TÉLESCOPAGE ENTRE UN TRAIN ET UN POIDS LOURD À BÉJAÏA Un mort et un blessé grave L a localité d’Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, a été, hier mardi, le théâtre d’un spectaculaire accident de la route qui s’est produit par une collision entre un train de voyageurs et un camion semi-remorque. Un mort et un blessé grave ont été enregistrés au cours de ce drame, survenu à la sortie est de cette localité, sise à quelque 80 kilomètres à l’Ouest de la ville des Hammadites. La personne décédée n’est autre que l’aide-conducteur du train, laquelle a rendu l’âme sur le coup, alors que le chauffeur du véhicule lourd a subi de graves blessures. La victime a été transférée pour une prise en charge médicale au niveau de l’hôpital de la ville d’Akbou. La force de l’impact du télescopage n’a pas facilité la tâche des secours qui ont dû se démener pour faire extraire les deux victimes dans les débris des deux engins, précise la même source. Hormis les cas de chocs psychologiques enregistrés parmi les voyageurs, aucune autre victime n’a été dénombrée. Il est à souligner que la circulation routière a été quelque peu perturbée pendant les premières heures de l’accident, avant qu’elle ne soit rétablie, après la remise sur rails de la locomotive du train. R. N. HARRAGA L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mercredi 30 décembre 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3603 - 12e année Près de 300 nouveaux candidats interceptés en un mois à Annaba P7 SÉNATORIALES Le FLN en pôle position Les élections sénatoriales pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation ont débuté, hier, au niveau des sièges des wilayas du pays. 40 000 élus répartis sur l’ensemble des Assemblées de wilaya et des communes à travers le territoire national sont concernés par ce vote. Lire en page 3 l Un seul bureau pour les 1 254 électeurs l Seddik Chihab : Phs : DR « Il y a un parti pris flagrant » REPORTAGE ELLE EST LA DESTINATION PRIVILÉGIÉE DES TOURISTES À LA VEILLE DU NOUVEL AN Timimoun, les pieds dans le sable ! Le «Sboue» dans toute sa splendeur PP 5 & 6 2 ACTUALITÉ Mercredi 30 décembre 2015 TROISIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH 1 Des audiences dans un climat tendu Le procès de l'affaire Sonatrach 1 a repris, hier matin, au tribunal criminel d’Alger, pour la troisième journée, par l'audition du premier groupe des accusés. audience a commencé vers les coups de 10h45 par la poursuite de la lecture de la troisième et dernière partie de l’arrêt de renvoi par le greffier, et qui compte en tout et pour tout 293 pages. Néanmoins, les choses sérieuses ont commencé dans l’après-midi avec le premier groupe des accusés composé de huit persoones, à leur tête le P-DG du groupe Contel Funkwerk, Ismail Mohamed Réda Dajaâfar. Cependant, contre toute attente, l’audition du principal accusé dans l’affaire Sonatrach 1, Mohamed Meziane n’interviendra qu’en dernier lieu, et ce, parce qu’il est le seul concerné par toute l’affaire, estime le juge Mohamed Raggad. Ainsi, donnant plus de détails quant aux groupes des accusés qui devront témoigner, le juge a fait savoir que ces derniers sont répartis en quatre groupes. Le premier concerne des personnes impliquées dans la conclusion du marché relatif à l'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protection électronique. Ces derniers sont, Mohamed Ismail Mohamed Fawzi, Belkacem Boumediène, Meziane Mohamed Fawzi, Maghaoui EL Hachemi, et Maghaoui Al Yazid. L'audition du deuxième et du troisième groupe concerne respectivement les personnes impliquées dans le marché avec Saipem Algeria (Italie) pour la réalisation du gazoduc devant relier l'Algérie à l'Italie (Sardaigne) et ceux impliquées dans la conclusion du marché relatif à la réhabilitation du siège de Sonatrach à Ghermoul (Alger). Quant au quatrième groupe, il englobe les entreprises étrangères impliquées dans cette affaire, a indiqué le juge, précisant qu'il s'agit du groupe Contel Funkwerk, de la Société à responsabilité limitée Contel Algérie (Sarl), la firme allemande Funkwerk Pletarc et de Saipem contracting Algeria (Italie). De ce fait, le premier à se présenter à la barre était Al Smail Mohamed Réda Djaâfar, propriétaire de Contel Algérie entreprise spécialisée dans l'importation de matériel de télésurveillance et équipements informatiques. Pour se défendre l’accusé choisit de rappeler des efforts déployés pour le développement du pays, sans oublier que tous ses actes s’inscrivaient dans son ambition de «réussir » dans des domaines réservés aux grandes Phs : DR L’ entreprises internationales. Ainsi, vers les coups de 14h, la salle bondée de monde, le juge demande à Al Smail Mohamed Reda Djâafar de faire part au tribunal de son expérience professionnelle. Celui-ci commence d’onc, à raconter des détails de son parcours universitaire et sa première expérience professionnelle. «Je suis titulaire d'un diplôme de technicien supérieur en informatique. Mon entreprise a réussi à obtenir une centaine de projets avec le ministère de la Défense, les administrations et entreprises publiques ainsi que des banques via les appels d'offres auxquels son entreprise a soumissionné», explique-t-il. Par ailleurs, dans le dit interrogatoire, l’accusé admet connaître le code de commerce mais, n’avoir aucune connaissance du code des marchés publics. S’agissant de sa relation avec Réda Meziane, fils du patron de Sonatrach, l’accusé a indiqué que c'était un ancien camarade de classe durant les années 90. Donnant des détails historiques du début de l’affaire, il dira qu’en novembre 2004, Réda Meziane lui a suggéré la création d'une société de transport des carburants. Dans ce sillage, il témoigne qu’à «l'époque Reda était en France et il ne pouvait pas rentrer au pays, il m'a alors présenté son frère pour la concrétisation du projet». Le prévenu explique que la création d'une société autonome demandait beaucoup de moyens. Une assemblée générale de Contel s'est tenue suite à laquelle, il a été décidé de changer les statuts en la transformant en holding SPA en intégrant d'autres actionnaires. Avec cette précision que plusieurs filiales ont été créées. Par la suite, l’accusé dira qu’il a octroyé 200 parts de Contel à Fawzi Bachir Meziane sans qu'il ne verse un centime. Surpris, le juge Reggad demande à Mohamed Reda Djaâfar si il était en connaissance avec le fait que Fawzi est le fils du P-DG de Sonatrach. Ce à quoi, Al Smail répond par l'affirmative. Sur ce une grande tension a régné dans la salle. En effet, les avocats de l’accusé ont intervenu pour demander au juge de ne pas interrompre leur client à chaque fois et lui ont rappelé qu'il n'avait pas le droit de tirer les conclusions au risque d'influencer les jurés. Le président du tribunal remet les pendules à l'heure en rappelant aux robes noires qu'il a la police de l'audience. Suite à quoi il a suspendu l'audience pour vingt minutes. à la reprise de l’audience, vers les coups de 15h15 le climat avait l’air plus serein. L’accusé a continué sa version des faits en assurant qu’il est devenu associé avec Fawzi Meziane vu sa grande compétence. «Nous avions besoin de gens de confiance», signale-t-il. « Grâce à Contel, nous avons pu créer plus de 200 emplois et payer des sommes colossales aux impôts», poursuit-t-il. De surcroit, le prévenu a tenté de convaincre le juge que sa relation avec Fawzi Meziane n’’était guère dans le but de gagner des avis d’appels d’offres de la Sonatrach mais plutôt de faire connaître son travail. Le premier jour n’a donc pas connu de grandes révélations. Toutefois, les heures qui vont suivre dans ce procès risquent de dévoiler de nombreux points obscurs de l’affaire. Lamia Boufassa AU TERME D’UN CONSEIL RESTREINT PRÉSIDÉ PAR LE CHEF DE L’ÉTAT Mise en route de l’avant-projet de révision de la Constitution vec la validation au cours d’un Conseil restreint de l’avant-projet de révision «substantielle» de la Constitution, qui sera soumis au Conseil constitutionnel pour avis motivé sur la «procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le Parlement», le Président Bouteflika tient l’engagement solennel fait au peuple algérien en son discours marquant du 15 avril 2011 de revoir et parachever les réformes politiques engagées tout au long de ses différents mandats. Selon le communiqué de la Présidence, l’avant-projet de Constitution, devrait marquer des avancées notoires et «des progrès dans plusieurs domaines», parmi lesquels «le champ politique et celui de la gouvernance». Le texte sera adressé «dans les prochains jours» aux personnalités, partis politiques et associations consultés au cours de sa préparation, et sera «porté à la connaissance de l'opinion publique par la voie des médias». «L'avant-projet sera également examiné par le Conseil des ministres au mois de janvier 2016 et sera ensuite soumis à l'appréciation du Conseil constitutionnel qui, à la lumière des articles 174 et 176, de la Constitution, «rendra son avis sur la procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le Parlement». L'article 176 de la Constitution en vigueur, dispose que «lorsque de l'avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni n'affecte, d'au- Ph : APS A cune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire, si elle a obtenu les trois quarts (3/4) des voix des membres des deux Chambres du Parlement». Quant à l'article 174 de la Constitution, il stipule que «la révision constitutionnelle est décidée à l'initiative du président de la République. Elle est votée en termes identiques par l'Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil de la nation dans les mêmes conditions qu'un texte législatif. La révision constitutionnelle, approuvée par le peuple est promulguée par le président de la République». Cet avant-projet marquera des progrès notamment dans «la consolida- tion de l'unité nationale autour de notre histoire, de notre identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles», dans la «promotion des droits et libertés des citoyens et le renforcement de l'indépendance de la justice». Selon les indications de la présidence de la République , il permettra également des avancées dans «l'approfondissement de la séparation et de la complémentarité des pouvoirs», de «l'accès de l'opposition parlementaire aux moyens d'assumer un rôle plus actif, y compris par la saisine du Conseil constitutionnel». Enfin, l'avant-projet de Constitution permettra la «dynamisation des institutions constitutionnelles de contrôle, au service de la transparence dans les domaines économique, juridique et politique de la vie nationale» et la mise en place «d'un mécanisme indépendant renforcé de surveillance des élections au service de la démocratie pluraliste». Une des revendications centrale de l’opposition. D’ailleurs, premier leader politique à réagir après l’annonce de la validation de l’avant-projet par le Président Bouteflika, le secrétaire général du FLN Amar Saîdani a affirmé : «Je peux confirmer que l’opposition sera la première à être surprise par les dispositions de la nouvelle Constitution. L’opposition trouvera dans le nouveau texte des mesures en sa faveur, beaucoup plus profondes, beaucoup plus importantes que ce qu’elle a demandé. Ses prérogatives seront élargies. Pour le reste, l’opposition dans le monde entier est faite pour contester ce que fait le pouvoir», a-t-il ajouté. M. Bendib ACTUALITÉ Mercredi 30 décembre 2015 3 SÉNATORIALES Les élections sénatoriales pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation ont débuté, hier, au niveau des sièges des wilayas du pays. 40 000 élus répartis sur l’ensemble des Assemblées de wilaya et des communes à travers le territoire national sont concernés par ce vote. opération de dépouillement devra se faire tard dans la soirée de cette journée, à l’issue de la séance électorale, et devra lever le voile sur la liste des 48 nouveaux sénateurs élus. Plusieurs partis sont en lice pour se faire représenter au sein de la composante de la deuxième chambre du Parlement. Mais, les deux partis majoritaires et traditionnellement connus pour leurs rivalités partisanes à l’occasion des joutes électorales, se sont retrouvés, une fois de plus, devant l’urne pour disputer la part belle des sièges du Conseil de la nation. à Alger, une wilaya hautement stratégique du point du vue électoral, qui n’est pas sans refléter plus ou moins le poids politique de chaque parti, les candidats du FLN et du RND, puisque c’est de ces alter égo qu’il s’agit, partent en favoris mais pas à chances égales. Le FFS vient en troisième posi- L’ Phs : DR Le FLN en pôle position tion, suivi par le MSP et les indépendants qui sont représentés par deux candidats. En tout, six candidats issus de quatre formations politiques sont en course, pour gagner le seul siège à pourvoir à Alger, un quota réservé pour chaque wilaya. Il s’agit de Benzaïm Abdelwahab (FLN), vice-président de l’APW d’Alger, de Nennouche Mohamed (RND), P/APC de Tessala El Merdja, de Limani Mohamed (FFS), élu à l’APW d’Alger, du candidat du parti d’Abderrezak Makri et enfin deux prétendants libres. Aussitôt le seul bureau de vote ouvert aux élections, une marrée humaine composée par les élus des différentes tendances politiques s’est formée autour du siège de la wilaya. En outre, nombre de cadres politiques issus de divers horizons étaient venus pour peser de leur poids politique, à même de conforter les voix électorales qui leur sont déjà acquises, sur notamment l’orientation et le cours du vote. D’un premier point de vue, tout porte à croire que le FLN sortira vainqueur, si l’on tient notamment compte du nombre d’élus dont il dispose. Plus de 500 voix, apprend-ton auprès de Dilmi Abdelatif, chargé de la direction de la campagne électorale à Alger, sur un total de 1 254 élus concernés par ce vote. D’autres sources indiquent également que pas moins de 177 autres élus, issus d’autres obédiences partisanes, devront voter en faveur du candidat du FLN. Vraie ou effet d’annonce, ce qui est sûr du moins, c’est que la guerre des coulisses et la surenchère électoraliste ont prévalu sur la stratégie électorale réfléchie. En effet, durant le déroulement du vote, les candidats du FLN et ceux du RND n’ont cessé de multiplier les déclarations à la presse nationale, pour affirmer, chacun dans son camp, d’avoir les chances intactes pour remporter la course. Mieux encore, Dilmi a indiqué en marge de la séance de vote, que son parti dispose «du nombre, des moyens et des méthodes», assez d’atouts pour gagner, selon lui, le seul siège du Sénat à pourvoir au détriment des autres candidats en lice. Le RND, rival direct de l’ex-parti unique, compte quant à lui quelques 220 élus qui représentent un potentiel de votants moindre par rapport à celui du FLN. Mais, les manœuvres et les tactiques politiciennes veulent que chaque parti en fasse usage, pour gagner la bataille psychologique et drainer le maximum de voix supplémentaires d’autres formations politiques pour élire son candidat. Pour Nennouche, son parti le RND compte bien arracher la première place pour se maintenir en position de leader au sein du Conseil de la nation, comme ce fut le cas lors des sénatoriales de 2012. La deuxième force politique dispose alors de 45 membres, alors que le FLN en compte 41. Pour ce qui est des autres partis, le FFS semble ne pas accorder une importance particulière à ces joutes électorales. Ainsi, pour son candidat Limani Mohamed, le plus vieux parti de l’opposition, qui vient de perdre son leader historique, Hocine Aït Ahmed, n’est pas adepte de la politique de la chaise vide. Pour lui, au-delà de ces élections qui ne sont qu’une étape, le pays a besoin d’un consensus national pour sortir de la crise. Le parti dispose de 113 élus, un nombre insuffisant pour se hisser à la première place du podium, mais le coup en vaut la peine, sachant que lorsqu’il s’agit d’élections où les élus locaux sont impliqués, «les affinités» s’avèrent être des critères déterminants, comme l’a souligné un candidat ayant requis l’anonymat. Farid Guellil Seddik Chihab : « Il y a un parti pris flagrant » Seddik Chihab encontré à la wilaya d’Alger, qui a abrité hier, le scrutin sénatorial, au niveau de la Capitale, le député du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chiheb n’ a pas caché son étonnement de voire ce vote se dérouler dans « un chaos total et avec aucune maîtrise » nous a-t-il déclaré. «Comme vous le constatez, c’est une évidence, il n’y pas d’organisation» nous a lancés, le cadre du RND, qui compte un candidat, qui est rivalisé par celui de l’ex-parti unique, des six qui se disputent cette élection. Selon lui, «je ne sais pas quelles sont les raisons qui ont poussé les autorités de la wilaya d’Alger à ouvrir un seul bureau ? » s’est interrogé, le responsable du bureau du RND de la wilaya d’Alger. Et de rebondir par une autre interrogation qui n’est pas fortuite en déclarant «je ne sais qui les (responsables de la wilaya d’Alger :NDLR) pousse à agir de la sorte ?». Mais selon notre interlocuteur « il y a une arrière pensée manifeste, à mon avis» a-t-il affirmé, et c’est pour a-t-il poursuivi «décourager les électeurs, à ne pas attendre toute la journée pour voter». Pour le député Sedik « c’est clair à qui profite ces conditions de désorganisation » allusion au candidat de l’ex-parti unique le FLN, rival du RND, dans ces sénatoriales, ne manquant pas de lancer « nul n’ignore qu’il y a un parti pris flagrant» a-t-il conclu. Karima Bennour R Un seul bureau pour les 1.254 électeurs es élus de la Nation, au niveau des assemblées, des communes et de wilaya de la Capitale se bousculaient, hier, pour accéder, au seul bureau ouvert, à l’occasion de la tenue, en cette journée, du scrutin des sénatoriales. Les membres du collège électoral convoqués pour élire, à travers un scrutin indirect, 48 membres du Conseil de la nation dont le mandat de six ans arrive à expiration, étaient regroupés, à l’intérieur du siège de la wilaya d’Alger, dans la petite cour et les couloirs à proximité de l’unique bureau de vote mis à la disposition, de 1254 électeurs concernés par le scrutin sénatorial. Les discussions et les échanges entre membres du collège électoral, présents, en grand nombre, hier matin, pour le vote des sénatoriales, n’ont pas réussi à alléger, le poids de l’attente des électeurs et électrices de leur tour pour accomplir le vote. Il fallait attendre qu’une voix se fasse retentir et prononcée, le numéro attribué à chaque électeur et électrice, ou bien son nom et prénom, pour qu’enfin, le bureau de vote leur soit accessible pour voter sur le candidat de leur choix. La colère des élus s’est manifestée, tantôt par leur regard désapprobateur de « la désorga- L nisation » et « des conditions déplorables » dans lesquelles se déroulaient le scrutin pour l’élection des nouveaux membres de la Chambre haute de la Nation. « Il est impensable que les responsables de la wilaya d’Alger aient pensé à ouvrir que ce bureau pour le nombre important des électeurs concernés par ce vote » lassait, hier, un élu à son collègue, debout dans le couloir qui mène au bureau de vote, submergé par la file d’attente de votants, quant d’autres attendaient dans la petite cour intérieur . Si certains élus, notamment des femmes ont réussi à prendre place sur les bancs de cette cour au style mauresque, c’est qu’elles avaient de la chance, car arrivées plutôt, elles étaient, ainsi, épargnées d’attendre debout, jusqu’à ce qu’on les appelle pour voter. En passant dans les rangs, souvent difficilement, on entendait des élus (es) s’interrogeaient, avec étonnement quant aux raisons ayant amené les autorités de la wilaya d’Alger, et à leur tête, son wali, Abdelakader Zoukh, à ouvrir un seul bureau, pour 1.254 électeurs, représentant les élus de 57 communes de la Capitale et les 55 élus de l’Assemblée populaire de la Wilaya d’Alger. Il est à noter que le scrutin pour ces sénatoriale a débuté, à 8h00, hier pour s’achever à 17h00, opération supervisée, pour rappel, par une commission électorale comprenant cinq juges. Tout au long de la matinée, nombreux les élus (es) qui se sont présentés au siège d’Abdelkader Zoukh, à l’instar de leurs collègues dans les autres wilayas d’Algérie, pour élire, à travers un scrutin indirect, les futures 48 membres du Conseil de la nation dont le mandat de leurs prédécesseurs est arrivé à terme. Alger, six candidats se disputent le poste de sénateur, mais la bataille est entre les deux candidats, du parti de Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. Pour certains élus que nous avons rencontrés, hier, les conditions «déplorables » dans lesquelles, notamment dans la matinée, s’est déroulé le scrutin, comme nous l’a souligné l’élu Chami, exprimant son « étonnement » de voire l’élection du membre du Sénat « se tenir dans de telles conditions, déplorables comme vous le constatez » nous a-t-il lancé, (voire aussi encadré ci-dessous). Par ailleurs, la presse, notamment les cameramens de chaînes nationales de télévision privées, ont eu des difficultés pour filmer l’ambiance et l’atmosphère de l’opération de vote, notamment, au niveau, de la file d’attente des élus devant le bureau de vote. Un journaliste et son caméraman ont été invités, sans aucune explication à « arrêter » de filmer, par le responsable de la cellule de communication de la Wilaya d’Alger, sans explication aucune, en se contentant de leur lancer «c’est interdit ».Suscitant la réaction d’un élu, parmi ceux présents en file indienne devant le bureau de vote, qui a lancé «laissez le filmer, dans quelles conditions déplorables se déroulent le vote des sénatoriales, il n’est inscrit nulle part qu’il était interdit de filmer ou prendre des photos» a-t-il indiqué. Et de rebondir en déclarant « doit-on autoriser à filmer quand tout va bien et interdire quand ça va mal ?» s’est-il interroger. En quittant le siège de la wWilaya, d’Alger, peu avant 11h30mn, la voix, dans le grand parleur, appelait l’élu numéro 201, à se présenter au bureau de vote. Et pour y arriver, il devait se frayer un chemin parmi les nombreux collègues, qui attendaient, chacun son tour, l’appel de la voix, indiquant leur numéro respectif, pour enfin se diriger à leur tour, à l’unique bureau de vote aménagé, pour les sénatoriales de l’année 2015. K. B. 4 ACTUALITÉ Mercredi 30 décembre 2015 SOINS À DOMICILE Les soins à domicile, complément des auscultations au sein des structures de santé, destinés à la prise en charge des complications issues de la gériatrie, des maladies chroniques et des maladies nontransmissibles, se voient accorder un intérêt interministériel, manifesté par les ministres de la Santé et de la Réforme hospitalière, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, de l’Intérieur et des Collectivités locales, à travers la réquisition délivrée par les services de la police pour le déplacement vers les domiciles. a problématique de l’enclenchement de ce processus en l’absence de textes réglementaires et législatifs et d’une méconnaissance aigue des véritables maladies qui gravitent dans la périphérie des établissements censés les prendre en charge, a été le thème du Forum d’ElMoudjahid. Elle est, d’une manière générale, l’équation à résoudre pour que les soins à domicile ne demeurent pas une initiative locale, gérée selon les humeurs instantanés des uns et des autres, des aspects d’affinités régulant la sphère de proximité et les aléas que dictent les retombées, parfois négatives, du vide juridique et de l’usage paradoxal qu’on en fait. Deux communications ont figuré dans le menu du programme, provenant du même établissement, l’Établissement public de santé de proximité (EPSP) Mohammed-Bouchenafa, commune de Sidi-M’hamed, qui chapeaute neuf communes, Alger-Centre, Sidi M’hamed, Hydra, Bir-Mourad-Rais, Mouradia, Madania, Birkhadem, Gué-deConstantine et Saoula, fortes d’une population de 550 606 personnes, selon son directeur, Abdelkrim Benbia. La première, animée, par le docteur Lamia Yacef de la polyclinique de Sidi-M’hamed, la seconde par Zoubida Taibi, cadre paramédical de la salle des soins de Dou-el-Kosreine. En dépit de leurs divergences dans l’approche, les deux semblent faire l’unanimité sur quelques points. Nous en citons les plus importants. L L’ABSENCE DE TEXTES RÉGLEMENTAIRES : LE PÉRILLEUX OBSTACLE La seconde a donné des chiffres qui concernent la salle de soins de Dou el Kesraine, dans la commune de BirMourad-Rais, où elle exerce en tant qu’infirmière manager depuis juin 2014. Les statistiques, elles, couvrent la période entamée en février 2015, Ph : DR La charrue avant les bœufs ? pour une population semi-rurale que l’on évalue à 2111 âmes. Le nombre de sorties à domicile est de 118 sorties ayant abouti à l’auscultation de 48 malades (26 malades chroniques et 22 handicapés dont 15 mentaux. Les hommes sont estimés à 22, alors que le nombre des femmes est estimé à 26). Y en a qui ont reçu des soins à domicile (injections, pansement chirurgical, relevé hypoglycémique, nettoyage de la plaie, ….), tandis que d’autres ont été orientés vers des structures plus adaptées à leur pathologie, donc disposant de logistique pouvant en venir à bout où les diagnostiquer. L’expérience sur le terrain de l’équipe pluridisciplinaire (une équipe dans chaque commune, qu’elle soit réussie ou infructueuse, exige d’être confortée d’une assise juridique et réglementaire). L’équipe pluridisciplinaire, composée de personnel médical et paramédical, intervient sur simple réquisition de la police, lire l’arrondissement du coin. LES MÉDECINS RÉTICENTS : LES RISQUES ET PÉRILS DU DÉPLACEMENT Orgueil ou crainte d’une protection brinquebalante et défaillante, les médecins refusent souvent le déplacement vers les demeures des patients, en dépit, souvent, de la sollicitation que ceux-ci adressent à leur structure. Cette attitude ne contribuerait qu’à reporter la guérison ou l’atténuation des complications du malade. Devant le refus du médecin traitant, le malade n’a d’autre alternative que de se déplacer. Épreuve haletante au vu de la configuration urbaine qu’il devra confronter : circulation automobile avec sa pollution urbaine et ses embouteillages, l’absence de moyen de transport ponctuel, et la surcharge qui l’attendrait à l’entrée de la structure de santé. D’ailleurs, parmi les objectifs avoués des soins à domicile, figurent, à juste titre, celui, louable à plus d’un titre, de désengorger la forte pression exercée sur les structures de santé. Les réticences de se déplacer hors endroit du travail ne sont pas restreintes au seul médecin mais à toute l’équipe pluridisciplinaire. L’appréhension fondée de ne pas être protégé en cas d’accident ou d’incident divers, notamment du point de vue médico-légale, justifie l’option de traiter les patients dans l’enceinte de l’établissement de santé, et ce, malgré les faibles moyens du bord déclamés. LES PROFESSIONNELS, SOCLE DE L’ÉLABORATION DES TEXTES DE LOIS Les intervenants dans le Centre de presse d’ElMoudjahid appellent à la mise en place d’un espace de concertation à l’effet de peaufiner une plateforme devant se solder par l’élaboration de textes réglementaires et législatifs. Ceux-ci auront pour missions, selon entre autres les recommandations du docteur Lamia Yacef, de définir le champ d’intervention des intervenants dans la politique de mise en œuvre des soins à domicile, de situer l’action et la responsabilité des praticiens de la santé publique exerçant au sein des établissements de proximité, de bien déterminer les maladies les plus en vue qui gravitent aux alentours (sujets grabataires, malades atteints de neuropathie…), de tenir le concept des soins à domicile loin des contraintes administratives…. L’apport du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme est incontournable aussi, que ce soit dans les volets préventif ou curatif. Convention entre l’Association nationale des myopathes et l’EPSP de Sidi M’hamed. En clôture du Forum, la signature d’une convention entre l’Établissement public de santé de proximité (EPSP) Mohammed-Bouchenafa, commune de Sidi-M’hamed, et l’Association nationale des myopathes, présidée par Aknine Akli. Trois articles en constituent l’essentiel de ses axes, dont deux déterminent le champ d’intervention de l’équipe pluridisciplinaire. La convention devra renforcer l’action de l’EPSP qui dispose d’une équipe pluridisciplinaire active dans chaque commune, et ce, en fonction d’un programme préétabli par la structure dépendante. Comme il sera, heureux dénouement que nous espérons, assuré une meilleure prise en charge des myopathes. Le président de l’Association, annonçant de prés de 40 000 myopathes répertoriés à l’échelle nationale, dont 10 000 localisés dans la Capitale, déclare, quant à lui, que la convention concerne un projet-pilote qui sera généralisé, en cas de réussite, à toutes les régions du pays. Espérons que la législation suive. Zaid Zoheir À QUELQUES JOURS DU LANCEMENT DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION Le produit national séduit à la Foire e retour du crédit à la consommation, prévu en 2016, et l'intérêt certain porté par les consommateurs pour les produits électroménagers et électroniques de fabrication locale créent un contexte favorable à l'appareil de production nationale de cette filière industrielle. C’est l’avis de plusieurs producteurs nationaux, publics et privés, qui se sont exprimés dans les différents stands dédiés à l’exposition des derniers modèles d’écran de téléviseurs, récepteurs numériques, appareils de cuisson, de chauffage et de climatisation, ainsi que des Smartphones et tablettes, à la 24ème Foire de la production nationale tenue du 23 au 29 décembre au Palais des expositions (Alger).«Nous assistons à un retour d'intérêt pour le produit algérien grâce non seulement à la prise de conscience du consommateur quant à la qualité et la fiabilité du produit national, mais aussi aux différentes mesures prises par l’état pour encourager la consommation du produit local qui n’a rien à envier à celui importé, constate le représentant d'une entreprise publique spécialisée dans l’industrie des appareils de chauffage et de climatisation. Parmi ces mesures, il cite le crédit à la consommation et la campagne “Consommons algérien”, lancée en avril dernier par les pouvoirs publics. Il considère également qu'en plus du respect des normes de sécurité et de qualité, cette catégorie de produits est proposée à des prix concurrentiels: Ce qui nourrit cet intérêt grandissant pour le produit national. Pour sa part, la responsable de communication de l’Entreprise publique des industries électroniques estime que le marché de l’électroménager connaît une expansion très forte qui provoque, parfois, des rup- L tures de stocks de certains produits. Cela s’explique par l'acquisition de nouveaux logements, notamment dans le cadre des programmes AADL et des logements sociaux, et le développement du comportement du consommateur algérien, juge-telle, tout en évoquant le lancement d’une nouvelle chaîne de production de cette entreprise pour mieux répondre à la demande et se préparer au flux attendu du retour du crédit à la consommation. De son côté, la représentante de l’Entreprise nationale des industries électroménagères fait savoir qu'en dépit de l'augmentation de sa production d’une année à l’autre, les stocks de certains produits saisonniers sont vite épuisés. De l'avis du directeur commercial d’une entreprise privée, leader national dans la fabrication des récepteurs numériques, certains chefs d'entreprises augmentent la production en adéquation avec la demande du marché, mais il y a parfois un petit décalage entre la production et la demande afin d'éviter le risque d'invendu. LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION ATTENDU DE PART ET D’AUTRE L’industrie algérienne de l’électroménager et de l’électronique est appelée à satisfaire une demande supplémentaire avec le retour prochain du crédit à la consommation. Une mesure qui commence déjà à susciter l’intérêt des consommateurs qui viennent se renseigner sur les prix et les modalités de l’acquisition des produits à travers ce type de crédit, indique, par ailleurs, le directeur marketing d’un opérateur privé détenant 30% de la part du marché national de l’électroménager. Certains visiteurs-consommateurs ne se sont rendus à cette foire de la production nationale que pour s'enquérir des conditions d'obtention du crédit à la consommation. C'est le cas de Fadila, rencontrée en compagnie de ses enfants, qui affirme être venue spécialement à cette manifestation économique pour se renseigner auprès du stand d'une entreprise des modalités d'octroi de cette catégorie de crédit pour l'achat d'un pétrin et d'un micro-onde. Un avis que partage Nadir, ce père de famille, qui se dit très satisfait des produits locaux, en avouant qu’il attend le retour du crédit à la consommation pour se permettre d’acquérir de nouveaux appareils électroménagers. Cet intérêt à l’égard du crédit à la consommation mobilise les producteurs, dont certains se préparent déjà au lancement de nouvelles gammes de produits avec de nouvelles capacités de production pour attirer plus de clientèle et acquérir de nouvelles parts de marché. C’est le cas d’une entreprise privée d'électroménager dotée de sept (7) unités de production, qui lancera un nouveau complexe de production en 2016 pour satisfaire la demande actuelle et celle prévue avec le retour du crédit à la consommation, selon sa directrice de communication. En 2014, la facture des importations des produits électroménagers a dépassé les 500 millions de dollars, rappelle-t-on. En plus des produits électroménagers, la tendance de l'Algérien se dirige également vers la mobilité avec l’arrivée des smartphones et les tablettes: Un défi à relever pour être à la hauteur des attentes du consommateur, avance le responsable commercial d’une société privée de fabrication de produits électroniques. A.N.C et APS -- ACTUALITÉ E REPORTAG Mercredi 30 décembre 2015 5 ELLE EST LA DESTINATION PRIVILÉGIÉE DES TOURISTES À LA VEILLE DU NOUVEL AN Timimoun, les pieds dans le sable ! Timimoun, destination privilégiée des touristes nationaux et étrangers est en train de voler la vedette au chef-lieu Adrar,située à plus de 200 kilomètres . es gens choisissent ce lieu pour y réveillonner en groupe d’amis ,en famille ou en solitaire. Il faut souligner que cette région atypique offre toutes les conditions climatiques, matérielles, sécuritaires pour un moment d’évasion, de fête et de retrouvailles. Fêter le nouvel an dans le Gourara est un passage, pour certains, qui demeure immortalisé dans les mémoires. On vient de partout ;certains ont pu ,grâce à leurs nombreux déplacements, tissé des liens d’amitié qui leur assurent un gite garanti ,vu que tous les hôtels et autres sites d’hébergement affichent complet. Des soirées animées par la fameuse troupe ‘Ahlelleil’ sont organisées au profit de ceux qui ont osé faire le déplacement .Malgré la chute de température durant le soir ,les accrocs ne sont guère découragés .Bradant le froid , ils s’entassent ,se couvrent comme ils peuvent afin de ne rien rater de cette magie qui se dégage de ce chant envoûtant .La ville livre toute sa splendeur se parant de ses plus beaux ornements où se mêlent drapeaux aux couleurs nationales et autres motifs locaux . ont écrit son histoire. Les gens vivent en toute quiétude, en toute sérénité, en pleine osmose. Ici, le stress s’estompe. Lorsqu’on est assis sur l’erg, en pleine contemplation et admiration pour cette nature merveilleuse et féerique, sirotant un thé mousseux on découvre la flore dans toute sa splendeur. Une beauté à vous couper le souffle, une beauté surnaturelle qui vous transporte loin des tracasseries de la vie quotidienne vous faisant douter de la réalité . Une thérapie qui a fait ses preuves. TIMIMOUN, VILLE DU PASSÉ Timimoun demeure une ville du passé qui tente désespérément d’émerger du sable et se hisser inéluctablement dans le présent. Timimoun, région féerique par excellence, continue d’exercer un charme fascinant sur ses visiteurs. Les vieux ksour pullulent et les anciennes forteresses, vestige d’un passé glorieux, se dressent encore aujourd’hui témoignant d’une époque où le Gourara était le centre d’une brillante civilisation. LE STYLE ARCHITECTURAL Le mérite de l’architecture revient sans aucun doute à un capitaine français qui entreprit au début du siècle la construction de la porte du Soudan, la mosquée et le célèbre hôtel «Oasis Rouge» dans un style qui fait la particularité de la cité. Les paysages fantomatiques ont inspiré plus d’un cinéaste. Mohamed Chouikh, Rachid Bouchareb y a tourné Cheb et le célèbre Bertolucci a filmé dans la région ‘Thé au Sahara ‘.Aujourd’hui, le tourisme est à déplorer , hormis la célébration de quelques événements .Dès l’occupation française en 1900, les chaâmba, les chorfa, des gens d’El Bayadh, d’El Abiod Sidi Cheïkh, de Tlemcen et de Laghouat vinrent s’installer dans la région. Il y a quelques centaines d’années, les eaux du grand lac s’étendaient à perte de vue sur plusieurs kilomètres. Phs : DR L Passage vers le Tanegrouft et l’Afrique noire par Tambouctou, porte vers El Goléa (Menéa) qui voyait des caravanes aller jusqu’à Gabès. Des tissus, du miel, du beurre transitaient chaque année vers la fin du XIX siècle, destinés à la vente vers des contrées lointaines. Aujourd’hui, ce lac est enfoui mais la toponymie locale montre que tous les villages vivaient par et pour le lac. El Marsa (le Port) et Aguelman (le Lac) en témoignent encore. Tous les ksour sont électrifiés. Des écoles ont poussé comme des champignons au beau milieu du printemps. sont des psaumes simples qui chantent Dieu et son Prophète (QSSSL) et l’amour impossible. Dès la tombée de la nuit, la complainte merveilleuse emplit les ksour. . Les constructions en dur côtoient étrangement les maisons en pisé «toub» dont les plafonds sont faits de troncs de palmiers, de palmes et d’argile. Elles comportent toutes des terrasses, lieu de refuge durant la saison estivale. Il faut dire que beaucoup ne disposent pas encore de climatisation. Les cruches recouvertes de piassava (fibre de palmier) sont utilisées pour conserver l’eau fraîche. TIMIMOUN ENTRE PASSÉ ET PRÉSENT à Timimoun, si auparavant, les routes constituaient l’épée de Damoclès avec ses nids-de poule, des chaussées déformées qui rendaient la vie difficile aux automobilistes ,aujourd’hui ,ce cauchemar n’est plus qu’un vieux souvenir : Du bitume recouvre les chaussées à la grande absolution des automobilistes. En gros ,on constate une certaine amélioration mais des efforts restent à faire !Avec des milliers d’habitants arborant des tenues aux couleurs multiples, Timimoun est connue pour ses nombreuses «ziarrate » et sa troupe musicale de «AhlEleïl» chante sous l’émerveillement de tous, des airs ancestraux qui ont largement dépassé les frontières du pays. Les chants de «AhlEleïl» TINERKOUK La région de Timimoun comporteTinerkouk ou Zaouit Debagh. Cette appellation tire son origine d’un cheïkh surnommé Debaghi qui lui a attribué son nom. Quant à Tinerkouk, on nous confirme que les premiers habitants étaient des gens qui entassaient leurs provisions : Tdouk a donné Tinerkouk. Tinerkouk est une daïra qui compte plus de 4500 âmes venues de Metlili, Ouargla, El Bayadh, Labiodh Sidi Cheikh. TABELKOUZA LIVRE SES SECRETS Le ksar Tabelkouza, réputé pour la qualité de ses dattes s’érige tel un monument .Si dans d’autres régions du pays, raconte B.M ,un septuagénaire, les femmes, devant se rendre en pèlerinage, s’affairent aux tâches domestiques, ici dans notre ksar, les femmes qui ont la chance de se rendre à La Mecque sont considérées comme de vraies reines. Elles ne font rien, elles se consacrent uniquement à la prière et à la lecture du Coran. Ce sont les hommes qui s’occupent de tout (cuisine, vaisselle...). C’est ce qui le caractérise des autres ksour. La société de la région de Timimoun n’a rien mais a tout. Vous trouverez toujours quelqu’un pour vous offrir son toit et en guise d’hors-d’œuvre, une bonne bouchée de «sfouf» (dattes séchées et concassées). La région est surtout réputée pour son hospitalité, son couscous et son «khoubz el gola» dont la préparation nécessite la dextérité et l’habilité des mains. Une pâte à base de blé, légère et onctueuse est étalée sur une cruche (gola) dont on a pris le soin de préchauffer avec des palmes. La pâte cuite, elle est réduite en morceaux et arrosée d’une sauce pimentée. On prend le soin de laisser absorber et on sert avec la viande. Un vrai délice pour le palais. Un autre mets très apprécié «khoubzennour» est également répandu dans la région. Il y a plusieurs manières de cuire, de griller la viande mais quand elle est servie ici,( à l’étuvé ) l’idée de régime disparaît et on a aussitôt tendance à faire ripaille. Chaque ksar regorge de secrets et de légendes, d’hommes et de femmes qui TIMIMOUN, CES JOURS-CI , LES PIEDS DANS LE SABLE Voici ce que les gens recherchent :cette paix de l’âme , cette accalmie ,cette douceur du mercure.C’est cette grande diversité qui constitue l’héritage essentiel de notre siècle ,un héritage très précieux mais combien fragile et vulnérable .Cette fête de l’année 2016 , est jalonnée de rencontres exceptionnelles, de sites, de traditions insolites et merveilleux ,de petites communautés qui vivent à l’écart de tout et qui sont parfois ignorées de tous qui nous ont délivrés des leçons de simplicité de modestie ,d’hospitalité et ont fait la magnifique démonstration de résistance afin de conserver un mode de vie ,une culture tout simplement une différence pour gagner et protéger une liberté, la plus belle des libertés, celle d’être soi-même car l’histoire a écrit et écrira , afin de préserver les souvenirs, de ce que les ‘Hommes‘ ont été et ont fait. La valeur et la beauté de Timimoun ntient d'abord de sa variété. Chaque élément qui la constitue est unique, irremplaçable, indispensable. Face à ces cultures dont on se sent éloigné ,on a commis l'erreur de ne pas interroger leur passé , de ne pas en percer le voile des apparences afin de découvrir ,que derrière ces manifestations religieuses, sportives et culturelles, derrière ces coutumes, se dissimule un monde très élaboré, indivisible, solide où vivaient et vivent encore ces peuples dans un cosmos ordonné et structuré avec une complémentarité du monde moderne. SAFI A.T. Le «Sboue» dans toute sa splendeur e “Sboue”de Timimoun est l’une des festivités les plus en vue dans la région du Gourara.Ce festival, connu localement sous le nom de “Sboue”, le septième jour après la naissance du prophète Mohamed (QSSSL, se déroule chaque année. Un événement culturel, religieux, touristique d’une grande importance. Son aspect économique revêt également toute sa dimension. Les nombreux visiteurs, coutumiers ou pas, y affluent de toutes les contrées du pays, et même des pays voisins, afin de participer à ce rite exceptionnel, célébré par la confrérie de Sidi- Hadj Belkacem. Les tribus des Ouled L El-Hadj Belkacem et Hamouzine inaugurent, les premières, les festivités, faisant dons de vivres aux descendants du Cheikh. La veille, en plus du rituel et la récitation des versets coraniques, les pèlerins assistent, la nuit, aux déclamations des kassidate telles que Elhamazia, El-borda ainsi que d’autres chants religieux. En cette occasion, le prophète est béni, sa majestuosité est louée et adorée. Dans une ambiance faite de chants, de couleurs et de chaleur emplie de saveur, les bonnes femmes, parées de leur plus précieux tissu, aux yeux passés au “khol” et aux lèvres frictionnées de “meswek” (brou de noix) confectionnent de succulents mets tels que le couscous aux quarante ingrédients, “khobz el-gola”,’khobzennour ettanjia’ qui affolent, emballent vos papilles réveillant, en vous, vos émotions gustatives bien enfouies dans le subconscient. Suite en page 6 6 ACTUALITÉ Mercredi 30 décembre 2015 Suite de la page 5 BAISSE DE LA CRIMINALITÉ À ORAN Des festivités folkloriques, baroud sont organisées avec la participation des ksour avoisinants très sollicités pour l’occasion. Le Coran, les soixante versets, est ainsi revisité, relu, du crépuscule au lever du jour où une grande ‘fatha’ est célébrée en vue de bénéficier de la bénédiction et de la protection divines. Au lieudit “El-Djbel’, des groupes folkloriques et de baroud offrent des spectacles exceptionnels, mélanges de louanges à Dieu et à son prophète; une démonstration d’originalité et de beauté dont seule la région de Timimoun détient jalousement le secret. Le convoi s’ébranle par la suite vers un autre site appelé ‘el houfra’ et avant qu’il ne l’atteigne ,une halte est observée au mausolée du saint patron Cheikh el Hadj Belkacem. À leur arrivée ,les pèlerins invoquent avec ferveur Dieu en entonnant de vive voix la même formule répétée par leurs ancêtres : ‘Au nom de Dieu ,il n’y a pas mieux que le nom de Dieu ‘. Le rite se poursuit sous les supplications des visiteurs, les détonations du baroud avant de laisser place au traditionnel prêche où sont rappelées à l’assistance ,les qualités transcendantes du prophète Mohamed (qsssl). Le “Sboue” de Timimoun est sans doute l’événement le plus captivant de toute cette partie de l’Algérie profonde. D’une beauté époustouflante, la célébration du baptême du prophète, exécutée conformément aux rites séculaires, attire incontestablement et indubitablement de nombreux visiteurs. Le jour du sboue, les zaouia (confréries ) participantes se réunissent et chacune d’elles est reconnaissable à son singulier étendard et à son groupe de baroudeurs. On retrouve les oriflammes de Sidi El-Hadj du ksar de Tabelkoza, de Ouled Saïd, de Sidi M’hamed Benyoucef dont le mausolée se trouve au ksar de Massine à cinq km de Timimoun la flamboyante. D’autres tribus voisines y participent elles-aussi, celles de Djedir et de Ouled Aissa, de Sidi Brahim, et de Louajda. Les rues sont noires de monde, la circulation est dense et les nombreux véhicules venus de toutes parts encombrent les artères de la ville, mais les autochtones, dont l’hospitalité et l’amabilité légendaires ne sont plus à démontrer font preuve de patience et de bienveillance. La commune aux palmeraies étincelantes se consacre solennement à la commémoration du ‘sboue’ : une cérémonie où règne ferveur et piété.Les habitants participent chacun à sa manière à ce grand rassemblement, chacun orne la devanture de son commerce, de sa maison ,histoire de faire honneur aux spectateurs. Les fusils clamaient, les Le couronnement des efforts de la police année 2015 a été pour les services de la Sûreté de la wilaya d’Oran celle du couronnement des efforts déployés en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Les actions à la fois préventives et répressives ont porté inexorablement leurs fruits. Le travail a porté aussi bien en matière de prévention des jeunes et des écoliers à travers des campagnes de sensibilisation qu’en matière de répression et de lutte contre le crime par une présence des policiers sur le terrain et l’exploitation optimale du renseignement pour éradiquer le crime à ses sources. Le chef de la sûreté de wilaya d’Oran, le commissaire Salah Nouasri, a estimé que l’année 2015 a été marquée par de remarquables résultats, fruits de grands efforts déployés ces dernières années dans le domaine de la lutte contre le crime à Oran, où des sites précaires avaient poussé comme des champignons, créant de véritables foyers de la délinquance et du crime. Le même responsable a souligné, à l’APS, que les chiffres relevés cette année reflètent les résultats de cette lutte implacable contre le crime à Oran où plusieurs de ses quartiers comme El-Hamri, Derb et Mediouni et ses cités à forte densité de la population étaient infestés des groupes de malfaiteurs. Contrairement à l’année 2014 au cours de laquelle 28 bandes criminelles jugées "très dangereuses" pour leur impact sur la population et l’ordre public ont été démantelées, l’année en cours (2015) a vu la mise hors état de nuire de 12 bandes de malfaiteurs de "faible dangerosité". Le commissaire Nouasri a souligné l’importance du renseignement et de l’information ainsi que la collaboration du citoyen dans ce travail de longue haleine visant l’éradication de ces fléaux. Ce double travail préventif et répressif a permis à terme l’élaboration d’une carte de la criminalité propre à la wilaya d’Oran qui a permis aux services de police de mieux comprendre la nature des crimes, ses formes, ses genres et son développement. "Ceci a permis à nos services de se mobiliser en fonction de ces données et des exigences de ce schéma", a expliqué le Commissaire Nouasri. La composante sécuritaire repose pour sa part sur un travail coordonné et harmonieux entre les services de la police judiciaire, les éléments de la sûreté urbaine renforcés par des brigades spécialisées en intenses interventions dont les Brigades de recherche et d’intervention (BRI), la brigade dite "Assad" (Lion), spécialisée dans le crime organisé qui est derrière le démantèlement des dangereux réseaux criminels activant dans le trafic international de la drogue. Ph : DR L’ gens les acclamaient ,les danseurs se mettent à danser sous le rythme des ‘aghlal’ et des ‘bendir’. La foule grandissait sans cesse et dans une grande allégresse, prônait l’unité , la paix et la repentance . Au beau milieu de l’après-midi du sboue ,tout le monde converge vers un endroit situé à 3 km de Timimoun plus précisément à Houfratouledbelkacem. Pas une place de libre !Tous attendent l’arrivée imminente des tribus locales que nous avons citées plus haut. Elles sont reconnaissables à l’étendard qu’elles déploient et brandissent .La première tribu qui parviendra à le planter avant les autres ,se verra décerner le titre tant convoité de tribu de l’année et remettra en jeu son titre l’année prochaine. Il s’agit en outre d’une course effrénée qui nécessite des jeunes bien aguerris, qui, à la suite d’un effort colossal essaieront, par tous les moyens pacifiques,de glaner ce précieux trophée. Une ambiance formidable règne et l’on oublie pour un instant toutes les tracasseries endurées. Un spectacle à ne pas rater ! Les you-you fusent de partout, agrémentant gaiement cette ambiance. Des troupes folkloriques constituent l’attraction principale de cette journée. Dans des gestes immarcessibles, arborant de belles gandoura blanches,des hommes dansent armés de fusils. Leur danse dure soulevant l’engouement général de la foule, puis dans un fracas étourdissant, la poudre tonne provoquant un immense nuage de poussière et de fumée sous les applaudissements nourris des spectateurs complètement conquis et aba- PUB RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA DE ANNABA DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS NIF :099823019002526 AVIS DE PROROGATION DE DELAI DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° 58/2015 La direction des équipements publics de la wilaya de Annaba informe les soumissionnaires de la prorogation de délai de l’avis d’appel d’offres national restreint N°58/2015 relatif à : La Réalisation d’un siège de la direction du logement et des équipements Publics avec logement de fonction. l Lot : unique. Dont la première parution a été dans le quotidien Le Courrier d’Algérie en date du 09/12/2015, que la date limite de dépôt des offres est prorogée d'une durée de 10 jours, à compter de 24/12/2015, la date d’ouverture des plis aura lieu le 03/01/2016 à 14 h 00 au siège de la direction des équipements publics de la wilaya de Annaba. Anep Annaba N° 23015193 - Le Courrier d’Algérie du 30 décembre 2015 sourdis. Cette joie et cet enthousiasme qui se lisent sur les visages radieux rassurent et dans un élan de solidarité, chacun se laisse bercer, emporter dans un mouvement impétueux et éclectique. Le soir, tout le monde se retrouve pour faire ripaille. Les demeures de Timimoun restent ouvertes en cette occasion, et tous, sans exception aucune, s’installent à même le sol afin de prendre part aux repas. Des groupes de huit ou dix personnes dégustent ce couscous encore chaud et fumant. Les plats se vident car la température a considérablement chuté ces jours-ci et il faut se réchauffer comme il se doit. Le thé, boisson incontournable, est servi et le rituel des trois verres n’échappe pas à la règle : trois verres qui vous rappent la langue constituant un véritable digestif. La célébration du “Sboue” est une tradition bien établie et bien ancrée dans la région. Dès que l’on s’éloigne des sentiers battus de la haine, de la vanité, Timimoun demeure une destination de rêve, où vivent des femmes et des hommes en parfaite symbiose avec la nature où le respect des traditions, le sens de l’accueil et de l’hospitalité légendaire rappelle que nous vivons tous sur la même planète, où l’harmonie devrait régner afin de permettre à chacun de prendre le temps de savourer chaque moment, chaque instant. C’est un univers sans limite, où l’expression naturelle de la joie spontanée créent une certaine effervescence, et vous donne rendez-vous avec l’histoire, celle de l’Algérie, qui demeure en toute circonstance, un vaste creuset de civilisations comme le précise Limani Mustapha, le wali, qui affiche pleinement son attachement et sa détermination à l’encouragement de pareilles manifestations religieuses, culturelles, sportives . C’est dans ce contexte que le premier responsable de la wilaya d’Adrar, en véritable homme de terrain, ne lésine ni sur les moyens ni sur les milliers de kilomètres parcourus à travers l’immensité de ce vaste territoire, dont le redoutable désert du Tanezrouft en fait partie, sachant pertinemment que la commune de Timiaouine à titre d’exemple se trouve à 950 km du cheflieu . Ceci ne décourage nullement le wali et son équipe qui ne reculent devant rien afin de veiller au bon déroulement des projets retenus pour le bien-être du citoyen qui constitue l’intérêt principal de toute action entreprise. Safi A. T. UNE PRÉSENCE ACCRUE DES POLICIERS S’agissant de la couverture sécuritaire, l’année 2015 a été marquée par la mise en service d’un grand nombre d’unités, contribuant positivement à renforcer la couverture sécuritaire dans la wilaya, à maitriser minutieusement la carte de criminalité et des moyens de lutte contre ce fléau et à rapprocher davantage la policier du citoyen. Dans ce cadre, plus de 10 sièges de la police sont entrés en service réparties entre les sûretés de daïras, urbaines et brigades mobiles de la police judiciaire outre un nouveau siège de la brigade de recherche et d’investigations (BRI) . Mercredi 30 décembre 2015 7 RÉGIONAL MILA Un cadavre retrouvé au bord de la route e corps sans vie d’un jeune homme de 39 ans a été retrouvé, dans la matinée de lundi dernier, au bord de la RN79, à proximité du village Azzaba Lotfi , dans la commune de Ain Tinn , à l’est de Mila , a rapporté le communiqué de la Protection civile. Alertés par les usagers de la route, les pompiers de l’unité principale de Mila se sont déplacés sur les lieux pour évacuer la dépouille mortelle vers l’hôpital de la ville. Selon le constat du médecin de la Protection civile, le cadavre présentait des traces de violence, notamment une profonde plaie au niveau du crâne et des fractures dans plusieurs parties du corps. La brigade de la gendarmerie a ouvert une enquête et une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes de ce décès. A. F. L ANNABA CHLEF Il y a 4 ans «ElKhalil coulait» emportant avec lui 8 marins HARRAGA Près de 300 nouveaux candidats interceptés en un mois uatre longues années se sont écoulées depuis le naufrage du chalutier «El Khalil» lors d’une sortie en mer le 29 décembre 2011 au large des côtes de Ténès ( 50 km au nord de Chlef) avec à son bord un équipage de huit marins-pêcheurs. Les corps de cinq d’entre eux ont été rejetés par la mer sur le littoral du centre du pays, tandis que les trois autres (3 frères) sont toujours portés disparus. En outre, aucun objet appartement au chalutier, englouti par la mer, n’a été retrouvé, 4 ans après sa disparition. Les familles des disparus n’arrivent pas à faire le deuil tant que, diront-elles, «nous n’aurons pas enterré de nos mains nos proches». A l’occasion de ce triste anniversaire l’association «Ness El Kher» de Ténès a décidé de faire don d’un lot de vêtements et de nourriture aux familles des huit marins du chalutier. Un geste hautement apprécié par ces dernières particulièrement en ces moments difficiles et compte tenu de la précarité de ces familles. Par ailleurs, la chambre de pêche et de l’aquaculture, par la voix de son président Benferdjallah, a indiqué que «cet accident nous a permis d’entamer une réflexion sur les mécanismes à mettre en œuvre pour éviter de pareils accidents et assurer la protection des gens de la mer lors de leurs sorties». Il en est de même, souligne Benferdjallah, pour la prise en charge de cette catégorie professionnelle notamment sur le plan de la retraite, la sécurité sociale, la formation et enfin le renforcement du système d’alerte». B.O. Ph : DR Q Pas moins de 300 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés durant ce mois de décembre, à la faveur d'un climat clément à souhait.Un été indien qui a favorisé cette vague d'émigration clandestine. Rien que pour les dernières quarante, huit heures, trois tentatives d'émigration clandestine ont été déjouées. Au total 55 candidats à bord de trois embarcations de fortune ont été arrêtés alors qu'ils voulaient quitter clandestinement le pays depuis les plages de la Caroube et Sidi Salem. Agés entre 17 et 35 ans, les candidats sont tous originaires de la région d'Annaba. Suite en page 8 SIDI BEL-ABBÈS INCENDIE DE L’USINE ENIE Un incident «involontaire», selon le wali e wali de Sidi Bel-Abbès, Mohamed Hattab, a indiqué lundi que les résultats de l’enquête sur l’incendie de l’usine d’intégration électronique de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbès survenu au mois d’octobre dernier ont confirmé un "incident involontaire". L Invité au forum du quotidien "Ouest Tribune", organisé lundi dernier au siège de la wilaya, le wali a souligné que les résultats de l’enquête "ont prouvé qu’il n’y a pas eu d’acte criminel." Le même responsable a affirmé que l’usine fonctionne normalement grâce aux éléments de la Protection civile qui ont réussi à épargner la nouvelle ligne de production, ajoutant que l’ancienne ligne détruite sera rétablie avant l’été prochain. Le wali a ajouté que l’usine était assurée par une compagnie d’assurances et a obtenu la compensation des dégâts occasionnés par l'incendie. L’entreprise de l’ENIE de Sidi Bel-Abbès a relevé le défi en obtenant un soutien de l’Etat de 12 milliards DA pour sa réha- bilitation et la réalisation de la ligne de production des plaques photovoltaïques et d'un laboratoire spécialisé en électronique, le premier du genre au niveau national. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb avait visité l’usine après l’incendie, et s'était enquis des dégâts occasionnés. 8 RÉGIONS Mercredi 30 décembre 2015 ANNABA CHLEF Suite de la page 7 SALON RÉGIONAL DU MIEL Une trentaine de participants de 14 wilayas a quatrième édition du salon régional du miel et des produits de ruche, ouverte dimanche à Chlef, enregistre la participation d’une trentaine d’apiculteurs et de représentants d'entreprises et d'associations du domaine de 14 wilayas du pays. Organisée par l’association de wilaya d’apiculture et de protection de l’environnement en collaboration avec la chambre de wilaya d’agriculture, la direction des services agricoles, cette rencontre qui se tient au niveau du musée AbdelmadjidMéziane de Chlef met en exergue différentes variétés de miel produites à travers le pays, à l’instar du miel de montagne, d’agrumes, de cidre (zones steppiques) et des produits de la ruche comme les grains de pollen et la gelée royale. L’exposition qui durera jusqu’au 2 janvier 2016 permettera aux visiteurs de découvrir des produits cosmétiques et des médicaments extraits à base de miel. En marge de ce salon, deux conférences aborderont le monde de l’apiculture et les perspectives de développement de cette filière en Algérie par des universitaires et spécialistes. Des rencontres de proximité sont également prévues pour expliquer aux jeunes les avantages offerts par l’Etat en matière d’investissement dans la filière apicole. Cette manifestation vise l'échange d'expériences entre apiculteurs et le développement et la promotion de la filière au niveau des communes montagneuses de la wilaya de Chlef dont Zéboudja, Ouled Ben-Abdelkader, Dahra et BéniHaoua, a indiqué le président de l’association des apiculteurs de Chlef, M.Ait Hamouda . Toutefois, ce dernier ne manque pas de signaler que « la production de miel est très faible cette année, due principalement à la sécheresse que connaît le pays. Bencherki Otsmane L Ph : DR …Le premier groupe, parti de la plage la Caroube, aux environs d'une heure du matin, a été arrêté à 8 miles au nord de Ras El-Hamra, tandis que le second, constitué de 21 candidats, dont une femme âgée d'une quarantaine d'années, a été intercepté, au même titre qu'un troisième groupe composé de 17 aventuriers, dont deux mineurs, à la plage de Oued Bekrat, en plein jour. A bord de ces embarcations artisanales, les jeunes tentant de quitter clandestinement les eaux territoriales, ont été finalement interceptés et soumis au contrôle médical avant leur présentation devant le procureur de la République près le tribunal d’Annaba. Ce sont des vagues humaines qui ont été interceptés, depuis le début de l’été 2014, par les gardes cotes du groupement territorial d’Annaba où les conditions climatiques favorables incitent de plus en plus de jeunes, en quête d’un avenir meilleur sous d’autres cieux, à braver la mer et ses dangers. Interceptés aux environs de deux heures du matin par les gardes- côtes qui ont fait échouer, ainsi, de nombreuses tentatives d’émigration clandestine, au niveau de la plage de Sidi Salem et Ras El-Harga, en interceptant des embarcations artisanales à bord desquelles se trouvaient à chaque fois de nouveaux candidats n’hésitant pas à débourser entre deux millions et demi (25.000 da) et six millions (60.000 da) pour être du voyage vers l’île de l’Eldorado. Il va sans dire que de plus en plus de jeunes, sexe et âges confondus, tentent le voyage vers l’île de la Sardaigne dans l’espoir d’un lendemain meilleur. Pour ce faire, ils ne reculent devant rien, bravant la mort qui les guette à tout moment et préférant tenter le tout pour le tout. Des mesures devraient, n’a-t-on cessé de répéter aussi bien de la part de ces jeunes que des parents de harraga, être prises pour dévoiler les noms de ceux qui sèment la mort, profitant de l’innocence et de la détermination des jeunes en quête d’un emploi leur ouvrant l’avenir et leur permettant d’entamer une nouvelle vie loin de la crise du chômage et du quotidien monotone chargé de problèmes. Sinon ce problème continuera de sévir et le nombre de candidats ira, a-ton soutenu, inévitablement crescendo à mesure que la période des grandes chaleurs s’installe, période durant laquelle le cycle des veillées nocturnes entre amis des cités et des quartiers de la ville d'Annaba reprend ses volées. Ils sont en groupe qui se baladent et réfléchissent sur un tas de questions liées à leur avenir socioprofessionnel. Il vrai, selon les dires de nombre d’entre eux, que les années passent, leur âge avance et le travail ne vient pas. L’île de la Sardaigne, qui n’est distante que de seulement 250 kilomètres de la paisible localité de Sidi Salem, reste leur seul espoir. Aux alentours généralement d’une heure du matin, l’opération d’émigration clandestine commence d’autant que les prévisions météorologique sont propices pour embarquer à bord d’embarcations précaires d’une longueur de 05 à 06 mètres, munies de moteurs hors bord d’une puissance de 30 chevaux ainsi que d’une réserve suffisante de carburant, de gilets de sauvetages, du système de GPS, de l’eau et de la nourritures pour survivre sous les étoiles de la nuit pendant tout ce voyage à risque… La décision finale des «harraga», c’est d’arriver à rejoindre l’autre bout ou périr. Toutes les catégories sociales sont parties prenantes même des familles entières partent à l’aventure. Les embarcations s’éloignent tranquillement des côtes annabies ne laissant derrière elles que les lumières de la ville. Deux sujets importants dominent ces jeunes gens et les poussent à quitter leurs familles et prendre ce risque de mourir, ce sont le travail et le logement. On estime qu’un dialogue confiant et franc peut s’avérer un jour être un remède et ainsi mettre fin à ce grand fléau qui ne cesse de s’accroître. Rien ne semble dissuader ces ‘’aventuriers’’, ni les actions de sensibilisation organisées à chaque fois que l’occasion se présente, pour tenter de dissuader ces jeunes hommes et jeunes filles de ne plus suivre ‘’cette route’’ qui a chagriné beaucoup de parents algériens, et encore moins les arrestations des candidats à l’immigration clandestine ou les cadavres des victimes généralement retrouvés dans un état de décomposition avancé. Khadidja B. TÉLEX DE MÉDÉA… TÉLEX… BOUAMRA Les habitants crient leur colère ans la commune de Djouab, située à 90 km à l’est de Médéa, commune comptant plusieurs villages, dont entre autres Bouamra, Gourias, etc, les habitants vivent dans des conditions difficiles. Leur vie quotidienne est faite de manques en tous genres, notamment l'absence d'infrastructures de base. Tous les deux font face de manière cruciale au manque et à l'irrégularité en matière d'alimentation en eau potable. Ces coupures viennent essentiellement de l'éclatement des conduites, vétustes et qui n'ont connu aucune réfection depuis plusieurs années. Du coup, au lieu d'arriver aux consommateurs, l'eau se perd par grandes quantités dans la nature, privant de fait les villageois de ce liquide vital dont la rareté s'intensifie en été. En matière d'assainissement, la situation n'est pas mieux. lotie. Le réseau éclate lui aussi à telle enseigne que certains endroits sont devenus des mares d'eaux usées d'où se dégagent des odeurs nauséabondes. C'est la santé des habitants qui est menacée. Les dernières intempéries ont quelque peu compliqué cette situation qui laissait déjà à désirer. L'oublié du développement. A Bouamra, ce D n'est pas seulement l'eau et l'assainissement qui manquent, c'est tout le développement qui a évité de passer par là. L'état des routes laisse vraiment à désirer. Ce qui restait de ce réseau a été achevé par les intempéries du mois de février dernier. Les nids-de poules sont devenus de gigantesques crevasses pour ne pas dire des cratères. Bouamra, c'est aussi le manque de moyens sanitaires. Pour tout autre type de prestations, les malades sont automatiquement orientés vers Béni-Slimane ou Sour El-Ghozlen dans la wilaya de Bouira. Le transport scolaire reste un autre casse-tête pour les élèves et leurs parents. Il n'est assuré que pour les filles, les garçons se débrouillent comme ils peuvent, livrés à la merci des conditions climatiques. La détresse des jeunes chômeurs n'est plus à décrire. Qu'ils soient diplômés ou non, leur situation, à l'instar de toutes les autres jeunes de la wilaya de Médéa, est critique. Même les moyens les plus élémentaires, comme un foyer de jeunes, un stade ou encore des aires de jeux n'existent pas. C'est pourquoi, ils se retrouvent toujours au bord du précipice : ils sont en effet en proie à tous les maux qui gangrènent la société comme la toxicomanie, la délinquance, etc. Zarouat Mohamed BIR BEN-ABED Les sangliers ravagent les récoltes a faune sauvage s’est grandement multipliée, se transformant en source de problèmes pour les populations de certaines zones rurales. La profusion de nourriture dans ces zones et l’absence de battues sont des facteurs qui ont favorisé l’augmentation de certaines espèces particulièrement ravageuses pour les cultures et parfois même dangereuses pour les hommes et les animaux domestiques. D’ailleurs, les agriculteurs de plusieurs communes ont demandé la restitution de leurs armes afin de pouvoir faire face aux attaques répétées des loups, des sangliers et autres prédateurs qui menacent en permanence leur cheptel et leurs récoltes. Animal sauvage des plus ravageurs, le sanglier a déjà causé d’énormes pertes aux champs et aux vergers situés dans la région de Bir Ben-Abed et les nombreuses communes limitrophes du sud-est de la wilaya de Médéa, au relief montagneux et très boisé. L’on explique que l’exode des populations de ces zones a permis à la faune sauvage d’étendre ses colonies sur d’autres territoires, au détriment même des superficies travaillées par les familles encore présentes. Comment faire face à un danger permanent qui menace les récoltes, le cheptel et les habitants alors que l’administration n’autorise pas les battues pour des raisons liées à l’équilibre naturel de la zone qui, en même temps, continue de subir les méfaits de la prolifération du phacochère, se demandent-ils. Z. M. L RÉGIONS Mercredi 30 décembre 2015 BLIDA BOUIRA MOHAMED EL GHAZI : «Pas de limite ni de gel pour les dispositifs ANSEJ et CNAC» Ph : DR L’année 2016 verra la création de 90 000 petites et moyennes entreprises, a annoncé le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mohamed El Ghazi, en marge de la visite qu’il a effectuée avant-hier lundi à la wilaya de Blida en compagnie du secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid SidiSaïd. l annonça aussi le lancement de 10 000 startups, surtout dans le domaine des TIC et des nouvelles technologies. Le ministre du Travail a tenu à préciser que l’Etat n’envisage nullement de limiter ou de geler les dispositifs ANSEJ ou CNAC mais de les développer et de les accompagner davantage. Il a rappelé, devant les cadres de son département, que le ministère du Travail ne crée pas d’emplois directement mais il accompagne plutôt les jeunes dans la création de leurs propres entreprises génératrices d’emplois nouveaux. Dans ce cadre, M. El Ghazi a annoncé que, durant le dernier I quinquennat, 3600 microentreprises ont été mises sur pied, ce qui a permis la création d’un million 100 000 emplois : «Ce sont les instructions du président Bouteflika qui a instruit les membres du gouvernement afin de continuer à soutenir les jeunes entrepreneurs à monter leurs propres entreprises en avantageant l’innovation dans le domaine de l’entrepreneuriat», soutient le ministre qui affirme vouloir faire des wilayas de Blida, Bordj Bou-Arreridj et Béjaïa des wilayas pilotes pour relancer le tissu industriel à travers la création de PMEPMI. Lors de la rencontre avec les entrepreneurs et les porteurs de projets, le ministre est longuement revenu sur les avantages accordés par l’Etat aux jeunes à travers les dispositifs ANSEJ et CNAC, tout en précisant qu’aucun pays au monde n’offre cela à ses jeunes citoyens. Il évoqua aussi la réussite de nombreuses entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ ou de la CNAC qui ont débuté avec deux ou trois employés pour arriver jusqu’à 50 ou plus après deux ou trois années d’existence, et c’est ce qui motive la poursuite de l’État dans cette politique. Quant au patron de l’UGTA, il a proposé, lors de son intervention, la création d’une nomenclature de la La cité Fettel croule sous les déchets e problème des ordures ménagères dans la cité Fettel relevant de la commune d’Ouled Yaich, semble s’installer dans la durée, cette cité ne dispose d’aucune décharge communale appropriée. Cette situation a contraint les habitants à jeter les déchets sur les berges de l’oued, en bas du chef-lieu de la cité. Mais voilà, les riverains de cette rivière ne l’entendent pas de cette oreille. Ainsi, ils ont empêché, à plusieurs reprises, les riverains de déverser les détritus dans le lit de l’oued, arguant que les miasmes et autres fumées, qui s’en dégagent, «les asphyxient et leur rendent la vie insupportable !». Dans les rues, le spectacle est désolant. Des amoncellements d’ordures ménagères ont envahi les trottoirs et les accotements de la route, en enflant au fil des jours. L’air devient empestant et irrespi- rable. Ce problème récurrent donne beaucoup de soucis aux autorités communales, qui ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver une solution durable. Le désarroi est exprimé par les habitants qui nous ont déclaré : «Cette situation nous donne beaucoup de soucis ! Nous avons saisi les autorités locales ainsi que la direction de l’environnement pour régler ce lancinant problème. Z. M. HALOUIA Les routes en mauvais état a cité Halouia qui se trouve au nord de la commune de Soumaâ, connaît un déficit considérable en matière d'infrastructures routières. Les principaux accès à ce bourg sont saturés et ne répondent désormais plus aux exigences du développement. Ce problème est un obstacle pour tous les habitants des cités avoisinantes, nous ont confié quelques citoyens. Il en est de même pour les écoliers et lycéens, quand il s'agit de rejoindre leurs établissements respectifs. ‘'Les moyens de transport sont inexistants et nous sommes souvent obligés de faire le trajet à pied'', nous disent, encore ces habitants. L'état du réseau routier nous renseigne sur le développement de la région. Cela étant, il est désormais impératif de prendre en charge la rénovation de ce secteur. Z. M. L production nationale : «Nous importons des produits sans que nous sachions s’ils existent chez nous ou pas, et ceci nous fait perdre beaucoup d’argent» a-t-il informé l’assistance. Il proposa donc la mise en place d’une nomenclature de la production nationale qui évitera ces importations non pensées. Il estima que les entreprises créées par le biais des dispositifs ANSEJ et CNAC sont une troisième force économique en rappelant que des pays industrialisés ont commencé par créer de nombreuses petites entreprises pour arriver à asseoir une industrie performante. Hadj Mansour Les camionneurs bloquent les entrées principales de la ville accès à Bouira a été impossible durant presque toute la journée d’avant-hier, Les deux pénétrantes de l’autoroute Est/Ouest donnant accès à la ville étaient fermées par des dizaines de routiers qui étaient empêchés par les services de sécurité de traverser le centre-ville pour emprunter le tronçon de la RN05 joignant la ville de Bouira et sa voisine Lakhdaria. Les transporteurs de marchandises disent qu’ils souffrent le martyre pour traverser la wilaya de Bouira via l’autoroute est/ouest et ceci est dû aux nombreux chantiers engagés sur ce tronçon. Les camionneurs mécontents disent qu’ils mettent presque toute la journée pour traverser ce tronçon d’une distance de 101 kilomètres. Ces derniers ont donc décidé de se rabattre vers la RN05, seulement les autorités de la wilaya ne sont pas du même avis. Ils ont interdit aux poids lourds de traverser la ville. Hier matin, des dizaines de transporteurs ont tenté de traverser la ville et emprunté la RN05, mais ils ont été empêchés par les éléments des services de sécurité au niveau des deux barrages fixes, l’un assuré par la police et l’autre par la Gendarmerie nationale. Ce qui a conduit au blocage des deux pénétrantes de l’autoroute est/ouest les reliant à la ville de Bouira. Des bouchons géants se sont formés donc dans ces deux endroits. Une délégation des transporteurs, a été reçue, aux environs de midi, par le directeur des transports de la wilaya dans le but de trouver un compromis mais en vain. Les autorités de la wilaya de Bouira campaient sur cette décision, qui ne date pas d’aujourd’hui selon une source proche du wali de Bouira. De leur côté les protestataires menacent de ne pas reculer avant qu’une solution ne soit trouver à ce problème. Les deux parties campaient chacune sur sa décision et les deux entrées principales de la ville de Bouira demeurent fermées. Omar Soualah L’ AÏN TÉMOUCHENT ENVIRONNEMENT L 9 CITÉ «JOUHARA» Les habitants interpellent les responsables de l'éducation ors de la dernière session plénière de l’APW, le rapporteur de la commission d’Aïn Témouchent, chargée de l’éducation, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, a révélé des retards importants dans la réalisation et la livraison des établissements scolaires, tous paliers confondus. Avant-hier ce sont les habitants de la cité «Jouhara», située au sud-est d’Aïn Témouchent, qui sont montés au créneau pour dénoncer la situation précaire à laquelle ils sont quotidiennement confrontés. Ils se disent outrés de voir tout une cité de plus de 500 familles dépourvue d’école primaire. A vrai dire, c’est un vrai calvaire que vivent les élèves contraints de se lever tôt pour rejoindre les établissements proches de leurs anciens domiciles avant leur relogement dans la cité «Jouhara». Certains disent que leurs enfants doivent prendre plu- L sieurs bus pour arriver à leurs écoles. «Nos enfants souffrent davantage en ces journées hivernales marquées par un froid glacial, racontent des personnes à la presse.» Cette situation préoccupe encore plus les parents qui «déplorent le peu de considération affichée par les responsables concernés qui n’ont pas daigné prendre en charge leurs doléances.» Et de poursuivre "Nos enfants sont forcés de parcourir plus d’un kilomètre pour rejoindre leurs anciens établissements.» Cependant, une source a indiqué que la carte scolaire prévoit plus d’équipements publics dans cette nouvelle zone urbaine (NZU). On aurait aimé voir les responsables du secteur informer les habitants de la cité «Jouhara» sur ce qui est projeté, d’une part, et leur dire quelles sont les échéances pour réaliser de tels projets, d’autre part. Boualem Belhadri SP RTIF Mercredi 30 décembre 2015 LFP Huit clubs professionnels à l'amende Huit clubs professionnels ont écopé d'une amende de 50.000 DA et d'une "mise en garde" suite à leur absence, le 7 décembre courant, à un séminaire de la Ligue de football professionnel (LFP), a indiqué mardi cette instance. Cinq des huit clubs réprimandés évoluent en championnat de Ligue 1 Mobilis, en l'occurrence le CS Constantine, le MC Alger, le MC Oran, le RC Relizane et l'USM El Harrach, tandis que les trois autres : USMM Hadjout, OM Arzew et MC Saïda sont sociétaires de la Ligue 2. La commission de discipline (CD) "s'est basée sur des articles du nouvel amendement" ainsi que "des règlements régissant les championnats de football professionnel, en particulier l'article 33 / alinéa 4, pour prendre cette décision", a encore détaillé la LFP dans un communiqué. BILAN DE L’ALLER DE LA L1 MOBILIS La phase aller du championnat de Ligue 1 Mobilis de football a baissé rideau, samedi, avec une domination outrageuse de l'USM Alger, championne d'hiver incontestée, alors que le tenant du titre l'ES Sétif a terminé à la 9e place, compromettant sérieusement ses chances pour défendre sa couronne. Avec un bilan de 11 victoires, 3 nuls et 1 défaite seulement, l'USMA a récolté 36 points en 15 matchs, avec 28 buts inscrits (ndlr, meilleure attaque) et 14 encaissés, améliorant sensiblement ses "stats" lors de la phase aller de la saison 20132014, qui a vu les Algérois s'adjuger le titre. Suite en page 12 Ph : DR L'USMA dicte sa loi, le tenant du titre en difficulté 11 MÊME S’IL A REPRIS L’ENTRAÎNEMENT EN SOLO Halliche dans le flou, les calculs de Gourcuff faussés lors qu’il devait reprendre la compétition en début de l’année 2016, le défenseur international algérien Rafik Halliche, indisponible depuis mai dernier pour cause de blessure, est toujours dans le flou. C’est ce que rapporte du reste la presse spécialisée au Qatar où le joueur évolue depuis l’été 2014 sous les couleurs du SC Qatar, après des expériences en Angleterre et au Portugal. Son dernier club avant de rejoindre Doha étant Académica Coimbra, pensionnaire de la première division portugaise.Le joueur algérien qui a repris les entraînements en novembre dernier, n'a toujours pas renoué avec la compétition, ce qui pourrait lui jouer un mauvais tour à propos de son avenir avec son club. Ce dernier, qui n’avait pas inscrit le joueur algérien dans son effectif concerné par la première partie de la saison, espérait récupérer le capitaine des Verts dès janvier.Mais voilà que les chances de voir cette hypothèse se produire deviennent très minces, surtout que le joueur vient de reprendre à peine l’entraînement en solo. Une situation qui obligerait certainement les dirigeants du SC Qatar à résilier définitivement le contrat de l’ancien joueur du NAHD.La nouvelle devra également décevoir le sélectionneur national, Christian Gourcuff, qui avait déclaré en novembre dernier qu’il misait énormément sur la récupération de son défenseur central en prévision des prochaines échéances. La grande expérience de Halliche sur le plan international sera d’un grand apport pour les Verts, surtout après le départ à la retraite de Madjid Bougherra. Sachant que l’axe central de l’arrièregarde algérienne est devenu la source de tous les maux de Gourcuff du Français qui a essayé en vain plusieurs formules, alors que des échéances importantes attendent l’équipe en 2016, notamment avec le coup d’envoi des éliminatoires de la Coupe du monde de 2018 en Russie. Hakim S. A IL A ENCHAÎNÉ SON CINQUIÈME MATCH AVEC LE CLUB AFRICAIN Chenihi prend du galon et refuse de revenir en Algérie n l’espace de deux semaines, Brahim Chenihi a enchaîné trois matchs en tant que titulaire avec le Club africain de Tunisie dans le cadre du championnat local. Il s’agissait tout simplement de ses toutes premières sorties avec sa nouvelle formation où il a atterri en juillet passé en provenance du MCEE après la relégation de ce dernier en Ligue deux algérienne.Certes, le retour à la compétition de Chenihi après une longue absence pour blessure n’a pas arrêté l’hémorragie de son équipe qui continue de sombrer en bas du tableau, mais il n’en demeure pas moins que le joueur de 25 ans est en train de prendre du galon et monter en puissance. Une nouvelle qui rendra certainement heureux le sélectionneur national, Christian Gourcuff, qui attend avec E impatience le retour du natif de M’sila au premier plan.Dans la foulée, le joueur, qui a été annoncé bientôt de retour en championnat d’Algérie où l’USM Alger et l’ES Sétif lui tendent les bras, a écarté cette éventualité dans un entretien accordé à un journal tunisien."Je me sens bien ici au Club africain où je commence à retrouver mes repères en renouant avec la compétition après plusieurs mois d'absence à cause d'une blessure", a déclaré Chenihi. «Ici au Club africain, je bénéficie de la confiance de tout le monde, notamment de l’entraîneur qui m’a aligné d’entrée lors des trois précédents matchs. De mon côté, je fais de mon mieux pour être à la hauteur de cette confiance», s’est-il réjoui.L’ex- stratège de ‘’Babia’’ a nié au passage avoir eu des problèmes avec quiconque au Club Africain, ayant poussé ses dirigeants à songer à le transférer dans un autre club, insistant sur le fait que les véritables raisons de son absence prolongée soient liées à sa blessure. Même le différend financier entre sa formation actuelle et son ex-club le MCEE, ayant trait au retard accusé par les Tunisois dans le paiement des indemnités du transfert du joueur n’ont pas perturbé ce dernier, qui affirme s’être concentré uniquement sur son travail sur le terrain.Et comme Chenihi est en train de prendre du galon dans le championnat tunisien, il dit écarter l’hypothèse de retourner en Algérie, affirmant vouloir aller au bout de son contrat avec le Club africain, un contrat qui expire en 2017.Mieux, l’ex-coqueluche des supporters du ‘’Babia’’ est animé du désir de gagner des titres avec les gars de ''Bab J'did'', qui ont renoué avec les consécrations il y a quelques mois seulement. Mais l'équipe traverse actuellement une conjoncture difficile, comme l’atteste son 11e position au classement après 12 journées de championnat, une situation qui n’est pas faite pour décourager le joueur algérien, se montrant optimiste quant aux capacités des siens de remonter la pente.Pour rappel, Chenihi a été appelé pour la première fois sélection d'Algérie en mars 2015, mais il n'a plus été convoqué à cause de sa blessure. A présent qu’il a renoué avec la compétition, son principal défi sera évidemment de retrouver sa place en équipe nationale où la concurrence fait rage au niveau de son poste. H. S. SPORTS 12 Mercredi 30 décembre 2015 ASMO … L'attaque de l'USMA a fait parler la poudre à chacune de ses sorties, à l'exception du derby algérois face au voisin du MC Alger, soldé par un score vierge (0-0). L'Entente de Sétif, qui a presque tout raflé la saison dernière, est redescendue sur terre après avoir réalisé une première partie de saison en dents de scie, avec un maigre bilan de 4 victoires, 7 nuls, et 4 défaites. Le compartiment offensif sétifien, réputé jadis pour son efficacité, a montré ses limites en inscrivant 10 buts seulement, soit la plus mauvaise attaque en compagnie de l'USM Blida. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l'ESS est la meilleure défense du championnat avec 9 buts encaissés en 15 matchs. Le CR Belouizdad, version Alain Michel, est l'une des satisfactions de la phase aller avec en prime une position de dauphin, loin d'être volée. Les coéquipiers de Sid Ali Yahia Chérif, étincelant depuis le début de cet exercice, auraient pu mieux faire, mais les contre-performances concédées notamment à domicile face à la JS Kabylie (1-1, 4e journée) et l'USM Alger (défaite 2-1, 8e journée) ont faussé les calculs. Avec 24 buts inscrits, le CRB est la troisième meilleure attaque derrière l'USMA et le MC Oran (26 buts). En revanche, la défense du Chabab s'est fait piéger à 12 reprises. Le MC Alger (3e, 24 points) a fait beaucoup mieux que la saison dernière quand elle avait bouclé la phase aller avec 11 points seulement. Les joueurs de l'entraîneur Meziane Ighil, invaincus depuis 7 matchs, toutes compétitions confondues, terminent sur le podium même s'ils avaient la possibilité de faire mieux, Aucun point pris à l'extérieur au cours de la phase aller Phs : DR Suite de la page 11 selon les observateurs. Côté statistiques, le Doyen a marqué 17 buts pour 12 encaissés. L'attaquant Kheireddine Marzougui, transfuge du RC Relizane, reste le meilleur marqueur de l'équipe avec 6 réalisations, alors que Walid Derrardja, meilleur goleador de la Ligue 1 la saison dernière (17 buts) sous les couleurs du MCE Eulma, n'a toujours pas enclenché son compteur en championnat, sachant qu'il a été l'auteur de deux buts en Coupe d'Algérie face à l'USM Oran (20) en 32es de finale. FORTUNES DIVERSES POUR LES PROMUS Les trois promus en Ligue 1, le DRB Tadjenanet, le RC Relizane et l'USM Blida ont connu des fortunes diverses lors de la première partie de la saison. Le DRBT (6e, 22 pts) est considéré comme la révélation, même s'il reste sur trois défaites de rang. Les joueurs de l'entraîneur Lyamine Bougherara n'ont pas à rougir, puisqu'ils se sont même permis le luxe d'occuper le poste de leaders à un moment donné.L'USM Blida (12e, 17 pts) a fini par payer l'instabilité prévalant au niveau de son encadrement technique, se montrant irrégulière pendant toute la phase aller. La formation de la Mitidja, avec 10 buts marqués pour 16 encaissés, détient le plus grand nombre de matchs nuls (8), alors qu'elle a réussi à gagner 3 rencontres pour 4 défaites. Le RC Relizane, qui a retrouvé l'élite après 25 ans passés en divisions inférieures, termine en position de relégable (13e, 15 pts), avec un bilan de 16 buts marqués pour 17 encaissés. Les deux déceptions de la phase aller sont, sans aucun doute, la JS Kabylie et le CS Constantine, habitués pourtant à jouer la pre- mière partie du tableau. La première occupe la peu reluisante 11e place avec 18 points, à trois unités seulement du RC Relizane, premier relégable, tandis que les Constantinois sont 13es avec 16 points, à une longueur de la zone de relégation. La formation du RC Arbaâ, qui a dû attendre l'ultime journée la saison dernière pour assurer son maintien, ferme la marche avec 8 points seulement et, sauf miracle, file tout droit vers la Ligue 2. L'ASM Oran est la seule formation à n'avoir pris aucun point de ses sept matchs disputés loin de ses bases, terminant par une lourde défaite sur le terrain de la JS Saoura (4-0). Elle affiche un bilan de 4 victoires, 1 nul et 10 défaites.Au total, 271 buts ont été inscrits lors des 120 matchs disputés jusqu'à maintenant, soit une moyenne de 2,25 buts par rencontre. CRB Stage à Tlemcen du 29 décembre 2015 au 6 janvier 2016 e CR Belouizdad effectuera un regroupement à Tlemcen du 29 décembre 2015 au 6 janvier 2016 pour préparer la deuxième partie de la saison sur laquelle l'équipe fonde d'énormes espoirs, aussi bien en championnat qu'en coupe d'Algérie, indique vendredi le club de Ligue 1 de football. Les Rouge et Blanc de la capitale, qui partagent la deuxième place en championnat avec le MC Alger, mais accusant un retard de dix points par rapport L au leader l'USM Alger, auront à enchaîner deux matchs difficiles en championnat et en coupe. Le premier les mettra au prise face au DRB Tadjananet, le nouveau promu et la surprise de la Ligue 1 cette saison, samedi au stade du 20-août d'Alger dans le cadre de la 15e et dernière journée de la phase aller, alors que le second aura lieu à Sétif face à Entente locale, le 9 janvier prochain dans l'affiche des seizièmes de finale de la coupe d'Algérie. Justement, ce deuxième rendez- vous sera bien préparé du côté de Tlemcen, vu que le CRB nourrit de grosses ambitions sur l'épreuve populaire afin de renouer avec les consécrations. L'entraîneur du ''Chabab'', le Français Alain Michel, avait reconnu récemment qu'il était difficile pour son équipe de disputer le titre de champion en raison de la domination usmiste dans cette compétition, assurant qu'il visait la deuxième place synonyme d'une qualification à la Ligue des champions d'Afrique. ASM Oran n'a pris aucun point de ses sept matchs disputés en dehors de ses bases lors de la phase aller du championnat de Ligue 1 algérienne de football, qu'elle a terminée par une lourde défaite sur le terrain de la JS Saoura (4-0), vendredi, en ouverture de la 15e journée. Un parcours négatif qui s'est évidement répercuté sur le classement de l'équipe, 14e au tableau (1er relégable) en attendant le déroulement de la suite des rencontres de la 15e journée, samedi. Les gars de ''M'dina J'dida'', auteurs de résultats bien meilleurs la saison dernière pour leur retour parmi l'élite, après sept années au purgatoire, ont perdu en tout neuf rencontres, dont deux à domicile. Les supporters de l'ASMO pensaient pourtant que leur team avait réussi à provoquer le déclic après l'arrivée de Nabil Medjahed à la barre technique en remplacement de Kamel Mouassa, il y a trois semaines. Un changement ayant été suivi par deux victoires de rang, l'une en championnat (face au RC Relizane) et l'autre en Coupe d'Algérie (contre le NR DélyBrahim/Ligue régionale d'Alger). Mais les coéquipiers du capitaine de la sélection olympique, Mohamed Benkablia, de retour à la compétition après plusieurs semaines d'absence pour blessure, sont vite retombés dans leurs travers, comme l'atteste leur cinglante défaite à Béchar. La mission des Oranais pour se maintenir parmi l'élite s'annonce très difficile, sachant qu'ils auront à évoluer à huit reprises à l'extérieur durant la phase retour. L' ALAIN MICHEL : «Nous sommes dans nos prévisions» entraîneur du CR Belouizdad Alain Michel s'est montré "satisfait" du parcours réalisé par son équipe lors de la phase aller du championnat, bouclé samedi par une place de dauphin derrière l'USM Alger. "Bien évidemment je suis entièrement satisfait par notre parcours lors de la première partie de la saison, même si l'écart de 10 points qui nous sépare de l'USMA aurait pu être réduit. Continuer le chemin en étant accrochés à cette deuxième place va nous permettre de participer à la Ligue des champions, ce qui serait positif pour nous", a affirmé à l'APS le coach du Chabab. En totalisant 26 points au compteur, à dix longueurs de l'USMA, championne d'hiver, le CRB a réalisé son meilleur parcours de la phase aller depuis plusieurs saisons, ce qui fait de lui un client potentiel pour terminer l'exercice sur le podium."Nous sommes dans nos prévi- L' sions et l'objectif a été atteint dans sa moitié, en attendant la suite de la compétition qui s'annonce difficile", a ajouté Alain Michel, en poste depuis la saison dernière. Appelé à commenter les statistiques de son équipe qui a marqué 24 buts pour 12 encaissés, le technicien français n'a pas raté l'occasion pour saluer "les performances" de ses joueurs. "Nous avons un effectif équilibré composé de joueurs qui ont donné beaucoup de satisfactions. J'estime que l'équipe est en train de pratiquer un football chatoyant et beau à voir, ce qui est de bon augure pour la suite", s'est réjoui Alain Michel, qui a mis en exergue le rôle du milieu de terrain de l'équipe, "considéré comme l'une des clés de la réussite". Concernant les chances du Chabab de revenir à la hauteur de l'USMA lors de la phase retour, l'ancien coach du MC Alger et de la JS Saoura s'est montré réaliste. "Franchement, ce sera difficile de rattraper l'USMA qui carbure avec un rythme d'un vrai champion. Terminer la phase aller avec 36 points est la preuve que cette équipe n'est pas près de s'arrêter en si bon che- min. Toutefois, si les Usmistes s’endorment sur leurs performances, nous allons guetter le moindre faux pas pour réduire l'écart et pourquoi pas refaire notre retard", a-t-il expliqué. Pour le coach des "Rouge et Blanc", les trois premiers matchs de la phase retour "seront déterminants en vue du classement final". "Si nous parviendrons à bien négocier nos matchs face au MC Alger et au NA Hussein Dey à domicile, et le déplacement à Larbaâ, je peux dire que nous aurons bien des chances de rester collés sur le podium", a-t-il conclu. Toujours en course dans l'épreuve populaire de Coupe d'Algérie, le CRB effectuera un déplacement périlleux à Sétif pour donner la réplique à l'ESS, dans le cadre des 16es de finale prévus les 8 et 9 janvier 2016. 13 PREMIER LEAGUE Ce nul n'arrange ni Manchester United, ni Chelsea Manchester United et Chelsea n'ont pas réussi à se départager (0-0), lors de la 19e journée de Premier League. Toujours sixièmes et alors que Louis van Gaal est sur la sellette, les Red Devils stoppent leur série de trois revers de rang en Premier League mais enchaînent un sixième match sans victoire. Chelsea signe un deuxième nul consécutif. L'avenir de Louis van Gaal est toujours en suspens. Mais si l'entraîneur néerlandais de Manchester United prend la porte dans les prochains jours, ce ne sera pas lié à ce match nul obtenu contre Chelsea (0-0). Les Red Devils ont mis un terme à leur série de trois revers de rang en championnat. Mais ils continuent leur surplace avec ce sixième match sans succès en championnat et voient Tottenham (3e) prendre cinq points d'avance. De son côté, Chelsea (14e) signe un deuxième nul avec Guus Hiddink sur son banc. Sur un siège éjectable, Louis van Gaal peut au moins se dire qu'il n'a pas été lâché par ses joueurs. Dans un match rythmé en première période puis beaucoup moins agréable après la pause, les Mancuniens ont montré un visage un peu plus convaincant que lors de leurs dernières sorties. Un peu plus seulement. Car leur prestation n'a pas été emballante non plus. Manchester manque encore de réalisme Les coéquipiers de Wayne Rooney, aligné en pointe, ont cependant eu l'occasion de renouer avec la victoire. Mais ils ont cruellement manqué de réalisme. Comme souvent cette saison. Mata a trouvé la barre (3e), Martial le poteau (16e) et Wayne Rooney a manqué deux occasions qu'il aurait mises au fond il y a encore quelques mois (74e et 85e). e ottenham a provisoirement accédé au podium pour la première fois de la saison en allant battre Watford (1-2), lundi. Aston Villa, défait pour la 13e fois, ne décolle pas. Tottenham y est. Certes provisoirement mais cela confirme sa belle remontée après son début de saison catastrophique. Grâce à leur victoire à Watford (1-2) et en attendant le résultat de Manchester City qui joue mardi à Leicester, les Spurs s'installent sur le podium de la Premier League pour la première fois de la saison avec cette troisième victoire de rang. Un beau lundi pour les Londoniens. Pour Aston Villa ou encore Crystal Palace, cette semaine débute moins bien, voire beaucoup moins bien. Avec un bon Hugo Loris, Tottenham a souffert pour arracher ces trois points précieux. Les Spurs avaient pourtant ouvert le score grâce à Erik Lamela (0-1, 17e). Mais ils ont vu le très performant Odion Ighalo imposer sa puissance dans la surface pour égaliser (1-1, 41). Et si Watford a joué les 30 dernières minutes à 10 après l'expulsion de Nathan Ake, les coéquipiers d'Harry Kane ont mis de longues minutes à concrétiser leur domination avant finalement d'arracher la victoire sur un joli but de Heung-Min Son à la 89e (1-2). Crystal Palace a été moins à la fête. L'une des belles surprises de cette première partie de saison en Premier League a dû se contenter d'un nul sans le moindre but contre Swansea City, modeste 17e (0-0). Avec ce petit point, l'équipe de Yohan Cabaye reste cinquième, à quatre points de Manchester City. A l'autre bout du classement, Aston Villa a perdu un match important contre Norwich City (20). La formation de Rémi Garde reste bon dernier. Les Villains sont désormais à 11 points du premier non-relégable, Avec quatre nuls et quatre défaites en Premier League depuis son arrivée, l'ancien entraîneur de Lyon tarde à trouver la bonne formule pour stopper la spirale négative. Malgré deux nouveaux buts de Romelu Lukaku - qui rejoint Vardy en tête du classement des buteurs (15 réalisations) -, Everton a mordu la poussière sur sa pelouse contre Stoke City dans un match fou (3-4). Mené 3-2, Stoke (8e) a renversé la situation dans les 10 dernières minutes et prend trois points d'avance sur son adversaire du jour. T Et pour ne pas arranger les affaires mancuniennes, Thibaut Courtois était dans un bon soir et a brillé en sortant un bel arrêt face à Herrera (56e). Si l'attaque de Manchester United n'a pas su conclure, sa défense n'a elle pas été rassurante. Encore une fois aussi. Chelsea, avec Eden Hazard qui est resté encore muet malgré sa titularisation en 9, a failli en profiter en contre-attaque, après le retour des vestiaires. Mais la maladresse de Matic (62e) a fait son oeuvre et David De Gea n'a pas voulu laisser Courtois remporter leur duel à distance. Le portier des Red Devils a répondu présent en sortant les occasions de Pedro puis d'Azpilicueta (48e). Au final, Manchester United et Chelsea n'ont pas vraiment avancé. Ni au classement, ni sur le plan du jeu. Louis Van Gaal : «Je ne démissionnerai pas» Louis van Gaal a assuré après le nul de MU contre Chelsea (0-0) qu'il ne comptait pas quitter le club. «Les supporters nous ont applaudis, donc je ne peux pas dire que je suis inquiet», a-t-il expliqué. «Mon avenir n'est pas intéressant, car je n'ai aucune influence là-dessus. Je peux juste travailler avec mes joueurs et vous pouvez voir qu'ils se battent pour moi. Même après ce résultat, les supporters nous ont applaudis, donc je ne peux pas dire que je suis inquiet. Tout est possible en football, mais j'ai confiance en mes joueurs et dans le conseil d'administration du club. Vais-je démissionner? Au contraire. Quand les joueurs produisent une telle performance, sous pression, il n'y a aucune raison de démissionner. Peut-être que les médias veulent que je démissionne, mais je ne le ferai pas.» Özil propulse Arsenal en tête sut Özil a délivré une 16e passe décisive cette saison et marqué pour offrir à Arsenal une victoire contre Bournemouth (2-0) synonyme de leadership, lundi. Arsenal a donc bien tout du champion. Sans être brillant, sans sembler dominer son adversaire de la tête et des épaules, les Gunners se sont tranquillement imposés (2-0) face à Bournemouth, lundi, pour s'emparer provisoirement de la tête de la Premier League, en attendant le choc de mardi entre Leicester et Manchester City, respectivement 2e et 3e. Emmené par un grand Mesut Özil, passeur et buteur, Arsenal n'a jamais vraiment douté face à de timides Cherries, malgré vingt premières minutes compliquées. La déroute de Southampton (4-0) n'est plus qu'un (très) vilain souvenir. Deux jours après l'inexplicable claque reçue au St Mary's Stadium, les joueurs d'Arsène Wenger se sont bien repris face à Bournemouth, lundi pour le compte de la 19e journée du championnat. Et pourtant, le match aurait pu être différent si Mr. East avait Tottenham goûte au podium au moins provisoirement sanctionné d'un penalty la faute de Gabriel Paulista sur Gosling (59e). D'autant que trois minutes plus tard, Özil se chargeait de doucher les derniers espoirs des Cherries en doublant la mise de l'intérieur du pied gauche à la suite d'un magnifique mouvement sublimé par sa unedeux décisive avec Giroud (62e). Un but qui a définitivement calmé les ardeurs d'une vaillante équipe de Bournemouth qui a embété durant une heure le nouveau leader de Premier League. Et de 16 pour Özil ! Après vingt minutes, Arsène Wenger avait d'ailleurs faire la grise mine. Car son équipe était dominée, en grosse difficulté défensive, notamment à gauche où le duo Daniels-Pugh faisait vivre un enfer au pauvre Bellerin, totalement dépassé. Mais les Cherries n'ont pas su exploiter leurs deux situations chaudes de la première mi-temps, Mertesacker sauvant devant King (13e) et Arter voyant sa volée contrée au dernier moment (14e). D'ailleurs, s'ils ont cadré en seconde grâce à Ritchie (72e) mais surtout Murray (90+1e), ils n'ont réellement été plus dangereux, se montrant incapables de réaliser le geste juste dans la surface de réparation. Tout le contraire des Gunners dont le réalisme en première période a fait mal à Bournemouth. Premier corner, premier ballon déposé par Özil - sa 16e passe décisive de la saison en championnat - et premier but, signé Gabriel Paulista (27e). Une situation qui se répètera ensuite à l'identique trois corners durant mais Boruc (34e) et l'im- précision de Mertesacker (34e) et Ramsey (42e) ont empêché les Gunners de vite se mettre à l'abri. Sans doute le seul point noir d'une soirée assez tranquille pour les Londoniens mais qui aurait pu l'être encore plus si Walcott (66e), Giroud (78e) et Oxlade-Chamberlain (82e) ne s'étaient pas montrés aussi maladroit et si Boruc n'avait pas été si brillant (35e, 71e, 91e). Qu'importe. Ce soir, le leader, Petr Cech a battu le record de clean sheets n n'encaissant pas de but contre Bournemouth (2-0) ce lundi, Petr Cech est devenu le gardien à avoir réalisé le plus de clean sheets dans l'histoire de la Premier League. Arsenal a vécu un excellent lundi après-midi. Les Gunners ont non seulement dominé Bournemouth (2-0) et pris provisoirement les commandes de la Premier League, mais l'un d'eux a également battu un record historique. Petr Cech est devenu le gardien ayant réalisé le plus de clean sheets (match sans prendre de but) de l'histoire de la Premier League. «Je pense qu'il peut être très fier de ça, c'est une réussite remarquable, s'est enthousiasmé son entraîneur, Arsène Wenger. Une fois de plus, je crois que les gens ne se rendent pas compte de l'engagement qu'il y a derrière ce record, sa concentration, la cohérence qui existe dans son attitude. Et en plus de cela, c'est un gardien remarquablement doué.» Petr Cech est arrivé en Premier League en 2004, en provenance de Rennes. Il a joué pendant onze saisons à Chelsea avant de rejoindre Arsenal l'été dernier, poussé dehors par l'éclosion de Thibaut Courtois chez les Blues. Cech devance David James au classement des gardiens ayant signé le plus de clean sheets. Mais l'ancien international anglais avait joué en tout 572 rencontres de Championnat, contre 352 pour le Tchèque. Des légendes de la Premier League, comme Peter Schmeichel, Edwin Van der Sar ou David Seaman, sont également présents dans le top 10 des clean sheets réalisés. E SPORTS Mercredi 30 décembre 2015 MARADONA, LE PAPE, LE PRÉSIDENT… Être supporter en Argentine, c’est un sport national 1- Un président supporter En Argentine, le football est une affaire d’État. Sur son profil Twitter, le nouveau président de la République, Mauricio Macri, se définit comme un supporter de Boca Juniors. Un supporter plus qu’engagé puisque Macri, avant de devenir président de la République, a présidé le club le plus populaire du pays (entre 1995 et 2008), avec lequel il a remporté la bagatelle de 17 titres, un record pour un président de club. Mauricio Macri n’est toutefois pas le premier des présidents argentins à avouer officiellement son faible pour une équipe. Nestor Kirchner (2003-2007), pour ne citer que lui, n’a jamais caché qu’il était un « hincha » du Racing d’Avellaneda. 2- Maradona, supporter tout terrain Depuis qu’il a raccroché ses crampons (1997), Diego Maradona est devenu le supporter n°1 de la sélection albiceleste (et sélectionneur, mais c’est une autre histoire !). Lorsqu’il s’installe en tribunes, il devient hystérique. Il n’est pas rare de le voir dans une loge du Stade Monumental (où l’Argentine joue ses matches à domicile) ou en train de suivre la sélection lors des grandes compétitions (Copa America, Coupe du Monde). Maradona n’hésite pas non plus à encourager d’autres sélections. En septembre, il avait fait le déplacement depuis Dubaï, où il réside, pour supporter les Pumas à la Coupe du Monde. Il s’est également fait bruyamment remarquer lors de matches de Coupe Davis. 3- Le Pape, inconditionnel de San Lorenzo François, le pape argentin est un supporter inconditionnel de l’équipe de San Lorenzo. Il ne l’a jamais caché : « Pour moi, San Lorenzo est le meilleur club argentin. » Mais d’où vient cette passion ? « Ce club a été fondé par le père Lorenzo Massa le 1er avril 1908, pour tenter d’aider les BARÇA Neymar monte au créneau pour défendre son père ! eymar, attaquant du FC Barcelone, a tenu à défendre son père après la polémique autour de son transfert controversé en provenance de Santos. La polémique autour du transfert de Neymar du FC Barcelone à Santos, dure depuis plusieurs années. La justice espagnole conteste toujours la légalité des contrats signés pour le transfert du Brésilien et récemment, son père a été entendu à l’Audience nationale de Madrid, dans le cadre d’une enquête pour «délit contre le Trésor public». C’est notamment les contrats et les documents du transfert qui sont demandés, au père de l’attaquant du Barça. Interrogé encore une fois au sujet de l’implication de son père, Neymar a tenu à mettre les choses au clair, expliquant qu’il avait entière confiance en son géniteur. « J’ai toujours eu confiance en mon père et je signe tout ce qu’il me dit de signer » a expliqué l’attaquant du FC Barcelone, d’après El Mundo Deportivo. « En ce qui concerne Santos… je ne veux pas parler de ça ». Le Brésilien est en désaccord ouvert avec son ancien club de Santos, qui a récemment expliqué qu’il pourrait attaquer le Barça. Champion d’Espagne, vainqueur de la Coupe du Roi et de la Ligue des Champions, Neymar a expliqué être le plus heureux des hommes au FC Barcelone. « Ça a été une année merveilleuse pour moi » a confié le Brésilien. « On a réussit à gagner beaucoup de titres et le Mondial des clubs est un rêve qui devient réalité. Je suis très heureux, j’ai gagné tout ce que je pouvais gagner avec le Barça ». Récemment les spéculations autour d’un départ de l’attaquant ont refait surface. N Ph : DR La ferveur argentine n'est pas une légende : le géant d'Amérique du Sud aime le sport et le vit avec une intensité à nulle autre pareille. Du président de la République au quidam, le supporterisme est solidement ancré dans les gênes argentines. 15 jeunes drogués, et pour leur éviter de se suicider ou de tomber en dépression. Depuis, le club a grandi et a remporté beaucoup de titres (dont 15 championnats et 1 Copa Libertadores…) Enfin, ce club a les mêmes couleurs que la vierge Marie (bleu et rouge). » Hasard ou coïncidence, San Lorenzo a remporté sa première et unique Copa Libertadores, quelques mois seulement après que Jorge Bergoglio devienne le 266e pape de l’histoire ! 4- Le cimetière Boca Juniors Le club le plus populaire du pays, Boca Juniors, a donc proposé aux plus fidèles de reposer en paix avec ses couleurs jaunes et bleues. En 2006, Boca Juniors a ouvert un cimetière, situé à une trentaine de kilomètres de Buenos Aires. Un espace d’un hectare et de 3000 concessions qui devrait s’agrandir dans les prochaines années tant la demande est forte. Le club propose également à ses supporters des cercueils aux couleurs de Boca Juniors. Bref, supporter une équipe en Argentine, c’est un sentiment éternel plus fort que la mort. 5- Rodrigo chante à la gloire de Maradona Rodrigo est le Maradona du Cuarteto (un style musica- largentin). C’est un mythe pour beaucoup d’Argentins, qui s’est éteint brusquement en 2000 suite à un accident de voiture. Mais comme tous les mythes, Rodrigo est immortel. Parmi ses tubes, une chanson fait encore danser tous les Argentins : « La Mano de Dios », écrite en 2000, en hommage à son ami Diego Maradona. En un peu plus de 4 minutes, Rodrigo raconte l’histoire du Diego sur un rythme endiablé, un gamin né dans un bidonville qui a su devenir une star du ballon rond… 6- Le banderazo, pour honorer le clásico En Argentine, les supporters ne font jamais les choses à moitié avant un clásico (un derby). Et le plus vieux de tous les clásicos en Argentine est celui de Rosario qui oppose Newell’s Old Boys à Rosario Central. Le premier a eu lieu en 1905 et à chaque fois, la ville se divise en deux, l’ambiance devient irrespirable. A la veille d’un clásico, la tradition veut que les supporters se fassent entendre. Cet événement s’appelle un «banderazo», un mot intraduisible dont la racine est « bandera» (drapeau). Pour faire simple, c’est un moment pour célébrer les couleurs de son club, un véritable spectacle fait de chants et de feux d’artifices. Sur cette photo, le «banderazo» des sup- porters de Newell’s en septembre dernier à la veille du clásico. Le club n’était pas au mieux et pourtant les supporters ont fait une véritable fête à leurs joueurs. Pour la petite histoire, le lendemain, les deux équipes se sont quittées sur le score de 0-0. 7- Les Papelitos Les “papelitos” (les petits papiers) sont un classique du football argentin. Lors des grands matches, quand les équipes entrent sur le terrain, un nuage de petits papiers envahit le ciel avant de retomber sur la pelouse. La légende raconte que cette tradition est originaire de Quilmes (banlieue de Buenos Aires), une ville connue pour sa bière. En 1961, l’année où l’équipe locale est montée en première division, des petits papiers (des étiquettes de cette bière, la Quilmes) ont été jetés des tribunes à l’entrée des équipes sur la pelouse. En 1978, lors de la Coupe du Monde qui se déroulait en Argentine, la planète a découvert cette tradition. Jeter des petits papiers sur le terrain était même devenu un acte symbolique, un acte de rébellion, car la dictature argentine avait interdit cette pratique le temps du Mondial. Aujourd’hui, les «papelitos» font partie du folklore du football argentin. TRANSFERT Sergio Agüero évoque Manchester City pour Lionel Messi ! lors que Manchester City aurait fait une nouvelle offre salariale à Lionel Messi, Sergio Agüero pense lui que son compatriote ne rejoindra pas son club. S’ils évoluent régulièrement ensemble avec le sélection argentine, Sergio Agüero et Lionel Messi n’ont jamais évolué dans le même club. Les réunir, voilà le rêve de Manchester City, qui semble plus que jamais désireux d'attirer l’attaquant du Barça en Premier League, même si la tâche s’annonce évidemment très compliquée. Et Sergio Agüero, lui, reste pessimiste quant à cette possibilité… «C’est difficile pour Leo de quitter Barcelone, parce qu’il joue là-bas depuis qu’il est très jeune. Ce n’est pas simple pour lui de penser à une autre équipe. Donc, non je n’y crois pas... Nous espérons de toute évidence qu’il finira par rejoindre Manchester City, mais c’est le joueur qui décide et je pense qu’il est très heureux et bien installé à Barcelone. Mais s’il veut venir ici, qu’il vienne...», a ainsi confié Sergio Agüero au micro de Goal. Avec un pied gauche en or, Lionel Messi a donc plus de difficultés avec son pied droit. Un défaut, ajouté à celui de la faiblesse de son jeu de tête, qui lui avait valu les critiques de Pelé : «J’ai toujours dit que Messi est le meilleur des dix dernières années, et un joueur supérieur. Cependant, il n’est pas très bon de la tête et il utilise surtout son pied gauche. Il n’est pas ambidextre, mais aujourd’hui c’est le meilleur». A BURKINA FASO Retour de Paulo Duarte comme sélectionneur e Portugais Paulo Duarte, a été nommé lundi nouveau sélectionneur du Burkina Faso, a indiqué la Fédération burkinabé de football (FBF). "C'est Paulo Duarte, le nouvel entraîneur", a déclaré le président de la FBF, le colonel Sita Sangaré joint au téléphone. M. Sangaré n'a cependant pas donné de précision sur la durée du contrat de cette vieille connaissance de la sélection burkinabé, limogé en août dernier du club tunisien du CS Sfaxien. Paulo Duarte, 46 ans, a déjà dirigé le Burkina Faso de 2007 à 2012, et remplace à la tête des "Etalons" l'Allemand Gernot Rohr, démissionnaire à peine un an après sa nomination. Duarte a également exercé au Gabon comme sélectionneur de 2012 à 2013. L MONDE Mercredi 30 décembre 2015 SYRIE Des centaines d'évacués arrivent à Damas Plus de 300 personnes, évacuées de deux localités assiégées par les rebelles, sont arrivées à Damas. Un accord a été signé entre le régime et les rebelles. C'est inédit. la suite d'un accord historique entre le régime et les rebelles, des centaines de Syriens évacués de deux localités assiégées par les rebelles sont arrivés mardi près de Damas, après avoir transité par la Turquie et le Liban. Plus de 300 personnes parties des villages de Foua et Kafraya, dans la province d'Idleb (nord-est), ont gagné mardi la région de Sayyida Zeinab, au sud de la capitale Damas, selon une source proche du dossier. Une fête officielle est prévue plus tard dans la journée pour célébrer leur évacuation, a précisé cette même source. Les 338 personnes font partie des plus de 450 combattants et civils, dont des blessés, évacués lundi de trois localités syriennes en vertu d'un accord complexe conclu en septembre entre le régime de Damas et les rebelles s'opposant au président Bachar el-Assad. L'accord prévoyait dans un premier temps une trêve à Zabadani, dernière ville tenue par les rebelles à la frontière syro-libanaise et assiégée depuis des mois par l'armée syrienne, ainsi qu'à Koua et Kafraya, les derniers villages Phs : DR chiites encore contrôlés par l'armée dans la province d'Idleb, mais encerclés par les rebelles. 126 SYRIENS ÉVACUÉS Après le cessez-le-feu dans ces trois secteurs a débuté l'opération plus sensible d'évacuation de civils et de combattants. Les résidents et les combattants des deux villages ont d'abord été transférés en Turquie puis ont rejoint le Liban par les airs, avant de gagner la capitale syrienne par la route. Dans le même temps, quelque 126 Syriens du fief rebelle de Zabadani ont été évacués à Beyrouth puis transférés en Turquie d'où ils rejoindront les zones tenues par les rebelles dans le nord de la Syrie. Dans un communiqué conjoint, l'ONU en Syrie, le Croissant-Rouge syrien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont annoncé lundi avoir facilité "avec succès" l'opération d'évacuation, mais ils ont appelé les parties à respecter les clauses de l'accord prévoyant la distribution d'aide humanitaire. "Nous avons eu la possibilité hier de livrer de l'aide, de la nourriture et de l'eau, mais rien de très conséquent", a indiqué à l'AFP un porte-parole du CICR, Tareq Wheibi. "Beaucoup plus doit être fait et nous espérons que cela sera possible la semaine prochaine. Nous attendons le feu vert" des parties, a-t-il ajouté. IRAK Mais qui est donc le Rambo irakien ? gé de 37 ans, Abu Azrael est devenu le nouveau héros irakien dans la lutte contre Daech. Son objectif : "réduire ses ennemis en poussière". Les Irakiens ont trouvé un nouveau héros à vénérer. Son nom ? Abu Azrael, comprendre le père de l'ange de la mort. À 37 ans, ce combattant est devenu le symbole de la lutte armée contre Daech, et l'espoir de tout un peuple. Sa popularité sur les réseaux sociaux est croissante. Plusieurs milliers de fans suivent ses aventures au jour le jour. Et difficile pour lui de mettre un pied dans les rues de Bagdad sans être sollicité pour un selfie, comme l'atteste un reportage réalisé par France 24. Des tee-shirts à son effigie sont même vendus dans les magasins de la capitale irakienne. Pourtant, il y a encore quelques années, Abu Azrael était considéré comme un terroriste par l'armée des États-Unis. Soldat revendiqué de l'Armée de Mahdi, une milice chiite qui luttait contre les forces américaines en Irak, il a aussi combattu les rebelles du régime de Bachar el-Assad. Abu Azrael appartient aujourd'hui à une nouvelle milice chiite financée par l'Iran ou encore les États-Unis, affirme France 24. Sa popularité est telle qu'Abu Azrael est aujourd'hui appelé sur les champs de bataille pour remonter le  moral des troupes régulières. TUEUR Les hommes politiques en mal de popularité aiment également s'afficher en sa compagnie. Un dessin animé lui a même été consacré. Mais celui qui a gagné le surnom de « Rambo irakien » n'échappe pas aux polémiques. La milice, dont il est un membre actif, est régulièrement accusée de violer les droits de l'homme en menant des exécutions sommaires et des enlèvements, affirme Le Vif, un journal belge. Reste que peu d'informations filtrent sur le passé d'Abu Azrael. À en croire Al Alam, le média étatique irakien, il serait un ancien professeur d'éducation physique et champion d'Irak de taekwondo. Mais Abu Azrael est surtout connu pour être un tueur de sang-froid. Son slogan repris par les internautes à travers le monde ? « Illa Tahin ». Ce qui dans un français littéral pourrait se traduire par « vous réduire en poussière ». Tel est en tout cas l'objectif revendiqué par ce soldat qui occupe ses journées à soulever de la fonte quand il n'a pas une arme dans la main. Le « Rambo irakien » n'a évidemment pas peur de la mort. À l'AFP, au printemps dernier, il affirmait : « Je me considère à 100 % comme un martyr, si Dieu le veut. Je suis prêt à mourir, maintenant ou plus tard. » C'est sans doute pour cela qu'il ne se déplace jamais sans son fusil automatique et ses grenades. YÉMEN Le Koweït décide de dépêcher des troupes au sol en Arabie e Koweït a décidé d'envoyer des troupes terrestres en Arabie saoudite pour participer à la guerre au Yémen, où une coalition arabe conduite par Ryad combat les rebelles Houthis chiites pro-iraniens, a rapporté mardi un journal. La participation du Koweït à la guerre au Yémen se limitait jusqu'ici à l'armée de l'air. Citant une source informée, le quotidien Al-Qabas a rapporté que le Conseil des ministres koweïtien avait approuvé l'envoi dès la semaine prochaine de troupes en Arabie saoudite, d'où elles devront traverser la frontière pour le Yémen. La coalition militaire arabe est intervenue fin mars au Yémen pour mener des frappes aériennes, puis des opérations terrestres contre les rebelles Houthis et en soutien aux forces loyales au gouvernement internationalement reconnu. Outre l'Arabie et le Koweït, d'autres pays arabes, dont les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, l'Egypte et le Soudan, participent à cette coalition. L TURQUIE L'offensive contre les villes kurdes fait monter les tensions e président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé comme une "trahison" mardi la revendication autonomiste du principal parti prokurde tandis que règne un climat de quasi-guerre civile dans le sud-est de la Turquie, théâtre d'intenses combats entre les forces armées et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'homme fort de Turquie n'a pas mâché ses mots devant la presse à Istanbul en attaquant avec virulence le chef de file du parti de la démocratie des peuples (HDP), Selahattin Demirtas, qui a lors du week-end dernier évoqué une possible autonomie pour la minorité kurde. "Ce que ce coprésident a fait constitue une trahison, une provocation très claire", a martelé M. Erdogan, accusant les responsables de son parti d'être des "marionnettes" à la solde du PKK. La justice turque a ouvert une enquête lundi à l'encontre M. Demirtas, bête noire du chef de l'Etat, pour avoir réclamé une plus grande autonomie, lors d'un congrès réunissant différentes organisations kurdes qui ont plaidé en faveur d'une plus grande autonomie d'une communauté de quelque 12 millions de personnes (sur 78) qu'elles représentent. La constitution turque interdit toute division du territoire turc sur des bases ethniques, comme le président l'a rappelé avec insistance: "De quel droit pouvez-vous parler dans le cadre de notre structure unitaire d'établir un Etat dans le Sud-Est, dans l'Est ?". "Ni la volonté nationale, ni les forces armées ne le permettront", a-t-il averti. Les tensions politiques sont au comble entre le gouvernement islamo-conservateur et les représentants du HDP, troisième force politique de Turquie. Une opération militaire d'une ampleur inédite est menée par 10.000 hommes depuis deux semaines dans plusieurs villes du sud-est anatolien contre les membres du PKK, et surtout son organisation de jeunesse, le YDG-H. Celle-ci a lancé un "soulèvement" dans les centres urbains, alors que traditionnellement elle affronte l'armée dans la campagne. Les combats ont fait plus de 200 morts, selon l'armée, dans les rangs des séparatistes mais n'épargnent pas non plus les civils qui payent le plus lourd tribut. Ce bilan est invérifiable de source indépendante car les villes concernées sont sous couvre-feu depuis des semaines, coupées du monde. Cizre, Silopi, Nusaybin et le district de Sur, la vieille ville de Diyarbakir, la "capitale" du sud-est turc, sont les plus touchées. Plus d'une cinquantaine de couvre-feux ont déjà été imposés par les gouverneurs dans ces régions kurdes, depuis la mi-août, affectant la vie de quelque 1,3 millions de personnes, a indiqué récemment la Fondation pour les droits de l'Homme de Turquie (TIHV). Les civils pris au piège des combats ont émigré par dizaines de milliers vers des zones plus sûres, selon les médias. Ceux forcés de rester confinés dans leurs maisons sont confrontés à des coupures d'eau, d'électricité et de réseau mobile. Dans cet état de siège, les hôpitaux, les administrations locales et les écoles sont à l'arrêt. L À 17 18 CULTURE Mercredi 30 décembre 2015 CINÉMA BIBLIOTHÈQUES MOBILES 2015, l'année des jeunes cinéastes indépendants ne production cinématographique relativement faible n'a pas empêché l'organisation, en 2015 d'une multitude d'événements cinématographiques nouveaux ou de retour, à l'instar du Festival du film méditerranéen de Annaba, les journées du film féminin à Alger ou encore les journées du film primé à Constantine, même si ces événements étaient condensés sur une période de deux mois à peine. Mais ce qui a le plus marqué le cinéma algérien en 2015 ce sont ces différentes distinctions récoltées lors de manifestations internationales: Anis Djaad primé deux fois au Festival du court métrage maghrébin d'Oujda pour son court métrage "Le Hublot", Lyes Salem primé au Festival international du film oriental de Genève pour "El Wahrani", et Bahia Allouache pour "Cinéma Chkoupi". "Le puits" de Lotfi Bouchouchi et le documentaire "Akher Kalam" (Les dernières paroles) de Mohamed Zaoui, ont été eux aussi récompensés au Festival du film méditerranéen d'Alexan- U drie, alors que "Maintenant ils peuvent venir" de Salem Brahimi a été primé à Dubaï, ou encore "Madame courage" dernier film de Merzak Allouache, et "Lmudja" de Omar Belkacemi, tous deux sacrés aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Le cinéaste Hassen Ferhani, qui a sorti en juillet dernier le documentaire "Fi rassi rond-point", a reçu à lui seul six prix internationaux dont deux Tanit d'Or lors des dernières JCC, le prix de la meilleure oeuvre internationale à Turin et à Amsterdam, et plus récemment le grand prix du Festival international du cinéma d'Alger. Pour mieux marquer la volonté politique exprimée de relancer le 7ème art algérien, le ministère de la Culture a eu la bonne idée d'organiser plusieurs caravanes cinématographiques touchant la majorité des villes du pays et offrant au public l'occasion de renouer avec les projections estivales de plein air ou encore de découvrir quelques films algériens récents. Côté productions nouvelles en 2015, le ministère de la Culture a sorti deux œuvres historiques "Krim Belkacem" et "Colonel Lotfi" du réalisateur Ahmed Rachedi, en plus d'avoir engagé la production d'un film sur Larbi Ben M'hidi, réalisé par Bachir Derrais, et "Les sept remparts de la citadelle" de Ahmed Rachedi. "Le martyr à la tombe inconnue" est par contre un documentaire de fiction en cours de réalisation par Mounes Khammar. SALLES FERMÉES ET MANQUE DE VISIBILITÉ POUR LES FILMS PRODUITS Professionnels du cinéma et observateurs de la scène culturelle s'accordent à dire que la production algérienne, que ce soit celle du ministère de la Culture ou celle de producteurs indépendants, peine à se rendre visible auprès du public algérien à cause du manque flagrant de salles de projection. À ce jour, il reste difficile pour le public de voir les derniers films de certains réalisateurs défrayant la chronique comme Merzak Allouache, Lyes Salem, Salem Brahimi ou encore Hassen Ferhani, du fait qu'en dehors des festivals, rares sont les programmations de ce genre de production en salle. L'actuel ministre de la Culture Azzedine Mihoubi avait révélé que sur les 400 salles de cinéma que compte l'Algérie, la quasi totalité d'entre elles (95 %) sont fermées. C'est pour cela que les professionnels les plus en vue plaident pour la réouverture des salles existantes et la construction par le capital privé de salles et multiplexes destinés à accueillir les grands films commerciaux produits de par le monde en vue de générer l'argent nécessaire au financement de la production cinématographique nationale. Tant l'équation est simple et sa solution demande des moyens importants à déployer dans l'urgence: Pas de salles, pas de projections, pas d'intérêt du public, pas d'argent, pas de nouvelles productions de films. L’édition 2015 jugée «exceptionnelle» par les participants édition 2015 du festival national de théâtre d’expression amazighe, qui se tient à Batna du 23 au 31 décembre en cours, est jugée "exceptionnelle" par les participants qui saluent la forte présence des théâtres régionaux, ce qui offre "plus de professionnalisme" aux spectacles. La présence distinguée des théâtres régionaux de Batna, de Béjaïa, de Tizi Ouzou, d’Oum El-Bouaghi et de Constantine ainsi que du théâtre national algérien (TNA) est une première dans ce festival qui souffle sa 7ème bougie, a-t-on souligné. Le théâtre d’expression amazighe "gagne progressivement en professionnalisme de par l’encouragement de la créativité en matière d’écriture, de scénographie et de jeu des comédiens", a estimé le chercheur et metteur en scène Omar Fetmouche. Pour le chercheur en culture populaire, poète et romancier, Mouloud Fertouni, de Tamanrasset, les spectacles retenus dans la manifestation reflètent la richesse linguistique de tamazight avec la présence des quatre "variantes" de cette langue, en l’occurrence le chaoui, le kabyle, le mozabite et le targui, y compris dans les rangs du jury. Le spectacle "Amghar dhe thamnoukaleth" (Le vieux et la princesse), monté par le théâtre régional de Batna d’après une œuvre du libyen Brahim El Kouni, "atteste de l’ouverture du festival sur les différentes variantes de tamazight", a estimé ce chercheur, pronostiquant que la compétition sera "rude" durant cette édition au regard de la haute facture des pièces concurrentes. Cette édition est un "plus" dans les efforts de promotion de la langue et du patrimoine amazighs, particulièrement avec la programmation d’une journée d’étude sur les arts du conte et les formes de spectacle traditionnel, a relevé de son côté Djamel Nehali, du département de la langue et de la culture ama- 2E ÉDITION DES ATELIERS D’HIVER POUR ENFANTS Le coup d’envoi a été donné lundi à Tissemsilt e coup d'envoi de la 2ème édition des ateliers culturels d’hiver pour enfants a été donné lundi après-midi à la bibliothèque publique de lecture Yahia Bouaziz de Tissemsilt. Organisée par cet établissement culturel en collaboration avec la direction de wilaya de l’éducation à l’occasion des vacances scolaires d’hiver, cette manifestation de six jours comporte des ateliers de lecture, de dessin, de conte, de poésie, de travaux manuels et de récitation du Coran, en plus d'expositions de livres et deux conférences abordant l’importance de la lecture par des enseignants du centre universitaire de Tissemsilt. Des concours de dessin de personnalités historiques de l’Ouarsenis, du meilleur récit sur les manifestations du 11 Décembre 1960 et du meilleur travail manuel y sont programmés. Les enfants seront également au rendez-vous avec une représentation théâtrale par la troupe "El Hadeth" relevant de l’association de wilaya "Écho d’arts". Ces ateliers visent à faire profiter les enfants en vacances d'activités culturelles et les inciter par la même occasion à la lecture, selon le directeur de la bibliothèque, Mohamed Chebah. L FESTIVAL DU THÉÂTRE AMAZIGH L’ a caravane culturelle de bibliothèques mobiles est arrivée dimanche à Tamanrasset, sa dernière étape de son périple à travers plusieurs wilayas du Sud du pays, a-ton constaté. La cérémonie de clôture de cette manifestation culturelle nationale s’est déroulée à la bibliothèque du quartier d’Adriane, au centre de la capitale de l’Ahaggar, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Smail Oulebsir, des autorités locales, et des responsables du secteur de la culture. Marquant son ultime halte à Tamanrasset, une large tente a été dressée à l’entrée de la bibliothèque servant de salle de lecture équipée en tables garnies d’une panoplie d’ouvrages ramenés par la caravane itinérante à la satisfaction des lecteurs locaux qui attendaient "impatiemment" cet événement culturel. Des jeunes et des enfants, profitant des vacances scolaires d’hiver, ont été nombreux à venir à ce rendez-vous culturel, tant attendu, pour étancher leur soif de savoir en dénichant leurs titres préférés dans les différents domaines de la science et du savoir. Placée sous le signe "Notre chemin vers le savoir", cette caravane qui contribue à meubler la scène culturelle locale, devra mettre en circulation les nouveaux titres et publications édités depuis 2007 par le ministère de la Culture, a indiqué le directeur de la bibliothèque principale de Tamanrasset, Mohamed Bouzâafa. Composée de 13 bus, la caravane culturelle de bibliothèques mobiles riches de 250.000 ouvrages et plus de 6.700 titres. La caravane nationale a sillonné les wilayas de l’Ouest, Centre, Est et du Sud du pays, dans l’optique d’encourager la lecture chez les nouvelles générations. L Ph : DR L'année 2015 aura connu un foisonnement de festivals, de rencontres et autres caravanes dédiés tous au cinéma national, qui aura brillé à l'étranger grâce au talent de jeunes cinéastes dont le travail a été récompensé dans plus d'une manifestation internationale. La caravane arrive à sa dernière étape à Tamanrasset zighes de l’université de Batna 1. La rencontre permet le retour au patrimoine populaire que recèlent les différentes régions du pays et que les universitaires œuvrent à le préserver pour le mettre à la disposition de ceux qui s’y intéressent, dont les professionnels du théâtre qui pourront y puiser pour développer le théâtre amazigh et un théâtre algérien authentique, a encore souligné cet universitaire. Les participants à la journée d’étude sur le théâtre amazigh et les arts du conte ont appelé à ouvrir des ateliers aux étudiants pour les impliquer dans la recherche théâtrale, et jeter, ainsi, des passerelles d’échanges entre l’université et le monde de la scène. Les spectacles en lice dans le cadre de ce festival sont quotidiennement suivis par un public très nombreux que la petite salle du théâtre régional de la capitale des Aurès arrive difficilement à contenir, a-t-on observé. CULTURE Mercredi 30 décembre 2015 MUSIQUE BEATLES Lemmy Kilmister, une vie à tombeau ouvert 70 millions d'écoutes en quatre jours sur Spotify Légende du rock'n roll, le chanteur et bassiste se confiait, dans Paris Match, sur la mort, le terrorisme et lançait, bravache : «Je ferai de mon mieux pour continuer, quitte à me produire sur scène sur une chaise roulante». L GRAVEMENT MALADE Janet Jackson suspend sa tournée mondiale artiste américaine a annoncé qu'elle était contrainte de reporter l'intégralité de ses prochains concerts pour des raisons de santé. Elle devrait prochainement être opérée. Le retour de Janet Jackson, sept ans après la sortie de son dernier album Discipline, s'annonce difficile. L'artiste a récemment confié avoir des problèmes de santé, quelques semaines seulement après la sortie de son nouveau disque Unbreakable. La sœur de Michael Jackson, à qui elle rend hommage avec son morceau Broken Heart Heal, a expliqué que dans ces conditions, elle ne pouvait poursuivre sa tournée mondiale. «Je veux que vous sachiez: mes docteurs m'ont appris aujourd'hui que j'allais devoir bientôt être opérée. Cela me brise le cœur de vous dire que je suis forcée de reporter ma tournée Unbreakable jusqu'au printemps», a-t-elle déclaré sur son compte Twitter. Et d'alerter sur son état de santé avec un message inquiétant: «S'il vous plaît, priez pour moi, pour ma famille et mon entourage durant cette période difficile. Il n'y aura pas d'autre déclaration. Je vous aime tous tellement et vous suis éternellement reconnaissante de votre compréhension et de votre amour.» Pour autant, la star américaine a précisé que tous les concerts annulés ne le seraient que provisoirement. Ils seront reprogrammés d'ici quelques mois. L' ensemble du catalogue du groupe de Liverpool, qui est depuis jeudi 24 décembre accessible sur les principaux services d'écoute de musique en streaming, a enregistré un record de téléchargements. Come Together, Let it Be et Hey Jude figurent parmi les chansons favorites. Les Beatles se sont convertis au dernier cri de l'écoute musicale en acceptant (enfin) de rendre toute leur œuvre accessible par streaming et ils ont conquis un nouveau public. C'est Come Together, l'un des plus fameux morceaux, du plus célèbre album (Abbey Road) de l'un des plus grand groupes de rock de l'histoire, qui a séduit le plus les abonnés du service de streaming Spotify, avec 2,3 millions d'écoutes au compteur ce 28 décembre au matin. Au total, les membres de Spotify - le plus gros des services de streaming - ont écouté 70 millions de chansons des Beatles depuis jeudi 24 décembre, quand les Fab Four ont commencé à diffuser leurs chansons. Deux autres chansons des Beatles, Let it Be et Hey Jude viennent juste derrière Come Together dans l'ordre de préférence des auditeurs. Les statistiques de Spotify confirment également le caractère intemporel des compositions des Beatles. Quelque 65% des auditeurs avaient moins de 34 ans, ce qui veut dire qu'ils sont nés bien après la séparation des Beatles en 1970. «Nous aidons une nouvelle génération à découvrir le plus important groupe de l'histoire», a écrit le fondateur de Spotify, Daniel Ek, sur un blog. «Ma grand-mère aimait le jazz, mon grand-père était un chanteur d'opéra. La seule chose sur laquelle toute ma famille - ma mère, mon oncle ma tante et mes grands-parents - tombait d'accord en matière de musique, dans ma jeunesse, c'était les Beatles», résumant ainsi, l'attraction universelle du groupe de liverpool. Contrairement à la plupart des artistes qui essayent de négocier des exclusivités avec l'un ou l'autre service d'écoute sur internet, les Beatles sont disponibles, outre Spotify, sur tous les principaux sites de streaming (Apple Music, Deezer, Google Play Music, Rhapsody et Tidal). L' Phs : DR e 9 décembre, il était encore sur scène à Hambourg en Allemagne. Lemmy Kilmister, bassiste et chanteur de Motörhead, est décédé d'un cancer à l'âge de 70 ans, a annoncé le groupe sur sa page Facebook. Véritable légende du rock'n roll, il n'a appris sa maladie que le 26 décembre. Le groupe avait prévu une longue tournée européenne jusqu'au 23 février. Foudroyé par un cancer, Lemmy ne verra jamais le bout de la tournée, lui qui n'avait jamais vraiment quitté la scène depuis 50 ans et ses débuts dans les Rockin' Vickers, un groupe bien sage ou regard de ce qui allait suivre dans la carrière de cet Anglais, né en 1945 à Stoke-on-Trent. Roadie de Jimi Hendrix -«c'était quelqu'un de très impressionnant... mais il est mort», nous confiait-il en juillet dernier- puis musicien dans le groupe psychédélique Sam Gopal, il a rejoint en 1972 le groupe de «space rock» Hawkwind, qui allait avoir une influence capitale pour nombre de formations rock ultérieures. Pourtant, lorsque Paris Match lui parlait de ce projet, Lemmy Kilmister balayait la question : «Personne ne s’en souvient… ou vous devez être aussi vieux que moi!» Le temps de trois albums studio, dont le mythique «Doremi Fasol Latido», Lemmy développe son style à la quatre-corde. Puis en 1975, il s'en va former Motörhead après avoir été chassé de Hawkwind à l'issue d'une arrestation pour possession de drogues. Avec un son saturé et des riffs ultrarapides, Motörhead débarque en même temps que la tornade punk. Le groupe influencera autant les rebelles du hardcore que les métalleux, qui émergent alors que Motörhead connaît ses plus grands succès, notamment avec «Ace of Spades», son titre phare. Tout autant que ses riffs mythiques de Motörhead, c'est bien la personnalité de Lemmy qui a fait la légende du groupe. Réputé pour sa consommation d'alcool et de stupéfiants, le bassiste avait au fil des années forgé une voix éraillée reconnaissable entre mille. Le musicien prenait ce statut culte avec un certain détachement. «Je pense que ça n’a strictement aucune importance, ça ne compte pas. Les teenagers qui vont à nos concerts ont beau aimer ces morceaux, ils finiront par se retrouver incorporés dans l’armée…», lâchait-il l'été dernier. Sur scène, Motörhead se targuait d'être le groupe le plus bruyant du monde. Un titre toujours plus difficile à défendre face aux groupes de metal plus jeunes et plus techniques avec lesquels le groupe partageait la scène. En concert, il arrivait que la précision du son ne soit pas la première préoccupation et l'on a pu parfois voir Motörhead sans vraiment reconnaître les morceaux joués. Mais Lemmy est toujours monté sur scène avec sa fidèle Rickenbacker en mains et il a assuré le show jusqu'au bout. Il jurait même, en juillet dernier, qu'il jouerait «aussi longtemps que mes jambes me porteront, mais elles ne fonctionnent plus très bien». «Je ferai de mon mieux pour continuer, quitte à me produire sur scène sur une putain de chaise roulante», promettait-il. Lemmy Kilmister, vénéré par les fans de rock et de metal, refusait de se camper en vieux sage. «Je n’ai de toute façon jamais fait semblant d’être intelligent, je n’ai jamais essayé de faire mon malin, j’ai juste joué ma musique qui parle pour 19 elle-même, le rock’n’roll. Il n’a jamais été question que de ça», assurait-il. Il ajoutait : «Je ne crois en rien, en aucun Dieu. Je verrais bien quand je serai mort.» En 1984, dans «Killed by Death», il chantait : «The only time I'm gonna be easy's when I'm killed by death», «Je ne me tiendrais pas tranquille avant d'être tué par la mort.» Le clip, où l'on voit Lemmy défoncer le salon d'un couple bourgeois au guidon d'une moto avant d'emporter leur fille, est aussi un formidable résumé de sa vision du monde. Le vieux rockeur posait un regard désabusé sur l'actualité. Passionné par la Seconde Guerre mondiale, il était aussi fataliste face au terrorisme. «Quand on est prêt à se battre pour un Dieu, alors on est prêt à tout, donc, au bout du compte, on est baisés», nous avait-il dit. Après l'attaque contre le Bataclan lors du concert d'Eagles of Death Metal, le concert de Motörhead prévu au Zénith deux jours plus tard avait été annulé. À une télévision allemande, Lemmy avait ensuite expliqué que le groupe aurait joué si les autorités ne l'en avaient empêché. «Ces gens sont débiles, ce sont des connards», disait-il à propos des terroristes. «S'ils vous empêchent de jouer, ils gagnent. Qu'ils aillent se faire foutre!» Jusqu'au bout, le bassiste aura refusé de penser au lendemain, continuant à vivre en inlassable ouvrier du rock'n roll alimentant la machine Motörhead, qui avait sorti cette année son 22ème album en 40 ans de carrière, «Bad Magic». En juillet, Lemmy nous avait déjà confié son mot de la fin : «J’espère qu’à ma mort, on dira de moi que j’étais un honnête homme, c’est tout». PUB 20 JEUX Mercredi 30 décembre 2015 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°866 Mots fléchés n°866 HORIZONTALEMENT 1 - Grand bruit - 2 - Conduit - Copulative - 3 - Fin de participe - Sur une borne - Frotté - 4 - Raboteuses - 5 - Signe du zodiaque - En série - 6 - Nous suit partout si elle es fixe - En cœur - Dans la mêlée - 7 - Fleur blanche - Éructe - 8 - Partie de colt - Latins - 9 - Défunts - Bas de gamme - 10 - Gobeuse Direction - 11 - Réfutée - Obtus - 12 - Méprises - En tête. VERTICALEMENT 1 - Pirouette - 2 - Échauffait la bile - Ordonnance - C’est mieux de le prendre pur - 3 - Conjonction Archipel - Distant - 4 - Flétrie - Imaginée - 5 - Étape d’un route qu’on espère longue - Malicieux - 6 - En amont -Commissionnaires - Brome - 7 - Mit au courant - Grecque - Appel au secours - 8 - Boisson anglaise - Canard - 9 - Marque de reconnaissance - Religieuse - 10 - De tels vents soufflent en Méditerranée orientale pendant la canicule Terme de tennis. Mots masqués n°866 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Accommodant (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ALTIER - ASSIS - AVIDE - BLANC - BONTE BOULE - CARTE CHANT - CLAIR - DENSE - DETTE - DEVIS ECLOS - EMEUTE - ETAT - FIERTE - FILET - FOIE GALET - GERANT GRAINE - HAINE HONTE - HORDE IMPURE - INERTE INTRUS - ISSUE - JARRE - JARS - JAUGE - LIBRE LIVRE - LOURD - MEULE - MOROSE - MOUE NAINE - NIECE - NORIA - ORMAIE - ORVET OURS - PERTE - PITRE PRET - RAID - REGIME REMISE - SAUT - SENTIR - SOURD - TOISE TOURTE - TRAIT ULTIME - USINE USUELLE - VELAR VESTE - VITAL. MOTS CROISÉS N° 865 1. Dépenaillé - 2. Étale - Noir - 3. Rail - An - Tr - 4. Étrennes - 5. Éboueur - 6. Lé - Ous - Eus - 7. Étire - Muse - 8. Môle - Pures 9. El - Saut - S.S - 10. - Née Amer - 11. Vira - Ino - 12. Stère Nain. VERTICALEMENT : 1. Dérèglements - 2. État - Étole - 3. Paire - Il - Êve - 4. Ellébores - Ir - 5. Ne - Noue - Aare - 6. Anus - Puma - 7. Innée - Mute - 8. Lo Sueur - Ria - 9. Lit - Ruses - Ni 10. Erre - Session. MOTS FLÉCHES N° 865 HORIZONTALEMENT : Convoitise - Rues - Amen - An Née - E.N.A - Est - Mu - Émeute - Lie - Utricules - Os - Hé ! - Rn Eusses - Usé - Te - Lia - Âtre Apeurés - Eu. VERTICALEMENT : Cornemuses - Nu - Set - Uélé Aventures - Iu - Osé - Ti - Star Ni - Éméchée - Ta - Ues - As Cime - LL - Ut - Sentiers - Ré Mena - E.S.N - Peu. MOTS MASQUÉS N° 865 PUSILLANIME TURF 21 Mercredi 30 décembre 2015 Les courses e ndirect HIPPODROME : GUIRI AÏSSA- BARIKA MERCREDI 30 DÉCEMBRE 2015 - PRIX : CHEVOLE - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE QUINTE - QUARTÉ * DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 200 M - DÉPART : 15H30 Instinthar le mieux préparé Faute de partants à l’hippodrome d’El Djelfa, les dirigeants se sont rabattus sur cette épreuve qui se déroule à Barika et est réservée pour les chevaux de trois ans et plus arabe pur n’ayant pas gagné une course depuis avril passé, pour organiser ce quinté en toute dernière minute, ce qui veut dire que certains chevaux ne sont pas préparé sur leur condition physique, pour cela, nous vous conseillons de retenir les éléments qui sont compétitifs. LES PARTANTS AU CRIBLE: PROPRIÉTAIRE N° CHEVAUX JOCKEYS F.LAZREG 01 MALTOK(O) AH.CHAABI 58 02 PROPRIÉTAIRE AB.BOULAHIA 02 TIGJDA JJ.A.CHABBAH 561/2 01 D.MILLES S.BAZA 03 ISTINTHAR D.BOUBAKRI 56 03 PROPRIÉTAIRE M.MANSOURI 04 NAHR EDAJLA AP.DJEBBAR 09 PROPRIÉTAIRE KH.ZIDI 05 LAURASSIA(O) T.LAZREG 55 13 B.ZIDI 06 ATIKET MEHARECHE A.LACHI 54 04 PROPRIÉTAIRE F.LAZREG 07 GHAZI F.CHAABI 54 12 PROPRIÉTAIRE R.HADJI 08 TIRAKOM JJ.S.DOUDARI 54 11 PROPRIÉTAIRE D.MISSAOUI 09 RAMZ EL OUIFAK A.HABRI 54 08 PROPRIÉTAIRE S.GUIRI 10 DHIB LIL Y.LOUCIFI 54 07 PROPRIÉTAIRE M.BOUKHALAT 11 TAYWING(O) SBENYETTOU 53 05 M.GUEHIOUCHE H.SELMANI 12 KITOU O.CHEBBAH 53 10 O.CHEBBAH R.BOURMEL 13 CHEBAH MEHARECHE JJ.CH.ATTALLAH 53 06 PROPRIÉTAIRE S.BOUDIAF 1. MALTOK : Avec ce gros poids il ne peut espérer qu’une 6. ATIKET MEHARECHE : quatrième ou cinquième place. Elle a tout pour plaire, on ne peut lui faire un interdit pour les places. 2. TIGJDA : Tache difficile. 11. TAYWING : Il n’a jamais été aussi bien monté. Méfiance, il s’agit là d’un poulain qui court en progrès constant. PDS CDS 1/2 55 ENTRAÎNEURS 13. CHEBAH MEHARECHE : Cette pouliche possède des qualités évidentes et on attend son réveil. Méfiance, elle peut faire mal. 3. INSTINTHAR : Il doit rem- 7. GHAZI : Rien à voir. 12. KITOU : À revoir. porter largement cette épreuve. 8. TIRAKOM : Un outsider 4. NAHR ADAJLA : Ce demi- assez intéressant. classique trouve ici un bel MON PRONOSTIC : engagement pour arrondir ses 9. RAMZ EL OUIFAK : Il n’est pas régulier, on ne peut gains. 3- INSTINTHAR 4- NAHR EDAJLA 1- MALTOK l’inclure comme base. 6- ATIKET MEHARECHE 13- CHEBAH MEHARECHE Outsider. 5. LAURASSIA : Elle trouve ici une opposition de taille. LES CHANCES : 10. DHIB LIL : Rien à voir. Outsider lointain. DANS LE CREUX DE L’OREILLE 11- TAYWING 8- TIRAKOM 22 Mercredi 30 décembre 2015 Sélection du jour 20H40 Les experts - Le paradoxe des jumeaux 21H00 Une heure de tranquillité Réalisé par : Philip Conserva Acteurs : Ted Danson (DB Russell) Elisabeth Shue (Julie «Finn» Finlay) George Eads (Nick Stokes) Jorja Fox (Sara Sidle) Eric Szmanda (Greg Sanders) En écoutant un appel reçu par les urgences, Russell et son équipe comprennent que le tueur de Gig Harbor a commis un nouveau meurtre. DB a la surprise de recevoir la visite de Paul Winthrop qui veut passer un marché avec lui. De son côté, Finn fait équipe avec Daniel Shaw à Seattle. Ils pensent y avoir localisé la mère adoptive de Jared Briscoe. La vieille dame leur fait des révélations sur l'enfance du tueur en série. 20H50 Hypnose, le grand jeu Présenté par : Stéphane Rotenberg Cyrille Arnaud Cinq candidats, qui ne se connaissent pas, jouent en équipe et doivent relever des défis pour tenter de gagner jusqu'à 20 000 euros au cours de quatre manches. En apparence, tout a l'air simple... mais ils ont été hypnotisés pour toute la durée du jeu, ce qui complique sérieusement les choses et engendre ainsi des situations loufoques et des réactions imprévisibles. Par ailleurs, ils reçoivent parfois la visite-surprise d'invités venus mettre leur grain de sel, en l'occurrence, le comédien et animateur Laurent Ournac ainsi que les chefs Yoni Saada et Juan Arbelaez. Le premier fait face à des participants déchaînés lors d'une épreuve de questions/réponses spéciale cinéma tandis que les deux autres servent des pizzas préparées... sous hypnose. Réalisé par : Patrice Leconte Acteurs : Christian Clavier (Michel Leproux) Carole Bouquet (Nathalie Leproux) Valérie Bonneton (Elsa) Rossy de Palma (Maria) Stéphane De Groodt (Pavel) Un samedi matin, par hasard, Michel Leproux, dentiste et passionné de jazz, déniche un album rare qu'il cherchait depuis toujours. Ravi de sa découverte, il s'empresse de rentrer chez lui pour l'écouter. Mais, alors qu'il veut l'écouter tranquillement dans son salon, Michel est constamment dérangé, par sa femme, son fils, le voisin et sa maîtresse. Michel est prêt à tout pour disposer d'une petite heure de tranquillité. 20h50Cartouche Réalisé par : Philippe de Broca Acteurs : Jean-Paul Belmondo (Cartouche) Claudia Cardinale (Vénus) Jean Rochefort (La Taupe) Jess Hahn (La Douceur) Marcel Dalio (Malichot) A Paris, au XVIIIe siècle, Dominique, habile voleur, se rebelle contre Malichot, le chef des truands de la cour des Miracles. L'insolent sauve sa vie en devenant soldat sous le nom de Cartouche. Il se lie d'amitié avec la Douceur et la Taupe. Mais les rigueurs de la vie militaire ne plaisent guère au trio, qui déserte. Cartouche supplante Malichot et s'en prend aux seigneurs qui exploitent le peuple. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Présenté par : Guy Lagache Pour de nombreux Français, les repas de Noël et de la Saint-Sylvestre sont l'occasion de consommer des produits d'exception. Si ces derniers sont souvent fort coûteux, il existe néanmoins des moyens de se faire plaisir sans dépenser une fortune. Ainsi les grandes surfaces proposent des champagnes de bonne qualité sensiblement moins chers que ceux des prestigieuses maisons. Considérée naguère comme un mets de luxe, la dinde se trouve, désormais, tout au long de l'année dans les rayons. Enfin, la bûche, le dessert incontournable de Noël, est de plus en plus achetée en supermarchés. Réalisé par : Stéphane Kappes Acteurs : Sophie Le Tellier (Marianne) Hubert SaintMacary (Jérôme) Thomas Jouannet (Victor Mayence) Francis Perrin (Rebec) Jean-Baptiste Maunier (Alphonse) Alphonse est reparti, mais Brigitte et Marie continuent de se chamailler et de faire des apparitions. José, qui a découvert que son frère et son père employaient des prostituées au salon de massage, ne voit qu'une solution pour empêcher l'hypothèque de la maison : divorcer d'avec Marianne. Cette dernière, quant à elle, ne se montre pas insensible au charme d'une vieille connaissance, le séduisant écrivain Victor Mayence. 20H50 Florence Foresti & Friends Réalisé par : Didier Varrod Nicolas Maupied A l'occasion des 30 ans de la disparition du chanteur Daniel Balavoine, le 14 janvier prochain, le réalisateur Didier Varrod dresse le portrait de ce talentueux artiste à la fois ancré dans son époque et visionnaire. Dans le studio où il passa la dernière année de sa carrière, sa fille, Joana - qui ne l'a jamais connu -, Claire, sa grande sœur, Catherine Ferry, son amour de jeunesse, le critique rock Yves Bigot, Monique Le Marcis, programmatrice musique de la station de radio RTL évoquent l'homme et l'artiste. La nouvelle génération (avec Christine and the Queens et le rappeur Orelsan) évoque l'immense influence de Daniel. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 20H50 En quête d'actualité Repas de fêtes : comment se faire plaisir sans se ruiner ? 21H25 Mes chers disparus - Aimer sans mentir ? 20h50 Je m'présente, je m'appelle Daniel... 4 TÉLÉVISION Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Enregistré en 2008 au Palais des Sports, à Paris. Entourée d'invités comme Franck Dubosc, Stéphane Rousseau, Arthur, Michaël Youn, Elisabeth Buffet, Manu Payet, François-Xavier Demaison, ou encore ses amies des Taupes Models, avec qui elle a fait ses débuts sur les planches, Florence Foresti se met en scène avec bonheur. Dans ses sketchs, elle explore les relations hommes-femmes et s'amuse à battre en brèche certaines idées reçues. Parodies, imitations, danse… l'humoriste enchaîne les numéros, dont certains ont été spécialement créés pour ce spectacle. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : redaction_courrier@yahoo.fr redactioncourrier@gmail.com COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Mercredi 30 décembre 2015 23 FAUT Y CROIRE ! Décès d'un ressortissant algérien dans les intempéries aux Etats-Unis Un ressortissant algérien a trouvé la mort dans les inondations survenues aux Missouri (Etats-Unis).Il s'agit du dénommé "M. Ahmed, 32 ans", décédé dans sa voiture, emportée par les eaux dans les inondations qui ont frappé l'Etat du Missouri dimanche passé. Les orages qui ont balayé le sud des Etats-Unis depuis mercredi dernier, provoquant tornades et crues soudaines, ont fait au moins 43 morts, dont huit dans l'Etat du Missouri, selon son gouverneur, Jay Nixon. Les services de météorologie prévoient pour la fin de l'année des conditions difficiles, avec des crues brutales et de nouvelles tornades au Texas. Lundi, 21 Etats, allant du Nouveau-Mexique au Michigan, étaient en état d'alerte, selon le service météorologique américain. «Le Maroc se positionne contre toutes les causes justes» Un source diplomatique à Algeriepatriotique - Normal, normal …psychédélique le royaume mais pas suicidaire ! «La nouvelle Constitution va instaurer un régime semi-présidentiel» Amar Saâdani, SG du FLN - Il y aura du beau monde sur les starting blocks, alors ! «J’ai un grand projet pour la JSK» Moh Cheri Hannachi (In Competition) - Inénarrables promesses ressassées à l’envi ! «Toute sa vie, Gourcuff a joué en 4-4-2. Pourquoi le ramener alors et lui reprocher ça après !» Pierre Ménès, journaliste à Canal+ - Tu as raison, lui n’est pas à blâmer, les apprentis sorciers, si ! CAAT : augmentation du capital social de 40% La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) a annoncé, hier, avoir augmenté son capital social qui est passé à 16 milliards DA contre 11,49 milliards DA, soit une hausse de près de 40%. Cette opération d'augmentation de capital a été réalisée par l'incorporation des réserves avec un montant additionnel de 4,51 milliards de DA, a précisé cette compagnie publique dans un communiqué. La CAAT avance que cette nouvelle hausse de son capital social lui permettra de consolider sa position d'assureur des grands risques tout en augmentant sa capacité de rétention avec pour objectif majeur la réduction des achats de couverture en devises. Cette compagnie avait été créée en 1985 avec un capital social de 60 millions de DA. Le marché algérien des assurances compte, rappelle-t-on, 24 compagnies d'assurance et de réassurance: Quatre (4) assureurs publics non spécialisés (CAAR, SAA, CAAT, CASH), deux (2) publics spécialisés (Cagex et Cgci), un (1) réassureur public (CCR), deux (2) mutuelles (Cnma, Maatec), sept (7) assureurs à capitaux privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama et Alliance Assurance) et huit (8) sociétés d'assurance des personnes. Ebola : la Guinée déclare officiellement la fin de l'épidémie L'épidémie de fièvre Ebola a été déclarée officiellement terminée hier en Guinée, où la maladie a fait plus de 2.500 morts.Des trois pays les plus touchés par l'épidémie qui a démarré fin 2013, seul le Liberia est toujours classé en zone d'épidémie après en être sorti plusieurs fois cette année. La Sierra Leone en est sortie en novembre.En application des règles de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un pays est déclaré libre du virus Ebola après expiration d'un délai de 42 jours courant à partir de la guérison ou du décès du dernier patient contaminé et si aucun nouveau cas n'est intervenu entre-temps.L'épidémie est apparue en mars 2014 au sud de la Guinée dans des circonstances non-encore élucidées. Cette crise sanitaire avait endeuillé non seulement de nombreuses familles, mais elle avait également frappé de plein fouet l'économie du pays. Le virus Ebola a fait plus de 11.300 morts sur un total de près de 29.000 cas de maladie depuis décembre 2013, principalement en Afrique de l'Ouest, selon l'OMS. Belgique : arrestation de deux personnes soupçonnées de préparer des attentats à Bruxelles Deux personnes soupçonnés de préparer des attentats à Bruxelles ont été arrêtées après des opérations policières ayant mis en lumière "des menaces sérieuses" visant la capitale belge "durant les fêtes de fin d'année", a annoncé mardi matin le parquet fédéral. "L'enquête a permis de mettre en lumière des menaces sérieuses d'attentats qui viseraient plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles et seraient commis durant les fêtes de fin d'année", a indiqué le parquet dans un communiqué. Deux personnes "ont été placées sous mandat d'arrêt: la première du chef de menaces d'attentats, de participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou coauteur, et la seconde du chef de menaces d'attentats et de participation aux activités d'un groupe terroriste, comme auteur ou coauteur", a poursuit le parquet. Les arrestations ont eu lieu après des perquisitions, sans lien avec les attentats de Paris, menées dimanche et lundi dans la région de Bruxelles, dans le Brabant flamand et dans la région de Liège "à la demande d'un juge d'instruction de Bruxelles, spécialisé en matière de terrorisme". Suite à ces opérations, six personnes au total ont été entendues par la police, dont les deux personnes finalement arrêtées. Les quatre autres ont été remises en liberté. Ni arme ni explosif n'ont été découverts lors des perquisitions, a indiqué le parquet fédéral. Avis à nos lecteurs Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015. Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 / Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32 MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Mercredi 30 décembre 2015 18°C / 8°C Mercredi 18 rabie al awal 1437 Dans la journée : nuageux Vent : 14 km/h Humidité : 69 % Dans la nuit : dégagé Vent : 8 km/h Humidité : 89 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Dohr : 12h51 Assar : 15h23 Maghreb : 17h44 Îcha : 19h08 DÉCHÉANCE DE LA NATIONALITÉ Le pari risqué de François Hollande La volonté de François Hollande d’inscrire le principe de déchéance de la nationalité française, des Français binationaux, condamnés pour terrorisme, dans le projet de révision de la Constitution, suscite beaucoup de remous au sein de la gauche, voire une «véritable fracture» au Parti socialiste. des ministres le 23 décembre et qui sera examiné à l'Assemblée française à partir du 3 janvier, «a déclenché une réaction forte et légitime au sein du parti et bien au-delà, dans toute la gauche», ont indiqué ses militants dans un communiqué, dénonçant les déclarations tenues par Manuel Valls dans le “Journal du Dimanche” (JDD). Le Premier ministre a évoqué, rappelle-t-on, un «égarement» d’une partie de la gauche, «au nom de grandes valeurs, en oubliant le contexte, notre état de guerre, et le discours du président devant le Congrès», accusant lundi sur sa page facebook cette partie de «faire le jeu de l'extrême droite». Cette accusation a fait l’effet de l’huile sur le feu, dans la mesure où des cadres du parti ont estimé que sa déclaration NAFTAL L Disponibilité de carburant durant les fêtes du Nouvel an a distribution des produits pétroliers et de gaz butane sera assurée sur tout le territoire national durant les fêtes du nouvel an, a indiqué,hier, la Société nationale de commercialisation et de distribution des produits pétroliers (Naftal) dans un communiqué. Il est à rappeler que sur l'année 2015, un volume de 15 millions de tonnes de carburant aura été commercialisé contre plus de 14 millions de tonnes en 2014, selon des chiffres récents de Naftal. Pour les projets d'avenir de cette société, une enveloppe de 200 milliards DA est prévue pour la réalisation de son plan de développement 20162020, qui sera suivi par un autre s'étalant jusqu'à l'année 2030. Ce mon- SDE DE BATNA Un millier de travailleurs manifestent en solidarité avec le directeur de wilaya Q Ph : DR P renant un pari risqué pour 2017, François Hollande, avec pour ligne de mire le premier tour de la présidentielle, est convaincu d’avoir la majorité nécessaire avec les voix de la droite, voire celles du Front national, pour faire passer cet amendement qui remettra de facto en cause le droit du sol, principe sacro-saint de la République en France. D’ailleurs, la colère est montée d’un cran dans les rangs socialistes et ne risque pas de s’estomper de sitôt avec la réaction de l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui n’a pas été tendre avec son successeur. Plusieurs militants du Parti socialiste (PS) ont annoncé, lundi soir, avoir saisi la haute autorité éthique du parti au sujet du projet et de récentes déclarations du Premier ministre, Manuel Valls, jugées contraires à la «déclaration de principe» du PS. Le projet de réforme constitutionnelle, adopté par le Conseil Jeudi 19 Rabie al awal 1437 Sobh : 06h28 Chourouk : 08h01 tant sera essentiellement affecté aux projets d'augmentation des capacités de stockage des carburants et de GPL, de développement de son réseau de transport par canalisations et de réalisation de nouvelles stations-service répondant aux standards internationaux, rappellet-on. Il s'agira d'atteindre une autonomie nationale de stockage de 30 jours au lieu de 10 jours actuellement, de créer 42 stations-service sur l'autoroute est-ouest et une trentaine autres dans le grand Sud ainsi que 80 méga stations-service dans les grandes agglomérations, qui assureront de nombreux services dont ceux de la restauration et de l'hébergement. A l'horizon 2020, l'objec- tif fixé est d'atteindre un millier de stations GPLC (gaz de pétrole liquéfiécarburant) qui s'ajouteront aux 600 stations en activité actuellement, et ce, de manière à avoir 73% de stations-service équipées en GPLC contre 27% actuellement. Actuellement, entre 200.000 et 250.000 véhicules roulent au gaz en Algérie. Sur ce point, don plan de développement prévoit, à l'horizon 2020, la conversion de 340.000 véhicules au GPLC et la commercialisation de 3 millions de tonnes de GPLC en vue d'économiser 3,5 millions de tonnes d'essence. Naftal projette également de transporter 70% de ses carburants par canalisations contre 30% actuellement. et l'action du gouvernement «sont donc en contradiction avec les valeurs telles que définies par les textes du parti». «La déclaration de principes étant, à travers ces mots et ces actes, remise en cause, il nous apparaît urgent et prioritaire que cette haute autorité éthique puisse affirmer qu'ils ne sont ni prononcés ni mis en œuvre au nom des socialistes membres de ce parti», a souligné le communiqué. Martine Aubry a réagi sur son compte twitter, en déclarant qu’elle défend les valeurs républicaines et de gauche, ajoutant que «c'est le propre de la politique et j'en suis fière». François Lamy, un de ses fidèles, a également écrit qu’»on ne s'égare jamais en défendant ses valeurs. C'est même l'inverse». Pour sa part, la presse française a largement commenté cette situation inédite au sein de la gauche en relevant qu’elle se déroule sous l’œil «narquois» de la droite. “Le Monde” constate que la décision de François Hollande d'étendre la déchéance de nationalité à tous les binationaux, y compris ceux nés en France, «ne cesse de creuser une véritable fracture à gauche». “Libération”, pour sa part, estime que «la petite phrase de Valls sur cette gauche qui s'égare au nom des grandes valeurs a achevé de déboussoler son propre camp, plutôt que de convaincre», alors que “Le Figaro” ironise en écrivant «l'indignation, ça se travaille. Surtout chez les socialistes». Le Journal de droite dénonce «le concours d'expressions grandiloquentes, et donc risibles, que provoque dans son propre camp sa décision sur la déchéance de la nationalité».» évidemment, ça grogne dans la majorité», relève l “Opinion” qui voit, dans cette situation, «la preuve que la peur est mauvaise conseillère et qu'il faut toujours éviter de voter des textes sous le coup de l'émotion».Pour la Presse de la Manche, «entre grogne et fureur, la gauche est au bord de la crise de nerfs» et La Charente Libre écrit que des responsables socialistes «et non des moindres, comme Martine Aubry où l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, y voient une erreur fatale en prévision de la présidentielle de 2017». M.B. uelque 1.000 travailleurs de la Société de distribution Est (SDE) de Batna ont observé,hier, devant le siège de leur direction, un mouvement de protestation en solidarité avec leur directeur «agressé physiquement et verbalement par un huissier de justice», selon un communiqué remis aux journalistes. Les travailleurs en question dénoncent, au moyen de ce sit-in auquel ont pris part les employés de 10 agences commerciales et de 14 de circonscriptions de cette filiale de la Sonelgaz, «les comportements irresponsables qui attentent à la dignité des travailleurs dont (leur) directeur fait partie». Le communiqué remis à la presse souligne que l’huissier de justice qui était accompagné d’un entrepreneur qui sous-traite pour la SDE, a «agressé verbalement et physiquement le directeur de distribution, non loin de l’ancien siège de la direction, avenue de l’Indépendance, au centre-ville». Un certificat établi par un médecin légiste a été délivré et une plainte a été introduite en justice, ajoute le document, faisant savoir la SDE de Batna s’est constituée partie civile dans cette affaire. Le secrétaire régional du syndicat d’entreprise de la SDE, également membre du conseil syndical national des travailleurs de la Sonelgaz, Abdelaziz Belkhiouani, a indiqué que même si c’est la première fois que les travailleurs de la SDE de Batna organisent un sit-in, ils ont limité la durée du mouvement à «une heure» pour «ne pas nuire aux intérêts des citoyens». TRANSFERT Arsenal sur les traces de Mahrez L e club anglais d'Arsenal s'est ajouté à la liste des écuries européennes désirant s'offrir les services de l’international algérien Riyad Mahrez, a indiqué hier, le journal local ''Daily Star''. Mahrez, milieu offensif de Leicester City, est dans le viseur du célèbre manager français des ''Gunners'', Arsène Wenger, précise la même source. Le joueur de 24 ans est en train de séduire et d’affoler les grosses formations du vieux continent. Véritable sensation de la Premier League cette saison, Mahrez est courtisé par Manchester United, Tottenham et peut-être le Real Madrid qui songerait à l’engager cet hiver à la place de Jesé Rodriguez, sur le départ. Seule appréhension des ''Foxes'', la fatigue qu’engendre le Boxing Day.
© Copyright 2024 Paperzz