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TIZI OUZOU
Un terroriste abattu mercredi soir à Maâtkas
U
n terroriste a été abattu mercredi soir à Maâtkas (Tizi-Ouzou) par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les
éléments de la Sûreté nationale, a confirmé jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste
et grâce à l'exploitation d'informations présentées par des citoyens, un détachement de l'ANP en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale a
abattu, le 23 mars 2016 à 23h00, un terroriste à Tizi-Ouzou», a indiqué le communiqué. L'opération «a permis de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, une grenade, une ceinture explosive, une paire de jumelles et une quantité de munitions», précise le MDN.
APRÈS L’EXPULSION, PAR
LE MAROC, DU PERSONNEL DE
L’ONU DU SAHARA OCCIDENTAL
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3677 - 12e année
Rabat rappelée
à l’ordre
P6
LA GESTION DES DEVISES DANS LA PERSPECTIVE D’UNE ÉCONOMIE
TOURNÉE VERS L’EXPORTATION
Entre frilosité et urgence
La chute brutale et drastique
des prix du pétrole, depuis
le milieu de l’année 2014,
n’en finit pas de secouer
les sphères politiques et
économiques du pays.
Dans le bon sens, il faut le
dire.
Lire en page 3
l ILS APPRÉHENDENT LA FIN DU
MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE
Les cambistes
prêts à changer
de métier
P2
l REFINANCEMENT
Des experts
sceptiques
Phs : DR
DES BANQUES
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QUALIFICATIONS À LA CAN-2017 : ALGÉRIE 7 - ÉTHIOPIE 1
Comme
à la parade !
On s’en doutait un peu, on fut édifié : Algérie-Éthiopie
s’apparenta au parfait cliché du pot de terre contre pot de
fer, avec une équipe algérienne pimpante de ses stars et
des Éthiopiens qui n’ont pas caché d’emblée leur maigre
ambition, à savoir limiter au maximum les dégâts.
P 24
l DÉTOURNEMENT DE L’ARGENT
DE LA «ZAKAT»
Mohamed Aïssa
dément
P4
l LE PT VEUT TOURNER LA PAGE
Un congrès
pour remplacer
les cadres exclus
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P
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ILS APPRÉHENDENT LA FIN DU MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE
Les cambistes prêts à changer de métier
Les revendeurs de la
devise sur le marché
parallèle semblent
les plus branchés, et
les plus intéressés
par l’annonce faite
par le gouverneur de
la Banque d’Algérie
de revoir les conditions d’agrément des
bureaux de change.
La plupart de ces
cambistes appréhendent la fin du marché parallèle de la
devise, dès l’ouverture de ces bureaux
de change.
epuis l’annonce faite par
le gouverneur de la
Banque d’Algérie, Mohamed
Laksaci, mercredi passé devant
les députés, de modifier les
conditions d’agrément des
bureaux de change, le sujet
domine les discussions chez les
cambistes du marché parallèle
de la devise, au niveau du
Square Port-Saïd à Alger.
L’annonce de Laksaci de réguler le marché parallèle de la
devise a installé les cambistes
dans un flou total. Ils sont à
l’affût de la moindre information, au sujet de l’ouverture des
bureaux de change. Ils passent
au peigne fin tous les articles
de presse traitant de ce sujet.
Les cambistes qui sont au fait
de la chose tentent de faire la
comparaison avec les pays voisins, où les bureaux de change
étaient mis en place depuis des
années. Une petite virée, hier
matin, sur les lieux, confirme le
flou qui s’est emparé des revendeurs de la devise sur le marché parallèle, dès l’annonce du
premier responsable de la
banque d’Algérie. En cette
matinée de vendredi, ensoleillée, quelques cambistes
étaient déjà sur les lieux, au
Square Port-Saïd. Comme à
l’accoutumée, des liasses de
billets dans les mains, ils accostent les clients sur la voie
publique. 100 euros étaient
proposés contre 17 050 dinars
à la vente, alors que le prix
d’achat de 100 euros était fixé
à 16 800 dinars. Interrogé sur
l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie de
modifier les conditions d’agrément des bureaux de change,
Samir, un cambiste, la quarantaine, habitué des lieux, dit
ignorer l’objectif de la création
de ces bureaux de change,
avant de laisser libre cours à
son interprétation des propos
de Mohamed Laksaci. Samir
voit dans la création des
bureaux de change la fin de son
«gagne-pain» au marché parallèle de la devise. «C’est clair
que l’État veut, à travers l’ouverture des bureaux de change,
de s’emparer du marché parallèle de la devise pour le mettre
à la disposition des gros bon-
D
ACTUALITÉ
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
Ph : DR
2
nets», a-t-il estimé. Samir dit ne
pas avoir les moyens financiers
lui permettant de tenter l’aventure d’ouvrir un bureau de
change. Il se considère, lui et
les autres cambistes qu’il côtoie
au quotidien à la «Bourse de la
devise» du Square Port-Saïd,
comme étant de “menu fretin”
face aux requins. Pot de terre
contre un pot de fer, Samir
sait, très bien, que, lui, et ses
camarades cambistes n’ont pas
les moyens pour rivaliser avec
les gros bonnets. Même son de
cloche chez Mourad, un autre
cambiste la quarantaine, rencontré également sur les lieux.
Mourad appréhende, autant
que Samir, la fin du marché
parallèle de la devise, dès l’ouverture des bureaux de change.
«Avec
36 000 bureaux de
change à travers le pays, il n’y
aura plus de place au marché
parallèle de la devise», a-t-il
estimé. Il voit le vent de régulation du marché parallèle de la
devise emporter les «petits»
cambistes qu’il qualifie, lui
aussi, de «menu fretin». Les avis
de Samir et Mourad reflètent
pratiquement l’état d’esprit qui
règne chez l’ensemble des cambistes, après l’annonce de l’ouverture des bureaux de change,
faite par le premier responsable
de la Banque d’Algérie. Ils
savent que leur «commerce» de
revente de la devise au Square
Port-Saïd ne durera que
quelques mois avant que le
vent de la régulation du marché
parallèle de la devise ne vienne
l’emporter.
LES CAMBISTES SONT
PRÊTS À METTRE FIN AU
COMMERCE PARALLÈLE
DE LA DEVISE, DÈS
L’OUVERTURE DES
BUREAUX DE CHANGE
Toutefois, les deux cambistes, Samir et Mourad, mettent en garde les autorités de
lancer toute descente au marché parallèle de la devise, sis au
Square Port-Saïd, pour déles-
ter les revendeurs de la devise
de leur argent, comme cela
avait été le mois d’avril 2015,
lorsque les éléments de la police ont mené une descente sur
les lieux.
Laquelle s’était soldée par
l’interpellation de plusieurs
cambistes, et la saisie d’importantes sommes d’argent en
devise, et en monnaie nationale. Ils ne veulent pas de «mauvaises» surprises. Ils souhaitent
qu’ils soient avisés quelque
temps à l’avance pour quitter
les lieux. Samir et Mourad se
disent prêts à quitter les lieux,
et à changer de métier, dès
l’ouverture des bureaux de
change.
Pour rappel, Mohamed
Laksaci a annoncé, mercredi
dernier, devant les députés,
que la Banque d’Algérie a élaboré un nouveau règlement
modifiant
les
conditions
d’agrément des bureaux de
change, une mesure qui vise à
absorber les devises circulant
dans le marché informel, sur
fond d’une baisse drastique des
revenus du pays en devises. «Le
Conseil de la monnaie et du
crédit a finalisé, le 6 mars en
cours, un nouveau règlement
portant élargissement du change manuel de manière à expliciter les conditions d’éligibilité
des personnes physiques ou
morales pouvant ouvrir des
bureaux de change en Algérie.
L’instruction 03-97 du 16 avril
1997, régissant l’activité des
bureaux de change, définit le
change manuel comme «toute
opération d'achat et/ou de
vente de billets de banque,
et/ou de chèques de voyage
libellés en monnaies étrangères
librement convertibles contre
de la monnaie nationale».
Ces bureaux ne sont pas
autorisés, pour le moment, à
vendre de la devise ou à acheter
des dinars. Le gouverneur de la
Banque d’Algérie n’a, cependant, pas fourni plus de détails
sur les moyens avec lesquels
sera «élargi» le change manuel.
Il a rappelé que, sur 46
bureaux de change agréés
depuis 1997, seulement six
sont opérationnels aujourd’hui.
Il expliquera cette frilosité pour
l’ouverture de bureaux de
change par la «faible offre des
devises», et par la faible rémunération offerte à ces bureaux.
Pour faire face à cette
défaillance, une nouvelle instruction de la Banque d’Algérie
va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à
1% depuis 1997. Mais, les
deux questions «qui restent à
poser», selon le Gouverneur,
est de «savoir quel sera le
niveau de l’offre de la devise,
du moment que le niveau de la
demande est connu, et de
savoir si les bureaux de change
seront assez attractifs pour
amener les fonds circulant dans
le marché informel».
Hacène Nait Amara
YOUCEF BENABDALLAH, PROFESSEUR EN ÉCONOMIE ET CHERCHEUR
AU CREAD :
« Les bureaux de change obsolètes tant
que l’informel demeure »
un des problèmes réels auquel est
confrontée l’Économie algérienne, est le commerce informel. Et
tant que celui-ci perdure, il ne sert à rien
d’ouvrir des bureaux de change, et ce, quelle que soit leur implantation à travers le territoire national, et la couverture qu’ils
auront à assurer, en matière de circulation
de devises et de satisfaction des besoins formulés en la matière par la population locale
ou émigrée.
Tant que l’environnement économique
et, surtout, socio-psychologique n’ont pas
eu le coup de frein approprié, il semble que
tout autre mécanisme autre que celui
incluant dans son approche l’amélioration
des conditions d’une vie décente au sein du
pays, il ne sert à rien à persévérer dans
d’autres voies. C’est en résumé l’avis de
l’économiste et chercheur au Centre de
recherche en économie appliquée pour le
développement
(CREAD),
Youcef
Benabdallah, lors de son passage à l’émission «L’invité de la Rédaction» de la Chaîne
3. «Apprenons aux Algériens de vivre chez
eux, de passer les vacances chez eux, de
scolariser leurs enfants chez eux, de se soi-
L’
gner chez eux ; là, ils auront moins envie
d’acheter des devises», tient-il à recommander en guise de remède. Youcef
Benabdallah a tenu à rappeler également
que l’idée des bureaux de change n’est pas
récente, comme tentent de le faire quelques
médias, mais qu’elle date de 5 ans. Sa mise
en œuvre et, notamment, la demande des
cambistes d’augmenter la marge, ne rattraperait pas pour autant, souligne-t-il, le différentiel, estimé à un taux de 50%, représentant l’écart entre le prix officiel et le prix
informel de l’euro. Ironique, il conclut, à ce
sujet, que tant que les gens ne viennent pas
de leur propre gré proposer des prix des
devises au plus bas, ce qui est à écarter,
d’ores et déjà, la problématique de l’augmentation citée demeure irrésolue.
Par ailleurs, Benadballah se dit rassuré
quant à l’annonce de la dépréciation, et
non la dévaluation, nuance-t-il, de la valeur
du Dinar. Il y voit un indice de forte croissance économique, particulièrement quand
il a été déclaré, par le gouverneur de la
Banque centrale, que le dollar s’est apprécié. Ceci ne peut avoir qu’une incidence
positive sur la macroéconomie, et non la
microéconomie. L’effet de valorisation sera
perceptible, selon les explications qu’il a
données sur le budget de l’État, puisque la
fiscalité pétrolière est indirectement calculée sur le prix du dollar. «Au bout du compte, on va acheter moins cher en Europe»,
indique-t-il.
D’une manière générale, l’invité de la
Rédaction a plaidé pour l’impératif d’atteindre un taux d’industrialisation similaire
à celui des pays voisins, soit de l’ordre de
15% au lieu des 5 actuellement comptabilisés dans les bilans officiels, pour espérer le
décollage économique escompté. La productivité demeure la seule et unique stimulation, pour réussir la stratégie d’exportation, que notre pays veut mettre en œuvre
en dépit des mécanismes défaillants prônés
depuis des décennies. «Il faut gérer la chaîne des valeurs. On ne peut exporter du jour
au lendemain», déclara-t-il en substance.
Se voulant rassurant, Benabdallah dira
que les difficultés financières sont à venir,
car les moteurs de croissance et les mécanismes de la macroéconomique ne sont pas
maîtrisés.
Zaid Zoheir
ACTUALITÉ
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
3
LA GESTION DES DEVISES DANS LA PERSPECTIVE D’UNE ÉCONOMIE TOURNÉE VERS L’EXPORTATION
La chute brutale et
drastique des prix du
pétrole, depuis le
milieu de l’année
2014, n’en finit pas
de secouer les
sphères politiques et
économiques du
pays. Dans le bon
sens, il faut le dire.
Elle a, en effet,
remis sur le tapis le
vieux débat, jusquelà jamais suivi de
mesures concrètes
pour hâter sa
concrétisation, sur
l’incontournable
nécessité d’aller vers
une économie
réellement
diversifiée, non
dépendante des
hydrocarbures et
tournée vers
l’exportation ; en un
mot, vers une
économie
performante.
t, dans la foulée, de briser un des tabous qui a,
jusqu’à récemment, toujours caractérisé la chose économique dans notre pays ; la
gestion du stock de ses devises
et la valeur de notre monnaie
nationale par rapport aux principales devises étrangères.
Notamment, les deux de référence pour une large partie des
Algériens, particuliers comme
opérateurs économiques, du
moins, que sont le dollar et
l’euro. Ce dernier sujet a,
d’ailleurs, fait l’actualité ces
derniers jours. À l’occasion de
la présentation, la semaine
écoulée, à l’APN, par le gouverneur de la Banque d’Algérie,
Mohamed Laksaci, du rapport
annuel de l’institution qu’il
dirige sur « les évolutions des
indicateurs économiques et
monétaires en 2014 et durant
les neuf premiers mois de 2015
». Un rapport qui s’est articulé
autour de deux éléments présentés comme inévitables après
la baisse précitée des prix du
pétrole et, son corollaire, celle
des entrées en devises du pays :
le refinancement, après plus
d’une dizaine d’années « d’arrêt
», par la Banque d’Algérie, des
banques primaires ; et de
meilleures captations des disponibilités en devises détenues par
les Algériens, surtout par les
non-résidents d’entre eux, et
utilisation des stocks en devises
détenues par les institutions
bancaires du pays. Refinancement et captation qui, tous
deux, s’inscrivent dans le cadre
E
Ph : DR
Entre frilosité et urgence
de la mise en place de cette économie performante qui constitue, aujourd’hui, l’un des rares
sujets, avec la question sécuritaire, sur lesquels existe un
consensus national certain. Et
ce, même si des divergences,
tout aussi certaines, sur les
meilleures voies y menant, existent également.
C’est, à l’évidence, ce qui
explique la virulence des critiques que le gouverneur de la
Banque d’Algérie a subies,
mardi dernier, lors de sa présentation devant les rares
députés présents dudit rapport.
Une virulence que des observateurs « connaisseurs » des « pratiques parlementaires nationales » imputent, toutefois, au
fait que certains de ceux des
députés qui s’y sont adonnés se
soient déjà placés dans la perspective des Législatives de
2017. Si le premier élément (le
refinancement des banques
primaires) n’a pas soulevé de
grosses vagues : les députés
étant, à l’évidence, conscients
de l’utilité de cette mesure
dans la mise en place d’une
économie performante et ce, de
par la possibilité de financement d’activités créatrices
d’emplois qu’elle en permettra,
le second (la captation des
devises), en revanche, a valu à
Mohamed Laksaci l’essentiel
des critiques subies.
Des critiques, au demeurant, partagées par des experts
financiers et des économistes
nationaux. Comme les députés, ceux-ci disent ne pas comprendre la frilosité avec laquelle ce dossier est géré par la
Banque d’Algérie. Notamment, dans son volet relatif à
l’ouverture de bureaux de
change. Une frilosité qui fait,
selon les déclarations même du
gouverneur de la Banque d’Algérie faites devant les rares
députés présents, mercredi dernier, à l’APN, que seuls six
bureaux du genre activent présentement dans le pays ; le
caractère dérisoire de ce
nombre ressort surtout de l’ancienneté relative de l’autorisation de cette activité dans notre
pays : celle-ci datant, en effet,
de 1997.
Et que les autorités de la «
mère des banques » semblent
décidées à corriger : Mohamed
Laksaci ayant rappelé l’édit le 6
du mois en cours « par le
Conseil de la monnaie et du
crédit d’un nouveau règlement
qui modifiera, dans le sens
d’’une meilleure précision et
du cadre juridique gérant les
bureaux de change et de la
qualité (de ceux-ci), le règlement 07-95 » en vigueur
jusque-là. Et annoncé, dès
publication de ce nouveau
règlement, celle, par la Banque
d’Algérie, « d’une nouvelle instruction
(augmentant)
la
marge bénéficiaire des bureaux
de change ».
Une instruction qui, faut-il
le préciser, corrigera une des
raisons à l’origine du manque
d’attractivité,
aussi
bien
auprès des détenteurs de
devises que de ceux souhaitant
les acquérir, de ces derniers.
C’est sur cette correction que
compte à l’évidence le gouverneur de la Banque d’Algérie
pour canaliser vers ces
bureaux une bonne partie des
devises détenues par les nonrésidents et une bonne partie
de l’argent de l’informel ; les
détenteurs des premières et
ceux du second préférant, jusqu’à présent, recourir aux «
bourses informelles » qui,
secret de Polichinelle, pullulent dans le pays, pour leurs
besoins respectifs. Et à propos
de ces « bourses informelles »,
nombre d’experts financiers
sont d’avis que leur tarissement ne peut être obtenu par
la seule ouverture d’un grand
nombre de bureaux de change.
Convaincus qu’ils sont que
le relèvement de l’allocation
touristique – actuellement
fixée à la somme dérisoire de
130 euros – peut également y
contribuer et ce, par ce qu’il
permet de « détournement » de
ces bourses de tous ceux qui
en bénéficient. Ce dont
semble aujourd’hui conscient
Mohamed Laksaci qui n’a pas
écarté la possibilité que l’institution qu’il dirige procède,
pour bientôt, à un tel relèvement…
Mourad Bendris
REFINANCEMENT DES BANQUES
Des experts sceptiques
on pratiqué depuis des années en
raison de surliquidités bancaires,
l’État décide le retour du refinancement des banques commerciales par la
Banque d'Algérie (BA). Une mesure qui
entrera en vigueur dès avril prochain. Le
gouverneur de la Banque d’Algérie, M.
Mohamed Laksaci a indiqué que son institution reviendra au refinancement des
banques à travers l'injection des liquidités
nécessaires au financement de l'investissement et des PME. "Le rythme d'expansion
des crédits à l'économie ne semble pas être
soutenable sans le recours de certaines
banques au refinancement", estime M.
Laksaci. Cela se traduira par des crédits
avec un taux d’intérêt, (fixé à 4% depuis
2001). Mais les injections des liquidités ne
"devraient pas être destinées au financement des importations au détriment de
l'investissement", a averti le gouverneur. Il
y a eu contraction des liquidités bancaires,
qui sont passées à 1.828 milliards DA à fin
2015 contre 2.730,88 milliards DA à fin
2014, principalement due à la baisse des
recettes du pétrole et aux opérations d'importation, d’où cette mesure, précisent des
sources bancaires.
N
PLUS DE SOUPLESSE POUR
L’OCTROI DE CRÉDITS
Cependant, des économistes se montrent sceptiques quant à l'efficacité du
retour aux refinancements bancaires, estimant que le problème qui se pose actuellement n'est pas réellement le manque de
liquidité. Pour preuve, en dépit des
contractions des ressources, les crédits à
l'économie ont progressé de 13,35%
durant les neuf premiers mois de 2015,
atteignant près de 7.400 milliards DA,
dont plus des trois quarts sont accordés à
l'investissement. Leurs avis convergent vers
le fait que ce qui manque plutôt c‘est "l’audace" chez les banques pour accorder des
crédits raisonnablement risqués. "Les
banques, notamment publiques étaient en
surliquidités pendant de longues années,
mais en raison des règles prudentielles très
lourdes et du fait de la pénalisation de l'acte de gestion, elles n'arrivaient pas à financer l'investissement comme il se doit", relève l'analyste financier Ferhat Aït Ali. Elles
exigent en fait "trop de garanties matérielles pour l'octroi des crédits à l'investissement, alors qu'il existe tant de projets rentables mais dont les détenteurs ne possèdent pas les garanties hypothécaires exigées. En maintenant cette rigidité pour
l'octroi de crédits, je ne vois pas ce que le
refinancement des banques peut-il changer", a-t-il soutenu. L'économiste Kamel
Rezig partage parfaitement cet avis. "Les
crédits d'investissement ont toujours été en
deçà des attentes. Le problème n'est pas
d'ordre financier", a-t-il affirmé. Selon lui,
les investisseurs font "un parcours de combattant pour pouvoir décrocher des crédits.
Les modalités de travail de nos banques
sont trop archaïques, elles exigent toujours
des garanties hypothécaires même pour le
financement de projets intéressants. Elles
ne prennent pas de risques". Mais avec la
dépénalisation de l'acte de gestion, confor-
mément à l'article 6 bis du Code pénal, les
banques devraient "oser" prendre plus de
risques dans le futur. "C'est cette prise de
risque qui va alors booster les crédits à l'investissement", a-t-il prédit. L’expert en
banques, Reif Mokretar Karroubi, avait
soulevé auparavant, d’autres raisons qui
freinent l’engagement des établissements
financiers. Pour lui, les banques ont des
niches qui leur rapportent de l’argent sans
prendre de risques, notamment le commerce extérieur, du coup elles choisissent
de financer le sans risques. Le système de
rémunération des managers des banques
publiques n’est pas lié à leurs performances, d’où l’absence d’incitations à optimiser la rentabilité de la banque. Ces institutions ne sont pas encore suffisamment
outillées pour analyser les projets en termes
de risques et se basent sur la réputation du
client plutôt que sur son business plan, a-til estimé. C’est dire que l’État qui ignorait
la complexité de la crise, peine à trouver
d’autres sources de financement de l’économie nationale. Il y a comme mesures
alternatives la rationalisation des dépenses
publiques en réduisant les budgets de plusieurs départements ministériels, la bancarisation des fonds issus des activités commerciales informelles, l’utilisation des
épargnes des sociétés d’assurance, ainsi
que le recours à l’endettement national emprunts obligataires des entreprises
publiques - et international. On ne sait
qu’elle autre mesure, qui pourrait être efficace, prendra l’exécutif prochainement.
Lyes Azizi / APS
4
ACTUALITÉ
Vendredi 25- samedi 26 mars 2016
EXPORTATION DES PRODUITS AGRICOLES
Toutes les conditions réunies,
selon Ferroukhi
À en croire les propos du
ministre de l’Agriculture,
du Développement rural et
de la Pêche, Sid-Ahmed
Ferroukhi, l’état a mis en
place tous les mécanismes
nécessaires, afin de
faciliter l’exportation des
produits agricoles
algériens vers les marchés
mondiaux.
n collaboration
avec les différents
ministères, nous
avons allégé les formalités
administratives, afin de permettre d’exporter le surplus
de la production du produit
agricole», a déclaré le
ministre qui affirme que tous
les moyens sont mis en œuvre
pour atteindre cet objectif.
S’étalant davantage sur
ces moyens, il a assuré que
toutes les infrastructures, à
l’instar des ports et des aéroports, la coopération avec les
Douanes, sont mis à la disposition des exportateurs. Dans
le même sillage, le ministre a
souligné la nécessité de développer les exportations des
produits issus des secteurs
forestiers et halieutiques,
dans le cadre de la diversification de l’économie nationale. Toujours aussi rassurant, le ministre a signalé que
l'état poursuivait ses efforts,
en vue de réunir les conditions appropriées en faveur
de l'exportation des produits
agricoles, et ce, à travers des
mesures incitatives en direction des agriculteurs et
exportateurs. Par ailleurs,
étant plus optimiste, SidAhmed Ferroukhi a assuré
que dans les mois à venir
l’Algérie pourrait passer à des
mesures plus structurées, et
ce, dans la perspective d’accroître les quantités des pro-
La loi organique
régissant les
relations avec le
parlement, pour
avril
n marge de la séance plénière des
questions orales qu'a abritée jeudi le
siège de l'APN, le ministre des Relations
avec le Parlement Tahar Khaoua, est revenu sur le nouveau projet de loi régissant
les relations entre le gouvernement et les
deux chambres du parlement. Ainsi, dans
une déclaration à la presse, le ministre a
affirmé que la loi organique régissant les
relations avec le Parlement, sera la première loi, après l’adoption de la Constitution à être présentée au prochain Conseil
des ministres pour qu’elle soit approuvée,
avant de la présenter au Parlement durant
le mois d’avril prochain. « Nous sommes
en train de préparer la loi organique régissant les relations entre le gouvernement et
les deux chambres du Parlement. La loi
passera d’abord au Conseil des ministres
avant d’être présentée au Parlement pour
son adoption durant le mois d’avril prochain», a déclaré Tahar Khaoua., qui affirme, néanmoins, que « toutes les lois organiques doivent s’adapter aux nouvelles
dispositions introduites à la faveur de la
révision de la Constitution. Dans le même
sillage, il a expliqué que cette démarche
obéissait à la nécessité de consacrer les
nouveaux acquis constitutionnels du parlement apportés par la révision de la loi
fondamentale du pays notamment l'instauration d'une session annuelle unique et
l'élargissement des prérogatives de l'opposition parlementaire. Par ailleurs, s’agissant des questions orales,
le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal a répondu au
député de RND Safi Laarabi quant à l'introduction du diplôme d'ingénieur d'état
en Agroalimentaire dans les concours de
la fonction publique. à cette occasion, M.
Sellal qui a souligné dans sa réponse lue
en son nom par le ministre des Relations
avec le Parlement a affirmé que « cette
question ne posait aucun problème ni du
point de vue juridique ni sur le plan pratique ». Il a rappelé à ce propos que les
pouvoirs publics compétents ont exécuté
en coordination avec les services de la
Direction générale de la fonction publique
et de la réforme administrative différentes
opérations pour l'actualisation de la liste
des spécialités requises pour rejoindre les
corps du secteur de la fonction publique,
conformément à la nomenclature des
filières et spécialités du système LMD. «
Les titulaires de ce diplôme pourront intégrer plusieurs grades en fonction de leur
spécialité, d'autant que les services de la
Direction générale de la fonction publique
et de la réforme administrative ont défini
l'équivalence administrative du diplôme
d'ingénieur d'état en Agroalimentaire ».
Concernant la post-graduation, M. Sellal
a précisé qu'une chance a été accordée
aux diplômés du système classique y compris les diplômés de l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies
agroalimentaires pour prétendre à un
mastère dans les cursus de leurs spécialités, au niveau des établissements universitaires concernés. Par ailleurs, répondant à
la question du député, Mohamed Baba
Ali du RND, relative à la dégradation de
la situation sanitaire dans la wilaya de
Tamanrasset, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé que les travaux de
réalisation de deux hôpitaux, l'un à
Tamanrasset et l'autre à In Salah et pour
lesquels une enveloppe budgétaire «
importante" » a été allouée, seront lancés
dans les prochains jours. Le chef de l’exécutif a affirmé que « le feu vert a été
donné pour la conclusion des transactions
de réalisation entre la Direction de la
santé et de la population de la wilaya de
Tamanrasset et la société Cosider, les travaux devant être lancés dans les prochains
jours
L. B.
E
Ph : DR
«E
Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre
de l'Agriculture
duits exportées. Au sujet de
la pluviométrie, le ministre
n’a pas manqué de préciser
sa satisfaction, quant aux
dernières chutes de pluie,
essentiellement, durant ce
mois de mars, tout en espérant que celles-ci se poursuivront dans le printemps.
Ainsi, il a affirmé que ces
chutes vont se répercuter
positivement sur la production agricole. À cet effet, SidAhmed Ferroukhi s'est dit
optimiste au sujet de la prochaine saison agricole grâce
au taux de pluviométrie
important enregistré dans
diverses régions du pays.
De surcroît, en répondant
à la question du député du
RND, Mihoubi Kerak lors
d'une séance plénière, tenue
avant-hier, à la chambre
basse du Parlement, le
ministre a affirmé que les
mécanismes relatifs à la régularisation de la situation des
terres wakfs non soumises
aux règles régissant les terres
agricoles, sont en cours d'élaboration par le gouvernement. Il a affirmé, à ce propos, que « le ministère de
l'Agriculture œuvre en coordination avec les ministères
des Ressources en eau et des
Finances afin de définir les
mécanismes susceptibles de
permettre la régularisation de
la situation de ces terres ». De
ce fait, un cahier des charges
sera mis en place pour la
régularisation de la situation
de ces terres.
Il a, toutefois, rappelé
qu'une réunion avait été
organisée en mars à cet effet.
S’agissant de la question de
Miloud Fardi du FLN qui a
demandé au ministre des
éclaircissements sur les raisons ayant empêché la réception par les bénéficiaires des
actes de concession dans la
wilaya de Tipasa contrairement aux autres wilayas, le
ministre a expliqué
que
celles-ci sont classées comme
des terres wakfs et non agricoles et par conséquent, ne
sont pas concernées par la loi
10-03 du 15 août 2010 fixant
les conditions et modalités
d'exploitation des terres agricoles relevant du domaine
privé de l'état. Plus de 185
000 actes de concession pour
l'exploitation des terres agricoles, relevant du domaine
privé de l'état, ont été attribués aux exploitants en
février dernier par les services
du ministère, soit 96% des
dossiers déposés pour la
conversion du droit de jouissance de ces terres à celui de
concession, rappelle-t-on.
Sur les 211 000 dossiers
déposés au niveau de l'Office
national des terres agricoles,
185 000 ont déjà eu leurs
actes de concession, avait
indiqué un responsable du
ministère.
Les 4% restants, avait-il
précisé, sont des cas différés
au niveau des commissions
locales essentiellement pour
décès des concessionnaires
ou pour litiges. La conversion
du droit de jouissance perpétuelle en droit de concession,
en vertu d'une loi datant de
2010, concerne une superficie de 2,5 millions d'hectares
(ha) qui étaient organisés
auparavant sous forme d'exploitations agricoles collectives (EAC) et individuelles
(EAI).
L. B.
DÉTOURNEMENT DE L’ARGENT DE LA « ZAKAT »
Mohamed Aïssa dément
près les multiples accusations de
manipulation dans la gestion du
fonds de la Zakat, certains parlementaires, ont revendiqué d’abdiquer la
gestion de ce fonds du ministère des
Affaires religieuses et des Wakfs et de le
mettre sous la tutelle du ministère des
Finances.
Sur ce sujet, le premier responsable
du département des Affaires religieuses
et des Wakfs, Mohamed Aissa a renié ces
accusations, en assurant que des dispositions ont été prises pour promouvoir les
actions du fonds de la zakat et le préserver de « toute manipulation visant à
entamer la confiance des citoyens qui
versent la Zakat ». Le ministre qui s’exprimait en réponse à une question orale
d'un député de l'Assemblée populaire
nationale (APN) relative à d’éventuels «
détournements d’argent », de la part des
gestionnaires des fonds de la zakat a
tenu à assurer que « des dispositions
ont été prises pour promouvoir les
actions du fonds de la Zakat et le préserver de toute manipulation visant à entamer la confiance tant des citoyens qui
s'acquittent de cette obligation que celle
A
AFIN DE S’ADAPTER AUX
NOUVELLES DISPOSITIONS
DE LA CONSTITUTION
des bénéficiaires ». Entre autres, il dira
que le ministère veille au bon déroulement de l'opération de collecte de la
Zakat et évite toute manipulation ou
atteinte à la mission des fonctionnaires
du secteur, a indiqué M. Aissa, précisant
que le montant collecté par le fonds de
la Zakat est passé de 11 milliards de centimes en 2003 à 145 milliards de centimes en 2015.
Interpellé sur les mesures prises par
son secteur afin de mettre fin à la collecte de fonds au niveau des mosquées,
sans que les personnes responsables de
ces tâches ne demandent préalablement
l’aval des pouvoirs publics, le ministre a
assuré que son département œuvre à y
remédier à la situation et gagner la
confiance des Algériens. Aussi, il a affirmé que la société civile qui joue un rôle
important dans la collecte de la Zakat
œuvre elle aussi à préserver l’argent du
peuple algérien. Estimant que les informations rapportées par la presse nationale, quant aux détournements d’argent, ne sont autre que de l’intox. En
effet, le ministre a affirmé que dans la
plupart des cas, après avoir eu recours à
des enquêtes approfondies, il s’est avéré
que ces informations sont « infondées ».
Toujours dans le même discours rassurant, Mohamed Aissa a indiqué que le
fonds de la Zakat est « financièrement »
en bonne santé, et ne cesse de se développer, réfutant, ainsi, que la gestion de
ce dernier soit transférée au ministère
des Finances. Ajoutant que la collecte
de la Zakat est destinée pour des projets
économiques, notamment pour financer
les projets des jeunes chômeurs. Dans
ce contexte, le ministre a rappelé que
des centaines d’entre eux ont bénéficié
de crédits. Dans ce contexte, Mohamed
Aissa a déclaré que la « Zakat » est devenue une entreprise nationale qui a un «
important » poids et rôle dans la société
algérienne. Néanmoins, la presse a
constaté que l’argent destiné aux directions des affaires religieuses et de collecte d’argent des bienfaiteurs auraient été
détournés à maintes reprises. Ainsi, la
presse nationale a tiré la sonnette
d’alarme et interpelle les autorités
publiques sur la propagation de la corruption et les détournements dans ce
secteur.
Lamia Boufassa
--
ACTUALITÉ
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
LE PT VEUT TOURNER LA PAGE
CNAS
Un congrès pour remplacer
les cadres exclus
Signature d’un
protocole avec
l’AP-HP pour
l’apurement des
comptes
La conférence nationale du Parti des
travailleurs (PT), tenue hier à Alger,
s’est transformée, contre toute
attente, en congrès extraordinaire
de la formation politique, drivée par
Louisa Hanoune.
a décision de cette substitution a
été prise la veille de cette rencontre, soit jeudi dernier, par le
comité central du parti. Il y sera question
de remplacer les cadres du parti exclus.
Si pour la patronne du parti trotskiste
cette possibilité de substituer la conférence nationale par un congrès extraordinaire, deux réunions, du reste, prévues
par les statuts du PT notamment, relève,
a-t-elle expliqué, d’un droit que lui
confèrent ces mêmes textes. Les soubassements et les non-dits de ce changement de dernière minute s’y prêtent à
plusieurs lectures. Quoique, s’agissant
de l’objectif de cette rencontre, Louisa
Hanoune n’a pas manqué de préciser
que ce changement est édicté par la
situation de «vacance» constatée depuis
peu dans les rangs du parti. Ainsi, elle est
revenue, une fois de plus, sur «l’attaque
qui a ciblé le PT par quelques responsables politiques», comme pour justifier
l’impératif de procéder au «remplacement» de ces ex-hauts responsables,
accusés de félonie, avant qu’ils ne soient
écartés des instances de cette formation
politique. En effet, il est bon de rappeler
que depuis quelques mois, le PT s’est
enlisé dans une zone de turbulence, en
raison de l’avènement du mouvement de
dissidence, mené par les partisans du
chef de file du groupe, Salim Labatcha,
cadres et députés exclus. Aussi, faut-il
souligner que la décision de l’exclusion a
concerné au moins deux membres du
comité central. En plus de Labatcha
notamment, l’autre député Salim SidiMoussa a été, lui aussi, porté sur la liste
noire des dissidents qualifiés de haute
trahison d’avoir «comploté contre le PT»
et sa cheftaine. Depuis, Hanoune n’a
cessé d’accuser certains hauts respon-
Ph : DR
Louisa Hanoune, SG du PT
sables du FLN d’être les «instigateurs» de
ce qu’elle considère d’une «cabale contre
le parti». Mais, le dossier a vite été jeté
aux oubliettes, depuis que le ministère
de la Justice avait pris acte de la requête
du PT. Même si, le département de
Tayeb Louh, revient quelques jours
après, en déclarant avoir «gelé» son verdict, en raison d’un recours introduit
par les membres de la dissidence. Peu
après, c’est plutôt les questions importantes en cours sur la scène nationale qui
ont fait «oublier» ce dossier en suspens
qui s’est invité, à nouveau, au débat, de
par le besoin d’assainir cette question
qui s’impose au parti de Hanoune. Pour
revenir sur la réunion extraordinaire,
organisée hier au Village des artistes de
Zéralda, les délégués de la conférence
nationale ont entériné, à l’unanimité,
cette décision soumise par le comité central. Celle, précisément, de tenir un
congrès extraordinaire en lieu et place de
la conférence initialement prévue. Audelà du fait que cette rencontre soit
tenue sous les auspices des statuts du
PT, le caractère politique de la décision
de la reconvertir, tout juste la veille, à
huis clos, en réunion extraordinaire pour
remplacer les membres exclus, renseigne
sur l’état d’esprit qui empreint le parti.
Visiblement, en annonçant de tenir une
conférence, la direction politique du PT
(Bureau politique), aurait comme stratègie de prendre à revers les dissidents, à
même d’éviter les représailles de ces derniers. En effet, disputer la légitimité est
souvent une pratique qui fait monnaie
courante chez les partis politiques nationaux. Donc, pour en faire face, le PT
semble décidé à anticiper sur les événements à même de prévenir contre toute
velléité, émanant des membres de la
mouvance de dissidence, à vouloir
notamment perturber la sérénité du
groupe. En second lieu, lors de son intervention, Louisa Hanoune, ayant été
désignée par l’assemblée pour présider
cette rencontre, a indiqué qu’il sera
question d’aller vers une deuxième
étape. Il s’agit, selon ses explications, de
«renforcer les rangs du parti», et d’aller
vers une sorte de restructuration, à
même de mobiliser ses militants pour
faire face aux «enjeux» sécuritaires.
Farid Guellil
AFIN DE DÉFENDRE LE PROGRAMME 2E GÉNÉRATION
Benghebrit veut rencontrer les députés
L
a Caisse nationale des assurances
sociales des travailleurs salariés
(CNAS) et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont signé avanthier soir à Paris un protocole d’apurement des comptes, a appris vendredi
l’APS de la délégation algérienne. Le
protocole, à caractère exceptionnel», a
été signé par le DG de la CNAS, Tidjani
Hassan Haddam, et le premier responsable de l’AP-HP, Martin Hirsch. Le
document signé permet d’acter l’assainissement total de la situation financière
entre les deux parties et de jeter les bases
d’une collaboration partenariale intégrant le transfert de technologie et de la
formation en Algérie», a-t-on expliqué de
même source. La signature du protocole
s’est déroulée, rappelle-t-on, dans le
cadre de la visite de travail de deux jours
en France du ministre du Travail, de
l’Emploi et des Affaires sociales, Mohamed El-Ghazi. Jeudi, à l’issue de son
entretien avec la ministre française des
Affaires sociales et de la Santé, Marisol
Touraine, Mohamed El-Ghazi a indiqué
que le contentieux financier, sur le remboursement des frais médicaux entre
l’Algérie et la France, a été apuré. Les
dettes qui existaient entre la Sécurité
sociale algérienne et Assistance publiqueHôpitaux de Paris (AP-HP) ont été
payées et le contentieux apuré», malgré
l’existence de beaucoup d’interrogations», a-t-il précisé. Au cours de ses discussions avec la ministre française, il a
ajouté que les deux parties ont pensé,
pour l’avenir, pour que la Sécurité sociale
algérienne soit liée, par un contrat, directement avec la Sécurité sociale française
et non plus avec les hôpitaux français».
C’est la Sécurité française qui devra
prendre, dans ce cadre du nouveau
contrat, les rendez-vous des patients
algériens avec les hôpitaux français, afin
d’éviter toute équivoque parce que nous
avons relevé dans le dossier beaucoup
d’interrogations», a-t-il souligné.
L
L
a ministre de l'éducation nationale, Nouria
Benghebrit, indique
avoir demandé de rencontrer
les députés de l'Assemblée
populaire nationale (APN),
dans le cadre de la Commission de l'Éducation, de l'enseignement supérieur, de la
recherche scientifique et des
affaires religieuses, pour
répondre à leurs interrogations concernant les programmes éducatifs de 2e
génération.
Intervenant,
jeudi à Alger, lors d'une session plénière de l'APN consacrée aux questions orales,
Benghebrit a indiqué en effet
avoir demandé au président
de la Commission de l'éducation de tenir une rencontre
durant la première semaine
du mois d'avril pour expliquer les programmes éducatifs de 2e génération devant
être appliquée à partir de la
prochaine année scolaire. La
ministre a précisé que le président de la Commission est
le seul habilité à fixer la date
de cette rencontre, appelant
les députés à assister à cette
réunion pour soulever leurs
5
préoccupations. Elle a indiqué par ailleurs que son
département travaillait dans
une totale transparence, précisant que les rumeurs colportées à propos de ces programmes de deuxième génération sont infondées. Benghebrit a rappelé à l'occasion
que toutes les informations
sur le secteur étaient accessibles à travers le site électronique du ministère qui est
actualisé quotidiennement.
La ministre a indiqué que
certaines parties étaient
connues pour résister aux
changements et aux réformes
engagées depuis 2003 en
faveur d'une École de qualité.
Benghebrit avait auparavant
déclaré que la mise en œuvre
des programmes de deuxième génération entre dans le
cadre de la révision ordinaire
des programmes.
La Commission au niveau
du ministère de l'ducation
travaille sur la révision des
programmes depuis 2009, et
ceci entre dans le cadre de la
révision ordinaire des programmes, a-t-elle affirmé
mercredi dans un entretien
accordé à l’APS, précisant
que cette commission s'est
penchée sur les programmes
de 2003, ce qui donne, environ, 13 ans de durée, alors
que la norme internationale
oscille entre 3 et 5 ans. La
ministre a expliqué, dans ce
contexte, que les nouveaux
programmes, dits de deuxième génération, accordent
plus de liberté à l'enseignant,
et plus de responsabilité dans
l'évaluation des élèves, en
prenant en considération ses
différentes compétences dans
l'apprentissage. C'est une
vision qui donne une
meilleure
cohérence
et
confort à l'enseignant qui
doit avoir une capacité de
mesure. Nous sommes passés
du programme au curriculum, a explicité la ministre,
une méthodologie qui permet
à l'enseignant de prendre en
compte l'ensemble des compétences, capacités et activités de l'élève. On ne peut rien
changer, si l’on ne change
pas la méthode d'évaluation,
car les compétences de l'élève
sont multiples dont l'analyse
et le potentiel communicatif,
a-t-elle dit. Interrogée sur les
nouveaux manuels scolaires,
Benghebrit a affirmé qu'ils
seront disponibles pour la
prochaine rentrée scolaire,
d'autant que son département est assujetti à un agenda et un programme, révélant
l'existence d'une commission
d'homologation, chargée de
contrôler et suivre l'évolution
de l'élaboration de ces supports, afin d'éviter les erreurs.
Nous avons des experts qui
veillent au suivi de l'élaboration des quatre manuels scolaires destinés pour la 1re et
la 2e année primaire. Et nous
faisons appel aux experts
pour chaque discipline,
comme l'histoire et les
affaires religieuses, a expliqué
la ministre. à noter à ce titre
que des pédagogues se sont
accordés à dire que les programmes pédagogiques de la
2G reposaient sur le développement des capacités cognitives, et l'esprit d'analyse et
de déduction de l'élève,
contrairement aux programmes précédents axés sur
l'apprentissage par mémorisation.
Ania N. C.
PRÊCHE DU VENDREDI
Appel à préserver
l'unité nationale et
la sécurité du pays
es imams ont appelé les citoyens dans
leur prêche du vendredi à travers
l'ensemble des mosquées du pays à unifier leurs rangs et à soutenir notre direction nationale et notre armée afin de
déjouer tout complot visant l'unité nationale et la sécurité du pays. Cet appel
vient en application à l'initiative lancée
lundi dernier par le ministère des Affaires
religieuses et des Wakfs en direction des
imams des mosquées en vue de "sensibiliser, dans leur prêche de vendredi, les
citoyens aux menaces qui pèsent sur le
pays, les inciter à défendre l'unité nationale et à soutenir notre direction nationale éclairée". Les imams ont également été
appelés à diffuser des messages clairs et
forts pour inciter les citoyens à éviter tous
les facteurs de division. Ils ont rappelé,
dans ce contexte, les valeurs de l'Islam
qui dénoncent la "violence et l'extrémisme" en appuyant leurs propos par des
versets coraniques et des hadith prônant
la réconciliation et la tolérance et la culture de sécurité. Ils ont, en outre, mis
l'accent sur l'importance de la sécurité et
la nécessité de la préserver tout en faisant
preuve de "vigilance face aux complots
visant notre pays" appelant les citoyens à
"tirer des leçons de la Révolution du 1er
novembre et des sacrifices de nos martyrs
et moudjahidine qui ont libéré l'Algérie
du colonialisme et préservé l'unité nationale". Préserver l'unité nationale et la
sécurité du pays est notre "responsabilité
à tous", ont-t-ils encore souligné.
L
6
ACTUALITÉ
Vendredi 25- samedi 26 mars 2016
APRÈS L’EXPULSION, PAR LE MAROC, DU PERSONNEL DE L’ONU DU SAHARA OCCIDENTAL
Rabat rappelée à l’ordre
a Mission des Nations
unies pour l'organisation
du référendum au Sahara
occidental (Minurso), privée de
son segment politique, soit
«vidée de sa logistique», selon le
propos du responsable sahraoui
à Londres, c’est, tout simplement, pour le Front Polisario
«une volonté délibérée de la part
de l’occupant marocain de
paralyser» la Minurso. L’expulsion de ses 84 membres, et la
fermeture du bureau de la Mission des Nations unies, dans la
ville sahraouie sous occupation
marocaine, Dakhla, est «une
violation flagrante» des Résolutions de l’ONU, dont celles
adoptées par le Conseil de
sécurité, notamment la 690,
d’avril 1991, portant création,
définition de la Mission et des
modalités du déploiement de la
Minurso au Sahara occidental,
suite au cessez-le-feu, sous l’égide de l’ONU, entre le Front
Polisario et Rabat. Le Royaume chérifien, après avoir, des
années durant, tergiversé pour
retarder le plus possible la tenue
du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara
occidental, territoire envahi par
l’Armée marocaine, en 1975,
Rabat vient de franchir un pas,
aux conséquences gravissimes,
sur les plans international et
régional. Rappelé à l’ordre par
le premier responsable de l’Institution onusienne, ainsi que
par le Conseil de sécurité, suite
à ses attaques contre le SG de
l’ONU, Ban Ki-moon, et les
entraves marocaines à sa mission concernant le dossier du
Sahara occidental, question de
décolonisation inscrite, depuis
1966, sur l’agenda onusien, le
système colonial marocain a vite
fait d’adopter des mesures et
des décisions de nature à piétiner les prérogatives de l’AG, du
CS et aussi ceux du SG de l’Institution onusienne. Ce qui a
amené, depuis, de nombreux
responsables politiques, au sein
et en dehors de l’ONU, à réagir,
dont la réaction récente de la
chef de la diplomatie de Suède,
déclarant qu’il ne suffit pas, a
souligné Margot Wallström, «de
soutenir le Conseil de sécurité,
la Suède doit, aussi, formuler
des demandes claires et agir», atelle précisé, «activement au
sein de l’ONU, en vue d’arriver
à une solution, où la demande
pour l’organisation imminente
d’un référendum ait une place
centrale», a déclaré la ministre
des Affaires étrangères de la
Suède. Il est aussi grand temps,
a également indiqué la responsable des Affaires étrangères au
gouvernement de Suède, que
L
Ph : DR
Le représentant du Polisario
à Londres, Mohamed-Ali
Limam-Mohamed, a
souligné que la mission
principale de la Minurso
reposait sur son personnel
civil, et que, estropiée de ce
dernier, elle ne pourrait
accomplir l’objectif pour
lequel elle avait été créée. Il
a affirmé que, seul, le
personnel militaire n’est pas
à même d’assurer toutes les
tâches confiées au mandat
de la Mission onusienne.
son pays et l’ONU, dira-t-elle,
«doivent insister, clairement,
auprès du Maroc, qui est la partie qui a systématiquement fait
obstruction, et a saboté le travail de l’ONU», a affirmé Margot Wallström. Les déclarations
de la responsable suédoise
interviennent à moins d’une
semaine après celles de la présidente de la Commission de
l’Union africaine (UA), appelant le Conseil de sécurité de
l’ONU «à prendre des mesures
coercitives contre le Maroc»,
qualifiant les mesures et les
décisions précitées de Rabat de
«précédent très grave, et qui
remettent en question le mandat du Conseil de sécurité des
Nations unies dans le maintien
de la paix et la sécurité internationales», a averti Nkosazana
Dlamini-Zuma. Autre réaction,
celle des États-Unis, dont la
chef de la diplomatie suèdoise a
rappelé, dans ses déclarations,
que la Mission des Nations
unies pour le référendum au
Sahara occidental (Minurso)
n’a pas de composante, en
matière de droits de l’Homme,
à l’instar des autres Missions de
l’ONU, à travers le monde,
affirmant qu’«une initiative
visant à élargir le mandat en ce
sens a été prise en 2013 par les
États-Unis, mais elle n’a pas été
soutenue par le Conseil de sécurité».
La France a, en effet, fait
savoir qu’elle userait de son
veto, si la Résolution en question des États-Unis venait à être
soumise sur la table du Conseil
de sécurité, un droit de véto de
la France brandi en soutien à la
colonisation du Maroc au Sahara occidental, privant le droit
des Sahraouis à l’autodétermination, en contradiction flagrante avec le discours de Paris,
plaçant la France premier leader en matière de défense des
Droits de l’Homme dans le
Monde. Et, pour revenir à la
réaction de Washington, rappelant que les États-Unis «ne
reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental» et, donc, il s’agit d’une
occupation des territoires sahraouis par le Maroc, comme le
stipulent les Textes et les Résolutions de l’ONU. considérant
le Sahara occidental comme «un
territoire non-autonome, soumis au processus de décolonisation», les congressmen améri-
cains, à travers la commission
des droits de l’Homme du
Congrès américain, ont tenu à
lever «toute équivoque» sur la
position de leur gouvernement.
«Nous devons être clairs, les
États-Unis n’ont reconnu la
souveraineté d’aucun État sur le
territoire du Sahara occidental
qu’ils
considèrent
plutôt
comme un territoire non-autonome en attente de décolonisation», a déclaré le démocrate
John Conyers. Déclaration
tenue par ce responsable, mercredi dernier, devant un parterre d’hommes politiques américains, d’ONGs et d’organismes
internationaux venus assister à
l’audition de la commission précitée, la première du genre,
qu’elle organise sur le Sahara
occidental sous occupation
marocaine. Pour Mc Govern,
représentant de l’État du Massachusetts, celui-ci a soutenu
«en dépit des relations qui lient
les États-Unis au Maroc, le respect des droits de l'Homme doit
primer sur tout autre intérêt, car
ce principe représente un élément essentiel dans le maintien
de la sécurité dans la région», at-il souligné. Le Congressman
démocrate a appelé, plus loin, le
Maroc à lever le blocus sur les
territoires sahraouis encore
occupés, et à «autoriser» les
observateurs des droits de
l’Homme de l’ONU «à accéder
sans restrictions» à ces territoires du Sahara occidental, ne
manquant pas d’exiger «la libération» des prisonniers politiques sahraouis des geôles
marocaines.
Karima Bennour
SELON DES MEMBRES DU CONGRÈS
Les États-Unis ne soutiennent
pas le Maroc
es États-Unis ne reconnaissent pas la
prétendue souveraineté du Maroc
sur le Sahara occidental qu’ils considèrent comme "un territoire non autonome
en attente de décolonisation", ont indiqué
mercredi à Washington des Congressmen
américains. La commission des droits de
l’homme du Congrès américain, Tom
Lantos, a tenu à lever toute équivoque sur
la position du gouvernement américain à
l’égard de la question sahraouie durant
l’audition qu’elle a consacré mercredi au
statut du Sahara occidental."Nous devons
être clairs, les états-Unis n’ont reconnu la
souveraineté d’aucun état sur le territoire
du Sahara occidental qu’ils considèrent
plutôt comme un territoire non autonome
en attente de décolonisation", a déclaré le
démocrate John Conyers devant un parterre d’hommes politiques américains,
d’ONG et d’organismes internationaux
venus assister à cette audition, la première
du genre tenue par cette commission sur le
Sahara occidental occupé. Pour rester en
conformité avec cette position, et considérant le territoire sahraoui comme non autonome, les États-Unis n’ont pas inclus les
produits provenant du Sahara occidental
dans l’accord de libre-échange conclu avec
le Maroc, a ajouté M. Conyers, en soulignant les efforts déployés par son pays, en
tant que membre permanent du Conseil de
sécurité de l'ONU, en vue de trouver une
solution pacifique à ce conflit qui dure
depuis 40 ans. John Conyers a rappelé au
cours de cette audition les positions des
officiels américains à l’instar de James
Baker qui a renoncé à poursuivre sa médiation au Sahara occidental après le refus du
Maroc de s’aligner sur son plan prévoyant
L
l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le représentant de l’état du Michigan au
Congrès a, par ailleurs, indiqué que les
dernières mesures du Maroc visant à pervertir la Minurso ont donné l’occasion au
gouvernement américain et aux autres
membres du Conseil de sécurité de confirmer "les objectifs inavoués du Maroc qui
cherche une solution au conflit en dehors
du cadre des Nations unies". Conyers, également co-président du caucus sahraoui au
parlement américain a lancé un appel au
gouvernement américain afin d’appuyer au
Conseil de sécurité la proposition de doter
la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental
(Minurso) d’un mandat de surveillance des
droits de l’Homme.
"Le Sahara occidental est la dernière
colonie en Afrique (dont) le peuple attend
le processus de son autodétermination
depuis 25 ans", a indiqué de son côté,
James Mc Govern, coprésident de la commission Tom Lantos. Mc Govern représentant de l’État du Massachusetts a soutenu qu’"en dépit des relations qui lient les
états-Unis au Maroc, le respect des droits
de l'homme doit primer sur tout autre intérêt car ce principe représente un élément
essentiel dans le maintien de la sécurité
dans la région. Il a, dans ce sens, insisté
que la question sahraouie doit être résolue
pour éviter un retour aux hostilités. Le
Congressman démocrate a appelé le Maroc
à autoriser les observateurs des droits de
l’homme de l’ONU à accéder sans restrictions aux territoires sahraouis occupés et à
libérer les prisonniers politiques du Front
Polisario. "Les enquêtes sur les violations
des droits de l’homme dans les territoires
occupés sont rendues difficiles en raison
des restrictions imposées aux ONG et à la
presse", a t-il relevé. Mc Govern n’a pas
manqué de souligner les actions humanitaires de l’Algérie qui a accueilli des milliers de réfugiés sahraouis, ayant fui leurs
territoires pour échapper aux affres des violences exercées par les autorités marocaines. Pour sa part, le républicain Joseph
Pitts qui co-préside la Commission Tom
Lantos a noté que la tenue de cette audition intervient à un moment très critique
pour le peuple du Sahara occidental et
pour la mission de la Minurso, visée par
une attitude négative de la part du Maroc.
Le Conseil de sécurité qui s’apprête à
reconduire le mandat de la Minurso le
mois prochain est appelé, selon M. Pitts,
ami du Sahara occidental, à renforcer la
surveillance des droits de l’Homme dans
ces territoires.
Joseph Pitts a cité à ce propos le dernier
rapport du département d’état américain
sur les droits de l’homme qui fait état des
restrictions aux libertés civiles et aux droits
politiques imposés aux Sahraouis par le
gouvernement marocain. L’audition qui
s’est déroulée au siège de la chambre des
représentants du Congrès, a été animée par
un panel composé de plusieurs personnalités américaines et internationales, dont
Kerry Kennedy, présidente de la fondation
Kennedy, Francesco Bastagli, ancien
représentant du secrétaire général de
l’ONU au Sahara occidental, Eric Goldstein, directeur adjoint à Human Rights
Watch et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources
naturelles au Sahara occidental.
M. B.
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
7
RÉGIONAL
SECOUSSE TELLURIQUE À TABLAT
Aucun dégât à déplorer
ucun dégât humain ou matériel n'a été déploré suite à la secousse tellurique, d'une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter, enregistrée, jeudi, vers 9h06, à 12
km au sud-est de la daïra de Tablat, au nord est de Médéa, selon la Protection civile. Plusieurs équipes de secouristes, issus des unités d’intervention de la Protection civile de Tablat, El-Azzizia et Mihoub, ont été déployées dans toute la région du sud-est de Tablat, en vue de s'enquérir de l'état des citoyens et prospecter les habitations et édifices publics, situés dans les alentours immédiats de l'épicentre de la secousse, a indiqué à l'APS, le chargé de la communication, le lieutenant
Tarek Belhachemi. Le dispositif déployé "sera maintenu sur place, le temps nécessaire", a précisé l'officier, ajoutant que tous les sites d’habitations, proches de l’épicentre
de la secousse, seront passés au peigne fin afin de s’assurer de la sécurité des occupants et de leurs biens.
A
CHLEF
CONSTANTINE
Un dealer
arrêté
à Oum-Drou
LOGEMENTS DES ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES
Les bénéficiaires
dans le flou
n dealer âgé de 43 ans a
été appréhendé jeudi
dernier à Oum-Drou, par les
agents de la brigade mobile de
la police judiciaire (BMPJ) en
possession de plus de 100
grammes de cannabis et de 17
000 dinars a-t-on appris de
source sécuritaire. L'individu,
un récidiviste connu des services de police de cette localité, faisait l'objet, depuis plusieurs jours, d'une surveillance des éléments de la PJ qui
s’est soldée par son arrestation. Le mis en cause procédait à la vente de la drogue à
la périphérie de la ville. Il faut
noter que la drogue «coule» à
flot
au niveau des cités
urbaines de la wilaya de Chlef
et quotidiennement les services de sécurité notamment
ceux de la police nationale
procèdent à des saisies de cannabis plus ou moins importantes. Cependant si dans un
passé récent, le cannabis était
«consommé» uniquement par
quelques adultes il en est
autrement aujourd’hui où de
jeunes collégiens âgés à peine
d’une quinzaine d’années
s’adonnent à ce poison destructeur. Apparemment, la
mobilisation des enseignants
et de la société civile pour
combattre le phénomène n’a
pas obtenu les résultats
escomptés. Peut être que la
dissuasion par l’application
effective de la peine de mort
pour les dealers serait-elle
plus efficace pour venir à bout
de ce trafic qui ravage notre
société. Là, c’est tout un
autre débat !
B. O.
Ph : DR
U
Les informations qu'ils ont obtenues cette semaine auprès des entrepreneurs
chargés des chantiers de réalisation des logements qui leur sont destinés ont
provoqué beaucoup de déception, voire de la colère chez les enseignants
demandeurs de logements des quatre universités et de l'Ecole nationale supérieure
de Constantine.
Suite en page 8
SKIKDA
Le dossier de spoliation du foncier de la région
de Sidi Ahmed devant la justice
e dossier de spoliation du foncier de la région
de Sidi Ahmed sur les hauteurs de la ville de
Skikda a été transféré devant le procureur général près la cour de justice, a indiqué jeudi le wali Faouzi
Benhassine. Les spoliateurs du foncier de cette région
dont le dossier est désormais entre les mains de la justice ont présenté des dossiers falsifiés, a relevé le wali
L
dans ses réponses aux élus de l’Assemblée populaire de
wilaya (APW) réunis en session ordinaire. "Une guerre
implacable" a été engagée contre les constructions illicites dans la wilaya en application des instructions
ministérielles et "tous doivent combattre la mafia du
foncier et recouvrer les biens de l’Etat", a soutenu le
responsable de la wilaya. Les présidents des APC et les
chefs de daïra "sont tenus d’appliquer littéralement ces
instructions et quiconque enfreindra la loi rendra
compte de ses actes", a ajouté le chef de l’exécutif
local. Deux opérations de démolition de 14 constructions illicites à Sidi Ahmed et de 21 autres à Messouna
dans la commune de Hammadi Krouma ont été
menées au cours des derniers jours.
8
RÉGIONS
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
CONSTANTINE
…Selon nos informations, il
serait très difficile de terminer
dans les délais les 260 logements du programme du président de la République qui leur
sont destinés, et qui sont en
construction sur le plateau
d’Aïn El-Bey, parce que les
entrepreneurs en charge des
chantiers n'ont pas été payés et
qu'ils ne peuvent continuer à
avancer dans la réalisation des
logements tant que cette condition contractuelle prévue dans
le cahier des charges n’est pas
honorée par le maître d'ouvrages la wilaya. D'autre part,
les enseignants affirment avoir
entendu d'autres informations
disant que ce quota de logements serait, en définitif, attribué à des gens du secteur et
hors secteur. Et cette rumeur a
provoqué une effervescence au
sein des enseignants candidats.
Ce qui a ajouté à leur colère et
à leur état d'esprit et pourrait,
éventuellement, déboucher sur
d'autres actions de leur part.
En effet , structurés dans une
Ph : DR
Suite de la page 7
coordination des enseignants
des universités et écoles de
Constantine concernés par le
logement mise en place tout
dernièrement pour s'occuper
uniquement de ce dossier en
défendant les intérêts de ses
membres concernés par le logement, les enseignants qui viennent de l'université Mentouri,
l'université Abdelhamid-Mehri,
l'université Rabah-Bitat, l'université des Sciences islamiques
Emir-Abdelkader et de l'Ecole
normale supérieurs (ENS) d'ElMansourah, ont donc poursuivi
la protesta, jeudi 11 février, en
organisant un autre sit-in
devant la tour administrative de
l'université Mentouri qui a duré
de 10h à midi, en demandant à
STATIONNEMENT
Près d'un millier de parkings sauvages recensés
n l'absence de structures aménagées et
d'aires suffisantes pour le stationnement des véhicules automobiles, au centreville , le phénomène des parkings sauvages
ne cesse de prendre de l'ampleur et de gravité. Aussi, si l'on tient compte des échos
qui nous parviennent, avec insistance, des
quartiers les plus sensibles de la ville indiquant que les prises de bec, entre les propriétaires de véhicules et les gardiens, sont
monnaie courante. « C’est du racket, il n’y
a pas d’autres mots » nous ont déclaré
exaspérés, des automobilistes fonctionnaires, dans une administration du quartier
du Coudiat-, où se trouvent concentrées
E
plusieurs directions de l'exécutif (finances,
travaux publics, logement, etc.). Ces fonctionnaires se sont élevés contre les pratiques de ces jeunes qui s'improvisent gardiens de parkings. Trouvant là un véritable
filon, ces individus, généralement des
jeunes chômeurs dont l'âge ne dépasse pas
la trentaine, imposent « leurs » tarifs à leur
guise.. Maintenant, ils ne se contentent
plus de 30, 40 ou 50 dinars pour un stationnement, quelle que soit sa durée, mais
ils s'amusent à augmenter chaque fois «le
prix», et «exigent » désormais 100 dinars la
place !». Les automobilistes s'indignent
particulièrement, de «l'impunité» dont
jouissent ces ‘gardiens' de parkings tout en
pensant que «la plupart d'entre eux ne sont
pas répertoriés auprès des services compétents de l'APC». Selon certaines informations en notre possession, le service du
patrimoine de l'APC qui gère les parkings
réguliers a recensé, dernièrement, un millier de ces parkings sauvages, situés uniquement, dans l'hyper centre de la ville.
Seulement, il faut le dire que tout le monde
est au courant de ce phénomène, mais
apparemment, rien ne semble changer, et
on ferme l’œil sur ces dépassements. Mais
jusqu'à quand, peut-on les tolérer ?
M.A.
rencontrer le recteur, qui préside la commission de distribution des logements en question.
La semaine passée, ils ont plaidé auprès du wali l'accélération
de la construction des logements ainsi que la réactivation
des procédures, la redéfinition
des critères d'attribution, la
finalisation de la liste sachant
que le nombre de candidats (ou
demandeurs) à ces logements
est de 4 000. Toutefois, et selon
toujours nos sources,
les
choses se compliquent maintenant avec les exigences formulées par les entreprises pour
poursuivre les travaux de réalisation des logements, puisque
lors de leur rencontre avec le
chef de cabinet du wali, ce dernier nous avait déclaré que les
chantiers ont atteint un taux
d'avancement de 85 %. Or, au
cours de leur rencontre avec les
entrepreneurs, certains leur
ont affirmé que d'une part, les
chantiers sont à l'arrêt parce
qu'ils n'ont pas été payés et que
d'autre part, certains chantiers
sont seulement à 20 %, et que
d'autres n'ont pas atteint 80%.
Ce qui fait que, selon ces entrepreneurs, ils ne peuvent pas
aller au-delà de ce taux sans
avoir été payés. : ce qui revient
à dire que l'objectif de remise
des logements avant la rentrée
scolaire 2016/2017 souhaité
vivement par les enseignants est
compromis parce que difficilement réalisable dans les conditions actuelles. Devant, cet état
de fait, les enseignants ne
désarment pas et envisagent de
porter ce dossier devant le
ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche
scientifique. Seront-ils entendus ? L’avenir nous le dira…
Mâalem Abdelyakine
BOUMERDÈS
1ER SALON DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Améliorer la production pour entrer dans le marché mondial
isant la promotion et le développement des entreprises des
matériaux de construction, la
CACI (Chambre de commerce et d’Industrie du Sahel) a organisée, depuis
hier, un salon des matériaux de
construction au niveau de la maison de
l’environnement de Boumerdès.
Des dizaines d’entreprises fabriquant
des produits rouges, des céramiques, des
produits agglomérés en béton, des produits métalliques de construction pour
le BPTH ainsi que des accessoires de
plomberie, d’électricité, de robinetterie
des verres et des portes y ont pris part.
Avec cette panoplie de produits exposés,
les entreprises locales spécialisées dans
la construction ont démontré une fois de
plus leur savoir-faire en la matière en
enregistrant une amélioration de production tant en quantité qu’en qualité.
"Nous produisons, selon les normes
internationales" nous a déclaré un promoteur dans le domaine des produits
rouges, en précisant utiliser le procédé
allemand en la matière et le procédé italien en ce qui concerne le métallique.
La disponibilité de la matière première pour ne citer que l’argile, le sable et
les agrégats a contribué à l’essor et à
l’émergence des entreprises spécialisées
dans le domaine de la fabrication des
matériaux de construction.
Ainsi, la production importante enregistrée et la multitude de variétés de
fabrication des produits rouges, agglomérés, métalliques, aluminium, verres,
bois et autres placent la wilaya dans
V
une bonne position économique de par
le nombre de postes d’emploi créés, des
richesses générées et surtout l’apport et
la contribution apportés pour satisfaire
les besoins nationaux en matériaux de
construction.
La position géographique de la wilaya
ainsi que la disponibilité des matières
premières sont des facteurs ayant facilité
l’émergence de telles entreprises dans la
région. A cela s’ajoutent également,
l’existence au niveau local de toutes les
filières d’entreprises de fabrication des
produits rouges, du BPTH, de carrières,
et des services connexes tels que les
bureaux d’études, les centres technologiques et les laboratoires comme le
CTC,CETIM,ORGM, le laboratoires
de matériaux privés et le laboratoire des
matériaux de construction de l’université de Boumerdès.
L’objectif du salon est de permettre à
tous les partenaires participants de rassembler leur synergie afin d’inciter et
d’encourager les entreprises à mieux
s’organiser pour une meilleure adaptation aux normes internationales de fonctionnement pour l’autosatisfaction dans
le domaine de la construction, sans
oublier l’option de l’exportation.
Durant ce salon qui prendra fin le 24
du même mois, les participants vont
débattre, à travers 03 ateliers, les questions liées au développement du secteur
des matériaux de construction et du
BPTH, les capacités de production
actuelles et les besoins d’investissement
dans le futur, la récupération le recyclage et la valorisation des déchets ménagers pour une meilleure protection de
l’environnement, ainsi que le volet lié à
l’exportation d’où comment préparer les
entreprises locales à intégrer les marchés mondiaux.
B.Khider
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ
Arrestation de 241 individus dont 07 femmes et 07 mineurs
durant le mois de février
ans le cadre de la lutte contre la
criminalité sous toutes ses
formes, les services de la police
judiciaire de la sûreté de la wilaya de
Boumerdés ont appréhendé durant le
mois de février écoulé 241 individus
dont 07 femmes et 07 mineurs .Ces derniers sont impliqués dans 174 affaires
liées aux différents actes de criminalité..
Présentés devant le juge pour répondre
de leurs actes criminels, 34 d’entre eux
ont été placés sous mandat de dépôt ,26
autres ont été mis en citation directe
alors que les dossiers des autres inculpés ont été transmis à l’instance judiciaire. Selon le bilan établi par la cellule de
D
communication de la sûreté de la wilaya,
les affaires liées aux coups et blessures
volontaires (C.B.V) sont plus nombreuses, puisque pas moins de 50 individus, dont 06 femmes et 03 mineurs, y
sont impliqués dans 36 affaires.
Concernant les délits liés aux vols
par effraction, les éléments de la police
judiciaire ont traité 10 affaires dans lesquelles sont impliquées 15 personnes,
dont 05 ont été placées sous mandat de
dépôt. Dans le volet insultes, 39 affaires
ont été traitées, dans lesquelles sont
impliquées 39 personnes, alors que les
délits liés aux menaces sont de l’ordre
de 14 affaires dans lesquelles sont impli-
qués 15 personnes, dont 01 femme.
Comme il a été traité durant le même
mois, 04 affaires liées aux délits économiques dans lesquelles sont impliquées
08 individus. Il a été traité également 02
affaires liées aux mœurs avec l’implication de 02 personnes.
Dans le cadre de la lutte contre la
drogue, 28 individus qui sont impliqués dans 28 affaires, ont été arrêtés
dont, 17 accusés ont été placés sous
mandat. Il a été procédé à la saisie de
2,109 kg de drogue et 3279 comprimés
psychotropes, a ajouté le même communiqué.
B.K.
RÉGIONS
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
AÏN TÉMOUCHENT
MILA
JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU
SANTÉ
Les soins bucco-sanitaires, les facteurs
prépondérants et la prévention
«Des dents saines pour une vie
saine» est la thématique qui a
fédéré tous les scientifiques du
monde autour de cette
problématique, devenue
aujourd’hui, une préoccupation
majeure pour la santé publique,
d’une part, et les parents d’élèves
touchés par cette sensibilité
pathologique, dans de nombreuses
communes, à travers le territoire
national, d’autre part.
e fléau social qui prend des proportions alarmantes a été au
cœur des débats d’une rencontre, mardi passé, à Béni-Saf, organisée par l’établissement public de santé
de proximité (EPSP). Encore une fois,
ce dernier n’a pas dérogé à la règle.
C’est le grand public qui a été ciblé cette
fois-ci. Le cadre d’organisation a porté
sur la grande salle Attar El Hadi.
L’ordre du jour a retenu 04 thèmes,
tous liés à la santé bucco-dentaire.
Aussi, la coordinatrice de ce service, en
l’occurrence, le docteur Benali, avait
précisé « que l'hygiène bucco-dentaire a
des règles incontournables dont une
visite de contrôle annuelle qui est indispensable chez le dentiste. Près de 60%
des jeunes de 6 à 15 ans souffrent de
caries qui pourraient être évitées par
l'acquisition d'une bonne hygiène
bucco-dentaire, toujours préférable à
des soins curatifs. À Aïn Témouchent,
le dépistage en milieu scolaire avait
signalé des cas de caries exceptionnels
chez les enfants et les élèves au niveau
des localités de la daïra d’Aïn El Arbaa.
Ce problème, on l’a débattu avec l’inspecteur de santé publique, le docteur
Baroudi Lakhdari de la daïra de Hammam Bou Hadjar. Effectivement ce problème est enregistré avec acuité dans
cette région. Beaucoup d’enfants
connaissent des caries dentaires exagérées. Des témoins oculaires, pensent
C
9
que c’est à cause de la malnutrition ou
de la mauvaise qualité d’un forage d’eau
trop chargé en sel minéraux. Cette
information, on la prend avec réserve et
nécessite d’être vérifiée par une étude
approfondie. Aussi, parmi les facteurs
de risque générant des affections buccodentaires on cite la mauvaise alimentation, le tabagisme et l’usage nocif de
l’alcool. Les affections bucco-dentaires
sont souvent associées aux maladies
chroniques, pathologies cardio-vasculaires, cancers, affections respiratoires et
diabète, ont fait ressortir les spécialistes.
Ainsi les principales mesures préventives à prendre pour maintenir une
santé bucco-dentaire sont une alimentation saine avec limitation de sucres,
l’éloignement de l'usage du tabac (l'alcool aussi bien sûr), le brossage des
dents 2 fois par jour à base de dentifrices
les mieux indiqués et avec une visite
chez le dentiste au moins une fois par
an. Dans ce contexte, l’EPSP de BéniSaf agit régulièrement en initiant des
campagnes de sensibilisation invitant le
citoyen à consulter gratuitement. La
directrice Noria Benlarbi avait noté
qu’en 2015 l’EPSP a enregistré 64 832
consultations, 22 426 extractions et 23
414 soins dentaires. Des chiffres qui
laissent supposer, à travers le ratio
soins/extractions, que la santé buccodentaire de la population locale serait
nettement améliorée par une prévention
appropriée. Pour l’heure, l’établissement compte 17 fauteuils dentaires, et
35 chirurgiens dentistes.
Boualem Belhadri
ANSEJ
Financement des projets viables
elon Mohamed Bouniar, le directeur de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), de la wilaya d’Aïn Témouchent, pas moins de 240
projets d’investissements ont été financés en 2015. On aurait bien aimé savoir
le montant global alloué à cet investissement par secteur d’activité.
Cela pourrait faciliter de faire une lecture d’analyse et connaître les tendances
préférentielles des activités à caractère commercial et industriel notamment. Mais
quand on décrypte par bribes les propos qu’il a tenus en présence de la presse on
comprend que le gros lot des petits et moyens projets a été accordé aux porteurs
d’idées innovantes relevant des secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces
deux tendances ont été les mieux appréciées car au départ il y a eu des conventions
de formation passées entre le dispositif ANSEJ, d’une part, et la formation professionnelle et la chambre de commerce et industrie (CCI)-Sufat, d’Aïn Témouchent,
d’autre part. En termes de management et d’entrepreneuriat, la CCI-Sufat s’y
apprête assez bien et permet aux porteurs de projets d’acquérir des connaissances
performantes et mieux fournies que ceux dispensées par la formation professionnelle, selon des témoins oculaires. Aujourd’hui l’agence ANSEJ est plus exigeante et
c’est de son plein droit car elle veut tout d’abord s’assurer que son argent va là où il
sera bénéfique et pour le porteur de projet et pour elle et l’économie nationale. On
commence à bien mettre les jalons là où il faut les mettre. Donc parmi les préalables
posés par elle, l’ANSEJ exige l’accompagnement des futurs gestionnaires de microentreprises avant de les doter de financements appropriés et étudiés à l’avance.
Comment ça ? En effet, l’accompagnement veut dire aussi que le porteur de projet
soit apte sur le plan de la formation et en mesure de démarrer son projet sans
attendre. Cette exigence constitue réellement un filtre qui ne laisse passer que ceux
qui répondent aux critères d’habilitation requis. Il s’agit là réellement d’un financement qualitatif de projets viables et durables créateurs de richesses et d’emploi, selon
la nouvelle philosophie prônée par le dispositif.
B. B.
S
Un événement
passe inaperçu
a Journée mondiale de l’eau, coïncidant avec le 22 mars de chaque année,
a été dûment célébrée comme de coutume
dans la capitale de l’eau, où le festival d’envergure organisé au niveau du géant barrage
de Béni-Haroun a drainé des milliers de
personnes pour participer aux diverses activités retenues pour cet évènement ainsi que
plusieurs concours, notamment de la pêche
d’agrément en ligne et celui du meilleur plat
à base de poissons d’eau douce. C’étaient
des moments salvateurs agréables aux
familles mileviennes privées de tout espace
de distraction dans une contrée regorgeant
de sites et de potentialités touristiques inestimables. Cette année, l’évènement a été
cloîtré entre les murs de la maison de la culture de Mila, où les différents secteurs ont
exposé leurs principales activités et projets
dans le domaine hydrique ainsi que les opérateurs économiques investissant ce créneau vital. Le plus remarquable dans le
stand de la direction de l’hydrique est bien
le fameux projet de réalisation du périmètre
irrigué sur une superficie de 3 000 hectares
à partir du barrage réservoir de Grouz à
Oued-Athmania dans le sud de la wilaya.
Selon le chef de service de l’irrigation agricole, ce projet dont l’étude est parachevée,
qui sera inscrit au niveau central, touchera
quatre communes, notamment Oued-Athmania avec sur 600 hectares, ChelghoumLaïd avec 2000 hectares et dans la commune de Aïn Melouk pas moins de 400 hectares de terres agricoles seront irriguées.
Ces superficies qui seront irriguées à partir
du bassin de Grouz seront consacrées à la
culture de l’orge vert (536 hectares), la
carotte (2070 hectares), le blé dur (102 hectares), la tomate (185 hectares), le maïs (72
hectares), l’ail (190 hectares), le piment de
saison (47 hectares), la pomme de terre
(559 hectares). Le représentant du bureau
d’études Sarl El Bahdja de Bordj Bou Arréridj qui a mené l’étude de ce projet, qui aura
à mobiliser un montant financier de près de
500 milliards de centimes, a révélé qu’une
fois ce périmètre irrigué sera opérationnel,
environ 600 postes d’emplois seront générés au bonheur de la population de la
région. À la salle de spectacles de la maison
de la culture, une communication autour de
l’aquaculture a été dispensée par Ahmed
Bendjedou, directeur de la station locale de
la pêche.
A. Ferkhi
L
CHLEF
MOSQUÉES
Le prêche du Vendredi consacré à «la situation
sécuritaire du pays»
pparemment, l’instruction du ministre des
Affaires religieuses et
des Wakfs, Mohamed Aissa,
transmise aux directions de
wilaya dans laquelle le représentant du gouvernement invite
les imams à consacrer le prêche
du vendredi 25 mars, aux
«menaces sécuritaires auxquelles notre pays est exposé »a
été bien suivie à travers l’ensemble des mosquées.
En effet, les imams dans leur
majorité ont appelé les fidèles
lors du prêche de ce vendredi à
«la préservation de l’unité nationale, et surtout être vigilants
pour contrecarrer les visées de
certaines personnes qui en veulent à l’Algérie et à ses
citoyens».
Dans une déclaration à la
radio locale, le directeur des
affaires religieuses de Chlef a
indiqué «devant la menace qui
pèse sur notre pays et conformément aux orientations du
A
président de la République, le
ministère de tutelle sollicite les
mosquées à jouer un rôle d’information et de sensibilisation
notamment par la diffusion de
messages clairs et forts à l’intention des citoyens qui doivent
rester vigilants, et éviter les facteurs de division tout en restant
unis autour de notre direction
nationale». À titre de rappel
dans son message à l’occasion
de la fête de la Victoire, le président de la République a affir-
mé que «les Algériens sont plus
que jamais tenus à l’unité, la
vigilance et la mobilisation pour
la sauvegarde de l’intégrité de
notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays
secoués par des crises vio-
lentes». Il est à espérer que cette
opération de communication
sur les dangers qui guettent
notre pays ne soit pas l’équivalent «d’un prêche dans le
désert».
Bencherki Otsmane
HABITAT
À quand le remplacement du préfabriqué
par des constructions en dur ?
algré les efforts consentis par les
pouvoirs publics pour remplacer
tous les établissements scolaires
réalisés en préfabriqué au lendemain du
séisme du 10 octobre 1980, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore des structures qui continuent d’accueillir jusqu’à ce
jour les élèves dans des conditions déplorables. D’une durée de vie d’une vingtaine
d’années, ces établissements sont sérieusement délabrés et ne sont plus entretenus.
C’est le cas, entre autres, des CEM Houa-
M
ri-Boumediène à Ouled Ben-Abdelkader et
M’hamed-Hachemi à Hay El-Badr, ou du
lycée Es-Salem de Chettia qui se dégradent
considérablement au fur et à mesure que
les jours passent.
Au CEM Houari-Boumediène d’Ouled
Ben-Abdelkader par exemple, les enseignants ont, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles ils exercent. «Nous manifestons régulièrement afin
que le préfabriqué de notre CEM soit rem-
placé par de nouvelles constructions en dur
comme cela était initialement prévu et
annoncé par les pouvoirs publics. Cette
situation cause aussi bien aux enseignants
qu’aux élèves des problèmes de santé»,
témoignent des enseignants que nous
avons rencontrés.
Ces derniers parlent des isolants thermiques et de l’amiante contenus dans la
structure alors qu’ils sont interdits car
considérés comme cancérigènes.
B. O.
SP RTIF
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
11
RC RELIZANE
Henkouche limogé
entraîneur Mohamed Henkouche a été démis de ses fonctions au RC Relizane et remplacé par son adjoint Kada Aïssa, a indiqué, avant-hier, la direction du
club. Henkouche, au club depuis seulement deux mois, a dirigé le ''Rapid'' pour la dernière fois mardi passé, lors du match amical perdu à domicile contre le
GC Mascara (div, amateur) sur le score de 4 à 2. Une défaite ayant sonné le glas de l'ancien sélectionneur national. Outre son élimination à domicile en huitièmes de finale de la coupe d'Algérie contre le MC Alger (2-1), le RCR lutte pour son maintien parmi l'élite, un palier auquel il a accédé l'été passé après 25 annnées
passées dans les divisions inférieures. Henkouche était le quatrième entraîneur à défiler à la barre technique du ''Rapid'' cette saison, après Omar Belatoui, Abdelkrim
Benyelles et François Bracci. Le RCR, 13e au classement (1er relégable) rendra visite au MO Béjaïa (3e) aujourd’huii, dans le cadre de la mise à jour de la 23e journée
du championnat.
L'
GRÂCE À SA BONNE SANTÉ FINANCIÈRE
La FAF paye son
sélectionneur mieux que 14
pays qualifiés à l’Euro-2016
ailleurs, Christian Gourcuff
devrait s’estimer heureux au
vu de du salaire qu’il est en
train de percevoir de la part de la Fédération algérienne de football, un salaire
de loin meilleur que celui de plusieurs
entraîneurs des sélections du vieux
continent.C’est du moins le constat fait
en passant en revue un document publié
par la presse anglaise ayant trait aux
salaires des entraineurs des 24 sélections
concernés par l’Euro-2016, qui se
déroulera cet été en France. Première
remarque : le coach de la sélection algérienne est mieux payé que pas moins de
14 collègues des sélections européennes
D’
M'Bolhi
dans le Top 5
des Africains
d'Europe
e gardien de but algérien, Raïs
M'Bolhi, qui a enchaîné le
week-end passé sa cinquième titularisation avec son club turc Antalyaspor, a été choisi dans le Top 5 de la
semaine des Africains exerçant en
Europe, qu'établit ''France Football''.
La liste comporte également un
autre international algérien, Riyad
Mahrez, le joueur de Leicester City,
leader de la Premier League anglaise. Elle est
complétée par le Sénégalais Sadiou
Mani (Metz/France), le Nigérian
Ahmed Musa (CSKA Moscou/Russie) et le Congolais Cédric Bakumbo
(Villareal/Espagne).
M'Bolhi a
retrouvé au bon moment sa place de
titulaire à Antalyaspor après avoir
longtemps galéré. Son retour dans la
cage de son club, qu'il a rejoint en
septembre dernier en provenance de
Philadelphia (Etats Unis), coïncide
avec la reprise des éliminatoires de la
coupe d'Afrique des nations (CAN2017). Le portier de 29 ans est pressenti dans le onze de départ de la
sélection algérienne qui accueillera
vendredi l'Ethiopie au stade Mustapha-Tchaker de Bilda (20h30), dans
le cadre de la 3e journée des qualifications pour le rendez-vous gabonais.
L
Phs : DR
Alors qu’il laisse entretenir le
suspense à propos de son
avenir avec la sélection
nationale, l’entraîneur
français, Christian Gourcuff,
risque de rater un bon
pactole s’il venait
effectivement à jeter
l’éponge à l’issue de la
deuxième rencontre face à
l’Ethiopie, mardi prochain,
dans le cadre de la
quatrième journée des
éliminatoires de la CAN2017.
DISTINCTION
en question. Gourcuff, dont le salaire
avoisine les 65 000 euros mensuellement, dépasse même le sélectionneur de
la Belgique, actuellement meilleure
équipe mondiale au classement Fifa, en
l’occurrence Marc Wilmots, qui perçoit
62 500 euros par mois. En tête de liste,
vient le sélectionneur de l’Angleterre,
Roy Hudgson avec 411.666 euros, alors
que le sélectionneur de France, Didier
Deshamps arrive à la sixième position
avec un salaire de l’ordre de 166.666
euros.Si le patron technique des Verts,
qui avait succédé le Bosnien, Vahid
Halilhodzic à l’issue du Mondial-2014,
choisissait de rentrer en France pour
renouer avec le travail dans un club,
comme il ne cesse de l’insinuer, il risquera tout simplement de perdre beaucoup sur le plan financier. Non seulement il aura à payer une grosse somme
d’argent en guise d’impôt, mais il ne
pourra pas aspirer au même salaire
qu’en Algérie. Cela pourrait d’ailleurs
être l’une des raisons devant pousser le
Breton à renoncer à son départ et songer
plutôt à atteindre l’objectif pour lequel il
a été engagé par Mohamed Raouraoua,
le président de la FAF, à savoir mener
les Fennecs vers une troisième qualification de suite en Coupe du monde.
Hakim S.
ILS RECLAMENT UN CONTRAT TYPE COMME LES JOUEURS
La révolte des entraîneurs
a valse des entraîneurs en Algérie
a pris cette saison une tournure
alarmante, après que les dirigeants des clubs des deux Ligues 1 et 2
eurent consommé jusque-là pas moins
de 43 coaches, dont le dernier en date,
Mohamed Henkouche, qui vient d’être
démis de ses fonctions au RC Relizane,
alors qu’il a été présenté comme le sauveur du «Rapid» quand il a été engagé en
début de la phase retour.
Cette situation commence à donner à
L
matière à réfléchir aux entraîneurs qui
ont finalement décidé d’agir. En effet,
Ne disposant d’aucun recours quand il
s’agit d’être lésé dans leurs droits, ces
coahs espèrent avoir le même privilège
que les joueurs.
Autrement dit, ils veulent eux aussi
avoir le droit de recourir à la commission de règlement des litiges (CRL)
dans le cas où ils ne venaient pas à percevoir leur argent. La réunion ayant
regroupé mercredi passé le président de
la FAF avec les présidents, entraîneurs
et capitaines des équipes des clubs professionnels du Centre était l’occasion
justement pour les techniciens de soulever ce problème.
L’on peut dire que leur doléance est
en voie d’être satisfaite. C’est du moins
la promesse faite par le patron du football algérien, Mohamed Raouraoua, qui
s’est engagé de charger les juristes de
son instances d’élaborer un contrat type
pour les entraîneurs, exactement
comme ce sera le cas pour les joueurs à
partir de la saison prochaine.
Ces contrats types devraient ainsi
permettre aux coachs d’interpeller la
CRL en cas d’un litige avec leur club
employeur.
Il faudra d’ailleurs s’attendre à ce que
les plaintes en question soient d’un
nombre élevé, vu la cadence avec laquelle les présidents des clubs nomment et
dégomment les coaches.
H. S.
12
SPORTS
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
MOB-RCR
Les Crabes veulent creuser l’écart
C’est cet après-midi que les
Vert et Noir de la Soummam,
le MOB en l’occurrence, joueront leur 24e rencontre de la
saison et ce sera chez eux au
stade de l’Unité Maghrébine
de Béjaïa face au RC Relizane.
n match que les camarades de Salhi
Yassine devraient remporter, pour
garder leur deuxième place actuelle, qu’ils partagent pour le moment avec le
DRBT, qui a aussi le même nombre de
points, soit 24.
La rencontre se jouera à huis clos, et les
capés d’Amrani ne veulent pas rater l’occasion de creuser l’écart à trois points de l’actuel compagnon, Tadjenent en l’occurrence,
tout comme ils veulent assommer les autres
équipes qui sont derrière, pour les empêcher
de les rejoindre au classement ou les déloger
USMBA
Bensenada
monte au
créneau
e directeur général de l'USM BelAbbès, Djilali Bensenada, a indiqué jeudi qu'il ne tolérait plus
aucun autre faux pas de son équipe en
nette baisse de régime depuis quelque
temps, mettant en péril ses chances dans
la course à l'accession en L 1 . "Je ne tolérerai plus aucun autre faux pas de mon
équipe. Nous venons de rater une occasion en or pour conforter nos chances
dans la montée en gaspillant de précieux
points au cours des trois derniers matchs
alors qu'ils étaient largement à notre portée", a déclaré à l'APS le premier responsable de la formation de la ''Mekerra''.
L'USMBA, qui a terminé à la tête de la
Ligue 2 la phase aller, a reculé à la troisième place à l'issue de la 24e journée du
championnat déroulée le week-end dernier et qui a vu les protégés de l'entraîneur
Abdelkrim Benyelles s'incliner à domicile
contre l'OM Arzew (1-0). Une troisième
contre-performance après les nuls (1-1)
concédés face à deux autres mal classés, le
CA Bordj Bou-Arréridj et l'USMM Hadjout, respectivement à domicile et en
déplacement. Et dans l'optique de "mettre
tout le monde devant ses responsabilités",
Bensenada a provoqué mercredi une
réunion avec l'entraîneur et les joueurs,
"La direction du club ainsi que les autorités locales ont tout mis à la disposition de
l'équipe pour assurer la montée. Les
joueurs perçoivent des primes qui n'ont
rien à envier avec celles que donnent de
gros calibres de Ligue 1 à leurs éléments.
Il n y a donc aucun prétexte de leur part
pour justifier les derniers échecs", a dit le
DG de l'USMBA. La crise de résultats
dans laquelle patauge les Vert et Rouge a
surpris plus d'un, eu égard à la courbe
ascendante dans laquelle ils se trouvaient
il y a quelque temps, comme en témoigne
leur brillante qualification aux demifinales de la Coupe d'Algérie ramenée de
la pelouse de l'ES Sétif, le champion d'Algérie sortant. "J'ai l'impression que l'esprit
des joueurs est plutôt à la coupe d'Algérie,
alors que notre objectif principal est bien
clair, à savoir l'accession en Ligue 1. C'est
ce que je leur ai fait comprendre dans
notre réunion, et j'attends d'eux une réaction dès le prochain match", a conclu
Bensenada. L'USMBA rendra visite, lors
de la 25e journée, au leader l'O Médéa
qui a déjà mis un pied en Ligue 1. Les
trois premiers au classement accéderont
en fin de saison.
L
e coureur espagnol Rubio
Jesus de la formation émiratie
Nasr-Dubai a remporté jeudi la
deuxième étape du Tour international cycliste de Constantine, huitième épreuve du GTAC-2016,
alors que son coéquipier Tomas
Vaitkus a endossé le maillot jaune
de leader. Le départ de la deuxième étape, longue de 157 kilomètres, a été donné dans la nouvelle ville d’Ali-Mendjli qui a accueilli
la caravane du GTAC-2016 sans
être finalement prête à assurer une
organisation adéquate pour le bon
déroulement de la course.Au
terme d’une longue course reliant
la ville de Constantine à Oum ElBouaghi en passant par les localités
d’Aïn-Kercha, Aïn-M'lila et AïnFekroun, l’Espagnol Rubio a réalisé un temps de 3h47:54, devant ses
deux coéquipiers d’équipe, le
Marocain Essaid Abelouache et le
Lituanien Tomas Vaitkus, crédités
du même temps. Vaitkus a récupéré
le maillot jaune de leader, alors
que le maillot rouge du meilleur
sprinteur est revenu à l’Algérien
Adil Barbari. Le Marocain Essaid
Abelouache a porté le maillot à
pois du meilleur grimpeur, tandis
que l’Algérien Hamza Yacine a
gardé le maillot blanc du meilleur
espoir. Affichant son mécontentement à l’issue de la première étape
pour ne pas avoir eu la possibilité
de gagner l’étape, pourtant remportée par son coéquipier Adil Barbari, le Lituanien a su répondre à
l’Algérien en allant chercher le
maillot jaune de leader. Vaitkus
s'est vengé, à sa manière, de l’attitude adoptée la veille par l’Algérien qui portait au départ de cette
étape le maillot jaune de leader.
Mais au lieu de travailler pour
conserver la première place de Barbari, il s’est lancé avec deux de ses
coéquipiers dans une échappée qui
allait être la bonne.Dans la commune d’Ouled Rahmoune, l’Algérien Oussama Mansouri de la
sélection Ouest et le Rwandais
Mugisha Samuel, se sont lancés
dans une échappée qui a pris jusqu'à 1'15 sur le peloton, mené par
l'équipe du maillot jaune, l’Algérien Adil Barbari.Arrivant à AïnKercha, ce duo de tête s’est fait
reprendre par 15 coureurs dont
cinq d’Al Nasr et cinq Algériens.
L
Phs : DR
U
après, sachant que le club béjaoui aura
d’autres rencontres avec un rythme en
championnat et en Ligue des champions. Ce
qui reste difficile pour eux, sur le plan physique, avec le déplacement en Egypte et le
retour au pays, sans oublier les matches de
championnat.
Cette fois, le club aura un mal classé, soit
le Rapide de Relizane qui n’est pas bien loti
en championnat et qui lutte pour sa survie
en élite. En effet, les capés de Mohamed
Henkouche maintiennent l’espoir de se
maintenir et cet espoir passe inévitablement
par un succès à Bejaia face aux Crabes.
Ces derniers sont plus que jamais décidés
à faire le plein en ne cédant aucun point
dans cette rencontre, ceci pour préparer le
match de la 25e journée face à l’ASMO en
déplacement avec un meilleur moral possible. Seuls les trois points compteront
donc, que ce soit pour les locaux ou les visiteurs. Sur un autre registre en Ligue des
champions, les Crabes disputeront le match
aller au Caire face au Zamalek SC le 9 avril
prochain, et le match retour est programmé
pour le mardi 19 avril au stade de l'Unité
maghrébine à partir de 18h.
La rencontre aller sera officiée par l'arbitre international kenyan Davies Ogenche
Omweno au stade Petro Sports de Caire, a
indiqué la Confédération africaine de football (CAF). Il sera assisté de ses deux compatriotes Marwa Aden Range et Peter Sabatia. Le quatrième arbitre est Israel Lemayian
Mpaima (Kenya) et le commissaire au
match sera Osama Ata Elmanan Hassan
(Sudan).
Quant à la manche retour au stade de
l'Unité maghrébine de Béjaïa, il sera dirigé
par l'arbitre Tunisien Youssef Essrayri qui
sera assisté d’nouar Hmila (Tunisie) et Marwene Saad (Tunisie). Le quatrième arbitre
est Haithem Kossai (Tunisie). Le commissaire au match est Paul Ekong Bassey (Nigéria). Rappelons que si le MOB passe ce tour,
il ira directement en phase des poules de la
plus prestigieuse compétition africaine.
M. R.
TOURNOIS INTERNATIONAL DES U14 À BÉJAÏA
Des équipes du Sénégal, de Tunisie et
de Madagascar au rendez-vous
idèle à ses traditions
et à ses objectifs pour
lesquels il s’est engagé, le Chabab Riadhi Béjaïa,
présidé par Harkati Zahir,
organise l'un des plus grands
tournois International U14
et cette fois ce sera la 5eme
édition de ce tournoi qui
aura lieu durant le mois de
Juillet prochain, soit les 13,
14 et 15 juillet 2016. Le
tournoi regroupera plusieurs clubs algériens et
étrangers, à l’image du club
organisateur, Assirem d’Iferhoun-ne
(Tizi-Ouzou),
Chabab
Riadhi
Béjaïa
(CRB), Olympic Riadhi
Baladiat Akbou (ORBA),
Union Sportive Madinat
Dra
Ben
Kheda
(USMDBK), Raed Club
Oran (RCO), Club des
Talents
Constantine
(CTC), Chabab Mostakbal
Bab El-Oued (CMB), et
côté étrangers l’Avenir
Sportif Zaghoaune (ASZ)
de la Tunisie, Centre de Loisir d’Animation Culturel,
Sportif
Rufisque
(CLACSR) de Sénégal et le
Racing club de Tana (RCT)
de Madagascar. « Ces clubs
ont confirmé leurs participation on attendant d'autres
», nous dira le président du
CR Béjaïa, Harkati Zahir en
l’occurrence. Il nous a dit
F
aussi que « Deux légendes
du football algérien à savoir
Rabah Madjer et Djamel
Menad seront les parrains
du tournoi.
En tant que comité d'organisation du tournoi mondial U14, nous avons informé les clubs désirant y participer, que le dernier délai
des inscriptions est le 30
mars 2016. ». Il faut dire que
pour organiser un tournoi
pareil avec des clubs du
Continent aussi (Sénégal,
Madagascar et Tunisie), il
faut des moyens, surtout
financiers.
A cet effet, on nous
append que des sponsors
privés et étatiques ont été
sollicités. On citera pêlemêle, SONALGAZ, SONATRACH, ECI Boudiab,
EPB Béjaïa, Algérie Telecom, Groupe Lalaoui, Pro-
fert, DJS, APC, CFVB et
APW de Béjaïa. Pour ce qui
est de la compétition, il
y’aura quatre groupes de
quatre équipes chacun. L'arrivée des délégations est prévue le mardi 12 juillet 2016
aux alentours de 13h30 à
18h00. Le mercredi 13
juillet durant toute la journée auront lieu des matchs
de poules sur les deux terrains. Le jeudi 14 juillet
durant toute la journée se
joueront les phases finales et
la finale est prévue à 17h00.
Le vendredi 15 juillet sortie
et visite des sites de la
région. Le samedi 16 juillet
départ des délégations. Les
organisateurs comptent faire
de cette cinquième édition
une réussite totale et pourquoi pas meilleure que les
précédentes.
M.R.
AMICAL
La sélection olympique
s’incline face à la Corée du Sud
équipe nationale en stage en Corée du Sud pour préparer les Jeux Olypiques de Rio de Janeiro 2016 a
perdu le premier de ces deux matchs amicaux face au pays
hôte. Les joueurs de Schurmann on perdu sur le score de 20, deux buts pris en première période où la défense s'est
montrée particulièrement friable. L'équipe nationale aura
droit à un second match face au même adversaire lundi 28
mars à 11 heures algérienne.
L'
CRUYFF S'EN EST ALLÉ…
GTAC-2016/TOUR DE
CONSTANTINE (2E ETAPE)
L’Espagnol Rubio
vainqueur, le
maillot jaune
change d’épaule
AÏN-FEKROUN, UN
ENGOUEMENT SANS
PRÉCÉDENT DU PUBLIC
A Aïn-Fekroun, la caravane du
GTAC-2016 a été accueillie par
une file interminable de citoyens
venus par centaines applaudir le
passage des coureurs, même si les
organisateurs ont dû être très vigilants pour éviter tout dépassement
pouvant nuire au bon déroulement
de la course. A la sortie de cette
ville, le Lituanien Vaitkus, le Marocain Abelouache et l’Espagnol
Rubio ont décidé de lâcher leur
coéquipier Barbari, pour mener la
tête de la course et franchir la ligne
d’arrivée en trio, reléguant les
poursuivants à plus de quatre
minutes. Vendredi, la troisième et
dernière étape du Tour international de Constantine conduira le
peloton de Constantine (Didouche
Mourad) vers Mila puis retour à
Constantine sur un parcours de
132 km.
13
Mais son empreinte sur le jeu est éternelle
Durant sa vie, sur le terrain comme sur le banc,
Johan Cruyff a révolutionné le football. Et sa
trace est plus que
jamais indélébile grâce
à son disciple Pep
Guardiola et le meilleur
du club du monde, le
FC Barcelone.
ohan Cruyff était unique. Le
joueur a révolutionné le football. Il était un précurseur
dans sa conception du jeu. Il a
inventé des gestes que personne
n'avait jamais réalisés. Il s'est toujours démarqué sur le terrain. Et
en dehors. Sa personnalité ne pouvait pas laisser indifférent. Cruyff
a été l'icône de toute une génération. Parce qu'il incarne totalement les années 70. Jusqu'à son
maillot orange, la couleur qu'on
associe le plus facilement à cette
époque. Pour cela, déjà, Cruyff
était unique. Je crois qu'il l'était
pour bien plus encore. Parce que
je trouve un vrai paradoxe chez
Johan Cruyff. La carrière d'un
footballeur est éphémère par définition. Et il a tout fait pour qu'elle
ne dure pas le plus longtemps possible. Cruyff était un sacré
fumeur, capable d'en griller une
ou deux à la mi-temps. Avant de
retourner sur le terrain, sortir des
coups de génie dont lui seul avait
le secret, et faire lever les foules.
Comme une rockstar, celle dont
on craint l'excès de trop. Il n'était
pas loin d'arriver il y a 25 ans.
C'est mon premier souvenir de
Cruyff. Ce spot publicitaire pour
une campagne anti-tabac, peu
J
après cet arrêt cardiaque qui a
failli lui coûter la vie 1991, où il
disait : "le football m'a tout donné,
et le tabac a failli tout me
reprendre."
L’ÉPHÉMÈRE DEVENU
ÉTERNEL POURQUOI UN
PARADOXE ?
Parce que, durant la première
partie de sa vie, Cruyff a fait ce
qu'il fallait pour être éphémère.
Mais au final, il a posé son
empreinte sur le football pour
l'éternité. Lui plus que les autres,
de mon point de vue. Révolutionner le jeu quand on est sur le terrain est une chose. C'est ce qui fait
un grand joueur, et ils ont été
rares. Les grands joueurs devenus
de grands entraîneurs sont encore
plus rares, et Cruyff était aussi
dans ce club très fermé dont il est
le plus brillant représentant. Mais
dans celui des garants d'une philosophie de jeu qui a su traverser les
époques pour être encore une
référence, même LA référence, le
Néerlandais est seul. Tout seul.
Que Cruyff s'en aille maintenant a un côté hautement symbolique. On a pu observer son œuvre
depuis des décennies. Mais elle n'a
certainement jamais été aussi belle
qu'aujourd'hui. Ce Barça d’exception, c'est aussi le sien. Quelque
part, c'est surtout le sien. Même si
Rinus Michels était l'architecte de
ce football total que l'entraîneur
de l'Ajax Amsterdam a exporté au
FC Barcelone. Mais si cette philosophie de jeu a perduré, c'est grâce
à Cruyff. Si ce modèle basé sur
une idée unique de la formation a
eu tant de succès ces dernières
décennies, c'est aussi grâce à
Cruyff. S'il est encore dominant
aujourd'hui, et si tant de clubs tentent de le copier, c'est toujours et
encore grâce à Cruyff.
GUARDIOLA, LE PLUS
BEAU FRUIT DE SON
ARBRE P
arce que cette philosophie, il a
aussi su la transmettre. 1992, c'est
l'heure de gloire de la "Dream
Team" de Cruyff, ce premier titre
de champion d'Europe ramené de
Wembley par le Barça. Mais c'est
aussi un passage de témoin. Josep
Guardiola n'avait que 21 ans à
l'époque, et il venait à peine de
«Comme les Beatles ou les Rolling Stones»
dant s’amusaient avec un ballon sur l’esplanade. «C’était une légende, lançait Emil, 16 ans,
spontanément. J’ai vu tous ses buts sur YouTube. Il jouait avec passion.» D’autres préféraient
retenir les qualités de l’homme. «Je n’en pense
que du bien. Il a fait la promotion de football
dans le monde, et pas seulement aux Pays-Bas.
Mon fils ne l’a pas connu mais je lui en ai parlé
beaucoup», racontait Taco, 53 ans, pile dans la
génération des fans inconditionnels. «Après sa
carrière, il avait créé une fondation pour les
jeunes, rappelait encore Hanz. Il avait un avis
très tranché sur beaucoup de sujets et n’hésitait pas à le défendre. Je me souviens de certaines phrases qu’il a dites. Il a ouvert beaucoup de portes.»
ans les rues d'Amsterdam et près de
l'Arena où évolue l'Ajax, les Néerlandais avaient le coeur gros au moment
d'évoquer le souvenir de Johan Cruyff, en
quelque sorte leur héros national, décédé ce
jeudi. Se trouver à Amsterdam le jour de l’annonce du décès de Johan Cruyff relève à la fois
du tragique et de l’historique. Quelle était la
probabilité que «l’inventeur du football moderne» disparaisse à la veille d’un match de la
sélection néerlandaise, son équipe, dans son
stade et sa ville, à Amsterdam ? Même si tous
ses amis, ses admirateurs et ses disciples le
savaient malade depuis longtemps, l’ancien
attaquant ait réussi un dernier dribble. Habitué aux lumières, le triple Ballon d’Or a suscité
jusqu’au bout l’admiration de ses compatriotes. Il fallait voir la détresse des passants
dans les rues, ce jeudi aux abords de l’Arena,
où les Oranje lui rendront hommage vendredi
face aux Bleus, pour comprendre à quel point
cet homme comptait pour eux.
D
«TOUJOURS TRÈS POPULAIRE»
«C’était le meilleur joueur de tous les
temps», disait Frank, 45 ans, qui avait eu la
chance d’assister à un récital du génie, accompagné par son père, quand il était enfant. «On
en a parlé toute la journée avec mes collègues,
je n’en reviens pas, c’est un jour triste pour les
Pays-Bas», lâchait ce vendeur dans un magasin
de sport, situé tout près de la boutique officielle de l’Ajax, en faisant mine de sécher ses
larmes. Le mythique maillot floqué du numéro
14 avait exceptionnellement retrouvé sa place
dans la vitrine, devant laquelle se prenaient en
photos les rares touristes arpentant la ville
dans un froid glacial. «Il est toujours très populaire», lâchait au passage le gérant du megastore.
«IL AVAIT UN AVIS TRÈS TRANCHÉ
SUR BEAUCOUP DE SUJETS ET
N'HÉSITAIT PAS À LE DÉFENDRE»
Quant aux locaux, ils préféraient avoir une
pensée pour leur ancienne idole ou se remémorer quelques souvenirs. «C’était un
exemple, selon Hanz, la cinquantaine grisonnante, débordé par l'émotion. J’ai passé des
moments magiques à le regarder à la télévision.» Salué autant pour «sa technique fabuleuse» que pour sa reconversion comme entraîneur à succès, Cruyff ne laissait personne
indifférent. Pas même ces gamins danois, de
passage avec leurs parents, et qui en les atten-
«COMME SI J'AVAIS PERDU UN
MEMBRE DE MA FAMILLE»
Non loin de là, devant le siège de l’Ajax, la
caméra tout juste éteinte après avoir enregistré
une communication officielle de Michael
Kinsbergen, directeur général du club, Jelle de
Gee, 32 ans, n’en menait pas large. «Aujourd’hui, c’est comme si j’avais perdu un membre
de ma famille, confiait ce journaliste de la
chaîne AT5. Avant lui, le football aux PaysBas existait déjà, mais il l’a rendu grand.»
«Il était de la trempe de Pelé, Beckenbauer,
ou même de Platini et Zidane. Mais c’était le
meilleur de tous, ajoutait-t-il. Pelé était technique, Beckenbauer avait l’état d’esprit. Lui, il
avait tout. Il jouait constamment vers l’avant
et c’est comme ça que ce sport doit être pratiqué. Pour l’Ajax, il était comme les Beatles ou
les Rolling Stones, comparait même notre
confrère. Dans le rock n’roll, avant Elvis, il n’y
avait rien. Pour Cruyff ici, c’était la même
chose.» Comme celle du roi des crooners,
l’étoile de l'inoubliable joueur continuera
maintenant de briller ailleurs.
gagner ses galons de titulaires au
Barça. Mais il incarnait déjà le
modèle barcelonais. Il en était
même le symbole, comme le plus
beau fruit de l'arbre planté par
Michels et cultivé par Cruyff.
Guardiola s'inscrivait déjà comme
l'héritier de cette philosophie de
jeu. Comme Cruyff, il a su lui
donner vie sur le terrain. Comme
Cruyff, il a su lui donner ses titres
de noblesses depuis le banc.
En disciple parfait. Le Barça a
toujours fini par revenir dans le
sillon tracé par Cruyff. Son éclat
d’aujourd’hui en est la plus belle
preuve. Le Néerlandais a été une
source d'inspiration, au Barça
comme ailleurs. Du temps où il
était joueur. Du temps où il était
entraîneur. Et il le restera. Son
empreinte sera éternellement différente de celle laissée par les
autres. Parce que cette marque, on
la voyait déjà depuis des décennies, on la voit encore aujourd'hui,
et on la verra encore demain. Le
football a certainement perdu son
plus bel ambassadeur. Ce football
qui a tout donné à Cruyff. Et
Cruyff le lui a parfaitement rendu.
«Nous ne
t'oublierons
jamais», dit Diego
Maradona
e nombreuses réactions
suite au décès de Johan
Cruyff, jeudi, continuent d'affluer. À son tour, Diego Maradona, autre gloire mondiale du football, a rendu hommage à la légende néerlandaise : «Nous ne t'oublierons jamais, ''flaco'' (maigre,
en espagnol)».
D
L'hommage de
Zinedine Zidane à
celui qui a «rendu
beau le football»
ia un message posté sur Instagram, jeudi, Zinedine
Zidane a rendu hommage à Johan
Cruyff, décédé plus tôt dans la
journée. «Merci d'avoir rendu
beau le football». C'est avec ce
message, posté sur Instagram,
que Zinedine Zidane a rendu
hommage à Johan Cruyff, décédé
un peu plus tôt dans la journée,
jeudi, à cause d'un cancer.
V
Michael Laudrup :
«Le meilleur de
tous les temps»
e Danois Michael Laudrup,
qui a joué pendant cinq saisons sous les ordres de Cruyff à
Barcelone (1989-1994), place
Johan Cruyff au sommet. «C’est
un jour tellement triste pour les
gens qui aiment le foot… Nous
disons adieu à l’une des plus
fortes personnalités de l’ère
moderne. Johan Cruyff a été le
meilleur footballeur européen de
tous les temps (désolé Zidane,
Eusebio, Beckenbauer et Platini).
C’est l’homme qui a lancé et
développé la philosophie barcelonaise, dès son arrivée comme
entraîneur principal en 1988.
Pour moi, sans hésitation, c’est le
meilleur coach de ma carrière, et
celui qui a le plus compté.»
L
MONDE
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
15
LE TPI POUR L’EX-YOUGOSLAVIE REND SON VERDICT
Radovan Karadzic condamné à 40 ans de prison
Le Tribunal pénal international de
La Haye, aux Pays-Bas, a
condamné, jeudi dernier,
l’ancien chef politique des Serbes
de Bosnie, Radovan Karadzic, à
40 années de réclusion
criminelle, pour les onze chefs
d’accusation : génocide, crimes
contre l’humanité et crimes de
guerre, pour ne citer que ceux-là.
est la première fois qu’un
responsable politique de ce
haut niveau soit condamné
par le TPI, après la mort, en 2006, de
l’ancien président serbe, Slobodan
Milosevic, durant son procès. Les faits
reprochés à Karadzic, ex-chef politique
des Serbes, et psychiatre de formation,
remontent à la période allant de 1992 à
1995. Le procureur avait requis, lors du
procès, la prison à vie pour l’accusé,
lequel a été condamné, par le Tribunal
pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), à 40 ans de réclusion, pour
sa guerre impitoyable contre les Croates
et les musulmans, ayant causé la mort
de 100 000 personnes, plus de 2 millions de déplacés, et des centaines de
milliers de blessés. Accusé également
de sa responsabilité d’avoir assiégé Sarajevo, durant 44 mois. et, aussi, d’être le
commanditaire de la mise en place de
camps de détention aux conditions
«inhumaines», et de massacre commis à
Srebrenica. Des accusations niées en
bloc par Karadzic, qui n'a pas reconnu
sa culpabilité dans ces crimes, lors du
déroulement du procès. En réaction au
verdict rendu par le TPIY, dans sa
déclaration à un média russe, le député
français du parti les Républicains,
C’
Thierry Mariani, déplore «une justice à
sens unique», regrettant que les massacres soient condamnés «dans un seul
sens», a-t-il indiqué. La guerre en exYougoslavie «a été dramatique, tragique,
et les massacres de population ne sont
pas admissibles», a déclaré ce même responsable. Indiquant plus loin que «lorsqu’on regarde ce qui s’est passé», souligne-t-il, les massacres, malheureusement, se sont déroulés dans les deux
camps», a affirmé, Thierry Mariani,
avant de conclure que «le problème,
c'est que l'Histoire est souvent écrite par
les vainqueurs», a-t-il indiqué. Des
années après les tragiques et douloureux
évènements de 1992 à 1995, dans l’exYougoslavie, survenus peu de temps
après la chute du Mur de Berlin marquant la fin d’une longue guerre froide,
entre l’ex- URSS et l’Occident, à sa tête
les États-Unis, déclenchée, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale,
dès 1999, le pays a été sous le coup
d’une intervention militaire étrangère
conduite par l’Otan. Âgé de 70 ans, le
condamné a passé le restant de sa vie
dans une prison, avait affirmé, auparavant, dans une interview à Birn, un
réseau régional d’information, et qu’il
s’attendait à être acquitté des onze chefs
d’accusation, dont deux pour génocide.
Il avait répondu à une question de savoir
qu’elles sont ses attentes quant au
dénouement
du
procès
en
question:«Mes attentes sont les mêmes,
je sais ce que je voulais, ce que j’ai fait,
et ce dont j’avais rêvé, il n’existe pas un
tribunal raisonnable qui me condamnerait», a-t-il lancé.
APRÈS LES CRIMES DE
RADOVAN KARADZIC, PLACE
AUX BOMBARDEMENTS DE
L’OTAN
Même si le procès du TPIY a rendu
ÉGYPTE
La police dit avoir identifié
les meurtriers de l’Italien Regeni
a police égyptienne a
affirmé jeudi avoir
identifié les meurtriers d’un étudiant italien,
Giulio Regeni, deux mois
après sa disparition au Caire,
indiquant avoir tué les quatre
membres d’un gang criminel
chez qui elle a retrouvé son
passeport et ses effets personnels. M. Regeni avait disparu
le 25 janvier en plein coeur
du Caire, et son corps avait
été retrouvé 9 jours plus tard
en bordure d’autoroute dans
la banlieue de la capitale,
atrocement mutilé et torturé.
Depuis, la presse italienne et
les milieux diplomatiques
occidentaux en Egypte soupçonnaient des membres des
services de sécurité de l’avoir
enlevé et torturé à mort.
Ce que le gouvernement
égyptien démentait avec
force, promettant à Rome
une «enquête transparente» et
«toute la vérité» sur la mort de
ce doctorant de 28 ans de
l’université britannique de
Cambridge, qui effectuait un
mémoire sur les syndicats
ouvriers en Egypte.
Jeudi, le ministère de l’Intérieur a dans un premier
temps annoncé avoir tué
«dans un échange de tirs»
tous les membres d’un gang
«qui s’était spécialisé dans
l’enlèvement
d’étrangers
L
pour les voler, en
se faisant passer
pour des officiers
de police». Un
second communiqué, accompagné de photos,
affirme que la
police a retrouvé
chez la soeur
d’un
des
membres de ce
gang «un sac
rouge (...) contenant un portefeuille en cuir, un passeport
au nom de Giulio Regeni (né
en 1988), sa carte de l’université américaine (du Caire)
avec sa photo personnelle, sa
carte de l’université de Cambridge».
La femme du suspect a
«avoué que ce sac appartenait
à son mari», ajoute le communiqué. M. Regeni avait
disparu le jour du 5e anniversaire de la révolte populaire
de 2011 qui mit fin au régime
de Hosni Moubarak, alors
qu’un important dispositif
policier était déployé à travers la capitale, les autorités
réprimant toute manifestation de l’opposition.
CHOCS ÉLECTRIQUES
ET BRÛLURES
Selon l’autopsie, le jeune
étudiant a subi de nom-
breuses fractures, des coups
répétés, des chocs électriques
aux parties génitales, et des
brûlures.
«Je vous promets que nous
ferons toute la lumière et que
nous arriverons à la vérité,
que nous œuvrerons avec les
autorités italiennes pour traduire en justice et punir les
criminels qui ont tué votre
fils», avait affirmé à la mimars le président Abdel Fattah al-Sissi, dans un entretien
publié par le quotidien italien
La Repubblica.
Il faut dire que l’affaire
empoisonne les relations
entre l’Egypte et l’Italie. Les
autorités italiennes ont plusieurs fois prévenu l’Egypte
que l’amitié entre les deux
pays était en jeu. Et le Parlement européen avait adopté
le 10 mars une résolution
demandant la «vérité» sur l’assassinat
de Giulio Regeni.
Certains services
de la police ou du
renseignement sont
en effet régulièrement accusés par les
organisations
de
défense des droits
de l’Homme égyptiennes et internationales de disparitions forcées, de
détentions illégales
d’opposants égyptiens, voire
d’actes de torture et d’assassinat.
Le président Sissi a
récemment mis en garde les
policiers qui recourraient à ce
type d’exactions et certains
font l’objet de procès.
Les autorités égyptiennes
ont cependant assuré que
l’étudiant italien n’avait
jamais été arrêté, rejetant les
accusations visant sa police.
Et fin février, le ministère de
l’Intérieur avait indiqué que
«toutes les pistes» étaient possibles, y compris celle du
crime de droit commun.
Depuis qu’il a destitué le président islamiste Mohamed
Morsi en 2013, l’ex-chef de
l’armée et actuel président
Sissi réprime toute forme
d’opposition, islamiste mais
aussi laïque et libérale.
son verdict en question, jeudi dernier,
bon nombre de questions demeurent en
suspens sur d’autres évènements aussi
tragiques qu’a connus l’ex-Yougoslavie.
Des experts avérés, des observateurs et
des Centres de recherche des questions
liées à la stratégie et à la géopolitique
pointent du doigt les dégâts considérables causés par l’opération militaire de
l’Otan, dans l’ex-Yougoslavie; après les
évènements précités dans ce pays allant
de 1991 à 1995. Des bombardements
de l’aviation militaire de l’Otan, ayant
causé la mort de plus de 2 500 victimes,
dont 400 enfants, selon Vladimir Kozine, expert de l’Institut russe d’études
stratégiques, précisant que les forces
aériennes de l’Alliance atlantique «ont
pilonné la Yougoslavie pendant 78
jours, largué 27 000 tonnes de bombes
et de missiles, et rasant 40 000 maisons», avait-il indiqué sur la base de certains rapports. Après un mois et demi de
bombardement de l’Otan, des spécialistes grecs, lors de leurs enquêtes, ont
constaté une nette augmentation de la
radioactivité en Grèce, estimée en
moyenne de 20% à 30%. Pour les spécialistes serbes, ils rappellent, pour leur
part, que même «une faible dose de
radiation» suffit à déclencher «la transformation» de cellules saines en cellules
cancéreuses, et qu’un autre risque
«consiste dans la mutation génétique»,
entraînant la naissance d’enfants «présentant des incapacités mentales et physiques». Le professeur Slobodan Cikaric, président de l’Association serbe de
lutte contre le cancer, a rappelé, dans
ses déclarations aux médias étrangers et
locaux, que le rapport de 2014 révèle
que «l’utilisation de munitions par
l’Otan, contenant de l’uranium appauvri
pour bombarder la province méridionale
serbe du Kosovo et les régions adjacentes», a provoqué «une véritable épidémie de lymphome et de leucémie»,
dans la partie centrale de la Serbie. Le
même professeur a déclaré que le rapport en question fait état de «l’augmentation» de nombre de malades «atteints
de tumeurs solides», et d’après l’Institut
de santé publique de Serbie, pendant la
période d’avant-2012, «le nombre de
malades atteints de lymphome et de leucémie a augmenté de 80% dans le pays».
Par ailleurs, sur le plan géopolitique, il
est à rappeler que le Kosovo a proclamé
son indépendance à la suite de l’intervention de l’Otan, et les États-Unis y
ont construit, par la suite, la base militaire de Bondstill. La deuxième en
Europe de par son importance, permettant à Washington, outre le contrôle de
la Méditerranée, mais aussi la mer
Noire, soit les voies de transport et d’approvisionnement en ressources énergétiques.
Karima Bennour
PENSÉE
À la mémoire de notre
cher père et grand-père
Mehenni Saïd
dit “Ribouh”
Décédé le 25/03/2015.
Un an, que le temps
passe vite, nous ne t’oublierons pas.
Tu étais un homme exemplaire,
plein de qualités, ton souvenir sera
gravé à jamais dans nos cœurs et
nos mémoires.
Repose en paix. Que Dieu t’accueille
en Son Vaste Paradis
“À Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”
Ton épouse, et tes enfants:
16
MONDE
Vendredi 25- samedi 26 mars 2016
CONFLIT
La crise coréenne vire à l’affaire personnelle
entre les leaders
Les tensions sur la péninsule
coréenne ont pris, vendredi,
une tournure personnelle
entre les dirigeants du Nord
et du Sud, qui se sont
mutuellement menacés d’en
finir avec l’autre.
e leader nord-coréen
Kim Jong-Un a ainsi
supervisé des exercices
d’artillerie consistant à simuler
des frappes contre le bureau et
la résidence de la présidente
sud-coréenne Park Geun-Hye.
Cette dernière a répliqué en
accusant Kim de mener son
pays «sur le chemin de l’autodestruction», laissant entendre
qu’il était temps de changer de
régime. Le climat n’a cessé de
se détériorer depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen
début janvier, suivi en février
par le lancement d’une fusée,
largement considéré comme un
essai déguisé de missile longue
portée. Les tensions ont redoublé du fait des manœuvres
annuelles conjointes entre les
Etats-Unis et la Corée du Sud,
actuellement en cours. Le Nord
menace presque quotidiennement les deux pays de frappes
nucléaires ou conventionnelles.
Pyongyang a encore menacé
mercredi Park Geun-Hye et ses
alliés américains d’une «fin
misérable», affirmant se tenir
prêt à plonger le bureau de la
présidente dans «un océan de
flammes et de cendres».
Kim Jong-Un est allé audelà de la simple rhétorique en
supervisant, rapporte vendredi
l’agence officielle nord-coréenne KCNA, des exercices d’artillerie avec des munitions
réelles simulant des frappes
contre Mme Park.
«RUINES ET CENDRES»
«Des obus d’artillerie ont
fusé comme l’éclair et frappé
intensément et furieusement
des cibles simulant Cheong Wa
Dae et les organes de gouvernement rebelles à Séoul», affirme
KCNA. Cheong Wa Dae est le
nom coréen de la Maison
bleue, siège de la présidence
sud-coréenne. A en croire
l’agence, il s’est agi des plus
importants exercices du genre
jamais menés, impliquant des
«centaines de types différents»
de pièces d’artillerie longue
portée. «Si les ennemis nous
provoquent, la réplique implacable de notre artillerie réduira
Séoul en ruines et en cendres»,
a déclaré Kim, selon KCNA.
Le Rodong Sinmun, organe
du parti au pouvoir à Pyongyang, a publié dans son édition
de vendredi une quarantaine de
photos en couleur de cet exercice, montant le leader nordcoréen observant aux jumelles
sur un banc l’artillerie et les
batteries lance-roquettes pilonnant une île. L’agence sudcoréenne Yonhap affirme sur la
foi de sources militaires que ces
exercices se sont tenus jeudi
près de la ville côtière de Wonsan. Lors d’une allocution vendredi, la présidente Park a affirmé que le Sud ne se laisserait
«pas effrayer un instant par les
menaces».
Ph : DR
L
«Avec les provocations irresponsables, le régime nordcoréen va s’engager sur le chemin de l’autodestruction», a-telle déclaré en relevant que la
communauté
internationale
était unie autour de la même
stratégie de sanctions contre
Pyongyang.
«Nous
avons
aujourd’hui l’opportunité de
provoquer un changement du
régime nord-coréen», a-t-elle
ajouté. Les manœuvres militaires américano-sud-coréennes
sur la péninsule sont chaque
année un facteur de tension
entre les deux frères ennemis.
Cela a particulièrement été le
cas cette année du fait de l’inclusion, dans ces exercices de
défense entre les forces américaines et sud-coréennes, d’un
scénario prévoyant des frappes
pour «décapiter» la direction du
régime nord-coréen. L’agence
KCNA précise que les tirs d’artillerie de jeudi sont une réponse directe aux opérations des
«forces des gangsters que sont
Park Geun-Hye et les EtatsUnis». Le Conseil de sécurité
des Nations unies a imposé une
nouvelle volée de sanctions
contre le régime le plus isolé au
monde en réponse à ses essais
nucléaire et balistique prohibés.
Le Nord a, du coup, multiplié les annonces belliqueuses
sur les progrès de ses programmes, affirmant ainsi être
parvenu à miniaturiser des têtes
thermonucléaires pouvant être
placées sur un missile balistique, créant de ce fait une
«vraie» dissuasion nucléaire.
Pyongyang a également soutenu avoir réussi un exercice de
simulation de la technologie
relative à la rentrée dans l’atmosphère d’une ogive nucléaire, nécessaire pour mener à
bien une frappe de longue portée.
APRÈS L’ACCORD UE-TURQUIE SUR LES MIGRANTS
Situation tendue en Grèce
NG qui ne veulent plus opérer
dans des camps désormais
«centres fermés», migrants arrivés
de longue date s’estimant bloqués contre
leur gré : la mise en œuvre du plan visant à
renvoyer tous les migrants illégaux commence à créer des tensions en Grèce.
Jeudi, quatre jours après l’entrée en
vigueur dimanche du plan conclu la semaine dernière entre l’UE et la Turquie, visant
au renvoi systématique des migrants illégalement débarqués sur les îles grecques, plus
de 200 membres d’associations de soutien
aux réfugiés ont manifesté au «hotspot» de
Moria, sur l’île de Lesbos.
C’est dans ce type de camp d’enregistrement, où il était possible jusqu’à la semaine
dernière d’aller et venir, que sont désormais consignés tous les nouveaux arrivants
sur les îles grecques. Ils vont y attendre que
soient en place les 4.000 spécialistes grecs
et européens du droit d’asile ou de la sécurité, chargés d’examiner leurs cas et de procéder le cas échéant aux renvois en Turquie. «No borders», criaient les manifestants - dont l’un a été arrêté - face à un
important cordon policier. «Freedom», renchérissaient depuis l’intérieur du camp plus
de 200 personnes internées que la police a
empêchées d’approcher des grillages.
«Ils ne nous laissent pas partir», à réussi
à crier à l’AFP un des migrants pakistanais,
retenu là, bien qu’il assure être arrivé le 17
mars, avant l’entrée en vigueur de l’accord
UE-Turquie. Comme beaucoup de ses
compatriotes, rarement éligibles à l’asile, il
semble pâtir du contexte de durcissement
général contre ce flux migratoire irrégulier,
voué de toute façon à un renvoi à plus ou
moins long terme. La situation s’est encore
aggravée du fait que les ONG refusent
maintenant d’opérer dans des hotspots
qu’elles considèrent désormais comme des
centres de rétention. Le HCR (Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies) a
été le premier à annoncer, lundi, se retirer
en grande partie de Moria.
Médecins du Monde (MSF) a emboîté
le pas, prenant à son tour cette «décision
extrêmement difficile» pour ne pas «être
complice d’un système que nous considérons à la fois injuste et inhumain».
O
«CRISE MORALE»
International Rescue Committee (IRC)
à Lesbos, le Conseil norvégien des réfugiés
(NRC) à Chios ont suivi. Jeudi, Oxfam a à
son tour annoncé son retrait de Moria, tandis que son représentant en Grèce Giovanni Riccardi déplorait que «cette crise migratoire se transforme peu à peu en une crise
morale en Europe».
La tension s’aggrave aussi à la frontière
nord, où 12.000 personnes (sur environ
50.000 dans tout le pays) végètent toujours
dans le cloaque d’Idomeni, à la frontière
macédonienne hermétiquement close.
Mercredi, quelques centaines de réfugiés et
migrants ont réclamé la réouverture de la
route des Balkans en bloquant des routes
pendant plusieurs heures à 25 km d’Idomeni. Jeudi, une centaine de personnes, pourtant relogées dans un camp à Diavata, près
de la frontière, sont allées à Thessalonique
(nord, deuxième ville du pays) dénoncer les
conditions de vie dans ce camp, plantant
des tentes sur la place centrale.
Autre foyer de tension, le port du Pirée,
où séjournent actuellement 4.770 personnes. Human Rights Watch y a constaté
«une situation chaotique», marquée par
«plusieurs bagarres» entre migrants. Giorgos Kyritsis, porte-parole du service de
coordination de la politique migratoire, a
assuré que «le transfert volontaire de personnes d’Idomeni vers des centres d’accueil
allait s’intensifier» et que 30.000 nouvelles
places seront crées d’ici 20 jours.
En revanche, interrogé sur la date d’arrivée des experts étrangers censés mettre en
oeuvre le plan européen, il a indiqué que,
malgré «des discussions avancées», il n’y a
«pour le moment pas d’arrivée de renfort
européen».
L’entrée en vigueur de l’accord UETurquie, semble avoir contribué à ralentir
nettement le flux des migrants arrivant de
Turquie, avec même zéro arrivant entre
mercredi matin et jeudi matin, une première, sans doute due aussi aux vents violents
sur la mer Egée.
La Turquie a renforcé la sécurité sur ses
frontières avec la Grèce, a indiqué à l’AFP
Polat Kizildag, un responsable de l’ONG
de soutien de migrants (ASAM), active sur
les côtes turques.
«Cependant il y a toujours un grand
nombre de migrants qui veulent venir en
Grèce ou en Europe et si la Turquie arrive
à respecter ses obligations, la route migratoire pourrait changer vers l’Italie ou vers la
mer Noire et les pays de l’Europe de l’Est»,
a-t-il estimé.
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MONDE
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
17
CUBA, ARGENTINE
La fin du voyage historique d'Obama
Le président américain, après
une visite dans l'île gouvernée
par les frères Castro depuis
1958, a rendu hommage aux
victimes de la dictature
argentine.
Cuba, Barack Obama a appelé
le Congrès américain, dominé
par les républicains, à lever
l'embargo contre La Havane, en vigueur
depuis 1962, «un poids pour le peuple
cubain» et «un poids pour les Américains
qui veulent travailler et investir à Cuba».
Dans l'île gouvernée par les frères Fidel
et Raúl Castro depuis 1959, Obama
voulait «enterrer le dernier vestige de la
guerre froide dans les Amériques». La
présence d'un président américain à
Cubavoici deux ans semblait impossible.
L'annonce surprise d'un rapprochement en décembre 2014 et la reprise des
relations diplomatiques en 2015 ont fait
souffler un vent d'espoir sur l'île. Le
changement est possible sur l'île, a-t-il
souligné. «Je pense que les citoyens
devraient être libres d'exprimer leurs
opinions sans peur, de critiquer leur
gouvernement et de manifester de
manière pacifique.» «Je fais confiance au
peuple cubain», a dit Obama, se défendant de vouloir «imposer des changements à Cuba». Aux États-Unis, la main
tendue à Cuba rencontre des résistances
chez les adversaires républicains qui ont
dénoncé une « erreur historique »
Phs : DR
À
« PLUS JAMAIS ÇA » (OBAMA)
En Argentine, le président américain
a fait un geste historique. Au Parc de la
Mémoire de Buenos Aires, il a lancé un
symbolique « plus jamais ça» le jour des
commémorations des 40 ans du coup
d'État du 24 mars 1976.
« Plus jamais ça» est un slogan répété
depuis les années 1980 par les familles
de victimes qui demandent des comptes
aux militaires et à ceux qu'ils jugent
complices, l'Église et les États-Unis. Il a
aussi annoncé officiellement l'ouverture
d'archives militaires et de la CIA sur la
dictature la plus sanglante de l'histoire
de l'Argentine.
Dans un discours qui fera date,
Barack Obama a loué « le courage, la
ténacité des familles, des épouses, des
frères, des enfants qui ont refusé d'abandonner leur lutte pour la justice et la
vérité», citant‫ و‬notamment les Mères et
les Grands-Mères de la Place de Mai,
symboles de la lutte contre la dictature.
Pensant que les militaires étaient le
meilleur rempart contre l'avancée de
mouvements de gauche ayant souvent
fait le choix de la lutte armée, Washington a soutenu de nombreuses dictatures
en Amérique latine.
OBAMA S'EST RÉJOUI
DE L'ARRIVÉE AU POUVOIR
DE MACRI
Dans la foulée de Washington, un
porte-parole du Vatican a assuré que
l'ouverture des archives de l'Église était
proche. Les associations des Mères et
Grands-Mères de la Place de Mai, qui
avaient boudé la cérémonie au Parc de
la Mémoire, ont jugé insuffisants les
propos d'Obama.
«L'autocritique était totalement
light», a déclaré l'une de ses Mères, Taty
Almeida. En revanche, elle attend beaucoup de l'ouverture des archives, estimant qu'elles permettront sans doute
d'identifier des enfants volés durant la
dictature.
En Argentine, après douze années
d'une présidence qu'il a jugée « antiaméricaine », Barack Obama s'est réjoui
de l'arrivée au pouvoir fin 2015 du président de centre-droit Mauricio Macri,
qui a déjà remis son pays sur les rails de
l'économie internationale.
Pour le président américain, ces
mesures vont permettre à la 3e économie
d'Amérique latine de retrouver la croissance, après deux ans de stagnation, et il
voit en Macri un futur leader de l'Amérique latine.
En marge des cérémonies officielles,
le chef d'État américain, qui s'est envolé
de Buenos Aires vers les États-Unis vendredi peu après minuit (3 heures
GMT), a fait irruption sur le petit écran
des Cubains en participant à une série
télé populaire. Il a ravi les téléspectateurs en utilisant des expressions typiquement cubaines et en jouant aux
dominos, un jeu adoré des Cubains.
À Buenos Aires, c'est sur un air de
tango qu'il a conquis les Argentins. Invité par une danseuse argentine, il a exécuté quelques pas de tango pendant le
dîner d'État, devant 400 invités.
Sur les réseaux sociaux, l'épisode a eu
plus d'écho que les discours d'Obama
évoquant la lutte contre le groupe État
islamique ou la dictature argentine.
PRIMAIRES RÉPUBLICAINES
Trump, une campagne à la dynamite
our réussir son blitzkrieg, l'homme d'affaires a mis les experts
en sondages, spécialistes de la
com et conseillers en tout
genre, au chômage. Une première. Il y a un groupe qui fait
particulièrement grise mine
depuis le début des primaires
américaines. Ce sont tous les
consultants politiques républicains. Parce que Donald
Trump les condamne au chômage. Ceux d'abord qui ont été
embauchés à grand prix par ses
rivaux vont bientôt se retrouver
sans travail puisque le promoteur immobilier est bien placé
pour remporter l'investiture.
Mais surtout, Donald Trump
ne s'appuie officiellement sur
aucun expert en sondages, spécialiste de la com ou conseiller
en tout genre. Il a en tout et
pour tout un directeur de campagne, Corey Lewandowski,
qui a travaillé précédemment
pour Americans For Prosperity
(une organisation financée par
les frères Koch, deux milliardaires très conservateurs) et
une directrice en communication de 26 ans dont c'est la première expérience en politique.
George Bush avait comme gourou Karl Rove, Obama a beaucoup compté sur David Plouffe
et David Axelrod pour se faire
élire et réélire, et Donald
Trump, qui consulte-t-il en
politique
étrangère
par
exemple ? «Lui-même», répondil avec une franchise déroutante. « Je confère avec moi-même,
en premier lieu, parce que j'ai
un très bon cerveau et j'ai dit
beaucoup de choses », affirmait-il dans une interview
P
récemment. « J'écoute beaucoup de gens, je parle à beaucoup de gens, et quand le
moment sera venu, je vous dirai
leurs noms. Mais mon principal
consultant est moi-même, et j'ai
un bon instinct pour ce genre
de chose. » Il a finalement
publié lundi une liste de
conseillers sur les questions
internationales qui laisse les
spécialistes dubitatifs et pas
vraiment rassurés. La plupart
sont totalement inconnus, ce
qui a conduit tous les pontes
républicains à se précipiter sur
Google à la recherche de
quelques informations biographiques. Sans succès. Deux
d'entre eux au moins ont mis en
garde publiquement contre
l'instauration prochaine de la
charia aux États-Unis. Interrogés par les médias, les cinq
hommes ont déclaré n'avoir
jamais parlé à Donald Trump,
même si quelques-uns lui ont
fourni des analyses écrites.
CAMPAGNE
HÉTÉRODOXE
Alors que ses chances de victoire se précisent, Donald
Trump continue à mener une
campagne hétérodoxe qui redéfinit les règles de la politique.
Et ce ne sont pas juste ses
déclarations fracassantes‫ و‬qui
auraient torpillé la candidature
de n'importe quel autre candidat. Il n'a quasiment pas de
programme politique. Sur son
site internet, il a listé six points
- réforme de la santé, immigration, réforme du Code des
impôts, réforme commerciale
avec la Chine… -, sans donner
de détails et en laissant de côté
des pans entiers comme l'Éducation ou l'Économie. Son
organisation sur le terrain
demeure minimale, comparée à
celle de Ted Cruz, avec peu de
bénévoles, de relances téléphoniques, d'envoi de prospectus
électoraux… En Caroline du
Sud par exemple, il a dépensé
1,6 million de dollars en publicité télévisuelle, bien moins que
ses rivaux ; s'est contenté d'envoyer une carte de Noël à ses
militants ; et a fait venir
quelques bénévoles d'autres
États pour mobiliser les électeurs. Ce qui ne l'a pas empêché de gagner avec 10 points
d'avance. Il continue d'organiser de grands meetings électoraux alors que les autres candidats alternent avec les traditionnelles visites dans les maisons de retraite et les cafés. Plus
étonnant encore, son message
va à l'encontre des conventions
habituelles. Au lieu d'adapter
son discours à chaque État, il se
contente de répéter les mêmes
considérations générales. Toujours en Caroline du Sud, qui
abrite une prison à haute sécurité où pourraient être transférés des détenus de Guantánamo, il a à peine parlé de terrorisme. Il préfère insulter Ted
Cruz et se présenter comme le
sauveur de l'Amérique en vantant son génie et accessoirement ses steaks, ses terrains de
golf, ses hôtels…
FAIBLES DÉPENSES
Toute campagne digne de ce
nom fait appel aujourd'hui à
des firmes spécialisées qui utilisent des technologies très
sophistiquées pour identifier les
électeurs potentiels. Donald
Trump, lui, n'a commencé qu'à
l'automne à mettre en place une
équipe analytique. Il n'a pas
non plus de consultant en sondages, qui aident en général à
affiner le message. Hillary Clinton, elle, a dépensé 354 000
dollars en sondages rien qu'au
mois de février, et Bernie Sanders près de 600 000 dollars.
Selon l'analyse du journal Politico publiée le mois dernier,
Donald Trump a déboursé
pour sa campagne 290 000 dollars en données et télémarketing, mais 542 000 dollars en
casquettes et tee-shirts estam-
pillées de son slogan « Rendre à
l'Amérique sa grandeur ». Le
plus original, c'est sa stratégie
publicitaire. Trump continue
de dépenser une misère en
spots télévisés, 3,5 millions
exactement en février, contre
17,4 millions pour Hillary Clinton, et 20 millions pour Bernie
Sanders.
Il n'en a guère besoin puisqu'il sature déjà les ondes, entre
ses tweets incessants et ses
apparitions dans les médias, qui
lui assurent une énorme publicité gratuite dès qu'il prononce
le moindre mot. Encore plus
stupéfiant, alors que les primaires battaient leur plein le
mois dernier, et que tous les
candidats investissaient massivement, Donald Trump s'est
payé le luxe de réduire ses
dépenses ! Toujours selon Politico, il a déboursé 9,5 millions
de dollars contre 11,5 millions
en janvier, bien moins que les
17,5 millions de Ted Cruz, les
31,6 millions d'Hillary Clinton
et les 41 millions de Sanders Si
Trump tient serrés les cordons
de la bourse, c'est peut-être
parce qu'il ne tient pas à vider
ses caisses.
Jusqu'ici, le promoteur newyorkais a investi près de 25 millions de dollars de sa fortune
personnelle dans sa campagne,
selon les rapports de la Federal
Election Commission Reports.
Mais s'il clame partout qu'il
finance seul sa campagne, il ne
crache pas sur les dons de ses
partisans, qui totalisent 9,5 millions de dollars. Reste à savoir
si cette absence d'infrastructures et ce bricolage permanent
vont suffire à concurrencer
18
CULTURE
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
MOSTAGANEM
La ville de
Mostaganem est
connue, depuis les
premières années de
l’indépendance,
comme la capitale du
théâtre algérien, en
abritant l’un des plus
anciens et prestigieux
festivals du 4e Art sur
les plans africain et
arabe, le Festival
national du théâtre
amateur, fondé en
1967.
’idée d’organiser cette
grande manifestation
théâtrale dans cette ville
des arts et de la culture n’est
pas une simple coïncidence, car
Mostaganem a été caractérisée
par un mouvement théâtral très
actif, bien avant les années
1930 du siècle dernier, notamment par les productions théâtrales faites à l’initiative de la
zaouïa alaouia et son cheikh
Ahmed Benmostefa El-Alaoui,
au niveau du quartier de la
basse souika. Cette activité
théâtrale "des soufis et des
saints" qui œuvrait à la sauvegarde de l’identité nationale et
religieuse des habitants de la
région a été dans la mire de
l’administration coloniale française qui était consciente de
l’influence du théâtre sur les
habitants et la considérait
comme une forme de résistance
et une arme de prise de
conscience. Le comédien et
metteur en scène, Djamel Bensaber a indiqué que le début
effectif de l’activité théâtrale à
Mostaganem a eu lieu dans les
années 1930 du siècle dernier
avec la création du premier
groupe de scouts, le groupe El
Falah, dans l’illustre quartier de
Tigditt, et qui a commencé à
utiliser le théâtre comme une
forme de militantisme et de
sensibilisation des habitants.
Après des années de travail, ce
groupe a réussi à faire découvrir
de nombreux talents dans
l’écriture, la comédie et la mise
en scène et a présenté plusieurs
œuvres, notamment "mariage à
l’amiable", "les meurtriers" de
Si Djillali Mustapha Benabdelhalim qui a participé à créer
une activité théâtrale au sein de
l’association culturelle Saïdia
en référence à Sidi Saïd dont le
maqam est situé au centre ville
de Mostaganem. Cette association était composée, au début
des années 1950, d’hommes de
théâtre et de musiciens. Son
aile consacrée au théâtre a réussi à convaincre Ould Abderrahmane Kaki de rejoindre le jeune
mouvement théâtral. Djamel
Bensaber a rappelé que la troupe garagouz est ensuite née,
sous l’impulsion de Kaki, mais
elle activait secrètement dans la
cave d’une maison, au quartier
de Tigditt. La troupe a créé de
nombreuses pièces, notamment
"Fili", "Coban" et "Avant
théâtre", des œuvres qui
L
Phs : DR
Une activité théâtrale continue et accrue depuis
près d’un siècle
entraient dans le cadre du
théâtre expérimental et éducatif. Ce travail a été couronné
par la pièce "132 ans", qui
retrace l’histoire du combat du
peuple algérien contre le colonialisme français, présentée le
31 octobre 1963 à l’occasion de
la célébration du déclenchement de la guerre de libération
nationale, en présence du
défunt président Benbella et du
leader tiers-mondiste Ernestro
Che Guevara. D’autre part, le
mouvement théâtral de Mostaganem a réussi à rallier à sa
cause le grand dramaturge
Mustapha Kateb qui a participé
à la création un certain nombre
de pièces, dont "le peuple de la
nuit", "132 ans" et bien
d’autres. Le mouvement théâtral à Mostaganem a contribué,
après le recouvrement de l’indépendance, à la fondation du
Théâtre national algérien dans
la capitale. La plupart des
comédiens, metteurs en scène
et dramaturges se sont déplacés
à Alger mais, en même temps,
l’activité théâtrale s’est poursuivie à Mostaganem à travers l’association
culturelle
Émir
Abdelkader de Hadj Mekki. Ce
dernier a présenté des œuvres
jusqu’à la création du festival
national de l’art dramatique, en
1967, qui deviendra par la suite
le Festival national du théâtre
Amateur, l’une des plus
anciennes manifestations culturelles en Algérie et en Afrique.
Par ailleurs, la période des
années 1970 a connu la naissance de l’Association culturelle et théâtrale, El Ichara, qui
s’est consacrée à la création de
troupes théâtrales dans les différents quartiers de la ville de
Mostaganem et a réussi à former sept associations de théâtre
locales, notamment l’association El Moudja à Salamandre,
qui active toujours actuellement,
l’association
Ould
Abderrahmane Kaki et Djillali
Benabdelhalim à Mostaganem,
Mustapha Kateb à Stidia, Le
masque bleu à Aïn-Tedles, La
planche bleue et Le sens et le
chant à Hadjadj, ainsi que Les
amateurs du cinéma et du
théâtre à Sidi Ali, entre autres
aki, Si Djillali et les autres.
Ould Abderrahmane Abdelkader dit Kaki (1934-1995) est
considéré comme le père spirituel du théâtre à Mostaganem.
Cet enfant de Tigditt a été au
contact de l’art et de la culture
dès sa tendre enfance et a rallié
plusieurs
associations
et
troupes théâtrales. Il a écrit son
premier texte théâtral en 1953,
rappelle l’ancien directeur technique du Festival national du
théâtre amateur et vice-président de l’association, El Ichara,
Mohamed Boudène. Kaki a
bénéficié du patrimoine populaire et a créé la troupe garagouz, qui a travaillé dans le
théâtre expérimental et produit
un grand nombre de pièces
dont "132 ans", "Beni Kalboune", "Le peuple de la nuit",
"Les vieux", "l’Afrique, An 1",
"Diwan El Garagouz", "El
Guerrab wa Salhine", entre
autres. Kaki a obtenu, tout au
long de sa carrière, de nombreux prix, notamment le grand
prix du premier festival maghrébin à Sfax (Tunisie) en 1963,
ainsi que la médaille d’or du
festival du théâtre expérimental
en 1989 au Caire (Egypte) avec
le grand dramaturge international Peter Brook. Aux côtés de
Kaki, Si Djillali Benabdelhalim
est considéré comme l’un des
piliers du théâtre à Mostaga-
nem. Né le 04 avril 1920 à Tigditt, il était connu pour ses sentiments nationalistes. Il a créé le
groupe El Falah des Scouts
musulmans algériens (SMA),
puis a rejoint l’association Saïdia où il contribué à la découverte et à la formation de nombreux jeunes talents dans l’art
dramatique, et ce jusqu’à la
création du Festival national du
théâtre, en 1967, qui a été la
première manifestation culturelle consacrée au 4ème art en
Algérie. Le Festival national du
théâtre amateur a été fondé par
Si Djillali Benabdelhalim en
1967 et activait sous la houlette
des SMA. La première représentation théâtrale a été donnée
le 1er septembre 1967, indique
Mohamed Boudène, ajoutant
que le Festival a permis la
découverte
de
nombreux
talents qui ont rejoint, par la
suite, le théâtre professionnel,
notamment durant la période
1967-1970, comme Mohamed
Adar, Fatmouche Omar, Nacer
Ali et autres. Après 1975, le
Festival a été placé sous l’égide
L’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) jusqu’à
1991, date à laquelle fut créée
l’Association Culturelle chargée
d’organiser ce rendez-annuel,
présidée par Ghali Kriri. En
2004, le commissariat du Festival a été mis en place et dirigé
alors par Nouari Mohamed, qui
sera remplacé par la suite par le
comédien et metteur en scène
Djamel Bensaber, puis Rachid
Djerouro et enfin Mohamed
Tekiret. Le nouveau théâtre
régional qui sera inauguré,
samedi soir, est considéré
comme une forme de reconnaissance à tous ceux et celles
qui ont milité et œuvré pour le
développement et la promotion
de l’art scénique dans cette
région du pays. Cet édifice
contribuera à présenter et à
créer des travaux artistiques,
enrichissant ainsi le riche répertoire national.
FESTIVAL NATIONAL DU CHANT SCOLAIRE
Les chorales de sept wilayas se distinguent
es chorales de sept
wilayas du pays se sont
distinguées en remportant les trois premières des trois
paliers scolaires au 21ème festival du chant scolaire clôturé
jeudi, après-midi, à l’Université
Chahid Hamma-Lakhdar à ElOued. La chorale de la wilaya de
Laghouat a remporté la première
place du concours concernant le
palier primaire, suivie respectivement de celles des wilayas de
Biskra et Mila, tandis que pour
le cycle moyen, les trois premières places ont été obtenues successivement par les chorales des wilayas d’ElOued, Mostaganem et Mila. Concernant
le palier secondaire, la première place est
revenue à la chorale de la wilaya de Sétif,
suivie respectivement de celles des wilayas
de Tiaret et d’El-Oued. Une dizaine de
prix d’encouragement a été également
décernée à titre individuel pour les
meilleures voix, prestations et jeu d’instrument de musique. Organisée durant
quatre jours (21-24 mars), cette manifestation culturelle d’envergure nationale, a
L
été marquée un "bon niveau" mais aussi
par une "âpre" concurrence, de l’avis du
jury, entre les participants relevant des
trois cycles de l’enseignement (primaire,
moyen et secondaire), "ce qui reflète de
l’évolution que connaît actuellement le
chant scolaire." Cette concurrence a été
très serrée entre les participants du cycle
moyen et à un degré moindre entre ceux
des cycles primaire et secondaire, lors de
cette édition "très relevée", comparativement aux précédentes, ont indiqué des
participants. Les membres du jury du festival, constitué de l’inspecteur de musique
Youcef Abdellaoui, le poète Saïd
Harir, le musicien Mbarek Lebihi
et le compositeur Ali Labidi, ont
salué la "qualité" des œuvres chantées par la trentaine de chorales
(16 membres chacune), venus de
30 willayas du pays. Ces chorales
étaient en compétition pour les
trois premières places pour
chaque palier scolaire. Des conférences et des tables rondes sur la
situation et les perspectives du
chant scolaire en Algérie et des
campagnes de boisement pour
ancrer une culture environnementale chez les élèves, outre des sorties touristiques pour faire découvrir les sites
naturels et archéologiques que recèle cette
wilaya et la diversité de son artisanat traditionnel, ont été programmées lors de
cette manifestation culturelle. Le festival
national du chant scolaire, dont la première édition remonte à l’année 1995, est
organisé depuis, annuellement, à El-Oued
par la direction de l’éducation de la
wilaya, sous le parrainage du ministère de
l’Éducation nationale et la wilaya d’ElOued.
CULTURE
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
STAR WARS VII
SAGA
e n'est pas une nouveauté, Internet est
l'ennemi numéro un
du cinéma. Dernière victime
en date de l'univers 2.0? Star
Wars: Le Réveil de la Force.
Le long-métrage de J. J.
Abrams est désormais téléchargeable en un clic, et de
manière illégale. Le tout,
deux semaines seulement
avant sa sortie officielle en
C
Ph : DR
Piraté deux semaines
avant sa sortie en DVD
Quinze jours avant sa
sortie officielle en DVD
et Blu-ray aux États-Unis,
le septième volet de la
saga intergalactique est
accessible sur les sites
de téléchargement
illégal. Une situation qui
fait grincer des dents
chez Disney.
DVD sur le territoire américain. Il s'agit presque d'une
prouesse si l'on s'accorde à
dire que le délit aurait pu se
produire bien plus tôt. Peutêtre même avant sa sortie en
salles.
Avec quelque deux milliards de recettes au box-office international, le dernier
volet de la saga intergalac-
tique américaine est assuré de
figurer parmi les plus gros
succès de l'année 2016. En
revanche, la version en haute
qualité diffusée sur les sites
de téléchargement illégal
risque de compromettre
pareille réussite sur les écrans
télévisés. Et pour cause, le
long-métrage aurait déjà été
téléchargé par des centaines
de milliers d'internautes.
Une situation susceptible
d'irriter les studios Disney,
qui vont devoir redoubler de
prudence et d'astuces afin
d'assurer des ventes dignes de
ce nom. Tout semble néanmoins prévu. Bonus, interviews, scènes coupées... De
nombreux
suppléments
devraient ainsi enrichir les
DVD de la saga. Ces derniers
seront donc mis en vente
dans deux semaines au pays
de l'Oncle Sam.
En France, DVD et Bluray de Star Wars VII seront
disponibles à l'achat à partir
du 16 avril prochain. Au
risque d'être épinglé par la
Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet
(HADOPI), il faudra donc
faire preuve de patience...
MUSIQUE
Metallica entre à la bibliothèque du Congrés
de Washington
a formation de heavy-metal est la
première du genre à franchir les
portes du prestigieux établissement américain. Considéré comme «culturellement, historiquement et esthétiquement important», le groupe rejoint
entre autres le mythique I will survive de
Gloria Gaynor. L'album Master of puppets du groupe Metallica est le premier
enregistrement de heavy-metal à entrer
dans la Bibliothèque du Congrès du fait
de son importance historique, a annoncé
le prestigieux établissement mercredi 23
mars dans un communiqué.
La bibliothèque du Registre national
des enregistrements, gérée par le gouvernement fédéral, sélectionne chaque
année 25 œuvres considérées «culturellement, historiquement ou esthétiquement importantes». Elle en conserve les
originaux de meilleure qualité pour les
générations futures. Master of Puppets,
publié en 1986 et troisième album de
L
Metallica, «illustre l'éloignement du
groupe du heavy-metal violent et de la
réputation de ses débuts pour explorer
de nouvelles idées», a expliqué la Library
of Congress. Elle a également choisi le
single I will survive (1978) de Gloria
Gaynor, une chanson qui symbolise l'ère
disco. Inspirée d'une rupture amoureuse, elle est devenue un hymne des mouvements féministes et des droits des
homosexuels.
LOUIS ARMSTRONG,
MAHLER...
«C'est un privilège et un honneur de
l'utiliser pour inciter les gens à travers le
monde de toutes nationalités, races,
croyances, couleurs et âges à se joindre à
moi pour chanter et vivre ces mots: I will
survive», a indiqué la chanteuse dans un
communiqué après l'annonce de cette
sélection. Parmi les autres choix de la
Library of Congress figurent deux enre-
gistrements de Mack the knife (co-écrit
à l'origine en allemand pour une comédie musicale de Bertolt Brecht) et qui a
été interprétée par la légende du jazz
Louis Armstrong ainsi que par Bobby
Darin. La version de ce dernier, qui date
de 1959, est la plus connue. Également
l'album A love supreme (1964) de John
Coltrane, le single des Supremes Where
did our love go et Piano man, célèbre
chanson de Billy Joel. La bibliothèque
va aussi conserver un enregistrement de
la 9e symphonie de Gustav Mahler par
l'Orchestre philharmonique de Vienne
lors d'un concert en 1938, deux mois
avant l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. Par ailleurs, l'établissement a choisi des enregistrements non
musicaux comme le discours en 1947 de
George Marshall, alors secrétaire d'État,
dans lequel il présente son célèbre plan
de reconstruction de l'Europe détruite
par la guerre.
e comédien, qui durant ces dernières années avait joué dans les films
de super-héros de la Marvel, est décédé, le jeudi 24 mars, à Los
Angeles, à l'âge de 66 ans. Il avait incarné l'ambigu sénateur Stern,
dans Iron Man 2 (2010) et Captain America, le soldat de l'hiver, en 2013.
Garry Shandling était l'un des humoristes les plus populaires aux ÉtatsUnis. Le comédien américain qui avait été l'une des vedettes de l'émission
The Larry Sanders Show et de son propre sitcom It's Garry Shandling's
Show, est mort le jeudi 24 mars à Los Angeles à l'âge de 66 ans. Un porteparole de la police de Los Angeles a déclaré qu'il avait fait l'objet d'une
urgence médicale dont la nature n'a pas été toutefois précisée. Selon le site
TMZ, il aurait succombé à une crise cardiaque. Le natif de Chicago était
apparu régulièrement dans l'émission alors animée par Johnny Carson The
Tonight Show, remplaçant parfois l'animateur lorsqu'il était absent. L'acteur a atteint une renommée culte avec It's Garry Shandling's Show, parodie d'un «talk-show» fictif diffusée entre 1986 et 1990, qui lui a valu une
nomination aux Emmy Awards. C'est toutefois ses performances sur The
Larry Sanders Show, diffusé sur HBO de 1992 à 1998, qui ont eu l'impact
le plus fort sur la comédie à la télévision. Il y jouait un animateur vedette
égocentrique et jet-setteur. Il a reçu 17 nominations aux Emmy Awards
pour cette émission en tant qu'acteur ou scénariste, et en a gagné un, partagé avec Peter Tolan, en 1998 pour ses textes humoristiques. Une pluie
d'hommages a déferlé sur Twitter après l'annonce de sa mort. «Adieux
Garry Shandling merci pour votre gentillesse et votre générosité et pour
m'avoir tant fait rire», a ainsi écrit la comédienne Amy Schumer.
L
Sam Mendes croit
que Daniel Craig a
dit adieu à James
Bond
e réalisateur de Skyfall et de
Spectre laisse entendre dans une
interview accordée à Empire que l'acteur britannique, son ami, est fatigué
de jouer les agents secrets. Voilà une
petite phrase qui va relancer le désormais sempiternel débat sur la retraite,
annoncée à mi-mots par l'intéressé, du
dernier James Bond en date. Sam
Mendes vient de déclarer au site
Empire qu'il «lui semblait que Daniel
[Craig] avait dit adieu à Bond à la fin
de Spectre.»
Comme souvent avec 007, le message est codé. À peine avait-il prononcé ces mots que le réalisateur modéra
son propos en déclarant le sibyllin:
«Évidemment, il peut facilement revenir sur sa décision. Bond n'est pas
mort! C'est un appel du pied de
Daniel. Mais je pense qu'il doit être à
100% pour un cinquième film. Et je
pense que Daniel le sait.»
La question de savoir si Daniel
Craig jouera ou non le 25e Bond de
l'histoire ne serait donc pas vraiment
réglée. Tout bien pesé le départ du
héros des quatre derniers films cacherait plutôt en réalité les grandes
manœuvres qui agitent la production.
Les producteurs rêvent de retrouver un cinéaste de la trempe de Martin
Campbell.
En cette année 2016 les trois
grands acteurs de la franchise: le producteur historique Eon, le distributeur
la 20th Century Fox et l'investisseur
Sony Pictures réfléchissent à un rajeunissement de la saga. Au-delà des
accords commerciaux que cela
implique, ils rêvent de retrouver un
cinéaste de la trempe de Martin
Campbell, qui en 2006 avec Casino
Royale avait su moderniser l'image de
Bond. Puis en choisissant Sam
Mendes pour les 23e et 24e films, leur
œuvre a été parachevée.
La saga 007 est maintenant en fin
de cycle et Daniel Craig l'a bien compris. L'acteur aura cinquante ans dans
deux ans. Un âge où l'on veut briller
de ses derniers feux. Et il sait qu'un
avec un Walther PPK en main, on
peut vivre ... deux fois.
L
«ESPRITS CRIMINELS»
DISPARITION
L'acteur américain Garry
Shandling est mort à 66 ans
19
Un personnage central
quitte la série
près 11 saisons de
bons et loyaux services,
Shemar
Moore ne jouera plus
l'agent spécial Derek Morgan. L'acteur a décidé de
quitter la série «Esprits Criminels», pour se consacrer à
d'autres projets.
La BAU perd l'un de ses
profilers. Shemar Moore
qui joue l'agent spécial
Derek Morgan, depuis 11
saisons dans «Esprits Criminels», a décidé de quitter la
série. L'épisode diffusé mercredi aux Etats-Unis était
son dernier. Attention, ne
pas lire ce qui suit si vous ne
voulez pas être spoilé. Dans
ce dernier, Derek Morgan
décide de quitter l'unité qui
traque les criminels et les
tueurs en série, pour passer
plus de temps avec son
épouse Savannah (Rochelle
A
Aytes) et être présent
lorsque leur enfant naîtra.
Dans la vraie vie, l'acteur de
45 ans veut également
prendre un peu de temps
pour lui, a-t-il révélé à «The
Hollywood Reporter». «Je
recherche un nouvel équilibre. Je travaille dur depuis
20 ans et à présent je souffle
un peu», a-t-il expliqué,
précisant qu'il allait se
consacrer à l'apprentissage
d'une langue étrangère, et
voulait voyager et jouer du
piano.
IL N'EXCLUT PAS
DE REVENIR
La chaîne CBS qui diffuse la série aux Etats-Unis a
dévoilé, mercredi soir, le
message d'au revoir de Shemar Moore à ses fans :
«Pleurez si vous le devrez,
criez et hurlez si vous le
devez, souriez, souriez, riez
et célébrez. Ceci n'est pas
un adieu. Ceci est juste un
adieu à une partie d'un rêve,
à un chapitre», a-t-il dit les
larmes aux yeux. «J'ai donné
un bal. Cette soirée se termine, mais je vous promets
que j'organiserai une nouvelle fête et je vous inviterai
tous».
Shemar Moore a débuté
sa carrière en 1994 dans
«Les feux de l'amour. Il y
restera plus de dix ans avant
de débuter «Esprits Criminels». Il avait repris brièvement son rôle de Malcolm
Winters dans le soap opera
américain en 2014. De la
même manière, il n'exclut
pas de revenir de temps en
temps dans la série policière
diffusée en France sur TF1.
«S'ils me laissent revenir et
jouer, j'adorerais ça».
20
JEUX
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°940
Mots fléchés n°940
HORIZONTALEMENT
1 - Signalisations maritimes - 2 - N’a pas froid aux
yeux - Argon - Voltampère - 3 - Abruti sans abri Assemblées - 4 - S’épongent avec du liquide - 5 Arrivée en criant - Double voyelle - Devient
coulant - 6 - Illustre - Visite éclair - 7 - Donne les
couleurs de l’arc-en-ciel - Sbires d’Hitler - 8 Réfléchi - Tombé dans les filets - Fait la chaîne - 9
- Sablonneuse - 10 - Épouses indiennes - Pronom
- 11 - Mis à sec (de d à g) - Indique le lieu - 12 - Club
sportif algérien - Demande.
VERTICALEMENT
1 - Dissimulation - 2 - Direction - Vague - Point de
côté - 3 - Réfléchi - Démenti - Bêtisiers - 4 - Ouvert
à la circulation - Permet de briller - 5 - Quartier
chaud - Courses de cycles - 6 - Élevées - En vogue
- Erbium - 7 - Espace entre les rangées de ceps de
vigne - Désinfecté - 8 - originaires - Chlore - 9 Première pécheresse - Clé musicale - Cœur de
chœur - Ville de fouilles - 10 - Crible - Comprimé.
Mots masqués n°940
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Confirmer une hypothèse (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs fois
ACTIF - ARRET AVENUE - BERET BOND - BORNE - CALME
- CARPE - CHŒUR COUP - DEVANT - DIETE
- DIURNE - EMEUTE ESSAI - EVENT - FIACRE
- FOIRE - FORMEL FOULE - GALET - GILET GOURDIN - HAINE HONTE - HOUPPE ISSUE - INTRUS - IVRE JAUNE - JOULE - JUSTE LIEN - LIURE - LIEVRE MAUVE - MORNE MOROSE - NERF - NERVI
- NORD - NORIA -OISIF ORIENT - ORVET PIETRE - POIVRE - RAID
- REPLI - ROND - SAINT SOIN - SOURDE - TIERS TIERCE - TRUST USAGE - USANT - USURE
- VISON - VOIE.
MOTS CROISÉS N° 939
1. Aliénation - 2. Génie - Us - 3.
Ose - Ta - Ère - 4. Régi - It - EE 5. Arénacé - 6. Pal - Tête - 7.
Huée - EE - LM - 8. On - Tas Rua - 9. Benêt - Unes - 10. Aires
- S.S - 11. En - Nèpes - 12. Sent Semer.
VERTICALEMENT :
1. Agoraphobies - 2. Lésé - Aune
- Né - 3. Inégale - Na ! - 4. Ei - Ir
- Éteint - 5. Net - Et - Âtre - 6.
Aînées - Eps - 7. Tu - Tâte - Usée
- 8. Ise - Ce - Rn - Sm - 9. Rée Lues - 10. Nuée - Amasser.
MOTS FLÉCHES N° 939
HORIZONTALEMENT :
Édulcoré - Usée - Aspe - Pli Las - Et - Ânées - Ase - ôtés Sise - Issues - Râ - Do - Aérée Nui - Vélar - Ose - Ni - Une Liées - At - Nuées - Ruse.
VERTICALEMENT :
Adulations - Usines - Uélé - Ale
- Essai - Ie - Celé - Ue - Nés - Nô
- Asservie - Ras - Isée - Sr - Dés
- As - Élu - Peser - Anas - Prête Âcreté.
MOTS MASQUÉS N°939
BROCANTEUSE
TURF
21
Vendredi 25- samedi 26 mars 2016
Les courses
e ndirect
HIPPODROME : ABDELMADJID AOUCHICHE * ALGER *
SAMEDI 26 MARS 2016 - PRIX : SIDI MOUSSA - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE
QUARTÉ - QUINTÉ - QUADRIO “B” **DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 400 M - DÉPART : 15H30
Salem El Watan, Sabri et T. Bibars, un trio de choc
L’hippodrome du Caroubier nous
propose ce samedi une belle
épreuve a caractère conçue
avec un lot de purs sang arabe,
n’ayant pas totalisé la somme de
161 000 DA en gains et places
depuis septembre passé. La
présence d’excellents galopeurs
tels que Salem Watan, Sabri et
T. Bibars qui vont se disputer ce
prix Sidi Moussa en compagnie
de Rih Mehareche et Quamaria,
tandis que pour les surprises
nous vous conseillons Drogba et
Ramz es Salem.
LES PARTANTS AU
CRIBLE:
1-SALEM EL WATAN : Il
arrive à maturité, logiquement il
va mettre tout ce beau monde
d’accord. À suivre sans voir.
2-SORAKH : Il change de
maison. À revoir..
PDS CDS
PROPRIÉTAIRES
N°
CHEVAUX
JOCKEYS
LE PETIT HARAS
01
SALEM EL WATAN
T.LAZREG
57
05
B.SAHRAOUI
T.AMOR
02
SORAKH
K.RAHMOUNE
57
08
L.RAHMOUNE
ABD.BERROUK
03
RIH EL MEHARECHE
K.BAGHDAD
56
04
PROPRIÉTAIRE
M.ASLI
04
RAMZ ES SALEM
R.BELMORSLI
56
03
K.ASLI
AH.FEGHOULI
05
SABRI
K.HAOUA
56
01
K.FEGHOULI
AM.BETTAHAR
06
T.BIBARS
S.BENYETTOU
55
06
PROPRIÉTAIRE
LE PETIT HARAS
07
QUANNAS
M.MEROUANI
55
13
B.SAHRAOUI
ML.ZAABOUB
08
MOUSSKA
JJ.H.ZAABOUB
55
12
PROPRIÉTAIRE
S.BERRAH
09
DROGBA
JJ.CH.ATTALLAH
55
10
PROPRIÉTAIRE
AH.FEGHOULI
10
ZAKHIR
AP.K.BOUBEKEUR
07
YS.BADAOUI
LE PETIT HARAS
11
QUAMARIA
F.AMMAR
54
11
B.SAHRAOUI
F.ZIDANE
12
SMARI
AP.A.DJEBBAR
531/2
09
H.DJEBBAR
A.HAMIANE
13
TIRHEB
AM.BENDJEKIDEL
53
02
S.HAMIANE
6-T.BIBARS : Ce poulain
n’est plus à présenter sa place
est srr le podium.
11- QUAMARIA : Elle possède des atouts assez intéressant. À retenir.
12-SMARI : Il n’a jamais été
7- QUANNAS : À revoir
dans un autre engagement.
3-RIH MEHARECHE : Il
est en bonne condition physique, on peut lui faire confiance.
8-MOUSSKA : Pas pour
cette fois-ci.
4-RAMZ ES SALEM : Il
aura à faire sa course d’entrée,
c’est plutôt dans une longue.
9-DROGBA : Je crains qu’il
aura fort à faire ici. Outsider
assez séduissant.
5-SABRI : Il fera partie des
meilleurs du lot, il peut même
inquiéter le gagnant.
10- ZAKHIR : Tâche délicate.
54
1/2
ENTRAÎNEURS
à la hautteur à l’hippodrome du
Caroubier.
13-TIRHEB : Outsider assez
lointain.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
1- SALEM EL WATAN 5- SABRI 6- T.BIBARS
3- RIH EL MEHARECHE 11- QUAMARIA
LES CHANCES :
4- RAMZ ES SALEM 9- DROGBA
22
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
Sélection du jour
TÉLÉVISION
20H55 The Voice, la plus belle voix - Episode 9
20H45 MI-5 : infiltration
Présenté par : Nikos Aliagas Garou Mika
Zazie
Garou, Zazie, Florent Pagny et Mika opposent
une nouvelle fois deux talents de leur équipe
lors d'un face-à-face sur une même chanson.
De cette manière, ils peuvent comparer leurs
voix et leurs interprétations. A l'issue de cette
prestation, ils choisissent le plus convaincant,
qui continuera la compétition. Mais il reste
encore un espoir pour le malheureux éliminé : à
tout moment, durant le court instant avant de
quitter le plateau, il peut en effet être repêché
par un autre membre du jury et intégrer son
groupe. Le « vol de talent » offre ainsi une
seconde chance aussi bien aux chanteurs, qui
peuvent continuer l'aventure et espérer accéder
aux primes en direct, qu'aux coachs, qui ont la
possibilité de récupérer deux candidats chacun.
20H50 Hawaii 5-0
- Ka 'alapahi nui
Réalisé par : Eagle Egilsson
Acteurs : Alex O'Loughlin (Steve
McGarrett) Scott Caan (Danny Williams)
Daniel Dae Kim (Chin Ho Kelly) Grace
Park (Kono Kalakaua) Masi Oka (Max
Bergman)
Alors qu'il s'apprêtait à témoigner dans le
cadre d'un procès civil où il était accusé de
détournements de fonds, un homme
d'affaires est assassiné par un inconnu à
moto, sous les yeux de sa femme et de sa
fille. McGarrett et son équipe remontent la
piste d'un tueur à gages qui pourrait
appartenir à un groupe de motards armés.
Les enquêteurs comprennent qu'il pourrait
en outre être le petit ami de la fille du
défunt.
20H50 Les Romanov
Réalisé par :
Eva
Gerberding
André Schäfer
Pour le 400e
anniversaire de
la dynastie des
Romanov,
historiens et
a r t i s t e s
retracent le
parcours de la
p
l
u
s
prestigieuse
famille russe.
De
SaintPétersbourg à
Moscou, les Romanov ont régné pendant trois siècles sur un
vaste empire en proie à l'instabilité, avant leur
couronnement. En 1613, Michel 1er Romanov est sacré tsar
à l'âge de 16 ans. Pierre le Grand, qui met le pays sur la
voie de la modernisation et le tourne vers l'Occident, et
Catherine II ont marqué de leur empreinte la tradition
impériale russe.
Présenté par :
Chantal Lauby JeanLuc Lemoine
En
30
années
d'antenne, Canal+ a
exploré différentes
facettes de l'humour au
travers de programmes
devenus cultes pour
certains. L'émission
propose ainsi de
découvrir ou de redécouvrir les meilleures séquences des
Robins des Bois, du « Service après-vente (SAV) des
émissions » avec Omar et Fred, de « La Minute blonde » avec
Frédérique Bel ou du « Burger Quiz » avec Alain Chabat. Le
programme n'oublie pas les incontournables « Guignols de
l'info » mais également les « Deschiens », « Groland » et ses
reportages décalés, les sujets d'« Action discrète », de Kad et
Olivier, « Monsieur Manatane » avec Benoît Poelvoorde ou
encore les sketches de Michel Muller...
Présenté par : Patrick Sébastien Fabien Lecoeuvre Elodie
Gossuin Gérald Dahan
La nostalgie et la bonne humeur sont au menu de cette soirée. Patrick
Sébastien est entouré de Fabien Lecœuvre, Elodie Gossuin, Gérald
Dahan et Cyril Féraud. Ils reçoivent des artistes qui évoquent les petits
secrets et les souvenirs de ces années. Avec, entre autres, Gérard
Lenorman, interprète de l'inoubliable « Ballade des gens heureux »,
Kids United, Lara Fabian, Chris Anderson, Emmanuel Moire, Liane
Foly, aussi à l'aise dans la chanson que dans l'imitation, Jean-Pierre
Danel & Michael Jones, Isabelle Aubret, Willy William, Sébastien El
Chato, Flashdance, Papa Rital, le Québécois Robert Charlebois, qui va
se produire à Bobino en avril prochain, Danzel, le Grand Orchestre du
Splendid, dont « La Salsa du démon » est restée dans les mémoires,
Herbert Léonard & Corinne Hermès, Marc Almond...
Réalisé par : Sylvie Ayme
Acteurs : Francis Perrin (Antoine Mongeville) Gaëlle Bona (Valentine Duteil) Pierre Aussedat (le commissaire Briare) Jean
Philippe Lachaud (le lieutenant Stéphane) Christiane Bopp (Pauline Duchêne)
Mongeville et Valentine découvrent le
cadavre d'un homme transpercé d'une flèche
dans une réserve ornithologique du sudouest. Ils interrogent Béatrice Lesparre, une
chercheuse aussi brillante qu'excentrique qui
vit sur les lieux avec ses deux filles Amélie et
Claire. Ils ne tardent pas à découvrir que
Claire a également disparu. Le juge et la
capitaine se demandent si elle a été tuée ou
si elle est la meurtrière.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
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20H50 Génération Canal - Partie 3
21H25 Les années bonheur
20h55 Mongeville - Comme un battement
d'ailes
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Réalisé par :
Bharat Nalluri
Acteurs : Kit
Harington (Will
Holloway)
Tuppence
Middleton (June
Keaton) Peter Firth
(Harry Pearce)
Jennifer Ehle
(Geraldine Maltby)
Lara Pulver (Erin
Watts)
A Londres, Adem
Qasim, un terroriste, s'échappe alors qu'il devait être transféré à la CIA.
Avec un agent américain, June Keaton, du MI-5, se lance à la poursuite
du criminel et de ses complices. Mais l'Américain est tué et Qasim
prend la fuite. Alors que Londres est sous la menace terroriste, Harry
Pearce, patron des services secrets jugé responsable, disparait. A
Moscou, Will Holloway, ancien agent du MI-5, est recruté pour retrouver
Harry et mettre Qasim hors d'état de nuire.
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 023 70 94 27
Rédaction :
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20H50 Les Simpson
Le frère de Bart
Réalisé par : Steven Dean Moore
Alors qu'une tempête de neige fait rage sur Springfield, les Simpson sont contraints de rester chez eux.
En voyant ses deux soeurs jouer ensemble, Bart réalise que des liens très forts les unissent. Il éprouve
alors un grand manque affectif et regrette de ne pas
avoir de frère. Il en fait même des cauchemars.
La reine du balai
Réalisé par : Chuck Sheetz
Marge et Homer ont décidé de passer une soirée en amoureux. Mais une série d'imprévus
les empêche de faire ce qu'ils avaient préparé et le couple se retrouve à la patinoire pendant un entraînement de curling. Doués pour ce sport, Skinner et Agnès leur proposent
d'intégrer leur équipe et de participer aux épreuves olympiques d'hiver de Vancouver.
Composition :
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Administration fiscale : portes ouverte ce
dimanche
«Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à
l’étranger sont faibles actuellement, il y aura des mesures qui vont
augmenter ces plafonds pour arranger les ménages sans pour
autant permettre que ces hausses portent préjudice à la balance
des paiements du pays»
Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, à
l’APN
- À l’heure de l’austérité ambiante ? Permettez un
zeste de scepticisme !
Des journées portes ouvertes sur
l'administration fiscale seront organisées
du 27 au 31 mars à travers tout le territoire national. Destinées aux opérateurs
économiques, ainsi qu'au grand public,
ces journées portes ouvertes seront centrées sur les prestations de l'administration fiscale notamment les facilitations
fiscales, la remise légale des pénalités,
ainsi que le programme de conformité
fiscale volontaire. Au programme de ces
journées, des rencontres et échanges
entre l'administration fiscale et les
contribuables consolidant, ainsi, la relation de confiance dans la perspective
d'instaurer le "civisme fiscal". Ces journées se dérouleront à travers tout le territoire national
(directions des impôts de wilaya, centres des impôts, centres de proximité des impôts, inspections et recettes des impôts) où de multiples activités seront organisées.
Tramway d’Alger : le trafic interrompu
avant-hier à Alger
Le transport urbain par tramway à Alger a
été interrompu jeudi matin à la suite d'inondations de la voie. Le tramway d'Alger a
enregistré en début de service une interruption partielle du trafic entre les stations
Mimouni-Hamoud et Dergana centre en raison d'inondations de la plateforme des voies"
causées par des intempéries. L’exploitation
du tramway a repris sur toute la ligne à
08h00, après l’intervention des services
concernés. Un service de remplacement par
bus de l’Entreprise de transport urbain et
suburbain d’Alger (ETUSA) a été mis à la
disposition des voyageurs. Le service était
maintenu entre les stations Ruisseau et Mimouni-Hamoud. Plusieurs perturbations du trafic
du tramway d'Alger ont été enregistrées à plusieurs reprises durant l’année dernière en raison d'inondations des voies empruntées par les rames.
Maroc : 3.1 millions de dollars pour les
soutiens de la colonisation au Sahara
occidental
«Des états de vertige ou de céphalées inhabituels, la perte de
sensibilité d'un ou de plusieurs membres (visage, mains, pieds),
les troubles de la parole ou de la vison figurent parmi les grands
symptômes devant interpeller le sujet et son entourage»
Dr Bengamra à propos des symptômes de l’AVC
- Un, deux, trois partez pour… le psychosomatisme !
Le Maroc a dépensé 3,1 millions de dollars pour des opérations de lobbying, aux
Etats-Unis, en 2014, dans le but d’améliorer son image « ternie par les violations quotidiennes » des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué, à
Washington la présidente de la Fondation Kennedy, Kerry Kennedy. Au cours d’une
audition organisée par la Commission Tom Lantos des droits de l’homme au Congrès
américain sur le Sahara occidental, Mme Kennedy a déclaré que «contrairement aux obstacles qu’il dresse aux enquêtes sur les droits de l'homme, le Maroc a agressivement
dépensé rien qu’aux États-Unis 3,1 millions de dollars en 2014 dans le lobbying et les
relations publiques». En parallèle, les autorités marocaines empêchent toujours les défenseurs des droits de l’homme au niveau local de recenser les dépassements. Ces derniers
considèrent qu’il est presque «impossible d’enquêter dans les territoires occupés par
crainte de représailles». Durant les deux dernières années, le centre Robert Kennedy
pour la justice et les droits de l’homme a recensé 56 arrestations arbitraires, 50 cas d'abus
commis contre des prisonniers politiques, 84 violations des droits politiques et 31 autres
cas de restriction à la liberté de mouvement, a poursuivi Mme kennedy. Les autorités
coloniales marocaines au Sahara occidental, ont « considérablement restreint » les droits
politiques, économiques, sociaux et culturels des Sahraouis, a-t-elle affirmé, devant cette
commission, relevant notamment que la Minurso « est la seule mission de maintien de
la paix de l’ONU qui n’est pas dotée d’un mandat pour la surveillance des droits de
l'homme».
France: premier cas "isolé" de vache folle
détecté depuis 2011
«J'avais certes tout conclu avec les dirigeants du CABBA pour
prendre en main la barre technique de ce club, mais j'ai dû
changer d'avis en raison des problèmes financiers énormes
auxquels est confrontée cette formation", a déclaré Yahi»
Hocine Yahi à radio ''El-Bahdja''
- Minute, il y a maldonne quand on se nomme «Cabba» !
Un cas "isolé" de maladie de la vache folle, a été détecté dans le nord-est de la France,
près de la frontière belge, a annoncé jeudi le ministère de l'Agriculture. "La suspicion de cas
d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), détecté chez une vache de 5 ans décédée prématurément dans un élevage des Ardennes, a été confirmée le 23 mars par le laboratoire de
référence de l'Union européenne (UE)", rapporte un communiqué du ministère. Il s'agit du
"troisième cas isolé d'ESB de ce type détecté en Europe depuis 2015" et le premier depuis
cinq ans en France, celui-ci a été "notifié ce jour à la Commission européenne et à
l'Organisation mondiale de la santé animale", a-t-il souligné. "La détection de ce cas n'a
aucune conséquence pour le consommateur", a assuré le ministère. Le mode de contamination n'est en effet sans doute pas le même que lors de l'épidémie de la fin des années 90
puisque les farines animales, alors en cause, ont été depuis interdites pour l'alimentation du
bétail. Les vaches appartenant à la "cohorte" de l'animal mort de l'ESB seront abattues d'ici
30 jours, selon la même source. Selon le préfet, cela concerne une soixantaine d'animaux sur
l'exploitation et une quarantaine qui ont été exportés. Apparue au Royaume-Uni dans les
années 80, l'ESB s'était étendue à de nombreux pays en Europe et dans le monde à cause de
l'utilisation de farines animales contaminées. Suspectée d'être à l'origine du nouveau variant
de la maladie de "Creutzfeldt-Jakob" chez l'homme, elle avait suscité l'inquiétude des
consommateurs et entraîné une grave crise dans la filière bovine.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Samedi 26 mars 2016
20°C / 9°C
Samedi 16 djoumad el thani 1437
Dohr : 12h54
Assar : 16h25
Maghreb : 19h09
Îcha : 20h28
Dans la journée : ensoleillé
Vent : 19 km/h
Humidité : 61 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 5 km/h
Humidité : 74%
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
QUALIFICATIONS À LA CAN-2017 : ALGÉRIE 7 - ÉTHIOPIE 1
On s’en doutait un peu,
on fut édifié : AlgérieÉthiopie s’apparenta au
parfait cliché du pot de
terre contre pot de fer, avec
une équipe algérienne
pimpante de ses stars et
des Éthiopiens qui n’ont
pas caché d’emblée leur
maigre ambition, à savoir
limiter au maximum les
dégâts.
E
n soi, ce constat met
à l’index l’option
du sélectionneur de
fixer les mêmes capés au détriment des néo-sélectionnés
tels Benzia (remplaçant) et
Hani, carrément snobé. Le
bons sens pourtant aurait
édicté de passer en revue
le maximum de joueurs,
d’autant que nombre de titulaires ont semblé à côté de la
plaque.
Pour revenir à la partie, il
convient de souligner que les
Verts ont eu le mérite de faire
montre d’une sérénité à toute
épreuve, mettant le cœur à
l’ouvrage et observant méticuleusement la discipline
dans le jeu et la concentration.
Monopolisant le ballon,
les camarades de Feghouli,
accrédité d’une excellente
prestation pour son retour
aux affaires,
s’attèlent à
construire méthodiquement
des cations qui ne pouvaient
qu’aboutir. Et ainsi, dès la
23E, ce même Feghouli, à
l’affût, exploite judicieusement le renvoi en catastrophe
Ph : DR
Comme à la parade !
de la défense éthiopienne,
suite à un retrait déstabilisateur de Slimani. Embusqué idéalement, le maître à
jouer de Valence met un pied
rageur pour donner l’avantage aux siens. Sept minutes
plus tard, le goléador attitré
de l’EN, Islam Slimani corse
l’addition en reprenant avec
brio un service du feu follet
Mahrez. À la 33’ également,
Slimani se fait ceinturer et
l’arbitre
désigne, à juste
titre, le point de pénalty.
Mais coup de théâtre, Brahimi plante sa balle dans les
décors. À 10 minutes de la fin
du premier half, les Algériens
s’en allèrent créer deux occasions d’aggraver la marque
(43’ et 45’) annihilées in
extremis. Entre-temps et à
la 41’, les Éthiopiens enregistrent leur seule action
d’envergure où M'bolhi a vu
Ghoulam s’interposer avec
brio. C’est dire un peu la
consistance de l’adversaire.
Au retour des vestiaires,
c’est pratiquement la même
physionomie de jeu. Avec
plus de mordant, côté Vert
toutefois. À peine 3 minutes
de jeu et Feghouli, en renard
des surfaces remet ça avant
de céder sa place à Boudebouz (61’). Ce dernier, grâce
à son style de jeu apporte
une certaine fraÎcheur et
imprègne un nouvel élan à
l’offensive. À la 72’, sûrement révolté par son manque
de réussite, Brahimi force
le destin, perce admirable-
ment et bat imparablement
l’infortuné Gebreyonans. Ce
dernier n’était pas encore au
bout de ses peines puisque
2 minutes plus tard Mahrez
eut le coup de génie de servir
son corner vers Taider loin
en retrait, lequel catapulte le
cuir des 20 mètres en pleine
lucarne. Les Algériens auront encore latitude de scorer
à deux reprise par Ghezzal à
la 80' et l’inévitable Slimani
dans les temps morts, les
Éthiopiens sauvant, entretemps l’honneur à la 84’.
En définitive, un résultat bon pour la qualif et les
stats, sans plus car en face
l’adversaire au football archaïque et désordonné, n’a
opposé aucune résistance.
N. B.
FICHE TECHNIQUE
Stade Mustapha Tchaker (Blida). Temps frais. Pelouse en bon état. Affluence nombreuse. Arbitrage de
Victor Miguel de Freitas Gomez (Afrique du Sud), assisté de ses compatriotes Mothibi Stevens Khumalo et
Lindikhaya Bolo. Buts : - Feghouli (24' et 48'), Slimani
(32' et 90'), Brahimi (73'), Taïder (75'), Rachid Ghezzal
(80') Algérie - Gibetu Getaneh Kebede (84') Ethiopie.
Avertissements : - Slimani (45') Algérie - Mekunnen
Alua Grima (35') Ethiopie
Algérie : Raïs M'Bolhi, Mehdi Zeffane, Fawzi Ghoulam, Aïssa Mandi, Hicham Belkaroui, Saphir Taïder,
Carl Medjani, Riyad Mahrez (Yassine Benzia 78'), Islam Slimani, Sofiane Feghouli (Riyad Boudebouz 66'),
Yacine Brahimi (Rachid Ghezzal 73'). Entraîneur :
Christian Gourcuff.
Ethiopie : Alimu Tariku Getnet, Delisha Dejeun,
Belay Yared, Mekunnen Alua Grima, Yeich Gathouch
(Mergiya Tadle Mengesha 76'), Gobena Asrat Megersa, Gibetu Getaneh Kebede, Deng Ramkel Lok (Elias
Mamo 85'), Gobeze Behaido Assefah (Demissie Dawt
Fekadu 46'), Seyoum Ashalew Tamene, Godo Shemeles Bekele. Entraîneur : Yohannes Sahle.
A LA DEMANDE DES JOURNALISTES ET APRÈS APPROBATION DU JURY
Le délai de dépôt des travaux du Concours Media Star prolongé
jusqu’au 21 avril 2016
O
oredoo annonce le prolongement de la période de dépôt des
travaux journalistiques pour la
10ème édition du Concours Media Star
suite à la demande de nombreux journalistes n’ayant pu terminer ou déposer
leurs travaux dans les délais impartis.
À cet égard et à l’unanimité, le jury
a décidé lors de sa réunion tenue aujourd’hui, de décaler la date limite de
remise des travaux au jeudi 21 avril 2016
à 17h afin de permettre au plus grand
nombre de journalistes d’y participer.
À rappeler que les travaux éligibles au
concours, dans les langues arabe, tamazight, française et anglaise, sont ceux
ayant été publiés et diffusés dans les médias algériens entre le 02 mai 2015 et le
21 avril 2016 (inclus). Pour cette 10ème
édition de Media Star, les lauréats
des précédentes éditions du concours
peuvent y participer. Les prix récompenseront les meilleurs travaux dans les
catégories : Presse écrite généraliste et
spécialisée ; Illustration de presse (des-
sin, caricature, photo) ; Presse électronique ; Production radiophonique et
Production télévisuelle.
Les lauréats du 10ème Media Star
seront primés, dans chaque catégorie
par des récompenses financières conséquentes, comme suit:
• 1er Prix :
500 000 DA
•
2ème
Prix : 300
000 DA
• 3ème Prix
: 200 000 DA
Pour participer,
les journalistes doivent déposer leurs
dossiers de candidature au plus tard
le 21 avril 2016 à 17h, à l’attention du
Président du Jury Media Star 2016, aux
adresses suivantes :
• Siège central : Ooredoo, 66, Route
de Ouled Fayet, Chéraga, Alger.
• Région Ouest : Direction régionale
Ooredoo : Coopérative Ibn Sina ilot
n°137- Point du Jour, Oran.
• Région Est : Direction régionale Ooredoo,
Zone industrielle Palma,
Constantine.
Les candidats exerçant
en dehors des wilayas d’Alger, d’Oran et de Constantine peuvent aussi déposer
leurs travaux au niveau des
Espaces Ooredoo.
Le
règlement
du
concours ainsi que le formulaire de candidature,
en arabe et en français, sont
disponibles pour téléchargement sur le
site web de Ooredoo ( www.ooredoo.
dz), rubrique Media Star. Pour toute
information complémentaire concernant ce concours, prière de contacter le
Département des Relations Publiques et
Médias via l’adresse électronique : rpubliques@ooredoo.dz, ou de consulter le
site web de Ooredoo: www.ooredoo.dz
(rubrique : Média Star).
Dimanche 17
djoumad el thani
Sobh : 05h14
Chourouk : 06h41
TOUR INTERNATIONAL DE
CONSTANTINE (DERNIÈRE ÉTAPE)
L'Algérien Barbari
vainqueur
À
l’issue de l'étape disputée entre
la ville de Didouche Mourad à
Constantine en passant par Mila puis
retour à Constantine sur une distance
de 137 Km, l’Algérien a réalisé un
temps de 3h12:20 devant son compatriote Hamza Yacine de la sélection
Ouest (3h13:02) et l’Erythréen Tesfom Okubmariam (3h13:03). Au classement général individuel, le maillot
jaune de vainqueur est revenu sans
surprise au Lituanien Tomas Vaitkus
d'Al Nasr, alors que le maillot rouge
du meilleur sprinteur est revenu à
l’Algérien Adil Barbari. L'Algérien
Hamza Yacine a gardé le maillot blanc
du meilleur espoir, alors le maillot à
pois du meilleur grimpeur est endossé
par le Marocain Essaid Abelouache.
Le Lituanien Tomas Vaitkus n'a finalement éprouvé aucune difficulté
pour remporter le maillot jaune du
vainqueur puisque l’écart qui le séparait de son coéquipier, l’Algérien Adil
Barbari est de plus de cinq minutes.
La première échappée de la journée
a été l’œuvre de l’Algérien Hamza
Yacine de la sélection Ouest, accompagné de son compatriote Betira
Mouad et le Syrien Hussain Hazem,
trois coureurs largement distancés au
classement général individuel. Mais
à la sortie de la ville de Mila et après
50 kilomètres d’échappée, l’Algérien
Hamza Yacine s’est fait lâcher par ses
deux compagnons de route, laissant
le Syrien Hazem et l’Algérien Betira
seuls en tête de course. Au pied du col
de Sidi Khelifa, une montée de première catégorie, l’Algérien Betira a
pris seul la tête de course, avant d’être
repris dans la localité de Atmania par
l’Algérien Adil Barbari et le Marocain
Gaiz Hatem de l’équipe Al Marakeb. À la sortie de cette ville, l’Algérien Barbari a décidé de continuer la
course seul en tête, puisant de toutes
ses qualités de rouleur pour prendre
presque deux minutes sur le peloton,
contrôlé d’une main de maître par
le maillot jaune, le Lituanien Tomas
Vaitkus. Barbari a franchi la ligne
d’arrivée en solitaire avec son maillot rouge du meilleur sprinteur sur le
dos et une septième victoire d’étape
depuis le début du GTAC-2016.
L1 MOBILIS (23E JOURNÉE)
CS Constantine-JS
Saoura 1-1
L
e CS Constantine et la JS Saoura
ont fait match nul 1-1, mi-temps
(1-0) vendredi au stade Hamlaoui de
Constantine, pour le compte de la 23e
journée du championnat de Ligue 1
Mobilis de football. Les buts de la
rencontre ont été inscrits par Gharbi
(22') pour le CS Constantine et Hamia (90'+4) pour la JS Saoura. Avec
ce nul, le CSC rejoint provisoirement
l'ES Sétif à la 11e place avec 28 points,
tandis que la JS Saoura rejoint le duo
MO Béjaïa-DRB Tadjenanet à la 2e
place avec 34 points