NACIRIA (BOUMERDÈS) Trois individus dont un armé d’une kalachnikov créent la panique dans le centre-ville T rois individus, dont l’un était armé d’une kalachnikov ont créé la panique hier, au niveau du centre-ville de Naciria à une quarantaine de kilomètres à l’est de Boumerdès. Ces derniers dont 2 sont des citoyens de la commune de Naciria ont d’abord fait irruption dans un café de la ville vers 6h00 du matin où ils ont usé de provocations à l’égard du cafetier et des clients présents. Selon des témoinss, les individus éméchés, étaient venus à bord d’un véhicule Renault Clio. Ils se sont baladés dans la ville en provoquant des passants sans être inquiétés a-t-on précisé. Empêchés par les étudiants de monter dans le bus de transport universitaire, l’un d’eux qui serait un militaire s’est empressé dans le véhicule et exhiber son arme «une kalachnikov» pour menacer les étudiants et les présents a-t-on indiqué. Cet état de fait a créé une immense panique au niveau de la ville. Fragilisée à cause des vols et des agressions enregistrés ces derniers temps dans la localité, la population locale s’inquiète sur la situation sécuritaire qui se dégrade. Alertés, les services de sécurité n’ont pas mis beaucoup de temps pour arrêter les trois individus qui vont devoir rendre compte de leur comportement qui a porté atteinte à la quiétude et à la sécurité de la population locale. B. K. REPORTAGE SOUR EL GHOZLANE L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Lundi 11 janvier 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3613 - 12e année Une enveloppe de 800 millions DA pour alimenter en eau 5 communes P5 SÉNAT Bensalah reconduit, Zohra Drif éjectée Ph : APS Abdelkader Bensalah a été reconduit, sans surprise, hier, à la tête du Conseil de la nation, lors d'une séance plénière présidée par le plus âgé des sénateurs, Salah Goudjil en l’occurrence. Lire en page 3 MOHAMED MEZIANE HAUSSE LE TON DANS L’AFFAIRE SONATRACH 1 «J’ai exécuté les ordres de Chakib Khelil» l OBJET D’UN CONSEIL DES MINISTRES, BIENTÔT L’avant-projet de la Constitution sous la loupe P3 l BAISSE DE LA TAXE D’ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE (TAP) P2 Les mairies vont trinquer ! P4 2 ACTUALITÉ Lundi 11 janvier 2016 MOHAMED MEZIANE HAUSSE LE TON DANS L’AFFAIRE SONATRACH 1 «J’ai exécuté les ordres de Chakib Khelil » iant sa connaissance que son fils, Mohamed Redha, est partenaire dans le groupe Contel Frunkwerk, l’ex P-DG a, toutefois, tenté de convaincre le juge, Mohamed Reggad, que le recours au gré à gré dans la signature des contrats de télésurveillance et d'équipements électroniques pour la sécurisation des sites pétroliers, au sud du pays, avait un «caractère urgent» vu le contexte sécuritaire. Ainsi, jouant sa première carte de la défense, il précisera devant le juge, Mohamed Méziane a tenu à préciser que cela faisait six ans qu’il était sans salaire, sans retraite et sans couverture sociale et cela, après 44 longues années au service de Sonatrach. Essayer de gagner la compassion du juge est un jeu d’enfant pour un P-DG d’une telle intelligence. Bien vêtu d’un costume bleu et d’une montre chic à la main, il fera juste après une présentation de sa carrière. Afin de tenter de démontrer l‘urgence de toutes les décisions prises, y compris la passation de contrats de gré à gré pour la sécurisation des sites, l’ex-P-DG témoignera en disant que « nous travaillons 24heures sur 24. Nous étions tout le temps en état d’alerte, parce qu’on n’était pas à l’abri des incidents (explosions incendies, etc.) ». Selon lui, les installations de Sonatrach n’étaient pas à l’abri d’une attaque, il donnera l’exemple de la base de Rhoude Nouss où les terroristes avaient séjourné quatre jours avec leur arsenal de guerre. Idem pour les pipes qui avaient subi des actes terroristes pendant la décennie noire. Par la suite, la carte joker utilisée, par le prévenu est son «patriotisme économique et son dévouement à son travail dans l’intérêt de la patrie ». En effet, le prévenu est allé, contre toute attente, jusqu’à affirmer que les incidents enregistrés à Skikda, à Sidi Arcine, le problème des bouées de stockage et les actes de sabotage à Rhourde Nouss à Ouargla… étaient des preuves que le recours au gré à gré n’avait en aucun cas un rapport avec les liens de N que lui transmettaient les responsables en charge de l’examen des documents des projets. Mais aussi conformément à la charte des responsabilités qui existe depuis 1963 dans l’entreprise. Phs : DR C’est un Mohamed Meziane confiant qui a été auditionné, hier, par le tribunal criminel d’Alger, dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach1. Mohamed Meziane, l’ex P-DG de Sonatrach raconte sa version des faits. Confiant et imperturbable devant les multiples questions du juge, le prévenu a surpris ceux qui assistaient au procès. Mohamed Meziane parenté entre moi et mon fils, qui était actionnaire à Contel Frunkwerk. Lorsque le juge a rappelé à l’accusé que les vices-présidents de Sonatrach, Boumediène Zenasni et Rahal, avaient exprimé le caractère urgent des projets dans leur réalisation et non dans la nature du projet, tel que régit par les lois en vigueur, Mohamed Meziane a répondu d’une langue de bois en assurant que son poste lui exigeait d’être perspicace et de prédire l’avenir. Mohamed Méziane répliquera : « Il y avait urgence pour la télésurveillance pour éviter les incursions terroristes. Le président du tribunal lui rappelle qu’entre la présentation de Contel en novembre 2004 et la signature du contrat en 2008, quatre ans se sont écoulés. « Où est l’urgence de donner le marché de gré à gré ? » Il faut dire que c’est une réponse surprenante, de la part d’un père de famille et du P-DG de la première compagnie pétrolière du pays. « Il faut avoir le flair, et en 2004 la situation sécuritaire était toujours délicate, essentiellement dans le Sud », dira-t-il au juge. « Je vous donne un exemple. Hassi Messaoud produit à elle seule 40% du pétrole algérien. Il y avait des dangers sans oublier la concurrence. Il était, donc, obligatoire de protéger ces infrastructures ». « J’ai, de ce fait, exécuté les ordres, et ce, pour l’intérêt de l’Algérie », précisera-t-il. De surcroît, il affirmera que ce sont des ordres que je ne conteste pas par, respect de l’organisation et de la hiérarchie ». Juste après le juge, Mohamed Reggad, a rappelé à l’accusé les différentes directives (R14, R15) dans lesquelles il est clairement spécifié que l’appel d’offre et la règle de gré à gré. « Or, vous avez fait l’inverse. » Sur ce point, on remarquera la panique de Mohamed Meziane qui a tenté de rejouer la carte des risques sécuritaires. Puis se ressaisit en précisant que cela ne faisait qu’ une année seulement qu’il était en poste. Mohamed Méziane revient ensuite sur l’instruction du ministre. Le juge l’interrompt pour lui faire remarquer que l’instruction en question alertait sur les dysfonctionnements dans la gestion des sites et l’absence de badges pour les employés. « Mais c’est le ministre qui a demandé un diagnostic ». Il dira que le ministre, Chakib Khelil leur avait enjoint de faire vite sous peine de mesures coercitives. Et de préciser : « je n’ai jamais pris une décision sans consulter les cadres ou le comité exécutif. » Il expliquera aussi que c’est lui qui a donné les délégations de signature pour les contrats, mais sur la base des dossiers «MOHAMED REDHA (MON FILS) NE M’A PAS DEMANDÉ DE L’AIDER» Quelques instants après, le juge demande à l’accusé, s’il n’avait pas aidé Contel Algeria appartenant à Al Smail, ami d’enfance de Mohamed Redha Meziane, pour obtenir le marché de télésurveillance. Sur ce, l’ex-PDG ne dément pas que son fils lui ait parlé d’un ami à lui qui voulait présenter ses équipements. « Je lui ai recommandé d’adresser une correspondance. J’ai reçu Al Smail en 2004 et je lui ai dit que nous n’étions pas spécialistes en la matière. Je ne l’ai plus revu jusqu’en 2005. » Et d’ajouter : « Mais à aucun moment Mohamed Redha m’a demandé de l’aider. » Et Mohamed Méziane, pour prouver sa bonne foi, a raconté comment il a demandé à ce que son fils qui travaillait à Sonatrach soit rétrogradé alors que sa promotion était méritée, « de l‘aveu même de sa hiérarchie ». Deux jours plus tard, Fawzi est pris d’un malaise cardiaque et évacué à l’hôpital. Pour ce qui est du choix porté sur Contel pour le projet de la télésurveillance, il indiquera que « je ne connaissais même pas les prix » Il renchérit pour justifier le choix de Contel que « c’était l’entreprise la moins disante qui, après sa présentation satisfait nos ingénieurs. De plus, parmi toutes celles qui avaient soumissionné, elle était la seule qui avait respecté ses engagements. » Lamia Boufassa LUTTE CONTRE LE LICENCIEMENT ABUSIF Un comité intersyndical est né aisant état d’une situation critique de non respect des libertés syndicales, le SATEG, le SNAP et l’Union nationale de la protection civile affiliée au SNAPAP, ont annoncé la création d’un comité intersyndical pour lutter contre toute forme de mesures arbitraires prises souvent à l’encontre des syndicalistes. Ainsi, le syndicat autonome des travailleurs d’électricité et du gaz, épaulé par le syndicat national autonome des postiers et de l’Union nationale de la Protection civile, ont décidé de se regrouper dans une intersyndicale, dans le but de défendre les libertés. En effet, dans un communiqué rendu public, hier, les trois syndicats ont établi un bilan à travers lequel ils justifient leur action. « Devant une situation alarmante, à l’initiative du SNATEG et du SNAP et l’Union nationale des agents de la Protection civile affiliée au SNAP, des syndicalistes victimes de licenciements abusifs se sont réunis à la maison des syndicats pour débattre des voies et moyens à même de mettre un terme à cette injustice qui a toute l’apparence d’une expédition punitive », peut-on lire dans le communiqué. Les signataires du F document ont affirmé que ces dernières années le mouvement syndical libre subit des attaques farouches, perpétrées à travers des intimidations, répression et licenciements abusifs sont des solutions finales, et les instruments d’une cabale qui vise à anéantir toute forme d’expression syndicale autonome et libre. Selon le même constat du comité intersyndical, «des syndicalistes de divers horizons ont subi les affres du licenciement arbitraire au mépris des lois et conventions internationales». Les signataires du document ont déploré le fait que cela se passe devant le silence des autorités. Pour mettre fin à cette injustice, et suite à la réunion les participants signataires du présent communiqué, il a été donné naissance au comité intersyndical pour la lutte contre le licenciement abusif. « Les participants ont décidé, à travers cette action, de fédérer leurs efforts pour exiger leur réhabilitation», souligne-ton. À cet effet, les syndicalistes, ont indiqué qu’une campagne commune sera menée afin d’interpeller les instances nationales et internationales sur la gravité de la situation des libertés syndicales en général et sur les licenciements abusifs en particulier. Une batterie d’actions a été, également, adoptée, poursuit-on dans le même ordre d’idée, et qui sera dévoilée au moment opportun en fonction des évaluations faites à chaque étape. Dans cette optique, et dans le but de mettre l’accent auprès des responsables du BIT sur la résolution de la commission des normes (OIT juin 2015) qui a exigé la réintégration de tous les syndicalistes à leur poste et qui est restée lettre morte, il a été décidé, en outre, d’observer un sitin devant le siège du bureau international du travail (BIT) à Alger, comme première action. Ania Nait Chalal ACTUALITÉ Lundi 11 janvier 2016 SÉNAT Bensalah reconduit, Zohra Drif éjectée uatre font leur entrée au Sénat parmi les dix-sept sénateurs désignés dans le cadre du tiers présidentiel, dont la moudjahida Zohra Drif Bitat ne figure plus parmi ceux qui ont été reconduits. Les nouveaux membres du Conseil de la nation, ceux élus lors des élections du renouvellement partiel des membres du Sénat, du 29 décembre dernier et les 17 sénateurs désignés, par le Chef de la l’état, leurs mandats validés, hier matin, l’Assemblée a reconduit à l’unanimité, l’exprésident du Sénat, Abdelkader Bensalah, pour un nouveau mandat à la tête du Conseil de la nation. Les sénateurs élus représentent l’ex-parti unique le FLN, le Rassemblement national Q Abdelkader Bensalah démocratique, les indépendants avec 4 sièges, le Front des forces socialistes avec deux sièges et l’entrée, pour la première fois, au Conseil de la nation, du parti de Fejr ElDjadid avec un seul siège. S’agissant de la liste des sénateurs désignés par le Président de la République, dans le cadre du tiers présidentiel, quatre font leur première entrée à cette Institution, que présidera, une nouvelle fois, l’ex-secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah. Il s’agit de Abdelhak Benboulaid, Achour Rachid, Ben Ali Benzaghou et Nourredine Benkortbi, qui figurent, depuis hier parmi les 144 membres qui composent le Conseil de la nation dont 96, soit les deux tiers, élus au scrutin indirect et secret et les 48 autres sénateurs désignés par le président de le République, dont la liste de 17 sénateurs désignés par ce dernier a été annoncée, hier, où le nom de la moudjahida Zohra Drif Bitat, qui siégeait jusqu’avant la séance d’ hier, au Sénat, ne figure plus parmi les membres de cette assemblée. Par ailleurs, Abdelkader Bensalah a été le seul candidat à se présenter pour réoccuper le poste de président de cette institution. Plébiscité à l’unanimité, il dira, lors de son allocution devant l’assemblée, que «cela répond à la nécessité d’assurer la stabilité a-t-il indiqué, précisant «dans cette conjoncture très particulière que traverse le pays». Pour rappel, Abdelkader Bensalah, qui a été élu à la tête de la première assemblée nationale pluraliste du pays, en 1997, réélu député d’Oran en 2002, juste après, il a été désigné par le chef de l’Etat, lors de son premier mandat à la tête de la présidence, au titre du tiers présidentiel du Sénat. Membre de cette assemblée, il a été porté à la tête de cette institution, poste qu’il occupe depuis et à ce jour, après avoir été plébiscité hier, par les membres du Conseil de la nation. Hier, élu président du Sénat, Abdelkader Bensalah a assuré les sénateurs, de son « engagement à être à la hauteur de la confiance renouvelée » et également a-t-il ajouté à «accomplir sa mission avec impartialité». Karima Bennour OBJET D’UN CONSEIL DES MINISTRES POUR BIENTÔT L’avant-projet de la Constitution sous la loupe n Conseil des ministres se réunira prochainement sous la présidence du chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, pour examiner l’avantprojet de la révision de la Constitution. Il s’agit de la deuxième étape procédurale, après une première tenue le 28 décembre dernier, lors de laquelle, le président de la République avait adopté le texte de la Loi fondamentale du pays. Mardi dernier, ledit avant-projet a été dévoilé à l’opinion publique par le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. La question a été suivie d’un grandiose débat émanant de la classe politique et des spécialistes du droit et du domaine juridique, dont la presse nationale ayant relayé largement la polémique suscitée a tout aussi apporté sa contribution et sa lecture sur un projet qui engage l’avenir du pays et son peuple. La nouvelle copie de la Constitution prévoit dans sa substance un réaménagement touchant au champ politique et la gouvernance. Précisément, les amendements ayant découlé des consultations menées à cet effet entre juin et juillet 2014, ont porté sur la consolidation des libertés, la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la Justice, le renforcement des prérogatives U RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Le couronnement d'un long processus de consultations, selon Bensalah 'avant-projet de révision constitutionnelle vient "couronner un long processus de consultations" avec les acteurs politiques et les experts, a affirmé Abdelkader Bensalah reconduit dimanche à la tête du Conseil de la nation. "Ce que nous devons retenir, c'est que l'avant-projet de révision constitutionnelle vient, en effet, couronner un long processus de consultations avec les acteurs politiques et les experts, à l'initiative et sous l'égide du président de la République", a indiqué M. Bensalah dans une allocution prononcée au terme de sa reconduction. L'avantprojet renferme les "caractéristiques du changement progressif et traduit la volonté exprimée par la majorité de mener l'Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, vers davantage de libertés individuelles et collectives, a-t-il ajouté. Pour le président du Conseil de la nation, la nouvelle loi fondamentale intervient dans un contexte de "développements importants" dans le pays, précisant qu'elle est porteuse d'"indices sur la présentation de plusieurs lois qui traduisent son contenu et parachèvent les réformes politiques engagées par le président de la République, en plus de celles traduisant son programme électoral et des lois ordinaires relatives à l'action du gouvernement". Par ailleurs, Bensalah a souligné son "souci" d'oeuvrer à la "facilitation du travail au sein du Conseil dans la transparence requise et l'efficacité escomptée conformément aux règles et principes consacrés par les statuts et règlement intérieur de cette instance". Il a, ainsi, invité les membres de la chambre haute du Parlement à "appuyer le cadre juridique visant à consolider les fondements de l'État de droit, un État moderne qui préserve ses constantes nationales mais ouvert sur le monde". "Vous êtes appelés, sans renoncer à vos tendances politiques, à tenir compte de l'intérêt aussi bien du Conseil que celui du pays", a-t-il enchaîné à l'adresse des sénateurs rappelant que "le volume de notre action législative sera augmenté de même que nos prérogatives législatives seront élargies conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution". Il a affirmé que les membres du Conseil de la nation sont "appelés à prendre en compte les préoccupations du citoyen et de la conjoncture particulière du pays résultant de la crise économique internationale en proposant des solutions aux problèmes soulevés afin d'éviter au pays ses retombées". S'agissant du rôle de cette institution, Bensalah a précisé que le Conseil de la nation se veut un "large espace de sagesse, de débat serein et d'exercice politique et démocratique". L Ph : DR Abdelkader Bensalah a été reconduit, sans surprise, hier, à la tête du Conseil de la nation, lors d'une séance plénière présidée par le plus âgé des sénateurs, Salah Goudjil, en l’occurrence. Auparavant, le président de la séance a fait la lecture des noms des nouveaux sénateurs, élus et ceux désignés, par le Chef de l’état. du Parlement, la création d’un organisme indépendant de surveillance des élections, l’officialisation de Tamazight, la limitation du mandat présidentiel à deux quinquennats…,sont entre autres les dispositions saillantes qui ont été intégrées dans l’avant-projet en question, et lesquelles n’ont pas échappé au décorticage des acteurs politiques. Si les partis au pouvoir estiment que la nouvelle mouture du texte a consacré des avancées importantes, l’opposition n’en est pas du même avis. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la rencontre du Conseil des ministres devant se tenir aujourd’hui, n’en sera qu’une simple formalité, avant que le texte ne soit transmis au Conseil constitutionnel, pour que cette haute institution judiciaire puisse formuler son avis «motivé» concernant la voie d’adoption du texte de loi par le Parlement. Selon les dispositions de la Constitution en vigueur, notamment à travers son article 176, si la révision de la Constitution ne touche pas aux fondamentaux régissant la société algérienne, aux droits et libertés du citoyen, et lorsque les amendements introduits ne portent pas atteinte aux équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le texte de la Loi suprême du pays peut être adoptée directe- ment par le Parlement à travers ses deux chambres. Pour se faire, 3/4 des membres composant la haute et la deuxième chambre parlementaires sont nécessaires pour son approbation. à partir de ce constat, la voie référendaire s’exclue d’elle-même, puisqu’il est clairement affirmé, d’emblée, par les initiateurs de ce texte, que les amendements incorporés dans la mouture de cette loi n’ont pas touché aux principaux généraux régissant la société et les équilibres entre les différents pouvoirs. Le cas échéant, l’avant-projet suivrait le cheminement de tout autre texte législatif avant de le soumettre au peuple pour approbation. Il reste à s’interroger sur l’issue de la réunion du Conseil des ministres, maintenant que le débat autour du texte de loi de Bouteflika, a recueilli, plus ou moins, les avis des différentes sensibilités de la classe politique, des acteurs nationaux et des spécialistes au fait du domaine juridique. Entre ceux qui qualifient le texte d’une «Constitution consensuelle» et ceux qui considèrent la révision de «superficielle», les divergences sont bien là. Si tant est le cas, le Conseil des ministres procéderait-il pour autant à la révision de certaines dispositions ? Farid Guellil 3 4 ACTUALITÉ Lundi 11 janvier 2016 BAISSE DE LA TAXE D’ACTIVITÈ PROFESSIONNELLE (TAP) L’année 2016 ne sera pas rose pour les communes, surtout celles accusant déjà un déficit chronique. Des pertes pour la caisse de l’État, que l’invité de la rédaction de la chaîne III, Azzeddine Kerri, directeur des ressources et de la solidarité financière au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL), estimeà 80 milliards de DA, induites de la baisse de la TAP (taxe d’activité professionnelle), de 2 à 1%, dans le cadre de la Loi de finances 2016. achant que cette Taxe constitue plus de 50% des recettes communales pour les activités de production, mais non pour l’ensemble de celles touchant le bâtiment et les services, comme rectifié par ce cadre du MICL, on ne peut qu’appréhender le pire pour les APC du pays, traînant le pas en matière de développement, mais aussi en matière de prise de décision, si jamais, bien sûr, des mesures compensatoires ne seront pas prises opportunément. Et celles-ci, heureusement, même si elles sont, encore, au stade de la théorie, pour ne pas dire de l’intention, dans l’agenda du travail du ministère de tutelle. La première mesure qui sera lancée consiste en la valorisation du patrimoine propre des communes. Les abattoirs, les salles de fêtes, les crèches, les locaux commerciaux, les marchés et les piscines bénéficieront, lorsqu’elles existent, d’un programme visant leur rentabilisation. Au cas où ces structures, comme subordonné précédemment, ne figurent pas dans la liste du patrimoine communal, notamment au niveau des communes à vocation agricole et/ou à faibles ressources, la deuxième phase de l’intervention de l’État devient nécessaire. Il s’agit de financer, via la Caisse de garantie, les municipalités, que ce soit dans le cadre d’un concours provisoire ou non. Le concours est provisoire lorsque le montant accordé est remboursable, précise Azzeddine Kerri, après que l’investissement lancé par la commune concernée ait affiché des signes certains de rentabilité. Le deuxième financement sera octroyé sous forme de fonds perdus, non-remboursable, lorsque les APC affichent leur incapacité à le rembourser dans les délais prescrits, précise encore l’hôte de la chaîne I. Dans le cadre d’un autre dispositif, l’État entend pallier aux dommages de 80 milliards de DA précités, en dégageant 160 milliards de DA, selon les prévisions au titre de l’exercice 2016, dans le cadre du Fonds de solidarité et de garantie des Collectivités locales (exFCCL). Ce Fonds est destiné, notamment pour couvrir les dépenses obligatoires, lorsque généralement les budgets cumulés, primitif et supplémentaire, sont insuffisants pour le faire. S Phs : DR Les mairies vont trinquer ! 958 EXTRÊMEMENT PAUVRES ET 103 EXCESSIVEMENT RICHES : LE DÉSÉQUILIBRE À GÉRER. Le déséquilibre ambiant entre les communes donne du fil à retordre aux services du MICL. Le directeur des ressources et de la solidarité financière, lui, rejette l’idée de communes pauvres et d’autres riches. Pour lui, les 958 communes que l’on dit pauvres, sont plutôt à vocation agricole, donc défiscalisées, «L’agriculture n’est pas un créneau fiscalisé, donc les communes qui en font leur principale ressource s’en trouvent amoindries sur le plan des recettes », indique-t-il. La prise en charge des préoccupations citoyennes s’en trouve, logiquement, écornée. Et c’est là, comme le rappelle l’intervenant, qu’intervient, salutairement, la solidarité verticale. L’État a, annoncé Kerri, déboursé la bagatelle somme, de 1999 à nos jours, dans le cadre du Plan sectoriel de développement, Plan communal de développement, la Caisse de garantie, le Fonds commun des collectivités locales, 30 100 milliards de DA destinés, essentiellement, à la réalisation des infrastructures de base, soit la concrétisation des objectifs d’amélioration des conditions de vie citoyenne. Cela n’a pas, de l’avis unanime, suffit à venir à bout de la déliquescence des communes. C’est ce qui a incité, selon l’invité de la rédaction, le MICL, notamment à revoir sa stratégie en la matière, basée depuis quelques temps, conjoncture aidant, à la rationalisation des dépenses, et « cela sans toucher au service public », nuance Kerri, visant le développement local. D’ailleurs, en 2016, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, la priorité sera donnée aux projets portant le slogan « relancer les territoires locaux comme instrument de développement ». Outre l’aspect de solidarité financière signalé en haut de l’article, trois lignes de conduites viendront le renforcer au cours de 2016, et seront inscrits en court et moyen terme. Il s’agit de la réforme du système de finances locales dans la vision de la réhabilitation des services publics et du rôle des collectivités locales ; l’intensification des démarches de recouvrement des recettes fiscales et des ressources relevant des collectivités locales et, enfin, renforcer les capacités de recouvrement des recettes fis- cales par les agents locaux. L’assise législative et surtout foncière ne doit pas être en reste. Pour cela, le MICL a prôné, selon Abdelaziz Kerri, conjointement avec le ministère des Finances, la solidarité foncière, à travers la mise en place d’allocation, par le wali, du foncier industriel qui s’est traduit par l’aménagement et la création des zones d’activités ou ZAC et zones industrielles ZI. Le développement des communes doit aussi intégrer dans sa démarche, pour Kerri, l’identification des nouveaux gisements à même de contribuer à la rentabilité requise. Donc, ceci passera par la création de l’attractivité, comme énoncé par l’animatrice de l’émission, en plus d’accorder de la considération aux volets de promotion des communes et leur occupation. 188 communes au Sud, 407 dans les Hauts-Plateaux et 56 au niveau de la bande frontalière du pays nécessitent une mise à niveau. Ce serait le pari que s’est lancé le MICL. Le comment adviendra ensuite. MICL ET DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS : REVOIR LE MODE DE VERSEMENT DES RECETTES FISCALES Des discussions ont été éga- lement engagées avec la Direction générale des Impôts au sujet des recettes fiscales dont sont dépourvues les APC, malgré le fait que des zones industrielles soient implantées sur leur territoire. L’exemple a été donné par la commune de Hydra, qui rafle tout, car le siège de la Sonatrach est localisé tout prés ! Mieux que cela, l’intervenant citera, dans une intervention qu’il a considérée comme personnel, le cas de la raffinerie d’Adrar, implantée à Sebaa, dont la population subit les affres de la pollution atmosphérique sans percevoir en contrepartie ni indemnités ni des recettes au profit de la commune. Des inégalités de ce genre, et de calibre, sont légion, on peut citer aussi Skikda, et ce, bien que la commune HamadiKrouma en ait mieux nantie. DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF : CAP SUR LES HAUTSPLATEAUX EN 2016 Annoncé à plusieurs reprises comme alternative pour corriger les inégalités et booster le développement dans les communes en les munissant des instruments, juridiques et décisionnels, le découpage administratif concernera, pour 2016, la région des Hauts-Plateaux. C’est ce qu’a déclaré Azzeddine Kerri. Revoir, corriger, réhabiliter, etc. Sont autant de verbes utilisés au cours de cette émission. Il y a aussi le fait que les municipalités n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre pour s’essor, car restant à la merci, financière et foncière, de sa ou ses tutelles. La gestion des communes semble avoir été, durant des années, en dépit des sommes faramineuses dégagées, privée du pouvoir du maire, puisque maîtriser l’impôt c’est avoir le pouvoir, comme énoncé par Azzeddine Kerri. L’État accordera-t-il du pouvoir aux élus locaux ? Attendons pour voir. Zaid Zoheir PROTECTION CIVILE Lahbiri en inspection à Bouira éalisés dans le cadre d’une nouvelle stratégie mise en place par la Protection civile, afin d'intervenir dans les plus brefs délais en toutes circonstances, les 48 détachements de renfort aux premières interventions (DRPI), implantés dans toutes les wilayas du pays sont tous opérationnels avait annoncé Mustapha Lahbiri, directeur générale de la Protection civile, avant-hier à Bouira lors d’une visite d’inspection au lancement du DRPI de la même région. Ces structures, selon le premier responsable de la Protection civile, ont pour objectif de tester les capacités opérationnelles des détachements de la Protection civile face aux sinistres de grande ampleur. Sur les lieux de l’implantation du DRPI de la wilaya de Bouira, sur le territoire de la commune d’El Asnam, à quelques dix kilomètres à l’est du chef-lieu de la même wilaya, des responsables de la direction de la Protection civile diront que ces DRPI ont pour objectif principal, de connecter l’ensemble des détachements du genre à travers les 48 wilayas du pays. Sur place, les présents, ont assisté à une liaison effectuée entre le DRPI de Bouira et ceux des wilayas d’Oran et Batna. En cas de catas- R trophes naturelles, les DRPI assurent une totale autonomie en matière d’hébergement, d’alimentation en énergie, d’alimentation en nourriture, des matériels techniques et enfin du transport, aux équipes de la Protection civile venant des autres régions. Selon le chargé de la communication de la direction de la Protection civile de la wilaya de Bouira "ces détachements ne doivent rien solliciter de la wilaya sinistrée. Ils ont leurs vivres et leur propre groupe électrogène, par exemple". Le premier responsable de la Protection civile. Lahbiri avait aussi inspecté lors de sa visite à Bouira le projet de réalisation d’une unité principale de la Protection civile, qui est le premier plateau technique à l'échelle du continent africain. L’enveloppe financière allouée à ce projet est de l’ordre de 189 millions de dinars selon sa fiche technique. Cette structure servira de base technique adaptée aux normes internationales, pour assurer une formation pratique aux sapeurs pompiers. La même structure sera composée de salles de cours, d’un amphithéâtre de 150 places et d'un bloc administratif et de toutes les commodités adéquates. Au dernier point de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira le directeur général de la Protection civile avait procéder à l’inauguration de deux unités de la Protection civile la première dans la commune d’Aghbalou à l’est de la wilaya et la seconde dans sa semblable Bir Aghbalou à l’ouest de la wilaya. Omar Soualah -- REPORTAGE Lundi 11 janvier 2016 5 SOUR EL GHOZLANE Les fléchettes de pluie qui s’écrasaient ce mercredi matin contre le pare-brise de notre véhicule annonçaient la couleur de la journée : elle allait être froide, humide et venteuse. impression, ressentie au sortir de la ville de Bouira, se renforçait à hauteur du col de Becouche qui culmine à près de mille mètres. Les monts de Dirah, malgré leur situation géographique qui les fait appartenir aux Hauts-Plateaux conserve intacte, en hiver, leur mauvaise réputation. Nous allions avoir confirmation, car les trois communes où nous allions nous y rendre se trouvent au cœur de ces monts. L’ SOUR EL-GHOZLANE OÙ LE LOURD POIDS DU PASSÉ Bien que nous ne fassions qu’y passer, il est difficile de ne pas évoquer cette ville où tout vous ramène à ses anciennes origines : sa muraille circulaire et ses bastions, son ancien hôtel de ville, son hôpital, son ancienne souspréfecture où l’on raconte que De Gaulle y passa la nuit lors de son déplacement en Algérie, en 1958, sa mosquée qui doit être aussi ancienne, ses écoles et ses rues datant de 1883. Un débat s’installait dans notre véhicule autour de l’étymologie du nom de la ville : était-ce aux meurtrières qui garnissent ses murs en pierre de taille et qui permettaient aux soldats de défendre la ville en tirant par ses trous sans se montrer que la ville tirait son nom ? Ou était-ce aux gazelles qui vivaient en liberté dans les parages ? Ces deux thèses se trouvent dans l’historiographie que Jean Pères, un ancien colon qui se piquait de recherche et qui vivait au début de 20ème siècle avait consacré à Sour El Ghozlane. Aussi les avis parmi nos contraires étaient-ils partagés sur ce point. Pourtant la logique a fini par triompher. Il fallait se rendre à l’évidence : Sour-El-Ghozlane, située aux portes du désert était fréquentée des gazelles. Des félins aussi, notamment le guépard à en croire le récit de certains. C’était naturel, ils suivaient leurs proies. Mais notre étonnement est grand que ce colon qui faisait parler les pierres couvertes d’écriture latine et relatant des faits de guerre n’ait pas noté que le nom de Sour ElGhozlane devait être Arabe, c'està-dire datant du temps où les arabes étaient arrivés en Algérie. Cette période avait immédiatement succédé à l’époque romaine. Le mur qui entourait la ville et qui devait exister alors ne comportait pas de meurtrières. Il n’y avait pas de fusils. En revanche, les gazelles devaient venir se blottir la nuit contre ses murs pour en recueillir un peu de fraicheur en été ou se protéger contre le vent et la pluie en hiver. L’actuelle muraille est d’origine française. C’est à ce titre que la ville a reçu le nom du Duc d’Aumale en souvenir de ce grand général français Ph : DR Une enveloppe de 800 millions DA pour alimenter en eau 5 communes qui a combattu le soulèvement dans notre pays. Le nom de Sour El-Ghozlane, proprement arabe, a remplacé, celui d’Auzia, typiquement romain. Inspiré comme nous le pensons par la présence de ces gracieux ruminants en ces lieux rocailleux, il a été repris, quelques années après l’indépendance pour designer officiellement cette ville au passé si chargé d’histoire. Au moment où nous passons par la RN18, le soleil doit être assez haut dans le ciel noir. Un détail météorologique : il n’y a pas de neige sur les sommets. Chose totalement insolite par rapport à la saison. Généralement, en janvier, le froid est très vif et Dirah disparait complètement sous une épaisse couche de neige. Cette clémence inhabituelle n’a pas empêché la population de sortir la kachabia ou le burnous, pour les personnes d’un certain âge, le manteau et autres vêtements amples et fourrés pour les plus jeunes. LE WALI ACCORDE TROIS MOIS DE DÉLAI Mais quel était l’objectif inscrit par le wali à sa visite, ce matin? L’eau évidement, préoccupation de tous les instants pour ces habitants confrontés à une crise endémique. à Dachmia, commune de 3000 habitants, des dizaines de citoyens guettaient l’arrivée de ce responsable dehors et à l’intérieur du siège de l’APC. De la pluie mêlée à des flocons de neige brouille un instant le paysage montagneux. Ici les hivers doivent être rudes quand ils ne sont pas affectés par le redoux exceptionnel comme celui de cette année. à côté de cette préoccupation, la population des petites localités exposaient leurs doléances liées au gaz, aux routes et aux soins. Attentifs, le wali avait réponse à tout. Mais place d’abord au souci majeur qui, comme nous venons de le dire est l’eau. Le projet qui consiste à amener dans cette commune en renforcement du réservoir de 200m3 existant connait un léger retard. L’exposé des faits a permis de montrer que ce retard dû à une opposition qui venait d’être levée était d’un mois. Les travaux reprenaient donc, mais ils sont aux taux d’achèvement estimés à 60%. En effet, sur les 13,400 km de conduite à poser, seuls 8,000 km ont pu être achevés. Il restait aussi les deux stations de reprise pour refouler l’eau arrivant du réservoir de Tbabkha vers le réseau de distribution. Le wali a accordé trois mois de délai l’achèvement des travaux et fixé le début de juin pour la mise en service de la nouvelle conduite. La pluie a cessé mais le temps restait menaçant. Le premier responsable s’est attardé avec les élus et quelques citoyens autour de leurs préoccupations quotidiennes. Ce sont surtout les habitants du lieudit Ouled El Hadj, plus haut encore, vers l’est, qui se plaignaient de la crise d’eau qui les touche. Ils réclamaient un système de pompage pour amener l’eau jusque-là et en apprenant que le nouveau réseau de distribution n’oubliera aucune localité, ils avaient exprimé bruyamment leur satisfaction. La route par laquelle nous arrivions au siège d’APC de Ridane, une commune de 600 habitants est aussi bonne que celle qui nous a amenés de Sour El-Ghozlane vers Dachmia. Mais comme il est difficile en montagne de s’orienter, cette difficulté s’est aggravée pour nous du fait que le soleil demeurait complètement caché.Tout ce que l’on peut dire, c’est que les deux côtés de la route sont bordés de bois très touffus. Nous appuyons vers la gauche et la route se poursuit vers Djouab, dans la wilaya de Médéa. De nouveau, le temps s’est gâté. Une mini tempête de neige nous attendait. On avait alors le sentiment que le ciel tombait sur la terre, tant la tourmente était violente. Un froid vif s’insinuait entre les vêtements et faisait frissonner notamment ceux qui n’avaient pas prévu une telle baisse de température. Comme d’autre part, il y avait foule, ceux de nos confrères qui restaient à l’entrée pour attraper quelques bribes d’explication sur le projet d’AEP, ils étaient exposés directement aux intempéries. Heureusement cette perturbation atmosphérique a été de courte durée. Et la foule bougeant, nous avons pu faire provision d’informations. Le projet touche à sa fin. Il est à un taux de 90%. Sur les 12,500 km de conduite, l’entreprise a réalisé 11 km. La seule pierre d’achoppement est d’ordre technique et concernait les deux stations de reprise. Les travaux allaient reprendre dans une semaine. C’est une des exigences du wali, qui là aussi a réitéré ses instructions pour que tous les travaux soient achevés dans trois mois. Il a par ailleurs montré la même qualité d’écoute vis-à-vis des citoyens venus exposer leurs problèmes et donner des solutions. LA BOUTADE DE L’ANCIEN WALI Alors que nous cinglions vers le sud- est sous ciel redevenu calme mais toujours noir, l’attaché de presse de la wilaya pour détendre l’atmosphère et faire oublier le mal de voyage dont au moins deux d’entre nous souffraient à cause des virages, est allé de sa petite histoire. Elle concerne la commune de Ridane. C’était au temps de l’ancien oubli. Et c’était au temps où le terrorisme dictait sa loi de façon implacable. On comprend qu’au milieu de ses montagnes, les groupes terroristes se sentaient comme chez eux. Alors, ils avaient décidé de brûler le siège d’APC. Et pour passer à l’acte, il ne leur a pas été bien difficile. à cette époque, les APC et les CEM étaient les cibles privilégiés. Les terroristes cherchaient à déstabiliser le pays en frappant les institutions. Le siège a flambé donc comme une torche. Le lendemain de cet acte vandale, le wali Benaseur prenait le chemin de Ridane pour constater le délit et montrer quand même que l’état était debout. Hélas l’incendie n’a laissé qu’un tas de cendre derrière. Pourtant quelque chose a échappé à cet autodafé, quelque chose qui a suscité l’humour du wali en le voyant. C’était une pile d’exemplaires de revue locale que les terroristes n’avaient pas jugé bon de détruire. Cette revue qui paraissait chaque mois portait le titre de Tikdjda. Elle avait réalisé une série de reportage sur cette commune. à ce titre, tous les exemplaires ont été envoyés vers la commune qui les achetait pour encourager la parution de ce magazine. Donnant un coup de pied au coffret qui contenait les exemples intacts au milieu d’un amas de papier carbonisé, le wali aurait lancé à l’équipe de rédaction, dont l’attaché de communication de la wilaya : alors lancés, racontait l’attaché de presse : « Même les terroristes ne veulent pas de votre revue. » Aujourd’hui, la situation a beaucoup changé. Avec le retour au calme, nous remarquons sur notre route vers Maâmora de belles maisons construites grâce à l’aide à l’habitat rural fournie par l’état. En revanche peu de champs cultivables. Ici, on est vraiment dans les Hauts-Plateaux. Le ruban d’asphalte se déroule au fond d’une étroite vallée où coule un oued. La seule végétation que nous observions est le laurier qui couvre les deux rives. La solitude des lieux est accentuée par désolation du paysage nu et l’absence quasi-totale des bêtes et des gens. Etait la rumeur qui a couru sur la visite du wali ? Toujours est-il que le chef-lieu de cette commune qui compte quelques 1200 habitants est fort animé lorsque nous y posons le pied. Ici le progrès est encore plus sensible. On ne trouve rien qui le différencie des villages les plus proche des villes. Les rues sont propres, les maisons qui les bordent assez belles et les locaux bien achalandés. Les passants n’ont pas l’air curieux et un étranger peut passer pour un des leurs…Le siège qui occupe le centre du village est coquet et bien entretenu. Le wali a été informé de l’état d’avancement du projet : il est à 60%, comme celui de Dachmia. Ici, c’est un propriétaire qui s’oppose au passage de la conduite longue de 22,500 km. Le wali a brandi l’option de l’expropriation d’office au nom de l’intérêt public. Quitte à ce que le propriétaire s’autosaisisse de la justice. Déjà, l’itinéraire a dévié de 300 à 400 mètres pour éviter d’éventuelles oppositions. Ce qui, comme à Dachmia a entrainé un grand retard. Ici les mêmes instructions ont été données pour que le projet soit livré dans les trois mois qui suivent, l’objectif principal est que l’eau arrive dans ces trois communes qui souffrent particulièrement des affres d’une sécheresse endémique dès la fin du premier semestre. Le wali a, ensuite, consacré beaucoup de temps à relever les doléances des citoyens, comme il l’avait fait auparavant dans les deux autres communes. Après quoi, il a chargé le DSA de constituer une commission pour recenser systématiquement tous les problèmes en vue de leur prise en charge effective dans les meilleurs délais. Ces problèmes sont partout les mêmes : routes, gaz, AEP. Concernant le gaz, le wali a instruit les responsables concernés pour le renforcement des moyens en butane en attendant le gaz de ville. Ce qui ne saurait tarder. UNE IMPORTANTE ENVELOPPE ALLOUÉE De Maâmoura à Sour ElGhozlane, la route est longue, quoi qu’en bon état et zigzagante à travers la forêt. En quoi elle diffère de celle que nous avions prise à l’aller. Le temps restait pluvieux et le lieu-dit Tbabkha, à la sortie sud de la Ville des Hauts-Plateaux, le terrain était un cloaque. Nous y pataugions un bon moment, car une autre opération y est inscrite au profit des deux autres communes, en l’occurrence Hakimia et Hadjr Ezarga, elles aussi relevant administrativement de la daïra de Sour El-Ghozlane. Le projet est d’amener l’eau à partir du réservoir implanté à cet endroit vers ces deux communes sur près de 50 km. Le projet n’est pas encore lancé. Le wali a subordonné son lancement à la mise en place d’une commission qui fixera d’abord le tracé et recueillera les avis d’opposition si éventuellement ils existent. Le responsable a accordé une semaine à la wilaya pour rendre compte de sa démarche. Il a également fait savoir que pour ces deux communes, dont la population varie entre 500 et 550 habitants, l’eau ne pourra être distribuée que vers la fin de l’année. Ce qu’il faut noter, c’est que ce grand réservoir situé à la sortie sud de Sour ElGhozlane est d’une capacité de 12 000 m3. Lui-même relié au système de barrage de Koudiet Acerdoune, il alimente en AEP le chef-lieu de daïra, en attendant d’offrir ses services pour ses cinq (5) communes. Au cours du point de presse qui a sanctionné sa visite, le premier responsable de la wilaya a bien précisé que les trois premières communes, en l’occurrence Dachmia, Ridane et Maâmoura seront alimentées à partir du barrage de Koudiet Acerdoune au tout début de juin prochain, tandis que les deux autres (Hakimia et Hadjr Zerga) ne pourront l’être avant la fin de l’année en cours. Cet éclaircissement était nécessaire pour comprendre que si l’enveloppe allouée à cette opération, longue de 100 km est de 800 millions DA, celle-ci se répartit en deux entre les cinq communes, la première étant en cours et à un taux d’avancement important, malgré les retards dus aux oppositions sur le terrain et la seconde qui démarrera dans une semaine au profit de Hakimia et de Hadjr Zerga. Ainsi, en dépit de la crise, nous pouvons dire que l’état reste déterminé à mener jusqu’au bout ses programmes quinquennaux et à maintenir le cap concernant le développement de la wilaya à travers ses quarante cinq communes. Ali D. Lundi 11 janvier 2016 7 RÉGIONAL BLIDA Deux morts et trois blessés dans deux accidents de circulation n accident tragique a été enregistré au lieudit Djlalta, sur la route de Chréa , samedi passé vers 16h40mn, selon les services de la Protection civile. En effet, et selon le chargé de communication de la Protection civile, un bus a dérapé puis s'est renversé, faisant un mort et trois blessés venus de la ville de Bentalha à Alger. La victime, qui est morte sur le coup, est âgée de 8 ans, tandis que les trois blessés ont été atteints plus ou moins gravement au niveau de différentes parties du corps. Après le constat de décès établi par le médecin légiste, la dépouille de la victime a été évacuée à la morgue du centre hospitalo-universitaire (CHU) Franz-Fanon de Blida. La même source fait savoir que les blessés ont reçu les premiers secours sur place, avant d'être transportés, à leur tour, au centre hospitalier de Benboulaid pour des soins complémentaires. La brigade de gendarmerie de Bab Dzair a diligenté une enquête à l'effet de déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique. Toujours selon la même source, un autre accident de la circulation est survenu lors de la même journée, provoquant la mort d’un enfant âgé de 11 ans, écrasé avec son vélo par un camion au niveau de la RW 112, reliant la commune de Soumaa à celle de Boufarik. Le corps sans vie a été évacué à la morgue de l’hôpital de Boufarik. Z. M. U DJELFA KECHABIA ET BURNOUS Ph : DR Une marque déposée menacée par la concurrence étrangère Il n’est un secret pour personne que la Kechabia et le burnous en poil de chameau sont une marque artisanale déposée de Djelfa, particulièrement de la ville de Messaad (au sud de la wilaya ) réputée à l’échelle nationale, voire même au-delà, pour la qualité de ses produits. Des produits qui font actuellement l’objet d’une concurrence déloyale de la part d'autres d’importation, constituant ainsi un problème de plus pour cet artisanat ancestral, menacé désormais de déperdition. Suite en page 8 Trois morts et deux blessés dans un accident de la route rois personnes sont décédées et deux autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu, samedi en début d’après-midi, à Djelfa, a indiqué la Protection civile. L’accident qui a T eu lieu sur le tronçon de la route nationale RN 166 reliant Hassi Bahbah à Hassi El-Aâch, consiste en une collision frontale entre deux véhicules légers, qui a causé le décès sur le coup de trois personnes âgées entre 29 et 47 ans et des blessures à deux autres âgées de 31 et 79 ans, a-t-on ajouté de même source. Les blessés ont été soignés sur place, tandis que les dépouilles des victimes ont été transférées vers la morgue de l’hôpital Ahmed-Bougara de la ville de Hassi Bahbah, a-ton encore indiqué. Les services de la Gendarmerie nationale ont diligenté une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet énième drame de la route. AÏN-TÉMOUCHENT Baisse sensible des infractions et des délits en 2015 ans un récent rapport établi par la Gendarmerie nationale, il est constaté une nette régression des délits et contraventions, quand on fait une comparaison statistique entre les situations des deux années écoulées. Ainsi, dans le domaine des infractions liées au faux et usage de faux il a été enregistré une seule affaire en 2015, contre 15 en 2014. S’agissant des atteintes (agressions, coups et blessures volontaires…) contre les personnes, il a été comptabilisé 260 affaires en 2015, contre 482 en 2014, soit une baisse de 222 cas qui se traduit par un taux de 42% environ. Quant aux délits commis contre les biens, on enregistre une régression de 50 affaires en 2015, par rapport à 2014 qui a connu un pic de 239 affaires. La différence s’est traduite par une baisse de l’ordre de 21%. Sur un autre registre, les statistiques indiquent une tendance générale à la baisse dans le domaine du trafic de drogue, la contrebande et le commerce informel. Ainsi, il a été enregistré 98 affaires en 2015, contre 119 en 2014 soit un écart de -21 qui se traduit par un seuil de -17%. Cependant, il a été constaté des courbes plus nuancées en matière d’activités informelles (contrebande) et commerce illicite (organisation et gestion des marchés). Une tendance baissière importante qui s’est soldée respectivement par 66 et 82 affaires en 2015, contre 92 et 120 en 2014, soit des seuils de l’ordre de -28% et 31%. L’on s’est intéressé, par ailleurs, aux tranches d’âges qui sont impliquées dans ces délits. De ce qui précède, les données statistiques de la gendarmerie nous renseignent que les personnes dont l’âge est compris entre 18et 28ans constituent 45,51% des mis en cause arrêtés sur un effectif global de 1149 en 2015. Le taux évalué en 2014 est de l’ordre de 50%. Les explications fournies par le chef de groupement de la gendarmerie au sujet de la baisse réalisée en 2015 par rapport à la situation de 2014 montrent les grands efforts développés par le groupement de la gendarmerie en matière de couverture sécuritaire, qui dépassent présentement 71% à l’échelle de la wilaya d’Aïn-Témouchent. Derechef l’activité de la police économique relevant du groupement a enregistré une nette régression des activités du commerce informel qui est due à l’éradication de plusieurs marchés illicite d’une part et la mise à la disposition des jeunes de locaux à usage professionnel et commercial d’autre part. Dans ce cadre précis il a été enregistré 82 affaires en 2015, contre 120 en 2014, soit -38 affaires qui se traduisent par un taux de 31%. Ces affaires sont liées à l’inexistence de registre du commerce, de facture, de la tarification, au non-respect de la réglementation et de l’hygiène alimentaire. B. B. D RÉGIONS Lundi 11 janvier 2016 AÏN-TÉMOUCHENT DJELFA Le miel et l'huile d'olive en expositionvente Suite de la page 7 …En effet, en dépit de la qualité incontestable du tissage en poil de chameau local, celui-ci est fortement concurrencé par les tissus d’importation, provenant notamment de Chine et d’Irak, déplorent les artisans locaux qui continuent, néanmoins, à tout miser sur la qualité du poil camélidé local en dépit des difficultés rencontrées dans son acquisition au niveau des zones steppiques et subsahariennes, au vu de sa raréfaction notable ces dernières années. Une étude sur le tissage du poil de chameau, réalisée par la station locale de l’Institut national de recherches en agriculture, a ainsi révélé de nombreux problèmes rencontrés par les artisans dans l’acquisition de la matière première, soit le poil du chamelon (dit El Makhloul), considéré comme le nec plus ultra en la matière, et dont le traitement est confié aux femmes. Un taux de 40% de la pièce tissée est constitué de "pure laine de chameau". L'opération de tissage, en elle-même, est généralement réalisée par un groupe de femmes d’une même famille et de voisines qui se réunissent pour une "Touiza" (solidarité collective) afin d’accélérer l’opération de filage de la laine. COMMERCIALISATION ET INTERMÉDIAIRES : CONTRAINTES MAJEURES POUR LES ARTISANS La commercialisation constitue la plus grande préoccupation des artisans du domaine qui ont été nombreux à affirmer à l’APS que leur "artisanat est sérieusement menacé par les intermédiaires et les courtiers" qui ont, actuellement, la mainmise sur le marché et vendent les produits tissés à des prix fixés par eux-mêmes, au moment où les artisans ne savent plus où donner de la tête, car vendant des produits confectionnés durant de longues heures elon Amamra Mohamed, président de la chambre de l’agriculture de wilaya la 3e édition du salon local du miel et de l’huile d’olive ouvrira ses portes dimanche prochain et aura pour cadre le centre d’exposition du CIAJ sis Boulevard du premier novembre, à Aïn-Témouchent. En somme, au moins trente exposants auraient reçu des invitations pour y prendre part. Les services de la direction de l’agriculture attachent beaucoup d’importance à cette édition qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique pronée par le ministère du Commerce qui vise à développer les produits nationaux du terroir. Cela va bien entendu avec le slogan " Mangeons algériens" Le salon local du miel et de l'huile, dans dans sa 3e édition, procédera à l'exposition, vente dès le premier jour, apprend-on. Ces produits qui sont le miel, pollen, gelée royale les ruches, les instrument de coupe, la nourriture ainsi que l'huile d'olive, l'olive et dérivés sont labellisés et porte le sceau des producteurs. Certains, grâce à la certification qu'ils ont eue, sont devenus des exportateurs agréés. Aussi, outre les produits cités plus haut le miel, la gelée royale, la propolis, le pollen et les produits cosmétiques comme le savon, à base de miel et de cire, seront exposés avec un emballage attirant et convenable qui sied avec la traçabilité demandée à l'échelle nationale et et mondiale. Ce sceau caractéristique et qualitatif est à inscrire dans les perspectives de promotion de nos produits nationaux du terroir, explique les observateurs qui suivent de près l'évolution de l'apiculture et l'oléiculture. Les différents dégustateurs seront nombreux cette fois-ci.Ils auront à ce prononcer sur les différentes variétés de miel, de l'aliment des abeilles, des grains de pollen, de la gomme ainsi que les équipements qui relèvent des activités apicole et oléicole. Boualem Belhadri S Phs : DR Ph : DR 8 de patience et de dur labeur à des prix arrivant à peine à couvrir les frais des matières premières, déplorent-ils. Néanmoins, ces derniers (artisans) sont "plus que jamais" déterminés à préserver le métier de leurs aïeux, en tentant, vaille que vaille, à vivre de leur labeur en dépit du peu qu’il leur rapporte, et malgré les différentes maladies liées au traitement de la laine de chameau, dont notamment les allergies touchant particulièrement les femmes qui en ont la tâche. La cinquième édition du salon national de la Kechabia et du Burnous en poil de chameau, tenue dernièrement, a constitué une opportunité, pour les gens du métier, d’exposer à la ministre déléguée auprès du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, Aïcha Taghabou, présente sur place, les nombreux problèmes rencontrés par les artisans du domaine en matière de commercialisation et de compétition déloyale de la part des produits importés. Mme. Taghabou avait assuré, à l’occasion, que "le problème des intermédiaires sera réglé grâce à l’orientation des artisans vers les espaces d’exposition et de vente assurés au niveau de la Chambre d’arti- sanat et des métiers, en vue de la commercialisation directe de leurs produits." LE TISSAGE DE LA KECHABIA ET DU BURNOUS, UN ART La confection d’une kechabia ou d’un burnous en laine de chameau est un travail de longue haleine, alliant le génie créatif de l’artisan à sa dextérité et son sens de l’esthétique. Une tâche qui nécessite un temps considérable, de la minutie et beaucoup de concentration pour le tisseur qui voit sa vue prendre un coup, au moment où tous ses membres crient "douleur" sous l’emprise de sa position assise prolongée à même le sol, explique à l’APS l’artisan Bouzidi Bouzidi, un pionnier de l’artisanat du poil de chameau à Djelfa. C’est un métier requérant tout le talent et l’art de l’artisan qui tisse patiemment la "Sedria" avec ses doigts habiles, dont la beauté artistique vaut aisément son prix oscillant entre 6000 et 18.000 DA, faisant le montage de son produit fil après fil et pièce par pièce, sans jamais perdre de sa patience, encore moins de sa dextérité. La wilaya de Djelfa, et la ville de Messaad en particulier, ont une grande part dans la notoriété mondiale, aujourd’hui acquise par la kechabia et le burnous en poil de chameau, qui ont de tout temps symbolisé la "noblesse d’âme" et la "virilité des hommes" de ces régions, pour qui ces deux produits représentent fierté et orgueil, et sont considérés comme les plus beaux et plus chers cadeaux pouvant être offerts en gage d’amitié. Mais cela ne se fait pas sans répercussion sur le prix de la Kechabia qui oscille entre 35.000 et 140.000 DA, alors que celui du burnous est estimé, en moyenne, à 60.000 DA, et peut parfois atteindre les 250.000 DA, s’il est fait, sur commande, chez un artisan digne de confiance, qui le confectionnera en pure laine de camélidé. La production du poil ou laine de chameau revêt un intérêt économique certain, particulièrement pour les sociétés nomades qui les emploient, entre autres, dans la confection du tissu des tentes, car assurant solidité et imperméabilité contre la chaleur, le froid et la pluie. La grande solidité de cette matière est également à l’origine de son usage dans la confection des cordes, au même titre que dans les fils de la Sedoua (métier à tisser traditionnel). CHLEF TRANSPORTS PUBLICS Menace de grève es transporteurs privés de la wilaya de Chlef menacent de recourir à la grève, si la direction des transports de la wilaya ne procède pas dans l’immédiat à la révision des tarifs du transport urbain et interurbain. Leur demande a été justifiée par l'augmentation du prix du gasoil, leurs dépenses liées à la pièce détachée et à l’état dégradé des routes. Il faut souligner que « cette riposte » des transporteurs privés était prévisible, notamment avec les prix à la hausse du carburant. Le gas-oil est passé de 13,70 DA à 18,76 DA (+5,06 DA), et le super de 23 DA à 31,42 ... Ce manque à gagner qui en découle de cette majoration des prix du fuel a contraint, selon les transporteurs, «à recourir à la grève pour se faire entendre et surtout dissiper les malentendus et sensibiliser nos concitoyens sur la justesse de notre revendication». Par ailleurs compte tenu que le problè- L me de la révision des tarifs du transport se pose au niveau national, la direction des transports de Chlef ne s’est pas prononcée sur le sujet et apparemment attend des directives émanant de sa tutelle. Quoi qu’il en soit, «l’impact de la grève, dans la mesure où elle aura lieu, aura des conséquences néfastes sur la majorité des secteurs d’activités» soulignent les observateurs. Les premiers, a en pâtirent seront les milliers d’étudiants et les salariés du chef-lieu de wilaya. Contacté par nos soins un transporteur privé nous a déclaré que «les conséquences de la hausse des prix du carburant si elles ne seront pas suivies d’ajustement dans les tarifs du transport d’une façon générale seront suicidaires pour le secteur des transports» et de préciser que «la majoration est trop importante pour qu’on puisse l’ignorer». De toute évidence selon un membre de l’Union générale des travailleurs algériens «la balle est dans le camp des pouvoir publics et il est important de désamorcer la crise au risque de voir cette grève faire boule de neige et toucher l’ensemble des secteurs dont le bâtiment, l’agriculture l’industrie, le tourisme et les services. Bencherki Otsmane RÉGIONS Lundi 11 janvier 2016 9 ZOOM SUR BLIDA CITÉS UNIVERSITAIRES SÛRETÉ DE WILAYA L’insécurité règne Prestation de serment de 684 lieutenants de police Ph : DR Certaines cités universitaires à Blida se clochardisent, elles sont gagnées par la violence, l'insécurité et la débauche. Ce milieu, censé accueillir l'élite, ou ce que nous nous plaisons d'appeler “la couche cultivée de la société”, est hélas, aujourd'hui, le théâtre de rixes, d'affrontements à l'arme blanche, et parfois même de meurtres. l'image des cités universitaires « 3, 5, 6 et 7» implantées dans cette région presque dépourvue de sécurité pour nos étudiants, surtout les filles. Cet endroit est devenu le lieu préféré des extras, qui circulent sans être inquiétés le moins du monde. Les étudiants ne se sentent plus en sécurité. Ils sont constamment agressés par des intrus et des délinquants, habitant les quartiers limitrophes. "Notre cité est devenue le lieu où les extras et les intrus viennent tous les soirs imposer leur loi, au su et au vu des agents de sécurité qui les connaissent parfaitement. Nous avons alerté à maintes reprises les responsables ainsi que le directeur, mais rien n'a été fait pour remédier à la situation. Mes camarades sont souvent attaqués par ces voyous dans les A commerces du coin qui appartiennent désormais aux voyous de ces bidonvilles qui entourent notre cité", s'indigne Mohamed, un résident à la cité universitaire « 6 ». Ils sont de plus en plus nombreux à subir les attaques de ces délinquants, dont la plupart auraient fait de la prison, selon nos sources. En outre, certains d'entre eux s'infiltrent à travers les chantiers qui avoisinent ces cités, mais certains passent directement par les portails, devant le regard passif des agents de sécurité qui sont souvent menacés par eux. Ainsi, ces lieux sont envahis par des extras et des voyous et parfois les délinquants circulent souvent en toute liberté près des résidences. Les étudiants sollicitent le premier magistrat de la wilaya à travers leur plate-forme de revendications essentiellement liées à la sécurité du site et à l'amélioration des conditions socio- pédagogiques. Hadj Mansour ne promotion de 684 officiers, dont 67 femmes officiers de police ayant suivi une formation à l'Ecole de police de Soumaa, a prêté serment samedi à la Cour de Blida conformément à l'article 16 du statut de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Le directeur de l'Ecole de police a indiqué, à cette occasion, qu'il s'agissait de la 10ème promotion composée de 684 officiers. Les éléments de cette promotion a suivi une formation de 24 mois, ils sont appelés à renforcer différents services opérationnels de la Sûreté nationale dédiés à la garantie de la sécurité des citoyens, la protection de leurs biens et la lutte contre le crime sous toutes ses formes, indique le communiqué de presse dressé par le chargé de communication de la sûreté de Blida. Z. M. U BÉNI-MERAD La cité de Dir El-Bahri croule sous les L ordures a cité de Dir El-Bahri relevant de la commune de Béni-Mered à Blida est envahie par les ordures. Le ramassage des ordures ménagères étant défaillant, l'agglomération croule sous des tonnes de déchets, lui conférant des allures de décharge à ciel ouvert. Pas un seul endroit à Dir El-Bahri n'échappe à l'amoncellement d'ordures. Même les arrêts de bus sont devenus des dépotoirs. L'exemple le plus marquant est celui de la cité des 720logements qui est devenue, au fil des jours, une véritable décharge. Les déchets ménagers ont même débordé de l'abribus pour occuper tout l'espace à côté et ce, sur une distance de plusieurs dizaines de mètres. Les habitants de cette cité sont contraints de supporter les odeurs nauséabondes. Dans la même localité, à la cité des 120 logements participatifs, des pans entiers du quartier sont devenus des dépotoirs d’ordures. En sillonnant les artères de l'agglomération, on est face à une situation scandaleuse. Des montagnes d'ordures couvrent les espaces mitoyens des habitations, le ramassage régulier de ces ordures par l'APC étant défaillant. La municipalité déploie de temps à autre les grands moyens pour venir à bout de ces déchets et des engins de travaux publics sont ainsi mis à contribution pour l'enlèvement des ordures. Cette insalubrité n'est cependant pas l'apanage de la seule commune de Béni Mered, la majorité des communes de Blida vivent la même situation. Hadj Mansour L Bilan du mois de décembre e bilan des activités en matière de criminalité et prévention routière de la sûreté de la wilaya de Blida concernant le mois de décembre 2015, fait ressortir 23 accidents de la circulation survenus durant cette période. Une personne a trouvé la mort et 22 autres ont été blessées. Le même document fait état de 340 retraits de permis de conduire pour différentes infractions et 122 amendes. En matière judiciaire, il a été instruit 165 affaires liées à différents délits. Le jugement de ces affaires a donné lieu à la mise de 115 personnes sous mandat de dépôt, 187 convoqués, 5 en citation directe et 4 sous contrôle judiciaire. Ce bilan, comparativement au mois de novembre, reflète une légère régression en matière de criminalité, et ce, grâce aux efforts déployés par les éléments de la sûreté de la wilaya de Blida. H.M. TÉLEX DE BOUFARIK… TÉLEX… RELOGEMENT Plus de 30 familles attendent P lus de 30 familles du quartier les palmiers, sis en face du lycée Amar-Ouamrane à Boufarik, vivent dans un dénuement total. C'est le moins qu'on puisse dire. Elles habitent dans des taudis insalubres et sans aucune commodité, entre lesquels s'accumulent des ordures ménagères au milieu de grandes flaques d'eaux usées, offrant un spectacle triste et désolant. Ces habi- tants attendent depuis plus de cinq ans qu'ils soient relogés dans des logements décents, mais à ce jour les autorités locales n'affichent aucun projet pour résoudre le problème. Un véritable calvaire qu'endurent plus de trois cents âmes. La misère, accentuée par le chômage et l'oisiveté, est devenue le lot quotidien de ces pauvres gens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ajou- tez à cela le manque d'éclairage public, de l'eau potable et du gaz de ville. Après avoir usé de tous les moyens réglementaires pour dénoncer cette situation déplorable qui persiste depuis plusieurs années, ces familles qui se disent victimes de marginalisation, réclemant leur relogement immédiat dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP). Les habitants pointent du doigt le servi- ce du logement de la daïra de Boufarik, lequel, selon eux, tergiverse à prendre une décision quant à leur relogement et ce depuis des années. Jusque-là aucune action n'a été entreprise par le service du logement concerné. Les habitants menacent de maintenir la protesta jusqu'à la satisfaction de leurs revendications légitimes. H. M. URBANISME LYCÉE AMAR-OUAMRANE 40 milliards de centimes pour la réfection et le revêtement des rues Les censeurs protestent contre la marginalisation es habitants et les visiteurs de la ville des oranges pourront bientôt circuler à travers ses rues plus à l’aise après plusieurs années de disette. En effet, toutes les rues de Boufarik sont défoncées, avec des ornière partout, des crevasses remplies de gadoue, des déformation de chaussées, obligeant les automobilistes à faire très attention pour ne pas endommager leurs véhicules. Depuis quelques jours, de grands travaux sont engagés qui ont touché en premier lieu l’enlèvement de tous les gravats qui enlaidissaient la ville, la démolition de baraques utilisées par les commerçants de l’informel. Une enveloppe de 40 milliards de centimes a ensuite été dégagée par la commune pour la réfection et le revêtement, la réhabilitation de l’éclairage public, la pose des bordures de trottoirs et le revêtement de ces derniers. Cette opération, qui s’inscrit dans le sillage de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, était très attendue et redonnera à Boufarik sa place parmi les villes de la wilaya. D’autres opérations d’amélioration urbaine sont attendues dans un proche avenir et toucheront les édifices publics, les places et les espaces verts. H. M. L es censeurs des lycées de la wilaya de Blida ont refusé, mercredi dernier, de joindre l’amphi du lycée Amar-Oumrane afin d’assister à une journée de formation animée par des inspecteurs de l’administration. Cette action a été décidée, selon les censeurs présents, pour protester, entre autres, contre leur marginalisation quant à leur classification dans l’échelon 14. «Nous, censeurs des lycées, dénonçons la manière avec laquelle sont octroyés les salaires des personnes ayant 32 ans de services et qui sont égaux à ceux qui ont 5 ans de services et qui ont eu le concours de qualification, dans la mesure où nous n'y ouvrons pas droit à l'instar des autres catégories de travailleurs de l'éducation nationale », lit-on dans le communiqué des protestataires adressé par M.Ahcen Herrouche, censeur au lycée Amar-Ouamrane à Boufarik. Ces derniers ont également formulé d'autres revendications socioprofessionnelles. Ils revendiquent la loi qui organise les missions du censeur. Aussi, ils ont insisté pour que leurs établissements soient dotés de tous les équipements nécessaires pour une bonne gestion et un meilleur cadre de travail, tout en appelant à ce que toutes les questions relatives à ce sujet et restées à ce jour en suspens, trouvent une solution définitive. Z.M. L SP RTIF Lundi 11 janvier 2016 LE PRÉSIDENT DE LA FAF A PARLÉ Mohamed Raouraoua : une conférence de presse sur fond de mises au point Par Azouaou Aghiles POUR N’AVOIR PAS RÉGLÉ DES LITIGES FINANCIERS AVEC DES JOUEURS ÉTRANGERS Plusieurs clubs algériens exposés à des sanctions de la Fifa omme on pouvait s’y attendre, les conséquences de la mauvaise gestion financière des présidents des clubs professionnels en Algérie n’ont pas tardé à apparaitre. En effet, certains joueurs étrangers ayant évolué dans le championnat de Ligue 1 ont interpellé la Fifa pour être rétabli dans leurs droits, accusant leurs ex-clubs algériens de les avoir privés de leur dû. L’annonce a été faite par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lors de sa conférence de presse de samedi dernier. Ainsi, ils sont quelques clubs du premier palier qui risquent tout simplement la défalcation de points ou même la rétrogradation en divisions inférieures s’ils ne règlent pas leurs contentieux financiers en question.«Nous ne souhaitons pas recourir à de tels sanctions, mais la faute incombe aux clubs en question qui engagent des joueurs étrangers sans pour autant qu’ils soient en mesure d’honorer leurs engagements envers eux», a déploré le président de la FAF.Raouraoua n’a pas, en revanche, dévoilé les noms des formations concernées, se contentant de révéler que cellesci ont sollicité la FAF pour régler ces contentieux avec l’argent de l’instance fédérale, tout en s’engageant à la rembourser à l’avenir, une proposition qui ne devrait pas avoir une suite favorable, selon le président de la FAF.«A titre d’exemple, un club a payé dernièrement la mirobolante somme de 100.000 dollars en guise de frais de formation d’un joueur étranger qu’il a recruté», a encore révélé Raouraoua.Il faut dire que la situation délicate dans laquelle se sont retrouvés plusieurs clubs de l’élite vis-à-vis de leurs joueurs étrangers, a conforté Raouraoua dans sa décision d’interdire le recrutement des étrangers à partir de l’actuel mercato d’hiver.«Ni les lois en vigueur, ni la situation financière déplorable des clubs algériens ne permettent de poursuivre dans cette politique de recrutement des joueurs étrangers. Mais ce n’est qu’une mesure temporaire qu’on pourra revoir à l’avenir si les données changent bien sûr», a assuré en revanche le président de la FAF.Et pour étayer davantage ses propos concernant l’échec du recrutement des joueurs étrangers, Raouraoua a fait savoir que 46% des 28 étrangers exerçant dans le championnat algérien ont joué seulement la moitié des matchs au cours de la phase aller. H. S. Ph : APS C Cela fait tellement longtemps qu’on ne l’a pas entendu en public avec autant de verve dire ses convictions, étaler des diagnostics en tout genre sur la discipline qu’il dirige, ainsi que les échéances qui attendent l’élite du sport-roi national. Devant un parterre de journalistes très attentifs, le N°1 de Dely-Brahim, trois ans après son dernier speech devant les médias, qui remonte à la fin de l’année 2012 (mois de décembre) est allé, comme à son habitude, droit au but en rassurant l’assistance sur la situation générale, notamment financière au moment où le pays connaît de sérieux problèmes de liquidités dus à la chute brutale des cours de l’or noir. Il a dit ,Raouraoua, l’inamovible 1er responsable en charge de la gestion du football algérien), qu’il n’y a rien à craindre quant à l’avenir, en dépit de la conjoncture mondiale morose qui déteint fatalement sur le quotidien intra-muros. Qu’en football, du moins pour l’instant, il n’y a pas trop de s’inquiéter en rassurant les journalistes que les moyens (paradoxalement, les finances de la Fédération, lire les caisses, sont bien remplies) dont «nous disposons permettent pour l’heure bien des espoirs.» Suite en page 12 LE BILAN FINANCIER 2015 ADOPTÉ PAR LE BF L’embellie financière de la FAF se prolonge a politique financière de la FAF a confirmé à nouveau sa justesse, en ce sens que cette structure a enregistré un autre excédent comme l’a relevé le bilan financier de 2015 adopté par le bureau fédéral au cours de sa réunion ordinaire, vendredi dernier, et qui sera exposé devant les membres de l’assemblée général prévue pour le 15 février prochain au Centre technique de Sidi Moussa. Mais le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ne veut pas se contenter de ces résultats probants. Il veut tout simplement assurer davantage de réussite dans ce registre, et tout cela passe, à ses yeux, par une troisième qualification des Verts à la Coupe du monde.En effet, l’homme sait pertinemment qu’un éventuel échec dans les prochaines éliminatoires de la Coupe du monde pourrait faire revenir son instance à la case départ, et engendrerait, entre autres conséquences, la «fuite» des L sponsors. En tout cas, Raouraoua l’a clairement signifié au cours de sa conférence de presse animée samedi à Alger, en annonçant d’emblée la couleur, et ce, en déclarant que la qualification pour le Mondial de 2018 en Russie sera tout simplement son objectif N.1 dans les mois à venir. «La qualification au Mondial, demeure notre objectif primordial pour la prochaine phase. Outre l’aspect sportif de cet évènement, c’est surtout les dividendes financières tirées de la compétition qui sont d’une importance extrême pour toute fédération de football», a déclaré Raouraoua. L’Algérie vise une troisième qualification de suite au Mondial après avoir réussi à passer le deuxième tour préliminaire en novembre dernier au dépens de la Tanzanie. Elle sera fixée sur ses adversaires en phase de poules le 23 juin prochain.«Si nous avions réussi à amé- liorer nettement la situation financière de la FAF, c’est en particulier grâce à notre présence dans les deux dernières éditions du Mondial. Au cours d’une rencontre avec le président de la fédération tunisienne, ce dernier m’a clairement signifié que son instance connait des difficultés financières énormes à cause justement de l’absence de sa sélection première en Coupe du monde. C’est dire que le rendez-vous planétaire est une grosse source de financement pour les différentes fédérations footballistiques au monde», a expliqué le patron de la FAF. Outre le fait de bénéficier de 9 millions de dollars en guise de qualification au Mondial de la part de la Fédération internationale de la discipline (Fifa), une participation à cette épreuve permet également aux fédérations concernées d’attirer un plus grand nombre de sponsors. Hakim S. 11 12 SPORTS Lundi 11 janvier 2016 Suite de la page 11 UNE MANITA POUR COMMENCER COUPE D ALGÉRIE (16ES DE FINALE) L'ES Sétif sort le CR Belouizdad, Aïn Defla le cendrillon ES Sétif s'est imposée dans le choc des seizièmes de finale de la Coupe d'Algérie face au CR Belouizdad (2-1) après prolongations, marqués également par la qualification à l'arrachée du tenant du trophée le MO Béjaïa contre JSD Jijel aux TAB, tandis que le cendrillon du prochain tour est la surprenante formation de R. Aïn Defla (Régionale 1). L'ES Sétif, mal en point en championnat de Ligue 1, est sortie victorieuse de la confrontation contre le CR Belouizdad (2e de Ligue1) 2-1 après prolongation dans un match serré. Un second but Dagoulou en première période de la prolongation a permis aux Setifiens de passer en huitièmes de finale. Le MO Béjaïa, tenant du titre, a souffert le martyre pour sortir la formation de Jijel qui a résisté jusqu'à la fatidique série des tirs au but. Menés au score sur une réalisation de N'doy (104'), les visiteurs ont égalisé à l'ultime minute de la seconde prolongation par Zine Mehdi, avant de céder aux TAB (3-1).Un autre pensionnaire de Ligue 1, le DRB Tadjenanet a peiné avant de passer l'écueil de l'EC Oued Smar aux TAB (2-1) après une égalité parfaite (1-1) durant 120 minutes. La surprise de ce tour est à mettre à l'actif de la formation de l'ARB Ghriss qui a éliminé l'ASM Oran aux TAB, tandis que le Raed. Aïn Defla a décroché une qualification historique contre le CRB Ouled Djellal 4-2 (a.prol.) devenant ainsi le petit poucet de l'épreuve. Une autre équipe de palier inférieur, l'US Tébessa, a réalisé un retentissant exploit en sortant l'USM Blida 1-1 (8-7 aux tab). Le NA Hussein-dey s'est qualifié de son côté aux dépens de la JS Saoura aux TAB après une égalité parfaite (0-0) entre deux pensionnaires de Ligue 1. Au total, huit clubs de Ligue 1 Mobilis seront présents en huitièmes de finale dont le MC Alger et l'USM El Harrach les permiers à valider leur billet dès vendredi. La Ligue 2 sera représentée en 8e de finale par le CRB AïnFakroun, Paradou AC et l'USM Bel-Abbès. Les autres qualifiés sont: ASB Maghnia - HB Chelghoum Laïd - US Tébessa (amateur),ARB Ghriss (Inter-Régions) et R. Aïn Defla (Régionale.1). L' Phs : DR …Qu’il est permis de croire que les questions quant aux prochains défis ne se posent pas. Il parle rarement et tout le monde attendait ce rendez-vous pour des réponses, voire des promesses rassurantes au double plan national et international, les éliminatoires pour la CAN 2017 et le Mondial 2018 étant bien lancées. On dira négociées, dans leurs débuts, positivement. Promesses de mener à bien la refonte des compétitions nationales, et promesses d’animer les deux messes phares que sont les phases finales de la CAN et de Coupe du monde. Promesses ou assurances fermes que ce n’est pas les fonds qui manquent. Pour dire que même en ces temps d’austérité la FAF peut tranquillement réaliser ses multiples objectifs, grâce à un matelas financier appréciable de l’appréciation même de son mentor qui louera les qualités de la maison qu’il dirige de main de maître en soulignant la qualité première de ses gestionnaires qui ont «su dépenser utile», preuve d’une aisance devant beaucoup au sens de l’économie dont lui et son bureau ont su faire preuve, entrevoyant ainsi l’avenir avec plus ou moins de sérénité. Raouraoua a mis du temps pour parler, mais à ceux qui attendaient des bilans, il demande de la patience en les renvoyant à la prochaine A.G prévue au mois de février sur deux jours (les 14 et 15) au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa. Les temps sont durs ? Vraisemblablement pas à la FAF, selon toujours son président en chef qui assène, entre autres, que lui et son équipe «pensons aux sous. Qu’il ne sert à rien de faire dans l’austérité pour l’austérité, la tendance étant à une meilleure gestion possible de nos ressources.» Pour convaincre, cette précision où il informe que « l’AG de la Ligue de football professionnel, dont les membres font partie de l’AG de la FAF, se tiendra sur les mêmes lieux et à la même date et ce, pour des raisons évidentes d’économie, les coûts d’organisation des deux conclaves n’en seront que plus réduits.» Ne pas perdre de l’argent ou en gagner plutôt, renflouer la trésorerie. C’est ce qu’on recherche notamment, souligne-t-il, du côté de la FAF où l’on compte, une fois achevée la délocalisation des bureaux administratifs au CTN, sur des entrées d’argent sous forme de location des différents blocs de la bâtisse de Dely-Brahim. A la FAF, «on a comme l’impression qu’autant les catégories jeunes chez les U17 et les U20, que l’E.N féminine, ne suscitent pas l’intérêt voulu de la part de la presse nationale, malgré le dur travail entrepris sur les douze derniers mois.» Une occasion pour appeler un peu tout le monde à «aller voir du côté des différentes E.N et de la DTN en phase de structuration avec des staffs de grande qualité qui travaillent en profondeur pour une meilleure formation.» Manière de souligner également que tous les regards sont tournés sur l’avenir et qu’il y a des raisons de croire que, quoi qu’on dise, l’élément formation demeure la priorité dans les plans de la fédération» qui, rappelle-t-il, chiffre à l’appui, qu’entre cycles de formation et de recyclage, «pas moins de 6174 entraîneurs des trois catégories (CAF1, CAF2, CAF3) ont bénéficié de stages, ce qui nous renforce dans notre dans notre volonté de redonner au produit local, en particulier, le crédit qu’il mérite et d’amener le sport populaire, en général, au niveau de l’équipe fanion (les A)» laquelle, nous ajouterions n’est pas ou plus l’émanation de nos compétitions. N’est pas, loin s’en faut, en rapport avec une «vitrine» qui n’en est pas une. Pour y arriver, s’impose à tous la problématique du football amateur inimitable pourvoyeur devant l’Eternel en talents mais qui semble délaissé, voire écrasé par un monde «professionnel» aux contours loin d’être clairs, toujours à faire et particulièrement budgétivore. Conscient qu’il s’agit là d’un élément fondamental pour la réussite de l’opération-restructuration de notre football, Raouraoua annonce qu’«avec la permission du ministre de la Jeunesse et des Sports, nous allons signer prochainement une convention sur la gestion de fonds du football amateur. Nous sommes arrivés à un accord sur la répartition de ce fonds pour l’encouragement du football amateur, du football féminin et la formation de l’arbitrage ainsi que l’amélioration des compétitions locales au niveau des ligues.» Faire renaître donc le football amateur de ses cendres, le remettre à la place qui doit être la sienne dans tout projet de développement, en plus de ne pas perdre de vue l’apport inestimable du futsal «utile pour améliorer le football de proximité.» Raouraoua a parlé et dit que les projets pour le ballon national, qu’il promet mener à bon port, ne manquent pas. Comme il dira qu’il est à l’écoute, très sensible aux fins de carrières difficiles que rencontrent nombre d’anciens joueurs, dont beaucoup sont en détresse et en besoin de prise en charge sociale. Et une annonce, une bonne nouvelle avec «la mise en place d’un projet qui sera soumis à la prochaine assemblée générale, en février, pour créer la ‘Fondation de la Fédération algérienne de football’. Pour commencer, nous avons proposé qu’elle soit dotée d’un fonds de 200 millions de dinars (20 milliards de centimes) qui sera versé annuellement par la fédération sur ses propres fonds et qui fera appel aux dons (… ) Une fondation qui sera dirigée par un conseil d’administrateurs composé de dirigeants de la fédération mais aussi d’anciens joueurs, arbitres et entraineurs» nous apprend-il au passage. Précision pour précision, le locataire du bureau de verre de Dely-Brahim, qui s’enorgueillit que l’organe qu’il préside «est l’une des rares entreprises à publier notre bilan sur le net, de même que nous avons été tirés au sort pour la seconde fois pour subir un contrôle de la FIFA et nous n’avons rien à cacher Dieu merci», s’empressant néanmoins, et à juste titre d’ailleurs, de prévenir que «si, financièrement, la FAF est autonome, cela ne veut en aucun cas dire que nous voulons nous détacher du contrôle de l’Etat auquel on reste soumis.» Pêle-mêle, Raouraoua, qui fera le tour de bien des questions sensibles, s’attardera sur les problèmes que rencontre le projet de professionnalisation du football national présenté comme une des rares ombres à un tableau pour le moins défendable, avec une Ligue1 qui fait du surplace et peine à passer la vitesse supérieure. Une situation que le conférencier impute à «des problèmes de gestion et de gouvernance», un secteur où les dirigeants sont appelés à plus de discernement à lire les chiffres communiqués et qui ne laissent pas de place au doute (« des masses salariales qui constituent le gros fardeau, et c’est inadmissible, de tous les clubs qui se retrouvent pratiquement tous en situation de faillite») quant aux efforts à faire dans ce domaine. Soit assez de griefs pour mettre tout le monde devant ses responsabilités. A.A. Les clubs qualifiés par palier Ligue 1 (8 clubs) DRB Tadjenanet - ES Sétif - MC Alger - MO Bejaia (tenant du trophée) - NA Hussein-Dey- RC Arbâa (Finaliste)- RC Relizane USM Harrach Ligue 2 (3 clubs) CRB Ain-Fakroun - Paradou AC USM Bel-Abbès Championnat amateur (3): ASB Maghnia - HB Chelghoum Laid - US Tébessa Inter-Régions (1): ARB Ghriss Régionale (1) R. Ain Defla. Zidane ne pouvait pas rêver mieux Pour la première de Zinédine Zidane sur le banc du Real Madrid, le club merengue s'est facilement imposé devant le Deportivo La Corogne (5-0). Karim Benzema en a profité pour inscrire un doublé et Gareth Bale pour s'offrir un triplé, devant un public madrilène qui n'a pas manqué d'ovationner son nouvel entraîneur. inédine Zidane pouvait difficilement espérer un meilleur départ dans sa carrière d'entraîneur du Real Madrid. Pour la première du technicien français sur le banc madrilène, le club merengue s'est facilement imposé devant le Deportivo La Corogne samedi, lors de la 19e journée de Liga (5-0). Après le 100e but dans le championnat espagnol de Karim Benzema, finalement auteur d'un doublé, Gareth Bale s'est particulièrement dis- Z tingué en inscrivant un triplé pour assurer le succès de la Maison Blanche. Le Real reste troisième au classement à deux points du leader, Barcelone, et revient provisoirement à une longueur de l'Atlético Madrid, deuxième. Dans un 4-2-3-1 sans Raphaël Varane et James Rodriguez, laissés sur le banc au coup d'envoi, l'équipe de Zidane a d'abord dégagé une fébrili- té dont Lucas Perez aurait profité sans une sortie impeccable de Keylor Navas (11e). Elle ne s'est libérée qu'après l'ouverture du score de Karim Benzema. Après une reprise de Sergio Ramos sur un corner, l'attaquant français a prolongé le ballon au fond des filets d'une talonnade pour signer le 100e but de sa carrière en Liga (1-0, 15e). Un but qui aurait pu être refusé pour une position de hors-jeu de Gareth Bale, le Gallois semblant masquer le portier galicien German Lux. BALE FAIT LE SHOW Bale n'a pas été sanctionné, et la belle soirée du Real était lancée. Celle de l'ailier madrilène aussi. Le Gallois s'est illustré dans l'un de ses exercices favoris cette saison : le jeu de tête. Il a offert le break à la Maison Blanche en reprenant un centre parfait de Dani Carvajal (2-0, 15e) avant de ponctuer son festival en catapultant au fond des filets un corner de Toni Kroos (4-0, 63e). Entre-temps, Bale avait fait parler la qualité de sa patte gauche en marquant d'un plat du pied parfaitement assuré sur un centre en retrait de Cristiano Ronaldo (3-0, 49e). CR7 n'a pas marqué, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. Quand le Portugais n'a pas buté sur German Lux (7e, 51e), il lui a manqué quelques centimètres (25e) ou un minimum de réussite sur une reprise de la tête renvoyée par le poteau sur un centre parfaitement dosé par Bale (39e). L'heure de son but semblait enfin venir dans le temps additionnel sur un centre de Jesé, mais sa tentative a été contrée. En embuscade, Karim Benzema a placé le ballon sous la barre pour conclure en beauté la première de Zidane sur le banc du Real (5-0, 90e+1). Tout n'a pas été parfait cependant. Si le club merengue n'a pas pris de but, il a en revanche été en difficulté sur plusieurs phases défensives. Sans un très bon Navas, et si La Corogne avait eu un peu plus de suite dans les idées en attaque, le Real n'aurait pas préservé son but inviolé. L'équipe de Zidane a une marge de progression. Après une manita pour débuter l'ère de l'ancien meneur de jeu des Bleus, c'est plus que prometteur. 13 Zidane : «La journée était un peu longue» inédine Zidane n'a pas boudé son plaisir après l'éclatante victoire du Real Madrid sur le Deportivo La Corogne (5-0), pour ses débuts sur le banc merengue. Son éclatant sourire ne laisse aucune place au doute : Zinédine Zidane est un homme heureux. Le technicien français ne pouvait pas mieux démarrer son mandat d'entraîneur du Real Madrid avec une "manita" face au Deportivo La Corogne (5-0). "Lorsqu'on gagne un match, l'entraîneur ne peut être que content, a reconnu l'ancien meneur de l'équipe de France. On n'avait que quelques jours d'entraînement ensemble. Donc je suis content." Content de tout. Notamment de ses joueurs. De Gareth Bale, de Cristiano Ronaldo, d'Isco, de James Rodriguez, mais surtout de son groupe en général. "Ce que j'ai le plus aimé, c'est l'attitude de tout le monde, ceux qui ont joué et ceux qui n'ont pas joué, a-t-il lancé. Je crois que ce n'est pas facile de gagner 5-0 contre La Corogne. Il faut continuer ainsi. Le Real doit toujours gagner. On va progresser, on a du temps pour ça." Malgré la victoire et l'ampleur du score, le Real n'a cependant pas donné toutes les garanties dans le secteur défensif. Si Zidane a apprécié la prestation de son équipe, il n'a cependant pas manqué de souligner sa marge de progression. "L'objectif, c'était de ressortir balle au pied depuis les lignes arrière et changer le jeu dès que possible. C'est ce qui a été fait, s'est-il réjoui. Ce qu'on peut améliorer, c'est la récupération du ballon. Mais je viens d'arriver, il faut du temps." Z Messi s'offre un triplé et met le Barça sur le trône ionel Messi a signé trois buts lors de la victoire du Barça face à Grenade (4-0), qui permet au club catalan de prendre provisoirement la tête du classement. L'Argentin a rappelé à quel point il était irrésistible juste avant la remise du Ballon d'Or. Lionel Messi n'a pas changé en 2016. Après avoir signé un doublé mercredi face à l'Espanyol en Coupe du Roi (4-1), l'Argentin a frappé encore plus fort en inscrivant un triplé lors de la victoire du FC Barcelone face à Grenade (4-0) samedi, lors de la 19e journée de Liga. Il pouvait difficilement afficher une forme plus étincelante à deux jours L de la remise d'un Ballon d'Or qui lui semble promis. Pour le plus grand bonheur d'un Barça provisoirement en tête du classement avec un point d'avance sur l'Atlético Madrid, qui jouera à Vigo dimanche (20h30) si la météo se montre assez clémente. Messi était bien à l'heure à ce rendez-vous. Après un quart d'heure de jeu, la Pulga avait déjà frappé deux fois. D'abord à la conclusion d'une action typiquement barcelonaise sur un centre de l'excellent Arda Turan (1-0, 8e), puis en terminant un travail initié par ses deux compères de l'attaque catalane, Neymar et Luis Suarez (2-0, 14e). Opportuniste, Messi a complété son triplé peu avant l'heure de jeu en reprenant un ballon renvoyé par le poteau sur une tentative de Neymar (3-0, 58e). Avec neuf buts en Liga, l'Argentin revient doucement mais sûrement vers les hauteurs du classement des buteurs. NEYMAR REJOINT SUAREZ Neymar, lui, a rejoint Luis Suarez en tête de ce classement, avec 15 buts, grâce à une réalisation pleine de sang-froid sur un service de l'Uruguayen (4-0, 83e). Le Brésilien a fini par trouver les filets après plusieurs tentatives restées sans succès (36e, 42e, 58e). Suarez a pour sa part dû se contenter du rôle de pas- seur dans cette rencontre, malgré une occasion en or manquée sur un service parfait de Neymar (26e). Avec un peu plus d'efficacité, le trio infernal du Barça aurait pu affoler davantage les compteurs. Le club catalan ne s'en plaindra pas. Guère inquiétée par l'équipe andalouse, la formation de Luis Enrique a confirmé sa supériorité, même si son adversaire a rapidement plié. Avec un match en retard par rapport à ses rivaux madrilènes dans la course au titre, Barcelone est maître de son destin et peut envisager l'avenir avec sérénité. Surtout avec un Lionel Messi toujours aussi irrésistible en 2016. Avec Arda Turan, le Barça tient une vraie recrue uteur d'une passe décisive face à Grenade (4-0, 19e journée), Arda Turan a impressionné pour sa première titularisation en Liga avec le Barça. Le Turc semble déjà bien intégré dans le dispositif catalan. Son activité et sa liberté de mouvement ont laissé entrevoir un futur très prometteur en Catalogne. De l'aisance, de l'élégance et une classe naturelle balle au pied : Arda Turan a tout pour plaire au Barça. Et le public catalan, impressionné par son adaptation éclaire, ne s'y est pas trompé en applaudissant copieusement le Turc lors de son remplacement à la 72e minute samedi. Sa première sortie en Copa del Rey en milieu de semaine avait déjà annoncé la couleur. Le joueur de 28 ans a encore élevé son niveau de jeu face à Grenade (4-0, 19e journée) en distillant une passe décisive et en prenant des initiatives dans l'entrejeu. A AVEC LA MSN, LE COURANT PASSE DÉJÀ TRÈS BIEN Pour un joueur qui n'a pas joué depuis six mois, Arda Turan n'a pas semblé à court de forme. Loin de là. Placé au cœur du milieu catalan, le Turc s'est régalé d'entrée. Il ne lui a fallu que huit minutes avant de se montrer décisif en servant Lionel Messi sur un plateau pour l'ouverture du score. Le joueur formé à Galatasaray a rapidement pris ses marques. A l'aise avec l'Argentin, Arda Turan a également montré une belle complicité avec Luis Suarez et Neymar. Le Brésilien a d'ailleurs été le partenaire préféré du Turc puisque ce dernier l'a sollicité à 10 reprises pendant 72 minutes. Complémentaire avec Sergi Roberto et Ivan Rakitic au milieu, Arda Turan s'est employé à bien combiner avec la MSN. Dans le dos, dans les espaces, et surtout dans le bon tempo. Sa vision de jeu et ses dribbles toujours précis ont permis de libérer des espaces pour Neymar et Suarez. Les deux Sud-Américains ont eu tout le loisir de s'engouffrer dans la profondeur grâce aux passes millimétrées des milieux barcelonais, dont celles du Turc. Pas étonnant de le voir terminer le match avec une passe décisive et une passe clé au compteur. UNE OPTION CRÉDIBLE POUR REMPLACER OU ÉPAULER INIESTA Avec Andres Iniesta laissé au repos, Luis Enrique a profité de l'occasion pour tester sa nouvelle recrue dans un système dans lequel il continue de s'adapter. L'entraineur blaugrana ne peut qu'être satisfait par la prestation du nouveau numéro 7 du Barça. Au-delà de son élégance et de sa technique, qui correspondent parfaitement à l'identité du FC Barcelone, le natif d'Istanbul n'a pas ménagé ses efforts. Son replacement défensif a souvent été précieux. Sa volonté de se battre sur tous les ballons également. Arda Turan a peut être changé de club, mais il a conservé cette identité qui faisait sa force lors de ses quatre années à l'Atlético Madrid sous les ordres de Diego Simeone. Celui qui révélait il y a quelques jours son sentiment de malaise lorsqu'il "mettait des coups à Iniesta" lors de son époque madrilène a montré qu'il pouvait devenir un remplaçant(voire un complément) idéal pour l'Espagnol. Sa faculté à apporter le danger balle au pied n'est pas passée inaperçue. Le Turc a souvent pris des libertés en délaissant l'axe pour mieux déborder sur un côté. Une initiative qui a fait souffrir la défense de Grenade. Et qui devrait faire mal à beaucoup d'autres encore. Le néo-blaugrana est une solution de plus dans un effectif déjà très créatif. Si les premières promesses se confirment, le Barça pourra une nouvelle fois se frotter les mains. SPORTS Lundi 11 janvier 2016 15 SERIE A LIGUE 1 La Roma et le Milan restent au point mort Lyon a réussi son entrée au Parc OL Un but du Milanais Juraj Kucka (50e) est venu répondre à l'ouverture du score très rapide du Romain Antonio Rüdiger (4e). Bilan : un match nul qui n'arrange aucune des deux équipes. n bon match, mais un nul qui ne satisfait personne dans ce choc de la 19e journée de Serie A. Romains et Milanais se partagent les points après un score de parité (1-1) qui ne fait pas les affaires de leurs entraineurs respectifs. Les hommes de Rudi Garcia avaient vite ouvert le score grâce à Antonio Rüdiger (4e) mais ils n'ont pas su enfoncer le clou et ont subi l'égalisation lombarde en seconde période par l'intermédiaire de Juraj Kucka (50e). Garcia, dont l'équipe tourne au ralenti et stagne à la cinquième place, reste en danger. Son homologue, Sinisa Mihajlovic, également car le Milan est 6e à cinq longueurs de son adversaire du soir. Il a fallu seulement 14 secondes aux Romains pour décocher un premier tir cadré signé Sadiq et 228 pour faire trembler les filets des visiteurs sur une reprise de Rüdiger à bout portant, après un coup franc de Miralem Pjanic (1-0, 4e). Le défenseur central allemand a ouvert son compteur but avec la Louve Ph : DR U et les joueurs de Rudi Garcia semblaient décidés à se bouger pour éviter à leur entraîneur de passer une nouvelle mauvaise semaine. Pjanic (7e) et Rüdiger, qui a trouvé la barre (20e), se sont démenés dans une première période disputée et marquée par les contres tranchants des Giallorossi. Pourtant, après un tir trop mou de Falque (45e), la Roma a atteint la pause avec un seul but d'avance. LE RETOUR DE TOTTI N'A RIEN CHANGÉ L'avantage romain n'a pas tenu longtemps face à des Milanais totalement déchaînés à la reprise. Le Japonais Keisuke Honda a centré et trouvé la tête de Juraj Kucka pour une égalisation qui ressemblait étrangement à l'ouverture du score (1-1, 50e). Le Slovaque Kucka n'avait pas encore marqué en Serie A cette saison mais il en est à trois réalisations en six matches contre la Roma. Les hommes de Mihajlovic, qui restaient sur une défaite à domicile devant Bologne (01), ont dès lors tout donné pour prendre l'avantage mais Bacca a buté sur Szczesny (58e) avant de trouver sa transversale (64e) tandis que Kucka, encore lui, a raté la cible aux six mètres en enlevant trop son tir (60e). Si l'entrée de la recrue Kevin-Prince Boateng (57e) a dynamisé le secteur offensif lombard, celle de la légende romaine Francesco Totti (70e) n'a pas permis aux Giallorossi de réellement relever la tête. Le capitaine romain de 39 ans, blessé depuis fin septembre, et ses partenaires n'ont gagné qu'un seul de leurs dix derniers matches toutes compétitions confondues. Rudi Garcia marche toujours sur un fil. La Fiorentina battue à domicile par la Lazio a Fiorentina, qui restait sur deux victoires consécutives lui ayant permis de monter jusqu’à la deuxième place, a été battue à domicile (1-3) par la Lazio, qui végète pour sa part en milieu de tableau. Le jeune attaquant sénégalais Balde Diao Keita (20 ans) a ouvert le score (45+1), son deuxième but cette saison en Serie A. Il a ensuite fallu attendre les six minutes d’arrêts de jeu en fin de match pour voir les trois autres buts. Le Serbe Sergej Milinkovic-Savic a doublé la marque (90+2) pour la Lazio, la Fiorentina a réduit le score par son défenseur argentin Facondo Roncaglia (90+3) avant que le Brésilien Felipe Anderson ne scelle le match (90+6). La Viola pourrait voir la Juventus et Naples, qui jouent respectivement à la Sampdoria et à Frosinone dimanche, lui passer devant. L FC CUP Arsenal domine Sunderland et se qualifie pour le 4e tour enés au score par les Black Cats, les Gunners ont fini par renverser la tendance et prendre un avantage décisif, grâce à Ramsey (73e) puis Giroud (75e). Les voilà qualifiés pour le 4e tour de la Cup. Tout comme Manchester United, passé sur le fil face à Sheffield United (1-0). Bis repetita à l’Emirates Stadium. Un gros mois après avoir battu Sunderland en Premier League, les Gunners ont de nouveau pris le dessus sur les Black Cats, sur le même score (3-1), mais au 3e tour de la FA Cup cette fois, lors du match marquant l’entrée en lice des deux équipes dans la compétition. Mieux, ce sont les mêmes joueurs qui ont marqué pour Arsenal, à savoir Campbell (25e), Ramsey (72e) et Giroud (75e). Lens (17e) avait pourtant ouvert le score pour sa formation, avant que celle-ci ne subisse la loi de son adversaire. Mal entrés dans leur match, les hommes d’Arsène Wenger ont concédé le premier but de la partie après une erreur individuelle de Laurent Koscielny, bien exploitée par Jeremain Lens. Mais ils ont rapidement su répondre par larisation, respectivement avec Arsenal et Sunderland. M Joel Campbell. Arsenal a ensuite dicté son rythme en seconde période, trouvant le poteau par Oxlade-Chamberlain (57e). Avant de tuer la rencontre en trois minutes et deux débordements de Bellerin, conclus par Ramsey (72e) puis Giroud (75e). Le match aurait malgré tout pu basculer en faveur des Black Cats un peu plus tôt si la tête de Fletcher avait trouvé les filets de Cech au lieu de la barre (59e). La rencontre a par ailleurs été marquée par les bonnes performances du milieu offensif Alex Iwobi et du gardien Jordan Pickford pour leur première titu- CITY ET UNITED QUALIFIÉ, TOUT COMME CRYSTAL PALACE ET WATFORD Ce samedi, le troisième tour de FA Cup n’a, par ailleurs, réservé aucune surprise majeure. Les duels entre clubs de Premier League ont systématiquement tourné en faveur des favoris. Manchester City s’est facilement imposé sur la pelouse de Norwich City (0-3) grâce à des réalisations d’Agüero, Iheanacho et De Bruyne. Crystal Palace a été battre Southampton à l’extérieur (1-2), alors que Watford a pris le dessus dans le même temps sur Newcastle (1-0) à domicile. Les Magpies n’ont d’ailleurs plus franchi un tour en FA Cup depuis 2012. Soit quatre ans de disette. De son côté, Manchester United a souffert pour venir à bout de Sheffield United, pensionnaire de League One, l'équivalent du National (1-0). Les Red Devils ont dû attendre le temps additionnel et un penalty transformé par Wayne Rooney pour composter leur billet. Olympique Lyonnais n'a pas manqué son entrée au Parc OL, samedi. Lors de la 20e journée, les Rhodaniens se sont imposés 4-1 face à Troyes. Les joueurs de Génésio, qui menaient 1-0 (Lacazette, 18e), ont dû cravacher en fin de match pour accrocher ce premier succès dans leur nouvel écrin. Ghezzal, Ferri (auteurs de deux très beaux buts) et enfin Beauvue ont assuré le coup. Lyon est 6e. Un nouveau stade (magnifique), un nouvel entraîneur et une nouvelle tunique pour l'occasion : l'OL avait mis les petits plats dans les grands, samedi pour la reprise de la Ligue 1. Et, sur le terrain, les Gones ont honoré leur écrin par une belle victoire (4-1). En face, ce n'était "que" Troyes, bon dernier de la classe et sans doute assuré de le rester jusqu'en mai, et ce fut un peu plus compliqué que les 55 000 spectateurs l'espéraient. Mais Lyon, en convalescence après une fin d'année compliquée (zéro victoire en L1 depuis deux mois, NDLR), ne fera pas la fine bouche. Symboliquement, c'est Alexandre Lacazette qui a inscrit le premier but du nouveau stade de l'OL. Une connexion Grenier - Lacazette, "comme au bon vieux temps" et une frappe croisée du meilleur buteur du dernier exercice ont offert aux locaux l'avantage après 18 minutes de jeu (10). Un avantage mérité alors que les Rhodaniens avaient pris le match par le bon bout. Pour sa première en L1, Bruno Génésio n'avait finalement pas donné le couloir gauche de l'attaque à Mvuemba, préférant y positionner Grenier et titulariser Tolisso dans l'entrejeu. Choix payant. L' CONCOURS DE LUCARNES AU PARC OL D'entrée, Ghezzal a testé Bernardoni (2e), donnant le ton de cette fin d'après-midi. Samuel Umtiti aussi s'est mis au diapason, réalisant un retourné acrobatique qui est passé juste à côté du but troyen. Si elle avait fait mouche, la réalisation du défenseur rhodanien aurait mérité le titre honorifique de plus beau but inscrit au Parc OL (29e). Il n'en fut rien et Lyon est rentré aux vestiaires avec une petite avance. Et une légère frayeur pour Grenier et son genou droit. Sans gravité. La reprise a été moins enlevée que la première demi-heure du match. Mais Lacazette aurait pu ajouter une brique à son édifice du jour lorsqu'il s'est retrouvé face à Bernardoni. Sa frappe fut cette fois trop croisée pour offrir à l'OL le break (54e). Un break qui eut été le bienvenu car Troyes, jamais lâché, a eu le mérite de continuer à y croire. Camus, qui avait donné du travail à Lopes (64e), a remis l'ESTAC à hauteur des Lyonnais d'une frappe du gauche sublime et lointaine (1-1, 67e). Le ciel s'est assombri d'un coup sur Lyon. D'autant que Lacazette (68e) et Gonalons (70e) sont sortis l'un après l'autre, le premier par précaution, le second pour un souci à la cuisse. Heureusement pour les Rhodaniens, Ghezzal est resté sur le terrain. En forme olympique - comme à Limoges la semaine dernière (0-7) -, il a remis Lyon devant. Une feinte et une frappe du gauche en pleine lucarne (2-1, 72e). Jordan Ferri a apprécié et décidé d'imiter son coéquipier. Lui aussi a régalé. Du droit. Et pas très loin de la lucarne non plus (3-1, 80e). Entré en jeu, Claudio Beauvue a alourdi le score de la tête (4-1, 90+3). Et n'avait pas que de la joie dans le regard au moment de fêter sa réalisation en toisant le public lyonnais. La seule (petite) fausse note d'une première réussie pour l'OL. 16 MONDE Lundi 11 janvier 2016 ÉTATS-UNIS Jeb Bush tente de sauver sa candidature à la Maison Blanche Jeb Bush était autrefois l’un des favoris de la course à la Maison Blanche. Aujourd’hui, certains de ses proches conditionnent sa «survie» à une épreuve: la primaire du New Hampshire le 9 février. e climat politique, anti-système et anti-sortants, n’est pas favorable à Jeb Bush, ex-gouverneur de Floride, fils et frère des deux derniers présidents républicains, George H. W. Bush (1989-1993) et George W. Bush (2001-2009). Le milliardaire Donald Trump est en tête des intentions de vote des républicains au niveau national, suivi par le sénateur du Texas Ted Cruz, un ultra-conservateur qui mise, lui aussi, sur le rejet de l’establishment par les électeurs. Initialement, la candidature de Jeb Bush est partie sur les chapeaux de roues. C’était il y a un an environ, et les amis du républicain ont levé plus de 100 millions de dollars avant même sa déclaration formelle de candidature, le 15 juin 2015. Le lendemain, Donald Trump se déclarait, bouleversant la course des primaires. Aujourd’hui Jeb Bush recueille en moyenne entre 3 et 4% des intentions de vote, et Donald Trump (34%) se moque souvent de lui pour son manque d’énergie. Il est allé jusqu’à le tancer en l’encourageant à utiliser son nom de famille pour remonter. «Il avoue ne pas comprendre ce phénomène», dit à l’AFP un grand donateur de Jeb Bush. Selon lui, le républicain est atterré face au succès d’un homme ayant une si faible maîtrise des enjeux de politique étrangère. Jeb Bush est choqué, dit-il, «qu’un homme comme Trump Ph : DR L soit récompensé pour tant de déclarations intolérantes, scandaleuses et fausses». Les primaires se dérouleront sur plusieurs mois dans tous les Etats ,mais le début, dans l’Iowa le 1er février puis dans le New Hampshire le 9 février, est plus important car ces premières consultations sont les premiers tests électoraux concrets, après des mois de sondages virtuels. Les deux Etats servent souvent à éliminer, de facto, les candidats les plus faibles. Jeb Bush a apparemment abandonné l’Iowa pour espérer un coup d’éclat dans le New Hampshire, où il a renforcé ses équipes. Sa cote y est meilleure qu’au niveau national, avec 9% des intentions de vote en moyenne, selon le site spécialisé RealClearPolitics. «J’ai fini par me dire que pour Jeb, le New Hampshire était une affaire de vie ou de mort», dit le donateur. «Je n’aurais jamais imaginé ça. Il a mis énormément de ressources sur le New Hampshire, comme s’il mettait tous ses jetons au milieu de la table». FRAPPER TRUMP ? Bush n’est pas seul à avoir été marginalisé par Donald Trump. Les gouverneurs du New Jersey, Chris Christie, et de l’Ohio, John Kasich, entendent aussi rassembler le camp des électeurs «sérieux», donc selon eux anti-Trump, et ils fondent leur stratégie sur un succès dans le New Hampshire. «L’establishment républicain est apoplectique face à Trump et Cruz», dit le professeur Steffen Schmidt, de l’Université d’Etat de l’Iowa, qui suit les présidentielles depuis 40 ans. Selon ce politologue, il ne faut pas se focaliser sur le New Hampshire, ESPAGNE Les indépendantistes de Catalogne forment un gouvernement es indépendantistes de Catalogne désignent, dimanche, cent jours après les élections régionales, un nouveau président chargé de conduire à la sécession d’une Espagne qui peine à se doter d’un nouveau gouvernement pour relever ce défi. Dans un coup de théâtre de dernière minute, le président régional sortant Artur Mas a cédé, samedi, aux pressions de ses détracteurs et renoncé à briguer un nouveau mandat. Le retrait de sa candidature a permis la formation d’une coalition de gouvernement, qui va des conservateurs à la gauche anticapitaliste, décidée à profiter de sa majorité absolue au parlement régional pour proclamer d’ici 18 mois l’indépendance de la Catalogne. Dimanche soir, les députés indépendantistes confirmeront Carles Puigdemont, 53 ans, pour succéder à Artur Mas, aux termes d’un compromis entre les formations sécessionnistes. Membre du même parti qu’Artur Mas, M. Puigdemont, journaliste de langue catalane, est peu connu en dehors de Gérone, une ville de 97.000 habitants à 100 km au nord de Barcelone, dont il est maire depuis 2011. «Nous L avons un projet en marche, solide et qui va dans la bonne direction», a-t-il commenté sur son compte twitter après l’accord in extremis qui permet aux indépendantistes de reprendre leur bras de fer avec Madrid. La loi accordait aux parlementaires catalans jusqu’à dimanche à minuit, pour investir un président de gouvernement. Les indépendantistes regroupent leurs forces, alors qu’à Madrid les élections législatives du 20 décembre ont laissé un parlement fragmenté, où les conservateurs du chef du gouvernement sortant Mariano Rajoy ont perdu la majorité absolue et cherchent en vain des partenaires pour former une coalition. «La coalition indépendantiste profite du vide de pouvoir à Madrid», titrait dimanche le journal conservateur en ligne El Español. Face à la rébellion de la plus riche région d’Espagne, le cabinet de M. Rajoy a insisté samedi sur la nécessité pour le «prochain gouvernement d’Espagne de compter sur une large base parlementaire qui garantisse la stabilité et la capacité (de) faire face au défi indépendantiste». M. Rajoy espère parvenir à un accord avec le Parti socialiste (PSOE), deuxième force politique en Espagne, et avec le parti libéral Ciudadanos, opposés comme lui à l’indépendance de la Catalogne. Le PSOE vise en revanche une alliance avec la gauche radicale de Podemos et des partis nationalistes en Catalogne et au Pays basque. Mais les indépendantistes lui compliquent encore la tâche. «Comment allons nous expliquer que nous arrivions au pouvoir avec l’aide de ceux qui visent l’indépendance en quelques mois ?», a confié un dirigeant socialiste au journal numérique de gauche El Diario. EVITER DE NOUVELLES ÉLECTIONS Les indépendantistes veulent mettre en œuvre le programme avec lequel ils ont remporté la majorité absolue de 72 sièges sur 135 au parlement régional, avec 47,8% des voix, le 27 septembre dernier. Dès novembre, ils avaient adopté une résolution proclamant le début du processus de sécession et l’insoumission aux institutions de l’Etat espagnol. Mais leur plan avait failli échouer en raison du désaccord entre les 62 députés de la coalition «Junts pel si» (Ensemble pour le oui), for- mée par Artur Mas, et les 10 députés anticapitalistes de la Candidature d’unité populaire (CUP). La petite formation d’extrême gauche refusait de reconduire Artur Mas à la tête du gouvernement, lui reprochant quatre ans de politique d’austérité et la corruption de son parti. Le retrait de M. Mas permet d’éviter la convocation de nouvelles élections, les quatrièmes depuis 2010 en Catalogne, où les indépendantistes risquaient de perdre leur toute nouvelle majorité. «Ils savent que s’il y avait de nouvelles élections, leur projet échouerait lamentablement», a commenté Inès Arrimadas, leader de Ciudadanos en Catalogne. Le pacte conclu entre la CUP et «Junts pel si» garantit la stabilité du nouveau gouvernement régional parce que les anticapitalistes se sont engagés à ne jamais laisser la coalition seule face aux 63 députés de l’opposition. Le parlement doit voter vers 20H00 GMT l’investiture de Carles Puigdemont, qui devra former ensuite son cabinet. Les premières lois qu’il devra présenter portent sur la création d’administrations fiscale et de sécurité sociale pour la Catalogne. et plutôt s’intéresser aux primaires suivantes, où Jeb Bush et d’autres pourraient amasser de nombreux délégués. New York, l’Illinois, l’Ohio, le Wisconsin, la Pennsylvanie voteront en mars et avril, et la Californie et le New Jersey en juin. Les républicains y sont jugés plus traditionnels et peut-être moins enclins à voter Trump. Pour tenir jusque-là, le trésor de guerre de Jeb Bush sera bien utile, note Steffen Schmidt. Pour gagner en Californie, l’Etat le plus peuplé, par exemple, les candidats devront dépenser des fortunes en publicités télévisées. Les partisans de Bush regrettent cependant qu’il n’ait pas frappé plus fort, à la télévision, contre Donald Trump. Pour le consultant politique Stuart Stevens, conseiller du candidat républicain Mitt Romney en 2012, Jeb Bush aurait dû attaquer Donald Trump très fort dès le début, au lieu de s’en prendre à ses rivaux du centre-droit, notamment le sénateur Marco Rubio, troisième des sondages nationaux. «Il n’y a rien de honteux à perdre une élection présidentielle», dit Stuart Stevens à l’AFP. «Mais faire campagne et perdre, tout en aidant la personne qui représente tout ce à quoi vous vous opposez dans le parti républicain et dans votre vie, ce serait une tragédie». CORÉE DU NORD Démonstration de force des Américains à proximité de la frontière n bombardier américain qui peut transporter des armes nucléaires a brièvement survolé la base militaire américaine d’Osan, à 70 kilomètres de la frontière intercorréenne. C’est ce qu’on appelle une démonstration de force. Un bombardier américain à long rayon d’action a survolé, dimanche, la Corée du Sud, après l’essai supposé de bombe à hydrogène revendiqué par Pyongyang au mépris des résolutions de l’ONU. Le bombardier B52 Stratofortress, qui peut transporter des armes nucléaires, a brièvement survolé la base aérienne militaire d’Osan, à environ 70 kilomètres au sud de la frontière intercoréenne avant de retourner sur sa base, ont expliqué l’armée américaine et un témoin. Ce type d’appareil est fréquemment utilisé lors des exercices militaires annuels conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud, mais leurs sorties sont rarement rendues publiques. Le dernier cas remonte à 2013, après le troisième essai nucléaire nord-coréen. L’armée américaine avait alors déployé un B52 ainsi qu’un bombardier furtif B2. La Corée du Nord a affirmé mercredi avoir conduit un test réussi de bombe H. L’annonce du quatrième essai nucléaire nordcoréen a suscité une cascade de condamnations internationales, bien que la plupart des experts doutent que l’engin testé ait été une bombe à hydrogène, comme le prétend Pyongyang. De nombreuses consultations diplomatiques ont été lancées, dans la foulée d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU qui a promis d’alourdir la panoplie de sanctions pesant déjà sur la Corée du Nord à la suite de ses précédents essais (2006, 2009 et 2013). U MONDE Lundi 11 janvier 2016 SYRIE 60 morts dans des raids russes contre une prison d’Al-Qaïda Le bilan risque de s’alourdir, car 30 blessés sont encore dans un état critique. L’Observatoire syrien des droits de l’homme parle de 60 morts. oixante personnes ont trouvé la mort, ce samedi, dans des raids de l’aviation russe contre un bâtiment servant de prison au réseau djihadiste Al-Qaïda en Syrie, pays ravagé depuis près de cinq ans par une guerre dévastatrice, a indiqué une ONG. Sur un autre plan, des préparatifs sont en cours pour acheminer au plus tard, lundi, de l’aide humanitaire à trois villes au bord de la famine en Syrie - Madaya, Foua et Kafraya -, a déclaré le Croissant-Rouge syrien. Le bilan des frappes russes contre un immeuble utilisé par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, comme prison à Maaret alNoomane (nord-ouest) n’a cessé de s’alourdir, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) parlant de 57 morts en soirée. «Le bilan est monté à 57 morts, dont 21 civils y compris 1 enfant et 2 femmes, 23 combattants d’Al-Nosra, 6 rebelles et 7 détenus», a précisé l’ONG. Et il risque de s’alourdir encore, car «30 blessés sont dans un état critique». Le centre de détention se trouve près d’un marché populaire de cette ville contrôlée par les rebelles et Al-Nosra dans la province d’Idleb (Nord-Ouest). La Russie est intervenue fin septembre dans le conflit pour venir en aide aux troupes du régime face aux rebelles et aux djihadistes. Fin décembre, l’OSDH avait affirmé que les frappes russes avaient fait en 3 mois 2 371 morts, dont près d’un tiers de civils. La guerre en Syrie a été déclenchée par la répression en mars 2011 de manifestations pacifiques réclamant des réformes. Opposant au départ le régime de Bachar el-Assad à des opposants armés, elle s’est ensuite complexifiée avec l’implication de groupes djihadistes ainsi que des grandes puissances sur un 17 ALLEMAGNE «Merkel dehors!», manifestation sous tension de l’extrême droite à Cologne erkel dehors !» : au milieu d’une marée de drapeaux allemands, l’extrême droite allemande a tenté samedi, de tirer profit à Cologne de l’émoi suscité par les violences dans cette ville rhénane, le tout dans une atmosphère très tendue. «L’Allemagne a survécu à la guerre, à la peste et au choléra, mais survivrat-elle à (Angela) Merkel ?», clame une pancarte au milieu de la foule de partisans du mouvement Pegida des «Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident», rassemblée sur la place principale de Cologne, non loin de la gare et de la cathédrale. Elle finira par être dispersée par la police peu avant 16h00 GMT à grands coups de canons à eau et de gaz lacrymogène. C’est à Cologne que la nuit de la Saint-Sylvestre des vols et des agressions sexuelles d’une ampleur jamais vue dans l’Allemagne contemporaine ont été perpétrés par des hommes en bandes. Ces violences auraient entre autres impliqué des réfugiés, à un moment où l’Allemagne, sous l’impulsion de la politique d’accueil de la chancelière allemande, a connu en 2015 l’afflux de plus d’un million de demandeurs d’asile. «Merkel est devenue un danger pour notre pays, Merkel doit partir», lance un représentant de Pegida au mégaphone. Pour une femme se présentant comme Christiane, mère de quatre enfants, «les femmes qui ont été victimes (des agressions) vont devoir vivre avec cela pendant longtemps». «Je me sens dépouillée de ma liberté. (...) Madame Merkel, madame (Henriette) Reker (la maire de Cologne, ndlr), vous êtes des femmes ! Où est votre solidarité ?», at-elle ajouté. La branche régionale de Pegida, mouvement xénophobe né à l’automne 2014 à Dresde, dans l’est de l’Allemagne, a revendiqué sur sa page Facebook 3 000 participants, tandis que la police a dénombré 1 700 manifestants dont la moitié de hooligans prêts à en découdre. «M Ph : DR S territoire de plus en plus morcelé. Plus de 260 000 personnes ont péri dans le conflit et plusieurs millions ont été poussées à la fuite, alors que la situation humanitaire y est catastrophique. Selon le chef des opérations du CroissantRouge syrien Tamam Mehrez, une aide humanitaire de l’ONU et du comité international de la Croix-Rouge doit être acheminée aux quelque 60 000 habitants au bord de la famine des villes assiégées de Madaya, Foua et Kafraya. DISTRIBUTION LUNDI DE L’AIDE «Il y a un accord et techniquement nous sommes prêts à commencer la distribution dès dimanche. Mais en cas de problèmes de logistique, ce sera lundi au plus tard», a-t-il dit à l’Agence France-Presse. «C’est sûr que la distribution d’aide n’aura pas lieu dimanche, pour des raisons logistiques. Nous travaillons dur pour qu’elle ait lieu lundi», a déclaré de son côté à l’AFP Pawel Krzysiek, porte-parole du CICR à Damas. L’ONU et le CICR doivent faire parvenir de l’aide aux 42 000 habitants de Madaya, dans la province de Damas, où selon Médecins sans frontières 23 personnes sont mortes de faim depuis le 1er décembre. Dans le même temps, les 20 000 habitants des localités chiites de Foua et Kafraya, dans la province d’Idleb, encerclées par les rebelles, doivent eux aussi recevoir une aide. Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU doit évoquer à huis clos la situation dans ces trois villes. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), «l’ONU a reçu des rapports crédibles sur des personnes qui meurent de faim et ont été tuées en essayant de quitter la ville». Alors que jusqu’à présent tous les efforts en vue d’une solution politique ont échoué en Syrie, le régime a insisté samedi auprès du médiateur de l’ONU pour voir la liste de la délégation de l’opposition qui se rendra aux négociations de paix censées débuter le 25 janvier. À l’issue d’une rencontre à Damas avec Staffan de Mistura à Damas, le chef de la diplomatie Walid Mouallem a confirmé, selon l’agence Sana, que son gouvernement participerait à ces négociations dont l’objectif est de mettre en place une autorité transitoire négociée entre le régime et l’opposition. La brève visite de Staffan de Mistura à Damas fait partie d’une tournée qu’il effectue dans les pays de la région pour préparer ces négociations. Après s’être rendu à Riyad et Ankara, il est attendu dimanche à Téhéran. La guerre menace l’artisanat traditionnel de Damas ans un petit local à Damas, Mohamed Abdallah parfait délicatement un cadre en bois avant de l’incruster de nacre: la guerre l’a obligé à abandonner son atelier de marqueterie et comme des milliers d’artisans syriens, il juge son métier menacé. «Je ne peux plus faire mon travail comme avant à cause de la rareté de la main-d’oeuvre», se plaint M. Abdallah, installé dans un entrepôt de la vieille ville où s’entassent des planches de différentes formes et des coquillages dont il extrait la nacre. À 43 ans, il a abandonné son vaste atelier à Babbila, dans la banlieue de la capitale syrienne, «parce qu’il n’était plus sûr»: ce fief rebelle est régulièrement bombardé par le régime du président Bachar al-Assad. «Mes ouvriers sont passés de 17 à trois, certains ont rejoint les rangs de l’armée, d’autres ont émigré ou ont quitté le métier», déplore l’artisan. La marqueterie traditionnelle consiste à incruster dans le bois la substance irisée des coquillages ainsi que de l’ivoire ou de l’os D afin de dessiner des motifs géométriques, selon la tradition arabe. «Le coût de notre production est élevé et l’approvisionnement en matières premières est très difficile», ajoute M. Abdallah. Comme lui, des milliers d’artisans voient leurs activités menacées par le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011 et a fait plus de 260 000 morts. AVENIR INCERTAIN «Si ça continue, il n’y aura plus d’artisans en Syrie», assène Mohamed Fayad, chercheur spécialisé dans les arts et traditions populaires. Or ce pays fut l’un des plus grands foyers de l’artisanat arabe au fil des siècles. Damas a même donné naissance à plusieurs mots liés à l’artisanat dans la langue française que ce soit l’étoffe appelée damas ou le verbe damasquiner qui désigne l’incrustation de fils d’or ou d’argent dans une surface métallique. En 2009, le pays comptait environ 57 000 artisans, dont 18 000 enregistrés auprès de leur syndicat, explique l’expert. Mais avec la guerre, entre 70% et 80% d’entre eux ont dû abandonner leur métier, ajoute-t-il. Cette chute drastique est due principalement «au départ d’un grand nombre d’artisans, après la destruction de leurs ateliers, surtout dans la banlieue de Damas et à Alep, qui sont les piliers de l’artisanat traditionnel», poursuit M. Fayad. Dans son échoppe familiale du célèbre souk alHamidiyé de Damas, Samer alNoqta craint de devoir se reconvertir. Depuis plus d’un siècle, sa famille travaille dans le textile damascène, fierté de l’industrie syrienne. Mais à cause des combats, elle a perdu son usine dans la localité rebelle d’Aïn Tarma, à l’est de Damas. «Nous n’avons pas produit un seul mètre depuis cinq ans», dit Samer qui a hérité du magasin familial en 1992, dans la rue des couturiers. «Nous vendons aujourd’hui nos stocks». BROCART POUR LA REINE Le brocart de Damas, tissé à la main avec de la soie naturelle et des fils d’or, est mondialement connu. En 1947, le prési- dent syrien de l’époque, Choukri al-Koutli, avait offert un morceau de ce tissu à la reine Elizabeth, qui l’avait utilisé pour confectionner sa robe de mariage. Ibrahim Ayyoubi, artisan dans le textile depuis des dizaines d’années, se plaint également de la difficulté à se procurer de la soie naturelle, nécessaire à la production du brocart. Son prix a décuplé en cinq ans, passant «de 2 500 livres syriennes (6,5 euros) le kilogramme fin 2010 à 25 000 livres (65 euros) aujourd’hui», dit-il. «La crise nous a lourdement affecté, les touristes qui ont déserté les lieux représentaient 95% de notre clientèle», confie M. Ayyoubi. Mais ce ne sont pas seulement les clients étrangers qui ont disparu. Le marché local s’est profondément réduit et les industries traditionnelles «ont besoin de stabilité pour pouvoir prospérer», affirme de son côté M. Abdallah. Dans le quartier commercial Hariqa du vieux Damas, Bahaa al-Takriti dirige depuis des années des ateliers de production de tissus aghabani, utilisés principalement pour fabriquer des nappes brodées damassées. «Ma production hebdomadaire est passée de 60 nappes à six ou même trois actuellement», se désole-til. Pour confectionner ces nappes traditionnelles, il faut marquer le tissu à l’aide de moules en bois «et seules deux personnes à Damas savent actuellement le faire, contre six précédemment», souligne le commerçant. Les brodeuses, elles aussi, se font rares, car beaucoup ont déserté la province de Damas pour d’autres régions plus sûres. Dans le centre de Damas, l’atelier «Ahmad Chakaki du brocart» grouillait autrefois de touristes venus du monde entier pour se procurer des tissus traditionnels syriens. Dans un coin de l’atelier, traîne un métier à tisser en bois à la taille imposante. «Avec la guerre, la nouvelle génération n’apprend plus le métier et j’ai peur que ce métier à tisser ne soit plus utilisé», se désole le propriétaire Ahmad Chakaki. 18 CULTURE Lundi 11 janvier 2016 FESTIVAL CULTUREL NATIONAL D’AHELLIL PROJETS CULTURELS La troupe «Benet El-Meghra» décroche le premier prix Des retards considérables redynamisés à El-Tarf onduite par la chef d'orchestre Fatima Dahmani, la troupe féminine s'est distinguée dans ce genre de musique et chant Ahellil devant un jury connaisseur, qui a été enchanté par l'interprétation des tubes, les résonances douces et harmonieuses et la symbiose du groupe qui a fait un tabac devant un public friand de ce genre musical qui tire la quintessence de sa poésie du terroir local, a estimé le rapporteur du jury Mohamed Hanine, ajoutant les présents, familles et visiteurs venus en groupe ou en C Ph : DR La troupe artistique féminine de l’association "Benet El-Meghra" (filles d’El-Meghra) du patrimoine local de Timimoune a décroché le premier prix de la 9ème édition du festival culturel national d’Ahellil, clôturée vendredi soir à l’Oasis rouge, Timimoune, 220 kilomètres au nord d'Adrar. solo, se sont également délectés des répertoires artistiques locaux. La soirée de clôture qui a battu son plein a été mise à profit pour honorer les troupes, cadettes et benjamines, des associations concernées par la préservation du patrimoine lyrique ancestral dans l’optique de les encourager à prendre le flambeau pour la protection d’un legs humain universel. La cérémonie a été marquée également par la remise de distinctions aux meilleurs joueurs et maniements des instruments "Temdja" et "ElBengueri", recommandés par le jury pour protéger les anciens instruments de disparition, partie intégrante et nécessaires au patrimoine d’Ahellil, et dont les prix sont revenus aux solistes Babola Ahmed, de la commune d’Ouled Saïd, et Baghuelzi Abdelkader, de la commune de Timimoune. L’occasion a été mise à profit pour rendre un vibrant hommage aux Choyoukh d’Ahellil, dont Hadj Barka Fellani, Abakada Mohamed, Fatima Dahmani, Deldali Moussa, Ouled Dahmena Moussa, Tabaghou Abderrahmane, en vue de mettre en valeur leurs efforts menés durant de longues périodes pour la conservation de ce patrimoine musical ancestral de la région du Gourara. Présidant la cérémonie de clôture de cette 9ème édition, le wali délégué de la circonscription de Timimoune, Aoune Mabrouk, s’est félicité du "franc succès" du festival, estimant que ceci traduit l’intérêt qu’accorde le public à ce legs plus que séculaire. La ville de Timimoune a vécu, quatre jours durant de cette manifestation culturelle nationale, une ambiance haute en couleurs et en sonorités, marquée notamment des soirées artistiques et de joutes oratoires entre troupes participantes. Toute cette organisation, de haute facture artistique et de décor, a été réalisée par le metteur en scène Noureddine Boulghiti et son équipe au niveau du théâtre en plein air de la ville de Timimoune. a bibliothèque de la wilaya d’ElTarf, la maison de la culture et le centre culturel islamique, trois projets dont les travaux accusent des retards considérables, viennent d’être redynamisés, a-t-on appris, samedi, auprès des services de la wilaya. Destinés à la promotion de la culture, ces projets ont été relancés après plus de 10 ans de retards, a-t-on fait savoir. S’inscrivant dans le programme de 2003, les dernières retouches du projet d’une bibliothèque de wilaya, dont les gros œuvres ainsi que divers autres travaux secondaires, ont été achevés à 100% pour livrer cet édifice dans les plus brefs délais possibles, conformément aux instructions du premier responsable de la wilaya. L’entrée de ce lieu du savoir, situé en plein centre-ville, sera agrémentée de plants ornementaux divers provenant des services locaux des forêt, a-t-on soutenu. Le centre culturel islamique, inscrit dans le programme de 2006, et celui de la maison de la culture entrant dans le programme de 2005, dont les travaux viennent de reprendre, enregistrent un taux d’avancement de près de 70%, a estimé la même source, ajoutant qu’une grande partie des gros œuvres a été achevée et les travaux secondaires sont en cours à un rythme jugé "encourageant". L FESTIVAL DU THÉÂTRE ARABE AU KOWEÏT CÉLÉBRATIONS DE YENNAYER Le TR de Batna représentera l’Algérie à la manifestation Un symposium y afférent se tiendra le 20 février prochain à Oran n symposium sur les célébrations de Yennayer, le nouvel an amazigh, se tiendra le 20 février prochain à Oran pour étudier l'opportunité du classement national de cette fête, a annoncé, samedi à Alger, le secrétaire général du Haut conseil à l'Amazighité (Hca), Si El Hachemi Assad qui s'exprimait en marge du lancement des célébrations de Yennayer 2966, a convié la communauté scientifique à travailler sur le dossier de classement de cette fête célébrée dans tous les pays d'Afrique du Nord. Il a également indiqué que le Hca dis- U posait d'une banque de données conséquente (recherches et documents audiovisuels) liées aux festivités et aux différents rituels entrant dans la célébration du nouvel an amazigh. Avec le concours des anthropologues du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) et le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, le HCA ambitionne d'élaborer un dossier scientifique en vue du classement de Yennayer au patrimoine immatériel de l'Algérie. L'idée du classement du nouvel an amazigh à Projection de 3 longs métrages en tamazight à Guelma T rois longs métrages en tamazight seront projetés du 10 au 13 janvier dans la ville de Guelma dans le cadre d’un vaste programme de célébration de Yennayer, nouvel an amazigh 2966, a indiqué samedi le directeur de la culture Samir Thaâlibi. Les séances de projection, organisées avec le concours du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel, auront lieu les après-midi à la maison de la culture Abdelmadjid Chaféi qui accueillera l’essentiel des activités de célébration, a indiqué le même responsable. Ces films sont "La montagne de Baya" du défunt Azzedine Meddour, "Le menteur" Ali Mouzaoui et "La maison jaune" du réalisateur Amor Hakkar. Il est également prévu la présentation de la pièce "Sophonisbe" du Théâtre national Mohieddine-Bachetarzi dans le cadre de ces festivités qui se dérouleront en présence de représentant du Haut-commissariat à l’amazighité. Des expositions de plats traditionnels, de tapis, de poteries et de livres en tamazight, ainsi que des concerts folkloriques et des visites à des sites historiques figurent également au programme de la célébration. la liste représentative du patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco reste une piste de réflexion lancée en 2015 par le Hca et qui nécessite l'intervention des anthropologues, des centres de recherches et des ministères de la Culture et de l'Éducation nationale, a-t-il expliqué dans la même foulée. Un Classement de l'Unesco serait d'autant plus envisageable que la célébration de Yennayar est commune à plusieurs pays, dit-il. Interrogé sur la reconnaissance de la fête de Yennayer en tant que fête nationale au même titre que les fêtes du nouvel an de l'hégire ou du nouvel an grégorien, le SG du Hca a indiqué que celle-ci "doit passer par la révision des textes juridiques" de 1963 régissant les fêtes nationales et qui, d'ailleurs, appelés à évoluer pour "s'adapter" à la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui, a-t-il plaidé. Lancés samedi au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, les festivités de célébration de Yennayer 2966 qui se poursuivront jusqu'au 12 janvier, comprennent un petit salon du livre, une exposition d'artisanat, des stands dédiés à l'apprentissage de la calligraphie tifinagh, des conférences et des rencontres sur la poésie. A partir de dimanche, des caravanes culturelles feront escale dans 14 villes d'Algérie en plus d'un programme pédagogique en direction des établissements scolaires, encadré par le HCA. e Théâtre régional de Batna (TRB) représentera l’Algérie avec sa pièce "Zid N’zidek" à la 8ème édition du Festival du théâtre arabe qui aura lieu au Koweït du 10 au 16 janvier, a indiqué samedi sa directrice, M’barka Tighaza. La troupe du TRB quittera samedi l’Algérie en direction du Koweït où elle se produira jeudi prochain, a précisé la même responsable. "Zid N’zidek" de Faouzi Benbrahim concourra durant le festival organisé par Arab théâtre institute pour le prix du cheikh El Kacimi, aux côtés de troupes koweitienne, syrienne, irakienne, émiratie, marocaine et égyptienne. Produite en 2015, la pièce "Zid N’zidek" qui est une critique des maux de la société, avait remporté le Prix du meilleur spectacle du 10ème festival national du théâtre professionnel. L MAISON DE LA CULTURE DE SKIKDA Célébration de la manifestation du 9 au 12 janvier a maison de la culture Mohammed-Serradj organise, du 9 au 12 janvier, des activités intervenant dans le cadre de la célébration de Yennayer, fête de fin d’année de l’année amazighe, coïncidant généralement avec le 12 janvier de chaque année. L’action atteste de l’envergure nationale que veut adopter la Maison de la culture, notamment en ce qui concerne la valorisation des travaux relatifs aux beaux-arts et des produits artisanaux (poterie, vannerie, habits traditionnels…). Toute la manifestation, soit du 9 au 12, sera ainsi dédié à ces volets, et aussi à une exposition des livres édités en tamazigh et une autre de photographie, qui auront à emplir le vaste hall de la Maison de la culture. La scène sera honorée avec la présentation d’une pièce de théâtre L du Théâtre régional de Béjaïa, « Mouh Threi », de Latreche Mouhoub, et d’une chorégraphie, œuvre de Slimane Habes, du Théâtre national d’Alger, ainsi que des exhibitions exécutées par des troupes folkloriques, locale et nationale. Au menu du programme également, et c’est peut-être la halte la plus importante, l’éducation la langue Tamazigh au profit des scolarisés, à travers la distribution de dépliants la mettant en valeur. Dans le même contexte, Zoheir Bekkouche de l’Université de Guelma, aura, quant à lui, à mettre en relief l’apport de personnalités et des symboles de la région Kabyle, qui ont eu, au cours de leur carrière, à contribuer à l’épanouissement de la langue et culture amazighs. Zaid Zoheir CULTURE Lundi 11 janvier 2016 GAME OF THRONES SAISON 6 BATMAN V SUPERMAN La date du retour est enfin fixée La tant attendue sixième saison de "Game of Thrones" sera diffusée à partir du 24 avril prochain sur HBO. es spécialistes voyaient le retour de «Game of Thrones» en avril, les plus pessimistes en mai. HBO a mis fin au suspense intenable, jeudi, en annonçant que la sixième saison de sa série phare serait diffusée à partir du 24 avril prochain. Le compte à rebours est lancé. La très attendue sixième saison de «Game of Thrones» sera diffusée à partir du 24 avril sur HBO aux Ëtats-Unis, a annoncé la chaîne, jeudi. Les fans Français devront sans doute attendre le lendemain pour se replonger dans l'univers de Westeros avec une diffusion sur OCS. Un retour retardé cette année pour l'adaptation des romans de George R.R. Martin qui est proposée habituellement à partir du mois de mars ou début avril. La chaîne américaine n'a pas attendu l'officialisation de la date de diffusion de la série la plus téléchargée au monde pour s'attaquer à la promotion de sa nouvelle saison. Deux vidéos ont été dévoilées en décembre. La première ne se compose d'aucune image inédite. Jon Snow qui est au centre de bien des théories, apparaît dans les premières secondes, le regard inquiet et fixe sur l'horizon. «Nous observons, nous écoutons, et nous nous souvenons. Le passé est déjà écrit. L'encre est sèche», dit une voix avant que les grands moments des saisons précédentes défi- L Phs : DR UNE PROMOTION AVARE EN RÉVÉLATIONS La seconde vidéo se compose de quelques séquences inédites qui ne révè- lerien de plus sur les prochaines intrigues. On peut voir la mère des dragons quelque peu sceptique, Ramsay Bolton conquérant sur un cheval et Cersei les cheveux courts après sa marche de la honte embrasser son fils Tommen. Des indices bien maigres de ce que nous réserve la sixième saison qui devrait pourtant dénouer de nombreuses intrigues laissées en suspens à la fin de la saison 5 (attention spoilers). Jon Snow a-t-il un avenir dans la série ? Comment Cersei va-t-elle se venger de la secte religieuse du Haut Moineau ? Qui est le groupe de Dothrakis qui encercle Khaleesi ? Les fans n'ont plus que trois mois à attendre pour avoir la réponse à toutes leurs questions. ELVIS & NIXON Michael Shannon dans la peau du King face à Kevin Spacey ondée sur la véritable rencontre entre le chanteur et le président américain, la bandeannonce d'Elvis & Nixon revient sur l'une des rencontres les plus étranges qu'ait jamais connu la Maison Blanche. 21 décembre 1970. Richard Nixon reçoit la visite à la Maison Blanche du King en personne, Elvis Presley et de ses deux gardes du corps Jerry Schilling et Sonny West. Le chanteur sollicite un entretien avec le président afin d'être nommé de manière honorifique Agent fédéral spécial du bureau de répression des narcotiques et des drogues dangereuses. Arguant de sa popularité envers les jeunes F pour avoir inspiré les Beatles (qu'il déteste), la star voulait alors mettre sa notoriété contre l'explosion de la consommation de drogues et la contre-culture hippie. Cet événement, qui avait donné lieu à une célèbre photo des deux hommes se serrant la main devant les drapeaux du bureau ovale, a inspiré la cinéaste Liza Johnson. Pour mettre en images la rencontre entre Elvis et Nixon, produite pour les studios Amazon, elle a fait appel à Michael Shannon, qu'elle avait déjà dirigé dans Return en 2011, et Kevin Spacey, qui retrouve ici un environnement qu'il connaît plutôt bien grâce à House of Cards. La première bande-annonce du film est à l'image de la légende qui entoure le tête-à-tête entre les deux hommes : complètement barrée et incongrue. D'un côté, un Elvis barge et à côté de la plaque qui donne l'occasion à Michael Shannon de se livrer à un numéro de joyeux cabotinage ; et de l'autre un Nixon qui semble totalement largué face à son interlocuteur. Colin Hanks, Johnny Knoxville, Sky Ferreira, Tracy Letts, Evan Peters et Alex Pettyfer complètent le classique de ce Elvis & Nixon qui emprunte résolument le chemin de la comédie un peu bouffonne. Le film sortira en salles le 15 avril prochain aux États-Unis. RUMEUR Ridley Scott aux commandes d'une adaptation au cinéma du Prisonnier ? a série culte pourrait prochainement revivre sur grand écran, et le réalisateur de Seul sur Mars serait actuellement le favori pour la réaliser. "Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !". Le cri du cœur du regretté Patrick McGoohan reste l'une des répliques les plus célèbres du petit écran, et Le prisonnier l'une des séries les plus influentes de sa génération. Preuve en est, Universal a mis en chantier une nouvelle version sous forme d'un long-métrage de la série, dont les dix-sept épisodes on été diffusés entre 1967 et 1968. Et selon Deadline, cette nouvelle version du Prisonnier pourrait être réalisée par Ridley Scott en personne. Nommé pour le Golden Globe du meilleur réalisateur grâce à Seul sur Mars, le réalisateur est actuellement en L Jesse Eisenberg ne devait pas incarner Lex Luthor à l'origine ans un entretien au L. A. Times, l'acteur se livre sur son rôle dans le film de Zack Snyder et revient sur les critiques adressées par certains fans. De tous les nouveaux visages qui apparaîtront dans Batman v Superman : l'aube de la justice, il est certainement le plus étonnant de tous. Jesse Eisenberg a en effet intégré le cercle fermé des acteurs ayant incarné Lex Luthor, la Némésis de Superman et un des antagonistes majeurs du film de Zack Snyder. Un choix qui n'a pas fait forcément l'unanimité, y compris lorsque les premières bandes-annonces ont laissé apparaître un Luthor bien différent de l'image que l'on connaît du personnage. Selon le L. A. Times, qui retranscrit des propos de Zack Snyder, cet effet de surprise peut s'expliquer par le fait qu'Eisenberg devait à l'origine incarner un tout autre type de personnage : "Cela doit rester secret, mais néanmoins, je peux dire qu'il s'agissait de l'exact opposé de Lex Luthor […] Mais j'ai senti qu'une fois que [Jesse] a compris qui était Lex, il a accroché au personnage. Dès que vous vous mettez à creuser Lex, ça peut devenir effrayant d'être ce type". Le L. A. Times est allé à la rencontre de Jesse Eisenberg pour évoquer ce rôle, ainsi que la réception parfois mitigée que celui-ci a pu connaître : "La seule différence entre ce movie et tout ce que j'ai pu tourner d'autre, c'est que le public a beaucoup d'attentes. Et c'est la seule chose que je trouve déconcertante parce que ça me donner l'impression que certaines personnes sont d'entrée en colère contre moi à cause d'un rôle dans lequel ils ne m'ont pas encore vu jouer. C'est très déroutant". Conscient d'incarner un Lex Luthor bien différent de l'image que l'on peut s'en faire, l'acteur souligne tout de même que cette singularité : "Quand vous faîtes un film comme celui-ci et que vous jouez un personnage qui a déjà été joué, il vaut mieux s'éloigner le plus possible de ces incarnations précédentes, parce qu'il y a peu de chances que la comparaison vous soit favorable, surtout avec des types comme Gene Hackman ou Kevin Spacey. […] Le personnage a un fond réaliste. L'intrigue de Luthor est tragique et sa manière de ressentir les choses est authentique. Tout ça, ce sera dans le film". Point particulier sur lequel se sont concentrées également bon nombre de critiques adressées aux premières bandes-annonces du film : le look de Lex Luthor, qui apparaît la plupart du temps chevelu. Une hérésie par rapport aux représentations traditionnelles du personnage, mais qui donnera lieu à la scène la plus attendue du film par l'acteur : "Vous verrez quand le film sortira en salles. C'est la meilleure scène à laquelle j'aie jamais participé, celle où je change de coupe de cheveux". D lent. La mort de Ned, Catelyn et Robb Stark, la main tranchée de Jaime Lannister, les dragons de Khaleesi, les marcheurs blancs...Les flashbacks se terminent sur Jon Snow étendu sur la neige rougie par son sang puis une image de Bran utilisant son pouvoir. L'héritier des Stark que l'on n'a pas vu depuis la saison 4 a le pouvoir d'habiter les corps d'animaux ou de Hodor. «Ils n'ont aucune idée de ce qui va se passer», déclare le petit garçon dans les dernières secondes de la bande-annonce. train de préparer Alien : Covenant, le nouveau volet de la saga culte qu'il inaugura en 1979. Le remake du Prisonnier pourrait donc être son prochain projet, même si le site précise que les négociations n'en sont encore qu'à leurs débuts. Le projet est en tout cas considéré comme une des principales priorités d'Universal, qui aurait déjà engagé plusieurs scénaristes chevronnés pour travailler sur le script. Christopher McQuarrie (le réalisateur de Mission Impossible Rogue Nation) et William Monaham (scénariste de Kingdom of Heaven et des Infiltrés) auraient notamment livré leurs versions de l'intrigue du Prisonnier. La série avait déjà connu une relecture moderne en 2009. Jim Caviezel avait repris à l'époque le rôle de Numéro 6 19 immortalisé par Patrick McGoohan, tandis que Numéro 2 était incarné par Ian McKellen. Un projet d'adaptation au cinéma avait également failli voir le jour dans les années 1990, mais n'avait jamais été concrétisé. 20 JEUX Lundi 11 janvier 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°876 Mots fléchés n°876 HORIZONTALEMENT 1 - Crime - 2 - Naturel - Canal souterrain - 3 - Article - Perroquet - Dans le vent - 4 - Touffues Envoyer ad patres - 5 - Fin de participe - Qui n’ a pas honte - 6 - Se tirer des flûtes - Jamais vieux - 7 Poursuivre - Ville d’Algérie - 8 - Fait le hère - Est remplacé à la seconde même de sa mort - Porté préjudice - 9 - Sorties de l’eau - 10 - Étain - Double voyelle - Suit le docteur dans sa spécialité - 11 Échappée - Fer - Tableau - 12 - Entaille. VERTICALEMENT 1 - Acrobate - 2 - Chère - Possessif - 3 - Sur une borne - Employée - Vieille note - 4 - Insensé - Signe musical - Forme d’être - 5 - A dans le buffet Importune - 6 - Dans le cidre - Interjection - Drame nippon - Exprime le dégoût - 7 - Paisibles amphibiens - Effectif - 8 - Lettres de nuance - Pourvus de crochets - 9 - Clou - Passage pour piétons - NotreDame - 10 - La première à passer à table - Point de fuite. Mots masqués n°876 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Café populaire (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AGENT - ALAIRE ARAIRE - BALLET BOND - BOURRE CRIBLE - CRISE DÉBAT - DEVIN - DOUCE - ECRAN - ÉVEILLER ÉVENT - FOULE - FRIVOLE - FRONT - GALA GÉRANT - GRAND HABILE - HAIE - HAUTE - ILLEGAL - INEDIT INTRUS - JARS - JOIE JOLIE - LAIE - LARVE LIBRE - MESURE MOINE - MOULE - NIAIS - NŒUD - NORD - OINTE - ORALE - OVALE - PARTIE - PONT - PRISE RAID - REGRET REPRISE - SAIN - SERPE - SOUPER - TIERS TRAIN - TRAITE - UNITÉ - URANIE - USURE UTOPIE - VAINE VILAIN - VILE. MOTS CROISÉS N° 875 1. Indicibles - 2. Nouées - Ire - 3. Sn - Et - NN - 4. Xe - An - Émet 5. Pré - Ente - 6. Urne - Ue - AM 7. Gê - Tee - Clé - 8. Are - Nain 9. Arme - Pilet - 10. Bue - Ramena - 11. Lé - Tare - El - 12. Esses Suée. VERTICALEMENT : 1. Inexpugnable - 2. Nô - Erre Rues - 3. Dus - En - Âme - 4. Iéna - Être - Té - 5. Ce - Né - EE - Ras - 6. Ise - Nue - Par - 7. Tête Nîmes - 8. Li - Me - Calé - 9. Erne - Aliénée - 10. Sentimentale. MOTS FLÉCHES N° 875 HORIZONTALEMENT : Réclusions - Sue - Entée - Tir Are - Ré - Nets - Gré - Tees Raies - Sébile - Dé - Tut - Ntu Tas - EA - Em - Rasés - Rani - Le - Remets - Pesé - Gérée. VERTICALEMENT : Résine - Étale - Curées - Ases Ale - Tsé-tsé - As- Bu - Sr - Oser - Rite - EG(Égée) - Inégal - Arme - Rot - Rien - Aer - Nérée - Tente - Usée - Soumise. MOTS MASQUÉS N° 875 FALLACIEUSE TURF Lundi 11 janvier 2016 21 Les courses e ndirect HIPPODROME ÉMIR ABDELKADER - ZEMMOURI LUNDI 11 JANVIER 2016 - PRIX : BAMO- TROT ATTELÉ QUINTE - QUADRIO “A” DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2 400 M - DÉPART : 15H30 Aloes Cejip, le plus proche de l’arrivée Une épreuve a caractère de deuxième série qui s’annonce très intéressante que nous est proposée ce lundi à l’hippodrome Emir Abdelkader de Zemmouri, avec ce prix Bamo qui est réservé pour les trotteurs français, n’ayant pas totalisé la somme de 110 000 DA en gains et places depuis juillet passé. Même si Aloes Cejip , Victoire du Verger, et Qualie de la Bouge sont les mieux conseillés pour faire l’arrivée, la suite du quinté reste très ouverte. LES PARTANTS AU CRIBLE: 1. TELMA DE TOUCHYVON : Au mieux c’est dans une longue. 2. AICHA DE TINCQUES : Trop décevante pour qu’on lui fasse confiance. 3. VESTALE DE LA CREA : Débute, course d’entrée. 4. VICTOIRE DU VERGER : Au premier echelon elle peut même gagner l’épreuve. 5. USE BLUE : Elle risque de trouver le parcours assez long pour elle. Outsider. 6. ALOES CEJIP : Il fera partie des prétendants à la victoire , à suivre sans voir. 7. VIRTUEL DU MELEUC : Il vient d’effectuer une belle course PROPRIÉTAIRE A.AZZOUZ LE PETIT HARAS R.MEZIANI B.SAFSAF O.ABBES/SA.FOUZER AB.AMMARI A.REBBANI B.BAZINE SA.FOUZER W.KADRI LE PETIT HARAS K.MEZIANI A.BOUKHENOUFA A.CHABANE M.BENDJEKIDEL CHEVAUX N° 01 TELMA DE TOUCHYVON(O) 02 AICHA DE TINCQUES 03 VESTALE DE LA CREA 04 VICTOIRE DU VERGER (0) 05 USA BULE 06 ALOES CEJIP 07 VIRTUEL DU MELEUC 08 UNE DE LA POTEL 09 QUALIE DE LA BOUGE 10 UNO DE TERNAY 11 ALEX POIFOND 12 TEMPLADOR 13 VANITA DU LUPIN 14 VADE RETRO PAN 15 ADRENALINE DU VEY d’entrée, après une année d’absence il mérite largement un crédit. 8. UNE DE LA POTEL : C’est la candidate à suivre de près, elle peut créer la surprise du jour. 9. QUALIE DE LA BOUGE: Cette veille jument garde de beaux restes, à suivre. 10. UNO DE TERNAY : Il est sur une belle forme, on ne peut le négliger. 11. ALEX POIFOND : À revoir. 12.TEMPLADOR : Il va se plaire sur ce parcours on peut le rete- DRIVERS N.TARZOUT M.BENCHOUK N.HADDOUCHE C.SAFSAF SA.FOUZER SM.MEZIANI Y.MEZIANI AL.BENDJEKIDEL R.FILIRI S.FOUZER MI.BENHABRIA S.MEZIANI F.BOUKHENOUFA A.BENHABRIA A.SAHRAOUI nir pou un accessit.. 13. VANITA DU LUPIN : Elle est bien embusquée au bas du tableau, méfiance elle peut se frayer une place. DIST 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2425 2425 2425 2425 2450 2450 2450 ENTRAÎNEURS N.TARZOUT MI.BENHABRIA N.HADDOUCHE C.SAFSAF R.FOUZER S.SAHRAOUI Y.MEZIANI R.FEKHARDJI R.FOUZER S.FOUZER MI.BENHABRIA S.MEZIANI PROPRIÉTAIRE MS.CHAABANE PROPRIÉTAIRE 14. VADE RETRO PAN : Dans une longue peut être. 15. ADRENALINE DU VEY : C’est une jument qui finit bien ses courses. Méfiance. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 6-ALOES CEJIP 9-QUALIE DE LA BOUGE 4- VICTOIRE DU VERGER 10- UNO DE TERNAY 13-VANITA DU LUPIN LES CHANCES : 7-VIRTUEL DU MELEUC 12-TEMPLADOR 22 Lundi 11 janvier 2016 Sélection du jour TÉLÉVISION 20H40 Camping Paradis - Les vacances du camping 21H00 Deutschland 83 Mutation forcée Réalisé par : Philippe Proteau Acteurs : Frédéric Bouraly (Michel) Laurent Ournac (Tom Delormes) Aurélie Konaté (Aurélie Constantin) Patrick Guérineau (Xavier Proteau) Thierry Heckendorn (André Durieux) Michel Jonasz (Ange Paoli) Pour la première fois depuis quatre ans, Tom et son équipe abandonnent leur camping pour partir en vacances. Ils se rendent en Corse pour faire de la randonnée. Sur place, ils font la connaissance d'Ange Paoli, un guide qui semble bien peu aimable. Mal en point, ce dernier a demandé à sa fille Emma de le remplacer. Le groupe découvre également qu'il ne sera pas seul pour le séjour... 20H50 L'amour est dans le pré Présentation des nouveaux agriculteurs (1/2) Présenté par : Karine Le Marchand Karine Le Marchand revient ce soir pour présenter quatorze nouveaux agriculteurs célibataires. De la Bretagne à l'AlsaceChampagne-Ardenne-Lorraine, de la Provence-Alpes-Côte-d'Azur à la Normandie, en passant par la BourgogneFranche-Comté ou encore le LanguedocRoussillon-Midi-Pyrénées, l'animatrice a sillonné la France pour découvrir onze hommes et trois femmes dans leur environnement quotidien. A cette occasion, ces derniers dévoileront leur personnalité et se confieront sans fard sur les attentes amoureuses. Suite à la diffusion de ces portraits, les téléspectateurs et téléspectatrices séduits auront la possibilité de leur écrire. Les agriculteurs choisiront ensuite parmi les courriers reçus les personnes qu'ils souhaitent rencontrer. 20h50Le crime de l'OrientExpress Réalisé par : Sidney Lumet Acteurs : Albert Finney (Hercule Poirot) Lauren Bacall (madame Hubbard) Ingrid Bergman (Greta Ohlsson) Martin Balsam (Bianchi) Jacqueline Bisset (la comtesse Andrenyi) En décembre 1935, l'Orient-Express, train de luxe dans lequel le célèbre détective belge Hercule Poirot a trouvé une couchette par miracle, se trouve bloqué au milieu de la nuit en Yougoslavie par une tempête de neige. Les passagers prennent leur mal en patience. Mais au petit matin, Ratchett, un richissime Américain, est retrouvé poignardé dans sa cabine. Hercule Poirot décide de mener l'enquête. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Réalisé par : Marco Brambilla Acteurs : Sylvester Stallone (John Spartan) Wesley Snipes (Simon Phoenix) Sandra Bullock (Lenina Huxley) Nigel Hawthorne (le docteur Cocteau) Benjamin Bratt (Alfredo Garcia) En 2032, à San Angeles, une mégalopole californienne où toute violence a été éradiquée, Simon Phoenix, un tueur psychopathe condamné à une longue peine d'hibernation et de rééducation, profite d'une visite médicale pour s'évader. Seul recours pour neutraliser le fou furieux : réanimer son ennemi de toujours, John Spartan, un policier surnommé Demolition Man, cryogénisé à titre de punition en 1996. Réalisé par : Kate Woods Acteurs : Nathan Fillion (Richard Castle) Stana Katic (Kate Beckett) Seamus Dever (Kevin Ryan) Jon Huertas (Javier Esposito) Tamala Jones (Lanie Parish) Un avocat charismatique, surnommé le Pitbull, est retrouvé mort dans une ruelle d'Harlem. Il a été assassiné. Son assistante révèle aux enquêteurs qu'il s'était récemment montré paranoïaque et nerveux à propos d'une affaire. Bientôt, son bureau est cambriolé ; tous ses dossiers sont volés. Parallèlement, l'équipe se prépare activement au concours de talents organisé par le gala annuel de la police. 20H50 Parker Réalisé par : Hugues Nancy Fabien Beziat A l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort (le 8 janvier 1996) et alors que la République s'apprête à fêter le centième anniversaire de sa naissance (le 26 octobre 1916), ce portrait intime raconte l'incroyable destin du plus romanesque et du plus secret de nos hommes politiques. Grâce à Jean-Christophe, Gilbert Mitterrand et à Mazarine Pingeot, nous entrons dans l'intimité d'un père et de ses trois enfants qui évoquent quelques souvenirs. Pour la première fois, les albums photographiques que l'ancien président a constitués tout au long de sa vie sont dévoilés depuis ses années d'enfance, cruciales dans la construction de sa personnalité, jusqu'à sa vie avec Anne Pingeot et leur fille Mazarine. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 20H50 Demolition Man 21H25 Castle - L'attaque du pitbull 20h50 François Mitterrand - Albums de familles 4 Réalisé par : Edward Berger Acteurs : Jonas Nay (Martin Rauch / Moritz Stamm) Maria Schrader (Lenora Rauch) Ulrich Noethen (Wolfgang Edel) Sylvester Groth (Walter Schweppenstette) Errol Trotman Harewood (Arnold Jackson) A Berlin Est en 1983, le président américain Ronald Reagan menace l'URSS et ses alliés de l'emploi de l'arme nucléaire. La Stasi, les services secrets de la RDA, cherche un moyen d'en savoir plus sur les intentions militaires de l'Ouest. Lenora Rauch, un de ses agents, propose à Martin son neveu, jeune conscrit, d'espionner en prenant l'identité de Moritz Stamm. Le jeune homme accepte à la condition que sa mère, diabétique, bénéficie d'une greffe de rein. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Taylor Hackford Acteurs : Jason Statham (Parker) Jennifer Lopez (Leslie) Nick Nolte (Bob Hurley) Clifton Collins Jr (Ross) Michael Chiklis (Melander) Alors que la foire de l'Ohio bat son plein, Parker et ses associés, Ross, Meldander, Carlson et Jake, exécutent un braquage minutieusement organisé. Alors qu'ils s'enfuient, Parker refuse une offre de ses partenaires de monter un nouveau gros coup. Ceux-ci, contrariés, se chargent de son compte et le laissent pour mort. Après avior été soigné dans un hôpital, Parker s'enfuit, change d'identité et prépare sa vengeance. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : redaction_courrier@yahoo.fr redactioncourrier@gmail.com COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Lundi 11 janvier 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Sellal demain à Berlin Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera mardi une visite à Berlin au cours de laquelle il s'entretiendra avec la Chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé le porte-parole du gouvernement fédéral allemand, Georg streiter. Les relations bilatérales et les questions liées à la politique internationale seront au centre des discussions entre Mme. Merkel et Sellal , a précisé streiter via le site officiel du gouvernement fédéral allemand. La visite s'inscrit dans le cadre des consultations politiques entre les deux pays, indique-t-on. Palestine : l'Algérie s'acquitte de sa contribution au budget de l'Autorité palestinienne pour 2016 « Nous n’avons rien à cacher, la Fifa contrôle la Faf au moins deux fois par an » Mohamed Raouraoua (In Le Buteur) - C’était la Fifa de Blatter dont on sait ce qu’il est advenu et puis faut surtout convaincre Transparency International qui a coché la Faf dans le lot des suspects… L'Algérie s'est acquittée hier au Caire de sa contribution au budget de l'Autorité palestinienne pour l'exercice 2016, a indiqué un communiqué de la Ligue arabe. L'ambassadeur d'Algérie au Caire et son délégué permanent auprès de la Ligue arabe, Nadir Larbaoui a remis un chèque d'un montant de 26 millions de dollars au secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi qui l'a reçu en marge de la réunion ministérielle urgente du conseil de la Ligue arabe. L'Algérie "a honoré pleinement ses engagements afin de soutenir le combat du peuple palestinien et lui permettre de réaliser ses aspirations légitimes à un État indépendant avec pour capitale Al-Qods", a souligné le communiqué. «Les débats du FCE» : le Dg de la sécu. Comme invité ce mercredi Dans le cadre de son programme de rencontres «Les débats du FCE», le Forum des chefs d’entreprise reçoit, le Mercredi 13 Janvier 2016 en son siège à Chéraga à 9h30, le directeur général de la sécurité sociale auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Djaoued Bourkab. L’invité du FCE abordera les questions liées aux charges sociales et salariales et aux incitations et avantages prévues en matière de formation et de recrutement.Pour rappel, « Les débats du FCE » est un rendez-vous mensuel traitant des dossiers économiques de l’heure. Il est destiné aux membres du FCE, aux chefs d’entreprises et aux professionnels des médias. Société Générale Algérie récompense les lauréats de son Concours « Jeune Artiste Peintre 2015» « Je leur ferai le coup de 2014 » Toufik Zeghdane, défenseur du MCA, à propos du CRB (In Compétition) - T’as intérêt à joindre l’acte à la parole, sinon on t’épingle après le match ! Par ci, on n’aime pas trop les footeux qui plastronnent trop sur les médias pour faire uniquement de la provoc… La photo sensas Société Générale Algérie a organisé un vernissage ce jeudi 07 janvier à l’Institut français d’Alger, pour récompenser les lauréats de la troisième édition de son Concours « Jeune Artiste Peintre » qui coïncide, cette année, avec la célébration du 15ème anniversaire de la banque. Douze toiles, parmi la centaine proposée par les participants au concours, ont été retenues par le jury, pour être exposées au public lors de cette sympathique cérémonie, à laquelle ont été conviés, aux côtés des responsables de Société Générale Algérie, l’ensemble des participants à la compétition « jeune artiste peintre 2015» ainsi que les clients de la banque amateurs d’art. Après délibérations, le jury composé de personnalités et d’experts du monde des arts a annoncé le nom des lauréats du concours: -Premier prix, décerné à Lamine Sakri, - Deuxième prix, attribué à Djamel Talbi, - Troisième prix, décerné à Ahmed Mebarki. Pour l’occasion, Société Générale Algérie a réalisé un livret qui rassemble les œuvres de la cuvée 2015 du Concours « Jeune Artiste Peintre » et résume leur parcours artistique et a inséré les œuvres dans son agenda 2016. En outre, et profitant de cet évènement artistique, Société Générale Algérie a organisé un petit concours de dessins réalisés par les enfants des associations partenaires ANIT, ALIF, CHAMS et AEPF, qui œuvrent pour l’insertion sociale des enfants trisomiques et autistes.Les dessins ont été exposés aux côtés des œuvres des jeunes artistes plasticiens et des cadeaux ont été offerts aux enfants en présence de leurs parents et des membres des associations. À travers ce concours ouvert à tous les jeunes artistes peintres professionnels et amateurs, SGA confirme une fois de plus son engagement en faveur des artistes, de l’art et de la peinture en particulier, et contribue à l’émergence de talents prometteurs algériens dans l’art plastique contemporain. Mexique : vers l'extradition de "El Chapo" vers les USA Sans matricule Les autorités mexicaines ont annoncé samedi ouvrir la voie à l'extradition vers les EtatsUnis du narcotrafiquant mexicain "El Chapo", arrêté la veille après une cavale de six mois. "Avec la recapture de Guzman Loera, il faudra enclencher les différentes procédures d'extradition", indique le ministère de la Justice dans un communiqué sans toutefois fournir de date pour la possible extradition du leader du cartel de Sinaloa. Les autorités soulignent que les procureurs ont reçu l'an dernier deux mandats d'arrêts à des fins d'extradition et que les avocats de Guzman auront trois jours pour émettre des objections. Elles ajoutent qu'elles "apporteront des éléments" pour combattre toute stratégie de la défense cherchant à s'opposer à cette extradition. Joaquin "El Chapo" Guzman a été arrêté vendredi à Los Mochis, dans l'État de Sinaloa (nord-ouest), six mois après son évasion de la prison de haute sécurité d'Altiplano, le 11 juillet dernier. Après l'arrestation de Guzman en février 2014, le président Enrique Pena Nieto avait refusé son extradition vers les Etats-Unis, promettant de le juger et l'incarcérer au Mexique. Avis à nos lecteurs Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015. Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 / Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32 MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Lundi 11 janvier 2016 22°C / 11°C Lundi 1er rabie al thani 1437 Dohr : 12h56 Assar : 15h32 Maghreb : 17h54 Îcha : 19h18 Dans la journée : ensoleillé Vent : 21 km/h Humidité : 61 % Dans la nuit : dégagé Vent : 11 km/h Humidité : 69 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN SÉCURITÉ ET MIGRATION Soutien de l’UE à l’Algérie Membre du Parlement européen (PE), Charles Tannock a appelé l'Union européenne (UE) à mettre davantage l'accent sur la sécurité et la migration, et une plus grande souplesse dans ses relations avec l'Algérie qui doit être prise en charge dans le cadre de la révision de la Politique européenne de voisinage (PEV ) compte tenu de son rôle prépondérant dans la stabilisation de la région. É crivant dans la revue en ligne du Parlement européen dans son édition du 4 janvier 2016, le politicien du parti conservateur britannique affirme que l’Algérie doit être prise en charge dans le cadre de la nouvelle Politique européenne de voisinage de l’UE (PEV) en raison de son rôle important dans la stabilisation de la région. Notant que la migration et la sécurité sont les principaux défis de l’UE et de son voisin, l’Algérie. À cet effet, il a ajouté qu’il est temps d’abandonner l’approche uniforme dans les relations entre l’Union européenne et l’Algérie. Par ailleurs, il a rappelé que l’Algérie est un partenaire commercial important, prônant une politique stable dans la région qui doit être soutenue et considérée comme un partenaire dans la lutte contre le terrorisme, l’immigration illégale et le Charles Tannock, membre du Parlement européen crime organisé, y compris la traite d’êtres humains. Prônant un renforcement de la coopération algéroeuropéenne, en particulier en termes de sécurité, Tannock a déclaré que l’Algérie est en position de force pour jouer un rôle capital dans les activités de lutte contre le terrorisme. Les années 90, en référence à la décennie noire, l’eurodéputé a continué, ont permis à l’Algérie d’avoir une expérience précieuse dans ce domaine. Selon Charles Tannock, l’Algérie a largement échappé aux horreurs de la guerre civile et le chaos qui ont lieu en Syrie, au Yémen, en Libye, et la montée de l’État islamique groupe de soi-disant (ISIS) en Irak et en Libye. D’autre part, il a rappelé que l’Algérie a, dans un passé récent, mené une guerre acharnée contre des terroristes djihadistes qui ont largement été maîtrisés, même si la situation reste fragile dans le Sahel. L’Algérie est en train de négocier son plan d’action PEV avec l’UE, ce qui lui donne l’occasion idéale pour diversifier son économie nationale et mettre en exergue ses programmes d’appui au profit du secteur privé. Dans ce cadre, il convient de rappeler que l’Algérie a déjà bénéficié, entre 2014 et 2017, de 148 millions d’euros alloués à partir de l’instrument européen de voisinage pour la mise en œuvre des réformes concernant le marché du travail, la diversification de l’économie et la réforme de la justice. Ceci vient en plus de sa participation, en tant que pays partenaire, dans le programme «Erasmus +» nouvellement lancé. Comme la Tunisie, l’Algérie a une forte tradition de laïcité et marque sa détermination à forger une voie de progrès et de modernisation que l’UE doit soutenir. Alors que des extrémistes islamistes d’AQMI et d’Ansar Al Sharia terrorisent respectivement le Mali et la Libye, l’Algérie est dans une position de force pour jouer un rôle prépondérant pour lutter efficacement contre le terrorisme tout en ayant un contrôle sur la collecte de renseignements dans la région en étendant la coopération sur la sécurité régionale avec les partenaires de l’UE. Le parlementaire OULED MOUSSA ( BOUMERDES) Des citoyens ferment la route pour protester contre l’atteinte à l'environnement D es dizaines de citoyens venus de différents quartiers et villages de la commune d'Ouled Moussa située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de Boumerdés, ont bloqué hier durant plusieurs heures le tronçon de route reliant leur localité à celle de Boudouaou pour protester contre l’atteinte à l'environnement. Les protestataires s'insurgent contre les rejets toxiques d'une usine dans une retenue collinaire située à la périphérie de la ville. « L'on ne peut plus se taire devant cette atteinte à notre environnement, qui met en péril et notre santé et les exploitations agricoles», dénoncent-ils en pointant du doigt les responsables locaux qui ne font rien pour prendre des mesures adéquates pour arrêter la dégradation inquiétante de notre écosystème et surtout protéger notre santé et nos exploitations agricoles qui sont notre source de revenu s’inquiètent-ils. Malgré un procès-verbal d'une instance étatique de contrôle, attestant du danger induit par les rejets de l'usine sus citée, rien n’a été fait s’insurgent les manifestants qui réclament l’intervention des hautes autorités de l'État concernées pour faire prévaloir leur droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de leur santé. B.Khider européen a appelé, en outre, l’UE à engager un dialogue bilatéral avec l’Algérie dans la crise migratoire, notamment sur la lutte contre la traite des êtres humains dans la mesure où le pays est situé sur la route dite de la Méditerranée occidentale qui a vu environ 5.000 migrants illégaux entrer en Europe en 2015. Pour cet eurodéputé britannique, la mise en place d’une zone de libre-échange entre l’Algérie et l’UE en 2020 sera un moment symbolique et devrait ouvrir la voie à d’autres améliorations des liens économiques et politiques plus larges. Par conséquent, il a conclu tout en soulignant que le moment est venu pour l’UE de redynamiser sa politique européenne de voisinage et de négocier un plan d’action PEV complet avec l’Algérie. Par conséquent, il est à rappeler l’amélioration des conditions économiques du Maghreb et de l’Algérie en particulier, qui est un grand partenaire-clé pour l’UE et ceci pour des raisons qui vont de la sécurité énergétique aux préoccupations humanitaires. Selon l’UE, l’Algérie, constitue un rempart solide pour la lutte contre l’extrémisme violent. D’autre part, il y a lieu de rappeler qu’ un dialogue politique UEAlgérie sur les questions de l’énergie visant à augmenter la production algérienne d’énergie renouvelable avec l’aide d’experts de l’UE, a été lancé, ce qui a favorisé un sentiment croissant de partenariat. Dans ce cadre, l’UE peut apporter une valeur ajoutée à ses voisins les plus proches, comme prévu par la PEV. Lazreg Aounallah Mardi 2 rabie al thani 1437 Sobh : 06h29 Chourouk : 08h01 M’SILA Un mort et 16 blessés dans un accident de la route près de Sidi Hadjres U ne personne est morte et 16 autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche sur la RN 40 au lieu-dit Dhayat El besbas dans la commune de Sidi Hadjres (M’sila), a indiqué la Protection civile. Il s’agit d’une collision entre un autobus de transport de voyageurs et un camion, a indiqué la même source. Les éléments de la Protection civile, dépêchés sur les lieux, ont évacué les blessés vers la clinique de Ain El Hadjel qu'ils ont quittée après avoir reçu les soins nécessaires, a-t-on aassuré de source hospitalière. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes exactes de cet accident. JIJEL Arrestation d’un cybercriminel U es éléments de la cellule de lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté de la wilaya de Jijel ont arrêté récemment un individu qui a mis en ligne sur les réseaux sociaux la photo et des propos obscènes d’un citoyen, a révélé, hier, une source policière. Le mis en cause, âgé de 31 ans, a été démasqué après qu’une plainte eut été déposée par le plaignant se disant offusqué par la création, sans son consentement, d’un compte Facebook avec un contenu outrageant (photo et texte), dont il n’était pas l’auteur. Les investigations menées par la cellule spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité ont abouti à l’identification et l’arrestation de l’usurpateur qui a été déféré devant la justice et écroué, pour le chef d’inculpation d’’’atteinte à la vie privée d’autrui’’, selon la même source. MOBILIS Aucun changement sur nos tarifs appels et Internet M obilis, l’opérateur national, rassure ses clients postpayés et prépayés, quant aux changements de ses tarifs des communications et de l’internet. La taxation reste inchangée par palier de 30 secondes à raison de 3,98 DA, par palier. Les tarifs des forfaits internet, restent aussi les mêmes selon, l’offre et les pass proposés. Cette annonce intervient suite à ce qui a été échangé par les internautes sur la toile et surtout les réseaux sociaux, quant à une éventuelle augmentation des tarifs des offres et services proposés. à cet, effet, Mobilis invite ses clients à profiter de toutes les offres de la téléphonie mobile au prix le moins cher du marché. Mobilis, encore une raison d’être et de rester le numéro 1.
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