www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz 67e Festival de Cannes Couleur de la vie … Sachant que le cinéaste syrien Oussama Mohamed est exilé à Paris depuis 2011, dès lors, on se demande comment a-t-il fait pour tourner ce film sur son pays en lutte contre la dictature de Bachar al-Assad ? De notre envoyée spéciale, Dominique Lorraine O ussama est un cinéaste qui compte, aux idées progressistes bien en vue, déjà venu à Cannes avec « Étoiles de jour » (1988, Quinzaine des réalisateurs) et « Sacrifices » (2002, Un certain regard). Cette fois, le festival lui offre une tribune avec « Eau argentée, Syrie auto-portrait », sa proposition. « En Syrie, des Youtubeurs filment et meurent tous les jours. Tandis que d’autres tuent et filment. À Paris, je ne peux que filmer le ciel et monter ces images «youtube», guidé par cet amour indéfectible de la Syrie. De cette tension entre ma distance, mon pays et la révolution est née une rencontre. Une jeune cinéaste kurde de Homs m’a « tchaté » : « Si ta caméra était, ici, à Homs, que filmeraistu ?» Le film est l’histoire de ce partage », explique t’il. C’est, donc, là, le « secret » de fabrication de ce film déjà violent pour le spectateur qui le voit dans le confort d’une salle de cinéma, a fortiori, à Cannes. La première partie de l’œuvre est composée de « Mille et une images, filmées par mille et un Syriens » avec des téléphones portables. Des images insoutenables. Des insurgés montrant des manifestations réprimées à l’arme lourde, des corps mutilés, des enfants massacrés, des opposants assiégés. D’autres, dérangeantes, captées par les soldats de l’armée de Bachar, exposent des scènes d’humiliation et de torture par des militaires impitoyables. Une vision de l’horreur à peine croyable. La seconde partie du documentaire a été l’œuvre d’une jeune cinéaste amateur, Wiam Simav Bedirxan (qui co-signe le film). « Simav » signifie en kurde « eau argentée ». Sa caméra montre une ville pilonnée, désertée et anéantie. Homs n’est plus que ruines. Seuls des chats et des chiens faméliques et estropiés y errent encore. Les quelques habitants qui y demeurent encore se cachent dans des immeubles qui tiennent à peine debout. Mais, parfois, malgré les dangers, il faut sortir pour trouver de la nourriture, par exemple. Pour récupérer les corps de leurs compagnons malchanceux abattus par des snipers, leurs proches utilisent, en lasso, des cordes munies de crochets en métal. Seul moment de tendresse, ce petit garçon qui cueille les coquelicots qu’il trouve pour fleurir la tombe de son père. « Le conflit syrien a déjà fait plus de 150 000 morts en trois ans, soit mille et un jours, les plus longues funérailles de l'histoire », rappelle la voix off. Epilogue : Simav, épuisée par deux ans de lutte, vient de quitter Homs, dans le cadre d'un accord conclu, début mai, entre insurgés et armée. Elle est attendue à Cannes pour rencontrer, enfin, le cinéaste. « Quelle est la couleur de la vie ? », se demandait une jeune Syrienne, dans le film d’ Oussama Mohamed et Wiam Simav Bedirxan « Eau argentée, Syrie auto-portrait ». Une question pour le moment sans réponse… Pareille interrogation que peuvent aussi émettre les Maliens du film «Timbuktu », du cinéaste Abderrahmane Sissoko, et qui a la lourde tâche de représenter le continent africain à Cannes, en Compétition, en particulier. On attendait beaucoup de l’auteur de « Bamako » (présenté ici en 2006). Las, et disonsle d’emblée, la déception n’en est que plus grande à la vision de «Timbuktu». Tombouctou, la ville, est tombée sous le joug des intégristes du Mujao, qui la mettent en coupe réglée. À quelques encablures, dans les dunes, vit un éleveur targui, Kidane, avec sa femme Satima (Toulou Kiki, du groupe musical touareg « Kel Assouf ») et sa petite fille adorée Toya. Leur vie paisible va bientôt basculer dans le drame, quand Kidane tue accidentellement Amadou, le pêcheur, lequel avait abattu une de ses bêtes prise dans ses filets de pêche, posés dans la rivière. On devine les intentions louables du réalisateur de dénoncer énergiquement l’emprise intégriste au Mali, mais le scénario est si mince qu’il tient difficilement la distance. Les scènes, pour fortes qu’elles soient, en deviennent lassantes, car répétitives : milices djihadistes venues d’ailleurs (Arabes ou Africains anglophones) patrouillant en ville à moto ou en pick-up et annonçant au mégaphone toutes sortes d’interdiction ou d’obligations : plus de musique, plus de foot, plus de cigarettes, voile, gants et chaussettes pour les femmes. Patrouilles nocturnes à la recherche d’éventuels contrevenants à leurs oukases, donc, à la « chari’a », ceux qui écouteraient de la musique ou en joueraient, etc. En résumé, le film se borne, en fait, à cet inventaire de méfaits de ces fous de Dieu : destruction d’œuvres d’art, enlèvement d’Européens, mariages forcés, flagellations, lapidations, exécutions sommaires. Seul le vieil imam oppose à cet « islam » sanguinaire un islam éclairé et tolérant. Il manque à « Timbuktu » une histoire plus construite et un souffle qui aurait pu faire de ce drame une véritable tragédie shakespearienne. On se serait cru plutôt devant un reportage (« amélioré ») qu’en présence d’une fiction tant la pensée était shématisante. Avec le risque de ne se cantonner qu’à une indignation de circonstance, empêchant une empathie réelle de s’installer, puisque la capacité d’indignation, puis de résistance des populations africaines montrées dans ce film paraît en mode « léthargie». D’où la possibilité de valider cette idée partagée par certains d’un fatalisme qui frapperait ces contrées, comme le vent de sable le ferait sur les vastes étendues figées du Sahara. D. L. Trois ans après L'affaire DSK sous les projecteurs L a quête d'honorabilité de Dominique Strauss-Kahn, expert économique d'un soir cette semaine sur la télévision française, va subir un nouveau revers à Cannes avec la projection samedi du très attendu Welcome to « New York » inspiré du scandale du Sofitel en 2011. Aujourd'hui reconverti en gestionnaire de fonds d'investissements et banquier d'affaires, l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) peine à faire oublier la sulfureuse affaire qui a éclaté il y a trois ans. Par petites touches, lors de conférences internationales notamment, celui qui fut un temps le favori des sondages pour l'élection présidentielle tente de tourner la page et de réendosser ses habits d'ex- pert économique. En mars, il a assigné en diffamation l'écrivain français Régis Jauffret, l'auteur de « La Ballade de Rikers Island » et les éditions du Seuil pour un roman qui met en scène le diri- geant d'une institution internationale accusé de viol. Jeudi soir, France 2 diffusait en prime time une interview exclusive de DSK dans le cadre d'un documentaire sur l'euro, une intervention montrée au côté de celles d'anciens Premiers ministres. Mais samedi, le Festival de Cannes va à nouveau braquer les projecteurs sur le passé sulfureux de DSK avec la diffusion de « Welcome to New York », un film d'Abel Ferrara librement inspiré du scandale, avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset. Le film ne fait partie d'aucune sélection du festival, mais il n'est pas question pour les producteurs de laisser passer l'exposition médiatique que représente le rassemblement de plus de 4 000 journalistes au même endroit. Révision de la Constitution Les grands axes connus Les grands axes du projet de la révision constitutionnelle proposé par le président de la République sont désormais connus. Le document porte globalement sur le renforcement des principes d'alternance au pouvoir, en particulier la réduction des mandats présidentiels, la promotion des droits de l'homme, la liberté d'expression et la lutte contre la corruption. > Lire page 4 Taxi à Alger Le boulot et les goulots Benghebrit-Syndicats Un contact à vau-de-route Annonçant la couleur dès sa première rencontre avec les cadres de son secteur et les partenaires sociaux, Nouria Benghebrit semble décidée à construire sa politique avec l'aide des syndicats. > Page 5 Ambassade d’Algérie à Tripoli Une fermeture à titre préventif Les diplomates et agents consulaires algériens en Libye feraient l’objet d’une menace réelle et imminente, d’où la décision de procéder à la fermeture de la représentation diplomatique. > Page 5 Décalage Un quatuor en or La question des transports dans les grandes agglomérations algériennes, en particulier à Alger, pose toujours des problèmes insolubles. > Pages 2 et 3 Ils sont ce pur produit du football national. Formés à la maison, ils œuvrent tous à lui redorer son blason. > Pages 11 à 13 Quotidien national - Samedi 17 mai 2014 - N°2017 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 2 > A LE LIEN Yanis Ramy Le boulot et les goulots Alger souffre de ses interminables embouteillages. C’est l’enfer au quotidien. Ni le tramway ni le métro ne sont parvenus à désengorger une ville, dont le parc auto dépasse les si millions de véhicules. De nombreux citoyens préfèrent se déplacer à pied pour éviter un stress et des retards. Mais à qui peut-on imputer cette situation. Les différentes recettes mises en pratique par les différents gouvernements qui se sont succédé n’ont pas donné des résultats probants. Alger a besoin d ‘abord de respirer. Ce n’est pas que les autorités n’aient pas travaillé sur la question ou fourni des efforts pour améliorer le service public, mais cela reste insuffisant. Et pour ce faire, la construction et l’implantation de parkings et des centres de stationnement devraient se faire à l’extérieur de la ville pour que la circulation deviendra plus fluide. Des milliards ont été investis par l’Etat pour améliorer la situation du transport dans les grandes villes, sans que cela ait eu des retombées positives sur les déplacements des citoyens. L’autre problème réside dans le transport assuré par des chauffeurs de taxi, en l’absence des autres moyens de locomotion à l’instar de Bouzaréah. Les citoyens de quelques périphéries d’Alger parlent de diktat qu’ils subissent au quotidien par des travailleurs censés prodiguer une prestation de service : des prix exorbitants, zèles et souvent refus de prendre des courses. Voilà un problème qui n’a forcément pas un lien avec la loi mais avec les mentalités et le professionnalisme. Mais il faut reconnaître que la responsabilité n’incombe pas uniquement aux chauffeurs de taxi. Le Syndicat des taxis compteurs a relevé des lacunes et des déficits dans l’application de la loi, en sus de la prolifération des clandos. La classification entre taxis collectifs et « taxis compteurs » a également créé un problème d’homogénéité dans la profession. Pour mettre un terme à cette anarchie, les pouvoirs publics doivent intervenir, en associant toutes les parties. L A U N E Taxi ! Les maux de transport à Alger La question des transports dans les grandes agglomérations algériennes, en particulier à Alger, pose toujours des problèmes insolubles. C e n’est pas que les autorités n’ont pas travaillé sur la question ou fourni des efforts pour améliorer le service public, mais cela reste insuffisant. C’est particulièrement avéré dans la capitale où les autorités (APC et wilaya), parallèlement aux transporteurs publics et privés, assument l’entière responsabilité du chaos quasiment quotidien qui fait que se déplacer d’un quartier à l’autre devient un enfer. Comparativement aux mégapoles africaines – sans parler de celles d’Europe, d’Asie et d’Amérique – Alger est plutôt une ville moyenne qui n’aurait pas dû connaître l’imbroglio du transport dans lequel elle se débat depuis des décennies. Aussi, il est absolument honteux que cette situation perdure et que les Algérois n’aient pas à leur disposition un transport digne d’une capitale. Des milliards ont été investis par l’Etat pour améliorer la situation du transport dans les grandes villes, sans que cela ait eu des retombées positives sur les déplacement des citoyens. A Alger, le choix du transport, du moins en principe, est large et offre un grand éventail de moyens de transports aux voyageurs avec l’existence du métro, du tramway, du bus (public et privé) du téléphérique et des taxis. Dans les faits, cela est loin d’être évident dès lors que voyager à Alger reste un casse-tête au quotidien quand le travailleur met parfois jusqu’à deux heures pour arriver à son boulot. Ce qui veut dire que pour être ponctuel au travail (à huit heures du matin) il faut sortir de chez soi à six heures (sinon encore plus tôt pour ceux qui habitent les banlieues ou la périphérie de la capitale) et cela cinq jours sur cinq par semaine. La fluidité de la circulation qui relève totalement de la compétence des autorités communales et de wilaya est l’autre difficulté des transports à Alger du fait de l’absence de couloirs spécialement aménagés et réservés aux taxis et au bus de transport public. Or, la circulation à Alger est impossible et anarchique du fait de l’inexistence d’un plan de circulation stable et performant. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à regarder le spectacle de « l’autoroute » de Ben Aknoun. Il ne suffit pas de multiplier le nombre de bus et de taxis alors que ceux-ci sont pris dans les embouteillages qui, outre les retards qu’ils induisent sur l’arrivée au travail, font des trous dans le portefeuille du voyageur, en particulier pour ceux contraints de prendre le taxi. Si l’anarchie règne au niveau de l’organisation des transports, elle est également maîtresse dans la pratique des prix, variables d’un taxi à l’autre, lesquels, souvent, ne respectent pas les règles en la matière. Sans doute aussi que l’existence de trois « catégories » de taxi (collectif, à compteur Ouled Fayet restent les parents pauvres en matière de transport. Ainsi, les taxis excluent systématiquement le trajet sur Bouzaréah, refusant d’aller plus loin que le Carrefour du 5-Juillet (ex-Chevalley). Il en est de même des bus privés qui morcellent à l’extrême le déplacement de Bouzaréah, de même que les bus de l’entreprise publique Etusa, qui sont très rares et constituent un appoint médiocre pour les habitants de la commune pénalisés par l’anarchie qui est celle des transports en commun. La prochaine ouverture du téléphérique Oued Koriche-Bouzaréah, ne semble pas devoir apporter le mieux escompté dans l’une des communes les plus mal desservies du Grand Alger. N’est-il pas étonnant que des quartiers de cette commune (tels que Beau Fraisier et Mont plaisant) soient totalement isolés où aucun bus (public ou privé) encore moins les taxis ne s’y aventurent. Sans passer en revue chaque commune de cette partie ouest de la capitale, il ne fait pas de doute que les transports restent très en deçà de leurs besoins et la configuration des lieux n’est pas la seule raison de cette disparité dans l’offre des transports en commun. En fait, si l’anarchie dans les transports La circulation à Alger est impossible a pris ces dimensions pénalisantes pour et anarchique du fait de l’inexistence le citoyen, il convient de dire que ce n’est pas uniquement de la responsabid’un plan de circulation stable et lité des transporteurs mais aussi de performant. Pour s’en convaincre l’administration qui n’a pas su assurer il n’y a qu’à regarder le spectacle un fonctionnement adéquat des transde « l’autoroute » de Ben Aknoun. ports dans la capitale. En effet, la qualité des transports n’est pas seulement minimum de service, de respect du prix des pri- liée à la présence quantitative et diversifiée des ses en charge, de l’hygiène et de la sécurité des moyens de transports, mais aussi, surtout, à la voyageurs. C’est là l’une des missions de la qualité et à l’état des routes qui reste, à Alger, DTW, pas seulement celle de vente des vignet- très précaires. C’est même l’une des raisons qui tes ou de l’immatriculation des véhicules de font que les bus et taxis refusent d’aller dans transport. Disponibilité, organisation, circula- certains quartiers de la capitale, dont les routes tion, prix et services sont les maux que connais- se trouvent dans un état déplorable. En fait, en sent les transports en Algérie et notamment à dehors des avenues et boulevards exposés Alger. Que fait l’administration (ministère de comme « vitrine » de la capitale, les rues secontutelle, wilayas, communes) pour enfin mettre daires et même principales où ne passent ni de l’ordre dans des services de transport archaï- ministres, ni personnalités de passages sont ques ne répondant pas aux besoins d’une capi- délaissées et non entretenues. Et l’entretien des tale pourtant aussi moyenne que l’est Alger. routes est partie intégrante d’une bonne gestion Aussi, il n’est pas donné de circuler normale- de la circulation, de sa fluidité et de la disponiment dans la capitale tant du fait de l’inorgani- bilité des moyens de transport public. Comme sation et de l’inadaptation du plan de circula- on peut le constater, gérer une capitale n’est tion globale, que du fait du déséquilibre exis- guère une sinécure et le moins qu’on puisse dire tant entre la desserte des quartiers d’Alger, tant est qu’Alger est médiocrement gérée, d’où les les efforts des autorités publiques son concen- problèmes, souvent des faux problèmes, qui trés sur le centre et l’est d’Alger alors que l’ouest sont gérables en temps et lieu. Ce n’est pas touet le sud de la capitale sont totalement ignorés jours le cas. Et cela se ressent sur la qualité des et dépourvus du minimum des services consen- transports dans la capitale. C’est le constat qui tis ailleurs. Ainsi, les communes des hauteurs peut être fait chaque jour. d’Alger, notamment Bouzaréah, Cheraga, Khalil Merdaci-Khaled et de « course ») compliquent quelque peu les choses. En sus donc des questions du prix de la course, souvent très cher, il y a aussi le fait de la vétusté avancée de certains moyens de transport (notamment les bus) qui cependant continue de circuler sans autre forme de procès, alors qu’ils sont la plupart du temps responsables des accidents, souvent mortels, sur les routes de nos villes et village. Il est évident que certains bus qui auraient dû être réformés depuis longtemps constituent de véritables dangers publics. A quoi servent les contrôles techniques des voitures ? A cela s’ajoute l’inexistence, l’absence ou l’ignorance (au choix) du service dont est redevable le transporteur vis-à-vis du voyageurs. Faut-il encore relever la carence de l’hygiène, notamment dans les bus privés et certains taxis ? Une question de discipline et de respect du voyageur très peu en vogue parmi les transporteurs en Algérie. Pas seulement à Alger. Il faut dire aussi, que les autorités publiques en charge du transport, en particulier la Direction des transports de la wilaya (DTW), ne jouent pas correctement leur rôle pour imposer un ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 > A Hocine Aït Braham, (Responsable du syndicat des taxis compteurs) L A U N E 3 Aïdrous Bouadjemi, (coordinateur national des taxis et transporteurs urbains) « Des décisions « Il est du devoir du citoyen sévères seront d’exiger l’amélioration prises pour en finir du service des taxis » avec l’anarchie » L es transports à Alger font problème. C’est un avis unanime. Qu’en pensent les transporteurs? Nous avons, pour ce faire, contacté des responsables de transports publics et de taxi pour nous donner leur avis. Nous avons aussi essayé, en vain, d’entrer en contact avec des représentants de l’autorité publique chargée des transports. Ni les représentants de l’Etusa ni même ceux de l’administration des transports n’ont daigné répondre à nos questions, nous renvoyant d’une administration à une autre. C’est ainsi que nous avons eu un entretien avec Hocine Aït Braham, responsable du syndicat de taxis compteurs, lequel insista en particulier sur la tarification des prises en charge. Celui-ci estime qu’il fallait prendre en considération le décret de 2012, stipulant que la tarification doit être établie selon le nombre d’habitants de chaque commune, en particulier, pour les taxis collectifs. Il a mis en garde contre les taxis de course, affirmant qu’ils relèvent de secteurs précis et réglementés et sont régis par convention ministérielle. Algérie News : Les citoyens souffrent quotidiennement du fait du manque de transports et particulièrement le manque de taxis collectifs. Pouvez-vous expliquer ce fait ? Hocine Aït Braham : Au début des années 1990, il y avait plus de 1 700 taxis collectifs, chacun avait une destination précise. La plupart des voyageurs préfèrent un taxi collectif puisque la destination était connue d’avance. Mais en parallèle, il n’y avait pas suffisamment de taxis compteurs. La classification entre taxis collectifs et « taxis compteurs » a donc créé un problème d’homogénéité dans la pratique du transport par taxi. Nombreux ont été les « taxis collectifs » qui passèrent devant la commission de contrôle de la DTW pour être réaffectés à la catégorie de « taxis compteurs ». Ainsi, le tarif des taxis collectifs est fixe et unique quelle que soit la destination prise et est déterminé par les autorités publiques. Pour Alger, elle était de 20 DA la place. Toutefois, les autorités refusèrent une demande d’augmentation de la prise en charge arguant du fait de la présence du métro qui, selon elles, devait faire baisser la pression sur la demande. Un argument peu convaincant dès lors que la demande est toujours supérieure à l’offre et puis le métro, pour le moment, ne dessert qu’une seule destination à Alger. Comme le stationnement principal des taxis collectifs se trouve à la place Audin à Alger (rue Didouche Mourad) ceux-ci subissent ainsi la concurrence directe du métro. Cela a contraint ces derniers à abandonner peu à peu le taxi collectif pour le « taxi compteur ». Aujourd’hui, les taxis collectifs ont sensiblement diminué. Nous avons remarqué que depuis 2013 certaines destinations sont passées à 25 DA au lieu de 20 DA. Pourquoi cette augmentation des tarifs des taxis collectifs a-t-elle touché certaines lignes et pas d’autres ? Parmi les raisons qui ont incité les taxieurs à opter pour le taxi compteur, il y avait à la base cette question de tarification du trajet effectué. Après les grèves répétitives, les taxis collectifs ont eu leur augmentation mais les autorités ont voulu que cette augmentation se fasse par kilométrage, donc certaines lignes n’ont pas bénéficié de cette augmentation à l’exemple d’El Biar-Audin et place du 1er Mai-El Madania. Il faut dire que le décret de 2012, indique que la tarification de la ligne doit prendre en considération le nombre d’habitants de chaque lieu concerné. Malheureusement, ce décret n’a pas été pris en considération. Depuis plusieurs années, nous avons entrepris des contacts avec le ministre des Transports de l’époque, Amar Tou, mais rien n’a été fait. Nous avons également rencontré l’actuel titulaire du ministère des Transports Amar Ghoul en 2013. Des recommandations ont été faites et de nouvelles lois étaient prévues pour mars 2014. Toutefois, le problème demeure en suspens et n’a toujours pas trouvé de solution. A mon avis, tout cela est voulu, si aucune décision n’est prise dans ce sens, dans les prochains mois, il n’y aura plus de taxis collectifs à l’avenir. Et pour les taxis dit « de course» ? Il faut que les citoyens comprennent que les « taxis de course» travaillent dans certains lieux précis comme les aéroports et les gares routières. Il y a une convention avec les centres commerciaux de ces lieux de transport de longue distance. Il est strictement interdit de prendre une personne du centre ville vers un autre endroit par une course, il faut travailler avec le compteur. Malheureusement, les citoyens ne réagissent ni ne dénoncent ce genre d’entorse perpétré par les chauffeurs de taxi. Propos recueillis par Khalil Merdaci-Khaled ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 Aïdrous Bouadjemi, coordinateur national des taxis et transporteurs urbains, a indiqué que le transport de voyageurs fonctionne dans une totale anarchie, faisant savoir que, normalement, il y a une commission de suivi de dépassements commis par le transport, en général, relevant que prochainement le ministère en charge du secteur va prendre des décisions sévères pour mettre fin à cette anarchie. Algérie News : L’anarchie est totale dans les transports de voyageurs (bus privés), chacun imposant sa loi. Comment interprétez-vous ce phénomène ? Aïdrous Bouadjemi : Oui, c’est tout à fait vrai, on ne doit pas défendre l’indéfendable. Normalement, il y a un cahier des charges qui doit être appliqué par tous les transports mais malheureusement, il n’y a aucune considération pour ce document. La Direction des transports doit prendre des décisions afin d’améliorer la situation des transports dans la capitale, dès lors que cela cause un désagrément quotidien aux utilisateurs. Le problème dans tout cela est que le citoyen ne réclame pas. Il faut que cela change, si le citoyen prend des initiatives à l’encontre des transporteurs qui imposent leur loi, cela devrait aboutir à un peu plus de civisme de la part des transports. Il faut dire que les chauffeurs de bus ont également une part de responsabilité. C’est désolant de voir un receveur imposer au chauffeur de demeurer plus d’un quart-heure, quand la marque de l’arrêt ne devrait pas excéder trois minutes. Existe-t-il des lois devant mettre un terme à cette anarchie ? La loi existe depuis longtemps, puisque nous avons un cahier des charges, mais cette loi n’est pas appliquée sur le terrain. Normalement, il y a une commission qui travaille sur le terrain, mais il semble qu’il n’y ait plus de suivi depuis quelque temps déjà de la part de cette commission. Et la situation des bus qui continuent de circuler alors qu’ils sont en très mauvais était et auraient dû être réformés ? En pratique, il y a un délai d’une année à respecter, dans ce cas de figure. Les propriétaires du transport dans cette situation doivent renouveler leurs bus avant la fin du délai fixé sinon, cette fois-ci, ils n’auront pas de renouvellement de leur agrément. Il faut souligner que celui-ci doit être renouvelé chaque année, l’agrément étant d’une année. Que doivent entreprendre les autorités ? Ce phénomène doit s’arrêter au plus vite, puisque c’est un calvaire quotidien pour les citoyens et particulièrement pour les travailleurs. Il faut que la coordination des transporteurs reprenne son travail sur le terrain afin de signaler les dépassements des transports de voyageurs en infraction. Il faut relever que prochainement, des décisions vont être prises par le ministère des Transports afin d’éradiquer de manière définitive l’anarchie qui règne dans le secteur des transports. Propos recueillis par Khalil Merdaci-Khaled 4 > A C T U Révision de la Constitution Les grands axes connus Les grands axes du projet de la révision constitutionnelle proposé par le président de la République sont désormais connus. Le document porte globalement sur le renforcement des principes d'alternance au pouvoir, en particulier la réduction des mandats présidentiels, la promotion des droits de l'homme, la liberté d'expression et la lutte contre la corruption et la promotion du rôle du Parlement, en mettant un terme à la transhumance dans les deux chambres. Alternance au pouvoir Le premier axe concerne le préambule et l’article 74 de la Constitution. L’amendement proposé dans ce cadre porte sur la constitutionnalisation de l’alternance démocratique, dans le préambule et sa traduction dans le corps de la Constitution par une limitation du nombre de mandats présidentiels (art.74). Ce principe qui est une exigence de la démocratie et constitue un de ses fondements essentiels est de nature à consolider les fondements de la démocratie, à redynamiser la vie politique et à favoriser, à terme, l’émergence d’une culture de l’alternance dans notre pays. L’amendement porte également sur l’ajout de l’expression «peuple algérien» pour mettre en exergue son rôle historique dans la restauration d’un Etat moderne et souverain d’une part et d’autre part sur la consécration des valeurs de paix et de réconciliation nationale afin qu’elles servent et demeurent des repères constants pour les générations futures et constituent des voies et moyens privilégiés pour résoudre tout conflit auquel peut être confrontée une société au cours de son histoire. La lutte contre la corruption constitutionalisée La protection de l’économie nationale figure parmi les priorités de la révision de la loi fondamentale. A ce titre, la lutte contre la corruption, un phénomène qui gangrène la société a été tout simplement constitutionalisé. Ce qui lui confère une force juridique incontestable. La future Constitution veut protéger l’économie nationale contre toute forme de malversation ou de détournement, de trafic et d’abus, d’accaparement ou de confiscation illégitime. Elle propose également de constitutionaliser la confiscation, par l’État, des biens acquis à la suite de corruption. « Tout bien, de quelque nature qu’il soit, acquis par la suite de corruption, est confisqué conformément à la loi ». La présidence préconise aussi de rendre obligatoire la déclaration du patrimoine, même pour les élus locaux. « Toute personne désignée à une fonction supérieure de l’État, élue au sein d’une assemblée locale, élue ou désignée dans une assemblée ou dans une institution nationale doit faire une déclaration de son patrimoine au début et à la fin de sa fonction ou de son mandat ». S’agissant du chapitre relatif à l’Etat, il est proposé de renforcer les garanties de respect de l’impartialité de l’administration en réprimant, par la loi, toute atteinte à ce principe constitutionnel. S’agissant des droits et des libertés du citoyen, les amendements proposés dans ce cadre, visent à élargir et à enrichir l’espace constitutionnel du citoyen, à la fois, par la consécration de nouvelles libertés publiques et la consolidation de certains droits constitutionnellement garantis. Le contrôl e constitutionnel Le quatrième axe concerne la fonction de contrôle constitutionnel. Les amendements projetés visent à moderniser l’institution qui a la charge de ce contrôle. Dans ce cadre, il est proposé, de revoir l’organisation du Conseil constitutionnel, notamment sa composition dans le sens d’une augmentation du nombre de ses membres en vue d’assurer une représentation équilibrée des trois pouvoirs au sein de cette ins- titution et en créant la fonction de viceprésident en vue d’assurer la stabilité et la pérennité de l’institution, de consolider le statut de ses membres en allongeant la durée de leur mandat en vue de rapprocher l’institution des standards internationaux, en instituant des conditions d’âge, de qualification, de compétence et d’expérience pour accéder à la fonction de membre du Conseil constitutionnel, et en soumettant ses membres à l’obligation de prêter serment devant le Président de la République avant leur entrée en fonction, d’approfondir son indépendance en lui accordant l’autonomie administrative et financière, et enfin d’élargir sa saisine à la minorité parlementaire et au Premier ministre . Ces amendements sont de nature à renforcer la place et le rôle du Conseil constitutionnel dans le processus de construction de l’Etat de droit, d’approfondissement de la démocratie pluraliste et dans la protection des droits et libertés individuels et collectifs. plein droit de son mandat électif, l'élu à l'APN ou au Conseil de la Nation affilié à un parti politique, qui aura, durant son mandat, changé l'appartenance sous l'égide de laquelle il a été élu par les citoyens ». Quant à l'article 100 du même article 27 de la Constitution, il porte une nouveauté : « Le membre du Parlement doit se consacrer pleinement à l'exercice de son mandat, par sa présence effective aux travaux parlementaires ». Il est clair que cette nouvelle disposition se propose de lutter autant contre le changement de couleur politique des élus que de lutter contre l'absentéisme lors des travaux en plénière ou en commission du Parlement. La liberté de la presse consacrée Ouyahia La future loi fondamentale procure à la liberté de la presse une place prépondérante. L’article 41-bis stipule que la liberté de la presse est garantie par la Constitution, et elle n’est restreinte par aucune forme de censure préalable. Dans l’alinéa qui précède, il est énoncé que cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et droits d’autrui. Une loi organique qui verra le jour prochainement, fixera, selon le texte, les modalités de leur exercice.» Plus de transhumance politique Autre nouveauté introduite par ces amendements, l'interdiction de la transhumance politique des parlementaires, et l'obligation qui leur est faite de participer aux travaux de l'Assemblée. Ainsi, dans l'article 28 du texte initial, un article 100 bis est ajouté qui stipule que « est déchu de ALGERIE NEWS Pas d’officialisation de tamazight et du poste de vice-président Le projet portant révision de la Constitution divulgué hier, par la présidence, contient certes de nombreuses nou- veautés, mais, la copie de la Commission d’experts chargée par le président de la République de rédiger la nouvelle loi fondamentale, ne fait nullement mention de la création d’un poste de vice-président, la nature du régime politique et l’officialisation de tamazight. Il y a, d’abord, la question relative à la nature du régime politique. Un point qui a pourtant suscité un grand débat au sein de la classe politique et sur lequel les experts chargés par le Président d’élaborer le projet de nouvelle Constitution était très attendu. Le document ne contient aucune référence à cette question. La nouvelle mouture portant révision de la Constitution ne prévoit pas la création du poste de vice-président. Bien qu’Ahmed Ouyahia ait déclaré qu’il n’ y a aucune limite préalable, des observateurs s’interrogent sur l’absencede la question identitaire. Mohammed Zerrouki «Aucune limite préalable» Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a posé « aucune limite préalable au projet de révision constitutionnelle », a affirmé Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet à la présidence, chargé de diriger les consultations pour ce projet. Le président Bouteflika « n’a posé aucune limite préalable au projet de révision constitutionnelle », a-til souligné, précisant «hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne (...) ». « Ces principes fondateurs de notre société sont immuables et ne sont pas révisables », ajoute-til. Cette révision de la Constitution sera par ailleurs menée « à son terme suivant une démarche qui se veut résolument participative », insiste encore Ouyahia selon lequel elle sera fondée «sur une concertation ouverte aux forces politiques, aux principales représentations de la société civile ainsi qu’aux personnalités nationales». Au final, cette concertation devra aboutir « à l’élaboration d’un texte consensuel qui sera soumis, au regard de son contenu, à la procédure de révision constitutionnelle appropriée », explique-t-il. Les principaux amendements proposés pour la révision de la Constitution portent en particulier sur la limitation du nombre des mandats présidentiels à deux, le renforcement de la liberté d'expression, la promotion des droits de l'homme, la lutte contre la corruption et l'interdiction de la transhumance politique pour les parlementaires. M. B. Samedi 17 mai 2014 20 > I M M O B I L I E R > A C T U Benghebrit-Syndicats Agence immobilière Rahal Toutes Transactions Immobilières Agrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305 - VDS appart F3, surface : 70m2, 1 étage, à mercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg. - VDS appart F3 , 1 étage, à bechdjerrag, participative, prix : 850u/nèg. - VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui Sidi Moussa, pas de porta, prix : 420u/nèg. - VDS villa R+2, surface : 173m2, à beylot 2 rue Eucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour + F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse, prix 1800u/nèg. - VDS carcasse, surfac : 165m2, à Khorchef cherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix 650u/nèg. - VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moin Eucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m2, 8m - VDS terrain 6000m2, papier timbre, à cherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg. - VDS te rrain 1 hectare, papier timbre, à Cherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg. L - VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure 3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida, acte prix : 650u/nèg. a ministre de l'Education nationale a demandé, lors d'une rencontre, jeudi, au siège de son département, au Snapest, sa «collaboration effective et responsable, et de lui garantir la stabilité et le calme du secteur», afin, de mettre en œuvre sa feuille de route et son projet pour le secteur. C’est ce qu'indique le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, dans un communiqué rendu public. Benghebrit qui a entamé une série de rencontres bilatérales avec les syndicats de l'éducation, a aussi sollicité auprès du même Snapest «une chance pour faire le diagnostique des problèmes du secteur». Ainsi, après le langage menaçant tenu à l'égard des syndicats, lors de sa première rencontre du 12 mai, lorsqu'elle leur a demandé de ne plus rajouter de l'huile sur le feu, voilà qu'elle se rétracte en usant de demandes et de sollicitations. Nouria Benghebrit qui a eu droit à une réaction virulente de la part des partenaires sociaux qui ont dénoncé son langage et réitéré leur droit au recours à la grève pour faire valoir leurs revendications légitimes, revoie donc, sa copie, et cherche à gagner la sympathie syndicats. Consciente du poids et de la capacité des syndicats à paralyser les établissements scolaires, ce qui constituerait un échec pour son projet de réforme, la nouvelle ministre s'est vu contrainte de baisser la voix. Bien que la rencontre de la ministre avec le Snapest ne soit qu'une «occasion de faire connaissance et AGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO 02. 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Aussi, le coordinateur du Snapest, ajoute le communiqué, à l’endroit de la ministre dira que «des PV officiels ont été signés entre les syndicats d'une part et la tutelle ou la direction générale de la Fonction publique d'autre part, en vue de la prise en charge des revendications», avant de s’inquiéter sur le sort qui leur aurait été réservé malgré que le temps écoulé depuis, «est suffisant pour l'application des revendications». à cet effet, la ministre a expliqué, de son côté, indique-ton dans le même communiqué, que la majorité des revendications soumises ont été accordées et qu'elles n'attendent que la signature au niveau du gouvernement. Benghebrit a rassuré le Snapest de «détenir des informations dans ce sens». Par ailleurs, «la ministre de l'Education a promis d'être à l'écoute des préoccupations et de ne ménager aucun effort pour satisfaire les revendications des enseignants et travailleurs du secteur», écrit le Snapest. Le langage de Benghebrit, tout à fait à l'opposé du ton usé dès sa prise de fonction, démontre si besoin est, que la première responsable du secteur commence à comprendre que rien ne pourrait se faire sans l'association et le concours des syndicats. Aïssa Moussi c’est gratos!!” Samedi 17 mai 2014 Cherche Achat Appt d’un F2 ou F3 ou une petite maisonnette colonel le prix raisonnable. Tél : 0796-17-22-68 0555-79-22-77 L’Algérie peine à séduire les touristes ! P rès d’un million de personnes travaillent dans le secteur du tourisme et de l’artisanat, soit 9% de l’emploi national. Un chiffre appelé à doubler, voire plus, si notre pays arrive à achever les différents projets déjà lancés. Des projets qui rencontrent de nombreuses difficultés d’ordre administratif, mais aussi foncier. A ce jour, 129 projets sont à l’arrêt, 143 non encore lancés (en attente de permis de construire) alors que 76 souffrent d’un problème d’ordre financier, administratif ou autre. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, reconnaît que l'accès au foncier demeure parmi les préoccupations du secteur, notamment les terres agricoles à faible rendement et autres terrains appartenant à des particu- Le général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a reçu, le 15 mai, au siège de son commandement, une délégation mauritanienne conduite par le chef d’état-major de gendarmerie mauritanienne, le général Souktane Ould Mohamed Essouad, a-t-on appris d’un communiqué de la gendarmerie. Une visite de travail qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations unissant les deux institutions. Elle s’inscrit également dans le cadre d’échange d’expérience en matière de sécurité publique et de lutte contre la criminalité organisée. De même qu’elle vise à consolider et promouvoir les relations entre les deux institutions en matière de sécurité, formation et échange d’expérience. Au cours de cette visite, plusieurs rencontres de travail ont été organisées. Cette délégation a, par ailleurs, visité des écoles et des centres spécialisés de formation et différentes structures spécialisées de la gendarmerie, dont l’Institut national de criminologie et criminalistique de gendarmerie d’Alger, précise-t-on. H. Z. Ambassade d ’Algérie à Tripoli Baisse de plus de 10% du nombre de touristes en février 4 Vous êtes des particuliers ! agences immobilières ! 4 Bousteila reçoit son homologue mauritanien Annonçant la couleur dès sa première rencontre avec les cadres de son secteur et les partenaires sociaux, Nouria Benghebrit semble décidée à construire sa politique sur l'aide des syndicats. Mais, en changeant de langage ! - VDS terrain 200m2, papier timner, à douéra prix : 450u. Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - Alger Tél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18 E-mail : Immorahal@yahoo.fr EL ACHOUR Vente Appartement / F4 / 95 m2 Prix : 1520U OUED ROMANE, cité 100 logts : vend un F4, 1er étage, sup.95m2, propre, prix : 1520U/nég. BIRTOUTA Vente Terrain / 403 m2 Prix : 920U DOUAR EL KAHLA : vend un terrain de 403m2, une façade, prix : 920U/nég. KOUBA - Vente Villa / R+1 / 5 Pièces / 800 m2 Prix : 15000U - Vente Appartement / F3 / 75 m2 Prix : 1550U Vend une villa à démolir, R+1, sup.800m2, composée de 05 pièces avec jardin. prix : 15000U/nég. 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Selon elle, le tourisme est un secteur stratégique, attractif et pourvoyeur d'emploi et de richesse, relevant que notre pays jouit de moyens et de capacités à même de lui permettre de promouvoir son tourisme. A ce propos, elle a lancé un appel aux investisseurs et promoteurs pour des projets touristiques dans les ZET, précisant que tout projet doit respecter le cadre réglementaire. Elle a ajouté que le tourisme était une affaire du privé et l'Etat, à travers son ministère, ne doit jouer qu’un rôle de superviseur, contrôleur et accompagnateur, en œuvrant à lever les obstacles freinant l'investissement. Néanmoins, malgré les efforts fournis par les autorités, le nombre de touristes a encore baissé en février dernier, a-t-on appris du ministère. En effet, près de 400 000 touristes (-10.52%), dont 135 628 étrangers et plus de 260 000 nationaux résidant à l’étranger, ont été seulement enregistrés. Et ce, au moment où le nombre d’Algériens ayant quitté le pays a été de 431 700 sorties (+15.13%). ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 C’est dans le but d’échanger les expériences entre pays qu’a lieu chaque année le Sitev, dont la 15e édition est en cours depuis jeudi au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger). Cette édition, avec la participation de 194 exposants, dont 18 étrangers de 10 pays, offre l'occasion au public de découvrir les offres touristiques en Algérie et dans le reste du monde. Par ailleurs, et en marge de la manifestation, un éductour sera organisé au profit de journalistes et de tours-opérators étrangers avec l’objectif de faire connaître les richesses touristiques du pays. Un autre éductour, intitulé « Caravane de la fidélité », sera organisé au profit d'une soixantaine de personnes de la communauté algérienne de l'étranger. Hasna Zobiri Une fermeture à titre préventif Les diplomates et agents consulaires algériens en Libye feraient objet d’une menace réelle et imminente d’où la décision de procéder à la fermeture « à titre préventif et urgent » de son ambassade et son consulat général à Tripoli, a indiqué, vendredi, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il est précisé dans le même communiqué que « suite à des informations certaines de l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli». Tout en insistant sur « le caractère temporaire de cette mesure dictée par les conditions sécuritaires difficiles », le ministère des Affaires étrangères rappelle à nouveau la « solidarité» de l’Algérie avec le peuple et les autorités libyennes et son « soutien aux efforts consentis pour l’édification de l’Etat de droit et pour l’instauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire libyen ». D’autres sources ont affirmé que l'ambassadeur d'Algérie en Libye, Abdelhamid Bouzaher a échappé à une tentative de kidnapping. Des individus armés ont encerclé le bâtiment de l'ambassade, heureusement que les services de sécurité de la délégation diplomatique étaient là au bon moment afin d'évacuer toute l'équipe à l'aéroport pour qu'ils puissent se rendre en Algérie R. N. sains et saufs. 6 > A C T U > M E D I A N E T Ramadhan Orange et Bouygues Importation de 30 000 tonnes de viandes congelées L'importation de la viande rouge congelée est de l'ordre de 30 000 tonnes destinée à couvrir la demande lors du mois de ramadhan, a déclaré, avant-hier, à Alger, Kamel Chadi, président du directoire de la Société de gestion des participations de l'Etat productions animales (Proda). Kamel Chadi a indiqué que l'importation de la viande bovine congelée est intervenue après un appel d'offres spécial lancé aux sociétés étrangères désirant approvisionner le marché algérien. Ces viandes proviennent de l’Inde et du Brésil. Il est à noter que la production nationale de viande rouge fraîche a atteint 450 000 tonnes durant l'année en cours outre 450 000 tonnes de viande blanche. D'autre part, Chadi a estimé que la question des prix reste liée à la fluctuation de l'offre et de la demande, faisant remarquer que durant les années précédentes, les prix augmentaient durant les premiers jours de ramadhan en raison de la forte demande. Le prix de la viande blanche sera accessible mais celui de la viande rouge variera en fonction de la qualité, a-t-il encore souligné, ajoutant que « les clients doivent prendre en compte cette question ». Concernant les points de vente, ce responsable a souligné que Proda contribuera à la mise en place d'un réseau pour assurer la disponibilité du produit à travers plus de 500 points à l'approche du mois de ramadhan dont une partie dans les wilayas du Sud. La 1re assemblée prévue fin mai L ’ e au a des ambassadeurs Deux jeunes lycéens ont été désignés à Alger, par le ministère des Ressources en eau, ambassadeurs algériens de l'eau pour représenter l'Algérie à la 1re Assemblée mondiale des ambassadeurs de l'eau prévue du 27 au 29 mai à Istanbul. Il s'agit de Maroua Selles et Abdelhakim Oussama Belmakki, deux lycéens d'Alger choisis parmi d'autres candidats eu égard à leurs « qualités et aptitudes à représenter dignement l'Algérie », a déclaré Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, lors d'une cérémonie organisée en leur honneur. L'Algérie a été sollicitée par le gouvernement de la République de Turquie pour la désignation de deux jeunes, en vue de leur participation à la 1re Assemblée mondiale des ambassadeurs de l'eau qui s'inscrit dans le cadre du 3e Forum international de l'eau à Istanbul. Cette assemblée réunira les jeunes du monde entier en vue d'une meilleure sensibilisation sur les questions relatives aux ressources en eau. Elle sera sanctionnée par une déclaration finale qui portera, entre autres, sur l'utilisation rationnelle des ressources en eau. Condoléances Le personnel d’Algérie News très attristé par le décès de la grandmère de leur collègue Zohra Chender, survenu avant-hier après une longue maladie, présente à cette dernière ainsi qu’à sa famille ses sincères condoléances et l’assure en cette pénible circonstance de sa profonde compassion. Que le Tout-puissant lui accorde Sa sainte miséricorde et l’accueille en Son vaste paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons 19 Le rapprochement Le numéro un français des télécoms Orange mène des discussions avec son concurrent Bouygues Telecom portant entre autres sur l'opportunité d’un rapprochement capitalistique, a-t-on appris jeudi soir de deux sources au fait du dossier, confirmant des informations du journal Les Echos. L Projet Reggane nord Petrofac obtient le contrat Le groupe britannique de services pétroliers Petrofac a obtenu un contrat de près de 1 milliard de dollars portant sur la construction d'une usine de traitement du gaz dans le bassin de Reggane. C e contrat de plus de 970 millions de dollars et d'une durée de 36 mois a été attribué au groupe par le Groupement Reggane, qui regroupe la compagnie algérienne Sonatrach (40%), l'espagnole Repsol (29,25%), l'allemande RWE (19,5%) et l'italienne Edison (11,25%), a précisé Petrofac dans un communiqué. Il porte sur l'ingénierie, la construction et la mise en service d'une usine de traitement du gaz et du réseau de pipelines du projet de développement de Reggane nord, situé dans le bassin de Reggane dans le Sahara à 1 500 kilomètres au sud-ouest d'Alger. Le projet Reggane comprend 26 puits situés sur quatre gisements dans le bassin de Reggane (Reggane, Kahlouche, Kahlouche Sud et Azrafil Sud-Est). Le consortium en charge du projet doit investir au total 2,225 milliards d'euros, avait indiqué en 2012 Repsol. Il prévoit de débuter la production vers la mi-2016 et de produire 8 millions de mètres cubes de gaz par jour durant les douze premières années. En vertu de ce contrat, Petrofac est chargé de réaliser pour le compte de groupement Reggane, toute la base industrielle nécessaire au développement du projet, dont un centre de traitement de gaz de 8 millions de m3 par jour, un réseau de collecte, et un pipline d'expédition de 74Km de long. Le délai de réalisation du projet a été également confirmé par le P-DG de la Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, présent à la cérémonie de signature. Selon les prévisions, les premières quantités de gaz seront extraites en 2017, a indiqué premier responsable de Sonatrach qui a insisté devant les représentants de Petrofac sur le respect du délai de livraison du projet. La durée de l'exploitation de Reggane Nord est de 30 ans suivant le plan de développement du projet approuvé par l'Alnaft en 2011. Le plan prévoit le développement de six gisements à savoir Kahlouche, Kahlouche sud, Tiouliline, Sali, Reggane, et Azrafil Sud Est, dont deux ne seront développés qu'en 2028 pour préserver les blocs du déclin. Par ailleurs, le groupement Reggane a signé un deuxième contrat d'un montant de 6,8 milliards de DA avec la filiale du groupe Sonatrach GCB pour la réalisation de travaux de génie civile. La GCB va réaliser 162 Km de routes, une piste d'atterrissage, un parc à tube et 26 plateformes pour puits de forage. Le Premier responsable de la Sonatrach s'est abstenu, toutefois, d'indiquer la destination du gaz et les modalités de sa commercialisation. Zerguine n'a pas caché, par ailleurs, son inquiétude par rapport à la hausse de la demande interne, attribuant, en partie, la baisse des exportations algériennes de gaz cette augmentation de la consommation interne qui commence à « poser réellement problème ». K. M. Tiguentourine Le complexe gazier opérationnel L e ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a assuré, avant-hier, que les deux lignes, déjà opérationnelles après leur remise en marche, du complexe gazier de Tiguentourine, ciblé par une attaque terroriste en janvier 2013, fonctionnaient « normalement et sans aucun problème ». « Il n’y a aucun problème dans le fonctionnement des deux lignes opérationnelles. Le complexe de Tiguentourine va renouer avec sa production optimale dès l’achèvement des travaux de la troisième ligne », a précisé à Yousfi. Selon le ministre, les travaux de réparation de la troisième ligne de production gazière au niveau de ce complexe sont en cours et devraient être achevés« très prochainement ». Dans un autre contexte, le minisALGERIE NEWS tre de l'Energie a appelé, à Tipaza, les responsables de la société de distribution de l'électricité et du gaz « Sonelgaz » à organiser régulièrement des visites dans les foyers pour s'assurer de la conformité des conduites de gaz aux règles de sécurité et « mettre fin aux accidents dus à l'inhalation de monoxyde de carbone ». Le ministre qui a procédé à la mise en service du projet d'alimentation en gaz naturel des communes à l'ouest de Tipasa, dans le cadre de sa visite dans cette wilaya, a souligné « la nécessité de s'intéresser à ce problème qui cause de nombreux décès chaque année ». Yousfi a ajouté à l'adresse des responsables de Sonelgaz : « Vous devez prendre toutes les mesures nécessaires en organisant des visites régulières dans les foyers pour s'asSamedi 17 mai 2014 surer du respect des règles de sécurité ». Le ministre a appelé à « ne pas se contenter du seul contrôle effectué par les agents de la Sonelgaz avant la mise en service du réseau d'alimentation en gaz, et des campagnes de sensibilisation autour des dangers qu'entraîne une mauvaise utilisation du gaz et de l'électricité mais, il faut engager une action plus efficace et efficiente ». Il a souligné que les visites dans les foyers permettront également aux agents de la Sonelgaz de s'enquérir de près de tous les travaux entrepris sans informer l'entreprise", soulignant que « les accidents causés par l'inhalation de monoxyde de carbone peuvent nuire à la réputation de l'entreprise » dit-il. Mohamed B. es discussions sont à un stade préliminaire et aucune offre formelle n'a été déposée, a précisé l’une des sources qui a requis l'anonymat. « Il y a des discussions tout azimuts, on regarde tout ce qui est possible », a expliqué la source, ajoutant qu'outre une opération capitalistique, d'autres options étaient envisagées tels qu'un partage d’infrastructures ou un accord de gros. D’autres sources qui ne sont pas directement au fait du dossier mais connaissent bien le secteur des télécoms se sont cependant montrées circonspectes au vu notamment des difficultés importantes qu’un éventuel rapprochement pourrait rencontrer auprès des autorités de concurrence. Le groupe de BTP et de construction Bouygues est à la recherche d’un plan B pour sa filiale télécoms après l'échec de son projet de mariage avec la filiale de Vivendi SFR. En perte de vitesse depuis l’arrivée de Free (groupe Iliad) dans le mobile en 2012, Bouygues Telecom a été contraint d'annoncer ce jeudi un nouveau plan d’économies face à la poursuite de la baisse de ses revenus. Dans un communiqué diffusé dans la soi- rée, Orange a déclaré examiner les opportunités qu'offrait la recomposition du marché français des télécoms qui a connu un coup d’accélérateur avec le rachat de SFR par le câblo-opérateur Numericable. « Orange estime qu'une consolidation du marché du mobile français serait positive à long terme tant pour l’investissement que pour le consommateur », explique l'opérateur, faisant écho aux prises de position du ministre de l’Economie Arnaud Montebourg qui a martelé mardi qu’un « retour à trois opérateurs se fera(it) ». Dans son communiqué, qui ne fait pas mention des informations rapportées sur Bouygues Telecom, Orange, dont l'Etat est le principal actionnaire avec 27% du capital, souligne qu'il sera attentif à la création de valeur ainsi qu'aux risques juridiques d’une éventuelle opération. Interrogé lors de la conférence sur les résultats trimestriels du groupe Bouygues, son directeur financier Philippe Marien a pour sa part assuré que Bouygues Telecom avait une stratégie qui lui permettait de rester indépendant tout en laissant une porte entrouverte. « Après tous les scénarios sont sur la table. Tous les opérateurs télécoms (…) réfléchissent à toutes les hypothèses et toutes les opportunités », a-t-il dit. Selon la première source, Martin Bouygues, P-DG du groupe qui porte son nom, a été à l’initiative des discussions engagées avec Orange. Une éventuelle opération avec l’opérateur historique valoriserait Bouygues Telecom à « au moins 6 milliards d'euros », indiquent Les Iliad La barre de 1 milliard franchie I liad a continué de gagner des parts de marché dans la téléphonie mobile au premier trimestre et a franchi pour la première fois la barre symbolique du milliard d'euros de chiffre d'affaires. Sa filiale Free mobile a recruté 595.000 nouveaux abonnés pour un total de 8,635 millions d'abonnés à la fin mars et une part de marché d'environ 13%, contre 12% à la fin 2013. Deux ans après son entrée sur le marché du mobile, l'opérateur continue de profiter du succès de ses offres à bas coût qui incluent depuis décembre la 4G pour un tarif inchangé. Dans le fixe, le groupe précise avoir recruté 71.000 nouveaux abonnés haut débit (nets de résilia- tions) pour un nombre total d'abonnés de 5,711 millions. Les ventes d'Iliad ont progressé de 10,8% pour atteindre 1,005 milliard d'euros, dopées par une croissance de 25,5% dans le mobile (à 369,6 millions d'euros), tandis que les ventes dans le fixe signaient une hausse de 3,6% (à 637,9 millions). Iliad a échoué dans sa tentative de s'offrir un réseau clef en main via un accord avec Bouygues Telecom, candidat malheureux au rachat de SFR : la filiale de Vivendi a finalement été rachetée par le câblo-opérateur Numericable, rendant caduc un projet qui aurait permis à Free de changer de dimension en gagnant plusieurs années dans le déploiement de son réseau. Iliad continue cependant d'afficher une très solide performance en Bourse, le marché estimant que la société serait la mieux placée pour tirer parti d'une consolidation des télécoms en France. L'opérateur apparaît, aux yeux de certains observateurs, comme le candidat idéal au rachat de Bouygues Telecom, la filiale du groupe Bouygues étant à la peine depuis le lancement des offres low cost de Free mobile. Selon Les Echos, ce serait Orange qui étudierait un rachat de Bouygues Telecom. Le gouvernement, par la voix du ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, plaide quant à lui pour un retour à trois opérateurs mobiles afin de mettre fin à la guerre des prix. L'action Iliad a terminé à 206,80 euros (-0,82%) jeudi avant la publication du chiffre d'affaires, pour une capitalisation boursière de 12,01 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, elle affiche un bond de 38,9% à comparer à une hausse de 1,7% pour l'indice sectoriel européen des télécoms. ALGERIE NEWS Echos. Free, présenté comme l’acheteur "naturel" de Bouygues Telecom, ne proposerait, lui, que quatre ou cinq milliards d'euros alors que Martin Bouygues en voudrait huit milliards, ajoute le quotidien. Bouygues et son partenaire JCDecaux (qui détient 10% de Bouygues Telecom) profiteraient de la vente de cet actif pour se faire payer en actions et monter au capital d'Orange dont Bouygues deviendrait l'un des principaux actionnaires derrière l’Etat. Le syndicat CFE-CGC a apporté son soutien à une telle perspective, estimant dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls diffusée jeudi que « rapprocher Bouygues et Orange permettrait non seulement de sauver les emplois immédiatement menacés chez Bouygues Telecom, mais aurait également du sens en termes de synergie industrielle». R. T. Numericable La France-Google Le câblo-opérateur Numericable a annoncé vendredi entrer en négociations exclusives en vue de racheter Virgin Mobile dans le cadre d'une opération qui valoriserait l'opérateur télécoms virtuel à 325 millions d'euros. Le MVNO, filiale d'Omea Telecom, est à la peine depuis l'arrivée de Free (Iliad) sur le marché du mobile en janvier 2012. « A l'issue de la procédure de mise en vente du groupe opérant en France sous l'enseigne Virgin Mobile, les vendeurs, actionnaires du holding de tête Omer Telecom Limited, ont retenu l'offre de reprise déposée par Numericable Group, pour un prix correspondant à une valeur d'entreprise de 325 millions d'euros », indique Numericable dans un communiqué. Dans le cadre de l'opération, Vivendi, qui prévoit de vendre sa filiale télécoms SFR à Numericable contribuerait à hauteur de 200 millions d'euros au financement du rachat du MVNO, précise le communiqué. a France n'acceptera pas un « accord a minima » avec Google à l'échelle européenne et souhaite que Bruxelles « relâche la pression » sur les opérateurs téléphoniques afin qu'ils s'affranchissent de leur statut de « Lilliputiens » face au « Gulliver » de l'Internet, a déclaré jeudi Arnaud Montebourg. Invité d’ « Open Internet Project », un collectif d'acteurs du numérique français et allemands qui luttent contre le géant américain de l'internet, le ministre français de l'Economie a réaffirmé la nécessité d'un cadre de régulation européen garantissant une concurrence équitable. « Nous allons dans les mois qui viennent mettre (le sujet) sur la table des discussions européennes », a-t-il déclaré, s'élevant contre toute forme de monopole. « L'Europe doit y mettre fin en éditant une loi commune », a-t-il poursuivi, précisant par ailleurs que « la France (...) n'accepterait pas un accord a minima avec Le groupe s'apprête à croquer Virgin Mobile Samedi 17 mai 2014 Pas d’accord a minima L Google.» L'Union européenne a lancé une enquête en novembre 2010 à la suite de plaintes d'une dizaine d'entreprises européennes qui accusent le géant de l'Internet de favoriser ses propres services à leurs dépens, via son moteur de recherche. Google a proposé en février de nouvelles concessions accueillies favorablement par la Commission, avec l'espoir de ne pas avoir à s'acquitter d'une amende qui pourrait aller jusqu'à cinq milliards de dollars (3,64 milliards d'euros). L'Open Internet Project accuse toutefois Google de s'être rendu coupable de "nouveaux faits anticoncurrentiels (...) qui attestent de ses abus de position dominante" et a déposé une nouvelle plainte devant la Commission. « L'OIP considère que le troisième paquet de propositions avancé par Google est insuffisant et qu'il renforcerait encore davantage sa position dominante », dit un communiqué sur son site internet (www.openinternetproject.net). > C A P I T A L BOOM CRASH Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a augmenté de 0,9% sur un an, au premier trimestre, une hausse légèrement supérieure à une première estimation de 0,8% du ministère de l'Economie, montrent les premières statistiques officielles. Le ministère de l'Economie avait annoncé, en avril, que le PIB avait reculé de 0,5% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2013. Le ministre russe de l'Economie, Alexeï Oulioukaïev, a déclaré, cette semaine, que l'économie se contracterait probablement de 0% à 0,1% au deuxième trimestre, entraînant le pays dans une récession. 7 LE CHIFFRE La croissance de l'économie de la zone euro a été plus faible que prévu au premier trimestre 2014, avec une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,2% par rapport aux trois derniers mois de 2013. La première estimation fournie, jeudi, par Eurostat pour l'ensemble des 18 pays partageant la monnaie unique est inférieure aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui attendaient en moyenne 0,4%. Le chiffre du premier trimestre 2014 est identique à celui de dernier trimestre 2013, révisé à la baisse après avoir été annoncé dans un premier temps à 0,3%. Le tableau pays par pays montre une situation contrastée avec une croissance forte pour l'Allemagne, nulle pour la France et négative pour l'Italie. Commerce et agriculture en Méditerranée La logistique, « levier essentiel du développement » 7% Les recettes touristiques enregistrées dans les pays africains et le Moyen-Orient ont atteint un montant global de 81 milliards de dollars en 2013, soit 7% des recettes touristiques mondiales. Rencontre d'affaires algéro-taïwanaise Pour un partenariat plus solide Le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) dévoile l’édition 2014 du rapport « Logistique et commerce agroalimentaire, un défi pour la Méditerranée ». C e rapport met en exergue l’importance de la logistique en matière de commerce et de sécurité alimentaire sur le pourtour méditerranéen. Le CIHEAM regroupe treize pays dont l’Algérie. Avec 110 millions de budget total mobilisé, quatre-vingt-dix projets sont en cours dans plus de cinquante pays. Si la sécurité alimentaire n’est pas un défi exclusivement méditerranéen, il se pose tout de même avec force dans cette région, l’une des « plus déficitaires du monde en termes de produits agricoles », affirme le rapport. En 2012, dans les pays du Sud et de l'Est du pourtour, le total des importations s’élevait à plus de 50 mrds $, sept fois plus qu’en 1980. Cette dépendance peut tourner à « l’hyper-dépendance », s’agissant de céréales notamment, puisqu’un tiers des achats céréaliers de la planète proviendrait du Sud et de l’Est méditerranéen ! Autre constat : alors que l’Europe exporterait de plus en plus en Méditerranée, la moitié des exportations de la zone Est et Sud du pourtour débarque hors des frontières méditerranéennes. Ce déséquilibre profiterait notamment à la Russie. Le pays jouerait un rôle commercial fort dans les pays arabes méditerranéens. Chiffre à l’appui, le rapport démontre que près de 50% des exportations d’agrumes marocains y seraient destinées. Améliorer la logistique permettrait de réduire les dépendances en Méditerranée. Des « défis logistiques » se posent, donc, lors de l’échange de produits stratégiques (fruits et légumes, céréales, huile d’olive, viande, etc.) en matière d’infrastructures utilisées pour le commerce (ports, corridors, chaîne de froid, etc.). Bien que des progrès aient été constatés en la matière, ces deux dernières années, par le CIHEAM, « il reste encore beaucoup à faire pour obtenir de meilleures performances dans un bassin méditerranéen où la pression sur les ressources est des plus inquiétantes », s'inquiète Pascal Bergeret, directeur de l'Institut agronomique méditerranéen de Montpellier. L’étude prône, donc, la mise en place « d’infrastructures modernes pour fluidifier les échanges, faciliter la circulation de marchandises et garantir une meilleure sécurité alimentaire ». Véritable « levier de développement », l’étude relève que, dans les territoires dotés de solides et efficaces infrastructures, le problème de la faim se pose moins que dans les pays déficients au plan logistique. En Syrie, par exemple, « les déficiences logistiques, en plus de la diminution du pouvoir d’achat, ont aggravé les problèmes de faim dans le pays », affirme Pascal Bergeret. La question du changement climatique pose aussi problème. « Avec l’augmentation de la population en Méditerranée et avec l’urbanisation, la fracture entre l’urbain, le rural, le littoral et l’intérieur des pays devrait se faire plus grande. Le CIHEAM et les pays doivent se pencher sur la question du développement rural, pour qu'il soit plus inclusif », ajoute Cosimo Lacirignola, secrétaire général du CIHEAM. « Les politiques de développement du commerce agroalimentaire doivent être jugées à l'aune de leur capacité à créer des emplois, à respecter l’environnement et à être efficaces », conclut-il. Synthèse F.A-A. ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 W orld trade center Algeria (WTCA) organise, en collaboration avec Taiwan trade center, des rencontres B to B entre les chefs d’entreprise algériens et leurs homologues taiwanais, le 19 mai à Alger Ces rencontres auront pour but de nouer des relations de partenariat avec les sociétés maghrébines opérant dans le domaine de la pièce de rechange : automobiles, motocycles et accessoires. Selon des évaluations économiques publiées par les grandes institutions internationales, Taiwan a continué à se démarquer dans les classements mondiaux, tels que ceux de la compétitivité de la croissance, l'environnement des affaires ou l'innovation technologique. Taiwan a été classé 13e parmi 144 pays dans le Rapport sur la compétitivité mondiale 2012-2013 du Forum économique mondial (WEF). L'environnement d'investissement de Taiwan a également été classé au 4e rang parmi 50 pays dans le monde, dans un rapport de 2012 par Business Environment Risk Intelligence (BERI). En outre, Taiwan a été classé 16e meilleur endroit au monde pour faire des affaires, dans un rapport de la Banque mondiale 2013, publié le 23 octobre 2012. En outre, la signature de l'accord économique cadre de coopération (ECFA) entre Taiwan et la Chine, en juin 2010, a ouvert la voie à d'autres accords commerciaux dans les années à venir. L'accord commercial préférentiel aidera Taiwan à avoir un lien avec l'ensemble de la région Asie-Pacifique, renforçant ainsi sa position en tant que centre mondial de distribution. > C O U P S D E P R O J E C T E U R 9 En hausse > ILS ONT OSÉ LE DIRE Mohamed Aïssa > Le nouveau ministre des Affaires religieuses et du Wakf estime que le retard accusé dans la réalisation de la mosquée d'Alger pourrait être rattrapé à travers l'organisation d'une réunion de travail avec les compétences algériennes et étrangères pour aplanir les difficultés enregistrées. Hamid Grine « Nous sommes dans une volonté de réforme et de réorientation de notre stratégie de communication pour promouvoir la voix du pays. » Ramtane Lamamra « L’Algérie est attendue pour accroître sa contribution à l’approvisionnement de l’Europe en hydrocarbures et participer à assurer sa sécurité énergétique. » C’est une très bonne nouvelle pour les habitués du voyage, puisque le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a annoncé la suppression de la fiche de renseignements pour les voyageurs de/vers l'aéroport international d'Alger, en vue de faciliter les procédures administratives relatives au voyage, soulignant que cette mesure sera généralisée dans les prochains jours à tous les ports et aéroports. Mohamed-Seghir Babès « Les autorités ont conscience que ce potentiel est une réalité qu'il faut prendre en considération et valoriser. » Le monde de l’insolite En baisse Il joue au foot avec trois lions en pleine savane > Avec la Coupe du monde de football qui arrive, tous les sponsors tentent de se démarquer avec des campagnes originales et/ou à gros budget. A côté des géants que sont Nike ou Adidas, le tailleur Van Gils détonne. Le fournisseur officiel des costumes de la fédération néerlandaise de football s'illustre grâce à un spot publicitaire tourné avec le zoologiste sud-africain, Kevin Richardson, rapporte Jeune Afrique, jeudi, 15 mai. Le scientifique de 40 ans est surnommé (L'homme qui murmure à l'oreille des lions). Dans la vidéo, il apparaît en costume avec une cravate orange, en pleine savane, jouant au foot avec des lions. Pourquoi avoir tourné un tel clip ? Le lion est l'emblème de la marque. D'ailleurs, elle a promis de verser 50 euros à la fondation de Kevin Richardson pour chaque costume vendu. Des animaleries un peu spéciales Youcef Yousfi Il faut attendre 2017 pour que les Algériens n’aient plus de problème de coupures récurrentes d’électricité, selon les déclarations du ministre de l’Energie et des Mines. Toutefois, celui-ci a pris l’engagement de mettre fin à ce problème mais pas avant l’été 2017, en affirmant que la société Sonelgaz ne ménage aucun effort pour réduire les incidents de coupures à travers la mise en œuvre d’un projet d’urgence visant à renforcer la production et améliorer la qualité de service. > C'est la dernière mode canine en Chine. Toiletter et maquiller des chiens afin de les faire ressembler à des pandas. Une mode plutôt curieuse et cocasse qui permet, en moins de deux heures, de métamorphoser un chow-chow en ursidé mangeur de bambous. Trésor national de la Chine, le panda, qui est à présent une espèce protégée, est décidément une véritable mascotte pour le peuple chinois. Au point que les propriétaires de chiens veulent aujourd'hui posséder en nombre des compagnons domestiques qui ressemblent à s'y méprendre à des pandas ! Le chienpanda, comme son nom l'indique, est en effet le nouvel animal à la mode dont raffolent les Chinois. Abdelghani Hamel Vahid Halilhodzic Un chien a sauvé la vie de son maître Alors que Terry McGlade, ancien militaire ayant des troubles post-traumatiques, s'est effondré dans son jardin, son chien s'est emparé de son téléphone et a composé le 911 - le numéro des urgences. Aussi invraisemblable et fou que cela puisse paraître, Terry McGlade peut remercier son chien de tout coeur. Alors quand il s'est effondré dans son jardin, son chien a immédiatement pris les devants. L'ancien militaire s'est doté de ce chien, croisé labrador et pitbull, pour qu'il lui vienne en aide et lui porte secours en cas de coup dur. Effectivement, l'animal a immédiatement cherché le téléphone de son maître dans la poche de son pantalon. Une fois trouvé, il a posé sa patte contre l'écran pour activer l'appareil. Il a ensuite appelé le 911 - numéro d'appel pour les urgences aux Etats-Unis. Le sélectionneur de l’EN de football serait en contact très avancé avec Trabzonspor, qui occupe actuellement la 5e place du championnat de Turquie. En fin de contrat en juillet 2014 avec l’EN avec laquelle il disputera la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet), Halilhzodic pourrait devenir le nouvel entraîneur de Trabzonspor. ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 10 Kiosque international > S P O N S O R I N G aa e dclg é A n a l y s e s & 15 D é c r y p t a g e s Le silence coupable des élites africaines face à Boko Haram Par Raoul Mbog : Slate Afrique Pourquoi entend-on si peu nos dirigeants sur le danger que constitue la secte islamiste nigériane? L’ onde de choc née de l’enlèvement de plus de 300 lycéennes par les islamistes nigérians de Boko Haram s’est propagée partout dans le monde. D’où la mobilisation planétaire autour du slogan «Bring back our girls». Cette unanimité de la communauté internationale sur la nécessité d’une riposte vigoureuse contre Boko Haram est à saluer à sa juste valeur. Dans le même sens, il faut saluer la proposition de la France d’accueillir un sommet sur la sécurité au Nigeria. Cette rencontre, qui devrait se tenir à Paris, le 17 mai, regroupera les chefs d’Etat voisins du Nigeria. Pourtant, l’on peut considérer que cette initiative est une énième humiliation les présidents africains qui se font encore voler la vedette par les dirigeants occidentaux, apparemment plus préoccupés par la sécurité du continent que ceux qui devaient l’être en premier lieu. En effet, l’Union africaine et les organisations sous-régionales brillent par leur absence du débat ou leur nonchalance à prendre les mesures idoines. Même la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dont le siège est à Abuja au Nigeria, n’a pas eu une réaction à la hauteur du crime de Boko Haram. Comment l’Afrique peut-elle espérer être prise au sérieux quand elle se montre incapable, ne serait-ce que de crier son indignation quand ses enfants tombent entre les griffes de tels fous? Car, ce qui indigne dans cette attitude, c’est moins le fait de manquer de moyens et d’expertise pour combattre avec efficacité le terrorisme, que celui de ne pas daigner lever le petit doigt, de tenter quelque chose pour ramener les enfants dans leurs familles respectives, quitte à demander le soutien du reste du monde. Faut-il, oui ou non, négocier avec Boko Haram? La question divise l'opinion publique nigériane. ut-il, oui ou non, négocier avec les terroristes de Boko Haram et leur chef Abubakar Shekau? Après quelques atermoiements, le gouvernement nigérian a indiqué être ««ouvert au dialogue» pour obtenir la libération des 234 lycéennes encore entre les mains de la secte islamiste. Même s’il exclue toute idée d’échange. En effet, lundi, dans une vidéo, le leader de Boko Haram avait proposé d’échanger les adolescentes enlevées mi-avril, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, contre des islamistes emprisonnés. Au sein de l’opinion publique nigériane, la question divise. Wole Soyinka, le prix Nobel de littérature de 1986, reconnaît dans une interview accordée à l’Agence France Presse que «c’est un casse-tête, parce que les jeunes filles doivent être sauvées». Pour autant, il ajoute qu’il est difficile d’imaginer une quelavec négociation conque Abubakar Shekau. «Pour moi, nous avons affaire à une espèce inférieure à l'être humain, comment peut-on dialoguer avec une telle obscénité?» C’est aussi ce que pense la présidente de Women arise for change, une organisation de défense des droits des femmes au Nigeria. Joe Okei-Odumakin se dit totalement opposée à une quelconque négociation avec Boko Haram. «Nous n’accepterons aucun échange. Je ne l’accepterai pas. Tout ce que nous voulons c’est que les jeunes filles soient libérées», a indiqué cette militante féministe, dans des propos rapportés par le site nigérian Nairaland. Cependant, des voix divergentes se font entendre. Elles viennent notamment des leaders religieux du nord du Nigeria. Ces derniers sont notamment contre l’aide proposée par des pays étrangers comme les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne ou la Chine, pour libérer les jeunes filles. Ils estiment que cela risque de radicaliser encore plus la secte et de porter atteinte à l'indépendance du pays. Dans le même sens, le Vanguard nigérian a relayé la position des hommes d’affaires Le curé ne supporte plus les cloches de l'église Par 20Minutes ( Suisse) L e nouveau prêtre du village souhaite que le clocher se taise entre 22h et 6h car le bruit l'empêche de dormir. Il même de menace déménager.L'abbé Joseph Demierre a posé ses valises à Domdidier en septembre dernier. En neuf mois, sa santé en a pris un coup, assure-t-il. En cause? Les cloches de l'église, qui l'empêchent de dormir durant la nuit, rapporte «La Liberté» dans son édition de vendredi. Installé dans la cure, juste à côté du lieu de culte, il veut faire taire le carillon entre 22h et 6h. Quitte à déménager, si sa requête est rejetée. Il garderait ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 alors un bureau à Domdidier et s'en irait loger ailleurs. Du côté du Conseil de paroisse, on est très empruntés. Il faut dire que l'entité a dépensé 95'000 francs pour retaper la cure juste avant l'arrivée de l'abbé. Pour museler le clocher durant la nuit, il faudrait encore débourser 6000 à 8000 francs pour remplacer l'actuel système mécanique par un système électronique. «Cela nous gêne de tout chambouler mais on ne veut pas se mettre à dos le curé», a confié le président du Conseil de paroisse à «La Liberté». Pour l'heure, aucune décision n'a encore été prise et le prêtre continue d'être réveillé à 4h du matin, sans parvenir à se rendormir. ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 nigérians, qui considèrent que la proposition de Boko Haram d’échanger les jeunes filles contre la libération des islamistes emprisonnés est à prendre en compte. Shehu Shani, un militant des droits de l’homme au Nigeria estime d’ailleurs sur le site du Courrier du Sahara que «le gouvernement fédéral n’a pas d’autre choix que de négocier. [et que] si la force est utilisée, leurs ravisseurs n’hésiteront pas à les tuer». La secte islamiste Boko Haram a été fondée aux alentours de 2002 par Mohamed Yusuf. Aujourd’hui dirigée par Abubakar Shekau, elle déstabilise sérieusement le pays et la sous-région depuis 2009. Selon un récent décompte d’Amnesty International, les attaques de Boko Haram et les représailles de l’armée nigériane auraient provoqué la mort de plus de 1 500 civils. R. M. dclg é A n a l y s e s & aa e D é c r y p t a g e s La rédaction d'Algérie News propose une nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au décryptage de l'actualité qui nous concerne et qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutes celles qui veulent y contribuer à travers des articles ou des propositions. Vos contributions seront les bienvenues. Contact : ayachinews@yahoo.fr Arabie saoudite-Qatar 11 Du monde du foot Le sort du téléprédicateur Youssef Al Qaradawi en jeu Par René Naba Le Qatar a souscrit, le 19 avril 2014, à Ryad, un arrangement qui s’apparente par ses termes et conditions à une capitulation en rase campagne, équivalant, en cas de complète mise en œuvre, au placement sous tutelle de cet émirat turbulent, dont la mesure la plus fortement symbolique devrait être le dégagement du prédicateur octogénaire,Youssef Al-Qaradawi, de sa plateforme médiatique. Deux dirigeants néo- islamistes Rached Ghannouchi, chef du parti An Nahda (Tunisie) et le soudanais Hassan Al-Touraby ont offert leurs bons offices, proposant le transfèrement - la déportation ?- des dirigeants des Frères musulmans basés à Doha vers l’Afrique du Sud et la Suisse ainsi qu’une sourdine à la guerre médiatique menée par le Qatar, via Al-Jazira, contre le tombeur de Morsi, le maréchal Abdelfattah Sissi, candidat à l’élection présidentielle égyptienne et bénéficiaire du soutien des pétromonarchies. Un premier geste de bonne volonté a été amorcé en ce sens par le Qatar : l’ancien chef des Frères musulmans, Youssef AlNida, est intervenu à la mi-avril sur la chaîne Al-Jazira préconisant une prise de distance de la confrérie des affaires politiques, lui recommandant de se consacrer exclusivement aux affaires spirituelles et religieuses ainsi qu’à la bienfaisance sociale. Cela n’a pas été jugé suffisant de la part des voisins du Qatar. > Suite pages 12 - 13 ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 Un quatuor en or Par Slemnia Bendaoud Ils sont ce pur produit du football national. Formés à la maison, ils œuvrent tous à lui redorer son blason. Ils ont pour nom : Abdelmoumène Djabou, Abderrahmane Hachoud, Youcef Belaili et Zinedine Ferhat. Ce quatuor en or représente ce bouquet de fleurs au parfum enivrant du ballon rond algérien. Ils proviennent de ces contrées plus ou moins modestes et éloignées qui représentent le vivier sportif national. Et comme toujours ou de tradition : Sétif y est encore bien présent, tout comme d’ailleurs l’école de foot de Bordj-Ménaïel, cette grande vallée du Chélif ou même l’inévitable région oranaise. Ils sont cette denrée si rare qui constitue le haut du pavé d’un football à la recherche de ses véritables repères et autres marques de son label haut de gamme. A la recherche de ses lustres d’antan et heures de gloire. Ils sont tous en tête de liste de leurs homologues ou de leurs équipes respectives, grâce à leur talent fou et hors du commun, et à leur pure technique qui fait d’eux les meilleurs du moment à leurs postes, les plus distingués et les mieux respectés parmi leurs nombreux pairs. Avec cette autre pépite de l’oued Tafna, nommée Mokhtar Benmoussa, ils sont les seuls à vraiment émerger du lot. Confiné dans un rôle ultra-défensif qui n’est jamais pas le sien, celui-ci, obéissant à une tactique drastique de son club, qui ne fait malheureusement nullement sa réelle promotion, vient de rater une très grande carrière internationale qui lui tendait pourtant à distance et bien haut les bras. Ecorché vif, il sera probablement brulé à vie, tant –sur conseil de ses entraîneurs faisant tous dans le résultat immédiat- toutes ses indéniables qualités offensives auront été mises volontairement sous l’éteignoir, en veilleuse, en berne, de côté, pour les besoins d’un schéma tactique supra-défensif dont il sera le seul sacrifié sur son autel. Il n’en épargnera, durant cette plutôt inexpliquée aventure dont il ne tirera que très peu profit, que son formidable tir, resté désormais bien foudroyant, sinon vraiment impossible à l’en déposséder ! Sacrifié pour les raisons suscitées, il voit donc son avenir professionnel et international chaque de nous tromper, jour s’éloigner à l’horizon, pour avoir Hachoud, Bellaili, hypothéqué une bonne partie de ses Djabou et Ferhat grandes qualités offensives, non encore sont, eux aussi, suffisamment testées et judicieusement bien capables exploitées. d’occuper Autant il était excellent à Sétif, autant il convenablement est devenu si vulnérable à Alger, si l’on leur rôle de fait toutefois abstraction de son véritables exceptionnelle habilité sur ces balles arrêtées, presque toutes admirablement titulaires en sélection transformées en de remarquables buts nationale, aussi d’anthologie. En revenant en défense, il perdit de facto, de jour en jour, rencontre bien comme leurs après rencontre, de son véritable punch, ainés, ceux précédemment extraordinaire potentiel technique cités ou mêmes offensif, manquant aussi de gratifier le ceux nous football de son magnifique savoir-faire, revenant de faisant désormais dans cette rétention l’autre continent. qui ne favorise nullement la pratique de ce beau football auquel il est pourtant naturellement tout destiné. Bien désigné ! Il s’agit donc là d’une reconversion dont il est le seul en payer les vulnérables conséquences et bien drôles répercussions quant à son avenir professionnel ! Comme tous les athlètes algériens peu ou pas du tout conseillés, le football algérien et lui-même en pâtiront certainement bien plus à l’avenir. A présent, son éventuel ou probable retour en équipe nationale semble être tributaire de son désormais inévitable et indispensable retour à son poste d’origine, faute de quoi son cas restera des plus compliqués à élucider. Et il est bien dommage que l’en enterre trop rapidement un si formidable talent pour de bien mesquines stratégies tactiques ultradéfensives, peu prolifiques d’ailleurs en vrai spectacle footballistique ! Pour connaître sa véritable ascension sur cette même aile gauche, le Grand Rabah Madjer a dû faire d’ailleurs chemin inverse, faut-il encore, au besoin, le rappeler. Pourquoi alors l’en priver, lui aussi ?! Ajouté au quatuor de charme suscité, qui est d’ailleurs d’égale valeur technique, il aurait pu constituer ce quinté de nature à vraiment inquiéter tous les défenseurs adverses. Esquinté à force d’être privé d’espace, il restera ce grand cheval de course capable des plus risqués trophées qui ne fera cependant ses galops de plaisir que sous l’auvent de la demeure parentale ! Tout juste pour les besoins du protocole de charme ! Ses pairs, eux, ont, par contre, d’autres repères, d’autres préoccupations. Les uns ont d’ailleurs eu très tôt d’autres destinations, de bien véritables sensations, en attendant que les deux autres les suivent dans cette même trajectoire. Deux d’entre eux sont déjà en Tunisie, ayant d’ailleurs à portée de main cette occasion de traverser la Méditerranée. Les deux autres sont sur le qui-vive, attendant à leur tour leur destin. > Suite page 13 Sans risque 12 a a e Décryptage dclg é A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s Arabie saoudite-Qatar Le sort du téléprédicateur Al Qaradawi en jeu L ’Algérie, possible point de chute de Youssef al-Qaradawi ? Le détonateur de la déflagration, le téléprédicateur Youssef al-Qaradawi devrait prendre le chemin du Soudan, première étape de son transfèrement ultérieur à Tunis, vers son confrère néoislamiste Rached Ghannouchi. Mais l’installation à demeure en Tunisie du très controversé prédicateur égypto-qatariote fait grincer les dents du président tunisien Moncef Marzouki. Voulant conjurer le mauvais sort, le cheikh octogénaire s’est livré à une mélopée sirupeuse, au rythme d’un contorsionnement d’une danse de ventre, professant son amour pour l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qu’il a constamment brocardés, au point de ranger sa hache de guerre, formulant son vœu secret d’être enterré au Qatar, en signe de reconnaissance à l’hospitalité de ses commanditaires. L’Algérie, qui a reçu en avril l’émir du Qatar, le prince Tamim, avec lequel elle entretient de bonnes relations, a été sollicitée par le Koweït pour un rôle de médiation dans le conflit Arabie Saoudite-Qatar. Selon des informations de presse, sondée quant à la possibilité qu’elle accorde l’asile au cheikh Qaradawi, l’Algérie pourrait faire droit à la requête des pétromonarchies en dernier ressort. Aucune confirmation de cette information n’a été donnée de source officielle algérienne. L ’ a r rangement de Ryad Scellé sur une base militaire, en présence des ministres des Affaires étrangères des six pays membres du Conseil de coopération du Golfe, à titre de témoins et de caution, l’accord concède un délai de deux mois au Qatar pour remplir ses engagements, notamment le reprofilage de sa diplomatie dans un sens conforme au consensus régnant au sein du syndicat pétro-monarchique. Près d’un an après la destitution déguisée de l’ancien « Deus ex-Machina de la révolution arabe», Hamad Ben Khalifa Al-Thani, deux mois après le dégagement de son compère saoudien Bandar Ben Sultan, cette clause augure mal de l’indépendance stratégique future de la principauté, en ce qu’elle constituerait un soft protectorat imposé au petit wahhabite, dans une conjoncture calamiteuse pour le camp islamo-atlantiste, matérialisée par le double camouflet, le revers militaire de Yabroud en Syrie, place forte des néoislamistes, et le camouflet diplomatique en Crimée. Un double revers accentué, de surcroît, par le rétablissement spectaculaire des relations russo-égyptiennes et la consolidation de la position de la Russie en Syrie, propulsant l’ancien Empire des tsars au rang d’interlocuteur fiable au niveau du Monde arabe, après avoir été longtemps diabolisé, du fait de l’athéisme marxiste soviétique. Aux termes de cet accord, le Qatar doit cesser son soutien à la confrérie des Frères musulmans, ce qui implique de réduire de facto son partenariat stratégique avec la Turquie, son allié du «printemps arabe» en Libye et en Syrie, et de se focaliser sur la Syrie, plutôt que sur les critiques à l’égard du régime post-Morsi. De renoncer, en outre, à soutenir les ThinkTank américains, accusés d’attiser les critiques envers les dynasties monarchiques du Golfe, notamment ceux qui ont choisi Doha comme base régionale- « The Brookings Institution » et « The Rand Corporation ». La Rand est l’auteur du fameux rapport « From confrontation to Containement », préconisant de confier le pouvoir aux Frères musulmans pour mieux contenir la vague néo-islamiste dans le Monde arabe. Enfin, dernière et non la moindre des conditions : interrompre le processus de naturalisation des opposants islamistes arabes refugiés au Qatar, à l’instar du prédicateur d’origine égyptienne Youssef Al-Qaradawi, et retirer son soutien financier au réseau néo-islamiste en Europe, particulièrement, les islamophilistes qatarologues. Le Qatar a financé dernièrement une campagne photo sur les tortures de prisonniers en Syrie, comprenant, par extension, aussi bien le pouvoir baasiste que ses opposants djihadistes. Intervenue le jour de la tenue de la conférence de Genève sur l’Ukraine, le 17 avril, sa diffusion est apparue comme une opération de diversion visant à masquer l’échec occidental dans son bras de fer avec la Russie, dans l’affaire de Crimée, rattachée depuis lors à Moscou. Le Qatar devra remplir ses conditions sans garantie de rétablissement des relations diplomatiques avec les trois pays avec lesquels il est en contentieux. A défaut, le Qatar est menacé d’un blocus de ses liaisons aériennes et terrestres avec l’ensemble de la péninsule arabique, et, selon des indiscrétions de la presse arabe, d’une grande opération de déstabilisation du clan Al-Thani, qui sera matérialisée par le soutien des ALGERIE NEWS pétromonarchies voisines à la branche rivale de la dynastie et à l‘importante tribu « Bani Mari », socle du pouvoir au Qatar. Le Qatar, casse-tête des pétromonarchies La décision du Conseil de coopération du Golfe de mettre au pas le Qatar a été prise d’un commun accord entre l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis, fortement incommodés par ce qu’ils considèrent des dérives du gnome de Doha, qui valurent au précédent Emir une destitution déguisée, sur injonction américaine. Outre le manque de confiance en les dirigeants qatariotes, la raison sous-jacente à l’intransigeance saoudienne réside dans le fait que la dynastie Al-Thani du Qatar peut servir de dynastie de substitution aux wahhabites en cas de démembrement du royaume saoudien, comme la menace en est régulièrement brandie par les Américains. Le Qatar est devenu le casse-tête des pétromonarchies, certains jours, un véritable « Samedi 17 mai 2014 bâton merdeux » que chacun che son voisin pour résoudre les problè Certes, le Koweït avait été officielle mener une médiation entre l’Arab Qatar pour mettre un terme à la g entre les deux frères ennemis wa cela ne paraît pas suffisant pour c roux de ses pairs. Au point qu’Ab avait accusé les Frères musulman un complot contre la dynastie, a a curieuse proposition pour rédu Dans ce qui parait comme une ma midation à l’égard du récalcitran adjoint de la police de l’émir Khalfane, a, en effet, proposé l’an simple du Qatar à la Fédération d arabes unis et son placement d’Abou Dhabi, avec octroi de pass aux anciens ressortissants du Qa Khalfane s’est défendu toute visée Il a justifié sa requête par le fait qu placé sous l’autorité de l’émir avant son détachement en zone au colonialisme britannique, du temp Décryptage 13 Du monde du foot r Youssef erche à refiler à èmes qu’il pose. ement chargé de bie saoudite et le guerre fratricide ahhabites. Mais calmer le courbou Dhabi, qui ns d’avoir ourdi avancé une bien uire la tumeur. anoeuvre d’intint, le directeur rat, Dhafi Alnnexion pure et des sept Emirats sous l’autorité seports émiratis atar. Dhafi Ale annexionniste. ue le Qatar était d’Abou Dhabi utonome par le ps où la zone se dénommait « Côte des pirates ». « L’accessoire doit suivre le principal », a-t-il déclaré, selon les propos rapportés mardi 1er avril par le site en ligne « Ar’rai al- Yom ». Connu pour son francparler, le responsable émirati est la bête noire des Frères musulmans depuis qu’il avait ordonné l’incarcération de 75 membres de la confrérie sous l’accusation de tentative de coup d’Etat. Il a d’ailleurs estimé que le succès électoral du Premier ministre néo-islamiste turc Teyyeb Reccep Erdogan « est la pire catastrophe politique pour l’avenir de la Turquie, en ce que le mandat d’Erdogan pour la Turquie sera comparable à celui du néo-islamiste Morsi, en Egypte ». Le Qatar ne veut, visiblement pas, s’en laisser compter. Les Frères musulmans, unique organisation arabe transnationale avec ses ramifications tant au Machreq qu’au Maghreb, constitue un véritable bouclier défensif de l’émirat face au géant saoudien. Après avoir mobilisé le ban et l’arrière ban de ses alliés pour destituer le pouvoir baasiste syrien, obtenant même l’expulsion de la Syrie de la Ligue arabe, dont elle était pourtant un membre fondateur, le voilà qu’il cherche à se faire pardonner de ses anciens ennemis. Dans son épreuve de force avec l’Arabie Saoudite, Tamim a cherché à s’adosser sur ses ennemis d’hier, notamment l’Iran, la Syrie et le Hezbollah libanais. Il a ainsi dépêché à Téhéran un diplomate de haut rang, le jour même où Barack Obama atterrissait à Ryad, doublant cette démarche par l’envoi d’un émissaire à Beyrouth pour y rencontrer des responsables du Hezbollah… Et, fait singulier, donner un coup de fil à Damas depuis Beyrouth, par application de la théorie du voisinage immédiat, selon laquelle « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Le Qatar a lancé, en outre, un nouveau quotidien arabe « Al Arab Al Joudod » (Les néoArabes), piloté par Azmi Béchara, ancien député communiste arabe au Parlement israélien et, désormais, homme lige du prince Tamim, pour pallier la chute d’audience « Al Qods al-Arabi », consécutif à l’éviction par la principauté de son fondateur, l’influent éditorialiste Abdelbari Atwane. M. Atwane a fondé un journal en ligne « Ar’Rai Al-Yom» (L’opinion aujourd’hui), qui revendique, six mois après son lancement, le chiffre record de 20 millions de visiteurs par jour. Une véritable course à l’échalote s’est engagée entre les pétro-monarques : pour neutraliser l’Iran, l ’Arabie Saoudite, a, elle, sorti le grand jeu. Elle a doublé le nombre de visas accordés aux Iraniens désireux d’effectuer le pèlerinage à la Mecque… La preuve que La Mecque n’est pas un sanctuaire bénéficiant de l’extra-territorialité, mais la propriété privée de la maison des Saoud, qui délivre à son gré le précieux visa d’entrée au paradis. Le Qatar se voit, donc, condamné à boire la coupe jusqu’à la lie, lui qui avait puissamment oeuvré avec la Turquie à la propulsion des Frères « musulmans au pouvoir dans les pays du Printemps arabes » (Tunisie, Libye, Egypte) avec le ciblage de la Syrie et de la Palestine (Hamas), une triplette dont les premières mesures auront été d’ériger les interdits en tant que principe de gouvernement. Erreur fatale à leur rayonnement. Trop d’interdit tue l’interdit. Pour avoir négligé cette règle élémentaire de gouvernement, les néoislamistes en paient le prix ; aussi bien les wahhabites que les salafistes, les djihadistes comme les takfiristes. Le jour où la confrérie produira en son sein un clown, un acrobate, voire un humoriste, un grand pas vers la détente sociale arabe aura été accompli et les Frères musulmans cesseront d’être alors perçus comme des croquemitaines….Des barbus barbants. Des barbants barbus. R. N. Un quatuor en or Mais tous aspirent à mieux affiner leur talent afin de définitivement composter leur ticket en équipe nationale. Voici donc, grosso modo, résumée, en peu de mots certes, mais en de justes expressions, cette cuvée locale de nos talents qui émergent vraiment du lot. Passé donc avec succès cet examen de passage auquel ils ont été soumis dans le cadre de notre championnat national de football, ils doivent aussi se préparer à vraiment affronter et surtout gagner leur place en sélection nationale, en se mesurant à ce talent nous parvenant de l’autre côté de la Méditerranée. Et là, commence, bien évidemment, un tout autre combat d’une toute autre nature, une vraiment difficile épreuve ; car les critères de sélection ne sont, à ce niveau-là, tous toujours pas ou guère en faveur du produit local, et parfois même très subjectifs dans leur conception et adoption, tenant compte de l’humeur du coach, de l’aura du concurrent évoluant de surcroit sur ce terrain de l’autre continent, de la stratégie de groupe préconisée contre l’adversaire du jour ainsi qu’un tas d’autres considérations jamais dévoilées en public. Eux aussi, sitôt arrivés avec non moins de très grandes difficultés à ce déjà très haut palier, ils seront très vite, à leur tour, sacrifiés sur l’autel de cette « fausse légende » du talent européen, jugé comme toujours exagérément bien supérieur à celui purement algérien. Et à chaque fois, ils en feront les frais, puisque les compétiteurs de l’autre continent lui sont de tradition presque toujours préférés, sans autres raisons plausibles justifiant ces choix restés tout le temps très subjectifs ! Vraiment ambigus ! De quoi donc vraiment décourager toutes ces bonnes volontés locales ! Sinon à mettre définitivement une croix sur le produit de notre –il est vrai aussi- peu compétitif et moins performant championnat ! L’approfondissement de la question nous renvoie manifestement à cette récente liste élargie des sélectionnés pour le compte de la prochaine coupe du monde, devant avoir lieu au Brésil dès le mois de juin prochain. On y remarque cependant avec un grand désappointement et non moins étonnement, comme toujours ou de tradition, leur inexplicable mise à l’écart, pour néanmoins de bien différentes raisons, des plus improbables au plus inexplicables ! Ils sont donc ipso facto purement et simplement recalés pour des raisons relevant justement de cette supposée suprématie de ce produit formé au sein de ces centres de formation français. Et même s’ils sont vraiment bien les meilleurs à leur poste, ils ne peuvent, au mieux, aspirer qu’à ce statut d’éternels remplaçant, sinon à figurer tout juste comme un possible prétendant partant au sein de cette liste élargie dont leur nom en sera finalement extrait à mesure qu’approche la date de la compétition considérée. Laissés pour compte, ils seront donc sommés de refaire encore leurs classes, faisant tout juste ce nécessaire ou très harassant, lassant, éreintant et stressant sur-place ! Certains y verront, par contre, ce véritable calvaire qui les conduira tout droit vers cet inéluctable purgatoire, d’où ils ne sortiront plus jamais leur tête ! De sacrifice en sacrifice, ils seront exclus de toute compétition internationale, désormais résignés à juste se consacrer à leur club employeur, ne nourrissant plus jamais ce moindre rêve, même celui osé ou un peu fou, de faire une quelconque carrière professionnelle ou internationale. Blasés à jamais, ils seront, pour certains du moins, vraiment cuits, sinon vraiment frustrés pour le restant de leur vie, voyant, à l’horizon, leur échapper cette occasion tout à l’heure toute propice de se faire justement un respectable nom de footballeur au-delà des murs du territoire national. Faut-il qu’ils soient encore professionnels pour enfin aspirer à porter enfin les couleurs de la sélection nationale comme le font d’ailleurs ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 > Suite de la page 11 la plupart de ces binationaux, lesquels saisissent à la volée cette véritable aubaine et bien réelle opportunité de booster avec leur carrière internationale ?! Ce chemin du grand succès qui avait autrefois ouvert la voie de gloire à la carrière fabuleuse de Rabah Madjer, Salah Assad et, très récemment celle de Belkhalem, Islam Slimani et Hillal Soudani, leur est-il à jamais dorénavant bel et bien fermé au nez ?! Et pour quelles autres raisons finalement ? Est-ce juste à cause de la faiblesse avérée de notre championnat national ? Ou est-ce encore en rapport avec ce savoir-faire européen de nos capés de sélectionnés, évoluant bien loin du pays ? Où en est donc notre championnat dans tout cela ? Sans risque de nous tromper, Hachoud, Bellaili, Djabou et Ferhat sont, eux aussi, bien capables d’occuper convenablement leur rôle de véritables titulaires en sélection nationale, aussi bien comme leurs ainés, ceux précédemment cités ou mêmes ceux nous revenant de l’autre continent. Ils ont tous cette grande classe du produit du terroir qui fera monter d’un cran notre football national durant ses grandes épreuves internationales, dont il s’est toujours distingué au travers de la mise en valeur ce talent élevé à la maison. Tout le monde s’accorde justement à dire qu’ils n’ont jamais été sérieusement pris en charge. Preuve en est: à la toute première occasion d’évoluer à son poste de prédilection, Abdelmoumène Djabou avait brillé de mille feux, étalant tout ce brio qui manquait à ce produit purement européen aligné auparavant. Hachoud et le tout jeune Ferhat, n’ont, eux aussi, pas le moindre du monde démérité lors de leur bain de jouvence. Ils nous avaient d’ailleurs laissé cette forte impression et aussi fière allure qu’ils étaient ces autres indiscutables titulaires. Quant à Youcef Bellaili, toute sa grande vista ne lui a, à présent, malheureusement servi justement à rien, devant ce black-out général auquel il reste confronté. S’il est vrai que le joueur algérien manque parfois de rigueur dans son évolution technico-tactique sur le terrain, il lui est, tout au moins, reconnu plus généralement qu’il réalise ce jeu spectaculaire plein-les-yeux, en mesure d’enflammer, grâce à son geste technique, les spectateurs les plus indécis ou soupçonneux de ses indéniables qualités artistiques, tout comme le fait d’ailleurs le plus doué des brésiliens ou argentins de haut niveau. Des artistes de balle ronde de la grande classe et technique pure d’un Ferhat, Belaili ou Hachoud nous manqueront sûrement dans ces autres moments très difficiles où le grand gabarit, érigé en infranchissable barrière par ce sélectionneur national devant ces joueurs à la morphologie physique tout juste moyenne, ne suffit donc plus à faire la différence au tableau d’affichage. La Tunisie, en fin connaisseur de la valeur du produit du terroir, était donc la première à bien flairer leur grand talent. Elle en engagera de suite déjà deux parmi eux, attendant impatiemment de compléter la liste, en enrôlant de sitôt les deux autres restants. Déjà lors des matchs qualificatifs pour le mondial brésilien, de grands techniciens du football tunisien n’arrivaient d’ailleurs pas s’expliquer comment la coqueluche du Club Africain, l’un des meilleurs joueurs de leur championnat, en l’occurrence, Abdelmoumène Djabou, n’évoluait toujours pas au sein de l’équipe fanion de la sélection nationale algérienne. Depuis lors, ils avaient bien compris la raison ! Même si, entre-temps, Djabou avait été dans l’intervalle enfin repêché et intégré à bon escient d’ailleurs. Sa mise à l’écart, devenant, avec le temps, très difficile à expliquer. Ses co-équipiers suivront-ils, eux aussi, le même chemin et le même traitement de frustration ?! é 14 dclg a a e Kiosque international A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s PRINTEMPS ÉTUDIANTS Québec torpille le rapport Ménard Par Jeanne Corriveau : Le Devoir « Je ne me sens pas concernée par le rapport Ménard, mais pas du tout ! » a-t-elle lancé, mercredi avantmidi, tout en marchant d’un pas pressé vers la salle du Conseil législatif où se tenait un caucus. « L e rapport parle de luimême. […] Il s’agit d’une réponse politique à une commande politique [de l’ancien gouvernement] », a-t-elle fait valoir au lendemain du dévoilement sans tambour ni trompette du document de 450 pages sur le site Web de son ministère. La vice-première ministre a tourné en ridicule un certain nombre des 28 propositions des trois commissaires — Serge Ménard, Claudette Carbonneau et Bernard Grenier —, comme celle de décréter un moratoire sur l’utilisation des armes intermédiaires (« balles de plastique », poivre de Cayenne, gaz lacrymogène et grenades assourdissantes) lors de contrôle de foules. « Entre vous et moi, on est en train de dire, on part des interventions à mains nues et on s’en retourne aux armes. Tout ce qui est dans l’intermédiaire, on n’y touche plus ! C’est un peu utopique », a soutenu Mme Thériault avant de rejoindre ses collègues. Tabletté, déchiqueté, mis de côté : pas tout de suite, a dit le premier ministre Philippe Couillard. Le rapport de la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012 a beau être « déséquilibré », il sera « lu ». « Il y a des recommandations qui touchent le travail des forces policières [21 des 28 propositions]. Je suppose qu’elle [Lise Thériault] va les évaluer avec ses collègues du cabinet et du ministère puis vous revenir là-dessus éventuellement », a affirmé M. Couillard jeudi aprèsmidi. Cela dit, les forces policières ont été injustement montrées du doigt, selon lui. « Nos policiers et nos policières ont été très braves dans ce à quoi ils ont dû faire face : ils se sont fait lancer des objets qui peuvent tuer… et ont été blâmés après cela. C’est une drôle de situation pour eux à traverser. Donc, j’aurais apprécié que le rapport soit un peu plus équilibré, a-t-il souligné. Les responsabilités étaient partagées. » M. Couillard n’a pas réagi aux reproches adressés au gouvernement Charest d’avoir levé le nez sur toute médiation avec les étudiants en grève pour l’abolition de la hausse des droits de scolarité. Néanmoins, il a souligné la nécessité de maintenir un « espace de dialogue et de communication » tout particulièrement dans des « circonstances difficiles ». Vers les poubelles ? Quoi qu’en disent les libéraux, la mise sur pied de la commission spéciale constituait un exercice obligé au lendemain de la crise sociale de 2012, persiste à croire le Parti québécois. Le député Pascal Bérubé invite le gouvernement Couillard à profiter de la « période d’accalmie » pour « réunir tous les acteurs concernés afin de s’entendre sur un nouveau cadre démocratique du droit à la manifestation pacifique ». Le gouvernement libéral « ne peut pas jeter [le rapport Ménard] aux poubelles », a fait valoir le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault. Du côté du travail policier, « [il y a] peut-être des ajustements à apporter », a-t-il dit. Mais, « de façon générale, pendant les manifestations, les policiers ont fait un bon travail. Il faut les appuyer », a-t-il souligné. Le député solidaire, Amir Khadir, a appelé le gouvernement Couillard à « marquer une rupture » avec le gouvernement Charest en « posant des gestes concrets pour que cette crise de confiance entre la police et la jeunesse demeure une exception historique ». Policiers et étudiants Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) entend prendre le temps d’analyser l’ensemble du rapport avec ses experts avant de déterminer quelles modifications pourraient être ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 apportées à ses stratégies, a indiqué le porte-parole, Ian Lafrenière. Le SPVM demeure persuadé que les « armes intermédiaires » — dans la mire du rapport Ménard — permettaient de réduire le recours à la force : « Si on n’utilise pas d’autres façons de disperser [les manifestants], on pourrait en venir au corps à corps et je ne suis pas sûr que c’est ce qu’on veut. Mais on va regarder tout ça. On est une organisation apprenante. » La Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM), qui avait refusé de témoigner devant la commission présidée par Serge Ménard, estime que le rapport est « irréaliste » en plus de « manquer totalement d’impartialité ». Vantant le travail des policiers qui ont dû gérer plus de 600 manifestations en 180 jours, le président de la Fraternité, Yves Franc?ur, a reproché à Serge Ménard de « répéter de façon plus officielle ses préjugés sur les événements ». En revanche, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) se dit satisfaite des recommandations. « Les pratiques actuellement mises en place et qu’ont dû exécuter des policiers n’ont pas été les bonnes pour assurer un climat pacifique », a dit la présidente sortante de la fédération étudiante, Éliane Laberge. Contrairement au gouvernement libéral et aux policiers, les étudiants ont été très peu blâmés dans le rapport. « Je ne pense pas qu’on l’a échappé belle. Le rapport cible bien ce qui a contribué au climat de tension dans lequel on s’est retrouvé et à la non-résolution du conflit », a dit Mme Laberge. Elle rappelle que la FECQ a demandé à plusieurs reprises l’intervention d’un médiateur. « Quand on refuse aussi clairement de négocier, la suite des choses devient normale. » Peu surprise des constats des commissaires — qu’elle ne juge d’ailleurs pas assez « sévères » —, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) réitère avec cynisme que l’exercice n’aura pas été d’une grande utilité. « À quoi ça a servi ? », a lancé le porte-parole de l’ASSÉ Justin Arcand. Manque de transparence et faible pouvoir pour contraindre au témoignage : la commission avançait dès le départ sur un chemin cahoteux. « Le problème était dans l’organisation dès le début. » M. Arcand se réjouit néanmoins des recommandations très précises pour réformer les pratiques des policiers et souhaite un changement réel qui se répercutera dans le contexte actuel. « Avec le règlement [municipal] P6, c’est rendu qu’une manif peut presque être déclarée illégale la veille, avant que les gens aient eu le temps de se regrouper. » L’ASSÉ n’a toutefois pas apprécié que les commissaires recommandent de baliser l’exercice d’un droit de grève par un vote secret. « On n’est pas contre le vote secret, plein d’associations étudiantes l’utilisent. Mais ce sont les étudiants qui doivent en décider. Sinon, c’est de l’ingérence », a-t-il dit. J. C. Kiosque international aa e dclg é A n a l y s e s & 15 D é c r y p t a g e s Le silence coupable des élites africaines face à Boko Haram Par Raoul Mbog : Slate Afrique Pourquoi entend-on si peu nos dirigeants sur le danger que constitue la secte islamiste nigériane? L’ onde de choc née de l’enlèvement de plus de 300 lycéennes par les islamistes nigérians de Boko Haram s’est propagée partout dans le monde. D’où la mobilisation planétaire autour du slogan «Bring back our girls». Cette unanimité de la communauté internationale sur la nécessité d’une riposte vigoureuse contre Boko Haram est à saluer à sa juste valeur. Dans le même sens, il faut saluer la proposition de la France d’accueillir un sommet sur la sécurité au Nigeria. Cette rencontre, qui devrait se tenir à Paris, le 17 mai, regroupera les chefs d’Etat voisins du Nigeria. Pourtant, l’on peut considérer que cette initiative est une énième humiliation les présidents africains qui se font encore voler la vedette par les dirigeants occidentaux, apparemment plus préoccupés par la sécurité du continent que ceux qui devaient l’être en premier lieu. En effet, l’Union africaine et les organisations sous-régionales brillent par leur absence du débat ou leur nonchalance à prendre les mesures idoines. Même la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dont le siège est à Abuja au Nigeria, n’a pas eu une réaction à la hauteur du crime de Boko Haram. Comment l’Afrique peut-elle espérer être prise au sérieux quand elle se montre incapable, ne serait-ce que de crier son indignation quand ses enfants tombent entre les griffes de tels fous? Car, ce qui indigne dans cette attitude, c’est moins le fait de manquer de moyens et d’expertise pour combattre avec efficacité le terrorisme, que celui de ne pas daigner lever le petit doigt, de tenter quelque chose pour ramener les enfants dans leurs familles respectives, quitte à demander le soutien du reste du monde. Faut-il, oui ou non, négocier avec Boko Haram? La question divise l'opinion publique nigériane. ut-il, oui ou non, négocier avec les terroristes de Boko Haram et leur chef Abubakar Shekau? Après quelques atermoiements, le gouvernement nigérian a indiqué être ««ouvert au dialogue» pour obtenir la libération des 234 lycéennes encore entre les mains de la secte islamiste. Même s’il exclue toute idée d’échange. En effet, lundi, dans une vidéo, le leader de Boko Haram avait proposé d’échanger les adolescentes enlevées mi-avril, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, contre des islamistes emprisonnés. Au sein de l’opinion publique nigériane, la question divise. Wole Soyinka, le prix Nobel de littérature de 1986, reconnaît dans une interview accordée à l’Agence France Presse que «c’est un casse-tête, parce que les jeunes filles doivent être sauvées». Pour autant, il ajoute qu’il est difficile d’imaginer une quelavec négociation conque Abubakar Shekau. «Pour moi, nous avons affaire à une espèce inférieure à l'être humain, comment peut-on dialoguer avec une telle obscénité?» C’est aussi ce que pense la présidente de Women arise for change, une organisation de défense des droits des femmes au Nigeria. Joe Okei-Odumakin se dit totalement opposée à une quelconque négociation avec Boko Haram. «Nous n’accepterons aucun échange. Je ne l’accepterai pas. Tout ce que nous voulons c’est que les jeunes filles soient libérées», a indiqué cette militante féministe, dans des propos rapportés par le site nigérian Nairaland. Cependant, des voix divergentes se font entendre. Elles viennent notamment des leaders religieux du nord du Nigeria. Ces derniers sont notamment contre l’aide proposée par des pays étrangers comme les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne ou la Chine, pour libérer les jeunes filles. Ils estiment que cela risque de radicaliser encore plus la secte et de porter atteinte à l'indépendance du pays. Dans le même sens, le Vanguard nigérian a relayé la position des hommes d’affaires Le curé ne supporte plus les cloches de l'église Par 20Minutes ( Suisse) L e nouveau prêtre du village souhaite que le clocher se taise entre 22h et 6h car le bruit l'empêche de dormir. Il menace même de Joseph déménager.L'abbé Demierre a posé ses valises à Domdidier en septembre dernier. En neuf mois, sa santé en a pris un coup, assure-t-il. En cause? Les cloches de l'église, qui l'empêchent de dormir durant la nuit, rapporte «La Liberté» dans son édition de vendredi. Installé dans la cure, juste à côté du lieu de culte, il veut faire taire le carillon entre 22h et 6h. Quitte à déménager, si sa requête est rejetée. Il garderait alors un bureau à Domdidier et s'en irait loger ailleurs. Du côté du Conseil de paroisse, on est très empruntés. Il faut dire que l'entité a dépensé 95'000 francs pour retaper la cure juste avant l'arrivée de l'abbé. Pour museler le clocher durant la nuit, il faudrait encore débourser 6000 à 8000 francs pour remplacer l'actuel système mécanique par un système électronique. «Cela nous gêne de tout chambouler mais on ne veut pas se mettre à dos le curé», a confié le président du Conseil de paroisse à «La Liberté». Pour l'heure, aucune décision n'a encore été prise et le prêtre continue d'être réveillé à 4h du matin, sans parvenir à se rendormir. ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 nigérians, qui considèrent que la proposition de Boko Haram d’échanger les jeunes filles contre la libération des islamistes emprisonnés est à prendre en compte. Shehu Shani, un militant des droits de l’homme au Nigeria estime d’ailleurs sur le site du Courrier du Sahara que «le gouvernement fédéral n’a pas d’autre choix que de négocier. [et que] si la force est utilisée, leurs ravisseurs n’hésiteront pas à les tuer». La secte islamiste Boko Haram a été fondée aux alentours de 2002 par Mohamed Yusuf. Aujourd’hui dirigée par Abubakar Shekau, elle déstabilise sérieusement le pays et la sous-région depuis 2009. Selon un récent décompte d’Amnesty International, les attaques de Boko Haram et les représailles de l’armée nigériane auraient provoqué la mort de plus de 1 500 civils. R. M. 16 > N O T R E V I S I O N Sur le fil France Le Premier ministre français Manuel Valls a annoncé des baisses d'impôts ciblées qui seront financées « en grande partie » grâce « à la lutte contre la fraude fiscale ». Ces mesures fiscales vont profiter à trois millions de Français et permettre à 1,8 million de ménages de sortir de l'impôt sur le revenu. Ce geste représente une « baisse d'impôt d'un milliard d'euros » (1,2 milliard de francs), a précisé le chef du gouvernement au micro d'Europe 1. Il n'a pas spécifié si cette mesure serait valable dès cette année. Il a toutefois laissé entendre qu'il s'agissait d'un élargissement de la mesure précédemment annoncée pour 2014. Concrètement, la charge fiscale d'un célibataire serait ainsi allégée de 350 euro (430 francs) et de 700 euros (860 francs) pour un couple. Japon La production industrielle au Japon a finalement augmenté de 0,7% en mars sur un mois, et non de 0,3% comme indiqué dans des statistiques préliminaires, a annoncé le ministère de l'Economie vendredi. Elle a été tirée notamment par la construction d'automobiles, de turbogénératrices et la fabrique de cellules photovoltaïques, d'après le ministère qui juge la production industrielle toujours « en phase de progrès ». Sur un an, cette production a grimpé de 7,4% (et non de 7,0% comme indiqué au départ). Toujours en mars mais sur un mois, les livraisons ont baissé de 0,2% (et non de 1,2%) et les stocks ont augmenté de 1,4% (et non de 1,8%), a précisé le Meti. Pour le mois d'avril, les professionnels s'attendent à une baisse de la production de 1,4%, avant une stabilisation en mai (+0,1%), avait précisé le ministère en dévoilant les données initiales à la fin du mois dernier. Turquie exploite la mine de charbon de Soma, dans l'ouest de la Turquie, où 284 mineurs ont été tués mardi dans un accident, a démenti vendredi toute négligence. Nous n'avons commis aucune négligence dans cet accident, a affirmé Akin Celik, le directeur d'exploitation de Soma Kömür Isletmeleri A.S lors d'une conférence de presse à Soma, précisant qu'une explosion de poussière de charbon pouvait être à l'origine de l'explosion qui a provoqué le drame. Une explosion de poussières est une combustion rapide de particules en suspension dans l'air dans un milieu confiné. Les poussières de charbon sont un risque minier important. Un autre responsable de la compagnie, Ramazan Dogru, a rejeté la thèse d'un court-circuit sur un panneau de transformateur dans le puits, qui avait été évoqué dès le début de l'accident. Cela n'a rien à voir avec un transformateur, a-t-il dit, expliquant que la cause exacte du drame sera connue une fois tout les données recueillies. Italie L'excédent commercial de l'Italie a augmenté en mars par rapport au même mois de 2013, à 3,9 milliards d'euros, contre 3,1 milliards, malgré une tendance à un ralentissement des exportations, a annoncé vendredi l'institut de statistiques Istat. Les experts de l'Institut ont identifié un signal négatif dans la décélération des exportations d'un mois sur l'autre (-0,8%), pour le troisième mois consécutif. En rythme annuel, en revanche, les exportations ont progressé de 1,2% grâce « à la forte expansion » des ventes vers le reste de l'Union européenne, et notamment +10,9% pour les exportations vers l'Espagne, +9,5% vers le Royaume-Uni et +4,6% vers l'Allemagne. L'excédent commercial a augmenté aussi du fait d'une nouvelle baisse de 1% des importations sur un mois et de 1,3% sur un an. La compagnie privée qui LES GENS John Kerry Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exprimé sa « préoccupation » à propos de la mort de deux Palestiniens tués par l'armée israélienne en Cisjordanie, lors d'une rencontre à Londres avec la ministre israélienne chargée des négociations de paix, Tzipi Livni. John Kerry s'était entretenu la veille avec le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale britannique. Ces deux rencontres qualifiées d' « informelles » par le Département d'Etat interviennent après la suspension fin avril du dialogue direct israélopalestinien mené sous l'égide du chef de la diplomatie américaine. Le secrétaire d'Etat est « préoccupé par le violent incident qui s'est produit aujourd'hui près de la prison d'Ofer et appelle les deux parties au maximum de retenue », a indiqué un responsable du Département d'Etat à l'issue de l'entretien avec Tzipi Livni. D U M O N D E Lycéennes enlevées par Boko Haram Des proches réclament leur libération Des proches des 223 lycéennes détenues par Boko Haram ont demandé jeudi leur libération « sans condition », alors que les parlementaires nigérians débattaient de la prolongation de l'état d'urgence en vigueur depuis un an dans le Nord-Est. L e président Goodluck Jonathan a prévu de se rendre vendredi à chibok, une petite ville du nord-est du Nigeria où le groupe islamiste armé Boko Haram avait enlevé plus de 200 lycéennes le 14 avril, selon une source à la présidence.Le chef de l'Etat nigérian a exclu mercredi de libérer des islamistes détenus par l'Etat en échange des adolescentes, kidnappées il y a un mois, selon le ministre britannique en charge des questions africaines, Mark Simmonds, qui l'a rencontré à Abuja. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait proposé cet échange dans une vidéo diffusée lundi qui montre les jeunes filles, enlevées le 14 avril dans une école de Chibok. Ayuba Chibok, l'oncle d'une des captives, a expliqué mercredi que les proches des lycéennes, «dévastés», étaient rongés par l'angoisse, même si la vidéo « a donné un peu d'espoir ». Il s'est cependant dit opposé à la libération de prisonniers de Boko Haram en échange des jeunes filles, estimant que la libération des adolescentes devait se faire « sans conditions ». Toujours selon le ministre britannique, le président nigérian souhaite engager des discussions plus larges avec les islamistes pour mettre fin à l'insurrection qui a fait des milliers de morts depuis 2009. Le représentant spécial des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, qui a rencontré M. Jonathan jeudi, a affirmé qu'un ensemble de mesures ont été mises en place, dont une cellule psychologique pour soutenir les jeunes filles à leur libération. Abuja avait décrété il y a un an l'état d'urgence dans les trois Etats d'Adamawa, Borno et Yobe, pour tenter de reprendre le contrôle du nord-est du pays. Initialement en vigueur pour six mois, il a déjà été reconduit une fois. M. Jonathan a demandé au Parlement une nouvelle prolongation de six mois. Avant de se prononcer, les sénateurs interrogeaient jeudi des responsables militaires sur le bilan de l'état d'urgence. Si elle est validée par le Sénat, la prolongation de l'état d'urgence devra ensuite être soumise au vote des députés, qui doivent l'approuver aux deux tiers pour qu'elle soit adoptée. Le gouverneur de l'Etat de Yobe, Ibrahim Geidam, s'est déjà prononcé contre. Ses homologues de Borno et d'Adamawa, membres comme lui du principal parti d'opposition, devraient l'imiter. L'opposition estime que l'état d'urgence n'a pas permis de réduire les violences de Boko Haram, tout en privant la population de liberté. De fait, les mesures d'exception n'ont pas empêché la multiplication des attaques dans les trois Etats concernés, ni deux attentats à la voiture piégée à Abuja, qui ont fait une centaine de morts en l'espace d'un mois.Un des cerveaux présumés du premier attentat d'Abuja, qui avait été revendiqué par Boko Haram et avait fait 75 morts, le 14 avril dans une gare routière, a été arrêté au Soudan mardi. Il s'agit d'Aminu Sadiq Ogwushe, né en Grande-Bretagne, interpellé alors qu'il demandait un visa à l'ambassade de Turquie de Khartoum, au Soudan, a rapporté une source proche du dossier à l'AFP. Cinq hommes avaient déjà été arrêtés cette semaine en lien avec cet attentat, le plus meurtrier jamais perpétré à Abuja, mais les deux cerveaux étaient en fuite. R. I. Ukraine Washington menace de « saigner » l'économie russe L es Américains ont menacé jeudi de « saigner » l'économie russe déjà mal en point à coups de nouvelles sanctions si la Russie cherchait à empêcher la tenue en Ukraine du scrutin présidentiel du 25 mai, crucial pour l'avenir du pays. Le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski, dont le pays n'a pas caché cette semaine son inquiétude, est attendu vendredi à Kiev, où il doit rencontrer le président par intérim, Olexandre Tourtchinov. La Pologne, pays voisin de l'Ukraine, a mis en garde mardi contre un « démembrement » et « une chute » de cet Etat si l'élection présidentielle prévue dans moins de dix jours ne se tient pas normalement. Les menaces des Occidentaux interviennent alors que les affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes armés se multiplient dans l'est de l'Ukraine près d'un mois après le lancement d'une opération « antiterroriste » qui visait à rétablir le ALGERIE NEWS contrôle de Kiev sur les régions sécessionnistes. Dans ce contexte de tensions accrues, un navire de reconnaissance français est entré jeudi dans la Mer Noire, renforçant la présence internationale dans la région, a indiqué à l'AFP une source diplomatique. Sur le terrain, les insurgés prorusses continuent d'étendre leur contrôle, comme à Antratsyt, dans la région de Lougansk, où une mairie de quartier est tombée jeudi aux mains de dizaines d'insurgés armés, selon un journaliste de l'AFP sur place. La Banque centrale ukrainienne a annoncé la fermeture de sa branche dans la région de Donetsk et évacué le personnel après des menaces des séparatistes. Contrôlée en grande partie par les insurgés armés pro-russes, la région de Donetsk avec celle voisine de Lougansk ont proclamé leur « souveraineté » à l'issue d'un référendum séparatiste dimanche dénoncé comme « illégal » par Kiev et les Occidentaux. Dans la région de Samedi 17 mai 2014 Slavyansk, l'armée ukrainienne a installé des postes de contrôle appuyés par des chars, des hélicoptères et des équipements de défense anti-aérienne afin d'isoler la ville de Slavyansk toujours sous le contrôle des insurgés pro-russes. Signe que la région échappe de plus en plus au contrôle de Kiev, seulement un tiers des électeurs y sont prêts à participer à la présidentielle, selon les derniers sondages.A Londres, un responsable américain a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions économiques contre Moscou. Les premières séries de sanctions économiques prises par Washington et Bruxelles contre Moscou visaient « à faire usage du scalpel plutôt que du marteau », a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat. Mais « nous pouvons faire beaucoup de choses pour créer ce saignement », a-t-il ajouté après une rencontre à Londres entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et ses homologues britannique, français, allemand et italien. > N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B 17 Libye Violents affrontements entre groupes armés Des affrontements ont éclaté vendredi à Benghazi entre des groupes islamistes et une force conduite par un exgénéral à la retraite qui dit avoir lancé une opération pour purger la deuxième ville de Libye des groupes terroristes. D es forces de l'armée de l'air ont rejoint le groupe de Khalifa Haftar, un ancien commandant de la rébellion ayant renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et ont bombardé une caserne occupée par la Brigade 17-Février, une milice islamiste, selon des témoins. Cette milice ripostait par des tirs de canons anti-aériens, selon la même source. Des affrontements violents opposaient aussi les deux groupes autour de sites occupés par les milices islamistes dans la région de Sidi Fradj, dans le sud de la ville, selon un correspondant de l'AFP. Le groupe de Haftar se fait lui-même appeler l'armée nationale et affirme conduire une opération de grande envergure pour purger Benghazi (est) des groupes terroristes, a indiqué un porte-parole de cette force, Mohamed alHijazi, à une chaîne partisane, Libya Awalan. Le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, a démenti toutefois toute implication de l'armée régulière dans les affrontements de Benghazi. Dans une déclaration à la télévision nationale, M. Jadallah a appelé l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe armé qui tente de contrôler Benghazi par la force des armes. Pour dénoncer les assassinats et les attaques contre l'armée dans l'est libyen, plusieurs militaires ont rejoint la force de Khalifa Haftar. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi est le théâtre d'attaques et d'assassinats quasiquotidiens visant l'armée et la police. Ces attaques qui ne sont pas revendiquées sont attribuées à des groupes d'islamistes radicaux lourdement armés et qui pilulent dans l'est libyen. Le pétrole se stabilise Les prix du pétrole évoluaient autour de l'équilibre vendredi en cours d'échanges européens, dans un marché digérant une Les gens Loi anti-cannabis en Tunisie Jomaâ favorable à l’amendement L e Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ, s'est dit mercredi favorable à l'amendement d'une loi anti-cannabis considérée comme rigide et qui prévoit une peine minimale d'un an de prison ferme. « La loi n'est plus en phase avec l'époque. Nous sommes en train de l'amender pour qu'elle s'adapte à la nouvelle réalité », a déclaré M. Jomaa lors d'une conférence de presse. La législation relative aux stupéfiants promulguée en 1992 prévoit une sanction d'un à cinq ans de prison pour les consommateurs de drogue, la résine de cannabis, et interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes. Un collectif a été récemment créé pour réclamer des sanctions moins sévères, alors que plus de 50% des per- légère hausse de la production pétrolière libyenne et surveillant l'évolution de la situation en Ukraine. Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 109,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin grappillait 7 cents, à 101,57 dollars. Le Brent s'échangeait autour de 109 dollars le baril après le changement de contrat de référence. Le contrat pour juin a expiré (jeudi) à 110,44 dollars son plus haut niveau en clôture depuis début mars, notaient les économistes de Commerzbank. Le marché pétrolier était quelque peu pénalisé par l'augmentation de la production en Libye, de 240 000 barils par jour à 300 000 barils par jour, en raison de la reprise des opérations dans deux champs pétroliers de l'Ouest du pays, rapportaient plusieurs analystes. Il est probable que la sonnes en détention provisoire et environ un tiers des condamnés ont été arrêtés en lien avec des affaires de stupéfiants, surtout le cannabis, selon des chiffres de l'ONU. Le collectif estime également que cette législation a été et reste utilisée pour réprimer la liberté d'expression, nombre d'artistes, notamment des rappeurs critiques des forces de l'ordre, ayant été emprisonnés sur cette base.Un jeune militant très actif lors de la révolution de 2011, Azyz Amami, a d'ailleurs été arrêté dans la nuit de lundi à mardi et placé en garde à vue, probablement pour consommation de cannabis selon son avocat Bassem Trifi. Le dossier du jeune homme n'était pas encore accessible. « Tout laisse à penser que son arrestation est politique. C'est un moyen de faire taire Azyz », a-t-il dénoncé. Azyz Amami "est un jeune sympathique et il faut (avoir) un peu de clémence », a dit le Premier ministre lors de la conférence de presse en réponse à une question sur l'arrestation du jeune homme. Les ministères de la Justice et de la Santé sont en train d'examiner les moyens d' « humaniser » la législation, a récemment, Nabil Ben Salah, le directeur général de la Santé, tout en précisant qu'une dépénalisation n'était pas à l'ordre du jour. Lasaäd Lachaâl La Tunisie s'engage à éradiquer la fièvre aphteuse au cours des deux prochaines semaines, a déclaré le ministre tunisien de l'Agriculture, Lasaäd Lachaâl. Selon lui, la contrebande (importation non contrôlée de bétail) a largement contribué à la propagation de cette maladie dans le pays, affirmant que les cas enregistrés ne dépassent pas 81 pour les vaches et 184 pour les ovins. M. Lachaâl a indiqué qu'à la date du 13 mai les services compétents ont revacciné 171 113 bovins et 44 589 ovins. ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 production soit redémarrée dans les prochains jours au champ pétrolier d'al-sharara, le deuxième du pays avec une capacité de production journalière de 340 000 barils, estimait-on chez Commerzbank. Les autorités libyennes essayent depuis des mois de normaliser la production et l'exportation de brut, qui sont entravées par divers mouvements de protestations. Début avril, elles ont conclu un accord avec les rebelles autonomistes de l'Est pour débloquer deux des quatre terminaux pétroliers de la région. Par ailleurs, l'incertitude politique en Ukraine continue de dominer le marché du pétrole, soutenant les cours du brut, alors que nous attendons toujours une résolution de la crise entre ce pays et la Russie, rappelait Myrto Sokou, analyste chez Sucden. A neuf jours de l'élection présidentielle, les affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes armés continuent dans l'Est du pays. Parallèlement, Moscou a menacé de couper les approvisionnements vers l'Ukraine dès le 3 juin si celle-ci ne réglait pas à l'avance sa facture pour juin, qui s'établit à 1,66 milliard de dollars, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne (UE) comme lors des guerres du gaz de 2006 et 2009. Les investisseurs craignent ainsi un dérèglement de l'approvisionnement du marché européen de l'énergie, car environ 30% des importations de gaz et de pétrole européennes proviennent de la Russie. Y. R. Maroc Le conclave des soufis a eu lieu P lus d'un millier d'adeptes de la Tariqa Tijania, venus d'une cinquantaine de pays, sont réunis jusqu'à vendredi à Fès, au Maroc, pour marquer le 200e anniversaire du décès du fondateur de cette importante confrérie soufie et promouvoir un « islam tolérant ». La capitale spirituelle du royaume abrite le mausolée de Cheikh Sidi Ahmed Tijani, fondateur au XVIIIe siècle de cette confrérie qui revendique quelque 300 000 millions d'adeptes à travers le monde, en particulier en Afrique de l'Ouest. Depuis mercredi, sous un soleil de plomb, elle accueille pour la 3e fois après 2007 et 2009 - le Forum de la Tariqa Tijania, auquel participent des centaines de disciples dont des maîtres soufis, savants et chercheurs. Qualifiée par le quotidien marocain L'Economiste de « probable plus grand pèlerinage qu'ait jamais connu Fès »,cette rencontre est notamment marquée par la récitation de versets du Coran mais aussi l'organisation de conférences et ateliers en vue de l'élaboration d'un programme pédagogique, éducationnel et social. « Nous attendons de ce conclave que les participants élaborent une vision claire pour un programme d'action », a déclaré en ouverture Ahmed Tijani Cherif, cheikh de la confrérie. Dans un message adressé aux disciples, le roi du Maroc Mohammed VI, en sa qualité de « commandeur des croyants », a de son côté loué le "rôle du soufisme dans la dissémination de la sécurité spirituelle et la diffusion des valeurs d'amour et de concorde". « Il s'agit de barrer la route aux chantres du radicalisme, du terrorisme, de la dissension, du démembrement et des doctrines mystificatrices », a fait valoir le souverain chérifien. La Tijania est notamment l'une des confréries les plus influentes au Sénégal, qui compte plusieurs villes saintes dont Tivaouane, à une centaine de kilomètres de Dakar. Pour Ibn Anass Guei, un Sénégalais présent à Fès, la confrérie doit permettre « à l'Afrique d'assumer sa place dans le monde actuel", en assurant "la liberté, la paix du c?ur et l'émancipation de l'homme, qui est au centre de tout". « La zaouia (confrérie) peut jouer un rôle très important pour consolider la paix. C'est ce que Cheikh Ahmed Tijani recommandait à ses disciples dans leurs comportements », a également déclaré à l'AFP un imam ivoirien, Sankara Bachir. 18 > S P O R T S Blatter tire sur le Qatar à propos du Mondial-2022 Confession ou diversion ? Après avoir donné son aval pour l’organisation du Mondial 2022, le patron du foot est-il sur le point de revenir sur cette décision. Joseph Blatter se confesse en estimant hier que le choix de Qatar pour l’organisation du Mondial-2022 est une erreur. L e président de la Fifa Jose a reconnu que confier l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en été avait été une « erreur », relançant une polémique qui ne cesse d'enfler sur les conditions de l'attribution de la compétition à l'émirat. A huit ans du coup d'envoi, et à quelques semaines de l'ouverture du Mondial au Brésil, le débat tourne au vinaigre quant à l'organisation de la compétition la plus populaire du monde dans ce très riche pays du Golfe, où les températures atteignent en été entre 40°C et 50°C. « Oui bien sûr », a-t-il lancé jeudi soir à un journaliste de la radio-télévision suisse RTS, qui lui demandait si la décision de faire jouer des matches par 50 degrés avait été une erreur. « Vous savez, on commet beaucoup d'erreurs dans la vie », a-t-il ajouté. « Le rapport technique du Qatar indiquait bien qu'il faisait trop chaud en été, mais le Comité exécutif (de la Fifa) avec une majorité assez large a décidé qu'on (allait) jouer au Qatar ». Le patron du foot mondial, qui vient d'annoncer qu'il comptait se présenter l'an prochain à sa propre succession, a du coup indiqué qu'il était « plus que probable » que la compétition se joue en hiver, sous des températures plus clémentes. Une affirmation qui, cette fois, n'est pas nouvelle. Sepp Blatter s'était déjà exprimé récemment en faveur d'une compétition en fin d'année pour éviter la fournaise. "La meilleure date serait la fin d'année. Il faut quand même rester un peu réaliste. Pour moi, si on change et on va changer, parce qu'on ne peut pas jouer en été bien que le Qatar insiste, on doit jouer en hiver à la fin de l'année", avait-il affirmé le 21 avril. Dans un communiqué, la Fifa a tenu à préciser les propos de son patron, se refusant à la possibilité d'une réattribution de la compétition. « Le Président réitère que la décision d’organiser la Coupe du Monde au Qatar en été était une erreur », explique-t-elle. « Il n’a à aucun moment remis en question l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar". La Fifa avait annoncé en décembre 2010 l'attribution du Mondial-2022 à l'émirat, puissant producteur de gaz et qui a assis sa stratégie de communication internationale sur une participation active dans le sport mondial. Doha affirme pouvoir un jour obtenir des jeux Olympiques. Il organisera l'an prochain le Mondial de handball et a acheté en 2011 le Paris SG, qui vient de remporter son second titre consécutif de champion de France de foot. Pression française et allemande Mais il est accablé d'accusations de corruption et la dénonciation, par des organisations de défense des droits de l'homme, de conditions de travail désastreuses des ouvriers étrangers sur les chantiers du Mondial. Blatter écarte fermement la question de la corruption mais évoque un puissant lobbying de Paris et Berlin. « Non, je ne dirai jamais qu'ils ont acheté (la compétition) », déclare-t-il, évoquant la conséquence de « la poussée politique » provenant notamment de Paris et Berlin dont il souligne les intérêts industriels. « On sait très bien que des grandes maisons françaises et des grandes maisons allemandes travaillent au Qatar. Mais ils ne travaillent pas seulement pour la Coupe du monde ! », a souligné M. Blatter, affirmant que la Fifa « Puyol quitte définitivement son club Le Barça fait ses adieux à son capitaine L e FC Barcelone a fait ses adieux jeudi à son capitaine, le défenseur central Carles Puyol, dont les blessures à répétition l'obligent à quitter son équipe de toujours à la fin de la saison. « Je pourrai difficilement jouer ailleurs. Je veux me remettre et essayer de régler mes problèmes au genou », a reconnu le joueur de 35 ans, visiblement très ému, au cours de l'hommage qui lui a été rendu dans l'enceinte du Camp Nou. « Mon genou ne répond pas et je dois être honnête avec l'équipe qui voudrait me recruter. Je ne peux tromper personne, ni me tromper moimême », a dit Puyol, qui ne jouera pas samedi lors du match face à l'Atletico Madrid, décisif pour le titre de champion d'Espagne. Salué par le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, comme un modèle d'autorité naturelle et de sens du sacrifice, Puyol a exprimé son souhait de rester lié au club en tant que formateur pour les catégories inférieures. « C'est un domaine qui me plaît beaucoup plus que d'être entraîneur et nous verrons à l'avenir ce qui se passe, mais c'est une des options qui me plaît », a déclaré le défenseur, qui aurait aimé jouer au sein du club catalan jusqu'à ses 40 ans. Capitaine et icône du Barça de cette dernière décennie, Carles Puyol avait annoncé en mars qu'il quitterait l'équipe en fin de la saison, estimant ne pas pouvoir retrouver son meilleur niveau et disant avoir besoin de se « reposer ». « Si, quand j'étais en train de jouer à La Pobla (son village natal, ndlr) avec mon frère ou un ami on m'avait dit que j'aurais cette carrière, je ne l'aurais pas cru », a confié jeudi le joueur face à une audience où se trouvaient notamment les anciens entraîneurs Pep Guardiola et Louis Van Gaal. « J'ai vécu le rêve de milliers d'enfants, je sais que j'ai été un privilégié car pendant 19 ans je me suis levé et j'ai fait ce que j'aimais le plus", a-t-il ajouté. Le milieu de terrain Xavi Hernandez, qui héritera de son brassard de capitaine, a salué son coéquipier: « tu es le gars le plus professionnel avec lequel j'ai partagé le vestiaire ». Puyol, formé au FC Barcelone, a débuté en équipe première lors de la saison 1999-2000. Ce monument du Barça (trois Ligues des champions, six titres de champion d'Espagne notamment) en est un également avec la Roja, l'équipe nationale espagnole (100 sélections). Sous les couleurs de son pays, il a remporté l'Euro-2008 et le Mondial-2010. Une blessure à ALGERIE NEWS un genou l'avait, en revanche, privé de l'Euro-2012, par les remporté Espagnols. Jeudi 15 mai 2014 ne pouvait pas intervenir dans les considérations politiques ». A Paris, le président français Nicolas Sarkozy avait organisé une réunion, avec notamment le président de l'UEFA Michel Platini et le Premier ministre du Qatar avant l'attribution du Mondial. M. Blatter affirme ne pas avoir été « choqué » par cette réunion, d'autant qu'il en a été « informé immédiatement après » en toute « transparence ». « Je vois mal le président suisse (convoquer) le président de la Fifa pour lui dire il faut voter ceci ou cela », a-t-il cependant ajouté. Plusieurs obstacles se dressent sur la route d'un Mondial hivernal, dont l'opposition des fédérations des sports d'hiver, inquiètent de la concurrence qu'exercera le sport-roi. Il faudra aussi calmer la colère des pays battus lors de la désignation et trouver des arrangements avec les ligues professionnelles européennes, notamment anglaise. De son côté, le Qatar a indiqué s'être déjà préparé à toute éventualité, en concevant des stades climatisés dans lesquels la température serait maintenue autour de 26-28 degrés. R. S. Les gens Radamel Falcao L'attaquant colombien Radamel Falcao, gravement touché à un genou en janvier, estime qu'il lui sera « impossible » d'arriver à « 100% footballistiquement » au Mondial cet été, mais n'exclut pas d'être du voyage au Brésil. Dans l'édition de vendredi du quotidien sportif espagnol Marca, Falcao, 28 ans, assure qu'une décision « sera prise très bientôt » alors que le sélectionneur de la Colombie, José Pekerman, l'a inclus dans la préliste de 30 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde (12 juin-13 juillet). Cette liste doit être réduite à 23 noms au plus tard le 2 juin. « Arriver à 100% footballistiquement sera impossible parce qu'il me manquera des heures de compétition. Pour résumer, si j'ai de bonnes sensations, j'irai. Si je vois que je ne suis pas sûr de moi et que je ne vais rien apporter, je serai raisonnable et je n'irai pas », explique l'attaquant de l'AS Monaco. > M E D I A N E T 19 Orange et Bouygues Le rapprochement Le numéro un français des télécoms Orange mène des discussions avec son concurrent Bouygues Telecom portant entre autres sur l'opportunité d’un rapprochement capitalistique, a-t-on appris jeudi soir de deux sources au fait du dossier, confirmant des informations du journal Les Echos. L es discussions sont à un stade préliminaire et aucune offre formelle n'a été déposée, a précisé l’une des sources qui a requis l'anonymat. « Il y a des discussions tout azimuts, on regarde tout ce qui est possible », a expliqué la source, ajoutant qu'outre une opération capitalistique, d'autres options étaient envisagées tels qu'un partage d’infrastructures ou un accord de gros. D’autres sources qui ne sont pas directement au fait du dossier mais connaissent bien le secteur des télécoms se sont cependant montrées circonspectes au vu notamment des difficultés importantes qu’un éventuel rapprochement pourrait rencontrer auprès des autorités de concurrence. Le groupe de BTP et de construction Bouygues est à la recherche d’un plan B pour sa filiale télécoms après l'échec de son projet de mariage avec la filiale de Vivendi SFR. En perte de vitesse depuis l’arrivée de Free (groupe Iliad) dans le mobile en 2012, Bouygues Telecom a été contraint d'annoncer ce jeudi un nouveau plan d’économies face à la poursuite de la baisse de ses revenus. Dans un communiqué diffusé dans la soi- rée, Orange a déclaré examiner les opportunités qu'offrait la recomposition du marché français des télécoms qui a connu un coup d’accélérateur avec le rachat de SFR par le câblo-opérateur Numericable. « Orange estime qu'une consolidation du marché du mobile français serait positive à long terme tant pour l’investissement que pour le consommateur », explique l'opérateur, faisant écho aux prises de position du ministre de l’Economie Arnaud Montebourg qui a martelé mardi qu’un « retour à trois opérateurs se fera(it) ». Dans son communiqué, qui ne fait pas mention des informations rapportées sur Bouygues Telecom, Orange, dont l'Etat est le principal actionnaire avec 27% du capital, souligne qu'il sera attentif à la création de valeur ainsi qu'aux risques juridiques d’une éventuelle opération. Interrogé lors de la conférence sur les résultats trimestriels du groupe Bouygues, son directeur financier Philippe Marien a pour sa part assuré que Bouygues Telecom avait une stratégie qui lui permettait de rester indépendant tout en laissant une porte entrouverte. « Après tous les scénarios sont sur la table. Tous les opérateurs télécoms (…) réfléchissent à toutes les hypothèses et toutes les opportunités », a-t-il dit. Selon la première source, Martin Bouygues, P-DG du groupe qui porte son nom, a été à l’initiative des discussions engagées avec Orange. Une éventuelle opération avec l’opérateur historique valoriserait Bouygues Telecom à « au moins 6 milliards d'euros », indiquent Les Iliad La barre de 1 milliard franchie I liad a continué de gagner des parts de marché dans la téléphonie mobile au premier trimestre et a franchi pour la première fois la barre symbolique du milliard d'euros de chiffre d'affaires. Sa filiale Free mobile a recruté 595.000 nouveaux abonnés pour un total de 8,635 millions d'abonnés à la fin mars et une part de marché d'environ 13%, contre 12% à la fin 2013. Deux ans après son entrée sur le marché du mobile, l'opérateur continue de profiter du succès de ses offres à bas coût qui incluent depuis décembre la 4G pour un tarif inchangé. Dans le fixe, le groupe précise avoir recruté 71.000 nouveaux abonnés haut débit (nets de résilia- tions) pour un nombre total d'abonnés de 5,711 millions. Les ventes d'Iliad ont progressé de 10,8% pour atteindre 1,005 milliard d'euros, dopées par une croissance de 25,5% dans le mobile (à 369,6 millions d'euros), tandis que les ventes dans le fixe signaient une hausse de 3,6% (à 637,9 millions). Iliad a échoué dans sa tentative de s'offrir un réseau clef en main via un accord avec Bouygues Telecom, candidat malheureux au rachat de SFR : la filiale de Vivendi a finalement été rachetée par le câblo-opérateur Numericable, rendant caduc un projet qui aurait permis à Free de changer de dimension en gagnant plusieurs années dans le déploiement de son réseau. Iliad continue cependant d'afficher une très solide performance en Bourse, le marché estimant que la société serait la mieux placée pour tirer parti d'une consolidation des télécoms en France. L'opérateur apparaît, aux yeux de certains observateurs, comme le candidat idéal au rachat de Bouygues Telecom, la filiale du groupe Bouygues étant à la peine depuis le lancement des offres low cost de Free mobile. Selon Les Echos, ce serait Orange qui étudierait un rachat de Bouygues Telecom. Le gouvernement, par la voix du ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, plaide quant à lui pour un retour à trois opérateurs mobiles afin de mettre fin à la guerre des prix. L'action Iliad a terminé à 206,80 euros (-0,82%) jeudi avant la publication du chiffre d'affaires, pour une capitalisation boursière de 12,01 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, elle affiche un bond de 38,9% à comparer à une hausse de 1,7% pour l'indice sectoriel européen des télécoms. ALGERIE NEWS Echos. Free, présenté comme l’acheteur "naturel" de Bouygues Telecom, ne proposerait, lui, que quatre ou cinq milliards d'euros alors que Martin Bouygues en voudrait huit milliards, ajoute le quotidien. Bouygues et son partenaire JCDecaux (qui détient 10% de Bouygues Telecom) profiteraient de la vente de cet actif pour se faire payer en actions et monter au capital d'Orange dont Bouygues deviendrait l'un des principaux actionnaires derrière l’Etat. Le syndicat CFE-CGC a apporté son soutien à une telle perspective, estimant dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls diffusée jeudi que « rapprocher Bouygues et Orange permettrait non seulement de sauver les emplois immédiatement menacés chez Bouygues Telecom, mais aurait également du sens en termes de synergie industrielle». R. T. Numericable La France-Google Le câblo-opérateur Numericable a annoncé vendredi entrer en négociations exclusives en vue de racheter Virgin Mobile dans le cadre d'une opération qui valoriserait l'opérateur télécoms virtuel à 325 millions d'euros. Le MVNO, filiale d'Omea Telecom, est à la peine depuis l'arrivée de Free (Iliad) sur le marché du mobile en janvier 2012. « A l'issue de la procédure de mise en vente du groupe opérant en France sous l'enseigne Virgin Mobile, les vendeurs, actionnaires du holding de tête Omer Telecom Limited, ont retenu l'offre de reprise déposée par Numericable Group, pour un prix correspondant à une valeur d'entreprise de 325 millions d'euros », indique Numericable dans un communiqué. Dans le cadre de l'opération, Vivendi, qui prévoit de vendre sa filiale télécoms SFR à Numericable contribuerait à hauteur de 200 millions d'euros au financement du rachat du MVNO, précise le communiqué. a France n'acceptera pas un « accord a minima » avec Google à l'échelle européenne et souhaite que Bruxelles « relâche la pression » sur les opérateurs téléphoniques afin qu'ils s'affranchissent de leur statut de « Lilliputiens » face au « Gulliver » de l'Internet, a déclaré jeudi Montebourg. Arnaud Invité d’ « Open Internet Project », un collectif d'acteurs du numérique français et allemands qui luttent contre le géant américain de l'internet, le ministre français de l'Economie a réaffirmé la nécessité d'un cadre de régulation européen garantissant une concurrence équitable. « Nous allons dans les mois qui viennent mettre (le sujet) sur la table des discussions européennes », a-t-il déclaré, s'élevant contre toute forme de monopole. « L'Europe doit y mettre fin en éditant une loi commune », a-t-il poursuivi, précisant par ailleurs que « la France (...) n'accepterait pas un accord a minima avec Le groupe s'apprête à croquer Virgin Mobile Samedi 17 mai 2014 Pas d’accord a minima L Google.» L'Union européenne a lancé une enquête en novembre 2010 à la suite de plaintes d'une dizaine d'entreprises européennes qui accusent le géant de l'Internet de favoriser ses propres services à leurs dépens, via son moteur de recherche. Google a proposé en février de nouvelles accueillies concessions favorablement par la Commission, avec l'espoir de ne pas avoir à s'acquitter d'une amende qui pourrait aller jusqu'à cinq milliards de dollars (3,64 milliards d'euros). L'Open Internet Project accuse toutefois Google de s'être rendu coupable de "nouveaux faits anticoncurrentiels (...) qui attestent de ses abus de position dominante" et a déposé une nouvelle plainte devant la Commission. « L'OIP considère que le troisième paquet de propositions avancé par Google est insuffisant et qu'il renforcerait encore davantage sa position dominante », dit un communiqué sur son site internet (www.openinternetproject.net). 20 > I M M O B I L I E R > A C T U Benghebrit-Syndicats Agence immobilière Rahal Toutes Transactions Immobilières Agrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305 - VDS appart F3, surface : 70m2, 1 étage, à mercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg. - VDS appart F3 , 1 étage, à bechdjerrag, participative, prix : 850u/nèg. - VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui Sidi Moussa, pas de porta, prix : 420u/nèg. - VDS villa R+2, surface : 173m2, à beylot 2 rue Eucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour + F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse, prix 1800u/nèg. - VDS carcasse, surfac : 165m2, à Khorchef cherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix 650u/nèg. - VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moin Eucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m2, 8m - VDS terrain 6000m2, papier timbre, à cherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg. - VDS te rrain 1 hectare, papier timbre, à Cherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg. L - VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure 3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida, acte prix : 650u/nèg. a ministre de l'Education nationale a demandé, lors d'une rencontre, jeudi, au siège de son département, au Snapest, sa «collaboration effective et responsable, et de lui garantir la stabilité et le calme du secteur», afin, de mettre en œuvre sa feuille de route et son projet pour le secteur. C’est ce qu'indique le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, dans un communiqué rendu public. Benghebrit qui a entamé une série de rencontres bilatérales avec les syndicats de l'éducation, a aussi sollicité auprès du même Snapest «une chance pour faire le diagnostique des problèmes du secteur». Ainsi, après le langage menaçant tenu à l'égard des syndicats, lors de sa première rencontre du 12 mai, lorsqu'elle leur a demandé de ne plus rajouter de l'huile sur le feu, voilà qu'elle se rétracte en usant de demandes et de sollicitations. Nouria Benghebrit qui a eu droit à une réaction virulente de la part des partenaires sociaux qui ont dénoncé son langage et réitéré leur droit au recours à la grève pour faire valoir leurs revendications légitimes, revoie donc, sa copie, et cherche à gagner la sympathie syndicats. Consciente du poids et de la capacité des syndicats à paralyser les établissements scolaires, ce qui constituerait un échec pour son projet de réforme, la nouvelle ministre s'est vu contrainte de baisser la voix. Bien que la rencontre de la ministre avec le Snapest ne soit qu'une «occasion de faire connaissance et AGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO 02. 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Aussi, le coordinateur du Snapest, ajoute le communiqué, à l’endroit de la ministre dira que «des PV officiels ont été signés entre les syndicats d'une part et la tutelle ou la direction générale de la Fonction publique d'autre part, en vue de la prise en charge des revendications», avant de s’inquiéter sur le sort qui leur aurait été réservé malgré que le temps écoulé depuis, «est suffisant pour l'application des revendications». à cet effet, la ministre a expliqué, de son côté, indique-ton dans le même communiqué, que la majorité des revendications soumises ont été accordées et qu'elles n'attendent que la signature au niveau du gouvernement. Benghebrit a rassuré le Snapest de «détenir des informations dans ce sens». Par ailleurs, «la ministre de l'Education a promis d'être à l'écoute des préoccupations et de ne ménager aucun effort pour satisfaire les revendications des enseignants et travailleurs du secteur», écrit le Snapest. Le langage de Benghebrit, tout à fait à l'opposé du ton usé dès sa prise de fonction, démontre si besoin est, que la première responsable du secteur commence à comprendre que rien ne pourrait se faire sans l'association et le concours des syndicats. Aïssa Moussi c’est gratos!!” Samedi 17 mai 2014 Cherche Achat Appt d’un F2 ou F3 ou une petite maisonnette colonel le prix raisonnable. Tél : 0796-17-22-68 0555-79-22-77 L’Algérie peine à séduire les touristes ! P rès d’un million de personnes travaillent dans le secteur du tourisme et de l’artisanat, soit 9% de l’emploi national. Un chiffre appelé à doubler, voire plus, si notre pays arrive à achever les différents projets déjà lancés. Des projets qui rencontrent de nombreuses difficultés d’ordre administratif, mais aussi foncier. A ce jour, 129 projets sont à l’arrêt, 143 non encore lancés (en attente de permis de construire) alors que 76 souffrent d’un problème d’ordre financier, administratif ou autre. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, reconnaît que l'accès au foncier demeure parmi les préoccupations du secteur, notamment les terres agricoles à faible rendement et autres terrains appartenant à des particu- Le général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a reçu, le 15 mai, au siège de son commandement, une délégation mauritanienne conduite par le chef d’état-major de gendarmerie mauritanienne, le général Souktane Ould Mohamed Essouad, a-t-on appris d’un communiqué de la gendarmerie. Une visite de travail qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations unissant les deux institutions. Elle s’inscrit également dans le cadre d’échange d’expérience en matière de sécurité publique et de lutte contre la criminalité organisée. De même qu’elle vise à consolider et promouvoir les relations entre les deux institutions en matière de sécurité, formation et échange d’expérience. Au cours de cette visite, plusieurs rencontres de travail ont été organisées. Cette délégation a, par ailleurs, visité des écoles et des centres spécialisés de formation et différentes structures spécialisées de la gendarmerie, dont l’Institut national de criminologie et criminalistique de gendarmerie d’Alger, précise-t-on. H. Z. Ambassade d ’Algérie à Tripoli Baisse de plus de 10% du nombre de touristes en février 4 Vous êtes des particuliers ! agences immobilières ! 4 Bousteila reçoit son homologue mauritanien Annonçant la couleur dès sa première rencontre avec les cadres de son secteur et les partenaires sociaux, Nouria Benghebrit semble décidée à construire sa politique sur l'aide des syndicats. Mais, en changeant de langage ! - VDS terrain 200m2, papier timner, à douéra prix : 450u. Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - Alger Tél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18 E-mail : Immorahal@yahoo.fr EL ACHOUR Vente Appartement / F4 / 95 m2 Prix : 1520U OUED ROMANE, cité 100 logts : vend un F4, 1er étage, sup.95m2, propre, prix : 1520U/nég. BIRTOUTA Vente Terrain / 403 m2 Prix : 920U DOUAR EL KAHLA : vend un terrain de 403m2, une façade, prix : 920U/nég. KOUBA - Vente Villa / R+1 / 5 Pièces / 800 m2 Prix : 15000U - Vente Appartement / F3 / 75 m2 Prix : 1550U Vend une villa à démolir, R+1, sup.800m2, composée de 05 pièces avec jardin. prix : 15000U/nég. 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Selon elle, le tourisme est un secteur stratégique, attractif et pourvoyeur d'emploi et de richesse, relevant que notre pays jouit de moyens et de capacités à même de lui permettre de promouvoir son tourisme. A ce propos, elle a lancé un appel aux investisseurs et promoteurs pour des projets touristiques dans les ZET, précisant que tout projet doit respecter le cadre réglementaire. Elle a ajouté que le tourisme était une affaire du privé et l'Etat, à travers son ministère, ne doit jouer qu’un rôle de superviseur, contrôleur et accompagnateur, en œuvrant à lever les obstacles freinant l'investissement. Néanmoins, malgré les efforts fournis par les autorités, le nombre de touristes a encore baissé en février dernier, a-t-on appris du ministère. En effet, près de 400 000 touristes (-10.52%), dont 135 628 étrangers et plus de 260 000 nationaux résidant à l’étranger, ont été seulement enregistrés. Et ce, au moment où le nombre d’Algériens ayant quitté le pays a été de 431 700 sorties (+15.13%). ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 C’est dans le but d’échanger les expériences entre pays qu’a lieu chaque année le Sitev, dont la 15e édition est en cours depuis jeudi au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger). Cette édition, avec la participation de 194 exposants, dont 18 étrangers de 10 pays, offre l'occasion au public de découvrir les offres touristiques en Algérie et dans le reste du monde. Par ailleurs, et en marge de la manifestation, un éductour sera organisé au profit de journalistes et de tours-opérators étrangers avec l’objectif de faire connaître les richesses touristiques du pays. Un autre éductour, intitulé « Caravane de la fidélité », sera organisé au profit d'une soixantaine de personnes de la communauté algérienne de l'étranger. Hasna Zobiri Une fermeture à titre préventif Les diplomates et agents consulaires algériens en Libye feraient objet d’une menace réelle et imminente d’où la décision de procéder à la fermeture « à titre préventif et urgent » de son ambassade et son consulat général à Tripoli, a indiqué, vendredi, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il est précisé dans le même communiqué que « suite à des informations certaines de l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli». Tout en insistant sur « le caractère temporaire de cette mesure dictée par les conditions sécuritaires difficiles », le ministère des Affaires étrangères rappelle à nouveau la « solidarité» de l’Algérie avec le peuple et les autorités libyennes et son « soutien aux efforts consentis pour l’édification de l’Etat de droit et pour l’instauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire libyen ». D’autres sources ont affirmé que l'ambassadeur d'Algérie en Libye, Abdelhamid Bouzaher a échappé à une tentative de kidnapping. Des individus armés ont encerclé le bâtiment de l'ambassade, heureusement que les services de sécurité de la délégation diplomatique étaient là au bon moment afin d'évacuer toute l'équipe à l'aéroport pour qu'ils puissent se rendre en Algérie R. N. sains et saufs. > T É L É V I S I O N S E L E C T I O Ce soir sur Canal+ LES GENS N Le retour de K2000 Multifoot 21 Cyril Hanouna Ce soir sur NRJ12 La dernière journée s'annonce décisive dans le bas du classement où Roy Contout et les Sochaliens disputent une finale pour le maintien à domicile face à Evian. Pendant ce temps, Lorient accueille Lille, pratiquement assuré de conserver sa place sa troisième place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Finalistes de la coupe de France, Thibault Giresse et ses coéquipiers de Guingamp doivent négocier un déplacement délicat à Marseille. Le PSG termine sa saison au Parc des Princes face à Montpellier et Monaco, son dauphin, reçoit Bordeaux. Les autres matchs : Bastia/Nantes, Nice/Lyon, Reims/Rennes, SaintEtienne/Ajaccio, Toulouse/Valenciennes. Hawaii 5-0 Ce soir sur M6 Un couple et le capitaine d'un bateau ont été trouvés morts par balle au large de la côte. Le triple meurtre s'est produit alors qu'un objet en feu non identifié venait de tomber dans l'océan. L'analyse balistique et de précieuses informations fournies par Jerry Ortega laissent penser que l'attaque pourrait être l’?uvre d'une organisation chinoise. Au grand dam de Danny, McGarrett accepte que Clara participe à l'enquête. Mike et Sarah sont chargés d'intercepter un progiciel. Alors qu'ils pensent être à la recherche d'un matériel, ils découvrent qu'il s'agit en fait d'un homme dont l'ADN contient d'importantes informations codées. Parallèlement, les ennemis de Mike refont surface, déterminés à le supprimer et à récupérer le progiciel. Mongeville Les Simpson En rentrant d'un passage chez le dentiste suivi d'une leçon de hip-hop, Homer s'arrête chez un vendeur de glace, où il achète le millionième cône. Cela lui vaut d'être invité sur le plateau de l'émission de Kent Brockman. Au cours de l'interview, Homer renverse la tasse de café de Kent, qui laisse échapper un infâme juron. L'incident aurait pu passer inaperçu, si Ned Flanders n'était pas, à cet instant précis, en train de regarder l'émission. Il envoie aussitôt un message à l'agence fédérale de surveillance des médias. Cela a pour conséquence le renvoi de Kent Brockman, qui se retrouve bientôt hébergé par les Simpson... Ce soir sur Arte Mongeville assiste à la mort de son ancien collègue, le juge Delvaux, victime d’un attentat à la voitire piégée. Axelle Ferrano lui apprend qu’Arnaud Huchet, un homme que lui et Delvaux ont condamné douze ans auparavant pour le meurtre de sa femme, est sorti de prison. L’ex détenu chercherait-il à se venger des deux juges d’instruction ? Pour le savoir, Mongeville lui rend visite. Quelques heures plus tard, celui-ci est retrouvé mort à son domicile. MANAGER GENERAL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Hamida Ayachi 28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centre Quotidien d'informations générales Edité par EURL Express News au capital de 100.000 DA RC : 0962805B03 Siège social : Maison de la Presse Tahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Place du Premier Mai, Alger… De l'Orient à l'Occident Ce soir sur France3 Ce soir sur W9 REDACTEUR EN CHEF Massinissa Boudaoud MAIL redactionews@yahoo.fr REDACTION Tél : 021 637 018 SITE www.algerienews.info REDACTION EN CHEF Tél/Fax : 021 637 016 ADMINISTRATION ALGERIE NEWS Samedi 17 mai 2014 D'après Cyril Hanouna, la saison de Pékin Express actuellement diffusée sur M6 devrait être la dernière. Pékin Express, c'est bientôt terminé ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé hier Cyril Hanouna sur le plateau de Touche pas à mon poste. L'animateur du talk show de D8 l'a en tout cas annoncé hier, à l'issue d'une rubrique consacrée au jeu d'aventures de M6. « Sachez que c'est officiel, c'est une info Touche pas à mon poste : cette dixième saison sera la dernière, c'est terminé. La production a annoncé ça aux équipes de Pékin Express. C'est triste pour Stéphane Rotenberg et pour toutes les équipes, et on espère qu'ils vont les mettre sur une autre émission, qu'ils vont travailler sur autre chose.» Apparu en Arabie au VIIe siècle après la révélation du prophète Mahomet, l'Islam s'est rapidement étendu jusqu'à constituer un empire plus vaste encore que celui des Romains. Ainsi, de la Perse à l'Afrique du Nord, puis de La Mecque à Damas, de Jérusalem au Caire et enfin de Fez à Cordoue, la conquête arabe s'affirme de manière tolérante. En l'espace de deux générations, les cultures, les langues et les architectures en sont profondément bouleversées. Tél : 021 663 880 Fax : 021 663 879 PUBLICITÉ/MARKETING Tél / Fax : 021 663 693 ANEP : 1, av. Pasteur, Alger. Tèl : 021 737 678 / 021 737 128 Fax : 021 739 559 IMPRESSION Centre SIA DIFFUSION Express News Tél/Fax : 021 298 300 Les manuscrits, photos et tous autres documents transmis à la rédaction, non publiés ne sont pas rendus et ne peuvent faire l'objet de quelque réclamation. Copyright : La reproduction de tout article est interdite sans l'accord de l'Administration. 22 > C U L T U R E Sénégal Le Dak’Art en guerre contre l’homophobie Mame-Diarra Niang ne manque pas de courage. Invitée d'une exposition off de Dak'Art, la Biennale d'art contemporain de Dakar organisée jusqu'au 8 juin, l'artiste sénégalaise s'est inspirée d'un fait divers : l'exhumation, en 2009, d'un jeune Sénégalais présumé homosexuel. F aute de pouvoir l'enterrer dans un cimetière, ses parents se sont résolus à l'inhumer chez eux. Pour redonner au défunt une dernière demeure symbolique, Mame-Diarra Niang a creusé une tombe dans le jardin de l'ancienne galeriste Aïssa Dione. Bien qu'issue d'une famille musulmane très religieuse, l'artiste ne veut plus se cacher. Le risque qu'elle encourt n'est pas bénin. Au Sénégal, comme dans bien d'autres pays africains, l'homosexualité est passible de prison. Originaire de Zambie, Milumbe Haimbe aborde aussi cette question dans The Revolutionist, présenté dans l'exposition internationale de la Biennale. Prenant le contre-pied des BD où les super-héros sont des mâles blancs, elle a imaginé une superhéroïne noire et lesbienne. Le photographe nigérian Andrew Esiebo explore aussi ce tabou avec ses portraits d'Africains gays. Saisis chez eux, ils nous regardent droit dans les yeux, défiant calmement les affronts. « Il y a une montée de l'homophobie en Afrique, qui passe par l'intimidation et la délation », déplore la Sénégalaise Koyo Kouoh, fondatrice ducentre d'art Raw Material Company à Dakar. Celle-ci organise en parallèle de Dak'Art une exposition sur la visibilité gay en Afrique. Ne redoute-t-elle pas des attaques homophobes ? « La société sénégalaise est très conformiste, mais des expositions comme celles-là peuvent se faire, constatet-elle. Le contexte artistique n'est pas perçu comme influent ou menaçant, contrairement à un contexte scolaire ou sportif. » C'est l'essor plus large de l'intolérance que fustige le Malien Abdoulaye Konaté dans l'accrochage que lui consacre l'Institut français de Dakar. Ses patchworks de tissus semblent a priori inoffensifs. Pourtant, au détour de motifs abstraits, apparaissent mosquées, sabres de croisés, femmes voilées. « Les Occidentaux ont négligé le fanatisme, et ils se réveillent tout juste, regrette-t-il. L'Afrique aussi, alors qu'il y a une floraison de mosquées et de medersa, qui s'infiltrent sous prétexte d'aider les défavorisés. » Son pays a échappé de peu à une main basse des intégristes musulmans. Mais la lutte contre les djihadistes est loin d'être achevée. De telles œuvres ont plus de portée à Dak'Art que dans les biennales occidentales. C'est là qu'elles peuvent susciter réflexions et frictions. Malgré ses manques et son chaos, la Biennale de Dakar reste éminemment précieuse. Belgique Le cinquantenaire de l’émigration marocain célébré L es « cinquante ans de l'immigration marocaine en Belgique » ont été mis en lumière et en musique, jeudi soir à la somptueuse Grand-Place à Bruxelles, lors d'un spectacle haut en couleurs célébrant la diversité culturelle à la belge. Avec un mélange de projections 3D sur la façade de l'Hôtel de ville, de percussions à 80 mains et de danses, l'évènement initié par la jeune association Think Art a voulu retracer « l'évolution de l'immigration à la citoyenneté ». Le spectacle qui a nécessité, selon Think Art, des mois de préparation et mobilisé des dizaines de jeunes de diverses origines, a débuté par la projection d'un court-métrage avec des animations graphiques 3D en temps réel sur l'édifice historique de l'Hôtel de ville. Derrière le show, le court-métrage retraçait de manière originale l'évolution des 50 ans de l'immigration marocaine en jetant la lumière sur les caractéristiques et les résultats de cette immigration, et sur les contributions des Marocains à tous les domaines de la vie publique en Belgique. Pour ses concepteurs, le film, qui met en avant l'histoire d'un enfant qui grandit et voyage à travers l'espace et le temps, permet d'aborder les différents aspects liés à la mémoire, au « vivre-ensemble », aux enjeux contempo- rains de l'inter-culturalité, la jeunesse et l'éducation, la citoyenneté, la lutte contre les préjugés et les stéréotypes et les apports de l'immigration à la société belge. Ensuite, la projection a laissé la place au show proprement-dit mettant en scène, en musique et en danse cette fois, cette richesse et diversité de l'immigration. Des dizaines de percussionnistes, de musiciens et de jeunes danseurs, professionnels et amateurs, ont offert un beau tableau artistique et culturel qui a ALGERIE NEWS attiré beaucoup de monde à la Grand-Place, essentiellement des touristes. Enfin, une inscription projetée sur la façade est venue clore la soirée et résumer l'esprit du spectacle « Belgium country of cultural diversity» (la Belgique, pays de la diversité culturelle». Ce spectacle, qui s'est déroulé en présence de nombreuses personnalités belges, de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, est une des festivités organisées dans le cadre du cinSamedi 17 mai 2014 quantenaire de l'immigration marocaine en Belgique. Ainsi, tout au long de l'année en cours, qui marque le 50e anniversaire de la signature (17 février 1964) d'une convention entre Bruxelles et Rabat pour le recrutement de la main d'œuvre marocaine, la Belgique met en lumière un demi-siècle de présence marocaine sur son sol. C'est tout un travail de mémoire qui été mis en œuvre à cette occasion. Théâtre, danse, musique, littérature, audiovisuel, multimédia et animation, sont autant de formes d'art qui sont mises à contribution pour retracer des fragments de la vie des hommes et des femmes de cette communauté. A côté de ce travail de mémoire et de reconnaissance, il s'agit de proposer une réflexion sur le « vivre-ensemble » dans une société belge métissée où la culture du Belge, Bruxellois, Wallons ou Flamand soit-il, s'irrigue par celle de l'Italien, du Grec, du Turc, de l'Espagnol, du Polonais, de l'Indien et du Marocain. Des débats réunissant des intellectuels, des politiques, des artistes, des écrivains, des cinéastes ou encore des fils d'immigrés, symboles de réussite et d'intégration, sont organisés autour de questions liées à l'apport de la culture marocaine en Belgique, l'intégration de la communauté marocaine au sein de la société belge ou encore la notion de la citoyenneté. > C U L T U R E 23 Salah Malek expose à Dar El Kenz Esprits et silhouettes La galerie Dar El-Kenz de Cheraga abrite jusqu’au 24 mai les œuvres, dont plusieurs inédites, de l’artiste plasticien Salah Malek. connu notamment pour avoir inauguré le Mama en 2007. O n se souvient de sa mémorable exposition « Majnun Leila » qui a inauguré le Musée d’art moderne et contemporain d’Alger en 2007. Dans cette nouvelle exposition ouverte au public le 3 mai dernier, plusieurs toiles rappellent le style de Salah Malek mais d’autres renseignent également sur une certaine transformation issue d’une recherche laborieuse et d’une réflexion novatrice. Plus dépouillées, méditatives et imprégnées d’un mysticisme certain, les toiles exposées à la galerie Dar El Kenz dégagent une esthétique vaporeuse où le semi-figuratif et l’abstrait dialoguent dans une atmosphère éthérée. L’artiste possède cette aisance dans le trait et cet ascétisme dans les couleurs qui rendent ses œuvres à la fois étranges et familières au regard qui, intrigué par tant de silence, cherchera à leur créer une histoire. L’exposition se présente en deux volets : l’un comportant des toiles inédites, l’autre des œuvres connues mais revisitées. Dans la première partie, l’abstrait prédomine avec des couleurs pâles et un travail extraordinaire sur les lumières. C’est un monde en apesanteur qui se distille dans ces toiles dont le principal dominateur commun est sans doute la transcendance. De l’autre côté, des figures commencent à émerger de ce brouillard lumineux : elles sont épurées et paisibles, semblables aux visages bouddhiques dans leur expression de renoncement. Puis, la figuration évolue peu à peu vers des silhouettes tantôt filiformes tantôt rondelettes qui semblent exécuter des chorégraphies en symbiose avec le halo chromatique dans lequel elles baignent. Salah Malek joue avec les lignes, les distord et les harmonise au gré des états d’âme de ses per- sonnages, tous semblant quêter de nouvelles formes d’existence. La quintessence de ce travail sur la lumière se trouve dans une toile représentant une « qubba » (un mausolée) dressé au milieu de nulle part et dont la blancheur éclatante dégage une fluorescence quasi-magique dont le projecteur ne fait qu’accentuer la force. Usant de techniques mixtes sur bois, Salah Malek explore des possibili- tés plastiques diverses, en interrogeant non seulement l’abstrait et l’expressionisme mais aussi l’humain, sa psychologie et sa manière d’être au monde. Tout cela donne naissance à une œuvre hantée où se rencontrent les paradoxes et où se chevauchent des réalités et onirismes, poésie et langage codé. Ce mystère étant toujours source d’effervescence artistique, celui qui anime les toiles de l’artiste demeure aussi hermétique qu’irrés i s t i b l e m e n t attrayant…L’exposition qui se poursuit jusqu’au 24 mai permet donc de (re)découvrir l’univers en constante évolution d’un artiste qui, au-delà du geste de peindre, se distingue surtout par une réflexion approfondie et une recherche esthétique de plus en plus élaborée. S. H. Auditorium Aïssa Messaoudi Le saxo dans tous ses états U ne soirée dédiée au saxophone sous toutes ses formes et toutes ses possibilités d'utilisation, a été animée jeudi soir par l'ensemble français « L'artisanat furieux » qui a autant exploré la musique classique, le baroque que le jazz. Organisée à l'auditorium Aïssa-Messaoudi de la radio nationale, le spectacle, représentant la participation française au 15ème festival culturel européen d'Alger, qui se tient depuis vendredi, a rassemblé les plus talentueux saxophonistes du moment du conservatoire de Lyon. Dirigé par Jean Denis Michat, l'orchestre compte 14 musiciens, de différentes nationalités, jouant des cinq types de saxophones existant : alto, ténor, soprano, baryton et le baryton basse, rarement utilisé. En première partie de soirée « L'artisanat furieux » a exploré l'un des « Concerto brandebourgeois » du compositeur allemand Jean-Sébastien Bach, composé bien avant l'invention du saxophone par le belge Adolphe Sax en 1846. Cette invi- tation à revisiter ce genre de composition, initialement écrite pour des instruments classiques, révèle la force mélodique du saxophone, instrument aussi expressif qu'un instrument à cordes mais tout aussi puissant que le reste des instruments à vent. En interprétant « Le tombeau de Couperin » du compositeur français Maurice Ravel, auteur du célèbre « Boléro », l'ensemble de saxophones a affirmé devant un public nombreux et averti, qu'une bonne orchestration de cet instrument pouvait produire une mélodie aussi harmonieuse qu'un orchestre classique avec parfois même plus de puissance. Après avoir adapté les œuvres de grands compositeurs, qui n'étaient pas faites pour le saxophone, « L'artisanat furieux » s'est attelé à jouer des musiques qui incluent cet instrument à savoir les compositions du jazzman américain Chick Corea. Après ses concerts à Oran, Tlemcen et Alger « L'artisanat furieux » se produira, dans le cadre de ce festival, à Constantine, Skikda et Annaba. Inauguré vendredi, le 15e Festival culturel européen, organisé dans deux salles à Alger (auditorium de la Radio et salle IbnKhaldoun) ainsi que dans les villes d'Oran, Tlemcen, Annaba et Constantine, se poursuivra jusqu'au 30 mai avec un riche programme musical élaboré par les représentations des 17 pays européens participants. Des projections de films et des pièces théâtrales sont prévus en plus des traditionnels concerts de jazz et de musiques folkloriques européennes. R. C. AGENDA CULTUREL Sierra Maestra Aujourd’hui à 13h30 : Concerts de heavy-deathmétal « Ex. Fest. Algeria » avec les groupes Atakor et Lelahell. Filmathèque Zinet Jeudi 22 mai à 18h : Projection du film iranien « Une séparation » de Asghar Farhadi. Cinémathèques algériennes Du 17 au 31 mai : Projection du long-métrage « Yema » de Djamila Sahraoui à travers les cinémathèques de Sidi Bel Abbès, Bejaia et Bechar. ALGERIE NEWS Palais de la culture Du 18 mai au 18 juin : Exposition sur le thème « Mariage en Serbie au 19e siècle et la première moitié du 20e siècle », dans le cadre de la coopération culturelle algéro-serbe. Samedi 17 mai 2014 Galerie dar El Kenz Jusqu’au 24 mai : Exposition de l’artiste plasticien Malek Salah à la Galerie Dar El Kenz (à côté de l’hôtel Dar Diaf de Cheraga). MAMA Jusqu’au 10 juillet : Exposition de photographies « Les moudjahidates, nos héroïnes » de Nadja Saïd Makhlouf 67e Festival de Cannes Couleur de la vie … Sachant que le cinéaste syrien Oussama Mohamed est exilé à Paris depuis 2011, dès lors, on se demande comment a-t-il fait pour tourner ce film sur son pays en lutte contre la dictature de Bachar al-Assad ? De notre envoyée spéciale, Dominique Lorraine O ussama est un cinéaste qui compte, aux idées progressistes bien en vue, déjà venu à Cannes avec « Étoiles de jour » (1988, Quinzaine des réalisateurs) et « Sacrifices » (2002, Un certain regard). Cette fois, le festival lui offre une tribune avec « Eau argentée, Syrie auto-portrait », sa proposition. « En Syrie, des Youtubeurs filment et meurent tous les jours. Tandis que d’autres tuent et filment. À Paris, je ne peux que filmer le ciel et monter ces images «youtube», guidé par cet amour indéfectible de la Syrie. De cette tension entre ma distance, mon pays et la révolution est née une rencontre. Une jeune cinéaste kurde de Homs m’a « tchaté » : « Si ta caméra était, ici, à Homs, que filmeraistu ?» Le film est l’histoire de ce partage », explique t’il. C’est, donc, là, le « secret » de fabrication de ce film déjà violent pour le spectateur qui le voit dans le confort d’une salle de cinéma, a fortiori, à Cannes. La première partie de l’œuvre est composée de « Mille et une images, filmées par mille et un Syriens » avec des téléphones portables. Des images insoutenables. Des insurgés montrant des manifestations réprimées à l’arme lourde, des corps mutilés, des enfants massacrés, des opposants assiégés. D’autres, dérangeantes, captées par les soldats de l’armée de Bachar, exposent des scènes d’humiliation et de torture par des militaires impitoyables. Une vision de l’horreur à peine croyable. La seconde partie du documentaire a été l’œuvre d’une jeune cinéaste amateur, Wiam Simav Bedirxan (qui cosigne le film). « Simav » signifie en kurde « eau argentée ». Sa caméra montre une ville pilonnée, désertée et anéantie. Homs n’est plus que ruines. Seuls des chats et des chiens faméliques et estropiés y errent encore. Les quelques habitants qui y demeurent encore se cachent dans des immeubles qui tiennent à peine debout. Mais, parfois, malgré les dangers, il faut sortir pour trouver de la nourriture, par exemple. Pour récupérer les corps de leurs compagnons malchanceux abattus par des snipers, leurs proches utilisent, en lasso, des cordes munies de crochets en métal. Seul moment de tendresse, ce petit garçon qui cueille les coquelicots qu’il trouve pour fleurir la tombe de son père. « Le conflit syrien a déjà fait plus de 150 000 morts en trois ans, soit mille et un jours, les plus longues funérailles de l'histoire », rappelle la voix off. Epilogue : Simav, épuisée par deux ans de lutte, vient de quitter Homs, dans le cadre d'un accord conclu, début mai, entre insurgés et armée. Elle est attendue à Cannes pour rencontrer, enfin, le cinéaste. « Quelle est la couleur de la vie ? », se demandait une jeune Syrienne, dans le film d’ Oussama Mohamed et Wiam Simav Bedirxan « Eau argentée, Syrie auto-portrait ». Une question pour le moment sans réponse… Pareille interrogation que peuvent aussi émettre les Maliens du film «Timbuktu », du cinéaste Abderrahmane Sissoko, et qui a la lourde tâche de représenter le continent africain à Cannes, en Compétition, en particulier. On attendait beaucoup de l’auteur de « Bamako » (présenté ici en 2006). Las, et disons-le d’emblée, la déception n’en est que plus de à la vision grande «Timbuktu». Tombouctou, la ville, est tombée sous le joug des intégristes du Mujao, qui la mettent en coupe réglée. À quelques encablures, dans les dunes, vit un éleveur targui, Kidane, avec sa femme Satima (Toulou Kiki, du groupe musical touareg « Kel Assouf ») et sa petite fille adorée Toya. Leur vie paisible va bientôt basculer dans le drame, quand Kidane tue accidentellement Amadou, le pêcheur, lequel avait abattu une de ses bêtes prise dans ses filets de pêche, posés dans la rivière. On devine les intentions louables du réalisateur de dénoncer énergiquement l’emprise intégriste au Mali, mais le scénario est si mince qu’il tient difficilement la distance. Les scènes, pour fortes qu’elles soient, en deviennent lassantes, car répétitives : milices djihadistes venues d’ailleurs (Arabes ou Africains anglophones) patrouillant en ville à moto ou en pick-up et annonçant au mégaphone toutes sortes d’interdiction ou d’obligations : plus de musique, plus de foot, plus de cigarettes, voile, gants et chaussettes pour les femmes. Patrouilles nocturnes à la recherche d’éventuels contrevenants à leurs oukases, donc, à la « chari’a », ceux qui écouteraient de la musique ou en joueraient, etc. En résumé, le film se borne, en fait, à cet inventaire de méfaits de ces fous de Dieu : destruction d’œuvres d’art, enlèvement d’Européens, mariages forcés, flagellations, lapidations, exécutions sommaires. Seul le vieil imam oppose à cet « islam » sanguinaire un islam éclairé et tolérant. Il manque à « Timbuktu » une histoire plus construite et un souffle qui aurait pu faire de ce drame une véritable tragédie shakespearienne. On se serait cru plutôt devant un reportage (« amélioré ») qu’en présence d’une fiction tant la pensée était shématisante. Avec le risque de ne se cantonner qu’à une indignation de circonstance, empêchant une empathie réelle de s’installer, puisque la capacité d’indignation, puis de résistance des populations africaines montrées dans ce film paraît en mode « léthargie». D’où la possibilité de valider cette idée partagée par certains d’un fatalisme qui frapperait ces contrées, comme le vent de sable le ferait sur les vastes étendues figées du Sahara. D. L. Trois ans après L'affaire DSK sous les projecteurs L a quête d'honorabilité de Dominique Strauss-Kahn, expert économique d'un soir cette semaine sur la télévision française, va subir un nouveau revers à Cannes avec la projection samedi du très attendu to Welcome « New York » inspiré du scandale du Sofitel en 2011. Aujourd'hui reconverti en gestionnaire de fonds d'investissements et banquier d'affaires, l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) peine à faire oublier la sulfureuse affaire qui a éclaté il y a trois ans. Par petites touches, lors de conférences internationales notamment, celui qui fut un temps le favori des sondages pour l'élection présidentielle tente de tourner la page et de réendosser ses habits d'expert économique. En mars, il a assigné en diffamation l'écrivain français Régis Jauffret, l'auteur de « La Ballade de Rikers Island » et les éditions du Seuil pour un roman qui met en scène le dirigeant d'une institution internationale accusé de viol. Jeudi soir, France 2 diffusait en prime time une interview exclusive de DSK dans le cadre d'un documentaire sur l'euro, une intervention montrée au côté de celles d'anciens Premiers ministres. Mais samedi, le Festival de Cannes va à nouveau braquer les projecteurs sur le passé sulfureux de DSK avec la diffusion de « Welcome to New York », un film d'Abel Ferrara librement inspiré du scandale, avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset. Le film ne fait partie d'aucune sélection du festival, mais il n'est pas question pour les producteurs de laisser passer l'exposition médiatique que représente le rassemblement de plus de 4 000 journalistes au même endroit.
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