Rabat piégé par Paris se défausse sur l’Algérie
Le billet de Said Mekbel
Le petit nuage
Pourquoi «châtie-t-on» un handicapé
pour un fauteuil électrique ?
Compassion. Entre le dire et le faire. Quand un silence se fait entendre là
où il ne devrait pas l’être c'est la phrase -complice qu'il articule. En effet,
ils sont nombreux ces gens-là à souffrir chaque année à chaque
procédure d'obtention d'un fauteuil roulant électrique.
Oui monsieur, aujourd'hui je suis sur
mon petit nuage et je me contente
de regarder ce qui se passe autour.
J'ai fait partie de ces gens qui ont eu
un idéal et qui l'ont perdu comme
s'il s'était agi d'un rêve et que ce rêve
s'était envolé. Je commence à
penser qu'il est peut-être temps de
se dire que le temps doit finir où
n'importe qui pouvait se mêler de
politique. A me dire aussi qu'on
ferait mieux de s'occuper à réaliser
le petit truc que l'on est capable de
faire.
A voir toutes les hésitations de ceux
qui dirigent. les atermoiements des
gouvernements, peut-être bien que
les choses ne doivent pas être aussi
simples qu'on pourrait le croire.
Cela doit être même très compliqué,
trop compliqué pour nous. citoyens
profanes de la politique.
Je crois que le mal vient de ceci :
avant Octobre, la politique c'était la
chasse gardée d'une toute petite
minorité.
Après, tout d'un coup, on a ouvert
les portes et baissé les barrières et
tout le monde s'est précipité. Le
résultat, vous le voyez. Non, je crois
que dans ce domaine de la politique
eci se passe dans un pays où
les dirigeants se proclament
haut et fort protecteurs des
droits de ces individus dits à besoins
spécifiques.
Malgré que c'est ainsi le principe de
la vie, chacun son statut, chacun son
poste, et chacun sa tâche. Mais
quelques personnes se reposant
dans un poste, oublient apparemment ce qu'ils doivent à la profession à laquelle ils avaient fait
semblant d'éprouver toute la responsabilité de l'assumer. Châtier un
myopathe ou tout autre handicapé
pour lui faire bénéficier la simple
chose que son état devrait s'engager
à la lui accorder, ne rentre absolument pas dans l'ordre du progrès, du
civisme et de l'humanisme aussi.
Tous les malades sans exception qui
sont déjà passés par la même mau-
C
vaise expérience s'interrogent avec
indignation pour quoi autant de
souffrances imposées, de détournements, de bureaucratie, et de dérangements, avant de se voir attribuer
un fauteuil électrique indispensable
pour une vie meilleure. À quoi servent alors les papiers administratifs
de cette catégorie de personnes si ce
n'est pour les défendre auprès de qui
de droit et prouver dans tous cas le
fait insoupçonné de leur infirmité?
Avec l'inaccessibilité que rencontrent ces personnes chaque 10 ou 15
mètres, comment pour de simples
contrôles on les oblige à se déplacer
chez les examinateurs au lieu d’inviter ces derniers à faire l’effort de
se déplacer vers celui dont la motricité défaillante? Les handicapés
physiques en veulent dans ce cas à
leur État, et risquent de ne plus lui
Le président Abdelaziz dénonce
les entraves marocaines
Appel. Le président de la République arabe sahraouie démocratique
(RASD),
Mohamed
Abdelaziz, a dénoncé jeudi les tentatives du Maroc visant à entraver le
travail des représentants et des missions des Nations unies au Sahara
occidental, mettant en garde contre
toute tentative pouvant dévier le
processus de décolonisation dans la
région de son objectif. «L'occupant
marocain ne peut pas poser de préalables à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, ni même au représentant
spécial ou à la mission de l'ONU
pour l'organisation d'un référendum
au Sahara occidental (MINURSO),
a indiqué le président sahraoui cité
par l'Agence de presse sahraouie
(SPS). Réitérant la volonté du Front
Polisario de poursuivre la coopération avec le secrétaire général de
l'ONU et son envoyé personnel,
Christopher Ross, pour l'application
des résolutions onusiennes relatives
au Sahara occidental, le président
sahraoui a mis en garde contre
«toute tentative de faire dévier le
processus de décolonisation dans la
région de son objectif». Le président Mohamed Abdelaziz a affirmé
à ce propos qu'il «est temps pour
l'ONU d'assumer ses responsabilités vis-à-vis d'une question non encore résolue, notamment le respect
du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux
résolutions de l'Assemblée générale
et du Conseil de sécurité de
l'ONU». En attendant l'application
du principe d'autodétermination du
peuple sahraoui, M. Abdelaziz a insisté sur la nécessité de "respecter le
statut du Sahara occidental en tant
que territoire non autonome conformément à l'article 73 de la charte».
Le président sahraoui a réitéré sa revendication concernant l'arrêt de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental et la
mise en place d'un «mécanisme
onusien» pour protéger les citoyens
sahraouis contre les violations commises par les forces d'occupation
marocaines.
faire confiance. Plusieurs lois leur
sont défavorables et d'autres ne sont
guère appliquées. Tant qu'aucune
infrastructure ne leur est accessible
par exemple, ce qui a poussé la majorité des myopathes à arrêter la
scolarisation plutôt que prévu sans
que les personnes qu'ils croient veiller sur eux ne leur fassent quelque
chose. Sans évoquer la pension misérable qui leur est accordée une
fois adultes. « Je me suis senti discriminé lorsque on m'a obligé de
passer par toutes ces institutions
pour compléter la procédure de l'obtention de mon fauteuil. Je savais
que mon déplacement n'était qu'un
dérangement de plus. Ils pouvaient
tout régulariser sans qu'on me fasse
souffrir». Nous dira un jeune myopathe.
M’henni Khalifi
Quotidien national d’information
on doit aussi faire ses classes, pas
seulement pour en faire, mais même
pour en discuter. Oui, monsieur je
suis sur mon petit nuage, mais cela
ne m'empêche pas de penser à vous.
Faites bien attention et que Dieu
vous garde !
Mesmar J’ha
«Nous ne sommes pas dans la
phase d’exploitation du gaz de
schiste, ce n’est pas à l’ordre du
jour du gouvernement (…) le gouvernement n’a octroyé aucune licence d’exploitation».
Ce n’est pas vraiment ce discours
qu’a tenu son ministre de l’Energie
lors de son passage jeudi dernier à
une commission de l’APN. Youcef
Yousfi soutient, lui, dur comme fer
que l’Algérie est obligée d’exploiter le gaz de schiste.
Une duplicité de langage qui n’a
manifestement pas échappé à la vigilance des antigaz de schiste de
In Salah qui ont repris leur bruyant
mouvement aussitôt après la fin de
l’émission de l’ENTV. Sellal a
donc échoué à ramener le calme et
les gens de In Salah ne jurent que
par l’annonce de l’arrêt des opérations de forages.
Pour ce faire, ils réclament une décision claire et nette du président
de la République ou de son envoyé
spécial Abdelghani Hamel. Ils ont
ainsi demandé des «éclaircisse-
Suite en page 4
sécurisation des frontières, un
détachement de l'ANP relevant du
secteur opérationnel (4ème région
militaire) a saisi, le 23 janvier
2015, suite à une perquisition du
domicile du terroriste arrêté le 21
janvier 2015, une quantité
importante de médicaments, de
produits pharmaceutiques et de
psychotropes, estimée à plus de
cent mille (100.000) comprimés",
précise la même source.
Le polémiste revenait hier sur les cas Messali Hadj,
Gaz de schiste et gouvernement
Saïd Sadi
prêt à tout
Météo : Le temps restera froid et instable
dans le Nord du pays jusqu'à demain
Le temps restera froid et instable
dans les régions du Nord du pays,
avec de la neige qui affectera les
reliefs dépassant les 700 mètres
d'altitude, indique vendredi l'Office
national de météorologie, dans un
bulletin valable jusqu'à lundi et
publié sur son site.
Le temps restera froid et instable
vendredi avec des averses de pluies
et ou de grêles notamment sur le
Centre et l'Est, précise le bulletin,
alors que de larges éclaircies sont
prévues pour la journée de samedi
sur l'Ouest et le Centre avant
marocains on s’en doute ont trouvé en ce
vieux rapport, matière de meubler en
faveur de leur pays, une actualité plutôt,
défavorable avec l’affaire juridicopolitique opposant Rabat et son allié la
France.
(Adel Meziane)
Directeur fondateur : Fodil Mezali
l'arrivée de nuages à partir du
dimanche suivis de pluies
orageuses localement.
Selon les mêmes prévisions, des
chutes de neige affecteront les
reliefs du centre et de l'est du pays
dépassant les 700 et 800 mètres
d'altitude dimanche et lundi.
Les températures maximales
oscilleront, quant à elles, entre 10°c
et 13°c près des côtes et entre 3°c
et 05°c vers l'intérieur et les Hauts
plateaux, tandis que les vents
seront modérés à parfois assez forts
près des côtes.
L’invité hier du Café
littéraire de Bejaïa n’a pas
été de main morte : «à
chaque fois qu’il y a eu un
moment difficile, une
précipitation de l’histoire,
la Kabylie a été un
laboratoire pour analyser
la situation de la Nation ;
il est intéressant de
regarder ce qui se passe
actuellement dans cette
région», a-t-il en effet
déclaré.
Lire en pages 2 et 3
Bouteflika, pour seul recours…
Gaz de schiste. Il se confirme désormais que la population de In
Salah est décidée à aller jusqu’au
bout pour obtenir l’arrêt clair et définitif des forages pour l’exploitation et même l’expérimentation du
gaz de schiste.
Le Premier ministre Abdelamlek
Sellal, qui a fait irruption mercredi
à la télévision pour rassurer, n’a
pas convaincu.
Il a plutôt redonné de la vigueur
aux manifestants qui l’ont traité de
tous les noms d’oiseaux comme le
montrent les vidéos postées sur les
réseaux sociaux et certaines
chaînes de télévision privées.
A coups de jurons et autres slogans
hostiles, les manifestants ont fait
savoir qu’ils ne rentreraient pas
chez eux tant que le Président n’annoncerait pas la fin des forages.
Sellal a donc clairement raté sa sortie médiatique destinée à calmer les
esprits et rassurer la population locale que son gouvernement n’a
donné aucune autorisation pour
l’exploitation du gaz de schiste.
avaient déjà été publiés en 2010, est
sciemment exhumé aujourd’hui, par
l’activisme invétéré de la diplomatie
officielle et parallèle marocaine à
Bruxelles, qui n’a pas lésiné sur les moyens
auprès de l’AFP, afin de le rendre public et
tenter de mettre en difficulté les autorités
algériennes et sahraouies. Les médias
La république
et les Totems
Terrorisme : un terroriste arrêté et une quantité
importante de médicaments saisie à El-Oued
Une quantité importante de
médicaments et de produits
pharmaceutiques et de
psychotropes a été saisie vendredi
par les éléments de l'Armée
nationale populaire (ANP), au
domicile d'un terroriste qui avait
été arrêté deux jours auparavant,
indique samedi un communiqué
du ministère de la Défense
nationale (MDN). "Dans le cadre
de la lutte antiterroriste et de la
Diversion. Le cabinet noir marocain
chargé de gérer le dossier sahraoui a
programmé de relancer un vieux rapport
datant de 2007, sur l’aide humanitaire
européenne aux réfugiés sahraouis vivant
dans les camps de Tindouf, à un moment
où le conflit sahraoui figure sur l’agenda
des Nations unies. Des détails de ce rapport
ments» à la présidence et au
DGSN, M. Hamel pour savoir si
les propos de Sellal traduisaient
une décision de l’Etat.
Les oreilles sont désormais braquées vers le chef de l’Etat, appelé
à arbitrer ce conflit en sa qualité de
«maître de l’œuvre» puisque le
programme d’exploitation du gaz
de schiste est d’abord le sien.
Toutes les voies de recours sont en
effet épuisées et les citoyens de In
Salah ne font confiances ni à Sellal, ni à Yousfi et encore moins aux
experts proches du pouvoir.
Ce dangereux bras de fer devrait
trouver une solution avant que la
situation ne dérape et ne fasse
tâche d’huile.
Parce que, la clairvoyance d’un
Etat se vérifie certes dans sa capacité à exercer son autorité dans le
respect des lois mais également
dans l’aptitude à saisir les enjeux
d’un passage en force. Et ce gaz de
schiste décidément très controversé, sent très mauvais…
Tahar F.
Par Dr Belmekki Salah*
Dans le communiqué
du ministère public de
la cour d’Alger informant l’opinion de l’ouverture d’une
information judiciaire
contre le citoyen Saïd
Sadi pour « diffamation
et atteinte à honneur »,
il y a trois vérités au
moins qui frappent l’esprit par la teneur politique de la démarche.
La première est que les
générations postindépendance doivent par la
symbolique une « dette
à l’infini » aux hommes
qui se sont accaparé la
guerre d’indépendance.
Une dette par la mémoire qui a stérilisé politiquement la multitude
au profit exclusif de
quelques miraculés.
Une génération d’affranchis qui a refusé
toute forme de critique
ou d’analyse de l’histoire qui la produite et
dont elle a été un acteur
parmi d’autres. La seconde vérité est qu’une
haine contre l’intelligentsia kabyle travaille
une partie du corps politique depuis les premières heures du
nationalisme algérien ;
une tendance assumée
et aux relents institutionnels qui déteint
dangereusement sur la
société depuis
quelques années. Elle
prend le visage de l’arabisme, de l’islamisme et
des discours dominants.
(B S)
Suite en pages 2 et 3
Visite : La coopération
bilatérale au menu de la visite
du président nigérien en Algérie
Lire en page 4
Bouira : des parkings géants
au chef-lieu de la wilaya
Lire en page 7
Tiɣremt : «La Cité» dans la
langue chère à Da L’Mouloud
Lire en pages 16 et 17
Yennayer… bon gré mal gré
à Laghouat
Lire en pages 12 et 13
N° 533 Dimanche 25 janvier 2015
Prix 15 DA
www.lacitedz.net
A la une
02 u La Cité
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Saïd Sadi : « Il faut sortir
de la culture du refuge »
L’ex-président du RCD maintient ce qu’il a dit, le 2 janvier
dernier, à Sidi-Aich, dans la
wilaya de Béjaia quand il a
traité des ex-présidents de la
république, les défunts Chadli
Bendjedid et Ali Kafi et Messali Hadj. C’est une affaire
qui est en justice. Je n’ai pas
de commentaire à faire. Il y a
ce que j’ai dit, moi, et que
j’assume. Il y a ce qui s’est
dit. Ce que j’ai dit est sur ma
page Facebook : j’ai littéralement transcrit ce que j’ai dit à
partir d’un enregistrement.
Maintenant pour la manipulation médiatique et politique,
on en reparlera le moment
venu », a en effet soutenu
Said Sadi juste avant d’entamer, hier samedi, se première
conférence du jour à Souk ElTenine intitulée « Sahel : de
la culture refuge à la culture
de combat », lui qui devait en
animer une seconde dans
l’après-midi au chef-lieu de
wilaya de Béjaia, invité qu’il
était du café littéraire de la
capitale des Hammadites. Un
thème de la conférence qui a
permis au conférencier de
traiter de l’actualité brûlante
faite d’un cafouillage sans
nom de l’Exécutif. « Ils annoncent des restrictions. Ils
disent qu’ils ne peuvent plus
continuer à gérer comme ils
l’ont fait jusqu’à présent.
Mais ils disent : ne vous inquiétez pas, rien ne va changer. C’est le blanc et le noir »,
a soutenu Sadi pour qui le
peuple algérien a été ironisé
et « exclu de la décision politique ». Une attitude qui ne
fait qu’accentuer davantage
sa conviction plus que jamais
Sports
Le RCD relève l’absence de
chevillée quant à l’impossibilité que le changement vienne
du système en place. Et de
s’expliquer : «Il faudrait deux
conditions pour qu’un changement qui émanerait du système soit opérationnel. La
première : des hommes qui
ont le sens de l’Etat. La seconde : il devrait y avoir dans
la société un minium de ressources pour qu’il y ait du répondant. Nous ne sommes
pas dans ce cas. Ce changement nécessiterait qu’il soit
mené par la société civile ».
Pour Sadi, «il faut sortir de
cette culture du refuge et aller
vers le développement. Il faut
solliciter la diaspora ». Et
d’ajouter : « il est important
que nos ressources, qui ont
permis à nos populations de
traverser des siècles, de se
protéger des risques extérieurs, soient récupérées et
transformées en instruments
d’offensive pour le développement ». Se voulant davantage
explicite comme il ne cesse de
l’être lors de ses dernières sorties qui drainent à chaque fois
du grand monde, notamment
parmi les jeunes, Sadi estime
qu’« à chaque fois qu’il y a eu
un moment difficile, une précipitation de l’histoire, la Kabylie a été un laboratoire pour
analyser la situation de la Nation. Il est intéressant de regarder ce qui se passe
actuellement dans cette région
». Et de conclure, sentencieux
: s’il est vrai que la culture du
refuge nous a permis de «
nous protéger», il insistera sur
l’impératif de s’en sortir et
«aller vers le développement».
Katia K.
Constat. Pour le RCD, la vacance de pouvoir, corollaire de l’impotence du chef
président de la république mais engendre une «cacophonie et une confusion
supporter».
e secrétariat national du parti
qui s’est réuni avant-hier
vendredi dans son rendezvous mensuel a alerté, en
effet, sur la gravité de la défaillance de pilotage de la politique générale du pays».
Notamment sur le plan économique
avec, a-t-il relevé, «l’absence de cap et
de projet de développement » et ce,
«malgré une compilation de chantiers
inachevés incités par des prix des hydrocarbures hors normes, qui a caractérisé la politique économique de
l’Algérie depuis 1999, donne lieu aujourd’hui à la résurgence de toutes les
questions, arbitrairement et autoritairement, évacuées par le pouvoir à la faveur d’une manne financière que
d’aucuns considéraient comme une
chkara sans fond pendant une quinzaine d’années». Et d’estimer que
membres du gouvernement n’interviennent que «contraints» et «forcés»,
«qu’’il s’agisse de la question de la
confection du budget, de la problématique du gaz de schiste, du malaise
dans le système de l’éducation et de la
formation ou le secteur de la santé où
des transferts sociaux inadaptés qui
plombent l’économie».
Des ministres dont les contradictions
qui imprègnent au grand jour le discours des membres sont « inquiétantes
», relève le RCD, appuyant son verdict
par bien d’exemples : un jour on
bloque les recrutements dans la fonction publique, le lendemain on annonce
le contraire avec des plans de recrutement.
Pour un ministre, les soins seront
payants et les loyers revus à la hausse
alors que le Premier ministre réfute,
péremptoire, qu’il n’est pas question
L
Dr Sadi en conférence à Béjaia
Un public record malgré un froid de canard
La salle du théâtre régional de Béjaia a affiché complet lors de la conférence tenue par le Dr Said Sadi
venu présenter son livre sur le parcours du colonel
Amrirouche qui a suscité une véritable levée de
Avant cela, les représentants du « Café littéraire »
association qui a invité Sadi hier après midi, ont
tenu à dénoncer les pressions qu’ils avaient subi de
la part des autorités pour les pousser à l’annulation
de cette rencontre. « Même l’affichage annonçant
la venue de Sadi a été arrachée », déclare publiquement K Saji du « Café littéraire » devant l’indignation de tous. Le conférencier tenait tout au long de
son intervention, de plus d’une heure, à dénoncer
les attaques qu’il avait subies après les propos qu’il
avait tenu à l’égard de Benbella et de Messali El
hadj. « Aucun historien et intellectuels Algériens
n’ont osé m’attaquer sur le contenu e mon livre,
bien au contraire, ils se sont ligués contre ma personne », regrette Sadi avant d’énumérer une série
« d’entraves » dans la réalisation de ce livre comme
celles qui consistaient à retirer aux imprimeurs le
marché de l’éducation nationale si jamais ils accepteraient l’impression de livre. « J’ai pris le soin
de recueillir des témoignages de Moudjahidines et
acteurs de la révolution qui sont encore en vie, alors
qu’ils aillent reprocher à ces témoins d’avoir dit la
vérité », lance le conférencier visiblement prêt à en
découdre en disant « ce procès qu’ils veulent intenter contre moi est le bien venu ». En abordant encore une fois ce sujet lié à Messali, Sadi dira « que
personne ne peut reprocher à cet homme (Messali)
d’être le fondateur du mouvement national avec la
création de l’Etoile nord Africaine mais à une certaine période cet homme ne voulait écouter que sa
propre personne et inévitablement cela mène à des
dérives », affirme Said avant de citer le livre de Ali
Haroune « La wilaya Trois » à travers lequel il parle
des assassinats des militants de la fédération de
France u FLN par des individus du MNA qui était
le prolongement des idées Messalistes qui se sont
soulevés contre la révolution. Comme à son habitue
Sadi s’attaque au pouvoir en place en affirmant que
l’image qu’il avait donné sur le colonel Amirouche
était tout à fait à l’opposé de celle présentée par la
conscience populaire tout en regrettant que le dernier film sorti sur Krim Belkacem est selon ses dires
la négation même de ce que fût ce révolutionnaire,
qui dit-il, avait sauvé Alger en 1962 des explosions
préparées par l’OAS qui avait miné tous les égouts
de la capitale.
La vision optimiste du fondateur du RCD ;
Le conférencier voit en la révolte des gens du Sud
algérien contre l’exploitation du gaz de schiste ainsi
que les différentes activités de jeunesses appuyées
par des universitaires sont selon lui un signe positif
que les choses sont entrain de changer dans le pays.
Après son intervention, des dizaines de citoyens se
sont inscrits pour la séance des débats. Le Docteur,
comme à son habitude, n’a éludé aucune question.
Boubekeur Amrani.
de toucher à ces secteurs.
Même topo pour le gaz de schiste
lorsque le ministre de l’énergie atteste
sans aucune équivoque que son exploitation est incontournable, son premier chef, approximatif, le contredit et
rassure que nous sommes en phase
d’expérimentation, pendant que le ministère de l’environnement, imperturbable, ne pipe mot».
Si pour le RCD, ce gouvernement est
«probablement le plus faible, en terme
de compétences, depuis l’indépendance du pays», il relève avec force
que «la politique de prédation et d’humiliation, infligée à l’Algérie par les
clans au pouvoir pour obtenir la caution des puissances étrangères, a subrepticement fait le reste.
Le discrédit et l’illégitimité qui frappent les institutions conjugués à l’érosion des libertés publiques depuis ces
quinze dernières années, pourtant
conquises de haute lutte par les algériens, vont fatalement exacerber le climat de défiance politique et de
tensions sociales».
Dès lors que toute initiative politique
et pacifique est combattue, voire délégitimée, le parti que dirige MohcineBelabbas juge que le statut quo actuel
risque de créer le lit aux formes d’expression les plus violentes et les plus
radicales.
Les récurrentes manipulations par le
pouvoir de l’extrémisme religieux et le
chantage qu’il ne cesse d’agiter face
aux ambitions citoyennes de la société
pour se maintenir comme un moindre
mal à côté de l’intégrisme sont vains».
Le parti met la mobilisation des populations dans les villes du Sud sur la
problématique du gaz de schiste mais
aussi sur leur exclusion du développe-
Séance d'entraînement des Verts
à Mongomo, Slimani absent
CAN-2015. La sélection algérienne de football a effectué samedi (10h50) une
séance d'entraînement au stade municipal de Mongomo, au lendemain de la
défaite concédée face au Ghana (1-0) en match comptant pour la 2e journée (Gr
C) de la CAN-2015 en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février).
ette séance a vu la présence de 22
joueurs sur les 23 retenus pour la compétition. L'attaquant Islam Slimani
n'était pas présent à l'entraînement, effectué
sous la houlette du sélectionneur Christian
Gourcuff. L'absence du joueur du Sporting
Lisbonne (division 1 portugaise) a suscité
beaucoup d'interrogations. Relégué au banc
des remplaçants lors du match face aux
"Black stars" ghanéens, Slimani n'aurait pas
apprécié son nouveau statut, et l'aurait même
fait savoir au manager général Yazid Mansouri. Slimani avait été titularisé lors du premier match face à l'Afrique du Sud (3-1),
avec à la clé, un but. Il a été remplacé par
Ishak Belfodil dans le onze de départ. Selon
une source proche de l'équipe nationale, le
buteur de la sélection (14 buts) ne souffre
d'aucune blessure, et semble totalement rétabli de son genou, qui l'a contraint à faire
l'impasse sur deux des trois séances qui ont
précédé le match face au Ghana. Après des
tours de piste d'un quart d'heure, les joueurs
ayant été titularisés la veille ont quitté le
stade, pour laisser place aux autres éléments,
scindés en deux groupes, pour effectuer des
exercices technico-tactique. Les trois gardiens de but, Rais M'bolhi, Azzedine Doukha, et Si Mohamed Cédric, ont effectué un
travail spécifique sous la conduite des deux
entraîneurs Hassan Belhadji et Michael
Bouli. Les Verts effectueront une dernière
séance d'entraînement dimanche matin,
avant leur départ l'après midi pour Malabo,
en vue du match décisif face au Sénégal,
prévu mardi (19h00 algérienne), dans le
cadre de la 3e journée (Gr C) de la phase de
poules.
C
ment, l’insoutenable marginalisation et
la mal vie qui les affectent et un pouvoir local disparate et asphyxiant qu’ils
subissent, sur «la maturité citoyenne »
qui administre « la preuve que, désormais, la jeunesse et le peuple rejettent
le régime et les représentants factices
La république
Suite de la page une
La troisième est qu’il y a de la violence
en cours qui désigne un homme à la vindicte. Elle est judiciaire et actionnée
avec, certainement, des risques que cette
institution ne mesure pas. Dans les
champs politiques et médiatiques un accord semble en cours pour taire des lectures historiques émancipées de la
passion du pouvoir et de la mémoire qui
le justifie. Le malaise du régime politique algérien reste intact devant les débats qui structurent notre conscience
collective, qui donnent du sens à notre
passé et notre avenir et les questions que
soulève immanquablement le politique.
Il s’agit de déconstruire la légitimation
de la prise du pouvoir, de son exercice et
de sa perpétuation. C’est la raison essentielle qui intime l’ordre à l’homme de se
taire. Un discours universitaire sur la
question dans l’étape politique présente
est vain tant il n’éclaire personne ou seulement quelques profanes sur les raisons
essentielles qui ont amené à la situation
actuelle l’Etat et la société. Dans cette
question de droit, il faut s’en tenir aux
faits. Le Dr SADI livre une lecture inhabituelle au mode de raisonnement imposé sur la question. Le procédé
intellectuel est éloigné des tranchées balisées ou des lectures timides et apeurées
Dimanche 25 janvier 2015
des cercles fermés. L’homme, dans un
cycle de conférences publiques mobilise
et cette mobilisation est en soi une pédagogie qui dérange, formule des hypothèses
et
livre
des
opinions
conceptualisées sur des hommes pris
dans des processus historiques. Il argumente par la preuve et force références
et débat sur le sujet de manière dépassionnée, sur des hommes publics et la
dialectique qui les a conduits à la prise
du pouvoir. On lui reproche de trop dire
sur un sujet qui ne serait que de la compétence de la « famille ». Dans ce débat,
il est brandi comme forme d’argument et
de réflexion des accusations de « diffamation » et « atteinte à l’honneur » qui
touchent des personnes publiques alors
que sa nature et sa dimension dépassent
de loin le cadre étroit auquel le parquet
veut le réduire. Se pose la question sur la
démarche de l’institution judiciaire et le
rapport qu’elle peut avoir avec l’histoire
collective des Algériens et les polémiques inévitables que seule l’opinion
est en droit de d’apprécier. Le pouvoir en
Algérie ne réfléchit plus aux fondements
de la légitimité politique qui l’autorise à
gouverner et quand une institution ou
qu’un acteur affidés le font, on saisit immédiatement la dénégation qui ampute
l’essentiel de l’intelligence du débat.
Mohamed Raouraoua remobilise les troupes
Le président de la Fédération algérienne de
football (FAF) Mohamed Raouraoua a tenu
vendredi soir une réunion avec les joueurs
de l'équipe nationale au niveau de leur résidence, à l'issue de la défaite amère concédée
face au Ghana (1-0) pour le compte de la 2e
journée (Gr C) de la CAN-2015 en Guinée
équatoriale (17 janvier-8 février).
Très déçu par cette défaite, intervenant quatre jours après la victoire face à l'Afrique du
Sud (3-1), le premier responsable de la FAF,
a voulu sensibiliser les joueurs en vue du
dernier match décisif face au Sénégal, mardi
au stade de Malabo (19h00).
Le président de l'instance fédérale a prononcé un discours mobilisateur, tout en soulignant que rien n'est encore joué dans
l'optique d'une qualification pour les quarts
de finale de cette 30e édition de la CAN.
Très réceptifs, les coéquipiers de Madjid
Bougherra se sont engagés à tout donner
pour arracher la victoire, qui sera synonyme
de passage au deuxième tour.
Les Verts ont effectué samedi matin une
séance d'entraînement au stade municipal de
Mongomo, en l'absence de l'attaquant Islam
Slimani. L'équipe nationale effectuera une
dernière séance d'entraînement dimanche
matin, avant leur départ l'après midi pour
Malabo, en vue du match décisif face au Sénégal, prévu mardi (19h00 algérienne) dans
le cadre de la 3e journée (Gr C) de la phase
de poules.
La sélection algérienne de football, battue
sur le fil par le Ghana (1-0), en match disputé vendredi soir à Mongomo pour le
compte de la 2e journée de la CAN-2015, a
compliqué sa situation dans la perspective
d'une qualification au prochain tour de
l'épreuve, car désormais condamnée à battre
le Sénégal, mardi prochain pour le compte
de la 3e et dernière journée du groupe "C",
pour espérer se qualifier aux quarts de finale
de la compétition.
Amère défaite des Verts
face au Ghana
Les Verts se sont inclinés sur un but assassin
de Gyan Assamoah à la (90+3) alors qu'ils
tenaient jusque-là le point du nul qui les plaçaient en pôle position pour terminer à la 1re
place de leur groupe.
Un objectif désormais compromis, vu le
grand nombre de paramètres qui entrent en
jeu pour sa concrétisation. La défaite de l'Algérie face au Ghana confirme qu'en football,
le fait de dominer un match n'est pas forcément couronnée de succès, et qu'en même
temps, une équipe peut prétendre à la victoire sans avoir fourni un meilleur rendement
que son adversaire.
Une défaite amère pour les Verts, mais ô
combien précieuse pour le Ghana qui se voit
du coup relancé dans la course à une éventuelle qualification au prochain tour. l'Algérie reste toujours en lice dans cette course,
car il lui suffit de battre le Sénégal lors du
dernier match pour se qualifier.
u 23
CAN-2015 : le profonde
désillusion dans le camp
algérien mais l'espoir
persiste
Cruel, c'est le qualificatif qui revenait
comme une litanie dans le camp algérien,
vendredi soir à Mongomo, après l'amère
défaite concédée par la sélection nationale
face au Ghana (1-0), pour le compte de son
deuxième match (Gr.C) en Coupe
d'Afrique des Nations CAN-2015 en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février). Que
ce soit l'entraîneur, les joueurs et journalistes présents, les mines étaient renfrognées et le sourire absent. Dépités par la
tournure qu'a pris ce match contre une
équipe ghanéenne, "trop respectée".
Les Algériens n'arrivaient pas encore à
comprendre 24 h après, ce qui s'est passé
pour que l'EN perde un match de cette manière, en concédant un but "assassin" au
temps additionnel (90+3), inscrit par le capitaine Gyan Asamoah. "C'est cruel et c'est
regrettable de perdre un match comme ça" :
c'est le sentiment qui revenait le plus souvent dans les discussions d'après match où
chacun, à sa manière, tentait de trouver une
explication à cet échec que le sélectionneur
national tentait d'élucider la veille au moment où il s'exprimait lors de la traditionnelle conférence d'après match. "Nous
avons géré la rencontre, mais à la fin de la
partie, on se fait surprendre par une action
tout à fait anodine. C'est cruel de s'incliner
de la sorte", ne cessait de réitérer Christian
Gourcuff. Pour le technicien breton "les
conditions climatiques difficiles et l'état de
la pelouse" sont derrière cette défaite, qui
ne peut pas être justifiée par ces deux paramètres seulement. "Nous étions plus cohérents que lors du match face à l'Afrique du
Sud, avec une bonne assise défensive. Aujourd'hui, nous étions incapables à donner
du rythme à notre jeu", a expliqué Gourcuff, qui a innové en alignant pour la première fois trois milieux récupérateurs pour
assurer le premier rideau défensif, défaillant lors du premier match face à l'Afrique
du Sud. Avec un schéma tactique de 4-5-1
qui se transforme en 4-3-3 en possession de
ballon, le sélectionneur national "a quelque
peu failli dans cette nouvelle stratégie", estiment les observateurs, lui qui voulait colmater les brèches après la "mauvaise"
prestation face aux "Bafana Bafana".
Madjer remet en cause le lieu de préparation
des Verts avant la compétition
L'ancien joueur et sélectionneur
d'Algérie, Rabah Madjer, a remis
en cause le lieu de préparation
des Verts avant la Coupe
d'Afrique des nations-2015 estimant qu'il aurait été préférable
que le stage d'avant CAN se déroule dans un pays limitrophe de
la Guinée équatoriale où se déroule le rendez-vous continental.
L'entraîneur national, Christian
Gourcuff et ses joueurs, se sont
beaucoup pleins des conditions
climatiques régnant en Guinée
équatoriale, estimant qu'elles
sont, l'une des raisons ayant empêché jusque là l'équipe, auteur
d'une victoire et une défaite pour
ses deux premiers matchs, de développer son jeu habituel.
"C'est tout a fait normal que
notre sélection joue mal en
Coupe d'Afrique parce qu'elle ne
s'est pas préparée convenablement aux conditions climatiques
régnant dans les lieux de la compétition. L'on a choisi de faire le
stage d'avant CAN dans le
luxueux centre technique de Sidi
Moussa, alors qu'il était plutôt
nécessaire d'aller préparer la
compétition dans un pays ayant
les mêmes caractéristiques climatiques que la Guinée équatoriale", a déclaré l'ancienne star
du football algérien, consultant
d'El Heddaf TV.
Favoris en puissance pour le trophée africain avant le début du
tournoi, les Verts seront dans
l'obligation de gagner leurs troisième match face au Sénégal
pour espérer une qualification
aux quarts de finale, après leur
défaite face au Ghana (1-0), vendredi à Mongomo.
Quatre jours auparavant, ils
avaient remporté leur premier
match dans le groupe C face à
l'Afrique du Sud (3-1), mais sans
convaincre. "L'on ne peut pas
s'attendre à ce que nos joueurs
brillent ou fassent le jeu comme
l'on en a l'habitude de voir. Eux
qui évoluent tous en Europe, ils
n'ont pas l'habitude de jouer dans
des conditions climatiques aussi
difficiles comme c'est le cas en
Guinée équatoriale, des conditions marquées notamment par
un taux d'humidité très relevé",
a encore expliqué Madjer.
Il a en outre estimé que l'entraîneur national aurait pris ses précautions dans ce registre en
organisant le stage d'avant CAN
"au Gabon par exemple", un
pays frontalier à la Guinée équatoriale.
"Se préparer à Alger et se rendre
au lieu de la compétition quatre
jours seulement avant le premier
match, n'était pas le bon choix à
mon avis", a-t-il poursuivi.
L'Algérie, reléguée à la 2e place
de son groupe, ex aequo avec le
Ghana avec 3 points chacun,
jouera sa qualification aux
quarts mardi prochain contre le
Sénégal, le premier du groupe
avec 4 unités, à Malabo.
Elle n'a d'autres choix que de
l'emporter pour ne pas quitter la
compétition dès le premier tour.
A la une
04 u La Cité
Santé
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
La coopération bilatérale
au menu de la visite du président
nigérien en Algérie
Visite d’Etat. La visite d'Etat qu'effectuera aujourd’hui le président de la République
du Niger, Mahamadou Issoufou, en Algérie, permettra aux deux pays d'aborder les
questions relatives à la coopération bilatérale et d'examiner les voies et moyens de la
dynamiser, a-t-on appris de source diplomatique.
a visite d'Etat du chef d'Etat nigérien,
qui répond à une invitation du président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, entre dans le cadre des
"consultations régulières" entre les deux
pays sur les questions d'intérêt commun, at-on précisé.
Cette visite de trois jours intervient aussi
dans un contexte marqué par la situation
prévalant dans la région. Elle est considérée comme une opportunité d'échanger les
points de vue sur les problèmes sécuritaires et de lutte contre le terrorisme.
Il s'agit, a-t-on encore relevé, de renforcer
la concertation politique entre les deux
pays sur les questions bilatérales, ajoutant
que les problèmes liés à la crise libyenne
ont eu des répercussions "négatives" sur la
région.
Le Niger qui fait partie des pays du champ
(Algérie, Mali, Niger, Mauritanie), est sérieusement préoccupé par ce qui se passe
en Libye", a souligné la même source, soulignant que le Niger "appuie les actions entreprises par l'Algérie au Mali et en Libye
dans le cadre de la recherche d'une solution politique aux crises secouant ces deux
pays".
Le Niger fait partie de l'équipe de médiation dans le cadre du dialogue intermalien,
conduit par l'Algérie. Au titre des relations
bilatérales, la solidarité demeure un des
forts aspects de coopération entre les deux
pays, alors que les échanges commerciaux
"ne reflètent pas les potentialités et la qualité des relations qu'entretiennent les deux
pays", selon la même source.
"L'Algérie qui avait procédé en 2010 à l'effacement de la dette nigérienne sur décision du président de la République, n'a
jamais lésiné sur les moyens quand il s'agit
d'aider ce pays", a-t-on relevé.
En ce sens, plusieurs dons et aides huma-
L
nitaires en produits alimentaires et médicaments ont été octroyés par l'Algérie au
Niger, alors que dans le domaine de la formation, l'Algérie a consenti un effort important pour la formation de cadres
nigériens.
"C'est un des pays africains qui bénéficie
du plus grand nombre de bourses de formation, lesquelles sont en hausse chaque
année", a-t-on précisé.
Toujours dans le domaine de coopération,
la commission mixte algéro-nigérienne se
réunit régulièrement, de même que le comité bilatéral frontalier, présidé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités
locales, dont la mission consiste à évaluer
et initier des actions de coopération entre
les zones frontalières algéro-nigériennes.
Pour ce qui est du rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays d'origine,
l'opération est intervenue suite à une demande formulée par le gouvernement nigérien.
"L'opération se déroule dans de bonnes
conditions et dans le respect de la dignité
humaine, d'autant plus que l'Organisation
internationale pour les Migrations (OIM)
qui a supervisé l'opération, a témoigné du
bon déroulement du rapatriement des Nigériens vers leur pays", a-t-on ajouté.
Rabat piégé par
Paris se défausse
sur l’Algérie
Suite de la page une
Hier, le ministre délégué sahraoui pour
l'Europe, Mohamed Sidati, dans une déclaration rendue publique à Bruxelles, à ce
sujet, a affirmé que le dit de l'Office antifraude européen (OLAF), vieux de huit ans,
a été "exhumé" des archives avec pour objectif de "faire diversion" auprès de l'Union
européenne (UE). Pour lui la sortie de cette
affaire « est une tentative de manipulation
et de désinformation ayant pour but d'entacher l'image du Front Polisario ». Dans
cette déclaration, il a précisé qu’ « en dépit
des extraits publiés de ce rapport, il est établi que les campements de réfugiés sahraouis sont parmi les mieux organisés au
monde.
Dans les campements, le monitoring et la
surveillance de l'aide sont assurés sur le terrain par le Haut commissariat des Nations
unies pour les réfugiés (HCR), l'Office
d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et la Programme alimentaire mondial (PAM), en même temps que
plusieurs ONG également présentes ». Le
texte a souligné qu’ « une confiance et une
coopération fructueuse existent entre le
Croissant rouge sahraoui et les donateurs »,
précisant que « les réfugiés sahraouis bénéficient de cette aide dans la transparence,
comme l'attestent les témoignages au quotidien des organisations internationales présentes dans les campements ». Selon le
ministre sahraoui, la publication de ce rapport intervenait « au moment où le conflit
du Sahara occidental est sur l'agenda de
l'ONU et où les violations récurrentes des
droits de l'homme par le Maroc sont régulièrement, évoquées dans les institutions
européennes et
ailleurs ». Comme on le voit, le Maroc qui
investit des sommes astronomiques pour
mener à bien son lobbying en Europe et ailleurs, en faveur des territoires sahraouis pillés illégalement à la face du monde,
n’hésite pas à ressusciter de vielles affaires
pour tenter de tromper l’opinion sur une
question d » décolonisation reconnue dans
les instances internationales comme telle.
Que va encore inventer le cabinet noir marocain pour salir les militants sahraouis et
l’Algérie, seul sur la soixantaine de pays
dans le monde reconnaissant la RASD, a
subir les foudres de guerre du Makhzen ?
AM
Le dialogue inter-malien dans l’impasse ?
Suite de la page 3
La Minusma a subi, ces derniers temps,
des attaques à l’arme lourde. Les forces de
l’ONU ont réagi en détruisant un véhicule
d’un groupe armé lors d'un raid aérien
dans le nord du pays, faisant des morts et
des blessés.
Attachement des parties concernées
au processus de paix
Les efforts de l'Algérie et de l'Onu sont
soutenus et favorisés par l'engagement renouvelé des représentants de la coordination des Mouvements du nord du Mali et le
gouvernement malien pour le dialogue, en
vue d'un règlement définitif de la crise malienne. Cet attachement aux pourparlers et
au processus de paix est réitéré par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le Secrétaire général du
mouvement national de libération de
l'Azawad (MNLA), Bilal Ag Chérif, le représentant du mouvement arabe de l'Azawad (MAA), Sidi Brahim Ould Sidati, et
le porte-parole du Haut conseil de l'unité
de l'Azawad (HCUA), Mohamed Ag Aha-
rib. Les parties consultées ont tenu à "réaffirmer leur engagement pour la paix et
souligner leur attachement aux dispositions de l'accord de cessez-le feu du 23 mai
2014 et ses modalités de mise en œuvre du
13 juin 2014, ainsi que la déclaration de
cessation des hostilités du 24 juillet de la
même année'', est-il également indiqué
dans le communiqué conjoint du chef du
file de la médiation et la Munisma.
Outre la reprise du dialogue, la médiation
et l'Onu ont évoqué avec les différentes
parties concernées les développements
''extrêmement préoccupants'' ayant marqué
ces derniers jours la localité de Tabankort,
ainsi que ''le climat de tension et d'insécurité qui prévaut dans la région''. De ces
consultations, a-t-on indiqué, s'est dégagé
le constat que ces développements "sont
de nature à mettre en péril le processus de
paix en cours à Alger". Le chef de file de
la médiation et la Minusmaont, dans ce
contexte, rappelé les obligations de toutes
les parties, en vertu du droit international
humanitaire, notamment en ce qui
concerne la protection des personnes ci-
viles en temps de conflit armé. Après avoir
subi, ces derniers temps, des attaques, les
forces de l'Onu au Mali avaient détruit,
mardi dernier, un véhicule d'un groupe
armé lors d'un raid aérien dans le nord du
pays, faisant des morts et des blessés. La
Minusma a été "contrainte de recourir à la
force en riposte à des tirs directs à l'arme
lourde sur ses casques bleus à Tabankort
(...) conformément à son mandat qui l'autorise à user de la force pour protéger les
populations civiles, son personnel et ses
biens en cas d'attaque ou de danger imminent", avait indiqué un communiqué.
Unanimité sur la nécessaire
reprise du dialogue
En somme, parties maliennes concernées
étaient, lors des dernières consultations,
unanimes sur la reprise du dialogue inclusif et la conclusion d'un accord global
final. ''Nous sommes en Algérie avec
l'équipe de médiation et les frères algériens
pour approfondir le dialogue et le débat
pour la reprise des pourparlers et la préparation d'une solution définitive au conflit
qui perdure dans le nord Mali'', avait affirmé Bilal Ag Chérif, qui s'exprimait en
présence des autres représentants de la
coordination. Pour sa part, le ministre des
Affaires étrangères malien, Abdoulaye
Diop, avait exprimé l'espoir de voir le prochain round des négociations intermaliennes entrer dans une phase de
"décision" et "non de débat" pour le règlement définitif de la crise dans son pays.
''Aujourd'hui, l'heure n'est plus au débat.
Ce que nous souhaitons c'est que nous entrions dans une phase de décision et que
les principaux responsables du gouvernement, comme des mouvements armés s'assoient pour trancher les questions
politiques", avait déclaré M. Diop, au
terme d'une rencontre avec M. Lamamra.
Mettant en garde contre la violence ''qui
est en train d'occuper le terrain (dans la région nord du Mali)'', M. Diop a souligné la
nécessité de "renverser cette tendance et
donner toute la chance au processus politique pour un règlement définitif de la
crise''.
K. K.
Dimanche 25 janvier 2015
A 40 ans, la peau des sportifs
a l'air d'avoir 20 ans
Rajeunissement. Selon une étude, non seulement le sport empêche le vieillissement
cutané, mais il rajeunit la peau chez les personnes de plus de 40 ans.
n le sait, le sport a de nombreuses vertus : il permet de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, les effets de
la suralimentation ou encore la dépression.
Mais une étude lève le voile sur une propriété
jusque-là inconnue de la pratique sportive :
cela rajeunit la peau.
Selon les travaux du Pr Mark Tarnopolsky, les
personnes pratiquant 3 heures de sport par semaine possèdent une peau “plus jeune” que
les personnes sédentaires du même âge.
O
Expérience menée sur la peau des fesses
Quand on vieillit, l'épiderme - c’est-à-dire la
partie de la peau en surface - tend à s'assécher
et à s'épaissir, tandis que le derme - la partie
en profondeur - s'amincit, perdant son élasticité. C’est ce double mouvement qui entraîne
le vieillissement cutané.
Afin de vérifier l’impact du sport sur la peau,
le professeur Tarnopolsky a analysé la peau
d'une trentaine de volontaires, hommes et
femmes, âgés de 20 à 84 ans. Il s’est concentré sur la peau des fesses de ses cobayes, car
celle-ci a la particularité d'être très peu exposée aux rayons solaires qui accélèrent le vieillissement cutanée.
40 ans plus jeune !
Et les différences entre sportifs et sédentaires
sont spectaculaires. Parmi les cobayes de plus
de 40 ans, la peau des sportifs était bien plus
proche de celle de personnes de 20 ans que
celle de leur âge.
Leur peau pouvait même paraître jusqu'à 40
ans plus jeune que leur âge réel ! Le professeur Tarnopolsky s'est ensuite rendu compte
que le sport ne fait pas que ralentir le vieillissement de la peau, c’est en fait une véritable
cure de jouvence.
Après avoir demandé à des personnes de plus
de 65 ans de faire 3 séances de 30 minutes de
vélo d’appartement par semaine, il s'est
aperçu qu'au bout de trois mois d'entraînement, leur peau avait rajeuni de 10 ans. S'il
est difficile de déterminer pour l'instant de
quelle manière le sport peut avoir un tel effet
de rajeunissement sur la peau, il semble clair
que la cytokine, une protéine créée par les cellules musculaires, soit une des causes de ces
changements spectaculaires.
24 ans, 38 ans, 50 ans...
Deux enquêtes publiées cette semaine se penchent sur l'âge auquel on commence à vieillir.
Attention, on vous prévient, certains résultats
ne font pas plaisir...
Déjà vieux à 24 ans ? C'est ce que révèle une
étude canadienne qui a établi, pour la première fois, un âge de déclin des capacités cognitives, c'est-à-dire des compétences du
cerveau. C'est donc à en croire cette étude à
24 ans que nos performances cognitives sont
à leur maximum... et elles déclinent à partir
de ce palier. Pour en arriver à ces résultats, des
scientifiques de l'université Simon Fraser au
Canada ont examiné la performance de 3,305
joueurs du jeu vidéo StarCraft 2, âgés de 16 à
44 ans.
Ce jeu de guerre en temps réel demande une
grande capacité de concentration, d'habilité,
de stratégie et de vitesse. Les scientifiques ont
donc analysé les performances, ainsi que les
mouvements stratégiques et le temps de réaction de chaque joueur. Verdict : ça décline
donc après 24 ans. Pas de panique, à partir de
cet âge-là, d'autres facultés sont développées.
L'expérience prend le relai sur la vitesse
En effet, les chercheurs ont expliqué qu'avec
l'expérience acquise, les joueurs plus âgés
sont plus aptes à anticiper les tâches à venir
et à éliminer les informations superflues. "Les
joueurs plus vieux, même s'ils sont plus lents,
ont tendance à compenser cette lenteur en déployant des stratégies plus simples, ce qui leur
permet de garder leurs compétences, malgré
leur perte de vitesse cognitive motrice", explique Joe Thompson qui participé à cette
étude.
Conclusion : votre cerveau fonctionne plus
lentement et de façon moins efficace après 24
ans, mais vos expériences vous permettent de
mieux appréhender votre environnement et le
monde dans lequel vous évoluez. "Notre performance quotidienne est le résultat d'une interaction constante entre le changement et
l'adaptation", résume l'étude.
Un comportement «de vieux» à 38 ans ?
En parallèle, une autre étude, cette fois-ci britannique, a établi que nos habitudes quotidiennes nous font basculer dans "le camp des
vieux" à partir de 38 ans.
Désolé messieurs, mais il semblerait que ce
soit à partir de cet âge en moyenne que vous
commencez à ressembler de très près... à
votre père. Les sondeurs qui se sont appuyés
sur les témoignages de 2.000 hommes et
femmes en couple ont ainsi décelé 30 signes
avant-coureurs qui prouvent que vous avez
vieilli. En voici quelques exemples :
- Vous vous endormez devant la télévision
- Pour vous, toutes les musiques actuelles
sonnent pareil
- Vous ne comprenez rien à ce que disent les
jeunes.
- Vous avez votre place attitrée à table ou devant la télévision
- Vous dansez mal et avez une préférence pour
l'Air Guitar
- Vous faites des blagues mais elles n'amusent
que vous
- Vous faites attention au thermostat de la maison, « en bon père de famille »
- Vous aimez vous occuper du jardin le weekend
En résumé, après 24 ans votre expérience
pourra masquer les signes de l'âge, mais passé
le cap des 38 ans, vos habitudes ne tromperont plus personne !
Petit conseil : une étude a démontré que la
musique serait un atout contre les marques de
vieillesse.
Alors mettez-vous au goût du jour en écoutant, par exemple, le dernier tube de Pharrell
Williams.
u 21
Etude : La cigarette
electronique seraitelle dangereuse ?
« Nos travaux suggèrent que la cigarette
électronique pourrait bien ne pas être
bénigne ».
Selon les premiers résultats d’une étude
américaine présentée au congrès de l'Association américaine pour la recherche sur le
cancer, l’e-cigarette ne serait pas sans
risque.
Mais les travaux d’Avrum Spira, chercheur
à l'université de Boston doivent se poursuivre pour confirmer ou non la dangerosité de la cigarette électronique chez
l’homme, explique le site du « Figaro ».
L’étude, menée sur certaines cellules
bronchiques précancéreuses montre que la
vapeur de l’e-cigarette entraîne des modifications comparables à celles provoquées
par la fumée du tabac.
Mais comme l’explique le docteur David
Planchard, oncologue à l'Institut GustaveRoussy (Villejuif) « il est possible que la
vapeur de cigarette électronique agisse
comme un stimulant sur ces cellules très
spécifiques, mais cela ne signifie pas
qu'elle soit capable de créer des cellules
cancéreuses à partir d'un terrain sain comme cela se produit avec la fumée de
cigarette ».
Le pneumologue et président de l'Office
français de prévention du tabagisme
Bertrand Dautzenberg ajoute sur le site du
« Figaro » que « prouver totalement l'innocuité de ce dispositif prendra sans doute
de longues années mais on sait avec certitude que le vapotage est infiniment moins
nocif pour la santé que la fumée de cigarettes ». En décembre dernier, une étude
Ipsos montrait qu’un Français sur cinq
avait déjà testé la cigarette électronique. Et
plus de 1,5 million de vapoteurs étaient recensés en France.
Des cellules souches par clonage de cellules adultes
Première. C'est une avancée
pour la médecine régénératrice.
Des chercheurs sont parvenus à
créer des cellules souches embryonnaires à partir de cellules
adultes. Un espoir pour le traitement de pathologies incurables.
Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à cloner des
cellules adultes humaines afin de
créer des cellules souches embryonnaires.
Cette avancée majeure pour la
science a été publiée dans l’édition numérique du journal Cell
Stem Cell.
Les scientifiques ont utilisé une
technique similaire à celle utilisée en 1996 pour le clonage de
la brebis Dolly.
Ils ont donc «reprogrammé» des
ovocytes, en y remplaçant le
noyau par celui de cellules de la
peau de deux hommes de 35 et
75 ans. En stimulant ces cellules
avec un courant électrique, elles
ont commencé à se diviser et se
multiplier, créant des cellules
souches embryonnaires à l’ADN
identique à celui des deux
hommes.
Les cellules souches embryonnaires sont dites pluripotentes
car ce sont les seules cellules capables de se différencier en tous
types de cellules de l'organisme
(cardiaques, hépatiques, pulmonaires...), qui en compte 200, et
de se multiplier sans limite.
L’intérêt d’obtenir des cellules
souches embryonnaires clones ce que les scientifiques appellent
le clonage thérapeutique - est
qu’à terme elles pourraient permettre de réparer ou de rempla-
cer des organes endommagés
pour traiter le cancer, la cécité ou
la maladie d'Alzheimer.
Une expérience similaire avait
été menée en 2013, mais
l’équipe n’avait réussi qu’à cloner des cellules d’enfants. Or,
étant donné que "l'incidence de
nombre de maladies pouvant potentiellement être traitées avec
des cellules souches pluripotentes augmente avec l'âge, le
clonage thérapeutique concernera surtout des adultes plus
âgés", soulignent les chercheurs.
Mais cette découverte peut poser
des problèmes éthiques. En effet,
si elle a le mérite de ne pas utiliser d’embryon fertilisé - une
technique qui soulève d'importantes questions éthiques, car
dans ce cas l'embryon est détruit
- certains détracteurs estiment
que cela pourrait être un premier
pas vers le clonage humain.
Régions
06 u La Cité
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Des citoyens contre
les fermetures des routes
à Bejaïa
Ras-le-bol. Bejaia cette belle wilaya de Kabylie est devenue avec la
force du temps, la championne d’Algérie sans conteste de
fermetures des routes !
La plupart des opposants sont unanimes à
dire que Bejaia est lésée par le pouvoir
comme le reste des wilayas de Kabylie que
le régime essaye d’étouffer économiquement pour lui faire payer son esprit frondeur et rebelle. Plusieurs acteurs politiques
n’ont pas cessé de dénoncer l’embargo
économique exercé par le pouvoir sur la
Kabylie.
Le RCD n’a jamais mâché ses mots et il est
allé plus loin en dénonçant ouvertement
l’antikabylisme du clan au pouvoir ! Pour
les adversaires des blocages des routes,
ceux qui ferment les routes, font dans le jeu
du pouvoir en décourageant davantage le
peu d’investisseurs qui décident encore de
rester dans cette wilaya qui est devenu un
enfer pour les hommes d’argent à travers
nos différentes sorties sur le terrain, on a
pu glaner quelques avis des rivaux des coupures de routes.
Arezki, le premier sollicité à dire ce qu’il
en pense, n’y va pas du dos de la cuillère :
« Oui, nous pouvons l'affirmer sans risque
de nous tromper : c'est le pourrissement de
la région qui est programmé.
Comment peut-on admettre que ces pratiques ne perdurent que dans la wilaya de
Bejaia ? Le laxisme des élus, conjugué à la
complaisance des autorités civiles et sécuritaires, conduira inexorablement à l’explosion.
Peut-être est-ce cela qui est recherché :
faire fuir tout le monde et, pis encore, déclencher des rixes entre les citoyens. Et
vogue la galère. Étouffement du port, des
unités économiques qui restent encore en
vie, blocage des approvisionnements, et
c'est le scénario apocalypse.
Ce phénomène récurrent est curieusement
érigé en mode d'expression, toléré. Occuper une voie publique, entraver la liberté
de circuler n'est plus un acte délictuel. Il
devient un acte de bravoure. Peu importe
les conséquences, personne ne réagit,
même ceux chargés de veiller à la sécurité
des personnes et des biens.
La wilaya de Bejaia est devenue inaccessible, infréquentable. Avant de prendre la
route de ou vers Béjaia, il est devenu indispensable de consulter «le bulletin de
l'état des routes», savoir si quelque part,
dans un village quelconque, il n y a pas un
"problème", quelle que soit sa nature, qui
risque de mener ses habitants à fermer une
route.
Qui est derrière ces actes ? Qui les encourage ? Pourquoi l'Autorité n'applique pas
la loi dans toute sa plénitude? Laisser faire
n'est pas un mode de gouvernance. Ce n'est
pas également une liberté d'expression que
d'entraver celle des autres avec toutes les
conséquences inimaginables. » Dit-t-il
avec une grande amertume
En sirotant un café avec un groupe de citoyens de la ville de Bgayet, on a lancé un
débat concernant ce nouveau phénomène
qui frappe la wilaya, l’un d’eux a insisté
sur le fait que les citoyens devront envahir
le wali par des courriers pour l’informer
des conséquences désastreuses qu’ont les
blocages des routes sur l’économie locale
et aussi sur le droit des Bougiotes à la libre
circulation.
Nabil lui répond « Le wali en poste
connait la situation. Il l’a déplore. Il a déclaré sur les ondes de la radio locale qu'il
ne donnerait aucune suite à une revendication exprimée sous cette forme, quand bien
même elle serait juste et légitime. Jeter de
l'huile sur le feu au lieu de faire simplement appliquer les textes de Lois, nombreux mais inopérants. Un courrier ne
ferait qu'encombrer ses parapheurs. Il le
sait et il reçoit des bulletins quotidiens des
services de sécurité s'il voulait faire
quelque chose » avant d’ajouter « Le problème est justement là.
Les citoyens ont été canalisés sur cette
forme de revendication qui est la seule féconde. Les écrits ne règlent rien. La promotion est faite pour le bruit et la violence.
La paix est dangereuse pour ceux qui sont
au pouvoir. Il vaut mieux affronter un jet
de pierre, un pneu brûlé qu'une idée, une
plume qui écrit. Leur terrain de prédilection est l'arène des combats et non les forums des débats. »
Ahcene, rencontré dans une autre localité
de cette wilaya, dire à ce sujet : « Désespérante situation en effet, il ne restera que
la rue à mon humble avis ... Mais ça, c'est
une autre histoire !
Quand un pays n'est pas gouverné par les
lois que veux-tu qu'il en résulte à part une
incroyable médiocrité dans une incroyable
anarchie ambiante !
Tu t'attends peut-être à voir une harmonie
collective et un climat serein ? » Clame-til avant de poursuivre : « la rue, c'est le but
recherché. Je me demande encore ce à quoi
servent les élus APW qui, à Bejaïa, ne peuvent même plus s'entendre sur un minimum commun.
Ne devraient-ils pas prendre exemple sur
les élus des autres wilayas où, faut-il en
convenir, la question du développement locale est l’affaire de tous les élus qui, au
moindre problème, mettent de côté leur
couleur politique et, comme un seul
homme, se dirigent vers Alger et ferrailler
pied à pied avec les décideurs».
Les répétitives fermetures des principaux
axes routiers de la wilaya de Béjaïa,
comme ultime moyen de contestation sociale, ont fini par faire sortir de sa réserve
une grande partie de la population de Bejaia.
Sans dénier, à l'origine des démonstrations
de rue, le sentiment d'abandon des populations, par suite de promesses non tenues,
les contestataires de cette forme ne se trouvent pas moins pénalisés par une récurrence de ce mode de protestation, «pour un
oui, pour un non».
La protestation dans la forme décriée, si
elle s'avère pénible pour les voyageurs, est
donc vécue «à perte» par les industriels, les
commerçants, les artisans, les transporteurs
de marchandises, les utilisateurs du port et
les travailleurs qui n'arrivent pas à joindre
leur lieu de travail.
Les premiers signaux proviennent du port
; «des importateurs et exportateurs réfléchissent à déménager» vers d'autres ports
du pays. Et à moyen terme, on craint un
«grave préjudice» au plan économique et
social, se traduisant par la perte d'un très
grand nombre d'emplois.
Pour éviter un tel scénario à la région, ces
citoyens qui s’insurgent contre les fermetures des routes appellent les citoyens à
faire preuve «de sagesse, de patience et
d'organisation» dans l'expression de leurs
revendications légitimes mais l'appel est
surtout lancé aux élus et aux pouvoirs publics pour «sérieusement» prendre en
charge les doléances des citoyens, et afficher «une rigueur» dans la prise de décisions.
H. Zaouche
Mots Fléchés Géants N° 525
Dimanche 25 janvier 2015
u 19
Sadi
Djouder
Solution MFG N° 524
l ne se passe pas presque une journée
sans qu’on entend que telle ou telle
route est bloquée par des citoyens
pour exiger les choses les plus élémentaires de la vie comme le gaz naturelle,
aménagement des routes, eau potable…
certes des revendications légitimes, sont
unanimes à dire les Bejaouis mais un nombre grandissant d’ habitants de cette wilaya historique commencent à remettre en
cause cette manière de réclamer ses droits.
Plusieurs d’entre eux se demandent avec
insistance sur le qui est derrière cette manière de revendiquer ?
Une façon qui pénalise encore davantage
l’ex capitale des Hammadites et pousse les
investisseurs à l’a quitté et accentuer ainsi
le chômage qui bat tous les records ! On
parle de plusieurs entreprises qui ont quitté
Bejaia pour s’installer dans d’autres wilayas où le climat des affaires est plus clément ! Pour cette frange des Bejaouis qui
s’insurgent contre les fermetures des
routes, cette manière de procéder rend
Bgayet, comme aime l’appeler ses habitants, répulsive aux investisseurs. Dans la
plupart des placettes publiques de la wilaya, on assiste à des débats houleux
concernant ce nouveau « phénomène », les
coupures de routes en l’occurrence. Il faut
bien le reconnaitre, les opposants à cette
manière de revendiquer ses droits légitimes
commencent à faire entendre leur voix
puisque leurs arguments commencent à
avoir de l’écho auprès de la population locale.
I
Détente
Tiɣremt
Monde
08 u La Cité
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Pétrole, droits de l’homme,
terrorisme : le roi Salmane
d’Arabie attendu au tournant
Arabie Saoudite. Le nouveau roi Salmane d’Arabie saoudite devait
recevoir samedi à Ryad plusieurs chefs d’Etat et dignitaires -dont
François Hollande, responsable vendredi d’une petite gaffe
involontaire - venus présenter leurs condoléances au lendemain
de la mort d’Abdallah après dix ans de règne.
ordre du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass", bassin minier en proie
depuis avril à une rébellion
armée pro-russe, a ajouté l'étatmajor de l'opération ukrainienne
dans l'Est dans un communiqué.
La mairie de Marioupol a pour sa
part indiqué qu'un marché avait
été touché par ces tirs.
"Tout le monde est sous le choc.
La téléphonie mobile ne marche
pas et on n'arrive pas à joindre
des parents qui vivent dans le
quartier touché", a indiqué au téléphone Édouard, un homme
d'affaires de 32 ans. "Les rebelles
ont pris l'aéroport de Donetsk et
maintenant ils bombardent Marioupol", a-t-il poursuivi en faisant référence au revers essuyé
cette semaine par l'armée ukrainienne qui a dû abandonner les
ruines de l'aéroport de Donetsk
après plusieurs mois de combats.
Sur des photos disponibles sur les
sites locaux, on voit le feu et de
la fumée noire s'élever au-dessus
d'un quartier densément peuplé.
RD Congo : le Sénat amende le projet
de loi électorale contesté
our ces visiteurs comme
pour les observateurs, la
grande question est de
connaître la position du nouveau
roi sur trois questions clés : la politique pétrolière, la lutte contre
l’islamisme radical, et les droits
de l’homme.
Avant cette cérémonie, le nouveau souverain avait affirmé dans
son premier discours en qualité
de roi qu’il maintiendrait le cap
fixé par son défunt demi-frère et
les souverains avant lui.
P
Premier exportateur
mondial de pétrole
Le royaume ultra-conservateur
sunnite, berceau de l’islam et gardien des deux principaux lieux
saints musulmans (La Mecque et
Médine), est le premier exportateur de pétrole au monde et un
acteur clé au Moyen-Orient, resté
à l’abri des bouleversements qui
ont secoué la région depuis 2011.
« Nous resterons, avec la force de
Dieu, sur le chemin droit que cet
Etat a suivi depuis sa création (...)
», a dit Salmane, dont la première
décision a été de nommer son
neveu et ministre de l’Intérieur
Mohammed ben Nayef, 55 ans,
comme futur prince héritier, soit
deuxième dans l’ordre de succession.
Ces propos ont été interprétés par
les marchés pétroliers comme
une assurance que l’Arabie saoudite ne remettra pas en cause sa
politique énergétique.
Le chef de file de l’Organisation
des pays exportateurs de pétrole
défend fermement le maintien à
son niveau actuel de la production du cartel, au risque de voir
s’accélérer la vertigineuse chute
des prix du brut (-50% depuis
juin). Sous Abdallah, l’Arabie
s’était par ailleurs engagée dans
la lutte contre les groupes jihadistes.
Ses partenaires au sein de la coalition internationale lui ont
rendu hommage, certains comme
le Premier ministre canadien Stephen Harper voyant en lui « un
ardent défenseur de la paix ».
Confiance dans la « lutte
contre le terrorisme »
« L’Arabie saoudite est un partenaire, à la fois sur le plan économique et politique », a souligné
François Hollande, vendredi au
forum de Davos (Suisse).
« J’avais avec le roi Abdallah des
relations de confiance, y compris
pour lutter contre le terrorisme ».
Les coups de fouet au blogueur,
tache sur l’image du pays
S’il a exercé une très forte influence au plan régional, le roi
défunt a aussi été critiqué pour sa
politique en matière des droits de
l’Homme dans un pays où l’on
applique la loi islamique (charia)
avec rigueur et où les femmes ne
peuvent toujours pas conduire.
Amnesty International a ainsi dénoncé vendredi un régime « insensible aux droits de l’Homme»
et accusé l’Occident de couvrir
cette politique en raison du poids
pétrolier du royaume et de son
soutien dans la lutte contre les jihadistes.
Les cas du blogueur Raef Badaoui, condamné à dix ans de prison et 1.000 coups de fouet pour
« insulte à l’islam », et de deux
militantes des droits des femmes,
déférées devant un tribunal antiterroriste car l’une a voulu entrer
dans le pays en conduisant, ont
récemment provoqué un tollé international.
La Chambre haute a adopté un
texte modifiant l'article le plus
litigieux du projet. Le texte du
Sénat impose un respect des
prochaines échéances électorales,
alors que le projet du
gouvernement, adopté par les
députés, ouvrait la possibilité
d'un report de la présidentielle,
censée avoir lieu fin 2016, ce qui
permettrait à Joseph Kabila, au
pouvoir depuis 2001, de se
maintenir à la tête de l'État audelà de la fin de son mandat.
Aujourd'hui, la Constitution lui
interdit de se représenter.
Il reste désormais aux députés et
aux sénateurs à parvenir à un
consensus, faute de quoi ce sera
l'Assemblée nationale qui aura le
dernier mot. La commission
paritaire s'est réunie dans l'aprèsmidi sans y parvenir. Selon un
diplomate, les débats ont révélé
de très fortes dissensions. La
commission doit reprendre ses
travaux samedi à 8 heures (7
heures GMT) alors que la session
parlementaire extraordinaire
s'achève lundi. Dans certains
quartiers du sud de la capitale qui
s'étaient enflammés en début de
semaine, le vote du Sénat a
provoqué des scènes de liesse.
Jeudi soir, l'opposition, divisée,
avait appelé à préparer de
nouvelles manifestations dans
tout le pays contre le pouvoir le
26 janvier. L'Union pour la
démocratie et le progrès social
(UDPS), parti de l'opposant
historique Étienne Tshisekedi, a
appelé ainsi à manifester
«pacifiquement» dans les rues
jusqu'à ce que M. Kabila soit
contraint de quitter le pouvoir,
tandis qu'un collectif réuni autour
des deux autres grands partis de
l'opposition, l'Union pour la
Nation congolaise (UNC) et le
Mouvement de libération du
Congo (MLC), et de dissidents de
l'UDPS, exhortaient les
Congolais à manifester en masse
«à défaut du rejet» du projet de
loi.
Le régime syrien aidé par des entreprises allemandes ?
Armes chimiques. Des firmes
d'outre-Rhin auraient contribué à la
constitution d'un arsenal chimique
en Syrie, d'après l'hebdomadaire
allemand "Der Spiegel". Plusieurs
entreprises allemandes, dont le
laboratoire pharmaceutique Merck,
auraient aidé le régime syrien de
Hafez el-Assad, puis de son fils et
successeur Bachar, à se constituer
un arsenal chimique, écrit
l'hebdomadaire allemand Der
Spiegel dans son édition de samedi.
Le magazine cite "des documents
secrets du ministère allemand des
Affaires étrangères" datant de 1984
et récemment déclassifiés.
Selon Der Spiegel, l'un des
documents évoque des produits
chimiques qui auraient été utilisés
dans la fabrication de gaz Sarin. En
août 2013, le régime syrien avait
été accusé d'avoir utilisé ce gaz
dans une attaque qui avait fait
plusieurs centaines de morts près
de Damas.
Outre Merck, le fabricant de verre
Schott, le spécialiste de matériel de
laboratoire Kolb ou le groupe de
technologie
Heraeus
sont
également mentionnés par le
magazine.
Der Spiegel évoque également le
chimiste Riedel-de Haën ou encore
l'entreprise Gerrit van Delden.
Interrogés par l'hebdomadaire,
Riedel-de Haën, Schott et Heraeus
ont indiqué ne disposer "d'aucun
document" sur des opérations
commerciales qui remontent à
plusieurs dizaines d'années.
De son côté, Merck a assuré qu'il
n'avait pas aidé "à construire des
équipements" et n'avait pas non
plus procédé "à des livraisons de
matériel pour la construction de
sites chimiques". À la suite de
l'attaque d'août 2013, Damas a
accepté de démanteler son arsenal
chimique pour éviter une
intervention militaire américaine.
La Syrie a déjà évacué un total de 1
300 tonnes d'armes chimiques et la
destruction
des
dernières
installations
syriennes
de
production d'armes chimiques
devrait être terminée cette année,
selon l'ONU. Début janvier, Der
Spiegel avait accusé le régime
syrien de construire en secret un
complexe susceptible de mettre au
point des armes nucléaires, une
information qui a été démentie par
Damas.
u 17
Tbedleḍ tansa seg 25 yunyu ar ass-a
Ukraine : bombardements meurtriers
à Marioupol
"Dix personnes ont été tuées dans
des bombardements rebelles à
Marioupol", a assuré sur sa page
Facebook le chef de la police régionale. Au moins dix civils ont
été tués samedi dans des bombardements au lance-roquettes multiples Grad à Marioupol, port
stratégique et dernière grande
ville de l'Est séparatiste pro-russe
contrôlée par Kiev, a annoncé le
chef de la police régionale. "Dix
personnes ont été tuées dans des
bombardements rebelles à Marioupol", a écrit Viatcheslav
Abroskine, chef de la police de la
région de Donetsk loyal à Kiev
sur sa page Facebook. Le porteparole de la mairie de Marioupol
Oleg Kalinine, qui se trouve sur
place, a auparavant dit avoir vu
trois morts. L'armée ukrainienne
a pour sa part précisé qu'il s'agissait de "tirs rebelles au lance-roquettes multiples Grad sur le
faubourg est de Marioupol" et
que des maisons avaient été détruites. "Les rebelles n'ont pas besoin de la paix, ils exécutent les
Dimanche 25 janvier 2015
Ass yecban assa i d-yeffeɣ ɣer ddunit unazbay i yella udrar n
Ǧerǧer yettrajut acḥal aya, ddunit i d-as yellan qerriḥet d
tamesbatlit maca yeqqar-as deg wawal-is ad nerreẓ wala ad
neknu ! D tidet ur yekni ara i lbaṭel ur iqbil ara azaglu, yezga
yerfed i uqerru-is yenna-d ala i temḥeqranit deg tmurt-iw,
deg tmurt n Massinissa Tanumidit yenna d ih i Tmaziɣt yefka
afud i Yimaziɣen iwakken ad dduklen ad refden tutlayt-nneɣ
ahat teḥsam d anwa-t urgaz-a? Ih d netta d Meɛtub Lwennas
izem. Meɛtub Lwennas ilul-d deg wass n 13 yennayer 2906 deg
useggas n Yimaziɣen i d-yemlalen ass n 24 janvier 1956 (deg
uzemz agreɣlan) deg taddart n Tewrirt Mussa i d-yezgan deg
tɣiwant n At Dwala.
axessart-is tamenzut akken i dyeḥka deg udlis-is umi isemma (Le
Rebelle) yenna-d dakken qrib i yesserɣ taddart mi llan tturraren deg yiwen
uɛecciw anda llan teffren iwakken ad keyfen maca times tendeh dɣa uzzlen-d akk
T
wat taddart armi ɣilen Yirumiyen d imjuhad i ixedmen tawaɣit-a. Meɛtub yella
yettwali aɣerbaz amzun akken d lḥebs ;
yezga yetterwal ɣas akken yeẓwer. Seg
wasmi i d-yeldi allen-is iḥemmel ccna
yufa-d yemmas tezzuzun-it s yicewwiqen
dɣa aṭas i d-yujew ɣur-s. Yella yiwen usteqsi ikkat-as-d deg yimeẓẓaɣ-is : Ayɣer
tameslayt i yezga yettmeslay deg taddart
werǧin tt-yeɣri deg uɣerbaz? Ahat d asteqsi-ya i t-yeǧǧan ad iqabel aldun ; deg
ddra n tutlayt-a d yidles-a nneɣ. Amecwar
i d-yenǧer meqqer dayen ara narru s yisekkilen n wureɣ. Deg useggas 1988 yettewet s 5 n tarsasin deg ubrid i yettawin
ɣer Micli, 6 n wayyuren netta deg wusu,
iḥulfa am wakken tekfa fell-as ddunit
maca Leqbayel ur t-ǧǧin ara, armi d ass i
ibedd ɣef yiḍarren-is yuɣal ɣer ccna-s,
maca tilufa ur kfint ara imi tura i bdant.
Deg 25 cutember 1994 ṭṭfen-t yirebraben
n GIA, tamurt n Leqbayel tenhewwel
ffɣen-d ɣer yiberdan : argaz, tameṭṭut
armi d ass n 10 deg tuber 1994 ɣef 20sr30
n yiḍ serḥen-as-d deg Tewrirt Mimun i d-
yezgan deg At Yani. Deg yiwen useggas
yura adlis-ines ideg i d-yules amecwar
yesɛedda deg tudert-is. Lwennas yecna
deg watas n tmura, yezzuzun aṭas n wulawen yuḍnen, yessufeɣ-d aṭas n yimdanen seg tallast n tizzelgi. Meɛtub yura-d
28 n tesfifin anda yal taɣect tessakay-d
win i iɣeflen. Ass n25 yunyu 1998, ass-nni
amcum, anda i as-d-heyyan taxazabit deg
ubrid i yettawin ɣer taddart-is mi d-yuɣal
seg Tizi-wezzu, wtent armi i rẓan ssura-s.
Ɣas akken iruḥ meɛna yeǧǧa-d widak ara
ikemlen amecwar ɣer sdat, akken i dyenna yakan deg yiwet seg tezlatin-is “xas
neqḍen acḥal d itri igenni ur inegger ara"
Ass-a i d amulli-is ahat arraz i nezmer ad
as-nehdu d arraz ɣef wacu i t-yejmeɛ
wakal d tamaziɣt tutlayt-nneɣ !
S. S.
Ixeddamen n Sonalgaz deg wussan n udfel
D tagrest ṣubbent-d tfesniwin, yekkat
udfel, d imeččimen id iɣellin. Yekkat udfel
alarmi yergel iberdan yettawin ɣer tudrin. Lɣaci akk berken deg yixxamennsen, ur yelli sani ara ruḥen. Lxiq n udfel
yessefcel imdanen, di yal taddart, di yal
axxam lɣaci ttawin ttarran deg yizenqan,
iɛerqasen akk ccɣel. Ma yella ɛad terna
tekkes trisiti, dɣa d tawiɣt, ad yeɣli lxiq
yugaren lxiq d-yesseɣli udfel, acku lɣaci
uɣen tannumi akked tafat n trisiti. Ticekki
tella trisiti cwi kra, tekksen lxiq-nsen s
tliẓri.
Akken kan yuli wass, lɣaci ufan-d adfel
isudd tiwwura, yergel iberdan. Lɣaci
ttazla, wa iruḥ ad d-yawi aɣrum, ayefki
wayeḍ d lgaz. Wiyaḍ d azgen n wass netta
mazal-it ṭṭṣen... Wa yeqqim ar warraw-is
akked tmeṭṭut-is , zzin i lḥamu, ččan imekli akken, qqesren , ḍṣan.
Maca llan wiyaḍ kkren zik, kkren send ad
kkren lɣaci. Wigi d ixeddamen n Sonalgaz.
Ṛuḥen akken ad rran trisiti iruḥen, ruḥen
akken ad ṣeggmen lexyuḍ igezmen.
Ṛuḥen akken ad rren tafat i lɣaci akken ad
walin, akken ad asen-kksen lxiq i tenyeṭṭfen deg uqerruy.
Ffɣen s tebɣest-nsen, i usemmiḍ akked
udfel yekkaten fell-as. Asemmiḍ igezzem
tiswar-nsen, iḍudan-nsen ddubzen seg
uqerrif, tafekka-nsen tettergigi, tecattew.
Cergen igran akken ad nadin ixfawen n
lexyuḍ n trisiti iqermen, arẓan asalu di yal
amkan, anda ma yegzem lxiḍ n trisiti
seggment, di tlemmast n teẓgi neɣ di tuddar, d ageffur neɣ d adfel, tutni xeddmen,
akken ad rren tafat i wiyaḍ ad walin.
Mmlaleɣ-ten-id imi xeddmen di tlemmast
n teẓgi, qqimeɣ yid-sen alarmi seggmen
akk lexyuḍ i yeqqersen, qqimen dinna
alarmi walan tafat tecɛel. Tecɛel ggren-d
nnahta dayen kkfan axeddim-nsen, kecmen s ixammen-nsen dayen. D lawan ad
mmlilen ttwaculin-nsen. D nnuba-nsen,
ad ruḥen ad d-awin aɣrum akked uyefki.
Ad qqimen d warraw-nsen akked tlawinnsen, ad zzin i lḥamu , ad ččen imensi
akken, ad qqimen ad qqesren , ad ḍṣen. D
nnuba-nsen ad ḍṣen am wakken ḍṣan akk
lɣaci imi d rran tafat i lɣaci akken ad
walin…
Tansa n Talsa
Ulac tagmat deg umaḍal
Dayen yisewhamen aṭas ayen nettidir ussan-a deg umaḍal, d
tidet tecƐel tmes, at teṣret inselmen begnan-d lɣid-nsen mbaƐd
mi tessufeɣ yiwet n tesɣunt tafransist kra n tugniwin n nnbi
muḥemed (d tugniwin i d-yellan mgal nnbi) mbaƐd mi d-yerra
rrebrab inslem s leqseḥ mgal tesɣunt-a azal n 12 n yimdanen i
yettwanɣan,amaḍal yekred merra ɣer s iberdan ula d iselwayen
n tmura n ddunit fɣen-d s iberdan deg tmanaɣt n fransa, d acu
kan ulac leƐdel deg ddunit imi tikelt yizrin acḥal d inslem n
ruhinga i yettwanɣan d la birmanie? Acḥal d amasiḥi
yettwanɣan d lemawsil di lƐiraq? Acḥal d udayen i yiruḥen seg
tmura n tefriqt (l’ethiopie) ɣer tmurt lisrayil uɣalen d aklan?
acḥal d aqbayeli yettwanɣan (1963.1980.2001…)? acḥal acḥal
acḥal… maca ur d yiṭiq yiwen deg umadal ihi ass-a ulac tagmat
deg umadal,ur lliɣ mgal tasɣunt tfransist maca imdebren n
ddunit fkan-as azal muqqren acku d tasɣuny tafransist ur lliɣ
seg taṣret,aqlaɣ ass-a ara nettidir amenuɣ n teṣret(ddin),amenuɣ
n tdamsa nuɣal ɣer tallit-nni ljahilya.
Ziar Ahcene
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Télévision
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Dimanche 25 janvier 2015
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La Cité 25/01/2015
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17h25 : takder tarbah
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18h25 : bassemet el madi
19h00 : journal en français+météo
19h30 : zaine darek
20h00 : journal en arabe
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20:30 20h30, le dimanche
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12:10 Le 12/13 Dimanche
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17:55 Questions pour un super
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20:00 Météo
20:05 Tout le sport
20:15 Météo régionale
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20:50 LES ENQUÊTES DE VERA
22:20 LES ENQUÊTES DE VERA
23:50 Météo
23:55 Soir 3
00:15 Les forbans de la nuit
01:50 Un livre toujours
01:55 1945, France année zéro
03:25 Quand la France occupait l'Allemagne
04:20 Les Matinales
04:40 Questions pour un super
champion
05:35 Plus belle la vie
07:00 Cartoon+
07:55 Jack et la mécanique du cœur
09:25 National geographic
10:10 Non-stop
11:52 Importantissime, les coulisses
de l'émission
11:55 La météo
12:00 Rencontres de cinéma
12:20 Zapping de la semaine
12:45 Infos midi
12:55 Le supplément
14:35 La semaine des Guignols
15:10 Les nouveaux explorateurs
16:05 La semaine de Gaspard
Proust
16:10 Gomorra
18:05 Spécial investigation
18:40 Le petit journal de la semaine
19:10 Canal football club - 1re partie
19:40 Canal football club - 2e partie
20:55 Football : avant-match
21:00 FOOTBALL : SAINT-ETIENNE
/ PSG
22:55 Canal football club - le débrief
23:25 L'ÉQUIPE DU DIMANCHE
00:05 Le journal des jeux vidéo
00:35 Game of thrones : le trône de fer
02:20 Le dernier des injustes
05:55 Rencontres de cinéma
06:10 Les étonnants pouvoirs de
transformation du cerveau
07:05 Dopage du cerveau
08:00 Arte junior
08:15 Les grandes dates de la
science et de la technique - Otto Von
Guericke invente la pompe pneumatique
08:30 L'opéra, quelle histoire ?! - La
flûte enchantée
08:40 Un rêve, un coach
09:05 Arte journal junior
09:20 Ma belle-famille en Italie
11:20 Metropolis
12:05 Grand'art
12:35 Philosophie
13:00 Square
13:35 360°-Géo
14:30 Incroyables bébés !
15:20 Les gaulois au-delà du mythe
17:00 Personne ne bouge !
17:35 Plus jamais les camps !
18:30 David Garrett interprète Fritz
Kreisler
19:15 Cuisines des terroirs
19:45 Arte Journal - Editions spéciales
20:00 Karambolage
20:10 Vox Pop Spécial
20:40 Silex and the city
20:45 MATCH POINT
22:45 MEURTRE EN FINLANDE
00:10 Le rêve d'un chef : l'orchestre
des roms et sintis
01:05 Concert des lauréats - Aix-enProvence 2010
02:20 Philosophie
02:45 Palestro, Algérie : histoires
d'une embuscade
05:10 Sir John Eliot Gardiner dirige
Haendel à Versailles
05:35 Voyages aux Amériques
06:00 M6 Music
07:00 Absolument stars
09:30 M6 Boutique
11:10 Sport 6
11:20 Turbo
12:40 Météo
12:45 Le 12.45
13:05 Recherche appartement ou
maison
14:20 Maison à vendre
16:10 D&CO, une semaine pour tout
changer
17:15 66 minutes
18:40 66 minutes : grand format
19:40 Météo
19:45 Le 19.45
20:05 E=M6
20:40 Sport 6
20:55 CAPITAL
23:00 ENQUÊTE EXCLUSIVE
00:25 Enquête exclusive
02:10 Météo
02:15 M6 Music
06:40 Zouzous
07:45 Silence, ça pousse !
08:40 Entrée libre
09:10 Mademoiselle Eiffel rembobine
10:25 Échappees belles
12:00 Les escapades de Petitrenaud
12:35 Médias le mag
13:40 Révélations sur l'univers
14:40 Trente saisons à Pentecôte
15:30 Le Brésil vu d'en haut
16:00 Burger sur le grill
17:00 1914-1945 : ils ont fait l'histoire
18:00 C politique
19:00 On n'est pas que des cobayes !
20:00 In vivo, l'intégrale
20:25 Avis de sorties
20:35 TRAVAUX CHOCS POUR
HÔTEL CHIC
21:30 ÎLES À VENDRE
22:25 Les évadés du IIIe Reich
23:20 La grande librairie
00:25 Dossiers bigfoot
01:10 Le voyage de la vie
03:00 La nuit France 5
05:50 Dossiers bigfoot
06:40 Les 4 fantastiques
07:55 Green lantern
09:30 The Batman
11:00 Dragons
12:05 Un jour, une question
12:10 Le chat de Frankenstein
12:25 Garfield reviens !
13:40 Bons plans
13:45 La malédiction de la statue
noire
15:30 A la poursuite du diamant de
Jeru
17:05 Dragon Sword : George et le
dragon
18:35 Un gars, une fille
20:50 PRINCESSE MONONOKÉ
23:00 DOCTEUR WHO
00:15 Broadchurch
01:05 Broadchurch
05:00 Un gars, une fille
05:50 Crash canyon
06:00 Programmes de nuit
07:00 Le zap
09:00 À vos régions
10:20 Les animaux de la 8
13:30 Mariés à jamais
15:00 Mariés à jamais
16:45 En quête d'actualité
18:40 En quête d'actualité
20:35 D8 le JT
20:50 IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION
23:40 EN QUÊTE D'ACTUALITÉ
00:45 Langue de bois s'abstenir
01:45 Programmes de nuit
06:00 Wake up
06:40 W9 home concerts
07:10 E-classement
08:20 Génération hit machine
09:00 Génération hit machine
12:35 Météo
12:40 Cauchemar en cuisine
13:30 Cauchemar en cuisine
18:10 Soda
20:40 Météo
20:45 Talent tout neuf
20:50 FBI : DUO TRÈS SPÉCIAL
21:30 Fbi : duo très spécial
22:20 FBI : DUO TRÈS SPÉCIAL
23:05 FBI : duo très spécial
00:00 FBI : duo très spécial
00:40 Météo
00:45 Programmes de nuit
06:00 Les mystères de l'amour
08:00 Liaison impossible
09:45 American Wives
10:35 American Wives
13:05 TMC Infos
13:10 TMC Météo
13:15 Dernière obsession
14:45 Le courage au cœur
16:10 Sous le visage d'un ange
17:50 Une femme d'honneur
19:45 Les mystères de l'amour
20:40 TMC Météo
20:50 NEW YORK SECTION CRIMINELLE
21:40 New York section criminelle
22:35 NEW YORK SECTION CRIMINELLE
23:35 Il était une fois...
01:25 Programmes de nuit
07:05 Violetta
08:45 Les contes de Grimm
09:55 Les contes de Grimm
11:10 Baby Boom
13:20 Baby Boom
15:15 24H aux urgences
16:35 Super Nanny
18:40 Super Nanny
20:00 VDM
20:40 NT1 infos
20:45 NT1 Météo
20:50 DONNE-MOI TA MAIN
22:30 CONFESSIONS INTIMES
00:15 Confessions intimes
02:25 Programmes de nuit
06:00 Téléachat
08:05 Roxane, la vie sexuelle de ma
pote
08:20 Sans tabou la quotidienne
09:10 Sans tabou la quotidienne
12:35 Vérité oblige
14:20 Le détournement du bus CX17
16:00 Fireball
17:40 Sous les jupons de l'histoire
20:50 VÉRITÉ OBLIGE
22:40 VÉRITÉ OBLIGE
00:30 Vérité oblige
02:20 Programmes de nuit
06:00 La Petite géante
06:25 G ciné
06:30 C'est pas sorcier
07:05 Monsieur Bonhomme
07:20 Les schtroumpfs
07:55 Rekkit
08:45 Johnny Test
09:25 Monstres contre aliens
10:15 Shezow
10:55 Monster buster club : chasseurs d'extraterrestres
11:25 Spiez - Nouvelle génération
11:55 Robocar poli, à la rescousse
de Vroum ville
12:05 Robocar poli, à la rescousse
de Vroum ville
12:25 Charlotte aux fraises : aventures à Fraisi-paradis
12:50 My little pony, les amies c'est
magique
13:20 Littlest petshop - Des animaux
trop mignons
13:50 Winx club
14:45 Martin Mystère
16:05 Power rangers super megaforce
16:30 Dinofroz
17:00 Gormiti
17:25 La ferme en folie
18:40 Copains comme cochons
19:25 Zig et Sharko
20:15 Ce sera moi
20:35 G ciné
20:45 GALA D'OR - 30ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU CIRQUE
DE MONTE-CARLO
22:05 ETOILES DU CIRQUE DE
PEKIN
23:55 Les Parent
00:45 Corneil et Bernie
01:10 Ratz
01:40 Inspecteur Gadget
02:10 Magic : famille féérique
03:00 Rosie
03:10 Gawayn
Culture
12 u La Cité
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
People : Di Caprio, Lapidée... Les images
phares de la semaine
Une révélation très inattendue de Judy Dench, une photo exclusive
de Di Caprio, une affiche de théâtre censurée. Toute l'actualité culturelle des derniers jours en photos.
Lundi 19 janvier
L'interview du producteur
Harvey Weinstein a pris des
allures de confession lors
de la diffusion de l'émission
télévisée The Graham Norton Show. Harvey Weinstein a avoué que pour le
remercier d'avoir lancé sa
carrière aux États-Unis,
l'actrice s'était fait tatouer
son nom sur la fesse. Le
producteur a en effet à la célèbre interprète de M de James Bond au
cinéma en lui proposant le rôle de la reine Victoria dans La Dame
de Windsor de John Madden en 1998. Grâce à ce premier rôle principal sur grand écran, Judi Dench a pu décrocher un Oscar et ainsi
conquérir Hollywood. Du coup pour remercier son bienfaiteur, l'actrice s'est fait faire un tatouage avec l'inscription «JD loves HW»
(Judi Dench aime Harvey Weinstein»)... sur sa fesse.
Mardi 20 janvier
Les frères Coen présideront
«à deux têtes» le jury du
68e Festival de Cannes du
13 au 24 mai 2015. Ces cinéastes américains connaissent bien la Croisette: ils y
ont remporté la palme d'or
en 1991 pour Barton Fink,
les prix de la mise en scène
pour Fargo (1996) et The
Man Who Wasn't there
(2001), et enfin le grand prix en 2013, pour Inside Llewyn Davis.
Mercredi 21 janvier
Conséquence des tragiques
attentats ayant eu lieu début
janvier dans les locaux de
Charlie Hebdo et à Vincennes, la pièce Lapidée n'a
été finalement jouée que
trois fois sur les trente
séances prévues. La pièce
raconte l'histoire d'une
jeune femme hollandaise,
accusée d'adultère par son
époux yéménite qui finit par être lapidée au Yémen. Elle a été écrite
par le pasteur suisse Jean Chollet-Naguel et crée en 2013 lors du
festival d'Avignon. À sa création, elle avait déjà sucité des réactions
virulentes de groupes islamistes.
Jeudi 22 janvier
Leonardi Dicaprio en aurait-il fini avec le glamour
du Loup de Wall Street? On
se demandait pourquoi l'acteur américain se laissait
pousser une barbe aussi
fournie ces temps-ci, c'est
officiel: c'est pour le nouveau film d'Alejandro González Iñárritu. La photo a
été réalisé sur le tournage
de The Revenant à Calgary (province d'Alberta au Canada). Le film
raconte la véritable histoire d'Hugh Glass, un trappeur américain
laissé pour mort après un combat avec un grizzli. Il a ensuite parcouru plus de 300 kilomètres vers la civilisation pour retrouver
ceux qui l'ont abandonné à son triste sort.
Vendredi 23 janvier
Par mégarde, la barbe du
masque funéraire en or
massif de Toutânkhamon a
été arrachée au musée
égyptien du Caire. Pour remédier au problème, elle a
été grossièrement recollée
avec une substance adhésive absolument pas adaptée à cet objet archéologique inestimable. La prochaine fois,
espérons qu'ils n'utiliseront pas du ruban adhésif!
Dimanche 25 janvier 2015
Yennayer…bon gré mal gré à Laghouat
Us et histoire. Yennayer (nouvel an Amazigh) est une fête très répandue à travers toutes les régions de l'Algérie où elle est considérée comme une fête nationale. Cette fête
est aussi célébrée par tous les Nord-Africains, en Tunisie, en Libye, en Mauritanie et au Maroc.
lors que la majorité des régions du pays
a concocté un riche programme pour célébrer dans l’allégresse Yennayer qui
inaugure le calendrier agraire, toujours
en usage chez les agriculteurs d'Afrique
du Nord, et qui remonte à 950 avant J.-C, lorsque le
roi Chachnaq défait les égyptiens et les troupes du
pharaon Ramsès, les officiels de la wilaya de Laghouat, souvent en déphasage avec l’essentiel, semblent avoir tourné le dos à cette date ô combien
significative en estropiant une des composantes de la
culture et de l’identité algérienne.
Contrairement à Béni-Snous (40 kilomètres au sud
de Tlemcen), Ouargla, Tamanrasset, Bouira, Timimoun, les Aurès, pour ne citer que ces régions qui
fêtent officiellement yennayer, aucun communiqué
officiel faisant état de programme de festivités du
nouvel an berbère, n’est parvenu à la rédaction. Cependant, et malgré le déni que certains voudraient
accoler aux us et Coutumes de la cité mythique des
preux Maghraouas, Yennayer restera toujours Yennayer pour les Laghouatis. Sauf pour ceux qui voudraient se confectionner le présent et l’avenir de
l’Algérie sans l’apport de tout rétroviseur.
Ainsi, malgré le travail de sape engagé pour mettre
sous le boisseau une partie importante de l’identité
algérienne, les coutumes et traditions acquises tout
au long de l'histoire par la cité antique des Maghraouas, ne faiblissent pas. ‘’C'est une fête traditionnelle qui ne se perdra jamais’’, dit un
sexagénaire autochtone avant d’ajouter que la fête
de Yennayer ‘’fait toujours partie de sa vie, toutefois, il regrette qu'elle a tendance à perdre de son
charme en raison entre autres, du mépris affiché à
son égard par les officiels’’.
Défiant le manque d’intérêt accordé par les officiels
à cette occasion, Yennayer ne passe jamais inaperçu
dans les familles Laghouaties. En effet, conciliant
les usages, les caractéristiques de la région et les traditions, les habitants de cette paisible région du Sud
fêtent le nouvel an amazigh dans la convivialité et
la communion.
A Laghouat la coutume en cette occasion, recommanderait que l’on renouvelle les pierres du foyer
de la cheminée. La tradition veut également que tout
ouvrage commencé, comme le tissage, devrait être
terminé ce jour-là qui coïncide avec le nouvel an
amazigh 2965. La célébration de cette date se fait
également à travers des rituels, des sacrifices et des
plats particuliers. Les maisons sont nettoyées de
fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes à la
famille et aux amis pour se réunir autour d’un banquet préparé en la circonstance. Bourzeg Youcef, dit
‘’Youcef Laghouati’’, artiste en retraite de son état,
nous a indiqué que “cette fête a toujours été célébrée
tout comme l'an de l'hégire avec les mêmes mets, les
mêmes cérémonies, chants religieux, friandises, récitation du Coran et le plat principal n'est autre qu'un
couscous spécial dont la sauce contiendrait plus d'ingrédients que d'habitude dont les
légumes frais et secs mêlant toutes les variétés”.
Pour célébrer dans une ambiance festive cette date,
pieux en la circonstance le soir, c’est la veillée, avec
à profusion du thé, du d’rez, des friandises, des gâteaux, des figues sèches même s’il faut reconnaitre
que, cet événement a tendance à ne pas être fêté
comme avant.
Pour rappel, Yennayer marque le jour de l'an du calendrier agraire, adopté depuis l'antiquité par les
Amazighs. Il correspond au 1er jour de janvier du
calendrier julien,
aujourd’hui en décalage de 13 jours du calendrier
grégorien.
Le vocable “Yennayer” est composé de “Yen” qui
veut dire premier, et de “Ayer” qui veut dire mois.
Yennayer serait donc le premier mois de l’année
dans le calendrier amazigh.
Le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier
du calendrier grégorien.
L’origine du calendrier amazigh remonte donc à 950
avant J.-C. C’est le roi Chachnaq qui, après avoir
conquis le delta du Nil (Égypte), fonda la XXIIe dynastie pharaonique. Une première bataille soldée par
une victoire grandiose que tous les algériens devaient fêter avec faste.
Bouhamam Areki
A
En souvenir du grand
maitre Chérif Kheddam
on dépose une grande fève sèche dans la marmite,
et celui qui aura la chance de la trouver dans sa cuillère sera considéré comme le plus chanceux et le
plus heureux pour toute l'année. Et pour obliger les
enfants à bien manger, les menaçant qu'il y a un “kamoum” ou “ghoul” nommé “lamassa”, qui viendrait
au milieu de la nuit les emmener au bord de l’Oued
remplir leurs ventres de galets pour celles et ceux
qui n'ont pas mangé à leur faim. Dans les familles,
les Laghouatis ont toujours fêté yennayer. ‘’Ma
grand-mère, une Serghiniya de Laghouat (origine
Amazighe), a toujours tenu à fêter le jour du Yennayer’’ nous a indiqué un citoyens avant d’ajouter
‘’qu’il n'est malheureusement pas médiatisé’’. Selon
la même source, tous les habitants de la ville le fê-
taient. Ils attendaient cette nuit avec
impatience et devaient bien manger pour ne pas
avoir avec la Lamassa. Pour les enfants, s’était surtout cette fameuse fève sèche qui donnait bonheur
et chance à celui qui la trouvait dans sa sauce. ‘’En
l’absence du gaz de ville, à l’époque, mes frères et
sœurs on dormait dans la même chambre, et ma tante
paternelle nous couvrait d'un haïk immense, un produit de son métier à tisser, tout en rappelant la fameuse fée Lamassa. On se pelotonnait les uns les
autres tout près de mon frère qui nous faisait peur
avec la Lamassa et un certain Tahar produit de son
imagination. Le matin on nous réveillant, on était
tous heureux de voir que la Lamassa nous avait épargnés. Yennayer chez nous c'est sacré’’ nous a indi-
qué un sexagénaire. Chez beaucoup de familles,
c’est aussi la première coupe de cheveux pour les
petits garçons. Ainsi, l’homme le plus âgé de la famille sera chargé de cette noble mission pour que le
petit vive aussi longtemps que son “vieux coiffeur”,
nous dit-on. Et comme ce jour représente aussi le
dernier jour de l’an qui s’achève (dernier jour de
djanber), il est de coutume de sacrifier un coq fermier, et toute la famille se retrouve autour d’un couscous bien garni au poulet fermier agrémenté de
morceaux de viande asséchée (guedid) sans oublier
les belles histoires (m’hajiate) des grands-mères
pour pérenniser ces coutumes et pour que l’on n’oublie jamais nos racines.
Les familles en plus de la préparation un repas co-
Le 26 janvier 2013
Un grand homme nous a quittés.
Un grand frère nous a quittés.
Un grand maître nous a quittés.
Chérif Kheddam n’était pas seulement un
homme, un frère, un maître.
C’était l’histoire, la mémoire, la fierté de tout un
peuple.
C’EST l’histoire, la mémoire, la fierté de tout un
peuple,
un peuple algérien, amazigh...
Chérif Kheddam n’est pas mort. Un artiste demeure immortel dans le cœur des hommes. Chérif Kheddam est seulement absent. Car, Chérif
Kheddam sera toujours présent dans chacune de
ses musiques, dans chacune de ses chansons,
dans chaque voix des chanteurs et des chanteuses
qui interprètent ses compositions, dans chaque
souvenir de tous les Berbères du monde et de
tous les admirateurs de ce poète éternel.
Merci Chérif Kheddam pour cette générosité que
tu as semée ici-bas.
Merci Chérif Kheddam pour ces mots pleins de
dignité et d’honneur que tu as incrustés en nous.
Merci Chérif Kheddam pour nous, pour nos enfants, pour la postérité.
Repose en paix frère. Certes, ton corps a disparu,
mais ton aura, ton visage, ta voix et tes paroles
resteront à jamais vivants dans nos mémoires…
Lem
Bob Dylan : «Frank Sinatra ne m'a jamais quitté»
Le chanteur a donné une interview à
l'Association américaine des personnes retraitées. Il y revient sur son
rapport aux standards américains, repris sur son prochain album.Deux ans
après la sortie de Tempest, Bob Dylan
travaille à un projet totalement différent. Il prépare un album de reprises
de chansons rendues célèbres par
Frank Sinatra, dont la sortie est prévue
le 3 février. La légende du rock s'est
confiée au magazine de l'AARP (Association américaine des personnes retraitées) sur l'importance du crooner
pour lui. «Quand on commence ces reprises, a expliqué Dylan, il faut garder
Frank en tête. Sinatra est comme une
montagne. Il faut la gravir, même si
l'on sait qu'on n'arrivera pas en haut.
C'est dur de trouver un standard qu'il
n'a pas chanté. [...] Frank chantait pour
vous, pas devant vous. C'est ce que j'ai
toujours voulu faire.» Pour le chanteur, Sinatra n'est jamais «parti». «Il y
a beaucoup de choses dont on pensait
qu'elles allaient rester, a-t-il expliqué
à l'AARP, et qui sont parties. Sa musique, elle, est restée.»
Dylan est aussi revenu sur son respect
pour Sinatra. Non sans se moquer du
journaliste, qui lui demandait s'il trouvait ça «risqué» de reprendre ses standards. «Risqué?, a répondu Dylan.
Comme marcher dans un champ truffé
de mines? Ou travailler dans une usine
dangereuse? Ce n'est jamais un risque
de faire des albums. Je ne me compare
pas à Sinatra. Être mentionné dans la
même phrase que lui, c'est déjà un
compliment.»
L'album Shadows in the Night a été
enregistré avec un groupe de cinq musiciens, loin des arrangements habituels des standards de Sinatra.
u 13
Les RDV
des arts et de la culture
Théâtre régional Kateb-Yacine de
Tizi Ouzou
Jusqu’au 30 décembre : Journées
théâtrales pour enfants.
Esplanade du 1er Novembre (Centreville de Tamanrasset)
Jusqu’au 25 décembre : 7e Festival de
la chanson et de la musique amazighes.
Galerie d’Arts Aïcha-Haddad (84,
Rue DIDOUCHE-Mourad, Alger)
Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition de
peinture de l’artiste Youcef Ghazi.
Centre culturel Mustapha- Kateb (5,
rue Didouche-Mourad, Alger)
Jusqu’au 5 janvier 2015 : Exposition
d’œuvres artisanales autour des
cadeaux de fin d’année, sous le thème :
«Mon cadeau à toi réalisé par mes
mains».
Maison de la culture Ahmed-Aroua
(Koléa, Alger)
Du 21 au 27 décembre à 15h : 3e
édition des Journées du théâtre pour
enfants
Salle Ibn Zeydoun de Riadh El-Feth
(El-Madania, Alger)
Lundi 22 décembre : Concerts de
Celina da Piedad Quartet (Portugal),
Chouyoukh Salatin El Tarab (Syrie),
hommage à la chanteuse Saloua
(Nardjes, Imane Sahir, Nesrine
Ghennime).
Salle El-Mouggar (Alger-Centre)
Jusqu’au 31 décembre : En partenariat
avec l’AARC projection du film
Parfums d’Alger, à raison de 4 séances
par jour 14h, 16h, 18h, 20h
Institut français d’Alger (AlgerCentre)
Jusqu’au 23 janvier 2015 : Exposition
«L’Algérien et la Grande Guerre-Eclats
de vie. Grand rendez-vous centenaire
de la guerre 14/18», réalisée par les
élèves du LIAD.
Musée public national du Bardo (3,
rue Franklin D. Roosevelt, Alger)
Jusqu’au mois de mars 2015 :
Exposition «Pouvoirs des perles
d’Afrique» (collection de Tonia
Marek).
Centre des activités culturelles Agha
(5, rue de l’Agha, Alger-Centre)
Jusqu'au 25 décembre : Exposition de
gravures sur bois «Mon amour pour la
Casbah et l’art», par l’artiste Dalila
Boualem.
Musée d'art moderne et
contemporain d'Alger (Rue Larbi-BenM’hidi, Alger)
Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festival
international d'art contemporain.
Musée national de l’enluminure, de la
miniature et de la calligraphie
(Basse-Casbah, Alger)
Jusqu’au 31 décembre : Exposition des
artistes calligraphes Taleb Mahmoud et
Kour Noureddine.
Palais de la culture Moufdi- Zakaria
(Kouba, Alger)
Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du
«Salon d’automne» des arts plastiques.
Espace de loisirs et de détente pour
enfants kidzland (Chéraga, Alger)
Chaque jour : spectacles d’attractions
pour les enfants de 3 à 12 ans.
Institut culturel italien d’Alger (4 bis,
rue Yahia-Mazouni, Alger)
Jusqu’au 31 décembre : Exposition
«Piccole Utopie. Architecture italienne
du 3e millénaire entre histoire,
recherches et innovation.»
High tech
14 u La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Quel est le nombre de jours
de travail nécessaires
pour acquérir un iPhone 5S
Les rumeurs annoncent que l'iPhone 6 pourrait coûter 749 dollars à sa
sortie. Nous avons calculé combien de jours de travail étaient nécessaires
par pays pour acquérir un iPhone 5S (32 GB), revenant au même prix.
es trois pays arrivant en tête
de ce classement sont, dans
l'ordre, Monaco, le Liechtenstein et le Luxembourg - (c) Les
Echos
Alors que de nouvelles rumeurs déferlent sur la Toile à propos de
l'iPhone 6 et soutiennent que le
nouveau smartphone d'Apple pourrait coûter 100 dollars de plus que
son prédécesseur ,l'iPhone 5S - soit
une somme de 749 dollars pour un
modèle dit "nu" - nous avons calculé combien de jours de travail
étaient nécessaires par pays pour
acquérir un iPhone 5S (avec 32
GB), revenant également à 749
dollars.*
Sans grande surprise, les trois pays
arrivant en tête de ce classement
sont, dans l'ordre, Monaco, le
Liechtenstein et le Luxembourg
avec respectivement 1,7 jour, 2
jours et 2,5 jours. Le Qatar (2,7
jours), les Bermudes (3,2 jours), la
Suisse (3,4 jours) et Saint-Marin
(4,4 jours) sont aussi bien placés.
On retrouve ensuite au coude-àcoude les Etats-Unis et le Canada,
avec 5,1 jours et 5,3 jours. Viennent, un peu plus loin, l'Allemagne
(6,1 jours), la France (6,4 jours) et
le Japon (7,1 jours).
L
L'Inde très loin
dans le classement
Au niveau des BRICS : la Russie
et le Brésil s'en tirent bien avec
18,4 jours et 24,2 jours. La Chine
(40,5 jours) et l'Afrique du sud
(41,3 jours) sont eux dans un mouchoir de poche, tandis que l'Inde se
retrouve beaucoup plus loin dans le
classement (181,7 jours). Parmi les
PIGS, les écarts ne sont pas aussi
Twitter : une nouvelle application pour
Windows Phone 8.1
Le réseau social à l'oiseau bleu en
pleine préparation d'une nouvelle
application pour Windows Phone
8.1. Alors que la prochaine mise à
jour majeure du système d’exploitation mobile de Microsoft,Windows Phone 8.1 est disponible en
bêta pour les développeurs depuis
le début de la semaine et le sera
dans les semaines à venir pour
tous les utilisateurs, Twitter serait
en train de préparer une nouvelle
version de son application pour
cette mise à jour.
En effet, s’il existe déjà, aujourd’hui, une application Twitter
officielle sur Windows Phone
celle-ci est très loin d’être aussi
performante que celle proposée
par le réseau sur les systèmes
concurrents à savoir Android et
iOS. Cette version est en effet
assez lente, peu fonctionnelle et
n’offre que peu d’interactions
avec le système mobile de la
firme de Redmond.
Une meilleure intégration
Ainsi, selon les dernières informations récoltées par le site anglais WP Central ayant publié des
captures de cette nouvelle version, celle-ci devrait proposer une
meilleure intégration dans le système. Au rang des nouveautés,
notons la possibilité, comme avec
Facebook, de retrouver toutes les
photos partagées dans un album
séparé ou encore la possibilité de
partager du contenu sur Twitter
depuis des applications tierces, un
minimum à l’heure actuelle.
Autre nouveauté, la possibilité offerte de faire défiler les mentions
vers les plus récentes en tirant
vers le haut, un système ressemblant fort à celui de l’application
Android. Ces informations semblent assez fiables puisque loin de
se baser sur du vent, WP Central
indique que la version bêta de
l’application a été disponible
quelques minutes sur le Windows
Phone Store avant d’en être retirée.
Cahier culturel
Yennayer…
bon gré mal gré
à Laghouat
Accord : Apple, Google et Intel se sont
arrangés pour éviter une guerre du
personnel
marqués entre l'Irlande (6 jours),
l'Espagne (9,5 jours), la Grèce
(12,5 jours) et le Portugal (13,2
jours). A noter qu'avec son budget,
l'Union européenne se retrouve
dans la première partie du classement avec 8,3 jours.
Au Bouthan, si les habitants ont la
chance de vivre dans le pays ayant
le plus fort BNB (bonheur national
brut) - indice lancé par le pays dans
les années 1970 - il faut tout de
même compter 3 mois et 13 jours
de travail pour s'offrir le smartphone d'Apple. On soulignera aussi
qu'en Andorre, il faut plus d'un an
et un mois pour cela. Ferment le
classement la Centrafrique (deux
ans et trois mois), le Burundi (deux
ans et quatre mois) et le Malawi
(trois ans et cinq mois).
* : Pour établir ce classement, nous
nous sommes appuyés sur les données du FMI et de la Banque mondiale concernant le PIB par
habitant. Par ailleurs, il faut souligner que le PIB par habitant est une
moyenne ne tenant pas compte de
la répartition des revenus entre les
habitants de ces pays.
Les grandes entreprises technologiques comme Apple, Google et
Intel se sont régulièrement rencontrées ces dernières années
pour éviter une lutte entre elles
pour les meilleurs collaborateurs,
rapporte le Wall Street Journal sur
base de documents liés à une action intentée contre ces entreprises par des travailleurs
s'estimant lésés. Les patrons des
entreprises concernées se sont de-
puis plusieurs années appliqués à
maintenir un climat de paix entre
eux. Ils ont ainsi pu éviter de
fortes augmentations salariales,
affirment près de 64.000 travailleurs qui réclament un dédommagement total de 3 milliards de
dollars. Les documents montrent
également que les entreprises se
sont arrangées entre elles pour
éviter que des travailleurs soient
débauchés par l'une de leurs
concurrentes. Facebook aurait été
approché pour intégrer cet accord,
mais en vain. De source bien informée, on estime qu'il y a de
grandes chances qu'un accord soit
conclu et que l'affaire n'aboutisse
donc pas devant un tribunal. Si tel
n'était pas le cas, une condamnation pourrait coûter aux sociétés
concernées bien plus que les 3
milliards réclamés.
Us et histoire. Yennayer (nouvel an Amazigh) est
une fête très répandue à travers toutes les régions
de l'Algérie où elle est considérée comme une fête
nationale. Cette fête est aussi célébrée par tous les
Nord-Africains, en Tunisie, en Libye, en Mauritanie
et au Maroc.
Suite en pages 12 et 13
Le Motorola Moto G
disponible chez B & You
Contre toute attente, B&You a
ajouté le Motorola Moto G à son
catalogue. Il s'agit du modèle 8 Go
proposé à 159 € seulement, un
smartphone au rapport qualité/prix
exceptionnel.
Le Moto G nous avait séduit lors
de sa sortie fin 2013. Il allie à la
fois des caractéristiques techniques
particulièrement intéressantes à un
tarif très attractif.
En effet, il permet de bénéficier
d'un écran HD, d'un processeur
quadcore 1,2 Ghz avec 1 Mo de
RAM, et cerise sur le gateau, Android 4.4 KitKat. Bonne nouvelle,
Motorola élargit sa distribution
avec sa présence désormais sur la
boutique en ligne de B&You.
Rappelons que le Moto G est un
smartphone bénéficiant d'Android
4.4 doté d'un écran de 4,5" HD
(1280x720 pixels), bord à bord,
avec verre Corning Gorilla, d'un
processeur Qualcomm Snapdragon
400 quadri-coeur cadencé à 1,2
Ghz avec 1 Go de RAM, son appa-
reil photo 5 mégapixels + webcam
1,3 mégapixels avec vidéos en
slow motion, et sa mémoire de
stockage de 8 ou 16 Go, il est parfait pour un usage classique de
smartphone, mais aussi pour les
jeux.
Il peut se connecter en WiFi n,
Bluetooth 4, GPS et est compatible
avec les réseaux H+ jusqu'à 21
Mbit/s.
La batterie de 2070 mAh est annoncée pour une autonomie de 24
heures en usage mixte. Pour finir,
ses
diimensions
sont
de
129.9x65.9x11.6 mm pour un
poids de 143g.
Le Moto G est disponible dans sa
version 8 Go au prix de 159 € sur
la boutique en ligne de B&You.
Comme tous les modèles de la
boutique, il est libre d'opérateur.
Pour plus d'information sur ce
smartphone, voir notre Test du Motorola Moto G, ainsi que la fiche
technique et disponibilités du Moto
G.
Iphone 6 : une autonomie 70%
au-dessus de la concurrence !
Maintenant que les grands
constructeurs ont dévoilé leurs
smartphones haut de gamme en la
présence des Galaxy S5, HTC One
M8 et Sony Xperia Z2, la pression
est maintenant sur Apple et son
iPhone 6 qui cristallise toutes les
attentes. La firme de Cupertino arrivera-t-elle à tenir tête aux meilleurs téléphones sous Android ? On
fait le point sur les dernières rumeurs fraiches son sujet.
Une énorme autonomie pour le
nouveau iPhone 6 ?
En ce qui concerne les prédictions
sur les produits Apple, plusieurs
sources sont assez fiables, et MingChi Kuo de KGI Securities fait partie de ces sources. L’homme
affirme avoir de nouvelles informations au sujet de l’iPhone 6, à
commencer par la confirmation de
deux modèles. Le premier de 4,7
pouces avec résolution HD 720p,
attendu pour le mois de septembre,
et un second avec un grand écran
de 5,5 pouces et une résolution Full
HD 1080p pour plus tard dans l’année. Pour le reste de la fiche technique, on s’attend à un processeur
A8 de chez Apple, 1 Go de RAM
et un appareil photo de 8 mégapixels, loin de la course aux pixels
que se livre certains constructeurs
sur Android (on ne pense évidemment pas à HTC et son UltraPixel).
Une batterie impressionnante
et l’apparition du NFC
Mais les plus grosses nouveautés
pourraient venir du côté de la batterie et du NFC. En effet, la version
« phablette » de l’iPhone 6. En
effet, cette dernière est annoncée
comme « révolutionnaire » dans la
mesure ou elle serait capable de
tenir 50 à 70 % plus longtemps que
ce que propose actuellement la
concurrence. L’autonomie du Galaxy S5 et du Galaxy Note 3 est
déjà bonne, imaginez alors ce que
serait capable de proposer Apple en
terme d’autonomie.
La firme de Cupertino a peut-être
pris conscience que la puissance
des téléphones est aujourd’hui largement suffisante, mais que c’est
bien au niveau de l’autonomie que
les attentes sont les plus fortes. On
se quitte avec un concept de
l’iPhone 6 Pro phablette. Vous pouvez retrouver sur notre dossier
dédié,toutes les informations sur
l’iPhone 6. Pensez-vous qu’il aura
les moyens de mettre une claque à
la concurrence ?
Hunger Games 3, film le plus rentable
en 2014 aux États-Unis
Avec plus de 333 millions de
dollars de recettes, la première partie du troisième
volet de la saga Hunger
Games est le plus gros succès aux États-Unis pour l'année 2014.Sorti le 21
novembre - le 19 en France , Hunger Games - La Révolte: Partie 1 est le film le
plus rentable aux États-Unis
en 2014. Pour la deuxième
année consécutive, le longmétrage autour des aventures de Katniss Everdeen,
interprétée par Jennifer Lawrence, se retrouve en tête du
box-office américain.
Avec 333.180.638 de dollars
amassés outre-Atlantique, la
première partie du troisième
volet de la saga écrite par
Suzanne Collins double ainsi
Les Gardiens de la Galaxie
qui
comptabilise
333.172.112 de dollars de recettes suivi par Captain
America: Le Soldat de l'hiver et 259.766.572 de dollars.
En 2013, déjà, Hunger
Games:
L'Embrasement
avait surclassé la grosse production Marvel Iron Man 3
avec plus 424 millions de
dollars contre 409 pour le
film avec Robert Downey Jr.
En revanche, en 2012, le
premier volet avait été détrôné par Avengers (623 mil-
lions) et The Dark Knight
Rises (448 millions).
Pour ce qui est du classement international, c'est
Transformers 4 qui arrive en
tête avec plus d'un milliard
de dollars amassés. Les Gardiens de la Galaxie se classe
3ème avec près de 800 millions de dollars et Hunger
Games - La Révolte: Partie 1
est 7ème avec 711 millions.
Reste maintenant à savoir si
la suite du troisième volet
d'Hunger Games, dont la
sortie est prévue le 18 novembre 2015, connaîtra le
même succès. Rien n'est
moins au vu des sorties de
Star Wars 7 et Avengers 2.
Monde
La Cité
Belqasem Sikadir i Tiɣremt-La Cité :
« Sey-a ɣer sdat ad ttruḥuɣ ɣer
tfaskiwin n tmedyezt »
Ma yella yiwen ur d-yettbin deg kra n tegnatin ur as-qqaret yeffer, ahat yettraǧu kan win
ara as-iwehhin afus akken ad yesɛeddi ugur-nni ad t-yeǧǧ ɣer deffir. Akka am Belqasem
Sikadir, amedyaz i yeččuren d iḥulfan ed tidet. Newwi-d awal yid-s ɣef tmedyezt s umata,
hatan wayen i d-yellan gar-aneɣ !
Mmeslay-aneɣ anwa d Belqasem i win ur
k-nessin?
Sikadir Belqasem, Ad d-iniɣ d yiwen n yilemẓi i ilulen di taddart n Ccerfa,
taɣiwanṭ n Tizi n Tlata deg Yiwaḍiyen.
Amek yettwali Belqasem tamedyezt?
Tamedyezt d ttawil s i d-yessufuɣ umedyaz iḥulfen-is d wayen iḥulfa ɣer wiyeḍ,
ɣer medden i t-icuban.
Skud teɣɣareḍ tamedyezt tazwawt tatrart ladɣa deg faysbuk, acu tenniḍ ɣef
uswir-is?
Aswir n tmedyezt akken walaɣ, simmal
yettnarni di tmuɣli n umedyez, acku
limer netta (amedyaz) yekseb yir tamuɣli tili ad yefcel. Yerna tura, seg wakken llanṭ ugar n tdukkliwin tidelsanin
tigreɣlanin, grent tamawt i tmedyezt
taqbaylit neɣ i yidles aqbayli s umata.
Ma nenna-yak ma tufiḍ ḥedd neɣ uhu,
ad ak-iɛiwen deg wannar-a n tẓuri. Acu
ara d-tiniḍ?
Ulac win yufan yugi , maca llan wid i dyefkan afud akked tebɣest iwakken ad
qedceɣ di tira ladɣa. Zik lliɣ ttaruɣ i
yiman-iw am akken qqareɣ-as ixus
wayen xeddmeɣ , ass mi kecmeɣ di
tmussni n yimdukkal ibeddel waya. Ad
snemmreɣ dɣa nezzeh Taninna tacennayt i werǧin tebεed fell-i deg uḥric-agi
yal ass, tetteẓẓu tabɣest deg ul-iw. ad
rnuɣ ad snemreɣ Yasin Caɛban, Lwiza
Nait Ḥammu, Nasima Taqbaylit, war ma
ttuɣ Murad At Weḥmed, Yasin Ayt
Ɛebderreḥman, akked Allas di Tlelli win
iyi-d-inudan iwakken ad iliɣ deg udlis i
d-yellan d tajmilt i Kaṭiya Bengenna. D
waṭas n yimdukkal ed temdukkal nniḍen
yal yiwen s yisem-is.
Acimi ur tettekkayeḍ deg tfaskiwin n
tmedyezt?
Ahat acku nekk ed wakud werǧin nemyufa (yettaḍsa), yal mi ara d-tili tegnit
i tal tafaska ad d-brurrgen yiɣeblan ed
wayen i d-yettarran zzerb i tikli-w.
Maca akken yebɣu yili, tafaska d axxam
n umedyaz, yewwi-d tili trezzuḍ fellasent...
D tidet. Ma zemreɣ ad d-iniɣ ahat d aɣan,
ilaq i umedyaz ad yili di tfaskiwin. Maca
akken qqaren « skud nedder rrbeḥ ur
ifut ». Ad iliɣ din sey-a d asawen.
D acu d idlisen i teɣɣareḍ?
Ḥemleɣ idlisen n teqbaylit ladɣa isefra
iqburen n teqbaylit, am udlis i yura mass
Lmulud At Mɛemmer, akked udlis deg i
d-yejmeε isefra n Si Muḥ Umḥand.
Ahat tesɛiḍ isenfaren, wissen d ammud
n yisefra?
Tura akka ttheggiɣ adlis n yisefra. Ssarameɣ ad iyi-tserreḥ tallit ur yettεeṭṭil ara
ad d-yeffeɣ. Am wakken diɣen uriɣ tizlatin s yimeslayen d uzawan d ayla-w,
anida rriɣ tijmilin i kra n yinaẓuren n
ccna taqbaylit : Slimane Azem - Lounis
at Menguellet - Matoub Lwennas - Zedek
Mulud akked Nwara. Tella daɣen tezlit
deg rriɣ tajmilṭ i tqendurt n leqbayel,
azamul n ṭyemmatin-nneɣ. Ssarameɣ ad
ilin wid ara tent-yecnun, ayɣer ala ?
Ma yella wamek, awi-aneɣ-d kra n tseddarin n yiwen seg yisefra-k…
Atan di lebɣi-nwen, seg usefru « Taqendurt » :
Sser ɣur-m yettquddur
Fell-am mi d-yeɣli umzur
Tefkiḍ i ugdud isem
Tεebbaḍ lehwa d acarcur
Terniḍ aḥriq d uzemmur
Ijifer-im muḥal yegzem
D kem i yeṣren amur
Win akken d-yefkan leḥrur
Nnig udrar yuli ccen-im.
Ɣer tala tεeddaḍ di ṭlam
Yiwen ur yennul ayla-m
Ɣef yijlal-im yedda leḥder
Tqedceḍ lexla axxam
Tbubbeḍ ammus d lhem
Ula akken ur yeɣli leqder
Σeddan wussan d leεwam
Ḥḥed ma iεedda lḥarma-m
Win iεeddan iẓri-s yuder… ».
Tanemmirt a Belqasem, ma llan kra n yisteqsiyen tebɣiḍ ad ak-ten-id-fkeɣ, inid...
Taggara : ssaramaɣ afud iǧehden i yal
win neɣ tin iqedcen ilmend n yidles aqbayli, taqbaylit d nukni i d arraw-is, d
aɣan daɣen azref fell-aɣ ad tt-nesnerni.
Taqbaylit deg yiles, ad yennerni yidles.
Tanemmirt i kečč a Mhenni di leqdic-ik,
akked tmedyezt-ik igerrzen. Tudert i
Tiɣremt-La Cité.
Yesteqsa-t : Mhenni Xalifi
D acu d tilelli n umeslay. Ur d-iban amek
zun ttwalin medden tilelli n umeslay, yak
xersum ur d asfuǧǧeɣ? Neɣ zun d tiyita ɣef
wayen yellan? Maca wis ma tilelli n
umeslay d rregmat n wayeḍ? Ladɣa
taflest-is ed liman. Neẓra dakken segmi
yuɣal bu sin n yiḍaren iḥulfa s kra n tefrit,
ulac d acu yesɛan azal ɣur-s, ulac d acu
yeɣlayen, ulac d acu yeɛzizen am tesreḍt,
ddin, asɣan. Iwala-t umdan d amsellek-is,
d amwanes-is i as-yessenqasen ahat
tuggdi. Aredmani, skud neḥḍer deg waṭas
yakan, mačči deg yiseggasen-a kan, almi
ineqq umdan gma-s acku ur yeḍfer ara
abrid-is n tesreḍt, iban amek iẓerr ihi
tasreḍt-a. Ɣef waya, akken yebɣu yella
uɣmis yesseḍsay, akken bɣun ttqessiren
wid iqeddcen deg-s, maca a win yufan
tisraḍ akk n umaḍal ur d-yekkat ara ɣefsent umdan. Amek ihi, mi d-iban ɣur
userṭan (religieux) dakken tiyita ɣef
tesreḍt-is tqerreḥ ugar n tiyita ɣef tfekka.
Anect-a acku teṭṭef amḍiq d aɛlayan ɣur
umdan tudert tartilawt wala tilawt-nni.
Ihi, amek ɛni ur nezmir ad nettemqadar
gar-aneɣ xersum deg tlufa tigejdanin deg
tudert n umdan? Ili-k d acu tebɣiḍ, ad iliɣ
d acu bɣiɣ, war ma tregmeḍ-iyi-d neɣ
regmeɣ-ik-id. Acimi ur as-nezmir i tbaduta? Ilaq lḥasul ad neḥsu s yiwet n taluft
tban ulayɣer aɣummu-yis s uɣerbal, akken
dɣa yenna umussnaw: tilelli-yik tkeffu
anda tbeddu tin n wayeḍ. Amek ara d-nini
dakken tilelli n umeslay d rregmat, amek
ad regmeɣ iseɣ n yiwen, tawacult-is, neɣ d
taflest-is, syin ad as-iniɣ tayi d tilelli n
umeslay? Uhu! Ayen ibanen iban, asenfali
ilelli akked rregmat ur d yiwen-nsen.
Wamma tillit, nekk ur ttiliɣ d X neɣ Y.
Nekk d alsi, d amdan i yessaramen ad
tseggem talsa i yiman-is. Ayen iḍerrun
ass-a deg umaḍal d rrehbat, yesbeyyin-d
dakken ur d imdanen i llan wid iɣilen llan
d nutni. Wa s yisem n wa igezzem iqerra s
tadfi, wa yessafag timesḍin n yigerdan
nutni ur gan, wa iḥeqqer yettaker adrim
bac ad yeččar acekkar, wa yettɣurru imanis irennu imeddi tiqeftin i gma-s, wa akka
wayeḍ akka. Aredmani ttagen tin i ten-diqasen imi ulac akk ayen din yelhan, ala
ihwah i temḍerrit ɣef temḍerrit.
Mhenni Xalifi
Tugna n wass-a seg Batna
Amraḥ n Ssaɛid Meqbel yessegraw-d daɣen aṭas n medden ass-a
akken ad suɣen “ala i lgaz n uẓru!”, anejmuɛ-a daɣen yella-d ilmend
n tallelt i wid i d-yekkren deg tama n Ɛin Saleḥ.
Dimanche 25 janvier 2015
u 09
L'ONU dénonce
un record de Palestiniens
déplacés en 2014
Territoires occupés. Israël a détruit "590 structures appartenant à
des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans la zone C, forçant 1 177
personnes à se déplacer", indique l'ONU.
sraël a détruit en trois jours les
maisons de 77 Palestiniens,
pour moitié des enfants, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, selon l'ONU qui a enregistré
en 2014 un nombre record de Palestiniens déplacés par ces démolitions.
L'an passé, «les autorités israéliennes ont détruit 590 structures
appartenant à des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans la zone C, forçant 1 177 personnes à se
déplacer», a indiqué le bureau pour
la coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Il s'agit
du «plus important déplacement de
population enregistré en Cisjordanie par l'Ocha» depuis qu'elle a
commencé à recenser les déplacements de façon exhaustive en
2008. Depuis des années, organisations internationales et de défense
I
des droits de l'homme dénoncent
une tentative délibérée d'Israël de
déplacer la population palestinienne dans les 60 % de Cisjordanie sous le contrôle total de l'État
hébreu, dits "zone C".
Et alors que 2015 commence tout
juste, "ces trois derniers jours, 77
Palestiniens, pour plus de la moitié
des enfants, ont été jetés à la rue",
a ajouté le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les Territoires
palestiniens James Rawley.
Des constructions
vitales
Entre le 20 et le 23 janvier, l'Ocha
a recensé la destruction par les autorités israéliennes de "42 structures appartenant à des Palestiniens
dans les gouvernorats de Ramallah
et de Jéricho (dans le nord de la
Cisjordanie occupée), de Jérusalem
et d'Hébron (Sud)".
Ces démolitions ont affecté, outre
77 déplacés, 59 autres Palestiniens
qui ont perdu des constructions vitales pour assurer leur subsistance,
notamment des abris pour animaux, a indiqué l'Ocha, précisant
que huit des constructions détruites
avaient été financées par des donateurs internationaux.
Israël justifie ces démolitions par
l'absence
d'autorisations
de
construire. Mais les Palestiniens et
les défenseurs des droits de
l'homme affirment que la population palestinienne de la "zone C" dont seul 1 % est dévolu au développement palestinien, selon
l'ONU - est réduite à y bâtir sans
autorisation, l'armée israélienne ne
lui délivrant de permis de
construire que très parcimonieusement.
Qui sont les ministres d’Habib Essid ?
Tunisie. De retour, ils ont été membres du
gouvernement de Beji Caïd Essebsi
(BCE), premier ministre du 27 février au
24 décembre 2011. Une équipe de transition qui avait été chargée d’administrer le
pays au lendemain de la révolution. On retrouve en 2015 un fidèle de l’actuel président de la République à la tête des Affaires
étrangères. Taieb Baccouche, 76 ans, était
secrétaire général de Nidaa Tounès. Il a
été, de 1981 à 1984, le secrétaire général
du syndicat UGTT.
Il se voyait premier des ministres mais, en
grognard discipliné, il s’occupera de la diplomatie. Cas de figure différent pour Saïd
Aïdi. Élu député de la circonscription de
Tunis 2 sous l’étiquette Nidaa Tounès, il
dirigera désormais le ministère de la Santé.
Ministre de BCE en 2011, le voilà en
charge d’un des secteurs les plus sinistrés
du pays. Ce polytechnicien a fait ses
classes préparatoires au lycée Hoche à
Versailles, en France. Il est le député le
mieux élu de l’Assemblée avec près de
115 000 voix. Il sera un des poids lourds
du gouvernement. Et en fin politique, il
saura faire valoir ses arguments. Il quitte
donc les bancs de l’ARP (Assemblée des
représentants du peuple) pour ceux du
gouvernement. Le responsable du pro-
gramme économique de Nidaa Tounès,
Mahmoud Ben Romdhane, endosse le costume de ministre des Transports. Il commencera son mandat en affrontant la grève
des transports publics qui démarre le 26
janvier.
Les Technocrates
Ils ont écumé les cabinets ministériels, les
entreprises publiques. Les voici à la tête
d’un ministère. Le président du conseil de
la Sonede (exploitation et distribution de
l’eau) laisse son prestigieux fauteuil pour
devenir ministre de l’Agriculture. Saâd
Seddik est un spécialiste des barrages et
des travaux hydrauliques. À l’Équipement,
ce sera Mohamed Salah Arfaoui, actuel PDG de l’Arru (Agence pour la réhabilitation et la rénovation urbaine). Deux
nominations qui libèrent deux postes clés
au sein de l’administration. Car gouverner,
c’est aussi le pouvoir de nommer. Le très
stratégique poste de ministre de l’Intérieur
échoit à Mohamed Najem Gharsalli, 54
ans. Originaire de Kasserine comme son
prédécesseur Lotfi Ben Jeddou, c'est un
magistrat promu gouverneur de Mahdia
par BCE en 2011. La Défense, que la
Constitution place sous tutelle du président de la République, revient à Farhat
Horchani. Un spécialiste en droit public,
droit économique, droit constitutionnel.
Confrontée au terrorisme et à l’implosion
de la Libye, l’armée est en première ligne.
Ce profil atypique est une surprise à ce
poste. L’Économie et les Finances seront
placées sous la responsabilité d’un expert
: Lassâad Zarrouk. Diplômé de l’École nationale d'administration, il a dirigé la
Caisse nationale d'assurance maladie. À
lui d’arbitrer entre les différents maroquins
pour que les déficits ne continuent pas de
se creuser. Il lui faudra faire preuve de
beaucoup de psychologie.
La Société civile
Intellectuels, militants des droits de
l'homme et autres patrons du privé :
ils/elles sont les représentants de l’ouverture selon Habib Essid. Khedira Chérif,
militante de longue date, secrétaire générale de la FIDH (Fédération internationale
des droits de l’homme), devient ministre
de la Femme, de la famille et de l’enfance.
Un chantier très important en Tunisie.
Salme Elloumi Rekik vient du secteur
privé. Cette femme dynamique appartient
à la puissante famille Elloumi qui possède
des intérêts dans de nombreux secteurs
d’activité.
Faouzi Elloumi, son frère, est P-DG de
Cofat. Elle s’occupera de l’emploi et de la
formation professionnelle. Elle quitte son
mandat de députée Nidaa Tounès (élue
dans la circonscription de Nabeul 1) pour
ce ministère clé. Le ministère de la Culture sera dirigé par une intellectuelle, Latifa Lakdhar, spécialiste de la pensée
musulmane, auteur de plusieurs essais. À
peine nommé ministre de la Jeunesse et
des Sports, Maher Ben Dhia suscite un
début de polémique.
Le secrétaire général de l’UPL, le parti de
l’homme d’affaires Slim Riahi, fait partie
des deux portefeuilles offerts à l’allié officiel au sein de l’Assemblée. Mais Riahi
préside le Club africain. Afek Tounes a
déjà fait part de son trouble…
Yémen : des milliers de
personnes défilent contre
la milice chiite
Le Yémen se retrouve sans gouvernement
ni président depuis vendredi après la démission des deux chefs de l'exécutif sous
la pression des miliciens chiites.
Des milliers de personnes sont descendues
samedi dans les rues de la capitale du
Yémen lors de la plus grande manifestation anti-Houthis depuis l'entrée de ces miliciens chiites dans Sanaa en septembre. Le
Yémen se retrouve sans gouvernement ni
président depuis vendredi après la démission des deux chefs de l'exécutif sous la
pression des miliciens chiites, qui ont assiégé durant la semaine le palais présidentiel et plusieurs autres bâtiments
gouvernementaux. Le Parlement doit se
prononcer sur la démission du président
Abd Rabbo Mansour Hadi dimanche lors
d'une session extraordinaire, mais la tenue
de cette réunion reste incertaine vu l'imposant déploiement dans la capitale des Houthis, miliciens qui portent le nom du chef
de leur tribu. Selon un correspondant de
l'AFP, des dizaines de partisans des Houthis ont tenté de perturber la manifestation,
provoquant des rixes avant de quitter les
lieux alors que le nombre des manifestants
ne cessait d'augmenter. "À bas, à bas la loi
des Houthis", ont notamment scandé les
manifestants anti-Houthis, qui répondaient
à l'appel du "Mouvement de rejet", un
groupe récemment créé dans plusieurs provinces yéménites pour contrer la puissante
milice chiite. Le rassemblement a eu lieu
sur la place du Changement, près de l'université de Sanaa, et devait se mettre en
marche pour rallier la résidence du Premier
ministre démissionnaire, dans le centre de
la capitale, selon les organisateurs. Mais
les manifestants ont changé d'itinéraire et
se sont rendus vers la résidence du président Hadi pour lui signifier qu'ils refusaient sa démission. Abd Rabbo Mansour
Hadi avait présenté sa démission jeudi peu
après que le Premier ministre Khaled
Bahah eut présenté celle de son gouvernement.
Détente
18 u La Cité
Régions
Dimanche 25 janvier 2015
La Cité
Par : Rachid Adrar et Sadi Djouder
Mots Fléchés N° 525
Rachid
Adrar
Des parkings géants
au chef-lieu de la wilaya
de Bouira ?
Nouveauté. Un projet de création de deux aires de stationnement
de grande envergure serait sur la voie de réalisation au niveau
de la ville de Bouira.
est en tout cas ce qui nous
a été rapporté. Ces deux
parkings géants contiendraient jusqu’à quelque millier de
véhicules. Si cette information venait à se confirmer, c’est toute l’agglomération qui poussera un Ouf !
de soulagement, en particulier, les
usagers de la route qui, dans bien
des cas et à cause de stationnement
tous azimuts, ont les pires difficultés pour rouler normalement.
Toujours d’après nos informations,
ces deux parkings seraient implantés, l’un, d’une contenance de 500
places, dans la partie nord de la
ville, plus exactement à proximité
de l’ancienne gare routière et l’autre, dans la direction opposée, à la
sortie sud de la ville, soit dans les
environs de Oued D’hous. Il faut
avouer que le manque de ce genre
d’espace ou un bâtiment spécifiquement aménagé pour le stationnement des véhicules n’est pas
sans créer de moult désagréments
pour tous ceux qui veulent se garer.
D’une part,
beaucoup de bordures des trottoirs
sont interdits, parfois sans aucune
logique, au stationnement et il arrive fréquemment que les usagers
voient leurs véhicules bloqués par
un sabot de Denver, un dispositif
conçu pour empêcher un véhicule
de circuler. Ils doivent s’acquitter
d’une amende, allant jusqu’à 2000
da, pour que cette pince qui entoure la roue soit enlevée. D’autre
part, là où le stationnement est toléré, le conducteur désirant garer sa
voiture est confronté à des jeunes
qui, profitant de la passivité des autorités locales et des éléments du
C’
Mots croisés N° 525
Horizontalement :
Verticalement :
1 – Eminence.
2 – Sélectionnée. – Chiffre.
3 – C’est-à-dire. – Sans inégalités. –
Conjonction.
4 – Abréviation. – Ville du Nigéria
5 – Vieux. – Point de repère.
6 – Terme de tennis. – Femme du rejeton.
7 – Indium. – Honteux. – Lettre grecque.
8 – Pianiste français. – Espèce de citron.
9 – Amarre un câble à l’organeau de
l’ancre.
1 – Hormone secrétée par l’hypophyse.
2 – Aurochs. – Assemblée législative.
3 – Bismuth. – Démonstratif. – Symbole
chimique.
4 – Possessif.
5 – Ville d’optique. – Ile en Indonésie.
6 – Bois atteint par le feu.
7 – Sur la Tille. – Troublé. – Symbole chimique.
8 – Moins chaud. – Insecte parasite de
l’homme.
9 - Détruit de fond en comble, massacré.
Mots Croisés N° 524
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plateau bloc B Bt
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u 07
Bordj Okhris : le village «Maghnine»
bientôt raccordé au réseau de gaz naturel
Le village ‘’Maqnine » situé dans
la commune de Bordj Okhris dans
la wilaya de Bouira, sera,
probablement, dans peu de temps,
raccordé au réseau du gaz naturel.
Cette information a été accueillie
avec soulagement par les
habitants de cette bourgade après
que les autorités locales eurent
répondu favorablement à leurs
nombreuses requêtes. Voilà,
logiquement, ce qui mettra fin à
leur calvaire qui consiste à,
comme dans tous les villages où
le gaz naturel fait défaut, utiliser
les bonbonnes de gaz butane
qu’ils acquièrent à des prix qui
dépassent leur vraie valeur et
quand elles sont disponibles ou, le
cas échéant, le bois de chauffe
qu’ils vont ramasser dans les
forêts avoisinantes. Ceci étant, il
faut savoir que beaucoup d’autres
localités rurales sont dépourvues,
jusqu’au jour d’aujourd’hui, de
gaz naturel, soit par négligence
des autorités locales, soit à cause
des retards causés par le refus des
propriétaires terriens de faire faire
passer les conduites via leurs
terres, pour une question de «
dédommagement ». C’est le cas
également pour le passage de
conduites du réseau de
l’alimentation en eau potable.
B. Mechoub
Tizi-Ouzou : les populations comme prises
au piège d’une neige rêvée
service d’ordre, ont transformé ces
espaces en des parkings sauvages
et illicites. A noter également que
des jeunes ont squatté jusqu’à des
espaces jouxtant les groupements
d’immeubles, les cités, dont ils se
sont accaparés et qu’ils utilisent à
leur profit.
Pire encore, cette pratique illégale,
anarchique et, logiquement, répréhensible, est en train de se « normaliser » au vu et au su de tous, y
compris des pouvoirs publics. Des
jeunes et des moins jeunes qui
usent de cette « illégalité » sont
maintenant vêtus de gilets sur lesquels est floqué la transcription en
arabe « gardien de parking », leur
permettant d’agir à leur guise. Par
ailleurs, une autre information fait
état d’un autre projet de réalisation
de trois espaces de stationnement
souterrains au niveau de la ville de
Bouira.
Mieux encore. Ledit projet est, apprend-on encore, entre les mains de
la direction de l’agence foncière
qui aura pour mission de superviser les études d’effectuabilité en
veillant, aussi, au bon choix des entreprises capables de réussir à
concrétiser ce programme ambitieux. Ce serait trop beau !
En tout cas, une chose est sûre :
une aire de stationnement de ce gabarit est des plus nécessaires dans
cette agglomération qui connaît un
trafic routier dense et qui accueille
un flux considérable de véhicules.
Belkacem Mechoub
La ville d’Aïn Bessem étouffe sous
des amas de détritus à Bouira
Mots fléchés N° 524
Dimanche 25 janvier 2015
La coquette ville d’Aïn Bessem, est en
train de perdre de transformer en une agglomération désagréable au vu de ce qui
la « ronge » comme souillure. En effet,
une grande partie de ses quartiers,
routes, rues et ruelles, se sont transformés en décharges sauvages. Surtout
qu’on ne dise pas que les citoyens de
cette ville subissent cette situation vu
que les principaux responsables de cette
image hideuse ne sont autres que ses habitants. Bien que des bennes à ordures
existent, il n’en demeure pas moins que
l’on fait tout comme si elles n’existaient
pas. Les sachets emplis de déchets ménagers ou autres sont jetés ou abandonnés de manière anarchique dans
n’importe quel espace, notamment sur
les trottoirs et à proximité des …bennes
conçues à la collecte des détritus avant
leur transport vers une décharge publique. Evidemment, l’accumulation des
sachets-poubelles sur les trottoirs, dans
les parkings des cités et dans divers endroit inappropriés constitue d’une part,
un lieu privilégié des animaux errants
comme les chiens et les chats amis aussi,
en temps chaud, de mouches et moustiques qui peuvent constituer une menace sur la santé publique, en plus des
odeurs nauséabondes qui s’y dégagent.
D’autre part, c’est aussi un espace où les
enfants « trouvent leur compte » puisque
d’une manière inconsciente, ils s’adonnent à ce qu’ils considèrent comme jeu :
éventer lesdits sachets en extirpant leur
contenu qu’ils abandonnent ensuite en
l’état. Pourtant, cette ville, située au milieu de la plaine des Arribs, était naguère
proprette et « mignonne ». C’était une
ancienne ville occupée, Pour ces riches
terres, par des colons qui y avaient bâti
des fermes du temps de l’occupation
française. Elle connut, à l’époque, plusieurs maires de diverses obédiences qui
s’y sont succédé. Historiquement, elle
fut dénommée « Castellum Auziens »,
après sa fondation en l’an 33 avant
Jésus Christ. Actuellement, Aïn Bessem
en jumelage avec la ville Française
d'Orange. Aïn Bessem est la seule ville
de la wilaya à avoir gardé l’architecture
intacte de l’église située au centre-ville.
B. Mechoub
Selon la chargée de
communication de la SW de Tizi
Ouzou, cité par l’APS, "les
éléments de police sont sortis sur
le terrain dans les localités de la
haute Kabylie, notamment à Ain
El Hammam, Bouzguene et
Larbaa N’Ath Irathen, où
d’importantes chutes de neige ont
été enregistrées, afin de participer
notamment aux opérations de
rétablissement de la circulation".
"Le rôle de nos éléments est
d’aider les automobilistes en
difficulté, pris dans des bouchons
ou victimes de dérapages", a-telle ajouté.
Elle a relevé que la situation est
pour le moment maîtrisable et
qu’aucun incident important n’a
été enregistré et cela grâce à
l’intervention rapide des
communes, pour dégager les axes
routiers fermés par la neige.
Dans la commune de Bouzguene
située à 70 km à l’extrême sud-est
de Tizi Ouzou et perchée à plus
de 700 m d’altitude, "nos
éléments ont également assisté
des villageois qui sont sortis
nombreux, vendredi, pour se
rendre à un enterrement au niveau
du village Houra", a-t-elle
souligné. Lors de cette opération,
les policiers ont secouru un
homme bloqué par la neige, sur
une route menant vers le village
Houra et trouvé dans un état
d’hypothermie. Aidés par des
villageois, ils ont procédé à son
évacuation, a-t-on indiqué de
même source. Dans la commune
de Yakourene, à 46 Km à l’est de
Tizi Ouzou et à plus de 800 m
d’altitude, un citoyen qui était à
bord de son véhicule et qui s’est
retrouvé bloqué par la neige sur la
route menant du chef-lieu vers le
village Tamliht, a été secouru
grâce à un appel qu’il a passé via
le N° vert de la police (le 15-48 et
le 17). Informée par la sûreté de
wilaya, l’APC de Yakourene a
dépêché un engin de déneigement
pour dégager la route, a ajouté le
commissaire Temmar, qui a
indiqué que durant cette période
d’intempérie, de nombreux
citoyens ont appelé les numéros
verts de la police, pour s’informer
des routes coupées à la circulation
et demander à être orienter vers
des axes dégagés.
"Si la situation l'exige, il est
également prévu l’ouverture de
centres d’accueil dotés de toutes
les commodités (denrées
alimentaires, couvertures,
chauffage…) pour recevoir les
villageois qui seraient isolés par
la neige, a encore ajouté le
commissaire Temmar.
Les chauffages à mazout ne sont pas oubliés
Habitude. Bien qu'on trouve
que la majorité des ménages
dispose de chauffages à gaz
pour différentes raisons dues à
la fois à la simplicité, au
confort et, surtout, à l'économie, il n'en demeure pas moins
que même ceux pour qui le mazout est indispensable (utilité
oblige !) sont aussi visés par les
citoyens dans les marchés.
L'engouement vers ces trucs
qui chauffent à l'aide d'un liquide qu'on appelle « mazout »
n'est peut-être pas autant remarquable que celui vers ceux
procurant de la chaleur grâce à
des bouteilles de gaz butane,
mais le choix et la fidélité font
que le citoyen préfère parfois
s'acheter un chauffage à mazout, mieux que celui à gaz ou
à la résistance. « J'avais une résistance dans ma chambre mais
qui ne procurait pas la chaleur
dont a besoin mon fils de 2 ans.
J'ai donc décidé d'acheter un
chauffage à mazout avec 12000
DA, et je n'ai pas du tout regretté ça », nous confiera un
nouveau papa.
Parfois le privilège de la sécurité l'emporte
Comme ce nouveau papa que
nous avons interrogé et qui
s'est penché sur le chauffage à
mazout par mesure de sécurité,
ils sont donc nombreux ceux
qui évitent les chauffages à gaz
à cause de leur mauvaise réputation, sachant que ces derniers
sont quotidiennement responsables de plusieurs morts dans
tout le territoire national. Et à
cause de l'autre remarque que
leur ont fait ceux qui les
avaient possédés, comme quoi
leur échauffement est insatisfaisant même lorsque la température n'est pas trop basse.
Mais souvent l'économie
s'impose
Avec un prix de presque 14 DA
le litre, les familles à revenus
moyens sont logiquement incapables d'assurer le meilleur
échauffement durant toute la
raison froide qu'est l'hiver.
C'est pour cela ils ont préféré le
chauffage à mazout à toute
autre chose, tout en respectant
et en appliquant les consignes
de sécurité, à savoir l'aération
durable du lieu où le chauffage
est allumé, ainsi que la vérification d'un moment à un autre
de toute éventuelle fuite pouvant émaner d'un mauvais
branchement ou de l'abîme du
tuyau.
« C'est vrai qu'il n'est pas trop
fiable je dirais. Mais, en plus
de l'économie, ce chauffage
m'a facilité la vie autrement,
étant donné que je peux le déplacer d'une chambre à une
autre.
Mais je témoigne que rien ne
peut remplacer les chauffages à
mazout et à bois ». Nous dira
un père de famille.
M. K.
Magazine
20 u La Cité
Canard +
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Cuisine
Entre cent et sans
rancunes…
Citation du jour :
La pizza blanche
Ingrédient :
l une pate a pizza bien
,préparer et laisser reposer au
moin 1H
l de la crème fraîche
l du fromage blanc
l des miettes de thon
l du thym
l fromage râpé
« Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous
inspirerez confiance aux autres. »
Johann Wolfgang von Goethe
Ingrédients :
l 500g de viande
l 1 citron confit
l 1 c à c de gingembre
l 1 c à c de poivre noir
l Une pincée de safran
l 2 c à s d’huile d’olive
l 2 gousses d’ail
l 1 verre à thé de jus de citron
l 1 oignon coupé
l Sel
l 1 c à s de persil haché
La maternité
sans électricité
Le CHU
de Constantine
sans groupe
électrogène
Astuce grand-mère
Lutter contre les mites
des vêtements
Comment faire fuir les mites des
vêtements ?
Pour la maakouda :
l 4 pommes de terre cuites et écrasées
l 1 œuf
l Sel
l Poivre noir
l 1 c à s de persil haché
Préparation :
 Faire revenir les morceaux de viande dans un peu
d’huile.
 Ajouter l’oignon, l’ail et les épices.
 Verser un peu d’eau et laisser cuire pendant 30
minutes.
 Ajouter par la suite les rondelles de citron et le jus
de citron.
 D’autre part, mélanger dans un saladier, les
pommes de terre avec l’œuf, le sel, le poivre et le
persil haché.
 Former des boules et les aplatir légèrement.
 Faire frire les galettes de pommes de terre des
deux cotés.
 Servir la viande dans un plat en décorant avec les
pommes de terre.
 Servir chaud la maakouda à la viande.
Gâteau au chocolat sans oeuf
Ingrédient :
l 2 pots de yaourt nature (les pots serviront
de mesure)
l 2 pots de sucre
l 3 pots de farine
l 1/2 pot d'huile
l 1/2 sachet de levure
l 200 g de chocolat fondu
Préparation :
 Mélanger tous les ingrédients pour obtenir
une pâte homogène et verser dans un plat
beurré et fariné.
 Enfourner une trentaine de minutes à
180°.
 Tester la cuisson avec la pointe d'un
couteau : plantée au milieu du gâteau, elle doit
ressortir sèche.
L’état d’une parturiente en train
d’accoucher dans la soirée de
mercredi s’est largement compliqué à la suite d’une coupure
d’électricité à la maternité du
CHU de Constantine. La patiente
se trouve actuellement sous surveillance médicale, alors que 4
autres ont été transférées en urgence dans un autre hôpital pour
subir une césarienne.
Pour éloigner les mites de vos
vêtements, voici la solution naturelle et
efficace de grand-mère. Placez dans vos
armoires des sachets en tissus contenant
de la lavande. Ce répulsif permettra
aussi d’avoir une garde-robe parfumée !
Astuce de Grand-mère contre les mites
1. Faites sécher les fleurs de lavande
fraîches sur du papier journal pendant
plusieurs jours.
2. Égrainez ensuite les fleurs de lavande
séchées.
3. Remplissez-en dans vos sachets en
tissus.
4. Nouez l’ensemble avec de jolies
rubans.
5. Disposez les sachets dans vos
armoires pour lutter contre les mites et
parfumer votre linge.
Bien-Être
Comment faire un
shampoing naturel maison ?
est l'histoire de deux
amis qui marchaient
dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna
une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans
rien dire, écrivit dans le sable
: « Aujourd'hui, mon meilleur
ami m'a donné une gifle ».
Ils continuèrent à marcher
puis trouvèrent une oasis dans
laquelle ils décidèrent de se
baigner. Mais celui qui avait
C'
été giflé manqua de se noyer
et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit
sur une pierre : « Aujourd'hui,
mon meilleur ami m'a sauvé la
vie ».
Celui qui avait donné la gifle
et avait sauvé son ami lui demanda : « Quand je t'ai blessé
tu as écrit sur le sable, et
maintenant tu as écrit sur la
pierre. Pourquoi ? ».
L'autre ami répondit : « Quand
quelqu'un nous blesse, nous
sofiane.caricaturiste@gmail.com
devons l'écrire dans le sable
où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Mais quand quelqu'un fait
quelque chose de bien pour
nous, nous devons le graver
dans la pierre où aucun vent
ne peut l'effacer…
Moralité : Soit pardonneur et
non rancunier ! L'amitié est
très précieuse.
Choisis-la bien !
Lem
- La tension a CHU, puis
c’est la coupure du
courant. A ce moment
là, la tension a
augmenté chez l’équipe
médicale qui se
demande comment faire
volte-face pour faire
face au volt...
Mascara
Sidi-Bel-AbbèsCélébration
de la journée
mondiale de lutte
contre la rage
359 personnes
mordues durant
le premier semestre
L’EPSP (Établissement de proximité de santé publique) de SidiBel-Abbès a, en collaboration
avec l’APC de Sidi-Bel-Abbès et
les services d’hygiène, organisé
plusieurs manifestations pour célébrer la Journée mondiale de
lutte contre la rage, visant à informer et à sensibiliser les populations au danger de cette
maladie zoonosale transmise par
les bêtes.
- Il y a plus grave : aucun
vaccin ne peut venir à
bout de la rage des
citoyens de voir les
chiens errants mordre
des citoyens.
Relizane
Retard dans
Les fêtes de
la réalisation
mariage posent
des projets et
un vrai problème
mécontentement
pour les familles
du ministre
De nos jours, les fêtes de mades ressources riage posent un vrai problème
pour les familles, financièrement
en eaui
notamment, dont les dépenses de
la fête sont difficiles à couvrir et
parfois même insoutenables, surtout pour les familles aux revenus limités.
Comment faire un masque contre l’acné ?
C’est une recette facile pour le soin des
cheveux au naturel. on trouve la saponaire
chez les herboristes ou dans son jardin si
vous en avez !
Recette pour fabriquer un shampoing à
la saponaire
1. Portez 1 litre d’eau à ébullition
2. Ajouter 50 g de racines de saponaire
3. Laissez bouillir pendant 5 bonnes
u 05
L’ACTU MOTS À MAUX
Préparation
 Pour faire cette pizza rien
de plus simple , sur un pâte à
pizza prête à aller au four étaler
: de la crème fraîche - du
fromage blanc - des miettes de
thon - du thym -fromage râpé.
 Faire cuir environ 20
minutes
Maakouda à la viande
Dimanche 25 janvier 2015
Le ministre des Ressources en
eau a effectué une visite de travail dans la wilaya de Mascara
où l’alimentation en eau potable
pose problème dans certaines
communes tout comme l’irrigation des terres agricoles.
- A croire que, chez nous,
le seul projet qui ne
souffre d’aucun retard
est justement celui de
mettre beaucoup de ton
pour accuser un retard…
- Avant la fête, on ne sait
pas où donner de la tête
pour mettre sur pied un
mariage somptueux ;
mais après la fête, on
s’aperçoit qu’on a fait la
grosse…dette.
Lem
A la une
Publicité
22 u La Cité
La Cité
Dimanche 25 janvier 2015
Demandes d’emploi
- JH 50 ans célibataire Cadre
technique gestion bonne présentation
20 années d'expérience
professionnelle gestion Approv Stocks
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-JH, 31 ans, marié, licence en
« cap économique »
de l’Etat, ne réside plus dans la «rareté» des apparitions du
que les institutions de l’Etat se sauraient durablement
-JH, 25 ans, master en biotechnologie
et pathologie moléculaire, cherche
emploi dans le domaine.
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A nos lecteurs
Pour vos demandes d’emploi, lancement des SOS, n’hésitez pas un instant à nous les confier pour leur
publication gratuite.*il suffit juste de nous les envoyer sur notre adresse : quotidienlacite@gmail.com
qu’il leur imposent ».
Et d’estimer qu’il est «grand temps» d’œuvrer ensemble, dans la concertation et le
dialogue les plus larges, pour concrétiser
l’aspiration de notre jeunesse à une Algérie
nouvelle et sortir le pays de cette ornière où
s’abîment tant d’énergies sans exutoire.
La proposition de la construction d’une alternative pacifique et démocratique contenue dans la plateforme de Mazafan, plus
que jamais à l’ordre du jour, est le meilleur
gage, note, enfin, le Secrétariat national du
RCD
Larbi Kacel
et les Totems
Une seule question est au fond de ce dernier :
au nom de quoi le pouvoir politique s’exerce
en Algérie ?
L’institution judiciaire est-elle en passe de devenir l’instrument qui à son insu participerait
à la confusion des normes sur la vérité, les
omissions ou le mensonge que notre
conscience politique est en droit de réclamer
! C’est par ce type de débats que d’autres peuples et nations se sont émancipés des tutelles
vieillissantes et ont renouvelé leur présence
au monde en se tournant vers l’avenir. Empêcher un homme, un intellectuel de le faire en
recourant à ce procédé est proprement choquant. Pour le risque encouru, c’est déjà la césure de plus dans la cohésion nationale. La
question est : pourquoi sommes-nous si différents sur des faits et des vérités historiques?
C'est un débat en Algérie qu’il faudra mener
si nous voulons renouveler notre vision du
monde et les valeurs qui fondent les raisons
du « vivre ensemble ». Un débat âpre entre le
dévoiement, l’occultation et les réalités des
faits historiques. Un débat qui a payé le tribut
du sang à certains moments de la vie politique. Dans les circonstances présentes, la judiciarisation et la tournure que prendront les
poursuites est grave dans le fond et scandaleuse dans la forme si elles venaient à être
confirmées. Nous disposons d’un lègue lourd
et complexe, d’une mémoire tronquée, confisquée, sacralisée et des vérités omises ou tues.
C’est un processus quasi religieux par quoi
tout est devenu «inquestionnable». C’est aussi
par ce procédé que la société Algérienne exsangue, épuisée et violentée par le pire des colonialismes a été sommé, au sortir de la
guerre, de gommer sa diversité, de taire sa
pluralité et de différer son émancipation.
Nous avons été amenés à penser notre présence au monde à travers le prisme du nationalisme pan arabiste, baâthiste et de la passion
religieuse subséquente.
Déconstruire la mémoire qui a fait le pouvoir
absolu et le nationalisme autoritaire qui le justifie est devenu une nécessitée politique et démocratique qui conditionne l’émergence de la
société des citoyens. C’est une réflexion à laquelle nous convie le Dr SADI pour penser
sereinement à ce que nous avons été et ce que
nous voulons être.
Une propédeutique de la citoyenneté dans un
pays où les hommes restent dénués de droits.
L’homme politique est prodigue et n’a plus
rien à prouver; l’essentiel des débats et des
avancées démocratiques en Algérie sont en
partie dus à ses capacités intellectuelles et son
courage politique.
Le réflexe défensif que sont la diatribe, l’insulte, la calomnie ou le mépris ne sont pas des
arguments intellectuels et sont sans rapport
aux civilités d’un débat de cette portée.
B. S.
* Secrétaire national au RCD
u 03
de Mourad Bendris
Nuages à l’horizon
En ouvrant la
porte du trône aux
petits-fils de
Abdelaziz Ben
Saoud, cette
nomination donne,
en effet et dans le
même temps, le
coup d’envoi d’une
lutte sans merci
entre les
différentes
factions aspirant à
cette charge.
-JF, licence en sciences juridiques +
CAPA, une année de stage pratique,
maîtrise de l’outil informatique, des
langues française et anglaise,
cherche emploi.
Tél : 0779 53 09 49
Dimanche 25 janvier 2015
Il n’a fallu que quelques heures, après le décès du Roi Abdallah,
pour que son successeur, et frère, le désormais Roi Salman Ben
Abdelaziz Ben Saoud, s’installe sur le trône. Et commence à agir en
tant que tel. Comme il fallait s’y attendre, tant la question de la
succession est primordiale, pour ne pas dire vitale, dans ce pays de
la péninsule arabique sur lequel règne, sans partage, depuis 1932,
la famille des Saoud, les premières mesures prises ont consisté en
la désignation du prince héritier et, dans le respect de l’initiative
prise, il y a quelques années, par le monarque défunt de désigner
un dauphin à celui-ci, en celle du prince appelé à lui succéder. Si la
désignation comme prince héritier de son demi-frère Muqrin, le
plus jeune, malgré ses 70 ans révolus, des fils du fondateur de la
dynastie des Al Saoud, en se voulant comme l’expression du
respect de la volonté du Roi Abdallah qui avait désigné celui-ci au
poste de vice-prince héritier, semble s’inscrire - avec tout ce que
cela implique comme rapports de force du moment au sein de la
famille - dans le rituel de la succession tel que pratiqué depuis
1953, année de la mort du fondateur précité de la dynastie
susmentionnée, en revanche, la nomination de son neveu,
Mohamed Ben Nayyef, qui n’est autre que le fils du défunt et
puissant : il a occupé ce poste, sans interruption, de 1975 à 2012,
année de son décès, ministre de l’Intérieur Nayyef Ben Abdelziz,
comme vice-prince héritier, est annonciatrice de profonds
changements à venir. En ouvrant la porte du trône aux petits-fils de
Abdelaziz Ben Saoud, cette nomination donne, en effet et dans le
même temps, le coup d’envoi d’une lutte sans merci entre les
différentes factions aspirant à cette charge. Une lutte à laquelle, à
l’évidence, semble s’être déjà préparé le nouveau roi qui appartient
à la puissante faction des Sudayris ; du nom de Hassa bent Ahmed
Al Sudayri, la huitième des 22 épouses de Abdelaziz Ben Saoud : en
plus d’avoir désigné son neveu, qui est, depuis quelques années
déjà, à la tête de l’important ministère de l’Intérieur, comme viceprince héritier, il a, par la même occasion, nommé son propre fils,
Mohamed Ben Salman, à celle de l’armée. Et qui, compte tenu du
grand nombre de potentiels candidats, parmi les quelque 200
petits-fils du fondateur de dynastie, à la plus haute charge du
royaume, s’annonce des plus chaudes. Et, au vu de l’état de santé
que l’on dit chancelant du nouveau roi, dans un temps qui n’est pas
trop éloigné…
MB
Le dialogue inter-malien
dans l’impasse ?
Par Katia K.
Sahel. L’Algérie et l’ONU
ont affiché publiquement leur
crainte de voir le dialogue
inter-malien, managé par
Alger, capoter.
Une sérieuse menace pèse sur
le dialogue inter-malien.
C’est la conviction en tout cas
de l’Algérie, chef de file de la
médiation dans le processus
de paix dans cette région, et
de l’ONU qui, pour la première fois depuis le début de
ce dialogue, ont alerté sur
«une situation extrêmement
préoccupante». Dans un communiqué conjoint rendu public hier, le ministre algérien
des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le représentant de l’ONU au Mali et chef
de la Minusma, Hamdi
Mongi, estiment que les derniers évènements survenus
dans le nord du Mali sont «de
nature à mettre en péril le processus de paix en cours à
Alger».
«M.RamtaneLamamra, ministre des Affaires
étrangères de la République
algérienne démocratique et
populaire, chef de file de la
médiation, et M. Hamdi
Mongi, représentant spécial
du Secrétaire général des Nations-unies (ONU) au Mali et
chef de la Minusma, ont mené
avec différentes parties
concernées des consultations
sur les développements extrêmement préoccupants ayant
marqué ces derniers jours la
localité de Tabankort ainsi
que sur le climat de tension et
d'insécurité qui prévaut dans
la région», souligne-t-on dans
ce communiqué. «De ces
consultations, s’est dégagé le
constat que ces développements sont de nature à mettre
en péril le processus de paix
en cours à Alger», avertissent
les signataires du communiqué. De leurs côtés, les parties
consultées ont tenu à réaffirmer «leur engagement pour la
paix» et « leur attachement
aux dispositions de l’accord
de cessez-le feu du 23 mai
2014 et ses modalités de mise
en œuvre du 13 juin 2014
ainsi que la déclaration de
cessation des hostilités du 24
juillet de la même année».
Des attaques contre la Minusma. Et pour empêcher tout
retour en arrière, le chef de la
diplomatie algérienne et le représentant
onusien
ont
exhorté les différentes parties
à «favoriser la création d’un
climat de sérénité et de
confiance, nécessaires à la re-
prise, dans le courant du mois
de février, du processus de
paix en cours en vue de parvenir dans les meilleurs délais
à un accord global et définitif,
seul à même de permettre le
rétablissement de la paix et la
lutte efficace contre le terrorisme et le crime organisé».
Tout comme ils ont appelé à
«la cessation immédiate des
hostilités, l’arrêt de tout acte
de harcèlement et de violence
envers la population civile, le
respect de la libre circulation
des personnes et des biens et
l’arrêt de tout acte ou propos
provocateur pouvant nuire au
renforcement de la confiance
entre les parties». «Il faut respecter les engagements pris
en vertu des accords de cessez-le-feu et tenir, de toute urgence, d’une réunion de la
Commission technique mixte
de sécurité (CTMS) en vue de
prendre les mesures devant
assurer des dispositions pertinentes de l’accord du 23 mai
2014 et ses modalités de mise
en œuvre convenues le 13
juin 2014, notamment dans
les localités de Tabankort, Intilit, Tissit et Tarkint», préconise-t-on dans le même
communiqué.
Suite en page 4
Rabat piégé par Paris se défausse sur l’Algérie
Le billet de Said Mekbel
Le petit nuage
Pourquoi «châtie-t-on» un handicapé
pour un fauteuil électrique ?
Compassion. Entre le dire et le faire. Quand un silence se fait entendre là
où il ne devrait pas l’être c'est la phrase -complice qu'il articule. En effet,
ils sont nombreux ces gens-là à souffrir chaque année à chaque
procédure d'obtention d'un fauteuil roulant électrique.
Oui monsieur, aujourd'hui je suis sur
mon petit nuage et je me contente
de regarder ce qui se passe autour.
J'ai fait partie de ces gens qui ont eu
un idéal et qui l'ont perdu comme
s'il s'était agi d'un rêve et que ce rêve
s'était envolé. Je commence à
penser qu'il est peut-être temps de
se dire que le temps doit finir où
n'importe qui pouvait se mêler de
politique. A me dire aussi qu'on
ferait mieux de s'occuper à réaliser
le petit truc que l'on est capable de
faire.
A voir toutes les hésitations de ceux
qui dirigent. les atermoiements des
gouvernements, peut-être bien que
les choses ne doivent pas être aussi
simples qu'on pourrait le croire.
Cela doit être même très compliqué,
trop compliqué pour nous. citoyens
profanes de la politique.
Je crois que le mal vient de ceci :
avant Octobre, la politique c'était la
chasse gardée d'une toute petite
minorité.
Après, tout d'un coup, on a ouvert
les portes et baissé les barrières et
tout le monde s'est précipité. Le
résultat, vous le voyez. Non, je crois
que dans ce domaine de la politique
eci se passe dans un pays où
les dirigeants se proclament
haut et fort protecteurs des
droits de ces individus dits à besoins
spécifiques.
Malgré que c'est ainsi le principe de
la vie, chacun son statut, chacun son
poste, et chacun sa tâche. Mais
quelques personnes se reposant
dans un poste, oublient apparemment ce qu'ils doivent à la profession à laquelle ils avaient fait
semblant d'éprouver toute la responsabilité de l'assumer. Châtier un
myopathe ou tout autre handicapé
pour lui faire bénéficier la simple
chose que son état devrait s'engager
à la lui accorder, ne rentre absolument pas dans l'ordre du progrès, du
civisme et de l'humanisme aussi.
Tous les malades sans exception qui
sont déjà passés par la même mau-
C
vaise expérience s'interrogent avec
indignation pour quoi autant de
souffrances imposées, de détournements, de bureaucratie, et de dérangements, avant de se voir attribuer
un fauteuil électrique indispensable
pour une vie meilleure. À quoi servent alors les papiers administratifs
de cette catégorie de personnes si ce
n'est pour les défendre auprès de qui
de droit et prouver dans tous cas le
fait insoupçonné de leur infirmité?
Avec l'inaccessibilité que rencontrent ces personnes chaque 10 ou 15
mètres, comment pour de simples
contrôles on les oblige à se déplacer
chez les examinateurs au lieu d’inviter ces derniers à faire l’effort de
se déplacer vers celui dont la motricité défaillante? Les handicapés
physiques en veulent dans ce cas à
leur État, et risquent de ne plus lui
Le président Abdelaziz dénonce
les entraves marocaines
Appel. Le président de la République arabe sahraouie démocratique
(RASD),
Mohamed
Abdelaziz, a dénoncé jeudi les tentatives du Maroc visant à entraver le
travail des représentants et des missions des Nations unies au Sahara
occidental, mettant en garde contre
toute tentative pouvant dévier le
processus de décolonisation dans la
région de son objectif. «L'occupant
marocain ne peut pas poser de préalables à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, ni même au représentant
spécial ou à la mission de l'ONU
pour l'organisation d'un référendum
au Sahara occidental (MINURSO),
a indiqué le président sahraoui cité
par l'Agence de presse sahraouie
(SPS). Réitérant la volonté du Front
Polisario de poursuivre la coopération avec le secrétaire général de
l'ONU et son envoyé personnel,
Christopher Ross, pour l'application
des résolutions onusiennes relatives
au Sahara occidental, le président
sahraoui a mis en garde contre
«toute tentative de faire dévier le
processus de décolonisation dans la
région de son objectif». Le président Mohamed Abdelaziz a affirmé
à ce propos qu'il «est temps pour
l'ONU d'assumer ses responsabilités vis-à-vis d'une question non encore résolue, notamment le respect
du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux
résolutions de l'Assemblée générale
et du Conseil de sécurité de
l'ONU». En attendant l'application
du principe d'autodétermination du
peuple sahraoui, M. Abdelaziz a insisté sur la nécessité de "respecter le
statut du Sahara occidental en tant
que territoire non autonome conformément à l'article 73 de la charte».
Le président sahraoui a réitéré sa revendication concernant l'arrêt de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental et la
mise en place d'un «mécanisme
onusien» pour protéger les citoyens
sahraouis contre les violations commises par les forces d'occupation
marocaines.
faire confiance. Plusieurs lois leur
sont défavorables et d'autres ne sont
guère appliquées. Tant qu'aucune
infrastructure ne leur est accessible
par exemple, ce qui a poussé la majorité des myopathes à arrêter la
scolarisation plutôt que prévu sans
que les personnes qu'ils croient veiller sur eux ne leur fassent quelque
chose. Sans évoquer la pension misérable qui leur est accordée une
fois adultes. « Je me suis senti discriminé lorsque on m'a obligé de
passer par toutes ces institutions
pour compléter la procédure de l'obtention de mon fauteuil. Je savais
que mon déplacement n'était qu'un
dérangement de plus. Ils pouvaient
tout régulariser sans qu'on me fasse
souffrir». Nous dira un jeune myopathe.
M’henni Khalifi
Quotidien national d’information
on doit aussi faire ses classes, pas
seulement pour en faire, mais même
pour en discuter. Oui, monsieur je
suis sur mon petit nuage, mais cela
ne m'empêche pas de penser à vous.
Faites bien attention et que Dieu
vous garde !
Mesmar J’ha
«Nous ne sommes pas dans la
phase d’exploitation du gaz de
schiste, ce n’est pas à l’ordre du
jour du gouvernement (…) le gouvernement n’a octroyé aucune licence d’exploitation».
Ce n’est pas vraiment ce discours
qu’a tenu son ministre de l’Energie
lors de son passage jeudi dernier à
une commission de l’APN. Youcef
Yousfi soutient, lui, dur comme fer
que l’Algérie est obligée d’exploiter le gaz de schiste.
Une duplicité de langage qui n’a
manifestement pas échappé à la vigilance des antigaz de schiste de
In Salah qui ont repris leur bruyant
mouvement aussitôt après la fin de
l’émission de l’ENTV. Sellal a
donc échoué à ramener le calme et
les gens de In Salah ne jurent que
par l’annonce de l’arrêt des opérations de forages.
Pour ce faire, ils réclament une décision claire et nette du président
de la République ou de son envoyé
spécial Abdelghani Hamel. Ils ont
ainsi demandé des «éclaircisse-
Suite en page 4
sécurisation des frontières, un
détachement de l'ANP relevant du
secteur opérationnel (4ème région
militaire) a saisi, le 23 janvier
2015, suite à une perquisition du
domicile du terroriste arrêté le 21
janvier 2015, une quantité
importante de médicaments, de
produits pharmaceutiques et de
psychotropes, estimée à plus de
cent mille (100.000) comprimés",
précise la même source.
Le polémiste revenait hier sur les cas Messali Hadj,
Gaz de schiste et gouvernement
Saïd Sadi
prêt à tout
Météo : Le temps restera froid et instable
dans le Nord du pays jusqu'à demain
Le temps restera froid et instable
dans les régions du Nord du pays,
avec de la neige qui affectera les
reliefs dépassant les 700 mètres
d'altitude, indique vendredi l'Office
national de météorologie, dans un
bulletin valable jusqu'à lundi et
publié sur son site.
Le temps restera froid et instable
vendredi avec des averses de pluies
et ou de grêles notamment sur le
Centre et l'Est, précise le bulletin,
alors que de larges éclaircies sont
prévues pour la journée de samedi
sur l'Ouest et le Centre avant
marocains on s’en doute ont trouvé en ce
vieux rapport, matière de meubler en
faveur de leur pays, une actualité plutôt,
défavorable avec l’affaire juridicopolitique opposant Rabat et son allié la
France.
(Adel Meziane)
Directeur fondateur : Fodil Mezali
l'arrivée de nuages à partir du
dimanche suivis de pluies
orageuses localement.
Selon les mêmes prévisions, des
chutes de neige affecteront les
reliefs du centre et de l'est du pays
dépassant les 700 et 800 mètres
d'altitude dimanche et lundi.
Les températures maximales
oscilleront, quant à elles, entre 10°c
et 13°c près des côtes et entre 3°c
et 05°c vers l'intérieur et les Hauts
plateaux, tandis que les vents
seront modérés à parfois assez forts
près des côtes.
L’invité hier du Café
littéraire de Bejaïa n’a pas
été de main morte : «à
chaque fois qu’il y a eu un
moment difficile, une
précipitation de l’histoire,
la Kabylie a été un
laboratoire pour analyser
la situation de la Nation ;
il est intéressant de
regarder ce qui se passe
actuellement dans cette
région», a-t-il en effet
déclaré.
Lire en pages 2 et 3
Bouteflika, pour seul recours…
Gaz de schiste. Il se confirme désormais que la population de In
Salah est décidée à aller jusqu’au
bout pour obtenir l’arrêt clair et définitif des forages pour l’exploitation et même l’expérimentation du
gaz de schiste.
Le Premier ministre Abdelamlek
Sellal, qui a fait irruption mercredi
à la télévision pour rassurer, n’a
pas convaincu.
Il a plutôt redonné de la vigueur
aux manifestants qui l’ont traité de
tous les noms d’oiseaux comme le
montrent les vidéos postées sur les
réseaux sociaux et certaines
chaînes de télévision privées.
A coups de jurons et autres slogans
hostiles, les manifestants ont fait
savoir qu’ils ne rentreraient pas
chez eux tant que le Président n’annoncerait pas la fin des forages.
Sellal a donc clairement raté sa sortie médiatique destinée à calmer les
esprits et rassurer la population locale que son gouvernement n’a
donné aucune autorisation pour
l’exploitation du gaz de schiste.
avaient déjà été publiés en 2010, est
sciemment exhumé aujourd’hui, par
l’activisme invétéré de la diplomatie
officielle et parallèle marocaine à
Bruxelles, qui n’a pas lésiné sur les moyens
auprès de l’AFP, afin de le rendre public et
tenter de mettre en difficulté les autorités
algériennes et sahraouies. Les médias
La république
et les Totems
Terrorisme : un terroriste arrêté et une quantité
importante de médicaments saisie à El-Oued
Une quantité importante de
médicaments et de produits
pharmaceutiques et de
psychotropes a été saisie vendredi
par les éléments de l'Armée
nationale populaire (ANP), au
domicile d'un terroriste qui avait
été arrêté deux jours auparavant,
indique samedi un communiqué
du ministère de la Défense
nationale (MDN). "Dans le cadre
de la lutte antiterroriste et de la
Diversion. Le cabinet noir marocain
chargé de gérer le dossier sahraoui a
programmé de relancer un vieux rapport
datant de 2007, sur l’aide humanitaire
européenne aux réfugiés sahraouis vivant
dans les camps de Tindouf, à un moment
où le conflit sahraoui figure sur l’agenda
des Nations unies. Des détails de ce rapport
ments» à la présidence et au
DGSN, M. Hamel pour savoir si
les propos de Sellal traduisaient
une décision de l’Etat.
Les oreilles sont désormais braquées vers le chef de l’Etat, appelé
à arbitrer ce conflit en sa qualité de
«maître de l’œuvre» puisque le
programme d’exploitation du gaz
de schiste est d’abord le sien.
Toutes les voies de recours sont en
effet épuisées et les citoyens de In
Salah ne font confiances ni à Sellal, ni à Yousfi et encore moins aux
experts proches du pouvoir.
Ce dangereux bras de fer devrait
trouver une solution avant que la
situation ne dérape et ne fasse
tâche d’huile.
Parce que, la clairvoyance d’un
Etat se vérifie certes dans sa capacité à exercer son autorité dans le
respect des lois mais également
dans l’aptitude à saisir les enjeux
d’un passage en force. Et ce gaz de
schiste décidément très controversé, sent très mauvais…
Tahar F.
Par Dr Belmekki Salah*
Dans le communiqué
du ministère public de
la cour d’Alger informant l’opinion de l’ouverture d’une
information judiciaire
contre le citoyen Saïd
Sadi pour « diffamation
et atteinte à honneur »,
il y a trois vérités au
moins qui frappent l’esprit par la teneur politique de la démarche.
La première est que les
générations postindépendance doivent par la
symbolique une « dette
à l’infini » aux hommes
qui se sont accaparé la
guerre d’indépendance.
Une dette par la mémoire qui a stérilisé politiquement la multitude
au profit exclusif de
quelques miraculés.
Une génération d’affranchis qui a refusé
toute forme de critique
ou d’analyse de l’histoire qui la produite et
dont elle a été un acteur
parmi d’autres. La seconde vérité est qu’une
haine contre l’intelligentsia kabyle travaille
une partie du corps politique depuis les premières heures du
nationalisme algérien ;
une tendance assumée
et aux relents institutionnels qui déteint
dangereusement sur la
société depuis
quelques années. Elle
prend le visage de l’arabisme, de l’islamisme et
des discours dominants.
(B S)
Suite en pages 2 et 3
Visite : La coopération
bilatérale au menu de la visite
du président nigérien en Algérie
Lire en page 4
Bouira : des parkings géants
au chef-lieu de la wilaya
Lire en page 7
Tiɣremt : «La Cité» dans la
langue chère à Da L’Mouloud
Lire en pages 16 et 17
Yennayer… bon gré mal gré
à Laghouat
Lire en pages 12 et 13
N° 533 Dimanche 25 janvier 2015
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Lundi 21 12 15 - Le Jour d`Algérie