N° 4981 - MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 LES ENFANTS DE NOVEMBRE La moudjahida Sabiha Aïder, un éclatant symbole de patriotisme et d’humilité Lire en page 10 www.jeune-independant.net direction@jeune-independant.net Des GIA et GSPC à Daech, en passant par Al Qaïda au Maghreb islamique LES NOUVEAUX «LABELS» DES GROUPES TERRORISTES Depuis les années 1990, du GIA, FIDA et jusqu’au GSPC version Aqmi, les groupes armés ont toujours cherché les coups spectaculaires pour arriver à leurs fins : marquer les esprits en semant la terreur de la manière la plus innommable. C’est ainsi qu’ils changent régulièrement d’appellation pour se fabriquer un «label» afin de sortir du lot. Après le GIA, Daech en est la parfaite illustration. Lire en page 3 A quelques jours de l’Aïd el-Adha LA MERCURIALE FLAMBE Lire en page 4 DÉTOURNEMENT DE LOGEMENTS SOCIAUX LOCATIFS Le procureur requiert des peines de 3 à 5 ans de prison Lire en page 4 PREMIÈRES CHUTES DE PLUIE Des dégâts matériels et des routes coupées Lire en page 2 LES DIVERGENCES DANS LA DÉMARCHE ÉCLATENT AU GRAND JOUR Divorce entre Hamrouche et la CNLTD ? Lire en page 3 Le JI Sportif USM ALGER Le champion d’Algérie ne maîtrise plus son sujet Lire en cahier central QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO LE P-DG DE SONELGAZ PRÉVIENT Le soutien des prix ne peut pas durer longtemps À LA UNE DANS LE CADRE D’UN ÉCHANGE ENTRE LA MARINE NATIONALE ET CELLE DE L’ALLIANCE Cinq navires de la Force de guerre de l’OTAN en escale ou port d’Alger C inq bâtiments appartenant à la Force permanente de guerre des mines de l’OTAN (SNMCMG2) sont arrivés, hier, au port d’Alger dans le cadre d’une escale programmée à l’occasion du déploiement du groupe en Méditerranée afin d’y apporter la contribution de l’Alliance à la sécurité maritime de la zone et en soutien de l’Opération de contre-terrorisme de l’OTAN, ACTIVE ENDEAVOUR. Dirigée par le Capitaine de Vaisseau Giovanni Piegaja, (ITA N), la force est composée du vaisseau amiral italien, la frégate ITS AVIERE et des chasseurs de mines FGS HOMBURG (Allemagne), TCG ERDEK (Turquie), ESPS DUERO (Espagne), et HMS GRIMSBY (Royaume-Uni). Depuis juin dernier, date à laquelle l’Italie assure le commandement de la Force, la SNMCMG2 a conduit des patrouilles en mer noire et en Méditerranée, effectuant des activités antimines. Elle contribue également à la sécurité maritime dans le cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme. A l’occasion de cette escale, le contreamiral Thomas Ernst, Chef des moyens aéromaritimes du Commandement maritime de l’OTAN, basé à Northwood, aura des entretiens avec les autorités navales algériennes sur des sujets d’intérêts communs, incluant l’Opération Active Endea- S.ADEL / LJI LA RÉVISION de la tarification de l’électricité n’est pas à l’ordre du jour. Selon son P-DG Noureddine Bouterfa, le groupe Sonelgaz supporte, à travers ses propres capitaux, le déficit induit par les prix en vigueur. «Pour le moment, la question de l’augmentation des tarifs de l’électricité n’est pas à l’ordre du jour. Nous possédons un peu les capitaux propres qui nous permettent de renflouer les sociétés de distribution pour leur permettre de s’équilibrer», a-t-il assuré hier dans un entretien à la radio nationale. Le P-DG de Sonelgaz a toutefois soutenu que la question de la tarifications des prix de l’électricité «reviendra sur la table d’une façon ou d’une autre» en évoquant, entre autres, d’autres formules de réactualisation des tarifs. «La révision des tarifs en vigueur est gelée depuis 10 ans et je ne pense pas que la situation se maintiendra durant les 10 prochaines années. Nous aurons toujours un rendez-vous avec les tarifs», a-t-il prévu. A quel horizon? Le patron de Sonelgaz a répondu que ce sera «une question d’opportunité». M. Bouterfa a affirmé que le gel des tarifs de l’électricité depuis ces dernières années a eu un impact sur les quatre sociétés de distribution qui relèvent du groupe Sonelgaz. «Le groupe Sonelgaz est composé de 36 entreprises dont 4 ont un problème de trésorerie, et cela est dû essentiellement au problème de tarification de l’électricité. «Ces quatre sociétés fonctionnent avec des tarifs régulés et subissent les contrecoups de cette régulation, tandis que les autres sont toutes compétitives et équilibrés», a-t-il dit. Il a précisé que le déficit d’exploitation de ces quatre sociétés a effleuré les 20 milliards de dinars, celui de la trésorerie a atteint 70 milliards de dinars, alors que l’endettement du groupe Sonelgaz avoisine le 1 800 milliards de dinars. Interrogé sur les projets de Sonelgaz relatifs au développement des énergies renouvelables, M. Bouterfa a annoncé la production de 200 mégawatts (MW) à partir de l’énergie solaire d’ici la fin de l’année. «Nous aurons près de 200 MW de solaire qui seront mis en service d’ici la fin de l’année en cours et nous allons réaliser, d’ici à 2024, près de 3000 MW en énergie renouvelable», a-t-il ajouté. Le P-DG du groupe Sonelgaz a toutefois écarté, pour l’heure, l’éventualité d’exportation de ce type d’énergie. «L‘Algérie a toujours affirmé sa disponibilité à offrir son sol pour la réalisation de centrales renouvelables à même d’exporter leur production, mais pour autant qu’il y ait des investissements extérieurs, des partenaires extérieurs et un marché extérieur qui puisse absorber cette énergie», a-t-il dit en affirmant que pour l’instant, ce n’est pas le cas. Z. M. 2 vour, les perspectives d’entrainements communs et le partenariat développé dans le cadre du Dialogue méditerranéen. Durant l’escale, la Force antimine aura des échanges dans le domaine de la guerre des mines avec des officiers et des élèves officiers de la Marine nationale algérienne et prendra part à des activités destinées à développer la compréhension et l’amitié mutuelle entre la Marine nationale algérienne et les marins de l’Alliance. La SNMCMG2 participera à un exercice de type Passex et de navigation tactique avec des unités de la Marine nationale algérienne et embarquera à cette occasion des observateurs à bord de ses bâtiments. Ces activités à la mer sont destinées à accroitre l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes. Pour le Commandant Piegaja « La Marine algérienne est un partenaire de confiance et d’une grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime en Méditerranée. Avec cette visite, nous souhaitons contribuer à approfondir les relations entre l’Algérie et l’Alliance et identifier de nouvelles occasions de coopération à la mer ». R.N LE CAHIER DES CHARGES POUR LA CRÉATION D’UNIVERSITÉS EST PRÊT L’enseignement supérieur s’ouvre au privé LE MINISTÈRE de l’Enseignement supérieur ouvre son secteur aux privés. Le premier cahier des charges pour l’ouverture d’établissements universitaires privés a été élaboré depuis un mois, a annoncé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Tout en infirmant les informations selon lesquels le ministère aurait rejeté des demandes déposées pour la création d’établissements privés, le ministre a déclaré à l’APS que son département n’a reçu, à ce jour, aucune demande dans le cadre de l’ouverture du secteur aux privés. «Le ministère de l’Enseignement supérieur ne voit aucun inconvénient à l’ouverture d’instituts privés, à condition qu’une telle entreprise soit conforme au cahier de charges arrêté à cet effet», a-t-il déclaré. Sans préciser son contenu, il a affirmé que le premier cahier des charges est prêt depuis un mois seulement et un travail est en cours pour achever le dispositif d’encadrement de ce genre d’initiative. «Une commission sera chargée d’étudier et d’ouvrir les dossiers qui seront présentés à la tutelle», a-t-il précisé en rappelant que ce dossier a été l’une des préoccupations évoquées par le patronat au cours de la dernière tripartite. Le ministre a tenu à préciser que les établissements privés qui «se prétendent» des établissements de formation supérieure, ne sont pas agréés pour ce mode de formation, «ce qui signifie que leurs diplômes ne sont pas reconnus par l’Etat», a-t-il formellement déclaré. Pour plus de détails, Mebarki a indiqué que plusieurs établissements privés «prétendant» offrir une formation supérieure ont reçu l’agrément du ministère de la Formation professionnelle, selon un cahier de charges qui définit leur champ d’action qui n’a rien à voir avec le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. «Ce sont des établissements hors-laloi», a-t-il martelé. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Enseignement supérieur effectue des contacts avec le ministère de la Formation professionnelle afin de mener des campagnes d’inspection au niveau des instituts concernés, a ajouté Mebarki. Z. M. PREMIÈRES CHUTES DE PLUIE Des dégâts matériels et des routes coupées LES PREMIÈRES chutes de pluie durant les dernières 24 heures ont déjà causé plusieurs dégâts matériels dans de nombreuses wilayas du pays sans toutefois faire de victimes, a indiqué, hier, la Protection civile dans un communiqué rendu public. En effet, en quelques minutes seulement, les routes de la capitale, à l’instar des autres wilayas du pays, ont été submergées par les eaux de pluie à tel point que les usagers de la route ont eu du mal à se déplacer tant les routes étaient devenues impraticables pour les automobilistes et les piétons. Ces derniers qui s’apprêtaient à regagner leurs foyers se sont retrouvés bloqués sur les autoroutes et les axes routiers, dans des embouteillages inextricables. Pour Samir, un jeune père de famille qui était accompagné de sa femme et ses deux petits garçons, cette situation se répète chaque année. « Je ne vous raconte pas la misère dans laquelle on se trouve lors de chaque intempérie. On se trouve bloqué durant des heures dans des embouteillages interminables ». Et d’ajouter : « J’habite à Draria et je fais plus de trois heures pour arriver à la maison», a-t-il déploré. L’automobiliste a, en outre, raconté comment en 2013 il a échappé à une mort certaine après que sa voiture ait été inondée dans l’autoroute qui mène vers Ben Aknoun. Ces moments durs vécus par cet homme lui ont causé un traumatisme au point où, à chaque chute intense de pluie ce cauchemar le poursuit. Par ailleurs, au niveau national, la Protection civile a enregistré plusieurs interventions notamment au niveau des wilayas de Tissemsilt, Tiaret et Saïda. Deux opérations de sauvetage de personnes cernées par les eaux pluviales au niveau de la commune de Lardjem et plusieurs opérations d’épuisements des eaux effectuées à l’intérieur de plusieurs habitations et édifices publics au niveau des communes de Lardjm, Theniet el Had , Sidi Abed, Maacem dans la wilaya de Tissemsilt, ont été exécutées par les sapeurs- pompiers, indique la Protection civile. De même pour la wilaya de Tiaret où plusieurs opérations d’épuisements des eaux effectuées au niveau des communes de Tiaret, Aïn el Hadid , Mellakou et Meghila, ont été menées par les éléments de la Protection civile. Dans la wilaya de Saïda, les sapeurs-pompiers ont sauvé un citoyen qui s’est retrouvé cerné par les eaux pluviales. L’opération a été bien menée par la Protection civile. De plus, plusieurs opérations d’épuisements des eaux ont été effectuées au niveau des communes de Saïda et Ouled Brahi suite aux chutes des premières pluies, conclut la Protection civile. Zakaria Bagtache LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 3 A LA UNE LES DIVERGENCES DANS LA DÉMARCHE ÉCLATENT AU GRAND JOUR Divorce entre Hamrouche et le CNLTD? L’absence de Mouloud Hamrouche aux rencontres de la coordination de l’opposition suscite des questionnements et des commentaires dans les milieux politiques. lors que tout le monde pensait que l’ancien chef de gouvernement s’est réveillé de son hibernation de plus de vingt ans, quand il assista au sommet de Zeralda consacré à la transition démocratique, voilà que l’homme tombe encore dans ses travers. Deux rendezvous déterminants pour l’avenir politique de cette opposition se sont déroulés en son absence, alors que des invitations personnelles lui ont été envoyées. Les justifications d’usage de ces absences, comme des empêchements familiaux ou des raisons de santé ne peuvent tenir la route, surtout lorsqu’on sait que d’autres absents, comme Sid Ahmed Ghozali, un autre ancien chef de gouvernement, avaient pris le soin d’envoyer des représentants assister à ces sommets politiques. Bien que Hamrouche n’a jamais critiqué ou émis une déclaration de défiance envers la coordination nationale des libertés et pour la transition démocratique(CNLTD), ni contre le bloc dit du front du change- A ment, des observateurs pensent tout de même que le divorce est consommé entre lui et l’opposition. On avait, rappelons-le, beaucoup écrit sur les divergences qui existent entre les deux thèses; notamment sur la question de l’engagement de l’ANP dans une transition en douceur. Hamrouche milite pour une implication directe de l’armée dans une période de transition, en tant qu’institution hiérarchisée, structurée et pleinement engagée dans la défense des intérêts stratégiques du pays. C’est tout le contraire de la coordination, qui pense que l’ANP devrait être au-dessus de la mêlée, loin des contingences de la politique. Deux approches différentes qui semblent loin d’être dissipées par les contacts permanents entre les parties durant l’été et les préparatifs de la rentrée politique de ce mois. Mais au-delà des analyses des milieux politiques, certains observateurs estiment que l’implication du FFS dans une autre démarche, dite de conférence nationale pour le renouveau du consensus nationale, explique ce retrait de Hamrouche, dont on connaît les sympathies avec le vieux parti de l’opposition. Pour beaucoup, le FFS a décliné l’invitation d’y assister le 10 septembre dernier, un signal assez fort qui pourrait bien faire comprendre le pourquoi de la chaise vide de Hamrouche, dont les analyses épousent fortement celles du FFS. Cependant, d’autres analystes affirment tout le contraire. Selon leurs assertions, Hamrouche aurait émis des réserves sur la manière dont on a structuré l’opposition, notamment avec la création de cette instance de concertation et de suivi. Sans l’expliquer davantage, des partisans de Hamrouche pensent que la démarche actuelle de l’opposition ne sert pas l’opposition elle-même, elle la confine dans des impasses politiques, alors que la transition démocratique exige d’autres mécanismes de fonctionnement et une autre façon de structurer la démarche sur le terrain social. Divorce ou pas, Hamrouche semble vouloir exclure toute polémique avec l’opposition, dont il respecte la stratégie et le combat. Son retrait inexpliqué du large front de l’opposition ne signifierait nullement qu’il va abandonner sa thèse. L’opportunité de l’initiative du FFS, qu’il va lancer incessamment, est déjà une occasion pour lui de rebondir. H. R. 9E ANNIVERSAIRE DE LA CHARTE POUR LA PAIX Que faut-il en tirer comme conclusion ? LE NEUVIÈME anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été évoqué hier par des familles victimes de la tragédie nationale pour rappeler aux Algériens le souvenir des atrocités commises par les groupes terroristes durant la décennie noire, qui a fait quelque 200 000 morts. Neuf ans sont déjà passés depuis que la charte a été adoptée par les électeurs algériens par référendum. Le projet, qui s’inscrit dans le cadre de la continuité des lois de la Rahma (1995) sous le président Liamine Zeroual et la Concorde civile (19 septembre 1999) sous le président Bouteflika visaient, selon le discours officiel, à tourner définitivement la page de la violence armée déclenchée suite à l’arrêt de processus électoral en janvier 1992. Il proposait des solutions pour régler toutes les questions liées aux séquelles de la violence des années 1990. Présentés comme la dernière étape du processus de rétablissement de la paix et la sécurité, les textes en question ont vu l’adhésion des partis et des organisations de la société civile réputés proches des cercles de décision. Dans le sillage de cette politique, quelque 9 000 terroristes (prisonniers, repentis, membres des réseaux de soutien) ont bénéficié de la grâce présidentielle et recouvré leur liberté. Mais le nombre de repentis ayant rejoint les maquis n’a jamais été divulgué. Le bilan de la réconciliation nationale reste très controversé. Et aujourd’hui que peut-on dire à propos des objectifs de cette charte ? Ont-ils été atteints ? Des partis comme le FLN, le RND, le MSP, le PT, Ennahda et des organisations nationales comme l’UGTA ont porté à bout de bras cette démarche qu’ils jugeaient salutaire pour le pays. A l’opposé, on trouve des organisations comme SOS Disparus, la LADDH et la LADH, des partis tels que le FFS, le RCD, le MDS, les familles des victimes du terrorisme qui estiment qu’elle a clos le chapitre sécuritaire mais pas le volet politique. Parmi ces entités qui rejettent dans le fond et dans la forme les dispositifs de cette charte, refusant toute concession aux terroristes. Elles estiment qu’en promulguant ces textes, les autorités ont franchi la ligne rouge. Leur argument : le pouvoir a décidé seul, sans concertation des victimes et de la société civile. Amnesty International estime que les « criminels » ne méritaient pas l’amnistie. D’autant que le courant salafiste fait de LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 plus en plus parler de lui dans une totale impunité. A Bejaïa, cet été, ce courant à réussi à transférer un festival du rire à un autre endroit au motif qu’il gêne les fidèles dans leur prière. A Bouira, des graffitis à la gloire de l’Etat islamique sont inscrits tout le long d’un tronçon de l’autoroute. A Alger, ils se font remarquer à l’image de Hamadouche, qui ose des fetwas mortelles à l’encontre de citoyens algériens. Le débat sur cette politique de réconciliation sort aujourd’hui des sentiers battus. Certaines parties sont même favorables à son approfondissement. Elles attendent d’autres mesures, notamment les indemnisations pour les personnes internées dans les camps du Sud, la prise en charge des victimes économiques du terrorisme et la prise en charge du dossier des enfants nés au maquis. Ces nouvelles mesures feront suite aux décisions récemment prises par le chef de l’Etat, à savoir la levée de l’interdiction de voyager pour certains dirigeants du FIS dissous et repentis, ainsi que les indemnisations décidées pour les femmes violées par les terroristes. D’autres au contraire proposent une pause afin de faire un bilan exhaustif. H. A. DES GIA ET GSPC À DAECH, EN PASSANT PAR AL QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE Comment les terroristes changent de «label» DEPUIS le temps des GIA, FIDA et jusqu’au GSPC version Aqmi, les terroristes ont toujours cherché les coups médiatiques pour arriver à leurs fins : graver leurs noms dans la mémoire des gens. Aussi, les terroristes changent-ils de «label» pour tenter de survivre. En 2007, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) rencontrait d’énormes difficultés dans le «recrutement» de «djihadistes» en Algérie. L’ «émir» national de cette organisation, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, avait tenté de contourner cette difficulté en optant pour l’exploitation du «label» Al Qaïda. Il s’agissait pour lui d’annoncer l’allégeance du GSPC à Al Qaïda dans le but d’attirer les «djihadistes» d’autres pays de la région. L’alliance entre ces deux organisations était beaucoup plus à effet médiatique qu’effective. Cette allégeance était, à l’époque, profitable et pour le GSPC et pour Al Qaïda. Le GSPC était intéressé pour le «recrutement» de djihadistes étrangers et Al Qaïda pour tenter de faire croire à l’Europe qu’elle pourrait, à travers une «filiale» de l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden, menacer les intérêts du vieux continent en Algérie. Al Qaïda était «en brouille» à cette époque avec l’Europe. En Europe, c’est au tour d’Aqmi de subir une «dissidence», après celle au sein du Groupe islamique armé (GIA) dans les années 2000, ayant donné naissance au GSPC. De cette dissidence est née une nouvelle organisation appelée «Djound Al Khilafa», dont la création a été annoncée le 13 septembre 2014. Cette nouvelle organisation terroriste a, dès sa création, annoncé son allégeance à «l’Etat islamique» (EI ou Daech). Cette fois, c’est d’Aqmi qu’est issue cette nouvelle organisation qui prétend être liée à Daech. Les dissidents, constatant l’affaiblissement en moyens militaires et le tarissement des moyens financiers d’Aqmi, auraient cherché «une solution de rechange» en tentant de se rapprocher de Daech, réputée être une organisation terroriste «riche» puisque financée et armée par certains pays et exploitant une partie du pétrole syrien et irakien. Le même «stratagème» a été adopté en 2007 par Abdelmalek Droukdel pour tenter de trouver une solution de rechange, face aux difficultés rencontrées dans le «recrutement» de djihadistes en Algérie. Il n’est pas sûr que Djound Al Khilafa, qui tente par cette allégeance à Daech de survivre, financièrement surtout, dispose de capacités militaires conséquentes. Aqmi, dont cette nouvelle organisation serait issue, ne disposait déjà pas de moyens importants. L’enlèvement puis la décapitation du ressortissant français Hervé Gourdel étant loin d’être «un haut fait d’armes», cet acte ignoble et criminel ne peut, en aucun cas, attester d’une quelconque capacité militaire de Djound Al khilafa. Ce crime odieux atteste plutôt du caractère inhumain des auteurs de l’exécution d’Hervé Gourdel qui, malheureusement, constituait une cible très facile pour les terroristes qui semblent appeler «au secours» l’organisation terroriste la plus puissante et surtout la plus riche du moment (des informations font état d’environ 1 milliard d’euros par année récolté par Daech). F. Sofiane 4 À LA UNE A QUELQUES JOURS DE L’AÏD EL-ADHA La mercuriale flambe DÉTOURNEMENT DE LOGEMENTS SOCIAUX LOCATIFS Le procureur requiert des peines entre 3 et 5 ans de prison LE PROCUREUR général près la cour d’appel d’Alger a requis au milieu de la semaine écoulée cinq peines allant entre trois et cinq ans de prison ferme contre des employés et fonctionnaires de l’Office de promotion de la gestion immobilière de Dergana. Ces derniers sont poursuivis entre autres pour détournement de logements destinés aux familles sinistrées du tremblement de terre ayant secoué les wilayas d’Alger et de Boumerdès. Ils sont également impliqués pour avoir octroyé des locaux commerciaux à titre de complaisance à des jeunes qui ne présentent pas les garanties nécessaires alors qu’ils étaient destinés aux jeunes du quartier Les mis en cause sont, par ailleurs, incriminés pour avoir cédé ces locaux à des prix symboliques qui ne dépasseraient pas les 20 millions de centimes alors que le montant arrêté pour céder ces derniers sont estimés à plus de 600 millions de centimes Pour rappel, l’enquête préliminaire a été ouverte par les services du département des renseignements et de la sécurité dépendant du ministère de la Défense nationale, suite à une lettre anonyme dans laquelle, les dénonciateurs ont tenu à préciser qu’un gang spécialisé dans le détournement de logements sociaux locatifs au niveau de l’OPGI de Dergana , procédaient à des manières fallacieuses en délestant des bénéficiaires de leurs appartements et des locaux commerciaux, distribués par la wilaya d’Alger. Lors de leurs auditions, les prévenus non détenus et à leur tête le chef de l’agence de Dergana ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés arguant que la faute incombe à la propriétaire d’une agence immobilière qui procédait à la vente de manière illégale des appartements usant de la complicité de certains employés et fonctionnaire de l’Office de gestion immobilière objet de la poursuite judiciaire. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple de leurs clients estimant que ces derniers n’ont rien à voir dans cette affaire montée de toutes pièces par les enquêteurs Il convient de signaler que les inculpés sont en outre accusés d’avoir vendu sept appartements et trois locaux commerciaux Le préjudice matériel causé au Trésor public suite au détournement de logements sociaux locatifs par ces derniers est estimé à plus de cinq milliards de dinars. L’affaire est mise en délibéré par les juges de la Chambre pénale près la cour d’appel d’Alger pour le mois prochain. Il est à noter que l’affaire revient après que les juges de la chambre délictuelle et correctionnelle de la cour suprême aient accepté les pourvois en cassation formulés et par les accusés condamnés et le représentant du parquet général de la cour d’Alger. Redouane Hannachi A moins d’une semaine de l’Aïd El-Adha, les prix des légumes connaissent une hausse vertigineuse, en dépit de leur abondance. C’est du moins, le constat établi à l’issue d’une virée effectuée, hier, dans plusieurs marchés de la capitale. L a bourse des Algériens est une nouvelle fois mise à rude épreuve par la flambée des prix des fruits et légumes constatée depuis quelques jours. Pour plusieurs ménages, les dépenses de la rentrée scolaire et sociale ont porté un coup dur à leurs revenus, vu la flambée des prix. Le même scénario se répète à la veille de l’Aïd El-Kbir, alors que le parent est appelé également à réserver une partie de son salaire à l’achat des vêtements de l’Aïd pour leurs enfants. Après une courte durée de répit où les prix de la mercuriale ont enregistré une certaine stabilité, voilà que les prix des fruits et légumes connaissent, depuis quelques jours, une hausse affolante. Une virée dans les marchés d’Alger nous a permis de constater une hausse des prix chez certains marchands qui n’hésitent pas à juger que cette tendance à la hausse est « tout à fait normale en temps de fête car la demande sur les produits alimentaires augmente de façon vertigineuse par peur d’une récidive de la fermeture des commerces durant les jours de fête et la semaine qui suit ». Ainsi, le prix de quelques produits a doublé: la tomate, qui se vendait à 50 dinars, a atteint les 100 dinars. En ce qui concerne la pomme de terre, qui se vendait à 60 DA, il y a quelques jours, voilà que ce légume de base affiche des tarifs exorbitants. Actuellement, il est cédé à 80 DA. L'inexistence d'une stratégie et la reconversion des chambres froides financées par les pouvoirs publics à d'autres fins et d'autres faits sont, selon la Fédération des consommateurs, à l'origine de cette fluctuation des prix sur les marchés. Elle estime que la pomme de terre stockée est «distillée» au compte-gouttes pour bien avoir la mainmise sur les prix. Le haricot vert est proposé entre 190 et 200 DA le kilo. Les autres légumes ont, pour leur part, connu aussi une hausse, la courgette est passée de 80 – 100 DA, les carottes sont actuellement cédées à 80DA, la salade verte variée entre 100 et 120 DA et les poivrons à 100 DA. L'oignon, pour sa part, a gagné 60 DA pour atteindre les 80 DA. Les fruits sont également touchés par cette hausse. La pomme locale est cédée à 100 DA le kilo, les poires locales entre 100 et 120 DA. Les bananes sont à 180 DA, alors qu'elles étaient entre 150 et 160 DA, la semaine dernière. Les prix des raisins sont proposés entre 200 et 300 DA, selon les variétés. Idem pour les viandes sachant que les rouges sont cédées à 1400 DA le kilogramme ; les blanches, quant à elles, sont cédées à 340 DA le kilo. Ainsi, nombreux ménages ne savent plus où donner de la tête, surtout avec l’achat du mouton dont le prix moyen varie entre 50 000 et 70 000 DA. Cette flambée des prix des produits alimentaires de première nécessité est devenue au fil du temps prévisible, à laquelle s’attendent les citoyens algériens sans grande surprise. Cependant, les citoyens à faible salaire ressentent doublement le poids de cette flambée. Les fruits et les légumes sont inaccessibles. Et rien ne semble empêcher cette frénésie et la spéculation par certains commerçants qui trouvent une opportunité pour remplir leurs caisses et leurs poches. Ce qui explique, encore une fois, que les autorités sont complètement absentes pour mettre un terme à ces spéculations. Lynda Louifi BÉJAÏA Le mouton à 60 000 DA ALORS que les marchés informels sont peu nombreux, cette année les marchés à bestiaux hebdomadaires et autorisés pour les autorités captivent l’attention d’un grand nombre de gens ces derniers jours où le mouton de l’Aïd est devenu le centre de toutes les discussions et de toute l’attention des gens ici à Béjaïa. Mais, les prix découragent souvent les potentiels acheteurs où les pères de familles voulant accomplir ce rite comme chaque année. Pas de moutons de taille moyenne au dessous de 40 000,00DA. Les agneaux d’à peine une dizaine de kilos sont cédés entre 28 000,00 DA et 34 000,00 DA dans le marché pour ovins de Béjaïa situé près du Jute où un nombre important de gens s’y rendent sans cesse pour s’imprégner des prix et chercher un ovin qui leur plairont. Même chose au marché d’Aoaks, samedi passé, le mouton de l’Aïd était aussi au centre de l’attention des pères de familles. Dans le marché hebdomadaire, les moutons étaient cédés entre 40 000, 00 DA et 65 000,00 DA. Y a pas photo ! Les gens ne se bousculaient pas ce jour, là pour en acheter un. Rares les gens qui passent le cap et mettent la main à la poche pour débourser la somme de 40 000, 00 ou 50 000,00 DA pour l’achat d’un mouton. Certains préfèrent ne pas accomplir le rite en achetant un agneau de 30 000,00 DA qui ne pèse qu’une dizaine de kilos. «Pour moi, si je dois égorger un mouton, je vais en acheter un de 50 000,00 DA, car le poids des autres moutons est très faible et je n’ai pas les moyens financiers», nous dira Mohand, père de trois enfants et fonctionnaire de son état. J’ai trop dépensé cette année. «Le sacrifice d’un mouton cette année recommandent beaucoup de moyens financiers aux familles», commente la plupart des gens. Dans la vallée de la Soummam, même topo. Des maquignons venus de M’sila, Tissemsilt, Sétif, Djelfa, Bordj Bou-Arrérridj, exposent des troupeaux d’ovins de toutes tailles. Les gens négocient les prix lancés par ces derniers. Ils tentent d’obtenir des remises qui conviendraient à leurs budgets. Il faut dire que l’offre explose devant une demande qui reste très faible, car les gens ont déjà été saignés lors des évènements qui se sont succédés cet année, à savoir la rentrée scolaire, le ramadan, les vacances d’été, l’AïdEl-Fitr ainsi que les fêtes de mariages. Certaines familles qui ne peuvent pas se permettre un mouton de 40 000,00 DA ou plus et qui veulent accomplir ce rite s’associent à quatre ou cinq pour acheter un mouton d’une importante taille, à savoir de 55 000,00 DA jusqu’à 60 000, 00 DA voire plus pour se le partager par la suite. C’est une manière de réussir aussi la famille et une manière aussi de réduire le budget. Certains choisissent un bovin. Il y a lieu de rappeler que neuf points de vente de cheptel ovins ont été autorisés dans la wilaya de Béjaïa et les abattoirs seront également mobilisés durant l’Aïd pour le sacrifice, tel que celui de Béjaïa qui a déjà tracé un programme et a ouvert une liste à ceux qui voudraient sacrifier leurs ovins ou bovins dans cet établissement qui est doté de moyens et surtout d’une équipe de vétérinaires qui contrôlent les bêtes et qui n’hésitent pas à signaler en cas de constat une maladie. Noureddine Bensalem. Permanence durant l’Aïd El-Kébir : la DCP réquisitionne 1 140 commerçants LA DIRECTION du commerce a réquisitionné 1 140 commerçants pour assurer la permanence de l’approvisionnement des citoyens en produits alimentaires, fruits et légumes et autres produits et services durant les deux jours de l’Aïd El-Kébir. Le nombre de commerçants réquisitionnés est plus important par rapport à l’an dernier et par rapport à l’Aïd El Fitr passé. Parmi les commerces réquisitionnés on trouve 6 unités de production de lait en sachet, 91 distributeurs de lait et produit dérivés, 4 unités de semoule et farine, 682 magasins d’alimentation générale, 18 supérettes, 122 bouchers, 46 restaurants, etc. Des sanctions allant de 100 000,00 DA d’amende à une fermeture d'un mois des magasins peuvent être prises à l'encontre des commerçants qui enfreindraient la réquisition, nous dit-on. Les listes des commerçants concernés par la permanence ont été adressées aux APC et un numéro a été mis à la disposition des citoyens afin de signaler tous dépassements des commerçants. N. B. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 PRÉSIDENTIELLE DU 17 AVRIL 2014 Benflis va publier son fameux «livre blanc» ALI BENFLIS donnera une conférence de presse aujourd’hui, au siège de l’expermanence électorale sise à BenAknoun, afin de présenter «le livre blanc sur la fraude». Un livre que le candidat à l’élection présidentielle avait promis d’écrire au lendemain de la confirmation des résultats du scrutin largement en faveur du président sortant. Ce livre sera publié sur le Net pour que le peuple sache comment et par quels moyens les autorités en place ont usé de la fraude. Cinq mois après le scrutin où il a sillonné les 48 wilayas, l’actuel coordinateur du Pôle du changement, qui a lancé dans la foulée son mouvement politique, se lance dans une bataille médiatique à l’issue incertaine. Benflis revendique trois millions de voix sur les six millions exprimées. Il avait juré qu’il ne se tairait pas sur le bourrage des urnes lors de cette élection. Il y a lieu de noter, toutefois, qu’après une attente de plus de trois mois, Ali Benflis a enfin obtenu un rendez-vous de dépôt de demande d’agrément pour son parti, le Rassemblement de société des libertés (RSL), le 10 novembre prochain au ministère de l’Intérieur. SITUATION POLITIQUE Le NDI américain à la rencontre des partis L’ONG américaine, le National Democratic Institute (NDI), a été reçue dimanche dernier par la direction du RCD au siège de ce dernier à Alger. Les discussions ont porté essentiellement sur l’évolution de la situation politique en Algérie. Le NDI entame ainsi une tournée chez un large éventail de partis politiques pour un échange de vues sur la situation qui prévaut dans notre pays et dans la région. En septembre 2013, son ancienne direction avait reçu successivement des délégations du MSP, du FLN et du RND au siège de l’organisation à Hydra. Cette ONG a obtenu son agrément en novembre 2013. DROITS D’AUTEURS L’Algérie et la Chine signent un mémorandum d’entente L’OFFICE national algérien des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) et l’Administration nationale chinoise des droits d’auteur ont signé, dimanche dernier à Alger, un mémorandum d’entente. La signature de ce document intervient à la demande de l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle qui avait sollicité l’Algérie pour assister la Chine dans ce domaine. Outre les relations politiques, diplomatiques, économiques et commerciales, Alger et Beijing entretiennent de solides relations culturelles. D’ailleurs, un mémorandum d’entente relatif à l’installation d’une commission culturelle mixte, qui a pour mission le suivi des projets de coopération culturelle entre l’Algérie et la Chine, a été signé en novembre 2013. Toujours à propos de la coopération culturelle, la Chine a fait don à l’Algérie d’un montant de 30 millions d’euros (38 millions de dollars US) qui seront déboursés dans l’édification du futur Opéra d’Alger. Les travaux ont commencé début novembre 2012 et devront être achevés dans un délai de 24 mois. 5 LE BALCON DU JI PAGE ANIMÉE PAR HOCINE ADRYEN DIXIT... Soufiane Djilali, président de Jil Jadid : «On ne peut pas dire qu’il est membre (de l’Instance de concertation et de suivi) puisqu’il n’était pas présent lors de son installation. Mais je suis incapable d’affirmer le contraire, sachant que M. Hamrouche ne s’est pas encore expliqué sur ses absences.» Hugo Broos, ex-entraîneur de la JSK : «Hannachi a ses chouchous dans le groupe et quand tu les touches, tu as des problèmes avec lui. Moi, je trouve qu’un joueur doit se plier à la discipline du groupe.» Noureddine Boutarfa, P-DG de Sonelgaz : «Sur les 36 entreprises de la Sonelgaz, 4 entreprises de distribution ont des problèmes de trésorerie. Le niveau d’endettement de Sonelgaz est de 1 800 milliards de dinars.» Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines : «L’amélioration du climat des affaires est un objectif d’importance dont nous prenons toute la mesure et pour lequel nous sommes résolus à agir efficacement.» «COUP DE GUEULE» UNE PREMIÈRE EN ALGÉRIE Une plage artificielle à Beni-Haroun LA PREMIÈRE plage artificielle sur les berges du barrage géant de BeniHaroun (Mila) verra le jour avant l’été 2015. Cette plage sera aménagée dans la commune de Grarem-Gouga, à hauteur du pont sur le Rhummel qui enjambe le plan d’eau du barrage. Le projet, dont la réalisation ne prendra que quelques mois, est à l’heure actuelle au stade de l’étude technique. Cet aménagement, dont ont longtemps rêvé les amateurs de baignades et de farniente au bord de l’eau, permettra de mettre fin aux noyades de plusieurs personnes dans le barrage. Karim Natouri, élu FFS de la wilaya de Béjaïa : «J’enseigne à l’université et je connais des étudiants mais surtout des étudiantes qui font l’objet d’agressions à l’extérieur de ses cités. Donc, j’ai posé le problème au premier magistrat de la wilaya, lors d’une session organisée autour de la rentrée. Le wali m’a répondu en disant : Je ne peux rien faire. Lorsque j’étais jeune, moi aussi je draguais. Il nous a dit que les citoyens se plaignent du fait que les étudiantes se déshabillent devant les fenêtres.» LISTES ÉLECTORALES Révision annuelle du 1er au 31octobre 2014 COOPÉRATION La Force permanente de guerre des mines de l’OTAN en escale en Algérie LA FORCE permanente de guerre des mines de l’OTAN (SNMCMG2) est arrivée hier à Alger dans le cadre d’une escale programmée-à l’occasion du déploiement du groupe en Méditerranéequi durera jusqu’au 2 octobre prochain. Cinq bâtiments appartenant à la SNMCMG2 sous le commandement de l’Italie sont arrivés à Alger dans le cadre de la coopération avec l’OTAN. Avec à sa tête le capitaine de vaisseau Giovanni Piegaja (ITAN), la Force est composée du vaisseau amiral italien, la frégate ITS LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 AVIERE et des chasseurs de mines FGS HOMBURG (Allemagne), TCG ERDEK (Turquie), ESPS DUERO (Espagne) et HMS GRIMSBY (Royaume-Uni). La SNMCMG2 participera à un exercice de type Passex et de navigation tactique avec des unités de la Marine nationale algérienne. Le commandant de la Façade maritime centre, le général Samah Zine Eddine, a reçu durant cette visite le commandant de la Force maritime relevant de l’OTAN, le colonel Giovanni Piegaja. LA PÉRIODE de révision annuelle des listes électorales aura lieu du 1er au 31 octobre 2014, dans les bureaux chargés des élections au niveau des APC. Le ministère invite à cette occasion les citoyens non inscrits sur les listes électorales, notamment ceux âgés de 18 ans révolus à cette période, à s’inscrire sur la liste de leur commune de résidence. Les électeurs ayant changé de résidence sont tenus de demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune et leur inscription sur celle de la nouvelle commune de résidence. La demande d’inscription doit être appuyée de la carte d’identité nationale ou du passeport, d’un titre de propriété (contrat de location, reçu de loyer, attestation d’hébergement, quittance d’électricité et gaz, quittance des services des eaux), pour la justification de la résidence, et de l’attestation de radiation de la liste électorale de l’ancienne commune pour les électeurs ayant changé de résidence. Pour les besoins de cette opération, les bureaux chargés des élections au niveau des APC sont ouverts tous les jours de la semaine, à l’exception du vendredi. 6 PUBLICITÉ REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA DE BISKRA DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Suite à l’avis d’appel d’offres paru dans les quotidiens nationaux le Jeune Indépendant en date du 22/07/2014 et le journal El-Bassair en date du 22/07/2014, en application de l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de BISKRA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant répondu à l’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’une auberge de jeunes 50 lits à Khangat Sidi Nadji, et suite à l’étude des offres, le marché a été attribué provisoirement à l’entreprise citée cidessous. L’évaluation des offres s’est effectuée conformément aux critères prévus par le cahier des charges et a donné les résultats suivants : Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchés publics de la wilaya de Biskra dans un délai de 10 jours qui suivent la publication du présent avis dans les quotidiens nationaux et dans le BOMOP, conformément à l’article 114 du décret 10-236 du 07/10/2010 modifié et complété, portant réglementation des marchés publics. Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 323 Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 891 LA DIRECTRICE Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 556 LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 À LA UNE 7 AILE TAYEB EL-HOUARI DE L’ONEC «C’est nous la légalité et personne d’autre !» BEDOUI À L’OCCASION DE LA RENTRÉE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : LE SECRÉTAIRE général de l’Organisation nationale des enfants de chouhada, aile Tayeb El Houari, tient à avertir les «militants» qu’il n’y a qu’une seule «ONEC», à savoir celle qui jouit, selon lui, «de la légalité et de l’estime de la famille révolutionnaire». «Ne suivez aucun courant, ni aucune direction en tant qu’organisation d’enfants de chouhadas autre que la notre», a souligné Tayeb El Houari en citant nommément le groupe de redresseurs mené par Hadj Abdelkader Moukhtar. Tayeb El Houari n’omet pas aussi d’instruire les instances locales de son organisation à se conformer aux directives du secrétariat général, ajoutant qu’aucun changement n’a été opéré à la tête des secrétariats locaux au niveau des 48 wilayas. Et d’insister qu’en sa qualité de président du comité d’organisation du 5ème congrès de l’ONEC, «devant se tenir bientôt», l’unanimité est de mise dans les rangs des militants. «Il n’y pas de scission dans la maison ONEC comme le laissent supposer certains. Nous sommes disciplinés, ordonnés et travaillons dans un cadre réglementaire, et ce en étroite collaboration avec le ministère des Moudjahidine», a soutenu Tayeb El Houari, et d’enchaîner que l’urgence actuelle est de se tenir derrière les efforts de l’Etat algérien contre la lutte anti terroriste. L’ONEC fait l’objet depuis plusieurs années d’une guerre de leadership. Les redresseurs qui se succèdent depuis 2004, ont vainement tenté de déboulonner Tayeb El Houari. Il y a une décennie, le bureau de l’Onec, avait retiré sa confiance à Tayeb Houari, non sans le traduire devant le conseil de discipline. Houtia Bachi était chargé à l’époque d’assurer l’intérim. En janvier 2014, un congrès de «redressement» que comptait organiser l’aile de Hadj Abdelkader Mokhtar, n’a pas finalement eu lieu faute d’autorisation du minsitère de l’Intérieur. Les quelques 900 délégués qui s’étaient donné rendez-vous à l’hôtel Mazafran de Zeralda n’ont même pas pu accéder à la salle des réunions où devaient se dérouler les travaux. «Nous n’avons pas obtenu l’autorisation pour tenir ce congrès et ce sera au conseil national de décider des suites à donner», dira-t-il à ses partisans. Auparavant, c’était l’autre aile, celle de Tayeb Houari qui, elle non plus, n’avait pu obtenir cette autorisation pour la tenue d’un congrès. Ce qui laisse la crise ouverte jusqu’à nouvel ordre au sein de cette organisation de masse. Fatiha Ouidir «Je ne pardonnerai point à quiconque refuse une formation à un jeune» C’est à partir de Blida que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nourredine Bedoui, a donné le coup d’envoi officiel de la nouvelle professionnelle 20142015. permettent aux jeunes apprentis d’acquérir une formation d’apprentissage dans leurs usines. Il a cité l’exemple du CEIMI, qui englobe plus de 800 entreprises économiques et peut donc jouer un rôle indéniable en prenant en charge des jeunes issus des centres de formation professionnelle. «Si chacune des 800 entreprises que compte le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, (CEIMI) recrute deux stagiaires par année, nous pourrions résorber le phénomène du chômage et, du coup, inciter des milliers de jeunes à suivre une formation professionnelle par l’apprentissage », a affirmé le ministre devant le responsable de la formation professionnelle de la wilaya de Blida ainsi que celui de la formation au niveau du CEIMI. Par ailleurs, Nourredine Bedoui a annoncé à partir de Blida, que les assises nationales sur la formation professionnelle auront lieu avant la fin de l’année en cours. Il a également invité les chefs d’entreprises à faire part de leurs besoins en matière de main-d’œuvre qualifiante. « Nous invitons les responsables des entreprises à présenter leurs besoins en matière de formations qualifiantes au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels pour qu’ils soient intégrés à cette fin dans leur programme. C’est ainsi que le secteur sera mis en adéquation avec l’environnement économique, surtout qu’à l’avenir, les jeunes ne pourront pas occuper des postes de travail sans qualification et sans forma- es places pédagogiques disponibles cette année sont de l’ordre de 395 000, avec 340 spécialités dont 7 nouvelles. Selon le ministre du secteur, la formation professionnelle ne peut être développée que par l’apprentissage dans les milieux professionnels, tels que les usines ou encore les unités de production. D’ailleurs, il a longuement insisté sur ce point lors de sa visite dans la wilaya de Blida dimanche passé. Nourredine Bedoui veut copier le modèle allemand et suisse pour dynamiser le secteur de la formation, et ce en impliquant le secteur économique dans le nouveau plan d’action, lequel a tendance à générer nombre de postes de travail. Il également précisé que plus de 98 % des jeunes ayant suivi des formations d’apprentissage dans le secteur économique ont rapidement intégré le monde professionnel. Cependant cette démarche ne peut être concluante sans l’apport des chefs d’entreprises. Aussi le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a lancé un appel en direction des opérateurs économiques, privés notamment, afin qu’ils L tion. Ceci nous permettra également de réaliser une coopération concrète avec d’autres secteurs d’activités» a-t-il affirmé. Après avoir annoncé de manière officielle l’ouverture de l’année de la formation professionnelle à partir de l’Institut de formation professionnelle de Sidi Abdelkader, spécialisé dans la formation dans le domaine de l’industrie alimentaire, Nourredine Bedoui a incité les responsables des centres d’apprentissage et les instituts de formation à adopter une nouvelle politique qui encourage l’opérateur économique à inclure dans sa stratégie le programme de partenariat avec le secteur de la formation sous la condition «gagnant-gagnant». Après avoir inauguré un centre de formation professionnelle dans la localité de Béni Tamou, spécialisé dans les métiers du bâtiment, le ministre a déclaré : «Les centres de formation professionnelle resteront ouverts aux jeunes désireux de suivre un métier. Et d’ajouter : «Je ne pardonnerai jamais si j’apprends qu’un responsable a refusé d’intégrer un jeune qui cherche à suivre une formation. Nous avons même revu l’âge des stagiaires qui passe désormais de 15 à 35 ans pour pouvoir donner la chance au maximum de jeunes d’intégrer le monde de la formation », a averti le ministre, qui a clôturé sa visite par une grande tournée à travers les instituts et centres de formation que compte la wilaya de Blida laquelle accueille 13 968 nouveaux inscrits. Yazid B. FORMATION PROFESSIONNELLE 2014-2015 À MÉDÉA 7 000 stagiaires sur les bancs SEPT MILLE stagiaires ont été accueillis à travers les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels au titre de la session du mois de septembre 2014-2015. Le coup d’envoi de la rentrée a été donné dimanche dernier par Brahim Merad, le wali de Médéa, à partir de l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle Hasnaoui-Ali de Berrouaghia. Dans une déclaration à la presse, donnée en marge de la cérémonie de la rentrée, le wali n’a pas manqué de situer le rôle de la formation professionnelle dans la réhabilitation de certains métiers et dans la promotion de nouvelles spécialités. L’introduction de nouvelles spécialités, a-t-il, est de nature à répondre au mieux aux besoins du marché en emplois qualifiés, qui fait suite à une adaptation de la carte de la formation et de l’enseignement professionnels aux exigences de l’économie nationale. Le même responsable fera remarquer que les effectifs inscrits dans les instituts et les centres de la formation professionnelle sont d’année en année en constante hausse. Cela est aussi le cas pour les capacités d’accueil qui ont augmenté avec la réception de nouvelles infrastructures. Ces hausses sont le résultat de choix délibérés des stagiaires dont les besoins en places pédagogiques et en mode de formation ont été satisfaits, a ajouté le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 Selon le premier responsable du secteur, l’offre en places pédagogiques, en mode de formation et en encadrement a permis de prendre en charge totalement la demande exprimé. La disponibilité des capacités d’accueil a insufflé une plus grande dynamique au secteur lui permettant ainsi d’axer ses efforts sur la qualité. On rappellera que le secteur de la formation professionnelle dispose de 12 CFPA et de deux INSFP où toutes les branches sont représentées, pour une capacité globale de 7 000 places pédagogiques. Un large éventail de spécialités est proposé aux intéressés, dont des spécialités de l’informatique et de l’automatisme, de l’agriculture, des métiers de l’artisanat, du BTP, de la couture et de la coiffure, de la mécanique, du marketing, de la gestion des stocks, etc. Tous les modes de formation dont les plus importants (résidentiel, apprentissage cours du soir, alphabétisation et qualification, passerelle) sont assurés au niveau des établissements de la formation professionnelle. Il est aussi précisé que le secteur dispense des formations au profit des femmes au foyer et a ouvert des annexes au niveau des zones rurales. Des formations auxquelles s’ajoute l’ouverture de sections dans les pénitenciers. Aussi, il est fait état de cursus préparant aux diplômes de brevet de technicien supérieur, brevet de technicien, du certificat de maîtrise, du CAP, etc. De notre correspondant, Nabil B. 8 PUBLICITÉ REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DE LA JUSTICE DIRECTION GENERALE DE L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE ET DE LA REINSERTION ETABLISSEMENT DE REEDUCATION DE LAGHOUAT NUMERO D’IDENTIFICATION FISCALE (NIF) 408004001003027 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME DE LA VILLE Office de Promotion et de Gestion Immobilière de Tiaret NIF : 099914042224207 AVIS D’APPEL D’OFFRE NATIONAL OUVERT N°28/DMO/DG/OPGI/ 2014 AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT Un avis d’appel d’offres national ouvert est lancé pour l’approvisionnement de l’établissement de rééducation de Laghouat et ses annexes (ETS REEDUCATION AFLOU - ETS PREVENTION AFLOU) en denrée alimentaires, en lots suivants, par marché à commandes : • Lot n°01 : Alimentation générale. • Lot n°02 : lait et dérivés • Lot n°03 : Fruits et légumes fraîches • Lot n°04 : Viande rouges fraîches ovine, bovine, caméline et viande bovine congelée • Lot n° 05 : Farine panifiable • Lot n° 06 : Poulets et œufs. N.B : La soumission peut porter sur un (01) ou plusieurs lots. Les soumissionnaires intéressés par le présent avis, disposant d’un registre de commerce avec code d’activité approprié, peuvent retirer le cahier des charges auprès du service économat de l’établissement de rééducation de Laghouat sis cité Legouatine Rue de Djelfa, Laghouat contre le paiement de 2 000 DA non remboursable. Les offres accompagnées des pièces réglementaires ci-dessous mentionnées, doivent être déposées à l’adresse ci-dessus et présentées suivant la formule suivante : Une enveloppe fermée contenant l’offre technique et une seconde enveloppe fermée contenant l’offre financière conformément aux instructions contenues dans le cahier des charges. 1. L’offre technique comprendra : • La déclaration à souscrire dûment remplie datée signée et cachetée selon le modèle ci-joint. • La déclaration de probité dûment remplie datée, signée et cachetée selon le modèle ci-joint. • Le présent cahier des charges signé et paraphé par le soumissionnaire. • Dossier administratif, fiscal et parafiscal ainsi que toutes les pièces exigées dans l’article n° 06 du cahier des charges. 2. L’offre financière comprendra : • La soumission dûment remplie datée signée et cachetée selon modèle ci joint. • Le bordereau des prix unitaires dûment remplis daté et signé et cachetée par le soumissionnaire. • Le devis quantitatif - estimatif de l’offre dûment remplis daté et signé et cachetée par le soumissionnaire. La durée de préparation des offres est fixée à 30 jours à partir de la première parution de cet avis d’appel d’offre dans les quotidiens nationaux ou dans le BOMOP avant 12h00. Si cette date coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres sera prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un délai égal à la durée de préparation des offres telle que mentionnée ci-dessus, augmentée de trois (03) mois. Le jour et l’heure limite de dépôt des offres correspondent au dernier jour de la durée de préparation des offres de 08h00 à 12h00. Par le présent avis les soumissionnaires sont invités à la séance d’ouverture des plis qui aura lieu le dernier jour de la durée de préparation des offres à 13h00 au siège de l’établissement de rééducation de Laghouat. Le Jeune Indépendant du 30.09.2014/ANEP N° 148 588 L’Office de Promotion et de Gestion immobilière de Tiaret, dont le siège social est au niveau de la Wilaya de Tiaret, lance un Avis d’Appel d’Offres National Ouvert pour la réalisation de 270 Logements Publics Locatifs Programme Quinquennal 2010-2014, Wilaya de Tiaret, repartis comme suit : 20 Logements à Medrissa y compris VRD. 20 Logements à Medroussa y compris VRD. 20 Logements à Mellakou y compris VRD. 20 Logements à Dahmouni y compris VRD 50 Logements à Ain Dheb y compris VRD. 35/60 Logements à Mahdia y compris VRD. 25/60 Logements à Mahdia Sans VRD. 30 Logements à Hamadia y compris VRD. 50 Logements à Takhmaret y compris VRD. Seules les entreprises possédant un certificat de qualification et de classification professionnelle soit catégorie 01 et plus comme activité principale en Bâtiment, peuvent retirer le cahier des charges auprès de la Direction de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière de Tiaret - Rue TAHRI Bouabdellah, contre le paiement des frais de reproduction fixés à Trois Mille Dinars (3 000.00 DA) non remboursables. Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un ou plusieurs sites et ne peuvent bénéficier que du site présentent le plus grand nombre de logements dans le cadre du même avis. L’ensemble du dossier d’appel d’offre qui doit être présenté par le soumissionnaire comprend le nombre de document suivant : toute photocopie doit être légalisée. «Offre Technique» 1- Déclaration à souscrire paraphée, signée et renseignée ; 2- Déclaration de probité paraphée, signée et renseignée ; 3- Instructions aux soumissionnaires ; 4- Cahier des charges paraphé sur toutes les pages, dûment signé par l’entreprise ; 5- Copie légalisée et actualisée du registre de commerce ; 6- Copie légalisée du certificat de qualification et de classification professionnelle de catégorie 01 et plus comme activité principale en Bâtiment, en cours de validité durant la soumission ; 7- Copie légalisée et actualisée de l’extrait du casier judiciaire de moins de trois mois ; 8- Liste des moyens humains pour le projet justifié par des attestations d’affiliation individuelle délivrée par les services CNAS en cours de validité durant la soumission et les diplômes pour le personnel d’encadrement. 9- Copie légalisée et actualisée de la liste des moyens matériels à mobiliser pour le projet appuyé de toutes pièces justificatives (cartes grises, reçu de dépôt, factures etc...) ; 10- Copie légalisée et actualisée des références professionnelles ; 11- Planning de réalisation ; 12- Copie légalisée et actualisée de l’attestation de mise à jour (CNAS, CASNOS, CACOBATH) ; 13- Copie légalisée et actualisée de l’extrait de rôle de moins de 03 mois apuré ou avec échéancier de paiement ; 14- Copie légalisée et actualisé des bilans fiscaux des trois dentiers exercices, dûment visés par les services des impôts ; 15- Copie légalisée et actualisée de l’attestation de dépôt des comptes sociaux pour les personnes morales ; 16- Copie légalisée et actualisée du numéro d’identification fiscal. (NIF) ; 17- Statut de l’entreprise pour les personnes morales «Offre Financière» 1- Lettre de soumission signée, paraphée et renseignée. 2- Le bordereau des prix unitaires doit être renseigné en lettres et en chiffres et dûment signé et paraphée ; 3- Le devis estimatif et quantitatif signé et paraphé ; Les soumissionnaires devront soigneusement examiner toutes les instructions, conditions, modèles, terme, spécifications figurant au dossier d’appel d’offre. Les deux enveloppes relatives aux «offre technique» et «offre financière» doivent parvenir sous pli anonyme et ferme à l’adresse suivante : A MONSIEUR LE DIRECTEUR GENERAL DE L’OFFICE DE PROMOTION ET DE GESTION IMMOBILIERE DE TIARET Rue TAHRI Bouabdellah - Tiaret«A NE PAS OUVRIR» AVIS D’APPEL D’OFFRE NATIONAL OUVERT N° 28/2014 Portant la Réalisation des 270 Logements Publics Locatifs Programme Quinquennal 2010-2014 » Projet… La date de dépôt des offres est fixée au 21e jour, à compter de la date de la première parution de l’avis d’appel d’offres dans les quotidiens nationaux ou le BOMOP. L’heure limite de dépôts des offres est fixée à 13h00 du dernier jour du délai accordé pour la préparation des offres. L’ouverture des plis est prévue le même jour de dépôt des offres à 14 heures, les soumissionnaires sont invités à y assister. Si la date de dépôt et d’ouverture des offres coïncide avec un jour de repos légal celle-ci est reportée au jour ouvrable suivant aux mêmes horaires. Les entreprises restent engagées par leurs offres pendant 111 jours correspondant à la durée de préparation des offres augmentée de 03 mois. Le Directeur Général Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 599 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE LA WILLAYA DE LAGHOUAT DIRECTION DE L’URBANISME ET D’ARCHITECTUR ET DE LA CONSTRUCTION ROUTE DE DJELFA- LAGHQUAT NUMERO D’INDENTIFICATION FISCAL -NIF N° : 099803019005331 AVIS D’APPEL D’OFFRE RESTREINT N°: 112/2014 La Direction de l’urbanisme et la construction de la wilaya de Laghouat lance un avis d’appel d’offre restreint LA REALISATION DES TRAVAUX DE VOIRIE CITE 206 LOGTS ET 177 LOGTS COMMUNE DE SIDI MAKHLOUF Les entreprises qualifiées catégorie 03 et plus activité principal (travaux publique), peuvent retirer les cahiers des charges, auprès du BUREAU D’ETUDE - URBATIA - CITE OASIS NORD LAGHOUAT. CONTRE PAIEMENT DE 500.00DA dès la première parution du présent avis sur la presse national Les soumissionnaires doivent déposer les plis à la direction de l’urbanisme et d’architectura et de la construction route de Djelfa Laghouat, dans deux enveloppes (enveloppe contenant l’offre technique l’autre enveloppe contenant l’offre financière cachetées), l’enveloppe extérieur doit être anonyme et ne porte que la mention «soumission à ne pas ouvrir (LA REALISATION DES TRAVAUX DE VOIRIE………….) ** le dernier délai de dépôt des offres est fixé au 21eme jour à partir de la première parution dans la presse le BOMOP du présent avis a 14 :00h L’offre Technique contenant les Pièces Suivantes : 1- Déclaration à souscrire 2-*La copie légalisée de registre du commerce et le statut pour les sociétés 3- Attestation de certificat qualification - copie égalise 4- Références professionnelles 5- Liste des moyens matériels 6- Liste des moyens humains- DAS 2013 7- Mise à jour (CNAS 2014 ET CASNOS, CACOBATPH) 8- Casier judiciaire du gérant valide-copie égalisé 9- Extrait de rôle apuré ou avec calendrier. 10- Planning de réalisation. 11- Certificat de dépôt des bilans sociaux (SAR.L -EURL- SNC-SPA.) 2013 12- Déclaration de probité-model joint13- Numéro d’indentification fiscal-nif14- Copie bilans fiscales des 03 dernières années 15- Le cahier des charges renseigner et signer par l’entreprise REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA DE BISKRA DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Suite à l’avis d’appel d’offres paru dans les quotidiens nationaux le Jeune Indépendant en date du 18/03/2014, El-Mouharir El-Yaoumi en date du 18/03/2014, en application de l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de BISKRA informe l’ensemble des soumissionnaires ayant répondu à l’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’une auberge de jeunes 50 lits à Ouled Djellal – Aménagement extérieur + couverture en charpente métallique du parking –Reboisement et réalisation d’un terrain combiné, et suite à l’étude des offres, le marché a été attribué provisoirement à l’entreprise citée ci-dessous. L’évaluation des offres s’est effectuée conformément aux critères prévus par le cahier des charges et a donné les résultats suivants : * L’offre financière contenant les pièces suivantes : 1- Lettre de soumission 2- Devis quantitatif et estimatif 3- Bordereau des prix unitaires Les entreprises soumissionnaires resteront engagées par leurs offres pendant 111 jours à compter de la date limite de dépôt des offres. * Les soumissionnaires sont invités à assister à la séance d’ouverture des offres qui aura lieu (à 14:30) le jour de la date limite de dépôt des offres au siège de la DU AC, si ce jour correspond à une journée de repos, cette séance sera reporter au premier jour ouvrable. Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 608 Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchés publics de la wilaya de Biskra dans un délai de 10 jours qui suivent la publication du présent avis dans les quotidiens nationaux et dans le BOMOP, conformément à l’article 114 du décret 10-236 du 07/10/2010 modifié et complété, portant réglementation des marchés publics. Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ ANEP N° 148 898 LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 MONDE À LA UNE 9 NUCLÉAIRE IRANIEN Reprise des négociations reprendront en octobre Les négociations entre l'Iran et les pays du groupe 5+1 sur le dossier nucléaire iranien reprendront avant la mi-octobre en Europe, a affirmé un haut responsable iranien, cité hier par l'agence officielle Irna. La dernière série de discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, s'est achevée samedi sans progrès notables. es deux parties se sont données jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif sur le programme nucléaire de Téhéran. « Les négociations reprendront dans moins de deux semaines, soit à Vienne, soit à Genève", a déclaré le viceministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, lors d'un entretien avec l'agence japonaise Kyodo repris par Irna. « On a créé une atmosphère dans laquelle on se comprend L mieux mais il y a toujours des désaccords" sur le dossier nucléaire, a-t-il ajouté sans donner de détails sur les discussions de New York. Le viceministre, membre de l'équipe de négociateurs iraniens, a souligné la nécessité de parvenir à un accord le 24 novembre, estimant qu'une prolongation des discussions serait « inutile ». Le président iranien Hassan Rohani avait affirmé jeudi à la tribune de l'Assemblée générale que son pays était déterminé à poursuivre les négociations "honnêtement et de bonne foi", avec l'espoir de les conclure dans les délais. L'Iran et les grandes puissances ont reconnu la semaine dernière être encore loin de pouvoir sceller un accord définitif malgré huit jours de négociations sans relâche à New York. "Les écarts demeurent importants" et "il nous reste encore des points d'accords très, très difficiles à boucler", avait reconnu vendredi un haut responsable de l'administration américaine. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est montré pour sa part "prudemment optimiste" sur un accord final, expliquant qu'il restait de "petits mais très importants sujets à régler". L'accord définitif doit garantir le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions contre Téhéran. R.I CRISE AU YEMEN L'Arabie saoudite appelle au respect de l'accord de paix L'ARABIE saoudite, qui a exprimé sa profonde inquiétude vis-à-vis de la situation au Yémen, a appelé à l'application immédiate de l'accord de paix conclu le 21 septembre sous l'égide de l'ONU entre les rebelles chiites houthis d'Ansarullah et le gouvernement yéménite, ont rapporté hier des médias locaux. "La République du Yémen connaît une situation qui évolue de manière extrêmement grave et qui nous impose de s'unir pour relever ce défi sans précédent", a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, devant l'Assem- blée générale de l'ONU. Le prince Saoud al-Fayçal a averti que le Yémen "pourrait glisser vers plus de violences", susceptibles d'"affecter la sécurité et la stabilité de la région et, au-delà, celles du monde", pour peu qu'une solution soit trouvée. L'Arabie saoudite suit avec attention l'évolution des choses chez son voisin du sud et soutient, avec les autres pays du Golfe, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a, rappelons-le, dénoncé des ingérences étrangères. « Nous espérions que l'accord (signé le 21 septembre) allait combler les attentes du peuple yéménite qui aspire à la fin des violences (...) et à la poursuite du processus politique », a poursuivi le chef de la diplomatie saoudienne. « Ces espoirs se sont envolés avec la non-application par les Houthis (rebelles houthis) de l'accord", a-t-il regretté. « Nous appelons toutes les parties à appliquer d'urgence l'accord dans sa totalité et nous exhortons la communauté internationale à aider le Yémen par tous les moyens possibles", a ajouté le prince al-Fayçal. R.I EN RAISON DE LA CRISE EN UKRAINE Bruxelles reporte à 2016 la création d'une zone de libre-échange LE CONSEIL de l'UE a repoussé au 1er janvier 2016 la création de la zone de libre-échange Ukraine-UE prévue par l'accord d'association qui entrera en vigueur le 1er novembre prochain. "Le Conseil a modifié ce jour le calendrier de l'application provisoire de certaines parties de l'accord d'association UE-Ukraine (...). La décision d'aujourd'hui reporte au 1er janvier 2016 l'application provisoire du titre "Commerce et questions liées au commerce" de l'accord, y compris la mise en place d'une zone de libre-échange", est-il indiqué dans un communiqué de presse du Conseil de l'UE publié hier. "En même temps, cette décision ouvre la voie à l'application provisoire, à compter du 1er novembre, d'une bonne partie des autres dispositions de l'accord", a ajouté le Conseil. Kiev et Bruxelles ont convenu le 12 septembre dernier de reporter l'application de l'accord sur la zone de libre-échange entre l'UE et l'Ukraine au 31 décembre 2015, lors d'une réunion ministérielle tripartite Russie-UE-Ukraine. Toutefois le président ukrainien Piotr Porochenko a déclaré dimanche que l'accord d'association Ukraine-UE entrerait en vigueur dans son intégralité à partir du 1er novembre. La Rada suprême (parlement ukrainien) et le parlement européen ont ratifié l'accord d'association Ukraine-UE le 16 septembre. Le processus de ratification dans les Etats membres de l'UE, qui doit être mené à bien pour que l'accord puisse entrer en vigueur, est en cours. R.I L’art : un moyen pour le Liban et la Syrie de dépasser l’appartenance sociale Abdul Rahim Al-Uji MUHAMMAD est arrivé au Liban par la ville de Homs, une jambe perdue durant la guerre de Syrie. Dès son arrivée à la frontière, il a bénéficié de soins jusqu’à ce qu’il soit en mesure de marcher à nouveau grâce à une prothèse. Par la suite, lorsqu’il a cherché du travail au marché, le racisme l’a frappé de plein fouet : les propriétaires de magasins le mettaient à la porte, l’insultaient et le traitaient de voleur. Sa recherche est restée infructueuse. Discriminé et opprimé, il en est venu à haïr tous les Libanais, sans exception, oubliant ainsi ceux qui l’avaient guéri et lui avaient prêté secours. Marcella, quant à elle, avait fui le Liban avec sa famille durant la guerre de 2006 et avait trouvé refuge chez des cousins en Syrie. Lorsqu’à son tour ces derniers ont échappé à la mort en se cachant chez elle, la maison en est devenue surpeuplée, ce qui a coûté à Marcella le sentiment de liberté et de sécurité – sentiment que partagent bien des Libanais en raison du grand nombre de réfugiés Syriens dans un si petit pays. Marcella a oublié l’aide que ses cousins lui avaient offerte, et son manque de sécurité s’est rapidement transformé en haine envers les Syriens. Muhammad et Marcella ne sont pas coupables de leurs sentiments : ce n’est qu’un mauvais tour que leur joue la société. Ce phénomène est appelé « les commu- nautés imaginées », tel que le décrit l’auteur irlandais Benedict Anderson. Dans son ouvrage, l’auteur explique que le concept de « communautés imaginées » n’est qu’une coïncidence, devenue ensuite destinée commune. Le fait qu’une personne soit née dans un pays ne signifie son appartenance à ce pays que dans un sens imaginaire. En effet, elle n’en connaît pas les habitants au préalable. La vérité est qu’elle n’appartient qu’à sa famille et qu’à ses amis, qui ne représentent qu’un moindre pourcentage de la population. Ce sentiment imaginé d’appartenance nous mène à nous percevoir et à percevoir les autres en fonction de ce que nos groupes décident : nos préjugés, nos amis et nos ennemis sont définis par le groupe auquel nous appartenons. J’ai rencontré Muhammad et Marcella lors d’un cours d’été appelé « Better Together », organisé par Search for Common Ground, une organisation qui vise à créer un terrain d’entente entre les réfugiés syriens et leurs hôtes libanais au moyen de rencontres, d’expériences de vie communes et, par-dessus tout, au moyen de modes d’expression tels que la musique, les films, la peinture et le théâtre. Je les ai observés, côte à côte pendant les séminaires, et je les ai vus apprendre que le seul moyen de se défaire de ses soucis est de les partager avec les autres, et que le seul moyen de vivre en paix avec les autres est de mieux se connaître LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 soi-même. Je les ai vus développer la confiance en soi et la confiance en autrui, et, dans des cours de théâtre, dépasser les barrières qui les séparaient. Je les ai vus exprimer la peur qu’ils ressentent, la peur de tout perdre, et j’ai vu leur continuelle recherche du bonheur à travers la peinture. Je les ai vus parler de leurs inquiétudes dans des vidéos, et j’ai découvert que la guerre n’avait pas annulé leurs peurs les plus simples, et que leur recherche première n’était pas seulement leur patrie et le sentiment d’appartenance, mais aussi l’amour et l’accomplissement. En les observant, j’ai eu la confirmation que l’art était un moyen de construire la paix, car il permet de lutter contre le piège des « communautés imaginés ». En plus d’être un langage commun, l’art vise toujours à révéler la réalité des choses et entraîne l’esprit à percevoir le monde sous un autre angle. Alors que le besoin d’appartenance annihile l’homme et en fait un outil de la société, capable de haïr, l’art, lui, a la capacité de purger les fausses assimilations de la société, et de nous apprendre à être en paix avec nos sentiments en cherchant à l’intérieur de nousmêmes. Il est dit que l’art est capable de sauver le monde. Il ne fait aucun doute qu’il est capable de le changer. C’est précisément ce qui est arrivé à Muhammad et à Marcella. Non, ils ne sont pas tombés amoureux, si c’est à cela que vous pensez, et je ne peux même pas vous garantir qu’ils resteront amis. Ce qui s’est passé est bien plus important : ils ont appris à tout remettre en question, à se faire leurs propres opinions sur ce qui les entoure – sans être influencés par leur affiliations – et à juger les autres en fonction de leurs comportements et de leurs personnalités et non en fonction de leur affiliation, car la réelle affiliation de l’homme est l’affiliation à l’humanité. A l’issue de ce cours, nous avons visionné un court-métrage réalisé par un participant libanais prénommé Bachar, qui mettait en scène la souffrance de Muhammad. Muhammad s’est dit heureux qu’un Libanais ait décidé de parler de sa vie. Il a comparé son bonheur à une nouvelle jambe qui aurait poussé à la place de celle qu’il a perdu. A ce moment-là, Marcella s’est mise à pleurer. Elle a pleuré comme si elle était Muhammad. Abdul Rahim Al- Awji est auteur, acteur et conteur. Il est récemment devenu célèbre après avoir par ticipé à une satire politique intitulée « Al-Chinn » sur la c haîne libanaise « Al-Jadid ». Ar ticle écrit pour Service de Presse de Common Ground (CG News). * 10 ARTS ET CULTURE LES ENFANTS DE NOVEMBRE La moudjahida Sabiha Aïder, un éclatant symbole de patriotisme et d’humilité Sabiha Aïder est née en 1939 à Alger. D’une rare bravoure, cette Algéroise d’une générosité exemplaire a répondu, dès l’année 1956 alors qu’elle était à peine âgée de dix-sept ans, à l’appel de la révolution de novembre. Elle a combattu l’armée coloniale les armes à la main dans les djebels, aux côtés de ses frères moudjahidine. G rièvement blessée à la tête par des éclats de grenade, elle a été découverte inanimée sur le champ de bataille par la soldatesque française. Revenue lentement, par miracle, à la vie, elle fut ensuite longtemps internée, retrouvant la liberté juste avant l’indépendance. Par son noble engagement en faveur de la libération de l’Algérie du joug colonial, Sabiha Aïder demeure le symbole vivant du nationalisme et du patriotisme. Mieux encore, faisant preuve d’une humilité et d’une modestie extraordinaire, cette patriote de la première heure, une fois l’Algérie indépendante, a pris la ferme résolution de rester dans l’ombre, éloignée des médias ou encore des cérémonies officielles de commémoration, gardant pour elle seule le souvenir ardant de ces années héroïques au service de la nation. Aussi, à ce jour, personne ne connaît Sabiha Aïder ainsi que les longues et pénibles souffrances et sacrifices qu’elle a subis et endurés pour la gloire de l’Algérie. En cette année 2014, alors que le peuple algérien célèbre justement le soixantième anniversaire du déclenchement de ce combat libérateur, il serait légitime, bien approprié, voire un devoir, d’évoquer son parcours héroïque, et ce, pour lui rendre hommage et lui témoigner de la reconnaissance. Sabiha est née dans le quartier de Didouche Mourad, la Redoute Le quartier de la Redoute, situé sur les hauteurs d’Alger (aujourd’hui El-Mouradia) constituait un creuset pour l’éclosion de grandes figures nationalistes dans les années 1940. Ce quartier a regroupé ainsi d’illustres noms de la Révolution dont le plus prestigieux est celui de Didouche Mourad. Ce héros de la Révolution habitait justement le haut de la rue des Mimosas, rue dans laquelle vivait la famille de Sabiha Aïder. Sa maison était située vers le bas, en face de l’actuelle cité Diar Essâada, dont la construction a débuté dans le milieu des années 1950. Très nombreux ont été les habitants de cette rue à avoir activement participé à la guerre de libération nationale. On citera à titre d’exemple Mohamed Gacem qui, à vingtdeux ans, a été guillotiné pour avoir abattu le sanguinaire Frédy, commissaire du quartier de la Redoute. Dans un milieu aussi fébrilement nationaliste, rares étaient les Algériens à être restés en marge de ce mouvement libérateur. Une association portant le nom de «Ettabia oua taâlim» sensibilisait les jeunes à la résistance au colonialisme, notamment par la culture et l’affirmation de l’identité nationale algérienne. Sabiha Aïder ne pouvait qu’y adhérer. C’étaient cependant les jeunes hommes qui étaient au premier rang, les filles demeurant en retrait. Mais la révolution de novembre avait besoin de tous ses enfants et la population féminine devait s’impliquer. Cela devenait même un impératif pour le succès de ce vaste élan de libération du colonialisme. Comment faire admettre à la femme algérienne cette nécessité de participer ouvertement à ce combat dans une société musulmane extrêmement conservatrice. C’est la douloureuse question qui s’est longue tresse de cheveux débordant d’une calotte militaire. C’était Sabiha. Ce fut la surprise générale auprès des soldats de cette armée coloniale, qui était loin d’imaginer qu’une femme en tenue militaire faisait partie de ce rude combat meurtrier. Elle fut transportée puis soignée non pas pour lui redonner la vie mais pour lui faire subir d’intolérables interrogatoires sur son parcours de combattante. Nombreux ont été cependant, parmi les officiers de l’armée coloniale, ceux qui ont reconnu la bravoure de cette jeune femme algérienne et lui ont rendu hommage pour ses sacrifices. Une vie effacée après l’indépendance, éclairée par la satisfaction du devoir accompli en faveur de la nation L’Association «Ettabia oua taâlim» à la Redoute, le quartier où a grandi Sabiha Aïder, sensibilisait les jeunes à la résistance au colonialisme. posée à Sabiha Aïder devant l’appel de la révolution de novembre. Sabiha était la jeune fille modèle de la société musulmane du quartier de la Redoute. Rangée, éduquée, discrète, extrêmement réservée dans son comportement comme dans son habillement, elle était aussi très digne avec, en plus, une profonde foi religieuse marquée par l’accomplissement des cinq prières journalières. Ce sont ces valeurs et ces qualités qui ont convaincu les parents de Sabiha de lui faire entièrement confiance et de l’autoriser à poursuivre des études d’infirmière. Et ce sont donc ces capacités professionnelles que Sabiha a mis au service de la Révolution. Sabiha, la fierté de la famille Aïder Sabiha n’a parlé à personne de son projet d’aller combattre le colonialisme, pas même à sa mère, Mériem, sa première confidente. Un jour, en 1956, elle disparaît subitement de la maison familiale. C’est la stupeur au sein de sa famille. Ses vertus et ses qualités morales étaient connues, mais demeurer sans nouvelles de leur fille, c’était intolérable pour ses parents et grandsparents. L’angoisse a duré de longues semaines jusqu’au jour où un émissaire du Front de libération national a sonné à la porte avec une lettre de Sabiha. Avec des mots débordants et chargés d’émotion, d’affection et de sensibilité, la jeune fille consolait ses parents et leur expliquait sa juste et noble cause. «La famille Aïder peut être fière de moi, écrit-elle, je suis partie servir le révolution de novembre et ici, dans les djebels, la victoire finale est sûre et certaine». Sabiha conclut en assurant à ses parents que sa conduite sera irréprochable, en harmonie avec la stricte éducation inculquée par eux ainsi que par les préceptes de la religion musulmane. Elle est laissée pour morte au cours d’un accrochage avec l’armée coloniale Pendant des mois, l’émissaire du FLN venait régulièrement apporter le courrier de Sabiha. Puis un jour, il disparut. Une nuit, la porte de la maison familiale des Aïder, sise 54, rue des Mimosas, fut violemment fracturée. Un détachement des sinistres parachutistes fit soudainement irruption. La jeune sœur de Sabiha, réveillée en sursaut, fut la première à être sauvagement giflée. Puis, toute la famille fut regroupée pour un interrogatoire musclé. Les questions fusaient de toutes parts. C’était l’enfer pour la famille Aïder qui a eu à affronter, durant des heures, la violence et la sauvagerie des soldats de cette armée coloniale qui n’arrivait pas à admettre que la femme algérienne était maintenant, elle aussi, sur le terrain pour les combattre. Les visites impromptues de ces parachutistes se poursuivirent encore pendant des mois, faisant office de punition et de sanction envers la famille Aïder, et ce sans que les parents de Sabiha sachent ce qu’il était advenu de leur fille. Les nouvelles sont venues plus tard. Sabiha est vivante. Son corps inanimée, gisant sur le sol, a été découvert par les soldats français après un très dur accrochage durant lequel la troupe de Sabiha Aïder a été malheureusement décimée. Sabiha, en tenue militaire, était évanouie après un terrible impact de grenade sur la tête. En passant en revue les corps inertes des moudjahiddine, le regard d’un officier s’est attardé sur l’un d’eux, remarquant une Après sa guérison, dont elle porte jusqu’à aujourd’hui des traces et des stigmates indélébiles, Sabiha a été internée de longues années avant de retrouver sa liberté juste avant l’indépendance de l’Algérie. Elle ne voulait pas tirer gloire de son passé de moudjahida. S’il y avait récompense, elle se suffisait de la haute satisfaction morale. Pour elle, ne n’était que l’accomplissement du devoir. Pourtant, seul le Seigneur peut témoigner des souffrances endurées durant le parcours de son combat libérateur. Elle avait quitté un milieu familial douillet, confortable, aimée et respectée par les siens et par tout le voisinage, et ce pour vivre dans des conditions très dures marquées par de longues marches épuisantes, souffrant de la soif, de la faim, avec les conditions climatiques insupportables engendrées par la rigueur du froid en hiver et les chaleurs torrides de l’été. Seule la foi en une victoire finale pouvait l’aider dans ces moments difficiles. Elle avait bien raison. Elle comptait aussi sur la solidarité des moudjahiddine qui lui ont témoigné une assistance sans faille. Elle souffrait et savait en même temps qu’elle faisait souffrir sa famille. Ses parents vivaient douloureusement son absence. Pire, ils ont été martyrisés par les parachutistes qui venaient déverser sur eux leur colère et leur rage. C’était la rançon à payer pour la libération de l’Algérie du joug colonial. Elle en est fière et heureuse. Elle savoure aujourd’hui cette grande victoire de l’Algérie, en demeurant toutefois dans le cocon qu’elle s’est forgé. Sabiha a fondé une famille avec un illustre moudjahid. Leur solide mariage dure depuis plus de cinquante ans. Pour ces actions sublimes au profit de la libération de son pays, le destin a voulu ainsi la récompenser par le bonheur d’un foyer durable et sans nuage. Son humilité, sa modestie, son effacement, son humanisme sans limite, sa générosité de cœur augmentent encore l’intensité et l’impact de son geste noble et désintéressé au profit de la nation algérienne. Son héroïque participation à la guerre de libération, même si cette grande moudjahida refuse de la faire connaître au grand jour, ne la dispense nullement d’appartenir authentiquement et réellement à la sublime famille des enfants de Novembre. Kamel Cheriti LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 LE JI SPORTIF 11 Prolongations DROIT DANS LE CŒUR DU PUBLIC ALGÉRIEN Christian Gourcuff : la marque des grands l n’y a pas un seul technicien ou joueur l’ayant côtoyé et qui s’est prononcé sur la question, qui vous dira le contraire : l’exentraîneur de Lorient où, et ce n’est pas pour rien, il a fait de vieux os et laissé sa griffe pour plusieurs saisons, est, en plus d’être un homme de terrain aussi compétent que confirmé, un homme affable, simple, humain et sociable. Les marques de confiance et de reconnaissance s’enchaînant, Gourcuff a tôt fait (comme son équipe d’ailleurs, l’E.N d’Algérie qui a fait un grand pas vers la qualification pour la CAN 2015 au Maroc) de marquer son territoire en réussissant (il avait tout pour et c’est pourquoi Raouraoua a vu juste en allant le chiper au championnat de France où il figurait, depuis plus de vingt ans, parmi ses figures les plus marquantes, le football hexagonal commençant déjà à le regretter) ses premiers pas en dehors de son pays à la tête (c’était son objectif pour connaître d’autres cultures, d’autres défis) d’une sélection nationale, en ne tardant pas à faire l’unanimité. D’abord auprès des responsables de la FAF qui ont tout fait pour le convaincre de prendre la direction de l’Algérie, prendre le relais à un tournant majeur de la vitrine du football algérien qui revenait du Brésil avec la mention spéciale, Brahimi et ses frères, sous la houlette d’un Halilhodzic fait héros national pour avoir conduit les Verts à un historique second tour (une première pour l’Algérie) et donc difficilement remplaçable (un des nombreux défis qui attendaient l’ancien merlu) dans le cœur d’une opinion algérienne rêvant debout de conquêtes. Ensuite imposer le respect auprès des joueurs après un règne de trois ans du Bosnien connu pour ne pas faire dans la dentelle sur le plan disciplinaire, Bentaleb et le reste des troupes ne s’empêchant pas, une fois la méthode Gourcuff connue, d’oser la comparaison où ils mettront en valeur les qualités de leur nouveau mentor, en estimant, entre autres que le Français «est plus dans l’approche, dans l’écoute et dans l’humain (…) que c’en était fini de l’ambiance militaire et des critiques à tout va en direction des joueurs. Avec lui, on est passés à la souplesse et une approche que les joueurs ont appréciée à l’unanimité.» Une manière de dire que le travail devient moins pénible. Enfin, et on l’a vu, à Blida, contre le Mali, les supporters commencent à beaucoup apprécier l’entraîneur dont la qualité première est de ne pas trop se presser, aller doucement, sans brusquer les choses. Qui le soutiennent désormais et appellent à lui donner de la marge, du temps pour réussir le chantier ouvert sur deux victoires de suite. Dans une de nos précédentes chroniques, on osait, à notre tour, le pari que le bonhomme, qui sait où il veut aller et comment s’y faire, était sur le point de faire oublier coach Vahid. Un technicien avisé qui a son idée (ses idées) sur la meilleure marche à suivre pour, entre autres, aider l’équipe à mieux grandir. En adoptant (c’est ses joueurs qui, fautil le rappeler, le jugent sur ce point sensible et tellement utile à la bonne marche et à la vie du groupe) sa propre stratégie de communication. En tenant, d’emblée, à instaurer un climat de confiance avec ces derniers en adoptant une attitude souple (ce qui les change, disent-ils en chœur, de la méthode rigide de son prédécesseur) sans perdre de vue le respect de la discipline. En mettant d’accord tout le monde sur sa manière de travailler, il a gagné de précieux points. Un homme sensé. Qui reste à l’écoute de l’actualité. A tout ce qui touche à son pays d’accueil, l’Algérie qu’il a appris, en quelques semaines, à connaître. Et bien apparemment. Ou assez pour éviter les amalgames quand il s’agit de «juger» (ce qu’il évite d’ailleurs avec sagesse) ses hôtes. Les Algériens qui l’ont rapidement adopté. L’Algérie, c’est aussi cette actualité dramatique en relation directe avec la mort de l’otage français (son compatriote, on imagine donc la douleur de l’intéressé qui garde néanmoins la tête froide et donc sa lucidité) sur laquelle il a été prié de se prononcer par un confrère de l’Hexagone. Réponse, nette et sans bavure, sans équivoque, de Gourcuff : «Ce qui s’est passé, cet horrible fait divers, ce n’est pas l’Algérie. Il ne faut pas réduire l’Algérie à certaines horreurs.» Se sentil en sécurité en Algérie, lui qui vient à peine de débarquer et qu’attend un contrat de trois années qu’il est décidé à mener à terme ? Réplique, sans aucune ambiguïté également : «Il y a ici une chaleur humaine extraordinaire. Je n’ai pas peur, je ne sens aucune agressivité.» Lire qu’il s’y sent bien et va plus loin avec des propos (on apprécie) dénotant d’une grande responsabilité : «Je suis en colère contre les raccourcis. Il ne faut pas assimiler musulmans et terroristes. C’est trop réducteur et depuis la France, on peut être conduit à faire ces mélanges. C’est dangereux et dommage.» On vous disait bien que Gourcuff, avec lequel les Fennecs sont appelés à grandir un peu plus (à condition de lui laisser le temps de mettre en place ses idées), est d’une telle grandeur. Qu’il avait tout d’un grand. La marque des grands. Bienvenu, définitivement, parmi nous. Merci aussi pour la belle leçon. Rabah Mazigh. A. Noufel/LJI I MC ORAN, RC ARBA, JS KABYLIE … Entraîneurs : les présidents ont la gâchette facile T rois. Trois de plus. Sûrement pas les derniers. Un trio «tiré au sort», d’une curieuse tombola où les présidents de clubs, toujours gagnants, tirent… toujours les premiers. Parce qu’ils savent où trouver la bonne «boule». Comment faire fonctionner le fusible. Trois autres à ajouter à ceux qui ont «sauté» sur la mine du résultat immédiat. Souvent pas seulement, les «boss», trop envahissants et s’immisçant dans les affaires techniques, poussant à la sortie quand la «victime» fait de la résistance. Mekhazni de l’Arba, s’estimant (curieusement au sortir d’une belle performance, en battant, 2-0- le champion d’Algérie en titre, l’USM Alger qui était sur un record de 25 matches sans défaites) peu soutenu par ses dirigeants qui auraient préparé déjà le lit au divorce avant officialisation, jette l’éponge et vient s’ajouter à la longue liste. Presque dans le même temps, Cherif El Ouezzani, du MC Oran, qui se savait menacé, à cause d’un début de saison pas du tout apprécié du côté d’El Hamri, n’a pas survécu à la loi du rendement chiffré. C’était juste à la fin de la 4e étape. Pour dire que les paris restent toujours ouverts. Confirmation, en match avancé du round suivant, le 5e avec une «démission- limogeage» inédite, le nouveau «fusible» annonçant qu’il officialiserait son départ à la fin de la rencontre. Sans préjuger du résultat. Une victoire plus que méritée à l’arrivée. 2-1, en déplacement au «20 août» à Alger (mieux, au passage, que lors de la «réception» au stade du même nom, à Bordj Bou Arréridj sur la pelouse duquel son équipe recevait Chlef pour cause de suspension) et, surprise générale, passage à l’acte. Broos, l’entraîneur belge de la JS Kabylie, rend le tablier non sans donner les vraies raisons d’une décision des plus logiques : son refus catégorique à se laisser dicter ses choix ou, comme on le dit communément et dans le jargon footballistique, «n’accepte pas l’immixtion de son président dans son travail.» Réponse du président Hannachi, au contraire de son homologue de Larba, Amani, qui ne s’est pas encore prononcé sur la séparation d’avec son coach et les griefs que ce dernier a retenu pour dénoncer son contrat, alors que Baba, du onze phare d’El Bahia a ignoré la question en ajoutant qu’il avait les moyens, et donc l’argent (qui a dit qu’au MCO, les finances s’étaient taries ou seulement compris que le club, pas encore fixé sur son passage sous la coupe de Naftal qui traîne en longueur, était dans le besoin ?) pour enrôler le meilleur technicien sur le marché et relancer l’équipe : un «oui, c’est moi qui lui ai imposé le onze rentrant car il est limité» qui se passe de tout commentaire. Montre d’abord le type de relation qu’entretenaient le N°1 kabyle, jamais avare en déclarations choc et s’assumant comme rarement ses paires des deux Ligues «Mobilis» peuvent s’en prévaloir, et cet entraîneur débarquant dans des stades peu sûres, qui était déjà parti moralement (suite bien sûr à la mort de son joueur Ebossé) à deux reprises avant de se rétracter. Avant que son employeur ne se rende compte de ses «limites» (dixit bien sûr le président des «Canaris» qui n’en est pas à sa première sortie dans le genre et est connu pour ses relations conflictuelles avec bien des entraîneurs qu’il a eu à recruter dans sa longue carrière de président qui en fait, à noter, le doyen en exercice), et se permet de procéder à sa place (pourquoi estil alors descendu sur le terrain pour manager un onze qu’il n’a pas choisi au lieu de choisir la solution la plus juste de partir sans attendre?) au choix des joueurs devant figurer sur la feuille du match. Une première dans un football algérien unique dans son genre et collectionnant les pieds de nez à la stabilité. Le MC Oran (merci le président pour avoir sorti le chèque et confirmé que de ce côté si délicat, on peut dormir tranquille à Zabana qui n’a plus besoin que de bons résultats pour se rappeler à ses heures de gloire) continuera (jusqu’à nouvel ordre ou succession de mauvais résultats, ce qui est possible) l’aventure avec l’ex-driver de l’E.N, Cavali qui s’est dit prêt à redonner des couleurs aux «rouge et blanc», l’Arba (ce n’est pas sûr) est en passe de formaliser avec son dernier coach en date, Cherif El Ouezzani (tiens, tiens, on vous disait bien qu’il ne fallait se faire aucun souci, ni du mourant sur la capacité incroyable de nos «fusibles» à très vite rebondir et trouver du boulot ou preneur), la JSK serait en contact avec Djamel Menad (un enfant du club, qui connaît donc la maison et les règles du jeu, Hannachi demeurant toujours le patron indiscutable et décidant donc de tout) en plus d’autres C.V sous le coude et prêts à être activés. A qui le tour ? L’autre question qui se pose maintenant est de savoir si Menad, débarqué récemment du club saoudien où il exerçait après son départ d’Algérie, prendrait le risque de répondre à l’appel du cœur. Le risque de composer à nouveau avec un président qu’il sait prêt à tout. Ait Djoudi, qui a perdu avec le NAHD contre Hannachi (il dira ne s’être pas trompé de onze, non sans s’enorgueillir que c’est lui qui, à partir de la tribune officielle, a gagné) en sait quelque chose. Peut répondre. Rabah Mazigh. A. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 MOHAMED TAHMI (MINISTRE DE LA JEUNESSE) : «ON VEUT ORGANISER LA CAN 2017» C’EST MAINTENANT FAIT. Le dossier ficelé et déposé, l’Algérie est officiellement candidate au remplacement de la Libye pour l’organisation de la CAN 2017. Réponse de la CAF en janvier prochain au Maroc lors des travaux que Comité exécutif de l’instance en charge du football continental devrait tenir en marge de la CAN 2015. Les chances de passer ? On n’en sait trop rien même si des observateurs avertis croient déceler dans l’attribution des trois prochaines éditions de la messe du jeu à onze africain (2019-2021 et 2023 respectivement prévues au Cameroun, Côte d’Ivoire et la Guinée) un chèque en blanc pour notre pays. Parmi les signes, disent toujours ces mêmes observateurs à l’écoute de tout ce qui se passe du côté du siège où trône l’indéboulonnable Issa Hayatou, le silence radio (qui en dit vraiment long, nous on veut bien le croire et entretenir l’illusion que tout n’est pas perdu finalement et qu’il ne s’agissait que la poudre aux yeux pour laisser le champs libre à l’Algérie qui voit ses chances plus que réelles d’être le second pays maghrébin de suite à accueillir le prestigieux tournoi) du président de la FAF resté étrangement en dehors du débat, laissant le soin au ministre de tutelle, le professeur Tahmi de gérer (au moins médiatiquement) le dossier. Et entre la décision de «ne pas postuler à l’organisation de la CAN 2017» (la question était tranchée, les ambitions reportées à d’autres délais (difficile maintenant de patienter jusqu’en 2025 pour un pays qui «a les moyens de sa politique»dixit toujours le N°1 du sport algérien- et qui attend l’évènement depuis 1990 et le 1er titre majeur acquis par le Verts), l’hésitation (tout le monde était évasif sur la question) en relisant M. Tahmi qui déclarait (sans trop de conviction, ce qui étonne) qu’«on veut organiser la CAN 2017» et l’officialisation (avec le dépôt du dossier de candidature) il y a comme une succession de non dits. La raison étant peut-être liée au vœu des responsables algériens (Tahmi et Raouraoua, entre autres) d’attendre le bon timing pour entrer officiellement dans la «danse», le patron du sport-roi national s’étant distingué, dit-on, par un travail en coulisses des plus efficaces dont rend compte sa démarche lorsqu’il a fallu passer au vote en soutenant ses pairs camerounais et ivoirien appelés sûrement à lui renvoyer l’ascenseur pour 2017. On s’accroche pour notre part à cette explication qui tient la route même s’il est difficile de la vérifier. Croyons dur comme fer que c’est la bonne formule. RMA MOH CHERIF HANNACHI (PRÉSIDENT DE LA JSK) : «MÊME AL AHLY DU CAIRE N’A PAS ÉTÉ SANCTIONNÉ, MALGRÉ LA MORT DE 70 SUPPORTERS» OMNIPRÉSENT sur la scène médiatique, Moh Cherif Hannachi fait sensation à chaque sortie. Le doyen des présidents des clubs algériens, c’est un fait, ne laisse pas indifférent pour la raison bien simple qu’il n’a pas la langue dans la poche. Rue carrément dans les brancards quand il faut Le JI Sportif Plus Les -DÉBARQUÉ DU RAJA CASABLANCA / ABDELHAKIM BENCHIKHA, UNE CÔTE EN BAISSE ES SÉTIF / CHAMPIONS LEAGUE AFRICAINE: UNE FINALE AU BOUT D’UNE LONGUE ATTENTE SEULE la victoire est belle? Plus que sûrement mais il y a des défaites qui prennent les allures de vrais exploits. Surtout quand elles vous ouvrent les portes d’une finale de champions league derrière laquelle le onze d’Ain El Fouara court depuis 1988. Soit une longue, très longue et désespérante attente de 26 ans à courir, sans succès, derrière la dernière et ultime étape menant à la couronne africaine. L’ES Sétif, grâce à ce «revers» historique et une qualification à l’avantage des buts marqués à l’extérieur (ce n’est jamais évident et surtout pas devant l’incontestable N°1 africain à l’heure actuelle, le T.P Mazembé finalement pas aussi puissant que cela puisque, et sous les coups de boutoir d’une attaque algérienne crachant le feu et mené par le duo Ziaya Younes, auteurs des deux réalisations, il mettra deux genoux à terre fatals devant leur chaud et bruyant public) dans les conditions difficiles que l’on sait lorsqu’on revoit les images nous parvenant de Lubumbashi et le sale séjour réservé par le public local, qui, soit dit en passant, rendait la monnaie de la pièce à son homologue sétifien. Les «Aigles noirs» des Hauts Plateaux ont donc finalement déplumé les «Corbeaux» congolais après s’être vaillamment battus sur toutes les balles. En croyant en leurs griffes. En ouvrant d’abord et très tôt le score (9e mn) histoire de prendre un ascendant psychologique sur un drôle, coriace client qui retournera la situation en sa faveur en s’envolant (3-1) au score. Croyant avoir fait le plus dur, le quadruple champion d’Afrique (1967, 1968, 2009, 2010) est surpris par le joker de luxe, l’ex-harrachi, Younes qui plonge le stade dans l’émoi en donnant à la défaite (3-2) des proportions moins dramatique, plutôt heureuse même, en s’en allant réduire le score (73e) à un moment décisif de la partie. En tenant ensuite le coup pendant dix sept minutes (plus les 5 de l’additionnel) d’éternité, le dernier rempart, Khedadria comme l’ensemble de ses camarades faisant le reste au plus fort d’un siège en règle, d’un gros orage qui passera sans frais. Comme à son habitude, l’Entente puisera dans son légendaire second souffle, et pas seulement en faisant étalage de courage, de métier et de grande qualité technique, pour sortir indemne de la terrible pression exercée par un vis-à-vis fidèle à sa réputation d’équipe de niveau international comme en témoigne son ancien statut de vice champion du monde des clubs. Il y a des victoires qui valent les plus phénoménaux exploits. Sétif nous a fait tellement de bien en réalisant une des performances les plus invraisemblables pour le football algérien après le dernier Mondial et décroche le droit de continuer à rêver. Monter la dernière marche avant le sacre que lui disputera un autre club congolais, le «Vita Club», tout aussi talentueux et dur à manier que le T.P. Après avoir inscrit ce dernier à son tableau de chasse, on peut lui faire confiance. Compter sur lui pour briser la morosité ambiante qui s’est emparé de la discipline depuis quelques saisons déjà. Avec ses scandales et déboires à répétition. RMA JS KABYLIE : MALGRÉ TOUT, LES «CANARIS» TRACENT LEUR ROUTE UNE PAGE douloureuse qui se tourne ? On peut le croire. Doucement mais sûrement, les joueurs reprennent goût à descendre sur le terrain même si l’ombre d’Ebossé plane toujours, comme le souligne avec force, le joueur Yesli qui rappelle combien il est difficile d’oublier le drame mais en estimnt que «nous devons continuer». Qu’il faut penser à «honorer sa mémoire» en enchaînant les victoires. A travailler pour réaliser les objectifs qu’ils s’étaient fixés de son vivant. Briller en championnat où ils font plus que d’essayer en jouant les tout premiers rôles (co-leaders avec le CSC à un moment où personne ne les attendait à pareille fête, pas même leur très spécial président surpris à couper la tête de son coach alors que tout semble marcher pour le mieux, résultats parlant d’eux-mêmes) et en coupes africaines sur lesquelles ils sont condamnés à mettre un trait pour deux éditions de suite. On n’oublie pas mais on avance au pied du Djurdjura avec les ambitions du début de saison, les Aiboud, Delhoum, qui met sa longue expérience au service du groupe, Doukha, chargé de garder les clefs de la maison en tant que goal-keeper chevronné et dont le talent devrait servir à maintenir la dynamique, le finalement très doué Mauritanien Moulay, ou l’Irakien Kerrar précédé d’une belle réputation et dont attend évidemment beaucoup, constituant, avec le reste des troupes constitués de jeunes et de moins jeunes à l’image d’un Ziti pétri de qualités, de sérieux arguments pour rivaliser avec les ténors comme peut le suggérer leur position actuelle au classement. La JSK, dans sa version actuelle, avec ses problèmes, peut-il survivre à toutes les sanctions qu’il doit encore traîner avant que le calme ne revienne enfin ? En revoyant les séquences des victoires ramenées de l’extérieur (respectivement de chez le MC Oran et l’USM Bel Abbès sur le même score de 2-0, et du NAHD 2-1 qui a précipité le divorce avec le coach Broos pour des raisons qui continueront à faire couler beaucoup d’encre et de salive tout en renseignant sur les travers de notre football), le fan kabyle, condamné à soutenir son équipe dans le respect des règles de sportivité et à faire oublier l’épisode dévastateur de la mort d’Ebossé, peut croire en la bonne étoile et de la capacité de ses «Canaris» à voler très haut dès cette saison en dépit de tout. En attendant de retrouver leur antre et leurs supporters, privés même de déplacement (une leçon à méditer), les «jaune et vert» donnent l’impression d’en vouloir. D’avoir les moyens de viser les sommets. Il faut seulement confirmer les bonnes dispositions affichées et prouver que c’est loin d’être un feu de paille. RMA CHRISTIAN GOURCUFF-ENTRAÎNEURS DE LIGUE 1 : RÉHABILITATION DU COLLÈGE DES ENTRAINEURS EN VUE ? SANS FAIRE trop de vagues, bien dans son rôle de travailleur inlassable comme le reconnaissent ses pairs en France, Christian Gourcuff, qui a décidé de s’établir à plein temps en Algérie pour suivre de près les différents chantiers ouverts (parce qu’il n’y a pas que l’E.N«A», mais également la «A’» qui vient d’être réactivée sous la forme d’un premier stage et d’une large revue d’effectifs avec l’intention, rassurait-il ses capés, d’y puiser pour renforcer l’équipe fanion, ce qui, selon les joueurs convoqués, les motive particulièrement à redoubler d’efforts pour réussir à se frayer une place au soleil, ou les «olympiques», dont est chargé le très compétent Suisse Schurman, concernés par l’énorme défi de se qualifier pour Rio 2016 (une 1ère depuis 1980 et les J.O de Moscou où le football algérien s’est fait inviter, pour la 1ère et dernière fois malheureusement au plus grand rassemblement quadriennal de l’élite du sport universel) et avec lequel il compte collaborer. A la différence donc de son prédécesseur, l’ancien Lorientais dispose de beaucoup de temps et d’une large liberté de manœuvre pour mener à bien sa mission en étant constamment à l’écoute du championnat d’Algérie et donc toute la latitude pour faire les meilleurs choix possibles et ce, en étroite collaboration avec les entraîneurs des clubs de Ligue1 qu’il réunissait tout récemment pour une prise de contact des plus utiles car augurant d’un nouveau mode de gestion technique des sélections nationales. Une sorte de «nouveauté» qui remonte aux années 90, à la période bénie où la FAF se targuait de posséder, outre une Direction technique nationale (DTN) digne de ce nom, une Direction des équipes nationales (DEN) et, plus important encore, un collège des entraîneurs dont on se félicitait des inestimables services rendus dans la formation et la recherche des talents. On nous rappelant aux bons souvenirs de cette belle époque où les sélectionneurs nationaux avaient l’embarras du choix pour composer leurs équipes, dans toutes les catégories d’âge, Gourcuff gagne assurément de nouveaux points à son crédit, la raison bien simple (on applaudit) est qu’il montre sa disposition à «ne pas travailler seul mais compte associer les l’ensemble des techniciens locaux dans ses grandes décisions concernant notamment l’antichambre de la «A», c'est-à-dire la «A’» bientôt appelée à retrouver les terrains africains à l’occasion des éliminatoires du prochain CHAN où les Algériens comptent bien briller après une petite pause d’une édition. De bon augure. Moins Dixit… Pages animées par Rabah Mazigh. A. Les IL DEVAIT prendre en main les destinées du vice-champion du Maroc le Raja de Casablanca durant les deux prochaines saisons mais les résultats en ont décidé autrement et il ne dirigera plus le banc de touche des «Diables Verts», le second pôle footballistique de la capitale économique du royaume chérifien, Casablanca. L’élimination concédée en Coupe du Trône devant l’équipe du Jaish (défaite4-2 à l’issue des matchs «aller» et «retour») a donné un tournant imprévisible au cours évènements et, bien sûr, coûté très cher à son entraîneur, l’Algérien, Abdelhakim Benchikha, qui a été aussitôt démis de ses fonctions par les dirigeants du club. Une élimination tournant à l’humiliation parce que concédée au bout des 16es de finale de l’épreuve devant un l’adversaire de toujours, le club phare de la capitale (politique celle-là), les FAR de Rabat. Un limogeage «logique» du moment que les responsables Rajaouis, appréciant très mal le revers, n’ont pas tardé à prendre les mesures qui s’imposent (quand c’est le résultat immédiat qui le commande et prend le pas sur les projets à long terme) en informant l’ancien sélectionneur national qu’il était mis fin à ses fonctions de coach de l’équipe. Recruté en raison essentiellement des bons résultats réalisés à la tête de la modeste formation de Difaâ El Jadidi du Maroc, l’ancien belouizdadi n’a donc pas tardé de déchanter lui qui espérait mener au sacre le vice-champion sortant et gagner en galons en raison du prestige et de la notoriété du sigle qui fait référence au Maghreb et en Afrique avant qu’une partie des joueurs avec lesquels il entretenait des relations tendues et qu’il pointe du doigt, ne le poussent à la sortie. De là à ... ? Une expérience qui tourne court mais l’intéressé, sur les tablettes entre autre de plusieurs clubs intéressés par son profil, figurerait en bonne position, avec le revenant Menad qui est mieux placé toutefois et qui aurait même donné son accord de principe, dans les priorités de Hannachi, mais pourrait revenir en Tunisie où il a déjà eu à officier, à la tête cette fois du Club Sfaxien en remplacement du Français Phillipe Troussier pour sa part débarqué par sa direction suite à l’élimination en ½ finales de la ligue des champions. Ainsi est rythmée la vie des entraîneurs. RMA -NA HUSSEIN DEY : LA DURE ADAPTATION AU RYTHME DE LA L1 UNE ÉQUIPE capable du meilleur comme du pire. C’est l’étiquette qui colle le mieux aux «sang et or» en ce début de saison certes des plus difficiles (question de rythme seulement ?) où ils ont alterné le bon (parfois le très bon comme face à Sétif chez ce dernier en ramenant le minimum alors qu’ils tenaient les trois points de la victoire) et le franchement mauvais avec cette défaite (1-2) concédée d’entrée de saison au Ruisseau devant un MO Béjaia se portant assez bien pour sa part jusqu’à présent. Malgré une bonne préparation d’intersaison et un recrutement qualifié de judicieux, la mayonnaise Ait Djoudi semble accuser du retard et prend difficilement. C’est d’autant plus vrai que les banlieusards algérois, qui ne comptent que deux petites unités au compteur sur les 15 possibles, sont déjà lâchés en queue de peloton avec une position de lanterne rouge loin d’arranger les choses. Mal parti pour Ouznadji et consorts ? Avec une défense qui prend l’eau (une des plus mauvaises avec déjà huit buts encaissés) et une attaque en panne malgré les quatre réalisations inscrites (une moyenne peu enviable de moins un but par sortie), les arguments manquent terriblement pour une équipe en mal de solutions dans les trois compartiments du jeu. Trouvera-t-on la bonne formule pour sortir de l’impasse et décoller enfin pour un nouveau promu dont les ambitions sont étalées désormais au grand jour : jouer la carte du maintien et se donner le temps pour rebondir. Mettre en place un groupe capable de revoir (dès la saison prochaine ?) ses prétentions à la hausse. En attendant, l’équipe est à la recherche d’un déclic psychologique qui tarde à venir. A quand le 1er succès ? Une victoire jeudi, à Oran face au MC Oran, pas au mieux également, serait un beau cadeau de l’Aïd à offrir à leurs supporters. L’exercice est certes encore long mais le moindre point lll LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 Dixit… lll défendre, dit-il, les intérêts de son club, la JS Kabylie, durement secouée par le décès tragique de son buteur camerounais, Ebossé, et les lourdes sanctions qui ont suivi l’acte criminel d’un de ses pseudo-fans. Prié de se chercher, pour le reste de la saison, un terrain hors Tizi Ouzou pour recevoir ses adversaires à huis clos, le chairman kabyle remue ciel et terre, fait feu de tous bois, pour ramener la suspension de terrain à «de justes proportions». Un Hannachi toujours prêt à soulever des tempêtes là où il passe, quitte à entretenir la polémique en disant tout et n’importe quoi comme lors de cette sortie où il confirmera que c’est bien lui qui a «composé le onze rentrant face au NAHD», poussant ainsi son coach Belge, Broos, acceptant mal qu’on lui impose ce qu’il doit faire, a décidé de dire stop à une collaboration qu’on croyait durable, Hannachi ayant cru utile de louer les «immenses qualités» de son coach avec lequel, se félicitait-il déjà fièrement, son équipe allait retrouver son rang et se préparait à retrouver les cimes d’Afrique avec une champions league qu’elle retrouvait enfin. Avant que la CAF n’entre en jeu et ne décide d’étendre les sanctions prises en Algérie aux compétitions internationales. Point donc de retour «triomphal» au continent et l’impression que l’on en veut au sigle. Qu’il y a intention (c’est ce que pense Hannachi qui a décidé de se faire entendre en plus des recours introduits) de l’abattre. De lui nuire. La JSK visée ? Le pas est vite franchi par l’inénarrable boss kabyle qui rappelle à la CAF, en plus de mettre la pression à la FAF et à la LFP, la manière très «souple» avec laquelle elle a traité les douloureux événements qui ont entaché la rencontre de football ayant opposé l’équipe de Port-Saïd au Ahly d’Egypte : «A Port-Saïd, 70 supporters ont perdu la vie dans des affrontements entre ultras. Sur le plan continental, aucune sanction n’a été prononcée contre les deux équipes.» Du «deux poids deux mesures» qui fait dire aux responsables Tizi-Ouzéens, qui frappent à toutes les portes (le ministre Tahmi et le DGSN, M. Hamel ont été directement sollicités) pour faire aboutir leurs doléances, qu’il ne faut pas se taire devant «une hogra qui ne dit pas son nom». RMA HUGO BROOS (EX-ENTRAÎNEUR DE LA JSK) : «DE TOUTE MA CARRIÈRE D’ENTRAÎNEUR JE N’AI JAMAIS ACCEPTÉ QUE D’AUTRES PERSONNES VIENNENT ME DICTER LEURS CHOIX.» commence déjà à peser dans la balance. En perdre à domicile (ça fait déjà la bagatelle de sept avec les défaites enregistrées contre le MOB, la JSK et le nul du MCA) peut compliquer la situation. On peut parier que Bendebka et les siens sauront redresser la barre. RMA USM ALGER : LE CHAMPION D’ALGÉRIE NE MAÎTRISE PLUS SON SUJET A LA PEINE, perdant son football, le club cher à Soustara marque le pas ces deux dernières sorties en concédant deux revers inquiétants pour une formation qui était sur le beau record de 25 sorties sans défaite. Arrêtés dans leur élan par une accrocheuse équipe de l’Arba, les unionistes algérois calent dans leur second test algérois et ne sont plus les «rois» d’Alger après la leçon administrée par El Harrach dans leur jardin fétiche de Bologhine qui les plonge un peu plus dans le doute. Inquiète au plus haut point leur fidèle public qui ne comprend ce qui arrive à ses favoris. Les «rouge et noir», champions sur toute la ligne en 2013-2014 en faisant le plein partout (meilleure attaque, meilleure défense, meilleure équipe à domicile et à l’extérieur, leaders au final avec une grosse marge de différence avec ses poursuivants en termes de récolte de points) traversent, c’est certain, une période de flottement et ne maîtrisent pas encore totalement leur sujet en ne montrant pas le visage qui était le leur durant le défunt exercice où ils domineront la compétition de la tête et des pieds en tuant, bien avant le baisser de rideau, tout suspense quant à la course à la couronne nationale. L’un des plus gros budgets de la L1, en plus d’un des effectifs les plus étoffés, sinon le meilleur ces dernières saisons, les usmistes étaient bien partis pour encore tout renverser sur leur passage. Une issue d’autant plus possible qu’en plus d’être 13 à l’aise financièrement et de posséder ce qu’on peut appeler un «dream-team» avec des noms ronflants ou ce qui se fait de mieux intra-muros, les camarades de Zemamouche possédaient, au départ, plusieurs longueurs d’avance sur le reste des troupes avec une stabilité assez rare en Algérie pour ne pas le souligner. Un gage de plus pour garder leur bien. Avec trois petits points seulement de retard sur le duo de leaders (CSC-JSK) à l’appel de la 6e journée, rien n’est encore perdu pour la bande à Velud appelée néanmoins à plus d’efforts. Ceci dit, et on espère se tromper, un ressort semble cassé dans cette machine à gagner qui perd, à l’image de Belaili (auteur d’une vilaine faute qui lui a valu un carton rouge mérité à un moment clef de la rencontre où le groupe avait besoin de toutes ses cartes face à un vaillant et accrocheur onze harrachi) de sa sérénité. En espérant aussi que le recours au «fusible» (pour l’instant, l’entraîneur Velud et son staff ne semblent pas menacés) ne soit pas actionné par les Haddad qu’attend le sérieux défi de la champions league africaine. Sauf que le prochain déplacement à Constantine, contre le CSC, risque de bien compliquer les choses. RMA UN HOMME DE PRINCIPE ? L’entraîneur belge de la JSK qui a débarqué à Tizi Ouzou avec la tête pleine d’idées et la mission de remettre sur le toit d’Algérie, et accessoirement celui de l’Afrique dès cet exercice 2014-2015 de tous les espoirs du côté du stade du 1er novembre fermé pour une année en raison des douloureux évènements que tout le monde sait, est prié de plier bagages avant même de jouer la 4e étape d’un championnat où, curieusement, l’équipe, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, marche bien actuellement en disputant la place de leader au CSC avec laquelle il la partage provisoirement. Le nul concédé à Bordj face une des déceptions de ce début de saison, l’ASO/ Chlef, est-il la goutte qui a fait déborder le vase, explique que les relations entre le désormais ex-entraîneur (pas en chef apparemment, Hannachi décidant de tenir ce rôle en imposant ses vues lorsqu’il faut composer l’équipe, ce que son «employé» n’a pas admis en rompant la relation de travail) se soient si subitement détériorées alors que tous les voyants sont au vert ? «Je ne reviendrai pas sur ma décision qui est irrévocable» confirmait (il avait annoncé son départ de la barre technique quelques heures avant le match) Broos dans le point de presse ayant suivi la victoire (que revendiquait d’ailleurs Hannachi) contre le NAHD (2-1) qui lui permet de trôner en tête du classement général de L1 «Mobilis». Et donc les moyens de tenir son rôle en postulant aux premières loges ou à la succession de l’USMA. Etrange sortie donc que celle du N°1 kabyle qui, outre de rappeler qu’il est le seul maître à bord et qu’il est l’autorité technique suprême (le prochain driver est prévenu qu’il n’aura pas les coudées franches et devra s’asseoir sur un siège éjectable sans autre fonction que jouer les faire-valoir –on voit mal un Menad, qui vient de quitter, à l’amiable et sur un bon parcours de quatre victoires et deux nuls en six sorties, les Saoudiens d’El Wihda à cause justement de dirigeants trop envahissants, qui serait le mieux placé, accepter d’évoluer à l’ombre du président, on imagine à l’avance la qualité des relations) et qu’à ce titre, il ne composera qu’avec des «moutons» comme dirait Halilhodzic. A la veille de l’Aïd el Kebir, l’expression prend tout son sens. Broos repart chez lui, en Belgique, avec une autre expérience. Au goût amer. Pas que bons souvenirs, assurément. D’ici… D’ici… D’ici… D’ici… D’ici… D’ici… LE SPÉCIAL OLYMPICS ALGÉRIEN, UNE STRUCTURE NATIONALE AU SERVICE DES HANDICAPÉS LA JOURNÉE d'information initiée par les responsables de l'association nationale du Spécial olympics algérien, samedi au siège du comité olympique algérien (COA) à Alger, a été "fructueuse" et a connu un "bel engouement", selon les participants. Inscrite dans le cadre des festivités commémorant le legs de Mme Eunice Kennedy Shriver, fondatrice du Spécial olympics international (SOI) en 1968, cette journée visait à donner un aperçu général sur le travail initié par le spécial olympics, sa philosophie, ses missions et actions, ses objectifs, ses valeurs essentielles et ses besoins, entre autres. Le spécial olympics international (SOI) est une organisation qui réunit à ce jour plus de 3,1 millions d'athlètes, 30 disciplines, 227 programmes dans 175 pays dont l'Algérie. " Je crois que nous avons bien fait d'organiser cette journée d'information, pour faire connaitre le spécial olympics international et par la même occasion, nous présenter au public. Nous avons atteint l'objectif assigné à cette rencontre ce qui nous encourage à aller de l'avant", a déclaré le président de l'association nationale du Spécial olympics algérien, Yacine Bourouila. Après les interventions des acteurs et membres de l'association nationale du Spécial olympics algérien qui ont présenté à l'assistance, les différents programmes et activités de la structure, plusieurs sujets ont été longuement débattus dont le rôle de tout un chacun (personnes et structures ciblées) dans la prise en charge du handicapé, durant toute l'année et pas seulement occasionnellement. SAUT D’OBSTACLE : ALI BOUGHRAB DE BLIDA REMPORTE LE GRAND PRIX DE TIARET LE CAVALIER Ali Boughrab du club de Blida a remporté le titre du grand prix de saut d’obstacles, qui a pris fin samedi dernier au club équestre "Emir Abdelkader" de Tiaret. Il a décroché également la deuxième place à ce concours, auquel ont pris part 35 cavaliers. Hafid Abderrahmane du club de Kharouba (Alger) s'est classé troisième. Dans l'épreuve d’endurance qui s’est déroulée sur une distance de 60 kilomètres, le club équestre "Emir Abdelkader" de Tiaret a remporté la première place devançant la Garde républicaine et le club de Blida, respectivement 2ème et 3ème. Ce rendez-vous de sports équestres, qui a porté sur six courses, a enregistré la participation de 66 cavaliers représentant des clubs d’Oran, Tiaret, Blida, Alger et Mostaganem. Lancée vendredi dernier, cette compétition entre dans le cadre du programme de la Fédération équestre algérienne (FEA). TENNIS/CIRCUIT ITF-PRO WOMEN: «LA PARTICIPATION ALGÉRIENNE A ÉTÉ SATISFAISANTE ET RICHE EN ENSEIGNEMENTS» (DTN) 14 LE JI SPORTIF Ailleurs ... Ailleurs ...Ailleurs ...Ailleurs ...Ailleurs ... UN ENTRAÎNEUR CONSEILLE À SES JOUEURS DE SE SOIGNER AVEC DU FROMAGE ET DE L’ALCOOL Cela n’a pas aidé Felix Magath à sauver son poste de Manager à Fulham… Il y avait le placenta de cheval, il y a désormais le fromage du Derbyshire -le Stilton, sorte de bleu local- pour soigner les blessures les plus tenaces. C'est en tout cas l'idée de Félix Magath, l'un des derniers dictateurs du football moderne. Passé entre autres par Schalke 04, l'entraîneur allemand a tenté d'importer à Fulham ses méthodes bizarroïdes. Notamment sa méthode toute personnelle de guérison des joueurs. Magath a en effet demandé à son capitaine Brede Hangeland de soigner sa cuisse en appliquant sur la zone douloureuse du fromage avec un peu d'alcool par-dessus. Une version confirmée par Danny Murphy, ancien joueur de Liverpool, et camarade du dit Hangeland: «Il fallait qu'il appelle en même temps sa mère au téléphone, parce que parler à quelqu'un qu'on aime pouvait aider au traitement de la blessure». Résultat? Une dernière place de D2 et un limogeage express. Clap clap. MANCHESTER UNITED : LA TRANSITION DE NIKE À ADIDAS POSE PROBLÈME Le partenariat entre Nike et Adidas prendra fin le 31 juillet 2015 en pleine pré-saison. La saison prochaine, en contre partie d’un contrat record de 940 millions d’euros sur 10 ans, la marque allemande Adidas deviendra l’équipementier officiel du club de Manchester United en remplacement de Nike. Après douze ans d’union avec le club mancunien, la marque au swoosh s’effacera mais seulement à l’échéance de son bail, au 31 juillet 2015. Et c’est là justement que le bât blesse selon les révélations du Telegraph. Car qui dit 31 juillet dit période de pré-saison avec toutes les présentations officielles, les stages et tournées et les matchs amicaux qui vont avec. Manchester United a, par exemple, déjà pris date pour un stage aux Etats-Unis ; en l’état du contrat, les Red Devils devront porter du Nike. Selon The Telegraph, des négociations auraient néanmoins été entamées entre la direction mancunienne et Nike pour trouver un arrangement à cette situation il est vrai inconfortable pour le club mais surtout pour Adidas, de surcroît à 94 millions d’euros par an. Encore que, comme nous vous l’expliquions récemment, cet argent soit soumis à pas mal de condition, notamment sportive, que les Red Devils devront nécessairement remplir. FEU VERT DE LIVERPOOL POUR L'EXTENSION D'ANFIELD LE CLUB de Liverpool a obtenu de la municipalité l'autorisation de procéder à l'agrandissement de son stade, Anfield. Les membres du conseil municipal de Liverpool ont voté en faveur du plan de développement d'Anfield, antre du club de Premiere League depuis 1892. Les Reds vont maintenant pouvoir procéder à la première phase du projet, qui prévoit l'ajout de quelque 8.500 sièges aux 45.276 que compte déjà Anfield. "Nous avons reçu un soutien très positif pour nos propositions à l'occasion d'une consultation publique qui a eu lieu plus tôt cette année", a déclaré le PDG de Liverpool, Ian Ayre, cité sur le site internet du club. "Bien que nous soyons ravis des progrès effectués aujourd'hui, il reste encore des étapes à franchir pour être certain que nous pouvons poursuivre nos plans d'expansion". L'iconique club d'Anfield, plus petit que ceux de ses rivaux Manchester United (75.731 places) ou Arsenal (60.338), rapporte moins qu'Old Trafford par exemple. Lors de la saison 2012/13, ManU a dégagé 161 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce à Old Trafford, contre 66 de CA pour Anfield, selon une étude du cabinet d'analyse financière Deloitte. Les travaux à Liverpool doivent commencer en début d'année prochaine, pour se terminer avant le coup d'envoi de la saison 2016-2017. DOPAGE : L’UCI CRÉE UN TRIBUNAL INDÉPENDANT LA PARTICIPATION Algérienne au Circuit ITF-Pro Women, du 22 au 27 septembre courant, au Tennis Club Les Palmiers de Benaknoun (Alger), a été jugée "satisfaisante et riche en enseignements" par le Directeur Technique Des Equipes nationales, Mohamed Bouchabou. Les douze Algériennes ont, certes, toutes été éliminées, dont sept dès le 1er tour, mais le DTN a tout de même affiché une certaine satisfaction "surtout qu'en présence d'un aussi grand nombre de championnes, venues des quatre coins du monde, le niveau était relativement élevé" a-t-il expliqué jeudi à l'APS, avant d'ajouter "Ce tournoi a été l'occasion pour les joueuses algériennes de découvrir le haut niveau et de gagner en expérience, tout en acquérant une meilleure confiance en soi". Bouchabou n'a pas caché son regret quand l'absence d'Inès Ibbou, considéré comme "une des meilleures espoirs du tennis algérien" et dont la présence "aurait pu améliorer un peu plus les résultats de l'Algérie pendant ce tournoi. Malheureusement, elle ne s'est pas remise à temps de sa blessure, et c'est bien dommage". Au total, ce tournoi doté de 15.000 dollars a réuni 32 joueuses, de treize nationalités différentes, dont douze algériennes. Inès-Belkis Ali Moussa, Sabrina Bouheddi, Sofia Benhalima, Samira Redjaâ, Doria Khetib, Amira Benaïssa et Samara Amour ont été éliminées dès le 1er tour. Les cinq joueuses restantes, à savoir : Sihem Salhi, Yassmine Boudjadi, Assia Halo, Fatima-Zohra Boukezzi et Hanine Boudjadi ont été éliminées au 2e tour, alors qu'elles n'étaient plus qu'à une marche des quarts de finale, disputés jeudi. La première étape de ce tournoi international a été disputée du 15 au 21 septembre, à Mansourah (Tlemcen), et remportée par la Russe Margarita Lazareva, devant la Française Harmony Tan : 7-6 (3), 6-2. L'Union cycliste internationale (UCI) va créer un tribunal antidopage indépendant pour juger les cyclistes contrôlés positifs à des substances interdites, alors qu'ils étaient jusqu'ici jugés par leurs fédérations nationales. "Afin d'améliorer le processus de contrôle antidopage mené par l'UCI, les 14 membres du Comité de direction ont proposé la mise en place d'un tribunal antidopage, qui traitera les cas des athlètes internationaux, au lieu de déléguer les procédures disciplinaires aux fédérations nationales", a expliqué l'UCI dans un communiqué, publié à l'issue de son congrès organisé à Ponferrada, en marge des Championnats du monde de cyclisme. "Le tribunal sera composé de juges spécialisés dans l'antidopage et totalement indépendants de l'UCI afin de fournir à tous les athlètes de haut niveau le même procédé (de jugement) et un calendrier clair et court. Ce qui permettrait d'obtenir de la qualité et de l'uniformité dans les décisions", a ajouté le communiqué. Cette annonce intervient à la suite des récentes décisions des fédérations sud-africaine puis tchèque de blanchir les coureurs Daryl Impey et Roman Kreuziger, après leurs contrôles positifs à des substances interdites. Le tribunal devrait être opérationnel en 2015. MICHAEL SCHUMACHER : DES SOINS À DOMICILE Le chiffre e in À 125 000 EUROS PAR SEMAINE a m e s de la Huit mois après son terrible accident de ski de Méribel, Michael Schumacher a pu retrouver ses proches pour continuer les soins dans son manoir du lac Léman, en Suisse, le 9 septembre dernier. Médecins, infirmières, kinés… une quinzaine de personnes se relaient à son chevet chaque jour dans une unité construite à l’initiative de Corinna, l’épouse du champion, et estimée à 12 millions d’euros. Et selon les informations du Mirror, les soins prodigués à l’ancien pilote de Formule 1 couteraient la bagatelle de 125 000 euros par semaine. Il faut dire que le traitement suivi par l’Allemand reste très lourd. Après plusieurs mois passés dans le coma, Michael Schumacher se bat pou retrouver un peu d’autonomie et communiquer à nouveau avec sa famille. Pour l’heure, ses proches ont donné très peu d’indications sur les progrès de « Schumi ». Les dernières déclarations officielles de Corinna Schumacher remontent à juillet dernier. Dans une interview au Neue Post, elle avait confié : « Chaque jour, nous progressons. Lentement bien sûr, mais au moins on va de l'avant », sans préciser exactement la nature de ces progrès ni les espoirs des médecins. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 15 TÉCH JI BlackBerry lance BBM Protected et mise sur la sécurité MICROSOFT PUBLIE UNE VERSION D'INTERNET EXPLORER POUR LES DÉVELOPPEURS Le constructeur canadien décline son service de messagerie en direction des professionnels. BlackBerry annonce le lancement de BBM Protected doté d'un chiffrement renforcé. ors du dernier Mobile World Congress, BlackBerry avait insisté sur sa stratégie en direction des professionnels. Le groupe canadien avait dévoilé BES 12 acceptant dans la gestion de flotte les smartphones et les objets connectés. Il expliquait également quels étaient ses vœux concernant son service de messagerie BBM. La firme lance désormais BBM Protected, une version de sa plateforme destinée aux clients professionnels. BlackBerry assure le chiffrement L des messages échangés suivant la norme FIPS 140-2. De plus, chaque message envoyé pendant une conversation dispose de sa propre clé de chiffrement générée de manière aléatoire. L'objectif est ici de rendre impossible l'interception d'une conversation dans sa totalité. Avec ce nouveau lancement, BlackBerry mise sur ses atouts. Son p-dg, John Chen, expliquait que sa stratégie est désormais claire : étendre et d'intégrer davantage son service à d'autres compo- santes du catalogue BlackBerry mais également à d'autres environnements. Pour ce faire, le groupe entend capitaliser sur 85 millions d'utilisateurs actifs et jouer la carte des partenariats avec notamment Nokia. Concernant BBM Protected, l'application est pour l'instant uniquement disponible pour les détenteurs d'un terminal Blackberry fonctionnant sous BBOS 6 ou une version ultérieure. Les smartphones sous iOS et Android auront droit à cette nouvelle mouture dans plusieurs mois seulement. Samsung pourrait racheter Nuance, une des technos derrière Siri, et alors ? demment des questions sur les conséquences que pourrait avoir un rachat. SELON le Wall Street Journal, Samsung aurait ouvert des discussions en vue du rachat de Nuance Communications, qui fournit une des technos derrière Siri, l’assistant personnel d’Apple. Une situation pas si catastrophique qu’il n’y paraît. information s’est répandue en tonnant sur le Web, inquiétant certains, soulevant des questions. Le Wall Street Journal indiquait en effet, hier, que Nuance Communications, qui licencie à Apple une des technologies derrière Siri, aurait ouvert des discussions avec Samsung en vue d’un rachat potentiel. De nombreux observateurs s’étonnent que ce soit Samsung et non Apple qui tente une acquisition de Nuance Communications et de sa technologie de reconnaissance vocale, grâce à laquelle Siri est capable de saisir les mots que vous prononcez. Contrairement à ce qu’on pourrait penser Apple n’a en effet pas racheté cette structure toujours indépendante, même si Steve Wozniak avait, presque malgré lui, lancé une rumeur qui allait dans ce sens. Quoi qu’il en soit, voir l’ennemi juré d’Apple s’approcher d’un des partenaires de la firme de Cupertino pose évi- Quels impacts pour Apple ? Première chose à avoir en tête, il n’est pas sûr que ces négociations aboutissent. Le quotidien financier américain précise en effet qu’il lui est impossible de savoir à quel stade en sont les discussions. Sontelles au point mort ou vontelles aboutir à un accord ? L’avenir nous le dira. Deuxième chose, il est important de garder en tête que Nuance Communications fournit seulement la technologie de reconnaissance vocale. Or, si elle est capitale, cette technologie n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car, derrière cette première étape réside une « intelligence artificielle maison », qui va apposer un sens sur les mots reconnus. Et c’est cette technologie qui est primordiale et fait que Siri est capable de réagir à des questions ouvertes, à des interactions réalisées en langage naturel. Ce qui ne veut évidemment pas dire que priver Apple de la technologie de Nuance ne pose aucun problème, c’est plutôt un moins gros problème... Mais, et c’est le troisième point, il paraît totalement invraisemblable, à courts et moyens termes, que le rachat de Nuance par Samsung (s’il devait se formaliser) coupe le robinet entre Nuance et Apple. On peut faire confiance aux équipes légales du géant américain pour avoir assuré le droit d’utilisation de la technologie dans le cadre d’un rachat. On peut même imaginer des clauses contractuelles qui donneraient la primeur à Apple en cas de mise en vente... même si Cupertino ne semble pas intéressé. Cela s’est déjà vu. La société de Tim Cook pourrait aussi en « profiter » pour internaliser la solution en développant une technologie maison, comme cela a été le cas avec Plans dans la version d’iOS 6. Pour son navigateur Internet Explorer, Microsoft annonce le lancement d'un nouveau canal de distribution dédié aux développeurs et introduisant les prochaines fonctionnalités de l'application. A l'instar de Mozilla, Google ou Opera, Microsoft entend afficher davantage de transparence sur le développement sur son navigateur Internet Explorer. A cet effet, l'éditeur introduit une nouvelle édition spécialement destinée aux développeurs afin qu'ils puissent prendre connaissance des nouveautés en cours d'élaboration et qui devraient être implémentées dans les versions ultérieures disponibles au public. Pour l'heure, cette nouvelle mouture est réservée aux utilisateurs de Windows 7 SP1 et Windows 8.1 et celle-ci peut être installée aux côtés de la version stable du navigateur. L'édition developer est effectivement virtualisée via App-V, ce qui peut affecter ses performances. Pour cette première, Microsoft introduit quatre nouveautés, lesquelles sont principalement portées sur le moteur. Les interfaces de programmation WebDriver permettent aux développeurs Web d'effectuer des tests de performances, lesquels seraient plus poussés que les traditionnels benchmarks JavaScript. Nous y retrouvons également une meilleure implémentation des interfaces de programmation WebGL introduites au sein d'IE 11 pour le rendu des éléments en 2D et 3D. Les GamePad API offrent pour leur part une prise en charge des manettes via JavaScript pour les jeux exécutés directement au travers du navigateur. Enfin les développeurs disposeront de nouveaux outils accessibles via la touche F12. Cette édition dédiée aux développeurs permettra-t-elle d'accélérer les mises à jour proposées sur la version stable d'Internet Explorer ? Quoi qu'il en soit, la part de marché du navigateur de Microsoft est en baisse depuis plusieurs années face à la concurrence de Google et Mozilla dont le cycle de mises à jour est désormais de 6 semaines. iPhone 6 : une nouvelle fuite en provenance d’un vendeur d’accessoires LES FUITES se suivent et se ressemblent de plus en plus autour du futur smartphone d’Apple. Aujourd’hui, c’est un vendeur d’accessoires qui prend les devants, mettant en vente des protections d’écran pour le futur iPhone, photo à l’appui. apple prépare l’iPhone 6, c’est entendu, pour une arrivée en septembre, selon toute vraisemblance. Autant dire que le mystère est déjà bien dissipé. Pour autant reste à savoir avec certitude quel aspect aura ce smartphone et quelles dimensions exactes auront ses écrans, puisqu’il pourrait y avoir deux modèles d’iPhone. Aujourd’hui, c’est un vendeur d’accessoires en ligne qui apporte un peu d’eau aux moulins des dernières rumeurs en date. Il met en effet en vente des protections d’écran pour iPhone 6 pour des modèles de 4,7 et 5,5 pouces. Le site d’ecommerce se paie même le luxe de mettre en ligne une photo de l’appareil sur laquelle on voit les LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 façades avant et arrière. On appréciera d’ailleurs la présence d’une icône allogène. En bas de l’écran à gauche se trouve en effet ce qui ressemble beaucoup au logo de Mac Rumors, célèbre site de la communauté Apple, qui est à l’origine de nombreuses fuites sur les produits en cours de développement à Cupertino. Evidemment, cette information n’est en rien une confirmation du design final de l’iPhone 6. Les fabricants asiatiques ont déjà, au cours de la courte histoire de l’iPhone, produits en masse des accessoires qui se sont avérés inutilisables par la suite car des modifications ultérieures avaient été apportées au produit commercialisé. C’est souvent un moyen d’être prêt le jour J en prenant peu de risques. Une fois encore, il va certainement falloir attendre le mois de septembre pour avoir une idée définitive et officielle de ce à quoi ressemblera l’iPhone 6. Questions ? Réponses ! PEUT-ON ATTRAPER UNE MALADIE PAR UN MOUSTIQUE ? Paludisme, fièvre jaune, dengue, West Nile Virus, Chikungunya… Les moustiques sont de dangereux vecteurs de maladies, principalement dans les régions tropicales et intertropicales. Mais pas seulement. • Le paludisme. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 250 millions de cas de paludisme sont recensés chaque année dans le monde. Neuf sur dix concernent le continent africain, mais avec le réchauffement climatique des cas indigènes commencent à être observés dans des pays jusque là indemnes. Il existe quatre types d’agents du paludisme humain, tous des parasites de la famille des plasmodium. Les spécialistes distinguent ainsi Plasmodium vivax, P. malariae, P. ovale et enfin P. falciparum. P. Celui-ci est l’enfant terrible de la classe, celui qui est à l’origine des 900 000 cas mortels enregistrés chaque r année dans le monde. D’une manière générale, dans sa forme bénigne le paludisme se manifeste par une fièvre intense accompagnée de céphalées, vomissements et autres symptômes de type grippal. • La dengue. C'est une maladie transmise par des moustiques du genre aedes notamment A. aegypti- infectés par l’un des quatre virus de la dengue. Elle est à l’origine d’un syndrome grippal. D’après les estimations de l’OMS, il y aurait chaque année, 50 millions de cas dans le monde. Il existe toutefois une forme sévère appelée dengue hémorragique qui frapperait environ 500 000 par an. « Faute de traitement adapté, le taux de létalité de la dengue hémorragique peut dépasser 20% », précise l’OMS. • La fièvre jaune. Près de 200 000 personnes sont frappées chaque année par cette maladie virale. Et trente mille en meurent. Mais d’après l’OMS, ces chiffres seraient sous-estimés. La maladie est transmise par des moustiques du genre Aedes et Haemagogus. La maladie sévit à l’état endémique dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. La vaccination est indispensable pour les voyageurs qui doivent s’y rendre, et n’est pratiquée que dans un nombre limité de centres habilités en France. • La fièvre du Nil occidental. Les moustiques –principalement de l’espèce culexsont infectés lors d’un « repas de sang » effectué sur des oiseaux eux-mêmes porteurs de ce virus, isolé pour la première fois en Camargue en 1964. Dans 80% des cas l’infection passe inaperçue. Le reste du temps elle est évocatrice d’un syndrome grippal, mais des complications méningées peuvent survenir. Depuis 2002, plus de 13 000 cas (ayant entraîné 5 000 décès ont été recensés rien qu’aux EtatsUnis. En France, une recrudescence de la circulation du Virus du Nil occidental a été constatée ces dernières années sur le pourtour méditerranéen. Un système de surveillance a été mis en place par les autorités. • Le chikungunya. Cette maladie transmise par le moustique de type Aedes a été surtout décrite en Afrique, en Asie du sudest, en Inde, en Indonésie et au Pakistan. Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de têtes et de violentes douleurs musculaires et articulaires aux poignets, chevilles et phalanges. Les douleurs peuvent persister plusieurs semaines, voire des mois. 16 SCIENCES Les premiers cafés expresso... à bord de la Station spatiale Si les Français sont réputés pour leur gastronomie, les Italiens le sont pour leurs glaces, leurs pâtes et leur café. Et à bord de la Station spatiale, l'un des petits conforts qui manquent aux astronautes est un bon expresso en fin de repas. D'ici quelques mois, une machine spécifiquement conçue pour fonctionner en apesanteur sera installée à bord de la Station. orsqu’en novembre 2014 l’astronaute de l’Agence spatiale européenne, l'Italienne Samantha Cristoforetti s’envolera à destination de la Station spatiale pour une mission de six mois, elle apportera avec elle de quoi faire un authentique expresso italien en orbite. Dans ses bagages, en effet, sera glissée la première machine à capsule capable de fonctionner dans L un environnement sans gravité. Lavazza et Argotec, société aéronautique italienne, ce sont associés à l’Agence spatiale italienne pour mettre au point cette machine à café baptisée ISSpresso. Et ce n’est pas un simple gadget destiné à agrémenter le menu des astronautes, bien que l’alimentation soit un soutien psychologique important. Un bon petit café en fin de repas est ce qui manque le plus dans la Station pour la plupart des astronautes interrogés au retour de leur mission ! Une machine à café adaptée à l'apesanteur L’aspect scientifique et technique est très présent. En effet, la mise au point de cette machine s'appuie sur les connaissances des principes de mécanique des fluides et de leur comportement en situation de microgravité. Les solutions adoptées ont nécessité de déposer de nombreux brevets internationaux, dont certains seront utiles pour les futures missions spatiales et d’autres, immédiatement, sur Terre. Par exemple, le tube en plastique qui permet d’acheminer l’eau dans une machine expresso normale a été remplacé par un tube en acier spécial conçu pour résister à une pression de plus de 400 hectopascals. Comme tout ce qui monte à bord de la Station spatiale internationale, chaque équipement ou expérience doit respecter un cahier des charges très stricte qui garantit la sécurité des astronautes, une compatibilité électromagnétique avec le reste des équipements de l’ISS et une impossibilité à s’enflammer. L'ISSpresso ne déroge pas à ces règles. Résultat, une machine d’environ 20 kg bien différente de celles que nous utilisons sur Terre car elle fonctionne dans un environnement sans gravité. Son poids élevé s'explique notamment par la présence, pour des raisons de sécurité, de pièces de rechange pour tous les composants cruciaux. Enfin, si les partenaires de la Station spatiale ont accepté l’installation de cette machine à expresso, parions qu’ils seront beaucoup moins enclins à faire de même pour de bons cigares ou un verre de digestif... Le minéral le plus abondant de la Terre s'appelle la bridgmanite LES CRISTAUX de pérovskite silicatée sont un des composants majeurs des roches du manteau inférieur. Mais ce minéral, dont la présence a été déduite d'expériences en laboratoire et de l'étude des ondes sismiques, n'avait jamais été observé à l'état naturel. C'est chose faite et on vient de lui donner un nouveau nom pour honorer la mémoire de Percy Williams Bridgman, un des pionniers de la pétrologie des roches sous hautes pressions. La pérovskite est un minéral décrit en 1839 par le minéralogiste allemand Gustav Rose à partir d'échantillons provenant de l'Oural. Il l'a dédiée au minéralogiste russe Lev Alexeïevitch Perovski (1792–1856). À l’origine, le terme désignait du titanate de calcium de formule CaTiO3. Mais ce nom est aussi maintenant associé à une structure cristalline commune à de nombreux oxydes de formule générale ABO3. Les expériences en laboratoire portant sur les propriétés des roches à hautes pressions ont fourni aux sismologues de quoi interpréter les caractéristiques des signaux sismiques enregistrés à l’occasion des grands tremblements de terre. Les vitesses et les types d’ondes sismiques pouvant traverser un milieu dépendent en effet de son état, liquide ou solide, et de sa composition minéralogique. Il a donc été possible d’en tirer un modèle décrivant la nature des matériaux à l’intérieur de notre planète. La météorite Tenham nous renseigne sur le manteau de la Terre La nature a mis à notre disposition certains échantillons des roches du manteau supérieur sous forme d’inclusions dans des laves, ce qui a permis de vérifier presque directement qu’il existe bien des pérovskite silicatée, considéré comme un composant majeur du manteau inférieur entre 670 et 2.900 kilomètres, c'est-à-dire de la zone de transition du manteau jusqu’à son interface avec le noyau de la Terre. En effet, lors de l’impact de cette météorite avec notre planète, le choc a reproduit les conditions de pression et de température régnant dans le manteau inférieur et, étant donné la composition de ce corps, des cristaux de pérovskite silicatée auraient pu se former. La bridgmanite identifiée grâce aux rayons X péridotites dans cette partie du manteau. La sismologie et les expériences sur des matériaux à haute pression indiquent qu'il existe une zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur à l'intérieur de la Terre. On pensait que l'olivine de la péridotite contenue dans les roches du manteau supérieur y subissait un changement de phase en devenant de la ringwoodite, ainsi nommée en l’honneur d’Alfred Edward Ringwood (1930-1993), un des grands noms des géosciences. Tout récemment, un échantillon de ce minéral depuis longtemps supposé commun dans le manteau à des profondeurs comprises entre 400 et 600 kilomètres environ a été retrouvé dans un diamant craché à la surface de la Terre par des laves qui en se refroidissant donnent des roches appelées kimberlites. La ringwoodite n'était connue à l’état naturel que dans une météorite tombée près de Tenham Station (Australie) en 1879. Depuis quelques années, certains chercheurs espéraient y découvrir également un autre minéral mythique, la Deux minéralogistes, Oliver Tschauner, de l’Université du Nevada, et Chi Ma, du célèbre California Institute of Technology, là où enseignait le légendaire Richard Feynman, se sont penchés sur ce problème depuis 2009. Ma avait réussi à repérer, en utilisant un microscope électronique, un minéral qui pouvait être de la pérovskite silicatée. Mais quand il a voulu vérifier son intuition en déterminant sa structure cristallographique par la méthode de diffraction des électrons, le minéral ne l’a pas supporté et a été détruit avant de livrer ses secrets. Tschauner a alors décidé d’utiliser une autre méthode mais qui a nécessité une analyse plus longue, la diffraction à rayons X. Les deux hommes sont finalement parvenus au bout de leurs peines quelques années plus tard. En juin 2014, l'International Mineralogical Association (IMA) a même officialisé un nom pour la pérovskite silicatée retrouvée à l’état naturel pour la première fois : la bridgmanite. Cette dénomination honore l'un des grands pionniers de la physique des hautes pressions en géosciences, le prix Nobel de physique Percy Williams Bridgman. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 ENVIRONNEMENT 17 Ivoire : les éléphants sans défense Corruption, violence : le trafic pourrait mettre en péril la survie même de l’espèce. Exemple au Kenya où les réserves se battent avec les moyens du bord contre des braconniers aux méthodes militaires. est l’odeur qui l’a alerté. Au bout du deuxième jour de recherche au nord du parc du mont Kenya, Kimeli Maripet a dû mobiliser des hommes des villages environnants pour l’aider. «Nous avons trouvé son corps en décomposition, dans une forêt de bambous, les défenses coupées, le détecteur GPS arraché et jeté à 30 mètres de là. Une vision d’horreur. Si je trouve les gens qui ont fait ça…» Le garde forestier de 33 ans est ému. Ce n’était pas la première fois qu’il partait à la recherche de «Mountain Bull», un éléphant «aventureux, qui n’en faisait qu’à sa tête». Mais aussi un mammifère âgé (46 ans), doté de longues défenses et qui, grâce à son collier GPS, avait permis à la réserve privée de Lewa, en partenariat avec plusieurs organisations, de mettre en place, à partir de ses mouvements, un couloir de transhumance d’une dizaine de kilomètres pour relier le mont Kenya au nord du pays. «Désastre national». Sa mort, en mai, a provoqué l’indignation dans le pays. «Que des braconniers puissent tuer Mountain Bull et s’échapper avec leur butin montre qu’il y a de graves failles dans notre système de sécurité, des complicités et des informateurs à l’intérieur des parcs», note Paula Kahumbu, fer de lance de la lutte contre le braconnage au Kenya. Deux mois plus tôt, Richard Leakey, célèbre paléontologue, qualifiait la hausse du phénomène de «désastre national», dénonçant la corruption et clamant que «des personnalités haut placées» étaient impliquées. En juin, plus de 2 tonnes d’ivoire ont été saisies dans un entrepôt de Mombasa, ville portuaire et principale voie de sortie pour la contrebande de l’or blanc. Si le Kenya Wildlife Service (KWS) affirme que 302 éléphants ont été tués l’an dernier, les activistes estiment que le chiffre est en réalité bien plus élevé. Récemment, l’efficacité de cette organisation a été mise en cause. Six de ses cadres ont été mis en congé, tandis que le gouvernement a lancé une enquête pour mauvaise gestion. «Les jours sont comptés pour les braconniers», assurait en avril Richard Lesyiampe, haut responsable du ministère de l’Environnement, annonçant que KWS serait mis sous surveillance pendant trois mois. «Le service est en lam- C’ beaux, les plus hauts responsables sont mouillés jusqu’au cou», lâche un éminent défenseur de la nature. Dans ce contexte, la réserve de Lewa fait figure de pionnière dans la protection des espèces en danger, principalement les rhinocéros. Son mot d’ordre : impliquer les communautés. Pour éviter les complicités, ses responsables mettent un point d’honneur à bien équiper, former et rémunérer leurs gardes forestiers. Justin Lesirite fait partie de l’unité armée «9-1» au sein de l’organisation Northern Rangelands Trust, qui chapeaute 26 réserves dans le nord du pays. «A chaque patrouille, nous mettons notre vie en danger. Les braconniers sont audacieux, ils portent parfois des uniformes militaires. Pas moyen de négocier avec eux, dès qu’ils nous voient, ils nous tirent dessus.» Mais ce système moderne (avec un avion et un hélicoptère) coûte beaucoup d’argent : 3 millions de dollars par an (2,3 millions d’euros), dont les deux tiers reposent sur des contributions volontaires. Sans compter qu’«il faut être prêt à payer bien et régulièrement des informateurs», explique Mike Watson, le directeur général de la réserve privée de Lewa. «Tentation inévitable». En dépit de ces efforts, le danger est permanent car l’appât du gain est considérable. Au marché noir, un kilo de corne de rhinocéros est évalué à 65 000 dollars (environ 48 000 euros), un kilo d’ivoire peut aller jusqu’à 1 600 dollars (1 200 euros). «La tentation est inévitable, reconnaît le directeur de la réserve. Depuis 2009, huit de nos employés, de mèche avec les braconniers, ont été arrêtés.» Dans la salle de contrôle radio, une base de données en ligne, dotée d’un mot de passe protégé et dont le lien a été crypté pour éviter les piratages, est alimentée régulièrement. «Nous y gardons tous les renseignements sensibles, ce qui nous permet de comprendre les liens entre les contrebandiers et, surtout, d’identifier les réseaux.» John Tanui, chef opérateur, clique sur une des lignes. «Par exemple, cet homme arrêté le 7 janvier 2011 sur la route entre Meru et Isiolo avec une grosse quantité d’ivoire. Il a été libéré quelques jours plus tard, après avoir payé une caution de 100 000 shillings kenyans [840 euros]. Une somme modique pour ce genre de trafiquant connecté à des gens puissants dans le gouvernement. C’est frustrant pour nous, avec tous les efforts faits pour aboutir à son arrestation, de savoir qu’il continue ses affaires sans être inquiété.» Au début de l’année, le gouvernement a adopté une loi bien plus répressive qui prévoit pour la contrebande d’espèces protégées une peine de prison à vie et/ou une amende de 170 000 euros. Mais pour garantir son application, il faudrait renforcer les capacités d’enquête de la police afin de réunir des preuves suffisantes devant le juge. Un rapport publié par Wildlife direct, en début d’année, concluait que seulement 4% des personnes reconnues coupables entre mai et juin 2013 dans 18 tribunaux avaient atterri en prison. «Il faut s’en prendre aux intermédiaires et aux gros négociants, estime Ian Craig, fondateur de Northern Rangelands Trust. Les enquêteurs devraient examiner les comptes bancaires de ces individus qu’il est très improbable de surprendre une défense dans la main droite et une kalachnikov dans la main gauche.» Cet infatigable défenseur de la faune sauvage met l’accent sur l’ambiguïté autour des réserves d’ivoire détenues par les pays. «Il est très difficile de faire la différence entre l’ivoire légal et clandestin. Il faut interdire définitivement le commerce d’ivoire sous toutes ses formes.» La Chine toujours avide d’or blanc LA HAUSSE DU NIVEAU de vie dans le pays fait exploser la demande d’ivoire et le marché illégal. On trouve de tout dans le marché des antiquités de Chengtian, au sud-est de Pékin. Des bijoux de jade, des éventails en ébène, des poissons d’agrément, des criquets vivants vendus dans des prisons miniatures en bambou tressé. De l’ivoire aussi, généralement sous forme de bijoux. «Vous voyez, c’est aux irisations concentriques qu’on distingue l’authentique du faux», montre une vendeuse en promenant son index sur la surface blanche et lisse d’une rose sculptée dans un morceau de «dent d’éléphant» - le terme par lequel les Chinois désignent l’ivoire. Sur plusieurs objets taillés en forme de sapèques (les anciennes pièces de monnaie chinoise) surdimensionnées, vendus 150 euros, sont gravés des proverbes propices au succès pécuniaire. «Cet ivoire est récent», assure la détaillante en soulignant la couleur albâtre de sa marchandise. «Et il provient très certainement d’éléphants africains, car il n’y a pas d’éléphants chinois», pouffe-t-elle. Les importations alimentent depuis des siècles l’art de la sculpture sur ivoire. Un métier centenaire dont beaucoup d’artisans sont fiers, et que le ministère de la Culture a tenu à placer, en 2006, dans l’inventaire national du patrimoine culturel intangible, au même titre que le kung-fu et l’acupuncture. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la poudre d’ivoire sert à préparer de nombreux élixirs. L’un d’eux est réputé purger les toxines du corps, et même soigner certains cancers ; un autre aurait pour vertu de conférer un teint opalin. Proscrite. Les pièces d’ivoire écoulées sur le marché de Chengtian, chuchote la boutiquière, sont vendues sans reçu officiel. Si la loi était appliquée, les objets de plus de 50 grammes devraient, en plus d’une preuve de la transaction, être accompagnés de certificats d’origine et d’une photo certifiée. Mais, à Chengtian, on n’en a cure, car les descentes de police sont aussi rares que bénignes. Boutiques mises à part, d’importantes quantités d’ivoire changent de mains via les sites de commerce en ligne, souligne Xu Chao, du bureau pékinois de Traffic, une ONG internationale spécialisée dans la surveillance du commerce de la faune et de la flore sauvages. «Il y a moins d’ivoire de contrebande sur le marché chinois que par le passé», estime Xu Chao. La vente dans les salles d’enchères a été proscrite en 2011, et l’administration forestière, chargée de surveiller les 37 ateliers de production d’objets en ivoire et les 145 commerçants agréés du pays, «est en train d’améliorer ses méthodes de gestion», poursuit Xu, dont le point de vue est singulièrement plus optimiste que celui d’experts d’autres ONG. La police et les douanes, assure-t-il, «agissent de plus en plus». Environ 6 tonnes d’ivoire saisies par les douanes ont, effectivement, été incinérées en janvier et en mai, et 28 tonnes saisies à Hongkong détruites. Mais, face à une demande chinoise dopée par l’importante hausse du niveau de vie de ces vingt dernières années, les trafiquants ne sont pas dissuadés par ces autodafés médiatiques, et acheminent leurs cargaisons via des pays tiers afin de ne pas attirer l’attention des douanes, qui ne contrôlent que 1% des containers importés. Pour l’organi- LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 sation Save the Elephants, il est clair que «c’est la Chine qui détient la clé de l’avenir des éléphants africains». Même constat du côté de Traffic, qui déclarait l’an dernier au New York Timesque «la Chine est le pays qui alimente le plus le commerce illégal de l’ivoire». Effet pervers. Guérir la Chine de sa séculaire fièvre de l’or blanc ne sera pas chose facile, particulièrement en raison de la légendaire corruption qui règne au sein de la fonction publique. L’esprit de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) a été détourné par une bureaucratie avide de profits, soulignent plusieurs experts. Après avoir initialement interdit le commerce de l’ivoire en 1989, et constatant que les populations d’éléphants s’étaient depuis régénérées, la Cites a autorisé en 2008 la vente à bas prix à la Chine de 68 tonnes de la colossale accumulation d’ivoire saisie au fil des ans, les recettes devant être affectées à la conservation des espèces. Dans la logique - elle-même controversée - de la Cites, le prix plancher auquel était cédé l’ivoire aurait dû inonder le marché, déprécier sa valeur et, ainsi, enrayer la demande chinoise. Les autorités ont toutefois pris le parti de vendre ce butin offert par la Cites à presque huit fois son prix initial (785 euros le kilo au lieu de 105 euros le kilo). Les prix dans le pays explosèrent, ce qui eut pour conséquence de stimuler la demande, et donc l’offre. Le braconnage s’intensifia pour atteindre les sommets que l’on sait. Autre effet pervers : le blanchiment de l’ivoire devint plus aisé, grâce aux licences officielles de commerce de l’ivoire, théoriquement gratuites, qui se revendent à coups de centaines de milliers d’euros. «Le marché légal de l’ivoire en Chine sert de couverture à un commerce illégal de bien plus grande ampleur», protestait en avril Mary Rice, la directrice de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency. Ce commerce clandestin représenterait, selon elle, une quantité d’ivoire neuf fois plus importante que celle qui est écoulée légalement. 18 ANNONCES CLASSÉES Le Forfait + à 200 DA L’ANNONCE Offre d’emploi Recrute ouvrier boulanger et vendeur. Tél. : (0555) 04.49.03 *UNE PETITE ANNONCE DE 4 LIGNES DONT CHACUNE COMPRENDRAIT - 26 SIGNES (ESPACE COMPRIS) EMPLOI DEMANDES Jeune homme licencié en science politique cherche emploi, sérieux et dynamique, ayant expérience. Tél. : (0560) 31.47.11. J.F., 24 ans, licence en droit, sérieuse et dynamique cherche emploi dans le domaine ou autres. Tél. 0561.92.15.91. J.H., dynamique, ponctuel, sérieux, cherche emploi chauffeur poids léger, agent de sécurité, réceptionniste, gardien coursier, caissier ou autre domaine. Etudie toutes propositions. Télé. : (0559) 86.85.37 Anniversaire J. F., licenciée en sciences juridiques et administratives, ayant le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), 5 ans d’expérience dans le domaine administratif. Cherche travail dans le domaine ou autre. Tél., (0664) 52.12.40. Anniversaire Hier, le 29/09/2014 l’anniversaire de ma collègue et sœur Foufa Sabrina, en cet heureux événement je lui souhaite une vie pleine de joie, de bonheur, d’amour et surtout beaucoup de santé. Incha’Allah a tes cent ans. ILHAM qui t’aime beaucoup J. H., 26 ans ingénieur en G. Mécanique de l’école national polytechnique, métrise solidworks, fluent, visuel studio. Cherche emploi. Tél. : (0556) 83.38.87 J. H., ingénieur d’état en planification et statistique, expérience dans la planification et le suivi des projets, attestation de maîtrise Ms Project, , SPSS et XL stat, dégagé vis-à-vis du service nationale. Tél. : (0553) 63.53.37 H. 41 ans, chauffeur catégoré léger, éxpérimenté, cherche emploi dans société publique ou étrangère, Alger et ses environs. Tél. (0560) 72.67.07 J. H., âgée de 24 ans, titulaire d’une licence en sciences de gestion, option finance cherche un emploi dans le domaine. Tél. : (0550) 71.01.18 Menuisier maîtrisant le travail sur bois, vernissage et autre, cherche emploi à temps plein ou a mi-temps pour villas ou appartement ou autre. Tél. : (0773) 03.55.91 J.F., 23 ans, licencier en psychologie chimique, 6 mois de stage pratique au sein de l’hôpital Mustapha, un mois de stage mémoire à CPMC centre Pierre Marie Curie. Elément sérieux et ambitieux, bonne condition physique, maîtrise l’outil informatique. Télé. : (0551) 12.48.14. J.H., Master gestion + B.T.S info, 02 ans d’expériences, cherche emploi dans domaine ou autres, Alger environs. TEL. : (0556)83.25.11. J. H., cherche emploi comme jardinier où agent de sécurité à Alger-Centre Tél. : (0775) 75.82.13 Père de 6 enfants cherche emploi comme chauffeur, ayant permis de conduire catégorie lourd N° de tel : 0790 88 71 47 Jeune fille, licenciée en interprétariat et traduction (arabe, français, anglais) 8 ans d’expérience. Cherche emploi dans une société étatique ou privée. Tél. (0776) 01.25.27 J. homme dynamique, sérieux, ponctuel, cherche emploi chauffeur, poids léger «B» coursier, agent de bureau, agent de sécurité, réceptionniste ou autre domaine, libre de suite. Tél. : (0561) 84.47.24 J.H., cherche emploi comme gardien, agent de sécurité ou autre, environ Alger. Télé : (0664) 06.77.51 JF ing d’etat en Informatique avrc experiences cherche emploi dans le domaine ou autre Tél : 0794 36 64 09 Homme retraité, sérieux, ponctuel, dynamique, cherche emploi chauffeur poids léger «B», agent de bureau, agent de sécurité, réceptionniste, gardien, ou autre domaine libre de suite. Tél. : (0790) 62.40.19 Directeur de la publication AMINE ALOUACHE direction@jeuneindependant.net A tes 100 ans incha’Allah. Dame offre pension à Alger-Centre pour jeune femme sérieuse et travailleuse. (0549) 68.96.50 J.H., 30 ans, Magister en Sciences économiques. Option : analyse économique + Ing. d’Etat en planification, 3 ans d’expérience maîtrise français et arabe, cherche emploi dans l’enseignement (institut ou école privés). Tél. : (0552) 22.27.85. Pensée Le 28 septembre 2014 notre adorable petit prince Abd Raouf HADJI KOUIDRI à soufflé sa 2e bougie, en cette heureuse occasion son papa Mourad, sa maman Lamia et la famille Hadji Kouidri d’Alger, ainsi que la famille Mouri de Azazga, lui souhaitent un joyeux anniversaire plein de joie et de bonheur. Pensée Il y a une année déjà, le 29 septembre 2013, que nous à quittés à jamais notre chère et regrettée épouse, mère, grandmère, arrière grand-mère et belle-mère Mme Fatiha Maouche dite Messaouda née KEDJI Laissant derrière elle un grand vide, tu demeureras éternellement vivante dans nos cœurs, ta générosité, ton humour et surtout l’affection que tu as donnée à chacun de nous ont fait de toi une femme exceptionnelle. Toute la famille demande à tous ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Remerciement La famille BENCHOUBANE très attristé par le décès de leur père Sid Ahmed survenu le 24/09/2014, ils remercient tous ceux qui ont compatie à leurs douleurs et que Dieu accueille le défunt dans Son vaste paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. 7 années déjà (yaoum Arafat 2007) depuis que nous a quittée à jamais noter chère mère Hadda Bouherar née DAOUI, qui fut une femme exceptionnelle. Ton courage, ta bonté, ta loyauté à toute épreuve faisaient de toi un être qu’on ne peut oublier. Ta disparition à laissé un vide, mais tu es présente dans tous endroits avec nous, ta voix résonne partout et tout le monde évoque tes dires, on te pleure et on rit lorsqu’on se rappelle tes dires. Tu es partie soudainement et silencieusement en nous laissant seuls mais tu nous a laissé un héritage moral considérable. En ce jour de Arafat nous prions le Tout-puissant de t’accueillir en Son vaste paradis. Allah Yarahmek ya yemma cherche emploi dans le domaine. Société sise à Alger cherche à louer un show room de 280 à 400 M2 avec les conditions suivantes : Libre suite, accès facile à l’autoroute, doté de toutes les commodités. Tél. : (0550) 40.50.64. Tel: 06 61 50 66 66 Demande d’emploi J.H., diplômé en plomberie (GNL) + diplôme en (HSE) www.jeuneindependant.net Fondé le 28 mars 1990 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION Maison de la Presse Tahar-Djaout 1, rue Bachir-Attar, Place du 1er-Mai 16016 Alger Tél. : (021) 67.07.48/49 (021) 67.15.45 (021) 67.31.83 (070 25.19.19 Fax : (021) 67.07.46 ***** Edité par la SARL Groupe Presse et Communication au capital de 9 764 000 DA ***** Gérant ALI MECHERI Vend appartement F3 avec acte livret foncier Ouad El-Alleïg Centre-ville. Tél: (0561) 34.38.30 Location Cherche un F5 niveau de villa ou appartement pour location particulier, à Dar El Beida. Tél: (0560) 35.17.68 Directeur de la Rédaction BOUDJEDRI TAHAR (KAMEL MANSARI) ***** IMPRESSION Centre : SIA Ouest : SIO Est : SIE SIMPRAL ****** FLASHAGE Centre, Est : LJI ****** DIFFUSION Centre : CIDP. Ouest : SEDOR. Est : Eurl KDP ****** PUBLICITÉ Régie pub JI Tél. : (021) 66.26.13 Fax : (021) 66.06.10 pub@jeuneindependant.net CONTACTEZ AUSSI ANEP 1 rue Pasteur, Alger Tél. : 021 73 76 78 021 73 71 28 021 73 30 43 Fax : 021 73 95 59 ****** BUREAUX RÉGIONAUX • Annaba 3, rue Ibn Khaldoun, Annaba Mob. : (0662) 18.41.81 Fax : (038) 80.20.36 • Tizi Ouzou 6, rue Capitaine Si Abdallah 15 000 Tizi Ouzou Tél. : (026) 22.95.62 Fax : (026) 22.95.62 • Constantine Maison de la persse Ahmed Taâkoucht, Constantine Tél-Fax : (031) 66.32.64 • Bejaïa grand boulevard cité Seghir, promotion Aït Abbas n° 3 Béjaïa 2e étage. Tél. : (034) 20.59.97 Fax. : (034) 20.59.97 • Tipasa B.P. 66-A 42 000 Tipasa Tél. : (024) 43.60.26 © 1990-2014 Jeune-Indépendant. Tous droits réservés. Reproduction partielle ou totale, par quelque procédé que ce soit, interdite sans autorisation expresse de la Direction. Les documents remis, envoyés ou électroniquement transmis au journal ne sont pas retournés et ne peuvent faire l'objet d'aucune réclamation, sauf accord écrit préalable. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 19 FEMMES CHEVEUX GRAS : du soin et de la douceur sécrétion de sébum. De temps à autre, posez un masque antiséborrhéique (à base d'argile par exemple) après le shampoing, afin de traiter le cheveu en profondeur. Après le lavage, rincez toujours soigneusement les cheveux à l'eau froide pour resserrer les écailles. Bannissez l'eau très chaude et le sèche-cheveux (sauf en position froide), qui activent les glandes sébacées et accentuent l'aspect gras de la chevelure. Les cheveux gras sont dus à une sécrétion excessive de sébum qui va noyer le follicule pileux et se répandre le long de la tige capillaire, créant ainsi un aspect luisant de la chevelure. Cette hypersécrétion, appelée séborrhée, a pour principale origine une production excessive d'hormones mâles ou une sensibilité exagérée des glandes sébacées à ces dernières. Le stress, la pollution et des traitements inappropriés peuvent également être en cause et amplifier le phénomène. Si pour lutter contre les cheveux gras les dermatologues prescrivent parfois des traitements à base d'anti-androgènes, la plupart du temps cependant, seuls des soins locaux adaptés permettent d'en venir à bout. Il s'agira en outre d'éviter les facteurs qui contribuent à accentuer la séborrhée. En cas de cheveux gras, alterner les shampoings neutres et traitants Heureusement, contrairement aux idées reçues, le fait de se laver les cheveux souvent n'aggrave pas la séborrhée, pour peu que l'on utilise des shampoings doux et non détergents. Les formules agressives sont en effet déconseillées car, en décapant la fibre capillaire, elles favorisent l'activité des glandes sébacées et la production de sébum. A contrario, les shampoings trop riches, comme les shampoings pour bébé par exemple, risquent de surgraisser le cheveu et sont donc également à proscrire. L'idéal est de choisir un shampoing neutre (pour cheveux dits normaux), à alterner une ou deux fois par semaine avec un shampoing spécifique pour cheveux gras. Ceux-ci sont à base de substances qui assainissent le cuir chevelu sans le décaper (bois de panama, ortie blanche, produits soufrés ou autres) et régularisent la Pour le coiffage, privilégiez le naturel et oubliez tout ce qui accentue la luisance, comme les gels ou les produits coiffants à base d'huile. Racines grasses et pointes sèches : que faire ? Un problème fréquent est celui des cheveux dont les racines sont grasses tandis que les longueurs et pointes sont sèches. Ce phénomène est du aux colorations, mèches, séchages agressifs et autres traitements qui rendent les longueurs rêches alors que le cuir chevelu continue à sécréter du sébum en excès. Pour y remédier, utilisez des shampoings doux et appliquez les shampoings traitants uniquement sur le cuir chevelu. Terminez chaque lavage par l'application d'une crème, d'un masque ou d'un après-shampoing nutritif, à poser uniquement sur les longueurs et pointes. Enfin, dans tous les cas, traitez les cheveux gras avec douceur : les massages vigoureux du cuir chevelu par exemple, qui font remonter le sébum à la surface de la peau, et les brossages répétés qui répartissent le sébum sur tout le cheveu sont à éviter. Quelles sont les causes des pores dilatés ? - La génétique. - Les dommages dus au soleil. - Les changements hormonaux. - L’acné. - Les points noirs. - La déshydratation de la peau. - La saleté, l'huile et les cellules mortes de la peau bloquée. - Le nettoyage incorrect. - La production d'huile excessive. - L'abus de maquillage. - Une mauvaise alimentation. - Le tabagisme. - La puberté Le traitement de nettoyage profond des pores Ce traitement comprend l’exfoliation, la tonification, le nettoyage, l’hydratation et l’extraction. Il est le meilleur traitement pour les pores dilatés causés par la puberté. Il équilibre la production d'huile (sébum), supprime la congestion et encourage la formation de nouvelles cellules saines. Le nettoyage en profondeur devrait être effectué par une esthéticienne ou un dermatologue pour obtenir les meilleurs résultats. Comment traiter les pores dilatés Le souci des pores dilatés est un problème que la plupart des gens ont eu affaire. Il existe des produits infinis qui promettent de diminuer l'apparence des pores, mais valent-ils la peine? Malheureusement, il n'existe pas de potion magique qui va définitivement réduire la taille des pores de la peau. Cependant, il y a des astuces que vous pouvez faire pour rendre les pores paraitre plus petits. Pour commencer, assurez-vous que votre peau est exempte d'huile et de bactéries. Ceci peut être réalisé à l'aide d'un savon nettoyant qui est conçu pour ce fait. Vous pouvez également faire appel à l’ex- POUR UN TEINT ÉCLATANT: • Les yeux un peu gonflés? Les sachets de thé vont y mettre un terme. Lors du petit déjeuner suivant la folle nuit sur la piste de danse, ne jetez pas votre sachet de thé noir, mais mettez-le plutôt sur vos yeux. • Les tranches de concombre sont également connues pour leur action hydratante, surtout après de légers coups de soleil. La peau s’empreigne complètement de leur hydratation, et les vitamines contenues viendront en prime soigner la peau irritée. • Le masque infaillible en cas de peaux sèches reste ce mélange à base de fromage blanc auquel on ajoute du miel. Ces 2 ingrédients apportent hydratation et soin intense à la peau. Gâteau renversé à l'ananas Pizzas au fromage et aux crevettes Ingrédients (8 personnes): Ingrédients 1 boite d'ananas au sirop 15 morceaux de sucre 3 oeufs 100 g de sucre en poudre 100 g de farine 100 g de beurre 1/2 sachet de levure chimique vanille liquide rhum. Préparation: Dans une casserole faire un caramel avec les 15 morceaux de sucre imbibes d'eau, quand il est bien doré le verser dans le moule a manque beurre. Déposer les rondelles d'ananas sur le caramel chaud. foliation qui est un excellent moyen de réduire l'apparition de ces pores. Vous pouvez trouver des exfoliants chez tous les détaillants de beauté presque. Une des meilleures façons pour réduire l'apparition de ces pores dilatés consiste à utiliser le maquillage. Trouvez un bon fond de teint et une bonne poudre vont efficacement vous aider même pour le problème de teint de peau et à réduire l'apparition de ces pores. Commencez par une bonne poudre avant d'appliquer le fond de teint. Lors de l'application du fond de teint utilisez un outil et non pas votre doigt. Si vous utilisez vos doigts les bactéries seront transférées de nouveau dans votre peau propre, qui est la raison numéro un pour que vos pores semblent dilatés. Une fois que le fond de teint est appliqué, mettez une poudre douce et légère sur votre visage. Ces produits aideront plus que tout quand il s'agit de réduire la visibilité de vos pores dilatés. Les gens n'ont pas besoin d'avoir honte de leurs pores dilatés. Avec un bon régime de soins du visage et des produits et des techniques de maquillage correctes, il est fort possible de faire apparaitre ces pores dilatés plus petits. Pour ceux qui s'inquiètent et ne savent pas quel produit il faut utiliser, un dermatologue peut vous éclaircir, répondre à toutes vos questions et vous fournir des informations sur la façon dont vos pores vont changer avec l'âge. Farce: 250 g. de crevettes. 1/2 petit verre d'huile. 1 grande cuillerée de beurre. Un peu de sel. 1 bouquet de persil haché. Une petite cuillerée des 4 épices. La sauce béchamel. Pâte feuilletée pour les salés. 100 g. de gruyère râpé. Dans une terrine,travailler le beurre pour le rendre crémeux. Ajouter le sucre en poudre puis les oeufs un a un . Ajoutez peu a peu la farine et la levure puis la vanille liquide et le rhum. Verser cette préparation dans le moule et cuire a four moyen durant 30 minutes environ démouler en renversant le moule sur un plat de service(pendant que le caramel est encore chaud). LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 Les étapes Farce: Dans une poêle sur le feu, mettre l'huile, le beurre, le sel. Ajouter les crevettes décortiquées, mélanger le tout. Incorporer le persil, les 4 épices et laisser cuire jusqu'à évaporation totale de l' eau. Pâte: Etaler la pâte sur une table enfarinée. Découper des rondelles. Placer les dans les moules en métal. Piquer leur fond avec une fourchette. Mettre au four et laisser dorer. Démouler les petites tartes et les remplir de farce. Saupoudrer de fromage râpé et mettre dans un four chaud de 5 à 10 minutes. 20 DETENTE Mots fléchés n° 1768 Pirouetter Mots croisés 9/13 n° 1768 1 3 4 5 6 7 8 9 1 Chambouler Note Niais Assise 2 3 4 5 Ravi Enzyme Calife 6 Branché Instrument de musique Etalon 7 Epoques Superposées Epreuve 8 Lentille Levant Européen 11 10 Coula Pour montrer Policier VERTICALEMENT Coupé Méridienne Tantale 1. Chasseurs - L'or au labo - 2. Etre étendu - Rivières - 3. Non compris - Supports de balle - Pas moi - 4. Note entière - Vitalité - 5. Levant - Guide - Grée - 6. Tarit - Figures de buveurs 7. Mal fréquentées - Devant l'année - 8. Faire l'histrion - Solitaires - 9. Eau gazeuse - Extrêmes. Vêtement de femme Monceau SOLUTION N° 1767 HORIZONTALEMENT SOLUTION MOTS FLECHES N° 1767 Verticalement Horizontalement MODALITE IBERE - AN REVENT - T OSE - TOUR BINE - UTE OTITES - R LEROT - PA AS - NAGE - 13 HORIZONTALEMENT 1. Engagements - 2. Mis de côté - Cours d'Italie - 3. Tête bien plein - Pays d'Afrique - 4. Proportionna - Précipita - 5. Possèdes - Tête - 6. Bout de mamelle - Opération postale - 7. Extrêmement fatigué - 8. Massif d'Asie - 9. Pris de la couleur - Libertine - 10. De savoir - Peinture exposée en ville - Chiffre - 11. Sans commencement ni fin - 12. Avant l'âge adulte Guidée - 13. Courants - Sifflantes. Leurre Flairé Dans 12 Originale Paresseux Chef égyptien 9 Grecque Gogo biblique Saison Autorisées Appâter Déesse marine N - INTRUS TATE - API ERE - OSLO - AMIS - EN MIROBOLANTE OBESITES - ARA DEVENIR - ITEM ARE - ETONNE - I LENT - ETAT - OS I - TOUS - GRAS TA - UT - PEUPLE ENTRERA - SION VARICELLE EGALA - ION DIS - BŒUF E - OUST - BU TAIN - THAI TIR - SOIR ESSAIM - DO SA - CLASSE - NARINE - D Mots croisés 9/9 n° 1768 1 2 2 3 4 5 6 7 8 3 4 5 6 7 8 AHURI IL - UN - ACRE EV CABS - SILICOSE VERTICALEMENT E - OTTOMAN PIS VEDETTES LIE - HI - SEUIL EPIA LOUBARDS AGI - AISANCE - SUIE V ENFUI RASOIRS OEDEMES Soduku 39 9 SOLUTION N°1767 1 2 ECHEC - USE PEU - OPIUM I - RESILIE AVIVES - ES HORIZONTALEMENT INADAPTES MENUHIN - U MODE - STAR E - ETAT - PS DISTRAIT IN - OC - NEF ANE - EST - E TESTATEUR SE - PUERAS VERTICALEMENT IMMEDIATS NEO - INNEE ANDES - ES DUETTO - TP AH - ARCEAU PISTA - STE TNT - INTER E - APTE - UA SURS - FERS 9 HORIZONTALEMENT 1. Rythmées - 2. Extraordinaires - 3. Personnalité - Célébrai - 4. Dessin - Difficulté - 5. C'est un jeu d'enfant - Elément de batterie - 6. Grand trouble - Forme d'être - 7. Condition - Plaide - 8. Greffée - Lame - 9. Petite monnaie - Passa au tamis. VERTICALEMENT 1. Evolués - 2. Egaye - Déesse marine - 3. Tentation de coureur - Non divulgué - 4. Pigeonné - Chewing-gum 5. Noyau terrestre - Naïves - 6. L'UE avant - Se présente en gousses - 7. Arme - Conifères - 8. Ils mènent une vie austère - 9. Sport de glisse - Erodera. Pour jouer au Soduku - Placer un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide -Chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras, doivent contenir les chiffres de 1 à 9 -Chaque chiffre ne doit apparaître qu'une fois dans la ligne, la colonne et la région Le total des chiffres de chaque région doit être égal à 45 2 7 9 1 3 5 7 2 2 4 1 8 4 6 9 5 7 4 2 6 1 6 3 S o l u t i o n s 5 2 1 3 7 4 6 8 9 8 7 9 6 1 2 5 3 4 3 4 6 5 9 8 2 1 7 6 5 7 9 8 1 3 4 2 5 2 1 3 4 5 7 8 9 6 9 8 4 2 6 3 8 7 5 1 9 8 7 7 2 4 6 3 7 3 5 1 1 4 9 2 8 4 6 2 8 8 3 7 5 1 LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 21 JEUX Mots fléchés n° 1491 Mots croisés 9/13 n° 1491 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2 Démonstratif Située Touffu 3 4 5 Question de test Agence Chiffre Féroces Ile Raconté 6 12 Bouts de bois Voile Mémorisé 13 HORIZONTALEMENT 1. Robes longues à capuchons – 2. Cachette – 3. Jardinet – Bistrot – 4. Amour de Tristan – Abat – 5. Provenu – Pointe – Queue de brebis – 6. Voisin du puma – Cours roumain – 7. Obtenue – 8. Pièce de la charrue – Sur le flanc – 9. Ustensile de ménage – Ensemble de références – 10. Un corsage qui rend fou – 11. Basse vallée – Gouffre – 12. Bien gardé – Reproductions exactes – 13. Vit – Raisonnable. VERTICALEMENT 1. Asséchées – Fixe le jour – 2. Pull moulant – Volcan de la terre Victoria – 3. Gare à ses coups de fil – Requin – 4. En cet endroit – Versant de montagne – Personnage ordurier – 5. Ensemble de noms – Interrogatif – Difficulté – 6. Acide aminé – Cols – Boit avec la langue – 7. Pleinement heureux – Rouge violacé – 8. Pas crus – Amputés – 9. Bières de riz – Flatté. Devant l’année Bambin Chrome Lame Solution Dispositifs de fermeture SOLUTION N° 1490 SOLUTION MOTS FLECHES N° 1490 VERTICALEMENT HORIZONTALEMENT IF – AISES SIGNAIS – – ERE – ETA MEURE – ER A – MISERE TUEE – SAC ET – SATIS APLANIS – MATE PLANIFIEE – UT PAINS – GRUME – ENTE – ANERIES Mots croisés 9/9 n° 1491 1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 9 N – SEPIA – ES – A TU – SOSIE – EST IRA – TESTERAI SINGES – ARECS SOLUTION N° 1490 HORIZONTALEMENT ENTOURANT MARITALES OUIE – LEVA UTA – SA – ER VI – AMIS – S AQUIA – AN – NUS – RALER TE – STRIEE ESAU – ESSE VERTICALEMENT EMOUVANTE NAUTIQUES TRIE – US – A OIE – AI – SU UT – SMART – RALAI – ARE ALE – SALIS NEVE – NEES TSARS – REE 8 9 HORIZONTALEMENT 1. Caractère calme – 2. Rabaisseras – 3. Icônes – En bas de lettre – 4. Mélangé – Fait un choix – 5. Révolution – Tache à l’œil – 6. Amérindien – Esquimau – 7. Carapace d’oursin – A profusion (A l’) – 8. Poser un œil – Emportement – 9. Volumes de bois – Article arabe. VERTICALEMENT 1. Supériorités – 2. Se plaignent (Se) – 3. Autorisation – Ville d’Italie – 4. Natte pour égoutter les fromages – Rappel – 5. Terre dans l’eau – D’avoir – Note de musique – 6. Assigne – 7. Fin de verbe – Rassemblé – 8. Caché – Gris – 9. Primordial. LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 9 11 APPENTIS PLAN – URI LAITS – AN ANNEES – G NIS – POTE 8 10 Oubli Attaquer Trou mural Habilla Cancre Employer Protections Sévérité Petites Créateur Cycle Bat le roi Dresser Agrémente Séraphins 7 Endossé Ranci Nazis 1 Meurtre Contrefait Note ERIGE – ERS HORIZONTALEMENT ACRIMONIE ERE – ELANS RIGOLARDS OSSUE – GUI DE – VEAU – E YSER – VETU N – DAMIER – ADAGES – EV MEMES – PSI IFS – ARA – S SI – GNEISS MENAGERIE VERTICALEMENT AERODYNAMISME CRISES – DEFIER REGS – EDAMS – NI I – OUVRAGE – GAG MELEE – MESANGE OLA – AVIS – REE – NARGUEE – PAIRE INDU – TRES – SIR ESSIEU – VISSES soduku 220 Pour jouer au Soduku - Placer un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide - Chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras, doivent contenir les chiffres de 1 à 9 - Chaque chiffre ne doit apparaître qu'une fois dans la ligne, la colonne et la région Le total des chiffres de chaque région doit être égal à 45 6 1 4 5 3 9 7 1 6 6 1 3 8 2 6 5 9 7 7 s o l u t i o n s 8 5 5 1 9 2 3 8 1 9 4 3 7 6 5 2 4 5 6 8 2 1 3 7 9 2 7 3 6 5 9 8 1 4 9 4 2 1 8 5 7 6 3 7 3 8 9 6 4 1 2 5 5 6 1 2 7 3 4 9 8 3 9 4 5 1 6 2 8 7 6 8 7 3 9 2 5 4 1 1 2 5 7 4 8 9 3 6 22 PUBLICITÉ Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 591 Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 553 Le Jeune Indépendant du 30/09/2014/ANEP N° 148 605 LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 23 AUTO 5e ÉDITION MEDIAS DRIVING XPERIENCE Une réussite totale dans l’allègresse familale Fidèle à sa réputation, DZAUTOS avec l’immense collaboration du sponsor OOREDOO, a réussi un (autre) grand coup en organisant du 22 au 25 septembre la 5e édition baptisée pour la circonstance Medias Driving Xperience pour la presse spécialisée dans l’automobile dans le pittoresque lieu « Le Grand Bleu » situé sur la merveilleuse côte de Zemmouri Bahri. Un circuit sur un paradis sur…terre A vrai dire, le Medias Driving Xperience a permis à toute la famille du sport mécanique de se retrouver autour d’une compétition que les journalistes spécialisés commencent déjà à connaître parfaitement. Et pour preuve, la compétition qui s’est scindée en trois ateliers (circuit off road, circuit de vitesse sur sable et démarrage en côte sans frein à main, a connu une adversité très serrée puisque l’équipe de contrôle sous la houlette de l’inégalable Kheireddine Serir a eu toutes les peines du monde pour départager les heureux gagnants à la fin de ces exercices. Le Medias Driving Xperience qui a remplacé pour cette saison le Rallye des M&édias est en fait un mode de conduite empli d’obstacles et qui appelle à la prudence pour approfondir le savoir-faire de ce lui qui est au volant, loin du bitume mais sur des pistes accidentées. Cependant, ce qui nous a marqué le plus, ce n’est nullement le parcours et les journées de compétition entrecoupées par un excellent et succulent barbecue en plein air mais cette piste conçue en un temps record par l’équipe de M. Serir et les propriétaires du Grand Bleu. Une piste, habituellement réservée pour les motos qui, du coup, devient un circuit pour les voitures 4x4. Il faut souligner aussi que le patron du Grand Bleu qui nous a reçus royalement, avait également ouvert toutes les portes aux organisateurs pour réaliser cet événement de taille. L’importante coopération des concessionnaires auto Dans un autre registre qui reste bien entendu ancré pour cet événement, c’est la collaboration des concessionnaires de l’automobile qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre à la disposition de tous les concurrents leurs modèles derniers cris. C’est ainsi que Hyundai s’est présenté avec quatre véhicules (Santa Fe, Tucson, I20 et Genesis), SOVAC aussi avec le Yeti 4x4 et Amarok sans oublier la marque au Lion avec son 2008 qui nous a tous épaté par sa robustesse et son adhésion au sable et à la boue. D »ailleurs, c’est ce véhicule qui fut choisi par les organisateurs afin de parcourir le circuit sablonneux situé en bas de la côte à proximité de la plage. Amarok, pour sa part, a été élu pour sillonné la piste off road même si quelque part, notre désir était d’essayer le Tucson pour cet atelier. Il n’en demeure pas moins que les 15 équipages de la corporation se sont bien amusés pour approfondir leurs connaissances mécaniques au milieu d’une ambiance que l’on retrouve uniquement dans ce genre de rencontres où la compétitivité vient en second lieu. On ne change pas une équipe qui gagne La clé de la réussite de ce rendez-vous est à mettre au profit de l’équipe chère à M. Serir, c’est-à-dire les pointeurs, les surveillants et les chronométreurs. C’est la même équipe qui est là depuis la première édition du Rallye des Médias. Donc, vous comprenez aisément qu’il y a une famille qui se forme au fil des éditions entre ces « arbitres » et les journalistes spécialisés dans l’automobile. Le soir, au complexe touristique Adim, tout le monde se réunit après le diner autour des tables pour raconter ou se remémorer des anecdotes des précédentes éditions notamment celles de Djerba, Sousse ou encore Tabarka. Donc, une équipe de M. Serir très courtoise et qui est là pour la moindre information ou détail. Nous retenons la sympathie de Hakim Amara, celle de Raouf, Sid Ali et Touffik. Il nous serait garde aussi de ne pas citer la très jeune équipe de DZAUTOS, à sa tête l’inamovible M. Yacine Bendjaballah et Nabil Meghiref. Nabil Aissani alias « Monsieur Mayonnaise », Merouane dit Chocolat, le plus grand cameraman de tous les temps nous avons nommé Moh Meghiref sans oublier tous les autres qui sont toujours présents pour que cet événement prenne chaque année une toute autre envergure. OOREDOO, un fidèle partenaire Comme dans toutes les éditions, le partenaire officiel de cet événement OOREDOO était de la fête. Véritable vecteur pour la promotion de cette discipline, l’opérateur téléphonique a marqué de son empreinte cette merveilleuse aventure et toute la corporation tient à lui rendre un vibrant hommage pour lui avoir permis de concourir dans de très bonnes conditions . D’ailleurs à la fin de l’événement, M. Nabil Meghiref a tenu à remercier profondément le Président Directeur Général d’OOREDOO pour son précieux concours en remettant un joli trophée au représentant de cet organisme présent à Zemmouri. SOVAC MET À LA DISPOSITION DE SA CLIENTÈLE DES ESSAIS SUR SES UTILITAIRES SOVAC, représentant du groupe allemand VAG, innove dans le secteur du marketing et se penche davantage sur sa client-le en lui proposant d’utiliser son parc automobile sur lequel on retrouve tous les véhicules utilitaires de la gamme Volkswagen. Ainsi ,des test-drive sont ouverts à la clientèle potentielle qui se fera un énorme plaisir d’essayer les modèles proposés avant de les acheter. C’est là une excellente initiative de SOVAC qui cherche à se rapprocher davantage de sa clientèle en lui inculquant une fidélité accrue. Les essais vont du modèles Caddy (dans ses différentes déclinaisons jusqu’à l’Amarok en passant par Transporter et Crafter. Pour ceux qui sont intéressés par cette excellente initiative, il faut savoir que les véhicules à essayer, se trouvent au niveau du nouveau show-room SOVAC situé sur la route des Dunes, à Chéraga. RALLYCROSS : Le Norvégien Petter Solberg champion du monde LE NORVÉGIEN PETTER SOLBERG (Citroën DS3), s’est assuré dimanche un deuxième titre de champion du monde sur quatre roues, en rallycross, 11 ans après le premier conquis en 2003, en rallye. Grâce à sa 3e place dimanche lors de la manche de Franciacorta, près de Brescia dans le nord de l’Italie, le Norvégien de 39 ans, surnommé «Hollywood», ne peut plus être rejoint au classement du Championnat du monde de rallycross, créé cette année avec le prestigieux label de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Champion du monde des rallyes en 2003, vainqueur de 13 rallyes en WRC, entre 2002 et 2005 dans des Subaru bleues, Solberg a été la principale victime de la domination du Français Sébastien Loeb, sacré neuf fois d’affilée, de 2004 à 2012. Pas rancunier, il s’est ensuite reconverti en rallycross dans une Citroën préparée par sa propre équipe. TISSEMSILT : Un tronçon de la RN 19 impraticable suite à de fortes pluies SIVI 2014 Peugeot Algérie lance son nouveau Boxer PROFITANT de la tenue du Salon International du Véhicule Industrie, Peugeot Algérie a présenté officiellement son tout nouveau Boxer. Un bijou qui vient enrichir la gamme de la marque au Lion. Lors de sa présentation officielle par une conférence de presse, le chairman de Peugeot Algérie, M. Pierre Foret, a expliqué sciemment que le nouveau Boxer de Peugeot a fait classe de sa qualité, sa solidité mais également de sa durabilité quelque soient les conditions climatiques. Doté d’un moteur 2.2 HDI de 130 ch qui consomme seulement 1.3 l / 100 km, le nouveau Peugeot se veut être le véhicule le plus économe dans sa catégorie. C’est certainement ce premier constat qui fera de lui la principale attraction chez la clientèle algérienne. Avec un design craquant, le nouveau Peu- geot Boxer est enrichi par la face arrière, grâce au logo de la marque qui donne une nouvelle impression de modernité. Modernité également dans l’habitacle avec un intérieur de cabine contemporain qui répond aux ambitions tracées par Peugeot. Il propose également une large série d’équipements et surtout une sécurité absolue LE JEUNE INDÉPENDANT # 4981 DU MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 comme l’aide à la conduite, l’ABS, l’ESP, l’aide au freinage d’urgence, double airbags pour ne citer que ceux-là. Pour revenir aux équipements de sécurité, on notera la présence de la camera de recul (chose rare sur un utilitaire) sur un écran tactile couleur 5’’, la lecture des SMS, l’AFIL (Alerte de Franchissement Involontaire de Ligne ), le Hill Assist (aide au démarrage en pente), le CTI (Contrôle de Traction Intelligent) avec HDC (contrôle de vitesse en descente) mais d’autres équipements qui font que le Boxer gagne en élégance et qualité perçue. De nouveaux sièges et un volant très moderne et gainé de cuir, des lève-vitres électriques qui font partie des équipements de série, verrouillage des portes et condamnation de l’espace de chargement. DE FORTES pluies accompagnées de rafales de vent, qui se sont abattues dimanche soir dans la wilaya de Tissemsilt, ont rendu impraticable le tronçon de la route nationale 19 reliant les communes de Lardjem et Tissemsilt, a-t-on appris des services de la protection civile. Elles ont provoqué également des infiltrations d’eau dans plusieurs maisons dans les communes de Lardjem et Theniet El Had et le village «Ras El Mou» (commune de Sidi Abed), selon la même source, qui a signalé que les agents de la protection civile ont porté secours à une personne coincée sur un arbre à Douar «El Messous» (Lardjem). Les agents de la protection civile appuyés par des éléments de l’unité de wilaya d’assainissement poursuivent leurs efforts d’évacuation des eaux des maisons submergées et de rétablissement de la circulation automobile et des piétons, notamment dans les grandes villes dont Theniet El Had, a-t-on ajouté ne déplorant aucune perte humaine. HORAIRES DES PRIÈRES A N Fadjr Dohr 04:51 12:20 N A B A Açr Maghrib I c h a 15:41 18:20 19:38 C O N S T A N T I N E Fadjr Dohr Açr 04:56 15:46 12:24 Maghrib Icha LE JEUNE 18:24 19:42 A L G E R Fadjr Dohr Açr Maghrib Icha 05:10 16:00 12:38 18:39 19:57 O U A Fadjr Dohr 05:05 12:29 Bravo ! Et Aidkoum Mabrouk ya louled our rappel, notre représentant dans cette joute s’est imposé en match aller disputé au stade du 08 mai 45 sur un score de 2 à 1. En effet, en passant merveilleusement bien l’écueil de la redoutable formation du TPMazembé sur son propre terrain à Lubumbashi, les Sétifiens ont atteint la finale de cette joute continentale qui tourne le dos aux clubs algériens depuis 24 ans. A l’issue de cette qualification, l’ESS aura comme adversaire en finale l’autre club congolais, en l’occurrence le Vita Club de Kinshasa. Ce dernier qui va disputer a troisième finale continentale de son histoire, a réussi a gagner sa double confrontation en demi-finale contre le club Tunisien le CS Sfax sur le même score de 2 buts à un. Ainsi , le club de Ain fouara qui a accédé, rappelons le, en finale et remporté le trophée africain en 1988, dans son ancienne formule, est également le premier club algérien à disputer la finale de la ligue des champions dans sa nouvelle formule. D’aucuns affirment que la manche retour disputée à Lubumbashi a été marquée par des rebondissements spectaculaires et un suspens hitchcockien avec en prime une nette domination des protégés du technicien Français Patrice Carteron, Cela n’a pas pour autant empêché les camarades de Belaameiri de se permettre le luxe d’ouvrier les premiers la marque par l’entremise de Ziaya à la 7’, avant que le vis-à-vis ne remette les pendules à l’heure par le biais de Adjei (20′). Revigorés par ce but, les congolais parviennent à prendre l’avantage à la 38’ grâce à la concrétisation de Coulybali et s’offrent ensuite un troisième but signé Bolingui 52’. A cet instant précis, les enfants de Ain Fouara ont montré qu’ils ne comptaient guère céder devant la terrible pression des corbeaux dont les nombreux assauts ont buté sur une défense, qui pataugeait certes, par moment, mais qui affichait une réelle détermination pour dire son mot. Mais force est de souligner que les sétifiens doivent cette qualification à leur gardien Sofiane Khedairia, pour le moins, impérial et pour avoir annihilé pas moins de cinq buts tout faits. P L 18:31 A 19:44 C H Fadjr Dohr 05:17 12:45 L E F M O S T A G A N E M Açr Maghrib Icha 16:07 18:46 20:03 Fadjr Dohr 05:22 12:50 Açr Maghrib Icha 16:12 18:51 20:08 Alger 31° O R Fadjr Dohr 05:25 12:53 A N Açr Maghrib Icha 16:15 18:54 20:11 MIN 22° Oran 27° 20° Constantine 32° 16° Ouargla 33° 19° direction@jeune-independant.net L’ESS EN FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINS : Héroïque cette Entente sportive de Sétif qui vient encore une fois honorer le football national à travers une belle et historique qualification en finale de la ligue des champions Africains en dépit de sa défaite en match retour par 3 à2. G 15:53 Max N° 4981 - MARDI 6 DHOU EL HIDJA 1435 INDEPENDANT www.jeune-independant.net R Açr Maghrib Icha Il faut mettre aussi en exergue le bon coatching du jeune entraineur sétifien Kheireddine Madoui qui a apporté ses fruits à la 78’, quand le remplaçant Younes est parvenu à inscrire un somptueux but à la Omar Batrouni. Tout comme il faut rendre hommage à l’effectif des joueurs composé de : Khedatia, Megatli, Aroussi, Mellouli, Ze Ondo, Lagraa, Rait (Djahnit, 53′), Zerara, Belameiri (Younes, 59′), Ziaya, (Boukria 90′+2′) et Benyettou, qui se sont comportés en guerriers devant cette solide formation du TPMazembé. On déplore par ailleurs les incidents regrettables survenus juste après le coup de sifflet final de l’arbitre égyptien. Selon les comptes rendus des journalistes algériens qui ont accompagné l’équipe dans sa mission à Lubumbash. La délégation algérienne a vécu un véritable calvaire lors de son séjour dans la capitale du Katanga. En effet, mécontents de l’élimination de leur team, les supporters Congolais ont envahi le terrain, créant un climat de confusion générale. Dans la foulé le président du club Hassene Hammar et blessé au bras. Tout comme le garde matériel de l’équipe. Notre confrère d’El Haddaf TV Fares Khouiled s’est vu subtiliser la caméra. Le président de l’ESS qui s’exprimait tout juste après le match sur les ondes de la radio de Sétif, a déclaré que son équipe a vécu l’enfer un «climat d’enfer » et a tenu a dénoncé ces actes condamnables. On ne peut occulter également le courage et l’impartialité de l’arbitre égyptien qui a maitrisé les débats de bout en bout et qui, n’a à aucun moment, cédé à la forte pression des Congolais et de leurs nombreux supporters. L’Entente qui a œuvré d’arrache pied depuis le début de cette compétition, doit continuer a se concentrer sur son sujet et préparer adéquatement ce rendez-vous historique dont la manche aller est prévue à Kinsasha entre le 24 et le 26 septembre alors qu’il reste à désigner le stade en Algérie devant abriter ce grand évènement prévu le 1er novembre prochain ; date chère à tous les algériens. On croit savoir que le bureau fédéral de la FAF va trancher la question avant le 15 octobre en choisissant, soit Omar Hammadi de Constantine ou Mustapha Tchaker de Blida. Bravo l’Entente et Aidkoum Mabrouk ya louled. Dj. Gherib LA CHRONIQUE DE SAMIR MÉHALLA « Pleure, petit, pleure comme une femme… La mère : Pleure comme une femme un royaume que tu n’as pas su garder comme un homme ! El Chico, El Moro, Al Zughbi Boabdil : Les coups bas, mère, l’insouciance des terres andalouses ont été ta grande œuvre. En mon nom tu as renversé mon père, pour me placer sur un trône dont je ne maîtrise ni le contrôle ni l’art ni les rouages. Ta jalousie effrénée, démesurée de femme blessée t’as rendue aveugle, le trône en a pâti. Cette malédiction poursuivra à jamais les maures et arabes Leur sort est scellé. L’Andalousie et Grenade ne seront rien à côté de ce que vont vivre les terres arabes durant des siècles ! Je m’en vais à Fès pour la fin de ma vie. La mère : Alors qu’Isabelle a juré de ne pas dormir, de ne pas se laver, de ne pas jusqu’à la prise des le territoire musulman, toi tu signes des conditions de lâche. Tu finances les guerres que tu subis par l’ennemi, ce même ennemi cupide qui te rognes tes terres jusqu’à les approprier toutes, tu acceptes de libérer tous les prisonniers, de donner ton propre héritier du trône en otage. Tu acceptes d'être le vassal des rois chrétiens en contrepartie d’une aide fictive C’est normal que tu pleures comme une femme, pleure ! Il te reste bien tes larmes, petit ! Pleure, bébé, pleure ! El Chico : J’avais l’intention de faire rayonner l’islam, j’avais ma propre stratégie, ma propre vision El Hadjaj : La stratégie est au bout de l’épée, la paix y est aussi. C’est là qu’il fallait la trouver, dans les cous coupés des récalcitrants, les kharidjites du pouvoir en place, élu mal élu l’épée au nom de l’islam. Pleure, petit, toi et ta mère ! Salah Eddine : L’islam a surtout besoin d’être compris, unifié avant de penser à la conquête et à la Croisade. L’islam, vous l’avez sali avec vos interprétations erronées, souillé par les convoitises de vos instincts bestiaux, dénaturé avec l’étroitesse de vos esprits d’ignares. L’islam ne peut même plus conquérir ses propres terres. Pleure, petit, pleurez, toi, ta mère et tous les Hadjadj de l’islam qui l’ont détruit Saddam : Moi, je voulais réunir tous les musulmans en attendant al Mahdi, ce Messie qui glande là-haut avec les « top modèles » du Paradis. Il a une chance de co celui-là. Il faut qu’il se décide de travailler un peu sur terre. Son boulot n’est pas avec les anges enfin !!! Et puis on ne sait plus à quelle religion il va se vouer, toutes les trois l’accaparent. Voire même le bouddhisme dernièrement, je crois que Bouddha serait « messiable », il va redescendre un jour pour faire de l’ordre parmi les siens et convertir les Chinois. Entre toi, Saladin, et ce Messie je voulais être l’intermédiaire et commencer le Kadhafi : ha ha ha ! Au Koweït ? Zenga zenga, dar dar, le travail ? Qu’est-ce que tu as, toi mon Sarkozy, tes poches ne sont pas bien remplies, tu en veux encore ? Ah lihoudi ! Il va me tuer pour de l’argent ! Ce n’est pas un Franc lui. L’odeur de l’argent schlingue de lui et il va te prendre pour lui et ses amis. Daesh : Plus d’Al Qaïda, plus d’Aqmi, plus rien, je veux cette Isabelle moi et je vais lui sacrifier des territoires accrochés aux cous des hommes. Tiens, je vais même l’aider, à la séduire pour qu’elle me cherche là où je suis ! Isabelle, qui m’étonne, dahach, qui me fait perdre la tête ! Pleure petit, toi, ta mère, El Hadjadj, Saladin, les rats de Saddam et de Kadhafi qui ont creusé le tunnel de la honte pour faire passer Isabelle alors qu’elle vole elle ! Soufiane Djilali : Mais qu’est-ce que vous avez tous contre cette Isabelle. Nous sommes tous Isabelle dans l’opposition. La différence c’est que nous avons des numéros. Isabelle I, II, III Y en a parmi nous qui veulent corrompre le prénom avec un indice chiffré II, vous voyez ce que je veux dire Entre nous, cette opposition a dénaturé même le nom de mon parti, je voulais Jil Djilala, moi, Jil djadid dans cet environnement plus ancien que les brocantes de l’Histoire. Jil Djilala, ça a du rythme, ça de la transe. Mais tout ça, c’est si Mouloud ! Je l’ai surpris en cachette écrire à la reine mère pour lui commander une couronne comme la sienne. Voilà ! Je balance même si je dois pleurer avec vous. Isabelle, où es-tu ? Saâdani : Hahaha, et voilà ! Pleure Belkhadem, pleure comme un homme le FLN que tu n’as pas su garder comme une femme. Pourquoi je n’aurai pas droit à la parole, moi ? Hahahahaha S. Méhalla
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