Le Maga zine suisse des Sports de neige Avril 2015 CHF 8.– l’offre exclusive aux lecteurs Page 2 1 6 12 www.snowactive.ch 3 Nos héros des mondiaux 7 13 4 5 8 9 10 14 11 15 su r1 8p ag es 2 Visionnez à volonté les meilleurs moments. Grâce à l’App Swisscom TV 2.0, vous visionnez vos enregistrements sur votre tablette, smartphone, Mac et PC. Dans toute la Suisse. Bien entendu, elle vous permet aussi de programmer et gérer vos enregistrements. La Suisse n’a jamais été aussi divertissante. Bienvenue. Swisscom TV 2.0 est disponible uniquement avec les packs Vivo. Les clients sans abonnement NATEL® peuvent se voir facturer des frais supplémentaires pour la transmission des données en cas de réception sur le réseau mobile ou par un opérateur tiers. Téléchargez l’App Swisscom TV 2.0 gratuite éditorial sommaire Avril 2015 PATRICK KÜNG AVEC PANACHE A l’aube des Mondiaux, on sentait les Suisses monter en puissance. Carlo Janka retrouvait des couleurs en s’imposant dans le super-combiné du Lauberhorn. Le trio FeuzJanka-Küng soignait son show lors de la descente. Question de centièmes uniquement, un Salzbourgeois empêchait audacieusement, à l’ombre de l’Eiger, un triplé que l’on aurait qualifié d’historique. Du genre fort en glisse, agressif comme il faut, Hannes Reichelt taillait des trajectoires précises, provocantes, pour s’imposer. Faisant souffler un vent froid, quasi hors-la-loi, sur les milliers de spectateurs agglutinés dans l’aire d’arrivée de cette descente mythique. Ce jour-là, à Wengen, les Helvètes devaient se contenter d’occuper les places de garçons d’honneur. Qu’importe. Leur moral remontait en flèche. Audace et efficacité étaient à nouveau au rendez-vous pour les protégés de Thomas Stauffer. Comme une sélection se mérite, les athlètes ont embarqué pour les States avec de bonnes résolutions soigneusement pliées dans un coin de leurs bagages. Sans prétentions excessives, avec une conviction affirmée, les protégés de l’Oberlandais savaient avoir un bon coup à jouer au Colorado. Surtout lorsque le moral d’une équipe se met sur une spirale gagnante. Qui plus est, les héritiers de Cuche ne débarquaient pas en terre inconnue. Beaver Creek, la piste des Oiseaux de proie, que rêver de mieux pour récolter le fruit d’années de labeur. Ces dernières souvent entrecoupées de blessures, de frustrations et jalonnées d’incertitudes. De l’avis même de Bernhard Russi, consultant passionné à la TV alémanique, architecte de la piste, seul un skieur complet était à même d’épingler le titre à son palmarès. Lui qui voyait Carlo Janka sur la plus haute marche de la boîte en évoquant les Suisses. Le Maga zine suisse des sports de neige Avril 2015 CHF 8.– l’offre exclusive aux lecteurs Page 2 2 1 7 13 4 5 8 9 10 14 11 15 www.snowactive.ch su r 18 Pa ge s 6 12 3 Nos héros des moNdiaux Finalement, Patrick Küng a démontré toute sa virtuosité le jour J. En fin connaisseur de la topographie, sur laquelle il a triomphé en 2013 lors de sa première victoire en Coupe du monde. Qui plus est, le fait d’avoir passé par les qualifications n’a aucunement entamé la confiance du Glaronais. Avec sang-froid et efficacité, en mal de régénération, il a négocié le tracé en taille patron. Pour entrer dans l’histoire de la descente par la grande porte. Devant l’inattendu Américain Travis Ganong. A la clé, un titre planétaire dans la discipline reine. Couronnement attendu en Suisse depuis 18 ans et la victoire de Bruno Kernen à Sestrières. En outre, avec la troisième place de Beat Feuz, au mieux avec ses gammes, nos descendeurs ont renoué avec le passé. En recomposant une figure de style identique à celle de 1991, à Saalbach. Lorsque Franz Heinzer et Dani Mahrer s’étaient retrouvés sur le podium. Pour une fugue rapide en or et en bronze majeur. Au féminin, par contre, toutes disciplines confondues, les Suissesses ont encore du travail pour battre en brèche la suprématie d’une concurrence redoutable. Seule, presque à son habitude pourrait-on dire, Lara Gut a réussi à monter sur une marche du podium. Celle du super-G, de couleur bronze pour l’occasion. Aldo-H. Rustichelli Rédacteur snowactive info@snowactive.ch Couverture Avec le titre olympique, le titre de champion du monde est la plus haute distinction dans la vie d’un sportif de haut niveau. Ces dernières semaines à Kreischberg (AUT) pour le snowboard et le freestyle, à Vail/Beaver Creek (USA) pour le ski alpin, à Falun (SWE) pour le ski nordique, à Steamboat Springs (USA) pour le télémark et à Kontiolahti (FIN) pour le biathlon, les athlètes se sont battus sur les pistes, sur les tremplins et dans les half-pipes pour chaque centième, pour chaque centimètre et pour afficher le meilleur style. Vous trouverez ci-dessous les noms de tous les athlètes suisses qui ont réussi à monter sur le podium. Note de la rédaction: étant donné que les CM de biathlon étaient encore en cours au moment du bouclage de la rédaction, il peut manquer d’éventuels médaillés Swiss-Ski en biathlon. 1. Patrick Küng, ski alpin, médaille d’or en descente 2. Dario Cologna, ski de fond, médaille d’argent en skiathlon 3. Bastien Dayer, télémark, médaille de bronze en sprint classique et médaille d’or dans l’épreuve par équipe 4. Fanny Smith, skicross, médaille de bronze 5. Fabian Bösch, freeski, médaille d’or en slopestyle 6.Virginie Faivre, freeski, médaille d’or en half-pipe 7.Amélie Reymond, télémark, médailles d’or en sprint classique, en sprint parallèle, en classic et dans l’épreuve par équipe 4 Rétrospective sur la saison des mondiaux Anecdotes du quotidien aux Championnats du monde 10 21 questions à . . . Camille Berra, Freeski 12 Swisscom Snowdays Seul voler est plus beau 14 Swiss Snowboard Girls Camp Weekend de snowboard en compagnie de stars 16 Biathlon Lena Häcki, jeune et talentueuse 18 Simon Ammann Jump Parcours Des élèves de primaire décollent 26 Ski-Closing-Parties L’agenda des fêtes de fin de saison 30 Spécial ISPO Nouveautés 2015/16 34 Arc jurassien L’hiver se met en mode d’antan 38 Ski nordique Le Goms, paradis du ski de fond 42 Ski-alpinisme Championnats du monde à Verbier-Val de Bagnes 46 La Chasseralienne Une course dans l’esprit de la région 52 Kari Koch Dinosaure du Grand Prix Migros 60 Médecine Que faire lors d’une entorse de cheville? 8. Beat Feuz, ski alpin, médaille de bronze en descente 9. Yannic Lerjen, freeski, médaille de bronze en half-pipe 10. Mirjam Jäger, freeski, médaille de bronze en half-pipe 11. Simone Oehrli, télémark, médaille d’argent en classic 12.Nicolas Michel, télémark, médaille d’argent en sprint classique et médaille d’or dans l’épreuve par équipe 13. Lara Gut, ski alpin, médaille de bronze en descente 14.Elena Koenz, snowboard, médaille d’or en big air 15. Sina Candrian, snowboard, médaille de bronze en big air avril 2015 Snowactive 1 L’offre exclusive aux lecteurs X-BIONIC The TRICK Running Set CHF 179.– Chaque composé d’une Running Shirt et un Running Pant au lieu de CHF 238.– Commandez maintenant: www.snowactive.ch Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29 1 X-BIONIC The TRICK Running Shirt 3 X-BIONIC Unisex Running Shirt SWISS Patriot •Système de climatisation corporelle automatique, compression partielle, odeur neutre •Système à lamelles pour stocker la chaleur et optimiser la transpiration •La production de sueur commence plus tôt, grâce à la zone d’isolement le long de la colonne vertébrale •Refroidissement plus rapide, plus d’énergie pour plus de p erformances •Système de climatisation corporelle automatique, compression partielle, odeur neutre •Système à lamelles pour stocker la chaleur et optimiser la transpiration Tailles Man: S, M, L, XL, XXL Tailles Lady: XS, S, M, L, XL Couleurs disponibles Man: noir/blanc, orange/noir, blanc/noir, royal/blanc Couleurs disponibles Lady: noir/blanc, pink/blanc, blanc/noir 2 X-BIONIC The TRICK Running Pants •Système de climatisation corporelle automatique, compression partielle, odeur neutre •Système à lamelles pour stocker la chaleur et optimiser la transpiration •La production de sueur commence plus tôt, grâce à la zone d’isolement le long de la colonne vertébrale •Refroidissement plus rapide, plus d’énergie pour plus de performances Tailles Man: S, M, L, XL, XXL Tailles Lady: XS, S, M, L, XL Couleurs disponibles Man: noir/blanc Couleurs disponibles Lady: noir/blanc, noir/antra Tailles: S, M, L, XL, XXL Couleurs disponibles Unisex: rouge/blanc 4 X-BIONIC Effektor Competition Chausettes •Forme anatomique droite / gauche avec protection des orteils et du talon •Forte dimuniution de la compression partielle 21mmHg à la cheville et au mollet 15mmHg •Améliore l’apport d’oxygène et de nutriments dans les muscles ainsi que la circulation sanguine •Parfait pour avant, pendant et après le sport Les athlètes de Swiss-Ski Dominique Gisin, Patrick Küng et Gino Caviezel portent aussi de vêtements X-BIONIC. 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M Dix jours durant, les snowboardeurs et les freestyleurs se sont battus pour des médailles de CM à Kreischberg, dans la Styrie autrichienne. Au fil des jours, certains ont réussi à atteindre les finales, d’autres pas, et trois athlètes rayonnants sont montés sur le podium, tandis que d’autres sont passés outre. Au fil des jours, l’histoire des CM s’est écrite; celle narrant les poses des vainqueurs, les danses de joie et les ascensions presque magiques, mais aussi les larmes de déception, la déveine des blessures et les moments de doute. Il y aurait tant d’anecdotes et d’histoires à raconter sur les CM à Kreischberg. Par exemple sur les quartiers de l’équipe suisse où elle se retrouvait chaque jour pour manger, rire ou célébrer. A propos de la première médaille suisse ramenée par Fabian Bösch âgé de 17 ans, qui était encore skieur alpin il y a quatre ans et qui a lourdement chuté lors de la première manche de la finale. Ou encore au sujet de l’athlète de bosses tessinoise Deborah Scanzio, qui a défendu pour la première fois les couleurs de la Suisse pour ses 6es Championnats du monde. Et enfin sur ces 1 2 moments où personne ne savait s’il fallait rire ou pleurer, car la frontière entre joie et peine était infime. L’évènement le plus marquant de ces CM aura peut-être été ce feu d’artifice de disciplines sportives. Lors des premiers Championnats du monde réunissant snowboardeurs et freestyleurs, des sauteurs d’aerials, des skieurs de bosses, des spécialistes de skicross et de snowboardcross, des freeskieurs, des snowboardeurs freestyle, ainsi que des snowboardeurs alpins se sont affrontés côte à côte dans la course aux titres. Un spectacle impressionnant tant pour les spectateurs que pour les athlètes. Ces CM ont également été une rencontre entre différents caractères, équipes et sportifs individuels, qui ne se croisent en temps normal que rarement et qui, pour une fois, ont eu l’occasion de vibrer ensemble lors des compétitions. Un mélange réussi ! Les fans de freestyle et de snowboard peuvent donc déjà se réjouir des prochains CM communs de 2017 dans la SierP e t ra K ro p f ra Nevada! 5 1. Acclamations sous le drapeau suisse: Fabian Bösch après son triomphe en slopestyle 2. 1,2,3 souriez ! Elena Koenz (au milieu) et Sina Candrian (à droite) sous les feux des projecteurs. 3.Fanny Smith championne pour ouvrir le champagne, mais en skicross, la championne, c’est l’Autrichienne Andrea Limbacher. 4 4 a v r i l 2015 4. Triple victoire: à Kreischberg, Virginie Faivre remporte l’or mondial pour la troisième fois de suite en half-pipe. 5. Fabian Bösch, le plus jeune champion du monde suisse de tous les temps. P hotos: Petra Kro pf, K eyston e 3 CM de télémark 2015 à Steamboat (USA) Une nation, une équipe, une médaille 2 1 P hotos: S wiss- Ski , K eystone Incroyable avalanche de médailles lors des CM de télémark à Steamboat Springs (USA): les télémarkeurs de Swiss-Ski ont signé neuf podiums! M Quatre médailles d’or, deux d’argent et une de bronze dans la catégorie élite, ainsi qu’une médaille d’or et une de bronze chez les juniors. Chacune de ces récompenses est l’aboutissement d’innombrables heures d’entraînement et gouttes de sueur. Chacune est le fruit de la persévérance et de l’esprit de compétition. Chacune est une consécration toute particulière. Et pourtant, l’une de ces récompenses est encore un peu plus spéciale que les autres: la médaille d’or dans la compétition par équipe. Si elle est spéciale, c’est notamment parce que la Suisse défendait son titre alors qu’il ne s’agissait que de la deuxième compétition par équipe de l’histoire des CM de télémark. «Il y a deux ans, en Espagne, notre victoire avait surpris tout le monde. Cette année, à l’inverse, nous étions les favoris. La pression était donc bien plus grande. Tout le monde nous attendait au tournant», résume Bastien Dayer, qui représentait cette année l’équipe suisse aux côtés de Nicolas Michel et d’Amélie Reymond. Si cette médaille d’or est spéciale, c’est cependant surtout parce qu’à la base de la performance se trouve toute une équipe, toute une nation. Après la course, Bastien Dayer a d’ailleurs félicité l’ensemble de la délégation: «Ce résultat ne tient pas qu’aux trois coureurs. Il tient aux 14 membres de l’équipe des CM.» Et d’ajouter: «Concourir pour l’équipe fait naître bien des émotions. Savoir que notre performance a une influence directe sur celle des autres demande des nerfs d’acier!» Hans-Peter Bichler, chef de discipline, confirme: «Je garderai un souvenir tout particulier de ce moment où nous avons défendu notre titre dans la compétition par équipe!» Selon lui, le résultat obtenu dans ce sprint parallèle est vraiment une performance de toute l’équipe: «Chacun a une mission», déclare Hans-Peter Bichler, expliquant que le système de «knock-out» donne continuellement lieu à des duels passionnants. «Tous vivent l’épreuve avec passion et éprouvent une joie et une satisfaction sans limite si l’exploit est au rendez-vous!», commente le chef de discipline. Il souligne que les CM de Steamboat Springs ont été une réussite exceptionnelle pour l’équipe suisse: «En disant cela, je ne pense pas seulement aux résultats, mais aussi à l’esprit d’équipe.» Effectivement, chaque médaille est unique, chaque médaille est particulière. Mais cer- 3 1 Nous sommes une nation du télémark! L’équipe de télémark de Swiss-Ski à Steamboat Springs. 2 Nicolas Michel, Amélie Reymond et Bastien Dayer sont ravis d’avoir réussi à défendre leur titre. 3Le résultat obtenu dans ce sprint parallèle est une performance de toute l’équipe. taines sont encore un peu plus spéciales que les autres. Ou, pour emprunter les mots d’Amélie Reymond l’intouchable: «Chaque médaille a son histoire. Mais si je devais désigner une seule médaille à laquelle j’attache une importance particulière, je choisirais certainement, outre ma première médaille à Thyon en 2007, la médaille remportée avec Petra Kropf l’équipe à Steamboat.» Petra Kropf, coordinatrice médias Télémark a vri l 2 0 1 5 5 C M d e s k i a lp i n 2 0 1 5 à V a i l / B e a v e r C r e e k ( U SA ) Presque comme au camp de ski M «Quand est-ce qu’on mange?» – «A midi trente, c’est bon?» – «Qu’est-ce qu’il y a au menu?» – «Aujourd’hui, je fais des spaghettis bolognaise, ça vous va?». Voici une conversation qui aurait pu avoir lieu dans un camp de ski. Et pourtant, le décor était tout autre. Nous étions dans l’appartement «Plaza 4», qui faisait partie du complexe d’appartements StJames Place à Beaver Creek. Cet appartement avait quelque chose de particulier, qui relevait presque du pouvoir d’attraction magique. Le «Plaza 4» a en quelque sorte été le repère de l’équipe suisse pendant les Championnats du monde de ski alpin 2015 à Vail/ Beaver Creek. entraîneurs passaient par là, avec ou sans prétexte, pour déguster une bonne tasse de café. Il se murmure même qu’un certain athlète aurait, en guise de préparation à la descente des CM qui devait avoir lieu deux jours plus tard (et qui allait remporté le bronze), passé trois heures avec une certaine responsable des médias à boire du café au Plaza 4. délices culinaires de Seraphin ou simplement s’offrir une bonne tasse de café. Le Plaza 4 a peut-être été la dernière micro-pièce décisive du puzzle qui a ouvert la voie du succès de Patrick Küng, de Beat Feuz et de Lara Gut. Ou peut-être pas. Nous ne le saurons jamais. Une certitude demeure néanmoins: cet appartement avait quelque chose de particulier. Is a be l l e v a n B ee k Le Plaza 4: de la cuisine maison L’équipe des hommes, surtout, a souvent occupé cet appartement, pour une raison très simple: l’équipe de Thomas Stauffer avait emmené son propre cuisinier. Jour après jour, midi et soir, Seraphin Herrmann, d’Obersaxen, concoctait un délicieux menu pour les athlètes. Un curry thaï, un pizokel des Grisons, des röstis, mais une fois aussi un steak juteux comme les Américains les aiment. Le Plaza 4: un petit bout de chez-soi L’appartement n’a pas tardé à être davantage qu’un lieu de repas et de réunions. Il est devenu un lieu agréable où bavarder, discuter, ou simplement se vautrer dans le canapé en survêtement pour souffler, comme on le ferait à la maison. Enfin, le Plaza 4 faisait aussi office de cafétéria. En définitive, il s’agissait de l’unique endroit où trônait une magnifique machine à café capable de produire du café buvable. Seul le café servi au Starbucks, à quelque 300 mètres de là, pouvait éventuellement souffrir la comparaison avec celui du Plaza 4, même s’il ne lui arrivait pas à la cheville. Régulièrement, des athlètes ou des 6 a v r i l 2015 Les deux natifs d’Obersaxen : Carlo Janka et le cusinier de l’équipe Seraphin Herrmann. Le Plaza 4: le secret de la réussite Quoi qu’il en soit, en permettant aux athlètes de vivre dans des appartements douillets plutôt que seuls dans une chambre d’hôtel impersonnelle, les CM leur ont offert une expérience différente. L’issue des CM auraitelle été la même si le Plaza 4 n’avait pas existé? N’avait pas été cet espace commun, offrant de la compagnie à ceux qui le souhaitaient, permettant de déconnecter et d’oublier à l’occasion toute l’agitation entourant les CM, et de parler d’autre chose que de ski? Ce refuge accessible à tous et dont la porte était toujours ouverte (la clé se trouvait sur la porte ou sous le paillasson, mais chut!)? Une chose est sûre: le Plaza 4 était bien plus qu’un simple appartement. C’était un salon, une oasis de bien-être ou encore une salle de détente, comme au camp de ski. Le lieu exerçait un tel pouvoir d’attraction que vers la fin, même l’équipe féminine suisse a augmenté la fréquence de ses visites pour savourer les Isabelle van Beek, coordinatrice médias ski alpine dames P H otos : Is a bell e va n B eek, Ke ystone Le Plaza 4: un bureau et une salle de réunion Mais très vite, les repas n’ont plus été le seul motif de fréquenter le Plaza 4. C’est là également qu’avaient lieu les réunions de l’équipe. En effet, c’est là qu’habitait Madeleine Erb, la responsable Secrétariat du sport chez SwissSki et la bonne âme de l’équipe sur place. Dans les coulisses, elle a accompli un travail précieux pour l’équipe, veillant à ce que tout fonctionne bien et à ce que chaque chose soit à sa place. cm ski nordique 2015 à Falun (SWE) Un jour dans la vie d’un médaillé 1 Peu de temps après avoir franchi la ligne d’arrivée, le «marathon» des interviews 2Un court moment de répit lors de la cérémonie des médailles P Hotos: S wiss- Ski , Nor dic Focu s Il ne faut pas croire que la journée de travail du médaillé d’argent aux CM Dario Cologna se termine une fois la ligne d’arrivée franchie. En effet, c’est un autre marathon qui attend le médaillé après son exploit sportif: celui des interviews. Et bien d’autres choses encore. 1 2 M 15 mètres après la ligne d’arrivée, Dario est débarrassé des transpondeurs de chronométrage qu’il portait aux jambes et dans le dos au niveau du dossard. En même temps, il est invité, avec les autres médaillés et quelques participants supplémentaires tirés au sort, à se soumettre à un contrôle antidopage. Dario doit signer un formulaire et dispose ensuite d’une heure précise pour se présenter au prélèvement d’urine. Dès lors, le sportif du Val Müstair est accompagné par le contrôleur antidopage qui le suit comme une ombre et ne le quitte plus des yeux. Dario se dépêche de mettre des vêtements secs et de retirer ses chaussures mouillées pour ne pas attraper froid. Ensuite, il s’accorde une boisson de récupération pour compenser au plus vite la perte d’énergie, toujours sous l’œil discret du contrôleur antidopage. suédoise avant d’aller voir les trois chaînes de TV suisses – la SRF, la RTS et la RSI – et de regagner l’aire d’arrivée pour la cérémonie des fleurs. Il s’agit là d’une première cérémonie en l’honneur des gagnants, durant laquelle ces derniers reçoivent non pas leur médaille, mais un bouquet de fleurs, d’où le nom de cérémonie des fleurs. Passés les moments de joie sur le podium, l’hymne russe et les photos des gagnants, les médaillés retournent dans la zone mixte pour répondre aux questions des autres chaînes TV et radios. Pendant 45 minutes, Dario enchaîne patiemment les interviews. Il ne reste que peu de temps pour les questions des journalistes de la presse écrite qui doivent finalement attendre la conférence de presse officielle. Interviews et cérémonie des fleurs Muni des skis et des bâtons officiels et «adaptés à la télévision», Dario s’apprête à traverser la «zone mixte», la zone de travail des représentants des médias. Les journalistes y respectent un ordre strict: d’abord la TV, puis la radio et ensuite la presse écrite. Les médaillés suivent eux aussi des règles strictes quant à l’ordre des chaînes TV autorisées à les interviewer en premier. Dario commence son marathon des interviews par la télévision Contrôle antidopage et conférence de presse Dario trouve enfin le temps de passer des appels personnels à son amie et à ses parents sur le trajet entre la zone mixte et le centre de presse. Arrivé là-bas, c’est l’heure des premières photos «secrètes» de Dario avec sa médaille d’argent dans une salle à part. Ces photos ne pourront être publiées que le soir après la remise des médailles. Dario se rend ensuite à la conférence de presse avec les deux autres médaillés, où une nouvelle série de questions l’attend. Puis, il se soumet au contrôle antidopage avant de pouvoir – enfin – retourner à l’hôtel prendre une douche, manger et échanger quelques mots avec les entraîneurs et les coaches. S’il reste encore un peu de temps pour une visite chez le physiothérapeute, le sportif l’accepte avec plaisir, car comme on dit si bien: après la course, c’est avant la course . . . Vers 19h00, les vainqueurs sont conduits un à un à bord d’un cabriolet Audi à la cérémonie des médailles à la mairie de Falun. Après un bref apéritif, c’est le grand moment de la remise des médailles. Mais les sportifs ne profitent que brièvement de cet instant, étant donné qu’une nouvelle zone mixte et une nouvelle avalanche de questions les attendent derrière la mairie . . . Dario repart finalement au stade de ski de fond, où la SSR a monté un studio dans lequel d’autres interviews sont prévues dans les quatre langues nationales. 30 minutes plus tard, c’est reparti en ville direction l’apéritif de Swiss-Ski, où Dario peut enfin prendre un verre de vin et trinquer avec ses parents, son fan-club, les sponsors, les entraîneurs et les coaches. 22h30: Dario est de retour à l’hôtel de l’équipe. Les premières minutes de calme de cette journée sont l’occasion pour le vice-champion du monde fraîchement sacré de passer en revue son exploit et de siroter une bière avec ses coaches, avant que la journée longue mais couronnée de succès ne se termine à Ch ri s t i a n S t a h l 23h00. Christian Stahl, coordinateur médias ski nordique a vri l 2 0 1 5 7 C M B i a t h l o n 2 0 1 5 à K o n t i o l a h t i ( F IN ) Accueillis à Kontiolahti en . . . dialecte bernois Quand on doit se rendre à Kontiolahti, on peut supposer beaucoup de choses et s’attendre à quelques-unes. On sait par exemple que là-bas, on va entendre parler finnois ou russe, que la nuit tombera tôt et qu’on sera souvent dans la pénombre. Mais on ne s’attendra jamais, tant la chose est improbable, à être accueilli en suisse-allemand aux CM de biathlon, dans le dialecte bernois le plus pur, par un «Grüessech, geits öich guet?», ou un «Wie heit ers hüt?». C’est pourtant ainsi qu’Heli Kukkonen, assistante de la chef de presse, a salué la délégation suisse, impressionnant les athlètes par ses connaissances du dialecte. Heli compte parmi les quelque 1700 bénévoles des CM de biathlon. 1 1Heli Kukkonen avec l’ours en bois de Kontiolahti, un des emblèmes de la région De nombreuses sculptures comme celle-ci garnissent le stade. 2Heli Kukkonen (à droite) en réunion avec la chef de presse Tiina Tykkyläinen. 8 a v r i l 2015 M Heli Kukkonen précise bien qu’elle est finlandaise, et non suisse. Un regard suffit pour ne plus en douter. Heli est grande, blonde et a le teint très clair: une Finlandaise de carte postale. Quel heureux sentiment pour les athlètes de la délégation suisse de biathlon que de pouvoir discuter dans leur langue aussi loin de leur pays – à la frontière russe, en Finlande, pays des mille lacs, sur la rive de l’un d’entre eux. Heli est arrivée en Suisse en 2002 après un petit crochet par l’Allemagne. Elle a postulé pour un stage dans une entreprise de cosmétiques à Sumiswald. Ayant obtenu le poste, elle s’est établie à Langenthal puis à Sumiswald. C’est à cette période qu’elle a accumulé ses connaissances presque parfaites du dialecte, demeurées intactes jusqu’à aujourd’hui. Après un deuxième séjour en Suisse, Heli Kukkonen a définitivement plié Christian Manzoni, coordinateur médias biathlon P h oto s: C hri st ia n Ma n zo n i 2 bagage pour retourner en Finlande, avant tout parce qu’elle avait le mal du pays. Elle travaille actuellement dans une entreprise qui fabrique des poêles en stéatite, en Carélie du Nord. C’est la cinquième fois que cette Finlandaise qui maîtrise le dialecte bernois s’engage comme bénévole dans une manifestation de biathlon. Ici, à Kontiolahti, elle a travaillé une fois comme attachée auprès des équipes, fonction qu’elle a reprise une fois à Holmenkollen. Pour ces CM, cette passionnée des langues officie comme assistante de la chef de presse. Heli avoue ne pas connaître les biathlètes suisses actuels. «Mais je connais Selina Gasparin et Matthias Simmen. Je viens d’ailleurs de rencontrer Matthias, qui travaille comme commentateur TV, au café des C h ri st i a n M a n z o n i médias.» SRG SSR DES EFFORTS CONSIDERABLES POUR DES IMAGES SPECTACULAIRES 2 1 10 kilomètres de câbles et 20 tonnes de matériel ont été acheminés par hélicoptère pour les courses du Lauberhorn. 2 La descente du Lauberhorn est le fleuron de la télévision suisse en ce qui concerne la retransmission de compétitions de ski. 3 20 caméramans sont à l’œuvre à Wengen pour offrir des images spectaculaires aux téléspectateurs. P hotos: SRG Ce que les diététiciens considèrent aujourd’hui comme une aberration était de bon ton dans les années 80 pour la Suisse, nation du ski alpin. A savoir, manger devant la télévision. Mais il s’agissait après tout d’encourager les héros du ski de l’époque, tels qu’Erika Hess, Vreni Schneider, Maria Walliser, Peter Müller et Pirmin Zurbriggen, que ce soit à l’aide de cloches de vache ou de fourchettes et couteaux. M Aujourd’hui encore, cela vaut la peine de suivre les courses de ski alpin à la télévision. Ne serait-ce que pour les images spectaculaires que la télévision suisse retransmet sur nos écrans. Il y a d’un côté les images et de l’autre, les efforts à fournir pour retransmettre ces images si impressionnantes. «La course à Wengen est pour nous la plus grosse production de l’année», explique Beat Zumstein, responsable de production pour les courses de ski à la SRG SSR. Plus de 20 caméras retransmettent des images haute définition dans 25 pays. Incroyable mais vrai, la télévision suisse installe 12 kilomètres de câbles au Lauberhorn pour la retransmission de la course. A cela s’ajoutent plus de 10 km de câbles à fibres optiques fixés dans le sol. Et qu’en est-il de l’utilisation de drones? La télévision suisse est presque une pionnière dans ce domaine et utilise des drones depuis 3 quelque temps déjà pour capturer des images exceptionnelles. «La RTS a utilisé un drone aux CM de VTT 2011 à Champéry pour la première fois lors d’une retransmission en direct. C’était une première en Europe. Lors des courses du Lauberhorn en 2012, un drone a été utilisé pour la première fois dans le but de retransmettre une compétition de ski alpin. Ces deux dernières années, il n’a pas été possible d’en utiliser en raison des consignes devenues plus strictes en matière de prises. Mais nous espérons pouvoir retravailler avec un drone en 2016», explique Beat Zumstein. Deux équipes livrent quelque 20 tonnes de matériel sur les sites de compétition suisses. A Wengen, le matériel est acheminé par train et par hélicoptère. «50 vols sont nécessaires pour que tout le matériel soit amené dans la montagne et ramené en plaine», rapporte Beat Zumstein. C’est une charge de travail considérable, mais qui vaut la peine, comme le prouvent chaque année les taux d’audience. Environ 988 000 téléspectateurs ont suivi les courses du Lauberhorn à la télévision cette année. Autrement dit: pendant les courses du Lauberhorn 2015, 988 000 repas ont été pris devant la télévision. Et probablement que quelques diététiciens férus de ski en faisaient D i a na F äh partie . . . a vri l 2 0 1 5 9 QUESTIONS À . . . 21 Questions à Camillia Berra Camillia Berra est le rayon de soleil du Swiss Freeski Team. La Valaisanne de 20 ans a véritablement pris son envol la saison dernière. En effet, elle s’est qualifiée pour la finale aux Jeux Olympiques de Sotchi et s’est offert un podium à l’European Freeski Open, tout comme lors de la Coupe du monde à domicile à Silvaplana. 10 A V r i l 2015 P hotos: Ldd. QUESTIONS À . . . a vri l 2 0 1 5 11 S w i ss c o m S N OW D A Y S uvenir Photo en so ée rn jou e d’un très spéciale. Un technicien de service at titré, presque com me pour les stars du ski à la télé . Cher journal Quand le réveil a sonné ce matin, cela faisait au moins une demi-heure que j’avais les yeux ouverts, tellement j’étais nerveux. Ce que je n’avouerai jamais, bien sûr. Après une douche rapide et un déjeuner copieux, j’ai flanqué un baiser sur la joue de ma mère, soucieuse comme à son habitude, en lui promettant d’être prudent. J’ai adopté une attitude détendue, comme toujours. Qu’avais-je donc à craindre? En définitive, j’allais tout simplement skier ce jour-là. Pour la toute première fois de ma vie. Sur le chemin de l’école, j’ai bien dû m’avouer que j’étais encore beaucoup plus nerveux que lorsque le professeur de maths m’avait surpris à tricher deux semaines plus tôt. Aujourd’hui, je n’avais rien à craindre de la sorte, car aucun cours de maths ni même d’allemand n’était inscrit sur mon horaire. Pas de contrôle ni de correction de devoirs non plus. Au lieu de cela, un car de tourisme, conduit par un chauffeur vraiment marrant, allait nous conduire directement à la station de ski. Une fois arrivés, mes copains de classe et moi-même avons été équipés de skis, de chaussures de ski, de bâtons et de casques. Même si, dans un premier voire un deuxième temps, les chaussures de ski me comprimaient passablement les chevilles, je me suis très vite senti dans la peau de Patrick Küng. Ou encore de Beat Feuz. Bref, dans la peau d’un véritable skieur professionnel. A part voler, il n’y a rien de plus beau (je crois) Avant de pouvoir rejoindre la piste, nous avons été répartis en groupes et confiés à un moniteur de A deux, ça va mieux. 12 a v r i l 2015 Ne pas lâche r maintenant : première mon tée en téléski aux Swisscom Snow Days . S w i ss c o m S N O W D A Y S ski. Du reste, le nôtre s’appelait Tom et nous racontait sans arrêt des choses amusantes. Il a par ailleurs fait preuve d’une patience à toute épreuve, nous expliquant sans relâche à quoi il fallait être particulièrement attentif dans la pratique du ski. Et ô surprise, après trois, quatre, cinq vaines tentatives, j’ai enfin réussi à négocier un virage et à effectuer, un peu plus tard, ma première descente "sans accident". J’avais du mal à y croire. La neige, la vitesse, la glisse, c’était unique, presque comme si je volais. La matinée est passée comme un éclair et tout à coup, je me suis retrouvé avec une faim de loup. Heureusement, les organisateurs avaient aussi pensé à ça. Les spaghettis étaient délicieux et je me suis donc enfilé directement une deuxième portion. Après avoir repris des forces, nous avons récupéré notre équipement pour entamer la deuxième manche, enfin je veux dire la deuxième partie de la journée. Je m’étais toutefois réjoui trop tôt, et j’ai dû de nouveau déchausser. Tom nous a expliqué qu’il fallait d’abord poser pour la photo de groupe et nous avons mis un moment pour nous mettre en place. Je pense néanmoins que la photo était très réussie, même si le photographe n’en était pas vraiment un mais plutôt un stagiaire de la Fédération suisse de ski. Ensuite, il était grand temps de reprendre la direction des pistes parfaitement préparées et de continuer à peaufiner le virage parfait. En effet, on ne devient pas champion du monde par hasard, n’est-ce-pas, Paddy? L’après-midi, nous avons même pu emprunter le remonte-pente pour rejoindre le sommet: un vrai grand moment! Malheureusement, il a fallu prendre congé du ski et de Tom beaucoup trop tôt. Les cars de tourisme nous ont finalement ramenés à l’école. A la maison, ma mère s’est réjouie de mon appétit et des belles couleurs de mon visage. Je lui ai raconté fièrement comment j’avais dévalé les versants les plus pentus, lui ai collé un baiser sur la joue en guise de bonne nuit et ai rejoint ma chambre heureux, bien qu’un peu fatigué, pour m’endormir aussitôt et rêver d’une carrière de skieur de compétition… Interview avec le conseiller national Matthias Aebischer En sa qualité de président de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national, le conseiller national Matthias Aebischer salue lui aussi les efforts conjoints de Swiss-Ski et de Swisscom. SwissSki a rencontré le conseiller national dans «son» domaine skiable, à Selital (BE), dans le cadre des Swisscom Snow Days à Berne. SWiss-Ski: Que pensez-vous des Swisscom Snow Days? Matthias Aebischer: C’est un projet fantastique. Les enfants qui, sinon, n’entreraient pas nécessairement en contact avec les sports de neige sont les premiers à en profiter. C’est pour moi un élément décisif. Grâce au soutien de Swisscom, cet hiver, le nombre d’enfants qui profiteront d’une journée dans la neige a presque doublé par rapport à l’année passée. Cette évolution vous incite-t-elle à l’optimisme pour l’avenir? Il faut applaudir des deux mains lorsque les donateurs privés qui s’engagent dans le sport d’élite financent aussi le sport de loisirs. Fondamentalement, je suis d’avis que cela ne suffit pas d’investir uniquement dans le sport d’élite. La base ne doit en aucun cas être négligée, ce qui implique de soutenir le sport de loisirs. Selon vous, les Swisscom Snow Days ont-ils un effet durable? Je suis souvent en contact avec des familles dont les enfants participent précisément à ce type de manifestations de sport de loisirs. Les parents apprécient que leurs enfants puissent pratiquer un sport de neige pendant toute une journée pour une somme modique, mais il n’est pas rare que cette journée soit la seule. Une raison étant que souvent, les familles manquent tout simplement de moyens financiers pour les sports de neige. Mon rêve pour l’avenir est d’élaborer des offres qui pourraient être utilisées par un vaste public. Il s’agirait par exemple de louer des équipements de ski à un prix abordable dans les écoles ou directement en station, comme c’est le cas lors des Swisscom Snow Days. Christoph Wälchli P hotos: S te pha n L a nz / S wi ss- Ski Sw issco m S n owDays Un r national le conseille soutien: t en in ém Matthias Aebischer . Les pistes de ski plutôt que la salle de classe: cet hiver, quelque 6000 écolières et écoliers de 15 villes suisses profiteront d’une journée de sports de neige dans le cadre des Swisscom Snow Days. Grâce à l’engagement du nouveau sponsor principal et à de nombreux partenaires régionaux, ce nombre a presque doublé par rapport à l’année dernière. L’objectif du projet est de permettre à un maximum d’enfants qui, sinon, n’auraient pas eu accès aux sports de neige d’avoir un premier contact avec le sport national suisse. Les enfants sont encadrés par des moniteurs de ski et de snowboard professionnels ainsi que par des bénévoles des ski-clubs. a vri l 2 0 1 5 13 SWISS-SNOWBOARD GIRLS CAMP Une véritable situation gagnant-gagnant «Waouh, c’est super cool!» résonnait déjà dans les couloirs lumineux de l’auberge de jeunesse de St-Moritz l’année dernière. Fin avril 2014, 25 jeunes snowboardeuses âgées de 7 à 18 ans ont participé au SwissSnowboard Girls Camp. Toutes se sont beaucoup amusées, que ce soit sur les pistes ou dans l’auberge de jeunesse ultra moderne, au pied de la forêt de Staz. Fin avril 2015, le camp accueillera un nouveau groupe. 14 a v r i l 2015 SWISS-SNOWBOARD GIRLS CAMP découvrir leurs propres limites et d’apprendre à les dépasser. C’est excellent pour la confiance en soi, et ce, pas uniquement pour leurs compétences sur la neige», explique l’initiatrice Ursina Haller. Une atmosphère décontractée Pendant ces quatre journées en Engadine, les snowboardeuses séjourneront, comme l’année dernière, à l’auberge de jeunesse préférée d’Ursina Haller, à St-Moritz. Avec ses diverses chambres de deux à six lits, celle-ci offre les conditions de logement idéales pour un camp: «Les filles apprécient par exemple énormément de partager une chambre à plusieurs. Il y règne à chaque fois un joyeux bazar», sourit la double finaliste olympique. Avec 25 passionnées de sport âgées de 7 à 18 ans, il peut parfois y avoir du boucan. Heureusement, ces éventuels excès de bruit ne gênent personne à l’auberge de jeunesse. «Nous apprécions énormément cette atmosphère décontractée. En tant que monitrices, nous nous réjouissons également de pouvoir réunir toutes les participantes sous le même toit et de regrouper les plus jeunes d’entre elles dans une chambre près de la nôtre», poursuit Ursina Haller. Une situation gagnant-gagnant pour tous Une infrastructure idéale, une atmosphère décontractée, de bons repas équilibrés et un tarif raisonnable pour la nuit: telles sont précisément les raisons pour lesquelles les Auberges de Jeunesse Suisses et leur réseau de 52 hébergements répartis dans tout le pays comptent, depuis l’automne dernier, parmi les fournisseurs officiels de Swiss-Ski et, partant, parmi les partenaires de la plus grande fédération de sports d’hiver. «Les Auberges de Jeunesse Suisses s’engagent pour le sport d’hiver et notamment pour sa relève», affirme Fredi Gmür, CEO des Auberges de Jeunesse Suisses, avant d’ajouter: «Notre offre comprend de très nombreux hébergements qui répondent aux besoins des passionnés de sports de neige. L’offre du wellnessHostel4000 à Saas-Fee devrait plaire aux professionnels, tandis que la relève devrait apprécier notre infrastructure adaptée aux sportifs ainsi que les tarifs abordables dans d’autres grandes destinations de sports d’hiver.»Thalia Wettstein P hotos: Michel van Grondel M Au printemps, des snowboardeuses de 7 ans et plus auront à nouveau l’occasion de rencontrer les meilleures coureuses de Suisse: cette année, la 5e édition du très populaire «Swiss-Snowboard Girls Camp» se déroulera du 23 au 26 avril à Corvatsch, en Engadine. Lors d’un atelier de trois jours, des stars du snowboard freestyle, telles U rsina Haller ou Sina Candrian, montreront aux jeunes snowboardeuses comment évoluer dans un half-pipe ou réaliser des sauts. Les jours passés dans la neige en compagnie des professionnelles doivent susciter l’enthousiasme des participantes pour ce sport. «Le snowboard est parfait pour les filles: en plus d’être ludique, il permet aux sportives de A u b e r g e s de Jeun esse S uisses – A ffi lia t ion 2 pour 1 d an s les Auberges de Jeun esse Suisses Les sportifs de la relève de Swiss-Ski ne sont pas les seuls à pouvoir profiter des conditions idéales des auberges de jeunesse: les membres de Swiss-Ski peuvent également demander à devenir membres des Auberges de Jeunesse Suisses pour une durée de deux ans au prix d’une année. En tant que membre des Auberges de Jeunesse Suisses, ils peuvent alors profiter de nombreuses offres en Suisse et à l’étranger. Pour de plus amples informations, consultez le site www.youthhostel.ch/swiss-ski-fr a vri l 2 0 1 5 15 Sponsors Lena Häcki compte parmi les grands espoirs du biathlon Jeune, talentueuse et ambitieuse Lena Häcki fait partie des jeunes talents montants du biathlon. Âgée de 19 ans, elle fait déjà forte impression. Elle s’est lancée dans le biathlon à 13 ans, presque un peu tard, après avoir participé à un Kidz-Trophy à Engelberg. Vous découvrirez dans cet interview ce qui la fascine dans le biathlon, les objectifs qu’elle poursuit et si son arme porte un nom. 16 a v r i l 2015 S p o ns o rs RUAG: Lena Häcki, d’où vous vient cette passion pour le biathlon? Lena Häcki: C’est le mélange de concentration et de précision dont il faut faire preuve au moment du tir ajouté à l’endurance et à la force nécessaires pendant la course qui me plaît dans ce sport. Le monde de l’endurance m’a toujours fascinée. Et c’est mon endurance que j’ai mis à l’épreuve et qui m’a finalement permis d’accéder au sport d’élite. P hotos: Nordi c Foc us L’endurance est-elle bénéfique également pour le tir? L’endurance est également un élément important lors du tir. Mais le principal attrait du biathlon est de relever le défi consistant à conjuguer deux facettes complètement distinctes. A cela s’ajoute une dimension supplémentaire du fait que les règles concernant les intervalles de départ, l’ordre des séances des tirs ou les pénalités en cas de tir manqué par exemple varient selon les différentes disciplines. Quel est pour vous votre plus grand succès jusqu’ici? Le point fort de cette année a été très clairement pour moi la qualification pour les Championnats du monde jeunesse et juniors. De plus, ma 12e place à Antholz m’a permis de me qualifier pour les Championnats du monde en Finlande. Mais étant donné que je suis encore relativement jeune, mon objectif était avant tout les Championnats du monde juniors qui ont eu lieu cette année à Raubitschi (BLR). Quelle histoire vous lie à RUAG? Les deux 1res places en sprint et en poursuite lors de la RUAG Swiss Cup de l’an dernier à Sörenberg (rires). RUAG est aussi mon sponsor principal depuis presque un an. L’entreprise soutient également toute l’équipe nationale suisse de biathlon et sponsorise depuis sept ans les cartouches à percussion annulaire RWS. Le biathlon a indéniablement gagné en popularité. Le ressentez-vous également? Quelles pourraient en être les raisons? Sans aucun doute. Le biathlon existe depuis très longtemps. Le ski et le tir ont joué un rôle important dans le domaine militaire au XVIIIe siècle déjà. Mais je pense que la discipline est devenue vraiment populaire lorsqu’elle a été retransmise à la télévision et que la nation du ski suisse a remporté de grands succès. Quels sont vos objectifs personnels? Nourrissez-vous d’autres ambitions? Mon plus grand atout étant le ski de fond, je souhaite clairement m’améliorer au tir. En plus d’un bon classement aux Championnats du monde juniors, je souhaite obtenir des résultats constants et me battre pour les premières places en Coupe du monde. Et naturellement, le souhait de tous sportives et sportifs est de participer un jour aux Jeux Olympiques. Quels sont vos plans pour les mois à venir? Je débuterai mon école de recrues pour sportifs d’élite mi-mars à Macolin. Et si mes résultats sportifs le permettent, j’espère décrocher une des 18 places tant convoitées de soldat contractuel pour sportifs d’élite. Encore une question . . . Avez-vous donné un nom à votre arme? (rires) Pas encore. Je cherche encore le nom adéquat, mais je n’ai pas encore pu me déciC l emen s G äh w i le r der. e t B r i g itt e G rü n i nge r, RUA G RUAG Ammotec fabrique des munitions pour les athlètes olympiques et les perfectionnent avec l’aide de ces derniers. Les biathlètes ont besoin de munitions précises et uniformes, qui répondent aux exigences élevées pour tous types de temps (vent et mauvaises conditions météorologiques). En début de saison, chaque arme est équipée des bonnes munitions après de minutieux réglages. a vri l 2 0 1 5 17 S i m o n A m m a n n J u m p Pa r c o u r s Simon Ammann Jump Parcours à Einsiedeln C’est un soleil radieux et une véritable équipe de tournage qui attendaient les élèves zurichois au Simon Ammann Jump Parcours à Einsiedeln, ainsi que Simon Ammann en personne. Comme l’on pouvait s’y attendre, l’enthousiasme des enfants était presque sans limite, tout comme leur motivation. Ils ont ainsi enchaîné les sauts les uns après les autres, tels des petits Simon Ammann. M C’est toujours impressionnant à voir : au début, les enfants n’ont encore jamais chaussé de skis et arrivent à peine à tenir debout avec; ils parviennent encore moins à avancer, même lorsqu’il s’agit uniquement de glisser sur la neige. Et au bout de deux heures, on retrouve ces mêmes enfants en train de sauter depuis le petit tremplin. «C’est tout simplement magnifique de voir à quel point les enfants sont motivés, d’observer leurs progrès petit à petit et de les regarder s’amuser de plus en plus», déclare Gary Furrer, directeur Sport de loisirs chez Swiss-Ski. Pour conclure cette passionnante double leçon, six élèves de primaire particulièrement courageux se sont même risqués sur le grand tremplin d’animation – et sont revenus rayonnants après leur saut réussi. Tout cela ne s’est naturellement pas déroulé sans chutes. Après tout, cela arrive même aux meilleurs sauteurs du monde. Grâce au soin méthodique et à l’application avec lesquels sont mises en place les installations, les quelque mille enfants qui ont testé le Simon Ammann Jump Parcours cette année ne se sont jamais blessés. Un des temps forts de cette séance était bien sûr la présence de Simon Ammann, qui a donné son nom au parcours. Le sportif a non seulement pris le 3 1Photo de groupe avec deux Simon Ammann: un en chair et en os et un en carton 2 Tout le monde a demandé des conseils au quadruple champion olympique. 3Personne n’est trop petit pour être un mini Simon Ammann. 4Une équipe de tournage a accompagné les élèves de primaire sur le Simon Ammann Jump Parcours à Einsiedeln. Elle a fait preuve d’autant d’engagement que les écoliers. Un drone a même été utilisé. 18 a v r i l 2015 temps de répondre à toutes les questions des enfants, mais il leur a aussi fourni de précieux conseils pour leurs premiers essais sur le tremplin. A la fin, le grand champion a montré lui-même aux jeunes sauteurs comment faire en sautant sur le tremplin d’animation avec des skis de débutant en plastique. En faisant ce saut, le quadruple champion olympique a définitivement conquis le cœur des enfants, leur enthousiasme ne connaissant plus auDia n a Fä h cune limite. P hotos: S wiss- Ski , K opterc am 1 2 4 sno w b ao r d Il y a de la tension dans l’air Pour une fois dans le half-pipe avec le c hampion olympique: Iouri Podladtchikov et les enfants lors des CS de freestyle de l’an dernier. P hotos: Marc WeilerPhotogra p h Avant que la saison d’hiver ne touche à sa fin, il reste encore un évènement de taille pour les meilleurs snowboardeurs suisses. Ces prochaines semaines, les champions suisses seront désignés dans les trois disciplines du snowboard alpin, du snowboardcross et du freestyle. La lutte pour les titres promet d’être passionnante! M Le coup d’envoi des trois Championnats sera donné par les CS de snowboard alpin à Grächen. Organisée pour la première fois dans la station valaisanne, la compétition se disputera dans la nouvelle discipline olympique du slalom parallèle. Le 4 avril, samedi de Pâques, les meilleurs spécialistes de snowboardcross suisses termineront leur saison avec les Championnats à Sedrun. Deux semaines plus tard, les Swiss Freestyle Champs auront lieu à Corvatsch. Ces compétitions pour les disciplines de slopestyle et de half-pipe auront lieu conjointement avec les freeskieurs, comme l’année dernière. Les trois Championnats suisses serviront également de finale du Tour de l’Audi Snowboard Series pour chacune des disciplines. La première édition des Championnats suisses à Grächen promet des émotions fortes: la championne olympique Patrizia Kummer remportera-t-elle enfin son premier titre de championne suisse dans son Médaillé d’argent aux Jeux Olympiques, Nevin Galmarini entre en piste en tant que tenant du titre à Grächen. En 2014, Emilie Aubry a remporté le titre de championne suisse de snowboardcross devant Sophie Hediger et Jenny Pleisch. canton? Notons qu’un Olympia Family Kids Day aura lieu la veille; il permettra à tous les intéressés de passer l’après-midi sur les pistes avec Patrizia Kummer à un prix avantageux. Chez les hommes, le duo de choc Nevin Galmarini et Kaspar Flütsch sera attendu au départ; il devra affronter les jeunes montants Silvan Flepp et Dario Caviezel. Du côté des Championnats suisses de snowboardcross, il y aura plusieurs prétendantes et prétendants prometteurs aux médailles d’or. Des duels passionnants et des heats âprement disputés seront au rendez-vous. En ce qui concerne les CS de freestyle, les rôles de favorites pour le slopestyle dames reviendront aux médaillées des CM en big air Elena Könz et Sina Candrian. En half-pipe, une seule question brûle les lèvres: le champion olympique Iouri Podladtchikov parviendra-til à défendre son titre de l’an dernier contre la forte concurrence de ses coéquipiers Christian Haller, Jan Scherrer et David Hablützel? Quoi qu’il en soit, la lutte pour les titres nationaux promet d’être passionnante. Que la meilleure et le meilleur gagnent! D av i d Hü rz e l e r a vri l 2 0 1 5 19 En Bref H ous e of Swit zerland: un gran d m e rci ! Présente lors de chaque Championnats du monde ou Jeux Olympiques, la House of Switzerland est presque devenue un lieu magique avec un pouvoir d’attraction auquel quasiment personne ne peut résister. C’est également ce qui s’est passé à Vail à l’occasion des CM de ski alpin, où Swiss-Ski et St-Moritz ont conjointement assuré la gestion du traditionnel lieu de rencontre des passionnés de ski, des athlètes et des fonctionnaires. Pendant 15 jours, l’hôtel Sonnenalp de Johannes Fässler, originaire de l’Allgäu, a été un bastion résolument suisse; ensemble, les hôtes ont vibré, tremblé, souffert avec les athlètes et célébré leurs succès en trinquant. La House of Switzerland 2015, c’est maintenant de l’histoire ancienne. Mais quelle belle histoire! Elle a sur- So u tie n aux t ale nts d u sk i d e fo nd et d u b i a thlon Bonne nouvelle pour les talents du ski de fond et du biathlon: à l’avenir, pour chaque carte de saison suisse vendue, un franc sera reversé au nouveau projet de Loipen Schweiz «Promotion de la relève pour les talents du ski de fond et du biathlon». Le montant considérable de près de 30 000 francs devrait bénéficier aux jeunes athlètes en possession de la Talent Card nationale. Ces derniers ont eu la possibilité de déposer une demande auprès de Loipen Schweiz jusqu’au 15 janvier. Sur les 60 ath- 3 es Ch am pio nnat s s u is ses am at e ur s de sk i a lp i n 2 0 1 5 Peter Bloch, chef Organisation de compétitions (COC) sortant, est dans son élément. Originaire du Simmental, il communique les «règles du jeu» aux participantes et participants ambitieux des Championnats suisses amateurs de ski alpin organisés cette année à Elm le 28 mars. 20 a v r i l 2015 lètes de ski de fond et de biathlon y ayant droit, 46 se sont manifestés. Ils ont tous reçu un premier versement de CHF 500.– en tant que contribution de base. Fin mars, certains d’entre eux recevront également des primes de succès. A G ENDA C h a mp i o nna ts suisses 21 mars 2015 C S d e sk i d e f o nd à K a nd er ste g , l on gue d i sta nc e 2 3 – 2 9 m a r s 2015 CS de ski alpin à St-Moritz tout été rendue possible grâce aux sponsors et aux auxiliaires qui, en coulisses et sur le devant de la scène, ont veillé au bon déroulement de cette quinzaine. Ils méritent tous un grand merci pour leur soutien, leur excellente collaboration et leur super mise en œuvre. Un merci particulier au chef cuisinier suisse Daniel Lehmann du restaurant Moosegg ainsi qu’aux bonnes âmes de la House of Switzerland Caterina Wehrli et Anni Erlacher. «Nous ne sommes pas uniquement rentrés en Suisse avec trois médailles, mais aussi avec beaucoup de très bons souvenirs», estime Annalisa Gerber, responsable Sponsoring & Events chez Swiss-Ski. Et elle ajoute: «Rendez-vous dans la House of Switzerland 2017!» 28 mars 2015 C S d e tél ém a r k à Va ls 28 mars 2015 C S d e sk i cr o ss à Saas- Fee 28 mars 2015 C S d e sk i alp i n Amateurs Elm A udi S ki cross Tour 28/29 mars 2015 Saas-Fee (Championnats suisses/ finale du Tour) Pour de plus amples informations et les inscriptions: www.audiskicross.ch Gran d Prix Mi g ros La plus grande course de ski européenne pour les jeunes âgés de 8 à 16 ans offre à chaque participant une expérience inoubliable sur la Swiss Ski c ross Kids Tour piste! 22 mars 2015 Hoch-Ybrig 21 mars 2015 29 mars 2015 Nendaz Melchsee-Frutt 28/29 mars 2015 Les Crosets (finale de la saison) Pour de plus amples informations et les inscriptions: www.audiskicross.ch Inscrivez-vous dès maintenant sur www.gp-migros.ch 2 8 – 2 9 M ARS 2015 C S DE BIATH L ON À LENZERHEIDE 29 mars 2015 C S d e sno wb o a r d à G r äc h en 4 a v r i l 2015 C S d e sno wb o a r dc ross à S ed r u n 1 7 /18 a v r i l 2015 C S d e sno wb o a r df r eesty l e à C o rv a ts c h M a nif esta ti o ns Swiss- Ski Swiss Freeski T our 22 mars 2015 Bellwald, Tour valaisan 28/29 mars 2015 OPEN Crans-Montana Fa mi gros S ki D ay 16–19 avril 2015 Le Famigros Ski Day succède au CHAMPS & OPEN Corvatsch Rivella Family Contest et fêtera sa première édition au cours Pour de plus amples informations de la saison 2014/2015. sur le Swiss Freeski Tour: www.swissfreeski.ch 22 mars 2015 Meiringen-Hasliberg 29 mars 2015 Morgins Inscription sur www.famigros-ski-day.ch S wis sc om J u n io r Tea m 2015 A u d i S no wb o a r d Series 20–22 mars 2015 SBX Lenk (Gold Series) 29 mars 2015 PSL SM Grächen (Championship) 4 avril 2015 SBX SM Sedrun (Championship) 16–18 avril 2015 Freestyle SM Silvaplana, Corvatsch (Championship) Swiss Freeski D ays 21 mars 2015 Bettmeralp 14 avril 2015 Corvatsch Pour de plus amples informations et les inscriptions: www.swissfreeski.ch Oer likon Swiss Cu p Les dates des épreuves de l’Oerlikon Swiss Cup 2014/2015 se trouvent sur www.swiss-ski.ch. Pour de plus amples informations sur l’Audi Snowboard Series: www.audisnowboardseries.ch Les 34 Championnats du monde juniors FIS de ski alpin se sont déroulés du 5 au 14 mars 2015 à Hafjell en Norvège. La Suisse a été représentée par 16 espoirs de la relève très prometteurs, qui ont intégré le Swisscom Junior Team 2015 grâce à leurs bonnes performances. Pour voir quels sont les résultats des successeurs de Lara Gut et Cie à Hafjell, voir la page: http://www.swiss-ski.ch/fr/ sport-de-competition/ski-alpin/ swisscom-junior-team.html 28/29 mars 2015 Lantsch (Championnats suisses Elite, finales des catégories Kids, Challenger et Elite) Pour de plus amples informations: www.swiss-ski.ch es P H otos : LDD. Leon teq Biath lon Cu p La Leonteq Biathlon Cup compte trois catégories: Kids (elle-même divisée en différents niveaux correspondant à l’âge des enfants, de M11 à M15), Challenger et Elite. Cou pe Jeun esse Oc h sn er Sport Championnats suisses Jeunesse A u d i S no wb o a r d Kids Day 21 mars 2015 21 mars 2015 Metschalp, Frutigen Bettmeralp Slalom géant 12 avril 2015 22 mars 2015 Corvatsch Metschalp, Frutigen Slalom De plus amples informations Pour de plus amples informations: sont disponibles sur www.swiss-ski.ch www.audisnowboardseries.ch/talent Swiss Cu p 28 mars 2015 Langis (finale) Pour de plus amples informations: www.swiss-ski.ch a vri l 2 0 1 5 21 10 toujours à jour X-BIONIC The TRICK Running Shirt Man CHF 119.00 maintenant seulement 107.10! Art. 1151 su % Ra rX jus -Bio n qu ’à ic pr 10 .4. odui 20 t 15 s ! ba is X-BIONIC The TRICK Running Shirt Lady CHF 119.00 maintenant seulement 107.10! 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Art. 1155 • Système de climatisation corporelle automatique, compression partielle, odeur neutre • Système à lamelles pour stocker la chaleur et optimiser la transpiration Tailles: S, M, L, XL, XXL Colloris Unisex: rouge/blanc CHF 69.00 maintenant seulement 62.10! Art. 1151 • Forme anatomique droite / gauche avec protection des orteils et du talon • Forte dimuniution de la compression partielle 21mmHg à la cheville et au mollet 15mmHg • Améliore l’apport d’oxygène et de nutriments dans les muscles ainsi que la circulation sanguine • Parfait pour avant, pendant et après le sport Tailles: 35-38, 39-42, 43-46 (nécessairement indiquer la circonférence du mollet!) / Coloris Unisex: noir/vert, vert/blanc Tous les autres produits et plus d’infos sur www.pro-design.ch ou par télephone au 062 858 28 21 Magazine WM Vail / Beaver Creek Pas d’événement majeur sans volontaires Aujourd’hui, tout événement sportif majeur serait impossible à réaliser sans l’aide précieuse de volontaires prêts à fournir un travail bénévole. Les mondiaux de Vail / Beaver Creek n’ont pas fait exception. Plus de 2000 volontaires, dont des Suisses, ont dû être recrutés. 300 d’entre eux pour rejoindre la célèbre «Talon Crew», responsable de la sécurité des pistes et surtout de la préparation professionnelle des pistes de compétition. Des volontaires de plus de dix nations, dont une poignée de Suisses, faisaient partie de cette équipe triée sur le volet. Brad Ghent, chef de la Talon Crew: «L’ambition de notre équipe est de préparer les meilleures pistes de compétition de tout le cirque de la FIS.» Et il sait de quoi il parle, d’une part en tant qu’ancien coach de l’US Ski Team en Europe et aussi parce que l’une de ses filles, Abby, est actuellement active en Coupe du monde en tant que skieuse de vitesse. Beat Cane et Gino Cavegn sur la Birds of Pray. Brad Ghent, Manager Talon Crew, avec l’assistante Sue Schwartz. Soutien venu de Suisse Beaucoup de neige doit être déplacée de la piste. Une tempête de neige, qui eut pour conséquence le report d’une course, occasionna un travail supplémentaire important. Déplacer 40 cm de neige fraiche des pistes est un véritable travail de titan. Mais le lendemain, tout était prêt et les courses purent débuter. Reconnaissance de la part des hautes instances Les volontaires travaillent certes dans l’ombre, mais la reconnaissance du travail effectué est énorme. Ainsi il n’est pas rare que le directeur de course FIS en personne remercie les participants pour l’état impeccable des pistes. Les coaches eux aussi signalisent volontiers leur satisfaction. Mais la plus grande reconnaissance pour l’équipe est celle des coureurs. Lorsque, à la fin d’une journée de course, les compétiteurs interpellent les membres de la Talon Crew et leur lancent un «great job guys», un sourire apparait sur le visage des volontaires qui savent alors que les efforts fournis en valaient la peine. Etre volontaire au sein de la Talon Crew est un travail astreignant mais aussi gratifiant. L’esprit de solidarité au sein de l’équipe est énorme. Tout le monde tire à la même corde. Elly Kehoe, Volunteer Manager, le résume ainsi «Talon Crew rocks». Des délégations de Saint-Moritz (mondiaux de 2017) et de Pjöngjang (Jeux Olympiques de 2018) étaient présentent à Beaver Creek pour observer et apprendre de l’organisation parfaite des Américains. Des volontaires du monde entier joueront un rôle prédominant également à ces événements. Une aide précieuse sans laquelle le déroulement de tels événements majeurs ne serait plus Beat Cane possible de nos jours. avril 2015 Snowactive 23 Photos: Ldd. Deux Suisses sont venus renforcer la Talon Crew: Gino Cavegn de Sedrun et Beat Cane de Hirzel. Gino Cavegn était autrefois coach assistant de Brad Ghent au sein de l’US Ski Team. Il a également un passé d’entraîneur auprès de Swiss-Ski. Beat Cane était autrefois handballeur de pointe et a participé avec succès à des championnats de Suisse de ski des entreprises. Gino Cavegn: «En tant qu’ancien coach et professeur de ski, j’ai passé plusieurs années outremer. Lorsque Brad Ghent m’a sollicité, j’ai accepté sans hésiter.» Les deux Suisses ne se connaissaient pas avant leur engagement, mais ont fait le voyage ensemble à Denver. Une fois arrivés à Beaver Creek à deux heures du matin, ils ont dû se lever déjà quatre heures plus tard. Le premier jour de travail était au programme. Il s’agissait d’installer les filets de sécurité (A et B), de mouiller la piste et de la préparer de sorte qu’elle soit prête pour la compétition. Le travail de préparation en vue des premières courses fut très intensif – chaque jour, l’équipe au complet se réunissait à 6h30 près du télésiège puis, après le briefing des chefs de section, se rendait sur la piste pour effectuer le travail. Sorel Sport Heart SOREL équipe Swiss-Ski Sport Heart est le nouveau partenaire de «I believe in you» Dès le 1er mai 2015, SOREL deviendra équipementier officiel de Swiss-Ski. Plus de 600 athlètes hommes et femmes ainsi que tout le staff seront équipés en septembre prochain des bottes d’hiver modèle 1964 Premium CVS. «Swiss-Ski est le partenaire idéal pour booster l’image de la marque de SOREL», se réjouit Bruno Kiser, responsable de SOREL pour la Suisse et l’Autriche. A travers les athlètes de Swiss-Ski les valeurs de la marque SOREL sont transportées vers les consommateurs. «Avec une énergie débordante, beaucoup de courage et autant de plaisir, les porteurs de produits SOREL veulent faire avancer le monde. Et les athlètes de Swiss-Ski nourrissent la même ambition», précise Bruno Kiser. 1964 Premium CVS Le choix est tombé sur le modèle 1964 Premium CVS, des bottes d’hiver très tendance. Les bottes sont dotées d’un chausson intérieur amovible en feutre de 9 mm ainsi que d’un insert protégeant du froid et gardent les pieds au chaud jusqu’à une température de moins 32 degrés. La coque en caoutchouc vulcanisé est entièrement imperméable. Depuis l’été 2013, les athlètes hommes et femmes, les associations et les organisateurs d’événements peuvent pré senter leur projet sur la plateforme de crowdfunding (financement participatif) «I believe in you» et trouver des fonds grâce au soutien individuel de personnes privées. Depuis cette année, Sport Heart est partenaire de «I believe in you» et aide à la réalisation de projets de sports marginaux en doublant la mise de personnes privées. www.ibelieveinyou.ch, www.sportheart.ch Partenaire de premier choix Pour Swiss-Ski, SOREL est un partenaire de premier choix: «La marque est très populaire parmi les athlètes. Aujourd’hui déjà, de nombreux sportifs portent des produits SOREL durant leurs loisirs», dit Stefan Brütsch, Chef Marketing et président du Comité directeur adjoint de Swiss-Ski. Le début d’une coopération fructueuse: les fondateurs de «Sport Heart» Marco Schlatter (tout à gauche) et René Schnüriger (tout à droite) avec les initiateurs de «I believe in you» Mike Kurt (à gauche) et Philipp Furrer (à droite). Photo: Roni Haug Advertorial Le bonheur des vététistes: La nouvelle collection All Mountain Bike de ZIENER pour vététistes ambitionnés! Pour les fans d’Enduro et de vélo tout terrain, il ne s’agit pas seulement d’atteindre le sommet, mais surtout de s’amuser dans la descente. Par des sentiers boueux en forêt ou des flowtrails rapides et poussiéreux avec sauts et virages relevés – plus les descentes sont techniques, mieux c’est. Alors seulement, le cœur du vététiste s’emballe! Pour la première fois cette saison, les All Mountain Biker défieront la gravité équipés d’une collection conçue spécialement pour eux. Des vêtements VTT de haute technicité qui, au niveau du look et du feeling, répondent aux plus hautes exigences de ce groupe cible. 24 Snowactive avril 2015 L’équipement comprend les Shorts Caprie Man et Chara Lady, cools et hautement fonctionnels. Ces shorts très polyvalents sont toujours à la hauteur, que ce soit dans le Park pour VTT, dans le terrain ou lors de courtes ascensions. En longueur, ils arrivent presque jusqu’aux genoux, pour un look décontracté mais aussi comme protection supplémentaire en cas de chute. Et au premier coup d’œil, ils ne ressemblent pas à des shorts pour vététistes. La poche latérale gauche avec fermeture-éclair est en plus pratique pour y ranger des accessoires. Le Speed X_Function Pad antibactérien et travaillé sans coutures du pantalon intérieur est facilement et rapidement amovible. Les étoffes extrêmement légères se distinguent par leur haute fonctionnalité – elles sont agréablement rafraichissantes. La taille flexible évite tout point de pression. La coupe ergonomique et les matériaux stretch garantissent le confort et une grande liberté de mouvement dans toutes les manœuvres. Parfaitement adaptés aux shorts, voici les Lightweight-Trikots en version Shorts Caprie Man et Chara Lady Lightweight-Trikots manches courtes ou manches longues dans des designs cools pour une liberté de mouvement parfaite sur le VTT. Les ourlets entièrement collés assurent un plaisir à vélo sans frottement désagréable et répondent aux plus hautes exigences de la scène. Une poche à fermeture-éclair au dos offre un espace de rangement parfait et la protection contre les UV intégrée augmente l’exposition maximale au soleil jusqu’à une durée de huit heures. Afin de prévenir les mauvaises odeurs, des agents antibactériens évitant la formation de sueur sont incorporés. Et comme protection ultime contre les éléments, ZIENER a créé une veste softshell à capuche moderne, résistante au vent et hydrofuge, comportant deux poches latérales avec fermetureéclair et entièrement ajustée à la collection du point de vue style et fonctions. Plus d’infos sous www.ziener.com HEAD L’héritage Legacy – héritage en français – est le nom d’un nouveau ski de la maison HEAD. Et le nom est programme: la qualité et l’innovation, des valeurs chères aux pionniers de HEAD, ont été transmises de génération en génération et sont vécues. L a r a q u e t t e à n e i g e q u i de v i e n t s k i KlimbSki – nouveauté mondiale venue de Suisse Un produit suisse qui aimerait faire fureur: à peine lancée sur le marché, la marque KlimbSki peut enregistrer ses premiers succès. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce drôle de nom qui associe l’ascension à la descente? A première vue, KlimbSki, produit développé et fabriqué au Tessin, est une raquette à neige solide et ingénieuse munie de 20 crampons et aux dimensions 650 sur 210 mm qui promet une accroche sûre lors de l’ascension dans n’importe quel type de terrain. La particularité de ces outils d’ascension est que, une fois arrivé au sommet, ils se transforment en skis courts grâce à un simple geste et sans devoir ôter les chaussures des fixations. Un clic suffit pour modifier les KlimbSki du mode «klimb» en mode «ski». Ainsi, fini les descentes astreignantes et inévitables avec des raquettes à neige ordinaires. En revanche, l’on peut dévaler les pentes comme sur des skis courts, peu importe le type de neige – de la poudreuse au névé. L’une des têtes pensantes derrière le produit KlimbSki est Luca Tamanti. Cet ingénieur de l’aérospatiale a apporté une contribution déterminante dans le choix de matériaux légers et en même temps robustes pour la construction de ce nouvel engin de sport. Comme le précise Elio Tamanti, Sales Director chez KlimbSki, il s’agit là d’une réelle nouveauté mondiale qui de surcroît est produite en Suisse. Même si les prix ne sont pas insignifiants (CHF 384.– pour les KlimbSki, CHF 180.– pour les chaussures KS Boot spéciales correspondantes), l’intérêt est très grand selon Tamanti. Cela sans doute parce que les KlimbSki allient la marche au ski de manière innovante, permettant ainsi de combler le manque des raquettes à neige «courantes». Et si le terrain devait ne pas se prêter à la descente en mode ski, l’on peut évidemment redescendre en Christine Kopp mode «klimb». X-Bionic C o l u mb i a Succès mondial Freedom Projekt Depuis cette saison, X-Bionic équipe les athlètes de ski alpin de Swiss-Ski de l’Energy Accumulator® EVO et de chaussettes de ski Patriot version Patriot-Swiss-Edition. Cette coopération prometteuse est le trait d’union entre le sport de pointe suisse et l’une des marques du secteur vestimentaire sportif les plus primées avec siège à Wollerau. A propos, l’équipe de Snowactive porte également des vêtements fonctionnels signés X-Bionic. D’avantage d’infos sur www.x-bionic.ch/ experience/swiss-ski. Produits également disponibles sur www.pro-design.ch avec dix pourcent de rabais pour les lectrices et lecteurs de Snowactive. Depuis novembre 2014, Columbia est partenaire et équipementier du «Freedom Project». Ce programme de protection unique en son genre a été fondé par Jacques Olivier Travers – connu comme l’homme qui apprend aux aigles à voler. Le but est de redonner une totale indépendance de vol aux aigles qui ont grandi en captivité afin qu’ils puissent devenir autonomes et survivre dans un environnement naturel. Le docu-fiction sera projeté au printemps 2015 dans les salles de cinéma d’Europe. Le résultat de cette philosophie est un nouveau ski du nom de LEGACY qui sera distribué en exclusivité en Suisse l’hiver prochain et qui a été présenté avec fierté par les responsables de HEAD au salon international du sport ISPO 2015. Le parrain du HEAD Legacy 2015/16 à l’optique particulière n’est autre que Didier Cuche. Son sens de la perfection et son amour du détail se reflètent dans ce modèle qui sera distribué exclusivement par des commerces spécialisés triés sur le volet. Pourquoi? Ce noble ski est disponible en version pour hommes et en version pour femmes dans diverses longueurs. Mais le nombre est limité à 999 paires qui portent chacune la signature de Didier Cuche et sont numérotées. Toutes les informations de détail et où le ski sera disponible en Suisse prochainement sur www.head.com/ski avril 2015 Snowactive 25 ski closing KROKUS, RONAN KEATING ET LAURA PAUSINI POUR CLORE LA SAISON Dans les régions de ski, les événements de «ski closing» se réjouissent d’une conjoncture florissante. Alors qu’il y a dix ans, l’on pouvait encore les compter sur les doigts d’une main. L’événement le plus important en Suisse est le Snowpenair sur la Kleine Scheidegg. Sans prétention à l’exhaustivité, Snowactive présente quelques points forts en Suisse et en Autriche. 26 Snowactive Avril 2015 AUTRES ÉVÉNEMENTS DE «SKI closing» Le Snowpenair sur la Kleine Scheidegg est le couronnement de la saison d’hiver au pied de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau et depuis 18 ans un événement à grand succès. Comme de coutume, le programme pour 2015 réunit des noms prestigieux. Le fondateur de l’événement, aujourd’hui encore en première ligne, est Urs Kessler, CEO des Jungfraubahnen. SUISSE AUTRICHE / VORARLBERG 23 AU 29 MARS 2015 29 MARS AU 12 AVRIL 2015 WORLDWIDE FESTIVAL LEYSIN TANZCAFÉ ARLBERG Le Worldwide Festival repose sur une idée simple: organiser un festival d’un genre différent qui propose un choix unique d’artistes dans un cadre idyllique! www.worldwidefestival.com Et voici les top shots du samedi 11 avril 2015 sur la Kleine Scheidegg: 28 MARS AU 12 AVRIL 2015 Du 29 mars au 12 avril 2015, le «Tanzcafé Arlberg» propose l’après-ski comme autrefois à Lech-Zürs am Arlberg. En clôture de saison, diverses formations de jazz, soul, rock’n’roll et swing se produisent sur la Rüfiplatz, dans le domaine skiables et dans les hôtels. www.tanzcafe-arlberg.at Major B., originaire d’Interlaken, ouvrira le bal du Snowpenair. Major B.uddys n’hésite pas à pousser la créativité en mélangeant différents styles et paroles, orientés à contre-courant. Krokus. Depuis presque 40 ans maintenant, Krokus est synonyme d’un rock d’une qualité incroyable, honnête et artisanal. Plus de 14 millions de disques vendus, des tournées mondiales, des disques d’or et de platine aux ÉtatsUnis et au Canada. Ronan Keating est l’ancien chanteur vedette des Boyzone. Il est aussi le plus charismatique et le plus populaire des artistes solo masculins d’Irlande. Laura Pausini. La carrière de tous les superlatifs. Avec plus de 70 millions de disques vendus dans le monde, Laura Pausini n’est pas seulement une superstar italienne: même loin de chez elle, cette chanteuse charismatique originaire de Solarolo (Ravenne) a conquis le cœur de millions de fans ces 20 dernières années. SKI AND SNOW FIESTA VILLARS-SUR-OLLON Prestations musicales live gratuites sur les pistes et dans les villages. Profitez à fond du soleil de printemps, d’activités et d’événements divers. www.villars.ch 2 AU 6 AVRIL 2015 COVER FESTIVAL DAVOS Durant les journées de Pâques, les meilleurs cover ou tribute bands internationaux vont mettre de l’ambiance à Davos en interprétant d’innombrables tubes célèbres pour danser et chanter. www.davos.ch/cover-festival 14 AU 18 AVRIL 2015 ZERMATT UNPLUGGED Le festival d’auteurs-compositeurs-interprètes a été fondé par Thomas Sterchi et Marco Godat en 2007. Se sont produits jusqu’à présent, entre autres: Alanis Morisette, Billy Idol, Jason Mraz, Amy Macdonald, Suzanne Vega ou Lionel Richie. www.zermatt-unplugged.ch 26 AVRIL 2015 FÊTE DE LA NEIGE DE PRINTEMPS SAMNAUN Photo: Ldd. Les tickets pour le concert sont disponibles avec ou sans le voyage en train depuis Interlaken (à partir de CHF 110; enfants à partir de CHF 40.–). Les tickets combinés ou VIP donnent droit à 1 journée de «divertissement Jungfrau», valable le 11 avril 2015. Plus d’infos: www.jungfrau.ch/snowpenair Profitez le matin des pistes fraichement préparées de la Silvretta Arena Samnaun/Ischgl et vibrez l’après-midi en assistant au concert du groupe Unheilig. www.engadin.com/events/top-events/ fruehlings-schneefest/ 7 FÉVRIER AU 11 AVRIL 2015 BREGENZERWALD SKI&CONCERT Musique internationale de haut niveau de style pop, rock, blues ou encore Irish folk ainsi que des groupes de la nouvelle scène populaire se produisent sur la scène en plein air près du Sporthotel Steffisalp à Warth. Musique live tous les samedis du 7 février au 11 avril 2015 à partir de 14h30. www.warth-schroecken.at 24 AU 26 AVRIL 2015 20 E FÊTE DE PRINTEMPS D’OBERLECH Chaque année, les habitants d’Oberlech organisent une fête mémorable à l’occasion de la fin de la saison d’hiver et accueillent le proche printemps dans la bonne humeur. www.oberlech.com/oberlecher-fruehlingsfest 11 AVRIL 2015 WATER ATTACK ET BEACHPARTY À GARGELLEN Avec une grande beachparty près de la station amont ainsi qu’un «Water Attack Fun Contest», la saison des baignades à 1500 mètres d’altitude est lancée. www.gargellen.at/grosses_skifinale.html AUTRICHE / TYROLE 5 AVRIL 2015 JAN DELAY À ISCHGL Des températures printanières, le soleil et la neige de printemps, Pâques est la période idéale pour skier. A cela s’ajoutent 278 km de pistes parfaitement préparées et un concert de rock à la neige avec Jan Delay. Le musicien de Hambourg promet une ambiance à faire fondre la dernière neige! www.ischgl.com avril 2015 Snowactive 27 Pa s s i o n s p o r t s d e n e i g e la fondation d’un genre particulier Mais avant que l’un ou l’une atteigne le niveau pour pouvoir prétendre à des médailles et aux honneurs au plus haut niveau, un travail de titan est nécessaire durant des années. Et cela aussi coûte de l’argent. Selon une évaluation grossière, les moyens nécessaires en ski alpin pour un jeune de 16 à 18 ans s’élèvent à 20 000–30 000 francs par an. Et il n’en est pas vraiment autrement pour les autres sports d’hiver. Par conséquent, le taux d’abandon est relativement élevé. C’est ici que la Fondation «Passion sports de neige» entre en action. Créée en début d’année, elle fut présentée à l’hôtel Kempinski à SaintMoritz à l’occasion des courses féminines comptant pour la Coupe du monde. «Il ne doit plus y avoir un seul jeune sportif forcé d’abandonner en raison du manque de moyens financiers», dit Urs Wietlisbach lors de la présentation. Il est cofondateur du Partners Group, président et moteur de la fondation dédiée à la relève en sports de neige, grâce à laquelle une faille au sein du système de promotion de la relève de Swiss-Ski doit être comblée. Le président de Swiss-Ski Urs Lehmann a qualifié le projet «d’affaire de cœur». Le sport de neige pratiquement inabordable «La Suisse», dit Wietlisbach, «est une nation de sports d’hiver et les sports de neige sont un patrimoine culturel majeur. Il n’en demeure pas moins que les sports de neige, et en particulier le ski, enregistrent une baisse de popularité auprès de la relève, d’autant qu’ils deviennent quasiment inabordables pour un certain nombre de jeunes athlètes et leur fa- mille. Pour veiller à ce que la Suisse reste une nation de sports d’hiver de premier plan et continue à produire des athlètes couronnés de succès qui servent de modèles à la jeune génération, un travail cohérent de promotion de la relève sur le long terme s’impose.» «Globalement, le sport de compétition se trouve en bonne posture», ajouta Urs Lehmann, viceprésident de la fondation. Dans ses rangs, le Conseil de fondation compte également JeanPhilippe Rochat (vice-président de Swiss-Ski), Markus Wolf (directeur de Swiss-Ski) et Annalisa Gerber (responsable Sponsoring & Events chez Swiss-Ski). «Pour continuer sur la voie du succès», poursuit Lehmann, «nous devons toutefois investir de manière plus intensive et encore plus exhaustive dans la relève. Nous perdons trop de talents sur le chemin vers l’élite.» Ambassadeur engagé Urs Wietlisbach, dont l’entreprise active sur les cinq continents gère une fortune de 37 milliards de francs, espère que d’autres entreprises économiques se joindront au projet. Et il se dit prêt à doubler la mise d’autres entreprises et personnes privées – jusqu’à la somme d’un million de francs. Le but étant notamment de soutenir le travail effectué à la base, à savoir dans les régions et les centres de performance moyennant la somme d’un million de francs. Les athlètes, hommes et femmes, qui plus tard parviennent à décrocher un titre mondial ou olympique s’engagent à rembourser une partie de leurs bourses perçues – somme reversé ensuite à la fondation. Plusieurs sportives et sportifs de Swiss-Ski d’hier et d’aujourd’hui s’engagent en tant qu’ambassadeurs de la fondation Passion sports de neige, parmi lesquels figurent les champions olympiques et médaillés Simon Ammann, Dario Cologna, Didier Cuche, Dominique Gisin et Selina Gasparin. A Saint-Moritz, la vice-championne olympique Selina Gasparin a illustré l’importance d’un tel projet par son propre parcours: «Lorsque tu es tout devant, les choses deviennent faciles – mais jusque-là, un jeune sportif ou une jeune sportive dépend fortement d’une telle fondation.» Gasparin et compagnie donnent un visage sympathique à Richard Hegglin cette fondation. S’engagent pour la relève en sports de neige: Marianne Abderhalden, Fabienne Suter, Urs Wietlisbach, Priska Nufer (depuis la gauche). 28 Snowactive Avril 2015 Photo: Ldd. Swiss-Ski a besoin d’argent – toujours. Et il n’y en a que rarement assez. Mais récolter de l’argent n’est pas une fin en soi. La Fédération nécessite l’argent pour son propre fonctionnement et pour le maintien de ses, entretemps, onze disciplines de sports de neige. Cela pour finalement assurer les victoires et les titres qui occasionnent avant tout un grand écho lorsqu’ils ne sont pas remportés. FORMELDREI S LL I K S B #R R E Z LEN 5 1 0 2 . 3 0 . 9 2 E D I E H N E S E IN E S R U O C 1 L P I C S I 4D : LLS N O I T P H/SKI I R C S IN BULL.C RED avril 2015 Snowactive 29 Voici le «fine tuning» à son plus haut niveau: l’ajustement des skis, des chaussures et des fixations non seulement au niveau technique mais également au niveau des couleurs. Pour la saison 2015/16, l’industrie du ski n’a pas réinventé le monde de la glisse – mais elle reste en mode innovation et optimise continuellement les acquis. Snowactive a jeté un œil intéressé au salon international du sport (ISPO) à Munich. Ajustement soigné Légers et malgré tout efficients En ce qui concerne les skis pour la saison prochaine, l’on remarque que les constructions comme les matériaux utilisés sont de plus en plus légers, sans que les skis perdent pour autant en efficacité, autrement dit en performances de glisse. Et tandis que ces dernières années les skis n’étaient jamais assez courts, ils regagnent en longueur. Davantage de longueur est synonyme de stabi- 30 Snowactive Avril 2015 lité de glisse et de sécurité. Les skis ultracourts ou extrêmement taillés sont difficiles à piloter, ce qui ruine les plaisirs du skieur moyen. En raison des longueurs plus importantes, la forme des skis change elle aussi (plus de largeur), procurant au skieur plus de plaisir à skier, non seulement sur piste mais également en neige profonde. La technologie rocker persiste et signe La technologie rocker (cambre inversé) introduite il y a quelques années est également en continuelle évolution. Rocker, c’est la tension négative au talon et en spatule. Ce léger relèvement du ski à l’avant permet de décaler le point de contact avec la neige, ce qui assure des sorties de courbe plus faciles et avec moins d’effort. Ce qui autrefois était visé avec l’introduction du ski de carving taillé trouve son aboutissement grâce au «fine tuning» (réglage précis) dans le sport du ski moderne: il est moins nécessaire de se concentrer sur son ski car celui-ci fait une grande part du travail et demande moins d’effort – ce qui apporte plus de plaisir à skier. Freeride-Tour Les randonnées à ski d’autrefois devenaient vite une torture et étaient donc réservées en premier lieu aux ski-alpinistes ayant une bonne condition physique. Les skis étaient trop lourds, trop rigides et pratiquement impossibles à contrôler en condition de neige difficile. Mais cette époque est bel et bien révolue. La randonnée à ski a connu un renouveau et fait de plus en plus d’adeptes chaque année. Cela n’a évidemment pas échappé à l’industrie du ski qui mise à présent sur une nouvelle génération alliant le freeride à la randonnée. Les skis pèsent en partie moins d’un kilogramme tout en ayant un excellent comportement en rigidité à la torsion, en accroche et en amortissement. Les poids plume parmi ces skis sont dotés d’un noyau bois spécial, de titanal apportant la stabilité et de mixtes de carbone de haute technicité utilisés également en technologie spatiale. Cette alliance du freeride et de la rando génère des skis dotés de freeride-shapes, de peaux rocker ou de chaussures de randonnée JOSEPH WEIBEL à ski multifonctionnelles. > Photos: Ldd. L’ajustement parfait de la trilogie skis, chaussures et fixations est l’un des éléments frappants pour la prochaine saison. D’autre part, la tendance vers des skis encore plus légers, mais plus larges et plus long se poursuit. Le traditionnel ski de piste, dans sa palette de modèles toujours aussi large, reste certes l’élément porteur de l’industrie du ski, mais les fabricants ont pris goût à la randonnée à ski et développent des skis très fonctionnels et malgré tout légers pour se faire plaisir en dehors des pistes. Et parce que les freeriders et les randonneurs à ski partagent en fait la même passion, les deux catégories n’en font plus qu’une: freeride/randonnée. avril 2015 Snowactive 31 Breaking-News de l’ISPO ATOMIC FISCHER Redster_Doubledeck_3.0_GS Le centriste Le nouveau ski de compétition d’Atomic est équipé de la RAMP Tech révolutionnaire. Elle gère de manière active la position du corps pour être en permanence parfaitement centré sur les skis tout au long du virage. Tandis que le Race Rocker avec un léger relèvement de la spatule procure une accroche puissante, sans accroche intempestive des carres. RC 4 WC PRO La version 2015/16 du ski de compétition RC 4 WC PRO de Fischer fait honneur aux modèles précédents. Le ski de géant avec sa nouvelle ligne de cote amincie est doté de la toute dernière plaque World Cup Race Booster pour un flex optimal et des performances encore améliorées. Mais cette série de Fischer étonne surtout par l’apparence harmonieuse entre les skis, les chaussures et les fixations. Un vrai régal pour les yeux. La C-Line, lancée il y a quelques années, se présente l’hiver prochain dans un concept entièrement revu (davantage de titanal, technologie Kickdown pour l’amortissement). Et là aussi, le ski, la chaussure et la fixation sont harmonieusement ajustés. De même pour le modèle «Ranger», le ski de freeride de Fischer, à présent également l’outil idéal pour les randonneurs à ski. Avec 1,8 kg (162 cm), le Ranger se place à présent lui aussi parmi les poids-plume. Tous les skis de la nouvelle génération de Fischer sont dotés du revêtement Aero Shape. Backland Descender Le polyvalent Avec son patin de 78 mm et son noyau bois ultraléger, le ski de randonnée d’Atomic est le plus léger de la nouvelle gamme Backland Tour. Il est possible d’opter pour des peaux d’ascension PreFit 100% mohair, faites sur mesure pour le Descender, ou pour les MultiFit AM Rocker Skins qui peuvent être découpées à la dimension voulue. Il est également possible d’y monter une fixation DIN classique, ce qui fera de lui un ski Allmountain. DYNASTAR MYTHIC Le ski libre Le MYTHIC est un pur ski de freeride/randonnée. Pour la première fois, Dynastar a greffé les technologies de l’ascension en montagne sur un ski à géométrie freeride. Un noyau bois particulièrement léger assure un contact ski-neige idéal. Le ski est disponible avec les nouvelles peaux à membrane TIPON. B LI Z Z A R D ELAN K2 ZERO G 95 Le léger Tous ont gagné en légèreté – les skis de piste comme les skis de randonnée. Pour la nouvelle saison, Blizzard présente le modèle ZERO G 95 – un ski freetour à la légèreté impressionnante: 1150 grammes seulement pour 171 cm. La construction utilise la technologie Carbon Drive. Ainsi, ce ski à l’optique attrayante permet de maitriser sans problème toutes les conditions de neige que l’on peut rencontrer lors d’une randonnée à ski. Amphibio 16 Technologie 4D Avec le «16», la ligne Amphibio couronnée de succès a encore été perfectionnée pour la saison 2015/16. Le fabricant slovène a développé la technologie 4D. La partie avant et la partie arrière des skis sont désormais elles aussi différentes. Le résultat est un ski Allmountain très polyvalent. Cela grâce aussi au noyau bois Response Frame avec double plaque de métal sur toute la longueur du ski. iKonic 85Ti Simplement sérieux K2 présente la nouvelle technologie Konic, sans fioritures, avec l’affirmation: «for serious fun». Comment? Grâce à la philosophie E3 (Energy Efficient Engineering). Elle promet tout ce que les skieurs désirent vraiment: skier mieux, plus longtemps et avec plus de plaisir dans toutes les conditions de terrain et de neige. A la pointe de la nouvelle série Allmountain se trouve le modèle K2 iKonic 85Ti destiné principalement aux skieurs sportifs. Ce ski fait également très bonne figure en-dehors des pistes. 32 Snowactive Avril 2015 LA N G E S T Ö C K LI XT130 Pour le ski aventure La nouvelle chaussure Allmountain-Freeski XT130 s’adresse avant tout au skieur exigeant, soucieux d’avoir le contrôle absolu dans toutes les situations. Et l’on pourrait ajouter: qui n’aime pas non plus être encombré par le poids au pied. La XT130 pèse à peine 2 kg, est dotée d’un chausson Thermofit RL3 et s’adapte encore davantage à la morphologie individuelle du pied. Graduer soi-même Pour la nouvelle saison, le fabricant suisse qui a changé de propriétaire a quelques nouveautés dans son programme. L’une d’elles est le concept «Scale 4» comprenant quatre types de modèle (alpha, beta, gamma et delta) en quatre longueurs chacun (XS, S, M et L) – avec en tout 16 combinaisons pour une collection Allmountain orientée piste. Et en quoi cela est-il spécial? Qui ne connait pas ce sentiment d’être placé devant l’embarras du choix dans un magasin de sport? Aujourd’hui, même les skieurs ambitieux sont souvent dépassés par le vaste choix. Stöckli vient à la rescousse du consommateur avec son concept «Scale 4». Le skieur peut ainsi déterminer lui-même le ski qui lui convient le mieux en fonction de son niveau, de son style de glisse, de son poids corporel et de sa taille. Aussi raffiné soit ce système, il ne peut rien contre la tricherie . . . NORDICA M AR K E R DOBERMANN GP 130 Un cas pour Felix Qui ne la déchausse pratiquement plus? Felix Neureuther évidemment. Il faut dire qu’il a participé activement au développement de cette chaussure de compétition très ambitieuse. La chaussure se laisse ajuster avec encore davantage de précision, ce qui la rend encore plus précise et confortable que le modèle précédent. Avant tout grâce au liège adaptable (matériau naturel), au collier rotatif réglable et à un compartiment à orteils agrandi. KINGPIN L’efficacité montée-descente Kingpin, la nouvelle fixation de Marker, a été promue produit de l’année à l’ISPO. La construction révolutionnaire au niveau de la talonnière assure une transmission des appuis directe et maximale pour un contrôle impeccable des skis en descente. Et pour la montée? Là, les avantages d’une fixation PinTech sont mis en valeur: faible poids et marche ergonomique. La mâchoire avant dotée de six ressorts assure une bien meilleure absorption de l’énergie. Aussi bien le maniement des cales de montée que le changement de mode marche en mode glisse sont d’une facilité étonnante. Pour l’hiver prochain, le skieur devrait aussi jeter un œil intéressé au modèle Spirit O2. Ce carver de piste sportif et ludique est fabriqué en bois de bambou, une manière de montrer son attachement à la nature. ROSSIGNOL S AL O M O N VÖLKL PURSUIT 800TI Avec élan et puissance Pour le Pousuit 800TI, les développeurs du fabricant français ont avant tout souligné deux aspects en rouge dans leur bloc-notes: le ski doit avoir un meilleur comportement dans le déclenchement des virages et permettre ainsi un comportement de glisse plus ludique. Pour cela, une nouvelle technologie était nécessaire. Elle se nomme Pro Tech, un système transversal permettant la libération du flex. En outre, la couche supérieure entaillée dans la longueur du ski assure une meilleure transmission des forces et une meilleure facilité d’entrée en virage. X-Race La vitesse et le rayon, tout est là Pour le nouveau ski de compétition de Salomon, la performance est ajustée à la longueur du ski. D’une longueur de 180 cm avec un rayon de 19 m pour un ski rapide et ultraperformant à une longueur de 155 cm avec un sidecut spécial slalom de 11 m. Salomon communique: «Le premier ski à offrir la liberté aux skieurs de choisir leur modèle sur la base de leur vitesse et de leur rayon de courbe». RTM 86 UVO Le polyvalent par excellence La gamme RTM de Völkl a été entièrement revue. D’une part, le fabricant allemand lance le nouveau RTM 86 UVO et, pour l’hiver prochain, une version entièrement revue du RTM84 sur le marché. Les deux modèles sont dotés d’un 3D Ridge Core et de l’amortisseur de vibrations révolutionnaire UVO. La nouvelle fixation iPT WIDERIED XL est environ 40 pourcent plus large que le modèle précédent. Grâce à des fentes de guidage dans le noyau, la fixation est encore mieux intégrée au ski et reliée au noyau sur une largeur maximale. Une combinaison qui assure une transmission des appuis absolument directe et sans perte pour un contrôle du ski irréprochable. avril 2015 Snowactive 33 e 25 Chasseron Buttes 6e TROPHÉE DU CHASSERON 8 FÉVRIER 2015 RENVOI POSSIBLE AU 22 FÉVRIER RÈGLEMENT ET INSCRIPTIONS WWW.CHASSERON-BUTTES.CH Reproduit avec l’aimable autorisation de TRAVYS et du Musée des Arts et des Sciences, Sainte-Croix. Fleurier 032 861 19 90 Fleurier Longereuse 2 jeannebuchilly@bluewin.ch Atelier Tél.: 032 861 22 72 Fax: 032 861 30 51 Mail.: jd.thiebaud@bluewin.ch 2115 Buttes FleurierAvec le soutien de: Auberge de la Robella - Auberge des Fées - Café-restaurant des Six-Communes Droz & Perrin SA - Ecole suisse de ski La Robella Hôtel du Chasseron - Garage et Transports Zbinden - i-concept informatique - La Mobilière - Menuiserie Buchs Frères - Menuiserie Schlaeppi - Pro Neige Sports Fleurier 34 Snowactive Avril 2015 HIVERNALES DANS L’ARC JURASSIEN PLAISIRS BLANCS EN FORME DE SHOW A skis de rando, de fond, ou alpins, voire raquettes aux pieds, l’Arc jurassien ne fait pas dans la demi-mesure lorsque l’hiver se met en mode d’antan! Du sommet du Chasseron, altitude 1606,6 m, au Chasseral, 1606,2 m, en s’offrant un détour par La Theurre, pas moins de quatre manifestations populaires ont proposé, fin janvier-début février, des aventures à rebondissements. Elles ont nom, descente Chasseron-Buttes et Trophée du Chasseron, La Chasseralienne et SnowUp, le tout emballé dans différentes altitudes. Avec, en forme de bilan, styles confondus, la participation de milliers de sportifs accros d’évasion. Ambiance! Au cœur de l’Arc jurassien, en mélangeant glisse d’hier et d’aujourd’hui, on découvre des images du passé adaptées aux nouveaux glisseurs. De ceux qui ne craignent pas de balader les spatules de leurs lattes sur des dénivelés pas nécessairement huppés, mais combien accrocheurs. A l’exemple de Chasseron-Buttes, presque un pèlerinage, qui déroule quelque sept kilomètres d’émotions et de passion sur des courbes de niveau sélectives. Qu’il s’agit de négocier avec maestria en réussissant la ligne idéale. Une compétition initialement portée sur les fonts baptismaux en 1951. Qui, entre avatars et relance a fêté, en date du 8 février dernier, un quart de siècle de compète chronométrée. Après avoir connu, date à ne pas négliger, en janvier 2009, une nouvelle jeunesse sous forme de renaissance. Autour d’une table, au chalet du Ski-Club Buttes. C’est là, en effet, entre copines et copains, qu’une équipe de skieurs motivés et remuants a quitté le cocon de la léthargie pour s’installer sur une trajectoire dynamique. Avec, idée lancée comme ça à la cantonade, la remise au goût du jour de la descente Chasseron-Buttes. Sans occulter ce que cela impliquait comme logistique et investissement temps. Il a donc fallu battre l’estrade afin de rallier un maximum de bénévoles à la cause de la glisse! Deux semaines plus tard, explique Adrien Juvet, une des chevilles ouvrières de la manifestation et président des Amis de Chasseron, on (re)donnait le premier départ. Avec, en toile de fond, quelques claquements de dentiers. Oser le Photos: Les Amis de Chasseron Rude la pente nord de Chasseron, surtout dans le secteur du col de la Merla où le portage était obligatoire. Une affiche du 25e superbement rétro. Pour deux épreuves en passe de devenir des classiques du genre sur Chasseron. avril 2015 Snowactive 35 renouveau peut en effet froisser ceux qui, auparavant, organisaient cette épreuve unique sur les hauts de La Robella. Pourtant, au niveau de l’esprit, entre anciens et modernes, un seul dénominateur commun: le ski! Discipline dont Adrien Juvet connaît quelques chapitres. Lui qui a fait ses humanités sportives entre les piquets, avant celles universitaires conduisant au journalisme! BREF COUP DE RÉTRO Retour aux années 50, pour se souvenir qu’en ce temps-là les conditions d’organisation n’étaient pas autant codifiées qu’aujourd’hui. Ne serait-ce que sur le plan de la sécurité. Qu’importe, bon an mal an, des souvenirs se sont empilés. Des anecdotes, quelquefois croustillantes, ont jalonné le piquetage du tracé au fil des saisons. On a même prétendu, en toute discrétion pour que la nouvelle fasse évidemment le tour du Vallon, qu’une fois ou l’autre des adversaires ne rechignaient pas à traficoter certains passages obligés! Pour mieux freiner l’enthousiasme de la concurrence. Diantre, à l’époque des fifties-sixties tout était possible dans nos agrestes vallées. Quoique, aujourd’hui encore, des clans se tirent toujours la bourre pour une poignée de secondes. L’esprit de compète, c’est aussi ça. Dit-on à mi-voix! Il faut préciser que cette descente épique, devenue mythique, est un peu le Lauberhorn des régionaux. Sans la Hundschopf, mais avec obligation de rallier le départ skis aux pieds. Pensum librement consenti avec, métaphore, un morceau de fart en poche. Pour tenter de pulvériser des records de vitesse tout au long des sept kilomètres lorsque la neige permet de foncer jusqu’aux Couellets. A hauteur du départ du télésiège Buttes-La Robella. Ce qui a été le cas le 8 février dernier par une météo digne d’une journée de loisirs. En outre, cadeau des organisateurs, pour cette 25e édition, toutes les 25es inscriptions étaient gratuites. RANDONNEURS AU RENDEZ-VOUS Parallèlement à la descente, s’est également déroulé le Trophée du Chasseron. Sixième du genre, le départ de cette épreuve qui doit tout au ski-alpinisme a été donné au son du canon et de cloches. Eh oui, au Vallon on ne rechigne Dans la plus pure tradition de l’effort librement consenti avant de mettre ses spatules en mode descente! SNOWUP INTERJURASSIEN Les raquettes font toujours plus d’adeptes dans l’Arc jurassien. La preuve par le 7e SnowUp. 36 Ils étaient entre 9000 et 10 000, nouveau record, dimanche 1er février, à fouler la neige fraîche sous des flocons omniprésents. Intoxiqués d’air pur, de mobilité douce, les uns et les autres, petits et grands, se sont offerts une merveilleuse cure de poudreuse. De celle qui met en joie. Seuls, Snowactive Avril 2015 en famille, entre potes, ils ont marché et glissé au cœur d’une journée placée sous le signe de la convivialité. En pénitents, loin du tintamarre de la circulation et du brouhaha des cités, bonnets et capuchons de circonstance, ces milliers de personnes venues d’ici, mais souvent d’ailleurs, ont communié avec la nature. En luge, en raquettes, à skis de fond, à pied également, s’est écrite une symphonie hivernale unique! Franc-Montagnarde évidemment. Comme l’a relevé Jean-Claude Salomon, actuel président de la manifestation, «entre Saignelégier et Les Reussilles, avec le secteur de La Theurre en guise de centre opérationnel, ce 7e SnowUp a connu des heures fabuleuses.» De préciser: «de celles qui donnent envie de remettre ça la saison suivante.» Ce qui, d’ailleurs, sera fait le dimanche 24 janvier 2016. L’ancien chef de l’Office Jeunesse et Sport du Jura sait de quoi il parle. Lui qui longtemps a mis, et met toujours, ses compétences au service de la communauté sportive. D’ailleurs, les casquettes multiples, il connaît. Quelques mots de La Theurre, transformée en village d’un jour. Où une vingtaine de groupes et de sociétés régionales se sont activés afin de mettre en joie les papilles gustatives des participants. Pour l’occasion, les bénévoles ont fait le forcing pour contenter ces trappeurs en mal de grands esALDO-H. RUSTICHELLI paces. Photo: Stéphane Gerber UNE RECETTE PARFAITE Chasseron-Buttes, c’est sept km de descente où se conjuguent résistance et plaisir de passer sous la banderole d’arrivée. devant rien pour faire monter la pression! Certes, de prime abord, il n’était pas forcément question de greffer des randonneurs sur l’épreuve initiale. Mais évolution oblige. Mis sur une spirale conquérante, le ski de randonnée voit ses adeptes augmenter au fil des saisons. Peut-être le syndrome de la Patrouille des Glaciers? Peu importe, dans ce contexte, les organisateurs de Chasseron-Buttes n’ont pas voulu manquer le coche de la verticalité. Surtout si l’on sait que la discipline, boostée par de multiples épreuves populaires, tient de l’évolution culturelle. Au point que le mouvement ébauché, attitude nouvelle, est une sorte de démocratisation de l’effort. L’ESPRIT DE LA GLISSE A TRIOMPHÉ Sans se prendre au sérieux, avec un plaisir évident de participer à cette 25e épreuve, une centaine de descendeurs, au féminin-masculin, ont débloqué leur compteur le 8 février comme à l’époque glorieuse des débuts. Pour s’offrir un maximum de sensations en mode découverte d’une région attractive. Le meilleur a réussi 8’21 sec. Alors que les autres assuraient leur fluidité avec un minimum de contraintes en taquinant la performance. Ski ludique également, en matinée, du genre à tendance courbes de niveau serrées, lorsque la bagatelle de 200 randonneurs sont partis à l’assaut du Chasseron. Un aller et retour ficelé en 1 h 15’ pour le meilleur. Avec une zone de portage obligatoire au col de la Merla. Où une corde fixe assurait la sécurité d’un couloir abrupte. Certes, rien à voir avec la PDG et le col réputé et encombré de Riedmatten. Quoique, un zeste d’imagination aidant, quand on est planté dans une pente à la verticalité exigeante, ici ou ailleurs, on investit une tranche de vitalité dans l’effort. Les muscles sont sollicités. Mine de rien, pas question de négocier certains passages à la va-vite. La technique arrive alors en renfort. On reste branché! Cela étant, globalement, satisfaction pour une remise en piste historique qui fleure la réussite! A l’occasion des deux manifestations populaires du 8 février, organisateurs et bénévoles ont pu compter sur la présence d’un public fidèle, enthousiaste et surtout coriace. Puisque capable de domestiquer des hectomètres, quelquefois venteux, pour rallier l’hôtel de Chasseron. Que ce soit depuis l’arrivée des téléskis de La Robella ou des Rasses. Bon, reste maintenant à cibler ALDO-H. RUSTICHELLI 2016. Veste de randonnée femme VELVET | avril 2015 Snowactive 37 229.00 CHF Koni Hallenbarter PARADIS DU SKI DE FOND OBERGOMS succès qui comprend un Sport Shop, un Vasa Bar et une école de ski de fond aux abords de la piste de fond ensoleillée d’Obergesteln. Koni Hallenbarter est un ambassadeur important de ce paradis du ski de fond. Le Goms est un paradis du ski de fond, mais aussi un eldorado pour les amateurs de raquettes à neige. 38 Snowactive Avril 2015 Photos: Ldd. / Obergoms Tourismus Il a été le premier à boucler la célèbre course de Vasa en moins de quatre heures en 1983 et est ainsi entré dans les annales du ski nordique: Koni Hallenbarter. L’ancien fondeur de pointe est resté fidèle au sport et gère aujourd’hui un centre de ski nordique à avril 2015 Snowactive 39 En sports d’hiver, le nom de Koni Hallenbarter est aujourd’hui encore une référence. Ce nom nous est familier et ce n’est pas un hasard. «Après m’être retiré de la compétition, je suis toujours resté actif dans le domaine du sport. Ainsi j’ai notamment participé au développement du matériel chez Völkl. Là, j’ai pu acquérir un grand savoir-faire dont je profite aujourd’hui encore dans mon quotidien.» Le quotidien pour Koni Hallenbarter, c’est son magasin de sport où le conseil lors de la vente ou de la location est très demandé ainsi que son école de ski de fond. «Le réglage fin du matériel est déterminant pour savoir si une excursion à ski de fond sera un vrai plaisir ou une torture.» Pour cela il peut évidemment profiter de son expérience en tant qu’actif, mais aussi de ses activités au service de l’industrie du ski. Pour lui, son entreprise est aujourd’hui un défi au même titre qu’autrefois les entraînements intenses et la préparation des compétitions. Le sport de pointe comme école de vie L’on entend souvent dire que le sport de pointe façonne la personnalité. Les expériences que l’on en tire sont ensuite utiles dans la vie professionnelle. Koni Hallenbarter est entièrement d’accord avec cet aspect: «Tout jeune déjà, l’on apprend que la persévérance, l’esprit combatif et la discipline sont la base du succès. Il n’en est pas autrement dans la vie profession- nelle. Et l’on apprend en outre à gérer les succès et les défaites. En cas de succès il faut savoir ne pas prendre la grosse tête et en cas de défaite, il est important de vite reprendre pied et d’aller de l’avant.» Même s’il n’a pas décroché de médaille à des Jeux olympiques ou des mondiaux, Koni Hallenbarter s’est distingué par des places de pointe en Coupe du monde et est entré dans les annales du ski nordique par sa spectaculaire victoire à la course Vasa qu’il a bouclé en moins de quatre heures, une performance jamais atteinte jusqu’alors. Ce n’est donc pas un hasard si son bar, intégré à son magasin de sport en bord de piste et depuis longtemps LE lieu de rendez-vous des fondeurs, se nomme Vasa Bar. Dans les années 80 – au plein milieu de son époque active – la technique du skating a fait son apparition en ski nordique. «C’était un défi de taille que de s’initier à cette nouvelle technique. Ce n’est pas comme si tu avais grandi avec.» Le fait qu’il ait su surmonter cet obstacle lui a été utile pour la gestion de son école de ski de fond. «Savoir quelle technique convient le mieux à telle ou telle personne est très individuel. Le style classique est certainement plus simple, car plus naturel dans le déroulement des mouvements. Mais, il y peu, un hôte de 91 ans est venu et s’est équipé pour la technique du skating. Il n’a eu aucun mal à apprendre les bases de cette technique.» Il met ainsi le doigt sur l’un des grands avantages du ski de fond: Ski de fond en Valais Ski de fond en Bas-Valais Goms Altitude: 1250 à 1380 m 90 km de pistes classiques 90 km de pistes de skating 4 km de piste éclairée 34,9 km d’itinéraires pour raquettes à neige Morgins Altitude: 1400 à 1700 m 20 km de pistes classiques 12 km de pistes de skating 2 km de piste éclairée 72 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.loipe-goms.ch www.obergoms.ch www.koni-hallenbarter.ch www.morgins.ch Lötschental Altitude: 1200 à 1780 m 24 km de pistes classiques 24 km de pistes de skating 2 km de piste éclairée 10,8 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.loetschental.ch www.langlaufzentrumloetschental.ch Zermatt/Täsch – Matterhorn-Loipen Altitude: 1400 à 1480 m 12 km de pistes classiques 15 km de pistes de skating www.zermatt.ch 40 Snowactive Avril 2015 Ovronnaz-Mayens de Chamoson Altitude: 1380 à 1520 m 27 km de pistes classiques 9 km de pistes de skating 0,9 km de piste éclairée 6 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.ovronnaz.ch www.leytron.ch www.chamoson.ch «Indépendamment de la technique choisie, ce sport peut être pratiqué à n’importe quel âge.» Tendance positive Evidemment, Koni Hallenbarter qui est né à Obergesteln connait la région de ski de fond de l’Obergoms comme sa poche. «En raison de mon entreprise toutefois, je ne suis plus souvent sur les pistes de fond.» Grâce à l’enneigement quasiment sûr, ce paradis du ski de fond offre des conditions idéales, même durant les hivers critiques. D’un autre côté, les temps ont changé ici également. «Aujourd’hui, les gens ont tendance à réduire la durée de leurs vacances.» Et là aussi, le ski de fond présente un avantage. «Nous pouvons transmettre les bases de la technique sans problème durant un cours de quatre jours seulement, de sorte que le client peut avoir très vite du plaisir à évoluer sur la neige.» Il est donc possible d’orienter l’offre des cours en fonction de ces courts séjours, ce qui a eu un écho très positif. Koni Hallenbarter voit d’autre part de nombreux éléments individuels qui participent au boom actuel du ski de fond. «On constate avec joie que les vététistes et les joggeurs se retrouvent de plus en plus sur les pistes de fond en hiver.» Koni Hallenbarter observe en outre que le groupe d’âge des 20 à 30 ans est très disposé à essayer le ski de fond et: «Nous constatons également que les femmes en particulier sont Verbier / Val de Bagnes Altitude: 820 à 2200 m 20 km de pistes classiques 5 km de pistes de skating 12 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.televerbier.ch Champex-Lac Altitude: 1350 à 1700 m 14 km de pistes classiques 14 km de pistes de skating 15 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.skidefond.ch La Fouly / Val Ferret 10 km de pistes classiques 10 km de pistes de skating 10 km de piste pour traîneaux à chiens 10 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.skidefond.ch Crans-Montana 10 km de pistes classiques 15 km de pistes de skating 15 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.crans-montana.ch Evolène – Les Haudères / Arolla Altitude: 1370 à 2000 m 60 km de pistes classiques 60 km de pistes de skating 25 km d’itinéraires pour raquettes à neige www.evolene-region.ch Région idyllique, paisible et magnifique – le Goms. très attirées par ce sport. La combinaison entre technique et endurance est en effet fascinante.» En Suisse, les pistes de fond sont facilement et rapidement atteignables, même pour de courtes séances d’entraînement intense. Ainsi l’on profite rapidement et sans grands moyens d’une activité sportive en pleine nature, qui de plus procure beaucoup de plaisir. «Le ski de fond est un entraînement complet qui sollicite le corps dans son ensemble. C’est donc le sport idéal pour recouvrer la forme ou pour l’entretenir.» Tout cela correspond parfaitement à l’esprit du temps, une des autres raisons qui expliquent l’engouement actuel pour le ski de fond. Que conseille Koni Hallenbarter aux personnes qui aimeraient se remettre au ski de fond après avoir longtemps déserté les pistes? «Il est alors très conseillé d’essayer les diverses techniques dans une école de ski de fond. Ainsi seulement il est possible de choisir la meilleure technique pour soi-même. Actuellement la technique classique a de nouveau le vent en poupe.» Là, l’apprentissage technique est moins important et le déroulement des mouvements est plus naturel et s’apprend plus vite. L’Obergoms – paradis du ski de fond Koni Hallenbarter n’est pas le seul à qualifier l’Obergoms de paradis du ski de fond. La célébrité de la région a toutefois beaucoup à voir avec plusieurs générations de fondeuses et de fondeurs du ski-club Obergoms couronnés de succès. Parmi la grande diversité de pistes de fond que compte la région, il est difficile d’en souligner quelques-unes. Koni Hallenbarter a toutefois une préférence pour la piste de Pisch wald à Oberwald. «Elle présente un caractère plutôt technique et se distingue par une magnifique ambiance.» Mais parfois, l’ancien compétiteur Hallenbarter refait surface. «Alors j’attaque la piste d’entraînement, même si je ne suis plus tout à fait à jour au niveau de la condition physique. Mais j’aime affronter des montées», dit-il en riant. La variété des pistes est telle que tout un chacun y trouve son plaisir – peu importe qu’il ou elle soit d’humeur sportive ou plutôt récréative. «La piste de fond de Rotten est très attractive en raison de la liaison ferroviaire pratiquement parallèle, ce qui permet en tout temps de retourner à son point de départ en train. Et puis il y a de nombreux restaurants tout au long de la piste pour reprendre des forces.» Des conditions idéales pour les personnes d’un certain âge et pour les familles. Mais quoi qu’il en soit, la variété est telle qu’il ne reste que l’embarras du choix. Peter J. Aebi Annonce Enthousiasme? «Engagement total pour un seul objectif.» Sebastian Eisenlauer (D), Dario Cologna (CH), Nicole Fessel (D), Roland Clara (I) | Ski de fond Sponsoring – notre contribution aux performances de haut niveau. T 058 280 1000 (24 h) Votre assureur suisse. avril 2015 Snowactive 41 SKI-ALPINISME À VERBIER VALSE À DEUX TEMPS POUR JORNET En guise de préambule aux Championnats du monde de ski-alpinisme disputés à Verbier-Val de Bagnes, on pourrait évoquer Kilian Jornet et les autres. Ses adversaires! Certes, de prime abord, ça peut paraître réducteur. Quoique, une fois sur ses skis, le Catalan fait figure d’épouvantail. Il symbolise en effet le skieuralpiniste par excellence. Hors normes. Homme à battre lorsqu’il est au départ d’une épreuve, il a rarement besoin de puiser dans son répertoire pour monter sur la plus haute marche du podium. Avec lui, la créativité fuse. L’imaginaire devient réalité. On se prend à rêver quand il imprime la cadence. Il vit pleinement sa passion. En Valais, Jornet a engrangé deux titres mondiaux. Ceux qu’il visait. Alors que Suissesses et Suisses ont décroché 19 médailles. Mais aucune en or, synonyme de titre, en catégorie Elites. Chez les juniors, par contre, le Charmeysan Rémi Bonnet a mis deux fois l’or à son palmarès. Pas à dire, le ski-alpinisme c’est la défonce du skieur. Sur une topographie idéale, dans le secteur des 7es Championnats du monde 2015, à Verbier-Val de Bagnes, quelque 250 athlètes, issus de 23 pays, ont sonné la charge pour être en osmose avec les pentes. Et, surtout, accrocher un titre planétaire à leur palmarès. Tout en encensant la montagne à leur manière. Au même titre que l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi, parrain des joutes, à l’heure des discours. A sa manière, toujours concerné lorsque le sport est à l’honneur, l’ex-patron de la Fédération suisse de ski a ciselé une poignée de phrases dynamiques. Gaston Barben, président du comité d’organisation, ne s’y est pas trompé. Lui qui a apprécié à sa juste valeur le forrrmidable engagement d’Adolf Ogi. Eloi Rossier, pour sa part, dynamique président de Bagnes a précisé, à raison, que sa commune possède l’un des plus beaux terrains de jeu pour pratiquer le ski-alpinisme. UN NIVEAU TRÈS ÉLEVÉ L’évolution de ce sport aidant, que ce soit en Coupe du monde ou lors de Mondiaux comme à Verbier-Val de Bagnes, les engagés ne font pas dans l’improvisation. Ni dans la dentelle. Sous les spatules de leurs skis hyperlégers, équipés d’un matos qui ne l’est pas moins, ces femmes et ces hommes pratiquent leurs disciplines à bloc. Au nombre de cinq, sprint, relais, verticale, individuelle et par équipe, ces dernières exigent un niveau de préparation optimal. Alors que quatre catégories étaient en lice: seniors, espoirs, juniors, cadets. En compète gratinée, comme c’était le cas en Valais, le rythme dans l’action prime quelquefois sur la gestuelle. SÉVERINE DONNE LE TON Lorsque, sur le site de Champsec, Séverine Pont-Combe a décroché le bronze en sprint, première épreuve des Mondiaux, ambiance dans le camp suisse. Mais ce jour-là, la patronne s’appelait Laetitia Roux. Une Française qui balade un palmarès impressionnant. Déjà bardée d’or, elle a pris le meilleur sur la Polonaise Anna Figura. Une autre habituée des podiums. En sprint toujours, coup double pour les Helvètes avec le bronze d’Iwan Arnold. Lui qui disputait sa première course en catégorie élite. Talentueux, le Haut-Valaisan a terminé 42 Snowactive Avril 2015 1Rémi Bonnet, espoir annoncé, ou encore un Charmeysan double champion du monde chez les juniors. 2 En cadettes, Florence Buchs s’est retrouvée en bronzé lors de la Vertical Race. 3 Maude Mathys et Séverine PontCombe, entre argent et bronze, sept médailles à elles deux. 4 Marianne Fatton a mis un titre mondial à son jeune palmarès en remportant le sprint. 5 Killian Jornet, un géant du skialpinisme, a croqué deux titres mondiaux à VerbierVal de Bagnes. 1 2 3 Photos: Gérard Berthoud 4 4 5 avril 2015 Snowactive 43 POWDER DREAMS WORLD avec voyageplan « Le ski est notre passion, venez la partager avec nous! » Adolf Ogi, sportif de corps et de cœur, s’est fait un devoir, sinon un plaisir, de parrainer les Mondiaux de ski-alpinisme de Verbier-Val de Bagnes. 25.03. – 03.04.2016 Séjour de ski héliporté avec Didier Cuche derrière l’Italien Robert Antonioli, en or. Et l’Allemand Josef Rottmoser. Deux cadors qui lui ont permis de faire étalage de son potentiel. JORNET EN CONQUÉRANT ien anad c r a l x Dol tageu avan = vez Réser ment ate médi im Kilian Jornet a profité des pentes de Verbier-Val de Bagnes pour compléter son fabuleux palmarès. D’une modestie qui n’a d’égal que son immense talent – sic Gérard Berthoud, baladeur d’objectifs fureteurs, capable d’emprisonner geste et lumière –, le Catalan a fait dans le spectaculaire. Que ce soit lors de la Vertical Race ou de la course individuelle, temps fort de ces joutes, l’«extraterrestre» a impressionné les spectateurs venus en nombre. L’athlète, ainsi surnommé, aux désormais sept titres mondiaux, a joué sa partition en virtuose. Pour s’imposer devant des pointures, les Italiens Antonioli et Eydallin. Recette gagnante, en individuel, tu chausses, tu glisses, tu déchausses, tu marches et tu grimpes! Là Kilian Jornet est imbattable. MAUDE MATHYS PERFORMANTE Au féminin, exploits puissance quatre pour Maude Mathys. Qui s’est d’abord parée d’argent en individuel, battue par l’ogresse fran- 44 Snowactive Grand-Rue 98 1820 Montreux www.voyageplan.ch Avril 2015 snow@voyageplan.ch 021 966 44 11 çaise Laetitia Roux. Le bronze revenant à une autre skieuse de l’Hexagone, Axelle Mollaret. En regain de forme, après avoir tutoyé un virus grippal, la Vaudoise d’Ollon a triplé sa mise et remporté l’argent par équipe et en relais. Cerise sur la spatule, elle est montée sur la troisième marche du combiné (Vertical, par équipe, relais). Efficacement secondée par sa coéquipière de la PDG, mais néanmoins amie, Séverine PontCombe, lors de l’épreuve par équipe, Maude Mathys a de nouveau buté sur des Françaises chercheuses d’or. Scénario identique en relais. Où le duo précité, associé à Jennifer Fiechter, est une fois encore monté sur la deuxième marche du podium. Derrière les Françaises! Dont Laetitia Roux, patronne de ces Mondiaux valaisans. L’AVENIR SUISSE SE PROFILE Au niveau de la performance, les gars de Swiss Team ont passé à travers ces championnats du monde, à domicile, sans remporter un seul titre. Avec, pour médaille de consolation, celle de bronze en relais pour Iwan Arnold, Yannick Ecoeur, Martin Anthamatten et Marcel Marti. Anecdote, à la fin des Mondiaux, le torchon brûlait dans le camp suisse. Entre l’encadrement et les élites de l’équipe nationale! Par contre, l’or a brillé chez les juniors avec deux titres décrochés par le Charmeysan Rémi Bonnet (Vertical et individuel). A 19 ans, ce skieur-alpiniste décline l’avenir. Il est considéré comme un futur cador. Du genre étoile montante. Chez les filles, or en sprint pour Marianne Fatton, de Dombresson. Une jeune athlète dont on dit le plus grand bien également. Florence Buchs, une autre Neuchâteloise, immergée dans la discipline par le biais d’une famille très pratiquante, a mis le bronze de la Vertical Race à son palmarès. Souhaitons que ces jeunes solistes ambitieux, au potentiel constaté, vont continuer à vivre leur passion. ALDO-H. RUSTICHELLI DEVENIR MEMBRE DU CLUB ET PROFITER. - Billets pour des événements sportifs exclusifs - Rabais spéciaux sur un équipement exceptionnel - Rencontres avec les stars du foot depuis le banc des supporters - Journées du CLUB exclusives avec 20% de rabais sur l’ensemble de l’assortiment INSCRIS-TOI DÈS MAINTENANT DANS L’UNE DE NOS FILIALES OU SUR WWW.OCHSNERSPORT-CLUB.CH. avril 2015 Snowactive 45 E S Q U I S S É E VIR T U E LL E M E N T E N 1 9 8 6 LA CHASSERALIENNE PUISSANCE 3 Elle n’est pas la plus célèbre des courses de ski-alpinisme. Néanmoins, travail de mémoire oblige, elle a une longue histoire La Chasseralienne. De celle qui mérite d’être contée, puisqu’elle plonge ses racines jusqu’en avril 1986. Un bail donc, qui rappelle l’idée géniale lancée par Pierre Bourquin. Un sportif montagnard de Prêles qui avait compris que tout est dans l’esprit d’une région. 46 Snowactive Avril 2015 Pierre Bourquin, l’homme par qui La Chasseralienne a pris possession de la montagne. Photos: C. Carnal/Bourquin/Grünig/JdJ Chasseral, la montagne de toutes les émotions que ce soit de nuit comme de jour. S’impose un retour vers le passé. A la fin des années 80 plus précisément. Sportif polyvalent, skieur redoutable, toujours prêt à conseiller et à entraîner alors une bande de jeunes boulimiques d’efforts sur lattes, Pierre Bourquin avait une idée qui lui trottait par la tête. Celle d’organiser une épreuve de ski-alpinisme dans sa région. Avec, pour nom de baptême, La Chasseralienne. Entouré par une équipe motivée, le facteur administrateur postal du Plateau de Diesse a espéré avant de déchanter. Tout a commencé à Arolla, en avril 1986. Après l’interruption de la Patrouille des Glaciers (PDG), rebaptisée fugacement Patrouille des Glaçons. Suite à des conditions atmosphériques dantesques. Souvenirs donc! Frustré, entouré par des copains déçus également et frigorifiés, Pierre Bourquin a vidé son sac en Valais. En attendant d’être rapatrié vers la plaine, ce partageur a avoué son envie d’organiser une course dans sa région. Avec le Chasseral pour terrain de jeu. Où il est possible de découvrir des itinéraires peu fréquentés, encore sauvages. Là où la réalité dépasse les clichés. L’idée a rapidement fait son chemin. Et une équipe de convaincus a mis l’ouvrage sur le métier de la réalisation. DIFFICILE DE CONVAINCRE Mine de rien, déjà en ces temps-là, il était difficile de jouer les rassembleurs sous la bannière de la nouveauté. Sélectif, un parcours fait de hauts et de bas sur les pentes sud et nord de Chasseral, a été imaginé et reconnu. Avec un détour par l’est du Val-de-Ruz et un retour par la combe Biosse. Echancrure dans la montagne et réserve naturelle connue. Terriens attentifs à la faune, les organisateurs avaient précisé que tout serait fait pour que l’environnement n’ait pas à pâtir de l’épreuve. Qui, on l’espérait, drainerait une centaine de patrouilles de deux personnes. Pierre Bourquin souhaitait ainsi relier le ski-alpinisme à l’Arc jurassien. Lui qui pratiquait le Trophée du Muveran rêvait en précurseur. Au même titre qu’un groupe de copains, skieurs-alpinistes chevronnés. Pourtant, de discussions en oppositions, La Chasseralienne ébauchée s’est arrêtée au stade de l’idée. UNE NOCTURNE SE CONCRÉTISE Il faudra attendre les années 2000 pour que, plus modestement sur le plan de l’itinéraire, en nocturne et en février de préférence, une compétition prenne son envol de Nods à Chasseral. Avec quelques circonvolutions vers l’émetteur, une brève descente et une arrivée à l’hôtel pour tourner une fondue. Sous l’égide du Club alpin suisse, section Bienne-La Neuveville, le Trophée de Chasseral a connu un succès réjouissant. Avec, lors de la 6e édition en 2010, plus de 200 participants. Amateurs de raquettes compris. A préciser que l’épreuve a compté pour la avril 2015 Snowactive 47 Sous les étoiles, à la lueur des frontales, un départ en ligne est encore plus impressionnant. Responsable de la sécurité, traceur des pistes de fond du Centre nordique de Nods, Martin Grünig veille aussi à la bonne marche du téléski. Record de participation pour une nocturne en passe de devenir une classique. Coupe suisse de ski-alpiniste. Avant d’être mise sous l’éteignoir! RETOUR DE LA CHASSERALIENNE Comme dit le vieil adage, tout vient à point pour qui sait attendre. C’est donc en 2013 que la Chasseralienne a été remise sur les courbes de niveau du sommet cher à Pierre Bourquin. Toujours dans le coup, celui qui n’a jamais désespéré a enfin vu son vœu se réaliser. Plus modestement que l’idée lancée en 1986 certes, mais l’aventure imaginée à Arolla prenait forme. Avec, à la présidence d’un comité ad-hoc, Thierry Carnal. Un illustre régional au palmarès de skieur-alpiniste très étoffé. Entre-temps, une discipline baptisée Vertical Race s’est imposée. Idéale pour rallier l’hôtel de Chasseral, par l’ancienne piste de ski, elle fait de plus en plus d’adeptes. Avec, pour les branchés, évolution technique aidant, un matos d’une légèreté déconcertante. A ne pas occulter non plus les fans de raquettes. Eux qui régatent aussi sur des engins adaptés aux circonstances. MÉDAILLÉE AUX MONDIAUX Trois éditions plus tard, La Chasseralienne est quasiment entrée dans la légende. Car elle n’a 48 Snowactive Avril 2015 pas attendu pour se forger une réputation de nocturne incontournable. Pas uniquement pour la fondue qui perdure à l’hôtel. Mais plutôt pour son ambiance chaleureuse. Même lorsque le thermomètre se met en mode glasglas hivernaux. Et sur le plan sécuritaire, les organisateurs ne laissant rien au hasard. Le 23 janvier dernier, La Chasseralienne a en outre vécu une soirée placée sous le signe des records. Premièrement de participation, avec la bagatelle de 229 inscrits, au féminin-masculin, contre 214 la saison d’avant. Record aussi pour Pascal Buchs qui, à l’aube de ses 18 ans, a passé la ligne d’arrivée en 26’32’’13. Soit 39 secondes 17 de moins que l’ancien record. Sélectionné pour les Mondiaux de Verbier, Pascal a terminé 11e en espoirs sur neige valaisanne. Pas en reste à Chasseral, sa soeur Florence, 16 ans, a mis tout le monde d’accord au féminin. En réalisant le 2e chrono, 33’59’’9, toutes catégories confondues. Affaire de famille pour ces sportifs des Hauts-Geneveys, puisque leur maman Sandra a terminé au pied du podium. Vincent, le père, accessoirement organisateur de la nocturne des Gollières, blessé, était là en spectateur. Sur sa lancée, en catégorie cadettes, Florence s’est parée de bronze lors de la Vertical Race des Mondiaux de Verbier. Comme quoi, La Chasseralienne est un fabuleux terrain d’entrainement! UN HOMME ORCHESTRE Rompre une lance en faveur de Martin Grünig, manie-tout de Nods et de ses environs, n’a rien d’exceptionnel. Tant ce terrien qui connaît Chasseral sur le bout de ses raquettes fait figure d’encyclopédie régionale. Lui qui règne sur le téléski de Pierre-Grise. Seule installation à résister, avec la disparition du télésiège NodsChasseral et du téléski planté au sommet, aux problèmes financiers de ces vingt dernières années. En poste depuis 1993, Martin a suivi de près les différentes épreuves du coin. Veillant souvent à la sécurité en tant que patrouilleur. Responsable du Centre nordique du lieu, il trace aussi les pistes de fond en direction des Prés-VaillonsPrés-d’Orvin. Et de préciser que le renouveau de La Chasseralienne, sur le plan de l’animation sportive, est un bien certain pour la région! ALDO-H. RUSTICHELLI /B2RUN.ch @B2RUNch Saint-Gall, site de l‘Olma - 22 juin 2015 Genève, centre sportif du Bout-du-Monde - 23 juin 2015 Berne, PostFinance Arena - 24 juin 2015 Kreuzlingen, Bodensee-Arena - 25 juin 2015 Bâle, St. Jakob Arena - 26 juin 2015 Zurich, Hallenstadion incl. finale - 2 septembre 2015 6 kilomètre Teambuilding et promotion de la santé Zone de départ et arrivée dans une arène After-run entertainment Inscrivez-vous maintenant! www.b2run.ch National Partner: National Co-Partner: National Supplier: Charity Partner: avril 2015 Snowactive 49 Fournisseur oFFiciel de swiss-ski Adv_SwissSki_420x148.5mm.indd 2-3 BiXS est un fournisseur officiel des cadres des équipes nordiques et alpines de SWISSSKI. Depuis plus de 10 ans BiXS s’engage à soutenir le ski suisse. Nous offrons à chaque médaillé olympique, champion(ne) du monde ainsi qu’aux vainqueurs du classement général d’une discipline de coupe du monde un vtt ou vélo de course haut de gamme pour les remercier de leurs performances. Pour que les athlètes puissent s’entrainer efficacement et avec plaisir pour la prochaine saison, ils sont équipés pour l’été d’un VTT ou d’un vélo de course BiXS. BiXS 2015: Mountainbike Dans le secteur des vtt, BiXS propose 3 nouveautés intéressantes: Celui qui recherche une bonne précision dans les passages techniques et un bon confort peut se tourner vers la gamme «Lane». 1 LANE CLIMBER – TWENTY-NINE ALL-MOUNTAIN, CHF 7100.00 1 Le modèle «Lane Climber» allie efficacité, polyvalence, aisance dans les trails et un grand confort. Il est recommandé pour le «All Mountain». Il est équipé de roues de 29 pouces et son cadre carbone à la cinématique à quatre points de pivots ne gaspille aucune énergie. De plus il offre un débattement généreux avant et arrière de 140 mm. La fourche comme l’amortisseur arrière appartiennent à la gamme Factory de Fox. La suspension, munie de la technologie CTD, offre beaucoup d’options de réglage. De plus, la fourche peut être abaissée pour l’ascension de pentes raides. Pour les freins comme pour la transmission, le «Lane Climber» est équipé du meilleur. Le groupe XTR, qui combine 11 pignons derrière et 2 plateaux à l’avant, offre une large gamme de vitesses. Les freins XTR 50 Snowactive AVril 2015 Trail de Shimano ont quelques finesses techniques à offrir, comme des plaquettes et des étriers avec des ailettes de refroidissement, ainsi que des disques Ice-Tech. A cela s’ajoutent: une tige de selle ajustable «LEV Integra» de Kind Shock, légère et stable, des roues «XM 1501 SPLINE®» de DT Swiss, ainsi qu’un guidon et une potence de Syntace. Voilà, à quoi pourrait ressembler la liste du vététiste exigeant, non? 2 Le «Pace Team» offre une transmission électronique XTR Di2. Avec le modèle «Pace Team» BiXS possède dans sa gamme 2015 un vtt avec cadre carbone spectaculaire. La cinématique éprouvée DRT, ses roues de www.bixs.com 16.02.15 15:28 BiXS 2015: vélo de course Potos: Ldd. Dans la nouvelle catégorie vélo de course avec freins à disque BiXS n’est pas en reste en 2015 avec le «Sprinter Speed». 2 PACE TEAM – TWENTY-NINE RACE, CHF 8000.00 3 SNOW ODYSSEY – FAT BIKE, CHF 2400.00 SPRINTER SPEED – ULTIMATE ROAD RACE, CHF 4400.00 29‘‘ et son débattement de 100 mm le positionne clairement: Il est fait pour les courses de marathon et de crosscountry. Logiquement la transmission est assurée par le groupe électronique Shimano XTR Di2. La batterie de la transmission est élégamment cachée dans la tige de selle. Les roues «XR1501 Spline», la fourche blocable depuis le cintre «XMM OP» et l’amortisseur «X313 carbon» proviennent de la maison DT Swiss. Au vu de cet équipement les coureurs auront de la difficulté à trouver mieux. des artisans culte. Le modèle «Snow Odyssey» équipé de la fourche télescopique «Bluto» de RockShox avec 100 mm de débattement roule sur des pneus larges «Snow Shoes» de 4,5 pouces de la marque Vee Tire. Il est clair que ce «Snow Odyssey» fait partie de la catégorie des Fatbike, pour évolué facilement dans la neige ou la sable. La tige de selle télescopique ne fait pas défaut et la transmission n’est pas issue d’un produit existant: Avec le plateau de 22 dents on ne cherche pas de record de vitesse mais de pouvoir attaquer les passages les plus techniques avec aisance et facilité. Grâce à ce modèle «Sprinter Speed» BiXS offre un vélo de course avec freins à disque dans cette gamme de vélo. Ce nouveau vélo de course est équipé des freins à disque hydrauliques Shimano qui fonctionnent avec précision sans être influencés par les conditions météorologiques ou le matériau utilisé pour les jantes. La transmission est assurée par le groupe électronique Shimano Ultegra Di2. Les roues «R23 Spline disc» du fabricant DT Swiss met une touche de «suisseness» évident pour BiXS. De plus le Swiss Service Package, qui offre quelques suppléments intéressants comme une garantie à vie sur le cadre, une assurance casco et le service Lost & Found, est compris dans le prix. 3 Equipé de gros pneus: Le «Snow Odyssey» avec fourche «Bluto». Avec la troisième nouveauté dans le vtt BiXS vise une niche qui était occupée par des vélos fabriqués par aVril 2015 Snowactive 51 Tel un roc dans la tourmente Quiconque, à 71 ans, parcourt la Suisse hiver après hiver pour rejoindre 14 domaines skiables en l’espace de trois mois seulement et y effectuer un travail de titan, parfois dans des conditions exécrables, doit être un mordu inconditionnel. Mais Kari Koch, de Nordica, ne se voit pas comme tel. Il éprouve tout simplement un grand plaisir à faire son job – depuis 20 ans à présent. Et il est loin d’en être las. Kari Koch boit tranquillement un café avec son collègue Ueli Meyes. Les deux sont assis sur un simple banc en bois, à proximité de l’entrepôt où sont stationnés les véhicules à chenilles de la Riederalp. Le temps d’une journée, l’entrepôt sert de lieu de stockage reculé pour les responsables de la restauration. Non loin de Koch et de son collègue, près de 400 enfants et au moins autant de parents, oncles, tantes, parrains, marraines et grands-parents s’ébattent au grand air. Toutes et tous se sont rendus sur la Riederalp pour assister à la plus grande course alpine de la relève, le Grand Prix Migros. Depuis 20 ans, Kari Koch de Nordica Suisse fait partie de la caravane toujours plus importante de ce «cirque ambulant» qui parcourt la Suisse durant les mois d’hiver. Une véritable «success story» Le calme est trompeur. Car lorsque les filles et les garçons de 9 à 15 ans ont terminé la petite ou plus grande version 52 Snowactive Avril 2015 Photos: Joseph Weibel de slalom géant avec plus ou moins de succès, des centaines d’enfants et d’adultes se ruent vers le village du Grand Prix Migros. Là, après les intenses secondes de course, les petites stars du ski oublient pour un moment leurs ambitions, leurs joies ou leurs déceptions et profitent de ce paradis du jeu en plein-air, se rendant d’une tente de sponsor à l’autre où toute sorte de jeux ou d’activités leur sont proposés. Ici, il n’y a pas de différence entre les perdants et les gagnants. Aucun enfant ne repart les mains vides. Kari Koch pour sa part ne propose pas de jeux, mais des skis à tester. Autant et aussi souvent que l’on désire. Au fil des ans, le Grand Prix Migros est devenu une véritable «success story» et attire chaque année plus de 7000 enfants enthousiastes. Plus d’un jeune qui a pris le départ à cette série de courses a eu plus tard du succès en Coupe du monde ou en a encore, à l’exemple de Lara Gut qui s’est illustrée autrefois de manière impressionnante à cette compétition de la relève. Pour Kari Koch, l’ère du «GP» a commencé en 1996 La longue histoire de la plus grande compétition de ski alpin dédiée à la relève de Swiss-Ski a été initiée par l’entreprise Wander qui s’est rendue sur les pistes avec sa boisson au malt très appréciée puis qui a lancé le légendaire Ovo Grand Prix. Le début de l’ère Kari Koch coïncide avec la fin de l’Ovo Grand Prix. C’était en 1996. L’année précédente, la maison Wander n’avait pas reconduit son contrat avec la Fédération suisse de ski. Cette série de courses très populaire était alors vouée à disparaitre. Mais la Fédération, avec son responsable sports de loisir d’alors, Hans «Housi» Bigler, ne voulait pas enterrer cette compétition au succès certain et organisa, avec enthousiasme et audace, une série de courses sans sponsors. Enfin pas tout à fait. L’entreprenant Bigler parvint à persuader l’importateur pour la Suisse de Nordica de s’engager. Et Kari Koch justement était alors employé en tant que promoteur auprès du célèbre fabricant italien de chaussures. > avril 2015 Snowactive 53 Kari Koch (à gauche) avec l’équipe de Nordica sur la Riederalp: Ueli Meyes (promoteur), Denise Hager et Corinne Aschwanden (service interne). Une grande famille Ainsi, à 71 ans, Kari Koch fait maintenant partie de cette série de courses depuis 20 ans. Il aime se rappeler l’époque où Caran d’Ache était le sponsor principal. Et il a connu la transformation de cette série de courses pour la relève qui est devenue, avec Migros, un spectacle de plus en plus im portant. «De nouveaux sponsors ont rejoint les rangs. J’ai ainsi appris à connaitre et souvent à apprécier de nouvelles personnes», dit Koch. Certains d’entre eux qui, comme Koch, ont de nombreuses années de Grand Prix derrière eux font également partie de cette grande «famille». «Durant trois mois, l’on se voit chaque semaine puis l’on se perd de vue pour un bon moment», dit Koch en souriant. Il lui est impossible de nommer spontanément ses destinations pré férées. «J’apprécie tout particulièrement l’excellente col laborations avec les CO locaux.» Il sait par expérience l’énorme travail qui est fourni par chaque membre d’un CO avant, pendant et après l’événement. «L’occasion ne s’est simplement jamais présentée» Mais qui est véritablement Kari Koch? Il a grandi à Buchs dans le canton de Lucerne puis en ville de Lucerne. Depuis 20 ans, l’ingénieur mécanicien puis négociant de formation habite à Schenkon sur les rives du lac de Sempach dans le canton de Lucerne. Il a travaillé comme vendeur de voitures puis comme animateur au «CIS», Club Intersport, avant d’intégrer la maison Nordica. C’était avant l’époque de l’actuel directeur de Nordica Suisse Ueli Schaub. Une longue amitié lie d’ailleurs les deux hommes. Ils avaient déjà travaillé ensemble au Club Intersport. Et c’est aussi un peu la «faute» à Ueli Schaub si Koch prolonge encore de deux ans son engagement auprès du Grand Prix Migros. Kari Koch est pour ainsi dire un élément «fixe» au sein du GP. Mais seulement en hiver. Durant 19 ans, en été, il gérait principalement le restaurant de la piscine de Nottwil. Mais il était aussi en route avec le camion Rollerblade. Le fabri cant de patins à roues en ligne fait partie du groupe Tecnica auquel appartient également Nordica. Rien d’étonnant donc que Kari Koch définisse le terme «vie privée» un peu différemment. Il aime bien les vieilles voitures et possède lui-même une Alfa Romeo. Et lorsque le temps le lui permet, 54 Snowactive Avril 2015 il se rend à l’étranger pour assister à des matchs de Cham pions League – même sans la participation d’un club suisse. Une famille? «L’occasion ne s’est simplement jamais présen tée», dit-il en souriant. En tenant compte de sa vie de no made, cela aurait d’ailleurs été difficilement compatible. C’est ainsi qu’il le ressent personnellement. Il est fier de «son» entreprise Kari Koch est conscient que son employeur principal, l’en treprise Nordica-Rollerblade AG à Stans, a aussi vécu une période mouvementée. Ainsi par exemple lorsque Nordica fut cédée au groupe Benetton. La maison Kästle, importa trice de Nordica jusqu’en 1999, disparut. En coopération avec d’anciens ingénieurs de Kästle, le groupe Benetton développa les skis Nordica qui obtinrent de suite un grand succès en Coupe du monde, notamment avec la super star K.-A. Aamodt. En revanche, le groupe Benetton ne portait que peu d’importance à la relève, regrette Kari Koch. Ainsi la continuation de l’engagement en faveur du Grand Prix semblait ne tenir qu’à un fil. Cela changea radicalement en 2003 lorsque le groupe italien Tecnica (propriétaire de marques de sport comme Blizzard, Tecnica, Rollerblade, Dolomite, Lowa, Moon-Boots, etc.) racheta la fructueuse fabrique de chaussures Nordica à Benetton. Nordica n’est pas seulement devenu le plus grand producteur de chaus sures de ski mais également un acteur à succès dans le do maine des skis. Des cracks de la Coupe du monde comme Felix Neureuther, Fritz Dopfer ou Dominique Paris en sont la preuve vivante. Le jeune espoir suisse Elia Zurbriggen fait lui aussi partie du Nordica-Team. Kari Koch est fier de «son» entreprise et parle de «nous» lorsqu’il évoque Nordica. Kari Koch consulte sa montre. «Bon, il est l’heure de conclure, j’ai encore du travail qui m’attend puis je rentre à la maison.» Pour une semaine seulement. Ensuite, Kari Koch rechargera son véhicule utilitaire et prendra la direc tion du prochain site d’étape du Grand Prix Migros. Encore cette saison et la saison à venir, puis Kari Koch tournera définitivement la page sur son époque au Grand Prix. C’est du moins ce qu’il dit, planté là tel un roc dans la tourmente, tout en affichant l’un de ses sourires typiques. JOSEPH WEIBEL Tous les autres produits et plus d’infos sur www.pro-design.ch ou par télephone au 062 858 28 21 Polycarbonat-ABS-Set de Bagages Cet ensemble stable, léger et spacieux bagages en plastique ABS spécial fournit un haut niveau de confort Voyage. Système de chariot télescopique, à 360 degrés, la suspension à faible friction (4 cylindres), poignée rétractable. Grand H70 x L48 x B30 cm / Vol. 100 l / environ 5,3 KG CHF 109.00 Art. 0496 Moyen H60 x L42 x B28 cm / Vol. 65 l / environ 4,2 KG CHF 99.00 Art. 0497 Petit H50 x L34 x B26 cm / Vol. 38 l / environ 2,5 KG CHF 89.00 Art. 0498 Set 3 pièces CHF 269.00 au lieu de CHF 297.00 Art. 0499 CHEMISE EDELWEISS SUISSE ORIGINALE Avec col, manches longues, entièrement boutonnée. 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De plus en plus de stations de ski proposent le catskiing en marge de leur domaine skiable. C’est parfait pour s’introduire à l’aventure du ski hors-piste. Au Canada, le catskiing en station peut par exemple se pratiquer à Castle Mountain et Revelstoke. Aux États-Unis, vous pouvez facilement alterner remontées mécaniques et catskiing, par exemple à Keystone, Grand Targhee et à Powder Mountain. Au Canada, il existe également des spécialistes decatskiing sur terrain accidenté, comme à Big RedCat, Red Mountain et K3 à Revelstoke. L’utilisation des dameuses comme alternative à l’hélicoptère est de plus en plus populaire. La 56 Snowactive avril 2015 Advertorial personne qui veut atteindre les champs de poudreuse immaculée en dehors des pistes tout en évitant une longue ascension, n’a qu’à prendre place dans une dameuse appelée «cat» en Amérique du Nord. Ces chenillettes grimpent sur presque n’importe quel sommet. De là, comme le ski héliporté, on descend en direction de la vallée, dirigé par un guide. Ce dernier assure que la douzaine de sportifs arrive effectivement au bas de la descente, au lieu de rassemblement désigné. L’expérience et les sensations sont les mêmes qu’avec l’héliski et les normes de sécurité sont identiques. Les domaines appartenant aux opérateurs de cats- kiing ne sont évidemment pas aussi énormes que ceux des opérateurs de ski héliporté, mais certains sont au moins aussi grands que des stations de ski que nous avons dans les Alpes. Sauf qu’à la place de milliers de personnes, seulement une douzaine de skieurs et snowboardeurs par jour se régalent dans la poudreuse vierge. L’ascension se fait en chenillette dans une cabine chauffée montée sur le pont de chargement. En moyenne, la montée dure environ 20 minutes – juste le temps de se réchauffer, manger et boire quelque chose ou discuter tranquillement. Les skieurs moins expérimentés en hors-piste perçoivent le catskiing avec plus de décontraction par rapport à l’intensité d’un premier séjour d’héliski. Une descente standard compte environ 450 mètres de dénivelés. En moyenne, huit à douze runs sont effectués chaque jour. Cela fait quelques 5000 mètres de dénivelés. Plus qu’assez pour assurer bien du plaisir dans la poudreuse! K3 Catskiing La devise de K3 catskiing pour l’hiver prochain est: un terrain plus grand offrant encore plus de plaisirs de glisse sur l’exigeante K3 Moun- voyageplan propose également des forfaits d’une journée d’héliski avec Selkirk Tangiers. Big, bigger, Big Red Cat totalité de sa largeur. Que les virages soient larges ou serrés, la poudreuse moelleuse fait des descentes un jeu d’enfant. Au sommet, le vent souffle fréquemment mais le terrain est en partie protégé. Ce domaine n’est certainement pas fait pour ceux qui ont les nerfs fragiles, car une fois le départ donné, il n’y pas de possibilité de retour en arrière! Prix dès CHF 1825 par personne pour un arrangement de 5 jours (4 jours de cat skiing). Quatre dameuses en même temps sur la montagne – ça sonne comme du tourisme de masse – mais ce n’est pas le cas! En effet, le domaine de Big Red Cat, à proximité de la station de ski de Red Mountain à Rossland, est très grand. Avec huit montagnes et plus de 600 runs cartographiés – c’est même gigantesque! Presque toutes les descentes se font à travers la forêt et les clairières et uniquement quelquesunes sur des pentes ouvertes. Le ski sur de grands et larges glaciers comme en héliski n’existe pas à Big Red Cat. Mais le terrain est très varié et optimal à skier pour chacun – allant du débutant en hors-piste au professionnel. Contrairement aux petites sociétés de catskiing, Big Red Cat est en mesure de constituer des groupes optimaux pour chaque jour. Ainsi les snowboardeurs et skieurs rapides et de haut niveau se retrouveront dans un groupe qui leur convient, tandis que les novices seront dans un autre groupe. De cette façon chacun y trouve son compte, d’autant que la qualité de la neige de «Powder Triangle» de la Colombie-Britannique est réputée. Contrairement à d’autres fournisseurs de forfaits de catskiing sur plusieurs jours, Big Red Cat propose toute une gamme d’hébergements à choix. Les clients ont la liberté de séjourner dans des appartements simples ou des hôtels luxueux. Big Red Cat vous permet la liberté absolue dans la planification de votre séjour. Photos: Ldd. Prix dès CHF 2495 par personne pour un arrangement de 7 jours (6 jours de cat skiing). tain. La planification de l’hiver prochain est déjà en plein essor. Avec le développement de ces nouveaux terrains vierges, K3 va définitivement s’établir parmi les grands acteurs de l’industrie du catskiing. Le sentiment d’être le premier à s’élancer sur une pente est enivrant. K3 catskiing offre la possibilité de réaliser les premières descentes sur de nouvelles pentes à travers une poudreuse fraîche. Le K3, comme l’appellent les locaux, devient un terrain de jeux hivernal d’un genre particulier. Ses différentes facettes font toute la différence! Les grands espaces ouverts offrent la possibilité d’utiliser le terrain dans la Revelstoke? Triplement bien! En plus du ski alpin, on y pratique le catskiing et l’héliski! Revelstoke est la capitale du cat- et du héliski. De nombreux opérateurs sont installés et certains proposent aussi ces activités en forfaits journaliers. Ceci est idéal pour les novices qui veulent s’y essayer pour la première fois. Les meilleures offres de catskiing peuvent être trouvées à Revelstoke Mountain Resort qui opèrent directement à partir du domaine skiable, et chez K3 Catskiing, dont le relief très exigeant du territoire en impressionne plus d’un. Vous trouverez toutes les informations chez voyageplan: 021 – 966 44 11 Advertorial Avril 2015 Snowactive 57 Ride your Snowmobile! 58 Snowactive avril AVRIL 2015 ADVERTORIAL En hiver, la motoneige est peut-être le moyen le plus divertissant pour se déplacer sur la neige! Dans les années soixante, J. Armand Bombardier au Québec a construit les premières motoneiges. Depuis, ces véhicules se sont développés fortement et appartiennent aujourd’hui aux moyens de transport des neiges les plus amusants. La brise du nord (2 j. de motoneige) Un programme de motoneige idéal pour ceux qui ont peu de temps mais qui veulent découvrir les plus beaux paysages de l’arrière-pays mauricien. JOUR 1: Montréal–Mauricie (100 km) Transfert à la base motoneigiste de Trois-Rives. Consignes de sécurité et départ à l’aventure! Après avoir traversé la majestueuse rivière Saint- Maurice, vous atteignez un chaleureux refuge forestier situé en plein coeur de la réserve faunique. Nuitée en écochalet, en plein coeur de la forêt. Photos: Ldd. JOUR 2: Mauricie–Montréal (100 km) Une autre journée de découvertes palpitantes dans la région du Lac Mékinac! Le cliché mythique des forêts et des lacs du Canada trouve ici sa pleine représentation! Nous vous offrons la possibilité de prendre part à cette aventure au Canada, grâce à plusieurs circuits en motoneige. En petits groupes, vous traverserez des paysages magnifiques, que ce soit pour une excursion d’une journée ou une semaine. Vous n’avez pas besoin d’une expérience particulière, un permis de conduire suffit. Vous serez conseillé par des guides expérimentés et compétents. Tous les engins mis à votre disposition sont neufs ou très récents. Ces machines sont puissantes et peuvent atteindre les 140 km/h! Ce- pendant, la devise est de se promener et de profiter, plutôt que de foncer sur les pistes! Car même sans l’ivresse de la vitesse, le plaisir sera chaque jour au rendez-vous! Les équipements (casque, combinaison, bottes et gants) sont compris dans le prix et seront mis à votre disposition. La motoneige au Canada est vraiment une aventure exceptionnelle et très variée qui vous fera découvrir les magnifiques paysages de cet incroyable pays! Bien entendu, nous pouvons également proposer des séjours incluant d’autres activités typique- ment canadiennes, comme les tours en traîneau-à-chiens, les tours en raquettes ou encore la pêche sous glace! Vous trouverez ci-dessous une sélection de nos raids motoneige et multi-activités au Canada. Bien entendu, nous nous ferons un plaisir de vous concocter un tour selon vos désirs personnels si vous ne trouvez pas le programme qui vous convient. ADVERTORIAL AVRIL 2015 Snowactive 59 Médecine L’entorse de cheville est de loin la blessure la plus fréquente en relation avec le sport. C’est ainsi qu’aux USA, ce sont plus de 10 000 personnes qui se tordent la cheville par jour. Au vu de ces chiffres, on peut se poser la question de savoir ce qui se passe exactement lors d’un tel traumatisme, et comment il faut le traiter. 60 Snowactive AVRil 2015 Le degré de gravité de la lésion est déterminé à l’occasion d’un examen effectué par le médecin, qui fera recours selon les circonstances à des investigations supplémentaires (radiographies, résonnance magnétique). Lors de l’entorse en supination, il est capital d’exclure une fracture malléolaire interne ou externe. Pour cette raison, la visite d’un médecin ou selon le degré de douleurs celle d’un centre d’urgence est recommandable dans tous les cas. Le type de traitement, la durée de la rééducation et pour une certaine part le résultat final sont déterminés par le degré de gravité de la blessure et l’extension des lésions. A cet effet, il faut se rappeler que près de 15% des entorses de cheville traitées de manière adéquate développent des problèmes et des complications, raison suffisante pour ne pas bagatelliser, comme c’est souvent le cas, cette blessure fréquente. La fréquence des complications lorsque le médecin n’est pas consulté n’est pas connue. A l’heure actuelle et dans la règle, le traitement des lésions de l’appareil capsulo-ligamentaire de la cheville est conservateur, autrement dit, l’opération primaire est peu recommandée. tés chroniques de la cheville doivent souvent être traitées chirurgicalement. Situation à éviter tant que faire se peut! Lors d’entorses modérée sans hématome, il est certainement justifié d’attendre et d’observer un peu. Si toutefois on devait observer le développement d’ une instabilité, ou si des douleurs importantes devaient survenir, alors le recours au médecin est nécessaire. Si l’on se tient à ces préceptes simples en fin de compte, alors il y a de fortes chances que cette blessure si fréquente et parfois sous-estimée évolue favorablement, condition sine qua non pour être totalement exempt de douleur autant dans la vie quotidienne que durant la pratique sportive. Dr. Andreas Gösele et MSc Xenia Fischer Traitement conservateur Présente dans 85% des cas, la forme de distorsion dite en supination est de loin la plus fréquente. A cette occasion, les structures latérales de la cheville (capsule et ligaments) sont étirés, voire distendus ou même déchirés de manière plus ou moins significative. Parmi les trois ligaments de ce bord externe de l’articulation, c’est le ligament antérieur qui est le plus souvent touché. L’entorse en supination se caractérise par des forces de traction au niveau de la malléole externe et des forces de compression au niveau de celle interne. Dans le meilleur des cas, l’accident ne provoque qu’un étirement des structures capsulo-ligamentaires; dans la majorité des cas toutefois, on observe des ruptures partielles ou complètes de ces structures. Contrôle du degré de gravité Photos: zVg./B&S, Stockimage Lorsque les forces agissantes dépassent l’élasticité propre des tissus, ceux-ci se déchirent. Ce mécanisme touche comme déjà mentionné la capsule articulaire, les ligaments, mais également des vaisseaux sanguins et des structures nerveuses. Lorsque l’on observe un hématome (épanchement sanguin), on peut en déduire dans l’absolu que quelque chose s’est déchiré. Le fait qu’actuellement, au contraire d’il y a quelques années, il soit moins fait recours à la chirurgie en première intention de traitement, ne signifie aucunement que la blessure «entorse de cheville» soit moins grave que dans le passé. On n’obtiendra un bon résultat par un traitement conservateur uniquement si celui-ci est adéquat et conduit de manière conséquente. Dans une première phase de quelques jour, il est recommandé l’immobilisation, le repos, la décharge à l’aide d’une canne si nécessaire, et la cryothérapie (recours au froid). Lorsque la douleur et l’enflure régressent, on peut reprendre la charge corporelle sur le pied lésé. Néanmoins, le port d’une attelle stabilisante est impératif. Elle contribue à assurer une stabilité supplémentaire, et protège de la possibilité de se tordre la cheville à nouveau durant cette période. Il est admis que le risque de récidive est multiplié par un facteur 200 durant les premières semaines. On ne pourra escompter d’un bon résultat thérapeutique qu’après un traitement sérieusement entrepris et durant 4 à 8 semaines. Dans le cas contraire, il faut craindre que l’articulation connaisse des entorses à répétition et devienne chroniquement instable. Ces instabili- www.crossklinik.ch Dr. Andreas Gösele Responsable du Swiss Olympic Medical Center, crossklinik Basel MSc Xenia Fischer Swiss Olympic Medical Center, crossklinik Basel impressum: Snowactive Avril 2015, organe officiel de Swiss Ski; 47e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel (j.weibel@snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli (arustichelli@net2000.ch); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler (r.theiler@prosell.ch), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell.ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements P rosell AG, Schönenwerd, info@prosell.ch Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@ snowactive.ch, info@snowactive.ch Swiss Ski: Rédaction Stefan Hofmänner (stefan.hofmaenner@swiss-ski.ch), Diana Fäh (diana.faeh@swiss-ski.ch); Collaborateurs permanents: Christian Stahl, Petra Kropf, Anita Suter, Christian Manzoni, Nadine Hess, D avid Hürzeler, Fridolin Luchsinger; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12 aVRil 2015 Snowactive 61 | FSSI Sci Svizzera italiana Supplemento per soci e lettori di lingua italiana Aprile 2015 F oto: ES / FSS I L’AIR BAG NELLO SCI ALPINO? Il D-air®ski, uno strumento utile per la sicurezza degli sciatori. Con il sostegno 62 a pr i le 2015 Sponsor principale Sponsor FSSI FSSI | Dopo anni di studi e prove, l’airbag è approdato sulle piste da sci. Nel 2014, infatti, la Federazione inter nazionale di sci (FIS) ha presentato ufficialmente il D-air®Ski, il sistema protettivo basato sugli airbag D-motociclistici, frutto della collaborazione con Dainese, l’azienda italiana che ha proposto (per ora è l’unica) il sistema di sicurezza. M Il progetto partì nel 2011, quando l’azienda di Vicenza s’impegnò ad affinare i primi prototipi entro le Olimpiadi invernali del 2014. L’airbag entrò quindi in funzione a partire dalle gare in Val Gardena del 2014, dove fu testato per la prima volta da Werner Heel, Jan Hudec, Manuel Osborne Paradis e altri atleti delle federazioni austriaca e francese. Il sistema attuale, realizzato nell’ambito del programma FIS-ISS (Injury Surveillance System), rispetto al prototipo presenta numerose e importanti modifiche che riguardano l’algoritmo di attivazione, la parte pneumatica, l’ergonomia, l’innocuità e l’aerodinamica. «Abbiamo lavorato molto su questo progetto. L’aspetto più difficile è stato definire l’algoritmo e trovare il momento esatto in cui un atleta non è più in controllo e in grado di gestire la situazione. Con Dainese abbiamo investito tre anni di ricerche e di test per sviluppare il prodotto attuale per i corridori di sci alpino», ha spiegato al momento della presentazione dell’airbag Guenter Hujara, capo direttore di gara della FIS per la Coppa del Mondo maschile. Durante le prime conferenze stampa anche lo specialista della velocità italiano Werner Heel espresse soddisfazioni per il nuovo airbag: «Quando la protezione si gonfia, non si sente nulla, ci sarà solo bisogno di adattare le tute per la forma della protezione, ma questo è un enorme passo avanti in termini di sicurezza. Sono molto orgoglioso di far parte di questo ambizioso progetto». Manuel Osborne Paradis, un altro sciatore di primo piano, provò anche lui il sistema, lavorando al raggiungimento del risultato finale: «Il D-air®ski è assolutamente incredibile; e non bisogna temere che possa limitare i movimenti o portare disagi: non ci accorge neppure di averlo addosso». Dopo i primi incoraggianti e positivi test sulla neve, l’air bag sta oggi cercando di entrare nell’uso comune anche nelle gare di Coppa del Mondo, dove Dainese intende dotare gli atleti delle Federazioni sponsorizzate, come Marco Forestan, Project Engineer di Dainese. Austria, Svizzera, Italia, Stati Uniti e Canada. Nella stagione 2014/2015 sono però ancora pochi gli atleti che lo indossano in gara, come ha confermato lo stesso Werner Heel al termine delle prove di Santa Caterina dello scorso 28 dicembre 2014: «Per ora ho deciso di proseguire nella sperimentazione del D-Air solo in allenamento e non nelle prove cronometrate. Ci sono delle cose da sistemare, poi vedremo». Una scelta condivisa da tutti gli altri atleti che anche nelle altre gare d’inizio stagione non hanno indossato l’apparecchio. Neppure da parte della Federazione svizzera c’è stato finora un grande interesse e la Dainese rimane l’unico produttore di sistemi airbag nell’ambito sci alpino di discesa, mentre nello skicross esiste un prototipo di un’azienda francese. Marco Forestan, Project Engineer, ci aiuta a capire cos’è il D-air®ski, come è stato sviluppato e come funziona. ELIA STAMPANONI: Signor Forestan, chi è l’ideatore di questo sistema e a cosa si è ispirato? Marco Forestan: Per lo sviluppo del D-air®ski, Lino Dainese ha voluto che ricercassimo una applicazione non legata al mondo della moto, dal quale deriva il prodotto. Quali sono i vantaggi, quali infortuni può scongiurare? Il sistema D-air®bag Ski protegge la zona del collo, delle clavicole, spalle e costole. Protegge anche la schiena? Sulla schiena c’è il paraschiena Wave che garantisce tutta la protezione necessaria. Il sacco non è quindi presente in questa zona. aprile 2015 63 | FSSI nendo alti livelli di protezione e senza dover gonfiare palloni enormi attorno al corpo. C’è la possibilità che l’airbag si apra accidentalmente? In fase di sviluppo dell’algoritmo abbiamo collezionato più di 250 discese senza rilevare anomalie (nel corso degli ultimi anni). L’innocuità del sistema comunque garantisce allo sciatore di poter mantenere pienamente il controllo anche in caso di attivazione accidentale del sistema airbag. Abbiamo condotto a tale proposito, nell’agosto 2013, un test di ergonomia ed innocuità con Werner Heel sul ghiacciaio di Cervinia. Werner Heel, uno degli sciatori che contribuisce allo sviluppo del D-air®ski. Qual è il meccanismo che fa aprire l’airbag? La tecnologia è «figlia» della tecnologia del D-air®bag Racing usato nel motociclismo (elettronica/sensori); la base dell’algoritmo è la stessa ma adattata per l’impiego in questo sport. Per esempio il sistema sa riconoscere quando l’atleta compie un salto lungo la pista. Come fa l’airbag a capire che si deve aprire? Ha dei sensori di rilevamento del cambiamento repentino di velocità? L’algoritmo sviluppato nel corso degli ultimi due anni (utilizzando i dati raccolti in pista con gli atleti negli ultimi quattro anni) monitora in tempo reale il comportamento dell’atleta durante la discesa e sa riconoscere e discernere quella che consideriamo «normal mode», ovvero la sciata normale, compresi il salto e l’atterraggio, da quelle che sono le condizioni di caduta imminente. Siamo arrivati a un buon punto di sviluppo, tuttavia continuiamo a collezionare dati per affinare sempre più il sistema per renderlo più affidabile e più «intelligente». Mirena Küng, sciatrice svizzera dei quadri B, che ha già potuto testare l’airbag di Dainese. Racing si attiva invece per velocità superiori ai 50 km/h). Quali analogie e differenze rispetto agli airbag delle automobili? La tecnologia di costruzione è stata adattata alla situazione e i sacchi sono stati studiati apposta per avvolgere il corpo umano, dando elevati livelli di ergonomia e soprattutto innocuità, un aspetto estremamente importante. I gas utilizzati sono di tipo «freddo» (a differenza del mondo delle auto dove sono caldi e sprigionano circa 800 °C quando sono attivati e quindi non si potrebbero applicare alla nostra tecnologia). I nostri airbag garantiscono così alte pressioni in bassi spessori, for- Qual è il peso dell’airbag? Meno di 1,5 chilogrammi (incluso il peso del paraschiena). Di quali componenti è costruito? Sacco airbag, elettronica di controllo e paraschiena. Può essere utile anche per gli sciatori amatori? Quanto costa? Al momento non è in vendita, è disponibile solo per gli atleti della Coppa del Mondo FIS e al momento non è prevista una versione per El i a S t a m p an o n i gli sciatori amatoriali. –Domenica 29 marzo 2015 «Raiffeisen kids day» Airolo-Pesciüm –Sabato 4 aprile 2015 Parallelo FSSI Airolo-Pesciüm –Sabato 25 aprile 2015 Festa finale FSSI Con il sostegno a pr i le 2015 Una volta aperto l’airbag può essere utilizzato una seconda volta? No, i sacchi sono «one shot», e una volta attivato devono essere sostituiti (solo il sacco). Prossimi a pp un tamen ti A che velocità si adatta il sistema? Il sistema «attiva» la sua protezione per una velocità superiore ai 30 km/h (nel D-air®bag 64 Che dimensioni raggiunge una volta aperto? Lo spessore del sacco è di cinque centimetri una volta gonfio e la massima pressione e volume viene mantenuta costante per circa cinque secondi. In seguito avviene una lenta e completa decompressione in circa un minuto e mezzo. Sponsor principale Sponsor FSSI Le compagnon parfait. Thule Chasm Que ce soit pour la randonnée, l’aventure ou les vacances, dans ce sac il y a la place pour toutes les choses indispensables. Il est disponible en 5 couleurs et 5 grandeurs. PONTRESINA Avec Viktor Röthlin MARATHON DE BERLIN Avec Tadesse Abraham et Jasmin Nunige 15 – 22 août 2015 dès 1499.– dès Membre OCHSNER SPORT CLUB 1699.– par personne 25 – 28 septembre 2015 dès 1199.– dès Membre OCHSNER SPORT CLUB 1399.– par personne AROSA Avec Claudia Lässer 10 – 13 septembre 2015 dès 749.– AROSA TRAIL RUN dès Membre OCHSNER SPORT CLUB 849.– par personne Avec Roger Fischlin 18 – 20 septembre 2015 www.ochsnersport-travel.ch dès 299.– dès CAU COACHS LO Membre OCHSNER SPORT CLUB 399.– par personne lin Viktor Röth en ni ho Marat Détails et réservation sur fr.ochsnersport-travel.ch N° du service 0800 022 011 Partenaires exclusifs du CLUB Partenaire voyages X Partenaires média Fournisseur Fischl ham Roger Tadesse Abra thlète ga Gi / nd Course de fo l du professionne marathon in ige Jasmin Nun la Spécialiste de gne ta on m en se cour
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