Option juillet 2014.indd

cycle
ingénieurs civils
travaux d’option
des élèves de 3ème année
session de Juillet 2014
www.mines-paristech.fr
3
SOMMAIRE
MINES PARISTECH
Présentation de l’École
4
Le mot de la Direction
7
Qu’est-ce qu’une option ?
9
Plan d’accès
10
Le calendrier
11
Liste des sujets par option
13
PRÉSENTATION DÉTAILLÉE
Biotechnologie
21
Droit et économie de l’entreprise
25
Économie industrielle
29
Finance quantitative
33
Génie atomique
35
Géosciences
41
Géostatistique
45
Gestion scientifique
49
Ingénierie de la conception
53
Innovation et entrepreneuriat
57
Machines et énergie
63
Master stratégies énergétiques
73
Management des systèmes d’information
77
Mareva
79
Procédés et énergie
85
Sciences et génie des matériaux
89
Sol et sous-sol
93
Systèmes de production et de logistique
99
4
PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE
L'
École des Mines a été fondée en
1783, à l’époque où l’exploitation
Missions
Les missions principales de l’École sont :
• former :
des mines était l’industrie de haute
- des Ingénieurs du Corps National des Mines et
technologie par excellence et concentrait
- des Ingénieurs Civils,
les problèmes de sécurité des personnels
- des Docteurs,
et de planification économique, voire les
enjeux géopolitiques (l’accès aux matières
premières rares ou stratégiques). Tout
d’autres grands corps techniques de l’État,
- des Ingénieurs étrangers, en France et hors de
France.
• conduire des actions de recherche,
• gérer certaines activités de service public telles
que bibliothèque et collection de minéralogie.
naturellement, les compétences de l’École
ont suivi le développement de l’industrie
et l’École des Mines étudie, développe
et enseigne aujourd’hui l’ensemble des
sciences et techniques utiles aux ingénieurs
— y compris les sciences économiques et
sociales — pour former des ingénieurs
généralistes polyvalents aptes à répondre
aux besoins d’une économie en mutation
rapide et à les anticiper.
Recherche
Parmi les toutes premières, l’École des Mines a
compris la nécessité d’appuyer la formation des
ingénieurs sur une recherche dynamique et concer-
Les jeunes ingénieurs de l’École des Mines
de Paris se tournent vers presque tous
les secteurs de l’entreprise : production,
recherche, gestion, ressources humaines,
née par les problèmes industriels.
Ce type de recherche, dite “orientée”, s’est notablement développée au cours des trente dernières
années, dans des disciplines qui font traditionnellement partie des préoccupations de l’École, à savoir :
- les géosciences,
ingénierie, finances ; ils sont présents
- l’énergétique,
dans tous les domaines : industrie lourde,
- les mathématiques appliquées et l’informatique
industries de transformation, secteur
tertiaire, services, banques, conseil, etc.
- les matériaux,
- les sciences économiques et sociales.
5
L’École comprend 18 centres de recherche répartis principalement à Paris, Evry, Fontainebleau,
Sophia-Antipolis. Son personnel compte plus
de 700 personnes employées à temps plein,
• Formation des ingénieurs des corps de l’État
(3 ans) (20 étudiants par an)
• Cycles de formation spécialisée et mastères
(1 an) (environ 300 étudiants par an)
dont 70% de scientifiques ; plus de la moitié
(30 M€) des ressources contractuelles de recherche
■ Études doctorales
provient du secteur concurrentiel.
(Master Recherche, puis 3 ans de thèse)
Environ 400 élèves-chercheurs préparent une thèse
Formation
à l’École des Mines (une centaine de diplômes de
Pour l’année 2013-2014, l’École des Mines de
Paris accueille plus d’un millier d’étudiants dans
plusieurs cycles :
■ Formation d’ingénieurs
• Cycle des ingénieurs civils (3 ans) 453 étudiants, recrutés :
- par concours en 1 année
ère
- sur titres en 2 année
ème
- visiteurs en 2 ou en 3 années dans le cadre
ème
ème
d’échanges internationaux
• Cycle de l’institut supérieur des techniques
- 2 ans de formation en alternance pour des
techniciens ayant 5 ans d’expérience professionnelle (une quinzaine d’étudiants par an)
■ Formation continue de courte durée
• Séminaires, stages, journées d’études
• Cycles interentreprises ou réalisés à la demande
d’une entreprise, en France ou à l’étranger
■ Formations spécialisées de 3 cycle
ème
pour des ingénieurs ou niveau équivalent, débutants ou expérimentés
docteur de l’École des Mines par an).
7
LE MOT DE LA DIRECTION
L
es 30 juin, 1er et 2 juillet prochains, les
dans des revues professionnelles et à des
élèves de la promotion sortante feront
distinctions scientifiques.
une présentation publique de l’étude per-
A ce colloque participeront les élèves bien
sonnelle qu’ils ont menée dans le cadre
sûr, mais aussi les enseignants, les cher-
de leur option. Cette présentation, qui
cheurs et la direction de l’école, ainsi que
couronne un travail important et origi-
de nombreux ingénieurs et responsables
nal, constitue un des actes pédagogiques
d’entreprises. Ce sera l’occasion pour
majeurs de la scolarité.
l’auditoire d’apprécier non seulement les
Nos élèves seront ainsi les principaux
compétences de nos élèves et leur créa-
acteurs d’un véritable colloque, qui
tivité, mais aussi leur enthousiasme et
présentera quelques unes des préoccupa-
leur aptitude à transmettre un message,
tions actuelles des entreprises et des évo-
qualités dont ils auront le plus grand besoin
lutions attendues dans un avenir immédiat,
dans leur carrière future.
et ceci dans des domaines aussi divers que
Nous espérons vivement que vous serez
les mathématiques appliquées, le génie
des nôtres pour prendre part à cette réu-
des procédés et les matériaux, les sciences
nion et apporter votre contribution aux
de la terre, les sciences économiques et
débats.
sociales, la gestion, l’énergie, etc.
Ce document en présente le programme
Chaque sujet est d’origine industrielle : il
mais il est aussi la “galerie de portraits”
est mis au point dans le cadre des relations
de la totalité des élèves de la promotion et
de coopération anciennes et confiantes
d’une partie de l’équipe pédagogique qui
qu’entretiennent les membres du corps
les a suivis pendant leur scolarité. Il vous
enseignant avec les milieux économiques.
permettra de poursuivre la relation ainsi
C’est dire qu’il s’agit de problèmes difficiles
initiée. Et, sous réserve de l’accord de nos
pour lesquels nos partenaires attendent
partenaires, les rapports écrits qui vous
des solutions, que nos élèves élaborent
intéressent plus particulièrement pourront
avec l’aide de l’encadrement fourni par
être mis à votre disposition.
nos centres de recherche et nos correspondants industriels. Les résultats obtenus
donnent souvent lieu à des publications
Romain SOUBEYRAN
9
QU’EST-CE QU’UNE OPTION ?
avec les données humaines et techniques de la
branche industrielle ou scientifique concernée
aussi bien dans les centres de l’école que dans
les centres et entreprises associés à travers le
monde (Allemagne, Argentine, Australie, Brésil,
Canada, Japon, Chine, Guyane, Maroc, PaysBas, Grande-Bretagne, Inde, Mexique, Malaisie,
Russie, USA, Vénézuéla par exemple).
Au cours de la troisième année, les élèves
entreprennent le travail personnel que nous
avons déjà évoqué. Deux cursus différents sont
proposés. Une première formule commence en
janvier avec une période d’un mois de stage
dans l’organisme qui a fourni le sujet. De février
Les professeurs d’option
à mars, une journée par semaine peut être
consacrée à l’option ; enfin les mois d’avril à
Dans la pédagogie voulue par MINES
tout en gardant un contact pédagogique étroit
juin permettent d’effectuer la deuxième partie
ParisTech, l’option constitue un élément
avec les enseignants responsables et le centre
du stage au sein de l’entreprise et la prépara-
essentiel.
de recherche de l’école associé à l’option. Ces
tion de la soutenance et du rapport. Une deu-
Elle permet l’apprentissage du travail personnel
travaux font l’objet en fin de troisième année
xième formule associe une période préparatoire
ou en petite équipe dans un domaine où toutes
d’un rapport écrit et d’un exposé public où sont
en janvier à une période bloquée de stage de
les ressources et toutes les connaissances
invités les élèves, les enseignants, la direction
mi-mars à fin juin, qui permet de traiter des
d’une personne doivent être sollicitées et où
de l’école, les industriels et les représentants
sujets s’accommodant mal d’une interruption,
les solutions ne sont jamais évidentes et sont
des organismes intéressés.
étude à caractère international ou expérimental
rarement uniques. Elle constitue une excellente
par exemple.
formation pour des jeunes conduits à connaître
Déroulement de l’option :
Durant toute la période d’option, les élèves ont
les difficultés, les limites et aussi les joies de
Les élèves de première année choisissent leur
un encadrement de tout premier plan qui mobi-
ceux qui sont appelés à assumer des responsa-
option avant la fin de l’année scolaire. Les
lise toutes les compétences utiles au déroule-
bilités dans le monde industriel.
élèves admis sur titres en deuxième année sont
ment du sujet.
Les activités d’option n’ont pas pour but de
affectés dans les options en tenant compte
Chercheurs, ingénieurs, professeurs d’option
former des spécialistes dans une branche
de leurs préférences. Les effectifs de chaque
apportent leur soutien et leur aide méthodo-
industrielle donnée ou dans tel ou tel aspect
option sont volontairement limités afin d’assu-
logique pour mener à bien le travail d’option.
de la recherche, mais de fournir à chaque
rer un taux d’encadrement optimal.
Grâce à ce tutorat, les étudiants non seulement
élève l’occasion de mobiliser l’ensemble de
apprennent à mobiliser toutes leurs connais-
ses connaissances pour obtenir une solution au
Les activités au sein des options
sances mais à résoudre des problèmes réels
problème industriel concret qui lui a été posé
sont, en règle générale, les sui-
et à affronter des projets de grande envergure.
dans le cadre de son stage d’option.
vantes :
Ces travaux reflètent toujours les préoccu-
En deuxième année, et essentiellement au début
pations actuelles des entreprises. Aussi les
de la troisième année, les élèves reçoivent une
élèves sont-ils toujours en contact durant leur
formation complémentaire et spécifique les
période d’option avec les entreprises ou les
préparant aux études particulières qui leur
organismes qui ont posé les problèmes étudiés,
seront confiées. Ils se familiarisent également
V107
Asc
V112-113-114
V115-116
Salle
le Play
V106
Salle
Vendôme
Terrasse Vendôme
Cafétéria
✆
✆
Cour d’honneur
Asc
WC
BDE
L108
L109
Foyer
L118
Direction des études
60,boulevardSaint-Michel
75272Paris(RERLuxembourg)
Accueil provoire
L106
L213
L218
ENTRÉE ÉcoledesMinesdeParis
Bibliothèque
AMPHIS DE L’AILE LUXEMBOURG
- L106 Mandel
- L108 Poincaré
- L109 Le Chatelier
- L118 Elie de Beaumont
- L213 Héroult
- L218 Walras
- L224 Friedel
Salle
Chevalier
Musée de Minéralogie
AMPHIS DE L’AILE VENDÔME
- V107 Schlumberger
- V115-116
- V112-113-114
PLAND'ACCÈS-SOUTENANCEDESTRAVAUXD’OPTION
L224
10
11
CALENDRIER
LUNDI 30 JUIN 2014
Droit et économie de l’entreprise
V334
Économie industrielle
L218
Géosciences
L118
Géostatistique
L213
Gestion scientifique
L109
Génie atomique
Le Play
Ingénierie de la conception
L106
Machines et énergie
V107
Sol et sous-sol
L109
MARDI 1ER JUILLET 2014
Innovation et entrepreneuriat
L213
Machines et énergie
V107
Management des systèmes d’information
L224
Procédés et énergie
V334
Sciences et génie des matériaux
L106
Systèmes de production et logistisque
L218
MERCREDI 2 JUILLET 2014
Biotechnologie
Génie atomique
L224
Le Play
Innovation et entrepreneuriat
L213
Machines et énergie
V107
MAREVA
L106
Sol et sous-sol
L109
Systèmes de production et logistique
L218
13
LISTE DES SUJETS
PAR OPTION
BIOTECHNOLOGIE
MECREDI 2 JUILLET 2014 - (L224)
9h-10h
Mélissa BEAUDOIN
Étude pharmaco-économique et de marché pour l’ALCOVER dans le
traitement de l’alcoolisme
10h-11h
Quentin RAFAILLAC-DESFOSSÉ
Plan d’industrialisation d’un médicament et fin de phase de développement
11h-12h
Fanny PERREAUDEAU
12h-13h
Marine LE MORVAN
14h-15h
Camille CLÉMENT
Rôle de la protéine humaine ASF1 dans les voies de réplication de
l’ADN et du dépôt des histones
15h-16h
Magali CLERC
Conception d’un axicon pour l’illumination pour un microscope à feuille
de lumière. Applications à la réalisation de coupes 3D du tissu humain
16h-17h
Stéphanie CHÉZEAU
Développement d’une nouvelle génération de photobioréacteurs à
micro-algues
17h-18h
Apolline BUSCH
Comment stimuler la création d’entreprises dans le domaine du
bâtiment durable au niveau d’un territoire régional ?
Développement d’un outil informatique clinique pour la sélection d’un
traitement personnalisé en oncologie basé sur un algorithme existant
en utilisant des données d’expression génétique
Développement d’un algorithme prédictif utilisant des données
moléculaires et cellulaires tumorales pour la sélection d’un traitment
personnalisé en oncologie
DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (V334)
14h-15h
Charlotte KELBERINE
Développement de nouveaux modèles stratégiques et opérationnels
d’un laboratoire pharmaceutique pour répondre aux défis de son
environnement
15h-16h
Géraldine ROMANET
Analyse de la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France au
regard du risque climatique
16h-17h
BenoÎt DEBAECKER
Capital investissement dans des start-ups innovantes du domaine des
smart-grids
ECONOMIE INDUSTRIELLE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L218)
9h-10h
Julien TANNEAU
Etude des relations verticales dans la distribution hôtelière en ligne
10h-11h
Meryem BENSAID
Étude du plan d’affaires d’un acteur du e-commerce
11h-12h
Pierre LIENHART
Industries françaises du bois : adaption des capacités de transformation aux nouveaux usages
12h-13h
Raphaël ROESER
Valorisation d’études cliniques sur les compléments alimentaires
14h-15h
Cynthia ASSARAF
Étude des effacements de consommation d’électricité
15h-16h
Odile LIU
Faisabilité économique des projets d’énergie solaire
16h-17h
Félix PIGNARD
Création d’un centre de services partagés pour les entreprises
ferroviaires
17h-18h
Arthur KANENGIESER
Évolutions du système de financement de la production audiovisuelle
14
FINANCE QUANTITATIVE
AOÛT 2014
Kostiantyn KLEKOTA
Validation of the BGM interest rate model with quadratic local
volatility
AOÛT 2014
Damien VERGNAUD
Développement d’un outil permettant de mettre à jour les nappes de
volatilité à partir des prix de marché
GÉNIE ATOMIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY)
8h15-9h15
Wadih SEBAALY
Caractérisation des marges de sûreté des systèmes HVAC de l’EPR de
Flamanville dans le cadre de la démarche «critères fonctionnels» en
vue de la mise à jour des chapitres «systèmes» du rapport de sûreté
dans sa version DMES ou «dossier de mise en service»
9h15-10h15
Cyril GUILLON
Projet EPR-HPC : analyses fonctionnelles de pertes simples et multiples des systèmes de ventillation essentiels
Étude d’un accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée
de type ULOSSP sur le cœur hétérogène du réacteur Astrid avec le code
de simulation SIMMEUR-III
Étude de l’accident grave d’un RNR-NA - Amélioration de la modélisa11h15-12h15 Michel BEN BELGACEM STREK tion thermomécanique du cœur et incidence sur les résultats d’énergie
mécanique dégagée
10h15-11h15 Damien MILON
14h30-15h30 Guillaume WROBEL
Validation de la méthode des importances neutroniques en régime
sous-critique
15h30-16h30 Romain BIZET
Identification de solutions matériaux dans le cadre du développement
d’un procédé de traitement de déchets alphas
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY)
8h30-9h30
Thomas PLAGNARD
Consolidation d’une option de sûreté pour les réacteurs à eau préssurisée : étude de l’injection directe en cuve (DVI) en situation accidentelle
9h30-10h30
Bastien RINAUDO
Validation de la partie cinétique neutronique du code de calcul
COCAGNE issu de la chaîne ANDROMÈDE
10h30-11h30 Sulivan MAKHOUL
Comparaison de modèles de thermique et de géométrie du corium en
cuve en accident grave des réacteurs à eau préssurisée
11h30-12h30 Théo MATURIN
Simulation de l’interaction entre les ions et les ondes de fréquence cyclotronique ionique dans les plasmas de fusion
GÉOSCIENCES
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L118)
9h-10h
Jean BUSSON
Modélisation de la structure lithosphérique de la marge de Tanzanie Impact sur la thermicité
10h-11h
Léa LEVY
Modélisation de la géochimie des eaux souterraines après un test
d’exploitation par lixiviation acide sur le gisement uranifère d’Umnit
(Mogolie)
11h-12h
Anne PIEMONT
Détection et caractérisation d’anomalies de fonctionnement dans le
réseau de distribution d’eau potable
GÉOSTATISTIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L213)
8h30-9h30
Zijun SHEN
Construction de modèles d’analyse et de tarification pour l’assurance
paramétrique * public restreint
9h30-10h30
Haitham NASRI
Construction d’un modèle catastrophe interne pour l’évaluation du
risque de tempête en Europe
10h30-11h30 Antoine THOMAS
Quantifier l’impact et la variabilité des simulations stochastiques sur
la volumétrie
11h30-12h30 Adrien CASSEGRAIN
Paramétrisation des ondelettes dans un modèle d’history matching par
filtre de kalman d’ensemble
14h-15h
Critère de validation de modèles de banquise Arctique par analyse
d’anisotrophie
Benjamin POILANE
15
GÉOSTATISTIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L213)
15h-16h
Raphaël de FONDEVILLE
Scores et extrême multi-variés : évaluer les modèles de prévisions
climatiques
16h-17h
Christine CUTTING
Étude asymptotique de tests en grande dimension à l’aide de martingales
17h-18h
Beyrem KHALFAOUI
Apprentissage statistique et modélisation des systèmes biologiques
GESTION SCIENTIFIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L109)
9h30-10h30
Arthur LOIRET
10h30-11h30 Stéphanie BOUVIER
11h30-12h30
Léo CAZIN
Helen MICHEAUX
Outiller pour mesurer la perception de la qualité des services supports
dans un grand groupe
Le processus de création des bons à tirer chez Urgo. Comment améliorer un processus multi-acteurs peu valorisé ?
Les difficultés de pilotage des coopérations entre hôpitaux : quelle
aide des outils de la FHF
INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L224)
9h30-10h30
10h30-11h30
11h30-12h30
Florent BORIES
Clémence BOREZÉE
Guillaume GENERO
Jeoffroy FRICKER
Yahya MOULDI
Développement et usages d’outils d’open innovation pour la conception innovante
Outil d’innovation pour un état-projet : le référentiel des gares du
Grand-Paris
Cockpit low cost et nouveaux outils d’analyse de la valeur et de la
certification
INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L213)
14h-15h
Morgane KERDONCUFF
De l’idéation à la commercialisation d’une offre innovante dans le
domaine des smartcity
15h-16h
Jérémy RODRIGUEZ
Objets connectés et efficacité énergétique : quelle stratégie de développement pour une jeune entreprise innovante ?
16h-17h
Nicholas CHARRIÈRE
Big data et clustering du graphe des entreprises françaises
17h-18h
Alexandre OHAYON
Développement d’un nouveau produit au sein de la success story
française des objects connectés
18h-19h
Rabih FRANGIEH
Recherche de solutions innovantes pour le système d’information et le
service après-vente de la filiale d’une grande entreprise
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L213)
9h-10h
Guillaume TETART
Développer les innovations de la start-up qui digitalise et réinvente les
points de vente traditionnels
10h-11h
Morgane VIGNAUD
Nouveaux processus et nouvelle activité au sein de l’entreprise
pionière du marketing digital interactif en France
11h-12h
Thibaut DUGUET
Commercialisation et développement produit dans une jeune start-up
innovante du web
12h-13h
Annaëlle COHEN
Concevoir et réaliser les projets innovants
14h-15h
Céline ABOUKRAT
Principe de l’entrepreneuriat pour l’optimisation, par une nouvelle
technologie, des processus de la filiale d’un grand groupe
15h-16h
Charlotte SUAUD
Smart cities, mobilités et expérimentation de projets urbains innovants
16h-17h
Dieggo ALONSO FERRI
Création et business développement d’une start-up technologique
17h-18h
Thibaut CHARY
Création d’une start-up du co-stationnement
16
MACHINES ET ÉNERGIE
LUNDI 30 JUIN 2014 - (V107)
8h30-9h30
Mohamed-Ali ABID
Etude des potentialités d’évolution des systèmes de conduite des
systèmes énergétiques insulaires
9h30-10h30
Amine BENSSY
Impact de perturbation réseau sur un réacteur nucléaire nouvelle
génération : le SMR (Small Modular Reactor) * public restreint
10h30-11h30 Clément LEBRAS
Étude stratégique des acteurs de l’agro-business. Focus sur l’influence
des intrants agricoles sur la production de biomasse 2G ligno-cellulosique * public restreint
11h30-12h30 Victorine CALLENS
Caratérisation des besoins en matière de capacité de réglage primaire
fréquence/puissance dans les réseaux insulaires et caractérisation des
capacités de réglage primaire des groupes diesels et hydrauliques
14h-15h
Laetitia CLEMARON
Aide au choix d’une technologie de compresseur d’air une PEMFC
(Proton Exchange Membrane Fuel Cell) automobile * public restreint
15h-16h
Charles-Henry CLERGET
Développement d’un algorithme de validation et réconciliation de
données pour le problème de l’allocation de la production pétrolière
16h-17h
Coline DUBOURG
Étude technico-économique des technologies de batterie pour le
stockage de la production décentralisée d’énergie
17h-18h
William ESPOSITO
Construction d’une offre de tableau de bord urbain pour des collectivités territoriales
18h-19h
Jonathan EVENS
Analyse technico-économique de la séquestration et du stockage de
CO2 dans le cadre d’un processus d’investissement en capital-développement
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (V107)
9h30-10h30
Daniel BEILHARZ
Contribution au développement des usines de production d’éoliennes au
Havre * public restreint
10h30-11h30 Lenaïg LE GALL
Optimisation de la maintenance sur les stations du réseau de transport
de gaz * public restreint
14h-15h
Charlotte VAILLES
Modélisation d’un système électrique afin d’étudier le design des
marchés de l’électricité bas carbone
15h-16h
Romain MAIRE
Conception, développement et mise en place de nouveaux outils d’aide
à l’équilibrage pour les moteurs CFM56 et les CF680 * public restreint
16h-17h
Séverine MERLO
Analyse d’opportunités d’investissement en Europe dans le secteur de
l’énergie * public restreint
17h-18h
Qian YE
Analyse prospective du marché des énergies renouvelables en Chine
18h-19h
Marion BONNET
Étude du couplage photovoltaïque-chaleur pour le marché résidentiel
MARDI 2 JUILLET 2014 - (V107)
9h-10h
Wenkai MI
Modélisation de la production éolienne et PV dans la chaîne de gestion
de production moyen terme
10h-11h
Ariane MILLOT
Étude technico-économique des procédés de production de biogaz pour
application aux fours verriers
11h-12h
Annabelle SIBUE
Étude technico-économique de récupération et valorisation d’énergie à
basse température dans les pays du Golfe * public restreint
14h-15h
Cyril MARTIN de LAGARDE
Étude des conditions de raccordement au réseau de transport d’électricité des éoliennes ENMER, posées et flottantes
15h-16h
Valentin VERMEULEN
Études des gisements de flexibilité dans le secteur résidentiel
16h-17h
Liang XUE
Modélisation des barrages sous séismes : interaction fluide-sol-structure
17h-18h
Thierry DUMAS
Valorisation d’une installation power to gas * public restreint
18h-19h
Paul-Arthur JEANTAUD
Amélioration de la production de réservoirs pétroliers via l’élaboration de modèles statistiques
SOUTENANCES REPORTÉES
Tai JIN
Simulation et optimisation d’une façade double peau dans le bâtiment
Ali MORCHID
Amélioration du modèle mines-amont
17
MASTER STRATEGIES ÉNERGÉTIQUES
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109)
9h-10h
Anja MOSER
Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et
câblage
Août
Khouloud GHARBI
Calibration automatique de modèles de bâtiments pour l’audit
énergétique
Août
Marius BEJINARIU
Élaboration d’un outil de calcul de l’emprise énergétique, qualification
et exploitation
Août
Cristian MONTOYA VELASQUEZ Évolution des réseaux de distribution d’électricité en Europe
Août
Jose PIERROT
Machine spipo orbitable, conception d’une turbine à couplage magnétique et établissement de lois de défaillance de compresseur
Août
Maria RUANO
Conception de projets hydrauliques
Août
Rana SREIK
Benchmarking d’activités d’exploration et de production
MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L224)
9h-10h
Maxence TURY
Étude du standard openflow
10h-11h
Ambroise COLLON
Système d’information pour la blue car
MAREVA
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L106)
9h-10h
Marie DAUL
Pilotage des capteurs d’un robot nao
10-11h
Edouard LEURENT
Contrôle et stabilisation d’un drône tenue en laisse
Paul-Hervé
Estimation en temp réel de qualité de bases pétrolières pour les
raffineries * public restreint
11h-12h
TAMOKOUE KAMGA
Septembre
Pauline BERNARD
Analyse des performances et amélioration du contrôle de la navigation
de navires de prospection pétrolière * public restreint
Septembre
Alberto BIEtTI
Clustering online de signaux audio
Septembre
Hassan BOUCHIBA
Visualisation de nuages de points 3D pour la préservation du mobilier
urbain * public restreint
Septembre
Pierre BROS
Algorithmes d’optimimisation pour l’exploitation de champs de
pétroles matures * public restreint
Septembre
Guillaume DILASSER
Simulations et mesure d’homogénéité du champ magnétique de l’IRM
11,75T «ISEULT»
Septembre
Jean-Marie KAI
Modélisation et développement des actionneurs de commandes de
vols * public restreint
Septembre
François PLESSE
Détermination d’observateurs pour la synthèse de lois de guidage
coopératif
Septembre
Vivien SMIS-MICHEL
Comparaison d’algorithmes d’optimisation stochastique appliquée à la
synthèse de correcteurs
Septembre
Nikolas STOTT
Invariants semi-algébriques pour la vérification
Septembre
Arthur THOUZEAU
Développement et évaluation de modèles d’analyses des réseaux
sociaux dans l’industrie des télécoms * public restreint
Septembre
André WALLARD
Automatisation métro Ligne 4 * public restreint
Septembre
Antoine GRAPPIN
Contrôle et optimisation des réseaux de trafic routier
18
PROCÉDÉS ET ÉNERGIE
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (V334)
10h-11h
Pierre BLANC-VANNET
Décomposition thermique de stockages composites suite à des essais
feu * public restreint
11h-12h
Gabrielle MENARD
Industrialisation et optimisation d’un procédé cryogénique embarqué *
public restreint
14h-15h
Jun ZENG
Développement d’outils d’estimation de consommation pour le résidentiel * public restreint
15h-16h
Geoffroy MOUNIER
Modernisation et optimisation des unités de fabrication d’une usine
agro-alimentaire
16h-17h
Florian CHOPLIN
Assistance à la mise en service de l’unité de production de manganèse
métal (EMM)
SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L106)
13h-14h
Clément ROUCHE
Amélioration de la fabrication de disques abrasifs : logistique, production et étude de gauchissement (CURL) après mise en forme
14h-15h
Nicolas HAVARD
Étude des écoulements et équilibres multiphasiques en simulation de
réservoir pétrolier
15h-16h
Qiwei SHI
Validation d’un modèle micromécanique d’un acier bainitique pour
composant de réacteurs nucléaires à eau sous pression
16h-17h
Pierre-Emmanuel LEGER
Caractérisation microstructurale et mécanique de composites à
matrices métalliques (Ti-6AI-2Sn-4Zr-2Mo-0.1Si et Ti-3AI-2.5V), renforcés par des particules de TiB pour application aéronautique
SOL ET SOUS-SOL
LUNDI 30 JUIN 2014 - (L109)
15h30-16h30 Omar BOUAABDALLI
Prédiction du champ de contrainte par «inversion» dans la «drilling
géoscience platform» : modélisation géomécanique intégrant les
informations de forage visant à améliorer le dimensionnement de puits
et la performance des activités de forage
16h30-17h30 Thibault ROGER
Mise en place d’une méthodologie d’analyse d’un champ pétrolier pour
l’implémentation d’un digital oil field
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109)
9h-10h
Anja MOSER
Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et
câblage
10h-11h
Chloé BONNARD
Étude du comportement d’une paroi saline sous contraintes thermomécaniques : essai in situ et simulations numériques
11h-12h
Jérémy MILBERT
Évolution des méthodes d’exploitation et de traitement dans une
carrière de silice
14h-15h
Edouard MARGARIT
Optimiser le design des unités de production d’une exploitation
d’uranium par ISR
15h-16h
Margaux KERDRAON
Optimisation du stockage des rejets issus de l’exploitation de sables
bitumineux au Canada - Total
16h-17h
Bastien DEBRAS
Évaluation de procédures de contrôle qualité de ninerai dans l’exploitation d’un gisement nickelifère
17h-18h
Laure VIGNERON
Analyse des coûts de la mine de Somaïr - AREVA Mines, Groupe Areva
19
SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE
MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L218)
9h-10h
Carla JERDI
Implantation du lean manufacturing
10h-11h
Louis DUCONGÉ
Mise en place physique d’une nouvelle ligne d’assemblage de systèmes de mammographie
11h-12h
Delphine RIGAL
Automatisation de la planification de la capacité dans une usine de
transformateurs
14h-15h
Paul GUIGNIER
Geoffroy ZONE
Etude de l’utilisation de télédiagnostics à bord des trains
15h-16h
Céline CHEVALLIER
Analyse de la supply chain Carrefour - P&G, étude et solutions innovantes pour une optimisation globale et proposition d’un plan d’action
16h-17h
Quentin MAILLET
Définition et mise en place d’un système de pilotage de la non qualité
en fin de ligne dans le secteur aéronautique
17h-18h
Camille OLLIER
Analyse des flux physiques et informatiques pour le contrôle qualité de
pièces d’attractions et rédaction du cahier des charges de la nouvelle
base GQAO
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L218)
9h-10h
Morgane GALACINSKI
Optimisation du changement de senteur
10h-11h
Basile LEFEVRE
Mise en place et pilotage d’un système d’ordonnancement au sein
d’un ilôt flexible
11h-12h
Raoul d’AUBIGNY
Industrialisation du processus d’approvisionnement pour les pièces de
haute joaillerie
12h-13h
Mathilde FIHEN
Analyse de flux et des stocks, et création d’une ségmentation permettant une amélioration de la performance de la politique de stockage
14h-15h
Céline BERTIN
Mise au point d’un méthodologie visant à dimensionner les solutions
de préparation de commande en entrepôt
15h-16h
Antoine PARIS
Développement et utilisation d’un outil d’audit pour l’amélioration
continue des installations dans les entrepôts logistiques
16h-17h
Driss CHAKOUR
Recherche de l’optimum transport des flux de marchandises dans le
cadre d’une réorganisation des implantations de la Samada
17h-18h
Ivain MAUCORPS
Amélioration et pré-industrialisation d’un outil d’aide à la décision en
logistique urbaine
* PRÉSENTATIONS À PUBLIC RESTREINT
Pour assister aux présentations à public restreint, il est
indispensable de prendre contact au préalable avec les professeurs
d’option concernés
GÉOSTATISTIQUE
hans.wackernagel@mines-paristech.fr
MACHINES ET ÉNERGIE
jerome.adnot@mines-paristech.fr
MAREVA
brigitte.dandrea-novel@mines-paristech.fr
PROCÉDÉS ET ÉNERGIE
alain.gaunand@mines-paristech.fr,
chakib.bouallou@mines-paristech.fr
21
BIOTECHNOLOGIE
D
epuis quelques décennies, la biotechnologie propose des solutions toujours plus
innovantes pour la compréhension du
vivant et la santé, mais aussi pour les procédés
industriels de transformation de la matière , et
notamment du carbone renouvelable. Ainsi de
nouvelles stratégies applicatives des sciences
de la vie émergent et nécessitent aujourd’hui de
repenser les productions et les produits sur les
bases des acquis scientifiques récents et d’introduire, chaque fois que nécessaire, les nouvelles
biotechnologies.
La biotechnologie concerne donc, par les perspectives qu’elle ouvre, des secteurs de plus en
plus étendus de l’activité Biotechnologie industrielle: l’agriculture, l’agro-alimentaire, la pharmacie, la médecine, la cosmétologie, la chimie,
l’environnement,...
C’est une discipline transversale, à la croisée
des Sciences de la Vie et des Sciences de l’Ingénieur pour laquelle la pluridisciplinarité est
obligatoire. L’ingénieur doit pouvoir comprendre
et participer aux choix réalisés en prenant en
compte aussi bien les aspects scientifiques et
technologiques que les aspects économiques et
sociétaux.
L’option a donc pour objectif de donner aux
élèves une synthèse des connaissances actualisées des Sciences de la Vie en vue de comprendre les enjeux et applications concernant le
vivant, les biotechnologies et leur participation
à l’économie générale. L’option fournit à l’élève
l’occasion d’utiliser l’ensemble de ses connaissances d’ingénieur généraliste afin de contribuer
à une solution à un problème industriel concret
qui lui est posé dans le cadre de son projet de
fin d’études. Du fait des applications variées de
la biotechnologie, les sujets d’études sont également très diversifiés comme le montrent ceux
présentés cette année.
Arnaud Blondel, Pierre Monsan
et Véronique Stoven
22
BIOTECHNOLOGIE
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L224
9h-10h
ÉTUDE PHARMACO-ÉCONOMIQUE ET DE MARCHÉ POUR
ALCOVER DANS LE TRAITEMENT DE L’ALCOOLISME
Mélissa BEAUDOIN
En France, 5 millions de personnes sont en difficulté avec l’alcool. Près de 2 millions de personnes souffrent de dépendance alcoolique, et le
manque de traitement efficace empêche de lutter
contre cette maladie. D&A Pharma, entreprise
pharmaceutique française spécialisée dans le
traitement des addictions, prévoit de lancer prochainement en Europe une nouvelle formulation
solide d’Alcover, un produit à base de Sodium
Oxybate commercialisé en Italie et en Autriche
sous forme liquide, et efficace dans l’aide au
sevrage et le maintien de l’abstinence chez les
patients alcooliques. Pour soutenir la demande
de prix accompagnant la mise sur le marché du
produit, il est important de pouvoir évaluer éco-
nomiquement l’efficacité du produit. Mon travail
suivra une démarche de market access, mêlant
étude de marché et analyse pharmaco-économique. Il comprendra entre autres une estimation
des coûts sociaux liés à l’alcoolisme dans différents pays européens, puis une modélisation de
l’impact du traitement par Alcover sur ces coûts
et en termes de bénéfices sur le patient (mortalité et qualité de vie). Ceci permettra d’affiner la
stratégie de pénétration des différents marchés
européens en fonction des politiques de pricing
& reimbursement de chaque pays.
D&A Pharma, Paris
10h-11h
PLAN D’INDUSTRIALISATION D’UN MÉDICAMENT ET FIN DE
PHASE DE DÉVELOPPEMENT
Quentin
RAFAILLA DESFOSSÉ
D&A Pharma développe actuellement un médicament pour lutter contre l’addiction à l’alcool. Dans
un marché où aucun médicament ne se démarque
réellement des autres par son efficacité, D&A
Pharma développe une forme sèche (micro-granules) d’un médicament ayant fait ses preuves
en Italie depuis 20 ans. L’objectif du stage est
de dimensionner l’atelier qui permettra d’assurer
la production pour les cinq années à venir et de
calculer les coûts associés à cette production.
D&A Pharma, Paris
11h-12h
DÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL INFORMATIQUE CLINIQUE
POUR LA SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ
EN ONCOLOGIE BASÉ SUR UN ALGORITHME EXISTANT EN
UTILISANT DES DONNÉES D’EXPRESSION GÉNÉTIQUE
Fanny PERRAUDEAU
Je travaille sur le projet WINTHER. C’est un essai
clinique international pour établir des traitements
personnalisés pour des patients atteints de cancer. Mon travail consiste à créer un outil pour les
médecins, qui doit prédire les 10 traitements optimaux pour chaque patient en fonction de leurs
données d’expression génétique. Je dois créer
la base de données (par text mining) et l’algorithme (par machine learning) qui donne un score
à chaque traitement pour chaque patient.
Ariana Pharmaceuticals, Paris
23
12h-13h
DÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME PRÉDICTIF UTILISANT DES
DONNÉES MOLÉCULAIRES ET CELLULAIRES TUMORALES POUR LA
SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ EN ONCOLOGIE
Ce travail s’inscrit dans un projet collaboratif
auquel participe Ariana Pharma dont le but est
de fournir un outil d’aide à la décision pour les
médecins, et qui permettrait d’administrer à un
patient atteint du cancer le traitement le plus
adapté possible à sa pathologie. Dans ce cadre,
je dois développer un algorithme qui utilise des
données moléculaires et cellulaires tumorales
afin de trouver des signatures robustes utilisant
le moins de biomarqueurs possible et qui puissent
prédire la réponse ou la non réponse d’un patient
à un traitement.
Marine LE MORVAN
Ariana Pharmaceuticals, Paris
14h-15h
RÔLE DE LA PROTÉINE HUMAINE ASF1 DANS LES VOIES DE
RÉPLICATION DE L’ADN ET DU DÉPÔT DES HISTONES
Ce projet a pour but d’étudier le rôle de la protéine ASF1 dans le maintien de l’intégrité du
génome. Dans toutes les cellules eucaryotes,
l’ADN est organisé en chromatine, structure
complexe composée d’ADN enroulé autour de
protéines appelées histones. Le génome étant
une structure dynamique, en particulier lors de
la transcription et de la réplication, la chromatine
nécessite une organisation complexe et est prise
en charge par un vaste réseau d’acteurs au sein
duquel les chaperons d’histones jouent un rôle
essentiel. La protéine ASF1 fait partie de ces chaperons: elle participe au transfert des histones
afin que celles-ci soient correctement déposées
sur l’ADN. Le dysfonctionnement dans ce mécanisme peut conduire à des cellules tumorales,
ce qui fait d’ASF1 une protéine d’intérêt dans la
recherche contre le cancer.
Camille CLÉMENT
Institut Curie, Paris
15h-16h
CONCEPTION D’UN AXICON POUR L’ILLUMINATION POUR UN
MICROSCOPE À FEUILLE DE LUMIÈRE. APPLICATIONS À LA
RÉALISATION DE COUPES 3D DE TISSU HUMAIN
La microscopie à feuille de lumière est une technologie émergente permettant le sectionnement
optique d’une large variété d’échantillons vivants
par fluorescence. Cela consiste à éclairer l’échantillon par le côté uniquement sur le plan focal de
l’objectif. Le projet a pour objectif :
- de réaliser un tel microscope, pour l’observation
de sphéroïdes de cellules tumorales, en scan-
nant rapidement un faisceau laser sur ce plan ;
- de l’améliorer, grâce à un modulateur spatial
de lumière, notamment par l’utilisation de faisceaux de Bessel et d’illumination structurée.
ITAV-CNRS, Toulouse
Magali CLERC
24
16h-17h
DÉVELOPPEMENT D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE
PHOTOBIORÉACTEURS À MICRO-ALGUES
Stéphanie CHÉZEAU
Fort d’une volonté de développer des solutions
alternatives aux combustibles fossiles, le CEA
s’intéresse de près au potentiel industriel des
micro-algues et à de nouvelles technologies de
sélection et de culture. Reposant sur une collaboration étroite entre l’iRTSV et le Leti, ce travail
est constitué de deux volets. Le premier concerne
le crible à large échelle d’isolats naturels, à l’aide
de méthodes d’analyse de référence (microscopie, fluorimétrie, spectrométrie de masse,
spectrophotométrie, etc.) et d’un nouveau système d’imagerie sans lentille. Le second porte
sur l’étude des souches algales soumises à un
rayonnement filtré par un dispositif innovant de
cellule PV. Multidisciplinaire, ce travail d’option
comprend notamment de l’instrumentation, de la
physiologie cellulaire, et du traitement d’image et
de l’information numérique.
CEA, Grenoble
17h-18h
COMMENT STIMULER LA CRÉATION D’ENTREPRISES DANS LE
DOMAINE DU BÂTIMENT DURABLE AU NIVEAU D’UN TERRITOIRE
RÉGIONAL ?
Apolline BUSCH
Ce projet est né du constat du nombre limité d’entreprises innovantes dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la production d’énergie
décentralisée au niveau de la région Alsace.
Nous réaliserons un état des lieux concernant le
potentiel d’innovation (recherche académique et
privée, étudiants…), d’investissement (publics
et privés) et d’entreprenariat dans ce domaine
en Alsace pour comprendre où se situent les
verrous et freins afin de proposer, de manière
hiérarchique selon leur faisabilité, des actions
à mener pour favoriser la création d’entreprises
innovantes dans le domaine du bâtiment durable.
Un exemple serait la création de formations dédiées à l’entreprenariat dans les écoles d’ingénieurs ou l’organisation d’un concours de création
d’entreprises innovantes spécifique à ce contexte.
Incubateur SEMIA et pôle de compétitivité
Energivie, Strasbourg
25
DROIT ET ÉCONOMIE DE
L’ENTREPRISE
L’
option Droit et Economie de l’Entreprise s’intéresse à l’entreprise sous
l’angle juridique et économique.
Son but est de former les élèves
à comprendre l’entreprise et son fonctionnement ainsi que la manière dont les
règles de droit et les politiques publiques
l’influencent. Le droit et l’analyse économique sont mis au service de cet objectif.
Le droit est un instrument de la stratégie
de l’entreprise qui contribue à ses succès
dans divers domaines : financiers (fusion
et acquisition, gouvernement d’entreprise), industriels (protection des techniques de fabrication et des savoir-faire),
sociétaux (protection de l’environnement)
et commerciaux (garantie de la qualité des
produits, contrat d’approvisionnement).
L’enseignement juridique repose sur des
études de cas et des problèmes exposés
par des praticiens et travaillés préalablement par les élèves (ex. : plainte de
VirginMega contre Apple pour manque de
compatibilité de l’iPod).
L’analyse économique est développée
pour expliquer le fondement des règles
juridiques et des politiques publiques
(ex. : quelles sont les raisons d’être de
la politique de la concurrence ? Pourquoi séparer les missions de Président et
de Directeur général ?) et prévoir leurs
effets sur la performance des firmes (ex. :
quelles sont les conséquences pour les
entreprises cotées du renforcement des
lois américaines en matière de sécurité
financière ?).
Le cursus est organisé en trois volets :
- Une mission d’étude à l’étranger sur
une question internationale en seconde
année.
- Des modules d’approfondissement en
troisième année permettant d’acquérir
un certain nombre d’outils et de fournir
une culture, notamment juridique, sur
des thèmes clefs pour les entreprises
(propriété intellectuelle, technologies
de l’information, régulation internationale, etc.).
- Le stage d’option en troisième année.
M. Glachant, F. Lévêque et Y. Ménière
26
DROIT ET ÉCONOMIE
DE L’ENTREPRISE
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V334
14h-15h
DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX MODÈLES STRATÉGIQUES ET
OPÉRATIONNELS D’UN LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE POUR
RÉPONDRE AUX DÉFIS DE SON ENVIRONNEMENT
Charlotte KELBERINE
La crise économique de ces dernières années, la
maîtrise des dépenses de santé, le durcissement
des conditions d’accès au marché, le vieillissement de la population et la réorganisation du
système de soin impactent fortement le contexte
pharmaceutique en France. Ce contexte conduit
les entreprises du médicament à faire évoluer
certaines composantes de leur business model
vers, entre autres : une transformation de l’organisation commerciale traditionnelle, le développement de nouvelles approches clients plus
personnalisées et une restructuration de leurs
gammes de produits notamment par la reprise
des opérations de fusions-acquisitions.
Au sein de Novartis Pharma, ces démarches
stratégiques et opérationnelles se matérialisent
d’abord par le renforcement des métiers de
”Medical Science Leader“, chargés de délivrer
de l’information scientifique aux médecins, et
de Directeurs Institutionnels Régionaux, chargés
des relations avec les acteurs institutionnels. De
plus, le déploiement de partenariats public/privé
innovants en coopération avec les hôpitaux et instances régionales est une initiative qui permet à
Novartis de défendre sa position de leader sur le
marché. Enfin, la récente refonte de son portefeuille de produits vers le marché des spécialités
à forte valeur ajoutée permet au groupe dans son
ensemble de rester compétitif.
La mission au sein du département stratégie de la
filiale France consiste à accompagner les équipes
impliquées dans ces démarches dans leur activité
de veille concurrentielle, leur fournir des outils
adaptés à leurs besoins et en tirer des analyses
pertinentes, et enfin, être force de proposition
auprès des équipes terrain.
Novartis Pharma S.A.S, Rueil Malmaison
15h-16h
ANALYSE DE LA SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT EN GAZ DE
LA FRANCE AU REGARD DU RISQUE CLIMATIQUE
Géraldine ROMANET
Ce stage a eu pour objet l’analyse de la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France en
cas de demande de pointe, du point de vue du
principal acteur du transport de gaz sur le réseau
national : GRTgaz. Via ses obligations contractuelles et ses obligations de service public
d’acheminement, y compris en situation climatique extrême, GRTgaz est en effet au cœur de
la problématique de sécurité. Pour répondre à la
demande, plusieurs leviers de flexibilité peuvent
être activés : entrées territoriales, soutirage des
stockages de gaz, imports de GNL. Mais bien que
le réseau français soit dimensionné pour passer
une pointe de consommation hivernale telle qu’il
s’en produit une fois tous les 50 ans (risque 2%),
le niveau actuel de souscriptions des capacités
pourrait être globalement insuffisant.
Ce sont les transformations récentes du marché
mondial du gaz qui ont engendré une utilisation
différente du réseau en France : d’une part, depuis la catastrophe de Fukushima, la concurrence
sur la ressource GNL s’est accrue et les flux aux
terminaux méthaniers français ont nettement
diminué, faute de rentabilité économique par
rapport aux autres sources d’approvisionnement.
Par ailleurs, l’ouverture des marchés du gaz européens et avec elle la réduction des prix spot hiver
a découragé le recours traditionnel au stockage,
27
auparavant justifié par des prix nettement plus
bas l’été que l’hiver. L’efficacité des leviers GNL
et stockages pour répondre à la demande est
donc réduite : en cas de vague de froid, un déficit
de gaz pourrait survenir, contraignant GRTgaz à
délester ses clients.
L’étude a consisté premièrement à modéliser la
pointe de consommation lors d’un pic de froid
de probabilité 2%, puis à évaluer les niveaux de
déficit potentiels et leur probabilité respective par
méthode statistique de Monte Carlo. L’impact du
pic sur l’ensemble de l’hiver a également été mesuré (au jour du pic, 7 jours après, puis 1 et 2 mois
après). Les résultats du calcul ont montré qu’aux
taux actuels de souscription des capacités, le
risque de déficit au moment d’une ”pointe 2%“
est modéré (1/3 des résultats), mais beaucoup
plus sévère 7 jours après le pic (plus de 90% des
résultats, avec un déficit moyen de 330 GWh/j).
Au contraire, l’impact un mois et deux mois après
le pic est négligeable.
Une analyse coûts bénéfices de la limitation du
risque de déficit par rapport au potentiel délestage a également été menée : l’évaluation de la
perte d’utilité des consommateurs en cas de coupure (”Value of Lost Load“) a pu être comparée
aux coûts de la mise en place de mécanismes
de marché visant à accroître l’offre de gaz, via le
stockage ou le GNL, ou à réduire la demande, via
l’effacement de consommation notamment. Cette
dernière solution s’est avérée particulièrement
pertinente et prometteuse, et devrait être testée
pour les prochains hivers.
GRTgaz, Bois-Colombe
16h-17h
CAPITAL INVESTISSEMENT DANS DES START-UPS INNOVANTES
DU DOMAINE DES SMART-GRIDS
L’augmentation des consommations d’énergie et
les enjeux environnementaux génèrent de nouveaux besoins et attentes en matière de mix énergétique et de comportements de consommation,
tout en impliquant des nouvelles contraintes en
particulier pour le réseau électrique. L’intégration
des énergies renouvelables malgré leur intermittence, l’équilibrage offre/demande du réseau, la
baisse de la facture énergétique sont autant d’enjeux qui ont leur importance pour le groupe Total,
engagé dans le développement durable d’énergies complémentaires aux énergies fossiles par
le biais de sa branche Energies Nouvelles et de
sa filiale SunPower.
La convergence des technologies IT et énergétiques permet de répondre à ces nouveaux défis
par des offres et produits variés : optimisation de
consommation, gestion automatisée, services au
réseau électrique, agrégation de consommation
et de production, … Le domaine des Smartgrids
est un terreau très fertile pour l’innovation en
particulier en Europe et aux Etats-Unis. Dans ce
contexte, Total Energy Ventures intervient en tant
que bras armé du groupe pour le capital investissement dans les start-ups d’intérêt pour le
groupe. Au sein de cette entité, le travail d’option
a consisté en l’analyse approfondie de 3 start-ups
emblématiques du secteur, avec pour but de comprendre le potentiel économique et industriel de
l’entreprise en lien avec les activités de Total et
de mener à une éventuelle prise de participation
permettant son développement.
Total, Paris-la-Défense
Benoit DEBAECKER
29
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE
L’
option Economie Industrielle est
centrée sur l’entreprise : ses conditions d’émergence, son environnement concurrentiel, ses logiques
de croissance. Mais aussi, ses grandes
décisions : investissement en production,
en distribution, en R&D, exploitation de
la propriété intellectuelle, gamme des
produits, tarification, relations verticales
avec distributeurs et sous traitants, localisation géographique…
L’étude de ces décisions et des enjeux de
politique publique associés fait appel à
des domaines variés de l’analyse économique (contrats, innovation, différenciation, tarification), ainsi qu’aux contribu-
tions de la théorie des jeux, de l’histoire
industrielle, de la finance d’entreprise, de
la régulation des marchés. Les concepts et
outils d’analyse développés par la microéconomie forment le socle théorique de
l’économie industrielle.
Les raisonnements d’économie industrielle
tiennent aujourd’hui une place centrale
dans la formulation des stratégies d’entreprises, leur communication financière,
ainsi que dans les arbitrages juridiques
impliquant les firmes (litiges commerciaux) et les Etats (réglementation).
Olivier Bomsel, Yann Ménière
30
ÉCONOMIE
INDUSTRIELLE
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L218
9h-10h
ETUDE DES RELATIONS VERTICALES DANS LA DISTRIBUTION
HÔTELIÈRE EN LIGNE
Julien TANNEAU
Suite à de nombreuses plaintes d’hôteliers sur les
conditions de distribution de leurs chambres par les
plateformes de réservation en ligne (Booking.com,
Expedia…), l’UMIH a décidé de saisir l’Autorité de
Concurrence. Est mise en cause la clause dite de
parité tarifaire, obligeant les hôteliers à tarifer leur
chambres au même prix que celui des Agences de
voyage en ligne.
L’UMIH a engagé une étude économique pour appuyer cette saisine. Celle-ci consiste à analyser et
modéliser l’organisation industrielle de l’hôtellerie
et ses relations « verticales » avec les Online Travel
Agencies (OTA). De ces modélisations, on déduit
les enjeux de ces relations verticales ainsi que les
principaux leviers d’action. Des pistes sont proposées pour rééquilibrer les relations commerciales
entre hôteliers et OTA, en relançant la concurrence
entre ces dernières.
UMIH Paris
10h-11h
ÉTUDE DU PLAN D’AFFAIRES D’UN ACTEUR DU E-COMMERCE
Meryem BENSAID
BPI France est la banque publique d’investissement française née en 2013 du rapprochement
du FSI, d’Oseo et de CDC Entreprises. Le stage
s’effectue au sein de la division BPI France Investissement ETI/GE (ex-FSI) qui investit en capital
dans des sociétés françaises qui lèvent plus de
10 millions d’euros.
Dans le cadre d’un dossier d’investissement dans
la vente en ligne d’articles de mode, on étudie
la dynamique de ce marché pour éprouver les
hypothèses retenues par le business plan de la
société.
Comment va évoluer le taux de pénétration de
la vente en ligne d’articles de mode? 3 types
d’acteurs coexistent : les vendeurs en ligne
spécialistes de la mode comme Zalando, les
vendeurs en ligne généralistes comme Amazon
et les acteurs traditionnels de la mode ayant
récemment lancé leur canal de vente en ligne.
Y aura-t-il une consolidation sur ce marché dans
les années à venir? Enfin, est-il possible pour un
acteur de la vente en ligne spécialisé dans les
articles de mode d’être rentable compte tenu des
fondamentaux économiques du marché (coûts
d’acquisition client important, coûts logistique,
coût de transport, ...)?
BPI France
11h-12h
INDUSTRIES FRANÇAISES DU BOIS : ADAPTATION DES
CAPACITÉS DE TRANSFORMATION AUX NOUVEAUX USAGES
Pierre LIENHART
Les industries du bois s’organisent davantage en
grappes industrielles qu’en filière linéaire structurée autour d’une chaîne de transformation de
la ressource forestière. Les problèmes structurels
des industries françaises du bois sont désormais
connus : mobilisation insuffisante de la ressource,
faibles concentrations du sciage et de sa transformation, barrières au marché de la construction…
Le stage vise à lever des verrous permettant une
meilleure coordination de ces activités. On explorera notamment le développement de capacités
de transformation d’une taille suffisante, et la
mise en œuvre d’incitations à coopérer faisant
gagner les différents produits en compétitivité,
quelle que soit la taille du producteur.
Pôle de compétitivité FIBRES
31
12h-13h
VALORISATION D’ÉTUDES CLINIQUES SUR DES COMPLÉMENTS
ALIMENTAIRES
Depuis 2006, un règlement européen encadre la
mise en avant des bienfaits pour la santé procurés par les compléments alimentaires (vitamines,
extraits de plantes, etc.). Les industriels doivent
se limiter à des allégations appartenant à une
liste établie par la commission européenne, ou
démontrer la validité de leur allégation à travers
une étude clinique auprès de l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). La propriété intellectuelle sur ces recherches constitue
un avantage concurrentiel important, en introduisant des critères de différentiation des produits.
Par ailleurs, démontrer cliniquement un effet sur
la santé permet de valoriser un produit à travers
la prescription médicale.
L’objet de ce travail est d’étudier la rentabilité
d’une utilisation des dossiers d’allégation de santé à travers la visite médicale. On décrira d’abord
les mutations du marché utilisant les allégations
de santé, puis on étudiera le modèle économique
de la prescription médicale, et on construira enfin
des scenarii d’utilisation de la propriété intellectuelle des études cliniques.
Raphaël ROESER
Viva Santé
14h-15h
ÉTUDE DES EFFACEMENTS DE CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ
Les opérateurs de réseau ont longtemps considéré la demande d’électricité comme une donnée,
charge à eux d’adapter la production du parc pour
la satisfaire. Mais, depuis quelques années, la
forte croissance de la pointe de puissance appelée
fait apparaître ”l’effacement“ comme un moyen
efficace d’assurer l’équilibre du réseau. Il consiste
à agir directement sur la demande en la réduisant
pour la ramener au niveau de la production disponible.
L’effacement existe depuis une trentaine d’années,
mais se développe désormais sous des formes
nouvelles, encouragé par une volonté politique de
le voir prendre une place accrue dans le paysage
électrique. De nombreux opérateurs d’effacement
voient le jour et proposent à leurs clients – industriels ou particuliers – des contrats d’effacement :
ils pilotent à distance la consommation de leurs
clients et revendent l’électricité non consommée
sur les marchés.
Le stage a pour objet d’étudier l’activité des opérateurs d’effacement, les différents types d’offres
qu’ils proposent, d’évaluer l’impact de celles-ci
sur le réseau et d’étudier la coexistence d’offres
d’effacement avec des contrats de fourniture classiques offerts par les fournisseurs d’électricité.
Cynthia ASSARAF
EDF, Direction Stratégie et Prospective
15h-16h
FAISABILITÉ ÉCONOMIQUE DES PROJETS D’ÉNERGIE SOLAIRE
En 2011, Total se lance dans l’énergie solaire
photovoltaïque en acquérant la start-up américaine Sunpower dont les panneaux solaires
atteignent un rendement énergétique record de
25%. Depuis, Total investit dans la construction
de centrales solaires et dans l’installation de toitures solaires industrielles et résidentielles. Pour
Total, investir dans un projet solaire revient, d’une
part, à deveniractionnaire d’une filiale dédiée au
projet et, d’autre part, à fournir des panneaux
solaires Sunpower.
Le stage consiste à réaliser un modèle économique adapté à chaque projet, à évaluer sa rentabilité économique et financière afin d’accompagner les négociations avec les partenaires
impliqués (ie les autres actionnaires potentiels
de la filiale) et éclairer la décision d’investissement de Total. Il inclut également la rédaction de
newsletters économiques sur les activités de la
branche énergie solaire de Total.
Total Energies Nouvelles
Odile LIU
32
16h-17h
CRÉATION D’UN CENTRE DE SERVICES PARTAGÉS POUR LES
ENTREPRISES FERROVIAIRES
Félix PIGNARD
La politique européenne d’ouverture du transport
de marchandises et de voyageurs à la concurrence
initiée au début des années 2000 a entériné l’arrivée de nombreux nouveaux acteurs sur un marché
jusqu’alors sous monopole de la SNCF.
Ces entreprises, aux structures et aux tailles extrêmement variées, doivent répondre aux mêmes
exigences de qualité et de sécurité que l’opérateur
historique, dans un environnement pensé et conçu
par et pour ce dernier.
L’ampleur des contraintes opérationnelles qui
pèsent sur leurs activités et les difficultés d’adaptation qu’elles rencontrent laissent actuellement
penser qu’il est possible de mettre en place une
société de services leur venant en aide, en externalisant notamment certaines de leurs fonctions
support pour leur permettre de se recentrer au
mieux sur leur cœur de métier.
L’objectif de ce stage est dans un premier temps
de concevoir l’offre de services qu’une telle entité
pourrait apporter aux différentes entreprises ferroviaires. Parallèlement à cela, il s’agira de vérifier la
faisabilité du projet sur le plan économique. Enfin,
la deuxième partie du stage sera consacrée à la
conception du plan de lancement de l’offre ainsi
qu’à la pose de ses premiers jalons.
Sopra Consulting
17h-18h
ÉVOLUTIONS DU SYSTÈME DE FINANCEMENT DE LA
PRODUCTION AUDIOVISUELLE
Arthur KANENGIESER
En 2013, la VOD dans le monde réalise 21 milliards
de dollars de recettes. On en attend 45 milliards
en 2018. Parmi les services offerts, la vidéo à la
demande par abonnement (SVOD) est la plus porteuse d’innovations dans l’exploitation des films et
des séries. C’est aussi celle qui présente le plus de
menaces pour le système audiovisuel français car
elle ouvre le marché protégé des diffuseurs audiovisuels à de nouveaux acteurs localisés hors de
France. Or, la protection des diffuseurs conditionnait
des obligations de financement.
Au moyen d’un modèle économique simulant le système de financement de la production audiovisuelle
en France, l’étude vise à analyser l’impact potentiel
de la modification des usages de consommation et
de l’arrivée de nouveaux acteurs mondialisés de la
SVOD sur les ressources traditionnelles de financement de l’audiovisuel.
Chaire ParisTech d’économie des médias
et des marques, Paris
33
FINANCE QUANTITATIVE
P
artant d’une situation où l’instinct
et le flair ont joué un rôle primordial, le monde de la finance s’est
profondément modifié en se dotant
d’outils techniquement complexes et quantitatifs. Certains nouveaux produits sont
même disponibles pour le grand public :
la Poste a lancé un produit d’épargne basé
sur un panier d’indices boursiers internationaux, qui garantit le capital indexé
sur l’inflation. La Poste n’a pas pour
autant changé de métier. Elle assure la
collecte des fonds grâce à son réseau et
transfère le risque associé à son produit
sur d’autres institutions financières qui
sauront elles gérer ce risque, tout cela à
l’aide d’autres produits financiers.
Les autorités bancaires ont pris conscience
de la nécessité de mieux évaluer les
risques, de s’en protéger et enfin, de
les gérer. La convention de Bâle fixe des
règles précises sur les fonds propres que
les banques doivent détenir pour faire face
à d’éventuels problèmes.
La finance quantitative est en somme
l’instrument qui permet aux différents
acteurs de mesurer le risque auquel ils
s’exposent et d’en déduire le coût qu’ils
devront répercuter sur leurs contreparties
et cela aussi bien pour des produits financiers que des financements de projets ou
des octrois de prêts.
L’objectif de l’option est de découvrir les
différents métiers de la finance moderne,
comprendre la manière dont ils appréhendent les problèmes et quels sont les
outils et modèles qui sont à leur disposition. Nous nous efforçons de garder un
équilibre entre les trois pôles d’attractions
suivants :
- les mathématiques financières,
- les outils financiers,
- le métier d’ingénieur au travers des projets industriels.
Les grands thèmes abordés concernent :
- La description des produits financiers :
marchés à terme, produits dérivés tels
options européennes ou américaines,
- Le fonctionnement des marchés financiers et leur régulation,
- Les produits dérivés actions
- Les produits dérivés de taux
- Les produits de crédit
- Le risque : sa mesure et sa gestion,
- Les outils mathématiques pour l’évaluation quantitative des produits : mouvement brownien et intégrales stochastiques.
Margaret Armstrong et Alain Galli
34
FINANCE
QUANTITATIVE
AOÛT 2014
VALIDATION OF THE BGM INTEREST RATE MODEL WITH
QUADRATIC LOCAL VOLATILITY
Kostiantyn KLEKOTA
The BGM model (also known as the Libor Market
Model) is a market standard for valuing interest
rate derivatives. Murex developed Vladimir Piterbarg’s version of this model where all Libors are
modeled according to a quadratic local volatility
with one or two independent factors. The model
is able to calibrate on the smile surface of two
underlying instruments and to match the term
structure correlation of those underlyings.
The mission is to:
- Validate the accuracy and robustness of the
calibration, under historical and stressed scenarios;
- Assess the validity of the assumptions made
during the calibration;
- Benchmark the performance of the model;
- Ensure the Monte Carlo resolution method
converges.
Murex, Paris
DÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL PERMETTANT DE METTRE À JOUR
LES NAPPES DE VOLATILITÉ À PARTIR DES PRIX DE MARCHÉ
Damien VERGNAUD
Dans le cadre d’une activité de Market Making
sur Indices, il est nécessaire de mettre à jour les
nappes de volatilité des différents produits traités
en fonction des prix observés sur le marché. Cette
mise à jour se fait à l’aide de paramètres qu’il
faut optimiser. J’interviens ainsi dans la construction d’outils permettant de remplir ces fonctions
en un temps raisonnable à l’échelle d’une activité de Market Making. La solution trouvé doit
être souple, rapide et répondre correctement au
problème d’optimisation posé. Dans un deuxième
temps il s’agira de visualiser l’impact des changements effectués en terme de PnL.
Parallèlement à cela, je suis les activités effectuées quotidiennement par les traders (Couvertures des différents Sensis, calcul du PnL).
Exane, Paris
35
GÉNIE ATOMIQUE
L’
industrie nucléaire a pris actuellement dans le monde, comme les
autres secteurs dits “de pointe”,
tels que l’informatique ou l’industrie aéronautique et spatiale, une place
importante et interfère très largement
avec nombre d’autres activités plus
conventionnelles.
La production d’énergie électrique notamment joue un rôle croissant et il est communément admis qu’une partie importante
des installations génératrices d’énergie
électrique construites au cours des prochaines décennies seront des centrales
électronucléaires.
La gestion du cycle des combustibles,
depuis les mines jusqu’au stockage définitif des déchets implique également la
réalisation d’installations industrielles
nouvelles et complexes : usines d’enrichissement de l’uranium, de fabrication
d’éléments combustibles, de retraitement
des combustibles irradiés, d’entreposage
et de stockage des déchets conditionnés.
D’autre part, à côté des aspects liés aux
phénomènes proprement nucléaires, il se
pose de nombreux problèmes d’ingénierie
fréquemment similaires à ceux rencontrés dans la réalisation des grands complexes industriels modernes, pétroliers ou
chimiques par exemple.
L’option Génie Atomique a pour règle
d’incorporer l’optionnaire à une équipe
d’ingénierie impliquée dans l’étude et la
réalisation d’ensembles industriels tels
que les centrales électronucléaires ou les
usines du cycle des combustibles, en lui
donnant à traiter des sujets faisant intégralement partie du travail de l’équipe.
Ainsi l’option vise trois buts :
- familiariser l’optionnaire au traitement
de problèmes réels dans l’environnement d’équipes d’études ou de projet,
- lui donner une responsabilité effective
dans leur solution,
- lui faire prendre contact avec les milieux
industriels afin d’en connaître les habitudes et les modes de travail, y compris
les aspects relationnels.
Les sujets d’option proposés sont variés
et le choix en est fait en commun avec
l’optionnaire en fonction notamment de
son orientation personnelle et de ses
goûts particuliers pour les questions théoriques ou au contraire pour les problèmes
plus concrets de réalisation.
Noël Camarcat
36
GÉNIE ATOMIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY
8h15-9h15
CARACTÉRISATION DES MARGES DE SÛRETÉ DES SYSTÈMES
HVAC DE L’EPR DE FLAMANVILLE DANS LE CADRE DE LA
DÉMARCHE ”CRITÈRES FONCTIONNELS“ EN VUE DE LA MISE À
JOUR DES CHAPITRES ”SYSTÈMES“ DU RAPPORT DE SÛRETÉ
DANS SA VERSION DMES OU ”DOSSIER DE MISE EN SERVICE“
Wadih SEBAALY
Un critère fonctionnel est un objectif qualificatif à
assurer par un système dans le cadre de l’accomplissement des fonctions fondamentales de sûreté
(réactivité, refroidissement, confinement).
De l’examen par l’Institut de Radioprotection et de
Sûreté Nucléaire (IRSN) des chapitres systèmes
transmis à l’occasion de la version V0 du Rapport
de sûreté Flamanville 3 (RDS FA3), il ressort deux
points d’amélioration notables vis-à-vis du traitement des critères fonctionnels des systèmes
classés de l’EPR :
- Assurer la complétude de l’identification des
critères fonctionnels et des hypothèses de
dimensionnement associées
- Améliorer la démonstration de l’aptitude du système tel que construit à respecter les critères
fonctionnels qui lui sont assignés.
Dans ses réponses aux demandes de l’Autorité de
Sûreté Nucléaire (ASN) sur la version V0 du RDS
FA3, EDF s’est engagé à prendre en compte ces
deux axes d’amélioration lors de la mise à jour des
chapitres systèmes du RDS FA3 pour la version
DMES (Demande de mise en service).
Le stage s’inscrit dans le cadre de cet engagement
pris par EDF envers l’ASN et se déroulera au sein
du groupe SCV (Système de Confinement et de
Ventilation) rattaché au service CSE (Conception
des Systèmes Elémentaires) du Centre National
d’Equipements Nucléaires (CNEN) d’EDF. Il s’intéresse particulièrement à trois systèmes de l’EPR:
- Le DCL : système de climatisation de la salle de
commande principale
- Le DVL : système de ventilation de la zone non
contrôlée des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde
- Le DEL : système de production et de distribution
de l’eau glacée de sûreté
Les objectifs du stage s’alignent parfaitement
avec les axes d’amélioration définis par l’IRSN
et peuvent se résumer comme suit :
- déterminer les critères fonctionnels de sûreté
pour les systèmes DVL et DCL ainsi que les
paramètres physiques ”cibles“ représentatifs
de ces critères (débit, température, coefficient
d’échange, etc.)
- proposer une méthode de caractérisation des
marges de sûreté des systèmes DVL et DCL
lorsque ils fonctionnent en régime permanent
représentatif d’une exploitation normale de la
tranche ou en régime transitoire succédant à la
survenue d’un transitoire de sûreté.
- établir le bilan de puissance du DEL en fonction
des situations de fonctionnement de la tranche
- appliquer la démarche ”Critères fonctionnels“
sur le DEL et rédiger deux notes d’études : une
note sur la caractérisation des paramètres
requis de sûreté du DEL et une autre sur l’identification des marges dans la conception du DEL.
Ces notes seront annexées aux chapitres ”systèmes“ du RDS pour le Dépôt du DMES fin 2014.
EDF CNEN
37
9h15-10h15
PROJET EPR-HPC : ANALYSES FONCTIONNELLES DE PERTES
SIMPLES ET MULTIPLES DES SYSTÈMES DE VENTILATION
ESSENTIELS
Le groupe Exigences Fonctionnelles de Sûreté (EFS)
du service SNE est chargé de réaliser les analyses
fonctionnelles de sûreté sur les contrats EPR dont
le projet britannique à Hinkley Point C (HPC).
L’analyse fonctionnelle réclame une démarche
transverse. Pour chaque centrale il faut dégager
une liste de fonctions de sûreté. Ces fonctions sont
celles qui pourront être invoquées lors de la mitigation de transitoires. C’est-à-dire qu’elles doivent
permettre de conduire la centrale jusqu’à un état
d’arrêt sûr après être passé par un état contrôlé.
Chaque fonction est classée suivant son niveau
d’importance. Une fois les fonctions identifiées,
il est nécessaire de dresser l’inventaire de tous
les systèmes qui participent à ces fonctions en les
classant en regard.
Les outils sur lesquels s’appuie l’analyse de sûreté
sont donc : la liste des initiateurs de transitoires
envisagés, le classement fonctionnel et le classement matériel. Le but est de montrer la mitigation
correcte d’un ensemble de scénarios souhaité
exhaustif en suivant une doctrine cohérente.
Sur le projet HPC, l’Organisation for Nuclear Regulation (ONR) (l’autorité de sûreté britannique) a
souhaité une analyse de sûreté plus approfondie
sur les fonctions dites supports. L’une de ces fonctions supports essentielles est la ventilation. Plusieurs études ont déjà été menées sur la question.
L’objet du stage est de produire une analyse globale qui respecte la doctrine UK. Sa structure devra
permettre d’effectuer au besoin des mises à jour
(prise en compte de nouveaux initiateurs, modifications matérielles). La solution produite devra
exposer l’inventaire des initiateurs. Ceux-ci devront
être agrégés pour dégager des ”cas enveloppes“.
Ces cas regrouperont l’ensemble des initiateurs qui
conduisent à la perte de fonctions de sûreté identiques. Pour chaque cas enveloppe il s’agira enfin
de justifier quelles fonctions restent disponibles et
si celles-ci sont suffisantes.
Cyril GUILLON
EDF CNEN parc Azur, Montrouge
10h15-11h15
ÉTUDE D’UN ACCIDENT GRAVE DE PERTE DE DÉBIT DU
CALOPORTEUR NON PROTÉGÉE DE TYPE ULOSSP SUR LE
CŒUR HÉTÉROGÈNE DU RÉACTEUR ASTRID AVEC LE CODE DE
SIMULATION SIMMER-III
Dans le cadre du projet ASTRID, des études de
sûreté concernant les accidents graves sont
conduites afin de démontrer que ceux-ci sont
exclus en pratique ou que leurs conséquences
sont maîtrisées par l’exploitant, en particulier
l’accident grave de perte de débit du caloporteur
non protégée de type ULOSSP considéré comme
l’accident grave de référence par le CEA. Pour
atteindre cet objectif, des concepts innovants de
coeurs dits «hétérogènes», tels que le CFV 1500
AIM1 V1, ont été proposés et ont la particularité de
présenter un coefficient de vidange du caloporteur
faible voire négatif qui permettraient d’éviter ou
de retarder l’accident grave ou bien de limiter ses
conséquences. Le code de simulation utilisé dans
cette étude est le code SIMMER-III qui associe et
couple des modèles de neutronique, de thermomécanique et de thermohydraulique afin de simuler
les comportements multi-physiques complexes
intervenant lors d’un accident grave.
La démarche adoptée dans cette étude a tout
d’abord consisté à étendre le périmètre de modé-
lisation du coeur à l’ensemble du réacteur afin de
pouvoir modéliser les échangeurs de chaleur intermédiaires. Puis, le modèle de pompe existant dans
SIMMER-III a été utilisé pour modéliser les lois de
décroissance de débit du caloporteur due à l’arrêt
des pompes primaires et secondaires. Enfin, SIMMER-III ne disposant pas de modèle d’échangeur
de chaleur intermédiaire, un modèle a été conçu et
implémenté dans le code afin de rendre compte du
couplage entre les circuits primaire et secondaire.
Afin de valider la démarche adoptée, une simulation d’un accident grave de perte du débit du caloporteur non protégée de type ULOF a été réalisée
et comparée aux résultats d’une étude précédente.
Puis la simulation d’un accident grave de perte de
débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP
a été réalisée et interprétée. Enfin, le calcul de
l’énergie mécanique dégagée lors de l’accident
a été conduit et comparé à la charge maximale
admissible par la cuve.
EDF/R&D Clamart
Damien MILON
38
11h15-12h15
ETUDE DE L’ACCIDENT GRAVE D’UN RNR-NA - AMÉLIORATION
DE LA MODÉLISATION THERMOMÉCANIQUE DU CŒUR ET
INCIDENCE SUR LES RÉSULTATS D’ÉNERGIE MÉCANIQUE
DÉGAGÉE
Michel BEN
BELGACEM STREK
«Ce stage a pour objectif de modifier le logiciel
SIMMER, logiciel de calcul de transitoire dans le
cas d’un accident grave.La modification passe par
la prise en compte des dégradations thermomécaniques et neutroniques lors d’un vieillissement
de coeur. Le but final va être d’examiner les im-
pacts de ces correctifs sur un accident de coeur
CfV (coeur envisagé pour ASTRID) et sur l’énergie
dégagée.»
EDF R&D, Clamart
14h30-15h30
VALIDATION DE LA MÉTHODE DES IMPORTANCES
NEUTRONIQUES EN RÉGIME SOUS-CRITIQUE
Guillaume WROBEL
La surveillance des réacteurs nucléaires en régime
stationnaire ou transitoire à partir des informations
issues des détecteurs fait appel à des coefficients
de sensibilité pré-calculés en bureau d’études.
Pour les détecteurs situés à l’extérieur du cœur,
ces coefficients indiquent la contribution de
chaque volume élémentaire (niveau assemblage
ou crayon) du combustible à la réponse d’un détecteur. L’ensemble des coefficients correspondant à
un détecteur donné et une configuration du cœur
est appelé «fonction d’importance».
A l’aide des fonctions d’importance, il est possible
de caractériser une variation du flux en mode critique à partir des détecteurs à l’extérieur du cœur
ou de préparer le démarrage des réacteurs afin
de s’assurer que les potentiels accidents seront
détectés à temps. Les fonctions d’importance utilisées pour le régime critique dépendent notamment de la position géographique des détecteurs,
du type de capture dans le détecteur et de la densité d’eau. L’objectif est d’indiquer l’incertitude
associée à la méthode des fonctions d’importance
en régime critique et de définir quelles fonctions
d’importance il faut appliquer en régime sous-critique, où les conditions thermohydrauliques sont
très différentes.
Areva/NP DIP, La Défense
15h30-16h30
IDENTIFICATION DE SOLUTIONS MATÉRIAUX DANS LE CADRE DU
DÉVELOPPEMENT D’UN PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DE DÉCHETS
ALPHA
Romain BIZET
Le sujet du stage s’intègre dans le cadre du
développement d’un procédé thermique pour le
traitement des déchets alpha issus du traitement
du combustible. Le procédé consiste à traiter ces
déchets mixtes dans un «CAN» multicouches qui
sert également d’enceinte pour le confinement.
L’objet du stage consiste à identifier des solutions
matériaux pour les deux couches internes du CAN :
un creuset réfractaire devant accueillir du verre et
des métaux fondus, et une couche isolante souple
vouée à absorber les variations de volume des différentes enceintes ainsi qu’à protéger la paroi inox
extérieure du CAN.
Le stage se déroule dans une équipe de chargés
d’affaires spécialisés dans les procédés de vitrification des déchets. Le contenu du stage implique
donc de nombreux éléments de gestion de projet,
tels que l’élaboration de cahiers des charges à
destination des fournisseurs ou de dossiers de
qualification simplifiés.
Areva NC - BU Recyclage - La Défense
39
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY
8h30-9h30
CONSOLIDATION D’UNE OPTION DE SÛRETÉ POUR LES
RÉACTEURS À EAU PRESSURISÉE : ÉTUDE DE L’INJECTION
DIRECTE EN CUVE (DVI) EN SITUATION ACCIDENTELLE
Le système d’injection de sécurité (RIS) a pour
fonction principale de fournir du réfrigérant au
cœur du réacteur en cas d’accident de type APRP
(Accident de Perte de Réfrigération Primaire). Actuellement le RIS injecte l’eau en amont du cœur,
dans les branches froides. L’objectif du stage est
de participer à l’analyse de la solution innovante
d’injection directe en cuve (ou DVI pour Direct
Vessel Injection). En cas de situation accidentelle,
le système RIS n’injecterait plus l’eau dans les
branches froides mais directement en cuve dans
le haut de l’espace annulaire pour optimiser les
ressources en réfrigérant et les pompes. Des
simulations doivent être menées pour démontrer
l’intérêt et la sûreté de cette solution à l’Autorité
de Sûreté Nucléaire (ASN) et plus particulièrement
la tenue de la cuve, 2ème barrière de sécurité et
seul élément irremplaçable de la centrale.
L’objectif du stage est donc de faire certaines de
ces simulations CFD (Computational Fluid Dynamics) grâce au code de calcul développé par EDF
Code_Saturne couplé à SYRTHES sur les modèles
4 boucles en étudiant particulièrement le problème du choc froid. En effet ce phénomène a
été reconnu comme étant le plus pénalisant pour
l’intégrité de la cuve. En injectant de l’eau froide
(environ 7°C) dans une cuve à environ 300°C il peut
se former d’importants gradients de température et
ainsi des contraintes importantes dues à un refroidissement local très fort. La cuve est d’autant plus
sensible à ce phénomène qu’elle a été fragilisée
par l’irradiation.
Afin de prendre en main les outils et de répondre à
un besoin du groupe, la première partie du stage a
été consacrée à l’étude d’un cas test pour pouvoir
comparer l’influence de différents modèles de turbulence implémentés dans Code_Saturne sur les
échanges thermiques en paroi d’un canal traversé
par un écoulement instationnaire.
Thomas PLAGNARD
EDF, Chatou
9h30-10h30
VALIDATION DE LA PARTIE CINÉTIQUE NEUTRONIQUE DU CODE
DE CALCUL COCAGNE ISSU DE LA CHAINE ANDROMEDE
L’objectif de ce stage est de participer à la validation de la partie cinétique neutronique du code de
calcul COCAGNE issu de la chaine ANDROMEDE,
en vérifiant la concordance de ses résultats avec
ceux du code de calcul COCCINELLE issu de la
chaine CASSIOPEE.
Appliqués au cas test d’une situation d’éjection de
grappe en réacteur à eau pressurisée, trois calculs
de cinétique neutronique doivent être menés de
front : un premier calcul COCCINELLE exploitant
les données issues de la bibliothèque de données
de première génération GABv1, un deuxième calcul
COCAGNE exploitant lui aussi les données issues
de la bibliothèque de première génération GABv1,
et un troisième calcul COCAGNE exploitant les
données issues de la bibliothèque de deuxième
génération DKLib.
La comparaison de ces trois calculs, simulant la
même modélisation, a pour but de finaliser et valider la structure du code COCAGNE qui remplacera
à terme le code COCCINELLE.
EDF R&D, Clamart
Bastien RINAUDO
40
10h30-11h30
COMPARAISON DE MODÈLES DE THERMIQUE ET DE GÉOMÉTRIE
DU CORIUM EN CUVE EN ACCIDENT GRAVE DES RÉACTEURS À
EAU PRESSURISÉE
Sulivan MAKHOUL
Dans le cadre de recherches long terme pour
l’après EPR, EDF poursuit la comparaison des
modèles et codes décrivant les Accidents Graves
avec Fusion du Coeur des Réacteurs à Eau Pressurisée. Ce stage porte sur la comparaison de trois
codes scénario d’Accidents Graves : le code MAAP
(Modular Accident Analysis Program), developpé
par Fauske&Associates et très utilisé dans l’industrie nucléaire au plan international, le code ASTEC
(Accident Source Term Evaluation Code), co-developpé par l’IRSN et GRS et lui aussi largement diffusé dans le monde, et la plate-forme probabiliste
PROCOR du CEA.
Lors d’un Accident Grave de refroidissement,
la défaillance des systèmes de sûreté d’appoint
en eau peut conduire à un découvrement partiel
ou total du coeur, et à son échauffement puis sa
fusion. Les matériaux fondus (le corium) peuvent
se relocaliser en fond de cuve et induire sa rupture par chargement thermo-mécanique. Le but du
stage est d’étudier plus en détail les modèles (et
modules logiciels) de comportement géométrique
et thermique du corium en fond de cuve dans les
conditions qui pourront conduire au percement.
Pour les codes MAAP et PROCOR, il s’agit du
modèle TTNB multicouches développé par EDF
et le CEA, et pour le code ASTEC, on s’intéresse
au module ICARE dédié à la thermohydraulique
en cuve. L’étude est importante car pour un même
réacteur, selon les hypothèses de physico-chimie
des bains de corium et de modélisation thermique,
la probabilité de percement de la cuve varie, ce
qui a une forte incidence sur les conséquences de
l’accident.
Des comparaisons à la fois analytiques et s’appuyant sur la comparaison de résultats issus de
cas-tests pertinents doivent permettre de mettre
en évidence et d’illustrer les différences de modélisation au sein des trois codes des différents phénomènes thermiques (tels que l’échauffement et
la fusion de la paroi de cuve) et thermochimiques
(notamment la stratification du corium en couches
oxyde et métallique) intervenant en fond de cuve.
EDF R&D, Clamart
11h30-12h30
SIMULATION DE L’INTERACTION ENTRE LES IONS ET LES ONDES
DE FRÉQUENCE CYCLOTRONIQUE IONIQUE DANS LES PLASMAS
DE FUSION
Théo MATHURIN
Dans un plasma confiné magnétiquement, des
températures de l’ordre de plusieurs centaines de
millions de degrés sont requises afin d’obtenir des
réactions de fusion. Pour y parvenir, différentes
méthodes de chauffage du plasma sont mises en
œuvre ou envisagées dans les tokamaks actuels
et futurs. L’une d’elle consiste à faire entrer les
particules en résonance avec des ondes électromagnétiques le long de leur trajectoire, afin de les
accélérer. Selon la fréquence, ce chauffage peut
être effectué majoritairement sur les électrons
ou les ions. Dans ce dernier cas on parle principalement des ondes de Fréquence Cyclotronique
Ionique (FCI), dont la fréquence est située entre
40 et 55 MHz.
Cette interaction onde-particule engendre alors
une modification de la fonction de distribution des
ions en présence, elle-même altérant le champ
électrique de l’onde, qu’il sera donc nécessaire
de recalculer. Une modélisation correcte du phénomène de chauffage du plasma nécessite une
approche auto-cohérente. Pour cela, le code «Fokker-Planck» SPOT simulant les orbites des ions de
manière individuelle (méthode Monte-Carlo), peut
être couplé à un code «full-wave» comme EVE,
qui calcule le champ électrique de l’onde en tout
point de l’espace. Des appels d’un code par l’autre
peuvent être effectués à chaque pas de temps. Le
travail a consisté à préparer ce couplage, en intégrant le module RFOF à SPOT. Ce module est en
fait un opérateur qui permet d’appliquer les «kicks»
d’énergie aux particules entrant en résonance avec
une onde dont les caractéristiques pourront être
fournies à RFOF par EVE, par exemple
CEA, Cadarache
41
GÉOSCIENCES
L’
activité humaine induit des effets
sur les milieux naturels qu’il n’est
plus acceptable d’ignorer, au vu
de leurs conséquences potentielles
pour les générations futures (dégradation
de la qualité des eaux, des sols, des
écosystèmes, changement climatique et
risques naturels induits, …). Ces dernières années, l’inquiétude a resurgi sur
notre capacité à garantir de façon pérenne
l’approvisionnement de l’humanité en
toutes sortes de matières premières minérales (eau et ressources énergétiques
principalement, mais aussi géométraux
et minerais divers), indispensables à tout
développement économique.
La nécessaire prise en compte des interactions entre activité humaine et systèmes
naturels pose ainsi non seulement des problèmes politiques, sociaux, économiques
et juridiques, mais aussi scientifiques.
Les systèmes qui forment notre environnement et les phénomènes qui régissent
leur dynamique sont en effet complexes
et, malgré des progrès remarquables ces
dernières décennies, ils restent encore
insuffisamment connus et compris.
Dans ce contexte, l’option Géosciences se
fixe pour objectif premier de donner à ses
élèves, déjà fort coutumiers des sciences
”dures“, une expérience personnelle de la
pratique du terrain. Ils sont ainsi confrontés à des ”objets“ variés dans de nombreux secteurs d’applications (exploration/production pétrolière, gestion de la
ressource en eau, des déchets radioactifs
et autres, grands travaux, aménagement
du territoire, gîtes minéraux, …).
Les sujets d’option illustrent la grande
diversité des thématiques abordées,
depuis des études sur le terrain, des
expériences en laboratoire et jusqu’à des
modélisations pour mieux comprendre et
optimiser les processus. Cette année, trois
types de sujet sont développés : analyse
du substratum d’un bassin sédimentaire
pour l’évaluation de son potentiel pétrolier
et gazier, (2) modélisation du suivi environnemental d’une exploitation d’Uranium
et (3) fiabilité des réseaux d’adduction
d’eau.
Hervé Chauris et Pascal Podvin
42
GÉOSCIENCES
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L118
9h-10h
MODÉLISATION DE LA STRUCTURE LITHOSPHÉRIQUE DE LA
MARGE DE TANZANIE - IMPACT SUR LA THERMICITÉ
Jean BUSSON
La côte Est de l’Afrique est devenue depuis 2009
une zone importante de l’exploration pétrolière
et surtout gazière, avec des découvertes importantes au large du Mozambique et de la Tanzanie.
En octobre 2013 le gouvernement Tanzanien a
lancé un processus d’acquisition de licences pour
plusieurs blocs situés dans l’offshore profond.
L’évaluation du potentiel de ces blocs pour Mai
2014 a été confiée à l’équipe PN – Afrique de l’Est
(Projets Nouveaux) qui a cherché à établir une
modélisation 3D du bassin et des systèmes pétroliers, en utilisant le logiciel Temis OpenFlow, en
collaboration avec l’équipe PN – Evaluation Pétrolière. L’information cruciale de l’histoire de la
thermicité est obtenue en construisant un modèle
d’évolution lithosphérique. La marge de Tanzanie
est apparue lors de la séparation de Madagas-
car de l’Afrique, entre le Malm et l’Aptien dans
un contexte géodynamique complexe et encore
ouvert à discussion. Après la construction géométrique du modèle de bassin à partir des données
sismiques et de puits, l’objectif du stage a été de
tester différents modèles 2D et 3D d’une marge
de type non-volcanique et des scénarios géodynamiques d’exhumation et de serpentinisation du
manteau supérieur, en évaluant les implications
pour la thermicité du bassin et en comparant
avec les résultats d’inversions gravimétrique et
magnétique régionales. Outre l’impact opérationnel de cette étude pour l’évaluation.
Total E&P
10h-11h
MODÉLISATION DE LA GÉOCHIMIE DES EAUX SOUTERRAINES
APRÈS UN TEST D’EXPLOITATION PAR LIXIVIATION ACIDE SUR LE
GISEMENT URANIFÈRE D’UMNIT (MONGOLIE)
Léa LÉVY
La lixiviation par voie acide consiste à dissoudre
les minéraux uranifères en injectant une solution
d’acide sulfurique puis à pomper la solution minéralisée afin de séparer et concentrer le minéral.
Cette méthode non conventionnelle présente plusieurs avantages en termes de coûts, d’impact
environnemental et de risques radiologiques.
Cependant, la propagation du panache acide
dans l’aquifère-hôte provoque des externalités
indésirables telles que la migration d’Uranium, de
Radium et de toxiques chimiques dissous. C’est
pourquoi il est primordial de s’assurer qu’à terme,
la géochimie de l’aquifère sera réhabilitée.
L’objectif du stage est donc de modéliser en
transport réactif (logiciel Hytec) le potentiel de
l’aquifère à se réhabiliter naturellement (par des
phénomènes de sorption, de précipitation, ou
de dilution entre autres) afin de conclure sur la
nécessité ou non de réhabiliter par pompage et
traitement des eaux. Il comprend trois étapes :
(1) établir la géochimie initiale de l’aquifère pour
fixer une qualité cible ; (2) caler les modèles hydrodynamiques et géochimiques sur les données
expérimentales et (3) simuler la géochimie de
l’aquifère sur une échelle plus grande que celle
du test d’exploitation (en temps et en espace)
pour infirmer ou confirmer l’hypothèse d’atténuation naturelle de la pollution. Le calage des
modèles s’effectue en comparant les résultats
des simulations aux données de terrain, d’abord
sans dimension (comparaison de la géochimie
initiale mesurée et induite par les minéraux
supposés en équilibre avec l’eau), puis sur une
dimension verticale, et enfin en 3D à l’échelle du
test d’exploitation.
AREVA, MINES ParisTech
43
11h-12h
DÉTECTION ET CARACTÉRISATION D’ANOMALIE DE FONCTIONNEMENT DANS LE RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE
A l’heure actuelle, la surveillance et la recherche
systématique de fuites dans les réseaux de distribution d’eau potable demandent le déploiement
de moyens importants et coûteux. Il en résulte que
de nombreuses fuites demeurent longtemps non
détectées, ce qui cause en France la perte de plus
de 20% de la production d’eau potable.
SAFEGE développe le logiciel PICCOLO, un outil
de modélisation physique des réseaux de distribution d’eau potable qui simule les écoulements
stationnaires dans les conduites. La comparaison
des résultats de la modélisation avec les mesures
en continu prises sur le terrain permet de mettre
en évidence les anomalies de fonctionnement qui
peuvent apparaitre sur le réseau de distribution :
fuites mais aussi fermetures de vannes. Grâce à
l’identification et la localisation de ces événements
dans le modèle numérique, les opérations de maintenance sur le réseau peuvent être menées plus
rapidement.
L’objectif du stage est de développer le module de
résolution du problème inverse de PICCOLO afin de
détecter ces anomalies : ce module ajuste les valeurs de différents paramètres, comme la consommation en chaque nœud du réseau, de manière à
minimiser l’écart entre les mesures et les résultats
de la modélisation. Cet ajustement peut ou non
traduire une anomalie notable. Les premiers tests
ont été concluants pour la localisation de fuites. Il
s’agit dans un deuxième temps de mettre en évidence les indicateurs qui permettront d’étendre la
méthode à la détection de vannes fermées..
SAFEGE
Anne PIÉMONT
45
GÉOSTATISTIQUE
L
a pratique de la Géostatistique
est, d’abord, une occasion de
rencontres: rencontres entre des
champs d’application variés et parfois inattendus, entre des problématiques
sans cesse renouvelées, et également
une confrontation entre des objectifs et
contraintes purement techniques d’une
part et les exigences sociales, économiques, environnementales d’un monde
complexe d’autre part. Autrement dit, tout
en étant fiers de ce que le néologisme
“géostatistique” jadis forgé à l’École des
mines ait trouvé droit de cité dans le Petit
Larousse, il est satisfaisant d’observer,
au fil des ans, que l’immuable définition
qu’en donne le dictionnaire s’éloigne de
plus en plus de la réalité, et que notre
discipline trouve à s’exprimer bien au-delà
de la simple estimation des gisements
miniers. De fait, dans tout domaine où des
jeux de données numériques présentent
une organisation spatiale ou temporelle,
la Géostatistique a les outils pour apporter
un éclairage original, à la fois constructif
et sans concession. Il semble que cet
aspect transversal et non-conformiste de
la Géostatistique constitue désormais son
caractère dominant au regard des optionnaires, et nous ne manquerons pas dans le
futur de justifier cette appréciation. Ainsi,
chaque année, la diversité des vœux des
étudiants constitue une chance exceptionnelle de tester des méthodes nouvelles et
de parcourir des domaines nouveaux, et
la garantie d’insuffler un surplus de dynamisme à l’équipe encadrante. Mais la mise
en œuvre d’une Géostatistique de qualité
exige en permanence d’assurer un équilibre, parfois délicat, entre des exigences
souvent contradictoires: garantir une rigueur théorique indispensable à la fiabi-
lité des résultats tout en conservant un
point de vue pragmatique et réaliste afin
que les conclusions abstraites trouvent
à s’appliquer sur le terrain. Sans oublier
une indispensable déontologie, dans des
domaines où
souvent les contraintes
économiques ou environnementales soumettent le géostatisticien à des pressions
qui ne relèvent plus de la science ou de la
technique...
Ouverture et équilibre: c’est dans cet
esprit que nous avons continué à proposer
à la promotion 2011 un voyage de deux
semaines en Guyane où, dans le contexte
inhabituel et parfois tourmenté d’un DOM,
les visites à des laboratoires, à des industriels et à des organismes institutionnels
ont permis tout à la fois d’élargir l’horizon
des optionnaires et de susciter un échange
ouvert et fructueux avec nos interlocuteurs. Partie intégrante de la scolarité,
la mission en Guyane constitue pour les
optionnaires la phase d’initiation à la
réalité du terrain.
Enfin, le souci d’ouverture s’est à nouveau
exprimé au niveau des sujets de l’option.
Outre la variété des champs d’application,
une multiplicité de méthodes statistiques
est employée. Nous avons ici l’illustration
que notre démarche méthodologique peut
trouver à s’appliquer dans de multiples
domaines et cela souligne le caractère
généraliste de l’option Géostatistique et
Probabilités Appliquées, tant en ce qui
concerne les champs applications abordés
que les méthodes mathématiques mises
en jeu.
Hans Wackernagel
46
GÉOSTATISTIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L213
8h30-9h30
CONSTRUCTION DE MODÈLES D’ANALYSE ET DE TARIFICATION
POUR L’ASSURANCE PARAMÉTRIQUE
Public restreint
Zijun SHEN
La gestion du risque météorologique est devenue
de nos jours un véritable enjeu, aussi important à
l’échelle d’une entreprise qu’à l’échelle d’un pays.
Les clients sont depuis longtemps conscients de
l’effet négatif de catastrophes naturelles comme
les tempêtes et les cyclones. Mais parfois une
anomalie météorologique suffit pour avoir un
impact négatif conséquent sur les revenus d’une
entreprise, voire d’un pays. Axa Corporate Solutions propose donc des couvertures d’assurance
sur ces risques météorologiques. Ce type d’offre
d’assurance est appelé ”assurance paramétrique“, puisque l’indemnité de contrat est basée
sur des index prédéfinis, tels que la température
et les précipitations, alors qu’en assurance classique l’indemnité se base sur l’évaluation d’un
dommage qui a eu lieu.
Le but de ce stage est de structurer ces offres
et de proposer deux types de modèles d’analyse
et de tarification. Le premier modèle utilise des
données de station météo, et propose des couvertures pour des entreprises. Le second correspond à des partenariats public-privé, et utilise
des données de satellite, qui permet de couvrir
essentiellement le secteur agricole, à l’échelle
d’une région ou d’un pays.
AXA Corporate Solutions, Paris
9h30-10h30
CONSTRUCTION D’UN MODÈLE CATASTROPHE INTERNE POUR
L’ÉVALUATION DU RISQUE DE TEMPÊTE EN EUROPE
Haitham NASRI
Le Group Risk Management (GRM) AXA rassemble des équipes pluridisciplinaires composées d’actuaires, d’ingénieurs et de financiers.
Ses principales missions s’articulent autour de
l’analyse, de la modélisation et de l’agrégation
des risques du Groupe (capital économique et
émergence de valeur économique), de la définition des processus permettant de limiter les
risques pris (cumul d’actifs, longévité, catastrophe naturelle…) et de l’optimisation des couvertures du Groupe (réassurance, titrisation, …)
Au sein du GRM, l’équipe de gestion du risque
de catastrophes naturelles est en charge de
l’évaluation de l’exposition aux catastrophes
naturelles du groupe AXA et du soutien aux entités du groupe pour les problématiques liées aux
catastrophes naturelles (tarification, évaluation
du risque associé aux CAT-Bonds, impact du changement climatique,…).
Dans le cadre de l’évaluation de l’exposition du
portefeuille AXA aux catastrophes naturelles, le
stage a pour objectif la modélisation du risque
typhon en Asie. Après une revue des données
disponibles (données et modèles climatiques),
les méthodologies existantes et les événements
historique ont été analysés pour aboutir à la
construction d’un catalogue stochastique d’évènements. Le modèle résultant est testé sur des
éléments du portefeuille AXA.
Gie AXA, Paris
47
10h30-11h30
QUANTIFIER L’IMPACT ET LA VARIABILITÉ DES SIMULATIONS
STOCHASTIQUES SUR LA VOLUMÉTRIE
Les simulations stochastiques sont utilisées intensivement dans la modélisation géologique des
réservoirs, afin de mieux représenter les hétérogénéités. Cette représentation des hétérogénéités
est indispensable pour avoir une évaluation réaliste des hydrocarbures récupérables.
Cependant, à cause de leur variabilité intrinsèque,
les simulations stochastiques peuvent avoir un
impact sur la volumétrie : ainsi, deux modèles
géologiques construits avec les mêmes données
d’entrée, une fois simulés peuvent donner des
volumes d’hydrocarbure différents c’est ce que l’on
appellera la non-ergodicité. Cette non-ergodicité
doit être estimée, car c’est l’une des composantes
de l’incertitude globale du gisement étudié.
L’objectif du stage est d’identifier parmi toutes les
données du modèle et les paramètres de simulations, les principaux facteurs contribuant à la nonergodicité, et d’en quantifier l’impact respectif. On
s’intéressera dans un premier temps au cas simple
d’un réservoir constitué de deux faciès.
Antoine THOMAS
Total, Paris
11h30-12h30
PARAMÉTRISATION DES ONDELETTES DANS UN MODÈLE
D’HISTORY MATCHING PAR FILTRE DE KALMAN D’ENSEMBLE
L’history matching est un type de problème inverse
dont le but est d’estimer des variables à travers
le comportement du réservoir. L’EnKF (Ensemble
Based Kalman Filter) est une approche de MonteCarlo qui permet de mettre a jour continument le
modèle grâce aux observations et aux incertitudes
du modèle. Cette méthode peut traiter un très
grand nombre de paramètres quelque soit le type
des données d’observation.
L’utilisation de la transformée en ondelettes a été
proposée dans ce cadre. L’avantage recherché
repose a priori sur la capacité de la méthode de
décomposer le signal en fréquences sans perte
d’information. Les données seront ajoutées progressivement des basses aux hautes fréquences,
ce qui permettra de mettre en valeur le comportement linéaire des données puis de limiter le biais
introduit dans la résolution par la partie non-linéaire du problème.
Adrien CASSEGRAIN
Total GRC, Aberdeen, Écosse
14h-15h
CRITÈRE DE VALIDATION DE MODÈLES DE BANQUISE ARCTIQUE
PAR ANALYSE D’ANISOTROPIE
La banquise arctique jouant un rôle important dans
les prévisions climatiques, de nombreux modèles
de glace de mer sont développés pour décrire au
mieux les phénomènes pouvant influer sur le climat. La fracturation de la banquise, notamment,
a un rôle important dans les échanges thermiques
air-mer, il est donc intéressant d’avoir des modèles
capable d’en rendre compte fidèlement. Jusqu’à
peu, les modèles avaient une rhéologie visqueuse,
et étaient donc incapable de simuler des fractures. Cela n’a été possibles qu’avec des modèles
récents, plus complexes, qui ont adoptés une rhéologie élasto-fragile plus adaptée. Par ailleurs, des
données précises, acquises par satellite ou grâce
à des bouées dérivantes prises dans la glace, sont
désormais disponibles et permettent une confrontation de plus en plus fine des modèles à la réalité.
Le but de ce travail a été de mettre au point un critère de validation de ces modèles traduisant la justesse de la reproduction des fractures. Ce critère
consiste en une méthode d’analyse d’anisotropie à
différentes échelles (la fracturation intervient à différentes échelles). Cette méthode doit être adaptée pour être applicable sur différentes grandeurs
(épaisseur de glace, invariants mécaniques) aux
sortie de modèle aussi bien qu’au données réelles.
NERSC, Bergen, Norvège
Benjamin POILANE
48
15h-16h
SCORES ET EXTRÊME MULTIVARIÉS : ÉVALUER LES MODÈLES DE
PRÉVISIONS CLIMATIQUES
Raphaël de
FONDEVILLE
L’intérêt porté à l’évaluation de la qualité des
prévisions météorologiques a très sensiblement
augmenté ces dernières années en raison de la
sévérité des derniers évènements ayant frappé
l’Europe. En particulier, un des enjeux majeurs est
la capacité des modèles à prévoir ces épisodes.
Pour cela, il est nécessaire de pouvoir montrer
lesquelles sont les plus fiables dans de telles
situations. Il existe déjà de nombreux travaux
effectués sur ces méthodes dites de ”scoring“.
Toutefois, très peu s’intéressent aux queues de
distribution.
Le stage s’articule en deux parties. Il s’agit d’une
collaboration entre le Laboratoire des Sciences
du Climat (LSCE) et la Colorado State University (CSU) ayant pour premier objectif d’explorer
l’horizon des scores existants, en particulier le
Continuous Ranked Probability Score (CRPS), et
d’étudier leurs comportements au regard des
extrêmes. Ensuite, dans une deuxième partie, le
travail s’axe sur les possibilités d’introduire un
score multivarié ou au moins d’investiguer le cas
non-stationnaire.
LSCE, Saclay
Colorado State University, USA
16h-17h
ÉTUDE ASYMPTOTIQUE DE TESTS EN GRANDE DIMENSION À
L’AIDE DE MARTINGALES
Christine CUTTING
Comme souvent en statistique, une application
exacte — c’est-à-dire dans le cadre où n et p
sont fixés, p étant le nombre de variables et n
le nombre d’individus sur lesquels ces variables
sont mesurées— requiert une hypothèse de
(multi)normalité. Malheureusement, c’est une
hypothèse forte et on préfère le plus souvent
des procédures asymptotiques, obtenues généralement par l’application du théorème central
limite lorsque n tend vers l’infini, la dimension
p restant fixée.
Dans de nombreux jeux de données aujourd’hui,
p et n sont du même ordre grandeur ou p peut
même être beaucoup plus grand que n. Ceci a
motivé le développement, depuis le début des
années 2000, de procédures dites de grande
dimension, où n et p tendent tous les deux vers
l’infini. La plupart des travaux de la littérature sur
ce sujet à l’heure actuelle souffrent de deux limitations importantes : ils reposent souvent sur une
hypothèse de normalité ou ils font une hypothèse
sur la façon dont n et p tendent vers l’infini.
Ce projet de recherche entend proposer des procédures statistiques en grande dimension qui ne
souffrent pas de ces limitations, en adoptant des
procédures de type signe. Des résultats préliminaires ont montré que ces procédures peuvent
être appliquées de façon aussi pertinente que l’on
soit dans une situation où n est (beaucoup) plus
grand que p, du même ordre que p, ou (beaucoup)
plus petit que p. Ces résultats ne concernent que
le comportement des tests sous l’hypothèse
nulle. Il s’agira alors d’étudier les propriétés de
puissances asymptotiques de ces tests.
UPMC, Paris
17h-18h
APPRENTISSAGE STATISTIQUE ET MODÉLISATION DES
SYSTÈMES BIOLOGIQUES
Beyrem KHALFAOUI
Le projet est construit autour de l’analyse des facteurs génétiques de vulnérabilité à la Polyarthrite
rhumatoïde. Le but étant de développer un ensemble de prédicteurs moléculaires robustes qui
permettent de qualifier avec précision la réponse
des patients a la cytokine anti TNF (tumor necrosis factor) alpha dans la mesure où le traitement
est coûteux et non sans effets secondaires. Il y a
en effet un besoin croissant de détermination de
tels facteurs de par l’observation que la plupart
des maladies décrites cliniquement montrent une
grande variabilité dans la réaction des patients
ainsi que dans les thérapies alternatives possibles. Dans le cas de la Polyarthrite rhumatoïde,
l’anti TNF est un example typique d’un prototype
de telles thérapies, sachant qu’un grand nombre
d’études a précédemment exploré le domaine en
effectuant des analyses d’association pangénomiques.
University de Toronto, Canada
49
GESTION SCIENTIFIQUE
Equipe pédagogique :
Daniel Fixari, Sébastien Gand, Frédéric
Kletz, Lucie Noury, Frédérique Pallez,
Rébecca Pinheiro-Croisel, Claude Riveline,
enseignants-chercheurs à l’École
L
a gestion est un art tout d’exécution, et c’est pourquoi l’essentiel
des enseignements dispensés aux
élèves de l’option gestion scientifique a pour cadre leurs travaux de fin
d’études. Ces travaux portent sur des
questions que se posent des organisations
au sein desquelles les élèves mènent
leurs investigations tout au long de l’année scolaire. Ils sont attentivement suivis
par des chercheurs du Centre de gestion
scientifique, qui les rencontrent chaque
semaine. Il est demandé aux élèves, non
seulement une analyse approfondie, mais
aussi la mise en œuvre d’une réforme, fûtelle modeste, car en matière de gestion
la route peut être longue entre une idée
et son application, et il est souhaitable
que les élèves en fassent l’expérience dès
l’École.
L’épithète “scientifique” se justifie notamment par le fait que les élèves de l’option
apprennent avec soin les disciplines for-
malisées qui trouvent un usage en gestion
(calcul économique, recherche opérationnelle, théorie de la décision, etc.).
Mais c’est plutôt aux sciences naturelles
qu’aux sciences exactes que cette épithète fait référence, car le monde de la
gestion, en dépit de l’abondance de la
littérature, est encore mal connu, et il
est demandé aux élèves un effort soutenu d’observation, de dialogue avec les
acteurs du terrain, et de recul critique
devant les fortes impressions que ne
manque pas d’inspirer la fréquentation de
cet univers du commandement et du jugement. C’est sur ces derniers aspects que
porte l’effort principal du corps enseignant
Frédérique Pallez
50
GESTION
SCIENTIFIQUE
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109
9h30-10h30
OUTILLER POUR MESURER LA PERCEPTION DE LA QUALITÉ DES
SERVICES SUPPORTS DANS UN GRAND GROUPE
Arthur LOIRET
Safran est un grand groupe industriel français, né
de la fusion en 2005 de Sagem et Snecma, leader
mondial dans les activités de conception et de
production de moteurs d’avion, d’hélicoptères et
de fusées, d’équipements aéronautiques, de défense et de sécurité. Il compte aujourd’hui plus de
62 000 salariés, dans une cinquantaine de pays.
En 2009, le PDG du groupe a décidé la création
de Centres de Services Partagés (CSP), destinés
à regrouper et centraliser une partie des services supports aux opérationnels (paye, achats
hors production, recrutement, etc.), initialement
dispersés dans les filiales. Cette réorganisation a profondément modifié les relations entre
le groupe et ses filiales, qui sont devenues
”clientes“ des CSP.
Dans ce contexte, l’élève a cherché à doter les
CSP d’outils de mesure de la qualité de service
perçue par les ”clients“, de repérage des axes de
progrès et de suivi des évolutions.
L’étude s’appuie sur l’analyse des attentes des
différents acteurs impliqués et vise à concevoir une méthodologie commune permettant
de construire un outil adapté à la spécificité de
chaque fonction support. Il a fallu pour cela tenir
compte de l’équilibre existant entre les attentes
opérationnelles diverses des ”clients“ et la politique générale d’harmonisation du groupe, mais
aussi trouver un juste milieu entre la finesse des
axes de mesure et la nécessité de disposer d’outils suffisamment simples et partagés par tous.
Safran
10h30-11h30
LE PROCESSUS DE CRÉATION DES BONS À TIRER CHEZ URGO.
COMMENT AMÉLIORER UN PROCESSUS MULTIACTEURS PEU
VALORISÉ ?
Stéphanie BOUVIER
Laboratoires Urgo, ETI créée en 1890, appartient
désormais au groupe VivaSanté. L’entreprise
propose à la fois des solutions pour les maux du
quotidien et des produits de haute technologie
en cicatrisation.
A chaque création ou modification d’emballage,
-pour un produit nouveau ou modifié-, un Bon à Tirer est créé, destiné à fournir à l’imprimeur le graphisme et les couleurs exactes. Sa réalisation fait
intervenir de nombreux acteurs de l’entreprise car
des enjeux variés, marketing et réglementaires
notamment, y sont liés. Or ce processus, complexe et non séquentiel, est problématique depuis
plusieurs années chez Urgo, en raison de délais
jugés excessifs, qui peuvent retarder la mise sur
le marché des produits.
En s’appuyant à la fois sur des entretiens et des
analyses quantitatives, l’élève a d’abord cherché
à comprendre et objectiver les dysfonctionnements du processus et leurs conséquences, paradoxalement mal connus. Puis elle a travaillé à
proposer des solutions d’amélioration, portant à
la fois sur l’outil informatique en usage, mais également sur le processus lui-même, au sein duquel
certaines lacunes de coordination peuvent être
sources de retards. Il est apparu, in fine, qu’un
des enjeux-clés était de valoriser l’investissement
et la coopération d’acteurs peu motivés par une
tâche jugée accessoire par rapport à leur cœur
de métier.
En filigrane, cette étude a été l’occasion pour
l’élève d’analyser les modalités de fonctionnement d’un service de conseil interne à un groupe
Viva Santé (service Viva Consulting)
51
11h30-12h30
LES DIFFICULTÉS DE PILOTAGE DES COOPÉRATIONS ENTRE
HÔPITAUX : QUELLE AIDE DES OUTILS DE LA FHF ?
Dans un contexte de pression liée aux restrictions
budgétaires et à l’introduction d’un mode de financement incitatif, la tarification à l’activité, les
hôpitaux sont de plus en plus poussés à mettre
en place des coopérations avec d’autres établissements. Ces coopérations peuvent prendre la
forme d’un recrutement partagé de médecins
ou d’une mise à disposition d’équipements techniques. Elles ont pour objectif de répartir les coûts
entre hôpitaux et de mieux structurer la filière de
soin dans un territoire.
Les directions des centres hospitaliers avec lesquels les élèves ont travaillé, à Aix-en-Provence
et en Ile-de-France, sont très demandeuses d’outils de gestion pour les aider à mettre en place et
à suivre de telles coopérations stratégiques. Ces
outils pourraient notamment permettre de repérer
des spécialités ou des territoires pour lesquels
des gains de ”parts de marché“ seraient envisageables. De plus, ils permettraient d’évaluer le
succès des stratégies déjà mises en place.
La Fédération Hospitalière de France (FHF) met à
disposition de ses adhérents, les centres hospitaliers publics, la Banque de Données Hospitalières
de France (BDHF), dont un des buts est justement
de permettre aux établissements de mieux se situer par rapport aux besoins de la population sur
un territoire donné et à ses concurrents. Le travail
a mis en évidence, à partir de rencontres avec
plusieurs acteurs hospitaliers, les difficultés à la
fois dans l’utilisation de la banque de données
et dans la définition d’une stratégie de coopération par les établissements. Mais il a visé aussi
à comprendre en quoi cet outil jusque-là très peu
utilisé pouvait être, par de légers aménagements,
un support utile dans le développement de coopérations stratégiques inter-établissements.
Fédération Hospitalière de France
Léo CAZIN
Helen MICHEAUX
53
INGÉNIERIE DE LA
CONCEPTION
Equipe pédagogique :
P. Le Masson, B. Weil (Responsables),
A. Hatchuel (Professeur associé),
B. Segrestin, F. Aggeri M. Agogué, M. Cassotti, C. Dalmasso, S. Hooge, O. Kokshagina, A. Kazakçi, K. Levillain,
M. Nakhla, (Chercheurs associés).
R
épondant aux besoins croissants
d’une économie fondée sur la création de produits et de services,
l’option Ingénierie de la Conception
forme aux méthodes de la conception
industrielle et prépare à la gestion de
projets innovants en entreprise.
Les enseignements s’appuient sur les
progrès importants des recherches en
conception et des pratiques industrielles.
Le renouveau des théories de la conception offre les moyens de conduire de
façon rigoureuse des raisonnements créatifs, adaptés aux enjeux contemporains
de l’innovation intensive. Ces théories
permettent de développer de nouvelles
méthodes et de nouvelles formes d’organisation de la conception innovante (projet
innovant, plates-formes de conception,
conception par les usages,...).
L’option présente les bases scientifiques
de ces démarches et mobilise une
pédagogie active (ateliers de conception, missions en entreprise, initiation
au design...) permettant d’assimiler ces
notions dans des contextes industriels
variés. Les élèves acquièrent ainsi une
meilleure appréhension des métiers et des
stratégies du développement industriel.
En troisième année, ils consolident ces
acquis par un travail en entreprise où
ils participent à des développements de
produits ou de services en contribuant à
améliorer les méthodes de conception et
de gestion de ces projets.
Pascal Le Masson et Benoît Weil
54
INGÉNIERIE
DE LA CONCEPTION
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L224
9h30-10h30
DÉVELOPPEMENT ET USAGES D’OUTILS D’OPEN INNOVATION
POUR LA CONCEPTION INNOVANTE
Florent BORIES
Le terme d’Open Innovation renvoie aujourd’hui
aux pratiques et aux enjeux de partage de
connaissances et de ressources entre entreprises et/ou universitaires dans un effort commun d’innovation. Cependant les responsables de
recherche et d’innovation se retrouvent souvent
désemparés pour appliquer de tels principes,
notamment dans les situations de conception
innovante.
Dans ce contexte, la jeune entreprise ideXlab
propose un outil original : une plateforme web
permettant l’identification des connaissances
techniques pertinentes et la mise en relation avec
les experts du domaine. Elle s’interroge sur les
usages et les développements possibles de cet
outil pour des situations de conception innovante.
L’étudiant a analysé la logique de l’outil ideXlab
et l’a expérimentée dans des cas d’innovation
avec des partenaires d’ideXlab (Nexans et la
SNCF). Son travail met en évidence une complémentarité forte entre des raisonnements
de conception innovante (menés avec l’aide de
la théorie C-K) et l’outil ideXlab utilisé pour sa
puissance d’exploration et de mise en ordre des
connaissances techniques les plus actives. Il a
contribué à développer une offre enrichie pour
ideXlab, offre qu’il a prototypée et testée avec
des clients industriels.
ideXlab, Paris
10h30-11h30
OUTIL D’INNOVATION POUR UN MÉTA-PROJET : LE RÉFÉRENTIEL
DES GARES DU GRAND PARIS
Clémence BOREZEE
Guillaume GENERO
Le Grand Paris Express est un projet stratégique
de transport et d’aménagement à l’échelle de
l’Île de France, visant à relier les territoires de la
région et faciliter la vie quotidienne des Franciliens. D’ici à l’horizon 2030, il s’agit en particulier
de concevoir et de construire 72 nouvelles gares,
répondant simultanément aux enjeux économiques et urbanistiques de la région.
Pour la Société du Grand Paris (SGP), en charge
de l’élaboration du schéma d’ensemble et des
projets d’infrastructures de transport public du
Grand Paris, l’ampleur du projet et les différences
de temporalité en jeu appellent de nouvelles
méthodes de conception. L’étude a porté sur le
pilotage de la conception décentralisée des 72
gares et sur les moyens d’assurer la convergence
des projets tout en favorisant l’innovation.
Les élèves ont d’abord étudié le «Référentiel des
gares» développé par l’Unité Gares pour donner
les grandes orientations et systématiser une
partie de la conception des gares. Ils ont mis en
évidence certains mécanismes susceptibles de
réduire les potentiels d’innovation du projet et ils
ont proposé le principe de «réserves de conception» en l’expérimentant sur des concepts particuliers tels que le «raccourcissements psychologiques» des temps de transport. Ce principe ouvre
des perspectives nouvelles dans la coordination
amont de méta-projets.
Société du Grand Paris, Saint-Denis
55
11h30-12h30
COCKPIT LOW COST ET NOUVEAUX OUTILS D’ANALYSE DE LA
VALEUR ET DE LA CERTIFICATION
L’Innovation Hub de la division Avionique de Thales
a proposé ces dernières années des concepts d’innovation en rupture sur le cockpit, distingués par
plusieurs prix prestigieux. Il souhaite aujourd’hui
explorer d’autres domaines d’innovation. En particulier quelles sont les perspectives d’innovation
ouvertes par le ”low cost“ ?
Pour traiter cette question les étudiants ont
d’abord construit une exploration du concept de
Cockpit à coût minimal et valeur maximale. Ils ont
pu préciser les voies explorées par Thales et par
ses concurrents. Ils ont en particulier identifié deux
limites au domaine exploré : les contraintes de certification et les outils d’évaluation économique de
la valeur et des coûts. Jusque là, la certification
et le bilan économique apparaissaient comme des
critères d’évaluation et intervenaient comme des
contraintes dans les raisonnement conduits dans
l’entreprise et non comme des espaces de conception et d’innovation.
Les étudiants ont alors conduit des raisonnements
de conception innovante sur ces deux dimensions
qui ouvrent des perspectives très novatrices et
qui suggèrent que la certification et l’économique
(coûts, valeur, business models) pourraient être
deux nouveaux espaces de conception innovante
pour l’Innovation Hub. Ils ont proposé des premières pistes pour des outils de prototypage et
des démarches adaptés.
Thalès Avionics innovation Hub Le Haillan
Geoffroy FRICKER
Yahya MOULDI
57
INNOVATION ET
ENTREPRENEURIAT
L’
option Innovation et entrepreneuriat
est une option de management. Elle
prépare les élèves à la création d’activités économiques basées sur des innovations. Ces activités peuvent donner lieu à la
création de nouvelles entreprises ou de nouvelles entités au sein de groupes existants
(intrapreneuriat).
L’option apporte aux élèves des compétences (identifier, créer et saisir des opportunités, gérer l’incertitude, communiquer,
constituer et diriger une équipe…) et des
connaissances (interaction avec les utilisateurs, finance entrepreneuriale,
management de l’innovation, business
models, propriété intellectuelle…) qui permettent d’affronter les situations entrepreneuriales que les ingénieurs rencontreront
de plus en plus souvent quel que soit le secteur dans lequel ils évolueront et la fonction
qu’ils occuperont.
Le programme comporte cinq types d’activité :
- des modules d’enseignements pratiques
sur l’innovation, l’entrepreneuriat, le marketing, le droit et la finance avec une
introduction à l’effectuation, au design
thinking, à l’innovation Jugaad, au prototypage, à la programmation Web.
- des rencontres et des ateliers avec des
créateurs d’entreprises, des investisseurs,
des designers… sur le processus de création de start-up, les business models innovants, l’entrepreneuriat social, l’entrepreneuriat et la grande entreprise.
- une mission d’étude d’un écosystème
entrepreneurial (2012, Londres ; 2013,
New York ; 2014, Shanghaï).
- un projet de ”création de start-up“ : en
petits groupes, parallèlement aux modules
d’enseignement et aux ateliers et non pas
après, les élèves développent pendant
4 mois leur propre projet. Ils doivent
construire une proposition de valeur pour
un marché cible potentiel, interagir avec
leurs utilisateurs et partenaires, com-
prendre leur environnement concurrentiel,
définir leurs ressources et activités clés,
mettre au point un modèle de revenu…
Des mentors les aident à accélérer leurs
projets qui sont ensuite présentés devant
un réel comité d’investissement.
- en fin de troisième année, les élèves
mènent pendant 3 à 9 mois un travail
pratique qui porte sur une situation entrepreneuriale réelle dans une start-up, un
grand groupe ou une société de capitalrisque. Certains choisissent de poursuivre
leur projet ”création de start-up“ et de le
transformer en une réelle entreprise.
Les pages qui suivent présentent les sujets
sur lesquels ils ont travaillé en fin de leur
3e année.
Philippe Mustar,
Professeur à MINES ParisTech,
Responsable de l’option Innovation
et Entrepreneuriat
58
INNOVATION ET
ENTREPRENEURIAT
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L213
14h-15h
DE L’IDÉATION À LA COMMERCIALISATION D’UNE OFFRE
INNOVANTE DANS LE DOMAINE DES SMARTCITY
Morgane KERDONCUFF
Cofely Ineo, Groupe GDF SUEZ, est l’un des leaders français de l’installation électrique, des systèmes d’information, des systèmes de communication et des services associés. Créé en janvier
2014, la branche Cofely Ineo Digital s’adresse au
marché des SmartCity. Cofely Ineo Digital fournit
des solutions techniques et des services contribuant à l’amélioration de l’efficacité et de la compétitivité des entreprises et collectivités locales.
Dans ce contexte, ce travail d’option consiste à
imaginer un nouveau business numérique dans le
monde de l’éducation supérieure. La création de
cette nouvelle offre est réalisée en partenariat
avec différentes grandes universités françaises
afin de concevoir un produit en parfaite adéquation avec les potentialités actuelles de transition
digitale dans le monde de l’éducation. Le travail
d’option couvre la conceptualisation de la nouvelle offre, son prototypage et la formalisation
de son business plan.
Cofely Ineo Digital, Paris
15h-16h
OBJETS CONNECTÉS ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : QUELLES
STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT POUR UNE JEUNE ENTREPRISE
INNOVANTE ?
Jérémy RODRIGUEZ
La multiplication des données créées par les particuliers, les entreprises et les pouvoirs publics
est porteuse de nouveaux usages. MyCO2 a été
créée en 2010 afin de proposer une solution innovante pour mesurer et communiquer l’information
environnementale, et permettre aux utilisateurs
d’optimiser leur efficacité énergétique. Le travail
d’option s’attache à développer de nouveaux outils encourageant l’évolution des comportements
face aux impératifs de lutte contre le réchauffement climatique. Avec des acteurs européens
issus du monde académique, industriel et du
secteur public, il s’agit de proposer une solution
innovante permettant de mieux exploiter les données énergétiques. Peut-on définir de nouveaux
usages, des modèles d’analyse et de valorisation
des données afin de modifier durablement les
comportements des utilisateurs et de favoriser
des gains de productivité tant du secteur privé
que des acteurs publics ?
MyCO2, Paris
59
16h-17h
BIG DATA ET CLUSTERING DU GRAPHE DES ENTREPRISES
FRANÇAISES
Data-publica est une start-up parisienne du
domaine de la big data. Elle est spécialisée dans
le data mining et le scraping web ; elle agrège,
nettoie et exploite les données ainsi recueillies. Un
des principaux thèmes de ses travaux est la cartographie des entreprises françaises, dont elle possède aujourd’hui une base de données quasi-complète. L’objectif du travail d’option est de participer
à l’élaboration puis l’implémentation d’algorithmes
innovants, permettant de définir des distances à
partir des indicateurs disponibles, mettre en place
un clustering global des entreprises, puis de valider l’approche choisie en la testant sur des sousensembles d’entreprises. Parallèlement, il s’agira
aussi de rechercher des clients auxquels la start-up
pourra vendre listes et analyses.
Nicholas CHARRIÈRE
Data Publica, Paris
17h-18h
DÉVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT AU SEIN DE LA
SUCCESS STORY FRANÇAISE DES OBJETS CONNECTÉS
Fondée en 2008 par des entrepreneurs expérimentés, la société Withings est aujourd’hui considérée comme la success story française des objets
connectés, principalement dans le secteur de la
santé et du bien-être. Après avoir rencontré le
succès en France comme aux États-Unis avec sa
balance, son tensiomètre et son traqueur d’activité, Withings s’est lancée, en 2011, dans la sur-
veillance connectée du bébé. Le travail d’option
suit et participe au développement d’une nouvelle
version, grand public, de ce produit, pour lequel
une solution de vidéo en liaison directe pair-à-pair
est mise en place, utilisant des technologies de
Google encore en développement.
Alexandre OHAYON
Withings, Paris
18h-19h
RECHERCHE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR LE SYSTÈME
D’INFORMATION ET LE SERVICE APRÈS VENTE DE LA FILIALE
D’UNE GRANDE ENTREPRISE
LVMH Watch & Jewelry USA est une filiale du
groupe LVMH, numéro 1 mondial dans l’industrie
du luxe. Elle est spécialisée dans la distribution et
le service des montres dans toute l’Amérique du
Nord. Dotée d’un esprit entrepreneurial, la société
de taille moyenne (environ 200 employés) gère
d’une façon autonome et dynamique son business
dans sa région. Le travail d’option, en relation avec
les différents services de l’entreprise, s’inscrit dans
le cadre de la recherche de solutions innovantes
pour plusieurs problèmes que rencontre l’entreprise par exemple dans la gestion des différents
logiciels de son système IT, ou dans l’analyse de
la consommation des pièces de rechange ou de ses
droits de douane.
LVMH, Springfield, USA
PS : Ce travail d’option fait suite à un autre mené
à Toulouse au sein de Telegrafik. Telegrafik est
une nouvelle startup au capital de 60 000 euros
qui propose des systèmes d’alerte pour personnes
isolées et fragilisées. Le travail d’option était une
mission de business développement : définition de
l’offre, mise en place des canaux de distribution et
planification du lancement commercial.
Rabih FRANGIEH
60
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L213
9h-10h
DÉVELOPPER LES INNOVATIONS DE LA START-UP QUI DIGITALISE
ET RÉINVENTE LES POINTS DE VENTE TRADITIONNELS
Guillaume TÉTART
Weblib accompagne les plus grandes marques
dans la digitalisation des points de vente et des
événements. Cette PME installe des tablettes dans
les points de vente de ses clients (Mc Donald’s,
Aéroport de Paris, etc.) et leur fournit une interface permettant de personnaliser le contenu des
tablettes, d’y installer de la publicité ou d’envoyer
des questionnaires, et ainsi récupérer de précieuses données sur leurs clients.Le travail d’op-
tion consiste à développer et améliorer le produit
de manière innovante, en créant une partie ”traitement des données“ sur l’interface des clients, en
ajoutant des options et en automatisant certains
processus internes de gestion du projet.
Weblib, Boulogne-Billancourt
10h-11h
NOUVEAUX PROCESSUS ET NOUVELLE ACTIVITÉ AU SEIN DE
L’ENTREPRISE PIONNIÈRE DU MARKETING DIGITAL INTERACTIF
EN FRANCE
Morgane VIGNAUD
Le savoir-faire marketing de 1000mercis dans
les actions de conquête et de fidélisation sur
les médias interactifs s’est récemment renforcé
avec l’ajout d’un nouveau canal relationnel, le
Display (publicité sur Internet) en Real Time Bidding (enchère en temps réel), ce qui optimise le
retour sur investissement des annonceurs. Cette
activité connaît une forte croissance au sein de
l’entreprise où deux ans après son démarrage
elle occupe 35 personnes. Le travail d’option est
double, il vise, d’une part, la consolidation des
processus déjà existants et la coordination de
l’équipe (qui rassemble mathématiciens, traders,
développeurs, marketeurs, graphistes…), d’autre
part, l’aide à la création de nouveaux processus
permettant l’amélioration des performances de
l’activité et une meilleure synergie au sein de
l’équipe.
1000mercis, Paris
11h-12h
COMMERCIALISATION ET DÉVELOPPEMENT PRODUIT DANS UNE
JEUNE START-UP INNOVANTE DU WEB
Thibaut DUGUET
Bénéficiant de l’expertise très poussée de son
PDG dans le web sémantique, Sépage a depuis
sa création, début 2013, développé un produit
pour les acteurs de l’e-tourisme. Cet outil marketing adopte une approche innovante originale
qui permet une personnalisation très poussée du
parcours de l’utilisateur lors de ses recherches de
voyages en ligne. Dans un premier temps, il est
nécessaire de convaincre des early adopters pour
développer cette activité. En parallèle, Sépage
propose son expertise dans de nombreux autres
domaines d’applications du web sémantique.
L’objectif du travail d’option est donc à la fois de
développer l’activité de la start-up mais aussi de
participer à la création de nouveaux produits dans
des domaines pour lesquels l’utilisation du web
sémantique est pertinente.
Sépage, Paris
61
12h-13h
CONCEVOIR ET RÉALISER DES PROJETS INNOVANTS
FABERNOVEL est née il y a dix ans de la conviction que l’association de deux forces apparemment contraires – la force de frappe des grands
groupes industriels et l’agilité créative des startups – maximise la valeur de ces deux écosystèmes. Elle est une plateforme où industriels et
startups collaborent, construisent et accélèrent
la conceptualisation et la mise en place de processus innovants grâce à une démarche entrepreneuriale. Sa réussite est aussi basée sur une
équipe pluridisciplinaire ayant développé une
expertise dans des domaines très variés, de la
santé aux télécoms en passant par les médias.
Le travail d’option, en lien étroit avec des directeurs de projets, montrera à quelles conditions
les innovations développées peuvent combiner
viabilité économique, faisabilité technique et
design attractif.
Annaëlle COHEN
Fabernovel, Paris
14h-15h
PRINCIPES DE L’ENTREPRENEURIAT POUR L’OPTIMISATION, PAR
UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE, DES PROCESSUS DE LA FILIALE
D’UN GRAND GROUPE
Le groupe JCDecaux, n°1 mondial de la communication extérieure, est le seul acteur à exercer
exclusivement ce métier et à en développer toutes
les activités : mobilier urbain, publicité dans les
transports et affichage grand format. Il prépare la
mise en place du progiciel aDeasy : un ensemble
de briques logicielles allant de la gestion du patrimoine et de l’exploitation à celle de la commercialisation et de l’affichage. Son succès dépendra de
la capacité de l’entreprise à adapter cette solution
aux besoins de chaque filiale. Le travail d’option
participe à cette démarche au sein de la filiale
américaine, composée de deux cents employés.
Basé sur une méthodologie entrepreneuriale, il
s’agira de comprendre et de traduire au mieux les
demandes et les besoins des utilisateurs pour définir les fonctionnalités que devra présenter chaque
application.
JCDecaux, New-York, USA
Céline ABOUKRAT
15h-16h
SMART CITIES, MOBILITÉS ET EXPÉRIMENTATION DE PROJETS
URBAINS INNOVANTS
Fondée en 2010, Edenway est une société de
conseil en ingénierie et business development de
projets innovants. Présente à Paris et à Barcelone,
Edenway est née des convictions que l’innovation
sociale et l’innovation environnementale sont des
accélérateurs de développement et de transformation urbaine, et que l’expérimentation est nécessaire à la construction de nouveaux modèles. Le
travail d’option s’inscrit dans cette démarche de
pilotage de projets urbains innovants avec pour
but une mise en place de solutions concrètes.
L’objectif est de comprendre comment la réunion
et l’implication de différents acteurs (partenaires
territoriaux, start-ups, grands groupes) ainsi que
la construction de modèles économiques durables
sont nécessaires à la diffusion et à l’industrialisation des innovations expérimentées.
Edenway, Paris
Charlotte SUAUD
62
16h-17h
CRÉATION ET BUSINESS DÉVELOPPEMENT D’UNE START-UP
TECHNOLOGIQUE
Diego ALONSO FERRI
Shotgun est une start-up française en création qui
développe des applications web et smartphone.
La première, l’application mobile Shotgun!, est
une marketplace avec une seule et unique règle :
premier arrivé, premier servi. Qu’il s’agisse d’une
place de concert proposée par un de vos amis ou
bien d’un café offert posté par un Starbucks, vous
devez être le premier à cliquer sur «Shotgun» pour
gagner ! L’instantanéité fait partie intégrante de
l’excitation crée par l’application Shotgun : il faut
être le premier à se ruer sur son téléphone dès que
l’alerte de celui-ci retentit, au risque de passer à
côté d’un bon plan près de vous ! Cet aspect éphémère range Shotgun dans les dix technologies les
plus innovantes selon le MIT. L’objectif du travail
d’option est multiple : accompagner la création de
l’entreprise et démarrer le business, développer en
continu le produit et réaliser une première levée
de fonds.
Shotgun, Paris
17h-18h
CRÉATION D’UNE START-UP DU CO-STATIONNEMENT
Thibaut CHARY
YesPark permet aux automobilistes parisiens de
se garer sur des places privées (appartenant à
des immeubles de bureaux, d’habitation, d’hôtels)
lorsqu’elles sont inoccupées. Les automobilistes
accèdent aux places des parkings partenaires
grâce à leur smartphone. L’objectif du stage est
de développer le réseau de parkings partenaires
par une démarche commerciale active auprès des
grands propriétaires fonciers de Paris. Il s’agit éga-
lement de diriger le développement technique du
produit (hardware et software) et de le coordonner
avec le développement commercial. Il s’agit enfin
de mettre sur pied une stratégie de go-to-market.
Ces trois axes de travail (commercial, technique et
marketing) sont étroitement liés. Au delà de ces
développements, l’objectif est de créer une entreprise profitable et durable.
YesPark, Paris
63
MACHINES ET ÉNERGIE
Responsables des stages :
Mesdames : Laure Chossegros - EDF SEI, Véronique Jolivet - TOTAL Energies
Nouvelles, Elise Thomazo - TOTAL Energies Nouvelles, Lucille Racato - Ecometering.
Messieurs : Pierre Charpentier - AREVA Offshore Wind, David Pineau - EDF
R&D, Jean Lacoste - EDF SEI, Daniel Neveu - VALEO Thermal Systems, Aymeric
Etcheverry - IDMOG, Kevin Welch - GDF Suez, Sylvain Lemelletier - RTE, Anas
Jaballah - EDF Direction Marché Collectivités Territoires et Solidarité, Emmanuel
Courcier - Total Energy Ventures, Daniel Busby - Total Pau, Xavier Garnaud - ALTRAN,
Akli Abdesselam - GRTGaz, Laurent Pate - SNECMA, Bernard Larripa - RTE, Laurent
Chatelin - Marguerite Adviser, Mélanie Py - EDF, Paul Netter - Saint-Gobain
Conceptions Verrières, «Emeric Jannet, Thomas Rouyre» - Areva, Chin Lim - Fives
Solios Environnement, Manuel Baritaud - Agence Internationale de l’Energie, Xavier
Molin - TRACTEBEL Engineering, Yann Laot - TOTAL Energies Nouvelles.
Enseignants participant à l’Option :
Madame : Margaret Armstrong.
Messieurs : Philippe Blanc, François CAUNEAU, Bruno DUPLESSIS, Laurent Fulcheri,
Alain GALLI, Robin Girard, Dominique MARCHIO, François-Pascal NEIRAC, Philippe
RIVIERE, Thomas Romary, Pascal STA BAT
L
a conversion de l’énergie, objet de
l’Énergétique est une préoccupation majeure de tout ingénieur. La
maîtrise de l’énergie ne consiste
pas seulement dans son utilisation efficace, mais aussi dans le choix et l’emploi
optimal des équipements et dans leur fiabilité- ; en outre elle s’efforce de plus en
plus de minimiser les impacts sur l’environnement. Ceci tant pour la conversion
d’une énergie primaire en une énergie utilisable (ex. raffinerie, centrale électrique)
que pour la conversion finale(ex. : moteur
automobile, échanges thermiques, circulation des fluides).C’est pourquoi, on ne
peut pas séparer énergétique et équipement, car on se heurte en pratique à bien
des limitations techniques qui viennent
des moyens matériels disponibles, en
particulier des machines, ainsi que de
leurs conditions d’usage. C’est ce souci
d’applications concrètes et de réalisations
effectives que veut marquer l’association du mot Machines à celui d’Énergie
dans la dénomination de l’option. Révélés
par les chocs pétroliers, au cœur des
grandes questions environnementales, les
problèmes énergétiques ne peuvent pas se
résoudre sur le moyen terme sans un flux
d’innovations techniques dans un certain
nombre de secteurs clés : Automobile,
Aéronautique, Réseaux Énergétiques,…
Ces secteurs constituent le domaine de
l’option Machines et Énergie. L’innovation
technique est importante dans ces secteurs et pousse perpétuellement le travail
de l’ingénieur au plus près des limites
physiques (limites thermodynamiques,
possibilités des matériaux, capacités de
calcul). Citons- :
- En aéronautique : l’aérodynamique, les
structures, la poussée, l’économie de carburants,…
- Dans l’automobile : les moteurs, les
transmissions, le roulage, l’aérodynamique externe, le confort, la thermique
sous capot.
- En matière d’énergie : le rendement
des machines thermiques, les économies d’énergie, la limitation des impacts
environnementaux, le calcul des coûts et
tarifs, les mécanismes économiques.
L’importance de ces enjeux montre l’ambition de l’option Machines et Énergie.
Elle permet de mettre un certain nombre
d’élèves de l’École au contact de défis
majeurs, de réalités industrielles complexes, pour une période limitée de deux
ans, qu’ils choisissent ou non d’y démarrer leur carrière professionnelle. Ils y
acquerront de toute façon une première
expérience irremplaçable.
F.P. Neirac, .B. Duplessis, Ph. Rivière
64
MACHINES ET
ÉNERGIE
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V107
8h30-9h30
ETUDE DES POTENTIALITÉS D’ÉVOLUTION DES SYSTÈMES DE
CONDUITE DES SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES INSULAIRES
Mohamed-Ali ABID
Dans le domaine de l’énergie, les territoires insulaires sont des terres d’innovation. Ne bénéficiant
pas des conditions de stabilité d’un système électrique continental interconnecté, les DOM et la
Corse doivent trouver des solutions intelligentes
pour conduire les réseaux électriques et préparer
la transition énergétique. Depuis plus de 3 ans,
la direction des Systèmes énergétiques insulaires
d’EDF (SEI) pilote un programme Smart Grids et
a lancé différents projets. L’un d’eux, le projet
Syscodom consiste à renouveler progressivement le système de conduite des réseaux électriques depuis 2011. Dans un premier temps,
la mise en place du nouvel outil se fait sur un
périmètre fonctionnel proche de l’outil précédent.
Cependant, les systèmes électriques évoluent et
l’outil doit répondre à de nouveaux besoins liés à
l’intégration des énergies renouvelables intermittentes, à la mise en place de nouveaux moyens
de pilotage de capacités d’effacement et de stockage, à l’évolution des exigences en matière de
qualité et de continuité de fourniture, etc.
Le stage vise à définir les grandes lignes qui permettront d’intégrer ces nouvelles fonctionnalités
smart grids dans l’outil de conduite : d’abord, en
analysant les besoins des centres EDF locaux,
ensuite, en identifiant les scenarios les plus
intéressants du point de vue fonctionnel et économique, afin de proposer une feuille de route
pour l’évolution de l’outil de conduite avec une
vision Smart Grid.
EDF SEI
9h30-10h30
IMPACT DE PERTURBATIONS RÉSEAU SUR UN RÉACTEUR
NUCLÉAIRE NOUVELLE GÉNÉRATION : LE SMR (SMALL MODULAR
REACTOR)
Amine BENSSY
Public restreint
Le SMR, Small Modular Reactor, est un réacteur nucléaire nouvelle génération en phase de
conception. Ce type de réacteur, d’une puissance
de 150 MWe pour sa version terrestre fait l’objet
d’un regain d’intérêt récent. Les atouts mis en
valeur par les concepteurs sont : la sûreté passive, la simplification du design, la modularité et
le coût d’investissement limité. Depuis 2011, le
consortium EDF/CEA/AREVA/DCNS étudie la faisabilité économique et technique de ce réacteur.
Dans ce contexte, EDF travaille sur le design et la
validation des perfomances du SMR.
L’objectif de ce stage est d’évaluer l’impact de
perturbations réseau sur le circuit secondaire puis
sur le primaire et la chaudière. Il peut aussi bien
s’agir de faibles variations que de variations plus
importantes en cas d’incident réseau obligeant la
tranche à réduire brutalement sa charge à 5%Pn
(situation d’îlotage). Le travail consiste à :
- Modéliser à l’aide du logiciel Dymola le circuit
secondaire et primaire du SMR.
- Concevoir et tester les régulations du secondaire.
- Etudier, à l’aide des simulations, la résistance
du SMR vis-à-vis des perturbations réseau.
EDF R&D
65
10h30-11h30
ETUDE STRATÉGIQUE DES ACTEURS DE L’AGRO-BUSINESS.
FOCUS SUR L’INFLUENCE DES INTRANTS AGRICOLES SUR LA
PRODUCTION DE BIOMASSE 2G LIGNO-CELLULOSIQUE
Public restreint
Les agro-carburants sont un moyen sérieux de substitutions aux énergies fossiles pour le transport. En
effet, ils peuvent se substituer aux énergies fociles
sans changement important des moteurs diesel ou
essence. Les agro-carburants impliquent donc un
croisement entre les géants du pétrole & gaz et de
l’agro-business. Le but de cette étude pour Total est
de mieux comprendre la stratégie de ces derniers
afin de mieux appréhender la chaine de valeurs de
l’agro-business pour sécuriser l’approvisionnement
des feedstocks de leur usine de transformation de
biomasse. L’étude se déroule en deux temps :
1/ Etude de la chaine de valeur des marchés de
l’agrobusiness et des acteurs au niveau mondial.
Engrais, Semences, Phytosanitaires, agriculteur,
transformateurs, traders & distributeurs.
2/ Etude prospective sur les acteurs de la 2G. Relation de ces start-ups avec les géants. Organisation de la supply chain.
A chaque étape de l’étude, le but est de définir les
relations de pouvoir entre les acteurs ainsi que les
points stratégiques de la chaine de valeur. Cette
étude s’appuie sur une documentation solide de
rapports économiques, stratégiques et politiques
des acteurs de chacune des filières et des marchés.
Une attention particulière est portée à propos de la
protection intellectuelle à chaque étape de la chaine
de valeur.
Total Energies Nouvelle
Clément LE BRAS
11h30-12h30
CARACTÉRISATION DES BESOINS EN MATIÈRE DE CAPACITÉ
DE RÉGLAGE PRIMAIRE FRÉQUENCE/PUISSANCE DANS LES
RÉSEAUX INSULAIRES ET CARACTÉRISATION DES CAPACITÉS DE
RÉGLAGE PRIMAIRE DES GROUPES DIESELS ET HYDRAULIQUES
Le premier objectif du stage est de caractériser les
capacités en matière de réglage primaire fréquence/
puissance nécessaires pour remplir les objectifs de
sûreté des différents centres d’EDF SEI et d’aboutir
à une mise à jour des prescriptions en matière de
réserve primaire dans les réseaux insulaires. Dans
un second temps, le stage a pour but de rassembler
les expertises internes afin d’obtenir des modèles
de groupes hydrauliques fiables et avec le niveau
de détail suffisant et d’évaluer leur intérêt dans la
réalisation de simulations dynamiques de réseau par
rapport aux modèles simples utilisés aujourd’hui.
Une fois le modèle validé, il sera utilisé pour déterminer le comportement de ces groupes en matière
de réserve primaire. La même démarche sera adoptée pour les groupes diesels.
EDF SEI
Victorine CALLENS
14h-15h
AIDE AU CHOIX D’UNE TECHNOLOGIE DE COMPRESSEUR D’AIR
POUR UNE PEMFC (PROTON EXCHANGE MEMBRANE FUEL CELL)
AUTOMOBILE
Public restreint
Les piles à combustible dans l’automobile deviennent un sujet de recherche important chez les
constructeurs automobiles, allemands et asiatiques
principalement. Dans le but de se positionner sur
le sujet, Valeo cherche à comprendre le fonctionnement et l’architecture de la pile et de ses auxiliaires
pour proposer un système thermique optimisé.
Une des principales difficultés est le problème de
la compression de l’air. En effet, pour optimiser le
rendement et la compacité de la pile PEMFC, il faut
pressuriser l’air. On observe des couplages entre le
débit, la pression, la température et le taux d’humidité de l’air qui participent au dimensionnement du
compresseur et du circuit d’air. Ces couplages et le
rendement du compresseur influencent notablement
le dimensionnement du système de refroidissement
de la pile.
L’objectif de cette étude est de faire un état de
l’art des différentes technologies de compresseur
adaptées à une pile à combustible automobile, et
à partir de données caractéristiques, identifier les
solutions à privilégier et optimiser les plages de débit-pression pour différentes puissances de piles en
s’appuyant sur les rendements globaux du système
pile et du compresseur. On se posera également la
question de l’utilité et de l’impact sur le système de
refroidissement d’un «expander» (turbine de récupération) en fonction des débits-pression optimums
pour obtenir la puissance de pile désirée.
Valeo Thermal Systems
Laetitia CLEMARON
66
15h-16h
DÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME DE VALIDATION ET
RÉCONCILIATION DE DONNÉES POUR LE PROBLÈME DE
L’ALLOCATION DE LA PRODUCTION PÉTROLIÈRE
Charles-Henri CLERGET
IDMog est une start up pétrolière qui développe
des solutions de digital oil field (DOF) pour des
producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF permet au producteur d’acquérir en temps réel les
données de production de ses différents champs :
débit par puits, pourcentage d’eau, température,
pression, etc., et ainsi d’automatiser et d’améliorer leur traitement.
L’objectif du stage est de développer et d’implémenter un algorithme de validation et de réconciliation de données pour la back-allocation de
la production pétrolière. L’allocation puits par
puits de la production d’un champs est en effet
un problème quotidien de l’industrie pétrolière
mais cette opération donne aujourd’hui lieu à
un traitement approximatif du fait du manque
de données à la disposition des opérateurs.
Dans ce cadre, l’exploitation de la redondance
spatiale des mesures réalisées sur le réseau du
champs doit permettre d’améliorer la précision de
ces estimées, voire même à plus long terme de
détecter des défaillances de capteurs, en mettant
en œuvre les techniques de validation et réconciliation de données développées par le passé dans
l’industrie chimique. La difficulté du travail est
augmentée par la nature intrinsèquement multiphasique des écoulements mis en jeux, rendant
non linéaires les équations du modèle.
IDMog
16h-17h
ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES TECHNOLOGIES
DE BATTERIE POUR LE STOCKAGE DE LA PRODUCTION
DÉCENTRALISÉE D’ÉNERGIE
Coline DUBOURG
Les nouvelles technologies pour la production
décentralisée de chaleur et d’énergie vont modifier l’environnement énergétique des fournisseurs
traditionnels de services publics en Europe. Une
étude a été faite au sein de GDF SUEZ pour évaluer la possible pénétration de la production décentralisée dans 6 pays européens. Vient ensuite
la question du stockage, inévitable lorsque l’on
parle de ce type de production. L’étude porte ici
sur le stockage par batterie. Il s’agira d’évaluer
les impacts des évolutions technologiques sur les
coûts de chaque technologie de batterie étudiée
à l’horizon 2020-2030 et proposer le modèle de
batterie économique et adaptée à chaque type
de client (résidentiel, collectif et tertiaire) tout en
considérant d’autres applications possibles (villes
et villages isolés).
GDF Suez
17h-18h
CONSTRUCTION D’UNE OFFRE DE TABLEAU DE BORD URBAIN
POUR DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
William ESPOSITO
Avec la prise de conscience environnementale,
l’intégration du numérique et de l’open source
à l’urbain, une demande croissante naît pour la
”smart city“ : un développement urbain ”intelligent“ porté par le numérique, apte à faire face
aux besoins des institutions, des entreprises
et des citoyens, tant sur le plan économique,
social, qu’environnemental. Dans ce contexte, la
mission consistera à concevoir et expérimenter
une offre à destination des collectivités territoriales permettant de rendre compte de la performance environnementale d’un territoire au
moyen d’indicateurs chiffrés relevés à une fréquence déterminée. Les indicateurs concerneront
notamment l’énergie (thermique et électrique),
l’eau, les déchets, la biodiversité... La première
partie de la mission consistera en un benchmark
des offres et méthodologies existantes. Ensuite,
il s’agira de définir le périmètre couvert par l’offre
et les indicateurs pertinents par type d’acteurs
ciblés (élus, services, administrés...) Enfin, il sera
envisagé de concevoir une première version de
l’offre qui pourra être infléchie avec les acteurs
concernés (prises de contact en interne et négociation avec les agglomérations ciblées).
EDF Direction Marché Collectivités Territoriales et Solidarité
67
18h-19h
ANALYSE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE LA SÉQUESTRATION
ET DU STOCKAGE DU CO2 DANS LE CADRE D’UN PROCESSUS
D’INVESTISSEMENT EN CAPITAL-DÉVELOPPEMENT
Le réchauffement climatique a été décrit dès 1972
par le Club de Rome dans son rapport The limits
to growth . Le protocole de Kyoto, puis le marché
du carbone en Europe ont montré la voie vers une
limitation progressive des émissions de gaz à effet
de serre. De nombreux grands acteurs dans les
domaines de l’électricité, de la cimenterie et des
hydrocarbures s’intéressent désormais à la possibilité de capter la molécule et de la stocker. Les technologies de postcombustion permettent ainsi aux
centrales à charbon d’avoir une meilleure emprunte
carbone qu’un champ de panneaux photovoltaïques
en ACV. Les techniques d’absorption par les amines
de seconde génération, l’ammoniac ou les carbo-
nates sont déjà opérationnelles, tandis que les
MOFs et les membranes permettraient d’optimiser
les coûts de captage de la tonne de CO2. De nombreux aquifères salins et réservoirs d’hydrocarbures
sont à l’étude depuis plusieurs années pour mieux
comprendre le potentiel de stockage. L’avenir de
cette filière dépendra principalement des capacités
d’innovations quant à la valorisation du dioxyde de
carbone. La soutenance se propose de traiter ces
technologies, de les mettre en relation avec les
innovations proposées par les Startups innovantes
et d’anticiper leurs évolutions.
Jonathan EVENS
Total Energy Venture
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V107
9h30-10h30
CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DES USINES DE
PRODUCTION D’ÉOLIENNES AU HAVRE
Public restreint
Afin de se positionner sur le marché naissant de
l’éolien offshore en Europe, AREVA s’organise pour
développer son outil industriel en France, en complément des usines existantes en Allemagne. Les
nouvelles usines du Havre auront vocation à fournir
les éoliennes du champ de Saint-Brieuc gagné lors
du premier appel d’offres français et les champs
du second appel d’offres lancé en mars 2013, dont
les résultats sont attendus au printemps 2014. Ces
usines fourniraient également le sud du RoyaumeUni, principal marché éolien offshore européen avec
32 gigawatts prévus à l’horizon 2020.
Au cœur de l’actualité industrielle et politique
française visant à développer une nouvelle filière
compétitive et créatrice d’emplois pour répondre à
la demande énergétique avec de faibles émissions
de CO2, le stage a contribué au développement de
ce nouveau site industriel. Les sujets traités étaient
notamment la conception des usines et de la logistique, élément clé au regard de la taille et du poids
des composants manipulés.
Daniel BEILHARZ
Areva Offshore Wind
10h30-11h30
OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE SUR LES STATIONS DU
RÉSEAU DE TRANSPORT DE GAZ
Public restreint
Le réseau de transport de gaz géré par GRTgaz
couvre la France (32 000 km de canalisations haute
pression) excepté la région sud-ouest. Ce réseau est
équipé de stations de compression tous les 150 km
environ pour compenser les pertes de charge subies
par le gaz lors de ses déplacements.
Le sujet consiste à réaliser une analyse technicoéconomique de la maintenance de ces stations de
compression. L’objectif est de déterminer l’optimum
entre le niveau de disponibilité des stations souhaité
par le service qui pilote les mouvements de gaz et
les coûts de maintenance engagés pour assurer ce
niveau de disponibilité. Il s’agit pour cela d’analyser les données de sûreté de fonctionnement et de
préciser le besoin en termes de disponibilité pour
chaque station de compression. Le travail permettra
de dégager des pistes d’amélioration pour optimiser la politique de maintenance et déterminer des
niveaux de disponibilité en accord avec les objectifs
de performance.
GRTgaz
Lenaïg LE GALL
68
14h-15h
MODÉLISATION D’UN SYSTÈME ÉLECTRIQUE AFIN D’ÉTUDIER LE
DESIGN DES MARCHÉS DE L’ÉLECTRICITÉ BAS CARBONE
Charlotte VAILLES
Le réchauffement climatique actuel nous
contraint à mettre en place une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre auxquelles participe de manière non négligeable la
production d’électricité. Toutefois, l’intégration
de sources renouvelables au réseau ne s’effectue pas sans difficultés. L’objectif de ce stage est
de produire des analyses quantitatives dans la
perspective de les utiliser dans une publication de
l’AIE en 2015 portant sur le design des marchés
électriques bas carbone.
Pour cela, il faudra tout d’abord calibrer un
modèle préexistant pour l’adapter à un système
électrique représentatif des pays de l’AIE, selon
les hypothèses et scénarios du WEO (World Energy Outlook). Ensuite, il faudra affiner le modèle
pour intégrer différents types de réponse à la
demande, les réductions de tension et les coupures. Il faudra par la suite programmer le modèle
pour réaliser des simulations Monte Carlo per-
mettant d’analyser l’impact de différents scénarios de prix et de demande et intégrer de façon
simplifiée l’aléa sur la disponibilité des centrales
et les conditions climatiques.
Enfin, il faudra produire des analyses quantitatives destinées aux publications de l’AIE sur
les sujets suivants: la planification optimale des
marges de réserve, les capacités de charge des
renouvelables, l’effacement de l’électricité produite à partir de sources renouvelables, le remplacement de la génération électrique à base de
sources fossiles, la fréquence des pics de prix,
la valeur des centrales flexibles, le problème
du ”missing money“, la valeur des mesures de
maîtrise de la demande, et leur impact sur les
pics de prix.
AIE (Agence Internationale de l’Energie),
Division des Marchés du Gaz, du Charbon
et de l’Electricité
15h-16h
CONCEPTION, DÉVELOPPEMENT ET MISE EN PLACE DE
NOUVEAUX OUTILS D’AIDE À L’ÉQUILIBRAGE POUR LES MOTEURS
CFM56 ET LES CF680
Romain MAIRE
Public restreint
Afin de valider leurs performances, les turboréacteurs sont testés avant envoi au client pour montage sur avions. Ces essais incluent une phase
de tests vibratoires, qui permettent d’équilibrer
le turboréacteur afin d’obtenir une vibration résiduelle sous les normes en vigueur. L’efficience de
ces tests vibratoires est importante car ceux-ci
sont coûteux en temps et en consommation de
kérosène. Il est donc primordial de diminuer leur
nombre afin d’obtenir une performance économique optimale.
Les moteurs testés sur ces bancs sont les CFM56
-5B et -7B, qui équipent les Airbus A320 et Boeing
737, et les moteurs CF6-80E1, montés sur A330.
Les objectifs du travail d’option, qui sera réalisé
en coopération avec la Direction technique et le
département essais moteurs de réception, sont :
- modéliser les vibrations des CFM56 et CF680
- concevoir un nouveau logiciel d’équilibrage
intégrant cette modélisation
- définir de nouveaux coefficients de sensibilité
- automatiser certaines tâches comme le calcul
statistique des coefficients de sensibilité
moyens
- tester la modélisation des vibrations puis le
logiciel sur les bancs d’essai
SNECMA, site de Villaroche
16h-17h
ANALYSE D’OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT EN EUROPE
DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE
Séverine MERLO
Public restreint
Marguerite est un fonds d’investissement lancé
en 2010 avec le support de six institutions financières européennes de premier plan : la Caisse
des Dépôts et Consignations (France), Instituto de
Credito Oficial (Espagne), KfW (Allemagne), PKO
Bank Polski (Pologne), et la Banque Européenne
d’Investissement. Avec un engagement conjoint
de 710m€, le fonds a pour objectif d’investir
dans de nouveaux projets (”greenfield“) en ligne
69
avec les objectifs européens pour 2020 dans les
secteurs des renouvelables, de l’énergie et des
transports. Le fonds combine une approche de
marché avec la poursuite d’objectifs de politique
publique. Ces trois dernières années, Marguerite
a investi près de 300m€ dans 7 pays de l’Europe
des 28, principalement dans les secteurs des renouvelables et des transports. Le fonds cherche
aujourd’hui à investir dans des projets du secteur
de l’énergie hors renouvelables (transmission,
distribution et stockage de gaz et d’électricité,
ou génération d’énergie), et vise en particulier
ceux qualifiés par la Commission Européenne de
”Projets d’Intérêt Commun“ (ou l’ancienne initia-
tive TEN-E). L’étude portera sur les défis liés au
financement d’infrastructures dans le secteur de
l’énergie - du fait des perspectives du secteur,
du cadre régulatoire ou encore des conditions et
de la disponibilité des sources de financement ainsi que sur la manière dont Marguerite peut aligner sa stratégie aux exigences actuelles et à la
structure d’investissement généralement adoptée
pour ce type de projet. L’étude inclura l’analyse
d’opportunités d’investissement éligibles dans le
secteur de l’énergie en Europe.
Marguerite Adviser
17h-18h
ANALYSE PROSPECTIVE DU MARCHÉ DES ÉNERGIES
RENOUVELABLES EN CHINE
Analyse prospective du marché des énergies renouvelables en Chine
Total s’intéresse à certaines sources d’Energie
Renouvelable comme le solaire ou la biomasse.
Dans ce contexte, le groupe désire entreprendre une
importante veille technologique sur certains sujets
précis concernant la Chine, notamment :
- Analyse du marché des systèmes photovoltaïques
avec stockage : technologies, business models,
stratégie de développement des différents acteurs.
- Analyse du marché du stockage d’électricité, en
termes de taille et de perspectives, de mécanismes incitatifs, ...
- Panorama des instituts de recherche travaillant
sur la biomasse, estimation du potentiel des ressources en biomasse de première et de deuxième
génération.
- Etude de la réorganisation en cours de l’industrie
photovoltaïque chinoise
- Etat du marché du solaire thermique
- Etat de la recherche en Energie Solaire
- Développement de la filière Hydrogène/Pile à
Combustible.
Qian YE
TOTAL Energies Nouvelles
18h-19h
ÉTUDE DU COUPLAGE PHOTOVOLTAÏQUE-CHALEUR POUR LE
MARCHÉ RÉSIDENTIEL
Un système solaire PV-thermique (PV-T) permet de
convertir l’énergie en énergie électrique et thermique. Afin de pouvoir évaluer les perspectives de
développement de la filière PV-T dans le secteur
résidentiel, la première partie du stage est consacrée au bilan énergétique d’un ménage type dans
différents pays : France, USA (Californie), Chine, UK,
Allemagne, Italie, Japon, Australie. Il s’agit d’évaluer la consommation en énergie finale selon le type
d’énergie (gaz, charbon, fuel, électricité) et le type
d’usage (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité
spécifique). A partir de ces résultats, un dimensionnement du système PV-T est réalisé dans le but de
connaître la part de la consommation énergétique,
électrique et thermique, pouvant être potentiellement couverte par ce type d’installation.
La seconde partie du stage correspond à l’étude
technico-économique des solutions de couplage
PV-T dans le secteur résidentiel. L’inventaire des
technologies solaires thermiques existantes laisse
émerger deux catégories d’installations : les systèmes hybrides PV-T, où un fluide caloporteur
circulant à l’arrière d’un panneau PV classique
est chauffé tout en refroidissant le panneau pour
augmenter son efficacité ; et les systèmes couplés
”PV+chauffe-eau solaire“, ”PV+chauffe-eau électrique“ et ”PV+pompe à chaleur“ où les éléments
de production d’énergie électrique et thermique sont
distincts. L’analyse technico-économique permettra
de comparer les performances et la rentabilité de
chacun de ces systèmes. Enfin, dans la perspective
d’un management de l’énergie de la maison, un scénario d’autoconsommation sera étudié pour identifier les consommations énergétiques effectivement
déplaçables au quotidien.
TOTAL Energies Nouvelles
Marion BONNET
70
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI V107
9h-10h
MODÉLISATION DE LA PRODUCTION ÉOLIENNE ET PV DANS LA
CHAÎNE DE GESTION DE PRODUCTION MOYEN TERME
Wenkai MI
EDF utilise des outils d’optimisation et de simulation de la gestion du parc de production afin
de satisfaire l’équilibre entre production et
consommation d’électricité. Actuellement les
moyens de productions EnR sont représentés
dans ces outils de manière simplifiée. L’objectif
du stage est de modéliser la production éolienne
et PV dans la chaîne actuelle de gestion de la
production moyen terme. Les éléments de travail
sont ci-dessous :
- Analyse de données historiques
- Construction d’un jeu de données EnR affiné
- Lancement de l’outil de gestion de la production
- Codage d’une maquette pour intégrer des
scénarios de production EnR dans un outil de
gestion de risque physique extrême
EDF R&D
10h-11h
ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES PROCÉDÉS DE
PRODUCTION DE BIOGAZ POUR APPLICATION AUX FOURS
VERRIERS
Ariane MILLOT
Verallia, activité conditionnement de Saint-Gobain (bouteilles et pot en verre), étudie la possibilité de remplacer une partie du gaz et du fioul qui
alimentent les fours verriers par du biogaz afin de
notamment réduire les émissions CO2. Le biogaz
est produit par méthanisation à partir de biomasse mais à la différence du gaz naturel qui est
constitué à plus de 90% de méthane, le biogaz
brut ne comporte qu’environ 60% de méthane. La
mission consiste à définir le cahier des charges
de la production de biogaz pour combustion dans
un four, étudier le marché des différents procédés industriels de transformation de biomasse en
biogaz, analyser plus précisément certaines installations avec leurs caractéristiques techniques
et enfin de mener une étude technique et économique sur l’intégration du biogaz aux procédés de
production de verre.
Saint-Gobain Conceptions Verrières
11h-12h
ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE RÉCUPÉRATION ET
VALORISATION D’ÉNERGIE À BASSE TEMPÉRATURE DANS LES
PAYS DU GOLFE
Annabelle SIBUE
Public restreint
Les déperditions de chaleur à basse température
sur les sites industriels représentent près de
60% du gaspillage d’énergie. La mise en place
de procédés de récupération et valorisation de
cette chaleur est un des centres d’intérêts des
différentes filiales de Fives. Le secteur de l’aluminium est l’une des industries les plus énergivores,
et la majorité des pertes de chaleur se situe à
des températures très faibles pour des débits de
gaz considérables. Pour des raisons de respect
de l’environnement, ces gaz doivent être filtrés,
mais la technologie utilisée nécessite un refroidissement préalable des gaz pour permettre la
captation du fluorure d’hydrogène.
L’objectif du stage est d’étudier les techniques
de récupération et valorisation d’énergie à basse
température de manière générale pour se focaliser par la suite sur l’appel d’offre d’Alba au
Bahreïn pour lui proposer une solution rentable
de valorisation de ces gaz, adaptées au contexte
climato-économique du pays.
Fives
71
14h-15h
ÉTUDE DES CONDITIONS DE RACCORDEMENT AU RÉSEAU DE
TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ DES ÉOLIENNES ENMER, POSÉES ET
FLOTTANTES
Le développement de la filière éolienne en mer est
l’un des grands chantiers de la transition énergétique souhaitée par les pouvoirs publics, et pour
lequel la France dispose d’un potentiel très intéressant. Ainsi, deux appels d’offres ont été lancés
en 2011 et 2013 pour la réalisation de six parcs
d’éoliennes posées en mer, dont la technologie est
mature. Très prometteur pour les zones ventées profondes, l’éolien flottant est encore à l’étude mais
devrait être disponible à l’échelle industrielle à
l’horizon 2022. Dans tous les cas, la question du raccordement au réseau public de transport est primordiale et soulève de nombreuses questions d’ordre
technique, économique, juridique et administratif.
Ainsi, le ministère chargé de l’énergie a demandé
à RTE d’étudier les conditions de raccordement
d’éventuelles futures fermes éoliennes, posées
ou flottantes, expérimentales, pré-commerciales
ou commerciales, en vue d’identifier de nouvelles
zones propices à l’essor de la filière. L’objectif est
de répertorier les possibilités de raccordement et
d’en estimer les coûts et délais en identifiant les
différents modèles technico-économiques et les
contraintes législatives et réglementaires associés.
Cyril MARTIN
de LAGARDE
RTE
15h-16h
ÉTUDE DES GISEMENTS DE FLEXIBILITÉ DANS LE SECTEUR
RÉSIDENTIEL
Historiquement, les réseaux de distribution ont été
conçus pour transporter l’énergie électrique d’une
production centralisée (centrales de forte puissance) jusqu’au consommateur. Avec l’émergence
des sources décentralisées et des énergies renouvelables, le réseau électrique devra s’adapter et évoluer tout en conservant le même niveau de qualité
et de sécurité. Particulièrement utile dans la gestion
des pics de consommations, un système électrique
intelligent pourra notamment permettre d’abaisser
la consommation globale (grâce à de l’effacement
électrique) et de lancer de la production décentra-
lisée (par exemple avec de la micro-cogénération)
pour assurer l’équilibre offre-demande.
L’objectif de ce stage est d’évaluer les gisements de
flexibilité existants dans le secteur résidentiel et de
suivre la mise en place des outils qui permettront
de valoriser au mieux ces gisements. La flexibilité
sera principalement étudiée dans le cas des effacements électriques chez des particuliers (surtout
l’effacement du chauffage et de l’ECS) et de la
micro-cogénération.
Valentin VERMEULEN
Ecometering
16h-17h
MODÉLISATION DES BARRAGES SOUS SÉISMES : INTERACTION
FLUIDE-SOL-STRUCTURE
La justification du comportement des ouvrages pour
des séismes importants doit souvent faire appel à
des outils de modélisation avancés (calcul non
linéaire, analyse temporelle…). Une spécificité
des barrages est d’être en présence d’une retenue,
qui va interagir sur l’ouvrage au cours du séisme,
pouvant ainsi sensiblement modifier son comportement. L’objectif du stage est d’améliorer l’outil et la
méthode utilisés dans les calculs réalisés pour modéliser cette interaction fluide, sol, structure. Dans
un premier temps, une étude bibliographique permettra d’identifier les paramètres importants dans
le comportement dynamique des barrages. Ensuite,
l’interaction fluide sol structure sera analysée en
détail sur un exemple de barrage voûte, et validée à
partir des résultats d’un atelier de référence. Enfin
une méthodologie permettant une mise en œuvre
rapide de cet outil de modélisation sera rédigée.
Liang XUE
TRACTEBEL Engineering
17h-18h
VALORISATION D’UNE INSTALLATION POWER TO GAS
Public restreint
Avec la production croissante des filières d’électricité d’origine renouvelable, la production excédera régulièrement la demande. Toute cette électricité ne pourra être valorisée directement par la
consommation ou par les exportations. Une voie
prometteuse consisterait à utiliser l’électricité
excédentaire pour produire de l’hydrogène par
électrolyse de l’eau et l’injecter dans les réseaux
de transport de gaz (”Power to Gas“ ou P2G) directement sous forme d’hydrogène ou de méthane
de synthèse après recombinaison avec du gaz carThierry DUMAS
72
bonique. Ce faisant, on résout ainsi le lancinant
problème du stockage des surplus de plus grand
volume et de plus longue durée, en utilisant les infrastructures gazières classiques. L’enjeu du travail
d’option est d’identifier les mécanismes permettant de faire fonctionner une installation P2G dans
les meilleures conditions économiques, de définir
le business model et enfin d’aider à l’optimisation
du dimensionnement de l’équipement.
GRTgaz
18h-19h
AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION DE RÉSERVOIRS PÉTROLIERS
VIA L’ÉLABORATION DE MODÈLES STATISTIQUES
Paul-Arthur JEANTAUD
Dans l’ingénierie pétrolière, la capacité à prédire
la production d’un gisement est cruciale pour
valoriser les réserves et optimiser la stratégie de
développement d’un champ. Jusqu’à présent, la
plupart des modèles de réservoirs partaient des
lois physiques, et étaient paramétrés à l’aide des
données mesurées sur les champs. Mais le développement récent de techniques d’apprentissage
artificiel lié à celui des nouvelles technologies ont
permis l’émergence de nouveaux modèles, basés
sur le traitement d’importants jeux de données.
Le stage s’inscrit dans cette optique.
A partir de données de champs exploités ou coexploités par Total, des allers et retours entre
l’utilisation d’outils statistique et des échanges
avec des ingénieurs-réservoirs permettent l’élaboration de modèles prédictifs donnant par
exemple, à partir des caractéristiques physiques
d’un gisement découvert, la quantité d’huile qu’on
est susceptible d’en sortir. Ce stage combine donc
manipulation d’outils mathématiques et découverte de différents types d’exploitations pétrolières comme les gaz de schistes, les réservoirs
pétroliers à ”gas cap“ et les sables bitumineux.
Total Pau, Service Géostatistique et
Incertitudes
SOUTENANCES REPORTÉES
SIMULATION ET OPTIMISATION D’UNE FAÇADE DOUBLE PEAU
DANS LE BÂTIMENT
Tai JIN
La façade double peau est une structure architecture de plus en plus adoptée aujourd’hui. Elle
s’agit d’une façade traditionnelle doublée à l’extérieur par une autre façade vitrée. Elle dispose
des avantages esthétique et énergétique : elle
isole la chaleur en hiver donc réduit la consommation énergétique pour le chauffage ; elle peut
aussi réduire le besoin de climatisation en été
grâce à la ventilation entre les 2 vitres. Le stage
consiste à faire une étude sur la performance
énergétique d’une façade double peau dans le
bâtiment. Il s’agit d’abord de faire une revue des
articles et de comparer les méthodes de modélisation déjà réalisées par d’autres chercheurs.
Il faut ensuite développer un modèle avec une
méthode choisie en langage Python . Il faut dans
un deuxième temps optimiser la performance
énergétique de la double peau en changeant les
paramètres et finalement coupler le modèle de
la double peau avec le modèle de consommation
énergétique du bâtiment.
Altran
AMÉLIORATION DU MODÉLE MINES-AMONT
Alie MORCHID
L’objectif du stage est de contribuer à une mission de la direction de la stratégie portant sur les
marchés amont du cycle du combustible nucléaire
(mine d’uranium, conversion, enrichissement).
Cette mission vise à améliorer le modèle MinesAmont existant développé par AREVA. Actuellement, ce modèle est utilisé pour estimer la demande d’uranium minier dans le monde ainsi que
les besoins en conversion et en enrichissement à
l’horizon 2030.
L’amélioration de ce modèle passe par une meilleure compréhension du comportement économique des différents acteurs de la chaîne de
valeur de l’uranium. En effet, ceux-ci réagissent
aux conditions du marché de l’uranium et disposent
de leviers technico-économiques qui agissent sur
la demande d’uranium minier ou la demande en
services de conversion ou d’enrichissement. L’objet
du stage est d’analyser certains mécanismes de
cette dynamique et de participer à leur intégration
au modèle existant, dans le but de tenir compte de
leur impact sur le marché de l’uranium.
AREVA Direction de la Stratégie
73
MASTER STRATÉGIES
ÉNERGÉTIQUES
Responsables des stages :
- Mmes Andrea SCHOLLE, Catherine
HALBWACHS.
- MM. Moncef KRARTI, Olivier SALIGNAT,
Prabodh POUROUCHOTTAMIN, Faouzi HADJ
HASSEN, Maroun NEMER.
C
e Master habilité PARISTECH et
Education Nationale permet d’accueillir à l’ENSMP d’excellents étudiants provenant des Ecoles partenaires de divers pays du monde.
C’est dans un contexte énergétique en
pleine évolution que le Master International ”Stratégies Energétiques“ propose à des étudiants issus de formations
scientifiques et techniques arrivés dans
leur cinquième année d’études (au moins)
d’acquérir des compétences complémentaires de leur diplôme de base. Il est
construit autour de la cinquième année
d’études des Ingénieurs Civils (troisième
année scolaire de Mines ParisTech) et
notamment des enseignements spécialisés des options Machines Energétique,
Economie Industrielle, Droit et Economie
de l’entreprise, Finance, Sol et Sous-sol.
Les étudiants acquerront ainsi un second
volet de compétence qui les rendra aptes
à participer à l’élaboration des politiques
énergétiques de leur entreprise ou de leur
pays en restant en liaison avec les entre-
prises et acteurs institutionnels français
Les connaissances techniques que comprend ce Master permettent d’analyser
les facteurs déterminants de la concurrence entre énergies et les composantes
techniques des choix des entreprises et
des pays. Le tronc commun de gestion
et de droit s’applique aux entreprises
et aux pouvoirs publics et encadre les
décisions qui peuvent être prises par les
acteurs techniques. Des enseignements
spécialisés correspondant aux techniques
nouvelles et à l’émergence de grands
marchés énergétiques rendent les élèves
directement opérationnels sur ces thèmes.
Les soutenances décrites ci-après permettent de mettre en pratique l’ensemble
de ces acquis scolaires par un stage dans
un centre de recherche partenaire, dans
la majorité des cas, ou en entreprise,
notamment pour les élèves ayant déjà une
première expérience de l’entreprise.
Philippe Rivière
74
MASTER STRATÉGIES
ÉNERGÉTIQUES
Mercredi 2 juillet - 9h-10h (L109)
RENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR
BOULONNAGE ET CÂBLAGE
Anja MOSER
Le charbon est exploité en souterrain essentiellement par la méthode des longues tailles
foudroyées. Cette méthode consiste à abattre
mécaniquement le charbon par des tranches successives en rabattant vers les accès et en laissant
le foudroyage du toit combler les vides créés. En
Europe, les mines souterraines encore en activité
deviennent de plus en plus profondes et sont donc
soumises à des fortes contraintes mécaniques. Ces
conditions nécessitent une attention particulière
au niveau du soutènement des ouvrages pour assurer la stabilité et la sécurité des travaux miniers.
Les expériences effectuées dans les dernières
années en introduisant le boulonnage et le câblage
en plus des méthodes conventionnelles de soutènement ont donné des résultats très satisfaisants
en termes d’amélioration des conditions de stabilité et de productivité dans les quatre zones les
plus sensibles d’une exploitation par longue taille
foudroyée : les deux voies principales d’accès et
d’extraction du minerai, l’intersection entre les
voies et le front de taille, la fin d’une longue taille
et le démantèlement du soutènement marchant et
enfin le passage d’une taille à une autre avec le
besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité d’une
utilisation double de la voie.
Actuellement, la conception d’un schéma de bou-
lonnage et/ou câblage s’effectue le plus souvent
en se basant sur des règles empiriques ou sur des
méthodes observationnelles. L’objectif de ce travail
est d’analyser le comportement de ce type de soutènement et son interaction avec le massif rocheux
dans le but de proposer des modèles rhéologiques
appropriés qui sont par la suite implémentés dans
des codes de calcul numérique pour le dimensionnement et l’optimisation du renforcement d’un
ouvrage souterrain.
Le travail réalisé comprend trois parties importantes. La première partie est consacrée à l’analyse du comportement mécanique d’une longue
taille foudroyée et de l’intérêt que présentent le
boulonnage et le câblage pour traiter les zones
critiques en particulier avec l’augmentation de la
profondeur. La seconde partie présente les résultats d’une série d’essais réalisée en laboratoire
sur les boulons et les câbles les plus couramment
utilisés dans les mines de charbon afin de décrire
les interactions qui se produisent entre ce soutènement et la roche. Enfin les résultats obtenus ainsi
que les résultats d’autres essais trouvés dans la
littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur
la loi rhéologique à adopter.
Centre de Géosciences, Mines ParisTech
MARDI 27 AOÛT 2014
17h-18h
CALIBRATION AUTOMATIQUE DE MODÈLES DE BÂTIMENTS POUR
L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE
Khouloud GHARBI
Ces dernières années, la consommation énergétique des bâtiments et l’impact climatique
associé ont augmenté considérablement. La
rénovation des bâtiments existants devient de
plus en plus nécessaire afin d’améliorer leur efficacité énergétique. Avant de se lancer dans une
procédure de rénovation, un audit énergétique
du bâtiment doit être effectué. Sur la base des
mesures fournies par l’audit, des simulations de
la performance énergétique du bâtiment sont
ensuite exécutées afin de prédire les effets de
la rénovation. Les modèles servant de base à
75
ces simulations intègrent entre autres des paramètres non identifiés par l’audit énergétique.
Le processus d’identification de ces paramètres
est appelée la calibration du bâtiment. Le projet consiste à adapter un outil-java conçu pour
effectuer automatiquement l’audit énergétique
des bâtiments. L’objet du stage est de développer
des modèles dynamiques inverses tout en combinant l’analyse des réseaux thermiques avec
des techniques d’optimisation, afin de calibrer
automatiquement différents types de bâtiments
dans plusieurs climats. Le modèle de calibration
retenu après analyse de robustesse sera intégré
dans l’ensemble de l’outil.
Centre d’Ingénierie, Département
Systèmes des Bâtiments Université du
Colorado, Boulder, USA
VENDREDI 29 AOÛT 2014
9h-10h
ÉLABORATION D’UN OUTIL DE CALCUL DE L’EMPRISE
ÉNERGÉTIQUE, QUALIFICATION ET EXPLOITATION
Le groupe Prospective énergétique et appui stratégique de la R&D d’EDF travaille sur une nouvelle représentation de la demande énergétique,
l’»emprise énergétique», qui permet d’évaluer
l’ensemble des besoins énergétiques, dans
tous les secteurs productifs des économies de
la planète, nécessaires pour la satisfaction des
consommations finales de chaque individu. La
méthodologie, qui impose de croiser des données
énergétiques avec des données économiques, a
été développée sous «excel®» et testée sur une
année et à partir d’une base de données particulière.
L’objectif du stage est de développer, sous Python, un outil pour pouvoir utiliser cette représentation à partir de différentes bases économiques et énergétiques et réaliser des analyses
rétrospectives sur les évolutions historiques des
emprises énergétiques dans le monde.
Ces analyses devront permettre de comprendre
les déterminants de ces évolutions afin d’utiliser,
à terme, l’emprise dans l’élaboration de scénarios
prospectifs.
Marius BEJINARIU
EDF R&D
10h-11h
ÉVOLUTION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ EN
EUROPE
Les grandes évolutions attendues dans le domaine de l’énergie, l’intégration des énergies
renouvelables, plus d’efficacité énergétique
et le développement des véhicules électriques
vont devoir être accompagnées d’une profonde
mutation du réseau de distribution, qui devra
être adapté aux fortes variations de production
et de consommation pour garantir une fourniture
de qualité. Dans ce contexte évolutif, l’objet de
la mission est d’analyser et de comparer, les
modèles de régulation de distribution d’électricité en Europe, leurs contraintes techniques,
économiques, politiques et institutionnelles et
les évolutions anticipées pour faire face aux
défis énergétiques de l’avenir. La comparaison
inclut les schémas actuels d’organisation et de
rémunération des distributeurs dans chaque pays.
ERDF
Cristian
MONTOYA VELASQUEZ
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11h-12h
MACHINE SPIPO ORBITABLE, CONCEPTION D’UNE TURBINE
À COUPLAGE MAGNÉTIQUE ET ÉTABLISSEMENT DE LOIS DE
DÉFAILLANCE DE COMPRESSEURS
Jose PIERROT
La régénération de la chaleur à basse température en électricité à partir de sources telle que
l’énergie solaire, la géothermie ou la combustion
est devenue très recommandée dans les procédés
industriels. Pour les sources de chaleur de températures inférieures à 200 °C, les cycles de Rankine
organiques permettent d’atteindre des rendements
de conversion acceptable tout en étant réalisable à
l’échelle industrielle. Ces travaux mettent en évidence l’importance de la sélection du fluide de travail en fonction des températures de source et de
puits de chaleur ainsi que l’architecture du cycle.
L’idée recherchée est de permettre une réduction
drastique des coûts des turbines pour permettre le
développement et le déploiement des technologies
ORC. Le travail de ce stage consiste à étudier deux
types de machines Scroll à savoir les compresseurs
et les turbines. Des essais sur le vieillissement des
machines sont également à réaliser.
Centre d’efficacité énergétique des systèmes (CES), Mines ParisTech
14h-15h
CONCEPTION DE PROJETS HYDRAULIQUES
Maria RUANO
La forte croissance économique du Brésil des dernières années entraîne une augmentation de la
demande d’énergie. Près de 80% de la production
électrique du pays est d’origine hydraulique, mais
avec seulement 37% de son potentiel hydro-électrique exploité, ce pays dispose d’un très important
gisement de ressources naturelles pour produire de
l’énergie de façon renouvelable.
La création de nouveaux projets a toujours des
enjeux ambivalents : d’un coté le développement
économique et énergétique national, et de l’autre
l’acceptation sociale au niveau national et local
(enjeux environnementaux et sociaux - notamment
communautés indigènes).
L’objectif du gouvernement est d’arriver à concilier ces deux aspects. Les investisseurs et futurs
opérateurs privés sont tenus d’agir dans le respect
de ces deux points : produire l’électricité la moins
chère en prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux.
Pour le développeur, les enjeux de ces projets sont
d’un côté techniques (performances et types de
machines, design de l’aménagement, organisation
de la construction, etc.) et d’un autre coté sociaux
et environnementaux, (par exemple choix du
débit réservé, préservation des zones protégées,
notamment en Amazonie, gestion des impacts sur
les communautés locales, dont les Communautés
indigènes, etc.).
Au sein d’EDF, qui souhaite renforcer sa position à
l’international et notamment au Brésil, la mission
est d’accompagner le développement des projets
hydrauliques, visant à l’optimisation de la solution
technique la plus adaptée tout en respectant les
critères sociaux et environnementaux exigées, et
ainsi trouver le projet/offre qui répond le mieux
aux besoins des populations et du pays. La mission
s’appuiera sur des réponses à appel d’offre pour
établir des critères généraux à respecter pour choisir au mieux les projets dans lesquels s’impliquer.
EDF
15h-16h
BENCHMARKING D’ACTIVITÉS D’EXPLORATION ET DE PRODUCTION
Rana SREIK
Afin d’optimiser ses opérations en Exploration
et Production, Wintershall souhaite réaliser une
comparaison détaillée de sa compétitivité dans
ces domaines avec ses concurrents pour chacune
des régions de ses pays d’implantation (Qatar, Russie, Lybie, Danemark, Pays Bas, Argentine). Il s’agit
donc d’identifier au niveau mondial les entreprises
d’exploration de de production pour chaque zone
géographique. Pour mener à bien la comparaison,
une grille d’analyse sera établie qui comprendra
des éléments d’appréciation financiers, techniques
de gestion, modes d’organisation des concurrents,
mais aussi techniques d’exploitation pour un type
de gisement donné. L’analyse comparative d’adaptation et d’implantation des meilleures pratiques
par région permettra d’améliorer à terme la performance des processus E&P de Wintershall..
WINTERSHALL
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MANAGEMENT DES
SYSTÈMES D’INFORMATION
I
nformatique et réseaux forment le
système nerveux de pratiquement
toutes les entreprises. Ces technologies sont utilisées pour transporter, stocker, fédérer, agréger, analyser en
temps réel toutes les informations, et ce
pour tous les métiers. La gestion de ces
nombreux systèmes d’information, leur
évolution dans le temps pour s’adapter à
ou créer de nouveaux modes de fonctionnements, la mise en œuvre de nouvelles
technologies, l’adaptation continue des
processus et des hommes à ces évolutions
sont donc stratégiques dans toutes les
organisations.
Les réussites transforment les sociétés,
mais les échecs ou les manques peuvent
freiner ou arrêter leur développement, et
coûtent particulièrement cher.
L’option MSI s’appuie sur les technologies
pour comprendre comment leur mise en
œuvre permet la transformation positive
des organisations. La compréhension des
enjeux auxquels doit faire face une entreprise ou un métier doit être traduite dans
le système d’information.
Les solutions développées au sein des projets aboutissent trop rarement au résultat
escompté en respectant le triangle fonctionnalités-coûts-délais : le domaine est
complexe car il touche tous les aspects de
l’entreprise et utilise des outils et techniques dont la richesse et la complexité
portent leurs propres risques.
Sa gestion nécessite donc des managers
de talent, attentifs aux technologies mais
aussi à l’ensemble des problèmes de
l’entreprise : des ingénieurs généralistes,
ouverts et technophiles.
Fabien COELHO
78
MANAGEMENT
DES SYTÈMES
D’INFORMATION
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L224
9h-10h
ÉTUDE DU STANDARD OPENFLOW
Maxence TURY
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes
d’information (ANSSI) est un service français
chargé d’assurer la protection numérique de
l’État et des opérateurs d’importance vitale. Ses
missions sont multiples : expertise des évolutions
technologiques, audit et formation en prévention
des attaques informatiques, réponse aux incidents...
OpenFlow est un standard implémentant le
concept de Software-Defined Networking, un
paradigme récent visant à flexibiliser l’administration des équipements de routage qui assurent
la transmission de données au sein d’Internet.
Le travail consiste en l’analyse de la sécurité
d’OpenFlow, en parallèle de l’implémentation et
de la mise à l’épreuve du protocole sur une plateforme dédiée.
ANSSI, Paris
10h-11h
SYSTÈME D’INFORMATION POUR LA BLUE CAR
Ambroise COLLON
Polyconseil, société de conseil créé en 1989, fait
maintenant partie de Blue Solutions, au sein du
groupe Bolloré. Blue Solutions gère en particulier
les activités autour de la blue car, plus connu sous
le nom d’Autolib : conception, batteries, gestion
du service et déploiement à Lyon, Bordeaux et
prochainement Londres, Indianapolis et Singapour. L’objectif des travaux est de mettre en
place un système d’informations pour les blue car
en leasing, accessible à un particulier, avec les
mêmes fonctionnalités que celles offertes pour
Autolib : ordinateur de bord, GPS, carte sim 3G...
Il est nécessaire de raccorder les systèmes des
voitures, tels les alarmes de batterie, d’interfacer des téléopérateurs, de gérer les sinistres. Les
développements se font avec l’aide du framework
python Django.
Polyconseil, Groupe Bolloré, Paris
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MAREVA
L
es options “Automatique”, “Robotique”
et “Vision et Morphologie” ont un contenu lié aux Technologies de l’Information et de la Communication. MAREVA
coordonne et mutualise les compétences dans
les domaines des Mathématiques Appliquées,
de la RobotiquE, de la Vision et de l’Automatique. En effet, pour développer des projets
de plus en plus complexes, par exemple dans
des domaines multi disciplinaires tels que la
robotique chirurgicale ou l’automobile, il est
important de maîtriser des concepts d’automatique, de vision, de traitement d’images et de
robotique.
L’Automatique est une science de l’ingénieur
qui analyse les propriétés des systèmes dynamiques, leur commande et leur réalisation. La
diversité apparente des systèmes dynamiques
abordés (systèmes différentiels linéaires ou
non, systèmes récurrents, systèmes à événements discrets, systèmes dont l’évolution est
décrite de manière incertaine, possédant des
entrées déterministes - les commandes - ou
aléatoires – les bruits, observés au travers de
capteurs…), la diversité de leur provenance
(phénomènes mécaniques, électriques, hydrauliques, aérodynamiques, physico-chimiques,
biologiques, économiques…) et la diversité des
objectifs de commande (suivre des trajectoires
de référence, respecter des consignes, travailler
au moindre coût, rendre le système insensible
à certaines perturbations…) expliquent l’étendue de la palette des outils mathématiques
nécessaires à leur étude (algèbre, analyse,
géométrie différentielle, topologie, probabilités,
optimisation…).
Face à cette réalité multiple, ce sont les
concepts fondamentaux de modèle, relation
entrées/sorties, commandabilité et observabilité, stabilité, robustesse…qui font l’unité de
l’automatique.
Un système Robotique est un mécanisme doté
de moyens de perception, de raisonnement et
d’action qui lui permettent d’interagir avec son
environnement.
Il y a une vingtaine d’années, la robotique
s’est développée initialement dans le domaine
manufacturier sous forme de bras manipulateurs destinés à des tâches de soudure,
de peinture, de manutention, d’assemblage.
Cette robotique, dite industrielle, a permis un
accroissement important de la productivité et
de la flexibilité des ateliers de production en
soulageant l’homme de travaux pénibles. Toutefois, l’univers de la production est relativement
bien structuré et déterministe, si bien que le
robot industriel peut travailler le plus souvent
“en boucle ouverte” par rapport à son environnement. Au-delà de l’activité manufacturière,
la robotique a diffusé dans de nombreux autres
domaines où l’environnement est moins bien
connu, voire incertain ou même hostile. C’est
le cas par exemple en robotique agricole où les
tracteurs robotisés évoluent dans un environnement naturel peu structuré avec des conditions
d’adhérence très variables, mais aussi dans les
domaines du nucléaire, de la route automatisée,
de la robotique spatiale et sous-marine, sans
oublier la robotique humanoïde…
La robotique met ainsi à contribution l’essentiel des domaines scientifiques des sciences
de l’ingénieur : la mécanique au niveau des
modèles des systèmes poly-articulés, de la
locomotion et de la préhension, l’automatique
pour la planification de trajectoires et la commande en boucle ouverte ou fermée, l’électronique pour l’implémentation des contrôleurs en
temps réel et l’instrumentation, l’informatique
au niveau du traitement des données capteurs
et des langages de programmation, la vision
par ordinateur et le traitement d’images…
jusqu’aux sciences sociales et politiques qui
doivent prendre en compte l’irréversibilité du
progrès technique dans l’organisation des sociétés humaines du futur.
La Vision et morphologie donne aux élèves
la maîtrise de l’interprétation des images par
ordinateur. Elle se nourrit de la diversité et
de la richesse des applications du traitement
d’images réalisées au Centre de Morphologie
Mathématique (CMM). Celui-ci a développé une
théorie et une méthode de traitement d’images,
la morphologie mathématique, qui s’est montrée féconde dans les domaines d’applications
les plus divers.
Le praticien du traitement d’images se doit de
connaître les autres Technologies de l’Information et des Communications (TIC), notamment
les méthodes de filtrage en automatique et les
applications en vision dans le domaine de la
robotique. Par ailleurs, le traitement d’images
est une technologie transversale et constitue un
formidable véhicule pour aborder des domaines
aussi variés que la génomique, la médecine,
le contrôle industriel, les matériaux, ou le
multimédia. Voici quelques exemples : Applications bio-médicales (General Electric Medical
Systems, Laboratoires Pierre Fabre, Collège de
France, Institut Gustave Roussy) ; Vision par
ordinateur (Thales, ST-microelectronics) ; Propriétés physiques des matériaux (Arcelor, DGA,
Michelin) ; Multimédia (LTU-Technologies, DxO,
France Telecom).
MAREVA a donc pour objectif de donner aux
étudiants une formation sur ces différentes disciplines. Outre des cours centrés sur l’étude des
Systèmes Complexes : systèmes dynamiques
en temps discret, filtrage et identification, capteurs embarqués et fusion de données, vision,
traitement d’images et imagerie médicale, robotique, ITS, introduction à la réalité virtuelle et
réalité augmentée, programmation en C++ et
graphique, contrôle non linéaire, systèmes à
événements discrets, à retards etc., un temps
non négligeable est consacré à la mise en pratique des différents concepts introduits en cours
au travers de séances de mini-projets réalisés
en binômes et encadrés par des chercheurs
des centres. Quelques exemples : développement et simulation de suspensions actives
pour le compromis confort/tenue de route sur
un simulateur évolué de dynamique véhicule ;
asservissement par vision d’une petite voiture
sur ligne blanche; localisation de robot mobile
par repérage d’amers et cartographie ; détection, approche et suivi d’une balle ; projets en
imagerie médicale et segmentation d’images ;
évaluation d’un système de capture de mouvement grand public (la Wiimote)...
Brigitte d’Andréa-Novel,
Beatriz Marcotegui
80
MAREVA
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L106
9h-10h
PILOTAGE DES CAPTEURS D’UN ROBOT NAO
Marie DAUL
Produit par Aldebaran Robotics, NAO est un robot
humanoïde qui se veut autonome et interactif. Pour
cela, il est équipé de nombreux capteurs (caméras, microphones, centrale inertielle, sonars...) et
programmable dans plusieurs langages. Ces qualités associées à un prix relativement abordable lui
valent d’être le robot humanoïde le plus utilisé dans
le monde de la recherche. L’objectif de ce stage est
d’élaborer une bibliothèque de pilotage complète
des capteurs de NAO en Java, plus accessible et
flexible que les méthodes existantes. Elle devra
permettre de récupérer les données en temps réel
de chaque capteur (streaming caméra, distances
sonars, localisation de sons...) et de les afficher sur
un tableau de contrôle, mais aussi de commander
les actionneurs de manière efficace. De plus, les
capteurs devront estimer leurs capacités en fonction de leur environnement. Si les capteurs de NAO
ne possèdent pas les performances de ceux qui sont
embarqués sur les produits de Thales Systèmes
Aéroportés, l’interfaçage ultérieur via cette librairie
de NAO avec un système multi-agents pourra aider
à concevoir des plates-formes appliquées à des dispositifs plus complexes.
Thalès Systèmes Aéroportés, Elancourt
10h-11h
CONTRÔLE ET STABILISATION D’UN DRONE TENUE EN LAISSE
Edouard LEURENT
Parrot développe des drones quadricoptères destinés au grand public, qui doivent donc être le
plus simple possible d’utilisation. Le sujet de ce
stage est de développer des algorithmes d’estimation et de stabilisation permettant de contrôler
le drone en l’attachant à l’extrémité d’une laisse.
On peut alors le faire évoluer simplement sans
télécommande ni expérience de pilotage, et il
devient possible de se filmer tout en participant
à une activité, sportive par exemple. La laisse
peut aussi servir de medium pour transmettre de
l’information ou de l’énergie au drone. Le drone
tenu en laisse est également moins menaçant
pour le public, et n’est pas considéré comme
un aéromodèle par les autorités de régulation
aériennes.
Parrot, Paris 10ème
11h-12h
ESTIMATION EN TEMPS RÉEL DE QUALITÉ DE BASES
PÉTROLIÈRES POUR LES RAFFINERIES
Public restreint
Paul-Hervé
TAMOKOUE KAMGA
Les enjeux de l’optimisation de mélanges en
raffinerie sont considérables (de l’ordre d’une
dizaine de millions d’euros par mélangeuse par
an) : ils relèvent de la tenue des spécifications
réglementaires des produits fabriqués (essence,
gazole et fioul) au moindre coût. ANAMEL est un
logiciel de contrôle et optimisation multivariable
en spécification des mélanges, utilisé dans plu-
sieurs raffineries du groupe Total. L’objet du stage
est d’assurer le perfectionnement du système autour du contrôleur de mélanges, en particulier au
niveau de l’estimateur de qualité de constituants
de mélange, qui constitue le cœur algorithmique
de rétro-action (feedback) de la structure bouclée
et permet l’adaptation paramétrique du modèle
de mélange.
Total Raffinage Chimie, Feysin
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EN SEPTEMBRE
ANALYSE DES PERFORMANCES ET AMÉLIORATION DU CONTRÔLE
DE LA NAVIGATION DE NAVIRES DE PROSPECTION PÉTROLIÈRE
Public restreint
Pendant les opérations marines, les navires de
prospection tirent derrière eux un système d’acquisition de données qui comprend d’une part des
sources sismiques qui envoient un signal acoustique qui se propage dans la sub-surface terrestre,
et jusqu’à 10km de câbles sous-marins supportant
des capteurs qui enregistrent le champ réfléchi.
La position et la stabilité de ces différents composants sont des éléments clés de l’acquisition.
L’enjeu est de placer les sources à l’endroit désiré
par le client tout au long de la trajectoire, afin de
donner une interprétation juste et précise, et produire des images sismiques de qualité. Ceci doit
être réalisé malgré la présence de nombreux aléas
environnementaux tels que les courants, le vent,
les vagues, etc, et en évitant toute détérioration
du matériel (risque d’enchevêtrement des câbles
notamment).
Afin de positionner au mieux les sources et protéger un matériel très onéreux, il est essentiel de
contrôler efficacement la trajectoire du bateau.
Jusqu’à présent le contrôle est en partie automatique mais contient une intervention humaine non
négligeable. L’objectif est donc de minimiser celleci et de développer des contrôles plus performants.
Ceci passe d’abord par l’analyse des acquisitions
disponibles, et par la modélisation des navires et
des perturbations qui leur sont soumises.
Pauline BERNARD
CGG Services SA, Massy
CLUSTERING ONLINE DE SIGNAUX AUDIO
Les signaux audio et musicaux présentent généralement une structure constituée de successions et
répétitions d’évènements sonores, qui caractérise
le signal en question. La détection de ces structures est une tâche simple pour l’humain, mais la
découverte automatique de celles-ci reste un défi
dans le domaine du ”Music Information Retrieval“
(Recherche d’Information). La tâche se complique
davantage pour l’ordinateur si elle doit s’effectuer
”online“ (en temps réel lorsque le signal arrive
dans le système).
Ces systèmes reposent en premier lieu sur des
algorithmes de segmentation ou ”clustering“ pour
l’audio et la musique. Dans cette approche, le
signal audio arrive dans le système sous forme de
courtes fenêtres qui sont ensuite segmentées en
de plus gros morceaux, décrivant des parties homogènes en termes de contenu audio. Deux segments
similaires à différents instants temporels seront
idéalement connectés entre eux.
L’objet du stage est d’étudier et d’adresser le
problème de segmentation et classification des
signaux audio en une seule étape, en utilisant des
techniques d’optimisation sous-modulaire, qui
permettent en particulier de recourir à des algorithmes gloutons avec des garanties de performance lorsque l’objectif sous-jacent présente une
propriété de sous-modularité. Cela sera comparé à
des approches séquentielles plus usuelles basées
sur des détections de changements et des modèles
de Markov cachés.
INRIA/IRCAM
Alberto BIETTI
VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS 3D POUR LA
PRÉSERVATION DU MOBILIER URBAIN
Public restreint
Ce stage s’inscrit dans le cadre du projet Terra
Mobilita dont le but est de mettre au point de
nouveaux processus automatisés de création
et de mise à jour de cartes 3D de voirie urbaine,
avec une précision centimétrique, en utilisant des
méthodes de relevé laser mobile. Actuellement, les
quantités de données recueillies pendant les campagnes d’acquisition sont conséquentes, avoisinant les centaines de millions de points. Ce travail
s’intéresse aux problématiques liées à l’affichage
de très grands nombres de points 3D en temps réel
afin de permettre à un utilisateur d’évoluer dans un
environnement 3D préalablement scanné. Ces problématiques posent plusieurs problèmes au niveau
de la puissance de calcul nécessaire pour faire
les rendus ainsi qu’au niveau du flux de données
nécessaires. Ce travail s’appuiera sur des jeux de
données qui seront recueillies dans les rues de
Paris à l’aide du véhicule instrumenté L3D2.
CAOR-Mines-ParisTech, Paris
Hassan BOUCHIBA
82
ALGORITHMES D’OPTIMISATION POUR L’EXPLOITATION DE
CHAMPS DE PÉTROLES MATURES
Public restreint
Pierre BROS
Un champ de pétrole qui a été exploité pendant
de nombreuses années, appelé champ de pétrole
mature, a aussi produit une très grande quantité de
données. Ces données sont utilisées afin de calibrer un outil de simulation, qui permet en quelques
secondes de prédire dans le temps la production
d’huile, d’eau et de gaz des puits du champ, étant
donné un scénario de production défini par les
consignes de pilotage des puits. Cet outil de simulation prend aussi en compte un certain nombre
(généralement plusieurs centaines) de décisions,
souvent binaires (par exemple, forer ou ne pas forer
un nouveau puits en un endroit donné, convertir
un puits producteur ennoyé en injecteur d’eau…),
et l’on cherche le meilleur jeu de décisions possible. Essayer toutes les combinaisons est bien
évidemment inenvisageable, et le but de ce stage
a été de trouver une stratégie d’exploration des
combinaisons demandant peu d’appels à l’outil de
simulation, qui est temporellement coûteux.
MOMA – FOROIL , Paris
SIMULATION ET MESURE D’HOMOGÉNÉITÉ DU CHAMP
MAGNÉTIQUE DE L’IRM 11,75T «ISEULT»
Guillaume DILASSER
La plate-forme NeuroSpin est un centre d’imagerie
cérébrale initié en 2006 sur le site du CEA à Saclay.
Au fil du temps, ce laboratoire a acquis de nombreux équipements de pointe en neuro-imagerie et
complètera bientôt son parc avec un IRM de 11,75T
baptisé ”Iseult“ qui constitue une première mondiale. La conception de cet outil de recherche a été
confiée au Service des Accélérateurs, de Cryogénie
et du Magnétisme du CEA et sa fabrication est réalisée par Alstom sur le site de Belfort. Aujourd’hui,
alors que l’assemblage du système est en cours,
vient l’heure des premiers essais. Ceux-ci devront,
entre autre, valider l’homogénéité du champ créé
par l’appareil, dans la limite de tolérances très
strictes : quelques 100 ppb de fluctuations tolérées. L’objet de ce stage sera donc, d’une part, de
collecter les données de fabrications fournies par
Alstom afin de simuler le champ généré, et d’autre
part, de réaliser les mesures magnétiques à très
bas champs afin valider les étapes clés de l’intégration.
CEA, Saclay
MODÉLISATION ET DÉVELOPPEMENT DES ACTIONNEURS DE
COMMANDE DE VOL
Public restreint
Jean-Marie KAI
L’industrie aéronautique connaît depuis plusieurs
années une forte expansion mondiale due à la nécessité d’accroître le trafic aérien. Les systèmes de
contrôle de vol jouent un rôle majeur dans le développement des avions et bénéficient pleinement du
progrès technologique croissant des actionneurs
et des capteurs.
Le stage se déroule au sein du département des
actionneurs des commandes de vol d’Airbus et
a pour objectif de développer des architectures
d’actionneurs intégrant des technologies électromécaniques qui viennent remplacer leurs équiva-
lents hydrauliques dans le cadre de l’avion ”plus
électrique“. L’étude sera réalisée notamment sur
le THSA (Trimmable Horizontal Stabilizer Actuator)
qui assure l’équilibre en tangage de l’avion, en
agissant sur le positionnement angulaire du plan
horizontal arrière en fonction des ordres venant
des calculateurs de commandes de vol. Cet équipement est localisé dans la partie non pressurisée
du fuselage arrière, il reçoit de l’avion la puissance
et les commandes et lui retourne les informations
nécessaires à l’asservissement du THSA.
Airbus, Toulouse
83
DÉTERMINATION D’OBSERVATEURS POUR LA SYNTHÈSE DE LOIS
DE GUIDAGE COOPÉRATIF
Une mission complexe (exploration de zones
étendues, détection et suivi d’autres véhicules)
peut s’avérer difficile voire impossible à remplir
pour un véhicule unique. Il est donc nécessaire de
répartir cette mission sur un ensemble de véhicules
identiques (flotte), ce qui permet de relâcher les
contraintes à satisfaire. Se pose alors le problème
de définir pour chaque véhicule une trajectoire adéquate. L’élaboration de cette trajectoire repose actuellement sur des communications d’informations
concernant leurs trajectoires et leurs intentions de
mouvement entre les véhicules considérés. Cependant, dans le cas de larges flottes, ce besoin en
transmission peut s’avérer problématique. Afin
de limiter ces échanges, il est donc envisagé de
remplacer ces informations par une reconstruction
locale des informations nécessaires au déplacement coopératif des véhicules.
L’objectif de ce stage est d’élaborer les observateurs nécessaires pour les lois de guidage et d’évaluer leurs performances en l’absence de mesures
ou en présence de mesures délivrées par un capteur observant l’environnement proche du véhicule.
La validation de ces approches s’effectuera tout
d’abord par intégration à une simulation de véhicules réalisée en Matlab puis expérimentalement
sur un ensemble de petits robots terrestres.
François PLESSE
Onera, Palaiseau, DCPS
COMPARAISON D’ALGORITHMES D’OPTIMISATION
STOCHASTIQUE APPLIQUÉE À LA SYNTHÈSE DE CORRECTEURS
Public restreint
Le but du stage est de proposer (à partir d’une
étude bibliographique exhaustive) un nombre maximum d’algorithmes d’optimisation stochastique
(métaheuristiques mais pas seulement), de coder
ces derniers, et de comparer leurs performances :
en termes de répétitivité des solutions obtenues,
de temps de convergence, de minima obtenus. Le
problème d’optimisation sera un problème de synthèse de correcteurs posé et non retouchable (on
entend par là que la fonction de coût ou le bench
à minimiser est une donnée d’entrée). Les algorithmes d’optimisation stochastique, qui ont la par-
ticularité d’être souvent inspirés de la nature tels
que les colonies de fourmis, les essaims d’abeilles,
sont des algorithmes très puissants permettant
d’atteindre des minima globaux inatteignables
avec les algorithmes d’optimisation classique (type
gradient). La difficulté réside dans le fait qu’il en
existe une infinité de variantes qui sont plus ou
moins efficaces sur certaines classes de fonction.
D’où l’intérêt d’en recenser le maximum et de vérifier l’efficacité de chacune sur le problème qui est
d’une forte complexité.
Vivien SMIS-MICHEL
Safran Sagem Sécurité, Massy
INVARIANTS SEMI-ALGÉBRIQUES POUR LA VÉRIFICATION
La certification de l’absence de bugs dans un
programme industriel critique peut être abordée
par analyse statique du code, en interprétant abstraitement l’état du programme. Cela est fait par
recherche informatique d’invariants calculables
(produits de segments, polyèdres ou ellipsoïdes
par exemple) représentant une sur-approximation
des états accessibles par le système ; on s’assure
ensuite de l’absence d’états correspondant à des
situations indésirables (divisions par zéro, etc).
Le but de ce stage est de développer de nouvelles
méthodes d’analyse statique, basées sur des
représentations concises d’invariants polyédraux
et polynomiaux. On cherchera notamment à définir
un nouveau domaine en analyse statique, basé sur
la notion d’ensemble représentable sur une famille
de cônes symétriques. Autrement dit, on cherchera
à représenter un invariant de programme comme le
projeté de l’intersection d’un cône et d’un espace
affine, puis à manipuler de manière efficace de
telles approximations, en s’intéressant notamment
au calcul automatique de sur-approximations précises de complexité réduite. Le cas des ensembles
définis par des représentations coniques du second
ordre sera particulièrement étudié.
projet MAXPLUS commun INRIA/CMAP
Polytechnique en collaboration avec
l’équipe MeASI du CEA/LIST, Palaiseau
Nikolas STOTT
84
DÉVELOPPEMENT ET ÉVALUATION DE MODÈLES D’ANALYSES
DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L’INDUSTRIE DES TÉLÉCOMS
Public restreint
Arthur THOUZEAU
L’Analyse des Réseaux Sociaux conçoit les relations sociales en termes de nœuds et de liens. Les
nœuds sont habituellement les acteurs sociaux
dans le réseau et les liens les relations entre ces
nœuds (comme les liens d’amitié, de parenté,
organisationnels...). L’application de cette théorie
dans l’industrie des télécoms, plus particulièrement aux statistiques d’appel (tickets de taxation
consignant les informations concernant un appel
téléphonique en vue notamment de le facturer),
permet aux opérateurs téléphoniques d’améliorer
sensiblement leurs performances marketing: par
exemple en ciblant plus précisément les abonnés
susceptibles de répondre favorablement à une
certaine campagne marketing, ou en identifiant
les abonnés prêts à quitter le réseau. L’objectif de
ce stage est d’intégrer et de tester de nouveaux
modèles, d’évaluer leur efficacité et de les comparer à d’autres modèles existants.
Idiro Technologies, Dublin - Irlande
AUTOMATISATION MÉTRO LIGNE 4
Public restreint
André WALLARD
L’opération d’automatisation de la ligne 1 du métro
parisien, menée par la RATP et achevée fin 2012,
fut une première mondiale. Les premiers retours
d’expérience sont très positifs, tant pour la régularité que pour la sécurité des voyageurs.
La ligne 4 présente un profil très similaire à celui de
la ligne 1, avec un trafic global très supérieur aux
autres lignes et un niveau d’irrégularités semblable
à la ligne 1 avant automatisation. Ces similarités
s’ajoutent à d’autres facteurs justifiant le souhait
d’automatisation de la ligne 4.
L’opération d’automatisation de la ligne 4 nécessitera la mise en œuvre d’un système automatique
d’exploitation des trains (SAET), la mise en place
de façades de quai, la remise à niveau de la signalisation latérale existante, le renouvellement du
parc de matériel roulant, enfin la mise à niveau
des infrastructures de transport non liées aux
automatismes.
Dans ce contexte, un dossier technique de synthèse sera rédigé. Le but étant d’identifier et prioriser les points critiques du projet et les problèmes
aux interfaces, en termes d’impacts fonctionnel,
sécuritaire, et dans la réalisation.
RATP, Paris
CONTRÔLE ET OPTIMISATION DES RÉSEAUX DE TRAFIC ROUTIER
Antoine GRAPPIN
Le stage se déroule en deux parties, chacune
touchant une des nombreuses facettes du projet
Connected Corridors lancé par le ”Partners for
Advanced TecHnology“ (PATH) de l’Université de
Californie à Berkeley.
Connected Corridors est un projet global d’amélioration du transport en Californie. Selon un rapport
de 2009, les californiens perdent annuellement
80 millions d’heures du fait des embouteillages,
ce qui représente environ $400 millions de pertes
rien qu’en essence. La construction de nouvelles
routes est inenvisageable pour résoudre les problèmes, aussi bien politiquement que financièrement ou écologiquement. Financé entre autre
par Caltrans, Google, IBM, Nokia, l’Inria, Waze,
Connected Corridors compte mettre à profit les
nouvelles technologies (internet, GPS, réseaux
sociaux, analyse de données, big data, etc) pour
optimiser les performances du réseau routier, en
passant notamment par un changement radical des
méthodes classiques de management du transport.
La première partie du stage se concentre sur
l’étude et l’optimisation des flux sur les artères
parallèles aux autoroutes. La deuxième partie, en
partenariat avec Nokia, aborde les problématiques
de qualité de l’air.
UC Berkeley, Californie - USA
85
PROCÉDÉS ET ÉNERGIE
Autres enseignants et
enseignants-chercheurs
participant à l’option :
Mesdames et Messieurs Jacques
Amouroux, Lucas Bustamante (Air
Liquide), Jean-Pierre Dal-Pont
(SFGP),Fabrice Del Corso ( Air
Liquide), François Deroux (Imerys),
Emmanuel Garbolino, Elise El
Ahmar, Cyril Lemoine (Veolia ),
Jonathan Macron (Air Liquide),
Bruno Peuportier
Responsables des stages :
Madame Lou Chesne(EDF),
Messieurs Lucas Bustamante (Air
Liquide), Jean de Coligny (ERAMET),
Maxime Lambert (Air Liquide),
Fredéric Langlois (Coca-Cola).
Qu’
est-ce qu’un procédé ? L’humanité – 7 milliards atteints en
2011 – dispose de deux types
de ressources : un stock fini
de matières présentes dans son atmosphère,
ses eaux, son sol et son sous-sol, et un apport
constant d’énergie solaire, qui se transforme
en vents, écoulements et matières vivantes.
Pour assurer son existence et son progrès, il est
indispensable qu’elle puisse accéder d’abord à
l’énergie, mais aussi à l’eau potable, et l’alimentation. Tout aussi essentiels aux sociétés sont
leur santé, leur sécurité, leur accès à l’emploi,
et un environnement ”vivable“ et pérenne. Enfin,
leur qualité de vie dépend également de la mise
à disposition de supports de communication, de
divertissement, de cosmétiques, etc… Un procédé est toute voie qui transforme les ressources
ci-dessus - ou nos rejets - en produits répondant à
ces différents besoins, et les méthodes du génie
des procédés permettent de réaliser ces transformations. Ainsi ils redistribuent les trois atomes
constitutifs – carbone, hydrogène, oxygène - de
matières fondamentales de notre planète - eau,
combustibles fossiles, végétaux, pour nous prodiguer carburants ou électricité, aliments, médicaments et polymères. L’objectif est une production
industrielle, qui conduit le plus souvent à de forts
investissements, et de fortes consommations
d’énergie et de matière, où l’optimisation technico-économique est décisive pour la pérennité
d’une activité. L’industrie de procédé crée de la
valeur en ajustant les ressources accessibles et
les voies de production aux demandes complexes
des sociétés : énergie et capture de CO2, gestion
des déchets radio-actifs, agri-carburants ou ressources alimentaires, augmentation de la taille
des installations et sécurité.
Si les matières de départ et les produits de
l’industrie de procédés sont très divers, ses
méthodes de conception et d’organisation sont
similaires. L’ingénieur généraliste est un architecte qui s’appuie sur les compétences de spécialistes - juristes, financiers, ingénierie, R&D,
et les coordonne pour mener à bien son projet.
Dans l’industrie de procédés, il est architecte de
la matière : il traduit l’invention en innovation,
propose des ruptures technologiques, industrialise de nouvelles voies d’accès et/ou de nouveaux
produits, conduit la réalisation des installations
qui les mettent en œuvre. Parmi ses challenges
”énergétiques“ d’aujourd’hui, on peut citer l’hydrogène embarqué, les piles à combustibles et la
voiture électrique, la valorisation de la biomasse,
les conversions et le stockage de l’énergie. Il gère
et fait évoluer les flux, les installations, les ressources humaines, le portefeuille de produits des
entreprises de production. L’écologie industrielle,
qui vise à établir et optimiser des flux d’énergie
et de matière entre plusieurs acteurs industriels
d’un territoire, à la façon des éco-systèmes naturels, est une approche où la vision systémique du
Génie des Procédés trouve toute son utilité
C. Bouallou, C. Coquelet, A. Gaunand
86
PROCÉDES ET
ÉNERGIE
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V334
10h-11h
DÉCOMPOSITION THERMIQUE DE STOCKAGES COMPOSITES
SUITE À DES ESSAIS FEU
Public restreint
Pierre BLANC-VANNET
Air Liquide est une société très active dans le
domaine hydrogène énergie et couvre l’ensemble
de la chaine d’approvisionnement, depuis la production de ce gaz jusqu’à son utilisation dans les
piles à combustible. Son stockage et sa distribution sont des éléments clés pour la réussite du
développement de marchés tels que le transport.
La technologie la plus prometteuse pour le stocker dans les véhicules est sous forme gazeuse à
haute pression (700 bar) dans des cylindres composites entièrement bobinés. Afin d’améliorer la
sécurité en cas de feu et de prévenir l’éclatement
du réservoir, la compréhension de son comportement thermique doit être approfondie.
L’objectif du stage est de capitaliser sur les données recueillies lors de plusieurs campagnes
d’essais. Pour cela, une analyse croisée des
mesures réalisées lors de ces campagnes sera
menée, et les grandeurs expérimentales seront
comparées avec des modélisations numériques
afin de déterminer les paramètres gouvernant
le mécanisme de décomposition des stockages
composites en cas de feu.
Air Liquide CRCD, Les-Loge-en-Josas
11h-12h
INDUSTRIALISATION ET OPTIMISATION D’UN PROCÉDÉ
CRYOGÈNIQUE EMBARQUÉ
Public restreint
Gabrielle MENARD
La majorité des groupes frigorifiques actuels utilisés pour le transport produisent du froid grâce
à un moteur diesel. Ils consomment du carburant,
génèrent du bruit et émettent du CO2.
La solution cryogénique embarquée proposée
par Air Liquide constitue une alternative à ces
systèmes, alliant performance du froid cryogénique, silence et une empreinte environnementale réduite.
Le stage se déroule au sein de l’équipe chargée
de développer et d’industrialiser cette solution.
L’équipe intervient à l’interface entre la R&D,
moteur de l’innovation, et la filiale du groupe qui
identifie les besoins de potentiels clients, déploie
et commercialise le produit.
Le principal défi à court terme réside dans le passage de l’échelle de présérie à celle du produit
industriel, qui sera déployé dans plusieurs pays.
Il s’agit de parvenir à une solution technique commercialisable à grande échelle, satisfaisant les
besoins du marché à un prix compétitif.
Mon travail aborde différents aspects de l’industrialisation du procédé:
- Etude thermodynamique pour validation d’éléments dimensionnant le système embarqué
- Analyse et définition du besoin d’un module du
système embarqué
- Revue des différentes solutions pour le module
étudié (en interne et concurrence)
- Définition, mise en œuvre et validation d’une
optimisation de ce module sur un prototype
- Participation aux différentes phases de validation de la solution industrielle globale : gestion
de fournisseurs, analyse du besoin, revue de
conception…
Air Liquide CRCD (Les Loges-en-Josas)
87
14h-15h
DÉVELOPPEMENT D’OUTILS D’ESTIMATION DE CONSOMMATION
POUR LE RÉSIDENTIEL
Public restreint
L’ensemble des outils ”DIAG“ développés au
sein d’EDF R&D permet d’estimer la consommation énergétique d’un bâtiment résidentiel. Il
est issu des études amont & expert, basé sur un
modèle de simulation thermique dynamique, et a
pour but de servir de support aux offres commerciales (Bleu Ciel d’EDF). En proposant des offres
de diagnostic énergétique et de préconisation de
travaux, EDF souhaite offrir une bonne image de
l’entreprise et renforcer la fidélité de ses clients
en les aidant à maitriser leur consommation.
Afin de répondre aux besoins de la Direction
Commerce pour enrichir la gamme d’offres sur
les conseils en économie d’énergie, l’étude doit
contribuer au maintien des outils et à l’évolution
des modèles composant le cœur de calcul DIAG,
à savoir l’ajout de nouveaux modèles ou l’amélioration de modèles existants. Il s’agit principalement de tests de validation de l’outil, d’études
thermiques et réglementaires des déperditions
d’un logement, ainsi que de l’amélioration des
modèles de pompe à chaleur et d’estimation des
usages spécifiques.
Jun ZENG
EDF, Moret-sur-Loing
15h-16h
MODERNISATION ET OPTIMISATION DES UNITÉS DE
FABRICATION D’UNE USINE AGRO-ALIMENTAIRE
L’usine de Coca-Cola Enterprises (CCE) à Grigny
fournit des boissons CCE à toute l’Ile de France ;
elle fonctionne 24h/24, y compris les week-ends,
et consacre annuellement 10 millions d’euros par
an à sa modernisation. Le stage se déroule en
relation directe avec le directeur technique de
l’usine : il s’agit de conduire plusieurs projets
d’amélioration en cours de réalisation ou en
attente de l’aval du siège, tout en maintenant
la production – actuellement 2 millions de bouteilles par jour - toujours dans un objectif d’optimisation technico-économique.
Les projets actuels concernent l’eau destinée à
la fabrication des boissons. D’une part, CCE souhaite rajouter des équipements, en particulier des
filtres UV en fin de traitement, pour se conformer
aux normes imposées par Coca-Cola Company.
D’autre part, en vue d’une augmentation de production, un troisième forage doit être exploité en
sus de ceux actuellement réalisés dans la nappe
aquifère sous l’usine, dont l’eau est traitée par
un prestataire. La chaine de traitement de l’eau
fournie par celui-ci est à définir et à mettre en
place. L’étude est consacrée à ces deux objectifs.
Coca-Cola, Grigny
Geoffroy MOUNIER
88
16h-17h
ASSISTANCE À LA MISE EN SERVICE DE L’UNITÉ DE PRODUCTION
DE MANGANÈSE MÉTAL (EMM)
Florian CHOPLIN
Comilog, la filiale manganèse d’Eramet, construit
actuellement un complexe métallurgique (CMM)
à côté de sa mine de manganèse à Moanda au
Gabon. Ce site permettra à terme de produire du
silicomanganèse (SiMn) par voie pyrométallurgique et du manganèse métal à très haute pureté
par voie hydrométallurgique. Ce stage m’a permis
de rejoindre sur place l’équipe coordinatrice de
la construction et du démarrage courant 2014 de
l’usine d’hydrométallurgie (EMM), et s’effectue
en relation directe avec le responsable du projet.
Ses missions sont de trois types :
- Consolider et effectuer le suivi des punch-lists
de l’usine de production d’acide sulfurique et
de l’unité de lixiviation (dissolution acide du
minerai) de l’EMM. Ces listes sont l’outil de
communication entre Comilog et sa maitrise
d’œuvre pour le suivi des réserves de fin de
travaux et des modifications pour chaque corps
de métier (génie-civil, structure, mécanique,
électricité, automatisme, instrumentation).
Elles recensent principalement les non-conformités par rapport au design ou aux standards
de qualité, afin de les corriger avant la mise en
service des installations. Ce travail de coordination entre toutes les parties prenantes du
chantier, y compris la future équipe d’exploitation, permet de connaître le chantier et les
procédés dans le détail.
- Assister la coordination des essais et la mise
en service des installations. Il s’agit de planifier, coordonner et contrôler le bon déroulement des essais sur des installations dont
la taille importante nécessite une logistique
prévisionnelle précise.
- Préparer les fiches de performance tests à partir des spécifications techniques des fournisseurs d’équipements et du contrat EPC (Engineering, Procurement and Construction). Suite
à un ensemble d’essais, ces fiches doivent
attester que les équipements atteignent les
performances techniques requises et prévues
contractuellement.
Les enjeux de ce stage sont à la fois techniques,
humains et managériaux. En effet, sur ce chantier se côtoient un millier de personnes dont une
maîtrise d’œuvre et ses 450 ouvriers chinois, des
ouvriers et ingénieurs gabonais, et des ingénieurs
et un directeur français. De la cohabitation de ces
cultures et langues différentes nait un environnement complexe à maîtriser pour la naissance de
ce projet d’envergure.
Comilog, Moanda, Gabon
89
SCIENCES ET GÉNIE
DES MATÉRIAUX
L
es sociétés se sont toujours définies par les matériaux qu’elles maîtrisent et les techniques qu’elles
utilisent pour leur donner une fonction. Ce qui était vrai à l’âge du Fer l’est
tout autant aujourd’hui à l’âge du Silicium
(nouvelles technologies de l’information et
de la communication).
La maîtrise des matériaux, de leur élaboration, de leur mise en forme, de leurs
propriétés est aujourd’hui, plus que
jamais, au cœur du développement de nos
sociétés : les nouveaux matériaux pour
l’automobile qui permettent d’accroître la
sécurité tout en allégeant le véhicule, la
miniaturisation des microprocesseurs, les
fils textiles “antiboulochage”, les mâts
des voiliers de la “Route du Rhum”, les
implants cardiaques...
L’élaboration et la mise en forme des
matériaux représentent un secteur économique extrêmement important : de
très grandes entreprises multinationales,
mais également des PME extrêmement
dynamiques. Les propriétés d’emploi des
matériaux sont un enjeu décisif dans tout
le secteur aval (automobile - aéronautique
- électroménager - biens de consommation
- électronique).
Au sein de l’option, les sujets traités
concernent tous les types de matériaux,
métaux et alliages métalliques, polymères, matières agroalimentaires, verres,
céramiques, composites...
Les thèmes traités recouvrent la mise en
œuvre, la micro-structure, les propriétés
et les performances des matériaux. Certains sujets sont plus centrés sur l’analyse
physico-chimique des matériaux, d’autres
sur la simulation numérique de leur mise
en œuvre et de leurs propriétés.
Anne-Françoise Gourgues,
Michel Bellet
90
SCIENCES ET GÉNIE
DES MATÉRIAUX
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L106
13h-14h
AMÉLIORATION DE LA FABRICATION DE DISQUES ABRASIFS :
LOGISTIQUE, PRODUCTION ET ÉTUDE DU GAUCHISSEMENT
(CURL) APRÈS MISE EN FORME
Clément ROUCHE
Saint-Gobain Abrasifs fabrique différents produits
pour poncer, meuler, découper, aussi bien pour les
particuliers que pour les industriels : papiers abrasifs, disques de ponceuse, meules… Dans le cadre
d’un stage long de huit mois, certains aspects organisationnels et techniques de cette production sont
étudiés. Le stage se décompose en trois parties:
La première partie concerne la planification du
«maker». Cette grande machine de 500 m de long
produit de larges rouleaux de papier de verre, par
un procédé continu. Par la suite, ces rouleaux
sont convertis en produits finis : disques, bandes,
feuilles… Le but est d’optimiser la production de
cette machine en s’intéressant aux temps de changement de production. En effet, quelques dizaines
de types de rouleaux différents étant produits, ceci
impose de nombreux changements et une perte
de productivité importante. L’analyse de l’organisation de la production et des étapes nécessaires
aux changements vise à réduire leur durée ainsi
que leur fréquence. Une comparaison avec des
méthodes déjà mises en place dans les autres
usines du groupe, notamment aux Etats-Unis, est
également effectuée.
La seconde partie se concentre sur l’amélioration des taux de service, d’abord dans le secteur
de la réparation automobile, avec la perspective
d’étendre les solutions au marché du bricolage.
L’analyse de la chaîne logistique a pour objectif
de trouver les points clés de dysfonctionnement et
de proposer des solutions pour rendre les produits
disponibles malgré les variations de commandes
et les incertitudes de livraison.
La troisième partie est plus technique et concerne
le «curl» des disques. Lorsque l’on découpe les
disques dans les grands rouleaux de papier abrasif,
certains s’incurvent. Cela les fait se coincer dans
les presses de découpe et bourre la machine. Il faut
donc comprendre l’origine du phénomène, quels
sont les paramètres qui entrent en jeu et trouver
en conséquence des solutions viables industriellement pour permettre la découpe des disques
Saint-Gobain Abrasifs, Conflans SainteHonorine et CEMEF Sophia Antipolis
14h-15h
ÉTUDE DES ÉCOULEMENTS ET ÉQUILIBRES MULTIPHASIQUES EN
SIMULATION DE RÉSERVOIR PÉTROLIER
Nicolas HAVARD
Les compagnies pétrolières utilisent les simulateurs de réservoir pour modéliser l’écoulement
des phases gaz, huile et eau présentes dans les
gisements souterrains (milieux poreux), ainsi
que la liaison avec les installations de surface
à travers les puits injecteurs et producteurs. Les
fluides de réservoir peuvent contenir des milliers
de composants (H2O, hydrocarbures du C1 à plus
de C200, gaz acides tels que H2S ou CO2…),
en plus de produits chimiques injectés dans le
cadre de la récupération améliorée (alcalins,
surfactants, polymères, gaz de combustion…).
91
Le simulateur de réservoir doit donc résoudre
simultanément les équations d’écoulement
multiphasiques en milieux poreux, couplées aux
contraintes thermodynamiques d’équilibre entre
les phases.
Dans le cadre de sa stratégie de recherche,
Total développe un prototype de simulateur de
réservoir pouvant traiter des problématiques de
physique avancée à travers des modèles non
disponibles dans les simulateurs commerciaux.
L’objectif de ce stage est de tester et valider
l’option d’équilibre multiphasique de ce code.
Cette option permet, avec un modèle K-value
(modèle simplifié où les constantes d’équilibre
thermodynamique sont tabulées en fonction de
la pression et de la température, et supposées
indépendantes de la composition) ou équation
d’état (modèle avancé où les constantes d’équi-
libre thermodynamique sont calculées à partir du
potentiel chimique des composants), de gérer la
présence d’eau dans les phases Huile et Gaz, et
d’hydrocarbures et gaz acides dans la phase Eau.
Ce type de traitement est assez rare, car dans
la grande majorité des cas les simulations de
réservoir ne tiennent compte que de l’équilibre
Gaz-Huile, l’Eau étant traitée comme une phase
inerte.
Les validations physiques se feront sur des
modèles de réservoir synthétiques et de taille
restreinte. Les validations numériques et les
tests de performance porteront sur des modèles
de réservoirs réels issus du portefeuille de Total.
Total, Pau
CEMEF, Sophia Antipolis
15h-16h
VALIDATION D’UN MODÈLE MICROMÉCANIQUE D’UN ACIER
BAINITIQUE POUR COMPOSANTS DE RÉACTEURS NUCLÉAIRES À
EAU SOUS PRESSION
EDF souhaite prolonger la durée de vie des réacteurs de 40 à 60 ans (projet PERFORM60) et doit
pour cela démontrer en particulier que la cuve,
la seule pièce irremplaçable du réacteur, pourra
supporter ces vingt ans supplémentaires dans des
conditions de sûreté suffisante. A cette fin, EDF
doit se munir d’outils de simulation permettant
d’anticiper le vieillissement de la cuve et doit
déterminer les lois de comportement de l’acier bainitique 16MND5 dont elle est constituée. Dans ce
cadre, le stage porte sur l’application de calculs de
plasticité cristalline à l’acier de cuve (projet PERFORM60) et sur la comparaison des prédictions de
ces modèles avec des résultats expérimentaux. On
envisage également une simulation numérique sur
microstructure 3D réelle, déterminée par EBSD-3D
avec enlèvement de matière par FIB.
Le calcul est basé sur la méthode des éléments
finis sur la plateforme Code_Aster, en utilisant une
loi de plasticité cristalline dite DD_CC proposée
par Ghiath Monnet à partir de résultats de Dynamique des Dislocations dans des cristaux de structure cubique centrée (en particulier le fer).
- Dans un premier temps, le modèle sera étudié et
la sensibilité des prédictions à ses paramètres
sera mise en évidence, en utilisant des calculs
par homogénéisation de type Berveiller-Zaoui.
- Ensuite, un modèle polycristallin biphasé sera
construit en prenant en compte les informations
microstructurales suivantes :
. la fraction de ferrite (fonction de la profondeur de prélèvement dans la pièce) ;
. des paramètres microstructuraux de la bainite : densité de carbures, taille de lattes,
densité de dislocations initiale, force de
friction d’alliage.
- La réponse du modèle polycristallin, purement
prédictive, sera comparée avec les données de
traction expérimentales pour le matériau afin de
potentiellement mettre en évidence des phénomènes non pris en compte dans la loi DD_CC.
- Des calculs par éléments finis seront ensuite
réalisés, sur des microstructures virtuelles,
synthétisées numériquement à partir de germes
ellipsoïdaux et de lois de croissance spécifiques,
pour obtenir des champs mécaniques pertinents
à l’échelle de la microstructure et comparer
ceux-ci avec des champs résultant d’approches
plus simples (matériau monophasé, polycristaux
de Voronoï).
EDF R&D, Département Matériaux
et Mécanique des Composants,
Moret-sur-Loing Centre des Matériaux, Evry
Qiwei SHI
92
16h-17h
CARACTÉRISATION MICROSTRUCTURALE ET MÉCANIQUE DE
COMPOSITES À MATRICES MÉTALLIQUES (Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo0.1Si et Ti-3Al-2.5V), RENFORCÉS PAR DES PARTICULES DE TiB,
POUR APPLICATION AÉRONAUTIQUE
Pierre-Emmanuel
LEGER
Le titane et ses alliages allient une faible densité à de très bonnes propriétés mécaniques et
une excellente résistance à la corrosion. Ces
différents atouts ont favorisé leur utilisation
croissante dans de nombreux domaines, malgré un coût élevé. Dans le secteur aéronautique
notamment, ils sont depuis longtemps employés
en remplacement de l’acier pour alléger les structures. Les alliages de titane peuvent être renforcés par des particules ou des fibres céramiques,
pour améliorer leurs propriétés mécaniques
(principalement la rigidité et le comportement
tribologique), et ainsi les rendre encore plus
compétitifs vis-à-vis des aciers. Ces matériaux
sont alors appelés des composites à matrice
métallique. Les aiguilles de borure de titane (TiB)
ont été identifiées comme un renfort prometteur
du fait de la compatibilité de cette phase avec
la matrice (stabilité thermodynamique vis-à-vis
du titane et coefficient de dilatation proche de
celui de la matrice), de ses propriétés mécaniques
élevées (module d’Young et résistance mécanique
spécifique), ainsi que du facteur de forme des
aiguilles qui favorise le transfert de charge de la
matrice vers le renfort.
Deux alliages de titane, le Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo-
0.1Si (ou Ti-6242S) et le Ti-3Al-2.5V (ou TA3V),
ont été utilisés comme matrice pour le composite dans le cadre de ce stage. Le composite est
fabriqué par métallurgie des poudres, à partir
de poudres d’alliages de titane et de poudres
de diborure de titane (TiB2). Le TiB2 est utilisé
comme source de bore pour la formation in situ
d’aiguilles de TiB dans la matrice titane. La fraction volumique de TiB dans le composite varie
autour de 10vol.%. La conversion de TiB2 en TiB
s’opère au cours des différents traitements thermomécaniques appliqués au matériau, mais principalement au cours d’un traitement thermique
spécifique à haute température. Le but du stage
est d’étudier l’influence du chemin thermomécanique sur la microstructure et les propriétés
mécaniques de ces matériaux en se focalisant notamment sur le traitement thermique haute température de conversion. Pour chacune des deux
matrices, le traitement thermique optimal sera
identifié en s’appuyant sur le résultat d’essais
mécaniques (traction et fatigue) couplés à des
analyses microstructurales et fractographiques.
Airbus Group Innovations, Suresnes
et CEMEF, Sophia-Antipolis
93
SOL ET SOUS-SOL
R
essources énergétiques telles que
les hydrocarbures, le charbon,
ou encore l’uranium. Ressources
minérales essentielles au développement
des activités industrielles traditionnelles
comme des industries de haute technologie mais aussi à celui des infrastructures
et des centres urbains. Engrais pour l’agriculture moderne. Ressource d’espace pour
le développement des centres urbains, et
d’espace confiné pour les stockages souterrains d’énergie ou de déchets. Telles
sont les différentes formes de contribution
de l’espace souterrain au fonctionnement
de notre société.
Derrière des finalités variées, toutes les
activités relatives à la mise en valeur du
sous-sol partagent des spécificités fortes.
L’étude de ces spécificités et de leur
impact sur les projets constitue l’objet
de l’option Sol et Sous-Sol. La spécificité la plus forte réside dans le fait que,
immergés dans un objet naturel résultant
d’une évolution géologique longue et complexe, les travaux se développent toujours
dans un environnement hétérogène dont
la connaissance et la compréhension ne
sont jamais que partiielles. A côté des
compétences scientifiques et techniques
habituellement requises pour l’industrie,
les travaux de mise en valeur du sous-sol
nécessitent donc de développer des capacités d’observation et d’adaptation. C’est
pour cette raison qu’une part significative du temps d’enseignement de l’option
est consacrée à des visites industrielles
(essentiellement des visites de mines ou
de chantiers souterrains de classe mondiale par la spécificité de leur gisement,
leur taille, ou les techniques mises en
œuvre). C’est également pour cette raison
qu’au cours du travail de fin d’études, la
méthode donne le pas à l’observation et
à la réflexion avant la mise en œuvre de
modèles spécifiques, ou l’adaptation de
modèles existants aux particularités du
contexte local.
Placée sous la responsabilité de Damien
Goetz et de Jean-Alain Fleurisson, l’option
s’appuie plus largement sur l’ensemble
des enseignants-chercheurs du centre
de Géosciences, dont l’expérience et les
contacts industriels permettent d’immerger les élèves dans des secteurs professionnels d’une grande richesse par
leur organisation, par les hommes qui
y travaillent et les technologies qui y
sont mises en œuvre. Les sujets traités
cette année donnent la part belle aux
ressources énergétiques (exploitations
d’uranium avec Areva, d’hydrocarbures
traditionnels avec Halliburton et IDMog,
de sables bitumineux avec Total), sans
négliger les ressources minérales traditionnelles (sables siliceux avec Sibelco,
nickel avec XStrata), ni les travaux plus
spécifiquement consacrés à la réalisation
et au comportement d’ouvrages souterrains (confortement d’ouvrages souterrains par boulonnage dans le cadre d’un
projet européen, impact des fortes variations de température sur le comportement
mécanique du sel dans le cadre d’un projet
soutenu par le Solution Mining Research
Institute).
Damien Goetz, Jean-Alain FLeurisson
94
SOL ET SOUS-SOL
LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109
15h30-16h30
PREDICTION DU CHAMP DE CONTRAINTE PAR ‘INVERSION’
DANS LA ”DRILLING GEOSCIENCE PLATFORM“ : MODELISATION
GEOMECANIQUE INTEGRANT LES INFORMATIONS DE FORAGE
VISANT A AMELIORER LE DIMENSIONNEMENT DE PUITS ET LA
PERFORMANCE DES ACTIVITES DE FORAGE
Omar BOUAABDALLI
Les compagnies pétrolières sont amenées à forer
des ouvrages d’exploration, d’appréciation et de
production dans des contextes de plus en plus
complexes (eaux profondes, haute pression/haute
température, environnement de tectonique compressive, etc.). Gérer les incertitudes est le point
le plus critique des activités de forage. En particulier, les incertitudes géomécaniques peuvent
entrainer des problèmes d’instabilité de puits qui
peuvent très vite s’avérer très coûteux pour la
compagnie (presque 45% du temps des activités de forage est passé à corriger les problèmes
d’instabilité), sans parler du risque d’abandon
de puits en cas d’instabilité majeure. Dans ce
contexte, de nouvelles technologies ont été
introduites pour aider les ingénieurs de forage et
les équipes géomécaniques à mieux préparer la
planification de creusement des puits pétroliers.
Des modèles physiques ont été développés dans
un environnement graphique et interactif permettant l’estimation des pressions de formations et
des contraintes afin d’analyser de plus près la
stabilité du puits. Ce travail consiste à exploiter
les données de puits déjà forés, incluses dans
une plateforme multidisciplinaire, pour optimiser
le forage de nouveaux puits complexes, dans un
champ pétrolier donné. Il s’agit de tirer profit des
informations existantes, qui ne cessent de croître,
pour avoir des estimations plus précises. Estimer,
par exemple, le champ de contraintes par ”inversion“ consiste à croiser plusieurs types d’informations (diagraphies différées et instantanées, pression de boue de forage, pression interstitielle et
pression de fracturation, paramètres mécaniques
des roches, et les ‘faibles’ ruptures induites par le
forage) pour permettre une meilleure prévision du
tenseur de contraintes.
Halliburton, Landmark
16h30-17h30
MISE EN PLACE D’UNE METHODOLOGIE D’ANALYSE D’UN CHAMP
PETROLIER POUR L’IMPLEMENTATION D’UN DIGITAL OIL FIELD
Thibault ROGER
IDMog (Integrated Data Management for Oil &
Gas) est une start up pétrolière qui développe
des solutions de ”digital oil field“ (DOF) pour des
producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF permet au producteur d’acquérir en temps réel les
données de production de ses différents champs :
débit par puits, pourcentage d’eau, température,
pression, etc. Cette acquisition est accompagnée
de traitements permettant de la fiabiliser et de
produire de premières analyses, ou encore de
détecter rapidement des dysfonctionnements.
L’objectif du travail réalisé est de fournir à IDMog une estimation des différents avantages
que la mise en œuvre de leur solution apporte à
un client. Le gain majeur attendu porte évidem-
ment sur l’augmentation de la production à coûts
constants (identification et correction rapide des
dysfonctionnements ou des pannes). La diminution des coûts de fonctionnement est un second
axe de gains à court terme (limitation du personnel nécessaire pour la surveillance d’un champ,
diminution des pannes d’équipements par identification précoce des dysfonctionnements). Enfin,
une meilleure analyse de la production du champ
peut conduire à un meilleur taux de récupération
final des hydrocarbures en place, donc à un gain
à moyen ou long terme. L’évaluation économique
de ces avantages est délicate car elle nécessite
d’estimer précisément l’amplitude des effets attendus et d’être en mesure d’identifier clairement
95
la part des effets strictement imputable à la mise
en œuvre du système. Dans un premier temps, ce
travail présente une application sur un modèle
global, moyennant quelques hypothèses simplificatrices. Dans un second temps, une étude de
marché parmi les producteurs de pétrole nordaméricains est réalisée. Elle permet de cibler les
clients potentiellement intéressés et de connaître
précisément dans quelle phase de production ils
se trouvent.
IDMog (Integrated Data Management
for Oil & Gas)
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L109
9h-10h
RENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR
BOULONNAGE ET CABLAGE
Le charbon est exploité en souterrain essentiellement par la méthode des longues tailles
foudroyées. Cette méthode consiste à abattre
mécaniquement le charbon par des tranches successives en rabattant vers les accès et en laissant
le foudroyage du toit combler les vides créés. En
Europe, les mines souterraines encore en activité
deviennent de plus en plus profondes et sont donc
soumises à de fortes contraintes mécaniques.
Ces conditions nécessitent une attention particulière au niveau du soutènement des ouvrages
pour assurer la stabilité et la sécurité des travaux
miniers. Les expériences effectuées dans les dernières années en introduisant le boulonnage et le
câblage en plus des méthodes conventionnelles de
soutènement ont donné des résultats très satisfaisants en termes d’amélioration des conditions de
stabilité et de productivité dans les quatre zones
les plus sensibles d’une exploitation par longue
taille foudroyée : les deux voies principales d’accès
et d’extraction du minerai, l’intersection entre les
voies et le front de taille, la fin d’une longue taille
et le démantèlement du soutènement marchant
et enfin le passage d’une taille à une autre avec
le besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité
d’une utilisation double de la voie. Actuellement,
la conception d’un schéma de boulonnage et/ou
câblage s’effectue le plus souvent en se basant sur
des règles empiriques ou sur des méthodes observationnelles. L’objectif de ce travail est d’analyser
le comportement de ce type de soutènement et
son interaction avec le massif rocheux dans le but
de proposer des modèles rhéologiques appropriés
qui sont par la suite implémentés dans des codes
de calcul numérique pour le dimensionnement et
l’optimisation du renforcement d’un ouvrage souterrain. Le travail réalisé comprend trois parties
importantes. La première partie est consacrée
à l’analyse du comportement mécanique d’une
longue taille foudroyée et montre l’intérêt que présentent le boulonnage et le câblage pour traiter les
zones critiques en particulier avec l’augmentation
de la profondeur. La seconde partie présente les résultats d’une série d’essais réalisée en laboratoire
sur les boulons et les câbles les plus couramment
utilisés dans les mines de charbon afin de décrire
les interactions qui se produisent entre ce soutènement et la roche. Enfin, les résultats obtenus ainsi
que les résultats d’autres essais trouvés dans la
littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur
la loi rhéologique à adopter.
Anja MOSER
ARMINES – Centre de Géosciences
10h-11h
ETUDE DU COMPORTEMENT D’UNE PAROI SALINE SOUS
CONTRAINTES THERMOMECANIQUES : ESSAI IN SITU ET
SIMULATIONS NUMERIQUES
Le stockage souterrain de gaz représente le moyen
technique le plus efficace et le plus économique
pour répondre aux fluctuations de la demande en
gaz. Jusqu’à présent les cycles stockage/ déstockage ne se faisaient que de manière saisonnière
pour répondre notamment aux pics de froid. Cependant, avec la dérégulation du marché du gaz, on
tend maintenant vers une augmentation du nombre
de cycles jusqu’à les rendre journaliers. Les forts
gradients de pression et donc de température
générés sur les parois de stockage augmentent
considérablement le risque de fissuration de la
cavité. L’objectif du travail est d’étudier le comportement thermomécanique d’un massif de sel
initialement à 14°C lors de son refroidissement
jusqu’à -20°C. Cette expérience est réalisée in
situ dans la mine de Varangéville et comprend
trois cycles de refroidissement/réchauffage,
chaque cycle se déroulant sur une durée d’environ
2 mois. Une chambre froide est installée sur une
surface de sel de 10 m² et le comportement du sel
au cours du refroidissement est étudié via un sys-
Chloé BONNARD
96
tème d’écoute acoustique (ultra sons), de caméras
thermiques et appareils photos, ainsi que par des
jauges de température et de déformation. Cette
instrumentation a pour but de suivre le développement éventuel de fissures lors du refroidissement
et de caractériser leur taille, leur répartition et leur
mode de propagation. Une partie modélisation est
également effectuée aussi bien en amont du projet
pour évaluer la répartition de la température dans
le massif pour définir le temps nécessaire à l’essai
qu’en aval de l’essai pour développer un modèle de
comportement thermomécanique.
ARMINES – Centre de Géosciences
Starfish - SMRI
11h-12h
EVOLUTION DES METHODES D’EXPLOITATION ET DE TRAITEMENT
DANS UNE CARRIERE DE SILICE
Jérémy MILBERT
L’usine de Mios (Gironde) du Groupe Sibelco,
producteur de sables extra-siliceux, assure la
valorisation, dans deux lignes de traitement
séparées, des sables en provenance de deux
carrières : Belin-Beliet et Le Barp. Les sables
sont tout d’abord lavés et calibrés, puis une
partie est séchée et criblée à sec pour satisfaire
les cahiers des charges clients. Le traitement à
sec des sables en provenance de la carrière de
Belin-Beliet pose plusieurs problèmes. En premier
lieu, la ligne de traitement génère de nombreux
coproduits qui ne peuvent être recyclés en ligne
actuellement. Ensuite, cette installation est mal
située par rapport au reste de l’usine, ce qui augmente les risques d’accidents liés à la circulation
des engins. Enfin, le criblage à sec est particulièrement générateur de poussière de silice dont le
traitement actuel nécessite d’être amélioré. Ce
travail d’option porte sur l’étude d’un investissement visant à remplacer ces lignes de criblage
à sec par un dispositif plus performant. Il s’agit
d’étudier les documents préexistants concernant
différentes études effectuées auparavant sur des
projets similaires, de récolter sur place les différentes informations nécessaires à une bonne
compréhension des process mis en œuvre et
de modéliser les solutions possibles. Ce travail
s’effectue en collaboration avec l’équipe projet
afin de trouver un process optimal en dimensionnant au mieux les différents équipements (silos,
cribles, …) tout en évaluant la pertinence économique des solutions proposées.
SIBELCO FRANCE
14h-15h
OPTIMISER LE DESIGN DES UNITES DE PRODUCTION D’UNE
EXPLOITATION D’URANIUM PAR ISR
Edouard MARGARIT
En 2013, 45% de la production minière mondiale
d’uranium était produite par une méthode minière
non conventionnelle : la méthode ISR (In Situ
Recovery). Elle consiste à mettre en solution la
substance recherchée au sein même du gisement,
puis à amener jusqu’en surface, par pompage, les
solutions résultantes d’où la substance exploitée
peut alors être extraite. Ainsi, l’exploitation peut
être vue comme un grand réseau hydraulique
qui lie le gisement à l’usine de traitement par
l’intermédiaire de puits (certains pour injecter
la solution dans le gisement, d’autres pour l’en
extraire). Le positionnement des puits est déterminant pour l’exploitation : il doit cibler au mieux
la minéralisation, laquelle est inégalement répar-
tie, alors qu’il doit être le plus régulier possible
car il conditionne l’organisation du site (réseaux
hydraulique, électrique…). Le travail d’option
consiste à développer une méthodologie pour
positionner les puits et les regrouper en unités
de production. Ce travail est actuellement réalisé
de façon ”artisanale“ ; les ingénieurs de planification manquent de critères de décision face à
la diversité des formes que peut prendre le gisement. L’objectif est de standardiser le design des
unités de production, dans une logique d’optimisation, et si possible d’accélérer le processus de
leur conception.
AREVA
97
15h-16h
OPTIMISATION DU STOCKAGE DES REJETS ISSUS DE
L’EXPLOITATION DE SABLES BITUMINEUX AU CANADA – TOTAL
Avec des ressources en place considérables,
les bruts extra-lourds et les sables bitumineux
constituent un potentiel majeur pour répondre à la
demande énergétique croissante. Le portefeuille
des ressources de Total le classe parmi les leaders
de la valorisation des huiles lourdes. Le groupe
est implanté dans deux régions, l’Orénoque au
Venezuela (huile extra-lourde) et en Athabasca au
Canada (sables bitumineux).
Total, dont l’exploitation minière n’est pas son
cœur de métier, a signé en 2010 un accord avec
Suncor, groupe minier canadien, pour établir un
partenariat stratégique autour du projet de sables
bitumineux Joslyn, sur lequel Total sera opérateur.
Le potentiel de production du projet Joslyn, encore
au stade d’études, est actuellement estimé à plus
de 100 000 barils/jour. La teneur en bitume du minerai étant de l’ordre de 10% et le ratio de décou-
verture moyen de l’exploitation minière de 1.9, il
sera donc nécessaire de stocker chaque jour près
d’un million de tonnes de sable et d’eau provenant
de la mine et de l’usine de traitement.
Le travail réalisé porte sur l’optimisation du stockage (verses spécifiques, auto-remblayage) des
stériles miniers et résidus de traitement, alors que
la surface disponible sur site est faible. Un outil a
tout d’abord été mis en place avec Matlab afin de
définir les meilleures géométries et positions des
verses à stérile à l’extérieur ou en auto-remblayage
dans la fosse. Dans un second temps, les données
de production y ont été intégrées et différents scénarios de stockage ont été identifiés. Une première
estimation économique permettra enfin de déterminer quel sera le scénario à privilégier.
Margaux KERDRAON
TOTAL
16h-17h
EVALUATION DE PROCEDURES DE CONTROLE QUALITE DE
MINERAI DANS L’EXPLOITATION D’UN GISEMENT NICKELIFERE
Koniambo Nickel SAS, KNS, suite à un investissement de plus de 6 milliards de dollars, exploite à
Voh au nord de la Nouvelle-Calédonie un gisement
de nickel latéritique, associé à une usine pyrométallurgique, et devrait atteindre en 2015 sa production finale de 60 000 tonnes de métal par an. Cette
exploitation nécessite de l’acquisition de données
par des sondages à différentes échelles pour les
estimations et le pilotage au jour le jour (mailles
80m*80m pour les estimations long-terme, jusque
5m*5m pour la planification à court terme). A cela
s’ajoutent des échantillons prélevés sur front qui
permettent le contrôle des teneurs, et déterminent
actuellement la sélection finale. L’exploitation
est aujourd’hui confrontée à une difficulté, liée au
fait que les données de production s’écartent des
estimations, à long terme comme à moyen terme.
La compréhension de ce phénomène a motivé le
travail d’option présenté ici.
Ce travail comporte les volets suivants :
- intégrer au mieux dans le processus actuel une
nouvelle méthode d’estimation, permettant de
s’adapter à des changements de paramètres
(teneur de coupure, maille des sondages,...).
Cette méthode a été développée par la société
Géovariances, leader international dans le
domaine de la géostatistique ;
- analyser et essayer d’améliorer la méthode de
sélectivité finale, en combinant au mieux les
données de sondages et les échantillons pris
au front ;
- déterminer l’effet d’un changement de méthode
de contrôle des teneurs sur la sélectivité.
ARMINES – Centre de Géosciences
KNS
Bastien DEBRAS
98
17h-18h
ANALYSE DES COUTS DE LA MINE DE SOMAÏR – AREVA MINES,
GROUPE AREVA
Laure VIGNERON
La mine à ciel ouvert de Somaïr au Niger est une
des principales mines d’AREVA en activité, avec
une production annuelle d’environ 3000 tonnes
d’uranium ces dernières années sous forme de
yellow cake. Le retournement de la conjoncture,
avec un contexte économique international défavorable auquel s’ajoutent des contraintes règlementaires propres au Niger, conduit aujourd’hui
AREVA Mines à ré-analyser sa vision moyen et
long terme de la mine dans le cadre d’une gestion
encore plus stricte visant à réduire les coûts et
optimiser l’organisation de la mine (en particulier au travers du choix des fosses à exploiter,
du dimensionnement des fosses ultimes, et du
choix du type de traitement mis en oeuvre). Un
changement d’orientation est en cours avec
une probable réduction de l’objectif de tonnage
d’uranium obtenu en sortie et par conséquent une
diminution du tonnage exploité à la mine. Les pre-
mières simulations d’évolution des coûts liée à ce
changement et la planification minière effectuée
dans ce nouveau contexte ont parfois produit des
résultats éloignés des attentes. Ces éléments
mettent en évidence la nécessité de pouvoir
appuyer les révisions de plan moyen terme de la
mine sur un système de gestion des coûts de production fiable et robuste correspondant bien à la
réalité du terrain. L’objectif du travail présenté est
d’une part de comprendre et expliquer les variations constatées sur les coûts afin d’identifier les
éventuels dysfonctionnements et les marges de
progrès de SOMAIR dans ce domaine, et d’autre
part d’analyser la structure des coûts utilisés pour
la planification minière et d’assurer la fiabilité des
données d’entrée de ce processus.
AREVA BUM
99
SYSTÈMES DE PRODUCTION
ET LOGISTIQUE
L
es trente dernières années, la compétition sur nos marchés et l’apparition de nouveaux concurrents
des pays émergents, ont profondément changé la nature de la performance
industrielle et logistique. Ces démarches
de gestion sont devenues des facteurs
majeurs de la compétitivité par leurs
impacts sur les coûts, la qualité, les
délais,…
Ces démarches ne se traduisent pas
seulement par l’utilisation de nouvelles
technologies basées sur l’automatique et
l’informatique, mais également par de
nouvelles approches visant à concevoir, à
piloter et à évaluer les unités industrielles
et leur chaîne logistique, soumises à des
contraintes croissantes et à des objectifs
de plus en plus antagonistes. Il s’agit
dorénavant de gérer des compromis entre
la diversité produit offerte, le niveau de
qualité attendu par les marchés, les coûts
de revient et des délais courts pour faire
face à une concurrence internationale
qui s’intensifie chaque année. L’option
«Systèmes de Production et Logistique»
(SPL) a pour objectif pédagogique d’étudier les composantes relatives à la pro-
ductivité industrielle. Il s’agit de maîtriser
les concepts et les outils techniques et
gestionnaires sur lesquels s’appuient ces
nouveaux systèmes et de préparer les
futurs ingénieurs à leur utilisation, notamment, lors de leur étude de troisième
année menée sur un terrain industriel
dont vous trouverez les résumés ci-après.
Cette étude leur a permis de comprendre
comment la mise en œuvre et l’efficacité
de tels systèmes reposaient sur des structures industrielles et logistiques adaptées
ainsi que sur des modèles cohérents de
management des hommes.
L’étude des nouveaux outils et des conditions de leur mise en œuvre constitue un
parti original de l’Option SPL, entièrement
tournée vers les problèmes concrets de
production et de logistique. Elle offre
aux élèves-ingénieurs une capacité de
réflexion pluridisciplinaire (technique,
gestionnaire, humaine, économique) et
internationale sur les réalisations et les
transformations industrielles et logistiques actuelles.
Eric Ballot et Frédéric Fontane
100
SYSTÈMES DE
PRODUCTION ET
LOGISTIQUE
MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L218
9h-10h
IMPLANTATION DU LEAN MANUFACTURING
Carla JERDI
Le lean est une philosophie de production inspirée par le constructeur automobile Toyota qui a
ensuite inspiré un grand nombre d’entreprises.
Technica est spécialisée dans les équipements
de manutention pour charger et décharger les palettes, les machines pour emballer les bouteilles
d’eau et tous types de convoyeurs industriels.
C’est une entreprise en pleine croissance mais
avec une demande variable, diversifiée et des
clients et des fournisseurs de divers pays. C’est
pour cela qu’elle cherche à assurer une production au bon moment, avec la bonne qualité et au
meilleur prix en éliminant tout type de gaspillage.
Mon stage consiste à déterminer les différents
gaspillages et à implémenter graduellement les
méthodes de la philosophie du Lean : 5 S, SMED,
Digramme Causes-Effets…
Technica - Bickfaya, Liban
10h-11h
MISE EN PLACE PHYSIQUE D’UNE NOUVELLE LIGNE
D’ASSEMBLAGE DE SYSTÈMES DE MAMMOGRAPHIE
Louis DUCONGE
Le projet NextGen de la division Healthcare de
General Electric est un des deux grands chantiers actuels du site du site de Buc. Il comprend
notamment l’implémentation d’une nouvelle ligne
de production d’appareils de mammographie.
Cette étude a eu pour but la mise en place physique de la nouvelle ligne d’assemblage, répondant aux standards de certification Lean Manufacturing du site.
Les principales missions furent :
- la définition et la réalisation de kits d’approvisionnement de pièces,
- la définition des besoins d’équipements de
stockage et manutention,
- la définition des processus standard de livraison de la ligne (taille de lot, fréquence de
livraison,…),
- la mise en place d’outils de management visuel
relatifs aux points précédents.
General Electric, Buc
101
11h-12h
AUTOMATISATION DE LA PLANIFICATION DE LA CAPACITÉ DANS
UNE USINE DE TRANSFORMATEURS
GE Power Conversion est un leader mondial dans
la conversion d’énergie et offre des solutions personnalisées. Le site de Berlin, dédié principalement à la fabrication de convertisseurs de basses
et moyennes puissances a été sélectionné pour
être le site pilote de l’implémentation du nouveau
système SAP qui sera utilisé par tous les sites GE
PC à l’international. Le nouvel ERP, qui sera mis
en route courant 2014, devait être muni d’un outil
standard de planification de la capacité.
La mission a consisté à développer cet outil dans
SAP pour les lignes de production, les zones d’essais et le magasin. L’étude a débuté par la définition et l’implémentation dans SAP des postes de
travail existants sur ces trois zones. L’objectif a
ensuite été d’identifier et de créer dans SAP les
workflows standards suivis par chacun des quatre
grands types de convertisseurs fabriqués sur le
site. Enfin, il a fallu travailler avec l’équipe internationale chargée du développement du nouvel
ERP, pour que l’outil soit rendu fonctionnel lors
de la mise en route du nouveau système SAP et
que les équipes soient accompagnées comme il
se doit lors de ce changement.
Delphine RIGAL
GE Power Conversion, Berlin - Allemagne
14h-15h
ÉTUDE DE L’UTILISATION DE TÉLÉDIAGNOSTIC À BORD DES
TRAINS
Le télédiagnostic présente plusieurs enjeux clés
pour la maintenance des appareils roulants. C’est
un outil majeur de maintenance prédictive car il
permet de prévenir les défaillances avant qu’elles
ne se produisent. Il donne à la maintenance une
lisibilité sur son parc permettant de mieux maitriser l’équilibre charge-capacité.
Les phases de pré-diagnostic et de logistique
amont peuvent être anticipées et le taux d’occupation des centres de maintenance est amélioré.
Le télédiagnostic est ainsi un levier pour la fiabilisation du matériel roulant et pour la réduction des
coûts de maintenance.
L’étude a eu pour but d’établir une cartographie du
télédiagnostic par grande famille d’engins : taux de
couverture, processus de gestion des informations,
benchmark entre les séries d’engins ; de chiffrer les
gains induits par le télédiagnostic ; de proposer
des actions d’améliorations des outils existants
de télédiagnostic, à la fois sur les outils et sur leur
mise en œuvre ; de proposer une extension du télédiagnostic à d’autres séries d’engins.
Paul GUIGNIER
SNCF, Paris
15h-16h
ANALYSE DE LA SUPPLY CHAIN CARREFOUR - P&G, ÉTUDE DE
SOLUTIONS INNOVANTES POUR UNE OPTIMISATION GLOBALE ET
PROPOSITION D’UN PLAN D’ACTION
P&G est un des leaders des produits de soin du
corps et de la maison, ses produits phares appartiennent notamment aux catégories de Soin du
Bébé (couches et lingettes) et de Détergents (lessive). Dans le cadre d’un projet de renforcement
de leur collaboration, Carrefour et P&G ont décidé
de mettre en place des leviers pour optimiser
leur chaîne d’approvisionnement (depuis l’usine
jusqu’au supermarché). L’enjeu est de sortir du
simple point de vue de chaque partenaire et d’optimiser l’ensemble de la supply chain, les bénéfices
et les surcoûts seront ensuite partagés.
Le travail d’option consista à imaginer le mode
d’approvisionnement le plus performant possible, depuis l’usine jusqu’au supermarché, étant
données les quantités consommées au niveau
des supermarchés. Il a été fait abstraction des
contraintes de court terme afin de placer l’innovation, au centre de la démarche. L’impact sur les
coûts et les stocks globaux (et non pas seulement
du côté P&G) ont également été calculés. Cette
étude a donné lieu à une recommandation sur le
flux le plus optimal, appuyée d’un chiffrage de
l’impact coût et stock.
Procter & Gamble, Paris
Céline LE CHEVALIER
Geoffrey ZONE
102
16h-17h
DÉFINITION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE PILOTAGE
DE LA NON QUALITÉ EN FIN DE LIGNE DANS LE SECTEUR
AÉRONAUTIQUE
Quentin MAILLET
L’entité de production ”Aubes de Turbine“ du
groupe Snecma est basée sur le site de Gennevilliers (92) et assure la conception, l’industrialisation
et la production des différents éléments d’aubes
de turbine pour des moteurs civils et militaires,
neufs ou en fourniture de pièces de rechange. Ces
pièces sont soumises à des exigences qualité très
sévères.
Au sein de l’entité les lignes de production ”Usinage“ sont fréquemment confrontées à des événements de non qualité qui nécessitent l’intervention
d’une chaîne d’acteurs statuant sur chaque pièce
incriminée. La procédure entraine une accumulation en fin de ligne de pièces en attente de décision
préjudiciable à la performance client.
Dans ce contexte, la mission a eu pour objectif de
définir et mettre en place une organisation robuste
permettant de piloter les pièces bloquées en fin de
ligne, afin de réduire puis maintenir leur nombre.
L’étude a débuté par un diagnostic de la situation
actuelle (composition du stock, modes d’entrée et
de sortie, acteurs impliqués et leurs interactions,
pilotage du flux, SI) conduisant à l’élaboration
d’une organisation-cible : processus et organisation physique, outils et mode de pilotage. Enfin,
la nouvelle organisation a été progressivement
déployée sur le terrain.
SAFRAN, Gennevilliers
17h-18h
ANALYSE DES FLUX PHYSIQUES ET INFORMATIQUES POUR LE
CONTRÔLE QUALITÉ DE PIÈCES D’ATTRACTIONS ET RÉDACTION
DU CAHIER DES CHARGES DE LA NOUVELLE BASE GQAO
Camille OLLIER
Avec 15 millions de visiteurs en 2013, Disneyland
Paris est la première destination touristique privée
d’Europe. Le complexe comprend deux parcs : le
parc Disneyland, ouvert en 1992, et le parc Walt
Disney Studios, ouvert en 2002. Pour que la magie
continue d’opérer au fil des années, l’entretien des
installations est primordial. Ainsi, les services de
maintenance sont en charge de plus de cinquante
attractions, dont la sécurité et la disponibilité
doivent être maximales.
Des opérations de maintenance préventives et
curatives sont menées de façon régulière dans les
parcs et dans les ateliers centraux. Pour assurer
la fiabilité des pièces montées sur attraction, le
service Contrôle Qualité effectue des vérifications
pour attester de leur conformité par rapport aux
exigences techniques définies par les ingénieurs
de Disney. Ce service assure également la traçabilité de ces pièces.
Actuellement, il s’agit du goulot d’étranglement de
la maintenance car toutes les pièces critiques y
transitent. De plus, la base informatique de gestion
de la qualité (GQAO) utilisée est obsolète. C’est
pourquoi il a été réalisé une analyse des flux physiques et informatiques associée au Contrôle Qualité pour en tirer des pistes d’améliorations. Suite
à cela, un cahier des charges pour une nouvelle
base GQAO correspondant au mieux aux besoins
du service a été réalisé.
Eurodisney Associés SCA,
Marne la Vallée
MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L218
9h-10h
OPTIMISATION DU CHANGEMENT DE SENTEUR
Morgane GALACINSKI
Parfums Christian Dior, filiale du groupe LVMH, est
mondialement connue pour ses produits cosmétiques : parfums, maquillages et soins. Cette étude
s’est déroulée au sein de l’atelier conditionnement
de l’unité de production des parfums. Dans le cadre
du projet d’augmentation de capacité à horizon
2020, l’atelier travaille à flexibiliser ses lignes de
conditionnement. Sur une ligne, plusieurs types de
parfums peuvent être conditionnés et une opération de rinçage est indispensable lors d’un changement de senteur. Chaque opération implique
ainsi des pertes de temps et représente un coût
en matières (semi ouvré, consommable…).
Le but de ce projet est d’optimiser le changement
103
de senteur au travers d’une démarche SMED et
de déterminer ainsi le mode opératoire optimum
du rinçage. La méthode a consisté à étudier l’existant selon les lignes, définir les modifications techniques et opératoires en lien avec le personnel de
ligne et mettre en place ce nouveau mode opératoire sur une ligne pilote puis le déployer au reste
de l’atelier. L’objectif final est de standardiser la
méthode sur l’ensemble des treize lignes de production. Avant d’atteindre la cible, des scénarios
pragmatiques ont été mis en place.
Parfums Christian Dior,
Saint-Jean-De-Braye
10h-11h
MISE EN PLACE ET PILOTAGE D’UN SYSTÈME
D’ORDONANCEMENT AU SEIN D’UN ILÔT FLEXIBLE
Donzé-Baume, filiale du groupe international
Richemont est un fabriquant de boîtes de montres
implanté aux Breuleux, en Suisse. Elle sert les
marques du groupe comme IWC, Montblanc ou
Jaeger LeCoultre.
L’objectif pour la société est double : avoir un taux
de service le plus élevé possible tout en optimisant l’utilisation des moyens de production. L’étude
s’est déroulé au sein d’un îlot flexible, c’est-à-dire
répondant à des commandes clients à gros, moyen
et petit volume.
Dans un premier temps, il s’est agi de mettre
en place un système d’ordonnancement avec
taille de lot en prenant en compte les différentes
contraintes : différence des gammes, sous-traitance nombreuse et synchronisation des divers
composants fabriqués pour le montage final.
Dans un second temps, il a fallu piloter ce système
à l’aide d’analyses charge-capacité sur les goulots
préalablement identifiés et d’indicateurs de suivi
de la production.
Basile LEFEVRE
Donze-Baume, Breuleux - Suisse
11h-12h
INDUSTRIALISATION DU PROCESSUS D’APPROVISIONNEMENT
POUR LES PIÈCES DE HAUTE JOAILLERIE
Ce travail d’option prend place dans le pôle Haute
Joaillerie de Cartier, où sont fabriquées des pièces
uniques à très forte valeur ajoutée, mais aussi des
pièces dites ”répétitives“ de très haute qualité
technique et que l’on produit à quelques dizaines
d’exemplaires dans une démarche ”industrielle“.
Dans ce cadre il s’agit de concevoir des méthodes
d’approvisionnement robustes et fiables, permettant de gagner en productivité.
Après avoir identifié un périmètre susceptible
d’être approvisionné sur stock, il a été choisi été
une politique d’approvisionnement, dimensionné
les stocks de sécurité et les tailles de lot des commandes. Ces méthodes ont été implémentées sous
SAP et leur suivi mis en place. En complément les
composants sans valeur ajoutée ont été identifiés
et réduits sans des différents flux d’approvisionnement dans le but de définir des délais standards
objectifs.
Raoul d’AUBIGNY
Cartier, Paris
12h-13h
ANALYSE DES FLUX ET DES STOCKS, ET CRÉATION D’UNE
SÉGMENTATION PERMETTANT UNE AMÉLIORATION DE LA
PERFORMANCE DE LA POLITIQUE DE STOCKAGE
A l’occasion du changement de direction survenu
l’année dernière au sein d’Eurocopter (renommé
Airbus Helicopters pour l’occasion), cinq grands
plans de transformation ont été lancés, afin de
moderniser le fonctionnement de l’entreprise. Ce
travail d’option se déroule dans le cadre d’un de
ces plans, consacré à l’amélioration de la chaîne
logistique d’Airbus Helicopters. Plus précisément,
il s’agit d’améliorer la gestion des stocks sur l’ensemble des usines d’Airbus Helicopters, ceux-ci
représentant une immobilisation conséquente de
trésorerie.
Pour ce faire, il convient d’identifier et de caractériser les flux physiques et les différents stocks
à travers les sites de production et d’assemblage
afin de les rationaliser. Une segmentation fine des
différents types de pièces et flux a été réalisée,
selon des critères quantifiables, à laquelle a été
associée une grille de solutions à mettre en place
pour optimiser la gestion du stock pour chaque
segment.
Une des complexités de l’entreprise étant la dualité des flux série/rechange, une attention particulière fut portée à la possibilité ou non de mutualiser
certains stocks.
Airbus Helicopters, Marignane
Mathilde FICHEN
104
14h-15h
MISE AU POINT D’UNE MÉTHODOLOGIE VISANT À
DIMENSIONNER LES SOLUTIONS DE PRÉPARATION DE
COMMANDE EN ENTREPÔT
Céline BERTIN
La société Savoye propose aux centres de distribution des solutions pour automatiser certaines
opérations logistiques, telles la préparation de
commande ou le convoyage des cartons.
Le service ingénierie analyse les données fournies
par les centres de distribution – base article et
carnet de commandes - pour représenter et quantifier les flux caractéristiques de l’entrepôt, de la
réception des produits provenant des fournisseurs
jusqu’à l’expédition aux clients. Du résultat de
cette analyse découlent les solutions logistiques
qui seront proposées pour répondre aux besoins
de l’entrepôt.
Le dimensionnement des espaces de préparation
de commande s’appuie pour l’instant sur la valeur
moyenne des consommations de produits, sans
tenir compte de leur variabilité, ni d’une éventuelle
saisonnalité. Après avoir réalisé une analyse de
données en binôme, ma mission a consisté à définir une méthodologie, tenant compte de la variabilité des consommations pour le dimensionnement
des espaces de préparation de commande.
Savoye S.A., Dijon
15h-16h
DÉVELOPPEMENT ET UTILISATION D’UN OUTIL D’AUDIT POUR
L’AMÉLIORATION CONTINUE DES INSTALLATIONS DANS LES
ENTREPÔTS LOGISTIQUES
Antoine PARIS
L’automatisation des entrepôts logistiques permet
de répondre à de nombreux enjeux : explosion du
nombre de références distribuées, recherche de
productivité dans la préparation de commande,
émergence de nouveaux canaux de distribution,
volonté de réduire la pénibilité des tâches, hausse
du coût de la main d’œuvre …
L’entreprise SAVOYE développe et installe des
solutions automatisées pour les entrepôts logistiques. Ces solutions intègrent des équipements
et automates conçus et assemblés en partie en
interne, ainsi que plusieurs niveaux de systèmes
d’information.
L’an passé, l’entreprise a décidé d’ajouter à son
offre de services une prestation d’expertise logis-
tique qui vise à améliorer la performance des installations logistiques de ses clients.
L’étude avait pour but de construire dans un premier temps, un référentiel d’audit, support de cette
nouvelle prestation, permettant de diagnostiquer
les améliorations envisageables sur les installations clients, puis de l’appliquer sur le terrain, au
sein notamment de l’entrepôt logistique d’INTERFORUM, filiale logistique du groupe d’édition EDITIS, afin de dégager des points d’amélioration dans
la logistique du site et définir d’éventuels plans
d’action.
Savoye S.A., Dijon
16h-17h
RECHERCHE DE L’OPTIMUM TRANSPORT DES FLUX DE
MARCHANDISES DANS LE CADRE D’UNE RÉORGANISATION DES
IMPLANTATIONS DE LA SAMADA
Driss CHAKOUR
Dans un contexte économique de plus en plus
concurrentiel, MONOPRIX intègre une stratégie
de proximité et de fidélisation des clients, avec
plus de 450 magasins essentiellement implantés
en centre-ville. Ainsi la mission de la SAMADA,
filiale logistique de MONOPRIX, est-elle plus que
jamais déterminante : assurer la distribution des
produits dans les différents magasins avec une
qualité de service sans faille.
Après l’ouverture de la nouvelle plate-forme de
frais GARONOR en Novembre 2013 à Aulnay- sousBois, qui remplace les entrepôts de GENNEVILLIERS, le sujet consiste à étudier le rééquilibrage
des flux entre le nord et le sud de l’Ile-de-France,
afin d’identifier la meilleure zone géographique de
chalandise à couvrir par GARONOR.
Dans le cadre de l’appel d’offre transport du second semestre 2014, l’objectif fut d’identifier les
scénarii de livraisons optimaux à proposer pour
acheter des prestations au meilleur prix, dans une
hypothèse de tours de livraison à prix dégressifs
par journée. Dans la perspective d’un site unique
frais et sec à GARONOR, la pertinence de flux
jumelés frais et sec dans un même camion est
évaluée ainsi que la préparation multi-clients au
sein des entrepôts.
SAMADA, Paris
105
17h-18h
AMÉLIORATION ET PRÉ-INDUSTRIALISATION D’UN OUTIL D’AIDE À
LA DÉCISION EN LOGISTIQUE URBAINE
Premier opérateur de courrier en Europe et deuxième opérateur de colis-express, La Poste assure
leur distribution sur tout le territoire français en
gérant plus de 60 000 tournées quotidiennes. Ceci
génère un défi d’ampleur en termes de logistique
urbaine et pousse l’entreprise à rechercher l’optimisation de ses processus de distribution ainsi que
de nouvelles solutions de transport en ville.
La Poste a ainsi décidé l’élaboration d’un outil
d’aide à la décision devant fournir des solutions
logistiques pour la distribution de colis. En sus des
données économiques présentes dans les outils
actuels de ce genre, ce projet innovant fera inter-
venir des données spatiales et territoriales.
Cette étude complète un travail de thèse en cours
de réalisation sur ce thème. En utilisant des outils
cartographiques, statistiques et d’analyse de données à grande échelle, la première modélisation
effectuée a été mise à jour. Elle a corrigée les
failles observées, adjoint de nouveaux paramètres
et indicateurs à l’outil en vue de pré-industrialiser
la méthode.
LA POSTE, Champ-sur-Marne
Ivain MAUCORPS
60 boulevard Saint-Michel
75272 Paris cedex 06
Tel : 01 40 51 90 00
Fax : 01 40 51 90 98
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