■ FOOTBALL. LIGUE I L’ES Sétif retarde la consécration de l’USM Alger LIRE LES ARTICLES EN PAGES 26 ET 27 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 4 mai 2014 ÉDITION DU CENTRE N°7166 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com VIOLENCE CHRONIQUE ET CRISE INSTITUTIONNELLE La Libye livrée aux seigneurs de la guerre ABROGATION DE L’ARTICLE 87 BIS SAADANI L’AURAIT OBTENUE EN 2012 LE MONDE DU TRAVAIL SCEPTIQUE CARTE DE SÉJOUR VIP EN FRANCE ● L’annonce réitérée, il y a quelques jours, de lever le verrou légal sur les augmentations de salaire ne convainc guère les syndicats. ous ne pensons pas que l’Etat va se débarrasser de sitôt de l’article 87 bis, après des décennies à expliquer aux travailleurs concernés l’ampleur des retombées financières de son abrogation», soutient M. Behari, président ■ Mondafrique a mis en ligne hier un article consacré aux démarches entreprises en France pour l’obtention du statut de résident, ce qu’il aurait réalisé il y a deux ans. de la Commission nationale des corps communs de l’éducation, à propos de l’annonce faite par le président de la République quant à l’abrogation de l’article 87 bis relatif aux relations de travail. (Suite page 4) Fatima Arab NICOLAS BEAU RESPONSABLE DE MONDAFRIQUE.COM COURS CONCERNÉS PAR LE BAC «SAADANI N’EST CERTAINEMENT PAS LE SEUL» LE SEUIL ARRÊTÉ MARDI PROCHAIN LIRE L’ARTICLE DE DJEDJIGA RAHMANI EN PAGE 4 DIFFICULTÉS FINANCIÈRES EN TUNISIE D TUNIS ATTEND UN «GESTE» D’ALGER LIRE L’ARTICLE DE M. SELLAMI EN PAGE 3 PHOTO : AFP N PHOTO : AFP ◗ LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANT MOURAD SELLAMI EN PAGE 12 Le journaliste et responsable du site français mondafrique.com, Nicolas Beau, revient dans un entretien qu’il nous a accordé sur le travail d’investigation concernant les biens du secrétaire général du FLN à Paris. LIRE L’ARTICLE ET L’ENTRETIEN RÉALISÉS PAR MADJID MAKEDHI EN PAGE 3 El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 2 L’ACTUALITÉ FORUM DE LA LADDH SUR LES LIBERTÉS CÉRÉMONIE EN L’HONNEUR DU STAFF DE KBC La société civile sous pression ● La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a organisé un forum pour dénoncer les nombreuses entraves aux libertés pratiquées par le régime. E n Algérie les libertés d’expression, de réunion, de manifestation mais aussi syndicales sont plus que jamais réprimées. Plus rien n’échappe à la volonté du pouvoir de verrouiller le champ des libertés pour mieux contrôler la société civile. Pour maître Bensalem Fasla, membre du comité directeur de la LADDH, la dernière loi sur les associations est caractéristique de cette politique répressive. «Il y a volonté du pouvoir de mettre sous tutelle, les associations qui lui échappent», a-t-il jugé. Bensalem Fasla estime, par ailleurs, que «la loi a anesthésié les associations qui ne sont pas sous contrôle». Alors que la liberté de créer des associations est constitutionnellement garantie en vertu des articles 41 et 43/1 de la Constitution du 28 novembre 1996 ainsi que par les Constitutions antérieures (art. 19 de la Constitution de 1963, art. 56 de celle de 1976 et art. 39 de celle de 1989), la loi 12/06 du 12 janvier 2012 «montre la volonté de l’Etat à ériger une muraille législative pour protéger le système». Pour l’homme de loi, le législateur a renforcé la dépendance des associations envers l’administration. «La loi permet la mainmise de l’administration sur les associations depuis leur naissance jusqu’à leur disparition», ajoute Bensalem Fasla. Intervenant sur le sujet, maître Noureddine Benissad, président de la LADDH, a rappelé que la loi adoptée par les députés en 2012 n’a pas cours dans les pays les plus totalitaires : «Même en Corée du Nord, ils n’ont pas osé promulguer une telle loi.» Après la loi sur les associations, les organisateurs du forum se sont penchés sur la loi sur l’audiovisuel. Là encore, les intervenants ont critiqué la démarche du régime. Ils ont souligné la volonté du pouvoir de maintenir le monopole du public au détriment du privé soumis, lui, à de multiples barrières et au flou qui entoure le fameux article 7 qui concerne les définitions, notamment celle de la chaîne thématique. Pour Fayçal Métaoui, journaliste à El Watan et un des intervenants au forum, l’article 7 agit comme une épée de Damoclès sur la tête des patrons de télé : «Cet article permet au régime de maintenir la pression sur les dirigeants des télés privées. Il peut, s’il le juge nécessaire, fermer une télé au motif qu’elle ne correspond pas aux critères énoncés par l’article en question.» Et de rappeler la méthode utilisée par le pouvoir pour mettre fin à la diffusion de la chaîne Al Atlas TV, juste avant le début de la campagne présidentielle. «La fermeture d’Al Atlas TV était un signal envoyé aux autres chaînes», estime Métaoui, qui rappelle que de nombreux journalistes étrangers, essentiellement tunisiens et marocains, n’ont pas pu couvrir l’élection présidentielle faute de visa. Dans son message aux journalistes pour la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président Bouteflika a fixé les règles du jeu. Il a rappelé que si l’Etat s’engage à protéger la liberté de la presse, il le fera «contre toute dérive préjudiciable à travers la calomnie, le dénigrement et la médisance ou le dépassement au détriment du citoyen ou des institutions constitutionnelles», et qu’«aucun média, quel que soit son statut juridique, ne peut déroger à cette exigence». Salim Mesbah CÉLÉBRATION DU 3 MAI À BÉJAÏA Les journalistes (ré) inaugurent la stèle de Saïd Mekbel Après l’inauguration presque en catimini par le wali de Béjaïa de la stèle dédiée à Saïd Mekbel, le 16 avril dernier, les journalistes ont tenu hier à relier le monument à la date du 3 mai en le (ré)inaugurant en présence de certains membres de la famille du chroniqueur assassiné PHOTO : EL WATAN L a stèle de Saïd Mekbel à Béjaïa a été inaugurée à nouveau hier, par les journalistes locaux, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté d’expression qui coïncide avec le 3 mai, en présence de la famille du journaliste assassiné. Elle est désormais baptisée «place Saïd Mekbel de la liberté de la presse». Une grande émotion a caractérisé cette cérémonie qui avait un double objectif : célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, mais surtout rectifier l’«impair» que fut l’inauguration «contre nature» de cette même place, le 16 avril dernier, par le wali de Béjaïa à seulement deux semaines du 3 mai. Une inauguration à la veille de l’élection, coïncidant avec Youm el îlm (Journée du savoir) qui a attribué une symbolique qui n’est pas sienne à la mémoire de celui dont la plume a servi l’information, donc le peuple et la liberté d’expression, raison pour laquelle les partisans de l’obscurantisme et de la soumission l’on fait taire à jamais. Pour les journalistes, en particulier ceux à l’origine de l’idée de cette stèle à l’effigie de «Mesmar Djeha», il n’est pas meilleure journée pour l’inaugurer que celle de la liberté d’expression. C’est désormais chose faite. «Il y a deux semaines, à la veille de l’élection, le wali l’a inaugurée dans la précipitation pour être au rendez-vous du 16 avril. On a voulu associer Youm el îlm à la mémoire d’un journaliste mort pour sa liberté d’expression. De ce fait, nous estimons que l’inauguration le 16 avril trahit la mémoire de Saïd Mekbel», ont dénoncé les journalistes de Béjaïa dans une déclaration lue sur place. Quatre gerbes de fleurs ont été déposées sur le socle de la stèle : celle des journalistes, puis celles des militants du Mouvement culturel berbère, du Rassemblement pour la culture et la démocratie, de l’association ADIC pour la défense des consommateurs qui ont rallié l’événement. La cérémonie s’est déroulée sous le regard fier de la famille Mekbel, qui était absente, il faut le rappeler, à l’inauguration du 16 avril par le wali. L’assistance a été priée d’observer une minute de silence à la mémoire du journaliste lâchement assassiné et de tous ceux qui ont payé de leur vie le droit à l’expression libre. Après un bref rappel de celui qui fut le premier à perdre la vie dans l’exercice de son métier de journaliste, l’auteur de la célèbre maxime : «Si tu parles tu meurs, si tu te tais tu meurs, alors parles et meurs !», le regretté Tahar Djaout, a été évoqué. Dans leur déclaration, les journalistes ont réitéré : «Nous sommes tous là certes pour le 3 Mai, mais ce rassemblement est aussi pour honorer la mémoire de Saïd Mekbel que la bêtise humaine a assassiné il y a 20 ans. Nous rendons hommage à l’Ogre, à El Ghoul, à Mesmar Djeha pour combattre l’oubli et dire le journaliste talentueux et engagé qu’il était. L’obscurantisme islamiste qui l’a raté en mars 1994 l’a assassiné neuf mois plus tard, le 3 décembre, pour faire taire sa plume, sa clairvoyance et son engagement.» Le RCD a, de son côté, rendu hommage au journaliste et dénoncé dans sa déclaration, également lue sur place par un responsable local du parti, «la honteuse inauguration» du 16 avril, qui a eu lieu «en catimini» à la veille du «montage électoral du 17 avril 2014». Même son de cloche chez les militants du MCB, qui ont pris la parole pour dénoncer la «récupération» par les autorités de la mémoire de Saïd Mekbel. M. H. Khodja «Nous travaillerons dans le respect de l’éthique» L e journal arabophone El Khabar, référence dans le domaine de l’information, a lancé il y a deux mois sa chaîne de télévision nationale : KBC (Khabar Broadcasting Corporation), une chaîne à vocation généraliste. Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, la direction de KBC a organisé une cérémonie en l’honneur du staff de la rédaction et en présence des amis du journal El Khabar. Parmi les invités, il y avait des personnalités politiques telles que l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche, les anciens ministres de la Communication Mahieddine Amimour et Lamine Bechichi, l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi ; étaient présents également maître Bouchachi, Nacer Djabi et des éditeurs, notamment les directeurs des quotidiens El Watan et Liberté. Madani Ameur, directeur de KBC et ancien journaliste de l’ENTV, connu pour son professionnalisme, promet de donner le meilleur de lui-même : «Nous avons une équipe dynamique et jeune. Pour maîtriser les techniques de l’audiovisuel, nous avons besoin de multiplier les formations. Tout le personnel est concerné que ce soit le technicien ou le journaliste. Nous ferons l’impossible pour être à la hauteur.» L’information traitée par KBC est principalement locale et nationale, KBC est une chaîne de proximité avec une ouverture sur l’information internationale. La deuxième dimension importante de KBC est le volet culture, social, divertissement et fiction qui aura une part importante dans la grille des programmes et permettra à la chaîne de se positionner avec force par rapport à ses concurrents et à l’attente de son public. Cherif Rezki, directeur d’El Khabar, explique que KBC sera dans la même ligne éditoriale que le quotidien. «Nous travaillerons dans le respect de l’éthique et de la déontologie. Nous serons critiques à l’égard des pouvoirs publics. Nous ne ménagerons aucun effort pour faire un produit de qualité et le seul juge reste le téléspectateur», s’engage Cherif Rezki, qui rappelle que la liberté d’expression est un droit fondamental qu’il faut préserver. Abdelaziz Rahabi, pour sa part, est convaincu que la presse est indispensable à la société et elle demeure un contrepouvoir, et ce, en l’absence d’institutions fortes car «l’Assemblée est muselée, la Cour des comptes est pratiquement effacée et la justice n’est pas libre». La presse, pour A. Rahabi, est en train d’apprendre son métier de pouvoir : «La presse est venue dans les années 1990 pour s’imposer comme un nouveau pouvoir. Pour y arriver, il fallait qu’elle lutte pour trouver des espaces.» N. A. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 3 L’ACTUALITÉ SAADANI L’AURAIT OBTENUE EN 2012 Carte de séjour VIP en France ● Le site Mondafrique affirme que le n°1 du FLN est un «immigré» peu commun ● D’après trois sources au ministère de l’Intérieur français citées par le média, le patron du FLN est inscrit au fichier national des étrangers et a obtenu sa carte de séjour en 2012. P ropriétaire d’appartements et immigré VIP. Alors qu’il tente, via son avocat en France, de faire supprimer les articles publiés sur des sites internet concernant ses biens à Paris, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, provoque de nouvelles révélations. Après le compte bancaire dont il a nié l’existence, le site français mondafrique. com révèle encore que l’actuel patron du FLN a obtenu «une carte de résidence de 10 ans en avril 2012». «Président jusqu’en 2007 de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’actuel secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n’a jamais eu aucun problème de visa pour se rendre en France, où il disposait de biens immobiliers. Sans doute même était-il en possession d’un passeport diplomatique qui lui facilitait ses voyages parisiens», écrit Nicolas Beau, journaliste d’investigation et propriétaire du site en question. Ce dernier donne, au fur et à mesure, les résultats de son enquête sur Amar Saadani. Et dans son article publié hier, le journaliste confirme que le n°1 du FLN est un «immigré» peu commun. «D’après trois sources au ministère de l’Intérieur français, le patron du FLN est inscrit au fichier national des étrangers sous le numéro 9203214603, comme un immigré quelconque. La demande a été introduite à la préfecture de Nanterre le 12 avril 2011. Le dossier porte le numéro 9210000000. Une telle série de chiffres comportant sept zéros indique que la demande de papiers est ‘signalée’ et que le demandeur est un personnage protégé. Ce qui est bien le moins quand on a été, comme Monsieur Saadani, le troisième personnage de l’Etat algérien», ajoute-ton dans le même article. Selon le même site, le fameux document a été obtenu par le secrétaire général du FLN en 2012. «Le document indique qu’il est né à Oum Arais, une commune située en Tunisie, pas très loin de la frontière algérienne. Sur les statuts de la SCI l’Olivier qu’il possède, comme on l’a vu, un autre nom de commune, ‘Moulares’, indique le lieu de naissance de Amar Saadani. En fait, ‘Moulares’ est l’appellation ancienne de ce village durant l’occupation française, alors qu’Oum Arais est le nom arabe actuel. Une façon de brouiller les pistes ?», ajoute encore Nicolas Beau. Et de poursuivre : «La préfecture de Nanterre a domicilié Amar Saadani au 13-15 boulevard Victor Hugo, où il possède un confortable appartement. Le nom de la SCI l’Olivier apparaît également sur ses papiers.» L’auteur rappelle aussi les accusations portées contre l’ancien président de l’APN dans l’affaire de la Générale des concessions agricoles (GCA), avant de glisser un commentaire sur une probable tentative de fuite en France : «Autant de soubresauts judiciaires qui expliqueraient que Amar Saadani ait souhaité préparer, dès 2011, une possible retraite en France.» Nous avons tenté de joindre Amar Saadani pour avoir sa réponse à cette nouvelle révélation, en vain. Il est à rappeler que le secrétaire général du FLN a réagi une seule fois aux écrits du site en question, qui ont été repris par des médias algériens, lors d’une conférence de presse où il a nié avoir un compte bancaire à Paris. Madjid Makedhi NICOLAS BEAU. Responsable du site mondafrique.com «Saadani n’est certainement pas le seul» Propos recueillis par Madjid Makedhi Les articles que vous avez publiés sur les biens du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, sur mondafrique.com ont eu beaucoup d’échos en Algérie. Comment avez-vous eu l’idée de travailler sur ce sujet ? Je connais des personnes aux Douanes et à Tracfin qui luttent contre le blanchiment d’argent. Les Douanes travaillent depuis longtemps sur les avoirs algériens en France, sans déboucher sur des résultats pour le moment. Mais ils ont des pistes. J’ai également des contacts en Algérie qui m’ont confirmé, notamment, le cas Saadani. Il n’est pas le seul, c’est clair. Mais la grossièreté de ses détournements a fait qu’aujourd’hui tous les projecteurs sont braqués sur lui. Amar Saadani vous a demandé, comme il l’a fait avec les titres ayant repris vos informations, de retirer l’article en question. Avez-vous eu d’autres contacts avec lui ? Si on n’avait pas eu des éléments un peu plus précis, on aurait été obligés de retirer le papier. Au départ, je pensais qu’il est normal de lui accorder un droit de réponse. Mais lui, il a tenté de placer la barre très haut en voulant nous obliger à reconnaître que nous avions eu tort sur toute la ligne. Là, je crois qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait des éléments précis. Il y a eu des contacts entre l’avocat de M. Saadani et mon propre avocat. Au début, je voulais lui accorder un droit de réponse, d’autant plus que concernant le montant détenu sur son compte bancaire, je n’avais pas de preuves matérielles et cela je l’ai expliqué dans mon article. Vous venez de publier deux papiers sur les appartements de M. Saadani et sa carte de résidence obtenue en 2012. Avez-vous consulté les documents que vous citez dans les deux articles ? Bien sûr ! Au départ, je n’ai pas détaillé, car M. Saadani n’est pas une personnalité de premier plan en Algérie. Mais personne ne peut acheter des appartements en France sans avoir de l’argent dans le pays ou sans recourir à un transfert d’argent… C’est évident ! Il a des avoirs en France. Ça, on le sait. On sait aussi qu’il est accusé de détournement en Algérie. Mais la difficulté est de savoir quel est le montant détourné et transféré en France ou ailleurs. De toute façon, il y a des canaux de transfert qui sont connus, notamment via la Suisse. Ces réseaux sont jugés acceptables par les autorités françaises. Concernant la carte de résidence de M. Saadani, l’a-t-il obtenue en sa qualité d’ancien président de l’APN en Algérie ? Il est passé par un circuit VIP et un peu protégé. Mais je ne sais pas qui est intervenu en sa faveur. M. M. LE PREMIER MINISTRE TUNISIEN EN VISITE Tunis attend un «geste» d’Alger ● Le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ, est arrivé hier à Alger pour exprimer «haut et fort» son soutien à la direction algérienne et éviter tout malentendu pouvant survenir suite aux «félicitations du bout des lèvres» (expression relayée par les médias tunisiens) du gouvernement tunisien après la réélection du président Bouteflika. Tunis De notre correspondant D es sources proches de Mehdi Jomaâ ont affirmé qu’il s’est rendu à Alger pour présenter ses félicitations à son homologue Abdelmalek Sellal, récemment reconduit à la tête du gouvernement algérien par le président Bouteflika. Mais de telles explications n’ont convaincu personne. «M. Jomaâ aurait pu appeler M. Sellal au téléphone, si c’était le cas», ont réagi plus d’un observateur, d’autant plus que le calendrier du chef du gouvernement tunisien est très chargé. D’autres sources ont, par contre, révélé, certes sous le couvert de l’anonymat, que «Tunis insiste sur un soutien sans équivoque à la direction algérienne après la multiplication d’échos à travers les médias locaux en Tunisie qualifiant de ‘protocolaire’ le télégramme de félicitations adressé par Mehdi Jomaâ suite à la réélection du président Abdelaziz Bouteflika». «Il n’y a pas mieux qu’une visite sur place pour présenter de dignes félicitations et indiquer clairement l’appui de Tunis à la direction algérienne, présidence et gouvernement», a-t-on précisé. DIFFICULTÉS TUNISIENNES Ce n’est certes pas la première visite du nouvel homme fort de Tunis à Alger. Déjà le 1er février dernier, au lendemain de sa nomination, Mehdi Jomaâ avait réservé à l’Algérie sa première sortie à l’étranger. A l’ordre du jour de cette nouvelle visite, en plus de ce message de soutien politique, la poursuite des concertations entre les deux pays et le renforcement de la complémentarité économique et de la coopération sécuritaire. Par ailleurs, des sources proches du gouvernement tunisien ne cachent pas leur désir de bénéficier d’un soutien plus actif de la part de l’Algérie, notamment sur le plan financier. La Tunisie traverse une grave crise de trésorerie et le chef du gouvernement n’a pas caché les difficultés rencontrées par son équipe pour payer les salaires des employés de l’Etat. Un petit geste d’Alger serait toujours le bienvenu, comme ce fut le cas avec Béji Caïd Essebsi en 2011, lorsque l’Algérie avait fait un don de 100 millions de dollars à la Tunisie. La question sécuritaire occupe une part importante de cette visite, d’autant que les unités de l’armée tunisienne ont récemment envahi la montagne Chaâmbi, à la frontière avec l’Algérie, qui connaît depuis une année des accrochages avec des terroristes se réclamant d’Al Qaîda du Maghreb islamique (AQMI). Les forces tunisiennes sont parvenues, la semaine dernière, au sommet de cette montagne et ont commencé la poursuite des terroristes dans les grottes alentour. Mourad Sellami El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 4 L’ACTUALITÉ ABROGATION DE L’ARTICLE 87 BIS BAC 2014 Le seuil des cours sera connu mardi Les syndicats sceptiques Suite de la page 1 L L PHOTO : SAMI K. ’article 87 bis est considéré comme principal blocage pour l’augmentation des salaires d’une grande partie des travailleurs ne touchant pas le salaire minimum garanti fixé par décret à 18 000 DA. Pour ce syndicat qui s’est mobilisé depuis quelques années pour la hausse des salaires des travailleurs des corps communs, «c’est un pur mensonge». M. Behari estime que «si le président de la République et son Exécutif avaient la volonté politique d’augmenter les salaires, ils l’auraient fait à travers les canaux habituels, c’est-à-dire à l’issue de la dernière tripartite qui, elle, s’est soldée par un refus masqué de toute abrogation de ce texte qui bloque l’augmentation de nos salaires». Le secteur de l’éducation, à lui seul, compte 200 000 travailleurs dans les corps communs (agents de sécurité, personnels d’hygiène, administratif…). Parmi ces travailleurs, 70 000 se battent toujours pour obtenir des postes permanents. Les salaires mensuels n’atteignent pas 18 000 DA. «Si le Président était vraiment déterminé à régler le problème du SNMG, il aurait instruit les autorités compétentes de trouver d’autres mécanismes pour mettre fin au calvaire de ces salariés, au lieu de faire des promesses impossibles à tenir, d’abroger un article dicté par le FMI et dont l’abrogation est compliquée», soutient encore M. Behari. Dans le secteur de la santé – qui compte également des centaines de milliers de travailleurs dont les salaires n’atteignent pas le SNMG –, l’annonce du chef de l’Etat est considérée comme «un coup médiatique» au lendemain de l’élection présidentielle. M. Snaoui, président de la Fédération de la santé de la wilaya d’Alger, se réfère d’ailleurs Un employé des corps communs dévoilant, durant un sit-in à Alger, sa maigre fiche de paie aux ajournements récurrents de l’amendement de cet article sous prétexte des incidences financières sur le Trésor public, dont le plus récent remonte à l’issue de la tripartite. Le gouvernement et le patronat ont renvoyé cette possibilité à l’ouverture du dossier de l’amendement de l’article en question, en 2015. «Le Président n’a même pas parlé du principe de l’amendement. Il n’y a aucune échéance ni détail sur les modalités d’augmenter ces salaires, ce qui nous pousse à être encore plus sceptiques avant de voir une décision concrète», explique M. Snaoui, qui insiste sur le fait que le Président est toujours dans le contexte de l’élection et le 1er mai a été l’occasion pour faire un coup de publicité afin de vendre une énième promesse que la loi de finances 2015 «démentira certainement». Selon M. Snaoui, 30 000 employés touchent 9000 DA par mois dans le secteur de la santé. «Il faudrait revoir la politique salariale qui pénalise toutes ces catégories au lieu de l’instrumentaliser.» C’est en somme ce qu’estime M. Ouchichi, économiste, qui considère que le président de la République vient d’afficher «un mépris total» des institutions. Le chef de l’Etat est en contradiction avec les résolutions de la dernière tripartite, sans prendre en considération s’il est opportun ou non de procéder à une telle abrogation. Les corps communs de la santé, des collectivités locales et de l’éducation, qui sont les employés qui touchent les salaires les plus bas de la Fonction publique, promettent de (re)monter au créneau. «Nous n’allons pas nous taire ! Si à l’annonce du projet de loi de finances pour 2015 il n’y a pas de concret concernant l’abrogation de cet article, nous, reprendrons la protestation», menace la Commission des corps communs de l’éducation. F. A. e seuil des cours concernés par les sujets du baccalauréat 2014 sera connu officiellement mardi 6 mai, a appris hier El Watan de sources syndicales relevant du secteur. C’est lors d’une conférence consacrée à la préparation de la rentrée scolaire prochaine et aux examens de fin d’année que la commission chargée de l’évaluation de l’état d’avancement du programme de 3e année secondaire (terminale) annoncera le fameux seuil tant attendu par des milliers d’élèves. Cette conférence verra la participation des directeurs de l’éducation des 48 wilayas ainsi que des représentants des syndicats du secteur. Pour rappel, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a estimé le retard, cette année, entre 30 et 40%, et ce, en fonction des régions, des établissements et des matières. Ce syndicat qualifie ce retard d’«habituel». Selon Idir Achour, porteparole du CLA, la crise a été déclenchée en 2003, lors de l’application de la réforme éducative initiée par l’ancien ministre, Boubekeur Benbouzid. Depuis, les élèves ne cessent de battre le pavé pour réclamer «el ataba» (le seuil). Une façon d’alléger à leur manière les programmes jugés surchargés à la fois par les spécialistes de l’éducation et les parents d’élèves. La révision des programmes scolaires s’impose plus que jamais. Des pédagogues se demandent pourquoi programmer des cours qui ne seront jamais étudiés. Le rituel est itératif. On impose des programmes chargés sans concertation avec les éducateurs, ensuite, vers la fin de l’année, l’administration se retrouve contrainte de gérer de manière inadéquate les problèmes de surcharge des programmes. Pis, même dans le cas où l’année scolaire se déroule normalement, ce problème subsiste, affirme Idir Achour. Cette année encore, des voix s’élèvent pour appeler à la réduction des programmes et au retour à l’évaluation en s’appuyant sur la fiche de synthèse. De l’avis des syndicalistes, la fiche de synthèse instaurera de nouvelles normes dans les établissements, dont la reconnaissance de l’autorité de l’enseignant. Ce qui impliquera forcément la réduction de Djedjiga Rahmani la violence en milieu scolaire. TERRORISME EN FRANCE Un Algérien recrutait des djihadistes pour la Syrie Paris De notre bureau L e djihadiste algérien expulsé par Paris, jeudi dernier, était impliqué dans l’envoi de jeunes Français candidats au djihad en Syrie. Arrêté par l’armée turque en mars dernier, alors qu’il traversait la frontière à bord d’un bus convoyant un groupe de djihadistes vers la région d’Alep, Salah Bouhabila, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été expulsé de France où il résidait depuis 1980. Titulaire d’une carte de séjour, Salah Bouhabila, 37 ans, vivait chez ses parents à Albertville, en Savoie (est de la France). C’est là qu’il s’adonnait à ses activités de recrutement de combattants pour la Syrie. Il se servait notamment des réseaux sociaux et des lieux de prière. Salah Bouhabila a réussi à constituer une cellule de recrutement qui activait dans la région. D’ailleurs, les autorités turques ont également expulsé vers la France cinq de ses proches qui agissaient dans la ville d’Albertville. D’après une source policière française, les six compères avaient pour objectif de rejoindre l’un des groupes djihadistes les plus radicaux en Syrie, en l’occurrence l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIE). SON PÈRE PENSAIT QU’IL ÉTAIT PARTI FAIRE DE L’HUMANITAIRE EN SYRIE Certains membres de cette mouvance détenaient les quatre journalistes français libérés récemment par l’entremise d’Ankara. Selon le ministère de l’Intérieur français, Salah Bouhabila est lié «à des membres de la mouvance islamiste radicale qui sont impliqués dans le recrutement de ‘soldats de Dieu’ pour combattre en Syrie et en Afghanistan». Le jeune Algérien était également en contact avec deux autres recruteurs vivant en Savoie, qui avaient été condamnés en 2011 à trois ans de prison ferme pour avoir organisé l’envoi de combattants français vers l’Afghanistan. A Albertville, le père de Salah Bouhabila ne croit pas une seconde aux activités terroristes de son fils. Il est persuadé qu’il voulait aller en Syrie pour apporter «une aide humanitaire aux malades et à tous ceux qui souffrent là-bas à cause de la guerre». Convaincu de l’existence d’une erreur ou d’une machination, le père de Salah Bouhabila a expliqué que son fils n’allait pas souvent à la mosquée ; bien au contraire, c’était un «fêtard qui sortait tout le temps en boîte de nuit, innocent, gentil et parlant avec tout le monde». Pourtant, l’apprenti maçon a été bel et bien arrêté dans un car alors qu’il se dirigeait vers Alep, en Syrie. Depuis la mise en place par Paris d’un plan antidjihad, c’est la première fois qu’un activiste est expulsé vers son pays d’origine. Vendredi, le nouveau ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Cazeneuve, s’est félicité de cette arrestation puis de l’expulsion. Il a réitéré la volonté des services de renseignement français d’agir pour démanteler tous les réseaux qui activent dans le recrutement de djihadistes. Il a rappelé aussi que 285 ressortissants français se trouvent actuellement en Syrie et qu’environ 120 autres seraient en transit entre la France et la Syrie. En Europe, la France est la plus grande pourvoyeuse de djihadistes partant combattre en Syrie. Il y a aussi des Belges, des Hollandais et même des Allemands dont un a été récemment tué par les forces de Bachar Al Assad. Y. Farah El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 5 L’ACTUALITÉ SÉMINAIRE SUR LA TRAGÉDIE NUCLÉAIRE DE LA FRANCE DANS LE HOGGAR Plus de 21% des femmes atteintes de cancer ● Treize tirs nucléaires furent effectués, dont 12 ont échoué, parmi lesquels l’essai baptisé du nom de Béryl, le 1er mai 1962. L 150 ALGÉRIENS UTILISÉS COMME COBAYES «Pas moins de 150 prisonniers algériens, conduits de l’établissement pénitentiaire de Sidi Bel Abbès à In Ekker par un militaire allemand qui travaillait pour la France en qualité de chauffeur», dénonce maître Benbraham Fatma-Zohra, avocate à la cour d’Alger. Et de poursuivre : «Le dossier est entre les mains de personnes honnêtes qui ne se laisseront jamais duper par la France. Mieux, le dossier mis sur la table du Parlement français en janvier dernier est à jour. Il est temps de passer à la vitesse supérieure et de montrer au monde entier que le service rendu à la France a été récompensé par la mort et le génocide. L’Etat algérien doit s’immiscer pour mieux avancer dans cette affaire.» Et d’insister sur la levée du sceau du secret-défense sur toutes les archives se rapportant aux explosions et expérimentations nucléaires françaises dans le Sahara algérien, afin qu’«elles servent de documents de référence aux chercheurs et experts en la matière, PHOTO : D. R. es explosions nucléaires, la catastrophe de Béryl et le droit international humanitaire» est l’intitulé du séminaire organisé, avant-hier, par l’association Taourirt des victimes de la tragédie nucléaire de la France, dans l’Ahaggar. Organisée avec le concours du centre universitaire et la direction des œuvres universitaires de la wilaya, la rencontre, à laquelle ont pris part des chercheurs, des experts en nucléaire, des juristes et des représentants de l’Association des victimes de Reggane (Adrar), était une occasion pour sonner, pour la énième fois, le tocsin face au désastre survenu sur les monts de Tan Affla et Tan Ataram dans la région d’In Ekker, à 180 km au nord de Tamanrasset, où furent effectués 13 tirs nucléaires, dont 12 ont échoué, parmi lesquels l’essai baptisé du nom de Béryl, le 1er mai 1962. Mais aussi pour accabler la France pour avoir utilisé des Algériens comme cobayes pour mener à terme ses expériences en les faisant passer pour des mannequins. Entrée d’une galerie au mont Tan Affla dans la région à In Ekker (Tamanrasset) et surtout pour connaître le nombre exact d’Algériens impliqués dans le programme nucléaire de la France ainsi que la population sédentaire et nomade concernée par les conséquences sanitaires des explosions». Ces archives permettront également de localiser les lieux des essais, le matériel contaminé et les endroits d’entreposage des déchets radioactifs enfouis ou laissés sur place après le départ de la France, en 1967, conformément aux Accords d’Evian. Me Benbraham a appelé l’assistance, composée essentiellement d’historiens et d’étudiants, à s’organiser et à se mettre à la recherche des précieux documents et témoignages des victimes encore en vie, en plus de toute attestation servant de pièce à conviction afin d’étoffer le dossier. Benseddik Boudjemaâ, que la France exploitait pour une minable rémunération dans la construction des galeries d’explosion, était dans la salle. Il a fourni une pièce précieuse à maître Benbraham et lui a promis d’en envoyer d’autres qu’il a toujours en sa possession. L’association Taourirt, 52 ans après cette tragédie que la France ne veut toujours pas réparer, dresse un réquisitoire contre un crime inouï dans l’histoire de l’humanité et en appelle à l’ONU pour rétablir les victimes dans leur droit à l’indemnisation morale et matérielle. La loi promulguée en janvier 2010, dite Morin, où il est clairement fait abstraction de victimes algériennes et des dégâts importants occasionnés à l’environ- nement, ne répond aucunement aux aspirations des concernés, puisqu’«elle occulte un principe aussi fondamental que la présomption d’origine et limite le seuil d’exposition et le nombre de pathologies radio-induites. Cette loi scélérate instaure faussement la caution de la science pour masquer son objectif portant limitation des indemnisations pour des raisons purement budgétaires. Il faut retenir que les explosions nucléaires sur une population pacifique demeurent un parfait crime contre l’humanité et restera de ce fait imprescriptible donc voué à contraindre leurs auteurs à reconnaître d’abord puis à réparer les dommages constatés, car l’histoire rattrape toujours les hommes et les Etat malgré leur négationnisme», ajoute encore Mme Benbraham. Pour sa part, Bendaoud Abdelkader, professeur de droit à l’université d’Oran a, tout en regrettant l’absence des autorités locales à cette rencontre, plaidé pour la mise en place d’un plan d’urgence impliquant les ministères de la Justice et des Affaires religieuses et des Wakfs afin de subventionner les associations et organisations activant dans ce cadre. Comme il a préconisé d’en appeler au Comité international de la CroixRouge, «plus efficace» que l’ONU, avec pour but d’accélérer les procédures liées à ce dossier. La plaidoirie de M. Bendaoud portait aussi sur la nécessité «de mettre en place une bonne assise juridique dotée d’une base de données dans le cadre de la commission internationale humanitaire. Toutefois, la mise en place d’une stratégie territoriale visant à rentabiliser les méthodes de supervision est plus qu’impérative pour la sauvegarde de la mémoire et une indemnisation durable. Il est donc utile de prévoir des rencontres et coopérations de recherche sur, entre autres thématiques, Béryl, les dommages et les solutions». Dans son intervention, Mansouri Amar, docteur en physique à l’université d’Alger, a fait voyager l’assistance dans l’histoire du nucléaire de par le monde avant de terminer par des prises de vue aussi percutantes que choquantes, réalisées dans des sites impropres à toute forme de vie à cause de la menace radioactive, à l’exemple de Hammoudia (40 km de Reggane) polluée pour 244 000 ans, soit 10 fois la période du plutonium utilisé lors des essais d’In Ekker. Abdul Kadhum Al Aboudi, expert en nucléaire, a, quant à lui, évoqué les dernières révélations des médias français pour évaluer les risques radioactifs auxquels est exposé le Sahara algérien. Le conférencier – originaire d’Irak mais épris du Sahara algérien où il a réalisé plusieurs œuvres scientifiques au point d’émettre le désir d’y être inhumé – a invité les associations de victimes à se constituer en collectif national afin de parvenir à tracer une feuille de route permettant de dépoussiérer ce dossier et d’exhumer nos martyrs du cimetière de l’oubli. En conclusion, les participants ont recommandé de nettoyer et de réhabiliter les sites des essais. Ils ont mis l’accent sur le suivi médical des victimes des rayonnements ionisants via la construction par la France de structures sanitaires spécialisées à même de prendre en charge les pathologies radio-induites chez les personnes impliquées directement et leur descendance, et ce, depuis le stade de diagnostic. Selon une étude réalisée récemment par des experts, 21,28% des femmes de cette région sont atteintes de cancer du sein et 10,13% de cancer de la thyroïde. Pour cette raison, ils ont insisté pour la mise en place d’un système de surveillance des sites, à l’instar de ce qui s’est fait en Polynésie française, et exigé de la France la formation de spécialistes algériens en décontamination et l’indemnisation des victimes suivant «le principe du parallélisme des formes». L’introduction de cette calamité dans le programme de l’éducation nationale a été soulignée par le président de l’Association des victimes de Reggane, El Hamel Omar, qui a félicité son homologue de Taourirt pour cette première initiative et le défi relevé contre la France, le déni de l’histoire et… les autorités locales. R. Ighil CENTRE DE RECHERCHE DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Le syndicat organise un sit-in ce matin Les travailleurs du Centre de recherche de l’information scientifique et technique (Cerist) renouent avec la protestation. Le syndicat du Cerist, affilié au Snapap, annonce ainsi son intention de tenir un rassemblement ce matin devant le siège du centre. Dans une missive adressée à la direction du Cerist, les syndicalistes déplorent «la dégradation des conditions de travail au sein du centre», ainsi que «l’absence de volonté d’ouvrir le dialogue avec les employés». Dans ce même document, le syndicat affirme que le mouvement se poursuivra jusqu’à ce qu’un dialogue sérieux soit ouvert par la direction. Le principal point de discorde entre la direction et les contestataires est le refus par la direction de reconnaître officiellement ce syndicat sous affiliation au Snapap et non pas à l’UGTA. Les travailleurs du Cerist n’en sont pas à leur premier sit-in, puisqu’ils avaient organisé, en avril dernier, un rassemblement devant le siège de ce centre. Leurs revendications avaient trait à l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, l’intégration des travailleurs concernés, la révision du parcours professionnel ainsi que la mise à niveau de leur classification dans les grades de la Fonction G. L. publique. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 7 ÉCONOMIE ALORS QUE LA RUSSIE LORGNE LE MARCHÉ TURC Pour garder le marché turc, l’Algérie devrait respecter les délais de livraison M ises à mal par la baisse de la demande en Europe, la voracité du marché interne et le déclin de la production, les exportations algériennes en hydrocarbures, plus particulièrement en gaz, ne cessent de reculer. Pourtant le maintien des acquis, la consolidation de la présence de Sonatrach à l’international et la conquête de nouveaux marchés semblent aujourd’hui plus que jamais nécessaires pour la compagnie nationale des hydrocarbures. Des objectifs loin d’être aisés à la vue des commentaires de certains des clients de l’Algérie, notamment à la veille du renouvellement de certains contrats de vente de gaz arrivés à échéance. C’est le cas notamment de la Turquie qui trouve à redire à propos des livraisons de gaz algérien. Dans une déclaration reprise par l’agence de presse Reuters, le ministre turque de l’Energie a indiqué la semaine dernière que si la Turquie espère renouveler son contrat d’achat de gaz à long terme la liant à l’Algérie, elle oppose le préalable du respect des délais de livraison du GNL. Le ministre qui précise ainsi que les deux pays sont actuellement en pourparlers pour renouveler le contrat de livraison de 4 milliards de m3/an de GNL, rappelle que celui-ci expire à la fin de l’année. Et d’ajouter que les retards de livraison de gaz algérien allant jusqu’à plusieurs jours se sont multipliés ces dernières années, ce qui cause quelques difficultés en ce concerne l’approvisionnement du marché turc en gaz, notamment en période hivernale. Des propos qui peuvent sembler étranges, lorsque l’on sait que Sonatrach a, récemment, mis en service un méga-train de GNL à Skikda d’une capacité de 4,5 millions de tonnes. Il faut dire que la Turquie est actuellement courtisée par de nombreux fournisseurs de gaz à la recherche de nouveaux débouchés, à leur tête la Russie. La Turquie importe 98% du gaz qu’elle consomme. Outre l’Algérie, elle a conclu un accord d’achat de GNL avec le Nigeria et se procure du gaz par gazoduc en provenance de Russie, d’Iran et d’Azerbaïdjan. Or, c’est la Russie qui se montre la plus agressive en exprimant un vif intérêt pour la construction de centrales à gaz en Turquie en plus d’une proposition pour la réalisation d’une installation pour le stockage de gaz naturel. La Russie est donc un concurrent sérieux et omniprésent pour le gaz algérien. En Europe, si l’on avait un moment compté sur l’incidence de la crise ukrainienne, et l’obsession des consommateurs du vieux contient pour la diversification de leurs approvisionnements pour grignoter quelques parts de marché, la magie ne semble, pour l’heure, pas agir. Les chiffres du gestionnaire italien des marchés énergétiques sont à ce titre édifiants. Les exportations algériennes sur ce marché se sont effondrées au mois de mars dernier en marquant un recul global de 66% et de 17% pour le cas particulier du gaz. Une baisse que l’on pourrait mettre sur le compte de la baisse drastique de la demande dans ce pays en crise. Cependant, et en parallèle, la Russie a réussi à augmenter ses exportations de gaz vers l’Italie de 5,8%... Melissa Roumadi MARCHÉS PUBLICS Le dispositif d’engagement d’investir explicité es dispositions du code des marL chés publics, notamment les articles liés à l’obligation pour tout sou- missionnaire étranger de soumettre un engagement d’investissement dans le cadre d’un partenariat, viennent d’être clarifiées à la faveur de la publication d’un nouvel arrêté ministériel. Cosigné par le ministre des Finances et celui de l’Industrie, le texte datant du 23 novembre 2013 et publié dans 21e édition du Journal officiel fixe ainsi les modalités d’application de l’engagement d’investir pour les opérateurs économiques étrangers. Une disposition motivée par les nombreuses critiques émises par les opérateurs économiques à ce sujet et qui mettaient en cause une disposition qui pèche par manque de clarté. Ainsi le code des marché publics a été assoupli par cette mesure en 2011, stipulant que «l’engagement d’investir s’applique aux projets qui sont assujettis» à cette disposition. Aujourd’hui, le nouvel arrêté interministériel ambitionne de mettre fin à toute ambiguïté. Le texte auquel est annexé un modèle de document portant engagement d’investir, précise que lorsqu’un projet est assujetti à cette disposition par décision «de l’autorité de l’institution nationale de souveraineté, l’institution nationale autonome ou le ministre», l’engagement d’investir doit être prévu dans le cahier des charges de l’appel d’offres. De là découlent un certain nombre de conditions. L’investissement sur lequel le soumis- sionnaire devra s’engager devra se concrétiser dans le cadre d’un partenariat selon la règle des 51/49, et ce, dans le même domaine d’activité que l’objet du marché. Le texte précise aussi, que dans les cas de groupement, chaque membre devra fournir son engagement d’investissement, le chef de file devant mentionner qu’il agit au nom du groupement et préciser la nature du groupement (conjoint ou solidaire). Au titre des facilitations, le nouveau texte précise que «l’autorité de l’institution nationale de souveraineté, l’institution nationale autonome ou le ministre, selon le cas, peut dispenser de l’obligation d’investir, dans les cahiers des charges, le soumissionnaire étranger qui a déjà réalisé un investissement, ou s’est engagé à le réaliser». Aussi et afin de faciliter la recherche de partenaires potentiels au soumissionnaire, le dossier d’appel d’offres peut contenir une liste non limitative d’entreprises, susceptibles de concrétiser une opération de partenariat avec le soumissionnaire étranger. Auquel cas, ce dernier pourra communiquer le nom du partenaire ou des partenaires algériens après la notification du marché. Enfin et en matière de suivi, c’est au service contractant qu’incombe la tâche d’assurer le suivi du déroulement de l’opération de concrétisation de l’investissement et transmettre, trimestriellement, un rapport d’étape au ministre chargé des finances et au ministre chargé de l’investissement. R. E. ▼ ▼ Le gouvernement tunisien a annoncé, vendredi, une série de mesures visant à diminuer les dépenses publiques, dont une réduction de 10% des salaires des ministres. Alors que le pays fait face à de graves difficultés économiques, «les salaires des ministres et secrétaires d’État et de toute personne ayant le rang et les avantages d’un ministre ou d’un secrétaire d’État » seront réduits de 10%, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli. Les investissements promis par les entreprises partenaires de Grow Africa, un programme établi par l’Union africaine, le NEPAD et le World Economic Forum (WEF) pour accélérer la transformation de l’agriculture africaine, ont été portés à 7,2 milliards de dollars en 2013, a indiqué vendredi WEF qui cite le rapport Grow Africa. Sur ces 7,2 milliards de dollars de nouveaux engagements, les partenaires de Grow Africa ont déjà investi 970 millions de dollars qui ont permis d’aider 2,6 millions de petits agriculteurs sur tout le continent. ▼ Retards dans les livraisons de GNL algérien ▼ O oredoo, la filiale algérienne du groupe Qatari, a clôturé le premier trimestre de l’année en cours en enregistrant le meilleur taux de croissance parmi toutes les opérations du groupe Ooredoo. Dans un communiqué détaillant son bilan financier, rendu public mercredi, l’entreprise a indiqué qu’une progression positive de ses principaux indicateurs financiers est à relever, notamment en ce qui concerne les revenus, l’Ebitda (revenus avant intérêts, impôts, taxes, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations), le volume des investissements, les profits nets et le nombre d’abonnés. Ooredoo a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 23,6 milliards de dinars au premier trimestre 2014, contre 19,9 milliards de dinars durant la même période de 2013, soit une hausse de 18%. Aussi, une courbe ascendante est observée pour l’Ebitda qui s’est élevé à 117,2 millions de dollars, soit 9,14 milliards de dinars au 1er trimestre 2014, contre 101,9 millions de dollars, soit 7,99 milliards de dinars au 1er trimestre 2013, équivalant à une augmentation de +14%. Concernant le nombre d’abonnés, celui-ci est passé de 9,49 millions à la fin 2013 à 9,92 millions au 1er trimestre de l’année en cours, soit 430 000 nouveaux abonnés en trois mois. Quant aux investissements, ils ont progressé de +68%, atteignant 96 millions de dollars entre janvier et mars 2014, contre 57,1 millions de dollars au 1er trimestre de l’année précédente. Les profits nets, eux aussi, ont enregistré une croissance de +15%, passant à 42,7 millions de dollars au 1er trimestre 2014, contre 37 millions de dollars au 1er trimestre 2013. A travers ces paramètres, le groupe qatari conserve sa position de leader en taux de croissance et continue à enregistrer les meilleurs résultats avec des parts dans le groupe en constante augmentation. Par les chiffres, Ooredoo Algérie représente 10,3% du nombre d’abonnés du groupe, 13,6% des revenus, 12,6% de l’Ebitda, et 18% des investissements. A l’annonce de ces résultats, le directeur général d’Ooredoo, Joseph Ged, s’est félicité de ces résultats. «Ooredoo clôture le 1er trimestre 2014 sur un bilan positif qui lui a permis d’enregistrer la plus forte croissance en Algérie et à travers tous les marchés du groupe. Ces performances sont le résultat des efforts continus et constants des Algériennes et Algériens qui ont permis à Ooredoo de maintenir son leadership. Ces résultats positifs traduisent également la confiance que nous accordent nos millions de clients pour lesquels nous œuvrons pour leur offrir les meilleures solutions et services aussi bien en 2G que 3G et faire en sorte que la téléphonie mobile contribue à enrichir leur quotidien», a-t-il déclaré. L. M. Le ministre américain de la Justice, Eric Holder, a reçu la ministre suisse des Finances vendredi, alors qu’une enquête sur des soupçons d’évasion fiscale viserait Crédit suisse, rapportait hier l’AFP, citant un responsable gouvernemental à Washington. La minsitre suisse, Eveline WidmerSchlumpf, a rencontré M. Holder lors d’un entretien à Washington, dont rien n’a filtré, a ajouté ce responsable américain, interrogé par l’AFP sur le contenu des discussions. Le groupe français de distribution Carrefour travaille à un plan de sortie d’Inde, anticipant que le nouveau pouvoir issu des élections risque de contrarier ses ambitions dans la vente de détail, ont rapporté hier des médias, repris par l’AFP. Selon des sources internes au groupe citées par plusieurs journaux indiens, dont les quotidiens Times of India et Business Standard, Carrefour travaille depuis deux semaines à une stratégie pour se désengager d’Inde. PHOTO : D. R. Hausse des résultats et des investissements d’Ooredoo INDICES Les principaux marchés d’actions en Europe ont terminé la semaine en ordre dispersé après un regain de tension sur la crise ukrainienne, en pleine période de publication de résultats d’entreprises. A Paris, l’indice CAC 40 a cédé 0,65% à 4458,17 points, au terme d’une semaine dominée par le feuilleton Alstom. A Londres, l’indice FTSE-100 a terminé en hausse de 0,2% à 6822,42 points, porté par de bonnes publications de RBS et InterContinental. En revanche, Wall Street a terminé dans le rouge vendredi et le Dow Jones a cédé 0,28% contre 0,09% pour le Nasdaq. ▼ TÉLÉPHONIE MOBILE Une délégation de 20 entreprises américaines, dirigée par le secrétaire d’Etat au Commerce, Penny Pritzker, effectuera une mission de développement du commerce dans le secteur énergétique au Ghana et au Nigeria dans le mois courant, a rapporté vendredi l’agence Ghana News Agency (GNA). M. Prittzker et la délégation américaine se rendront au Ghana et au Nigeria du 18 au 23 mai, selon un communiqué du bureau du secrétaire au Commerce, cité par GNA, qui ajoute que les économies à croissance rapide d’Afrique sont une priorité importante de l’Administration Obama. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9 ALGER INFO ROUIBA : DES DOSD’ÂNE À PROFUSION BORDJ EL BAHRI : TRAVAUX DE REVÊTEMENT EN BITUME Des travaux de revêtement en bitume sont en cours dans certains quartiers de la commune de Bordj El Bahri. En plus de l’artère principale d’Alger-Plage, qui a subi un décapage sur plusieurs centaines de mètres, des lotissements tels que Ben Djaïda connaissent les mêmes travaux. A Alger-Plage, les travaux ont été accomplis à moitié seulement, l’autre moitié se fera après l’achèvement des travaux sur le réseau d’assainissement, devant régler définitivement le problème récurrent des inondations. Des canalisations de gros diamètre sont en train d’être enfouies sur une distance importante, et ce, à partir du quartier Ihdaden jusqu’à la station de relevage d’Alger-Plage. Dès que ces travaux seront terminés, ceux du revêtement en bitume de cette artère principale reprendront. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs DIMANCHE 4 MAI 2014 Fadjr…….. 04:06 Chorouk..... 05:52 Dohr………… 13:20 Asser……….. 16:31 Maghreb….. 19:38 Îcha……....... 21:12 COMMUNE DE SAOULA Des projets de nouvelles structures pour la jeunesse ● En plus de la réhabilitation du stade communal, l’APC a lancé plusieurs autres projets. D ans le but de soustraire les jeunes à la rue et ses dangers, plusieurs projets de réalisation de structures dédiées au sport et aux activités récréatives et culturelles sont en cours de réalisation dans la commune de Saoula. «Ces projets auront le mérite d’encadrer les jeunes de la commune et de leur offrir la possibilité de pratiquer des activités saines», dira un responsable de l’APC. «Nous avons pris, en guise de premières mesures, toutes les dispositions pour réhabiliter le stade communal. Il s’en est suivi plusieurs autres projets ayant trait à l’amélioration de la prise en charge des jeunes de notre localité», poursuit-il. Concernant le stade communal, les travaux de réhabilitation sont pris en charge par la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (DJSL). «Le stade a subi des dégradations qui l’ont rendu inexploitable. Ces dégradations ont été causées par le cours d’eau qui passe à proximité. Il a fallu, en guise de protection définitive, dévier le cours d’eau pour une protection durable INSTANTANÉ PHOTO : EL WATAN A chaque livraison d’un tronçon de route censé faciliter la circulation routière, les services de voirie de la commune de Rouiba accourent pour tout remettre en cause. Après les multiples ralentisseurs placés à proximité d’un hameau près de Souachette et qui font le bonheur des marchands de l’informel, de nouveaux dos-d’âne viennent d’être posés sur un petit pont sur le tracé de l’évitement en question. Ces réalisations qui ne répondent même pas aux normes légales malmènent les châssis des véhicules, comme en témoignent les traces laissées sur le sommet de ces obstacles. On se demande alors pourquoi les concepteurs de ces dos-d’âne ont fait le choix de pénaliser les usagers d’une route à grand trafic et qui prendra plus d’ampleur avec la distribution des milliers de logements, sans compter les estivants qui vont affluer. La question reste donc posée... Le siège de l’APC de Saoula du stade et de ses équipements», nous affirme-t-on. En plus de ces travaux, la réhabilitation a porté également sur la construction de nouveaux gradins et de vestiaires. «Le taux d’avancement de ces travaux est de 80%», nous assure-t-on. S’agissant de l’enveloppe budgétaire allouée à ce projet, le même responsable dira : «17 milliards de centimes ont été alloués à ces travaux.» Outre ces travaux d’envergure, la municipalité a réalisé une salle omnisports d’une capacité de 500 places et deux terrains à proximité du stade. «Des M. Tchoubane MÉTRO D’ALGER RÉDUCTION DES HORAIRES D’EXPLOITATION El Bahdja ou la Blanche… L maculée A utrefois, les maisons d’El Mahroussa, dès les premiers tumultes du printemps, se paraient de leurs plus beaux atours. Telle la chrysalide, la cité de Sidi Abderrahmane Etthaâlibî abandonnait son manteau de vent, de froid, de gel et de pluie pour accueillir à bras ouverts la belle saison, qui reprend ses droits dans une atmosphère chargée de bonne humeur. En sus du lavage biquotidien des rues et ruelles de l’antique cité qui se faisait à grande eau – d’amont en aval – par les agents de la mairie, chaque propriétaire de douira s’attelait à faire ressortir au lait de chaux la blancheur immaculée la ville d’Ibn Mezghenna, pour la mettre en relief sur une colline ouverte sur l’une des plus belles baies au monde. Cet écogeste citadin était spontané. Les administrés n’attendaient pas de passer à l’action sur «invitation» ou suite à une note de la préfecture pour embellir leur cadre de vie. C’était une tradition bien ancrée à laquelle nul ne dérogeait. C’était aussi un art de vivre. Tout le monde se mettait de la partie pour revigorer son espace, même les habitations du fahs… L’on se rappelle ces échoppes disséminées dans les ruelles de La Casbah, qui se chargeaient de la vente de chaux vive ramenée du Sud, plus précisément de la région du M’zab, réputée pour ce type de roche calcaire. Je me souviens de ce vieux au visage buriné et fariné par la poussière de cet oxyde de calcium, dévalant depuis son cagibi à Sidi Ramdane les venelles de La Casbah, poussant sa mule aux nasses chargées de pierre de chaux pour vendre son produit qu’on appelait «djir el hammar», auquel on rajoutait du «nila» (poudre de couleur bleu azur), qui conférait une fraîcheur, un éclat particulier et un charme indéniable aux façades des demeures... Chaque pensionnaire de la cité s’affairait à faire renaître la bâtisse qu’il occupe en revêtant du crépi blanc l’espace dans lequel il évolue. Du patio jusqu’à la terrasse ou El menzah, les murs chaulés étaient enjolivés de sarments de jasmin que côtoyaient le géranium, le basilic et el khilli. Un décor enchanteur extra et intra-muros qui ne manquait pas d’inspirer poètes, artistes et troubadours, à l’image de Himoud Brahim, dit Momo, qui taquinait la muse, Hadj M’hamed El Anka, Mostefa Ben Debbagh, Sfaksi et autres Abdelkader Chaou. Le badigeonnage ne consistait pas uniquement à détruire les parasites, sinon servait à entretenir l’espace vital, tout en donnant fière allure à la ‘‘houma’’ dont le présent, c’est bien dommage, refuse de s’en accommoder. Un présent aussi insensible que réfractaire au bon usage d’une tradition qui ne semble plus faire plus recette dans Alger devenue «la Blanche maculée». aires de jeux ont été également réalisées, notamment à la cité des 310 Logements», nous précise-t-on. S’agissant du centre culturel qui fait actuellement office de siège pour l’APC, notre interlocuteur nous assurera que le centre culturel «retrouvera sa vocation pre- mière dès la fin des travaux de réalisation d’un siège pour l’APC.» Et d’ajouter : «Nous nous sommes installés provisoirement dans cette structure, mais dès la fin des travaux de réalisation du siège de l’APC nous déménagerons et le centre culturel retrouvera une activité normale au profit des jeunes de la commune.» Dans la même démarche, celle visant à offrir à la jeunesse locale les moyens de s’épanouir, l’APC de Saoula a lancé depuis quelques mois les travaux de réalisation d’une bibliothèque communale. «Nous avons choisi un emplacement à proximité du lycée», signale-t-on. Par ailleurs, et dans le même ordre d’idées, la municipalité a réalisé une salle de lecture au lotissement Sidi Abbad. «Cette salle de lecture est en cours d’équipement. Elle permettra aux jeunes de la commune, particulièrement aux écoliers et aux étudiants, d’avoir un espace éducatif qui leur offrira la possibilité de réviser leurs leçons et de préparer leurs examens», nous déclare-t-on à l’APC. K. Saci es horaires d’exploitation du métro d’Alger seront réduits de trois heures durant la période allant du 3 mai (hier) au 27 juin prochain, à cause des travaux d’extension de la ligne vers El Harrach, qui doit être achevée fin 2014, a annoncé mercredi l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) dans un communiqué. «L’Entreprise du métro d’Alger et la RATP El Djazaïr informent les usagers du métro d’Alger que suite aux travaux d’extension de la ligne vers El Harrach, des aménagements seront apportés aux horaires d’exploitation», souligne la même source. Les aménagements annoncés par l’EMA sont les suivants : «Le 3 mai 2014, le trafic sera assuré de 5h à 21h et entre le 4 mai et le 27 juin 2014, le trafic sera assuré de 6h à 21h», précise le communiqué. Depuis son inauguration en novembre 2011, le métro d’Alger est ouvert aux voyageurs quotidiennement de 5h à 23h. L’exploitation commerciale de l’extension Haï El Badr-El Harrach, longue de 4 km et dotée de quatre stations (Bachdjarrah 1 et 2, El Harrach gare et El HarrachCentre), pourra intervenir au cours du premier trimestre 2015, selon les responsables R. A. I. de l’EMA. AGENCE CASBAH DE LA SDA LE RÉSEAU SGC EN PANNE ! D epuis plus d’un mois, l’agence de la Société de distribution d’Alger (SDA), située au Bd Amara (Casbah), rencontre un problème de panne du réseau SGC (Système de gestion de contenu). Résultat ? Les redevances de consommation d’électricité et de gaz que doivent payer les clients ne sont plus assurées par les services. «Les clients rebroussent chemin, car notre réseau est défectueux depuis plusieurs semaines et nous ne pouvons encaisser les factures de consommation», dira un caissier de l’agence en question. Censée faciliter l’échange et l’accessibilité des documents, le système SGC — cette famille de logiciels dont les fonctionnalités s’inscrivent dans l’évolution de la bonne gestion, l’archivage et la publication — ne semble pas faire bon ménage M. T. avec la SDA. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9 CONSTANTINE INFO LOGEMENT SOCIAL PARTICIPATIF (LSP) LA VILLE EN PARLE Par Nouri Nesrouche L’État va sévir, mais contre qui ? ADIEU AZZOUZ ! T ● La short list des promoteurs défaillants a épargné «le gros poisson». REPÈRES : 196 projets lancés 17 658 logements inscrits 105 promoteurs 12 066 logements achevés 8 442 logements distribués 3 624 logements achevés et non distribués, dont 1 959 font l’objet de travaux de VRD 1 665 logements totalement achevés mais non distribués PHOTO : ARCHIVES/EL WATAN E nfin l’Etat va sévir, mais après quoi ? Après 14 ans de souffrance, d’escroquerie et de dépassements faisant des milliers de victimes qui ont placé leur confiance dans cette formule dite LSP. L’annonce du ministre de l’Habitat, de la publication imminente d’un décret qui autorise l’Etat à dessaisir les promoteurs défaillants des projets LSP a soulagé plus d’un. A Constantine où le LSP a essuyé un échec lamentable, le wali, Hocine Ouadah, a appelé les malheureux souscripteurs à «résister» aux promoteurs qui leurs demandent plus d’argent pour payer leurs logements, sachant que le coût a été initialement plafonné par l’Etat. La formule LSP a été créée au début des années 2000 dans le but de satisfaire la demande croissante d’une classe moyenne qui ne peut pas prétendre à un logement social locatif, et n’a pas non plus les moyens de se payer un logement promotionnel. Au total, la wilaya a bénéficié de 17 658 logements. Mais l’engouement premier a cédé à la déception au fil des années, et au bout de nombreuses, aux séances dans les tribunaux et quelques sit-in devant le cabinet du wali. Devenues la proie de promoteurs avares, voire de véritables escrocs, des familles entières ont vu leur rêve se transformer en cauchemar, Des chantiers en jachère depuis plus de 10 ans à cause des promoteurs qui n’ont pas honoré leur part du contrat. En effet, des milliers de logements ont connu des retards de livraison de plusieurs années. D’autres n’ont pas vu le chantier démarrer à ce jour. Il est aussi curieux de voir que 1 665 unités ont été achevées mais non livrées faute de raccordement aux réseaux, et ce pour cause de procédures administratives. Selon le directeur du logement, Moustafa Balah, à ce jour le nombre de logements LSP en cours de réalisation s’élève à 4 565 dont 541 lots en souffrance. L’Etat est demeuré impuissant face à ces promoteurs défaillants. «Il y a eu maintes réunions avec les souscripteurs au niveau de la Dlep. Nous avons communiqué les revendications des concernés aux promoteurs pour qu’ils règlent les problèmes entravant l’avancement des travaux. Certains ont tenu leurs engagements en achevant la construction, alors que d’autres ont fait la sourde oreille ; du reste, ils n’ont même pas donné signe de vie», a déclaré M. Balah. Mieux, la wilaya a été déboutée en justice dans le procès qu’elle a intenté à une dizaine de promoteurs jugés défaillants. Il faut savoir aussi que parmi la «short-list» du wali, ne figure pas «les gros poissons». Pour ceux-là, il faut attendre la suite des événement et l’effet du décret en préparation. «Certes nous voulons que ces promoteurs soient punis pour tout ce qu’ils nous ont causé, mais nous demandons surtout que nous soient livrés les logements que nous avons payés. C’est le ras-le bol. Après toute cette attente, nous ne voyons pas le bout du tunnel», a déclaré Mohamed-Tahar Yousfi, l’un des clients de l’ENPI de Constantine. Par ailleurs, les acquéreurs ne sont pas les seules victimes de ces retards et de ces dépassements. Des entrepreneurs et responsables de bureaux d’études dénoncent eux aussi les abus des promoteurs. Ces derniers qui ont bénéficié de l’impunité totale durant toutes ces années, seront-ils blacklistés ou du moins dessaisis comme le prévoit la nouvelle loi ? Yousra Salem CONCOURS CIRTA SCIENCE Des lycéens primés M ohamed-Amine Bachtarzi, Wael Kitouni, scolarisés au lycée les Sœurs Saâdane, et Amina Zaïdi, au lycée Mostefa Benboulaïd, partiront, dans les jours à venir, à Genève, à la découverte de l’accélérateur de particules CERN. Il s’agit des lauréats de la 6e édition du grand concours scientifique Cirta Science, lancé en février par l’association Sirius. Les noms de ces brillants lycéens ont été rendus publics hier à partir de l’auditorium Mohamed-Seddik Benyahyia, de l’université Constantine 1. Ce concours, auquel ont participé 300 lycéens de Constantine, choisis parmi les meilleurs, s’est déroulé sur deux étapes éliminatoires ; les questions proposées font partie de leur programme pédagogique. Le concours Cirta Science a permis, depuis 2008, aux jeunes élites de la ville du Vieux Rocher, de voyager à travers le monde et de se rendre à plusieurs laboratoires et autres stations d’astronomie très connus, à l’exemple des centres spéciaux européens à Amsterdam et Cologne, du Télescopes géant SALT installé en Afrique du Sud et du grand radiotélescope de Nobeyama et du Mont Fuji, au Japon. Pour clore cette cérémonie, une communication portant sur la physique des particules a été présentée par Abdelhak Djaouadi, enseignant au CERN. O. -S. Merrouche Des habitants du centre-ville privés d’eau depuis quinze jours L es habitants des rues Kerrouche Abdelhamid et Sahraoui Abderrahmane situées en contrebas du boulevard Belouizdad (Ex-Saint-Jean) se plaignent d’une pénurie d’eau potable qui dure depuis une quinzaine de jours. Ils disent, à ce propos : «Notre situation devient au fil des jours des plus intenables. Nous avons contacté à maintes reprises les services de la Seaco afin qu’ils interviennent pour rétablir l’alimentation en eau dans notre quartier mais jusqu’à l’heure, rien n’a été fait. A chaque fois que nous les sollicitons, ils nous promettent que le problème sera réglé au plus tôt mais nous ne voyons rien venir. Combien de temps devrons-nous encore attendre?» Joint par téléphone, le chargé de communication de la Seaco nous a expliqué que cette coupure d’eau était due à une vanne défectueuse sur la conduite principale alimentant les rues citées plus haut en assurant que celle-ci sera réparée dans les tout prochains jours. F. R. ristesse inouïe ! Abdelaziz Badjadja, dit Azzouz, nous a quittés, sans prévenir, emporté à 59 ans seulement par un impitoyable arrêt du coeur. Constantine est orpheline ; de nouveau orpheline de l’un de ses enfants valeureux, irremplaçable par ces temps de stérilité du ventre constantinois. Ceux très nombreux qui sont venus l’accompagner à sa dernière demeure mercredi passé, n’en revenaient pas, interloqués par la douleur de la perte et le vide soudain et insoutenable laissé par cet homme d’exception. Il y avait beaucoup de questionnements dans les yeux hagards de cette assistance composée de proches parents, d’amis et surtout de membres de la communauté universitaire. Azzouz, architecte émérite et enseignant universitaire est parti prématurément. Trop jeune pour son épouse et ses deux enfants, trop jeune pour sa ville à laquelle il s’est dévoué depuis son retour d’Europe. Car il fait partie de cette génération d’universitaires rentrés chez eux du temps où «la harga» pouvait se faire en sens inverse, du temps où l’espoir exalté de construire son pays n’était pas encore assassiné. Sans regret ni remords, Azzouz s’est attelé à accomplir sa tâche et apporter sa pierre à l’édifice, discrètement mais dévotement. Architecte, diplômé de l’université de Constantine, ensuite de l’université Rome La Sapienza en 1986 comme restaurateur de bâtiments historiques, Azzouz est venu naturellement, par déterminisme même, à prendre la responsabilité de restaurer le palais du Bey. Un travail d’orfèvre qu’il a assumé, laborieusement, contre vents et marées, et au détriment de sa santé, peut-être. Car comment sortir indemne d’une telle épopée, une expérience mystiquement exigeante, et tout aussi éprouvante, voire traumatisante quand la bêtise du pouvoir vient frustrer l’esprit du savant. Il était pourtant excité à l’idée de reprendre les rênes du chantier pour accomplir cette dernière phase qui consiste à réparer la polychromie des murs intérieurs du palais. Il était aussi très proche et jusqu’aux derniers moments de sa courte vie sur terre, de ses étudiants avec lesquels il a pris contact le soir même de sa disparition, pour préparer le cours suivant. A la faculté d’architecture, Azzouz faisait l’unanimité sur sa personne y compris parmi ceux qui ne partageaient pas sa doctrine. Affable et généreux, modeste et compétent, il est resté détaché de ce monde en décadence, notamment l’université qu’il regardait de haut. «La grandeur de nos universités n’existe qu’en nombre de places pédagogiques et leur nombre sur le territoire, pour le reste il faudra repasser un autre jour !!!», écrivait-t-il. Qu’importe le résultat, tu as fais de ton mieux Azzouz, tu peux reposer en paix ! N. N. FENÊTRE SUR LA PHARMACIE HOSPITALIÈRE A la différence de son collègue exerçant dans une officine en ville, le pharmacien hospitalier exerce au sein d’une pharmacie à usage intérieur intégrée à l’hôpital. Différentes fonctions lui sont confiées comme l’approvisionnement, la préparation de dispositifs médicaux stériles, le contrôle de certains médicaments, la pharmacovigilance et la sécurisation du circuit du médicament. C’est ce que nous apprennent, entre autres, les journées internationales de pharmacie hospitalière qui se sont déroulées à l’hôtel El Hocine les 2 et 3 mai en cours, et pour la première fois à Constantine. Des conférenciers d’Algérie, de Tunisie, du Maroc et de France ont participé à cette rencontre dans le but de mieux faire connaître la pharmacie hospitalière. «Ces journées, qui sont aussi des formations, sont un espace d’échange scientifique professionnel pour parler de l’état actuel de notre profession hospitalière et fixer les modalités de son évolution auprès des autorités sanitaires ainsi que de la communauté universitaire en Algérie», a expliqué Mohamed-Tahar Derouiche, maître-assistant en pharmacologie au département de pharmacie de Constantine, et membre du comité d’organisation de ces journées. Selon lui, il y avait un déficit de pharmaciens hospitaliers pour deux raisons, et c’est ce qui minait la profession. La première raison est liée aux pharmaciens hospitaliers eux-mêmes, qui optent pour la pharmacie d’officine ou de laboratoire. Au CHU Dr Benbadis le nombre de ces pharmaciens ne dépasse pas dix. La deuxième raison est le manque de reconnaissance envers cette branche, ajoute notre interlocuteur. Y. S. CONDOLÉANCES Le coordinateur régional, Nouri Nesrouche, et l’ensemble du personnel du bureau d’El Watan à Constantine, attristés par la disparition de Abdelaziz Badjadja, dit Azzouz, présentent à son épouse et à ses enfants, leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9 ORAN INFO RANDONNÉE DU 1er MAI LA ZONE INDUSTRIELLE D’ES-SENIA EST FORTEMENT DÉGRADÉE AMBIANCE FESTIVE La confiance est rompue entre les gestionnaires et les opérateurs PHOTO : DR ● Malgré tous les projets de réhabilitation annoncés depuis plus d’une année, l’épineux problème de la gestion des zones industrielles reste toujours d’actualité. Randonnée du 1er Mai à Oran PHOTO : DR C Les entreprises évoluent dans un environnement précaire L e problème de la gestion des zones industrielles restera posé malgré tous les projets de réhabilitation annoncés depuis un peu plus d’une année. La cause en est la rupture de confiance entre les opérateurs et les sociétés de gestion. «Je suis en conflit avec eux (la Société de gestion de la zone industrielle d’Es-Sénia) parce que je n’aime pas leur façon de procéder : ils viennent poser des questions sous prétexte d’établir des statistiques sur notre activité et, tout de suite après, ils nous envoient des factures», s’insurge un opérateur de la branche cosmétique. «Tout le monde est prêt à payer sa quote-part mais encore faut-il voir la contrepartie», explique-t-il en montrant les routes défoncées, le manque ou l’inexistence de l’éclairage public, de la sécurité, des réseaux d’assainissement, etc. Cet opérateur, poursuivi en justice, vient d’apprendre qu’il a été condamné à s’acquitter du montant des quotes-parts impayées assorties d’une amende. Pour ce producteur qui paye régulièrement ses impôts, c’en est trop ! «Au lieu de perdre leur temps dans les procédures judiciaires, ils (les gestionnaires de la zone) auraient mieux fait de s’occuper de ce pourquoi ils ont été institués, c’est-à-dire rendre au moins vivable (on est loin de l’attractivité) cet espace.» «J’ai pris un avocat pour étudier les possibilités de répliquer par voie judiciaire», explique-t-il pour déplorer ce cas inédit dans les anales de la gestion de la zone industrielle. Cela fait des années que le problème est posé et les griefs exprimés ne manquent pas chez les utilisateurs qui, pour parer au plus pressé, se débrouillent comme ils peuvent, chacun de son côté. A tout ceci s’ajoutent les difficultés d’accès à la zone qui s’étend de plus en plus. UNE SITUATION LAMENTABLE «Quand vous empruntez la route (deux voies à grande vitesse) qui mène vers l’aéroport, il faut vraiment faire très attention en roulant sur la bande d’arrêt d’urgence pour ne pas rater l’accès et le problème se pose de manière plus aigue à la sortie», indique un cadre recruté par une entreprise spécialisée dans le mobilier qui met en avant les grands détours qu’il est obligé d’emprunter pour accéder à son lieu de travail. «Un showroom grand public ouvrira bientôt dans cette partie de la zone, ce sera comme un supermarché et je me demande alors comment les gens vont pouvoir s’y rendre», s’interroge le même usager. Etalée sur un peu moins de 300 ha cette zone est à cheval entre les communes d’Es-Sénia et d’El Kerma, un véritable labyrinthe sans aucune indication ni commodité de circulation entre ses parties les plus éloignées. Etant parmi les plus anciennes zones industrielles en Algérie (deuxième après Oued Semar à Alger), elle a vu, avec le temps, une bonne partie de ses activités envahies par le tissu urbain du Grand Oran, un véritable cassetête. Au moment de la création, il y a une dizaine d’années, des sociétés de gestion (SGP/ZI Ouest pour la région ouest), les ZI étaient toutes dans un mauvais état et les budgets alloués à l’époque pour leur réhabilitation étaient dérisoires eu égard à l’état de vétusté dans lequel elles se trouvaient. Pour les nouveaux responsables, avant la mise en place du dispositif étatique, ces zones n’étaient pratiquement pas gérées. Les problèmes se sont donc accumulés accentuant par là même le climat d’incompréhension entre les gestionnaires et les opérateurs qui ne cessent de se plaindre. Du côté de l’administration on renvoie aussi la balle en disant : «La réticence, ou même le refus de certains opérateurs à se conformer à la réglementation et à régler leurs participations perturbe le plan d’action des sociétés de gestion en matière d’entretien des zones». C’est la quadrature du cercle et c’est ce qui nous amène à penser que même au cas où le programme de réhabilitation venait à être finalisé, le problème de la gestion restera posé. Djamel Benachour DES INDICES ET DES CHIFFRES Parmi les chiffres communiqués, une sorte de bilan établi par la SGP, un programme de réhabilitation des zones concernant 10 wilayas (Relizane, Sidi Bel Abbès, Saïda, Tiaret, Oran, Aïn Temouchent, Mascara, Tlemcen, Naâma, Mostaganem) a déjà coûté près 4, 441 milliards de DA étalés grosso modo entre 1999 et 2007. A Oran, la zone industrielle d’Es-Sénia a déjà consommé un budget de 320 millions de DA entre 2000 et 2005 contre 258 millions de DA pour la zone de Hassi Ameur entre 1999 et 2006. En 2012, cette dernière, selon la même source, un projet pour la réalisation d’un mur de clôture et d’un poste de garde a été initié pour près de 128 millions de DA. La même zone a également bénéficié d’une enveloppe de 540 millions de DA pour la réalisation des VRD. Pour des superficies relativement équivalentes, la zone d’EsSénia (289 ha) compte 102 opérateurs en activité contre seulement 84 à Hassi Ameur (315 ha). La réhabilitation de la zone d’Es-Sénia exigera un budget nettement plus important. D. B. ette année encore, la randonnée du 1er Mai a drainé énormément de monde. Dès 9 h30, sous un soleil tapant, la place du 1er Novembre commençait à se remplir peu à peu, avant de «grouiller» de randonneurs. On y trouvait de tout : des jeunes et des moins jeunes, des familles entières, des bandes de copains, et même quelques solitaires, curieux par la vision d’un spectacle aussi grandiose. Le point salutaire de cette manifestation annuelle (à l’initiative de l’association Bel Horizon, en collaboration avec l’Institut Français), est bien sûr la mixité qui y était de mise. «Autant de mixité occupant l’espace public, dans une ambiance bon enfant, contribue grandement à changer les mentalités. J’y ai même décelé quelques «barbus» enthousiasmés par cet évènement», nous expliquera un randonneur. Il faut admettre que ce rendez-vous «pédestre» de la ville d’Oran, au fil des années, a su s’imposer au point d’attirer des foules venues de différentes wilayas. Si, par le passé, la randonnée se dirigeait vers le fort de Santa Cruz, depuis 2013, faute d’engouement, elle s’est transformée en balade urbaine, de facto «plus facile à gérer». Jeudi dernier, en attendant 10 h, heure du coup d’envoi de la marche, les organisateurs «chauffaient» le public par un joli métissage : des fanfares autrichiennes jouant des musiques typiquement algériennes. Puis, ce fut l’heure de battre le pavé : les randonneurs ont alors quitté la place du 1er Novembre pour emprunter les ruelles étroites de Sidi El Houari, avant d’atteindre la promenade de Létang où une première halte a été observée. Sur la place principale de cet emblématique jardin, une scène a été aménagée où artistes, de différentes nationalités, ont pu s’y produire. En reprenant de plus belle, la marche s’est dirigée vers le square Port Saïd, en passant par le Front de mer. En cours de route, des hommes géants (montés en fait sur des échasses) ont fait le bonheur des petits en animant des spectacles improvisés. Enfin, on pourra dire que cette balade urbaine a été un franc succès, toutefois, il faut reconnaître que beaucoup de randonneurs sont nostalgiques de l’époque où la manifestation se dirigeait vers le fort de Santa Cruz. Akram El Kébir OÙ SORTIR À ORAN ? ◗ CRASC : 14 h, une conférence «La France face aux tentations communautaires», programmée en collaboration avec l’Institut Français d’Oran (IFO). Elle sera animée par le professeur Jean Loup Amselle, rattaché au Centre d’Etudes Africaines (CEAF). ◗ CENTRE TERRITORIAL DE LA 2ème RÉGION MILITAIRE : 10 h, Journée portes ouvertes sur l’école d’application de l‘administration militaire d’Oran. Le grand public aura l’occasion de s’enquérir des formations assurées par l’Ecole Militaire pour la formation dans les branches de l’administration. ◗ SALLE DES FÊTES DE TAFRAOUI : 18 h, soirée musicale organisée par l’Association Oranaise «Ahl el Fen» en collaboration avec la Direction de la Jeunesse et des Sports dans le cadre de la Rencontre culturelle de «La Jeunesse et le Patrimoine» qui se tient à Oran jusqu’au 8 mai prochain. ◗ DIRECTION DE LA CULTURE : 10 h à 16 h, exposition à la Galerie d’art «El Bahia» de croquis, tableaux et vestiges représentant la ville d’Oran, et cela, dans le cadre du mois du patrimoine. L’exposition est organisée avec la collaboration de l’Association «Les Nomades Algériens». Tegguer Kaddour HORAIRES DES PRIÈRES Fajr Fajr Dohr Dohr Asr Asr Maghreb Maghreb Isha Isha 04h34 04h34 13h00 13h00 16h45 16h45 19h50 19h50 21h20 21h20 El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 10 KABYLIE INFO GAZON SYNTHÉTIQUE POUR 15 STADES uinze stades de la wilaya de Tizi Ouzou seront revêtus en gazon synthétique avant fin 2014, Q a annoncé la direction de la jeunesse et des sports. AÏN EL HAMMAM (TIZI OUZOU) Tourisme de montagne, un atout inexploité ● Si les sites touristiques ne manquent pas, les infrastructures d’accompagnement font défaut dans cette région montagneuse. PHOTO: EL WATAN L es communes rurales de la wilaya de Tizi Ouzou, pourtant pauvres et isolées, n’ont jamais cru en la possibilité d’exploiter le tourisme de montagne. Pourtant, en plus des paysages féeriques et variés que l’on découvre au détour de chaque colline, nos villages sont autant de curiosités à visiter. On ne peut négliger éternellement son apport pour les populations rurales. Durant la période post indépendance, les berges des oueds regorgeaient de coopérants techniques qui venaient y dresser leurs tentes, chaque fin de semaine. Les tapissières d’Ait Hichem dont le produit est connu à travers le monde parlent avec nostalgie de cette période florissante qui a conduit, également, à la valorisation et au développement de l’artisanat local tel la poterie d’Ait Kheir. Le départ des étrangers, conjugué à l’insécurité régnant dans la région ont fini par faire oublier jusqu’au mot «touriste». Malgré toute l’insécurité et les difficultés que l’on peut rencontrer, des promeneurs audacieux, des groupes de jeunes, adeptes des sports de montagne, n’hésitent pas à s’enfoncer dans la montagne du côté du col de Tirourda. D’autres bravent le danger de l’escalade pour pénétrer dans «la grotte du macchabée», non loin de Tizi Oumalou, dans la commune d’Ath Bouyoucef. Les sites paradisiaques du Djurdjura sont aussi nombreux que variés que ce soit à Aswel, Azrou N’Thour (1850 m d’altitude) et autres. Une piste de ski, déjà exploitée à une époque, à Ath Arbi a été abandonnée. Mais lorsqu’ on sait qu’en temps de neige, Des paysages féeriques favorables au développement du tourisme vert les résidents n’arrivent pas à se frayer un chemin pour rejoindre l’hôpital, comme en février 2012, il serait utopique de penser aux sports d’hiver. Mais l’expérience tentée, il y a quelques années, par une agence de voyages qui a organisé, avec succès, des «randonnées blanches» en hiver, et des «randonnées vertes» au printemps, est à méditer. MANQUE D’INFRASTRUCTURES Certaines fêtes ou salons, telle la fête du bijou des Ath Yanni ou la fête du tapis des Ath Yahia, drainent annuellement des milliers de visiteurs qui viennent parfois des autres wilayas. Des possibilités d’attirer des touristes. Ce qui sous-entend que des infrastructures d’accompagnement doivent obligatoirement être mises à la disposition des hôtes de la région. Il ne s’agit pas seulement de les attirer par la publicité, vantant les charmes de nos contrées, mais encore faut-il mettre à leurs dispositions les conditions d’accueil, suivant leurs attentes. Ce que ces régions montagneuses sont loin d’offrir aux visiteurs potentiels, avides d’évasion. Si les sites touristiques ne manquent pas, les infrastructures d’accompagnement font défaut. L’hôtel Djurdjura, la seule structure hôtelière à plus de vingt kilomètres à la ronde, qui pouvait accueillir des touristes dans des conditions décentes, est fermé depuis plusieurs années. Versé à la direction de la jeunesse et des sports qui en a fait une auberge de jeunesse, il a vu ses activités limitées à celles du secteur qui en a la charge. Son changement de statut ne va pas sans créer de mécontentement dans la région. Situé à 1200 mètres d’altitude face à Lala Khedidja, il était la seule chance de Aïn El Ham- mam et de toute la région pour appâter les clients. Au centre ville, les gargotes et autres fast foods sont loin de répondre à la demande d’un étranger, exigeant un repas convenable. En dehors des traditionnels bains maures, aucune infrastructure ne propose de lit ne serait ce que pour une seule nuit. Cependant, la possibilité d’héberger d’éventuels touristes chez des particuliers ne devrait pas être négligée. Pour peu qu’on leur fasse appel. Nos sportifs qui partent souvent à l’étranger, à la recherche de lieux d’oxygénation en altitude, devraient inspirer nos autorités pour la construction de complexes sportifs, coûteux à court terme, certes, mais rentables, avec le temps. Toute une politique pour le développement du tourisme de montagne devrait être pensée si l’on veut créer de l’emploi et «fixer» les autochtones. Nacer Benzekri TIZI OUZOU L’association des journalistes célèbre la Journée de la presse ’Association des journalistes et correspondants de Tizi Ouzou (AJCTO) a célébré hier la journée mondiale de la presse en organisant plusieurs activités en hommage aux journalistes disparus. La corporation des journalistes s’est rendue hier matin au village natal de Mohand Said Ziad, décédé en mars dernier. Les journalistes se sont recueillis sur la tombe du défunt à Djemaâ Saharidj. Une vingtaine de confrères, des membres de la famille et des proches de feu Da Mohand Said, ont déposé une gerbe Un hommage a été rendu aux journalistes disparus de fleurs sur la sépulture où repose l’un des doyens de la presse nationale. Des Mohand Said Ziad. «Il était modeste et simple, journalistes exerçant dans divers quotidiens, il a choisi d’être enterré dans un petit cimeles gens ayant côtoyé le défunt, des membres tière paisible», fera savoir sa nièce. Une photo de sa famille ont pris la parole, pour témoi- du défunt est posée devant sa tombe, «C’est sa gner sur la vie et les derniers jours vécus par dernière», dira un homme âgé. La corporation journalistique s’est rendue ensuite au mémorial dédié aux journalistes assassinés par les terroristes intégristes entre 1993 et 1997, situé à la cité CNEP de la ville de Tizi Ouzou. Une couronne de fleurs a été posée devant cette stèle, en présence d’une quarantaine de collaborateurs de la presse. «Nous sommes ici pour nous recueillir à la mémoire de tous nos frères journalistes qui ont donné leur vie pour le combat démocratique et la liberté de la presse», dira un confrère. Par ailleurs, cette journée a été marquée par l’organisation par la direction de la Culture d’un hommage à trois journalistes. Il s’agit de Ramdane Temzi, Said Smail et Ramdane Sadmi. Ce dernier est décédé le 26 avril dernier à Montréal (Canada), il sera inhumé aujourd’hui Farid Guellil au cimetière El Alia. PHOTO: EL WATAN L Ces projets viendront s’ajouter à neuf autres réalisations du même genre livrées l’an dernier, a indiqué le DJS, Iltache Abderrahmane. Cette opération tant attendue par les sportifs, notamment les amoureux de la balle ronde, a comme objectifs l’amélioration et le développement de la pratique du football ainsi que la couverture complète de tout le territoire de la wilaya en infrastructures adéquates requises. A l’horizon 2019, vingt quatre stades seront dotés d’une pelouse synthétique, selon les prévisions de la Djs. Depuis l’année 201, huit autres stades communaux ont été revêtus en tartan. Il s’agit des stades d’Oukil Ramdane de Tizi Ouzou, d’Azazga, de Boghni, de Tizi Rached, de Draâ El Mizan, d’Azeffoun, de Draâ Ben Khedda et de Béni Douala. Le secteur de la jeunesse et des sports à Tizi Ouzou gère actuellement 121 opérations pour un montant global de 42 milliards DA, dont un stade de 50.000 places pour une enveloppe de plus de 35 milliards de DA. Une enveloppe financière de près de 42 milliards de dinars a été investie les dix dernières années dans le secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya. A.T. JOURNÉE MÉDICOPHAMACEUTIQUE AU CHU révenir la transmission des bactéries et savoir trier le traitement adéquat et l’arrêter P est très primordial dans la phase thérapeutique pour lutter contre les maladies bactériennes», a indiqué Dr Azzam, maitre-assistant au sein du service microbiologique du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, lors de la 5e journée médicopharmaceutique, organisée mercredi dernier à l’auditorium de l’hôpital à l’initiative de l’association scientifique des étudiants en pharmacie, «Pharma Avenir», sous le thème «La thématique de l’antibiotique». Lutter contre la transmission des bactéries et le suivi thérapeutique des antibiotiques était parmi les riches sujets présentés par des conférenciers durant cette journée devant une nombreuse assistance composée d’étudiants en pharmacie et en médecine et de professionnels dans ce domaine, venus enrichir avec leur savoir la spécialité. En outre, l’effet des antibiotiques durant la grossesse a été un thème sensible débattu par l’ensemble des médecins et des pharmaciens. Dans ce sens, le Dr Bellak, assistant au sein du service gynécologie, indiquera que «les antibiotiques peuvent être efficaces pour la femme enceinte, mais peuvent constituer aussi un danger pour le bébé. Nous enregistrons un grand nombre de cas, suite à la négligence de la posologie et de la méthode de traitement. De ce fait, le respect de la posologie du médicament pour éviter les effets secondaires sur le bébé est recommandé pour les médecins. De plus, le suivi de la femme enceinte pendant son traitement est très indispensable». Aux termes de cette manifestation, les conférenciers dans leur ensemble ont mis en exergue la nécessité d’observer une hygiène adéquate pour lutter contre les maladies et prévenir celles bactériennes particulièrement. Rabéa Saïm El Watan Bureau de TIZI OUZOU Boulevard Amena Mahieddine, Lotissement Hasnaoua. N°1 (axe école paramédicale - stade du 1er Novembre). Tél./Fax : 026 21 76 86 El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 10 SKIKDA INFO LONGTEMPS MISE AUX OUBLIETTES LA VILLE EN PARLE La gare routière de Azzaba en cours d’achèvement Par Khider OUHAB LES «DINOSAURES» DU FLN ONT LA PEAU DURE ● Le bâtiment, abandonné, a même servi d’étable pour les vendeurs de moutons. Selon le P/APC, le projet est avancé à 90% L ancé en grande fanfare, en 2007, le projet de la gare routière de la ville de Azzaba n’a cessé depuis de vivre d’interminables péripéties. A peine amorcé, le projet a vite été mis en veilleuse. La seule avancée, enregistrée entre 2007 et 2010, était celle des dépenses engagées. Les pouvoirs publics et les élus de l’époque donnaient l’impression de s’en désintéresser puisque dans leurs chers bilans, adressés aux instances centrales, ils avaient mentionné le lancement du projet. Pour eux, c’était là un acquis. Une fin en soi devant leur permettre de gonfler «les réalisations lancées» tout en boostant, à l’occasion, leurs carrières. Laissée à son sort, la carcasse hideuse de la gare routière s’est convertie en lieu de délinquance. Elle a même servi d’étable aux vendeurs de moutons lors des fêtes de l’Aïd El Kebir et pour clore le cercle de l’absurde, ces lieux laissés «en jachère» ont, alors, fini par attirer l’attention des migrants maliens qui y trouvèrent un refuge. Sur recommandation du nouveau wali, l’APC de Azzaba a décidé de prendre les choses en main, affirme le maire, Ahcène Boucetta. «Lors de sa dernière visite dans notre commune, le wali nous a clairement signifié sa volonté de tout entreprendre pour rattraper les choses et sauver cet édifice en engageant les démarches nécessaires afin d’achever ce projet resté trop longtemps en instance. Il est BIN EL OUIDENE: LES RALENTISSEURS DE TOUS LES TRACAS Les habitants des quartiers sud de Bin El Ouidène vivent depuis quelques jours au rythme des ralentisseurs et des protestations. Le week-end dernier, ils avaient barricadé la route passant par leur quartier, bloquant ainsi toute circulation en direction des hameaux de la région. Ils exigeaient l’aménagement de ralentisseurs sur le tronçon routier passant près de leur localité, car un accident de la circulation survenu dans ces lieux avait failli occasionner des dégâts. Le P/APC, venu dialoguer avec les habitants, a fini par leur promettre que des ralentisseurs allaient être aménagés dans moins de 24 heures. Et c’est ce qui s’est effectivement fait, car le lendemain les agents de la commune sont venus, avec des moyens dérisoires, élever quelques «dos-d’âne». Seulement, ces derniers n’ont pas tenu trop longtemps et se sont presque «effacés», selon un témoignage local. Hier (samedi), les habitants, encore en colère, ont menacé de reprendre leur protestation, jugeant que les ralentisseurs ont été «dégommés» K. O. par les transporteurs publics. allé plus loin encore en nous demandant de lui exposer, régulièrement, toutes les propositions que nous jugerions utiles pour permettre à Azzaba d’avoir enfin sa gare routière. Une fiche technique a été élaborée pour rectifier les erreurs relevées et les travaux ont aussitôt été relancés. Aujourd’hui, ce projet est 90% d’achèvement», explique-t-il. Selon les dires du maire, les travaux enclenchés ne se sont pas limités à reprendre le chantier. «On a veillé à améliorer les choses en éliminant, à titre d’exemple, l’habillage de la structure en aluminium qui risquait dans la réalité de cacher d’éventuelles malfaçons dans la construction. On a également rajouté une bâche à eau qui ne figurait pas dans l’étude initiale», ajoute-il. On apprendra par ailleurs, que lors de la reprise des travaux, plusieurs anomalies avaient été relevées. A titre d’exemple, on a remarqué que dans leur précipitation, les premiers constructeurs avaient oublié de dresser des escaliers pour relier le premier étage à l’étage supérieur. «On a été obligés d’édifier de nouveaux escaliers pour pouvoir parvenir à l’étage supérieur et poursuivre les travaux», reconnaît le maire. Au sujet de la date éventuelle de sa mise en service, le P/APC dira qu’elle devrait se faire au mois de juillet prochain. «Nous allons tout entreprendre pour honorer nos engagements», conclut-il. Khider Ouhab CITÉ UNIVERSITAIRE EL HADAÏK 05 Des étudiants dénoncent L a semaine dernière, deux de nos camarades résidant à la cité universitaire El Hadaïk 05 ont été agressés et délestés de leurs biens par une bande de malfrats encagoulés. Cela s’est passé à la faveur de la nuit au moment où nos camarades s’apprêtaient à rejoindre le siège de l’APC pour pouvoir se connecter au réseau wifi de la commune car au niveau de la cité, nous ne disposons pas de connexion Internet», rapporte un groupe d’étudiants venus à nos bureaux pour dénoncer «l’absence de beaucoup de commodités». Et d’ajouter: «Si nous disposions d’une connexion Internet, nos camarades, en fin de cycle, n’aurait pas pris le risque de sortir la nuit.» Ils ajoutent que la cité ne dispose pas d’une salle de lecture. «Même au foyer, nous avons relevé que les prix affichés sont assez élevés et ne correspondent pas aux moyens dérisoires des étudiants», précisent-ils. Ils reconnaissent, cependant, que les conditions d’hébergement restent très correctes. «Les chambres ne connaissent pas de surcharges. Elles sont chauffées et nous disposons de douches ; de ce côté on n’a pas à nous plaindre», notent-ils.Contacté, le directeur de la cité a reconnu que l’absence de réseau Internet représente réellement un problème. «Ce que je peux vous dire c’est que nous avons à maintes reprises saisi Algérie Télécom pour nous relier au réseau, mais à ce jour nos demandes sont restées vaines. Pour ne rien vous cacher, la cité ne dispose même pas d’une ligne téléphonique et nous nous contentons pour le moment d’utiliser le téléphone sans fil», a-t-il indiqué. Au sujet de l’absence d’une salle de lecture le directeur tiendra à relever que la cité El Hadaïk 05 qui accueille 1600 étudiants n’est pas encore achevée à 100%. «On l’a ouvert pour permettre aux étudiants de l’université de Skikda de vivre dans de bonnes conditions. On a déjà assuré l’essentiel et d’autres infrastructures complémentaires sont en cours de réalisation. Pour la salle de lecture elle fait partie de la deuxième tranche et sa réception ne saurait trop tarder, selon le maître de l’ouvrage, la DLEP, en l’occurrence», ajoute notre interlocuteur. Revenant aux prix affichés au foyer, il dira que nous pourrons le constater nous-même en nous rendant sur les lieux où les prix affichés sont les mêmes que ceux affichés dans les commerces, ou moins chers. K. O. DESSIN :SOUHAYLA PHOTO: EL WATAN A près avoir perdu l’APC du chef-lieu de wilaya et la présidence de l’APW, au profit du RND, le FLN cherche désespérément depuis à opérer un forcing pour officialiser un come-back dans une ville qui, jadis, lui était pourtant totalement acquise. Le tribalisme ne mène à rien, mais le FLN reste un mauvais élève. Aujourd’hui, ce parti semble récidiver dans son obstination en cherchant à maquiller en victoire toutes ses défaites. Pour redorer son blason, l’ancien parti unique a imaginé une rencontre. Il en a dessiné les contours et défini les visées. Jeudi dernier, les maîtres penseurs de ce parti ont convié le gotha politique local et toute la presse à une cérémonie devant fêter «la victoire du président Bouteflika», et par la même occasion «célébrer la journée mondiale de la liberté d’expression». Du «deux en un», histoire de s’attirer les bonnes grâces de la presse. Lors de cette cérémonie, les présents, élus et journalistes, ont eu la surprise de voir enfin «Bouhadja», l’ex-porte-parole du FLN, version Belkhadem, qui vit depuis des lustres dans les sphères d’Alger, à plus de 500 km de Skikda. Pour faire plus vrai que nature, les organisateurs de cette cérémonie toute réfléchie, ont tenu, lors du discours protocolaire, à honorer Bouhadja pour avoir «contribué énergiquement à la réussite de la campagne du candidat Bouteflika dans la wilaya de Skikda». C’est vrai que Bouteflika a largement dépassé Benflis, mais les résultats enregistrés dans la région ouest de la wilaya, connue pour être le bastion de Bouhadja, n’ont pas été si bons. A Kanouaâ, à Boulballout, Béni Zid, Aïn Kechra, Zitouna… le candidat Benflis a failli bousculer Bouteflika, contrairement aux autres régions de la wilaya où le président de la République a enregistré des taux hallucinants. Mais la réalité des chiffres n’a pas empêché Bouhadja de revenir à Skikda avec la complaisance passive des personnalités politiques locales. Chercherait-il à se placer en «parrain» de la chose politique locale ? Chercherait-il, à travers cette sortie, à briguer un portefeuille ministériel ou, ne voulaitil tout simplement que placer ses pions sur l’échiquier des futures élections sénatoriales et parlementaires ? L’avenir apportera la réponse. K. O. UN SEMINAIRE NATIONAL AUTOUR DE L’AUTISME L ’association AMEN des enfants présentant un trouble envahissant du développement (TED) de la wilaya de Skikda organisera, aujourd’hui et demain, un séminaire national sur l’autisme. Sous le slogan «Mon enfant ne ressemble pas aux autres», le séminaire verra la participation d’une pléiade de médecins, de psychologues et de pédopsychiatres, qui présenteront, durant ces deux jours, différentes communications relatives à ce mal qui mine et l’enfant et ses parents. Selon la présidente de l’association cette rencontre, la première du genre au niveau local, en plus des communications thématiques que présenteront des spécialistes, sera appuyée par un travail d’atelier. «Nous avons retenu trois ateliers pour cette première édition du séminaire : «L’évaluation des compétences communicatives chez l’enfant autiste», «Les méthodes ABA (Applied Behavioral Analysis) et analyse appliquée au comportement » qui représentent un supplément dans la prise en charge des enfants autistes, alors que le dernier exposera l’expérience du centre de notre association», explique la présidente. Le dernier atelier cité permettra certainement aux membres de l’association et au personnel médical qui les appuie au niveau du centre qu’ils ont ouvert, d’étaler la merveilleuse expérience qu’ils vivent et qu’ils font vivre aux enfants autistes et à leurs parents. K. O. POUR RENFORCER SON BUREAU À SKIKDA EL WATAN RECRUTE UN JOURNALISTE PIGISTE Conditions : maîtrise de la langue française et de l’outil informatique. Envoyez vos CV à skikda@elwatan.com El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11 RÉGION EST OUM EL BOUAGHI JIJEL La varicelle suscite la panique à El Ancer Grands projets, peu d’activités M ● Des trois piscines semi-olympiques dont a bénéficié la région, seule celle du chef-lieu de wilaya est opérationnelle. um El Bouaghi est l’une des rares wilayas ayant bénéficié de nombreux projets au profit des jeunes et du sport. Toutefois, nombre d’entre ces projets sont ou bien déjà réalisés mais non fonctionnels faute de personnel d’encadrement de haut niveau, ou bien connaissent un retard dans leur réalisation. Si les stades communaux d’une façon générale ont fait l’objet d’un revêtement de gazon synthétique, il n’en demeure pas moins que la majorité ne dispose pas de tribunes pour les supporters. A titre d’exemple les tribunes du stade Meziani Abderrahmane de Aïn Beïda sont dans un état de délabrement avancé. Il y a même risque d’effondrement si elles continuent à recevoir les spectateurs. Des trois piscines semi-olympiques dont a bénéficié la région, seule celle du chef-lieu de wilaya est opérationnelle. Celle implantée à Aïn Beïda, dans une aile du stade Hadj Hamdi Ali attend toujours l’installation et la pose de la toiture. Selon la directrice du secteur, le mauvais choix du terrain (un terrain gonflant et inondable) a non seulement retardé les travaux, mais conduit les pouvoirs publics à réévaluer le projet. La dernière piscine, du même type, sera réalisée à Aïn M’lila. Les trois sont censées servir à la formation de nageurs. Lors de la décennie 1990 et celle d’après, plusieurs stades de type mateco ont été réalisés dans pratiquement tous les quartiers, mais faute de gardiennage, la plupart ont subi des détériorations et des actes de vandalisme : clôture saccagée et terrain dégradé. Actuellement, ceux qui résistent encore sont dans un état lamentable. Mme N. Fadhel, directrice du secteur, interrogée sur l’état de ces stades, nous apprend que désormais les DESSIN : SOUHAYLA O nouvelles réalisations seront incluses dans les maisons de jeunes ou des lieux sécurisés. Par ailleurs, il ne sera plus question de mateco mais de gazon synthétique. Le projet le plus prestigieux reste celui de Zorg. Il s’agit du centre de regroupement sportif national dont les travaux ont débuté il y a tout juste 8 mois pour une autorisation de projet (AP) d’un milliard de dinars. Bien sûr, avec les équipements, le projet bénéficiera d’une enveloppe supplémentaire. Ce centre sera destiné aux élites nationales, qui se préparent à des joutes internationales. Il dispose notamment d’une salle omnisports (OMS), d’une piscine, d’une autre pour la récupération, d’une troisième pour la musculation, de deux stades, l’un en gazon naturel et le second en synthétique et enfin d’un bloc pour héberger une centaine d’athlètes. D’autres projets non moins importants, verront le jour dans les grands centres urbains. Des auberges de jeunesse, des salles OMS, des maisons de jeunes... Le cheval de bataille demeure le manque d’encadrement. C’est ce que nous révèle notre interlocutrice : «Nous disposons de toutes les commodités pour les athlètes et les sportifs de tous bords, malheureusement l’encadrement ne suit pas.» C’est ce qui fait reculer la pratique de nombreuses disciplines, comme le hand-ball, la boxe, l’haltérophilie... La formation de cadres de haut niveau s’impose d’elle-même pour résorber le déficit et permettre à nos élites dans un proche avenir de croiser le fer avec BISKRA Assises régionales de la santé E n vue d’élaborer un avant-projet de nouvelles lois et dispositions relatives à la santé, l’ensemble des intervenants dans le secteur de la santé du sud-est du pays ont été conviés, hier, à des assises régionales tenues à l’école paramédicale de Biskra. Initiée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, cette rencontre a réuni les directions de la santé et de la population des wilaya du Sud, les gestionnaires de CHU, d’établissements hospitaliers publics et spécialisés et d’établissements de santé de proximité, des représentants d’associations de malades, de syndicats et d’associations professionnelles ainsi que des représentants du secteur privé, des médecins généralistes et spécialistes, des pharmaciens, des chirurgiens, des personnels paramédicaux, des sages-femmes, des biologistes, des psychologues et des techniciens de la santé sans omettre des représentants de cliniques privées, de l’industrie pharmaceutique, des pharmaciens d’officines, des représentants de la santé militaire, de la sûreté nationale, de la Protection civile et de la sécurité sociale. Elle a pour objectif d’étudier des questions liées à la santé nationale et à sa gestion. Elle sera sanctionnée par des recommandations à soumettre aux prochaines assises nationales prévues en juin, est-il noté, lesquelles assises ont pour ambition de jeter les jalons d’une profonde réforme du secteur de la santé nationale. Le système national de la santé, la déontologie professionnelle, le financement du système de la santé, la prévention, la protection et la promotion de la santé ainsi que la politique sanitaire, les ressources humaines, la formation, la recherche dans le domaine médical et le système national de l’information sanitaire sont autant de thèmes qui seront débattus en ateliers durant ces deux jours, ont indiqué les organisateurs de ces assises. H. Moussaoui Hommage au poète Tahar Rehab E n coordination avec l’APC de Lioua, commune des Ziban ouest, à 43 km de Biskra, l’association culturelle des activités de jeunes a organisé, du 1er au 3 mai, la 2ème édition des journées culturelles Tahar Rehab. A cette occasion, un programme variés constitué de conférences retraçant la vie et l’œuvre de Tahar Rehab, des soirées poétiques animées par plus de 80 poètes venus des 4 coins du pays, un concours hippique et des jeux équestres, des démonstrations de groupes musicaux et chorégraphiques folkloriques, une exposition de produits artisanaux et des séances de dégustation de plats locaux émaillent cette manifestation visant à rendre hommage à ce fils méconnu de la région des Ziban, ont indiqué les organisateurs. Issu d’une modeste famille rurale, Tahar Rehab est né en 1917 à Lioua. Doté d’une voix exceptionnelle, il est très vite attiré par le chant dit sahraoui et bédouin dans lequel il excellera et qu’il développera sans parcimonie. A Alger, racontent ses biographes, il ne cessera d’encourager et de soutenir les jeunes talents de l’art lyrique traditionnel et notamment à travers la commission d’études des textes poétiques et littéraires de la Radio nationale où il travaillera durant des années. Il est décédé en 1999 à l’âge de 82 ans. H. M. GUELMA 20 BLESSÉS DANS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION Un bus assurant la liaison entre les wilayas d’Annaba et Hassi Messaoud s’est renversé sur la RN 21, ce vendredi 2 mai à 20 H 45 mn, à proximité de Hammam Bradâa, agglomération secondaire de la commune d’Héliopolis dans la wilaya de Guelma. 20 passagers, dont l’âge varie entre 18 et 58 ans ont été bléssés lors de cet accident, précise une source de la protection civile. Selon la même source, lors de cette intervention, 5 ambulances, deux camions et plus de 30 agents ont été mobilisés pour porter secours aux victimes, toutes admises à l’hôpital docteur okbi du Krim Dadci chef-lieu de la wilaya. ême si la maladie, en l’occurrence la varicelle, est décrite comme étant généralement bénigne, les cas déclarés récemment dans des établissements scolaires dans la commune d’El Ancer, ont suscité une certaine panique chez les parents d’enfants atteints. Médecin coordinateur des unités de diagnostic et de suivi (UDS) de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Sidi Marouf, Dr Hocine Chebira a tenu à rassurer les parents en indiquant que les cas enregistrés s’inscrivent dans l’ordre d’apparition de cette maladie infantile éruptive et fréquente. «Vu l’absence d’un programme vaccinal national contre la varicelle, c’est la promiscuité qui joue le rôle de vaccin naturel ; la maladie qui se manifeste par des boutons rouges chez un enfant peu fébrile est bénigne, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car après la guérison une immunité durable est acquise», explique-t-il. Les services concernés qui ont pris le soin d’établir un rapport sur les cas déclarés, ont enregistré l’apparition de 42 cas de varicelle parmi les élèves résidant à El Ancer, Laâraba, Belghimouze, Lamharka et Beni Belaïd. Les responsables de l’UDS Boudiaf Abdellah à El Ancer ont, à leur tour, fait part aux services concernés de l’apparition de 52 cas de varicelle dans plusieurs établissements scolaires. Ces cas ont été pris en charge sur le plan médical et les enfants atteints ont été soumis à une période d’éviction scolaire jusqu’à leur rétablissement total. Les élèves et leurs éducateurs ont, par ailleurs, été conviés à des séances d’éducation sanitaire sur cette maladie. Amor Z. EL TARF Trois faux-monnayeurs arrêtés A gissant sur information, les éléments de la gendarmerie de la brigade de Asfour, relevant du groupement de la gendarmerie de la wilaya d’El Tarf ont interpellé, hier, lors d’un point de contrôle, une personne à bord d’un véhicule de marque Mercedes, avec en sa possession 10 faux billets de 1000 DA, avons-nous appris de sources sécuritaires. C’est le contrôle de l’identité du chauffeur et la fouille du véhicule qui ont permis aux gendarmes de faire cette découverte... Poursuivant les investigations et en vertu d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les mêmes services ont récupéré au domicile du mis en cause, sis au village Sidi Kaci, dans la commune de Ben M’Hidi (El Tarf), cinq autres coupures similaires. Le présumé faussaire subit actuellement un interrogatoire dans les locaux de la gendarmerie pour livrer éventuellement ses complices, avant d’être présenté devant la justice. Par ailleurs, dans la nuit du vendredi à samedi, vers 22h 30, les éléments de la gendarmerie de la brigade de Lac des Oiseaux, relevant de la même wilaya, ont interpellé au centre-ville de cette commune, deux personnes à bord d’un véhicule de marque Hyundai Accent. Subissant les mêmes formalités de contrôle, les deux individus ont été arrêtés suite à la découverte en leur possession de quatre faux billets de 2000 DA. Les investigations se pourM. -F. G. suivent toujours. JUDO À SOUK AHRAS Deux compétitions nationales compromises à cause de 200 000 DA ! L e secteur de la jeunesse et des sports ne cesse de donner matière à jaser à Souk Ahras et ses principaux acteurs s’ils n’activent pas dans la proximité des cercles partisans ou mercantiles, ne sont guère considérés. En voici une situation qui le confirme. La section de judo affiliée à l’association ESSA risque de ne point déplacer ses athlètes qualifiés, -avec brio-, pour le championnat national dans la catégorie des juniors, prévu les 9 et 10 du mois en cours à Tlemcen, ni ceux de l’équipe espoir dont les joutes sont prévues les 22 et 23 du même mois. Tout dépité, un membre du staff dirigeant a déclaré ceci : «Alors que l’argent coule à flots dans des festivités et des rencontres sportives sans envergure nous ne demandons pas plus de 200 000 DA pour effectuer ces déplacements d’une importance capitale.» Dans une correspondance adressée aux différents responsables (copie remise au journal), le club interpelle élus et officiels pour se pencher sur la situation d’un club performant que l’on veut sciemment étouffer parce que refusant de faire dans le mercantilisme et resté loin des activités propagandistes de certaines formations, comme le dicte la déontologie du sport. A. Djafri El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11 KABYLIE INFO ADEKAR (BÉJAÏA) Seddouk : Colloque sur l’insurrection de 1871 Ikhetaben ressuscite Amghar Oucheqouf ● En plus d’être une représentation artistique, une sorte de théâtre de la rue, ce rite est une fête de partage et de convivialité qui impose le respect. PHOTO : EL WATAN P longeant ses racines dans l’antiquité ou peut-être même dans la protohistoire, le rite Amghar Oucheqouf est ressuscité, ce vendredi, au village ikhetaben, dans la commune d’Adekar. Mieux ce rite ancestral menacé d’extinction bénéficie désormais d’un festival annuel qui se tiendra, chaque printemps, au village sus- cité. Les organisateurs : l’association culturelle Amghar N ucequf en collaboration avec l’association sociale Tadart-iw, la section scoute et l’association des parents d’élèves, sont résolus à faire de cette fête printanière un grand moment ludicomystique associant divertissement et charité, et qui devrait sur le tard déteindre sur toute la région d’Adekar et même sur les communes limitrophes. «C’est une fête agraire à multiples dimensions, outre qu’elle permet aux villageois de vivre des moments de liesse, enseigne la charité et renforce les liens de solidarité entre les membres de la communauté. Nous avons crée une association qui porte son nom afin de la sauvegarder et la faire connaitre au large public» nous dit dans ce sens, Fartas Ahmed, président de l’association culturelle Amghar n’ucequf. Le rite en question est une sorte de carnaval masqué, à l’exemple de la fête d’Halloween, célébrée dans les pays anglo-saxons. Deux villageois déguisés en vieux, portant des habits traditionnels, les visages dissimulés par des masques accompagnés par une procession d’enfants, sillonnent le village, font du porte à porte et recueillent les offrandes des villageois (de l’argent et des œufs, en général). Les donateurs reçoivent en contrepartie les bénédictions de la procession, et mettent ainsi leurs Les villageois renouent avec un rite associant rire, burlesque et convivialité familles et leurs habitations à l’abri de la mauvaise fortune. Les offrandes récoltées seront partagés par la suite entre les enfants du village. Voici à gros traits en quoi consiste cette fête de solidarité basée sur le déguisement. UN RICHE PROGRAMME DE RÉJOUISSANCES… Pour donner sa chance à ce festival naissant, les organisateurs ont établi pour cette première édition un programme de réjouissances qui a transformé le temps d’une journée, l’école primaire Mohand Ameziane qui a abrité l’évènement, en une ruche où tous les habitants du village s’y sont donnés rendezvous. Les activités présentées (chant, théâtre, exposition…) tendent à un même objectif, mettre en valeur les savoirs culturels et artisanaux de la région. Dans leurs allocutions, le président de l’association Amghar n’ucequf, des vieux du village et Berkane Idir, un adjoint d’éducation, ont d’ailleurs souligné cet aspect de cette fête qui valorise non seulement les élans de charité mais d’autres spécificités de nos savoirs ancestraux. Pour sceller davantage les liens communautaires, les villageois ont partagé, à midi, un couscous accompagné de lait caillé. Après ce déjeuner de partage, l’assistance a assisté à une pièce théâtrale intitulée Amaghvoune, montée par des jeunes du village. Fortement attendue, la distribution des offrandes s’est déroulée dans une ambiance de forte excitation chez les enfants. Les 5000 œufs et quelques 40000 dinars, produits de la collecte, ont été répartis entre tous les enfants du village âgés de moins de 15 ans. Après cette action, les gagnants à la tombola organisée, à cette occasion, se sont vus offert à leur tour des récompenses. Visiblement satisfait de l’impact de cette fête notamment chez la population enfantine, Goumidi Mustapha, le président de l’association des parents d’élèves déclare : «cette manifestation est très bénéfique pour nos enfants, en plus de s’être amusés à fond, ils ont appris quelques facettes des traditions de leurs ancêtres». La manifestation est couronnée, en fin midi, par un spec- tacle exécuté par la chorale de la section scoute et par un gala artistique animé par des artistes amateurs du village. La pérennité du rite Amghar Oucheqouf ou Amghar n weqruch comme dénommé dans d’autres régions, sera, selon les mots de Mezahim Ahmed, le président de l’association sociale, garantie. Ce festival, selon les organisateurs, gagnera en épaisseur dans les prochaines éditions. Car en plus d’être une représentation artistique, une sorte de théâtre de la rue, ce rite est une fête de partage et de convivialité qui impose le respect. Boualem B. LA SYMBOLIQUE DES MASQUES RITUELS Confectionnés à base des produits de la terre nourricière, les masques rituels portés par les comédiens dont la fonction immédiate est de faire peur et de cacher l’identité des collecteurs, contient toute une symbolique qui se rattache à l’agriculture et la fécondité. La Calebasse, la pâte de margine, les légumes secs et les poils de bouc qui entrent dans la composition des masques, symbolisent le vœu des membres de la communauté à une année de fertilité et d’abondance de nourriture. Que ce soit pour la production de lait symbolisée par la calebasse, ou celle de l’huile d’olive, exprimée par la pate de margine, ou encore celle de la viande et des peaux présentée par les poils de bouc … l’allégorie est la B. B. même : fertilité et fécondité. SIDI-AÏCH Où sont passés les services d’hygiène ? L a ville de Sidi-Aïch vit ces dernières années à un rythme commercial ascendant à l’instar des autres agglomérations, et a fortiori, cette nouvelle manne a donné des idées malsaines à des restaurateurs et cafetiers «sans scrupules» de fouler aux pieds les règles d’hygiène. Le décor laisse à désirer en franchissant les portes de ces lieux de commerce. Crasse et miettes tapissent le sol, et dans la majorité des cas le service laisse à désirer. Les tables ne donnent guère envie de s’asseoir pour prendre son café ou son repas, et quant au produit servi, il est souvent de piètre qualité. Cette situation est peu rassurante visà-vis de la santé des consommateurs. Les produits servis peuvent causer d’énormes soucis sanitaires, a-t-on constaté. Les services de contrôle de qualité et d’hygiène semblent s’inscrire aux abonnés absents. Sinon comment expliquer l’insouciance et l’impunité des commerçants ? N’ayant d’autres alternatives, un nombre assez important de fonctionnaires font l’impasse sur les restaurants en recourant aux plats préparés chez eux afin d’éviter les mets servis par les restaurateurs. «Il est plus rassurant de prendre avec soi son déjeuner préparé à la maison que d’aller au restaurant. On n’est pas du tout rassurés par les conditions d’hygiène avec lesquels sont préparés les plats», nous confirme un cadre de la fonction publique. Les pâtissiers et les pizzaïolos ne dérogent pas à cette situation d’incurie qui règne au sein de leurs lieux de commerce. Les guêpes font partie du décor chez certains pâtis- siers et chaque gâteau est entouré d’une nuée de ces bestioles. Le consommateur est appelé à s’agiter comme un éventail pour éloigner ces insectes indésirables. C’est dire l’état d’insalubrité auquel sont réduits ces lieux de consommation. La direction du commerce est tenue de prendre en considération ce laisseraller observé par quelques commerçants, et cela passe inéluctablement par le renforcement du contrôle en diligentant des équipes du service de contrôle de qualité et d’hygiène. Bachir Djaider Le comité culturel de l’APC de Seddouk organise un colloque à caractère national sur l’insurrection de 1871 ce mardi à la salle de l’APC. Les associations Cheikh A Heddad et Isulas de la localité sont également partie prenante du comité d’organisation. À rappeler qu’à l’issue de l’édition de l’année dernière, un certain nombre de recommandations ont été faites. Et, c’est ainsi que pour cette année, deux faits nouveaux ont été retenus. Selon un membre du comité d’organisation, les intervenants traiteront de la pensée de la Rahmania et procéderont à l’installation du comité scientifique, comme il a été décidé l’année dernière. De nombreux universitaires et chercheurs prendront part à cette rencontre, parmi lesquels, Dahbia Abrous, Djamil Aïssani, Brahim Salhi et Younès Adli. Des figures historiques du mouvement national à l’image de Rachid Ali Yahia et Si L’Hacène Dahlal seront parmi les S. G. intervenants. Célébration du 1er mai : Le SNAPAP au rendez-vous Le Syndicat national autonome des personnels des administrations publiques (SNAPAP), à travers sa coordination de la wilaya de Béjaïa, a organisé, jeudi 30 mai, une marche de protestation à l’effet de célébrer la fête du travail qui coïncide avec le premier mai de chaque année. Ils étaient quelque 300 travailleurs issus de plusieurs secteurs à avoir pris part à cette marche qui s’est ébranlée de la maison de la culture Taos Amrouche pour se diriger vers le siège de la wilaya, lieu où était prévue une prise de parole. Sur place, les représentants des travailleurs ont fait la lecture de leur déclaration rédigée en l’occasion du premier mai, par laquelle ils appellent, entre autre, au «respect des libertés et des droits syndicaux, l’intégration des syndicalistes suspendus, la révision du statut de la fonction publique, la révision des statuts particuliers et associations des syndicats autonomes, un salaire digne, l’abrogation de l’article 87 bis, la réintégration des contractuels et pré-emplois, la révision des primes et allocations familiales». Le SNAPAP a également appelé à la préservation du secteur public, comme il exige un siège pour sa coordination M. H. Khodja de Béjaïa. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11 RÉGION OUEST TINDOUF TIARET Un enfant kidnappé EL-BAYADH 1 mort et 11 blessés dans un accident Un tragique accident de la route s’est produit ce vendredi en fin de soirée sur la RN 6, reliant la localité de Kheïter à celle de Bougtob, qui s’est soldé par la mort d’une personne, le conducteur d’un véhicule, et de 11 blessés graves, tous des passagers d’un bus de voyageurs qui, selon notre source, assurait la liaison entre Béchar et Oran. R. M. Electrocution fatale Un jeune berger, qui assurait la garde de ses moutons, en plein milieu de la steppe et à plus d’une vingtaine de kilomètres de la localité de Rogassa, a eu la fâcheuse idée de grimper sur un pylône pour surveiller de loin son troupeau. Mal lui en a pris puisque, sitôt arrivé sur la cime du pylône, il a été électrocuté et éjecté à plusieurs dizaines de mètres. R. M. Un adolescent meurt par noyade Le corps d’un adolescent, âgé d’à peine dix-sept printemps, a été découvert sans vie par des nomades, flottant sur les eaux du barrage de Brezina. Selon des témoins oculaires, il s’agirait d’un pêcheur qui a dû certainement glisser accidentellement sur le bord de la retenue d’eau. Une enquête a été aussitôt ouverte par les éléments de la brigade de gendarmerie locale afin de déterminer les causes réelles de ce drame qui a endeuillé une famille de cette localité. R. M. Des cadres de l’agence foncière auditionnés par le juge Plusieurs quartiers privés d’eau D es quartiers entiers de la commune de Chlef sont privés d’eau potable depuis plusieurs semaines. C’est le cas, notamment, du centre-ville et de l’agglomération d’Ouled Mohamed, qui sont confrontés à une pénurie persistante du précieux liquide. Les consommateurs sont contraints d’acheter l’eau à des vendeurs privés au prix de 800 DA la citerne, mais jusqu’à quand ? Ils craignent une aggravation du problème à l’approche de la saison des grandes chaleurs, d’autant plus que le doute persiste quant à l’ouverture de la nouvelle station de dessalement dans les délais fixés, c’est-à-dire en août prochain. D’autres usagers évoquent, quant à eux, la vétusté des canalisations et la non-maîtrise de la gestion du réseau de distribution, à cause des branchements illicites et des pertes d’eau en milieu urbain. La population lance donc un appel pressant aux gestionnaires concernés pour qu’ils se penchent sur cette situation dramatique. A.Yechkour ● Plusieurs cadres de l’agence de régulation foncière de la wilaya de Tiaret ont été entendus par le juge d’instruction près le tribunal de cette ville. PHOTO : DR Une deuxième affaire d’enlèvement d’enfant vient d’être enregistrée à Tindouf en l’espace de quelques jours. Mais, cette fois-ci, le rapt a été suivi d’une demande de rançon, apprend-on de source policière. Au cours de la semaine écoulée, des parents ont signalé la disparition de leur fils aux services de sûreté et fait part d’un contact téléphonique du ravisseur exigeant d’eux une somme de 50 millions de centimes contre sa libération. L’enquête lancée a permis de localiser l’auteur du kidnapping et de le placer sous surveillance. Ce qui a permis de l’appréhender en compagnie d’un autre individu et de retrouver la victime. Les deux mis en cause ont été présentés devant la justice et placés sous mandat de dépôt. M. M. CHLEF La justice s’attelle à faire la lumière sur la gestion du foncier L e magistrat en charge du dossier a de nouveau auditionné le directeur de l’agence de régulation foncière de la wilaya de Tiaret ainsi que ses principaux collaborateurs sur la gestion décriée du foncier urbain dans la ville de Tiaret. Une action similaire aurait été initiée par les instances judiciaires au niveau du tribunal de Sougueur. Tout dernièrement, la cour de justice de Tiaret avait condamné le chef d’agence de l’unité de Sougueur à cinq années d’emprisonnement pour des faits liés à «des transactions illégales sur le portefeuille du foncier» et «l’utilisation de faux documents ayant servi à des transactions illégales de lots de terrain à des particuliers, moyennant des sommes d’argent en dehors du cadre légal». Mais l’agent incriminé avait, avant son incarcération, fait des révélations autrement plus fracassantes sur ce qu’il a qualifié de «graves dépassements dans la conduite des affaires par cette entité publique» dont la présidence du conseil d’administration est échue au wali. L’agent écroué arguait de «malversations au niveau de la direction centrale et a évoqué des avantages indûment perçus par certains». Sa condamnation est intervenue à la suite du traitement de ce dossier après plainte émanant de la direction de l’agence qui réagissait à des articles de presse. Le chef de l’exécutif, monsieur Mohamed Bousmaha, à l’issue d’un conseil d’administration de l’agence, a rendu public un communiqué dans lequel il est fait état d’«instructions fermes pour que l’agence s’implique dans le règlement et l’assainissement des dossiers administratifs des citoyens qui attendaient leurs actes définitifs». A ce titre, la même source rappelle que «la direction de l’AFWIT a régularisé pas moins de 4 600 cas individuels et 10 permis de lotissement, englobant 556 bénéficiaires». Trois autres lotissements, comprenant 412 bénéficiaires, sont en voie de publication. L’agence impliquée dans le processus de développement et auquel fut confiée la réalisation de 303 logements de type participatif doit «fournir des efforts pour leur achèvement avant la fin de l’année», lit-on en substance dans le communiqué de la wilaya. A. Fawzi MASCARA ET BÉCHAR Hommage aux journalistes disparus E n ce triste jour du 3 mai 2014, coïncidant avec la Journée mondiale de la liberté de la presse, disparaissaient à jamais deux journalistes de la presse écrite ayant fait partie de l’histoire de la wilaya de Mascara, à savoir Kaddour Bousselham et Layadi Yahia El-Amine. Le premier fut enlevé dans la nuit du 29 au 30 octobre 1994, par un groupe terroriste alors qu’il exerçait en qualité de chef de bureau du journal Horizon. Le second, qui activait comme journaliste collaborateur au journal Le Carrefour d’Algérie, est décédé des suites d’une longue maladie, le 13 mars 2011. Depuis, ils semblent avoir été oubliés, sans la moindre évocation par leurs confrères de la presse écrite. Même les pouvoirs publics qui, à l’occasion de chaque circonstance, disent soutenir la corporation et s’engager à résoudre tous les problèmes des journalistes, se dérobent à ce devoir de mémoire. Pour rappel, notre confrère Bousselham Kaddour a été enlevé par des terroristes alors qu’il occupait une tente installée dans le jardin de la commune de sa résidence car n’ayant pas bénéficié de logement. Même Layadi Yahia El- Amine a rendu l’âme sans avoir bénéficié de cet avantage. En cette journée commémorative, des citoyens, pas du tout oublieux des événements qui ont endeuillé la région, nous ont interrogé sur les raisons de l’indifférence affichée par la corporation et les pouvoirs publics à l’égard de Bousselham et Layadi ? En guise de réponse, nous leur avons répondu que ces journalistes n’ont pas été satisfaits matériellement de leur vivant, que peuvent-ils alors attendre de leurs confrères maintenant qu’ils ont été rappelés à Dieu ? Par ailleurs, l’ex-député Makhlouf Benamar a rendu un hommage appuyé à la doyenne des animatrices de la Radio algérienne, Fatima Soltani, connue sous le nom de Oum Oussama, décédée le mois de février 2014. A Béchar, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté d’expression, la corporation de journalistes de la presse écrite s’est organisée, à la veille du 3 mai, pour rendre hommage à deux journalistes décédés, Smaïl Mohamed qui a travaillé au «Jeune Indépendant» et Hamidi Abdelkader, ancien journaliste à la station de télévision de Béchar. A. S. et M. N. COLLECTIVITÉS LOCALES Les APC de Saïda et de Relizane en crise assemblée populaire communale de Saïda n’est La prèsapasnouvelle encore sortie de l’ornière depuis son installation. Il y de 18 mois que les conflits entre les deux clans d’élus d’obédience FLN et RND persistent encore, renforcé, chacun, par des alliances d’autres partis (Moustaqbal, FFS, MPA…). Selon Taïbi, P/APC de Saïda, d’obédience FLN, contacté en fin de semaine, «ce qui me tarabuste, c’est d’avoir 4 élus suspendus par le wali pour une sombre affaire d’enregistrement. Curieusement, 5 autres élus du clan opposé, condamnés, dont deux à 4 mois avec sursis pour falsification de procuration et trois autres à des amendes pour dégradation des biens de l’APC et insultes au maire, n’ont pas été suspendus ni inquiétés» et d’ajouter : «Nous avons trois délibérations bloquées au sein de la daïra de Saïda. Comme si l’APC n’était ni autonome ni souveraine, on rejette ainsi nos décisions». À Relizane non plus, rien ne semble tourner rond entre les membres de l’assemblée communale populaire du chef-lieu de la wilaya. Le spectre du retrait de confiance au maire se dessine à l’horizon. La distorsion entre les membres s’est manifestée par l’absence de 18 membres des 33 constituant le conseil municipal à la séance de délibération consacrée à l’adoption du budget supplémentaire et la location de l’abattoir communal. Installé au lendemain de la démission forcée de Beldjillali, le maire en place, d’obédience MPA, n’a pas, semble-t-il, réussi à trouver l’équilibre dans son entourage pour mener à bien les affaires de la commune. Ce qui n’était que rumeurs a fini par éclater et ce sont surtout les préoccupations des citoyens qui sont menacés. Ainsi, avec la déviance de deux éléments du MPA, l’alignement de 4 membres du RND et d’un autre du MSP, le rang du FLN, constitué de 11 membres, qui semble cibler la magistrature communale, s’est renforcé. A cela, le MPA, qui a été destitué de la présidence de la campagne électorale du candidat, semble faire l’objet d’une tentative de fragilisation même si, selon les dires d’un élu FLN, la sortie des 18 membres s’inscrit dans une perspective de redressement de la situation. Mais entre-temps, le conseil est paralysé, les affaires des citoyens sont ignorées et le développement est à l’arrêt ! Sid Ahmed et Issac B. TISSEMSILT Des familles en attente de relogement familles habitant le chef-lieu de la commune de LarP lusieurs baa, à près de 80 kilomètres au nord-ouest de Tissemsilt, se plaignent, depuis plusieurs années, des mauvaises conditions de vie qui sont leur lot aussi bien en hiver que pendant les périodes de grandes chaleurs. Leurs baraques en tôles et parpaings sont un danger quotidien pour ces familles pour qui les différents réseaux (AEP/Assainissement) ne sont que vaines promesses de la part des responsables locaux. Selon le président de l’APC de cette commune enclavée, qui a connu de durs moments pendant la décennie noire, ces familles seront relogées dès l’achèvement de 30 logements sociaux en voie de finition. Ali Benmoussa El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11 SUD INFO OUARGLA GHARDAÏA LES CHAUFFEURS DE BUS EN COLÈRE Le costume traditionnel de la femme ouarglie à l’honneur PHOTO : D. R. U Les femmes ouarglies ont hérité d’une des plus belles toilettes algériennes A houli Azegagh, Ahouli Aghegal, Ahouli Azizaou, Timelhfine, le costume traditionnel de la femme ouarglie qui se décline en houli à base de tissage ou timelhfine à base de tissu fin raconte une histoire, celle de la coquetterie féminine dans ce ksar saharien millénaire, où le brassage des civilisations a donné à la femme une des plus belles toilettes algériennes. Ce costume constitue le thème d’une des journées commémoratives de la fête du ksar de Ouargla, dont la 12e édition a été inaugurée vendredi par une belle manifestation musicale populaire qui a donné une joyeuse animation à la vieille médina. Quant à la rencontre sur le costume traditionnel et la femme amazighe ksourienne, elle portera sur les caractéristiques de ce costume, sa composition, son évolution et par dessus tout la place du métier à tisser dans l’espace familial et le monde féminin. rose indien rayé de blanc. Houli et malehfa ne peuvent être portés sans la fameuse souria. Il s’agit à la fois d’une robe et d’un dessous de robe fait généralement en popeline, en lin pour le commun des femmes, et en soie pour les plus nanties. De nos jours, la souria se décline surtout en satin où elle est ornée de pierres et de broderies diverses. Selon que le houli est noir, rouge, vert ou rose indien, le dessous peut être orange, beige, blanc ou vert. Le houli se portait de trois façons : la première en fabriquant quatre petites boules issues de tissu en laine ou en coton de récupération attachées à chaque épaule. Et voilà, on est habillé. La deuxième façon remplace les boules par deux épingles à nourrice. Désormais, toutes les femmes utilisent la «khellala» en remplacement des boules et épingles à nourrice. LE HOULI, UNE TOILETTE ALGÉRIENNE PAR EXCELLENCE S’il y a bien un habit algérien commun à toutes les régions du pays, c’est bien le houli ou la malehfa, qui se déclinent sous différentes formes selon la ville, sans pour autant renier l’origine commune de ce morceau d’étoffe tissé artisanalement en laine ou en soie colorée ou neutre, modernisé grâce à l’avènement du tissu industriel. A Ouargla, il existe quatre versions indispensables au trousseau de la mariée. Il existe donc en noir, qui est sa couleur classique, le rouge, le vert bouteille et le KHELLALA, TIMAAMERT, TIMCHARREFT, DES BIJOUX À PERPÉTUER La «khellala» est un bijou en or ou en argent semblable à une broche qui figure en bonne place dans le coffret à bijoux local. Le troisième élément de la tenue est «tabechit», à savoir une large ceinture en laine tressée avec des pompons en couleurs assorties au houli et portée au niveau des hanches. Le «cherbouch» est le quatrième élément du costume. Une sorte de couvre-chef ou écharpe en laine verte et noire tissée et savamment portée en commençant par le cou pour rabattre enfin les deux pans sur la tête en laissant apparaître une très belle frange appelée «tinfert» et joliment rehaussée de roses, de géranium, de menthe et de basilic selon la saison, le tout agrémenté d’une pièce de «soltani», un bijou qui se perd désormais. Les babouches d’apparat sont en cuir, généralement rouge foncé, elles se déclinent dans toutes les couleurs depuis que la melahfa est assortie au fond de robe. Restent les nombreux et volumineux bijoux en or et argent constitués d’un collier en louis d’or (environ une trentaine de soltani), deux sortes de boucles d’oreilles rattachées aux cheveux, l’une en gros anneaux avec des boules d’or appelée «timaammart» (la pleine), et l’autre une sorte d’anneaux en zigzag appelée «timcharfet» (la zigzaguée), des bagues, des bracelets, en plus de l’Akhelkhal, typiquement ouargli, gros et étroit en argent massif. Seul bémol en ces jours de sauvegarde du patrimoine, les tendances à la mode qui poussent beaucoup de Ouarglies à se faire éclaircir avec des produits cosmétiques, à teindre en blond des cheveux rêches et foncés qui font leur particularité et leur beauté et à utiliser des nattes artificielles blondes pour décorer cette tenue d’apparat qui avait jadis le don de transformer celle qui la portait en vraie déesse ouarglie, fût-elle blonde ou rousse. Le simple fait de mettre un houli ou une timelhfine authentiques suffisait à relier le présent au passé. Lalla Kheira Idder et Houria Alioua BORDJ OMAR DRISS La waâda de Sidi Moussa dans la pure tradition la merveil- le 1 mai de chaque année la pour leur sens du partage et la région. Sous les youyous des leuse, a abrité, une semaine traditionnelle waâda de Sidi leur générosité. Les associa- femmes, chaque troupe vêtue Tdurant,emassinine, une série d’activités Moussa, dans la localité de tions organisatrices de cet évé- d’habits traditionnels riches en er culturelles, scientifiques, éducatives, artisanales et sportives pour célébrer la waâda ancestrale de Sidi Moussa Boukabrine dans une grande ambiance de fête, de spiritualisme et de solidarité. Comme à l’accoutumée, la population de la commune de Bordj Omar Driss, 700 km au nord-ouest d’Illizi, célèbre Zaouiet Sidi Moussa, 7 km au chef-lieu communal. En fait, des centaines de familles venues des quatre coins de l’Ajjer, de l’Ahaggar et même des autres régions voisines, telles que Ouargla, Adrar et El-Oued ont fait le déplacement pour assister à cette fête annuelle ancrée chez les habitants de cette région, connus nement ont concocté un vaste programme d’activités aussi riche que varié pour célébrer cette manifestation dans la pure tradition, où de grandes kheimas ont été aménagées pour accueillir les hôtes de Temassinine qui ont été conviés à des festins, dont le couscous constitue le plat essentiel, ainsi que d’autres plats réputés dans couleur a présenté, tour à tour, durant la cérémonie de clôture de jolis tableaux, rythmée par les chants et danses folkloriques targuies, où les détonations du baroud imprègnent une ambiance saharienne extraordinaire d’une valeur artistique sans égale, à la grande joie de la forte assistance. Bouda Brahim ne dizaine de chauffeurs de bus de la ligne 52, desserte qui part de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura, jusqu’à la cité El Korti, au quartier de Belghenem dans la commune de Ghardaïa, accompagnés pour la plupart de leur receveur, ont observé, mardi après-midi, un sit-in devant les grilles du siège de la wilaya de Ghardaïa pour dénoncer les agressions aux jets de pierres dont ils font incessamment l’objet de la part de jeunes Mozabites à Châabet Telli. «A l’aller, un voyageur m’avait averti de faire attention au retour. Il avait remarqué 4 ou 5 jeunes Mozabites dans une petite ruelle faisant le guet, des pierres à la main», déclare le chauffeur et propriétaire caillassé en revenant vide de la cité El Korti, après avoir déposé ses clients, nous montrant la vitre sur le côté réduite en toile d’araignée par la violence du choc avec le projectile qui était toujours à l’intérieur du bus : une grosse pierre qu’un gamin n’aurait jamais pu propulser avec une telle violence. «C’est un jeune homme d’à peu près 25 ans qui me l’a lancée. Je l’ai vu et je peux même le reconnaître si on me confronte à lui», poursuit d’un air abattu le chauffeur. Ce mouvement de protestation a été également suivi par quelques chauffeurs de taxi et de bus de la ligne GhardaïaDaïa Ben Dahoua, qui continuent à ce jour à contourner toute la ville, ne pouvant toujours pas emprunter le trajet habituel qui passe par El Ghaba (La palmeraie), Touzzouz et Lachbor. Une délégation de chauffeurs emmenée par le directeur des transports de la wilaya de Ghardaïa a essayé de rencontrer le wali de Ghardaïa pour exposer ses problèmes et demander à être protégée, mais n’a finalement pas pu y accéder. Seul le directeur des transports a rencontré le chef de cabinet du wali qui aurait, selon certains chauffeurs, donné des instructions et contacté le chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa pour prendre le problème en charge. «Et pourtant, cela fait deux semaines que nous avons repris le travail sur cette ligne sans aucun problème. Nous savons qu’il y a des gens qui ne veulent pas voir la situation s’apaiser. Mais heureusement, ce n’est qu’une infime minorité, l’immense majorité des citoyens de cette ville n’aspirant qu’à vivre en paix», lâche avec dépit l’un d’eux. K. Nazim PRÉVENTION DU RISQUE CHIMIQUE AUX JOURNÉES CNAS S ous le thème de la prévention contre les risques chimiques, et ce, dans le cadre des accidents de travail et des maladies professionnelles, la CNAS de Ghardaïa a organisée des portes ouvertes pendant 3 jours, du 28 au 30 avril. L’objectif déclaré de ces portes ouvertes est, bien entendu, d’une part la sensibilisation des travailleurs et de leurs responsables sur l’obligation de déclarer les maladies causées par des produits chimiques et, d’autre part, de réduire progressivement les accidents du travail et les maladies professionnelles, pour peu que les employeurs jouent le jeu de la transparence et du respect des règles élémentaires en la matière. Ceux-ci ont toute latitude de s’enquérir en cas de besoin auprès des médecins du travail et des spécialistes en la matière des connaissances relatives aux accidents du travail et des maladies professionnelles et ainsi de s’armer pédagogiquement de moyens de prévention adéquats et efficaces. Une panoplie de dépliants est mise à la disposition du public pour prendre connaissance de diverses catégories de produits chimiques et surtout sur les risques et conséquences encourus lors de toute exposition à leur contact. Les mesures de prévention ainsi que les normes de stockage sont aussi déclinées sur ces dépliants. Un data show non-stop pour explication de toutes ces phases est organisé à l’attention du public et surtout des travailleurs concernés par ces risques. K. N. ILLIZI 4 CAMBRIOLEURS SOUS LES VERROUS Q uatre malfaiteurs impliqués dans une affaire de vol par effraction d’une maison ont été arrêtés la semaine écoulée par les services de la 2e sûreté urbaine d’Illizi, a-t-on appris de sources sécuritaires. Suite à une plainte déposée par un citoyen, les éléments de la police judiciaire de la sûreté urbaine ont déclenché une enquête qui leur a permis en un laps de temps très court d’identifier les auteurs, de les arrêter et de récupérer les objets volés. Il s’agit de L. S, A. A, Y. K et A. A, âgés respectivement de 26, 23, 25 et 19 ans. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Illizi, le premier mis en cause a bénéficié d’une citation directe pour avoir caché le butin, tandis que les trois autres accusés Bouda B. ont été placés sous mandat de dépôt pour vol. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 12 I N T E R N AT I O N A L E UNE EXPLOSION DE VIOLENCE RETARDE L’ÉLECTION D’UN SUCCESSEUR À ALI ZEIDAN La Libye prise en otage par les seigneurs de la guerre ● Près de deux mois après la destitution de Ali Zeidan de la présidence du gouvernement libyen, le Congrès national général (CNG) n’est pas encore parvenu à nommer un remplaçant, alors que la Libye traverse sa pire crise institutionnelle depuis la chute de Mouammar El Gueddafi. Tunis De notre correspondant cette situation de blocage se présente, le porte-parole du Congrès, Amor Hmidane, parle de l’option accordée au Congrès de demander aux candidats l’éventualité de se désister. «Faute de quoi, le Congrès pourrait reconduire le gouvernement de gestion des affaires courantes de Abdallah Thanye jusqu’aux prochaines élections, dans un nouveau cadre juridique», indiquet-il. LE PROFIL DES CANDIDATS Le candidat Ahmed Omar Myitigue est issu de la ville de Misrata, connue pour avoir opposé une grande résistance au régime d’El Gueddafi. Il est le petit-fils du combattant Romdhane Souihli, lieutenant du leader historique libyen, Omar El Mokhtar. Myitigue est diplômé en économie d’une université britannique. Il a pris part aux combats de Misrata et contribué à la libération de Tripoli. A 42 ans, il est déjà à la tête de plusieurs sociétés et possède un luxueux hôtel à Tripoli. Ahmed Omar Myitigue est soutenu par plusieurs blocs parlementaires ainsi que des congressistes indépendants. Le deuxième candidat, Amor Slimen El Hassi, est originaire de Jebel Lakhdar, à l’est de la Libye. Il travaille à l’université de Benghazi où il y est connu pour s’être opposé au régime PHOTO : DR C ’est dans un climat d’extrême violence que le Parlement libyen va encore tenter, cette semaine, de poursuivre le processus d’élection du chef de gouvernement, contrarié lundi dernier par une attaque. Il s’agit pour ses membres de départager les deux candidats issus du premier tour : Ahmed Omar Myitigue, arrivé premier avec 67 voix, et Amor Slimen Hassi, arrivé second avec 34 voix. Pour être élu, tout candidat est appelé à réunir un minimum de 120 voix, soit 60% des 200 membres du CNG. La mission est d’autant plus difficile car l’application de la loi d’exclusion a réduit à 165 le nombre des membres du Congrès. Ils n’étaient ainsi que 152 à avoir voté lors du premier tour. La stabilité du pays n’est pas pour demain d’El Gueddafi qui l’a emprisonné à Bouslim, avant qu’il ne soit libéré, suite aux manifestations populaires de 2006. El Hassi est soutenu par le courant parlementaire El Watan, qui est une ramification du bloc rigoriste «Fidélité au sang des martyrs». Il est également soutenu par le bloc du Parti de la justice et de la construction (PJC), bras politique des frères musulmans. L’issue du scrutin n’est pas cer- taine au deuxième tour selon plusieurs membres du congrès. «Ce tour est celui de l’argent sale qui pourrit toute l’opération électorale», affirme-t-on, sous couvert de l’anonymat. Plusieurs membres du Congrès sont par ailleurs convaincus de l’impossibilité de l’élection du chef du gouvernement dans l’état actuel des choses, car aucun candidat n’est en mesure de recueillir les 120 voix nécessaires. Au cas où TENSION EXTRÊME Pour assurer le bon déroulement des travaux du Congrès national général et surtout le protéger contre les incursions des milices, des bruits ont couru sur la tenue d’une réunion au siège du gouvernement en présence de l’état-major de l’armée. Mais rien n’a filtré sur les décisions prises. Il est à rappeler que des milices ont attaqué, lundi dernier, le bâtiment du Congrès à Tripoli et empêché la tenue du deuxième tour de l’élection du chef du gouvernement, obligeant ainsi la présidence du Congrès à reporter la séance. Les observateurs basés à Tripoli ont conclu à l’implication des milices du bouclier Est de la Libye et de leur chef, Mohamed Laâribi, dans l’attaque. La députée Asma Sriba a déclaré sur les plateaux de la chaîne Libya Al Ahrar que «les gardes du CNG sont convaincus que c’est Laâribi qui est l’instigateur de l’attaque». Elle a appelé à l’ouverture d’une enquête sur la question par les services du procureur général. «Les milices du bouclier Est de la Libye, présents en force dans l’entourage des locaux du Congrès, sont derrière cette attaque. Elles ont reçu l’ordre d’attaquer le bâtiment du CNG alors que nous entamions le deuxième tour des élections, parce qu’elles étaient sûres de la défaite d’El Hassi», a affirmé un autre congressiste sous couvert de l’anonymat. «Ces milices n’ont cessé d’intimider les membres du CNG et de les menacer durant les derniers jours pour voter en faveur d’El Hassi», a-t-il ajouté. Le porte-parole du Congrès, Omar Hmidane, a luiaussi accusé les assaillants d’être «à la solde d’un candidat», qu’il n’a pas nommé. Au vu de ce qui est en train de se produire tous les jours en Libye, rien n’est sûr concernant l’élection du chef du gouvernement, mais ce qui est par contre certain, c’est que la stabilité n’est pas pour demain. La Libye est prisonnière des tribus et des seigneurs de la guerre qui tentent de lui dicter leurs lois. Mourad Sellami UNE DIZAINE DE MORTS DANS DES ATTAQUES TERRORISTES ■ Au moins neuf soldats et policiers ont été tués et 24 autres blessés vendredi dans des heurts entre les Forces spéciales de l’armée et des membres du groupe terroriste «Ansar Asharia», à Benghazi, à l’Est de la Libye, selon le gouvernement et des sources hospitalières. Le gouvernement a indiqué dans un communiqué que des combats avaient opposé, jeudi soir et vendredi matin, la «force légitime de l’Etat formée par l’armée et la police à des katibat (brigades) armées d’Ansar Asharia et d’autres groupes criminels qui ont attaqué le commissariat de Benghazi avec des armes légères et lourdes». Selon le communiqué, les affrontements ont fait neuf morts parmi les forces spéciales et des blessés parmi les soldats et les policiers. Des assaillants ont été tués et d’autres ont été arrêtés, a-t-on ajouté de même source, sans en préciser le nombre. Selon des sources médicales à Benghazi, les affrontements ont fait au moins huit morts et 24 blessés. Quatre autres soldats sont portés disparus, a indiqué à la presse un officier de l’armée. Un précédent bilan faisait état de 6 morts, 12 blessés et 3 disparus. Très tôt vendredi, un groupe armé a pris d’assaut le commissariat de police de Benghazi, a expliqué l’officier sous couvert de l’anonymat. L’armée a repoussé l’attaque et des heurts violents ont suivi dans plusieurs quartiers de la ville, faisant des morts et des blessés, a-t-il ajouté. R. I. Dr AHMED DRID. Doyen de la faculté de droit de Ghariane «Les extrémistes proposent aux Libyens le choix entre l’Afghanisation et le chaos» Le docteur Ahmed Drid, doyen de la faculté de droit de Ghariane et politologue avisé, explique pour El Watan les tiraillements que vit la scène politique libyenne. Propos recueillis Par Mourad Sellami Près de deux ans après les élections du 7 juillet 2012, pourquoi la situation ne s’est-elle pas stabilisée en Libye ? La Libye traverse actuellement une phase de tiraillements extrêmes entre divers groupes politiques défendant des modèles sociétaux contradictoires. Le problème réside dans le fait que chaque courant politique ou tribu est appuyé par des milices militarisées, dont certaines sont proches d’Al Qaîda, comme Ansar Asharia, très influents à Syrte et à Derna. La présence d’armes, parfois même d’artillerie lourde aux mains de fractions extérieures au pouvoir central complique la donne. Sans oublier le fait que les gouvernements successifs, de Abderrahim Al Kib et de Ali Zeydan n’ont rien réalisé au profit des Libyens. Les objectifs de la révolution du 17 février 2011 sont restés des slogans creux. Ceci n’a pas empêché l’existence d’une dynamique électorale avec les élections de la commission des 60 pour la rédaction de la Constitution, les élections municipales et on annonce même des élections parlementaires dans trois mois... Il est vrai que la tension sur le terrain n’a pas empêché les autorités de prendre des décisions courageuses concernant le processus électoral, aussi bien au niveau local que pour la commission de rédaction de la Constitution. Mais personne ne peut authentifier la transparence du scrutin, pas même la commission électorale. Je peux vous citer quelques exemples de dépassements dénotant la faiblesse de l’Etat et posant des interrogations sur la légitimité de ces processus. A Zlitin, la commission électorale locale a, semble-t-il, refusé d’accepter les candidatures pour le siège réservé aux femmes dans les élections municipales, en signalant l’absence de candidatures sur les PV officiels. Pourtant, la commission électorale nationale a reçu des requêtes de femmes de la région qui ont été maltraitées par la commission locale. «Votre place est à la maison», leur a-ton répondu, en les chassant des bureaux de la commission où elles s’y sont présentées pour déposer leurs candidatures. D’autre part, à Syrte, le Dr Tahani Younès a été renvoyée de la faculté parce qu’elle a refusé de porter la tenue vestimentaire salafiste. Donc, beaucoup reste à faire pour appliquer les normes de l’Etat de droit. C’est la principale mission du Dialogue national envisagé et qu’on espère réussir à installer. Que faire pour remédier à cette situation ? Ce qui s’est passé la semaine dernière au Congrès national général (Parlement libyen) montre clairement que les fractions extrémistes ne veulent pas que la Libye devienne un Etat démocra- tique. Elles veulent plutôt que la gabégie l’emporte pour qu’elles puissent faire prévaloir leurs lois préhistoriques qui n’ont d’islamiques que l’appellation. La fin de la crise gouvernementale équivaut au lancement du processus d’élection d’un nouveau Parlement et au rétablissement progressif des institutions de l’Etat. Mais cela n’arrange pas ces forces rétrogrades, qui veulent s’emparer du pouvoir par les armes. Elles veulent faire perdurer cette situation de gabegie pour continuer à gouverner de fait. Les extrémistes veulent imposer à la Libye le choix entre l’Afghanisation et le chaos. Face à cet état des lieux, il n’y a que la société civile qui peut agir pour contrer ces desseins nuisibles à l’avenir de la Libye et de sa révolution. Les ONG sont appelées à s’emparer des collectivités locales et synchroniser leurs actions à travers toute la Libye pour lancer des messages à portée nationale. Le Dialogue national entre tous les Libyens et en terre libyenne est le seul à même d’entrevoir des solutions. La société libyenne est en mesure de relever le défi. M. S. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 13 SANTÉ TRAITEMENT OPHTALMOLOGIQUE DÉCLARATION OBLIGATOIRE DE LA MALADIE La surveillance des corticoïdes s’impose Un nouvel outil pour l’amélioration du processus ne opération pilote portant sur la mise U en œuvre d’un nouveau système de gestion des maladies à déclaration obli- PHOTO : D. R. V éritable révolution thérapeutique, la corticothérapie locale, en l’occurrence en ophtalmologie, est connue pour son efficacité. Le bon usage et le respect des règles d’utilisation permettent d’éviter d’éventuelles complications, tel est le message essentiel lancé par des spécialistes algériens et étrangers, jeudi dernier, lors d’une journée de sensibilisation sur la place des corticoïdes en ophtalmologie. Organisée par les laboratoires Théa, en collaboration avec l’Association d’ophtalmologistes privés algériens (AOPA) et le professeur Chiambaretta, chef de service d’ophtalmologie à l’hôpital de Clermont-Ferrand, cette rencontre scientifique inscrite dans le cadre de la formation médicale continue a regroupé des ophtalmologistes du centre du pays autour d’un thème aujourd’hui considéré comme très important, selon Boualem Chachoua, président de l’AOPA, qui est la prescription et l’utilisation des corticoïdes (pommade ou collyre). Pour lui, ce type de formation doit être désormais obligatoire pour «tous les praticiens qui ne se remettent pas en cause et qui continuent à faire ce qui n’est plus d’ordre pratique médicale. Une condition que les autorités sanitaires doivent instaurer si les praticiens veulent continuer à exercer comme cela se fait ailleurs dans le monde», a-t-il souligné, en lançant un appel aux autorités sanitaires pour la mise en place d’une réglementation rigoureuse pour rendre la formation médicale continue obligatoire. Concernant la problématique débattue lors de cette journée, le Dr Chachoua se désole que des patients, notamment des enfants, arrivent aujourd’hui en consultation avec des complications très graves liées à l’utilisation des corticoïdes. Le manque d’information chez les médecins généralistes ou spécialistes et l’automédication provoquent généralement ces catastrophes. «Les corticoïdes peuvent être très dangereux dans certains cas. C’est pourquoi nous exigeons que le bon usage de ces médicaments doit relever uniquement des spécialistes formés et informés. Comme il est également important de sensibiliser le pharmacien sur ces dangers et ne délivrer les corticoïdes que sur ordonnance», a-t-il déclaré, en précisant que ces médicaments peuvent être à l’origine du déclenchement Des patients arrivent en consultation avec des complications très graves liées aux corticoïdes d’un glaucome et de la cataracte. Le Dr Chachoua a également fait référence à une affection fréquente en Algérie, la conjonctivite printanière qui touche les enfants. «La conjonctivite est traitée avec des corticoïdes (pommade ou collyre), les résultats sont spectaculaires mais les dégâts irréversibles. C’est aussi le cas des porteurs de lentilles cosmétiques qui utilisent ces produits sans prescription et qui risquent une perte pure et simple de l’œil», a-t-il ajouté, en mettant en garde contre l’automédication de ces produits. Abondant dans le même ordre d’idées, le Pr Chiambaretta et le Dr Sihem Lazreg, ophtalmologiste à Blida, signalent que les corticoïdes doivent être vendus obligatoirement sur ordonnance et ne doivent être prescrits que par un ophtalmologiste, car cela requiert un appareillage spécialisé. L’ophtalmologiste est le seul à décider du traitement à donner après un examen approfondi. Il est important, selon eux, de sensibiliser les acteurs médicaux aux dangers potentiels de ces médicaments que l’on fait prendre aux patients. «Ils sont d’une grande efficacité, mais doivent être maniés avec prudence, notamment face à des maladies allergiques. Ils nécessitent une grande surveillance. Tous les jours des enfants à qui on a administré des corticoïdes sans avoir au préalable consulté se présentent en consultation avec des complications. Il faut savoir qu’un herpès au niveau de l’œil flambe avec l’utilisation d’un corticoïde», ont-ils précisé. Par ailleurs, un atelier de formation d’ophtalmologistes, sur le thème «Œil sec», a été organisé la semaine dernière à la clinique Diar Essaâda, à Alger, par le même laboratoire. Des ophtalmologistes, une soixantaine environ, ont eu droit à deux communications sur la sécheresse oculaire, une maladie fréquente en Algérie, présentées par des spécialistes en ophtalmologie, les Drs Mohabeddine et Lazreg de Blida. «Le but de cette formation est de sensibiliser les jeunes ophtalmologistes à examiner, à poser le diagnostic et savoir traiter les patients», a tenu à souligner le Dr Lazreg. Le Dr Mohabedine est revenue également sur cette maladie sous-diagnostiquée, suite à des interventions chirurgicales. Djamila Kourta LA GREFFE DE LA CORNÉE ENCORE SUSPENDUE Interrogé sur l’arrêt de la greffe de cornée en marge de l’atelier de formation, le président de l’Association des ophtalmologistes praticiens algériens (AOPA), le Dr Boualem Chachoua, a souligné que la rupture de l’importation de la cornée par l’Institut Pasteur a privé de nombreux patients de cette greffe. Le Pr Nouri, chef de service d’ophtalmologie, regrette, de son côté, que rien n’ait changé et que les patients attendent toujours malgré les appels lancés à l’actuel ministre de la Santé. Ils appellent à la mise en place d’une nouvelle réglementation sur le prélèvement d’organes, notamment la cornée, en signalant que la greffe de la cornée est une intervention facile, qui peut être effectuée par un simple chirurgien dans n’importe quel établissement hospitalier. Rappelons que l’importation des greffons des Etats-Unis est suspendue depuis 2012 et de nombreux patients sont aujourd’hui en attente, avec un risque élevé de cécité. Par ailleurs, le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Pr Kezzal, a indiqué à l’APS qu’une commission composée de spécialistes en ophtalmologie, de pharmaciens et de représentants du Conseil de déontologie se réunira le 8 mai prochain pour désigner, conformément au cahier des charges et au code des marchés publics, les importateurs de ces greffons, en attendant l’installation de l’Agence nationale de la greffe d’organes. D. K. gatoire sera bientôt lancée dans les établissements publics des wilayas d’Alger, Tipasa et Boumerdès. Dans le cadre du projet de soutien au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), un séminaire de formation des responsables du secteur de la santé sur l’utilisation de l’outil de gestion des déclarations obligatoires de maladies est organisé depuis hier par la direction de la prévention, en collaboration avec l’Union européenne, dans le cadre du Programme d’appui au secteur de la santé (PASS) et l’Institut national de santé publique (INSP) d’Alger. L’objectif de cette formation est la mise en œuvre du système de gestion des Maladies à déclaration obligatoire (MDO), ainsi que le module d’analyse des données épidémiologiques collectées aidant à la prise de décision. Le Comité de pilotage (Copil) se compose des membres faisant partie de l’équipe responsable pour la réalisation du projet, précisent les organisateurs. Le Comité de pilotage a pour tâche d’offrir à travers cet outil la possibilité aux établissements ainsi qu’aux DSP de «planifier leurs actions en cas d’alerte des Maladies à déclaration obligatoire MDO, et permet aux responsables des niveaux intermédiaire et central de suivre ce qui a été réalisé par les établissements et ce qui reste à faire et ainsi évaluer leurs réactions et de pouvoir les orienter si nécessaire», a-t-on précisé, avant de signaler qu’il y a aussi des objectifs spécifiques de la formation sur l’utilisation de l’outil pour la gestion des MDO. Il est donc question d’améliorer le processus de gestion des déclarations de MDO à partir de la collecte des informations (saisie des déclarations) jusqu’à l’envoi des alertes aux responsables désignés selon des seuils prédéfinis et suivis de réactions après alerte par le personnel compétent. Le développement et la validation de cet outil sont finalisés. A ce stade, le Copil de l’outil pour les MDO prévoit de lancer le processus de déploiement dans quelques établissements pilotes, à savoir tous les établissements publics (CHU, EPSP et EPH) des wilayas d’Alger, Tipasa et Boumerdès. Financé par l’Union européenne, le Programme d’appui au secteur de la santé (PASS) vise à apporter un soutien effectif au ministère algérien de la Santé dans sa volonté de modernisation du secteur. C’est dans ce cadre, rappelle-ton, que le PASS développe un Système d’information sanitaire décisionnel (SIS. DZ) qui rendra disponible pour les décideurs et gestionnaires des différents niveaux du système de santé l’information nécessaire afin de suivre la performance des services. Ce système assurera ainsi un pilotage plus efficace du secteur par un monitorage continu de la situation épidémiologique. D. K. PUBLICITÉ ● Des médicaments qui peuvent entraîner le glaucome et la cataracte. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 14 C U LT U R E PARUTION. LE MARIAGE DU LOUP, DE ABDELWAHAB BOUMAZA Un conte riche en enseignements ● Notre confrère Abdelwahab Boumaza rédicive en publiant cette fois-ci, dans la collection Jeunesse des éditions El Ibriz, un conte intitulé Le mariage du loup. Mme d’Aulnay… et c’était un régal, et ça l’est toujours.» Abdelwahab Boumaza est convaincu qu’en Algérie il s’agit de sauver ce patrimoine immatériel et oral de l’oubli. Il y a sûrement des contes qui ont disparu, qu’on doit avoir perdus à tout jamais. Donc, il faut en recueillir le plus possible et les transcrire en suivant, à mon avis, la procédure des frères Grimm, c’est-à-dire transcrire le conte, (indépendamment de la langue utilisée, en arabe, en tamazight ou en français), tel qu’il est raconté, avec son style propre, généralement imagé, et, parfois, quand il y a plusieurs versions, choisir la plus répandue. Car, comme on le sait, de par le monde beaucoup de contes se ressemblent, à quelques petites différences près. Il faut savoir que les contes sont des mythes antiques, selon les frères Grimm, et que «le pays qui n’a pas de légendes est condamné à mourir de froid», selon les mots du poète. Passionné d’écriture, Abdelwahab Boumaza compte prochainement publier un recueil de nouvelles dont quelques-unes sont déjà parues dans le quotidien El Watan. Il vient également de terminer un conte à épisodes d’une cinquantaine de pages. En somme, Le mariage du loup est une magnifique histoire moralisatrice, agrémentée d’illustrations en noir et blanc. Que ce conte s’adresse à l’enfant ou à l’adulte, chacun y trouvera, à coup sûr, sa part de plaisir et d’enseignements. Nacima Chabani PHOTOS : D. R. J ournaliste au quotidien El Watan, Abdelawahab Boumaza propose à travers Le mariage du loup un conte qui a bercé son enfance. C’est dans le but de perpétuer la tradition et de préserver ce legs oral inestimable que l’auteur a voulu éveiller l’imaginaire de nos tendres enfants. L’entrée en matière de ce récit est des plus savoureuses. L’histoire contée est certes des plus simplistes, mais cependant l’écriture reste des plus élaborées. Ainsi, la captivante histoire choisie par Abdelwahab Boumaza est celle d’un loup qui use de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins. Ce loup souffre d’une atroce épine plantée dans sa patte postérieure droite. Il trouve un remède auprès d’une vieille femme qui le soulage de ce terrible mal. Après s’être reposé, il demande à son hôte de lui rendre l’épine. Devant cette impossibilité d’exaucer son vœu, il réclame en contrepartie un œuf. Ce loup très rusé reproduit d’autres scénarios similaires avec d’autres âmes bienfaisantes. Il arrive en un laps de temps à faire plusieurs échanges de taille de ce genre. Il passe de l’œuf à la poule. De la poule à la chèvre. De la chèvre au cheval. Et du cheval à la mariée. Une mariée, en fait, qui se substituera en un lévrier aux crocs bien acérés. A travers Le mariage du loup, Abdelwahab Boumaza a prouvé que les contes du terroir sont à même de développer le patrimoine ancestral. A la question de savoir s’il faut démontrer l’importance du conte dans le développement de l’imaginaire de l’enfant, notre collègue Abdelwahab Boumaza estime que beaucoup l’ont fait et que, surtout, l’expérience des uns et des autres l’a confirmé. «Quand j’étais enfant, à l’âge de 7 ou 8 ans, ma grand-mère paternelle me berçait et me gavait de contes. Si bien que, une fois sa mémoire épuisée, ses contes ressassés maintes fois, quand elle me demandait de l’accompagner chez ses parents ou d’autres proches je ne partais avec elle que si elle me promettait de trouver quelqu’un qui sache raconter des contes pour me les narrer lors des veillées. Je n’acceptais qu’à cette condition. Effectivement, il y avait à chaque fois — la chose étant connue par je ne sais quel moyen de communication — une vieille (la conteuse) qui me souriait. Et défilaient alors devant moi des rois, des princes, des fées, des marâtres, des goules, des loups, des renards….». Et d’ajouter : «Je fus même émerveillé des nuits et des nuits par quelques scènes de la geste hillalienne, (Dhiab Lahleili) racontée par Khalti Halima, une voisine, que Dieu ait son âme… Plus tard, à l’école, je découvrais les contes de Perrault, ceux des frères Grimm, ceux d’Andersen, de Abdelwahab Boumaza - Le mariage du loup. Edition El Ibriz. Avril 2014 Prix public : 120,00 DA ALBUM POSTHUME XCAPE DE MICHAEL JACKSON Un duo avec Justin Timberlake online e premier single figurant sur le très attendu album LJackson, posthume intitulé Xcape du King of Pop, Michael devant sortir mondialement le 12 mai 2014, est déjà online. Il s’agit d’un duo entre M. J. et J. T. Entendre entre Michael Jackson et Justin Timberlake. La chanson s’appelle Love Never Felt So Good. Elle a été dévoilée jeudi lors des iHeartRadio Music Awards, avec Usher à la place de Justin Timberlake. Ce dernier a twitté un lien sur YouTube, tard jeudi soir, annonçant son duel anachronique avec Michael Jackson. La chanson a été enregistrée il y a 31 ans. C’était en 1983 que Michael Jackson avait écrit, composé et produit le titre (inédit) Love Never Felt So Good, avec le crooner canadien Paul Anka. Mais la chanson a été revisitée avec le son actuel, mêlant la disco-soul des 80’. Analogique et numérique musicalement parlant ! L’album posthume Xcape de Michael Jackson est composé de 8 chansons inédites, il sera publié par la maison de disques Epic Records, filiale de Sony. «Michael a laissé derrière lui des performances vocales que nous sommes fiers de présenter à travers la vision de producteurs avec lesquels il a travaillé ou souhaité fortement le faire», souligne le patron d’Epic Record, L. A. Reid. LE GRAND FRÈRE SPIRITUEL DE J.T. Avec sa disparition, quelque chose dans la musique s’est arrêté. Cependant, le legs et l’héritage «jacksoniens» sont désormais éternels et universels. Ils appartiennent déjà au monde entier. C’est sûr, Michael Jackson était un génie ! Il a assisté de son vivant à l’influence qu’il a eue sur de jeunes artistes. Il est leur grand frère spirituel. Ils s’appellent Sean «Diddy» Combs, Justin Timberlake, Usher, Chris Brown, Ne-Yo, Beyoncé... Ils ont «chopé» ses tics et tocs sur les plans vocal et chorégraphique. Bref, l’Invincible Michael Jackson semble leur dire : Don’t Stop Til You Get Enough (Ne t’arrête pas tant que ça ne suffit pas !). La légende du siècle continue ! K. Smaïl Lien:http://www.youtube.com/ watch?v=0wnuTGGuAVs El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 15 C U LT U R E LA PIÈCE AWAL MOUKARAR PRÉSENTÉE AU FESTIVAL CULTUREL DU THÉÂTRE DE SIDI BEL ABBÈS BLOC-NOTES ■ MUSIQUE *Institut du Monde arabe 1, rue des Fossés SaintBernard, place Mohammed V 75 236 Paris Cédex 5 Vendredi 16 mai 2014 à 20h30 Auditorium Rafik Hariri, Niveau -2 concert «Un zéphyr passe» de la diva de la musique araboandalouse, Nassima Chabane. Accès :22 € plein / 14 € strapontins / 12 € - 26 ans. Réservation sur place du mardi au dimanche de 10h à 17h et le jour même des spectacles de 19h à 20h30, par téléphone : 01 40 51 38 14 du mardi au dimanche de 10h à 14h. *Institut français d’Alger Jeudi 8 mai à 19h30 «La graine de la haine» PHOTO : D. R. ● Le père fuyard est un père contemporain, irresponsable et égoïste. *Groupe vocal «Piccolo» Le quintette A capella Piccolo propose avec une énergie joyeuse et trépidante son nouveau spectacle, On court, véritable petit théâtre musical. Entrée sur carte d’accès Réservation à l’adresse suivante: groupevocalpiccolo. alger@if-algerie.com *Coupole Mohamed Boudiaf Complexe olympique du 5 Juillet-Alger 30 mai 2014 à 20h30 Concert de Stromae Scène de la pièce Awal Moukarar adaptée par Abbas Mohamed Islam Sidi Bel Abbès De notre envoyé spécial T oujours créatif et à la recherche d’idées nouvelles, le jeune metteur en scène, Abbas Mohamed Islam, a choisi cette fois un texte à la tonalité contemporaine et expérimentale du dramaturge et cinéaste émirati, Salah Karama Al Ameri, pour monter Awal moukarar (Le premier répété), en compétitition au 8e Festival culturel de Sidi Bel Abbès et présentée au public lundi soir. Sari (Ahmed Meddah) est un voyageur qui traverse les forêts africaines, cumule les aventures amoureuses, mais refuse toute attache. Un homme libre comme le vent de nuit estivale. Un soir, il est rattrapé par son passé dans un bar ou ce qui y ressemble. Munie d’un parapluie, une fille, fuyant la tempête et en quête d’appartenance, entre et entame la discussion avec Sari. Il lui parle des villes, de la chasse aux crocodiles, de la jungle, de ses amours, lui rappelle ses danses tribales et tente même de la séduire. Ryma (Kenza Bousmaha) le repousse et lui conte son histoire inévitablement triste. Une nuit de pluie, Ryma est née. Sa mère court pour faire l’annonce au père qui s’enfuit «avalé par la nuit». «Que dois-je reconnaître puisque tu dis que je suis ton père ?», réplique Sari, une bouteille de vin à la main. Le vin ? Une boisson «magique» qui aide l’homme tourmenté et sans conscience à s’échapper du monde réel. Sari ne veut rien savoir. Ryma le supplie d’arracher «la graine de la haine» qui est en lui. Entre passé et présent, Ryma et Sari ravivent les souvenirs. Sari sent que la décision peut ne pas lui appartenir. Le destin, probablement ! Sa vision intérieure amène Sari à parler presque sans arrêt et donne l’impression de vouloir se débarrasser des lourdeurs de la vie passée. Il refuse de revenir à la raison, d’assumer le passé. Le spectacle physique amène Sari à bousculer Ryma qui le force à voir le monde en face. Abbas Mohamed Islam a eu recours à des symboles et s’est appuyé sur des musiques du patrimoine targui et sahraoui pour souligner son souci artistique de puiser dans l’identitaire. La scénographie de Hamza Djabbalah rend assez bien l’atmosphère psychologique de la pièce, avec une scène plongée dans une lumière rouge et une arrière-scène animée, complétant le récit dramatique. Faut-il assassiner symboliquement le père ? Le metteur en scène ne répond pas. Ou plutôt sourit. Il n’est, bien entendu, pas responsable des lectures que l’on peut faire de la pièce. «J’ai laissé la fin de la pièce ouverte. J’ai eu recours à beaucoup d’images pour réduire le bavardage sur scène. Même si dans Awal moukarar Sari parle beaucoup. C’est une sorte de monologue en présence de partenaires. Le dramaturge s’est inspiré du réel. Je m’intéresse à tout ce qui a trait à notre continent. J’ai ajouté des tirades au texte original. Comme le texte est assez court, c’était devenu un défi pour le mettre en scène pour monter un spectacle complet. Au premier filage, le texte adapté à la scène a duré 40 minutes. Ce n’était pas suffisant à mes yeux pour tout dire», a-t-il dit. Salah Karama Al Ameri aime écrire sur la ville et ses bruits, déteste les villes en béton armé et en goudron qui marquent la modernité des pays du Golfe. Le texte de Salah Karama Al Ameri a été revu par Rabah Houaddef et Lamri Kaouane, alors que Samar Ben Daoud a assuré la chorégraphie de la pièce. Awal moukarar est une des premières productions de la coopérative théâtrale Al Fadha (L’espace). «Ni le metteur en scène, ni le scénographe, ni les comédiens n’ont été payés. C’est la preuve qu’on peut faire des choses avec rien du tout. Surtout que le collectif adore ce qu’il fait», a précise Abbas Mohamed Islam. LA CHUTE D’UN GÉNÉRAL Manfaa al harb (L’exilé de la guerre) est une pièce de la troupe El Mouja de Mostagnem présentée, dimanche soir, au Théâtre régional de Sidi Bel Abbès. Une pièce mise en scène par Bachir Boudjemaâ, d’après un texte de Mohamed Chergui. Un général qui a commis des crimes de guerre se retrouve dans une grotte avec une opposante ou une ennemie. De discussions en découvertes, le général se confie à elle, tente de libérer sa conscience. Il parle de ce qu’il a fait, veut croire à «la justesse» de sa cause. Il est rappelé à l’ordre par l’opposante. Le militaire chute dans l’abîme, sent sa fin se rapprocher. Sur scène, les deux personnages sont doublés. Les deux autres personnages sont censés exprimer la consience de deux êtres happés par les vents puants de la guerre et de la dérive des hommes. Plongée dans une semi-obscurité, la pièce se déroule dans une sorte de grotte. Difficile d’apercevoir les visages des comédiens et les expressions qu’ils dégagent. C’est une faille. Le spectacteur n’est libéré qu’une seule fois avec une danse, sorte de valse viennoise. Le général, jeune, multipliait les conquêtes féminines. Sentiers battus ? Oui. Bachir Boudjemaâ, adepte du théâtre baroque, a voulu tout essayer dans une pièce rattrapée par l’ennui et les passages à vide. Le théâtre baroque ou le théâtre de l’excès et de l’ostentation est à peine présent dans la pièce Manfaa al harb. «J’ai aimé le texte et ses symboles. On y retrouve des images de ce qui s’est passé en Algérie et même dans les pays arabes. C’est ma première expérience de mise en scène. Nous sommes là pour apprendre aussi. Jouer dans un espace réduit était un défi pour nous. Nous avons trouvé des difficultés», a soutenu Bachir Boudjemaâ. Fayçal Métaoui Billetterie/vente : tous les jours de 12h à 20h au Studio’s Megastore de Sidi Yahia-Alger Prix : 3000 DA ■ CINÉMA *Cinémathèque algérienne 26 rue Larbi Ben M’hidi, Alger Tous les jours à 13h30 et 17h A l’affiche, le documentaire Abdelkader de Salem Brahimi *Salle El Mougar-Alger Jusqu’au 17 mai 2014, sauf les dimanches : projection du film La colline oubliée de Abderrahmane Bouguermouh, à raison de 4 séances : 14h, 16h, 18h et 20h. ■ FORUM Salle Atlas Bab El Oued-Alger Club des médias Mardi 6 mai 2014 à 14h Wakafette Tarikhiya (Haltes historiques). A l’occasion des événements du 8 Mai 45. Invité : le moudjahid Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy. ■ EXPOSITION Institut français d’Alger 7, rue Hassani Issad - 16000 Alger - Algérie Téléphone : 213 (0) 21 73 78 20/21 Télécopie : 213 (0) 21 73 21 25 Dimanche 4 mai à 18h Vernissage de l’Installation. Semelles de vent (Temps fort mode) de Dokman. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 17 20:55 Film 20:45 Cinéma 20:45 Série 21:00 Football 20:45 Cinéma 20:50 Culture La nouvelle guerre des boutons Mars 1944. Alors que la planète est secouée par les soubresauts de la guerre mondiale, dans un petit coin d’une campagne française se joue une guerre de gosses. Car, depuis toujours, les gamins des villages voisins de Longeverne et Velrans s’affrontent sans merci. Un heureux événement Depuis leur rencontre dans le vidéoclub où il travaille, Barbara et Nicolas nagent dans le bonheur. Complices et follement amoureux, ils passent leur temps à vivre ce grand amour. Le jour où Barbara tombe enceinte, ils pensent franchir une nouvelle étape dans leur vie de couple. Inspecteur Barnaby Eric Calder, le patron de la biscuiterie du même nom, est en voyage d’affaires à Copenhague, au Danemark. A son arrivée à l’hôtel, la réceptionniste lui remet un paquet envoyé d’Angleterre contenant une boîte vide de sa propre société... Peu après, il meurt, empoisonné à la strychnine. Marseille / Lyon A trois journées de la fin de la saison, Marseille emmené par André-Pierre Gignac dispute une sorte de finale dans la course à l’Europe face à Lyon. A l’instar des Lyonnais, les Phocéens visent la quatrième place qualificative pour la Ligue Europa. Nelly et monsieur Arnaud La rencontre entre une jeune femme en instance de divorce et désargentée et un vieux monsieur à l’aise et retiré des affaires. Zone interdite Le château de Versailles accueille plusieurs millions de visiteurs chaque année. L’émission part à la découverte des coulisses du monument comme les pièces habituellement fermées au public pour rénovation, l’arrivée discrète des œuvres d’art, les appartements des chefs d’Etat, les rondes de nuit, la sécurité... 20:42 Culture 20:45 Cinéma 20:50 Cinéma 20:50 Série 20:50 Cinéma Cirque Gruss : une tradition en danger ? En France, le monde du cirque est un business très rentable qui brasse des millions d’euros. Cet univers de passions et de traditions est très prisé des Français. Le cirque Arlette Gruss, l’une des plus grandes entreprises de ce type en Europe, ouvre les portes de son quotidien. Goldfinger Espion de charme et patriote désinvolte mais redoutable, James Bond est chargé d’une nouvelle mission. Ses supérieurs lui ont demandé de surveiller de très près les agissements de Goldfinger, un homme d’affaires international dont les spéculations sur l’or inquiètent les Etats-Unis. Zorro Le gouverneur du Nouvel Aragon est assassiné alors qu’il s’apprêtait à prendre ses fonctions. Son ami d’enfance, Diego de la Vega, jure de le venger. Utilisant ses lettres accréditives, il se fait passer pour lui et s’assied dans son fauteuil. Il feint une profonde faiblesse afin d’observer tout à loisir son rival, le colonel Huerta, l’assassin de son ami. Body of proof Victime d’un malaise alors qu’elle attendait Peter, Dani est mortellement renversée par une voiture à la sortie d’un bar. Sous le choc, toute l’équipe pense qu’elle a été empoisonnée par un homme qui lui avait offert un verre quelques minutes avant l’accident. Mais ce dernier, arrêté, s’écroule à son tour en salle d’interrogatoire. Scary Movie Devenue journaliste, Cindy Campbell visionne un jour une cassette vidéo maudite. Aussitôt, elle reçoit un coup de téléphone qui l’informe qu’elle va mourir dans sept jours, comme son amie Brenda. Inquiète mais pas désespérée, la jeune femme tente de briser le mauvais sort et cherche à élucider le mystère de la vidéo. 20:55 Série New York, police judiciaire La piste d’une affaire de drogue est rapidement abandonnée quand Lupo et Bernard découvrent, à proximité du corps, une clé qui pourrait avoir été perdue par le meurtrier. Les empreintes digitales laissées sur l’objet les conduisent à un ancien délinquant, Diego Cardenas, qui travaille maintenant dans un centre pour handicapés mentaux. PUBLICITÉ TÉLÉVISION El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 21 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Longueur d'une ligne pleine, en typographie 2.Agitée. Conducteurs de baudets 3.Note. En vain. Explosif. Premier repas 4.Alerte. Terminer. Titre de gentleman 5.Frais de repas. Heures du matin. Opinion. A recenser 6.Monnaie. Fin de soirée. Remue 7.Produit pour lustrage. Pondéré 8.Tranche de temps. Absence pathologique de volonté. Terme repoussant 9.Ventila. Planchette de relieur. Sirop 10.Traditions. Catégoriques. Premier en calcul. Système de freinage 11.Traversent. Sans mélange 12.Maladie infectieuse. Fatiguer. Noce 13.Bonds. Harassées 14.Dieu belliqueux. Rassasié. Agile 15.Situation. Pressé en ferme. Transpire. Sur la rose des vents. VERTICALEMENT : 1.Adolescents. Compagnon de voyage 2.Eruptions cutanées. Chauffait le Nil 3.Raison sociale. Tomber à l'eau. Réfléchis 4.Train rapide. Planches algériennes. Fruit exotique 5.Ville d'Allemagne. Titre ottoman. Viel amateur de lentilles 6.A demi futé. Terme de psy. Mouvements folâtres. Travail de postier 7.Langue de terre. Inutiles 8.Repas pieux. Touchés. Points opposés 9.Elle est payée par tous. Article de Madrid. Matrice 10.Possessif. Fuite. Note 11.Manoeuvrer. Outil de mécano 12.Femme sotte. Titre anglais. Pâtisserie 13.Propres. Obscure 14.Femme à diadème. Organisation criminelle. Coupelles de labo 15.Cours de France. Possèdent. Evaluée minutieusement. Quinze sur 15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 N° 3805 Mots Croisés 1 1 N°3805 Par M. IRATNI 10 11 12 13 14 15 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I 2 II 3 III 4 IV V 5 VI 6 VII 7 VIII 8 IX X 9 HORIZONTALEMENT 10 13 I- Bonbons aromatisés. II- Vérité non démontrable Bœuf de jadis. III- Mise de rat - Mises. IV- Prévenir. V- Item - Accord russe - Caïmans aux Antilles. VIMythique. VII- Ville de Vénétie - Essence indienne. VIII- Fonça - Abonné au zéro - Pronom. IX- Affrète. X- Localise - Allure de cheval. 14 VERTICALEMENT 11 12 15 VERTICALEMENT : 1.PLURIVOQUES. FAN 2.OISIVES. RUELLES 3. IBERES. TUEUR 4.NE. TSAR. TIF 5.CRS. LIURES. LEE 6.OTEE. GRAVIDE. NE 7.NEUTRES. ELEVENT 8.IRES. RN. RAVE 9.EULER. VIDANGE 10.US. PERUVIENNE 11.SUINTERA. IE. TAS 12.ERREURS. PARIA 13.SIESTE. TRI. RIA 14.EN. USAGERS. LIT 15.CREES. UV. EUT. RE. SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT: HORIZONTALEMENT : 1.POINCONNEUSES 2.LIBERTE. USURIER 3.USE. SEUIL. IRENE 4. RIRE. ETRENNES 5.IVE. RER. TUTUS 6.VESTIGES. PERES 7.OS. SURS. VERS. AU 8.SARA. RIRA. TGV 9.UR. REVENDU. PRE 10.EUT. SIL. AVIAIRE 11.SEUL. DERNIER. SU 12.LE. LEVAGE. IR 13.FLUTE. EVENTAIL 14.AERIENNE. NA. AIR 15.NS. ET. LEST. TE. 1- Groupes composés de nombreuses personnes. 2- Eprouve une grande joie. 3- Cérémonial - Immense. 4- Congédies Question de lieu. 5- Privatif - Métal blanc d’argent. 6- Punaise d’eau - Refus d’accorder. 7- Ennui - Cardinal de droite. 8- Site irakien - Fleur - Symbole chimique. 9- Travailleras dur. 10Possessif - Chic. SOLUTION N° 3804 HORIZONTALEMENT Sudoku N° 104 8 REGLE DU JEU Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 8 3 9 6 3 1 5 9 2 7 6 3 8 3 5 3 1 N° 3805 Définition du mot encadré Solution 4 Sudoku précédent 7 4 2 8 6 9 5 6 3 7 4 5 7 8 1 7 2 2 3 3 9 2 3 H 4 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 9 6 11 5 8 7 9 13 9 8 15 9 B 7 13 4 9 7 11 5 11 16 6 4 9 7 4 5 10 3 5 12 9 8 9 9 10 3 8 9 6 4 7 5 1 2 7 1 5 3 2 8 6 9 4 4 2 6 1 5 9 8 7 3 querelle violente détente joyeuse 4 3 7 11 9 13 3 1 13 9 10 9 11 11 9 12 7 9 17 3 2 7 13 9 8 5 13 12 11 6 1 3 4 2 8 5 7 6 9 I- ILLUSOIRES. II- NEUNEU - ETA. III- DIGESTES. IV. IPE - SCIE. V- SOSIES - ANE. VI- CA - TROUPES. VII- RACINES. VIII- ETALER. IX- TAMISER - GE. XENEE - ENVIE. VERTICALEMENT 1- INDISCRETE. 2- LEIPOA - TAN. 3- LUGES RAME. 4. UNE - ITALIE. 5- SESTERCES. 6- OUT SOIREE. 7- ES - UN - RN. 8- RESCAPES. 9- ET - INES - GI. 10- SALEES - FEE. Fléchés Express chaume restante beau parleur N° 3805 tient son nom de sa forme myriapode posture de yogi parcourus des yeux action de traire reine du salon suit un maître condiment rapide aller-retour fibre synthétique 6 13 1 9 10 3 14 10 3 3 11 7 5 6 7 9 1 4 3 2 8 toubib fâche impératrice réfutât alcoolisme telle une carpe logement social 11 11 9 3 4 rivière d’Alsace 15 7 4 excessive 3 11 9 9 10 école de cadres 9 pourcentage ouvrage de référence pour exclure item richesse paresseux 1 2 9 8 7 6 3 1 4 5 9 9 9 10 11 10 14 7 3 4 6 7 13 9 9 3 11 6 6 4 4 13 8 5 8 4 13 7 9 11 6 4 1 5 3 2 9 8 7 sainte 6 12 3 11 3 5 9 5 2 8 7 6 4 3 1 stupéfaits Disposition railleuse, moqueuse. 1 prémonition situation de fragilité 8 7 3 4 9 1 2 5 6 bourreau des rois 17 relata SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : REMISE - MARLON BRANDO SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS: HORIZONTALEMENT : FLATTERIE / ORAISONS / CRANE / UT / II / NABAB / EFRIT / LIA / IE / MATS / OC / AMER / ACCORDER / STERILISA / ITE / AS / ROT / ANEES / NEFS / SUT. VERTICALEMENT : GLORIFICATION / ARAIRE / CETTE / OTAN / ACRE / TIENT / MOI / AS / ES / MERLAN / TINTAIT / ES / EU / ES / BASERA / ST. craintives Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 24 L’ÉPOQUE ONA BLIDA ON VOUS LE DIT Les cours n’ont pas repris au lycée El Ouartilani Une semaine après, les cours n’ont toujours pas repris au lycée Fodil El Ouartilani (commune de Belouizdad) et aucune interpellation n’a été opérée parmi les auteurs qui ont saccagé le lycée. Face à cette situation scandaleuse, la direction de l’établissement a convoqué pour aujourd’hui les lycéens de 2e et 3e AS pour passer directement l’épreuve des compositions du 3e et dernier trimestre, tandis que les compositions des classes de terminale ont été programmées pour le 11 mai. Comme il fallait s’y attendre, cette décision a scandalisé les parents d’élèves. Des agents honorés Haro sur les dealers ● 2,810 kg de kif traité, une somme de 281 700 DA et un arsenal d’armes blanches ont été saisis et six dealers arrêtés. Un réseau de prostitution démantelé à Chlef PHOTO : SOUHIL B. Dans le cadre de la lutte contre les lieux de prostitution, les éléments de la 2e sûreté urbaine de Haï Lala Ouda, dans la commune de Chlef, ont arrêté récemment 20 personnes, dont 11 femmes, âgées entre 22 et 28 ans. Lors de la perquisition des maisons de débauche, les enquêteurs ont trouvé des contraceptifs et des stimulants sexuels utilisés par les mis en cause. Ces derniers ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Chlef, qui a placé 19 d’entre eux en détention préventive. L Bill Gates n’est plus le premier actionnaire individuel de Microsoft Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a perdu sa place de premier actionnaire individuel du groupe informatique américain au profit de l’ex-patron Steve Ballmer, selon des documents boursiers. Bill Gates, qui a entrepris depuis quelques années de réduire sa participation dans Microsoft, a encore vendu 4,6 millions d’actions mercredi, ce qui a ramené sa participation à 330,14 millions de titres, selon un avis publié, vendredi, sur le site internet du gendarme boursier américain (SEC). Il est ainsi passé derrière M. Ballmer qui, au dernier pointage, détenait 333,25 millions de titres, selon d’autres documents transmis précédemment à la SEC. Au cours de clôture de l’action Microsoft vendredi soir, la participation de Bill Gates est valorisée à 13,1 milliards de dollars, et celle de Steve Ballmer à 13,2 milliards. Un rabbin et un professeur musulman accompagneront le pape au Proche-Orient Un rabbin et un professeur musulman, tous deux argentins, accompagneront le pape François dans son voyage à Amman, Bethléem et Jérusalem, du 24 au 26 mai, a annoncé, hier, le Vatican. Le rabbin de Buenos Aires, Abraham Skorka, vieil ami de Jorge Mario Bergoglio, et Omar Abboud, président de l’Institut pour le dialogue interreligieux de la capitale argentine, l’accompagneront dans son premier voyage en terre sainte. Cette présence de dignitaires d’autres religions dans la délégation du pape est une première absolue dans l’histoire des voyages pontificaux. Elle devrait susciter de nombreuses réactions d’intérêt dans les mondes musulman et juif. Si l’aspect œcuménique du rapprochement entre Eglises chrétiennes souvent rivales installées en terre sainte primera lors du voyage, il ne fait pas de doute que le dialogue interreligieux constituera également l’un des grands enjeux dans une région, où les chrétiens sont devenus une petite minorité. Ce voyage au pas de course du pape argentin — trois jours, une quinzaine de discours et de lieux visités — suscite déjà beaucoup d’attentes, mais aussi des irritations chez ceux qui ne recevront pas la visite de François. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 - es services de la sûreté de la wilaya de Blida semblent accentuer la lutte contre le commerce de la drogue. Ils ont réussi à appréhender six dealers la semaine dernière. Une quantité de 2,810 kg de kif traité a été saisie, ainsi que la somme de 281 700 DA et un arsenal d’armes blanches. Le premier coup de filet a été réalisé par les services de la sûreté de la daïra d’Oued El Alleug. Agissant sur informations faisant état de la présence d’un individu commercialisant du kif dans un quartier de cette ville, les éléments de la sûreté diligentèrent aussitôt une enquête. Celle-ci a permis d’identifier le suspect, qui a été placé sous surveillance ininterrompue et discrète. Grâce à ce procédé, le dealer a été arrêté à proximité de son quartier en possession de 1,300 kg de kif traité et d’une somme de 1400 DA liée à ce trafic. La perquisition effectuée en son domicile a permis de mettre la main sur une grande épée cachée soigneusement et la somme de 110 300 DA provenant du commerce de la drogue. Le mis en cause a été présenté au procureur de la République près le tribunal d’El Affroun qui l’a placé en détention préventive sous les chefs d’inculpation de «détention et commercialisation de stupéfiants». La deuxième affaire liée également au commerce de drogue a été traitée par la 4e sûreté urbaine de Blida. Cette dernière a réussi à mettre fin aux agissements néfastes d’un dealer activant dans le quartier Eddouar de Ouled Yaïch et de son fournisseur. Lors de son arrestation, il avait sur lui deux plaquettes de kif traité d’un poids total d’un kilogramme attaché contre son abdomen. Les deux mis en cause ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Blida, qui les a placés en détention préventive sous les chefs d’inculpation de «détention et commercialisation de stupéfiants». Toujours dans la commune d’Ouled Yaïch, les services de la BMPJ ont mis fin aux agissements d’un dealer et de son fournisseur sur la base d’informations précises qu’ils ont recueillies. Lors de l’arrestation du dealer, les policiers ont découvert une quantité de 500 g de kif traité soigneusement cachée sous une large ceinture qui soutenait son abdomen. Son fournisseur, arrêté peu de temps après, avait en sa possession une arme blanche. Les deux mis en cause, des repris de justice, ont été présentés au parquet de Blida et placés en détention préventive. Enfin, les inspecteurs dépendant de la première sûreté urbaine de Blida agissant sur informations faisant état d’un individu qui commercialisait des stupéfiants ont déclenché une enquête discrète. Ils ont réussi, en un court laps de temps, à identifier le dealer et l’arrêter. En perquisitionnant son domicile, ils ont découvert plus de 10 g de kif traité, des comprimés de psychotropes et un arsenal d’armes blanches (un pistolet électrique, une grenade lacrymogène, deux grands couteaux, une hache) qu’il utilisait dans des agressions contre les citoyens. Ils ont découvert également une somme de plus 17 millions de centimes provenant du commerce de stupéfiants. Présenté au procureur de la République près le tribunal de Blida, le mis en cause a été placé en détention préventive sous les chefs d’inculpation de «détention, commercialisation de stupéfiants et détention d’armes blanches». Hocine Mallek KHEMIS MILIANA (AÏN DEFLA) Commémoration du 55e anniversaire de la mort du colonel Bougara L e mardi 5 mai 1959 tombait au champ d’honneur le colonel Si M’hamed Bougara au lieudit Ouled Bouachra, dans la wilaya de Médéa. Pour le e 55 anniversaire de sa mort, les autorités locales et des associations de la ville de Khemis Miliana, qui a vu naître ce martyr à la forte personnalité et au charisme déterminant dans son parcours de combattant, ont organisé, comme chaque année, des actions entièrement dédiées à sa mémoire. Aussi, durant la première semaine de ce mois, la ville abritera diverses manifestations, notamment sportives et culturelles ainsi que des conférences-débats sur cette commémoration. Pétanque, tournoi de football, défilé dans les artères de la ville au rythme de Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : admin@elwatan.com PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 la fanfare feront sortir de sa léthargie la plus grande agglomération de la wilaya de Aïn Defla et faire renouer sa population avec un pan important de son histoire qui a marqué la Wilaya IV historique où activait Si M’hamed Bougara. Signalons que des circuits touristiques figurent également au menu de ce programme au profit des hôtes de la ville venus de Bordj Bou Arréridj, Mascara, Mostaganem, Médéa, Blida et Alger afin de partager ces moments émouvants de ces journées du souvenir chères aux citoyens de Khemis Miliana, lesquels vouent une grande admiration et beaucoup de respect au martyr et compagnon de Youcef El Khatib, alias Si Hassen. Aziza L. ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 Sous le slogan «Agents d’exploitation : force de frappe de l’ONA», l’Office national de l’assainissement a célébré la Journée internationale des travailleurs en décernant des diplômes honorifiques aux meilleurs agents d’exploitation, édition 2013. La fonction d’agent d’exploitation a été ainsi honorée à travers ses agents. 47 d’entre eux ont été nominés à cet effet par des commissions spéciales. En présence d’un membre de leur famille, ces agents d’exploitation ont été honorés lors d’une cérémonie, organisée le 30 avril dernier à la direction générale de l’ONA. Les agents d’exploitation représentent plus de 60% des effectifs de l’ONA. L’Office parvient à satisfaire, au moyen des installations de transport et d’épuration, l’acheminement des rejets des eaux usées d’une population de près de 19 millions d’habitants. La parasitologie dans tous ses états à Tlemcen La Société algérienne de parasitologie et mycologie médicales (SAPMM) organise sa XVIIIe Journée nationale de parasitologie-mycologie, le 8 mai, à l’auditorium de l’université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen. L’ouverture de la journée se fera le 7 mai à 17h avec une séance sur la toxoplasmose. Les principaux thèmes qui seront abordés le 8 mai sont : «Le paludisme (malaria)», «Les parasitoses digestives», «Le kyste hydatique», «Les mycoses superficielles et profondes». Mort suspecte d’un septuagénaire à Médéa Mercredi dernier, les éléments de la Protection civile de Médéa ont évacué un corps inerte d’une personne retrouvée morte, pendue à un olivier à l’aide d’une corde, au quartier Beni Atteli. Il s’agit d’un individu dénommé W. R., âgé de 75 ans, dont la dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa. Une enquête a été diligentée par les services concernés pour déterminer les causes de ce triste drame qui vient d’endeuiller une famille et mettre en émoi tout un quartier populeux. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 26 SPORTS Ahmed Boukacem, une année déjà Cela fait un an jour pour jour que la famille du volley-ball algérien a perdu un fidèle serviteur en la personne d’Ahmed Boukacem. L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de volley-ball et coach du Groupement sportif des Pétroliers dames, Ahmed Boukacem, est décédé le 4 mai, à l’âge de 57 ans. Ancien international, le défunt, qui avait succédé à Mouloud Ikhedji à la tête de la sélection algérienne féminine, a conduit les Verts en Coupe du monde 2011 au Japon. Très jeune, Ahmed a débuté sa formation dans la balle haute au sein de l’école du Rama El Mouradia, son quartier d enfance. Il rejoint le MC Alger sous la houlette du regretté coach emblématique Madiou Noureddine, avant de faire partie de la sélection nationale médaillée de bronze aux Jeux africains de 1978 à Alger. Après un bref passage au NAHD, Boukacem retrouve le Mouloudia (Ex-MPA) en 1984 où il remporta plusieurs titres. A l’issue de sa retraite sportive comme joueur, Boukacem qui a suivi un cursus d’études supérieures, était titulaire d’un diplôme d’entraîneur de 2e degré de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB). C’est ainsi qu’il entame sa carrière d’entraîneur où il fut l’artisan des consécrations de l’équipe féminine du MCA avec une armada de joueuses internationales qui est devenue en 2008 le GS Pétroliers, le club le plus titré d’Algérie. Nacer Mustapha FATEH HADDAD. Président de l’AMCB et organisateur du semi-marathon international de la ville de Béjaïa «Le manque de moyens risque de nous faire régresser» Le semi-marathon international de la ville de Béjaïa, qui s’est déroulé vendredi dernier, a été une réussite totale avec notamment 4304 participants dont des athlètes venus des différents pays : Tunisie, Kenya, Ethiopie, Maroc et Afrique du Sud. Le président de l’Athletic Méditerranéen Club de Béjaïa (AMCB) organisateur de cette manifestation, à savoir Fateh Haddad, affirme que le manque de moyens risque de faire rétrograder cet événement international. Entretien réalisé par L. Hama Tout d’abord, un mot sur la 9e édition du semi-marathon international de la ville de Béjaïa... La 9e édition du semi-marathon international de la ville de Béjaïa, qui a eu lieu vendredi dernier, a été une réussite totale dans la mesure où il y avait 4304 participants, avec notamment des athlètes de niveau mondial, tels que les Marocains et les Kenyans. Cela prouve encore une fois que cette manifestation est de plus en plus connue à travers le monde et c’est une bonne chose pour nous. Cette 9e édition s’est déroulée dans de bonnes conditions et sans incident. C’est le plus important pour nous. Justement, on a appris que le semi-marathon international de la ville de Béjaïa vient d’intégrer la Fédération internationale des courses sur route. Une grande satisfaction pour vous, n’est-ce pas ? Bien sûr, après neuf éditions organisées, on vient d’intégrer l’AIMS (Association of International Marathons and distance Races). C’est une grande satisfaction pour nous, en tant qu’organisateurs, de voir que cette manifestation est devenue une carte de visite de la ville de Béjaïa PHOTOS : D. R. VOLLEY-BALL mais aussi de l’Algérie. Cependant, le manque de moyens financiers risque de nous faire reculer car une telle manifestation exige des moyens colossaux... Je crois que les autorités locales ainsi que les industriels de la région doivent y contribuer pour avancer encore plus à l’avenir. On comprend par là que vous êtes obligés de répondre à certaines exigences pour rester dans le haut niveau ? Evidemment, pour intégrer l’AIMS, il y a certainement quelques conditions que nous devrons remplir pour figurer sur cette liste. A présent, on a réussi à satisfaire certaines exigences, cependant, le plus difficile est d’y rester le plus longtemps possible et de remplir toutes les conditions nécessaires à l’avenir. De ce fait, il nous faut nous renforcer en moyens pour éviter de rechuter, d’autant qu’il nous sera difficile dans ce cas de remonter la pente. L. H. LIGUE DES CHAMPIONS ARABE DES CLUBS Reprise de la compétition la saison prochaine L a Ligue des champions arabe des clubs de football reprendra ses droits la saison prochaine après un arrêt d’une année en raison de problèmes financiers, a annoncé hier l’UAFA sur son site officiel. Le retour de cette épreuve a été décidé suite à l’élection d’un nouveau conseil d’administration de l’UAFA, présidé par l’émir Soltane Ben Fahd Ben Abdelaziz. Le représentant algérien, l’USM Alger, est le dernier détenteur du trophée décroché en 2013 aux dépens des Koweïtiens d’Al Arabi (aller 0-0, retour 3-2). La Coupe arabe avait été relancée l’année dernière après plusieurs saisons d’arrêt, avant d’être gelée après le retrait du sponsor majeur de la compétition. A cinq journées de la fin du championnat de Ligue 1, pas moins de cinq clubs se disputent la 4e place, qualificative à la Ligue des champions arabe, à savoir le MC Alger, le MCE Eulma, le CS Constantine, l’USM Harrach et le RC Arbaâ. BOXE Les précisions de Abdellah Bessalem S uite à la publication de l’article «Les 300 000 euros de la discorde» (édition du 24 avril 2014), le président de la Confédération africaine de boxe, Abdallah Bessalem, nous a fait parvenir la précision suivante. «Cette affaire de 300 000 euros» entretenue faussement par des voix qui se voilent sciemment l’identité, alimente les colonnes de la presse pour dénigrer et jeter l’anathème sur d’honnêtes dirigeants dont le dévouement n’est plus à prouver. Une fois de plus, il est de notre devoir d’apporter les présentes précisions aux fins d’éclairer l’opinion publique, de surcroît l’opinion sportive et plus particulièrement l’opinion pugilistique. Il n’y a eu aucun euro versé à la Fédération algérienne de boxe. C’est une assistance crédit, qu’a accordé l’AIBA à la franchise Algérie qui est composée de plus de 80% de boxeurs des différentes sélections nationales et qui avait également des objectifs de préparation aux JM entre autres, les qualifications WSB pour 2015 et les JO 2016 . Il est utile de rappeler qu’après la visite du Dr Ching-Kuo Wu, président de l’AIBA, en décembre 2012 en Algérie, une décision tripartite (AIBA-FAB-MJS) a été prise concernant le soutien au programme de la FAB et de l’AIBA. L’AIBA n’a, à aucun moment durant la saison 3 de la WSB, versé de l’argent sur les comptes de la FAB, ni dans d’autres comptes d’ailleurs. Cette dernière a honoré les frais découlant de l’organisation proprement dite des 5 matchs disputés par les Desert Hawks en Algérie. L’organisation étant confiée à une boîte de communication spécialisée, qui s’est parfaitement acquittée de sa tâche, et ne mérite pas un quelconque procès d’intention gratuit. Les prestations réalisées ont été honorées directement par l’AIBA, après service fait. L’AIBA a également dû payer directement les prestations découlant de l’achat des titres de transport aérien international (prepaid) des boxeurs de l’Algérie vers les pays devant recevoir la franchise Algérie (Pologne, Azerbaïdjan, Argentine et Mexique) ainsi que ceux des officiels (médecins, superviseur, juges et arbitres comme ce fut le cas pour la saison 4) lors des organisations en Algérie. Il devient clair que c’est l’AIBA qui a honoré directement ces prestations, sans intermédiaire, à partir de Lausanne au profit des différents bénéficiaires. La franchise WSB Algérie a été crée le 1er novembre 2012. Depuis sa création, dans le cadre de la préparation des JM de 2013, les boxeurs algériens ont disputé 37 matchs sur les 40 prévus (3 WO). Ils ont pris part à des stages de regroupement à minima avant chaque rencontre au niveau national et pour les 5 compétitions à l’étranger. Cette préparation qualitative, car basée sur le mode de compétition, a un coût et les résultats uniques obtenus lors des JM demeurent notre satisfaction collective. Devant les difficultés et entraves rencontrées il était plus simple de stopper la compétition mais cela aurait été une fuite de responsabilités avec d’autres conséquences, et surtout un manquement à nos engagements. S’agissant des soi-disant «personnes basées en Algérie qui ont indiqué que ce sont les autorités algériennes (wilayas et DJS) qui ont pris totalement l’organisation des combats», il est aisé de vous renseigner, Monsieur Yazid Ouahib et à travers vous l’opinion publique, évidemment. Durant la saison 3, les Desert Hawks ont reçu 5 teams (Azerbaïdjan, Mexique, Argentine, Pologne et Russie). Ces matchs ont été organisés dans la wilaya de Blida (3 matchs à la salle Hocine Chalane) et à Alger (2 matchs à la salle Harcha Hacène). Il devient ainsi facile à tout un chacun de s’informer auprès de ces autorités si elles «ont totalement pris en charge» lesdites organisations, il sera demandé devant les parties habilitées d’identifier «ces personnes basées en Algérie qui ont alerté l’AIBA» et de surcroît qui nourrissent la macabre rubrique du mensonge et du dénigrement. Car «la source proche de l’institution, à comprendre la Fédération algérienne de boxe (ndlr)». Sans vouloir mettre en doute votre devoir d’informer, je demeure surpris et interrogatif quant à l’identité de cette source, car une réunion qui était programmée pour mardi dernier, relative à ce sujet, a été reportée (suite à un empêchement impératif du président) à une date ultérieure ! Je me tiens à votre entière disposition pour étayer le contenu de mes présentes affirmations pour que, aussi, ces «voix mesquines» soient démasquées et connues de tous et pour que la Fédération de boxe soit extraite du tribunal de l’opinion publique et puisse continuer sereinement son programme. «Au lever du jour le beurre finit par fondre», dit-on. Dr Abdellah Bessalem El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 27 SPORTS 26e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 L’ES Sétif retarde la consécration de l’USMA JSS 0 - ESS 3 MOB 0 - ASO 0 Sétif déroule Les Béjaouis marquent le pas Stade du 20 Août 1955 de Béchar Arbitres : Bouzrar, Alaoua et Kadem Averts. : Terbah, Amri, Sebei (JSS). Karaoui (ESS) Buts : Lagraâ (47’), Karaoui (65’), Nadji (85’) ESS JSS : Sefioune, Benmohamed (Hamzaoui 52’), Terbah, Bagayoko, Amri, Aoudou (Mebarki 70’) Beldjillali, Belkheïr, Sebei, Tobal, Zaoui Entr. : Alain Michel ESS : Khedaïria, Ziti, Lagraâ, Mellouli, Aroussi, Ferrahi, Karaoui, Nadji, Belaïmri (Boukria 77’), Zérara, Zé Ondou Entr. : Madoui Stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa Arbitres : Sekhraoui, Boulekrinet et Rachedi Averts : Bouaâmria (MOB). Nana, Zaoui, Bentoucha, Tedjar (ASO) Expul. : Bentoucha (84’) ASO MOB : Zaïdi, Baâouali (Ferhat 46’), Guedjali, Bouaâmria, Nehari, Sidibé, Dehouche (Akrour 68’), Yettou, Yaya, Rahal, Nemdil (Semani 75’) Entr. : Amrani ASO : Hamzaoui, Zazou, Naâs, Nana, Zaoui, Bentoucha, Tedjar, Messaoud (Charchar 86’), Boussaïd, Ali Hadji (Djabout 82’), Farhi (Deham 76’) Entr. : Ighil Meziane ette rencontre prouve, si nécessaire, que les Sudistes sont capables du meilleur comme du pire. Ils ont totalement dominé l’Aigle noir durant la première période, sans toutefois concrétiser. Au retour des vestiaires, les poulains du coach Madoui sont revenus dans le match et, dès la 47’, Lagraâ a donné le ton en concrétisant un contre. Son coéquipier Karaoui a aggravé la marque à la 65’, d’un très joli tir longuement applaudi par le public béchari. Le coup de grâce a été donné par Nadji à 5 minutes de la fin de la partie. Tout porte à croire néanmoins que les problèmes internes entre certains joueurs et la direction du club ont pesé sur cette rencontre. A. Boutaleb CSC 1 - RCA 1 Sur un air de vacances Stade Chahid Hamlaoui (Constantine) Arbitres : Saïdi, Zergane et Hadj Saïd Buts : Boulemdaïs (38’) CSC. Bougueroua (5’) RCA Averts : Ziad (CSC), Raït (RCA) CSC : Si Mohammed, Bouhenna, Gil N’gomo, Sameur, Allag, Ziad, Zerdab, Naït Yahia, Hadiouche (Bezzaz 70’), Derrag, Boulemdaïs (Sayeh 80’) Entr. : Simondi RCA : Fellah, Belaïd, Nemdile, Cherfaoui, Zeddam, Amiri, Raït, Harrouche, Mokdad (Brami 60’), Hadji, Bougueroua Entr. : Cherif El Ouazzani L es visiteurs ont parfaitement entamé le match. Ils réussissent à secouer les filets du CSC dès la 5’ grâce au dangereux Bougueroua. Un RÉSULTATS & CLASSEMENT LIGUE 1 (26e J) : CSC - RCA CRBAF - JSMB JSS - ESS MCEE - CRB USMA - MCO MOB - ASO CABBA - JSK (mardi) USMH - MCA (mardi) 1- 1 0-1 0-3 1 -0 5-2 0-0 Classement Pts J 1. USMA 2. ESS 3. JSK 4. MCA --. MCEE 6. USMH 7. CSC --. RCA 9. JSS 10. ASO 11. MOB 12. MCO --. CRB 14. JSMB 15. CABBA --. CRBAF 60 49 43 41 41 40 39 39 36 35 28 27 27 22 20 20 26 26 25 25 26 25 26 26 26 26 26 26 26 26 25 26 PHOTO : D. R. C L’Entente conforte son statut de dauphin après son large succès à Béchar avantage au tableau d’affichage qui poussera les locaux à réagir en multipliant les tentatives offensives jusqu’à parvenir à égaliser à la 38’ sur une tête du buteur maison, Hamza Boulemdaïs. En seconde période, les débats restent très équilibrés entre les deux clubs qui partagent le même classement, avec un niveau de jeu tout juste moyen. Le score en restera là avec ce 1-1 qui ne fait pas l’affaire des deux équipes, dont la saison est déjà terminée en s’éloignant des places qualificatives à une compétition africaine. Henine A. CRBAF 0 - JSMB 1 Béjaïa y croit Stade Demane Debih (Aïn M’lila) Arbitres : Zouaoui, Bourouane et Aouina But : Tattem (88’) (JSMB) Expl. : Taïbi (67’) (CRBAF) CRBAF : Khaïri, Belaïli, Daïra, Taïbi, Oukrif, Naïli, Chouib, Saïbi, Maânser, Kara, Belallem Entr. : Azziz Abbas JSMB : Djabarat, Boussaha, Bouarfa, Hamouche, Mensour, Saïfi, Mibarakou, Aït Ferguène, Zaffour, Chehima, Zaghli (Tattem 75’) Entr. : Hamouche L e rendez-vous entre deux équipes qui ont déjà un pied en Ligue 2 a été pâle dans son ensemble, mais la volonté des jeunes Béjaouis a été plus forte que celle des locaux. Il fallait attendre la 88’ pour voir l’unique but de la rencontre inscrit par le joker Tattem (88’) qui drible deux défenseurs et enchaîne par un tir puissant qui ne laisse aucune chance au portier Khaïri. Une victoire qui ne change rien à la donne puisque les deux protagonistes restent relégables, avec toutefois une bonne opération pour les Béjaouis qui quittent la place de lanterne rouge et qui croient toujours en leurs chances pour le maintien. A. H. USMA 5 - MCO 2 La balade usmiste Stade Omar Hamadi (Bologhine) Arbitres : Mial, Salaouadji et Semsoum Buts : N’Sombo (7’), Meftah (32’), Ferhat (40’, 63’), Seguer (45’) USMA. Berradja (19’, 91) MCO Averts. : Bellabes, Aouameri, Nessakh (MCO). Ferhat (41’) USMA USMA : Zemmamouche, Meftah, Benmoussa, Chafaïa, Khoualed, Koudri, Ferhat (Baïtèche 85’), El Orfi, N’Sombo (Gasmi 73’), Feham (Djediat 79’), Seguer Entr. : Velud MCO : Belarbi, Bourzama, Nessakh, Bellabes (Megherbi 45’), Aouameri, Dagoulou, Bouterbiat, Naït-Slimane (Kouriba 73’), Benyettou, Saïdi (Hicham-Chérif 46’), Berradja. Entr. : Belatoui L ’USMA s’est imposée, hier, largement face au MCO (5-2). La victoire de l’ESS, quelques heures avant, a fait que le 6e titre n’a pas été fêté et il faudra attendre, probablement, la prochaine journée pour confirmer officiellement que l’USMA sera sacrée championne d’Algérie. Les Rouge et Noir n’ont pas trop attendu pour se mettre en évidence. N’Sombo ouvre rapidement (7’). Mais Berradja a gâché la joie des supporters algérois en égalisant d’un tir des 20 mètres que Zemmamouche n’a pas réussi à stopper (19’). Les débats sont très animés et à la demi-heure de jeu, N’Sombo bénéficie d’un penalty transformé par Meftah. Le festival des Usmistes se poursuit avec Ferhat qui ajoute un troisième but (40’) avant que Seguer n’enfonce le clou en étant à la conclusion d’un très beau travail collectif (45’). Les Usmistes ont ajouté un cinquième but juste après la pause grâce à Ferhat (63’). Dans les arrêts de jeu, le MCO sauve l’honneur en inscrivant un deuxième but, signé Berradja. Anis B. MCEE 1 - CRB 0 El Eulma assure… Stade Messaoud Zeghar (El-Eulma) Arbitres : Necib, Maghlout et Benacer But : Chenihi 56’ (MCEE) Averts. : Kerar, Kharbache (CRB). Oussalah (MCEE) MCEE : Oussrir, Belkhiter, Oussalah, Mebarakou, Zeghidi, Bentayeb, Hemmami, Kadri (Gharbi 66’), Derardja (Naâmane 88’), Chenihi (Sakhi 82’), Hamiti Entr. : Accorsi CRB : Chouih, Kerar (Ammour 71’), Bencherifa, Abdat, Khoudi, Mekhout, Anane, Mansour (Ahmed Fethi 62’), Rebbih, Bourakba (Kharbache 79’), Benaldjia M. Entrs: Henkouche-Yahi L es deux formations, qui se sont présentées avec des objectifs diamétralement opposés, n’ont pas montré grand-chose durant la première période. Celle-ci s’est terminée sur un score vierge et d’innombrables ratages des deux camps, notamment du côté des locaux. Très concentrés, Chouih et sa défense ont tenu bon et découragé à maintes reprises les ambitions de l’attaque eulmie qui n’a pas démérité. Mais à la 56e minute, Chenihi trompe le keeper belouazdadi, Chouih qui ne pouvait rien faire devant des Mouloudéens grappillant de nouveaux points qui leur permettent de s’approcher davantage d’une place donnant droit à une compétition internationale… K. B. R ecevant l’ASO Chlef dans un match décisif, les Béjaouis n’ont pas exploité cette opportunité, se contentant d’un match nul qui n’arrange pas leurs affaires dans la course au maintien. Les poulains du coach Amrani se sont pourtant procuré de nombreuses occasions, notamment en première période où les Dehouche et Nemdil ont brillé par leur inefficacité. Les changements opérés en deuxième mi-temps n’ont rien apporté. Les Béjaouis enchaînent ainsi leur quatrième match sans victoire. A noter que les supporters ont affiché leur colère à la fin de la rencontre. L. Hama CAN-2019/2021 La commission d’inspection de la CAF en Algérie mardi La commission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) effectuera du 6 au 12 mai une visite en Algérie pour l’évaluation des infrastructures susceptibles d’accueillir les CAN-2019 ou 2021 pour lesquelles la Fédération algérienne de football (FAF) a déposé les candidatures. C’est ce qu’a indiqué l’instance fédérale hier à l’issue de la réunion statutaire du bureau fédéral. Cette commission est composée de Amadou Diakité (Mali), Adoum Djibrine (Tchad), tous deux membres du comité exécutif, Amr Fahmy (Egypte), directeur du tournoi de la CAN, Paul Bassey (Nigeria), un expert de la CAF, ainsi que Walter Gagg (Suisse), un expert de la FIFA chargé des aspects liés à la sécurité. Six pays ont postulé pour l’organisation de la CAN-2019: l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la RD Congo et la Zambie. Trois de ces pays, à savoir l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Guinée, ont également déposé leurs candidatures pour la CAN-2021. Par ailleurs, le BF ne s’est pas encore prononcé officiellement sur la succession de Halilhodzic à la tête de l’équipe nationale. Abdelghani A. REMERCIEMENTS La famille Metahri, parents et alliés remercient tous ceux qui ont compati à leur douleur à la suite du décès de METAHRI ALI survenu le 30 avril 2014 et enterré le 1er mai au cimetière Sidi M’hamed de Bouzaréah. Puisse Dieu Le Tout-Puissant accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 27 SPORTS OUEST CB AÏN TEDLÈS GALA DE KICK-BOXING CRT /ASMO Des ambitions à la hausse Des résultats équitables dans l’ensemble «Relancer le sport dans les écoles primaires» E PHOTO : DR Les dirigeants du Chabeb Baladiat Aïn Tédelès sont décidés à lutter pour l’accession en inter ligues jusqu’à la dernière journée du Championnat. Le président du club Monsieur Abdelkader Khossa ainsi que son secrétaire général Monsieur Khattab El-Hadj Ghali et le financier Ahmed Berrahou forment un trio conscient et responsable de cette noble mission. Leur seul mot d’ordre est de gagner le pari tracé qui ne peut se traduire que par l’accession du CB Aïn Tedelès en inter ligues. Cette mission reflète bien l’histoire de la glorieuse équipe du Gallia d’Aïn Tédelès qui a été fondée au temps de la colonisation française. Pour conserver ce patrimoine, ses dirigeants pleins de volonté ont mis l’avenir de l’équipe entre les mains de ses enfants qui ont été invités à s’occuper du volet technique. Après maints recrutements, les entraîneurs n’ont pas réussi à répondre au rêve des supporters de voir leur équipe jouer pour l’accession. Cependant, la sagesse a prévalu. Hadj Ali Rabie et Bakhattab Amine entraînent l’équipe avec amour et ambition. Ils ont réalisé des résultats très encourageants et prometteurs cette saison. Grâce à la bonne relation tissée entre les dirigeants et les entraîneurs, le CB Aïn Tédelès est le seul rival qui ne veut pas céder et suit la course de près avec l’actuel leader l’ASB Maghnia. Pour relever ce pari, un riche programme de préparation a été établi durant la trêve électorale. Des équipes de plusieurs régions du pays ont joué des matchs amicaux face au CB Aïn Tédelès. Nous avons assisté aux matchs : CBAT-WAM, CBAT-CRM Bouguirat, CBATGS Sidi Khaled, CBAT-JM Oum Droue ainsi que CB Aïn Tédelès-CRB Sidi Ali. La trêve a été donc bel et bien gérée efficacement. Elle a permis aux entraîneurs de conserver la forme de leurs joueurs et corriger les lacunes enregistrées dans les différents compartiments de l’équipe : défense, attaque et devant les bois. Après cette importante préparation, les dirigeants sont très conscients des efforts qu’ils doivent fournir pour réussir le défi et décrocher le billet de l’accession. Tout d’abord, glaner les six points des deux matchs que doit jouer le CB Aïn Tédelès à Aïn Tédelès face à Sidi-Brahim et Arzew tout en évitant des faux pas lors des déplacements qui restent à l’équipe en ouvrant un œil sur l’aventure du leader actuel l’ASB Maghnia. A. T. IZEM ABDELHAFID. Président de la Fédération algérienne de sport scolaire L a salle du complexe sportif (CSP) Boudiaf Med a abrité, vendredi aprèsmidi, un gala de kick-boxing animé par les athlètes du CR Témouchent et leurs homologues de l’ASM Oran. 23 combats pour les catégories minime, benjamine et cadette ont été livrés dans un niveau oscillant entre le moyen et le bon. L’on cite les meilleurs athlètes ayant impressionné le public et les techniciens, à savoir Bouri Si Ahmed, Abed Yassine, Mahrouz Djamel du côté ASMO et Othmani Alla, Raja Abdelghani, Adam Djelloul du côté CRT. Ensuite, les huit autres combats (4 pour les juniors et 4 autres pour les séniors) étaient d’un niveau technique appréciable. Parmi les meilleurs combats, citons ceux de Dellal Mohamed (ASMO) contre Aounallah Med (CRT) en juniors. En séniors, Omar Benyagoub (ASMO) a affron- té le Témouchentois Rachidi Kouider. Selon le président du CRT M. Benmiloud Mohamed, «ce gala était très important pour la préparation des athlètes aux prochaines joutes nationales. Et en second lieu, il nous a permis d’évaluer le niveau technique de nos athlètes». Dans l’ensemble, ce gala s’est déroulé dans de très bonnes conditions d’organisation et de logistique. L’ambiance était O. Salem conviviale. KARATE Les athlètes championnes d’Algérie en exergue A u niveau de la salle de sports du complexe Boudiaf Mohamed, les quatre filles athlètes en judo de l’association Nedjm Riadhi d’Aïn Témouchent, détentrices de titres nationaux, ont réalisées de belles prouesses. Le coach Belhadji Mohamed a présenté au public les quatre meilleures athlètes témouchentoises : la cadette Benzina Ikram, âgée de 14 ans, championne d’Algérie dans sa catégorie lors de l’édition 2014 qui s’est déroulée à Constantine et a arraché son titre avec mérite ; Belkadi Sara, vice-championne d’Algérie, édition 2013, qui s’est déroulée à Bouira ; Benzina Noor, vice-championne d’Algérie dans sa catégorie, édition 2013 à Khenchela et enfin la la benjamine Benzina Chahrazed âgée de 6 ans qui est considérée comme une star à l’échelle de la wilaya. Toutes ces athlètes ont gratifié le public de jolies phases et gestes techniques en karaté. Selon la manager Mme Benzina Dounia, «nous sommes très optimistes quant à l’avenir prometteur du karaté à Aïn Témouchent et de nos athlètes. Franchement, le coach Belhadji est très sérieux dans son travail au sein de l’association Nejm Riadhi et malgré le peu de moyens, il a réalisé de très bons résultats à l’échelle nationale». O. S. ESM Une saison à mettre aux oubliettes U ne défaite comme celle subie par les Espérantistes de Mostaganem, vendredi passé, face aux gars de Hadjout, est restée en travers de la gorge des joueurs, d’autant plus que le club n’avait pas encore digéré la dernière défaite de l’Amal Bou Saada. Beaucoup affirment que ce n’est pas de cette façon que les gars de Mostaganem vont sauver leur peau, la saison prochaine, car au lieu de gagner sur le terrain, ils auraient utilisé des méthodes extrasportives qui ont conduit à la défaite des Mostaganémois. Certes, les Mostaganémois avaient perdu ce match, mais cela n’enlève en rien leur mérite et leur volonté de se racheter devant leur public avec un bon résultat, si ce n’est ce qui s’est passé vendredi passé au stade de Bou Saada qui les a fait perdre, leur mettant beaucoup plus de pression sur les épaules. Au niveau de l’Espérance, il paraît que le réveil des attaquants est renvoyé aux calendes grecques. Beaucoup affirment que Aït Ali est un attaquant, mais ce n’est pas le cas, et qu’il est milieu offensif droit. N’empêche qu’il n’a inscrit que trois buts depuis le début de la saison. Il y a aussi Bensam, qui n’est pas un attaquant et qui joue comme milieu récupérateur, mais il ose beaucoup devant et cela lui a permis de marquer deux buts. Les autres joueurs, qui sont censés jouer en attaque, à savoir Belahouel, Tlemçani, peinent toujours. Les autres joueurs, donc, n’ont rien fait et ce qui fait dire à beaucoup d’observateurs que l’Espérance de Mostaganem ne possède pas des joueurs capables de faire la différence ou de faire remonter le club au score. En tous les cas, d’ici le match des Zianides, le Widad de Tlemcen en l’occurrence, qui reste difficile, le coach Blidi Touati ne doit rien laisser au hasard et il doit encore une fois effectuer un travail consistant devant les bois, que ce soit pour les défenseurs ou pour les attaquants et même les joueurs qui évoluent dans l’entrejeu. Après un match raté vendredi dernier face aux gars de Hadjout, le coach des Mostaganémois, Blidi, a accordé une journée de repos à ses poulains. A. Taoui n marge des journées d’études nationales auxquelles ont assisté des délégués de 38 wilayas du pays, organisées à Aïn Témouchent du 23 au 25 avril 2014, le président de la Fédération nationale M. Izem Abdelhafid a déclaré que l’Algérie compte plus de 18 000 écoles primaires fréquentées par presque 4 millions d’élèves, mais la pratique sportive dans ces établissements est presque nulle. Et pour cause, ces écoles souffrent du manque de professeurs en éducation physique et sportive, de matériel pédagogique, de structures de sports et gestion car elles sont dépendantes des communes. Et pourtant, c’est la période opportune pour développer la psychomotricité chez l’enfant et en détecter le talent afin de l’orienter vers la discipline sportive convenable à ses capacités physiques et techniques. Au sujet de la pratique du sport dans tous les établissements scolaires des trois paliers, il a avancé que le nombre de licenciés, estimé à 365 000 licences, est très insuffisant par rapport à la population totale des élèves. Certes, l’Etat a bien créé des centres olympiques régionaux et des lycées de sport, cependant, il est fort souhaitable qu’il y ait un établissement sportif dans chaque wilaya car l’enfant a besoin de son rapprochement familial pour mieux se développer. En conclusion, dit-il, il faut une volonté politique nationale pour relancer le sport dans les écoles primaires. A cette finalité, nous avons programmé des assises au niveau des wilayas puis à l’échelle nationale où toutes les parties concernées par l’éducation et le sport seront impliquées. O. S. RCB OUED R’HIOU Une équipe d’avenir ême si ses chances d’accession en ligue deux professionM nelle sont minimes, notamment après sa lourde défaite face à un autre postulant, le Ghali de Mascara, sur un score de 3 à 0, le Racing club d’Oued R’hiou a tout de même – force est de le reconnaître – réussi un parcours exemplaire. Les hommes du duo Bekhada et Hamel ont tenu la dragée haute aux ténors de ce groupe en dépit d’un effectif très jeune et d’une préparation entamée tardivement à l’intersaison. Il faut souligner que ce bon parcours n’est pas le fruit du hasard mais grâce à la volonté des joueurs, leur sérieux, outre le travail méthodique du staff technique sans oublier le dévouement des dirigeants et à leur tête le président du club ainsi que le soutien des supporters qui ont été vraiment à la hauteur cette saison. A cinq journées de la fin du championnat, le Racing club d’Oued R’hiou a déjà assuré son maintien, contrairement à la saison écoulée où l’équipe a évité de justesse la relégation. Les camarades d’Abed Azzedine reçoivent prochainement le Croissant de Sig, une équipe qui joue sa survie avant de recevoir les frontaliers, l’IRB Maghnia en l’occurrence, pour affronter cette équipe qui joue son maintien. C’est dire que les trois rencontres ne s’annoncent guère faciles pour le RCBOR. Bekhada M’Hamed se félicite du parcours de son équipe. «Personnellement, je suis très satisfait de mon équipe. Et n’était le jeu des coulisses, le Racing club d’Oued R’hiou aurait pu arracher son accession. Mais tout de même, on a réussi à bâtir une équipe d’avenir qui pourrait, avec un peu plus de moyens, créer la surprise la saison prochaine. Enfin, je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont aidé le club cette saison», conclura-t-il. A. Taoui ASO CHLEF Djazouli et Megharia honorés n hommage a été rendu jeudi, fête des travailleurs, à l’ancien U président de l’ASO Chlef, Djazouli Boudjeltia, et à l’ex-international Fodil Megharia, en présence des autorités locales, du directeur régional des douanes de Chlef et de nombreux invités. La cérémonie s’est déroulée au stade Mohamed Boumezrag de Chlef en marge de la rencontre amicale ayant opposé la sélection nationale de la douane aux vétérans de l’ASO. Pour rappel, Djazouli Boudjeltia a été président des Lions du Cheliff durant les années 70 et 80; il exerce aujourd’hui en qualité de directeur central à la direction générale des douanes à Alger. C’est avec lui que l’équipe phare de la région a connu sa première accession en division 1, avec les grands joueurs de l’époque tels que Meksi, Hammouni, Bekakcha, Belaïd, Djoumadi, Belkaïm et les autres. Quant à Fodil Megharia, il fut l’un des meilleurs stoppeurs du pays et de l’équipe nationale des années 1986. A.Yechkour LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 4 mai 2014 COMMENTAIRE Renvoi d’ascenseur Par Réda Bekkat L PREMIÈRE RÉGATE À LA MÉMOIRE DES DOCKERS MARTYRS Un sourire se dessine sur la côte algéroise a première régate de l’histoire de l’Algérie indépendante a enfin eu lieu ce 2 mai 2014, à Alger, au grand bonheur des amoureux de la mer et de la plaisance. La commémoration du lâche attentat terroriste de l’OAS au port d’Alger le 2 mai 1962, emportant la vie de 200 dockers algériens, a été l’occasion pour l’Association nationale de plaisance et de motonautique et la Fédération algérienne de voile d’organiser cette toute première régate à laquelle ont pris part une trentaine de bateaux et motos marines. Baptisée «Mémoire du 2 mai 1962», la régate a pris son point de départ du petit port de plaisance de Sidi Fredj, direction le port d’Alger. Les voiliers, en mouvement grâce à la force du vent, sont les premiers à prendre le départ au petit matin, à 5h. Sous le beau ciel bleu d’Alger. La traversée inédite a créé un beau mouvement sur la côte algéroise qui tranche avec le spectacle peu esthétique des bateaux de marchandises en rade. Ces grandes colombes valsent chacune à son rythme sur ce bout de la mer Méditerranée ouvert à l’échange et au partage. La blancheur des bateaux en mouvement sur le bleu de la mer marquait la naissance d’une tradition en Algérie, celle du triomphe du loisir sur la tristesse. La concurrence se met PHOTO : APS L Cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes de l'attentat perpétré par l'OAS sur la place du 2 Mai, au port d'Alger en place et chaque régatier essaye de se frayer le meilleur chemin pour arriver le premier. Les voiliers sont vite rattrapés par les bateaux à moteur, fendant à g rosses lames l’étendue marine. Mohamed, avec sa bouille de capitaine du Titanic, se réjouit de passer avec sa belle Vedette en vrombissant devant un voilier. Mais fair-play comme il est, il laisse toutefois passer les voiliers devant, pour mouiller au port d’Alger. UNE FOIS N’EST PAS COUTUME Un remorqueur fait son cinéma non loin du port avec des jets d’eau à n’en pas f inir pour souhaiter la bienvenue à ces visiteurs du jour qui viennent disputer des places aux gros por teurs et navires de marchandises. Les marins du loisir et ceux de métier se saluent et se lancent des signaux entre gens de la mer qui ont l’amour de la grande bleue en partage. Une fois n’est pas coutume, le port d’Alger est accessible aux plaisanciers ; la délégation composée de membres de l’ANPM se met en marche pour rejoindre la stèle érigée à la mémoire des dockers martyrs. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs, l’appel de la mer se fait pressant, retour aux bateaux et cap sur Sidi Fredj, la course continue. Les voiliers se mettent en ordre de départ, les bateaux à moteur leur donnent une longueur d’avance. Les voiliers se laissent guider par le vent qui n’est pas très puissant en cette jour née printanière. Les poissons n’ont pas mordu à l’hameçon des amateurs de pêche, mais la baie d’Alger s’est bien laissée prendre par les smartphones en agitation devant ses courbes et ses couleurs. D’est en ouest, la côte algéroise s’est offerte en trophée aux regards admiratifs, ne cachant pas une volonté de s’ouvrir sur la mer et de troquer sa triste mine pour une joie de vivre éternelle. Les plaisanciers ont bien compris son souci, et ont répondu en fardant sa côte de jeu et de course apportant un brin de douceur de vivre à un quotidien algérois souvent mélancolique. Un seul grand gagnant hier, c’est ce regroupement de plaisanciers qui ont pu concrétiser l’initiative de lancer la toute première régate algérienne. Une initiative qui se renouvellera, promettent les responsables de l’ANPM, dans les différentes localités côtières d’Algérie. N. Bouaricha ATTEINTE AU PATRIMOINE NATIONAL RÉCUPÉRATION D'ŒUVRES D'ART ET ANTIQUES À CHLEF ■ Dix toiles antiques, un livre intitulé Généraux illustres illustré de photographies de généraux nazis, un médaillon en métal jaune, sept galets antiques, une chaîne en corail, un manuscrit coranique, telles sont les œuvres d’art récupérées vendredi par les éléments de la Gendarmerie nationale de la brigade de Taougrite, relevant du groupement de Chlef. Selon le commandement national de ce corps constitué, les gendarmes auteurs de cette précieuse prise étaient en dispositif de barrage permanent sur l'autoroute Est-Ouest, au lieudit El Mousalha, commune de Sendjas. Agissant sur informations, ils ont interpellé A. Yassine, 41 ans, à bord d'un véhicule de tourisme de marque Peugeot 207. Agent de sécurité de son état, il a obtempéré à l’ordre de fouille des éléments des services de sécurité qui ont découvert, à leur grande stupéfaction, ces œuvres dont la valeur – historique et culturelle – est inestimable. Lors de son audition dans les locaux de la gendarmerie, le mis en cause a déclaré avoir «acquis ces objets auprès de plusieurs commerçants activant à la périphérie d'Alger et qu’il avait l’intention de les vendre à un artisan d'Oran». Informé, le procureur de la République près le tribunal de Chlef a prescrit, hier, la mise en liberté de l’intéressé après audition, en attendant les résultats de l’expertise que mènera un spécialiste d’œuvres d’art antiques, relevant de la direction de la culture de la wilaya de Chlef. L’enquête se poursuit par les limiers de la section de recherches de la Gendarmerie nationale de la wilaya. M.-F. G. e mois de mai chez nous est, depuis belle lurette, celui de toutes les promesses. Celles que le pouvoir peut tenir, rares il est vrai, comme celles oubliées, sitôt annoncées. L’entame du quatrième mandat présidentiel n’a pas fait exception. Ainsi la célébration de la Fête du travail a été l’occasion d’annoncer «l’annulation» pure et simple du fameux article 87 bis du code du travail, après des mois de polémique qui ont suivi la dernière réunion tripartite regroupant l’UGTA, les organisations patronales autour des représentants de l’Etat. Si l’article en question avait suscité un débat, c’est sans doute que dans le fond il y a problème. Fallait-il l’amender ou tout simplement l’annuler, comme l’a exigé la centrale syndicale dirigée par Abdelmadjid Sidi Saïd, avant et après la réunion tripartite ? Il reste que pour l’instant, même si la mesure annoncée n’entrera en application qu’en 2015 à la faveur de la loi de finances de l’an prochain, on n’a pas encore mesuré du côté du gouvernement quel sera l’impact d’une telle mesure au plan financier et quelles en seront les conséquences pour les entreprises publiques et privées ? Quand on dit que gouverner c’est prévoir, ce n’est apparemment pas le cas pour ce qui est de l’abrogation du 87 bis. Si le relèvement du pouvoir d’achat des salariés est largement partagé, le régime actuel a choisi, avec l’autoritarisme qui le caractérise, d’éluder toutes ces questions et de prendre une mesure populiste d’«annulation» et d’égalitarisme, au détriment de la rationalité économique. Il s’est ainsi empressé d’annoncer une annulation dont l’effet est plus spectaculaire au sein de l'opinion, sans dire par quoi elle sera remplacée, comment sera déterminé à l’avenir le salaire minimum garanti et comment il devra évoluer ? Alors que d’autres procédés peuvent être envisagés pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés, comme par exemple le «ciblage» des catégories les plus exposées et les plus fragiles afin qu’elles puissent bénéficier d’une meilleure couverture sociale, accéder, plus facilement, à un logement, acquérir d’autres biens de consommation courante, etc. Malheureusement, encore une fois, le pouvoir dans sa quête de la paix sociale a choisi de recourir à une distribution de la rente sur une base «clientéliste», sans se soucier des grands équilibres économiques et financiers actuels et futurs. Une façon sans doute de «renvoyer l’ascenseur» à la centrale syndicale qui n’a pas manqué de soutenir très tôt le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika. MONDE ARABE LES ACCIDENTS DE LA ROUTE TUENT 26 000 PERSONNES PAR AN ■ Les accidents de la route dans les pays arabes causent la mort de 26 000 personnes par an et des pertes à hauteur de 25 milliards de dollars, a souligné un responsable sécuritaire arabe. Dans une lettre publiée à l'occasion de la Semaine arabe de la prévention routière, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI), Mohamed Ali Koumane, a indiqué que le problème de la circulation «s'aggrave de plus en plus dans le monde arabe pour multiples causes dont l'augmentation du nombre de véhicules, l'état des routes et les défaillances techniques». «85% des accidents de la route sont dus au facteur humain», a estimé M. Koumane, lequel a ajouté que de grands efforts ont été consentis par les gouvernements arabes pour garantir la sécurité des véhicules et améliorer l'état des routes et des codes de la route. météo Aujourd’hui Demain 10° 21° ALGER 12° 23° 11° 27° ORAN 13° 28° 5° 18° CONSTANTINE 13° 29° OUARGLA 7° 22° 14° 30°
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