Dimanche 28 décembre 2014 2 L’actualité en question LIBERTE MESURES D’AUSTÉRITÉ POUR FAIRE FACE À LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE Une stratégie conjoncturelle ou de long terme ? Le gouvernement termine l’exercice 2014 avec des ambitions revues à la baisse. près l’euphorie suscitée par un prix du baril de pétrole caracolant au-delà des 100 dollars, l’heure est, en cette fin d’année 2014, à la prudence extrême. Contre toute attente, le gouvernement termine l’exercice avec des ambitions revues à la baisse. Finies les folies dépensières pour lesquelles l’État s’est habitué depuis au moins une décennie. Place désormais à l’austérité. Il a fallu que les cours du Brent dégringolent subitement de quelques dizaines de dollars sur le marché international pour que l’inquiétude envahisse l’Exécutif. La programmation en urgence d’un Conseil des ministres restreint sous la présidence du Premier magistrat du pays et les mesures qui en ont découlé résument clairement tout le sérieux et l’intérêt accordés par les décideurs à cette nouvelle donne sur la scène socioéconomique du pays. Si les premières décisions prises lors de cette réunion, telles que le report de certains projets et le gel des recrutements dans la Fonction publique… s’avèrent logiques et la réaction du gouvernement somme toute légitime, il n’en demeure pas moins que pareil comportement dénote d’un manque d’anticipation de la part des gouvernants. Ce sont des dispositions à la fois de conjoncture et de… conjecture. Ce qui prouve encore une fois le caractère rentier que continue de traîner l’économie algérienne. Ce énième épisode de l’histoire politico-économique de l’Algérie révèle une fois de plus la vulnérabilité de l’économie, trop dépendante des hy- A drocarbures, face aux chocs pétroliers ou à une quelconque perturbation du système mondial. Même si l’Algérie passera l’hiver au chaud grâce aux amortisseurs dont elle dispose notamment son désendettement extérieur, ses réserves de changes et son Fonds de régulation des recettes, cette dégringolade des prix de l’or noir doit, cependant, servir de leçon, voire d’alerte pour que l’Exécutif se défasse de cette politique économique, fondée sur les seuls revenus pétroliers. La problématique posée concerne ainsi le choix par l’Algérie d’un modèle économique plus efficient mais surtout plus résilient face aux méfaits des différentes crises qui surgiront à l’avenir. La solution est toute simple : extirper et libérer l’économie nationale du “joug” des hydrocarbures. Jusque-là, notre pays s’est contenté de dépenser les recettes pétrolières pour satisfaire ses besoins. Abstraction faite de la réponse à la demande locale en termes d’alimentation et d’équipements pour la réalisation d’infrastructures publiques, via les importations qui avoisineront les 60 milliards de dollars à fin 2014, qu’a-t-on fait des entrées en devises engrangées à partir du pétrole et du gaz exportés ? Les revenus pétroliers et gaziers n’ont servi, in fine, qu’à remplir davantage le matelas en devises et à renflouer le Fonds de régulation des recettes dont dispose l’Algérie. Pis, l’Exécutif s’enorgueillit de la résilience de l’économie nationale contre les effets de la crise et des capacités financières pour assurer 4 années d’importations. L’heure de l’après-pétrole a sonné… En fait, peut-on considérer de telles réserves com- Publicité me un exploit ou qualifier cela d’acte de bonne gouvernance ? Non, diront les observateurs les plus avertis. En plus, quelle sera la marge de manœuvre dont disposera l’Algérie une fois ces quatre années passées ? Or, il serait plus judicieux d’exploiter tout cet argent pour développer une économie plutôt productive et indépendante du secteur pétrolier. La politique économique que doit définir l’Algérie aura pour fondement l’entreprise algérienne, publique, privée, nationale et étrangère créatrice de valeur ajoutée et non pas l’État comme seul investisseur et promoteur de projets structurants d’envergure… L’État devra désormais changer son fusil d’épaule. Il devra substituer sa conception de gestionnaire par celle de régulateur. Une telle stratégie passe impérativement par l’émergence d’une industrie qui servira de levier pour une croissance véritable et durable. Or, force est de constater que le secteur industriel représente moins de 5% du produit intérieur brut (PIB). Et sur ces 5%, environ 95% étant des PMIPME peu enclines au management stratégique. La superficie économique globale est composée à 83% de petits commerces et services tandis que la sphère informelle s’adjuge plus de 50% de la surface économique totale. Les 630 milliards de dollars de la dépense publique, évaluée entre les années 2000 et 2013, pour les budgets de fonc- tionnement et d’équipements, devraient porter le taux de croissance moyen annuel à 9%, voire 10%. Ça n’a, malheureusement, pas été le cas ! Il est grand temps, disent les experts, pour que l’Algérie se penche sérieusement sur le cas de sa production. Il est plus qu’impératif que des segments entiers de produits soient l’œuvre de fabricants locaux à qui l’on doit offrir tous les moyens et l’ensemble des conditions requises pour l’exercice de leurs différents métiers. Cette idée devrait être appliquée dans les divers secteurs d’activité, notamment l’agriculture et le tourisme, grâce auxquels notre pays se préparera pour l’après-pétrole. À l’unanimité, les économistes préconisent des réformes institutionnelles et microéconomiques qui accusent un retard flagrant d’autant plus que le cadre macroéconomique, jugé relativement positif en ce moment, reste éphémère. Il est question de la réforme de l’État, de la justice, de l’école et du système financier qui devient un préalable à la relance de l’investissement productif national et étranger. Il faut passer d’un système rentier à un autre qui produit de la richesse tout en tenant compte, dans cette transition, des acquis sociaux qui, une fois préservés, engendreront l’adhésion de la population dans toute stratégie à mettre en œuvre dans le futur. BADREDDINE KHRIS HADJ NACER AFFIRME QUE LA DÉPRÉCIATION DE LA MONNAIE NATIONALE VA SE POURSUIVRE “Le dinar s’appuie seulement sur le sous-sol” a chute du dinar algérien va se poursuivre. Après la sortie, ces derniers mois, d’économistes pour alerter sur la courbe descendante de la valeur de la monnaie nationale, c’est au tour de Abderrahmane Hadj Nacer, qui a occupé le poste de gouverneur de la Banque d’Algérie de 1989 à 1992, de livrer le verdict suivant : “Le dinar ne s’arrêtera pas de se déprécier”. Dans une interview au journal électronique TSA et publiée hier, ce dernier a mis en évidence le lien entre la santé de la monnaie et la question de “la confiance” ou la nécessité d’“une forme de légitimation populaire”. Selon M. Hadj Nacer, l’Algérie, qui a besoin d’investir dans sa monnaie et qui doit convertir à l’étranger “les dinars excédentaires en or, en devises ou en pierres”, n’a toujours pas réglé ses “trois problèmes”. Notre pays, a-t-il déclaré, est confronté au manque de “confiance entre la population et les dirigeants”, mais aussi entre “le reste du monde et l’Algérie”. Il a, en outre, insisté sur le fait que la valeur de la monnaie “se base sur des éléments tangibles”, alors que le dinar algérien, lui, s’appuie seulement sur “le sous-sol”, dont le prix des hydrocarbures “n’est pas déterminé par l’Algérie mais à l’étranger”. L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie a enfin évoqué la dépendance “totale” de notre pays vis-à-vis de l’étranger, en affirmant que “tout ce dont on a besoin vient de l’étranger, donc la monnaie ne représente rien et n’a pas d’ancrage dans une économie réelle”. L’interviewé conviendra, néanmoins, que la chute de la valeur du dinar “est une bonne nouvelle” d’un point de vue technocratique. “Historiquement, il y a une corrélation, en Algérie, entre le prix du pétrole et les équilibres du pouvoir. À chaque fois que l’on assiste à une telle crise, on a vu un rééquilibrage de la balance en faveur de la technostructure, alliée au peuple”, a-t-il indiqué, laissant entendre que le pouvoir est aujourd’hui dans l’obligation de “négocier” et d’introduire “les réformes les plus intéressantes pour le pays”, qui rencontreront l’adhésion de la population. Ce qui ne l’empêchera pas d’observer qu’avec un régime qui “tire toute sa légitimité de l’international, alors que celui-ci exerce des pressions” et un pouvoir qui “est dans une logique de soumis- L Yahia/Liberté Abderrahmane Hadj Nacer. sion”, l’Algérie, “même avec des réserves”, n’aura “plus le temps” de mener ses réformes. Plus loin, ce dernier s’est exprimé sur l’“inquiétude” des dirigeants devant l’état des lieux. “Cette foisci, ce qui est intéressant, c’est que le pouvoir se rend compte que la machine administrative qui faisait fonctionner le pays en période de crise est morte. Les générations appelées à gérer le pays ne sont pas assez formées, en l’absence de transmission de savoir, de techniques et d’expérience”, a-t-il relevé. À la question de savoir si la convertibilité du dinar pose problème, M. Hadj Nacer a rappelé que dès 1990, la Banque d’Algérie “a prévu l’investissement de la convertibilité du dinar (…), en même temps que l’investissement à l’étranger”. Non sans expliquer que la convertibilité du dinar est “un instrument politique” qui oblige à rendre des comptes, sur les plans politique et technique, et qui finit par imposer “la transparence”. Par ailleurs, il a salué les changements qu’a connus la Banque d’Algérie, plus précisément en matière d’autorisation, de l’investissement à l’étranger pour les entreprises algériennes. Il a qualifié l’initiative de “bonne chose”, mais à condition que sa mise en œuvre “soit transparente” et profite aux chefs d’entreprise qui le méritent. H. AMEYAR LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 L’actualité en question 3 ABDELMADJID TEBBOUNE, HIER, AU FORUM D’”EL MOUDJAHID” “Les coupes budgétaires ne toucheront pas le logement” Au Forum d’El Moudjahid, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a rassuré de nouveau les souscripteurs AADL sur la date de la convocation pour les ordres de versement comme prévu initialement. e secteur de l’habitat ne sera pas touché par les coupes budgétaires décidées par le gouvernement”, a déclaré Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, lors de son passage, hier, au Forum d’El Moudjahid. Se montrant très rassurant vis-à-vis des inquiétudes exprimées çà et là, le ministre a insisté : “C’est un engagement du président de la République, de son Premier ministre et de moi-même en ma qualité de membre du gouvernement.” Et pour étayer ses propos, M. Tebboune procédera à un bilan quasi exhaustif de ce qui a été inscrit et réalisé pour le quinquennat en cours qui donne lieu à 1,26 million de logements terminés pour arriver à 97% du taux de réalisation sur les logements inscrits. Pour ce qui est des perspectives, le ministre s’est montré optimiste : “Tout ce qui est en marche ne s’arrêtera pas. Tout ce qui a été entamé doit être terminé, et cela concerne les stades, les routes, les logements, etc. Les retenues concernent des grands projets qui étaient prévus dans le futur comme un très grand réseau de métro et de tramway qui peuvent attendre.” “La crainte n’a pas lieu d’être, pour la simple raison que le secteur de l’habitat enregistre, déjà, un retour sur investissement avec 71 000 logements mis en vente par l’OPGI comme c’est le cas pour le LPP dont le souscripteur paye en intégralité et l’AADL à hauteur de 52%. Pour ce qui est de l’interdiction de l’importation des matériaux de construction, il faut savoir que c’est déjà prévu pour les entreprises étrangères qui réalisent les logements, mais nous serons plus regardants dans le futur à cause de cette crise qui remet les choses dans leur contexte, car c’est un crime économique que d’importer des matériaux que nous sommes tout à fait capables de réaliser ici.” Pour le ciment, M. Tebboune a rappelé que l’Algérie produisait 18 millions de tonnes annuellement et en importe 3 millions et demi que le pays sera en mesure de rattraper dès la réception des 5 cimenteries en cours de réalisation (livrées en 2016). “Le bâtiment algérien est intégré à hauteur de 70% et nous avons l’ambition d’arriver jusqu’à 80%. L’intervention des devises lourdes est à peine de 11%, donnant lieu à une partie importante pour ce qui est de l’intégration du logement avec les matériaux de construction locaux.” “L Newpress AADL2 :360 000 ordres de versement délivrés et l’opération continue À la question de savoir si la date butoir du 31 décembre est irréversible pour les souscripteurs AADL2, le ministre répondra par la négative, et explique : “Il nous faut donner des échéanciers, car on ne peut s’éterniser sur une opération aux dépens des autres. Mais il existe des circonstances qui nous amènent à être plus ou moins flexibles avec les citoyens. Raison pour Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, était hier l’invité du Forum d’“El Moudjahid”. laquelle la date du 31 décembre peut être extensible, mais pas éternellement.” En d’autres termes, les souscripteurs qui ont déjà déposé leur dossier à l’AADL (accepté) sans recevoir la convocation pour l’ordre de versement n’ont pas lieu de s’inquiéter car l’opération n’est pas encore finie. 360 000 ordres de versement ont déjà été remis et il en reste jusqu’à 400 000. Le ministre, qui a encore une fois rappelé que le couple n’a droit qu’à un seul logement, a précisé qu’en cas de décès de l’un d’eux, le logement revient à la personne qui reste (5 000 cas). Comme il a abordé le cas des retraités qui avaient déposé les dossiers bien avant leur sortie. Cette catégorie a droit au logement pour peu qu’elle puisse le payer cash. M. Tebboune a également annoncé que “les citoyens qui ont bénéficié de l’aide de l’État inférieure à 300 000 DA sont éligibles et peuvent demander des logements. C’est le cas aussi pour des héritages familiaux qui ne sont pas de grande envergure”. À propos des logements LPP, le ministre a précisé que “4 500 dossiers AADL ont été transférés au LPP” et qu’“il existe une proposition émanant de son département pour qu’à l’avenir, le choix ne puisse plus changer même s’il y a augmentation de salaire”. 1,6 million de logements tous types confondus à réaliser durant le prochain quinquennat 2015-2019 Le gouvernement poursuivra la réalisation de programmes de logements publics sociaux, de logements urbains promotionnels, d'habitat rural aidé, de location-vente et de logements promotionnels publics. “Il sera réalisé de 1,6 million de logements tous types confondus durant le prochain quin- quennat 2015-2019”, a indiqué l’orateur en avertissant que “le fichier national interviendra à chaque fois pour éliminer les indus demandeurs”. M. Tebboune s’est montré aussi très ferme promettant des sanctions à l’encontre de ceux qui osent mettre des annonces pour vendre des logements AADL qu’ils n’ont même pas encore reçus. Le ministre abordera, par ailleurs, l’urbanisme en annonçant la révision de la loi, comme il parlera des permis de construire. “Les délais de délivrance des permis sont de l’ordre de 20 jours. Au-delà, l’intéressé pourra s’adresser au ministère qui lui délivrera l’autorisation requise.” Et d’avertir : “Nous sommes en phase de régularisation du passif, notamment pour ce qui est des terrains re- L’ÉDITO mis par les DEC, mais il existe certains cas irrecevables. Suite à quoi, il arrivera un moment où l’État devra agir car il existe une circulaire qui fixe une échéance”, a-t-il indiqué, précisant que les services compétents procéderont à la fermeture des magasins de ceux qui ne terminent pas les constructions de la bâtisse en question comme il sera interdit aux notaires d’effectuer des contrats de location. Le ministre, qui a rappelé, à l’occasion, que “le logement nécessite une stratégie multidimensionnelle”, a longuement insisté sur le logement rural en le qualifiant de renaissance de l’État”. Et d’expliquer : “Cela répond à un objectif moral car les zones rurales ont de tout temps souffert et méritent tous les égards.” Pas moins de 900 000 logements ont été inscrits lors du quinquennat passé et la même cadence se poursuivra pour le prochain. Et d’appeler au “rééquilibrage dans l’aménagement du territoire”. “En 2014 pas moins de 65% de la population vit dans les grandes villes et seulement 35% dans les zones rurales et 85% des 65% sont basés sur 15% de la bande Nord”, a-t-il révélé pour expliquer la pertinence d’absorber l’exode. “Nous avons procédé au recensement des besoins au niveau des 1 541 communes, qui a donné à un besoin réel de 720 000 unités. Il nous reste 450 000 à satisfaire avec une échéance jusqu’au 2018.” L’éradication des bidonvilles interviendra en 2015, selon les affirmations du ministre, ce qui permettra la récupération du foncier au profit, entre autres, de l’AADL. NABILA SAÏDOUN PAR OUTOUDERT ABROUS abrousliberte@gmail.com Quand le logement va… L “ Le parc immobilier reste encore en deçà des besoins pour la simple raison que chaque Algérien veut posséder son logement dès son entrée dans le monde du travail. ” e programme concernant le logement n’est pas touché par les coupes budgétaires. Le premier responsable du département l’a réaffirmé, tout en rassurant de l’intérêt que le Président porte à ce secteur. Il est vrai que ce dernier n’a bénéficié des efforts de l’État que depuis une quinzaine d’années, ce qui explique le retard accumulé dans la construction du logement. Secteur stratégique et névralgique, le logement a constitué une carte primordiale aux mains du Président qu’il tire à l’approche de chaque échéance présidentielle. Un atout dont il s’en est servi, avec brio. Avec les différents programmes mis en œuvre dont la vedette reste l’AADL, le parc immobilier reste encore en deçà des besoins pour la simple raison que chaque Algérien veut posséder son logement dès son entrée dans le monde du travail. Signe qu’on a atteint la majorité qui permet de marquer son indépendance vis-à-vis de la cellule familiale ? Pas si sûr. La raison est que le système locatif est désorganisé et qu’il se trouve aux mains d’une mafia de l’immobilier et partant du foncier qui décide des prix de location et choisit en toute discrétion ses locataires, à des prix qui défient toute concurrence. Il serait urgent que l’État s’implique à investir dans ce créneau pour casser la situation de monopole qui y prévaut et d’encadrer, par la même occasion, cette niche, à même de desserrer l’étau et la pression sur ce produit. Le système de location permettra à un jeune une meilleure mobilité dans la recherche de l’emploi au lieu de se sédentariser dans son périmètre d’habitation, souvent situé dans les grandes agglomérations surpeuplées et qui n’offrent pas beaucoup d’opportunités de recrutement. Le plan d’urgence de recasement est en voie d’achèvement selon les autorités qui ont axé les efforts dans la fourniture d’un toit où habiter, il reste, et c’est important, d’ajouter à ces ensembles des infrastructures pour que le citoyen sente qu’en plus qu’il habite, il vit. n Dimanche 28 décembre 2014 4 L’actualité en question LIBERTE LE PRÉSIDENT TCHADIEN EN VISITE À ALGER Le bourbier libyen au menu S’il s’agit, en théorie, d’essayer de rapprocher les visions des deux pays dans le but de trouver une solution à la crise libyenne qui se pose avec acuité et urgence, il s’agit pour l’Algérie de convaincre le partenaire tchadien d’adhérer à son option politique. e président tchadien, Idriss Deby Itno, effectue, depuis hier, une visite de trois jours en Algérie à l’invitation du président Bouteflika. “Cette visite marque, rapporte l’APS, la volonté de l’Algérie et du Tchad de renforcer leurs relations traditionnelles de fraternité, d’amitié, de solidarité et de coopération”. En plus de la coopération bilatérale, probablement dans le domaine de l’énergie, un secteur dans lequel vient de faire son entrée le Tchad, il sera surtout question, au menu de cette visite, de la situation sécuritaire régionale, notamment le bourbier libyen, et du Nord-Mali. S’il s’agit, en théorie, d’essayer de rapprocher les visions des deux pays dans le but de trouver une solution à la crise libyenne qui se pose avec acuité et urgence, il s’agit pour l’Algérie de convaincre le partenaire tchadien d’adhérer à son option politique ; une tâche difficile d’autant plus que le Tchad a pris option pour une solution militaire dans les crises qui secouent la sous-région sahélienne depuis son intégration dans l’opération Serval puis Barkhane sous la conduite de l’armée française. D’ailleurs, la communauté internationale semble partagée entre les deux options. L’Algérie, qui plaide pour une solution politique à travers le dia- L D. R. Louiza/Liberté logue entre les différentes factions libyennes en conflit, est soutenue par l’ONU, l’UA et les États-Unis, alors que d’autres pays africains ont appelé et appuient l’option française d’une intervention militaire pour faire cesser les hostilités. On soupçonne d’ailleurs des forces étrangères d’avoir franchi la frontière sud de la Libye pour venir en soutien aux forces du général à la retraite, Haftar, qui combat les forces islamistes de Fejr Libya “Aube libyenne”. Et ce sont les partisans de cette option qui accusent l’Algérie de soutenir le camp islamiste. D’où le forcing des partisans de l’opération militaire pour faire adopter leur option sachant que sur le terrain politique, les choses évoluent, à petits pas certes, mais favorablement pour le dialogue et une solution négociée entre les Libyens. D’ailleurs, un nouveau round est déjà prévu pour le mois de janvier, en Libye, de surcroît. L’Algérie, qui refuse toute intervention étrangère en Libye et s’interdit par principe de participer militairement à toute opération à l’étranger, a, dès l’éclatement du conflit interlibyen, proposé d’abriter le dialogue inclusif entre les différents groupes en conflit. Et elle a entrepris des démarches discrètes auprès des différents acteurs. C’est dans ce contexte de divergence au sein de la communauté internationale qu’intervient la visite de Idriss Deby qui a rappelé, la semaine dernière, sa position sur la question libyenne et sa solution. Avec le soutien “mou” de la France réitéré au Premier ministre lors de sa visite à Paris, l’Algérie espère réussir à calmer les ardeurs guerrières du Tchad, faire pencher la balance en faveur de la solution politique et éviter ainsi l’embrasement de toute la région. DJILALI B. APRÈS LA MORT DU WALI D’ANNABA Soufiane Djilali accuse la mafia du foncier ors d’un meeting qu’il a animé hier, à Besbes, à 60 kilomètres du chef-lieu de la wilaya d’El-Tarf, le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, a appelé le DRS à ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort du wali d’Annaba, feu Mohamed Mounib Sendid, décédé mardi dernier dans une clinique privée spécialisée de Paris et qui, selon l’orateur, aurait subi des pressions de la part de “la mafia locale du foncier, ainsi que de hauts responsables civils et militaires”. Soufiane Djilali, qui a rendu un vibrant hommage au wali d’Annaba, a décla- L ré : “Le défunt était un commis de l'État honnête, il a barré la route à la mafia du foncier.” Et d’ajouter : “Nous demandons une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de la mort du wali d’Annaba. Et c’est au vice-ministre de la Défense, Gaïd-Salah, de mener cette enquête.” Cette enquête devrait, selon lui, concerner également d’autres wilayas comme Alger, Oran ou encore Msila où “des lots de terrain, des espaces publics sont distribués de manière illégale à des promoteurs hors-la-loi”. Et d’ajouter que “le décès du wali d’An- naba est un précédent qui ne devrait pas passer sous silence”. Le président du parti Jil Jadid n’a pas manqué, par ailleurs, de pointer un doigt accusateur en direction du pouvoir, lequel, selon lui, est “responsable de la situation chaotique dans laquelle se trouve actuellement l’Algérie”. “J’aurais pu interpeller le Président, mais je n’ai pas pu le faire sachant la vacance du pouvoir depuis des années”, dira-t-il encore. Et de préciser que “le président de la République n’est pas au courant de ce qui se passe dans le pays”. Fustigeant le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et les dernières mesures prises au lendemain de la chute du prix du pétrole et qui, selon lui, pousseront la population à l’émeute, Soufiane Djilali affirmera : “Sellal demande aux Algériens de serrer la ceinture, il a oublié qu’il a dépensé des sommes colossales qui se chiffrent à des milliards pendant la campagne présidentielle.” Et de lancer : “Abdelmalek Sellal devait commencer par son propre gouvernement, diminuer leur train de vie et réduire de 50% leurs salaires, leurs villas et leurs comptes en devises à l’étranger.” En fait, le pouvoir en place a fait fi, selon l’orateur, des recommandations de l’opposition quant à réduire les dépenses et prendre des mesures pour se prémunir contre une éventuelle baisse du prix du pétrole. “Aujourd’hui, le pays est en pleine crise, que le pouvoir minimise”, soulignera le président de Jil Jadid, avant de conclure avec un appel lancé en direction d’Abdelmalek Sellal, l’invitant à démissionner de son poste de Premier ministre. Enfin, commentant l’affaire du journaliste et écrivain Kamel Daoud, le président de Jil Jadid dira : “Le pouvoir menace de revenir au désordre sécuritaire qui a marqué les années 1990, si l’opposition continue à lui mettre la pression.” TAHAR BOUDJEMMA COMMÉMORATION DU 57e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT D’ABANE RAMDANE “C’est un devoir de mémoire” e comité de village d’Azouza, en collaboration avec l’APC de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), a commémoré, hier, le 57e anniversaire de l’assassinat du révolutionnaire Abane Ramdane. La cérémonie a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument des Martyrs du village Azouza, et ce, en présence du wali de Tizi Ouzou, du vice-président de l’APW, de la famille révolutionnaire, ainsi que d’autres représentants civils et militaires. Après cette halte à la mémoire du fils d’Azouza au monument du village, la délégation s’est L rendue au musée Abane-Ramdane, érigé au cœur même du village, pour une visite guidée à travers les différentes salles d’exposition que renferment cet espace dédié à la vie et au parcours de celui qu’on surnomme “L’architecte de la Révolution”. “Nous célébrons aujourd’hui le 57e anniversaire de la mort d’Abane Ramdane. C’est un devoir de mémoire et une obligation pour nous de célébrer cette journée afin de dire qu’Abane Ramdane est toujours vivant. Aujourd’hui, la cérémonie a regroupé des gens venus des quatre coins d’Algérie pour lui rendre hommage”, nous dira le président du comité de village, Nacer Abib, tout en saluant l’initiative du wali de Tizi Ouzou qui a, à l’occasion, débloqué une somme de 10 millions de dinars pour finaliser les travaux de la stèle d’Abane Ramdane, située au chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen. Le même responsable accordera, également, indique la même source, une enveloppe de 5 millions de dinars pour la réhabilitation de l’école primaire du village Azouza, 5 autres millions de dinars pour l’équipement et l’aménagement du musée Abane-Ramdane et 3 millions de dinars pour le bétonnage et l’amélioration de la route qui mène à ce musée. Par ailleurs, au chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen, les organisateurs ont initié une marche, qui a commencé à l’entrée de la ville, vers la stèle d’Abane où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire de ce héros de la Révolution. Elle a été suivie par la projection du film D’argaz ami ainsi qu’une conférence animée par le Dr Zeghidi sur “L’apport d’Abane Ramdane au mouvement national et à la Révolution algérienne”. K. TIGHILT EN PRÉSENCE DES AUTORITÉS LOCALES Vibrant hommage aux quatre pères blancs assassinés en 1994 l y avait une foule importante, hier, au cimetière chrétien de la ville de Tizi Ouzou où une cérémonie de recueillement a été organisée pour commémorer le 20e anniversaire de l’assassinat, le 27 décembre 1994, des quatre pères blancs dans la cour de leur chapelle située près du centre-ville de Tizi Ouzou. La cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbe de fleurs à la mémoire de Charlie Deckers, Jean Chevillard, Alain Dieulangard et Christian Chessel s’est déroulée en présence I des ambassadeurs d’Allemagne et de Belgique, de l’attaché de défense de l’ambassade de France, du responsable de la communauté chrétienne en Algérie et en Tunisie, du père José Cantal, des autorités locales, à leur tête le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, et le P/APC, Ouahab Aït Menguellet, ainsi que de nombreux représentants du monde associatif et d’anonymes. Seules les familles des victimes étaient absentes à cette cérémonie. “Il nous est demandé de ne pas prendre de risque actuellement. Ça me tente mais, pour ma famille, je ne peux prendre le risque même si tout va bien chez vous”, avaiton lu dans une réponse adressée par une des familles des pères assassinés aux organisateurs. Un sentiment de peur que n’a pas partagé le responsable de la communauté chrétienne d’Algérie et de Tunisie, le père José Cantal, qui compte désormais, dit-il, témoigner là où il ira “de cette capacité de l’Algérie à intégrer ceux qui l’aiment”. “Je témoignerai partout qu’en Algérie, il y a de l’amour et une im- mense capacité à vivre ensemble”, a-t-il ajouté. La même impression a été également exprimée par l’ambassadeur de Belgique qui s’est dit “ému par cette marque de sympathie de la population et des autorités de Tizi Ouzou qui sont venues participer à cet événement et manifester leur attachement à la dignité humaine”. Prenant la parole, le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a rendu un hommage des plus vibrants aux quatre pères blancs qu’il n’a pas hésité à qualifier de “tisserands de lumières” qui ont toujours cultivé l’amour de l’autre et fait preuve de simplicité et de modestie, mais aussi de grandeur car ayant su transcender toutes les différences, faisant ainsi de la diversité un enrichissement mutuel sur cette terre de tolérance qu’est l’Algérie. La cérémonie s’est poursuivie ensuite à la chapelle des chrétiens avec des témoignages et l’inauguration d’une stèle à la mémoire des quatre pères blancs victimes de l’islamisme armé des années 1990. SAMIR LESLOUS LIBERTE 5 Dimanche 28 décembre 2014 LE RADAR DE LIBERTÉ PAGE ANIMÉE PAR M.-C. LACHICHI radar@liberte-algerie.com PREUVE DE TRANSPARENCE OU SIGNE DE DÉLIQUESCENCE DE L’ÉTAT ? La circulaire de Sellal fait le “buzz” IL VIENT D’ÊTRE PUBLIÉ PAR L’OBSERVATOIRE INTERNATIONAL DES CRISES (OIC) Un Algérien reconnu comme spécialiste de “la communication de crise” n La directive adressée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aux membres du gouvernement, aux walis et au directeur général de la Fonction publique et de la réforme administrative vient de faire littéralement le tour du Web. Et pour cause, on n’avait jamais vu un document officiel, de surcroît une directive interne portant sur des mesures d’austérité budgétaire, traîner autant sur les réseaux sociaux. Espérons seulement qu’une telle médiatisation contribuera à “rationnaliser” davantage les dépenses publiques… SYSTÈMES DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ Enie de Sidi Bel-Abbès certifiée ISO 9001-2008 n L’Entreprise nationale des industries électroniques, Enie, de Sidi Bel-Abbès vient de se voir notifier sa certification ISO 90012008, et ce, après avoir satisfait aux exigences relatives au système de management de la qualité. Une bonne nouvelle pour la production nationale ! nAmokrane MohamedChérif est le premier Algérien, spécialiste de la communication de crise, à être publié dans le prestigieux Magazine de la communication de crise et sensible, édité par l’Observatoire international des crises (OIC), une référence mondiale, s’il en est. Il convient de citer également Salem Brahimi, un autre Algérien, qui y a déjà été publié en 2008 en traîtant, lui, de “la crise dans le cinéma”. Quant à l’article que vient de publier Amokrane Mohamed-Chérif, celui-ci fait une analogie entre la crise qui touche n’importe quelle organisation et celle qui touche une équipe de football. Il aborde le sujet à travers notamment le concept de la résilience. D’APRÈS UN SONDAGE DU SITE “LIBERTEALGERIE.COM” 68% des internautes ne croient pas à la thèse officielle avancée par les autorités algériennes sur la mort d’Ebossé n “Croyez-vous à la thèse officielle avancée par les autorités algériennes sur la mort du joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé ?” À cette question posée sur notre site Web, 68% des in- ternautes estiment n’avoir pas été convaincus par cette thèse (soit 1 953) alors que 25% y souscrivent (soit 727). 5% restent, pour leur part, “sans avis”, soit 169. LE VICE-PRÉSIDENT DE L’APW PLACÉ EN DÉTENTION PROVISOIRE IL S’INTÉRESSE AU “MADE IN ALGERIA” Benflis à la Foire de la production nationale Un élu pédophile à Souk-Ahras n Un vice-président de l’APW de Souk-Ahras a été placé en détention provisoire, mercredi passé, après avoir été auditionné par le procureur de la République au motif d’une plainte déposée à son encontre par les parents d’une fille de 12 ans qui a révélé avoir fait l’objet d’une tentative d’agression sexuelle de sa part. Le prévenu a été arrêté alors qu’il avait disparu de la circulation, depuis quelques jours, suite à l’ébruitement de l’affaire. DES BURALISTES IMPOSENT DES TAXES DE 10 À 20 DA ARRÊT SUR IMAGE Augmentation anticipée du prix du tabac n L’ancien candidat à la présidentielle d’avril dernier, Ali Benflis, a consacré une bonne partie de la journée de jeudi à visiter les différents stands de la Foire de la production nationale qui se tient actuellement au Palais des expositions de la Safex des Pins-Maritimes. L’ancien chef de gouvernement s’est longuement enquis des difficultés qu’éprouvaient les producteurs nationaux auxquels il n’a pas manqué d’apporter son soutien. n Anticipant sur l’augmentation du prix du tabac, nombre de buralistes à Alger ont pris de l’avance sur l’application de la loi de finances 2015 dont les dispositions prévoient une hausse des taxes sur les cigarettes, mais qui devaient prendre effet à compter seulement du 1er janvier. Nos buralistes, eux, en ont décidé autrement ! DE L’ARGENT À RAMASSER À LA PELLE 2 millions de dollars tombent d'un camion à Hong-Kong nDes caisses contenant près de 2 millions de dollars en billets de banque se sont échappées, mercredi à Hong-Kong, d'un camion blindé dont la portière était malencontreusement ouverte. Les passants et automobilistes se sont jetés dessus, créant une énorme mêlée. VU À AGHRIBS (TIZI OUZOU) Une mosquée dans la tradition algérienne Dimanche 28 décembre 2014 6 L’actualité en question LIBERTE SÉISME À BLIDA La population encore sous le choc Les multiples répliques qu’enregistre la wilaya de Blida, en ce mois de décembre, a provoqué la psychose et un état de choc chez la population blidéenne. A recteur du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag), fait partie de l'activité sismique “normale” dans la région nord du pays. “Les dernières secousses matérialisent l’activité sismique dans notre pays. Cette activité est expliquée par le rapprochement des deux plaques tectoniques, africaine et eurasiatique, qui, chaque année, ont un taux de rapprochement de 5 mm”, a expliqué le directeur du Craag. Mais l’aspect scientifique ne rassure guère la population blidéenne qui vit au rythme de tremblements de terre depuis le mois de juin dernier. “La terre tremble tout le temps et le phénomène devient de plus en plus menaçant car il ne s’agit plus de répliques de faible intensité. À ce rythme, je suis sûr qu’on fera face à une catastrophe indescriptible”, nous a déclaré un enseignant de lycée. Et d’ajouter : “Ces scientifiques du Graag peuvent-ils nous expliquer pourquoi ça se passe uniquement dans les montagnes de Hammam Melouane ?” D’autres Blidéens se demandent également si le Craag maîtrise bien l’enregistrement des secousses telluriques. “Pourquoi le centre français a enregistré une magnitude de 5,5 et pourquoi le centre américain aussi a enregistré une magnitude de 4,7 ? Quelle est la véritable magnitude ?”, se demande ce jeune étudiant de l’université de SaâdDahleb de Blida. Il faut noter que le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, accompagné par plusieurs autres responsables de sa direction, se sont rendus à Bouinan, à Bougara et à Hammam Melouane pour faire un constat des lieux. Rien n’est à déplorer, mais le premier responsable de la Protection civile met toutes les unités en état d’alerte pour faire face à un éventuel tremblement de terre de forte magnitude. D. R. vant-hier, la terre a encore tremblé. Une réplique de magnitude 4,4 a été enregistrée vendredi à 18h55 à Hammam Melouane, et c’est le même point de l’épicentre, c’està-dire à une distance de 4 km qui sépare la ville de Bouinan et Hammam Melouane. Cette secousse tellurique a provoqué un état de psychose au sein de la population blidéenne qui n’arrive pas à comprendre pourquoi la terre tremble en continu avec une magnitude qui ne descend pas de la barre de 4 sur l’échelle de Richter. Plus de 40 personnes sous le choc ont été évacuées avant-hier par les éléments de la Protection civile vers les structures de santé des communes de Boufarik, Bouinan, Chebli et Bougara. Fort heureusement, aucune perte humaine ou effondrement de maison n’ont été enregistrés après ce séisme qui, selon Chaouche Yelles, di- La ville de Blida vit dans la psychose du séisme. K. FAWZI FERMETURE DES PHARMACIES À 19H Les pharmaciens d’Oran menacent de faire grève a-t-on se diriger vers un bras de fer entre les pharmaciens de l’Ouest et le ministère de la Santé au point où la menace d’une grève a été brandie, hier matin à Oran, lors d’une conférence de presse donnée par les représentants de l’Association solidarité des pharmaciens de l’Ouest (Aspo) ? Le malaise, pour ne pas dire le conflit, est né suite à un arrêté ministériel du 20 août 2014 “fixant les modalités d’organisation de la garde des officines de pharmacie” et qui, dans la foulée, impose aux pharmaciens, en dehors des gardes, de fermer leurs officines à 19h. Alors que l’application de cet arrêté est prévue à partir du 1er janvier 2015, et V dans le cas où le ministère le maintiendrait en l’état, les pharmaciens, se disant soutenus par les citoyens et leurs clients, sont prêts à aller vers une grève générale. Face à ce qu’ils estiment être une décision “aberrante, inique et troublante”, les pharmaciens de l’Aspo la contestent farouchement, rejoignant ainsi le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (Snapo), qui aurait appelé, lui aussi, au gel de cet arrêté, selon Mme Maâziz, la présidente de l’Aspo. Pour elle, cette décision d’obliger les pharmaciens à fermer à 19h aura pour principale conséquence de pénaliser gravement les citoyens, d’accroître l’insécurité et aussi de mettre au chômage des mil- liers d’employés travaillant de nuit dans les officines. “Les citoyens sont habitués de tout temps à trouver des pharmacies ouvertes jusqu’à 22h et plus, c’est une garantie pour eux et les malades de trouver où acheter leurs médicaments en urgence. Si les pharmacies doivent fermer, le citoyen va devoir sortir la nuit à la recherche d’une pharmacie de garde, sans être assuré qu’il y trouvera tous les médicaments dont il a besoin”, explique l’intervenante confortée par des pharmaciens venus témoigner lors de ce point de presse. L’autre grief retenu contre cette décision, c’est que nombre de pharmaciens ont deux employés, au minimum, travaillant de nuit. “Que va-t-il advenir de ces employés si la fermeture se fait à 19h ?” s’interrogent des membres de l’Aspo. Et d’ajouter que ce sont des centaines de personnes qui vont se retrouver au chômage alors qu’Oran compte quelque 630 pharmacies. L’autre argument avancé est relatif à l’activité des pharmaciens qui, majoritairement, réalisent leur meilleur chiffre d’affaires au-delà de 19h, d’où le sentiment que cet arrêté va surtout “provoquer la casse des officines de petite capacité, et ce n’est pas la dérogation permise par l’arrêté qui va régler les choses, au contraire, cela va favoriser la corruption”, ajoutent des pharmaciens. Durant le point de presse, la présidente de l’Aspo a en- core évoqué la récente réunion du “bureau local du Snapo avec la DDS et quelques pharmaciens triés” appelant, eux, à l’application dudit texte et devant préparer la liste des gardes. “Nous sommes à quelques jours de l’application de ce décret et aucune liste de garde ne nous a été parvenue”, laissant entendre que la confusion est générale. Profitant de cette rencontre avec la presse, les pharmaciens ont encore évoqué les problèmes récurrents de pénurie de médicaments et les problèmes d’insécurité et d’agressions les ciblant pour leurs recettes, mais surtout pour leurs stocks de psychotropes. D. LOUKIL PROJET DE DÉDOUBLEMENT DE LA VOIE FERRÉE BÉJAÏA – BÉNI MANSOUR L'opposition au deuxième tracé gagne du terrain es industriels et citoyens de la vallée de la Soummam, s'opposant au tracé du dédoublement de la voie ferroviaire reliant Béni Mansour à Béjaïa, viennent de renforcer leurs rangs à travers une coordination intercommunale des citoyens issus des sept communes ayant pris part à la réunion organisée, hier, à l'auberge Mimosa d'Ouzellaguen, par l'Association de défense des intérêts des citoyens, opérateurs économiques et industriels de la Soummam, créée en avril dernier. Issus des municipalités de Chorfa (Bouira), Tazmalt, Akbou, Ouzellaguen, Souk Oufella, El-Flaye et Béjaïa, les membres de cette nouvelle organisation intercommunale, désignés par L un vote à main levée, ont constitué un bureau présidé par un jeune citoyen natif d'Ouzellaguen, Mourad Aït Braham, en l'occurrence. Dans une déclaration rendue publique, hier, dont nous détenons une copie, ces représentants de la société civile s'engagent à accompagner l'association organisatrice dans son combat pour que “le deuxième tracé retenu pour le projet de dédoublement de la voie ferrée soit revu et corrigé”, et mettent en garde contre “les conséquences désastreuses” que présente un tel projet. Les rédacteurs de la déclaration interpellent les autorités concernées sur “l’importance des dégâts que pourraient engendrer la mise en œuvre dudit tracé, affirmant que le nombre de maisons vouées à la démolition a connu une augmentation effarante par rapport à la première variante. Idem pour les entreprises économiques, pourtant considérées comme la colonne vertébrale du développement de notre région, grâce aux centaines de postes d'emploi créés, mais par l'importance de la recette fiscale générée. Sans oublier la disparition d'une énorme superficie de terres agricoles exploitées par nos concitoyens et qui constituent pour certains d’entre eux la seule et unique source de revenu”. À noter que lors de cette réunion qui a vu la présence, également, des maires des communes de Chemini, Souk Oufella et Ouzellaguen, lesquels ont réitéré leur soutien à ce mouvement de protestation “citoyenne et pacifique”, les membres de l'Association de défense des intérêts des citoyens, opérateurs économiques et industriels de la Soummam ont tenu à “démentir les propos du chef de projet en question qui a voulu minimiser les dégâts qu'engendrerait ce projet”. Le président de cette association, Khoder Aït Braham, qui qualifie ces propos de “purs mensonges visant à tromper l'opinion publique”, rétorquera que “nous réclamons la révision pure et simple du deuxième tracé retenu ou, à défaut, la mise en place d'une commission d'enquête susceptible de faire la lumière sur cette affaire”. KAMAL OUHNIA LA MINISTRE DU TOURISME ÉTAIT VENDREDI À TAMANRASSET Pourquoi les opérateurs locaux ont-ils été marginalisés ? exclusion des tour-operators de l’Ahaggar lors de la visite de travail et d’inspection effectuée, vendredi dernier, par la ministre du Tourisme, Nouria Yamina Zerhouni, dans la wilaya de Tamanrasset, a traduit clairement l’absence d’une volonté à sortir ce secteur de l’ornière et du marasme qui le frappe depuis quatre longues années. La première sortie de la ministre dans la capitale du tourisme saharien depuis sa nomination au sein du gouverne- L’ ment s’est déroulée en compagnie de la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Tagabou Aïcha, et des autorités locales qui n’ont vraisemblablement pas jugé opportun de faire participer les premiers acteurs de ce secteur agonisant. “C’est malheureux d’en arriver à cette situation. Une ministre qui se rend dans une wilaya touristique par excellence doit normalement chercher et se demander où sont les opérateurs et les représentants du ce secteur d’activité avant d’entamer son programme de visite. C’est un précédent. On ne veut pas de nous parce que nous disions la vérité et nous avions toujours refusé de cautionner la politique de mensonge. On ne veut plus de fausses promesses. Le tourisme en Algérie se meurt, qu’on le veuille ou pas. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on vient nous faire changer d’avis en promettant monts et merveilles et en avançant des chiffres qui ne tiennent pas la route”, regrette un représentant de l’Association des agences de voyages de Tamanrasset. Joint par téléphone, notre interlocuteur nous dit avoir reçu une invitation, la veille de la visite, pour tenir le rôle de figurant à l’inauguration du Salon national de l’artisanat qui devait avoir lieu à la fin de la journée d’hier. “Sinon aucune agence de voyages n’a été conviée à cette visite qui suscite beaucoup d’interrogations”, a-t-il affirmé. En réponse à des questions de journalistes, la ministre a préféré se murer dans le silence, préférant ressasser le même langage imputant le marasme touristique à Tamanrasset à l’interdiction par certains pays étrangers des sites à leurs ressortissants malgré le fait qu’ils soient sécurisés. La représentante du gouvernement a ainsi évoqué les projets lancés ou ceux en cours de lancement sans penser à associer les véritables acteurs qui ont crié contre la marginalisation et l’exclusion dont ils se sentent toujours victimes. RABAH KARECHE LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 L’actualité en question 7 LA PREMIÈRE TORCHE ALLUMÉE HIER DANS LE BASSIN DE L’AHNET Gaz de schiste : c’est parti ! Sonatrach a opéré sa première fracturation hydraulique dans un puits de schiste alors que la chute du prix du pétrole a causé, en 2014 pour l’Algérie, la perte de deux milliards de dollars d’exportation en hydrocarbures. A dans le bassin de l’Ahnet, qui s’étend sur 100 km2, les réserves en place sont estimées à 2 milliards de m3 au km2”, a indiqué le ministre. Même si les quantités récupérables ne sont pas encore connues de Sonatrach, M. Yousfi a néanmoins affirmé que “1% de ces réserves représente déjà beaucoup”, tout en précisant que “les taux de récupération attendus seront de l’ordre de 5 à 10%”. Le second puits, AHT1H2, est encoLes chantiers des premiers puits d’essai d’exploration du gaz de schiste ont été visités hier par le ministre de l’Énergie. re en cours de forage. Il sera achevé en moins de temps que le premier, assu- Mme Boudjemâa, ministre de l’Envi- lui des hydrocarbures conventionrent les ingénieurs. “La partie vertica- ronnement, quant aux problématiques nels, “l’effort doit être fait sur la cile d’une profondeur de 1 500 m a été environnementales. “Les points mentation des puits”, a indiqué achevée et nous entamons le forage du d’ombre ont été éclaircis : la quantité M. Khanfar. S’agissant du traitement coude pour engager la partie horizon- d’eau utilisée dans la fracturation hy- de l’eau après fracturation, Mme Boudtale qui sera longue d’environs 1000 m”, draulique n’excède pas les 7 000 m3 et jemâa s’est estimée confiante. “Il y a a expliqué Khanfar Youcef, directeur elle est réutilisable pour d’autres opé- seulement quatre familles d’additifs de l’exploitation Asset sud-ouest. Cet- rations de fracturation”, a précisé qui sont utilisées et ce sont des produits te visite sur site a également eu pour M. Necib. Quant au risque de conta- ordinaires qui ne représentent, en réaeffet de rassurer, aussi bien M. Necib, mination des aquifères, selon les ex- lité, que 1% de la quantité d’eau inministre des Ressources en eau, que perts de Sonatrach, il est identique à ce- jectée”, a-t-elle relevé. CHUTE DU PRIX DU PÉTROLE Amara Benyounès rassure n Lors d’un meeting populaire qu’il a animé hier dans la commune d’El-Aouinet, à 60 kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, le secrétaire général du MPA et ministre du Commerce, Amara Benyounès, a évoqué plusieurs sujets d’actualité et, plus précisément, celui relatif à la chute du prix du baril de pétrole, et ce que cela implique comme conséquences pour l’avenir de l’Algérie, si la crise venait à persister. “La chute du prix du pétrole est un problème grave qu’on prend très au sérieux, cependant, l’État n’est pas prêt à abandonner sa politique sociale”, dira Amara Benyounès devant ses partisans et sympathisants du parti. Abordant la sécurité aux frontières, le secrétaire général du MPA mettra particulièrement l’accent sur la situation en Libye. “On est loin de trouver une solution à ce qui se passe en Libye avec qui nous avons plus de 1 000 kilomètres de frontières”, dira-t-il avant de pointer un doigt accusateur en direction de la France qui, selon l’orateur, est à l’origine de ce qui se passe aujourd’hui au Mali : “La France est en train de combattre au Mali ceux qu’elle a armés, il y a plus de deux ans, en Libye.” Par ailleurs, s’exprimant sur le récent appel au meurtre lancé par le prédicateur salafiste Hamadache à l’encontre du journaliste et écrivain Kamel Daoud, Amara Benyounès dira que “malgré le fait que le peuple ait pardonné à travers la Charte pour la paix et la réconciliation, ces gens continuent toujours à avoir des tribunes et menacent le peuple”. D. R. lors que la chute du prix du brut sème un climat d’incertitude quant à l’avenir de l’industrie pétrolière mondiale, Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, se montre, lui, très rassurant. Accompagné des ministres des De notre envoyée Ressources spéciale à In Salah : en eau et de AMINA HADJIAT l’Environnem e n t , M. Yousfi s’est rendu, hier, dans le bassin de l’Ahnet, dans la région d’In Salah (Tamanrasset) sur les chantiers des premiers puits d’essai d’exploration des hydrocarbures de schiste. Il s’agit de deux puits horizontaux d’exploration et d’un puits vertical d’écho, opérés par la Sonatrach en effort propre et qui sont à différents degrés d’avancement. Le forage du premier puits, baptisé AHT1H1, a été achevé en quatre mois et la première fracturation hydraulique a été opérée “avec succès”, a estimé le ministre. Il en veut pour preuve, la torche enflammée indiquant la présence du gaz de schiste. Tout en avouant que l’Algérie a perdu en 2014 “deux milliards de dollars d’exportation de gaz”, le ministre a assuré que les réserves en place des hydrocarbures sont “très importantes”. “Rien que pour la première couche de schiste Développement des schistes : à quel prix ? Cette première expérience est, selon le ministre de l’Énergie, “le début d’une nouvelle aventure qui va permettre à l’Algérie de disposer d’une des plus importantes réserves de gaz au monde”. Un potentiel qui conforte M. Yousfi dans sa volonté d’intensifier les efforts sur l’exploration. “Nous allons optimiser les coûts pour réduire les dépenses de développement et accélérer les délais d’exploitation tout en renforçant l’aval”, a annoncé M. Sahnoun, P-DG de Sonatrach. Cette nouvelle industrie permettra au groupe pétrolier d’acquérir des technologies nouvelles. C’est également l’opportunité de créer des milliers d’emplois. “Dès 2015, ce sont 8 000 emplois qui vont être créés à la faveur d’un plan de recrutement qui, à moyen terme, avoisinera les 39 000 emplois”, a précisé le ministre. Outre les ressources humaines, le développement des hydrocarbures de schiste nécessitera un important investissement en infrastructures et moyens d’exploitation. À ce sujet, le ministre a dévoilé qu’un accord de partenariat “est en cours de négociation entre Sonatrach et une compagnie étrangère pour la création, en Algérie, d’une unité de fabrication d’appareils de forage”. Ce qui rallonge encore la liste des dépenses qui devront êtres consenties afin de développer l’exploitation des hydrocarbures de schiste. Mais M. Yousfi reste optimiste. “Le plus grand défi sera celui de la réduction des coûts d’exploitation”, at-il déclaré, avant d’ajouter que “cela sera possible car l’Algérie a l’avantage de disposer de son propre réseau de transport et de commercialisation des hydrocarbures”. Cette stratégie reste néanmoins suspendue à l’évolution des prix du baril de pétrole car, en dessous d’un certain seuil, la rentabilité sera difficile à atteindre. HAFID MAALEM A. H. SUITE À LA DÉCISION DE RETRAIT DU LIVRE DE MERIEM BOUZID-SABABOU La communauté scientifique se mobilise a communauté scientifique se mobilise pour Meriem Bouzid-Sababou, chercheuse au Centre national de recherches préhistoires, anthropologies et histoires (CNRPAH), suite à la décision de retrait de son livre Ce que les gens de Sebeiba disent. Sens du rituel de l'Achoura dans l'oasis de Djanet. Dans une pétition signée par plus de 70 chercheurs et scientifiques algériens, ils dénoncent : “L’intrusion, par définition intolérable, des autorités politiques et administratives qui s’arrogent le droit de la censure et de la sanction de travaux de recherche.” Dans un communiqué rendu public, les signataires s’indignent du traitement et des menaces que subit la chercheuse depuis la parution de son opus. “Cette campagne d’intimidation et de censure a procédé en deux temps”, souligne le communiqué. Dans le document, les enseignants expliquent que “des personnes, agissant sous le couvert de l’anonymat, menacent, d’abord, via les réseaux sociaux, de s’en L prendre à l’intégrité physique et morale de la chercheuse, ainsi qu’à celle de sa famille. Ensuite, les services du ministère de la Culture ont fait parvenir à la direction du CNRPAH une note verbale exigeant le retrait du livre des circuits de diffusion. Le directeur du centre a été jusqu’à exiger la suppression des passages incriminés et la présentation d’excuses aux personnes se disant les notables de Djanet El-Mihan”. Parmi les signataires, on retrouve Madjid Benchikh, professeur de l’université de Cergy-Pontoise, Abdelhamid Bourayou, professeur à l’Institut de la langue arabe, Nacer Djabi, sociologue, Malika El-Korso, professeur d’histoire à l’université d’Alger, Mohammed Harbi, historien, Fatma Oussedik, sociologue, Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeur de linguistique à l’université d’Alger 2, Rachid Zouaïmia, professeur à la faculté de droit et des sciences politiques, et Daho Djerbal, historien. Suite à cette vague de solidarité, le ministère de la Culture est sorti de sa réserve et a tenu à s’expliquer. Dans une déclaration faite, jeudi à l’APS, le ministère a estimé que “seul” le conseil scientifique du centre de recherche qui a publié le livre était en mesure “d’évaluer les passages à l'origine de la protestation” des associations et des notables de Djanet (Illizi) qui avaient appelé, fin novembre, les autorités publiques à retirer le livre du marché. Dans ce livre, publié en 2013 par le Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH, dépendant du ministère de la Culture), l'universitaire évoque la probable apparition à Djanet sous la colonisation française de fléaux sociaux, notamment la prostitution, du fait de la misère chez les autochtones. D. S. LE NOUVEAU PROGRAMME “ENTRÉE EXPRESS” MIS EN PLACE Le Canada accueillera plus d’immigrants en 2015 e Canada accueillera entre 260 000 et 285 000 immigrants en 2015. Cette hausse est rendue possible grâce au nouveau programme “Entrée express” qui sera en vigueur à compter du 1er janvier 2015. Selon le ministre fédéral de l’Immigration et de De Montréal : la Citoyenneté, Chris YAHIA ARKAT Alexander, qui s’est exprimé sur le sujet, le Canada recevra près de 20 000 admissions supplémentaires par rapport à l’année en cours. Ce nouveau mécanisme permettra un traitement rapide des dossiers des candidats ayant des qualifications spécialisées. Le dossier de candi- L dature peut être étudié dans un délai de six mois. Cela permettra un meilleur ciblage des compétences recherchées par les employeurs. Les candidats francophones seront choyés puisque les provinces non francophones sont désormais intéressées par leurs compétences. Donc, pas seulement le Québec, seule province francophone. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que le Canada a supprimé récemment le programme “Avantage significatif francophone” qui visait l’appui au développement des communautés francophones partout au Canada. Dans le programme classique, les candidats algériens mettent plus de temps pour voir leur demande étudiée. Théoriquement, il fau- drait quelque 50 mois pour voir le dossier aboutir, même si le Québec veut attirer plus d’immigrants francophones. Il reste que certains métiers sont plus recherchés que d’autres dans un pays où la flexibilité de l’emploi est une réalité de tous les jours. Ainsi, à cause d’une pénurie de personnel dans le secteur de la santé et les services sociaux, notamment au Québec, les paramédicaux étrangers sont très recherchés. Plus de 60 000 infirmiers manqueraient d’ici 2022 dans tout le Canada, selon des prévisions. Pour ce faire, le Québec a pris des mesures pour favoriser l’arrivée d’infirmiers étrangers. En revanche, les paramédicaux algériens rencontrent certaines contraintes d’ordre administratif. Après une formation de mise à niveau, les paramédicaux algériens doivent réussir le concours d’admission à l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ). Cet ordre professionnel exige, bien entendu, des documents pour valider les candidatures d’adhésion. Or, certains infirmiers ont du mal à se faire délivrer les documents appropriés des établissements de santé algériens où ils travaillaient auparavant. Même les étudiants en soins paramédicaux sont obligés de signer un engagement pour travailler six ans en Algérie, étant donné le manque de personnel dans la filière. Y. A. LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 L’Algérie profonde GUELMA 9 BRÈVES de l’Est L'hôpital Docteur-Okbi en cours de réhabilitation CONSTANTINE Cinq personnes sauvées d’une asphyxie au monoxyde de carbone n Cinq personnes dont trois enfants ont été secourues et sauvées d’une mort certaine, durant les dernières 48 heures, à Constantine et Aïn Smara (El-Khroub), après avoir inhalé du monoxyde de carbone provenant d’appareils fonctionnant au gaz naturel, selon les services de la Protection civile. En effet, quatre personnes d’une même famille résidant à la cité des 1650-Logements à Aïn Smara, en l’occurrence la mère 40 ans, la fille 14 ans et deux garçons de 11 ans ont été intoxiquées vendredi vers 13h, par le gaz naturel dégagé par une “tabouna” (lessiveuse utilisée pour la cuisson). Les victimes de cet accident qui souffraient d’une détresse respiratoire, ont été évacuées par les éléments de la Protection civile vers la policlinique de la commune, où ils ont pu être sauvés de justesse. Une autre personne, résidant à la cité Kadour Boumedous à Constantine a également été sauvé, vendredi dernier, après avoir inhalé du monoxyde de carbone dégagé d’un chauffe-bain défectueux. La victime âgée de 27 ans a été secourus sur place par les médecins e la protection civile avant d’être acheminé vers le CHU Ibn Badis de Constantine où il a été pris en charge. La valse des directeurs, des DSP, les visites inopinées des ministres et du wali n'ont apporté aucune amélioration tangible à cet établissement hospitalier, censé prendre en charge la population de la wilaya de Guelma. HOUDA CHIED KHENCHELA La direction décide de combattre les maux qui gangrènent l’hôpital. britant 300 lits répartis dans neuf services, l'hôpital Docteur-Okbi à Guelma a longtemps souffert d'un laisser-aller et de négligences inadmissibles, au grand dam de la population qui n'a cessé de décrier les dysfonctionnements, la mauvaise prise en charge, le manque d'hygiène et surtout les évacuations récurrentes de malades, de parturientes et de blessés vers le CHU de Annaba. La valse des directeurs, des DSP, les visites inopinées des ministres et du wali n'ont apporté aucune amélioration tangible à cet établissement hospitalier, censé prendre en charge la population de la wilaya de Guelma. Pourtant, il dispose de 120 médecins, dont 60 spécialistes, et de plus de 280 paramédicaux, et il a bénéficié d'importants équipements médicaux de dernière génération. Cet EPH est dirigé depuis début septembre 2014 par un énarque qui cumule un capital appréciable d'expérience dans le secteur de la santé et qui a pour mission de redresser la situation avec le soutien des autorités locales. Abdelaziz Ghedjati a bien voulu nous exposer son pro- A gramme qu'il a d'ailleurs lancé dès son installation : “Je prône le dialogue, la transparence et la communication avec tous les partenaires qui exercent dans cet EPH, et nous avons convenu d'unir nos efforts pour arriver aux résultats escomptés. Le pavillon des urgences est devenu obsolète et ne répond plus à l'afflux des patients avec seulement ses 16 lits. En attendant la réception prochaine du service des urgences, nous avons opté pour l'extension de la structure actuelle.” Notre hôte nous annonce les travaux en cours, à savoir la reprise de l'étanchéité de quatre services (700 millions de centimes), la remise à niveau du bloc opératoire (500 millions de centimes ), la réhabilitation de deux salles d'accouchement au service maternité, la réalisation d'espaces verts avec jet d'eau pour agrémenter l'EPH, revoir la méthode de travail des femmes de ménage qui disposeront de matériel performant, la réfection des sanitaires, l’installation de deux niches pour isoler les déchetteries, l’amélioration de l'alimentation en eau potable, la réparation des équipements médicaux, dont le scanner, etc. Il nous précise qu'il est déterminé à combattre les maux qui gangrènent cet hôpital en créant un climat ambiant de travail et en responsabilisant tous les acteurs en place. Notre interlocuteur, convaincu de l'abus des transferts vers le CHU de Annaba, poursuit : “Notre DSP a appliqué la garde commune pour prendre en charge les parturientes, les blessés et cas urgents, et cette formule nous permet de faire appel aux médecins spécialistes des hô- pitaux de Bouchegouf et Oued Zenati pour que nos malades soient pris en charge à Guelma.” M. Ghedjati estime que tous les ingrédients sont réunis pour que cet EPH retrouve sa crédibilité et la confiance de tous, et dans ce contexte il est optimiste, bien qu'il cumule temporairement les charges d'économe et de directeur. HAMID BAALI MILA Deux bandes de malfaiteurs neutralisées n Deux bandes de malfaiteurs spécialisées dans le vol par effraction ont été mises hors d’état de nuire, ce week-end, à Mila. Originaires de la wilaya de Constantine, les malfrats, au nombre de cinq, ont commis de nombreux cambriolages de magasins dans la ville. Selon un communiqué de la police, les services de la BMPJ ont réussi, ce weekend, à immobiliser le premier groupe de malfrats au niveau de la rue El-Houria, au centre de la ville. Les voleurs, au nombre de trois, utilisaient un camion, où les policiers ont retrouvé une trentaine de cageots vides, deux casiers chargés de fruits, une balance électronique et une cargaison de boissons alcoolisées. Après identification de ces objets, il s’est avéré qu’ils avaient fait l’objet d’une plainte déposée par un commerçant de la ville, qui a reconnu ses biens une fois appelé au commissariat. La deuxième bande a été appréhendée à la cité Bouttout, où elle a cambriolé un magasin. Selon notre source, les malfaiteurs, qui utilisaient une Renault Symbol pour accomplir leurs forfaits, ont défoncé le rideau du local en utilisant un arrache-clou et une scie métallique que les enquêteurs ont retrouvés sur les lieux du crime. Agés entre 21 et 23 ans, les cinq mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et leur0 véhicule saisi, précise la police. B. K. COLLO Relance des travaux de la route touristique Collo-Tamanart a relance des travaux de la route touristique Collo-Tamanart, à l’arrêt depuis une dizaine d’années, va certainement offrir à cette ville balnéaire d’énormes possibilités d’investissement dans le tourisme balnéaire et de montagne. Cette route côtière va aussi désenclaver une dizaine de bourgades qui étaient acculées d’une part, par les montagnes, et d’autre part, par la mer. Cette route, qui traversera le site touristique majestueux de Tamanart pour arriver au cap Bougaroun, le cap africain le plus avancé dans la Méditerranée, rendra ce dernier plus accessible et fera L ainsi gagner 7 kilomètres en évitant celle qui est étroite et sinueuse via le centre de Chéraïa. Actuellement, les travaux de la première tranche pour laquelle un budget total de 600 millions de dinars a été accordé sont à un taux d’avancement de 30%. La réception de cette route, salutaire pour toutes les villes et bourgades du massif de Collo, est prévue pour juin 2015, selon les déclarations du DTP. Par ailleurs, des bungalows seront réalisés au niveau de la corniche de la plage pilote de Aïn Om Lakssob, à l’entrée Est de la ville de Collo, car cette dernière est devenue l’un des sites les plus fré- quentés durant les quatre saisons. “La réalisation de bungalows permettra à l’APC d’engranger des bénéfices pour renflouer ses caisses”, dira le wali de Skikda lors une récente sortie sur le site. Et d’ajouter : “C’est une option qu’il faut concrétiser dès maintenant”. Il instruira, à cet effet, le maire de Collo et le directeur de l’Agence de régulation foncière de se concerter pour la réalisation de ce projet touristique qui va certainement atténuer un tant soit peu, le manque de structures d’accueil pendant la saison estivale. A. B. n Les éléments de la septième sûreté urbaine de la ville de Khenchela, sise dans le nouveau pôle urbain, sont parvenus à démanteler un important réseau spécialisé dans le cambriolage des appartements, selon une source officielle. Il s’agit de huit personnes, dont deux se trouvent déjà à l’établissement pénitentiaire de Khenchela, spécialisées dans le cambriolage d'appartements, a-ton indiqué. En effet, ces malfaiteurs ont cambriolé récemment trois appartements, où ils ont dérobé plusieurs objets de valeur ainsi que des appareils d’électroménagers. Une plainte a été déposée par leur dernière victime, ce qui a permis l'arrestation de deux membres de ce réseau. Le troisième, quant à lui, s’est rendu volontairement à la police et n’a pas tardé à révéler les noms de ses acolytes qui ont été arrêtés l’un après l’autre par les services de sécurité, précise notre source. Les mis en cause, âgés entre 18 et 21 ans, ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Khenchela qui a ordonné la mise en détention de six d’entre eux pour vol qualifié et association de malfaiteurs. Les deux autres ont bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-on indiqué de même source. D. R. D. R. Un réseau de huit cambrioleurs démantelé M. Z. OUM EL-BOUAGHI Mise en place d'un plan de déneigement n La rigueur hivernale s'est installée déjà sur la région, avec l'éventualité de chutes de neige augmentant ainsi le risque de blocage de certains axes routiers comme la RN10 reliant Oum El-Bouaghi, Tébessa, Khenchela et Souk Ahras à la capitale de l'est, Constantine. En effet, il existe deux points noirs, à savoir Aïn Chadjra sur l'axe Aïn Beïda-Meskiana et Chouf Daba à quelques encablures à la sortie est de Aïn Fakroun. Ces derniers présentent des risques d'enneigement à même de bloquer la circulation. Aussi, afin de parer à toute éventualité, la direction des travaux publics de la wilaya a mobilisé des moyens adéquats et nécessaires. Pas moins de 4 chasse-neige, 4 niveleuses et 4 chargeurs prêts pour l'intervention à tout moment, ajouter à cela le matériel de première intervention mobilisés au niveau des maisons cantonnières, à savoir le sel et les pelles. Par ailleurs, la direction des travaux publics fait part de l'existence de permanences pour coordonner toute intervention et entretenir les grands axes routiers, après les intempéries. D'autre part les municipalités contribuent aussi à l’opération, avec un apport de matériel adéquat, à l'exemple des niveleuses, chargeurs et des équipes pour dégager les axes routiers. K. MESSAD Dimanche 28 décembre 2014 10 L’Algérie profonde BRÈVES du Centre TIDJELABINE (BOUMERDÈS) 600 logements pour éradiquer les chalets n Dans le cadre de l’éradication définitive des chalets dans la wilaya de Boumerdès, la commune de Tidjelabine a bénéficié tout récemment d’un important projet d’envergure, qui consiste en la réalisation de 600 logements dans les mois à venir au profit des occupants des chalets. Par ailleurs et dans le cadre de l’éradication des bidonvilles, l’APC de Tidjelabine a décidé de prendre en charge les familles du bidonville connu sous le nom “Hay el commune” lequel a donné à Tidjelabine une image hideuse. Selon une source locale, ce bidonville qui a fait l’objet d’une opération de recensement officiel en 2007 par les services de l’APC, sera éradiqué après le recensement de toutes les familles y résidant. Notre source a affirmé que la liste des familles recensées a été déjà adressée à la daïra et toutes les familles seront bientôt recasées dans le cadre du programme des 200 logements. LIBERTE NON-RESPECT DES PLANS APPROUVÉS PAR LA DUC Le calvaire d’une famille à Tigzirt Des “dépassements” sont soulignés par les services d’urbanisme de la wilaya et de l’APC. La famille attend que justice soit faite. NASSER ZERROUKI IL A CAUSÉ UNE PERTE DE PRÈS DE 500 MILLIONS DE CENTIMES Court-circuit au marché couvert de Bouira Tighilt /Liberté n Le marché couvert des fruits et légumes du centre ville est sans électricité depuis quelques jours suite à un court-circuit. Selon les commerçants, ce dernier a été provoqué par la mauvaise installation du réseau électrique. Présent sur les lieux, les services de la commune et de la société de distribution d’électricité n’ont pas réglé le problème. Notons qu’un seul compteur est réservé à tout le marché. “Fort heureusement le marché était fermé, sinon il y aurait eu une catastrophe”, dira un commerçant. Les commerçants demandent l’installation des compteurs individuels, car actuellement un seul compteur est installé au niveau du marché, en plus de la réfection de l’installation électrique. Cette coupure d’électricité a affecté les 17 commerces de viandes rouges et blanches. D’ailleurs les services de la direction du commerce étaient sur place pour contrôler la qualité des viandes étalées. Ces bouchers n’ont pas caché leur désarroi face à cette situation. Une propriété cernée par des constructions anarchiques. ’est une mère de famille dépitée qui s’est rendue à notre bureau régional de Tizi Ouzou pour dénoncer des constructions anarchiques qui portent atteinte à son terrain constructible, situé au lotissement Yacine de Tigzirt, au nord de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, selon ses propres déclarations, elle possède un lot de terrain évalué à 506 m2 et sur lequel elle souhaitait de tout son cœur construire une maison familiale mais, hélas, “il se trouve malheureusement assiégé par des coopératives dont la vente s’est opérée sur plan, réalisées sans le respect des plans approuvés par les services techniques concernés”, a-t-elle affirmé. La concernée, Mme Hadreb Dahbia, a engagé depuis 2010 une bataille sans relâche contre les promoteurs de ces C deux coopératives immobilières mitoyennes, situées à Tigzirt, à deux pas du tribunal, pour faire entendre sa voix, en vain. “J’ai frappé à toutes les portes et saisi toutes les autorités locales et judiciaires pour dénoncer le non-respect des recommandations portées sur les plans par ces deux promoteurs immobiliers qui ont réalisé deux coopératives à la limite de mon terrain et qui ont pratiquement condamné ma parcelle de terrain, en vain. A ce jour, la situation demeure inchangée”, se lamente la plaignante qui ne sait plus à quel saint se vouer. Notre interlocutrice appuiera ses accusations en dévoilant un procès-verbal établi par la direction de l’urbanisme de la wilaya de Tizi Ouzou indiquant que, aux termes des résultats d’un contrôle technique, il a été relevé le non-respect des recommandations portées sur les plans, à savoir la suppression des ouvertures donnant sur fond voisin, tout en “exhortant les concernés à respecter le contenu de leur permis de construire”. Sur un autre procès-verbal de l’inspection d’urbanisme de la commune de Tigzirt, il est relevé, sur l’une des coopératives, le “rajout de deux sous-sols par rapport aux plans approuvés”, alors que, sur une seconde coopérative, l’inspecteur de l’urbanisme a constaté le “non-respect des plans approuvés avec le rajout d’un soussol avec ouverture sur fond voisin à une distance non réglementaire, ainsi que le non-respect des recommandations portées sur les plans, à savoir la suppression des ouvertures donnant sur fond voisin”. Ce sont tous ces “dépassements” soulignés par les différents services d’urbanisme qui soulèvent la colère de cette mère de famille qui souhaite la pri- n Une mère de famille âgée de 59 ans s’est retrouvée piégée au fonds d’un puit d’une profondeur estimée à plus de 12m au douar Akid Bounaâma relevant de la commune de Aïn Defla, hier, aux environs de 9h 30, a indiqué le représentant de la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. La victime n’a finalement pas pu être sauvée. Son époux, inquiet de l’absence subite de sa femme, s’est dirigé vers le puits non sécurisé, et ce, après avoir entendu des cris de détresse, a indiqué la même source. Après quoi, les sapeurs-pompiers bien équipés se sont rendus sur les lieux pour repêcher le corps sans vie de la victime qui a été évacué vers la morgue de l’hôpital du chef-lieu de la wilaya. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie locale pour déterminer les causes du drame. B. BOUZAR A gations de jeunes avaient superbement animé des spectacles à travers la rue principale de la ville de Laghouat, sous les applaudissements des citoyens jeunes et moins jeunes, venus vivre cet événement sportif qui s’achèvera lundi prochain. Pour rappel, cette 11e édition de la semaine olympique Sport-Sud a été initiée par le COA, en coordination avec les services de la wilaya de Laghouat et l’académie locale des jeunes sportifs. Elle concerne la catégorie des jeunes de moins de 15 ans d’âge pour les deux sexes, selon Hassane Katcha, chargé de la communication de l’olympiade. Les phases éliminatoires et finales des compétitions sportives qui sont réparties sur différentes disciplines, à savoir le football, le volley-ball, le handball, le tennis de table et la natation, seront dis- Les villageois enfin reçu par le wali de Bouira BOUHAMAM AREZKI HAFIDH BESSAOUDI Une semaine olympique dans la ville des Jardins près de nombreuses éditions, la 11e édition de la semaine olympique Sport-Sud prend ses quartiers à la wilaya de Laghouat, une occasion en or pour offrir à des centaines de jeunes athlètes du Sud algérien un espace d'expression et de découverte de nouveaux talents. Le coup d’envoi a été donné, mercredi passé, à la salle omnisports Dada-Benyounès. C’est en présence de Mustapha Berraf, président du Comité olympique algérien (COA), et Saâd Damma, présidentdirecteur général de Mobilis, que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de cette manifestation sportive, qui a regroupé 1300 jeunes athlètes issus de différentes wilayas du sud du pays. Cette cérémonie a été marquée par un défilé des délégations participantes à la salle Dada-Benyounès. Ces mêmes délé- VILLAGES OULED TADJINE ET OULED KACEM (BOUIRA) putées au complexe sportif du 18-Février, la salle omnisports Dada-Benyounès et la piscine semi-olympique (chef-lieu de wilaya), selon les organisateurs. Des conférences sur la violence dans les stades, la médecine du sport et autres, animées par des experts (sportifs, sociologues et psychologues) sur les ondes de la radio locale et à l’Odej (Office des établissements de jeunes) figurent également au menu de ce rendez-vous, selon la cellule de communication de la wilaya de Laghouat. Il faut dire que cette grande manifestation sportive, qui se poursuivra jusqu’à lundi prochain, constitue une occasion de rencontre pour les athlètes du sud du pays et contribuera sans doute dans la découverte de jeunes talents appelés à porter les couleurs nationales. LAGHOUAT Une femme se noie dans un puits K. TIGHILT n Les villageois des deux localités d’Ouled Tadjine et Ouled Kacem n’ont cessé durant ce mois de manifester leur mécontentement aussi bien devant les sièges de la wilaya de Bouira et de l’APC que de la daïra de Sour El Ghozlane pour réclamer le raccordement au gaz naturel de leurs foyers. Mercredi dernier pour la énième tentative de fermer le siège de la daïra de Sour El Ghozlane des affrontements ont éclaté entre les protestataires et les forces de l’ordre. Des escarmouches qui auraient fait 6 blessés légers du côté des protestataires. Le lendemain, jeudi, le wali a reçu une délégation de 12 personnes représentant les deux villages pour leur expliquer qu’un dossier avait été envoyé au ministère de l’Energie et des Mines pour l’avaliser car le projet en raccordement en gaz des deux localités n’était pas inscrit. Lors de la première étude réalisée, le coût de ce raccordement avait été estimé à près de 30 milliards de centimes. Les villageois des deux villages perchés à 1 200 mètres sur les hauteurs de la commune de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira déplorent le fait qu’en 2014 leurs foyers ne soient toujours pas raccordés à cette énergie alors que le réseau du gaz naturel se trouve à proximité de leurs hameaux. A. DEBBACHE AÏN DEFLA se en charge de son problème dans les meilleurs délais. “Mon lot de terrain se retrouve actuellement cerné par deux grandes bâtisses, au point où il est impossible pour moi d’entamer normalement les travaux de ma propre demeure. Même la police d’urbanisme est venue dresser un constat, mais à ce jour aucune suite n’a été donnée à cette injustice. J’ai porté l’affaire en justice, mais toujours rien”, a souligne la plaignante. LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 L’Algérie profonde 11 LES DG DES DOUANES ALGÉRIENNES ET ÉGYPTIENNES À ORAN Vers la création d’une union douanière BRÈVES de l’Ouest HAMMAM BOU HADJAR (AÏN TÉMOUCHENT) Un droguiste assassiné devant son local n Ce samedi, et après avoir accompli sa prière du matin, B. K., 43 ans, s’est dirigé comme à son habitude, à bord de son véhicule de type Hyundai Accent qu’il venait tout juste d’acquérir, vers son local commercial de droguerie situé en plein cœur de la ville de Hammam Bou Hadjar. Selon la version de l’un de ses proches, il était environs 7h, un moment où il faisait encore nuit dans cette rue déserte, lorsqu’il s’est fait attaquer alors qu’il s’apprêtait à ouvrir le portail qui donne sur la cour de son local pour faire rentrer son véhicule, par un ou des individus. Son ou ses agresseurs lui asséneront de violents coups de bâton sur la tête dont l’un lui sera fatal puisque la victime succombera à ses blessures avant même son admission à l’hôpital. Après leur forfait le ou les meurtriers se sont volatilisés à bord du véhicule de leur victime qui laisse derrière lui une veuve et trois enfants en bas âge. Une enquête a été ouverte. Le responsable des services douaniers égyptiens a relevé la qualité d’enseignement et de formation dispensée à l’Ecole nationale des douanes d’Oran (Endo). a coopération bilatérale dans les domaines des échanges commerciaux, la lutte contre la contrebande et la contrefaçon, le renforcement du dispositif de lutte contre la fraude fiscale et les échanges d’informations entre les Douanes algériennes et égyptiennes ont été abordés, jeudi à Oran, lors d’un point de presse animé par Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériennes, et son homologue égyptien, Majdi Abdelaziz Seif Nasr. Ce dernier mettra l’accent sur l’existence de canaux de coordination douanière avec l’Algérie à l’effet d’aboutir à un marché bilatéral qui sera couronné par un projet portant sur la création d’une union douanière. Il soulignera l’importance “de cette union douanière qui verra le jour grâce à la vision politique affichée par la nouvelle classe dirigeante en Egypte”. Le responsable des services douaniers égyptiens a également relevé la qualité d’enseignement et de formation dispensée à l’Ecole nationale des douanes d’Oran (Endo), où il a assisté à des parades militaires et à des exhibitions exécutées par la nouvelle promotion des douaniers et douanières. Ce déplacement a permis à l'hôte d'Oran de s'enquérir des conditions de formation et des mécanismes mis en place par le ministère de tutelle dans le cadre de la modernisation des infrastructures douanières. Mohamed Abdou Bouderbala soutiendra, lui, l’idée d’une coopération douanière bilatérale et le renforcement des relations économiques avec l’Egypte pour lutter contre les fléaux de la fraude fiscale, du piratage et de la contrefaçon. Il soulignera dans ce contexte la mise à niveau des infrastructures douanières sur le plan de la formation, de L M. LARADJ BÉCHAR Arrestation de deux cambrioleurs récidivistes D. R. Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériennes, et son homologue égyptien . l’efficience au même titre que les autres pays, la modernisation des infrastructures douanières qui a atteint un taux de 80%, l’équipement des douanes de moyens de plus en plus sophistiqués avec l’installation des appareils de détection radioactive pour protéger les frontières du pays. Par ailleurs, il annoncera la mise œuvre du nouveau code des douanes dont la finalisation va de pair avec l’économie nationale, le développement de partenariat avec l’Egypte et les autres pays, la mise en place des unités de renseignements pour soutenir l’économie nationale contre le marché informel. Il évoquera aussi la coordination entre ses services et les institutions de la Gendarmerie nationale et l’Armée nationale populaire. Enfin, cette visite a été l’occasion pour les deux responsables de prendre part à la cérémonie de sortie de la 2e promotion d'officiers de brigade, organisée à l'Endo, composée de 175 officiers, dont 43 femmes, qui ont suivi une formation d'une année au sein de cette institution spécialisée. MAGHNIA Saisie de plus de 18 q de kif... Deux personnes arrêtées à Tiaret L ans, et T.M., 31 ans, est intervenue, selon notre source, après de longues investigations opérées conjointement par les services spécialisés de l’ANP et ceux de la Sûreté nationale qui contrôlaient leurs mouvements à travers les mosquées où ils s’affairaient à sensibiliser les jeunes pour rallier Daech, et leurs contacts sur les réseaux sociaux via Facebook. Notre SIDI KADA (MASCARA) A. B. es éléments de la sûreté de daïra de Oued R’hiou ont saisi, à la fin de la semaine écoulée, 870 kilogrammes de viande de poulet, issue de l’abattage clandestin, apprend-on de bonnes sources. L La marchandise délictueuse a été découverte dans un véhicule conduit par un individu âgé de 32 ans, lors d’un contrôle routier. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Oued n Les éléments de la brigade régionale de lutte contre les stupéfiants ont saisi 12 quintaux de kif dans la nuit de jeudi à vendredi derniers après qu’ils aient intercepté une Mercedes au niveau du village frontalier de Bettaim. Par ailleurs, les éléments de la police judiciaire de Nedroma ont saisi de leur côté 6,7 quintaux de kif. AMMAMI MOHAMMED R. SALEM …Et près de 3 q à Sidi Bel-Abbès 870 kg de viande de poulet saisis à Oued R’hiou n Les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté urbaine de Sidi Kada ont récupéré un véhicule volé puis arrêté le présumé auteur de ce vol. Les faits remontent au 22 décembre dernier, lorsqu’un véhicule de marque DFM ainsi que 8 millions de centimes se trouvant à bord a été volé. Le voleur a simplement pris place au volant avant de démarrer, son propriétaire ayant laissé le véhicule, moteur en marche au bord de la route. La victime a identifié N.H., 30 ans, comme étant son voleur. Le véhicule volé a été retrouvé abandonné près du village de Zellaga à Ghriss avec à son bord des boissons alcoolisées. Le suspect sera arrêté quelques heures plus tard et placé en détention provisoire. source indique aussi que ces derniers ont déjà pu recruter un jeune de 23 ans qui a rejoint l’EI. Par ailleurs, les deux incriminés sont des récidivistes puisqu’ils ont déjà été impliqués, dans le passé, dans des actions similaires avant qu’ils ne soient acquittés par la justice faute de preuves tangibles. RELIZANE Le voleur d’un véhicule arrêté R. R. K. REGUIEG-ISSAAD RECRUTEMENT POUR DAECH e procureur de la République près la cour de Tiaret a ordonné, jeudi dernier, la mise sous mandat de dépôt de deux individus, un enseignant universitaire et un chômeur, accusés d’être des membres d’un réseau chargé de recruter de jeunes activistes pour Daech en Irak et en Syrie, a-t-on appris d’une source concordante. L’arrestation de K.H., 34 n Suite à une plainte dénonçant un vol de portable de l'intérieur d’un véhicule, les éléments de la 7e sûreté urbaine de Béchar, ont identifié deux suspects A. F., 22 ans, et son complice, B. Y., 21 ans, connus de leurs services et recherchés pour plusieurs affaires de vol par escalade. Les mis en cause seront arrêtés et un portable de 3e génération sera retrouvé sur l’un d’eux. Ils ont été placés en détention préventive. R’hiou sous le chef d’inculpation de défaut de registre de commerce et abattage clandestin, le transporteur a écopé d’une comparution en citation directe. M. SEGHIER Arrestation d’une voleuse de bijoux nLe magistrat instructeur près le tribunal de Oued R’hiou a ordonné le placement sous mandat de dépôt d’une jeune fille âgée de 25 ans, mise en examen, à la fin de la semaine écoulée, pour vol, apprend-on de sources fiables. C’est suite à une plainte pour vol, déposée par une dame âgée de 58 ans, que la police judiciaire a ouvert une enquête. Selon la plaignante, la jeune inconnue s’était présentée chez elle pour faire l’apologie d’un raqi de la région. Profitant d’un moment d’inattention de la victime, la jeune fille a subtilisé un coffret à bijoux ainsi qu’une importante somme d’argent. Les investigations entreprises par la PJ ont abouti à l’identification de la présumée voleuse et à son arrestation. M. S. n Près de trois quintaux de kif traité sous forme de plaquettes ont été saisis, jeudi, aux environs de 19h, dans un endroit isolé sis à quelques encablures de la commune de Redjem-Demouche relevant de la daïra de Ras El-Ma (130 km au sud du chef-lieu de wilaya), par les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants, a indiqué la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès. Agissant sur la base d’informations, les policiers ont identifié un narcotrafiquant et localisé les 280 kilos de kif traité soigneusement enfouis sous terre. L’enquête et les recherches sont en cours pour l’arrestation du narcotrafiquant. A. BOUSMAHA Dimanche 28 décembre 2014 12 Actu-Alger LIBERTE L’INFORMEL RONGE LA BASSE-CASBAH INSTALLATION DE LIGNE TÉLÉPHONIQUE FIXE Des squatteurs sous-louent Djamaâ Lihoud “Birkhadem et Ouled Belhadj doivent attendre le 023” n Ouled Belhadj, qui est ignoré par le plan de développement de la commune de Saoula, semble être également oublié par Algérie Télécom. Pour obtenir une ligne téléphonique fixe à Ouled Belhadj, le demandeur devra attendre la mise en place du “023”. Des habitants de ce quartier situé à 12 km d’Alger-Centre ne savent plus à quel saint se vouer pour se voir attribuer une ligne téléphonique fixe. Et pourtant, Algérie Télécom ne cesse de lancer des campagnes pour élargir les rangs des abonnés, notamment après l’explosion de la téléphonie mobile en Algérie. Les habitants de ce quartier paisible de Saoula ne sont pas convaincus, disent-ils, des réponses “évasives et techniques” formulées par les responsables de l’Actel de “La Côte”, Bir Mourad Raïs. “J’ai déposé une demande depuis maintenant plus de deux ans, mais toujours rien. Quand on se présente au Centre téléphonique de Bir Mourad Raïs, on vous expliquera qu’il faudra attendre l’arrivée et l’installation de la ligne 023. Quand ? On ne sait plus, nous dit-on”, dénoncera un citoyen dépité de Saoula qui attend un geste de Algérie Télécom depuis 2012. Un autre cas similaire est vécu à Birkhadem. Ce dernier a été enregistré, dit-il, sa demande en 2011 au niveau du Centre téléphonique de Bir Mourad Raïs, comme est indiqué, selon une correspondance de l’Actel de Birmourad Raïs parvenue au demandeur. “Combien d’années doit-on encore attendre, pour se voir attribuer une ligne téléphonique alors qu’on est à la veille de 2015”, conclura-t-il. H. H. PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION CASBAH ET LA FONDATION SLIMANE-AMIRAT Organisation de conférences thématiques à partir de janvier H. H. L’HABITAT PRÉCAIRE À BORDJ EL-KIFFAN Plus de 3400 familles recensées n Dans le cadre du programme de l’éradication de l’habitat précaire dans la wilaya d’Alger, les chiffres concernant les familles occupant les bidonvilles vont crescendo à Bordj El Kiffan. D’année en année, le nombre ne cesse d’accroitre. D’où viennent ces chiffres ? La commune de Bordj El-Kiffan vient de faire ressortir une liste de plus de 3400 cas. Selon une source locale, une enquête a été menée par les services de l’APC. Et cette liste évidemment transmise aux services du wali délégué de la circonscription. Nos sources indiquent plusieurs sites d’habitats précaires au niveau de la commune de Bordj El-Kiffan. L’on citera pêlemêle le site Ali Sadek, jouxtant l’Oued ou le risque d’inondation pèse à l’arrivée de chaque hiver. Aussi, il a été recensé les occupants des immeubles menaçant ruine(IMR). Nos sources indiquent que les 40 familles qui occupent la salle des fêtes sont aussi concernées par le recasement. Les familles recensées attendent impatiemment leur tour. NASSER ZERROUKI e qui se trame actuellement à Djamaâ Lihoud dépasse tout entendement ! Des marchands ambulants squattent l’espace public qu’ils louent à d’autres camelots. Ces squatteurs venus on ne sait d’où agissent en terrain conquis qu’ils connaissent d’ailleurs si bien, dans ses moindres recoins, où ils opèrent des transactions… immobilières lucratives, sinon “juteuses” au nez et à la barbe d’un beylik qui laisse faire. C’est dire qu’à la rue Ali-Ammar (ex-Randon), l’acte de squatter s’est banalisé à telle enseigne que le commerce informel a aujourd’hui le vent en poupe. Et depuis, le populaire et populeux marché d’Alger est devenu la chasse gardée d’un cartel de “s’masria” (courtiers) en étals locatifs, qui a opéré une main basse sur la “Sahat El mouahadine” (ex-Randon). Et c’est peu dire, eu égard à “l’intimidante” file de marchands ambulants de bric et de broc, de pétards et d’autres articles vestimentaires qui s’est “boulonnée” à même le pavé jusqu’à l’orée de l’avoisinante “z’niqa” Arbadji-Abderrahmane. Autre indice révélateur, l’enfilade d’étals bâchés jusqu’à l’esplanade de Djamaâ Farès (mosquée) plaide si besoin était d’un quartier de non-droit, depuis que ce quartier, réputé douillet et convivial par le passé, a basculé dans le cauchemar. Bien entendu, les premiers à en pâtir sont les riverains qui n’en peuvent plus de cette source intarissable de désagréments qu’alimentent ces nouveaux maîtres des lieux : c’est aussi l’avis de Khaled le “leben” (crémier) qui pleure l’état de déliquescence d’un quartier où les marchands de fruits et de légumes chantaient autrefois à qui mieux mieux, pour charmer une clientèle tout autant amusée : “Les choses ne sont plus ce qu’elles étaient depuis que notre quartier est tombé dans les rets d’adeptes du marché informel et son contrecoup d’insécurité qui nuit aux résidents. Sachez que nous vivons depuis en vase clos pour mettre nos familles à l’abri d’un chapelet d’insanités. Il est vrai que l’endroit est divin et représente une manne de revenus inespérés qui échappe ainsi au fisc.” Décodé, il n’y a que les marchands légaux qui s’acquittent de l’impôt, pendant que d’autres, plus nantis, s’enrichissent de l’appât du gain facile. A ce propos, son voisin Djilali dira : “Usés pour s’être opposés à ces marchands belliqueux et pas du tout ambulants, beaucoup de commerçants dits légaux ont opté pour la cession en baux locatifs de leurs boutiques, plutôt que de mettre la clef sous le paillasson et souffrir de l’arrogance de ces camelots.” C Qui va sauver Djamaâ Farès ? Pour l’histoire, le marché de la Basse-Casbah, sis à la rue Abderrahmane-Arbadji, traîne encore, tel un boulet au pied, le nom de Djamaâ Lihoud pour y avoir abrité la synagogue du Rabbin Bloc. S’il en est besoin, l’espace de lumière et de beauté requiert donc l’apport d’historiens pour que l’art et la connaissance soient le confort de ces riverains. Alors, au lieu d’une contribution de mémorialistes et d’archéologues, Djamaâ Farès a eu droit à l’ou- Louhal/Liberté n La Fondation Casbah compte relancer le programme des cycles de conférences thématiques à partir du mois de janvier prochain. Ces rencontres traiteront de l’histoire du pays et d’Alger. Dans le même registre, le président de la Fondation Casbah et la présidente de la Fondation AmiratSlimane ont organisé une séance de travail mardi dernier à l'effet de jeter les bases d'une collaboration dans les domaines de l'histoire et d'échanges mutuels d'informations et d'expériences. C'est ainsi qu'un cycle de conférences sera donné aussi bien par Belkacem Babaci sur l'histoire ancienne et contemporaine que Rédha Amrani vice-président de la Fondation Casbah chargé du fonds documentaire et de la recherche historique. Les deux fondations ont convenu d'inaugurer une première conférence la 10 janvier 2015 qui sera animée par M. Belkacem Babaci sur l'origine d'Alger (données iconographiques). Belle initiative quand on sait l'estime porté par le conférencier au défunt Amirat Slimane. Des camelots squattent l’espace public qu’ils sous-louent, moyennant des mensualités faramineuses tout le long de la “z’niqa” dite Ali-La-Pointe (ex-Randon). Les squatteurs agissent en terrain conquis. trancier sacrilège du beylik d’avoir bâti un local à poubelles à proximité de l’accès de ce lieu cultuel. Et depuis, les ordures s’amoncellent et débordent sur la voie publique. “Les étals de ces camelots gênent le passage et la progression de la benne-tasseuse de l’établissement NetCom, d’où l’accumulation d’immondices qui génèrent des odeurs nauséabondes et d’une kyrielle d’essaims de moustiques”, a déclaré notre guide du jour Djilali. Pis encore, les étals, laissés assemblés et vissés là de jour comme de nuit, entravent également la mission d’ambulanciers pour l’évacuation de malades vers les hôpitaux, notamment les personnes âgées, grabataires et les femmes enceintes. “Donc au charivari diurne s’ajoute le tapage nocturne du ballet de camionnettes de livraison diverses qui bloquent de douloureuse manière l’évacuation de malades par nos propres moyens”, a ajouté notre interlocuteur. “L’an 1990 a sonné le glas pour notre quartier qui n’a pas cessé de s’envaser dans la misère urbaine et culturelle à cause d’une déferlante d’illuminés qui avaient pris possession de l’espace où il faisait bon vivre dans la joie et la gaîté dont s’enorgueillissait autrefois la rue Ali-Ammar. Une joie de vivre qu’a vite fait de dissiper la décennie noire. Certes, il y a eu l’idée généreuse du wali délégué à la circonscription administrative de Bab ElOued d’assainir et de réorganiser le marché des fruits et légumes à l’intérieur même d’un marché couvert qui avait été inauguré en 2006. Seulement, la joie des riverains et des commerçants légaux fut de courte durée, car la rue fut aussitôt réinvestie par des camelots vite suivis par la plupart de ces tenanciers d’étals qui abandonnèrent l’intérieur douillet d’une halle au motif qu’ils souffraient d’une concurrence déloyale”, a déclaré Bouzid, cet enfant natif de la z’niqa Khair-Eddine Zenouda (ex-La Grenade). Nos interlocuteurs nourrissent enfin l’ardent espoir d’une prompte intervention des pouvoirs publics pour que le quartier de Djamaâ Farès retrouve enfin sa quiétude, qu’il n’aurait jamais dû perdre. L’appel sera-t-il entendu ? LOUHAL NOURREDDINE HERRAOUA Plus de 1000 logements en cours de réalisation vocation essentiellement agricole, la commune de Herraoua vient de bénéficier d’un programme de construction de 1430 logements sur deux sites différents, l’un est de 668 logements, l'autre site comprend 762 unités. Ce projet s’inscrit dans le cadre du A programme de résorption de l’habitat précaire du président de la république. Rappelons que la commune de Herraoua a acquis un quota de 500 logements pour deux bidonvilles (cité carrière et Haouch Rouwa). Tous les ex occupants de ces bidonvilles ont été reloges. Il reste juste quinze familles du bidonville appelé cité Touati sont en instance de relogement. Leurs dossiers y ont été valides. Sur un autre plan, il ya lieu de signaler l’absence d’équipements publics dans le cadre du programme en question. En fait aucune infra- structure d’accompagnement n’y a été retenue. À l'exception de la réalisation de deux écoles primaires, il n’y a ni de polyclinique, ni marché, ni de maison de jeunes, ni autres structures sportives. NAIT ZAYED LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 Culture 13 ILS ONT LAISSÉ UN LEGS CULTUREL INESTIMABLE …SORTIR… Disparition de grandes figures de la scène culturelle algérienne en 2014 Festivalgérie L'année 2014 a vu la disparition de grands noms de la chanson, de la culture et de la littérature algériennes, laissant derrière eux un legs culturel inestimable qui restera à tout jamais témoin de leur contribution à la promotion de la culture algérienne. ébut 2014, l'acteur, réalisateur et dramaturge Mohamed Benguettaf (75 ans) tire sa révérence après 40 ans de carrière. Figure marquante du 4e art, Benguettaf a su donner un nouveau souffle au théâtre algérien. Le regretté a côtoyé de nombreux hommes et femmes de théâtre à l'instar de Allal El Mouhib, Mustapha Kateb, Rouiched, Keltoum, Sid Ali Kouirat ou encore des acteurs de sa génération tels que le défunt Azzeddine Medjoubi, Sonia et Ziani Cherif Ayad. Tous ont partagé la première expérience du théâtre indépendant en Algérie avec la création, en 1990, de Masrah El Kalâa (Théâtre de la Citadelle). La chanson amazighE a perdu, le 3 mars dernier, l'une des chanteuses les plus influentes de sa catégorie, Ouardia Bouchemlal, plus connue sous le nom de “Na Cherifa”. Le 7e art a également perdu à la fin du mois de mars l'artiste Osmane Bencheikh et le chanteur Hakim Tarsinas. Le 17 avril a vu le décès de Ahmed Houcine, premier directeur du Musée du cinéma algérien (cinémathèque) et l'un de ses fondateurs. Le 27 avril, le poète engagé Mohand Akli Amrouche, connu sous le nom de Mohand Akli At Amara quitte ce monde après avoir marqué son existence d'œuvres éternelles sur la culture amazighe à l'instar de Acho guerane Akchich Dhadarwich, Anefthagh Anechnou et Thauri Ntmazight. En mai dernier, le célèbre sculpteur et artiste Belkacem Harkat quitte ce monde à l'âge de 64 ans, lui qui avait embelli la fameuse place de Staouéli de ses dauphins. Il était également connu pour avoir réalisé le dessin de la première pièce de 5 DA de l'Algérie indépendante. Le même mois (13 mai), il sera suivi de l'archéologue Abdelkader Bourahla. La mort est également au rendez-vous, fin mai, pour ravir des siens le comé- n Jusqu’au 29 décembre à 20h à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), 9G Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. Entrée libre. Ce soir : Tarab d’Iran (Iran), Ensemble Mezdj (France), Ensemble Bezmara (Turquie). Demain : Ensemble national algérien de musique andalouse (Enama). Cinéma D n Durant tout le mois de décembre (sauf le 28) à la salle El Mouggar, projection du longmétrage Parfums d’Alger de Rachid Benhadj. Expositions dien et dramaturge Abdellah Ouriachi et la doyenne de la chanson algérienne, Nora, décédée début juin, laissant derrière elle 500 chansons puisées du patrimoine algérien. Le 18 juin, décède le comédien Omar Zelloum qui sera suivi le 22 juin par le chanteur Abdelkader Bouhi, auteur de plusieurs albums. Le cinéma algérien était en deuil le 23 juin après la disparition du réalisateur et écrivain Abderrazak Hellal qui a animé plusieurs communications autour de l'histoire du cinéma et réalisé des œuvres cinématographiques dont La Lampe magique sur les crimes coloniaux en Algérie de 1830 à l'indépendance. Le 24 juin, l'artiste Mohamed Bouzid, l'un des fondateurs de l'Union nationale des arts plastiques, décède à l'âge de 84 ans. Le monde de la littérature sera à nouveau en deuil avec le décès, fin juin, du journaliste et écrivain Belkacem Benabdellah, ancien membre de l'Union des écrivains algériens. Le plasticien Ab- delhamid Arroussi ne sera plus de ce monde le 4 juillet 2014. L'artiste a signé de ses doigts de nombreuses fresques de l'Algérie indépendante, exposées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Le regretté avait occupé le poste de président de l'Union nationale des arts culturelles en 1993. Le 14 juillet, la chanson amazighe perd un autre artiste de renom, Larbi Djeddi, ambassadeur de la musique “t'guerguent”. Le défunt avait réalisé 22 albums en amazighe et en arabe. Le même mois, s'éteint à jamais la jeune photographe et journaliste Nesrine Sellal, celle qui a obtenu en 2011 le prix de la meilleure nouvelle au Festival international de la littérature et du livre pour jeunes. Le 20 août 2014, le caricaturiste Mohamed Bousalah quitte ce bas monde laissant derrière lui de nombreuses bandes dessinées dont Pour que l'Algérie vive. Le 23 septembre, décède le sculpteur et plasticien Daoud Sebâa dont les toiles se caractérisent par des déclinaisons en noir et blanc. Le 5 octobre s'éteignent à jamais le chef de la chorale polyphonique, rattachée à l'Orchestre symphonique national, Aziz Hamouli, et l'interprète de la chanson sétifienne Samir Staïfi. Le 13 novembre, le comédien, acteur et animateur algérien Chérif Hadjam, plus connu sous le nom de “Hmimich” quitte notre monde. Il sera suivi le 19 du même mois par le comédien Hamid Lourari, surnommé “Kaci Tizi Ouzou”. Le 25 novembre, l'artiste Mustapha Benguergoura quite la vie terrestre après 50 ans de carrière à la tête de l'orchestre andalou de l'association El Widadia, créée en 1932. L'année 2014 a également vu la disparition du musicien Raho Boutlilis, 75 ans, qui était membre de la troupe du défunt Ahmed Ouahbi. L'artiste avait accompagné plusieurs artistes de renom tels que Blaoui El Houari, Benkheda Baroudi, Sabah Essaghira et Sorya Kinane. APS FESTIVAL NATIONAL DE HIP-HOP À ORAN er La troupe de Jijel remporte le 1 prix a troupe de Jijel a remporté le 1er prix du festival national de hip-hop, clôturé mercredi soir à la salle omnisports Hachemi-Hantaz de Trouville à Aïn Turk (Oran). Les 2e et 3e places sont revenues respectivement à des troupes de Tizi Ouzou et d'Oran, dans cette rencontre où des jeunes ambassadeurs de cet art occidental ont, trois soirées durant, emballé les amoureux de l’expression gestuelle, sous différents rythmes et tempos. Des jeunes 16 à 30 ans, venus d’Illizi, Tindouf, Tamanrasset, Ouargla, Béchar, Alger, Tizi Ouzou, Skikda, Constantine, Jijel, Aïn Defla, Chlef, Mascara, Mostaganem et Oran ont réussi à émerveiller et L à interpeller le public par leur propre singularité. Comme en témoigne actuellement le succès de la troupe de Jijel, ce festival a permis de mettre en scène des acteurs au talent prometteur. Cette manifestation, qui vise à faire connaître davantage ce genre artistique de danse qui a seulement 14 ans d'existence en Algérie, organisée par la direction de la jeunesse et des sports et la ligue des activités culturelles de la wilaya d'Oran, a connu un très grand succès. Des moments de partage entre danseurs et public ont ponctué ce festival. Une forte participation d'amateurs de hip-hop a su chauffer la scène, au grand bonheur de nombreux jeunes Oranais, venus se détendre et s'éclater. En mar- ge de ce festival, des sorties ont été programmées vers des sites archéologiques et touristiques de la wilaya d'Oran, dont la chapelle de Santa Cruz, nichée sur le mont Murdjadjo, et les Bains turcs, situés au vieux quartier de Sidi El-Houari d'Oran. Le hip-hop en tant que danse moderne très riche réunit plusieurs sousarts qui exigent une parfaite maitrise du chant et de la dance tels que le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti et le beat boxing. Audelà d’une simple danse, le hip-hop est une expression gestuelle du vécu des jeunes danseurs qui l’exercent. APS n Jusqu’au 15 janvier 2015 à la galerie d’art Asselah-Hocine (sise à Rue Asselah Hocine, Alger), exposition de l’artiste peintre Mourad Abdelaoui. n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie Isma (niveau 108. Centre des Arts. Office Riadh El Feth, Alger), exposition de photographies “Dzair, des Villes et des Images”. n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie Aïcha-Haddad (84, rue Didouche Mourad, Alger), exposition “Vies silencieuses” de Ghazi Youcef. n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie d’art El Yasmine (coopérative Ennadjah. Villa 107, Dely Ibrahim, Alger), exposition collective de 15 artistes peintres intitulée “Emotions plurielles”. n Jusqu’au 31 janvier 2015 au Musée d’art moderne et contemporain MaMa, 6e édition du Festival international de l’art contemporain (FIAC). n Jusqu’au 31 janvier 2015 à la galerie Baya du palais de la culture Moufdi-Zakaria, 7e Salon d’Automne. n Jusqu’au 13 janvier 2015 à l’Institut français d’Alger, exposition intitulée “L’Algérie et la Grande guerre-Eclats de vie”. n Jusqu’au mois de mars 2015 au musée public national du Bardo (3, rue Franklin D. Roosevelt, Alger), exposition intitulée “Pouvoirs des Perles d’Afrique” qui présente la collection de l’artiste Tonia Marek et les collections du musée du Bardo. Horaires : de 10h à 17h. n Jusqu’au au 31 décembre à l’Institut culturel italien (4 bis rue Yahia Mazouni, El Biar, Alger), exposition intitulée “Architecture italienne du troisième millénaire entre histoire, recherche et innovation”. n Jusqu’au 20 janvier 2015 à l’Institut Cervantes (9, rue Khelifa-Boukhalfa, Alger), exposition sur les principaux gisements de l’évolution humaine dans la région littorale occidentale de l’Algérie. Les horaires de visite à confirmer à la réception de l’Institut Cervantes. Tél : 021 633 802. 7e SOIRÉE DE FESTIVALGÉRIE Des airs d’ici et d’ailleurs a septième soirée de la neuvième édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes (Festivalgérie), a été marquée par trois prestations : celle du trio polonais Janusz Prusinowski, de l’Ensemble du Sahara de Djelfa et de l’artiste Brahim Hadj Kacem, qui a été accompagné lors de ce concert par l’Ensemble régional de Tlemcen. Le trio Janusz Prusinowski a interprété, lors de son concert d’avant-hier à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), des morceaux de musique traditionnelle de la Pologne centrale, principalement L la musique villageoise et des montagnes. La formation revisite des pièces musicales anciennes et leur donne un cachet actuel. Les airs de Janusz Prusinowski Trio invitent à la fête. Un véritable voyage musical. L’Ensemble du Sahara de Djelfa, formé autour du joueur de oud Mustapha Malak a proposé des reprises et des compositions d’Ahmed Wahid Saber Bourenane, également joueur de oud. Le répertoire présenté sur scène, appartenant aux genres naïli et sahraoui s’est articulé autour de reprises, notamment ‘Ourban rahala et Bent Sah- ra de Khelifi Ahmed, le célèbre titre Hizia, ainsi qu’une reprise de Alla, le maître du Foundou. Deux compositions d’Ahmed Wahid Saber Bourenane ont été jouées sur scène. Pour rappel, Mustapha Malak, très influencé par Khelifi Ahmed, joue au oud depuis dix ans. Compositeur pour des artistes arabes, Ahmed Wahid Saber Bourenane a, quant à lui représenté l’Algérie dans plusieurs manifestations internationales. La dernière partie de la soirée a été animée par Brahim Hadj Kacem qui a été accompagné par l’Ensemble régional de Tlemcen. L’artiste a repris quelques extraits et mouvements de la nouba dans le mode zidane, et a consacré la deuxième partie de son spectacle à des madaeh diniya. Cette septième soirée a été riche en sons et en rythmes d’ici et d’ailleurs, et marquée par une première prestation (celle du trio polonais) qui a été une véritable découverte. Organisé à la salle Ibn Zeydoun depuis le 20 décembre dernier, la 9e édition du Festivalgérie prendra fin demain soir (à partir de 20h), avec un concert de l’Ensemble national algérien de musique andalouse (Enama). R. C. Dimanche 28 décembre 2014 14 L’internationale LIBERTE APRÈS UNE CACOPHONIE SUR UN SUPPOSÉ VIDE CONSTITUTIONNEL ÉGYPTE Deux policiers visés par un attentat au Caire LIBYE Calme précaire dans le Croissant pétrolier n Un calme précaire régnait en Libye, plus précisément dans le “Croissant pétrolier”, où les forces gouvernementales ont réussi, vendredi, à repousser une large offensive menée par les milices islamistes de Fajr Libya, au prix de lourdes pertes matérielles et humaines. Les dégâts matériels ont touché les terminaux pétroliers. Trois réservoirs de pétrole ont ainsi pris feu vendredi dans le terminal d'al-Sedra, un des plus importants de Libye, après des combats ayant opposé la veille les forces gouvernementales aux miliciens islamistes qui tentaient de s'emparer du site en utilisant des vedettes. Un premier réservoir avait pris feu jeudi après avoir été touché par une roquette tirée par des miliciens depuis une vedette utilisée lors de leur attaque sur des terminaux pétroliers de l'Est libyen, avait affirmé jeudi un responsable, Ali Al-Hassi, porteparole des gardes protégeant ces sites pétroliers. Depuis, “le feu s'est propagé à deux autres réservoirs”, a-t-il indiqué vendredi. Selon un témoin, les flammes et d'épaisses colonnes de fumée enveloppaient vendredi entièrement les secteurs d'al-Sedra et Ras Lanouf, le feu menaçant les autres réservoirs et faisant en outre craindre une catastrophe écologique. Des témoins avaient dit jeudi avoir vu des flammes et de la fumée s'élever du réservoir, visé selon eux dans la nuit de mercredi à jeudi par des miliciens de la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye). M. Al-Hassi avait affirmé jeudi que les forces gouvernementales étaient parvenues ainsi à repousser l'offensive des miliciens, qui a coûté la vie à quatre soldats. Un calme précaire régnait vendredi sur cette région du Croissant pétrolier – qui comprend les terminaux d'al-Sedra, de Ras Lanouf et de Brega, les plus importants du pays – et qui est le théâtre depuis plusieurs jours d'affrontements entre des forces gouvernementales et des miliciens de Fajr Libya. Le porte-parole de la Compagnie nationale de pétrole de Libye, Mohamed alHarari, a appelé les combattants à épargner les sites pétroliers du pays. Selon des experts, la production de brut dans le pays a baissé à près de 350 000 barils par jour alors qu'elle atteignait 800 000 b/j avant le début des combats, le 13 décembre. R. I. Béji Caïd Essebsi prêtera serment mercredi Finalement, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a changé la date de prestation de serment du président élu Béji Caïd Essebsi, évitant du coup une vacance de pouvoir préjudiciable au pays. e président Caïd Essebsi prêtera serment mercredi et non vendredi comme il avait été décidé auparavant. Cette cérémonie aura lieu 24 heures seulement après celle prévue pour la passation des pouvoirs décidée pour mardi par le président sortant Mohamed Moncef Marzouki. Avant De notre correspondant d’accéder au paà Tunis : MOHAMED lais de Carthage, KATTOU Béji Caïd Essebsi devrait démissionner du parti Nidaa Tounes dont il est le fondateur et le président depuis mai 2012 pour devenir, selon ses dires, le président de tous les Tunisiens. En relation avec l’entrée du nouveau président au palais, Sihem Ben Sédrine, présidente de l’instance Vérité et Dignité, a voulu précéder l’événement pour récupérer les archives de Carthage. Son intention était d’empêcher Béji Caïd Essebsi de mettre la main sur des archives considérées, à juste titre, comme archives de l’Etat. Finalement, elle en a été empêchée par les services de sécurité du palais. L’affaire fait encore couler beaucoup d’encre et de salive chez les politiciens, selon qu’ils soient pour ou contre le nouveau président. Autre question préoccupante : celle de la désignation du futur chef du gouvernement. Cette affaire qui est débattue au sein du parti vainqueur des législatives (Nidaa Tounes) a mis à nu les dissensions qui ont toujours divisé ses composantes. A ceux qui entendent confier la tâche à une personnalité étrangère à ce parti s’opposent les opportunistes qui n’admettent pas que Nidaa Tounes fasse des concessions au profit de ses adversaires. Au bout des réunions du comité exécutif, qui ont duré deux jours, aucun résultat n’a été ob- L D. R. n La situation sécuritaire en Egypte s’est nettement dégradée ces derniers mois, suite à la multiplication des attentats meurtriers contre la police ou l’armée, et qui sont généralement revendiqués par le groupe terroriste Beït al-Maqdess. Samedi, un policier a été tué par balle et un autre blessé au Caire par des hommes armés qui ont ouvert le feu avant de s'enfuir, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les deux policiers étaient chargés d'assurer la sécurité des branches de deux banques, la britannique HSBC et l'émiratie Union National Bank, sur une place importante dans le centre du Caire, selon l'agence de presse officielle Mena. “Des hommes armés à bord d'une moto ont ouvert le feu sur les policiers avant de s'enfuir”, a précisé le porte-parole du ministère, Hani Abdel Latif. Si la capitale et le delta du Nil ne sont pas épargnés, la plupart des attaques contre les forces de l'ordre ont lieu dans la péninsule du Sinaï, où est basé le principal groupe terroriste du pays, Ansar Beït al-Maqdess. Ce groupe, dont le nom signifie “Les partisans de Jérusalem” en arabe, qui a récemment prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), a, pour sa part, perdu deux éléments ayant été tués vendredi au Caire lors d'accrochages avec la police. Ces deux personnes ont participé à plusieurs attentats contre l'armée et la police, notamment une attaque au Caire ayant coûté la vie à un général de brigade et à un soldat le 28 novembre, affirme le texte. La police a en outre découvert dans l'est de la capitale l'appartement du responsable des opérations du groupe au Caire, qui servait de refuge et de cache d'armes et de munitions. Béji Caïd Essebsi, président tunisien. tenu et le consensus se fait encore attendre. Encore moins en ce qui concerne le nouveau président du parti, poste qui pourrait être confié au vice-président Mohamed Ennaceur (président de l’APR) ou à Lazhar Chebbi, ancien ministre de la justice en 2011. Une autre affaire défraie aussi la chronique. Elle oppose un député issu de Nidaa Tounes, Khémaies Ksila, à la presse. En effet, le syndicat des journalistes tunisiens a élevé la voix, vendredi, pour rappeler à l’ordre le député qui s’était permis d’agresser physiquement le directeur général de la Télévision nationale et verbalement des journalistes de la même chaîne. Le député Khémaies Ksila, non content de la tournure prise par un débat télévisé auquel il était invité, a pris de court tant le présentateur que les autres participants. En quittant le plateau, il a agressé tous ceux qui étaient sur son chemin de sortie. Ce à quoi le syndicat des journalistes a répondu, dans un communiqué, appelant les cadres de Nidaa Tounes à plus de retenue dans leurs contacts avec les journalistes. Le même communiqué souligne les appréhensions des gens de la presse quant au possible retour de la dictature d’un parti politique qui compte un grand nombre de militants du RCD dissous de Ben Ali. Le syndicat des journalistes réaffirme sa détermination à s’opposer à toute manœuvre destinée à domestiquer la presse et à violer le principe de la libre expression consacré par la Constitution. Autant de questions qui enveniment le climat politique avant l’entrée en fonction de Béji Caïd Essebsi qui a donc du pain sur la planche. M. K. ALORS QUE SON ARMÉE INFLIGE DE LOURDES PERTES À DAECH Damas se dit prêt à rencontrer l’opposition amas s’est dit prêt à rencontrer l’opposition à Moscou, en réponse à une initiative de la Russie, pour tenter de trouver une issue à la guerre qui dure depuis plus de 3 ans en Syrie. “La Syrie est prête à participer à une rencontre préliminaire et consultative à Moscou pour répondre aux aspirations des Syriens qui sont celles de trouver une issue à la crise”, a indiqué hier une source au sein du ministère syrien des Affaires étrangères dans ce communiqué, cité par l'agence officielle syrienne Sana. Il y a près d'un an, les discussions de Genève entre le régime de Bachar alAssad et l'opposition syrienne en exil s'étaient soldées par un échec. Mais cette fois ci, la Russie travaille avec l'Egypte d'Abdel Fattah al-Sissi, qui pourrait accueillir une première réunion courant janvier, sur une nouvelle initiative internationale de D Moscou visant à de réunir dans un premier temps des opposants syriens venus d'horizons très différents, notamment l'opposition tolérée par le régime de Damas et des représentants de l'opposition en exil. La Russie semble travailler sur ce projet. Le processus pourrait ensuite se poursuivre à Moscou avec l'idée de réunir dans la même pièce des représentants du pouvoir de Damas et des opposants. Cela survient alors que l’armée syrienne est entrain d’infliger de lourdes pertes au groupe de terroristes autoproclamé “Etat islamique” dans plusieurs villes en Syrie. Dans la Ghouta orientale, le Qalamoune, la province d’Alep, à Deir Ezzor, Quneitra, Homs et Idleb, ainsi qu’à Raqqa, les forces gouvernementales gagnent du terrain face aux miliciens sur plusieurs fronts subséquemment à l’offensive et aux raids menés depuis plusieurs mois. Le groupe Daech, qui contrôle de vastes pans de territoire en Irak et en Syrie, est ainsi visé par des raids aériens de l'armée syrienne d'une part et de la coalition dirigée par les Etats-Unis d'autre part notamment dans le nord de la Syrie. Jeudi, une soixantaine de rebelles ont été tués également dans des combats contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ces affrontements entre Daech et les combattants des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne) ont fait 44 morts parmi les éléments de Daech à Qassiab, dans la province de Hassaka (nord-est), selon cette ONG. Les combattants peshmergas ont réussi jeudi à reprendre la localité, conquise deux jours auparavant par Daech, a ajouté la même source. De- puis mardi, les forces syriennes ont mené plus de 400 raids sur toute la Syrie, tuant 89 personnes, dont 19 enfants, selon l'OSDH. Cela qui s’ajoute aux frappes de la coalition internationale qui ont tué plus d'un millier de terroristes, selon l'OSDH, et permis notamment de faire reculer l'EI dans la ville kurde de Kobané (nord). Cela va sans dire que cette guerre aveugle a causé la mort de nombre de morts parmi les populations, notamment lors des frappes menées jeudi sur les villes d'Al-Bab et de Qbassine, dans la province d'Alep. Une ONG a fait état, dans ce sens, de près de 52 civils ayant péri dans des raids aériens de l'armée syrienne sur les deux villes contrôlées par Daech dans le nord de la Syrie, selon un nouveau bilan établi vendredi. AMAR R. UKRAINE Échange de prisonniers entre Kiev et séparatistes iev et les séparatistes prorusses ont poursuivi hier l’échange de centaines de prisonniers, entamé la veille, dans le cadre d'un accord trouvé lors de pourparlers à Minsk, mercredi, qui n'ont toutefois pas permis de régler les différends de fond. L'échange de prisonniers, qui a débuté par groupes de dix près de la ville de Kostiantynivka (45 km au nord du bastion rebelle de Donetsk), doit au total concerner 222 rebelles et 145 Ukrainiens, a constaté un journaliste de l'AFP. Les prisonniers, en civil et portant des sacs, étaient alignés en rang, se faisant face à 100 mètres de distance. Plusieurs représentants de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération K en Europe) ont observé la scène, qui s'est déroulée sur une route seulement éclairée par quelques phares de voitures. Les prisonniers présentés par les rebelles étaient détenus dans la région de Donetsk, a précisé la représentante séparatiste, Daria Morozova. L'échange massif de prisonniers est le seul accord tangible trouvé mercredi lors de pourparlers entre le Groupe de contact composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes prorusses. La poursuite des négociations était prévue vendredi à Minsk, mais n'a pas eu lieu. Les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un “statut spécial” donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk. L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement bien renseignée sur la position du négociateur ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur part à revoir les accords de paix précédemment conclus à Minsk. Cela survient alors que la Russie a pris acte des tensions internationales des derniers mois en publiant vendredi une version actualisée de sa doctrine militaire qui dénonce clairement l'Otan comme une menace fondamentale pour la sécurité du pays. Des 16 Gens & des Dimanche 28 décembre 2014 Faits LIBERTE Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia “Les secrets…” 125e partie Dernier chapitre : L’autre vérité Résumé : Ihssane rentre en fin de journée. Elle trouve son grand-père très inquiet. Elle se confie à eux et ils lui conseillent d’aller de l’avant. Ils lui recommandent de ne rien dire à Ryan. C’est un secret qu’elle doit garder pour elle. En ouvrant son portable, elle tombe sur ses messages. Il l’a vue avec Brahim… elle. Je dois emmener mon grandpère pour son contrôle médical. L’après-midi, je serai tout à toi ! Il lui fixe rendez-vous au salon où ils ont l’habitude de se voir. Cela lui donne le temps d’appeler Lynda. Celle-ci va mieux. Elle semble étonnée de son appel. - J’ai reçu ta lettre, lui dit-elle. Sache que tu peux dormir tranquille ! J’abandonne les recherches ! Ce qui compte, c’est que je t’ai toi ! Je ne voulais pas te harceler. Pardonne-moi ! - Je t’aime comme tu ne peux pas imaginer ! Quand reviendras-tu ? - Dès que tu iras mieux ! Je voulais te dire que Ryan m’a vue avec Brahim et il se pose des questions ! Il croit que Brahim est mon ami ! Il était en colère ! Je dois le voir et je ne sais pas quoi lui dire ! - Ah… Ecoute, c’est quelqu’un de bon et d’ouvert, je pense que tu peux lui dire la vérité ! Ihssane soupire de soulagement. Maintenant qu’elle a le feu vert de sa mère biologique, elle s’en va apprendre la Dessin/Mokrane Rahim Oh non ! soupire-t-elle. Qu’est-ce que je vais lui dire ? Dans le dernier message, il lui fixait rendez-vous le lendemain matin. Elle retourne auprès de ses grands-parents et leur en parle. - Il est évident qu’il ne comprend pas. Il doit douter de moi ! Peut-être même qu’il croit que je le trompe ? - Non, je ne pense pas qu’il ait ce genre de pensées ! Trouve un mensonge qui tient la route, dit Guemra. Quelle malchance ! Dire qu’on venait de parler de lui ! - Oui, c’est à croire que je ne pourrais rien lui cacher ! - Avant de faire quoi que ce soit, appelle Lynda ! Elle connaît bien son neveu et si elle le juge digne de confiance, c’est à elle de lui dire la vérité ! Appelle-la et raconte-lui ! Sinon cela finira mal ! Ihssane le pense aussi. Le lendemain matin, elle n’est pas surprise d’entendre son portable sonner dès la première heure. Ryan est sec. Elle découvre qu’il est jaloux et en rit un peu. - Ecoute, on se voie cet après-midi, dit- nouvelle à ses grands-parents. -Vous n’avez plus le choix ! Sinon cela remettrait en question ton mariage, dit Guemra. Maintenant tu ne seras plus tiraillée par l’envie de tout lui avouer ! Il sait que tu as été adoptée ! J’espère seulement qu’il sera indulgent envers sa tante ! Dis-lui de venir ici ! Tu lui apprendras la nouvelle en notre présence ! Ihssane obéit. Elle le contacte sur-lechamp et lui demande de passer quand il veut. S’il est libre, maintenant. Il accepte, mais elle ne sent aucune chaleur dans sa voix. - Il est glacial ! Je pense qu’il croit que je l’ai trompé ! Peut-être même qu’il pense à rompre ? - S’il en a l’intention, on le saura ! Ihssane prépare le déjeuner et range la maison. Quand Ryan arrive, ils ont fini de déjeuner mais ils sont encore à table. Il a le visage fermé et refuse de déjeuner. - Mange, le prie Guemra. Ihssane a préparé un délicieux gratin aux aubergines. Tu aimes ? - Je n’ai pas envie. En fait, je n’ai rien goûté depuis hier, lâche-t-il en regardant Ihssane dans les yeux. C’est plus fort que moi ! Il y a des choses que je ne supporte pas ! - C’est compréhensif, rétorque hadj Ahmed. Ihssane nous a parlé de tes messages. Je voudrais savoir si ta tante a essayé de te joindre ? -Oui, mais je n’avais pas envie de parler ! Grand-mère m’a dit qu’elle allait mieux… Je la rappellerais plus tard. Pourquoi me parler d’elle ? Comment savez-vous qu’elle a tenté de me joindre ? - Parce qu’elle a confié à un ami une lettre. Celui-ci a suivi Ihssane hier et la lui a remise, lui apprend le vieil homme. Tu les as vus et tu t’es fait tout un cinéma, n’est-ce pas ? Ryan secoue la tête, les lèvres pincées. Il n’en croit pas ses oreilles. - Pourquoi ? Hier, on était tous ensemble ! Pourquoi une lettre, alors qu’elles se voient et se parlent quand elles le veulent ? Ihssane est allée dans sa chambre …pour rapporter la lettre. - Ryan, ce que tu vas apprendre aujourd’hui, tu devras le garder pour toi ! C’est un secret de famille bien gardé depuis des années, dit hadj Ahmed. Tu sais qu’Ihssane a été adoptée. On pense tous qu’il est temps que tu saches qui est sa vraie mère… Il saisit la lettre et la lit plusieurs fois, n’en revenant pas. La découverte le laisse sans voix… (À SUIVRE) A. K. adilaliberte@yahoo.fr VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Récit de Yasmina Hanane Dessin/Amouri 43e partie Résumé : Quelques jours passent, et Wassila contacte Lyes. Ce dernier lui demande si elle avait réfléchi à sa proposition. Elle lui avoue qu’elle n’avait cessé de penser à lui… Seulement était-il sûr de ses intentions… ? Sa famille ne va-t-elle pas s’opposer à leur union ? Lyes rétorque qu’il avait déjà fait son choix. C’était elle qu’il voulait pour épouse… Le reste lui importait peu. Ma vie, mon destin Comme elle gardait le silence, il poursuit : -Je te veux comme épouse Wassila… Consens-tu enfin à me donner ta réponse… ? Il l’entend soupirer avant de répondre : -D’accord Lyes… Je veux t’épouser et vivre avec toi. Khadidja avait entendu des youyous fuser de chez sa voisine et était accourue aux nouvelles. Taos semblait heureuse comme pas un être humain sur terre, et ne cessait de lancer son cri de joie à tout bout de champ. -Que se passe-t-il, demande Khadidja d’une voix hâtive… Tu fêtes un heureux événement, Taos ? -Oui... Sinon pourquoi pousserais-je tous ces youyous… -Fais-moi donc partager ta joie… Taos prend un mouchoir et s’essuie le visage avant de répondre : -Wassila se marie. -Ah !.. Heu… Wassila se marie… ? -Oui… Figure-toi que la voyante avait vu juste… Quelqu’un est venu en parler à son père, et la famille du prétendant se présentera demain… Tu ne peux pas imaginer mon soulagement Khadidja. Adoucie par ses révélations, Khadidja s’écrie : -Oh ! Comme je suis heureuse pour elle… ! Elle relève la tête et se met de son côté à pousser des youyous… Maintenant, elle sera plus rassurée sur son avenir avec Athmane, se dit-elle… Wassila ne sera plus là pour la narguer avec son élégance et son savoir-vivre. Mais une fois ce moment d’euphorie passé, elle se surprend à repenser à leur dernière querelle. Athmane ne l’aimait pas et ne l’aimera jamais… Elle avait tenté l’aventure avec lui et savait qu’elle avait perdu… Rien en elle ne pouvait plus l’attirer. Ni son physique ni son caractère… Elle était cette indésirable qu’il repoussait… Si ce n’est pas pour Wassila, il finira bien par la quitter pour une autre… Elle n’en doutait plus. Taos continuait à pousser des youyous, et des voisines vinrent aux nouvelles. Khadjidja s’empresse de satisfaire leur curiosité. Les femmes se mettent toutes à papoter en même temps. Les unes présentèrent leurs vœux de bonheur à Taos, les autres tentèrent d’en savoir plus sur le futur prétendant. Bien sûr, toutes ces mégères se tournèrent vers leur voisine Khadidja pour en connaître davantage sur les circonstances de cette union. Elle seule pourra satisfaire leur curiosité. Cette dernière, aussi fière qu’un pacha de faire l’objet de tant d’intérêt, leur rétorque que le futur mari de Wassila est un fonctionnaire haut placé, qui a des biens et vit confortablement. Il n’est ni divorcé ni veuf, comme elles pouvaient le penser, mais un célibataire qui veut prendre femme et fonder un foyer… C’est Wassila qui lui a tapé dans l’œil… Alors il n’a pas hésité une seconde à demander sa main… Mais où est donc Wassila… ? Au boulot bien entendu… Elle n’est pas encore au courant de cette demande… Peut-être que Taos ne lui annoncera la nouvelle qu’à son retour. D’ailleurs pourquoi la brusquer, puisque la famille du prétendant ne se présentera que demain… ? Les voisines hochèrent la tête. Elles voulaient toutes en savoir plus sur cette famille qui allait se présenter… Si tel que le disait Khadidja, le prétendant était friqué, sa famille ne devrait pas être en reste… Elles étaient curieuses et impatientes d’en connaître davantage sur ces gens qui vont sûrement s’amener dans des véhicules de luxe, les bras chargés de cadeaux coûteux pour Wassila… Ah ! on disait bien que la fille qui prolongeait son célibat tombait toujours sur le meilleur parti. Les spéculations allaient bon train. Taos sert de la limonade et Khadidja lui murmure à l’oreille : -Tu n’aurais pas dû ameuter ainsi tout l’immeuble avec tes youyous… Le mauvais œil existe bel et bien, et ces femmes ne sont pas toutes aussi saines que tu le penses. Elles sont pour la plupart hypocrites et envieuses… Taos lève les yeux au ciel : -Dieu nous préserve des mauvaises intentions… Le mektoub de Wassila vient de frapper à ma porte, et tu veux que je refoule ma joie au risque de m’étouffer… ? Elle secoue sa tête : -Non Khadidja… Laisse-moi donc savourer mon bonheur et l’exprimer, tant que j’en ai encore la force et la santé pour le faire. (À SUIVRE) Y. H. y_hananedz@yahoo.fr VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 Sudoku Jeux 17 Comment jouer ? N°1849 : PAR FOUAD K. 4 5 9 2 6 8 9 8 5 2 8 3 7 3 7 2 1 4 6 9 6 4 3 7 1 5 1 9 3 8 4 7 6 2 1 5 4 7 2 3 1 5 6 8 9 1 6 5 2 8 9 3 7 4 7 4 6 1 9 2 8 5 3 3 2 9 5 6 8 1 4 7 6 7 8 9 10 de Mehdi (21décembre-20janvier) AUJOURD’HUI Renouveau dans les amitiés et les contacts. Des intermédiaires pourront vous faciliter les choses. Soyez cependant prudent, scrupuleux et sélectif dans votre choix car “ce n’est pas un ami que l’ami de tout le monde”. VI VII VERSEAU VIII (21janvier-19février) Patience, patience ! Le printemps de votre cœur est proche, et une nouvelle aventure sentimentale se profile déjà à l'horizon. N'adoptez surtout pas une attitude désabusée et cynique. IX X HORIZONTALEMENT - I - Courtier en valeurs mobilières. II Chaîne de Russie. Bouleversé. III - Pouffé. Pâté de maisons. Privatif. IV - Aréomètre. V - Nœud. Rideau. VI - Support de balle. Bramer. VII - Règles juridiques. Poids à jeter. VIII Saison. Pas grand-chose. Berné. IX - Se lièrent à nouveau. X Ouïes de violon. Philosophe du boudoir. VERTICALEMENT - 1- Chaîne de montagnes. 2- Entendues. Enlevés. 3- Patrie d’Abraham. Possessif. 4- Lignes sur une plage. Voyelles. 5- Minéral argileux. Liquide organique jaunâtre. 6- Rivière d’Éthiopie. Général américain. 7Frayeurs. 8- C’est-à-dire. Aires de lancement. Voyelles. 9Prince. Allonge. 10- Nouvelle non confirmée. Vieil Indien. Solution mots croisés n°5260 I II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 3 5 6 T A R I C H E U T E A R I D E L O N A B I U E E S T A E R A R E N E S E E L A T N E L O M B O T R U C 4 7 8 9 10 E T A E C R O U L E I S E C R I O E T I R E R E R E S O U R S POISSONS (20février-20mars) Un conseil : tenez compte du fait que les résultats immédiats ne sont pas toujours les plus importants. Sachez patienter pour gagner davantage. BÉLIER (21mars-20avril) Votre situation financière se présentera sous un meilleur jour que vous ne le pensiez. Cette journée mettra en pleine lumière votre position sociale, votre autorité, votre prestige, votre carrière… TAUREAU (21avril-21mai) On vous conseillera aujourd'hui de voir plus loin que le bout de votre nez dans le domaine professionnel. Il pourrait être de votre intérêt de renouer des relations que vous aviez laissées depuis longtemps de côté. GÉMEAUX A N T E E (22mai-21juin) Pour combattre la nervosité, prenez des aliments riches en magnésium : lentilles, céréales complètes, fruits secs. Vous pourrez aussi vous régaler d'amandes ou d'abricots secs si vous décidez d'arrêter de fumer et que le manque se fait trop sentir. Déçu --------------------Somme déposée en garantie s CANCER (22 juin- 22 juillet) Excellents rapports avec votre patron, qui désire vous confier une mission délicate. Il ne regrettera pas d'avoir placé sa confiance en vous car vous saurez faire preuve de diligence. s s Portier brutal --------------------Direction s s LION Peau épaisse s s (23 juillet - 22 août) s Praséodyme --------------------Iridium s s De même mère s Personnel --------------------Concept (ph) --------------------Qui séduit s VIERGE Boisson gazeuse mondiale Dans note Pensez à manger de l'ail, qui est un excellent hypotenseur et qui a un pouvoir bactéricide certain. Mettez-en dans vos salades, tomates ; vous en trouverez dans le fromage aux fines herbes. Avant l’ENTV s s s (23août-22septembre) s s s s s s Id est --------------------- Agent Juge des de police enfers Lisières Tue BALANCE s s Légers --------------------Uvules --------------------Un à Oslo s Support de tête s Couvre-pieds Mèche Organisation de pieds noirs --------------------Terre sur mer s s s s Siège étroit --------------------Un à Bonn --------------------Colère s s s s Personnel Parole magique s Conjonction --------------------Voyelle double s Fin de participe s Union africaine --------------------Lancement s s s SCORPION s Choisit ------------------------Liquide incolore -----------------------Colères s s Arsenic --------------------Rhénium --------------------Cérémonie s Il est possible qu'en ce moment vous vous désintéressiez complètement de l'amour et soyez occupé à chercher d'autres plaisirs. Tout cela pour essayer de faire taire vos sentiments. (23novembre-20 décembre) Vous serez confronté à quelques situations angoissantes au cours de la journée. Pratiquez à ces moments-là la respiration abdominale : elle vous aidera à mieux contrôler vos réactions anxieuses. Titane s s s Perceptible --------------------Natte (23 octobre- 22 novembre) SAGITTAIRE s s Réfutée SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N° 355 s Globe --------------------Colère s (23septembre-22 octobre) Un de vos amis a essayé et essaiera encore d'abuser de votre gentillesse. Il faut y mettre le holà immédiatement. “Laissez le coq passer le seuil, vous le verrez bientôt sur le buffet”. s s s Ratelier --------------------Aluminium s Sélection --------------------Arsenic s s Titane --------------------Père d’Andromaque Vous manquerez de recul. Et puis, vous supporterez très mal que vos enfants ou même votre conjoint contestent votre autorité. Fort heureusement, vous accepterez de mettre un peu d'eau dans votre vin. s s Erbium --------------------Berge MOTS FLÉCHÉS N° 356 L’HOROSCOPE CAPRICORNE V Il est difficile à un homme rassasié de croire qu'un autre a faim. Proverbe africain 5 8 1 7 3 4 9 6 2 5 IV “Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n’est à nous et nous n’avons rien à donner”. (Louis Lavelle) 2 1 4 6 5 3 7 9 8 4 III Proverbes et citations 8 5 7 9 2 1 4 3 6 3 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 6 9 3 8 4 7 5 2 1 2 N°5261 : PAR FOUAD K. I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. Solution Sudoku n° 1848 Par : Naït Zayed 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 5 1 5 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : Bravade Capricieuse - Poires - Titus - R - Rot - Idées - Onagre - Nés - E - L - Iran - Er - As - I - Nais - R - Us - Fa - Mt - Sasser - Écume - Ais - E - Rire - Erreras - ADE C - Ie - At - Tee - Erg - Rite - I - Adouberas -O - Étêter - Ede- Nus - Ré - Ur -E. Dimanche 28 décembre 2014 LIBERTE 18 Sport TAHMI RASSURE APRÈS AVOIR INCORPORÉ 3 ÉTRANGERS LORS DE LA RENCONTRE FACE À L’USMBA “Le stade du 5-Juillet peut accueillir des matches même en pleine rénovation” es Sanafir se sont embourbés dans un imbroglio suite à la participation dans les ultimes moments de la rencontre de la Coupe d’Algérie de leur troisième joueur étranger, à savoir le Malien Osmane Barthé, alors que la réglementation interne de la Ligue nationale n’autorise que deux joueurs étrangers. En effet, on jouait presque la dernière minute de la prolongation au moment où le CSC tenait sa qualification après le but de Viovy à la 114’, on décide alors d’incorporer le défenseur central Barthé pour gagner du temps au moment où il y avait sur le terrain deux autres “étrangers”, en l’occurrence le Malgache Viovy et le Malien Bouba. Les dirigeants de Bel-Abbès qui se sont rendu compte de la bourde se sont empressés, lors du retour aux vestiaires, pour formuler des réserves en se basant sur l’article 97 du code disciplinaire concernant la participation des joueurs étrangers, qui stipule : “En l’absence de toute réserve, la participation irrégulière d'un joueur venant de l'étranger à une rencontre est sanctionnée par : match perdu pour l’équipe fautive sans attribution des points au club adverse. Défalcation d’un point pour l’équipe du club fautif. Un an de suspension ferme pour le joueur. Un an de suspension ferme de toute fonction officielle pour le responsable concerné du club. Deux cent mille dinars d'amende pour le club.” Les dirigeants de Bel-Abbès, qui se sont empressés de défendre leur cause devant l’arbitre, ont reçu une fin de non-recevoir de la part du referee, M. Benbraham, qui reste le seul habilité dans ce cas et qui a refusé de signaler ce fait de jeu sur la feuille de match car, selon lui, les réserves devaient être formulées avant la fin de la partie et, pour lui, le match est homologué dans son résultat final, à savoir 1-0 avec la qualification du CS Constantine L Bentoubal : “Le CSC ne risque rien” Pour la direction du CSC, on est formel : le club s’est qualifié sur le terrain pour le prochain tour de la Coupe d’Algérie et ne risque pas de perdre son match suite aux réserves émises par le club belabé- D. R. n Le stade du 5-Juillet d’Alger, qui sera opérationnel pour la finale de la Coupe d’Algérie de football 2015, ne sera pas fermé lors des deuxième et troisième phases de rénovation et modernisation du temple olympique, a indiqué, à Alger, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi. “Le stade restera ouvert et continuera à abriter des matches. Pour les travaux de la 3e phase, nous allons procéder module par module pour éviter la fermeture des portes de cette enceinte sportive”, a déclaré Tahmi à l’occasion de la réception de la première phase de réhabilitation qui a coûté 2 milliards de dinars. La troisième phase consistera en la couverture des gradins et la réalisation d’une tribune supplémentaire de 16 000 places qui sera érigée au-dessus du “flambeau”. Le ministre des Sports et celui de l’Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, ont effectué hier une visite de travail sur le site. Un total de 2 268 dallettes ont été remplacées avec consolidation de la structure de base sérieusement endommagée par les infiltrations des eaux pluviales : “Les dallettes ont subi plusieurs tests de mouvement de foule avec chargement de 600 kg par m durant 67 heures continues, les résultats ont été rassurants. Les dallettes ont été testées par des chocs sismiques simulés”, a indiqué le représentant du Centre national spécialisé dans les normes antisismiques des ouvrages (CGS), préconisant “la pose des chaises pour une plus grande connexion entre les différents compartiments des gradins supérieurs”. “Le stade sera prêt 15 à 20 jours avant la date de déroulement de la finale et il n’est pas question de zapper la finale de coupe de notre plan de rénovation”, a insisté le ministre de l’Habitat, Tebboune. Après la pose de dallettes, les travaux concerneront le remodelage des vestiaires, de l'espace médias, des buvettes publiques, des sanitaires, de l’éclairage, des tableaux électroniques, du système de vidéo-surveillance et de la billetterie électronique. La pose d'un nouveau gazon naturel avant la finale de coupe est aussi envisageable. “Nous sommes en train d'étudier la possibilité de pose d’une nouvelle pelouse en gazon naturel avant la finale de la Coupe d'Algérie. C'est un défi qu'on tentera de relever, sans oublier l'aménagement de terrains répliques”, a fait savoir Tahmi. Répondant à une question relative aux éventuelles répercussions sur les chantiers lancés après les dernières mesures prises par le gouvernement suite à l’effondrement du prix du pétrole, Tahmi s’est montré rassurant. “Les chantiers du secteur lancés, notamment pour la réalisation des grands stades, ont leur enveloppe financière. De ce côté-là, il n’y a pas de craintes à formuler. Mais les projets du prochain plan quinquennal (2015-2019), nous allons les réaliser selon les exigences strictes de la carte sportive nationale”, a conclu le premier responsable du sport en Algérie. Le CSC risque l’élimination de la Coupe d’Algérie sien car, selon lui, elles ont été “émises en retard”. “Certes, l’article 97 est en faveur de l’USMBA mais les arbitres de la rencontre ainsi que le délégué m’ont assuré que leurs réserves ne vont pas aboutir car elles n’ont pas été formulées durant la rencontre et, de ce fait, on est bel et bien qualifié”, se protège le président du CSC en attendant la décision finale de la commission de discipline. Une bourde administrative qui a fait jaser les supporters des Sanafir qui n’arrivent toujours pas à ad- mettre comment l’on est arrivé à commettre une si grande bévue qui peut disqualifier leur club et ne décolèrent d’ailleurs toujours pas à l’encontre de leurs dirigeants, ce qui en dit long, selon eux, sur la manière avec laquelle est géré leur club “professionnel” du moment où ils sont, selon eux, incapables de se rendre compte d’une chose aussi élémentaire, à savoir compter s’il y a deux ou trois joueurs étrangers sur le terrain. ADLÈNE R. 16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : AHM HASSI-MESSAOUD 1 - RCA 3 La hiérarchie respectée e RC Arba n’a pas fait dans le détail, hier, pour arracher son billet qualificatif aux 8es de finale de Dame Coupe en s’imposant à Ouargla face au club de l’Interrégions Centre-Ouest, l’Athlétic Hassi-Messaoud, sur le score de 3 à 1, dans un match qui a été plaisant à suivre, caractérisé par un jeu ouvert de la part des deux teams. Après 20 minutes de jeu caractérisé par le suspense et surtout la prudence entre les 22 acteurs, les hommes de l’Arba parviennent à trouver la faille dans la défense locale lorsque le latéral gauche de l’Arba, Ferhani, réussit à battre le gardien de Hassi-Messaoud, L Benrabah. Après ce but, les locaux réagissent et vont exercer une pression sur l’arrière-garde de l’Arba. On jouait la 32’, un attaquant de l’Athlétic, Chenihi, fut crocheté dans la zone de vérité par le gardien de l’Arba, Mazouzi ; l’arbitre siffle la sentence et avertit le fauteur. Tahar exécute et nivelle la marque. Mi-temps : 1 à 1. Après la pause-citron, on prend les mêmes et on recommence. Deux minutes après le coup d’envoi de la mi-temps, l’Arba parvient à ajouter un second but signé Bouaïcha, qui, d’un tir croisé, loge le cuir dans le petit filet. En encaissant le second but synonyme d’élimination, les locaux se ruent à l’attaque pour rattraper le retard, mais ce sont les visiteurs qui vont corser la note et, par ricochet, tuer le match par l’attaquant maison, Derfelou. Après ce troisième but, le reste du temps ne donna aucun changement au score. L’arbitre Zouaoui met fin au débat avec la qualification méritée du RC Arba, même si on doit dire que Hassi-Messaoud n’a pas démérité en donnant du fil à retordre au sociétaire de la L1. NASSER ZERROUKI Échauffourées et incendie dans les tribunes à la fin du match n Outre les échauffourées qui ont éclaté à la fin du match entre supporters locaux et éléments de la gendarmerie, un incendie s’est produit aux gradins du stade 18-Février de Ouargla à la fin du match. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers qui ont réussi à éteindre les feux. À signaler que la partie fut arrêtée par l’arbitre en raison de jet de projectiles sur le rectangle vert par un groupe de pseudo-supporters, lorsque l’Arba menait au score de 2 à 1. MC ALGER Stage de préparation en Espagne e MC Alger disputera deux matches amicaux contre des clubs étrangers “à déterminer”, lors du stage de préparation prévu à Benidorm (Espagne) du 2 au 12 janvier 2015, a appris l’APS samedi auprès de la direction du club algérois. “Nous avons prévu deux matches amicaux contre deux clubs étrangers durant ce stage. Nous sommes en phase de négociations avec certaines équipes pour conclure ces deux rencontres qui vont permettre à nos joueurs de se frotter avec le haut niveau”, a affirmé à l’APS le président du conseil d'administration du Doyen, Hadj Taleb. Ce stage hivernal intervient pendant la trêve que va observer le championnat de Ligue 1, prévue entre le 31 décembre et le 17 janvier. Lors du stage effectué au même lieu l’année passée, le MCA avait donné la réplique aux Belges du FC Malines et aux Néerlandais du FC Utrecht, soldés par deux défaites, respectivement (5-1) et (1-0). “Ce regroupement sera mis à profit par le staff technique pour améliorer la L condition physique des joueurs, qui n’est pas au top. Ce sera également une occasion pour les joueurs de se remettre en question en vue de la phase retour qui s’annonce difficile”, a ajouté le responsable mouloudéen. Évoquant le dernier match de la phase aller du championnat, prévu ce mardi à domicile face au RC Arba, à huis clos, Hadj Taleb a relevé “la nécessité absolue” de l’emporter pour renouer avec la victoire et mettre fin à la période de disette. “Nous n’avons d’autre choix que de l'emporter face au RCA, au risque de voir notre situation se compliquer davantage. Une victoire ce mardi ferait beaucoup de bien pour l'équipe avant la trêve”, a souligné Hadj Taleb. À l'issue de la 14e journée, le MCA, qui traverse une crise de résultats cruciale, est lanterne rouge avec 11 points. TRANSFERT Mehdi Zeffane pourrait faire l’objet d’un prêt n L'international algérien de l'Olympique Lyon, Mehdi Zeffane, pourrait faire l’objet d’un prêt durant le mercato hivernal, rapporte samedi le site Francefootball.fr. Le latéral droit algérien, peu utilisé par l'entraîneur Hubert Fournier, n’a joué que deux matchs dans cette première partie du championnat français, et pourrait être prêté durant la période du recrutement d'hiver qui débutera le 4 janvier et s'étalera jusqu'au 2 février 2015. Zeffane, 22 ans, fait partie de la liste des 23 joueurs retenus par le sélectionneur Christian Gourcuff pour disputer la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), prévue en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février. Plusieurs formations de Ligue 2 française s'intéressent à l'Algérien qui a signé, en juin 2014, son premier contrat professionnel avec l’OL jusqu’en 2017. LIBERTE Dimanche 28 décembre 2014 Sport 19 16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : MCEE 2 - JSK 2 (LA JSK SE QUALIFIE AUX TIRS AU BUT 1-4) Doukha qualifie les Kabyles a JSK a arraché sa qualification pour les 8es de finale de Dame Coupe en s’imposant à l’issue de la série des tirs au but. La partie s’étant terminée par le score de parité de deux buts partout. Sans passer par le round d’observation, les vingt-deux acteurs entrent directement au vif de leur sujet. Ce sont les visiteurs qui se mettent les premiers en évidence en ouvrant la marque par le biais de Khodja, lequel profite d’une erreur monumentale du portier Ousserir pour donner l’avantage à son équipe. On jouait à peine la 7’ de jeu. Un but qui allait faire réagir les gars de Babya qui se ruèrent alors vers le camp kabyle. À la 10’, Hamiti est tout près d’égaliser, cependant son heading trouve Doukha et parvient à dégager le cuir en corner. Un corner qui sera exécuté par Chennihi, dont le centre trouve Bourzama qui mettra une reprise du plat du pied, ne laissant cette fois aucune chance au portier des Canaris (11’). Au fil des minutes, le match s’emballe de part et d’autre, notamment des locaux qui se procurent d’autres bonnes opportunités de scorer sans pour autant tromper le portier Doukha. À l’approche de la demi-heure de jeu, Ousserir commet une nouvelle bévue monumentale en lâchant le cuir dans les pieds d’Iboud qui ne se fait pas prier pour mettre le ballon entre les pieds du portier eulmi et redonner l’avantage à son team (29’). Après ce second but, les locaux reviennent à la charge en allant mettre un pressing sur l’arrière-garde kabyle. Un pressing qui a failli donner ses fruits, lorsque, bien servi par Abbès, Hamiti, seul devant les six mètres, reprend d’une frappe qui ira dans les décors (35’). Les offensives se suivent. Derrardja, bien placé dans la surface de réparation, reprend d’une tête un bon centre de Hamiti qui trouve Doukha, lequel réussit à dégager en corner (42’). Une minute plus tard, sur une bonne action collective, le tir de Derrardja L par cet avantage des partenaires de Rial par deux buts à un. Au retour des vestiaires, les poulains du coach Azzedine Aït Djoudi mettent d’emblée la pression sur la défense kabyle. À la 52’, Derrardja exécute un coup franc qui trouve Bourzama à la réception. Néanmoins, la tête du défenseur eulmi est dans les décors au moment où tout le monde croyait au but égalisateur. Les CAB 0 - MOB 1 Les Crabes euphoriques dans les Aurès our le compte des 16es de finale de la Coupe d'Algérie, le CA Batna a reçu le MO Béjaïa dans une joute palpitante jouée dans un froid glacial. Les Mobistes ont finalement arraché une qualification grâce à une stratégie bien huilée. Le coach des Crabes a mis en place une stratégie avec un milieu fourni en incorporant pour ce match la composante suivante : Mansouri, Aguid, Mebarakou, Messaoudi, Benali, Dehouche, Betraoui, Yaya, Zerdab, Hamzaoui et Ballo. Pour sa part, le driver du club des Aurès, Aziz Abbès, a mis une stratégie avec un milieu de terrain fourni et le centre-avant Boulainceur en pointe. L’entame a été donnée par les locaux, mais ni le tir de Djilali (11’) ni encore la tête de Dif n’ont pu déstabiliser les Crabes bien en place. Le jeu se concentrera au milieu de terrain même si les Crabes ont su placer des contres rapides, ni Zerdab (29’) ni encore le tir canon de Ballo n’ont pu changer la donne. La seconde mi-temps de ce match fut très disputée entre les P FARÈS ROUIBAH deux équipes. Néanmoins, sur un coup franc minutieux joué par le métronome Dehouche sur la tête de Yaya, ce dernier a imparablement réussi à battre Boultif le gardien du CAB (58’). Ce but a refroidi les ardeurs des locaux qui repartent aveuglément en attaque, mais en vain. À l’image de la combinaison de Boulainceur sur Fezzani, mais le tir de ce dernier échoua dans les bras du gardien des Béjaouis, Mansouri (72’). Malgré quelques rushes des locaux en fin de match, le résultat resta inchangé jusqu’au au coup de sifflet final d’Abid-Charef. En somme, une victoire méritée pour les Crabes plus réalistes devant les gars des Aurès, timides et sans imagination. À noter qu’après sa brillante qualification en Coupe d’Algérie arrachée extramuros, le MO Béjaïa recevra mardi, au stade de l’Unité Maghrébine, l’USMBA, et ce, pour l’ultime rencontre de la phase aller de la Ligue 1 Mobilis. Les champions d’Afrique ont failli se faire avoir L l’équipe de l’ESS a failli le payer cher hier face à l’OM. Pour revenir à la rencontre proprement dite, l’Aigle noir s’est contenté de l’essentiel en première période sur un but contre son camp du défenseur de l’OM, Benhamla (21’). Le reste de la 1re mi-temps n’a rien apporté. En seconde période, les visiteurs ont réussi rapidement à remettre les pendules à l’heure par l’intermédiaire de Boulaouidet quatre minutes seulement après le début du second half, mais les hommes de Madoui n’ont pas trop attendu pour prendre de nouveau l’avantage. En effet, une minute après l’égalisation de l’OM, Gasmi donne l’avantage à son équipe en inscrivant le deuxième but. Les hommes de Khezzar sont revenus à la marque par l’entremise de ce diable de Boulaouidet (73’) qui a encore une fois trompé la vigilance de la défense sétifienne et du gardien Khedaïria. Alors qu’on se dirigeait vers la fin de la rencontre et une probable prolongation, El-Amri surgit et trouve la faille en inscrivant le but de la qualification pour son équipe à dix minutes du terme. L’aventure de l’ESS se poursuit en Coupe d’Algérie, tandis que les joueurs de l’OM, et malgré l’élimination, sont à féliciter pour avoir donné du fil à retordre à l’équipe chère à Hacen Hamar. S. M. MCO 3 - USMO 0 L’essentiel pour les Hamraoua ans un typique match de Coupe entre voisins de quartier mais pas de palier, le Mouloudia d’Oran a disposé hier, au stade Ahmed-Zabana, de l’USMO grâce à une seconde période mieux maîtrisée. Face à un solide bloc usmiste, les Rouge et Blanc d’El-Hamri ont, d’ailleurs, éprouvé bien des difficultés en première période, ne parvenant à mettre en danger Boucli qu’à deux reprises. Une première fois à la 26e minute lorsque HichemCherif vit son tir détourné en corner par le portier des Noir et Blanc. Une seconde fois à la 37e minute quand Nessakh enleva trop sa reprise sur un centre de Zaâbiya. Timide, la réplique usmiste n’inter- D viendra qu’à la 41e minute à la faveur d’un slalom du très en vue Laâroussi, contré in extremis par un vigilant Belarbi.Au retour des vestiaires, le Mouloudia parvient enfin à justifier son rang, ouvrant le score à l’heure de jeu par Bezzaz, sur un penalty assez douteux, obtenu par Zaâbiya suite à une faute pas vraiment très claire de Attache (59’). Les Hamraoua feront ensuite le break à la 73e minute grâce à un puissant tir du doit de Nessakh après un bel effort de Bourzama sur son flanc droit relayé par une belle passe de Nekkache. Entre les deux buts mouloudéens, Laâroussi aurait pu égaliser pour l’USMO s’il s’était montré un peu Brahimi autorisé par la FAF à jouer contre Gil Vicente le 4 janvier A. HAMMOUCHE ESS 3 - OM 2 es protégés de Kheireddine Madoui, champion d’Afrique en titre, ont trouvé les pires difficultés pour se défaire de l’équipe de l’O Médéa, qui a tenu tête à l’Aigle noir de Sétif. Il aura fallu attendre les ultimes minutes du match pour que Sétif inscrive le but de la qualification par l’entremise d’El-Amri. Ainsi, après avoir arraché trois jours plutôt un ticket pour les 16es en éliminant la formation du MOC chez elle à Constantine (1 à 3), et malgré le marathon de matches que subit l’équipe de l’ESS, les Younès and Co sont parvenus quand même à assurer une place parmi les seize équipes qualifiées pour les 8es de finale, même si ÉQUIPE NATIONALE plus adroit face à Belarbi. En roue libre, les poulains de Jean-Michel Cavalli géreront ensuite leur avance grâce à une meilleure maîtrise collective doublée de leur expérience du haut niveau national, ce qui leur permettra même de tripler la mise dans le temps additionnel par le biais de Nekkache, qui battra de près Boucli après une belle passe en profondeur de Benchaïb. L’unique bémol côté mouloudéen sera cet avertissement dont a écopé le longiligne attaquant Mohamed-Amine Zaâbiya à la 33e minute de jeu. Un carton, le 4e de la série, qui le privera du prochain choc à Sétif, face à l’ESS. RACHID BELARBI D. R. Hier : Athletic Hassi-Messaoud-RC Arba 1-3 CA Kouba- MB Hassasna 0-0 (CAK qualifié aux tab 5-4) MC El Eulma - JS Kabylie 2-2 (JSK qualifiée aux tab 4-1) MC Oran - USM Oran 3-0 CA Batna - MO Béjaïa 0-1 NA Hussein-Dey - USM Chéraga 1-0 NRB Achir - NT Souf 3-0 ES Sétif - O. Médéa 3-2 D. R. Résultats complets Vendredi : DRB Tadjenant - CR Belouizdad 1-1 (DRBT qualifié aux tab 6-5) ESM Koléa - US Boukhadra 1-0 (a.p.) MC Saïda - CRB Aïn Fekroun 0-1 (a.p.) ES Guelma - US Chaouïa 0-1 USM Alger - USM El-Harrach 2-0 CS Constantine-USM Bel-Abbès 1-0 (a.p.) ASM Oran - USM Sétif 2-1 JSM Béjaïa - ASO Chlef 1-1 (ASO qualifiée aux tab 8-7) touche la main d’un défenseur kabyle. L’arbitre désigne le point de penalty avant de se rétracter suite à la décision de son juge assistant qui avait signalé un hors-jeu. La mi-temps est sifflée offensives se poursuivent pour les Abbès et consorts, mais sans pour autant trouver la faille devant un équipe de la JSK qui a préféré se regrouper en masse dans son camp pour préserver son avantage. À l’heure de jeu, Aït Djoudi procède un changement en alignant Kara pour donner un plus à son secteur offensif. Continuant de dominer les débats, les Eulmis vont se procurer d’autres bonnes opportunités de scorer, à l’instar de Hamiti qui rate un but tout fait alors qu’il était bien placé devant les six mètres du keeper Doukha (66’). Et comme il fallait s’y attendre, les efforts des Eulmis seront concrétisés en bénéficiant d’un penalty à la 69’ que Hamiti se charge d’exécuter, qui ne laisse aucune chance au portier Doukha à la joie du public local. Dans les dernières minutes, les Eulmis s’installent carrément dans le camp kabyle où ils vont se procurer quelques occasions franches de corser la note, mais en vain. La partie est sifflée par ce score de parité de deux buts partout. Durant la demi-heure des prolongations, il n’y a pas eu grand-chose sauf quelques tentatives sur des balles arrêtées de part et d’autre, mais sans que le score ne change au tableau d’affichage. Du coup, c’est les fatidiques coups de pied arrêtés qui allaient départager les deux équipes. Le dernier mot est revenu finalement aux Kabyles qui arrachent leur qualification pour les 8es de finale. n L'international algérien du FC Porto, Yacine Brahimi, a été autorisé par la Fédération algérienne de football (FAF) à disputer avec son équipe son prochain match contre Gil Vicente prévu le dimanche 4 janvier pour le compte de la 15e journée du championnat du Portugal de première division, rapporte samedi le journal A Bola. Le coach Julen Loperegui pourra donc bénéficier des services du meilleur joueur africain de l'année 2014 de la BBC lors de cette rencontre en déplacement contre Gil Vicente. Le n°8 rejoindra ensuite le stage de la sélection algérienne au Centre technique de la FAF à Sidi-Moussa pour préparer la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations, CAN2015, prévue en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février. Les hommes du sélectionneur Christian Gourcuff entameront le vendredi 2 janvier un stage bloqué au Centre technique national de Sidi-Moussa. Ils s’envoleront le samedi 10 janvier pour Tunis, pour disputer le lendemain un match amical face à la Tunisie au stade de Radès à 18h. Les coéquipiers de Faouzi Ghoulam (SSC Naples/Italie), bénéficieront ensuite de trois jours de repos, avant leur rassemblement fixé au 15 janvier. 22 Télé Dimanche 28 décembre 2014 LIBERTE NUMÉROS UTILES URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 ENQUÊTES CODÉES 20H45 CANAL+ TAXI 3 STADE FRANÇAIS / TOULON RUGBY 20H55 Un gang de malfrats déguisés en Père Noël sévit à Marseille. Sous le charme de sa stagiaire japonaise Qiu, le commissaire Gibert mène l'enquête comme il peut. Daniel passe son temps à perfectionner son taxi, ce qui excède sa compagne Lilly. 21H00 Ce choc du haut de tableau s'annonce intense et indécis. Au match aller, les Parisiens emmenés par Julien Dupuy et Sergio Parisse avaient créé la sensation en s'imposant au stade Mayol (28-24). Les Toulonnais, leaders au terme de la 12e journée, viennent au stade Jean-Bouin pour prendre leur revanche. HÔPITAUX L'AGENCE TOUS RISQUES - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) 20H45 Au Mexique, quatre anciens militaires collaborent pour tenter d'échapper à un baron de la drogue. Il s'agit d'Hannibal, le chef, Futé, le beau gosse, Barracuda, le costaud, et Murdock, totalement fou, mais excellent pilote. C'est le début d'une longue suite de missions réussies. Huit ans après, ils sont en Irak, et bénéficient d'un statut hors norme. En 1953, Alice Merren, ancienne employée du Bletchley Circle, service de décryptage britannique durant la Seconde Guerre mondiale, est arrêtée pour assassinat. Accusée du meurtre de John Richards, un chimiste, elle ne fait rien pour se défendre. Son amie Jean tente — en vain — de l’inciter à se confier. BEAUTY AND THE BEAST 2012 20H50 COMPAGNIES AÉRIENNES AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 AVEC MES CHIENS : L'ODYSSÉE SAUVAGE DE NICOLAS VANIER 20H50 DANS LES GLACES DE L'ANTARCTIQUE 23H35 En 1914, sir Ernest Shackleton part pour une expédition en Antarctique à bord de l'Endurance. Il a recruté le capitaine néo-zélandais, Frank Worsley. Mais le bateau est pris par les glaces. Après quinze mois passés sur la banquise, l'équipage se répartit en trois canots et rallie l'île de l'Eléphant, à l'écart des routes maritimes. LA VIE RELIGIEUSE Horaires des prières 6 rabî el aouel 1436 Dimanche 28 décembre 2014 Dohr............................. 12h50 Asr................................ 15h22 Maghreb.................... 17h43 Icha................................. 19h07 7 rabî el aouel 1436 Lundi 29 décembre 2014 Fadjr............................. 06h28 Chourouk................... 08h00 Catherine est interrogée par le FBI sur l’arrestation de son père, l’agent Reynolds. Elle est toujours perturbée d’avoir dû tirer sur Vincent qui s’apprêtait à le tuer. Blessé, ce dernier est soigné par Tori qui insiste pour qu’il se rende à l’hôpital. Mais craignant d’être exposé à des questions gênantes, il refuse. En décembre 2013, le célèbre explorateur Nicolas Vanier se lançait un nouveau défi : parcourir en moins de trois mois avec ses 10 chiens les territoires les plus reculés de la côte Pacifique de la Sibérie, jusqu'au lac Baïkal. Au terme de son périple de près de 6 000 kilomètres, il a ainsi traversé la Russie, la Chine et la Mongolie. LIBERTE Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : abrousliberte@gmail.com Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la rédaction : Saïd Chekri DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 PAO SARL - SAEC IMPRESSION SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 Centre : Liberté : 021 87 77 50 Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. 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