissoute, accusée d'avoir tué par balles des dizaines de manifestants lors des journées ayant conduit à la destitution du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Des groupes se faisant appeler « cyber berkut » ont déjà attaqué plusieurs sites internet ukrainiens ces dernières semaines, selon des experts en sécurité informatique. Outre le site principal www.nato.int, le site internet d'une société de cybersécurité affiliée à l'Alliance et basée en Estonie a également été visé, mais aucune opération de l'Otan n'a été affectée, a dit sur Twitter une porte-parole de l'Alliance, Oana Lungescu. Les sites ont été la cible d'une « attaque importante par déni de ser- vice (DDoS)», a-t-elle précisé. « Pas d'impact opérationnel (...). L'attaque n'a pas affecté l'intégrité des systèmes de l'Otan », a déclaré Oana Lungescu. Une attaque par déni de service consiste à saturer un site internet en le soumettant à un nombre excessif de requêtes provenant de multiples systèmes. Cette cyberattaque survient dans un contexte de fortes tensions entre la Russie et les Occidentaux au sujet de l'Ukraine. La Crimée, péninsule ukrainienne, organise dimanche un référendum sur le rattachement de la région à la Russie, une consultation rejetée par les pays occidentaux. Des hackers russes sont soupçonnés d'avoir mené en 2007 une cyberattaque par déni de service contre plusieurs sites internet en Estonie durant une querelle entre Moscou et Tallinn au sujet d'un mémorial de guerre. Une attaque similaire avait été signalée en 2008 durant le bref conflit russo-géorgien. La Russie dément orchestrer de telles attaques qui seraient le fait selon elle de « patriotes indépendants ».Des pirates informatiques s'en sont pris plusieurs fois au site internet de la présidence russe vendredi et ont mis celui de la Banque centrale hors d'usage, rapporte le service de presse du Kremlin. « Une cyberattaque d'envergure est en cours sur le site » du Kremlin, a déclaré une porte-parole, sans préciser d'où elle émanait. « Le site de la Banque centrale connaît des problèmes dus à un piratage», avait auparavant annoncé l'institution. Le site www.cbr.ru était inaccessible dans la matinée. R. T. Internet La protection des marques en péril L a forte expansion des noms de domaine internet pourrait avoir un impact sur la défense des droits de propriété intellectuelle dans l'espace internet, a averti lundi l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). «Nous sommes confrontés à cette extraordinaire expansion», a déclaré Francis Gurry, directeur de cette agence de l'ONU, dont l'une des tâches est la lutte contre le cybersquattage, soit le fait d'enregistrer des noms de domaines correspondant à une marque avec l'intention de le revendre ensuite à leurs ayant-droits. «Les propriétaires des marques sont très inquiets quant à l'impact que cette expansion sur leur système de marques», a ajouté M. Gurry. Ouvrir l'internet à des noms de domaines autres que .com ou .org, ou .net a été présenté par l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers), le régulateur mondial d'internet, comme le plus grand défi du web depuis sa création. Il y a eu pendant longtemps 22 noms de domaine génériques, dont .com et .net représentent la part du lion. Mais, selon l'Icann, la forte expansion d'internet avec 2 milliards d'usages, surtout en Asie, demande la mise en place de nouveaux noms de domaine. Environ 1600 nouveaux noms de domaine sont apparus, dont 160 ont été déposés dans différents bureaux d'enregistrement. «La possibilité de faire mauvais usage des noms de marques augmente de façon exponentielle», a déclaré M. Gurry, ajoutant qu'enregistrer un nom de domaine est actuellement une procédure automatique, bon marché, qui ne prend que quelques secondes, et qui surtout ne prévoit pas de filtres pour examiner s'il n'y pas une marque correspondante portant le même nom. Selon M. Gurry, l'élargissement des noms de domaine a pour but de faciliter l'usage d'internet. En 2013, l'OMPI a dû arbitrer 2585 plaintes déposées par des propriétaires de marques pour cybersquattage, concernant 6191 noms de domaines. ALGERIE NEWS Lundi 17 mars 2014 19 5G La collaboration britanno-allemande Le Royaume-Uni et l'Allemagne vont unir leurs forces dans le développement de la future génération de réseau internet mobile à travers une collaboration universitaire. Le Premier ministre britannique David Cameron l'a annoncé à Hanovre en inaugurant le salon des technologies de l'information Cebit. S'exprimant aux côtés de la chancelière Angela Merkel, M. Cameron a proposé à l'Allemagne de "travailler ensemble pour être à la tête des prochaines grandes idées" dans le secteur de la high-tech. Le King's College de Londres, l'université de Dresde et l'université de Surrey, au sud de Londres, travailleront ainsi "main dans la main sur la 5G", a-t-il dit, affichant l'ambition de faire du Royaume-Uni "la nation la plus numérique du G8". Devant permettre de télécharger un film entier en une seconde, les futurs réseaux d'internet mobile de 5e génération représentent un gros enjeu industriel. Alors que la Corée du Sud a déjà prévu d'y consacrer plus d'un milliard d'euros, l'Union européenne tente aussi d'avancer avec un partenariat public-privé dédié lancé fin 2013. La dernière grande réussite européenne dans l'univers mobile date de la création de la norme GSM (2G) à la fin des années 90. Discussions avec les Américains De son côté, Angela Merkel s'est "réjoui de travailler ensemble avec le Royaume-Uni aussi dans ce domaine" du monde numérique, source d'opportunités mais aussi de risques. Pour cela, la mise en place d'un cadre réglementaire est nécessaire et "je crois que nous ne sommes qu'au début de ce qui peut être fait. Cela ne peut naturellement pas se faire seulement au niveau national", a-t-elle dit, appelant l'UE à avancer sur son projet de réglementation commune sur la protection des données, mais aussi à "discuter intensivement de ces questions avec nos partenaires américains". Depuis la précédente édition du Cebit, le monde de la high-tech a été ébranlé par le scandale des écoutes de l'agence américaine du renseignement NSA, dont Angela Merkel fut l'une des cibles. Machines-outils Tornos a doublé sa perte en 2013 Le fabricant prévôtois de machines-outils Tornos a bouclé un difficile exercice 2013 sur une perte nette de 45,6 millions de francs. Elle représente un peu plus du double de celle de 22,6 millions essuyée l'année précédente. La perte opérationnelle (EBIT) est pour sa part ressortie à 35,9 millions de francs, supérieure de 13,6 millions à celle de 2012, pour un chiffre d'affaires brut - déjà publié en janvier - en repli de 16% à 155,3 millions de francs, selon le bilan annuel. Les entrées de commandes ont pour leur part baissé de 14% à 151,9 millions de francs. Le groupe écrit avoir terminé lors de l'exercice sous revue une étape importante de sa réorientation stratégique, et en attend une amélioration de la structure des coûts. Pour l'année en cours, il vise à atteindre "un résultat proche de l'équilibre».` A 7,2 milliards d'euros Vodafone achète Ono Vodafone a annoncé lundi le rachat du câbloopérateur espagnol Ono pour 7,2 milliards d'euros, dernière acquisition en date de l'opérateur télécoms britannique pour redéployer ses activités en Europe. Dans un communique, Vodafone précise tabler sur des synergies de coûts et d'investissements d'environ 240 millions d'euros, avant coûts d'intégration, d'ici la quatrième année après la finalisation de la transaction. Vodafone estime également que le rachat d'Ono aura un effet relutif sur le bénéfice par action ajusté et sur la génération de trésorerie dès la première année pleine. Hier, des sources proches du dossier avaient dit que l'opérateur télécoms britannique et les actionnaires d'Ono étaient proches d'un accord. Pour Vodafone, qui dispose d'un important trésor de guerre après la vente pour 130 milliards de dollars (93,7 milliards d'euros) de ses parts de Verizon Wireless à Verizon, le rachat d'Ono est la troisième acquisition en deux ans sur le marché européen du haut débit. Ono dit avoir 1,9 million de clients. > T É L É V I S I O N S E L E Real Steel C T I O Ce soir sur M6 LES GENS N Perfect Mothers 21 Alexia Laroche-Joubert Ce soir sur Canal+ Dans un futur proche, seuls les robots de 900 kilos combattent sur les rings de boxe. Charlie Kenton, un ancien champion, n'est plus qu’un manager minable qui utilise des androïdes bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d'un combat à l'autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrec?ur de faire équipe avec son fils Max, qu'il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner une nouvelle star du ring. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour. Enquête d'action Ce soir sur W9 Le RAID, l'unité de Recherche, assistance, intervention et dissuasion de la police nationale, comme le GIGN, le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, sont prêts à intervenir à tout moment, et dans toutes les circonstances, pour interpeller des individus dangereux, arrêter des forcenés ou assurer la sécurité des chefs d'Etat. L'émission propose de découvrir des images rares du quotidien des hommes de ces forces spéciales, entre interventions, entraînements et occupations moins spectaculaires. Soldiers of Fortune Lil et Roz, la quarantaine, sont amies depuis l'enfance. Inséparables, elles habitent tout près l'une de l'autre dans un décor paradisiaque, sur la côte australienne. Lil est veuve, Roz mariée au terne Harold. Elles ont chacune un fils adolescent, Ian et Tom, eux aussi inséparables. Mais un jour, leur histoire bascule : Roz franchit la ligne rouge en nouant une relation avec Ian, le fil de Lil. Tom, par vengeance, fait des avances à Lil, qui les refuse dans un pemier temps puis les accepte. Les deux femmes et leurs enfants s'engagent dans des relations passionnelles qui les dépassent et les emportent. Replié sur lui-même, ce quatuor transgressif expérimente le bonheur édénique, absolu... Les carnets de Julie Indonésie 1965 : permis de tuer A bord de sa décapotable rouge, Julie Andrieu parcourt le massif des Aravis, en Haute-Savoie, dont elle découvre quelques recettes typiques. Au sommaire : L'incontournable tartiflette, préparée par Magali Goy. Une recette connue de tous, qui met à l'honneur le célèbre reblochon. *Le farcement de Marie-Odile* Une spécialité sucrée-salée faite à base de pommes de terre crues râpées mêlées à des raisins secs, des pruneaux, des oeufs, du beurre et du lard fumé. Les rissoles de Danielle Perrillat-Mercerot. La recette de ces petits chaussons aux poires. A la suite d'un putsch militaire en Indonésie, plus d'un million de personnes - accusées d'être des sympathisants du parti communiste - furent torturées et massacrées par des unités paramilitaires et des gangsters entre 1965 et 1966. De nos jours, d'anciens tortionnaires, dont l'impunité est totale, s'improvisent acteurs pour raconter les atrocités qu'ils ont commises lors du génocide. Ces bourreaux, anciens mafieux dans le milieu du cinéma, rejouent les tueries avec délectation et fierté sur les lieux même du crime. Ces hommes sont aujourd'hui au pouvoir en Indonésie. Ce soir sur France3 Ce soir sur NRJ12 Sean Bean, Christian Slater et Ving Rhames prêtent leur talent à ce film d'action qui ne révolutionne pas le genre. MANAGER GENERAL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Hamida Ayachi 28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centre Quotidien d'informations générales Edité par EURL Express News au capital de 100.000 DA RC : 0962805B03 Siège social : Maison de la Presse Tahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Place du Premier Mai, Alger… Invitée sur le plateau du Tube hier midi, Alexia Laroche-Joubert a déclaré à Daphné Bürki que la production était au courant que pendant les deux saisons de Loft Story, les candidats se cachaient dans la salle CSA pour fumer du shit... Ce n'est pas comme si on ne s'en doutait pas. On le soupçonnait même très fort. Mais on n'avait aucune preuve... Alexia LarocheJoubert, productrice de Loft Story a confirmé hier sur le plateau du Tube ce que les lofteurs se cachaient pour « fumer du shit » lors des deux saisons de l'émission (2001-2002). Elle a confirmé à Daphné Bürki que des substances illicites circulaient parmi les habitants de la maison. DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Chabi Yacine SECRETAIRE GENERAL DE LA RÉDACTION Massinissa Boudaoud MAIL redactionews@yahoo.fr REDACTION Tél : 021 637 018 SITE www.algerienews.info REDACTION EN CHEF Tél/Fax : 021 637 016 ALGERIE NEWS Lundi 17 mars 2014 Ce soir sur Arte ADMINISTRATION Tél : 021 663 880 Fax : 021 663 879 PUBLICITÉ/MARKETING Tél / Fax : 021 663 693 ANEP : 1, av. Pasteur, Alger. Tèl : 021 737 678 / 021 737 128 Fax : 021 739 559 IMPRESSION Centre SIA DIFFUSION Express News Tél/Fax : 021 298 300 Les manuscrits, photos et tous autres documents transmis à la rédaction, non publiés ne sont pas rendus et ne peuvent faire l'objet de quelque réclamation. Copyright : La reproduction de tout article est interdite sans l'accord de l'Administration. > C U L T U R E Istanbul La culture se démocratise A Istanbul, le monde de la culture s'ouvre de plus en plus aux différentes catégories de la société turque. Des musées aux livres, en passant par la musique classique, les jeunes Turcs sont de plus en plus nombreux à intégrer la culture dans leur quotidien. 23 AGENDA CULTUREL Square Port Saïd Jusqu’au 12 avril : Vernissage de l’exposition « Picturie générale 2 » ; Appartement - 3, rue des Frères Oukid Square Port Saïd - Alger. (près du TNA / Square). Ibn Zeydoun - Mercredi 19 mars à 19h : Concert contre le cancer, avec Meziane Amiche (CaravanSérail), Nassim Djezma, Djamil Ghouli (Djmawi Africa), Rabeh Djebrani (Wlad Bambra), Sadek Bouzinou (Democratoz), Hayet Zerrouk, Chems Eddine Abacha (Freeklane), Nassim et Lotfi Slakem (Diwan el Behdja), Yacine JNY, Genoxy, Ayoub Medjahed, Chakib Bouzidi (Ifrikya Spirit), Dina Chaouch, Samir Ait-Ali (Azamat), Merouane (Tarba3t) ; Samy Guebouba, Nazim Ziad, Nazim Kri, Arezki Bouzid, Ahmed Bouzid, Aboubakar Maatallah, Fethi Nedjm, Sidou 'Mansour' Safar Zeitoun, Toto Yousri, Amine Tchanga, Rafik Kitani, Nassim Mousli, Mehdi Sekal, Mouloud Tatafull. Prix : 600 DA. (Au profit des enfants cancéreux). D epuis ces dernières années, les initiatives se multiplient en Turquie dans les différents domaines culturels, notamment à Istanbul, afin d'ouvrir les portes de façon plus large au public. Cette route de la démocratisation se tourne en premier lieu vers la jeunesse, les générations qui représenteront le pays de demain. La plupart des musées, qu'ils soient privés ou publics, reçoivent et organisent des visites pour les écoles. Un certain nombre, tels Istanbul Modern, les musées Pera, Rahmi Koç, Sakip Sabanci, Santral Istanbul ou le musée d'art contemporain Elgiz, pour n'en citer que quelques-uns, proposent des ateliers gratuits de dessin et de peinture, de découverte d'un artiste ou de différentes œuvres et destinés aux jeunes de différents âges. Certains de ces workshops accueillent aussi gratuitement parents et enfants, une façon ludique de mener vers l'art en famille. Au musée Istanbul Modern, nous avons rencontré fieyma Ç. Cette souriante jeune fille voilée de 18 ans, originaire d'Ankara, est à Istanbul depuis la rentrée passée. Elle vient de débuter ses études d'ingénieure d'exploitation à l'université technique. Depuis son arrivée dans la capitale culturelle du pays, El Mouggar la ville. Ces jeunes âgés de 8 et 10 ans semblent intéressés par les explications de leur professeur et posent des questions fort pertinentes. L'ouverture à la culture commence dès le plus jeune âge et la plupart du temps par le livre, premier «outil» culturel que l'on tient entre ses mains. La musique classique est un art qui s'ouvre également de plus en plus au peuple. Une initiative fort louable est réalisée par la Fondation «De la Musique pour la Paix» située dans le quartier Edirnekap à Istanbul. Depuis 2005, elle offre la possibilité à des jeunes issus de milieux défavorisés d'apprendre à jouer de la musique gratuitement en faisant entendre par cet art la voix de la paix. Des milliers d'enfants ont depuis neuf ans pu bénéficier de cette formation. La jeunesse turque actuelle intègre la culture dans son quotidien et c'est à travers elle que celle-ci se répand dans les familles et les amène à découvrir cet univers de découvertes riches et illimitées. Par ailleurs, qu'il s'agisse d'initiatives publiques ou privées, le nombre d'expositions et de concerts gratuits proposés tant par les centres culturels des banques que par de grandes écoles ou des galeries ne cesse de croître à Istanbul. elle a visité la plupart des lieux historiques de la ville. Durant les vacances d'été, elle dit lire une vingtaine de romans. Un peu plus loin, dans ce musée qui ouvre ses portes gratuitement au public turc tous les jeudis en nocturne jusqu'à 20 h, un couple d'une cinquantaine d'années arpente les allées. Zeynep et son mari Haldun S., lui professeur de sociologie dans un lycée de la rive asiatique et elle, à présent femme au foyer, sont friands de la culture sous toutes ses formes. Jusqu'à l'âge de 40 ans, explique Haldun, son environnement familial lui permettait d'avoir accès à la culture uniquement à travers les livres. Depuis son mariage avec Zeynep il y a quelques années à peine, c'est en couple qu'ils visitent les lieux culturels d'Istanbul, d'Izmir, Ankara, Afyon et Kütahya, mais aussi à l'étranger (ils étaient récemment en Grèce et en Iran). Zeynep dévore environ 70 livres par an tout comme son mari, même si cette quantité a baissé depuis qu'ils sont ensemble et s'ouvrent vers le monde culturel extérieur. Au musée Pera, c'est Kübra qui fait découvrir les dessins de Picasso actuellement exposés sur place aux élèves de son atelier de dessin installé dans un quartier de Jusqu’au 31 mars : Projection du longmétrage « L’andalou » de Mohammed Chouikh, à raison de deux séances par jour : 14h/18h. Palais de la culture Jusqu’au 20 mars : Expositionhommage à Aïcha Haddad. Centre culturel Mustapha Kateb Jusqu’au 20 mars : Journées nationales du livre pour enfant. Les gens Lapiro De Mbanga Egypte Le « déluge » islamiste ! L e tout nouveau film de Darren Aronofsky intitulé «Noé» est un vrai sujet à controverse en Egypte. Sa sortie prévue prochainement, en avril 2014, et sa diffusion dans les salles de cinéma égyptiennes ne semblent pas laisser indifférents ceux qui veillent à appliquer la nouvelle Constitution égyptienne qui prohibe l'incarnation des prophètes. Tout d'abord, faisons la lumière sur le synopsis du film. Russell Crowe y incarne le personnage de Noé, Jennifer Connelly incarne celui de sa femme Nameh, Emma Watson celui de sa fille Ila, et Anthony Hopkins son grand-papa Mathusalem. Le film doit se focaliser sur la construction de l'arche par Noé assailli de visions apocalyptiques, seul contre une humanité aveugle qui ne veut pas voir le désastre approcher. Dans les milieux religieux égyptiens, notamment à Al Azhar, le film a su créer la polémique avant même sa projection dans les salles de cinéma. Les religieux estiment qu'il y a des fatwas qui proscrivent l'incarnation des prophètes dans les drames et que cette dernière est, pour la char’ia, est pêché et que ceux qui jouent dans des films ALGERIE NEWS où des prophètes sont incarnés sont des pécheurs. D'autres ont même appelé à détruire toutes les salles de cinéma et à ne pas se contenter de les fermer. Mardi 18 mars 2014 Le chanteur camerounais, figure même de l'artiste engagé, avait été emprisonné trois ans pour son rôle supposé dans les émeutes de février 2008 contre le pouvoir en place avant de s'exiler aux Etats-Unis. C'est là qu'il est mort, dimanche 16 mars, dans les environs de New York, à l'âge de 57 ans. Lapiro de Mbanga, de son vrai nom Pierre Roger Lambo Sandjo, est né en novembre 1957. Il débute sa carrière en 1978 au Nigeria, mais ses plus grands succès sont enregistrés au milieu des années 1980, avec des titres qui vont le hisser comme l’artiste le plus populaire du pays. Il chante en pidgin et dénonce les travers de la société. Paradoxalement, c’est pendant la même période que commencent les ennuis. L’artiste se mue en leader d’opinion et tient un rôle controversé au début des années 1990, pendant les événements qui ont conduit à l’ouverture démocratique. Certains, dans l’opposition naissante, vont l’accuser de pactiser avec le pouvoir. Lapiro de Mbanga s’exile aux Etats-Unis en 2012, après avoir purgé une peine d’emprisonnement de trois ans ferme entre 2008 et 2011, accusé d’avoir été l’un des instigateurs des violentes émeutes de février 2008, qui firent 40 morts selon les chiffres officiels. Il quitte la scène avec plus de dix albums à son actif. Sahara Occidental Hommage à la résistance culturelle La ministre de la Culture, KhalidaToumi, a rendu hommage, samedi à Alger, au rôle de «premier plan» joué par son homologue sahraouie, Khadidja Hamdi, sur le «front de la résistance culturelle» de son peuple en lutte pour son droit à l'autodétermination. M me Toumi, qui recevait la ministre sahraouie à son département, à quelques jours de la célébration de la Journée du 8 Mars, en présence d'anciennes moudjahidate, d'artistes et d'intellectuelles algériennes, a souligné que «Le colonialisme détruit avant tout la culture des peuples, et résister par l'art est parfois supérieur à la résistance par les armes». Rappelant que le 8 Mars «est une journée anniversaire des luttes des femmes pour conquérir leurs droits de travailleuses et d'êtres humains», Mme Toumi a souligné que «le combat émancipateur de l'Algérie s'est fait, certes, avec les bombes et d’autres armes, mais également avec la plume, les idées et en développant la résistance culturelle.» Khadidja Hamdi a, pour sa part, rappelé que les femmes sahraouies ont célébré le 8 Mars, dans les camps de réfugiés et en territoires occupés, en résistant aux exactions multiples de la police et de l'armée marocaines d'occupation. Elle a salué les femmes du monde entier «toutes confessions confondues» ainsi que les martyres et militantes sahraouies qui, à l'image de Aminatou Haïder (résistante indépendantiste des territoires sahraouis occupés) défient le pouvoir colonial «au quotidien». «Les femmes sahraouies sont à la tête des luttes populaires et c'est leur action sur le front culturel qui rend visibles et lisibles ces luttes» a ajouté la ministre sahraouie. Les deux ministres de la Culture auxquelles s'est joint le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mahrez Lamari, ont à cette occasion salué les «artisanes de Novembre», citées en «exemple pérenne» pour les luttes féminines sahraouies et à travers le monde. Journées cinématographiques de Sétif e Pour la relance du 7 art algérien P lusieurs artistes et cinéastes ont appelé, samedi à l’ouverture des 1ères journées cinématographiques de Sétif (JCS), à la "conjugaison des efforts pour la relance du cinéma algérien". Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation, le directeur de wilaya de la Culture, Idriss Boudiba, a estimé que le développement de l’industrie du cinéma "requiert la contribution de tous les intervenants, scénaristes, metteurs en scène, sociétés de production, diffuseurs de films et cinéphiles". Evoquant "la complexité" de la production cinématographique et "l’évolution effrénée que connaît le secteur du fait de l’introduction des technologies numériques", M. Boudiba a plaidé pour la mise en ?uvre de "plans réalisables fondés sur un état des lieux sans complaisance du 7ème art dans notre pays" pour relancer le cinéma en Algérie. Au cours de la cérémonie d’ouverture de ces 1ères JCS, la veuve du regretté réalisateur Abderrahmane Bouguermouh, auteur du célèbre "Kahla ou Beïdha" a été honoré, en même temps que plusieurs acteurs de ce film, dont Ahmed Benaïssa et Nadia Djerar. Des hommages ont été également rendus aux invités d’honneur de ce rendez-vous cinématographique, à l’image du commissaire du festival international du film Amazigh, El Hachemi Assad, à l’animateur radio de l’émission consacrée au cinéma Djamel Hazourli, à la doyenne de la cinémathèque algérienne Khadra Boudehane et au cinéaste amateur Ahmed Zir dont la réputation a franchi les frontières de l’Algérie. Un documentaire sur la vie et l’?uvre de Bouguermouh a été projeté à cette occasion pour mettre en lumière le talent du réalisateur et sa participation active à l’émergence de l’art cinématographique. La cérémonie d’ouverture a également vu la projection d’un documentaire sur Hacene Belkired, le précurseur du théâtre sétifien. Intitulé "Hacene Belkired, fondateur de la future génération", le documentaire, réalisé par Idriss Kedidah, a révélé au public, dans une jolie fresque artistique les différentes facettes de l’auteur de textes théâtraux, le poète et le compositeur que fut Belkired et son apport à la scène culturelle sétifienne. La première édition des JCS, organisée à la maison de la culture Houari Boumediene, à l’initiative de la direction de la culture, en coordination avec l’association locale Chabab, se poursuivra jusqu’à lundi prochain avec, au programme, la projection de 15 courts et longs métrages entre fictions et documentaires. R. C. Les gens Souad Massi La chanteuse algérienne Souad Massi donnera un concert lors du 13e Festival Mawazine Rythmes du Monde qui se déroulera du 30 mai au 7 juin à Rabat (Maroc), ont annoncé dimanche les organisateurs. Souad Massi, dont c’est la deuxième participation à ce festival après celle de 2011, tentera de charmer le public avec sa voix «douce et aérienne», le 5 juin au Théâtre Mohammed V, lequel connaîtra «une prestigieuse et surprenante programmation» de célébrités internationales, a indiqué l'Association Maroc Cultures dans un communiqué. «Comparée à Tracy Chapman ou encore à Joan Baez, la jeune femme reste une artiste unique en son genre, une référence du répertoire folk dont les influences orientales ont donné naissance à une musique unique, un métissage savant où le chaâbi côtoie le rock et les mélodies arabo-andalouses», a souligné le communiqué. Après avoir fait observer que les textes de Souad Massi, «tantôt en arabe, tantôt en français, évoquent l'Algérie, l'amour et l'espoir», la même source signale que pour son passage à Mawazine, la chanteuse sera accompagnée d'Eric Fernandez, soliste du groupe Gipsy Kings, dans un spectacle intitulé «Chœurs de Cordoue». Plusieurs vedettes algériennes, notamment la défunte Warda, Khaled, Idir, Cheb Mami ou encore Amazigh Kateb ont pris part à ce rendez-vous artistique annuel qui se tient depuis 2001 dans la capitale marocaine.
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