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N° 4981 - MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
LES ENFANTS DE NOVEMBRE
La moudjahida Sabiha
Aïder, un éclatant symbole
de patriotisme
et d’humilité
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www.jeune-independant.net
direction@jeune-independant.net
Des GIA et GSPC à Daech, en passant par Al Qaïda au Maghreb islamique
LES NOUVEAUX «LABELS»
DES GROUPES TERRORISTES
Depuis les années 1990, du GIA, FIDA et jusqu’au GSPC version Aqmi, les groupes armés ont
toujours cherché les coups spectaculaires pour arriver à leurs fins : marquer les esprits en
semant la terreur de la manière la plus innommable. C’est ainsi qu’ils changent régulièrement
d’appellation pour se fabriquer un «label» afin de sortir du lot. Après le GIA, Daech en est la
parfaite illustration.
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A quelques jours de l’Aïd el-Adha
LA MERCURIALE
FLAMBE
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DÉTOURNEMENT DE LOGEMENTS
SOCIAUX LOCATIFS
Le procureur requiert
des peines de 3 à
5 ans de prison
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PREMIÈRES CHUTES
DE PLUIE
Des dégâts
matériels et des
routes coupées
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LES DIVERGENCES DANS
LA DÉMARCHE ÉCLATENT
AU GRAND JOUR
Divorce entre Hamrouche
et la CNLTD ?
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Le JI Sportif
USM ALGER
Le champion d’Algérie
ne maîtrise plus son
sujet
Lire en cahier central
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO
LE P-DG DE SONELGAZ PRÉVIENT
Le soutien des prix ne peut
pas durer longtemps
À LA UNE
DANS LE CADRE D’UN ÉCHANGE ENTRE LA MARINE
NATIONALE ET CELLE DE L’ALLIANCE
Cinq navires de la Force de guerre
de l’OTAN en escale ou port d’Alger
C
inq bâtiments appartenant à la
Force permanente de guerre des
mines de l’OTAN (SNMCMG2)
sont arrivés, hier, au port d’Alger dans le
cadre d’une escale programmée à l’occasion du déploiement du groupe en Méditerranée afin d’y apporter la contribution
de l’Alliance à la sécurité maritime de la
zone et en soutien de l’Opération de
contre-terrorisme de l’OTAN, ACTIVE
ENDEAVOUR.
Dirigée par le Capitaine de Vaisseau Giovanni Piegaja, (ITA N), la force est composée du vaisseau amiral italien, la frégate ITS AVIERE et des chasseurs de mines
FGS HOMBURG (Allemagne), TCG
ERDEK (Turquie), ESPS DUERO
(Espagne), et HMS GRIMSBY (Royaume-Uni).
Depuis juin dernier, date à laquelle l’Italie
assure le commandement de la Force, la
SNMCMG2 a conduit des patrouilles en
mer noire et en Méditerranée, effectuant
des activités antimines. Elle contribue
également à la sécurité maritime dans le
cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme.
A l’occasion de cette escale, le contreamiral Thomas Ernst, Chef des moyens
aéromaritimes du Commandement maritime de l’OTAN, basé à Northwood, aura
des entretiens avec les autorités navales
algériennes sur des sujets d’intérêts communs, incluant l’Opération Active Endea-
S.ADEL / LJI
LA RÉVISION de la tarification de
l’électricité n’est pas à l’ordre du jour.
Selon son P-DG Noureddine Bouterfa, le
groupe Sonelgaz supporte, à travers ses
propres capitaux, le déficit induit par les
prix en vigueur. «Pour le moment, la
question de l’augmentation des tarifs de
l’électricité n’est pas à l’ordre du jour.
Nous possédons un peu les capitaux
propres qui nous permettent de renflouer
les sociétés de distribution pour leur
permettre de s’équilibrer», a-t-il assuré
hier dans un entretien à la radio
nationale. Le P-DG de Sonelgaz a
toutefois soutenu que la question de la
tarifications des prix de l’électricité
«reviendra sur la table d’une façon ou
d’une autre» en évoquant, entre autres,
d’autres formules de réactualisation des
tarifs. «La révision des tarifs en vigueur
est gelée depuis 10 ans et je ne pense pas
que la situation se maintiendra durant les
10 prochaines années. Nous aurons
toujours un rendez-vous avec les tarifs»,
a-t-il prévu. A quel horizon? Le patron de
Sonelgaz a répondu que ce sera «une
question d’opportunité». M. Bouterfa a
affirmé que le gel des tarifs de
l’électricité depuis ces dernières années a
eu un impact sur les quatre sociétés de
distribution qui relèvent du groupe
Sonelgaz. «Le groupe Sonelgaz est
composé de 36 entreprises dont 4 ont un
problème de trésorerie, et cela est dû
essentiellement au problème de
tarification de l’électricité. «Ces quatre
sociétés fonctionnent avec des tarifs
régulés et subissent les contrecoups de
cette régulation, tandis que les autres sont
toutes compétitives et équilibrés», a-t-il
dit. Il a précisé que le déficit
d’exploitation de ces quatre sociétés a
effleuré les 20 milliards de dinars, celui
de la trésorerie a atteint 70 milliards de
dinars, alors que l’endettement du groupe
Sonelgaz avoisine le 1 800 milliards de
dinars. Interrogé sur les projets de
Sonelgaz relatifs au développement des
énergies renouvelables, M. Bouterfa a
annoncé la production de 200 mégawatts
(MW) à partir de l’énergie solaire d’ici la
fin de l’année. «Nous aurons près de 200
MW de solaire qui seront mis en service
d’ici la fin de l’année en cours et nous
allons réaliser, d’ici à 2024, près de 3000
MW en énergie renouvelable», a-t-il
ajouté. Le P-DG du groupe Sonelgaz a
toutefois écarté, pour l’heure,
l’éventualité d’exportation de ce type
d’énergie. «L‘Algérie a toujours affirmé
sa disponibilité à offrir son sol pour la
réalisation de centrales renouvelables à
même d’exporter leur production, mais
pour autant qu’il y ait des
investissements extérieurs, des
partenaires extérieurs et un marché
extérieur qui puisse absorber cette
énergie», a-t-il dit en affirmant que pour
l’instant, ce n’est pas le cas. Z. M.
2
vour, les perspectives d’entrainements
communs et le partenariat développé dans
le cadre du Dialogue méditerranéen.
Durant l’escale, la Force antimine aura des
échanges dans le domaine de la guerre des
mines avec des officiers et des élèves officiers de la Marine nationale algérienne et
prendra part à des activités destinées à
développer la compréhension et l’amitié
mutuelle entre la Marine nationale algérienne et les marins de l’Alliance.
La SNMCMG2 participera à un exercice
de type Passex et de navigation tactique
avec des unités de la Marine nationale
algérienne et embarquera à cette occasion
des observateurs à bord de ses bâtiments.
Ces activités à la mer sont destinées à
accroitre l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes.
Pour le Commandant Piegaja « La Marine
algérienne est un partenaire de confiance
et d’une grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime
en Méditerranée. Avec cette visite, nous
souhaitons contribuer à approfondir les
relations entre l’Algérie et l’Alliance et
identifier de nouvelles occasions de
coopération à la mer ».
R.N
LE CAHIER DES CHARGES POUR LA CRÉATION D’UNIVERSITÉS EST PRÊT
L’enseignement supérieur s’ouvre au privé
LE MINISTÈRE de l’Enseignement supérieur ouvre son secteur aux privés. Le premier cahier des charges pour l’ouverture
d’établissements universitaires privés a été
élaboré depuis un mois, a annoncé hier le
ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Tout en infirmant les informations selon
lesquels le ministère aurait rejeté des
demandes déposées pour la création d’établissements privés, le ministre a déclaré à
l’APS que son département n’a reçu, à ce
jour, aucune demande dans le cadre de l’ouverture du secteur aux privés. «Le ministère
de l’Enseignement supérieur ne voit aucun
inconvénient à l’ouverture d’instituts privés,
à condition qu’une telle entreprise soit
conforme au cahier de charges arrêté à cet
effet», a-t-il déclaré. Sans préciser son
contenu, il a affirmé que le premier cahier
des charges est prêt depuis un mois seulement et un travail est en cours pour achever
le dispositif d’encadrement de ce genre
d’initiative. «Une commission sera chargée
d’étudier et d’ouvrir les dossiers qui seront
présentés à la tutelle», a-t-il précisé en rappelant que ce dossier a été l’une des préoccupations évoquées par le patronat au cours
de la dernière tripartite.
Le ministre a tenu à préciser que les établissements privés qui «se prétendent» des établissements de formation supérieure, ne sont
pas agréés pour ce mode de formation, «ce
qui signifie que leurs diplômes ne sont pas
reconnus par l’Etat», a-t-il formellement
déclaré. Pour plus de détails, Mebarki a indiqué que plusieurs établissements privés
«prétendant» offrir une formation supérieure
ont reçu l’agrément du ministère de la Formation professionnelle, selon un cahier de
charges qui définit leur champ d’action qui
n’a rien à voir avec le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. «Ce sont des établissements hors-laloi», a-t-il martelé. Pour remédier à cette
situation, le ministère de l’Enseignement
supérieur effectue des contacts avec le
ministère de la Formation professionnelle
afin de mener des campagnes d’inspection
au niveau des instituts concernés, a ajouté
Mebarki.
Z. M.
PREMIÈRES CHUTES DE PLUIE
Des dégâts matériels et des routes coupées
LES PREMIÈRES chutes de pluie durant
les dernières 24 heures ont déjà causé plusieurs dégâts matériels dans de nombreuses wilayas du pays sans toutefois
faire de victimes, a indiqué, hier, la Protection civile dans un communiqué rendu
public.
En effet, en quelques minutes seulement,
les routes de la capitale, à l’instar des
autres wilayas du pays, ont été submergées par les eaux de pluie à tel point
que les usagers de la route ont eu du mal à
se déplacer tant les routes étaient devenues impraticables pour les automobilistes
et les piétons. Ces derniers qui s’apprêtaient à regagner leurs foyers se sont
retrouvés bloqués sur les autoroutes et les
axes routiers, dans des embouteillages
inextricables.
Pour Samir, un jeune père de famille qui
était accompagné de sa femme et ses deux
petits garçons, cette situation se répète
chaque année. « Je ne vous raconte pas la
misère dans laquelle on se trouve lors de
chaque intempérie. On se trouve bloqué
durant des heures dans des embouteillages
interminables ».
Et d’ajouter : « J’habite à Draria et je fais
plus de trois heures pour arriver à la maison», a-t-il déploré. L’automobiliste a, en
outre, raconté comment en 2013 il a
échappé à une mort certaine après que sa
voiture ait été inondée dans l’autoroute
qui mène vers Ben Aknoun.
Ces moments durs vécus par cet homme
lui ont causé un traumatisme au point où,
à chaque chute intense de pluie ce cauchemar le poursuit. Par ailleurs, au niveau
national, la Protection civile a enregistré
plusieurs interventions notamment au
niveau des wilayas de Tissemsilt, Tiaret et
Saïda.
Deux opérations de sauvetage de personnes cernées par les eaux pluviales au
niveau de la commune de Lardjem et plusieurs opérations d’épuisements des eaux
effectuées à l’intérieur de plusieurs habitations et édifices publics au niveau des
communes de Lardjm, Theniet el Had ,
Sidi Abed, Maacem dans la wilaya de Tissemsilt, ont été exécutées par les sapeurs-
pompiers, indique la Protection civile.
De même pour la wilaya de Tiaret où plusieurs opérations d’épuisements des eaux
effectuées au niveau des communes de
Tiaret, Aïn el Hadid , Mellakou et Meghila, ont été menées par les éléments de la
Protection civile. Dans la wilaya de Saïda,
les sapeurs-pompiers ont sauvé un citoyen
qui s’est retrouvé cerné par les eaux pluviales. L’opération a été bien menée par la
Protection civile.
De plus, plusieurs opérations d’épuisements des eaux ont été effectuées au
niveau des communes de Saïda et Ouled
Brahi suite aux chutes des premières
pluies, conclut la Protection civile.
Zakaria Bagtache
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
3
A LA UNE
LES DIVERGENCES DANS LA DÉMARCHE ÉCLATENT AU GRAND JOUR
Divorce entre Hamrouche
et le CNLTD?
L’absence de Mouloud
Hamrouche aux
rencontres de la
coordination de
l’opposition suscite
des questionnements
et des commentaires
dans les milieux
politiques.
lors que tout le
monde pensait que
l’ancien chef de gouvernement s’est réveillé de son
hibernation de plus de vingt
ans, quand il assista au sommet de Zeralda consacré à la
transition démocratique, voilà
que l’homme tombe encore
dans ses travers. Deux rendezvous déterminants pour l’avenir politique de cette opposition se sont déroulés en son
absence, alors que des invitations personnelles lui ont été
envoyées. Les justifications
d’usage de ces absences,
comme des empêchements
familiaux ou des raisons de
santé ne peuvent tenir la route,
surtout lorsqu’on sait que
d’autres absents, comme Sid
Ahmed Ghozali, un autre
ancien chef de gouvernement,
avaient pris le soin d’envoyer
des représentants assister à ces
sommets politiques. Bien que
Hamrouche n’a jamais critiqué
ou émis une déclaration de
défiance envers la coordination nationale des libertés et
pour la transition démocratique(CNLTD), ni contre le
bloc dit du front du change-
A
ment, des observateurs pensent tout de même que le
divorce est consommé entre
lui et l’opposition. On avait,
rappelons-le, beaucoup écrit
sur les divergences qui existent entre les deux thèses;
notamment sur la question de
l’engagement de l’ANP dans
une transition en douceur.
Hamrouche milite pour une
implication directe de l’armée
dans une période de transition,
en tant qu’institution hiérarchisée, structurée et pleinement engagée dans la défense
des intérêts stratégiques du
pays. C’est tout le contraire de
la coordination, qui pense que
l’ANP devrait être au-dessus
de la mêlée, loin des contingences de la politique. Deux
approches différentes qui semblent loin d’être dissipées par
les contacts permanents entre
les parties durant l’été et les
préparatifs de la rentrée politique de ce mois. Mais au-delà
des analyses des milieux politiques, certains observateurs
estiment que l’implication du
FFS dans une autre démarche,
dite de conférence nationale
pour le renouveau du consensus nationale, explique ce
retrait de Hamrouche, dont on
connaît les sympathies avec le
vieux parti de l’opposition.
Pour beaucoup, le FFS a
décliné l’invitation d’y assister
le 10 septembre dernier, un
signal assez fort qui pourrait
bien faire comprendre le pourquoi de la chaise vide de Hamrouche, dont les analyses
épousent fortement celles du
FFS. Cependant, d’autres analystes affirment tout le contraire. Selon leurs assertions,
Hamrouche aurait émis des
réserves sur la manière dont on
a structuré l’opposition,
notamment avec la création de
cette instance de concertation
et de suivi. Sans l’expliquer
davantage, des partisans de
Hamrouche pensent que la
démarche actuelle de l’opposition ne sert pas l’opposition
elle-même, elle la confine
dans des impasses politiques,
alors que la transition démocratique exige d’autres mécanismes de fonctionnement et
une autre façon de structurer la
démarche sur le terrain social.
Divorce ou pas, Hamrouche
semble vouloir exclure toute
polémique avec l’opposition,
dont il respecte la stratégie et
le combat. Son retrait inexpliqué du large front de l’opposition ne signifierait nullement
qu’il va abandonner sa thèse.
L’opportunité de l’initiative du
FFS, qu’il va lancer incessamment, est déjà une occasion
pour lui de rebondir.
H. R.
9E ANNIVERSAIRE DE LA CHARTE POUR LA PAIX
Que faut-il en tirer comme conclusion ?
LE NEUVIÈME anniversaire de l’adoption
de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été évoqué hier par des
familles victimes de la tragédie nationale
pour rappeler aux Algériens le souvenir
des atrocités commises par les groupes
terroristes durant la décennie noire, qui a
fait quelque 200 000 morts. Neuf ans sont
déjà passés depuis que la charte a été
adoptée par les électeurs algériens par
référendum. Le projet, qui s’inscrit dans le
cadre de la continuité des lois de la Rahma
(1995) sous le président Liamine Zeroual
et la Concorde civile (19 septembre 1999)
sous le président Bouteflika visaient,
selon le discours officiel, à tourner définitivement la page de la violence armée
déclenchée suite à l’arrêt de processus
électoral en janvier 1992. Il proposait des
solutions pour régler toutes les questions
liées aux séquelles de la violence des
années 1990. Présentés comme la dernière
étape du processus de rétablissement de la
paix et la sécurité, les textes en question
ont vu l’adhésion des partis et des organisations de la société civile réputés proches
des cercles de décision. Dans le sillage de
cette politique, quelque 9 000 terroristes
(prisonniers, repentis, membres des
réseaux de soutien) ont bénéficié de la
grâce présidentielle et recouvré leur
liberté. Mais le nombre de repentis ayant
rejoint les maquis n’a jamais été divulgué.
Le bilan de la réconciliation nationale
reste très controversé. Et aujourd’hui que
peut-on dire à propos des objectifs de cette
charte ? Ont-ils été atteints ? Des partis
comme le FLN, le RND, le MSP, le PT,
Ennahda et des organisations nationales
comme l’UGTA ont porté à bout de bras
cette démarche qu’ils jugeaient salutaire
pour le pays. A l’opposé, on trouve des
organisations comme SOS Disparus, la
LADDH et la LADH, des partis tels que le
FFS, le RCD, le MDS, les familles des
victimes du terrorisme qui estiment qu’elle a clos le chapitre sécuritaire mais pas le
volet politique. Parmi ces entités qui
rejettent dans le fond et dans la forme les
dispositifs de cette charte, refusant toute
concession aux terroristes. Elles estiment
qu’en promulguant ces textes, les autorités
ont franchi la ligne rouge. Leur argument :
le pouvoir a décidé seul, sans concertation
des victimes et de la société civile.
Amnesty International estime que les
« criminels » ne méritaient pas l’amnistie.
D’autant que le courant salafiste fait de
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
plus en plus parler de lui dans une totale
impunité. A Bejaïa, cet été, ce courant à
réussi à transférer un festival du rire à un
autre endroit au motif qu’il gêne les
fidèles dans leur prière. A Bouira, des
graffitis à la gloire de l’Etat islamique
sont inscrits tout le long d’un tronçon de
l’autoroute. A Alger, ils se font remarquer
à l’image de Hamadouche, qui ose des fetwas mortelles à l’encontre de citoyens
algériens. Le débat sur cette politique de
réconciliation sort aujourd’hui des sentiers
battus. Certaines parties sont même favorables à son approfondissement. Elles
attendent d’autres mesures, notamment les
indemnisations pour les personnes internées dans les camps du Sud, la prise en
charge des victimes économiques du terrorisme et la prise en charge du dossier des
enfants nés au maquis. Ces nouvelles
mesures feront suite aux décisions récemment prises par le chef de l’Etat, à savoir
la levée de l’interdiction de voyager pour
certains dirigeants du FIS dissous et
repentis, ainsi que les indemnisations
décidées pour les femmes violées par les
terroristes. D’autres au contraire proposent une pause afin de faire un bilan
exhaustif.
H. A.
DES GIA ET GSPC À
DAECH, EN PASSANT
PAR AL QAÏDA AU
MAGHREB ISLAMIQUE
Comment les terroristes
changent de «label»
DEPUIS le temps des GIA, FIDA et
jusqu’au GSPC version Aqmi, les
terroristes ont toujours cherché les
coups médiatiques pour arriver à leurs
fins : graver leurs noms dans la
mémoire des gens. Aussi, les terroristes
changent-ils de «label» pour tenter de
survivre. En 2007, le Groupe salafiste
pour la prédication et le combat
(GSPC) rencontrait d’énormes
difficultés dans le «recrutement» de
«djihadistes» en Algérie. L’ «émir»
national de cette organisation,
Abdelmalek Droukdel, alias Abou
Mossaâb Abdelouadoud, avait tenté de
contourner cette difficulté en optant
pour l’exploitation du «label» Al
Qaïda. Il s’agissait pour lui d’annoncer
l’allégeance du GSPC à Al Qaïda dans
le but d’attirer les «djihadistes»
d’autres pays de la région. L’alliance
entre ces deux organisations était
beaucoup plus à effet médiatique
qu’effective. Cette allégeance était, à
l’époque, profitable et pour le GSPC et
pour Al Qaïda. Le GSPC était intéressé
pour le «recrutement» de djihadistes
étrangers et Al Qaïda pour tenter de
faire croire à l’Europe qu’elle pourrait,
à travers une «filiale» de l’organisation
terroriste d’Oussama Ben Laden,
menacer les intérêts du vieux continent
en Algérie. Al Qaïda était «en
brouille» à cette époque avec l’Europe.
En Europe, c’est au tour d’Aqmi de
subir une «dissidence», après celle au
sein du Groupe islamique armé (GIA)
dans les années 2000, ayant donné
naissance au GSPC. De cette
dissidence est née une nouvelle
organisation appelée «Djound Al
Khilafa», dont la création a été
annoncée le 13 septembre 2014. Cette
nouvelle organisation terroriste a, dès
sa création, annoncé son allégeance à
«l’Etat islamique» (EI ou Daech). Cette
fois, c’est d’Aqmi qu’est issue cette
nouvelle organisation qui prétend être
liée à Daech. Les dissidents, constatant
l’affaiblissement en moyens militaires
et le tarissement des moyens financiers
d’Aqmi, auraient cherché «une solution
de rechange» en tentant de se
rapprocher de Daech, réputée être une
organisation terroriste «riche» puisque
financée et armée par certains pays et
exploitant une partie du pétrole syrien
et irakien. Le même «stratagème» a été
adopté en 2007 par Abdelmalek
Droukdel pour tenter de trouver une
solution de rechange, face aux
difficultés rencontrées dans le
«recrutement» de djihadistes en
Algérie. Il n’est pas sûr que Djound Al
Khilafa, qui tente par cette allégeance à
Daech de survivre, financièrement
surtout, dispose de capacités militaires
conséquentes. Aqmi, dont cette
nouvelle organisation serait issue, ne
disposait déjà pas de moyens
importants. L’enlèvement puis la
décapitation du ressortissant français
Hervé Gourdel étant loin d’être «un
haut fait d’armes», cet acte ignoble et
criminel ne peut, en aucun cas, attester
d’une quelconque capacité militaire de
Djound Al khilafa. Ce crime odieux
atteste plutôt du caractère inhumain des
auteurs de l’exécution d’Hervé Gourdel
qui, malheureusement, constituait une
cible très facile pour les terroristes qui
semblent appeler «au secours»
l’organisation terroriste la plus
puissante et surtout la plus riche du
moment (des informations font état
d’environ 1 milliard d’euros par année
récolté par Daech).
F. Sofiane
4
À LA UNE
A QUELQUES JOURS DE L’AÏD EL-ADHA
La mercuriale flambe
DÉTOURNEMENT
DE LOGEMENTS
SOCIAUX LOCATIFS
Le procureur requiert
des peines entre 3 et 5
ans de prison
LE PROCUREUR général près la cour
d’appel d’Alger a requis au milieu de la
semaine écoulée cinq peines allant entre
trois et cinq ans de prison ferme contre
des employés et fonctionnaires de l’Office de promotion de la gestion immobilière de Dergana.
Ces derniers sont poursuivis entre
autres pour détournement de logements
destinés aux familles sinistrées du
tremblement de terre ayant secoué les
wilayas d’Alger et de Boumerdès.
Ils sont également impliqués pour avoir
octroyé des locaux commerciaux à
titre de complaisance à des jeunes qui
ne présentent pas les garanties
nécessaires alors qu’ils étaient destinés
aux jeunes du quartier
Les mis en cause sont, par ailleurs,
incriminés pour avoir cédé ces locaux à
des prix symboliques qui ne
dépasseraient pas les 20 millions de
centimes alors que le montant arrêté
pour céder ces derniers sont estimés à
plus de 600 millions de centimes
Pour rappel, l’enquête préliminaire a
été ouverte par les services du
département des renseignements et de
la sécurité dépendant du ministère de la
Défense nationale, suite à une lettre
anonyme dans laquelle, les
dénonciateurs ont tenu à préciser qu’un
gang spécialisé dans le détournement
de logements sociaux locatifs au niveau
de l’OPGI de Dergana , procédaient à
des manières fallacieuses en délestant
des bénéficiaires de leurs
appartements et des locaux
commerciaux, distribués par la wilaya
d’Alger.
Lors de leurs auditions, les prévenus
non détenus et à leur tête le chef de
l’agence de Dergana ont nié tous les
faits qui leur ont été reprochés arguant
que la faute incombe à la propriétaire
d’une agence immobilière qui procédait
à la vente de manière illégale des
appartements usant de la complicité de
certains employés et fonctionnaire de
l’Office de gestion immobilière objet
de la poursuite judiciaire.
Les avocats de la défense ont sollicité
la relaxe pure et simple de leurs clients
estimant que ces derniers n’ont rien à
voir dans cette affaire montée de toutes
pièces par les enquêteurs
Il convient de signaler que les inculpés
sont en outre accusés d’avoir vendu
sept appartements et trois locaux
commerciaux
Le préjudice matériel causé au Trésor
public suite au détournement de
logements sociaux locatifs par ces
derniers est estimé à plus de cinq
milliards de dinars.
L’affaire est mise en délibéré par les
juges de la Chambre pénale près la cour
d’appel d’Alger pour le mois prochain.
Il est à noter que l’affaire revient après
que les juges de la chambre délictuelle
et correctionnelle de la cour suprême
aient accepté les pourvois en cassation
formulés et par les accusés condamnés
et le représentant du parquet général de
la cour d’Alger.
Redouane Hannachi
A moins d’une semaine de
l’Aïd El-Adha, les prix des
légumes connaissent une
hausse vertigineuse, en dépit
de leur abondance. C’est du
moins, le constat établi à
l’issue d’une virée effectuée,
hier, dans plusieurs marchés
de la capitale.
L
a bourse des Algériens est une nouvelle fois mise à rude épreuve par la
flambée des prix des fruits et
légumes constatée depuis quelques jours.
Pour plusieurs ménages, les dépenses de
la rentrée scolaire et sociale ont porté un
coup dur à leurs revenus, vu la flambée
des prix. Le même scénario se répète à la
veille de l’Aïd El-Kbir, alors que le parent
est appelé également à réserver une partie
de son salaire à l’achat des vêtements de
l’Aïd pour leurs enfants. Après une courte
durée de répit où les prix de la mercuriale
ont enregistré une certaine stabilité, voilà
que les prix des fruits et légumes connaissent, depuis quelques jours, une hausse
affolante. Une virée dans les marchés
d’Alger nous a permis de constater une
hausse des prix chez certains marchands
qui n’hésitent pas à juger que cette tendance à la hausse est « tout à fait normale
en temps de fête car la demande sur les
produits alimentaires augmente de façon
vertigineuse par peur d’une récidive de la
fermeture des commerces durant les jours
de fête et la semaine qui suit ». Ainsi, le
prix de quelques produits a doublé: la
tomate, qui se vendait à 50 dinars, a atteint
les 100 dinars. En ce qui concerne la
pomme de terre, qui se vendait à 60 DA, il
y a quelques jours, voilà que ce légume de
base affiche des tarifs exorbitants. Actuellement, il est cédé à 80 DA. L'inexistence
d'une stratégie et la reconversion des
chambres froides financées par les pouvoirs publics à d'autres fins et d'autres faits
sont, selon la Fédération des consommateurs, à l'origine de cette fluctuation des
prix sur les marchés. Elle estime que la
pomme de terre stockée est «distillée» au
compte-gouttes pour bien avoir la mainmise sur les prix. Le haricot vert est proposé entre 190 et 200 DA le kilo. Les
autres légumes ont, pour leur part, connu
aussi une hausse, la courgette est passée
de 80 – 100 DA, les carottes sont actuellement cédées à 80DA, la salade verte
variée entre 100 et 120 DA et les poivrons
à 100 DA. L'oignon, pour sa part, a gagné
60 DA pour atteindre les 80 DA. Les fruits
sont également touchés par cette hausse.
La pomme locale est cédée à 100 DA le
kilo, les poires locales entre 100 et 120
DA. Les bananes sont à 180 DA, alors
qu'elles étaient entre 150 et 160 DA, la
semaine dernière. Les prix des raisins sont
proposés entre 200 et 300 DA, selon les
variétés. Idem pour les viandes sachant
que les rouges sont cédées à 1400 DA le
kilogramme ; les blanches, quant à elles,
sont cédées à 340 DA le kilo. Ainsi, nombreux ménages ne savent plus où donner
de la tête, surtout avec l’achat du mouton
dont le prix moyen varie entre
50 000 et 70 000 DA. Cette flambée des prix
des produits alimentaires de première nécessité est devenue au fil du temps prévisible, à
laquelle s’attendent les citoyens algériens
sans grande surprise. Cependant, les
citoyens à faible salaire ressentent doublement le poids de cette flambée. Les fruits et
les légumes sont inaccessibles. Et rien ne
semble empêcher cette frénésie et la spéculation par certains commerçants qui trouvent
une opportunité pour remplir leurs caisses et
leurs poches. Ce qui explique, encore une
fois, que les autorités sont complètement
absentes pour mettre un terme à ces spéculations.
Lynda Louifi
BÉJAÏA
Le mouton à 60 000 DA
ALORS que les marchés informels sont peu
nombreux, cette année les marchés à bestiaux hebdomadaires et autorisés pour les
autorités captivent l’attention d’un grand
nombre de gens ces derniers jours où le
mouton de l’Aïd est devenu le centre de
toutes les discussions et de toute l’attention
des gens ici à Béjaïa. Mais, les prix découragent souvent les potentiels acheteurs où
les pères de familles voulant accomplir ce
rite comme chaque année. Pas de moutons
de taille moyenne au dessous de 40
000,00DA. Les agneaux d’à peine une
dizaine de kilos sont cédés entre 28 000,00
DA et 34 000,00 DA dans le marché pour
ovins de Béjaïa situé près du Jute où un
nombre important de gens s’y rendent sans
cesse pour s’imprégner des prix et chercher
un ovin qui leur plairont. Même chose au
marché d’Aoaks, samedi passé, le mouton
de l’Aïd était aussi au centre de l’attention
des pères de familles. Dans le marché hebdomadaire, les moutons étaient
cédés entre 40 000, 00 DA et 65 000,00 DA.
Y a pas photo ! Les gens ne se bousculaient
pas ce jour, là pour en acheter un. Rares les
gens qui passent le cap et mettent la main à
la poche pour débourser la somme de 40
000, 00 ou 50 000,00 DA pour l’achat d’un
mouton. Certains préfèrent ne pas accomplir le rite en achetant un agneau de 30
000,00 DA qui ne pèse qu’une dizaine de
kilos. «Pour moi, si je dois égorger un mouton, je vais en acheter un de 50 000,00 DA,
car le poids des autres moutons est très
faible et je n’ai pas les moyens financiers»,
nous dira Mohand, père de trois enfants et
fonctionnaire de son état. J’ai trop dépensé
cette année. «Le sacrifice d’un mouton
cette année recommandent beaucoup de
moyens financiers aux familles», commente la plupart des gens. Dans la vallée de la
Soummam, même topo. Des maquignons
venus de M’sila, Tissemsilt, Sétif, Djelfa,
Bordj Bou-Arrérridj, exposent des troupeaux d’ovins de toutes tailles. Les gens
négocient les prix lancés par ces derniers.
Ils tentent d’obtenir des remises qui
conviendraient à leurs budgets. Il faut dire
que l’offre explose devant une demande qui
reste très faible, car les gens ont déjà été
saignés lors des évènements qui se sont
succédés cet année, à savoir la rentrée scolaire, le ramadan, les vacances d’été, l’AïdEl-Fitr ainsi que les fêtes de mariages. Certaines familles qui ne peuvent pas se permettre un mouton de 40 000,00 DA ou plus
et qui veulent accomplir ce rite s’associent
à quatre ou cinq pour acheter un mouton
d’une importante taille, à savoir de 55
000,00 DA jusqu’à 60 000, 00 DA voire
plus pour se le partager par la suite. C’est
une manière de réussir aussi la famille et
une manière aussi de réduire le budget. Certains choisissent un bovin. Il y a lieu de rappeler que neuf points de vente de cheptel
ovins ont été autorisés dans la wilaya de
Béjaïa et les abattoirs seront également
mobilisés durant l’Aïd pour le sacrifice, tel
que celui de Béjaïa qui a déjà tracé un programme et a ouvert une liste à ceux qui
voudraient sacrifier leurs ovins ou bovins
dans cet établissement qui est doté de
moyens et surtout d’une équipe de vétérinaires qui contrôlent les bêtes et qui n’hésitent pas à signaler en cas de constat une
maladie.
Noureddine Bensalem.
Permanence durant l’Aïd El-Kébir : la DCP
réquisitionne 1 140 commerçants
LA DIRECTION du commerce a réquisitionné 1 140 commerçants pour assurer la permanence de l’approvisionnement des citoyens en produits alimentaires, fruits et légumes et
autres produits et services durant les deux jours de l’Aïd El-Kébir. Le nombre de commerçants réquisitionnés est plus important par rapport à l’an dernier et par rapport à
l’Aïd El Fitr passé. Parmi les commerces réquisitionnés on trouve 6 unités de production de lait en sachet, 91 distributeurs de lait et produit dérivés, 4 unités de semoule et
farine, 682 magasins d’alimentation générale, 18 supérettes, 122 bouchers, 46 restaurants, etc. Des sanctions allant de 100 000,00 DA d’amende à une fermeture d'un mois
des magasins peuvent être prises à l'encontre des commerçants qui enfreindraient la
réquisition, nous dit-on. Les listes des commerçants concernés par la permanence ont été
adressées aux APC et un numéro a été mis à la disposition des citoyens afin de signaler
tous dépassements des commerçants.
N. B.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
PRÉSIDENTIELLE
DU 17 AVRIL 2014
Benflis va publier son
fameux «livre blanc»
ALI BENFLIS donnera une conférence
de presse aujourd’hui, au siège de l’expermanence électorale sise à BenAknoun, afin de présenter «le livre blanc
sur la fraude». Un livre que le candidat à
l’élection présidentielle avait promis
d’écrire au lendemain de la confirmation
des résultats du scrutin largement en
faveur du président sortant. Ce livre sera
publié sur le Net pour que le peuple sache
comment et par quels moyens les
autorités en place ont usé de la fraude.
Cinq mois après le scrutin où il a sillonné
les 48 wilayas, l’actuel coordinateur du
Pôle du changement, qui a lancé dans la
foulée son mouvement politique, se lance
dans une bataille médiatique à l’issue
incertaine. Benflis revendique trois
millions de voix sur les six millions
exprimées. Il avait juré qu’il ne se tairait
pas sur le bourrage des urnes lors de cette
élection. Il y a lieu de noter, toutefois,
qu’après une attente de plus de trois mois,
Ali Benflis a enfin obtenu un rendez-vous
de dépôt de demande d’agrément pour
son parti, le Rassemblement de société
des libertés (RSL), le 10 novembre
prochain au ministère de l’Intérieur.
SITUATION POLITIQUE
Le NDI américain
à la rencontre des partis
L’ONG américaine, le National
Democratic Institute (NDI), a été reçue
dimanche dernier par la direction du RCD
au siège de ce dernier à Alger. Les
discussions ont porté essentiellement sur
l’évolution de la situation politique en
Algérie. Le NDI entame ainsi une tournée
chez un large éventail de partis politiques
pour un échange de vues sur la situation
qui prévaut dans notre pays et dans la
région. En septembre 2013, son ancienne
direction avait reçu successivement des
délégations du MSP, du FLN et du RND
au siège de l’organisation à Hydra. Cette
ONG a obtenu son agrément en novembre
2013.
DROITS D’AUTEURS
L’Algérie et la Chine signent
un mémorandum d’entente
L’OFFICE national algérien des droits
d’auteur et droits voisins (ONDA) et
l’Administration nationale chinoise des
droits d’auteur ont signé, dimanche
dernier à Alger, un mémorandum
d’entente. La signature de ce document
intervient à la demande de l’Organisation
internationale de la propriété intellectuelle
qui avait sollicité l’Algérie pour assister
la Chine dans ce domaine. Outre les
relations politiques, diplomatiques,
économiques et commerciales, Alger et
Beijing entretiennent de solides relations
culturelles. D’ailleurs, un mémorandum
d’entente relatif à l’installation d’une
commission culturelle mixte, qui a pour
mission le suivi des projets de
coopération culturelle entre l’Algérie et la
Chine, a été signé en novembre 2013.
Toujours à propos de la coopération
culturelle, la Chine a fait don à l’Algérie
d’un montant de 30 millions d’euros (38
millions de dollars US) qui seront
déboursés dans l’édification du futur
Opéra d’Alger. Les travaux ont
commencé début novembre 2012 et
devront être achevés dans un délai de
24 mois.
5
LE BALCON
DU JI
PAGE ANIMÉE PAR
HOCINE ADRYEN
DIXIT...
Soufiane Djilali, président de Jil Jadid :
«On ne peut pas dire qu’il est
membre (de l’Instance de concertation
et de suivi) puisqu’il n’était pas présent
lors de son installation. Mais je suis
incapable d’affirmer le contraire,
sachant que M. Hamrouche ne s’est pas
encore expliqué sur ses absences.»
Hugo Broos, ex-entraîneur de la JSK :
«Hannachi a ses chouchous dans le
groupe et quand tu les touches, tu as des
problèmes avec lui. Moi, je trouve
qu’un joueur doit se plier à la discipline
du groupe.»
Noureddine Boutarfa, P-DG de
Sonelgaz : «Sur les 36 entreprises de la
Sonelgaz, 4 entreprises de distribution
ont des problèmes de trésorerie. Le
niveau d’endettement de Sonelgaz est
de 1 800 milliards de dinars.»
Abdesselam Bouchouareb, ministre de
l’Industrie et des Mines :
«L’amélioration du climat des affaires
est un objectif d’importance dont nous
prenons toute la mesure et pour lequel
nous sommes résolus à agir
efficacement.»
«COUP DE GUEULE»
UNE PREMIÈRE EN ALGÉRIE
Une plage artificielle
à Beni-Haroun
LA PREMIÈRE plage artificielle sur les berges du barrage géant de BeniHaroun (Mila) verra le jour avant l’été 2015. Cette plage sera aménagée dans la
commune de Grarem-Gouga, à hauteur du pont sur le Rhummel qui enjambe le
plan d’eau du barrage. Le projet, dont la réalisation ne prendra que quelques
mois, est à l’heure actuelle au stade de l’étude technique. Cet aménagement, dont
ont longtemps rêvé les amateurs de baignades et de farniente au bord de l’eau,
permettra de mettre fin aux noyades de plusieurs personnes dans le barrage.
Karim Natouri, élu FFS de la wilaya de
Béjaïa : «J’enseigne à l’université et je
connais des étudiants mais surtout des
étudiantes qui font l’objet d’agressions à
l’extérieur de ses cités. Donc, j’ai posé le
problème au premier magistrat de la
wilaya, lors d’une session organisée
autour de la rentrée. Le wali m’a
répondu en disant : Je ne peux rien faire.
Lorsque j’étais jeune, moi aussi je
draguais. Il nous a dit que les citoyens se
plaignent du fait que les étudiantes se
déshabillent devant les fenêtres.»
LISTES ÉLECTORALES
Révision annuelle
du 1er au 31octobre 2014
COOPÉRATION
La Force permanente
de guerre des mines de l’OTAN
en escale en Algérie
LA FORCE permanente de guerre des
mines de l’OTAN (SNMCMG2) est
arrivée hier à Alger dans le cadre d’une
escale programmée-à l’occasion du
déploiement du groupe en Méditerranéequi durera jusqu’au 2 octobre prochain.
Cinq bâtiments appartenant à la
SNMCMG2 sous le commandement de
l’Italie sont arrivés à Alger dans le cadre
de la coopération avec l’OTAN. Avec à sa
tête le capitaine de vaisseau Giovanni
Piegaja (ITAN), la Force est composée du
vaisseau amiral italien, la frégate ITS
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
AVIERE et des chasseurs de mines FGS
HOMBURG (Allemagne), TCG ERDEK
(Turquie), ESPS DUERO (Espagne) et
HMS GRIMSBY (Royaume-Uni). La
SNMCMG2 participera à un exercice de
type Passex et de navigation tactique avec
des unités de la Marine nationale
algérienne. Le commandant de la Façade
maritime centre, le général Samah Zine
Eddine, a reçu durant cette visite le
commandant de la Force maritime
relevant de l’OTAN, le colonel Giovanni
Piegaja.
LA PÉRIODE de révision annuelle des
listes électorales aura lieu du 1er au 31
octobre 2014, dans les bureaux chargés
des élections au niveau des APC. Le
ministère invite à cette occasion les
citoyens non inscrits sur les listes
électorales, notamment ceux âgés de 18
ans révolus à cette période, à s’inscrire
sur la liste de leur commune de
résidence. Les électeurs ayant changé de
résidence sont tenus de demander leur
radiation de la liste électorale de leur
ancienne commune et leur inscription sur
celle de la nouvelle commune de
résidence. La demande d’inscription doit
être appuyée de la carte d’identité
nationale ou du passeport, d’un titre de
propriété (contrat de location, reçu de
loyer, attestation d’hébergement,
quittance d’électricité et gaz, quittance
des services des eaux), pour la
justification de la résidence, et de
l’attestation de radiation de la liste
électorale de l’ancienne commune pour
les électeurs ayant changé de résidence.
Pour les besoins de cette opération, les
bureaux chargés des élections au niveau
des APC sont ouverts tous les jours de la
semaine, à l’exception du vendredi.
6
PUBLICITÉ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE
ET POPULAIRE
WILAYA DE BISKRA
DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
AVIS D’ATTRIBUTION
PROVISOIRE DE MARCHE
Suite à l’avis d’appel d’offres paru dans les quotidiens nationaux le Jeune
Indépendant en date du 22/07/2014 et le journal El-Bassair en date du
22/07/2014, en application de l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236
du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics, la direction de
la jeunesse et des sports de la wilaya de BISKRA informe l’ensemble des
soumissionnaires ayant répondu à l’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’une auberge de jeunes 50 lits à Khangat Sidi Nadji, et suite à l’étude
des offres, le marché a été attribué provisoirement à l’entreprise citée cidessous.
L’évaluation des offres s’est effectuée conformément aux critères prévus
par le cahier des charges et a donné les résultats suivants :
Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours
auprès de la commission des marchés publics de la wilaya de Biskra dans
un délai de 10 jours qui suivent la publication du présent avis dans les quotidiens nationaux et dans le BOMOP, conformément à l’article 114 du
décret 10-236 du 07/10/2010 modifié et complété, portant réglementation
des marchés publics.
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 323
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 891
LA DIRECTRICE
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 556
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
À LA UNE
7
AILE TAYEB EL-HOUARI
DE L’ONEC
«C’est nous la légalité
et personne d’autre !»
BEDOUI À L’OCCASION DE LA RENTRÉE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE :
LE SECRÉTAIRE général de
l’Organisation nationale des enfants de
chouhada, aile Tayeb El Houari, tient à
avertir les «militants» qu’il n’y a qu’une
seule «ONEC», à savoir celle qui jouit,
selon lui, «de la légalité et de l’estime de
la famille révolutionnaire».
«Ne suivez aucun courant, ni aucune
direction en tant qu’organisation
d’enfants de chouhadas autre que la
notre», a souligné Tayeb El Houari en
citant nommément le groupe de
redresseurs mené par Hadj Abdelkader
Moukhtar.
Tayeb El Houari n’omet pas aussi
d’instruire les instances locales de son
organisation à se conformer aux
directives du secrétariat général, ajoutant
qu’aucun changement n’a été opéré à la
tête des secrétariats locaux au niveau des
48 wilayas.
Et d’insister qu’en sa qualité de président
du comité d’organisation du 5ème
congrès de l’ONEC, «devant se tenir
bientôt», l’unanimité est de mise dans les
rangs des militants. «Il n’y pas de
scission dans la maison ONEC comme le
laissent supposer certains. Nous sommes
disciplinés, ordonnés et travaillons dans
un cadre réglementaire, et ce en étroite
collaboration avec le ministère des
Moudjahidine», a soutenu Tayeb El
Houari, et d’enchaîner que l’urgence
actuelle est de se tenir derrière les efforts
de l’Etat algérien contre la lutte anti
terroriste.
L’ONEC fait l’objet depuis plusieurs
années d’une guerre de leadership. Les
redresseurs qui se succèdent depuis 2004,
ont vainement tenté de déboulonner
Tayeb El Houari. Il y a une décennie, le
bureau de l’Onec, avait retiré sa
confiance à Tayeb Houari, non sans le
traduire devant le conseil de discipline.
Houtia Bachi était chargé à l’époque
d’assurer l’intérim.
En janvier 2014, un congrès de
«redressement» que comptait organiser
l’aile de Hadj Abdelkader Mokhtar, n’a
pas finalement eu lieu faute
d’autorisation du minsitère de l’Intérieur.
Les quelques 900 délégués qui s’étaient
donné rendez-vous à l’hôtel Mazafran de
Zeralda n’ont même pas pu accéder à la
salle des réunions où devaient se dérouler
les travaux. «Nous n’avons pas obtenu
l’autorisation pour tenir ce congrès et ce
sera au conseil national de décider des
suites à donner», dira-t-il à ses partisans.
Auparavant, c’était l’autre aile, celle de
Tayeb Houari qui, elle non plus, n’avait
pu obtenir cette autorisation pour la tenue
d’un congrès. Ce qui laisse la crise
ouverte jusqu’à nouvel ordre au sein de
cette organisation de masse.
Fatiha Ouidir
«Je ne pardonnerai point à quiconque
refuse une formation à un jeune»
C’est à partir de Blida que le
ministre de la Formation et de
l’Enseignement professionnels,
Nourredine Bedoui, a donné le
coup d’envoi officiel de la
nouvelle professionnelle 20142015.
permettent aux jeunes apprentis d’acquérir
une formation d’apprentissage dans leurs
usines.
Il a cité l’exemple du CEIMI, qui englobe
plus de 800 entreprises économiques et
peut donc jouer un rôle indéniable en prenant en charge des jeunes issus des centres
de formation professionnelle. «Si chacune
des 800 entreprises que compte le Club
des entrepreneurs et industriels de la
Mitidja, (CEIMI) recrute deux stagiaires
par année, nous pourrions résorber le phénomène du chômage et, du coup, inciter
des milliers de jeunes à suivre une formation professionnelle par l’apprentissage »,
a affirmé le ministre devant le responsable
de la formation professionnelle de la
wilaya de Blida ainsi que celui de la formation au niveau du CEIMI.
Par ailleurs, Nourredine Bedoui a annoncé
à partir de Blida, que les assises nationales
sur la formation professionnelle auront
lieu avant la fin de l’année en cours. Il a
également invité les chefs d’entreprises à
faire part de leurs besoins en matière de
main-d’œuvre qualifiante. « Nous invitons
les responsables des entreprises à présenter leurs besoins en matière de formations
qualifiantes au ministère de la Formation
et de l’Enseignement professionnels pour
qu’ils soient intégrés à cette fin dans leur
programme. C’est ainsi que le secteur sera
mis en adéquation avec l’environnement
économique, surtout qu’à l’avenir, les
jeunes ne pourront pas occuper des postes
de travail sans qualification et sans forma-
es places pédagogiques disponibles
cette année sont de l’ordre de
395 000, avec 340 spécialités dont 7
nouvelles. Selon le ministre du secteur, la
formation professionnelle ne peut être
développée que par l’apprentissage dans
les milieux professionnels, tels que les
usines ou encore les unités de production.
D’ailleurs, il a longuement insisté sur ce
point lors de sa visite dans la wilaya de
Blida dimanche passé. Nourredine Bedoui
veut copier le modèle allemand et suisse
pour dynamiser le secteur de la formation,
et ce en impliquant le secteur économique
dans le nouveau plan d’action, lequel a
tendance à générer nombre de postes de
travail. Il également précisé que plus de
98 % des jeunes ayant suivi des formations d’apprentissage dans le secteur économique ont rapidement intégré le monde
professionnel.
Cependant cette démarche ne peut être
concluante sans l’apport des chefs d’entreprises. Aussi le ministre de la Formation et
de l’Enseignement professionnels a lancé
un appel en direction des opérateurs économiques, privés notamment, afin qu’ils
L
tion. Ceci nous permettra également de
réaliser une coopération concrète avec
d’autres secteurs d’activités» a-t-il
affirmé.
Après avoir annoncé de manière officielle
l’ouverture de l’année de la formation professionnelle à partir de l’Institut de formation professionnelle de Sidi Abdelkader,
spécialisé dans la formation dans le
domaine de l’industrie alimentaire, Nourredine Bedoui a incité les responsables des
centres d’apprentissage et les instituts de
formation à adopter une nouvelle politique
qui encourage l’opérateur économique à
inclure dans sa stratégie le programme de
partenariat avec le secteur de la formation
sous la condition «gagnant-gagnant».
Après avoir inauguré un centre de formation professionnelle dans la localité de
Béni Tamou, spécialisé dans les métiers
du bâtiment, le ministre a déclaré : «Les
centres de formation professionnelle resteront ouverts aux jeunes désireux de suivre
un métier. Et d’ajouter : «Je ne pardonnerai jamais si j’apprends qu’un responsable
a refusé d’intégrer un jeune qui cherche à
suivre une formation. Nous avons même
revu l’âge des stagiaires qui passe désormais de 15 à 35 ans pour pouvoir donner
la chance au maximum de jeunes d’intégrer le monde de la formation », a averti le
ministre, qui a clôturé sa visite par une
grande tournée à travers les instituts et
centres de formation que compte la wilaya
de Blida laquelle accueille 13 968 nouveaux inscrits.
Yazid B.
FORMATION PROFESSIONNELLE 2014-2015 À MÉDÉA
7 000 stagiaires sur les bancs
SEPT MILLE stagiaires ont été accueillis
à travers les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels
au titre de la session du mois de septembre
2014-2015.
Le coup d’envoi de la rentrée a été donné
dimanche dernier par Brahim Merad, le
wali de Médéa, à partir de l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle Hasnaoui-Ali de Berrouaghia.
Dans une déclaration à la presse, donnée
en marge de la cérémonie de la rentrée, le
wali n’a pas manqué de situer le rôle de la
formation professionnelle dans la réhabilitation de certains métiers et dans la promotion de nouvelles spécialités. L’introduction de nouvelles spécialités, a-t-il, est
de nature à répondre au mieux aux besoins
du marché en emplois qualifiés, qui fait
suite à une adaptation de la carte de la formation et de l’enseignement professionnels aux exigences de l’économie
nationale.
Le même responsable fera remarquer que
les effectifs inscrits dans les instituts et les
centres de la formation professionnelle
sont d’année en année en constante hausse. Cela est aussi le cas pour les capacités
d’accueil qui ont augmenté avec la réception de nouvelles infrastructures.
Ces hausses sont le résultat de choix
délibérés des stagiaires dont les besoins en
places pédagogiques et en mode de formation ont été satisfaits, a ajouté le directeur
de la formation et de l’enseignement professionnels.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
Selon le premier responsable du secteur,
l’offre en places pédagogiques, en mode
de formation et en encadrement a permis
de prendre en charge totalement la demande exprimé. La disponibilité des capacités
d’accueil a insufflé une plus grande dynamique au secteur lui permettant ainsi
d’axer ses efforts sur la qualité.
On rappellera que le secteur de la formation professionnelle dispose de 12 CFPA
et de deux INSFP où toutes les branches
sont représentées, pour une capacité globale de 7 000 places pédagogiques.
Un large éventail de spécialités est proposé aux intéressés, dont des spécialités de
l’informatique et de l’automatisme, de
l’agriculture, des métiers de l’artisanat, du
BTP, de la couture et de la coiffure, de la
mécanique, du marketing, de la gestion
des stocks, etc.
Tous les modes de formation dont les plus
importants (résidentiel, apprentissage
cours du soir, alphabétisation et qualification, passerelle) sont assurés au niveau des
établissements de la formation professionnelle. Il est aussi précisé que le secteur
dispense des formations au profit des
femmes au foyer et a ouvert des annexes
au niveau des zones rurales. Des formations auxquelles s’ajoute l’ouverture de
sections dans les pénitenciers.
Aussi, il est fait état de cursus préparant
aux diplômes de brevet de technicien
supérieur, brevet de technicien, du certificat de maîtrise, du CAP, etc.
De notre correspondant, Nabil B.
8
PUBLICITÉ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
DIRECTION GENERALE DE L’ADMINISTRATION
PENITENTIAIRE ET DE LA REINSERTION
ETABLISSEMENT DE REEDUCATION DE LAGHOUAT
NUMERO D’IDENTIFICATION FISCALE
(NIF) 408004001003027
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME DE LA VILLE
Office de Promotion et de Gestion Immobilière de Tiaret
NIF : 099914042224207
AVIS D’APPEL D’OFFRE
NATIONAL OUVERT
N°28/DMO/DG/OPGI/ 2014
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT
Un avis d’appel d’offres national ouvert est lancé pour l’approvisionnement de l’établissement de rééducation de Laghouat et ses annexes (ETS REEDUCATION AFLOU - ETS PREVENTION AFLOU) en
denrée alimentaires, en lots suivants, par marché à commandes :
• Lot n°01 : Alimentation générale.
• Lot n°02 : lait et dérivés
• Lot n°03 : Fruits et légumes fraîches
• Lot n°04 : Viande rouges fraîches ovine, bovine, caméline et viande bovine congelée
• Lot n° 05 : Farine panifiable
• Lot n° 06 : Poulets et œufs.
N.B : La soumission peut porter sur un (01) ou plusieurs lots.
Les soumissionnaires intéressés par le présent avis, disposant d’un registre de commerce avec code
d’activité approprié, peuvent retirer le cahier des charges auprès du service économat de l’établissement
de rééducation de Laghouat sis cité Legouatine Rue de Djelfa, Laghouat contre le paiement de 2 000
DA non remboursable.
Les offres accompagnées des pièces réglementaires ci-dessous mentionnées, doivent être déposées à
l’adresse ci-dessus et présentées suivant la formule suivante :
Une enveloppe fermée contenant l’offre technique et une seconde enveloppe fermée contenant l’offre
financière conformément aux instructions contenues dans le cahier des charges.
1. L’offre technique comprendra :
• La déclaration à souscrire dûment remplie datée signée et cachetée selon le modèle ci-joint.
• La déclaration de probité dûment remplie datée, signée et cachetée selon le modèle ci-joint.
• Le présent cahier des charges signé et paraphé par le soumissionnaire.
• Dossier administratif, fiscal et parafiscal ainsi que toutes les pièces exigées dans l’article n° 06 du
cahier des charges.
2. L’offre financière comprendra :
• La soumission dûment remplie datée signée et cachetée selon modèle ci joint.
• Le bordereau des prix unitaires dûment remplis daté et signé et cachetée par le soumissionnaire.
• Le devis quantitatif - estimatif de l’offre dûment remplis daté et signé et cachetée par le soumissionnaire.
La durée de préparation des offres est fixée à 30 jours à partir de la première parution de cet avis d’appel d’offre dans les quotidiens nationaux ou dans le BOMOP avant 12h00.
Si cette date coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres sera
prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant.
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un délai égal à la durée de préparation
des offres telle que mentionnée ci-dessus, augmentée de trois (03) mois.
Le jour et l’heure limite de dépôt des offres correspondent au dernier jour de la durée de préparation des
offres de 08h00 à 12h00.
Par le présent avis les soumissionnaires sont invités à la séance d’ouverture des plis qui aura lieu le dernier jour de la durée de préparation des offres à 13h00 au siège de l’établissement de rééducation de
Laghouat.
Le Jeune Indépendant du 30.09.2014/ANEP N° 148 588
L’Office de Promotion et de Gestion immobilière de Tiaret, dont le siège social est au niveau de la Wilaya de Tiaret, lance un Avis d’Appel d’Offres National Ouvert pour
la réalisation de 270 Logements Publics Locatifs Programme Quinquennal 2010-2014, Wilaya de Tiaret,
repartis comme suit :
20 Logements à Medrissa y compris VRD.
20 Logements à Medroussa y compris VRD.
20 Logements à Mellakou y compris VRD.
20 Logements à Dahmouni y compris VRD
50 Logements à Ain Dheb y compris VRD.
35/60 Logements à Mahdia y compris VRD.
25/60 Logements à Mahdia Sans VRD.
30 Logements à Hamadia y compris VRD.
50 Logements à Takhmaret y compris VRD.
Seules les entreprises possédant un certificat de qualification et de classification professionnelle soit catégorie 01 et
plus comme activité principale en Bâtiment, peuvent retirer le cahier des charges auprès de la Direction de l’Office
de Promotion et de Gestion Immobilière de Tiaret - Rue
TAHRI Bouabdellah, contre le paiement des frais de reproduction fixés à Trois Mille Dinars (3 000.00 DA) non remboursables.
Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un ou
plusieurs sites et ne peuvent bénéficier que du site présentent le plus grand nombre de logements dans le cadre du
même avis.
L’ensemble du dossier d’appel d’offre qui doit être présenté par le soumissionnaire comprend le nombre de
document suivant : toute photocopie doit être légalisée.
«Offre Technique»
1- Déclaration à souscrire paraphée, signée et renseignée ;
2- Déclaration de probité paraphée, signée et renseignée ;
3- Instructions aux soumissionnaires ;
4- Cahier des charges paraphé sur toutes les pages, dûment
signé par l’entreprise ;
5- Copie légalisée et actualisée du registre de commerce ;
6- Copie légalisée du certificat de qualification et de classification professionnelle de catégorie 01 et plus comme
activité principale en Bâtiment, en cours de validité durant
la soumission ;
7- Copie légalisée et actualisée de l’extrait du casier judiciaire de moins de trois mois ;
8- Liste des moyens humains pour le projet justifié par des
attestations d’affiliation individuelle délivrée par les services CNAS en cours de validité durant la soumission et
les diplômes pour le personnel d’encadrement.
9- Copie légalisée et actualisée de la liste des moyens
matériels à mobiliser pour le projet appuyé de toutes
pièces justificatives (cartes grises, reçu de dépôt, factures
etc...) ;
10- Copie légalisée et actualisée des références professionnelles ;
11- Planning de réalisation ;
12- Copie légalisée et actualisée de l’attestation de mise à
jour (CNAS, CASNOS, CACOBATH) ;
13- Copie légalisée et actualisée de l’extrait de rôle de
moins de 03 mois apuré ou avec échéancier de paiement ;
14- Copie légalisée et actualisé des bilans fiscaux des trois
dentiers exercices, dûment visés par les services des
impôts ;
15- Copie légalisée et actualisée de l’attestation de dépôt
des comptes sociaux pour les personnes morales ;
16- Copie légalisée et actualisée du numéro d’identification fiscal. (NIF) ;
17- Statut de l’entreprise pour les personnes morales
«Offre Financière»
1- Lettre de soumission signée, paraphée et renseignée.
2- Le bordereau des prix unitaires doit être renseigné en
lettres et en chiffres et dûment signé et paraphée ;
3- Le devis estimatif et quantitatif signé et paraphé ;
Les soumissionnaires devront soigneusement examiner
toutes les instructions, conditions, modèles, terme, spécifications figurant au dossier d’appel d’offre.
Les deux enveloppes relatives aux «offre technique» et
«offre financière» doivent parvenir sous pli anonyme et
ferme à l’adresse suivante :
A MONSIEUR LE DIRECTEUR GENERAL DE
L’OFFICE DE PROMOTION ET DE
GESTION IMMOBILIERE DE TIARET
Rue TAHRI Bouabdellah - Tiaret«A NE PAS OUVRIR»
AVIS D’APPEL D’OFFRE NATIONAL OUVERT N°
28/2014
Portant la Réalisation des 270 Logements Publics
Locatifs Programme Quinquennal 2010-2014 » Projet…
La date de dépôt des offres est fixée au 21e jour, à compter de la date de la première parution de l’avis d’appel
d’offres dans les quotidiens nationaux ou le BOMOP.
L’heure limite de dépôts des offres est fixée à 13h00 du
dernier jour du délai accordé pour la préparation des
offres.
L’ouverture des plis est prévue le même jour de dépôt des
offres à 14 heures, les soumissionnaires sont invités à y
assister.
Si la date de dépôt et d’ouverture des offres coïncide avec
un jour de repos légal celle-ci est reportée au jour
ouvrable suivant aux mêmes horaires.
Les entreprises restent engagées par leurs offres pendant
111 jours correspondant à la durée de préparation des
offres augmentée de 03 mois.
Le Directeur Général
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 599
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
LA WILLAYA DE LAGHOUAT
DIRECTION DE L’URBANISME ET D’ARCHITECTUR ET DE LA CONSTRUCTION
ROUTE DE DJELFA- LAGHQUAT
NUMERO D’INDENTIFICATION FISCAL
-NIF N° : 099803019005331
AVIS D’APPEL D’OFFRE RESTREINT
N°: 112/2014
La Direction de l’urbanisme et la construction de la wilaya de Laghouat lance un avis d’appel d’offre
restreint
LA REALISATION DES TRAVAUX DE VOIRIE CITE 206 LOGTS ET 177 LOGTS
COMMUNE DE SIDI MAKHLOUF
Les entreprises qualifiées catégorie 03 et plus activité principal (travaux publique), peuvent retirer les
cahiers des charges, auprès du BUREAU D’ETUDE - URBATIA - CITE OASIS NORD LAGHOUAT.
CONTRE PAIEMENT DE 500.00DA dès la première parution du présent avis sur la presse national
Les soumissionnaires doivent déposer les plis à la direction de l’urbanisme et d’architectura et de la
construction route de Djelfa Laghouat, dans deux enveloppes (enveloppe contenant l’offre technique
l’autre enveloppe contenant l’offre financière cachetées), l’enveloppe extérieur doit être anonyme et ne
porte que la mention
«soumission à ne pas ouvrir
(LA REALISATION DES TRAVAUX DE VOIRIE………….)
** le dernier délai de dépôt des offres est fixé au 21eme jour à partir de la première parution dans la
presse le BOMOP du présent avis a 14 :00h
L’offre Technique contenant les Pièces Suivantes :
1- Déclaration à souscrire
2-*La copie légalisée de registre du commerce et le statut pour les sociétés
3- Attestation de certificat qualification - copie égalise
4- Références professionnelles
5- Liste des moyens matériels
6- Liste des moyens humains- DAS 2013
7- Mise à jour (CNAS 2014 ET CASNOS, CACOBATPH)
8- Casier judiciaire du gérant valide-copie égalisé
9- Extrait de rôle apuré ou avec calendrier.
10- Planning de réalisation.
11- Certificat de dépôt des bilans sociaux (SAR.L -EURL- SNC-SPA.) 2013
12- Déclaration de probité-model joint13- Numéro d’indentification fiscal-nif14- Copie bilans fiscales des 03 dernières années
15- Le cahier des charges renseigner et signer par l’entreprise
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE BISKRA
DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
AVIS D’ATTRIBUTION
PROVISOIRE DE MARCHE
Suite à l’avis d’appel d’offres paru dans les quotidiens nationaux le Jeune Indépendant en date du 18/03/2014, El-Mouharir El-Yaoumi en date du 18/03/2014, en
application de l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236 du 07/10/2010 portant
réglementation des marchés publics, la direction de la jeunesse et des sports de la
wilaya de BISKRA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant répondu à
l’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’une auberge de jeunes 50 lits à
Ouled Djellal – Aménagement extérieur + couverture en charpente métallique du
parking –Reboisement et réalisation d’un terrain combiné, et suite à l’étude des
offres, le marché a été attribué provisoirement à l’entreprise citée ci-dessous. L’évaluation des offres s’est effectuée conformément aux critères prévus par le cahier
des charges et a donné les résultats suivants :
* L’offre financière contenant les pièces suivantes :
1- Lettre de soumission
2- Devis quantitatif et estimatif
3- Bordereau des prix unitaires
Les entreprises soumissionnaires resteront engagées par leurs offres pendant 111 jours à compter de la date
limite de dépôt des offres.
* Les soumissionnaires sont invités à assister à la séance d’ouverture des offres qui aura lieu
(à 14:30) le jour de la date limite de dépôt des offres au siège de la DU AC, si ce jour correspond à une
journée de repos, cette séance sera reporter
au premier
jour ouvrable.
Le Jeune
Indépendant
du 30/09/2014/ANEP N° 148 608
Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours auprès
de la commission des marchés publics de la wilaya de Biskra dans un délai de 10
jours qui suivent la publication du présent avis dans les quotidiens nationaux et
dans le BOMOP, conformément à l’article 114 du décret 10-236 du 07/10/2010
modifié et complété, portant réglementation des marchés publics.
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ ANEP N° 148 898
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
MONDE À LA UNE
9
NUCLÉAIRE IRANIEN
Reprise des négociations reprendront en octobre
Les négociations entre l'Iran et
les pays du groupe 5+1 sur le
dossier nucléaire iranien
reprendront avant la mi-octobre
en Europe, a affirmé un haut
responsable iranien, cité hier
par l'agence officielle Irna. La
dernière série de discussions
entre l'Iran et le groupe 5+1
(Etats-Unis, Royaume-Uni,
France, Russie, Chine et
Allemagne) en marge de
l'Assemblée générale de l'ONU
à New York, s'est achevée
samedi sans progrès notables.
es deux parties se sont données
jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif sur le
programme nucléaire de Téhéran. «
Les négociations reprendront dans
moins de deux semaines, soit à Vienne, soit à Genève", a déclaré le viceministre des Affaires étrangères
Abbas Araghchi, lors d'un entretien
avec l'agence japonaise Kyodo repris
par Irna. « On a créé une atmosphère dans laquelle on se comprend
L
mieux mais il y a toujours des désaccords" sur le dossier nucléaire, a-t-il
ajouté sans donner de détails sur les
discussions de New York. Le viceministre, membre de l'équipe de
négociateurs iraniens, a souligné la
nécessité de parvenir à un accord le
24 novembre, estimant qu'une prolongation des discussions serait «
inutile ».
Le président iranien Hassan Rohani
avait affirmé jeudi à la tribune de l'Assemblée générale que son pays était
déterminé à poursuivre les négociations "honnêtement et de bonne foi",
avec l'espoir de les conclure dans les
délais. L'Iran et les grandes puissances
ont reconnu la semaine dernière être
encore loin de pouvoir sceller un
accord définitif malgré huit jours de
négociations sans relâche à New York.
"Les écarts demeurent importants" et
"il nous reste encore des points d'accords très, très difficiles à boucler",
avait reconnu vendredi un haut responsable de l'administration américaine. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est montré pour sa part
"prudemment optimiste" sur un accord
final, expliquant qu'il restait de "petits
mais très importants sujets à régler".
L'accord définitif doit garantir le
caractère exclusivement pacifique du
programme nucléaire iranien en
échange d'une levée des sanctions
contre Téhéran.
R.I
CRISE AU YEMEN
L'Arabie saoudite appelle au respect de l'accord de paix
L'ARABIE saoudite, qui a exprimé sa profonde inquiétude vis-à-vis de la situation
au Yémen, a appelé à l'application immédiate de l'accord de paix conclu le 21 septembre sous l'égide de l'ONU entre les
rebelles chiites houthis d'Ansarullah et le
gouvernement yéménite, ont rapporté hier
des médias locaux. "La République du
Yémen connaît une situation qui évolue de
manière extrêmement grave et qui nous
impose de s'unir pour relever ce défi sans
précédent", a déclaré le ministre saoudien
des Affaires étrangères, devant l'Assem-
blée générale de l'ONU. Le prince Saoud
al-Fayçal a averti que le Yémen "pourrait
glisser vers plus de violences", susceptibles d'"affecter la sécurité et la stabilité
de la région et, au-delà, celles du monde",
pour peu qu'une solution soit trouvée.
L'Arabie saoudite suit avec attention l'évolution des choses chez son voisin du sud
et soutient, avec les autres pays du Golfe,
le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a, rappelons-le, dénoncé
des ingérences étrangères.
« Nous espérions que l'accord (signé le 21
septembre) allait combler les attentes du
peuple yéménite qui aspire à la fin des
violences (...) et à la poursuite du processus politique », a poursuivi le chef de la
diplomatie saoudienne. « Ces espoirs se
sont envolés avec la non-application par
les Houthis (rebelles houthis) de l'accord",
a-t-il regretté. « Nous appelons toutes les
parties à appliquer d'urgence l'accord dans
sa totalité et nous exhortons la communauté internationale à aider le Yémen par
tous les moyens possibles", a ajouté le
prince al-Fayçal.
R.I
EN RAISON DE LA CRISE
EN UKRAINE
Bruxelles reporte à 2016
la création d'une zone
de libre-échange
LE CONSEIL de l'UE a repoussé au 1er
janvier 2016 la création de la zone de
libre-échange Ukraine-UE prévue par
l'accord d'association qui entrera en
vigueur le 1er novembre prochain. "Le
Conseil a modifié ce jour le calendrier de
l'application provisoire de certaines parties de l'accord d'association UE-Ukraine
(...). La décision d'aujourd'hui reporte au
1er janvier 2016 l'application provisoire
du titre "Commerce et questions liées au
commerce" de l'accord, y compris la
mise en place d'une zone de libre-échange", est-il indiqué dans un communiqué
de presse du Conseil de l'UE publié hier.
"En même temps, cette décision ouvre la
voie à l'application provisoire, à compter
du 1er novembre, d'une bonne partie des
autres dispositions de l'accord", a ajouté
le Conseil.
Kiev et Bruxelles ont convenu le 12 septembre dernier de reporter l'application
de l'accord sur la zone de libre-échange
entre l'UE et l'Ukraine au 31 décembre
2015, lors d'une réunion ministérielle tripartite Russie-UE-Ukraine. Toutefois le
président ukrainien Piotr Porochenko a
déclaré dimanche que l'accord d'association Ukraine-UE entrerait en vigueur
dans son intégralité à partir du 1er
novembre. La Rada suprême (parlement
ukrainien) et le parlement européen ont
ratifié l'accord d'association Ukraine-UE
le 16 septembre. Le processus de ratification dans les Etats membres de l'UE,
qui doit être mené à bien pour que l'accord puisse entrer en vigueur, est en
cours.
R.I
L’art : un moyen pour le Liban et la Syrie de dépasser l’appartenance sociale
Abdul Rahim Al-Uji
MUHAMMAD est arrivé au Liban par la
ville de Homs, une jambe perdue durant la
guerre de Syrie. Dès son arrivée à la frontière, il a bénéficié de soins jusqu’à ce qu’il
soit en mesure de marcher à nouveau grâce
à une prothèse. Par la suite, lorsqu’il a cherché du travail au marché, le racisme l’a
frappé de plein fouet : les propriétaires de
magasins le mettaient à la porte, l’insultaient et le traitaient de voleur. Sa recherche
est restée infructueuse. Discriminé et
opprimé, il en est venu à haïr tous les Libanais, sans exception, oubliant ainsi ceux qui
l’avaient guéri et lui avaient prêté secours.
Marcella, quant à elle, avait fui le Liban
avec sa famille durant la guerre de 2006 et
avait trouvé refuge chez des cousins en
Syrie. Lorsqu’à son tour ces derniers ont
échappé à la mort en se cachant chez elle, la
maison en est devenue surpeuplée, ce qui a
coûté à Marcella le sentiment de liberté et
de sécurité – sentiment que partagent bien
des Libanais en raison du grand nombre de
réfugiés Syriens dans un si petit pays. Marcella a oublié l’aide que ses cousins lui
avaient offerte, et son manque de sécurité
s’est rapidement transformé en haine envers
les Syriens. Muhammad et Marcella ne sont
pas coupables de leurs sentiments : ce n’est
qu’un mauvais tour que leur joue la société.
Ce phénomène est appelé « les commu-
nautés imaginées », tel que le décrit l’auteur
irlandais Benedict Anderson. Dans son
ouvrage, l’auteur explique que le concept
de « communautés imaginées » n’est
qu’une coïncidence, devenue ensuite destinée commune. Le fait qu’une personne
soit née dans un pays ne signifie son appartenance à ce pays que dans un sens imaginaire. En effet, elle n’en connaît pas les
habitants au préalable. La vérité est qu’elle
n’appartient qu’à sa famille et qu’à ses
amis, qui ne représentent qu’un moindre
pourcentage de la population. Ce sentiment
imaginé d’appartenance nous mène à nous
percevoir et à percevoir les autres en fonction de ce que nos groupes décident : nos
préjugés, nos amis et nos ennemis sont définis par le groupe auquel nous appartenons.
J’ai rencontré Muhammad et Marcella lors
d’un cours d’été appelé « Better Together »,
organisé par Search for Common Ground,
une organisation qui vise à créer un terrain
d’entente entre les réfugiés syriens et leurs
hôtes libanais au moyen de rencontres,
d’expériences de vie communes et, par-dessus tout, au moyen de modes d’expression
tels que la musique, les films, la peinture et
le théâtre. Je les ai observés, côte à côte
pendant les séminaires, et je les ai vus
apprendre que le seul moyen de se défaire
de ses soucis est de les partager avec les
autres, et que le seul moyen de vivre en paix
avec les autres est de mieux se connaître
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
soi-même. Je les ai vus développer la
confiance en soi et la confiance en autrui,
et, dans des cours de théâtre, dépasser les
barrières qui les séparaient. Je les ai vus
exprimer la peur qu’ils ressentent, la peur
de tout perdre, et j’ai vu leur continuelle
recherche du bonheur à travers la peinture.
Je les ai vus parler de leurs inquiétudes dans
des vidéos, et j’ai découvert que la guerre
n’avait pas annulé leurs peurs les plus
simples, et que leur recherche première n’était pas seulement leur patrie et le sentiment
d’appartenance, mais aussi l’amour et l’accomplissement. En les observant, j’ai eu la
confirmation que l’art était un moyen de
construire la paix, car il permet de lutter
contre le piège des « communautés imaginés ». En plus d’être un langage commun,
l’art vise toujours à révéler la réalité des
choses et entraîne l’esprit à percevoir le
monde sous un autre angle. Alors que le
besoin d’appartenance annihile l’homme et
en fait un outil de la société, capable de
haïr, l’art, lui, a la capacité de purger les
fausses assimilations de la société, et de
nous apprendre à être en paix avec nos sentiments en cherchant à l’intérieur de nousmêmes.
Il est dit que l’art est capable de sauver le
monde. Il ne fait aucun doute qu’il est
capable de le changer. C’est précisément ce
qui est arrivé à Muhammad et à Marcella.
Non, ils ne sont pas tombés amoureux, si
c’est à cela que vous pensez, et je ne peux
même pas vous garantir qu’ils resteront
amis. Ce qui s’est passé est bien plus important : ils ont appris à tout remettre en question, à se faire leurs propres opinions sur ce
qui les entoure – sans être influencés par
leur affiliations – et à juger les autres en
fonction de leurs comportements et de leurs
personnalités et non en fonction de leur affiliation, car la réelle affiliation de l’homme
est l’affiliation à l’humanité. A l’issue de ce
cours, nous avons visionné un court-métrage réalisé par un participant libanais prénommé Bachar, qui mettait en scène la
souffrance de Muhammad. Muhammad
s’est dit heureux qu’un Libanais ait décidé
de parler de sa vie. Il a comparé son bonheur à une nouvelle jambe qui aurait poussé
à la place de celle qu’il a perdu. A ce
moment-là, Marcella s’est mise à pleurer.
Elle a pleuré comme si elle était Muhammad.
Abdul Rahim Al- Awji est
auteur, acteur et conteur.
Il est récemment devenu
célèbre après avoir par ticipé à
une satire politique intitulée «
Al-Chinn » sur la c haîne libanaise « Al-Jadid ». Ar ticle écrit
pour Service de Presse de
Common Ground (CG News).
*
10
ARTS ET CULTURE
LES ENFANTS DE NOVEMBRE
La moudjahida Sabiha Aïder, un éclatant
symbole de patriotisme et d’humilité
Sabiha Aïder est née en 1939 à Alger. D’une rare bravoure, cette Algéroise d’une générosité exemplaire a répondu, dès l’année 1956
alors qu’elle était à peine âgée de dix-sept ans, à l’appel de la révolution de novembre. Elle a combattu l’armée coloniale les armes à la
main dans les djebels, aux côtés de ses frères moudjahidine.
G
rièvement blessée à la tête par des
éclats de grenade, elle a été découverte inanimée sur le champ de
bataille par la soldatesque française. Revenue lentement, par miracle, à la vie, elle
fut ensuite longtemps internée, retrouvant
la liberté juste avant l’indépendance. Par
son noble engagement en faveur de la libération de l’Algérie du joug colonial, Sabiha Aïder demeure le symbole vivant du
nationalisme et du patriotisme. Mieux
encore, faisant preuve d’une humilité et
d’une modestie extraordinaire, cette
patriote de la première heure, une fois
l’Algérie indépendante, a pris la ferme
résolution de rester dans l’ombre, éloignée
des médias ou encore des cérémonies officielles de commémoration, gardant pour
elle seule le souvenir ardant de ces années
héroïques au service de la nation.
Aussi, à ce jour, personne ne connaît Sabiha Aïder ainsi que les longues et pénibles
souffrances et sacrifices qu’elle a subis et
endurés pour la gloire de l’Algérie. En
cette année 2014, alors que le peuple algérien célèbre justement le soixantième
anniversaire du déclenchement de ce combat libérateur, il serait légitime, bien
approprié, voire un devoir, d’évoquer son
parcours héroïque, et ce, pour lui rendre
hommage et lui témoigner de la reconnaissance.
Sabiha est née dans le quartier de
Didouche Mourad, la Redoute
Le quartier de la Redoute, situé sur les
hauteurs d’Alger (aujourd’hui El-Mouradia) constituait un creuset pour l’éclosion
de grandes figures nationalistes dans les
années 1940. Ce quartier a regroupé ainsi
d’illustres noms de la Révolution dont le
plus prestigieux est celui de Didouche
Mourad. Ce héros de la Révolution habitait justement le haut de la rue des Mimosas, rue dans laquelle vivait la famille de
Sabiha Aïder. Sa maison était située vers
le bas, en face de l’actuelle cité Diar
Essâada, dont la construction a débuté
dans le milieu des années 1950. Très nombreux ont été les habitants de cette rue à
avoir activement participé à la guerre de
libération nationale. On citera à titre
d’exemple Mohamed Gacem qui, à vingtdeux ans, a été guillotiné pour avoir abattu le sanguinaire Frédy, commissaire du
quartier de la Redoute.
Dans un milieu aussi fébrilement nationaliste, rares étaient les Algériens à être restés en marge de ce mouvement libérateur.
Une association portant le nom de «Ettabia oua taâlim» sensibilisait les jeunes à la
résistance au colonialisme, notamment par
la culture et l’affirmation de l’identité
nationale algérienne. Sabiha Aïder ne pouvait qu’y adhérer. C’étaient cependant les
jeunes hommes qui étaient au premier
rang, les filles demeurant en retrait. Mais
la révolution de novembre avait besoin de
tous ses enfants et la population féminine
devait s’impliquer. Cela devenait même
un impératif pour le succès de ce vaste
élan de libération du colonialisme. Comment faire admettre à la femme algérienne
cette nécessité de participer ouvertement à
ce combat dans une société musulmane
extrêmement conservatrice.
C’est la douloureuse question qui s’est
longue tresse de cheveux débordant d’une
calotte militaire. C’était Sabiha. Ce fut la
surprise générale auprès des soldats de
cette armée coloniale, qui était loin d’imaginer qu’une femme en tenue militaire faisait partie de ce rude combat meurtrier.
Elle fut transportée puis soignée non pas
pour lui redonner la vie mais pour lui faire
subir d’intolérables interrogatoires sur son
parcours de combattante. Nombreux ont
été cependant, parmi les officiers de
l’armée coloniale, ceux qui ont reconnu la
bravoure de cette jeune femme algérienne
et lui ont rendu hommage pour ses sacrifices.
Une vie effacée après
l’indépendance, éclairée par la
satisfaction du devoir accompli en
faveur de la nation
L’Association «Ettabia oua taâlim» à la Redoute, le quartier où a grandi Sabiha
Aïder, sensibilisait les jeunes à la résistance au colonialisme.
posée à Sabiha Aïder devant l’appel de la
révolution de novembre. Sabiha était la
jeune fille modèle de la société musulmane du quartier de la Redoute. Rangée, éduquée, discrète, extrêmement réservée dans
son comportement comme dans son
habillement, elle était aussi très digne
avec, en plus, une profonde foi religieuse
marquée par l’accomplissement des cinq
prières journalières. Ce sont ces valeurs et
ces qualités qui ont convaincu les parents
de Sabiha de lui faire entièrement confiance et de l’autoriser à poursuivre des études
d’infirmière. Et ce sont donc ces capacités
professionnelles que Sabiha a mis au service de la Révolution.
Sabiha, la fierté de la famille
Aïder
Sabiha n’a parlé à personne de son projet
d’aller combattre le colonialisme, pas
même à sa mère, Mériem, sa première
confidente. Un jour, en 1956, elle disparaît
subitement de la maison familiale. C’est la
stupeur au sein de sa famille. Ses vertus et
ses qualités morales étaient connues, mais
demeurer sans nouvelles de leur fille, c’était intolérable pour ses parents et grandsparents. L’angoisse a duré de longues
semaines jusqu’au jour où un émissaire du
Front de libération national a sonné à la
porte avec une lettre de Sabiha. Avec des
mots débordants et chargés d’émotion,
d’affection et de sensibilité, la jeune fille
consolait ses parents et leur expliquait sa
juste et noble cause. «La famille Aïder
peut être fière de moi, écrit-elle, je suis
partie servir le révolution de novembre et
ici, dans les djebels, la victoire finale est
sûre et certaine». Sabiha conclut en assurant à ses parents que sa conduite sera irréprochable, en harmonie avec la stricte
éducation inculquée par eux ainsi que par
les préceptes de la religion musulmane.
Elle est laissée pour morte au
cours d’un accrochage avec
l’armée coloniale
Pendant des mois, l’émissaire du FLN
venait régulièrement apporter le courrier
de Sabiha. Puis un jour, il disparut. Une
nuit, la porte de la maison familiale des
Aïder, sise 54, rue des Mimosas, fut violemment fracturée. Un détachement des
sinistres parachutistes fit soudainement
irruption. La jeune sœur de Sabiha,
réveillée en sursaut, fut la première à être
sauvagement giflée. Puis, toute la famille
fut regroupée pour un interrogatoire musclé. Les questions fusaient de toutes parts.
C’était l’enfer pour la famille Aïder qui a
eu à affronter, durant des heures, la violence et la sauvagerie des soldats de cette
armée coloniale qui n’arrivait pas à
admettre que la femme algérienne était
maintenant, elle aussi, sur le terrain pour
les combattre. Les visites impromptues de
ces parachutistes se poursuivirent encore
pendant des mois, faisant office de punition et de sanction envers la famille Aïder,
et ce sans que les parents de Sabiha
sachent ce qu’il était advenu de leur fille.
Les nouvelles sont venues plus tard. Sabiha est vivante. Son corps inanimée, gisant
sur le sol, a été découvert par les soldats
français après un très dur accrochage
durant lequel la troupe de Sabiha Aïder a
été malheureusement décimée. Sabiha, en
tenue militaire, était évanouie après un terrible impact de grenade sur la tête. En passant en revue les corps inertes des moudjahiddine, le regard d’un officier s’est
attardé sur l’un d’eux, remarquant une
Après sa guérison, dont elle porte jusqu’à
aujourd’hui des traces et des stigmates
indélébiles, Sabiha a été internée de
longues années avant de retrouver sa
liberté juste avant l’indépendance de
l’Algérie. Elle ne voulait pas tirer gloire
de son passé de moudjahida. S’il y avait
récompense, elle se suffisait de la haute
satisfaction morale. Pour elle, ne n’était
que l’accomplissement du devoir. Pourtant, seul le Seigneur peut témoigner des
souffrances endurées durant le parcours de
son combat libérateur. Elle avait quitté un
milieu familial douillet, confortable,
aimée et respectée par les siens et par tout
le voisinage, et ce pour vivre dans des
conditions très dures marquées par de
longues marches épuisantes, souffrant de
la soif, de la faim, avec les conditions climatiques insupportables engendrées par la
rigueur du froid en hiver et les chaleurs
torrides de l’été. Seule la foi en une victoire finale pouvait l’aider dans ces
moments difficiles. Elle avait bien raison.
Elle comptait aussi sur la solidarité des
moudjahiddine qui lui ont témoigné une
assistance sans faille. Elle souffrait et
savait en même temps qu’elle faisait souffrir sa famille. Ses parents vivaient douloureusement son absence. Pire, ils ont été
martyrisés par les parachutistes qui
venaient déverser sur eux leur colère et
leur rage. C’était la rançon à payer pour la
libération de l’Algérie du joug colonial.
Elle en est fière et heureuse. Elle savoure
aujourd’hui cette grande victoire de
l’Algérie, en demeurant toutefois dans le
cocon qu’elle s’est forgé. Sabiha a fondé
une famille avec un illustre moudjahid.
Leur solide mariage dure depuis plus de
cinquante ans. Pour ces actions sublimes
au profit de la libération de son pays, le
destin a voulu ainsi la récompenser par le
bonheur d’un foyer durable et sans nuage.
Son humilité, sa modestie, son effacement, son humanisme sans limite, sa générosité de cœur augmentent encore l’intensité et l’impact de son geste noble et
désintéressé au profit de la nation algérienne. Son héroïque participation à la
guerre de libération, même si cette grande
moudjahida refuse de la faire connaître au
grand jour, ne la dispense nullement d’appartenir authentiquement et réellement à
la sublime famille des enfants de
Novembre.
Kamel Cheriti
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
LE JI SPORTIF
11
Prolongations
DROIT DANS LE CŒUR
DU PUBLIC ALGÉRIEN
Christian Gourcuff :
la marque
des grands
l n’y a pas un seul technicien ou joueur l’ayant côtoyé et qui
s’est prononcé sur la question, qui vous dira le contraire : l’exentraîneur de Lorient où, et ce n’est pas pour rien, il a fait de
vieux os et laissé sa griffe pour plusieurs saisons, est, en plus
d’être un homme de terrain aussi compétent que confirmé, un
homme affable, simple, humain et sociable. Les marques de
confiance et de reconnaissance s’enchaînant, Gourcuff a tôt fait
(comme son équipe d’ailleurs, l’E.N d’Algérie qui a fait un grand
pas vers la qualification pour la CAN 2015 au Maroc) de marquer
son territoire en réussissant (il avait tout pour et c’est pourquoi
Raouraoua a vu juste en allant le chiper au championnat de France où il figurait, depuis plus de vingt ans, parmi ses figures les
plus marquantes, le football hexagonal commençant déjà à le
regretter) ses premiers pas en dehors de son pays à la tête (c’était
son objectif pour connaître d’autres cultures, d’autres défis)
d’une sélection nationale, en ne tardant pas à faire l’unanimité.
D’abord auprès des responsables de la FAF qui ont tout fait pour
le convaincre de prendre la direction de l’Algérie, prendre le
relais à un tournant majeur de la vitrine du football algérien qui
revenait du Brésil avec la mention spéciale, Brahimi et ses frères,
sous la houlette d’un Halilhodzic fait héros national pour avoir
conduit les Verts à un historique second tour (une première pour
l’Algérie) et donc difficilement remplaçable (un des nombreux
défis qui attendaient l’ancien merlu) dans le cœur d’une opinion
algérienne rêvant debout de conquêtes. Ensuite imposer le respect auprès des joueurs après un règne de trois ans du Bosnien
connu pour ne pas faire dans la dentelle sur le plan disciplinaire,
Bentaleb et le reste des troupes ne s’empêchant pas, une fois la
méthode Gourcuff connue, d’oser la comparaison où ils mettront
en valeur les qualités de leur nouveau mentor, en estimant, entre
autres que le Français «est plus dans l’approche, dans l’écoute et
dans l’humain (…) que c’en était fini de l’ambiance militaire et
des critiques à tout va en direction des joueurs. Avec lui, on est
passés à la souplesse et une approche que les joueurs ont appréciée à l’unanimité.» Une manière de dire que le travail devient
moins pénible. Enfin, et on l’a vu, à Blida, contre le Mali, les supporters commencent à beaucoup apprécier l’entraîneur dont la
qualité première est de ne pas trop se presser, aller doucement,
sans brusquer les choses. Qui le soutiennent désormais et appellent à lui donner de la marge, du temps pour réussir le chantier
ouvert sur deux victoires de suite. Dans une de nos précédentes
chroniques, on osait, à notre tour, le pari que le bonhomme, qui
sait où il veut aller et comment s’y faire, était sur le point de faire
oublier coach Vahid. Un technicien avisé qui a son idée (ses
idées) sur la meilleure marche à suivre pour, entre autres, aider
l’équipe à mieux grandir. En adoptant (c’est ses joueurs qui, fautil le rappeler, le jugent sur ce point sensible et tellement utile à la
bonne marche et à la vie du groupe) sa propre stratégie de communication. En tenant, d’emblée, à instaurer un climat de
confiance avec ces derniers en adoptant une attitude souple (ce
qui les change, disent-ils en chœur, de la méthode rigide de son
prédécesseur) sans perdre de vue le respect de la discipline. En
mettant d’accord tout le monde sur sa manière de travailler, il a
gagné de précieux points. Un homme sensé. Qui reste à l’écoute
de l’actualité. A tout ce qui touche à son pays d’accueil, l’Algérie qu’il a appris, en quelques semaines, à connaître. Et bien
apparemment. Ou assez pour éviter les amalgames quand il s’agit
de «juger» (ce qu’il évite d’ailleurs avec sagesse) ses hôtes. Les
Algériens qui l’ont rapidement adopté. L’Algérie, c’est aussi cette
actualité dramatique en relation directe avec la mort de l’otage
français (son compatriote, on imagine donc la douleur de l’intéressé qui garde néanmoins la tête froide et donc sa lucidité) sur
laquelle il a été prié de se prononcer par un confrère de l’Hexagone. Réponse, nette et sans bavure, sans équivoque, de Gourcuff
: «Ce qui s’est passé, cet horrible fait divers, ce n’est pas l’Algérie. Il ne faut pas réduire l’Algérie à certaines horreurs.» Se sentil en sécurité en Algérie, lui qui vient à peine de débarquer et
qu’attend un contrat de trois années qu’il est décidé à mener à
terme ? Réplique, sans aucune ambiguïté également : «Il y a ici
une chaleur humaine extraordinaire. Je n’ai pas peur, je ne sens
aucune agressivité.» Lire qu’il s’y sent bien et va plus loin avec
des propos (on apprécie) dénotant d’une grande responsabilité :
«Je suis en colère contre les raccourcis. Il ne faut pas assimiler
musulmans et terroristes. C’est trop réducteur et depuis la France, on peut être conduit à faire ces mélanges. C’est dangereux et
dommage.» On vous disait bien que Gourcuff, avec lequel les
Fennecs sont appelés à grandir un peu plus (à condition de lui
laisser le temps de mettre en place ses idées), est d’une telle grandeur. Qu’il avait tout d’un grand. La marque des grands. Bienvenu, définitivement, parmi nous. Merci aussi pour la belle leçon.
Rabah Mazigh. A.
Noufel/LJI
I
MC ORAN, RC ARBA, JS KABYLIE …
Entraîneurs : les présidents
ont la gâchette facile
T
rois. Trois de plus. Sûrement pas les derniers.
Un trio «tiré au sort», d’une curieuse tombola
où les présidents de clubs, toujours gagnants,
tirent… toujours les premiers. Parce qu’ils savent où
trouver la bonne «boule». Comment faire fonctionner
le fusible. Trois autres à ajouter à ceux qui ont «sauté»
sur la mine du résultat immédiat. Souvent pas seulement, les «boss», trop envahissants et s’immisçant
dans les affaires techniques, poussant à la sortie quand
la «victime» fait de la résistance. Mekhazni de l’Arba,
s’estimant (curieusement au sortir d’une belle performance, en battant, 2-0- le champion d’Algérie en titre,
l’USM Alger qui était sur un record de 25 matches sans
défaites) peu soutenu par ses dirigeants qui auraient
préparé déjà le lit au divorce avant officialisation, jette
l’éponge et vient s’ajouter à la longue liste. Presque
dans le même temps, Cherif El Ouezzani, du MC Oran,
qui se savait menacé, à cause d’un début de saison pas
du tout apprécié du côté d’El Hamri, n’a pas survécu à
la loi du rendement chiffré. C’était juste à la fin de la
4e étape. Pour dire que les paris restent toujours
ouverts. Confirmation, en match avancé du round suivant, le 5e avec une «démission- limogeage» inédite, le
nouveau «fusible» annonçant qu’il officialiserait son
départ à la fin de la rencontre. Sans
préjuger du résultat. Une victoire
plus que méritée à l’arrivée. 2-1, en
déplacement au «20 août» à Alger
(mieux, au passage, que lors de la
«réception» au stade du même nom,
à Bordj Bou Arréridj sur la pelouse
duquel son équipe recevait Chlef
pour cause de suspension) et, surprise générale, passage à l’acte.
Broos, l’entraîneur belge de la JS
Kabylie, rend le tablier non sans
donner les vraies raisons d’une
décision des plus logiques : son
refus catégorique à se laisser dicter ses choix ou,
comme on le dit communément et dans le jargon footballistique, «n’accepte pas l’immixtion de son président dans son travail.» Réponse du président Hannachi,
au contraire de son homologue de Larba, Amani, qui ne
s’est pas encore prononcé sur la séparation d’avec son
coach et les griefs que ce dernier a retenu pour dénoncer son contrat, alors que Baba, du onze phare d’El
Bahia a ignoré la question en ajoutant qu’il avait les
moyens, et donc l’argent (qui a dit qu’au MCO, les
finances s’étaient taries ou seulement compris que le
club, pas encore fixé sur son passage sous la coupe de
Naftal qui traîne en longueur, était dans le besoin ?)
pour enrôler le meilleur technicien sur le marché et
relancer l’équipe : un «oui, c’est moi qui lui ai imposé
le onze rentrant car il est limité» qui se passe de tout
commentaire. Montre d’abord le type de relation
qu’entretenaient le N°1 kabyle, jamais avare en déclarations choc et s’assumant comme rarement ses paires
des deux Ligues «Mobilis» peuvent s’en prévaloir, et
cet entraîneur débarquant dans des stades peu sûres,
qui était déjà parti moralement (suite bien sûr à la mort
de son joueur Ebossé) à deux reprises avant de se
rétracter. Avant que son employeur ne se rende compte
de ses «limites» (dixit bien sûr le président des «Canaris» qui n’en est pas à sa première sortie dans le genre
et est connu pour ses relations conflictuelles avec bien
des entraîneurs qu’il a eu à recruter dans sa longue carrière de président qui en fait, à noter, le doyen en exercice), et se permet de procéder à sa place (pourquoi estil alors descendu sur le terrain pour manager un onze
qu’il n’a pas choisi au lieu de choisir la solution la plus
juste de partir sans attendre?) au choix des joueurs
devant figurer sur la feuille du match. Une première
dans un football algérien unique dans son genre et collectionnant les pieds de nez à la stabilité. Le MC Oran
(merci le président pour avoir sorti le chèque et
confirmé que de ce côté si délicat, on peut dormir tranquille à Zabana qui n’a plus besoin que de bons résultats pour se rappeler à ses heures de
gloire) continuera (jusqu’à nouvel
ordre ou succession de mauvais résultats, ce qui est possible) l’aventure avec
l’ex-driver de l’E.N, Cavali qui s’est dit
prêt à redonner des couleurs aux «rouge
et blanc», l’Arba (ce n’est pas sûr) est
en passe de formaliser avec son dernier
coach en date, Cherif El Ouezzani
(tiens, tiens, on vous disait bien qu’il ne
fallait se faire aucun souci, ni du mourant sur la capacité incroyable de nos
«fusibles» à très vite rebondir et trouver
du boulot ou preneur), la JSK serait en
contact avec Djamel Menad (un enfant du club, qui
connaît donc la maison et les règles du jeu, Hannachi
demeurant toujours le patron indiscutable et décidant
donc de tout) en plus d’autres C.V sous le coude et
prêts à être activés. A qui le tour ? L’autre question qui
se pose maintenant est de savoir si Menad, débarqué
récemment du club saoudien où il exerçait après son
départ d’Algérie, prendrait le risque de répondre à l’appel du cœur. Le risque de composer à nouveau avec un
président qu’il sait prêt à tout. Ait Djoudi, qui a perdu
avec le NAHD contre Hannachi (il dira ne s’être pas
trompé de onze, non sans s’enorgueillir que c’est lui
qui, à partir de la tribune officielle, a gagné) en sait
quelque chose. Peut répondre.
Rabah Mazigh. A.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
MOHAMED TAHMI
(MINISTRE
DE LA JEUNESSE) :
«ON VEUT ORGANISER
LA CAN 2017»
C’EST MAINTENANT FAIT. Le dossier
ficelé et déposé, l’Algérie est officiellement
candidate au remplacement de la Libye
pour l’organisation de la CAN 2017.
Réponse de la CAF en janvier prochain au
Maroc lors des travaux que Comité exécutif
de l’instance en charge du football continental devrait tenir en marge de la CAN
2015. Les chances de passer ? On n’en sait
trop rien même si des observateurs avertis
croient déceler dans l’attribution des trois
prochaines éditions de la messe du jeu à
onze africain (2019-2021 et 2023 respectivement prévues au Cameroun, Côte d’Ivoire et la Guinée) un chèque en blanc pour
notre pays. Parmi les signes, disent toujours
ces mêmes observateurs à l’écoute de tout
ce qui se passe du côté du siège où trône
l’indéboulonnable Issa Hayatou, le silence
radio (qui en dit vraiment long, nous on
veut bien le croire et entretenir l’illusion
que tout n’est pas perdu finalement et qu’il
ne s’agissait que la poudre aux yeux pour
laisser le champs libre à l’Algérie qui voit
ses chances plus que réelles d’être le second
pays maghrébin de suite à accueillir le prestigieux tournoi) du président de la FAF resté
étrangement en dehors du débat, laissant le
soin au ministre de tutelle, le professeur
Tahmi de gérer (au moins médiatiquement)
le dossier. Et entre la décision de «ne pas
postuler à l’organisation de la CAN 2017»
(la question était tranchée, les ambitions
reportées à d’autres délais (difficile maintenant de patienter jusqu’en 2025 pour un
pays qui «a les moyens de sa politique»dixit toujours le N°1 du sport algérien- et
qui attend l’évènement depuis 1990 et le
1er titre majeur acquis par le Verts), l’hésitation (tout le monde était évasif sur la
question) en relisant M. Tahmi qui déclarait
(sans trop de conviction, ce qui étonne)
qu’«on veut organiser la CAN 2017» et
l’officialisation (avec le dépôt du dossier de
candidature) il y a comme une succession
de non dits. La raison étant peut-être liée au
vœu des responsables algériens (Tahmi et
Raouraoua, entre autres) d’attendre le bon
timing pour entrer officiellement dans la
«danse», le patron du sport-roi national s’étant distingué, dit-on, par un travail en coulisses des plus efficaces dont rend compte
sa démarche lorsqu’il a fallu passer au vote
en soutenant ses pairs camerounais et ivoirien appelés sûrement à lui renvoyer l’ascenseur pour 2017. On s’accroche pour
notre part à cette explication qui tient la
route même s’il est difficile de la vérifier.
Croyons dur comme fer que c’est la bonne
formule.
RMA
MOH CHERIF HANNACHI
(PRÉSIDENT DE LA JSK) :
«MÊME AL AHLY DU CAIRE
N’A PAS ÉTÉ
SANCTIONNÉ, MALGRÉ LA
MORT DE 70
SUPPORTERS»
OMNIPRÉSENT sur la scène médiatique,
Moh Cherif Hannachi fait sensation à
chaque sortie. Le doyen des présidents des
clubs algériens, c’est un fait, ne laisse pas
indifférent pour la raison bien simple qu’il
n’a pas la langue dans la poche. Rue carrément dans les brancards quand il faut
Le JI
Sportif
Plus
Les
-DÉBARQUÉ DU RAJA CASABLANCA / ABDELHAKIM BENCHIKHA,
UNE CÔTE EN BAISSE
ES SÉTIF / CHAMPIONS LEAGUE AFRICAINE: UNE FINALE AU BOUT D’UNE
LONGUE ATTENTE
SEULE la victoire est belle? Plus que sûrement mais il y a des défaites qui prennent les allures de vrais exploits. Surtout
quand elles vous ouvrent les portes d’une finale de champions league derrière laquelle le onze d’Ain El Fouara court depuis
1988. Soit une longue, très longue et désespérante attente de 26 ans à courir, sans succès, derrière la dernière et ultime étape
menant à la couronne africaine. L’ES Sétif, grâce à ce «revers» historique et une qualification à l’avantage des buts marqués
à l’extérieur (ce n’est jamais évident et surtout pas devant l’incontestable N°1 africain à l’heure actuelle, le T.P Mazembé
finalement pas aussi puissant que cela puisque, et sous les coups de boutoir d’une attaque algérienne crachant le feu et mené
par le duo Ziaya Younes, auteurs des deux réalisations, il mettra deux genoux à terre fatals devant leur chaud et bruyant
public) dans les conditions difficiles que l’on sait lorsqu’on revoit les images nous parvenant de Lubumbashi et le sale séjour
réservé par le public local, qui, soit dit en passant, rendait la monnaie de la pièce à son homologue sétifien. Les «Aigles noirs»
des Hauts Plateaux ont donc finalement déplumé les «Corbeaux» congolais après s’être vaillamment battus sur toutes les
balles. En croyant en leurs griffes. En ouvrant d’abord et très tôt le score (9e mn) histoire de prendre un ascendant psychologique sur un drôle, coriace client qui retournera la situation en sa faveur en s’envolant (3-1) au score. Croyant avoir fait le
plus dur, le quadruple champion d’Afrique (1967, 1968, 2009, 2010) est surpris par le joker de luxe, l’ex-harrachi, Younes
qui plonge le stade dans l’émoi en donnant à la défaite (3-2) des proportions moins dramatique, plutôt heureuse même, en
s’en allant réduire le score (73e) à un moment décisif de la partie. En tenant ensuite le coup pendant dix sept minutes (plus
les 5 de l’additionnel) d’éternité, le dernier rempart, Khedadria comme l’ensemble de ses camarades faisant le reste au plus
fort d’un siège en règle, d’un gros orage qui passera sans frais. Comme à son habitude, l’Entente puisera dans son légendaire second souffle, et pas seulement en faisant étalage de courage, de métier et de grande qualité technique, pour sortir indemne de la terrible pression exercée par un vis-à-vis fidèle à sa réputation d’équipe de niveau international comme en témoigne
son ancien statut de vice champion du monde des clubs. Il y a des victoires qui valent les plus phénoménaux exploits. Sétif
nous a fait tellement de bien en réalisant une des performances les plus invraisemblables pour le football algérien après le
dernier Mondial et décroche le droit de continuer à rêver. Monter la dernière marche avant le sacre que lui disputera un autre
club congolais, le «Vita Club», tout aussi talentueux et dur à manier que le T.P. Après avoir inscrit ce dernier à son tableau
de chasse, on peut lui faire confiance. Compter sur lui pour briser la morosité ambiante qui s’est emparé de la discipline
depuis quelques saisons déjà. Avec ses scandales et déboires à répétition.
RMA
JS KABYLIE : MALGRÉ TOUT, LES «CANARIS» TRACENT LEUR ROUTE
UNE PAGE douloureuse qui se tourne ? On peut le croire. Doucement mais sûrement, les joueurs reprennent goût à descendre
sur le terrain même si l’ombre d’Ebossé plane toujours, comme le souligne avec force, le joueur Yesli qui rappelle combien
il est difficile d’oublier le drame mais en estimnt que «nous devons continuer». Qu’il faut penser à «honorer sa mémoire» en
enchaînant les victoires. A travailler pour réaliser les objectifs qu’ils s’étaient fixés de son vivant. Briller en championnat où
ils font plus que d’essayer en jouant les tout premiers rôles (co-leaders avec le CSC à un moment où personne ne les attendait à pareille fête, pas même leur très spécial président surpris à couper la tête de son coach alors que tout semble marcher
pour le mieux, résultats parlant d’eux-mêmes) et en coupes africaines sur lesquelles ils sont condamnés à mettre un trait pour
deux éditions de suite. On n’oublie pas mais on avance au pied du Djurdjura avec les ambitions du début de saison, les
Aiboud, Delhoum, qui met sa longue expérience au service du groupe, Doukha, chargé de garder les clefs de la maison en
tant que goal-keeper chevronné et dont le talent devrait servir à maintenir la dynamique, le finalement très doué Mauritanien
Moulay, ou l’Irakien Kerrar précédé d’une belle réputation et dont attend évidemment beaucoup, constituant, avec le reste
des troupes constitués de jeunes et de moins jeunes à l’image d’un Ziti pétri de qualités, de sérieux arguments pour rivaliser avec les ténors comme peut le suggérer leur position actuelle au classement. La JSK, dans sa version actuelle, avec ses
problèmes, peut-il survivre à toutes les sanctions qu’il doit encore traîner avant que le calme ne revienne enfin ? En revoyant
les séquences des victoires ramenées de l’extérieur (respectivement de chez le MC Oran et l’USM Bel Abbès sur le même
score de 2-0, et du NAHD 2-1 qui a précipité le divorce avec le coach Broos pour des raisons qui continueront à faire couler beaucoup d’encre et de salive tout en renseignant sur les travers de notre football), le fan kabyle, condamné à soutenir
son équipe dans le respect des règles de sportivité et à faire oublier l’épisode dévastateur de la mort d’Ebossé, peut croire en
la bonne étoile et de la capacité de ses «Canaris» à voler très haut dès cette saison en dépit de tout. En attendant de retrouver leur antre et leurs supporters, privés même de déplacement (une leçon à méditer), les «jaune et vert» donnent l’impression d’en vouloir. D’avoir les moyens de viser les sommets. Il faut seulement confirmer les bonnes dispositions affichées et
prouver que c’est loin d’être un feu de paille.
RMA
CHRISTIAN GOURCUFF-ENTRAÎNEURS DE LIGUE 1 : RÉHABILITATION DU
COLLÈGE DES ENTRAINEURS EN VUE ?
SANS FAIRE trop de vagues, bien dans son rôle de travailleur inlassable comme le reconnaissent ses pairs en France, Christian Gourcuff, qui a décidé de s’établir à plein temps en Algérie pour suivre de près les différents chantiers ouverts (parce
qu’il n’y a pas que l’E.N«A», mais également la «A’» qui vient d’être réactivée sous la forme d’un premier stage et d’une
large revue d’effectifs avec l’intention, rassurait-il ses capés, d’y puiser pour renforcer l’équipe fanion, ce qui, selon les
joueurs convoqués, les motive particulièrement à redoubler d’efforts pour réussir à se frayer une place au soleil, ou les
«olympiques», dont est chargé le très compétent Suisse Schurman, concernés par l’énorme défi de se qualifier pour Rio 2016
(une 1ère depuis 1980 et les J.O de Moscou où le football algérien s’est fait inviter, pour la 1ère et dernière fois malheureusement au plus grand rassemblement quadriennal de l’élite du sport universel) et avec lequel il compte collaborer. A la différence donc de son prédécesseur, l’ancien Lorientais dispose de beaucoup de temps et d’une large liberté de manœuvre pour
mener à bien sa mission en étant constamment à l’écoute du championnat d’Algérie et donc toute la latitude pour faire les
meilleurs choix possibles et ce, en étroite collaboration avec les entraîneurs des clubs de Ligue1 qu’il réunissait tout récemment pour une prise de contact des plus utiles car augurant d’un nouveau mode de gestion technique des sélections nationales. Une sorte de «nouveauté» qui remonte aux années 90, à la période bénie où la FAF se targuait de posséder, outre une
Direction technique nationale (DTN) digne de ce nom, une Direction des équipes nationales (DEN) et, plus important encore, un collège des entraîneurs dont on se félicitait des inestimables services rendus dans la formation et la recherche des
talents. On nous rappelant aux bons souvenirs de cette belle époque où les sélectionneurs nationaux avaient l’embarras du
choix pour composer leurs équipes, dans toutes les catégories d’âge, Gourcuff gagne assurément de nouveaux points à son
crédit, la raison bien simple (on applaudit) est qu’il montre sa disposition à «ne pas travailler seul mais compte associer les
l’ensemble des techniciens locaux dans ses grandes décisions concernant notamment l’antichambre de la «A», c'est-à-dire la
«A’» bientôt appelée à retrouver les terrains africains à l’occasion des éliminatoires du prochain CHAN où les Algériens
comptent bien briller après une petite pause d’une édition. De bon augure.
Moins
Dixit…
Pages animées par Rabah
Mazigh. A.
Les
IL DEVAIT prendre en main les destinées du
vice-champion du Maroc le Raja de Casablanca
durant les deux prochaines saisons mais les
résultats en ont décidé autrement et il ne dirigera plus le banc de touche des «Diables Verts», le
second pôle footballistique de la capitale économique du royaume chérifien, Casablanca. L’élimination concédée en Coupe du Trône devant
l’équipe du Jaish (défaite4-2 à l’issue des
matchs «aller» et «retour») a donné un tournant
imprévisible au cours évènements et, bien sûr,
coûté très cher à son entraîneur, l’Algérien,
Abdelhakim Benchikha, qui a été aussitôt démis
de ses fonctions par les dirigeants du club. Une
élimination tournant à l’humiliation parce que
concédée au bout des 16es de finale de l’épreuve devant un l’adversaire de toujours, le club
phare de la capitale (politique celle-là), les FAR
de Rabat. Un limogeage «logique» du moment que les responsables Rajaouis, appréciant très mal le revers, n’ont pas
tardé à prendre les mesures qui s’imposent (quand c’est le résultat immédiat qui le commande et prend le pas sur les projets à long terme) en informant l’ancien sélectionneur national qu’il était mis fin à ses fonctions de coach de l’équipe.
Recruté en raison essentiellement des bons résultats réalisés à la tête de la modeste formation de Difaâ El Jadidi du
Maroc, l’ancien belouizdadi n’a donc pas tardé de déchanter lui qui espérait mener au sacre le vice-champion sortant et
gagner en galons en raison du prestige et de la notoriété du sigle qui fait référence au Maghreb et en Afrique avant qu’une
partie des joueurs avec lesquels il entretenait des relations tendues et qu’il pointe du doigt, ne le poussent à la sortie. De
là à ... ? Une expérience qui tourne court mais l’intéressé, sur les tablettes entre autre de plusieurs clubs intéressés par
son profil, figurerait en bonne position, avec le revenant Menad qui est mieux placé toutefois et qui aurait même donné
son accord de principe, dans les priorités de Hannachi, mais pourrait revenir en Tunisie où il a déjà eu à officier, à la tête
cette fois du Club Sfaxien en remplacement du Français Phillipe Troussier pour sa part débarqué par sa direction suite à
l’élimination en ½ finales de la ligue des champions. Ainsi est rythmée la vie des entraîneurs.
RMA
-NA HUSSEIN DEY :
LA DURE ADAPTATION AU
RYTHME DE LA L1
UNE ÉQUIPE capable du meilleur comme du
pire. C’est l’étiquette qui colle le mieux aux
«sang et or» en ce début de saison certes des
plus difficiles (question de rythme seulement
?) où ils ont alterné le bon (parfois le très bon
comme face à Sétif chez ce dernier en ramenant le minimum alors qu’ils tenaient les trois
points de la victoire) et le franchement mauvais avec cette défaite (1-2) concédée d’entrée de saison au Ruisseau devant un MO
Béjaia se portant assez bien pour sa part jusqu’à présent. Malgré une bonne préparation
d’intersaison et un recrutement qualifié de
judicieux, la mayonnaise Ait Djoudi semble
accuser du retard et prend difficilement. C’est
d’autant plus vrai que les banlieusards algérois, qui ne comptent que deux petites unités
au compteur sur les 15 possibles, sont déjà
lâchés en queue de peloton avec une position
de lanterne rouge loin d’arranger les choses.
Mal parti pour Ouznadji et consorts ? Avec
une défense qui prend l’eau (une des plus
mauvaises avec déjà huit buts encaissés) et
une attaque en panne malgré les quatre réalisations inscrites (une moyenne peu enviable
de moins un but par sortie), les arguments
manquent terriblement pour une équipe en
mal de solutions dans les trois compartiments
du jeu. Trouvera-t-on la bonne formule pour
sortir de l’impasse et décoller enfin pour un
nouveau promu dont les ambitions sont
étalées désormais au grand jour : jouer la
carte du maintien et se donner le temps pour
rebondir. Mettre en place un groupe capable
de revoir (dès la saison prochaine ?) ses prétentions à la hausse. En attendant, l’équipe est
à la recherche d’un déclic psychologique qui
tarde à venir. A quand le 1er succès ? Une victoire jeudi, à Oran face au MC Oran, pas au
mieux également, serait un beau cadeau de
l’Aïd à offrir à leurs supporters. L’exercice est
certes encore long mais le moindre point
lll
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
Dixit…
lll
défendre, dit-il, les intérêts de son club, la JS Kabylie, durement secouée par le décès tragique de son buteur camerounais, Ebossé, et les lourdes sanctions qui ont suivi l’acte criminel d’un de ses pseudo-fans. Prié de se chercher, pour le
reste de la saison, un terrain hors Tizi Ouzou pour recevoir ses
adversaires à huis clos, le chairman kabyle remue ciel et terre,
fait feu de tous bois, pour ramener la suspension de terrain à
«de justes proportions». Un Hannachi toujours prêt à soulever
des tempêtes là où il passe, quitte à entretenir la polémique en
disant tout et n’importe quoi comme lors de cette sortie où il
confirmera que c’est bien lui qui a «composé le onze rentrant
face au NAHD», poussant ainsi son coach Belge, Broos,
acceptant mal qu’on lui impose ce qu’il doit faire, a décidé de
dire stop à une collaboration qu’on croyait durable, Hannachi
ayant cru utile de louer les «immenses qualités» de son coach
avec lequel, se félicitait-il déjà fièrement, son équipe allait
retrouver son rang et se préparait à retrouver les cimes
d’Afrique avec une champions league qu’elle retrouvait enfin.
Avant que la CAF n’entre en jeu et ne décide d’étendre les
sanctions prises en Algérie aux compétitions internationales.
Point donc de retour «triomphal» au continent et l’impression
que l’on en veut au sigle. Qu’il y a intention (c’est ce que
pense Hannachi qui a décidé de se faire entendre en plus des
recours introduits) de l’abattre. De lui nuire. La JSK visée ?
Le pas est vite franchi par l’inénarrable boss kabyle qui rappelle à la CAF, en plus de mettre la pression à la FAF et à la
LFP, la manière très «souple» avec laquelle elle a traité les
douloureux événements qui ont entaché la rencontre de football ayant opposé l’équipe de Port-Saïd au Ahly d’Egypte : «A
Port-Saïd, 70 supporters ont perdu la vie dans des affrontements entre ultras. Sur le plan continental, aucune sanction
n’a été prononcée contre les deux équipes.» Du «deux poids
deux mesures» qui fait dire aux responsables Tizi-Ouzéens,
qui frappent à toutes les portes (le ministre Tahmi et le DGSN,
M. Hamel ont été directement sollicités) pour faire aboutir
leurs doléances, qu’il ne faut pas se taire devant «une hogra
qui ne dit pas son nom».
RMA
HUGO BROOS (EX-ENTRAÎNEUR
DE LA JSK) : «DE TOUTE MA
CARRIÈRE D’ENTRAÎNEUR JE N’AI
JAMAIS ACCEPTÉ QUE D’AUTRES
PERSONNES VIENNENT ME DICTER
LEURS CHOIX.»
commence déjà à peser dans la balance. En
perdre à domicile (ça fait déjà la bagatelle de
sept avec les défaites enregistrées contre le
MOB, la JSK et le nul du MCA) peut compliquer la situation. On peut parier que Bendebka et les siens sauront redresser la barre.
RMA
USM ALGER :
LE CHAMPION D’ALGÉRIE
NE MAÎTRISE PLUS SON
SUJET
A LA PEINE, perdant son football, le club
cher à Soustara marque le pas ces deux dernières sorties en concédant deux revers
inquiétants pour une formation qui était sur le
beau record de 25 sorties sans défaite. Arrêtés
dans leur élan par une accrocheuse équipe de
l’Arba, les unionistes algérois calent dans leur
second test algérois et ne sont plus les «rois»
d’Alger après la leçon administrée par El Harrach dans leur jardin fétiche de Bologhine qui
les plonge un peu plus dans le doute. Inquiète
au plus haut point leur fidèle public qui ne
comprend ce qui arrive à ses favoris. Les
«rouge et noir», champions sur toute la ligne
en 2013-2014 en faisant le plein partout
(meilleure attaque, meilleure défense,
meilleure équipe à domicile et à l’extérieur,
leaders au final avec une grosse marge de
différence avec ses poursuivants en termes de
récolte de points) traversent, c’est certain, une
période de flottement et ne maîtrisent pas
encore totalement leur sujet en ne montrant
pas le visage qui était le leur durant le défunt
exercice où ils domineront la compétition de
la tête et des pieds en tuant, bien avant le baisser de rideau, tout suspense quant à la course
à la couronne nationale. L’un des plus gros
budgets de la L1, en plus d’un des effectifs les
plus étoffés, sinon le meilleur ces dernières
saisons, les usmistes étaient bien partis pour
encore tout renverser sur leur passage. Une
issue d’autant plus possible qu’en plus d’être
13
à l’aise financièrement et de posséder ce
qu’on peut appeler un «dream-team» avec des
noms ronflants ou ce qui se fait de mieux
intra-muros, les camarades de Zemamouche
possédaient, au départ, plusieurs longueurs
d’avance sur le reste des troupes avec une stabilité assez rare en Algérie pour ne pas le souligner. Un gage de plus pour garder leur bien.
Avec trois petits points seulement de retard
sur le duo de leaders (CSC-JSK) à l’appel de
la 6e journée, rien n’est encore perdu pour la
bande à Velud appelée néanmoins à plus d’efforts. Ceci dit, et on espère se tromper, un ressort semble cassé dans cette machine à gagner
qui perd, à l’image de Belaili (auteur d’une
vilaine faute qui lui a valu un carton rouge
mérité à un moment clef de la rencontre où le
groupe avait besoin de toutes ses cartes face à
un vaillant et accrocheur onze harrachi) de sa
sérénité. En espérant aussi que le recours au
«fusible» (pour l’instant, l’entraîneur Velud et
son staff ne semblent pas menacés) ne soit pas
actionné par les Haddad qu’attend le sérieux
défi de la champions league africaine. Sauf
que le prochain déplacement à Constantine,
contre le CSC, risque de bien compliquer les
choses.
RMA
UN HOMME DE PRINCIPE ? L’entraîneur belge de la JSK
qui a débarqué à Tizi Ouzou avec la tête pleine d’idées et la
mission de remettre sur le toit d’Algérie, et accessoirement
celui de l’Afrique dès cet exercice 2014-2015 de tous les
espoirs du côté du stade du 1er novembre fermé pour une
année en raison des douloureux évènements que tout le monde
sait, est prié de plier bagages avant même de jouer la 4e étape
d’un championnat où, curieusement, l’équipe, faisant contre
mauvaise fortune bon cœur, marche bien actuellement en disputant la place de leader au CSC avec laquelle il la partage
provisoirement. Le nul concédé à Bordj face une des déceptions de ce début de saison, l’ASO/ Chlef, est-il la goutte qui
a fait déborder le vase, explique que les relations entre le
désormais ex-entraîneur (pas en chef apparemment, Hannachi
décidant de tenir ce rôle en imposant ses vues lorsqu’il faut
composer l’équipe, ce que son «employé» n’a pas admis en
rompant la relation de travail) se soient si subitement détériorées alors que tous les voyants sont au vert ? «Je ne reviendrai pas sur ma décision qui est irrévocable» confirmait (il
avait annoncé son départ de la barre technique quelques
heures avant le match) Broos dans le point de presse ayant
suivi la victoire (que revendiquait d’ailleurs Hannachi) contre
le NAHD (2-1) qui lui permet de trôner en tête du classement
général de L1 «Mobilis». Et donc les moyens de tenir son rôle
en postulant aux premières loges ou à la succession de l’USMA. Etrange sortie donc que celle du N°1 kabyle qui, outre de
rappeler qu’il est le seul maître à bord et qu’il est l’autorité
technique suprême (le prochain driver est prévenu qu’il n’aura pas les coudées franches et devra s’asseoir sur un siège
éjectable sans autre fonction que jouer les faire-valoir –on
voit mal un Menad, qui vient de quitter, à l’amiable et sur un
bon parcours de quatre victoires et deux nuls en six sorties, les
Saoudiens d’El Wihda à cause justement de dirigeants trop
envahissants, qui serait le mieux placé, accepter d’évoluer à
l’ombre du président, on imagine à l’avance la qualité des
relations) et qu’à ce titre, il ne composera qu’avec des «moutons» comme dirait Halilhodzic. A la veille de l’Aïd el Kebir,
l’expression prend tout son sens. Broos repart chez lui, en
Belgique, avec une autre expérience. Au goût amer. Pas que
bons souvenirs, assurément.
D’ici… D’ici… D’ici… D’ici… D’ici… D’ici…
LE SPÉCIAL OLYMPICS ALGÉRIEN,
UNE STRUCTURE NATIONALE AU SERVICE
DES HANDICAPÉS
LA JOURNÉE d'information initiée par les responsables de l'association
nationale du Spécial olympics algérien, samedi au siège du comité olympique algérien (COA) à Alger, a été "fructueuse" et a connu un "bel engouement", selon les participants.
Inscrite dans le cadre des festivités commémorant le legs de Mme Eunice
Kennedy Shriver, fondatrice du Spécial olympics international (SOI) en
1968, cette journée visait à donner un aperçu général sur le travail initié par
le spécial olympics, sa philosophie, ses missions et actions, ses objectifs, ses
valeurs essentielles et ses besoins, entre autres.
Le spécial olympics international (SOI) est une organisation qui réunit à ce
jour plus de 3,1 millions d'athlètes, 30 disciplines, 227 programmes dans
175 pays dont l'Algérie.
" Je crois que nous avons bien fait d'organiser cette journée d'information,
pour faire connaitre le spécial olympics international et par la même occasion, nous présenter au public. Nous avons atteint l'objectif assigné à cette
rencontre ce qui nous encourage à aller de l'avant", a déclaré le président de
l'association nationale du Spécial olympics algérien, Yacine Bourouila.
Après les interventions des acteurs et membres de l'association nationale du
Spécial olympics algérien qui ont présenté à l'assistance, les différents programmes et activités de la structure, plusieurs sujets ont été longuement
débattus dont le rôle de tout un chacun (personnes et structures ciblées) dans
la prise en charge du handicapé, durant toute l'année et pas seulement occasionnellement.
SAUT D’OBSTACLE : ALI BOUGHRAB DE BLIDA
REMPORTE LE GRAND PRIX DE TIARET
LE CAVALIER Ali Boughrab du club de Blida a remporté le titre du grand
prix de saut d’obstacles, qui a pris fin samedi dernier au club équestre "Emir
Abdelkader" de Tiaret.
Il a décroché également la deuxième place à ce concours, auquel ont pris
part 35 cavaliers. Hafid Abderrahmane du club de Kharouba (Alger) s'est
classé troisième.
Dans l'épreuve d’endurance qui s’est déroulée sur une distance de 60
kilomètres, le club équestre "Emir Abdelkader" de Tiaret a remporté la première place devançant la Garde républicaine et le club de Blida, respectivement 2ème et 3ème.
Ce rendez-vous de sports équestres, qui a porté sur six courses, a enregistré
la participation de 66 cavaliers représentant des clubs d’Oran, Tiaret, Blida,
Alger et Mostaganem.
Lancée vendredi dernier, cette compétition entre dans le cadre du programme de la Fédération équestre algérienne (FEA).
TENNIS/CIRCUIT ITF-PRO WOMEN:
«LA PARTICIPATION ALGÉRIENNE A ÉTÉ
SATISFAISANTE ET RICHE EN
ENSEIGNEMENTS» (DTN)
14
LE JI SPORTIF
Ailleurs ... Ailleurs ...Ailleurs ...Ailleurs ...Ailleurs ...
UN ENTRAÎNEUR CONSEILLE À SES JOUEURS DE
SE SOIGNER AVEC DU FROMAGE ET DE L’ALCOOL
Cela n’a pas aidé Felix Magath à sauver son poste de Manager à Fulham…
Il y avait le placenta de cheval, il y a désormais le fromage du Derbyshire -le Stilton, sorte de bleu
local- pour soigner les blessures les plus tenaces. C'est en tout cas l'idée de Félix Magath, l'un des
derniers dictateurs du football moderne. Passé entre autres par Schalke 04, l'entraîneur allemand a
tenté d'importer à Fulham ses méthodes bizarroïdes. Notamment sa méthode toute personnelle de
guérison des joueurs.
Magath a en effet demandé à son capitaine Brede Hangeland de soigner sa cuisse en appliquant sur
la zone douloureuse du fromage avec un peu d'alcool par-dessus. Une version confirmée par Danny
Murphy, ancien joueur de Liverpool, et camarade du dit Hangeland: «Il fallait qu'il appelle en même
temps sa mère au téléphone, parce que parler à quelqu'un qu'on aime pouvait aider au traitement de
la blessure». Résultat? Une dernière place de D2 et un limogeage express. Clap clap.
MANCHESTER UNITED : LA TRANSITION DE NIKE
À ADIDAS POSE PROBLÈME
Le partenariat entre Nike et Adidas prendra fin le 31 juillet
2015 en pleine pré-saison. La saison prochaine, en contre partie d’un contrat record de 940 millions d’euros sur 10 ans, la
marque allemande Adidas deviendra l’équipementier officiel
du club de Manchester United en remplacement de Nike.
Après douze ans d’union avec le club mancunien, la marque
au swoosh s’effacera mais seulement à l’échéance de son bail,
au 31 juillet 2015. Et c’est là justement que le bât blesse selon
les révélations du Telegraph. Car qui dit 31 juillet dit période
de pré-saison avec toutes les présentations officielles, les
stages et tournées et les matchs amicaux qui vont avec. Manchester United a, par exemple, déjà pris date pour un stage aux Etats-Unis ; en l’état du contrat, les
Red Devils devront porter du Nike.
Selon The Telegraph, des négociations auraient néanmoins été entamées entre la direction mancunienne et Nike pour trouver un arrangement à cette situation il est vrai inconfortable pour le club mais
surtout pour Adidas, de surcroît à 94 millions d’euros par an. Encore que, comme nous vous l’expliquions récemment, cet argent soit soumis à pas mal de condition, notamment sportive, que les Red
Devils devront nécessairement remplir.
FEU VERT DE LIVERPOOL POUR L'EXTENSION D'ANFIELD
LE CLUB de Liverpool a obtenu de la municipalité l'autorisation de procéder à l'agrandissement de
son stade, Anfield. Les membres du conseil municipal de Liverpool ont voté en faveur du plan de
développement d'Anfield, antre du club de Premiere League depuis 1892. Les Reds vont maintenant
pouvoir procéder à la première phase du projet, qui prévoit l'ajout de quelque 8.500 sièges aux 45.276
que compte déjà Anfield.
"Nous avons reçu un soutien très positif pour nos propositions à l'occasion d'une consultation
publique qui a eu lieu plus tôt cette année", a déclaré le PDG de Liverpool, Ian Ayre, cité sur le site
internet du club. "Bien que nous soyons ravis des progrès effectués aujourd'hui, il reste encore des
étapes à franchir pour être certain que nous pouvons poursuivre nos plans d'expansion".
L'iconique club d'Anfield, plus petit que ceux de ses rivaux Manchester United (75.731 places) ou
Arsenal (60.338), rapporte moins qu'Old Trafford par exemple. Lors de la saison 2012/13, ManU a
dégagé 161 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce à Old Trafford, contre 66 de CA pour Anfield,
selon une étude du cabinet d'analyse financière Deloitte. Les travaux à Liverpool doivent commencer en début d'année prochaine, pour se terminer avant le coup d'envoi de la saison 2016-2017.
DOPAGE : L’UCI CRÉE UN TRIBUNAL INDÉPENDANT
LA PARTICIPATION Algérienne au Circuit ITF-Pro Women, du 22 au 27
septembre courant, au Tennis Club Les Palmiers de Benaknoun (Alger), a
été jugée "satisfaisante et riche en enseignements" par le Directeur Technique Des Equipes nationales, Mohamed Bouchabou.
Les douze Algériennes ont, certes, toutes été éliminées, dont sept dès le 1er
tour, mais le DTN a tout de même affiché une certaine satisfaction "surtout
qu'en présence d'un aussi grand nombre de championnes, venues des quatre
coins du monde, le niveau était relativement élevé" a-t-il expliqué jeudi à
l'APS, avant d'ajouter "Ce tournoi a été l'occasion pour les joueuses algériennes de découvrir le haut niveau et de gagner en expérience, tout en
acquérant une meilleure confiance en soi". Bouchabou n'a pas caché son
regret quand l'absence d'Inès Ibbou, considéré comme "une des meilleures
espoirs du tennis algérien" et dont la présence "aurait pu améliorer un peu
plus les résultats de l'Algérie pendant ce tournoi. Malheureusement, elle ne
s'est pas remise à temps de sa blessure, et c'est bien dommage".
Au total, ce tournoi doté de 15.000 dollars a réuni 32 joueuses, de treize
nationalités différentes, dont douze algériennes. Inès-Belkis Ali Moussa,
Sabrina Bouheddi, Sofia Benhalima, Samira Redjaâ, Doria Khetib, Amira
Benaïssa et Samara Amour ont été éliminées dès le 1er tour.
Les cinq joueuses restantes, à savoir : Sihem Salhi, Yassmine Boudjadi,
Assia Halo, Fatima-Zohra Boukezzi et Hanine Boudjadi ont été éliminées au
2e tour, alors qu'elles n'étaient plus qu'à une marche des quarts de finale, disputés jeudi.
La première étape de ce tournoi international a été disputée du 15 au 21 septembre, à Mansourah (Tlemcen), et remportée par la Russe Margarita Lazareva, devant la Française Harmony Tan : 7-6 (3), 6-2.
L'Union cycliste internationale (UCI) va créer un tribunal antidopage indépendant pour juger les cyclistes contrôlés positifs à
des substances interdites, alors qu'ils étaient jusqu'ici jugés par
leurs fédérations nationales.
"Afin d'améliorer le processus de contrôle antidopage mené par
l'UCI, les 14 membres du Comité de direction ont proposé la
mise en place d'un tribunal antidopage, qui traitera les cas des
athlètes internationaux, au lieu de déléguer les procédures disciplinaires aux fédérations nationales", a expliqué l'UCI dans
un communiqué, publié à l'issue de son congrès organisé à Ponferrada, en marge des Championnats
du monde de cyclisme.
"Le tribunal sera composé de juges spécialisés dans l'antidopage et totalement indépendants de l'UCI
afin de fournir à tous les athlètes de haut niveau le même procédé (de jugement) et un calendrier clair
et court. Ce qui permettrait d'obtenir de la qualité et de l'uniformité dans les décisions", a ajouté le
communiqué. Cette annonce intervient à la suite des récentes décisions des fédérations sud-africaine
puis tchèque de blanchir les coureurs Daryl Impey et Roman Kreuziger, après leurs contrôles positifs
à des substances interdites. Le tribunal devrait être opérationnel en 2015.
MICHAEL SCHUMACHER :
DES SOINS À DOMICILE
Le chiffre
e
in
À 125 000 EUROS PAR SEMAINE
a
m
e
s
de la
Huit mois après son terrible accident de ski de Méribel, Michael Schumacher a pu
retrouver ses proches pour continuer les soins dans son manoir du lac Léman, en Suisse, le 9 septembre dernier. Médecins, infirmières, kinés… une quinzaine de personnes se relaient à son chevet
chaque jour dans une unité construite à l’initiative de Corinna, l’épouse du champion, et estimée à
12 millions d’euros. Et selon les informations du Mirror, les soins prodigués à l’ancien pilote de
Formule 1 couteraient la bagatelle de 125 000 euros par semaine. Il faut dire que le traitement suivi
par l’Allemand reste très lourd. Après plusieurs mois passés dans le coma, Michael Schumacher se
bat pou retrouver un peu d’autonomie et communiquer à nouveau avec sa famille.
Pour l’heure, ses proches ont donné très peu d’indications sur les progrès de « Schumi ». Les dernières déclarations officielles de Corinna Schumacher remontent à juillet dernier. Dans une interview au Neue Post, elle avait confié : « Chaque jour, nous progressons. Lentement bien sûr, mais
au moins on va de l'avant », sans préciser exactement la nature de ces progrès ni les espoirs des
médecins.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
15
TÉCH JI
BlackBerry lance BBM Protected et mise sur la sécurité
MICROSOFT PUBLIE
UNE VERSION
D'INTERNET EXPLORER
POUR LES
DÉVELOPPEURS
Le constructeur canadien décline son service de
messagerie en direction des professionnels.
BlackBerry annonce le lancement de BBM
Protected doté d'un chiffrement renforcé.
ors du dernier Mobile
World Congress, BlackBerry avait insisté sur sa
stratégie en direction des professionnels. Le groupe canadien avait dévoilé BES
12 acceptant dans la gestion
de flotte les smartphones et les
objets connectés. Il expliquait
également quels étaient ses
vœux concernant son service
de messagerie BBM.
La firme lance désormais
BBM Protected, une version
de sa plateforme destinée aux
clients professionnels. BlackBerry assure le chiffrement
L
des messages échangés suivant la norme FIPS 140-2. De
plus, chaque message envoyé
pendant une conversation dispose de sa propre clé de
chiffrement générée de manière aléatoire. L'objectif est ici
de rendre impossible l'interception d'une conversation
dans sa totalité.
Avec ce nouveau lancement,
BlackBerry mise sur ses
atouts. Son p-dg, John Chen,
expliquait que sa stratégie
est désormais claire :
étendre et d'intégrer davantage
son service à d'autres compo-
santes du catalogue BlackBerry mais également à d'autres
environnements. Pour ce faire,
le groupe entend capitaliser
sur 85 millions d'utilisateurs
actifs et jouer la carte des partenariats avec notamment
Nokia.
Concernant BBM Protected,
l'application est pour l'instant
uniquement disponible pour
les détenteurs d'un terminal
Blackberry fonctionnant sous
BBOS 6 ou une version ultérieure. Les smartphones sous
iOS et Android auront droit à
cette nouvelle mouture dans
plusieurs mois seulement.
Samsung pourrait racheter Nuance, une des
technos derrière Siri, et alors ?
demment des questions sur les
conséquences que pourrait
avoir un rachat.
SELON le Wall Street Journal,
Samsung aurait ouvert des discussions en vue du rachat de
Nuance Communications, qui
fournit une des technos derrière Siri, l’assistant personnel
d’Apple. Une situation pas si
catastrophique qu’il n’y
paraît.
information s’est répandue en
tonnant sur le Web, inquiétant
certains, soulevant des questions. Le Wall Street Journal
indiquait en effet, hier, que
Nuance Communications, qui
licencie à Apple une des technologies derrière Siri, aurait
ouvert des discussions avec
Samsung en vue d’un rachat
potentiel.
De nombreux observateurs
s’étonnent que ce soit Samsung et non Apple qui tente
une acquisition de Nuance
Communications et de sa technologie de reconnaissance
vocale, grâce à laquelle Siri
est capable de saisir les mots
que vous prononcez. Contrairement à ce qu’on pourrait
penser Apple n’a en effet pas
racheté cette structure toujours
indépendante, même si Steve
Wozniak avait, presque malgré lui, lancé une rumeur qui
allait dans ce sens.
Quoi qu’il en soit, voir l’ennemi juré d’Apple s’approcher
d’un des partenaires de la
firme de Cupertino pose évi-
Quels impacts pour Apple ?
Première chose à avoir en tête,
il n’est pas sûr que ces négociations aboutissent. Le quotidien financier américain précise en effet qu’il lui est impossible de savoir à quel stade en
sont les discussions. Sontelles au point mort ou vontelles aboutir à un accord ?
L’avenir nous le dira.
Deuxième chose, il est important de garder en tête que
Nuance
Communications
fournit seulement la technologie de reconnaissance vocale.
Or, si elle est capitale, cette
technologie n’est que la partie
émergée de l’iceberg. Car,
derrière cette première étape
réside une « intelligence artificielle maison », qui va apposer
un sens sur les mots reconnus.
Et c’est cette technologie qui
est primordiale et fait que Siri
est capable de réagir à des
questions ouvertes, à des interactions réalisées en langage
naturel.
Ce qui ne veut évidemment
pas dire que priver Apple de la
technologie de Nuance ne
pose aucun problème, c’est
plutôt un moins gros problème...
Mais, et c’est le troisième
point, il paraît totalement
invraisemblable, à courts et
moyens termes, que le rachat
de Nuance par Samsung (s’il
devait se formaliser) coupe le
robinet entre Nuance et Apple.
On peut faire confiance aux
équipes légales du géant américain pour avoir assuré le
droit d’utilisation de la technologie dans le cadre d’un
rachat. On peut même imaginer des clauses contractuelles
qui donneraient la primeur à
Apple en cas de mise en
vente... même si Cupertino ne
semble pas intéressé. Cela
s’est déjà vu. La société de
Tim Cook pourrait aussi en «
profiter » pour internaliser la
solution en développant une
technologie maison, comme
cela a été le cas avec Plans
dans la version d’iOS 6.
Pour son navigateur Internet Explorer,
Microsoft annonce le lancement d'un
nouveau canal de distribution dédié aux
développeurs et introduisant les prochaines fonctionnalités de l'application.
A l'instar de Mozilla, Google ou Opera,
Microsoft entend afficher davantage de
transparence sur le développement sur
son navigateur Internet Explorer. A cet
effet, l'éditeur introduit une nouvelle
édition spécialement destinée aux développeurs afin qu'ils puissent prendre
connaissance des nouveautés en cours
d'élaboration et qui devraient être implémentées dans les versions ultérieures
disponibles au public.
Pour l'heure, cette nouvelle mouture est
réservée aux utilisateurs de Windows 7
SP1 et Windows 8.1 et celle-ci peut être
installée aux côtés de la version stable
du navigateur. L'édition developer est
effectivement virtualisée via App-V, ce
qui peut affecter ses performances.
Pour cette première, Microsoft introduit
quatre nouveautés, lesquelles sont principalement portées sur le moteur. Les
interfaces de programmation WebDriver
permettent aux développeurs Web d'effectuer des tests de performances, lesquels seraient plus poussés que les traditionnels benchmarks JavaScript. Nous y
retrouvons également une meilleure
implémentation des interfaces de programmation WebGL introduites au sein
d'IE 11 pour le rendu des éléments en
2D et 3D. Les GamePad API offrent
pour leur part une prise en charge des
manettes via JavaScript pour les jeux
exécutés directement au travers du navigateur. Enfin les développeurs disposeront de nouveaux outils accessibles via
la touche F12.
Cette édition dédiée aux développeurs
permettra-t-elle d'accélérer les mises à
jour proposées sur la version stable d'Internet Explorer ? Quoi qu'il en soit, la
part de marché du navigateur de Microsoft est en baisse depuis plusieurs
années face à la concurrence de Google
et Mozilla dont le cycle de mises à jour
est désormais de 6 semaines.
iPhone 6 : une nouvelle fuite en provenance d’un
vendeur d’accessoires
LES FUITES se suivent et se ressemblent
de plus en plus autour du futur smartphone
d’Apple. Aujourd’hui, c’est un vendeur
d’accessoires qui prend les devants, mettant en vente des protections d’écran pour
le futur iPhone, photo à l’appui.
apple prépare l’iPhone 6, c’est entendu,
pour une arrivée en septembre, selon toute
vraisemblance. Autant dire que le mystère
est déjà bien dissipé. Pour autant reste à
savoir avec certitude quel aspect aura ce
smartphone et quelles dimensions exactes
auront ses écrans, puisqu’il pourrait y
avoir deux modèles d’iPhone.
Aujourd’hui, c’est un vendeur d’accessoires en ligne qui apporte un peu d’eau
aux moulins des dernières rumeurs en date.
Il met en effet en vente des protections d’écran pour iPhone 6 pour des modèles de
4,7 et 5,5 pouces. Le site d’ecommerce se
paie même le luxe de mettre en ligne une
photo de l’appareil sur laquelle on voit les
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
façades avant et arrière.
On appréciera d’ailleurs la présence d’une
icône allogène. En bas de l’écran à gauche
se trouve en effet ce qui ressemble beaucoup au logo de Mac Rumors, célèbre site
de la communauté Apple, qui est à l’origine de nombreuses fuites sur les produits
en cours de développement à Cupertino.
Evidemment, cette information n’est en
rien une confirmation du design final de
l’iPhone 6. Les fabricants asiatiques ont
déjà, au cours de la courte histoire de
l’iPhone, produits en masse des accessoires qui se sont avérés inutilisables par
la suite car des modifications ultérieures
avaient été apportées au produit commercialisé. C’est souvent un moyen d’être prêt
le jour J en prenant peu de risques. Une
fois encore, il va certainement falloir
attendre le mois de septembre pour avoir
une idée définitive et officielle de ce à
quoi ressemblera l’iPhone 6.
Questions ?
Réponses !
PEUT-ON ATTRAPER
UNE MALADIE PAR UN
MOUSTIQUE ?
Paludisme, fièvre jaune, dengue, West
Nile Virus, Chikungunya… Les moustiques sont de dangereux vecteurs de
maladies, principalement dans les régions
tropicales et intertropicales. Mais pas seulement.
• Le paludisme. D’après l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS), 250 millions
de cas de paludisme sont recensés chaque
année dans le monde. Neuf sur dix
concernent le continent africain, mais avec
le réchauffement climatique des cas
indigènes commencent à être observés
dans des pays jusque là indemnes. Il existe quatre types d’agents du paludisme
humain, tous des parasites de la famille
des plasmodium. Les spécialistes distinguent ainsi Plasmodium vivax, P. malariae, P. ovale et enfin P. falciparum. P.
Celui-ci est l’enfant terrible de la classe,
celui qui est à l’origine des 900 000 cas
mortels enregistrés chaque r année dans le
monde. D’une manière générale, dans sa
forme bénigne le paludisme se manifeste
par une fièvre intense accompagnée de
céphalées, vomissements et autres
symptômes de type grippal.
• La dengue. C'est une maladie transmise
par des moustiques du genre aedes notamment A. aegypti- infectés par l’un
des quatre virus de la dengue. Elle est à
l’origine d’un syndrome grippal. D’après
les estimations de l’OMS, il y aurait
chaque année, 50 millions de cas dans le
monde. Il existe toutefois une forme sévère appelée dengue hémorragique qui frapperait environ 500 000 par an. « Faute de
traitement adapté, le taux de létalité de la
dengue hémorragique peut dépasser 20%
», précise l’OMS.
• La fièvre jaune. Près de 200 000 personnes sont frappées chaque année par
cette maladie virale. Et trente mille en
meurent. Mais d’après l’OMS, ces chiffres
seraient sous-estimés. La maladie est
transmise par des moustiques du genre
Aedes et Haemagogus. La maladie sévit à
l’état endémique dans de nombreux pays
d’Afrique et d’Amérique du Sud. La vaccination est indispensable pour les voyageurs qui doivent s’y rendre, et n’est pratiquée que dans un nombre limité de centres
habilités en France.
• La fièvre du Nil occidental. Les moustiques –principalement de l’espèce culexsont infectés lors d’un « repas de sang »
effectué sur des oiseaux eux-mêmes porteurs de ce virus, isolé pour la première
fois en Camargue en 1964. Dans 80% des
cas l’infection passe inaperçue. Le reste du
temps elle est évocatrice d’un syndrome
grippal,
mais
des
complications
méningées peuvent survenir. Depuis 2002,
plus de 13 000 cas (ayant entraîné 5 000
décès ont été recensés rien qu’aux EtatsUnis. En France, une recrudescence de la
circulation du Virus du Nil occidental a été
constatée ces dernières années sur le pourtour méditerranéen. Un système de surveillance a été mis en place par les autorités.
• Le chikungunya. Cette maladie transmise par le moustique de type Aedes a été
surtout décrite en Afrique, en Asie du sudest, en Inde, en Indonésie et au Pakistan.
Elle se manifeste par une forte fièvre, des
maux de têtes et de violentes douleurs
musculaires et articulaires aux poignets,
chevilles et phalanges. Les douleurs peuvent persister plusieurs semaines, voire
des mois.
16
SCIENCES
Les premiers cafés expresso...
à bord de la Station spatiale
Si les Français sont
réputés pour leur
gastronomie, les Italiens
le sont pour leurs glaces,
leurs pâtes et leur café.
Et à bord de la Station
spatiale, l'un des petits
conforts qui manquent
aux astronautes est un
bon expresso en fin de
repas. D'ici quelques
mois, une machine
spécifiquement conçue
pour fonctionner en
apesanteur sera
installée à bord de la
Station.
orsqu’en
novembre
2014 l’astronaute de
l’Agence
spatiale
européenne,
l'Italienne
Samantha Cristoforetti s’envolera à destination de la Station spatiale pour une mission
de six mois, elle apportera
avec elle de quoi faire un
authentique expresso italien
en orbite. Dans ses bagages,
en effet, sera glissée la première machine à capsule
capable de fonctionner dans
L
un environnement sans gravité. Lavazza et Argotec,
société aéronautique italienne,
ce sont associés à l’Agence
spatiale italienne pour mettre
au point cette machine à café
baptisée ISSpresso.
Et ce n’est pas un simple gadget destiné à agrémenter le
menu des astronautes, bien
que l’alimentation soit un soutien psychologique important.
Un bon petit café en fin de
repas est ce qui manque le
plus dans la Station pour la
plupart des astronautes interrogés au retour de leur mission !
Une machine à café
adaptée à l'apesanteur
L’aspect scientifique et technique est très présent. En effet,
la mise au point de cette machine s'appuie sur les connaissances des principes de mécanique des fluides et de leur
comportement en situation de
microgravité. Les solutions
adoptées ont nécessité de déposer de nombreux brevets internationaux, dont certains seront
utiles pour les futures missions
spatiales et d’autres, immédiatement, sur Terre. Par exemple,
le tube en plastique qui permet
d’acheminer l’eau dans une
machine expresso normale a été
remplacé par un tube en acier
spécial conçu pour résister à
une pression de plus de 400
hectopascals.
Comme tout ce qui monte à
bord de la Station spatiale internationale, chaque équipement
ou expérience doit respecter un
cahier des charges très stricte
qui garantit la sécurité des
astronautes, une compatibilité
électromagnétique avec le reste
des équipements de l’ISS et une
impossibilité à s’enflammer.
L'ISSpresso ne déroge pas à ces
règles. Résultat, une machine
d’environ 20 kg bien différente
de celles que nous utilisons sur
Terre car elle fonctionne dans
un environnement sans gravité.
Son poids élevé s'explique
notamment par la présence,
pour des raisons de sécurité, de
pièces de rechange pour tous
les composants cruciaux.
Enfin, si les partenaires de la
Station spatiale ont accepté
l’installation de cette machine à
expresso, parions qu’ils seront
beaucoup moins enclins à faire
de même pour de bons cigares
ou un verre de digestif...
Le minéral le plus abondant de la Terre
s'appelle la bridgmanite
LES CRISTAUX de pérovskite silicatée
sont un des composants majeurs des
roches du manteau inférieur. Mais ce
minéral, dont la présence a été déduite
d'expériences en laboratoire et de l'étude
des ondes sismiques, n'avait jamais été
observé à l'état naturel. C'est chose faite et
on vient de lui donner un nouveau nom
pour honorer la mémoire de Percy
Williams Bridgman, un des pionniers de la
pétrologie des roches sous hautes pressions. La pérovskite est un minéral décrit
en 1839 par le minéralogiste allemand
Gustav Rose à partir d'échantillons provenant de l'Oural. Il l'a dédiée au minéralogiste russe Lev Alexeïevitch Perovski
(1792–1856). À l’origine, le terme désignait du titanate de calcium de formule
CaTiO3. Mais ce nom est aussi maintenant associé à une structure cristalline
commune à de nombreux oxydes de formule générale ABO3. Les expériences en
laboratoire portant sur les propriétés des
roches à hautes pressions ont fourni aux
sismologues de quoi interpréter les
caractéristiques des signaux sismiques
enregistrés à l’occasion des grands tremblements de terre. Les vitesses et les types
d’ondes sismiques pouvant traverser un
milieu dépendent en effet de son état,
liquide ou solide, et de sa composition
minéralogique. Il a donc été possible d’en
tirer un modèle décrivant la nature des
matériaux à l’intérieur de notre planète.
La météorite Tenham nous
renseigne sur le manteau de la
Terre
La nature a mis à notre disposition certains échantillons des roches du manteau
supérieur sous forme d’inclusions dans
des laves, ce qui a permis de vérifier
presque directement qu’il existe bien des
pérovskite silicatée, considéré comme un
composant majeur du manteau inférieur
entre 670 et 2.900 kilomètres, c'est-à-dire
de la zone de transition du manteau jusqu’à son interface avec le noyau de la
Terre. En effet, lors de l’impact de cette
météorite avec notre planète, le choc a
reproduit les conditions de pression et de
température régnant dans le manteau inférieur et, étant donné la composition de ce
corps, des cristaux de pérovskite silicatée
auraient pu se former.
La bridgmanite identifiée grâce
aux rayons X
péridotites dans cette partie du manteau.
La sismologie et les expériences sur des
matériaux à haute pression indiquent qu'il
existe une zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur à
l'intérieur de la Terre.
On pensait que l'olivine de la péridotite
contenue dans les roches du manteau
supérieur y subissait un changement de
phase en devenant de la ringwoodite, ainsi
nommée en l’honneur d’Alfred Edward
Ringwood (1930-1993), un des grands
noms des géosciences. Tout récemment,
un échantillon de ce minéral depuis longtemps supposé commun dans le manteau à
des profondeurs comprises entre 400 et
600 kilomètres environ a été retrouvé dans
un diamant craché à la surface de la Terre
par des laves qui en se refroidissant donnent des roches appelées kimberlites.
La ringwoodite n'était connue à l’état
naturel que dans une météorite tombée
près de Tenham Station (Australie) en
1879. Depuis quelques années, certains
chercheurs espéraient y découvrir également un autre minéral mythique, la
Deux minéralogistes, Oliver Tschauner, de
l’Université du Nevada, et Chi Ma, du
célèbre California Institute of Technology,
là où enseignait le légendaire Richard
Feynman, se sont penchés sur ce problème
depuis 2009. Ma avait réussi à repérer, en
utilisant un microscope électronique, un
minéral qui pouvait être de la pérovskite
silicatée. Mais quand il a voulu vérifier
son intuition en déterminant sa structure
cristallographique par la méthode de diffraction des électrons, le minéral ne l’a pas
supporté et a été détruit avant de livrer ses
secrets. Tschauner a alors décidé d’utiliser
une autre méthode mais qui a nécessité
une analyse plus longue, la diffraction à
rayons X.
Les deux hommes sont finalement parvenus au bout de leurs peines quelques
années plus tard. En juin 2014, l'International Mineralogical Association (IMA) a
même officialisé un nom pour la pérovskite silicatée retrouvée à l’état naturel pour
la première fois : la bridgmanite. Cette
dénomination honore l'un des grands pionniers de la physique des hautes pressions
en géosciences, le prix Nobel de physique
Percy Williams Bridgman.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
ENVIRONNEMENT
17
Ivoire : les éléphants sans défense
Corruption, violence : le trafic pourrait
mettre en péril la survie même de l’espèce.
Exemple au Kenya où les réserves se
battent avec les moyens du bord contre
des braconniers aux méthodes militaires.
est l’odeur qui l’a alerté. Au bout du deuxième
jour de recherche au nord du parc du mont
Kenya, Kimeli Maripet a dû mobiliser des
hommes des villages environnants pour l’aider. «Nous
avons trouvé son corps en décomposition, dans une forêt
de bambous, les défenses coupées, le détecteur GPS arraché et jeté à 30 mètres de là. Une vision d’horreur. Si je
trouve les gens qui ont fait ça…» Le garde forestier de 33
ans est ému. Ce n’était pas la première fois qu’il partait à
la recherche de «Mountain Bull», un éléphant «aventureux, qui n’en faisait qu’à sa tête». Mais aussi un mammifère âgé (46 ans), doté de longues défenses et qui,
grâce à son collier GPS, avait permis à la réserve privée
de Lewa, en partenariat avec plusieurs organisations, de
mettre en place, à partir de ses mouvements, un couloir de
transhumance d’une dizaine de kilomètres pour relier le
mont Kenya au nord du pays.
«Désastre national». Sa mort, en mai, a provoqué l’indignation dans le pays. «Que des braconniers puissent tuer
Mountain Bull et s’échapper avec leur butin montre qu’il
y a de graves failles dans notre système de sécurité, des
complicités et des informateurs à l’intérieur des parcs»,
note Paula Kahumbu, fer de lance de la lutte contre le braconnage au Kenya. Deux mois plus tôt, Richard Leakey,
célèbre paléontologue, qualifiait la hausse du phénomène
de «désastre national», dénonçant la corruption et clamant que «des personnalités haut placées» étaient impliquées. En juin, plus de 2 tonnes d’ivoire ont été saisies
dans un entrepôt de Mombasa, ville portuaire et principale voie de sortie pour la contrebande de l’or blanc.
Si le Kenya Wildlife Service (KWS) affirme que 302 éléphants ont été tués l’an dernier, les activistes estiment que
le chiffre est en réalité bien plus élevé. Récemment, l’efficacité de cette organisation a été mise en cause. Six de
ses cadres ont été mis en congé, tandis que le gouvernement a lancé une enquête pour mauvaise gestion. «Les
jours sont comptés pour les braconniers», assurait en avril
Richard Lesyiampe, haut responsable du ministère de
l’Environnement, annonçant que KWS serait mis sous
surveillance pendant trois mois. «Le service est en lam-
C’
beaux, les plus hauts responsables sont mouillés jusqu’au
cou», lâche un éminent défenseur de la nature.
Dans ce contexte, la réserve de Lewa fait figure de pionnière dans la protection des espèces en danger, principalement les rhinocéros. Son mot d’ordre : impliquer les
communautés. Pour éviter les complicités, ses responsables mettent un point d’honneur à bien équiper, former
et rémunérer leurs gardes forestiers. Justin Lesirite fait
partie de l’unité armée «9-1» au sein de l’organisation
Northern Rangelands Trust, qui chapeaute 26 réserves
dans le nord du pays. «A chaque patrouille, nous mettons
notre vie en danger. Les braconniers sont audacieux, ils
portent parfois des uniformes militaires. Pas moyen de
négocier avec eux, dès qu’ils nous voient, ils nous tirent
dessus.» Mais ce système moderne (avec un avion et un
hélicoptère) coûte beaucoup d’argent : 3 millions de dollars par an (2,3 millions d’euros), dont les deux tiers reposent sur des contributions volontaires. Sans compter
qu’«il faut être prêt à payer bien et régulièrement des
informateurs», explique Mike Watson, le directeur général de la réserve privée de Lewa.
«Tentation inévitable». En dépit de ces efforts, le danger
est permanent car l’appât du gain est considérable. Au
marché noir, un kilo de corne de rhinocéros est évalué à
65 000 dollars (environ 48 000 euros), un kilo d’ivoire
peut aller jusqu’à 1 600 dollars (1 200 euros). «La tentation est inévitable, reconnaît le directeur de la réserve.
Depuis 2009, huit de nos employés, de mèche avec les
braconniers, ont été arrêtés.»
Dans la salle de contrôle radio, une base de données en
ligne, dotée d’un mot de passe protégé et dont le lien a été
crypté pour éviter les piratages, est alimentée régulièrement. «Nous y gardons tous les renseignements sensibles,
ce qui nous permet de comprendre les liens entre les
contrebandiers et, surtout, d’identifier les réseaux.» John
Tanui, chef opérateur, clique sur une des lignes. «Par
exemple, cet homme arrêté le 7 janvier 2011 sur la route
entre Meru et Isiolo avec une grosse quantité d’ivoire. Il
a été libéré quelques jours plus tard, après avoir payé une
caution de 100 000 shillings kenyans [840 euros]. Une
somme modique pour ce genre de trafiquant connecté à
des gens puissants dans le gouvernement. C’est frustrant
pour nous, avec tous les efforts faits pour aboutir à son
arrestation, de savoir qu’il continue ses affaires sans être
inquiété.»
Au début de l’année, le gouvernement a adopté une loi
bien plus répressive qui prévoit pour la contrebande
d’espèces protégées une peine de prison à vie et/ou une
amende de 170 000 euros. Mais pour garantir son application, il faudrait renforcer les capacités d’enquête de la
police afin de réunir des preuves suffisantes devant le
juge. Un rapport publié par Wildlife direct, en début
d’année, concluait que seulement 4% des personnes
reconnues coupables entre mai et juin 2013 dans 18 tribunaux avaient atterri en prison.
«Il faut s’en prendre aux intermédiaires et aux gros négociants, estime Ian Craig, fondateur de Northern Rangelands Trust. Les enquêteurs devraient examiner les
comptes bancaires de ces individus qu’il est très improbable de surprendre une défense dans la main droite et
une kalachnikov dans la main gauche.» Cet infatigable
défenseur de la faune sauvage met l’accent sur l’ambiguïté autour des réserves d’ivoire détenues par les pays.
«Il est très difficile de faire la différence entre l’ivoire
légal et clandestin. Il faut interdire définitivement le commerce d’ivoire sous toutes ses formes.»
La Chine toujours avide d’or blanc
LA HAUSSE DU NIVEAU de vie dans le pays fait exploser la demande d’ivoire et le marché illégal.
On trouve de tout dans le marché des antiquités de Chengtian, au sud-est de Pékin. Des bijoux de jade, des éventails
en ébène, des poissons d’agrément, des criquets vivants
vendus dans des prisons miniatures en bambou tressé. De
l’ivoire aussi, généralement sous forme de bijoux. «Vous
voyez, c’est aux irisations concentriques qu’on distingue
l’authentique du faux», montre une vendeuse en promenant son index sur la surface blanche et lisse d’une rose
sculptée dans un morceau de «dent d’éléphant» - le terme
par lequel les Chinois désignent l’ivoire. Sur plusieurs
objets taillés en forme de sapèques (les anciennes pièces
de monnaie chinoise) surdimensionnées, vendus 150
euros, sont gravés des proverbes propices au succès pécuniaire. «Cet ivoire est récent», assure la détaillante en soulignant la couleur albâtre de sa marchandise. «Et il provient très certainement d’éléphants africains, car il n’y a
pas d’éléphants chinois», pouffe-t-elle.
Les importations alimentent depuis des siècles l’art de la
sculpture sur ivoire. Un métier centenaire dont beaucoup
d’artisans sont fiers, et que le ministère de la Culture a
tenu à placer, en 2006, dans l’inventaire national du patrimoine culturel intangible, au même titre que le kung-fu et
l’acupuncture. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la poudre d’ivoire sert à préparer de nombreux élixirs.
L’un d’eux est réputé purger les toxines du corps, et même
soigner certains cancers ; un autre aurait pour vertu de
conférer un teint opalin.
Proscrite. Les pièces d’ivoire écoulées sur le marché de
Chengtian, chuchote la boutiquière, sont vendues sans
reçu officiel. Si la loi était appliquée, les objets de plus de
50 grammes devraient, en plus d’une preuve de la transaction, être accompagnés de certificats d’origine et d’une
photo certifiée. Mais, à Chengtian, on n’en a cure, car les
descentes de police sont aussi rares que bénignes.
Boutiques mises à part, d’importantes quantités d’ivoire
changent de mains via les sites de commerce en ligne,
souligne Xu Chao, du bureau pékinois de Traffic, une
ONG internationale spécialisée dans la surveillance du
commerce de la faune et de la flore sauvages.
«Il y a moins d’ivoire de contrebande sur le marché chinois que par le passé», estime Xu Chao. La vente dans les
salles d’enchères a été proscrite en 2011, et l’administration forestière, chargée de surveiller les 37 ateliers de production d’objets en ivoire et les 145 commerçants agréés
du pays, «est en train d’améliorer ses méthodes de gestion», poursuit Xu, dont le point de vue est singulièrement
plus optimiste que celui d’experts d’autres ONG. La police et les douanes, assure-t-il, «agissent de plus en plus».
Environ 6 tonnes d’ivoire saisies par les douanes ont,
effectivement, été incinérées en janvier et en mai, et 28
tonnes saisies à Hongkong détruites.
Mais, face à une demande chinoise dopée par l’importante hausse du niveau de vie de ces vingt dernières années,
les trafiquants ne sont pas dissuadés par ces autodafés
médiatiques, et acheminent leurs cargaisons via des pays
tiers afin de ne pas attirer l’attention des douanes, qui ne
contrôlent que 1% des containers importés. Pour l’organi-
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
sation Save the Elephants, il est clair que «c’est la Chine
qui détient la clé de l’avenir des éléphants africains».
Même constat du côté de Traffic, qui déclarait l’an dernier
au New York Timesque «la Chine est le pays qui alimente le plus le commerce illégal de l’ivoire».
Effet pervers. Guérir la Chine de sa séculaire fièvre de l’or
blanc ne sera pas chose facile, particulièrement en raison
de la légendaire corruption qui règne au sein de la fonction publique. L’esprit de la convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages
menacées d’extinction (Cites) a été détourné par une
bureaucratie avide de profits, soulignent plusieurs
experts. Après avoir initialement interdit le commerce de
l’ivoire en 1989, et constatant que les populations d’éléphants s’étaient depuis régénérées, la Cites a autorisé en
2008 la vente à bas prix à la Chine de 68 tonnes de la
colossale accumulation d’ivoire saisie au fil des ans, les
recettes devant être affectées à la conservation des
espèces. Dans la logique - elle-même controversée - de la
Cites, le prix plancher auquel était cédé l’ivoire aurait dû
inonder le marché, déprécier sa valeur et, ainsi, enrayer la
demande chinoise.
Les autorités ont toutefois pris le parti de vendre ce butin
offert par la Cites à presque huit fois son prix initial (785
euros le kilo au lieu de 105 euros le kilo). Les prix dans le
pays explosèrent, ce qui eut pour conséquence de stimuler
la demande, et donc l’offre. Le braconnage s’intensifia
pour atteindre les sommets que l’on sait.
Autre effet pervers : le blanchiment de l’ivoire devint plus
aisé, grâce aux licences officielles de commerce de l’ivoire, théoriquement gratuites, qui se revendent à coups de
centaines de milliers d’euros. «Le marché légal de l’ivoire en Chine sert de couverture à un commerce illégal de
bien plus grande ampleur», protestait en avril Mary Rice,
la directrice de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency. Ce commerce clandestin représenterait,
selon elle, une quantité d’ivoire neuf fois plus importante
que celle qui est écoulée légalement.
18
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Le 28 septembre 2014 notre adorable petit
prince Abd Raouf HADJI KOUIDRI à soufflé sa 2e
bougie, en cette heureuse occasion son papa
Mourad, sa maman Lamia et la famille Hadji
Kouidri d’Alger, ainsi que la famille Mouri de
Azazga, lui souhaitent un joyeux anniversaire
plein de joie et de bonheur.
Pensée
Il y a une année déjà, le 29
septembre 2013, que nous à
quittés à jamais notre chère et
regrettée épouse, mère, grandmère, arrière grand-mère et
belle-mère Mme Fatiha
Maouche dite Messaouda née
KEDJI
Laissant derrière elle un grand
vide, tu demeureras
éternellement vivante dans
nos cœurs, ta générosité, ton
humour et surtout l’affection
que tu as donnée à chacun de
nous ont fait de toi une femme
exceptionnelle. Toute la famille
demande à tous ceux qui t’ont
connue d’avoir une pieuse
pensée en ta mémoire.
Remerciement
La famille BENCHOUBANE très
attristé par le décès de leur
père Sid Ahmed survenu le
24/09/2014, ils remercient
tous ceux qui ont compatie à
leurs douleurs et que Dieu
accueille le défunt dans Son
vaste paradis.
A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.
7 années déjà (yaoum Arafat
2007) depuis que nous a quittée
à jamais noter chère mère Hadda
Bouherar née DAOUI, qui fut une
femme exceptionnelle.
Ton courage, ta bonté, ta loyauté
à toute épreuve faisaient de toi
un être qu’on ne peut oublier.
Ta disparition à laissé un vide,
mais tu es présente dans tous
endroits avec nous, ta voix
résonne partout et tout le monde
évoque tes dires, on te pleure et
on rit lorsqu’on se rappelle tes
dires.
Tu es partie soudainement et
silencieusement en nous laissant
seuls mais tu nous a laissé un
héritage moral considérable.
En ce jour de Arafat nous prions
le Tout-puissant de t’accueillir en
Son vaste paradis.
Allah Yarahmek ya yemma
cherche emploi dans le domaine.
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LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
19
FEMMES
CHEVEUX GRAS : du soin et de la
douceur
sécrétion de sébum.
De temps à autre, posez un masque antiséborrhéique (à base d'argile par exemple)
après le shampoing, afin de traiter le cheveu en profondeur.
Après le lavage, rincez toujours soigneusement les cheveux à l'eau froide pour
resserrer les écailles. Bannissez l'eau très
chaude et le sèche-cheveux (sauf en position froide), qui activent les glandes
sébacées et accentuent l'aspect gras de la
chevelure.
Les cheveux gras sont dus à une sécrétion
excessive de sébum qui va noyer le follicule pileux et se répandre le long de la
tige capillaire, créant ainsi un aspect luisant de la chevelure.
Cette hypersécrétion, appelée séborrhée, a
pour principale origine une production
excessive d'hormones mâles ou une sensibilité exagérée des glandes sébacées à ces
dernières.
Le stress, la pollution et des traitements
inappropriés peuvent également être en
cause et amplifier le phénomène.
Si pour lutter contre les cheveux gras les
dermatologues prescrivent parfois des
traitements à base d'anti-androgènes, la
plupart du temps cependant, seuls des
soins locaux adaptés permettent d'en venir
à bout. Il s'agira en outre d'éviter les facteurs qui contribuent à accentuer la séborrhée.
En cas de cheveux gras, alterner
les shampoings neutres et
traitants
Heureusement, contrairement aux idées
reçues, le fait de se laver les cheveux souvent n'aggrave pas la séborrhée, pour peu
que l'on utilise des shampoings doux et
non détergents.
Les formules agressives sont en effet
déconseillées car, en décapant la fibre
capillaire, elles favorisent l'activité des
glandes sébacées et la production de
sébum. A contrario, les shampoings trop
riches, comme les shampoings pour bébé
par exemple, risquent de surgraisser le
cheveu et sont donc également à proscrire.
L'idéal est de choisir un shampoing neutre
(pour cheveux dits normaux), à alterner
une ou deux fois par semaine avec un
shampoing spécifique pour cheveux gras.
Ceux-ci sont à base de substances qui
assainissent le cuir chevelu sans le décaper (bois de panama, ortie blanche, produits soufrés ou autres) et régularisent la
Pour le coiffage, privilégiez le naturel et
oubliez tout ce qui accentue la luisance,
comme les gels ou les produits coiffants à
base d'huile.
Racines grasses et pointes sèches :
que faire ?
Un problème fréquent est celui des cheveux dont les racines sont grasses tandis
que les longueurs et pointes sont sèches.
Ce phénomène est du aux colorations,
mèches, séchages agressifs et autres traitements qui rendent les longueurs rêches
alors que le cuir chevelu continue à sécréter du sébum en excès. Pour y remédier,
utilisez des shampoings doux et appliquez
les shampoings traitants uniquement sur
le cuir chevelu. Terminez chaque lavage
par l'application d'une crème, d'un
masque ou d'un après-shampoing nutritif,
à poser uniquement sur les longueurs et
pointes.
Enfin, dans tous les cas, traitez les cheveux
gras avec douceur : les massages vigoureux
du cuir chevelu par exemple, qui font
remonter le sébum à la surface de la peau,
et les brossages répétés qui répartissent le
sébum sur tout le cheveu sont à éviter.
Quelles sont les causes des pores dilatés ?
- La génétique.
- Les dommages dus au soleil.
- Les changements hormonaux.
- L’acné.
- Les points noirs.
- La déshydratation de la peau.
- La saleté, l'huile et les cellules mortes de
la peau bloquée.
- Le nettoyage incorrect.
- La production d'huile excessive.
- L'abus de maquillage.
- Une mauvaise alimentation.
- Le tabagisme.
- La puberté
Le traitement de nettoyage profond des
pores
Ce traitement comprend l’exfoliation, la
tonification, le nettoyage, l’hydratation et
l’extraction. Il est le meilleur traitement
pour les pores dilatés causés par la puberté.
Il équilibre la production d'huile (sébum),
supprime la congestion et encourage la
formation de nouvelles cellules saines.
Le nettoyage en profondeur devrait être
effectué par une esthéticienne ou un dermatologue pour obtenir les meilleurs
résultats.
Comment traiter les pores dilatés
Le souci des pores dilatés est un problème
que la plupart des gens ont eu affaire.
Il existe des produits infinis qui promettent de diminuer l'apparence des pores,
mais valent-ils la peine?
Malheureusement, il n'existe pas de
potion magique qui va définitivement
réduire la taille des pores de la peau.
Cependant, il y a des astuces que vous
pouvez faire pour rendre les pores paraitre
plus petits.
Pour commencer, assurez-vous que votre
peau est exempte d'huile et de bactéries.
Ceci peut être réalisé à l'aide d'un savon
nettoyant qui est conçu pour ce fait.
Vous pouvez également faire appel à l’ex-
POUR UN TEINT ÉCLATANT:
• Les yeux un peu gonflés? Les sachets de
thé vont y mettre un terme. Lors du petit
déjeuner suivant la folle nuit sur la piste de
danse, ne jetez pas votre sachet de thé noir,
mais mettez-le plutôt sur vos yeux.
• Les tranches de concombre sont également connues pour leur action hydratante,
surtout après de légers coups de soleil. La
peau s’empreigne complètement de leur
hydratation, et les vitamines contenues
viendront en prime soigner la peau irritée.
• Le masque infaillible en cas de peaux
sèches reste ce mélange à base de fromage
blanc auquel on ajoute du miel. Ces 2
ingrédients apportent hydratation et soin
intense à la peau.
Gâteau renversé
à l'ananas
Pizzas au fromage et
aux crevettes
Ingrédients (8 personnes):
Ingrédients
1 boite d'ananas au sirop
15 morceaux de sucre
3 oeufs
100 g de sucre en poudre
100 g de farine
100 g de beurre
1/2 sachet de levure chimique
vanille liquide
rhum.
Préparation:
Dans une casserole faire un caramel
avec les 15 morceaux de sucre imbibes
d'eau, quand il est bien doré le verser
dans le moule a manque beurre.
Déposer les rondelles d'ananas sur le
caramel chaud.
foliation qui est un excellent moyen de
réduire l'apparition de ces pores. Vous
pouvez trouver des exfoliants chez tous
les détaillants de beauté presque.
Une des meilleures façons pour réduire
l'apparition de ces pores dilatés consiste à
utiliser le maquillage. Trouvez un bon
fond de teint et une bonne poudre vont
efficacement vous aider même pour le
problème de teint de peau et à réduire
l'apparition de ces pores. Commencez par
une bonne poudre avant d'appliquer le
fond de teint. Lors de l'application du fond
de teint utilisez un outil et non pas votre
doigt. Si vous utilisez vos doigts les bactéries seront transférées de nouveau dans
votre peau propre, qui est la raison numéro un pour que vos pores semblent dilatés.
Une fois que le fond de teint est appliqué,
mettez une poudre douce et légère sur
votre visage. Ces produits aideront plus
que tout quand il s'agit de réduire la visibilité de vos pores dilatés.
Les gens n'ont pas besoin d'avoir honte de
leurs pores dilatés. Avec un bon régime de
soins du visage et des produits et des techniques de maquillage correctes, il est fort
possible de faire apparaitre ces pores
dilatés plus petits. Pour ceux qui s'inquiètent et ne savent pas quel produit il faut
utiliser, un dermatologue peut vous éclaircir, répondre à toutes vos questions et
vous fournir des informations sur la façon
dont vos pores vont changer avec l'âge.
Farce:
250 g. de crevettes.
1/2 petit verre d'huile.
1 grande cuillerée de beurre.
Un peu de sel.
1 bouquet de persil haché.
Une petite cuillerée des 4 épices.
La sauce béchamel.
Pâte feuilletée pour les salés.
100 g. de gruyère râpé.
Dans une terrine,travailler le beurre
pour le rendre crémeux.
Ajouter le sucre en poudre puis les
oeufs un a un .
Ajoutez peu a peu la farine et la levure puis la vanille liquide et le rhum.
Verser cette préparation dans le moule
et cuire a four moyen durant 30 minutes
environ démouler en renversant le moule
sur un plat de service(pendant que le
caramel est encore chaud).
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
Les étapes
Farce:
Dans une poêle sur le feu, mettre l'huile, le beurre, le sel.
Ajouter les crevettes décortiquées,
mélanger le tout.
Incorporer le persil, les 4 épices et laisser
cuire jusqu'à évaporation totale de l' eau.
Pâte:
Etaler la pâte sur une table enfarinée.
Découper des rondelles.
Placer les dans les moules en métal.
Piquer leur fond avec une fourchette.
Mettre au four et laisser dorer.
Démouler les petites tartes et les remplir de farce.
Saupoudrer de fromage râpé et mettre
dans un four chaud de 5 à 10 minutes.
20
DETENTE
Mots fléchés n° 1768
Pirouetter
Mots croisés 9/13 n° 1768
1
3
4
5
6
7
8
9
1
Chambouler
Note
Niais
Assise
2
3
4
5
Ravi
Enzyme
Calife
6
Branché
Instrument
de musique
Etalon
7
Epoques
Superposées
Epreuve
8
Lentille
Levant
Européen
11
10
Coula
Pour montrer
Policier
VERTICALEMENT
Coupé
Méridienne
Tantale
1. Chasseurs - L'or au labo - 2. Etre étendu - Rivières - 3. Non
compris - Supports de balle - Pas moi - 4. Note entière - Vitalité - 5. Levant - Guide - Grée - 6. Tarit - Figures de buveurs 7. Mal fréquentées - Devant l'année - 8. Faire l'histrion - Solitaires - 9. Eau gazeuse - Extrêmes.
Vêtement
de femme
Monceau
SOLUTION N° 1767
HORIZONTALEMENT
SOLUTION MOTS FLECHES N° 1767
Verticalement
Horizontalement
MODALITE
IBERE - AN
REVENT - T
OSE - TOUR
BINE - UTE
OTITES - R
LEROT - PA
AS - NAGE -
13
HORIZONTALEMENT
1. Engagements - 2. Mis de côté - Cours d'Italie - 3. Tête bien
plein - Pays d'Afrique - 4. Proportionna - Précipita - 5.
Possèdes - Tête - 6. Bout de mamelle - Opération postale - 7.
Extrêmement fatigué - 8. Massif d'Asie - 9. Pris de la couleur
- Libertine - 10. De savoir - Peinture exposée en ville - Chiffre
- 11. Sans commencement ni fin - 12. Avant l'âge adulte Guidée - 13. Courants - Sifflantes.
Leurre
Flairé
Dans
12
Originale
Paresseux
Chef égyptien
9
Grecque
Gogo biblique
Saison
Autorisées
Appâter
Déesse marine
N - INTRUS
TATE - API
ERE - OSLO
- AMIS - EN
MIROBOLANTE OBESITES - ARA
DEVENIR - ITEM
ARE - ETONNE - I
LENT - ETAT - OS
I - TOUS - GRAS TA - UT - PEUPLE
ENTRERA - SION
VARICELLE
EGALA - ION
DIS - BŒUF
E - OUST - BU
TAIN - THAI
TIR - SOIR ESSAIM - DO
SA - CLASSE
- NARINE - D
Mots croisés 9/9 n° 1768
1
2
2
3
4
5
6
7
8
3
4
5
6
7
8
AHURI
IL - UN - ACRE EV
CABS - SILICOSE
VERTICALEMENT E - OTTOMAN PIS
VEDETTES LIE - HI - SEUIL EPIA
LOUBARDS AGI - AISANCE - SUIE
V
ENFUI RASOIRS OEDEMES
Soduku 39
9
SOLUTION
N°1767
1
2
ECHEC - USE
PEU - OPIUM
I - RESILIE
AVIVES - ES
HORIZONTALEMENT
INADAPTES
MENUHIN - U
MODE - STAR
E - ETAT - PS
DISTRAIT IN - OC - NEF
ANE - EST - E
TESTATEUR
SE - PUERAS
VERTICALEMENT
IMMEDIATS
NEO - INNEE
ANDES - ES DUETTO - TP
AH - ARCEAU
PISTA - STE
TNT - INTER
E - APTE - UA
SURS - FERS
9
HORIZONTALEMENT
1. Rythmées - 2. Extraordinaires - 3. Personnalité - Célébrai - 4. Dessin - Difficulté - 5. C'est un jeu d'enfant
- Elément de batterie - 6. Grand trouble - Forme d'être - 7. Condition - Plaide - 8. Greffée - Lame - 9. Petite
monnaie - Passa au tamis.
VERTICALEMENT
1. Evolués - 2. Egaye - Déesse marine - 3. Tentation de coureur - Non divulgué - 4. Pigeonné - Chewing-gum 5. Noyau terrestre - Naïves - 6. L'UE avant - Se présente en gousses - 7. Arme - Conifères - 8. Ils mènent une vie
austère - 9. Sport de glisse - Erodera.
Pour jouer
au Soduku
- Placer un chiffre de 1 à 9
dans chaque case vide
-Chaque ligne, chaque
colonne et chaque carré
de neuf cases, délimité
par un trait plus gras,
doivent contenir les
chiffres de 1 à 9
-Chaque chiffre ne doit
apparaître qu'une fois dans
la ligne, la colonne
et la région
Le total des chiffres
de chaque région doit
être égal à 45
2
7
9
1
3
5
7
2
2
4 1
8
4
6
9 5
7
4 2
6
1 6 3
S
o
l
u
t
i
o
n
s
5
2
1
3
7
4
6
8
9
8
7
9
6
1
2
5
3
4
3
4
6
5
9
8
2
1
7
6
5
7
9
8
1
3
4
2
5
2
1
3
4
5
7
8
9
6
9
8
4
2
6
3
8
7
5
1
9
8
7
7
2
4
6
3
7
3
5
1
1
4
9
2
8
4
6
2
8
8
3
7
5
1
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
21
JEUX
Mots fléchés n° 1491
Mots croisés 9/13 n° 1491
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2
Démonstratif
Située
Touffu
3
4
5
Question
de test
Agence
Chiffre
Féroces
Ile
Raconté
6
12
Bouts de bois
Voile
Mémorisé
13
HORIZONTALEMENT
1. Robes longues à capuchons – 2. Cachette – 3. Jardinet – Bistrot – 4. Amour de Tristan – Abat – 5. Provenu – Pointe – Queue
de brebis – 6. Voisin du puma – Cours roumain – 7. Obtenue – 8.
Pièce de la charrue – Sur le flanc – 9. Ustensile de ménage –
Ensemble de références – 10. Un corsage qui rend fou – 11.
Basse vallée – Gouffre – 12. Bien gardé – Reproductions exactes
– 13. Vit – Raisonnable.
VERTICALEMENT
1. Asséchées – Fixe le jour – 2. Pull moulant – Volcan de la terre
Victoria – 3. Gare à ses coups de fil – Requin – 4. En cet endroit
– Versant de montagne – Personnage ordurier – 5. Ensemble de
noms – Interrogatif – Difficulté – 6. Acide aminé – Cols – Boit
avec la langue – 7. Pleinement heureux – Rouge violacé – 8. Pas
crus – Amputés – 9. Bières de riz – Flatté.
Devant l’année Bambin
Chrome
Lame
Solution
Dispositifs
de fermeture
SOLUTION N° 1490
SOLUTION MOTS FLECHES N° 1490
VERTICALEMENT
HORIZONTALEMENT
IF – AISES
SIGNAIS –
– ERE – ETA
MEURE – ER
A – MISERE
TUEE – SAC
ET – SATIS
APLANIS – MATE
PLANIFIEE – UT
PAINS – GRUME –
ENTE – ANERIES
Mots croisés 9/9 n° 1491
1
2
3
4
5
6
7
8
1
2
3
4
5
6
7
9
N – SEPIA – ES – A
TU – SOSIE – EST
IRA – TESTERAI
SINGES – ARECS
SOLUTION
N° 1490
HORIZONTALEMENT
ENTOURANT
MARITALES
OUIE – LEVA
UTA – SA – ER
VI – AMIS – S
AQUIA – AN –
NUS – RALER
TE – STRIEE
ESAU – ESSE
VERTICALEMENT
EMOUVANTE
NAUTIQUES
TRIE – US – A
OIE – AI – SU
UT – SMART –
RALAI – ARE
ALE – SALIS
NEVE – NEES
TSARS – REE
8
9
HORIZONTALEMENT
1. Caractère calme – 2. Rabaisseras – 3. Icônes – En bas de lettre – 4. Mélangé – Fait un choix – 5. Révolution – Tache à
l’œil – 6. Amérindien – Esquimau – 7. Carapace d’oursin – A profusion (A l’) – 8. Poser un œil – Emportement –
9. Volumes de bois – Article arabe.
VERTICALEMENT
1. Supériorités – 2. Se plaignent (Se) – 3. Autorisation – Ville d’Italie – 4. Natte pour égoutter les fromages – Rappel – 5. Terre
dans l’eau – D’avoir – Note de musique – 6. Assigne – 7. Fin de verbe – Rassemblé – 8. Caché – Gris – 9. Primordial.
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
9
11
APPENTIS
PLAN – URI
LAITS – AN
ANNEES – G
NIS – POTE
8
10
Oubli
Attaquer
Trou mural
Habilla
Cancre
Employer
Protections
Sévérité
Petites
Créateur
Cycle
Bat le roi
Dresser
Agrémente Séraphins
7
Endossé
Ranci
Nazis
1
Meurtre
Contrefait
Note
ERIGE – ERS
HORIZONTALEMENT
ACRIMONIE
ERE – ELANS
RIGOLARDS
OSSUE – GUI
DE – VEAU – E
YSER – VETU
N – DAMIER –
ADAGES – EV
MEMES – PSI
IFS – ARA – S
SI – GNEISS
MENAGERIE
VERTICALEMENT
AERODYNAMISME
CRISES – DEFIER
REGS – EDAMS – NI
I – OUVRAGE – GAG
MELEE – MESANGE
OLA – AVIS – REE –
NARGUEE – PAIRE
INDU – TRES – SIR
ESSIEU – VISSES
soduku 220
Pour jouer
au Soduku
- Placer un chiffre de 1
à 9 dans chaque case vide
- Chaque ligne, chaque
colonne et chaque carré
de neuf cases, délimité
par un trait plus gras,
doivent contenir les chiffres
de 1 à 9
- Chaque chiffre ne doit
apparaître qu'une fois dans
la ligne, la colonne
et la région
Le total des chiffres
de chaque région doit
être égal à 45
6
1
4
5
3
9
7
1
6
6
1
3
8
2
6
5
9
7
7
s
o
l
u
t
i
o
n
s
8
5
5
1
9
2
3
8 1 9 4 3 7 6 5 2
4 5 6 8 2 1 3 7 9
2 7 3 6 5 9 8 1 4
9 4 2 1 8 5 7 6 3
7 3 8 9 6 4 1 2 5
5 6 1 2 7 3 4 9 8
3 9 4 5 1 6 2 8 7
6 8 7 3 9 2 5 4 1
1 2 5 7 4 8 9 3 6
22
PUBLICITÉ
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 591
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 553
Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 605
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
23
AUTO
5e ÉDITION MEDIAS DRIVING XPERIENCE
Une réussite totale dans
l’allègresse familale
Fidèle à sa réputation, DZAUTOS avec l’immense
collaboration du sponsor OOREDOO, a réussi un
(autre) grand coup en organisant du 22 au 25
septembre
la 5e édition baptisée pour la circonstance
Medias Driving Xperience pour la presse
spécialisée dans l’automobile dans le
pittoresque lieu « Le Grand Bleu » situé sur la
merveilleuse côte de Zemmouri Bahri.
Un circuit sur un paradis sur…terre
A vrai dire, le Medias Driving Xperience a permis à toute la
famille du sport mécanique de se retrouver autour d’une compétition que les journalistes spécialisés commencent déjà à
connaître parfaitement. Et pour preuve, la compétition qui s’est
scindée en trois ateliers (circuit off road, circuit de vitesse sur
sable et démarrage en côte sans frein à main, a connu une adversité très serrée puisque l’équipe de contrôle sous la houlette de
l’inégalable Kheireddine Serir a eu toutes les peines du monde
pour départager les heureux gagnants à la fin de ces exercices.
Le Medias Driving Xperience qui a remplacé pour cette saison le
Rallye des M&édias est en fait un mode de conduite empli d’obstacles et qui appelle à la prudence pour approfondir le savoir-faire
de ce lui qui est au volant, loin du bitume mais sur des pistes accidentées.
Cependant, ce qui nous a marqué le plus, ce n’est nullement le
parcours et les journées de compétition entrecoupées par un
excellent et succulent barbecue en plein air mais cette piste
conçue en un temps record par l’équipe de M. Serir et les propriétaires du Grand Bleu. Une piste, habituellement réservée pour
les motos qui, du coup, devient un circuit pour les voitures 4x4.
Il faut souligner aussi que le patron du Grand Bleu qui nous a
reçus royalement, avait également ouvert toutes les portes aux
organisateurs pour réaliser cet événement de taille.
L’importante coopération des concessionnaires auto
Dans un autre registre qui reste bien entendu ancré pour cet événement, c’est la collaboration des concessionnaires de l’automobile qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre à la disposition de
tous les concurrents leurs modèles derniers cris. C’est ainsi que
Hyundai s’est présenté avec quatre véhicules (Santa Fe, Tucson,
I20 et Genesis), SOVAC aussi avec le Yeti 4x4 et Amarok sans
oublier la marque au Lion avec son 2008 qui nous a tous épaté par
sa robustesse et son adhésion au sable et à la boue. D »ailleurs,
c’est ce véhicule qui fut choisi par les organisateurs afin de parcourir le circuit sablonneux situé en bas de la côte à proximité de
la plage. Amarok, pour sa part, a été élu pour sillonné la piste off
road même si quelque part, notre désir était d’essayer le Tucson
pour cet atelier.
Il n’en demeure pas moins que les 15 équipages de la corporation
se sont bien amusés pour approfondir leurs connaissances mécaniques au milieu d’une ambiance que l’on retrouve uniquement
dans ce genre de rencontres où la compétitivité vient en second
lieu.
On ne change pas
une équipe qui gagne
La clé de la réussite de ce rendez-vous est à mettre au profit de
l’équipe chère à M. Serir, c’est-à-dire les pointeurs, les surveillants et les chronométreurs. C’est la même équipe qui est là
depuis la première édition du Rallye des Médias. Donc, vous
comprenez aisément qu’il y a une famille qui se forme au fil des
éditions entre ces « arbitres » et les journalistes spécialisés dans
l’automobile. Le soir, au complexe touristique Adim, tout le
monde se réunit après le diner autour des tables pour raconter ou
se remémorer des anecdotes des précédentes éditions notamment
celles de Djerba, Sousse ou encore Tabarka.
Donc, une équipe de M. Serir très courtoise et qui est là pour la
moindre information ou détail. Nous retenons la sympathie de
Hakim Amara, celle de Raouf, Sid Ali et Touffik. Il nous serait
garde aussi de ne pas citer la très jeune équipe de DZAUTOS, à
sa tête l’inamovible M. Yacine Bendjaballah et Nabil Meghiref.
Nabil Aissani alias « Monsieur Mayonnaise », Merouane dit Chocolat, le plus grand cameraman de tous les temps nous avons
nommé Moh Meghiref sans oublier tous les autres qui sont toujours présents pour que cet événement prenne chaque année une
toute autre envergure.
OOREDOO, un fidèle partenaire
Comme dans toutes les éditions, le partenaire officiel de cet événement OOREDOO était de la fête. Véritable vecteur pour la promotion de cette discipline, l’opérateur téléphonique a marqué de
son empreinte cette merveilleuse aventure et toute la corporation
tient à lui rendre un vibrant hommage pour lui avoir permis de
concourir dans de très bonnes conditions .
D’ailleurs à la fin de l’événement, M. Nabil Meghiref a tenu à
remercier profondément le Président Directeur Général d’OOREDOO pour son précieux concours en remettant un joli trophée au
représentant de cet organisme présent à Zemmouri.
SOVAC MET À LA
DISPOSITION DE SA
CLIENTÈLE DES ESSAIS
SUR SES UTILITAIRES
SOVAC, représentant du groupe
allemand VAG, innove dans le secteur du
marketing et se penche davantage sur sa
client-le en lui proposant d’utiliser son
parc automobile sur lequel on retrouve
tous les véhicules utilitaires de la gamme
Volkswagen. Ainsi ,des test-drive sont
ouverts à la clientèle potentielle qui se
fera un énorme plaisir d’essayer les
modèles proposés avant de les acheter.
C’est là une excellente initiative de
SOVAC qui cherche à se rapprocher
davantage de sa clientèle en lui
inculquant une fidélité accrue. Les essais
vont du modèles Caddy (dans ses
différentes déclinaisons jusqu’à
l’Amarok en passant par Transporter et
Crafter. Pour ceux qui sont intéressés par
cette excellente initiative, il faut savoir
que les véhicules à essayer, se trouvent
au niveau du nouveau show-room
SOVAC situé sur la route des Dunes, à
Chéraga.
RALLYCROSS :
Le Norvégien Petter
Solberg champion
du monde
LE NORVÉGIEN PETTER
SOLBERG (Citroën DS3), s’est assuré
dimanche un deuxième titre de champion
du monde sur quatre roues, en rallycross,
11 ans après le premier conquis en 2003,
en rallye. Grâce à sa 3e place dimanche
lors de la manche de Franciacorta, près
de Brescia dans le nord de l’Italie, le
Norvégien de 39 ans, surnommé
«Hollywood», ne peut plus être rejoint au
classement du Championnat du monde de
rallycross, créé cette année avec le
prestigieux label de la Fédération
internationale de l’automobile (FIA).
Champion du monde des rallyes en 2003,
vainqueur de 13 rallyes en WRC, entre
2002 et 2005 dans des Subaru bleues,
Solberg a été la principale victime de la
domination du Français Sébastien Loeb,
sacré neuf fois d’affilée, de 2004 à 2012.
Pas rancunier, il s’est ensuite reconverti
en rallycross dans une Citroën préparée
par sa propre équipe.
TISSEMSILT : Un tronçon
de la RN 19 impraticable
suite à de fortes pluies
SIVI 2014
Peugeot Algérie lance son nouveau Boxer
PROFITANT de la tenue du Salon International du Véhicule Industrie, Peugeot
Algérie a présenté officiellement son tout
nouveau Boxer. Un bijou qui vient enrichir la gamme de la marque au Lion. Lors
de sa présentation officielle par une conférence de presse, le chairman de Peugeot
Algérie, M. Pierre Foret, a expliqué
sciemment que le nouveau Boxer de Peugeot a fait classe de sa qualité, sa solidité
mais également de sa durabilité quelque
soient les conditions climatiques.
Doté d’un moteur 2.2 HDI de 130 ch qui
consomme seulement 1.3 l / 100 km, le
nouveau Peugeot se veut être le véhicule
le plus économe dans sa catégorie. C’est
certainement ce premier constat qui fera
de lui la principale attraction chez la
clientèle algérienne.
Avec un design craquant, le nouveau Peu-
geot Boxer est enrichi par la face arrière,
grâce au logo de la marque qui donne une
nouvelle impression de modernité.
Modernité également dans l’habitacle
avec un intérieur de cabine contemporain
qui répond aux ambitions tracées par
Peugeot.
Il propose également une large série d’équipements et surtout une sécurité absolue
LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014
comme l’aide à la conduite, l’ABS, l’ESP,
l’aide au freinage d’urgence, double airbags pour ne citer que ceux-là.
Pour revenir aux équipements de sécurité,
on notera la présence de la camera de
recul (chose rare sur un utilitaire) sur un
écran tactile couleur 5’’, la lecture des
SMS, l’AFIL (Alerte de Franchissement
Involontaire de Ligne ), le Hill Assist (aide
au démarrage en pente), le CTI (Contrôle
de Traction Intelligent) avec HDC
(contrôle de vitesse en descente) mais
d’autres équipements qui font que le
Boxer gagne en élégance et qualité perçue.
De nouveaux sièges et un volant très
moderne et gainé de cuir, des lève-vitres
électriques qui font partie des équipements de série, verrouillage des portes
et condamnation de l’espace de chargement.
DE FORTES pluies accompagnées de
rafales de vent, qui se sont abattues
dimanche soir dans la wilaya de
Tissemsilt, ont rendu impraticable le
tronçon de la route nationale 19 reliant
les communes de Lardjem et Tissemsilt,
a-t-on appris des services de la protection
civile. Elles ont provoqué également des
infiltrations d’eau dans plusieurs maisons
dans les communes de Lardjem et
Theniet El Had et le village «Ras El
Mou» (commune de Sidi Abed), selon la
même source, qui a signalé que les agents
de la protection civile ont porté secours à
une personne coincée sur un arbre à
Douar «El Messous» (Lardjem).
Les agents de la protection civile appuyés
par des éléments de l’unité de wilaya
d’assainissement poursuivent leurs
efforts d’évacuation des eaux des
maisons submergées et de rétablissement
de la circulation automobile et des
piétons, notamment dans les grandes
villes dont Theniet El Had, a-t-on ajouté
ne déplorant aucune perte humaine.
HORAIRES
DES
PRIÈRES
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Fadjr Dohr
04:51
12:20
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Açr Maghrib I c h a
15:41
18:20
19:38
C O N S T A N T I N E
Fadjr Dohr
Açr
04:56
15:46
12:24
Maghrib Icha
LE JEUNE
18:24
19:42
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18:39
19:57
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U
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05:05
12:29
Bravo ! Et Aidkoum
Mabrouk ya louled
our rappel, notre représentant dans
cette joute s’est imposé en match
aller disputé au stade du 08 mai 45
sur un score de 2 à 1. En effet, en passant
merveilleusement bien l’écueil de la redoutable formation du TPMazembé sur son
propre terrain à Lubumbashi, les Sétifiens
ont atteint la finale de cette joute continentale qui tourne le dos aux clubs algériens
depuis 24 ans.
A l’issue de cette qualification, l’ESS aura
comme adversaire en finale l’autre club
congolais, en l’occurrence le Vita Club de
Kinshasa. Ce dernier qui va disputer a troisième finale continentale de son histoire, a
réussi a gagner sa double confrontation en
demi-finale contre le club Tunisien le CS
Sfax sur le même score de 2 buts à un.
Ainsi , le club de Ain fouara qui a accédé,
rappelons le, en finale et remporté le trophée
africain en 1988, dans son ancienne formule, est également le premier club algérien à
disputer la finale de la ligue des champions
dans sa nouvelle formule.
D’aucuns affirment que la manche retour
disputée à Lubumbashi a été marquée par des
rebondissements spectaculaires et un suspens
hitchcockien avec en prime une nette domination des protégés du technicien Français
Patrice Carteron, Cela n’a pas pour autant
empêché les camarades de Belaameiri de se
permettre le luxe d’ouvrier les premiers la
marque par l’entremise de Ziaya à la 7’,
avant que le vis-à-vis ne remette les pendules
à l’heure par le biais de Adjei (20′). Revigorés par ce but, les congolais parviennent à
prendre l’avantage à la 38’ grâce à la concrétisation de Coulybali et s’offrent ensuite un
troisième but signé Bolingui 52’.
A cet instant précis, les enfants de Ain Fouara ont montré qu’ils ne comptaient guère
céder devant la terrible pression des corbeaux dont les nombreux assauts ont buté sur
une défense, qui pataugeait certes, par
moment, mais qui affichait une réelle détermination pour dire son mot. Mais force est de
souligner que les sétifiens doivent cette qualification à leur gardien Sofiane Khedairia,
pour le moins, impérial et pour avoir annihilé pas moins de cinq buts tout faits.
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Oran
27°
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Constantine
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Ouargla
33°
19°
direction@jeune-independant.net
L’ESS EN FINALE DE LA LIGUE DES
CHAMPIONS AFRICAINS :
Héroïque cette
Entente sportive
de Sétif qui
vient encore
une fois honorer
le football
national à
travers une
belle et
historique
qualification en
finale de la
ligue des
champions
Africains en
dépit de sa
défaite en
match retour
par 3 à2.
G
15:53
Max
N° 4981 - MARDI 6 DHOU EL HIDJA 1435
INDEPENDANT
www.jeune-independant.net
R
Açr Maghrib Icha
Il faut mettre aussi en exergue le bon coatching du jeune entraineur sétifien Kheireddine Madoui qui a apporté ses fruits à la 78’,
quand le remplaçant Younes est parvenu à
inscrire un somptueux but à la Omar Batrouni.
Tout comme il faut rendre hommage à l’effectif des joueurs composé de : Khedatia,
Megatli, Aroussi, Mellouli, Ze Ondo, Lagraa,
Rait (Djahnit, 53′), Zerara, Belameiri
(Younes, 59′), Ziaya, (Boukria 90′+2′) et
Benyettou, qui se sont comportés en guerriers devant cette solide formation du TPMazembé. On déplore par ailleurs les incidents
regrettables survenus juste après le coup de
sifflet final de l’arbitre égyptien. Selon les
comptes rendus des journalistes algériens qui
ont accompagné l’équipe dans sa mission à
Lubumbash. La délégation algérienne a vécu
un véritable calvaire lors de son séjour dans
la capitale du Katanga. En effet, mécontents
de l’élimination de leur team, les supporters
Congolais ont envahi le terrain, créant un climat de confusion générale. Dans la foulé le
président du club Hassene Hammar et blessé
au bras. Tout comme le garde matériel de l’équipe. Notre confrère d’El Haddaf TV Fares
Khouiled s’est vu subtiliser la caméra. Le
président de l’ESS qui s’exprimait tout juste
après le match sur les ondes de la radio de
Sétif, a déclaré que son équipe a vécu l’enfer un «climat d’enfer » et a tenu a dénoncé
ces actes condamnables.
On ne peut occulter également le courage et
l’impartialité de l’arbitre égyptien qui a maitrisé les débats de bout en bout et qui, n’a à
aucun moment, cédé à la forte pression des
Congolais et de leurs nombreux supporters.
L’Entente qui a œuvré d’arrache pied depuis
le début de cette compétition, doit continuer
a se concentrer sur son sujet et préparer adéquatement ce rendez-vous historique dont la
manche aller est prévue à Kinsasha entre le
24 et le 26 septembre alors qu’il reste à désigner le stade en Algérie devant abriter ce
grand évènement prévu le 1er novembre prochain ; date chère à tous les algériens.
On croit savoir que le bureau fédéral de la
FAF va trancher la question avant le 15
octobre en choisissant, soit Omar Hammadi
de Constantine ou Mustapha Tchaker de
Blida. Bravo l’Entente et
Aidkoum Mabrouk ya louled.
Dj. Gherib
LA CHRONIQUE DE SAMIR MÉHALLA
« Pleure, petit,
pleure comme
une femme…
La mère : Pleure comme une femme un royaume que tu n’as pas su garder
comme un homme !
El Chico, El Moro, Al Zughbi Boabdil : Les coups bas, mère, l’insouciance
des terres andalouses ont été ta grande œuvre. En mon nom tu as renversé
mon père, pour me placer sur un trône dont je ne maîtrise ni le contrôle ni l’art
ni les rouages. Ta jalousie effrénée, démesurée de femme blessée t’as rendue
aveugle, le trône en a pâti. Cette malédiction poursuivra à jamais les maures
et arabes Leur sort est scellé. L’Andalousie et Grenade ne seront rien à
côté de ce que vont vivre les terres arabes durant des siècles ! Je m’en vais à
Fès pour la fin de ma vie.
La mère : Alors qu’Isabelle a juré de ne pas dormir, de ne pas se laver, de ne
pas jusqu’à la prise des le territoire musulman, toi tu signes des conditions
de lâche. Tu finances les guerres que tu subis par l’ennemi, ce même ennemi
cupide qui te rognes tes terres jusqu’à les approprier toutes, tu acceptes de
libérer tous les prisonniers, de donner ton propre héritier du trône en otage.
Tu acceptes d'être le vassal des rois chrétiens en contrepartie d’une aide
fictive C’est normal que tu pleures comme une femme, pleure ! Il te reste
bien tes larmes, petit ! Pleure, bébé, pleure !
El Chico : J’avais l’intention de faire rayonner l’islam, j’avais ma propre
stratégie, ma propre vision
El Hadjaj : La stratégie est au bout de l’épée, la paix y est aussi. C’est là qu’il
fallait la trouver, dans les cous coupés des récalcitrants, les kharidjites du
pouvoir en place, élu mal élu l’épée au nom de l’islam. Pleure, petit, toi et ta
mère !
Salah Eddine : L’islam a surtout besoin d’être compris, unifié avant de penser
à la conquête et à la Croisade. L’islam, vous l’avez sali avec vos
interprétations erronées, souillé par les convoitises de vos instincts bestiaux,
dénaturé avec l’étroitesse de vos esprits d’ignares. L’islam ne peut même plus
conquérir ses propres terres.
Pleure, petit, pleurez, toi, ta mère et tous les Hadjadj de l’islam qui l’ont
détruit
Saddam : Moi, je voulais réunir tous les musulmans en attendant al Mahdi, ce
Messie qui glande là-haut avec les « top modèles » du Paradis. Il a une
chance de co celui-là. Il faut qu’il se décide de travailler un peu sur terre.
Son boulot n’est pas avec les anges enfin !!! Et puis on ne sait plus à quelle
religion il va se vouer, toutes les trois l’accaparent. Voire même le
bouddhisme dernièrement, je crois que Bouddha serait « messiable », il va
redescendre un jour pour faire de l’ordre parmi les siens et convertir les
Chinois. Entre toi, Saladin, et ce Messie je voulais être l’intermédiaire et
commencer le
Kadhafi : ha ha ha ! Au Koweït ? Zenga zenga, dar dar, le travail ? Qu’est-ce
que tu as, toi mon Sarkozy, tes poches ne sont pas bien remplies, tu en veux
encore ? Ah lihoudi ! Il va me tuer pour de l’argent ! Ce n’est pas un Franc lui.
L’odeur de l’argent schlingue de lui et il va te prendre pour lui et ses amis.
Daesh : Plus d’Al Qaïda, plus d’Aqmi, plus rien, je veux cette Isabelle moi et je
vais lui sacrifier des territoires accrochés aux cous des hommes. Tiens, je vais
même l’aider, à la séduire pour qu’elle me cherche là où je suis ! Isabelle, qui
m’étonne, dahach, qui me fait perdre la tête ! Pleure petit, toi, ta mère, El
Hadjadj, Saladin, les rats de Saddam et de Kadhafi qui ont creusé le tunnel de
la honte pour faire passer Isabelle alors qu’elle vole elle !
Soufiane Djilali : Mais qu’est-ce que vous avez tous contre cette Isabelle.
Nous sommes tous Isabelle dans l’opposition. La différence c’est que nous
avons des numéros. Isabelle I, II, III Y en a parmi nous qui veulent
corrompre le prénom avec un indice chiffré II, vous voyez ce que je veux
dire Entre nous, cette opposition a dénaturé même le nom de mon parti, je
voulais Jil Djilala, moi, Jil djadid dans cet environnement plus ancien que les
brocantes de l’Histoire. Jil Djilala, ça a du rythme, ça de la transe. Mais tout
ça, c’est si Mouloud ! Je l’ai surpris en cachette écrire à la reine mère pour lui
commander une couronne comme la sienne. Voilà ! Je balance même si je
dois pleurer avec vous. Isabelle, où es-tu ?
Saâdani : Hahaha, et voilà ! Pleure Belkhadem, pleure comme un homme le
FLN que tu n’as pas su garder comme une femme. Pourquoi je n’aurai pas
droit à la parole, moi ? Hahahahaha
S. Méhalla