CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1 L'ESS retarde la consécration de l'USMA C’EST ICI QUE LES VÉHICULES IMPORTÉS PAR SOVAC SONT FABRIQUÉS Voyage au cœur de l’usine de Seat à Barcelone P.18 DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL FARID BELGACEM LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Contribution P.22/23 1re PARTIE Quand la force K rallie l'ALN P.17 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6603 DIMANCHE 4 MAI 2014 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 CARTE PROFESSIONNELLE, PUBLICITÉ ET SONDAGE Les priorités du gouvernement P.7 Vol LE MINISTRE DE LA SANTÉ A DEMANDÉ L'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE de médicaments dans les hôpitaux ! P.3 Liberté AFP LA TUNISIE FACE À DES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES UN EXPERT AMÉRICAIN L'ÉVOQUE DEVANT LE CONGRÈS Mehdi Jomaâ sollicite L'impact de la crise libyenne sur l'Algérie P.11 l'appui d'Alger P.4 Dimanche 4 mai 2014 2 L’actualité en question LIBERTE PROJET DE CRÉATION D’UNE CAISSE NATIONALE DES RETRAITES POUR LES CORPS COMMUNS Des indemnités de 50 à 180 millions de centimes La Coordination nationale des corps communs de la santé (UGTA), qui est derrière cet ambitieux projet, a ficelé le dossier de création qu’elle prévoit de déposer dans les prochains jours au ministère du Travail. onne nouvelle pour les corps communs des différents secteurs de la Fonction publique. Un projet de création d’une caisse nationale des retraites pour ces travailleurs est proposé par la Coordination nationale des corps communs de la santé affiliée à l’UGTA. C’est ce qu’a révélé, hier, le premier responsable de la coordination qui précisera que “la caisse nationale des retraites prendra en charge tous les corps communs des différents secteurs B de la Fonction publique et pas seulement ceux de la santé que nous représentons”. Selon Mounir Betraoui, le dossier de création de cette caisse est ficelé, “il ne reste que les dernières retouches qui se font en coordination avec d’autres secteurs de la Fonction publique”. Le dossier sera déposé dans les prochains jours au ministère du Travail et de la Sécurité sociale pour agrément. “Nous espérons que le ministère du Travail nous donnera son feu vert dans les plus brefs délais pour que l’on puisse réaliser le rêve de plus d’un mil- lion de fonctionnaires appartenant aux corps communs et qui ont toujours été lésés.” Mounir Betraoui expliquera que “comme l’indique son nom, la caisse nationale ne prendra en charge que le volet de la retraite des corps communs”. Autrement dit, le fonctionnaire qui cotisera un petit pourcentage de son salaire ne fera qu’épargner une bonne somme qu’il récupérera via l’indemnité de retraite que la caisse lui versera le jour J. “Les ouvriers professionnels et les personnels d’administration bénéficieront d’une indemnité de départ à la retraite oscillant entre 50 et 180 millions de centimes. Le montant exact dépendra en fait du salaire de chaque fonctionnaire et du taux de cotisation”. Une chose est sûre, certains fonctionnaires se verront servir une somme d’argent qu’ils ne pourront pas épargner vu le salaire dérisoire qu’ils perçoivent. “Et c’est ce qui nous a poussés à proposer ce projet de caisse de retraite. Nous avons constaté qu’après 32 ans d’effort, de souffrance et de misère, le corps commun prend sa retraite les mains vides, la tête baissée et le moral au plus bas, alors que d’autres travailleurs touchent une indemnité de retraite qui atteint les 500 millions de centimes. Nous voulons changer les choses pour peu que la caisse voie le jour le plus tôt possible et que d’éventuels obstacles ne freinent pas sa création.” Rien n’est moins sûr puisque l’attente de la réponse du ministère du Travail et de la Protection sociale risque de s’éterniser comme c’est le cas pour l’agrément de bon nombre de syndicats autonomes. MALIKA BEN POUR AMÉLIORER LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE DE LA LANGUE DE MOLIÈRE PAR LES ENSEIGNANTS Des experts français à la rescousse évaluation des résultats des différents examens scolaires officiels et autres évaluations trimestrielles des élèves des trois cycles ont permis de mettre le doigt sur les principales matières qui freinent le cursus scolaire de nombreux élèves. Deux matières, à savoir les mathématiques et la langue française, sont pointées du doigt par les pédagogues. Nombreux sont les élèves qui ne réussissent même pas à arracher le quart de la note. Pour la langue française, les difficultés n’épargnent aucun cycle et aucune région du pays. Il est vrai que la région du Grand Sud est classée en queue de liste, mais les rapports d’évaluation ont démontré que l’assimilation de la langue de Molière par les enfants est de plus en plus difficile. De l’avis même de certains enseignants, “l’école publique algérienne forme des élèves qui ne maîtrisent même pas leur langue maternelle”. Question : à qui la faute ? Au système L’ pédagogique ? À l’enseignant ? À l’élève ? Une chose est sûre, l’enseignant a une grande responsabilité dans cette situation. En témoigne le fait que nombreux sont les enseignants qui n’hésitent pas à “arabiser” le français. Les cours censés être prodigués dans la langue de Molière sont assez souvent expliqués en arabe. Le volume horaire consacré à la matière ne permet guère une longue pratique qui aboutirait à l’amélioration du niveau des élèves qui, une fois en classe d’examen, n’ont d’autres choix que de se tourner vers les cours particuliers. Cela dit, le ministère de l’Éducation nationale compte prendre les choses en main et changer la situation. Et le changement pour la tutelle passe par l’enseignant, voire le niveau de l’enseignant de la langue française. Un niveau à revoir et à parfaire pour qu’ils puissent à leur tour mieux l’inculquer à leurs élèves. Quoi de mieux que de confier cette mission à des experts français auteurs de recherches et d’études dans le domaine de l’enseignement des langues étrangères. En effet, des experts français viendront à la rescousse du département de Baba Ahmed en assurant des cycles de formation au profit d’enseignants de français. Un plan de formation continue élaboré par la tutelle au profit de 3 000 enseignants du cycle secondaire sera lancé aujourd’hui. Cent enseignants formateurs de la langue française dans le cycle secondaire et 20 inspecteurs pédagogiques bénéficieront du 4 au 11 mai prochain à l’École normale supérieure de Bouzaréah de cycles de formation. Selon le communiqué du département de tutelle, “cette formation sera élargie au reste des enseignants de cette langue pour consolider leurs connaissances”. Elle se basera sur divers supports pédagogiques, à savoir les CDROM, les visioconférences, les plateformes nu- mériques et les méthodes classiques, telles que la simple écriture. La formation, explique encore le document du MEN, est axée sur quatre critères, notamment la nouvelle vision des modes d’évaluation et d’appréciation. La formation, qui sera assurée par des experts français, “contribuera à l’amélioration de l’enseignement de la langue française par les enseignants par l’utilisation dans leur salle de classe des meilleurs moyens et outils” à même de permettre une meilleure assimilation par les élèves. Le ministère de l’Éducation nationale s’engage enfin à élargir ces cycles de formation aux autres matières enseignées, notamment les mathématiques, la physique, l’informatique... “en vue d’améliorer la pratique pédagogique et consacrer le principe de la formation continue afin de s’adapter aux nouveautés pédagogiques et d’actualiser ses connaissances”. M. B. À QUELQUES SEMAINES DU DÉBUT DES EXAMENS SCOLAIRES Des syndicats de l’éducation montent au créneau lors que le ministère de l’Éducation nationale s’affaire à préparer les examens scolaires officiels qui débutent dans quelques semaines, des syndicats du secteur préparent leur retour sur le terrain de la protestation. À l’issue de son conseil national tenu ce week-end, l’Unpef a ouvertement menacé de déstabiliser le secteur. “Le conseil avertit des consé- A quences de toute lenteur dans l’application des PV signés et des opérations d’intégration. Nous assurons que la politique de la fuite en avant n’est pas bénéfique et entache la crédibilité de l’État et sera la cause principale de l’instabilité du secteur.” Un appel est d’ailleurs lancé “aux adhérents pour se préparer à toute éventualité, et ce, à n’importe quel moment”. Le syndicat de Sadek Dziri a tenu hier une AG dans la wilaya de Tamanrasset. Le conseil national de l’Unpef a été consacré à l’examen de la situation et l’état d’avancement de l’application des mesures décidées lors des dernières concertations avec la Fonction publique. Le point de situation fait par le syndicat ne prête pas à l’optimisme et le pousse même à marchander “la stabilité du secteur qui perPublicité mettrait aux élèves de passer leurs examens scolaires dans la sérénité” par la concrétisation de six revendications. La première porte sur l’application “à la lettre des PV signés” avec la Fonction publique, la révision des lacunes du statut particulier amendé, la régularisation du dossier des postes en voie de disparition, unification et accélération de l’opération d’intégration, révision du régime indemnitaire des corps communs et leur intégration dans le secteur et l’actualisation des primes du Sud. De son côté, la Coordination nationale des personnels des services économiques, affiliée au SNTE, a préféré saisir le ministre de l’Éducation via une longue correspondance détaillant et argumentant ses revendications. M. B. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’actualité en question 3 LE MINISTRE DE LA SANTÉ A DEMANDÉ L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE Vol de médicaments dans les hôpitaux Le ministre de la Santé a confirmé, hier, un détournement de quantités importantes de médicaments des hôpitaux publics. Il n’a pas précisé, néanmoins, l’ampleur de ce trafic, au moment où l’on parle toujours de pénurie de produits pharmaceutiques hospitaliers, malgré une valeur des importations estimée à plus de 3 milliards de dollars. APS Le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf a affirmé qu’il avait instruit les services de sécurité pour ouvrir une enquête. LA GESTION DE LA DOULEUR PAR LE PHARMACIEN L Comment gérer l’automédication automédication s’avère être une réalité dans la pratique commerciale des pharmacies d’officine. L’interdire relève de l’utopie. L’intérêt sera plutôt de se pencher sur les moyens de nature à parvenir à la réduire dans la pratique médicale et scientifique du pharmacien, puisque le médicament est par définition un produit actif. Il comporte donc des effets indésirables, indépendamment de sa formule de composition. La vigilance du pharmacien est le seul moyen possible pour prévenir des complications du patient qui se présente à l’officine sans ordonnance. La généralisation de l’information scientifique et la mise à jour en continue des données médicales demeurent le procédé le plus adéquat pour armer le professionnel médical de l’officine. Dans cette optique, Pharamacy Academy, organisée jeudi par les laboratoires Pfizer à Alger, est venue combler un vide en la matière de la formation continue. Le thème choisi pour cette première n’est autre que “La gestion de la douleur”. Le pharmacien est-il le maillon fort ou faible dans la chaîne de gestion de la douleur ? Doit-il privilégier sa mission managériale au détriment de sa casquette médicale ? Où se situe la responsabilité du pharmacien dans l’automédication ? À toutes ces questions et autres, les animateurs de Pharamacy Academy ont tenté d’apporter des réponses en traitant deux problématiques : la place du pharmacien dans la gestion de la douleur et l’importance de la chaîne d’approvisionnement et gestion de stock en officine. Le professeur Brouri a souligné, dans sa longue intervention, l’importance et la place du pharmacien dans la gestion médicale du médicament. Pour lui, le pharmacien reste un acteur de soin à part entière. Au-delà du volet managérial qu’il assure, le pharmacien ne peut se départir de son rôle d’acteur de la santé de premier plan. Du moment qu’il se présente comme le der- L’ e scandale a éclaté il y a quelques jours déjà. Hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, l’a évoqué comme une affaire prise en charge par les équipes compétentes de son département. En marge des travaux des assises régionales de la santé des villes du Centre, le membre du gouvernement a déclaré qu’il avait instruit les services de sécurité d'enquêter sur le vol de médicaments dans le secteur public et leur transfert vers une desti- nier maillon dans la chaîne thérapeutique, le manager professionnel de l’officine a une lourde responsabilité dans la prise en charge médicamenteuse du malade. Une simple erreur de dose pourrait être fatale pour le malade qui se présente même avec une ordonnance prescrite par le médecin. D’où l’importance de généraliser la culture de la vigilance dans les officines. L’intervenant a relevé sans ambages que la lutte contre la douleur constitue le critère essentiel de qualité de soin. Tout en concédant au pharmacien la nécessité de traiter et de soulager le patient qui se présente à l’officine sans ordonnance, le Pr Brouri tire néanmoins la sonnette d’alarme quant aux risques d’effets indésirables qui se manifestent surtout chez les âges extrêmes (bébés ou personnes âgées). La première recommandation prescrite est l’évaluation de la douleur, à travers une échelle verbale ou visuelle. S’agitil d’une douleur aiguë ou chronique de plus de trois mois ? Ou encore, est-il question de douleurs faibles et modérées ou moyennes et intenses ? Ce questionnaire d’évaluation permettra, dit-il, au pharmacien de mieux cerner le traitement. Un traitement thérapeutique ou pharmacologique ? Dans les cas de traitement sans ordonnance, la vigilance du pharmacien (aider, conseiller et informer) devra rester de mise, même lorsqu’il s’agit de simples sédatifs, tels que l’aspirine ou paracétamol qui sont banalisés dans l’esprit des malades. Aussi, ne faut-il pas perdre de vue que la douleur a plusieurs origines. Il n’est pas exclu qu’une simple douleur pourrait cacher des symptômes de maladie grave. Il faut signaler, enfin, que l’initiative de Pharamacy Academy, qui a réuni quelque 200 pharmaciens, a été saluée par les participants qui n’ont pas manqué de souligner que tous les acteurs de la santé doivent bénéficier de la formation continue. HANAFI H. nation extérieure, y compris à l'étranger. “La traçabilité des médicaments dans les hôpitaux a permis au ministère de la Santé de constater le vol d'importantes quantités et le détournement du sang destiné aux malades”, at-il indiqué. “Ceux qui détournent les médicaments au préjudice de la santé des malades s'apparentent aux trafiquants de drogue. Ils doivent être sanctionnés et réprimés et leurs noms doivent être divulgués”, a-t-il poursuivi. Le ministre de tutelle n’a pas donné plus de détails sur ce dossier, dont la presse s’est emparée il y a quelques jours déjà. À l’entame de la dernière semaine du mois d’avril, il a été révélé, en effet, l’ouverture d’une enquête sur un vol de médicaments de certains établissements hospitaliers publics de l’ouest du pays et leur acheminement vers des cliniques privées et vers le Maroc. Des délits de même nature seraient commis au CHU Béni Messous d’Alger. Ce qui a conduit à l’arrestation de quatre personnes, interceptées en flagrant délit de transfert du recel du vol vers l’extérieur de la structure hospitalière. Deux d’entre elles sont employées par l’hôpital susmentionné. À vrai dire, ce n’est pas la première fois que de tels faits sont portés à l’opinion nationale. En janvier de l’année en cours, il a été découvert fortuitement, dans une structure hospitalière à Oran, le vol L’ÉDITO d’un volume de fil chirurgical pouvant suffire à couvrir les besoins de l’hôpital pour une durée de six mois. En août 2012, une information, rendue publique, faisait état du placement sous mandat de dépôt d’un agent de sécurité chez qui a été retrouvée une quantité importante de médicaments, disparue de la pharmacie centrale de l’hôpital Bouzid-Lakhdar de Bordj Bou-Arréridj. Régulièrement, l’on parle de subtilisation de produits pharmaceutiques, de vols d’équipements, d’anomalie dans la facturation des acquisitions des hôpitaux. Il devient clair, dès lors, que ce ne sont pas là des actes isolés, mais des opérations menées en réseau. Comment est-il possible, sinon, de sortir du matériel médical et des produits pharmaceutiques en quantités considérables sans tomber automatiquement dans les mailles des services de sécurité de l’établissement ? Et quelle est l’ampleur du trafic ? Il faudra assurément attendre les conclusions des enquêtes diligentées par le ministère de tutelle, pour obtenir davantage de détails sur cette affaire. Autant dire un scandale qui éclabousse le secteur de la santé. Un secteur confronté depuis des années à des pénuries récurrentes des produits pharmaceutiques essentiels dans la prise en charge des pathologies graves, alors que les pharmacies centrales des hôpitaux sont pillées. S. H. PAR OMAR OUALI Boulimique prédation Q “ Après ce nouveau pas qui vient d’être franchi dans cette entreprise de prédation boulimique systématique de l’Algérie, on se demande, la mort dans l’âme, sur quel autre produit les réseaux mafieux vont encore jeter leur dévolu pour assouvir leurs appétits mercantiles. En vérité, il ne reste pas grand-chose à vendre. Le ministre de la Santé, qui a révélé ce scandale, a saisi les services de sécurité pour diligenter une enquête. “ ue des centaines de milliers de litres de carburant soient détournés, à l’Est et à l’Ouest, par des “hallabas” de métier pour les écouler clandestinement dans les circuits de distribution parallèles au Maroc, en Tunisie et en Libye, c’est devenu un fait accompli. Que des tonnes de produits alimentaires, pourtant soutenus par le Trésor public, se retrouvent sur le marché, de l’autre côté des frontières, c’est un fait admis. Une fatalité imposée par les hasards de la géographie et la cupidité des hommes. Mais que des médicaments, voire des pochettes de sang, soient volés des hôpitaux avec des complicités internes pour prendre en catimini le chemin des frontières, c’est un seuil dangereux et surtout immoral qui vient d’être franchi. D’autant que les structures de santé sont souvent confrontées à des pénuries structurelles mortifères. Mais, visiblement, ceux qui sont derrière ce trafic scandaleux n’en ont cure, tant l’appât du gain à ramasser en bout de chaîne les obnubile et les rend insensibles aux râles des malades privés de médication. Après ce nouveau pas qui vient d’être franchi dans cette entreprise de prédation boulimique et systématique de l’Algérie, on se demande, la mort dans l’âme, sur quel autre produit les réseaux mafieux vont encore jeter leur dévolu pour assouvir leurs appétits mercantiles. En vérité, il ne reste pas grand-chose à vendre. Le ministre de la Santé, qui a révélé ce scandale, a saisi les services de sécurité pour diligenter une enquête. Mais il y a fort à parier que cette enquête n’ira pas plus loin que les précédentes ayant ciblé par le passé les barons de la contrebande frontalière. C’est un réseau puissant qui jouit de protections sûres dans les institutions. N’oublions jamais cet aveu de l’ex-chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, qui confessait un jour que la mafia de l’argent sale avait infesté les rouages décisionnels de l’État. Un État où la corruption constitue le seul sport national qui vaut au pays des hautes performances citées, telles des distinctions, dans les rapports périodiques de Transparency International. n Dimanche 4 mai 2014 4 L’actualité en question LIBERTE LA TUNISIE FACE À DES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES Mehdi Jomaâ sollicite l’appui d’Alger Le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ, est de retour à Alger pour une visite officielle de deux jours, après s’y être rendu le mois dernier. ccompagné de son chef de la diplomatie, le Premier ministre tunisien devrait débattre de deux principaux sujets : la coopération sécuritaire et la coopération économique, notamment en ce qui concerne la mise en application de l’accord de libre-échange. Cette visite intervient quelques jours avant la tenue de la commission mixte entre les deux pays. Sur la coopération sécuritaire, la Tunisie entend profiter de l’expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste, pour venir à bout des groupuscules terroristes encore en activité dans le mont Chaâmbi. La coopération est devenue d’autant plus nécessaire au regard de la dégradation de la situation sécuritaire en Libye, avec tous les risques d’infiltration de groupes armés dans l’un des deux pays voisins. La coopération économique devrait également figurer en bonne partie des discussions, notamment en ce qui concerne l’encouragement des entreprises des deux pays à investir de part et d’autre, mais aussi de commercialiser leurs produits. Là, certains problèmes se posent de part et d’autre, que les deux Premiers ministres devraient solutionner. Mais au-delà des questions conjoncturelles, force est de constater que le dialogue po- A AFP Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement tunisien. litique algéro-tunisien n’a jamais été aussi intense qu’il l’est depuis la révolution du Jasmin. En effet, tous les responsables tunisiens viennent à Alger prendre conseil et débattre de la situation politique en Tunisie. Que ce soit le président Marzouki, le leader d’Ennahda, Ghannouchi, ou l’actuel Premier ministre, et même les acteurs politiques influents en Tunisie, tous ont tenu à par- tager leurs points de vue et leurs plans de sortie de crise en Tunisie avec les dirigeants algériens. Ces derniers se sont bien gardés de prendre position dans la crise interne tunisienne, tout en se disant disponibles à aider les frères Tunisiens et à les accompagner dans leurs réformes politiques, sans que cela apparaisse comme de l’ingérence dans les affaires internes de la Tunisie. Le rôle du grand frère que joue l’Algérie lui confère vis-à-vis de la Tunisie certaines responsabilités, certains engagements, notamment en matière d’aide financière, au moment où ce pays connaît une grave crise financière, obligeant le gouvernement à réduire drastiquement ses dépenses et à chercher un peu partout des crédits et des aides financières pouvant l’aider à dépasser ce difficile cap. Au moment où le Qatar, qui “parrainait” les révolutions arabes, semble avoir retiré ses billes de la Tunisie et rechigne à sortir son chéquier, l’on parle d’un geste de la part d’Alger, à hauteur de 500 millions d’euros, en faveur de la Tunisie. Pour rappel, au lendemain de la révolution, Alger a fait un don de cent millions d’euros en faveur de la Tunisie. Elle a fait un peu plus pour les pays africains à qui elle a effacé les dettes. AZZEDDINE BENSOUIAH À LA FAVEUR D’UN PARTENARIAT WHALE TRAVEL & TOURISM ET SAPHIR TOUR Petra s’ouvre aux Algériens ui de nous n’a pas entendu parler de Petra, qui a rejoint le peloton des 7 merveilles du monde, sans pour autant avoir l’occasion de visiter ce lieu fascinant. C’est désormais chose possible à la faveur du partenariat qui lie le TO Jordanien Whale & Travel — dont la réputation a dépassé les frontières du royaume hachémite — et l’agence de voyages et du tourisme Saphir Tour, sise à Riadh ElFeth. Lors de la rencontre-présentation, organisée la semaine dernière à l’hôtel Hilton, les Jordaniens, en présence de représentants de l’ambassade de Jordanie en Algérie, du directeur de la compagnie aérienne Royale Jordanian en Algérie ainsi que plusieurs agences algériennes avec, à leur tête, des représentants de la fédération Fnat et du syndicat Snav ont procédé à la promotion de la destination très Q riche en termes d’offres : balnéaire, culturel, religieux et historique qui remplissent ce pays d’une âme particulière. “Nous disposons d’une grande variété de produits touristiques. La Jordanie est ainsi l’une des destinations les plus privilégiées. La capitale Amman se présente comme l’un des lieux les plus sécurisés et un des plus beaux sites naturels”, nous a déclaré, à l’occasion, Moayad Badarneh, General Manager de Whale Travel & Tourism, bureau Algérie. Et de poursuivre : “Certes, la Jordanie est un petit pays, mais il abrite tant de beautés avec une diversité incroyable à tous les niveaux. Chaque parcelle de son sol est un lieu de tourisme par excellence”, insiste-t-il en procédant à la projection d’un film vidéo laissant l’image parler d’elle-même. Petra, aux temples et tombeaux taillés dans la roche, a été bâtie par les Naba- téens, peuple arabe établi en Jordanie il y a plus de 2 000 ans. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, cette vaste cité est décrite comme la 8e merveille du monde. Parmi les trésors du royaume de Jordanie, l’on compte aussi la cité de Jerash, au nord du pays, connue également sous le nom de Gérasa, qui fut fondée à la fin du IVe siècle avant J.-C. Sous ses dehors gréco-romains, Jérash conserve un savoureux mélange d'Occident et d’Orient. Au sable rouge et or, aux falaises sculptées par les eaux et le vent, le désert du Wadi Rum est, quant à lui, un spectacle envoûtant de lumières et de couleurs. Un peu plus loin, à quelques kilomètres à peine, la Jordanie s’ouvre sur la mer, dans le golfe d’Aqaba. Ville portuaire active et animée, Aqaba est surtout un lieu de villégiature où se sont développés de très beaux hô- tels sur les bords de la mer Rouge. Autre curiosité du pays, que la Jordanie partage avec Israël : la mer Morte. À plus de 400 mètres au-dessous du niveau de la mer, la mer Morte recueille et emprisonne les eaux de plusieurs fleuves, dont le Jourdain. En s’évaporant, ces eaux laissent un riche cocktail de sels et de minéraux (chlorure de magnésium, sodium, potassium, bromure) dont les bienfaits sont utilisés dans le monde entier à travers des produits de beauté et la fameuse boue noire et salée. Autres ces merveilles, l’on dénombre une multitude d’endroits qui en disent long sur la beauté de la Jordanie. La forteresse de Kerak sur la route des rois, les jardins de Bethanie. Le mont Nebo où se trouve le tombeau de Moïse. Madaba, la ville des mosaïques et l’église StGeorges qui abrite la fameuse carte en mosaïque de Jérusalem et de la Terre Sainte datant du VIe siècle. La réserve naturelle de Dana. Le canyon et les sources du Wadi Mujid. Et pour les amoureux des chevaux, les écuries royales de la reine Noor. “En tant que professionnel des voyages, nous avons pensé diversifier notre offre et la raison qui nous a encouragés à proposer la Jordanie réside en premier lieu dans l’existence d’une ligne directe entre Alger et Amman”, a soutenu Lyes Senouci, responsable de Saphir Tour. Se joignant à son partenaire jordanien, celui-ci a lancé toutes les autres agences à adopter cette destination louant ses atouts.“Le prix du billet et l’obtention facile du visa (en une journée) sont deux facteurs incitatifs qui nous permettent de monter un pack très intéressant.” NABILA SAÏDOUN INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS 11 pays émetteurs de flux d’IDE nze pays ont investi en Algérie durant le 1er trimestre 2014, en adhésion totale avec la formule du partenariat 51/49%, pour une valeur de plus de 129 milliards de dinars (près de 1,8 milliard de dollars), soit 19% du total des investissements déclarés, selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi). Les investissements étrangers déclarés par pays d’origine ont enregistré au cours de ce 1er trimestre 2014 pas moins de 11 pays émetteurs de flux d’investissements directs étrangers (IDE), “en adhésion totale avec la formule du partenariat instaurée par les pouvoirs publics depuis la promulgation de la loi de finances complémentaire de O 2009, totalisant 17 projets”, relève la note sur les investissements déclarés auprès de l'Andi. Ces projets de partenariat devraient générer 11 107 postes d’emploi directs, soit 22% du nombre global des postes d’emploi (51 608 postes) que devront générer les investissements déclarés au 1er trimestre, précise une note sur les investissements déclarés auprès de l’Andi entre janvier et mars 2014. La France vient au premier rang avec 4 projets déclarés, soit (23,53%) de l’ensemble, la Chine avec 3 projets (17,65%) et la Turquie avec 2 projets (11,76%) du total. D'autres pays ont enregistré chacun 1 projet (Égypte, Émirats arabes unis, Espagne, Finlande, Jordanie, Inde, Suisse et Syrie), représentant chacun 5,88% de l’ensemble des projets déclarés durant le 1er trimestre de l’année en cours. Sur le plan financier, la note de l’Andi relève la prédominance de la Turquie avec une valeur de plus de 59 milliards de dinars, soit 45,89%, suivi de la Suisse avec 57,6 milliards de dinars, soit (44,77%), de la France avec près 6,74 milliards de dinars (5,24%) et de la Chine avec 1,49 milliard de dinars (1,16%). Le reste des pays avoisine 1% en moyenne. Les investissements étrangers déclarés par secteur d’activité regroupé sont versés principalement dans les industries avec 15 projets sur un total de 17 projets déclarés, et à moindre mesure dans le BTPH avec 2 projets. Le montant des projets d’investissement déclarés en Algérie durant le 1er trimestre 2014 a plus que doublé pour atteindre plus de 682 milliards de dinars, contre 305 milliards de dinars à la même période de l’année écoulée, confirmant une relance de l’investissement entamée depuis l’année écoulée grâce aux dispositions de facilitations prises durant ces dernières années. “La dynamique de l’investissement observée durant l’année 2013 a été maintenue durant le 1er trimestre de l’année 2014”, a déclaré à l’APS, Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’Andi. R. E. SALON BATIMATEC Société Générale Algérie expose ses formules de financement ociété Générale Algérie participe à la 17e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics Batimatec, qui se tiendra du 4 au 8 mai 2014 au Palais des expositions de la Safax aux Pins-Maritimes, Alger. Batimatec s’est imposé au fil des années comme le plus grand rendezvous annuel du monde du bâtiment et des travaux publics, qui connaît une S évolution remarquable en Algérie. Et c’est pour accompagner cette croissance que Société Générale Algérie a mis au point des offres adaptées aux entreprises du secteur. Avec sa volonté de participer activement au financement des projets des entreprises, Société Générale Algérie s’est positionnée comme la banque de référence de l’économie algérienne, à travers ses conseils et ses solutions d’accompagne- ment des grandes entreprises et des PME dans leurs projets de développement à court et moyen termes. Tout au long de ce 17e Batimatec, Société Générale Algérie présentera, aux entreprises présentes au salon, ses solutions innovantes de leasing pour l’acquisition de matériels et d’équipements, et exposera sa large gamme de crédits à moyen et long termes. Pour accroître les possibilités des en- treprises à accéder aux financements et pour accompagner leur développement, Société Générale Algérie a signé des conventions avec des organismes de garantie des crédits, notamment le Fonds de garantie des crédits aux PME (Fgar) et la Caisse de garantie des crédits d’investissements (CGCI). Société Générale Algérie intervient également dans le logement par le financement de l’accession, la construction et les travaux d’aménagement des particuliers (les ménages). Elle offre une gamme de financement étoffée pour répondre aux besoins des différentes demandes des clients. Des experts métiers de Société Générale Algérie seront présents au salon pour prodiguer des conseils sur mesure aux professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics et aux particuliers. LIBERTE 5 Dimanche 4 avril 2014 LE RADAR DE LIBERTÉ PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI radar@liberté-algerie.com COMMÉMORATION DU 32e ANNIVERSAIRE DE SA MORT L’Algérie se souvient-elle de Mohamed-Seddik Benyahia ? n Il y a trente-deux ans, l’Algérie perdait un de ses plus compétents et intègres ministres des Affaires étrangères, en la personne de Mohamed- Seddik Benyahia, dans un tragique accident d’avion survenu alors que ce valeureux militant de la lutte de Libération nationale menait une mis- sion de bons offices pour tenter de faire cesser la terrible guerre qui opposait l’Iran à l’Irak. Le missile tiré par un avion de guerre irakien n’a laissé aucune chance à l’appareil algérien, un Grumman G II de la présidence de la République. L’ancien militant de l’Ugema, qui a côtoyé, entre autres, Ferhat Abbas, Amar Bentoumi et Amara Rachid, était à bord d’un avion en partance d’Alger pour Téhéran, le 3 mai 1982, en compagnie de 8 cadres du ministère des Affaires étrangères et d’un journaliste de l’APS, Mouloud Aït Kaci. Quatre membres de l’équipage y avaient aussi laissé leur vie. Les Américains n’ont jamais oublié la contribution de Mohamed-Seddik Benyahia dans le dénouement de la prise d’otages des fonctionnaires de l’ambassade américaine à Téhéran. Aujourd’hui, nos autorités semblent frappées d’amnésie et ne veulent visiblement pas se souvenir de cette figure qui a marqué de son empreinte la diplomatie algérienne. JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE Les doyens des journalistes de Tizi Ouzou honorés n Le doyen des journalistes de Tizi Ouzou, Temzi Ramdane, 82 ans, a été honoré hier à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, en compagnie de Saïd Smaïl, 74 ans, et de feu Ramdane Sadmi, décédé il y a une semaine à l’âge de 77 ans. Les trois avaient marqué, chacun à sa manière, la presse nationale. Le premier en tant qu'ancien de Alger ce soir, sous la direction de Ser- ge Michel, puis en tant que journaliste de terrain à l'APS, en passant par Revaf, El Moudjahid, L'Actualité, etc. Les autres respectivement à La radio, El Moudjahid et Révolution Africaine. Saïd Smaïl était connu pour ses reportages à El Moudjahid et Sadmi pour ses écrits sur les questions internationales. Il y avait beaucoup d’émotion. Les familles étaient là ainsi que les amis. UNIVERSITÉ M’HAMED-BOUGARA DE BOUMERDÈS 7e Symposium international sur les hydrocarbures et la chimie n La faculté des hydrocarbures et de la chimie de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès a annoncé la tenue, du 5 au 7 mai en cours, du 7e Symposium international sur les hydrocarbures et la chimie, qui coïncide avec le 50e anniversaire de la création de l’Institut national des hydrocarbures (INH). Pour réussir son rendez-vous, devenu incontournable, la faculté des hydrocarbures va accueillir un nombre important d’anciens diplômés, Algériens et de différentes nationalités, activant sur la scène internationale à travers les organismes et les sociétés pétrolières et gazières. Plusieurs thèmes sont au menu de cette rencontre dont l’économie et la commercialisation des hydrocarbures ainsi que le génie des procédés et environnement. SELON LE SITE SPÉCIALISÉ GLOBAL FIREPOWER L’Algérie 31e puissance militaire dans le monde n L’Algérie possède la seconde armée la plus puissante d’Afrique après l’Égypte et arrive à la 3e place au niveau arabe, derrière donc l’Égypte et l’Arabie saoudite. C’est ce que rapporte le journal électronique Algeriepatriotique citant le site spécialisé Global Firepower qui effectue chaque année un classement des plus grandes puissances militaires mondiales. L’Algérie pointe à la 31e place mondiale, devançant de très loin ses voisins, le Maroc, qui est 65e, et la Tunisie, 66e. L’Algérie devance dans ce classement des pays comme les Pays-Bas, le Mexique, la Belgique et la Corée du Nord. Au total cette année, ce sont 106 pays qui ont été pris en compte dans ce classement dont 22 pays africains. Au niveau mondial, les États-Unis, la Russie et la Chine occupent le haut du tableau, suivis de l’Inde, la Grande-Bretagne et la France. COUPE DU MONDE DE FOOTBALL Le Maroc candidat pour 2026 DESTINÉS AUX NON-VOYANTS Ghlamallah remettra des dictaphones à l’association Lion Alger Icosium n Le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, présidera aujourd’hui à Dar El-Imam, à Mohammadia, à partir de 10h, une cé- rémonie de remise de 123 dictaphones à l’association Lion Alger Icosium qui les offrira à son tour aux futurs lauréats au BEM parmi les non-voyants de tout le pays. Le ministère accède ainsi à une demande exprimée par l’association. Ce don sera financé par le fonds de la zakat. n Les Marocains y croient : leur pays abritera la Coupe du monde 2026. Et de rappeler qu’ils avaient perdu de justesse l’accueil de la plus célèbre compétition de football mondiale en 2010 face à l’Afrique du Sud. En 2026, de nouveau, ce sera à l’Afrique d’accueillir la prestigieuse compétition. Selon Rabat, le continent tout entier apportera son soutien à la candidature marocaine. La CAF (Confédération africaine de football) et son président, Issa Hayatou, auraient déjà promis de la soutenir. Dans son dossier, le Maroc a programmé la modernisation d’un certain nombre de ses stades, comme à Marrakech, Agadir ou Tanger. Il se prévaut également de l’organisation de la CAN (Coupe d’Afrique des nations) en 2015. Quant aux infrastructures d’hébergement et de transport, le pays n’a pas de souci à se faire, son économie reposant sur le tourisme avec une moyenne de 10 millions de visiteurs par an. Dimanche 4 avril 2014 6 L’actualité en question LIBERTE LA CHAÎNE TV A ÉTÉ OFFICIELLEMENT INAUGURÉE HIER KBC attend toujours son agrément Avec une équipe de jeunes professionnels, la chaîne d’El Khabar se fixe deux objectifs majeurs afin de se positionner face à la concurrence. près plus d’un mois d’émission expérimentale, KBC (Khabar Broadcasting Corporation) a organisé, hier, une cérémonie d’inauguration au siège de la chaîne à El-Achour. “Nous n’avons pas encore eu le temps de fêter la création de la télévision d’El Khabar. L’opportunité s’est présentée à nous de le faire aujourd’hui, 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse”, a expliqué Zahreddine Smati, président du conseil d’administration du Groupe El Khabar. “Nous avons invité les amis d’El Khabar”, a-t-il ajouté. En effet, des invités, triés sur le volet, ont été conviés à cette réception au cours de laquelle Madani Ameur a présenté la chaîne qu’il dirige. Parmi les personnalités qui ont répondu à l’appel, l’ex-chef de gouvernement Mouloud Hamrouche, les ex-ministres de la Communication, Mahiedine Amimour et Abdelaziz Rahabi, des grands noms de la culture, à l’instar de Mohamed Bedjaoui ainsi que certains patrons de presse. D. R. A La chaîne de télévision privée KBC a été inaugurée hier. Fort d’un capital expérience acquis au cours de plusieurs années d’exercice du métier dans les télévisions du Golfe, le directeur exécutif de KBC a mis l’accent sur les moyens techniques modernes dont il dispose. Madani Ameur a également insisté sur le facteur humain : ils sont déjà plus de 80 employés. “Notre force réside dans l’équipe constituée principalement de jeunes journalistes ambitieux que nous formons aux outils les plus modernes”, at-il affirmé. Mais le libre exercice du métier de ces journalistes sur le terrain demeure suspendu à la question de l’agrément qui n’a toujours pas été attribué à la chaîne. “Nous avons fait notre demande il y a des mois, le dossier est au ministère de la Communication et nous sommes toujours en attente d’une réponse”, a révélé Zahreddine Smati. “Nous n’avons même pas été autorisés à couvrir la finale de la Coupe d’Algérie qui s’est déroulée le 1er mai dernier”, a-t-il ajouté. La télévision d’El Khabar a clairement affiché sa volonté de se différencier qualitativement des autres chaînes privées créées au cours des deux dernières années. “Dès la semaine prochaine, plusieurs nouveaux programmes frais seront diffusés dans la tranche horaire allant de 17h à minuit”, a précisé le président du CA du Groupe El Khabar. La chaîne dite généraliste s’est néanmoins fixé deux axes majeurs à suivre. D’abord, un intérêt particulier sera accordé à l’information locale dite “de proximité”. Ensuite, l’accent sera mis sur les émissions culturelles, de société et sur le divertissement, “pour coller aux attentes des téléspectateurs”, indique le descriptif de la chaîne sur son site Internet. Ces aspirations auront-elles l’occasion de se réaliser sans agrément officiel ? La réponse est peut-être dans le message adressé, vendredi, par le président Bouteflika à l’occasion de la célébration du 3 mai. “J'ai veillé et je continuerai à veiller à ce que l'exercice de la liberté d'expression et de la presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction”, a promis le Président. AMINA HADJIAT RECUEILLEMENT À LA PLACE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE À ALGER L’hommage de Messahel aux journalistes assassinés a place de la Liberté de la presse à Alger était, hier, presque vide. Pourtant l’Algérie et à l’instar du reste du monde célébrait la Journée internationale de la liberté de la presse. Bien que la commémoration d’une telle journée ait été annoncée depuis quelques jours, les journalistes semblent l’avoir “zappée”, même si la corporation a enregistré des dizaines de morts durant la décennie noire. Présent à cette occasion, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, en compagnie du wali d’Alger et L du P/APC de Sidi-M’hamed, a rendu un vibrant hommage aux journalistes fauchés par les balles assassines du terrorisme. Une gerbe de fleurs a été déposée et une minute de silence a été observée. À cet effet, le ministre a rappelé la lettre du président de la République et l’engagement de l’État à assurer la liberté du ton de la profession ainsi que la protection des journalistes. “Le secteur de la presse doit être organisé. Les lois existent, c’est aux journalistes de s’organiser”, a souligné le ministre. Pour M. Messahel, la mise en place de la carte de presse permettra une meilleure organisation de la profession. De son côté, Riad Boukhedcha, coordinateur de la Fédération nationale des journalistes algériens, a évoqué les problèmes socioprofessionnels que vit le journaliste. Le coordinateur a fait savoir qu’un rapport vient d’être réalisé pour dénoncer la précarité dans laquelle les journalistes exercent le métier. Boukhedcha a également pointé du doigt le fait que la loi relative à l’information publiée en 2012 ne soit toujours pas appliquée. “Nous avons 11 articles toujours pas appliqués, dont celui relatif au conseil d’éthique et de déontologie, à l’autorité de régulation de la presse écrite et audiovisuelle, au statut particulier des journalistes. Dans ce climat, la presse est désorganisée”, at-il regretté. L’orateur a insisté sur l’absence de loi protégeant les journalistes. “Nous ne pouvons pas parler de liberté de la presse, car les journalistes souffrent de problèmes socioprofessionnels”, a-t-il noté. Le coordinateur a mis l’accent sur l’absence de forma- tion et le fait que des journalistes soient encore poursuivis en justice. Selon le coordinateur, en 2013, il a été enregistré plus de 150 conflits à l’inspection du Travail pour la seule wilaya d’Alger. Concernant les wilayas, c’est entre 5 et 50 affaires qui ont été portées devant l’inspection du Travail. Le porte-parole a aussi soulevé le fait que “60% des journalistes vivent dans la précarité et n’ont pas où loger, car les salaires ne dépassent pas les 30 000 DA par mois”. DJAZIA SAFTA BELKACEM MOSTEFAOUI À “LIBERTÉ” “Une majorité d’entreprises de presse baigne dans un marécage de non-droit” Professeur à l’École supérieure de journalisme d’Alger, Belkacem Mostefaoui est un grand spécialiste des médias. Il est l’auteur de plusieurs publications. Son dernier ouvrage publié : Médias et liberté d’expression en Algérie. Repères d’évolution et éléments d’analyse critique. Liberté : Comment appréciez-vous le paysage médiatique national et, de façon générale, l’état de la liberté de la presse en Algérie ? Belkacem Mostefaoui : L’état général des médias algériens est un indicateur de ce que la société algérienne a été mise en situation de devenir cinquante-deux années PROPOS RECUEILLIS après son IndépenPAR : KARIM KEBIR dance : des acquis, probablement, mais une mise en retardement préjudiciable à l’évolution dynamique de la société dans ses chemins vers les libertés. La façade de démultiplication d’entreprises potentielles de connexion, endogènes et exogènes, notamment ces dernières années, offre dans les réalités une poudre aux yeux quand on l’examine à l’aune des principes universels de pluralité, de sources d’information assurant le droit à l’information. Des barrières, qu’on n’aurait pu imaginer au lendemain du 5 Juillet 1962, ont été inexorablement dressées sur ces chemins-là, afin que l’Algérie soit empêchée de conjuguer indépendance nationale avec reconquête de ses libertés démocratiques, dont celle de liberté de communication via les médias. Ce détournement a été opéré méthodiquement par les pouvoirs publics. D’abord, dans la logomachie brutale du FLN monopolisateur du sens à donner à “la reconquête de l’Indépendance nationale”, durant les décennies 1960 à 1980. La question demeurera de sens de savoir comment les premières décennies de l’Indépendance ont fait comme momifier dans une chape de plomb l’implacable “politique de l’information” de État/FLN. Sa hiérarchie de gardiens du temple et miliciens a comme “désactivé” la fabuleuse énergie d’algérianité libérée à l’Indépendance, porteuse de possible pluralité, a dû faire avec des médias nationaux si fermés à la société, voire contre elle. Et, depuis une quinzaine d’années, les nouvelles oligarchies conquérantes du premier cinquantenaire de l’Indépendance nationale ont mis sous coupe réglée l’Algérie, désormais ouverte à la communication mondialisée et sous la férule du capitalisme régénéré. La nouvelle loi sur l’information a été critiquée par les professionnels et les spécialistes. Selon vous, doit-elle être changée ? Notons d’abord que la loi organique sur l’information de janvier 2012 a été promulguée une douzaine d’années après celle d’avril 1990. Fondamentalement, elle n’apporte rien de nouveau dans le sens de l’avancée vers la liberté de communication. Le retard même accusé par son avènement réduit son potentiel d’aiguillon de liberté de communication. Dans une nation sous gouvernance démocratique, la loi démultiplie les champs des possibles tendant à satisfaire et développer les libertés individuelles et collectives. L’État et les représentants de la nation sont mis en devoir d’être à l’écoute des pulsions de la société : de fait, l’élaboration des textes législatifs et réglementaires est soumise à cet agenda et au respect de protocoles d’accord gouvernants/gouvernés. La situation algérienne est loin de cette logique. Le retard accusé en l’occurrence et la distorsion entre les demandes de la société pour le changement et ce que les textes offrent conviennent par contre à l’agenda des décideurs : notons la pesanteur durant la campagne présidentielle sur le leitmotiv de stabilité, en fait le statu quo… La teneur actuelle de l’État au gouvernement du pays n’est pas compatible avec une loi garantissant la liberté de communication. De nouvelles chaînes de télé privées ont vu le jour et leur travail est dénoncé par certains. Est-ce un problème de professionnalisme ou d’absence d’autorité de régulation ? Justement, cela illustre parfaitement la situation dans laquelle jouent les pouvoirs publics. D’une part, offrir en vitrine de “démocratisation” de nouvelles lois censées adapter aux standards universels : loi organique de 2012 et loi sur l’audiovisuel de mars 2014 et, de l’autre, des tours de passe-passe rendant illusoires ces textes. Deux mois après la promulgation de la première loi, ont été accréditées (par fait de principe et comme tombées du ciel) ces télés privées et légitimées les législatives de mai 2012. Deux années après, l’accréditation d’une quinzaine de chaînes a été relancée. Ce 3 mai 2014, après le scrutin présidentiel du 17 avril, on peut faire le constat de l’excellente opération de communication qu’elles ont menée : non seulement pour le 4e mandat de M. Bouteflika mais, plus gravement, pour la légitimation même de cette farce électorale. Leurs flux de mots et d’images, par leur nouveauté, sont venus comme épauler le travail de propagande du système ENTV trop marqué dans l’opinion. On peut émettre l’hypothèse, quand on examine les premiers éléments des conditions de naissance, les ressources de mise en œuvre, le mode d’existence de ces entreprises éditrices de télévision, qu’elles sont dans une logique de renouvellement de la pléthore de “quotidiens nationaux d’information”. Une im- mense majorité de ces entreprises de presse (environ 130) baigne dans un marécage de non-droit : quel financement ? Quels rapports de contractualisation des journalistes, etc. ? La puissance publique se défausse de la responsabilité de réguler. L’anomie règne en maîtresse. Et, comme pour la presse écrite, on entrevoit mal les professionnels des nouvelles chaînes, dirigeants et journalistes, autoréguler leurs activités. À l’instar des opérateurs du marché informel des biens de consommation, les boss de ces télés disposent de coudées franches à la condition essentielle de respecter une feuille de route : limiter les critiques de fond contre le système et ses figures de proue et… faire distraire de tout, surtout des enjeux politiques. Voyez, écoutez leurs torrents de discours populistes. Quel avenir pour la presse papier face à l’émergence des journaux électroniques ? À la différence de diverses voix annonçant dans le sillage fulgurant d’Internet, un peu trop vite, la disparition de la presse papier, voire des autres médias traditionnels, j’estime que la presse papier de qualité a encore de l’avenir devant elle. La tendance dans le monde, pour les meilleurs journaux, est tout en sauvegardant le lectorat papier d’avoir aussi des activités numériques via Internet. Les deux segments confortent la marque, les annonceurs s’intéressant aux deux. Pour les auditoires algériens, les médias Web, dont les journaux en ligne balancés de l’extérieur du pays, constituent des sources complémentaires d’information. Dans l’immédiat, ces sources ne marquent pas vraiment une révolution, si l’on met de côté les réseaux sociaux plus propices à la communication sociale. LIBERTE Dimanche 4 avril 2014 L’actualité en question 7 CARTE PROFESSIONNELLE, PUBLICITÉ ET SONDAGE Médias : les priorités du gouvernement Ces priorités, évoquées hier par Abdelkader Messahel lors d’une journée d’étude dédiée à la liberté de la presse, permettront, selon lui, de parachever le cadre juridique et réglementaire de l’exercice de la profession. a liberté de la presse est nécessaire, non seulement pour la démocratie, mais également pour le développement et la gouvernance. Ce constat confirmé par l’ONU, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a été réaffirmé, hier, à l’École nationale supérieure des sciences politiques (ENSSP) de Ben Aknoun, à Alger. Présent à l’ouverture des travaux de la journée d’étude, dédiée à “la liberté de la presse au service du développement” et organisée conjointement par l’ENSSP et la Radio nationale, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a déclaré que la presse algérienne a un rôle important à jouer dans “le développement de la conscience sociale” et peut constituer “une force d’alerte” pour alerter sur certains dysfonctionnements ou enjeux. Faisant écho au message du président de la République, à l’occasion de cette journée, le ministre a cependant insisté sur “le développement” de la presse nationale, un passage obligé pour lui permettre de mener sa mission de sensibilisation du citoyen et de contribuer au développement du pays. Dans ce cadre, il a été question des “priorités” au parachèvement du processus d’“encadrement juridique de la profession”. Ainsi, en plus de l’adoption de la loi organique sur l’information et de la loi sur l’audiovisuel, le département de Messahel compte boucler le dossier de l’encadrement juridique à la fin de l’année en cours, au plus tard en 2015. Il faut entendre par là la délivrance de la carte professionnelle et la promul- L APS Abdelkader Messahel, hier, à l’École de journalisme, célébrant la Journée mondiale de la liberté de la presse. gation de la loi sur la publicité, ainsi que celle sur le sondage. D’après le ministre, la carte du journaliste est destinée à “accompagner la corporation pour qu’elle puisse s’organiser” et devenir “un partenaire fort”, mais aussi à faire le ménage dans les rangs des journalistes. Quant à la loi sur la publicité, elle devra “encadrer le monde de la publici- té” et surtout composer avec les règles économiques et commerciales. Pour M. Messahel, il s’agit là d’un outil qui veillera sur “la diversité d’opinion” et qui, par le contenu “des nouvelles règles” sur la publicité, que nous ignorons encore, “ne fasse pas l’objet de préférence d’un groupe au détriment d’un autre”. “Nous ferons en sorte qu’il y ait plus de transparence dans ce domaine et de préserver la diversité des opinions, par le soutien de l’État”, a précisé le ministre. L’autre volet prioritaire est “la formation” qui, dira-t-il, va bénéficier d’un “fonds de l’État” et qui permettra notamment la mise à niveau de la profession et la maîtrise des technologies de l’information et de la communication. “L’État mettra tous les moyens pour atteindre ces objectifs”, a souligné le ministre, tout en assurant de la poursuite de “la concertation et la consultation” avec les premiers concernés. Pour ce qui est des autres éléments de la “stratégie” de son secteur, ils concernent “le plan de travail et de partenariat” avec des chaînes TV et des radios étrangères et “le renforcement des capacités du service public” dans le domaine audiovisuel. L’Algérie, à l’instar des autres pays membres des Nations unies, doit se conformer aux décisions et à la philosophie véhiculée par l’organisation mondiale, en matière de liberté des médias. Comment sera l’architecture finale d’encadrement de la presse nationale et des autres médias ? Nous serons mieux édifiés sur les intentions du gouvernement à la fin de l’année ou au cours de l’année 2015. Hier, à l’ENSSP, des universitaires ont relevé “la complexité” du concept de liberté de la presse. Ils ont également prévenu contre les tentations de certains gouvernants à “restreindre” les libertés fondamentales des gouvernés, dont la liberté des médias. Non sans attirer l’attention sur la réalité de l’environnement et les “pressions” des grandes puissances occidentales, à leur tête les États-Unis, ainsi que le FMI et la Banque mondiale, sur les pays en développement. Si la corrélation entre la liberté de la presse et les dimensions du développement et de la gouvernance est prouvée, et si “la fonction de contrôle” des médias est capitale, le risque d’utiliser abusivement l’argumentaire sécuritaire, pour réduire la liberté d’information, n’est pas exclu. HAFIDA AMEYAR SITUATION DES LIBERTÉS EN ALGÉRIE La Laddh tire la sonnette d’alarme ire que la situation des libertés en Algérie est dans un état critique est une lapalissade tant les atteintes, les entraves et autres violations sont légion. Derniers exemples en date : la répression qui a frappé la marche du 21 avril à Tizi Ouzou, l’empêchement systématique des manifestations du mouvement Barakat, ou encore ces deux jeunes, Mohamed Kadi et le jeune Tunisien Moez Bennecir, arrêtés le 16 avril dernier en marge d’une manifestation contre le 4e mandat et qui croupissent depuis à la prison de Serkadji sous prétexte “d’attroupements non armé qui a pour but de toucher à l’ordre public”. Il y a aussi la manifestation des familles de disparus dont des membres ont été malmenés hier à la place de la Liberté de la presse à Alger. Et rien de plus emblématique de cette descente aux en- D fers que ces classements de “derniers de la classe” que le pays collectionne dans les rapports des ONG internationales. À l’unisson, les animateurs du Forum des libertés organisé hier à Alger par la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), à l’occasion de la double célébration de la fête du 1er Mai et 3 Mai, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation peu enviable des libertés en Algérie, en constante régression depuis quelques années. “La Laddh a refusé de participer aux réformes car le peuple n’était pas associé et les conditions et le cadre de dialogue n’étaient pas réunis”, a affirmé Bansalem Fasla, membre de la ligue dans une intervention au titre fort éloquent : “La liberté d’association sous contrôle”. “La loi sur les associations impose la mainmise de l’administration sur les associations dès leur création”, relève-t-il. “C’est une loi scélérate destinée à terroriser les associations”, observe-t-il encore. “Je n’ai vu aucune loi similaire dans le monde”, reprend, pour sa part, Me Nouredine Benissad, président de la Laddh. De son côté, notre confrère, Fayçal Metaoui, journaliste à El Watan, s’est longuement étalé sur les multiples entraves à la liberté de la presse, tels la nouvelle loi organique promulguée en 2012, le chantage par la publicité exercée sur certains titres et la fermeture qui a touché la chaîne de télévision Atlas TV “sans motif”. “La loi organique sur l’information de 2012 est plus répressive que celle de 1992”, a-t-il estimé. Dans une intervention sur “la liberté de rassemblement face à la confiscation de l’espace public”, l’avocat Aïssa Rahmoune a, de son côté, éta- bli “un constat amer” sur le droit de manifester, pourtant garanti par la Constitution. “L’Algérie a ratifié des conventions internationales, mais ne les respecte pas”, a-t-il relevé. Selon lui, il appartient à l’État de “garantir la sécurité des marcheurs lors des manifestations publiques”. “On ne peut pas faire fonctionner une société sans contrepouvoir”, a relevé, par ailleurs, Me Benissad. À une question sur les initiatives de l’opposition, Me Benissad, dont l’ONG y est favorable, s’est interrogé toutefois sur les capacités de l’opposition à imposer des réformes. “On doit créer un rapport de force, mais c’est le rôle de tous”, a-t-il plaidé. “C’est pourquoi il faut passer à l’action”, a repris de son côté Abdelwahab Fersaoui, président de RAJ. KARIM KEBIR IL A ESTIMÉ QUE LES ALGÉRIENS ONT VOTÉ POUR LA PAIX ET LA STABILITÉ Amar Ghoul : “De profondes réformes seront engagées dans tous les domaines” ntervenant, hier, lors d’une cérémonie organisée en l’honneur des militants de Tajamou Amel ElDjazaïr (Taj) et, notamment, des directeurs de wilaya de campagne électorale lors de la dernière présidentielle, Amar Ghoul, président du parti, a estimé que “les Algériens ont choisi la paix et la stabilité” lors de la dernière présidentielle, qui a porté Abdelaziz I Bouteflika à la tête de l’État pour un 4e mandat. Selon Ghoul, les réformes que compte engager Bouteflika et dont l’annonce a été faite lors de son discours d’investiture “sont réelles, effectives et concerneront tous les domaines”. “Elles seront engagées dans les mois à venir”, a-t-il ajouté, en poursuivant que “plusieurs autres projets nous attendent”. Il a cité, à titre d’exemple, des ré- formes qui vont consolider et améliorer les acquis sociaux. Sur un autre registre, Amar Ghoul a souligné que “tous les acteurs de la scène politique nationale sont des partenaires”. Cette idée que prône le chef de Taj n’est autre qu’une manière pour lui de suivre l’annonce faite par Bouteflika consistant à mettre sur pied une loi fondamentale “consensuelle”. Pour appuyer cette orientation, Ghoul appelle ainsi à la réunion de toutes les propositions, même celles de l’opposition. “Nous avons un dénominateur commun avec toute la classe politique”, a-t-il souligné, précisant qu’il s’agit “de l’amour du pays et de l’intérêt suprême de l’Algérie”. À propos de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée hier, Amar Ghoul a rendu “un vibrant hommage à la presse”. Il a appelé les professionnels de l’information “à exercer dans la liberté”, mais “dans le respect des règles éthiques et déontologiques”. Il a indiqué que la lettre de Bouteflika, rendue publique à cette occasion, “explicite le projet du gouvernement pour ce nouveau quinquennat”. M. M. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’actualité en question 9 PROGRAMME D’INVESTISSEMENT DE L’OFFICE NATIONAL D’ASSAINISSEMENT (ONA) POUR 2014 Une trentaine de stations d’épuration à réaliser Sur l’ensemble des Step en exploitation, 15 sont concernées par la réutilisation des eaux usées épurées au profit de l’agriculture. L’ ge (Cacqe). Parallèlement à toutes ces activités, l’ONA exploite un réseau d’assainissement d’un linéaire de près de 34 000 km, soit plus de 79% du réseau national. L’ONA est un établissement public national à caractère industriel et commercial (Epic), créé le mois d’avril 2001. L’office est chargé de l’exploitation, de la maintenance, du renouvellement, de l’extension et de la construction des ouvrages et des infrastructures d’assainissement sur tout le territoire national. C’est à cet Epic qu’échoient ainsi la protection et la sauvegarde des ressources et de l’environnement hydrique, la lutte contre toutes les sources de pollution hydrique et la préservation de la santé publique. L’ONA assure également pour le compte de l’État la maîtrise d’ouvrage et d’œuvre déléguée ayant trait aux projets d’études, de réalisation de réhabilitation, de diagnostics des stations d’épuration, des réseaux d’assainissement, de collecte de l’eau pluviale et des stations de relevage. Cette structure relevant du ministère des Ressources en eau prend en charge la gestion Liberté Office national d’assainissement (ONA) compte installer une trentaine de stations d’épuration (Step) à travers tout le territoire d’ici à la fin de l’année 2014. Toutes ces installations visent la protection des barrages et l’environnement, la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), la pollution des eaux usées et la réutilisation des eaux usées épurées. Leurs capacités varient entre 2 500 et 60 000 m3/j. Onze autres Step seront lancées durant l’actuel exercice. La réalisation de près de 21 kilomètres de collecteurs et de 3 stations de pompage sont également les autres projets inscrits dans le programme 2013-2014. L’ONA exploite jusque-là quelque 96 Step d’une capacité globale de 7 millions EqH, soit un débit de plus d’un million de m3/j. Le facteur de protection de la ressource étant prédominant pour la majorité des stations, la réutilisation des eaux usées épurées est intégrée progressivement. L’office gère également 337 stations de relevagepompage d’un volume moyen mensuel de 18 millions m3. Il est à noter que sur l’ensemble des Step en exploitation, 15 sont concernées par la réutilisation des eaux usées épurées au profit de l’agriculture. À ce propos, le volume réutilisé est estimé à 19 millions m3/an, irriguant plus de 12 000 hectares de superficie agricole. Mieux, l’ONA envisage de porter le volume des eaux usées épurées réutilisées à des fins agricoles de 45 millions de m3 en 2012 à environ 325 millions de m3 en 2014 fournis par 41 Step. Toutes les step sont dotées, faut-il le souligner, de laboratoires. Ceux-ci sont dirigés par un laboratoire central certifié Iso 14 001 qui a, d’ores et déjà, obtenu une autorisation d’exploitation délivrée par le Centre algérien de contrôle de la qualité et de l’emballa- Le projet vise à épurer les eaux usées pour leur utilisation dans l’agriculture notamment. des systèmes d’assainissement de 766 communes sur les 1 541 existantes, le reste des communes sont gérées par les régies communales en attendant le transfert de ces communes à l’office. Par ailleurs, l’ONA assure des formations continues à ses employés qu’il a récompensés il y a trois jours à l’occasion de la Fête du travail du 1er Mai. B. K. À L’INITIATIVE DE MDI-BUSINESS SCHOOL ET L’UNIVERSITÉ PARIS VIII L’École franco-algérienne du droit de l’arbitrage lancée e réseau Finances & Conseil Méditerranée organise, en partenariat avec le cabinet Lysias Partners, les 4 et 5 juin prochain, à l’école MDI-Business School-Alger, à Chéraga, “Les ateliers franco-algériens de l’arbitrage et de la médiation pour les PME”. Cette première, qui s’inscrit dans la relance de la coopération franco-algérienne, se tiendra à l’occasion du lancement officiel de l’École franco-algérienne du droit de l’arbitrage. Des professionnels français et algériens du chiffre et du droit présenteront les modes alternatifs de règlement des litiges commerciaux (arbitrage commercial international, médiation…). Arbitrage et médiation sont, en effet, des moyens de renforcer les relations bilatérales entre les France et l’Algérie et de sécuriser l’activité commerciale transfrontalière des PME des deux pays. “Nous avons choisi une approche originale en nous focalisant sur les procédures visant particulièrement les PME et en privilégiant les aspects pratiques, opérationnels et vécus. Ces ateliers d’échanges entre professionnels L seront directs et interactifs”, indiquent les organisateurs. Cet événement débutera par une séance d’ouverture durant laquelle les officiels invités s’exprimeront sur le sujet ; par la suite, les participants pourront participer à cinq ateliers pratiques répartis sur les deux jours avec des thèmes liés à l’arbitrage, tels que l’intérêt et la mise en place de la procédure d’arbitrage ou de médiation, ses aspects concrets et des comparaisons entre les systèmes français et algériens. “De nombreuses personnalités du monde politique et économique des deux pays sont conviées à cet événement telles que le garde des Sceaux, l’ambassadeur d’Algérie en France, ou encore le ministre de l’Industrie”, annoncent les organisateurs. En ce qui concerne les personnalités françaises, Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a déjà confirmé sa présence. Mme Karima Souid, députée tunisienne de l’ANC, viendra témoigner sur le climat politique au Maghreb et son influence sur les relations économiques bilatérales. Cet événement sera, également, l’occasion d’officialiser la création de l’École franco-algérienne du droit de l’arbitrage par l’école MDI Alger et l’Université Paris-VIII. “Le cabinet Lysias Partners est à l’origine de ce projet unique en son genre qui permettra aux étudiants du MDI et aux professionnels d’acquérir une formation de haut niveau validée par un diplôme en droit de l’arbitrage commercial international”, précise-t-on. Pour Me Jean-Pierre Mignard, avocat associé gérant du cabinet Lysias Partners, “les hommes et femmes du droit apportent avec cette école et ces ateliers une contribution indispensable à la relance de la coopération franco-algérienne. C’est pour notre cabinet un engagement durable et un acte de confiance en l’Algérie”. Francis Papazian, président de Finances & Conseil Méditerranée, affirme, pour sa part : “Ces ateliers et cette école répondent à une attente réelle.” M. R. OOREDOO ALGÉRIE PRÉSENTE SON BILAN FINANCIER DU 1er TRIMESTRE 2014 430 000 nouveaux abonnés en 3 mois oredoo, filiale algérienne du groupe, clôture le 1er trimestre de l’année en cours en se réservant le meilleur taux de croissance parmi toutes les opérations du Groupe Ooredoo avec une progression positive de ses principaux indicateurs financiers. C’est du moins ce qui est mentionné dans le bilan financier du 1er trimestre 2014, communiqué, hier à la presse, qui révèle que les revenus d’Ooredoo en Algérie ont atteint 23,6 milliards de dinars, soit 303,1 millions de dollars contre 19,9 milliards de dinars (254,2 millions de dollars), soit une augmentation de +18% en dinars. O “Une courbe ascendante est observée pour l’Ebitda qui s’est élevé à 117,2 millions de dollars (9,14 milliards DZD) au 1er trimestre 2014 contre 101,9 millions de dollars US (7,99 milliards DZD) au 1er trimestre 2013, soit une augmentation de +14% en dinars algériens”, liton sur le document qui indique que “le nombre d’abonnés est passé à 9,92 millions au 1er trimestre 2014 contre 9,49 millions à la fin 2013, soit 430 000 nouveaux abonnés en trois mois”. Au chapitre investissement, le bilan fait état d’une progression de +68% en atteignant 96 millions de dollars au 1er trimestre 2014 contre 57,1 millions de dollars au 1er trimestre de l’année dernière. La croissance est aussi bien présente avec des profits nets qui ont enregistré une croissance de +15% passant à 42,7 millions de dollars US au 1er trimestre 2014 contre 37 millions de dollars au 1er trimestre 2013. “Dans le groupe, Ooredoo Algérie conserve sa position de n°1 en taux de croissance et continue à enregistrer les meilleurs résultats avec des parts dans le groupe en constante augmentation. Par les chiffres, Ooredoo Algérie représente 10,3% du nombre d’abonnés du groupe, 13,6% des revenus, 12,6% de l’Ebitda, et 18% des investissements”, précise-t-on dans le communiqué. À l’annonce de ces résultats, le directeur général de Ooredoo, Joseph Ged, a déclaré : “Ooredoo clôture le 1er trimestre 2014 sur un bilan positif qui lui a permis d’enregistrer la plus forte croissance en Algérie et à travers tous les marchés du groupe. Ces performances sont le résultat des efforts continus et constants des Algériennes et Algériens qui ont permis à Ooredoo de maintenir son leadership. Ces résultats positifs traduisent également la confiance que nous accordent nos millions de clients pour lesquels nous œuvrons pour leur offrir les meilleurs solutions et services aussi bien en 2G que 3G et faire en sorte que la téléphonie mobile contribue à enrichir leur quotidien.” Ooredoo, qui a été le premier opérateur à lancer la 3G en Algérie, a aussi porté très haut la fierté algérienne avec le meilleur réseau 3G en Afrique de par le débit moyen de connexion, selon des études indépendantes. La pertinence et la fiabilité de la stratégie de développement et d’investissement à long terme en Algérie d’Ooredoo continue de garantir des performances économiques exemplaires pour la compagnie qui compte poursuivre sa politique d’investissement à l’avenir. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’internationale 11 UN EXPERT AMÉRICAIN L’ÉVOQUE DEVANT LE CONGRÈS L’impact de la crise libyenne sur l'Algérie Affirmant que l'intervention en Libye a laissé un pays “en proie à l'instabilité” , où le gouvernement “n'a jamais été en mesure de rétablir le contrôle”, un expert US a mis l’accent sur l'impact de la situation dans ce pays sur la sécurité en Algérie et dans la région. orsqu'on observe les effets de l'intervention de l'Otan en Libye, il semble que cette décision a nui aux intérêts stratégiques des ÉtatsUnis et a rendu la région plus dangereuse”, a soutenu l’expert américain sur les questions du terrorisme, Daveed Gartenstein-Ross devant la commission de la supervision relevant de la Chambre des représentants du Congrès. Ainsi, pour ce spécialiste du terrorisme, l'intervention de l'Otan a été “une erreur stratégique” des Etats-Unis et de leurs alliés, malgré les mises en garde lancées par l’Algérie. Il a notamment relevé devant le Congrès l'impact de la situation en Libye sur la sécurité en Algérie et dans toute la région. S’exprimant devant la Chambre basse du Congrès, qui a consacré, vendredi, une audition spéciale sur la Libye, Gartenstein-Ross a noté que l'intervention en Libye a laissé un pays “en proie à l'instabilité” où le gouvernement “n'a jamais été en mesure de rétablir le contrôle”. Partant de ce constat, l’expert US a estimé que l'intervention “ L D. R. Daveed Gartenstein-Ross, expert américain sur les questions du terrorisme. de l'Otan a “un effet potentiellement déstabilisateur” non seulement sur les voisins immédiats de la Libye, en citant l’Algérie, la Tunisie et l'Egypte, mais aussi sur le Mali, puisque, selon lui, elle a favorisé, de manière significative, une prise de contrôle des djihadistes au Nord malien, entraînant une autre in- tervention militaire menée par la France. Il n’a pas manqué de souligner que l'intervention de l'Otan en Libye “a également accéléré les événements en Syrie”, où une guerre civile tragique a fait plus de 150 000 morts. Analyste au think tank américain pour les questions de sécurité The Foundation for Defense of Democracies, cet expert a donné un aperçu détaillé des différents groupes djihadistes activant en Libye. Daveed Gartenstein-Ross a averti la combinaison entre l'installation de camps d’entraînement en Libye par ces groupes, la grande disponibilité des armes et l’établissement de sanctuaires qui a tendance à transformer la Libye “en base arrière pour des attaques terroristes futures”. Selon lui, cela fut certainement le cas pour la crise des otages à l'installation gazière de Tiguentourine (In Amenas) de janvier 2013, qui avait eu lieu à un endroit très proche de la frontière libyenne. Il a estimé plus préoccupant encore, qu’outre les frontières poreuses entre la Libye et l'Egypte, il y a “un flux continu” d'armes en provenance de la Libye vers la Tunisie, qui a renforcé les ca- ÉGYPTE La campagne électorale s'ouvre sur fond de nouveaux attentats 'ancien chef de l'armée Abdel Fatah al-Sissi, archi-favori de la présidentielle, a promis hier à l'Égypte “stabilité, sécurité et espoir” à l'ouverture officielle de la campagne, sur fond de violences et de répression des islamistes. Cette campagne doit s'achever le 23 mai, et le scrutin est prévu les 26 et 27 mai, pour doter le plus peuplé des pays arabes d'un nouveau président, 11 mois après l'éviction par M. Sissi du premier chef d'Etat du pays élu démocratiquement, l'islamiste Mohamed Morsi. Depuis cette destitution le 3 juillet, les Frères musulmans de M. Morsi, première force politique organisée du pays, et vainqueurs de toutes les élections depuis la révolte de 2011, subissent une répression impitoyable. L'unique rival de M. Sissi, L Hamdeen Sabbahi, une vieille figure de la gauche laïque, avait créé la surprise en arrivant troisième à la présidentielle de 2012, remportée par M. Morsi. Il dit incarner les idéaux de la révolte de 2011 ayant chassé le président Hosni Moubarak. Mais ses chances apparaissent nulles face à M. Sissi, porté aux nues après avoir annoncé, alors qu'il était à la tête de la toute puissante armée, la destitution de M. Morsi. Il avait à l'époque invoqué les millions d'Egyptiens descendus dans la rue pour réclamer le départ du président islamiste, accusé d'accaparer le pouvoir au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser de force la société. “Je promets de travailler dur, et j'appelle chacun à assumer ses responsabilités avec moi. Construire cette nation est notre responsabilité à tous”, a lancé M. Sissi, samedi matin, sur Twitter. “Egyptiens : par notre volonté et nos capacités, nous obtiendrons stabilité, sécurité et espoir. Ensemble nous réaliserons le rêve de la nation, Vive l’Egypte”, a-t-il aussi écrit. Le maréchal à la retraite est vu comme celui qui saura rétablir la sécurité dans le pays, théâtre de violences meurtrières quasi quotidiennes. Vendredi encore, quatre personnes ont été tuées dans les violences : un policier de la circulation tué par une bombe au Caire, un soldat tué par un kamikaze à un poste de contrôle dans la péninsule du Sinaï et deux personnes ayant trouvé la mort dans des affrontements entre pro et antiMorsi près d'Alexandrie. P rage à Slaviansk. L’opération “ antiterroriste” menée par l’armée ukrainienne dans les bastions rebelles prorusses se poursuivra, a annoncé le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov. Les Américains pour leur part, préparent activement des manœuvres militaires en Pologne qui seront prolongées dans les ex-satellites d’Europe centrale de l’URSS qui ont adhéré à l’Otan. Ces opérations constituent aux yeux des Russes un casus belli. Des dizaines de milliers de soldats russes sont massés près de la frontière ukrainienne. Le président intérimaire de l'Ukraine, Olexandre Tourtchinov, qui a déclaré que plusieurs insurgés avaient été tués ou blessés dans l'offensive, qui a mis en évidence la vulnérabilité de l'armée ukrainienne, affirme que la Russie s'apprête à envahir son territoire. Moscou nie ces allégations, mais le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que la Russie répliquerait aux attaques SAHARA OCCIDENTAL Deux manifestations dispersées par la force visant des intérêts ou des citoyens russes dans l'est de l'Ukraine. Quant à l’Union européenne prête selon la chancelière allemande Angela Merkel à lancer de nouvelles sanctions économiques contre Moscou, doit faire le constat de sa division. Les secteurs de l'énergie et des banques, deux des domaines qui ont le plus de chances d'être concernés par les sanctions, ne bénéficient pas encore du consensus bruxellois. Plusieurs entreprises européennes restent opposées à cette phase III même si la chancelière allemande a affirmé lors d’une conférence de presse commune à la MaisonBlanche avec le président américain Barack Obama, que l’UE était prête à se révolter contre l’ours russe. Néanmoins, Angela Merkel devait également s’aligner sur la position de son hôte Barack Obama qui a redit sa préférence pour une solution diplomatique à la crise en Ukraine. D. BOUATTA R. I./AGENCES R. I./AGENCES Face-à-face russo-américain en Ukraine gueï Lavrov ! Le secrétaire d’Etat américain a reporté un entretien téléphonique prévu vendredi avec son homologue russe, au cours duquel le chef de la diplomatie russe souhaitait aborder la situation en Ukraine, a indiqué une source diplomatique russe, dénonçant une attitude “irresponsable” de la part des Etats-Unis. Selon cette source, citée par les agences de presse russes, la conversation devait porter sur la Syrie, mais la diplomatie russe avait demandé d’inscrire à l’ordre du jour la situation en Ukraine. Pour Moscou, Washington n’est pas intéressé par la recherche d’une issue à la situation explosive de l’Ukraine qui pourrait avoir des “conséquences imprévisibles”, jouant le jeu des autorités au pouvoir à Kiev. Cette que cette fois, l’armée ukrainienne a lancé depuis vendredi une vaste opération militaire contre les villes de l’est frontalières avec la Russie et théâtre de manifestations pro-russes. Les combats font MERZAK TIGRINE n La police marocaine a dispersé par la force deux rassemblements pro-indépendance au Sahara occidental ces dernières 48 heures, en marge de la visite d'une délégation de l'ONU, ont affirmé vendredi des ONG locales. D'après ces ONG, une quinzaine de personnes ont été blessées, un bilan qui n'a toutefois pu être vérifié de source officielle. A Dakhla, dans le sud de l'ancienne colonie espagnole, plusieurs dizaines de militants ont tenté de se rassembler en brandissant des drapeaux indépendantistes, parallèlement à la visite de membres du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, a déclaré à l'AFP un responsable associatif, Elmami Amar Salem. “La police marocaine les a dispersés par la force, et il y a eu trois blessés”, a-til ajouté. Egalement interrogé, le représentant local du Conseil national des droits de l'homme (CNDH, officiel), Mohamed Amine Semlali, s'est contenté d'appeler au “respect de toutes les opinions, qu'elles soient unionistes ou indépendantistes, dans le respect de la loi”. Jeudi, quelques dizaines de personnes avaient également voulu participer à un rassemblement à Laâyoune, la principale ville du Sahara occidental, mais la police est là aussi “intervenue pour les disperser”, selon Hamoud Iguilid, le représentant de l'Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante). “Douze personnes, dont les blessures étaient variables, ont été transportées à l'hôpital”, a-t-il avancé, joint par téléphone. LA GUERRE FROIDE N’EST PLUS UN SPECTRE our le moment, ils se regardent en chiens de faïence. Les violences meurtrières se sont étendues à l’est de l’Ukraine. Après Slaviansk, la ville d’Odessa a été touchée à son tour, alors que contrairement à l'est de l'Ukraine, la ville portuaire stratégique de la mer Noire, était restée calme depuis le renversement, en février, du gouvernement du président Victor Ianoukovitch. Une trentaine de personnes y auraient perdu la vie, en marge des affrontements, en raison d'un incendie qui serait d'origine criminelle. Tandis que l’Europe divisée sur cette question aux portes de ses frontières avec la Russie, menace de lancer la phase III des sanctions économiques, avec l’aval des Etats- Unis, Barack Obama se trouve face-à-face avec le rival d’hier. Lui et son homologue de Moscou s’observent en chiens de faïence, rappelant les décennies de la guerre froide. John Kerry a même raccroché son téléphone au nez de Ser- pacités militaires d'Ansar al-Charia dans ce dernier pays. Mettant en évidence certains liens entre des groupes terroristes algériens, libyens et tunisiens, cet expert a souligné que “l'Algérie est préoccupée par l'impact de cette situation en Libye sur sa propre sécurité”. Dans cette optique, il a fait valoir que “bien que la crise des otages de Tiguentourine et ses liens avec la Libye ont servi d'avertissement macabre, le gouvernement algérien a, depuis longtemps, exprimé sa préoccupation de l'impact que pouvait avoir l'intervention de l'Otan en Libye sur l’Algérie”. L’expert a tenu à faire savoir au Congrès qu'en début de l'intervention de l'Otan en Libye, l’Algérie “a mis en garde” que le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) allait tirer parti de ce nouveau développement, et elle avait également prévenu du risque que les armes, notamment les missiles portables sol-air (Manpad), tombent entre les mains des groupes terroristes. En conclusion, Daveed GartensteinRoss a dit que l'intervention de l'Otan en Libye a non seulement renforcé les groupes djihadistes dans la région, mais a mis les Etats-Unis dans “une position stratégique plus difficile” dans la région, ajoutant que cette intervention de l'Alliance atlantique a été “une erreur stratégique” qui semble “avoir produit plus de mal que de bien”. 12 Culture Dimanche 4 mai 2014 LIBERTE FILM EN HOMMAGE AU HÉROS DE LA RÉVOLUTION Le sacrifice de Larbi Ben M’hidi sera immortalisé IL NOUS A QUITTÉS À L’ÂGE DE 65 ANS Le poète Mohand Akli Amrouche tire sa révérence C. NATH OUKACI C’est à Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa, que sera donné, le 20 août prochain, le premier tour de manivelle d’un long métrage, dédié à l’un des héros de la Révolution algérienne, Larbi Ben M’hidi. éalisé par Chad Chenouga, acteur, scénariste et cinéaste franco-algérien, ce nouveau film d’histoire retracera la vie, le parcours militant et le combat de l’un des artisans du congrès de la Soummam. C’est ce que nous a affirmé Bachir Derraïs, responsable de la maison de production Les films de la source, coproductrice de cette œuvre de 126 minutes. Rencontré au village de Timelyiwine, perché sur les monts d’Ouzellaguen où sera donné le coup d’envoi du film, M. Derraïs nous a fait savoir qu’il aura fallu attendre quatre longues années pour avoir finalement l’aval du gouvernement. Un véritable parcours du combattant. Aux dernières nouvelles, le ministère de la Culture aurait lâché du lest en donnant son accord de principe quant à sa contribution à la production de ce film par le biais de l’Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel). Selon lui, le département de Khalida Toumi devrait également mettre la main à la poche pour le financement du film écrit par le scénariste Mourad Boureboune, homme de théâtre et romancier, établi à Paris. Notre interlocuteur, qui assure aussi la fonction de président de l’Association des cinéastes professionnels algériens, a tenu à préciser que ce long métrage sera également coproduit avec le Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, relevant du ministère des Moudjahidine. Il faut souligner que le choix de la date et du lieu du premier coup de manivelle du film n’est guère fortuit, dans la mesure où ces deux repères historiques symbolisent le congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956 à Ouzellaguen, qui a constitué un tournant décisif dans la guerre de Libération nationale. Il s’agit aussi de l’événement le plus marquant du par- R Yahia/Liberté n Le poète Mohand Akli Amrouche, dit Mohand Akli Ath Amara, âgé de 65 ans, nous a quittés, dimanche dernier. Le décès de l’auteur de Achou gueran aqchich dh adarwich, survenu le 27 avril 2014, a jeté dans la consternation totale tous ses amis. “Notre frère et ami Mohand Akli, était une personne exceptionnelle. Il n’avait pas d’ennemi, il était juste, toujours là pour amener la paix, réconcilier, c’était un vrai sage, aimé de tous”, nous a déclaré un de ses amis. Mohand Akli a tiré sa révérence tout en finesse. Il fut un poète engagé mais aussi celui des pauvres et des opprimés. Dans son domicile, au village de Wizgan, on découvrit un décor sobre : une petite table, un cahier d’écolier, quelques feuilles éparses, un stylo et deux bobines d’enregistrement de ses poésies. L’auteur de Anefthagh Anechnou, Thayri n tmazight, Nek dh amazigh, Achou gueran aqchich dh adarwich, etc. est un fabricant de paroles et de ritournelles de poésie qu’il travaille méticuleusement. C’est en 1990 que Mohand Akli a produit sa première cassette comprenant trois chansons et six poèmes. Après avoir chanté thayri, il emprunte le chemin de la chanson engagée dans un environnement dur et répressif. Ses débuts, il les fit dans l’émission des chanteurs amateurs de Chérif Kheddam. L’émission était présentée par le défunt Mhenni Amroun (disparu, lui aussi, il y a 2 ans) et Achrouf Idir. En raison de l’engagement de ses chansons, il ne put aller très loin. Quatre seulement sur les six chansons qu’il avait enregistrées ont été acceptées. Deux d’entre elles passent régulièrement à la radio Chaîne II. Par ailleurs, en 2002, Mohand Akli a déposé auprès de la radio BRTV une bande comprenant 27 titres de chansons et de poésie qui passent régulièrement et qui sont très appréciés par les auditeurs de cette chaîne. Depuis plusieurs années maintenant, Mohand Akli a effectué un long recul du monde de la chanson. “Le monde, dit-il, est aujourd’hui dominé par l’argent et le profit.” Il s’est éclipsé pour méditer ; il est resté attaché à la cause berbère qu’il défendait bec et ongles. Il a été enterré dimanche dernier, au cimetière du village de Bouzeguène, en présence d’une grande foule. Bachir Derraïs était à Ouzellaguen, dans le cadre des préparatifs du tournage du long métrage. cours du martyr Larbi Ben M’hidi, auquel le film sera dédié. Celui-ci se veut un hommage post-mortem à l’un des grands chefs de la Révolution algérienne, mort sous la torture en 1957. Il fit partie des deux principaux artisans, aux côtés de son frère d’armes Abane Ramdane, de cette œuvre magistrale que fut la Charte de la Soummam, dont la teneur demeure toujours d’actualité. Selon M. Derraïs, cette nouvelle production cinématographique fera certainement date dans les annales du cinéma algérien, du fait qu’elle entend rétablir certaines vérités historiques, telles que le lieu exact de la tenue du congrès de la Soummam, le rôle joué par certaines figures emblématiques du mouvement national lors de cette rencontre d’Ifri-Ouzellaguen. Des vérités qui ne manqueront pas de jeter un pavé dans la mare et qui risquent d’entraver le tournage du film, dès lors que certaines révélations s’inscriront en faux contre la version officielle de cette séquence de l’histoire algérienne. Par ailleurs, notre interlocuteur expliquera que cette œuvre retracera la vie et le parcours révolutionnaire de Ben M’hidi depuis son engagement au sein du mouvement national, jusqu’à son assassinat en 1957. Outre la vallée de la Soummam, l’équipe du film devra se déplacer dans plusieurs autres régions du pays où Ben M’hidi avait marqué son passage : Constantine, Biskra, Alger, Oran et Tlemcen. Pour rappel, un casting destiné à sélectionner 83 acteurs devant figurer dans ce prochain long métrage a déjà été organisé au mois de février dernier. “Les préparatifs vont bon train, et tout sera fin prêt d’ici le mois d’août prochain”, nous assure M. Derraïs lors de son dernier passage à Ouzellaguen. Il est venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de restauration d’une ancienne maison kabyle, construite en pierre, au village de Timelyiwine, et qui avait abrité une importante réunion entre les principaux acteurs du congrès de la Soummam, dont le martyr Larbi Ben M’hidi. KAMAL OUHNIA ORGANISÉ PAR LA MAISON DE JEUNES DE AÏN ZAOUIA Festival du théâtre local pour enfants a maison de jeunes CheikhH'sissen de Aïn Zaouia (40 km au sud de Tizi Ouzou) abrite, du 1er au 4 mai, la 8e édition du festival du théâtre local pour enfants. A cet effet, un programme d'activités aussi riche que varié a été concocté par ladite structure. Devant une assistance nombreuse, Amar Sellami, directeur de la maison de jeunes, a déclaré ouverte cette édition placée sous le slogan “L'enfant est le sourire d'aujourd'hui et l'espoir de l'avenir”. Dans la cour de cet établissement, le public a découvert un panorama de photos des éditions passées ainsi que des affiches portant sur les droits de l’enfant à l'épanouissement culturel et artistique. En plus de la cé- L rémonie d'ouverture, deux comédiens de la troupe de cette maison de jeunes ont été honorés. Il s'agit de Hacène Allel, pour avoir été primé au cours d'au moins trois festivals nationaux, notamment pour avoir décroché la première place au festival national du monologue d’Adrar ; et Samia Bouacila, pour la meilleure interprétation féminine obtenue au festival national du théâtre national amazigh de Tizi Ouzou. Dans l'après-midi, les enfants ont eu droit à un spectacle de magie et de jeux acrobatiques animé par Omar Hachemi. Ces tours de magie ont été suivis de la représentation de la pièce Massa de Nourhène Bouzaiène. Et en apothéose, la finale de la coupe d'Al- gérie JSK-MCA sur écran géant. Pour la journée de vendredi, deux pièces de la troupe Betroun de Tizi Ouzou y ont été programmées : Taqsit n'Ledyur (l’histoire des oiseaux), destinée à un jeune public, et Plage Behbrouch. Dans l’après-midi, le public a assisté à la représentation de la pièce Demande en mariage (destinée au public adulte), présentée par la troupe de la maison de jeunes des Ath Ouacif. La journée de samedi était plus chargée que les autres avec un concours d'écriture dramatique, suivi de la présentation de Sauvez l'environnement de l'association des activités de jeunes de Aïn Bessam (Bouira) et de Mouna, le renard et le cadi Qenfoud de la troupe de Baraki (Alger). Dans l'après- midi, la pièce pour adultes Hassan le peureux de la troupe Thala des arts dramatiques de Tizi Ouzou a été programmée. Le dernier jour sera consacré à la présentation de trois pièces : ElHakouati de la troupe de la maison de jeunes Cheikh-H'sissen, Le Voyage des magiciens des Graines de l'Art de Boumerdès, et une pièce de la coopérative artistique du nouveau théâtre des Issers (Boumerdès). Au total, quatre wilayas (Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès et Alger) ont pris part à ce rendez-vous devenu annuel depuis sa première édition en 2006. Dans la soirée, les lauréats du festival seront annoncés. O. GHILÈS …PORTRAIT… PAR : HAMID GRINE, ÉCRIVAIN Koribaa Youssef J’ ai connu Youssef Koribaa à la mini-Coupe d’Afrique qui s’est tenue à Dakar en février 1991. Koribaa était ambassadeur et si je ne l’ai pas oublié jusqu’à ce jour, c’est parce qu’il était un diplomate à part, je veux dire différent, je veux dire aimable, je veux dire attentionné, je veux dire ayant un haut sens de l’État et de sa mission, je veux dire qu’à ses yeux, il représentait le plus grand et le plus beau pays au monde et qu’il mettait ses pays dans ceux des martyrs. Eux ont donné leur vie pour ce pays. Lui donnait tout ce qu’il avait : son temps, son cœur et son argent. Avant de le connaître, un ami commun, Bachir Amrane, m’avait averti : “Avec Youssef, tu seras à Dakar aussi bien qu’à Alger”. Je m’attendais à voir un grand diplomate. Mieux : j’ai vu un homme qui a attendu la délégation de l’équi- pe nationale à sa descente d’avion, serrant la main à tous les joueurs et à tout le staff, ayant pour chacun un mot de bienvenue appuyé d’un sourire sur un visage aimable, car ce qui ressortait de cet homme qui avait à l’époque la soixantaine, si je ne m’abuse, c’était l’amabilité. Elle suintait de son visage distingué et ouvert. Il était rassurant, oui, c’est le mot rassurant, et apaisant. Koribaa ne quittera pas la délégation d’une semelle. Il était avec nous à l’hôtel, avec nous aux entraînements, avec nous au match, avec nous aux vestiaires, avec nous aux restaurants, veillant sur le staff avec l’attention et la vigilance d’une mère poule. C’était alors l’époque des troubles en Casamance et l’ambassadeur craignait une action contre Kermali, l’Algérien le plus populaire au Sénégal. Et puis nous voilà dans un resto couru par la jet-set dakaroise, et puis voilà que Kermali disparaît. L’officier chargé de la sécurité s’émeut. Il cherche partout, point de traces de Kermali. Pas même dans sa chambre d’hôtel. Tout le monde panique. Tout le monde ? Non. Un seul garde sa tête : Koribaa. Il connaissait l’homme et surtout son type de vieux baroudeur. Il avait la certitude que Kermali, artiste dans son genre, s’était volontairement égaré. Il eut juste ce mot amusé: “Ne vous en faites pas Kermali est capable de dribbler tout le monde y compris son propre camp !”. On retrouva ou plutôt c’est lui qui nous retrouva-renard va- l’entraîneur national, l’œil égrillard et la bouche rieuse. Il voulait respirer un peu d’air seul. Mais si Koribaa était aux petits soins avec nous, il n’oubliait pas, pour autant, la politique. C’est ainsi qu’il me fit rencontrer le chef de la confrérie Tidjaniya, puissante au Sénégal, qui devint par la suite ministre des Affaires étrangères. Je l’interviewais pour mon journal. Koribaa me mit en contact avec le réseau des Sénégalais qui ont étudié en Algérie. C’était un lobby puissant qu’entretenait notre ambassadeur avec tact et savoir-faire. Nous le quittâmes avec plein de cadeaux et le cœur serré. De cette mini-Coupe d’Afrique, il me reste le souvenir d’un ambassadeur humble qui faisait tout pour la grandeur de son pays. Et cette grandeur rejaillissait aussi sur lui. H. G. hagrine@gmail.com LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 Culture 13 FESTIVAL DU THEÂTRE PROFESSIONNEL DE SIDI BEL-ABBÈS “Fin de partie” décroche le premier prix …CULTURE EN BREF… L’IRFM Bouira organise des portes ouvertes Le rideau est tombé, jeudi dernier, sur la 8e édition du Festival culturel local du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès. Une édition qui a été marquée, selon les artistes présents, par “des pièces et des prestations de très bas niveau”. près 9 jours de compétition entre 9 troupes pour trois places qualificatives au Festival national du théâtre professionnel d’Alger, qui aura lieu au mois d’août prochain, le Festival culturel local du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès a pris fin, jeudi dernier, lors d’une cérémonie qui a sacré trois troupes. Ainsi, le premier prix qui permet une participation en “in” (en compétition) au FNTP a été attribué à la troupe Djilali Ben Abdelhalim de Mostaganem, pour la pièce En-Nihaya (Fin de partie), une traduction libre du texte de Samuel Beckett, mise en scène par Ahmed Belalem. “C’est une surprise pour nous, car c’est un prix auquel on ne s’attendait pas. Il n’a pas été facile pour nous en tant qu’amateurs, mais désormais, on doit persévérer dans cet élan”, a déclaré un comédien de la troupe. Pour rappel, cette production théâtrale traite de la condition humaine, car les personnages semblent être des survivants dans un monde où tout est mort. Ces rescapés représentent donc une figure de l’humanité décadente. La solitude qui les habite renvoie à la solitude de l’homme. Par ailleurs, les aspects comiques révèlent eux aussi l’imperfection de l’homme et l’absurdité de la condition humaine. Le deuxième et troisième prix, qui per- A 12 films en compétitions au 1er Festival du court-métrage R. C./APS mettent aux troupes de prendre part “off” (hors compétition) du FNTP, ont été respectivement attribués à la coopérative Univers culturel d’Alger pour la pièce Aouel moukarrar (écrite par l’Emirati Salah Karama ElAmiri et mise en scène par Abbès Mohamed Islam), et à la coopérative culturelle les Amis de l’art de Chlef pour la pièce Ghoul bou sbaâ rissan (L'ogre aux sept têtes), qui plante l’action au sein d’une cité où règne en maître un ogre leptocéphale (écrite par Mourad Senouci et mise en scène par Rabia Oujaout). S’exprimant sur le déroulement de cette 8e édition, notamment sur le niveau en général des spec- tacles, Mohamed Firmahdi, metteur en scène et membre du jury, nous déclare : “Sincèrement, nous sommes très déçus par le niveau des spectacles, car la majorité des pièces n’a malheureusement pas atteint le niveau qu’on espérait voir. Je pense que c’est dû à l’improvisation, au manque de maturité et de maturation des spectacles, et il y a aussi le problème du choix des textes.” Concernant le niveau des comédiens, le metteur en scène a estimé qu’il a été “vraiment trop bas”. Pour lui, “le minimum de ce que doit posséder un comédien, on l’a pas vu, sauf pour quelques-uns. Les causes, il faut les chercher au sein des nouveaux théâtres ré- gionaux qui ont été ouverts ces dernières années, car à mon avis, ils ont absorbé le peu de niveau qui existait dans le milieu des amateurs.” Pour sa part, Ahcène Assous, commissaire du festival, a indiqué que “le jury a donné deux importantes orientations concernant les comédiens et le texte. Les troupes doivent prendre cela en considération”. Et d’ajouter : “Par contre, on a aussi relevé lors de cette édition une diversité dans la création, car le public a eu droit à un répertoire universel (Samuel Beckett), algérien (Mourad Senouci) mais aussi des adaptations”. A. BOUSMAHA SALAH AÏT MEHDI ET BOUALEM DJERNINE EXPOSENT JUSQU'À LA FIN DU MOIS DE JUIN À L’ESPACE ARTS DU SOFITEL ALGIERS HAMMA GARDEN Dialogue entre un peintre et un sculpteur espace des arts du Sofitel Algiers Hamma Garden a été inauguré, mardi dernier. Pour Djamila Bouzelboudjen Bensaâdi, responsable communication et relations publiques du Sofitel, ce nouvel espace, qui a vocation d’accueillir des expositions, offre une “visibilité aux artistes” et permet à cet établissement de rappeler qu’“un hôtel est aussi un lieu où l’art s’exprime”. Cette inauguration a été marquée par le vernissage d’une exposition de deux artistes de Béjaïa : le peintre Salah Aït Mehdi et le sculpteur Boualem Djernine. Les peintures du premier qui réfléchit sur la métamorphose et la transformation font écho aux sculptures du second qui a trouvé en l’art un refuge et un moyen d’extérioriser ses douloureux souvenirs, notamment ceux liés au Printemps noir de 2001. La beauté, la femme,… sont, toutefois, des thèmes que se partagent les deux artistes, qui proposent des œuvres intimes. Diplômé de l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger en 1993, Salah Aït Mehdi présente, dans cette exposition-vente, dix-huit œuvres appartenant aux genres abstrait et semifiguratif, réalisées à différentes périodes de son parcours. Son travail aborde différents thèmes liés notamment à la beauté (de la femme, de la L’ conflits, des contacts entre l’homme et l’homme, l’homme et la nature, l’homme et l’inconnu”, a-til souligné. Pour lui, “l’idée du beau est relative et j’ai essayé de projeter cette idée sur mes toiles en utilisant des éléments plastiques et des formes esthétiques. J’essaie de répondre à des problématiques philosophiques et spirituelles”. Artiste autodidacte, Boualem Djernine présente, de son côté, quinze sculptures (destinées également à la vente), réalisées entre 2008 et 2010, au travers desquelles il s’intéresse à plusieurs sujets, notamment l’homme dans sa société ou encore l’identité berbère. “Concernant l’identité, je me suis inspiré du Printemps noir de 2001. J’y ai pris part et des souvenirs étaient restés en moi. Une des sculptures exposées de l’artiste Boualem J’avais besoin de les sortir, de les Djernine. extérioriser pour raconter cette douloureuse mémoire”, nous a nature…). Salah Aït Mehdi, qui est re- expliqué Boualem Djernine. venu sur le devant de la scène artis- Et d’ajouter : “Pour raconter cette tortique en 2009, présente son travail ture morale, j’ai converti et adapté cetcomme “un dialogue entre moi et ma te douleur vers l’art.” Rappelons, enpeinture”. Ce travail est construit sur fin, que cette exposition se poursuivra “l’idée que n’importe quelle forme et jusqu’à la fin du mois de juin. n’importe quelle couleur change avec le SARA KHARFI temps. Et ce changement est lié à des D. R. n Douze productions cinématographiques sont en compétition (sur une trentaine de films reçus) et seront projetés lors du 1er Festival national du courtmétrage qui s’ouvre aujourd’hui à Sétif, et qui se poursuivra jusqu’au 6 mai prochain. Placé sous le slogan “Le cinéma de créativité”, ce festival, initié par l’Office de la culture et du tourisme de la commune de Sétif, met à l’honneur trois comédiens, notamment Bahia Rachedi, Salah Ougroute et Sid-Ahmed Agoumi. Lors de ce festival, qui s’inscrit dans le cadre des festivités commémoratives du 69e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, des jeunes cinéastes de Sétif, d’Alger, d’Oran, de Annaba, de Souk Ahras, de Bordj Bou-Arréridj, de Tlemcen, de Mostaganem, de Sidi Bel-Abbès et de Aïn Defla présenteront leurs films au public, à la salle de spectacles du parc d’attractions de la ville. Parmi les films projetés, citons Square Port Saïd de Faouzi Boudjemaï, Le dernier message de Farid Noui, I exist de Mohamed Mohameddi, Equivoque de Youcef Belghalem ou encore Pulsion de Hakim Nabti. Trois prix seront décernés à l’issue de cette manifestation. Un jury de professionnels départagera les concurrents. Il est composé de Tahar Tazarout, Yanis Djaâd et Fayçal Ghamès. Bousmaha/Liberté. DU 4 AU 6 MAI À SÉTIF Les lauréats et les membres du jury de la 8e édition. n L’Institut régional de la formation musicale de Bouira organise, depuis mardi, des portes ouvertes pour faire découvrir “les acquis et réalisations du travail effectué au sein de cet institut depuis son ouverture en 1992”. Monsaf Hasnaoui, le directeur de l’IRFM Bouira, affirme que “cette rétrospective tend à faire le point de la situation après les réalisations et perspectives de l’institut au bout de 22 années d’existence”. Tout au long de cette manifestation, des conférences sur les perspectives de la formation musicale en Algérie sont au programme. De même que l’impact de la culture artistique et l’art musical dans l’éducation de la société seront évoqués. L’Institut régional de formation musicale de Bouira compte aujourd’hui 120 élèves et gère l’annexe de Laghouat, laquelle dispense des cours à 130 apprenants. Seul bémol pour cet institut, le siège qui lui a été réservé. Il s’agit de l’ancienne église de Bouira, ne disposant pas d’espace suffisant afin de permettre de suivre des cours dans de bonnes conditions. HAFIDH BESSAOUDI Palmarès Fifog 2014 n La 9e édition du Fifog s’est terminée en beauté avec la cérémonie de remise des prix, samedi 12 avril, suivie de la dernière journée de projection dimanche. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée dans la salle des cinémas du Grütli. Les présidents des jurys des compétitions long métrage, documentaire et court métrage, soit respectivement Tahar Ben Jelloun, Yves Magat, Nasrine Medard de Chardon ont révélé le palmarès. Dans la section long métrage, le Fifog d’or est revenu à Round Trip de Meyar Al-Roumi, le Fifog d’argent à Wajma, une fiancée afghane de Barmak Akram. Dans la section documentaire, le Fifog d’or a été attribué au Journal de Sheherazade, de Zeina Daccache, le Fifog d’argent à 1, 2, 3… 5,6,7, de Bilel Bali. Une mention spéciale est revenue au documentaire Not who we are de Carol Mansour. Dans la section court métrage, le Fifog d’or est revenu à Lipstick de Luay Fadhil, et le Fifog d’argent à Peau de colle, de Kaouther Ben Hania. Une mention spéciale a été attribuée à Pomegranate is the fruit of paradise, de Teymour Ghaderi. Le prix de la Critique est revenu à Une échelle pour Damas, de Mohamed Malas. Une mention de soutien a été décernée au film Parviz, de Majid Barzegar. Le prix Zoomin.TV est revenu à Breaking news, de Bagdi Saed. Dans sa section Prix scolaire du Centre professionnel des arts appliqués de Genève, le Fifog d’or est revenu à Condom lead, de Mohamed et Ahmad Bunasser, le Fifog d’argent à J’aimerais qu’on sème en Palestine, de Christophe Jarosz. Le Fifog d’or du cycle d’orientation de la Seymaz est revenu à Destino de Zangro, le Fifog d’argent à The journey de Hana Makki. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 Contribution 17 Quand la force K rallie l'ALN (1re partie) En hommage à deux valeureux chefs de l'ALN, morts au combat : le lieutenant Si M'hamed Raïs, le 8 juin 1958, et le colonel Si M'hamed Bougara, le 5 mai 1959. e 4 mai 1958, un violent accrochage oppose le Commando Djamal aux troupes françaises, à Tafrent, commune d'El Maine, wilaya de Aïn Defla selon le découpage administratif actuel (1). Tafrent (arch BaPAR : thia) est limitrophe OMAR RAMDANE du arch Béni Boudouane, fief du sinistre bachagha Boualem. L'armée française a engagé une vaste opération-poursuite, depuis plusieurs jours. L'ALN venait de lui asséner un grand coup, lui faisant subir un cuisant revers. En effet, quelques jours auparavant, le 28 avril 1958, la force K forte de près de 1 000 hommes, après avoir éliminé son chef, a rejoint, avec armes et bagages, l'ALN dans la région de Amrouna. Aussitôt, l'armée française mobilise d'énormes moyens afin de rattraper, intercepter les déserteurs. L'ALN avait anticipé cette réaction de l'armée. Elle a planifié et préparé l'accueil des ralliés depuis plusieurs jours, dès le moment où elle s'est assurée de l'imminence du ralliement de la force K. C'est le lieutenant Rachid (Bouchouchi) qui fut chargé par le colonel Bougara (Si M'hamed) d'organiser et de piloter cette grande opération. Il fut exigé des adjoints de Belhadj, qui étaient à l'origine du ralliement de la force K, d'apporter avec eux, comme preuve de leur engagement sincère et définitif, la tête de leur chef. C'est ce qu'ils firent dans la nuit du 28 avril 1958. Dès l'arrivée des éléments ralliés, les responsables procèdent à leur dispersion à travers le territoire de la wilaya. Un tiers environ de l'effectif est dirigé vers le Titteri, dans la région de Médéa pour être réparti entre les zones 1 et 2 de la Wilaya IV. Un autre contingent d'une centaine d'éléments rejoint le Dahra, les régions du Nord de la zone 3. Le reste des effectifs est affecté aux régions ALN de l'Ouarsenis. Mais qui est cette armée, cette force K qui vient de changer de camp en rejoignant l'ALN, suscitant le courroux et la rage de l'armée française qui se lance à sa poursuite, mobilisant d'énormes moyens terrestres et aériens. Dans une précédente contribution (2), j'avais évoqué l'histoire de ce maquis contre-révolutionnaire appelé par les français force K ou force Kobus du nom qu'ils ont donné à Belhadj Djillali Abdelkader, le chef de cette “armée”. Les membres de cette force sont aussi appelés “belhadjistes”. C'est Belhadj qui a créé ce maquis, en octobre 1956, chez lui à Zeddine, localité dépendant d'El Attaf, dans la wilaya de Aïn Defla. Avec la bénédiction et l'appui de l'armée française, Kobus recrute de nombreux jeunes de la région et accueille aussi des jeunes venus de l'Algérois fuyant la répression de la police et de l'armée et qui, de bonne foi, pensaient avoir rejoint l'ALN, car Belhadj cachait sa collusion avec l'armée, au début de son aventure. Par la suite, pour ceux qui commençaient à douter de sa sincérité, il prétendait qu'il jouait un tour à l'armée qu'il combattrait dès qu'il aura reçu d'elle suffisamment d'armes et de munitions. À la population, il clamait que sa troupe était la vraie ALN. Belhadj fut un grand responsable dans le parti nationaliste PPA-MTLD. C'est un “historique”. Belhadj a côtoyé les grands dirigeants de l'OS (Organisation spéciale créée en 1947): Mohamed Belouizdad (le premier chef de l'OS), Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, Ahmed Ben Bella, Mohamed Maroc, Djillali Reguimi, Amar Aït Hamouda, Ahmed Mahsas. Il a fait partie de l'état-major de l'OS . Sorti aspirant de l'Ecole d'élèves officiers de Cherchell, il était chargé de l'instruction militaire. La ferme familiale, à Zeddine, a abrité, en décembre 1948, la réunion du Comité central élargi du MTLD. En mars 1950, lors du démantèlement de l'OS par la police française, il fut arrêté et condamné à 3 ans de prison. C'est dans cette période qu'il fut retourné et devint “collaborateur” des services de renseignements français. L D. R. Les responsables de la wilaya gérèrent intelligemment ce maquis contre-révolutionnaire, installé dans la zone 3 de la Wilaya IV. L'ALN œuvra à contenir et à bloquer son extension afin de le fixer dans les limites de son fief de Zeddine. Néanmoins, au début d'avril 1957, le commando Djamal, sous le commandement de Si Mohamed, chef militaire de la zone à l'époque, donna l'assaut au PC de Belhadj, tuant de nombreux belhadjistes dont le propre frère de Abdelkader Belhadj.,L'armée française dut recourir à l'aviation pour secourir la force K et lui éviter de graves pertes. Cette action de l'ALN contribua à mettre à nu la duperie de Kobus et dévoila au grand jour sa collaboration avec l'ennemi. Dans la nuit du 3 mai 1958, le contingent des belhadjistes (fort de 350 hommes environ) affecté à l'Ouarsenis, poursuivi par l'armée française, rejoint le commando Djamal à Tafrent. Nous étions plus de 450 djounoud. Cet effectif important ne constitue nullement un avantage. Bien au contraire, il s'avère être un handicap et la cause de maintes difficultés. L'ALN avait opté, lors du Congrès de la Soummam, pour la katiba (compagnie), unité idéale pour mener des actions de guérilla. La taille de la katiba, 110 à 120 hommes, répartis en 3 sections, lui donnait une très grande mobilité et la rendait insaisissable. En cas de forte pression de l'ennemi, la katiba pouvait se scinder en 3 unités d'une section chacune et se regrouper rapidement après. Un effectif de plusieurs centaines de djounoud constituait une cible très facile, surtout en cas d'attaque aérienne. Les ex-belhadjistes qui ne sont pas entraînés à notre forme de combat et qui n'ont jamais subi de bombardements, rendent donc notre formation vulnérable. Avant l'aube, nous quittons la dechra. Nous rejoignons la forêt. Nous nous installons sur la plus importante crête. Le commando se place en première ligne. Devant nous, une autre forêt, dont nous sommes séparés par un terrain nu, envahi par la broussaille. Tôt le matin, un mouvement de troupe est signalé, avançant lentement vers la dechra que nous venons de quitter. Nous apprendrons, plus tard, que c'est une unité de chasseurs-alpins. Ils viennent donc côté Sud, par rapport à notre position. Il fait jour. C'est calme. Un calme stressant. C'est toujours le même stress que nous ressentons avant que n'éclatent les premiers coups de feu. Nous ne bougeons pas. Nous attendons dans un grand silence. Puis une information arrive, relayée d'un djoundi à l'autre, murmurée. Des soldats arrivent à la forêt située en face, par petits groupes, sans faire de bruit. Ils viennent de Draâ El Halfa, un poste avancé installé à Beni Boudouane. Un long moment s'écoule, sans que rien se passe. Il est 8 heures. Puis, enfin, les soldats débouchent de la forêt. Ils avancent en formation d'essaim, sur un terrain nu; ils se dirigent vers la crête que nous occupons. Nous les laissons approcher. Ils sont nombreux. Parfois, la broussaille haute en certains endroits les couvre en partie. Nous les laissons encore progresser. Les premiers soldats sont à présent à quelques dizaines de mètres. Nous ouvrons le feu. Un déluge de balles s'abat sur eux. Je suis près du tireur de la mitrailleuse, une MG. Je vois un groupe entier tomber, fauché par la première rafale de la MG. “El Houdjoum” crie Si M'hamed, le chef du Commando. Nous quittons notre position et fonçons sur les soldats. Nous récupérons toutes les armes. Parmi les soldats, il y avait des harkis, sûrement de Beni Boudouane. Lors de cet assaut, nous serons témoins d'une scène de judo. Un soldat était étendu, apparemment sans vie. Un compagnon saute sur lui pour récupérer son arme. Contre toute attente, le soldat se relève à moitié, saisit le djoundi et, par un jeu de jambes, le soulève et le projette à plusieurs mètres. Il allait abattre notre compagnon. Nous achevons cet adepte des arts martiaux. Nous poursuivons les soldats qui courent, se replient. Ils se retranchent derrière une butte. Nous ne pouvons les déloger. Il faut décrocher et quitter les lieux. Nous sommes dans une position dangereuse. L'ennemi est partout. Au Sud, les chasseurs alpins avancent vers notre position. Au Nord, il y a le territoire hostile des Béni Boudouane. Je marche côte à côte avec Kadi Méliani, un ami d'enfance. J'avais récupéré des munitions ainsi qu'un sac à dos. C’est le moment de partager le “butin”: du fromage, du pain et du chocolat. Nous avions faim. La veille, comme l'avantveille, nous n'avons mangé que deux fois de la “m'hamessa” (plombs). Ce sac a failli nous coûter la vie à Méliani et à moi-même. Inconsciemment, je l'ai enfilé sur mon dos. Vraisemblablement, des ex-belhadjistes restés en retrait, me prirent pour un soldat français et tiraient sur moi. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. C'est Méliani qui saisit la méprise et me crie de jeter le sac. Soudain, le bruit des avions remplit le ciel. Une vingtaine d'avions arrivent. Des T6, des Mystère, des bombardiers B 19 et B 26, des Piper (ou “mouchards”, comme les appellent les djounoud) qui renseignent les avions et les troupes au sol sur nos mouvements. Après avoir tourné assez haut, ces engins de la mort arrivent sur nous. Ils piquent, lâchent des roquettes ou de longues rafales, remontent puis reviennent et recommencent, observant le même rituel. Après le passage des chasseurs, c'est au tour des bombardiers qui, souvent, sans piquer lâchent à l'aveuglette de grosses bombes. Les ex-belhadjistes qui ont rejoint notre commando ne connaissent pas cette guerre. Ils sont paniqués. Ils courent dans tous les sens. Ils se déplacent à plusieurs, constituant ainsi une cible idéale pour les avions. Il y a de nombreux morts et blessés parmi eux. J'ai vu près de moi, quatre djounoud déchiquetés par une seule roquette. Il faut donc les encadrer, les orienter, diriger leurs déplacements. Si M'hamed ordonne le repli par l'Ouest pour rejoindre T'kader, au-delà de la crête. L'aviation s'acharne. Les tirs de roquettes, des mitrailleuses deviennent plus denses, plus précis. Ces raids disloquent notre grosse formation. Le gros des ex-belhadjistes, accompagnés de membres du Commando, parviennent à franchir la colline. Nous apprendrons plus tard que la katiba régionale dirigée par Si Amar qui occupait une crête située non loin a facilité le passage de nos éléments. Le reste de notre katiba est piégé dans ce qui ressemble à une cuvette, peu boisée. Rejoindre nos compagnons devient impossible. Car, subitement, une noria d'hélicoptères surgit, plein ouest; une dizaine d'appareils des “bananes”(3) formant une longue colonne. Avant qu'ils ne touchent le sol, les soldats sautent, par section entière. L'armée française vient de nous verrouiller la voie du repli. O. R. Suite dans notre édition de demain (2e partie et fin) (1) - Ce récit est conforté par les témoignages des compagnons : Saïd Bouraoui, Lakhdar Ibrahimi, Medjahed Mohamed (Si Hocine). (2) - Contribution intitulée Le Commando Djamal dans l’Ouarsenis, les monts de Amrouna et Doui et au Dahra parue dans les quotidiens: Liberté (éditions du 23 au 31 juillet 2012) et Echourouk El Yaoumi (éditions du 31 juillet au 6 août 2012). (3) - L'hélicoptère a la forme d'une banane ; il peut transporter une section entière. Dimanche 4 mai 2014 18 Auto LIBERTE PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM liberteauto2011@yahoo.fr C’EST ICI QUE LES VÉHICULES IMPORTÉS PAR SOVAC SONT FABRIQUÉS Voyage au cœur de l’usine de Seat à Barcelone Située à 30 km de Barcelone, l’usine de fabrication couvre une surface totale de 2,8 millions de m2, soit 400 terrains de football, dont 260 000 m2 sont des espaces paysagers. Véritable pépinière de richesses et d’emploi, avec un effectif de 11 500 personnes, elle nourrit plus de 40 000 familles. Reportage. ndustrie, technologies, valeur ajoutée et fierté, voilà les quatre maîtres mots qui se dégagent dès l’entrée de cette usine de Martorell où Seat fabrique des merveilles. La visite vaut le dé- I DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A BARCELONE : FARID BELGACEM D. R. Au cœur du Car-Body où l’erreur n’est pas permise Là aussi, on fabrique la Cupra, Audi Q3 et le Q3-RS, mais aussi une série de Q3 pour le marché américain. Seules Seat Lamra est usinée au Portugal et la citadine Seat Mii à Bratislava. A la seconde étape, ce sera à Ignasi Serra, responsable de l’atelier carrosserie, de nous mener dans le monde de la coupe et de la tôlerie. C’est ici que le processus de l’usinage carrosserie se fait. On citera, entre autres, les langerons intérieurs, les sous-ensembles, le passage des roues, le sol de voitures et la base complète du latéral. On l’appelle également le Workshop1 Car-Body, car même le processus de peinture est fait sur cette chaîne où exercent 390 personnes, assistées par 598 robots. Répartie sur 120 660 m2, soit 20 terrains de football, elle consti- tue la plus grande surface de Martorell, avec 1450 emplois directs. Avec une carrosserie/minute, soit 700 unités/jour, cette chaîne possède une capacité de 2900 unités/jour. Chaque voiture doit passer par là pour subir les soudures classiques et laser, la masse collante et la manipulation des pièces. Dès que le châssis de la voiture arrive, il subit un contrôle de qualité qui répond aux standards internationaux de Volkswagen. En face, la voiture passe par le test de géométrie. Ici on ne parle pas de millimètres, parfois même pas de microns. C’est l’étape où il y a une forte concentration de précision. Après tout, il s’agit d’une science exacte et cela va de la sécurité des acquéreurs. D’ailleurs, on verra même comment les éléments d’assemblage s’adaptent sur chaque modèle ! Jurgen Stackmann : “L’Algérie est un pays phare pour Seat” Le conférencier s’est dit honoré par le trophée décroché par Seat Leon en Algérie, élue «Voiture de l’année 2014». Un prix décerné par le Club des journalistes automobiles algériens (CJAA). ’Algérie est un pays merveilleux. En Algérie, il y a des gens d’exception et qui ont fait un bon travail. L’Algérie, c’est aussi un marché important où l’âge moyen est de 28 ans. J’ai toujours cité l’Algérie là où je suis passé dans le monde. Car, nous sommes à la recherche de marchés qui lui ressembleraient. C’est un pays phare pour nous quand on voit que l’Algérie détient 5,6% des parts de marché juste derrière l’Espagne qui détient 5,8% ! Dans les autres pays, ce chiffre ne dépasse pas les 2%. Je remercie vivement le travail de l’équipe de Seat Algérie et le groupe Sovac.” C’est ce qu’a annoncé le président de Seat, Jurgen Stackmann, lors d’un point de presse animé au centre de Martorell. Annonçant les défis de Seat pour l’année 2014, IL révélera que Seat Algérie fera encore la différence et “joue un rôle de leader”, sachant que Seat est leader en Afrique pour la première fois grâce au groupe Sovac. “La marque grandit et c’est aussi le dé- D. R. L but d’une belle épopée en Méditerranée. L’Algérie joue un rôle de leadership, ce qui nous encourage encore plus. Je suis très impressionné du saut qualitatif et quantitatif enregistré par Seat en Algérie.” Abordant le trophée de la “Voiture de l’année” en Algérie, Jurgen Stackmann s’est dit honoré par ce prix décernée par le Club des journalistes automobiles algériens (CJAA) pour la Seat Leon. “C’est un honneur pour nous car c’est la première fois que cela arrive à Seat en Afrique ! Cela prouve aussi le niveau de qualité extraordinaire de nos voitures”, dira le conférencier qui félicitera le directeur de marque Seat Algérie, Adel Zerrouk, pour son professionnalisme et sa gestion de l’image de marque de Seat en Algérie. Tout en avouant que Seat a accusé un retard (sans conséquences) pour s’installer en Algérie, le patron de la marque ibérique révélera qu’il y a d’autres opportunités à l’avenir, d’ici deux à trois ans, avec une large gamme et l’introduction du SUV de Seat. Présent à l’évènement aux côtés de son staff et de la chargée relations presse à Sovac, Rosa Mansouri, le directeur de marque Seat Algérie, Adel Zerrouk, s’est dit “satisfait, voire fier des impressions de Jurgen Stackmann sur Seat Algérie et le groupe Sovac”. F. B. F. B. STRATÉGIE, DESIGN ET DÉVELOPPEMENT Quand l’ADN germanique et l’empreinte ibérique font bon ménage eat est un cas d’école pour ceux qui connaissent l’évolution de la marque. Elle a chassé le signe in- S DE L’USINE DE MARTORELL : FARID BELGACEM POINT DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE SEAT “ L’art de la finition ou les joyaux irréprochables ibériques Fini cette étape, la voiture est transférée à la phase finale ou de mariage des éléments. Ici 4000 personnes veillent pour un montage final de 2100 unités/jour. Casas Ramon, responsable de dien depuis déjà des années quand les Espagnols ont décidé de passer à un cap de technologies avancées. Née en 1950 avec Fiat, elle prendra forme sous le nom de «Sociedad Espanola de Automoviles de Turismo» (Seat). Antonio Valdivieso, responsable de la communication de marque et produit, reviendra plus longuement sur l’histoire de cette firme jusqu’à sa reprise par le groupe Volkswagen en 1986 et son intégration totale en 1990. Aujourd’hui, Seat couvre 42% des besoins du marché alors que les Allemands et les Espagnols sont prêts à aller plus loin avec les modèles qui inondent le monde, comme Ibiza et Leon. Citant les valeurs de Seat, dont jeunesse et design, fiabilité, efficience et rationalité, Seat c’est aussi 11 500 emplois directs, 355 000 ventes en 2013 dans 76 pays et 6,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Et si l’ADN allemande a bien pris sur Seat, il n’en demeure pas que l’empreinte espagnole reste. Tony Gallardo, responsable design, le dit fièrement. “Oui, elle y est et elle reste.” Cet homme a sous sa coupe 46 designers et 134 chercheurs et techniciens. Son fer de lance : la personnalité et le caractère, la fluidité des lignes et la modernité, la jeunesse et l’aérodynamisme et, enfin, les proportions respectées. Aujourd’hui, Seat devient un fleuron de l’automobile en Espagne et décline 360 projets, 58 prototypes, 55 000 simulations et 1 million de km/an sur chaque modèle. Avec 400 millions d’euros en R&D, Seat révèle une stratégie à moyen et à long terme et développe des motorisations modernes (TDI, DSG et TSI) afin d’être au diapason du consortium Volkswagen. F. B. D. R. tour, dès que toutes les voitures commercialisées en Algérie sont fabriquées sur ce site, hormis Seat Toledo, usinée à Bratislava chez Skoda, d’autant qu’elle décline la même plate-forme que Skoda Rapid. Lisa Poli, assistante du chef de département de fabrication de grosses pièces, se fera plaisir de nous mener dans la planète Seat. Pour une première étape, on a l’impression que tout est fait ici. Que de presses de coupe et de tassage, que de presses de transfert, les 3 principales fabriquent les pièces de l’intérieur, avec des entrepôts de matrices et d’entretien, de formes de carrosseries et de coupes finales. S’étalant sur 18 000 m2, cette étape a une capacité de fabrication de 30 000 coupes et 38 000 pièces/jour. Le timing est tellement respecté que les ingénieurs et les techniciens n’ont pas droit à l’erreur. D’ailleurs, la flexibilité est un autre maître mot de cette étape où chaque presse doit avancer selon les attentes des prochaines étapes décisives. Evidemment, tout est contrôlé pour que la qualité de la pièce soit précise. A défaut, elle sera rejetée à la prochaine chaîne. On voit alors des lignes de style d’Ibiza, de Leon et d’Altea. Pas moins de 700 Leon sont fabriquées chaque jour à ce niveau où 214 employés veillent au grain et appliquent à la lettre la charte graphique du Consortium Volkswagen. cet atelier, nous invitera à assister au montage extrême d’une Seat Leon. Elément par élément, le châssis et la tôlerie, ajustés aux niveaux de finitions, se compactent avec le moteur, avec le palier avant et arrière, avant que le tout ne soit jumelé avec 106 vis. Au moindre souci d’ajustement, les ingénieurs interviennent et arrêtent le processus. On assistera ensuite au montage final d’une Ibiza. Celle-ci subit le même processus, avec tout autour un approvisionnement de matériaux. Et c’est là que la “Pieuvre” intervient pour tout assembler et vérifier les vis et les serrages, avant de finaliser la voiture. Avec un seuil de “zéro tolérance”, le véhicule sera vérifié, tant sur le plan mécanique que mécatronique, sur une plate-forme intelligente, avant qu’il ne sorte de l’usine. Le numéro de châssis robotisé et identifié, la voiture est alors commercialisable. Moralité : Seat est prêt à dominer le marché à l’horizon 2018. A cette date-là, il cannibalisera des centaines de modèles chez les concurrents. Surtout quand on possède une usine comme celle de Martorell. A bon entendeur… LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’Algérie profonde 19 JOURNÉE DU 3 MAI À BÉJAÏA BRÈVES du Centre Une inauguration “populaire” de la place Saïd-Mekbel BOUIRA Les anciens de la garde communale honorés Cette place était, il y a quelques mois, un espace sans vie. Il a fallu que des journalistes désintéressés la proposent pour que le projet de stèle sur cette placette soit aujourd’hui réalisé. D. R. Lâchement assassiné il y a 20 ans, Saïd Mekbel, talentueux billettiste, repose désormais en paix. a place de la liberté Saïd-Mekbel a été inaugurée hier par les journalistes et correspondants de Béjaïa auxquels se sont joints les membres de la famille du défunt. Mais comme le talentueux billettiste n’appartenait pas seulement à sa famille et à la corporation, se sont joints à l’événement des dizaines de militants politiques, associatifs, des membres de la société civile, des personnalités et des autorités locales, les présidents de l’APW et de l’APC de Béjaïa. Cette inauguration, “populaire” pour reprendre la formule de Maghreb Émergent, a été saluée par toute l’assistance, qui a pris part au dépôt de gerbes de fleurs. La première gerbe a été déposée par la famille de la presse, réunie dans sa diversité en cette date célébrant la journée internationale de la liberté de la presse, ainsi que par les membres de la famille de Saïd Mekbel ; ensuite, c’était au tour du RCD, du MCB, de l’association de défense des consommateurs et de la cité CNS, un quartier dont les habitants sont de tous les combats justes. Une déclara- L tion a été lue au nom de tous les journalistes et correspondants. Il est notamment dit que cette journée du 3 mai doit être une occasion de se remettre en cause pour avancer, de renouveler un devoir de mémoire et de réaffirmer le serment de ne pas céder à l’oubli. “Nous nous sommes justement donné rendez-vous sur cette place par devoir de mémoire. La liberté de la presse n’est pas l’affaire de la seule corporation. Elle est le bien du peuple qui l’a arrachée des mains d’un pouvoir inique. Parce que les acquis d’Octobre 1988 sont menacés, il tient au peuple de défendre cette liberté et toutes les libertés”, a-t-on indiqué. Le rassemblement a été décidé en outre pour honorer la mémoire de Saïd Mekbel, que la bêtise humaine a assassiné il y a 20 ans car, a-t-on poursuivi, “en l’assassinant, ils l’ont rendu immortel. Sa mémoire hante désormais ce lieu. Nous sommes sur la place de la liberté de la presse Saïd-Mekbel”. Cette place était, il y a quelques mois, un espace sans vie. Il a fallu que des journalistes désintéressés la proposent pour que le projet de stèle sur cette placette soit aujourd’hui réalisé. Les journalistes ne pou- vaient pas taire la tentative de récupération du pouvoir politique, qui a inauguré cette même place il y a deux semaines, la veille du scrutin présidentiel, à l’occasion de Youm El-Ilm, la journée de la science ; une inauguration, qui trahit la mémoire de Saïd Mekbel. Aussi, tous les journalistes, qui se reconnaissent dans le combat juste pour la liberté de la presse et de la noble mission d’informer, ont considéré que la place Saïd-Mekbel a été inaugurée le 3 mai 2014, la journée internationale de la presse, comme proclamé par l’AG des Nations unies. “En réparant cet impair, nous avons désormais la conscience tranquille. Que cette place serve de liberté pour toute expression, que des artistes viennent y exposer leurs créations, que des poètes viennent y déclamer leurs vers, que chacun vienne dire sa libre parole. Cet espace est le vôtre. Préservons-le”, a-t-on conclu. Et à ce propos, les membres de l’association pour la sauvegarde du patrimoine se sont proposés pour entretenir cet espace pour qu’il soit toujours ce lieu de la libre expression et de mémoire. M. OUYOUGOUTE CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PRESSE La police de Tamanrasset honore les correspondants l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Sûreté de wilaya de Tamanrasset a organisé, jeudi, une cérémonie en l’honneur de tous les correspondants locaux de presse. Dans son allocution, le chef de Sûreté de wilaya, le commissaire divisionnaire, Okache Makid, a rappelé le rôle de la presse dans la concrétisation de la stratégie mise en place par cette institution sécuritaire, notamment dans le cadre des campagnes de sensibilisation contre le crime sous toutes ses formes. Il a invité les journalistes à faire preuve de professionnalisme afin d’éclairer l’opinion publique et de veiller au respect de l’éthique pour honorer les organes représentés et défendre leur crédibilité auprès des lecteurs et auditeurs. L’officier chargé de la communication, Tria Mourad, a A pour sa part mis en relief l’importance des messages véhiculés par la presse considéré comme étant un partenaire inéluctable dans la réalisation des projets s’inscrivant dans la politique de communication élaborée par la DGSN. Les invités de la corporation se sont réjouis de cette reconnaissance et voient en cette initiative un encouragement à plus d’effort pour accomplir objectivement le devoir d’informer. Les journalistes ont axé leurs interventions sur la mise en valeur de la liberté de la presse dans l'échange d'idées afin de déboucher sur une compréhension et une coopération durables. Toutefois, Ils ont soulevé les difficultés auxquelles ils font face quotidiennement en l’absence d’une culture de communication dans la wilaya. Selon Litim Cheikh, correspondant du quo- tidien Echourouk, “le manque de moyens matériels et financiers rend le travail journalistique plus que difficile dans cette wilaya qui s’étend sur plus de 550 000 km². Nul besoin de décrire les difficultés auxquelles nous sommes confrontés sur le terrain pour une info qui n’est même pas publiée au temps voulu”. Ce qu’il faut retenir en revanche est que les frais dépensés, notamment quand on est contraint de faire de longs déplacements, sont à la charge du correspondant et de surcroît dépasse largement le prix du papier publié. “Le wali nous a promis en octobre dernier, à l’occasion de la célébration de la première journée nationale de la liberté de la presse, d’ouvrir une maison de presse dans la wilaya. Cependant, ses promesses ont fondu comme neige au soleil”, regrette-t-on. L'épineux problème de la distribution de journaux est aussi à soulever, sachant qu'en plus de la double majoration payée pour se procurer un journal, la distribution dans la wilaya de Tamanrasset se fait avec un à deux jours de retard. Pour y remédier, le ministre de la Communication avait promis de réaliser une imprimerie offset. Septique, le DG de la société de l'imprimerie algérienne (SIA), quant à lui, n’était pas favorable à cette idée compte tenu de la rentabilité financière du projet dans cette wilaya où l’on a enregistré un taux de lectorat réduit par rapport aux autres wilayas du pays. Faut-il encore une volonté politique pour éviter aux Tamanrassetis de lire les infos d’archives ? RABAH KARECHE n A l’occasion du 1er Mai, pas moins de 367 gardes communaux ont été honorés, mercredi, lors d’une cérémonie, présidée par Nasser Maaskri, wali de Bouira. Dans son intervention, M. Berkane, le chef du cabinet du wali, a rendu hommage à ces hommes qui se sont sacrifiés lors de la décennie noire pour que l’Algérie reste debout. Il rappellera les moments difficiles traversés par l’Algérie et que c’est grâce à ces hommes que la République algérienne a été sauvée. “L’Etat n’a pas oublié ses enfants qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie. Il a décidé de donner la priorité dans l’octroi des aides à l’habitat rural et vos dossiers sont acceptés d’office. Cela vaut aussi bien pour les ayants droit qui sont prioritaires et vos dossiers seront étudiés au cas par cas.’’ Le responsable affirmera par ailleurs que pour leur retraite, “c’est le Trésor public qui prendra en charge les cotisations des années non travaillées”. A noter qu’au cours de la journée de jeudi, c’était au tour des familles des victimes du terrorisme des agents du secteur des forêts assassinés dernièrement lors de l’explosion d’une bombe à Kadiria d’être honorées. Lors de la remise des prix, le wali a promis une prise en charge sociale de ces familles. Les retraités de l’agence foncière n’ont pas été omis. Ils ont été récompensés pour les sacrifices consentis pour la construction du pays. A noter qu’au niveau du nouveau stade de la forêt Errich, c’est la championne d’Afrique en judo, catégorie junior, qui a été primée aux côtés des équipes ayant participé au championnat inter-quartiers. A. DEBBACHE TIZI OUZOU Hommage aux retraités du centre hospitalier de Azazga n À l’initiative de la direction et de la commission des œuvres sociales de l’EPH de Azazga, une cérémonie a été organisée, à l’occasion du 1er Mai, pour honorer quatorze travailleurs qui ont fait valoir leur départ à la retraite. Après l’hymne national et une minute de silence observée à la mémoire d’un fonctionnaire des services économiques décédé dernièrement, la directrice de l’hôpital, le responsable des œuvres sociales et des syndicats de travailleurs ont pris successivement la parole pour souhaiter la bienvenue aux présents et remercier tous les travailleurs de l’hôpital qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour prendre en charge tous les malades. Beaucoup ont mis en exergue le rôle que joue l’hôpital de Azazga qui reçoit des malades de plusieurs wilayas du pays à l’image des CHU de Tizi Ouzou et d’Alger. Les nouveaux retraités ont été flattés par les hommages, empreints de sincérité, pour le dévouement et le sacrifice consentis durant plusieurs décennies au service des malades. Nul ne pouvait ignorer cet état d’esprit et de responsabilité qui ont fait la réputation actuelle de l’hôpital Meghenem de Azazga qui reçoit régulièrement des malades de partout. Dans une ambiance de fête, les retraités ont reçu de nombreux cadeaux. Un invité a affirmé à cette occasion qu’“il est préférable d’accompagner un nouveau retraité avec de la joie de la reconnaissance que de le laisser partir en retraite comme s’il était indésirable”. La cérémonie s’est poursuivie tard dans l’après-midi sous les airs musicaux des idhebalen et du chanteur Ali Meziane qui a rendu un hommage solennel à tous les travailleurs de l’hôpital et aux journalistes à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. La cérémonie s’est achevée par une collation dînatoire offerte à tous les invités. C. NATH OUKACI LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’Algérie profonde 19 PROMOTION DU CENTRE UNIVERSITAIRE DE MILA AU RANG D’UNIVERSITÉ BRÈVES de l’Est Ce qui reste à faire ANNABA Les moustiques séviront encore cette année n La campagne de démoustication n’ayant pas eu lieu à Annaba, alors que les préparatifs de la saison estivale battent leur plein. Il semble que les revendeurs de moustiquaires et d’insecticides ont toutes les chances de faire de bonnes affaires cette année encore. Ainsi, on constate que les autorités locales de la ville chef-lieu de wilaya ont failli à leur mission, cette année encore, en ne combattant pas efficacement la prolifération des moustiques. Renseignement pris, il s’avère que les responsables concernés n’ont pas lancé à temps nommé la campagne de démoustication, à la grande déception des populations locales. Pour beaucoup, c’est une nouvelle saison estivale qui s’annonce déjà ratée et il est certain que les estivants passeront un autre été désagréable, tant les facteurs de prolifération du fléau sont nombreux et les moyens, aussi bien, humains que matériels, pratiquement inexistants. L’opération de démoustication, qui devrait être exécutée, chaque année, durant les quatre premiers mois (de janvier jusqu'au mois d’avril), a été carrément négligée. Du côté de l’APC de Annaba, par exemple, l’on tente de justifier cette “débâcle” par le manque de savoir-faire, si ce n’est par l’indisponibilité des produits insecticides. Les élus pointent un doigt accusateur en direction de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), qui n’aurait pas fait publier l’appel d’offres portant sur l’acquisition desdits produits dans les délais. Des techniciens spécialisés en la matière estiment qu’il est trop tard pour le lancement de cette campagne vu que la période de reproduction des moustiques a été largement entamée. Par le passé, de grands moyens ont été utilisés et différents techniques et produits testés, sans pour autant arriver à trouver la bonne formule pour débarrasser la Coquette de ce phénomène qui semble être intraitable. Pour rappel, on a même, dans les années 80 et en 2002, opté, afin de contrer la prolifération non-stop des insectes nuisibles, par l’introduction de l’ennemi juré des moustiques, à savoir le Gambusia, un petit poisson vivipare originaire d’Amérique du Nord a, en effet, la particularité de dévorer systématiquement les larves de moustiques. En vain. La population estudiantine de ce centre universitaire atteindra 18 000 à l’horizon 2018, d’où l’importance de réalisation de nouvelles places pédagogiques. B. BADIS GUEMA La filière agrumicole progresse D. R. Afin d’assurer une qualité de l’enseignement, des conventions de formation et stages ont été conclues avec des universités étrangères au profit des enseignants. ors d’une conférence de presse qu’il a animée jeudi dernier, le recteur du centre universitaire de Mila a rappelé le parcours qui reste à faire pour la promotion de la structure qu’il gère au rang d’université. “Certes, depuis son ouverture en 2008, beaucoup de choses ont été réalisées, mais beaucoup reste à faire également pour la promotion du centre en université”, reconnaît Boukarora. Dans ce sens, le conférencier évoquera les projets en cours de réalisation et ceux envisagés afin de porter le campus de Mila au statut souhaité d’université. “L’augmentation du nombre d’étudiants inscrits au centre, le renforcement des structures universitaires et l’amélioration qualitative et quantitative de l’encadrement pédagogique sont des conditions sine qua non à cela.” Il révélera dans ce sillage qu’à L moyen terme, soit à l’horizon 2018, la population estudiantine passera à 18 000, avec la réception d’ici là de 8000 nouvelles places pédagogiques, dont 4000 sont déjà en phase d’achèvement. “Pour ce qui est de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, nous ferons profiter nos enseignants de stages de formation à travers des conventions conclues avec des universités étrangères. On a conclu des conventions avec 6 universités en France, en Espagne, en Turquie, en Jordanie et au Maroc”, soutient-il. Et de préciser : “Sur les 260 enseignants que compte actuellement le centre, 7 ont le grade de professeur et 30 sont de rang magistral.” Dans le même ordre d’idées, l’intervenant affirme : “Nous avons déjà deux laboratoires de recherches (à ne pas confondre avec les labos pédagogiques) en mathématiques et en physique et, dès la saison prochaine, on en ouvrira deux autres pour la recherche en biologie et en littérature arabe. Nous sommes en train de mettre le centre aux normes d’université.” Concernant le développement du réseau de bibliothèques, Boukarora fera savoir qu’une troisième bibliothèque d’une capacité de 500 places sera réceptionnée à la prochaine rentrée, ce qui portera les capacités totales des bibliothèques du centre à 1800 places. Le conférencier exprimera, par ailleurs, l’ambition de son administration de faire de l’établissement qu’il dirige un pôle d’excellence en hydraulique et en agronomie, compte tenu des potentialités que recèle la wilaya de Mila dans ces domaines, à savoir le barrage de Beni Haroun et le périmètre irrigué de Télaghma qui s’étend sur plus de 4700 ha de terres agricoles. K. BOUABDELLAH LA FÊTE DE LA FRAISE À JIJEL HAMID BAALI Le nombre de variétés a nettement augmenté est dans une ambiance chaleureuse et festive que la maison de la culture Omar-Oussedik a abrité, jeudi dernier, la traditionnelle fête de la fraise organisée chaque année par la Chambre d’agriculture en collaboration avec la direction de l’agriculture de la wilaya de Jijel. Une cinquantaine d’exposants ont présenté leurs produits (fraises et tartes aux fraises) au grand public jijélien venu assister à la 10e édition de la fête de la fraise. Durant cette manifestation qui se voulait culturelle et attractive à la fois, plusieurs variétés de ce fruit apprécié C’ par les petits et les grands ont été exposées sur les lieux, telles que la Camarosa, Condonga, Carmila, Vantana, Cristal et Sabrina. Les organisateurs nous ont fait savoir que le nombre de variétés de fraises a nettement augmenté. “En 2001, la wilaya de Jijel ne connaissait que deux variétés de ce fruit, vu que la superficie réservée à cette culture ne dépassait pas quatre hectares, maintenant on enregistre 15 variétés qui sont appelées à augmenter dans les années à venir”, dira un responsable du secteur de l’agriculture. En effet, les services de l’agricul- ture prêtent une importance particulière à la plantation de la fraise, notamment dans une wilaya qui recèle d’énormes potentialités pour le développement et l’intensification de la culture de ce fruit. Plusieurs régions se sont spécialisées dans la production de ce savoureux fruit et répondent bien aux exigences de la culture de la fraise, aussi bien sur le plan climatique que sur le plan édaphique, à l’instar des communes de Chekfa, Sidi Abdelaziz, Oued Adjoul, El-Ancer, El-Kennar Nechfi, Kaous, El-Djemaâ Beni Hbibi et El-Aouana. Sidi Abdelaziz est la n Selon les responsables de la direction des services agricoles de la wilaya de Guelma, le rendement moyen de la filière des agrumes est passé de 184 quintaux à l'hectare l'année dernière, à 220 quintaux durant la saison agricole 2013-2014, et ce, grâce au développement constant de cette filière et au degré de conscience et d'implication des producteurs et des investisseurs. Les objectifs assignés sont largement dépassés puisque 123 000 quintaux ont été déjà récoltés sur une superficie de 560 hectares sur un total de 602 hectares voués à cette arboriculture, sachant que la saison écoulée avait enregistré une production globale de 123 500 quintaux. La récolte se poursuivra jusqu'à la fin mai et les agriculteurs affichent une satisfaction totale car le cap des 127 000 quintaux sera largement dépassé. Nos interlocuteurs nous confient que l'espèce Washington Navel vient en tête avec une production de 57 515 quintaux, suivie de la Thomson Navel (20 235 quintaux) et de la double fine (18 337 quintaux). Les vergers sont situés dans les communes de Belkheir, Boumahra-Ahmed, Oued Fraga, Bouchegouf, Khezaras, Hammam Debagh et Guelaat Bou Sbaa, riches en ressources en eau. La DSA a élaboré un programme spécial dans le cadre d'une initiative locale visant l'extension des superficies agrumicoles à 293 hectares et la liste des agriculteurs désirant s'investir dans ce créneau a déjà été élaborée. TRAVAUX PUBLICS À OUM EL-BOUAGHI Des études achevées et d’autres en cours d’attribution commune qui produit la plus grande quantité de fraises par an. Cette région située sur la bande côtière est de la wilaya arrive à produire 29 100 q grâce à ces 140 agriculteurs spécialisés et ses 97 ha réservés à la plantation de ce fruit de saison. La commune de Taher, quant à elle, ne produit que 96 q par an. Selon la Chambre d’agriculture, la production totale pourra atteindre cette saison 80 000 q. La superficie réservée à la plantation de la fraise au niveau de la wilaya de Jijel est estimée à 245,82 ha. MOULOUD SAOU n Les études inscrites en mai 2012 ont toutes été achevées. Il s’agit de 6 échangeurs sur les RN10, 100 et 03 ATW, de la réalisation de trois passerelles sur la RN10 au niveau des localités de Bir Ounes, Touzeline et Taxa, des contournements des villes de Meskiana sur 14 Km, Ain Kercha sur 5 Km, Berriche sur 4 Km et Sigus sur 5 km. Ajouter à cela, les études de modernisation en 2x2 de voies sur la RN10 sur 51 km du PK 86+500 au PK 137+500 et de la RN32 sur 35 km entre les PK 38+730 et 73+730 ainsi que le dédoublement en 2x2 de voies sur la RN80 sur 21 km du PK 157+800 au PK 178+800. Selon la DTP, les études inscrites en 2014 sont en cours d’attribution et concernent les dédoublements en 2x2 de la RN80 sur 23 km entre la ville de Aïn Beïda et les limites de la wilaya de Souk Ahras, de voies sur la RN102 entre la ville de Aïn Beïda et les limites de la wilaya de Guelma, des voies de la RN88 sur 25 km entre la ville de Meskiana et les limites de la wilaya de Khenchela, en plus du contournement de la ville de Aïn Babouche sur 6 km. B. NACER LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 L’Algérie profonde 19 ORAN Infrastructures culturelles ou mouroirs ? BRÈVES de l’Ouest TLEMCEN Symposium sur la céramique dentaire L’école dentaire algérienne a organisé à Tlemcen durant trois jours (1 au 3 mai) au siège de la bibliothèque centrale du centre hospitalo-universitaire ses 12es journées dentaires algéro-françaises, sous le thème “Symposium sur la céramique dentaire”. Mme Isabelle Dutel, fondatrice des académies d’art dentaire de France, et son équipe ainsi que d’éminents spécialistes ont pris part à cette rencontre scientifique, qui a permis aux jeunes praticiens de prendre connaissance des dernières techniques en matière de prothèse. Des ateliers pratiques ont été organisés en cette occasion afin de faire profiter les étudiants de la présence des spécialistes. Selon le directeur de l’école d’enseignement supérieur de Tlemcen, “la formation continue sur l’apport thérapeutique de l’implantologie et la parodontologie ainsi que la céramique dentaire est la démarche suivie par le personnel d’encadrement afin de conférer aux futurs prothésistes les meilleurs atouts dans la réussite de leur carrière professionnelle”. Les dernières librairies ont changé d’activité, d’autres ferment et mettent la clé sous le paillasson. Les espaces culturels se rétrécissent, les artistes marginalisés et souvent sollicités occasionnellement juste pour combler un vide. B. A. BÉCHAR Le voleur était un employé de l’entreprise Les éléments de police de la Sûreté de daïra de Béni Ounif, 110 km au nord de la ville de Béchar, ont arrêté, ces derniers jours, B. S., 28 ans, auteur du vol d’une machine pour fabrication de briques. En effet, suite à une plainte pour vol déposée contre X par un entrepreneur, les policiers ont identifié le mis en cause, qui travaillait comme ouvrier au sein de l’entreprise de la victime. Présenté au parquet, B. S. a été écroué par le magistrat instructeur en attendant sa comparution devant le tribunal. R. R. MAGHNIA Saisie de 1 kg de kif D. R. Pas moins d’une vingtaine de salles de cinéma sont fermées, seules 3 sont occasionnellement utilisées pour des meetings. ors de la dernière réunion de l’exécutif sur le programme de développement de 2015, la direction de la culture d’Oran en a eu pour ses frais : “Terminez d’abord les projets en cours de réalisation et exploitez les infrastructures existantes avant de proposer de nouveaux projets”, s’insurge le wali d’Oran, apparemment insatisfait du bilan de l’activité culturelle. En effet, à part la commune d’Oran, les infrastructures culturelles des 25 communes de la wilaya d’Oran L sont inexploitées et souvent vides. “Il n’y a plus d’activité culturelle. Les bibliothèques, les centres culturels ou les maisons de jeunes sont boudés par tout le monde. Ni cadres compétents pour gérer les infrastructures, ni programme élaboré en fonction des besoins, ni appui financier suffisant, le résultat est catastrophique dans nos communes”, s’indigne un jeune artiste. Des projets réalisés à coups de milliards, souvent de vrais joyaux architecturaux, ne servent presque à rien et sont devenus des gouffres financiers : “Le centre culturel com- AFFAIRE DU VOL DES BIJOUX À ORAN munal d’Oued Tlélat en est à sa 3e réhabilitation (en cours) en 10 ans sans aucun rendement”, peste un groupe de jeunes. Les dernières librairies ont changé d’activité, d’autres ferment et mettent la clé sous le paillasson. Les espaces culturels se rétrécissent, les artistes marginalisés et souvent sollicités juste pour combler un vide occasionnel. Les associations dites culturelles se rabattent sur les troupes de qarqabou et les DJ avant la date de distribution des subventions annuelles, certes, minimes par rapport à celles allouées aux associations sportives, pour présenter un semblant de bilan. Oran changera-t-elle de comportement ? “La dernière décision du wali prouve qu’un changement s’impose. Cependant, c’est au ministère de la Culture de s’impliquer. Les moyens financiers et le personnel des communes sont limités”, suggère notre interlocuteur. Rappelons qu’une vingtaine de salles de cinéma sont toujours fermées, seules 3 salles au centre-ville survivent et font le bonheur des animateurs de meetings. NOUREDDINE BENABBOU HÔPITAL ZIGHOUD-YOUCEF DE TÉNÈS (CHLEF) La section syndicale Snapap exige une commission d’enquête Un membre de la bande arrêté Les inspecteurs de la 6e Sûreté urbaine d’Oran, en étroite collaboration avec les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya, ont élucidé l’affaire du vol des bijoux estimés à un milliard de centimes. Le vol par effraction d’une joaillerie dans une villa située dans le quartier de Maraval avait suscité de vives réactions de la part de la population. Les enquêteurs finiront par mettre la main sur un jeune de 19 ans. La perquisition du domicile du mis en cause effectuée sur dérogation a permis de découvrir les bijoux volés. Il a été arrêté par les services de sécurité qui poursuivent leurs investigations en vue d’appréhender le reste de la bande, apprend-on de la cellule de communication. K. R. I. elon le Snapap de l’hôpital Zighoud-Youcef à Ténès, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, rien ne va plus dans cette infrastructure hospitalière. Dans un document adressé à la fois au wali, au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, également au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, et au président de la République – dont nous disposons d’une copie –, la situation au sein de cet hôpital est décrite comme “chaotique”. Les syndicalistes expliquent que les responsables de l’établissement sont à l’origine d’une gestion qu’ils qualifient de mauvaise. “Les gestionnaires de notre établissement sont devenus, avec le temps, incapables de gérer comme il se doit cet hôpital. Ils ne sont plus en mesure d’assurer un service public au profit des patients qui demeurent nombreux à venir se faire soigner à longueur de journée. Les erreurs et les aberrations accumulées au sein de cet établissement hospitalier de- S Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de la daïra de Maghnia ont réussi, mercredi, à interpeller un motocycliste, S. A., 21 ans, avec en sa possession 1 kg de kif. L’enquête permettra l’arrestation de son fournisseur, K. A., 24 ans. Présentés à la justice, ils ont été placés sous mandat de dépôt. AMMAMI MOHAMMED CHAÂBET EL-LEHAM (AÏN TÉMOUCHENT) Deux enfants se noient dans une bâche d'eau La nouvelle a secoué la paisible localité de Chaâbet El-Leham, distante de quelques kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Aïn Témouchent. Profitant du beau temps, jeudi dernier, deux enfants dont l’âge ne dépasse pas 13 ans ont trouvé la mort alors qu’ils se baignaient avec trois de leurs amis du même âge dans un réservoir d’eau, situé dans une exploitation agricole non loin de la RN 108. Malgré l’intervention rapide des éléments de la Protection civile, ces derniers n’ont pu sauver que trois des cinq enfants qui ont bénéficié de soins sur place avant d’être évacués vers l’hôpital Dr Benzerdjeb. Les corps des victimes seront déposés à la morgue, alors qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce double drame. M. LARADJ HAMMAM BOU-HADJAR Une famille échappe à la mort suite à une fuite de gaz puis un certain temps sont devenues insupportables. Celles-ci vont toutes à l’encontre des vœux et des aspirations de nos concitoyens qui s’indignent régulièrement de ces agissements. Au sein de notre corporation et à l’intérieur de notre infrastructure, certains travailleurs, qui ont un penchant pour la direction en question, sont remarquablement favorisés par rapport aux autres presque à tous les niveaux… Voilà pourquoi nous interpellons aujourd’hui les pouvoirs publics afin qu’il soit mis fin aux dépassements qui nuisent à la bonne marche de notre hôpital”, révèlent, entre autres, les membres de la section syndicale Snapap, avant de faire savoir que seule une commission d’enquête, qui sera dépêchée sur les lieux par les instances nationales concernées, pourra faire la lumière sur ce qui se passe dans cet établissement. Les éléments de la Protection civile de l’unité de Hammam Bou-Hadjar ont enregistré, jeudi dernier, quatre cas d’asphyxie à la suite d’une fuite de gaz de ville. Selon nos informations, une mère et trois enfants résidant dans un appartement de type F1, situé à la cité Rahal-Belebna (exSorecor), ont échappé à une mort certaine due à une fuite de gaz de ville durant la nuit de mercredi à jeudi, grâce à l’intervention rapide de l’un de leurs voisins. Ce dernier, face à l’absence de réaction de cette famille au moment où il frappait à la porte, a été obligé de forcer la serrure avant de découvrir les quatre corps inanimés. Alertés, les éléments de la Protection civile de l’unité de Hammam Bou-Hadjar ont évacué la famille vers les UMC de la ville où elle a été réanimée. AHMED CHENAOUI M. L. Des 20 Gens & des Dimanche 4 mai 2014 Faits LIBERTE Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia Liaison dangereuse sur internet 81e partie Cinquième chapitre : “¨Pardonnez-moi” Résumé : Fateha va se coucher. Elle se pose des questions. Plusieurs fois, elle a senti qu’elle interrompait une discussion d’ordre privé. Elle est décidée à poser des questions à Inès. Elle décide de la surveiller et même d’écouter aux portes si elle ne se confie pas à elle. Elle voudrait se rapprocher d’elle… Fateha s’endort sur ses pensées. Son sommeil est agité. Elle rêve de perdre sa fille dans une gare bondée de voyageurs. Elle s’accroche par derrière, au col de son pull. - Inès… Djaâfar doit la secouer pour la réveiller. - Calme-toi, tu faisais un mauvais rêve… Fateha passe la main sur son visage. Son cœur bat encore sourdement. La peur qui l’étreignait ne se dissipe pas. Elle soupire tout en s’asseyant sur le bord du lit. Elle allume la lampe de chevet. Il est 6h. Elle éteint l’alarme du réveil. Elle n’a pas l’intention de se recoucher. - Ça va mieux ?, lui demande son mari. - Oui et non… Oui, parce que cela me rassure que ce soit un cauchemar, et non… La peur est encore là... - Tu t’inquiètes trop, dit Djaâfar. Tu stresses autant qu’elle au sujet du bac ! - Non… Elle est jeune. Si elle échoue, elle recommencera, répond Fateha. J’avais eu beaucoup de travail hier et je suis rentrée tard… Elle était déjà couchée avant mon retour… Djaâfar se veut rassurant. - Normal, si elle était fatiguée… - D’habitude, elle ne ferme pas sa porte à clef, dit-elle, angoissée. Je vais la réveiller… - Laisse-la dormir… On la verra tout à l’heure…Remets-toi au lit et éteins la lampe, je voudrais encore dormir un peu, lâche-t-il en tirant le drap sur sa tête. Mais Fateha n’a plus aucune envie de dormir malgré la fatigue cumulée la veille. Elle met ses pantoufles et sort de la chambre. Elle s’efforce de ne pas fai- Dessin/Amouri re de bruit. Elle va prendre une douche qui l’aide à se détendre. Elle se sent beaucoup mieux après. Elle décide de préparer un gâteau à base de semoule et de dattes. Un gâteau dont ils raffolent à la maison. L’odeur qui s’en dégage tire son mari du lit. Puis, Lynda… - Bonjour madame, il ne fallait pas vous donner cette peine, lui dit-elle. - Je voulais faire plaisir… Djaâfar, tu pourrais réveiller Inès… Il est presque 7h, lui fait-elle remarquer. Je voudrais qu’elle ait le temps de bien déjeuner ! - Quand j’en aurais fini dans la salle de bains… Le temps de se raser et de se faire la toilette, il va s’habiller. Il ouvre la fenêtre de la chambre et ferme la porte. - Inès ! Inès… Aucune réponse. Il frappe à la porte doucement, ne voulant pas la tirer de son sommeil, brutalement. - Inès… Mais toujours aucune réponse. L’inquiétude de sa femme finit par le gagner. Cette fois, il donne plusieurs coups, très fort. Aucune réponse, et Inès n’ouvre pas. - Fateha, il y a bien une deuxième clef ? - Non… Il n’y en avait qu’une… Djaâfar recule et donne deux violents coups dans la porte. La serrure finit par céder. Il allume, et là, il recule sous le choc. Fateha qui voulait entrer après lui se heurte à lui. - N’entre pas… - Mais pourquoi ? - Tu ne peux pas entrer… En le regardant dans les yeux, elle voit sa pâleur, son regard horrifié. Avertissement : L’histoire est basée sur des faits authentiques. Seuls les noms, les villes et les professions ont été modifiés pour respecter l’anonymat des personnages. Le roman feuilleton comptera cinq nouvelles. À ne pas rater… - Mais pourquoi je ne peux pas ? Pousse-toi…Inès… Djaâfar ne peut pas la retenir alors qu’elle le pousse, au moment où elle allait entrer, il l’attrape dans ses bras et ne la lâche pas. Le temps de réaliser, elle hurle. Noooon ! Inèèèèèèèèsss… Laisse-moi… (À SUIVRE) A. K. adilaliberte@yahoo.fr : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Récit de Yasmina Hanane 25e partie Dessin/Amouri Résumé : Zéliha nous recevra dans les normes de l’art ancien. Le décor de son salon était typiquement algérois, et elle est heureuse de nous rappeler qu’elle était née et élevée en Algérie. La langue n’étant plus un handicap pour elle, je me permettais de lui demander quel lien la reliait exactement à notre grand-père… Le chant des cigognes Je toussote : - Si cela ne vous ennuie pas bien sûr. Le but de notre visite n’est pas de vous importuner madame Badrekhan… Elle lève la main et m’interrompt : - Appelez-moi tante Zéliha… Je ne suis pas une étrangère à votre famille, voyons. Je suis la cousine de vos grands-parents. -Nous sommes ravis de vous rencontrer tante Zéliha… -Et moi donc ! Vous êtes tous les deux les petits-enfants de Ziya, et je suis très heureuse de vous rencontrer avant de passer à trépas. J’ai tellement prié Dieu de m’accorder une longue vie afin de reprendre lien avec votre famille. Vous êtes tous les deux les enfants de Wahid ? -Moi je suis Djamil, le fils aîné de Wahid, et elle, c’est Narimène, la fille de tante Nafissa. -Nafissa, la petite blonde ? Je me mets à rire : - Ma mère ne peut plus être petite, puisque moi-même je suis déjà une grande fille. - Je sais… Mais pour moi, elle sera toujours cette petite blonde aux joues rebondies et au rire cristallin, que j’aimais faire jouer sur mes genoux… La petite dernière de la famille avait un charme fou… Est-elle toujours aussi belle ? - Ma tante est toujours belle, lance Djamil… Et ses enfants ont tous les deux hérité de sa beauté. - C’est très bien… Elle me regarde avec un sourire et me dit : - Tu es très belle, mais tu n’es pas blonde comme ta mère… Tu as les traits plutôt bruns, et cela rehausse l’éclat de ta peau mate. - Mon père est brun… - Oui, j’ai deviné. Cependant, je retrouve un peu de Nafissa en toi. Voyons un peu… C’est peut-être la forme et la couleur de tes yeux irisés, un peu son nez et ce menton volontaire des Hikmet Pacha. Elle se met à rire : - Ah ! Les Hikmet Pacha ! J’ai tellement connu vos grands-parents, je les ai tellement côtoyés, que je ne me suis jamais sentie étrangère dans leur famille. - Vous étiez aussi une cousine éloignée de Fatten Alibey ? - Pas vraiment, il y avait juste un petit lien de parenté entre nous, disons qu’une de ses tantes était mariée à un parent à moi. - Nos grands-parents étaient pourtant vos cousins… - Oui Djamil… Je suis la fille de ta grande tante maternelle… Donc je suis une cousine germaine de ta grandmère… Par contre, comme ton grandpère était aussi le cousin paternel à Aziza, nous avions un lien de parenté par alliance. - Donc tu n’étais pas à proprement parler une cousine directe de grand-père. - Pas vraiment… Mais Fatty l’était… Il était cousin de ton grand-père du côté de son père… Donc aussi un cousin de Aziza, votre grand-mère… Ah ! Les liens du sang ! Je regarde cette femme qui avait dû être très belle dans sa jeunesse, et je tente de reconstituer le scénario des sentiments en spirale qui l’avaient marquée. Nous avions tous les deux compris qu’entre elle et notre grand-père s’était tissé un lien bien plus fort que l’ami- tié. Est-ce que grand-mère l’avait deviné ? N’est-ce pas pour cette raison qu’elle avait voulu se débarrasser de cette cousine ennuyeuse, en la proposant en mariage à Fatten Alibey ? Comme si elle avait lu dans mes pensées, Zéliha lance d’une petite voix : - Je venais souvent chez vos grands-parents, puisque vers la fin des années cinquante, je me trouvais en Algérie où je menais une vie de récluse, du fait que mes parents s’étaient installés à Istanbul, ici dans cette maison, juste à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Ils savaient que leur vie était désormais en Turquie et qu’ils devaient rejoindre le reste de la famille qui ne pouvait plus résider en Algérie. Tous leurs biens avaient été confisqués par les colons français. Mes parents étaient de grands commerçants. Ils voyageaient beaucoup. Mais avec le temps, ils avaient compris que le retour au pays de leurs ancêtres était inéluctable. A cette époque, je venais d’avoir 20 ans et j’étais étudiante. Une aubaine pour moi, alors que les filles de mon âge étaient déjà mariées et même mères de famille. Lorsque mes parents décidèrent de rentrer, je refusai de les suivre. Ils firent alors appel à un oncle qui consentit à m’héberger jusqu'à la fin de mes études. Lorsque je fus prête à entamer des études universitaires, on m’envoya en France. Et c’est là que j’ai rencontré pour la première fois Ziya, votre grandpère. Il était accompagné de Fatten. (À SUIVRE) Y. H. y_hananedz@yahoo.fr : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. LIBERTE Dimanche 4 avril 2014 Sudoku 2 4 3 7 4 9 5 1 3 5 3 7 1 4 9 Solution Sudoku n° 1648 6 9 2 4 3 8 5 7 1 8 5 7 2 6 4 9 1 3 1 2 9 3 8 7 6 5 4 2 3 8 6 5 9 1 4 7 9 6 4 7 1 2 8 3 5 8 9 10 de Mehdi (21avril-21mai) AUJOURD’HUI Pour les célibataires, de nombreuses rencontres sont prévues, mais peu résisteront à l'usure du temps. Certains d'entre vous pourraient avoir maille à partir avec un mari vindicatif ou une femme jalouse, et subir un scandale ou des violences. GÉMEAUX (22mai-21juin) VII Aucun obstacle sérieux en vue sur le terrain professionnel. Vous expédierez sans vous fouler un honnête volume de travail, et vos inquiétudes feront place à un soulagement que vous n'espériez plus. VIII IX X CANCER HORIZONTALEMENT - I - Blennoragie. II - Plante dont on tirait une résine aromatique. III - Unit - Note - Recueil plaisant. IV Oiseau sacré des Pharaons - Dieu du Nil - Crack. V - Ville américaine. VI - Poire à deux valves - Axe d’une plante. VII - Suite de circonvolutions. VIII - Règle - Fiel du bœuf - Drame du Japon. IX - Impulsion - Urnes. X - Happée - Grecque. VERTICALEMENT - 1- Cabrioles. 2 - Encens - Roi d’Israël. 3 Naïves - Bradype. 4 - Fleuve russe - Embarcations asiatiques. 5 Met la tête sur les épaules - Peau très estimée. 6 - Indigné - Songe. 7 - Bouts de chiffon - Grand poète arabe. 8 - Pépinière d’espions Plante potagère - Réfléchi. 9 - Victoire impériale - Cheval de petite taille. 10 - Humaniste hollandais - Risqua. Solution mots croisés n° 5059 I II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 A C C O M M O D A T B O I T E 3 J U V E N T B U E S T E S 4 5 6 7 E C T I V E N T E T A A I L I N G I S E E S E N U E T E R J S E R E 8 9 10 O N S I N E L R A P O M E R I N C T G A I E U N X E (22 juin- 22 juillet) Au lieu de tout garder dans le secret de votre cœur, cherchez plutôt à confier vos doutes et vos espoirs à ceux qui méritent votre confiance. Cela vous soulagera et vous ouvrira de nouvelles perspectives, même si vos interlocuteurs sont incapables de vous donner de judicieux conseils. LION (23 juillet - 22 août) Une personne de votre famille pourrait venir vous demander conseil aujourd'hui. Donnez votre avis en toute franchise, après mûre réflexion, car il lui faudra plus de sincérité que de ménagements : la solidarité familiale ne doit pas être un vain mot tout de même ! VIERGE (23août-22septembre) Certains envisageront un virage en direction de la région de leur choix, surtout par goût du dépaysement ou du renouvellement .D’autres considéreront avec optimisme la possibilité de se livrer à un travail différent. BALANCE (23septembre-22 octobre) Côté santé, vos intestins vous causeront du souci. Surveillez les symptômes afin de pouvoir les décrire avec exactitude à votre médecin en cas de nécessité. SCORPION s (23 octobre- 22 novembre) s Dans la vie sentimentale, l'écueil à éviter sera une dureté de cœur consécutive à un besoin presque irrépressible de dominer, de régenter, de critiquer, bref, de réduire votre amour en esclavage. Très bruyant s s Appelèrent (ph) ————————————— Enfants espiègles ————————————— Brome s s Indéfini ————————————— Article arabe ————————————— Négation s Lettre grecque ——————————— Île d’Italie s s s s s SAGITTAIRE s s s s s Légumineuse ——————————— Isolé CAPRICORNE (21décembre-20janvier) s s Jaunisse s s s Lettre grecque ————————————— Argile s s s s s s s s s s s s s s s Préposition Police de Hitler ——————————— Bramera s SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N° 154 Colères s Particule ——————————— A brûlé Rome s s s (21janvier-19février) Relations conflictuelles importantes entre mère et fille, entre père et fils. Ne vous inquiétez pas outre mesure, ni ne montez pas sur vos grands chevaux. Évitez le conflit direct et prenez un peu de distance. (20février-20mars) Apostropher ——————————— Possessif Vélo ——————————— Congénital ——————————— Indéfini VERSEAU Un conseil : n'attendez pas toujours que les autres fassent le premier pas. Autrement ils finiront par se lasser et vous aurez le sentiment d'être abandonné. s Pieu ——————————— Depôt de fond De nouvelles rencontres vous donneront la possibilité de transformer votre cadre de vie. Mais il faudra y mettre du vôtre et ne pas refuser systématiquement tout ce qui sort de la routine. Une meilleure ouverture sera nécessaire. Exprimez-vous sans crainte : cela simplifiera vos rapports. POISSONS s s Génisse (myth) ——————————— Trompé Chancela s Soldat US ——————————— Géniteur s Consonnes ——————————— Hâle ——————————— Tige flexible s Indulgence ———————————— Expérience (ph) Branché ——————————— Perdre s s Écuelles ——————————— Sélénium s s Adorèrent (ph) ———————————— Ennemi des juifs s Un des juges des enfers s s Sur la borne s s Océan s Îlot de verdure Myriapodes Singe ——————————— De Germanie La réussite professionnelle sera à nouveau à la une de vos préoccupations. Vous sortirez de votre retraite relative pour partir à la conquête de nouveaux sommets. Branché ——————————— Nomade s Tonneau ——————————— Prairie (23novembre-20 décembre) s s Possessif ————————————— Préposition MOTS FLÉCHÉS N° 155 L’HOROSCOPE TAUREAU s Oppressif ——————————— Retard calculè 7 VI "Plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses". 5 7 1 8 4 3 2 9 6 6 V "Qui ose traverser les grands fleuves ne craint pas les petites rivières". 3 4 6 1 9 5 7 8 2 5 IV "L'habitude est d'abord comme un fil d'araignée : une fois prise, elle est plus solide qu'une corde". 7 8 3 5 2 1 4 6 9 4 III Proverbes chinois 4 1 5 9 7 6 3 2 8 3 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 5 2 N° 5060 : PAR FOUAD K. I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. 6 Par : Naït Zayed 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 7 4 6 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : 7 2 4 5 1 7 8 Comment jouer ? N° 1649 : PAR FOUAD K. 2 5 9 Jeux 21 BÉLIER (21mars-20avril) N'hésitez pas à demander une augmentation, quitte à insister. On essaiera de vous faire comprendre que ce n'est pas le moment, mais vous obtiendrez quand même satisfaction. Par ailleurs, c’est une meilleure journée pour réorganiser la gestion de vos économies. Déprédation - Roturière - Ri - Émoi - BD - ODS - Vaisseau - Pi - Enlacer - Lune - Rie - E - Causas - Basal - An - Cip - El - Vé - Dorure - Re - Er - Enfler - A Ara - R - E - E - Trust - Été - Er - Ios - M - Ruer - Ossuaire - Non - Neisse - Sasse. Dimanche 4 mai 2014 22 Sport ES SAHEL LIBERTE CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1 Bounedjah prolonge son contrat F. R. HAREK A JOUÉ L’INTÉGRALITÉ DU MATCH Boudebbouz titulaire face à Lille n Avant-hier, Bastia accueillait Lille en ouverture de la 36e journée du championnat de Ligue 1 en France. Ryad Boudebbouz et Fethi Harek étaient sur la liste du onze corse au coup de starter de la rencontre. Auteur d’un bon match face à Lyon, l’ex-milieu offensif des Verts, qui est allé cette fois jusqu’au terme de la rencontre, s’est bien démené en livrant une prestation honorable avec quelques bonnes tentatives individuelles qui ont failli faire mouche. Cependant, cela n’a pas suffi à son équipe qui a concédé le nul : un but partout. Pour sa part, laissé sur le banc de touche face à l’OL, Harek a également participé à l’intégralité de la rencontre. F. R. DINAMO ZAGREB Soudani s’illustre par un triplé n L'attaquant international algérien du Dinamo Zagreb, Hilal Soudani, s’est illustré samedi en inscrivant un triplé lors de la victoire de son équipe à domicile face au NK Slaven Koprivnica (3-0), dans le cadre de la 34e journée du championnat croate de football. Le joueur algérien a ouvert les hostilités à la 39e minute, avant de récidiver en fin de match en marquant respectivement le deuxième (83e) et troisième but (85e) pour sa formation. Grâce à ce hat-trick, Soudani porte son total de buts marqués depuis le début de la saison à 16, ce qui fait de lui le meilleur goldeador de son équipe. Le Dinamo Zagreb s'est assuré le 22 avril dernier le titre de champion, le 16e de son histoire, après sa victoire face à Hrvatski Dragovolijac (5-0). Le club de la capitale croate peut réaliser le doublé, puisqu'il va jouer la finale de la coupe en aller et retour, respectivement les 6 et 13 mai contre Rijeka, principal rival des équipiers de Soudani cette saison. JSS 0 - ESS 3 Les Sétifiens assurent en seconde période orts de leur dernière victoire à l’extérieur face à la JSMB sur le score de 4 buts à 1, les joueurs de la JSS ont reçu, hier au stade du 20-Août de Béchar, l’ESS, pour le compte de la 26e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis. La première période de cette rencontre a été caractérisée par la domination des poulains d’Alain Michel et le regroupement des joueurs de l’ESS en défense. La première tentative des locaux n’a pas été concrétisée par Amri. En effet, à la 9’ de jeu, le milieu de terrain des Sudistes, qui se trouvait face au portier sétifien, a vu son tir passer à quelques centimètres des bois gardés par Khedaïria. Quelques minutes plus tard et devant l’absence de la réaction des visiteurs, les poulains du coach Alain Michel ratèrent une autre occasion de but par l’intermédiaire de Toubal qui a vu son tir dévié en corner par le portier sétifien. À la 27’, c’est Aoudo, le buteur de la JSS, qui était près d’ouvrir le score en faveur des locaux, mais l’essai de ce joueur n’a pas inquiété le gardien de la JSS. Devant une telle situation, les coéquipiers de Karaoui tentent de réagir et réussissent à inquiéter le gardien Sefioune à la 35’ par l’intermédiaire de Karaoui. Ce dernier a été stoppé par le défenseur Toubal. À la 45’, c’est Nadji qui va se retrouver seul face au gardien international, son tir est sorti à côté des bois gardés par Sefioune. La première période se termine sur un score vierge. De retour des vestiaires et au moment où l’on s’attendait au même scénario de la première mi-temps, ce sont les gars de l’ESS qui se montreront plus volontaires, puisque deux minutes après la reprise du jeu, le défenseur sétifien, Legraâ, réussit à pénétrer dans la surface de réparation et à inscrire le premier but de la rencontre, sans difficulté. À la 65’, c’est Karaoui qui, suite à un effort individuel, permet à son F Liberté n Baghdad Bounedjah est partant pour une nouvelle saison avec l’Étoile du Sahel. C’est du moins ce qu’on a appris d’une source digne qui ajoute que l’ancien attaquant de l’USM El-Harrach a prolongé son contrat d’une année, soit jusqu’au mois de juin 2017. Convoité par de nombreux clubs en France et en Turquie, l’actuel meilleur buteur du championnat tunisien, avec 13 réalisations, pourrait toutefois, selon les termes du nouveau bail qu’il a signé, bénéficier d’un bon de sortie en cas d’une bonne proposition pour un transfert à l’étranger. équipe d’aggraver le score. Les locaux, affaiblis par ces deux buts, ont tenté de réagir en créant plusieurs occasions de but par l’intermédiaire de Sayeh, Hamzaoui et Bendjillali. À cinq minutes de la fin de cette rencontre, c’est au tour de l’excellent Nadji d’inscrire le troisième but pour son équipe qui conserve sa deuxième place au classement général du championnat de la Ligue 1 Mobilis. Il est à signaler que les espoirs de la JSS ont battu leurs homologues de l’ESS par le score de deux buts à zéro. RACHID ROUKBI EN CAS DE DÉFAITE, L’ENTRAÎNEUR EST TOUJOURS LE BOUC ÉMISSAIRE Pourquoi veut-on accabler Aït Djoudi ? n Kabylie, la défaite en finale de Coupe d’Algérie est encore difficile à digérer d’autant plus que le trophée était bien à portée de la JSK qui a dominé aisément la partie, mais les connaisseurs savent pertinemment que Dame Coupe a toujours du plaisir à faire valoir ses caprices, surtout à ce stade de la compétition. Depuis jeudi soir, aux quatre coins de la Kabylie profonde, ils sont des milliers de supporters à décortiquer, ici et là, les multiples facettes d’une rencontre couronnée d’amertume et de frustration, mais voilà qu’en football comme dans tout autre sport, on ne peut refaire un match. Et si les lendemains de défaite sont toujours difficiles à digérer, il faut bien admettre que la E CAN 2017-2019 La commission d’inspection de la CAF le 6 mai à Alger n À l’issue de la réunion du bureau fédéral tenue hier, la FAF a confirmé l’information révélée par Liberté faisant état de l’organisation d’une cérémonie de remise de trophée au champion de la Ligue une de cette saison lors de la dernière journée du championnat de L1. En outre, le bureau fédéral a débattu de la situation de l’arbitrage et des voies et moyens à mettre en œuvre pour l’organisation des structures de gestion et de formation de ce secteur à la fois sensible et important pour le football national. Des mesures de réforme seront mises en œuvre dès le début de la nouvelle saison 2014-2015 à l’issue des travaux du groupe de travail chargé du dossier. Le bureau fédéral a pris connaissance des activités initiées par la DTN depuis le début de la saison et notamment des efforts consentis sur le plan de la formation des entraîneurs, préparateurs physiques et entraîneurs des gardiens de but. Plus de 360 entraîneurs ont obtenu le mois dernier la licence CAF A, permettant de renforcer le nombre de techniciens diplômés à la disposition des clubs de football, qui place notre pays leader sur le continent avec plus de 600 entraîneurs disposant du niveau CAF A. Par ailleurs, une commission d’inspection de la Confédération africaine de football effectuera, du 6 au 12 mai, une visite en Algérie pour l’évaluation des infrastructures susceptibles d’accueillir la CAN 2019-2021. La Fédération algérienne de football et le ministère de la Jeunesse et des Sports ont pris toutes les dispositions pour la réussite de cette visite afin d’assurer la meilleure présentation du dossier de l’Algérie. N. A. JSK n’a pas à rougir d’une telle défaite. Primo, elle a fourni une bonne prestation d’ensemble, même si le résultat n’a pas suivi. Secundo, les Kabyles, joueurs, dirigeants et supporters, ont été dignes dans la défaite et c’est ce qui fait sûrement la grandeur d’un club. Aucun incident particulier, aucun dérapage regrettable puisque les joueurs ont honoré magistralement leurs couleurs et l’image sacrée du football algérien lors de la cérémonie protocolaire d’après-match, alors que les supporters kabyles ont applaudi sportivement l’adversaire et ont apporté leur soutien à leurs joueurs, y compris à leur malheureux capitaine Ali Rial en larmes, et une telle attitude constitue certainement une belle victoire pour la JSK dont les anciens dirigeants tels que les regrettés présidents Abtouche Hadj Mansour, Khalef Abdelkader et Benkaci Boussad qui ont toujours inculqué les grandes valeurs morales aux joueurs kabyles. Et la présence du président Mohand-Chérif Hannachi sur la tribune officielle où il avait à accompagner ses joueurs pour recevoir leur médaille du mérite est une preuve que la JSK a raté le trophée, mais pas le rendez-vous. C’est certainement cette culture qu’il faut encourager pour que les finales de Coupe d’Algérie donnent lieu à de somptueuses fêtes du football algérien où le respect de l’adversaire mais aussi du cérémonial doit être de mise dans les deux camps, celui des vainqueurs mais aussi et surtout celui des vaincus. Le meilleur exemple nous a été donné cette semaine dans le mythique stade d’Anfield Road de Liverpool où l’équipe locale, leader du championnat, avait perdu à domicile un match crucial face à Chelsea (2-0) et peut-être même raté le championnat d’Angleterre après vingt-cinq ans de disette, mais au coup de sifflet final, ils étaient plus de 60 000 supporters des Reds à chanter à la gloire de leur club pour lui affirmer toute sa fidélité et sa sympathie malgré l’ampleur du désastre. Tout cela pour rappeler que le football est fait de victoires et de défaites, de joie et de peine, d’exploits et de revers. Et s’il faut bien admettre que, jeudi passé à Blida, la JSK a connu la défaite, mais pas la débâcle au vu de sa prestation d’ensemble, l’heure doit être à la retenue et à la mobilisation pour tenter de terminer au mieux une saison remarquable en tout point de vue. Et au moment où certains gens malintentionnés veulent accabler à tout prix le coach Azzedine Aït Djoudi, le moment n’est certainement pas fortuit pour tirer sur l’ambulance et choisir hâtivement un bouc émissaire. Une défaite, aussi injuste soit-elle, est avant tout collective et Aït Djoudi n’a pas à être diabolisé de la sorte, lui qui a eu beaucoup de mérite à reprendre les rênes du club et à mettre en œuvre un grand chantier qui a permis à la JSK de relever la tête cette saison et surtout à ramener au stade le merveilleux public de la JSK. Il est vrai que personne n’est prophète dans son propre pays et Azzedine Aït Djoudi, qui a fait certainement beaucoup de jaloux dans son terroir, ne mérite guère ni la potence ni la chaise électrique. Quand bien même, il a peut-être commis des erreurs dans sa composition d’équipe, lui qui a préféré, en dernière minute, l’expérience des Maroci, Sedkaoui, Asselah et autres Zaâbia, et ce, au détriment de la fougue et de la rage de vaincre des “jeunes loups” kabyles tels que Raïah, Ferguène et surtout Aïboud, le grand absent de la finale, Azzedine Aït Djoudi, tout comme son staff technique élargi et bien étoffé, mérite bien le respect pour tout ce qu’il a accompli et… réussi durant toute la saison où la JSK a gagné avant tout une équipe d’avenir ! En attendant, il reste bien cinq journées de championnat et la JSK est encore bien placée pour décrocher une place qualificative pour la Ligue des champions d’Afrique, et il serait certainement plus judicieux de laisser travailler le coach et son staff pour dresser un bilan objectif en fin de parcours, car la colère a toujours été une mauvaise conseillère, n’est-ce pas ? MOHAMED HAOUCHINE RÉUNION DU CA DE LA JSK Appel à “la mobilisation générale pour une meilleure fin de saison” n Le conseil d'administration de la JS Kabylie a appelé, hier, à l'issue d'une réunion extraordinaire, à “la mobilisation générale de toute la famille du club, afin d'atteindre les objectifs tracés en début de saison”, a indiqué le pensionnaire de Ligue 1 algérienne de football. Cette réunion extraordinaire du conseil d'administration, tenue hier après-midi au siège du club à Tizi Ouzou et à laquelle a pris part le staff technique, a été une occasion pour “faire le point sur le parcours de la JSK” cette saison, précise la même source. Pour le conseil d'administration de la JSK, “la sérénité est plus que jamais recommandée”, pour permettre aux partenaires du capitaine Rial de “réussir une meilleure fin de saison”. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 Sport 23 L’UAFA ANNONCE LA REPRISE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1 USMA 5 – MCO 2 La Coupe arabe va-t-elle réanimer le championnat ? Feu d’artifice à Bologhine en attendant le sacre ! coups de fumigènes, les supporters de l’USMA ont fêté, dans une ambiance colorée, la victoire écrasante contre le MC Oran À (5-2). Les lampions du stade de Bologhine éteints au coup de sifflet final, les fans usmistes ont produit un feu d’artifice gigantesque couvrant l’enceinte de Omar-Hamadi d’une couleur rougeâtre. De la fumée épaisse, des déflagrations assourdissantes et une lumière sublime ont marqué la fin du match, offrant un spectacle qui don- Résultats Classement 1. USM Alger 2. ES Sétif 3. JS Kabylie 4. MC Alger --. MC El-Eulma 6. USM El-Harrach 7. CS Constantine --. RC Arba 9 . JS Saoura 10. ASO Chlef 11. MO Béjaïa 12. MC Oran --. CR Belouizdad 14. JSM Béjaïa 15. CABB Arréridj --. CRB Aïn Fekroun Pts 60 49 43 41 41 40 39 39 36 35 28 27 27 22 20 20 J 26 26 25 25 26 25 26 26 26 26 26 26 26 26 25 26 Yahia/Liberté CSC - RCA 1-1 CRBAF - JSMB 0-1 JSS - ESS 0-3 MCEE - CRB 1-0 USMA - MCO 5-2 MOB - ASO 0-0 Les rencontres CABBA - JSK et USMH - MCA ont été reportées au mardi 6 mai. ne un avant-goût de ce que seront les prochaines célébrations du 6e titre de champion d’Algérie. Car, pour fêter le titre, il faudra encore patienter, dans la mesure où la victoire de l’ESS hier à Béchar face à la JSS retarde la consécration officielle des Rouge et Noir. Onze points séparent toujours les deux équipes. Il suffira de gagner le prochain match contre le CRB au stade du 20-Août pour assurer le titre, et ce, quel que soit le prochain résultat de l’ESS contre le CABBA. Ce qui ne sera pas chose aisée, sachant que le Chabab jouera, à cette occasion, sa survie en Ligue 1. La rencontre de l’USMA face au Mouloudia d’Oran s’est résumée, en fait, à une démonstration de force de la part du club algérois. L’USMA, très efficace devant les buts du gardien oranais, a réussi à plier la rencontre en inscrivant quatre buts avant la fin du premier half. N’sombo, en position d’avant-centre à la place de Ziaya blessé, a réussi à ouvrir le bal dès la 5’. Le but égalisateur du MCO à la 19’, par l’entremise de Bradja, n’a pas pour autant déstabilisé les poulains d’Hubert Velud, qui, en imposant un rythme plus accéléré, ont réussi à étouffer leurs adversaires. Les Oranais, dépassés par les événements, n’arrivaient plus à suivre, c’est ce qui a poussé la ligne défensive à commettre la faute dans la surface de réparation contre N’sombo. Un penalty que Meftah transforme avec succès, donnant ainsi à nouveau l’avantage à l’USMA. Le MCO a failli revenir à la marque n’était le gardien Zemmamouche ayant empêché Naït Yahia, à la 34’, de scorer. Les Usmistes continuent de dominer le jeu et enchaînent les occasions : Seguer a failli aggraver la marque, mais la barre transversale vient sauver le gardien Belarbi (37’). Dominés outrageusement, les joueurs du MCO ne savent plus où donner de la tête. Sur un CSC 1 - RCA 1 Solide Arba a formation de l’Arba a certainement raté une bonne opportunité de prendre les trois points de la rencontre face à une équipe constantinoise amorphe et loin de son niveau habituel. D’ailleurs, les poulains de Cherif El-Ouazzani ne mettront que 5 petites minutes pour trouver la faille dans la défense constantinoise par l’intermédiaire de Bougheroua très opportuniste qui arrive à reprendre un ballon mal renvoyé, consécutivement à un corner. Ce but désarçonnera les locaux qui mettront du temps à se reprendre, et il aura fallu une bonne demi-heure pour voir la réaction des Vert et Noir sur une bonne inspiration de Ziad qui arrive à servir Derrag seul face au gardien, mais qui met au-dessus (27’) et gâche ainsi une bonne opportunité pour revenir au score. Cette action animera un peu le jeu, et encore une fois, le remuant Ziad arrive à trouver Boulemdaïs totalement démarqué, mais sa reprise échouera dans les bras de Fellah (29’). Les visiteurs bien disposés sur le terrain arrivent, sans trop se dépenser, à contrôler le jeu, tout en opérant par des L coup franc botté des 60 mètres, le gardien Zemmamouche, en position de passeur décisif, offre un caviar à Ferhat qui parvient à lober le gardien oranais. Les Usmistes ne vont pas s’arrêter là ; juste avant la pause-citron, Seguer rajoute le 4e but qui met les Oranais à genoux. La seconde mi-temps était plutôt une formalité pour les gars d’Hubert Velud, qui n’avaient qu’à gérer l’avantage réalisé en première manche. Cela n’a pas empêché, toutefois, le jeune international, Zineddine Ferhat, d’aller chercher son doublé dans cette rencontre et marquer ainsi le 5e but pour son équipe à la 62’. En fin de match, les Oranais parviennent à ajouter un second but par l’intermédiaire de Berraja qui réalise, lui assi, un doublé. n L’annonce faite hier par l'Union arabe de football (UAFA), concernant la reprise de la Ligue des champions arabe des clubs, après un arrêt d'une année en raison de problèmes financiers, est de nature, assurément, à booster la concurrence dans le championnat national algérien et surtout à réduire le risque de combine induit, justement, par l’absence d’enjeu pour certains clubs en cette fin de championnat. En effet, toutes les équipes figurant dans le ventre mou du classement, soit à partir de la 10e place, peuvent aspirer désormais à cette quatrième position qualificative à la Coupe arabe sachant que les deux premiers du parcours seront versés en Ligue des champions d’Afrique et que le troisième, ainsi que la vainqueur de la Coupe d’Algérie participeront à la Coupe de la CAF. Des formations comme le MC Alger (s’il se désiste de sa place en Coupe de la CAF), le MCE Eulma, le CS Constantine, l'USM Harrach, le RC Arba, la JS Saoura et même l’ASO Chlef peuvent continuer à lutter pour le fameux sésame arabe à quatre journées de la fin du championnat. Des équipes auxquelles il faut ajouter, bien sûr, la JSK et l’ESS qui peuvent glisser, éventuellement, à la quatrième place en cas de mauvais résultats. Soit près d’une dizaine d’équipes concernées par la lutte, sur les 16 équipes. Le reste luttera naturellement pour le maintien. Cette participation à la Coupe arabe, très lucrative et ne nécessitant pas beaucoup de dépenses, contrairement à la Coupe d’Afrique des clubs, apparaît désormais, donc, comme un nouveau challenge pour les équipes qui se sentaient un peu en vacances avant terme, surtout après la trêve forcée du championnat. Elle est à même de stimuler une compétition en mal de motivation. En fait, la Coupe arabe remet dans le bain beaucoup d’équipes et insuffle une nouvelle dynamique à la fin du championnat. SAMIR LAMARI AHMED IFTICEN contres rapides. Hadji faillit du reste aggraver le score, mais sa tentative passe à côté (31’). Les Constantinois se révoltent et arrivent à niveler la marque par l’entremise du buteur maison Boulmemdaïs, qui ponctue de la tête un bon mouvement offensif amorcé par Sameur (32’). La seconde période sera plus animée ; les deux équipes montrent un autre visage et de meilleures intentions offensives. Et c’est encore une fois de plus le follet Bougheroua, idéalement placé, qui faillit corser l’addition juste au retour des vestiaires (46’). Simondi, le coach du CSC, dos au mur, abattra ses dernières cartes offensives avec l’incorporation, tour à tour, de Henaini et Bezzaz, pour essayer de trouver la faille et arracher les points du match, mais rien n’y fit. Pis, c’est le rentrant Dramé, côté visiteurs, qui aura la plus belle opportunité en fin de match, mais il rate lamentablement devant un Cédric impérial (88’). Un nul qui conforte les visiteurs dans leur classement et qui met fin au dernier espoir des Constantinois de disputer le podium. ARRÊT SUR IMAGE ADLÈNE R. MCEE 1 - CRB 0 APS Babya renoue avec le succès e MCEE s’est imposé difficilement hier devant le CRB par la plus petite des marges. But inscrit peu de temps avant l’heure de jeu par le biais de Chennihi. La première mi-temps fut dans son ensemble équilibrée même si les Belouizdadis se sont procuré les meilleures occasions de scorer, à l’image de ce coup franc exécuté par le spécialiste Rebbih qui envoie une frappe sur le montant droit des bois du portier Ousserir (17’). Dans le temps additionnel du premier half, Mehdi Benaldjia, pourtant bien placé devant les bois, rate complètement sa reprise, alors que toute le monde croyait en l’ouverture du score. En deuxième période, les gars de Babya reviennent avec des meilleures intentions et parviennent à mettre un danger permanant sur Chouieh et sa défense. Et ce n’est que logiquement que Chennihi, profitant d’une erreur monumentale de la défense belouizdadie, parvint à donner l’avantage à son équipe (57’). Le score en resta là jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Necib. L N. A. Parade immense des Mouloudéens à Alger n Les joueurs du MC Alger, vainqueurs de la Coupe d’Algérie, ont défilé, hier à Alger, avec le trophée. Debout sur le toit d’un bus aménagé pour la circonstance, les Mouloudéens ont effectué une parade immense, drainant une foule gigantesque. Un bain de foule énorme qui a créé une ambiance colorée à Alger-Centre. LIBERTE Dimanche 4 mai 2014 Publicité 25 Carnet Nouara Rouchiche épouse Amghar survenu le 2904-2014 à l’âge de 88 ans. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ———————————————————— BR19483 Condoléances ———————————————————— Le personnel médical et paramédical du service d’O.C du CHU Beni-Messous ainsi que le professeur Boukaïss se joignent à la douleur du Pr. Stambouli-Boudghènen suite au décès de sa mère Condoléances Pensée Maître Mokrane Aït Larbi, très touché par le décès de son ami BAHIR BEN ABDESSADOK ancien bâtonnier d’Oran, présente ses sincères condoléances à sa famille et l’assure de sa profonde compassion en cette douloureuse circonstance. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Hassina sa femme, Hachemi son frère, Louisa sa sœur demandent à tous ceux qui ont connu CHÉRIF SOUAMI décédé le 04 mai 2013, d’avoir pour lui une pieuse pensée. Reppelons à leur souvenir sa sœur Fatiha décédée le 20 octobre 2010. G G Pensée A ma chère femme HASSIBA BENFERCHOULI NÉE OULMOU Mon ange, il y a une année que tu as quitté ce bas monde pour ton Paradis éternel. On dit que le temps atténue la douleur et qu’on ne garde de l’être cher perdu qu’un doux souvenir, mais tu es partie si brutalement que je ne me suis pas remis de ta disparition. Le 4 mai 2013 restera à jamais dans ma mémoire. Tu étais si présente, si proche de nos enfants, de moi, de tes élèves que tu avais souvent oublié d’exister pour toi-même. Tes enfants, moi, ton père, tes frères, tes sœurs, Dadou, Wahiba, Nacéra, Lila, ta belle-mère ainsi que tous ceux qui t’ont connue te disent repose en paix. 1304 Pensée Déjà 3 années se sont écoulées depuis que nous a quittés à jamais, le 03 mai 2011, notre cher fils et frère AKROUF ABDELKRIM DIT LAZHAR En ce douloureux anniversaire, ta maman demande à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire et prie Dieu Miséricordieux et t’accueillir en Son Vaste Paradis. BR19485 Pensée Le 04 mai 2009, cela fait cinq ans que notre cher et regretté père Azira Azouaou nous a quittés à jamais. Tes enfants et tes petitsenfants prient pour toi et demandent à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée pour toi. Repose en paix, papa. Puisse Dieu Tout-Puissant t’accueillir en Son Vaste Paradis. ———————————————————— Pensée ———————————————————— A Monsieur Ouchia Rabea décédé le 4 mai 1970. Celui qui fut mon père, il m’a tant chérie et gâtée, grâce à lui j’ai fait des études. Pour ma part, je l’ai beaucoup affectionné, mais c’était insuffisant en rapport à son amour. Il n’avait qu’un souci qui était mon bien-être. Depuis sa disparition, il reste enfoui dans mon cœur et je continue à vivre de ses souvenirs. Je demande à tous les siens et à ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée pour lui. Mme Aït Mekideche Najet - ABR41622 ———————————————————— Décès ———————————————————— Les familles Ounoughene et Oussedik, parents et alliés, ont la douleur de faire part du décès de leur très cher et regretté Madjid Ounoughene, ancien moudjahid. L’enterrement aura lieu aujourd'hui dimanche 4 mai 2014 au cimetière M’douha à Tizi Ouzou. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. G Pensée Le 24 mars 2014 nous quittait à jamais notre chère et regrettée mère et grand-mère BOUFEDJI ZOULIKHA laissant dans notre vie un vide impossible à combler. En cette douloureuse circonstance, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire et prient Dieu Tout-Puissant de lui accorder une place en Son Vaste Paradis. Repose en paix, chère mère, tu seras toujours vivante dans nos cœurs. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. F1301 Pensée Papa chéri NAÏT MEDJANI MED AREZKI Tu es parti le 25-03-2014 à l’âge de 94 ans laissant un vide que personne ne pourra combler, 40 jours déjà pour un monde meilleur. Ta femme, tes enfants, tes gendres, ta belle-fille, tes petits-enfants, tes sœurs, les familles Naït Medjani, Cherik Bensoula de France, de la wilaya de Béjaïa et d’Alger remercient tous ceux qui ont compati à leur douleur. Nous demandons à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Repose en paix. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. F1292 Condoléances Condoléances Le Dr Sidhoum Lamine, très affecté par la disparition tragique de son ami REKOUCHE TAHAR présente à toute la famille Rekouche d’Alger et de Bouira ses sincères condoléances les plus attristées et les assure en cette douloureuse circonstance de sa profonde sympathie. Que Dieu Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. M. Issad Rebrab et ses enfants, très affectés par le décès de F1305 Pensée Dur et pénible fut pour nous ce jour du 4 mai 2009 quand nous a quittés à jamais notre très cher père BEKHOUCHE ABDERRAHMANE En ce douloureux souvenir, sa femme, ses enfants, sa belle-fille et ses petitsenfants Abderrahmane et Nihel et tous ceux qui l’ont connu et ont apprécié ses valeurs morales et son sens de l’humour vous prient d’avoir une pieuse pensée à la mémoire de ce grand homme. Repose en paix. Que Dieu t’accorde Sa Sainte Miséricorde et t’accueille en Son Vaste Paradis. BR19435 MME ADDOUCHE NÉE BADJOU MEKIOUSSA DITE FAZIA présentent à toute sa famille leurs condoléances les plus sincères et l’assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. G Pensée 1er mai 2013 1er mai 2014. Cela fait une année que notre cher père KESSI CHABANE nous a quittés. Tu es venu au monde au printemps et tu l’as quitté au printemps laissant derrière toi un vide que nul ne pourra combler. Notre pensée est toujours avec toi, Vava. Comment t’oublier, toi l’hirondelle qui fait le printemps, le site historique, la bibliothèque qui nous enseignait, nous n’appelons plus Vava, nous ne vivrons plus cette joie de t’attendre en revenant de voyage, nous ne t’attendrons plus car tu es parti pour ne plus revenir hélas ! Tout a une fin, tu nous manques beaucoup. Repose en paix, Vava, que le Paradis El Ferdous soit ton éternelle demeure Inch’Allah. Tes enfants et leurs familles de Djelfa et d’Alger qui te pleurent toujours et qui ne t’oublieront jamais. ABR41623 26 Télé Dimanche 4 mai 2014 NUMÉROS UTILES URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 INSPECTEUR BARNABY 19h45 LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS 19h55 Mars 1944. Alors que la planète est secouée par les soubresauts de la guerre mondiale, dans un petit coin d'une campagne française se joue une guerre de gosses. Car, depuis toujours, les gamins des villages voisins de Longeverne et Velrans s'affrontent sans merci. MARSEILLE / LYON - FOOTBALL 20h00 A trois journées de la fin de la saison, Marseille emmené par André-Pierre Gignac dispute une sorte de finale dans la course à l'Europe face à Lyon. A l'instar des Lyonnais, les Phocéens visent la quatrième place qualificative pour l’Europa League. Eric Calder, le patron de la biscuiterie du même nom, est en voyage d'affaires à Copenhague, au Danemark. A son arrivée à l'hôtel, la réceptionniste lui remet un paquet envoyé d'Angleterre contenant une boîte vide de sa propre société... UN HEUREUX ÉVÉNEMENT 19h48 HÔPITAUX - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) Depuis leur rencontre dans le vidéo-club où il travaille, Barbara et Nicolas nagent dans le bonheur. Complices et follement amoureux, ils passent leur temps à vivre ce grand amour. Le jour où Barbara tombe enceinte, ils pensent franchir une nouvelle étape dans leur vie de couple. La naissance de leur fille va surtout plonger Barbara dans une détresse qu'elle ne soupçonnait pas. COMPAGNIES AÉRIENNES AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 EXIL NAZI : LA PROMESSE DE L'ORIENT NELLY ET MONSIEUR ARNAUD 21h30 19h45 Pour échapper à la justice, de nombreux criminels de guerre allemands sont partis en Amérique du Sud au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais une autre destination, le Moyen-Orient, restée dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui, a accueilli ces nazis. LA VIE RELIGIEUSE Horaires des prières 4 radjab 1435 Dimanche 4 mai 2014 Dohr............................. 12h45 Asr................................ 16h32 Maghreb.................... 19h42 Icha................................. 21h11 5 radjab 1435 Lundi 5 mai 2014 Fadjr............................. 04h12 Chourouk................... 05h50 Une jeune femme, Nelly, travaille occasionnellement dans des imprimeries, tandis que Jérôme, son compagnon, ne parvient pas à trouver du travail. Dans un café, Nelly fait la connaissance d'un sexagénaire, Monsieur Arnaud, que lui présente Jacqueline, dont il fut autrefois l'amant. Monsieur Arnaud propose de l'argent à Nelly, qui refuse. LIBERTE ZONE INTERDITE 19h50 Le château de Versailles accueille plusieurs millions de visiteurs chaque année. L'émission part à la découverte des coulisses du monument, comme les pièces habituellement fermées au public pour rénovation, l'arrivée discrète des œuvres d'art, les appartements des chefs d'Etat, les rondes de nuit, la sécurité... Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : abrousliberte@gmail.com Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 LIBERTE ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 BOUMERDÈS Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1 Tél. / Fax : (024) 81 47 91 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BOUIRA Cité 280 logts Bt 05 2é étage en face de la Wilaya Tél. / Fax : (026) 93 67 06 Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 BÉJAÏA Route des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 21 24 09 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. 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En ce 3 mai 2014, Journée mondiale de la liberté de presse, il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois pour s’assurer que c’était bien un message du président Bouteflika qui affirmait ceci : “J’ai veillé et je continuerai à veiller à ce que l'exercice de la liberté d'expression et de presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n'est celle de la conscience.” S’il y a un domaine dans lequel le régime Bouteflika aura clairement montré son inaptitude à se convertir, c’est bien celui de la liberté d’expression. Et celui de la liberté de la presse, en particulier. Nul besoin de remonter aux formules qui, d’emblée, condensaient l’aversion du Président envers une fonction sociale effectivement désobligeante pour un personnel politique élevé dans le confort du monopole d’État de l’information. La liberté de la presse faisant concurrence au discours univoque d’un régime nostalgique du système de parti unique et de communication centralisée. La première initiative politique de Bouteflika fut celle de “rapatrier”, dès son élection, en 1999, le maximum de “formations politiques” vers le giron du parti unique, afin de réduire l’expression politique contradictoire à sa juste portion. Mais la démarche de normalisation ne put s’appliquer au champ médiatique, certains organes étant restés agrippés à un minimum de leur indépendance originelle. Une presse en partie “inadaptée” qui fut très vite proclamée presse de “tayabet el hammam” et de “terroristes de la plume” … Depuis, le régime Bouteflika se débat dans la propre contradiction d’un régime qui, indéfiniment, cherche, “au nom de la démocratie”, le moyen d’imposer sa dictature : sa politique en matière de liberté de presse consiste à trouver le juste équilibre entre son aversion à l’expression contradictoire et la nécessité d’offrir des gages d’ouverture moderniste au monde qui le regarde. Le retard technologique imposé au pays dans le domaine des TIC et le verrouillage de l’audiovisuel, en dépit d’une loi de libéralisation “maison”, sont autant de signes de ce que la liberté d’information et de communication est perçue comme une menace pour le pouvoir archaïque qui continue à contrôler l’État. Le message du Président, loin de rassurer, traduit, une fois de plus et de manière édifiante, cette capacité du régime à sévir contre les droits citoyens tout en se faisant l’apôtre des libertés qu’ils répriment. Depuis la loi sur la liberté de la presse, la législation a invariablement tendu à réprimer et à verrouiller la liberté d’expression. De la loi sur l’audiovisuel et ses effets dévastateurs… en remontant à l’article 144 bis. Justement, le message présidentiel, qui promet de légiférer sur le sujet, inquiète, parce qu’il rappelle étrangement ce propos du Premier ministre Ouyahia : “L'État n’a nullement l'intention de porter atteinte à la liberté d'expression.” C’était le 27 février 2011, cinq jours après l’adoption par le Conseil des ministres du projet d’article 144 bis. On connaît, depuis, ses conséquences ravageuses sur la liberté de la presse. www.liberte-algerie.com - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel - twitter : @JournaLiberteDZ DILEM UN TRAIN PERCUTE UN VÉHICULE UTILITAIRE À CHIHANI (EL-TARF) Deux morts et deux blessés graves Un train de voyageurs a percuté un véhicule utilitaire, hier près de Chihani (El-Tarf), tuant sur place deux personnes et blessant grièvement deux autres, a-t-on appris auprès de la Protection civile. L’accident s’est produit sur un passage à niveau non gardé situé au lieudit Mekkia, non loin du chef-lieu de la commune de Chihani. Les corps de deux victimes décédées, âgées de 37 et de 57 ans, ont été acheminés vers l’hôpital de Dréan pour les besoins d’autopsie, selon la même source qui a indiqué que l’un des deux blessés a dû être amputé d’une jambe. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. ALIDILEM@HOTMAIL.COM M. H. musthammouche@yahoo.fr JEUNES ARRÊTÉS LORS D’UNE MANIFESTATION DE BARAKAT Leur sort sera connu aujourd’hui La chambre d’accusation près la cour d’Alger va statuer aujourd’hui sur la demande de remise en liberté des deux jeunes arrêtés lors de la manifestation du mouvement Barakat, le 16 avril dernier à Alger, Mohamed Kadi et le Tunisien, Moez Bennecir, en détention provisoire à Serkadji. Un collectif d’avocats a été constitué par la Laddh pour les défendre. D’autre part, un collectif pour leur libération a été constitué. Dans un appel qui a déjà recueilli 1 300 signatures, parmi lesquelles celles d’avocats, de journalistes, d’associations, d’universitaires, de cinéastes et de syndicats, ce collectif condamne “l’arrestation et l’incarcération des deux jeunes” et “appelle à leur libération immédiate”. K. K. LES GENDARMES ENQUÊTENT SUR UN RÉSEAU BASÉ ENTRE ALGER ET ORAN Saisie de 20 objets antiques de grande valeur n Dix objets de grande valeur et appartenant au patrimoine national ont été récupérés dans l’après-midi de vendredi. Selon les premiers éléments de l’enquête (en cours), les gendarmes ont intercepté le mis en cause à bord d’une Peugeot 207, au barrage permanent dressé sur l’autoroute Est-Ouest au lieu-dit El-Mousalha, commune de Sendjas (Chlef), en possession de dix différentes toiles de peinture antiques, un livre intitulé Généraux illustres portant des photographies d’anciens généraux allemands, un médaillon en métal jaune, sept galets antiques, une chaîne en corail et un manuscrit coranique écrit à la main. Âgé de 41 ans, le mis en cause a avoué avoir acquis ces objets de valeur auprès des commerçants à la périphérie d’Alger-Centre et qu’il avait l’intention de les vendre à un artisan résidant dans la ville d’Oran. Suite à quoi, l’enquête a été carrément confiée à la Section de recherches (SRGN) de Chlef pour remonter la filière. Le mis en cause a été remis en liberté sur instruction de la justice en attendant les résultats d’expertise d’un spécialiste d’œuvre d’art antique de la Direction de la culture de la wilaya qui devra authentifier ces objets, leur provenance et leur classification. FARID B. Le Forum de “Liberté” reçoit le président du syndicat des agences de voyages n Le Forum de Liberté recevra mardi Bachir Djeribi, président du Syndicat national des agences de voyages (SNAV). Le conférencier reviendra sur la dernière décision de l'Office national du hadj et de la omra de prendre en charge cette année l'hébergement aux Lieux saints de l'islam. Notre invité abordera également les perspectives de la saison estivale 2014. La presse et le public sont conviés à 11h au siège du journal à El-Achour. Vous pouvez également adresser vos questions sur l'adresse électronique forum@liberte-algerie.com.
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