RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU SUR LE SAHARA OCCIDENTAL LE MAROC PREND LA MOUCHE Ban Ki-moon qui avait exigé mardi du Conseil de sécurité le plein rétablissement de la Minurso a été qualifié de revanchard par la presse du royaume. Le Quotidien Lire en page 24 l’article de Mohamed Touati Jeudi 21 Avril 2016 n°4725 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI LE CASSE-TÊTE Lire nos articles en pages 2 et 3 De grands patrons et des fonctionnaires consulaires étrangers figurent sur la liste des cambistes clandestins. L’ampleur du trafic de devise est insoupçonnable. L’agrément de bureaux de change officiels, préconisé par le département de Benkhelfa, relève de l’utopie. En fait, le gouvernement ne sait pas par quel bout prendre ce problème. Un vrai casse-tête. 36e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS AMAZIGH Ph : R. Boudina E T ORGANISATION Ê U Q DU MARCHÉ DE LA DEVISE N E BOUIRA Double célébration TIZI OUZOU Le calme a prévalu BÉJAÏA 3 marches en une journée Lirenotre notredossier article en en pages pages 6 6 et et 7 7 Lire L’ALGÉRIE RÉAFFIRME SON SOUTIEN AU GOUVERNEMENT LIBYEN D’UNION NATIONALE L’ENJEU CRUCIAL DE LA PAIX C’est au tour du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, d’«entamer hier une visite à Tripoli pour renouveler l’appui de l’Algérie aux efforts visant le recouvrement de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Libye». Lire en page 24 l’article de Chaabane Bensaci MC ALGER-USM ALGER (DEMAIN-17H) Duel fratricide entre Bab El Oued et Soustara Rivalité oblige, ce match intervient au moment où les deux prestigieux antagonistes du jour jurent par tous les saints qu’ils ne se feront point le moindre cadeau, demain, sur la belle pelouse du 5-Juillet. Lire en page 13 l’article de Bachir Boutebina Enquête JEUDI 21 AVRIL 2016 D’IMPORTANTES SOMMES EN DEVISES SONT ÉCHANGÉES ILLÉGALEMENT Euros et dollars en toute liberté à Oran TOUT COMME dans les quartiers européens investis par les filières criminelles de l’Europe de l’Est, la ville d’Oran n’est pas en reste. ! WAHIB AIT OUAKLI «T bedel devise khouya». Une telle phrase résonne aux oreilles de chaque passant traversant la rue Kerras-Aouad, située en plein cœur de la deuxième ville du pays, Oran. Elle est lancée par les détenteurs des petites boutiques qu’ils ont ouvertes dans le but exclusif de détourner les regards des curieux sur leurs activités illégales : l’achat et la vente des devises. Pour ce faire, ces petits commerces proposent des cosmétiques et produits de beauté et autres objets à des prix abordables. La domiciliation d’une telle activité illégale et sévèrement réprimée par la loi dans ladite rue n’est sûrement pas un simple fait du hasard, vu la sécurisation totale des lieux abritant le secteur urbain Emir Abdelkader et le consulat d’Espagne. La rue liant la rue Larbi Ben M’hidi à la rue Khemisti n’est pas du tout discrète, vu la circulation automobile et piétonnière la marquant tout au long de la journée. Mais rien d’offensif n’affecte les gérants de ces petits «bureaux de change» proposant l’achat et la vente de toutes les devises, allant de l’euro le plus demandé jusqu’au petit dollar américain. Il s’agit là d’un marché parallèle qui a, pendant de longues années, échappé à tout contrôle. Il a trouvé un terrain d’exercice en toute impunité, faute de bureaux de change officiels et de réglementation devant régir une telle activité et réprimer la fraude. A quelques pas du consulat d’Espagne, hautement surveillé par les policiers de la sûreté de wilaya d’Oran, des dizaines de transactions sont impunément conclues journellement. Oran est une place forte du marché national de la devise une grande banque vu ses petits coffres difficiles à ouvrir. Mieux, ces boutiques sont dotées de toutes les machines ultramodernes comme les petites caméras de télésurveillance à peine visibles installées dans tous les coins du comptoir. Ce n’est pas tout. Ces «bureaux de change» sont également dotés de tous les moyens, leur évitant une éventuelle arnaque. Il s’agit de ces petits stylos et autres appareils comptant et détectant les faux billets. En un C’est d’une eucharistie à la fois incroyable et intelligible que l’acheteur et le vendeur se mettent en pleine symbiose avant de passer à la transaction lorsque le boutiquier s’adresse d’un ton presque inaudible en annonçant au passant, dont les oreilles sont aux aguets, qu’il pourra faire l’affaire qu’il recherche. Un petit sifflement est suffisant pour passer à l’intérieur de la petite boutique, certes silencieuse et exigüe, mais qui est semblable à clin d’œil, la transaction est conclue, le vendeur de la devise ressort avec plusieurs liasses de billets locaux après avoir déposé les petits euros ou encore les petits dollars dont il a négocié la valeur d’échange avant de les déposer sans fracas ni vacarme. Dans toutes ces opérations qui sont effectuées à longueur d’année, ces petits employés gérant ces petits espaces ne se soucient guère. Car ils sont à l’avance rassurés qu’ils sont aussi sécurisés que leurs clients. Le même scénario est de visu perceptible dans l’autre versant de la ville, Mdina Djedida et Sidi Blel. Dans ces deux quartiers, la vente et l’achat des devises sont effectués à ciel ouvert. Des jeunes, avec à la main d’importantes liasses de billets, vont dans tous les sens pour interpeller les passants et leur proposer leurs services en toute…quiétude. Tout comme dans les quartiers européens investis par les filières de l’Europe de l’Est spécialisées dans les activités interdites comme le proxénétisme, la prostitution, la traite humaine et le trafic des billets, la ville d’Oran n’est pas en reste. La sécurité des transactions est hautement assurée par des « vigiles » cachés dans des voitures discrètes stationnées à proximité des lieux des transactions, pour se mettre à l’abri des regards et des suspicions. Ces hommes interviennent en force et rapidement au moindre imprévu pour mettre de l’ordre avant de relancer tout de go l’activité…commerciale. Qui est donc derrière ces centaines d’opérations qui continuent à asséner des coups durs à l’économie nationale? S’agit-il d’un réseau international bien structuré qui a pour but d’affaiblir l’économie nationale? La réponse n’est contre toute attente pas pour demain tant qu’aucune enquête avancée n’a été menée W. A. O. en ce sens. CONSTANTINE Sous le regard des policiers LA PRÉSENCE de la police sur les lieux n’a jamais empêché les cambistes de s’adonner à leur activité. ! IKRAM GHIOUA A l’instar de toutes les villes d’Algérie, Constantine ne peut pas échapper au marché parallèle de la devise. Un phénomène national qui semble pour l’heure irréductible. L’annonce de l’ouverture de bureaux de change n’a rien changé pour une clientèle insatisfaite de la somme acquittée par les banques : 120 euros, contre 15 000 DA. Faute de choix et par besoin, les voyageurs sont contraints d’aller vers la place en face de la GrandePoste pour s’alimenter en devise, en dollars ou en euros. Malgré le fait que le marché parallèle a connu une décadence, passant de 18 000 à 15 800 contre 100 euros, cela reste, pour le moins que l’on puisse dire excessivement cher, notamment pour ceux qui partent pour des soins médicaux, ou encore pour une visite familiale. Que dire des commerçants qui manipulent des sommes faramineuses au sein de ce marché ! C’est l’économie de l’Etat qui est victime de cette pratique. Les spéculateurs, ne sont jamais gênés dans leur exercice frauduleux. La présence de la police sur les lieux, ne les a jamais empêchés de s’adonner à leur activité. Ce sont eux-mêmes qui vont chercher des clients en les abordant dans la rue sous les yeux des policiers. L’Etat avait prévu d’augmenter le taux d’échange à 500 euros, mais rien n’a été appliqué. La chute du dinar a quant à elle donné plus d’avantages à ce métier illicite, favorisant ainsi une procédure qui nuit sans aucun doute au développement économique. Il faut reconnaître que cette pratique freine l’émergence du bon marché pour donner de l’essor au marché noir. Le cas en Algérie demeure singulier dans le marché de change pensent des spécialistes. Ces derniers estiment, qu’ « il y a comme un silence de l’Etat et ces tenants d’une Bourse au noir, même s’il n’est pas complice, ça reste un dérapage ». Sur le site Réflexion, le Dr Abderrahmane Mebtoul revient sur le sujet pour souligner que « l’écart s’explique par la faiblesse de la production et la productivité, l’injection de monnaie sans contreparties productives engendrant le niveau de l’inflation. Selon un rapport de l’Ocde, la productivité du travail de l’Algérie est une des plus faibles au niveau du Bassin méditerranéen. Le tissu industriel que certains voudraient redynamiser, sans vision stratégique, sans tenir compte des nouvelles mutations technologiques et managériales mondiales est une erreur stratégique que l’Algérie risque de payer très cher à moyen terme. L’industrie représentant moins de 5% du PIB et sur ces 5%, 95% sont des PMI/PME non concurrentielles, des surcoûts dévalorisant indirectement la valeur du dinar ». Pour ce spécialiste, il revient de l’écart aussi « la diminution de l’offre du fait que la crise mondiale, combinée avec le décès de nombreux retraités algériens, a largement épongé l’épargne de l’émigration. Cette baisse de l’offre de devises a été contrebalancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne localement et à l’étranger qui font transiter irrégulièrement ou régulièrement des devises en Algérie, montrant clairement que le marché parallèle de devises est bien plus important que l’épargne de l’émigration. Ces montants fonctionnant comme des vases communicants entre l’étranger et l’Algérie, renforcent l’offre. Il existe donc un lien dialectique entre ces sorties de devises dues à des surfacturations et l’offre, sinon cette dernière serait fortement réduite et le cours sur le marché parallèle de devises serait plus élevé, jouant donc, comme amortisseur à la chute du dinar sur le marché parallèle ». Mais aussi « la demande provient de simples citoyens qui voyagent : (les touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises (dérisoire). Mais ce sont les agences de voyages qui à défaut de bénéficier du droit au change recourent elles aussi aux devises du marché noir étant importateurs de services. Majoritairement, elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique comme au Maroc ou en Tunisie ». Reste que les demandeurs n’ont vraiment pas le choix, permettant au marché noir de continuer à manipuler le devenir de l’économie I. G. du pays. LES IMPORTATIONS COUVERTES À 51% AU PREMIER TRIMESTRE 2016 Commerce extérieur : la cote d’alerte LA DÉMARCHE du gouvernement qui favorise la production pour la substituer aux importations, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. ! SAÏD BOUCETTA L e déficit commercial enregistré au premier trimestre 2016 est monté à 5,616 milliards de dollars. La tendance de la courbe de ce déficit est en dégradation. Pour cause, à la même période de l’année dernière, la contre-performance du commerce extérieur s’est établie à 3,464 milliards de dollars, souligne le dernier rapport des services des Douanes. Cet état de fait est prioritairement imputable aux prix du pétrole qui, sur le premier trimestre de l’année en cours, ont connu leurs niveaux les plus bas, oscillant entre 27 et par le gouvernement pour réduire la facture d’importation, notamment celle des véhicules de tourisme où durant tout le trimestre très peu de voitures ont été importées. «L’astuce» des licences a fait éviter au pays une véritable saignée. Ces données pour inquiétantes qu’elles puissent paraître sont quelque peu relativisées par les spécialistes, en raison d’une conjoncture pétrolière exceptionnellement défavorable. Les niveaux des prix de l’or noir au premier trimestre de 2016 ont effectivement étonné tous les observateurs au sens où il était impossible que cela puisse durer, pour la simple raison que le pétrole était presque en dessous de son niveau minimal de rentabilité. Les cours ont depuis, repris quelques couleurs. Durant tout le mois de mars et les trois premières semaines d’avril, les prix étaient remontés au-dessus de 37 dollars le baril. Cela promet un second trimestre moins stressant, même si l’on s’attend à un rebond de la facture 30 dollars le baril. En effet, la chute des exportations a été spectaculaire. De 9,8 milliards de dollars, entre janvier et mars 2015, elles se sont établies à 5,91 milliards de dollars, soit une baisse de 39,65%. Le caractère brutal de la chute des revenus du pays a sensiblement pesé sur sa balance commerciale, surtout lorsqu’on apprend que la baisse des importations n’a pas suivi la même courbe. En effet, les importations se sont réduites à 11,53 milliards de dollars sur la même période de l’année 2016 contre 13,264 milliards de dollars. Moins de deux milliards de dollars de gagné. Mais cela reste encore loin d’éponger le déficit causé par la baisse des recettes pétrolières. Le document des services des douanes révèle que le taux de couverture des importations par les exportations n’a été que de 51% durant le premier trimestre de l’année 2016, en forte baisse par rapport à l’année dernière où il était de 74%. L’on notera l’effort fourni 2 d’importation avec la libération du contingent des véhicules de tourisme. Plusieurs concessionnaires sont en attente d’une libération des importations. Il reste que la démarche du gouvernement qui favorise la production pour le substituer aux importations n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Les premiers effets de cette politique devraient être visibles au dernier trimestre de 2016 sur le ciment et en 2017 sur les véhicules grâce aux projets d’assemblage annoncés par plusieurs constructeurs automobiles. L’un dans l’autre, on s’attend à une nette amélioration de la balance commerciale en attendant la maturation de nombreux projets d’exportation dans l’agriculture, l’agroalimentaire et l’électroménager. En fait, les chiffres du premier trimestre 2016 sonnent l’alerte, mais ils ne constituent pas la tendance lourde du commerce extérieur du pays à court S. B. et moyen terme. Enquête JEUDI 21 AVRIL 2016 ORGANISATION DU MARCHÉ DE LA DEVISE LE CASSE-T TÊTE QUELLE EST L’UTILITÉ d’un bureau de change qui achète seulement de la devise et à un prix beaucoup plus bas que ce qui est proposé au marché noir ? ment pas avec ces 125 ou 130 euros annuels, tout dépend du taux, qu’ils pourront le faire. Le marché parallèle reste donc très utile pour les autorités, lui déclarer la guerre serait un vrai suicide dans les conditions actuelles qui ne sont pas faites pour favoriser le développement de ces bureaux, mais plutôt sauvegarder la mainmise des barons sur ce marché des plus juteux. On est donc en droit de s’interroger sur l’utilité de ces bureaux annoncés en fanfare. C’est véritablement de la poudre aux yeux, même ceux qui voulaient investir dans ce créneau n’ont pas sauté le pas, 26 agréments ont été ! WALID AÏT SAÏD Y a-tt-iil un pilote au ministère des Finances ? C’est la question que se posent spécialistes, observateurs et même citoyens lambda après les mesures surprenantes prises par ce département pour «sauver» l’économie nationale. La dernière en date est l’ouverture des bureaux de change. Très attendus par tous les Algériens, ils ne sont au final qu’un «mirage» pour dire qu’on lutte contre le marché parallèle de la devise. C’est une montagne qui a accouché d’une sourie. Car, ils n’apportent rien de nouveau et ne risquent pas du tout d’influencer la bourse de la devise. Le dinar n’est toujours pas convertible, le change se fait donc d’un côté, c’est-à-dire l’achat des devises par ces bureaux officiels. Pis encore, seuls les touristes ou notre communauté établie à l’étranger, qui représente la majorité de cette catégorie, qui peuvent y vendre leurs euros ou dollars. De toutes façons, il est peu probable que eux aussi le fassent tant que la bourse du Square et ses antennes à travers le pays sont toujours en place. Et ce, tout simplement parce que les taux que proposent nos «cambistes» clandestins sont beaucoup plus attractifs que ceux affichés dans ces bureaux de change qui viennent d’ouvrir leurs portes. On donne l’exemple de l’euro qui est acheté à 130 DA pour un euro en officiel, alors qu’il est à plus de 170 DA au marché noir. Nos «émigrés» en ont parfaitement confiance. Même beaucoup d’étrangers qui viennent au pays, qu’ils soient touristes ou hommes d’affaires. D’ailleurs, même le personnel des chancelleries étrangères recourt au marché noir pour échanger son argent. Il y en a même qui sont très connus sur la place d’Alger, comme un certain bureau de tabac ou une alimentation générale… Le paradoxe est poussé à son summum avec certaines d’entre eux qui se trouvent au pied d’un E L’ DITORIAL La devise se vend en toute liberté commissariat ou d’une banque. De grands hommes d’affaires du pays sont également des clients réguliers de ces cambistes. Certains pour blanchir leur l’argent, d’autres pour changer leurs dinars en dévaluation chronique dans une monnaie refuge. Des bureaux de change parallèle qui sont en fait les vrais bureaux de change, pullulent ainsi à travers les grands axes industriels ou les centres d’affaires. On peut citer les quartiers de Rouiba, Bab Ezzouar, Dar El Beïda, Dély Ibrahim… où beaucoup de commerçant ont choisi la vente de devises au noir comme seconde activité. Magasins de vêtements, parfumeries, alimentation générale, boulangers, parfois même vulcanisateurs échangent sous le comptoir de la devise. On dirait de vraies banques où toutes les monnaies sont disponibles et, cerise sur le gâteau, à n’importe quelle heure de la journée. On peut même les appeler pour nous les livrer à domicile ! La vente informelle de la devise s’est même modernisée en gagnant le monde virtuel. Des sites, des pages se sont spécialisés dans la vente sur Internet de la monnaie étrangère. Ce qui démontre que même si le square Port Saïd reste la «bourse» principale qui fixe les prix, c’est une goutte dans un océan de plus en plus vaste. Alors, même si les autorités « ferment » le square, cela ne veut pas dire qu’elles mettront fin au trafic qui continuera à fonctionner grâce aux annexes qui ont développé un réseau plus puissant que celui de nos banques… Il faut aussi être pragmatique en n’imaginant pas que les autorités aient pour le moment une vraie volonté de mettre fin à ce «souk». Tant que l’allocation voyage sera encore de 15 000 DA annuelle, Square and co auront de beaux jours devant eux. Sinon, comment vont faire les citoyens pour subvenir à leurs frais de voyages ou pour certains, des frais médicaux à l’étranger ? Ce n’est sûre- PREMIERS JOURS DU LANCEMENT DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE Engouement mitigé CERTAINES AGENCES enregistrent des réservations de placements, mais pas un franc engouement sur les titres de placement. ! ALI AMZAL A accordés et seuls six bureaux de change ont ouvert. Il n’était pas plus judicieux de baliser le terrain avec en premier lieu l’augmentation de l’allocation voyage pour aller vers cette utopie que sont pour le moment les bureaux de change ? Y a-t-il des lobbys qui sont en train d’empêcher que le marché de la devise soit régulé ? Où sommes-nous devant une incompétence de gestion ? Le secrétaire général du parti au pouvoir, FLN, lui, penche pour la seconde hypothèse… En tout cas, une chose est sûre, le Square reste la vraie bourse d’Alger… W. A. S. près moins d’une semaine du lancement officiel de l’emprunt obligataire, mesure prescrite par l’Etat pour relancer l’économie, et comme solution pour récupérer l’argent de l’informel estimé à près de 40 milliards de dollars, l’engouement auprès des banques demeure mitigé. Pour plusieurs agences centrales et régionales, cette opération enregistre un début d’afflux des citoyens surtout par curiosité, du fait que la plupart ignorent le fonctionnement de l’emprunt obligataire et la signification d’une obligation. Donc dans un premier temps, il s’agit surtout de découvrir et de se rassurer sur leurs éventuels placements. Cela étant, pour eux la rémunération du placement est intéressante, mais leur inquiétude réside dans la sécurité de leurs dépôts, la durée du crédit et la garantie de la rémunération. A cela, les banquiers n’ont aucune difficulté à répondre et rassurer les futurs souscripteurs du fait que c’est une opération qui jouit de la garantie de l’Etat, et qu’à ce titre, il n’existe aucun risque sur les placements, et encore moins sur le versement des intérêts. Dans ce sens, certaines agences enregistrent d’ores et déjà des promesses, ou des réservations de placements, mais n’enregistrent pas pour le moment un franc engouement sur les titres de placement. De leur côté, les banques demeurent toujours en fin de préparations et affinent davantage leurs outils, pour mieux présenter ce nouveau produit. Par contre, pour certaines agences, l’opération peine réellement à décoller, et les guichets réservés à cet effet demeurent inlassablement boudés par les clients. Ceci étant, on n’en saura pas plus sur cette opération pour la simple raison que les agences ont reçu l’instruction de leur tutelle de ne divulguer aucun chiffre ou statistique par rapport à ce début de lancement de l’emprunt obligataire, expliquant qu’une cellule de communication est prévue à cet effet, et demeure la seule habilitée à donner ces informations au moment propice. Il va sans dire que nos tentatives de joindre cette cellule sont restées vaines. Par ailleurs, pour les observateurs, l’application de cette omerta suscite moult interrogations, et va à l’encontre de la présentation et de la promotion d’un nouveau produit bancaire. D’autant plus que cette opération entre dans le cadre de la stratégie économique prônée par les pouvoirs publics pour relancer l’économie nationale. Pour eux, il est anormal et contre nature de taire les premiers indicateurs de l’opération qui justement peuvent renseigner sur l’état de son déroulement, et des éventuels rectificatifs à apporter. En somme, pour l’instant ni les craintes ni les encouragements ne peuvent être formulés, bien qu’au préalable beaucoup de réserves ont « été émises par les experts, ils redoutent un échec aussi cuisant que celui de la bancarisation de l’argent de l’informel, et argumentent leurs craintes, entre autres par la possibilité offerte aux souscripteurs de faire fructifier leur argent soit au marché parallèle des devises ou dans l’immobilier, avec des résultats nettement plus positifs que le placement obligataire. A. A. 3 «Révolutions» colorées et printanières ! KARIM MOHSEN L e printemps – c’est vrai pour ceux qui ont plus de cinquante ans à une époque où les saisons avaient encore un sens – est la saison colorée par excellence de l’année. Le printemps c’est l’éveil de la nature qui sort de son hibernation, se parant d’une profusion de couleurs qui lui donnent sa singularité. Mais ce n’est certes pas de cette époque des innocences, à l’évidence révolue, que nous allons vous entretenir. De fait, couleurs et printemps sont instrumentalisés pour des objectifs autres que ceux de la joie de vivre. C’est ainsi que des putschs «colorés» et «printaniers» ont enrichi le langage de la subversion. Des coups d’Etat très « terre à terre » ont été ainsi affublés des couleurs dans ce que l’on appelle des « Révolutions colorées », menés de mains de maître par des spécialistes de l’agit-prop. Or, derrière les « Révolutions colorées » orange, bleu, jaune, rose et même « verte » qui ont marqué l’après-chute du bloc soviétique se trouvent les Etats-Unis, ou plus exactement une série d’institutions officielles états-uniennes dont la mission a été de remodeler la configuration géopolitique mondiale par l’élimination des régimes hostiles ou n’entrant pas dans la nouvelle politique étrangère états-unienne de l’après-Guerre froide. Dès 1989, la Roumanie, l’Ukraine, la Géorgie, la Bulgarie et d’autres pays de l’Europe de l’Est ex-communiste ont été le théâtre de ces révolutions « colorées ». Une tentative de révolution verte a même été organisée en 2009 en Iran qui a piteusement échoué. De nombreuses organisations et institutions états-uniennes étaient derrière la nouvelle donne laquelle consiste à faire tomber de « l’intérieur » [par des manifestations dites populaires] les régimes visés. Au sommet de ces organisations il y a la NED [National Endowment for Democracy] qui, avec l’Usip [United States Institute for Peace] et l’Usaid (United States Agency for International Development), supervisent les opérations. L’Usaid est connue en Amérique latine et en Afrique qui sont ses terrains d’action. Il faut noter également la présence du NDI (National Démocratic Institute for International Affairs, Parti démocrate, très actif en Afrique et dans les pays arabes), l’IRI (International Republican Institute, Parti républicain) et certes, la CIA (centrale du renseignement américain, maître d’œuvre des coups tordus). La NED et l’Usaid relèvent du département d’Etat et l’Usip de celui de la Défense. Mais les deux structures (NED et Usip) sont organiquement liées alors que l’Usaid sert de paravent à la CIA. Jusque vers la moitié des années 1980, les Etats-Unis ont installé, singulièrement en Amérique latine, des dictateurs à leur dévotion (le plus spectaculaire et sanglant putsch a été celui fomenté par Pinochet, avec l’aide de la CIA, contre le président socialiste, Salvador Allende en 1973). Si cette méthode (usitée également en Afrique) violente a servi les intérêts des Etats-Unis durant plusieurs décennies, elle n’était plus en phase avec l’évolution que connaissait le monde, en relation avec la fin de la Guerre froide et l’effondrement de l’Urss. Aussi, Washington voulant s’assurer de gouvernements à sa botte, s’ingénia à faire changer des régimes tièdes, sinon anti-américains, par des régimes plus souples et pro-américains. Le président républicain, Ronald Reagan a été celui qui structura « l’ingérence » états-unienne dans les affaires d’autres pays avec la création des organisations sus-citées [la CIA existe depuis 1947]. Après les juntes militaires, c’est l’agitation « populaire » qui mettait « à bas » les régimes qui faisaient obstacle à l’hégémonie états-unienne et nuisaient à ses intérêts. L’enjeu essentiel des « Révolutions colorées » n’était pas de renverser des régimes, définitivement hostiles, mais de les faire remplacer par des gouvernants plus dociles, au service du « maître ». Les Etats-Unis n’ont pas regardé à la dépense pour parvenir à leurs fins et s’attirer les sympathies des nouveaux convertis. Ainsi, l’agitation populaire colorée des rues était prise en charge et financée par les Etats-Unis. Pour les Etats-Unis, il ne s’agissait pas de changer, outre mesure, les institutions, mais de remplacer les dirigeants en place par une élite qui conduira une politique économique favorable aux intérêts états-uniens. Ce qui explique la mainmise des multinationales et l’installation de bases militaires états-uniennes dans les ex-RSS de l’Asie musulmane. De la couleur au… printemps, il n’y avait qu’un pas à franchir. Il fut franchi allègrement dans les pays arabes, avec les résultats que l’on connaît en Libye et en Syrie notamment. Cela pour dire que les coups d’Etat sanglants des années 1950-1980, aux révolutions colorées et printanières des années 1990-2000 en passant par Al Qaîda et Daesh (initiés et/ou créés, armés, financés pour installer le chaos dans le monde non occidental) ont pour dénominateur commun les Etats-Unis. En vérité on n’en a pas fini avec un pays qui, sous l’apparence B.C.B.G de la démocratie et des libertés, se révèle être une pieuvre aux multiples facettes. K. M. L’Actualité JEUDI 21 AVRIL 2016 PUBLICATION DE LA PHOTO DU PRÉSIDENT SUR TWITTER Les députés dénoncent une campagne haineuse LORS DE L’ADOPTION des projets de lois sur le Code pénal, plusieurs intervenants ont ouvert une brèche pour exprimer leur indignation. ! NADIA BENAKLI Ph : R. Boudina C ’est prémédité et volontaire. La campagne de dénigrement menée par des parties françaises contre l’Algérie est loin d’être fortuite. Les députés de l’Assemblée populaire nationale ont emboîté le pas aux partis politiques en dénonçant avec force la publication de la photo du président de la République sur Twiter par le Premier ministre français Manuel Valls. Lors de l’adoption des projets de lois sur le Code pénal, plusieurs intervenants ont ouvert une brèche pour exprimer leur indignation. Le député du Parti des travailleurs Ramdane Taâzibt a estimé que la publication de la photo du président n’est pas du tout un acte innocent. «La maladie du président est une affaire algérienne qui ne devait pas être exploitée par la France», a-t-il tenu à souligner. Ce dernier s’est interrogé sur le timing choisi par la France pour s’attaquer à l’Algérie. «Lorsque les affaires marchaient bien entre les deux pays, la France n’a jamais parlé de la santé du président, bien au contraire ils étaient rassurants sur ce plan», a-t-il déclaré en précisant que l’annulation de la signature de plusieurs projets est à l’origine de cette campagne de dénigrement. Le représentant de Louisa Ils ont emboîté le pas aux partis politiques Hanoune a dénoncé les manœuvres de certaines parties pour s’allier avec la France ou avec les EtatsUnis. «Nous sommes en train de vivre de grandes manœuvres pour imposer un gouvernement profrançais ou pro-américain en prévision de la présidentielle de 2019», a-t-il dénoncé en faisant allusion au retour de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil. Pour lui, le retour de ce responsable est une interrogation légitime. M. Taâzibt a rappelé que la souveraineté nationale est une ligne rouge à ne pas franchir. Le président de la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés Amar Djilali, a saisi l’occasion pour dénoncer au nom du parti cette campagne d’acharnement contre l’Algérie. «C’est une atteinte directe à la souveraineté nationale», a-t-il martelé en qualifiant la publication de la photo du président de «dépassement grave». «Cette campagne est injustifiable, c’est une atteinte grave aux institutions de l’Etat», a estimé Amar Djilali qui a été vivement applaudi par l’assistance. Ce député du FLN a soutenu que ces agissements sont en contradiction avec le principe d’amitié qui lie les deux pays. «Les institutions de l’Etat, les martyrs et les moudjahidine sont des lignes rouges à ne pas dépasser», a-t-il crié. Son collègue, le président de la commission des affaires économiques, Mohamed Boukhes qui est également du FLN est revenu à la charge. «C’est inconcevable et inacceptable qu’un symbole de la souveraineté nationale devienne sujet de moquerie pour les médias français», a-t-il déploré en précisant que cet acte ne sert pas la relation entre les deux pays. Devant le silence radio observé par le secrétaire général du parti majoritaire Amar Saâdani, ses représentants à l’APN ont tenté de sauver la mise en affichant la position du parti par rapport à cette affaire. Alors que plusieurs partis se sont exprimés sur cette question en dénonçant la campagne menée par la France, Amar Saâdani n’a pas apparemment jugé utile de le faire en personne. Ce dernier a préféré laisser le soin à ses représentants. Par ailleurs, les députés ont adopté à la majorité les trois projets de loi portant sur le Code pénal, l’emprunt digital et la normalisation. N. B. CENT MILLE ASSOCIATIONS LOCALES, 263 NATIONALES CRÉÉES DANS LE CADRE DE LA LOI DE JANVIER 2012 Des entités qui n’ont d’existence que sur papier « 26 AUTRES DOSSIERS de créations d’associations nationales ont été déposés en 2016», selon M. Bedoui. ! MOHAMED BOUFATAH L e ministre de l’Intérieur se réjouit d’annoncer le nombre d’associations créées depuis l’entrée en vigueur de la loi du 12 janvier 2012, alors que d’aucuns savent que l’exercice du droit d’association ou la liberté d’associations est « bafouée » en Algérie. D’après le premier responsable du département de l’intérieur, plus de 100 000 associations locales sont recensées. « 263 associations nationales activant dans les domaines de la santé, social, humanitaire et autre, ont obtenu leur agrément, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 12 janvier 2012 », est-il relevé. « 26 autres dossiers de créations d’associations nationales ont été déposés en 2016 », selon M. Bedoui. Le ministre qui répondait à une question d’un député portant sur les obstacles et au refus de fournir aux l’allégeance au régime est la principale condition non écrite à laquelle doivent se soumettre les associations pour espérer franchir les obstacles administratifs. Les pouvoirs publics conçoivent l’objet et l’activité des associations dans le cadre de la dépendance et la subordination à l’administration. Le verrouillage du champ associatif est aux antipodes des aspirations des authentiques acteurs de la société civile. La création, l’action et la survie des associations à caractère national ou étranger dépendent de la volonté des pouvoirs publics, érigés en tuteur de la société civile. La suspension ou la dissolution d’une association est du domaine réservé à l’administration. La loi sur les associations entrée en vigueur le 12 janvier 2012, énonce des critères « vagues » à la limite de l’arbitraire qui vont à l’encontre des normes internationales en la matière. L’administration pourrait motiver sa décision de refus, par la non-conformité de associations le reçu de dépôt de leurs demandes, considère que « ce nombre important d’associations reflète « une évolution qualitative certaine dans l’histoire de la société civile algérienne ». Le ministre a omis de dire que ces entités sont tellement marginalisées et affaiblies qu’elles n’ont aucune marge de manœuvre et n’ont d’existence que sur papier. Il faut dire que ces milliers d’associations dont on parle sont invisibles. La loi en question, renforce les pouvoirs de l’administration envers les associations soumises à un contrôle étatique de plus en plus rigoureux. Cette loi impose des limites et des restrictions quant aux conditions et modalités de création ainsi qu’en ce qui concerne leur action Les associations sont confrontées aux multiples obstacles administratifs insurmontables à telle enseigne que leur quête d’agrément relève d’un parcours du combattant. Des considérations politiques, particulièrement l’objet de l’association projetée avec «l’intérêt général», «les constantes et valeurs nationales», «l’ordre public», ou encore «les bonnes mœurs». Ainsi, le refus pourrait se justifier par des motifs politiques dans le cadre de l’exercice du pouvoir discrétionnaire de l’administration relatif au non-respect des valeurs et des constantes nationales. Une décision de refus d’agréer une association justifiée de la sorte est souvent arbitraire en raison de la nature trop vague des motifs de refus invoqués. En outre, les associations nationales ne peuvent adhérer à des associations étrangères poursuivant les mêmes buts ou des organisations non gouvernementales internationales ou coopérer avec celles-ci dans un cadre de partenariat qu’avec l’accord préalable de l’autorité administrative compétente. Ce texte de loi interdit aux associations de recevoir des aides étrangères ou d’organiser des rencontres publiques. M. B. RSF DÉVOILE LE CLASSEMENT MONDIAL DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE L’Algérie classée au 129e rang mondial R eporters sans frontières (RSF) dévoile l’édition 2016 du Classement mondial de la liberté de la presse. L’Algérie a régressé de 10 places par rapport à l’année dernière. Elle est classée à la 129e place sur une liste de 180 pays en 2016. L’Algérie est arrivée à la 119e place en 2015 contre 121e en 2014. Elle devance le Maroc, mais elle est classée loin derrière la Tunisie. La Tunisie gagne 30 places et s’affiche au 96ème rang au Classement mondial et au premier rang dans le Monde arabe et l’Afrique du Nord en matière de la liberté de la presse. A titre de rappel, le RSF qui développe ses activités depuis la Tunisie, a appelé à la mettre en pratique, et à harmoniser la législation actuelle avec la nouvelle Constitution, dans le respect des Conventions internatio- nales ratifiées par l’Algérie. L’article 41 ter y prévoit la garantie de la liberté de la presse et annule toute peine privative de liberté à l’encontre des journalistes. Le RSF a rappelé que les limites légales telles que l’atteinte au chef de l’Etat, à la sécurité nationale ou encore aux valeurs morales de la nation sont extrêmement inquiétantes du fait de leur imprécision. Dans son analyse, le RSF note que globalement en Afrique du Nord et le Moyen-Orient, l’évolution générale témoigne d’un climat de peur généralisée et de tensions qui s’ajoutent à une emprise des Etats et des intérêts privés de plus en plus grande sur les rédactions. La région de Mena « demeure l’une des plus difficiles et dangereuses du monde pour les journalistes. Ces derniers y sont en de nombreux endroits pris en étau entre factions, belligérants, groupes radicaux et Etats aux comportements extrêmes, souvent adeptes de stratégies de la terreur ». La liste des entraves à la liberté de la presse, qui comprend les lignes traditionnelles à ne pas franchir - liées à la politique (familles dirigeantes) ou à la religion (blasphème, apostasie), ne cesse de s’allonger. Le RSF met en évidence une dégradation profonde et préoccupante de la liberté de la presse dans le monde. Les raisons du recul de la liberté de la presse sont nombreuses : dérive liberticide des gouvernements, comme en Turquie ou en Egypte, prise de contrôle des médias publics, y compris en Europe et en Pologne par exemple, situations sécuritaires de plus en plus tendues, en Libye et au Burundi, ou carrément catastro- 4 phiques, comme au Yémen. Partout dans le monde, des « oligarques » rachètent les médias et exercent des pressions qui s’ajoutent à celles des Etats.Pour la France, classée à la 45ème place, le rapport indique que le rachat de médias par des acteurs de la finance et de l’industrie suscite des craintes de « plus en plus grandes» sur l’indépendance éditoriale. La tendance amorcée en Europe lors du classement 2015, à savoir une érosion du modèle, tend à se confirmer en 2016 : détournement du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme, adoption de lois permettant une surveillance à grande échelle, augmentation des conflits d’intérêts, mainmise de plus en plus grande des autorités sur les médias publics et parfois privés, le continent où la liberté de la presse est en moyenne la plus grande ne s’illustre pas par une trajectoire positive. En bas du classement, comme l’an dernier, la Syrie stagne, selon le jugement de RSF, à la 177e place sur 180, juste derrière la Chine (176e), et devant le Turkménistan (178e), la Corée du Nord (179e) et l’Erythrée (180e). En Asie, le Japon perd 11 places (72e) à cause de nombreux médias, y compris publics, qui « succombent à l’autocensure vis-à-vis du Premier ministre notamment et sont pris en défaut d’indépendance». La grande majorité des pays d’Asie enregistrent une dégradation significative ou une relative stagnation de leur situation en matière de liberté de la presse. Auparavant considérés comme des modèles régionaux, les démocraties d’Asie orientale déclinent. M. B. De Quoi j’me Mêle JEUDI 21 AVRIL 2016 Ce qu’il faut comprendre de la note d’Air Algérie sur les visas Schengen TOUT LE MONDE en parle, elle a affolé les Algériens. C’est la note d’Air Algérie sur les visas Schengen. C’est la panique chez les Algériens. Et malgré les précisions du P-DG d’Air Algérie, ils n’arrivent toujours pas à s’y retrouver. En fait, la donne est simple. Cette obligation ne concerne que la première entrée, et non systématique à chaque entrée. C’est-à-dire si un Algérien obtient un visa en France il doit effectuer un premier voyage en France. Après cela il est libre de voyager dans n’importe quel autre pays de l’espace Schengen et cela sans être obligé de transiter par le pays qui lui a délivré le visa. Cette mesure de l’Union européenne va toutefois pénaliser certaines catégories, comme les hommes d’affaires, les médecins, les artistes ou même les journalistes qui sont souvent appelés à voyager dans l’espace Schengen et pour lequel des pays comme la France ont accordé des facilités… L’initiative d’un écolo IL EST SUR LE POINT de terminer de nettoyer à lui tout seul, la plage du Chenoua dans le chef-lieu de la wilaya de Tipasa. Alors qu’il traîne un handicap au dos, ce jeune, Amar Adjili, a entamé cette initiative il y a une semaine avec une volonté à toute épreuve, et donne aujourd’hui rendez-vous à tous les internautes et les gens qui l’ont soutenu, sur la plage pour remercier tout le monde. Ceci étant, le plus dur qu’il avait à affronter, était de retrouver la plage comme il l’avait laissée la veille, que les gens ont respecté cette action et font l’effort de ne pas resalir. Par ailleurs, il est à signaler qu’un mouvement de solidarité est né autour de ce jeune et de son action, et continue à le soutenir et à promouvoir la protection de nos plages et les actions qui tendent à réduire l’action néfaste de l’homme sur la nature. USA : douze avocats sourds et malentendants prêtent serment 6 300 places pour immigrer au Québec SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉS par l’immigration au Canada, le Québec a annoncé l’ouverture des candidatures de l’immigration pour l’année 2015/2016, mais avec une nouveauté. Ainsi, selon le communiqué, 6 300 candidatures seront acceptées, sans passer par le test de la langue française. Il est prévu d’accepter, pour cette année, les candidats francophones et anglophones avec comme condition : avoir de l’expérience dans l’une des activités citées sur le site. Les demandes doivent être envoyées par poste ou à travers le site : http://www.canadavisa.com/ar/ass ess/canada-immigrationassessment-form.htm. Le formulaire doit être rempli dans un délai ne dépassant pas le 21 mai 2016 et la réponse à la demande du candidat est dans les 24 heures qui suivent. DOUZE membres de l’Association des sourds et malentendants du barreau (Dhhba) prêtaient serment mardi dernier lors d’une cérémonie officielle avec l’aide d’une transcription en direct sur leurs appareils électroniques ainsi que grâce à des interprètes en langage des signes. C’est également en langage des signes que le sage John Roberts a assermenté les avocats. « Cela était très prévenant de la part du juge Roberts d’accueillir l’association comme il l’a fait », s’est émue Anat Maytal, présidente de la Dhhba, évoquant un « progrès phénoménal ». « Le sous-titrage en temps réel était très utile pour s’assurer que l’on puisse suivre les débats au même titre que tout le monde dans la salle d’audience », a-t-elle ajouté. Hommage au professeur Bouamrane Cheikh L’ASSOCIATION des amis de la Rampe LOUNI Arezki Casbah organisera une rencontre de retrouvailles des anciens élèves de l’école de l’ex-rampe Valée actuellement la Soummam Rampe LOUNI Arezki le Samedi 23 Avril 2016 à 14h sur les lieux même de leur enfance scolaire. En cette chaleureuse et émouvante circonstance ceux-ci aujourd’hui septuagénaires accompliront un acte de reconnaissance et de gratitude à l’endroit du professeur BOUAMRANE Cheikh l’actuel président du Haut Conseil islamique qui fût également leur premier instituteur, éducateur et pédagogue émérite durant les années 1950 époque charnière de la période coloniale. Une personnalité de référence d’exemplarité dont le souvenir de grande considération et d’affection est toujours vivace auprès des générations successives qui l’ont connu pour ses valeurs humaines d’abnégation et de rectitude. L’école, Benghebrit et nous ! ZOUHIR MEBARKI L’ENVERS DU DÉCOR M C’est l’esprit qui crée la richesse. Jamais l’inverse. Benghebrit tente de cultiver la matière grise. Pour réveiller l’intelligence qui sommeille en chacun de nous. Elle se bat contre ce qu’elle considère « l’ennemi public » qui n’est autre que la médiocrité. Un « ennemi » qui a des complices… iroir. On ne va pas se voiler la face ni se raconter des histoires. L’école algérienne a grand besoin de la réforme en cours. Pour sauver nos enfants. Pour leur permettre de gagner sur le terrain mondial de l’intelligence de plus en plus performant. On le vit. On le voit. L’époque de Charlot vissant des boulons à l’infini est révolue. Son geste est confié aujourd’hui à des robots. L’homme ne pourra plus vivre de ses réflexes ni de ses automatismes. Il lui faudra être plus performant que l’ordinateur. Il le peut car il possède des capacités que la machine n’aura jamais. Il suffit juste de l’aider, de lui créer les conditions idéales pour découvrir toute la richesse de l’intelligence qui sommeille en lui. Une femme se bat pour cela. Elle est ministre de l’Education nationale. Elle applique le programme du président de la République. Son mérite est qu’elle l’applique plutôt bien. Son mérite est qu’elle remplit sa mission avec un grand courage. Son mérite est qu’elle est très intelligente au point d’être inaccessible à la médiocrité qui l’attaque de toutes parts. Mme Benghebrit, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est en guerre contre « l’ennemi public numéro un » comme elle désigne, très justement, cette médio- crité. Personne, aucun Algérien ne peut, ne doit rester insensible à son combat. Elle se bat pour nous. Pour nos enfants. Pour l’Algérie de demain. Un futur qui ne laissera aucune chance à l’ignorance et à la bêtise que charrie la médiocrité. Il y a au moins deux décennies que le monde a adopté sa nouvelle stratégie que les peuples développés appellent « l’économie du savoir ». C’est-à-dire apprendre à créer par soi-même. A innover. Ne plus se contenter de consommer ce que les autres peuples conçoivent et mettent au point. Ces peuples qui ont compris que c’est l’esprit qui crée la richesse. Jamais l‘inverse. Sur ce point tous les humains ont le même potentiel. C’est ce qui les différencie de l’animal. Certes, nous avons quelques points communs avec l’animal. Nous partageons avec eux la mémoire des odeurs et des sons. Par contre, l’animal ne possédera jamais comme l’homme, la parole et la réflexion. Chacun sait que la parole s’apprend au berceau. Il en va de même pour la réflexion qui ellemême découle de la culture de l’intelligence. Pour faire plus simple, nous allons, sans complaisance, décrire quelques symptômes de la médiocrité. Lorsque vous tentez d’obtenir de quelqu’un l’explication de son geste ou de 5 son acte et qu’il répond par « je l’ai fait comme çà ! » c’est qu’il est atteint par ce mal. Lorsqu’il répond par « j’ai fait comme tout le monde ! » c’est qu’il est conscient de son mal et tente de se rassurer qu’il n’est pas le seul. Voici un exemple pour l’illustration. Il y a une « caméra cachée » que la télévision algérienne possède dans ses archives et qui date des années 1970. Le réalisateur a placé un homme tenant à la main un couffin devant la porte d’une maison. Il faut préciser que c’était l’époque des pénuries. Quelques minutes s’écoulent, un passant se met derrière lui. Puis un autre. Encore un autre. La file s’allonge et au bout d’un certain temps, le dernier de la chaîne demande à l’avant-dernier « qu’est-ce qu’ils sont en train de vendre ? ». Réponse : « Je ne sais pas. J’ai vu la chaîne et je me suis mis dans le rang », avant de poser la même question à celui qui est devant lui. Même réponse. Jusqu’à l’homme au couffin placé par le réalisateur qui leur dit : « J’attends seulement mon frère qui doit sortir de la maison pour me rejoindre. » Authentique. Une action conditionnée par la mémorisation des réflexes à avoir face à la pénurie. Comme on dompte un animal. Aucune trace de raisonnement. L’école algérienne a utilisé jusque-là la mémorisation. Benghebrit se bat pour réintroduire le raisonnement. Avec beaucoup de pédagogie, cet outil qui avait également été supprimé de la « trousse » des enseignants. Elle se bat pour cultiver la matière grise qui ouvre des perspectives illimitées au progrès et au développement. Et si certains milieux s’attaquent à elle, à son travail, il ne faut pas s’étonner d’apprendre que la médiocrité a toujours été « protégée ». C’est ce qui a causé la fuite des cerveaux constitués par une minorité de rescapés du naufrage. On pourra invoquer ce que l’on voudra, la cause principale qui a poussé certains de nos compatriotes à s’exiler a été le règne de la médiocrité. Ceux qui attaquent la ministre de l’Education sans proposer de solutions alternatives signent de fait leur appartenance à ce règne. Et qui se dressent en gardiens du temple. Tous les Algériens qui aiment leur pays, tous les parents qui aiment leurs enfants, tous les enseignants qui aspirent au respect de leurs élèves une fois adultes doivent soutenir la réforme en cours. Mme Bengrebrit a droit à toute notre admiration. Nous lui disons : merci ! Z. M. (zoume6@hotmail.com) L’Actualité JEUDI 21 AVRIL 2016 36e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS AMAZIGH BOUIRA ÉDUCATION À BOUIRA Cri de détresse d’une enseignante En ces temps où le bras de fer oppose le ministère de l’Education nationale aux enseignants contractuels, le cas d’une enseignante du CEM Améziane Saïd de Oued El Berdi, daïra d’El Hachimia, mérite une attention particulière. L’intéressée, une enseignante du primaire en langue arabe affectée le 1er septembre 2014 au niveau de l’école Merrad-Mohamed, est reçue sur la liste d’attente des postulants au grade d’enseignant du moyen pour la même matière. Toute heureuse de rejoindre le cycle moyen, l’administration de tutelle exige un désistement sur le poste du moyen sous la forme d’une démission. Elle se soumet à l’exigence en présentant le 27/10/2015 la fameuse démission. Elle rejoint le nouvel établissement, le CEM, le 14 septembre 2015 par une affectation portant le N° 3901/2015 avec la mention «remplaçante», en attendant un arrêté de stagiaire dûment visé par la Fonction publique. Après une année d’attente, la malheureuse est invitée à repasser le concours au même titre que ceux qui postulent cette année. En posant le problème auprès de la direction de l’éducation, on apprendra que c’est la Fonction publique qui se dresse devant la proposition de « reverser l’enseignante dans son corps d’origine, c’est-à-dire le primaire ». La malheureuse victime du texte s’est déplacée à notre bureau pour nous demander d’informer les hauts responsables de ce pays contre pareil abus. « C’est la direction de l’éducation qui m’a sollicitée pour rejoindre le moyen eu égard au manque. Je ne dois pas subir les conséquences et être l’unique perdante dans l’affaire », nous confiera Mme C. Dhaouia. A. M. DOUBLE CÉLÉBRATION LE RCD a tenu à sa marche depuis la place des Martyrs jusque devant le siège de la wilaya. ! ABDENOUR MERZOUK L a célébration du double printemps amazigh donne l’allure d’une lutte entre deux ailes distinctes. Il y a la partie qui tente de redonner à l’événement sa vraie valeur et sa portée dans la lutte nationale identitaire et une autre partie qui colle à l’événement pour essayer de rebondir politiquement. Depuis maintenant une semaine, la scène publique est occupée par des programmes. Le comité du département de langue amazighe, de l’université Akli MohandOulhadj a pris les devants avec une multitude de conférences dont la plus en vue est celle qui a été animée par Saïd Khelil, un des acteurs actifs du mouvement revendicatif des années 1980. Les membres du comité, selon ses responsables, ont privilégié le débat autour de l’histoire, mais aussi sur la nécessité de poser les bases de développement de la langue maintenant officielle et à travers elle, la mise en place des mécanismes pour affermir cette identité longtemps niée par les politiques. L’autre aile a choisi la traditionnelle marche qui par le passé exigeait l’officialisation de tamazight. Même si cette demande est maintenant concrétisée dans les amendements de la nouvelle Constitution, le RCD a tenu à sa marche depuis la place des Martyrs jusque devant le siège de la wilaya. La faible participation n’a pas atténué la détermination des organisateurs qui demandent le jugement des auteurs des massacres du printemps noir. Tout au long de la procession, l’éternel slogan du «pouvoir assassin» a fusé à travers les rues qui mènent du centre-ville au siège de la wilaya au Depuis maintenant une semaine, la scène publique est occupée par des programmes milieu d’un dispositif sécuritaire assurant la circulation et encadrant quelques marcheurs. Le MAK de son coté a opté pour une marche depuis l’université jusqu’au même siège. A la dernière minute et suite à la très faible mobilisation, les Makistes ont choisi de rester dans l’enceinte universitaire quand une dizaine s’est dirigée vers le siège de la wilaya sous une grande bannière aux couleurs vert, jaune et bleu. Du côté des autorités, la consigne était ferme : laisser marcher, mais pas question de permettre la levée de cet emblème du MAK comme ça a été le cas l’année dernière. Au milieu de ce bras de fer pour le leadership entre les deux ailes, il y a les programmes concoctés par les associations. D’Aghbalou jusqu’ à l’extrême ouest RH.International Communication annonce sur son site le report des 8es Journées marketing touristique, prévues pour les 9 et 10 mai. Ce report permettrait une meilleure participation des opérateurs du secteur qui s’attellent déjà au prochain Sitev qui aura lieu en mai. Pour les organisateurs, ce décalage permettrait également d’associer à cet événement d’autre experts internationaux intéressés par ce rendez-vous qui reste le plus suivi en Afrique. A signaler que l’Algérie est l’un des premiers pays africains à avoir engagé des rencontres consacrées aux diverses stratégies du marketing touristique. A signaler enfin outre les experts nationaux des experts internationaux dont le vice-président d’un grand hôtel de New York expert en marketing apporteront son expertise lors de cet événement. C’est dire tout l’intérêt qu’accordent les professionnels à ce rendez-vous qui aura lieu les 24 et 25 mai à Alger, à l’hôtel El Aurassi et qui aura pour thématique : «Formation et investissement.» société berbère à travers des décennies d’existence. Parce que l’événement reste une fête commémorative, un programme sportif ciblant la jeunesse a été aussi retenu pour la circonstance. Précisons enfin que toutes ces activités se sont déroulées dans le calme et la sérénité. Même les automobilistes, obligés quelquefois à s’arrêter et attendre malgré tout, ont accepté la situation avec le sourire. Un autre acquis qui renforce le lien national entre les Algériens en ces temps difficiles. L’autre belle image à garder est celle à l’actif des femmes qui, hier dans les rues de Bouira, arboraient des robes et étaient enveloppées dans de beaux foulards orange et noir, « el foudhath ». A. M. TAMAZIGHT À L’ÉCOLE MARKETING TOURISTIQUE Report des 8es Journées de la région berbérophone en passant par Ath Aïssi, Ath Bouali, Ath Yaâla, Ath Laksar… des activités culturelles et sportives ont été animées pour glorifier la lutte millénaire à travers les siècles, mais aussi pour rendre un hommage particulier aux vrais militants de la cause. En plus d’expositions relatant l’ancrage millénaire de tamazight, malgré les différentes colonisations, des pièces de théâtre, des soirées artistiques, des concours culinaires… ont été animés aux quatre coins de la région. Au niveau du chef-lieu de wilaya également, un programme riche et varié a été retenu au niveau de la Maison de la culture Ali Zaâmoum où les visiteurs peuvent découvrir plusieurs stands dédiés à l’Histoire, à la spécificité de la Du combat politique au défi pédagogique «LE CARACTÈRE FACULTATIF de son enseignement freine son évolution.» ! ABDELLAH BOURIM 20 ans après l’introduction de tamazight dans le programme scolaire en Algérie, son enseignement reste toujours d’actualité et suscite autant d’interrogations. Les mesures dites «courageuses», prises par le gouvernement, pour l’amélioration et le développement de cette langue n’ont pas servi à la généralisation de son enseignement à travers le territoire national, faute de son caractère obligatoire. En résumé, cette langue ancestrale peine à trouver ses lettres de noblesse à l’école algérienne, son enseignement reste confiné dans la région de la Kabylie et de Batna. La question de la promotion et de l’amélioration de l’enseignement de cette langue aux jeunes écoliers, et l’ambition d’aller vers sa généralisation sont évoquées dans le discours officiel, mais sur le terrain, le caractère facultatif de son enseignement constitue une entrave majeure à son développement. Il fallait donc attendre l’arrivée de Mme Benghebrit à la tête du département de l’éducation pour pouvoir parler de la généralisation de l’enseignement de cette langue à l’école algérienne. Actuellement, 21 wilayas sont concernées par l’enseignement de cette langue, le nombre sera révisé à la hausse prochainement pour atteindre graduellement toutes les wilayas du pays selon le ministère de l’Education nationale. La décision des pouvoirs publics de reconnaître la dimension amazighe du peuple algérien, à travers l’officialisation de cette langue millénaire n’a pas mis fin au combat pour tamazight. Le chemin à parcourir est encore plus long. Le grand défi à venir est celui de la promotion et le développement de cette langue à travers son introduction à l’école d’une manière concrète. Certes, la ministre de l’Education nationale a reconnu la place de cette langue qui fait « partie intégrante du patrimoine du pays» avant même son officialisation, mais pour l’imposer à l’école il faut une décision politique cou- rageuse qui va réconcilier l’Algérien avec sa culture et son identité. Le combat difficile à mener par le Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), semble très difficile. Son secrétaire général, Hachemi Assad a déjà affiché ses ambitions d’aller vers la concrétisation de cet objectif. « Le combat à venir pour le HCA est celui de rendre obligatoire son enseignement, pour que tous les enfants algériens puissent apprendre leur langue, au même titre que les autres langues.» Dans le même volet, à chaque fois que le débat sur l’enseignement de tamazight est évoqué, sa transcription surgit au-devant de la scène et devient un sujet de polémique. Sa transcription, dont la décision devrait revenir aux pédagogues, est devenue un sujet des politiques, notamment pour les partis d’obédience islamiste qui veulent imposer les caractères arabes et qui trouvent en face une opposition rude des militants de la cause berbère pour lesquels les caractères latins permettront le déveA. B. loppement de cette langue. Djezzy accompagne l’Entreprenariat sous le signe de la transformation digitale C’est sous le signe de la digitalisation et de l’innovation que Djezzy sera présente, en tant que partenaire majeur, à la conférence sur l’entreprenariat qui aura lieu du 21 au 26 avril courant à l’Université Saad Dahleb de Blida. Organisée par Founder Family, cette conférence intitulée «Entrepreneurship.ngo, la boite à outils pour l’entrepreneur engagé dans la transformation numérique» vise à rassembler les compétences pour leur offrir un cadre approprié afin de développer leurs startups et mettre en valeur leur expérience. Le soutien de Djezzy à cette initiative s’inscrit dans le cadre de son programme «Make Your Mark» ainsi que de sa stratégie visant à promouvoir l’esprit d’entreprenariat parmi les jeunes algériens et la création d’un écosystème à travers le développement des applications et le lancement de petites entreprises dans le domaine du Digital. La conférence de Blida verra la participation d’étudiants, d’entrepreneurs, de scientifiques et d’experts dans les nouvelles technologies et débattra de plusieurs sujets de l’heure dont la recherche et la croissance des nouvelles technologies ainsi que leur impact sur les métiers d’aujourd’hui et de demain. Plusieurs interventions animées par des experts de renommée internationale sont prévues. La rencontre de Blida sera la première étape de cette opération Startup Toolbox au niveau national. D’autres sessions suivront et auront lieu successivement à Sidi Bel Abbes les 02 et 03 mai, à Ouargla les 09 et 10 mai, et à Bordj Bou Arreridj les 14 et 15 mai. La session finale sera organisée à Djelfa les 17, 18 et 19 mai coïncidant avec la journée mondiale des télécommunications et la journée de l’étudiant. Ces rencontres seront une occasion pour lancer le concours national des startups organisé par Djezzy dont les lauréats seront récompensés à la grande conférence FIKRA à Alger. Pour Djezzy, partenaire du savoir, ces 6 rencontres constituent une passerelle entre le monde des universités et celui de l’entreprise et contribuent à la mise en place d’une économie numérique alternative et hors hydrocarbures en Algérie. L’Actualité JEUDI 21 AVRIL 2016 36e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS AMAZIGH TIZI OUZOU LE CALME A PRÉVALU ! KAMEL BOUDJADI E n effet, dès les premières heures de la matinée, le portail principal du campus universitaire était recouvert de couleurs de l’emblème amazigh. Des militants accrochaient des banderoles rappelant le 36ème anniversaire du printemps berbère et la nécessité de prise en charge de la dimension amazighe sous toutes ses facettes. Aux environs de 10h 30, la marche du RCD, devançant celle du MAK qui partait du même lieu, a sillonné l’avenue principale de la ville des Genêts pour se terminer place de l’ancienne mairie, actuellement musée de la ville. Les marcheurs, disposés en carrés, ont scandé des slogans appelant à « l’officialisation effective de la langue amazighe dans la Constitution algérienne» ainsi que le renforcement des libertés démocratiques. Il est à noter étalement que les premiers rangs du premier carré, ont été essentiellement occupés par des responsables du parti à l’instar de Mohcène Belabbès, des élus. La présence de l’ex-président du parti, Saïd Sadi, a également été remarquée et applaudie par les militants. La marche à laquelle a appelé le MAK a suivi la première après quelques minutes pour marquer la différence. Mais, contrairement à l’inquiétude de voir cette journée connaître des débordements, l’itinéraire tracé a été Ph : R. Boudina LES MARCHES AUXQUELLES ont appelé le RCD et le MAK ont eu lieu hier, journée anniversaire du printemps amazigh de 1980. Malgré les appréhensions de la veille sur d’éventuels dérapages, les marcheurs se sont dispersés dans le calme et la sérénité. Le combat pacifique qui a caractérisé le mouvement culturel berbère depuis sa naissance a toujours pris le dessus sur toutes les tentatives de le pousser vers la violence minutieusement suivi. Aucun incident n’a été signalé depuis le début de la procession jusqu’à son arrivée. D’ailleurs, les craintes de débordement ont été balayées d’un trait par l’ancien militant de la cause amazighe et l’un des 24 détenus, la veille, dans un entretien à L’Expression. M. Arezki About avait en effet rappelé que les gens en Kabylie étaient habitués à ce genre d’actions. Le combat pacifique qui a caractérisé le mouvement cultu- rel berbère depuis sa naissance a toujours pris le dessus sur toutes les tentatives de le pousser vers la violence. Ainsi, vers 13h, les deux marches se sont dispersées dans le calme laissant place au rythme habituel de la vie dans la ville de Tizi Ouzou. Les cafés et autres commerces sont restés ouverts au moment même où les marcheurs passaient par-là. Un fait qui renseigne amplement que la population est habituée à l’action politique. D’ailleurs, tout le mondel’aura remarqué, cette année, le dispositif sécuritaire a été des plus ordinaires. L’organisation des marches a incombé aux jeunes marcheurs. Dans l’après-midi d’hier, la ville des Genêts a renoué avec l’après-20 avril qui, pour beaucoup, est l’occasion de se rappeler les principes pour lesquels se sont battus les militants de la cause et de la population. Des rappels mais surtout un regard sur l’avenir de la langue K. B. amazighe. BÉJAÏA 3 marches en une journée LA COMMÉMORATION du 36e anniversaire du printemps berbère s’est singularisée cette année par l’apparition d’un nouveau slogan en relation avec la langue amazighe. ! AREZKI SLIMANI A u-d delà des traditionnelles marches qu’organisent, séparément, depuis plusieurs années le RCD et le MAK, marquant ainsi l’interminable dispersion des forces et en l’absence du Front des forces socialistes, la célébration du 36e anniversaire du printemps berbère a vu apparaître un nouveau slogan revendiquant « une officialisation effective de tamazight ». En d’autres termes, l’introduction de la langue et culture amazighes dans la Constitution algérienne révisée récemment n’agrée pas les marcheurs d’hier à Béjaïa. Deux marches populaires et pacifiques ont marqué dans le calme la journée d’hier à Bejaïa. Deux actions purement politiques se sont ajoutées aux nombreuses activités culturelles et festives Le RCD a réuni ses troupes au niveau de la Maison de la culture Taos Amrouche jusqu’à la placette de la Liberté de la presse Saïd-Mekbel et le MAK a marché du campus de Targa-Ouzemour vers la même placette Saïd-Mekbel. Le RCD a exigé hier «l’officialisation effective de la langue amazighe». L’officialisation décidée récemment par les pouvoirs publics est une «duperie», ont estimé les manifestants qui soutiennent que l’introduction de tamazight en tant que langue nationale puis officielle dans la Constitution algérienne n’a de valeur que celle de l’étouffer, voire de l’instrumentaliser. Le RCD exige que tamazigth soit « une langue pleine et entière, pas de seconde zone». Pour lui, «c’est l’heure de faire un bilan comme chaque année en ce moment, rendre hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour notre identité et surtout ne pas oublier ceux qui ont trahi le combat aussi». Pour lui, le combat doit continuer plus que jamais car la langue amzighe a besoin de ses enfants», estiment en substance les intervenants du RCD, qui n’ont pas manqué d’interpeller les pouvoirs publics sur la levée des interdictions sur toutes les libertés démocratiques et le maintien des projets socioéconomiques programmés dans la région». Le MAK a pour sa part réitéré ses revendications dont «l’indépendance de la Kabylie et pour une Kabylie laïque». L’incessant et exagéré survol de la ville de Béjaïa par un hélicoptère de la police nationale durant toute la matinée n’ a pas été du goût des organisateurs et des marcheurs qui l’ont perçu comme « une provocation pure et simple des décideurs ». L’hélicoptère qui survolait sans cesse la 7 ville a provoqué les Makistes à l’instar des renforts exceptionnels des CRS dépêchés pour l’occasion. Plus de colère que de violence, a-t-on constaté. C’est le cas d’ailleurs de la troisième marche menée par quelques étudiants qui se déclarent indépendants de tous les courants politiques. Par ailleurs, d’autres activités plutôt folkloriques ont été organisées un peu partout dans la wilaya par le mouvement associatif, les écoles, les structures de la culture et de la jeunesse et des sports dans différentes localités, dont Ighil-Ali, Tazmalt, Sidi Aïch Akfadou Tabane, Chemini Akbou, Féraoune, El Kseur et Amizour. Ces activités ont été caractérisées par des tournois sportifs, conférences sur le patrimoine matériel et immatériel amazigh, sur le parcours de la lutte pour l’officialisation et la reconnaissance de tamazight comme culture et langue nationale et officielle et aussi la reconnaissance de l’identité nationale amazighe sans tabou, des expositions de peinture, des projections de films en tamazight, des pièces de théâtre et chants amazighs, etc. En somme, une journée festive et revendicative comme l’a toujours été le 20 avril depuis 1980 à ce jour A. S. Ce qu’en pensent les marcheurs Dans la foulée, L’Expression a conversé avec des jeunes représentant la future génération qui aura à poursuivre ce qui reste du combat pour tamazight. Ecoutons-les. « J’ai la chair de poule quand je suis dans une marche. Ça me forge », dit un jeune venu célébrer la date du 20 avril. Pour lui, l’essentiel est de se mettre dans le bain. Découvrir les sensations d’être utile pour sa culture. Un autre nous dira que ces actions sont bonnes pour transmettre le flambeau aux futures générations, mais le plus grand travail est dans l’avenir. « C’est bien de marcher, mais le travail qui nous attend désormais est plus difficile. Tamazight a besoin de spécialistes pour lui rendre son éclat de jadis. » Plus loin de l’université, en ville, les discussions portaient toutes sur ces actions. « Tamazight avance à grands pas. Je me souviens des années où le parler était déjà un acte de militantisme en soi. Durant plusieurs décennies, tamazight a subi tous les ostracismes. Dieu merci, aujourd’hui, elle est langue officielle dans la Constitution ». La discussion était particulièrement animée avec les étudiants de l’université de Tizi Ouzou. De ce côté, le plus important est la liberté de s’exprimer. « Tamazight est langue officielle. C’est incontestablement un acquis très important. Mais les autres libertés aussi sont importantes. Le combat politique ne se résume pas à tamazight. Il faut dépasser cette idée », affirmait Samir, un étudiant à Science éco. Beaucoup d’étudiants considéraient également dépassée l’idée d’interdire aux étudiants de faire de la politique à l’université. « Je suis sidéré d’entendre que des conférences sont interdites à l’université. Ils oublient que c’est l’université qui fait avancer les pays dans tous les domaines. D’ailleurs, les étudiants n’accepteront jamais ce genre de décisions. C’est à l’Etat de s’adapter et de savoir différencier le discours politique quel qu’il soit et les discours rétrogrades et dangereux », poursuit un autre étudiant en pleine foulée de la marche. Hier donc, Tizi Ouzou a prouvé qu’elle était capable d’accueillir en son sein des idées politiques diverses sans aucune animosité. Le calme qui a caractérisé ces deux marches est un cinglant aveu d’échec de ceux qui prévoyaient le pire. K. B. L’Actualité JEUDI 21 AVRIL 2016 EMERGENCE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE LA RÉVOLUTION EST EN MARCHE CETTE TRANSLATION progressive vers l’introduction de la gestion numérique est devenue une obligation commune à tous les secteurs. ! ALI AMZAL B asculer vers une économie numérique pour diversifier, relancer et accroître l’économie nationale qui se trouve handicapée par sa dépendance aux hydrocarbures, passe premièrement par l’élimination de l’usage de la monnaie en espèces et la remplacer par les transactions numériques. C’est le seul moyen, selon les experts, pour lutter contre les différentes formes de malversations et de corruption qui minent l’économie nationale, et notamment le système bancaire et financier. Et pour cause, la certification numérique, la signature numérique, la pré- domiciliation électronique, et l’utilisation massive des cartes bancaires, pour ne citer que celles-là, représentent de vrais remparts aux détournements, transfert illégal de devises, à la falsification de documents et d’écritures bancaires. Et ce en plus du gain de temps considérable que l’économie numérique apportera, notamment en matière de traitement des dossiers, d’envois de documents, et de gestion des établissements financiers, tels que les impôts ou les banques où le paiement ne se fera que par voie électronique, ce qui réduira énormément l’action manuelle qui favorise considérablement la corruption. Dans le même sillage, réussir cette transition se base essentiellement sur l’activité des TIC, qui en représentent l’assise, dont le développement et le déploiement en sont les conditions incontournables pour asseoir une économie numérique forte, seul gage pour l’Algérie de se connecter à l’ordre économique mondial. A cet effet, en dépit d’un retard confirmé, cette révolution numé- Ces derniers mois on a assisté à un foisonnement de l’activité des TIC rique est en marche et semble passer à la vitesse supérieure ces derniers mois où l’on a assisté à un foisonnement de l’activité des TIC, et ce à travers la multiplication de salons, de symposiums et de rencontres. Cette accélération dans ce domaine, a donné lieu à la naissance du premier cluster algérien, de plusieurs start-up, et la volonté de faire émerger des pôles et incubateurs d’investissement numérique, tels que la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Ceci en plus du déploiement des TIC presque à l’ensemble des secteurs, à l’image du secteur de la santé, ou après la gestion des établissements de santé et des pharmacies, est en pleine transition vers une gestion numérique, c’est au tour de la télémédecine de faire son entrée sur le terrain récemment. Il en est de même pour l’administration qui accélère ses réalisation dans ce domaine, où toutes les actions qui ont donné lieu à la naissance des documents biométriques, sont couronnées par la mise en vigueur de la carte d’identité biométrique , dont les premières viennent d’être distribuées aux candidats au bac. Cette dernière représente la clé de tous les blocages administratifs, du fait qu’elle regroupe toutes les données du citoyen et demeure connectée au fichier national. Toute cette dynamique sera définitivement scellée par le lancement de la signature électronique et la possibilité de se faire délivrer des documents via Internet. Parallèlement, les autres secteurs, tels que les transports, le tourisme, les finances, l’éducation et l’agriculture s’y mettent progressivement, et comptent actuelle- ment au sein de leurs gestions l’utilisation des TIC au moins à hauteur de 30%. En somme, cette translation progressive vers l’introduction de la gestion numérique est devenue une obligation commune à tous les secteurs et constitue la condition sine qua non pour asseoir des bases solides pour une économie numérique. Et pour cause, sans l’établissement d’un tissu administratif et économique homogène, où tous les secteurs seront connectés aux même banques de données respectives aux différents secteurs, et avec une jonction numérique entre les secteurs, il est presque impossible de prétendre atteindre des phases de lancements du e-commerce, ou du e- gouvernement. C’est précisément le défi qu’ont relevé les pouvoirs publics pour ne pas rater le train de la mondialisation. Par ailleurs, le handicap le plus important qui se présente, demeure l’obsolescence des textes de loi qui régissent l’activité des TIC. Pour les observateurs, il est plus qu’urgent de remédier à ce manquement, ils estiment que l’arsenal juridique doit, non seulement suivre les avancées technologiques, mais également leur préparer le terrain juridiquement. Pour eux, ce n’est que de cette façon, que cette dynamique donnera des résultats autour de l’émergence de l’économie numérique. D’un autre côté, les apports et les gains sont mondialement reconnus. Il s’agit entre autres de l’évolution de l’environnement du travail, des nouveaux modes de collaboration, de l’entreprise qui devient plus agile, la création de métiers et usages innovants et transformera leurs fonctions et des secteurs entiers seront totalement reconfigurés. Toutes ces actions déverseront leurs fruits directe- ment dans l’économie numérique et lui serviront de support, dans l’ultime but d’impacter les résultats économiques du pays, autrement dit le PIB. Dans ce sens, il est à rappeler que les autres économies émergentes ont bien compris cela, et d’ores et déjà affichent des PIB qui comptent une part de TIC allant au minimum à 15%. C’est dire à quel point la numérisation des concepts de gestion, a pris de l’importance dans le développement économique des nations émergentes et autres. Par ailleurs, l’économie numérique passe actuellement beaucoup plus par le mobile que par l’ordinateur, et pour cause, le facteur de la jeunesse est devenu incontournable, du fait qu’il représente une majorité de la population algérienne qui ne peut se passer d’utiliser les TIC autant dans son quotidien que dans sa fonction et cela est particulièrement visible dans le domaine de l’entrepreneuriat, du commerce ou des services. En somme, la réussite de cette transition vers l’économie numérique demeure tributaire de plusieurs facteurs, particulièrement la mise à niveau des lois, le développement et le déploiement des TIC, et une révolution profonde des mentalités, pour permettre à cette alchimie de s’opérer efficacement, et réaliser l’exploit de faire face au choc pétrolier et sortir de la dépendance des hydrocarbures, et en même temps que se préparer pour se connecter économiquement au reste du monde, en un laps de temps relativement court, celui fixé par nos réserves de changes et notre Fonds de régulation des A.A recettes. C’EST OFFICIEL DEPUIS HIER À MIDI À LA BOURSE D’ALGER L’ACTION DE BIOPHARM À 1225 DA BIOPHARM A MIS en vente 5 104 905 actions d’un montant de 6 253 443 700 DA au prix de 1 225 dinars l’action. ! ALI TIRICHINE L ’introduction des titres de capital de Biopharm au niveau de la cote officielle de la Bourse d’Alger vient, ainsi, porter le nombre de titres de capital cotés à cinq et le niveau de la capitalisation boursière à plus de 45 milliards de dinars algériens. Le groupe pharmaceutique algérien Biopharm a annoncé en février dernier que les souscriptions à l’offre publique de vente à prix fixe de ses actions seraient ouvertes pour une période limitée du dimanche 13 mars au mercredi 23 mars 2016 avant d’être prolongé au 7 avril 2016. Les titres de capital émis par le groupe pharmaceutique Biopharm au cours de la période de l’offre publique de vente qui s’est étalée du 13 mars au 7 avril 2016 ont été introduits hier à la négociation au niveau de la cote officielle de la Bourse d’Alger. L’admission des titres de capital de Biopharm/ SPA en Bourse vient en concrétisation de l’engagement de l’émetteur transcrit dans la notice d’information, relative à l’offre publique de vente à prix fixe ayant reçu le visa (n°2015/03 du 2 décembre 2015) de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob). Constatant la satisfaction par l’émetteur de toutes les conditions d’éligibilité relatives à l’introduction au niveau de la Bourse d’Alger, la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse, a autorisé en date du 18 avril 2016 (Décision n°CAB/14/2016) l’admission au niveau de la Bourse d’Alger des actions de la société Biopharm. Pour rappel, l’opération de l’offre publique de vente a permis à la société Biopharm / SPA, la mise en vente de 5 104 905 actions d’un montant de 6 253 443 700 DA au prix de 1 225 dinars l’action. Ces titres ont représenté 20,002% du capital social et ont été souscrits par 3309 souscripteurs. Ultérieurement à l’admission en Bourse, un contrat de liquidité sera mis en œuvre par l’émetteur et l’Intermédiaire en opérations de Bourse accompagnateur (IOB BEA) dans le but d’assurer la cotation régulière du titre de capital notamment, durant les premiers mois suivant son introduction à la cote. La durée du contrat de liquidité est de six mois prorogeable à douze mois par tacite reconduction. Les investisseurs qui ont pu souscrire ont alors commencé à se diriger auprès de l’un des Mobilis lance «Men3andi» le service qui permet à vos proches de vous appeler même sans crédit ! Pour que vous restiez toujours en contacte avec vos familles et amis, Mobilis innove encore une fois, en lançant son nouveau service, dénommé « Men3andi ». A compter d’aujourd’hui, les clients des offres prépayées et de l’offre mixte «MobiControl», bénéficieront d’un service innovant, qui leur donnera la possibilité de prendre en charge la totalité des coûts et frais de réception des appels, en local et en intra-réseau, de leurs proches et amis. Ainsi, le client souscripteur au service Men3andi, pourra activer le service en composant la formule *618#, qui lui permettra de choisir jusqu’à 10 numéros favoris Mobilis et de prendre en charge le coût de leurs appels qui lui sont destinés. Ces derniers, n’auront qu’a composer *6 suivis du numéro de l’abonné souscripteur au service, afin de profiter pleinement des avantages du service Men3andi. Le tarif de l’appel (pris en charge) est de 4 DA/30sec hors bonus. A travers ce nouveau service, Mobilis poursuit son engagement pour vous permettre d’être et de rester toujours proche. neuf intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) constituant le syndicat de placement dont le chef de file est la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Ces IOB sont : Banque extérieure d’Algérie (BEA), Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr), Banque de développement local (BDL), Banque nationale d’Algérie (BNA), BNP Paribas El Djazaïr, caisse nationale d’epargne et de prévoyance-Banque (CNEP),Crédit populaire d’Algérie (CPA), Société générale Algérie, et Tell Markets. Biopharm est un laboratoire pharmaceutique algérien qui a investi au début des années 1990 dans le secteur pharmaceutique et qui dispose aujourd’hui d’une unité de production aux normes internationales et d’un réseau de distribution aux grossistes et aux pharmacies. A. T. Mobilis Parraine la 2ème journée (JCIA’2016) Organisée par le CERIST Mobilis partenaire du Centre de Recherche sur l’Information Scientifique et Technique (CERIST), pour l’organisation de la 2ème Journée du Calcul Intensif et ses Applications et l’Ecole de printemps sur le Calcul Intensif au siège du CERIST à Ben-Aknoun du 17 au 20 Avril 2016. Ces journées réuniront les utilisateurs et fournisseurs de la puissance de calcul, les académiciens, les chercheurs et les industriels algériens impliqués dans le domaine du Calcul Haute Performance (HPC). 8 Ainsi, la communauté HPC aura l’occasion d’assister à des présentations de spécialistes du domaine, ainsi que des échanges scientifiques et professionnels autour des infrastructures HPC et sur son utilisation dans divers domaines concernés par le besoin en puissance de calcul, notamment les technologies des semi-conducteurs dans les énergies renouvelables et les Big Data. A travers cet accompagnement, Mobilis entreprise citoyenne est fière d’accompagner le (CERIST) en contribuant à renforcer les liens entre les chercheurs et les entreprises algériennes. Tribunaux De l’exécution des décisions… Un grave sujet qui préoccupe les plus hautes instances judiciaires ne cesse d’accaparer le plus de temps des décideurs. Ainsi, Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a horreur d’interférer dans le quotidien des magistrats, car il croit en l’indépendance de la justice puisqu’il a été et est toujours un militant actif de ce trésor d’un peuple. Et ce sujet n’est que celui de l’exécution des décisions de justice, ce délicat troublefêtes de la magistrature ! On en parle épisodiquement, lorsque c’est utile de le faire. Aujourd’hui, nous allons vous narrer une opération d’exécution d’une décision de justice émanant du tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d’Alger) confirmée en appel au Ruisseau. Les opérations sises à Bouzaréah ont concerné une habitation en copropriété où deux frères se disputaient la présence de l’un d’eux sur les lieux, car le premier a acquis par acte toute la bâtisse qui abrite un gourbi que le verdict, somme toute équitable de la justice, avait purement et simplement donné comme à « détruire » ce que fit l’action de l’huissier de Saïd Hamedine lequel se déplaça sur les lieux en compagnie de la majestueuse experte Me Hassina Hammache qui ne sait pas ce que veut dire « attendre », « ménager », « négocier » et autre « marchander ». Elle obéit à la loi après de minutieux examens techniques criards qui montrent le chemin de la vérité. Reste maintenant le travail de Me Hammache qui a consisté à confirmer que l’exécution de la décision de justice a eu lieu le 22 janvier 2013 et donc le déplacement de l’experte Hassina Hammache et de l’huissier Hadj Rabah Robeï a eu pour effet de constater que la décision a été bel et bien exécutée ! A. T. JEUDI 21 AVRIL 2016 Pluie de délits LA CHRONIQUE JUDICIAIRE LES GENDARMES de Bordj El Kiffan (Alger) viennent de tirer d’affaire une mineure fugueuse ! Ah ! la famille… ! ABDELLATIF TOUALBIA E n attendant la prochaine ouverture du nouveau tribunal de … Dar El Beïda dont les travaux avaient débuté en 2008 !!! le tribunal d’El Harrach (cour d’Alger) qui a une envergure plus importante que n’importe quelle autre cour de l’est ou de l’ouest du pays hormis Oran, Constantine, Tlemcen, Sétif par exemple, travaille dans des conditions terribles. Les deux chefs du tribunal prient cinq fois par jour pour enfin se débarrasser des localités situées autour de Dar El Beïda et il y en a. En attendant, les Boulanouar, Nassima Saâda et l’excellente Fella Ghezloune se débattent les dimanche, lundi et mercredi en vue de liquider les monstrueux rôles qui leur sont confiés par les services de sécurité et le dernier en date qui va obtenir sur un de ces pupitres – Si l’affaire n’est pas criminalisée – est celle traitée récemment par les gendarmes de Bordj El Kiffan (Ben M’rad) qui avaient neutralisé trois jeunes auteurs de constitution d’association de malfaiteurs, attentat à la pudeur, initiation à la débauche et, plus grave encore de nondénonciation, incitation à la débauche et, plus grave, de non-dénonciation de crime et complicité sur la personne d’une jeune fille de 16 ans et ô comble de facilité lors des actes vils, elles avait reconnu avoir déguerpi du domicile familial en vue de « roucouler » avec son copain âgé de 28 ans qui l’avait connue en février dernier. Le second comble, c’est que le jeune de 28 ans traînait un mandat d’arrêt pour atteinte à l’article 350 du Code pénal i-e le vol sur la voie publique. Le récit débité par les trois « amis » dont l’un a été mis sous mandat de dépôt avait permis aux « Verts » de prendre acte de déclarations aussi graves les unes que les autres. « Avec mon copain, j’ai embarqué la demoiselle consentante dans ma Clio avec le secret espoir de passer de doux moments car elle a dit ‘’oui’’. Le tout s’était passé dans une baraque déserte et isolée de Bordj El Kiffan où elle aurait été violée, battue pour avoir refusé de rester au même endroit lors du premier viol. Les coups et blessures volontaires n’ont pas été retenus faute de certificat médical, mais l’attentat aux bonnes mœurs (article 333) (loi n°82-04 du 13 février 1982) qui prévoit à lui seul « un emprisonnement de deux mois à deux ans et une amende de 500 à 2000 DA » « l’association de malfaiteurs » article 176 à 182, le 176 seul a été retenu voit les peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement – l’inci- L’ŒIL Des juges ou des bourreaux ? ! A chaque intervention de Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, nous assistons systématiquement à un sérieux et solennel rappel à l’ordre en direction de ceux qui, consciemment ou pas, qui s’en prennent aux verdicts quotidiens martelés par des magistrats aux qualités nombreuses par lesquels certains avocats et même justiciables ont soit le béguin, soit l’amertume. Cela dépend du délit, de l’infraction ou du crime. Il nous arrive aussi d’assister à des procès tenus avec un sujet brûlant : la came. Et là, tombe la pauvre loi 04/18 du 25 décembre 2006 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes. Depuis la mise en œuvre de cette loi excellemment rédigée avec l’espoir déclaré qu’elle participe à la lutte contre ce fléau… D’une juridiction à l’autre, les articles 12 et 17 de cette même loi sont différemment appréciés et appliqués, surtout si l’on met le doigt sur le fait grave et déplorable qu’à la cour, tous les dossiers ne sont jamais bien lus pour ne pas écrire bien décortiqués. Cependant, à la décharge de ces mêmes magistrats, présidents, conseillers et tation de mineurs à la débauche qui entre droit dans les bras de l’article 342 (loi n°82-04 du 13 février 1982) et qui dispose que : « Quiconque incite, favorise ou facilite la débauche ou la corruption des mineurs de moins de 19 ans de l’un ou de l’autre sexe ou même occasionnellement des mineurs de moins de 16 ans, est puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de 500 à 25000 DA. La tentative des délits visés au présent article est punie des peines pour ces délits. » Précisons de suite que l’adolescente a 16 ans ! alors que le 342 évoque des mineurs de moins de 16 ans. Cela reste donc à l’appréciation du juge du siège, surtout s’ils comparaissent « immédiatement » selon la nouvelle procédure qui a pris la place du « défunt, flagrant délit » ! Quel gâchis pour ces jeunes ! Il y a aussi la non-dénonciation de crime et complicité qui pourrait ne pas être retenue car tout le monde a participé au viol de l’étrangère qui avait été remise à son tuteur juste après qu’elle fut retrouvée le jour-même de sa fugue. Le magistrat instructeur a accordé le contrôle judiciaire et n’a mis sous les verrous que le mineur copain de la jeune fille qui se trouve dans de beaux draps avec ses parents dont nous n’avions pas eu de nouvelles. Restent ces tristes histoires de fugues épisodiques signalées ça et là un peu partout qui n’arrangent nullement les services de sécurité pris normalement dans de plus utiles, plus urgentes avec se qui se passe à nos frontières, toutes nos frontières comme menaces, menaces et menaces… Heureusement que nos dits services comptent dans leurs rangs des jeunes qui récupèrent vite mais jusqu’à quand ? Les profondes réformes engagées dans notre pays annoncent un avenir meilleur à condition que toutes les couches de la société s’y mettent, à commencer par les familles qui doivent mieux surveiller les enfants, les filles surtout en vue de tuer dans l’œuf ce fléau nommé « fugue ». Oui, le flagrant délit a été « dissous » au seul profit de la comparution immédiate, mais cela reste insuffisant là aussi, vu l’ampleur des infractions, délits et crimes. L’école elle aussi interpellée, n’arrive pas à suivre. Il n’y a qu’à assister aux sorties de 16h30 pour constater l’ampleur des ratés des familles en matière d’éducation et de respect des autres. Attendons donc le dénouement de ce drame, un autre drame qui balafre notre société. A. T. AU PALAIS procureurs généraux, le mauvais boulot récolté à la base i-e, le parquet dont le représentant ne sait pas lire par exemple l’article 6 qui dispose qu’un drogué ne doit jamais être l’objet de poursuite. Non ! Certains parquetiers balancent les termes de cette grosse et bienfaitrice loi dans le tas de la correctionnelle ou de la crim’ avec le chapelet qui commence par la constitution d’association de malfaiteurs, détention et commercialisation, soit l’article 17, cette redoutable arme « blanche » qui égorge souvent des jeunes pris en pleines cures de désintoxication. Oui, c’est arrivé ! Ne parlons pas des coups et blessures volontaires à l’aide d’une arme blanche ayant entraîné la mort (rarement sans intention de la donner !). Il y a aussi ce malheureux chauffeur qui voit son véhicule basculer en entraînant le décès du compagnon tué sur le coup. La panique aidant, le pauvre chauffeur descend non pas pour une ambulance, mais pour se rendre aux gendarmes du coin qui « retiennent » le délit de fuite ! Oui, c’est arrivé ! De là à ce que le désormais inculpé d’homicide involontaire soit « taxé » d’état de fuite, il n’y a qu’un pas que les gendarmes franchissent : l’absence de témoins ! Un autre cas où les juges sont partagés : la tentative de meurtre. Chaque robe noire y va de sa participation, surtout si la police judiciaire et, par ricochet, le procureur passent à côté du sujet… Les graves délits d’abus de confiance, d’escroquerie de non-paiement de la pension alimentaire ou la non-remise d’enfants qui va droit dans le boulevard du droit de visite sont légion. Et tous les jours dans les cours à vieilles traditions par exemple, les justiciables se lamentent : « On ne nous laisse pas nous exprimer », dit Abdelouahab Z. relayé par Fatima L. qui jure que la juge l’a empêchée de répondre à son ex à la barre et en audience publique. Au milieu des flots, les avocats eux qui ont compris depuis longtemps que la langue des enquêteurs et leurs procès-verbaux relèvent du Saint Coran et donc motus et bouche cousue. Cela arrive même à des avocats dont les conjoints sont… magistrats du siège ! Alors que faire ? Les inspecteurs ont-ils la clé des « chants » des justiciables ? Mystère et soleil couchant ! ! En tournée, les chefs Fatiha Boukhorsa et Kebir Leghrissi, les deux actifs chefs de la cour de Tipasa ont instauré sans trop le vouloir une saine tradition. Ils ont la responsabilité de veiller à la bonne marche de la cour et cinq tribunaux dont l’envergure (on ne cessera jamais de la répéter et fort) est supérieure à certaines cours du pays telles Mila, Aïn Defla, Naâma, Khenchela, El Oued et 9 autres Aïn Témouchent. Et pour ce faire, ils ont cinq jours de la semaine en vue d’effectuer des visites impromptues, histoire de laisser aux chefs de ces tribunaux l’impression qu’ils ne sont pas seuls. Lundi après-midi nous avions eu l’agréable surprise de croiser la présidente Boukhorsa qui a le bonheur et la chance d’avoir comme numéro deux de la cour, la dévouée Mokrane, toujours vigilante dans son rôle. Il est vrai qu’en deux ans, la bâtisse a connu une mue comme désirée par Kebir, un procureur général affable, disponible, prêt à tendre la main aux gens de la presse qui n’a rien à cacher, ni quiconque à gronder. Boukhorsa aussi a mis sa touche, sachant très bien que les magistrats en place connaissent leurs responsabilités même si, sur le plan pénal, les justiciables trouvent inhumaines certaines décisions d’affaires venues de Cherchell, Hadjout, Koléa, Tipasa et Chéraga (Ah ! Chéraga). Dans l’ensemble, c’est cool comme état et le bonheur de Fatma Zohra Fatmi de Koléa et son collègue Rekab n’avait d’égal que la joie de recevoir sans « klaxon » les deux chefs de la cour en visite de travail, merci ! A. T. Analyse JEUDI 21 AVRIL 2016 CONTRE LES ENVAHISSEURS Les chants de résistance des Algériens laissé à l’abandon (refrain) : Aie ! Aie ! Aie ! que faire contre eux (les Allemands). Les Français voient abattre leur drapeau. » « Nous avons laissé nos femmes enceintes, Pour les beaux yeux du général Joffre. (Même refrain) » « Quand nous fûmes montés dans le train, On nous compta comme des moutons, Pendant que nos parents pleuraient sur nous. Mon Dieu ! qu’est- ce que cette affliction ? Aie, aie ! aie pour ces Allemands ! On nous a emmenés, Enfants et jeunes hommes, dominer toutes les nations européennes.» (5) « Le e patrio otisme e c’e est l’amo our de es sie ens. Le e natio onalisme e c’e est la haine e de es autre es. » Romain Gary ! PR CHEMS EDDINE CHITOUR * Le chant outil de mobilisation pendant la révolution L ’histoire de l’Algérie est celle d’un pays qui a connu plusieurs envahisseurs qui ont tous été expulsés. Ce ne fut pas simple et chaque région de ce vaste pays, un peu comme la surface de l’Europe, a lutté pour la liberté et l’indépendance. C’est de notre point de vue un hommage à rendre à l’Algérienne et à l’Algérien d’avoir chacun à sa façon lutté avec les armes, avec l’esprit, avec ses dispositions physiques, avec ses affinités artistiques ou sportives. Dans cette contribution, nous voulons mettre l’accent sur la poésie et le chant qui ont accompagné les heurs et les malheurs de l’Algérie. En règle générale, les poèmes et les chants étaient des hymnes à la liberté en décrivant la douleur des vaincus, mais on trouve, pourquoi ne pas le dire et ceci sans porter de jugements de valeur des aèdes, des troubadours pour chanter les exploits des envahisseurs. On sait que l’armée d’invasion ira jusqu’à susciter et encourager ce type de chants tout à sa gloire. Venture de Paradis en 1894 rapporte un chant algérien du XVIIIe siècle, composé à l’occasion du bombardement d’Alger par les Danois en juillet 1770. Il immortalise la gloire des Algériens face aux Danois. Les vers composant ce chant chantent la victoire de l’armée du sultan face aux ennemis, aux chrétiens et aux infidèles. Les enfumades du Dahra Après l’invasion tragique un matin de juillet 1830, comment « oublier » de rendre hommage à toute une tribu, symbole de l’héroïsme. Les enfumades du Dahra furent l’objet d’un documentaire rehaussé par le témoignage de Hadja Zohra, arrière-petite-fille d’une survivante. Le lendemain du crime, Mohamed Ben Mohamed inspecte les lieux à cheval et retrouve deux survivants, deux miraculés de l’enfer : un homme, Bouhraoua et Aïcha Bent M’hamed. Le sauveur se marie avec la survivante Aïcha. De cette union naissent les grands-parents de Zohra qui récitent des poèmes populaires relatant le massacre des anciens. Dans le même ton, la culture populaire transmise de génération en génération a permis à Guerine Abdelkader de publier un recueil de poèmes « La Brûlure - Les enfumades de la Dahra » qui raconte par le biais d’un « Goual » ou troubadour, allant de hameau en hameau, de souk en souk porter les bonnes et les mauvaises nouvelles. Ce troubadour, faisant parfois des rêves prémonitoires, dépêche sa personne chez les Ouled Riah pour leur porter la mauvaise nouvelle représentée par l’invasion de leur pays et localité par la soldatesque française, un certain 5 juillet 1830. Quelques passages du livre : «Que veulent-ils chez nous ? Que vont-ils faire de nous ? se demandèrent bruyamment et nerveusement les uns et les autres... » « Ils veulent poser des lois roumi auxquelles l’Arabe est bien soumis, Ils sont en route et seront là, Pour faire l’enfer de l’audelà. Ils veulent la terre et le bétail, Et toi l’esclave qui obéit, Les bêtes qu’ils veulent et la volaille, Et toi, étranger dans ton pays. » « Nous étions mille et une personnes, Avides de paix jusqu’à l’aumône, Coincées dedans les vieilles grottes, Cernées d’une force qui porte des bottes, Nous étions mille et un cadavres, Virés du temps d’une vie macabre, Brûlés vivants d’un feu banal, A l’ordre bref du général. » Le jugement sans concession de Victor Hugo est pour nous un repère : « Armand Jacques dit Achille Leroy de Saint-Arnaud avait les états de service d’un chacal. » (1) L’écrasement de la Révolte de 1871 Après l’écrasement de 1871 écrit Salem Chaker, la poésie kabyle va être marquée pendant des décennies par un pessimisme profond : le monde ancien s’écroule, les valeurs sociales ancestrales s’effondrent et l’on assiste impuissant à une totale inversion des hiérarchies morales et sociales. Les collaborateurs ont les faveurs des Français qui leur confient l’administration de leurs concitoyens… Comme l’a écrit si bien Mammeri (1968), nul mieux que le grand poète Si Mohand (v.1845-1906) n’incarne mieux cette période de désespérance. Par sa personnalité d’abord, son village originel fut rasé en 1857 lors de la campagne du maréchal Randon, sa famille subit de plein fouet la répression de 1871. Son père fut fusillé, son oncle déporté en Nouvelle Calédonie. Tous leurs biens furent saisis. Il Ali Maâchi Slimane Azem devient poète errant menant une vie de vagabond. Il sombra dans la drogue et l’alcool. Bien qu’en rupture avec son milieu, sa poésie sera reconnue. Il est le poète des vaincus. Comme nous dit Mammeri, sa poésie est celle d’une faillite irrémédiable, de l’universel Naufrage : « Je jure que de Tizi Ouzou – jusqu’à l’AkfadouPersonne ne me dictera sa loi – Mieux vaut se briser que de plier-Mieux vaut la malédiction – Que (de vivre) là où les chefs sont des proxénètes – L’exil est inscrit sur mon front –Par Dieu nous quitterons le pays – Plutôt que d’encourir la punition divine parmi ces porcs. » (2) Aux origines de la chanson «El Menfi» L’anthropologue Melica Ouennoughi dans un ouvrage sur la Nouvelle Calédonie a ressuscité un pan de cette douloureuse histoire à la fois sur le plan anthropologique et sur le plan agricole avec ce «marqueur» qu’est le palmier dattier. L’histoire commence par une révolte, une de plus contre les hordes coloniales. Ce qui est remarquable chez les peuples qui ne veulent pas mourir, c’est la lutte contre l’acculturation en tenant à leurs repères ; la France les a dépossédés, ruinés, déportés, tondus, mais elle n’a pas pu, malgré toutes les manoeuvres, les intégrer en les désintégrant. Arrachés à leur terre natale, séparés de leurs proches, déportés par convois successifs vers les bagnes du Pacifique, les déportés devaient aussi lutter contre l’acculturation, pour ne pas perdre leur âme et leurs coutumes. Les descendants ont créé, en 1969/1970, une «Association des Arabes et des amis des Arabes» pour prendre en charge l’histoire et perpétuer la mémoire collective de leurs ancêtres. Les filles de déportés ont perpétué pieusement la mémoire : «Notre mère était une grande femme; elle était une fille rebelle aussi; elle voulait toujours nous éduquer avec la coutume algérienne. Elle maîtrisait bien la langue de son père. Il fallait toujours qu’on soit réunis. Elle nous parlait quelques mots d’arabe. Elle avait une grande admiration pour son père. Elle en était fière et c’est comme si elle avait ce rôle de transmettre la coutume des anciens: c’était une femme autoritaire», «Chacune à leur manière avait le devoir de transmettre la tradition», à travers notamment «le port du foulard berbère, les plats traditionnels, les récits et les mots à consonance arabo-berbère...» La chanson « El Menfi » (le Déporté) interprétée par le chanteur Akli Yahyaten était chantée en NouvelleCalédonie au XIXe siècle par les déportés algériens, On ne peut parler justement des déportés sans citer quelques paroles douloureuses de la chanson interprétée magistralement par Akli Yahyaten - que Dieu lui prête longue vie - pour avoir su nous faire vibrer: «Aw ki dawni le tribunal, jadarmiya kbaar wisghaar, aa wissensla tewzen qantar, darbouni aâm wa n’haar, 3ala dakhla haffouli raas, wa aâtaouni zawra ou payas, goulou lommi matebkeesh yal menfi waldek rabbi mayy khalleesh.» « Quand ils m’ont amené au tribunal, les gendarmes grands et petits, m’ont mis une chaîne qui pèse un quintal, Ils m’ont condamné à un an et un jour, ils m’ont rasé la tête et m’ont donné une couverture et une paillasse. Dites à ma mère de ne pas pleurer, Dieu n’abandonnera pas ton fils » Cette supplique revendique deux repères: la religion et la mère. Cette mère, dernier lien ombilical qui lui reste et qu’il doit tenter de rassurer. Cette mère est en fait, notre mère, cette Algérie souffrante de voir ses meilleurs fils lui être arrachés pour l’inconnu, sans espoir de retour. »(3) Dans un entretien, le réalisateur et producteur Ali Beloud nous embarque sur les traces 10 du Mouvement national, il revient avec un projet qui concerne «La résistance du peuple algérien par la poésie et la chanson». Pour le réalisateur Ali Beloud qui a remis à l’honneur deux chansons de la résistance, la première chanson est peu connue par le public, mais elle est présente et appréciée par les historiens, elle s’intitule Kif n’aâmalou (comment faire) de Hadj Guioum, du nom de Guillaume II, empereur d’Allemagne, exilé à la fin de la Grande Guerre, qui est en sorte la prémice de l’une des plus grandes catastrophes que l’humanité ait connues. C’est-à-dire, celle qui a commencé en 1914 et s’est terminée en 1945. (…) Elle a été rédigée en 1931 par un troubadour algérien qui s’appelle Houari Hanani, pratiquement inconnu du grand public qui a repris sa musique jusqu’à nos jours sans le savoir, mais sous une version raï où les paroles sont totalement détournées qui ont dénaturé la chanson révolutionnaire de ce militant nationaliste A chaque fois que ces chanteurs raï interprètent Shab El Baroud, ils insultent le Mouvement national et insultent cet homme qui a passé sa vie à lutter contre le colonialisme. Dans l’esprit de Hanani, cette chanson venait à contre-courant du centenaire et non pas seulement de l’exposition coloniale de 1931. Il le dit dans la chanson. Le centenaire de l’Algérie 18301930, marquait pour la colonisation, le succès définitif d’une prise de territoire et l’asservissement d’un peuple, d’une manière irréversible. Cette année-là, la rue reprit sa fronde face aux manifestations insultantes des Français. Shab el Baroud de Houari Hennani vient comme une réaction géniale contre cet esprit de suffisance. » (4) Haj Guioum : la chanson comme instrument de guerre « Kif naâmlou est une chanson tragicomique populaire produite pour persiffler l’ennemi. Elle visait particulièrement la France coloniale. Son auteur est le peuple, anonymement et collectivement responsable d’un acte symbolique d’alliance avec l’Allemagne, contre la Triple Entente. (…) Repris par les Français, qui par tous les moyens essayèrent d’en «corrompre» les paroles, le texte résolument ironique a fermement résisté pour mettre à l’honneur, ElHadj Guillaume, le Kaiser allemand qui s’opposa à la France et à ses alliés (…) Le texte a résisté à tous les chocs en se manifestant comme une première affirmation nationaliste, ce qui en fait un document exceptionnel. » (4) Dans le même ordre de cette chanson, l’historien, Joseph Desparmet, publie en 1932 une chanson, vulgarisée à Alger et aux provinces limitrophes. Desparmet analyse le rôle joué par la chanson de geste chez les « indigènes ». C’est un moyen de consolation du peuple abattu par la guerre et la présence coloniale. Cette consolation se fait à travers la glorification des exploits des héros de l’Islam au temps des guerres de religion. « Eh ! Français que t’imagines-tu ? Alger n’est pas ton bien ! L’Allemand vient qui te l’enlèvera. Il est fatal qu’elle redevienne ce qu’elle était jadis. Refrain : Aie, Aie, que faire contre lui, Hadj Guillaume, son bonheur (son étoile) monte. » Les chansons répandues dans l’Algérois pendant la Grande Guerre racontent sur le même air, les évènements d’actualité qui arrivent de l’autre rive de la Méditerranée, parce que les Algériens y étaient enrôlés. « Quand nous prîmes notre fusil et nos armes, Chacune de nos mères pleura et se lamenta, disant : Aie ! Quand aurais-je quelque répit ? Mon fils m’a Le chant patriotique a accompagné la Révolution et lui a donné un contenu épique. « Min Djibalina (De nos montagnes), écrit Lamine Bechichi ancien ministre, que les Scouts musulmans algériens ont exécuté le 8 Mai 1945 à Sétif, comportait entre ses lignes et ses refrains un «défi des plus audacieux au – Régiment de Sambre et Meuse – qui inspira sa musique», Le texte littéraire de ce chant a été écrit en 1931 par le poète algérien Mohamed Laïd Al Khalifa. Le chef scout Hassen Belkired avait chanté, en 1942 à Constantine, «Min Djibalina Talaâ Saout El Ahrar» (De nos montagnes s’est élevée la voix des hommes libres), (…) Les chants patriotiques algériens sont des poèmes, chants populaires et parfois chansons musicales qui ont été chantés, scandés par les combattants algériens et la population algérienne pendant et après la Guerre d’Algérie. Ils font aujourd’hui partie du patrimoine culturel et musical algérien. On peut diviser ces chants en trois catégories(6). Les poèmes, écrits par de grands poètes notamment Moufdi Zakaria, avec le très connu hymne algérien Kassaman. On peut citer aussi Messali Hadj et enfin Abdelhamid Ben Badis qui a écrit «Chaabou el Djazairi muslimoun wa ila al ûrubati yantassib». Citons aussi le chant algérien «A Thamourth». Les chansons, écrites par des chanteurs algériens pour signifier l’amour de la patrie juste après l’indépendance. » (6) « Ayama ‘a’zizen ourathrou. » « Ma mère qui m’est chère ne pleure pas. » Cette chanson est fabuleuse de Farid Ali et d’une valeur inestimable. Matoub l’a reprise et a eu un très grand succès. Parmi Les autres chansons de la Révolution citons sans être exhaustif celle de Ali Maâchi qui est une perle, en ce sens elle fait l’unanimité : « Ya nass a mahou houbi el akbar, ya nass a mahou houbi el a3dham, law tas’alouni nafrah ou nabchar (bis), wen koul biladi el djazaïr » « O gens quel est mon plus grand amour ? Si vous m’interrogez je serais content de vous annoncer la bonne nouvelle en vous disant c’est mon pays l’Algérie !» Ali Maâchi est né à Tiaret en 1927. Au déclenchement de la guerre de libération, les musiciens de la troupe Saffir Ettarab qu’il dirige, s’engagent dans la révolution. Ali Maâchi fut lâchement assassiné le 8 juin 1958. Il fut pendu, en même temps les pieds en pleine place publique Carnot à Tiaret. Nous pouvons conclure sans être exhaustif avec Slimane Azem et son beau poème «»Ffegh ay ajrad tamurt iw»´» (Criquet, sors de ma terre!). «Criquet, sors de ma terre! Le bien que tu y avais trouvé a été gommé à jamais». Nous devons nous souvenir Je me souviens est une plaque minéralogique comme le fait le Canada que nous devons l’exhiber à chaque anniversaire de nos douleurs. En effet il n’y a pas de jours dans l’année où l’on ne commémore pas une tragédie de sang et de larmes. La lutte pour la liberté a été une constante des Algériens et des Algériennes et, de mon point de vue, il serait juste légitime d’associer à cette indépendance dans la douleur, tous ceux qui pendant 132 ans ont lutté et souffert et ont témoigné de différentes façons dans la chanson. La Révolution de Novembre appartient aussi à tous ceux qui d’une façon ou d’une autre, et pas seulement par les armes, ont permis l’indépendance. Ils sont nombreux ceux qui se sont battus sans m’as-tu vu, sans rien demander en échange convaincus qu’ils ont fait leur devoir. C. E. C. * Ecole nationale polytechnique 1. http://www.legrandsoir.info/Algerie-1845-unjour-de-mai-Il-etait-une-fois-les-enfumades.html 2.Salem Chaker : La période noire 1870-1940) Revue du monde musulman et de la Méditerranée Volume 51 N°1 pp. 11-31 Année 1989 3.Mélica Ouennoughi:Les déportés maghrébins en Nouvelle-Calédonie et la culture du palmier dattier (1864 à nos jours) Casbah Editions 2008. 4.Entretien réalisé par Belkacem Rouache http://www.letempsdz.com/index.php/178449-ler%C3%A9alisateur-et-producteur-ali-beloud%C2%ABd-anciennes-chansons-engag%C3%A9esont-%C3%A9t%C3%A9-d%C3%A9natur%C3% A9es%C2%BB 5.« Les chansons de geste de 1830 à 1914 dans la Mitidja », Joseph Desparmet, dans http://bu.univouargla.dz/Theses%20DOCTORAT/Safa- OuledHaddar-Doctorat.pdf 6. http://www.constantine-aps.dz/spip.php?page =imprimer&id_article=14276 S ports JEUDI 21 AVRIL 2016 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE D’ESCRIME CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES CLUBS DE VOLLEY-BALL 16 équipes (dames) attendues à Tunis La 26e édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball (dames) aura lieu du 22 au 30 avril à Tunis avec la participation de 16 équipes dont trois clubs représentant l’Algérie. Les équipes ayant confirmé jusqu’ici leur participation sont le GS Pétroliers, le MB Béjaïa et l’ASW Béjaïa (Algérie), Prisons club et Pipeline (Kenya), Authority (Rwanda), CS Ndejje (Ouganda), Al Ahly (Egypte), FAP, Bafia et INJS (Cameroun). Cette 26e édition est organisée par le Club féminin de Carthage qui avait déjà abrité la compétition en 2014. La précédente édition disputée au Caire a été remportée par Al Ahly d’Egypte qui avait battu le Kenya Pipeline 3 à 1 en finale, alors que le club algérien du GS Pétroliers avait terminé 5e au classement général. COUPE D’ALGÉRIE DE VOLLEY-BALL (MESSIEURS) L’ES Sétif passe en demi-finale L’ES Sétif s’est qualifiée pour les demi-finales de la coupe d’Algérie de volley-ball, seniors messieurs, suite à sa victoire face à l’EF Aïn Azel sur le score de 3 sets à 1, en match retard des quarts de finale disputé mardi à Aïn Oulmane. Cette rencontre a été reportée en raison de la participation des deux clubs algériens au championnat d’Afrique des clubs champions disputé en mars dernier au Caire. Tirage au sort des demi-finales GS Pétroliers - NC Béjaïa ES Sétif - NR Bordj Bou Arréridj. COUPE D’ALGÉRIE DE BASKET-BALL (DAMES-1/4 DE FINALE) Qualification de Hussein Dey Marine face au GSP Le Hussein Dey Marine a créé la surprise des quarts de finale de la coupe d’Algérie de basket-ball, seniors dames, en éliminant avant-hier le GS Pétroliers, double tenant du titre, sur le score de 67 à 64. Les autres quarts de finale ont vu la qualification du JF Kouba face à l’USM Alger (61-37) et de l’OC Alger devant l’AU Annaba (56-45). Le dernier quart de finale, mettant aux prises l’EC EL Biar et l’USA Batna, a vu la qualification du club des HautPlateaux après le forfait de l’EC EL Biar. COUPE D’ALGÉRIE DE BASKETBALL (MESSIEURS-1/4 DE FINALE) Le GSP et l’US Sétif dans le dernier carré Le GS Pétroliers et l’US Sétif se sont qualifiés pour les demifinales de la coupe d’Algérie de basket-ball, seniors messieurs, suite à leurs victoires respectives face au PS El-Eulma (77-54) et le CRB Dar Beida (72-61), en quarts de finale disputés avant-hier. Les deux autres quarts de finale mettant aux prises le MS Cherchell et le NA Husseïn-Dey, d’un côté, et l’USM Alger face au NB Staouéli de l’autre, a vu la qualification du NA Husseïn-Dey et du NB Staouéli, après le forfait du MS Cherchell et de l’USM Alger. Concernés par le deuxième tournoi d’accession qui débute jeudi, les deux pensionnaires de la Super-division «B» ont vu leur demande de report de leurs quarts rejetée par la FABB. L’Algérie termine 4 avec 11 médailles e Le président de la Fédération algérienne d’escrime, Abderaouf Bernaoui, s’est montré « satisfait » des résultats obtenus par les escrimeurs algériens. L ’Algérie, avec un total de 11 médailles (quatre argent, sept bronze) a terminé à la quatrième place des championnats d’Afrique d’escrime (individuel et par équipes) disputés du 15 au 19 avril à la salle Harcha-Hacène (Alger) et dont la première place est revenue à la Tunisie avec 13 médailles (six or, trois argent, quatre bronze). A l’issue de la dernière journée de compétition, disputée mardi, l’Algérie s’est adjugée une médaille d’argent au fleuret féminin par équipes, et deux médailles de bronze grâce aux équipes masculines d’épée et de sabre. Au fleuret féminin par équipes, l’épreuve a enregistré la participation des sélections d’Algérie et de Tunisie seulement. L’équipe algérienne composée d’Anissa Khelfaoui, Narimen Elhouari et Khadidja Zrabib, s’est inclinée en finale face aux Tunisiennes, emmenées par l’excellente Inès Boubakri, sur le score de 45 à 42. Chez les messieurs, l’équipe algérienne de sabre a remporté le bronze en s’imposant face au Sénégal (45-41), alors que la médaille d’or est revenue à l’équipe tunisienne qui a battu en finale l’Egypte sur le score de 45 touches à 43. La dernière médaille algérienne a été décrochée par l’équipe d’épée masculine qui s’est adjugée le bronze suite à sa victoire face au Maroc (45-38). Le titre africain est revenu cette fois-ci à l’Egypte qui s’est imposée face au Sénégal (45-36). A l’issue de cette dernière journée de compétition, l’Algérie termine à la 4e place au tableau des médailles avec 11 breloques (quatre argent et sept bronze), derrière la Tunisie, première avec 13 médailles (six or, trois argent, quatre bronze), l’Egypte avec 13 médailles aussi (cinq or, trois argent, cinq bronze) et le Sénégal avec deux médailles (une or, une argent). Le président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), Abderaouf Bernaoui, s’est La compétition a eu lieu à la salle Harcha avec la participation de 177 athlètes montré « satisfait » des résultats obtenus par les escrimeurs algériens, estimant que ses athlètes sont en « pleine progression » par rapport aux dernières éditions des championnats d’Afrique où l’Algérie figurait derrière le Maroc et l’Afrique du Sud aussi au classement général des médailles. « Je pense que nos athlètes progressent de compétition en compétition. Si nous prenons en compte notre dernière compétition en seniors aux Jeux africains de Brazzaville 2015, nous avions cinq médailles et là nous en avons 11. C’est vrai qu’il manque l’or, mais il faut savoir que gagner une médaille d’or aux championnats d’Afrique devient de plus en plus difficile, vu le niveau affiché par les équipes tunisienne et égyptienne qui possèdent des athlètes figurant dans le Top 16 mondial dans plusieurs armes », a déclaré Bernaoui. « La stratégie de rajeunissement et de formation adoptée par la DTN est en train de donner satisfaction et nos athlètes sont sur la bonne voie, à condition de continuer à travailler très dur pour atteindre le haut niveau », a ajouté le président de la FAE. De son côté, le chef de la délégation tunisienne, Ahmed Tarhouni, s’est félicité de la victoire finale de son équipe et du pari « réussi » lancé par le staff technique tunisien qui a décidé de rajeunir l’équipe avant le début de la compétition. « Je suis très content d’avoir réussi à décrocher la première place au classement général, d’autant plus que nous avons incorporé des cadets dans les équipes seniors et ce sont ces athlètes qui ont relevé le défi pour nous permettre de finir premiers. Félicitations à eux car le futur leur appartient », s’est réjoui Tarhouni. La 16e édition des championnats d’Afrique seniors (individuel et par équipes) s’est disputée à la salle Harcha d’Alger avec la participation de 177 athlètes représentant 21 pays. CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE ESPOIRS DE JUDO 300 athlètes ce week-end à la salle Harcha Le championnat d’Algérie espoirs de judo (garçons et filles) se déroulera les 22 et 23 avril à la salle Harcha Hassen (Alger), a t-on appris auprès de la Fédération algérienne de judo (FAJ). Quelque 300 athlètes issus de 38 wilayas prendront part à cette compétition, précise la même source. Cette compétition constitue une occasion pour la Fédération algérienne de judo « de détecter de jeunes talents susceptibles de renforcer la sélection algérienne après les prochains Jeux olympiques Rio 2016 », selon le directeur technique national Samir Sebaâ. Hormis Houd Zourdani (21 ans), les quatre autres judokas algériens qualifiés aux JO 2016, à savoir Abderrahmane Benamadi, Lyes Bouyacoub, Mohamed Amine Tayeb, et Sonia Asselah ont dépassé la trentaine. CHAMPIONNAT NATIONAL DES ÉPREUVES COMBINÉES D’ATHLÉTISME 200 athlètes attendus ce week-end à Béjaïa E nviron 200 athlètes, issus des catégories : benjamins, minimes, cadets et seniors (filles et garçons) devraient participer au championnat national des épreuves combinées « Hocine Boudiffa », prévu du 21 au 23 avril à Souk El-Tenine (Béjaïa), a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). « L’absence des athlètes de la catégorie juniors à cette compétition s’explique par le fait qu’ils ont disputé le championnat national interclubs (Moulay Bachir) pas plus tard que le weekend dernier. Ils seront donc laissés au repos, pour récupérer » a expliqué le directeur de l’organisation sportive de la FAA Chawki Achour. Les athlètes de la catégorie seniors (messieurs et dames) seront les premiers à faire leur entrée en lice dans cette compétition jeudi et vendredi. Les autres catégories, quant à elles, n’aborderont la compétition que vendredi, et leurs épreuves se poursuivront jusqu’au lendemain, samedi. Selon le programme de compétition, publié sur le site officiel de la Ligue algéroise d’athlétisme (LAA), les benjamins disputeront un Quadrathlon (4 épreuves), les minimes un hexathlon (6 épreuves), les cadets et les seniors un décathlon (10 épreuves). Chez les filles, les benjamines disputeront également un Quadrathlon, au moment où les minimes ne seront concernées que par un Pentathlon (5 épreuves). Les cadettes et les seniors (dames), quant à elles, disputeront un Heptathlon (7 épreuves). Le championnat national des épreuves combinées « Hocine Boudiffa » est coorganisé par la Ligue d’athlétisme de Bejaia (LAB) et la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). Ooredoo félicite les escrimeurs algériens qualifiés aux Jeux olympiques de RIO 2016 TOURNOI «FUTURES» DE TENNIS (TABLEAU FINAL) Ibbou éliminée au 1er tour La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a été éliminée du tournoi international « Futures », organisé du 18 au 24 avril à Hammamet (Tunisie), suite à sa défaite par deux sets à zéro contre la tête de série N°1, la Française Manon Arcangioli. La sociétaire de l’Académie de Valence (Espagne) avait relativement bien démarré ce match, résistant bien à la française de 22 ans, avant de fléchir (6-4), et de concéder le 2e set (6-2). Ibbou (17 ans) reste néanmoins en lice dans le tableau double, où elle fait équipe avec la Canadienne Petra Januskova. Elles seront opposées ce mercredi après-midi (hier) à une paire russo-américaine, composée de Nika Kukharchuk et Madeleine Koblet. Pour atteindre le tableau final du simple, la championne d’Afrique 2015 à dû remporter deux matchs dans le tableau des qualifications, contre deux suédoises. Rebecca Ehn était la première à passer à la trappe, et dès dimanche (6-0, 6-1), puis c’était au tour de Malin Falk de subir une défaite encore plus sévère devant la championne d’Afrique 2015 (6-0, 6-0). Le tournoi de Hammet, destiné à la catégorie « seniors », est doté d’un « prize money » de 10 000 dollars américains. 11 Ooredoo, Sponsor Officiel de la Fédération Algérienne d’Escrime (FAE) et de l’Equipe Nationale, présente ses chaleureuses félicitations aux sabreurs algériens pour leur qualification aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016. Les deux escrimeurs algériens, Victor Hamid Sintès du Fleuret Masculin, et Anissa Khelfaoui du Fleuret Féminin, ont composté avec brio leur billet qualificatif aux JO de Rio, lors des 16èmes Championnats d’Afrique d’Escrime seniors et le Tournoi Zonal qualificatif aux Jeux Olympiques de Rio 2016, qui se sont déroulés récemment à Alger. Cette performance des escrimeurs permettra à l’Algérie d’être représentée dans cette discipline, à la plus grande compétition sportive mondiale. Ooredoo félicite également les autres escrimeurs algériens ainsi que les deux sélections nationales (féminine et masculine) pour avoir décroché une place sur le podium en individuel et par équipe.Tout au long de ces 16èmes Championnats d’Afrique d’Escrime seniors et le Tournoi Zonal, Ooredoo a apporté son soutien en encourageant les sabreurs algériens. La promotion du sport occupe une place de choix pour Ooredoo qui est fier de cette brillante performance des Algériens. S ports JEUDI 21 AVRIL 2016 LIGUE 1 MOBILIS - 26e JOURNÉE NAPLES ÉCRASE BOLOGNE Ghoulam revient dans le onze type L’international algérien Faouzi Ghoulam, relégué sur le banc de touche lors du précédent match de son équipe Naples sur la pelouse de l’Inter Milan (défaite 2-0), a participé à la large victoire à domicile des siens face à Bologne (6-0), avant-hier soir en ouverture de la 34e journée du championnat d’Italie. Cette victoire contre les coéquipiers de l’autre international algérien, Saphir Taïder, a permis au club du Sud italien de revenir provisoirement à six points du leader, la Juventus Turin. Les Turinois recevaient hier soir la Lazio Rome (8e) et pouvaient en cas de succès reprendre neuf longueurs d’avance. Pour ce troisième et dernier match sans Gonzalo Higuain, suspendu, les Napolitains ont en outre montré qu’ils avaient des ressources offensives. En plus d’obliger la Juventus à continuer à travailler, ce succès napolitain permet d’encore repousser l’AS Rome (3e), qui compte huit points de retard avant de recevoir le Torino hier soir. Ensuite, lundi lors de la 35e journée, la Roma recevra Naples pour un choc qui pourrait valoir cher. COUPE DE FRANCE Pas de finale pour Mesloub Le FC Lorient de Walid Mesloub n’a pas réussi l’exploit de se qualifier pour la finale de la coupe de France 2016. Bien qu’évoluant dans leurs installations au stade du Moustoir, l’opposition était trop forte pour les Merlus, qui ont tout de même fait bonne figure face à l’ogre parisien. Aligné d’entrée, l’international algérien Mesloub a disputé l’intégralité de la partie. Le Paris SG s’est difficilement qualifié pour la finale de la coupe de France, en s’imposant avant-hier en demi-finales sur la pelouse de Lorient 1 but à 0, grâce à une réalisation de Zlatan Ibrahimovic. Le club parisien disputera sa deuxième finale de rang, le 21 mai au Stade de France contre Marseille ou Sochaux (L2), qui s’affrontaient hier soir au stade Bonal dans la seconde demi-finale. Le PSG, éliminé de la Ligue des champions il y a sept jours sur la pelouse de Manchester City, est toujours en course pour rééditer le triplé historique Championnat-Coupe de France-Coupe de la Ligue, réalisé la saison dernière. NA HUSSEIN DEY-RC ARBA (DEMAIN-16H) Se rassurer avant la grande finale Pour le match de vendredi, les gars du NAHD doivent donc faire très attention aux joueurs de l’Arba qui sont capables de les défaire. ! SAÏD MEKKI L e NA Hussein-D Dey qui est en train de réaliser une fin de saison superbe avec des résultats positifs tels sa dernière victoire en championnat face à l’ASM Oran et sa qualification à la finale de la coupe d’Algérie face à l’USM Bel Abbès, voudrait bien poursuivre sa dynamique des bons résultats en recevant demain l’une des équipes condamnées à la relégation à savoir le RC Arba. En effet et en jetant un coup d’œil au classement général on s’aperçoit que le NAHD est mieux placé que son adversaire de demain puisque les Sang et Or occupent la 9e place avec 33 points alors que le RCA est à l’avant-dernière place avec un total de 19 points seulement alors qu’il ne reste que cinq journées avant la fin de la saison. Mais, il est évidement qu’il ne faut nullement sous-estimer cette formation qui traverse une période des plus difficiles de son parcours en Ligue 1. Les joueurs demandent à leur administration leurs quatre mois de salaires et quatre primes de matchs. Comme le président Amani n’a pu régler ce problème alors que les joueurs ont eu beaucoup de promesses, ces derniers ont décidé de faire grève. Et c’est ainsi que les joueurs ne se sont pas entraînés depuis 16 jours. Il fallait attendre avant-hier pour les voir revenir à de meilleurs sentiments après une réunion avec le président Amani. Ce dernier leur a promis d’avoir leurs primes avant le match de ce vendredi contre le NAHD et leurs salaires par la suite. Ce qui a réconforté les joueurs qui ont décidé de reprendre les entraînements en principe hier au moment où on mettait sous presse. Pour le match de vendredi, les gars Ezzerga compte piéger le Nasria malgré sa relégation du NAHD doivent donc faire très attention aux joueurs de l’Arba qui sont capables de les défaire. Encore faut-il ne pas oublier que cette formation de l’Arba a bien battu l’ASMO (2-1), l’USMH (3-1) et dernièrement le MCA (3-1) alors que les joueurs étaient en grève ! Les joueurs observaient, certes, la grève lors des entraînements, mais se présentent paradoxalement le jour des matchs ! Et c’est certainement pourquoi le stoppeur du NAHD, Mohamed Herida déclare que « le match du RC Arba n’est pas gagné d’avance ». Et d’expliquer que « l’Arba est certes pratiquement en Ligue 2, mais le match n’est pas gagné. Il nous faut donc ne pas sous-estimer l’adversaire pour gagner ce match et assurer notre maintien cette semaine avant la finale et de la coupe d’Algérie ». La finale de la coupe d’Algérie contre le MCA est prévue le 1er mai prochain et le NAHD se trouve exactement à 5 points du premier relégable le RC Relizane. Bien que le président Amani avait annoncé récemment qu’il allait se retirer des affaires du RCA « à la fin de la saison » estimant que son équipe « a fonctionné jusque-là avec un budget dérisoire de 85 millions de dinars », il tient tout de même à la terminer avec de bons résultats. Ce qui est donc une manière comme une autre d’avertir ses adversaires dont le NAHD qui s’apprête à rencontrer cette formation qui n’a pu suivre le rythme de la Ligue 1 jusque-là. L’expérience des joueurs du coach Bouzidi en passe de réussir son pari d’éviter la relégation au club et de remporter la coupe d’Algérie peut faire la différence ce vendredi d’autant que Herida et ses coéquipiers sont décidés à ne point rater la victoire demain pour bien aborder la finale de la coupe contre les voisins du S. M. MCA. LE MINISTRE OULD ALI L’A AFFIRMÉ Le stade de Tizi Ouzou livré en… 2017 Le ministre de la Jeunesse et des Sports a inspecté avant-hier le chantier de ce projet dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement global de 60% selon la fiche technique présentée sur place. L e stade omnisports de 50 000 places couvertes de Tizi Ouzou, sera livré au courant de l’année 2017, a annoncé, avant-h hier sur site, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a inspecté le chantier de ce projet structurant dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement global de 60% selon la fiche technique présentée sur place, a relevé que « toutes les contraintes techniques ont été levées », et que le chantier avance à une cadence « appréciable » qui permettra de le réceptionner dans les délais. « Nous sommes en train de mobiliser les fonds nécessaires pour permettre à ce stade qui fait l’objet d’un suivi rigoureux de la part du président de la République et du Premier ministre », afin qu’il soit livré dans les délais, a-t-il observé. Il a rappelé que la résiliation du contrat avec l’entreprise espagnole qui a été engagée sur ce projet avec l’Entreprise nationale ETRHB Haddad, et son remplacement par une entreprise turque, Mapa Insaat, le 3 mars 2015, a permis de relancer le chantier qui était en souffrance. La livraison de ce stade, doté d’une enveloppe financière de 35,760 milliards de dinars, interviendra donc après celui d’Oran prévu d’ici la fin de l’année a-t-il ajouté. M. Ould Ali a rappelé que le nouveau stade de Tizi-Ouzou sera réalisé selon les normes internationales. Les plans de ce stade ont été actualisés pour être conformes aux normes 2011 en vigueur, de la Fédération internationale de football (FIFA). Cette structure sportive sera « un véritable atout pour la promotion du football et des activités sportives, au grand bonheur des jeunes de cette wilaya, d’accueillir des compétions internationales » a-t-il ajouté. Il a également ajouté que des discussions ont été menées par son département avec les directions générales de la Sûreté nationale et de la Protection civile concernant la sécurité au niveau de ce projet qui est composé d’un stade de football de 50 000 places couvertes, d’un terrain de réplique en gazon naturel, d’un stade d’athlétisme de 6500 places et d’un parking. Abordant la situation de son secteur, le ministre a souligné qu’un organigramme a été mis en place et publié depuis un mois au Journal officiel. Son départe- ment a-t-il poursuivi, travaille en collaboration avec toutes les Fédérations sportives nationales ce qui a permis de réaliser des résultats encourageants puisqu’en 2015 l’Algérie a récolté une moisson de 584 médailles dont 184 d’or. Un chiffre qui est en hausse comparativement aux années précédentes, nous sommes donc sur la bonne voie », a estimé le ministre, rappelant que plus de 60 athlètes algériens sont qualifiés pour les jeux olympiques de Rio de Janeiro (Brésil) prévus en août prochain. Le ministre qui s’est rendu au siège de la radio locale, a déclaré à l’antenne, à propos du programme de construction de centres de formation, que des terrains ont été affectés à tous les clubs. Pour leur réalisation et vue la « contrainte financière » liée à la chute du prix du pétrole, il est envisagé de recourir à la concession au profit de ces clubs qui sont érigés en Société par action (SPA). « Nous étudions avec le Premier ministère la possibilité de demander aux clubs de réaliser eux-mêmes ces structures avec un cahier des charges et un accompagnement technique et administratif des pouvoirs publics ». MC ORAN L Une mise en garde et une amende de 100 000 DA e MC Oran s’en est sorti avec une « mise en garde » et une amende de l’ordre de 100 000 DA, à la lumière du rapport des officiels qui ont signalé un « jet de fumigènes » lors du match gagné par les Oranais face à l’USM El Harrach (20), vendredi dernier dans le cadre de la 25e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis. Cette sanction, prise par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, 12 évite aux Hamraoua d’accueillir à huis clos le MC Alger le 26 avril en match comptant pour la 27e journée du championnat.Pour sa part, la direction du MO Béjaïa devra s’acquitter d’une amende de 30 000 DA pour « utilisation de fumigènes » de la part des supporters de son équipe lors de la rencontre à domicile face à l’USM Blida (1-1), vendredi dernier dans le cadre de la 25e journée du championnat, indique encore la LFP. S ports CLASSEMENT DES MEILLEURS BUTEURS AFRICAINS Slimani, Mahrez et Hanni dans le top 10 Cette saison, les buteurs africains sont particulièrement en forme. Alors que Pierre-Emerick Aubameyang dominait ce classement jusqu’à présent, il a été détrôné cette semaine par l’intraitable Islam Slimani. Il réalise la meilleure saison de sa carrière avec le Sporting Lisbonne, Islam Slimani affole les compteurs cette saison. L’international algérien a inscrit 24 buts (28 toutes compétitions confondues) cette saison en 29 matchs de championnat. Un bilan pour le moins flatteur qui place « SuperSlim » en tête des buteurs africains, devant Aubameyang, Eto’o ou encore Ziyech. Le joueur du Sporting n’est pas le seul Algérien à figurer dans ce classement puisque, Sofiane Hanni et Riyad Mahrez sont tous les deux présents dans le top 10. Le premier est en course pour le titre de Soulier d’Ebène récompensant le meilleur joueur africain de Belgique, et le second nominé pour le titre de meilleur joueur de Premier League. Une totale réussite des attaquants algériens en attendant d’autres records et distinctions. L’ALGÉRIEN VISÉ PAR ARSENAL Mahrez pour remplacer Walcott La pépite algérienne Mahrez à Arsenal, c’est vraiment du sérieux. La vedette algérienne de Leicester City constitue une priorité pour l’entraîneur des Gunners, Arsène Wenger, pour le prochain mercato estival, a annoncé The Sun dans son édition d’hier. L’on prête à Wenger l’intention d’engager Mahrez à la place de Theo Walcott qu’on annonce sur le départ cet été. Arsenal avait déjà recruté le technicien qui a été à l’origine de la venue de la nouvelle coqueluche des Verts à Leicester, en l’occurrence Ben Wrigglesworth, très connu dans le domaine du scouting ou de la détection des talents en Europe. JEUDI 21 AVRIL 2016 LIGUE 1 MOBILIS - 26e JOURNÉE MC ALGER-USM ALGER (DEMAIN-17H) Duel fratricide entre Bab El Oued et Soustara Rivalité oblige, ce match intervient au moment où les deux prestigieux antagonistes du jour jurent par tous les saints qu’ils ne se feront point le moindre cadeau, demain, sur la belle pelouse du 5-Juillet. ! BACHIR BOUTEBINA C e vendredi pour le compte de la 26ème journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, le titanesque stade du 5Juillet sera de nouveau le théâtre privilégié de l’ancestrale « Bataille d’Alger », prévue en fin de journée entre les éternels frères ennemis algérois du Mouloudia et de l’USMA. Un énième fratricide face-à-face entre les gars de Bab El Oued et ceux de Soustara, attendu de part et d’autre dans la ferveur des grands derbys et qui se jouera dans 24h à guichets fermés. Rivalité oblige, ce match intervient au moment où les deux prestigieux antagonistes du jour ne jurent par tous les saints qu’ils ne se feront point le moindre cadeau, demain sur la belle pelouse du 5-Juillet. Il est vrai que ce derby se déroulera ce week-end, au lendemain des dernières terribles déconvenues en date essuyées par le MCA et l’USMA, lors du précédent round. Et comme pour mieux « pimenter » davantage les débats, les Rouge et Noir entendent bien fêter leur titre de champion du championnat en cours, dès demain. Or du côté du Mouloudia qui vient de se qualifier le week-end dernier pour sa 9ème finale de coupe d’Algérie, il n’est point question que l’USMA célèbre son titre ce vendredi. Orgueil oblige, il est clair que les Vert et Rouge de Bab El Oued vont certainement tenter coûte que coûte de mener la vie dure à l’actuel leader de la Ligue 1, et surtout éviter de perdre la face contre leur éternel rival voisin usmiste que le Mouloudia n’a plus battu depuis fort longtemps. Pour rappel, lors du match aller qui s’est déroulé au stade du 5-Juillet, le 22 décembre 2015, les deux ténors de la capitale s’étaient neutralisés sur un score nul de 0 partout. Un dernier derby en date qui avait à l’époque laissé sur sa fin un public record. Aujourd’hui, cet énième Mouloudia-USMA devra par contre donner lieu à une empoignade des plus intenses, d’autant plus que cette fois, les Mouloudéens veulent absolument se rassurer au niveau du classement et dans le même temps retrouver toute leur sérénité, avant d’affronter en finale le NAHD. Il est vrai que du côté du MCA, on s’apprête à vivre des moments fort importants, tant au niveau du championnat, qu’en coupe d’Algérie. Côté usmiste, les gars de Soustara ont essuyé coup sur coup deux derniers revers, suite auxquels les Rouge et Noir sont mis en demeure de se racheter à tout prix ce vendredi, auprès des milliers de supporters de l’USMA extrêmement déçus par les dernières sorties ratées de leur équipe. Il est vrai que sur le plan comptable, il n’y a pas photo entre les deux prestigieux prochains adversaires du jour, d’autant plus qu’à la veille de ce nouveau duel entre Bab El Oued et Soustara, l’USM Alger possède sur le Mouloudia une impressionnante avance de 19 points. Il n’en demeure pas moins, que tant du côté du coach usmiste Miloud Hamdi que celui du Mouloudéen L o t f i Amrouche, la défaite est désormais absolument interdite au cours de ce derby. Même son de cloche du côté des joueurs du MCA et de l’USMA. Pour Abdelmalek Mokdad, le Mouloudia empêchera l’USMA « d’officialiser » demain son titre de champion. Et selon Mohamed Seguer, son équipe jouera ce vendredi une véritable finale au cours de laquelle l’USM Alger devra « célébrer » au 5-Juillet son leadership sur la Ligue 1. Un véritable duel au sommet, au cours duquel le prestige du Mouloudia et celui de l’USMA, pèsera énormément sur des débats que tout Bab El Oued et Soustara considèrent comme étant le derby sans pareil, et surtout le match « hors catégorie ». L’unique derby que ni le MCA, encore moins l’USMA, ne saurait perdre ce vendB. B. redi. ABDESLAM BOUSRI À L’EXPRESSION D «Ce derby sera très spécial» e passage à Alger en provenance de France, où l’ancien emblématique attaquant international du MCA, exerce au niveau du consulat d’Algérie, Abdeslam Bousri qui reste à ce jour le meilleur buteur des derbys Mouloudia-USMA, avec 9 buts, a bien voulu nous livrer ses impressions, à la veille de ce match qui constituera le clou ce vendredi au 5-Juillet. L’Expression : Le hasard a voulu que vous soyez cette fois de retour au pays, au moment où le Mouloudia et l’USMA vont s’affronter ce week-eend… Abdeslam Bousri : Effectivement, comme vous le dites si bien, je suis actuellement à Alger, et je repars en France samedi prochain, le lendemain de ce derby qui représente pour moi quelque chose d’incomparable, et qui marquera toujours ma carrière passée de footballeur. Vous êtes effectivement le joueur du Mouloudia d’Alger qui a inscrit contre l’USMA le plus grand nombre de buts. Vous confirmez ? Tout à fait ! Au cours de tous les derbys MCAUSMA auxquels j’ai pris part entre 1972 et 1986, avant de mettre fin à ma carrière, j’ai marqué 9 buts contre les Rouge et Noir, toute compétition confondue. A cette époque, c’était donc le Mouloudia qui avait souvent le dernier mot face à l’USMA. N’est-cce pas ? Effectivement ! D’ailleurs je tiens à vous rappeler en cette occasion que j’avais remporté ma première coupe d’Algérie contre l’USMA, lors de cette fameuse finale de 1972 que le Mouloudia avait glanée de manière incroyable après prolongation sur le score de 4 à 2. Une finale mémorable pour moi, au même titre que celle que le MCA avait remportée en 1983 face à l’ASMO 4 à 3, après 120 minutes de jeu. Le MCA est de nouveau en finale. Mais il doit avant cela affronter ce vendredi l’USMA. Comment voyez-v vous ce derby ? Sincèrement, un derby extrêmement très spécial pour le MCA et l’USMA ! Pourquoi selon vous ? Ces deux équipes entretiennent entre elles depuis toujours une rivalité sans pareil à Alger. Le derby Mouloudia-USMA a toujours constitué pour les supporters mouloudéens et usmistes, le seul match qu’il ne faut jamais perdre au cours de la saison. De plus, ce derby arrive au moment 13 où ni le MCA ni l’USMA n’ont droit à la moindre erreur ce week-end. Pourtant, l’USMA est nettement mieux au niveau du classement que le Mouloudia qui joue son maintien en Ligue 1 ! Justement, ce vendredi le Mouloudia aura comme double objectif majeur de tenir tête au leader et celui de se rassurer avant d’affronter en finale le NAHD. De plus, il faut absolument que le MCA mette fin au syndrome qui le poursuit depuis plusieurs saisons, chaque fois qu’il affronte l’USM Alger. Mais du côté usmiste, on veut vraiment fêter le titre contre le Mouloudia. Tout d’abord, je tiens avec beaucoup de fairplay, à féliciter très sincèrement mes amis de l’USMA pour le formidable parcours effectué cette saison en championnat. Je sais très bien que ce titre de champion leur est désormais acquis. Mais je sais aussi que le Mouloudia ne va pas leur offrir l’occasion de célébrer ce vendredi cette consécration. Ce sera donc au Mouloudia de bien gérer intelligemment ce match, notamment afin d’éviter à l’USMA de mettre en place son jeu qui reste très redoutable en contres. Alors pour conclure, un dernier mot peutêtre ? J’espère de tout mon cœur que ce derby sera réellement à la hauteur du grand prestige du Mouloudia et de l’USMA. Je souhaite aussi assister ce vendredi à un match d’excellente qualité sur cette très belle pelouse du 5-Juillet. Côté fair-play, je sais que ces deux clubs se respectent beaucoup, malgré l’enjeu de cette rencontre. Pour finir ce derby, quel que soit son vainqueur, doit absolument nous réconcilier avec ce qui a toujours fait la grandeur de ce type de match. Entretien réalisé par B.B. S ports JEUDI 21 AVRIL 2016 ELIMINÉ EN C1, IL DISPUTERA LA COUPE DE LA CAF Le MO Béjaïa gagne en expérience Après avoir éliminé l’Ashanti Gold, puis le Club Africain, le MOB n’a pas pu passer l’écueil du Zamalek, une équipe pas des moindres, et en est ressorti avec une expérience enrichissante en la matière. ! BOUALEM CHOUALI B attus au match aller au Caire sur le score de deux buts à zéro, les Crabes, pourtant animés d’une volonté de fer, n’ont pas pu renverser la vapeur, se contentant d’un match nul un but partout face au Zamalek, avant-hier au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa dans le cadre des huitièmes de finale de la Ligue des champions africaine. Les jeunots de Abdelkader Amrani soutenus par leurs milliers de Crabes, venus au stade de l’Unité maghrébine pour les encourager, sont rentrés sur le terrain avec la ferme intention de se qualifier en phase des poules, mais en vain, puisque toutes leurs tentatives en première mi-temps et même en seconde période n’ont pas abouti. En dépit de leur réveil en deuxième période, les Crabes ont été accrochés en fin de compte par l’expérimentée équipe du Zamalek. En effet, les Béjaouis les premiers à ouvrir la marque à la reprise de jeu en deuxième période par Yaya sur coup franc direct, ont été rattrapés par les Egyptiens plus expérimentés, qui se sont réveillés dans les dix dernières minutes de la partie, en réussissant à égaliser et à couper tout espoir au MOB de se qualifier à la phase des poules. Une élimination amère, somme toute, mais logique devant une équipe qui a à son compte plus de 37 consécration toutes compétitions confondues dans différentes Les Crabes ont raté leur chance d’écrire une page de leur histoire compétitions africaines de surcroît. Une expérience en plus pour les Crabes qui auront à prendre en considération le manque en la matière dans ce genre de compétitions. Une élimination en huitième de finale qui permettra aux Crabes de se voir reversés en coupe de la CAF et connaître leur futur adversaire dans les prochains jours. Ainsi, après avoir éliminé l’Ashanti Gold, puis le Club Africain, le MOB n’a pas pu passer l’écueil du Zamalek, une équipe pas des moindres et en est ressorti avec une expérience enrichissante en la matière. A présent, le club le plus populaire de la Soummam doit se remettre au travail en se concentrant sur la suite du parcours en championnat en essayant de terminer la saison en cours en beauté, soit sauvegarder sa deuxième place comme l’année dernière d’une part et tout en tentant de réussir un parcours honorable dans la Confédération africaine de football. Pour le coach des Vert et Noir Abdelkader Amrani, qui s’est montré déçu par l’élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions après le match nul concédé à domicile devant la formation de Zamalek, s’est déclaré satisfait du parcours de son équipe en cette compétition « Je pense qu’il y avait de la place pour la qualification dans la mesure où nous avons livré une belle prestation, notamment en seconde période. Mes joueurs se sont donné à fond dans cette rencontre devant un adver- saire qui n’est pas des moindres. Les joueurs ont été à la hauteur pour arracher la qualification, mais dommage que cela n’a pas été le cas. Désormais, on doit se concentrer sur le championnat et surtout tenter un bon parcours en coupe de la CAF», nous a-t-il déclaré à la fin de la rencontre avant de marquer sa déception pour ses supporters « que nos supporters nous excusent, nous avons fait de notre mieux pour les rendre heureux, hélas ! nous avons buté sur un adversaire plus expérimenté que nous. L’expérience à prévalu en fin de compte. Une fois de plus ils étaient à la hauteur de l’évènement ont soutenu les joueurs tout en long de la partie et ont poussé jusqu’à l’ultime seconde, mais dommage, nous n’avons pas pu leur offrir la qualification ! On va tenter de nous racheter en coupe de la CAF et en champB. C. ionnat. QUALIFIÉ À LA PHASE DES POULES DE LA LIGUE DES CHAMPIONS L’ES Sétif fixée dimanche sur ses adversaires Le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des Champions d’Afrique aura lieu dimanche prochain au siège de la CAF au Caire, indique cette instance sur son site officiel. Les huit clubs qualifiés pour la phase de poules seront connus à l’issue des matchs des huitièmes de finale retour qui seront clôturés mercredi. L’Algérie, présente avec trois formations (ES Sétif, USM Alger et MC El Eulma) lors de la phase de poules de la précédente édition, sera représentée cette fois-ci par seulement une équipe. Allusion faite 14 à l’ES Sétif qui s’est qualifiée pour la troisième fois de suite à ce tour après son nul vierge à domicile face aux Soudanais d’El Merreikh mardi, profitant du nul (2-2), lors du match aller à Khartoum. L’Algérie sera représentée par trois équipes dans ce tour si le MC Oran et le CS Constantine parviennent à valider leurs billets au cours de leurs déplacements respectivement au Maroc et en Egypte. Les matchs allers des huitièmes de finale-bis de la coupe de la CAF auront lieu du 6 au 8 mai prochain. Ceux du retour se joueront une semaine après. Internationale JEUDI 21 AVRIL 2016 LE PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS EN VISITE AU ROYAUME WAHHABITE PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE DE 2016 H. Clinton et Trump gagnent les primaires de New York Hillary Clinton et Donald Trump ont emporté haut la main mardi les élections primaires cruciales de l’Etat de New York, augmentant leur avance pour devenir les candidats de leur parti à l’élection présidentielle américaine de novembre. Ils étaient tous les deux favoris du scrutin. Donald Trump l’a emporté avec 62,4% des suffrages, contre 23,6% au gouverneur de l’Ohio John Kasich et 14% au sénateur ultraconservateur du Texas Ted Cruz, selon des résultats partiels portant sur la moitié des votants. Mme Clinton l’a emporté par 59,4% contre 40,6% au sénateur du Vermont Bernie Sanders, selon des résultats également partiels. La victoire de Mme Clinton, sénatrice de l’Etat de 2001 à 2009, et qui a adopté l’Etat comme le sien, la rend quasi irrattrapable dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle. Celle de Donald Trump permet au milliardaire républicain de reprendre l’ascendant sur son principal adversaire, Ted Cruz, après une défaite humiliante le 5 avril dans le Wisconsin. DISCUSSIONS OTAN-R RUSSIE «Franches et sérieuses» malgré des «désaccords profonds» Les premières discussions depuis près de deux ans entre les pays membres de l’Otan et la Russie ont été « franches et sérieuses » sans régler leurs « désaccords profonds » sur des sujets comme la crise ukrainienne, a déclaré hier le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. « Nous avons eu une réunion franche et sérieuse, en fait je pourrais dire très bonne », a commenté M. Stoltenberg. Mais l’Otan et la Russie « ont des désaccords profonds et persistants et la réunion d’aujourd’hui n’y a rien changé », a-t-il souligné. L’ambassadeur de Russie auprès de l’Otan, Alexandre Grouchko, a dit pour sa part vouloir attendre d’analyser les « résultats » de la réunion et « d’examiner les arguments » des Alliés, avant de pouvoir envisager une nouvelle rencontre dans ce format. Les 28 ambassadeurs des pays membres de l’Otan et M. Grouchko se sont retrouvés pendant plus de trois heures hier matin au siège de l’Alliance à Bruxelles, pour la première fois depuis juin 2014, au sein d’une instance de dialogue, le Conseil Otan-Russie. Obbama en Arabbie saouditte sur fond de dissensions a entamé hier ce qui devrait être sa dernière visite en Arabie saoudite, un allié historique des Etats-Unis qui n’a pas digéré l’ouverture de Washington vers Téhéran. BARACK OBAM MA L ’arrivée du président américain à Riyadh, capitale du riche royaume pétrolier, n’a pas été retransmise en direct à la télévision nationale, contrairement à ce qui fut le cas lors de son dernier séjour en janvier 2015. « Le peuple saoudien et moi-même sommes très heureux de votre visite dans le royaume », a déclaré le roi Salmane, 80 ans, en l’accueillant dans son palais. M. Obama a de son côté remercié le monarque pour l’organisation, aujourd’hui, d’un sommet avec les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman), qui fait suite à celui tenu il y a un an, à Camp David, aux Etats-Unis. Salmane avait alors boudé ce sommet. Derrière les mots d’accueil et en dépit d’une coopération en matière de défense qui reste extrêmement robuste, la défiance est réelle à Riyadh où tous les yeux sont déjà tournés vers l’élection, en novembre, du successeur de M. Obama. Les décisions de l’administration Obama –du refus d’intervenir en Syrie contre le régime de Damas aux négociations sur le nucléaire avec l’Iran, grand rival régional - ont en effet ulcéré les monarchies du Golfe dont le chef de file est l’Arabie saoudite. « Même si la visite est présentée comme l’occasion de renforcer l’alliance, elle montrera surtout à quel point Washington et Riyadh se sont éloi- The Atlantic, M. Obama appelait ses « amis » saoudiens à trouver un moyen de partager leur voisinage avec Téhéran. La formulation est très mal passée à Riyadh. Un autre sujet sensible a refait surface à l’approche de ce voyage présidentiel: le possible rôle de l’Arabie saoudite, ou de certains de ses responsables, dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis (15 des Le roi Salmane d’Arabie saoudite accueillant son hôte américain, Barack Obama 19 pirates de l’air étaient Saoudiens). gnés ces huit années écoulées », plexe (...) Mais il existe un socle de Des élus républicains comme démocoopération sur des intérêts com- crates du Sénat ont rédigé un projet estime Simon Henderson du muns, en particulier l’anti-terro- de loi qui permettrait de traduire Washington Institute for Near East Policy. « Pour Obama, le problème risme », assure Ben Rhodes, proche ces derniers devant des tribunaux central au Moyen-Orient est la lutte conseiller de M. Obama. Les monar- américains. A la veille de son contre le groupe Etat islamique chies attendent un renforcement de départ, M. Obama est monté au cré(EI). Pour la dynastie des Al-Saoud, l’aide militaire américaine mais neau pour expliquer combien il était c’est l’Iran », résume-t-il dans une aussi un coup de pouce pour lutter « opposé » à ce texte, jugeant qu’il tribune publiée dans Foreign Policy. contre les cyber-attaques déstabili- ouvrirait la voie à ce que des indiviA ceux qui prédisent une visite d’a- satrices. Elles redoutent en particu- dus d’autres pays « lancent en perdieux se résumant à une simple lier que Téhéran apporte un sou- manence des actions en justice photo de famille, la Maison-Blanche tien aux dissidents dans le but de contre les Etats-Unis ». L’exécutif rappelle la solidité d’une alliance fragiliser leurs régimes. Elles espè- américain espère que les discusqui remonte à Franklin Roosevelt, rent aussi que le président améri- sions se concentreront d’abord sur et met l’accent sur les efforts cain, qui quittera le pouvoir en jan- la lutte contre les jihadistes de l’EI, conjoints contre les jihadistes en vier, articulera un discours ferme qui ont subi ces derniers mois de Irak comme en Syrie. vis-à-vis de Téhéran. Dans un arti- sérieux revers en Irak comme en « La relation a toujours été com- cle publié mi-mars dans le magazine Syrie. POURPARLERS DE PAIX INTER-YÉMÉNITES Les rebelles s’apprêtent à rallier le Koweït LES REBELLES HOUTHIS et leurs alliés au Yémen s’apprêtent à se joindre aux pourparlers de paix qui C étaient censés s’ouvrir lundi sous l’égide de l’ONU à Koweït mais qu’ils ont boudés jusqu’ici. es négociations, qui visent à mettre fin à un conflit meurtrier, vont s’ouvrir « jeudi après-m midi » (aujourd’hui), a annoncé le ministère koweïtien de l’Information, précisant que la délégation rebelle était attendue à Koweït « mercredi soir ou jeudi matin ». Les discussions doivent débuter alors qu’un cessez-le-feu au Yémen décrété le 11 avril a été violé à maintes reprises et que les parties en guerre s’accusent mutuellement de ne pas respecter cette trêve. Ce conflit a commencé lorsque les Houthis ont chassé le gouvernement de la capitale Sanaa en septembre 2014, avec l’aide de militaires fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh. Il a ensuite pris une dimension régionale en mars 2015 quand l’Arabie saoudite a formé une coalition avec les monarchies du Golfe pour enrayer l’avancée des rebelles, perçus comme des « agents de l’Iran ». « Nous (les rebelles) avons accepté d’aller aux négociations » à Koweït après avoir obtenu « des assurances » du médiateur de l’ONU sur le respect du cessez-le-feu, a dit hier Saleh al-Sammad, représentant des rebelles Houthis, dans une déclaration publiée par la chaîne Al-Masirah. Pour justifier leur absence aux pourparlers jusque-là, les rebelles avaient argué de « la poursuite de l’agression saoudienne » malgré la trêve. L’annonce des rebelles a été confirmée par Yasser Alawadi, secrétaire général adjoint du Congrès populaire général (CPG), le parti de l’ex-président Saleh allié des Houthis. La délégation des rebelles et du CPG « va participer aux consultations à Koweït », a-til annoncé sur Twitter, ajoutant qu’elle devrait arriver sur place Aujourd’hui après avoir transité par Mascate, la capitale d’Oman. Selon Mahdi al-Mashat, directeur du cabinet du chef rebelle Abdel Malek al-Houthi, les rebelles ont également obtenu des assurances sur le fait que « l’agenda du dialogue soit clair et inclue les questions qui peuvent aider à un règlement pacifique ». « Nous aurons le droit de suspendre notre participation si ces assurances ne sont pas suivies d’effet », a-t-il averti sur Facebook. Les 17 rebelles et leurs alliés voudraient notamment obtenir une levée des sanctions imposées contre certains de leurs dirigeants, dont M. Saleh, par le Conseil de sécurité de l’ONU, selon une source proche des pourparlers. Mardi, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait demandé que les négociations commencent « sans plus de retard » et exhorté les participants à « dialoguer de bonne foi ». Le médiateur de l’ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, présent à Koweït, a multiplié les contacts avec les protagonistes et des représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Ces derniers ont, selon un diplomate occidental, adressé mardi soir un message aux rebelles les exhortant à dépêcher rapidement leurs délégués au Koweït. Sur le terrain, les combats, qui se poursuivaient par intermittence hier sur certaines lignes de front, ont fait durant les 24 dernières heures 19 morts (16 rebelles et 3 soldats) dans la région de Nahm, au nord-est de la capitale Sanaa, selon un officier de l’armée loyaliste. Culture JEUDI 21 AVRIL 2016 L’ACCOMPAGNEMENT DE LA FORMATION ARTISTIQUE UN DEVOIR ÉTATIQUE ! APRÈS DEUX JOURS DE DÉBATS et de conférences, le colloque portant sur le patrimoine et le numérique, s’est clôturé mardi en fin de journée avec des recommandations vite lues et digérées. ! O. HIND L a plus importante de ces recommandations portait sur la nécessité de se saisir des médias sociaux, partant de l’enthousiasme ambiant qui y existe, faire en sorte que les établissements culturels soient accompagnés et notamment favoriser dans ce sens les mieux alternatifs et la solidarité entre artistes, prendre conscience de ce que sont réellement les problèmes de l’art en Algérie, accompagner l’ouverture vers l’international, sachant que l’Algérie est déjà un pays connu pour son hospitalité dans certaines des régions touristiques et enfin accompagner ce tourisme justement par des start-up numériques dans la formation artistique. Parmi les interventions de mardi dernier, on notera en début d’après-midi celle d’Amel Djenidi, maître-assistante, à l’école des beaux-arts d’ Alger. Cette dernière évoquera d’emblée quatre façons de se former en Algérie. Tout d’abord, la formation au niveau des universités qui hormis l’école des beaux-arts, se trouve incomplète car liée principalement à l’enseignement de la littérature, le théâtre ou autre discipline sans trop de spécifications ni de vue philosophique sur l’art, ou pratique mais dispense surtout des cours théoriques, idem pour les écoles régionales qui, argue-t-elle ont de bons techniciens mais manquent de visions sur l’art en rapport avec l’actualité. S’agissant des écoles privées, la plupart sont sur Alger et sont destinées au grand public. Elles ne sont pas des formations diplomantes. Enfin, il est possible de se former sur le Net avec des méthodes pratiques et des cours on line afin de développer ses capacités personnel- Zoubir Hellal, artiste plasticien les. Aussi fait-elle savoir que « Les réseaux sociaux jouent un rôle incroyable comme vecteur culturel, entre artistes. Le numérique est un outil qui sert non seulement pour communiquer mais pour créer. ». Abordant le contenu du site Web de l’Agence nationale des métiers elle sera « déçue » de constater que les arts plastiques ne sont visibles que dans la case « Artisanat et métiers » et de révéler qu’un artiste qui touche à la conception graphique n’a pas besoin de diplôme selon ce site. Tout comme les métiers liés aux multimédias. « Alors qu’on parle de design graphique qui est un métier qui s’apprend », dit-elle. Evoquant un sondage réalisé sur un petit échantillon d’anciens élèves des beaux-arts notamment, elle donnera des chiffres et s’étonnera de trouver par exemple que beaucoup considèrent que les objectifs des institutions sont atteints. Mieux ! Ces derniers disent que les contenus de leurs formations ont répondu à 65% leurs besoins. Plus de la moitié affirme que le contenu n’est pas renouvelé cependant. Aussi, les problèmes rencontrés par ces anciens étudiants sont essentiellement pédagogiques puis vient celui de la langue. Beaucoup demandent à moderniser le matériel, favoriser le contact entre les étudiants. Plus de 80% qui font ces formations artistiques trouvent du boulot. Dans quel secteur ? Le design surtout. La plupart travaillent en free lance et surtout dans le privé qui récupère ces jeunes-là. Le domaine le plus porteur est celui du design. ». Evoquant pour sa part, justement l’importance de la formation pour répondre aux nouvelles oppor- tunités du marché algérien, Zoubir Hellal, directeur artistique au sein de l’espace d’art contemporain d’ El Achour mais aussi artiste plasticien designer, membre du conseil national des arts et des lettres , dira d’emblée que l’Esba n’a pas la prétention de former à devenir « artiste » mais des praticiens de l’art. Et de rappeler son expérience à l’université française et puis les législations par lequel est passé l’Esba, jusqu’à son départ de cette institution en 2010. Alors qu’il en était enseignant. « Il n’y a pas de schéma à venir, voilà pourquoi j’ai quitté l’Esba. Le ministère de la Culture reste sourd aux doléances de la grande famille des beaux- arts. Il faut établir un échange d’égal à égal. Car c’est une institution qui doit booster cette école pour qu’elle soit vraiment performante. » Aussi, depuis c’est l’alternative du privé qui s’est présentée à notre designer. Dernier en date, l’Espaco, dont il présentera brièvement les objectifs et ambitions : « L’Esapco n’est nullement une école de formation mais son but est de valoriser le maximum de travail des artistes professionnels en proposant des ateliers et workshops à des jeunes et moins jeunes en différents domaines. Car je considère que proposer à une personne qui veut devenir musicien un bac musique ou artistique, ce n’est pas à 17 ans que va se former son oreille à la musique, mais bien avant. Le centre d’art ne connaît pas de subventions étatiques, mais il est le fruit d’Algériens qui ont décidé de s’engager pour l’art et la culture. Nous possédons aussi une galerie d’art et nous essayons de débattre des problèmes de l’heure en animant des tables rondes avec des artistes professionnels. Nous allons travailler avec des partenaires étrangers, nous animons des réflexions sur les métiers des arts. On veut faire appel à des professionnels et établir des passerelles, créer des débats, on travaille à la carte. Nos expos ont toutes un catalogue, nos conférences sont filmées. Nous avons une banque de données…l’Etat n’arrive pas à assurer la gestion de l’art… », achèvera de dire Zoubir Hellal qui évoquera en effet les carences de l’Etat pour gérer convenablement le secteur des arts et notamment plastique en Algérie. Autre problématique soulevée lors de cet après-midi est la formation au métier de guide notamment. En effet, Madame Ammi Lynda Sabrina, maître de conférence à l’Ecole nationale supérieure de tourisme déplorera le fait qu’il y a peu de demandes de formation au métier de guides, arguant que celui-là est gratuit et financé par le ministère. « On ne forme qu’à la base de la demande et après, on se plaint qu’il n’y en a pas… » Répondant à cela, pour sa part, Madame Akila Chergou, évoluant au sein du ministère de la Formation professionnelle, dira que son ministère forme déjà des guides muséales, mais se demandera s’il ne faut pas des « formations spécifiques ou intégrer un cursus supplémentaire propre au patrimoine ? » O. H. BÉJAÏA Le chant amazigh patriotique en vedette ! BOUALEM CHOUALI «L’ Algérie mon beau pays je t’aimerai jusqu’à la mort…jamais je ne t’oublierai quel que soit mon triste sort.. » chantait feu Slimane Azem, un hymne à l’amour du pays …c’est dans cet esprit que la première édition du Festival national du chant patriotique amazigh s’est ouvert avant-hier à Béjaïa. Une manifestation rehaussée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports Ould Ali El Hadi. La promotion de tamazight telle que stipulée dans la Constitution étant le « prochain pas à concrétiser » après sa reconnaissance en tant que langue nationale et officielle, le département de la Jeunesse et des sports à travers sa direction de Béjaïa a pensé à valoriser l’une des composantes de cette langue plusieurs fois millénaire en initiant un festival du chant patriotique amazigh. A cet effet, justement le ministre a déclaré qu’« il est impératif après la constitutionnalisation de tamazight en la consacrant langue Vente-dédicace La librairie Kalimat (Les Mots), sise à 27 avenue Victor Hugo Alger (021 71 95 75 – libkali@hotmail.fr) reçoit Djamel Mati qui signera Son roman «YOKO et les gens du barzakh» (Chihab Editions 2016) le samedi 23 avril 2016 à 14h 30mn. Soyez les bienvenus. nos chants patriotiques afin que nos traditions, ne disparaissaient pas et une manière aussi de nous réconcilier avec notre passé en valorisant toutes les créations en la matière, une meilleure façon de nous tourner vers l’avenir. N’est-ce pas le meilleur moyen de se projeter dans l’avenir en valorisant tous les travaux créés en la matière à commencer par la fameuse chanson « Kker Amis Umazigh, fils Amazigh lève-toi » de Idir Ait Amrane. N’est-ce pas aussi un moyen de cimenter l’union nationale en valorisant la création artistique en la matière ? « L’Algérie mon beau pays je t’aimerai jusqu’à la mort…jamais je ne t’oublierai quel que soit mon triste sort », chantait feu Slimane Azem, un hymne à l’amour du pays…Idem pour l’autre icône de la lutte pour la cause amazighe ; le grand et éternel Matoub Lounès qui disait dans l’une de ses nombreuses chansons « A mes frères ! A mes frères ! A l’Algérie entière, des montagnes du Djurdjura jusqu’au fin fond du désert montrons notre courroux, montrons que nous nous aimons, mais sans porter atteinte aux consciences… ». En somme, c’est dans cet esprit justement que nationale et officielle de «mettre en place les mécanismes nécessaires» pour valoriser les véritables dimensions culturelle, historique et civilisationnelle de la langue amazighe et sa culture en général » avant-hier, mardi, à l’ouverture de la première édition du Festival national du chant amazigh. C’est dans ce sillage justement que se tient cette première édition qui s’inscrit dans le cadre de l’officialisation de la langue amazighe, ouverte par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Une première à inscrire à l’actif de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya qui a tenu à célébrer le double anniversaire du printemps berbère portant les évènements du 20 avril 1980 et du printemps noir 2001. Un Festival national qui se veut un moyen de capitaliser le chant patriotique amazigh dans toutes ses composantes. Plusieurs troupes venant des quatre coins du pays prennent part à cette première édition. Elles sont venues d’Oum El Bouaghi, de Ghardaïa, de Tizi Ouzou, de Bouira et de Béjaïa. Avec cette belle et louable initiative on tentera alors de répertorier l’ensemble de tous le militant de la cause amazighe, l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports a fait appel pour mettre un terme aux actions inutiles afin de penser au développement de cette région kabyle qui a vraiment souffert pour la cause amazighe et la démocratie. « Après être devenue nationale et officielle la langue amazighe, qui a consacré un long chemin de combat de militants engagés, la balle est désormais dans le camp des spécialistes et des chercheurs en la matière. Après son officialisation, place maintenant à sa promotion, c’est l’affaire des spécialistes, des scientifiques et des enseignants à tous les niveaux », a déclaré El Hadi Ould Ali à l’ouverture de la première édition du Festival national du chant patriotique amazighe qu’abrite désormais l’ex-capitale des Hammadites avant d’ajouter : « Notre région a souffert, a beaucoup donné pendant et après la guerre de Libération, place maintenant au développement local afin de donner des chances à nos jeunes pour s’épanouir dans leur vie avec des postes de travail stables et durables ». B. C. Mobilis parraine le concours télévisé «TADJ EL CORAN» Mobilis parrainera durant le mois de Ramadhan, et pour la sixième fois consécutive, le concours télévisé pour la récitation du Coran : « TADJ EL CORAN ». Un concours devenu une noble tradition de récitation du Saint Coran, organisé et réalisé par la chaine coranique de la Télévision Algérienne, avec la participation des meilleurs candidats venus de différentes régions du pays. Le concours de lancement des castings est prévu pour ce Mercredi 20 Avril 2016 à partir de 10h00 à Dar El Imam d’El Mohamadia, et se poursuivront jusqu’au 25 Avril 2016. Six jours durant, les candidats mettront en valeur leurs capacités vocales de récitations du Saint Coran, dans le but d’être sélectionnés pour participer aux primes, qui débuteront le premier vendredi du mois sacré de Ramadhan 2016. Ces castings, qui regrouperont une centaine de prétendants, s’achèveront par la sélection de vingt quatre (24) candidats pour la phase des primes, dont douze (12) pour la catégorie féminine et douze (12) pour la catégorie masculine. Mobilis, entreprise citoyenne, fière d’apporter son soutien et sa contribution aux programmes d’initiation et d’apprentissage du saint coran, qui constitue un rempart pour tous les musulmans contre les fléaux sociaux. 21 DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com SELLAL REÇOIT LA MINISTRE TUNISIENNE DE LA CULTURE L’ALGÉRIE RÉAFFIRME SON SOUTIEN AU GOUVERNEMENT LIBYEN D’UNION NATIONALE L’enjeu crucial de la paix C’EST AU TOUR DU MINISTRE des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, d’«entamer hier une visite à Tripoli pour renouveler l’appui de l’Algérie aux efforts visant le recouvrement de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Libye». ! CHAABANE BENSACI A lors que la situation évolue de jour en jour en Libye, où les ministres des Affaires étrangères de l’Italie, de la France, de l’Allemagne et de la GrandeBretagne se sont succédé en quarante-huit heures à peine pour apporter leur soutien au gouvernement d’union conduit par Fayez Al Serraj, c’est au tour du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, d’« entamer hier une visite à Tripoli pour renouveler l’appui de l’Algérie aux efforts visant le recouvrement de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Libye », selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères. L’objet de cette rencontre vise à établir « une évaluation d’ensemble de la situation dans le pays, mais aussi dans la région, à la lumière des récents développements importants intervenus en Libye et d’examiner les perspectives de renforcement et de consolidation des relations bilatérales de coopération dans les divers domaines ». A la faveur de cette visite, Messahel renouvellera « l’appui de l’Algérie aux efforts soutenus des autorités libyennes en faveur du recouvrement de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Libye ». Il le fera d’autant plus opportunément que l’Algérie, qui s’est beaucoup investie dans ce dossier depuis le début de la crise, dans le cadre du processus conduit par les Nations unies en quête d’une solution politique, a toujours plaidé fortement pour « la préservation de la souveraineté de ce pays frère, de son intégrité territoriale et de l’unité de son peuple ». A l’ occasion, l’Algérie a réitéré son appui au gouvernement d’union nationale qui multiplie les efforts pour asseoir la souveraineté, l’intégrité et l’unité du pays, tout en encourageant l’ensemble des parties prenantes du dialogue à adhérer à cette démarche seule à même de permettre le rétablissement de la paix et de sceller la réconciliation. Les Messahel lors de l’entretien avec le vice-Premier ministre Ahmed nombreux efforts consentis par l’Algérie afin de nourrir ce dialogue « franc et inclusif » ont porté leurs fruits puisque se dessine, de jour en jour, en Libye une entente face aux « défis institutionnels, politiques, économiques, sécuritaires et de lutte contre le terrorisme auxquels elle fait face et qui exigent la coopération de tous ses partenaires internationaux et régionaux ». La phase cruciale que traverse le pays, aujourd’hui, exige la conjugaison de tous les efforts, et singulièrement ceux des pays voisins que conduit l’Algérie dans le cadre de l’Union africaine, afin de conforter sur divers plans le gouvernement d’union qui se heurte, ici et là, à des résistances contre-productives, au mépris des attentes légitimes du peuple libyen dont les souffrances et les difficultés sont immenses. La visite de Messahel à Tripoli intervient en même temps que l’annonce de la « réunion informelle », lundi à Hanovre (Allemagne) au cours de laquelle les présidents américain et français, Barack Obama et François Hollande, et les Premiers ministres britannique et italien David Cameron et Matteo Renzi, vont sûrement évoquer, parmi les «grands sujets internationaux», le dossier libyen devenu crucial pour l’Union européenne sur le défi de la migration. Organisée sur «invitation de la chancelière» pour discuter «des nombreuses questions de politiques internationales», la réunion portera sur la somme des enjeux induits par les dossiers de la Syrie, de la Libye et de la question migratoire qui sont dans tous les esprits. A Tripoli, trois membres du nouveau gouvernement d’union ont pu investir leurs ministères, lundi dernier. En même temps, les chancelleries occidentales multiplient les marques de soutien, comme en témoigne une réunion au Luxembourg, hier, consacrée à la Libye. Il faut dire que les pressions de la communauté internationale sont décisives pour garantir la sécurité des membres du nouveau gouvernement qui dépend beaucoup des milices. Deux d’entre elles contrôlent la base navale Abou Sittah où siège et réside encore le gouvernement Al Serraj. Les intérêts Meitig divergents de tous les groupes armés présents à Tripoli et dans ses alentours, malgré les assurances obtenues par les Nations unies, rendent la situation aléatoire. Quant à l’aéroport international de Tripoli, il est toujours aux mains de la brigade islamiste qui reste encore hostile au gouvernement d’union. C’est dire si la situation d’ensemble demeure fragile et si l’édifice demande à être renforcé au plus vite. Ce à quoi les pays occidentaux et l’Otan s’apprêtent à contribuer, notamment au plan des moyens et des stratégies sécuritaires. Pourvu que ce soit dans le bon sens ! C. B. L’Algérie va rouvrir son ambassade en Libye L’Algérie va rouvrir «le plus tôt possible» son ambassade en Libye, a déclaré hier le ministre algérien des Affaires maghrébines lors d’une visite à Tripoli. Abdelkader Messahel est le premier minis- tre arabe à se rendre dans la capitale libyenne depuis l’arrivée du gouvernement d’union nationale le 30 mars 2016. La plupart des ambassades étrangères en Libye avaient fermé à l’été 2014 en raison de violences. A l’instar d’autres représentations diplomatiques, le bâtiment de l’ambassade d’Algérie avait été la cible d’un attentat à la bombe en janvier 2015 qui avait fait trois morts. RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU SUR LE SAHARA OCCIDENTAL Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu hier à Alger, la ministre tunisienne de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, Mme Sonia M’Barek, indique un communiqué des services du Premier ministre. Les échanges de vue «ont porté sur la coopération bilatérale dans le domaine culturel au moment où la Tunisie prend en main l’organisation de la prochaine année culturelle arabe après le succès de Constantine», précise la même source. Le Premier ministre a réaffirmé l’importance de la mise en valeur des patrimoines matériels et immatériels ainsi que l’écriture de l’histoire commune. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. FRANCE : LE GOUVERNEMENT VEUT PROLONGER L’ÉTAT D’URGENCE Le Premier ministre français, Manuel Valls, va proposer au Parlement la prolongation de deux mois supplémentaires de l’état d’urgence, notamment pour sécuriser le déroulement de la coupe d’Europe de football (Euro 2016) et du légendaire Tour de France de cyclisme. En vigueur au lendemain des attentats du 13 novembre dernier à Paris et à Saint-Denis, l’état d’urgence, qui était de 12 jours, a été augmenté de trois mois puis la durée prolongée depuis le mois de février. «Nous proposerons de le prolonger pour une période de deux mois supplémentaires à partir de la fin du mois de mai», a annoncé Manuel Valls hier sur France Info, justifiant la décision du gouvernement par la persistance de la menace terroriste. NOUVEL AMBASSADEUR DU MAROC EN ALGÉRIE Le gouvernement algérien a donné son agrément à la nomination de M. Lahcen Abdelkhalek en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc auprès de la République algérienne démocratique et populaire, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le Maroc prend la mouche L’OTAN ET LA RUSSIE REPRENNENT LANGUE BAN KI-M MOON qui avait exigé mardi du Conseil de sécurité le plein rétablissement de la Minurso dont L’Otan et la Russie, en froid depuis le début de la crise ukrainienne, ont tenu de «franches discussions» hier à Bruxelles pour la première fois en près de deux ans, mais sans régler leurs «profonds désaccords». Les ambassadeurs des 28 pays membres de l’Otan et l’ambassadeur de Russie se sont retrouvés pendant plus de trois heures hier matin au siège de l’Alliance à Bruxelles, pour la première fois depuis juin 2014, au sein d’une instance de dialogue, le Conseil Otan-Russie. «Nous avons eu une réunion franche et sérieuse, en fait je pourrais dire très bonne», a commenté le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. 84 membres ont été expulsés par le Maroc a été qualifié de revanchard par la presse du royaume. ! MOHAMED TOUATI L e secrétaire général de l’Organisation des Nations unies n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans le rapport qu’il a présenté lundi dernier devant le Conseil de sécurité. Le Maroc a été passé à la moulinette. Ses vociférations et ses soutiens indéfectibles parmi les « 15 » ne l’ont pas impressionné. Il est resté droit dans ses bottes. Sans rien renier des déclarations de sa récente visite dans la région, sujette à polémique après qu’il eut qualifié la présence marocaine au Sahara occidental « d’occupation ». Vexé, le Maroc avait pris des mesures de rétorsions ciblant essentiellement la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. 84 de ses membres ont été expulsés par les autorités marocaines qui ont dans la foulée décidé de lui supprimer leur contribution financière. La réduisant pratiquement à sa plus simple expression. Une existence sur le papier. Une transgression du respect des institutions onusiennes mise en exergue dans le document présenté aux « 15 » par le numéro un de l’ONU. La Minurso a été créée par le Conseil de sécurité pour surveiller le cessez-le-feu et organiser un référendum d’autodétermination, mais l’expulsion de sa composante civile par le Maroc a empêché cette mission de maintien de la paix de l’ONU d’effectuer ses fonctions a-t-il rappelé à ce titre. « Les expulsions décidées par Rabat pourraient être exploitées par des éléments radicaux et terroristes et ainsi menacer la stabilité de la région », a souligné l’ex-chef de la diplomatie sudcoréenne (janvier 2004-novembre 2006). Cela a résonné comme une claque du côté de Rabat. Le Maroc a pris la mouche. Ban Ki-moon qui avait exigé mardi (19 avril Ndlr) du Conseil de sécurité le plein rétablissement de la Minurso dont 84 membres ont été expulsés par le Maroc a été qualifié de revanchard par la presse du royaume. « Revanchard, Ban Ki-moon pond le pire rapport d’un SG de l’ONU contre le Maroc » titre le 360.ma qui ajoute : « Le draft du rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara est résolument hostile au Maroc. Partial, déséquilibré et manipulateur, ce rapport montre un SG de l’ONU qui fait du conflit du Sahara une affaire personnelle où il oublie les règles élémentaires de la neutralité. ». Tout en citant pêle-mêle toute une série de points qui accablent le Maroc. Le non-respect des canaux diplomatiques, la publication des communiqués de presse et l’organisation de manifestations de masse à Rabat et à Laayoune suite aux sorties médiatiques du SG de l’ONU, la violation du cessez-le-feu par les FAR (forces armées royales), les violations des droits de l’homme et le pillage des ressources du Sahara occidental, le droit du peu- ple sahraoui à l’autodétermination… « Ceux qui avaient des doutes sont désormais fixés. Ban Kimoon est bien dans la partialité. Son projet de rapport éclaire ses dernières sorties en Algérie et à Bir Lahlou (localité au nord-est du Sahara occidental, contrôlée par le Front Polisario, Ndlr). On voit mal le Maroc l’accepter » peut-on lire sur le site de Medias24. Une sorte de conclusion qui augure d’une nouvelle salve que concocte le pouvoir marocain contre le secrétaire général des Nations unies. Un Ban Ki-moon blindé qui terminera son mandat dans huit mois. L’histoire retiendra qu’il aura dénoncé les violations marocaines, des droits de l’homme, des institutions internationales… Le peuple sahraoui s’en souM. T. viendra. REMERCIEMENTS Ch. Amrouche remercie toutes celles et tous ceux qui ont compati à sa peine lors du décès de son frère NOUREDDINE NAÏT MAZI
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