Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Les banques
sont-elles
prêtes ?
l LES CRÉDITS À LA CONSOMMATION OCTROYÉS
DÈS CETTE SEMAINE
l LE MINISTRE DE LA SANTÉ
EST FORMEL :
«Les problèmes
de radiothérapie et
de chimiothérapie,
c’est fini»
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Le Bonjour du «Soir»
Déchoir quelqu’un de sa nationalité, en ces
moments marqués par la montée du racisme, c’est
canaliser la loi dans le sens contraire à la justice et
au droit, c’est renouer avec le passé sombre du
début des années 1940, et tout cela sans avoir l’air
d’y toucher ! Quand de telles abominations
paraissent normales et qu’elles s’inscrivent dans le
cours de la pratique politique institutionnelle, c’est
qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume.
Depuis les attentats de Paris, le recours au
discours alarmiste, la limitation des libertés au nom
de l’état d’urgence et la stigmatisation des
«basanés» créent les ingrédients d’une dérive
antirépublicaine qui n’est plus une exclusivité du
Front national. Elle n’est même plus celle d’une
opposition «droitisée». Elle touche le cœur d’un Parti
socialiste qui, dans les mauvais moments, semble
renouer avec son passé le plus obscur.
Les personnalités lucides qui se lèvent
aujourd’hui contre la déchéance de nationalité n’ont
pas la cote auprès de la majorité manipulée par les
médias de masse, mais elles restent ces phares de
la pensée humaniste et progressiste qui, en toutes
époques et notamment face aux grands périls, guide
les hommes vers la lumière. Quand les Présidents
n’ont plus que le mot «guerre !» comme programme
et qu’ils en viennent à accepter les thèses de
l’extrême-droite, la voix de ces hommes sonne
comme un avertissement : le fascisme, c’est
quelque chose de si ordinaire que l’on s’y enfonce en
sirotant sa bière et en trouvant normal qu’un citoyen
français soit déchu de sa nationalité, alors qu’il est
né en France et qu’il a toujours vécu en France !
farahmadaure@gmail.com
l Dès cette semaine, les banques pourront
octroyer des crédits à la consommation pour
permettre aux particuliers d’acheter des
produits fabriqués ou assemblés localement et
dont une première liste vient d’être arrêtée.
Photos : NewPress
L’abomination sous
la couleur de tous
les jours…
DIMANCHE 3 JANVIER 2016 - 22 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7680 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Service spécial
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Le langage
des enterrements
La grandeur des funérailles de Hocine
Aït-Ahmed ne peut que receler du sens.
Voilà un opposant que l’on a toujours
essayé de salir et qui revient au pays
dans une ferveur grandiose. C’est le
peuple qui lui rend cet hommage massif
et sincère.
Les représentants du pouvoir, qui ont
essayé de récupérer cette ferveur, ont été
hués et ont dû rebrousser chemin. Ils
n’ont même pas pu assister à l’enterrement. Il y a là-dedans un langage que l’on
se doit de déchiffrer.
A. T.
arrisetouffan@yahoo.fr
Soirperiscoop@yahoo.fr
Dimanche 3 janvier 2016 - Page 2
Il aura fallu recourir aux services de la société hollandaise Mammoet pour pouvoir
transporter la géante turbine à gaz (400 tonnes) du port d'Alger vers la centrale électrique
de Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès. L'opération d'acheminement de la cargaison était tellement complexe qu'aucune entreprise en Algérie n'était en
mesure de l'assumer.
La turbine en question alimentera la centrale avec une capacité de
672 mégawatts.
L'Algérie accuse un énorme retard dans la logistique et le transport
des cargaisons lourdes.
Mobilis en tête
Le recul des volumes des produits
publicitaires en Algérie n'a pas empêché
Mobilis de se maintenir à la tête de ce
marché. L'opérateur public de téléphonie
mobile a raflé, en novembre dernier,
10,2% de parts de marché alors que ses
concurrents Ooredoo et Djezzy n'ont
investi que 6,36 % et 4% respectivement.
L'analyse réalisée par une agence
spécialisée indique que Condor, Ramy et
Coca-Cola arrivent juste derrière les opérateurs de téléphonie mobile
dans ce marché de la
publicité. Les concessionnaires automobiles ont nettement
régressé et risquent
de ne plus retrouver
leurs places respectives dans le Top 10 des
annonceurs en Algérie.
Un jour, un sondage
Pointeuses
biométriques
La centrale électrique de Annaba
est en passe d'adopter les mesures
de sécurité propres aux bases militaires américaines. Finie l'ère du bricolage dans la gestion du temps de
travail des employés. La SPE (filiale
de Sonelgaz) compte, en effet, installer des pointeuses biométriques à
empreinte digitale à l'entrée principale de la centrale électrique de
Annaba.
Désormais, tous les
accès seront contrôlés
électroniquement et
conservés sur les
serveurs du nouveau
dispositif de
surveillance.
Le cauchemar
C'est un véritable
cauchemar que sont
en train de vivre les
dirigeants du géant
chinois Yingli Green
Energy, numéro 1
mondial de la fabrica tion des panneaux
solaires.L'action de
cette firme a perdu
plus de la moitié de sa
valeur sur les places
boursières et relance
le long débat sur le
business de l'énergie
renouvelable.
Yingli est le princi pal fournisseur de
l'Algérie en panneaux
solaires.
Pensez-vous que
l’enterrement de
Hocine Aït-Ahmed
s’est globalement
bien déroulé ?
OUI
Sans opinion
NON
Pensez-vous que la grève est inévitable
dans le secteur de l’électricité et du gaz ?
Oui :
51,74%
Résultat sondage
Non :
36,65%
Sans opinion :
11,61%
VOTRE REVUE EST CHEZ LES BURALISTES !*
w w w . m a g a z i n e m m . c o m / L e m e n s u e l d u s a t e l l i t e , d e l a t é l é v i s i o n n u m é r i q u e e t d e s T é l é c o m s (D i s po ni bl e ég a le me n t s ur v os mo bi l es )
Au menu :
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mais quelle est sa fréquence, peut-on la décrypter facilement ? MM est là !
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rêve brisé !
l L’édito de Maâmar Farah, les chroniques de Hakim Laâlam et Mourad Nini
-(*) : pour les villes de l’Est, à partir de lundi et mardi prochains
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Et bonne année satellitaire 2016 !
Le Soir
d’Algérie
Actualité
3
Ramdane Taâzibt dément l’existence
d’un mouvement de redressement
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
«Il n’y a pas de mouvement de redressement au Parti
des travailleurs.» C’est ce qu’a signifié Ramdane Youcef
Taâzibt, député et membre du bureau politique du parti,
lors d’un meeting tenu hier dans la commune de
Mohammadia (Alger) devant une foule de militants et de
sympathisants.
opposition à la loi de finances
2016. En cela sa défection a représenté une «surprise» chez les
cadres du parti. «Le jour du vote de
la loi de finances 2016, le sieur
Labatcha a voté contre au même
titre que les membres du parti. Il a
aussi soutenu l’initiative de Mme
Hanoune d’intégrer à titre personnel le groupe des 19», a indiqué
Taâzibt soutenant que, contrairement à ce que prétend Labatcha, la
question
de
l’adhésion
de
Hanoune à l’initiative des «19» a
été discutée au sein des structures
du parti.
dos de la Révolution et de ceux qui
l’ont faite», s’offusque Taâzibt qui
ne perd toutefois pas espoir que le
Président se rattrape en deman-
dant une seconde lecture du texte
conformément à l’article 127 de la
Constitution.
Y. D.
L’ANP a neutralisé 157 terroristes,
dont 10 «émirs», en 2015
EN PLUS D’UN VÉRITABLE ARSENAL RÉCUPÉRÉ
L’année qui vient de s’écouler a été
l’une des plus actives pour les éléments de l’ANP sur le terrain de la
lutte antiterroriste de ces cinq dernières années, et ce, malgré les incertitudes nées de la situation prévalant
dans plusieurs pays à nos frontières.
Ce qui ressort en tout premier lieu du bilan de
l’année 2015 rendu public hier par le MDN, c’est
cette précision sur le rang d’une dizaine de terroristes neutralisés, soit abattus soit arrêtés. Ils
sont, en effet, dix «émirs» tombés dans la nasse
des détachements de l’ANP, comme cela a été
le cas du tout dernier, un vétéran du GIA, abattu
à Azeffoun la semaine dernière avec un de ses
lieutenants.
En tout, ce sont 157 terroristes qui ont été
neutralisés durant l’année 2015, dont 102 l’ont
été entre janvier et juin derniers. Si comme d’habitude la Kabylie a été le tombeau de plusieurs
dizaines de terroristes, d’autres régions du pays,
Pour l’ANP, l’année 2015 s’est distinguée
par de grands résultats.
les wilayas du littoral-est notamment, ont eu leur
lot d’opérations s’étant soldées par plusieurs terroristes abattus.
En tous les cas, pour l’ANP «l’année 2015
s’est distinguée par de grands résultats, sans
précédent», est-il affirmé dans le communiqué
mis en ligne hier sur le site du MDN qui, sans en
préciser le nombre, fait état, en dehors des 157
terroristes neutralisés, du démantèlement de
plusieurs réseaux de soutien et la destruction
d’un grand nombre de casemates et d’abris servant de refuges aux groupes terroristes.
Quant à l’armement récupéré, les éléments
des différents détachements de l’ANP ont, d’une
part, mis la main sur 307 pièces, entre pistolets
mitrailleurs, des kalachnikovs, fusils semi-automatiques, pistolets automatiques, fusilsmitrailleurs, lance-roquettes, fusils à lunette,
fusils à pompe et fusils de chasse.
D’autre part, 1 279 bombes de confection
artisanale, grenades et roquettes ont été récupérées en 2015.
Par ailleurs, 548 refuges et casemates pour
groupes terroristes ont été découverts puis
détruits, énumère-t-on dans ce bilan qui, en fait,
confirme que le terrorisme n’est pas aussi «résiduel» que cela.
A. M.
En attente de révélations
PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1
Contrairement au procès de l’affaire de l’autoroute EstOuest, celui de Sonatrach ne connaît pas, du moins pour le
moment, un réel «engouement» médiatique. Jusque-là,
seuls 4 mis en cause ont été entendus par le tribunal criminel. Les quatre personnes ont été interrogées sur les différents marchés de gré à gré portant «acquisition de matériel
de télésurveillance et d’équipements électroniques».
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Il est à noter que le président du tribunal criminel, le juge
Mohamed Reggad, a entamé les
auditions des mis en cause en les
divisant en quatre groupes.
Le premier groupe est composé
de huit accusés, à leur tête le P-dg
du groupe Contel Funkwerk.
L'audition du premier groupe
concerne les personnes impliquées dans la conclusion du marché relatif à l'acquisition d'équipements de télésurveillance et de
protection électronique.
L'audition du deuxième et du
troisième groupe concerne respecti-
Campagne de haine et de dénigrement contre Louisa Hanoune.
Photo : DR
Younès Djama - Alger (Le
Soir) - Réagissant à la dissidence
de Salim Labatcha, membre du
bureau politique du PT et secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'agroalimentaire (FNTA-UGTA), le dirigeant du PT inscrit la «démarche
individuelle» du député dissident
qui s’est de fait «auto-exclu» de la
direction du parti, dans la «campagne» de dénigrement dirigée
contre la SG du parti, Louisa
Hanoune, partie prenante du groupe des 19 personnalités ayant
remis en cause les articles jugés
dangereux de la loi de finances
2016.
Pour M. Taâzibt, cette «désertion» n’émane pas de l’intérieur du
parti. «Nous avons des informations
sur les instigateurs de cette défection. Ce sont ceux-là mêmes qui ont
déclenché une campagne de haine
et de dénigrement contre la personne de Louisa Hanoune en sa qualité
de membre du groupe des 19», a
souligné Taâzibt qui qualifie ce dissident de «traître qui a renié son
mandat parlementaire et le mandat
de la population qui l’a élu».
Le député du PT a annoncé une
réunion du Comité central (CC) du
parti prévue pour la fin de cette
semaine ou le début de la semaine
prochaine, durant laquelle la SG du
parti fera des révélations sur les
parties qui se tiendraient derrière la
défection de Salim Labatcha.
«Vous verrez que tous les
membres du CC seront présents
hormis le traître Labatcha qui a été
acheté», martèle Taâzibt qui ajoute
que Labatcha ne bénéficie d’aucun
soutien dans son entreprise.
Le «dissident» Labatcha reprocherait à Louisa Hanoune sa participation au groupe des 19 et son
«La semaine prochaine, la SG
du PT parlera des ministres et des
politiciens qui ont lancé contre elle
une campagne inique parce qu’elle
a dénoncé les nouveaux riches qui
ont imposé leur diktat dans la loi de
finances 2016», a encore affirmé
M. Taâzibt ajoutant que ces
«attaques nous renforcent davantage et nous continuerons à nous
battre pour faire annuler les dispositions dangereuses de la loi de
finances 2016». A ce propos justement, Ramdane Taâzibt s’est dit
«navré» que le président de la
République se soit finalement
résolu à signer le texte de loi ignorant les appels du groupe des «19»
et les 92 parlementaires issus de
10 chapelles politiques ayant
demandé au chef de l’Etat de ne
pas signer le texte. «La LF 2016
est un coup de poignard dans le
Photo : Samir Sid
PARTI DES TRAVAILLEURS
vement les personnes impliquées
dans le marché avec Saipem
Algeria (Italie) pour la réalisation du
gazoduc devant relier l'Algérie à
l'Italie (Sardaigne) et celles impliquées dans la conclusion du marché relatif à la réhabilitation du
siège de Sonatrach à Ghermoul
(Alger).
Quant au quatrième groupe, il
englobe les entreprises étrangères
impliquées dans cette affaire, a
indiqué le juge, précisant qu'il
s'agit du groupe Contel Funkwerk,
de la société à responsabilité limitée Contel Algérie (Sarl), la firme
allemande Funkwerk Pletarc et de
Saipem Contracting Algeria (Italie).
Le premier à être auditionné dans
ce procès est Al Ismaïl Mohamed
Rédha Djaâfar, l’ex-P-dg du groupe Contel Funkwerk.
Lors de son audition, le président du tribunal criminel a tenté de
lever le voile sur la nature de la
relation du mis en cause avec les
fils de l’ex-P-dg de Sonatrach.
Al Ismaïl Djaâfar Mohamed
Réda avait reconnu devant le tribunal criminel sa «méconnaissance»
totale du code algérien des marchés publics qui interdit «catégoriquement» la conclusion de marchés dont le coût s'élève à 197 milliards de centimes, au gré à gré.
Le passage à la barre de l’ex-Pdg du groupe Contel Funkwerk à
l’époque des faits avait soulevé
plusieurs interrogations. D’ailleurs,
le choix du président du tribunal
criminel n’était pas fortuit. A travers
l’audition en premier d’Al Ismaïl
Djaâfar Mohamed Réda, le juge
voulait certainement lever le voile
sur les dessous de cette affaire.
L’autre fait marquant de cette première semaine du procès est relatif
à l’accord donné par l’ex-ministre
de l’Energie pour accélérer le processus de mise en place du système de sécurité de la Sonatrach.
«Si je n’avais pas signé, d’autres
l’auraient fait. Et au cas échéant
les projets n’auraient pas vu le
jour», explique Hassani qui précise
que la délégation de signature lui a
été donnée par le vice-président
du groupe, Belkacem Boumediène
en l’occurrence. Mieux, il porte à la
connaissance du tribunal criminel
que «la responsabilité n’est jamais
individuelle, car c’est un travail
d’équipe». A ce propos, il reconnaîtra avoir fait pression sur ses
subalternes parce qu’il la subissait
lui-même de la part de Mohamed
Méziane, lequel faisait face aux
pressions de Chakib Khelil qui
pressait les cadres de Sonatrach
d’activer les projets pour la sécurisation des sites, compte tenu des
menaces terroristes, à l’instar de la
tentative d’attaque contre le site de
Sidi Rzine (déjouée par les
membres de l’ANP).
Le même prévenu expliquera
que rien n’a été fait sans l’aval du
P-dg qui avant de donner son
accord s’en référait à «son
ministre». Mieux, explique l’exvice-président, «lorsque j’ai été
entendu par la police judiciaire du
DRS, elle m’a demandé d’aller voir
mon ministre pour lui dire que les
enfants de Méziane étaient les
associés de Contel détenue par Al
Ismaïl. Ce que j’ai fait. Chakib
Khelil m’a dit de transmettre aux
enquêteurs qu’il assumait l’entière
responsabilité de la stratégie adoptée par Sonatrach pour la sécurisation des sites».
A. B.
«Les problèmes de radiothérapie
et de chimiothérapie, c’est fini»
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 3 janvier 2016 - PAge
LE MINISTRE DE LA SANTÉ EST FORMEL :
Salima Akkouche - Alger – (Le
Soir) - Le ministre de la Santé, qui a
donné hier le coup d’envoi de la caravane clino-mobile pour le dépistage
du cancer du sein, a souligné que le
seul problème qui se pose actuellement en matière de radiothérapie
c’est au niveau du Centre PierreMarie-Curie (CPMC), d’Alger et c’est
en cours de prise en charge.
«Auparavant, nous avions un problème de maintenance, nous achetons des équipements sans prendre
en charge ce volet, un problème que
nous avons réglé définitivement»,
rassure le ministre de la Santé.
Ainsi, en plus des deux accélérateurs dont il dispose déjà, le CPMC
recevra bientôt un troisième accélé-
rateur. L’Algérie dispose de 93 unités
et services de chimiothérapie couvrant les 48 wilayas.
Selon le département de Boudiaf,
le problème de radiothérapie ne se
pose donc plus sur l’ensemble des
localisations. Le délai d’attente
moyen actuellement, nous dit-on, est
de moins d’un mois dans les régions
comme Oran et Sétif. «Pour le cancer du sein, les délais d’attente se
sont normalisés sauf au CPMC où le
délai moyen est de 8 mois et les
délais médicaux admissibles sont de
6 mois», estime Slim Belkessam,
conseiller à la communication au
ministère de la Santé.
Cependant, rassure-t-il, les délais
vont être réduits «ces jours-ci».
Photo : Samir Sid
A l’initiative de l’association de lutte contre le cancer El
Amel, une clino-mobile a été lancée hier pour le dépistage
du cancer du sein au niveau des zones enclavées. Selon
des prévisions, l’Algérie qui a enregistré 48 000 nouveaux
cas de personnes atteintes du cancer en 2015, risque d’atteindre les 50 000 cette année. Selon Abdelmalek Boudiaf
qui prévoit la mise en fonction de 18 centres anticancer
d’ici 2018, «le problème de la chimiothérapie et de la
radiothérapie ne se pose plus».
Boudiaf rassure les malades.
«Nous allons mettre en fonction deux
accélérateurs ce mois de janvier
dans la wilaya de Blida qui fonctionnait déjà avec un seul accélérateur et
aussi un autre au CPMC qui disposera désormais de trois accélérateurs,
ce qui va ramener les délais d’attente
de rendez-vous au taux moyen», a-til assuré.
Selon lui, plusieurs centres anticancer, disposant d’accélérateurs
vont être mis en fonction durant le
premier semestre de 2016. Un certain nombre de ces centres disposeront de 3 accélérateurs chacun dont
celui de Draâ Ben Khedda à TiziOuzou, Tlemcen, Sidi Bel Abbès,
Laghouat et El Oued qui ouvriront
leurs portes d’ici ce premier
semestre.
D’autres centres sont en cours de
réalisation notamment à Béchar,
Adrar, Chlef, Médéa et au CHU
d’Oran. Au total, 17 centres et ser-
4
vices anti-cancer, contre 13 centres
actuellement, relevant du secteur
public vont être opérationnels d’ici
2018 dont la plupart disposeront de
trois accélérateurs.
Par ailleurs, la caravane de sensibilisation et de dépistage du cancer
du sein, initiée par l’association de
lutte contre le cancer El Amel, qui va
sillonner les régions du Sud, du
Grand-Sud et des Hauts-Plateaux, a
choisi les petites communes de la
ville de Biskra comme première destination.
Cette caravane s’ajoute à celles
déjà existantes en matière de dépistage des maladies non transmissibles comme le diabète, la tension
artérielle et les maladies associées.
Le but étant de sensibiliser sur le
dépistage précoce des maladies nontransmissibles pour éviter les complications et avoir des données sur ces
maladies. Selon le professeur
Bouzid, chef de service oncologie au
CPMC, l’Algérie a enregistré 48 000
nouveaux cas de cancer en 2015.
Selon ses prévisions, l’Algérie atteindra 50 000 nouveaux cas en 2016.
S. A.
La hausse des prix d’autres produits est attendue
AUGMENTATION DES PRIX DES CARBURANTS
Les nouveaux tarifs des carburants prévus par la loi de finances
2016 sont entrés en vigueur. Des
augmentations qui vont se répercuter sur plusieurs secteurs et
entraîneront ainsi d’autres hausses
de prix de différents produits et
services.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A peine l’année 2016 entamée que les stations de services
affichent déjà les nouveaux tarifs des carburants. Sur les volucompteurs, le prix de l’essence normale est passé de 21,20 DA/litre à 28,45
DA/litre et celui de l’essence super de
23 DA/litre à 31,42 DA/litre. Idem pour l’essence sans plomb qui a vu son prix passer de
22,60 DA/litre à 31,02 DA/litre, et le gas-oil
(mazout) de 13,70 DA/litre à 18,76 DA/litre.
Seul le GPL maintient son prix de 9 DA/litre.
Prévues par la loi de finances 2016, ces augmentations semblent ne pas trop affecter les
automobilistes algériens.
A Alger, les stations d’essence ont été prises
d’assaut samedi tôt le matin. Réservoirs épuisés,
nombre d’entre elles ont fermé bien avant midi.
Sur la route, la circulation des véhicules était très
dense en ce deuxième jour du week-end.
Comme quoi l’augmentation du prix du carburant n’a aucun impact sur les habitudes des
Algériens !
Dans les supérettes, les épiceries et autres
commerces de produits de large consommation, les prix restent les mêmes. Point de hausse des prix des différents produits pour l’instant.
Même si cette fois-ci les commerçants n’ont
pas anticipé, la situation qui ne risque pas de se
pérenniser puisque des augmentations sont
attendues incessamment. C’est ce qu’affirme
Mourad, un jeune épicier, rue Belouizdad à
Alger. Certes, explique-t-il, «aucun produit n’a
connu de hausse de prix pour l’instant».
Toujours est-il, il n’écarte pas une augmentation
des prix des produits provenant de l’importation
dans les prochains jours.
En effet, la loi de finances 2016 prévoit une
hausse du taux des droits de douane de certains produits alimentaires importés.
La hausse des prix des carburants va, par
ailleurs, se répercuter sur plusieurs secteurs
notamment celui des transports en commun et
des transports de marchandises et entraîner
ainsi l’augmentation de prix de différents produits et services. Des marges de prix que seul
le citoyen va subir et supporter.
Ry. N.
Les TIC épargnés
Le secteur des TIC a été épargné par les taxes dans la loi de finances 2016. L'avant-projet
de loi de finances avait en effet proposé un relèvement de la TVA sur la 3G de 7 à 17% et l'impôt
sur le chiffre d'affaires des opérateurs de téléphonie mobile qui passe de 1 à 2%.
La commission des finances de l'APN a retiré ses taxes du document final soumis au vote
du Parlement. L'argument étant que le secteur des TIC constitue aujourd'hui un véritable moteur
pour la croissance de l'économie nationale et pour le PIB au delà des investissements que les
opérateurs sont appelés à consentir pour le développement de la 3G et le lancement de la 4G
prévues cette année.
R. N.
Décollage réussi
NOUVELLE AÉROGARE RABAH-BITAT DE ANNABA
Le premier vol inaugural à destination de Marseille
(France), programmé à partir de la nouvelle aérogare
Rabah-Bitat de Annaba, a été effectué dans de bonnes
conditions ce dernier jeudi en présence du ministre des
Transports, Boudjemaâ Talai, qu’accompagnait le DG d’Air
Algérie. C’était à l’occasion de la mise en exploitation de
ce projet structurant pour toute la région de l’extrême
nord-est du pays.
La cérémonie s’est déroulée en
présence des autorités civiles et militaires de la wilaya. Dotée de tous les
moyens techniques, matériels et de
sécurité moderne (tableaux d’affichage électroniques, scanners et
portiques de contrôle, tapis roulant
pour bagages, système de lutte
contre les incendies, climatisation,
caméras de surveillance…), ainsi
qu’une quinzaine de boutiques, cette
infrastructure aéroportuaire est
aujourd’hui une réalité. Policiers des
airs et des frontières (PAF), doua-
niers étaient en poste pour faciliter le
traitement des bagages et des documents de voyage des passagers.
Côté Protection civile, une quinzaine
d’éléments dont un responsable sont
déjà affectés pour d’éventuelles
interventions. Ils seront renforcés
dans les tout prochains jours par une
ambulance médicalisée et trois
médecins qui assureront une prise
en charge médicale en H/24. Outre
la wilaya de Annaba, cette aérogare
d’une capacité de 700 000 passagers/an extensible à 1,5 million est
destinée à celles d’El Tarf, Guelma,
Souk Ahras et Skikda. Lancé en
2006 pour un délai de livraison de 36
mois, le projet avait connu d’importants retards en raison notamment
d’un lourd différend avec l’entreprise
initiale de réalisation, l’égyptienne «
Arab Contractors» en l’occurrence,
mais aussi d’un refus par les autorités concernées d’études mal
conclus dès le départ. Toutes ces
péripéties ont non seulement retardé
la mise en service du projet mais ont
alourdi l’autorisation de programme
(AP) initiale qui a été en fin de parcours multipliée par quatre. Devant
ce grand retard, les Annabis commençaient à désespérer et ce n’est
que depuis ces derniers mois, plus
exactement à partir de la deuxième
moitié de l’année 2015, que les
choses ont commencé à se décanter
avec l’arrivée à Annaba du wali
actuel, Youcef Cherfa, qui avait
imprimé une nouvelle dynamique au
projet en mobilisant les moyens d’intervention de la wilaya dont la direction des équipements publics, maître
d’œuvre. Il y a également l’intérêt
porté au projet par le ministre des
Transports, Boudjemaâ Talai, qui a
multiplié ces derniers mois les visites
au chantier dont la dernière remontait à une semaine seulement avant
la mise en exploitation. Après le
décollage du premier vol vers
Marseille ce dernier jeudi matin,
deux autres vols sont programmés
dans la même journée à destination
de Paris et Lyon (France). «Il n’y a
aucune comparaison à faire avec
l’ancienne aérogare faite de
baraques et datant de l’époque coloniale. La nouvelle, outre sa conception moderne, est surtout spacieuse
et fonctionnelle, invitant vraiment
aux zvoyages», dira un vieux Bônois
ancien cadre de l’Entreprise de ges-
tion des services aéroportuaires
(EGSA), aujourd’hui à la retraite. Il
rejoint en cela la déclaration du
ministre Talai qui avait qualifié l’ancienne structure de poulailler. Un
bémol simple toutefois est à relever.
Il concerne la poursuite du traitement des passagers des lignes intérieures au sein de l’ancienne aérogare pour quelque temps encore,
avant sa fermeture pour rénovation,
afin de la réserver aux vols charters,
selon le ministre des Transports.
Dans un point de presse,
Boudjemaâ Talai fera aussi part de
l’ouverture de nouvelles lignes à
destination de plusieurs autres pays
à partir de Annaba dont notamment
l’Italie et la Turquie. Tout comme il
annoncera, par ailleurs, le prochain
lancement de trois importants projets aéroportuaires pour la capitale,
Oran et Tamanrasset.
A. Bouacha
Le Soir
d’Algérie
Les banques sont-elles
prêtes ?
Actualité
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
LES CRÉDITS À LA CONSOMMATION OCTROYÉS DÈS CETTE SEMAINE
Cherif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Vous souhaitez acheter une
voiture particulière, un téléphone cellulaire, des équipements de cuisine
ou de lavage domestiques, des mobiliers ou d’autres produits assemblés
ou fabriqués en Algérie ? C’est
désormais possible en contractant
des crédits à la consommation. Dès
cette
semaine,
les
banques
publiques et privées pourront offrir
des crédits à la consommation aux
ménages pour acquérir de tels biens.
Des crédits sans taux d’intérêt
bonifiés, pouvant couvrir la totalité du
coût du produit et étalés sur une
durée allant de 3 mois à 60 mois
selon la nature du bien à financer et
sur la base d’une quotité (niveau) de
remboursement qui ne dépasse pas
les 30% du revenu mensuel net régulièrement perçu.
Le dispositif est
effectivement opérationnel
Ce dispositif de financement des
particuliers, des nationaux résidents
est ainsi opérationnel, dans la mesure où les agences bancaires sont
censées être prêtes et qu’une
Centrale des risques des entreprises
et ménages (CREM) est déjà à
l’œuvre depuis la mi-septembre 2015
auprès de la Banque d’Algérie. Mais
aussi parce que le cadre réglementaire régissant ce dispositif vient
d’être définitivement finalisé, au-delà
de l’invite récente du président de la
République à accélérer la mise en
œuvre du crédit à la consommation.
De ce fait, les ministres du
Commerce, Bakhti Bélaïb, de
l’Industrie et des Mines, Abdesselam
Bouchouareb, et des Finances,
Abderrahmane Benkhalfa, ont, jeudi
dernier, en présence du secrétaire
général de l’Union générale des travailleurs
algériens
(UGTA),
Abdelmadjid Sidi-Saïd, signé un arrêté interministériel qui fixe les conditions et modalités d’offres en matière
de crédit à la consommation.
Photos : Samir Sid
Dès cette semaine, les
banques pourront octroyer
des crédits à la consommation pour permettre aux
particuliers d’acheter des
produits
fabriqués
ou
assemblés localement et
dont une première liste
vient d’être arrêtée.
Objectif, booster le saut qualitatif des produits nationaux.
La liste des produits
éligibles est «ouverte»
Outre les modalités techniques du
crédit, ce texte réglementaire fixe la
liste des produits éligibles au crédit à
la consommation, essentiellement
des biens issus de la production
nationale à l’exclusion des services
et des produits importés et destinés à
la revente en l’état.
Répartie en sept catégories (voir
encadré), cette liste de produits n’est
pas définitive. C’est une liste «ouverte» et qui pourra «être étendue selon
l’évolution de la sphère de production
nationale», considérera le ministre du
Commerce, Bakhti Bélaïb, soucieux
de promouvoir davantage la production nationale.
Voire, d’autres produits fabriqués
ou montés en Algérie mais ne figurant pas sur cette première liste pourront être éligibles au crédit à la
consommation à charge cependant
que leurs producteurs attestent de
leur origine locale, relèvera le
ministre de l’Industrie.
Certes, la fixation de ces produits
éligibles a été faite sans tenir compte
d’un taux d’intégration plancher, sauf
si nécessaire par la suite. A ce propos, Abdesselam Bouchouareb relèvera que des avantages supplémentaires pourront être, à terme, accordés aux producteurs «au fur et à
mesure que les taux d’intégration
seront de plus en plus élevés».
Les gammes de produits
éligibles
Activité de fabrication d'appareils électriques et électroménagers :
téléviseurs, vidéo, son et mp3, appareils photos et caméscopes, chauffages, climatiseurs, réfrigérateurs, équipements de cuisine domestiques,
équipements de lavage domestiques et petits électroménagers.
Activité de fabrication des téléphones, tablettes et smartphones :
téléphones, téléphones cellulaires et tablettes.
Activité construction de véhicules automobiles et motocycles de
moteurs thermiques : voitures particulières de tourisme et cycles et tricycles à moteur.
Activité de fabrication de machines de bureau et de traitement de
l'information : ordinateurs, autres équipements informatiques et accessoires.
Activité de fabrication industrielle d'ensembles d'ameublement
en bois à usage domestique : meubles, ensembles de mobiliers et d'accessoires en bois ou associés à d'autres matières, à usage domestique.
Activité des textiles et cuirs : tissu d'ameublement, tapisserie,
moquette et literie.
Activité des matériaux de construction : céramique et céramique
sanitaire.
C. B.
Le sens du crédit est «lié
directement à l’économie réelle»
Pour autant, il s’agira à travers ce
type de financement spécifique car
«orienté vers la production nationale» et qui représente «une mesure de
sauvegarde et d’expansion», de
booster la création de «valeur ajoutée en Algérie», notera le ministre
des
Finances,
Abderrahmane
Benkhalfa, qui estimera pertinent
d’en faire une évaluation d’ici une
année.
Ce faisant, le lancement du dispositif «n’est pas un simple retour, c’est
une relance avec une réforme portée
par une vision économique. Ce nouveau crédit à la consommation a un
sens économique lié directement à
l’économie
réelle»,
assurera
Abdesselam Bouchouareb. Il permettra d’«accompagner les évolutions
sectorielles par filière de l’industrie
algérienne»,
dira
Abdesselam
Bouchouareb qui constate qu’il
contribuera également à une meilleure valorisation des capacités industrielles installées, celles-ci étant
actuellement «sous-utilisées» selon
lui.
Comme ce dispositif permettra de
booster «le saut qualitatif des produits aujourd’hui fabriqués dans
notre pays», souligne le ministre de
l’Industrie. Abdesselam Bouchouareb
observera ainsi que le dispositif
encouragera à terme et «l’élargissement» de la consommation de la production nationale et l’amélioration de
la compétitivité locale par le biais de
la réduction des coûts.
Un moyen de «conforter la stabilité
sociale», selon Sidi-Saïd
Outre de permettre à la production nationale de «s’épanouir», dira le
secrétaire général de l’UGTA, la mise
en œuvre du crédit à la consommation constituera également «une
bouffée d’oxygène» pour les foyers.
Bouchouareb appelle
à réfléchir à un autre dispositif
Il est opportun de «réfléchir très vite à la mise en place d’un autre dispositif complémentaire» au crédit à la consommation et qui «viendrait le
consolider», a estimé le ministre de l’Industrie et des Mines, invitant ses
collègues aux finances et au commerce à y participer. Il s’agira, explicitera Abdesselam Bouchouareb, de «demander aux organismes et institutions de l’Etat qui consomment sur le budget de l’Etat de réorienter leurs
consommations totalement sur la production nationale».
Le ministre de l’Industrie ciblera ainsi «le secteur de la santé, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle… enfin tous les organismes budgétivores».
Observant que dans le contexte actuel «tous les pays du monde mettent tous les instruments pour se protéger à l’intérieur», voire «les pays
les plus reconnus en termes de démocratie, de transparence en matière
de gestion des affaires et dans la liberté d’entreprendre sont en train
aujourd’hui de mettre des instruments qui par le passé étaient liés à des
pays de l’autre côté», le ministre de l’Industrie est persuadé que l’Algérie
est «en droit et en devoir de le faire», de «très vite le réaliser ensemble,
le mettre en œuvre dans l’intérêt de l’économie et la production nationales».
C. B.
La SNVI est capable de réaliser
son plan de charge
La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) est capable de réaliser son plan de charge, dès ce mois de janvier, assurait jeudi le ministre de
l’Industrie et des Mines.
«La SNVI sera en mouvement et en posture de lancer ses produits en
2016, de réaliser son plan de charge actuellement en souffrance», considérera Abdesselam Bouchouareb en marge de la cérémonie de signature de
l’arrêté interministériel relatif au crédit à la consommation.
C. B.
5
Exprimant «la satisfaction», le
«contentement le plus favorable du
monde du travail» et tenant à saluer
l’engagement concret de l’exécutif, le
secrétaire général de l’UGTA tiendra
à rappeler que l’impulsion de ce dispositif a été revendiquée voilà deux
décades par la Centrale syndicale.
Une revendication qui a pu aboutir
«malgré les oppositions, les résistances» de plusieurs milieux tant du
gouvernement, du patronat qu’au
sein de l’organisation syndicale,
observera Sidi-Saïd, adoptant un ton
assez véhément à l’égard des personnes hostiles à ce choix.
Benkhalfa invite à une gestion
domestique «vigilante»
Mettant en relief l’intérêt social de
ce dispositif, le secrétaire général de
l’UGTA considérera que le crédit à la
consommation contribuera à «conforter la stabilité», consolider le pouvoir
d’achat et faciliter la vie des
ménages. Ce que le ministre des
Finances agréera, tout en insistant
sur la nécessité pour les particuliers
d’adopter un mode de gestion
domestique «vigilante et prudentielle», d’éviter le surendettement.
Et cela même si la CREM constitue un outil de surveillance de la solvabilité des demandeurs de crédits et
de «containment» et maîtrise des
risques, considérera Abderrahmane
Benkhalfa.
C. B.
L’Algérie pourra
parer les «chocs
frontaux», assure
Benkhalfa
«L’année 2016 pourra, certes,
être une année qui exigera
davantage d’efforts mais ce sera
une année prometteuse», dira le
ministre des Finances.
Une
sérénité
qu’Abderrahmane Benkhalfa liera
aux «directives que nous recevons de manière quasi-quotidienne du président de la République,
du Premier ministre et de l’ensemble de l’exécutif». Mais aussi
au fait que «nous avons commencé à anticiper les événements.
Nous faisons dans l’anticipation pour que les chocs frontaux
ne surviennent pas. Et quand ils
viendront, nous serons prêts» à
les parer, assure Abderrahmane
Benkhalfa.
Il observera ainsi que le débat
intense qui a concerné la loi de
finances pour 2016 et qui vient
d’être signée par le président de
la République a été «salutaire»
en ce qu’il encourage à «passer
du développement à la croissance, de la prospérité sociale à l’efficience…».
De l’avis de M. Benkhalfa
mais également du ministre de
l’Industrie, la LF 2016 définit «le
cap pour l’investissement économique» et «va dans le sens de
l’amélioration de l’investissement».
C. B.
Le Soir
d’Algérie
Régions
La biométrie à l’honneur
FORUM DE RADIO TIPASA
Dimanche 3 janvier 2016 - Page
6
Plusieurs auditeurs avaient
cependant interpelé le Drag, lors
de ce forum pour évoquer les
longs délais de traitement des
dossiers des retraits de permis
de conduire. A ce propos, M.
Douifi, précisera que dès réception du permis retiré par la gendarmerie, la commission se
réunit dans les 48 heures et
transfère ce document vers la
daïra dans ce délai. Certains
auditeurs mettent toutefois à l’index le retard enregistré au
niveau des daïras, où, dira M.
Karim «on me dit de patienter car
le dossier est au niveau de la
wilaya».
Evoquant le transfert de la
délivrance des documents biométriques au niveau de la commune, M. Douifi précisera que
l’accompagnement de cette procédure est encadré par les ingénieurs disponibles dans la cellule
en hotline au niveau de la wilaya
; toujours à ce propos, l’orateur
dira que les effectifs qui avaient
en charge la délivrance de ces
documents au niveau de la daïra,
ont été transférés au niveau des
communes.
Le Drag, interpelé à propos
des importants investissements
consentis au profit des petites
communes pour le transfert et
l’acquisition des équipements,
qui sont identiques pour les
grosses communes, l’orateur dira
à ce propos «ces investissements obéissent à la priorité de
la mise en place et de la réussite
de l’opération au profit des
citoyens ; si des incohérences
surgissent, on apportera les correctifs nécessaires».
Un auditeur de Beni Mileuk
révélera à ce titre que l’opération
qui est un succès, rencontre
cependant un problème concernant «le paiement de la quittance
qui se fait à Gouraya, c’est-à-dire
Photo : DR
Lors du traditionnel forum organisé par la radio de
Tipasa, deux membres de l’exécutif de la wilaya de Tipasa,
en l’occurrence, messieurs Douifi Fodil et Djaid Abdelkader,
respectivement Drag et directeur des télécommunications
de la wilaya, furent conviés à exposer la mise en application
des documents informatisés que doivent délivrer désormais les communes notamment la carte grise, la carte nationale d’identité et le passeport biométrique.
à 80 kilomètres de chez nous et
ce n’est pas intéressant». Le
même auditeur révélera que «les
erreurs décelées ne sont pas
dues au système ,mais plutôt aux
registres mal tenus».
Interpelé à propos des associations, concernant le blocage
du renouvellement des agréments dans le cadre de la mise
en conformité des dossiers,
selon la loi 12/06, pour les associations qui ont dépassé la date
butoir du 31 décembre 2014,
M. Douifi, dira «qu’un état des
lieux de tous les dossiers a été
transmis à la tutelle, concernant
toutes ces associations et nous
restons dans l’attente de recevoir d’éventuelles instructions
dans ce cadre».
A propos des personnes qui
dépassent les 65 ans, il a été
rappelé
qu’auparavant,
le
renouvellement des permis de
cette catégorie d’âge, se faisait
chaque 2 ans. Aujourd’hui, le
renouvellement s’opère chaque
5 années.
Quant à M. Djaid, le directeur
des télécoms, il insistera sur la
coopération citoyenne «les
citoyens doivent nous aider, car
il s’agit d’une opération difficile,
malgré que le ministère de
l’Intérieur nous a dotés de tous
les moyens».
Mme Assia Ayad, l’animatrice
de ce forum, a tenu pour sa part
à évoquer la disponibilité du
centre de réception téléphonique, notamment au niveau du
numéro vert 11 00 en faisant
part de sa satisfaction pour le
service rendu par cette structure
dans le cadre de l’exercice de
ses fonctions.
Houari Larbi
et rien n’est fait pour remédier à
cette situation. Aucun entretien
des aires de jeux n’a été fait.
On constate, de ce fait, la détérioration des quelques stades,
des jardins abandonnés pour
certains et qui sont devenus
des décharges.
Les familles ne trouvent plus
où se promener, même si deux
nouvelles aires de jeux ont été
conçues, cela reste insuffisant
pour une si grande cité. Aucune
animation culturelle ou sportive
n’est organisée, les jeunes se
consolent à jouer aux dominos
ou faire des parties de foot
interminables dans des stades
improvisés.
L’insécurité reste aussi un
point noir à traiter. En effet, les
habitants se plaignent des
quelques
délinquants
qui
empruntent les ruelles de leur
cité et qui, parfois, dérangent et
trouvent une aubaine à perpétuer des actes de vandalisme.
Cette cité reste, néanmoins,
loin des agitations que subissent la plupart des quartiers de
la ville de Relizane, mais sans
pour autant être négligée.
Ce quartier a besoin d’une
petite attention pour offrir une
certaine qualité de vie.
a. Rahmane
Le quartier Ezzergaoui crie son isolement
La cité Ezzergaoui sise au chef-lieu de Relizane est une
cité calme et paisible, malheureusement, elle n’échappe
pas à certains maux dont les habitants se plaignent.
Depuis le début du mois
d’octobre dernier, une invasion
de moustiques et de rongeurs a
investi les lieux.
«Les moustiques sont l’un
de nos plus grands problèmes», dit une des habitantes. «Cela devient insuppor-
table, on a essayé tous genres
de produits pour les exterminer
mais ils persistent», ajoute une
autre.
Les habitants sont excédés
et pointent du doigt les autorités locales car les caves débordent d’insectes et de rongeurs
RELIZANE
Les paysans demandent plus de huileries
AÏN-TÉMOUCHENT
Les services agricoles de la wilaya de Aïn-Témouchent tablent pour la
cueillette des olives, pour la campagne 2015-2016, sur une production de
plus de 120 000 quintaux d'olives tous types confondus, 50% de cette
production sera réservée à la conservation alors que le reste sera destinée vers les huileries pour être transformée en huile d'olive.
Les fellahs de la wilaya
considèrent que les cinq
huileries qui existent sur
le territoire de la wilaya
sont insuffisantes pour
contenir toute la produc-
tion collectée chaque saison, raison pour laquelle
ils demandent l'ouverture
d'autres huileries à l'avenir, c'est ce qu’a déclaré
M.
Benaouda
Boumediène ingénieur
agronome. En dépit de
l'existence
de
deux
conserveries et cinq huileries au niveau du territoire de la wilaya, ceci
reste insuffisant eu égard
à la surface plantée d'oliviers et de la production
qui est de 120 000 quintaux, le même technicien
compare la production de
cette année pareille à
celle de l'année dernière.
A noter que la superficie d'oliviers pour l'année
dernière était de 6 630
hectares alors que l'ac-
Réalisation de 3 retenues d'eau
Les services des ressources hydriques de la wilaya de AïnTémouchent comptent réaliser trois retenues d'eau d'une capacité globale de 8,5 millions m3, ce qui permettra d'élever la superficie agricole à irriguer à l'instar de la retenue de oued Besbès qui est située dans la commune de Sidi Boumediène dont les travaux de réalisation sont à 40% avec
une capacité de 1,6 million m3.
Il y a aussi la retenue de
oued Ghassoul qui est
implantée dans la commu-
ne de Tamazoura dont la
capacité de stockage est
de 1,9 million m3 qui pour-
ra irriguer une partie de la
plaine de Mleta, et enfin la
troisième retenue de oued
Berkeche qui a une capacité de 5 millions m3.
Il faut noter que la
superficie irriguée ne
dépasse pas les 293 hectares, ce qui est considéré
en deçà des capacités
dont recèle la wilaya en
matière de ressources
hydriques.
S. B.
tuelle saison est de 6 629
hectares le seul problème réside dans la cueillette sauvage des olives où
les champs sont atteints
de maladies des champignons.
S. B.
34 jeunes artisans
bénéficient de matériel
34 jeunes artisans ont bénéficié en fin de semaine,au
niveau de la Chambre de l'industrie traditionnelle et des
métiers, d'importants matériels pour une valeur globale de
900 millions de centimes.
Ce matériel concerne la fabrication des gâteaux traditionnels, la couture ainsi que des minoteries.
Cette opération s'inscrit dans le cadre du programme
de promotion et soutien à l'industrie traditionnelle, selon M.
Boussaid Othmane, directeur de l'industrie traditionnelle et
des métiers, qui dira que la liste établie des 34 artisans
pour l'année 2015 compte diverses spécialités à l'instar du
pain traditionnel, les vêtements traditionnels et les tapis.
Ce matériel est financé par le fonds de soutien et d'animation de l'industrie traditionnelle au niveau local.Tous les
bénéficiaires des deux sexes ont accueilli favorablement
cette initiative en remerciant vivement les responsables et
à leur tête le président de la République.
S. B.
Protesta et APC
fermée à Sehala
SIDI-BEL-ABBÈS
Dans la journée du mercredi dernier, dès que la liste des 33 logements sociaux a été affichée dans la
localité de Sehala, daïra de Tessala,
des mécontents ont afflué par centaines vers le siège de l’APC qu’ils
ont aussitôt fermé aux citoyens et
responsables pour contester les
bénéficiaires.
Les protestataires parlent d’injustice et de manque d’équité, selon
eux, dans cette distribution.
Ces derniers étaient dans un état
de contestation tel qu’une femme a
dans un moment d’hystérie menacé
de se suicider selon certains.
Les autorités locales ont tenté de
nouer le dialogue avec les manifestants, en évoquant le droit au recours
s’ils se sentent lésés. Un bureau
prévu à cet effet a été ouvert au
niveau d’une école primaire qui leur a
été désignée. Si quelques uns, s’y
sont dirigés, les plus rétifs campaient
sur leur position, empêchant l’accès
de quiconque à l’APC.
A. M.
266 familles
relogées
Certains quartiers de la ville de
Sidi-Bel-Abbès sont, depuis lundi
dernier, en fête suite aux opérations
successives de relogement de
familles des bidonvilles ou des habitants précaires.
Dans la journée du lundi dernier,
quelque 33 familles occupants des
habitations vêtustes du quartier
«Cimetière» ont été relogées au
niveau d’une cité flambant neuf à la
sortie sud de la ville de Sidi-BelAbbès. Dans la journée du mardi,
233 familles du bidonville «Le
Rocher» ont foulé pour la première
fois le seuil de leurs nouveaux logements situés dans une cité à la sortie
est de Sidi-Bel-Abbès, sur la route
reliant SBA à la localité de Zerouala.
Les opérations de relogement se
sont effectuées dans une ambiance
de liesse des heureux bénéficiaires.
Dans un concert de youyous et de
cris de joie, les bénéficiaires ont
chargé leurs effets et meubles sur les
camions mis à leur disposition pour
leur déménagement pour rejoindre
leurs nouveaux toits.
A. M.
Régions
Dimanche 3 janvier 2016 - PAge
Premier congrès de cancérologie
BÉJAÏA
7
La Faculté de médecine de l’université
Abderrahmane-Mira de Béjaïa et le CHU de la même
ville organisent le premier congrès de cancérologie
les 29 et 30 janvier 2016 sous le slogan «Dépistage
colorectal, il est temps».
Cet événement scientifique
est consacré au cancer colorectal du dépistage à la prise
en charge thérapeutique actuelle. Le cancer colorectal est un
problème mondial de santé
publique avec une incidence de
1, 2 million de nouveaux cas et
une mortalité de 60 000 décès
par an, c’est la seconde cause
de mortalité dans le monde
pour les deux sexes, rapporte
dans son communiqué le CHU
de Béjaïa.
En Algérie le cancer colorectal est classé en 2e position
après celui des poumons chez
les hommes et le sein chez les
femmes, la majorité des cancers colorectaux résulte de la
dégénérescence d’adénomes.
Le risque de cancer colorectal diffère entre les individus
selon l’alimentation, le mode de
vie et des facteurs héréditaires.
Des études contrôlées et randomisées réalisées chez les
personnes âgées entre 45 et 75
ans ont démontré qu’un programme de dépistage basé sur
des tests spécifiques répétés
tous les deux ans peuvent diminuer la mortalité par CCR de
20%, 8 à 10 ans après sa mise
en place.
Plusieurs études de cohorte
et de cas témoins ont permis
d’élaborer, lors de conférences
de consensus sur le cancer
colorectal, des recommandations en matière de dépistage
et prévention.
Béjaïa est désignée comme
ville pilote d’une étude épidémiologique d’un dépistage de
masse par le nouveau test
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
immunologique des cancers
colorectaux. Pendant ces journées, plusieurs sujets seront
abordés par des experts du
cancer colorectal du diagnostic
à la prise en charge thérapeutique personnalisée.
Des recommandations seront
élaborées par nos experts nationaux et internationaux visant la
bonne prise ne charge des
patients,
recommandations
adaptées à notre population.
A. Kersani
dans la zone touristique (ZET),
au
piémont
de
Djebel
«Mekter»à Aïn-Séfra, a déjà
connu certains travaux d’aménagement ; des vues panoramiques à contempler avec les
dunes de sable doré et les
paysages verdoyants qui font
de cette zone un site touristique aussi beau que pittoresque. Ces deux parcs seront
dotés de plusieurs structures
d’accueil et autres équipements de loisirs, espaces verts
ou encore des plans d’eau.
Des espaces environnementaux tant attendus par les
familles de la wilaya qui, sans
doute, combleront ce manque
de loisirs pour enfants et de
détente pour les adultes.
B. Henine
pour la réalisation d’équipements publics.
Rappelons que la daïra
d’El Aouana a procédé, avanthier, à l’attribution définitive
de 170 logements sociaux
situés dans la cité Timizer.
Notons, enfin, que depuis
son installation, le chef de
l’exécutif a donné des instruc-
tions fermes aux commissions de daïra et aux services
de l’Office de promotion et de
gestion immobilière d’accélérer les opérations d’attribution
des
logements
sur
l’ensemble des communes de
la wilaya.
Bouhali Mohamed-Cherif
Deux parcs de loisirs projetés
NAÂMA
La Direction de l’environnement de la wilaya de
Naâma a projeté deux structures de loisirs pour
familles ; deux parcs urbains d’accueil, d’animation et
de détente, qui seront réalisés en étroite collaboration
avec les services du tourisme et ceux de la conservation des forêts de la wilaya de Naâma, a-t-on appris.
Le premier projet sera
implanté à Naâma, près de la
bande forestière jouxtant la
ville, sur une superficie de 4,5
ha, avec une enveloppe de 29
millions de dinars dégagée
pour sa réalisation. Alors que
le second projet qui est situé
Le recasement de 162 familles
JIJEL
Les autorités locales, selon la cellule de communication de la wilaya, ont procédé hier matin au recasement
de 162 familles habitant des baraques de fortune au
lieu-dit «Les 40 hectares», surplombant la ville de Jijel,
dans des nouveaux logements dans le quartier de
Herratène, dans la commune du chef-ieu de wilaya.
Il convient de souligner
que cette opération s’inscrit
dans le cadre du programme
national visant la résorption
de l’habitat précaire et la restitution d’assiettes foncières
Le Soir
d’Algérie
PENSÉE
DE MALEK
BENNABI
22) La colonisabilité
i Bennabi a créé le néologisme, la
thèse qu’il recouvre n’est pas nouvelle. Depuis l’adage universel selon
lequel «l’union fait la force» aux constats
des historiens qui se sont penchés sur la
chute des empires et l’étude du déclin des
civilisations, tout le monde convient qu’une
nation ou une civilisation n’est pas tant
défaite par des agressions extérieures que
par la perte de sa cohésion interne (luttes
intestines, schismes religieux, disparition de
l’esprit collectif, cassure de l’unité nationale…). Lorsque les liens qui unissent les
membres d’une communauté se relâchent,
ceux-ci perdent le sens collectif et se démobilisent des tâches d’intérêt général. Là où
le sens collectif existe, il est possible de parler de nation, d’opinion publique, de majorité
silencieuse, de gouvernement du peuple et
de démocratie. Mais là où il n’existe pas, il
est impossible de parler d’Etat, de société
ou de dynamique de développement.
Cette thèse, nouvelle et inattendue dans
le contexte algérien de l’époque coloniale,
fait bondir les milieux nationalistes algériens
et réagir furieusement les cercles intellectuels qui y voient une invalidation de leur militantisme anticolonial et une justification du
colonialisme. Bennabi fait presque figure de
traître car ce concept a été perçu comme une
offense aux sentiments patriotiques et nationalistes, une dénaturation des faits de l’histoire, une culpabilisation des Algériens alors
que tout le monde se complaisait dans le rôle
de la victime. C’est comme s’il était venu leur
dire : vous êtes doublement coupables, d’être
colonisés et d’être colonisables.
Il écrit dans Vocation de l’islam : «Il y a
un processus historique qu’il ne faut pas
négliger sous peine de perdre de vue l’essence des choses, de ne voir que leurs
apparences. Ce processus ne commence
pas par la colonisation, mais par la colonisabilité qui la provoque. D’ailleurs, dans une
certaine mesure, la colonisation est l’effet le
plus heureux de la colonisabilité parce
qu’elle inverse l’évolution sociale qui a
engendré l’être colonisable : celui-ci ne
prend conscience de sa colonisabilité
qu’une fois colonisé. Il se trouve alors dans
l’obligation de se “désindigéniser”, de devenir incolonisable, et c’est en ce sens qu’on
peut comprendre la colonisation comme
une “nécessité historique”. Il faut faire ici
une distinction fondamentale entre un pays
simplement conquis ou occupé, et un pays
colonisé. Dans l’un, il y a une synthèse préexistante de l’homme, du sol et du temps
qui implique un individu incolonisable. Dans
l’autre, toutes les conditions sociales existantes traduisent la colonisabilité de l’individu : dans ce dernier cas, une occupation
étrangère devient fatalement une colonisation. Rome n’avait pas colonisé mais
conquis la Grèce. L’Angleterre, qui a colonisé 400 millions d’Hindous parce qu’ils
étaient colonisables, n’a pas colonisé l’Irlande, soumise mais irrédentiste. Par contre, le
Yémen qui n’a jamais cessé d’être indépendant n’en a tiré aucun profit parce qu’il était
colonisable, c’est-à-dire inapte à tout effort
social. D’ailleurs, ce pays ne doit qu’au
simple hasard des conjonctures internationales d’avoir conservé son indépendance.
Le Maroc, bien qu’indépendant jusqu’en
1912, n’avait pas tiré profit de l’expérience
de l’Algérie colonisée à ses propres frontières depuis un siècle. Et c’est seulement à
partir du moment où il est tombé sous le
joug de la colonisation qu’il a entrepris de
véritables efforts de redressement sous
l’impulsion de Sidi Mohamed Ben Youssef.
Ainsi donc, la colonisation n’est plus la
cause première à laquelle on puisse imputer
la carence des hommes et la paresse des
esprits dans les pays musulmans.
S
Contribution
Pour porter un jugement valable en ce
domaine, il faut suivre le processus colonial
depuis son origine, et non pas s’en tenir au
seul moment présent : il faut le saisir en
sociologue et non en politicien. On se rend
compte alors que la colonisation s’introduit
dans la vie du peuple colonisé comme le
facteur contradictoire qui lui fait surmonter
sa colonisabilité. Si bien que, par l’intermédiaire du colonialisme qui se fonde sur elle,
la colonisabilité devient sa propre négation
dans la conscience du colonisé, celui-ci
s’efforçant alors de devenir non colonisable… Une conclusion logique et pragmatique s'impose donc, c'est que, pour se libérer d'un effet, le colonialisme, il faut se libérer d'abord de sa cause, la colonisabilité.»
Ceux à qui s’adressait cette audacieuse
mise au point la reçurent comme un blanchiment du colonialisme. Mais passé les
premières réactions et les récriminations
contre son auteur, l’analyse produisit l’effet
d’un coup de fouet sur les consciences car
elle était aussi un appel à l’acte de libération. C’était comme s’il leur avait lancé un
défi : «Prouvez à vous-mêmes que vous
n’êtes pas colonisables !»
Et les Algériens le prouveront quelques
années plus tard de la plus belle façon. Il a
suffi de la détermination de quelques
dizaines d’hommes pour que le processus
de libération s’engageât. Huit ans après, le
colonialisme disparaissait de l’Algérie.
té, maladies qui se traduisent en inefficacité
de son réseau social. Et quand on oublie ou
qu’on néglige cette considération d’ordre
psychologique, on juge de l’apparence des
choses au lieu de juger de leur essence. On
cherchera par exemple à appliquer dans le
domaine économique des solutions techniques suggérées par des spécialistes européens ; mais ce sont des solutions parfois
inefficaces parce qu’elles ne correspondent
pas aux données du “moi” dans les pays
musulmans.»
Bennabi a écrit Les conditions de la
renaissance (1949) où il a parlé pour la première fois de cette notion dans un esprit de
bréviaire : faire prendre conscience aux
Algériens des causes de leur état de décadence et de colonisabilité et désigner les
voies et moyens de leur dépassement qu’il
a justement nommées conditions de la
renaissance. Il commence par établir une
distinction entre les facteurs endogènes de
l’inefficacité, dus à la colonisabilité, et les
facteurs exogènes imputables au colonialisme. Il appelle «cœfficient autoréducteur»
l’ensemble des dispositions mentales par
lesquelles un colonisé entretient son
impuissance et justifie son incapacité.
Ce complexe, constate-t-il, prend dans la
vie quotidienne la forme de deux psychoses :
celle de la «chose facile», sentiment qui
conduit à l’action aveugle, et celle de la
«chose impossible», sentiment qui
Ceux à qui s’adressait cette audacieuse mise au point la
reçurent comme un blanchiment du colonialisme. Mais passé
les premières réactions et les récriminations contre son
auteur, l’analyse produisit l’effet d’un coup de fouet sur les
consciences car elle était aussi un appel à l’acte de
libération. C’était comme s’il leur avait lancé un défi :
«Prouvez à vous-mêmes que vous n’êtes pas colonisables !»
Par ce concept, Bennabi a donc voulu
désigner un état des relations sociales, une
qualité des rapports entre les individus, une
pathologie sociale qui empêche toute dynamique sociale… Beaucoup de peuples qui
se sont libérés du colonialisme au cours du
dernier siècle ont vu leur état empirer et eux
régresser, revenir à l’anarchie, la guerre
civile et aux querelles tribales. Face à l’ennemi, ils ont pu s’unifier, agir de concert,
mais sitôt celui-ci parti ce fut le retour à la
division, à la corruption, aux coups d’Etat…
La colonisabilité prend alors un nouveau
visage : elle devient sous-développement,
dépendance extérieure, endettement, incapacité à se prendre en charge… Il n’y a pas
de corrélation entre les vertus patriotiques
et la notion de civilisation, comme il y a une
différence énorme entre l’héroïsme des individus et leur aptitude à mettre en place une
société et un Etat qui fonctionnent et durent.
Une société peut paraître encore prospère
mais elle est déjà malade quand son réseau
des relations sociales est atteint, à la
manière dont le virus HIV atteint le système
immunitaire de l’homme apparemment en
bonne santé. La maladie sociale ne frappe
pas les personnes mais les rapports qui les
lient : le «moi» des individus s’hypertrophie
et l’individualisme se retourne contre le
corps social ; les gens deviennent réfractaires à la règle, à la loi, à la contrainte
sociale ; ils se comportent sans égard pour
le bien public ou l’intérêt commun, chacun
s’efforçant d’arracher ce qu’il peut à la collectivité : l’action concertée devient difficile
ou impossible. Il écrit dans Naissance d’une
société : «Quand on étudie les maladies
d’une société sous divers aspects — économique, politique, technique — on étudie en
fait les maladies du “moi” dans cette socié-
empêche l’action et se manifeste dans les
affirmations du genre : 1) Nous ne pouvons
rien faire, parce que nous sommes ignorants ; 2) Nous ne pouvons accomplir cela,
parce que nous sommes pauvres ; 3) Nous
ne pouvons envisager cette œuvre, parce
qu’il y a le colonialisme.
A ces prétextes, il oppose des questions
précises et dérangeantes : que font les
cadres instruits qui existent déjà pour réduire l’ignorance ? Quel est le taux d’efficacité
sociale des moyens financiers détenus par
la bourgeoisie musulmane ? Le coefficient
autoréducteur superpose donc ses effets à
ceux du coefficient colonisateur : «Que le
musulman n’ait pas tous les moyens désirables pour développer sa personnalité et
actualiser ses dons, c’est le colonialisme.
Mais que le musulman ne songe même pas
à utiliser efficacement les moyens déjà disponibles, à fournir le sur-effort nécessaire
pour relever son niveau de vie, même par
des moyens de fortune, qu’il n’utilise pas
son temps dans ce but, qu’il s’abandonne
au contraire au plan d’indigénisation, de
chosification, assurant ainsi le succès de la
technique colonisatrice, c’est la colonisabilité.» (Vocation de l’islam ). Pour lui, le
dénominateur commun entre la décadence
et la Nahda est l’homme post-almohadien
qui survit sous des aspects divers. Toute
étude de la société musulmane peut être
ramenée à une étude psychologique de cet
homme «qui était d’un côté capable de
tendre simplement la main pour décrocher
la lune, à ses yeux “chose facile”, et qui,
d’un autre côté, “n’aurait pas bougé le petit
doigt pour chasser une mouche au bout de
son nez, à ses yeux” “chose impossible”».
Et Bennabi de donner un échantillon de
cette «psychose», quand «les Etats arabes
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
8
Par Nour-Eddine Boukrouh
noureddineboukrouh@yahoo.fr
se trouvèrent soudain, en 1948, engagés
avec une joyeuse légèreté dans l’affaire de
Palestine qui paraissait aux dirigeants “une
chose si facile”»(1).
Au moment où il compose Les conditions
de la renaissance, il pense que même en
situation d’absence de l’Etat il est possible
de mobiliser le potentiel d’une société pour
lutter contre l’analphabétisme et la pauvreté. Un fait, tiré de l’expérience vécue, l’avait
frappé et conforté dans ses vues. Après la
défaite et l’occupation de la France, le
décret Crémieux qui avait mis sur un pied
d’égalité juifs et Français est abrogé en
octobre 1940. Les autorités françaises en
Algérie appliquent à la communauté juive le
numerus clausus dans l’enseignement.
A la rentrée de 1941, près de 20 000
élèves sont renvoyés de l’enseignement
public. La communauté juive s’organise
aussitôt pour faire face à la situation et
développe un réseau d’enseignement privé
dans toutes les villes d’Algérie qui prend en
charge l’ensemble de la population scolaire,
ce qui rend sans effet le numerus clausus
instauré par le gouvernement de Vichy.
Bennabi oppose cet exemple vivant à la
stérile politique de revendication suivie par
les politiciens algériens de l’époque. Il écrit
dans Les conditions de la renaissance à ce
propos : «En somme, on voulait appliquer à
toute leur vie dans ses activités intellectuelles, professionnelles et même confessionnelles un cœfficient réducteur par lequel
on visait à les diminuer socialement et moralement. Mais la réaction des Israélites fut
prompte : dans chaque famille des cours
furent organisés avec des docteurs, des
ingénieurs, des avocats pour maîtres bénévoles. Jamais les synagogues ne furent plus
pleines, ni l’activité du commerce juif plus
débordante. La communauté juive a traversé victorieusement les heures dures, malgré
le coefficient réducteur : les enfants juifs
n’ont pas perdu un seul cours, leurs parents
n’ont pas perdu une boutique, les synagogues n’ont pas perdu un seul fidèle. Les
Juifs ont triomphé parce qu’ils ont éliminé en
eux toute cause de perte, de gaspillage, de
dispersion, de superfluité. Ils ont vaincu le
cœfficient réducteur parce qu’ils étaient
exempts du coefficient auto-réducteur.»(2)
Bennabi n’est pas le seul à avoir relevé
cette différence fondamentale dans le comportement des communautés juive et algérienne devant les épreuves de l’Histoire.
Dans un livre rédigé un demi-siècle après
par deux auteurs juifs, une gravure de Philippoteaux datant des premières années de
la colonisation de l’Algérie est commentée
en ces termes : «1840. Une rue d’Alger. Un
groupe d’Arabes et de Maures devise paisiblement : l’un a une moustache frisée et
l’air martial, il se drape dans un burnous ;
l’autre présente la tournure du marchand
citadin ; un autre encore porte de larges
pantalons bouffants… A l’arrière-plan, silhouette sombre et démarche décidée,
passe un juif algérois.
Le Soir
d’Algérie
Contribution
Toute sa physionomie dénote la hâte, un
air affairé… Le paradoxe de la présence
juive en Algérie est tout entier dans ce
tableau : dans une société qui, à tous les
desseins de l’impérialisme et à toutes les
velléités conquérantes, a opposé un
durable immobilisme, le juif est celui qui va,
qui vient, qui arpente la route de Goa et de
Tombouctou, qui campe dans les oasis, qui
colporte dans les bourgades de la plaine
côtière, qui anime les fondouks de la côte.
Quand les élites berbères ont renoncé à
étendre un pouvoir politique qui unifierait les
tribus, lui continue à arpenter le Maghreb
sans jamais baisser les yeux devant l’Occident, ni cesser de lorgner ces riches
contrées. Il est l’homme du mouvement.
Mais il est aussi, par tradition immémoriale,
Roosevelt et nous donne une idée de la profonde détermination qui animait sa génération pour réaliser le projet de «renaissance
juive» conçu un demi-siècle plus tôt par
Théodore Herzl (1860-1904) : «Assise dans
cette grande salle splendide, regardant les
délégués de trente-deux nations se lever
chacun à leur tour, et les écoutant expliquer
combien ils eussent aimer pouvoir absorber
un nombre substantiel de réfugiés, mais
comme il était malheureux que ce fut impossible, j’ai vécu une expérience terrible…
Ce mélange de chagrin, de rage, de
désillusion impuissante et d’horreur, j’aurais
voulu me dresser et crier à tous ces gens :
“Est-ce que véritablement vous ne savez
pas que ces statistiques cachent des êtres
humains ?” A Evian, je compris — peut-être
par la rigidité des réseaux communautaires
et familiaux qui l’enserrent, celui en qui se
concentre l’histoire du Maghreb central et
qui parvient malgré les guerres et les
exodes, à réaliser pour lui ce dont rêve
toute formation sociale éclatée : assurer la
filiation culturelle…»
Toute la problématique de la renaissance est dans ce contraste : l’immobilisme et
la quiétude de l’Algérien colonisé, parce que
colonisable, et le mouvement et l’affairisme
du juif, assimilé ou persécuté, mais incolonisable. Les auteurs du livre veulent encore
nous donner un aperçu du dynamisme de la
communauté juive en Algérie : «Les sociétés d’entraide sont nombreuses.» Constantine en compte plus d’une vingtaine, depuis
Beit Hazohar (l’hébergement des pauvres
de passage), jusqu’à la société «Le Travail»
qui place les apprentis. Avec les Eclaireurs
israélites de France, les mouvements de
jeunesses, Hachomer Hatsaïr, Dror, Gordonia, Bne Akusa, drainent plus de 2000 juifs.
Les écoles de l’ORT (Organisataion,
reconstruction, travail), les écoles Ets Haïm
maintiennent leurs activités. Et puis, ce sont
les cérémonies conviviales qui manifestent
la cohésion du groupe : les visites réciproques de la Mimouna, les pèlerinages sur
la tombe du «Rab» à Tlemcen ou pour le
«Sefer El Ghriba» de Bône auxquels on se
rend en famille…(3)
Indépendamment des considérations
stratégiques internationales qui ont joué en
faveur de l’implantation de l’Etat juif au
cœur du monde arabe, il faut reconnaître
les puissantes motivations et la profonde
détermination des Juifs à atteindre cet
objectif : «L’an prochain à Jérusalem !»
scandent-ils depuis des millénaires.
Dans son livre autobiographique, l’ancien Premier ministre israélien Golda Meir
raconte son émigration en Palestine en
1923, à l’âge de 23 ans, et son premier
contact avec le monde arabe, à Alexandrie,
où elle vient d’arriver par bateau : «Nous
connûmes notre première expérience du
Moyen-Orient dans ce qu’il a de pire : foules
de mendiants, hommes femmes et enfants,
vêtus de haillons, crasseux et couverts de
mouches…»
A la fin des années trente, elle assiste en
tant qu’observateur à une conférence internationale sur les réfugiés juifs à Evian-lesBains (France), à l’initiative du président
pour la première fois depuis mon enfance
en Russie — qu’il ne suffit pas, pour un
peuple faible, de démontrer la justesse de
sa cause et de ses requêtes. A la question :
“Etre ou ne pas être ?” chaque nation doit
apporter sa propre réplique à sa façon, et
les juifs ne peuvent ni ne devraient jamais
attendre de qui que ce soit d’autre l’autorisation de rester en vie.»
Avant de quitter Evian-les-Bains, Golda
Meir convoque une conférence de presse
où elle dit aux journalistes : «Il y a une seule
chose que j’espère bien voir avant ma mort,
et c’est que mon peuple n’ait plus jamais
besoin qu’on lui exprime sa sympathie.»(4)
Ce qu’on lit par ailleurs dans ce livre sur le
comportement des dirigeants arabes révèle
combien les fulminations de Bennabi contre
le pipe-line de la trahison sont fondées.
Le débat sur la colonisabilité ne semble
pas clos au regard de la situation actuelle
du monde arabe, et il a même été rouvert à
la faveur de l’occupation de l’Irak par les
forces anglo-américaines en avril 2003.
C’est ainsi qu’en réponse à l’intellectuel
palestino-américain Edward Saïd qui avait
dénoncé l’occupation de l’Irak un intellectuel
arabe, Khalid Kishtaini, publie un article
dans Asharq al-Awsat où on peut lire :
«Tous les sondages montrent qu’une majorité d’Irakiens approuvent la guerre, l’occupation et l’administration occidentale, et
souhaitent leur maintien dans le pays.» Il
s’interroge sur le bilan du monde arabe
après un demi-siècle d’indépendance et
conclut à une régression : «La raison est
que nous nous sommes libérés de la tutelle
occidentale et que nous sommes retournés
à nos racines sous-développées… Je suis
parvenu à la triste certitude que nous ne
pourrons pas, seuls, reprendre le train de
l’évolution là où nous l’avons laissé dans les
années 1940, afin de nous hisser au niveau
des nations en voie de développement.
Nous n’y parviendrons pas sans un élément
exogène qui puisse nous emmener, voire
nous conduire sur cette voie. Sans cet élément étranger occidental, les Irakiens n’auraient pas pu se débarrasser du régime de
Saddam Hussein.»(5)
On peut rapprocher ces propos des
déclarations faites à l’occasion de la célébration, en 1930, du centenaire de la colonisation en Algérie par certains notables
locaux : «Nous avons le droit de nous
1) La fin d’une psychose, op.cité. S’il n’était
déjà dans le coma lors de la guerre d’octobre
1973, Bennabi aurait vu par contre dans la
destruction de la «ligne Bar Lev» par les soldats égyptiens la fin de la psychose de la
chose impossible.
2) José Aboulker, leader de la résistance juive
contre le régime de Vichy et l’occupation alle-
mande et député communiste d’Alger, a rendu
hommage en 1986 à l’attitude des Algériens
devant les malheurs juifs pendant la Seconde
Guerre mondiale : «Les Arabes n’ont pas pris
parti dans la guerre. Ce n’était pas leur guerre. Avec les juifs, ils ont été parfaits. Non seulement ils ont refusé la propagande et les
actes anti-juifs auxquels les Allemands et
Quand les élites berbères ont renoncé à étendre un pouvoir
politique qui unifierait les tribus, lui continue à arpenter le
Maghreb sans jamais baisser les yeux devant l’Occident, ni
cesser de lorgner ces riches contrées. Il est l’homme du
mouvement. Mais il est aussi, par tradition immémoriale, par
la rigidité des réseaux communautaires et familiaux qui
l’enserrent, celui en qui se concentre l’histoire du Maghreb
central et qui parvient malgré les guerres et les exodes, à
réaliser pour lui ce dont rêve toute formation sociale éclatée :
assurer la filiation culturelle…
réjouir maintenant et louer Allah d’avoir
appelé sur nous le bonheur en nous
envoyant ces hommes, aujourd’hui nos
amis, nos frères, qui vinrent nous délivrer
de l’ignorance le 14 juin 1830, date merveilleuse» (Hadj Hamou, enseignant). «Si
les Arabes avaient connu les Français en
1830, ils auraient chargé leurs fusils avec
des fleurs» (Bachagha Bouaziz Bengana).(6)
L’année où Bennabi rédigeait Les conditions de la renaissance, Arnold Toynbee
publiait un livre où on peut lire : «Une fois de
plus, l’islam fait face à l’Occident. Mais cette
fois sa situation est beaucoup plus grave
qu’elle ne l’était au moment le plus critique
des croisades, car l’Occident moderne ne
lui est pas supérieur que par les armes, il le
domine aussi par la technique de la vie économique, et par-dessus tout par sa culture
spirituelle, la force intérieure qui, seule, crée
et soutient les manifestations extérieures de
ce qu’on appelle civilisation.»(7) Prenant le
contre-pied de Toynbee, l’américain Samuel
Huntington écrira un demi-siècle plus tard
dans son fameux Choc des civilisations(8) :
«L’Occident a vaincu le monde non parce
que ses idées, ses valeurs, sa religion
étaient supérieures, mais plutôt par sa
supériorité à utiliser la violence organisée.»
De fait, le monde musulman n’a pas été
battu par de meilleurs principes éthiques ou
philosophiques chez les autres, mais par
leur maîtrise des sciences et des techniques, du rendement et de la productivité.
Il a été battu par l’Europe aux siècles derniers de la même manière que l’URSS a été
battue par les Etats-Unis à la fin du XXe
siècle : par épuisement économique et
dépassement technologique.
Pour opérer une renaissance dans un
milieu social décadent ou colonisable il faut,
selon Bennabi, réunir trois efficacités : celle
de la pensée, celle du travail et celle du
capital. Il consacre dans Les conditions de
la renaissance un chapitre à chacun de ces
facteurs. Ces trois efficacités doivent
s’adapter à une synthèse réalisée par une
idée, religieuse ou politique, qui va donner
le sens collectif et celui de l’effort à un
homme décadent «qui a tout désappris et
qui doit tout réapprendre, même comment
on rit et comment on marche dans la rue».
Il suggère à la société politique algérienne
de son temps la mise en place d’un Conseil
Dimanche 3 janvier 2016 - PAgE
9
mort ou mortel afin de faire place à ce qui
est vivant et vital… Avec cette orientation de
la culture et celle du travail et du capital,
l’homme d’Algérie aura réalisé les conditions nécessaires à l’éclosion d’une civilisation appropriée à son cadre particulier.»
Voilà ce qui est de nature à amorcer le
mouvement de renaissance dans un pays :
instruire les masses, leur apprendre à devenir les éléments conscients d’une société,
changer les cultures agraires, mettre en
place des cadres d’action organisés… Finalement, les meilleurs arguments en faveur
des thèses de Bennabi ne sont pas dans la
flamboyante critique du mouvement national qui parsème son œuvre mais dans les
propositions de solutions qu’il profile, et ce,
contrairement à ce qu’a pu écrire le père
Jean Déjeux dans un article où il affirme
que «Bennabi n’apporte rien sur le plan institutionnel, ne présente pas un programme
de réformes sociales».(9)
Comme Bennabi, al-Kawakibi portait
l’obsession de l’efficacité et avait tenté de
formuler ce que Bennabi appelle la psychose de la chose impossible et la psychose de
la chose facile. Il écrit dans Oum El-Qora :
«C’est à cause de l’insouciance existant
dans toutes nos couches sociales, des rois
aux mendiants, que nous ne voyons pas la
nécessité de nous perfectionner dans les
choses de la vie et que notre règle est : une
partie d’une chose peut nous dispenser du
tout. Mais en réalité, ce perfectionnement
est nécessaire au succès en toute chose,
au point que si une tâche s’avère impossible à quelqu’un, il est nécessaire et indispensable qu’il n’y touche pas et qu’il la
confie à une personne compétente, respectant ainsi les droits du travail bien fait. C’est
à cause de notre insouciance que nous
nous imaginons que les problèmes qui se
présentent à nous dans la vie sont faciles et
simples à résoudre. Nous pensons qu’une
connaissance globale et théorique de l’affaire, sans aucune expérience pratique, doit
suffire à la mener à bien. C’est ainsi par
exemple que l’un de nous veut se mêler de
gouverner, sans même se demander s’il est
raisonnable et capable de diriger, avant
même de savoir ce qu’est l’administration
théoriquement et pratiquement, et sans
avoir acquis une maîtrise suffisante qui lui
permette d’occuper ce poste».
Le débat sur la colonisabilité ne semble pas clos au regard de
la situation actuelle du monde arabe, et il a même été rouvert
à la faveur de l’occupation de l’Irak par les forces angloaméricaines en avril 2003. C’est ainsi qu’en réponse à
l’intellectuel palestino-américain Edward Saïd qui avait
dénoncé l’occupation de l’Irak un intellectuel arabe, Khalid
Kishtaini, publie un article dans Asharq al-Awsat où on peut
lire : «Tous les sondages montrent qu’une majorité d’Irakiens
approuvent la guerre, l’occupation et l’administration
occidentale, et souhaitent leur maintien dans le pays.»
d’orientation de la culture, d’un Conseil
d’orientation du travail et d’un Conseil
d’orientation du capital. Qu’est-ce que cette
idée d’«orientation» ? Il répond : «C’est la
force à l’origine, l’harmonie dans la marche,
l’unité dans le but. Combien de forces ne
parviennent pas au but parce qu’accidentellement elles ont été éliminées par d’autres
forces issues cependant de la même origine
et tendant au même but.» Mais c’est à
l’orientation de la culture qu’il accorde la
priorité : «Orienter la culture, c’est organiser
l’enseignement, moderniser son contenu,
dissiper les idées mortes héritées de la
décadence. Il s’agit d’éduquer les masses,
de leur apprendre à être et à devenir, d’éliminer dans les usages, les habitudes, le
cadre moral et social traditionnel, ce qui est
Son obsession de l’efficacité, Bennabi l’a
exprimée en désignant trois efficacités à
réunir dans un processus de renaissance:
celle de la pensée, celle du travail et celle
du capital. L’efficacité de la pensée résulte
d’une bonne orientation de la culture, c’està-dire de l’enseignement et de la formation.
Dans Oum El Qora, al-Kawakibi pose le
problème de la formation et parle textuellement de l’«orientation professionnelle», en
lui donnant exactement le sens que Bennabi lui donne. Ce qui n’était qu’intuitions chez
Al-Kawakibi deviendra des équations et des
raisonnements mathématiques chez Malek
Bennabi.
N. B.
JEUDI PROCHAIN : PENSÉE DE
MALEK BENNABI : 23) La nahda
Vichy les poussaient, mais ils n’ont pas cédé à
la tentation des bénéfices. Alors que les piedsnoirs se disputaient les biens juifs, pas un
Arabe n’en achetait. La consigne en fut donnée dans les mosquées : «Les juifs sont dans
le malheur, ils sont nos frères.» Cf. Les Juifs
d’Algérie.
3) Ibid.
4) Cf. Ma vie, Ed. R. Laffont, Paris 1975.
5) Cf. Courrier international N°670- Paris, septembre 2003.
6) Cf. Ahmed Mahsas, op.cité.
7) Cf. La civilisation à l’épreuve, Ed. Gallimard, 1948.
8) Ed. Odile Jacob, Paris 1997.
9) Cahiers nord-africains. Paris 1972.
Faits divers
10
4 auteurs présumés du meurtre
confondus par leur ADN
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 3 janvier 2016 - PAge
AFFAIRE DE L’ENFANT RETROUVÉ MORT À SIDI-BEL-ABBÈS
La police de Sidi-Bel-Abbès a, en un temps record,
élucidé l’affaire de l’enfant retrouvé mort emballé dans
un sac plastique dans la localité de Ben Badis. Après
avoir interpellé une dizaine de personnes et effectué
des prélèvements sur ces dernières en vue de tests
ADN, elle est parvenue à identifier quatre auteurs présumés dont trois frères âgés entre 21 et 25 ans et un autre
voisin de la victime.
Selon nos sources, les
auteurs présumés du meurtre
avec violences sexuelles collectives sur le jeune C.H. Miloud,
âgé de 13 ans ont été confondus
par leur ADN suite aux prélèvements effectués sur ces derniers
qui ont été comparés avec ceux
retrouvés sur l’enfant.
Les mis en cause sont actuellement dans les locaux de la police et seront déférés dans la journée d’aujourd’hui dimanche
devant le procureur de la
République de Ben Badis.
Pour rappel de cette affaire
qui a secoué la localité de Ben
Badis, le jeune C.H. Miloud, âgé
de 13 ans, a disparu le 26
décembre dernier en fin de journée. Malgré
toutes
les
recherches de ses proches, il n’a
pas été retrouvé, ce qui a nécessité l’intervention des services de
sécurité qui ont ouvert une
enquête pour disparition inquiétante.
De leur côté, les habitants ont
apporté leur soutien à la famille
du disparu en multipliant
marches et recherches dans le
but d’éviter le pire. La police, elle,
a lancé une vaste opération de
recherches en effectuant des
battues dans les environs immédiats. Mais hélas, le 29
décembre dernier le jeune
Miloud est retrouvé sans vie et
enveloppé dans un sac poubelle
déposé pas loin du domicile de
ses parents.
Le corps qui ne porterait pas,
selon nos sources, de traces de
violence était à moitié dévêtu et
sa mort serait peut-être due à un
acte de strangulation. De toute
façon, la dépouille de l’enfant a
été confiée au médecin légiste
pour une autopsie et les résultats n’ont pas été divulgués.
Au registre de la lutte contre la
toxicomanie, en sus des arrestations de plusieurs suspects et
incarcérés, les services de Sûreté
ont procédé à la saisie de
442 grammes de kif traité et 283
comprimés psychotropes, détournés de leur destination médicamenteuse. Concernant le commerce illicite des boissons alcooli-
sées, les services de police ont
saisi quelque 6 580 bouteilles de
vin ordinaire et de canettes de
bière.
En outre, pendant les fêtes du
nouvel an, un dispositif de sécurité
a été élaboré par les services de
sécurité pour prévenir les accidents de circulation et les risques.
A. B.
389 affaires traitées durant le mois de décembre 2015
MOSTAGANEM
373 affaires criminelles et délictuelles attentatoires aux
personnes et aux biens ont été enregistrées du 1er au 28
décembre dernier, à travers les Sûretés urbaines et de
daïra de la wilaya de Mostaganem, a-t-on relevé dans le
dernier bilan mensuel dressé par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.
Des affaires solutionnées à
hauteur de 89,97%, dans lesquelles 455 individus étaient
impliqués.
Parmi ces derniers, 213 présumés coupables ont été écroués,
214 sont cités à comparaître le
jour de l’audience et le reste est
cité en qualité de témoins à l’issue
6 morts dans
un accident
sur l'autoroute
CHLEF
La tragédie s'est déroulée
ce mardi 29 décembre à 2h
du matin alors qu'un autocar
reliant Tlemcen à Alger s'est
immobilisé sur le tronçon
d'autoroute au niveau de
Chorfa, une cité de Chlef,
après une panne technique.
Un véhicule utilitaire a
allumé ses phares pour aider
le conducteur et le receveur
à la réparation du bus. C'est
à ce moment, qu'un camion
transportant du ciment a violemment percuté les deux
véhicules (le bus et la voiture).
Ce terrible accident a
causé la mort du chauffeur,
du receveur, d'un policier,
d'un militaire, et deux autres
passagers. A côté des 6
morts âgés entre 24 et 45
ans, on dénombre de nombreux blessés.
6 ambulances et 30
agents de la Protection civile
sont intervenus pour transporter les victimes de ce
désastre vers les hôpitaux de
Chorfa et Ouled-Mohamed.
Medjdoub Ali
de leur présentation devant les
procureurs de la République près
les trois tribunaux de la wilaya.
Hold-up à la poste
AÏN-TÉMOUCHENT
Deux personnes cagoulées ont fait irruption
dans un bureau de poste de la cité Hai-MoulayMustapha-El-Graba, hier, vers 8 heures du
matin, où elles se sont emparées de la somme
de 120 millions de centimes avant de prendre
la fuite vers la nouvelle ville Akid-Othmane.
Des marchands de fruits et légumes ont pour-
suivi les assaillants à plusieurs mètres.
Immédiatement alertés, les éléments de la police se sont lancés à leur poursuite et ont réussi
à les arrêter dans la ville même de AïnTémouchent en un temps record où ils ont
récupéré le montant volé.
S. B.
Sur les dix personnes interpellées, la police n’a finalement
arrêté que quatre auteurs présumés dont trois frères, tous habitant la localité. Le jeune Miloud a été enterré
mercredi dernier en présence
d’une foule importante.
Aussitôt après son enterrement, les habitants ont improvisé
une marche blanche en mémoire
de l’enfant innocent qui ne
rejoindra pas les bancs du CEM
aujourd’hui, jour de la rentrée.
A. M.
RELIZANE
Un homme tué
par son voisin
à Aïn Rahma
Un homme de 48 ans,
répondant aux initiales
de B. H., marié, a été
assassiné par son voisin,
suite à un différend. L’information s’est vite
propagée dans la commune de Aïn Rahma et
ses
localités
avoisinantes. L’auteur de ce
crime s’est livré à la
Gendarmerie nationale.
La dépouille mortelle
du défunt a été déposée
à la morgue de l’établissement public MohamedBoudiaf de Relizane pour
une
autopsie.
Une
enquête a été ouverte
pour élucider ce crime.
A. Rahmane
Un autre accident ferroviaire fait un mort
BÉJAÏA
Un nouvel accident ferroviaire a été enregistré au passage à niveau non gardé au lieu-dit Bouzroual (Akbou) où
un train de transport, assurant la ligne Béjaïa/BéniMansour a fauché un semi-remorque, provoquant la mort
sur le coup de l’aide-mécanicien du train, âgé de 33 ans.
L’intervention des éléments de
la Protection civile a permis de
maîtriser le feu qui s’est déclaré
dans le camion.
Le chauffeur du camion polytraumatisé a été évacué par les
secouristes de la Protection civile.
Le déraillement de la deuxième
locomotive du train n’a fort heureusement pas causé de blessés, ni
de décès parmi les passagers,
précise la Protection civile dans un
communiqué. A signaler aussi un
autre accident ferroviaire survenu
lundi à 18h45, où un piéton a été
percuté par l’autorail assurant la
ligne Béjaïa-Alger, lui causant un
polytraumatisme.
La victime a été évacuée par la
Protection civile vers le CHU de
Béjaïa. Il convient de rappeler que
deux autres accidents du même
genre ont été observés il y a moins
d’une dizaine de jours sur la même
ligne ferroviaire, plus précisément
à Birslam et Mellala à l’entrée de la
ville de Béjaïa, faisant deux victimes, une fillette de 14 ans et un
homme de 29 ans.
A. K.
le rapport de la police. La marchandise dont la provenance n'a
pas été précisée était stockée
dans un hangar aux environs
immédiats de la ville de Guelma.
Selon la même source, cette
quantité de tabac ne pouvaient
servir qu'à alimenter le marché
noir. Après leur audition, les
trois prévenus qui sont âgés
entre 31 et 35 ans ont été placés
sous contrôle judiciaire par le
magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, en attendant
les résultats de l'enquête. Ils
sont poursuivis pour évasion fiscale, contrefaçon de marchandise et de documents pour usage
frauduleux.
Noureddine guergour
Saisie de 42 470 unités de tabac à priser
et 12 000 paquets de cigarettes
GUELMA
42 470 boîtes de tabac à priser, dont 17 520 contrefaites, et quelque 12 000 paquets de cigarettes ont été
saisis cette semaine par la police de Guelma, soit l'une
des plus importantes saisies ces dernières années, a
annoncé la cellule de communication de la Sûreté de
Wilaya.
Agissant sur informations, les
éléments de la police judiciaire
ont procédé à l'interpellation
d'un suspect et deux de ses
complices présumés, en flagrant
délit de détention et mise en
vente de produits, sans facture
ni registre du commerce, précise
Culture
Le Soir
d’Algérie
Par Kader Bakou
Le no man’s land a réellement
existé. L’origine de cette expression est liée à l’histoire des EtatsUnis d’Amérique. A la fin du XIXe
siècle, une erreur s’est produite
lors du tracé des frontières entre
les Etats-Unis et le Mexique. Du
coup, un vaste région s’est retrouvée «libre», n’appartenant ni aux
Etats-Unis ni au Mexique. C’est un
véritable eldorado pour les desperados, les bandits et tous les gens
qui avaient quelque chose à se
reprocher. Mais contrairement à
ce qu’on pourrait imaginer, la vie
était plutôt belle au no man’s land.
En effet, tous ces gens qui
fuyaient la loi avaient enfin la possibilité de profiter de l’argent (mal
acquis) et le gaspillaient sans
compter !
Un no man’s land n’est pas
une terre inhabitée, mais une
terre qui n’appartient à personne.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Un roman sculpté à même la chair
LA FIN QUI NOUS ATTEND DE RYAD GIROD
IE
RAIR
B
EN LI
Sorti récemment aux éditions Barzakh, le roman de
Ryad Girod, La fin qui nous
attend, est un nectar douxamer que l’on boit cul sec
avec ce sentiment diffus
d’entrer dans un esprit
aussi maléfique que semblable. Une œuvre sournoise
et belle avec ce souci obsessionnel de mettre les mots
en danse et en musique.
P eu importe si nous sommes
en Algérie ou ailleurs ; peu importe l’année ou l’époque, La fin qui
nous attend est un espace-temps
à la fois familier et terrifiant qui fait
de son futur macabre plus qu’une
forte probabilité : une évidence !
Narré à la première personne du
singulier, ce récit fulgurant est
celui d’un monde sur le point de
s’écrouler et qui tient encore avec
cette ténacité propre aux agonisants. Un séisme dévastateur
vient de faire des dizaines de mil-
Photo : DR
La terre de personne
liers de morts dans le pays, l’apocalypse est pressentie pour bientôt et le narrateur, un commandant de l’armée, doit gérer son
cynisme chronique, la guerre sanglante contre les religieux, son fils
qu’il hait tant, la mort atroce de sa
maîtresse et son propre désir d’en
finir… Cela en fait trop pour un
SALON DE LA CALLIGRAPHIE ARABE À JIJEL
personnage aussi aérien malgré
ses bassesses, aussi profondément attaché à une certaine idée
de la liberté même si son apparente servitude à la fatalité est
aussi un élément indispensable
de son équilibre intérieur.
Cet officier sans âge et sans
remords se raconte donc avec un
talent quasi inhumain pour l’introspection et l’autoflagellation car
il s’intéresse à son for intérieur
comme à une curiosité méconnue
dont il explore les zones d’ombre
chaque jour avec la même fascination : dans sa capacité de se
projeter hors de lui-même et de
s’observer presque objectivement, il puise la force de demeurer étranger à ce qui se passe
alentour. Attendri par «l’humanité» de ses semblables, il n’en est
pas moins méprisant avec d’autant plus d’aisance qu’il est
d’abord pour ses propres ressentis. Paradoxalement, sous ses
dehors d’homme blasé et fini, il
reste tout à fait capable d’éprouver les plus nobles émotions, à
Un patrimoine de plusieurs siècles
n premier Salon national de
la calligraphie arabe se
déroule à la maison de la
culture Omar-Oussedik de Jijel
avec l’ambition de mettre en relief la
richesse d’un patrimoine immatériel
vieux de plusieurs siècles.
24 artistes dont 16 sont venus
de différentes wilayas du pays prennent part à cette manifestation inaugurée en présence des artistes et
d’un nombreux public. De nom-
12
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
LE COUP DE BILL’ART
DU SOIR
U
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
breuses planches et tableaux de différentes dimensions présentent la
calligraphie arabe sous toutes ses
formes, un art qui «ne manque pas
de gagner en adeptes et en spécialistes», selon Fateh Merad, un calligraphe d’Oum-El-Bouaghi. Cet
artiste, également enseignant à
l’Ecole régionale des beaux-arts de
Batna, a souligné, dans une déclaration à l’APS, que la calligraphie
arabe, qui a un «parcours de plus
de 1.000 ans, est partie intégrante
de notre identité nationale, d’autant
qu’elle est la langue du Saint
Coran».
De son côté, Mariama
Aliouane, diplômée en génie civil,
native de Jijel et résidant à Montréal
(Canada), rencontrée dans le hall
de la Maison de la culture, a fait part
de son intérêt pour cet art dans
lequel elle excelle depuis trois ans
et qui, «tout comme la musique, a
une âme et un esprit». «Mon vœu
le plus cher est de présenter des
œuvres de calligraphie arabe au
pays de l’érable pour faire connaître
et découvrir au public de ce pays la
richesse, la variété et la beauté de
cet art sublime», a-t-elle déclaré à
l’APS. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, rassemble des
artistes de Batna, Ouargla, M’sila,
Oum-El-Bouaghi, El-Bayadh, Tissemsilt, Annaba, Mila, Bordj-BouArréridj, Alger, Guelma et Jijel.
CINÉMA ALGÉRIEN EN 2015
commencer par l’empathie qu’il
traduit non pas avec les paroles et
les gestes superbement misérables du commun des mortels,
mais en donnant l’onction suprême : la mort.
Ryad Girod sait retenir son
souffle en allant jusqu’au bout des
pérégrinations mentales littéralement suffocantes de son personnage et c’est ainsi qu’il parvient à
nous entraîner dans une cavalcade éperdue où les clivages manichéens s’effondrent devant la
puissance d’une psychologie
abyssale magistralement racontée. La langue à la fois fluide et
corsée de l’auteur est sans doute
le premier atout de ce texte qui
combine la rigueur narrative et la
liberté formelle, le sens du rythme
et de la densité dramaturgique et
le souci de transgression et d’évasion esthétiques. La fin qui nous
attend est un roman brutal aussi
bien de par son histoire sanguinolente que dans sa volonté d’exténuer le lecteur à coups de poésie
en coup-de-poing et de ritournelles lancinantes où il s’agit de
sculpter à même la chair la douleur et l’extase de vivre, celles de
mourir également. Au-delà d’un
monologue précédant l’apocalypse, La fin qui nous attend a le
mérite d’asseoir cette exigence
formelle sans laquelle la littérature ne serait qu’une fable valant
uniquement par son propos.
Ryad Girod, comme peu d’auteurs de sa génération, propose
au contraire une immersion totale
dans le corps même des lettres,
conscient sans doute que les histoires ont peu d’importance du
point de vue créatif si elles n’habitent pas une langue sublimée…
Sarah H.
L'année des jeunes indépendants
année 2015 aura connu un foisonnement de festivals, de rencontres
et autres caravanes dédiés tous au
cinéma national, qui aura brillé à l'étranger
grâce au talent de jeunes cinéastes dont le
travail a été récompensé dans plus d'une
manifestation internationale. Une production
cinématographique relativement faible n'a
pas empêché l'organisation, en 2015, d'une
multitude d'événements cinématographiques
nouveaux ou de retour, à l'instar du Festival
du film méditerranéen de Annaba, les Journées du film féminin à Alger ou encore les
Journées du film primé à Constantine, même
si ces événements étaient condensés sur une
période de deux mois à peine.
Mais ce qui a le plus marqué le cinéma
algérien en 2015 ce sont ces différentes distinctions récoltées lors de manifestations
internationales : Anis Djaâd primé deux fois
au Festival du court métrage maghrébin d'Oujda pour son court métrage Le Hublot, Lyes
Salem primé au Festival international du film
L'
LIBRAIRIE LA RENAISSANCE
(NIVEAU 112 RIADH EL FETH,
EL-MADANIA, ALGER)
Dimanche 3 janvier 2016 : Foire du
livre, tous les jours de 6h à 21h.
MAISON DE LA CULTURE
MOHAMED-SERADJ DE SKIKDA :
Jusqu’au 5 janvier 2016 : 13e Salon
national du livre.
oriental de Genève pour El Wahrani, et Bahia
Allouache pour Cinéma Chkoupi. Le puits de
Lotfi Bouchouchi et le documentaire Akher
Kalam (les dernières paroles) de Mohamed
Zaoui, ont été eux aussi récompensés au
Festival du film méditerranéen d'Alexandrie,
alors que Maintenant ils peuvent venir de
Salem Brahimi a été primé à Dubaï, ou encore Madame Courage, dernier film de Merzak
Allouache, et Lmudja de Omar Belkacemi,
tous deux sacrés aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC).
Le cinéaste Hassen Ferhani, qui a sorti en
juillet dernier le documentaire Fi rassi rondpoint, a reçu à lui seul six prix internationaux
dont deux Tanit d'or lors des dernières JCC, le
prix de la meilleure œuvre internationale à
Turin et à Amsterdam, et plus récemment le
Grand Prix du Festival international du cinéma d'Alger. Pour mieux marquer la volonté
politique exprimée de relancer le 7e art algérien, le ministère de la Culture a eu la bonne
idée d'organiser plusieurs caravanes cinéma-
MUSÉE NATIONAL DU BARDO
(3, RUE FRANKLIN D.-ROOSEVELT,
ALGER)
Chaque jour : A l’occasion de
l’année de la lumière de l’Unesco,
exposition «Le Bardo en lumières. Le
savoir-faire d’hier et le design
d’aujourd’hui».
GALERIE D’ART EL-YASMINE
(ALGER)
Dimanche 3 janvier 2016 :
tographiques touchant la majorité des villes
du pays et offrant au public l'occasion de
renouer avec les projections estivales de
plein air ou encore de découvrir quelques
films algériens récents.
Côté productions nouvelles en 2015, le
ministère de la Culture a sorti deux œuvres
historiques Krim Belkacem et Colonel Lotfi du
réalisateur Ahmed Rachedi, en plus d'avoir
engagé la production d'un film sur Larbi Ben
M'hidi, réalisé par Bachir Derrais, et Les sept
remparts de la citadelle d’Ahmed Rachedi.
Le martyr à la tombe inconnue est par
contre un documentaire de fiction en cours de
réalisation par Mounes Khammar.
Professionnels du cinéma et observateurs
de la scène culturelle s'accordent à dire que
la production algérienne, que ce soit celle du
ministère de la Culture ou celle de producteurs indépendants, peine à se rendre visible
auprès du public algérien à cause du manque
flagrant de salles de projection. A ce jour, il
reste difficile pour le public de voir les derniers
Exposition de peinture «Sérénité» de
Salah Hioun.
GALERIE DES ATELIERS
BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE
SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,
BEN AKNOUN, ALGER)
Jusqu’au 14 janvier 2016 :
Exposition collective de peinture, par
les artistes Yacine Belferd, Nouredine
Chegrane et Ahmed Stambouli.
GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD
films de certains réalisateurs défrayant la
chronique comme Merzak Allouache, Lyes
Salem, Salem Brahimi ou encore Hassen
Ferhani, du fait qu'en dehors des festivals,
rares sont les programmations de ce genre
de production en salle. L'actuel ministre de la
Culture Azzedine Mihoubi avait révélé que
sur les 400 salles de cinéma que compte l'Algérie, la quasi-totalité d'entre elles (95%)
sont fermées. C'est pour cela que les professionnels les plus en vue plaident pour la
réouverture des salles existantes et la
construction par le capital privé de salles et
multiplex destinés à accueillir les grands films
commerciaux produits de par le monde en
vue de générer l'argent nécessaire au financement de la production cinématographique
nationale.
Tant l'équation est simple que sa solution
demande des moyens importants à déployer
dans l'urgence : pas de salles, pas de projections, pas d'intérêt du public, pas d'argent,
pas de nouvelles productions de films.
KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)
Jusqu’au 31 janvier 2016 :
Exposition de peinture «Sirocco» de
l’artiste Valentina Ghanem
Pavlovskaya.
MUSÉE NATIONAL D’ART
MODERNE ET CONTEMPORAIN
D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI,
ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 11 février 2016 :
7e Festival international de l'art
contemporain (Fiac). Avec la
perticipation de Clémentine Carsberg
(France), Patrick Altes (France),
Patrick Maïssa (France), Francisco
Javier Ruiz Carrasco (Espagne),
Yannis Stefanakis (Gréce), Paul
Alden Mvoutoukoulou (Congo),
Gastineau Massamba Mbongo
(Congo), les artistes algériens Fatiha
Bouziane, Slimane Ould Mohand,
Mohamed Skander, etc.
Le Soir
d’Algérie
HAND
Sports
Les Verts : un ultime regroupement
en Slovénie avant la CAN 2016
BALL
Durant ce séjour, les protégés de Salah
Bouchekriou, secondé par Hichem Boudrali,
auront à peaufiner leur préparation en vue de
leur participation à la 22e Coupe d’Afrique des
nations qui aura lieu du 21 au 31 de ce mois
au Caire. En Slovénie, les Verts disputeront
quatre rencontres internationales face à des
équipes du championnat national local. Pour
cette circonstance, les éléments retenus
seront connus lors de l’entame du regroupement prévu dès aujourd’hui à Alger.
Pour l’officialiser, le coach national devra
consulter d’abord le médecin des Verts, Mellal
Youcef sur l’état de santé des joueurs
Kaâbeche Hichem et Chahbour Riad. Pour
rappel, Kaâbeche était resté à Alger pour
effectuer sa convalescence au niveau du
CNMS alors que Chahbour Riad était en
Serbie mais il n’avait pas participé aux matchs
amicaux à cause de douleurs au dos. Quant à
l’autre joueur dont sa participation à la CAN
2016 n’est pas encore sûre, est Mokrani
Mohamed. Ce dernier a un examen professionnel à subir du 22 au 24 de ce mois en
France. Mais il a promis de faire le nécessaire
pour le reporter afin de rejoindre ses coéquipiers au Caire. Une fois de retour au bercail,
notre équipe nationale ralliera le Caire dès le
18 janvier courant afin de prendre part à la
prochaine compétition africaine.
Pour rappel, l’Algérie est versée dans le
groupe A aux côtés de l’Égypte, du Cameroun,
du Gabon, du Nigeria et du Maroc. Les Verts
débuteront la compétition dés le 21 de ce mois
face aux Égyptiens.
H. C.
La 14e journée de la division nationale 1,
messieurs, apporte un changement au niveau
de cette division. En effet, au soir de cette 14e
journée ou l’avant-dernière disputée avanthier, le peloton est emmené par un duo alors
que le bas du tableau garde toujours la même
physionomie, bien qu’une équipe se soit extirpée de cette zone fatidique. Sur le podium,
c’est le même trio qui s’y trouve mais avec un
autre changement à la première loge. En effet,
les deux équipes qui dominaient auparavant
le peloton après s’être séparées, reprennent
leur cohabitation et il s’agit d’El Biar et d’El
Arrouch. Ce tandem s’est reconstitué après la
défaite des ex-leaders arrouchis et la victoire
des ex-dauphins el-biarois. Annoncé comme
périlleux, le déplacement du Chabab d’El
Arrouch à Tizi Ouzou s’est effectivement
confirmé avec la défaite des protégés de
Karim Belaska. Ce revers profite largement
aux El Biarois qui ont fait d’une pierre deux
coups. Recevant les autres Algérois d’El
Madania, ils ont remporté ce derby de la capitale et retrouvé le fauteuil de leader.
Il est fort possible qu’ils soient les champions d’hiver, lors de la prochaine journée qui
sera la 15e et dernière de cette phase aller vu
que les Arrouchis seront exempts. Pour leurs
vainqueurs, à savoir les Tizi-Ouziens, leur succès leur a permis de garder leur place tout en
étant talonnés par les gars de Maghnia qui se
sont imposés face aux éléments d’Aïn
Tedelès. En enregistrant leur 6 e succès de
suite, les Olympiens affichent leurs prétentions
à jouer l’accession. Derrière ce quatuor, se
positionne un autre quatuor, à savoir les deux
ensembles d’Arzew, Barika et Alger-Centre.
Alors qu’ils sont lâchés quelque peu par les
équipes de tête, ils devancent à leur tour les
équipes mal classées.
Vendredi dernier, alors que les Algérois ont
vu leur match face aux Olympiens de Msila
déprogrammé, les deux formations d’Arzew
ont animé le derby de cette ville de l’Ouest du
pays et c’est l’ESA qui s’est imposée.
De leur côté, les Auressiens de Barika ont
battu logiquement les Rouibéens qui restent
englués dans la zone rouge d’où s’est éloignée
la formation algéroise du NADIT après avoir
bien négocié son déplacement à Djemila où
elle a réussi à s’imposer.
H. C.
Résultats
O Maghnia - GC Ain Tedelès 35-26
ES Arzew - JS Arzew 26-24
NRB Djemila - NADIT Alger 19-21
AB Barika - WO Rouiba 22-19
JS Kabylie - CR El Arrouch 29-22
HBC El Biar - IRB Madania 29-20
CRBEE Alger-Centre - O M’sila : déprogrammé
Exempt: ES M’sila
Quelques jours après son
retour de Serbie où elle a effectué un stage précompétitif du 20
au 31 décembre dernier, notre
équipe nationale messieurs s’envolera dès mardi pour la
Slovénie, via l’Autriche, pour
son ultime regroupement qui ira
jusqu’au 16 de ce mois.
El-Biar et El-Arrouch de nouveau en tête
14e JOURNÉE DE LA DIVISION NATIONALE 1 MESSIEURS
1– CREA
- – HBCEB
3 – JSK
4 – OM
5 – CRBEE
- – ESA
7 – ABB
- – JSA
9 – EMS
10 – GCAT
- – NADIT
12 - IRBM
13 – NRBDj
14 – WOR
15 – OMS
Classement :
Pts
23
23
19
18
14
14
13
13
11
9
9
8
8
6
4
J
13
12
12
12
11
12
12
12
12
13
12
12
11
12
10
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
CYCLISME
14
Le GS Pétrolier domine
le Tour de Chlef
La 12e édition du Tour de Chlef s’est achevée dans
une ambiance de grande allégresse d’un vendredi marquant le premier jour de l'année 2016. Le fait marquant
de cette 3e et dernière étape est la victoire nette des coureurs du GS Pétroliers qui ont occupé seuls le podium en
s’adjugeant les 3 premières places au classement individuel seniors. Cette compétition a regroupé 129 coureurs
appartenant à 19 clubs venant de tous les coins du pays.
Il s'agit de LO (Ligue d'Oran), NRDI (Dely Ibrahim),
ECSBA (Bel-Abbès), DMC (Chlef), IRB Kantara (Biskra),
VC Mostaganem, OM Sidi Bel-Abbès, AS Sûreté nationale, JS Mouzaïa, GS Pétroliers, VC Miliana, VCB
Constantine, NRB Bordj El-Kiffan, WA Boufarik, CCEK
Madjd Blida, Hamra Annaba, MTNVC Annaba. Le Tour a
commencé le mercredi 30 décembre 2015 par l'étape
Chlef-Tenès sur une distance de 116 km. Les coureurs
ont été très sensibles au nombreux public qui les ovationnait à la faveur du beau temps et des vacances scolaires.
Cette première partie a vu un professionnel résidant en
Afrique du Sud, à savoir Reguigui Youcef l'emporter
devant Hannachi Abdessamed du GSP. Et Barbari Adel
(GSP) en catégorie séniors. Cette étape, selon Abed
Djarah, membre de l'organisation du Tour et de la Ligue
de Chlef, il y a eu plusieurs abandons surtout chez les
juniors qui ne sont pas aguerris vu qu'ils viennent tout
juste de quitter la catégorie cadets. La deuxième étape,
qui a eu lieu jeudi 31 décembre, a relié la ville de Chlef à
la commune de Hadjadj. La 3e et dernière étape de vendredi 1er janvier s'est déroulée en circuit fermé. A l'issue
des épreuves, le Dr Douaidia Boualem, président de la
Ligue de Chlef, a tenu à féliciter les coureurs pour leur
discipline et leur combativité de même que le service
d'ordre et la Protection civile qui a bien accompli sa
tâche. «Ce tour a été un véritable succès populaire. Il est
devenu une tradition ancrée dans les habitudes des
amoureux de la petite reine. Les vacances scolaires et le
beau temps ont apporté un plus à l'événement. On souhaiterait améliorer la prochaine édition en augmentant le
nombre d'étapes. Pour cela, nous demandons plus de
subventions à la wilaya», a déclaré Boualem Douaidia.
Quant à Tokio Benabdelmalek, arbitre, ce tour lui rappelle
sa jeunesse des années 60 où il a participé à beaucoup
d'épreuves. Benmahdia Boualem, membre de la Ligue de
Chlef a apprécié le déplacement du coureur Reguigui qui
vient chaque année de l’Afrique du Sud pour participer à
cette compétition.
Medjdoub Ali
Le Soir
d’Algérie
FOOTBA
Sports
Boucherit signe
pour 18 mois
MC ALGER
LL
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
MO BEJAÏA
Athmani proche des Crabes
Convoité par plusieurs clubs de Ligue 1 comme le CR
Belouizdad et l'ES Sétif, le meneur de jeu de l'USM
Khenchela, Athmani Mohamed Yacine (24 ans) pourra être la
deuxième recrue hivernale du MO Béjaïa. Les deux parties
auraient tout conclu et ne reste que la signature, avons-nous
appris.
Ah. A.
JSM BÉJAÏA
Kerraouche résilie son contrat
Antar Boucherit est désormais mouloudéen,
en dépit de l'opposition de quelques-uns qui
ont grincé des dents. Après avoir retardé sa
signature la semaine dernière, Boucherit a finalement paraphé son contrat de 18 mois avec le
MCA jeudi dernier.
concerne, je n’ai jamais
voulu partir, a déclaré
Boucherit sur les colonnes
du quotidien sportif, Le
Buteur. Je venais de remporter ma première coupe
et je voulais décrocher
d’autres trophées. Mais
bon, le destin aura voulu
que je revienne au club.
J’ai gardé ma place propre.
Je n’ai aucun problème
que ce soit avec les
joueurs, les dirigeants ou
les supporters (…) On
m’accuse d’être très âgé et
que je ne suis pas capable
d’apporter un plus à l’équipe. Je n’ai que 32 ans et le
plus important, c’est qu’on
me juge sur mon rendement et non sur mon âge.
Le défenseur des Vert et Rouge, Sofiane Kerraouche, a
finalement résilié son contrat de sa dernière entrevue avec
les dirigeants du club. Mis sur la liste des libérés, le défenseur
de la JSMB qui n’avait pas eu beaucoup la chance durant la
phase aller en raison d’une blessure qui l’avait contraint aux
soins, a fini par résilier son contrat. La JSM Béjaïa pourrait
ainsi bénéficier d’une troisième licence durant ce mercato
hivernal.
Ah. A.
MC ORAN
Photos : DR
Le néo-milieu de terrain
du MCA, rentré à Annaba
vendredi, est attendu
aujourd’hui à Alger. Il
devrait d’ailleurs entamer la
préparation avec sa nouvelle équipe dès demain.
Toutefois, le staff technique
du MCA ne compte pas
l’aligner pour le match des
16es de finale de la Coupe
d’Algérie face à l’USB,
selon l’entourage du MCA.
Antar Boucherit, pour rappel, a quitté le Mouloudia
d’Alger en juin 2014.
«J'avais
quitté
le
Mouloudia avec la Coupe
d’Algérie. Tout le monde
sait que c’est Boualem
Charef qui ne voulait pas
de moi. En ce qui me
En Europe, il y a des
joueurs qui signent des
contrats faramineux alors
qu’ils sont âgés. je suis un
compétiteur et quelqu’un
qui aime la gagne.
PARADOU AC
Si je suis de retour, c’est
aussi pour gagner d’autres
titres avec le Mouloudia qui
a tout cette année pour
réaliser quelque chose».
Ah. A.
Zetchi : «le transfert de Benguit à l'étranger
se décidera à la fin de la saison»
Le président du Paradou AC
(Ligue 2 algérienne de football)
Kheïreddine Zetchi a affirmé hier que
l'éventuel transfert du défenseur international olympique Abdelraouf
Benguit, convoité par des clubs étrangers, se décidera à la fin de la saison.
«Les belles prestations du joueur
lors de la dernière Coupe d'Afrique
des nations au Sénégal ont fini par lui
attirer les convoitises de certains
clubs étrangers, mais il n'y a rien d'officiel encore, du moment que nous
n'avons enclenché aucune négociation avec qui que ce soit. Je préfère
attendre la fin de la saison pour voir
plus clair», a indiqué à l'APS le premier responsable du PAC.
A l'instar d'autres joueurs des U23,
le latéral droit Abdelraouf Benguit (19
ans) s'est distingué lors de la CAN2015 qui a vu l'Algérie composter son
billet pour les Jeux olympiques-2016
de Rio de Janeiro. «Il y a eu des for-
mations françaises et portugaises qui
se sont montrées intéressées par
Benguit, mais j'ai décidé de mettre
ces approches en veilleuse.
Le joueur ne doit pas être perturbé, d'autant que l'équipe joue sur
deux fronts cette saison : l'accession
en Ligue 1 et la Coupe d'Algérie», a
souligné Zetchi. Benguit pourrait ainsi
emboîter le pas au défenseur international et ancien coéquipier à Paradou,
Ramy Bensebaïni, prêté la saison
dernière au club belge de Lierse puis
l'été dernier à Montpellier (Ligue 1
française).
Outre Benguit, un autre élément
des Olympiques est convoité à l'étranger. Il s'agit du meneur de jeu de
l'USM Alger, prêté au RC Arbaâ,
Abderrahmane Meziane, courtisé par
l'Olympique de Marseille et
Montpellier.
ANNONCÉ À L'ES SÉTIF
Djabou n'ira nulle part sans l'aval
de ses dirigeants
La direction du Club Africain de
Tunis a rappelé que son joueur algérien Abdelmoumen Djabou, lié par un
contrat jusqu'en 2017, n'a pas le droit
de signer dans un autre club sans son
aval, après l'annonce de son retour
imminent à l'ES Sétif, champion
d'Algérie en titre. «Contrairement aux
rumeurs
qui
circulent
sur
Abdelmoumen Djabou, le bureau
directeur tient à préciser que le joueur
est lié au club par un contrat jusqu’au
mois de juin 2017 et qu’aucun transfert vers une autre équipe ne peut se
faire sans l’accord du Club Africain», a
averti le champion de Tunisie sortant
via un communiqué publié samedi sur
sa page officielle à Facebook.Sa pré-
15
sence en Algérie, comme il l’a luimême déclaré, est pour des raisons
administratives et personnelles. A son
retour à Tunis le joueur, et en accord
avec le staff médical, poursuivra sa
rééducation suite a ses deux blessures aux ligaments croisés et au
ménisque", a précisé le communiqué.
Djabou, absent des terrains depuis
mai 2015, avait renouvelé, il y a deux
mois, son contrat avec le Club africain,
après l'expiration de son bail l'été dernier. Mais agacé par la non régularisation des ses arriérés de salaires, le
milieu offensif a déposé plainte auprès
de la Fédération internationale de football pour obtenir sa libération, selon
des sources à l'ES Sétif où l'on annon-
ce son retour au sein du club dans les
prochains jours.
Benchaâ reprend
l'entraînement après deux
mois d'absence
L'international olympique, Zakaria Benchaa, absent des terrains depuis deux mois à cause d'une blessure au genou, a
repris l'entraînement jeudi soir avec son club le MC Oran, a
appris l'APS auprès de cette formation de Ligue 1 algérienne
de football. Benchaa devrait être opérationnel pour le début de
la deuxième partie du championnat dont le coup d'envoi sera
donné le 15 janvier en cours. L'attaquant de 18 ans était sorti
des plans de l'entraîneur de la sélection olympique, le Suisse
Pierre-André Schurmann, à l'occasion de la précédente Coupe
d'Afrique des moins de 23 ans à cause justement de sa blessure. Benchaa avait signé, lors de l'intersaison, son premier
contrat professionnel avec le MCO où il était promu la saison
passée en équipe fanion. Il était également convoqué régulièrement aux stages de la sélection nationale des moins de 20 ans
qu'entraîne Mohamed Mekhazni.
MC SAÏDA
Mourad Rahmouni,
nouvel entraîneur
Mourad Rahmouni est devenu le nouvel entraîneur du MC
Saïda (Ligue 2 algérienne de football) en remplacement
d'Abdelhakim Boufenera, dont le contrat a été résilié à
l'amiable mercredi. Rahmouni, qui a quitté le barre technique
du RC Kouba (division nationale amateur), a été engagé avec
comme principal objectif de mener le club vers le maintien. Le
MCS a terminé la phase aller du championnat à la 14e et
avant-dernière place du classement avec 14 points.
Le club a enregistré l'arrivée la semaine dernière d'un
nouveau président Belahcen Belhezil en remplacement
d'Abdelkader Bouaâraâra. Le MCS a entamé jeudi un stage
de préparation de 12 jours à Aïn Témouchent, en prévision de
la phase retour qui débutera le 16 janvier prochain. L'équipe
avait été éliminée au dernier tour régional de la Coupe
d'Algérie face à l'ARB Ghriss (1-1, aux tab 4-3).
MAROC
Benchikha remporte son
duel contre Aït Djoudi
L'entraîneur algérien Abdelhak Benchikha a remporté son
duel contre son compatriote Azzedine Aït Djoudi à l'occasion du
match entre l’Ittihad Riadi Tanger et le Mouloudia club Oujda
(3-0) vendredi au Grand Stade Tanger, en match de la 14e et
avant-dernière journée de la phase aller du championnat du
Maroc de première division (Botola D1).
Devant un public nombreux, l'équipe de Tanger a dominé
les débats de la première à la dernière minute de la partie, une
supériorité concrétisée par trois buts inscrits par Kachany (40e),
Hamoudane (46 e) et Hady (74 e). Grâce à cette victoire, le
promu Ittihad Riadi Tanger, surprise de la première phase du
championnat, consolide sa troisième place sur le podium avec
25 points à deux longueurs du leader le FUS Rabat et un point
du second le WA Casablanca, mais les deux équipes comptent
un match en moins. Quant à l'autre promu le Mouloudia Oujda
de Azzedine Aït Djoudi, elle reste scotchée provisoirement à la
9e place au classement en compagnie de Raja Casablanca et
Olympic Safi (16 points).
Abdelhak Benchikha s'est engagé avec Ittihad Riadi Tanger
cette saison pour un contrat de trois ans après une brève expérience dans le championnat des Emirats arabes unis. C'est son
second passage au Maroc après un premier avec Difaâ El
Jadida avec lequel il a remporté la coupe du Trône. Quant à
Azzedine Aït Djoudi, il connaît bien le football marocain pour y
avoir dirigé plusieurs clubs. Il a rejoint le Mouloudia Club Oujda
en début de saison avec comme principal objectif le maintien.
Benchikha et Aït Djoudi sont deux ex-sélectionneur et sélectionneur-adjoint de l'équipe nationale d'Algérie.
Sports
Benitez-Neville, alerte rouge!
FOOTB
ALL
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
16
ESPAGNE : VALENCE-REAL MADRID AUJOURD’HUI À 20H30
Un ex-entraîneur des
Reds contre un ex-capitaine des Red Devils : la rivalité Liverpool-Manchester
United
s'invite
en
Championnat d'Espagne
dimanche avec des retrouvailles brûlantes entre l'entraîneur du Real Madrid
Rafael Benitez et son
homologue de Valence
Gary Neville, tous deux en
position délicate. Pendant
six saisons, Benitez et
Neville ont ferraillé dans
les joutes de la Premier
League.
L'Espagnol a dirigé Liverpool
de 2004 à 2010 : il a remporté
notamment la Ligue des champions 2005 mais n'a jamais réussi
à décrocher le trophée de champion d'Angleterre, soulevé trois
fois sur cette période par
Manchester United, dont Gary
Neville était alors le capitaine.
Evidemment, une telle rivalité
sportive laisse des traces. Il faut
se souvenir des nombreuses
attaques lancées par voie de
presse entre Benitez et Sir Alex
Ferguson, alors manageur de
«ManU» et mentor de Neville. Il
faut se remémorer aussi les multiples piques de Gary Neville à
l'encontre de Liverpool, un club
dont il a longtemps été la bête
noire. Citons cette célébration
effusive devant la tribune des
supporteurs des Reds après une
victoire in extremis de «ManU»
en octobre 2006. Ou bien cette
phrase, après l'élimination précoce de l'équipe de Benitez en
Ligue des champions en 2009 :
«Liverpool n'a que ce qu'il mérite».
En 2015, des débuts
compliqués
Leurs prises de fonction en
2015 n'ont pas été concomitantes
ANGLETERRE
Gerrard devrait arrêter
sa carrière en 2016
La légende de
Liverpool
Steven
Gerrard, actuellement
au
Los
Angeles
Galaxy, a annoncé
qu'il allait "probablement" mettre fin à sa
carrière de joueur à
l'issue de l'année
2016, et envisage de
revenir après dans le
club de son coeur pour
intégrer le staff technique, dans un entretien publié samedi. «Je
ne suis pas sûr à
100%, mais je pense
qu'il s'agira probablement de ma dernière
saison en tant que
joueur», a déclaré l'ancien capitaine de la sélection anglaise dans un
entretien accordé au Daily Telegraph.
Gerrard, 35 ans, qui a quitté Liverpool la saison dernière après 17
années passées sous le célèbre maillot des Reds (1998-2015), pour
revenir cet hiver sur les bords de la Mersey afin de s'entraîner avant le
début de la nouvelle saison de Major League Soccer, envisage d'intégrer après la fin de sa carrière le staff de Jürgen Klopp, l'actuel coach
des Reds. «J'ai eu une discussion avec Klopp. Je n'ai pas d'offre en
tant que telle, mais le club m'a fait savoir qu'il est prêt à me faire revenir», a avoué l'ancien N.8. «Mais il n'y a pas eu une conversation où
ils ont dit : «Nous voulons que tu fasses ci ou ça», a-t-il tempéré.
Avant de raccrocher ses crampons à l'issue de la prochaine saison de
MLS, qui ne débutera pas avant mars prochain pour se terminer fin
octobre (voire même début décembre en cas de finale), Gerrard souhaite passer ses diplômes pour devenir entraîneur.
«Je suis simplement disponible à partir de novembre, décembre
2016. Tout le monde du football saura que je suis disponible et, je l'espère, que j'aurai acquis 75% de mes diplômes d'entraîneur», a indiqué
celui qui a remporté la Ligue des champions en 2005, et disputé 710
matchs avec les pensionnaires d'Anfield pour 186 buts inscrits.
«Je regrette de ne pas avoir commencé à passer mes diplômes à
21-22 ans. Tout ce temps perdu dans les hôtels quand je m'ennuyais
à regarder les séries “The Office” et “Les Sopranos”», s'est reproché
le perfectionniste milieu de terrain.
: si Benitez est arrivé en juin dernier au Real Madrid, Neville a été
appelé à la rescousse à Valence
(10e, 22 pts) en décembre.
Mais les deux techniciens ont
en commun le fait d'avoir mal
débuté. Le plus menacé des
deux est évidemment Rafael
Benitez.
L'Espagnol semble s'être mis
à dos plusieurs cadres du vestiaire merengue, son nom est régulièrement sifflé par le stade
Santiago-Bernabeu et le jeu de
son équipe ne décolle pas.
Dans ce contexte, le président
Florentino Pérez a réaffirmé plusieurs fois son soutien à Benitez,
après la gifle reçue à domicile
face au FC Barcelone le 21
novembre (4-0) comme après le
scandale de l'élimination sur tapis
vert en Coupe du Roi pour avoir
aligné un joueur suspendu.
Gary Neville, lui aussi, fait
figure de choix du président : sa
proximité avec le magnat singa-
pourien Peter Lim, propriétaire de
Valence, lui a permis de quitter
son fauteuil de commentateur
sportif de la télévision britannique
pour se lancer dans le grand
bain pour sa première expérience
d'entraîneur principal, avec son
frère cadet Phil comme adjoint.
Mais il a sans doute besoin de
temps: il a débuté par une défaite
à domicile contre Lyon (2-0),
synonyme d'élimination en Ligue
des champions, et il n'a gagné
ensuite aucun de ses trois premiers matches de Liga, se
contentant d'un succès 2-0 contre
le modeste club de Barakaldo
(D3) en Coupe du Roi.
Il faut ajouter à cela des difficultés de communication avec
ses joueurs, même si Neville y
travaille : il dit se lever tous les
matins à 6h pour prendre des
cours d'espagnol et a offert des
tablettes tactiles à tous ses
joueurs pour illustrer au mieux
ses principes tactiques.
Un match couperet
Ancien entraîneur de Valence
(2001-2004), double champion
d'Espagne (2002, 2004) et vainqueur de la Coupe de l'UEFA
(2004), Rafael Benitez rêvait
sans doute d'un autre contexte
pour revenir au stade Mestalla
dimanche soir (19h30 GMT). Si
son Real (3e, 36 pts) trébuche à
Valence, il risque de se retrouver
distancé dans la course au titre
derrière le duo BarceloneAtletico. Et la presse espagnole
spécule déjà sur l'éventuel remplacement du technicien espagnol par l'entraîneur de la réserve, le Français Zinédine Zidane.
Certes, Benitez a rejeté ces derniers jours l'idée d'une «balle de
match», tout comme Neville a
assuré que la réception du Real
ne définissait pas «la saison ni le
futur de Valence». Mais leurs
destins sont liés et un seul des
deux techniciens risque de sortir
indemne de ce choc.
Les fédérations sportives
présentent leurs bilans
Présidée par le ministre de la Jeunesse et des
Sports El Hadi Ould Ali, la réunion du comité national
de préparation et d’organisation des manifestations
sportives internationales en Algérie tenue le 30
décembre dernier, a permis aux différentes fédérations de présenter les bilans de leurs compétitions
organisées à l’échelle locale ainsi que celles prévues
durant le premier trimestre 2016.
Invité à intervenir juste après la minute de silence
observée à la mémoire de feu Aït Ahmed, le président du Comité olympique international (COA),
Mustapha Berraf, a fait le point sur la composante de
la délégation algérienne appelée à participer aux
Jeux olympiques de Rio 2016 précisant que 38 ath-
lètes sont jusque-là qualifiés à cette joute dans l’attente des résultats d’autres tournois qualificatifs.
Le même intervenant s’est montré optimiste quant
aux prévisions de son instance devant atteindre près
de 70 athlètes, un chiffre record se réjouit-il d’annoncer.
De son côté, le ministre n’a pas été sans réitérer
ses remerciements aux fédérations qui se sont distinguées avec brio à l’image de celle de voile eu
égard à la qualité de l’organisation et aux résultats
décrochés à l’issue du championnat d’Afrique des
nations d’Alger marqué, faut-il le souligner, par la
qualification aux prochaines échéances de Rio de
pas moins de trois athlètes dont deux filles.
Le marathon international d’Alger,
organisé annuellement
le dernier vendredi d’octobre !
Pour ce qui est de la Fédération
d’athlétisme qui a eu à exposer
son bilan, celle-ci, a été invitée
par le ministre à œuvrer en coordination avec d’autres secteurs
dont la communication, à l’effet de
faire du Marathon international
d’Alger, un événement pour l’élite
mondiale sachant que «celui-ci
sera organisé annuellement, le
dernier vendredi du mois d’octobre
et figurera au canevas des mara-
thons internationaux», a tenu à
indiquer le MJS. Les Fédérations
de lutte et de tennis de table se
sont relayées pour présenter des
fiches techniques des compétitions
océano-africaines qualificatives
aux Jeux olympiques de Rio et le
Championnat d’Afrique des nations
jeunes et le circuit mondial.
S’agissant du Grand Tour d’Algérie
de cyclisme dans sa 6e édition, le
comité d’organisation mis en place
a laissé entendre que des actions
sont menées à l’effet de déterminer de façon définitive les circuits
retenus.
A ce sujet précisément, le MJS
a exhorté la Fédération concernée
d’associer les DJS des wilayas
ainsi que les représentants des
départements ministériels et autres
institutions membres du Comité
national.
Mourad Benameur
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
TOUT SAVOIR
Dimanche 3 janvier 2016 - Page 17
PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Boisson énergisante
très puissante
Voici un jus que les Africains consomment depuis des centaines d’années et qui est beaucoup plus puissant que le Red
Bull. Il booste votre énergie d’une manière spectaculaire.
Ingrédients :
- 4 morceaux de 6 cm de gingembre frais.
- 6 cm de curcuma frais.
- 4 citrons verts.
- 4 cuillère à soupe de miel.
- 1 litre d’eau de source ou minérale.
Préparation :
1- Laver les morceaux de gingembre et le curcuma puis les
couper en fine rondelles.
2 - Presser les citrons puis récupérer le jus.
3 - Dans un mixeur mettre les rondelles de gingembre et le
curcuma puis incorporer le jus de citron, le sucre en poudre
et 1 litre d’eau.
4 - Mixer 2 minutes puis filtrer à l’aide d’un tamis.
5 -Mettre dans une bouteille puis placer au réfrigérateur.
6 - Boire très frais, 1 verre par jour au réveil pendant 3 jours.
Vinaigre de cidre et du miel :
un remède anti-fatigue
Après une maladie, l'organisme est souvent affaibli. Le
vinaigre de cidre et le miel peuvent lui redonner un petit coup
de fouet ! Dissoudre une cuillère à café de miel dans un fond
d’eau tiède. Ajoutez une cuillère à café de vinaigre de cidre et
de l’eau à température ambiante. Boire le mélange en une
seule fois ou en le répartissant sur la matinée.
Fabriquez votre lotion
tonique de rose
Préparez votre eau de rose
en cueillant de bon matin les
pétales que vous ferez sécher.
Il faut une cuillère à soupe de
pétales pour une tasse d’eau
bouillante.
Faites infuser une dizaine
de minutes et laissez refroidir.
Vous pouvez utiliser cette infusion comme lotion adoucissante mais c’est aussi une délicate
boisson rafraîchissante.
Tomates pour réduire le
risque de cancer du sein
On sait depuis longtemps
que les femmes présentent
plus de risques de développer
un cancer du sein lorsqu'elles
sont ménopausées.
Selon une nouvelle étude,
publiée en ligne le 1 er janvier
2014 dans Journal of Clinical
Endocrinology and Metabolism,
adopter une alimentation riche
en tomates pourrait réduire ce
risque.
Petit-déjeuner sauté,
risque cardiaque
augmenté
Pour les hommes, ne pas
prendre de petit-déjeuner augmenterait de 27% le risque de
souffrir d’une maladie cardiaque.
L’étude américaine qui avance
ce chiffre suggère que ne pas
manger le matin provoque une
surconsommation de graisses
pendant les autres repas, provoquant ainsi obésité, hypertension
artérielle ou bien encore hypercholestérolémie.
L’anis étoilé contre la grippe
L’anis étoilé ou badiane
(habète lahlawa en forme
d’étoile)) a aujourd’hui démontré une activité antivirale importante. En effet, des chercheurs
d’un laboratoire californien
(Gilead Science) ont découvert,
en 1996, que le phosphate
d’osteltamivir issu de ce fruit,
agissait sur les virus de la grippe. Cette substance est un inhibiteur de la neuraminidase, une
enzyme présente à la surface
des virus des grippes A et B
(grippe porcine, grippe aviaire),
ce qui permet de bloquer la
multiplication virale.
Le curcuma pour prévenir
le cholestérol
L e curcuma (erq lasfar ou
kourkum) est une des épices
curatives les plus utilisées en
cuisine indienne. Il contient de
la curcumine, un composé aux
propriétés anti-inflammatoires
aidant à prévenir la maladie
d’Alzheimer et l’hypertension
artérielle. Le curcuma est aussi
efficace pour prévenir la goutte,
le cholestérol et le cancer.
Une étude publiée en 2008
dans Prevention Research a
démontré que la curcumine
pouvait empêcher la prolifération des cellules du cancer du
sein.Pour activer au mieux ses
propriétés, essayez de le
mélanger avec du poivre noir ou
du gingembre. Il vaut mieux
acheter des quantités que vous
allez consommer en deux mois,
car à partir du 3e mois, le curcuma commence à perdre sa
saveur et ses propriétés.
BELLE ET HEUREUSE ANNÉE
À vous tous, chers lecteurs
et lectrices
Je vous souhaite une merveilleuse année 2016, à vous chers
lecteurs, et à tous ceux qui vous sont chers, en espérant que l’année 2016 sera meilleure que celle qui vient de s’écouler.
Merci de votre fidélité et de votre intérêt à Soir Santé.
Continuez à me faire parvenir vos questions, remarques et
commentaires par email. Je vous lirai toujours avec plaisir et attention, sachez que chacun de vos commentaires me donne le sourire. Encore bonne année 2016. Excellente santé et que tous vos
rêves se réalisent !
F. DH.
sur les plantes médicinales
E-mail : soirsantephyto@gmail.com
/ soirsantephyto@yahoo.fr
VOUS AVEZ L’ESTOMAC BALLONNÉ ?
Des solutions pour y remédier
et perdre du poids
L’Helicobacter pylori est une bactérie responsable
de l’ulcère à l’estomac, mais seulement 1 personne
sur 6 développe les symptômes liés à cette maladie… Elle provoque des gaz et des ballonnements.
Voici les raisons qui expliquent ces ballonnements
et des solutions pour y remédier.
La bactérie H pylori ou
Helicobacter pylori est une
bactérie très peu connue et
pourtant, elle est présente
dans l’organisme de plus de
la moitié de la population
mondiale ! Il s’agit d’une bactérie intestinale indétectable,
à moins de pratiquer un examen médical spécifique (prise
de sang). Elle est responsable
des ulcères de l’estomac ainsi
que d’autres maladies gastriques. La présence du H
pylori perturbe l’équilibre gastrique et lorsque cette bactérie
entre en contact avec la
muqueuse (paroi de l’estomac), elle provoque des
ulcères, des reflux gastriques
et parfois même des cancers
de l’estomac.
• Quels sont les symptômes provoqués par la
bactérie H pylori ?
La présence de cette bactérie provoque des symptômes embarrassants tels que
des rots, ballonnements, brûlures d’estomac, reflux gastroœsophagien, constipation,
diarrhée, flatulences, etc.
Mais, les personnes n’associent pas ces effets secondaires à la présence de cette
bactérie dans leur organisme,
estimant qu’il s’agit simplement d’un désordre digestif ou
d’une intolérance à certains
aliments.
La bactérie H pylori est la
principale cause de gastrite
(une inflammation de la
muqueuse de l’estomac). 90%
des ulcères duodénaux et
environ 80% des ulcères gastriques sont liés au H pylori.
Mais les dégâts causés par
cette bactérie ne s’arrêtent
pas à l’estomac, elle peut provoquer des problèmes cardiovasculaires, des maux de tête
ou la maladie de Raynaud
(causée par une mauvaise circulation du sang dans les
mains et dans les pieds). Elle
peut aussi influer sur le système nerveux en accentuant un
état dépressif et anxieux, en
raison d’un manque de sérotonine dans le cerveau
(fameuse hormone du bonheur).
Cette bactérie a des effets
sournois sur l’organisme, elle
vit essentiellement dans la
muqueuse de l’estomac, ce
qui peut entraîner parfois un
certain sentiment de tristesse
et d’anxiété…
Beaucoup contractent le H
pylori en ingérant des aliments ou de l’eau contaminés, ou de la matière fécale.
Le fait de cuisiner des aliments sans se laver les mains
vous expose à une contamination potentielle. Bien
connaître les conditions d’hygiène des restaurants où vous
mangez est important. Les
mêmes précautions sont à
appliquer chez vous quand
vous cuisinez.
• Quels sont les traitements pour contrer le H
pylori ?
Plus de 80% des personnes touchées par le H
pylori ont été traitées avec
succès. Un traitement antibiotique d’une dizaine de jours
suffit généralement pour en
venir à bout. Parfois, il existe
des souches résistantes et
dans ce cas, deux traitements
s’imposent pour lutter contre
l’infection.
• Une fois guéri, il est
impératif d’adopter une hygiène alimentaire la plus saine
possible pour éviter d’être à
nouveau contaminé. Pour renforcer la muqueuse de l’estomac, vous devez consommer
des aliments riches en vitamines A, C et E mais aussi en
zinc. Vous pouvez d’ailleurs
consommer des probiotiques
(Lactobacillus
et
Bifidobacterium) pour être
mieux immunisé.
• Pour autant, les causes
de la contamination par le H
pylori ne sont pas complètement connues, c’est pourquoi
il est recommandé d’avoir une
hygiène irréprochable pour
l’éviter, notamment en se
lavant les mains fréquemment. Si vous pensez que
vous avez contracté cette
bactérie, consultez un médecin pour faire une prise de
sang afin de vérifier votre état
de santé. Cette bactérie peut
causer de sérieux dégâts sur
votre santé et peut même perturber votre vie sociale et
votre travail. Soyez vigilants !
• Comment ne plus vous
sentir ballonné et perdre du
poids en dormant ?
Voici une recette de boisson qui vous aidera à vous
sentir plus léger et à avoir
plus d’énergie.
Ingrédients nécessaires :
• 1 citron.
• 1 concombre.
• 1 cuillère à soupe de gingembre râpé.
• Un bouquet de coriandre
ou de persil.
• ½ verre d’eau.
Préparation :
Cette recette est très
simple à réaliser, il suffit de
mélanger tous les ingrédients
dans un appareil centrifugeuse et de boire.
• Quelle est l’efficacité
de cette boisson ?
Les aliments contenus
dans cette boisson vont permettre de réduire la graisse
corporelle, en particulier celle
du ventre.
En effet, l’action combinée
de tous ces ingrédients va
accélérer le métabolisme pour
vous aider à brûler les
graisses plus vite, en particulier si vous buvez cette boisson avant de dormir (plus efficace pendant la nuit).
• Boire beaucoup d’eau
pour s’hydrater et éliminer
Pour brûler efficacement
les calories, boire beaucoup
d’eau est un geste essentiel.
Si vous êtes mal hydraté,
votre métabolisme va ralentir
son travail et ne va pas
dépenser les calories comme
il devrait le faire. Pour donner
un coup de pouce à votre
métabolisme, buvez beaucoup d’eau !
CHUTE DE CHEVEUX CHEZ L'HOMME :
L'HUILE DE CÈDRE UN REMÈDE ?
La chute de cheveux peut être traitée efficacement avec des remèdes naturels. L’huile
de cèdre est particulièrement recommandée.
L’huile de cèdre (zeït edrou) de l’Atlas est
communément utilisée pour traiter les irritations du cuir chevelu (pellicules, démangeaisons, dermites séborrhéiques). Elle a des propriétés purifiantes, et agit comme régénérateur
des cellules cutanées. De cette manière, elle
permet à la fois d’assainir le cuir chevelu, et de
renforcer la tige capillaire. Ainsi, elle stimule la
repousse des cheveux.
L’huile de cèdre peut être employée pure,
directement sur le crâne, pour un massage du
cuir chevelu. Cinq gouttes suffisent. N’hésitez
pas à bien masser à la racine des cheveux,
mais sans gratter. Utilisez le bout des doigts
afin d’activer la circulation. Laissez poser pendant une heure, puis faites un shampoing pour
éliminer les résidus gras. Il est recommandé
d’utiliser l’huile de cèdre en cure, avec une
application quotidienne pendant trois
semaines. Si vous n’avez pas le temps de procéder à un massage, vous pouvez aussi tout
simplement ajouter cinq gouttes d’huile dans
votre dose habituelle de shampoing.
Un démaquillant naturel
Pour démaquiller la peau de façon naturelle et éliminer les impuretés de la peau, le
jus de citron est un remède idéal.
Extraire le jus du citron, puis le mélanger avec de l’eau de rose, à portion égale.
Imbiber un coton avec la lotion préparée et
le passer sur votre visage, matin et soir.
Sachez que...
Les graines de fenouil
aident à soulager les
crampes menstruelles. Elles
contiennent des composés
phytochimiques qui sont
similaires aux œstrogènes,
pouvant être bénéfiques pour
les femmes souffrant de douleurs menstruelles. Cette
épice curative est également
efficace pour calmer un bébé
qui souffre de coliques, soulager les douleurs liées à l’arthrite et prévenir l’hypertension artérielle. Les graines de
fenouil peuvent garder leur
saveur 3 ans si elles sont
correctement conservées.
La cannelle curative
Selon une étude menée
par
l’Université
de
Copenhague, la cannelle peut
aider à soulager les douleurs
liées à l’arthrite. Les scientifiques ont constaté que les
participants qui prenaient ½
cuillère à café de cannelle
(poudre) mélangée avec un
peu de miel chaque matin
avant le petit-déjeuner, observaient un soulagement. La
cannelle est une épice curative, car elle peut aussi aider
en cas d’accident vasculaire
cérébral (AVC), de maladies
cardiovasculaires, d’hypertension artérielle et de niveaux
élevés de sucre dans le sang.
Il est préférable d’acheter des
bâtonnets de cannelle, ou de
renouveler la poudre régulièrement car elle perd sa
saveur et ses propriétés
après quelques mois.
Mal au cœur ? Prenez
de l’aneth !
Elle contient une grande
quantité de potassium, qui
stimule les fonctions d’élimination. De plus l’huile essentielle que renferment ses
graines a un effet antispasmodique sur les muscles
lisses de l’intestin. Fini donc
le mal de ventre ! En infusion:
verser 2 cuillères à café de
graines d’aneth (chebeth) par
tasse d’eau bouillante puis
laisser infuser 10 minutes. Ne
dépasser pas trois tasses par
jour. Ou : mâcher 1 cuillère à
café de graines d’aneth.
Le fenugrec
est extrêmement
bénéfique aux femmes
Consommé régulièrement, il contribue à l’équilibre
des hormones et à des
cycles menstruels réguliers.
Mettez à tremper une ou
deux cuillères à café de
graines de fenugrec (halba)
dans une tasse d’eau avant
de vous coucher. Le lendemain matin, égouttez et
buvez l’eau à jeun. Vous
pouvez aussi utiliser le fenugrec pour faire une tisane.
Faites bouillir une cuillère à
café de graines de fenugrec
dans une tasse d’eau.
Égouttez, puis buvez deux
fois par jour.
Le saviez-vous...?
Riche en antioxydants, la
coriandre combat l’anxiété et
réduit les crampes
d’estomac. Les diarrhées et
le syndrome du côlon
irritable sont également des
troubles de santé qui
peuvent être traités grâce à
la consommation de
coriandre.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son nom
---------------Son prénom
Son 400 m.
Riche
---------------Eculée
---------------Possessif
Son univers
Voyelle
double
---------------Version
---------------Préposition
Série
---------------Planète
Piégée
---------------Désemplissent
---------------Arme
Hélium
---------------Ouverte
---------------Impie
Ferment
---------------Divinité (ph)
---------------Touchées
Indien
---------------Aliments
---------------Géniteurs
Attachés
---------------Dans
l’arène
18
Préposition
---------------Diplôme
Saint
espagnol
---------------Pénurie
Palmipèdes
---------------Nuits
Barque
---------------Chlore
Aseptisée
---------------Chiffre
---------------Champ
Sport
---------------Est obligé
---------------Adulé
Borne
---------------Rictus
Capitale
---------------Chutez
Aperçu
---------------Divague
Article
---------------Défauts
---------------Creusez
Détournés
---------------Auberge
Préposition
---------------Deviendra
Maquis
---------------Contrat
Gérer
---------------Maladie
Liaison
---------------Ordonne
---------------Prime
Aseptisés
---------------Titre
Peuple
---------------Terbium
Infinitif
---------------Champignon
---------------Note
Plumes
---------------Endurer
---------------Appris
Lac
---------------Amende
ENUMÉRATION
Goutte
---------------Traînée
Y gagna la
médaille
d’or
L ET T R E S D E : Piémont
P
I
E
M
O
N
T
1
2
3
4
5
F
N
E
R
Z
E
K
U
H
S
1- BOUDISSA
2- OUCHEN
3- KHEDDIS
4- IGHIL
I R I Z D A A
O U N E Z E M
M Z U O D N E
U
G
R
E
D I S S A O J
K N E H C U D
I G H I L M A
5- MADJER
6- GUENDOUZ
7- MERZEKANE
8- GUENOUNE
9- ZEMITI
MOT RESTANT = M.U.
E
E
U
G
E
N
A
O
E
I
Tantale
---------------Arsenic
Vœux
---------------Gallium
Ces colonnes abritent les noms
de treize jours du NAHD reconvertis en entraîneurs.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Club anglais»
R
G
A
N
I
M
U
B
D
D
Polonium
---------------Condition
L
I
T
I
A
I
T
E
L
H
A
T
N
E
B
E
N
I
C
O
10- AIT EL HOCINE
11- BENTALAÂ
12- DZIRI
13- FERGANI
6
7
1- FLEUVE
2- CONSTRUCTEUR
3- PROVINCE
4- INDUSTRIE
8
5- VIGNOBLES
9
10
6- CAPITALE
11
7- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
AINTEDELES-VOLGA
ILES-UP-POT-BAIN
NOS-PRUNES-S-T-T
TT-SOIREE-PALIRA
O-POSTES-LAPIN-G
ROULEES-MALICE-O
KURDES-SAVANE-SN
IT-ES-PARAIS-TOI
-IRE-LEVAIS-DANS
CLE-GERAIT-LES-T
OS-RASSIS-GIN-NE
N-REVAIT-MESURES
CRETEIL-TORSES-U-PIES-FERMEE-TB
RIONS-CORNES-RUE
ROSE-CERNER-SE-L
ENA-VASTES-MECHE
NS-LASSES-DECOIT
T-CI-SES-BAT-IST
ENNAHAR-GENANT-E
SONNES-BEC-US-ES
-V-EP-CANAUX-ANFINS-ARDENT-CITA
OCO-BG-IRE-VARAN
UE-COI-NA-MISE-N
R-SOIREE-MERE-RA
BROUTAI-TETE-CAB
ENTRAILLES-SOFIA
MOTS FLÉCHÉS
-ROUX-ENTRAINEUR
GATE-BRISE-NOUSUSA-CL-CE-ET-RET
YE-PLAGE-CRIME-A
-ENTAME-DOGME-PS
A-U-ME----OE-PAF
JOLIE-----T-DORA
AILE-P-----LASSO
USE-CAUSE-TETE-U
XE-TARTE-VASE-MT
E-COULE-VITE-RARELISE-CEDE-DAIM
ROULA-SALE-ROT-O
E-BEINSPORT-SAIB
LETTRES DE
PICARDIE
------PONTHIEU
-----AINE------FRANCE-----------AMIENS------CRECY---VERMANDOIS--------OISE------SOMME-------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Refus
blessant
---------------Logis
Equivalent
---------------Entame
Trompée
---------------Jaillis
Lettres
d’Oran
---------------Cube
---------------Institut
Décodé
(inv)
---------------Asticot
Durée
---------------Adverbe
Pronom
---------------Bavarde
---------------Scandium
Comptoir
---------------Voyelle
double
---------------Césium
Chiffre
---------------Démonstratif
(inv)
Fin de
soirée
---------------Joints
---------------Ingurgité
Mer
---------------Baraque
Cabas
---------------Foot à
Baba-ElOued
Choisis
---------------Communauté
Trompée
---------------Bavarda
---------------Grasses
Iridium
---------------Institut
---------------Perroquet
Classée
---------------Releva
Rassemblés
---------------Monnaie
Ministère
---------------Néodyme
Altéré
---------------Os
---------------Possessif
Démonstratif
---------------Testes
---------------Patriarche
Ventilé
---------------Chatons
Univers
---------------Elevées
Auteur
français
---------------Thé anglais
Aggravation
---------------Vase
Caissons
---------------Banni
---------------Interjection
Privatif
---------------Expert
Nickel
Liaison
---------------- ---------------Adverbe
Ancien
Nobélium
---------------Actinium
Ane
---------------Groupes
Fictif
---------------Estomacs
Planète
---------------Appui
Restitua
---------------Jeter
Agité
---------------Déficits
Molles
---------------Lézard
Situé
---------------Dans le
vent
---------------Nettoie
Activités
---------------Traités
---------------Se traîner
Demandes
---------------Mois
Préposition
---------------Cérium
Revenus
---------------Apprécies
Accès
---------------Comptoir
Ville de
France
---------------Tennis
Flaque
---------------Méchantes
Désolée
---------------Titres
---------------Hardi
Escalades
---------------Oiseau
---------------Cales
Convient
---------------Certains
(inv)
Note
---------------Parti de
Mandela
---------------Périodes
Rater
---------------Possessif
---------------Dissimulas
Fatigua
---------------Bondis
Culot
Destinai
Désigner
---------------Molybdène
Vire
---------------Audace
Sons
---------------Fainéantise
Radium
---------------Hélium
Etain (inv)
---------------Plante
Retentissement
---------------Dans la
peine
Article
---------------Evoqua
Humides
---------------Chrome
Oiseaux
---------------Praséodyme
Calcium
---------------Négation
---------------Explosif
Peuple
---------------Trolley
---------------Niais
Peuple
---------------Idéal
Fuites
---------------Adverbe
Cérium
---------------Rongeur
Augure
---------------Radon
Tribun
---------------Fatal
Drame
---------------Nobélium
Odeur
---------------Céréale
Ile
---------------Erbium
Tellement
---------------Pas assez
Bouts
---------------Platine
---------------Fer
Orient
---------------Chrome
Défauts
---------------Trousseau
Avis
---------------Divinité
Précédentes
---------------Isolé
Publicité
Le Soir
d’Algérie
NECROLOGIE
PENSÉES
––––––––––––––––––––
Cela fait dix ans depuis que tu nous as
quittés à jamais, notre cher et regretté
père
Zemirli Arezki Mustapha
le 1er janvier 2006, laissant derrière toi un
immense vide que personne ne pourra
combler.
Ta fille demande à tous ceux qui t’ont
connu d’avoir pieuse pensée à ta mémoire
et prie Dieu le Tout-Puissant de t’accueillir en Son Vaste Paradis.
Allah yerrahmek a baba laâziz. F10575/B13
––––––––––––––––––––
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N° NIF : 99915004310263
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61 Fréha, lance un appel d’offres restreint
aux entreprises de terrassement et de TP
pour travaux de carrière d’extraction et la
mise en stock de 100 000 m3 d’argile sur le site
de l’usine.
Les soumissionnaires intéressés peuvent retirer le cahier des charges auprès du secrétariat de la direction générale de l’entreprise
contre un paiement de 5 000 DA.
Les offres accompagnées des pièces réglementaires doivent être déposées auprès du secrétariat de l’entreprise au plus tard 15 jours
avant 12h00, après la première publication de
cet avis.
L’ouverture des plis se fera le même jour à
14h00, en présence des soumissionnaires.
Le Présid ent- Directeur Général
B13
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- Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES FONDATEURS :
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Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
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GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
PUBLICITÉ
Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
BOUMERDÈS
«Résidence Badi», bt 3,
2e étage,
RN n° 24, Boumerdès-ville
Tél./fax : (024) 79 40 72
Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr
ANNABA
19, rue du CNRA
(Cours de la Révolution)
Tél. : 038 86.54.22
Fax : 038 86.61.76
Télex : 81095
BLIDA
103, Avenue Ben-Boulaïd
Blida
Tél./Fax : 025 40.10.10
Tél. : 025 40.20.20
CONSTANTINE
9, rue Bouderbala
(ex, rue petit),
Constantine
Tél. : 031 92.34.23
Fax : 031 92.34.22
ORAN
3, rue Kerras Aoued.
Tél. : 041 33.23.95
SÉTIF
Rue du Fida, centre
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Tél. : 036 82 11 11
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Tél.Fax : 045 80.28.43
TLEMCEN
Cité R’hiba Bt n°2 RDC.
Tél. : 043 27.30.61 /
Fax : 043 27.30.82
BOUIRA
Gare Routière. Lot N°1.
3e étage Tél. : 026 94 29 19
E-Mail :
lesoirbouira@hotmail.co
m
BÉJAÏA
19, rue Larbi Ben-M’hidi
(rue Piétonnière),
Béjaïa-ville 06000
Tél. : 034 21.14.51
Fax : 034 21.18.60
BORDJ-BOU-ARRERIDJ
2, rue Cherifi Mohamed
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
magfemme03@yahoo.fr
d’Algérie
Dimanche 3 janvier 2016 - PAGE 23
Le
Cuisses de poulet
gratinées
4 cuisses de poulet, 150 g d'olives vertes
dénoyautées, 40 g de fromage râpé, 1 oignon,
15 cl d'huile d'olive, 2 citrons, sel, poivre
Salez, poivrez les cuisses de poulet. Mettez-les dans un
plat creux. Arrosez de 5 cl d'huile d'olive et du jus des
citrons. Couvrez. Laissez mariner 1 heure en les retournant
une à deux fois. Ébouillantez et égouttez les olives. Mixezles avec l'oignon haché, le fromage ainsi que le reste
d'huile d'olive. Poivrez. Préchauffez le four sur thermostat 6
(180°C). Égouttez les cuisses de poulet. Faites-les dorer
sous un gril chaud pendant 5 à 6 min de chaque côté.
Rangez-les dans un plat. Arrosez-les de la marinade puis
recouvrez-les de la purée d'olives. Poursuivez leur cuisson
25 à 30 min.
Les cernes
Que faire pour s’en
débarrasser ?
Il existe plusieurs
méthodes, simples
et efficaces. On
trouve alors une
palette large de
produits aussi bien
efficaces que
discrets. Déjà, il y a
l'anticerne.
On l'applique en
dessous des yeux,
on masse, on
attend, et on
applique son fond
de teint ou sa crème
de jour ! Il y a aussi d’autres méthodes plus traditionnelles, par
exemple : mettez une cuillère toute la nuit dans le congélateur,
et au matin, sortez-la et appliquez-la sur vos cernes, elles
disparaîtront. L’eau de bleuet constitue également un remède
efficace, imbibez un coton et passez-le sur les cernes. Au bout
de quelques jours, elles ne seront qu’un mauvais souvenir.
INFO
Vous êtes en hypoglycémie
Normalement, votre
glycémie devrait se
situer entre 70 et 100
mg/dl, lorsqu'elle est
mesurée hors des
repas. Mais si elle
tombe au-dessous
de 70 mg, que ce
soit à cause du
diabète ou parce que
vous pratiquez une
activité physique à un rythme intensif, vous risquez d'en
ressentir les effets, notamment sur la transpiration. L'un des
symptômes de l'hypoglycémie est une transpiration excessive et
une peau moite et froide, notamment dans la nuque. Prenez vite
quelque chose pour faire remonter votre taux de sucre.
magazine de la femme
BEAUTÉ
Rendre sa peau belle
Page animée par Hayet Ben
Un démaquillage efficace,
une bonne hydratation... Et
si on oubliait les astuces
vues et revues pour sortir
des sentiers battus ? Voici
quelques nouvelles
astuces pour une peau
saine, qui respire la santé.
La meilleure façon de garder sa
peau en bonne santé est de la
protéger des rayons du soleil.
Pour cela, on opte pour une
crème de jour dotée d'un filtre
UV, indice 25 minimum, et on
n'hésite pas à en rappliquer au
fur et à mesure de la journée.
Des a mandes da ns mon
assiett e
A moins d'être allergique aux
fruits à coque, ajoutez des
amandes à votre petit-déjeuner.
Non seulement elles vont vous
caler pour la matinée, mais elles
sont également riches en acides
gras, essentiels pour assurer la
résistance de la peau aux agressions.
Restons zen
Il n'y a rien de pire que le stress pour
nuire à la qualité de la peau. Alors on
prend le temps de se calmer, de
respirer, de se détendre. Cela limitera
d'autant le teint brouillé et les boutons
non désirés.
Photos : DR
Le Soir
Un pet it c oup d e froid
Après vous être démaquillée, appliquez
des compresses remplies de glaçons sur
vos paupières pendant quelques
minutes : cela fera dégonfler vos yeux et
imitera les cernes.
Non a u soda light !
Les versions light des sodas contiennent
beaucoup de sodium, qui ont tendance à
Info
faire gonfler le visage et à lui donner un
aspect bouffi.
Mieux vaut les éliminer de votre régime
alimentaire !
Mollo sur le suc re !
La consommation de sucre nuit au
collagène qui permet à la peau de
garder sa fermeté.
Moins de sucre = une peau plus ferme !
Les bébés qui font au moins une demi-heure de sieste
chaque jour ont une meilleure mémoire et assimilent plus
rapidement les différents apprentissages de leurs
premiers mois de vie. Faire la sieste fait partie de la
routine des bébés. Mais une étude, première du genre à
s'intéresser au sujet, montre que la sieste n'est pas
anodine car elle permet au bébé de mieux assimiler ce
qu'il vient d'apprendre. C'est en effet juste avant de
dormir que les tout-petits apprennent le mieux.
Pas de doigt dans
le pot de crème !
L'hygiène, c'est essentiel. Concernant les
pots de crème, on évite, si possible, de
plonger directement ses doigts dedans, pour
ne pas contaminer la formule. L'idéal, c'est
de prélever le produit avec une petite
spatule, souvent fournie avec dans
l'emballage, puis de bien la rincer après
utilisation. Sans spatule, mieux vaut se laver
et se sécher parfaitement les mains, avant
de prélever une noisette de crème.
Meringue au chocolat
Ingrédients pour 4 personnes : 5 blancs d’œufs, 340 g de sucre en
poudre, 90 g de sucre glace, 40 g de poudre de cacao, 10 g de beurre,
1 cuillère de farine
Préchauffez votre
four à 140° (Th.3).
Mélangez le sucre
glace avec la poudre
de cacao. Dans un
saladier, montez les
blancs d’œufs en
neige avec le sucre
en poudre. Lorsque
les blancs sont bien
fermes, incorporez
délicatement le sucre
glace et la poudre de
cacao. Beurrez
légèrement la plaque
de votre four et
saupoudrez
légèrement de farine. A l’aide d’une cuillère, déposez des petits tas de
meringue sur la plaque et faites-les cuire doucement pendant 1h.
I
PANORAMA
L’impatience de Chronos
l paraît qu’à partir d’un certain âge(1)
– lequel ? —, le temps met les bouchées doubles. Au jour d’aujourd’hui, on dit qu’il met le turbo. Ecrase
la pédale. Fonce dans le tas. Court
après son ombre ! S’égare dans la
précipitation….
Oui, je sais, j’en profite un peu
trop ! Les fins d’année, comme les
débuts, sont propices aux épanchements métaphysiques degré zéro, à
la mièvrerie, et même à une forme de
cabotinage. Bilan ? Résolutions ?
Vas-y, zazou ! Lâche-toi !...
En cette ère de la vitesse et de
l’instantanéité qui voit le bonheur
emballé dans le kraft de la fugacité et
du zapping et le malheur répandu à
grande échelle, il n’y a de place que
pour ce qui est jetable. Le durable,
les valeurs sûres, le socle ? Pfft !
C’est le temps de la pièce détachée !
On vire l’une et on en rachète une
profusion d’autres. Il y a toujours de
la réserve. Les années se succèdent
plus vite que les fadaises dans la
bouche de Saâdani. Leur débit est
carrément endiablé. L’une pousse
l’autre vers le néant avec la vigueur
d’une boule de bowling.
A peine as-tu le temps de t’habituer à un millésime que, déjà, tu dois
le désapprendre. Non, il n’y a pas
d’amour heureux, je crois ! Aussi sec
! Une autre année est déjà là. On
passe. Parfois, on efface même. 2016
déjà ? Franchement, je n’en reviens
pas. C’est passé si vite que j’ai l’impression que 2015 a été déroulée en
accéléré, comme ces bobines de
cinéma où la cadence s’accélère donnant une autre idée du temps. Quand
ça va vite, on le sait, les images se
télescopent, s’amalgament les unes
les autres, se mélangent dans un
fondu enchaîné irrémédiable…
Imagine un paysage… Le verras-tu
de la même manière dans une balade
bucolique et à partir d’un TGV lancé
au maximum de sa vitesse ? Non,
bien sûr ! On n’aura pas l’impression
que tes yeux se posent sur la même
mire.
El barrah, comme le chantait
Guerrouabi, c’était mes vingt ans. Et
puis, sans que tu aies vu le truc filer,
te voilà à guetter dans le rétroviseur
la preuve de ton existence. Non,
l’avenir est pour demain, l’avenir est
pour bientôt», disait Anna Greki.
Regarde devant…
Et comme ton boulot de chroniqueur, c’est précisément de commenter le temps (Chronos) qui passe, à
chaque charnière, tu te demandes
comment les choses vont évoluer.
De l’avis général, 2015 n’est pas
une année à regretter, ici et là-bas.
Que ce soit au ralenti ou en accéléré… Qu’en retenir ?
AVIS DE DÉCÈS
Les familles Rassoul, Idir et Amarni ont l’immense douleur de faire part du décès de
Mme Rassoul née Bourbia Fatma
à l’âge de 92 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui dimanche 3 janvier 2016 au village Aït-Ouaneche,
commune de Beni-Zmenzer à Tizi-Ouzou.
CONDOLÉANCES
Les membres fondateurs, la rédaction ainsi que l’ensemble du personnel du
Soir d’Algérie, très affectés par le décès de la grand-mère de leur collègue et ami
Kamel Amarni, lui présentent ainsi qu’à toute sa famille leurs sincères condoléances et
les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille
en Son Vaste Paradis.
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
Le prix du baril de pétrole, qui a
fait le faste de la période Bouteflika,
s’est effondré. Et ça donne à redouter
un pays sur la paille dont le pouvoir
n’aura plus les moyens d’acheter la
paix sociale. 2016 risque d’être une
année de conflits sociaux répétés. Il
appartiendra aux forces syndicales
de se battre pour en faire, si c’est le
cas, un mouvement organisé et une
opportunité de changement profond
d’une société qui, stagnant dangereusement, ne bouge qu’en des
émeutes émiettées et anarchiques.
En 2015, la nature ayant horreur
du vide, nous avons eu droit au
feuilleton presque complet du
démantèlement du DRS. Ça remplissait le vide de l’info sur les souffrances et les combats de la société.
Un train en cache toujours d’autres…
Le feuilleton a été mené avec l’allant de professionnels. D’abord, un
épisode fondateur flou, opaque
même, que la rumeur a poli avec l’efficacité du meilleur média algérien
qu’elle est… La séquence Zeralda et
ses mystères, est comme un séisme
dont les répliques allaient entraîner la
valse des généraux en chute. Ceux
de la garde présidentielle, puis l’arrestation du général Hassan, puis
enfin la retraite du général Toufik,
tout cela ponctué par des épisodes
subalternes parfois piquants. Et tout
le monde, sous peine d’être excommunié de la fratrie nationale, a été
sommé de prendre position.
Bouteflika ou le général Toufik ? Ni
l’un, ni l’autre ? Espèce de traître, va
! Pendant ce temps, qui parle du pays
qui coule tranquillement….
Et puis, d’autres choses à noter
vite fait pour 2015 : regain du terrorisme, accroissement de l’instabilité
aux frontières du Sud, calamités
dans la gouvernance, micmacs dans
le remodelage des appareils de sécurité, montée des Muppets Show
comme personnages politiques de
premier plan.
Par Arezki Metref
arezkimetref@free.fr
Voilà la triste litanie des succès
algériens…Il ne faudra pas beaucoup
à 2016 pour être meilleure que 2015,
non.
Mais c’est sur la fin de la course
de l’année que le point nodal a apparu. Le décès de Hocine Aït-Ahmed a
brouillé l’horloge de Chronos. Elle fut
saisie d’impatience à sauter d’une
année à l’autre. Mort le 23 décembre
à Lausanne, il est enterré le 1er janvier
à Aït-Ahmed, en Haute-Kabylie. Une
semaine dédiée à un homme qui a
souffert du silence et de l’exil et dont
la mort révèle qu’il fut pour ses compatriotes un symbole durable. Une
semaine qui couvre toute l’année…
Bonne année à tous, avec le souhait que nous nous réalisions comme
êtres sociaux et comme citoyens…
A. M.
1) La gérontocratie qui gouverne
pourrait peut-être en préciser les
détails.
La boîte à outils, Florence et l’aîné des Borgia !
Bientôt en librairie, le recueil complet en 6 volumes reliés
cuir des…
… Lettres des 19-4 à Abdekka !
Ma Tata adorée, une question : selon toi, Abdekka
1er est-il au courant que la boîte à outils du Palais
vient d’être ouverte et qu’en a été sorti l’un des instruments préférés du châtelain, la «clé à redressement» ? Non ! Tata ! Arrête avec ce satané geste qui
confine ces derniers temps au réflexe quasi pavlovien et qui te fait te saisir automatiquement d’un stylo
et d’une feuille dès qu’il s’agit de Boutef’. Tu ne vas
tout de même pas lui écrire encore une bafouille pour
lui demander dans celle-là s’il est au courant qu’on a
actionné contre toi et ton parti l’arme de destruction
massive du redressement. Tu ne penses pas un instant, j’espère, que le Vieux n’est pas au parfum, est
totalement étranger à la propulsion sur un plateau
d’une des télés du Palais du Monsieur Député chargé
de foutre la zizanie au PT ? Sincèrement, peux-tu un
instant, juste un court instant, te représenter un
Abdekka pas impliqué dans ce qui t’arrive, et surtout
dans ce qui va t’arriver ? Malade, oui ! Diminué, oui !
Mais toujours à portée de sa caisse à outils, ça tu le
sais bien, toi qui l’as si souvent côtoyé, tant ri, plaisanté et mangé des petits-fours avec lui. Tu le sais
que ce Monsieur Député qu’on vient de t’envoyer
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : info@lesoirdalgerie.com
dans les pattes n’a pas pu sortir de la fameuse boîte
sans l’aval de l’aîné. Alors pose ce foutu stylo. Roule
en boule, ou alors déchire en mille morceaux cette
2678e lettre que tu avais commencé à rédiger à l’attention du châtelain, et à laquelle il n’aurait jamais
répondu et intéresse-toi à la trousse à outils. Tu la
connais. Souviens-toi le nombre de fois où tu as vu le
Vieux l’ouvrir devant toi, en sortir des machins
bizarres, des trucs tordus et bricoler avec des plans
vicelards contre des récalcitrants, des revêches, des
velléitaires d’indépendance. Rappelle-toi tes meetings de 2004 et les mots durs, très durs que tu avais
eus contre Benflis. Avec du recul, tu peux enfin l’admettre : ces mots sortaient bien de la même boîte à
outils, n’est-ce pas ? Mais je te le concède volontiers
ma Tata adorée : ça doit faire bizarre de se voir renvoyer à la figure quasiment les mêmes instruments
de la même trousse à outils que tu pensais seulement
destinés aux autres. Ah ! Ma Tata ! Quand je te dis
qu’il faut arrêter les lettres et «s’érudir» plutôt l’esprit
à la science de la boîte à outils. Les gens pensent
que le bricolage, les boîtes à outils, c’est une chose
facile. Que nenni ! C’est un art, ma Tata, un art florentin. Florence, ma Tata. Cette cité des Borgia distante
de 294 kilomètres de… Rome. Je fume du thé et je
reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

Lundi 21 12 15 - Le Jour d`Algérie

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Mardi 29 12 15 - Le Jour d`Algérie

benghebrit fait une fleur aux recalés dan les trois cycles

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Le marché de gros de Semmar bientôt éradiqué

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L EST ALGERIEN DU 10.11.2014

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