C M J N C M J N LA FAF TIRE À BOULETS ROUGES SUR LE PRÉSIDENT DE LA JSK ET DÉCIDE DE LE " NEUTRALISER " DÉFINITIVEMENT Sale temps pour Hannachi Page 24 RÈGLEMENT DE LA CRISE DE GHARDAÏA L'aspect sécuritaire prime toujours Page 3 TRIDes BU N E Lecteurs Quotidien national d’information 6ème ANNÉE - N° 1715 - LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - PRIX 10 DA. www.tribunelecteurs.com LE GOUVERNEMENT RÉPOND AUX REVENDICATIONS BRANDIES PAR LES POLICIERS D'IMPORTANTES HAUSSES SALARIALES CONSENTIES PH. Hafida Il est bon qu'à l'exception des substantielles revalorisations salariales et l'amélioration des conditions de travail, le gouvernement est resté assez vague en ce qui concerne les attributions de logements au profit de cette catégorie professionnelle, tout en faisant passer à la trappe la question liée à la création d'un syndicat, qu'il soit autonome, ou bien affilié à l'UGTA. Page 4 RABAT ACCUSE À TORT L'ARMÉE ALGÉRIENNE D'AVOIR BLESSÉ UN CONTREBANDIER MAROCAIN LA MANIP DU MAKHZEN Page 5 C M J N C M J N C M J N Pages 02-23 C M J N TRIDes BU NE Lecteurs Des Lecteurs Quotidien national d’information LAB (PAS DE) TEH - Malgré tout ce qui se passe dans ce bled il en est encore certains qui croivent (laissez, laissez, je préfère, car ça rime un peu avec " kouava ", que l'Algérie se porte bien, continue d'avancer, et se portera même mégabien dans pas longtemps. - Un pareil optimisme, ma foi, ne peut que forcer(né) l'admiration. - En forçant l'administration, enfin je veux dire l'admiration, ça devient plus du jeu. Faudrait qu'elle vienne sans y être forcée. - L'amener à avancer, elle aussi, comme cette belle et inique, pardon unique, Algérie. - Un peu comme l'histoire de nos bus. - Ouai… quand le receveur vous coasse gentiment d'avancer vers l'arrière… - M… ça aurait été tellement mieux s'ils nous demandaient de reculer vers l'avant, histoire d'avancer enfin… - Certes, mais pour ça, faudrait avoir au moins des rétroviseurs… - Et une bonne marche-arrière… - Ça confond l'avance avec le retard. - Bah, tant qu'on nez (laissez aussi messieurs de la correction) jamais à l'heure… M. A. p de gueule ? Coup de cœur, cou yahoo.fr e : moh_abdoun@ Une seule adress MIEUX VAUT EN RIRE… " Je souhaite que les pourparlers de paix, engagés à Alger entre le gouvernement malien et les groupes politicoarmés du nord du pays, aboutissent rapidement ", François Hollande, président français. Un hotel Mercure pour bientôt à Alger C'est à Bakhane qu'il faudrait dire ça, pas à nous… " Le Conseil de sécurité de l'ONU salue la reprise du e groupe Accor, leader sur le continent africain, 1er opérateur mondial dans l'hôtellerie et la société Hôtel Africana ont signé un contrat en vue d'assurer la gestion du futur hôtel Alger, Palais des Congrès sous la marque Mercure. L'ouverture de l'hôtel, situé à Aïn Benian, est prévue en 2016. Cette nouvelle étape traduit avant tout la confiance portée par le groupe Accor et par la société Hôtel Africana au développement de l'économie algérienne. Elle permettra de renforcer l'offre hôtelière de la place d'Alger, en répondant à la demande croissante du secteur touristique. De style contemporain, le Mercure Alger, Palais des Congrès offrira 152 chambres, dont une bonne partie aura vue sur mer. Elles seront toutes équipées aux meilleurs standards internationaux. Le complexe comprendra également deux restaurants, un centre de fitness, un spa et une piscine, ainsi que d'autres annexes toutes destinées au confort du client. Plus de 800 m2 de salles de réunions, espaces culturels et salons compléteront l'offre de l'hôtel. L processus de négociations intermalien prévue à Alger, et appelle les parties maliennes à négocier de bonne foi pour parvenir à un accord de paix durable ", extrait d'une déclaration rendue publique par le Conseil de sécurité de l'ONU. Cela peut-il sous-entendre qu'il y aurait quelque part de la mauvaise foi ? Saisie de 32 600 tonnes de blé impropre à la consommation L'Entité sioniste a favorisé la croissance de l'EI e Secrétaire d'état américain a estimé que les tergiversations de l'entité sioniste à parvenir à un accord de compromis avec l'Autorité palestinienne a favorisé la croissance de l'Etat Islamique (EI). Une pareille remarque ne se contente pas d'exprimer tout le dépit US face aux crimes sionistes, qui encouragent l'extrémisme de l'autre côté, mais peut même révéler que la naissance aussi de ce groupe terroriste aurait partie liée avec le Mossad, services secrets sionistes. L TRIDes BU NE Lecteurs Quotidien national d’information Quotidien national d’information Edité par la EURL Grinish Media Edition au Capital de 100 000 DA Lundi 20 Octobre 2014 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Mohamed Abdoun Tel / Fax : 021 71 67 60 Site web : www.Tribunelecteurs.com E-mail : redactionlecteurs@yahoo.fr ADMINISTRATION & FINANCE : Adresse : 06, Rue Chérif Hamani - Alger Centre Tel / Fax : 021 71 65 74 PUBLICITÉ Tel / Fax : 021 71 65 74 Tel / Fax : 021 71 67 60 Standard Tel : 021 71 65 76 021 71 67 80 BUREAU RÉGIONAL D’ORAN 08 Rue Belhendouz abdelkader ex rue de la remonte. P lus de 32.600 tonnes de blé tendr e impropre à la consommation ont été découverts à bord d'un bateau battant pavil lon français au port d'Alger. La marchand ise en question a été soumise aux analyses néce ssaires et une enquête a été ouverte pour connaître les tenants et aboutissants de cette tentative d'écouler sur le marché algérien du blé avarié et impropre à la consommation . La marchandise a été exportée vers l'Alg érie par le fournisseur français Granit. Or, celui-ci n'en est pas à sa première tentative de livrer dans les ports algériens du blé tendre impropre à la consommation. Tél / Fax : 041 33 66 13 BUREAU DE MOSTAGANEM Cité des 39 logements. Mostaganem BUREAU DE TIZI-OUZOU Tél.0551 97 32 08 ANEP : 1, avenue Pasteur, Alger Tél: 021 73 76 78 Tél: 021 73 71 28 ANEP ORAN : 12, rue des frères Affane Tél: 041 40 58 31 Tél: 041 33 55 60 IMPRESSION: Ouest : SIO Centre : SIA DIFFUSION: Ouest : SDPO Centre : NMA Tout document remis, envoyé ou transmis électroniquement à la rédaction ne saurait faire l’objet d’aucune réclamation. Est : AMP 2 C M J N Pages 02-23 C M J N TRIBUNE Des Lecteurs Evènement Louisa Hanoune, à propos des revendications des policiers : " La plupart sont acceptables " La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est revenue hier, sur la manifestation des policiers. Par Younes Guiz résentant le rapport d'ouverture du bureau politique de son parti, la SG du PT a fait montre d'un optimisme béat en estimant que même si le mouvement de protestation des policiers est une action rare, elle est plutôt normale et a trait à des revendications légitimes telles que leurs conditions de travail, leur dignité, le droit au logement et leurs revenus. " Depuis le début de l'action P de revendications des policiers, nous avons constaté que des personnes mal intentionnées essayent de créer la zizanie en affirmant que leur action reflète une guerre au sommet de l'Etat ", a-t-elle indiqué. " Les revendications des policiers sont claires. La plupart de leurs revendications sont acceptables ", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Mme Hanoune a salué les efforts du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, visant à mettre un terme aux problè- mes des policiers. " Sellal a annoncé il y a quelques jours que 70 % des doléances des policiers ont été acceptées, soit 12 sur 19, c'est une bonne chose ", a-telle martelé. D'autre part, la première responsable du PT s'est dite étonnée de certaines déclarations selon lesquelles, la satisfaction des revendications des policiers serait dangereuse. " C'est une incitation à la haine envers les policiers. Ils sont des fonctionnaires comme les autres. On est contre la " Hogra " ", a-t-elle insisté. Abondant dans le même sens, elle estime qu'il faut trouver une solution immédiate à leurs problèmes. Ainsi, elle pense que, " quand la dignité des policiers est intacte, ces derniers vont être immunisés ". " Il n'y a pas eu d'anarchie ni d'affrontement, ils n'ont pas exprimé une défiance à l'égard de l'Etat ", a souligné Mme Hanoune. " Nous espérons que la réunion interministérielle d'aujourd'hui (ndlr hier) va apporter les solutions adéquates ", a-t-elle également ajouté. Rappelant que dans un communiqué datant du 14 octobre dernier, le PT a indiqué qu'il suit avec attention l'évolution de la situation induite par le mouvement de protestation des fonctionnaires de la police nationale à Ghardaia, exprimant son mécontentement quant aux conditions de travail et de vie particulièrement difficiles du fait des troubles que connaît cette wilaya depuis plusieurs mois. De ce fait, le PT avait appelé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ordonner la prise en charge immédiate des revendications socioprofessionnelles, démocratiques et légitimes des fonctionnaires de la police nationale et à trouver une issue positive à cette situation. D'autre part, Mme Louisa Hanoune a fustigé ceux qui contribuent à la campagne de dénigrement menée contre les réfugiés en Algérie. " Nous sommes contre la xénophobie. C'est un fait qui ne doit pas être ignoré ", a-t-elle estimé. Sur le plan international, Mme Hanoune a encore une fois mis en garde contre l'impérialisme. Elle a rappelé dans ce cadre que l'organisation terroriste Daech est une création des services secrets américain et britannique visant à servir de prétexte pour intervenir militairement dans des pays tels que l'Irak et la Syrie. Y.G. Règlement de la crise de Ghardaïa L'aspect sécuritaire prime toujours Par Mohand K. écidément, les hautes autorités du pays ne se focalisent que sur le volet sécuritaire pour régler la crise qui ébranle depuis des mois les différentes localités de la wilaya de Ghardaïa. Pour preuve, on parle déjà sur un éventuel déploiement militaire, après que le Président Bouteflika a confié la gestion du dossier de Ghardaïa au commandant de la quatrième région militaire, le général-major Chérif Abderazak. L'autorité militaire qui a désormais les prérogatives de la gestion de la crise, dont la décision a été prise depuis vendredi dernier, devra enquêter sur les raisons de cette violence, afin d'y mettre un terme définitif. En effet, la gestion sécuritaire dans la région de Ghardaïa devra être chapeautée par l'armée en coo- D pération avec les autres corps de sécurité. Toutefois, une intervention directe des militaires n'est pas confirmée, et leur présence sur le terrain ne sera effective qu'une fois que des dépassements d'envergures auront lieu, explique-t-on. Pour s'enquérir de la situation dans la wilaya de Ghardaïa, nous avons contacté hier, M. Nacer Eddine Belhadj, un notable Mozabite, qui nous a signifié que le calme est revenu dans les différentes localités de la wilaya, toutefois, le climat reste délétère selon lui. " C'est un service minimum qui a été assuré, les éléments de la gendarmerie ont occupé les principaux carrefours, les policiers, par ailleurs, se sont contentés de rester devant leurs véhicules de service Toutefois, l'atmosphère est très tendue, et les actes de violence pourront de nouveau éclater à Lundi 20 Octobre 2014 Quotidien national d’information n'importe quel moment ", soutient-t-il. En répondant à notre question sur la prise en main de l'armée du dossier de Ghardaïa, notre interlocuteur se dit sceptique quant à la réussite de leur tâche qui nécessite d'autres solutions plus étudiées que celles limitées aux mesures sécuritaires. " Nous espérons la réussite de ce plan, mais à chaque fois qu'une démarche est prise, celle-ci n'apporte pas les résultats escomptés. Malheureusement, c'est le contraire qui se produit ", ajoute-t-il. M. Belhadj, s'interroge sur la disposition de l'Algérie à régler les conflits régionaux- libyen et malienen invitant les protagonistes à dialoguer à Alger, sans qu'elle puisse résoudre le problème de la vallée du M'Zab. Il est convient de dire, selon ce qui vient de se produire dans le passé, qu'un simple 3 relâchement sécuritaire signifie automatiquement le retour des hostilités entre les deux communautés Mozabites et Chaâmbis étant donné que la crise n'est pas solutionnée dans toute sa profondeur. Comme l'estime, M. Babaz Khoudir, de la Cellule de Coordination et de suivi de la crise, contacté antérieurement, pour qui la solution " ne réside pas dans l'installation d'une armada pour venir à bout de cette crise multidimensionnelle, mais il faut plutôt une volonté politique accompagnée d'un large dialogue entre les protagonistes ", estime-t-il. Notre interlocuteur insiste sur la nécessité de la mise en place d'une commission d'enquête dans l'objectif de faire éclater la vérité sur les assassinants et autres dépassements enregistrés dans la wilaya. M.K. É ditorial Dilemme cornélien Par Mohamed Abdoun S ans doute, Abdelmalek Sellal n'a-t-il jamais eu à faire face à un dilemme aussi cornélien que celui auquel il doit faire face en ce qui concerne la crise majeure provoquée par les manifestations des policiers. Hier, et jusqu'à l'heure où nous mettions sous presse, tout un chacun était dans l'attente et l'expectative. La rencontre interministérielle d'hier pouvait en effet décider de l'avenir du pays. L'Algérie, et cela n'est plus un secret pour personne, se trouve à une très dangereuse croisée des chemins. Pis encore, elle est l'objet d'un complot international, dans lequel des acteurs internes ont forcément partie liée. La spontanéité et l'ampleur des manifestations organisées par les policiers, et que les décideurs n'avaient pas vu venir, renseignent assez sur la gravité du moment. Aujourd'hui, le gouvernement doit faire face à un choix extrêmement difficile : s'il donne suite aux revendications des policiers, il risque d'avoir sur les bras, et dès demain, des protestations tout aussi musclées d'autres catégories professionnelles, certainement pas moins méritantes que celle des policiers. Rien qu'en prenant l'exemple de la presse, la disparité salariale et sociale générée entre les secteurs privé et " Dur, dur, public a de quoi don- de trouver le ner froid dans le dos. juste Les journalistes qui dosage, de avaient bravé les céder sur pires dangers durant certains les années 90, qui points sans avaient refusé de se donner de planquer outre-mer et mauvaises " qui ont pris une part idées " aux active au sauvetage autres. " de la République auraient certainement mérité mieux que cela. Je cite cet exemple sans pousser le bouchon plus loin, ni évoquer d'autres catégories professionnelles, histoire de ne pas me faire accuser de pousser untel à se rebeller. Le risque n'en est pas moins. Latent ! Même les policiers (et l'on raisonne ici dans le cas où le plus clair des revendications de ces derniers auraient été satisfaites par le gouvernement), auraient, n'est-ce pas, beau jeu de vouloir empêcher des marches, des manifestations et des protestas généralisées alors que ce sont eux qui viennent de nous montrer le chemin. Or, dans le cas où le gouvernement venait à faire la sourde oreille face aux revendications de ces mêmes policiers, Dieu sait si ces derniers s'arrêteraient un jour s'ils venaient à investir la rue de nouveau. Un exercice d'équilibrisme des plus délicats attend Sellal et les ministres réunis hier avec lui en vue de se pencher sur cet épineux dossier tout en satisfaisant les policiers, de promettre des suites concernant le restant des points soulevés, histoire de gagner du temps et de désamorcer le problème en identifiant et neutralisant ceux qui se trouvent derrière… L'Algérie se trouve bel et bien à une très dangereuse et incertaine croisée des chemins. Une terrible et historique responsabilité pèse sur ceux qui sont appelés aujourd'hui à gérer une des crises les plus sérieuses jamais vécues par notre pays depuis son indépendance. M. A. TRIDes BU NE Lecteurs Actualité Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Le gouvernement répond aux revendications brandies par les policiers D'importantes hausses salariales consenties Il est bon qu'à l'exception des substantielles revalorisations salariales et l'amélioration des conditions de travail, le gouvernement est resté assez vague en ce qui concerne les attributions de logements au profit de cette catégorie professionnelle, tout en faisant passer à la trappe la question liée à la création d'un syndicat, qu'il soit autonome, ou bien affilié à l'UGTA. Ph : Hafida Par Ali Oussi e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présidé, ce dimanche 16 octobre, une réunion interministérielle consacrée à l'examen des revendications formulées la semaine dernière par les policiers protestataires. Selon le communiqué rendu public à l'issue de la réunion, le gouvernement a répondu positivement à l'essentiel des revendications socioprofessionnelles des protestataires. L Il est bon de relever que le texte rendu public à l'issue de cette rencontre qui a duré plusieurs heures ne fait aucune référence à la création d'un syndicat comme l'ont réclamée les policiers. Sans surprise, la revendication concernant le départ du DGSN Hamel n'a pas été satisfaite. Dans le communiqué, les autorités reconnaissent que les agents de la Sûreté nationale " exercent leurs missions dans des conditions contraignantes, et souvent éprouvantes ". Plus concrètement parlant, donc, le gouvernement a décidé de revoir les salaires des policiers. Plusieurs indemnités seront débloquées. Il s'agit notamment " de la mise en œuvre d'une indemnité au profit des agents de la Sûreté nationale, avec effet du 1er novembre 2014 " et " la revalorisation de l'indemnité de zone, actuellement servie aux agents de la Sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012 ". Mais ce n'est pas tout, le gouvernement a décidé " d'octroyer une indemnité de déplacement collectif par agent de la Sûreté nationale effectuant des déplacements, l'attribution de la prime de spécialisation (conducteur etc.) et de la prise en charge de la restauration des unités constituées". En matière de logement, " une attention particulière sera accordée pour la satisfaction des demandes des agents de la Sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants ", souligne le communiqué. Cela reste dans les termes génériques et les promesses vagues, d'autant que les policiers avaient exigé des logements sociaux alors que leurs salaires, même avant leurs conséquentes revalorisations, ne leur permettent pas d'ouvrir droit à cette formule destinée, elle, aux catégories les plus fragiles et les plus démunies de la société sur le plan financier. Dans un autre chapitre, le gouvernement a répondu favorablement à une demande faite par les policiers protestataires concernant l'organisation de leur travail. À cet effet, il a été décidé : " l'allègement du système de travail 3 fois 8 heures et le rapprochement des agents ayant des difficultés d'ordre social ou de santé de leur lieu de résidence ", "l'affectation des agents de la Sûreté nationale à l'issue de leur stage au niveau des unités républicaines de sécurité pour une période de trois à cinq ans maximum ". A.O. Dernière minute Comme nous l’avions supposé dans plusieurs éditions antérieures, le fait de donner suite aux revendications (salariales) des policiers, alors qu’ils ne sont pas forcément les plus méritants d’entre nous, et au regard de la situation sociale qui prévaut dans le pays, un effet d’entraînement, une totale ouverture de la boîte de Pandore était à craindre. Ce qui prouve encore et encore que les pouvoirs publics gèrent littéralement au jour le jour, et se contentent de réagir au lieu d’agir. C’est ainsi que nous apprenons de sources généralement bien informées que les agents de la Protection civile comptent eux aussi monter au créneau dès la fin de ce mois afin d’exiger le départ de leur premier responsable, Mustapha Lahbiri, mais aussi et surtout de conséquentes hausses salariales. Nous y reviendrons. T. D. L. Communiqué intégral du Conseil interministériel e Premier ministre, Monsieur Abdelmalek SELLAL, a présidé ce jour, dimanche 19 octobre 2014, au siège du Premier ministère, une réunion interministérielle consacrée à l'examen des questions liées à la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la sûreté nationale ; une attention particulière doit être accordée aux difficultés rencontrées par les services de sécurité afin de leur permettre d'accomplir dans les meilleures conditions leur mission, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République. En effet, les agents de la sûreté nationale engagés pour la préservation de l'ordre public et de la protection des personnes et des biens, exercent leurs missions dans des conditions contraignantes et souvent éprouvantes. Aussi, le cadrage réglementaire existant avait déjà prévu la prise en charge de certains points soulevés et posés par les personnels de la Sûreté nationale. Il a été décidé d'activer la mise en œuvre des mesures d'adaptation et d'amélioration de leurs conditions socio professionnelles. A l'issue de la réunion interministérielle, il a été décidé la mise en œuvre rapide des mesures d'amélioration suivantes : L En matière de salaire : - Confirmation de la mise en œuvre d'une indemnité au profit des agents de la Sûreté Nationale, avec effet du 1er novembre 2014. - Revalorisation de l'indemnité de zone, actuellement servie aux agents de la sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012. - Octroi d'une indemnité de déplacement collectif par agent de la sûreté nationale effectuant des déplacements. - Attribution de la prime de spécialisation (conducteur etc.…) et de la prise en charge de la restauration des unités constituées. - Relèvement des niveaux des bourses accordées aux élèves stagiaires des écoles de formation de la DGSN. En matière de logement : -Une attention particulière sera accordée pour la satisfaction des demandes des agents de la sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants. En matière d'organisation et de conditions de travail : - Allègement du système de travail 3 fois 8 heures et rapprochement des agents ayant des difficultés d'ordre social ou de santé de leur lieu de résidence. - Affectation des agents de la sûreté nationale à l'issue de leur stage au niveau des unités républicaines de sécurité pour une période de 03 à 05 ans maximum. - Validation des congés maladies des agents de la sûreté nationale au niveau des unités par les médecins de l'unité. -Garantir aux agents de la Sûreté nationale les conditions d'exercer pleinement leur mission sans entrave 4 dans le strict respect des lois de la République. - Assurer la protection des agents de la sûreté nationale dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions devant les juridictions par la commission d'avocats conventionnée par la DGSN. - Examen des recours de réintégration des agents radiés qui n'ont pas fait l'objet de décision de justice. En matière de représentation des agents de la Sûreté Nationale : -Assurer la représentation des agents de Sûreté Nationale au niveau de toutes les commissions et organes de participation avec pleine protection des représentants dans ces commissions et organes. Par ailleurs, il ya lieu de rappeler que la suppression de l'article 87 bis intervenant en 2015, se traduira par des améliorations substantielles de certaines rémunérations. Enfin, les canaux de dialogue dans la prise en charge des besoins de fonctionnement de l'institution doivent être développés dans le respect de la réglementation. En conclusion, il y a lieu de rappeler, que le même dispositif réglementaire qui permet de couvrir les mêmes besoins de fonctionnement des autres corps paramilitaires devra être mis en œuvre dans les mêmes conditions. Il a été également souligné le rôle important joué par les services de sécurité dans l'accomplissement des missions de sécurité et de protection des personnes et des biens avec un sens élevé du devoir de conscience professionnelle. TRIBUNE Des Lecteurs Actualité Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Rabat accuse à tort l'armée algérienne d'avoir blessé un contrebandier marocain La manip du Makhzen Le royaume chérifien, à trop vouloir jouer avec le feu, est en train de subir de très sérieux retours de flamme. Par Kamel Zaïdi lusieurs journaux marocains ont rapporté dans leur édition d'hier que notre ambassadeur aurait été convoqué par le ministère des Affaires étrangères sous le fallacieux prétexte que des tirs par armes à feu venus d'Algérie auraient prétendument blessé un sujet de sa majesté Mohamed VI. Loin de s'arrêter en si bon chemin, cette presse aux ordres a même publié une photo du supposé blessé, histoire de tenter de jouer sur les sentiments. Bie sur, l'Algérie a rejeté le même jour la présentation "fallacieuse" faite par la partie marocaine de la réaction des gardes-frontières algériens, sujets de provocation par un groupe de contrebandiers marocains, ainsi que son exploitation politico-médiatique "abusive". De fait, notre " ministère des Affaires étrangères rejette catégoriquement la présentation fallacieuse d'un incident survenu, le 18 octobre courant, à la frontière algéro-marocaine ainsi que l'exploitation politicomédiatique abusive qui en est faite par la partie marocaine", précise un communiqué du ministère. Le ministère a rap- P pelé que "la réalité est qu'une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a réagi d'une manière professionnelle, comme d'habitude, par deux tirs de sommation en l'air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures à l'une quelconque des personnes engagées dans l'acte de provocation". "La manipulation des faits et l'escalade dans le discours des autorités marocaines à des fins, pour le moins inavouables, témoignent d'une attitude irresponsable qui ne sied point aux valeurs de fraternité et de bon voisinage qui lient les deux peuples", poursuit le ministère. "L'Algérie, qui déplore la propension de certains dirigeants marocains à travestir la vérité, rejette, encore une fois, le recours à ces méthodes provocatrices au moment où le contexte international et régional exige une relation sereine et constructive ainsi que de la retenue dans les actes comme dans les propos", a-t-on souligné de même source. "Cette inclination de la partie marocaine à détériorer délibérément le climat des relations bilatérales ne sert ni ses intérêts bien compris ni ceux des peuples de la région", déplore le ministère des Affaires étrangères. En matière de provocation, et sans revenir sur les propos ordurier du chef de la diplomatie marocaine tenue à propos du gouvernement algérien, rappelons juste le traitement qui avait été réservé au sujet coupable de graves atteintes à notre emblème national et de violation de la sacralité territoriale de notre consulat à Casablanca. Rabat, à travers cette grossière manipulation, cherche sans doute à faire oublier le rapport très positif dressé par l'ONG Human Right Watch à propos des camps de réfugiés sahraouis (voire notre hier de la veille), mais aussi et surtout les très sérieux risques d'attentats terroristes. Risques majeures d'attentats terroristes De fait, Le département d'Etat a mis en garde contre un "risque accru" de représailles de l'EI (Etat Islamique) contre les entreprises américaines opérant en Afrique du Nord, principalement au Maroc, en raison de la campagne militaire américaine contre cette organisation, selon Fox News. L'avertissement, "qui est spéci- fique au Maroc", est contenu dans un rapport en date du 7 octobre du Bureau de la sécurité diplomatique et de son Conseil consultatif sur la sécurité à l'étranger (OSAC) que la chaine américaine dit avoir obtenu. "Bien qu'aucune indication spécifique ou des renseignements crédibles ne soient cités, le message avertit que ,comme le gouvernement américain étend ses efforts de lutte contre l'EI, il y a un risque accru que le secteur privé des EtatsUnis et les intérêts civils peuvent être ciblés", note Fox News sur son site internet. Le rapport intitulé, "l'EI à l'extérieur de l'Irak et de la Syrie: le Maroc", avertit également que ce pays d'Afrique du Nord "a maintenant un des plus importants contingents de combattants étrangers - entre 1500 et 2000 - en Syrie et en Irak". Le rapport souligne notamment les liens entre l'Etat islamique et ses membres dans d'autres pays, au moment ou les EtatsUnis pilonnent des positions de l'EIIL en Irak et en Syrie. L'avertissement du Conseil consultatif sur la sécurité à l'étranger détaille cinq incidents entre le 11 juillet et le 12 septembre au cours desquels les autorités marocaines ont démantelé des cellules de recrutement, avorté des tentatives et des efforts pour se rendre en Irak et en Syrie, ou relevé le niveau de menace, ajoute Fox News. "Sans donner les détails, il est dit (dans le rapport): Les autorités marocaines ont découvert des plans pour attaquer à l'intérieur du Maroc", indique la même source. Un analyste de la lutte antiterroriste cité par Fox News a déclaré que deux Marocains, deux anciens détenus de Guantanamo, Ibrahim Bin Shakaran et Mohammed alAlami, "ont joué des rôles de premier plan avec des extrémistes d'Al-Qaïda en Syrie avant l'annonce de leur mort". La semaine passée, les EtatsUnis avaient déjà exprimé leurs craintes d'attentats perpétrés dans le monde contre des intérêts occidentaux, en représailles aux opérations militaires contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. "Les autorités pensent qu'il y a une probabilité croissante d'attentats de représailles contre des intérêts américains, occidentaux et ceux des partenaires de la coalition tout autour du globe, notamment au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Europe et en Asie", avait mis en garde la diplomatie américaine. R.B. Relations Algéro-Françaises En dents de scie et réflexes "Hexagonaux" Par Nadjib Hadded e nouvel ambassadeur de France, Bernard Emié, s'est exprimé lors d'un entretien à l'APS sur nombre de questions intéressant l'Algérie et la France, à savoir : le partenariat économique, le dialogue inter-malien et interlibyen lancés par Alger, le front commun antiterroriste, et la question de la libre circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée. Tout en s'exprimant sur le prochain rendez-vous qu'est le comité mixte économique franco-algérien (COMEFA), il a estimé que le renforcement du partenariat est pour l'hexagone une priorité stratégique. Néanmoins, en annonçant les chiffres, M Emié reconnaît tacitement que la France est devenue le deuxième partenaire économique de l'Algérie, surclassé rappelle-t-on, par la Chine qui occupe désormais la première place dans le choix de l'Algérie. Cela est dû certainement au fait que contrairement à Paris qui souffle le chaud et le froid dans ses relations en dents de scie avec Alger, Pékin entretien des liens sereins et tout à fait apaisés avec la partie algérienne. Cela même si la visite en Algérie de François Hollande en décembre 2012, L a globalement apporté une nouvelle direction aux relations bilatérales. Il ne fait pas de doute dans ce sens, que la question de la mémoire est résolument sous-jacente à certaines "sorties" ici et là de la France officielle qui mettent à mal de la sorte les relations bilatérales. En vérité, ces dernières (les relations bilatérales) pourraient être envisagées sous un angle tout à fait différent, voire exceptionnel, s'il y avait une régularité favorable dans la ligne politique de l'Elysée dans ses rapports avec l'Algérie. Plus précisément l'absence d'audace de la part de la France " Elyséenne " à battre en brèche les réflexes liés à la non-reconnaissance véritablement de la réalité noire de la nuit coloniale en Algérie entre 1830 et 1962, a déteint sur les relations. Mais aussi, chose que tous le monde connaît, cela s'est enchevêtré sur le plan international avec la partialité et le soutient antinomique de la France au Maroc par rapport au conflit du Sahara Occidental lequel ne fait ainsi que perdurer dans le mauvais sens, celui de l'"illégalité internationale". Egalement, et concernant la mémoire, les positions du Président Français avant qu'il ne le soit et après, ne sont pas les mêmes puisqu'il avait une vision plus équilibrée par rapport à la repentance mais qui a connu par la suite un certain revirement. D'un autre côté, il y a également le dossier mal géré de la communauté algérienne en France qui refait surface épisodiquement, non pas seulement à travers les dépassements de certaines parties occultes, mais aussi parfois de la part des forces de l'ordre françaises. Dans ce contexte, la libre circulation des personnes est un autre dossier à revoir. Toutefois, la lutte antiterroriste sur laquelle M. Emié s'est prononcé a été un domaine où les initiatives ont çà et là convergées. Selon le nouvel ambassadeur, la coordination entre la France et l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme est étroite et opérationnelle. N.H. Elle a atteint deux millions de fans La page Facebook d'Ooredoo N°1 en Algérie La page officielle et certifiée de Ooredoo vient de franchir le cap des 2 millions de fans sur le plus grand réseau social du monde, Facebook. Une consécration pour la page Ooredoo qui bénéficie de la pastille bleue sur Facebook en page de couverture avec la mention " Page Vérifiée " attestant de cette authentification. Ainsi, avec ses 2 000 000 de fans, la page officielle Ooredoo continue de dominer le palmarès des pages les plus appréciées par les internautes algériens grâce à son interface interactive qui offre un espace dynamique avec des contenus constamment actualisés permettant les échanges d'avis et d'informations entre l'opérateur et ses clients. Avec ses animations dynamiques et ses applications innovantes, la page Ooredoo est ainsi la 5 page entreprise Facebook N° 1 en Algérie, ce qui confirme la grande popularité d'Ooredoo qui reste à l'écoute des attentes et aspirations des Algériens. Ooredoo remercie tous ses fans et leur réserve de nombreuses surprises et nouveautés attrayantes sur sa page Facebook. TRIDes BU NE Lecteurs Actualité Education Nationale Sellal se redéploie au Sud D'importants chantiers ouverts Une réponse à ses opposants Par Madjid Bendaïkha Le Premier ministre Sellal a toutes les raisons d'éloigner le spectre de la crise. Il écarte d'emblée tous les scénarii pessimistes et exhorte les Algériens à l'optimisme. Par Farid Larbaoui bdelmalek Sellal évoque pour la première fois la prospective dans son discours de la dernière tripartite. Le chef de l'exécutif ne cesse de marteler que " l'avenir de l'Algérie n'est pas hypothéqué " et que le gouvernement " ne navigue pas à vue mais a choisi trois hypothèses (…) pour un bon chemin de la croissance ". Qu'est ce qui a fait ainsi sortir Sellal de ses gonds en parlant d'optimisme ? L'une des raisons est sécuritaire. Et c'est pour se défendre contre ces détracteurs que le patron de l'exécutif a choisi le timing idéal pour se redéployer au Sud du pays pour défendre sa thèse qui consiste à épargner l'Algérie de rumeurs qui pourraient lui nuire sur la scène internationale. Choisir Ain-Guezzam, qui a été dernièrement le théâtre d'un importante opération militaire contre les incursions terroristes est vu comme le pompier qui va éteindre le feu. Sellal veut parler également de " développement " dans une région qui reste le bastion sous un volcan dormant. L'autre raison qui est liée aux dernières sorties de Youcef Yousfi, ministre de l'énergie, qui a fait état d'une baisse de la production pétrolière, devenue source d'inquiétude pour tous, d'autant que la baisse des prix du baril du Brent s'est vite répandue en semant la préoccupation A Ph : Hafida Les cadres du secteur qui étaient réunis pour débattre du sujet ont appris ainsi, que leur secteur connaîtra bientôt le début d'une opération d'évaluation qui prendra en considération trois volets : développement de l'enseignement préparatoire, la formation des compétences et enfin la refondation des programmes. Lors de son intervention, elle a mis l'accent sur l'importance de garantir un enseignement de qualité et de la mise au point d'un programme spécial pour les wilayas qui accusent un déficit dans ce domaine. Elle annonce aussi des nouveautés qui vont, en outre, assurer l'épanouissement des élèves. C'est dans ce cadre que des cours audiovisuels seront dispensés aux élèves des classes terminales. " Cet objectif ne sera possible que si nous nous assurons une bonne base dès le primaire qui est la pierre angulaire de l'éducation. Il faut pour cela mobiliser les moyens et l'encadrement nécessaires ", dit la Ministre. La première responsable du secteur a mis le doigt sur le véritable problème de l'éducation : le cycle primaire. L'Ecole algérienne vit ces derniers temps des moments décisifs. C'est vrai que les grands changements tant attendus n'ont pas encore eu lieu, mais il faut reconnaître que d'importants chantiers sont ouverts. Avant d'entamer la révolution du secteur, la Ministre Nouria Benghebrit, semble attendre les résultats du diagnostic avant, et pour cela elle compte initier un véritable audit de tout le secteur. Ce n'est qu'après qu'elle entamera les changements de fond. Il ne s'agira plus d'une opération de simple replâtrage comme cela se faisait par le passé. C'est à partir de Tiaret où Elle était en visite le 11 octobre dernier que la Ministre a mis en exergue l'importance de l'évaluation pédagogique. " La stratégie d'évaluation pédagogique est importante dans la réforme du système scolaire ", avait déclaré Madame Benghebrit, lors de son discours inaugural à l'occasion de la conférence régionale ayant pour thème " l'évaluation ". Tous les efforts menés jusqu'à présent étaient destinés à remédier à certaines lacunes observées chez les lycéens. Voilà en effet plus de 20 ans que les anciens enseignants, aujourd'hui à la retraite, tiraient la sonnette d'alarme et prédisaient déjà la décadence annoncée de l'Ecole Algérienne. Les mêmes enseignants devenus aujourd'hui de simples spectateurs se montrent rassurants et affirment que rien n'est perdu. Ils proposent de revenir aux fondamentaux et d'axer tous les efforts sur l'apprentissage des trois clefs du savoir : lecture, écriture et calcul. " Un citoyen qui maîtrise ces trois connaissances est un citoyen utile pour sa société. En maitrisant ces trois opérations, l'élève apprendra automatiquement à bien utiliser son cerveau et donc penser ", affirme un directeur d'école primaire à la retraite. Il exhorte les responsables de l'éducation d'être avant tout des pédagogues qui aiment leur pays. " Quand on pousse tous les élèves à devenir des universitaires, on commet alors deux graves erreurs. Les universitaires ne seront pas tous des cadres de haut-niveau. Ce système dénigre les métiers manuels or, ce sont ces métiers qui permettent le développement d'un pays ", ajoute l'enseignant à la retraite. Des cours de soutien sont alors accordés aux élèves des classes terminales pour les aider à réussir au bac. Cette politique qualifiée de " maquillage " par les pédagogues n'a jamais eu les résultats escomptés. La ministre cherche à présent à donner un coup-de-pied dans la fourmilière et réaliser une véritable révolution. En reconnaissant que le cycle primaire est la pierre angulaire de tout le système, elle doit avoir une idée derrière la tête. M. B. Lundi 20 Octobre 2014 Quotidien national d’information parmi les citoyens. Au contraire, le pétrole algérien se vend bien même si les prix ont observé une chute ces derniers temps mais cela n'affecte pas ,selon Sellal, " le décollage économique " appuyé notamment sur les recettes des hydrocarbures. Mais le message est plutôt politique car le Premier ministre tente de se défendre face à l'opposition qui essaye de le malmener en stigmatisant les " maigres résultats " depuis sa reconduction post-électorale. Jusque-là, il se tenait à carreau et ne parlait que de dossiers de la rentrée sociale. Or, avec les critiques qui ne le ménagent pas et la lenteur de prise de décision jugée par ses opposants, Abdelmalek Sellal a fait taire ses détracteurs où il a avancé un chiffre appréciable sur les transferts sociaux dégagés (60 milliards de dollars) pour aider les franges les plus déshéritées de la société. C'est un point qu'il marque alors que d'habitude les partis de l'opposition surfent toujours sur la misère sociale des citoyens pour en faire un alibi politique de la défaite du gouvernement. Mais Sellal qui met toujours de l'entrain dans ces déclarations n'est pas prêt d'abandonner ou de lâcher son groupe qui lui est fidèle. Il compte s'appuyer sur les projets et les pro- messes du Président pour aplanir les différends et apaiser la tension sociale. Sur ce front, la décision d'augmenter plus de 30.000 salariés et d'améliorer le sort des travailleurs du secteur économique, de réformer l'éducation et la justice, de faire briller la diplomatie algérienne sur la scène internationale sont autant d'atouts qui plaident pour lui. Toutefois, Sellal qui exprime le vœu de voir l'espoir surgir de partout, a toutes les contraintes de l'heure. Il faudra d'avantage convaincre pour la lutte contre la corruption et l'opacité qui entourent certains dossiers. F. L. Bazzar Berlin L'Artisanat algérien sera présent avec 5 exposants Pare Kouba Wahida ne délégation algérienne composée de 5 représentants d'entreprises activant dans le secteur de l'artisanat participera au Bazar Berlin qui se tiendra entre le 12 et le 16 novembre prochain, apprend-on auprès de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande. C'est une première, en effet, pour des producteurs algériens dans un secteur qui reste encore loin de son potentiel réel, qui emploie 480 000 personnes, soit un peu plus de 4,5% de l'emploi national. L'artisanat, en Algérie, participe à environ 135 milliards de dinars dans le PIB national, selon des statistiques du ministère du Tourisme et de l'artisanat publiées pour l'année 2013. Cette participation est initiée par la Chambre algéro-allemande (AHK) et sponsori- U 6 sée par 4 membres de cette chambre. Les artisans exposeront, en effet, selon la AHK créée en 2005, des Tapis, bijoux, céramique et des articles en bois. Cela fait une occasion pour ces petites entreprises (familiales) de connaître, d'abord le marché allemand et de l'autre coté, de faire connaître aux allemands les produits de l'artisanat algérien. La AHK Algérie, qui fait partie de l'une des 120 chambres allemandes à travers le monde, pour sa part, interviendra à travers son service Foires et veillera à ce que les échanges de délégations, visiteur et exposant soient réguliers. L'initiative en question a pour objectif d'abord: de présenter les produits algériens aux allemands et aux autres visiteurs du salon Bazaar Berlin et aussi créer des occasions pour des éventuelles coopérations et partena- riats entre les entreprises algériennes participantes et allemandes ou autres. Les foires, selon les services de la AHK, ont toujours été un " coup de pouce " pour les entreprises, algériennes et autres, pour vendre leurs produits et créer en parallèle des partenariats dans l'objectif de commercialiser les produits. Le produit algérien, explique les services de la chambre de commerce algéro-allemande, a été souvent " présent en Allemagne " mais " d'une façon irrégulière ", et cette occasion permettra aux entreprises algériennes d'être présentes en force dans le marché allemand. Le salon Bazzar Berlin, faut-il le rappeler, est considéré comme l'un des grands salons de l'artisanat au monde avec plus de 40 000 visiteurs et plus de 500 exposants venant de 60 pays. W.G TRIBUNE Des Lecteurs Actualité Quotidien national d’information Projet de la loi de Finances 2015 Le RND favorable Le projet de la loi de finances 2015 (PLF) qui ouvre la voie à la création de richesses hors hydrocarbures en soutenant la production nationale a été accueilli favorablement par le Rassemblement national démocratique (RND). Par Imen.H ors d'une journée d'études sur le PLF 2015 qui sera soumis mardi prochain au Parlement pour examen, M. Abdelkrim Harchaoui, membre du secrétariat national du parti et ancien ministre des Finances a souligné que ce projet " revêt une grande importance, car intervenant dans une conjoncture particulière et prévoyant des mesures contenues dans le programme quinquennal initié par le président de la République (2014-2019) ". M. Harchaoui a présenté les grandes lignes du projet en matière de soutien au développement et à la croissance, conformément au programme du président de la République qui vise une croissance de 7%. Par ailleurs, Il a ajouté que dans le " contexte actuel, la baisse des prix des hydrocarbures et les fluctuations des marchés internationaux des hydrocarbures ont poussé le gouvernement à fixer comme objectif une croissance de 3,4% pour l'année 2015 ". Le PLF 2015 vise à atteindre des " objectifs très importants ", notamment en ce qui concerne les activités productives, le développement industriel, le bâtiment, les services publics, le soutien à l'agriculture et au tourisme, la diversification de l'économie, le relèvement du niveau de compétitivité, les transferts sociaux et le logement, a indiqué le conférencier. L'ancien ministre des Finances a présenté quelques chiffres inclus dans le PLF 2015. La facture d'exportation de différentes marchandises devrait atteindre 66 milliards de dollars durant 2015 contre 63 milliards de dollars à la fin de l'année actuelle, a-t-il précisé. Après avoir souligné que tous les indicateurs "demeu- L Ph : Hafida rent positifs", M. Harchaoui a mis en exergue l'évolution du budget de l'Etat dans ce sens, faisant remarquer que les recettes avaient augmenté de 4200 milliards DA en 2014 à 4685 milliards DA pour l'année 2015, soit une hausse de 11%. Cette augmentation "très importante" provient de l'impôt ordinaire et d'autres ressources, a-t-il ajouté, en soulignant que les dépenses relatives à l'équipement sont prévues dans le nouveau projet. Cette nouvelle loi va sûrement accuser une "hausse importante" de 944 milliards DA, ce qui nécessite l'élaboration "de nouveaux programmes de développement". Concernant le budget de fonctionnement, il sera augmenté de 257 milliards DA, mais avec un déficit financier "important" dans le Trésor, estimé à 4.187 milliards DA, a estimé l'intervenant. Des observations ont été présentées concernant "l'importante" augmentation des salaires estimée à 2524 milliards DA à la clôture de l'an- Par Ammar Zitouni out ce qui est excessif étant toujours insignifiant, je me contenterai de préciser que c'est tous les jours et sur le terrain que je suis anti-intégriste et contre l'atteinte à l'autorité de l'Etat, à l'ordre public et aux critiques inavoués à l'égard du Pouvoir. Il faut bien croire que certains politiques de chez-nous, trop souvent rencontrés dans les salons algérois ou entendus sur les plateaux de chaines de télévision étrangères, arabes notamment, pour qui le verbe tient lieu d'action de subversion, se paient des mots quand les vrais patriotes, ou tout simplement le peuple. A la faveur de la protesta des policiers, chacun se targue de pouvoir instaurer le "changement". mais quel changement? Celui qui ne donne plus la parole au peuple, ni son droit souverain. Il est bien évident que le citoyen T née 2014, soit 50% des dépenses du budget de fonctionnement du pays. Le montant devrait être augmenté à 2758 milliards de DA l'année prochaine. En ce qui concerne le secteur de la santé, l'ancien ministre des Finances a déclaré " : Il s'agit également de l'augmentation des dépenses de soutien aux hôpitaux estimées à 28 milliards DA et du volume des transferts sociaux qui passera de 1566 milliards de dinars à 1711 milliards de dinars en 2015, soit une hausse de 9% ". Dans le cadre du recul des biens du fonds de régulation des recettes (5200 milliards de dinars) appelés à passer en 2015 à 4200 milliards de dinars, selon le PLF, M. Harchaoui a estimé qu'il serait judicieux d'appuyer le développement et les potentialités économiques de l'Algérie, soulignant que le soutien direct et indirect de l'Etat est de l'ordre de 684 milliards de DA. Il a affirmé aussi, que pour faire face aux effets négatifs de la diminution de la production, du volume des exportations et des prix des hydrocarbures du fait de la crise économique mondiale, " le meilleur et unique choix à l'heure actuelle est de soutenir les programmes publics d'investissement et trouver une véritable richesse comme alternative aux hydrocarbures ". A la même occasion, il a appelé le peuple algérien à saisir la gravité de la situation, tout en rappelant que le gouvernement avait donné trop d'importance aux mesures pour améliorer les salaires.Il a estimé que la stabilité financière actuelle " est tributaire dans les prochaines années de la réduction du niveau des importations qui augmente d'année en année et de l'affranchissement de la dépendance alimentaire de l'étranger dont la facture a dépassé les 10 milliards de dollars ". Dans le même contexte, M. Harchaoui, a ajouté que " la priorité était donnée au développement du secteur de l'agriculture et à la création d'une économie hors hydrocarbures à travers de nouvelles mesures de soutien et d'encouragement à l'investissement compétitif ". La journée d'études s'est caractérisée, par ailleurs, par la présentation du projet de règlement de la loi de Finances lors d'une rencontre à laquelle ont assisté les membres des groupes du parti aux deux chambres parlementaires à la vielle de la présentation du projet de loi de Finances au débat. Pour les organisateurs, cette rencontre vise " la consultation et l'élargissement du débat aux députés du Rassemblement afin d'avoir les explications nécessaires et exhaustives sur le contenu du projet de loi ". I.H. Eclairage Exemple qui veut connaître le vrai bouillonnement au sein de l'arène politique nationale, suivra avec beaucoup de profits mais aussi d'interrogations cette falsification de la réalité. Et même, si le président Bouteflika est en convalescence, qu'il ne s'adresse plus à la nation, le pays n'est pas au bord du gouffre comme on le laisse entendre dans le microcosme algérois. La critique actuellement en vogue, plus adaptée au scénario qui tiré du "printemps arabe", n'est en fait qu'un instrument de propagande, une sorte de sauce islamo-salafiste. Pour cela, une mobilisation générale de toutes les forces patriotiques et démocratiques qui refusent ce scéna- rio est obligatoire, afin de mettre en échec toutes les tentatives de division et d'actions qu'orchestrent les agents d'exécution de l'internationale islamique. La situation qui prévaut à présent dans le monde arabe est l'oeuvre de ces lascars, dont la mission assignée est de combattre, partout où elles existent encore, les forces patriotiques et démocratiques qui cherchent à assurer une véritable libération politique, économique et sociale de leur peuple. Si le fait, que d'aucuns veulent attiser le feu en Algérie, tentant à tout prix à concrétiser ce scénario "arabe", il s'est avéré tout simplement que le maintien et la consolidation de la stabilité du 7 Lundi 20 Octobre 2014 Situation globale du pays Les critiques du PST Par Wahida Gaci Le Parti Socialiste des Travailleurs, (PST) dans une déclaration rendue publique hier, qui a avancé sa lecture sur la situation actuelle du pays, affirme, suites aux développements de ces derniers jours, la déficience des différents segments de l'Etat. " Alors que la rentrée sociale a été marquée par l'annonce de projets visant l'accentuation du cours libéral à travers le projet du nouveau code du travail, le projet de nouvelle loi sanitaire et l'accélération du processus d'adhésion à l'OMC, les manifestations des policiers dans plusieurs villes viennent rappeler la fragilité du consensus de façade entre les factions au pouvoir, illustrée par le 4° mandat, et les ravages sociaux des politiques libérales au sein même des sans grades des corps constitués ", peut-on lire dans le communiqué. Le parti remet en cause la méthode de main de fer utilisée par le pouvoir contre des manifestants qui réclament leurs droits socioprofessionnels. " Au-delà des revendications socioprofessionnelles et le droit légitime à constituer un syndicat, la mobilisation des policiers dénonce l'arrogance des barons importateurs, mettent en évidence l'échec de la politique répressive du pouvoir face aux contestations sociales et remettent en cause leur hiérarchie synonyme de passe droits et de népotisme. Mais ce droit de manifester doit être aussi reconnu aux autres catégories de la société ", ajoutent les rédacteurs du document. Par ailleurs, le PST a vivement critiqué le nouveau code du travail qu'il qualifie de véritable restriction des droits des travailleurs. " Le projet du nouveau code du travail aggrave d'avantage l'exercice du droit syndical, du droit de grève et précarise le droit au travail par la généralisation de CDD et la remise en cause des acquis des travailleurs ", le Parti estime aussi que le droit à une santé gratuite est désormais menacé par le projet de la nouvelle loi. "Le projet de la nouvelle loi sanitaire menace de démanteler la médecine gratuite et ouvre la voie à la privatisation du secteur ", estime-t-on. Le PST critique également l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation Mondiale du Commerce, qui ne profite qu' aux occidentaux. La formation politique avance des recommandations qui sont entre autres " La mobilisation contre le nouveau code du travail, la loi sanitaire, non à l'adhésion à l'OMC, exigeons un débat national et démocratique, pour une assemblée constituante représentative des travailleurs et des opprimés ! W.G. pays sont devenus un danger pour leurs intérêts politiques et ceux de leurs tuteurs, ce qui explique par exemple, l'engagement et le soutien de la mouvance islamique à la protesta des policiers. Le peuple algérien, et en particulier sa jeunesse, doivent savoir que ce prétendu soutien à la police résonne comme un revers des plus dangereux, à *savoir que rien n'intéresse cette mouvance rétrograde sinon que l'anarchie, que la République et ses lois ne soient plus respectées par ses propres citoyens. Cela donne au mot lui- même du changement, une saveur comique accompagnée par un retour de mensonges et de candeurs puériles. Ô nouveauté! Jusque dans le vocabulaire politicien et subversif on utilise le terme "totalitaire" pour désigner le Pouvoir algérien. Et le pays, pour autant ne s'est pas écroulé. A. Z. TRIDes BU NE Lecteurs Régions Quotidien national d’information Projet de l’aquapêche 2020 de Mostaganem Au centre de tous les intérêts Le projet en perspective «Aquapêche 2020» a été au centre d’intérêt d’une rencontre d’information et de sensibilisation, mercredi dernier au siège de la salle de conférence de la wilaya. Par Salah-Eddine ette manifestation à laquelle ont assisté les responsables du secteur de la pêche et des ressources halieutiques, les professionnels, ainsi que les représentants de différents partenaires sociaux, a été mise à profit pour promou- C voir un développement durale en approfondissant la réflexion sur les mécanismes à mettre en œuvre ,et les actions à entreprendre en vue de concrétiser ce projet de l’aquaculture à l’horizon 2020. Lors de leurs interventions successives, les conférenciers ont mis en exergue les moyens à valoriser pour la promotion des filières de la pêche et de l’aquaculture, afin de s’intégrer au développement de l’économie nationale. Par ailleurs, il a été fait état de l’encouragement de l’investissement dans le domaine, par des facilités de financement, de l’accompagnement et de la formation et du recyclage des gens de mer. A noter qu’il a été souligné, qu’il faudrait attendre l’horizon 2020 pour aspirer à une baisse des prix du poisson. S.E. Grave accident de la circulation routière Deux morts et un blessé grave ncore une fois, la route de la commune de Oued El-Kheir relevant de la daïra d’Aïn-tédlès, située à E trente kilomètres de Mostaganem, a été le théâtre d’un terrible accident de la circulation routière,qui s’est pro- duit jeudi dernier. Selon les éléments de la Protection civile, l’accident a eu lieu au niveau de la route communale N°13 juste à l’entrée de la localité de Oued El-Kheir, suite à une violente collision entre un camion et une voiture légère, qui s’est soldé par le décès des deux passagers du camion, il s’agit d’un père de famille âgé de 70 ans et de son fils âgé de 40 ans, alors que le passager du véhicule de tourisme a été grièvement blessé. Les des deux victimes ont été évacuées à la morgue du secteur sanitaire de la daïra de Sidi-Ali, alors que le blessé a été transféré aux urgences médicales du même établissement. Une enquête a été diligentée par les éléments de la Gendarmerie nationale territorialement compétents, pour déterminer les circonstances exactes de ce drame, et de situer les responsabilités. S.E. Salles de cinéma à l’abandon d’Oran En quête de réhabilitation Par Madjid Bendaïkha ran avait la chance, dans le temps, de posséder les plus belles salles de cinéma du pays. De beaux films y étaient projetés et les cinéphiles prenaient du plaisir à y prendre place en matinée ou en soirée. Aujourd’hui, hélas, rien ne subsiste de ces antres du 7e art. Certaines salles, notamment de quartiers, ont disparu et remplacées par des commerces, et d’autres ont O été laissées à l’abandon se dégradant de jour en jour. Dans la perspective de transformer Oran en métropole méditerranéenne, n’est-il pas possible de réhabiliter une grande partie de ces cinémas qui, actuellement, servent de refuges aux rats et autres saletés ? Prenons le cas des salles du centre-ville dont le nombre dépasse largement la dizaine. Les Century, Escurial, Balzac, Régent, Colisée, Pigalle, Mogador, Idéal, lynx, Empire, Club…sont encore récupérables. Un peu de bonne volonté de la part des autorités concernées pourrait redonner une nouvelle vie à ces salles qui seront données en gestion à des jeunes gens intéressés par le domaine. Ceci, en plus de redorer le blason terni de la ville, permettrait de créer de nombreux emplois permanents. Il y a même certains cinémas de quartier qui pourraient aussi faire l’affaire. Citons, entre autres, le Rex à St Antoine et le Plaza à Eckmühl. A méditer… ! M.B. 9 Lundi 20 Octobre 2014 Echec à une tentative d’enlèvement de deux jeunes filles à Tlemcen Grâce à un coup de téléphone Par B. Abdelhak Une fois alertés téléphoniquement par une tierce personne de ce qu’un conducteur d’un véhicule automobile de marque «Renault20» aurait forcé avec un complice deux jeunes filles de monter à bord à Souahlia, dépendant administrativement de la daïra de Souahlia,, les éléments de la Sûreté de la daïra de Ghazaouet (wilaya de Tlemcen), n’ont nullement tardé à prendre cette affaire au sérieux par la prise de dispositions sécuritaires qui se sont soldées par l’avortement de cet acte criminel de kidnapping. Les présumés auteurs ont pris la fuite, néanmoins ils ont été identifiés, et font l’objet de recherches par les services de sécurité territorialement compétents. L’acte du civisme d’intérêt général du citoyen, et qui est d’ailleurs inspiré par notre humanité et notre religion musulmane , qui a incité à sauver les vies de ces deux jeunes filles innocentes, est loué fortement par l’ensemble de la population locale qui n’épargne plus que ces actes civiques permettent de régresser le phénomène de la criminalité sous toutes ses formes qui nuit à la société fortement notre société et préoccupe lourdement l’opinion publique locale qui insiste toujours et dans les meilleurs délais , sur l’adoption d’une loi protégeant le dénonciateur de tout crime, délit ou toute infraction pénale dans tous les secteurs et les domaines, comme d’ailleurs, le font plusieurs pays notamment ceux développés avec l’adage ‘Nul n’est censé ignorer la loi ». B.A. Cité 150 logements à Arzew Les habitants attendent toujours le gaz Par Madjid Bendaïkha «Nous occupons ces logements depuis 2005, beaucoup de choses manquaient mais le pire c’est que, presque dix ans après, nous continuons à recourir à la bouteille de gaz», déclarent des locataires des 154 logements. Une bouteille qui atteint parfois les 300 DA. La même situation est vécue par les habitants de la cité 226 logements qui connaissent le même problème. Même cas également pour ceux des 150 logements. Les locataires de ces trois nouveaux lotissements (226, 154 et 150 logements) implantés dans la zone urbaine Zabana, n’arrivent pas à comprendre cette situation, «alors que le nouveau CEM, juste à côté, a été branché», disent-ils. Selon ces habitants, la Sonelgaz leur a expliqué que la société ne pouvait rien entreprendre sans un bon de commande provenant du maître de l’ouvrage. Toutes leurs démarches demeurent jusqu’à présent sans réponse. «Lors de la campagne électorale, tous les candidats qui sont passés par là, nous ont promis de prendre en charge les problèmes de notre cité, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait», reprochent-ils aux élus. En plus du non raccordement au réseau de gaz de ville, les rues de cette nouvelle petite cité sont dans un état très dégradé. M.B. Algérie Poste Encore des anomalies Les services d’Algérie Poste font toujours à leur tête et ne se privent nullement de mettre dans la gêne leurs abonnés du téléphone. Ainsi, dernièrement, un citoyen a eu la désagréable surprise de ne plus pouvoir être contacté à son numéro de téléphone fixe. Il pouvait appeler mais ne recevait pas les communications. Ceci tout simplement parce que les services concernés lui avaient changé le numéro qu’il détenait, ceci sans qu’ils l’aient averti. Ce n’est que, par hasard, qu’il a pu découvrir l’anomalie. En plus de cette situation, il lui était impossible de faire usage du réseau Internet, et pour cause ! Ainsi, conséquemment à de telles maladresses de la part de services, censés être performants, des abonnés sont privés de moyens de communication parfois indispensables à leur travail. A quand du sérieux de la part d’institutions de l’envergure d’Algérie Poste ? M.B. TRIDes BU NE Lecteurs Régions Lundi 20 Octobre 2014 Quotidien national d’information OPGI 23 milliards pour vider les caves L’ Office de promotion et de la gestion immobilière (OPGI) de la wilaya d’Oran vient de lancer une campagne de vidange et de désinfection des caves situées dans les sous-sols des immeubles, apprend-on de source concordante. ne opération de réparation et de réhabilitation des canalisations d’assainissement est aussi prévue. Une enveloppe de 23 milliards de centimes a été débloquée pour cette campagne. Une opération de dératisation et de désinsectisation a déjà touché plus de 75 caves inondées à la cité 1 500 logement à l’USTO et 31 autres caves seront vidées dans les prochains jours. Le coût de l’opération est estimé à 4 milliards de centimes selon la même source. La difficulté essentielle réside dans la vidange des caves inondées qui nécessitent une série de mesures spécifiques. Les caves ciblées sont souvent difficiles d’accès, car certains sont hermétiquement condamnés par les locataires. Il n’échappe à personne dans U notre wilaya et même au niveau central que les caves des immeubles dans les différentes cités sont squattées illégalement par des familles entières. Ces caves sont également issues d’une large spéculation et de transactions immobilières qui ont profité de la détresse des familles sans abri ou mal logées. Parallèlement à cette opération de vidange, l’OPGI veut récupérer les caves squattées. Pas moins de 1.137 caves occupées par des familles ont été recensées récemment par les services de l’OPGI. Des mises en demeure ont été adressées auparavant aux occupants illicites, pour évacuer les lieux avant de les traduire en justice. M.B. Polyclinique Guelb El-Kebir-Médéa Totale anarchie Par M.Z la commune de Guelb El-Kebir, une localité située à 83 km à l’est de Médéa, le secteur de la santé est en deçà des attentes des résidanats de cette localité. En effet, la polyclinique de Guelb El-Kebir existe depuis des années, mais elle est très loin de répondre à la demande des patients. Cette infrastructure sanitaire connaît de nombreux problèmes logistiques, notamment le manque de matériel, de personnel et même d’un bon accueil. Elle n’a que la façade d’un établissement sanitaire ! «Le manque total de personnel qualifié entrave le bon fonctionnement de cet établissement sanitaire» déclare un père de famille résidant dans la commune de A Guelb El-Kebir. Il ajoute : «Les patients sont nombreux à attendre leur tour dans la salle d’attente le jour du passage du médecin. Ce dernier fait sa loi et surtout lorsqu’il s’agit d’un bon nombre de patients.». Ce qui n’est pas une mince affaire pour les patients atteints de maladies nécessitant une prise en charge régulière. L’unique établissement sanitaire du chef-lieu communal érigé pourtant en polyclinique manque cruellement de moyens de prise en charge des malades. Cette situation entrave le bon fonctionnement de la structure de santé. Ainsi, l’activité des médecins et des infirmiers au sein du centre est devenue aléatoire. Dans la majeure partie de la journée, leur travail est limité à des soins de base. Quant aux urgences médicales nécessitant des moyens conséquents, les malades sont orientés dans d’autres établissements plus ou moins nantis. Cependant, les transferts se font généralement par les voitures des particuliers en l’absence d’une deuxième ambulance par ce que la seule ambulance que possède cette polyclinique ne répond pas aux besoins de bon nombre d’habitants de cette localité. En outre, la maternité n’est pas opérationnelle. Les malades sont orientés vers l’hôpital de Beni Slimane ou Ain Bessem relevant administrativement de la wilaya de Bouira. Doter cette infrastructure du personnel et matériel nécessaires, réduirait à coup sûr le nombre d’évacuations vers d’autres structures de santé. En dépit de tous ces manques, les services de radio- logie et de chirurgie dentaire de la structure pointée du doigt, qui n’essaient pas de répondre au minimum aux besoins des malades. Cela dit, les responsables du secteur de la santé de la wilaya de Médéa sont appelés à renforcer cette polyclinique par un personnel et des équipements médicaux afin de répondre aux doléances des citoyens et assurer un meilleur service pour les patients. Enfin, avec les réformes prévues pour le proche avenir, il est fort probable que cette polyclinique soit élargie à d’autres services pour éviter la surcharge au niveau des autres établissements sanitaires voisins de la wilaya notamment Beni Slimane et Tablat, surtout lorsqu’il s’agit des urgences. M.Z. Commune de Bendaoud à Relizane Le manque d’hygiène persiste Par A. Lotfi e problème de manque d’hygiène se pose avec acuité dans les différents commerces de la commune de Bendaoued. En effet, le non-respect de l’hygiène règne. C‘est là le constat qu’a fait la commission d’hygiène de l’APC de Bendaoued, rattachée à la daïra d’El Matmar, située à une dizaine de kilomètres du cheflieu de Relizane, qui a inspecté, durant le mois de septembre dernier, une vingtaine de locaux commerciaux en exercice, et a établi, à l’issue de visites inopinées, 20 mises en demeure pour autant de commerces, au motif du manquement aux règles d’hygiène, apprend-on auprès du bureau d’hygiène de la même APC. Ainsi, des boucheries, des salons de coiffure, des restaurants, des cafétérias, des pâtisseries et pizzerias et bien d’autres commerces, ont été ins- L pectés, et les conclusions qu’ont tirées les membres de la commission étaient sans appel. Selon notre source, des restaurants n’observent pas les règles de propreté et d’hygiène, avec l’usage d’ustensiles «sales et mal lavés», les tenues crasseu- ses ou qui ne sont carrément pas portées. Des cafétérias où les gâteaux sont exposés à l’air libre sur les comptoirs, et des salons de coiffure où les instruments ne sont jamais stérilisés. Les exemples de manquement aux conditions d’hygiène sont légion. Ils touchent tous types d’activités commerciales. Actuellement, ladite commission s’attelle à inspecter les cantines des différents établissements scolaires que compte la commune. Selon une source, l’hygiène dans ces demi-pen- sions « est respectée pour le moment ». Notons enfin, qu’aucun cas d’intoxication n’a été relevé dans toutes ces cantines, ajoute une source du bureau d’hygiène. A.L. Circulation routière L’ire des usagers es automobilistes empruntant le chemin communal reliant El Malh à Oued Djemaâ, chef-lieu de commune, , ont eu la désagréable surprise de constater la multitude des ralentisseurs ou dos d’âne, installés récemment au village El Ariassia par les citoyens de cette localité. En effet, suite aux multiples accidents, parfois mortels, ayant eu lieu sur cette route, les citoyens excédés ont procédé, de leur propre chef, à la confection de plusieurs dos d’âne sur ce chemin traversant la localité. Leur décision a été prise, pour obliger les automobilistes à réduire leur vitesse, notamment pour préserver la vie des L enfants, trop exposés. «C’est l’unique moyen pour protéger nos enfants de ces chauffards», dira un père de famille, habitant ledit village. Cependant, ces ralentisseurs conçus sans respect des normes ni des règles techniques, représentent à leur tour un réel danger pour les automobilistes et leurs véhicules. «Nous avons sollicité maintes fois l’APC, la daïra et la DTP pour qu’elles procèdent à l’implantation de ces dos d’âne et des panneaux de signalisation routière à l’approche de notre village, mais en vain », déplore notre interlocuteur. Mais les ralentisseurs ont été très mal conçus, ce qui a provoqué l’ire des usa- 10 gers. Les premiers à avoir réagi, ce sont les transporteurs de voyageurs qui ont organisé un sit-in. Après cette protestation, une moitié des ralentisseurs a été enlevée mais les désagréments persistent toujours. «Ils ont érige des d’énormes bosses tous les 10 mètres, alors que les routes étaient déjà truffées de trous et autres nids de poule, qui nous obligeaient déjà à ralentir. Les usagers lancent un appel au premier responsable de la wilaya afin que ces ralentisseurs doivent être faits dans les normes. A.L. TRIBUNE Des Lecteurs Régions Quotidien national d’information Cancer du sein Campagne de sensibilisation La Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya Relizane a lancé une vaste campagne de sensibilisation «au cancer du sein», avons-nous appris de la cellule de médiation de ladite institution publique. «Tous les établissements publics, écoles, EHS, postes et autres endroits fréquentés participent à cette action en placardant des affiches incitant la gent féminine au dépistage précoce»,. otre source ajoutera que «l’agence mène une opération d’envergure afin que la femme effectue les examens de détection de la maladie par mammographie ou échographie. Car décelé, le cancer du sein est guérissable», indique notre source. L’objectif du dépistage du cancer porte d’abord sur le stade infra clinique, lorsque la tumeur est visible, palpable. «Elle se développe à partir de cellules constituant la glande mammaire. Malignes, elles se multiplient et se propagent par voie sanguine ou lymphatique et peuvent atteindre par métastases les os, les poumons, le foie et le cerveau. Le cancer du sein est mortel et touche une femme sur dix, selon les spécialistes, qui préconisent «une détection N précoce pour éviter le pire».Rappelons que l’Etablissement hospitalier public d’Ahmed Francis de la ville d’Oued Rhiou a abrité récemment une journée d’étude sur le dépistage du can- cer du sein. Signalons que l’Etablissement hospitalier public Mohamed Boudiaf est doté d’un appareil de radio pour la mammographie. Un grand soulagement a été constaté par certaines femmes pour la dotation de leur EPH d’un appareil pour éviter tout déplacement vers les wilayas limitrophes, à l’image de Mostaganem et Oran. A.L. ne veulent plus s’aventurer pour transporter les habitants. A cela, s’ajoutent les déchets ménagers et autres qui sont répandus çà et là, avec des odeurs nauséabondes agressant l’environnement et la santé des enfants surtout. En réponse à ces préoccupations, les services de l’APC ont promis de restaurer l’éclairage public, ainsi que le bitumage des routes intérieures après le ficelage de l’opération d’assainissement. A.L. U centimes vise la rénovation du réseau de l’alimentation en eau potable de la ville de Remchi tandis que le second projet d’un montant de 22 milliards de centimes est destiné à la réalisation du projet d’assainissement au profit des habitants, notamment ceux résidant dans les nouveaux quartiers dans le quartier Sidi-Ahmed en passant par la zone industrielle et Tous ceux qui ont transité et qui continuent de faire escale à «Mina» ont vécu la même souffrance faute de vespasiennes afin de se soulager. Ni dans les cafés, ni dans les restaurants, ni encore chez la majorité des médecins ou labos d’analyses privés ou Cnas, les toilettes ne sont pas disponibles!!! «Pour uriner et comme je suis diabétique, je me rends dans une mosquée où je me penche carrément contre un mur discret le plus proche, je sais que c’est désolant et humiliant mais hélas on n’a pas le choix, on n’a pas de toilettes publiques chez nous, «nous confie un malade chronique. La loi en vigueur exige de certains commerçants de garder leur WC propres et ouverts toute la journée mais les propriétaires vous trouvent mille prétextes pour ne pas les utiliser: travaux en cours, siphon bouché, manque d’eau etc.. A Oued R’hiou, c’est le calvaire, les femmes qui font leurs emplettes à la ville d’Aïn Kerman généralement le week-end ou qui viennent pour un rendez-vous chez un médecin , sont obligées de frapper aux portes de certaines maisons pour vider leur vessie. Certaines familles sont compréhensives, elles leur ouvrent les portes, les acceptent comme des invitées, d’autres refusent cette demande la considérant comme insolente. Les vespasiennes , un créneau lucratif qui demeure inexploité mais très utile, surtout que tout le monde urine au moins quatre fois par jour, sans parler des personnes malades et que la cité prend de l’ampleur. La question qui persiste est de savoir pourquoi les jeunes n’investissent pas dans ce volet sachant que l’argent n’a pas d’odeur... disait Vespasienne. A.L. Les jeunes réclament sa réhabilitation 29 milliards débloqués ne enveloppe de 29 milliards de centimes a été dégagée pour couvrir les frais et les charges pour la réalisation de deux projets d’Alimentation en eau potable (AEP) et d’assainissement devant être réalisés au chef-lieu de la commune de Remchi. Le premier projet d’un montant de 7 milliards de Par A. Lotfi La cité populaire d’El Intissar, située à Relizane, est littéralement envahie par les rats. Ils sortent de partout, courent dans tous les sens et éventrent des sachets d’ordures. Les rats sont des vecteurs de plusieurs maladies. «À présent, fort heureusement, aucun cas de morsure de rat n’a été enregistré à la cité El Intissar», dira un habitant de ladite cité. Et d’ajouter : «Les rats entrent dans nos maisons, pénètrent sous les capots des voitures et s’attaquent, en les dénudant, aux fils électriques, les faisceaux de bougies. En plus des pannes, cela pourrait même provoquer des incendies». Les habitants proposent des solutions à ce problème qu’ils qualifient de cauchemar. Ils insistent à ce que les égouts soient dallés et lancer, en parallèle une campagne de dératisation. Les habitants de ladite cité signalent également l’absence de bacs à ordures dans leur cité. «Les conditions, permettant la prolifération des rats, sont toutes réunies. S’il y avait des bacs à ordures, les citoyens déposeront les déchets ménagers dedans au lieu de les laisser devant leur porte. Cela au mois les éloignera des maisons», dira un habitant de la cité susévoquée. A. L. Stade du chef-lieu de Relizane Projets d’AEP à Remchi Par B. Abdelhak Des conditions d’hygiène lamentables Manque de vespasiennes Les habitants délaissés L Cité El Intissar de Relizane Cadre de vie Cité Bermadia a cité de Bermadia qui ne fait que s’étendre avec l’implantation d’un grand centre universitaire, est devenue un havre de stabilité, malgré quelques absences de commodités quotidiennes. Ainsi, afin de revendiquer leurs droits, les habitants de la cité 262 lots viennent de sortir de leur silence, pour citer le manque flagrant d’éclairage public et signaler les routes défectueuses où même les «taxieurs» clandestins Lundi 20 Octobre 2014 prend fin à la station d’épuration. Selon le services concernés de la commune de Remchi , ces projets entrant dans le cadre du plan sectoriel de développement concernent la ville de Remchi tandis que les autres agglomérations rurales auront des projets du genre dans le cadre du Plan communal de développement. Rappelons que la ville de Remchi a connu la réalisation de plusieurs projets socio-économiques, notamment dans l’habitat, l’éducation, la santé, les travaux publics et l’urbanisme aussi bien dans les agglomérations urbaines que rurales, entrant dans le cadre des plans sectoriels de développement que des plans communaux de développement. B.A. 11 Des jeunes issus des quartiers et des cités du chef-lieu de la commune de Yellel, sont venus, encore une fois, réclamer auprès des autorités locales, la réhabilitation du stade communal. Ils étaient plus d’une dizaine de jeunes, constitués en délégation, à investir dans la matinée le hall d’attente de la mairie. Reçus par le premier adjoint du président de l’APC, les jeunes protestataires ont réitéré leur demande de procéder à des travaux d’aménagement, notamment l’aire de jeu, laissée à l’abandon après les dégradations subies ces dernières années. A signaler que sur un autre registre, deux projets ont été concrétisés dans la même infrastructure sportive, à savoir la réalisation d’une partie des gradins et d’un mur de soutènement pour conforter un talus jouxtant le stade, en plus des vestiaires, réceptionnés il y a maintenant plus de 5 ans. Malgré tous ces efforts, le stade ne servait pratiquement à rien, à l’exception de l’utilisation par des enfants d’une petite partie du terrain pour jouer. Hier, la réclamation des jeunes a été entendue, puisque des travaux de nivelage du terrain et de pose de tuf pour le rendre praticable, au moins pour cet été, d’autant plus que les jeunes veulent organiser un tournoi de football afin, disent-ils, de rompre avec la monotonie dans laquelle vivent les habitants du chef-lieu. A. L. TRIBUNE Des Lecteurs Quotidien national d’information Monde Lundi 20 Octobre 2014 Sauf exception Le Liban refusera les réfugiés syriens Le gouvernement libanais a fortement réduit le nombre de réfugiés syriens autorisés à entrer dans le pays, ont confirmé les Nations unies et le ministre libanais des Affaires sociales. Au Liban, un habitant sur quatre est réfugié, ce qui en fait le pays accueillant le plus de réfugiés au monde en proportion de sa population. La plupart d’entre eux vivent dans les zones les plus pauvres. epuis le début de la guerre civile en Syrie, plus d’un million de personnes ont fui au Liban. Le gouvernement libanais a dit ne plus pouvoir faire face à cet afflux et a demandé une aide financière. Après une augmentation régulière du nombre d’entrées au Liban depuis le début 2012, les chiffres des Nations unies montrent une baisse d’environ 40 000 réfugiés depuis fin septembre. «Beaucoup moins de gens sont autorisés à entrer pour obtenir le statut de réfugiés qu’à l’habitude», a déclaré samedi Ninette Kelley, représentante pour le Liban du D Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Sauf cas grave, «le Liban ne reçoit officiellement plus de réfugiés syriens», a confirmé le ministre des Affaires sociales Rachid Derbasselon dans des commentaires publiés dans le journal libanais Al Akhbar daté de samedi. «Toute personne passant la frontière syro-libanaise sera interrogée et devra avoir une raison humanitaire pour pouvoir entrer. Cela sera décidé par les ministères de l’Intérieur et des Affaires sociales», ajoute-t-il sans autre précision. Selon Ninette Kelley, les critères utilisés pour interdire ou autoriser le passage à la frontière n’ont pas été publiés. Un sentiment antisyrien s’est développé au sein de la population libanaise. Les Libanais accusent pêle-mêle les réfugiés de prendre leur emploi, de tirer les salaires à la baisse et de provoquer une surpopulation des écoles et des hôpitaux. Les politiques craignent aussi que cet afflux de réfugiés majoritairement sunnite ne fragilise l’équilibre précaire trouvé par le Liban entre ses différentes communautés religieuses musulmane et chrétienne. Monde arabe A la croisée des chemins e Monde arabe se trouve, aujourd'hui, à l'orée de deux chemins. Le premier étant celui des soulèvements et des révolutions populaires qui ont fait tomber, en Egypte et en Tunisie, les têtes des régimes soutenus par l'impérialisme et qui tentent d'œuvrer à des réformes et des changements dans beaucoup de pays, y compris certains pays du Golfe, tels que le Koweit et le Bahreïn, par exemple, même si certains tentent de donner au mouvement bahreïni des caractéristiques chiites proiraniennes, oubliant par là la coalition dans laquelle les communistes et autres démocrates sont bien présents tant par leurs militants que par leur programme. Quant au second, il est suivi par les forces de la contre-révolution qui, sous l'égide de l'impérialisme, étasunien notamment, tentent par tous les moyens de reprendre en main les positions perdues et de consolider celles, branlantes, des émirats, des monarchies ou des républiques bananières que l'ex-colonialisme britannique (et aussi français) avait mis en place sous deux signes : une inféodation complète sur le plan politique et une économie rentière basée sur les revenus du pétrole et du gaz dont la majeure partie est utilisée pour acheter des armes sophistiquées (qu'il leur est interdit d'utiliser sans l'avis des EtatsUnis), mais aussi pour financer les groupes terroristes (depuis le wahhabisme jusqu'à Daech" en passant par Al Qaeda) et une autre, répartie entre les familles au pouvoir. Par contre, rien n'est prévu pour le développement et très peu pour les acquis sociaux (appelés dons du roi ou de l'émir ou du président à vie). Dans ce contexte, nous pouvons prévoir que la région arabe toute entière sera le théâtre de conflits meurtriers, et cela pour une décade au moins. Et, puisque le Liban, de par sa position stratégique (ventre mou de la Syrie et s'opposant aux ingérences d'Israël) mais aussi économique (découverte du gaz et du pétrole, en plus de son importance financière et bancaire) est le pays qui rassemble en lui toutes les contradictions du Monde arabe, surtout sur le plan confessionnel, nous pouvons prévoir qu'il sera le plus affecté par les événements qui se déroulent à ses frontières, mais aussi en Irak, et… la guerre civile. Quant aux problèmes qui seront mis en L avant durant cette période, nous pouvons citer les suivants : ? D'abord, le terrorisme revêtant un aspect de lutte religieuse et qui, en réalité, est le produit direct de la crise du capitalisme et de son appui à toutes formes d'agression et de dictatures au Moyen-Orient, à commencer par Israël et les régimes qui sont tombés en Egypte et en Tunisie , et sans oublier ni la Turquie ou l'Arabie Saoudite ou les autres monarchies et républiques islamiques. D'ailleurs, l'impérialisme a souvent utilisé le terrorisme comme alibi afin d'investir la région, et c'est là que réside le but de la nouvelle intervention impérialiste sous le couvert de la lutte contre le terrorisme que l'impérialisme a aidé à créer, depuis l'Afghanistan où son rôle fut de déstabiliser la présence soviétique et le gouvernement afghan, et jusqu'en Irak et en Syrie, où son rôle est de créer des foyers de tension confessionnelle (sunnite - chiite) qui détourneraient l'attention de ce qui se passe en Palestine occupée, d'une part, tout en détournant l'attention, d'autre part, du danger constitué par Israël et ses politiques en Palestine, au Liban, en Syrie et jusqu'en Irak et au sud du Soudan. ? Ensuite, cette nouvelle intervention viserait à changer les frontières établies à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à la suite de la partition de la Palestine, surtout avec les découvertes nouvelles de grands gisements de gaz et de pétrole dans le bassin oriental de la Méditerranée, dans les eaux territoriales libanaises et celles de Ghaza, en particulier, et que les sociétés pétrolières des Etats-Unis tentent d'accaparer en s'aidant de l'alliance qui les lie à Israël, d'une part, et à la Turquie, de l'autre. Dans ce contexte, se placent les tentatives israéliennes soutenues par les Etats-Unis, visant à liquider la cause palestinienne à partir des guerres continues, du blocus et des déplacements de populations, surtout au Naqab. ? A cela s'ajoutent les foyers de tension en Irak et en Syrie. Et, nous pensons que ces deux crises seront longues et meurtrières, non seulement à cause des groupes terroristes islamiques, non seulement à cause des mouvements de déplacements forcés de populations, mais pour reformer la structure de ces pays-clés en les divisant en trois mini-Etats, l'un et l'autre. Cette division se précise de pus en plus en Irak, tandis que Washington, aidé de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie, prépare les nouvelles frontières en Syrie et croit pouvoir émietter ce pays en jouant les deux cartes de "l'armée libre" et des terroristes. ? Cela nous amène à parler du nouveau projet dit du "Moyen-Orient ", basé sur la création de nouveaux mini-Etats sur la seule base de l'appartenance religieuse, ou, plutôt, confessionnelle. Ce nouveau MoyenOrient, dans lequel le Monde arabe sera noyé et où on ne parlera que de religions comme bases. Ce qui mettra Israël, "Etat des juifs dans le Monde", au centre d'un monde arabe éclaté et, donc, inexistant. Il n'y a qu'à lire les propos de deux ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, Zbigniew Brezinski et Henri Kissinger pour avoir une idée nette de ce qui se prépare pour cette région du monde, importante sur le plan économique, dans un monde capitaliste en crise, et sur le plan géostratégique, dans un monde où le monopole du leadership de Washington cède la place au bipolarisme qui revient avec le Brics. Sans oublier les pays regroupés autour de l'Accord de Shanghai et des nouveaux accords en Eurasie. Cependant, l'atout principal demeure le mouvement de libération qui s'est créé à la suite de janvier 2010 dans tout le Monde arabe et où la présence de la gauche devient de plus en plus tangible, tant par les fronts de lutte que nous avons vu naître en Tunisie, en Egypte, au Soudan, en Jordanie, au Koweit etc., que par la création du "Forum de la gauche arabe". Voilà pourquoi, le PCL considère que le Monde arabe se trouve actuellement, et malgré la partie visible de l'iceberg qui donne l'impression qu'il y a une guerre globale contre le terrorisme au Moyen- Orient, au commencement d'une révolution nationale démocratique, vu la relation étroite entre les problèmes de libération, de progrès et de développement qui y sont posés. Libération et changement. Voilà, d'ailleurs, pourquoi nous avions commencé notre intervention en parlant des soulèvements et de l'impact qu'ils continuent à avoir, même si le plus pressé auquel on doit parer, aujourd'hui, est le front antiterroriste qui doit mettre fin à toutes formes de terreur, surtout au Liban très 12 influencé par la situation syrienne, pour ne pas dire que cette situation fait partie intégrante de notre pays, surtout à cause de la guerre que les terroristes mènent sur nos frontières et des cellules terroristes cachées parmi les populations civiles syriennes qui ont fui leur pays et dont le nombre dépasse un million et demi. D'ailleurs, le terrorisme profite du fait que le système politique libanais est basé sur les quotas religieux et confessionnels et que les institutions sont presque toutes paralysées de par le fait que les deux factions de la bourgeoisie (celle liée à l'Arabie saoudite et celle liée à la Syrie et a l'Iran) sont impliquées dans la guerre en Syrie et attendent la suite des événements avant de procéder à renouveler les instances dirigeantes qui les représentent. D'où, nous vivons sans président de la République, sans parlement élu et avec un gouvernement divisé en deux parties égales entre les deux factions de la bourgeoisie et, par suite, incapable de prendre une décision sans l'aval de tous ses membres. Dans une telle conjoncture, et partant de notre définition de la période dans laquelle nous vivons, à savoir une période de révolution nationale démocratique, liant la libération à la lutte politique et sociale, le PCL trouve que la lutte pour faire aboutir cette révolution doit prendre ne considération la mise en route d'un programme politico-socioéconomique qui répondrait aux aspirations du peuple de libanais et aiderait la lutte des peuples arabes et, par extension, les peuples du Moyen Orient, parce que nous considérons que le changement dans notre pays doit tenir compte des facteurs tant internes qu'externes et que la généralisation de l'offensive terroriste, tant impérialiste directe que menée par des groupes islamistes voulant instaurer le califat, doit pousser encore plus les forces de démocratie et de changement à coordonner leurs efforts, afin de finir avec les projets impérialistes et autres et de reprendre en main la gestion de l'avenir de nos peuples et de leur permettre de profiter des richesses que recèle notre terre. Richesses volées par les oligarchies mises en place et, surtout, par l'impérialisme auquel elles sont inféodées. Marie Nassif-Debs nde Lundi 20 Octobre 2014 La Turquie résiste aux appels à la lutte antijadiste Le dilemme d’Ankara La Turquie continue à faire la sourde oreille à ses alliés qui la pressent de jouer un rôle plus actif dans la lutte contre la menace jihadiste, au risque de voir se détériorer un peu plus son image déjà écornée par les récentes dérives de l’ère Erdogan. La guerre qui ravage la Syrie a placé Ankara au banc des accusés. e refus de son gouvernement de voler au secours de la ville syrienne kurde de Kobané, assiégée par le groupe Etat islamique (EI) à une poignée de kilomètres de sa frontière, lui vaut depuis quelques semaines incompréhensions, critiques et menaces. Mais la Turquie refuse obstinément d’ouvrir sa base aérienne d’Incirlik (sud) aux avions de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis qui bombardent l’EI, et encore plus d’engager militairement ses propres troupes. Son Premier ministre islamo-conservateur, Ahmet Davutoglu, a répété cette semaine qu’il ne cèderait pas aux appels à l’aide lancés à son pays. «Tout ceci n’a rien à voir avec le sort de Kobané. Il ne s’agit que de faire pression sur la Turquie grâce à Kobané», a-t-il dit, «mais la Turquie n’a aucun goût pour les aventures». Passablement irrité par les reproches de ses principaux alliés, Davutoglu s’est permis de leur rappeler leurs propres ratés dans la lutte contre les jihadistes, et que son pays accueillait déjà plus d’un million et demi de L réfugiés syriens. «Personne n’a le droit de nous faire la leçon», a-t-il lancé. Comme le soulignent les analystes, Ankara a toutes les raisons de ne pas s’engager dans une opération militaire à l’issue improbable chez ses voisins syrien ou irakien. Une guerre contre les jihadistes «serait désastreuse pour la Turquie», estime Hugh Pope, de l’ONG International Crisis Group. «Ses frontières sont poreuses, elle est vulnérable à une attaque terroriste et une partie significative de son électorat sunnite et conservateur ne considère pas l’EI comme un ennemi», souligne-t-il. «Les pays occidentaux devraient s’abstenir de forcer la Turquie à intervenir pour sauver la Syrie s’ils ne veulent pas découvrir un beau matin que la Turquie a été engloutie dans le bourbier syrien», insiste Pope. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a posé une série de conditions très strictes à une éventuelle opération militaire, notamment la création d’une zone-tampon doublée d’une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie. Mais surtout, il rappelle à chaque occasion que l’objectif numéro 1 de toute intervention doit être la chute du président syrien Bachar al-Assad, sa bête noire. «La chute d’Assad n’est clairement pas une priorité des Occidentaux», relève Marc Pierini, analyste à la fondation Carnegie Europe et exambassadeur de l’Union européenne en Turquie, et la zone d’exclusion aérienne «une bonne idée d’autrefois». Derrière ses réticences à s’engager contre l’EI se cache aussi la volonté d’Ankara de ne pas renforcer la main des Kurdes de Syrie, à la pointe du combat antijihadiste et par ricochet leurs «frères» turcs du Parti des travailleurs du kurdistan (PKK), qui mènent une guérilla sécessionniste en Turquie depuis 1984. Ces derniers jours, Erdogan a ainsi mis le PKK et l’EI dans le même sac «terroriste», alors même que Washington se rapproche des Kurdes syriens. « Les réalités politiques de la région changent vite et offrent de nouvelles opportunités», juge Pierini, notamment celle d’un rapprochement entre Turcs et Kurdes de Syrie. «Une telle alliance protégerait le processus de paix de la Turquie avec ‘ses’ Kurdes et la prémunirait à sa frontière de la menace de l’EI». Mais dans le climat actuel, beaucoup doutent que la Turquie accepte un tel revirement et encore plus qu’elle cède aux pressions de ses alliés de l’Otan. Depuis la répression de la fronde antigouvernementale de juin 2013, l’image d’Erdogan a pâli chez les Occidentaux, qui s’inquiètent de sa dérive autoritaire et islamiste. Et sa sortie, cette semaine, contre les nouveaux «Lawrence d’Arabie» qui déstabilisent la région et son pays ne les a pas rassurés. «La participation de la Turquie à la coalition (...) souligne une nouvelle fois l’appartenance problématique de ce pays à l’Otan», juge l’éditorialiste du quotidien d’opposition Zaman, Lale Kemal. «Le refus d’autoriser l’accès à sa base d’Incirlik (...) est désormais une question de fierté», conclut-elle, «Ankara ne veut pas être vue comme cédant à la pression américaine». En vue d’y quémander des armes Le ministre de la Défense libanais en Iran e ministre libanais de la Défense Samir Moukbel a entamé samedi une visite en Iran pour finaliser l’octroi par l’Iran d’une aide militaire à l’armée libanaise, pour l’aider à lutter contre l’organisation autoproclamée (Etat islamique). La visite de trois jours de Moukbel intervient deux semaines après que Téhéran eut proposé de fournir des équipements à l’armée libanaise qui a affronté en août des éléments de l’organisation autoproclamée (Etat islami- L 13 que) et de la branche syrienne d’Al-Qaïda -Front al-Nosra- à la frontière avec la Syrie. Il doit évoquer avec son homologue iranien Hossein Dehgan les moyens d’améliorer la coopération militaire bilatérale, a indiqué l’agence Fars. Des entretiens sont prévus également avec le président Hassan Rohani, le chef du Parlement Ali Larijani et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Shamkhani. TRIBUNE Des Lecteurs Quotidien national d’information Ils préparaient un attentat au Tadjikistan Vingt rebelles arrêtés La police du Tadjikistan a annoncé samedi l’arrestation de 20 rebelles tadjiks qui préparaient un attentat contre deux tunnels reliant le centre avec le nord de cette exrépublique soviétique très pauvre d’Asie centrale. «Les islamistes voulaient faire sauter des tunnels stratégiques» qui permettent aux autorités tadjikes d’assurer une circulation routière entre le centre et le nord du pays 24 heures sur 24, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur tadjik. Toutes les personnes arrêtées sont revenues au Tadjikistan après avoir combattu aux côtés de l’opposition syrienne en Syrie, a-t-il précisé. Plus de 200 citoyens tadjiks, pour la plupart de jeunes radicaux sans emploi, combattent actuellement en Syrie, selon le ministère de l’Intérieur tadjik. Les ministres de la Défense et de l’Intérieur approuvés Petite accalmie en Irak Le Parlement irakien a approuvé samedi la nomination d’un musulman sunnite comme ministre de la Défense et d’un chiite comme ministre de l’Intérieur, a annoncé la télévision publique, dans le cadre de la constitution d’un gouvernement plus représentatif à opposer aux insurgés de l’Etat islamique. Le portefeuille de la Défense est attribué à Khaled al Obeidi, un sunnite de Mossoul, ville du nord de l’Irak passée sous le contrôle de l’Etat islamique. Le portefeuille de l’Intérieur échoit à Mohamed al Ghabban, membre de l’Organisation Badr, puissant parti politique chiite doté d’une aile militaire.Le nouveau ministre de la Défense est membre du parti du viceprésident irakien Oussama al Noudjaifi. C’est également un proche du frère du vice-président, Asil al Noudjaifi, gouverneur de la province de Ninive, envahie par les forces de l’Etat islamique. Le choix de Mohamed Al Ghabban est considéré comme un compromis : le chef de Badr, Hadi al Amri, n’avait pas été accepté par les partis sunnites. TRIBUNE Des Lecteurs Culture Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Généralisation de Tamazight Il faut valoriser les efforts de l’Etat selon le HCA Le secrétaire général du haut commissariat à l’amazighité (HCA), Si Hachemi Assad, a mis l’accent, samedi à Djanet (Illizi), sur la nécessaire valorisation des efforts déployés par l’Etat pour la généralisation de Tamazight. ’Etat déploie de grands efforts pour la généralisation de la langue amazighe à travers les établissements scolaires, qui méritent d’être valorisés pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel national”, a indiqué M. Assad à l’ouverture d’un colloque sur le thème, organisé à l’initiative du HCA. Le HCA est lié à plusieurs secteurs par des conventions dans ce cadre, a souligné M. Assad avant d’appeler à une réflexion profonde sur la transcription de la langue amazighe avec ces graphes originels. Placée sous le signe “Le tifinagh : une transcription à préserver”, cette rencontre de deux jours qu’abrite l’institut national spécialisé de la formation professionnelle, s’insère dans le cadre de la consécration de la dimension nationale de Tamazight et la promotion de cette langue, a soutenu le SG du HCA. Les participants ont, à cette occasion, mis l’accent sur la nécessaire promotion de la calligraphie Tifinaghe et sa préservation en tant que legs culturel et élément de l’identité nationale. M. Hamza Mohamed, enseignant de Tamazight à Tamanrasset a relevé le développement chronologique de la calligraphie Tifinagh, utilisée depuis des millénaires par les touaregs de la tribu Imouheg, qui l’ont reproduite aussi dans les tatouages et dans les gravures rupestres dans les régions du Tassili et de l’Ahaggar. L’intervenant a fait état d’études “L anthropologiques remontant l’origine de tifinagh à près de 2.500 ans avant JésusChrist, avant de lancer un appel à la préservation de cette expression calligraphique. M. Lounaoussi Mouloud, chercheur en langue amazighe à Tizi-Ouzou, a, de son côté, estimé que le choix des caractéristiques du caractère Tifinagh est idéologique et n’est pas technique, vu que des pays utilisent les caractères latins ou arabes pour la transcrire, avant de mettre en avant la nécessaire promotion de cette forme d’expression et faire en sorte qu’elle puisse être transcrite. M. Cherif Sinni, de l’université Mouloud Maâmri de Tizi-Ouzou, a, pour sa part, suggéré la nécessaire concertation sur le choix du modèle graphique à adopter pour la transcription de la langue amazighe en Algérie. Cette rencontre académique regroupe des chercheurs et linguistes versés dans la langue amazighe issus des universités d’Alger, Tamanrasset et Tizi-Ouzou, qui se penchent sur l’examen des composantes de Tifinagh, et les voies de promotion de ses lettres. Le programme prévoit, en marge des travaux, des sorties sur des sites archéologiques dans la région de Djanet, riches en signes tifinagh, en plus de la tenue de rencontres de concertation avec certaines associations locales concernées par le patrimoine amazigh, ont indiqué les organisateurs. Bouira : plusieurs projets du secteur de la culture réceptionnés à partir du 1er trimestre 2015 lusieurs projets relevant du secteur de la culture, en cours de réalisation dans la ville de Bouira, seront réceptionnés à partir du premier trimestre 2015, a fait savoir samedi le directeur par intérim de la culture, El-Hachemi Bouhired. Inspecté dans la matinée par le wali, Nacer Maskri, le théâtre de verdure de la ville de Bouira sera réceptionné et ouvert au public à partir du premier tri- P mestre de l’année prochaine (2015), a indiqué à l’APS M. Bouhired. Le projet, d’un montant de plus de 250 millions de dinars est en phase d’achèvement. Le wali a instruit les parties concernées pour qu’elles accélèrent le rythme des travaux afin de le réceptionner dans les meilleurs délais, tout en insistant sur la bonne qualité de réalisation de la structure située en plein centre-ville de Bouira. Outre le théâtre de verdure, le projet de réalisation d’une annexe de la bibliothèque nationale tire à sa fin et devrait voir le jour au premier trimestre 2015, selon les prévisions de la direction de la culture de Bouira, qui a ajouté que les travaux ont beaucoup avancé sans fixer une date précise de réception de la structure d’un coût financier de près de 200 millions de dinars. M. Bouhired a fait savoir également que le théâtre régional de la ville de Bouira, qui a bénéficié d’une vaste opération de réhabilitation, devra, lui aussi, rouvrir ses portes aux amoureux du quatrième art à partir de l’année prochaine.”Nous avons demandé l’acquisition des équipements nécessaires pour le théâtre et nous comptons l’ouvrir d’ici à trois mois”, a-t-il précisé. Djaffar Ait Menguellet à Tizi Ouzou Un après-midi rythmé et une ambiance Bon enfant e chanteur Djaffar Ait Menguellet qui s’est produit, samedi, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, dans une ambiance Bon enfant, a offert à ses fans un après-midi rythmé au son de ses tubes et de la musique folklorique locale. Le jeune chanteur a interprété, face à un public nombreux particulièrement jeune, et d’artistes de la wilaya, des chansons de son dernier album, sorti au printemps dernier, mais aussi de ses albums précédents. Certaines chansons rythmées notamment “Essalhin”, accompagné d’un Bandir aux sons envoûtant, ont incité plus d’un à rejoindre la piste de danse. Djaffar qui, au fil des chansons, s’est laissé lui aussi emporter par le rythme, a effectué quelques pas de danse qui ont été applaudis par le public. La légère tiédeur qui a marqué le début du spectacle a vite laissé sa place à une véritable symbiose entre le chanteur et son public, qui a repris en choeur plusieurs de ses chansons. Le fils de Lounis Ait Menguellet a L rendu hommage à son père en interprétant certains de ses chansons dont “ Teltyam di laamriw “(trois jours de ma vie), en les dosant avec parcimonie et ne perdant pas de vue que le public veut l’écouter lui. Le concert a été clôturé par une ambiance festive, sur des chants folklo- riques du patrimoine local. Des youyous et des applaudissements ont signé en guise de remerciements et d’encouragement, la fin du gala. Échanges culturels Le public mostaganémois accueille le patrimoine culturel de Blida L e public mostaganémois a été au rendez-vous avec le patrimoine culturel de la ville des roses (Blida) à l’occasion la semaine culturelle, ouverte samedi à la maison de la culture “Ould Abderrahmane Kaki”. Des expositions organisées pour la circonstance lui permettent de prendre connaissance ou redécouvrir, à travers des photos, des sites archéologiques et historiques de cette wilaya, à l’instar des sept portes de la ville de Blida et des vieux quartiers au style andalou et ottoman dont “Douiret”, “El Djoun”, les mausolée de Sid Ahmed El Kebir et Sidi Yaakoub Cherif et de vieilles mosquées dont “Saadoune Ben Baba Ali” et “El Hanafi Ettourki”. Cette manifestation culturelle, ouverte sur fond de spectacles folkloriques, met en exergue des figures artistiques de la wilaya dont Mahmoudi Ould Sidi Said, Hadj 14 Mahfoud Mahieddine, Dahmane Benachour en musique andalouse, Rachid Nouni, Abdelkader Guessoum et Abderrahmane Aziz dans le genre chaabi ainsi que le grand chanteur Rabah Deriassa et les comédiens Mohamed Touri et Keltoum. Le programme prévoit également la représentation de deux pièces théâtrales pour adultes et enfants par la troupe de l’association “El Manar”, ainsi que des soirées d’inchad avec la troupe “Ennour” de Oued El Alleug, de musique andalouse avec l’association “Widadia” et de chaabi et moderne avec les artistes Ayar Hamza et cheb Hamid. Les organisateurs ont programmé aussi une exposition d’arts plastiques, des lectures poétiques, une virée touristique au mausolée de Sidi Lakhdar Benkhelouf. TRIDes BU NE Lecteurs Culture Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Médias Les vidéos courtes, nouveau média favori de la génération du millénaire Toujours plus courtes, les vidéos sur l’internet et surtout sur mobile inventent “un nouveau média”, le favori de la génération du millénaire ou “Millenials”. l y a un déplacement massif de la télévision traditionnelle vers les vidéos courtes sur l’internet”, a prédit Ynon Kreiz, responsable du plus gros réseau mondial de chaînes “YouTube”. Avec la croissance de la vidéo sur mobile, le secteur en plus forte progression sur l’internet, les internautes (14-34 ans) veulent d’ailleurs des vidéos de plus en plus courtes: aux Etats-Unis leur durée moyenne de visionnage est descendue à moins de 4 minutes, contre moins de 5 minutes il y a un an, a souligné M. Kreiz lundi devant le public du Mipcom, le marché mondial de la télévision. Les médias traditionnels croient encore que “les formats courts sont comme les longs, mais en plus court” alors qu’ils inventent “un nouveau média”, avec une autre façon de les produire, de les partager, de les monétiser. Le groupe américain de vidéo à la demande “Netflix” a souligné début septembre que 87% des mobinautes utilisant Netflix regardaient son service “I moins de 10 minutes par visionnage. Communiquer avec vos fans sur les réseaux sociaux n’est jamais évident, comment attirer l’attention des internautes pour atteindre vos objectifs de communication. Une vidéo intérréssante peut créer le buzz et vos fans (et vos fans potentiels) ont plus de chances de partager et de se rappeler le contenu d’une vidéo quand elle est bien faite. Mais une vidéo trop longue risque d’ennuyer les internautes qui sont trés occupés, en ligne. Trop courte, son contenu risque d’être oublié facilement et votre message “marketing” ne sera pas délivré. Différentes statistiques provenant des chaînes, you tube, les plus populaires, montrent comment déterminer la durée optimale et aider ainsi à créer des vidéos, avec le maximum d’impact. Un premier constat d’une étude, les vidéos longues de 16 à 20 secondes accumulent à elles seules environ 50 pc des vues sur You Tube. Les vidéos les plus populaires sont presque toutes de 120 secondes et moins, et le nombre de vues décroit rapidement pour les vidéos de plus de deux minutes. (Cela dit, il y a quelques exceptions à cette règle, commes les clips-vidéo, mais ce genre de contenu n’est pas pertinent pour l’étude, sachant qu’il y a “plus de webmakers et de community managers parmi les lecteurs que de musiciens). Avec de plus en plus de services (et de contenu) en concurrence pour attirer l’attention (limitée) des internautes, ils sont souvent surchargés d’informations. Il faut donc éviter de monopoliser leur attention trop longtemps, mais plutôt essayer de les distraire avec du contenu pertinent et original. Elles sont trois et marquent sans aucun doute une évolution majeure dans la iVidéograhie, qui est à la vidéo ce qu’est l’iPhotographie à la photo. Il s’agit des trois applications lancées quasi-simultanéméent: Tout, Capture de YouTube-Google et Vine par Twitter. Toutes trois permettent l’éclosion d’un nouveau langage vidéo, et renforcent encore la place de la vidéo dans les modes de narration. Chacune a ses particularités, ses avantages et ses inconvénients, mais toutes partagent trois caractéristiques: -n’existe que par ou pour le smartphone (pour l’instant, l’iPhone, et Androide pour Tout) - imposer un format court aux vidéos que l’on réalise: entre 6 et 15 secondes - et enfin permettre un partage immédiat sur les réseaux sociaux. Exposition photographique à Alger Aperçu sur les villes archéologiques et historiques du Mexique ne exposition photographique sur les villes archéologiques et historiques du Mexique, se tient du 16 octobre au 6 novembre 2014, au Bastion 23 à Alger. Intitulée “Mexique: villes du patrimoine mondial”, l’exposition englobe des photographies prises au niveau de 32 sites archéologiques classés patri- U moine mondial de l’UNESCO et situés dans 11 villes mexicaines. L’exposition permet au public de découvrir les sites ayant abrité les différentes civilisations établies au Mexique, de l’époque des Aztèques jusqu’à la colonisation espagnole du Mexique au 16eme siècle. Inaugurée par l’ambassadeur du Mexique à Alger, Juan José Gonzalez Mijares, l’exposition reflète l’authenticité de ce pays et sa diversité culturelle. “Cette manifestation culturelle qui se veut une fenêtre ouverte sur le patrimoine mondial du Mexique s’inscrit dans le cadre des activités organisées dans le cadre de la célébration de 50 ans de relations diplomatiques entre l’Algérie et le Mexique et de la relance du dialogue entre les civilisations”, a affirmé le diplomate mexicain. Le Mexique compte 32 sites classés patrimoine mondial dont 26 biens culturels, 5 sites naturels et un site mixte. Tissemsilt Présentation de la pièce théâtrale “Immigri fi douarna” e jeune public a suivi, samedi à la maison de la culture de Tissemsilt, la pièce théâtrale “Immigri fi douarna” (un immigré dans notre douar) produite par l’association culturelle “Ech-chatir essaghir” de Relizane. Destinée aux enfants et présentée à l’occasion de la célébration de la journée de l’émigration, cette £uvre traite de l’attachement des Algériens établis à l’étranger à leur pays même après l’avoir quitté depuis de longues années. Les faits de cette pièce théâtrale, écrite et mise en scène par le président de l’association précitée Benmoussa Mohamed, relatent l’histoire d’un personnage, Abbès, qui décide de retourner au pays en compagnie de son épouse étrangère, Christine, et retrouver son douar natal qu’il a quitté depuis plus de 20 ans. De retour, il rencontre ses anciens amis et se remémore des souvenirs et des faits drôles pendant les L années d’études. Les difficultés rencon- un style comique. M. Benmoussa gration, une troupe de l’association cul- trées par la femme étrangère pour Mohamed a indiqué à l’APS que cette turelle “Ec-chatir essaghir” de Relizane a s’adapter à la vie familiale rurale algé- pièce sera jouée dans 16 wilayas. A l’oc- présenté des chants patriotiques à la rienne sont également abordées dans casion de la journée nationale de l’émi- maison de la culture de Tissemsilt. Cinéma Tour de manivelle du film “Houlm fi qafas” à Mascara e premier tour de manivelle du film “Houlm fi qafas” (Rêve en cage) a été donné samedi à Mascara. Mis en scène par Omar Lekkam et produit par l’entreprise de production audiovisuelle “Humanité”, ce film traite d’un fait social concernant le mariage en milieu rural où un père impose à sa fille un mari du village quoiqu’elle aime un autre homme. Elle tente, avec sa mère ayant vécu à l’étranger, d’annuler ce mariage. Cette tentative échouée, elle tue l’homme qui a demandé sa main et s’enfuit en ville. De L 15 retour à son village après des années, elle retrouve le jeune qu’elle aimait. Devenu officier dans la gendarmerie nationale, il l’arrête pour crime. Une vingtaine d’acteurs dont Amina Loukil, Dounia Tobal, Omar Hanine, et autres amateurs font partie du casting du film. Le tournage du film se poursuivra totalement à Mascara jusqu’à la mi novembre et sera achevé sur le plan technique pour sa projection avant la fin de l’année en cours, selon le réalisateur Omar Lekkam. TRIDes BU NE Lecteurs Contribution Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Algérie De 1963 à 2014 Une transition inachevée Vieillissement des élites politiques issues de la guerre de libération nationale, obsolescence du système politique et enjeux de pouvoir internes, crise économique, sociale et culturelle... ont révélé une réalité bien amère : l'absence dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation.Des ambassades budgétivores non adaptées aux nouvelles réalités mondiales, le tout aboutissant à des incohérences ou manque de visibilité dans la démarche. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l'intervention massive - parfois directe et par moment insidieuse - d'acteurs internes et externes ont abouti finalement à une crise systémique d'une ampleur inattendue et à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies. De la refondation de l'État Par Dr Abderrahmane Meboul ieillissement des élites politiques issues de la guerre de libération nationale, obsolescence du système politique et enjeux de pouvoir internes, crise économique, sociale et culturelle... ont révélé une réalité bien amère : l'absence dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation. Des ambassades budgétivores non adaptées aux nouvelles réalités mondiales, le tout aboutissant à des incohérences ou manque de visibilité dans la démarche. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l'intervention massive - parfois directe et par moment insidieuse - d'acteurs internes et externes ont abouti finalement à une crise systémique d'une ampleur inattendue et à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies. V L'absence volontaire ou préméditée d'une élite organique agissante, capable d'élaborer des idées structurantes et peser par ses analyses sur les tendances et les choix majeurs qui fondent et marquent le lien social, se fait sentir en cette période cruciale que traverse l'Algérie. Les Algériens veulent vivre leurs différences dans la communion et non dans la confrontation. La refondation de l'État doit saisir les tendances réelles de la société algérienne en mutation. Le renforcement de l'État de droit devient alors plus urgent quand on sait que la démocratisation des institutions et l'autonomisation vont encourager l'éclosion de nouvelles identités qu'on croyait mortes et qui exigent le pilotage d'un État et d'un pouvoir fort, par sa légitimité, sa crédibilité et sa compétence. La refondation de l'État, pour ne pas dire sa fondation comme entité civile, passe nécessairement par une mutation profonde de la fonction sociale de la politique. La fin de l'État de la mamelle puis celle de la légitimité révolutionnaire signifie surtout que le pouvoir bienfaisant ou de bienfaisances inaugurées comme contrat politique implicite par les tenants du socialisme de la mamelle afin de légitimer l'échange d'une partie de la rente contre la dépendance et la soumission politiques et qui efface tout esprit de citoyenneté active, ce pouvoir doit céder la place à un pouvoir juste, justicier et de justice. C'est la norme du droit qui reprend sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté nationale. Le passage de l'État de "soutien" à l'État de justice est de mon point de vue un pari politique majeur, car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la Nation et l'État. La construction politique passe aujourd'hui nécessairement par la dialectique de l'alternance politique. L'Algérie ne peut revenir à elle même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence, de loyauté et d'innovation sont réinstaurés comme passerelles de la réussite et de promotion sociale. La compétence n'est nullement synonyme de postes dans la hiérarchie informelle ni un positionnement dans la perception d'une rente, elle se suffit à elle-même et son efficacité et sa légitimité se vérifient surtout dans la pertinence des idées et la symbolique positive qu'elle ancre dans les corps et les acteurs sociaux. Et la compétence n'est pas un diplôme uniquement, mais une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du savoir et la référence privilégiée des pouvoirs qui sans elles resteront alors prisonniers des schémas sans impact réel sur la dynamique sociale globale. Sans cela, les grandes fractures sont à venir. La refondation de l'État ne saurait se limiter à une réorganisation technique (changement de gou- PUBLICITÉ 16 vernement ou de ministres). Elle passe par une nouvelle gouvernance, une transparence totale et une clarté sans nuance dans la pratique politique et les hommes chargés par la nation de la faire, une moralité sans faille de ceux qui auront à diriger la cité avec cette corruption qui prend des tendances dangereuses pour l'avenir de l'Algérie étant facilitée par une économie totalement rentière. La bonne gouvernance est une question d'intelligence et de légitimité réelle et non fictive. Cela implique des réaménagements dans l'organisation du pouvoir devant poser la problématique stratégique du futur rôle de l'État largement influencé par les effets de la mondialisation dans le développement économique et social, notamment à travers une réelle décentralisation. Les exigences d'un État fort de sa droiture et de son droit, si elles constituent un outil vital pour la cohésion nationale et le destin de la nation, ne doivent pas occulter les besoins d'autonomie de pouvoirs locaux qui doivent être restructurés en fonction de leur histoire anthropologique, et non en fonction des nécessités électoralistes ou clientélistes. Les récents événements du Sud montrent l'inadéquation de l'organisation institutionnelle actuelle. L'autonomie des pouvoirs locaux ne signifie pas autonomie de gouvernement, mais un acte qui renforce la bonne gouvernance en renforçant le rôle des acteurs locaux et de la société civile. Cellule de base par excellence, la commune algérienne est régie par des textes qui ne sont plus d'actualité, autrement dit frappés de caducité. "L'objectif central est de transformer la commune "providence" en "commune entreprise". Cela suppose que toutes les composantes de la société et les acteurs de la vie économique, sociale et culturelle, soient impliqués, sans exclusive, dans le processus décisionnel qui engage la configuration de l'image de l'Algérie de demain qui devra progressivement s'éloigner du spectre de l'exclusion, de la marginalisation et de toutes les attitudes négatives qui hypothèquent la cohésion sociale. L'implication du citoyen dans le processus décisionnel qui engage l'avenir des générations futures est une manière pour l'État de marquer sa volonté de justice et de réhabiliter sa crédibilité en donnant un sens positif à son rôle de régulateur et d'arbitre de la demande sociale. L'image de la commune-manager doit reposer sur la nécessité de faire plus et mieux avec des ressources restreintes. Il n'y aurait donc plus de place pour le gaspillage et le droit à l'erreur, ce qui exclut obligatoirement le pilotage à vue, au profit des actions fiabilisées par des perspectives de long terme, d'une part, et les arbitrages cohérents, d'autre part, qu'implique la rigueur de l'acte de gestion. Ce qui nous amène à aborder les fondements politico-institutionnels démocratiques, la refonte du système partisan, et de la société civile. TRIDes BU NE Lecteurs Contribution Quotidien national d’information Lundi 20 Octobre 2014 Suit page 16 Réorganiser le système partisan En effet, l'Algérie, après plus e 50 années d'indépendance politique, a un système partisan inefficient et une société civile impotente. Pour le système partisan, en raison des crises internes qui les secouent périodiquement, du discrédit qui frappent la majorité d'entre elles, de la défiance nour-rie à leur égard et à l'endroit du militantisme partisan, les formations politiques actuelles sont dans l'incapacité aujourd'hui de faire un travail de mobilisation et d'encadrement efficient, de contribuer significativement à la socialisation politique et donc d'apporter une contribution efficace à l'oeuvre de redressement national. Ira-t-on vers un réel changement salutaire en réorganisant la société, du fait des bouleversements géostratégiques mondiaux annoncés entre 2015 et 2020, ou simplement du replâtrage différant les tensions sociales inévitables à terme grâce à la distribution passive de la rente ? Ce sont là des raisons suffisamment importantes pour envisager sérieusement de réorganiser le système partisan, loin de toute tutelle administrative, pour qu'il puisse remplir la fonction qui est la sienne dans tout système politique démocratique. En effet, le discrédit qui a frappé les formations politiques nationales doit laisser la place à des formations crédibles non créées artificiellement supposant une appréciation objective du statut et du rôle qui doivent être les leurs dans une société qui ambitionne de rejoindre le rang des sociétés démocratiques. Afin de mobiliser la société d'autant plus que pour les années à venir, les réformes différées pour une paix sociale fictive, transitoire, seront très douloureuses. Quant à la société civile, force est de constater qu'elle est impotente. La confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif national rend malaisée l'élaboration d'une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation. Sa diversité, les courants politico-idéologiques qui la traverse et sa relation complexe à la société et à l'État ajoutent à cette confusion et rendent impérative une réflexion qui dépasse le simple cadre de cette contribution. En raison de la jeunesse très grande de la société civile, des conditions historiques qui ont présidé à sa naissance et des événements tragiques qu'a connus notre pays et auxquels elle a été directement ou indirectement associée, la question qui touche à sa mobilisation doit être traitée avec une attention et une vigilance soutenues. Héritière, dans une certaine mesure, des anciennes organisations de masse du parti unique - puisqu'elle y puisera une partie substantielle de ses cadres et de ses militants - elle va littéralement exploser dans les tout premiers mois qui ont suivi l'avènement du multipartisme. Paradoxe : malgré un contexte sécuritaire particulièrement difficile et dissuasif, dans les années 1990, elle va connaître, à l'instar du système des partis, un développement intensif et débridé durant la décennie écoulée. Ainsi, la verra-t-on rapidement se scinder en deux sociétés civiles fondamentalement différentes et antagoniques, porteuses chacune d'un projet de société spécifique : une société civile ancrée franchement dans la mouvance islamiste, particulièrement active, formant un maillage dense et d'une efficacité redoutable ; une société civile se réclamant de la mouvance démocratique, faiblement structurée, en dépit du nombre relativement important des associations qui la composent, et minée par des contradictions en rapport, entre autres, avec la question du leadership. Sollicitée à maintes reprises, et à l'occasion d'échéances parfois cruciales, cette dernière manifestera souvent sa présence d'une manière formelle et ostentatoire, impuissante presque toujours à agir sur le cours des choses et à formuler clairement les préoccupations et les aspirations de la société réelle. Aujourd'hui,l'état de désorganisation et de léthargie dans lequel se trouve la société civile nécessite une action vigoureuse de réorganisation qui ne pourra être que salutaire pour elle. Mais cette politique n'a de chance de réussir que si le mouvement associatif est assaini et que si les associations qui le composent ne sont pas au service d'ambitions personnelles inavouables et parfois douteuses. Des réformes politiques et économiques s'imposent En conclusion, grâce à cette aisance financière artificielle, dépenser sans compter, importer au lieu de privilégier la production locale se fondant tant sur l'entreprise locale ou étrangère créatrice de richesses, telle est la situation de l'actuelle gouvernance. C'est le syndrome hollandais. Les réformes politiques et économiques en Algérie sont toujours au stade des intentions non réalisées. Or, il n'est plus permis aujourd'hui de faire l'impasse sur le rôle que des acteurs résidents, mus puissamment par des intérêts organiquement liés à la distribution de la rente, ont pu à un moment ou à un autre peser dans un sens franchement défavorable aux réformes politiques et économiques. De même qu'il n'est plus possible d'occulter le rôle que d'autres acteurs, externes ceux-là, ont pu jouer dans un sens tout aussi défavorable, motivés qu'ils fussent eux aussi par la défense d'intérêts de groupes ou de personnes que la poursuite d'un commerce hautement lucratif rendait allergiques à toute velléité de changement et de réformes. Comme il n'est plus permis d'ignorer la 17 nécessaire intégration maghrébine, et plus globalement de l'Afrique du Nord, pont entre l'Europe et l'Afrique, face aux nouvelles mutations mondiales. Aussi, les réformes en profondeur du fonctionnement de la société algérienne et non des replâtrages organisationnels impliquent d'analyser avec lucidité les relations dialectiques des réformes et les segments de la production de la rente (Sonatrach) avec les scandales financiers qui la secouent et celui de sa redistribution (système financier) qui bouleversent des intérêts, les gagnants de demain n'étant pas forcément ceux d'aujourd'hui. Lorsque la valeur de la rente des hydrocarbures s'accroît paradoxalement, les réformes sont freinées et l'on assiste à une redistribution passive de la rente pour une paix sociale éphémère avec l'extension de la corruption et une concentration excessive du revenu national au profit d'une minorité rentière. Ce couple contradictoire rente/réformes explique fondamentalement l'instabilité juridique et le manque de cohérence et de visibilité dans la réforme globale. Pourtant, l'Algérie qui traverse une phase cruciale de son histoire, ayant d'importantes potentialités, a besoin qu'un regard critique et juste soit posé sur sa situation sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu'il s'agit d'accomplir encore au profit exclusif d'une patrie. Laquelle patrie a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d'une même ambition et d'une même espérance : un développement harmonieux conciliant efficacité économique fondée sur la bonne gouvernance et la connaissance et une profonde justice sociale, conditionnée par de profondes réformes structurelles, économiques, sociales et politiques, le statut quo étant suicidaire pour le devenir de la nation. source -14/10/20014www.lesafriques.com (Paris-GenèveDakar) Dr Abderrahmane Mebtoul, Expert international autorisation de reproduction en ci tant la source LesAfriques Sports Lundi 20 Octobre 2014 Italie (7e j) : 7e journée de la Ligue 1 Mobilis : Sassuolo accroche Juventus, Taider incorporé à la 78e minute La lanterne rouge de la Série A italienne de football Sassuolo a créé la surprise en tenant en échec le leader la Juventus (1-1) en match comptant pour la 7e journée et qui a vu l'Algérien Saphir Taider incorporé à la 78e minute de la partie. Remplaçant lors des deux précédentes rencontres de la sélection algérienne contre le Malawi (victoires 0-2 et 3-0) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), Taider a connu le même sort avec son équipe Sassuolo à l'occasion de la réception de la ''vielle dame''. Les locaux étaient les premiers à ouvrir la marque à la 13e par Simone Zaza, mais leur joie fut de courte durée, puisque Juventus égalisa six minutes après grâce à Paul Pogba. Tenant au point du nul, Sassuolo va bien résister aux assauts des visiteurs. Taider, titulaire une fois seulement avec sa nouvelle équipe cette saison, va être incorporer dans les dernières minutes du jeu pour justement conforter les chances de ses coéquipiers d'accrocher le leader. Mission que le milieu de terrain défensif des Verts a bien accomplie. Espagne (10e j) : Premier but de Ghilas (Cordoue) dans la Liga L'international algérien, Nabil Ghilas, a signé sa première réalisation dans la Liga espagnole lorsqu'il a réduit la marque pour sa nouvelle équipe Cordoue, battue à domicile par Malaga (2-1) pour le compte de la 8e journée. Ghilas, qui enchaînait pour la circonstance sa troisième titularisation de suite, a inscrit son but à la 90e minute, mais n'a pu éviter au nouveau promu une énième défaite qui le place toujours dans la zone rouge. Le joueur de 24 ans avait opté pour Cordoue à titre de prêt du FC Porto où il s'était engagé pour quatre ans lors de l'été 2013 en provenance de Moreirense, relégué à l'époque en deuxième division portugaise. Ses débuts difficiles cette saison lui ont coûté sa place en sélection nationale, puisqu'après avoir été dispensé du premier stage sous l'égide du Français Christian Gourcuff, il n'a pas été retenu pour le deuxième déroulé du 6 au 15 octobre en cours. Le MC Oran grand beneficaire de la journée En étant l'unique équipe à avoir arraché un point du nul en déplacment, à Alger, face à l'USMA (1-1), le MC Oran est donc le plus grand beneficaire de cette 7e journée du championnat d'Algérie ligue 1 mobilis où le leader, le CS Constantinne a perdu son match en déplacement également face au MO B éjaia mais pas son fauteuil de leader. Par Ahmed Amine B. onso dpnc l'Ualger qui avait ouvert la marque par eftah dès la 14' minute du jeu n'a pu bien gérer ce maigre avantage puisque l'équipe de Velud a finalement céder deux précieux points sur les trois se contentant d'un nul suite à un but égalisateur des oranais signé Bezzaz à deux minutes de la fin de la partie. l'USMA continue donc de souffrir en matière de résultat puisque ce nul à domicile est enregsitré après trois défaites de suite . e Colui, sort grandi d'autant que sur le plan administratif l'équipe souyffre avec une certaine instabilité. Pour le leader, le CS Constantine a été battu netteemrtn par une grande équipe du MO Bejaia (2-0). Deux buts de Rahal (45' sp) et Dehouche (87') ont donc permis au nouveau promu le OB d'enregsitrer sa première victoire à domicile.suite à cette victoire devant l'autre promu, le CSCn les joueurs du coach Abdelkader Amrani montent sur le podium en compagnie de la JS Saoura et du MCE Eulma. L a JS Saoura s'est contenté d'un seul but signé ayeh (15') pour venir à boutd d'une coriace et surtout courageuse équipe de l'USM H arrach . Une victoire qui permet à la JSS de se hisser à la troisième place à deux points du leader mais avec un match en moins contre l'ES Sétif. Justment, l'Eétif s'est incliné par un but à zéro face à l'ASMO à Oran. L'autre bonne affaire de la journée est à mettre à l'actif du MC El Eulma qui s'est imposé contre la JS Kabylie (3-2) grâce à un coup de chapeau de Derardja, meilleur artilleur du championnat avec 9 buts. En revanche, la JSK a essuyé sa deuxième défaite de suite après celle concédée face à la A JSS (1-0). Toujours sans entraîneur en chef depuis la démission du Belge Hugo Broos, les Canaris restent scotchés au milieu du tableau. Dans le bas de classement, l'USM Bel Abbes, a vareiemnt souffertt avant d'arracher un précieuse victoire devant une équipe duMC Alger bien difficile à manier. Un but dans le temps additionnel du défenseur Abdate donne de l'air à son équipe qui quitte la zone rouge. L'ASO Chlef sous la conduite du nouvel entraîneur Benchouia a enregistré sa première victoire de la saison en dominant le RC Arba (2-0) grâce à deux réalisations de Haddouche (13') et Tedjar (45 1 sp). Enfin, la lanterne rouge, le NA Hussein-dey de Ait Djoudi a remporté son premier succès de la saison à l'occasion du derby de la capitale contre le CR Belouizdad grâce à un but d'Ouznadji dans le dernier quart d'heure. A. A. B. Résultats : ASM Oran - ES Sétif NA Hussein dey - CR Belouizdad JS Saoura - USM El Harrach ASO Chlef - RC Arbaâ MO Bejaia - CS Constantine USM Bel Abbes - MC Alger USM Alger - MC Oran MC El Eulma - JS Kabylie 1-0 1-0 1-0 2-0 2-0 2-1 1-1 3-2 Classement 1. CS Constantine 2. USM El Harrach 3. JS Saoura -. MC El Eulma --. MO Bejaia 6. JS Kabylie --. ASM Oran -- MC Oran 9. MC Alger --USM Bel Abbès 11.USM Alger 12. ES Sétif --. RC Arbaâ --. CR Belouizdad -- ASO Chlef 16. NA Hussein Dey J 7 7 6 7 7 7 7 7 7 7 7 6 7 7 7 7 Pts 13 12 11 11 11 10 10 10 9 9 8 7 7 7 7 5 Prochaine journée : USMH-ASO CSC-USMBA MCO-MCEE USMA-NAHD ESS-MCA JSK-ASMO CRC-MOB RCA-JSS France (10e j) : Mandi se blesse, Boudebouz renoue avec la compétition international algérien, Aïssa Mandi, est sorti sur blessure lors du match de son équipe Reims, revenue avec un nul de son déplacement à Nantes (1-1), pour le compte de la 10e journée du championnat de Ligue 1 française de football, marquée par le retour à la compétition de son compatriote Ryad Boudebouz (SC Bastia). Après avoir disputé l'intégralité de la double confrontation de la sélection algérienne face à son homologue malawite la semaine dernière (victoires 2-0 et L' 3-0), Mandi a été aligné, comme d'habitude, d'entrée dans l'effectif de Reims. Il a dû néanmoins céder sa place à son coéquipier Mohamed Fofana après seulement 18 minutes de jeu, souffrant d'une blessure. En revanche, Boudebouz, libéré par le staff technique de la sélection algérienne au tout début du précédent stage des Verts, s'est rétabli de sa blessure et a repris sa place dans le onze de départ du SC Bastia vainqueur sur le terrain de l'OGC Nice (1-0). Le meneur de jeu algérien, relégué au statut de remplaçant depuis quelques journées, a disputé pour la circonstance l'intégralité du temps de la partie. La victoire de son équipe, 16e avant cette journée, lui permet de souffler un peu. Pour leur part, les deux autres Algériens évoluant en Ligue 1, Ahmed Kashi et Mehdi Mostefa, ont enchaîné chacun sa deuxième titularisation de suite cette saison avec respectivement le FC Metz et le FC Lorient. Kashi, pressenti pour rejoindre pour la première fois les Verts dès le prochain match contre l'Ethiopie le 15 novembre 18 dans le cadre des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (CAN2015), a joué tout le match de son équipe, freinée dans son élan après son nul à domicile face à Rennes (0-0). Quant à Mostefa, qui espère retrouver bientôt l'équipe nationale pour laquelle il n'a plus joué depuis le précédent Mondial, il n'a pu éviter à sa nouvelle équipe une énième défaite à domicile. Cette fois, les Bretons sont tombés face à l'AS Saint-Etienne (0-1) et voient ainsi leur situation se compliquer davantage dans le bas du classement. TRIDes BU NE Lecteurs Sports Quotidien national d’information Al-Fujairah (EAU) : Bougherra et Yebda calent face à Al-Nasr (5-1) L' équipe d'AlFujairah où évoluent les deux internationaux algériens, Madjid Bougherra et Hassan Yebda, s'est inclinée large- ment sur le terrain d'Al-Nasr (5-1), en ouverture de la 6e journée du championnat émirati de football. Titularisés, Bougherra et Yebda ont pris part à l'intégralité de la rencontre. Ayant retrouvé l'élite cette saison, la formation d'AlFujairah est toujours à la recherche de sa première victoire. A l'issue de cette défaite, l'équipe compte 2 points et occupe la peu reluisante 12e place au classement (ndlr, sur 14). Le championnat émirati est dominé par Al-Wahda qui compte 13 points, avant la réception d'Al-Wasl ce samedi. Si Bougherra est régulièrement convoqué en équipe nationale, Yebda n'entre pas dans les plans du nouveau sélectionneur, le Français Christian Gourcuff. Le FC Bruges convoitent Bounedjah L' Championnats du Monde 2014 "juniors" de judo: l'Algérie aux USA avec dix athlètes ix judokas, dont quatre garçons, forment l'équipe algérienne "juniors" de judo qui devrait s'envolr hier vers les Etats Unis d'Amérique, pour disputer les Championnats du Monde 2014, du 22 au 26 octobre, a-ton appris auprès de la FAJ. Chez les garçons, "les Verts" seront représentés par Salim Rebbahi (-60 kgs), Abdelkrim Ladj (-66 kgs), Oussama Djeddi (-73 kgs) et Ahmed Djerradi (-100 kgs). Chez les filles, Hadjer Meserrem et D Championnat d'Algérie féminin : résultats de la 4e journée Groupe "Centre-Est": JF Khroub - ARTSF Tébessa 8 - 1 USF Béjaia - FC Béjaia 1 - 1 ESFOR Touggourt - MO Khroub 9 - 0 MZ 2000 Biskra - FC Constantine (reportée) Classement : 1 .JF Khroub 2 .FC Bejaia 3 .FC Constantine 4 .ESFOR Touggourt - USF Béjaia 6 .MO Khroub - ARTSF Tébessa 8 .MZ 2000 Biskra Pts 12 8 6 4 4 3 3 0 J 4 4 2 4 3 4 4 3 Groupe "Centre-Ouest": UM Djelfa - AS Sûreté nationale 0 - 8 COTS Tiaret - CFF Akbou 0 - 6 ASE Alger Centre - AS Oran Centre (reportée) AS Intissar Oran - Affak Relizane (reportée) Classement : 1 .AS Sûreté nationale - CFF Akbou 3 .ASE Alger Centre - AS Intissar Oran - Affak Relizane 6 .AS Oran Centre - UM Djelfa - COTS Tiaret Pts 8 8 6 6 6 0 0 0 J 4 4 2 2 2 3 4 3 Coupe d'Afrique des clubs de handball : Le Club Africain remporte le trophée Le Club Africain a remporté son premier titre africain grâce à sa victoire contre la formation égyptienne d'Al Ahly par le score de 24 à 18, en finale du championnat d'Afrique des clubs champions de handball, disputée samedi soir au palais des sports d'El Menzah à Tunis. Dans le match de classement pour la troisième place, l'Espérance sportive de Tunis, a battu la formation égyptienne de Sporting 31-30. Sadjia Amrane seront toutes les deux engagées dans la catégorie des (-48 kgs), tandis que Djazia Haddad et Kenza Naït Amar vont concourir respectivement dans les catégorie des (57 kgs) et des (-52 kgs). Les deux dernières représentantes algériennes dans ces championnats du monde sont Imène Aouissi et Sarah Kerdjadj et elles seront engagées respectivement dans la catégorie des (63 kgs) et celle des (-70 kgs). "J'ai consenti beaucoup d'efforts pour bien préparer ces championnats du monde et j'ai fait beaucoup de sacrifices en parallèle, notamment, par rapport à mes études. Donc, je ne peux que viser très haut, à savoir, au moins une place sur le podium" a déclaré à l'APS la championne d'Afrique en titre, Hadjer Meserrem. Meserrem, également championne arabe en titre, a avoué que le facteur "chance" pourrait jouer un rôle déterminant dans son parcours, notamment "par rapport au tirage au sort". "Je connaîtrai mes adversaires à partir du 20 ou du 21 octobre et j'espère que le tirage sera clément, au moins pendant les premiers tours, le temps pour moi de trouver mes repères, pour pouvoir faire face aux échéances suivantes" Les quatre premiers jours de la compétition (du 22 au 25, ndlr) seront consacrés aux combats "individuels", tandis que la journée du 26 octobre sera consacrée aux combats "par équipes". L'équipe masculine est conduite par le coach Meziane Dahmani, alors que son homologue féminine est drivée par Omar Rebbahi, qui a remplacé Soraya Haddad depuis environ trois mois. 19 Championnat d'Afrique d'aviron (seniors/juniors) : l'Algérie conserve son titre L'Algérie a conservé son titre de champion d'Afrique d'aviron en remportant 12 médailles (6 or, 1 argent et 5 bronze) lors du 10e championnat d'Afrique (seniors et juniors) clôturé samedi au barrage de Boukerdane à Sidi Amar (Tipasa). Avant la dernière course, Algériens et Tunisiens étaient au coude à coude avec cinq médailles d'or pour chaque pays et la dernière épreuve (quadruple seniors hommes lourd) a été déterminante pour le sacre continental. Le talentueux Sid Ali Boudina a alors poussé ses trois coéquipiers (tous âgés de moins de 20 ans) vers la victoire qui a permis à l'Algérie de remporter sa 6e médaille en vermeil dans cette compétition et garder ainsi son titre gagné à Tunis en 2013. La Tunisie a pris la deuxième place au classement avec un total de 10 médailles (5 or, 4 argent et 1 bronze), suivie de l'Egypte qui a glané 12 médailles (2 or, 7 argent, 3 bronze) et du Zimbabwe qui a pris une seule médaille en or. Au total, 109 rameurs et rameuses représentant 19 pays ont pris part à ce 10e championnat d'Afrique d'aviron qui s'est déroulé dans de bonnes conditions en présence de nombreux spectateurs venus encourager la sélection nationale. le tableau final des médailles Après Saint-Etienne, Kayserispor : attaquant algérien de l'ES Sahel (Ligue 1 tunisienne de football), Baghdad Bounedjah, est entré dans les plans des clubs turc de Kayserispor et belge du FC Bruges, en vue d'un éventuel transfert lors du prochain mercato d'hiver, rapporte samedi la presse locale. L'intérêt de ces deux formations s'ajoute à celui de l'AS Saint-Etienne (Ligue 1/France), qui veut renforcer son secteur offensif après le départ du Gabonais Aubameyang et du Brésilien Brandao. Sous contrat avec le club de Sousse jusqu'en 2017, Bounedjah, a aussi éveillé la curiosité de quelques formations allemandes telles que Wolfsburg, Hertha Berlin ou encore Schalke 04. Selon la même source, l'ES Sahel aurait fixé l'indemnité du transfert de Bounedjah à 2 millions d'euros (5 millions de dinars tunisiens). Meilleur buteur du championnat tunisien l'an dernier avec 14 buts en 26 matchs, l'ancien baroudeur de l'USM El Harrach (Ligue 1/Algérie) est resté sur sa lancée en ce début de saison, atteignant désormais la barre des 20 buts en 30 matchs (depuis le précédent exercice). Il a également contribué dans la qualification de l'ESS à la phase de poules de la coupe de la Confédération (CAF). Lundi 20 Octobre 2014 Classement 1. Algérie 2. Tunisie 3. Egypte 4. Zimbabwe 5. Angola 6. Ouganda --. Nigeria --. Zambie Or 6 5 2 1 0 0 0 0 Argent 1 4 7 0 2 0 0 0 Bronze Total 5 12 1 10 3 12 0 1 0 2 1 1 1 1 1 1 Handball : résultats de la 4e journée Nationale Une Groupe A: Majd Blida - WO Rouiba 27 - 29 AB Barika - CRB EE Alger Centre 27 - 23 R El Arrouch - NRB Djemila 24 - 32 Exempt : JS Kabylie Classement : 1 .CRBEE Alger Centre 2 .JS Kabylie - AB Barika - NRB Djemila - WO Rouiba 6 .Majd Blida 7 .R. El Arrouch Pts 5 4 4 4 4 3 2 J 4 3 3 3 3 4 4 Groupe B: ES Arzew - WAB Ouargla 24 - 24 NRB Touggourt - Nadit Alger 21 - 21 IC Ouargla - O. M'sila 35 - 22 HC Souk Ahras - JS Arzew 24 - 30 Classement : 1 .ES Arzew 2 .IC Ouargla - WAB Ouargla - Nadit Alger 5 .NRB Touggourt - JS Arzew 6 .O M'sila 8 .HC Souk Ahras Pts 7 5 5 5 4 4 2 0 J 4 4 4 4 4 4 4 4 Volleyball-Algérie : résultats de la 4e journée Nationale Une (dames)* ASV Blida - NC Béjaïa 3-1 RC Béjaïa - WA Tlemcen 3-1 GS Pétroliers - ASW Béjaïa 3-0 MB Béjaïa - NR Chlef 3-1 WO Chlef - Seddouk VB 1-3 Classement : Pts J 1. GS Pétroliers 10 4 2. ASW Béjaïa 9 4 --. MB Béjaïa 9 4 4. NR Chlef 8 4 5. Seddouk VB 7 4 6. NC Béjaïa 6 4 7. WA Tlemcen 5 4 8. ASV Blida 3 4 --. RC Béjaïa 3 4 10.WO Chlef 0 4 TRIDes BU NE Lecteurs Magazine Lundi 20 Octobre 2014 Quotidien national d’information Excès de poids Le vinaigre de cidre pour mincir e vinaigre de cidre de pommes est connu depuis l'Antiquité pour être un coupe-faim naturel. Ce remède de grand-mère favorise l'élimination des toxines, draine le corps et facilite la digestion. Ingrédients 200 ml d'eau tiède 2 c. à café de vinaigre de cidre bio 1 c. à café de miel (non recommandé pour les personnes diabétiques) Jus d'orange sans sucre ajouté (facultatif) Équipement Un grand verre Préparation : Versez l'eau dans votre verre. Ajoutez-y le vinaigre de cidre et le miel. Pour atténuer le goût du vinaigre, vous pouvez y ajouter un peu de jus d'orange (facultatif). Buvez cette boisson minceur 3 fois par jour 30 minutes avant chaque repas. Les conseils Surveiller son assiette est une des meilleures solutions pour mincir. Privilégiez légumes et fruits au menu. Pratiquer une activité sportive régulière. Une envie de grignoter ? Pensez aux pommes, fruits secs ou noix, plutôt qu'aux friandises ! Buvez beaucoup d'eau pendant toute la journée, notamment des tisanes (fenouil) et du thé vert. Bannissez les bières et autres boissons alcoolisées. Le vinaigre de cidre est contre-indiqué chez les personnes qui souffrent CUISINE Côtelettes d'agneau et légumes au four COIN Page animée par Cylia Tassadit L Ingrédients : 750g de côtelettes d'agneau 3 pommes de terre 1 poivron rouge 1 poivron jaune 1 oignon 1 cuillère à café de pâte de curry rouge 1 cuillère à soupe de sauce soja 1 cuillère à soupe de moutarde 1/2 verre à thé d'huile d'olive Sel, poivre Préparation : d'hyperacidité ou de gastrite. Attention, l'acidité du vinaigre de cidre peut entraîner des problèmes dentaire, il est donc nécessaire de se rincer la bouche après en avoir consommé. Où trouver du vinaigre de cidre ? On peut acheter du vinaigre de cidre bio dans certaines grandes surfaces, magasins bio ou sur internet. Demandez conseil à votre médecin avant d'entreprendre un régime. Attention ! Ne dépassez pas les doses prescrites. Les estomacs sensibles aux ulcères doivent éviter le vinaigre de cidre. Atténuer la fatigue Bain de pieds à la menthe ieds fatigués ? Rien de tel qu'un bon bain de pieds après une longue promenade ou une journée de travail ! Il est facile de se faire plaisir en se préparant soi-même son bain de pieds. La menthe va rafraichir et tonifier vos pieds. Ingrédient Une bonne poignée de feuilles de menthe fraîche 1 c. à soupe de gros sel Eau Équipement Une bassine Une serviette éponge Une casserole Préparation : Faites chauffer l'eau dans une casserole. Versez l'eau chaude dans la bassine. Jetez-y aussitôt la menthe et le gros sel. Laissez infuser jusqu'à ce que l'eau soit environ à 38°. Préparez votre serviette à côté de vous pour la sortie du bain. Mettez vos pieds nus dans la bassine d'eau. Détendez-vous pendant 15 minutes. Sortez et essuyez vos pieds. Les conseils Le bain de pieds peut se prendre tous les jours. P 100 g de sucre 2 œufs 100 g de beurre 100 g de farine 6 g de levure Pâte à tartiner aux noisettes (facultatif) 2 astuces de grand-mère P Les madeleines Ingrédients : Points noirs : our lutter contre les points noirs, il existe de très vieux remèdes de grandmère. Découvrez 2 astuces naturelles pour enfin se débarrasser de l'excès de sébum de la peau. La pomme de terre : Coupez une pomme de terre non traitée en rondelles. Appliquez directement une rondelle sur vos points noirs tout en massant. A renouveler Éplucher les pommes de terre et couper-les en morceaux. Éplucher l'oignon et couper-le en cubes. Laver et épépiner les poivrons, couper-les en morceaux. Dans un saladier mélanger la pâte de curry, la sauce soja, la moutarde, sel, poivre, ajouter les côtelettes et les légumes et laisser mariner pendant 30 minutes. Placer les légumes dans un plat allant au four, disposer au dessus les côtelettes, arroser d'huile d'olive, mouiller avec 1 verre d'eau, recouvrir le plat d'une feuille d'aluminium, laisser cuire dans un four moyen jusqu'à ce que les côtelettes soient bien tendres, retirer le papier d'aluminium et laisser dorer au four pendant 15 minutes. 2 à 3 fois par jour. Cette astuce permet d'éliminer l'excès de sébum de la peau. Le citron : Coupez un citron en deux. Prenez un coton tige, puis imbibez-le de jus de citron. Tamponnez les zones à points noirs de votre visage. A faire 2 à 3 fois par jour pendant une semaine. 21 Préparation : Faites fondre le beurre au bain-marie. A part, mettez le sucre dans un récipient. Cassez-y les oeufs, puis fouettez. Incorporez-y la farine et la levure mélangé. Mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Ajoutez-y le beurre fondu. Graissez l'intérieur du moule avec du beurre. Versez la pâte à l'intérieur du moule à l'aide d'une poche. Laissez cuire les madeleines pendant environ 12 à 13 minutes dans un four à 170°. Démoulez délicatement les madeleines. Vous pouvez les déguster nature ou les garnir avec de la pâte à tartiner. Pages 01-24 C M J N C M J N ACTIVITÉS GOUVERNEMENTALES Sellal en visite à Aïn Guezzam et Bordj Badji Mokhtar Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera aujourd'hui, une visite de travail à Aïn Guezzam dans la wilaya de Tamanrasset et à Bordj Badji Mokhtar dans la wilaya d'Adrar, a indiqué, hier, un communiqué des services du Premier ministre. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre et du suivi du programme du président de la République, permettra d'examiner l'état d'exécution et d'avancement du programme de développement de ces régions frontalières du grand Sud du pays, a-t-on précisé. TRIDes BU NE Lecteurs Quotidien national d’information 6ÈME ANNÉE - N° 1715 - LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - PRIX 10 DA. LA FAF TIRE À BOULETS ROUGES SUR LE PRÉSIDENT DE LA JSK ET DÉCIDE DE LE " NEUTRALISER " DÉFINITIVEMENT SALE TEMPS POUR HANNACHI L'épisode Hannachi-FAF est un feuilleton qui n'en finit pas. Dans un communiqué rendu public, dimanche 19 octobre, la FAF répond aux accusations du président Hannachi : " Ces derniers jours, le président de la JSK s'est consacré à travers les médias, et notamment…Egyptiens, à déverser des mensonges énormes et des contrevérités, dont il est seul, dans le milieu du football, à avoir le secret. De surcroît, depuis le pays des Pharaons, il s'est érigé en " historien " de la Guerre de libération nationale, confondant son rôle de président d'un club de football avec celui d'un homme politique " peut-on lire sur le site de l'instance fédérale. a FAF reproche au président Hannachi de ne pas se limiter à son rôle de président de club lorsqu'il se trouvait au Caire dans le cadre du match amical entre la JSK et le club de Zamalek : " Il (Hannachi) a oublié qu'il n'a pas de mandat politique pour représenter la Kabylie et encore moins de compétences pour évoquer son histoire et ses héros que toute l'Algérie connaît et qu'il aurait dû, notamment à l'étranger, observer l'obligation de réserve à laquelle il est tenu… ", ajoute le même communiqué. La FAF a également abordé la mort de l'attaquant camerounais de la JS Kabylie tué par un jet de projectile (août dernier NDLR). L'instance fédérale estime que le président du club kabyle ignore " volontairement " les règlements concernant la responsabilité du club dans l'organisation des matchs. La FAF avoue ne pas comprendre les déclarations du président Hannachi au sujet de la mort d'Albert Ebossé : " Il aurait même déclaré selon la presse que feu Ebossé est décédé de crise cardiaque, au moment où le Procureur de la République confirmait officiellement les causes du décès du joueur ". Le communiqué affirme, par ailleurs, que c'est la FAF qui s'est chargée du transfert de la dépouille de feu Ebossé : " Pour les obsèques du joueur décédé, il se vante d'avoir envoyé 15 000 €, oubliant de L citer que la FAF a dû payer le transfert de la dépouille et les billets d'avion de toute la délégation qui s'est rendue au Cameroun ". La FAF ne semble pas comprendre l'incapacité du club à régler ses dettes, notamment celles qu'elles doivent au joueur Dabo : " Concernant l'affaire du joueur étranger Dabo, à qui la Commission de discipline de la FIFA demande de payer ses arriérés, plus des amendes depuis très longtemps, pourquoi aurait-il demandé à la FAF de se substituer à son club pour régler cette affaire et pourquoi la FAF aurait à s'acquitter des dettes détenues par les joueurs étrangers dans leurs clubs ? La JSK paye bien en devises des joueurs et entraîneurs étrangers. Elle a également payé tous ses stages à l'étranger en devises et pourquoi ce président ne pouvaitil donc pas payer les salaires et amendes de la FIFA de M. Dabo en devises ? Dans les délais demandés ? ", s'interroge l'instance fédérale. La FAF estime que ce n'est pas concevable du moment que le club n'est pas en manque de ressources financières : " Et pourtant, le club dispose annuellement de ressources financières très appréciables. À titre d'exemple, pour l'année en cours, les ressources du club sont les suivantes : -Sponsoring Ooredoo : 14 milliards, Coupe d'Algérie : 3 milliards, Droits TV : 3 milliards, Subvention ministère des Sports : 2,5 milliards, Total : 22,5 milliards. À ces 22,5 milliards de centimes, il faut ajouter les autres montants émanant d'autres sponsors, de publicité etc. Et la prise en charge par l'État du transport des équipes ". Enfin, la FAF se dit désolée de cette situation : " Nous constatons hélas, qu'à chaque fois, pour cacher ses problèmes et insuffisances dans la gestion du club, ce président s'attaque aux instances du football versant dans l'invective allant jusqu'à la calomnie ". Le président Hannachi devra donc " répondre devant la commission de discipline, pour tous ses actes inacceptables ", conclut le communiqué. A suivre… Lutte contre la contrebande aux frontières Plusieurs saisies opérées n volume de 3.609 litres de carburant destiné à la contrebande a été saisi, au cours des dernières 24 heures, sur la bande frontalière de la wilaya de Souk Ahras, ont indiqué hier, les services de la Gendarmerie nationale. Selon le commandant Redha Oukali, chargé de la communication au groupement territorial de ce corps, cette marchandise, saisie dans la commune de Lahdadda, est composée de 1.867 litres de mazout et de 1.742 litres d'essence. La même source a précisé que l'opération a été effectuée le long de la bande frontalière au cours d'une patrouille des éléments de la Gendarmerie nationale qui ont aperçu des baudets chargés de jerrycans en plastique se dirigeant vers U C M J N Pages 01-24 Fedjr Dohr Assar Maghreb Ichaâ 05:23 12:34 15:45 18:13 19:35 le territoire tunisien. Par ailleurs, des sommes de 10.600 dinars tunisiens et 300 euros ont été saisis, dans un point de contrôle, après avoir été découverts dissimulés dans des véhicules à destination de la Tunisie, a encore ajouté la même source, faisant état de la "détermination de la Gendarmerie nationale à lutter sans merci contre la contrebande" dans cette wilaya frontalière. Par ailleurs, les éléments des Douanes ont opéré, la semaine dernière à Tlemcen, la saisie de près de 6.300 litres de carburants destinés à la contrebande vers le Maroc, a-t-on appris le même jour auprès de la cellule de communication de la direction régionale des Douanes de Tlemcen. Ces opérations ont été effectuées par les brigades de douanes relevant des postes de surveillance de Yerou, Boukanoune et Marsa Ben M'hidi, la brigade du poste "Akid Lotfi" et la brigade itinérante de Maghnia, lors de patrouilles et de barrages de contrôle au niveau de la bande frontalière, selon la même source. La marchandise saisie était conditionnée dans 244 bidons en plastique transportés à dos de baudets et dans un véhicule, a-t-on encore indiqué. La valeur de cette marchandise destinée à la contrebande et du véhicule saisis est estimée à plus de 796.000 DA et l'amende douanière à plus de 14,5 millions DA, selon la même source. Ils réclament la fermeture d'une décharge à ordures Des habitants d'Ahnif manifestent Des dizaines de citoyens de la commune d'Ahnif, (est de Bouira), ont procédé, hier, à la fermeture de la route nationale N° 5 à l'aide de barricades et de pneus enflammés pour réclamer la fermeture d'une décharge à ordures, située près de leurs habitations. Les manifestants, des jeunes pour la plupart, qui ont ainsi perturbé, durant des heures, la circulation automobile sur cet axe routier, ont expliqué que cette action de protestation visait "à attirer l'attention des autorités locales sur leur situation et les amener à fermer et à délocaliser la décharge communale qui se trouve à proximité de leurs habitations". Nous avons , plusieurs fois, saisi les responsables concernés, mais aucune réponse n'a été donnée à notre requête", ont indiqué à l'APS des jeunes protestataires, dénonçant à cet égard, la sourde oreille des autorités". Cette décharge doit être fermée ou délocalisée le plus rapidement possible car elle constitue une menace pour la santé des riverains", ont-ils réclamé. Rencontré sur le lieu de la protestation, le président de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Ahnif, M. Saoudi Djamel, qui a essayé d'apaiser la tension, a souligné, pour sa part, que la revendication de ces jeunes était légitime", observant toutefois que cela ne nécessitait pas la fermeture de la route et la pénalisation de ses usagers ". Il a appelé les jeunes au dialogue avec les responsables concernés pour trouver une solution à ce problème. M. Saoudi a expliqué, à cet effet, aux protestataires que le centre d'enfouissement technique (CET), en cours de réalisation à la sortie- nord de la ville d'Ahnif, sera bientôt achevé et la décharge y sera délocalisée ". Accidents de la route 9 morts et 21 blessés en 24 heures Pas moins de 9 personnes sont mortes et 21 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus durant les dernières 24h à travers le territoire national, selon un bilan rendu public hier par les services de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Tébessa avec trois personnes décédées suite au dérapage d'un véhicule léger ayant chuté dans un ravin, survenu sur la route nationale 82 au lieudit El Hanchir dans la commune de Ain Zerga, précise la même source. Par ailleurs, les secours de la Protection civile de la wilaya de Ain Defla sont intervenus pour l'évacuation cinq personnes grièvement blessées suite à l'effondrement d'un pont de la voie ferrée en chantier, situé au lieudit Regaiba, commune de Hoceinia. C M J N
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