cycle ingénieurs civils travaux d’option des élèves de 3ème année session de Juillet 2014 www.mines-paristech.fr 3 SOMMAIRE MINES PARISTECH Présentation de l’École 4 Le mot de la Direction 7 Qu’est-ce qu’une option ? 9 Plan d’accès 10 Le calendrier 11 Liste des sujets par option 13 PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Biotechnologie 21 Droit et économie de l’entreprise 25 Économie industrielle 29 Finance quantitative 33 Génie atomique 35 Géosciences 41 Géostatistique 45 Gestion scientifique 49 Ingénierie de la conception 53 Innovation et entrepreneuriat 57 Machines et énergie 63 Master stratégies énergétiques 73 Management des systèmes d’information 77 Mareva 79 Procédés et énergie 85 Sciences et génie des matériaux 89 Sol et sous-sol 93 Systèmes de production et de logistique 99 4 PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE L' École des Mines a été fondée en 1783, à l’époque où l’exploitation Missions Les missions principales de l’École sont : • former : des mines était l’industrie de haute - des Ingénieurs du Corps National des Mines et technologie par excellence et concentrait - des Ingénieurs Civils, les problèmes de sécurité des personnels - des Docteurs, et de planification économique, voire les enjeux géopolitiques (l’accès aux matières premières rares ou stratégiques). Tout d’autres grands corps techniques de l’État, - des Ingénieurs étrangers, en France et hors de France. • conduire des actions de recherche, • gérer certaines activités de service public telles que bibliothèque et collection de minéralogie. naturellement, les compétences de l’École ont suivi le développement de l’industrie et l’École des Mines étudie, développe et enseigne aujourd’hui l’ensemble des sciences et techniques utiles aux ingénieurs — y compris les sciences économiques et sociales — pour former des ingénieurs généralistes polyvalents aptes à répondre aux besoins d’une économie en mutation rapide et à les anticiper. Recherche Parmi les toutes premières, l’École des Mines a compris la nécessité d’appuyer la formation des ingénieurs sur une recherche dynamique et concer- Les jeunes ingénieurs de l’École des Mines de Paris se tournent vers presque tous les secteurs de l’entreprise : production, recherche, gestion, ressources humaines, née par les problèmes industriels. Ce type de recherche, dite “orientée”, s’est notablement développée au cours des trente dernières années, dans des disciplines qui font traditionnellement partie des préoccupations de l’École, à savoir : - les géosciences, ingénierie, finances ; ils sont présents - l’énergétique, dans tous les domaines : industrie lourde, - les mathématiques appliquées et l’informatique industries de transformation, secteur tertiaire, services, banques, conseil, etc. - les matériaux, - les sciences économiques et sociales. 5 L’École comprend 18 centres de recherche répartis principalement à Paris, Evry, Fontainebleau, Sophia-Antipolis. Son personnel compte plus de 700 personnes employées à temps plein, • Formation des ingénieurs des corps de l’État (3 ans) (20 étudiants par an) • Cycles de formation spécialisée et mastères (1 an) (environ 300 étudiants par an) dont 70% de scientifiques ; plus de la moitié (30 M€) des ressources contractuelles de recherche ■ Études doctorales provient du secteur concurrentiel. (Master Recherche, puis 3 ans de thèse) Environ 400 élèves-chercheurs préparent une thèse Formation à l’École des Mines (une centaine de diplômes de Pour l’année 2013-2014, l’École des Mines de Paris accueille plus d’un millier d’étudiants dans plusieurs cycles : ■ Formation d’ingénieurs • Cycle des ingénieurs civils (3 ans) 453 étudiants, recrutés : - par concours en 1 année ère - sur titres en 2 année ème - visiteurs en 2 ou en 3 années dans le cadre ème ème d’échanges internationaux • Cycle de l’institut supérieur des techniques - 2 ans de formation en alternance pour des techniciens ayant 5 ans d’expérience professionnelle (une quinzaine d’étudiants par an) ■ Formation continue de courte durée • Séminaires, stages, journées d’études • Cycles interentreprises ou réalisés à la demande d’une entreprise, en France ou à l’étranger ■ Formations spécialisées de 3 cycle ème pour des ingénieurs ou niveau équivalent, débutants ou expérimentés docteur de l’École des Mines par an). 7 LE MOT DE LA DIRECTION L es 30 juin, 1er et 2 juillet prochains, les dans des revues professionnelles et à des élèves de la promotion sortante feront distinctions scientifiques. une présentation publique de l’étude per- A ce colloque participeront les élèves bien sonnelle qu’ils ont menée dans le cadre sûr, mais aussi les enseignants, les cher- de leur option. Cette présentation, qui cheurs et la direction de l’école, ainsi que couronne un travail important et origi- de nombreux ingénieurs et responsables nal, constitue un des actes pédagogiques d’entreprises. Ce sera l’occasion pour majeurs de la scolarité. l’auditoire d’apprécier non seulement les Nos élèves seront ainsi les principaux compétences de nos élèves et leur créa- acteurs d’un véritable colloque, qui tivité, mais aussi leur enthousiasme et présentera quelques unes des préoccupa- leur aptitude à transmettre un message, tions actuelles des entreprises et des évo- qualités dont ils auront le plus grand besoin lutions attendues dans un avenir immédiat, dans leur carrière future. et ceci dans des domaines aussi divers que Nous espérons vivement que vous serez les mathématiques appliquées, le génie des nôtres pour prendre part à cette réu- des procédés et les matériaux, les sciences nion et apporter votre contribution aux de la terre, les sciences économiques et débats. sociales, la gestion, l’énergie, etc. Ce document en présente le programme Chaque sujet est d’origine industrielle : il mais il est aussi la “galerie de portraits” est mis au point dans le cadre des relations de la totalité des élèves de la promotion et de coopération anciennes et confiantes d’une partie de l’équipe pédagogique qui qu’entretiennent les membres du corps les a suivis pendant leur scolarité. Il vous enseignant avec les milieux économiques. permettra de poursuivre la relation ainsi C’est dire qu’il s’agit de problèmes difficiles initiée. Et, sous réserve de l’accord de nos pour lesquels nos partenaires attendent partenaires, les rapports écrits qui vous des solutions, que nos élèves élaborent intéressent plus particulièrement pourront avec l’aide de l’encadrement fourni par être mis à votre disposition. nos centres de recherche et nos correspondants industriels. Les résultats obtenus donnent souvent lieu à des publications Romain SOUBEYRAN 9 QU’EST-CE QU’UNE OPTION ? avec les données humaines et techniques de la branche industrielle ou scientifique concernée aussi bien dans les centres de l’école que dans les centres et entreprises associés à travers le monde (Allemagne, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Japon, Chine, Guyane, Maroc, PaysBas, Grande-Bretagne, Inde, Mexique, Malaisie, Russie, USA, Vénézuéla par exemple). Au cours de la troisième année, les élèves entreprennent le travail personnel que nous avons déjà évoqué. Deux cursus différents sont proposés. Une première formule commence en janvier avec une période d’un mois de stage dans l’organisme qui a fourni le sujet. De février Les professeurs d’option à mars, une journée par semaine peut être consacrée à l’option ; enfin les mois d’avril à Dans la pédagogie voulue par MINES tout en gardant un contact pédagogique étroit juin permettent d’effectuer la deuxième partie ParisTech, l’option constitue un élément avec les enseignants responsables et le centre du stage au sein de l’entreprise et la prépara- essentiel. de recherche de l’école associé à l’option. Ces tion de la soutenance et du rapport. Une deu- Elle permet l’apprentissage du travail personnel travaux font l’objet en fin de troisième année xième formule associe une période préparatoire ou en petite équipe dans un domaine où toutes d’un rapport écrit et d’un exposé public où sont en janvier à une période bloquée de stage de les ressources et toutes les connaissances invités les élèves, les enseignants, la direction mi-mars à fin juin, qui permet de traiter des d’une personne doivent être sollicitées et où de l’école, les industriels et les représentants sujets s’accommodant mal d’une interruption, les solutions ne sont jamais évidentes et sont des organismes intéressés. étude à caractère international ou expérimental rarement uniques. Elle constitue une excellente par exemple. formation pour des jeunes conduits à connaître Déroulement de l’option : Durant toute la période d’option, les élèves ont les difficultés, les limites et aussi les joies de Les élèves de première année choisissent leur un encadrement de tout premier plan qui mobi- ceux qui sont appelés à assumer des responsa- option avant la fin de l’année scolaire. Les lise toutes les compétences utiles au déroule- bilités dans le monde industriel. élèves admis sur titres en deuxième année sont ment du sujet. Les activités d’option n’ont pas pour but de affectés dans les options en tenant compte Chercheurs, ingénieurs, professeurs d’option former des spécialistes dans une branche de leurs préférences. Les effectifs de chaque apportent leur soutien et leur aide méthodo- industrielle donnée ou dans tel ou tel aspect option sont volontairement limités afin d’assu- logique pour mener à bien le travail d’option. de la recherche, mais de fournir à chaque rer un taux d’encadrement optimal. Grâce à ce tutorat, les étudiants non seulement élève l’occasion de mobiliser l’ensemble de apprennent à mobiliser toutes leurs connais- ses connaissances pour obtenir une solution au Les activités au sein des options sances mais à résoudre des problèmes réels problème industriel concret qui lui a été posé sont, en règle générale, les sui- et à affronter des projets de grande envergure. dans le cadre de son stage d’option. vantes : Ces travaux reflètent toujours les préoccu- En deuxième année, et essentiellement au début pations actuelles des entreprises. Aussi les de la troisième année, les élèves reçoivent une élèves sont-ils toujours en contact durant leur formation complémentaire et spécifique les période d’option avec les entreprises ou les préparant aux études particulières qui leur organismes qui ont posé les problèmes étudiés, seront confiées. Ils se familiarisent également V107 Asc V112-113-114 V115-116 Salle le Play V106 Salle Vendôme Terrasse Vendôme Cafétéria ✆ ✆ Cour d’honneur Asc WC BDE L108 L109 Foyer L118 Direction des études 60,boulevardSaint-Michel 75272Paris(RERLuxembourg) Accueil provoire L106 L213 L218 ENTRÉE ÉcoledesMinesdeParis Bibliothèque AMPHIS DE L’AILE LUXEMBOURG - L106 Mandel - L108 Poincaré - L109 Le Chatelier - L118 Elie de Beaumont - L213 Héroult - L218 Walras - L224 Friedel Salle Chevalier Musée de Minéralogie AMPHIS DE L’AILE VENDÔME - V107 Schlumberger - V115-116 - V112-113-114 PLAND'ACCÈS-SOUTENANCEDESTRAVAUXD’OPTION L224 10 11 CALENDRIER LUNDI 30 JUIN 2014 Droit et économie de l’entreprise V334 Économie industrielle L218 Géosciences L118 Géostatistique L213 Gestion scientifique L109 Génie atomique Le Play Ingénierie de la conception L106 Machines et énergie V107 Sol et sous-sol L109 MARDI 1ER JUILLET 2014 Innovation et entrepreneuriat L213 Machines et énergie V107 Management des systèmes d’information L224 Procédés et énergie V334 Sciences et génie des matériaux L106 Systèmes de production et logistisque L218 MERCREDI 2 JUILLET 2014 Biotechnologie Génie atomique L224 Le Play Innovation et entrepreneuriat L213 Machines et énergie V107 MAREVA L106 Sol et sous-sol L109 Systèmes de production et logistique L218 13 LISTE DES SUJETS PAR OPTION BIOTECHNOLOGIE MECREDI 2 JUILLET 2014 - (L224) 9h-10h Mélissa BEAUDOIN Étude pharmaco-économique et de marché pour l’ALCOVER dans le traitement de l’alcoolisme 10h-11h Quentin RAFAILLAC-DESFOSSÉ Plan d’industrialisation d’un médicament et fin de phase de développement 11h-12h Fanny PERREAUDEAU 12h-13h Marine LE MORVAN 14h-15h Camille CLÉMENT Rôle de la protéine humaine ASF1 dans les voies de réplication de l’ADN et du dépôt des histones 15h-16h Magali CLERC Conception d’un axicon pour l’illumination pour un microscope à feuille de lumière. Applications à la réalisation de coupes 3D du tissu humain 16h-17h Stéphanie CHÉZEAU Développement d’une nouvelle génération de photobioréacteurs à micro-algues 17h-18h Apolline BUSCH Comment stimuler la création d’entreprises dans le domaine du bâtiment durable au niveau d’un territoire régional ? Développement d’un outil informatique clinique pour la sélection d’un traitement personnalisé en oncologie basé sur un algorithme existant en utilisant des données d’expression génétique Développement d’un algorithme prédictif utilisant des données moléculaires et cellulaires tumorales pour la sélection d’un traitment personnalisé en oncologie DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE LUNDI 30 JUIN 2014 - (V334) 14h-15h Charlotte KELBERINE Développement de nouveaux modèles stratégiques et opérationnels d’un laboratoire pharmaceutique pour répondre aux défis de son environnement 15h-16h Géraldine ROMANET Analyse de la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France au regard du risque climatique 16h-17h BenoÎt DEBAECKER Capital investissement dans des start-ups innovantes du domaine des smart-grids ECONOMIE INDUSTRIELLE LUNDI 30 JUIN 2014 - (L218) 9h-10h Julien TANNEAU Etude des relations verticales dans la distribution hôtelière en ligne 10h-11h Meryem BENSAID Étude du plan d’affaires d’un acteur du e-commerce 11h-12h Pierre LIENHART Industries françaises du bois : adaption des capacités de transformation aux nouveaux usages 12h-13h Raphaël ROESER Valorisation d’études cliniques sur les compléments alimentaires 14h-15h Cynthia ASSARAF Étude des effacements de consommation d’électricité 15h-16h Odile LIU Faisabilité économique des projets d’énergie solaire 16h-17h Félix PIGNARD Création d’un centre de services partagés pour les entreprises ferroviaires 17h-18h Arthur KANENGIESER Évolutions du système de financement de la production audiovisuelle 14 FINANCE QUANTITATIVE AOÛT 2014 Kostiantyn KLEKOTA Validation of the BGM interest rate model with quadratic local volatility AOÛT 2014 Damien VERGNAUD Développement d’un outil permettant de mettre à jour les nappes de volatilité à partir des prix de marché GÉNIE ATOMIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY) 8h15-9h15 Wadih SEBAALY Caractérisation des marges de sûreté des systèmes HVAC de l’EPR de Flamanville dans le cadre de la démarche «critères fonctionnels» en vue de la mise à jour des chapitres «systèmes» du rapport de sûreté dans sa version DMES ou «dossier de mise en service» 9h15-10h15 Cyril GUILLON Projet EPR-HPC : analyses fonctionnelles de pertes simples et multiples des systèmes de ventillation essentiels Étude d’un accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP sur le cœur hétérogène du réacteur Astrid avec le code de simulation SIMMEUR-III Étude de l’accident grave d’un RNR-NA - Amélioration de la modélisa11h15-12h15 Michel BEN BELGACEM STREK tion thermomécanique du cœur et incidence sur les résultats d’énergie mécanique dégagée 10h15-11h15 Damien MILON 14h30-15h30 Guillaume WROBEL Validation de la méthode des importances neutroniques en régime sous-critique 15h30-16h30 Romain BIZET Identification de solutions matériaux dans le cadre du développement d’un procédé de traitement de déchets alphas MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (SALLE FRÉDERIC LE PLAY) 8h30-9h30 Thomas PLAGNARD Consolidation d’une option de sûreté pour les réacteurs à eau préssurisée : étude de l’injection directe en cuve (DVI) en situation accidentelle 9h30-10h30 Bastien RINAUDO Validation de la partie cinétique neutronique du code de calcul COCAGNE issu de la chaîne ANDROMÈDE 10h30-11h30 Sulivan MAKHOUL Comparaison de modèles de thermique et de géométrie du corium en cuve en accident grave des réacteurs à eau préssurisée 11h30-12h30 Théo MATURIN Simulation de l’interaction entre les ions et les ondes de fréquence cyclotronique ionique dans les plasmas de fusion GÉOSCIENCES LUNDI 30 JUIN 2014 - (L118) 9h-10h Jean BUSSON Modélisation de la structure lithosphérique de la marge de Tanzanie Impact sur la thermicité 10h-11h Léa LEVY Modélisation de la géochimie des eaux souterraines après un test d’exploitation par lixiviation acide sur le gisement uranifère d’Umnit (Mogolie) 11h-12h Anne PIEMONT Détection et caractérisation d’anomalies de fonctionnement dans le réseau de distribution d’eau potable GÉOSTATISTIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - (L213) 8h30-9h30 Zijun SHEN Construction de modèles d’analyse et de tarification pour l’assurance paramétrique * public restreint 9h30-10h30 Haitham NASRI Construction d’un modèle catastrophe interne pour l’évaluation du risque de tempête en Europe 10h30-11h30 Antoine THOMAS Quantifier l’impact et la variabilité des simulations stochastiques sur la volumétrie 11h30-12h30 Adrien CASSEGRAIN Paramétrisation des ondelettes dans un modèle d’history matching par filtre de kalman d’ensemble 14h-15h Critère de validation de modèles de banquise Arctique par analyse d’anisotrophie Benjamin POILANE 15 GÉOSTATISTIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - (L213) 15h-16h Raphaël de FONDEVILLE Scores et extrême multi-variés : évaluer les modèles de prévisions climatiques 16h-17h Christine CUTTING Étude asymptotique de tests en grande dimension à l’aide de martingales 17h-18h Beyrem KHALFAOUI Apprentissage statistique et modélisation des systèmes biologiques GESTION SCIENTIFIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - (L109) 9h30-10h30 Arthur LOIRET 10h30-11h30 Stéphanie BOUVIER 11h30-12h30 Léo CAZIN Helen MICHEAUX Outiller pour mesurer la perception de la qualité des services supports dans un grand groupe Le processus de création des bons à tirer chez Urgo. Comment améliorer un processus multi-acteurs peu valorisé ? Les difficultés de pilotage des coopérations entre hôpitaux : quelle aide des outils de la FHF INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION LUNDI 30 JUIN 2014 - (L224) 9h30-10h30 10h30-11h30 11h30-12h30 Florent BORIES Clémence BOREZÉE Guillaume GENERO Jeoffroy FRICKER Yahya MOULDI Développement et usages d’outils d’open innovation pour la conception innovante Outil d’innovation pour un état-projet : le référentiel des gares du Grand-Paris Cockpit low cost et nouveaux outils d’analyse de la valeur et de la certification INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L213) 14h-15h Morgane KERDONCUFF De l’idéation à la commercialisation d’une offre innovante dans le domaine des smartcity 15h-16h Jérémy RODRIGUEZ Objets connectés et efficacité énergétique : quelle stratégie de développement pour une jeune entreprise innovante ? 16h-17h Nicholas CHARRIÈRE Big data et clustering du graphe des entreprises françaises 17h-18h Alexandre OHAYON Développement d’un nouveau produit au sein de la success story française des objects connectés 18h-19h Rabih FRANGIEH Recherche de solutions innovantes pour le système d’information et le service après-vente de la filiale d’une grande entreprise MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L213) 9h-10h Guillaume TETART Développer les innovations de la start-up qui digitalise et réinvente les points de vente traditionnels 10h-11h Morgane VIGNAUD Nouveaux processus et nouvelle activité au sein de l’entreprise pionière du marketing digital interactif en France 11h-12h Thibaut DUGUET Commercialisation et développement produit dans une jeune start-up innovante du web 12h-13h Annaëlle COHEN Concevoir et réaliser les projets innovants 14h-15h Céline ABOUKRAT Principe de l’entrepreneuriat pour l’optimisation, par une nouvelle technologie, des processus de la filiale d’un grand groupe 15h-16h Charlotte SUAUD Smart cities, mobilités et expérimentation de projets urbains innovants 16h-17h Dieggo ALONSO FERRI Création et business développement d’une start-up technologique 17h-18h Thibaut CHARY Création d’une start-up du co-stationnement 16 MACHINES ET ÉNERGIE LUNDI 30 JUIN 2014 - (V107) 8h30-9h30 Mohamed-Ali ABID Etude des potentialités d’évolution des systèmes de conduite des systèmes énergétiques insulaires 9h30-10h30 Amine BENSSY Impact de perturbation réseau sur un réacteur nucléaire nouvelle génération : le SMR (Small Modular Reactor) * public restreint 10h30-11h30 Clément LEBRAS Étude stratégique des acteurs de l’agro-business. Focus sur l’influence des intrants agricoles sur la production de biomasse 2G ligno-cellulosique * public restreint 11h30-12h30 Victorine CALLENS Caratérisation des besoins en matière de capacité de réglage primaire fréquence/puissance dans les réseaux insulaires et caractérisation des capacités de réglage primaire des groupes diesels et hydrauliques 14h-15h Laetitia CLEMARON Aide au choix d’une technologie de compresseur d’air une PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) automobile * public restreint 15h-16h Charles-Henry CLERGET Développement d’un algorithme de validation et réconciliation de données pour le problème de l’allocation de la production pétrolière 16h-17h Coline DUBOURG Étude technico-économique des technologies de batterie pour le stockage de la production décentralisée d’énergie 17h-18h William ESPOSITO Construction d’une offre de tableau de bord urbain pour des collectivités territoriales 18h-19h Jonathan EVENS Analyse technico-économique de la séquestration et du stockage de CO2 dans le cadre d’un processus d’investissement en capital-développement MARDI 1ER JUILLET 2014 - (V107) 9h30-10h30 Daniel BEILHARZ Contribution au développement des usines de production d’éoliennes au Havre * public restreint 10h30-11h30 Lenaïg LE GALL Optimisation de la maintenance sur les stations du réseau de transport de gaz * public restreint 14h-15h Charlotte VAILLES Modélisation d’un système électrique afin d’étudier le design des marchés de l’électricité bas carbone 15h-16h Romain MAIRE Conception, développement et mise en place de nouveaux outils d’aide à l’équilibrage pour les moteurs CFM56 et les CF680 * public restreint 16h-17h Séverine MERLO Analyse d’opportunités d’investissement en Europe dans le secteur de l’énergie * public restreint 17h-18h Qian YE Analyse prospective du marché des énergies renouvelables en Chine 18h-19h Marion BONNET Étude du couplage photovoltaïque-chaleur pour le marché résidentiel MARDI 2 JUILLET 2014 - (V107) 9h-10h Wenkai MI Modélisation de la production éolienne et PV dans la chaîne de gestion de production moyen terme 10h-11h Ariane MILLOT Étude technico-économique des procédés de production de biogaz pour application aux fours verriers 11h-12h Annabelle SIBUE Étude technico-économique de récupération et valorisation d’énergie à basse température dans les pays du Golfe * public restreint 14h-15h Cyril MARTIN de LAGARDE Étude des conditions de raccordement au réseau de transport d’électricité des éoliennes ENMER, posées et flottantes 15h-16h Valentin VERMEULEN Études des gisements de flexibilité dans le secteur résidentiel 16h-17h Liang XUE Modélisation des barrages sous séismes : interaction fluide-sol-structure 17h-18h Thierry DUMAS Valorisation d’une installation power to gas * public restreint 18h-19h Paul-Arthur JEANTAUD Amélioration de la production de réservoirs pétroliers via l’élaboration de modèles statistiques SOUTENANCES REPORTÉES Tai JIN Simulation et optimisation d’une façade double peau dans le bâtiment Ali MORCHID Amélioration du modèle mines-amont 17 MASTER STRATEGIES ÉNERGÉTIQUES MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109) 9h-10h Anja MOSER Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et câblage Août Khouloud GHARBI Calibration automatique de modèles de bâtiments pour l’audit énergétique Août Marius BEJINARIU Élaboration d’un outil de calcul de l’emprise énergétique, qualification et exploitation Août Cristian MONTOYA VELASQUEZ Évolution des réseaux de distribution d’électricité en Europe Août Jose PIERROT Machine spipo orbitable, conception d’une turbine à couplage magnétique et établissement de lois de défaillance de compresseur Août Maria RUANO Conception de projets hydrauliques Août Rana SREIK Benchmarking d’activités d’exploration et de production MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L224) 9h-10h Maxence TURY Étude du standard openflow 10h-11h Ambroise COLLON Système d’information pour la blue car MAREVA MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L106) 9h-10h Marie DAUL Pilotage des capteurs d’un robot nao 10-11h Edouard LEURENT Contrôle et stabilisation d’un drône tenue en laisse Paul-Hervé Estimation en temp réel de qualité de bases pétrolières pour les raffineries * public restreint 11h-12h TAMOKOUE KAMGA Septembre Pauline BERNARD Analyse des performances et amélioration du contrôle de la navigation de navires de prospection pétrolière * public restreint Septembre Alberto BIEtTI Clustering online de signaux audio Septembre Hassan BOUCHIBA Visualisation de nuages de points 3D pour la préservation du mobilier urbain * public restreint Septembre Pierre BROS Algorithmes d’optimimisation pour l’exploitation de champs de pétroles matures * public restreint Septembre Guillaume DILASSER Simulations et mesure d’homogénéité du champ magnétique de l’IRM 11,75T «ISEULT» Septembre Jean-Marie KAI Modélisation et développement des actionneurs de commandes de vols * public restreint Septembre François PLESSE Détermination d’observateurs pour la synthèse de lois de guidage coopératif Septembre Vivien SMIS-MICHEL Comparaison d’algorithmes d’optimisation stochastique appliquée à la synthèse de correcteurs Septembre Nikolas STOTT Invariants semi-algébriques pour la vérification Septembre Arthur THOUZEAU Développement et évaluation de modèles d’analyses des réseaux sociaux dans l’industrie des télécoms * public restreint Septembre André WALLARD Automatisation métro Ligne 4 * public restreint Septembre Antoine GRAPPIN Contrôle et optimisation des réseaux de trafic routier 18 PROCÉDÉS ET ÉNERGIE MARDI 1ER JUILLET 2014 - (V334) 10h-11h Pierre BLANC-VANNET Décomposition thermique de stockages composites suite à des essais feu * public restreint 11h-12h Gabrielle MENARD Industrialisation et optimisation d’un procédé cryogénique embarqué * public restreint 14h-15h Jun ZENG Développement d’outils d’estimation de consommation pour le résidentiel * public restreint 15h-16h Geoffroy MOUNIER Modernisation et optimisation des unités de fabrication d’une usine agro-alimentaire 16h-17h Florian CHOPLIN Assistance à la mise en service de l’unité de production de manganèse métal (EMM) SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L106) 13h-14h Clément ROUCHE Amélioration de la fabrication de disques abrasifs : logistique, production et étude de gauchissement (CURL) après mise en forme 14h-15h Nicolas HAVARD Étude des écoulements et équilibres multiphasiques en simulation de réservoir pétrolier 15h-16h Qiwei SHI Validation d’un modèle micromécanique d’un acier bainitique pour composant de réacteurs nucléaires à eau sous pression 16h-17h Pierre-Emmanuel LEGER Caractérisation microstructurale et mécanique de composites à matrices métalliques (Ti-6AI-2Sn-4Zr-2Mo-0.1Si et Ti-3AI-2.5V), renforcés par des particules de TiB pour application aéronautique SOL ET SOUS-SOL LUNDI 30 JUIN 2014 - (L109) 15h30-16h30 Omar BOUAABDALLI Prédiction du champ de contrainte par «inversion» dans la «drilling géoscience platform» : modélisation géomécanique intégrant les informations de forage visant à améliorer le dimensionnement de puits et la performance des activités de forage 16h30-17h30 Thibault ROGER Mise en place d’une méthodologie d’analyse d’un champ pétrolier pour l’implémentation d’un digital oil field MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L109) 9h-10h Anja MOSER Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et câblage 10h-11h Chloé BONNARD Étude du comportement d’une paroi saline sous contraintes thermomécaniques : essai in situ et simulations numériques 11h-12h Jérémy MILBERT Évolution des méthodes d’exploitation et de traitement dans une carrière de silice 14h-15h Edouard MARGARIT Optimiser le design des unités de production d’une exploitation d’uranium par ISR 15h-16h Margaux KERDRAON Optimisation du stockage des rejets issus de l’exploitation de sables bitumineux au Canada - Total 16h-17h Bastien DEBRAS Évaluation de procédures de contrôle qualité de ninerai dans l’exploitation d’un gisement nickelifère 17h-18h Laure VIGNERON Analyse des coûts de la mine de Somaïr - AREVA Mines, Groupe Areva 19 SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE MARDI 1ER JUILLET 2014 - (L218) 9h-10h Carla JERDI Implantation du lean manufacturing 10h-11h Louis DUCONGÉ Mise en place physique d’une nouvelle ligne d’assemblage de systèmes de mammographie 11h-12h Delphine RIGAL Automatisation de la planification de la capacité dans une usine de transformateurs 14h-15h Paul GUIGNIER Geoffroy ZONE Etude de l’utilisation de télédiagnostics à bord des trains 15h-16h Céline CHEVALLIER Analyse de la supply chain Carrefour - P&G, étude et solutions innovantes pour une optimisation globale et proposition d’un plan d’action 16h-17h Quentin MAILLET Définition et mise en place d’un système de pilotage de la non qualité en fin de ligne dans le secteur aéronautique 17h-18h Camille OLLIER Analyse des flux physiques et informatiques pour le contrôle qualité de pièces d’attractions et rédaction du cahier des charges de la nouvelle base GQAO MERCREDI 2 JUILLET 2014 - (L218) 9h-10h Morgane GALACINSKI Optimisation du changement de senteur 10h-11h Basile LEFEVRE Mise en place et pilotage d’un système d’ordonnancement au sein d’un ilôt flexible 11h-12h Raoul d’AUBIGNY Industrialisation du processus d’approvisionnement pour les pièces de haute joaillerie 12h-13h Mathilde FIHEN Analyse de flux et des stocks, et création d’une ségmentation permettant une amélioration de la performance de la politique de stockage 14h-15h Céline BERTIN Mise au point d’un méthodologie visant à dimensionner les solutions de préparation de commande en entrepôt 15h-16h Antoine PARIS Développement et utilisation d’un outil d’audit pour l’amélioration continue des installations dans les entrepôts logistiques 16h-17h Driss CHAKOUR Recherche de l’optimum transport des flux de marchandises dans le cadre d’une réorganisation des implantations de la Samada 17h-18h Ivain MAUCORPS Amélioration et pré-industrialisation d’un outil d’aide à la décision en logistique urbaine * PRÉSENTATIONS À PUBLIC RESTREINT Pour assister aux présentations à public restreint, il est indispensable de prendre contact au préalable avec les professeurs d’option concernés GÉOSTATISTIQUE hans.wackernagel@mines-paristech.fr MACHINES ET ÉNERGIE jerome.adnot@mines-paristech.fr MAREVA brigitte.dandrea-novel@mines-paristech.fr PROCÉDÉS ET ÉNERGIE alain.gaunand@mines-paristech.fr, chakib.bouallou@mines-paristech.fr 21 BIOTECHNOLOGIE D epuis quelques décennies, la biotechnologie propose des solutions toujours plus innovantes pour la compréhension du vivant et la santé, mais aussi pour les procédés industriels de transformation de la matière , et notamment du carbone renouvelable. Ainsi de nouvelles stratégies applicatives des sciences de la vie émergent et nécessitent aujourd’hui de repenser les productions et les produits sur les bases des acquis scientifiques récents et d’introduire, chaque fois que nécessaire, les nouvelles biotechnologies. La biotechnologie concerne donc, par les perspectives qu’elle ouvre, des secteurs de plus en plus étendus de l’activité Biotechnologie industrielle: l’agriculture, l’agro-alimentaire, la pharmacie, la médecine, la cosmétologie, la chimie, l’environnement,... C’est une discipline transversale, à la croisée des Sciences de la Vie et des Sciences de l’Ingénieur pour laquelle la pluridisciplinarité est obligatoire. L’ingénieur doit pouvoir comprendre et participer aux choix réalisés en prenant en compte aussi bien les aspects scientifiques et technologiques que les aspects économiques et sociétaux. L’option a donc pour objectif de donner aux élèves une synthèse des connaissances actualisées des Sciences de la Vie en vue de comprendre les enjeux et applications concernant le vivant, les biotechnologies et leur participation à l’économie générale. L’option fournit à l’élève l’occasion d’utiliser l’ensemble de ses connaissances d’ingénieur généraliste afin de contribuer à une solution à un problème industriel concret qui lui est posé dans le cadre de son projet de fin d’études. Du fait des applications variées de la biotechnologie, les sujets d’études sont également très diversifiés comme le montrent ceux présentés cette année. Arnaud Blondel, Pierre Monsan et Véronique Stoven 22 BIOTECHNOLOGIE MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L224 9h-10h ÉTUDE PHARMACO-ÉCONOMIQUE ET DE MARCHÉ POUR ALCOVER DANS LE TRAITEMENT DE L’ALCOOLISME Mélissa BEAUDOIN En France, 5 millions de personnes sont en difficulté avec l’alcool. Près de 2 millions de personnes souffrent de dépendance alcoolique, et le manque de traitement efficace empêche de lutter contre cette maladie. D&A Pharma, entreprise pharmaceutique française spécialisée dans le traitement des addictions, prévoit de lancer prochainement en Europe une nouvelle formulation solide d’Alcover, un produit à base de Sodium Oxybate commercialisé en Italie et en Autriche sous forme liquide, et efficace dans l’aide au sevrage et le maintien de l’abstinence chez les patients alcooliques. Pour soutenir la demande de prix accompagnant la mise sur le marché du produit, il est important de pouvoir évaluer éco- nomiquement l’efficacité du produit. Mon travail suivra une démarche de market access, mêlant étude de marché et analyse pharmaco-économique. Il comprendra entre autres une estimation des coûts sociaux liés à l’alcoolisme dans différents pays européens, puis une modélisation de l’impact du traitement par Alcover sur ces coûts et en termes de bénéfices sur le patient (mortalité et qualité de vie). Ceci permettra d’affiner la stratégie de pénétration des différents marchés européens en fonction des politiques de pricing & reimbursement de chaque pays. D&A Pharma, Paris 10h-11h PLAN D’INDUSTRIALISATION D’UN MÉDICAMENT ET FIN DE PHASE DE DÉVELOPPEMENT Quentin RAFAILLA DESFOSSÉ D&A Pharma développe actuellement un médicament pour lutter contre l’addiction à l’alcool. Dans un marché où aucun médicament ne se démarque réellement des autres par son efficacité, D&A Pharma développe une forme sèche (micro-granules) d’un médicament ayant fait ses preuves en Italie depuis 20 ans. L’objectif du stage est de dimensionner l’atelier qui permettra d’assurer la production pour les cinq années à venir et de calculer les coûts associés à cette production. D&A Pharma, Paris 11h-12h DÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL INFORMATIQUE CLINIQUE POUR LA SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ EN ONCOLOGIE BASÉ SUR UN ALGORITHME EXISTANT EN UTILISANT DES DONNÉES D’EXPRESSION GÉNÉTIQUE Fanny PERRAUDEAU Je travaille sur le projet WINTHER. C’est un essai clinique international pour établir des traitements personnalisés pour des patients atteints de cancer. Mon travail consiste à créer un outil pour les médecins, qui doit prédire les 10 traitements optimaux pour chaque patient en fonction de leurs données d’expression génétique. Je dois créer la base de données (par text mining) et l’algorithme (par machine learning) qui donne un score à chaque traitement pour chaque patient. Ariana Pharmaceuticals, Paris 23 12h-13h DÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME PRÉDICTIF UTILISANT DES DONNÉES MOLÉCULAIRES ET CELLULAIRES TUMORALES POUR LA SÉLECTION D’UN TRAITEMENT PERSONNALISÉ EN ONCOLOGIE Ce travail s’inscrit dans un projet collaboratif auquel participe Ariana Pharma dont le but est de fournir un outil d’aide à la décision pour les médecins, et qui permettrait d’administrer à un patient atteint du cancer le traitement le plus adapté possible à sa pathologie. Dans ce cadre, je dois développer un algorithme qui utilise des données moléculaires et cellulaires tumorales afin de trouver des signatures robustes utilisant le moins de biomarqueurs possible et qui puissent prédire la réponse ou la non réponse d’un patient à un traitement. Marine LE MORVAN Ariana Pharmaceuticals, Paris 14h-15h RÔLE DE LA PROTÉINE HUMAINE ASF1 DANS LES VOIES DE RÉPLICATION DE L’ADN ET DU DÉPÔT DES HISTONES Ce projet a pour but d’étudier le rôle de la protéine ASF1 dans le maintien de l’intégrité du génome. Dans toutes les cellules eucaryotes, l’ADN est organisé en chromatine, structure complexe composée d’ADN enroulé autour de protéines appelées histones. Le génome étant une structure dynamique, en particulier lors de la transcription et de la réplication, la chromatine nécessite une organisation complexe et est prise en charge par un vaste réseau d’acteurs au sein duquel les chaperons d’histones jouent un rôle essentiel. La protéine ASF1 fait partie de ces chaperons: elle participe au transfert des histones afin que celles-ci soient correctement déposées sur l’ADN. Le dysfonctionnement dans ce mécanisme peut conduire à des cellules tumorales, ce qui fait d’ASF1 une protéine d’intérêt dans la recherche contre le cancer. Camille CLÉMENT Institut Curie, Paris 15h-16h CONCEPTION D’UN AXICON POUR L’ILLUMINATION POUR UN MICROSCOPE À FEUILLE DE LUMIÈRE. APPLICATIONS À LA RÉALISATION DE COUPES 3D DE TISSU HUMAIN La microscopie à feuille de lumière est une technologie émergente permettant le sectionnement optique d’une large variété d’échantillons vivants par fluorescence. Cela consiste à éclairer l’échantillon par le côté uniquement sur le plan focal de l’objectif. Le projet a pour objectif : - de réaliser un tel microscope, pour l’observation de sphéroïdes de cellules tumorales, en scan- nant rapidement un faisceau laser sur ce plan ; - de l’améliorer, grâce à un modulateur spatial de lumière, notamment par l’utilisation de faisceaux de Bessel et d’illumination structurée. ITAV-CNRS, Toulouse Magali CLERC 24 16h-17h DÉVELOPPEMENT D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PHOTOBIORÉACTEURS À MICRO-ALGUES Stéphanie CHÉZEAU Fort d’une volonté de développer des solutions alternatives aux combustibles fossiles, le CEA s’intéresse de près au potentiel industriel des micro-algues et à de nouvelles technologies de sélection et de culture. Reposant sur une collaboration étroite entre l’iRTSV et le Leti, ce travail est constitué de deux volets. Le premier concerne le crible à large échelle d’isolats naturels, à l’aide de méthodes d’analyse de référence (microscopie, fluorimétrie, spectrométrie de masse, spectrophotométrie, etc.) et d’un nouveau système d’imagerie sans lentille. Le second porte sur l’étude des souches algales soumises à un rayonnement filtré par un dispositif innovant de cellule PV. Multidisciplinaire, ce travail d’option comprend notamment de l’instrumentation, de la physiologie cellulaire, et du traitement d’image et de l’information numérique. CEA, Grenoble 17h-18h COMMENT STIMULER LA CRÉATION D’ENTREPRISES DANS LE DOMAINE DU BÂTIMENT DURABLE AU NIVEAU D’UN TERRITOIRE RÉGIONAL ? Apolline BUSCH Ce projet est né du constat du nombre limité d’entreprises innovantes dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la production d’énergie décentralisée au niveau de la région Alsace. Nous réaliserons un état des lieux concernant le potentiel d’innovation (recherche académique et privée, étudiants…), d’investissement (publics et privés) et d’entreprenariat dans ce domaine en Alsace pour comprendre où se situent les verrous et freins afin de proposer, de manière hiérarchique selon leur faisabilité, des actions à mener pour favoriser la création d’entreprises innovantes dans le domaine du bâtiment durable. Un exemple serait la création de formations dédiées à l’entreprenariat dans les écoles d’ingénieurs ou l’organisation d’un concours de création d’entreprises innovantes spécifique à ce contexte. Incubateur SEMIA et pôle de compétitivité Energivie, Strasbourg 25 DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE L’ option Droit et Economie de l’Entreprise s’intéresse à l’entreprise sous l’angle juridique et économique. Son but est de former les élèves à comprendre l’entreprise et son fonctionnement ainsi que la manière dont les règles de droit et les politiques publiques l’influencent. Le droit et l’analyse économique sont mis au service de cet objectif. Le droit est un instrument de la stratégie de l’entreprise qui contribue à ses succès dans divers domaines : financiers (fusion et acquisition, gouvernement d’entreprise), industriels (protection des techniques de fabrication et des savoir-faire), sociétaux (protection de l’environnement) et commerciaux (garantie de la qualité des produits, contrat d’approvisionnement). L’enseignement juridique repose sur des études de cas et des problèmes exposés par des praticiens et travaillés préalablement par les élèves (ex. : plainte de VirginMega contre Apple pour manque de compatibilité de l’iPod). L’analyse économique est développée pour expliquer le fondement des règles juridiques et des politiques publiques (ex. : quelles sont les raisons d’être de la politique de la concurrence ? Pourquoi séparer les missions de Président et de Directeur général ?) et prévoir leurs effets sur la performance des firmes (ex. : quelles sont les conséquences pour les entreprises cotées du renforcement des lois américaines en matière de sécurité financière ?). Le cursus est organisé en trois volets : - Une mission d’étude à l’étranger sur une question internationale en seconde année. - Des modules d’approfondissement en troisième année permettant d’acquérir un certain nombre d’outils et de fournir une culture, notamment juridique, sur des thèmes clefs pour les entreprises (propriété intellectuelle, technologies de l’information, régulation internationale, etc.). - Le stage d’option en troisième année. M. Glachant, F. Lévêque et Y. Ménière 26 DROIT ET ÉCONOMIE DE L’ENTREPRISE LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V334 14h-15h DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX MODÈLES STRATÉGIQUES ET OPÉRATIONNELS D’UN LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE POUR RÉPONDRE AUX DÉFIS DE SON ENVIRONNEMENT Charlotte KELBERINE La crise économique de ces dernières années, la maîtrise des dépenses de santé, le durcissement des conditions d’accès au marché, le vieillissement de la population et la réorganisation du système de soin impactent fortement le contexte pharmaceutique en France. Ce contexte conduit les entreprises du médicament à faire évoluer certaines composantes de leur business model vers, entre autres : une transformation de l’organisation commerciale traditionnelle, le développement de nouvelles approches clients plus personnalisées et une restructuration de leurs gammes de produits notamment par la reprise des opérations de fusions-acquisitions. Au sein de Novartis Pharma, ces démarches stratégiques et opérationnelles se matérialisent d’abord par le renforcement des métiers de ”Medical Science Leader“, chargés de délivrer de l’information scientifique aux médecins, et de Directeurs Institutionnels Régionaux, chargés des relations avec les acteurs institutionnels. De plus, le déploiement de partenariats public/privé innovants en coopération avec les hôpitaux et instances régionales est une initiative qui permet à Novartis de défendre sa position de leader sur le marché. Enfin, la récente refonte de son portefeuille de produits vers le marché des spécialités à forte valeur ajoutée permet au groupe dans son ensemble de rester compétitif. La mission au sein du département stratégie de la filiale France consiste à accompagner les équipes impliquées dans ces démarches dans leur activité de veille concurrentielle, leur fournir des outils adaptés à leurs besoins et en tirer des analyses pertinentes, et enfin, être force de proposition auprès des équipes terrain. Novartis Pharma S.A.S, Rueil Malmaison 15h-16h ANALYSE DE LA SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT EN GAZ DE LA FRANCE AU REGARD DU RISQUE CLIMATIQUE Géraldine ROMANET Ce stage a eu pour objet l’analyse de la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France en cas de demande de pointe, du point de vue du principal acteur du transport de gaz sur le réseau national : GRTgaz. Via ses obligations contractuelles et ses obligations de service public d’acheminement, y compris en situation climatique extrême, GRTgaz est en effet au cœur de la problématique de sécurité. Pour répondre à la demande, plusieurs leviers de flexibilité peuvent être activés : entrées territoriales, soutirage des stockages de gaz, imports de GNL. Mais bien que le réseau français soit dimensionné pour passer une pointe de consommation hivernale telle qu’il s’en produit une fois tous les 50 ans (risque 2%), le niveau actuel de souscriptions des capacités pourrait être globalement insuffisant. Ce sont les transformations récentes du marché mondial du gaz qui ont engendré une utilisation différente du réseau en France : d’une part, depuis la catastrophe de Fukushima, la concurrence sur la ressource GNL s’est accrue et les flux aux terminaux méthaniers français ont nettement diminué, faute de rentabilité économique par rapport aux autres sources d’approvisionnement. Par ailleurs, l’ouverture des marchés du gaz européens et avec elle la réduction des prix spot hiver a découragé le recours traditionnel au stockage, 27 auparavant justifié par des prix nettement plus bas l’été que l’hiver. L’efficacité des leviers GNL et stockages pour répondre à la demande est donc réduite : en cas de vague de froid, un déficit de gaz pourrait survenir, contraignant GRTgaz à délester ses clients. L’étude a consisté premièrement à modéliser la pointe de consommation lors d’un pic de froid de probabilité 2%, puis à évaluer les niveaux de déficit potentiels et leur probabilité respective par méthode statistique de Monte Carlo. L’impact du pic sur l’ensemble de l’hiver a également été mesuré (au jour du pic, 7 jours après, puis 1 et 2 mois après). Les résultats du calcul ont montré qu’aux taux actuels de souscription des capacités, le risque de déficit au moment d’une ”pointe 2%“ est modéré (1/3 des résultats), mais beaucoup plus sévère 7 jours après le pic (plus de 90% des résultats, avec un déficit moyen de 330 GWh/j). Au contraire, l’impact un mois et deux mois après le pic est négligeable. Une analyse coûts bénéfices de la limitation du risque de déficit par rapport au potentiel délestage a également été menée : l’évaluation de la perte d’utilité des consommateurs en cas de coupure (”Value of Lost Load“) a pu être comparée aux coûts de la mise en place de mécanismes de marché visant à accroître l’offre de gaz, via le stockage ou le GNL, ou à réduire la demande, via l’effacement de consommation notamment. Cette dernière solution s’est avérée particulièrement pertinente et prometteuse, et devrait être testée pour les prochains hivers. GRTgaz, Bois-Colombe 16h-17h CAPITAL INVESTISSEMENT DANS DES START-UPS INNOVANTES DU DOMAINE DES SMART-GRIDS L’augmentation des consommations d’énergie et les enjeux environnementaux génèrent de nouveaux besoins et attentes en matière de mix énergétique et de comportements de consommation, tout en impliquant des nouvelles contraintes en particulier pour le réseau électrique. L’intégration des énergies renouvelables malgré leur intermittence, l’équilibrage offre/demande du réseau, la baisse de la facture énergétique sont autant d’enjeux qui ont leur importance pour le groupe Total, engagé dans le développement durable d’énergies complémentaires aux énergies fossiles par le biais de sa branche Energies Nouvelles et de sa filiale SunPower. La convergence des technologies IT et énergétiques permet de répondre à ces nouveaux défis par des offres et produits variés : optimisation de consommation, gestion automatisée, services au réseau électrique, agrégation de consommation et de production, … Le domaine des Smartgrids est un terreau très fertile pour l’innovation en particulier en Europe et aux Etats-Unis. Dans ce contexte, Total Energy Ventures intervient en tant que bras armé du groupe pour le capital investissement dans les start-ups d’intérêt pour le groupe. Au sein de cette entité, le travail d’option a consisté en l’analyse approfondie de 3 start-ups emblématiques du secteur, avec pour but de comprendre le potentiel économique et industriel de l’entreprise en lien avec les activités de Total et de mener à une éventuelle prise de participation permettant son développement. Total, Paris-la-Défense Benoit DEBAECKER 29 ÉCONOMIE INDUSTRIELLE L’ option Economie Industrielle est centrée sur l’entreprise : ses conditions d’émergence, son environnement concurrentiel, ses logiques de croissance. Mais aussi, ses grandes décisions : investissement en production, en distribution, en R&D, exploitation de la propriété intellectuelle, gamme des produits, tarification, relations verticales avec distributeurs et sous traitants, localisation géographique… L’étude de ces décisions et des enjeux de politique publique associés fait appel à des domaines variés de l’analyse économique (contrats, innovation, différenciation, tarification), ainsi qu’aux contribu- tions de la théorie des jeux, de l’histoire industrielle, de la finance d’entreprise, de la régulation des marchés. Les concepts et outils d’analyse développés par la microéconomie forment le socle théorique de l’économie industrielle. Les raisonnements d’économie industrielle tiennent aujourd’hui une place centrale dans la formulation des stratégies d’entreprises, leur communication financière, ainsi que dans les arbitrages juridiques impliquant les firmes (litiges commerciaux) et les Etats (réglementation). Olivier Bomsel, Yann Ménière 30 ÉCONOMIE INDUSTRIELLE LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L218 9h-10h ETUDE DES RELATIONS VERTICALES DANS LA DISTRIBUTION HÔTELIÈRE EN LIGNE Julien TANNEAU Suite à de nombreuses plaintes d’hôteliers sur les conditions de distribution de leurs chambres par les plateformes de réservation en ligne (Booking.com, Expedia…), l’UMIH a décidé de saisir l’Autorité de Concurrence. Est mise en cause la clause dite de parité tarifaire, obligeant les hôteliers à tarifer leur chambres au même prix que celui des Agences de voyage en ligne. L’UMIH a engagé une étude économique pour appuyer cette saisine. Celle-ci consiste à analyser et modéliser l’organisation industrielle de l’hôtellerie et ses relations « verticales » avec les Online Travel Agencies (OTA). De ces modélisations, on déduit les enjeux de ces relations verticales ainsi que les principaux leviers d’action. Des pistes sont proposées pour rééquilibrer les relations commerciales entre hôteliers et OTA, en relançant la concurrence entre ces dernières. UMIH Paris 10h-11h ÉTUDE DU PLAN D’AFFAIRES D’UN ACTEUR DU E-COMMERCE Meryem BENSAID BPI France est la banque publique d’investissement française née en 2013 du rapprochement du FSI, d’Oseo et de CDC Entreprises. Le stage s’effectue au sein de la division BPI France Investissement ETI/GE (ex-FSI) qui investit en capital dans des sociétés françaises qui lèvent plus de 10 millions d’euros. Dans le cadre d’un dossier d’investissement dans la vente en ligne d’articles de mode, on étudie la dynamique de ce marché pour éprouver les hypothèses retenues par le business plan de la société. Comment va évoluer le taux de pénétration de la vente en ligne d’articles de mode? 3 types d’acteurs coexistent : les vendeurs en ligne spécialistes de la mode comme Zalando, les vendeurs en ligne généralistes comme Amazon et les acteurs traditionnels de la mode ayant récemment lancé leur canal de vente en ligne. Y aura-t-il une consolidation sur ce marché dans les années à venir? Enfin, est-il possible pour un acteur de la vente en ligne spécialisé dans les articles de mode d’être rentable compte tenu des fondamentaux économiques du marché (coûts d’acquisition client important, coûts logistique, coût de transport, ...)? BPI France 11h-12h INDUSTRIES FRANÇAISES DU BOIS : ADAPTATION DES CAPACITÉS DE TRANSFORMATION AUX NOUVEAUX USAGES Pierre LIENHART Les industries du bois s’organisent davantage en grappes industrielles qu’en filière linéaire structurée autour d’une chaîne de transformation de la ressource forestière. Les problèmes structurels des industries françaises du bois sont désormais connus : mobilisation insuffisante de la ressource, faibles concentrations du sciage et de sa transformation, barrières au marché de la construction… Le stage vise à lever des verrous permettant une meilleure coordination de ces activités. On explorera notamment le développement de capacités de transformation d’une taille suffisante, et la mise en œuvre d’incitations à coopérer faisant gagner les différents produits en compétitivité, quelle que soit la taille du producteur. Pôle de compétitivité FIBRES 31 12h-13h VALORISATION D’ÉTUDES CLINIQUES SUR DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES Depuis 2006, un règlement européen encadre la mise en avant des bienfaits pour la santé procurés par les compléments alimentaires (vitamines, extraits de plantes, etc.). Les industriels doivent se limiter à des allégations appartenant à une liste établie par la commission européenne, ou démontrer la validité de leur allégation à travers une étude clinique auprès de l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). La propriété intellectuelle sur ces recherches constitue un avantage concurrentiel important, en introduisant des critères de différentiation des produits. Par ailleurs, démontrer cliniquement un effet sur la santé permet de valoriser un produit à travers la prescription médicale. L’objet de ce travail est d’étudier la rentabilité d’une utilisation des dossiers d’allégation de santé à travers la visite médicale. On décrira d’abord les mutations du marché utilisant les allégations de santé, puis on étudiera le modèle économique de la prescription médicale, et on construira enfin des scenarii d’utilisation de la propriété intellectuelle des études cliniques. Raphaël ROESER Viva Santé 14h-15h ÉTUDE DES EFFACEMENTS DE CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ Les opérateurs de réseau ont longtemps considéré la demande d’électricité comme une donnée, charge à eux d’adapter la production du parc pour la satisfaire. Mais, depuis quelques années, la forte croissance de la pointe de puissance appelée fait apparaître ”l’effacement“ comme un moyen efficace d’assurer l’équilibre du réseau. Il consiste à agir directement sur la demande en la réduisant pour la ramener au niveau de la production disponible. L’effacement existe depuis une trentaine d’années, mais se développe désormais sous des formes nouvelles, encouragé par une volonté politique de le voir prendre une place accrue dans le paysage électrique. De nombreux opérateurs d’effacement voient le jour et proposent à leurs clients – industriels ou particuliers – des contrats d’effacement : ils pilotent à distance la consommation de leurs clients et revendent l’électricité non consommée sur les marchés. Le stage a pour objet d’étudier l’activité des opérateurs d’effacement, les différents types d’offres qu’ils proposent, d’évaluer l’impact de celles-ci sur le réseau et d’étudier la coexistence d’offres d’effacement avec des contrats de fourniture classiques offerts par les fournisseurs d’électricité. Cynthia ASSARAF EDF, Direction Stratégie et Prospective 15h-16h FAISABILITÉ ÉCONOMIQUE DES PROJETS D’ÉNERGIE SOLAIRE En 2011, Total se lance dans l’énergie solaire photovoltaïque en acquérant la start-up américaine Sunpower dont les panneaux solaires atteignent un rendement énergétique record de 25%. Depuis, Total investit dans la construction de centrales solaires et dans l’installation de toitures solaires industrielles et résidentielles. Pour Total, investir dans un projet solaire revient, d’une part, à deveniractionnaire d’une filiale dédiée au projet et, d’autre part, à fournir des panneaux solaires Sunpower. Le stage consiste à réaliser un modèle économique adapté à chaque projet, à évaluer sa rentabilité économique et financière afin d’accompagner les négociations avec les partenaires impliqués (ie les autres actionnaires potentiels de la filiale) et éclairer la décision d’investissement de Total. Il inclut également la rédaction de newsletters économiques sur les activités de la branche énergie solaire de Total. Total Energies Nouvelles Odile LIU 32 16h-17h CRÉATION D’UN CENTRE DE SERVICES PARTAGÉS POUR LES ENTREPRISES FERROVIAIRES Félix PIGNARD La politique européenne d’ouverture du transport de marchandises et de voyageurs à la concurrence initiée au début des années 2000 a entériné l’arrivée de nombreux nouveaux acteurs sur un marché jusqu’alors sous monopole de la SNCF. Ces entreprises, aux structures et aux tailles extrêmement variées, doivent répondre aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que l’opérateur historique, dans un environnement pensé et conçu par et pour ce dernier. L’ampleur des contraintes opérationnelles qui pèsent sur leurs activités et les difficultés d’adaptation qu’elles rencontrent laissent actuellement penser qu’il est possible de mettre en place une société de services leur venant en aide, en externalisant notamment certaines de leurs fonctions support pour leur permettre de se recentrer au mieux sur leur cœur de métier. L’objectif de ce stage est dans un premier temps de concevoir l’offre de services qu’une telle entité pourrait apporter aux différentes entreprises ferroviaires. Parallèlement à cela, il s’agira de vérifier la faisabilité du projet sur le plan économique. Enfin, la deuxième partie du stage sera consacrée à la conception du plan de lancement de l’offre ainsi qu’à la pose de ses premiers jalons. Sopra Consulting 17h-18h ÉVOLUTIONS DU SYSTÈME DE FINANCEMENT DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE Arthur KANENGIESER En 2013, la VOD dans le monde réalise 21 milliards de dollars de recettes. On en attend 45 milliards en 2018. Parmi les services offerts, la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) est la plus porteuse d’innovations dans l’exploitation des films et des séries. C’est aussi celle qui présente le plus de menaces pour le système audiovisuel français car elle ouvre le marché protégé des diffuseurs audiovisuels à de nouveaux acteurs localisés hors de France. Or, la protection des diffuseurs conditionnait des obligations de financement. Au moyen d’un modèle économique simulant le système de financement de la production audiovisuelle en France, l’étude vise à analyser l’impact potentiel de la modification des usages de consommation et de l’arrivée de nouveaux acteurs mondialisés de la SVOD sur les ressources traditionnelles de financement de l’audiovisuel. Chaire ParisTech d’économie des médias et des marques, Paris 33 FINANCE QUANTITATIVE P artant d’une situation où l’instinct et le flair ont joué un rôle primordial, le monde de la finance s’est profondément modifié en se dotant d’outils techniquement complexes et quantitatifs. Certains nouveaux produits sont même disponibles pour le grand public : la Poste a lancé un produit d’épargne basé sur un panier d’indices boursiers internationaux, qui garantit le capital indexé sur l’inflation. La Poste n’a pas pour autant changé de métier. Elle assure la collecte des fonds grâce à son réseau et transfère le risque associé à son produit sur d’autres institutions financières qui sauront elles gérer ce risque, tout cela à l’aide d’autres produits financiers. Les autorités bancaires ont pris conscience de la nécessité de mieux évaluer les risques, de s’en protéger et enfin, de les gérer. La convention de Bâle fixe des règles précises sur les fonds propres que les banques doivent détenir pour faire face à d’éventuels problèmes. La finance quantitative est en somme l’instrument qui permet aux différents acteurs de mesurer le risque auquel ils s’exposent et d’en déduire le coût qu’ils devront répercuter sur leurs contreparties et cela aussi bien pour des produits financiers que des financements de projets ou des octrois de prêts. L’objectif de l’option est de découvrir les différents métiers de la finance moderne, comprendre la manière dont ils appréhendent les problèmes et quels sont les outils et modèles qui sont à leur disposition. Nous nous efforçons de garder un équilibre entre les trois pôles d’attractions suivants : - les mathématiques financières, - les outils financiers, - le métier d’ingénieur au travers des projets industriels. Les grands thèmes abordés concernent : - La description des produits financiers : marchés à terme, produits dérivés tels options européennes ou américaines, - Le fonctionnement des marchés financiers et leur régulation, - Les produits dérivés actions - Les produits dérivés de taux - Les produits de crédit - Le risque : sa mesure et sa gestion, - Les outils mathématiques pour l’évaluation quantitative des produits : mouvement brownien et intégrales stochastiques. Margaret Armstrong et Alain Galli 34 FINANCE QUANTITATIVE AOÛT 2014 VALIDATION OF THE BGM INTEREST RATE MODEL WITH QUADRATIC LOCAL VOLATILITY Kostiantyn KLEKOTA The BGM model (also known as the Libor Market Model) is a market standard for valuing interest rate derivatives. Murex developed Vladimir Piterbarg’s version of this model where all Libors are modeled according to a quadratic local volatility with one or two independent factors. The model is able to calibrate on the smile surface of two underlying instruments and to match the term structure correlation of those underlyings. The mission is to: - Validate the accuracy and robustness of the calibration, under historical and stressed scenarios; - Assess the validity of the assumptions made during the calibration; - Benchmark the performance of the model; - Ensure the Monte Carlo resolution method converges. Murex, Paris DÉVELOPPEMENT D’UN OUTIL PERMETTANT DE METTRE À JOUR LES NAPPES DE VOLATILITÉ À PARTIR DES PRIX DE MARCHÉ Damien VERGNAUD Dans le cadre d’une activité de Market Making sur Indices, il est nécessaire de mettre à jour les nappes de volatilité des différents produits traités en fonction des prix observés sur le marché. Cette mise à jour se fait à l’aide de paramètres qu’il faut optimiser. J’interviens ainsi dans la construction d’outils permettant de remplir ces fonctions en un temps raisonnable à l’échelle d’une activité de Market Making. La solution trouvé doit être souple, rapide et répondre correctement au problème d’optimisation posé. Dans un deuxième temps il s’agira de visualiser l’impact des changements effectués en terme de PnL. Parallèlement à cela, je suis les activités effectuées quotidiennement par les traders (Couvertures des différents Sensis, calcul du PnL). Exane, Paris 35 GÉNIE ATOMIQUE L’ industrie nucléaire a pris actuellement dans le monde, comme les autres secteurs dits “de pointe”, tels que l’informatique ou l’industrie aéronautique et spatiale, une place importante et interfère très largement avec nombre d’autres activités plus conventionnelles. La production d’énergie électrique notamment joue un rôle croissant et il est communément admis qu’une partie importante des installations génératrices d’énergie électrique construites au cours des prochaines décennies seront des centrales électronucléaires. La gestion du cycle des combustibles, depuis les mines jusqu’au stockage définitif des déchets implique également la réalisation d’installations industrielles nouvelles et complexes : usines d’enrichissement de l’uranium, de fabrication d’éléments combustibles, de retraitement des combustibles irradiés, d’entreposage et de stockage des déchets conditionnés. D’autre part, à côté des aspects liés aux phénomènes proprement nucléaires, il se pose de nombreux problèmes d’ingénierie fréquemment similaires à ceux rencontrés dans la réalisation des grands complexes industriels modernes, pétroliers ou chimiques par exemple. L’option Génie Atomique a pour règle d’incorporer l’optionnaire à une équipe d’ingénierie impliquée dans l’étude et la réalisation d’ensembles industriels tels que les centrales électronucléaires ou les usines du cycle des combustibles, en lui donnant à traiter des sujets faisant intégralement partie du travail de l’équipe. Ainsi l’option vise trois buts : - familiariser l’optionnaire au traitement de problèmes réels dans l’environnement d’équipes d’études ou de projet, - lui donner une responsabilité effective dans leur solution, - lui faire prendre contact avec les milieux industriels afin d’en connaître les habitudes et les modes de travail, y compris les aspects relationnels. Les sujets d’option proposés sont variés et le choix en est fait en commun avec l’optionnaire en fonction notamment de son orientation personnelle et de ses goûts particuliers pour les questions théoriques ou au contraire pour les problèmes plus concrets de réalisation. Noël Camarcat 36 GÉNIE ATOMIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY 8h15-9h15 CARACTÉRISATION DES MARGES DE SÛRETÉ DES SYSTÈMES HVAC DE L’EPR DE FLAMANVILLE DANS LE CADRE DE LA DÉMARCHE ”CRITÈRES FONCTIONNELS“ EN VUE DE LA MISE À JOUR DES CHAPITRES ”SYSTÈMES“ DU RAPPORT DE SÛRETÉ DANS SA VERSION DMES OU ”DOSSIER DE MISE EN SERVICE“ Wadih SEBAALY Un critère fonctionnel est un objectif qualificatif à assurer par un système dans le cadre de l’accomplissement des fonctions fondamentales de sûreté (réactivité, refroidissement, confinement). De l’examen par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) des chapitres systèmes transmis à l’occasion de la version V0 du Rapport de sûreté Flamanville 3 (RDS FA3), il ressort deux points d’amélioration notables vis-à-vis du traitement des critères fonctionnels des systèmes classés de l’EPR : - Assurer la complétude de l’identification des critères fonctionnels et des hypothèses de dimensionnement associées - Améliorer la démonstration de l’aptitude du système tel que construit à respecter les critères fonctionnels qui lui sont assignés. Dans ses réponses aux demandes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur la version V0 du RDS FA3, EDF s’est engagé à prendre en compte ces deux axes d’amélioration lors de la mise à jour des chapitres systèmes du RDS FA3 pour la version DMES (Demande de mise en service). Le stage s’inscrit dans le cadre de cet engagement pris par EDF envers l’ASN et se déroulera au sein du groupe SCV (Système de Confinement et de Ventilation) rattaché au service CSE (Conception des Systèmes Elémentaires) du Centre National d’Equipements Nucléaires (CNEN) d’EDF. Il s’intéresse particulièrement à trois systèmes de l’EPR: - Le DCL : système de climatisation de la salle de commande principale - Le DVL : système de ventilation de la zone non contrôlée des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde - Le DEL : système de production et de distribution de l’eau glacée de sûreté Les objectifs du stage s’alignent parfaitement avec les axes d’amélioration définis par l’IRSN et peuvent se résumer comme suit : - déterminer les critères fonctionnels de sûreté pour les systèmes DVL et DCL ainsi que les paramètres physiques ”cibles“ représentatifs de ces critères (débit, température, coefficient d’échange, etc.) - proposer une méthode de caractérisation des marges de sûreté des systèmes DVL et DCL lorsque ils fonctionnent en régime permanent représentatif d’une exploitation normale de la tranche ou en régime transitoire succédant à la survenue d’un transitoire de sûreté. - établir le bilan de puissance du DEL en fonction des situations de fonctionnement de la tranche - appliquer la démarche ”Critères fonctionnels“ sur le DEL et rédiger deux notes d’études : une note sur la caractérisation des paramètres requis de sûreté du DEL et une autre sur l’identification des marges dans la conception du DEL. Ces notes seront annexées aux chapitres ”systèmes“ du RDS pour le Dépôt du DMES fin 2014. EDF CNEN 37 9h15-10h15 PROJET EPR-HPC : ANALYSES FONCTIONNELLES DE PERTES SIMPLES ET MULTIPLES DES SYSTÈMES DE VENTILATION ESSENTIELS Le groupe Exigences Fonctionnelles de Sûreté (EFS) du service SNE est chargé de réaliser les analyses fonctionnelles de sûreté sur les contrats EPR dont le projet britannique à Hinkley Point C (HPC). L’analyse fonctionnelle réclame une démarche transverse. Pour chaque centrale il faut dégager une liste de fonctions de sûreté. Ces fonctions sont celles qui pourront être invoquées lors de la mitigation de transitoires. C’est-à-dire qu’elles doivent permettre de conduire la centrale jusqu’à un état d’arrêt sûr après être passé par un état contrôlé. Chaque fonction est classée suivant son niveau d’importance. Une fois les fonctions identifiées, il est nécessaire de dresser l’inventaire de tous les systèmes qui participent à ces fonctions en les classant en regard. Les outils sur lesquels s’appuie l’analyse de sûreté sont donc : la liste des initiateurs de transitoires envisagés, le classement fonctionnel et le classement matériel. Le but est de montrer la mitigation correcte d’un ensemble de scénarios souhaité exhaustif en suivant une doctrine cohérente. Sur le projet HPC, l’Organisation for Nuclear Regulation (ONR) (l’autorité de sûreté britannique) a souhaité une analyse de sûreté plus approfondie sur les fonctions dites supports. L’une de ces fonctions supports essentielles est la ventilation. Plusieurs études ont déjà été menées sur la question. L’objet du stage est de produire une analyse globale qui respecte la doctrine UK. Sa structure devra permettre d’effectuer au besoin des mises à jour (prise en compte de nouveaux initiateurs, modifications matérielles). La solution produite devra exposer l’inventaire des initiateurs. Ceux-ci devront être agrégés pour dégager des ”cas enveloppes“. Ces cas regrouperont l’ensemble des initiateurs qui conduisent à la perte de fonctions de sûreté identiques. Pour chaque cas enveloppe il s’agira enfin de justifier quelles fonctions restent disponibles et si celles-ci sont suffisantes. Cyril GUILLON EDF CNEN parc Azur, Montrouge 10h15-11h15 ÉTUDE D’UN ACCIDENT GRAVE DE PERTE DE DÉBIT DU CALOPORTEUR NON PROTÉGÉE DE TYPE ULOSSP SUR LE CŒUR HÉTÉROGÈNE DU RÉACTEUR ASTRID AVEC LE CODE DE SIMULATION SIMMER-III Dans le cadre du projet ASTRID, des études de sûreté concernant les accidents graves sont conduites afin de démontrer que ceux-ci sont exclus en pratique ou que leurs conséquences sont maîtrisées par l’exploitant, en particulier l’accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP considéré comme l’accident grave de référence par le CEA. Pour atteindre cet objectif, des concepts innovants de coeurs dits «hétérogènes», tels que le CFV 1500 AIM1 V1, ont été proposés et ont la particularité de présenter un coefficient de vidange du caloporteur faible voire négatif qui permettraient d’éviter ou de retarder l’accident grave ou bien de limiter ses conséquences. Le code de simulation utilisé dans cette étude est le code SIMMER-III qui associe et couple des modèles de neutronique, de thermomécanique et de thermohydraulique afin de simuler les comportements multi-physiques complexes intervenant lors d’un accident grave. La démarche adoptée dans cette étude a tout d’abord consisté à étendre le périmètre de modé- lisation du coeur à l’ensemble du réacteur afin de pouvoir modéliser les échangeurs de chaleur intermédiaires. Puis, le modèle de pompe existant dans SIMMER-III a été utilisé pour modéliser les lois de décroissance de débit du caloporteur due à l’arrêt des pompes primaires et secondaires. Enfin, SIMMER-III ne disposant pas de modèle d’échangeur de chaleur intermédiaire, un modèle a été conçu et implémenté dans le code afin de rendre compte du couplage entre les circuits primaire et secondaire. Afin de valider la démarche adoptée, une simulation d’un accident grave de perte du débit du caloporteur non protégée de type ULOF a été réalisée et comparée aux résultats d’une étude précédente. Puis la simulation d’un accident grave de perte de débit du caloporteur non protégée de type ULOSSP a été réalisée et interprétée. Enfin, le calcul de l’énergie mécanique dégagée lors de l’accident a été conduit et comparé à la charge maximale admissible par la cuve. EDF/R&D Clamart Damien MILON 38 11h15-12h15 ETUDE DE L’ACCIDENT GRAVE D’UN RNR-NA - AMÉLIORATION DE LA MODÉLISATION THERMOMÉCANIQUE DU CŒUR ET INCIDENCE SUR LES RÉSULTATS D’ÉNERGIE MÉCANIQUE DÉGAGÉE Michel BEN BELGACEM STREK «Ce stage a pour objectif de modifier le logiciel SIMMER, logiciel de calcul de transitoire dans le cas d’un accident grave.La modification passe par la prise en compte des dégradations thermomécaniques et neutroniques lors d’un vieillissement de coeur. Le but final va être d’examiner les im- pacts de ces correctifs sur un accident de coeur CfV (coeur envisagé pour ASTRID) et sur l’énergie dégagée.» EDF R&D, Clamart 14h30-15h30 VALIDATION DE LA MÉTHODE DES IMPORTANCES NEUTRONIQUES EN RÉGIME SOUS-CRITIQUE Guillaume WROBEL La surveillance des réacteurs nucléaires en régime stationnaire ou transitoire à partir des informations issues des détecteurs fait appel à des coefficients de sensibilité pré-calculés en bureau d’études. Pour les détecteurs situés à l’extérieur du cœur, ces coefficients indiquent la contribution de chaque volume élémentaire (niveau assemblage ou crayon) du combustible à la réponse d’un détecteur. L’ensemble des coefficients correspondant à un détecteur donné et une configuration du cœur est appelé «fonction d’importance». A l’aide des fonctions d’importance, il est possible de caractériser une variation du flux en mode critique à partir des détecteurs à l’extérieur du cœur ou de préparer le démarrage des réacteurs afin de s’assurer que les potentiels accidents seront détectés à temps. Les fonctions d’importance utilisées pour le régime critique dépendent notamment de la position géographique des détecteurs, du type de capture dans le détecteur et de la densité d’eau. L’objectif est d’indiquer l’incertitude associée à la méthode des fonctions d’importance en régime critique et de définir quelles fonctions d’importance il faut appliquer en régime sous-critique, où les conditions thermohydrauliques sont très différentes. Areva/NP DIP, La Défense 15h30-16h30 IDENTIFICATION DE SOLUTIONS MATÉRIAUX DANS LE CADRE DU DÉVELOPPEMENT D’UN PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DE DÉCHETS ALPHA Romain BIZET Le sujet du stage s’intègre dans le cadre du développement d’un procédé thermique pour le traitement des déchets alpha issus du traitement du combustible. Le procédé consiste à traiter ces déchets mixtes dans un «CAN» multicouches qui sert également d’enceinte pour le confinement. L’objet du stage consiste à identifier des solutions matériaux pour les deux couches internes du CAN : un creuset réfractaire devant accueillir du verre et des métaux fondus, et une couche isolante souple vouée à absorber les variations de volume des différentes enceintes ainsi qu’à protéger la paroi inox extérieure du CAN. Le stage se déroule dans une équipe de chargés d’affaires spécialisés dans les procédés de vitrification des déchets. Le contenu du stage implique donc de nombreux éléments de gestion de projet, tels que l’élaboration de cahiers des charges à destination des fournisseurs ou de dossiers de qualification simplifiés. Areva NC - BU Recyclage - La Défense 39 MERCREDI 2 JUILLET 2014 - SALLE FRÉDÉRIC LE PLAY 8h30-9h30 CONSOLIDATION D’UNE OPTION DE SÛRETÉ POUR LES RÉACTEURS À EAU PRESSURISÉE : ÉTUDE DE L’INJECTION DIRECTE EN CUVE (DVI) EN SITUATION ACCIDENTELLE Le système d’injection de sécurité (RIS) a pour fonction principale de fournir du réfrigérant au cœur du réacteur en cas d’accident de type APRP (Accident de Perte de Réfrigération Primaire). Actuellement le RIS injecte l’eau en amont du cœur, dans les branches froides. L’objectif du stage est de participer à l’analyse de la solution innovante d’injection directe en cuve (ou DVI pour Direct Vessel Injection). En cas de situation accidentelle, le système RIS n’injecterait plus l’eau dans les branches froides mais directement en cuve dans le haut de l’espace annulaire pour optimiser les ressources en réfrigérant et les pompes. Des simulations doivent être menées pour démontrer l’intérêt et la sûreté de cette solution à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et plus particulièrement la tenue de la cuve, 2ème barrière de sécurité et seul élément irremplaçable de la centrale. L’objectif du stage est donc de faire certaines de ces simulations CFD (Computational Fluid Dynamics) grâce au code de calcul développé par EDF Code_Saturne couplé à SYRTHES sur les modèles 4 boucles en étudiant particulièrement le problème du choc froid. En effet ce phénomène a été reconnu comme étant le plus pénalisant pour l’intégrité de la cuve. En injectant de l’eau froide (environ 7°C) dans une cuve à environ 300°C il peut se former d’importants gradients de température et ainsi des contraintes importantes dues à un refroidissement local très fort. La cuve est d’autant plus sensible à ce phénomène qu’elle a été fragilisée par l’irradiation. Afin de prendre en main les outils et de répondre à un besoin du groupe, la première partie du stage a été consacrée à l’étude d’un cas test pour pouvoir comparer l’influence de différents modèles de turbulence implémentés dans Code_Saturne sur les échanges thermiques en paroi d’un canal traversé par un écoulement instationnaire. Thomas PLAGNARD EDF, Chatou 9h30-10h30 VALIDATION DE LA PARTIE CINÉTIQUE NEUTRONIQUE DU CODE DE CALCUL COCAGNE ISSU DE LA CHAINE ANDROMEDE L’objectif de ce stage est de participer à la validation de la partie cinétique neutronique du code de calcul COCAGNE issu de la chaine ANDROMEDE, en vérifiant la concordance de ses résultats avec ceux du code de calcul COCCINELLE issu de la chaine CASSIOPEE. Appliqués au cas test d’une situation d’éjection de grappe en réacteur à eau pressurisée, trois calculs de cinétique neutronique doivent être menés de front : un premier calcul COCCINELLE exploitant les données issues de la bibliothèque de données de première génération GABv1, un deuxième calcul COCAGNE exploitant lui aussi les données issues de la bibliothèque de première génération GABv1, et un troisième calcul COCAGNE exploitant les données issues de la bibliothèque de deuxième génération DKLib. La comparaison de ces trois calculs, simulant la même modélisation, a pour but de finaliser et valider la structure du code COCAGNE qui remplacera à terme le code COCCINELLE. EDF R&D, Clamart Bastien RINAUDO 40 10h30-11h30 COMPARAISON DE MODÈLES DE THERMIQUE ET DE GÉOMÉTRIE DU CORIUM EN CUVE EN ACCIDENT GRAVE DES RÉACTEURS À EAU PRESSURISÉE Sulivan MAKHOUL Dans le cadre de recherches long terme pour l’après EPR, EDF poursuit la comparaison des modèles et codes décrivant les Accidents Graves avec Fusion du Coeur des Réacteurs à Eau Pressurisée. Ce stage porte sur la comparaison de trois codes scénario d’Accidents Graves : le code MAAP (Modular Accident Analysis Program), developpé par Fauske&Associates et très utilisé dans l’industrie nucléaire au plan international, le code ASTEC (Accident Source Term Evaluation Code), co-developpé par l’IRSN et GRS et lui aussi largement diffusé dans le monde, et la plate-forme probabiliste PROCOR du CEA. Lors d’un Accident Grave de refroidissement, la défaillance des systèmes de sûreté d’appoint en eau peut conduire à un découvrement partiel ou total du coeur, et à son échauffement puis sa fusion. Les matériaux fondus (le corium) peuvent se relocaliser en fond de cuve et induire sa rupture par chargement thermo-mécanique. Le but du stage est d’étudier plus en détail les modèles (et modules logiciels) de comportement géométrique et thermique du corium en fond de cuve dans les conditions qui pourront conduire au percement. Pour les codes MAAP et PROCOR, il s’agit du modèle TTNB multicouches développé par EDF et le CEA, et pour le code ASTEC, on s’intéresse au module ICARE dédié à la thermohydraulique en cuve. L’étude est importante car pour un même réacteur, selon les hypothèses de physico-chimie des bains de corium et de modélisation thermique, la probabilité de percement de la cuve varie, ce qui a une forte incidence sur les conséquences de l’accident. Des comparaisons à la fois analytiques et s’appuyant sur la comparaison de résultats issus de cas-tests pertinents doivent permettre de mettre en évidence et d’illustrer les différences de modélisation au sein des trois codes des différents phénomènes thermiques (tels que l’échauffement et la fusion de la paroi de cuve) et thermochimiques (notamment la stratification du corium en couches oxyde et métallique) intervenant en fond de cuve. EDF R&D, Clamart 11h30-12h30 SIMULATION DE L’INTERACTION ENTRE LES IONS ET LES ONDES DE FRÉQUENCE CYCLOTRONIQUE IONIQUE DANS LES PLASMAS DE FUSION Théo MATHURIN Dans un plasma confiné magnétiquement, des températures de l’ordre de plusieurs centaines de millions de degrés sont requises afin d’obtenir des réactions de fusion. Pour y parvenir, différentes méthodes de chauffage du plasma sont mises en œuvre ou envisagées dans les tokamaks actuels et futurs. L’une d’elle consiste à faire entrer les particules en résonance avec des ondes électromagnétiques le long de leur trajectoire, afin de les accélérer. Selon la fréquence, ce chauffage peut être effectué majoritairement sur les électrons ou les ions. Dans ce dernier cas on parle principalement des ondes de Fréquence Cyclotronique Ionique (FCI), dont la fréquence est située entre 40 et 55 MHz. Cette interaction onde-particule engendre alors une modification de la fonction de distribution des ions en présence, elle-même altérant le champ électrique de l’onde, qu’il sera donc nécessaire de recalculer. Une modélisation correcte du phénomène de chauffage du plasma nécessite une approche auto-cohérente. Pour cela, le code «Fokker-Planck» SPOT simulant les orbites des ions de manière individuelle (méthode Monte-Carlo), peut être couplé à un code «full-wave» comme EVE, qui calcule le champ électrique de l’onde en tout point de l’espace. Des appels d’un code par l’autre peuvent être effectués à chaque pas de temps. Le travail a consisté à préparer ce couplage, en intégrant le module RFOF à SPOT. Ce module est en fait un opérateur qui permet d’appliquer les «kicks» d’énergie aux particules entrant en résonance avec une onde dont les caractéristiques pourront être fournies à RFOF par EVE, par exemple CEA, Cadarache 41 GÉOSCIENCES L’ activité humaine induit des effets sur les milieux naturels qu’il n’est plus acceptable d’ignorer, au vu de leurs conséquences potentielles pour les générations futures (dégradation de la qualité des eaux, des sols, des écosystèmes, changement climatique et risques naturels induits, …). Ces dernières années, l’inquiétude a resurgi sur notre capacité à garantir de façon pérenne l’approvisionnement de l’humanité en toutes sortes de matières premières minérales (eau et ressources énergétiques principalement, mais aussi géométraux et minerais divers), indispensables à tout développement économique. La nécessaire prise en compte des interactions entre activité humaine et systèmes naturels pose ainsi non seulement des problèmes politiques, sociaux, économiques et juridiques, mais aussi scientifiques. Les systèmes qui forment notre environnement et les phénomènes qui régissent leur dynamique sont en effet complexes et, malgré des progrès remarquables ces dernières décennies, ils restent encore insuffisamment connus et compris. Dans ce contexte, l’option Géosciences se fixe pour objectif premier de donner à ses élèves, déjà fort coutumiers des sciences ”dures“, une expérience personnelle de la pratique du terrain. Ils sont ainsi confrontés à des ”objets“ variés dans de nombreux secteurs d’applications (exploration/production pétrolière, gestion de la ressource en eau, des déchets radioactifs et autres, grands travaux, aménagement du territoire, gîtes minéraux, …). Les sujets d’option illustrent la grande diversité des thématiques abordées, depuis des études sur le terrain, des expériences en laboratoire et jusqu’à des modélisations pour mieux comprendre et optimiser les processus. Cette année, trois types de sujet sont développés : analyse du substratum d’un bassin sédimentaire pour l’évaluation de son potentiel pétrolier et gazier, (2) modélisation du suivi environnemental d’une exploitation d’Uranium et (3) fiabilité des réseaux d’adduction d’eau. Hervé Chauris et Pascal Podvin 42 GÉOSCIENCES LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L118 9h-10h MODÉLISATION DE LA STRUCTURE LITHOSPHÉRIQUE DE LA MARGE DE TANZANIE - IMPACT SUR LA THERMICITÉ Jean BUSSON La côte Est de l’Afrique est devenue depuis 2009 une zone importante de l’exploration pétrolière et surtout gazière, avec des découvertes importantes au large du Mozambique et de la Tanzanie. En octobre 2013 le gouvernement Tanzanien a lancé un processus d’acquisition de licences pour plusieurs blocs situés dans l’offshore profond. L’évaluation du potentiel de ces blocs pour Mai 2014 a été confiée à l’équipe PN – Afrique de l’Est (Projets Nouveaux) qui a cherché à établir une modélisation 3D du bassin et des systèmes pétroliers, en utilisant le logiciel Temis OpenFlow, en collaboration avec l’équipe PN – Evaluation Pétrolière. L’information cruciale de l’histoire de la thermicité est obtenue en construisant un modèle d’évolution lithosphérique. La marge de Tanzanie est apparue lors de la séparation de Madagas- car de l’Afrique, entre le Malm et l’Aptien dans un contexte géodynamique complexe et encore ouvert à discussion. Après la construction géométrique du modèle de bassin à partir des données sismiques et de puits, l’objectif du stage a été de tester différents modèles 2D et 3D d’une marge de type non-volcanique et des scénarios géodynamiques d’exhumation et de serpentinisation du manteau supérieur, en évaluant les implications pour la thermicité du bassin et en comparant avec les résultats d’inversions gravimétrique et magnétique régionales. Outre l’impact opérationnel de cette étude pour l’évaluation. Total E&P 10h-11h MODÉLISATION DE LA GÉOCHIMIE DES EAUX SOUTERRAINES APRÈS UN TEST D’EXPLOITATION PAR LIXIVIATION ACIDE SUR LE GISEMENT URANIFÈRE D’UMNIT (MONGOLIE) Léa LÉVY La lixiviation par voie acide consiste à dissoudre les minéraux uranifères en injectant une solution d’acide sulfurique puis à pomper la solution minéralisée afin de séparer et concentrer le minéral. Cette méthode non conventionnelle présente plusieurs avantages en termes de coûts, d’impact environnemental et de risques radiologiques. Cependant, la propagation du panache acide dans l’aquifère-hôte provoque des externalités indésirables telles que la migration d’Uranium, de Radium et de toxiques chimiques dissous. C’est pourquoi il est primordial de s’assurer qu’à terme, la géochimie de l’aquifère sera réhabilitée. L’objectif du stage est donc de modéliser en transport réactif (logiciel Hytec) le potentiel de l’aquifère à se réhabiliter naturellement (par des phénomènes de sorption, de précipitation, ou de dilution entre autres) afin de conclure sur la nécessité ou non de réhabiliter par pompage et traitement des eaux. Il comprend trois étapes : (1) établir la géochimie initiale de l’aquifère pour fixer une qualité cible ; (2) caler les modèles hydrodynamiques et géochimiques sur les données expérimentales et (3) simuler la géochimie de l’aquifère sur une échelle plus grande que celle du test d’exploitation (en temps et en espace) pour infirmer ou confirmer l’hypothèse d’atténuation naturelle de la pollution. Le calage des modèles s’effectue en comparant les résultats des simulations aux données de terrain, d’abord sans dimension (comparaison de la géochimie initiale mesurée et induite par les minéraux supposés en équilibre avec l’eau), puis sur une dimension verticale, et enfin en 3D à l’échelle du test d’exploitation. AREVA, MINES ParisTech 43 11h-12h DÉTECTION ET CARACTÉRISATION D’ANOMALIE DE FONCTIONNEMENT DANS LE RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A l’heure actuelle, la surveillance et la recherche systématique de fuites dans les réseaux de distribution d’eau potable demandent le déploiement de moyens importants et coûteux. Il en résulte que de nombreuses fuites demeurent longtemps non détectées, ce qui cause en France la perte de plus de 20% de la production d’eau potable. SAFEGE développe le logiciel PICCOLO, un outil de modélisation physique des réseaux de distribution d’eau potable qui simule les écoulements stationnaires dans les conduites. La comparaison des résultats de la modélisation avec les mesures en continu prises sur le terrain permet de mettre en évidence les anomalies de fonctionnement qui peuvent apparaitre sur le réseau de distribution : fuites mais aussi fermetures de vannes. Grâce à l’identification et la localisation de ces événements dans le modèle numérique, les opérations de maintenance sur le réseau peuvent être menées plus rapidement. L’objectif du stage est de développer le module de résolution du problème inverse de PICCOLO afin de détecter ces anomalies : ce module ajuste les valeurs de différents paramètres, comme la consommation en chaque nœud du réseau, de manière à minimiser l’écart entre les mesures et les résultats de la modélisation. Cet ajustement peut ou non traduire une anomalie notable. Les premiers tests ont été concluants pour la localisation de fuites. Il s’agit dans un deuxième temps de mettre en évidence les indicateurs qui permettront d’étendre la méthode à la détection de vannes fermées.. SAFEGE Anne PIÉMONT 45 GÉOSTATISTIQUE L a pratique de la Géostatistique est, d’abord, une occasion de rencontres: rencontres entre des champs d’application variés et parfois inattendus, entre des problématiques sans cesse renouvelées, et également une confrontation entre des objectifs et contraintes purement techniques d’une part et les exigences sociales, économiques, environnementales d’un monde complexe d’autre part. Autrement dit, tout en étant fiers de ce que le néologisme “géostatistique” jadis forgé à l’École des mines ait trouvé droit de cité dans le Petit Larousse, il est satisfaisant d’observer, au fil des ans, que l’immuable définition qu’en donne le dictionnaire s’éloigne de plus en plus de la réalité, et que notre discipline trouve à s’exprimer bien au-delà de la simple estimation des gisements miniers. De fait, dans tout domaine où des jeux de données numériques présentent une organisation spatiale ou temporelle, la Géostatistique a les outils pour apporter un éclairage original, à la fois constructif et sans concession. Il semble que cet aspect transversal et non-conformiste de la Géostatistique constitue désormais son caractère dominant au regard des optionnaires, et nous ne manquerons pas dans le futur de justifier cette appréciation. Ainsi, chaque année, la diversité des vœux des étudiants constitue une chance exceptionnelle de tester des méthodes nouvelles et de parcourir des domaines nouveaux, et la garantie d’insuffler un surplus de dynamisme à l’équipe encadrante. Mais la mise en œuvre d’une Géostatistique de qualité exige en permanence d’assurer un équilibre, parfois délicat, entre des exigences souvent contradictoires: garantir une rigueur théorique indispensable à la fiabi- lité des résultats tout en conservant un point de vue pragmatique et réaliste afin que les conclusions abstraites trouvent à s’appliquer sur le terrain. Sans oublier une indispensable déontologie, dans des domaines où souvent les contraintes économiques ou environnementales soumettent le géostatisticien à des pressions qui ne relèvent plus de la science ou de la technique... Ouverture et équilibre: c’est dans cet esprit que nous avons continué à proposer à la promotion 2011 un voyage de deux semaines en Guyane où, dans le contexte inhabituel et parfois tourmenté d’un DOM, les visites à des laboratoires, à des industriels et à des organismes institutionnels ont permis tout à la fois d’élargir l’horizon des optionnaires et de susciter un échange ouvert et fructueux avec nos interlocuteurs. Partie intégrante de la scolarité, la mission en Guyane constitue pour les optionnaires la phase d’initiation à la réalité du terrain. Enfin, le souci d’ouverture s’est à nouveau exprimé au niveau des sujets de l’option. Outre la variété des champs d’application, une multiplicité de méthodes statistiques est employée. Nous avons ici l’illustration que notre démarche méthodologique peut trouver à s’appliquer dans de multiples domaines et cela souligne le caractère généraliste de l’option Géostatistique et Probabilités Appliquées, tant en ce qui concerne les champs applications abordés que les méthodes mathématiques mises en jeu. Hans Wackernagel 46 GÉOSTATISTIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L213 8h30-9h30 CONSTRUCTION DE MODÈLES D’ANALYSE ET DE TARIFICATION POUR L’ASSURANCE PARAMÉTRIQUE Public restreint Zijun SHEN La gestion du risque météorologique est devenue de nos jours un véritable enjeu, aussi important à l’échelle d’une entreprise qu’à l’échelle d’un pays. Les clients sont depuis longtemps conscients de l’effet négatif de catastrophes naturelles comme les tempêtes et les cyclones. Mais parfois une anomalie météorologique suffit pour avoir un impact négatif conséquent sur les revenus d’une entreprise, voire d’un pays. Axa Corporate Solutions propose donc des couvertures d’assurance sur ces risques météorologiques. Ce type d’offre d’assurance est appelé ”assurance paramétrique“, puisque l’indemnité de contrat est basée sur des index prédéfinis, tels que la température et les précipitations, alors qu’en assurance classique l’indemnité se base sur l’évaluation d’un dommage qui a eu lieu. Le but de ce stage est de structurer ces offres et de proposer deux types de modèles d’analyse et de tarification. Le premier modèle utilise des données de station météo, et propose des couvertures pour des entreprises. Le second correspond à des partenariats public-privé, et utilise des données de satellite, qui permet de couvrir essentiellement le secteur agricole, à l’échelle d’une région ou d’un pays. AXA Corporate Solutions, Paris 9h30-10h30 CONSTRUCTION D’UN MODÈLE CATASTROPHE INTERNE POUR L’ÉVALUATION DU RISQUE DE TEMPÊTE EN EUROPE Haitham NASRI Le Group Risk Management (GRM) AXA rassemble des équipes pluridisciplinaires composées d’actuaires, d’ingénieurs et de financiers. Ses principales missions s’articulent autour de l’analyse, de la modélisation et de l’agrégation des risques du Groupe (capital économique et émergence de valeur économique), de la définition des processus permettant de limiter les risques pris (cumul d’actifs, longévité, catastrophe naturelle…) et de l’optimisation des couvertures du Groupe (réassurance, titrisation, …) Au sein du GRM, l’équipe de gestion du risque de catastrophes naturelles est en charge de l’évaluation de l’exposition aux catastrophes naturelles du groupe AXA et du soutien aux entités du groupe pour les problématiques liées aux catastrophes naturelles (tarification, évaluation du risque associé aux CAT-Bonds, impact du changement climatique,…). Dans le cadre de l’évaluation de l’exposition du portefeuille AXA aux catastrophes naturelles, le stage a pour objectif la modélisation du risque typhon en Asie. Après une revue des données disponibles (données et modèles climatiques), les méthodologies existantes et les événements historique ont été analysés pour aboutir à la construction d’un catalogue stochastique d’évènements. Le modèle résultant est testé sur des éléments du portefeuille AXA. Gie AXA, Paris 47 10h30-11h30 QUANTIFIER L’IMPACT ET LA VARIABILITÉ DES SIMULATIONS STOCHASTIQUES SUR LA VOLUMÉTRIE Les simulations stochastiques sont utilisées intensivement dans la modélisation géologique des réservoirs, afin de mieux représenter les hétérogénéités. Cette représentation des hétérogénéités est indispensable pour avoir une évaluation réaliste des hydrocarbures récupérables. Cependant, à cause de leur variabilité intrinsèque, les simulations stochastiques peuvent avoir un impact sur la volumétrie : ainsi, deux modèles géologiques construits avec les mêmes données d’entrée, une fois simulés peuvent donner des volumes d’hydrocarbure différents c’est ce que l’on appellera la non-ergodicité. Cette non-ergodicité doit être estimée, car c’est l’une des composantes de l’incertitude globale du gisement étudié. L’objectif du stage est d’identifier parmi toutes les données du modèle et les paramètres de simulations, les principaux facteurs contribuant à la nonergodicité, et d’en quantifier l’impact respectif. On s’intéressera dans un premier temps au cas simple d’un réservoir constitué de deux faciès. Antoine THOMAS Total, Paris 11h30-12h30 PARAMÉTRISATION DES ONDELETTES DANS UN MODÈLE D’HISTORY MATCHING PAR FILTRE DE KALMAN D’ENSEMBLE L’history matching est un type de problème inverse dont le but est d’estimer des variables à travers le comportement du réservoir. L’EnKF (Ensemble Based Kalman Filter) est une approche de MonteCarlo qui permet de mettre a jour continument le modèle grâce aux observations et aux incertitudes du modèle. Cette méthode peut traiter un très grand nombre de paramètres quelque soit le type des données d’observation. L’utilisation de la transformée en ondelettes a été proposée dans ce cadre. L’avantage recherché repose a priori sur la capacité de la méthode de décomposer le signal en fréquences sans perte d’information. Les données seront ajoutées progressivement des basses aux hautes fréquences, ce qui permettra de mettre en valeur le comportement linéaire des données puis de limiter le biais introduit dans la résolution par la partie non-linéaire du problème. Adrien CASSEGRAIN Total GRC, Aberdeen, Écosse 14h-15h CRITÈRE DE VALIDATION DE MODÈLES DE BANQUISE ARCTIQUE PAR ANALYSE D’ANISOTROPIE La banquise arctique jouant un rôle important dans les prévisions climatiques, de nombreux modèles de glace de mer sont développés pour décrire au mieux les phénomènes pouvant influer sur le climat. La fracturation de la banquise, notamment, a un rôle important dans les échanges thermiques air-mer, il est donc intéressant d’avoir des modèles capable d’en rendre compte fidèlement. Jusqu’à peu, les modèles avaient une rhéologie visqueuse, et étaient donc incapable de simuler des fractures. Cela n’a été possibles qu’avec des modèles récents, plus complexes, qui ont adoptés une rhéologie élasto-fragile plus adaptée. Par ailleurs, des données précises, acquises par satellite ou grâce à des bouées dérivantes prises dans la glace, sont désormais disponibles et permettent une confrontation de plus en plus fine des modèles à la réalité. Le but de ce travail a été de mettre au point un critère de validation de ces modèles traduisant la justesse de la reproduction des fractures. Ce critère consiste en une méthode d’analyse d’anisotropie à différentes échelles (la fracturation intervient à différentes échelles). Cette méthode doit être adaptée pour être applicable sur différentes grandeurs (épaisseur de glace, invariants mécaniques) aux sortie de modèle aussi bien qu’au données réelles. NERSC, Bergen, Norvège Benjamin POILANE 48 15h-16h SCORES ET EXTRÊME MULTIVARIÉS : ÉVALUER LES MODÈLES DE PRÉVISIONS CLIMATIQUES Raphaël de FONDEVILLE L’intérêt porté à l’évaluation de la qualité des prévisions météorologiques a très sensiblement augmenté ces dernières années en raison de la sévérité des derniers évènements ayant frappé l’Europe. En particulier, un des enjeux majeurs est la capacité des modèles à prévoir ces épisodes. Pour cela, il est nécessaire de pouvoir montrer lesquelles sont les plus fiables dans de telles situations. Il existe déjà de nombreux travaux effectués sur ces méthodes dites de ”scoring“. Toutefois, très peu s’intéressent aux queues de distribution. Le stage s’articule en deux parties. Il s’agit d’une collaboration entre le Laboratoire des Sciences du Climat (LSCE) et la Colorado State University (CSU) ayant pour premier objectif d’explorer l’horizon des scores existants, en particulier le Continuous Ranked Probability Score (CRPS), et d’étudier leurs comportements au regard des extrêmes. Ensuite, dans une deuxième partie, le travail s’axe sur les possibilités d’introduire un score multivarié ou au moins d’investiguer le cas non-stationnaire. LSCE, Saclay Colorado State University, USA 16h-17h ÉTUDE ASYMPTOTIQUE DE TESTS EN GRANDE DIMENSION À L’AIDE DE MARTINGALES Christine CUTTING Comme souvent en statistique, une application exacte — c’est-à-dire dans le cadre où n et p sont fixés, p étant le nombre de variables et n le nombre d’individus sur lesquels ces variables sont mesurées— requiert une hypothèse de (multi)normalité. Malheureusement, c’est une hypothèse forte et on préfère le plus souvent des procédures asymptotiques, obtenues généralement par l’application du théorème central limite lorsque n tend vers l’infini, la dimension p restant fixée. Dans de nombreux jeux de données aujourd’hui, p et n sont du même ordre grandeur ou p peut même être beaucoup plus grand que n. Ceci a motivé le développement, depuis le début des années 2000, de procédures dites de grande dimension, où n et p tendent tous les deux vers l’infini. La plupart des travaux de la littérature sur ce sujet à l’heure actuelle souffrent de deux limitations importantes : ils reposent souvent sur une hypothèse de normalité ou ils font une hypothèse sur la façon dont n et p tendent vers l’infini. Ce projet de recherche entend proposer des procédures statistiques en grande dimension qui ne souffrent pas de ces limitations, en adoptant des procédures de type signe. Des résultats préliminaires ont montré que ces procédures peuvent être appliquées de façon aussi pertinente que l’on soit dans une situation où n est (beaucoup) plus grand que p, du même ordre que p, ou (beaucoup) plus petit que p. Ces résultats ne concernent que le comportement des tests sous l’hypothèse nulle. Il s’agira alors d’étudier les propriétés de puissances asymptotiques de ces tests. UPMC, Paris 17h-18h APPRENTISSAGE STATISTIQUE ET MODÉLISATION DES SYSTÈMES BIOLOGIQUES Beyrem KHALFAOUI Le projet est construit autour de l’analyse des facteurs génétiques de vulnérabilité à la Polyarthrite rhumatoïde. Le but étant de développer un ensemble de prédicteurs moléculaires robustes qui permettent de qualifier avec précision la réponse des patients a la cytokine anti TNF (tumor necrosis factor) alpha dans la mesure où le traitement est coûteux et non sans effets secondaires. Il y a en effet un besoin croissant de détermination de tels facteurs de par l’observation que la plupart des maladies décrites cliniquement montrent une grande variabilité dans la réaction des patients ainsi que dans les thérapies alternatives possibles. Dans le cas de la Polyarthrite rhumatoïde, l’anti TNF est un example typique d’un prototype de telles thérapies, sachant qu’un grand nombre d’études a précédemment exploré le domaine en effectuant des analyses d’association pangénomiques. University de Toronto, Canada 49 GESTION SCIENTIFIQUE Equipe pédagogique : Daniel Fixari, Sébastien Gand, Frédéric Kletz, Lucie Noury, Frédérique Pallez, Rébecca Pinheiro-Croisel, Claude Riveline, enseignants-chercheurs à l’École L a gestion est un art tout d’exécution, et c’est pourquoi l’essentiel des enseignements dispensés aux élèves de l’option gestion scientifique a pour cadre leurs travaux de fin d’études. Ces travaux portent sur des questions que se posent des organisations au sein desquelles les élèves mènent leurs investigations tout au long de l’année scolaire. Ils sont attentivement suivis par des chercheurs du Centre de gestion scientifique, qui les rencontrent chaque semaine. Il est demandé aux élèves, non seulement une analyse approfondie, mais aussi la mise en œuvre d’une réforme, fûtelle modeste, car en matière de gestion la route peut être longue entre une idée et son application, et il est souhaitable que les élèves en fassent l’expérience dès l’École. L’épithète “scientifique” se justifie notamment par le fait que les élèves de l’option apprennent avec soin les disciplines for- malisées qui trouvent un usage en gestion (calcul économique, recherche opérationnelle, théorie de la décision, etc.). Mais c’est plutôt aux sciences naturelles qu’aux sciences exactes que cette épithète fait référence, car le monde de la gestion, en dépit de l’abondance de la littérature, est encore mal connu, et il est demandé aux élèves un effort soutenu d’observation, de dialogue avec les acteurs du terrain, et de recul critique devant les fortes impressions que ne manque pas d’inspirer la fréquentation de cet univers du commandement et du jugement. C’est sur ces derniers aspects que porte l’effort principal du corps enseignant Frédérique Pallez 50 GESTION SCIENTIFIQUE LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109 9h30-10h30 OUTILLER POUR MESURER LA PERCEPTION DE LA QUALITÉ DES SERVICES SUPPORTS DANS UN GRAND GROUPE Arthur LOIRET Safran est un grand groupe industriel français, né de la fusion en 2005 de Sagem et Snecma, leader mondial dans les activités de conception et de production de moteurs d’avion, d’hélicoptères et de fusées, d’équipements aéronautiques, de défense et de sécurité. Il compte aujourd’hui plus de 62 000 salariés, dans une cinquantaine de pays. En 2009, le PDG du groupe a décidé la création de Centres de Services Partagés (CSP), destinés à regrouper et centraliser une partie des services supports aux opérationnels (paye, achats hors production, recrutement, etc.), initialement dispersés dans les filiales. Cette réorganisation a profondément modifié les relations entre le groupe et ses filiales, qui sont devenues ”clientes“ des CSP. Dans ce contexte, l’élève a cherché à doter les CSP d’outils de mesure de la qualité de service perçue par les ”clients“, de repérage des axes de progrès et de suivi des évolutions. L’étude s’appuie sur l’analyse des attentes des différents acteurs impliqués et vise à concevoir une méthodologie commune permettant de construire un outil adapté à la spécificité de chaque fonction support. Il a fallu pour cela tenir compte de l’équilibre existant entre les attentes opérationnelles diverses des ”clients“ et la politique générale d’harmonisation du groupe, mais aussi trouver un juste milieu entre la finesse des axes de mesure et la nécessité de disposer d’outils suffisamment simples et partagés par tous. Safran 10h30-11h30 LE PROCESSUS DE CRÉATION DES BONS À TIRER CHEZ URGO. COMMENT AMÉLIORER UN PROCESSUS MULTIACTEURS PEU VALORISÉ ? Stéphanie BOUVIER Laboratoires Urgo, ETI créée en 1890, appartient désormais au groupe VivaSanté. L’entreprise propose à la fois des solutions pour les maux du quotidien et des produits de haute technologie en cicatrisation. A chaque création ou modification d’emballage, -pour un produit nouveau ou modifié-, un Bon à Tirer est créé, destiné à fournir à l’imprimeur le graphisme et les couleurs exactes. Sa réalisation fait intervenir de nombreux acteurs de l’entreprise car des enjeux variés, marketing et réglementaires notamment, y sont liés. Or ce processus, complexe et non séquentiel, est problématique depuis plusieurs années chez Urgo, en raison de délais jugés excessifs, qui peuvent retarder la mise sur le marché des produits. En s’appuyant à la fois sur des entretiens et des analyses quantitatives, l’élève a d’abord cherché à comprendre et objectiver les dysfonctionnements du processus et leurs conséquences, paradoxalement mal connus. Puis elle a travaillé à proposer des solutions d’amélioration, portant à la fois sur l’outil informatique en usage, mais également sur le processus lui-même, au sein duquel certaines lacunes de coordination peuvent être sources de retards. Il est apparu, in fine, qu’un des enjeux-clés était de valoriser l’investissement et la coopération d’acteurs peu motivés par une tâche jugée accessoire par rapport à leur cœur de métier. En filigrane, cette étude a été l’occasion pour l’élève d’analyser les modalités de fonctionnement d’un service de conseil interne à un groupe Viva Santé (service Viva Consulting) 51 11h30-12h30 LES DIFFICULTÉS DE PILOTAGE DES COOPÉRATIONS ENTRE HÔPITAUX : QUELLE AIDE DES OUTILS DE LA FHF ? Dans un contexte de pression liée aux restrictions budgétaires et à l’introduction d’un mode de financement incitatif, la tarification à l’activité, les hôpitaux sont de plus en plus poussés à mettre en place des coopérations avec d’autres établissements. Ces coopérations peuvent prendre la forme d’un recrutement partagé de médecins ou d’une mise à disposition d’équipements techniques. Elles ont pour objectif de répartir les coûts entre hôpitaux et de mieux structurer la filière de soin dans un territoire. Les directions des centres hospitaliers avec lesquels les élèves ont travaillé, à Aix-en-Provence et en Ile-de-France, sont très demandeuses d’outils de gestion pour les aider à mettre en place et à suivre de telles coopérations stratégiques. Ces outils pourraient notamment permettre de repérer des spécialités ou des territoires pour lesquels des gains de ”parts de marché“ seraient envisageables. De plus, ils permettraient d’évaluer le succès des stratégies déjà mises en place. La Fédération Hospitalière de France (FHF) met à disposition de ses adhérents, les centres hospitaliers publics, la Banque de Données Hospitalières de France (BDHF), dont un des buts est justement de permettre aux établissements de mieux se situer par rapport aux besoins de la population sur un territoire donné et à ses concurrents. Le travail a mis en évidence, à partir de rencontres avec plusieurs acteurs hospitaliers, les difficultés à la fois dans l’utilisation de la banque de données et dans la définition d’une stratégie de coopération par les établissements. Mais il a visé aussi à comprendre en quoi cet outil jusque-là très peu utilisé pouvait être, par de légers aménagements, un support utile dans le développement de coopérations stratégiques inter-établissements. Fédération Hospitalière de France Léo CAZIN Helen MICHEAUX 53 INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION Equipe pédagogique : P. Le Masson, B. Weil (Responsables), A. Hatchuel (Professeur associé), B. Segrestin, F. Aggeri M. Agogué, M. Cassotti, C. Dalmasso, S. Hooge, O. Kokshagina, A. Kazakçi, K. Levillain, M. Nakhla, (Chercheurs associés). R épondant aux besoins croissants d’une économie fondée sur la création de produits et de services, l’option Ingénierie de la Conception forme aux méthodes de la conception industrielle et prépare à la gestion de projets innovants en entreprise. Les enseignements s’appuient sur les progrès importants des recherches en conception et des pratiques industrielles. Le renouveau des théories de la conception offre les moyens de conduire de façon rigoureuse des raisonnements créatifs, adaptés aux enjeux contemporains de l’innovation intensive. Ces théories permettent de développer de nouvelles méthodes et de nouvelles formes d’organisation de la conception innovante (projet innovant, plates-formes de conception, conception par les usages,...). L’option présente les bases scientifiques de ces démarches et mobilise une pédagogie active (ateliers de conception, missions en entreprise, initiation au design...) permettant d’assimiler ces notions dans des contextes industriels variés. Les élèves acquièrent ainsi une meilleure appréhension des métiers et des stratégies du développement industriel. En troisième année, ils consolident ces acquis par un travail en entreprise où ils participent à des développements de produits ou de services en contribuant à améliorer les méthodes de conception et de gestion de ces projets. Pascal Le Masson et Benoît Weil 54 INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L224 9h30-10h30 DÉVELOPPEMENT ET USAGES D’OUTILS D’OPEN INNOVATION POUR LA CONCEPTION INNOVANTE Florent BORIES Le terme d’Open Innovation renvoie aujourd’hui aux pratiques et aux enjeux de partage de connaissances et de ressources entre entreprises et/ou universitaires dans un effort commun d’innovation. Cependant les responsables de recherche et d’innovation se retrouvent souvent désemparés pour appliquer de tels principes, notamment dans les situations de conception innovante. Dans ce contexte, la jeune entreprise ideXlab propose un outil original : une plateforme web permettant l’identification des connaissances techniques pertinentes et la mise en relation avec les experts du domaine. Elle s’interroge sur les usages et les développements possibles de cet outil pour des situations de conception innovante. L’étudiant a analysé la logique de l’outil ideXlab et l’a expérimentée dans des cas d’innovation avec des partenaires d’ideXlab (Nexans et la SNCF). Son travail met en évidence une complémentarité forte entre des raisonnements de conception innovante (menés avec l’aide de la théorie C-K) et l’outil ideXlab utilisé pour sa puissance d’exploration et de mise en ordre des connaissances techniques les plus actives. Il a contribué à développer une offre enrichie pour ideXlab, offre qu’il a prototypée et testée avec des clients industriels. ideXlab, Paris 10h30-11h30 OUTIL D’INNOVATION POUR UN MÉTA-PROJET : LE RÉFÉRENTIEL DES GARES DU GRAND PARIS Clémence BOREZEE Guillaume GENERO Le Grand Paris Express est un projet stratégique de transport et d’aménagement à l’échelle de l’Île de France, visant à relier les territoires de la région et faciliter la vie quotidienne des Franciliens. D’ici à l’horizon 2030, il s’agit en particulier de concevoir et de construire 72 nouvelles gares, répondant simultanément aux enjeux économiques et urbanistiques de la région. Pour la Société du Grand Paris (SGP), en charge de l’élaboration du schéma d’ensemble et des projets d’infrastructures de transport public du Grand Paris, l’ampleur du projet et les différences de temporalité en jeu appellent de nouvelles méthodes de conception. L’étude a porté sur le pilotage de la conception décentralisée des 72 gares et sur les moyens d’assurer la convergence des projets tout en favorisant l’innovation. Les élèves ont d’abord étudié le «Référentiel des gares» développé par l’Unité Gares pour donner les grandes orientations et systématiser une partie de la conception des gares. Ils ont mis en évidence certains mécanismes susceptibles de réduire les potentiels d’innovation du projet et ils ont proposé le principe de «réserves de conception» en l’expérimentant sur des concepts particuliers tels que le «raccourcissements psychologiques» des temps de transport. Ce principe ouvre des perspectives nouvelles dans la coordination amont de méta-projets. Société du Grand Paris, Saint-Denis 55 11h30-12h30 COCKPIT LOW COST ET NOUVEAUX OUTILS D’ANALYSE DE LA VALEUR ET DE LA CERTIFICATION L’Innovation Hub de la division Avionique de Thales a proposé ces dernières années des concepts d’innovation en rupture sur le cockpit, distingués par plusieurs prix prestigieux. Il souhaite aujourd’hui explorer d’autres domaines d’innovation. En particulier quelles sont les perspectives d’innovation ouvertes par le ”low cost“ ? Pour traiter cette question les étudiants ont d’abord construit une exploration du concept de Cockpit à coût minimal et valeur maximale. Ils ont pu préciser les voies explorées par Thales et par ses concurrents. Ils ont en particulier identifié deux limites au domaine exploré : les contraintes de certification et les outils d’évaluation économique de la valeur et des coûts. Jusque là, la certification et le bilan économique apparaissaient comme des critères d’évaluation et intervenaient comme des contraintes dans les raisonnement conduits dans l’entreprise et non comme des espaces de conception et d’innovation. Les étudiants ont alors conduit des raisonnements de conception innovante sur ces deux dimensions qui ouvrent des perspectives très novatrices et qui suggèrent que la certification et l’économique (coûts, valeur, business models) pourraient être deux nouveaux espaces de conception innovante pour l’Innovation Hub. Ils ont proposé des premières pistes pour des outils de prototypage et des démarches adaptés. Thalès Avionics innovation Hub Le Haillan Geoffroy FRICKER Yahya MOULDI 57 INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT L’ option Innovation et entrepreneuriat est une option de management. Elle prépare les élèves à la création d’activités économiques basées sur des innovations. Ces activités peuvent donner lieu à la création de nouvelles entreprises ou de nouvelles entités au sein de groupes existants (intrapreneuriat). L’option apporte aux élèves des compétences (identifier, créer et saisir des opportunités, gérer l’incertitude, communiquer, constituer et diriger une équipe…) et des connaissances (interaction avec les utilisateurs, finance entrepreneuriale, management de l’innovation, business models, propriété intellectuelle…) qui permettent d’affronter les situations entrepreneuriales que les ingénieurs rencontreront de plus en plus souvent quel que soit le secteur dans lequel ils évolueront et la fonction qu’ils occuperont. Le programme comporte cinq types d’activité : - des modules d’enseignements pratiques sur l’innovation, l’entrepreneuriat, le marketing, le droit et la finance avec une introduction à l’effectuation, au design thinking, à l’innovation Jugaad, au prototypage, à la programmation Web. - des rencontres et des ateliers avec des créateurs d’entreprises, des investisseurs, des designers… sur le processus de création de start-up, les business models innovants, l’entrepreneuriat social, l’entrepreneuriat et la grande entreprise. - une mission d’étude d’un écosystème entrepreneurial (2012, Londres ; 2013, New York ; 2014, Shanghaï). - un projet de ”création de start-up“ : en petits groupes, parallèlement aux modules d’enseignement et aux ateliers et non pas après, les élèves développent pendant 4 mois leur propre projet. Ils doivent construire une proposition de valeur pour un marché cible potentiel, interagir avec leurs utilisateurs et partenaires, com- prendre leur environnement concurrentiel, définir leurs ressources et activités clés, mettre au point un modèle de revenu… Des mentors les aident à accélérer leurs projets qui sont ensuite présentés devant un réel comité d’investissement. - en fin de troisième année, les élèves mènent pendant 3 à 9 mois un travail pratique qui porte sur une situation entrepreneuriale réelle dans une start-up, un grand groupe ou une société de capitalrisque. Certains choisissent de poursuivre leur projet ”création de start-up“ et de le transformer en une réelle entreprise. Les pages qui suivent présentent les sujets sur lesquels ils ont travaillé en fin de leur 3e année. Philippe Mustar, Professeur à MINES ParisTech, Responsable de l’option Innovation et Entrepreneuriat 58 INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L213 14h-15h DE L’IDÉATION À LA COMMERCIALISATION D’UNE OFFRE INNOVANTE DANS LE DOMAINE DES SMARTCITY Morgane KERDONCUFF Cofely Ineo, Groupe GDF SUEZ, est l’un des leaders français de l’installation électrique, des systèmes d’information, des systèmes de communication et des services associés. Créé en janvier 2014, la branche Cofely Ineo Digital s’adresse au marché des SmartCity. Cofely Ineo Digital fournit des solutions techniques et des services contribuant à l’amélioration de l’efficacité et de la compétitivité des entreprises et collectivités locales. Dans ce contexte, ce travail d’option consiste à imaginer un nouveau business numérique dans le monde de l’éducation supérieure. La création de cette nouvelle offre est réalisée en partenariat avec différentes grandes universités françaises afin de concevoir un produit en parfaite adéquation avec les potentialités actuelles de transition digitale dans le monde de l’éducation. Le travail d’option couvre la conceptualisation de la nouvelle offre, son prototypage et la formalisation de son business plan. Cofely Ineo Digital, Paris 15h-16h OBJETS CONNECTÉS ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : QUELLES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT POUR UNE JEUNE ENTREPRISE INNOVANTE ? Jérémy RODRIGUEZ La multiplication des données créées par les particuliers, les entreprises et les pouvoirs publics est porteuse de nouveaux usages. MyCO2 a été créée en 2010 afin de proposer une solution innovante pour mesurer et communiquer l’information environnementale, et permettre aux utilisateurs d’optimiser leur efficacité énergétique. Le travail d’option s’attache à développer de nouveaux outils encourageant l’évolution des comportements face aux impératifs de lutte contre le réchauffement climatique. Avec des acteurs européens issus du monde académique, industriel et du secteur public, il s’agit de proposer une solution innovante permettant de mieux exploiter les données énergétiques. Peut-on définir de nouveaux usages, des modèles d’analyse et de valorisation des données afin de modifier durablement les comportements des utilisateurs et de favoriser des gains de productivité tant du secteur privé que des acteurs publics ? MyCO2, Paris 59 16h-17h BIG DATA ET CLUSTERING DU GRAPHE DES ENTREPRISES FRANÇAISES Data-publica est une start-up parisienne du domaine de la big data. Elle est spécialisée dans le data mining et le scraping web ; elle agrège, nettoie et exploite les données ainsi recueillies. Un des principaux thèmes de ses travaux est la cartographie des entreprises françaises, dont elle possède aujourd’hui une base de données quasi-complète. L’objectif du travail d’option est de participer à l’élaboration puis l’implémentation d’algorithmes innovants, permettant de définir des distances à partir des indicateurs disponibles, mettre en place un clustering global des entreprises, puis de valider l’approche choisie en la testant sur des sousensembles d’entreprises. Parallèlement, il s’agira aussi de rechercher des clients auxquels la start-up pourra vendre listes et analyses. Nicholas CHARRIÈRE Data Publica, Paris 17h-18h DÉVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU PRODUIT AU SEIN DE LA SUCCESS STORY FRANÇAISE DES OBJETS CONNECTÉS Fondée en 2008 par des entrepreneurs expérimentés, la société Withings est aujourd’hui considérée comme la success story française des objets connectés, principalement dans le secteur de la santé et du bien-être. Après avoir rencontré le succès en France comme aux États-Unis avec sa balance, son tensiomètre et son traqueur d’activité, Withings s’est lancée, en 2011, dans la sur- veillance connectée du bébé. Le travail d’option suit et participe au développement d’une nouvelle version, grand public, de ce produit, pour lequel une solution de vidéo en liaison directe pair-à-pair est mise en place, utilisant des technologies de Google encore en développement. Alexandre OHAYON Withings, Paris 18h-19h RECHERCHE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR LE SYSTÈME D’INFORMATION ET LE SERVICE APRÈS VENTE DE LA FILIALE D’UNE GRANDE ENTREPRISE LVMH Watch & Jewelry USA est une filiale du groupe LVMH, numéro 1 mondial dans l’industrie du luxe. Elle est spécialisée dans la distribution et le service des montres dans toute l’Amérique du Nord. Dotée d’un esprit entrepreneurial, la société de taille moyenne (environ 200 employés) gère d’une façon autonome et dynamique son business dans sa région. Le travail d’option, en relation avec les différents services de l’entreprise, s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions innovantes pour plusieurs problèmes que rencontre l’entreprise par exemple dans la gestion des différents logiciels de son système IT, ou dans l’analyse de la consommation des pièces de rechange ou de ses droits de douane. LVMH, Springfield, USA PS : Ce travail d’option fait suite à un autre mené à Toulouse au sein de Telegrafik. Telegrafik est une nouvelle startup au capital de 60 000 euros qui propose des systèmes d’alerte pour personnes isolées et fragilisées. Le travail d’option était une mission de business développement : définition de l’offre, mise en place des canaux de distribution et planification du lancement commercial. Rabih FRANGIEH 60 MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L213 9h-10h DÉVELOPPER LES INNOVATIONS DE LA START-UP QUI DIGITALISE ET RÉINVENTE LES POINTS DE VENTE TRADITIONNELS Guillaume TÉTART Weblib accompagne les plus grandes marques dans la digitalisation des points de vente et des événements. Cette PME installe des tablettes dans les points de vente de ses clients (Mc Donald’s, Aéroport de Paris, etc.) et leur fournit une interface permettant de personnaliser le contenu des tablettes, d’y installer de la publicité ou d’envoyer des questionnaires, et ainsi récupérer de précieuses données sur leurs clients.Le travail d’op- tion consiste à développer et améliorer le produit de manière innovante, en créant une partie ”traitement des données“ sur l’interface des clients, en ajoutant des options et en automatisant certains processus internes de gestion du projet. Weblib, Boulogne-Billancourt 10h-11h NOUVEAUX PROCESSUS ET NOUVELLE ACTIVITÉ AU SEIN DE L’ENTREPRISE PIONNIÈRE DU MARKETING DIGITAL INTERACTIF EN FRANCE Morgane VIGNAUD Le savoir-faire marketing de 1000mercis dans les actions de conquête et de fidélisation sur les médias interactifs s’est récemment renforcé avec l’ajout d’un nouveau canal relationnel, le Display (publicité sur Internet) en Real Time Bidding (enchère en temps réel), ce qui optimise le retour sur investissement des annonceurs. Cette activité connaît une forte croissance au sein de l’entreprise où deux ans après son démarrage elle occupe 35 personnes. Le travail d’option est double, il vise, d’une part, la consolidation des processus déjà existants et la coordination de l’équipe (qui rassemble mathématiciens, traders, développeurs, marketeurs, graphistes…), d’autre part, l’aide à la création de nouveaux processus permettant l’amélioration des performances de l’activité et une meilleure synergie au sein de l’équipe. 1000mercis, Paris 11h-12h COMMERCIALISATION ET DÉVELOPPEMENT PRODUIT DANS UNE JEUNE START-UP INNOVANTE DU WEB Thibaut DUGUET Bénéficiant de l’expertise très poussée de son PDG dans le web sémantique, Sépage a depuis sa création, début 2013, développé un produit pour les acteurs de l’e-tourisme. Cet outil marketing adopte une approche innovante originale qui permet une personnalisation très poussée du parcours de l’utilisateur lors de ses recherches de voyages en ligne. Dans un premier temps, il est nécessaire de convaincre des early adopters pour développer cette activité. En parallèle, Sépage propose son expertise dans de nombreux autres domaines d’applications du web sémantique. L’objectif du travail d’option est donc à la fois de développer l’activité de la start-up mais aussi de participer à la création de nouveaux produits dans des domaines pour lesquels l’utilisation du web sémantique est pertinente. Sépage, Paris 61 12h-13h CONCEVOIR ET RÉALISER DES PROJETS INNOVANTS FABERNOVEL est née il y a dix ans de la conviction que l’association de deux forces apparemment contraires – la force de frappe des grands groupes industriels et l’agilité créative des startups – maximise la valeur de ces deux écosystèmes. Elle est une plateforme où industriels et startups collaborent, construisent et accélèrent la conceptualisation et la mise en place de processus innovants grâce à une démarche entrepreneuriale. Sa réussite est aussi basée sur une équipe pluridisciplinaire ayant développé une expertise dans des domaines très variés, de la santé aux télécoms en passant par les médias. Le travail d’option, en lien étroit avec des directeurs de projets, montrera à quelles conditions les innovations développées peuvent combiner viabilité économique, faisabilité technique et design attractif. Annaëlle COHEN Fabernovel, Paris 14h-15h PRINCIPES DE L’ENTREPRENEURIAT POUR L’OPTIMISATION, PAR UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE, DES PROCESSUS DE LA FILIALE D’UN GRAND GROUPE Le groupe JCDecaux, n°1 mondial de la communication extérieure, est le seul acteur à exercer exclusivement ce métier et à en développer toutes les activités : mobilier urbain, publicité dans les transports et affichage grand format. Il prépare la mise en place du progiciel aDeasy : un ensemble de briques logicielles allant de la gestion du patrimoine et de l’exploitation à celle de la commercialisation et de l’affichage. Son succès dépendra de la capacité de l’entreprise à adapter cette solution aux besoins de chaque filiale. Le travail d’option participe à cette démarche au sein de la filiale américaine, composée de deux cents employés. Basé sur une méthodologie entrepreneuriale, il s’agira de comprendre et de traduire au mieux les demandes et les besoins des utilisateurs pour définir les fonctionnalités que devra présenter chaque application. JCDecaux, New-York, USA Céline ABOUKRAT 15h-16h SMART CITIES, MOBILITÉS ET EXPÉRIMENTATION DE PROJETS URBAINS INNOVANTS Fondée en 2010, Edenway est une société de conseil en ingénierie et business development de projets innovants. Présente à Paris et à Barcelone, Edenway est née des convictions que l’innovation sociale et l’innovation environnementale sont des accélérateurs de développement et de transformation urbaine, et que l’expérimentation est nécessaire à la construction de nouveaux modèles. Le travail d’option s’inscrit dans cette démarche de pilotage de projets urbains innovants avec pour but une mise en place de solutions concrètes. L’objectif est de comprendre comment la réunion et l’implication de différents acteurs (partenaires territoriaux, start-ups, grands groupes) ainsi que la construction de modèles économiques durables sont nécessaires à la diffusion et à l’industrialisation des innovations expérimentées. Edenway, Paris Charlotte SUAUD 62 16h-17h CRÉATION ET BUSINESS DÉVELOPPEMENT D’UNE START-UP TECHNOLOGIQUE Diego ALONSO FERRI Shotgun est une start-up française en création qui développe des applications web et smartphone. La première, l’application mobile Shotgun!, est une marketplace avec une seule et unique règle : premier arrivé, premier servi. Qu’il s’agisse d’une place de concert proposée par un de vos amis ou bien d’un café offert posté par un Starbucks, vous devez être le premier à cliquer sur «Shotgun» pour gagner ! L’instantanéité fait partie intégrante de l’excitation crée par l’application Shotgun : il faut être le premier à se ruer sur son téléphone dès que l’alerte de celui-ci retentit, au risque de passer à côté d’un bon plan près de vous ! Cet aspect éphémère range Shotgun dans les dix technologies les plus innovantes selon le MIT. L’objectif du travail d’option est multiple : accompagner la création de l’entreprise et démarrer le business, développer en continu le produit et réaliser une première levée de fonds. Shotgun, Paris 17h-18h CRÉATION D’UNE START-UP DU CO-STATIONNEMENT Thibaut CHARY YesPark permet aux automobilistes parisiens de se garer sur des places privées (appartenant à des immeubles de bureaux, d’habitation, d’hôtels) lorsqu’elles sont inoccupées. Les automobilistes accèdent aux places des parkings partenaires grâce à leur smartphone. L’objectif du stage est de développer le réseau de parkings partenaires par une démarche commerciale active auprès des grands propriétaires fonciers de Paris. Il s’agit éga- lement de diriger le développement technique du produit (hardware et software) et de le coordonner avec le développement commercial. Il s’agit enfin de mettre sur pied une stratégie de go-to-market. Ces trois axes de travail (commercial, technique et marketing) sont étroitement liés. Au delà de ces développements, l’objectif est de créer une entreprise profitable et durable. YesPark, Paris 63 MACHINES ET ÉNERGIE Responsables des stages : Mesdames : Laure Chossegros - EDF SEI, Véronique Jolivet - TOTAL Energies Nouvelles, Elise Thomazo - TOTAL Energies Nouvelles, Lucille Racato - Ecometering. Messieurs : Pierre Charpentier - AREVA Offshore Wind, David Pineau - EDF R&D, Jean Lacoste - EDF SEI, Daniel Neveu - VALEO Thermal Systems, Aymeric Etcheverry - IDMOG, Kevin Welch - GDF Suez, Sylvain Lemelletier - RTE, Anas Jaballah - EDF Direction Marché Collectivités Territoires et Solidarité, Emmanuel Courcier - Total Energy Ventures, Daniel Busby - Total Pau, Xavier Garnaud - ALTRAN, Akli Abdesselam - GRTGaz, Laurent Pate - SNECMA, Bernard Larripa - RTE, Laurent Chatelin - Marguerite Adviser, Mélanie Py - EDF, Paul Netter - Saint-Gobain Conceptions Verrières, «Emeric Jannet, Thomas Rouyre» - Areva, Chin Lim - Fives Solios Environnement, Manuel Baritaud - Agence Internationale de l’Energie, Xavier Molin - TRACTEBEL Engineering, Yann Laot - TOTAL Energies Nouvelles. Enseignants participant à l’Option : Madame : Margaret Armstrong. Messieurs : Philippe Blanc, François CAUNEAU, Bruno DUPLESSIS, Laurent Fulcheri, Alain GALLI, Robin Girard, Dominique MARCHIO, François-Pascal NEIRAC, Philippe RIVIERE, Thomas Romary, Pascal STA BAT L a conversion de l’énergie, objet de l’Énergétique est une préoccupation majeure de tout ingénieur. La maîtrise de l’énergie ne consiste pas seulement dans son utilisation efficace, mais aussi dans le choix et l’emploi optimal des équipements et dans leur fiabilité- ; en outre elle s’efforce de plus en plus de minimiser les impacts sur l’environnement. Ceci tant pour la conversion d’une énergie primaire en une énergie utilisable (ex. raffinerie, centrale électrique) que pour la conversion finale(ex. : moteur automobile, échanges thermiques, circulation des fluides).C’est pourquoi, on ne peut pas séparer énergétique et équipement, car on se heurte en pratique à bien des limitations techniques qui viennent des moyens matériels disponibles, en particulier des machines, ainsi que de leurs conditions d’usage. C’est ce souci d’applications concrètes et de réalisations effectives que veut marquer l’association du mot Machines à celui d’Énergie dans la dénomination de l’option. Révélés par les chocs pétroliers, au cœur des grandes questions environnementales, les problèmes énergétiques ne peuvent pas se résoudre sur le moyen terme sans un flux d’innovations techniques dans un certain nombre de secteurs clés : Automobile, Aéronautique, Réseaux Énergétiques,… Ces secteurs constituent le domaine de l’option Machines et Énergie. L’innovation technique est importante dans ces secteurs et pousse perpétuellement le travail de l’ingénieur au plus près des limites physiques (limites thermodynamiques, possibilités des matériaux, capacités de calcul). Citons- : - En aéronautique : l’aérodynamique, les structures, la poussée, l’économie de carburants,… - Dans l’automobile : les moteurs, les transmissions, le roulage, l’aérodynamique externe, le confort, la thermique sous capot. - En matière d’énergie : le rendement des machines thermiques, les économies d’énergie, la limitation des impacts environnementaux, le calcul des coûts et tarifs, les mécanismes économiques. L’importance de ces enjeux montre l’ambition de l’option Machines et Énergie. Elle permet de mettre un certain nombre d’élèves de l’École au contact de défis majeurs, de réalités industrielles complexes, pour une période limitée de deux ans, qu’ils choisissent ou non d’y démarrer leur carrière professionnelle. Ils y acquerront de toute façon une première expérience irremplaçable. F.P. Neirac, .B. Duplessis, Ph. Rivière 64 MACHINES ET ÉNERGIE LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI V107 8h30-9h30 ETUDE DES POTENTIALITÉS D’ÉVOLUTION DES SYSTÈMES DE CONDUITE DES SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES INSULAIRES Mohamed-Ali ABID Dans le domaine de l’énergie, les territoires insulaires sont des terres d’innovation. Ne bénéficiant pas des conditions de stabilité d’un système électrique continental interconnecté, les DOM et la Corse doivent trouver des solutions intelligentes pour conduire les réseaux électriques et préparer la transition énergétique. Depuis plus de 3 ans, la direction des Systèmes énergétiques insulaires d’EDF (SEI) pilote un programme Smart Grids et a lancé différents projets. L’un d’eux, le projet Syscodom consiste à renouveler progressivement le système de conduite des réseaux électriques depuis 2011. Dans un premier temps, la mise en place du nouvel outil se fait sur un périmètre fonctionnel proche de l’outil précédent. Cependant, les systèmes électriques évoluent et l’outil doit répondre à de nouveaux besoins liés à l’intégration des énergies renouvelables intermittentes, à la mise en place de nouveaux moyens de pilotage de capacités d’effacement et de stockage, à l’évolution des exigences en matière de qualité et de continuité de fourniture, etc. Le stage vise à définir les grandes lignes qui permettront d’intégrer ces nouvelles fonctionnalités smart grids dans l’outil de conduite : d’abord, en analysant les besoins des centres EDF locaux, ensuite, en identifiant les scenarios les plus intéressants du point de vue fonctionnel et économique, afin de proposer une feuille de route pour l’évolution de l’outil de conduite avec une vision Smart Grid. EDF SEI 9h30-10h30 IMPACT DE PERTURBATIONS RÉSEAU SUR UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE NOUVELLE GÉNÉRATION : LE SMR (SMALL MODULAR REACTOR) Amine BENSSY Public restreint Le SMR, Small Modular Reactor, est un réacteur nucléaire nouvelle génération en phase de conception. Ce type de réacteur, d’une puissance de 150 MWe pour sa version terrestre fait l’objet d’un regain d’intérêt récent. Les atouts mis en valeur par les concepteurs sont : la sûreté passive, la simplification du design, la modularité et le coût d’investissement limité. Depuis 2011, le consortium EDF/CEA/AREVA/DCNS étudie la faisabilité économique et technique de ce réacteur. Dans ce contexte, EDF travaille sur le design et la validation des perfomances du SMR. L’objectif de ce stage est d’évaluer l’impact de perturbations réseau sur le circuit secondaire puis sur le primaire et la chaudière. Il peut aussi bien s’agir de faibles variations que de variations plus importantes en cas d’incident réseau obligeant la tranche à réduire brutalement sa charge à 5%Pn (situation d’îlotage). Le travail consiste à : - Modéliser à l’aide du logiciel Dymola le circuit secondaire et primaire du SMR. - Concevoir et tester les régulations du secondaire. - Etudier, à l’aide des simulations, la résistance du SMR vis-à-vis des perturbations réseau. EDF R&D 65 10h30-11h30 ETUDE STRATÉGIQUE DES ACTEURS DE L’AGRO-BUSINESS. FOCUS SUR L’INFLUENCE DES INTRANTS AGRICOLES SUR LA PRODUCTION DE BIOMASSE 2G LIGNO-CELLULOSIQUE Public restreint Les agro-carburants sont un moyen sérieux de substitutions aux énergies fossiles pour le transport. En effet, ils peuvent se substituer aux énergies fociles sans changement important des moteurs diesel ou essence. Les agro-carburants impliquent donc un croisement entre les géants du pétrole & gaz et de l’agro-business. Le but de cette étude pour Total est de mieux comprendre la stratégie de ces derniers afin de mieux appréhender la chaine de valeurs de l’agro-business pour sécuriser l’approvisionnement des feedstocks de leur usine de transformation de biomasse. L’étude se déroule en deux temps : 1/ Etude de la chaine de valeur des marchés de l’agrobusiness et des acteurs au niveau mondial. Engrais, Semences, Phytosanitaires, agriculteur, transformateurs, traders & distributeurs. 2/ Etude prospective sur les acteurs de la 2G. Relation de ces start-ups avec les géants. Organisation de la supply chain. A chaque étape de l’étude, le but est de définir les relations de pouvoir entre les acteurs ainsi que les points stratégiques de la chaine de valeur. Cette étude s’appuie sur une documentation solide de rapports économiques, stratégiques et politiques des acteurs de chacune des filières et des marchés. Une attention particulière est portée à propos de la protection intellectuelle à chaque étape de la chaine de valeur. Total Energies Nouvelle Clément LE BRAS 11h30-12h30 CARACTÉRISATION DES BESOINS EN MATIÈRE DE CAPACITÉ DE RÉGLAGE PRIMAIRE FRÉQUENCE/PUISSANCE DANS LES RÉSEAUX INSULAIRES ET CARACTÉRISATION DES CAPACITÉS DE RÉGLAGE PRIMAIRE DES GROUPES DIESELS ET HYDRAULIQUES Le premier objectif du stage est de caractériser les capacités en matière de réglage primaire fréquence/ puissance nécessaires pour remplir les objectifs de sûreté des différents centres d’EDF SEI et d’aboutir à une mise à jour des prescriptions en matière de réserve primaire dans les réseaux insulaires. Dans un second temps, le stage a pour but de rassembler les expertises internes afin d’obtenir des modèles de groupes hydrauliques fiables et avec le niveau de détail suffisant et d’évaluer leur intérêt dans la réalisation de simulations dynamiques de réseau par rapport aux modèles simples utilisés aujourd’hui. Une fois le modèle validé, il sera utilisé pour déterminer le comportement de ces groupes en matière de réserve primaire. La même démarche sera adoptée pour les groupes diesels. EDF SEI Victorine CALLENS 14h-15h AIDE AU CHOIX D’UNE TECHNOLOGIE DE COMPRESSEUR D’AIR POUR UNE PEMFC (PROTON EXCHANGE MEMBRANE FUEL CELL) AUTOMOBILE Public restreint Les piles à combustible dans l’automobile deviennent un sujet de recherche important chez les constructeurs automobiles, allemands et asiatiques principalement. Dans le but de se positionner sur le sujet, Valeo cherche à comprendre le fonctionnement et l’architecture de la pile et de ses auxiliaires pour proposer un système thermique optimisé. Une des principales difficultés est le problème de la compression de l’air. En effet, pour optimiser le rendement et la compacité de la pile PEMFC, il faut pressuriser l’air. On observe des couplages entre le débit, la pression, la température et le taux d’humidité de l’air qui participent au dimensionnement du compresseur et du circuit d’air. Ces couplages et le rendement du compresseur influencent notablement le dimensionnement du système de refroidissement de la pile. L’objectif de cette étude est de faire un état de l’art des différentes technologies de compresseur adaptées à une pile à combustible automobile, et à partir de données caractéristiques, identifier les solutions à privilégier et optimiser les plages de débit-pression pour différentes puissances de piles en s’appuyant sur les rendements globaux du système pile et du compresseur. On se posera également la question de l’utilité et de l’impact sur le système de refroidissement d’un «expander» (turbine de récupération) en fonction des débits-pression optimums pour obtenir la puissance de pile désirée. Valeo Thermal Systems Laetitia CLEMARON 66 15h-16h DÉVELOPPEMENT D’UN ALGORITHME DE VALIDATION ET RÉCONCILIATION DE DONNÉES POUR LE PROBLÈME DE L’ALLOCATION DE LA PRODUCTION PÉTROLIÈRE Charles-Henri CLERGET IDMog est une start up pétrolière qui développe des solutions de digital oil field (DOF) pour des producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF permet au producteur d’acquérir en temps réel les données de production de ses différents champs : débit par puits, pourcentage d’eau, température, pression, etc., et ainsi d’automatiser et d’améliorer leur traitement. L’objectif du stage est de développer et d’implémenter un algorithme de validation et de réconciliation de données pour la back-allocation de la production pétrolière. L’allocation puits par puits de la production d’un champs est en effet un problème quotidien de l’industrie pétrolière mais cette opération donne aujourd’hui lieu à un traitement approximatif du fait du manque de données à la disposition des opérateurs. Dans ce cadre, l’exploitation de la redondance spatiale des mesures réalisées sur le réseau du champs doit permettre d’améliorer la précision de ces estimées, voire même à plus long terme de détecter des défaillances de capteurs, en mettant en œuvre les techniques de validation et réconciliation de données développées par le passé dans l’industrie chimique. La difficulté du travail est augmentée par la nature intrinsèquement multiphasique des écoulements mis en jeux, rendant non linéaires les équations du modèle. IDMog 16h-17h ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES TECHNOLOGIES DE BATTERIE POUR LE STOCKAGE DE LA PRODUCTION DÉCENTRALISÉE D’ÉNERGIE Coline DUBOURG Les nouvelles technologies pour la production décentralisée de chaleur et d’énergie vont modifier l’environnement énergétique des fournisseurs traditionnels de services publics en Europe. Une étude a été faite au sein de GDF SUEZ pour évaluer la possible pénétration de la production décentralisée dans 6 pays européens. Vient ensuite la question du stockage, inévitable lorsque l’on parle de ce type de production. L’étude porte ici sur le stockage par batterie. Il s’agira d’évaluer les impacts des évolutions technologiques sur les coûts de chaque technologie de batterie étudiée à l’horizon 2020-2030 et proposer le modèle de batterie économique et adaptée à chaque type de client (résidentiel, collectif et tertiaire) tout en considérant d’autres applications possibles (villes et villages isolés). GDF Suez 17h-18h CONSTRUCTION D’UNE OFFRE DE TABLEAU DE BORD URBAIN POUR DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES William ESPOSITO Avec la prise de conscience environnementale, l’intégration du numérique et de l’open source à l’urbain, une demande croissante naît pour la ”smart city“ : un développement urbain ”intelligent“ porté par le numérique, apte à faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens, tant sur le plan économique, social, qu’environnemental. Dans ce contexte, la mission consistera à concevoir et expérimenter une offre à destination des collectivités territoriales permettant de rendre compte de la performance environnementale d’un territoire au moyen d’indicateurs chiffrés relevés à une fréquence déterminée. Les indicateurs concerneront notamment l’énergie (thermique et électrique), l’eau, les déchets, la biodiversité... La première partie de la mission consistera en un benchmark des offres et méthodologies existantes. Ensuite, il s’agira de définir le périmètre couvert par l’offre et les indicateurs pertinents par type d’acteurs ciblés (élus, services, administrés...) Enfin, il sera envisagé de concevoir une première version de l’offre qui pourra être infléchie avec les acteurs concernés (prises de contact en interne et négociation avec les agglomérations ciblées). EDF Direction Marché Collectivités Territoriales et Solidarité 67 18h-19h ANALYSE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE LA SÉQUESTRATION ET DU STOCKAGE DU CO2 DANS LE CADRE D’UN PROCESSUS D’INVESTISSEMENT EN CAPITAL-DÉVELOPPEMENT Le réchauffement climatique a été décrit dès 1972 par le Club de Rome dans son rapport The limits to growth . Le protocole de Kyoto, puis le marché du carbone en Europe ont montré la voie vers une limitation progressive des émissions de gaz à effet de serre. De nombreux grands acteurs dans les domaines de l’électricité, de la cimenterie et des hydrocarbures s’intéressent désormais à la possibilité de capter la molécule et de la stocker. Les technologies de postcombustion permettent ainsi aux centrales à charbon d’avoir une meilleure emprunte carbone qu’un champ de panneaux photovoltaïques en ACV. Les techniques d’absorption par les amines de seconde génération, l’ammoniac ou les carbo- nates sont déjà opérationnelles, tandis que les MOFs et les membranes permettraient d’optimiser les coûts de captage de la tonne de CO2. De nombreux aquifères salins et réservoirs d’hydrocarbures sont à l’étude depuis plusieurs années pour mieux comprendre le potentiel de stockage. L’avenir de cette filière dépendra principalement des capacités d’innovations quant à la valorisation du dioxyde de carbone. La soutenance se propose de traiter ces technologies, de les mettre en relation avec les innovations proposées par les Startups innovantes et d’anticiper leurs évolutions. Jonathan EVENS Total Energy Venture MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V107 9h30-10h30 CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DES USINES DE PRODUCTION D’ÉOLIENNES AU HAVRE Public restreint Afin de se positionner sur le marché naissant de l’éolien offshore en Europe, AREVA s’organise pour développer son outil industriel en France, en complément des usines existantes en Allemagne. Les nouvelles usines du Havre auront vocation à fournir les éoliennes du champ de Saint-Brieuc gagné lors du premier appel d’offres français et les champs du second appel d’offres lancé en mars 2013, dont les résultats sont attendus au printemps 2014. Ces usines fourniraient également le sud du RoyaumeUni, principal marché éolien offshore européen avec 32 gigawatts prévus à l’horizon 2020. Au cœur de l’actualité industrielle et politique française visant à développer une nouvelle filière compétitive et créatrice d’emplois pour répondre à la demande énergétique avec de faibles émissions de CO2, le stage a contribué au développement de ce nouveau site industriel. Les sujets traités étaient notamment la conception des usines et de la logistique, élément clé au regard de la taille et du poids des composants manipulés. Daniel BEILHARZ Areva Offshore Wind 10h30-11h30 OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE SUR LES STATIONS DU RÉSEAU DE TRANSPORT DE GAZ Public restreint Le réseau de transport de gaz géré par GRTgaz couvre la France (32 000 km de canalisations haute pression) excepté la région sud-ouest. Ce réseau est équipé de stations de compression tous les 150 km environ pour compenser les pertes de charge subies par le gaz lors de ses déplacements. Le sujet consiste à réaliser une analyse technicoéconomique de la maintenance de ces stations de compression. L’objectif est de déterminer l’optimum entre le niveau de disponibilité des stations souhaité par le service qui pilote les mouvements de gaz et les coûts de maintenance engagés pour assurer ce niveau de disponibilité. Il s’agit pour cela d’analyser les données de sûreté de fonctionnement et de préciser le besoin en termes de disponibilité pour chaque station de compression. Le travail permettra de dégager des pistes d’amélioration pour optimiser la politique de maintenance et déterminer des niveaux de disponibilité en accord avec les objectifs de performance. GRTgaz Lenaïg LE GALL 68 14h-15h MODÉLISATION D’UN SYSTÈME ÉLECTRIQUE AFIN D’ÉTUDIER LE DESIGN DES MARCHÉS DE L’ÉLECTRICITÉ BAS CARBONE Charlotte VAILLES Le réchauffement climatique actuel nous contraint à mettre en place une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre auxquelles participe de manière non négligeable la production d’électricité. Toutefois, l’intégration de sources renouvelables au réseau ne s’effectue pas sans difficultés. L’objectif de ce stage est de produire des analyses quantitatives dans la perspective de les utiliser dans une publication de l’AIE en 2015 portant sur le design des marchés électriques bas carbone. Pour cela, il faudra tout d’abord calibrer un modèle préexistant pour l’adapter à un système électrique représentatif des pays de l’AIE, selon les hypothèses et scénarios du WEO (World Energy Outlook). Ensuite, il faudra affiner le modèle pour intégrer différents types de réponse à la demande, les réductions de tension et les coupures. Il faudra par la suite programmer le modèle pour réaliser des simulations Monte Carlo per- mettant d’analyser l’impact de différents scénarios de prix et de demande et intégrer de façon simplifiée l’aléa sur la disponibilité des centrales et les conditions climatiques. Enfin, il faudra produire des analyses quantitatives destinées aux publications de l’AIE sur les sujets suivants: la planification optimale des marges de réserve, les capacités de charge des renouvelables, l’effacement de l’électricité produite à partir de sources renouvelables, le remplacement de la génération électrique à base de sources fossiles, la fréquence des pics de prix, la valeur des centrales flexibles, le problème du ”missing money“, la valeur des mesures de maîtrise de la demande, et leur impact sur les pics de prix. AIE (Agence Internationale de l’Energie), Division des Marchés du Gaz, du Charbon et de l’Electricité 15h-16h CONCEPTION, DÉVELOPPEMENT ET MISE EN PLACE DE NOUVEAUX OUTILS D’AIDE À L’ÉQUILIBRAGE POUR LES MOTEURS CFM56 ET LES CF680 Romain MAIRE Public restreint Afin de valider leurs performances, les turboréacteurs sont testés avant envoi au client pour montage sur avions. Ces essais incluent une phase de tests vibratoires, qui permettent d’équilibrer le turboréacteur afin d’obtenir une vibration résiduelle sous les normes en vigueur. L’efficience de ces tests vibratoires est importante car ceux-ci sont coûteux en temps et en consommation de kérosène. Il est donc primordial de diminuer leur nombre afin d’obtenir une performance économique optimale. Les moteurs testés sur ces bancs sont les CFM56 -5B et -7B, qui équipent les Airbus A320 et Boeing 737, et les moteurs CF6-80E1, montés sur A330. Les objectifs du travail d’option, qui sera réalisé en coopération avec la Direction technique et le département essais moteurs de réception, sont : - modéliser les vibrations des CFM56 et CF680 - concevoir un nouveau logiciel d’équilibrage intégrant cette modélisation - définir de nouveaux coefficients de sensibilité - automatiser certaines tâches comme le calcul statistique des coefficients de sensibilité moyens - tester la modélisation des vibrations puis le logiciel sur les bancs d’essai SNECMA, site de Villaroche 16h-17h ANALYSE D’OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT EN EUROPE DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE Séverine MERLO Public restreint Marguerite est un fonds d’investissement lancé en 2010 avec le support de six institutions financières européennes de premier plan : la Caisse des Dépôts et Consignations (France), Instituto de Credito Oficial (Espagne), KfW (Allemagne), PKO Bank Polski (Pologne), et la Banque Européenne d’Investissement. Avec un engagement conjoint de 710m€, le fonds a pour objectif d’investir dans de nouveaux projets (”greenfield“) en ligne 69 avec les objectifs européens pour 2020 dans les secteurs des renouvelables, de l’énergie et des transports. Le fonds combine une approche de marché avec la poursuite d’objectifs de politique publique. Ces trois dernières années, Marguerite a investi près de 300m€ dans 7 pays de l’Europe des 28, principalement dans les secteurs des renouvelables et des transports. Le fonds cherche aujourd’hui à investir dans des projets du secteur de l’énergie hors renouvelables (transmission, distribution et stockage de gaz et d’électricité, ou génération d’énergie), et vise en particulier ceux qualifiés par la Commission Européenne de ”Projets d’Intérêt Commun“ (ou l’ancienne initia- tive TEN-E). L’étude portera sur les défis liés au financement d’infrastructures dans le secteur de l’énergie - du fait des perspectives du secteur, du cadre régulatoire ou encore des conditions et de la disponibilité des sources de financement ainsi que sur la manière dont Marguerite peut aligner sa stratégie aux exigences actuelles et à la structure d’investissement généralement adoptée pour ce type de projet. L’étude inclura l’analyse d’opportunités d’investissement éligibles dans le secteur de l’énergie en Europe. Marguerite Adviser 17h-18h ANALYSE PROSPECTIVE DU MARCHÉ DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN CHINE Analyse prospective du marché des énergies renouvelables en Chine Total s’intéresse à certaines sources d’Energie Renouvelable comme le solaire ou la biomasse. Dans ce contexte, le groupe désire entreprendre une importante veille technologique sur certains sujets précis concernant la Chine, notamment : - Analyse du marché des systèmes photovoltaïques avec stockage : technologies, business models, stratégie de développement des différents acteurs. - Analyse du marché du stockage d’électricité, en termes de taille et de perspectives, de mécanismes incitatifs, ... - Panorama des instituts de recherche travaillant sur la biomasse, estimation du potentiel des ressources en biomasse de première et de deuxième génération. - Etude de la réorganisation en cours de l’industrie photovoltaïque chinoise - Etat du marché du solaire thermique - Etat de la recherche en Energie Solaire - Développement de la filière Hydrogène/Pile à Combustible. Qian YE TOTAL Energies Nouvelles 18h-19h ÉTUDE DU COUPLAGE PHOTOVOLTAÏQUE-CHALEUR POUR LE MARCHÉ RÉSIDENTIEL Un système solaire PV-thermique (PV-T) permet de convertir l’énergie en énergie électrique et thermique. Afin de pouvoir évaluer les perspectives de développement de la filière PV-T dans le secteur résidentiel, la première partie du stage est consacrée au bilan énergétique d’un ménage type dans différents pays : France, USA (Californie), Chine, UK, Allemagne, Italie, Japon, Australie. Il s’agit d’évaluer la consommation en énergie finale selon le type d’énergie (gaz, charbon, fuel, électricité) et le type d’usage (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité spécifique). A partir de ces résultats, un dimensionnement du système PV-T est réalisé dans le but de connaître la part de la consommation énergétique, électrique et thermique, pouvant être potentiellement couverte par ce type d’installation. La seconde partie du stage correspond à l’étude technico-économique des solutions de couplage PV-T dans le secteur résidentiel. L’inventaire des technologies solaires thermiques existantes laisse émerger deux catégories d’installations : les systèmes hybrides PV-T, où un fluide caloporteur circulant à l’arrière d’un panneau PV classique est chauffé tout en refroidissant le panneau pour augmenter son efficacité ; et les systèmes couplés ”PV+chauffe-eau solaire“, ”PV+chauffe-eau électrique“ et ”PV+pompe à chaleur“ où les éléments de production d’énergie électrique et thermique sont distincts. L’analyse technico-économique permettra de comparer les performances et la rentabilité de chacun de ces systèmes. Enfin, dans la perspective d’un management de l’énergie de la maison, un scénario d’autoconsommation sera étudié pour identifier les consommations énergétiques effectivement déplaçables au quotidien. TOTAL Energies Nouvelles Marion BONNET 70 MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI V107 9h-10h MODÉLISATION DE LA PRODUCTION ÉOLIENNE ET PV DANS LA CHAÎNE DE GESTION DE PRODUCTION MOYEN TERME Wenkai MI EDF utilise des outils d’optimisation et de simulation de la gestion du parc de production afin de satisfaire l’équilibre entre production et consommation d’électricité. Actuellement les moyens de productions EnR sont représentés dans ces outils de manière simplifiée. L’objectif du stage est de modéliser la production éolienne et PV dans la chaîne actuelle de gestion de la production moyen terme. Les éléments de travail sont ci-dessous : - Analyse de données historiques - Construction d’un jeu de données EnR affiné - Lancement de l’outil de gestion de la production - Codage d’une maquette pour intégrer des scénarios de production EnR dans un outil de gestion de risque physique extrême EDF R&D 10h-11h ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DES PROCÉDÉS DE PRODUCTION DE BIOGAZ POUR APPLICATION AUX FOURS VERRIERS Ariane MILLOT Verallia, activité conditionnement de Saint-Gobain (bouteilles et pot en verre), étudie la possibilité de remplacer une partie du gaz et du fioul qui alimentent les fours verriers par du biogaz afin de notamment réduire les émissions CO2. Le biogaz est produit par méthanisation à partir de biomasse mais à la différence du gaz naturel qui est constitué à plus de 90% de méthane, le biogaz brut ne comporte qu’environ 60% de méthane. La mission consiste à définir le cahier des charges de la production de biogaz pour combustion dans un four, étudier le marché des différents procédés industriels de transformation de biomasse en biogaz, analyser plus précisément certaines installations avec leurs caractéristiques techniques et enfin de mener une étude technique et économique sur l’intégration du biogaz aux procédés de production de verre. Saint-Gobain Conceptions Verrières 11h-12h ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE RÉCUPÉRATION ET VALORISATION D’ÉNERGIE À BASSE TEMPÉRATURE DANS LES PAYS DU GOLFE Annabelle SIBUE Public restreint Les déperditions de chaleur à basse température sur les sites industriels représentent près de 60% du gaspillage d’énergie. La mise en place de procédés de récupération et valorisation de cette chaleur est un des centres d’intérêts des différentes filiales de Fives. Le secteur de l’aluminium est l’une des industries les plus énergivores, et la majorité des pertes de chaleur se situe à des températures très faibles pour des débits de gaz considérables. Pour des raisons de respect de l’environnement, ces gaz doivent être filtrés, mais la technologie utilisée nécessite un refroidissement préalable des gaz pour permettre la captation du fluorure d’hydrogène. L’objectif du stage est d’étudier les techniques de récupération et valorisation d’énergie à basse température de manière générale pour se focaliser par la suite sur l’appel d’offre d’Alba au Bahreïn pour lui proposer une solution rentable de valorisation de ces gaz, adaptées au contexte climato-économique du pays. Fives 71 14h-15h ÉTUDE DES CONDITIONS DE RACCORDEMENT AU RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ DES ÉOLIENNES ENMER, POSÉES ET FLOTTANTES Le développement de la filière éolienne en mer est l’un des grands chantiers de la transition énergétique souhaitée par les pouvoirs publics, et pour lequel la France dispose d’un potentiel très intéressant. Ainsi, deux appels d’offres ont été lancés en 2011 et 2013 pour la réalisation de six parcs d’éoliennes posées en mer, dont la technologie est mature. Très prometteur pour les zones ventées profondes, l’éolien flottant est encore à l’étude mais devrait être disponible à l’échelle industrielle à l’horizon 2022. Dans tous les cas, la question du raccordement au réseau public de transport est primordiale et soulève de nombreuses questions d’ordre technique, économique, juridique et administratif. Ainsi, le ministère chargé de l’énergie a demandé à RTE d’étudier les conditions de raccordement d’éventuelles futures fermes éoliennes, posées ou flottantes, expérimentales, pré-commerciales ou commerciales, en vue d’identifier de nouvelles zones propices à l’essor de la filière. L’objectif est de répertorier les possibilités de raccordement et d’en estimer les coûts et délais en identifiant les différents modèles technico-économiques et les contraintes législatives et réglementaires associés. Cyril MARTIN de LAGARDE RTE 15h-16h ÉTUDE DES GISEMENTS DE FLEXIBILITÉ DANS LE SECTEUR RÉSIDENTIEL Historiquement, les réseaux de distribution ont été conçus pour transporter l’énergie électrique d’une production centralisée (centrales de forte puissance) jusqu’au consommateur. Avec l’émergence des sources décentralisées et des énergies renouvelables, le réseau électrique devra s’adapter et évoluer tout en conservant le même niveau de qualité et de sécurité. Particulièrement utile dans la gestion des pics de consommations, un système électrique intelligent pourra notamment permettre d’abaisser la consommation globale (grâce à de l’effacement électrique) et de lancer de la production décentra- lisée (par exemple avec de la micro-cogénération) pour assurer l’équilibre offre-demande. L’objectif de ce stage est d’évaluer les gisements de flexibilité existants dans le secteur résidentiel et de suivre la mise en place des outils qui permettront de valoriser au mieux ces gisements. La flexibilité sera principalement étudiée dans le cas des effacements électriques chez des particuliers (surtout l’effacement du chauffage et de l’ECS) et de la micro-cogénération. Valentin VERMEULEN Ecometering 16h-17h MODÉLISATION DES BARRAGES SOUS SÉISMES : INTERACTION FLUIDE-SOL-STRUCTURE La justification du comportement des ouvrages pour des séismes importants doit souvent faire appel à des outils de modélisation avancés (calcul non linéaire, analyse temporelle…). Une spécificité des barrages est d’être en présence d’une retenue, qui va interagir sur l’ouvrage au cours du séisme, pouvant ainsi sensiblement modifier son comportement. L’objectif du stage est d’améliorer l’outil et la méthode utilisés dans les calculs réalisés pour modéliser cette interaction fluide, sol, structure. Dans un premier temps, une étude bibliographique permettra d’identifier les paramètres importants dans le comportement dynamique des barrages. Ensuite, l’interaction fluide sol structure sera analysée en détail sur un exemple de barrage voûte, et validée à partir des résultats d’un atelier de référence. Enfin une méthodologie permettant une mise en œuvre rapide de cet outil de modélisation sera rédigée. Liang XUE TRACTEBEL Engineering 17h-18h VALORISATION D’UNE INSTALLATION POWER TO GAS Public restreint Avec la production croissante des filières d’électricité d’origine renouvelable, la production excédera régulièrement la demande. Toute cette électricité ne pourra être valorisée directement par la consommation ou par les exportations. Une voie prometteuse consisterait à utiliser l’électricité excédentaire pour produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau et l’injecter dans les réseaux de transport de gaz (”Power to Gas“ ou P2G) directement sous forme d’hydrogène ou de méthane de synthèse après recombinaison avec du gaz carThierry DUMAS 72 bonique. Ce faisant, on résout ainsi le lancinant problème du stockage des surplus de plus grand volume et de plus longue durée, en utilisant les infrastructures gazières classiques. L’enjeu du travail d’option est d’identifier les mécanismes permettant de faire fonctionner une installation P2G dans les meilleures conditions économiques, de définir le business model et enfin d’aider à l’optimisation du dimensionnement de l’équipement. GRTgaz 18h-19h AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION DE RÉSERVOIRS PÉTROLIERS VIA L’ÉLABORATION DE MODÈLES STATISTIQUES Paul-Arthur JEANTAUD Dans l’ingénierie pétrolière, la capacité à prédire la production d’un gisement est cruciale pour valoriser les réserves et optimiser la stratégie de développement d’un champ. Jusqu’à présent, la plupart des modèles de réservoirs partaient des lois physiques, et étaient paramétrés à l’aide des données mesurées sur les champs. Mais le développement récent de techniques d’apprentissage artificiel lié à celui des nouvelles technologies ont permis l’émergence de nouveaux modèles, basés sur le traitement d’importants jeux de données. Le stage s’inscrit dans cette optique. A partir de données de champs exploités ou coexploités par Total, des allers et retours entre l’utilisation d’outils statistique et des échanges avec des ingénieurs-réservoirs permettent l’élaboration de modèles prédictifs donnant par exemple, à partir des caractéristiques physiques d’un gisement découvert, la quantité d’huile qu’on est susceptible d’en sortir. Ce stage combine donc manipulation d’outils mathématiques et découverte de différents types d’exploitations pétrolières comme les gaz de schistes, les réservoirs pétroliers à ”gas cap“ et les sables bitumineux. Total Pau, Service Géostatistique et Incertitudes SOUTENANCES REPORTÉES SIMULATION ET OPTIMISATION D’UNE FAÇADE DOUBLE PEAU DANS LE BÂTIMENT Tai JIN La façade double peau est une structure architecture de plus en plus adoptée aujourd’hui. Elle s’agit d’une façade traditionnelle doublée à l’extérieur par une autre façade vitrée. Elle dispose des avantages esthétique et énergétique : elle isole la chaleur en hiver donc réduit la consommation énergétique pour le chauffage ; elle peut aussi réduire le besoin de climatisation en été grâce à la ventilation entre les 2 vitres. Le stage consiste à faire une étude sur la performance énergétique d’une façade double peau dans le bâtiment. Il s’agit d’abord de faire une revue des articles et de comparer les méthodes de modélisation déjà réalisées par d’autres chercheurs. Il faut ensuite développer un modèle avec une méthode choisie en langage Python . Il faut dans un deuxième temps optimiser la performance énergétique de la double peau en changeant les paramètres et finalement coupler le modèle de la double peau avec le modèle de consommation énergétique du bâtiment. Altran AMÉLIORATION DU MODÉLE MINES-AMONT Alie MORCHID L’objectif du stage est de contribuer à une mission de la direction de la stratégie portant sur les marchés amont du cycle du combustible nucléaire (mine d’uranium, conversion, enrichissement). Cette mission vise à améliorer le modèle MinesAmont existant développé par AREVA. Actuellement, ce modèle est utilisé pour estimer la demande d’uranium minier dans le monde ainsi que les besoins en conversion et en enrichissement à l’horizon 2030. L’amélioration de ce modèle passe par une meilleure compréhension du comportement économique des différents acteurs de la chaîne de valeur de l’uranium. En effet, ceux-ci réagissent aux conditions du marché de l’uranium et disposent de leviers technico-économiques qui agissent sur la demande d’uranium minier ou la demande en services de conversion ou d’enrichissement. L’objet du stage est d’analyser certains mécanismes de cette dynamique et de participer à leur intégration au modèle existant, dans le but de tenir compte de leur impact sur le marché de l’uranium. AREVA Direction de la Stratégie 73 MASTER STRATÉGIES ÉNERGÉTIQUES Responsables des stages : - Mmes Andrea SCHOLLE, Catherine HALBWACHS. - MM. Moncef KRARTI, Olivier SALIGNAT, Prabodh POUROUCHOTTAMIN, Faouzi HADJ HASSEN, Maroun NEMER. C e Master habilité PARISTECH et Education Nationale permet d’accueillir à l’ENSMP d’excellents étudiants provenant des Ecoles partenaires de divers pays du monde. C’est dans un contexte énergétique en pleine évolution que le Master International ”Stratégies Energétiques“ propose à des étudiants issus de formations scientifiques et techniques arrivés dans leur cinquième année d’études (au moins) d’acquérir des compétences complémentaires de leur diplôme de base. Il est construit autour de la cinquième année d’études des Ingénieurs Civils (troisième année scolaire de Mines ParisTech) et notamment des enseignements spécialisés des options Machines Energétique, Economie Industrielle, Droit et Economie de l’entreprise, Finance, Sol et Sous-sol. Les étudiants acquerront ainsi un second volet de compétence qui les rendra aptes à participer à l’élaboration des politiques énergétiques de leur entreprise ou de leur pays en restant en liaison avec les entre- prises et acteurs institutionnels français Les connaissances techniques que comprend ce Master permettent d’analyser les facteurs déterminants de la concurrence entre énergies et les composantes techniques des choix des entreprises et des pays. Le tronc commun de gestion et de droit s’applique aux entreprises et aux pouvoirs publics et encadre les décisions qui peuvent être prises par les acteurs techniques. Des enseignements spécialisés correspondant aux techniques nouvelles et à l’émergence de grands marchés énergétiques rendent les élèves directement opérationnels sur ces thèmes. Les soutenances décrites ci-après permettent de mettre en pratique l’ensemble de ces acquis scolaires par un stage dans un centre de recherche partenaire, dans la majorité des cas, ou en entreprise, notamment pour les élèves ayant déjà une première expérience de l’entreprise. Philippe Rivière 74 MASTER STRATÉGIES ÉNERGÉTIQUES Mercredi 2 juillet - 9h-10h (L109) RENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR BOULONNAGE ET CÂBLAGE Anja MOSER Le charbon est exploité en souterrain essentiellement par la méthode des longues tailles foudroyées. Cette méthode consiste à abattre mécaniquement le charbon par des tranches successives en rabattant vers les accès et en laissant le foudroyage du toit combler les vides créés. En Europe, les mines souterraines encore en activité deviennent de plus en plus profondes et sont donc soumises à des fortes contraintes mécaniques. Ces conditions nécessitent une attention particulière au niveau du soutènement des ouvrages pour assurer la stabilité et la sécurité des travaux miniers. Les expériences effectuées dans les dernières années en introduisant le boulonnage et le câblage en plus des méthodes conventionnelles de soutènement ont donné des résultats très satisfaisants en termes d’amélioration des conditions de stabilité et de productivité dans les quatre zones les plus sensibles d’une exploitation par longue taille foudroyée : les deux voies principales d’accès et d’extraction du minerai, l’intersection entre les voies et le front de taille, la fin d’une longue taille et le démantèlement du soutènement marchant et enfin le passage d’une taille à une autre avec le besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité d’une utilisation double de la voie. Actuellement, la conception d’un schéma de bou- lonnage et/ou câblage s’effectue le plus souvent en se basant sur des règles empiriques ou sur des méthodes observationnelles. L’objectif de ce travail est d’analyser le comportement de ce type de soutènement et son interaction avec le massif rocheux dans le but de proposer des modèles rhéologiques appropriés qui sont par la suite implémentés dans des codes de calcul numérique pour le dimensionnement et l’optimisation du renforcement d’un ouvrage souterrain. Le travail réalisé comprend trois parties importantes. La première partie est consacrée à l’analyse du comportement mécanique d’une longue taille foudroyée et de l’intérêt que présentent le boulonnage et le câblage pour traiter les zones critiques en particulier avec l’augmentation de la profondeur. La seconde partie présente les résultats d’une série d’essais réalisée en laboratoire sur les boulons et les câbles les plus couramment utilisés dans les mines de charbon afin de décrire les interactions qui se produisent entre ce soutènement et la roche. Enfin les résultats obtenus ainsi que les résultats d’autres essais trouvés dans la littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur la loi rhéologique à adopter. Centre de Géosciences, Mines ParisTech MARDI 27 AOÛT 2014 17h-18h CALIBRATION AUTOMATIQUE DE MODÈLES DE BÂTIMENTS POUR L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE Khouloud GHARBI Ces dernières années, la consommation énergétique des bâtiments et l’impact climatique associé ont augmenté considérablement. La rénovation des bâtiments existants devient de plus en plus nécessaire afin d’améliorer leur efficacité énergétique. Avant de se lancer dans une procédure de rénovation, un audit énergétique du bâtiment doit être effectué. Sur la base des mesures fournies par l’audit, des simulations de la performance énergétique du bâtiment sont ensuite exécutées afin de prédire les effets de la rénovation. Les modèles servant de base à 75 ces simulations intègrent entre autres des paramètres non identifiés par l’audit énergétique. Le processus d’identification de ces paramètres est appelée la calibration du bâtiment. Le projet consiste à adapter un outil-java conçu pour effectuer automatiquement l’audit énergétique des bâtiments. L’objet du stage est de développer des modèles dynamiques inverses tout en combinant l’analyse des réseaux thermiques avec des techniques d’optimisation, afin de calibrer automatiquement différents types de bâtiments dans plusieurs climats. Le modèle de calibration retenu après analyse de robustesse sera intégré dans l’ensemble de l’outil. Centre d’Ingénierie, Département Systèmes des Bâtiments Université du Colorado, Boulder, USA VENDREDI 29 AOÛT 2014 9h-10h ÉLABORATION D’UN OUTIL DE CALCUL DE L’EMPRISE ÉNERGÉTIQUE, QUALIFICATION ET EXPLOITATION Le groupe Prospective énergétique et appui stratégique de la R&D d’EDF travaille sur une nouvelle représentation de la demande énergétique, l’»emprise énergétique», qui permet d’évaluer l’ensemble des besoins énergétiques, dans tous les secteurs productifs des économies de la planète, nécessaires pour la satisfaction des consommations finales de chaque individu. La méthodologie, qui impose de croiser des données énergétiques avec des données économiques, a été développée sous «excel®» et testée sur une année et à partir d’une base de données particulière. L’objectif du stage est de développer, sous Python, un outil pour pouvoir utiliser cette représentation à partir de différentes bases économiques et énergétiques et réaliser des analyses rétrospectives sur les évolutions historiques des emprises énergétiques dans le monde. Ces analyses devront permettre de comprendre les déterminants de ces évolutions afin d’utiliser, à terme, l’emprise dans l’élaboration de scénarios prospectifs. Marius BEJINARIU EDF R&D 10h-11h ÉVOLUTION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ EN EUROPE Les grandes évolutions attendues dans le domaine de l’énergie, l’intégration des énergies renouvelables, plus d’efficacité énergétique et le développement des véhicules électriques vont devoir être accompagnées d’une profonde mutation du réseau de distribution, qui devra être adapté aux fortes variations de production et de consommation pour garantir une fourniture de qualité. Dans ce contexte évolutif, l’objet de la mission est d’analyser et de comparer, les modèles de régulation de distribution d’électricité en Europe, leurs contraintes techniques, économiques, politiques et institutionnelles et les évolutions anticipées pour faire face aux défis énergétiques de l’avenir. La comparaison inclut les schémas actuels d’organisation et de rémunération des distributeurs dans chaque pays. ERDF Cristian MONTOYA VELASQUEZ 76 11h-12h MACHINE SPIPO ORBITABLE, CONCEPTION D’UNE TURBINE À COUPLAGE MAGNÉTIQUE ET ÉTABLISSEMENT DE LOIS DE DÉFAILLANCE DE COMPRESSEURS Jose PIERROT La régénération de la chaleur à basse température en électricité à partir de sources telle que l’énergie solaire, la géothermie ou la combustion est devenue très recommandée dans les procédés industriels. Pour les sources de chaleur de températures inférieures à 200 °C, les cycles de Rankine organiques permettent d’atteindre des rendements de conversion acceptable tout en étant réalisable à l’échelle industrielle. Ces travaux mettent en évidence l’importance de la sélection du fluide de travail en fonction des températures de source et de puits de chaleur ainsi que l’architecture du cycle. L’idée recherchée est de permettre une réduction drastique des coûts des turbines pour permettre le développement et le déploiement des technologies ORC. Le travail de ce stage consiste à étudier deux types de machines Scroll à savoir les compresseurs et les turbines. Des essais sur le vieillissement des machines sont également à réaliser. Centre d’efficacité énergétique des systèmes (CES), Mines ParisTech 14h-15h CONCEPTION DE PROJETS HYDRAULIQUES Maria RUANO La forte croissance économique du Brésil des dernières années entraîne une augmentation de la demande d’énergie. Près de 80% de la production électrique du pays est d’origine hydraulique, mais avec seulement 37% de son potentiel hydro-électrique exploité, ce pays dispose d’un très important gisement de ressources naturelles pour produire de l’énergie de façon renouvelable. La création de nouveaux projets a toujours des enjeux ambivalents : d’un coté le développement économique et énergétique national, et de l’autre l’acceptation sociale au niveau national et local (enjeux environnementaux et sociaux - notamment communautés indigènes). L’objectif du gouvernement est d’arriver à concilier ces deux aspects. Les investisseurs et futurs opérateurs privés sont tenus d’agir dans le respect de ces deux points : produire l’électricité la moins chère en prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux. Pour le développeur, les enjeux de ces projets sont d’un côté techniques (performances et types de machines, design de l’aménagement, organisation de la construction, etc.) et d’un autre coté sociaux et environnementaux, (par exemple choix du débit réservé, préservation des zones protégées, notamment en Amazonie, gestion des impacts sur les communautés locales, dont les Communautés indigènes, etc.). Au sein d’EDF, qui souhaite renforcer sa position à l’international et notamment au Brésil, la mission est d’accompagner le développement des projets hydrauliques, visant à l’optimisation de la solution technique la plus adaptée tout en respectant les critères sociaux et environnementaux exigées, et ainsi trouver le projet/offre qui répond le mieux aux besoins des populations et du pays. La mission s’appuiera sur des réponses à appel d’offre pour établir des critères généraux à respecter pour choisir au mieux les projets dans lesquels s’impliquer. EDF 15h-16h BENCHMARKING D’ACTIVITÉS D’EXPLORATION ET DE PRODUCTION Rana SREIK Afin d’optimiser ses opérations en Exploration et Production, Wintershall souhaite réaliser une comparaison détaillée de sa compétitivité dans ces domaines avec ses concurrents pour chacune des régions de ses pays d’implantation (Qatar, Russie, Lybie, Danemark, Pays Bas, Argentine). Il s’agit donc d’identifier au niveau mondial les entreprises d’exploration de de production pour chaque zone géographique. Pour mener à bien la comparaison, une grille d’analyse sera établie qui comprendra des éléments d’appréciation financiers, techniques de gestion, modes d’organisation des concurrents, mais aussi techniques d’exploitation pour un type de gisement donné. L’analyse comparative d’adaptation et d’implantation des meilleures pratiques par région permettra d’améliorer à terme la performance des processus E&P de Wintershall.. WINTERSHALL 77 MANAGEMENT DES SYSTÈMES D’INFORMATION I nformatique et réseaux forment le système nerveux de pratiquement toutes les entreprises. Ces technologies sont utilisées pour transporter, stocker, fédérer, agréger, analyser en temps réel toutes les informations, et ce pour tous les métiers. La gestion de ces nombreux systèmes d’information, leur évolution dans le temps pour s’adapter à ou créer de nouveaux modes de fonctionnements, la mise en œuvre de nouvelles technologies, l’adaptation continue des processus et des hommes à ces évolutions sont donc stratégiques dans toutes les organisations. Les réussites transforment les sociétés, mais les échecs ou les manques peuvent freiner ou arrêter leur développement, et coûtent particulièrement cher. L’option MSI s’appuie sur les technologies pour comprendre comment leur mise en œuvre permet la transformation positive des organisations. La compréhension des enjeux auxquels doit faire face une entreprise ou un métier doit être traduite dans le système d’information. Les solutions développées au sein des projets aboutissent trop rarement au résultat escompté en respectant le triangle fonctionnalités-coûts-délais : le domaine est complexe car il touche tous les aspects de l’entreprise et utilise des outils et techniques dont la richesse et la complexité portent leurs propres risques. Sa gestion nécessite donc des managers de talent, attentifs aux technologies mais aussi à l’ensemble des problèmes de l’entreprise : des ingénieurs généralistes, ouverts et technophiles. Fabien COELHO 78 MANAGEMENT DES SYTÈMES D’INFORMATION MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L224 9h-10h ÉTUDE DU STANDARD OPENFLOW Maxence TURY L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est un service français chargé d’assurer la protection numérique de l’État et des opérateurs d’importance vitale. Ses missions sont multiples : expertise des évolutions technologiques, audit et formation en prévention des attaques informatiques, réponse aux incidents... OpenFlow est un standard implémentant le concept de Software-Defined Networking, un paradigme récent visant à flexibiliser l’administration des équipements de routage qui assurent la transmission de données au sein d’Internet. Le travail consiste en l’analyse de la sécurité d’OpenFlow, en parallèle de l’implémentation et de la mise à l’épreuve du protocole sur une plateforme dédiée. ANSSI, Paris 10h-11h SYSTÈME D’INFORMATION POUR LA BLUE CAR Ambroise COLLON Polyconseil, société de conseil créé en 1989, fait maintenant partie de Blue Solutions, au sein du groupe Bolloré. Blue Solutions gère en particulier les activités autour de la blue car, plus connu sous le nom d’Autolib : conception, batteries, gestion du service et déploiement à Lyon, Bordeaux et prochainement Londres, Indianapolis et Singapour. L’objectif des travaux est de mettre en place un système d’informations pour les blue car en leasing, accessible à un particulier, avec les mêmes fonctionnalités que celles offertes pour Autolib : ordinateur de bord, GPS, carte sim 3G... Il est nécessaire de raccorder les systèmes des voitures, tels les alarmes de batterie, d’interfacer des téléopérateurs, de gérer les sinistres. Les développements se font avec l’aide du framework python Django. Polyconseil, Groupe Bolloré, Paris 79 MAREVA L es options “Automatique”, “Robotique” et “Vision et Morphologie” ont un contenu lié aux Technologies de l’Information et de la Communication. MAREVA coordonne et mutualise les compétences dans les domaines des Mathématiques Appliquées, de la RobotiquE, de la Vision et de l’Automatique. En effet, pour développer des projets de plus en plus complexes, par exemple dans des domaines multi disciplinaires tels que la robotique chirurgicale ou l’automobile, il est important de maîtriser des concepts d’automatique, de vision, de traitement d’images et de robotique. L’Automatique est une science de l’ingénieur qui analyse les propriétés des systèmes dynamiques, leur commande et leur réalisation. La diversité apparente des systèmes dynamiques abordés (systèmes différentiels linéaires ou non, systèmes récurrents, systèmes à événements discrets, systèmes dont l’évolution est décrite de manière incertaine, possédant des entrées déterministes - les commandes - ou aléatoires – les bruits, observés au travers de capteurs…), la diversité de leur provenance (phénomènes mécaniques, électriques, hydrauliques, aérodynamiques, physico-chimiques, biologiques, économiques…) et la diversité des objectifs de commande (suivre des trajectoires de référence, respecter des consignes, travailler au moindre coût, rendre le système insensible à certaines perturbations…) expliquent l’étendue de la palette des outils mathématiques nécessaires à leur étude (algèbre, analyse, géométrie différentielle, topologie, probabilités, optimisation…). Face à cette réalité multiple, ce sont les concepts fondamentaux de modèle, relation entrées/sorties, commandabilité et observabilité, stabilité, robustesse…qui font l’unité de l’automatique. Un système Robotique est un mécanisme doté de moyens de perception, de raisonnement et d’action qui lui permettent d’interagir avec son environnement. Il y a une vingtaine d’années, la robotique s’est développée initialement dans le domaine manufacturier sous forme de bras manipulateurs destinés à des tâches de soudure, de peinture, de manutention, d’assemblage. Cette robotique, dite industrielle, a permis un accroissement important de la productivité et de la flexibilité des ateliers de production en soulageant l’homme de travaux pénibles. Toutefois, l’univers de la production est relativement bien structuré et déterministe, si bien que le robot industriel peut travailler le plus souvent “en boucle ouverte” par rapport à son environnement. Au-delà de l’activité manufacturière, la robotique a diffusé dans de nombreux autres domaines où l’environnement est moins bien connu, voire incertain ou même hostile. C’est le cas par exemple en robotique agricole où les tracteurs robotisés évoluent dans un environnement naturel peu structuré avec des conditions d’adhérence très variables, mais aussi dans les domaines du nucléaire, de la route automatisée, de la robotique spatiale et sous-marine, sans oublier la robotique humanoïde… La robotique met ainsi à contribution l’essentiel des domaines scientifiques des sciences de l’ingénieur : la mécanique au niveau des modèles des systèmes poly-articulés, de la locomotion et de la préhension, l’automatique pour la planification de trajectoires et la commande en boucle ouverte ou fermée, l’électronique pour l’implémentation des contrôleurs en temps réel et l’instrumentation, l’informatique au niveau du traitement des données capteurs et des langages de programmation, la vision par ordinateur et le traitement d’images… jusqu’aux sciences sociales et politiques qui doivent prendre en compte l’irréversibilité du progrès technique dans l’organisation des sociétés humaines du futur. La Vision et morphologie donne aux élèves la maîtrise de l’interprétation des images par ordinateur. Elle se nourrit de la diversité et de la richesse des applications du traitement d’images réalisées au Centre de Morphologie Mathématique (CMM). Celui-ci a développé une théorie et une méthode de traitement d’images, la morphologie mathématique, qui s’est montrée féconde dans les domaines d’applications les plus divers. Le praticien du traitement d’images se doit de connaître les autres Technologies de l’Information et des Communications (TIC), notamment les méthodes de filtrage en automatique et les applications en vision dans le domaine de la robotique. Par ailleurs, le traitement d’images est une technologie transversale et constitue un formidable véhicule pour aborder des domaines aussi variés que la génomique, la médecine, le contrôle industriel, les matériaux, ou le multimédia. Voici quelques exemples : Applications bio-médicales (General Electric Medical Systems, Laboratoires Pierre Fabre, Collège de France, Institut Gustave Roussy) ; Vision par ordinateur (Thales, ST-microelectronics) ; Propriétés physiques des matériaux (Arcelor, DGA, Michelin) ; Multimédia (LTU-Technologies, DxO, France Telecom). MAREVA a donc pour objectif de donner aux étudiants une formation sur ces différentes disciplines. Outre des cours centrés sur l’étude des Systèmes Complexes : systèmes dynamiques en temps discret, filtrage et identification, capteurs embarqués et fusion de données, vision, traitement d’images et imagerie médicale, robotique, ITS, introduction à la réalité virtuelle et réalité augmentée, programmation en C++ et graphique, contrôle non linéaire, systèmes à événements discrets, à retards etc., un temps non négligeable est consacré à la mise en pratique des différents concepts introduits en cours au travers de séances de mini-projets réalisés en binômes et encadrés par des chercheurs des centres. Quelques exemples : développement et simulation de suspensions actives pour le compromis confort/tenue de route sur un simulateur évolué de dynamique véhicule ; asservissement par vision d’une petite voiture sur ligne blanche; localisation de robot mobile par repérage d’amers et cartographie ; détection, approche et suivi d’une balle ; projets en imagerie médicale et segmentation d’images ; évaluation d’un système de capture de mouvement grand public (la Wiimote)... Brigitte d’Andréa-Novel, Beatriz Marcotegui 80 MAREVA MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L106 9h-10h PILOTAGE DES CAPTEURS D’UN ROBOT NAO Marie DAUL Produit par Aldebaran Robotics, NAO est un robot humanoïde qui se veut autonome et interactif. Pour cela, il est équipé de nombreux capteurs (caméras, microphones, centrale inertielle, sonars...) et programmable dans plusieurs langages. Ces qualités associées à un prix relativement abordable lui valent d’être le robot humanoïde le plus utilisé dans le monde de la recherche. L’objectif de ce stage est d’élaborer une bibliothèque de pilotage complète des capteurs de NAO en Java, plus accessible et flexible que les méthodes existantes. Elle devra permettre de récupérer les données en temps réel de chaque capteur (streaming caméra, distances sonars, localisation de sons...) et de les afficher sur un tableau de contrôle, mais aussi de commander les actionneurs de manière efficace. De plus, les capteurs devront estimer leurs capacités en fonction de leur environnement. Si les capteurs de NAO ne possèdent pas les performances de ceux qui sont embarqués sur les produits de Thales Systèmes Aéroportés, l’interfaçage ultérieur via cette librairie de NAO avec un système multi-agents pourra aider à concevoir des plates-formes appliquées à des dispositifs plus complexes. Thalès Systèmes Aéroportés, Elancourt 10h-11h CONTRÔLE ET STABILISATION D’UN DRONE TENUE EN LAISSE Edouard LEURENT Parrot développe des drones quadricoptères destinés au grand public, qui doivent donc être le plus simple possible d’utilisation. Le sujet de ce stage est de développer des algorithmes d’estimation et de stabilisation permettant de contrôler le drone en l’attachant à l’extrémité d’une laisse. On peut alors le faire évoluer simplement sans télécommande ni expérience de pilotage, et il devient possible de se filmer tout en participant à une activité, sportive par exemple. La laisse peut aussi servir de medium pour transmettre de l’information ou de l’énergie au drone. Le drone tenu en laisse est également moins menaçant pour le public, et n’est pas considéré comme un aéromodèle par les autorités de régulation aériennes. Parrot, Paris 10ème 11h-12h ESTIMATION EN TEMPS RÉEL DE QUALITÉ DE BASES PÉTROLIÈRES POUR LES RAFFINERIES Public restreint Paul-Hervé TAMOKOUE KAMGA Les enjeux de l’optimisation de mélanges en raffinerie sont considérables (de l’ordre d’une dizaine de millions d’euros par mélangeuse par an) : ils relèvent de la tenue des spécifications réglementaires des produits fabriqués (essence, gazole et fioul) au moindre coût. ANAMEL est un logiciel de contrôle et optimisation multivariable en spécification des mélanges, utilisé dans plu- sieurs raffineries du groupe Total. L’objet du stage est d’assurer le perfectionnement du système autour du contrôleur de mélanges, en particulier au niveau de l’estimateur de qualité de constituants de mélange, qui constitue le cœur algorithmique de rétro-action (feedback) de la structure bouclée et permet l’adaptation paramétrique du modèle de mélange. Total Raffinage Chimie, Feysin 81 EN SEPTEMBRE ANALYSE DES PERFORMANCES ET AMÉLIORATION DU CONTRÔLE DE LA NAVIGATION DE NAVIRES DE PROSPECTION PÉTROLIÈRE Public restreint Pendant les opérations marines, les navires de prospection tirent derrière eux un système d’acquisition de données qui comprend d’une part des sources sismiques qui envoient un signal acoustique qui se propage dans la sub-surface terrestre, et jusqu’à 10km de câbles sous-marins supportant des capteurs qui enregistrent le champ réfléchi. La position et la stabilité de ces différents composants sont des éléments clés de l’acquisition. L’enjeu est de placer les sources à l’endroit désiré par le client tout au long de la trajectoire, afin de donner une interprétation juste et précise, et produire des images sismiques de qualité. Ceci doit être réalisé malgré la présence de nombreux aléas environnementaux tels que les courants, le vent, les vagues, etc, et en évitant toute détérioration du matériel (risque d’enchevêtrement des câbles notamment). Afin de positionner au mieux les sources et protéger un matériel très onéreux, il est essentiel de contrôler efficacement la trajectoire du bateau. Jusqu’à présent le contrôle est en partie automatique mais contient une intervention humaine non négligeable. L’objectif est donc de minimiser celleci et de développer des contrôles plus performants. Ceci passe d’abord par l’analyse des acquisitions disponibles, et par la modélisation des navires et des perturbations qui leur sont soumises. Pauline BERNARD CGG Services SA, Massy CLUSTERING ONLINE DE SIGNAUX AUDIO Les signaux audio et musicaux présentent généralement une structure constituée de successions et répétitions d’évènements sonores, qui caractérise le signal en question. La détection de ces structures est une tâche simple pour l’humain, mais la découverte automatique de celles-ci reste un défi dans le domaine du ”Music Information Retrieval“ (Recherche d’Information). La tâche se complique davantage pour l’ordinateur si elle doit s’effectuer ”online“ (en temps réel lorsque le signal arrive dans le système). Ces systèmes reposent en premier lieu sur des algorithmes de segmentation ou ”clustering“ pour l’audio et la musique. Dans cette approche, le signal audio arrive dans le système sous forme de courtes fenêtres qui sont ensuite segmentées en de plus gros morceaux, décrivant des parties homogènes en termes de contenu audio. Deux segments similaires à différents instants temporels seront idéalement connectés entre eux. L’objet du stage est d’étudier et d’adresser le problème de segmentation et classification des signaux audio en une seule étape, en utilisant des techniques d’optimisation sous-modulaire, qui permettent en particulier de recourir à des algorithmes gloutons avec des garanties de performance lorsque l’objectif sous-jacent présente une propriété de sous-modularité. Cela sera comparé à des approches séquentielles plus usuelles basées sur des détections de changements et des modèles de Markov cachés. INRIA/IRCAM Alberto BIETTI VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS 3D POUR LA PRÉSERVATION DU MOBILIER URBAIN Public restreint Ce stage s’inscrit dans le cadre du projet Terra Mobilita dont le but est de mettre au point de nouveaux processus automatisés de création et de mise à jour de cartes 3D de voirie urbaine, avec une précision centimétrique, en utilisant des méthodes de relevé laser mobile. Actuellement, les quantités de données recueillies pendant les campagnes d’acquisition sont conséquentes, avoisinant les centaines de millions de points. Ce travail s’intéresse aux problématiques liées à l’affichage de très grands nombres de points 3D en temps réel afin de permettre à un utilisateur d’évoluer dans un environnement 3D préalablement scanné. Ces problématiques posent plusieurs problèmes au niveau de la puissance de calcul nécessaire pour faire les rendus ainsi qu’au niveau du flux de données nécessaires. Ce travail s’appuiera sur des jeux de données qui seront recueillies dans les rues de Paris à l’aide du véhicule instrumenté L3D2. CAOR-Mines-ParisTech, Paris Hassan BOUCHIBA 82 ALGORITHMES D’OPTIMISATION POUR L’EXPLOITATION DE CHAMPS DE PÉTROLES MATURES Public restreint Pierre BROS Un champ de pétrole qui a été exploité pendant de nombreuses années, appelé champ de pétrole mature, a aussi produit une très grande quantité de données. Ces données sont utilisées afin de calibrer un outil de simulation, qui permet en quelques secondes de prédire dans le temps la production d’huile, d’eau et de gaz des puits du champ, étant donné un scénario de production défini par les consignes de pilotage des puits. Cet outil de simulation prend aussi en compte un certain nombre (généralement plusieurs centaines) de décisions, souvent binaires (par exemple, forer ou ne pas forer un nouveau puits en un endroit donné, convertir un puits producteur ennoyé en injecteur d’eau…), et l’on cherche le meilleur jeu de décisions possible. Essayer toutes les combinaisons est bien évidemment inenvisageable, et le but de ce stage a été de trouver une stratégie d’exploration des combinaisons demandant peu d’appels à l’outil de simulation, qui est temporellement coûteux. MOMA – FOROIL , Paris SIMULATION ET MESURE D’HOMOGÉNÉITÉ DU CHAMP MAGNÉTIQUE DE L’IRM 11,75T «ISEULT» Guillaume DILASSER La plate-forme NeuroSpin est un centre d’imagerie cérébrale initié en 2006 sur le site du CEA à Saclay. Au fil du temps, ce laboratoire a acquis de nombreux équipements de pointe en neuro-imagerie et complètera bientôt son parc avec un IRM de 11,75T baptisé ”Iseult“ qui constitue une première mondiale. La conception de cet outil de recherche a été confiée au Service des Accélérateurs, de Cryogénie et du Magnétisme du CEA et sa fabrication est réalisée par Alstom sur le site de Belfort. Aujourd’hui, alors que l’assemblage du système est en cours, vient l’heure des premiers essais. Ceux-ci devront, entre autre, valider l’homogénéité du champ créé par l’appareil, dans la limite de tolérances très strictes : quelques 100 ppb de fluctuations tolérées. L’objet de ce stage sera donc, d’une part, de collecter les données de fabrications fournies par Alstom afin de simuler le champ généré, et d’autre part, de réaliser les mesures magnétiques à très bas champs afin valider les étapes clés de l’intégration. CEA, Saclay MODÉLISATION ET DÉVELOPPEMENT DES ACTIONNEURS DE COMMANDE DE VOL Public restreint Jean-Marie KAI L’industrie aéronautique connaît depuis plusieurs années une forte expansion mondiale due à la nécessité d’accroître le trafic aérien. Les systèmes de contrôle de vol jouent un rôle majeur dans le développement des avions et bénéficient pleinement du progrès technologique croissant des actionneurs et des capteurs. Le stage se déroule au sein du département des actionneurs des commandes de vol d’Airbus et a pour objectif de développer des architectures d’actionneurs intégrant des technologies électromécaniques qui viennent remplacer leurs équiva- lents hydrauliques dans le cadre de l’avion ”plus électrique“. L’étude sera réalisée notamment sur le THSA (Trimmable Horizontal Stabilizer Actuator) qui assure l’équilibre en tangage de l’avion, en agissant sur le positionnement angulaire du plan horizontal arrière en fonction des ordres venant des calculateurs de commandes de vol. Cet équipement est localisé dans la partie non pressurisée du fuselage arrière, il reçoit de l’avion la puissance et les commandes et lui retourne les informations nécessaires à l’asservissement du THSA. Airbus, Toulouse 83 DÉTERMINATION D’OBSERVATEURS POUR LA SYNTHÈSE DE LOIS DE GUIDAGE COOPÉRATIF Une mission complexe (exploration de zones étendues, détection et suivi d’autres véhicules) peut s’avérer difficile voire impossible à remplir pour un véhicule unique. Il est donc nécessaire de répartir cette mission sur un ensemble de véhicules identiques (flotte), ce qui permet de relâcher les contraintes à satisfaire. Se pose alors le problème de définir pour chaque véhicule une trajectoire adéquate. L’élaboration de cette trajectoire repose actuellement sur des communications d’informations concernant leurs trajectoires et leurs intentions de mouvement entre les véhicules considérés. Cependant, dans le cas de larges flottes, ce besoin en transmission peut s’avérer problématique. Afin de limiter ces échanges, il est donc envisagé de remplacer ces informations par une reconstruction locale des informations nécessaires au déplacement coopératif des véhicules. L’objectif de ce stage est d’élaborer les observateurs nécessaires pour les lois de guidage et d’évaluer leurs performances en l’absence de mesures ou en présence de mesures délivrées par un capteur observant l’environnement proche du véhicule. La validation de ces approches s’effectuera tout d’abord par intégration à une simulation de véhicules réalisée en Matlab puis expérimentalement sur un ensemble de petits robots terrestres. François PLESSE Onera, Palaiseau, DCPS COMPARAISON D’ALGORITHMES D’OPTIMISATION STOCHASTIQUE APPLIQUÉE À LA SYNTHÈSE DE CORRECTEURS Public restreint Le but du stage est de proposer (à partir d’une étude bibliographique exhaustive) un nombre maximum d’algorithmes d’optimisation stochastique (métaheuristiques mais pas seulement), de coder ces derniers, et de comparer leurs performances : en termes de répétitivité des solutions obtenues, de temps de convergence, de minima obtenus. Le problème d’optimisation sera un problème de synthèse de correcteurs posé et non retouchable (on entend par là que la fonction de coût ou le bench à minimiser est une donnée d’entrée). Les algorithmes d’optimisation stochastique, qui ont la par- ticularité d’être souvent inspirés de la nature tels que les colonies de fourmis, les essaims d’abeilles, sont des algorithmes très puissants permettant d’atteindre des minima globaux inatteignables avec les algorithmes d’optimisation classique (type gradient). La difficulté réside dans le fait qu’il en existe une infinité de variantes qui sont plus ou moins efficaces sur certaines classes de fonction. D’où l’intérêt d’en recenser le maximum et de vérifier l’efficacité de chacune sur le problème qui est d’une forte complexité. Vivien SMIS-MICHEL Safran Sagem Sécurité, Massy INVARIANTS SEMI-ALGÉBRIQUES POUR LA VÉRIFICATION La certification de l’absence de bugs dans un programme industriel critique peut être abordée par analyse statique du code, en interprétant abstraitement l’état du programme. Cela est fait par recherche informatique d’invariants calculables (produits de segments, polyèdres ou ellipsoïdes par exemple) représentant une sur-approximation des états accessibles par le système ; on s’assure ensuite de l’absence d’états correspondant à des situations indésirables (divisions par zéro, etc). Le but de ce stage est de développer de nouvelles méthodes d’analyse statique, basées sur des représentations concises d’invariants polyédraux et polynomiaux. On cherchera notamment à définir un nouveau domaine en analyse statique, basé sur la notion d’ensemble représentable sur une famille de cônes symétriques. Autrement dit, on cherchera à représenter un invariant de programme comme le projeté de l’intersection d’un cône et d’un espace affine, puis à manipuler de manière efficace de telles approximations, en s’intéressant notamment au calcul automatique de sur-approximations précises de complexité réduite. Le cas des ensembles définis par des représentations coniques du second ordre sera particulièrement étudié. projet MAXPLUS commun INRIA/CMAP Polytechnique en collaboration avec l’équipe MeASI du CEA/LIST, Palaiseau Nikolas STOTT 84 DÉVELOPPEMENT ET ÉVALUATION DE MODÈLES D’ANALYSES DES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L’INDUSTRIE DES TÉLÉCOMS Public restreint Arthur THOUZEAU L’Analyse des Réseaux Sociaux conçoit les relations sociales en termes de nœuds et de liens. Les nœuds sont habituellement les acteurs sociaux dans le réseau et les liens les relations entre ces nœuds (comme les liens d’amitié, de parenté, organisationnels...). L’application de cette théorie dans l’industrie des télécoms, plus particulièrement aux statistiques d’appel (tickets de taxation consignant les informations concernant un appel téléphonique en vue notamment de le facturer), permet aux opérateurs téléphoniques d’améliorer sensiblement leurs performances marketing: par exemple en ciblant plus précisément les abonnés susceptibles de répondre favorablement à une certaine campagne marketing, ou en identifiant les abonnés prêts à quitter le réseau. L’objectif de ce stage est d’intégrer et de tester de nouveaux modèles, d’évaluer leur efficacité et de les comparer à d’autres modèles existants. Idiro Technologies, Dublin - Irlande AUTOMATISATION MÉTRO LIGNE 4 Public restreint André WALLARD L’opération d’automatisation de la ligne 1 du métro parisien, menée par la RATP et achevée fin 2012, fut une première mondiale. Les premiers retours d’expérience sont très positifs, tant pour la régularité que pour la sécurité des voyageurs. La ligne 4 présente un profil très similaire à celui de la ligne 1, avec un trafic global très supérieur aux autres lignes et un niveau d’irrégularités semblable à la ligne 1 avant automatisation. Ces similarités s’ajoutent à d’autres facteurs justifiant le souhait d’automatisation de la ligne 4. L’opération d’automatisation de la ligne 4 nécessitera la mise en œuvre d’un système automatique d’exploitation des trains (SAET), la mise en place de façades de quai, la remise à niveau de la signalisation latérale existante, le renouvellement du parc de matériel roulant, enfin la mise à niveau des infrastructures de transport non liées aux automatismes. Dans ce contexte, un dossier technique de synthèse sera rédigé. Le but étant d’identifier et prioriser les points critiques du projet et les problèmes aux interfaces, en termes d’impacts fonctionnel, sécuritaire, et dans la réalisation. RATP, Paris CONTRÔLE ET OPTIMISATION DES RÉSEAUX DE TRAFIC ROUTIER Antoine GRAPPIN Le stage se déroule en deux parties, chacune touchant une des nombreuses facettes du projet Connected Corridors lancé par le ”Partners for Advanced TecHnology“ (PATH) de l’Université de Californie à Berkeley. Connected Corridors est un projet global d’amélioration du transport en Californie. Selon un rapport de 2009, les californiens perdent annuellement 80 millions d’heures du fait des embouteillages, ce qui représente environ $400 millions de pertes rien qu’en essence. La construction de nouvelles routes est inenvisageable pour résoudre les problèmes, aussi bien politiquement que financièrement ou écologiquement. Financé entre autre par Caltrans, Google, IBM, Nokia, l’Inria, Waze, Connected Corridors compte mettre à profit les nouvelles technologies (internet, GPS, réseaux sociaux, analyse de données, big data, etc) pour optimiser les performances du réseau routier, en passant notamment par un changement radical des méthodes classiques de management du transport. La première partie du stage se concentre sur l’étude et l’optimisation des flux sur les artères parallèles aux autoroutes. La deuxième partie, en partenariat avec Nokia, aborde les problématiques de qualité de l’air. UC Berkeley, Californie - USA 85 PROCÉDÉS ET ÉNERGIE Autres enseignants et enseignants-chercheurs participant à l’option : Mesdames et Messieurs Jacques Amouroux, Lucas Bustamante (Air Liquide), Jean-Pierre Dal-Pont (SFGP),Fabrice Del Corso ( Air Liquide), François Deroux (Imerys), Emmanuel Garbolino, Elise El Ahmar, Cyril Lemoine (Veolia ), Jonathan Macron (Air Liquide), Bruno Peuportier Responsables des stages : Madame Lou Chesne(EDF), Messieurs Lucas Bustamante (Air Liquide), Jean de Coligny (ERAMET), Maxime Lambert (Air Liquide), Fredéric Langlois (Coca-Cola). Qu’ est-ce qu’un procédé ? L’humanité – 7 milliards atteints en 2011 – dispose de deux types de ressources : un stock fini de matières présentes dans son atmosphère, ses eaux, son sol et son sous-sol, et un apport constant d’énergie solaire, qui se transforme en vents, écoulements et matières vivantes. Pour assurer son existence et son progrès, il est indispensable qu’elle puisse accéder d’abord à l’énergie, mais aussi à l’eau potable, et l’alimentation. Tout aussi essentiels aux sociétés sont leur santé, leur sécurité, leur accès à l’emploi, et un environnement ”vivable“ et pérenne. Enfin, leur qualité de vie dépend également de la mise à disposition de supports de communication, de divertissement, de cosmétiques, etc… Un procédé est toute voie qui transforme les ressources ci-dessus - ou nos rejets - en produits répondant à ces différents besoins, et les méthodes du génie des procédés permettent de réaliser ces transformations. Ainsi ils redistribuent les trois atomes constitutifs – carbone, hydrogène, oxygène - de matières fondamentales de notre planète - eau, combustibles fossiles, végétaux, pour nous prodiguer carburants ou électricité, aliments, médicaments et polymères. L’objectif est une production industrielle, qui conduit le plus souvent à de forts investissements, et de fortes consommations d’énergie et de matière, où l’optimisation technico-économique est décisive pour la pérennité d’une activité. L’industrie de procédé crée de la valeur en ajustant les ressources accessibles et les voies de production aux demandes complexes des sociétés : énergie et capture de CO2, gestion des déchets radio-actifs, agri-carburants ou ressources alimentaires, augmentation de la taille des installations et sécurité. Si les matières de départ et les produits de l’industrie de procédés sont très divers, ses méthodes de conception et d’organisation sont similaires. L’ingénieur généraliste est un architecte qui s’appuie sur les compétences de spécialistes - juristes, financiers, ingénierie, R&D, et les coordonne pour mener à bien son projet. Dans l’industrie de procédés, il est architecte de la matière : il traduit l’invention en innovation, propose des ruptures technologiques, industrialise de nouvelles voies d’accès et/ou de nouveaux produits, conduit la réalisation des installations qui les mettent en œuvre. Parmi ses challenges ”énergétiques“ d’aujourd’hui, on peut citer l’hydrogène embarqué, les piles à combustibles et la voiture électrique, la valorisation de la biomasse, les conversions et le stockage de l’énergie. Il gère et fait évoluer les flux, les installations, les ressources humaines, le portefeuille de produits des entreprises de production. L’écologie industrielle, qui vise à établir et optimiser des flux d’énergie et de matière entre plusieurs acteurs industriels d’un territoire, à la façon des éco-systèmes naturels, est une approche où la vision systémique du Génie des Procédés trouve toute son utilité C. Bouallou, C. Coquelet, A. Gaunand 86 PROCÉDES ET ÉNERGIE MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI V334 10h-11h DÉCOMPOSITION THERMIQUE DE STOCKAGES COMPOSITES SUITE À DES ESSAIS FEU Public restreint Pierre BLANC-VANNET Air Liquide est une société très active dans le domaine hydrogène énergie et couvre l’ensemble de la chaine d’approvisionnement, depuis la production de ce gaz jusqu’à son utilisation dans les piles à combustible. Son stockage et sa distribution sont des éléments clés pour la réussite du développement de marchés tels que le transport. La technologie la plus prometteuse pour le stocker dans les véhicules est sous forme gazeuse à haute pression (700 bar) dans des cylindres composites entièrement bobinés. Afin d’améliorer la sécurité en cas de feu et de prévenir l’éclatement du réservoir, la compréhension de son comportement thermique doit être approfondie. L’objectif du stage est de capitaliser sur les données recueillies lors de plusieurs campagnes d’essais. Pour cela, une analyse croisée des mesures réalisées lors de ces campagnes sera menée, et les grandeurs expérimentales seront comparées avec des modélisations numériques afin de déterminer les paramètres gouvernant le mécanisme de décomposition des stockages composites en cas de feu. Air Liquide CRCD, Les-Loge-en-Josas 11h-12h INDUSTRIALISATION ET OPTIMISATION D’UN PROCÉDÉ CRYOGÈNIQUE EMBARQUÉ Public restreint Gabrielle MENARD La majorité des groupes frigorifiques actuels utilisés pour le transport produisent du froid grâce à un moteur diesel. Ils consomment du carburant, génèrent du bruit et émettent du CO2. La solution cryogénique embarquée proposée par Air Liquide constitue une alternative à ces systèmes, alliant performance du froid cryogénique, silence et une empreinte environnementale réduite. Le stage se déroule au sein de l’équipe chargée de développer et d’industrialiser cette solution. L’équipe intervient à l’interface entre la R&D, moteur de l’innovation, et la filiale du groupe qui identifie les besoins de potentiels clients, déploie et commercialise le produit. Le principal défi à court terme réside dans le passage de l’échelle de présérie à celle du produit industriel, qui sera déployé dans plusieurs pays. Il s’agit de parvenir à une solution technique commercialisable à grande échelle, satisfaisant les besoins du marché à un prix compétitif. Mon travail aborde différents aspects de l’industrialisation du procédé: - Etude thermodynamique pour validation d’éléments dimensionnant le système embarqué - Analyse et définition du besoin d’un module du système embarqué - Revue des différentes solutions pour le module étudié (en interne et concurrence) - Définition, mise en œuvre et validation d’une optimisation de ce module sur un prototype - Participation aux différentes phases de validation de la solution industrielle globale : gestion de fournisseurs, analyse du besoin, revue de conception… Air Liquide CRCD (Les Loges-en-Josas) 87 14h-15h DÉVELOPPEMENT D’OUTILS D’ESTIMATION DE CONSOMMATION POUR LE RÉSIDENTIEL Public restreint L’ensemble des outils ”DIAG“ développés au sein d’EDF R&D permet d’estimer la consommation énergétique d’un bâtiment résidentiel. Il est issu des études amont & expert, basé sur un modèle de simulation thermique dynamique, et a pour but de servir de support aux offres commerciales (Bleu Ciel d’EDF). En proposant des offres de diagnostic énergétique et de préconisation de travaux, EDF souhaite offrir une bonne image de l’entreprise et renforcer la fidélité de ses clients en les aidant à maitriser leur consommation. Afin de répondre aux besoins de la Direction Commerce pour enrichir la gamme d’offres sur les conseils en économie d’énergie, l’étude doit contribuer au maintien des outils et à l’évolution des modèles composant le cœur de calcul DIAG, à savoir l’ajout de nouveaux modèles ou l’amélioration de modèles existants. Il s’agit principalement de tests de validation de l’outil, d’études thermiques et réglementaires des déperditions d’un logement, ainsi que de l’amélioration des modèles de pompe à chaleur et d’estimation des usages spécifiques. Jun ZENG EDF, Moret-sur-Loing 15h-16h MODERNISATION ET OPTIMISATION DES UNITÉS DE FABRICATION D’UNE USINE AGRO-ALIMENTAIRE L’usine de Coca-Cola Enterprises (CCE) à Grigny fournit des boissons CCE à toute l’Ile de France ; elle fonctionne 24h/24, y compris les week-ends, et consacre annuellement 10 millions d’euros par an à sa modernisation. Le stage se déroule en relation directe avec le directeur technique de l’usine : il s’agit de conduire plusieurs projets d’amélioration en cours de réalisation ou en attente de l’aval du siège, tout en maintenant la production – actuellement 2 millions de bouteilles par jour - toujours dans un objectif d’optimisation technico-économique. Les projets actuels concernent l’eau destinée à la fabrication des boissons. D’une part, CCE souhaite rajouter des équipements, en particulier des filtres UV en fin de traitement, pour se conformer aux normes imposées par Coca-Cola Company. D’autre part, en vue d’une augmentation de production, un troisième forage doit être exploité en sus de ceux actuellement réalisés dans la nappe aquifère sous l’usine, dont l’eau est traitée par un prestataire. La chaine de traitement de l’eau fournie par celui-ci est à définir et à mettre en place. L’étude est consacrée à ces deux objectifs. Coca-Cola, Grigny Geoffroy MOUNIER 88 16h-17h ASSISTANCE À LA MISE EN SERVICE DE L’UNITÉ DE PRODUCTION DE MANGANÈSE MÉTAL (EMM) Florian CHOPLIN Comilog, la filiale manganèse d’Eramet, construit actuellement un complexe métallurgique (CMM) à côté de sa mine de manganèse à Moanda au Gabon. Ce site permettra à terme de produire du silicomanganèse (SiMn) par voie pyrométallurgique et du manganèse métal à très haute pureté par voie hydrométallurgique. Ce stage m’a permis de rejoindre sur place l’équipe coordinatrice de la construction et du démarrage courant 2014 de l’usine d’hydrométallurgie (EMM), et s’effectue en relation directe avec le responsable du projet. Ses missions sont de trois types : - Consolider et effectuer le suivi des punch-lists de l’usine de production d’acide sulfurique et de l’unité de lixiviation (dissolution acide du minerai) de l’EMM. Ces listes sont l’outil de communication entre Comilog et sa maitrise d’œuvre pour le suivi des réserves de fin de travaux et des modifications pour chaque corps de métier (génie-civil, structure, mécanique, électricité, automatisme, instrumentation). Elles recensent principalement les non-conformités par rapport au design ou aux standards de qualité, afin de les corriger avant la mise en service des installations. Ce travail de coordination entre toutes les parties prenantes du chantier, y compris la future équipe d’exploitation, permet de connaître le chantier et les procédés dans le détail. - Assister la coordination des essais et la mise en service des installations. Il s’agit de planifier, coordonner et contrôler le bon déroulement des essais sur des installations dont la taille importante nécessite une logistique prévisionnelle précise. - Préparer les fiches de performance tests à partir des spécifications techniques des fournisseurs d’équipements et du contrat EPC (Engineering, Procurement and Construction). Suite à un ensemble d’essais, ces fiches doivent attester que les équipements atteignent les performances techniques requises et prévues contractuellement. Les enjeux de ce stage sont à la fois techniques, humains et managériaux. En effet, sur ce chantier se côtoient un millier de personnes dont une maîtrise d’œuvre et ses 450 ouvriers chinois, des ouvriers et ingénieurs gabonais, et des ingénieurs et un directeur français. De la cohabitation de ces cultures et langues différentes nait un environnement complexe à maîtriser pour la naissance de ce projet d’envergure. Comilog, Moanda, Gabon 89 SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX L es sociétés se sont toujours définies par les matériaux qu’elles maîtrisent et les techniques qu’elles utilisent pour leur donner une fonction. Ce qui était vrai à l’âge du Fer l’est tout autant aujourd’hui à l’âge du Silicium (nouvelles technologies de l’information et de la communication). La maîtrise des matériaux, de leur élaboration, de leur mise en forme, de leurs propriétés est aujourd’hui, plus que jamais, au cœur du développement de nos sociétés : les nouveaux matériaux pour l’automobile qui permettent d’accroître la sécurité tout en allégeant le véhicule, la miniaturisation des microprocesseurs, les fils textiles “antiboulochage”, les mâts des voiliers de la “Route du Rhum”, les implants cardiaques... L’élaboration et la mise en forme des matériaux représentent un secteur économique extrêmement important : de très grandes entreprises multinationales, mais également des PME extrêmement dynamiques. Les propriétés d’emploi des matériaux sont un enjeu décisif dans tout le secteur aval (automobile - aéronautique - électroménager - biens de consommation - électronique). Au sein de l’option, les sujets traités concernent tous les types de matériaux, métaux et alliages métalliques, polymères, matières agroalimentaires, verres, céramiques, composites... Les thèmes traités recouvrent la mise en œuvre, la micro-structure, les propriétés et les performances des matériaux. Certains sujets sont plus centrés sur l’analyse physico-chimique des matériaux, d’autres sur la simulation numérique de leur mise en œuvre et de leurs propriétés. Anne-Françoise Gourgues, Michel Bellet 90 SCIENCES ET GÉNIE DES MATÉRIAUX MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L106 13h-14h AMÉLIORATION DE LA FABRICATION DE DISQUES ABRASIFS : LOGISTIQUE, PRODUCTION ET ÉTUDE DU GAUCHISSEMENT (CURL) APRÈS MISE EN FORME Clément ROUCHE Saint-Gobain Abrasifs fabrique différents produits pour poncer, meuler, découper, aussi bien pour les particuliers que pour les industriels : papiers abrasifs, disques de ponceuse, meules… Dans le cadre d’un stage long de huit mois, certains aspects organisationnels et techniques de cette production sont étudiés. Le stage se décompose en trois parties: La première partie concerne la planification du «maker». Cette grande machine de 500 m de long produit de larges rouleaux de papier de verre, par un procédé continu. Par la suite, ces rouleaux sont convertis en produits finis : disques, bandes, feuilles… Le but est d’optimiser la production de cette machine en s’intéressant aux temps de changement de production. En effet, quelques dizaines de types de rouleaux différents étant produits, ceci impose de nombreux changements et une perte de productivité importante. L’analyse de l’organisation de la production et des étapes nécessaires aux changements vise à réduire leur durée ainsi que leur fréquence. Une comparaison avec des méthodes déjà mises en place dans les autres usines du groupe, notamment aux Etats-Unis, est également effectuée. La seconde partie se concentre sur l’amélioration des taux de service, d’abord dans le secteur de la réparation automobile, avec la perspective d’étendre les solutions au marché du bricolage. L’analyse de la chaîne logistique a pour objectif de trouver les points clés de dysfonctionnement et de proposer des solutions pour rendre les produits disponibles malgré les variations de commandes et les incertitudes de livraison. La troisième partie est plus technique et concerne le «curl» des disques. Lorsque l’on découpe les disques dans les grands rouleaux de papier abrasif, certains s’incurvent. Cela les fait se coincer dans les presses de découpe et bourre la machine. Il faut donc comprendre l’origine du phénomène, quels sont les paramètres qui entrent en jeu et trouver en conséquence des solutions viables industriellement pour permettre la découpe des disques Saint-Gobain Abrasifs, Conflans SainteHonorine et CEMEF Sophia Antipolis 14h-15h ÉTUDE DES ÉCOULEMENTS ET ÉQUILIBRES MULTIPHASIQUES EN SIMULATION DE RÉSERVOIR PÉTROLIER Nicolas HAVARD Les compagnies pétrolières utilisent les simulateurs de réservoir pour modéliser l’écoulement des phases gaz, huile et eau présentes dans les gisements souterrains (milieux poreux), ainsi que la liaison avec les installations de surface à travers les puits injecteurs et producteurs. Les fluides de réservoir peuvent contenir des milliers de composants (H2O, hydrocarbures du C1 à plus de C200, gaz acides tels que H2S ou CO2…), en plus de produits chimiques injectés dans le cadre de la récupération améliorée (alcalins, surfactants, polymères, gaz de combustion…). 91 Le simulateur de réservoir doit donc résoudre simultanément les équations d’écoulement multiphasiques en milieux poreux, couplées aux contraintes thermodynamiques d’équilibre entre les phases. Dans le cadre de sa stratégie de recherche, Total développe un prototype de simulateur de réservoir pouvant traiter des problématiques de physique avancée à travers des modèles non disponibles dans les simulateurs commerciaux. L’objectif de ce stage est de tester et valider l’option d’équilibre multiphasique de ce code. Cette option permet, avec un modèle K-value (modèle simplifié où les constantes d’équilibre thermodynamique sont tabulées en fonction de la pression et de la température, et supposées indépendantes de la composition) ou équation d’état (modèle avancé où les constantes d’équi- libre thermodynamique sont calculées à partir du potentiel chimique des composants), de gérer la présence d’eau dans les phases Huile et Gaz, et d’hydrocarbures et gaz acides dans la phase Eau. Ce type de traitement est assez rare, car dans la grande majorité des cas les simulations de réservoir ne tiennent compte que de l’équilibre Gaz-Huile, l’Eau étant traitée comme une phase inerte. Les validations physiques se feront sur des modèles de réservoir synthétiques et de taille restreinte. Les validations numériques et les tests de performance porteront sur des modèles de réservoirs réels issus du portefeuille de Total. Total, Pau CEMEF, Sophia Antipolis 15h-16h VALIDATION D’UN MODÈLE MICROMÉCANIQUE D’UN ACIER BAINITIQUE POUR COMPOSANTS DE RÉACTEURS NUCLÉAIRES À EAU SOUS PRESSION EDF souhaite prolonger la durée de vie des réacteurs de 40 à 60 ans (projet PERFORM60) et doit pour cela démontrer en particulier que la cuve, la seule pièce irremplaçable du réacteur, pourra supporter ces vingt ans supplémentaires dans des conditions de sûreté suffisante. A cette fin, EDF doit se munir d’outils de simulation permettant d’anticiper le vieillissement de la cuve et doit déterminer les lois de comportement de l’acier bainitique 16MND5 dont elle est constituée. Dans ce cadre, le stage porte sur l’application de calculs de plasticité cristalline à l’acier de cuve (projet PERFORM60) et sur la comparaison des prédictions de ces modèles avec des résultats expérimentaux. On envisage également une simulation numérique sur microstructure 3D réelle, déterminée par EBSD-3D avec enlèvement de matière par FIB. Le calcul est basé sur la méthode des éléments finis sur la plateforme Code_Aster, en utilisant une loi de plasticité cristalline dite DD_CC proposée par Ghiath Monnet à partir de résultats de Dynamique des Dislocations dans des cristaux de structure cubique centrée (en particulier le fer). - Dans un premier temps, le modèle sera étudié et la sensibilité des prédictions à ses paramètres sera mise en évidence, en utilisant des calculs par homogénéisation de type Berveiller-Zaoui. - Ensuite, un modèle polycristallin biphasé sera construit en prenant en compte les informations microstructurales suivantes : . la fraction de ferrite (fonction de la profondeur de prélèvement dans la pièce) ; . des paramètres microstructuraux de la bainite : densité de carbures, taille de lattes, densité de dislocations initiale, force de friction d’alliage. - La réponse du modèle polycristallin, purement prédictive, sera comparée avec les données de traction expérimentales pour le matériau afin de potentiellement mettre en évidence des phénomènes non pris en compte dans la loi DD_CC. - Des calculs par éléments finis seront ensuite réalisés, sur des microstructures virtuelles, synthétisées numériquement à partir de germes ellipsoïdaux et de lois de croissance spécifiques, pour obtenir des champs mécaniques pertinents à l’échelle de la microstructure et comparer ceux-ci avec des champs résultant d’approches plus simples (matériau monophasé, polycristaux de Voronoï). EDF R&D, Département Matériaux et Mécanique des Composants, Moret-sur-Loing Centre des Matériaux, Evry Qiwei SHI 92 16h-17h CARACTÉRISATION MICROSTRUCTURALE ET MÉCANIQUE DE COMPOSITES À MATRICES MÉTALLIQUES (Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo0.1Si et Ti-3Al-2.5V), RENFORCÉS PAR DES PARTICULES DE TiB, POUR APPLICATION AÉRONAUTIQUE Pierre-Emmanuel LEGER Le titane et ses alliages allient une faible densité à de très bonnes propriétés mécaniques et une excellente résistance à la corrosion. Ces différents atouts ont favorisé leur utilisation croissante dans de nombreux domaines, malgré un coût élevé. Dans le secteur aéronautique notamment, ils sont depuis longtemps employés en remplacement de l’acier pour alléger les structures. Les alliages de titane peuvent être renforcés par des particules ou des fibres céramiques, pour améliorer leurs propriétés mécaniques (principalement la rigidité et le comportement tribologique), et ainsi les rendre encore plus compétitifs vis-à-vis des aciers. Ces matériaux sont alors appelés des composites à matrice métallique. Les aiguilles de borure de titane (TiB) ont été identifiées comme un renfort prometteur du fait de la compatibilité de cette phase avec la matrice (stabilité thermodynamique vis-à-vis du titane et coefficient de dilatation proche de celui de la matrice), de ses propriétés mécaniques élevées (module d’Young et résistance mécanique spécifique), ainsi que du facteur de forme des aiguilles qui favorise le transfert de charge de la matrice vers le renfort. Deux alliages de titane, le Ti-6Al-2Sn-4Zr-2Mo- 0.1Si (ou Ti-6242S) et le Ti-3Al-2.5V (ou TA3V), ont été utilisés comme matrice pour le composite dans le cadre de ce stage. Le composite est fabriqué par métallurgie des poudres, à partir de poudres d’alliages de titane et de poudres de diborure de titane (TiB2). Le TiB2 est utilisé comme source de bore pour la formation in situ d’aiguilles de TiB dans la matrice titane. La fraction volumique de TiB dans le composite varie autour de 10vol.%. La conversion de TiB2 en TiB s’opère au cours des différents traitements thermomécaniques appliqués au matériau, mais principalement au cours d’un traitement thermique spécifique à haute température. Le but du stage est d’étudier l’influence du chemin thermomécanique sur la microstructure et les propriétés mécaniques de ces matériaux en se focalisant notamment sur le traitement thermique haute température de conversion. Pour chacune des deux matrices, le traitement thermique optimal sera identifié en s’appuyant sur le résultat d’essais mécaniques (traction et fatigue) couplés à des analyses microstructurales et fractographiques. Airbus Group Innovations, Suresnes et CEMEF, Sophia-Antipolis 93 SOL ET SOUS-SOL R essources énergétiques telles que les hydrocarbures, le charbon, ou encore l’uranium. Ressources minérales essentielles au développement des activités industrielles traditionnelles comme des industries de haute technologie mais aussi à celui des infrastructures et des centres urbains. Engrais pour l’agriculture moderne. Ressource d’espace pour le développement des centres urbains, et d’espace confiné pour les stockages souterrains d’énergie ou de déchets. Telles sont les différentes formes de contribution de l’espace souterrain au fonctionnement de notre société. Derrière des finalités variées, toutes les activités relatives à la mise en valeur du sous-sol partagent des spécificités fortes. L’étude de ces spécificités et de leur impact sur les projets constitue l’objet de l’option Sol et Sous-Sol. La spécificité la plus forte réside dans le fait que, immergés dans un objet naturel résultant d’une évolution géologique longue et complexe, les travaux se développent toujours dans un environnement hétérogène dont la connaissance et la compréhension ne sont jamais que partiielles. A côté des compétences scientifiques et techniques habituellement requises pour l’industrie, les travaux de mise en valeur du sous-sol nécessitent donc de développer des capacités d’observation et d’adaptation. C’est pour cette raison qu’une part significative du temps d’enseignement de l’option est consacrée à des visites industrielles (essentiellement des visites de mines ou de chantiers souterrains de classe mondiale par la spécificité de leur gisement, leur taille, ou les techniques mises en œuvre). C’est également pour cette raison qu’au cours du travail de fin d’études, la méthode donne le pas à l’observation et à la réflexion avant la mise en œuvre de modèles spécifiques, ou l’adaptation de modèles existants aux particularités du contexte local. Placée sous la responsabilité de Damien Goetz et de Jean-Alain Fleurisson, l’option s’appuie plus largement sur l’ensemble des enseignants-chercheurs du centre de Géosciences, dont l’expérience et les contacts industriels permettent d’immerger les élèves dans des secteurs professionnels d’une grande richesse par leur organisation, par les hommes qui y travaillent et les technologies qui y sont mises en œuvre. Les sujets traités cette année donnent la part belle aux ressources énergétiques (exploitations d’uranium avec Areva, d’hydrocarbures traditionnels avec Halliburton et IDMog, de sables bitumineux avec Total), sans négliger les ressources minérales traditionnelles (sables siliceux avec Sibelco, nickel avec XStrata), ni les travaux plus spécifiquement consacrés à la réalisation et au comportement d’ouvrages souterrains (confortement d’ouvrages souterrains par boulonnage dans le cadre d’un projet européen, impact des fortes variations de température sur le comportement mécanique du sel dans le cadre d’un projet soutenu par le Solution Mining Research Institute). Damien Goetz, Jean-Alain FLeurisson 94 SOL ET SOUS-SOL LUNDI 30 JUIN 2014 - AMPHI L109 15h30-16h30 PREDICTION DU CHAMP DE CONTRAINTE PAR ‘INVERSION’ DANS LA ”DRILLING GEOSCIENCE PLATFORM“ : MODELISATION GEOMECANIQUE INTEGRANT LES INFORMATIONS DE FORAGE VISANT A AMELIORER LE DIMENSIONNEMENT DE PUITS ET LA PERFORMANCE DES ACTIVITES DE FORAGE Omar BOUAABDALLI Les compagnies pétrolières sont amenées à forer des ouvrages d’exploration, d’appréciation et de production dans des contextes de plus en plus complexes (eaux profondes, haute pression/haute température, environnement de tectonique compressive, etc.). Gérer les incertitudes est le point le plus critique des activités de forage. En particulier, les incertitudes géomécaniques peuvent entrainer des problèmes d’instabilité de puits qui peuvent très vite s’avérer très coûteux pour la compagnie (presque 45% du temps des activités de forage est passé à corriger les problèmes d’instabilité), sans parler du risque d’abandon de puits en cas d’instabilité majeure. Dans ce contexte, de nouvelles technologies ont été introduites pour aider les ingénieurs de forage et les équipes géomécaniques à mieux préparer la planification de creusement des puits pétroliers. Des modèles physiques ont été développés dans un environnement graphique et interactif permettant l’estimation des pressions de formations et des contraintes afin d’analyser de plus près la stabilité du puits. Ce travail consiste à exploiter les données de puits déjà forés, incluses dans une plateforme multidisciplinaire, pour optimiser le forage de nouveaux puits complexes, dans un champ pétrolier donné. Il s’agit de tirer profit des informations existantes, qui ne cessent de croître, pour avoir des estimations plus précises. Estimer, par exemple, le champ de contraintes par ”inversion“ consiste à croiser plusieurs types d’informations (diagraphies différées et instantanées, pression de boue de forage, pression interstitielle et pression de fracturation, paramètres mécaniques des roches, et les ‘faibles’ ruptures induites par le forage) pour permettre une meilleure prévision du tenseur de contraintes. Halliburton, Landmark 16h30-17h30 MISE EN PLACE D’UNE METHODOLOGIE D’ANALYSE D’UN CHAMP PETROLIER POUR L’IMPLEMENTATION D’UN DIGITAL OIL FIELD Thibault ROGER IDMog (Integrated Data Management for Oil & Gas) est une start up pétrolière qui développe des solutions de ”digital oil field“ (DOF) pour des producteurs de gaz et de pétrole. Un DOF permet au producteur d’acquérir en temps réel les données de production de ses différents champs : débit par puits, pourcentage d’eau, température, pression, etc. Cette acquisition est accompagnée de traitements permettant de la fiabiliser et de produire de premières analyses, ou encore de détecter rapidement des dysfonctionnements. L’objectif du travail réalisé est de fournir à IDMog une estimation des différents avantages que la mise en œuvre de leur solution apporte à un client. Le gain majeur attendu porte évidem- ment sur l’augmentation de la production à coûts constants (identification et correction rapide des dysfonctionnements ou des pannes). La diminution des coûts de fonctionnement est un second axe de gains à court terme (limitation du personnel nécessaire pour la surveillance d’un champ, diminution des pannes d’équipements par identification précoce des dysfonctionnements). Enfin, une meilleure analyse de la production du champ peut conduire à un meilleur taux de récupération final des hydrocarbures en place, donc à un gain à moyen ou long terme. L’évaluation économique de ces avantages est délicate car elle nécessite d’estimer précisément l’amplitude des effets attendus et d’être en mesure d’identifier clairement 95 la part des effets strictement imputable à la mise en œuvre du système. Dans un premier temps, ce travail présente une application sur un modèle global, moyennant quelques hypothèses simplificatrices. Dans un second temps, une étude de marché parmi les producteurs de pétrole nordaméricains est réalisée. Elle permet de cibler les clients potentiellement intéressés et de connaître précisément dans quelle phase de production ils se trouvent. IDMog (Integrated Data Management for Oil & Gas) MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L109 9h-10h RENFORCEMENT DES MINES DE CHARBON PROFONDES PAR BOULONNAGE ET CABLAGE Le charbon est exploité en souterrain essentiellement par la méthode des longues tailles foudroyées. Cette méthode consiste à abattre mécaniquement le charbon par des tranches successives en rabattant vers les accès et en laissant le foudroyage du toit combler les vides créés. En Europe, les mines souterraines encore en activité deviennent de plus en plus profondes et sont donc soumises à de fortes contraintes mécaniques. Ces conditions nécessitent une attention particulière au niveau du soutènement des ouvrages pour assurer la stabilité et la sécurité des travaux miniers. Les expériences effectuées dans les dernières années en introduisant le boulonnage et le câblage en plus des méthodes conventionnelles de soutènement ont donné des résultats très satisfaisants en termes d’amélioration des conditions de stabilité et de productivité dans les quatre zones les plus sensibles d’une exploitation par longue taille foudroyée : les deux voies principales d’accès et d’extraction du minerai, l’intersection entre les voies et le front de taille, la fin d’une longue taille et le démantèlement du soutènement marchant et enfin le passage d’une taille à une autre avec le besoin d’abandon d’un pilier ou la possibilité d’une utilisation double de la voie. Actuellement, la conception d’un schéma de boulonnage et/ou câblage s’effectue le plus souvent en se basant sur des règles empiriques ou sur des méthodes observationnelles. L’objectif de ce travail est d’analyser le comportement de ce type de soutènement et son interaction avec le massif rocheux dans le but de proposer des modèles rhéologiques appropriés qui sont par la suite implémentés dans des codes de calcul numérique pour le dimensionnement et l’optimisation du renforcement d’un ouvrage souterrain. Le travail réalisé comprend trois parties importantes. La première partie est consacrée à l’analyse du comportement mécanique d’une longue taille foudroyée et montre l’intérêt que présentent le boulonnage et le câblage pour traiter les zones critiques en particulier avec l’augmentation de la profondeur. La seconde partie présente les résultats d’une série d’essais réalisée en laboratoire sur les boulons et les câbles les plus couramment utilisés dans les mines de charbon afin de décrire les interactions qui se produisent entre ce soutènement et la roche. Enfin, les résultats obtenus ainsi que les résultats d’autres essais trouvés dans la littérature ont permis d’alimenter la réflexion sur la loi rhéologique à adopter. Anja MOSER ARMINES – Centre de Géosciences 10h-11h ETUDE DU COMPORTEMENT D’UNE PAROI SALINE SOUS CONTRAINTES THERMOMECANIQUES : ESSAI IN SITU ET SIMULATIONS NUMERIQUES Le stockage souterrain de gaz représente le moyen technique le plus efficace et le plus économique pour répondre aux fluctuations de la demande en gaz. Jusqu’à présent les cycles stockage/ déstockage ne se faisaient que de manière saisonnière pour répondre notamment aux pics de froid. Cependant, avec la dérégulation du marché du gaz, on tend maintenant vers une augmentation du nombre de cycles jusqu’à les rendre journaliers. Les forts gradients de pression et donc de température générés sur les parois de stockage augmentent considérablement le risque de fissuration de la cavité. L’objectif du travail est d’étudier le comportement thermomécanique d’un massif de sel initialement à 14°C lors de son refroidissement jusqu’à -20°C. Cette expérience est réalisée in situ dans la mine de Varangéville et comprend trois cycles de refroidissement/réchauffage, chaque cycle se déroulant sur une durée d’environ 2 mois. Une chambre froide est installée sur une surface de sel de 10 m² et le comportement du sel au cours du refroidissement est étudié via un sys- Chloé BONNARD 96 tème d’écoute acoustique (ultra sons), de caméras thermiques et appareils photos, ainsi que par des jauges de température et de déformation. Cette instrumentation a pour but de suivre le développement éventuel de fissures lors du refroidissement et de caractériser leur taille, leur répartition et leur mode de propagation. Une partie modélisation est également effectuée aussi bien en amont du projet pour évaluer la répartition de la température dans le massif pour définir le temps nécessaire à l’essai qu’en aval de l’essai pour développer un modèle de comportement thermomécanique. ARMINES – Centre de Géosciences Starfish - SMRI 11h-12h EVOLUTION DES METHODES D’EXPLOITATION ET DE TRAITEMENT DANS UNE CARRIERE DE SILICE Jérémy MILBERT L’usine de Mios (Gironde) du Groupe Sibelco, producteur de sables extra-siliceux, assure la valorisation, dans deux lignes de traitement séparées, des sables en provenance de deux carrières : Belin-Beliet et Le Barp. Les sables sont tout d’abord lavés et calibrés, puis une partie est séchée et criblée à sec pour satisfaire les cahiers des charges clients. Le traitement à sec des sables en provenance de la carrière de Belin-Beliet pose plusieurs problèmes. En premier lieu, la ligne de traitement génère de nombreux coproduits qui ne peuvent être recyclés en ligne actuellement. Ensuite, cette installation est mal située par rapport au reste de l’usine, ce qui augmente les risques d’accidents liés à la circulation des engins. Enfin, le criblage à sec est particulièrement générateur de poussière de silice dont le traitement actuel nécessite d’être amélioré. Ce travail d’option porte sur l’étude d’un investissement visant à remplacer ces lignes de criblage à sec par un dispositif plus performant. Il s’agit d’étudier les documents préexistants concernant différentes études effectuées auparavant sur des projets similaires, de récolter sur place les différentes informations nécessaires à une bonne compréhension des process mis en œuvre et de modéliser les solutions possibles. Ce travail s’effectue en collaboration avec l’équipe projet afin de trouver un process optimal en dimensionnant au mieux les différents équipements (silos, cribles, …) tout en évaluant la pertinence économique des solutions proposées. SIBELCO FRANCE 14h-15h OPTIMISER LE DESIGN DES UNITES DE PRODUCTION D’UNE EXPLOITATION D’URANIUM PAR ISR Edouard MARGARIT En 2013, 45% de la production minière mondiale d’uranium était produite par une méthode minière non conventionnelle : la méthode ISR (In Situ Recovery). Elle consiste à mettre en solution la substance recherchée au sein même du gisement, puis à amener jusqu’en surface, par pompage, les solutions résultantes d’où la substance exploitée peut alors être extraite. Ainsi, l’exploitation peut être vue comme un grand réseau hydraulique qui lie le gisement à l’usine de traitement par l’intermédiaire de puits (certains pour injecter la solution dans le gisement, d’autres pour l’en extraire). Le positionnement des puits est déterminant pour l’exploitation : il doit cibler au mieux la minéralisation, laquelle est inégalement répar- tie, alors qu’il doit être le plus régulier possible car il conditionne l’organisation du site (réseaux hydraulique, électrique…). Le travail d’option consiste à développer une méthodologie pour positionner les puits et les regrouper en unités de production. Ce travail est actuellement réalisé de façon ”artisanale“ ; les ingénieurs de planification manquent de critères de décision face à la diversité des formes que peut prendre le gisement. L’objectif est de standardiser le design des unités de production, dans une logique d’optimisation, et si possible d’accélérer le processus de leur conception. AREVA 97 15h-16h OPTIMISATION DU STOCKAGE DES REJETS ISSUS DE L’EXPLOITATION DE SABLES BITUMINEUX AU CANADA – TOTAL Avec des ressources en place considérables, les bruts extra-lourds et les sables bitumineux constituent un potentiel majeur pour répondre à la demande énergétique croissante. Le portefeuille des ressources de Total le classe parmi les leaders de la valorisation des huiles lourdes. Le groupe est implanté dans deux régions, l’Orénoque au Venezuela (huile extra-lourde) et en Athabasca au Canada (sables bitumineux). Total, dont l’exploitation minière n’est pas son cœur de métier, a signé en 2010 un accord avec Suncor, groupe minier canadien, pour établir un partenariat stratégique autour du projet de sables bitumineux Joslyn, sur lequel Total sera opérateur. Le potentiel de production du projet Joslyn, encore au stade d’études, est actuellement estimé à plus de 100 000 barils/jour. La teneur en bitume du minerai étant de l’ordre de 10% et le ratio de décou- verture moyen de l’exploitation minière de 1.9, il sera donc nécessaire de stocker chaque jour près d’un million de tonnes de sable et d’eau provenant de la mine et de l’usine de traitement. Le travail réalisé porte sur l’optimisation du stockage (verses spécifiques, auto-remblayage) des stériles miniers et résidus de traitement, alors que la surface disponible sur site est faible. Un outil a tout d’abord été mis en place avec Matlab afin de définir les meilleures géométries et positions des verses à stérile à l’extérieur ou en auto-remblayage dans la fosse. Dans un second temps, les données de production y ont été intégrées et différents scénarios de stockage ont été identifiés. Une première estimation économique permettra enfin de déterminer quel sera le scénario à privilégier. Margaux KERDRAON TOTAL 16h-17h EVALUATION DE PROCEDURES DE CONTROLE QUALITE DE MINERAI DANS L’EXPLOITATION D’UN GISEMENT NICKELIFERE Koniambo Nickel SAS, KNS, suite à un investissement de plus de 6 milliards de dollars, exploite à Voh au nord de la Nouvelle-Calédonie un gisement de nickel latéritique, associé à une usine pyrométallurgique, et devrait atteindre en 2015 sa production finale de 60 000 tonnes de métal par an. Cette exploitation nécessite de l’acquisition de données par des sondages à différentes échelles pour les estimations et le pilotage au jour le jour (mailles 80m*80m pour les estimations long-terme, jusque 5m*5m pour la planification à court terme). A cela s’ajoutent des échantillons prélevés sur front qui permettent le contrôle des teneurs, et déterminent actuellement la sélection finale. L’exploitation est aujourd’hui confrontée à une difficulté, liée au fait que les données de production s’écartent des estimations, à long terme comme à moyen terme. La compréhension de ce phénomène a motivé le travail d’option présenté ici. Ce travail comporte les volets suivants : - intégrer au mieux dans le processus actuel une nouvelle méthode d’estimation, permettant de s’adapter à des changements de paramètres (teneur de coupure, maille des sondages,...). Cette méthode a été développée par la société Géovariances, leader international dans le domaine de la géostatistique ; - analyser et essayer d’améliorer la méthode de sélectivité finale, en combinant au mieux les données de sondages et les échantillons pris au front ; - déterminer l’effet d’un changement de méthode de contrôle des teneurs sur la sélectivité. ARMINES – Centre de Géosciences KNS Bastien DEBRAS 98 17h-18h ANALYSE DES COUTS DE LA MINE DE SOMAÏR – AREVA MINES, GROUPE AREVA Laure VIGNERON La mine à ciel ouvert de Somaïr au Niger est une des principales mines d’AREVA en activité, avec une production annuelle d’environ 3000 tonnes d’uranium ces dernières années sous forme de yellow cake. Le retournement de la conjoncture, avec un contexte économique international défavorable auquel s’ajoutent des contraintes règlementaires propres au Niger, conduit aujourd’hui AREVA Mines à ré-analyser sa vision moyen et long terme de la mine dans le cadre d’une gestion encore plus stricte visant à réduire les coûts et optimiser l’organisation de la mine (en particulier au travers du choix des fosses à exploiter, du dimensionnement des fosses ultimes, et du choix du type de traitement mis en oeuvre). Un changement d’orientation est en cours avec une probable réduction de l’objectif de tonnage d’uranium obtenu en sortie et par conséquent une diminution du tonnage exploité à la mine. Les pre- mières simulations d’évolution des coûts liée à ce changement et la planification minière effectuée dans ce nouveau contexte ont parfois produit des résultats éloignés des attentes. Ces éléments mettent en évidence la nécessité de pouvoir appuyer les révisions de plan moyen terme de la mine sur un système de gestion des coûts de production fiable et robuste correspondant bien à la réalité du terrain. L’objectif du travail présenté est d’une part de comprendre et expliquer les variations constatées sur les coûts afin d’identifier les éventuels dysfonctionnements et les marges de progrès de SOMAIR dans ce domaine, et d’autre part d’analyser la structure des coûts utilisés pour la planification minière et d’assurer la fiabilité des données d’entrée de ce processus. AREVA BUM 99 SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE L es trente dernières années, la compétition sur nos marchés et l’apparition de nouveaux concurrents des pays émergents, ont profondément changé la nature de la performance industrielle et logistique. Ces démarches de gestion sont devenues des facteurs majeurs de la compétitivité par leurs impacts sur les coûts, la qualité, les délais,… Ces démarches ne se traduisent pas seulement par l’utilisation de nouvelles technologies basées sur l’automatique et l’informatique, mais également par de nouvelles approches visant à concevoir, à piloter et à évaluer les unités industrielles et leur chaîne logistique, soumises à des contraintes croissantes et à des objectifs de plus en plus antagonistes. Il s’agit dorénavant de gérer des compromis entre la diversité produit offerte, le niveau de qualité attendu par les marchés, les coûts de revient et des délais courts pour faire face à une concurrence internationale qui s’intensifie chaque année. L’option «Systèmes de Production et Logistique» (SPL) a pour objectif pédagogique d’étudier les composantes relatives à la pro- ductivité industrielle. Il s’agit de maîtriser les concepts et les outils techniques et gestionnaires sur lesquels s’appuient ces nouveaux systèmes et de préparer les futurs ingénieurs à leur utilisation, notamment, lors de leur étude de troisième année menée sur un terrain industriel dont vous trouverez les résumés ci-après. Cette étude leur a permis de comprendre comment la mise en œuvre et l’efficacité de tels systèmes reposaient sur des structures industrielles et logistiques adaptées ainsi que sur des modèles cohérents de management des hommes. L’étude des nouveaux outils et des conditions de leur mise en œuvre constitue un parti original de l’Option SPL, entièrement tournée vers les problèmes concrets de production et de logistique. Elle offre aux élèves-ingénieurs une capacité de réflexion pluridisciplinaire (technique, gestionnaire, humaine, économique) et internationale sur les réalisations et les transformations industrielles et logistiques actuelles. Eric Ballot et Frédéric Fontane 100 SYSTÈMES DE PRODUCTION ET LOGISTIQUE MARDI 1ER JUILLET 2014 - AMPHI L218 9h-10h IMPLANTATION DU LEAN MANUFACTURING Carla JERDI Le lean est une philosophie de production inspirée par le constructeur automobile Toyota qui a ensuite inspiré un grand nombre d’entreprises. Technica est spécialisée dans les équipements de manutention pour charger et décharger les palettes, les machines pour emballer les bouteilles d’eau et tous types de convoyeurs industriels. C’est une entreprise en pleine croissance mais avec une demande variable, diversifiée et des clients et des fournisseurs de divers pays. C’est pour cela qu’elle cherche à assurer une production au bon moment, avec la bonne qualité et au meilleur prix en éliminant tout type de gaspillage. Mon stage consiste à déterminer les différents gaspillages et à implémenter graduellement les méthodes de la philosophie du Lean : 5 S, SMED, Digramme Causes-Effets… Technica - Bickfaya, Liban 10h-11h MISE EN PLACE PHYSIQUE D’UNE NOUVELLE LIGNE D’ASSEMBLAGE DE SYSTÈMES DE MAMMOGRAPHIE Louis DUCONGE Le projet NextGen de la division Healthcare de General Electric est un des deux grands chantiers actuels du site du site de Buc. Il comprend notamment l’implémentation d’une nouvelle ligne de production d’appareils de mammographie. Cette étude a eu pour but la mise en place physique de la nouvelle ligne d’assemblage, répondant aux standards de certification Lean Manufacturing du site. Les principales missions furent : - la définition et la réalisation de kits d’approvisionnement de pièces, - la définition des besoins d’équipements de stockage et manutention, - la définition des processus standard de livraison de la ligne (taille de lot, fréquence de livraison,…), - la mise en place d’outils de management visuel relatifs aux points précédents. General Electric, Buc 101 11h-12h AUTOMATISATION DE LA PLANIFICATION DE LA CAPACITÉ DANS UNE USINE DE TRANSFORMATEURS GE Power Conversion est un leader mondial dans la conversion d’énergie et offre des solutions personnalisées. Le site de Berlin, dédié principalement à la fabrication de convertisseurs de basses et moyennes puissances a été sélectionné pour être le site pilote de l’implémentation du nouveau système SAP qui sera utilisé par tous les sites GE PC à l’international. Le nouvel ERP, qui sera mis en route courant 2014, devait être muni d’un outil standard de planification de la capacité. La mission a consisté à développer cet outil dans SAP pour les lignes de production, les zones d’essais et le magasin. L’étude a débuté par la définition et l’implémentation dans SAP des postes de travail existants sur ces trois zones. L’objectif a ensuite été d’identifier et de créer dans SAP les workflows standards suivis par chacun des quatre grands types de convertisseurs fabriqués sur le site. Enfin, il a fallu travailler avec l’équipe internationale chargée du développement du nouvel ERP, pour que l’outil soit rendu fonctionnel lors de la mise en route du nouveau système SAP et que les équipes soient accompagnées comme il se doit lors de ce changement. Delphine RIGAL GE Power Conversion, Berlin - Allemagne 14h-15h ÉTUDE DE L’UTILISATION DE TÉLÉDIAGNOSTIC À BORD DES TRAINS Le télédiagnostic présente plusieurs enjeux clés pour la maintenance des appareils roulants. C’est un outil majeur de maintenance prédictive car il permet de prévenir les défaillances avant qu’elles ne se produisent. Il donne à la maintenance une lisibilité sur son parc permettant de mieux maitriser l’équilibre charge-capacité. Les phases de pré-diagnostic et de logistique amont peuvent être anticipées et le taux d’occupation des centres de maintenance est amélioré. Le télédiagnostic est ainsi un levier pour la fiabilisation du matériel roulant et pour la réduction des coûts de maintenance. L’étude a eu pour but d’établir une cartographie du télédiagnostic par grande famille d’engins : taux de couverture, processus de gestion des informations, benchmark entre les séries d’engins ; de chiffrer les gains induits par le télédiagnostic ; de proposer des actions d’améliorations des outils existants de télédiagnostic, à la fois sur les outils et sur leur mise en œuvre ; de proposer une extension du télédiagnostic à d’autres séries d’engins. Paul GUIGNIER SNCF, Paris 15h-16h ANALYSE DE LA SUPPLY CHAIN CARREFOUR - P&G, ÉTUDE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR UNE OPTIMISATION GLOBALE ET PROPOSITION D’UN PLAN D’ACTION P&G est un des leaders des produits de soin du corps et de la maison, ses produits phares appartiennent notamment aux catégories de Soin du Bébé (couches et lingettes) et de Détergents (lessive). Dans le cadre d’un projet de renforcement de leur collaboration, Carrefour et P&G ont décidé de mettre en place des leviers pour optimiser leur chaîne d’approvisionnement (depuis l’usine jusqu’au supermarché). L’enjeu est de sortir du simple point de vue de chaque partenaire et d’optimiser l’ensemble de la supply chain, les bénéfices et les surcoûts seront ensuite partagés. Le travail d’option consista à imaginer le mode d’approvisionnement le plus performant possible, depuis l’usine jusqu’au supermarché, étant données les quantités consommées au niveau des supermarchés. Il a été fait abstraction des contraintes de court terme afin de placer l’innovation, au centre de la démarche. L’impact sur les coûts et les stocks globaux (et non pas seulement du côté P&G) ont également été calculés. Cette étude a donné lieu à une recommandation sur le flux le plus optimal, appuyée d’un chiffrage de l’impact coût et stock. Procter & Gamble, Paris Céline LE CHEVALIER Geoffrey ZONE 102 16h-17h DÉFINITION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE PILOTAGE DE LA NON QUALITÉ EN FIN DE LIGNE DANS LE SECTEUR AÉRONAUTIQUE Quentin MAILLET L’entité de production ”Aubes de Turbine“ du groupe Snecma est basée sur le site de Gennevilliers (92) et assure la conception, l’industrialisation et la production des différents éléments d’aubes de turbine pour des moteurs civils et militaires, neufs ou en fourniture de pièces de rechange. Ces pièces sont soumises à des exigences qualité très sévères. Au sein de l’entité les lignes de production ”Usinage“ sont fréquemment confrontées à des événements de non qualité qui nécessitent l’intervention d’une chaîne d’acteurs statuant sur chaque pièce incriminée. La procédure entraine une accumulation en fin de ligne de pièces en attente de décision préjudiciable à la performance client. Dans ce contexte, la mission a eu pour objectif de définir et mettre en place une organisation robuste permettant de piloter les pièces bloquées en fin de ligne, afin de réduire puis maintenir leur nombre. L’étude a débuté par un diagnostic de la situation actuelle (composition du stock, modes d’entrée et de sortie, acteurs impliqués et leurs interactions, pilotage du flux, SI) conduisant à l’élaboration d’une organisation-cible : processus et organisation physique, outils et mode de pilotage. Enfin, la nouvelle organisation a été progressivement déployée sur le terrain. SAFRAN, Gennevilliers 17h-18h ANALYSE DES FLUX PHYSIQUES ET INFORMATIQUES POUR LE CONTRÔLE QUALITÉ DE PIÈCES D’ATTRACTIONS ET RÉDACTION DU CAHIER DES CHARGES DE LA NOUVELLE BASE GQAO Camille OLLIER Avec 15 millions de visiteurs en 2013, Disneyland Paris est la première destination touristique privée d’Europe. Le complexe comprend deux parcs : le parc Disneyland, ouvert en 1992, et le parc Walt Disney Studios, ouvert en 2002. Pour que la magie continue d’opérer au fil des années, l’entretien des installations est primordial. Ainsi, les services de maintenance sont en charge de plus de cinquante attractions, dont la sécurité et la disponibilité doivent être maximales. Des opérations de maintenance préventives et curatives sont menées de façon régulière dans les parcs et dans les ateliers centraux. Pour assurer la fiabilité des pièces montées sur attraction, le service Contrôle Qualité effectue des vérifications pour attester de leur conformité par rapport aux exigences techniques définies par les ingénieurs de Disney. Ce service assure également la traçabilité de ces pièces. Actuellement, il s’agit du goulot d’étranglement de la maintenance car toutes les pièces critiques y transitent. De plus, la base informatique de gestion de la qualité (GQAO) utilisée est obsolète. C’est pourquoi il a été réalisé une analyse des flux physiques et informatiques associée au Contrôle Qualité pour en tirer des pistes d’améliorations. Suite à cela, un cahier des charges pour une nouvelle base GQAO correspondant au mieux aux besoins du service a été réalisé. Eurodisney Associés SCA, Marne la Vallée MERCREDI 2 JUILLET 2014 - AMPHI L218 9h-10h OPTIMISATION DU CHANGEMENT DE SENTEUR Morgane GALACINSKI Parfums Christian Dior, filiale du groupe LVMH, est mondialement connue pour ses produits cosmétiques : parfums, maquillages et soins. Cette étude s’est déroulée au sein de l’atelier conditionnement de l’unité de production des parfums. Dans le cadre du projet d’augmentation de capacité à horizon 2020, l’atelier travaille à flexibiliser ses lignes de conditionnement. Sur une ligne, plusieurs types de parfums peuvent être conditionnés et une opération de rinçage est indispensable lors d’un changement de senteur. Chaque opération implique ainsi des pertes de temps et représente un coût en matières (semi ouvré, consommable…). Le but de ce projet est d’optimiser le changement 103 de senteur au travers d’une démarche SMED et de déterminer ainsi le mode opératoire optimum du rinçage. La méthode a consisté à étudier l’existant selon les lignes, définir les modifications techniques et opératoires en lien avec le personnel de ligne et mettre en place ce nouveau mode opératoire sur une ligne pilote puis le déployer au reste de l’atelier. L’objectif final est de standardiser la méthode sur l’ensemble des treize lignes de production. Avant d’atteindre la cible, des scénarios pragmatiques ont été mis en place. Parfums Christian Dior, Saint-Jean-De-Braye 10h-11h MISE EN PLACE ET PILOTAGE D’UN SYSTÈME D’ORDONANCEMENT AU SEIN D’UN ILÔT FLEXIBLE Donzé-Baume, filiale du groupe international Richemont est un fabriquant de boîtes de montres implanté aux Breuleux, en Suisse. Elle sert les marques du groupe comme IWC, Montblanc ou Jaeger LeCoultre. L’objectif pour la société est double : avoir un taux de service le plus élevé possible tout en optimisant l’utilisation des moyens de production. L’étude s’est déroulé au sein d’un îlot flexible, c’est-à-dire répondant à des commandes clients à gros, moyen et petit volume. Dans un premier temps, il s’est agi de mettre en place un système d’ordonnancement avec taille de lot en prenant en compte les différentes contraintes : différence des gammes, sous-traitance nombreuse et synchronisation des divers composants fabriqués pour le montage final. Dans un second temps, il a fallu piloter ce système à l’aide d’analyses charge-capacité sur les goulots préalablement identifiés et d’indicateurs de suivi de la production. Basile LEFEVRE Donze-Baume, Breuleux - Suisse 11h-12h INDUSTRIALISATION DU PROCESSUS D’APPROVISIONNEMENT POUR LES PIÈCES DE HAUTE JOAILLERIE Ce travail d’option prend place dans le pôle Haute Joaillerie de Cartier, où sont fabriquées des pièces uniques à très forte valeur ajoutée, mais aussi des pièces dites ”répétitives“ de très haute qualité technique et que l’on produit à quelques dizaines d’exemplaires dans une démarche ”industrielle“. Dans ce cadre il s’agit de concevoir des méthodes d’approvisionnement robustes et fiables, permettant de gagner en productivité. Après avoir identifié un périmètre susceptible d’être approvisionné sur stock, il a été choisi été une politique d’approvisionnement, dimensionné les stocks de sécurité et les tailles de lot des commandes. Ces méthodes ont été implémentées sous SAP et leur suivi mis en place. En complément les composants sans valeur ajoutée ont été identifiés et réduits sans des différents flux d’approvisionnement dans le but de définir des délais standards objectifs. Raoul d’AUBIGNY Cartier, Paris 12h-13h ANALYSE DES FLUX ET DES STOCKS, ET CRÉATION D’UNE SÉGMENTATION PERMETTANT UNE AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DE LA POLITIQUE DE STOCKAGE A l’occasion du changement de direction survenu l’année dernière au sein d’Eurocopter (renommé Airbus Helicopters pour l’occasion), cinq grands plans de transformation ont été lancés, afin de moderniser le fonctionnement de l’entreprise. Ce travail d’option se déroule dans le cadre d’un de ces plans, consacré à l’amélioration de la chaîne logistique d’Airbus Helicopters. Plus précisément, il s’agit d’améliorer la gestion des stocks sur l’ensemble des usines d’Airbus Helicopters, ceux-ci représentant une immobilisation conséquente de trésorerie. Pour ce faire, il convient d’identifier et de caractériser les flux physiques et les différents stocks à travers les sites de production et d’assemblage afin de les rationaliser. Une segmentation fine des différents types de pièces et flux a été réalisée, selon des critères quantifiables, à laquelle a été associée une grille de solutions à mettre en place pour optimiser la gestion du stock pour chaque segment. Une des complexités de l’entreprise étant la dualité des flux série/rechange, une attention particulière fut portée à la possibilité ou non de mutualiser certains stocks. Airbus Helicopters, Marignane Mathilde FICHEN 104 14h-15h MISE AU POINT D’UNE MÉTHODOLOGIE VISANT À DIMENSIONNER LES SOLUTIONS DE PRÉPARATION DE COMMANDE EN ENTREPÔT Céline BERTIN La société Savoye propose aux centres de distribution des solutions pour automatiser certaines opérations logistiques, telles la préparation de commande ou le convoyage des cartons. Le service ingénierie analyse les données fournies par les centres de distribution – base article et carnet de commandes - pour représenter et quantifier les flux caractéristiques de l’entrepôt, de la réception des produits provenant des fournisseurs jusqu’à l’expédition aux clients. Du résultat de cette analyse découlent les solutions logistiques qui seront proposées pour répondre aux besoins de l’entrepôt. Le dimensionnement des espaces de préparation de commande s’appuie pour l’instant sur la valeur moyenne des consommations de produits, sans tenir compte de leur variabilité, ni d’une éventuelle saisonnalité. Après avoir réalisé une analyse de données en binôme, ma mission a consisté à définir une méthodologie, tenant compte de la variabilité des consommations pour le dimensionnement des espaces de préparation de commande. Savoye S.A., Dijon 15h-16h DÉVELOPPEMENT ET UTILISATION D’UN OUTIL D’AUDIT POUR L’AMÉLIORATION CONTINUE DES INSTALLATIONS DANS LES ENTREPÔTS LOGISTIQUES Antoine PARIS L’automatisation des entrepôts logistiques permet de répondre à de nombreux enjeux : explosion du nombre de références distribuées, recherche de productivité dans la préparation de commande, émergence de nouveaux canaux de distribution, volonté de réduire la pénibilité des tâches, hausse du coût de la main d’œuvre … L’entreprise SAVOYE développe et installe des solutions automatisées pour les entrepôts logistiques. Ces solutions intègrent des équipements et automates conçus et assemblés en partie en interne, ainsi que plusieurs niveaux de systèmes d’information. L’an passé, l’entreprise a décidé d’ajouter à son offre de services une prestation d’expertise logis- tique qui vise à améliorer la performance des installations logistiques de ses clients. L’étude avait pour but de construire dans un premier temps, un référentiel d’audit, support de cette nouvelle prestation, permettant de diagnostiquer les améliorations envisageables sur les installations clients, puis de l’appliquer sur le terrain, au sein notamment de l’entrepôt logistique d’INTERFORUM, filiale logistique du groupe d’édition EDITIS, afin de dégager des points d’amélioration dans la logistique du site et définir d’éventuels plans d’action. Savoye S.A., Dijon 16h-17h RECHERCHE DE L’OPTIMUM TRANSPORT DES FLUX DE MARCHANDISES DANS LE CADRE D’UNE RÉORGANISATION DES IMPLANTATIONS DE LA SAMADA Driss CHAKOUR Dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel, MONOPRIX intègre une stratégie de proximité et de fidélisation des clients, avec plus de 450 magasins essentiellement implantés en centre-ville. Ainsi la mission de la SAMADA, filiale logistique de MONOPRIX, est-elle plus que jamais déterminante : assurer la distribution des produits dans les différents magasins avec une qualité de service sans faille. Après l’ouverture de la nouvelle plate-forme de frais GARONOR en Novembre 2013 à Aulnay- sousBois, qui remplace les entrepôts de GENNEVILLIERS, le sujet consiste à étudier le rééquilibrage des flux entre le nord et le sud de l’Ile-de-France, afin d’identifier la meilleure zone géographique de chalandise à couvrir par GARONOR. Dans le cadre de l’appel d’offre transport du second semestre 2014, l’objectif fut d’identifier les scénarii de livraisons optimaux à proposer pour acheter des prestations au meilleur prix, dans une hypothèse de tours de livraison à prix dégressifs par journée. Dans la perspective d’un site unique frais et sec à GARONOR, la pertinence de flux jumelés frais et sec dans un même camion est évaluée ainsi que la préparation multi-clients au sein des entrepôts. SAMADA, Paris 105 17h-18h AMÉLIORATION ET PRÉ-INDUSTRIALISATION D’UN OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION EN LOGISTIQUE URBAINE Premier opérateur de courrier en Europe et deuxième opérateur de colis-express, La Poste assure leur distribution sur tout le territoire français en gérant plus de 60 000 tournées quotidiennes. Ceci génère un défi d’ampleur en termes de logistique urbaine et pousse l’entreprise à rechercher l’optimisation de ses processus de distribution ainsi que de nouvelles solutions de transport en ville. La Poste a ainsi décidé l’élaboration d’un outil d’aide à la décision devant fournir des solutions logistiques pour la distribution de colis. En sus des données économiques présentes dans les outils actuels de ce genre, ce projet innovant fera inter- venir des données spatiales et territoriales. Cette étude complète un travail de thèse en cours de réalisation sur ce thème. En utilisant des outils cartographiques, statistiques et d’analyse de données à grande échelle, la première modélisation effectuée a été mise à jour. Elle a corrigée les failles observées, adjoint de nouveaux paramètres et indicateurs à l’outil en vue de pré-industrialiser la méthode. LA POSTE, Champ-sur-Marne Ivain MAUCORPS 60 boulevard Saint-Michel 75272 Paris cedex 06 Tel : 01 40 51 90 00 Fax : 01 40 51 90 98 www.mines-paristech.fr
© Copyright 2024 Paperzz